Olivier Roland http://www.olivier-roland.fr/feed en-us http://blogs.law.harvard.edu/tech/rss Sweetcron [email protected] La réalité est extrêmement complexe #short http://www.olivier-roland.fr/items/view/12839/La-ralit-est-extrmement-complexe-short ]]> Fri, 26 Apr 2024 17:00:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/12839/La-ralit-est-extrmement-complexe-short Le retour au Why Café http://www.olivier-roland.fr/items/view/12838/Le-retour-au-Why-Caf

Résumé de "Le retour au Why Café" de John Strelecky : Guidé par le pouvoir de l'intuition, John, le narrateur, revient au café qui lui a révélé sa raison d'être des années plus tôt. Il y vit une nouvelle expérience mystique, accompagné de nouveaux personnages. Une expérience qui va encore transformer le cours de son existence pour l’amener au plus près de ses rêves.

Par John Strelecky, 2014, 262 pages.Titre original : "Return to the Why Café"

Chronique et résumé de "Le retour au Why Café" de John Strelecky

Introduction | Une deuxième fois au Why Café

Une nuit, il y a plusieurs années de cela, John Strelecky, l'auteur, s'est retrouvé dans un petit établissement appelé "Le Why Café".

Sans savoir comment ni pourquoi il était arrivé là, cette nuit a changé le cours de sa vie, confie-t-il. Car dans ce café, l’auteur a découvert ce qu'était la vraie liberté et trouvé sa vocation.

Note : Cette histoire est racontée dans un précédent livre de John Strelecky intitulé "Le Why café".

Depuis, bien qu'il ne sache toujours pas comment il y avait atterri, le Why Café est resté gravé dans ses souvenirs comme un moment déterminant, et dont il est resté extrêmement reconnaissant.

Puis, un jour, écrit l’auteur, "par des circonstances différentes et des plus invraisemblables", il s’est de nouveau retrouvé devant le café… Et une fois de plus, les moments qu’il y a passés ont orienté sa vie dans une direction inespérée et l’ont rempli de gratitude.

Cet ouvrage que je résume ici est donc l’histoire du retour de John au Why Café…

Note : les chapitres du livre ne portent pas de titres. J’ai choisi de nommer ces chapitres avec un intitulé pour mettre en évidence les moments et idées clés du récit de John Strelecky.

Chapitre 1 – Le Why Café réapparait par magie à Hawaï

Le premier chapitre du livre "Le retour au Why Café" commence des années après la fameuse nuit de John Strelecky au Why Café.

Nous le retrouvons sur l’île d’Hawaï cette fois, en train de pédaler insouciamment.

Les paysages sont d’une beauté paradisiaque. L’homme laisse son esprit vagabonder, absorbant la nature luxuriante qui l'entoure.

Mais soudain, le souvenir de cette nuit au Why Café lui revient avec force. John songe alors à l'évolution de sa vie depuis, ses nombreux voyages et ses défis.

Absorbé dans ses pensées, il emprunte une petite route rarement fréquentée. Le voilà maintenant qui pédale entre des arbres bordant l'océan.

Quand une sensation étrange de déjà-vu le saisit…

John n’est pourtant jamais venu dans cette partie de l'île auparavant. Intrigué, il accélère, dans le but de percer ce mystère. Quelques virages plus loin, la réponse se dévoile sous la forme d'un petit bâtiment blanc niché dans la végétation tropicale. Incrédule, l'auteur manque de tomber de son vélo : le Why Café se dresse devant lui !

Mais que fait ce lieu si mythique pour lui au milieu de nulle part à Hawaï ? se demande John.

Son esprit s'emballe. Avant que le café ne disparaisse comme par magie, il fonce vers le bâtiment et gare son vélo.

Mais oui, c’est bien ça, pense John : des années après leur unique rencontre, le Why Café est réapparu sur son chemin au moment où il s'y attendait le moins.

Impatient de revivre l'aventure, l'auteur pénètre à l'intérieur, en quête des réponses qui ont orienté sa vie la première fois.

Chapitre 2 - Retrouvailles émouvantes au café inchangé

John pénètre dans le café avec appréhension : le voilà de retour au fameux Why Café après dix longues années.

Aussi, quelle n'est pas sa surprise d'y retrouver chaque détail inchangé : la décoration est toujours la même, jusqu'aux coussins rouges des banquettes dont John se rappelle bien !

Même Casey, la serveuse au sourire bienveillant qui l'avait tant marqué lors de sa première visite déterminante, est présente pour l'accueillir. Elle n’a pas pris une ride.

Émerveillé par ce saut dans le temps, John lui balbutie : "Vous semblez... être la même qu’avant !"

Amusée par son désarroi, Casey répond - d’une façon bien mystérieuse - que le café "déménage parfois".

John repense alors avec émotion à la nuit où ce lieu hors du commun avait métamorphosé sa trajectoire de vie. Le revoir éveille en lui un intense sentiment de gratitude.

Chapitre 3 - Une existence bouleversée, une renaissance intérieure

Interrogé par Casey, John lui raconte plus précisément, la voix vibrante, les bouleversements survenus dans son existence suite aux enseignements reçus au café cette nuit-là.

Libéré de ses peurs, il explique alors avoir, après cette nuit marquante, tout plaqué pour partir à la découverte du monde et des cultures.

Il travaille désormais un an sur deux : les revenus qu’il gagne pendant une année de travail intense lui permettent ensuite de voyager l’année suivante. Il alterne ainsi les années selon un équilibre atypique qui lui convient.

Casey remarque, amusée, à quel point il rayonne comparativement au jeune homme angoissé qu'elle avait rencontré lors de sa première visite.

Chapitre 4 - Le carnet des moments “Eurêka”

Au fil de la conversation, John montre à Casey son carnet où il consigne ses prises de conscience importantes glanées en vadrouillant de par le monde. Il lui explique y entourer chacune de ses idées libératrices, qu'il nomme ses "moments Eurêka !"

Ainsi, grâce à ce rituel inspirant, il peut mesurer les progrès de son cheminement intérieur.

De retour au café ce matin, il a d'ailleurs encerclé à nouveau une note cruciale : celle de "faire confiance à son intuition".

Amusée, Casey réalise que ce lieu agit comme une machine à remonter le temps, ramenant John à l'état d'esprit de sa première nuit au café.

Casey lui demande s’il veut bien l’aider en cuisine en attendant Mike (qui, lors de sa première visite au Why Café était en cuisine). Inexpérimenté mais enthousiaste, John accepte de relever ce défi culinaire inattendu.

Chapitre 5 - Une cliente quelque peu déboussolée

Dans le chapitre 5 du livre "Le retour au Why Café", un nouveau personnage fait son apparition.

Il s’agit de Jessica, une élégante femme d'affaires qui fait irruption dans le café, avec un air visiblement absent et débordé. Tout en tentant de répondre à ses multiples sollicitations téléphoniques, Jessica laisse échapper ses clés et s'empêtre dans son sac à main, suscitant le sourire attendri de Casey.

Celle-ci pressent que cette cliente est arrivée là par un heureux concours de circonstances. Sera-t-elle prête à vivre une expérience qui pourrait, à son tour, bousculer ses certitudes et avoir un effet transformateur sur elle ?

Casey l’accueille chaleureusement. Elle lui propose de s'asseoir et de prendre une pause salutaire dans ce lieu pas comme les autres.

Chapitre 6 - Une cuisine mystérieusement insolite

Dans le court chapitre 6 du "Retour au Why Café", nous retrouvons John en cuisine.

Mais en explorant le territoire nouveau qu’est la cuisine du Why Café, John constate avec amusement que tous les ingrédients nécessaires apparaissent inexplicablement au fil de ses besoins, comme par magie. C’est bien ce qu’il pensait… cette cuisine recèle des propriétés surnaturelles, se dit-t-il, stupéfait et songeur à la fois.

Chapitre 7 - Un menu énigmatique mais prometteur

Après avoir servi un café revigorant à Jessica, Casey lui présente le menu étrange du Why Café.

Elle la prévient : ce menu permet parfois d'accéder à des expériences dépassant le simple cadre d'un repas…

Déstabilisée par ce lieu singulier et énigmatique, Jessica hésite à faire confiance à son intuition qui la pousse néanmoins à rester sans qu’elle ne comprenne vraiment pourquoi.

Amusée et malicieuse, Casey, qui lit dans les pensées de Jessica, ne peut s’empêcher d’amplifier le sentiment déstabilisant d’étrangeté que ressent sa cliente, en lui disant à haute voix ce qu’elle devine de ses interrogations intérieures.  

Chapitre 8 – Faire confiance à son ressenti

Le chapitre 8 du livre "Le retour au Why Café" commence en décrivant Jessica en train de partir.

La voyant sur le départ, John va spontanément trouver la cliente inconnue pour la convaincre de rester. Sans en connaître les raisons, il sent, en effet, que ce moment peut être décisif pour elle.

John avoue alors à Jessica, en plaisantant, que c’est sa première journée aux fourneaux et qu'elle lui porterait chance en acceptant d'être sa toute première cliente.

Désarçonnée mais curieuse, Jessica choisit finalement d'écouter son intuition qui l'incite à accorder sa confiance à cet inconnu souriant.

Chapitre 9 - Le lâcher-prise de Jessica

Alors que John retourne en cuisine, Jessica le hèle timidement pour lui demander son prénom, réalisant qu'ils ne se sont pas présentés. La femme d’affaires semble avoir délaissé son ancien personnage coincé dans une fausse assurance de façade. Ses yeux vert émeraude, tout à l'heure voilés par le doute, pétillent à présent.

Et quand elle adresse à John un sourire lumineux rempli de promesses, ce dernier comprend que Jessica vient de lâcher prise pour se laisser guider en confiance vers sa propre métamorphose.

Il devine qu'elle s'apprête, comme lui jadis, à vivre une expérience déterminante au Why Café.

Chapitre 10 - John cuisinier improvisé

Dans ce dixième chapitre du "Retour au Why Café", John accepte le défi que lui lance Casey : préparer la commande de leur cliente.

On les retrouve alors en cuisine. Tandis que Casey complimente narquoisement John sur ses talents de séducteur qui ont su convaincre Jessica de rester, John, lui, sent monter une bouffée d'inquiétude en songeant à la responsabilité qui vient de lui être octroyée : et si Jessica ressortait du café déçue et frustrée par son incompétence culinaire, le ventre creux et le moral encore plus chancelant qu’à son arrivée ? Donner à manger, se dit-il, c'est offrir du réconfort et de la joie. L'estomac rassasié ouvre les cœurs et les esprits.

Alors rempli de motivation, le cuisinier improvisé attrape son tablier et s’attèle à sa tâche sans plus attendre. Pourvu que les ingrédients nécessaires à la confection de pains dorés aux ananas apparaissent comme par magie, songe-t-il dans un sourire.

Chapitre 11 - Questions troublantes

Seule à sa table, Jessica tente en vain d'utiliser son téléphone. Mais elle finit par abandonner car elle ne capte définitivement aucun signal.

Elle découvre alors les trois questions mystérieuses inscrites au verso du menu : "Pourquoi êtes-vous ici ?", "Jouez-vous dans votre terrain de jeu ?" et "Avez-vous un HPM ?".

Complètement déroutée, elle s'interroge : "Cette place est bizarre" songe-t-elle. Ces énigmes existentielles accentuent alors son sentiment de ne pas être à sa place mais Casey arrive à la rassurer.

""Je vois que vous avez découvert les questions, dit Casey.

  • Je les ai vues il y a quelques minutes.

  • Et alors ?"

Jessica ne savait trop quoi répondre. "Euh… c’est intéressant."

Elle espérait que la conversation s’arrête là. Soudainement, elle se sentit très intimidée. Comme si elle n’était pas à sa place. Pendant un instant, elle pensa à inventer une excuse et à partir.

Casey lui sourit. "Ça va. La plupart des gens ne savent pas trop quoi penser de ces questions la première fois qu’ils les lisent."

Le sentiment de panique de Jessica commença à s’estomper. Casey semblait si calme, tellement en  harmonie avec cet endroit. C’était déconcertant et réconfortant à la fois."

Chapitre 12 – Que la magie opère !

Suivant son intuition, John a préparé à Jessica une entrée originale à base de fruits exotiques. Cette dernière apprécie visiblement cette attention.

Amusée, Casey pressent à nouveau, en le lui apportant, que cette cliente trouvera au Why Café bien plus qu'un simple repas. Elle espère que la "magie" du lieu opèrera sur Jessica.

Chapitre 13 – Souvenir et prise de conscience du chemin parcouru

Dans ce chapitre du "Retour au Why Café", John surprend Jessica comme en train de sangloter et confuse après sa conversation avec Casey.

La voir ainsi lui remémore alors sa propre nuit décisive au Why Café des années plus tôt.

Aussi, bouleversé d'y revenir, il mesure le chemin parcouru depuis.

"Des souvenirs de ma première expérience au Why Café me revenaient. Je me souvenais d’avoir moi aussi songé à quitter ce lieu. Mais je ne l’avais pas fait. Bien sûr, l’endroit m’était apparu étrange. Et les questions sur le menu m’avaient renversé. Mais quelque chose de très juste semblait en émaner.Alors, j’étais resté. Ce fut une bonne décision. Une décision qui avait changé ma vie. En quelque sorte, je savais que ce serait pareil pour Jessica si elle choisissait de rester."

Aussi, John encourage intérieurement Jessica à rester, confiant, comme lui autrefois, qu'elle saura trouver dans ce lieu insolite de quoi ouvrir une nouvelle voie dans son existence.

Chapitre 14 – Un décor surnaturel

Casey emmène désormais Jessica sur la superbe plage située derrière le café. Elle fait remarquer à sa cliente, avec amusement, que quelques minutes auparavant, ni ce chemin, ni ce paysage n'existaient. Émerveillée par la beauté paradisiaque des lieux, Jessica reste perplexe. Elle demande, incrédule : "Mais où sommes-nous ? Quel est cet endroit ?".

Casey lui répond alors, dans un voile de mystère : "Vous êtes dans un endroit inhabituel rempli d’occasions inhabituelles".

Chapitre 15 – S’autoriser à désirer mieux

Dans ce décor incroyable, les deux femmes s’installent à une table.

Tandis que Jessica se satisfait d'une table offrant une vue ordinaire sur l'océan, Casey l'encourage à choisir l'une des deux tables bénéficiant d'un panorama splendide.

Après quelques hésitations, Jessica finit par oser s'accorder ce supplément de plaisir et de beauté.

"C'est correct de vouloir plus que ce qui est bien", lui glisse alors Casey. Suite à quoi Jessica réalise combien elle s'interdit d'aspirer au meilleur dans sa vie par peur ou fausse modestie.

Un déclic qui en annonce d'autres...

Chapitre 16 - Une enfant guidée par sa joie

Pendant ce temps, en cuisine, en préparant la commande, John discute avec Emma, la pétillante fille de Mike, propriétaire du Why Café, venue le retrouver.

Il est frappé par l’énergie débordante et la soif d'apprendre de la fillette. Il réalise qu’Emma possède un don inné pour identifier et poursuivre avec passion ce qui éveille sa joie, son émerveillement et ses rêves.

Aussi, lorsqu'elle évoque son projet d'apprendre le surf dans les vagues géantes, John envie secrètement la fillette de savoir entretenir vif le feu sacré de l'inspiration.

Chapitre 17 – Des rêves d’enfants verrouillés

La spontanéité des rêves d'enfants

Émue par l’insouciance d'Emma, Jessica interroge Casey sur la facilité qu'ont les enfants à demeurer connectés à leurs aspirations profondes. Et sur la façon dont, en grandissant, on peut perdre ce lien spontané avec nos aspirations.

Casey explique, en effet, la peur de l'inconnu et le poids des responsabilités qui viennent avec l’âge, poussent bien des adultes à ériger une sorte de murs intérieurs. Ces murs les coupent peu à peu de leurs rêves les plus fous : "lorsque nous sommes des enfants, nous savons ce que nous aimons. Nous savons quelles parties du terrain de jeu nous procurent du plaisir. Et nous faisons de notre mieux pour y passer chaque jour le plus de temps possible" déclare la serveuse.

Le verrouillage progressif de nos rêves

Mais si certains ne s’éloignent jamais de l’idée qu’ils peuvent passer leur vie à jouer, la grande majorité des gens vont abandonner ou même cadenasser leur terrain de jeu :

"Chaque histoire est différente. Certains permettent aux autres de leur dire qu’ils ne peuvent plus jouer désormais. Ou qu’ils doivent grandir, mûrir. Leur univers se meuble de je dois, il faut, je ne peux pas, je ne devrais pas, il faudrait et d’un ensemble d’autres mots contraignants. Parfois, ils adoptent même ces mots comme étant les leurs."

Casey poursuit :

"Avec le temps, leur terrain de jeu devient de moins en moins utilisé. Les mauvaises herbes poussent, l’herbe devient haute. Les installations commencent à disparaître derrière la broussaille. Dans certains cas, des gens érigent des murs autour de leur terrain de jeu. […] Je suis trop vieux, je ne suis pas assez bon, je ne suis pas assez intelligent, je n’ai pas le temps… Ce sont tous des murs qui les empêchent d’aller à leur terrain de jeu. […] Le temps passe, et même les murs prennent des proportions inimaginables. Les plantes poussent par-dessus, les vignes s’y agrippent et les envahissent. Ils deviennent si recouverts de verdure que même les gens les oublient, abandonnant leur terrain de jeu derrière."

La blessure de Jessica

La serveuse termine :

"Dans certains cas, ces gens deviennent aigris. La colère, la déception, le combat de vouloir croire, mais sans se le permettre, les rongent. Ce sont des toxines qu’ils endurent chaque jour. Ils se coupent du monde parce qu’ils ne veulent pas être blessés encore plus. Mais à la longue, ils se blessent eux-mêmes."

C’est alors que Jessica s’effondre en larmes : elle réalise qu’elle a verrouillé depuis longtemps l'accès à ses rêves.

Casey comprend que ces mots font écho à une blessure chez Jessica.

Chapitre 18 - La magie d'un moment père - fille

Mike et Emma sont partis surfer. John les observe rire ensemble, témoin attendri de leur complicité fusionnelle. Père et fille s’échappent à nouveau vers le large. Ils fendent les vagues avec une symbiose qui trahit leur lien indestructible. Dans l’immensité turquoise, ils semblent transcendés par le plaisir simple et viscéral d’être là, juste là. Dans l’instant. Savourant l'écume, l'air marin, le balancement du surf.

John ressent alors un pincement au cœur, et envie un instant leur talent à vivre ainsi l’instant présent.

Son regard se perd vers l'horizon. Puis, il accroche au loin le soleil couchant. Son orbe embrase l'océan d'une myriade de paillettes orangées. L’astre en fusion rappelle alors à John qu'il doit rester continuellement attentif aux signes du destin. Le tapis de lumière lui apparaît comme une immense métaphore : le chemin illuminé de tous les possibles de ceux qui osent garder en éveil leur flamme intérieure.

Chapitre 19 : Reconstruire son terrain de jeu

Nous retrouvons Jessica bouleversée par sa discussion avec Casey : "J'ai mis un cadenas à mon terrain de jeu il y a longtemps", lâche-t-elle à sa nouvelle confidente. "Et j’avais juré que je ne me laisserais plus être blessée de nouveau. Mais je suis épuisée de maintenir ces murs debout. Je suis fatiguée de m’enfuir sans cesse."

Mais Casey lui assure qu’il est possible de reconstruire ce "terrain de jeu" à tout âge. Soulagée par cette idée, Jessica pressent qu'elle est enfin prête à franchir un pas décisif, ce pas, celui qui doit la conduire vers la liberté.

Chapitre 20 – En cuisine

Dans ce chapitre du "Retour au Why Café", nous voilà avec John préparant sa commande avec Emma, revenue de la plage.

John réalise qu'il ne sait pas faire d'omelettes. Emma lui suggère alors de trouver un "Qui", c’est-à-dire quelqu'un qui puisse lui apprendre.

Mike débarque dans la cuisine à ce moment-là. Il va donc endosser ce rôle et l’initier à la confection d’une omelette.

Casey les rejoint à son tour. Elle indique à John que Jessica pourrait bien avoir besoin de parler à John : "Je pense que maintenant, quelques instants avec vous lui seraient profitables. Je crois qu’elle a besoin d’entendre votre histoire" souffle Casey.

Bien qu'hésitant au départ, John accepte d'aller lui parler. Avant de partir, il promet à Emma qu'ils termineront leur conversation sur le surf plus tard. Emma, ravie, verse du sirop sur les crêpes en imitant une éruption volcanique. John sourit et quitte la cuisine, prêt à aller soutenir Jessica après sa conversation éprouvante avec Casey.

Chapitre 21 - Un café hors du commun

Quand John arrive près de Jessica, celle-ci sanglote, vraisemblablement déstabilisée par la conversation intense qu’elle vient d’avoir avec Casey. John s'enquiert de son petit-déjeuner.

"Ce n’est pas tout à fait un café typique, n’est-ce pas ?" lui lance Jessica en souriant.

"Non, c’est le moins que l’on puisse dire" répondit John. "C’est un étrange et inhabituel petit site qui changera probablement votre vie à jamais" continue-t-il.

Intriguée par cette prédiction, Jessica interroge le mystérieux serveur, espérant percer son secret.

L'énigmatique John lui révèle alors avoir vécu au Why Café sa propre révélation, des années plus tôt. Il lui raconte cette prise de conscience qui l'a transformé à jamais.

Jessica boit ses paroles, suspendue à ses lèvres, captivée. Au fil du récit palpitant de John, un étrange pressentiment s'empare d’elle. Et si ce café avait aussi le pouvoir de métamorphoser son existence ?

Chapitre 22 – Retrouver l’innocence

En cuisine, Emma interroge Casey : "Pourquoi pleurait-elle ?" lui demande la fillette.

Casey explique à Emma que Jessica a oublié le plaisir innocent de jouer.

Emma propose alors, avec son enthousiasme juvénile contagieux, d'emmener Jessica sur ses balançoires préférées. Elle espère, de cette façon, raviver en elle ce sentiment de joie insouciante et ludique de l’enfance depuis longtemps enfoui.

Chapitre 23 – Oser rêver

Jessica interroge John sur les leçons qu'il a tirées de sa première visite au Why Café.

Ce dernier raconte alors une anecdote mémorable lors d'un trajet en train, où il avait rencontré un homme épanoui qui lui avait expliqué comment trouver sa raison d'être. L'homme lui avait conseillé de se concentrer d'abord sur ses "cinq grands rêves de vie" avant de chercher son propos ultime.

Inspiré par ce conseil, John avait décidé de réaliser l'un de ses rêves : voyager pendant une année. Cette expérience fut si exaltante qu'il décida d'adopter un style de vie alternant une année de travail intense et une année complète de voyages.

Jessica se montre alors sceptique, arguant que cela est facile pour un célibataire mais difficile en famille.

Avec humour et sagesse, John suggère de ne pas se préoccuper de la faisabilité des rêves pour autrui, mais seulement pour soi-même. Il ajoute qu’en vivant un peu hors des sentiers battus, il a connu plein de familles aux vies peu conventionnelles. Le plus important, assure-t-il, est de sortir de sa zone de confort et de se lancer.

Enfin, John définit le "terrain de jeu" : un espace permettant d'exprimer ses aspirations les plus authentiques, à l'abri des diktats marketing ou des modèles conventionnels.

Il encourage Jessica à oser rêver sa vie idéale : "Votre terrain de jeu est unique à vous. Permettez-vous de l’évaluer non pas selon les rêves des autres, mais bien selon vos propres rêves."

Chapitre 24 – Faire davantage confiance à son intuition

Retrouver son âme d’enfant

Changement de décor pour ce nouveau chapitre du "Retour au Why Café" : la pétillante Emma a emmené Jessica et Casey dans une magnifique grotte tropicale près du café, avec juste à côté, un petit lagon idyllique aux allures de paradis. Et des balançoires.

Emma propose à Jessica d'essayer de se tortiller sur une balançoire, de lever les pieds et de se laisser tournoyer. Au début hésitante, Jessica tente l'expérience et adore.

Mais la fillette repère, au loin dans le lagon, son amie Sophia sur un pédalo. Elle part alors la rejoindre non sans avoir prévenu au préalable Casey des deux endroits où elle compte aller avec son amie, selon ce qui a été préalablement convenu avec son père.

Réapprendre à écouter son intuition

Jessica s'inquiète qu'Emma parte ainsi seule, mais Casey explique que Mike lui a appris, dès son plus jeune âge, à se faire confiance et à utiliser son intuition pour ne pas se mettre en danger. Jessica peine à croire qu'on puisse prédire et ainsi éviter les risques.

Pourtant, rétorque Casey, chacun possède ce sixième sens. Mais c’est vrai, ajoute-t-elle, que la plupart des adultes ont perdu l'habitude de se fier à cette boussole intérieure.

Casey fait alors le lien avec le propre choix de Jessica de venir au café ce matin, intuition qu'elle n'aurait su expliquer logiquement. Cette capacité à ressentir la bonne orientation fait partie des mystères qui guident chacun, tôt ou tard, jusqu'au Why Café, lui dit-elle…

"Vous êtes entrée au café ce matin alors que vous n’aviez aucune raison logique de le faire. Quelque chose vous a parlé intérieurement. D’une manière ou d’une forme quelconque, votre système de guidage interne vous a inspiré l’idée que c’était la bonne chose à faire.

  • Comment le savez-vous ?"

Casey regarda le lagon en souriant.

"C’est comme ça que chacun trouve le Why Café"."

Chapitre 25 – Devenir parent : un don de soi

Dans ce chapitre du "Retour au Why Café", John Strelecky nous ramène dans les cuisines du café-restaurant.

Tout en nettoyant les fourneaux, John interroge Mike sur son rôle de père.

Pour Mike, la paternité est la plus belle expérience de vie, à condition toutefois d'y être préparé intérieurement, précise-t-il.

Les publicités, prévient-il, idéalisent la relation parent-enfant. Elles omettent les défis et les renoncements qu’être parent impliquent. Nous devons être conscient qu’un parent dévoué aura moins de temps pour développer une carrière ou des projets personnels. D'où l'importance de bien réfléchir avant de concevoir un enfant.

Pour Mike, avant de devenir parent, il est donc primordial d’avoir comblé ses propres besoins. Car être parent, c’est accepter de se donner tout entier à son enfant souligne le père d'Emma : donner de son temps, de son attention, se montrer patient face aux tâches ingrates. Un enfant est un cadeau que seuls les parents prêts à un tel oubli d'eux-mêmes peuvent recevoir.

Mike explique alors, qu’avant d’avoir Emma, lui-même avait réalisé ses rêves de voyage et d’aventure. Il était donc prêt à se consacrer pleinement à elle. Ainsi, changer les couches ou habiller bébé, loin d'être des corvées, lui sont apparues comme autant d’occasions de lui procurer joie et réconfort. Car le fait d’aider autrui apporte un profond sentiment d'épanouissement.

Mike estime enfin que la "raison d'être" de chacun peut ou non inclure la parentalité. Les deux options sont valables, termine-t-il, à condition de rester aligné avec son essence profonde. Surtout, choisir d'avoir un enfant doit se faire en pleine conscience, sans chercher à combler un vide affectif.

Chapitre 26 - Se découvrir soi-même

Jessica et Casey observent Emma en train de s'amuser avec son amie Sophia.

Jessica confie alors à Casey avoir eu, étant plus jeune, elle aussi une amie très proche du nom d'Ashley. Elle raconte comment, en fuyant son passé douloureux, elle a finalement rompu aussi tout lien avec son amie d'enfance.

Casey fait remarquer à Jessica qu’elle est peut-être encore "en fuite", malgré les années écoulées. Et même si aujourd’hui, elle possède un emploi et une situation stable, une partie d'elle semble continuer de fuir émotionnellement son passé.

La serveuse l'encourage alors à cesser de gaspiller autant de temps et d’énergie à échapper à ce passé révolu, pour plutôt se consacrer à la construction d’une vie qu'elle désire vraiment.

Bouleversée, Jessica admet avoir, durant des années, essayé de prouver son appartenance à un certain standing via ses possessions luxueuses. Et si elle est venue à Hawaï pour apprendre le surf, attirée par le sentiment de liberté que cette activité procure, elle raconte avoir rapidement jugé ce rêve insensé. Et l’avoir abandonné :

"Lorsque je suis arrivée ici, je me suis rendu compte à quel point tout était dispendieux. Je n’avais pas beaucoup d’argent, alors je me suis trouvé rapidement un boulot pour payer mon loyer et ma bouffe. Mais je ne parvenais toujours pas à joindre les deux bouts, alors j’ai accepté un deuxième emploi, le soir. Et puis… je ne sais plus. Je crois que ça m’a paru fou et insensé…"

Pour Casey, nous tentons souvent d'intégrer un monde auquel nous n'appartenons pas réellement. Mais quand on réalise enfin notre essence unique, notre raison d'être, le besoin d'approbation des autres s'estompe.

Aussi, pour elle, c’est évident : Jessica peine encore à définir son identité profonde. C'est la raison pour laquelle elle demeure prisonnière d'une fuite émotionnelle, incapable d'avancer pleinement dans sa vie.

Chapitre 27 – Devenir mentor

Dans ce nouveau chapitre du "Retour au Why Café", la conversation entre Mike et John en cuisine se poursuit.

Le pouvoir d’inspirer les autres

John demande à Mike s’il a de nouvelles expériences à partager depuis sa première visite au café.

Il en profite pour partager sa profonde gratitude envers le Why Café, qui a transformé sa vie. Bien qu'incertain des raisons de son retour, John présume avoir encore des leçons à tirer ou une nouvelle orientation à trouver.

Mike suggère alors à John qu’il pourrait, cette fois ci, être là pour enseigner aux autres, forts de ses récentes aventures. :

"Mike sourit.

"Peut-être. Ou peut-être aussi êtes-vous venu pour enseigner cette fois…

  • À Jessica ?

  • Possiblement. Ou à Casey, ou à Emma, ou à moi !"

Je ne pus m’empêcher de rire.

"Je ne crois pas que je puisse vous apprendre quoi que ce soit que vous ne sachiez déjà.

  • N’en soyez pas si certain. Vous avez vécu une vie palpitante depuis votre premier passage ici. Je suis persuadé que vous avez appris bien des choses lors de vos périples.

  • Oui, bien sûr. Et je me sens beaucoup plus à l’aise dans ma vie et le rôle que j’occupe dans le monde, mais…

  • … mais, qui suis-je pour…", dit Mike avec une pointe d’ironie. Je haussai les épaules."

Se libérer du syndrome de l’imposteur

Ainsi, John peine à croire qu'il puisse apporter quoi que ce soit aux autres.

Pourtant, Mike insiste : plus on vit aligné avec sa raison d'être, plus on dégage une énergie rayonnante attirant les gens avides d’apprendre de notre expérience. C’est ainsi qu’on se rend compte du pouvoir de nos paroles et de nos actes pour changer des vies. Le plaisir de transmettre un savoir devient alors aussi fort que celui de le recevoir.

Et, continue Mike, "la question n’est plus : “Qui suis-je pour enseigner, partager, faire une différence, démarrer une entreprise, voyager autour du monde, tomber amoureux, écrire une chanson…” ou quel que soit tout autre de vos rêves. La question est : “Qui êtes-vous pour ne pas le faire ?” "

Chapitre 28 - L'intuition de notre GPS intérieur

Nous voilà revenus avec Casey et Jessica : la serveuse écoute la cliente qui dit se sentir souvent perdue dans l’existence. Pour l’aider à se (re)trouver, Casey va alors, dans cette partie du livre "Le Retour au Why Café", se servir d’une métaphore.

Elle va comparer l'Univers - ou Dieu ou tout autre mot qui résonne en nous - à un GPS qui nous guide de l’intérieur.

Malgré nos erreurs de parcours, signale-t-elle, ce GPS interne recalcule patiemment et régulièrement l'itinéraire vers notre destination.

Casey propose à Jessica d'utiliser ce "GPS universel". L'essentiel étant la pureté de l'intention dans la demande d'assistance.

Tout d'abord, renseigne-t-elle, il s'agit de clarifier sa destination, son but dans la vie. Si Jessica ne le connaît pas avec certitude, elle peut faire une "recherche" en s'interrogeant sur ce qui la passionne.

Il existe, en fait, plusieurs façons de discerner sa raison d'être. Certains la ressentent intuitivement depuis l'enfance. D'autres, comme John, commencent par identifier leurs 5 rêves prioritaires. En cheminant ainsi vers ces aspirations, leur raison d'être se clarifie progressivement.

Enfin, Casey affirme, mystérieuse, que tout comme un GPS automobile détecte la position du véhicule pour rectifier l'itinéraire, l'Univers nous observe et nous envoie des signes selon où nous en sommes.

Chapitre 29 - Investir dans les expériences et le présent

Les expériences sont immortelles

Dans ce chapitre de "Retour au Why Café", la discussion de Mike et John porte, à présent, sur le fameux carnet "Eurêka !" de John évoqué plus tôt, dans lequel il recueille ses prises de conscience, qu’il appelle lui-même ses "moments ha-ha".

John révèle à Mike qu’il aime relire ces notes inspirantes les soirs de doute, pour se recentrer.

En feuilletant le carnet, Mike tombe sur une réflexion de John qui stipule que nous ne possédons rien vraiment, hormis nos expériences que nul ne peut nous enlever :

"C’est une illusion de penser que nous possédons des choses. Les objets se brisent, ils perdent de leur valeur, on se les fait voler… Les expériences, toutefois, restent à vous pour toujours. Une fois que vous les avez vécues, personne ne peut vous les enlever. Contrairement à une maison, vous n’avez aucune taxe à payer pour les conserver. Vous n’avez pas besoin non plus de les mettre en sûreté, comme l’or ou les pierres précieuses. Elles sont à vous. Vous pouvez les revivre, encore et encore, autant de fois que vous le souhaitez, n’importe où dans le monde."

La conscience dans nos choix financiers

Cette réflexion rappelle alors à Mike un échange avec l’un de ses clients qui l’a fait réfléchir sur deux points : 

Celui-ci lui a révélé qu’un homme sur cinq n'atteint pas l'âge de la retraite. Imaginez ces efforts d'épargne vains, qui privent de vivre pleinement le présent, lance alors John, surpris de cette statistique ! Ensuite, son client a, un jour, été invité dans une émission où il devait étudié la meilleure option entre placer 5 000 $ dans un plan épargne retraite Vs les dépenser tout de suite en voyage. Il réalise alors qu’attendre la retraite multiplierait ce montant : ainsi placé 23 ans en bourse, il financerait 2 voyages. Cependant, il analyse aussi deux autres considérations :

D’une part – comme nous venons de l’apprendre - statistiquement, 1 homme sur 5 décède avant 65 ans.

D’autre part, vivre dès maintenant un séjour familial mémorable dans les Rocheuses par exemple procurerait des souvenirs impérissables qui enrichiront toutes les années à venir. Tandis qu'à 65 ans, randonnées et sauts à l'élastique seraient plus ardus, et encore si notre santé le permet toujours. Et les fous rires avec des enfants devenus adultes n'ont pas la même saveur que ceux garantis avec des enfants encore adolescents.

Bien que partisan de l'épargne, le client de Mike avait donc insisté sur l'importance de la conscience dans nos choix financiers. Travailler pour gagner de l'argent n'a de sens que si celui-ci procure le "rendement" réellement souhaité, que ce soit matériel ou expérientiel.

Finalement, l’homme avait préféré dépenser son argent maintenant dans un voyage familial hors du commun que de le placer pour partir à la retraite, incertaine.

Moralité pour John Strelecky : injectez vos deniers dans vos rêves les plus fous pendant qu'il est encore temps ! La vie réelle ne tient pas dans un compte en banque.

Chapitre 30 – Le libre arbitre

Désorientée par ce qu’affirme Casey, Jessica interroge Casey sur ce "GPS universel" qui nous observe. Elle peine, en effet, à croire que "l'Univers" l'observe pour lui offrir plus d'occasions liées à ses expériences répétitives.

Casey explique que nous attirons ce qui vibre selon nos pensées et nos actions :

"Lorsqu’une personne dit qu’elle veut vivre différemment, avoir plus de liberté, profiter d’un environnement plus agréable, mais qu’elle continue à passer 40 ou 45 heures par semaine dans un petit “cubicule” pour un patron qui la traite misérablement...

-… tout comme le GPS, l’Univers lui donne encore plus de ce qu’elle semble vraiment aimer, compléta Jessica".

En somme, si nous exprimons vouloir du changement tout en reproduisant les mêmes schémas, l'Univers répond à nos actes plutôt qu'à nos paroles. À l'inverse, dès que nos choix démontrent un nouvel état d'esprit, de nouvelles opportunités concordantes apparaissent. Nous avons le libre arbitre !

Jessica réalise alors le pouvoir de faire un "changement spectaculaire" pour "réinitialiser" sa vie.

C’est, pense-t-elle, l'un des pouvoirs les plus libérateurs offerts par la vie : à chaque instant, nous pouvons choisir de renaître à nous-mêmes. Ce changement intérieur se reflétera aussitôt dans notre réalité.

Ainsi enthousiaste, Jessica propose d'effacer son "historique karmique" comme on réinitialise le GPS d'une voiture. Elle pourrait ainsi cesser de reproduire les cycles douloureux de son passé.

Casey tempère : nous ne pouvons pas littéralement effacer le passé…

Chapitre 31 – Ne pas se faire manipuler par les données biaisées            

Dans ce chapitre du "Retour au Why Café", Mike partage avec John une astuce d’un de ses amis conseiller financier pour ne pas se faire berner par des données trompeuses.

Le mirage du rendement moyen

Il prend l'exemple suivant : imaginez que vous avez 1000 $ à investir. Imaginez que votre placement enregistre une perte de 50 % la première année, puis un gain de 50 % la seconde. Le rendement moyen sur deux ans étant de 0 %, notre réflexe est de penser avoir récupéré la mise de départ.

Or, c’est faux ! En réalité, après cette séquence, il ne reste plus que 75 % du capital initial.

Mike explique pourquoi :

"Vous avez raison. Vous n’aurez plus 1 000 $, mais vous avez perdu 50 % de votre investissement. Il vous reste alors…

  • Cinq cents dollars, ai-je complété.

  • Exactement. Puis, vous avez obtenu un gain de 50 % de ce montant. Donc, vous avez ?

  • Sept cent cinquante dollars. C’est affreux. J’ai réellement perdu 25 % de mon argent, même si mon rendement moyen de l’investissement au bout de deux ans était de 0 %.

Mike balança la tête.

"Pourtant, quel chiffre les gens retiennent-ils lorsqu’ils parlent de rendement de l’investissement ?

  • Le pourcentage moyen !

– Exactement. C’est le genre de truc qui dérange vraiment mon ami. Ça confond les gens et ne leur donne pas l’image réelle du rendement de leur investissement. Comme ils ont une mauvaise information, ils prennent de mauvaises décisions, et ils ne parviennent pas à vivre la vie qu’ils souhaitent."

Choisir le bon indicateur

Ainsi, l’usage du "rendement moyen" est une métrique biaisée, souligne Mike. Ce que John s’empresse de noter dans son carnet (se méfier du "rendement moyen" des placements qui masque souvent une perte).

L’ami banquier de Mike préconise plutôt le "taux de croissance annuel composé" comparant le montant final au montant initial. Une façon honnête d'appréhender la performance réelle d'un investissement.

Selon Mike, accepter que certains camouflent la vérité fait partie des grandes leçons de vie. Identifier ces mythes économiques permet de faire de meilleurs choix existentiels.

Chapitre 32 - Chaque étape a un sens

Jessica souhaite, elle l’a dit, effacer son passé douloureux.

Mais pour Casey, ce passé a joué un rôle déterminant dans son parcours, la préparant à sa future destinée. Et s’il n’est pas du tout utile de le revivre, il est important d'en reconnaître le sens. Puis, lorsqu'elle identifiera sa nouvelle aspiration de vie, Jessica percevra comment chaque étape l'y a menée.

Elle explique : "Lorsque nous prenons suffisamment de recul, nous comprenons que toute chose a un sens (...) Vous comprenez que vous n’étiez pas réellement perdue pendant tout ce temps. L’Univers était avec vous constamment, vous aidant, vous guidant, vous préparant au moment où vous découvrirez votre raison d’être et que vous affirmerez "C’est là que je veux aller"".

Casey affirme qu'on envoie un "message puissant" à l'Univers par un changement majeur de vie.

Si changer de GPS ne nécessite pas d'effacer l'historique, changer de vie impose une rupture franche. Plus la métamorphose est spectaculaire, plus le signal à l'Univers est puissant. Jessica doit réinitialiser intensément sa trajectoire avec conviction.

En observant son propre chemin, Jessica constatera que tout se tient. Sur ces mots, elle bondit, lumineuse, prête à saisir son rêve de toujours : apprendre à surfer. Elle court vers Emma, sollicitant son aide avec un immense sourire, enfin alignée sur son essence.

Chapitre 33 - Surfer la vie

John entend au loin Emma, Jessica et Casey éclater de rire. C’est le signe, dit-il à Mike, d'une énergie transformée.

Mike devine qu'elles vont vouloir faire du surf et part préparer des planches.

Emma accourt, rayonnante. Casey et Jessica, visiblement libérée d'un poids, arrivent derrière elle.

Jessica semble tellement vivante par rapport au début de la journée : "elle était souriante", "elle riait et était visiblement enjouée". "Elle donnait l’impression d’avoir relâché un fardeau qu’elle transportait. Elle semblait si légère qu’on aurait juré qu’elle pouvait marcher dans les airs !"

Jessica annonce qu'elles vont surfer, Emma lui ayant promis de lui enseigner.

John accepte aussitôt l’invitation de la fillette à se joindre à elles. Casey accroche une pancarte à la porte. La plaque de bois indique "Fermé pour cause de bien-être. De retour plus tard". C’est un cadeau d'un client prônant de s'octroyer des pauses plaisir, s’amuse Casey.

Chapitre 34 - Effervescence des premières fois

John et Jessica se préparent à partir pour la plage.

Casey étant très expérimentée partira directement surfer.

Mike présente les planches. Il demande à sa fille de donner les premières leçons théoriques et pratiques de surf à Jessica sur la plage. Ravie, la petite fille demande à Jessica de poser sa planche à côté de la sienne. Avec assurance, elle explique que le surf réside dans un équilibre entre technique, rythme et énergie.

Démonstrative, Emma apprend à Jessica à transporter puis positionner la planche dans l'eau. Elle insiste sur l'importance de ne pas se lever trop tôt sous peine de passer derrière la vague. Jessica doit attendre de ressentir l'énergie propulsive puis pagayer vigoureusement trois fois avant de se mettre debout pour rester dans la vague.

Emma conseille de relancer la vague suivante si la première est manquée, au risque de s'épuiser inutilement à pagayer.

Portée par le groupe, Jessica goûte avec ravissement à ses premières sensations de glisse, qu’elle pressent comme une expérience déterminante. L’élève surfeuse récapitule parfaitement la technique sous l’œil enchanté de sa jeune mentor.

Chapitre 35 - Surfer, métaphore de nos aspirations

En assistant au coaching efficace d'Emma, John réalise à quel point toutes ses instructions techniques recèlent de précieuses leçons existentielles.

Les conseils d'Emma à Jessica résonnent pour John comme de grandes leçons de vie.

Choisir sa vague, c'est identifier sa raison d'être. Se préparer à l'attraper, c'est s'aligner intérieurement et extérieurement avec ce dessein. Pagayer symbolise oser agir vers son rêve. Persévérer au lieu d'abandonner face aux premières difficultés. Enfin, glisser allègrement sur la vague illustre le plaisir de vivre pleinement l'aventure, une fois les efforts déployés.

Avant de partir surfer, Emma insiste pour répéter les gestes techniques sur la plage, terrain sûr pour vaincre ses peurs. Une métaphore supplémentaire pour John : s'entraîner dans un environnement bienveillant dispense de la crainte de l'échec.

Chapitre 36 – Jessica se jette à l’eau

Dans ce court chapitre du "Retour au Why Café", Jessica se jette à l’eau !

L’apprentie surfeuse progresse vite et la joie de son coach Emma est communicative.

Mais une fois près de l'eau, le stress envahit Jessica. Elle redoute de tomber. Casey en profite pour lui glisser qu’il est courant de confondre fébrilité motivante et peur paralysante quand "on ne s’est pas permis depuis longtemps de vivre des moments excitants". Puis, c’est au tour de John de lancer, amusé, une perle inspirante : "Chaque expert a d'abord ignoré ce qu'il allait maîtriser."

Convaincue, Jessica s'élance !

Chapitre 37 – Zapper les "mauvaises" chaînes

L’océan et le surf comme terrain de jeu

Après quelques chutes, Jessica parvient enfin à tenir debout, sous les encouragements du groupe conscient de vivre un moment magique de transmission.

Petit à petit, l’élève surfeuse gagne en assurance, s'aventurant dans des vagues plus imposantes.

Emma rejoint alors John, Casey et son père plus au large. Mike propose à sa fille d’aller défier des rouleaux plus gros. Sur les puissantes vagues, la petite prodige impressionne ses acolytes. Il faut dire que Mike a commencé à initier Emma au surf dès 3 ans. Depuis, l'océan est son terrain de jeu.

John s'enquiert de l'évolution intérieure de Jessica que Mike a rejoint.

Le choix des pensées qui nourrissent

S’en suit ensuite une longue conversation entre Casey et John.

John y partage sa vision de l'existence. Il compare la vie à une télévision offrant une centaine de chaînes variées. Il relate des anecdotes qui montrent que certains choisissent de passer leur temps à commenter avec frustration les seules chaînes qu'ils détestent, ainsi que tout ce qui dysfonctionne dans le monde dans les moindres détails, en oubliant, au final, complètement les autres chaînes.

John raconte que chaque fois qu’il suggère à ces personnes de cultiver des pensées plus constructives, ces dernières s'offusquent, arguant que quelqu'un doit dénoncer ces problèmes. Ses interlocuteurs ripostent qu'ignorer l'horreur équivaut à l'approuver. John leur propose alors avec tact d'endosser eux-mêmes ce rôle s'ils le jugent si crucial. Car il a remarqué que concrètement, aucun d’entre eux n’agissait pour changer ce qui les indignaient.

Changer ce qui nous insurge ou passer à autre chose

Ainsi, pour John, inutile de s'acharner sur les programmes désagréables, de se laisser vampiriser par des spirales négatives stériles. Mieux vaut accorder son attention à des chaînes inspirantes, vivifiantes ou divertissantes, des pensées qui le nourrissent, à l’image de son décor à cet instant même de soleil et d’océan.

"Aucune d’entre elles n’agit d’une manière quelconque pour changer les choses, affirmai-je. Toutes parlent abondamment de l’injustice et de l’horreur de ce qu’elles voient sur leurs trois chaînes, mais aucune n’essaie de changer quoi que ce soit. Je leur explique donc que, pour ma part, j’ai décidé de ne plus me laisser déranger par ces choses, à moins que je ne décide d’investir mon temps et mes énergies pour tenter de les changer. Ça ne veut pas dire que je les aime ou que je les approuve. Ça signifie seulement que je ne leur accorde plus de mes énergies. Je choisis de regarder d’autres chaînes.

  • Qu’en pensent-elles ?

  • La plupart s’énervent un peu et maintiennent que quelqu’un doit faire quelque chose. Je leur souris et je leur dis que je suis certain qu’elles sont les personnes parfaites pour mener le combat. Toutefois, je leur conseille aussi de laisser tomber et de se concentrer sur autre chose si elles ne désirent pasmener ce combat.

  • Comment reçoivent-elles ce conseil ?

  • Habituellement, elles se fâchent et me disent des bêtises, ce qui me met mal à l’aise généralement."

Chapitre 38 – La colère est une manifestation de la peur

Dans ce chapitre du "Retour au Why Café", John partage un autre de ces fameux moments "ha-ha !" avec Casey : toute colère masque une peur sous-jacente.

Nos voix intérieures

Il prend l'exemple d'un article indignant sur un politicien corrompu. Si on creuse, indique-t-il, on découvre des craintes irrationnelles liées à la colère que cet article suscite : la peur notamment pour les lecteurs de ne plus être en mesure d’obtenir de permis de construire, de perdre leur maison, de devenir SDF...

Puis John se livre : au début, confie le narrateur, celui-ci peinait à abandonner sa propre colère. Une partie de lui voulait s'y accrocher, car elle nourrissait ce qu’il appelle son "petit homme des cavernes intérieur", toujours en mode "survie". Mais heureusement, petit-à-petit, la voix paisible de celui qu’il nomme son "petit voyageur lumineux" l’a rassuré : lâcher prise était LA vraie force.

""Avez-vous déjà vu de vieux dessins animés de Tom et Jerry ? Vous savez, les séquences où un ange se tient sur l’une des épaules de Tom et un petit diable, sur l’autre, et où, chacun leur tour, ils essaient d’influencer Tom pour qu’il agisse comme eux le souhaitent ?" J’ai soudainement réalisé que quelque chose de semblable se passait avec mon sentiment de colère. Une partie de moi, celle qui aime la vie et souhaite grandir et rester en harmonie, réalisait que le vrai pouvoir était dans l’abandon de la colère et de la peur irrationnelle. C’était l’ange sur mon épaule… Bon, disons que je le vois plus comme un petit voyageur sans peur et lumineux prêt à parcourir le monde", précisai-je en souriant.

Casey s’amusa de ma description. "Et qui se tient sur l’autre épaule ? "demanda-t-elle.

– Un petit homme des cavernes très colérique qui est constamment en mode survie, du genre fuir ou combattre, vous savez. Il a toujours peur de ce qui pourrait surgir au prochain détour et il amplifie la peur beaucoup plus que nécessaire."

Apprendre l’apaisement

Cette allégorie, lâche John, l’aide à s’apaiser quand il est en colère face à l'horreur du monde. Elle lui rappelle que derrière sa fureur se cache la peur.

"J’ai pensé que la colère était le carburant alimentant le petit homme des cavernes, mais j’ai réalisé qu’il n’était en fait qu’apeuré. Alors, le lumineux petit voyageur a rassuré le craintif petit homme des cavernes en lui disant que tout allait bien. Et, avec le temps, ils sont devenus des amis et ont voyagé à travers le monde, ensemble. C’est ce que le petit homme des cavernes voulait faire depuis le début, mais il avait peur d’essayer."

Pour Casey, cela fait écho à l'adage : "Un trouillard meurt cent fois, un brave ne meurt qu'une fois." Autrement dit, vivre dans la peur permanente du pire équivaut à mourir intérieurement sans cesse. Mieux vaut profiter sereinement du moment présent.

Chapitre 39 – Le flux et le reflux de l'existence

Après une journée de pur bonheur à surfer, John et ses amis admirent, à présent, le soleil qui décline, assis sur leurs planches.

À ce moment-là, Jessica réalise à quel point elle passe à côté de la vie :

"Je ne peux pas croire que j’ai manqué tout cela jusqu’ici, dit Jessica. J’étais si occupée à être occupée que je n’observais jamais le soleil se coucher.

  • C’est encore mieux assis sur une planche de surf, non ?" fit remarquer Mike.

Jessica approuva en souriant. "Oh oui !"

Soudain, Jessica repère une tortue de mer. C’est "Honu Honu", la mascotte du lagon explique Emma.

John voit alors à l’apparition de cette tortue un clin d’œil au récit initiatique que lui avait fait Casey il y a plusieurs années lors de sa première visite au Why Café. Une histoire qui l’avait aidé à prendre conscience du temps et de l’énergie que nous gaspillons souvent à des futilités. Cette anecdote avait changé sa vie. Le moment était venu de partager cette leçon de vie avec Jessica. Casey la lui raconterait tout à l’heure lâche-t-il.

La tortue est maintenant à moins d’un mètre de Jessica. Tous la contemplent se laisser porter par le courant marin. Emma entend alors John murmurer. "Le flux et le reflux… songe-t-il à voix haute.

Interrogé par la fillette, il développe : la vie oscille entre périodes propices où les vagues vous portent, et d'autres où le courant vous éloigne de vos rêves. Mais invariablement, le flux finit toujours par revenir, assure John.

Cette idée, confie-t-il, l’apaise dans les moments difficiles. Jessica comprend aussitôt le message d'espoir. Le flux succédera inévitablement au reflux qui la malmène.

Chapitre 40 – Négliger ses passions trop longtemps les fait oublier

Comment perdre de vue ses rêves

Tandis qu’Emma, Casey et Mike se lancent pour surfer sur les dernières vagues avant la nuit, John et Jessica partagent un moment face au soleil couchant.

John raconte à Jessica comment, jadis, il acceptait de sacrifier cinq jours sur sept à un travail ingrat, pour avoir droit à des week-ends plaisants, et oh combien cela était difficile à concevoir aujourd'hui !

""Vous savez, il fut un temps où j’acceptais d’abandonner le meilleur de mon temps parce que  je n’aimais pas vraiment ma vie, lui confiai-je finalement. […] Je m’assoyais à un bureau le lundi matin et j’espérais pouvoir avancer l’horloge jusqu’à l’heure du départ, le vendredi. J’acceptais de sacrifier cinq jours de ma vie chaque semaine pour arriver aux fins de semaine que j’aimais."

J’ouvris les bras en désignant l’océan et les surfeurs. "C’est difficile à imaginer lorsqu’on réalise que nous pouvons faire ceci chaque jour". 

"Plus on joue dans son terrain de jeu, moins on veut le quitter", dit Jessica en souriant."

Comprenant enfin à quel point elle délaissait ce qui lui tenait vraiment à cœur, Jessica comprend alors que négliger ses passions trop longtemps les fait oublier. À la place, on se surcharge alors d'activités peu gratifiantes.

Vivre maintenant, pas plus tard

John s’ouvre ensuite sur ses réflexions. Le "piège" classique, soutient-il, est de vouloir travailler dur et économiser pour profiter et vivre ses rêves à la retraite. Alors que statistiquement, il ne nous reste, une fois en retraite, vers 65 ans, que 14 ans à savourer (l’espérance de vie étant en moyenne de 79 ans). Au lieu d'attendre ses 70 ans, pourquoi ne pas choisir d'emblée un job motivant pour accumuler trois fois plus de belles journées !

"Mais voilà le hic : ces années, selon ce que j’ai pu en observer, ne sont pas tout à fait d’or. Les gens tombent malades, ils ont plus de difficultés à accomplir les tâches, certains de leurs amis meurent… Bien sûr, vous pouvez encore vivre une vie très active et épanouissante après 65 ans. Mais, la réalité n’est pas toujours ces visages heureux, souriants et respirant la santé que nous montrent les publicités. L’âge finit par vous rattraper.

  • Alors, faites dès maintenant ce que vous aimez faire…, conclut Jessica.

  • Tout à fait. Personne ne pourra jamais vous enlever cette journée. Le surf, le plaisir, les discussions… Le coucher de soleil, la tortue verte… Tous ces souvenirs vous appartiennent pour toujours. Vous les avez mis en banque. Ce qui arrivera après vos 65 ans importe peu, mais vous aurez toujours ces souvenirs."

Changer de cap

La conversation se poursuit, quand soudain, Jessica réalise que des milliers de personnes gagnent leur vie dans l'univers du surf. Elle pourrait en faire partie !

John l'encourage à concrétiser ce rêve qui la passionne.

Lui-même planifie la prochaine étape de son parcours : un ratio encore plus favorable entre voyages et travail tout en capitalisant d'inoubliables expériences chaque année. Sa visite au café le rebooste à explorer de nouvelles possibilités. L'inspiration ne saurait tarder !

Chapitre 41 – Un enfant n’appartient à personne

De retour à l'eau, Emma propose à Jessica de l'accompagner pour la dernière vague. Ravie, Jessica accepte, encouragée par John.

Mike suggère ensuite d'organiser un "luau" (une tradition polynésienne) sur la plage au coucher du soleil. Emma trépigne à cette idée. Jessica, invitée à participer à cette soirée, hésite mais décide finalement de saisir cette occasion de lâcher prise.

Tandis que les deux surfeuses s'élancent ensemble vers le rivage, John félicite Mike pour la relation fusionnelle qu'il entretient avec sa fille.

Ce dernier explique considérer Emma comme "une personne à part entière qui n’appartient à personne", une âme indépendante, avec sa propre destinée et douée de libre arbitre. Selon lui, sa mission en tant que père consiste simplement à l'épauler avec bienveillance sur son propre chemin. Mike peut alors jouer un rôle de mentor avec sa fille mais il confie rester surtout un humble apprenti face à la sagesse innée de sa fille. Avec comme plus belle récompense, le privilège de la voir s'épanouir :

""Disons que je vois les choses ainsi : elle est mon enfant et je donnerais ma vie pour elle à la seconde même où il le faudrait. En même temps, je ne la possède pas. J’ai simplement eu le grand privilège d’être l’une des personnes qui prend soin d’elle et qui est là pour elle.

  • Et qui lui apprend des choses   ?

  • Oui, parfois, répondit Mike. Nous avons tous quelque chose à partager. Sous cet angle, mon rôle est parfois d’être un enseignant pour elle… et aussi souvent, sinon plus, elle me retourne la faveur et m’enseigne à son tour", conclut-il en souriant."

Chapitre 42 - La sagesse par la bouche des enfants

La conversation entre Mike et John au sujet de la relation parent-enfant se poursuit dans ce chapitre du "Retour au Why Café".

Privilégier l'empathie

Pour Mike, il essentiel de dépasser ses préjugés et de considérer l'enfant comme un égal. C’est ainsi que parents et enfants s'enrichissent mutuellement.

Mike illustre son propos en racontant deux anecdotes de ses vacances en Afrique avec sa fille de 5 ans.

Avant le grand départ au pays des safaris, Mike et Emma devaient faire faire les indispensables vaccins. Apprenant la nouvelle, la fillette décide, paniquée, de renoncer au voyage.

Mike raconte alors avoir senti monter un élan de colère. Mais se rappelant avoir promis de ne jamais céder à ce genre d’égarement, à ce moment-là, il ne la sermonne pas. Il ne se comporte pas comme un parent dominant en lui rappelant qu’elle devrait se rendre compte de la chance qu’elle a de pouvoir voyager en Afrique au lieu de se plaindre.

Non, à ce moment-là, il la prend sur ses genoux et, tendrement, lui souffle qu’il la comprend, lui-même n’aimant pas particulièrement les vaccins. Puis, il lui explique que de grands aventuriers, autrement dit ce qu’elle était, bravent bien pire et ne laissent pas de petits désagréments les empêcher de vivre de grandes aventures.

Entre deux câlins, il la convainc que cette piqûre ne durera que quelques minutes. Et qu’une glace les consolera de cette souffrance vite oubliée par les féeries de l’Afrique à venir !

"L’idée, c’est de saisir que recevoir un vaccin est un petit inconvénient en comparaison d’une aventure en Afrique au milieu des animaux."

Quand un enfant vous rappelle votre propre leçon

Mike aurait pu s'énerver ; il a préféré la rassurer avec empathie. Ironiquement, c'est Emma qui, en Afrique, après une journée harassante sur les pistes, va consoler son père, frustré par sa tente récalcitrante. Avec sagesse et maturité, la fillette replace leur mésaventure en perspective : l'essentiel est de goûter la chance de ce périple unique en famille. Emma lui rappelle sa propre leçon: "Ne laisse pas de petits désagréments gâcher de grandes aventures."

Enfin, Mike admet ne pas toujours maintenir cet équilibre intérieur qu'on lui connaît. Mais en cas de stress, il s'efforce d’être un "observateur" détaché de ses émotions, et non un "acteur" emporté par elles.

Chapitre 43 - Transmettre l'amour des vagues

De retour à la plage, Jessica remercie Emma pour cette fabuleuse journée initiatique.

La petite fille l'invite à revenir surfer le lendemain et lui prodigue un ultime conseil : il s’agit de se rappeler d’un "mot magique" (un mot que lui a appris son père quand elle était plus petite). Ce mot, c’est : invariable.

En fait, chaque syllabe de ce mot recèle une leçon de sagesse pour bien surfer :

"IN" comme l’INtuition guide nos choix.

"VA" rappelle les VAgues qui s'enchaînent sans fin, ainsi si on en manque une, admirons-la sans regret, et saisissons la suivante.

"RI" pour la RIgueur et l'entraînement qui font progresser.

"A" comme l'Audace, celle de demander surtout, de solliciter les conseils des experts.

"B" rappelle qu'il faut Bouger, agir, vivre l'aventure !

"LE" signifie LEnteur : au début, on commence lentement.

Amusée par l'enthousiasme d'Emma, Jessica improvise avec elle la "danse du surf", lâchant prise sur ses inhibitions.

En quelques phrases simples et imagées et à travers sa passion, Emma vient de lui transmettre une sagesse profonde, délivrée avec candeur. Jessica mesure la chance d'avoir croisé sur sa route cette petite fille de 7 ans si rayonnante. Grâce à elle, une page de sa vie vient de s'écrire dans la joie et la légèreté.

Chapitre 44 - L'art subtil d'être spectateur

Dans ce chapitre du "Retour au Why Café", Mike raconte à John une histoire.

L’histoire se déroule lors d’un voyage en van aménagé avec Emma en Australie. Pendant 3 semaines, Emma et son père n’arrivent pas à bien dormir dans leur camionnette. Une nuit, le périple vire au cauchemar. Emma fond en larmes de façon incontrôlable, réveillant tous les campeurs de l’aire de repos aux alentours.

Exaspéré, Mike tente de la faire taire par la menace. En pure perte ! Soudain, il se voit gronder sa fille effondrée. Et son cœur implose. Submergé par une vague d'amour, il réalise avoir délaissé l'être qui compte le plus à ses yeux. Mike s'excuse, serre Emma contre son cœur, lui murmure son amour inconditionnel.

Finalement, d'Emma, il retient une précieuse leçon ce soir-là : il mesure à quel point il est essentiel de cultiver sa capacité d'observation pour tempérer ses réactions excessives.

Et à la question de John sur "comment rester serein en toutes circonstances", Mike répond : "En étant l'observateur de ce qui se déroule, et pas juste un acteur réagissant mécaniquement." Prendre même quelques secondes de recul bienveillant vis-à-vis de soi permet de revenir à sa meilleure version et d'agir avec intégrité, sagesse et compassion plutôt que de céder à la peur, la colère ou des schémas hérités.

Chapitre 45 – Beaux moments de complicité

Mike et John retrouvent sur la plage une Emma rayonnante.

Elle saute dans les bras de son père qui la soulève, l’assoit sur ses épaules et la fait tournoyer de joie. Entre éclats de rire, la fillette annonce le début prochain du "luau".

Tandis qu'ils rejoignent le café, John mesure combien les choix bienveillants de Mike envers Emma tissent au fil du temps la trame de ces instants de grâce partagés.

Chapitre 46 – L'engagement d’un père

La promesse d’un père à sa fille

Interrogé par John sur sa meilleure décision parentale, Mike évoque la promesse qu’il s’est donnée  le jour de la naissance d'Emma, en tenant dans ses bras ce petit être fragile aux yeux de velours.

Cette promesse, c’est celle de ne jamais hurler sur elle, quoiqu’il arrive.

Une résolution tenue malgré les défis du quotidien, livre-t-il.

Mike explique, en fait, que s’il réussit à rester posé et aimant avec Emma, c’est parce qu’il s’est défini comme tel : s’il élevait la voix sur sa "petite noix de coco" (comme il aime surnommer sa fille), cela ne correspondrait pas à son essence profonde. Il trahirait la définition qu'il se fait de lui-même en tant que père, c’est-à-dire un havre de paix, de réconfort et de douce fermeté pour son enfant.

Il admet néanmoins que parfois, lorsque la fatigue lui tiraille les nerfs, il lui faut faire l’effort de prendre du recul pour ne pas devenir agressif avec ses proches. Dans ces moments-là, voir la candeur de sa fille le ramène illico à l'essentiel, s’émeut-il.

En effet, lorsqu’il plonge son regard dans les iris émeraude d'Emma, confie-t-il, Mike se rappelle avoir invité dans sa vie cet ange aux pieds nus. Un cadeau à protéger, non un défouloir à malmener. À cette pensée, sa colère s'estompe pour laisser place à un sentiment d'absurdité. Comment pourrait-il blesser ce petit être qui lui voue un amour sans bornes ?

Ces leçons de maitrise de soi valent dans toutes relations

De la même façon qu’il serait complètement incongru d'injurier sous son toit des invités venus partager un moment d'amitié. Pourquoi alors se défouler verbalement sur les êtres les plus chers qui habitent nos vies ?

"D’abord, vous réalisez que votre stress et votre frustration n’ont rien à voir avec le fait que quelqu’un se brosse ou non les dents. Vous êtes sur le point de déverser votre colère sur une personne qui n’en est pas la cause. Et c’est injuste. Si vous tenez à vous fâcher contre quelqu’un, faites-le envers la personne qui vous a mis en colère. Ne dirigez pas votre rage vers une personne qui se trouve simplement près de vous ou que vous savez plus faible que vous. Plus important encore, ne la déversez pas sur une personne juste parce que vous savez qu’elle vous pardonnera.

Je comprenais. C’était une vision puissante. Combien de fois avais-je vu quelqu’un déverser sa colère sur un membre de sa famille, alors qu’en réalité, ce membre de la famille n’avait rien à voir avec la colère de la personne."

Tout en nettoyant leurs planches, Mike fait remarquer à John que ces enseignements dépassent largement le cadre familial. John mesure, en effet, leur portée universelle. Ces paroles de sagesse méritent d'être conservées dans son "carnet de ha-ha" !

Chapitre 47 – Être le metteur en scène de sa vie

Le Why Café et cette impression de libération intérieure

Au retour de John et Mike, Jessica commente le bonheur qu'elle éprouve, cette sensation de légèreté qui contraste avec le carcan oppressant de ses pensées jusque-là. En l’écoutant, John se remémore cette impression similaire ressenti lors de sa première visite au Why Café :

"Avant aujourd’hui, j’étais piégée dans une boîte sans savoir comment en sortir. Soudainement, la boîte n’existe plus, et j’ai l’impression qu’elle n’a jamais existé. Je m’étais convaincue pendant si longtemps qu’elle était réelle qu’elle en était devenue une réalité dans mon esprit. Mais, maintenant, tout cela a disparu. Elle me regarda, encore un peu incrédule. "Est-ce que vous comprenez ?"

Je lui confirmai d’un signe de la tête et lui dis : "Je ressentais passablement la même chose à ma première visite au café. J’y étais resté toute la nuit. Au matin, en quittant l’endroit, j’avais un sentiment de compréhension. Je n’étais même pas certain de ce que j’avais l’impression de comprendre, mais tout me semblait plus clair, et plus léger, comme vous dites."

  • Est-ce que cette sensation perdure ? demanda-t-elle. Une partie de moi craint presque de continuer à ressentir cette sensation. Elle est si agréable que si je devais la perdre… je sais à quel point ce serait douloureux."

John compare alors cette sensation à la découverte d'une carte au trésor : une fois que nous avons vu le lieu du trésor symbolisé par le X, plus moyen de l'ignorer.

Mais Jessica craint de retomber dans ses anciens travers. Alors John la rassure : les prises de conscience transformantes demeurent. Le défi ? Ne plus accepter de redevenir prisonnière.

Le prix d’une renaissance assumée

Cet éveil a cependant un prix : certaines relations ne survivent pas à ce changement de paradigme. Les amis préférant la version limitée de nous-mêmes se sentent menacés et tentent de nous y ramener. Inexorablement, ces liens s'estompent au profit de nouvelles rencontres en phase avec notre essence profonde.

John confie qu'en changeant radicalement de mode de vie pour réaliser ses rêves les plus fous, il a ainsi vu certains proches prendre leurs distances, effrayés qu'il remette en cause leurs propres choix conventionnels. Mais il assume pleinement ce prix de sa nouvelle liberté.

D’actrice à metteure en scène

Jessica réalise alors, des étoiles plein les yeux, qu'elle pourrait, elle aussi, décider de mener avec audace et singularité l'existence épanouissante dont elle rêve en secret plutôt que de se consumer à singer et satisfaire les diktats extérieurs. Avec malice, elle résume : plutôt que de subir le scénario tout tracé de l'existence, il s'agit d'en être le metteur en scène !

Chapitre 48 – Une aura de sagesse

Dans le chapitre 48 du livre "Le Retour au Why Café", deux nouveaux personnages entrent en scène : Tutu (c’est ainsi qu’on appelle les grand-mères à Hawaï) et sa petite-fille Sophia, l’amie d’Emma que nous avons déjà croisée dans un précédent chapitre. Toutes deux rejoignent le groupe. Elles viennent célébrer le luau.

John est frappé par l'aura de sagesse et l’énergie vibrante qui émane de la vieille Hawaïenne. Son regard pétille. Elle salue John comme une connaissance de longue date et se dit heureuse de l’accueillir une deuxième fois au Why Café (sans que John ne comprenne comment elle était courant qu’il s’agissait de sa deuxième visite au Why Café) .

Jessica découvre avec surprise que le surf serait né à Hawaï et non en Californie. Tutu explique le lien viscéral entre son peuple insulaire et l'océan.

Puis, selon la tradition polynésienne ancestrale du luau, Sophia offre des colliers de fleurs colorées appelés "lei" à chacun. Tutu rappelle que ce collier végétal sacré symbolise et exprime gratitude, amour, paix, pardon, et qu’il célèbre l’esprit de la vie.

Les effluves suaves des fleurs enveloppent le groupe. Un festin de fruits tropicaux prolonge ce moment de grâce intuitif.

Chapitre 49 – La magie de goûter pleinement l’instant présent

Alors que la nuit enveloppe la plage, Jessica s'émerveille de l'intensité des expériences vécues en si peu d'heures. Autour du feu après le festin, elle s'étonne que la journée ait défilé si vite.

Casey rappelle en souriant que lorsque nous remplissons nos journées d’événements significatifs, notre perception du temps s'en trouve bouleversée.

Jessica aspire désormais à une telle plénitude.

Elle réalise qu'elle pourrait décider de passer tous ses lendemains à surfer avec joie sur les vagues au lieu de s’épuiser à surcharger son agenda par peur du vide ou obligation sociale.

John rebondit à ce sujet en se livrant sur sa propre expérience : c’est en renonçant à sa liste interminable de tâches qu’il a pu commencer à savourer l'instant. Jessica se reconnaît dans ce cycle frénétique vain. Casey lui rappelle le piège : plus on accorde de temps à ce qu'on n'aime pas, plus l'Univers nous y enferme.

Tutu propose d'illustrer ce propos par la fable du "marin idiot et de son canoë à balancier". Ravies, Emma et Sophia se préparent à improviser une danse pendant que Mike jouera un air d'ukulélé. Le petit groupe est tout ouïe, impatient de découvrir la morale de ce conte ancestral.

Chapitre 50 - La leçon du marin à la barque encombré

Le feu crépite.

La fable ancestrale s'ouvre sur le "credo de l'aventurier polynésien" que Tutu, Emma et Sophia miment en dansant. Le rythme des paroles de Tutu, des tambours et du ukulélé est envoûtant.

C'est l'histoire métaphorique d'un "marin idiot" qui veut prendre la mer mais qui ne sait se décider sur les affaires qu’il doit embarquer en priorité dans son canoé. Tandis qu’il écoute des jours durant les conseils bruyants et les bavardages des passants, ses effets personnels restent toujours sur la plage. Le marin, toujours confus par les avis divergents, tarde à embarquer. Si bien que la pluie finit par tomber, le laissant paralysé, incapable de ramer. Hélas, avec la saison des pluies, son départ est cette fois compromis. Dépité, le marin doit renoncer à son rêve de voyage.

Morale du récit : accorder la priorité à ce qui compte vraiment, sous peine de passer à côté de l'essentiel.

"Place ce qui compte le plus dans la vie, dans ton bateau, dès la première heure, sinon de plein de choses ta vie sera garnie, mais aucune aventure ne comblera ton cœur."

En alternant chansons, mime et rires, Tutu et les filles ont rendu la fable vivante et divertissante. Et quand le dénouement tragique est annoncé, leurs mines déconfites arrachent des éclats de rire à l'assistance !

Chapitre 51 – Flash back et nouveau tremplin pour John

La magie des histoires

À la fin de la danse chantée, chacun éclate de rire, amusé par les pitreries théâtrales des petites Sophia et Emma qui se sont enflammées au fil du spectacle.

Profitant de cet instant de grâce, Tutu rappelle que dans la culture polynésienne, la transmission du savoir ancestral passe avant tout par le chant, la danse et les histoires métaphoriques. Ces formes imagées marquent plus profondément l'esprit que de simples formulations intellectuelles, assure la vieille femme.

Être prêt à accueillir son miracle

De retour au Why Café pour y chercher son carnet, John se met à repenser avec émotion à sa première nuit si décisive au Why Café. Casey arrive sans bruit et le sort de ses pensées.

""Il y flotte une énergie spéciale, n’est-ce pas ?"

Je me suis retourné. Casey était derrière moi, souriante. Je ne l’avais pas entendue entrer. J’ai fait signe que oui en me retournant de nouveau vers la salle à manger."

Selon Casey, cette nuit-là, John était prêt à recevoir les enseignements dispensés. Et comme quiconque s'alignant enfin sur son essence profonde, John a pu lâcher peurs et croyances limitantes :

"Être ici me rappelle à quel point ma vie a été transformée, lui confiai-je. Trois questions et une nuit dans un quelconque café… Que serais-je devenu sans cette nuit? (J’ai secoué la tête.) C’est difficile à imaginer.

  • Vous étiez prêt, reprit Casey, et vous avez suivi votre intuition."

J’ai regardé Casey en lui disant : "Au plus profond de moi, je savais… Je savais que si je commençais à garnir mon canoë de ce qui comptait le plus pour moi, tout irait bien. J’ignorais comment les choses se placeraient, mais je savais que tout irait bien."

  • Et c’est ce qui est arrivé.

  • Oui, et mieux encore que tout ce que j’aurais pu imaginer. (Je fis une pause.) Il a fallu un saut dans le vide, un acte de foi. Vous pouvez tout planifier, vous pouvez tout organiser, vous pouvez y penser et en parler avec des gens, mais vient un moment où vous devez sauter dans l’abysse. Et là, vous réalisez que ce n’est pas du tout un abysse !"

Une idée déstabilisante

John souligne ensuite que s’il travaille entre ses voyages, c’est pour financer ses pérégrinations ultérieures. Faute de mieux, concède-t-il à Casey. Car il aspirerait plutôt à une solution intégrant aventures et gagne-pain.

Casey lui fait alors une suggestion :

""Mike et moi avons parlé de vous et de vos ha-ha !. Nous croyons que vous devriez les publier."

Étonné, je l’ai regardée.

"Vraiment ?

  • Vraiment !" me confirma-t-elle.

C’était si soudain. Je sentais l’abysse tout près… un immense abîme d’incertitude et de peur. Puis, tout d’un coup, l’abysse disparut. Aussi claire que du cristal, la voie s’étalait devant moi.

"D’accord, dis-je en souriant. Oui… D’accord !"

Malgré tous les progrès que j’avais accomplis au cours des dernières années, je réalisais, par cette nouvelle expérience, que j’avais encore bien des choses à apprendre.

"C’est comme ça pour chacun de nous, dit Casey. C’est pourquoi nous sommes ici.""

Chapitre 52 – Un projet grisant…

De retour auprès du feu, Casey conseille à John de consulter la page 56 de son carnet (les pages sont désormais numérotées comme par magie, remarque John). Stupéfait, il y découvre une citation sur le pouvoir de se libérer de son passé pour choisir sa destinée :

"Vous ne choisissez pas où vous naissez, mais vous choisissez où vous restez. Vous ne choisissez pas au milieu de qui vous naissez, mais vous choisissez qui vous côtoyez."

Casey complète : et créer son propre terrain de jeu est l’ultime liberté ! D’ailleurs, selon, Jessica en vit l'illustration actuellement.

Lorsque Casey et John reviennent près du feu sur la plage, Mike est ravi d’entendre John vouloir se lancer dans ce projet de publication de son précieux recueil. Il lui propose d’en être son premier client. Et lui rappelle que les ventes lui permettront désormais de financer ses voyages. Il n’aura plus à travailler un an pour entre chaque voyage.

Tutu résume : visualiser ses rêves active les forces de l'Univers pour leur réalisation.

Chapitre 53 – Créer sa réalité par ses pensées créatrices

John est transporté à l’idée de publier son carnet Eurêka

L'idée d'éditer son carnet de notes "Eureka" transporte John :  

"Mon esprit se mit en action. Les peurs et l’incertitude du début s’étaient complètement dissipées. Être payé pour voyager à travers le monde et parler à des lecteurs aussi versés que moi dans l’univers des ha-ha !, ce serait vraiment fantastique. Des frissons parcoururent mon corps. C’était la bonne idée, l’idée juste ! Mon corps me le confirmait. Si je voulais bien la suivre, une grande aventure m’attendait."

Le pouvoir d’attraction de nos pensées, paroles et actes

Tutu propose alors à John de faire connaître son carnet auprès d'hôteliers de l'île, friands de lecture inspirante pour leurs clients. Émerveillé par ces synergies, John constate une fois de plus l'appui synchrone de l'Univers lorsqu'on suit sa voie juste.

"Tout se déroulait si vite. J’en étais étonné, même si je ne devais pas l’être. C’était ce que j’avais appris ici la première fois ; lorsque vous amorcez quelque chose et que vous savez que vous êtes sur la bonne voie, l’aide vient de partout. "Page 71", dit simplement Casey. J’ai ouvert mon carnet à cette page et j’ai lu le passage à voix haute :

Lorsque vous regardez le ciel par une belle nuit étoilée, vous n’arrivez à voir que 0,00000005 % des étoiles de notre galaxie. Et nous ne parlons que de notre galaxie ! Il y a au moins 125 milliards de galaxies dans l’Univers. Si une présence bien aimante a pu créer tout cela, la manifestation de votre rêve est assurément dans la mesure de ses capacités. Demandez à être guidé et honorez ce que vous recevrez en suivant ce guide."

Casey rebondit en expliquant le pouvoir d'attraction généré par nos pensées, paroles et actes. Ceux de John ont progressivement signalé à la "matrice" du monde son désir de partager ses prises de conscience notées au fil de ses voyages. Dès lors, opportunités et alliés ont surgi en écho.

Donner la priorité à ce qui nous inspire vraiment pour créer une nouvelle réalité et réaliser nos rêves

De même, réalise Jessica, si nous sommes insatisfaits de notre existence, nous devons émettre de nouveaux signaux, donner la priorité à ce qui nous inspire profondément. En embarquant ces aspirations essentielles, notre "canoë" fendra enfin les flots menant au bonheur.

Tutu salue sa compréhension de ce puissant "ha-ha !" : nous créons notre réalité par nos pensées créatrices. À nous de les accorder à la symphonie de nos rêves !

Chapitre 54 – L’argent du bonheur

L’art de se créer des excuses

Dans ce chapitre du "Retour au Why Café", nous retrouvons le groupe autour du feu. Mike interroge John sur la signification d’une de ses notes : "Ce n'est qu'une auto".

John raconte alors l'histoire d'un de ses amis qui rêve de voyager et de retrouver John pour voir le monde, mais trouve toujours des excuses pour ne pas partir. Il ne l’a jamais rejoint nulle part :

"Lorsque je lui en parle, il me répond qu’il ne peut s’absenter de son travail ou alors qu’un quelconque projet important est sur le point d’arriver. C’est toujours pareil. Mais, ça va, sauf que ça le dérange vraiment. Il veut vraiment partir."

Sacrifier ses aspirations profondes pour afficher un statut social

John poursuit au sujet de son ami :

"Le problème est qu’il dépense presque tout ce qu’il gagne. Il a l’habitude de dépenser son argent au fur et à mesure qu’il le reçoit au lieu d’économiser afin de préparer un voyage. Ainsi, il a l’impression qu’il ne peut jamais s’arrêter. […] Son auto est en partie ce qui le coince à son emploi. […] Cette voiture est ahurissante, tout comme les paiements mensuels exigés. Sans compter les assurances et l’entretien. [...] Si on ajoute à cela ses dépenses courantes, il ne voit pas comment il pourrait prendre un temps d’arrêt, particulièrement pour faire comme moi et partir durant un an. […] C’est bien ainsi, je ne le juge pas, ni lui ni personne dans une telle situation. C’est sa vie, ses choix, mais je ne crois pas que mon ami réalise à quel point ses choix entravent sa liberté de faire d’autres choix."

Pire, continue John, son ami n'est même pas passionné de belles mécaniques ! Et habitant une grande ville, il n’a quasiment jamais l’occasion d’effectuer de plaisants trajets avec son auto ruineuse qu’il laisse la plupart du temps sur un parking.

John soupçonne qu'inconsciemment, ce dernier cherche à s'afficher dans un statut social prestigieux. Quitte à renoncer à ses aspirations profondes.

En plus de dilapider son salaire dans sa luxueuse voiture, il réalise, fréquemment, des achats compulsifs qui le rive à son job ingrat et l'empêche de voguer à l'aventure.

Ce que chaque dépense signifie vraiment pour nos désirs les plus profonds

De cette situation absurde, John a tiré une leçon de vie qu’il lui a inspiré un "ha-ha !" : la monnaie du bonheur n'est pas le compte en banque mais le cumul de minutes consacrées à notre raison d'être. Dépenser avec justesse permet de maximiser ces moments d'épanouissement.

Il mentionne d’ailleurs l’exemple d’un autre ami passionné d’autos qui possède un cabriolet de 1968 et qui adore son auto : "pour lui, c’est une merveilleuse façon de dépenser son argent" lance John,"il la conduit toujours", "il adore aussi rencontrer des gens et son auto est souvent le point de départ de conversations". Pour lui, choisir de dépenser son argent pour une voiture est un choix sensé."

Enfin, John s'excuse auprès de Jessica, conscient que cette anecdote peut l’offusquer (Jessica étant arrivée le matin même avec une grosse cylindrée au Why Café). Mais celle-ci assure ne pas se formaliser.

L'essentiel étant de questionner la valeur réelle de chaque dépense au regard de nos rêves intimes. Une leçon cruciale de la toute première visite de John au Why Café !

Chapitre 55 – Percer le brouillard des peurs

Dans cet avant-dernier chapitre du livre "Le retour au Why Café", Tutu conte une histoire à Jessica pour l’aider à comprendre pourquoi elle s’est retrouvée au Why Café aujourd’hui.

Alors que la petite Sophia s'endort paisiblement sur ses genoux, Tutu récite d’une voix douce sa fable polynésienne sous forme, ici encore, d’une métaphore.

L’allégorie poétique nous fait réfléchir sur le fait que la plupart d’entre nous passons notre existence assis, figés sur une chaise à bascule, à rêver sans oser descendre les marches de notre perron. Nous sommes effrayés de nous engager sur le chemin mystérieux qui mène au jardin de nos rêves les plus fous, chemin nébuleux, rendu invisible par le brouillard de nos peurs. Seule une éclaircie fugace dévoile parfois le chemin du bonheur avant que les brumes de nos doutes se reforment aussi denses qu’avant et nous ramènent à notre fauteuil à bascule.

Après maints espoirs ainsi déçus, le brouillard se dissipe enfin pour de bon. Le sentier tant imaginé s'offre, lumineux. Mais après une vie de quiétude stérile, l'élan vers nos rêves est devenu impensable.

Jessica est bouleversée par cette si juste représentation imagée de son propre parcours. En pleurs, elle avoue combien le bonheur entrevu ce jour contraste avec l'ordinaire embrumé de son existence. Tutu l'enjoint de marcher malgré tout, même à tâtons. Même dans le flou le plus dense, un simple pas ouvre un nouvel horizon.

Jessica, touchée, remercie Tutu de l'avoir aidée à sortir de son inertie et lui avoir redonné espoir. Elle mesure le chemin à parcourir mais sait désormais la direction à suivre.

Chapitre 56 - Nos multiples possibles

De retour à la cuisine, Jessica constate combien ce matin lui paraît lointain après cette journée de métamorphoses :

"Jessica regarda vers la salle à manger à travers l’ouverture du comptoir. Son tailleur, ses talons hauts et son sac à main reposaient sur la banquette où elle s’était assise le matin."J’ai l’impression que ça date d’un million d’années, dit-elle, hésitante. Un million de vies…""

Le menu repose sur le comptoir. Jessica s'interroge sur la mystérieuse troisième question "Avez-vous un HPM ?" qu'elle n'a pas encore eu l'occasion d'aborder.

Casey explique qu'une Harmonie de Personnalités Multiples permet d'assumer toutes les facettes de soi et les émotions associées, changeantes au gré des situations. Selon elle, réveiller une passion enfouie dynamise chaque aspect de notre existence.

La journée de Jessica en est d’ailleurs une très bonne illustration, puisqu’elle a endossée tour à tour de nombreux rôles.

Comprenant qu'elle peut tout être - femme d'affaires, aventurière, surfeuse, artiste..., Jessica exulte. Casey et John l'ont aidée à renouer avec la petite fille espiègle tapie au fond d'elle-même. Elle leur est infiniment reconnaissante de lui avoir révélé un tel trésor intérieur.

Chapitre 57 - Retour à la réalité

Après les adieux chaleureux, Tutu s'éloigne, Sophia endormie dans ses bras.

Attristé par son départ imminent, John remercie Casey et Mike (Emma s’est aussi endormie dans ses bras) pour leur bienveillance inspirationnelle. Pour Casey, c’est certain, ils se reverront bientôt :

""Vous reviendrez, dit Casey, et plus tôt que vous le pensez." Je l’ai regardée. "Si je viens ici en vélo demain, est-ce que le café sera toujours là ?" Elle sourit. "Ça dépend d’un million de choses, John." J’étais triste de nouveau. Casey posa sa main sur mon épaule. "Lorsque votre livre de ha-ha ! sera publié, gardez les yeux ouverts. Nous avons une commande pour vous"."

Sur le point de partir, Jessica réapparaît en tailleur strict, absorbée par ses SMS. Son aura s'assombrit.

"Elle avait retiré son maillot et enfilé son tailleur de femme d’affaires. Ses cheveux étaient relevés tout comme lorsqu’elle était arrivée ce matin. Elle portait aussi ses talons hauts. Soudain, son téléphone sonna, Jessica s’immobilisa et fouilla dans son sac à main. […] Jessica retira son téléphone de son sac, mais elle avait manqué l’appel. "N’est-ce pas étrange ? dit-elle en observant son téléphone. Maintenant, le signal est parfaitement capté. Et j’ai plusieurs messages." Elle se mit à se concentrer sur son téléphone et à faire dérouler les messages. Son visage devint sérieux et assombri."

Inquiet pour John devant rentrer à vélo de nuit, Jessica propose de le raccompagner. Il décline poliment, de crainte d'abîmer sa luxueuse voiture.

Jessica, à nouveau souriante, consulte Casey du regard. Amusée, elle éteint alors son téléphone en lançant : "Ce n'est qu'une auto !"

Conclusion de "Le retour au Why Café " de John Strelecky

Les 3 sujets clés développés par John Strelecky

  1. Retrouvez votre raison d'être

"Le Retour au Why Café" raconte l’histoire de John, le narrateur, qui, guidé par son intuition, retourne au café énigmatique qui avait transformé sa vie des années plus tôt.

En racontant les nouvelles expériences mystiques de son personnage, John Strelecky aborde avec subtilité la quête intense et intime de notre raison d’être.

Tout au long de sa journée passée au Why Café, John, tiraillé entre conformisme social et aspirations profondes, va, en effet, clarifier encore davantage son but ultime. À travers son évolution, l’auteur nous invite à, nous aussi, nous interroger sur notre raison d’être.

Qu’est-ce qui nourrit véritablement mon âme ? Ai-je déjà goûté cette sensation d’alignement total entre mes actes et qui je suis vraiment ? Sinon, quel petit pas audacieux pourrais-je faire aujourd’hui pour me rapprocher de cet idéal ?

En partageant des moments de clarté spirituelle, ce livre rappelle, avec justesse, que quels que soient notre âge et notre histoire, il n’est jamais trop tard pour renouer avec notre essence profonde et la mettre au service de nos rêves.

  1. Osez réaliser vos rêves

À travers le récit initiatique du "Retour au Why Café", John Strelecky explore également le sujet de la réalisation de nos rêves.

Il souligne qu'identifier nos rêves les plus fous est une chose, les réaliser en est une autre.

À travers le parcours de Jessica, qui laisse tomber son masque de femme d'affaires, le livre montre le cheminement intérieur nécessaire pour trouver le courage d'oser sortir des rails.

John Strelecky dépeint ainsi, avec finesse, les réticences de son personnage à s'autoriser une voie atypique, guidée par ses passions profondes.

En cela, il nous invite, nous aussi, à suivre notre intuition en dépit de la peur du jugement, et cela, afin de concrétiser nos rêves les plus audacieux.

  1. Donnez la priorité à ce qui compte vraiment

Enfin, John Strelecky rappelle, à travers diverses métaphores et paraboles, qu'il est crucial de hiérarchiser nos choix pour donner la priorité à ce qui compte le plus à nos yeux - nos relations, nos passions - sous peine de passer à côté de l'essentiel.

Trop souvent, nous laissons, en effet, les tracas du quotidien nous détourner de ce qui est vraiment important. Finalement, ce que l’auteur semble vouloir nous dire, c’est d’être conscient et vigilant face aux barrières mentales que nous érigeons et qui nous coupent de nos aspirations les plus sacrées.

Ce que ce livre apporte au lecteur et pourquoi lire "Le retour au Why Café"

Un récit qui vous donne envie de vous reconnecter avec une vie qui ait plus de sens

Dans "Le retour au Why Café", John Strelecky mêle le réel et le merveilleux pour vous entraîner dans une quête intérieure palpitante. Son récit vous transportera dans un café insolite, théâtre de révélations bouleversantes pour les clients qui y atterrissent un peu par hasard.

Ainsi, à travers le regard de ses personnages (avec lesquels on s’identifie aisément), l’auteur vous invite, à questionner, vous aussi, vos propres peurs, vos croyances limitantes. Il vous pousse avec bienveillance à lâcher prise sur vos blocages intérieurs sournois, pour renouer avec vos aspirations enfouies.

Vous risquez alors d’en ressortir avec une furieuse envie de secouer votre existence ensommeillée. Et vivre à votre tour la magie d’une renaissance, une vie authentique et pleine de sens.

Un booster d’inspiration positive

"Le retour au Why Café" est un livre qui donne des ailes. Il insuffle l’élan qu’il nous manque souvent pour oser enfiler le costume du héros de notre propre vie. Il rappelle aussi, avec force, que chacun peut retrouver cette petite flamme intérieure qui détient notre raison d’être.

Plus qu’un simple récit feel-good, "Le retour au Why Café" est une source d’inspiration positive. On referme le livre galvanisé à bloc, prêt à réaliser ses rêves les plus fous.

Points forts :

Une simple histoire inspirante pour nous motiver à oser réaliser nos rêves.

Une multitude de petites pépites de sagesse stimulant la réflexion.

Le style d'écriture agréable d’un récit initiatique chaleureux, exotique et agréable à lire.

Points faibles :

L’intrigue parfois trop mystique qui peut décrédibiliser les idées.

Des points de vue qui peuvent paraître parfois un peu déconnectés de la réalité.

Ma note :

★★★★★

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La success-story est un terme qui fait rêver de nombreux entrepreneurs en herbe. Rien de plus inspirant en effet que de lire le récit du parcours hors du commun de célèbres fondateurs d'entreprise partie de rien avant de réussir.

Dans cet article, nous vous présentons l’aventure entrepreneuriale qu’ont vécue 3 entrepreneurs qui ont marqué les esprits par leur réussite : les fondateurs de Nike, Feed. et Criteo.

Au programme : leurs parcours vers le succès, de leur première idée jusqu'à la consécration de leur marque, en passant par les obstacles qu'ils ont dû surmonter.

Vous découvrirez leurs secrets de réussite, leurs leçons de vie mais aussi leurs erreurs à éviter. Leurs témoignages regorgent d'enseignements pour vous inspirer et vous motiver à oser vous lancer ! Et connaitre, qui sait, vous aussi, votre success-story…

1. L'art de la victoire | L’aventure entrepreneuriale de Nike racontée par son fondateur Phil Knight

Titre original : "Shoe Dog"

Par Phil Night, 2018, 550 pages.

Résumé du livre "L’art de la victoire" de Phil Night, fondateur de Nike

Dans son autobiographie "L'art de la victoire", Phil Knight, le fondateur de Nike, raconte l'histoire fascinante de la création de son entreprise.

Il commence son récit en 1962, à son retour dans l’Oregon (où il a grandi) après ses études. Le jeune Phil est alors un athlète passionné et joue au basket-ball à l'université.

Agé de 24 ans, il caresse ce qu'il appelle son "Idée Folle" : monter une entreprise pour vendre aux États-Unis des chaussures de sport japonaises à bas prix. Après un voyage d'un an à travers le monde, Phil va enfin concrétiser cette idée. Car lors de ce voyage, il a rencontré un fabricant de chaussures japonais qui va changer sa vie.

En 1964, associé à son ancien entraîneur d'athlétisme Bill Bowerman, Phil Night crée alors sa première société. Il l’appelle "Blue Ribbon Sports". Le jeune entrepreneur importe ses premières paires de chaussures japonaises Tigers. Il réalise qu’il a trouvé sa passion. Malgré de multiples difficultés, dont des problèmes avec son fournisseur japonais Onitsuka, l'entreprise se développe rapidement.

En 1971, "Blue Ribbon Sports" devient "Nike", un nom inspirée par la déesse grecque de la victoire. Et Phil Night crée son fameux logo "swoosh" (l’histoire de ce logo légendaire a pour origine une anecdote croustillante).

Pendant près de 20 ans, Nike va ensuite naviguer constamment entre succès foudroyants et risque de faillite. Phil Knight doit alors sans cesse trouver des financements pour assurer la survie et la croissance de son entreprise.

En 1980, l'introduction en bourse de Nike apporte enfin à Phil Knight les capitaux nécessaires pour donner vraiment vie à son rêve entrepreneurial. L'ascension de Nike peut alors commencer.

En 2006, lorsque Phil Knight quitte ses fonctions de PDG, le chiffre d'affaires de Nike atteint 16 milliards de dollars et la marque est devenue un symbole mondialement connu.

Le message à retenir de la success-story de Nike  

Dans ce livre autobiographique, Phil Knight, raconte l’histoire incroyable de Nike, l’entreprise qu’il a fondée et dirigée de 1964 à 2004.

L’entrepreneur nous fait vivre son parcours inspirant, depuis les premiers 50 dollars prêtés par son père et les quelques chaussures de sport stockées dans son coffre de voiture jusqu’à la fortune et la renommée mondiale de sa marque.

Le livre raconte l'histoire de l'une des marques les plus populaires et les plus réussies de tous les temps. Il aborde les défis auxquels Phil Knight a été confronté en cours de route, notamment des problèmes de qualité de production et des conflits avec des partenaires commerciaux. Mais il montre aussi comment le fondateur de Nike a toujours gardé sa vision et son engagement envers l'innovation et la qualité, et ainsi porté sa société au sommet.

Le livre offre également un aperçu unique de la culture de Nike, célèbre pour sa créativité, son esprit d’équipe et son engagement envers l’innovation. Enfin, il met en lumière la philanthropie de Phil Knight et sa conviction en faveur de l’investissement dans l’éducation et le sport. Tous cela a contribué à faire de Nike une entreprise réussie et respectée dans le monde entier.

Le parcours de Phil Night nous inspire l’idée suivante : un entrepreneur passionné et déterminé peut réaliser son rêve et construire un empire mondial à partir de presque rien.

6 points qui ont largement contribué à la success-story de Nike

L’importance de la passion et de la détermination pour surmonter tous les obstacles.

La nécessité de toujours chercher de nouveaux financements et de ne jamais se reposer sur ses lauriers si l’on veut durer en tant qu’entrepreneur.

Le rôle crucial du facteur humain : il est primordial de s'entourer d'une bonne équipe sur qui compter.

La capacité à explorer de nouvelles idées pour rester en avance sur ses concurrents et à prendre des risques parfois énormes pour réaliser ses ambitions.

La patience et la ténacité pour traverser les périodes difficiles qui jalonnent le chemin.

L’humilité et la capacité d'apprentissage constant pour réussir sur le long terme.

Mon avis sur "L’art de la victoire" qui retrace l’aventure entrepreneuriale du fondateur de Nike

"L’art de la victoire" est un livre absolument captivant. L'énergie déployée par Phil Knight pour mener à bien son projet, sa passion pour le sport, son sens du détail et son travail acharné font de lui un modèle pour tout entrepreneur.

Son parcours, semé d'embûches, prouve que réaliser ses rêves demande des sacrifices mais que la détermination finit toujours par payer.

Le livre autobiographique de Phil Night est incontournable ! L’authenticité de l’auteur tantôt vous émeut, vous fait rire, vous fait rêver, vous montre l’envers du décor d’une aventure entrepreneuriale et finalement vous apprend tellement !

Les points forts et points faibles du livre "L’art de la victoire" de Phil Night

Points forts :

Le récit palpitant et inspirant d’un homme qui s’est battu pour réaliser son rêve et bâtir l’une des marques les plus emblématiques et les plus réussies de tous les temps.

Les enseignements à tirer de l’expérience de l’auteur : de véritables leçons de vie sur la passion, le leadership, le management, le risque, mais aussi sur l’aventure entrepreneuriale qui est tout sauf linéaire et les coulisses du monde des affaires.

L’authenticité qui se dégage de l’homme qu’est Phil Knight à la fin de son histoire, qui donne à réfléchir au sens que l’on attribue à sa vie professionnelle et personnelle.

Avec un ton drôle et touchant à la fois, ce livre autobiographique se lit comme un roman captivant.

Points faibles :

Quelques longueurs et répétitions, qui néanmoins sont fidèles à la réalité de l’aventure entrepreneuriale : les succès sont rarement soudains.

Peu de détails sur la période 1980-2006.

Ma note :

★★★★★

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  1. Forcez votre destin | L’aventure entrepreneuriale de Feed. racontée par son fondateur Anthony Bourbon

Par Anthony Bourbon, 2022, 204 pages.

Résumé du livre "Forcez votre destin" d’Anthony Bourbon, fondateur de Feed.

"Forcez votre destin" raconte le parcours inspirant d'Anthony Bourbon, le fondateur de la célèbre marque Feed.. Le chef d’entreprise y partage comment il est passé de la pauvreté et de la rue à la création de cette entreprise multimillionnaire.

Né dans un milieu modeste et victime de violences familiales, Anthony Bourbon se retrouve à la rue adolescent. Mais cette expérience difficile est un déclic pour lui : il décide en effet, à ce moment-là, de ne compter que sur lui-même.

À force de résilience et de travail, en suivant sa passion pour l'entrepreneuriat, le jeune homme lance en 2017 Feed., une marque de barres nutritives. En 5 ans, Feed. lève 40 millions d'euros.

Cette histoire est une leçon pour tous les entrepreneurs : elle démontre comment dépasser les déterminismes sociaux par la force de la volonté.

Le message fort à retenir de la success-story d’Anthony Bourbon

À travers son aventure entrepreneuriale exceptionnelle, Anthony Bourbon, parti de rien, nous inspire l’idée suivante : peu importe nos origines et le déterminisme de notre milieu social, nous avons le pouvoir de forcer notre destin et de réussir grâce à notre passion, notre ambition, notre résilience et un travail acharné.

Son témoignage, dans ce livre, est une leçon sur la force de l’ambition, de la résilience et de la passion dans la réussite entrepreneuriale

Les 3 clés de la réussite entrepreneuriale selon Anthony Bourbon

La résilience : savoir rebondir après les échecs et continuer d'avancer malgré les obstacles est indispensable pour réussir lorsque nous entreprenons.

La passion : elle permet de nous lever chaque jour et de consacrer toute notre énergie à notre projet. Sans passion, impossible de connaître le succès entrepreneurial.

L'ambition : il est essentiel d'oser rêver grand, de se fixer des objectifs élevés et de croire en nos capacités à les atteindre. L'ambition, c’est le moteur pour dépasser nos limites.

Mon avis sur le livre autobiographique d'Anthony Bourbon qui retrace son aventure entrepreneuriale

"Forcez votre destin" partage un témoignage autobiographique poignant et inspirant pour tous les entrepreneurs en herbe ! Pourquoi ? Parce que l’histoire d’Anthony Bourbon prouve qu'il est possible de passer de la rue au succès grâce à la persévérance.

L'auteur, devenu aujourd’hui un riche chef d’entreprise, nous raconte, dans un style très spontané, son enfance difficile et les obstacles qu'il a dû surmonter. Au lieu de sombrer, Anthony a transformé ses épreuves en tremplins. Armé de passion et d'ambition dévorantes, il a fondé Feed., start-up millionnaire.

Au-delà du business, Anthony Bourbon partage sa philosophie de vie et des conseils concrets qui aident à cultiver le bon état d’esprit selon lui pour réussir, quitte à secouer le système établi.

Ainsi, "Forcez votre destin" est une lecture incontournable pour les rebelles intelligents. C'est une success-story qui insuffle espoir et motivation à entreprendre selon ses rêves. Anthony Bourbon nous montre que chacun peut tracer sa route et laisser une empreinte. Un manifeste qui donne des ailes !

Les points forts et points faibles du livre "Forcez votre destin" d’Anthony Bourbon

Points forts :           

Une success-story inspirante : la force de résilience d’Anthony Bourbon au regard de son enfance et de son adolescence redonne espoir et motivation à tous ceux qui partent de zéro. C’est une belle leçon de vie de voir la réussite de quelqu’un parti de rien.

Les enseignements à tirer de cette lecture : les leçons de vie et de développement personnel de l’auteur, parti de rien et ayant traversé de dures épreuves, sont précieuses pour tout entrepreneur ou futur entrepreneur.

Le plaidoyer pour le partage, la solidarité et le dépassement de soi : Anthony Bourbon nous encourage à donner en retour, aider les autres, changer le système pour davantage de méritocratie.

Une lecture très accessible.

Points faibles :

Tout le monde n’adhèrera pas à la tonalité parfois militante et défiant l’ordre établi de l’auteur.

Peu de conseils techniques sur l'entrepreneuriat.

Ma note :

★★★★★

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  1. "On m’avait dit que c’était impossible" | L’aventure entrepreneuriale de Criteo racontée par son fondateur Jean-Baptiste Rudelle

Par Jean-Baptiste Rudelle, 2015, 256 pages.

Résumé du livre "On m’avait dit que c‘était impossible" de Jean-Baptiste Rudelle, fondateur de Criteo

Dans son livre "On m'avait dit que c'était impossible : Le manifeste du fondateur de Criteo", Jean-Baptiste Rudelle, co-fondateur et P-DG de la start-up française Criteo, raconte son parcours d'entrepreneur.

L’entrepreneur commence par évoquer ses jeunes années : sa passion pour l’innovation technologique depuis son adolescence et ses rêves de jeunesse qui sont de créer une entreprise et écrire un livre.

Après un premier échec entrepreneurial avec sa société K-Mobile, vendue à Alcatel en 2000, il réussit avec Kiwee, sa deuxième start-up.

Puis, à 35 ans et après avoir écrit un premier ouvrage, il décide de se lancer dans une nouvelle aventure : Criteo. Malgré des débuts difficiles, l'entreprise finit par décoller grâce à sa technologie innovante de publicité ciblée sur internet. Et petit à petit, Criteo s'impose sur le marché français puis international.

Le cœur de cet ouvrage revient alors en détail sur les coulisses de cette success-story : de l’idée à la recherche d’investisseurs, puis de la création de l’équipe de Criteo jusqu’à son entrée en Bourse au Nasdaq en 2013. L’auteur partage les défis rencontrés, notamment ceux technologiques et la concurrence intense sur le marché publicitaire, ainsi que les leçons qu’il a apprises tout au long de cette aventure entrepreneuriale.

Au fil du récit, Jean-Baptiste Rudelle nous livre également sa vision du monde de l'entreprise, de l'entrepreneuriat en France (le french bashing) et de sujets comme la fiscalité ou les inégalités. Avec optimisme, il nous montre que la France a les talents et le potentiel pour devenir une grande "start-up nation".

Le message à retenir de la success-story de Criteo 

Jean-Baptiste Rudelle nous raconte son aventure entrepreneuriale et celle de la célèbre start-up française internationale Criteo qu’il a  fondée dans l’arrière-boutique d’une saladerie et qui se trouve aujourd’hui cotée à la Bourse du Nasdaq.

Cette success-story nous inspire que, malgré les difficultés et les doutes, il est possible de bâtir une start-up technologique ambitieuse et performante en France.

Cinq idées inspirantes qui ressortent de l’aventure entrepreneuriale du fondateur de Criteo

La réussite passe par la persévérance et la capacité à saisir les opportunités, même les plus inattendues (la prise de risque calculée). L'équipe fondatrice, les choix stratégiques et technologiques sont également déterminants.

Il est essentiel de voir et penser "grand" dès les débuts, en visant d'emblée le leadership global de son secteur. Sinon, on risque de se faire rapidement dépasser.

La culture d'entreprise doit être participative, inclusive, et fondée sur la collaboration, l'ouverture et l'intelligence collective. C'est ce modèle, inspiré de la Silicon Valley, qui favorise l'innovation et la réussite.

La France n'est pas cet "enfer fiscal" que l'on décrit. Les coûts sont finalement assez compétitifs, notamment dans la tech, et il existe de nombreux dispositifs fiscaux avantageux.

Les start-up technologiques doivent être conscientes de leur responsabilité sociétale, notamment sur les questions d'inégalités ou de protection des données personnelles.

Trouver un équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle est impératif.

Mon avis sur le livre "On m’avait dit que c‘était impossible" qui retrace la success-story de Criteo

Ce livre est une lecture que je recommande à tous les entrepreneurs !

Jean-Baptiste Rudelle nous y raconte, avec beaucoup de sincérité, les hauts et les bas de son aventure entrepreneuriale pour faire de Criteo une start-up mondiale. Cette success-story est à la fois inspirante et pleine d'enseignements sur la persévérance et l'adaptation nécessaires en entrepreneuriat.

Sa vision positive de l'écosystème français devrait motiver plus d'un entrepreneur en herbe à se lancer !

Les points forts et points faibles du livre "On m’avait dit que c’était impossible" de Jean-Baptiste Rudelle

Points forts :

La plume de l’auteur et son storytelling rendent le récit de cette aventure entrepreneuriale passionnant.

La vision positive et inspirante de l’auteur sur le monde des start-ups et la culture d'entreprise française et américaine.

Le message résolument optimiste pour les entrepreneurs en France.

Points faibles :

Les lecteurs ne doivent pas s’attendre à des conseils concrets ou pratiques pour entreprendre : c’est avant tout une success-story qui y est racontée.

Comme s’il s’agit d’une histoire avant tout, davantage d’anecdotes sur le quotidien d'un dirigeant de start-up internationale aurait parfait le récit !

Ma note :

★★★★★

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Mon, 22 Apr 2024 17:00:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/12833/Success-story-les-3-fondateurs-de-Nike-Feed.-et-Criteo-racontent-leur-aventure-entrepreneuriale
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Résumé de « Un homme d'exception » de Sylvia Nasar : la biographie de John Forbes Nash, l'un des plus célèbres mathématiciens du XXe siècle, est un véritable best-seller — ayant donné lieu au film bien connu avec Russel Crowe en tête d'affiche — et un livre à lire pour toute personne qui souhaite entrer dans la peau d'un génie et en comprendre les conflits internes.

Par Sylvia Nasar, 2002.

Titre original : « A beautiful Mind », 2002.

Note : Le livre a d'abord été traduit "Un cerveau d'exception", mais après le succès du film (tiré du livre), les nouvelles éditions ont privilégié le titre Un homme d'exception.

Chronique et résumé de « Un homme d'exception » de Sylvia Nasar

Prologue

L’histoire de John Nash est celle des relations entre créativité, rationalité et schizophrénie. Cet homme a réussi à inventer de nouvelles façons de voir le monde et de l’étudier, grâce aux mathématiques principalement. Mais il a aussi dû faire face à la maladie psychique et à l’exclusion sociale.

Sylvia Nasar évoque plusieurs anecdotes significatives dans le prologue. Par exemple, lorsque l'un de ses collègues mathématiciens lui demande : « Comment avez-vous pu, vous, un mathématicien, un homme voué à la raison et aux preuves logiques… comment avez-vous pu croire que des extraterrestres vous envoyaient des messages ? Que vous avez été recruté par des êtres venus du fin fond de l'espace pour sauver le monde ? Comment…? », John Nash lui répond :

«Parce que mes idées sur ces êtres surnaturels me sont venues de la même manière que mes idées de mathématiques. Je les ai donc prises au sérieux. »

Cette courte histoire montre que, pour lui, il n'y avait pas de frontière claire entre son génie mathématique — qui consiste à créer des idées mathématiques neuves, c'est-à-dire à faire des liens originaux et pertinents qui surprennent et soient utiles à ses collègues — et sa folie.

Entrons maintenant, si vous êtes prêt, dans le détail de son existence…

Première partie — Un cerveau d'exception

Université de Princeton, États-Unis.

Bluefield (1928-1945)

En 1924, John Nash Sr. et Virginia Martin se marient dans le salon de leur maison à Bluefield, en Virginie-Occidentale.

John, conservateur, sérieux et profondément préoccupé par les apparences, souhaite que tout soit très correct. Ingénieur électricien, il aime la science et la technologie et a un esprit vif.

Virginia, une femme vitale avec un esprit moins rigide que son mari réservé, avait autrefois été une enseignante passionnée, quittant sa profession pour épouser John.

Le 13 juin 1928 naît leur premier enfant, John Nash Jr. Solitaire et introverti dès son plus jeune âge, John Nash évite la compagnie des autres enfants, préférant lire et expérimenter dans sa chambre.

Ses parents encouragent ses études mais veulent aussi qu'il soit plus sociable, le poussant autant socialement qu'académiquement.

À l'école, bien qu'intelligent, Nash refuse les méthodes préférées de l'enseignant en mathématiques, démontrant souvent des solutions élégantes en quelques étapes. Peu populaire parmi ses camarades, il est perçu comme étrange, arrogant et distant.

Obsédé par l'invention de codes secrets, il aime aussi faire des farces parfois cruelles. Après le lycée, le jeune garçon obtient une bourse pour étudier au Carnegie Institute of Technology, dans l'intention de devenir ingénieur comme son père.

Au Carnegie Institute of Technology (Juin 1945 — juin 1948)

À Carnegie, le désir de John Nash de devenir ingénieur cède rapidement la place à un intérêt croissant pour les mathématiques. Au cours de son premier semestre, il abandonne l'ingénierie pour se concentrer sur la chimie, mais il éprouve des difficultés en raison du manque de rigueur dans les cours de mathématiques.

Ses professeurs reconnaissent son immense potentiel en mathématiques et le persuadent de se spécialiser dans ce domaine.

Bien qu'excellent dans ses études, le jeune homme reste impopulaire et socialement maladroit. Après avoir révélé son attirance pour les hommes, cela s'aggrave et il devient la cible de remarques homophobes.

Bien qu'il échoue à une compétition nationale de mathématiques, Nash est accepté à Princeton, mais son inadaptation sociale devient singulièrement visible et problématique lors d'un job d'été qu'il effectue à la marine en 1948.

Le centre de l'univers (Princeton, automne 1948)

Fondée en 1746, Princeton n'était pas considérée comme une institution académique particulièrement respectable au début du XXe siècle. Sa réputation demeurait limitée et elle manquait surtout de talents scientifiques reconnus.

Cela reflétait la défaillance générale des universités américaines de l'époque, à la traîne par rapport aux universités européennes et à leurs progrès révolutionnaires en mathématiques et en physique, portés par des figures comme Albert Einstein et David Hilbert.

Cependant, d'importants dons des Rockefeller et des Bambergers allaient bientôt changer la donne. Grâce à l'argent de ces mécènes venus du monde industriel, Princeton (et d'autres) peuvent établir des chaires de recherche pour attirer des talents européens.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, des financements gouvernementaux et militaires affluent également. L'armée et le gouvernement reconnaissent le rôle décisif des mathématiques dans la planification tactique et le développement de la bombe atomique.

Le conflit mondial, en d'autres termes, a "enrichi et revitalisé les mathématiques américaines".

À l'arrivée de John Nash à Princeton en 1948, il découvre un centre des mathématiques américaines, imprégné d'optimisme et où les étudiants se considèrent comme faisant partie d'une "grande révolution intellectuelle".

L'école du génie (Princeton, automne 1948)

À Princeton, le jeune mathématicien et ses camarades rencontrent le président du département de mathématiques, Solomon Lefshetz. Il affirme qu'ils devront travailler dur pour répondre aux exigences de l'université, décrivant Princeton comme un endroit "où de vrais mathématiciens font de vraies mathématiques".

Il insiste sur l'apparence en déclarant: "Il est important de bien s'habiller" et exige qu'ils se fassent couper les cheveux chez un coiffeur de Princeton. Malgré son accent sur les apparences, le directeur valorise "la pensée indépendante et l'originalité par-dessus tout".

Au lieu des démonstrations rigoureuses et des calculs, les étincelles d'ingéniosité sont valorisées et considérées comme bien plus significatives. Cela convient parfaitement à John Nash, car cela colle exactement à son "tempérament et style en tant que mathématicien".

Autour d'un thé formel dans le Fine Hall de Princeton, étudiants et professeurs se rencontrent pour débattre, discuter d'idées, faire des potins et analyser les mathématiques. Dans une atmosphère à la fois compétitive et amicale, les idées circulent et de nouvelles théories s'épanouissent.

C'est une "serre mathématique" qui donnera bientôt à Nash le "contexte émotionnel et intellectuel dont il avait tant besoin pour s'exprimer".

Génies (Princeton, 1948-1949)

À Princeton, John Nash prospère, bénéficiant d'un environnement qui lui permet de s'engager dans les mathématiques à sa manière, avec ses propres méthodes.

Un après-midi en 1948, Kai Lai Chung, un instructeur de mathématiques, regarde par la porte habituellement verrouillée de la salle des professeurs et voit Nash étendu sur le dos sur une grande table en désordre, "parfaitement détendu, immobile, visiblement perdu dans ses pensées, les bras repliés derrière la tête".

Un tel comportement est loin d'être inhabituel pour John Nash, qui passe "la plupart de son temps, semble-t-il, simplement à réfléchir. Il se couche sur les bureaux, glisse dans les couloirs avec "l'épaule fermement pressée contre le mur", emprunte parfois des vélos et les fait tourner en "cercles concentriques de plus en plus petits". La plupart du temps, il marmonne ou siffle distraitement.

Ce n'est pas seulement l'approche immersive et absente de John Nash qui le distingue, mais toute son approche des mathématiques est originale et stimulante. Il trouve toujours des solutions par ses propres chemins, évitant les méthodes habituelles pour se fier à son intuition.

Pour maintenir son indépendance intellectuelle, John Nash :

Ne lit pas beaucoup (pour ne pas être trop influencé) ;

Ne s'attache pas à des cours ou des professeurs trop longtemps ;

Récupère des informations et les reconstruit "à sa manière".

Même ses camarades, pourtant eux-mêmes excentriques, le considèrent comme étrange et distant. Certains membres du corps enseignant acceptent sa bizarrerie, tandis que d'autres le trouvent insupportablement obtus et précoce.

Jeux (Princeton, printemps 1949)

John von Neumann, un brillant polymathe et conférencier à Princeton, entre dans la salle commune de mathématiques et voit deux étudiants jouer à un jeu avec des pions placés dans des emplacements hexagonaux sur un plateau de jeu en losange.

Lorsqu'il demande aux étudiants ce qu'ils font, ils lui disent qu'ils jouent à "Nash". Dans les années 1930, les professeurs européens introduisent la tradition de jouer à des jeux à Princeton, tels que Kriegspiel et Go, très populaires parmi les étudiants lors de la première année de John Nash.

John Nash y participe souvent avec une approche "exceptionnellement agressive", révélant sa "compétitivité naturelle et son esprit de surenchère". Il ne se contente pas de jouer, mais invente un jeu appelé 'Nash', un jeu à somme nulle pour deux personnes, sans hasard, basé uniquement sur la stratégie.

Le jeu devient très populaire et est régulièrement pratiqué dans la salle commune.

John Von Neumann (Princeton, 1948-1949)

Là où de nombreux mathématiciens remarquables de l'époque sont retirés et maladroits, John von Neumann est perçu comme plutôt séduisant. En fait, il est "universellement considéré comme le mathématicien le plus cosmopolite, polyvalent et intelligent" du XXe siècle.

La carrière de von Neumann comprend de nombreux rôles, tels que "physicien, économiste, expert en armes et visionnaire de l'informatique". Ses capacités de mémoire, de calcul mental et de connaissances générales, associées à sa manière parfois froide et directe, ont conduit les gens à plaisanter en disant qu'il est "vraiment un extraterrestre qui a appris à imiter parfaitement un humain".

Pendant la guerre, John von Neumann a co-écrit le texte très significatif "The Theory of Games and Economic Behavior" et a proposé une méthode pour déclencher la bombe atomique, créditée d'avoir raccourci le temps nécessaire au développement de la bombe d'environ un an. En 1948, il est un chercheur respecté à l'Institute for Advanced Studies de Princeton.

La théorie des jeux

En 1928, John von Neumann rédige un article sur "la théorie des jeux", suggérant que l'étude des jeux pourrait offrir des éclairages en économie. En 1938, avec le professeur Oskar Morgenstern, il développe cette théorie dans l'ouvrage novateur The Theory of Games and Economic Behavior.

Le livre attire l'attention du public et reçoit même une critique dans le New York Times. Beaucoup d'étudiants de Princeton le surnomment "la bible". Toutefois, les économistes professionnels gardent leurs distances, estimant que le livre ne tient pas ses promesses audacieuses.

Bien qu'il reconnaisse son "innovation mathématique", John Nash critique également les mérites du livre. Il remarque qu'une grande partie de la théorie "semble avoir peu d'applicabilité en sciences sociales", car elle se concentre sur des "jeux de conflit total" qui ne se produisent pas souvent dans des scénarios économiques réels.

Le jeune étudiant montre également que la discussion des jeux à plus de deux joueurs ne "prouve pas qu'une solution existe pour tous ces jeux" et que l'analyse des jeux à somme non nulle — où les gains et les pertes de chaque joueur ne sont pas équilibrés exactement par les gains et les pertes des autres joueurs —, est également incomplète. Il commence rapidement à réfléchir à des solutions à ces lacunes.

Le problème de la négociation (Princeton, printemps 1949)

Dans son deuxième trimestre à Princeton, John Nash rédige son premier article académique, intitulé "The Bargaining Problem" ("Le problème de la négociation"). Malgré une formation limitée en économie, il parvient à offrir une perspective remarquablement originale et significative dans ce domaine.

L'"idée d'échange" ou la "négociation un à un" y est centrale. Pourtant, aucune théorie n'a encore pu fournir une véritable compréhension de la façon dont les personnes engagées dans un échange se comporteront ou comment une négociation se déroulera.

Le problème central réside dans le fait que les gens ne "se comportent pas de manière purement compétitive" tout le temps. Autrement dit, ils collaborent parfois. Mais comment le prédire ? John Nash trouve une solution élégante à ce problème.

En outre, son originalité réside dans le fait qu'il a eu l'idée bien avant d'être exposé au travail de John von Neumann ou aux mathématiques avancées de Princeton. En fait, l'idée lui était d'abord venue lorsqu'il suivait son premier (et seul) cours d'économie de premier cycle à l'université Carnegie.

Non-coopération (Princeton, 1949-1950)

À l'été 1949, John Nash se plonge davantage dans la théorie des jeux. Mais avant cela, il doit consacrer l'été à préparer son examen général de fin d'études.

Une fois l'examen réussi, il retourne avec ardeur à la théorie des jeux et approche le mathématicien John von Neumann avec les prémices d'une nouvelle théorie. Lors de sa présentation, ce dernier l'interrompt. Il considère que la proposition d'un équilibre dans les jeux à plus de deux joueurs (l'apport majeur de John Nash) est "triviale".

Toutefois, tout le monde n'est pas aussi catégorique que John von Neumann. L'analyste de la théorie des jeux, David Gale, est particulièrement enthousiaste. La théorie lui semble applicable à une large classe de problèmes et les mathématiques utilisées lui semblent "très belles".

Pourtant, même le jeune mathématicien ne reconnaît pas immédiatement la véritable importance de sa théorie. C'est elle, pourtant, qui deviendra "l'un des paradigmes de base en sciences sociales et en biologie" et qui finira par lui valoir un prix Nobel en économie.

Lloyd Shapley (Princeton, 1950)

En 1950, John Nash cherche à établir des liens émotionnels. C'est à ce moment que naît son amitié avec Lloyd Shapley, un brillant mathématicien travaillant à la RAND Corporation.

John Nash exprime son admiration pour Lloyd Shapley de manière enfantine. Et parfois, cela ne passe pas. Ses blagues, notamment devant les amis de ce dernier, sont peu appréciées.

Par ailleurs, des différences de points de vue théoriques les éloignent, et leur amitié prend fin.

La guerre des têtes pensantes (RAND, été 1950)

À l'été 1950, John Nash commence à travailler à la RAND Corporation, un think tank financé par l'Air Force. L'institution a pour mission d'analyser et de résoudre le problème de l'utilisation des nouvelles armes nucléaires. L'enjeu est de prévenir la guerre avec la Russie — ou de la remporter, si la dissuasion échoue.

La théorie des jeux devient cruciale dans cette mission, propulsant cette discipline dans la pensée économique d'après-guerre grâce à la recherche de la RAND.

Bien que la paranoïa de la guerre froide soit palpable, la RAND reste étonnamment informelle, favorisant un environnement décontracté et propice à l'originalité. John Nash s'y intègre parfaitement : il déambule sans contrainte dans les couloirs, perdu dans ses pensées, souvent avec un gobelet de café vide à la main.

Toutefois, il n'est pas très populaire auprès de certains collègues qui le trouvent "absurde et enfantin", déplorant son goût pour "les blagues adolescentes" et son sifflement distrait qui agacent profondément.

La théorie des jeux à la RAND

Le travail de John Nash sur la théorie des jeux attire l'attention de la RAND. Jusqu'ici, le think thank travaillait avec l'hypothèse de John Von Neumann. Les jeux à somme nulle avec deux joueurs de ce dernier étaient réinterprétés à l'aune du "conflit total entre deux superpuissances".

Pourtant, le conflit nucléaire est loin d'être un jeu à somme nulle. La compétition doit s'allier à la coopération. John Nash introduit sa théorie de l'équilibre dans ce contexte et fournit "un cadre pour poser les bonnes questions".

L'équilibre de Nash inspire également le célèbre "dilemme du prisonnier", qui fut inventé à la RAND peu avant son arrivée. Selon cette théorie, les individus rationnels ont intérêt à collaborer plutôt qu'à rechercher leur intérêt personnel.

Ces recherches innovantes feront le succès de la théorie des jeux et la postérité de John Nash. Cependant, à la mi-1950, l'intérêt pour cette théorie diminue à la RAND.

Service militaire (Princeton, 1950-1951)

Par ailleurs, travailler dans le cadre d'un programme militaire dérange John Nash. Il se trouve engoncé, limité par les obligations liées à sa fonction. Il souhaite plutôt "avoir la liberté de se promener dans tous les domaines des mathématiques".

Pour ce faire, il décide de chercher un poste universitaire. Dans l'intervalle, il accepte un intérim à Princeton sur un projet de recherche pour la Marine.

Mais d'autres obligations l'appellent. À l'été 1950, la Corée du Nord envahit la Corée du Sud et les États-Unis promettent leur soutien. John Nash craint de devoir partir à la guerre.

Ses efforts pour éviter l'enrôlement sont au moins partiellement couronnés de succès, mais il doit néanmoins réaliser son service militaire pendant plusieurs mois.

Un très beau théorème (Princeton, 1950-1951)

John Nash doit se faire une place au sein des cercles académiques. Pour se faire connaître et accroître sa réputation, il entreprend d'écrire un article visant à le faire reconnaître en tant que mathématicien pur.

Son texte est effectivement une réussite ; ses calculs sont considérés comme des mathématiques élégantes et pures. Cet article lui permet donc d'être reconnu comme un véritable mathématicien de premier plan.

Pourtant, malgré ce succès, il n'obtient pas de poste à Princeton. La raison en est sans doute que beaucoup de ses collègues le trouvent dérangeant, voire arrogant.

Finalement, John Nash accepte plutôt un poste au Massachusetts Institute of Technology, le célèbre MIT.

MIT

Le MIT est une institution historiquement dédiée à l'ingénierie. Elle a moins bonne réputation que les grandes universités où se pratiquent la physique théorique ou les mathématiques pures, par exemple. C'est pourquoi Nash se perçoit parfois comme "un cygne parmi les canards".

Néanmoins, sa présence contribue au changement de l'Institut et, grâce à lui, les mathématiques deviennent un département majeur de l'école.

Des personnalités de premier plan comme Norbert Wiener — pionnier de la cybernétique et de l'informatique, entre autres choses — et Norman Levinson, un mathématicien, l'accueillent avec bienveillance.

Garnements

Au MIT, John Nash enseigne de façon peu conventionnelle. Il adopte un style excentrique et fait beaucoup de jeux d'esprit. Ses cours, plus proches de l'association libre que de l'exposition planifiée, incluent des énigmes et des farces.

Cette originalité est valorisée dans ce milieu et permet à John Nash de se trouver des amis.John Nash ne cesse d'expérimenter et de rencontrer de nouvelles personnes. Toutefois, son caractère hautain et parfois explicitement méprisant (notamment envers les juifs) le rend détestable aux yeux de certains.

Expériences (RAND, été 1952)

À l'été 1952, John Nash fait un road trip de Bluefield à Santa Monica avec John Milnor, un étudiant diplômé en mathématiques. La bande de jeunes comprend également la sœur du mathématicien, Martha, et Ruth Hincks, une étudiante en journalisme. Le voyage prend fin quand John Nash se dispute avec cette dernière.

Les deux hommes, qui partagent un appartement temporaire près du RAND, se concentrent principalement sur leurs projets individuels. Ils expérimentent autour de la théorie des jeux et notamment des règles de coalition et de collaboration.

La relation devient toutefois tendue après que Nash a déclaré sa flamme à John Milnor.

Géométrie

Au début des années 1950, la paranoïa de la guerre froide donne lieu au maccarthysme : l'ère du soupçon à l'encontre des "espions" communistes bat son plein.

Plusieurs mathématiciens du MIT, dont Norman Levinson, sont accusés et forcés de témoigner. Ce dernier avait été membre du Parti communiste dans sa jeunesse, mais nie être resté proche de cette pensée politique.

Bien que le MIT soutienne ses employés, cet événement rappelle à tous les universitaires, y compris à John Nash, que le contrôle fait désormais partie de la vie quotidienne et que le monde qu'ils ont connu avant la guerre s'est transformé.

Deuxième partie — Vies séparées

Le poker a inspiré la théorie des jeux de Von Newman et de Nash

Singularité

Au cours de son passage au MIT, John Nash devient plus sociable et sort de sa pensée pour se frotter aux relations interpersonnelles. Comme nous allons le voir plus en détail dans les sections suivantes, il s'engage émotionnellement de façon diverse en ayant notamment :

Des relations homosexuelles ou des amitiés masculines fortes et ambigües ;

Un enfant avec une première compagne du nom d'Eleonor, qu'il abandonnera ensuite ;

Une autre compagne avec laquelle il se mariera et aura un autre enfant.

John Nash peine toutefois à répondre aux demandes d'autrui. Il comble ses propres besoins émotionnels et sexuels, mais néglige souvent ceux des autres. Orgueilleux, il estime souvent que son génie devrait suffire à les satisfaire.

Une amitié particulière (Santa Monica, été 1952)

À la fin de l'été 1952, John Nash vit l'une de ses "amitiés particulières" avec un autre homme, Ervin Thomson, âgé de trente ans et secrètement homosexuel. À l'heure du maccartisme, il est préférable de ne pas avouer trop publiquement ses orientations sexuelles.

Peu d'informations sont disponibles sur leur relation. Toutefois, elle semble significative pour John Nash, car elle marque son premier pas vers la réciprocité et l'intelligence émotionnelle. Cette relation lui permet de sortir de son isolement.

Eleanor

Lors d'une visite de routine à l'hôpital, le jeune homme rencontre une infirmière "jolie et brune" nommée Eleanor. Bien que timide et inexpérimentée sur le plan sexuel, elle est désarmée par la douceur et le charme maladroit du professeur du MIT.

Les deux amants gardent d'abord leur relation sexuelle secrète. Toutefois, lorsqu'Eleanor annonce sa grossesse, John Nash doit prendre une décision. Au départ, il semble plutôt heureux, mais cette joie est de courte durée.

La relation se détériore rapidement : Eleonor s'inquiète de l'avenir, mais le mathématicien montre peu d'intérêt pour sa situation. Malgré la naissance de leur fils, il ne la demande pas en mariage ni ne lui fournit d'aide financière.

Lorsque, finalement, John Nash suggère qu'Eleanor donne leur enfant en adoption, celle-ci se détourne de lui définitivement.

Jack

À l'automne 1952 (c'est-à-dire durant sa relation avec Eleonor), John Nash rencontre un jeune étudiant diplômé, Jack Bricker, dans la salle commune du MIT. Bien qu'habituellement dédaigneux envers les esprits moins brillants, Nash est attiré par Bricker, tandis que ce dernier est fasciné par l'intelligence et la beauté de Nash.

Leur relation, bien qu'ouverte et affectueuse, ne sera toutefois pas particulièrement heureuse. En effet, le jeune génie des maths est obsédé par son autonomie et rechigne à s'engager émotionnellement. En plus, il ridiculise son compagnon en public, puis lui avoue sa relation avec Eleanor.

La relation se détériore au point que Jack Bricker décide d'abandonner ses études supérieures.

L'arrestation (RAND, été 1954)

En 1954, John Nash passe un autre été à la RAND. Suivant ses méthodes habituelles, il passe beaucoup de temps à réfléchir à ses recherches en marchant le long de la plage ou dans le parc Palisades — souvent jusqu'à très tard dans la nuit.

Un jour, la police signale à la sécurité de RAND l'arrestation du jeune homme pour "exhibition indécente" dans ce parc — où il ne faisait pas que penser, mais pratiquait aussi le cruising (rencontre avec d'autres hommes en extérieur)…

Cela entraîne une rupture de contrat. À cette époque, l'homosexualité est vue comme obscène et dangereuse. Le climat paranoïaque de la guerre froide n'aide en rien.

Nash ne semble pas initialement perturbé par cet incident. Toutefois, celui-ci révèle la vulnérabilité de sa vie privée et l'existence de pressions extérieures.

Alicia

De retour au MIT, Nash trouve un soulagement dans ses visites à la bibliothèque musicale, où il rencontre Alicia Larde. Cette ancienne étudiante est séduite par sa combinaison de génie, de statut et de beauté naturelle. Intelligente et curieuse, elle imite ses intérêts pour attirer son attention.

Fascinée par son nouveau compagnon, Alicia décide de renoncer à ses ambitions scientifiques et vise le mariage avec lui. Mais ce dernier ne sait pas encore que faire. Il est face à de nombreux choix, tant personnels que professionnels.

Manœuvres d'approche

John Nash envisage le mariage avec une femme comme une solution possible à ses propres problèmes avec les hommes et les risques qu'il encourt. C'est avec Alicia, rencontrée au moment opportun, qu'il décide de se lancer.

Le chercheur est attiré par la jeune femme car celle-ci est intelligente, mais aussi parce qu'elle s'intéresse à lui et l'aime tel qu'il est. Mais il n'est pas très doué pour la monogamie… En effet, pendant qu'il entame cette relation, il continue à voir Eleanor et Jack Bricker (en fait, tout se passe à la même période !).

Seattle (été 1956)

Nash quitte le MIT pour assister à une école d'été à l'Université de Washington. Il espère être au centre de l'attention. Malheureusement, l'annonce de la preuve de l'existence de sphères exotiques par un autre mathématicien lui vole complètement la vedette. John Nash se sent alors petit, tout petit…

C'est néanmoins à cette occasion qu'il rencontre Amasa Forrester, un ancien camarade de Princeton, ouvertement homosexuel et très sympathique. Ils sortent un temps ensemble et John Nash garde un bon souvenir de cette relation.

Plus tard, lorsque le mathématicien est mis devant ses responsabilités de père, il accorde une pension alimentaire à Eleonor. En fait, il semble que ce soit Jack Bricker qui l'ait convaincu d'agir de la sorte pour éviter un scandale préjudiciable à sa carrière.

Décès et mariage (1956-1957)

John Nash aime la vie new-yorkaise et s'installe à New York. Il aime la vie bohème et veut vivre différemment. Toutefois, le décès de son père le confronte à nouveau à des responsabilités et à des règles qu'il méprise et rejette.

D'un autre côté, sa mère fait pression pour qu'il se marie. John Nash et Alicia se fiancent donc et organisent une petite cérémonie de mariage familiale en février 1957.

Troisième partie — Comme un feu qui couve sous la cendre

La schizophrénie de John Nash lui crée de nombreux problèmes dans la vie quotidienne.

Olden Lane et Washington Square (1956-1957)

Comme il vit à New York, John Nash visite fréquemment l'Institut Courant des sciences mathématiques de l'Université de New York. Il aime ce lieu et finit par y passer autant de temps qu'à l'Institute of Advanced Study (ISA).

Malgré l'atmosphère conviviale et les défis stimulants qu'il trouve dans ces institutions, John Nash considère avoir échoué dans ses recherches à cette époque. Il découvre qu'un mathématicien italien, Ennio de Giorgi, a prouvé un théorème sur lequel il travaillait quelques mois plus tôt.

Les méthodes non conventionnelles de Nash connaissent un certain succès. Mais il devient aussi de plus en plus obsédé par la révision de la théorie quantique ; un effort qui se révèle vain et qu'il considérera plus tard comme potentiellement lié à l'apparition de sa schizophrénie.

La fabrique de bombes

Le couple trouve, non sans difficultés, un appartement à Cambridge et commence à mener une vie conjugale classique. Malgré cette bonne nouvelle, le mathématicien reste insatisfait. Il voudrait être davantage reconnu et il s'inquiète de ne pas encore avoir une position permanente à MIT.

Il se plaint également de ne pas obtenir la prestigieuse Médaille Fields. Son travail devient pourtant de plus en plus reconnu. En réalité, il se met une pression énorme sur les épaules pour réussir ; une pression, comme nous allons le voir, sans doute excessive.

Secrets (Été 1958)

John Nash a presque 30 ans. Il est anxieux, notamment en raison de la croyance selon laquelle les meilleures découvertes mathématiques surviennent avant cet âge.

Avec cette idée en tête, il décide de se confronter à l'Hypothèse de Riemann, un problème mathématique encore irrésolu. Il passe alors fréquemment du doute et de la perte de confiance en soi à l'exaltation la plus complète.

En parallèle, John Nash développe une passion pour les marchés boursiers et l'argent. Il cherche à décoder un supposé "secret" du marché. Il demande un prêt à sa mère et commence à réaliser des investissements de plus en plus risqués.

Durant l'été, John Nash et Alicia voyagent en Europe pour leur lune de miel. Le jeune homme offre une bague trop chère à sa compagne, mais à part ça le couple est néanmoins heureux.

Des plans sur la comète (Automne 1958)

De retour à Cambridge, Alicia annonce sa grossesse. Le mathématicien se sent à la fois heureux et inquiet. Il ne sait que faire, notamment au niveau de son avenir professionnel. Il reçoit des offres de postes très intéressantes, mais préfère prendre un congé sabbatique.

À cette époque, il partage son temps entre l'IAS et l'Institut des hautes études scientifiques à Paris.

Mais il ne parvient pas à gagner en stabilité. Financièrement, il perd l'argent investi en bourse et doit rembourser sa mère. Au niveau personnel, il s'engage dans une relation ambiguë avec Paul Cohen, un homme ambitieux qui attire le mathématicien.

Certains témoins et commentateurs prétendent que c'est la relation déçue et la compétition entre Paul Cohen et John Nash qui a été la cause de son effondrement psychique.

L'empereur de l'Antarctique

Nouvel An 1958. John Nash se déguise en bébé, ce qui étonne son entourage. Mais ce n'est pas le seul événement étrange :

Il se lance dans des monologues confus ;

Fait état de croyances irrationnelles ;

Rédige des lettres insensées à des ambassadeurs ;

N'arrive plus à suivre le fil de son exposé lors de ses conférences ;

Etc.

Indubitablement, ce sont les premiers signes de la maladie mentale qui se manifestent. Comme nous allons le voir, sa santé décline rapidement et va le conduire d'hôpital en hôpital à la recherche d'un traitement.

Dans l'œil du cyclone (printemps 1959)

Alicia suspecte depuis un moment que John Nash présente des signes de détresse mentale. Il est incohérent et paranoïaque. Au début, elle attribue ces comportements au stress du travail et à la perspective d'une paternité imminente, mais les symptômes de Nash deviennent plus inquiétants.

Parmi ses comportements étranges, il menace de vider ses comptes bancaires et écrit des lettres bizarres à des institutions internationales.

Hésitant à révéler la situation par crainte des conséquences professionnelles pour son mari, elle quitte son emploi pour le surveiller. Les conseils contradictoires de psychiatres et un incident alarmant conduisent finalement Alicia à reconnaître la gravité de la situation.

Elle prend alors une décision que John Nash lui reprochera longtemps : demander son internement.

Le jour se lève à Bowditch Hall (Hôpital McLean, avril-mai 1959)

John Nash prétend être le leader d'un mouvement mondial pour la paix sous le nom de "Prince de la paix". Après une brève évaluation à l'hôpital McLean où l'emmènent des policiers, il est finalement bel et bien interné. Un diagnostic est établi : schizophrénie paranoïaque.

Sa mère, Virginia, est bouleversée. Toutefois, elle se montre incapable de soutenir Alicia. Il semble normal lorsqu'elle le visite et ne comprend pas véritablement le problème. Traité avec des médicaments et une psychothérapie intensive, il se comporte en "patient modèle".

Cependant, certains psychiatres doutent de la sincérité de son rétablissement. Finalement, l'hôpital le libère après qu'il ait fait appel à un avocat et que sa femme se soit prononcée contre un nouvel internement.

Un thé chez le chapelier fou (Mai-juin 1959)

La vie de sa compagne, Alicia, n'est pas facile.

John Nash étant à l'hôpital, elle décide de s'installer chez son amie Emma. Elle doit se défendre d'avoir fait interner son mari. Mais aussi faire face à ce dernier, qui menace de divorcer en représailles de son geste.

Bien qu'elle soit enceinte, elle met toute son énergie dans la défense de son compagnon :

"Toute son attention [est] focalisée sur une seule tâche — non pas celle d'accoucher, mais celle de sauver John Nash." (Un homme d'exception, Troisième partie)

Une fois sorti de l'hôpital, John Nash — toujours fâché contre sa femme et en proie à ses théories délirantes — décide de s'enfuir et de partir vivre en Europe.

Quatrième partie — Les années perdues

Citoyen du monde (Paris et Genève, 1959-1960)

À Paris, John Nash cherche à rompre avec son ancienne vie américaine. Il tente de renoncer à sa citoyenneté américaine, mais un fonctionnaire de l'ambassade l'en dissuade. Malgré cela, il persiste et demande le statut de réfugié en Suisse.

Après des mois de lutte et d'échecs, il est finalement expulsé d'Allemagne de l'Est et renvoyé aux États-Unis. Durant cette période, ses comportements étranges et ses idées délirantes continuent de surprendre.

Zéro absolu (Princeton, 1960)

De retour aux États-Unis, John Nash séjourne brièvement à Princeton, puis emménage avec Alicia, mais les ennuis ne tardent pas à apparaître.

Il souhaite retourner en France et prétend être lié à des affaires internationales ; il parle de paix mondiale et de gouvernement mondial. Sa femme, Alicia, réalise qu'il devra probablement être interné à nouveau.

Finalement, la police doit intervenir. Sa santé mentale exige un internement. Étrangement (ou logiquement ?), deux jours plus tôt, John Nash prédit qu'il sera emmené par les policiers.

Tour de silence (Trenton State Hospital, 1961)

Avec peu d'argent, le couple ne peut pas faire grand-chose. John Nash est placé à l'hôpital d'État de Trenton. Il dira plus tard que le traitement à l'insuline qu'il y reçoit alors a été une "torture". En outre, il vit en grande promiscuité avec d'autres patients.

Il y reste six mois. Puis il est transféré au sein de l'aile de réadaptation après que le traitement ait montré des signes de succès. Il peut enfin travailler à un article académique important et est "libéré" de l'hôpital à la fin de l'été.

Un intermède de rationalité imposée (Juillet 1961 - avril 1963)

Bien que sa récupération mentale soit considérée comme une issue positive par son entourage, John Nash ressent "un sentiment de diminution et de perte". Pourquoi ? Car il considère qu'il n'a plus accès à ce qu'il considère comme des "visions cosmiques, voire divines".

Dépendant à nouveau de la gentillesse de ses amis et collègues, John Nash obtient un modeste poste de recherche à l'IAS. Bien qu'Alicia et lui vivent à nouveau ensemble, la relation demeure tendue.

Lorsque la santé mentale du mathématicien décline à nouveau, Alicia décide d'entamer à contrecœur une procédure de divorce. Elle lui impose également de se rendre dans une clinique pour être soigné.

Le problème de l'extension (Princeton et clinique Carrier, 1963-1965)

John Nash est admis dans une clinique privée qui pratique les électrochocs et les traitements pharmaceutiques : la Carrier Clinic. Sa femme refuse qu'il reçoive davantage d'électrochocs. Il y a passé plusieurs mois.

Une fois sorti, le mathématicien vit seul et reprend son travail. Mais son comportement étrange persiste. Malgré des apparences positives, il se considère comme une "figure religieuse secrète". Après un séjour en Europe, il est réadmis à la Carrier Clinic, puis s'installe à Boston une fois le traitement terminé.

Solitude (Boston, 1965-1967)

John Nash se sent seul sans sa femme et son fils. Il voit un psychiatre et décide de prendre des médicaments, ce qui ne lui plaît guère. En effet, les médicaments nuisent à sa créativité scientifique.

Il connaît ainsi des hauts et des bas entre productivité et reprise des crises. Au printemps 1967, il devient maniaque, incohérent, paranoïaque et délirant ; il est obsédé par des nombres magiques et des conspirations internationales.

Il rencontre sa première femme avec leur fils. Mais les relations sont mauvaises, en raison de son instabilité psychologique et de son irritation face aux résultats scolaires de son fils.

Un homme seul dans un monde étrange (Roanoke, 1967-1970)

À quarante ans, John Nash paraît déjà "vieux". Il vit à Roanoke avec sa mère, erre en ville, en sifflant parfois. La plupart du temps, il reste à la maison et y tourne — littéralement — en rond. Il est complètement obnubilé par la politique et fomente des théories du complot. Il crée des codes secrets.

Terrifié à l'idée d'être hospitalisé à nouveau, John Nash est pris de colère lorsque sa sœur décide de le faire interner à nouveau après la mort de sa mère. Il rompt tout lien avec elle pendant de longues années.

Le fantôme de Fine Hall (Princeton, années soixante-dix)

John Nash est surnommé "le Fantôme" à Princeton. L'air absent, les yeux enfoncés dans des cernes creusées, il sillonne les couloirs et donne cours de façon cryptique. Lors de ceux-ci, il mélange chiffres, codes, politique, philosophie et religion. Les étudiants sont désarçonnés par un tel enseignement, qui laisse parfois à désirer, mais qui est aussi, par moment, très stimulant.

Malgré sa maladie, John Nash espère toujours rester en contact avec sa communauté. Son écriture codée pourrait être le moyen qu'il trouve, à cette époque, pour ne pas perdre pied complètement. Par ailleurs, il se sent bien dans les couloirs de l'université. Princeton est un "endroit calme et sûr" pour lui. Il peut s'y exprimer sans crainte de rejet.

En 1978, il reçoit le prestigieux prix John Von Neumann, mais n'est pas invité à la cérémonie de remise des prix.

Une vie paisible (Princeton, 1970-1990)

Dans les années 1970, Alicia et John Nash vivent ensemble tant bien que mal, malgré la maladie mentale. La santé de John Nash reste instable, mais il cherche à passer du temps avec sa femme et leur fils Johnny.

Ce dernier, doué en mathématiques, montre toutefois — lui aussi — des signes de schizophrénie. Il est hospitalisé à plusieurs reprises, mais parvient à étudier les mathématiques et obtient même un doctorat en 1985.

Cinquième partie — Le plus digne

John Nash reçoit le prix Nobel d'économie en 1994.

Rémission

John Nash retrouve un équilibre mental à partir des années 1970 et 1980. Bien qu'ils ne disparaissent jamais complètement, les symptômes de la schizophrénie diminuent progressivement durant ces années.

Cette victoire sur la maladie est liée à sa propre capacité à tenir à distance les pensées délirantes qui l'assaillent. Il parvient à se raisonner et à entretenir des relations plus saines avec cette partie de sa psyché qui lui joue des tours.

Cette amélioration lui permet de retrouver une certaine normalité dans ses interactions. Il reprend également ses recherches et se forme à l'utilisation de l'informatique.

Pendant ce temps, sa célébrité s'accroît ; il est de plus en plus cité dans des articles universitaires, principalement en économie. Mais, si son nom circule, la plupart des chercheurs pensent qu'il est mort ou en institution !

Nouveau signe important de reconnaissance : John Nash est élu membre de la Société d'économétrie.

Le prix

John Nash n'a pas fait l'unanimité ! Lorsqu'il est proposé comme candidat au prix Nobel d'économie, les membres du comité hésitent en raison de sa santé mentale. Ils enverront même un émissaire, Jörgen Weibull, pour évaluer sa personnalité.

Le comité débat par deux fois de son inclusion en tant que candidat au prix. Certains s'y opposent vigoureusement, tandis que d'autres sont ses défenseurs passionnés. D'un côté, il y a ceux qui ont connu le mathématicien dans ses pires moments ; de l'autre, il y a ceux qui considèrent avant tout ses mérites scientifiques.

Finalement, John Nash est informé qu'il reçoit le prix Nobel vers la fin de l'année 1994.

La plus grande vente aux enchères de tous les temps (Washington DC, décembre 1994)

Au même moment, Al Gore inaugure "la plus grande vente aux enchères de tous les temps" liée aux télécommunications. La particularité de cet événement est qu'il s'appuie sur la théorie des jeux et, notamment, sur l'analyse de la rivalité et de la coopération entre un petit nombre de joueurs rationnels.

C'est la preuve que les concepts développés par John Nash deviennent de plus en plus acceptés et utilisés par les mathématiciens et les économistes (qui organisent la vente aux enchères). C'est un autre type de reconnaissance : après de longues "décennies de résistance", il voit enfin sa théorie appliquée largement.

De nouveau au monde (Princeton, 1995-1997)

La vie de John Nash s'améliore financièrement après la réception du prix Nobel. Il continue à travailler à Princeton, mais ses préoccupations s'orientent toujours davantage vers sa famille ; il s'inquiète en particulier pour la santé de son fils, Johnny.

Par ailleurs, John Nash cherche également à améliorer sa relation de couple avec sa femme et l'idée d'un remariage est même évoquée.

Épilogue

Et c'est bien ce qui se produit ! Les époux Nash se remarient après 40 de mariage. John Nash se sent stable et ne craint plus les rechutes.

Le prix Nobel travaille à divers projets :

Il donne des conférences dans lesquelles il aborde, notamment, la question des troubles mentaux et de la stigmatisation des personnes qui en souffrent.

Il continue à faire des mathématiques.

Ses relations sociales s'améliorent nettement, tant avec ses collègues qu'avec ses amis et sa famille. Et finalement, l'idée que quelqu'un rédige une biographie sur lui semble lui plaire — alors qu'il la trouvait auparavant saugrenue.

Conclusion sur « Un homme d'exception » de Sylvia Nasar :

Ce qu’il faut retenir de « Un homme d'exception » de Sylvia Nasar :

Tout l'intérêt de ce livre consiste à nous faire entrer dans la peau de John Nash. Non seulement dans ses grands moments créatifs, mais aussi dans ses périodes de trouble social et psychologique. Nous apprenons beaucoup d’éléments sur sa personnalité complexe et nous nous faisons une meilleure idée de sa façon d’engendrer des idées nouvelles.

Le célèbre mathématicien qui a mis en forme une bonne partie de la théorie des jeux a bien failli ne jamais obtenir le prix Nobel en raison de ses problèmes "psy". Pourtant, comme le montre à merveille le livre, il est parvenu à se stabiliser et à devenir une personne plus vivable pour ses proches.

Sylvia Nasar parvient parfaitement à nous plonger dans cette histoire, ainsi que dans cette époque des États-Unis de l'après-guerre.

Points forts :

Une écriture brillante qui fait de cette biographie un véritable "page turner" ;

De nombreuses anecdotes qui nous permettent de comprendre les relations entre génie et folie ;

Un témoignage exceptionnel de la vie de l'un des plus grands mathématiciens contemporains ;

Si vous avez aimé le film (ou que vous ne l'avez pas encore vu), lisez le livre pour comparer !

Point faible :

C'est un livre passionnant… Donc je n'en ai pas trouvé !

Ma note :

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Thu, 18 Apr 2024 17:00:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/12830/Un-homme-dexception
Ne sommes nous tous pas uniques ? #short http://www.olivier-roland.fr/items/view/12828/Ne-sommes-nous-tous-pas-uniques-short ]]> Tue, 16 Apr 2024 17:07:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/12828/Ne-sommes-nous-tous-pas-uniques-short Une grande annonce :) http://www.olivier-roland.fr/items/view/12827/Une-grande-annonce- ]]> Tue, 16 Apr 2024 08:43:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/12827/Une-grande-annonce- Est-ce que tu dois quitter ton emploi pour créer un business web ? http://www.olivier-roland.fr/items/view/12825/Est-ce-que-tu-dois-quitter-ton-emploi-pour-crer-un-business-web- ]]> Mon, 15 Apr 2024 17:14:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/12825/Est-ce-que-tu-dois-quitter-ton-emploi-pour-crer-un-business-web- L’investisseur moderne http://www.olivier-roland.fr/items/view/12826/Linvestisseur-moderne

Résumé de "L’investisseur moderne – Comment faire partie des nouveaux riches" de Jérémy Pajot : Dans "L'investisseur moderne", Jérémy Pajot partage ses stratégies d’investissements financiers qui combinent immobilier, bourse et nouveaux actifs pour vous aider à vous créer des revenus complètement passifs et vous affranchir du salariat.

Par Jérémy Pajot, 2022, 222 pages.

Chronique et résumé de "L’investisseur moderne – Comment faire partie des nouveaux riches" de Jérémy Pajot

Avant-propos

Dans l’avant-propos de son livre "L’investisseur moderne", l'auteur, Jérémy Pajot explique que le monde évolue très vite, notamment la finance avec internet et les nouvelles technologies.

De nouveaux business, monnaies et façons d'investir apparaissent. Aussi, l'investisseur d’aujourd’hui - l’investisseur moderne - doit s'adapter à ces changements et saisir les opportunités.

L'auteur raconte également comment il a investi dans une villa en Indonésie à distance grâce aux outils actuels.

Jérémy Pajot termine son avant-propos en rappelant l’objectif de son ouvrage : guider le lecteur pour qu'il devienne un investisseur moderne et atteigne l'indépendance financière.

Introduction du livre "L’investisseur moderne" 

L'auteur, son parcours et ses objectifs d'indépendance financière

L’auteur du livre "L’investisseur moderne", Jérémy Pajot, commence par nous raconter son histoire. Il le fait de façon brève car il est plutôt quelqu’un de discret sur sa vie privée, confie-t-il, et préfère apporter des connaissances à son audience.

L’enfance modeste de Jérémy Pajot

Jérémy Pajot grandit en banlieue parisienne dans une famille modeste. Ses parents sont alors locataires d’un logement HLM. À ce propos, il raconte, un jour, avoir fait une découverte à l’origine de son intérêt pour l’immobilier :

"Lors de leur départ à la retraite en 2010 [l’auteur parle de ses parents], je me suis rendu compte qu'ils avaient payé en loyer l'équivalent de trois fois le prix du bien. Pour m'amuser, j'ai essayé de calculer le prix d'achat de ce logement :

Trois chambres de 100 mètres carrés qui valaient dans les années 90 moins de 60 000 €. Le loyer payé par mes parents pour ce logement social (en moyenne lissé sur 30 ans) était de 500 € par mois. Un petit calcul s'impose : 500 € * 12 mois = 6 000 € par an de loyer payé. Soit 6 000 * 30 ans = 180 000 € en 30 ans. 60 000 € (prix du marché) * 3 = 180 000 €. Mathématiquement, ils ont payé leur  logement trois fois en loyer. L'organisme HLM avait donc fait 300 % en louant ce logement à mes parents. Voilà le premier déclencheur de ma future frénésie immobilière."

Jérémy Pajot arrête l'école à 16 ans pour tenter une carrière de footballeur professionnel, sans succès. Il s’exile alors sur la Côte d'Azur pour travailler.

L’ascension de l’auteur vers la liberté financière : d’une maison de retraite à la gestion de fortune

L’auteur trouve un emploi d’agent hospitalier de nuit dans une maison de retraite à Nice. Mais ce travail ne le satisfait pas. Le jeune homme s’ennuie terriblement. Poussé par un désir de progression, il décide donc de reprendre ses études afin de gagner plus d'argent. Il obtient son bac en candidat libre puis poursuit des études supérieures en économie et finance.

L’auteur exerce ensuite 8 ans dans la finance au Luxembourg et en Suisse. Cette longue expérience lui permet d'acquérir des compétences solides pour investir judicieusement.

Son objectif est alors d’atteindre rapidement l'indépendance financière pour vivre librement. Influencé par des ouvrages comme "Père riche, père pauvre" de Robert Kiyosaki, sa philosophie est de considérer chaque euro comme un employé qui doit générer des revenus.

Après 8 ans de salariat, il réussit, confie-t-il, à remplacer son salaire par les revenus issus de ses investissements. Il se consacre désormais à l'éducation financière et à son cabinet de gestion de patrimoine.

Le profil de l'investisseur moderne 

Selon Jérémy Pajot, l'investisseur moderne est curieux, pragmatique et n'hésite pas à sortir des sentiers battus pour innover, en s'intéressant par exemple aux crypto-monnaies.

Connecté et informé, il cherche à tirer profit des nouvelles tendances.

Ici, l'auteur se définit comme un investisseur "dynamique", prudent mais prêt à prendre des risques mesurés pour atteindre ses objectifs.

La stratégie d'investissement de Jérémy Pajot en 3 piliers

L'auteur de "L’investisseur moderne" expose ensuite sa stratégie. Celle-ci repose sur 3 piliers complémentaires :

L'immobilier via l'effet de levier du crédit,

La bourse via des placements diversifiés,

Les nouveaux actifs comme les crypto-monnaies.

Le but : diversifier ses investissements pour se créer des revenus passifs.

Le fil conducteur : la liberté financière

Pour Jérémy Pajot, le fil commun de ses investissements est, indique-t-il,  la recherche d'indépendance financière. Et celle-ci requiert, selon lui, l'acquisition d'actifs capables de générer des revenus passifs.

L'objectif n'est donc pas de devenir riche, mais simplement de ne plus dépendre d'un salaire pour vivre.

Des méthodes qui s'adressent à tous, y compris aux investisseurs débutants

Ce livre s'adresse avant tout aux primo-investisseurs qui débutent avec peu ou pas d'épargne. L'auteur dit vouloir transmettre, dans cet ouvrage "L’investisseur moderne", ses méthodes éprouvées pour atteindre l'indépendance financière et vivre de ses investissements.

Il entend démontrer que c'est accessible à tous, même en partant de rien.

Définir son profil investisseur

Avant d'investir, Jérémy Pajot insiste sur l'importance de définir son profil investisseur. Autrement dit : évaluer son aversion au risque et son horizon d'investissement.

En effet, pour l'auteur, ces deux paramètres sont essentiels pour choisir des investissements adaptés.

L'aversion au risque

Il s'agit de déterminer la perte maximale que l'on est prêt à accepter sur ses investissements.

Il existe ici 5 différentes catégories d’investisseurs en ce qui concerne les risques :

"1 - L'investisseur prudent - conduit une voiture sans permis : il ne souhaite pas perdre son argent et désire garantir son capital. 2 - L'investisseur modéré - conduit une Renault : il est prêt à perdre, mais très peu. Entre 1 % et 2-3 % maximum. 3 - L'investisseur équilibré - conduit une Porsche : il est prêt à perdre de 10 à 15 % maximum. 4 - L’investisseur dynamique - conduit une Lamborghini : il est prêt à perdre entre 20 et 40 % maximum"

Jérémy Pajot se définit, quant à lui, comme un investisseur "équilibré", prêt à perdre 15 % maximum.

L'horizon d'investissement

Il s'agit de la durée pendant laquelle on conserve un placement. Plus cet horizon est long, moins on est exposé aux risques. On distingue 3 types d’horizons : "Le court terme : pour une durée inférieure à trois ans. Le moyen terme : pour une durée comprise entre trois et huit ans. Le long terme : pour une durée supérieure à huit ans."

L'auteur, par exemple, investit sur le très long terme, au minimum 10 ans.

CHAPITRE 1 : Utilise le crédit bancaire pour faire de l’argent sinon n’emprunte pas !

1.1 - Le crédit immobilier, un outil puissant pour s'enrichir

Le chapitre 1 du livre "L’investisseur moderne" commence par souligner que le premier investissement est souvent le plus important et qu'il ne faut pas se tromper au départ.

"Ton premier investissement est souvent le plus important. En effet, si tu te trompes dès le départ et que cela se passe mal, tu es incité à abandonner et ne plus vouloir investir ton argent."

Pour trouver le meilleur couple rendement/risque, l’auteur a défini 4 critères clés :

La liquidité,

La volatilité,

Le cash flow généré,

L'effet de levier sur le long terme.

1.2 - Immobilier Vs bourse pour un petit épargnant

L'auteur de "L’investisseur moderne" compare ensuite l'immobilier et la bourse.

Considérons, pour cela, 3000€ d'épargne en 2012. Eh bien, grâce à l'emprunt, l’auteur dit pouvoir lever 100 000€ pour l'immobilier et dégager 10 000€ de loyers annuels. En bourse, il n'obtiendrait que 300€ de plus-value avec son épargne.

Ainsi, l'immobilier permet un bien meilleur retour sur investissement grâce à l'effet de levier du crédit sur le long terme.

1.3 - Le crédit immobilier, la "bonne dette"

Contrairement au crédit conso, le crédit immobilier est une "bonne dette", déclare l’auteur.

Pourquoi ? Parce qu’il permet d'acheter des revenus futurs et de profiter de l'effet de levier, d'autant plus avec les taux bas actuels (les propos sont à ramener au moment de l’écriture du livre, en avril 2022).

Les plus grands investisseurs comme Mark Zuckerberg ou Donald Trump l'utilisent.

Jérémy Pajot explique aussi qu'il ne faut pas rembourser trop vite son crédit immobilier mais plutôt réinvestir l'argent.

"Ne rembourse pas ton crédit immobilier, l’inflation le fera pour toi."

1.4 - La stratégie utilisée par Jérémy Pajot pour son premier investissement

Jérémy Pajot nous raconte avoir acheté sa résidence principale en négociant un différé de remboursement. Cela lui a permis d'épargner 20 000€ en 1 an pour un premier investissement locatif avec un objectif de 1500€ de cash-flow net.

L’auteur affirme que cette stratégie est aujourd’hui possible grâce aux taux bas et aux nouvelles façons de louer.

1.5 - En conclusion

Même si l'idée d'être endetté fait peur, les taux actuels du crédit immobilier (les propos sont à ramener au moment de l’écriture du livre, en avril 2022) sont, selon Jérémy Pajot, une chance inouïe pour les emprunteurs de lever des fonds et créer des revenus passifs.

C’est pourquoi l'auteur incite à utiliser le crédit immobilier : grâce à lui, l’immobilier procure un actif peu risqué et des revenus stables, et permet d’augmenter son retour sur investissement.

CHAPITRE 2 : 3 stratégies à haut rendement pour multiplier tes investissements

2.1 - Un secteur immobilier en pleine mutation

Dans le chapitre 2 du livre "L’investisseur moderne", Jérémy Pajot décrit comment l'immobilier a beaucoup évolué ces dernières années avec l'arrivée de plateformes de location comme Airbnb ou Booking. "L'immobilier n'est plus le même qu'il y a 20 ans" lance-t-il. De nouveaux modes de location sont apparus, comme la colocation ou la location meublée de courte durée.

Cette mutation touche l'ensemble du territoire français. La demande locative est forte partout, pas seulement à Paris. Le marché immobilier hexagonal recèle donc un fort potentiel de croissance, même en province.

2.2 - Les 4 grands types de location dans l'immobilier résidentiel

L'auteur distingue quatre principaux types de location dans l'immobilier résidentiel :

La location longue durée vide,

La location longue durée meublée,

La colocation entre particuliers,

La location courte durée de type Airbnb.

Chacun présente des avantages et des contraintes spécifiques en termes de gestion ou de rentabilité.

2.3 - Les 3 stratégies de l'investisseur moderne dans l'immobilier

Stratégie 1 – L’immeuble de rapport

Contrairement aux idées reçues, les immeubles de rapport sont accessibles pour un investisseur débutant, assure Jérémy Pajot. L’auteur a ainsi acheté le sien à seulement 23 ans.

Selon "L’investisseur moderne", les avantages de ce type d'investissement sont multiples :

Des prix attractifs liés à une faible concurrence,

La possibilité d'acheter en lot pour négocier les prix,

L'absence de charges de copropriété.

Stratégie 2 – La division immobilière

Cette stratégie repose sur l'achat de grandes surfaces à bas prix au m2 pour les diviser en petits lots, qui se loueront bien plus cher au m2 une fois rénovés.

La division crée donc mécaniquement de la valeur grâce à cette astuce.

Jérémy Pajot raconte avoir lui-même réalisé un projet à 16 % de rentabilité nette grâce à l'application rigoureuse de cette technique.

Stratégie 3 – L’immobilier international

Enfin, l’investisseur moderne doit aussi diversifier géographiquement ses investissements immobiliers, au-delà des frontières, préconise l’auteur.

Lui-même a notamment acheté une villa de rapport à Bali, grâce à des rendements élevés (jusqu'à 15 %), une forte croissance touristique locale et des critères de confiance dans le promoteur.

L'immobilier international permet notamment de se prémunir des risques liés à un seul marché.

2.4 - En résumé

Grâce à l'application rigoureuse de ces trois stratégies de niches (immeuble de rapport, division immobilière et international), Jérémy Pajot a atteint l'indépendance financière dès l'âge de 31 ans.

Il démontre que des rentabilités immobilières à deux chiffres sont possibles, à condition de sortir des schémas traditionnels d'investissement.

CHAPITRE 3 : Les 3 outils des plus riches pour optimiser leurs fiscalités

3.1 - La fiscalité française reste attractive

Dans le chapitre 3 du livre "L’investisseur moderne", Jérémy Pajot explique que malgré sa réputation de lourdeur, la fiscalité française continue d'attirer les investisseurs étrangers et les capitaux internationaux.

Il existe en effet de nombreuses niches fiscales permettant de réduire sensiblement son imposition sur les revenus immobiliers. Et les maîtriser parfaitement est indispensable pour tout investisseur immobilier souhaitant maximiser son indépendance financière.

3.2 - Les deux options principales : investir en nom propre ou en société

Concrètement, deux options s'offrent à l'investisseur moderne. Chaque solution présente des avantages et des inconvénients spécifiques.

Investir à titre personnel, en nom propre

C’est cet investissement qu’a choisi de privilégier Jérémy Pajot dans un premier temps. Ce statut lui a permis de percevoir ses loyers sans payer d'impôts pendant plusieurs années grâce aux importantes dépenses déductibles liées à ses travaux.

L'auteur précise ici qu’en location meublée, le régime réel est indispensable. Il permet de déduire toutes les dépenses liées à son investissement locatif. Mieux, ce régime autorise des déductions supplémentaires très avantageuses comme les amortissements. Ces "charges invisibles" réduisent l'imposition sans dépenser d’argent.

Investir via une société, typiquement une SCI 

Désormais, Jérémy Pajot investit également au travers de SCI soumises à l'impôt sur les sociétés. Ce régime possède de multiples atouts, informe-t-il : un impôt moins salé et la possibilité de reporter des déficits sans limite. Et grâce aux revenus de ses SCI, l’auteur peut réinvestir et faire fructifier son patrimoine sur le long terme, en optimisant méthodiquement sa création de richesse.

3.3 - Une troisième option : la holding

Jérémy Pajot explique ici qu’une holding regroupe les participations financières de diverses sociétés sans commercialiser de produits ou services. Elle investit dans les sociétés du groupe, comme le groupe Kering qui détient Gucci et Yves Saint Laurent.

L'avantage du montage en holding réside dans l'exonération des dividendes via ce qu’on appelle le régime Mère-Fille. La holding évite la double imposition des bénéfices de la filiale, d’où une gestion fiscale optimisée.

L’auteur conclut en décrivant comment cette stratégie en plusieurs étapes lui permet de vivre de ses loyers tout en continuant à investir et à développer son patrimoine. Son but étant d'optimiser sa création de richesse sur le long terme.

CHAPITRE 4 : Les méthodes de Jérémy Pajot pour continuer à investir

Dans le chapitre 4 de "L'investisseur moderne", Jérémy Pajot nous dévoile ses méthodes pour multiplier nos investissements à l’infini.

4.1 - Utiliser l'effet de levier du crédit immobilier

Tout d'abord, l'effet de levier du crédit immobilier est très puissant pour s’enrichir rapidement, affirme l’auteur.

Le but est de réussir à se faire financer au maximum par les banques. L’investisseur moderne renouvellera ensuite l'expérience. Une fois, deux fois, dix fois !

Répéter ainsi les investissements est obligatoire si nous voulons faire fructifier nos revenus passifs. Un seul investissement ne suffit généralement pas, prévient Jérémy Pajot.

4.2 - Maîtriser son taux d'endettement

Comment s'assurer qu'on peut emprunter encore et encore ? C'est là que le taux d'endettement entre en jeu.

Jérémy Pajot nous explique que ce taux, généralement plafonné à 35 %, dépend de plusieurs éléments comme de nos revenus, de la durée de notre prêt, des autres crédits en cours, etc.

Aussi, plus on a de revenus conséquents, plus ce taux d’endettement diminue et plus on peut emprunter.

4.3 - Dépasser le plafond du salaire grâce à l'entrepreneuriat

Oui mais voilà, arrivé à un certain stade, le salaire plafonne les capacités d'emprunt et nous limite dans notre démarche d’investissement.

Jérémy Pajot propose alors ici une solution pour continuer malgré tout à investir sans limite : créer sa société pour augmenter ses revenus et ainsi continuer à accéder à plus de financements. C’est ce que lui a fait : en devenant entrepreneur, il a boosté ses revenus, brisant ainsi les chaînes du salaire fixe et empruntant encore plus.

4.4 - Profiter de l'effet de levier à l'étranger

L'effet de levier international est aussi un moyen puissant pour diversifier géographiquement ses investissements.

Jérémy Pajot en a lui-même fait l’expérience. Il termine en effet le quatrième chapitre de son livre en partageant ses aventures immobilières aux USA et à Dubaï.

Là-bas, les banques sont moins pointilleuses, moins regardantes sur le statut professionnel notamment, fait remarquer l’auteur.  Et à Dubaï, ville en plein essor, les promoteurs proposent des facilités de paiements étalés sur 10 ans et la possibilité de recourir à un crédit une fois le bien construit seulement. De cette façon, ce sont ses locataires qui rembourseront son prêt immobilier.

CHAPITRE 5 : Réinvestir son cashflow dans les marchés financiers

5.1 - La bourse, un investissement passif et performant

Dans ce 5ème chapitre, Jérémy Pajot nous embarque dans le monde de la bourse.

Pour lui, la bourse est un investissement attractif pour les revenus complètement passifs qu’elle procure.

De plus, sur la durée, ça paie. L’Histoire a en effet toujours montré que la performance boursière est élevée sur le très long terme, malgré une volatilité inhérente aux marchés actions.

Alors, lance l'auteur : pourquoi ne pas réinvestir une partie des gains de nos investissements immobiliers en bourse ?

5.2 - Les fonds d'investissement ne battent pas les indices

Sur des marchés renommés comme le CAC 40, l’auteur décrit combien il est difficile, pour un investisseur, d’arriver à surpasser les indices boursiers à long terme. Même les fonds d'investissement n’y parviennent pas en raison de leurs frais de gestion élevés.

Jérémy Pajot confie avoir choisi d'investir 30 % de son portefeuille actions en ETF, histoire de suivre tranquillement et passivement les performances des grands indices mondiaux.

5.3 - Le "stock picking" sur les valeurs moyennes

En revanche, l'auteur pratique une sélection active de valeurs (stock picking) sur des marchés plus discrets, comme celui des petites et moyennes capitalisations.

L'objectif est d'identifier des sociétés sous-valorisées grâce à une analyse pointue, dit-il, avec un fort potentiel de croissance à long terme.

5.4 - La force de l’investissement régulier

Ensuite, Jérémy Pajot nous apprend notamment que, grâce aux rendements historiques annuels de 9 % du S&P 500, si nous investissons une somme initiale de 10 000€, puis un montant programmé de 500€ par mois pendant 20 ans, nous pouvons générer un capital de près de 235 000€.

CHAPITRE 6 : Analyser les marchés pour en tirer les meilleures opportunités

Jérémy Pajot nous plonge, avec ce chapitre, dans les arcanes de ses méthodes pour investir en bourse.

Il jongle, relate-t-il, avec deux approches : l'une passive, l'autre plus active.

Ces deux stratégies sont complémentaires. Ensemble, elles ont façonné le chemin de l’auteur investisseur vers le succès.

6.1 - Première méthode passive et sans émotion : la méthode DCA (Dollar Cost Averaging)

La méthode DCA (Dollar Cost Averaging) consiste à investir à intervalles réguliers (chaque semaine ou chaque mois par exemple) une somme fixe dans un indice boursier, sans se soucier des fluctuations des cours.

L'objectif est de lisser la volatilité inhérente aux marchés financiers et profiter de la tendance haussière historique des indices sur le très long terme.

Jérémy Pajot applique cette méthode uniquement sur des indices boursiers reconnus comme efficients et disposant d'une tendance haussière historique sur le très long terme. Il cite, en exemple, des indices phares comme le S&P 500 aux États-Unis.

L'intérêt de cette méthode est qu'elle élimine toute composante émotionnelle ou tentative de "market timing", puisque peu importe les fluctuations du marché à court terme, l'investisseur place régulièrement son argent sur les mêmes supports.

De plus, en cas de baisse des cours, cette méthode permet d'acheter moins cher et donc d'acquérir davantage de parts. Psychologiquement, elle permet de traverser plus sereinement les périodes de crise.

6.2 - Deuxième méthode pour dénicher les pépites : le stock picking

À l'inverse, le stock picking, autrement dit la sélection directe d’actions, demande du temps et de l'analyse, mais peut s'avérer très rentable.

L'auteur passe en revue 4 ratios clés pour identifier des sociétés sous-évaluées :

Le Bêta pour jauger le risque,

Le PER pour comparer valorisation et bénéfices,

Le rendement pour anticiper les dividendes futurs,

Le PBR pour détecter d'éventuelles décotes.

En comparant ces indicateurs à ceux des sociétés concurrentes, il est possible de dénicher des opportunités sur des titres sous-valorisés par le marché. Cette tactique est idéale pour des actions moins sous les projecteurs  car elles peuvent représenter de belles opportunités.

6.3 - Maîtriser psychologie et fiscalité

Jérémy Pajot termine ce chapitre de "L’investisseur moderne" en insistant sur l'importance d'une vision long terme et de la maîtrise de soi en bourse.

Accepter la volatilité des cours est indispensable pour profiter des rendements attractifs des marchés actions sur le long terme, souligne l’auteur. Ce dernier recommande également d'optimiser la fiscalité des investissements boursiers, en plaçant son portefeuille au sein d'un PEA. Ainsi, au bout de 5 ans, l'imposition tombe à seulement 17,2 %.

En somme, en mêlant habilement une méthode passive (DCA), une approche active (stock picking) et une optimisation fiscale, Jérémy Pajot esquisse une stratégie boursière gagnante, tout en étoffant et diversifiant ainsi ses sources de revenus.

CHAPITRE 7 : Obtenir de bons rendements sur les marchés

7.1 - Des revenus complémentaires grâce aux dividendes

Jérémy Pajot nous montre, dans ce 6ème chapitre, que les dividendes versés par les entreprises cotées en Bourse constituent une source de revenus passive très intéressante pour l'investisseur moderne.

Ils viennent ainsi compléter les autres revenus comme ceux de l'immobilier.

La clé est de sélectionner avec soin des sociétés solides qui distribueront des dividendes croissants sur le très long terme. Attention, précise l’auteur, il ne faut pas se contenter du rendement actuel, mais bien s'assurer de la pérennité des versements futurs.

7.2 - L’analyse rigoureuse des fondamentaux

Avant d'investir, l'auteur nous dit analyser systématiquement deux indicateurs clés :

Le rendement du dividende (dividende annuel/cours de l'action).

Le taux de distribution (dividendes/bénéfices nets) : ce dernier doit impérativement être inférieur à 1. En effet, une entreprise ne doit pas s'endetter ni puiser dans ses réserves pour verser coûte que coûte un dividende élevé à ses actionnaires.

7.3 - Des statistiques historiques bluffanteset un couple rendement/ risque optimal

Nous apprenons ici que les statistiques historiques sont impressionnantes concernant les sociétés à dividendes. En effet, sur le très long terme, elles surperforment largement les indices boursiers de référence comme le S&P 500.

Aussi, pour l’auteur, il est surtout judicieux ici de réinvestir méthodiquement ses dividendes perçus. Cela décuple littéralement les gains grâce aux intérêts composés générés. C'est un effet boule de neige extrêmement puissant pour l’investisseur moderne.

Par ailleurs, le risque est ici correctement maîtrisé. D'après de nombreuses études, les dividendes Aristocrates (qui augmentent leur dividende depuis au moins 25 ans) affichent une volatilité plus faible que la moyenne des indices actions. Ils résistent également mieux lors des crises boursières.

7.4 - En résumé

En résumé, une sélection rigoureuse des sociétés à dividendes permet de se constituer un revenu passif confortable, avec un couple rendement/risque optimal. C'est un pilier essentiel de la stratégie globale de Jérémy Pajot.

CHAPITRE 8 : Générer des plus-values avec le capital investissement

8.1 - Le monde lucratif du private equity

Dans le huitième chapitre de son ouvrage "L’investisseur moderne", Jérémy Pajot nous présente ce qu’est le private equity. Derrière ce terme se cache une stratégie simple : acheter des parts dans des entreprises non cotées en bourse, puis les revendre avec un joli profit. Et le jeu en vaut la chandelle, puisque, selon une étude de référence, les rendements frôlent les 11,7 % sur les 15 dernières années.

Pour l’auteur, ce gain généreux compense le côté "immobilisé" de l'argent investi.

8.2 - Comment investir en private equity ?

La méthode la plus simple pour un particulier qui souhaite se lancer dans le private equity est de miser sur un fonds spécialisé en capital investissement.

Cette approche offre l'avantage de répartir votre mise sur plusieurs entreprises, diluant ainsi les risques. Mais attention, pour espérer de bonnes performances, le choix du fonds est déterminant. Sur ce point, Jérémy Pajot est catégorique : nous devons absolument nous entourer de professionnels aguerris pour dénicher les perles rares.

8.3 - Comprendre les étapes d'investissement

Jérémy Pajot décrit les 3 paliers principaux du cycle de vie d'une entreprise pour investir :

L’amorçage : c’est l'étape pionnière, où l'on soutient une entreprise naissante : investir à cette étape est risquée car intervenant au tout début de la société, sans clients encore, mais elle est exaltante.

Le démarrage : lorsque la start-up commence à avoir des clients.

Le développement : à ce moment-là, on investit pour propulser une entreprise mature, déjà établie, vers de nouveaux marchés et sommets. Cet investissement est moins risqué que les deux premiers.

En ce qui le concerne, l'auteur nous dit privilégier cette dernière phase, le capital investissement, autrement dit investir dans des sociétés déjà rentables, avec un fort potentiel de croissance à développer.

8.4 - Comment investir dans du capital investissement ?

"La méthode la plus facile, déclare l’auteur, est d'investir dans un fonds qui lui-même investira dans des entreprises non cotées".

Il décrit 3 types de fonds pour investir dans le capital investissement:

Les FCPR, fonds communs de placement à risque.

Les FCPI, fonds communs de placement dans l’innovation.

Les FIP, fonds d’investissement de proximité.

Le private equity immobilier et les SCPI

Jérémy Pajot nous apprend ici que le private equity "version immobilier" existe aussi.

Le principe est alors d'acheter des biens à rénover, de les retaper puis de les revendre avec une confortable plus-value.

Et pour ceux qui préfèrent un investissement tranquille, l’auteur suggère les SCPI qui offrent des revenus complémentaires confortables en toute passivité, avec un risque plus modéré. Il les recommande une fois le cap de l'indépendance financière franchi.

En somme, pour l’auteur : bien analysé et conseillé, le private equity est une classe d'actifs incontournable pour tout investisseur souhaitant diversifier son patrimoine et générer des plus-values à long terme.

CHAPITRE 9 : Investir sur les marchés peer-to-peer

Le chapitre 9 du livre "L’investisseur moderne" nous initie au monde du prêt entre pairs.

9.1 - Le principe du peer-to-peer lending

Jérémy Pajot commence par présenter ce qu’est le peer-to-peer lending (P2P). Il s'agit, informe-t-il, de mettre directement en relation prêteurs et emprunteurs via des plateformes en ligne, sans passer par l'intermédiaire d'une banque. On peut ainsi prêter ou emprunter de l’argent sans les contraintes bancaires.

Le P2P est à la fois économique (coûts de transaction réduits) et potentiellement très rentable, avec des rendements flirtant autour de 12 % selon l’auteur. Une belle manière de diversifier ses sources de revenus.

9.2 - Les différents types de prêts proposés

Que ce soit pour aider monsieur Tout-le-Monde (particuliers), soutenir une entreprise en plein essor ou financer un projet immobilier ambitieux, ces plateformes offrent une vaste palette de prêts.

En ce qui concerne Jérémy Pajot, celui-ci nous dit préférer, sur ces plateformes, le financement d'entreprises déjà bien établies, matures et rentables. Cet investissement, ajoute-t-il, est en effet moins risqué que le capital-amorçage de startups.

9.3 - Profiter de la puissance des intérêts composés

L'auteur partage ensuite un précieux conseil : ne laissez pas dormir vos intérêts, réinvestissez-les.

S’il insiste sur l'intérêt de réinvestir ses intérêts, c’est parce que cela permet une croissance exponentielle des revenus grâce à l'effet boule de neige sur le très long terme. C'est la magie des intérêts composés.

Pour vous donner une idée, un placement de 10 000€ avec un rendement de 10 % peut se transformer en plus de 62 000€ en 20 ans.

9.4 - Bien évaluer et maîtriser les risques

Mais comme pour tout investissement financier, il faut rester vigilant.

Il est indispensable de diversifier les plateformes et de prendre le temps d'étudier la santé des entreprises avant de s’engager. Jérémy Pajot conseille également des prêts de courte durée, pour garder une certaine flexibilité, réallouer son portefeuille rapidement en cas de besoin.

CHAPITRE 10 : S'enrichir avec les crypto-monnaies

10.1 - Le Bitcoin, un souffle moderne

Jérémy Pajot nous parle ici du Bitcoin, la plus connue des crypto-monnaies.

L'utilité du Bitcoin est indéniable, affirme l’auteur, et ce pour de nombreuses raisons.

D’abord, le Bitcoin permet de faire des transactions sur internet et de sécuriser son patrimoine numériquement, sans passer par un intermédiaire comme une banque. Et si pour un Français, le Bitcoin est peu compétitif pour les paiements du quotidien face à l'euro, il a aussi son utilité, note l’auteur, pour les transferts internationaux réalisés en quelques secondes pour quelques centimes seulement. Le Bitcoin est alors un moyen de diversifier et de préserver son épargne à long terme, en particulier face à la reprise de l'inflation.

Mais c'est surtout dans les pays hors OCDE que le Bitcoin prend toute sa puissance. Pour les 85 % de la population mondiale qui n’a pas accès au système bancaire traditionnel ou dont la monnaie nationale est instable, le Bitcoin leur permet d'accéder à l'inclusion financière et d'échapper à leur monnaie en difficulté.

Enfin, termine Jérémy Pajot, le Bitcoin crée des emplois et pourrait devenir la monnaie de référence du commerce international, évitant le passage obligé par le dollar américain.

Ainsi, pour l’auteur, face à la méfiance de certains vis-à-vis des politiques inflationnistes des banques centrales, le Bitcoin s’impose comme une alternative fiable.

10.2 - Des performances historiques spectaculaires

Pour illustrer le potentiel des cryptos, l'auteur partage sa propre expérience. Il confie avoir personnellement investi dans le Bitcoin en 2017. À ce moment-là, le Bitcoin était à 2 920$ l'unité et dans l'Ethereum à 231$ l'unité. En mars 2022, ces cryptos valent respectivement 41 000$ et 3 000$, soit des progressions phénoménales de +1 400% pour le Bitcoin et +1 300% pour l'Ethereum en seulement 5 ans.

C'est une croissance ahurissante en 5 ans. Les crypto-actifs peuvent donc générer des plus-values colossales en peu de temps, mais restent extrêmement volatils et risqués.

Volatilité toutefois mise en perspective par l’auteur

"Le Bitcoin serait spéculatif. Attention, ça va peut-être en choquer certains et certaines, mais le blé est également spéculatif. L’énergie, le gaz, le pétrole et autres sont spéculatifs. L’immobilier est spéculatif. Les devises sont spéculatives. Ça s’appelle l’économie de marché. D'ailleurs, on le voitactuellement avec la guerre en Russie où les prix de l'énergie et du blé explosent .S’insurger contre la spéculation de manière sélective n’a aucun sens."

10.3 - Une indispensable maîtrise des risques

Jérémy Pajot liste ici 9 risques majeurs liés aux crypto-monnaies :

La perte ou destruction des clés privées d'accès aux portefeuilles,

Les risques de piratage des plateformes d'échange (cybersécurité),

La perte de confiance dans les monnaies numériques,

Le durcissement de la règlementation sur les devises numériques,

La fiscalité changeante, avec la possible taxation des monnaies numériques,

Les risques associés à la conversion des devises,

L’interdiction par certains États,

La dilution due à la concurrence dans la Blockchain,

Le ralentissement du réseau.

L’auteur insiste sur le fait que les crypto-actifs constituent une classe d'actifs émergente dont les risques spécifiques doivent être parfaitement appréhendés et maîtrisés.

10.4 - Une adoption qui se confirme malgré les critiques

Le Bitcoin n'est pas sans détracteurs. Pourtant, son adoption ne cesse de croître, son ascension est indéniable, séduisant à la fois les particuliers et les grands acteurs de la finance traditionnelle.

Sa nature décentralisée apparaît comme un concurrent sérieux face aux systèmes financiers centralisés traditionnels.

10.5 - Une nouvelle classe d'actifs d'avenir

En conclusion, Jérémy Pajot nous rappelle l'impact profond des crypto-monnaies sur la finance. L’investisseur moderne, tout en restant prudent, a tout intérêt à se familiariser et à apprivoiser progressivement cet univers digital, certes risqué, mais plein de promesses.

En intégrant judicieusement les cryptos dans un portefeuille diversifié, on peut en capter le potentiel exceptionnel.

CHAPITRE 11 : L’importance d’entrer dans le métaverse

11.1 - Le métaverse, futur monde virtuel prometteur

Dans le dernier chapitre de son livre "L’investisseur moderne", Jérémy Pajot présente le métaverse comme le monde virtuel de demain.

Cette dimension virtuelle nouvelle génération, est aujourd’hui rendu possible, note-t-il, grâce aux progrès des casques de réalité virtuelle capables de nous offrir une immersion totale.

Le métaverse est considéré par beaucoup d'experts comme la "prochaine révolution" dans le monde des affaires et des investissements.

11.2 - Des projections prometteuses

Les prévisions des études réalisées sur le métaverse sont audacieuses : on parle d'un marché potentiel de 800 milliards de dollars à l'horizon 2024.

L’engouement est palpable, avec des titans technologiques comme Facebook (désormais Meta) qui injecte des milliards dans cette technologie.

Mais l'auteur nous suggère de rester vigilant. En tant qu’investisseur moderne, nous devons apprendre et nous tenir informé pour anticiper les opportunités d'investissement avant les autres.

11.3 - Trois façons d'investir dans le métaverse selon "L’investisseur moderne"

Voici trois pistes que propose l’auteur pour s'aventurer dans le métaverse :

Acheter des actions d’entreprises des géants positionnés sur le métaverse, comme Google, Microsoft, Meta, Nvidia ou Roblox.

Investir dans les crypto-monnaies qui alimentent les plateformes du métaverse comme Decentraland ou Gala.

S'immerger dans le métaverse et y investir directement en achetant des parcelles de terrain virtuelles ou des NFT.

11.4 - Le métaverse : un secteur d’investissement prometteur mais risqué

Le potentiel du métaverse est indéniable. Mais bien que prometteur, le métaverse reste un secteur risqué. C'est un terrain encore jeune.

L'auteur recommande d'y investir uniquement de l'argent qu'on est prêt à perdre. Il s'agit de l'investissement le plus aléatoire traité dans le livre. Pour autant, pour l’investisseur moderne, rester connecté aux évolutions du métaverse est un impératif.

CONCLUSION

Dans sa conclusion, Jérémy Pajot met en évidence plusieurs idées clés. Ce dernier :

Souligne d’abord qu’investir est essentiel pour assurer notre indépendance financière, surtout face au contexte économique tendu de la France.

Nourrit l'espoir que, à travers ces pages, le lecteur soit inspiré. Il espère que son livre nous aura convaincu qu'il est possible d'atteindre la liberté financière.

Nous conseille de diversifier nos investissements de façon intelligente, c’est-à-dire entre immobilier, marchés financiers et nouvelles tendances.

Rappelle que tout commence par des objectifs clairs, qui serviront de boussole motivationnelle.

Clôt en exprimant sa gratitude à tous ses lecteurs et en les invitant chaleureusement à le solliciter pour un accompagnement sur leur chemin investisseur.

Conclusion de "L’investisseur moderne – Comment faire partie des nouveaux riches " de Jérémy Pajot

Une lecture inspirante pour devenir un investisseur libre et prospère

Dans son ouvrage percutant, Jérémy Pajot nous offre une lecture à la fois inspirante et riche en conseils concrets. L'auteur nous dévoile étape par étape sa stratégie pour obtenir rapidement une indépendance financière pérenne.

Les 2 idées forces de "L'investisseur moderne"

Combiner immobilier, bourse et nouveaux actifs pour s'enrichir

En nous relatant sa propre expérience dans "L’investisseur moderne", Jérémy Pajot nous prouve qu'il est possible de se libérer du salariat, même en partant de rien.

La méthode de l'auteur repose sur trois piliers : l'immobilier, la bourse et les nouveaux actifs (tels que crypto-monnaies, le private equity, le métaverse…). En les combinant habilement et en utilisant l'effet de levier du crédit immobilier notamment, n'importe qui peut progressivement remplacer son salaire par des revenus complètement passifs.

Oser innover et exploiter les investissements modernes

L'auteur nous pousse également à sortir de notre zone de confort.

Pour lui, l'investisseur moderne doit savoir innover, en explorant l'immobilier à l'international par exemple ou les nouvelles classes d'actifs comme les crypto-monnaies. En cela, ce livre diffère de ce qu’on lit habituellement. Le contenu est très actualisé en mettant en avant les nouveaux outils actuels d’investissements en ligne notamment.

Certes audacieux, Jérémy Pajot reste néanmoins pragmatique. Il insiste sur l'importance de la diversification et d'une analyse rigoureuse des risques avant tout investissement.

Un guide pour concrétiser ses rêves de liberté financière

L'ouvrage "L’investisseur moderne" est une mine d'or pour quiconque aspire à l'indépendance financière. Écrit dans un style direct, il fournit de nombreux conseils pratiques, appuyés par l'expérience probante de son auteur.

C’est une lecture inspirante et motivante qui donne envie d'oser se lancer à son tour dans l'aventure de l'investissement, tant cela paraît accessible une fois le livre terminé.

Points forts :

Les nombreuses infographies qui illustrent les propos sont très pédagogiques et apportent une véritable valeur au contenu.

La synthèse à la fin de chaque chapitre met en évidence les idées clés à retenir.

La stratégie proposée en 3 piliers (immobilier, bourse et nouveaux actifs) est très actuelle et nous fait mieux découvrir les nouvelles niches porteuses.

Le fait que l’auteur partage sa propre expérience pour appuyer ses méthodes vers la liberté financière rend la lecture très concrète.

Le livre regorge de conseils pratiques, d’informations et de "trucs du métier" pour optimiser la rentabilité de ses investissements immobiliers et financiers.

Points faibles :

Je n’en vois pas.

Ma note :

★★★★★

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Mon, 15 Apr 2024 17:00:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/12826/Linvestisseur-moderne
Comment bien manger : 5 livres pour un régime alimentaire sain http://www.olivier-roland.fr/items/view/12824/Comment-bien-manger-5-livres-pour-un-rgime-alimentaire-sain

"Comment bien manger" est une question que beaucoup d'entre nous se posent au quotidien. En effet, l'alimentation joue un rôle crucial dans notre santé et notre bien-être. Mais entre les informations multiples et contradictoires, il n'est pas toujours facile de savoir quel régime alimentaire sain et équilibré adopter.

Dans cet article, je vous propose une sélection de 5 livres qui vous aideront à y voir plus clair.

Qu'il s'agisse de comprendre les rouages de notre organisme face à notre alimentation moderne, de puiser dans la sagesse ancestrale chinoise, de cultiver la pleine conscience à table ou encore d'explorer les bienfaits méconnus du jeûne, ces lectures seront de précieuses sources d'inspiration pour vous.

Grâce aux conseils et astuces concrètes ainsi qu'aux témoignages vivants contenus dans ces ouvrages, vous allez, avec ces lectures, savoir comment bien manger pour être en meilleure santé et quel régime alimentaire adopter.

  1. “L’alimentation ou la troisième médecine”

Par Jean Seignalet, 2012, 770 pages.

Résumé du livre "L’alimentation ou la troisième médecine" du Pr. Jean Seignalet

Dans son ouvrage "L'alimentation ou la troisième médecine", le Pr. Jean Seignalet, spécialiste en transplantation d'organes et en immunologie, met en évidence le lien entre l'alimentation et de nombreuses maladies inflammatoires ou auto-immunes.

S'appuyant sur 30 ans de recherche clinique, il démontre que certaines intolérances alimentaires peuvent provoquer des réactions immunitaires anormales. Et que celles-ci sont à l'origine de diverses pathologies chroniques comme la polyarthrite rhumatoïde, la sclérose en plaques, la maladie de Crohn, et bien d'autres.

Dès lors, la méthode du professeur Seignalet repose sur l'identification des aliments "perturbateurs" propres à chaque individu. Il s'agit souvent, explique-t-il, de protéines animales (comme le laitage, les œufs, la viande) et végétales (comme le gluten), auxquelles notre système digestif moderne n'est pas adapté. Il propose alors un régime alimentaire hypo-toxique, visant à limiter les toxines et à favoriser les produits les moins transformés.

Une fois ces aliments "perturbateurs" éliminés grâce à ce régime d'exclusion personnalisé, l'auteur dit avoir observé des améliorations spectaculaires, voire des rémissions complètes des symptômes chez de nombreux patients.

Convaincu du pouvoir thérapeutique de la nutrition, le Pr. Seignalet place donc l'"alimentation adaptée" au rang de troisième médecine, complémentaire à la médecine classique et aux médecines douces.

Finalement, il démontre comment le fait de bien manger peut être une véritable médecine en soi.

Le message et les points clés du livre "L’alimentation ou la troisième médecine" de Jean Seignalet

Le message du livre en une phrase

L'alimentation est un pilier thérapeutique majeur dans de nombreuses maladies inflammatoires et auto-immunes ; en identifiant et supprimant les intolérances alimentaires individuelles, des rémissions sont possibles.

4 points clés développés dans le livre

L’auteur distingue clairement ce qu’est une alimentation équilibrée et une alimentation déséquilibrée. Il apporte des repères concrets pour adapter notre alimentation.

Le concept d'une alimentation hypo-toxique (élimination des produits industriels et laitiers, des céréales modernes, des huiles extraites à chaud ou cuites…) est préconisé dans l'ouvrage. Ce régime alimentaire privilégie les produits les moins transformés. Pour le Pr. Seignallet, il doit être considéré au même titre que les traitements conventionnels.

Les maladies d'élimination, des pathologies provoquées par l'élimination de molécules étrangères, sont abordées. Comprendre ces maladies peut aider à comprendre comment notre alimentation impacte notre santé.

Les intolérances sont propres à chacun. Il faut donc identifier les aliments "perturbateurs" de façon individuelle. Puis, les supprimer de notre régime alimentaire en guise de médecine préventive et curative.

Mon avis sur le livre "L’alimentation ou la troisième médecine" de Jean Seignalet

"L’alimentation ou la troisième médecine" de Jean Seignalet met en lumière le rôle majeur de notre nutrition dans les maladies chroniques.

Les recherches cliniques rigoureuses du Pr Seignalet sont vraiment très convaincantes. Elles vous aideront à comprendre comment bien manger et à faire des choix alimentaires plus conscients. 

Je recommande vivement cette lecture à quiconque cherche à utiliser le pouvoir thérapeutique de l'alimentation pour recouvrer la santé.

Les points forts et points faibles du livre "L’alimentation ou la troisième médecine" de Jean Seignalet

Points forts :

Le contenu s’appuie sur de nombreuses données scientifiques riches et solides, issues de 30 ans de pratique clinique.

Les propositions sont détaillées et justifiées. Les solutions énoncées sont naturelles, sans effet secondaire.

Les nombreux cas concrets et témoignages en complément des statistiques rendent l’ouvrage vivant.

L’approche est personnalisée selon les intolérances de chacun.

Les exemples de menus suggérés pour démarrer le régime alimentaire sont très pratiques.

Points faibles :

Les restrictions alimentaires restent contraignantes dans les régimes diététiques d’exclusion proposés et demandent donc une certaine motivation.

Le livre peut s’avérer intimidant pour ceux qui n’ont aucune notion dans le domaine.

Le ton peut être décourageant parfois. Dans le cas, par exemple, où l’on ne suivrait pas le régime alimentaire préconisé, les résultats pourraient être totalement vains.

Ma note :

★★★★★

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  1. “La diététique du Tao”

Par Philippe Sionneau et Richard Zagorski, 2001, 229 pages.

Résumé du livre "La diététique du Tao" de Philippe Sionneau et Richard Zagorski

Dans cet ouvrage, Philippe Sionneau et Richard Zagorski présentent les principes d’une diététique issue de la médecine traditionnelle chinoise, également appelée "diététique du Tao".

Cette approche de l'alimentation est basée sur des concepts comme le Yin et le Yang, les 5 éléments (eau, bois, feu, terre, métal) ainsi que la notion de "Qi" (énergie vitale) et de "Jing" (essence vitale contenue dans les aliments).

Aussi, "La diététique du Tao" explique comment la digestion fonctionne selon la médecine chinoise, avec notamment l'intervention de la Rate, de l'Estomac et des "Trois Foyers". Il détaille également les propriétés des aliments en termes de vitalité, de nature (froide ou chaude), de saveurs (aigre, salé, doux...) et de formes.

La deuxième partie du livre aborde des aspects plus pratiques qui nous montrent comment bien manger : les règles à suivre pour manger selon les principes du Tao, comment choisir ses aliments, les mélanges à éviter, les quantités recommandées, etc.

Les auteurs proposent une alimentation équilibrée, principalement à base de céréales, de légumes et de légumineuses. Ils recommandent de réduire la consommation de viande et de produits laitiers, d'éviter le grignotage et les aliments trop raffinés ou transformés.

Enfin, "La diététique du Tao" répond à diverses questions comme le végétarisme, l'obésité ou l'alimentation des nourrissons selon l'approche de la diététique chinoise traditionnelle.

Le message et les points clés du livre "La diététique du Tao" de Philippe Sionneau et Richard Zagorski

Le message du livre en une phrase

Modifier son alimentation selon les principes de la diététique du Tao permet de vivre plus longtemps et en meilleure santé.

8 points clés d'un régime alimentaire qui suit les principes de la diététique du Tao

La digestion optimale passe par un équilibre entre les aliments froids et chauds, ainsi qu'entre les différentes saveurs (salé, sucré, amer...).

Il est préférable d’utiliser des ustensiles bien affûtés, de couper les aliments finement, régulièrement et le plus tard possible afin de conserver leur énergie vitale.

Il est recommandé de manger à heures régulières, jusqu'à satiété, sans excès et de bien mastiquer.

Une alimentation saine doit comporter beaucoup de céréales, de légumes et de légumineuses, et peu de viandes/produits laitiers.

Les aliments doivent être choisis frais, de saison, et avec un minimum de transformation/raffinage qui altère leurs propriétés.

Le cadre du repas a son importance : il faut manger dans le calme, en pleine conscience, et boire chaud en fin de repas.

Le processus de digestion en médecine chinoise implique trois éléments clés : les trois foyers, la rate et l'estomac.

Les cinq éléments que sont l'eau, le bois, le feu, le métal et la terre ont un rôle essentiel dans notre régime alimentaire.

Mon avis sur le livre "La diététique du Tao" de Philippe Sionneau et Richard Zagorski

"La diététique du Tao" est une lecture qui partage une nouvelle perspective du "comment bien manger".

En s’appuyant sur la sagesse ancestrale chinoise, l’ouvrage rappelle que le bien-être ne se limite pas à compter les calories, mais comprend également l'état d'esprit, le sommeil, et la qualité de ce que nous mangeons.

Les conseils, même s'ils peuvent parfois sembler "exotiques" et nécessiter un temps d’adaptation, sont pertinents et collent avec de nombreuses études nutritionnelles récentes.

Finalement, "La diététique du Tao" enseigne un régime alimentaire parfaitement adapté à qui veut réellement améliorer son alimentation et sa santé sur le long terme en suivant une philosophie ancienne chinoise.

Je le recommande à quiconque s'intéresse au bien-être et à la longévité.

Les points forts et points faibles du livre "La diététique du Tao" de Philippe Sionneau et Richard Zagorski

Points forts :

L’approche de la nutrition est très différente et plus large que celle des lectures habituelles.

Les conseils sont pratiques et permettent d’améliorer concrètement sa santé.

Les concepts plutôt méconnus en Occident mais justifiés sont d’autant plus pertinents.

Le contenu est bien structuré, agréable à lire et motivant.

Points faibles :

Quelques arguments manquent de références scientifiques et restent peu étayés. Ceux-ci ne se basent que sur des concepts traditionnels chinois.

Certains propos pourraient être perçus comme un peu "ésotériques" ou trop exotiques à certains, et donc difficiles à appréhender.

Ma note :

★★★★☆

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  1. “Savourez, mangez et vivez en pleine conscience”

Par Thich Nhat Hanh et le Dr Lilian Cheung, 2011, 356 pages.

Résumé du livre "Savourez, mangez et vivez en pleine conscience" de Thich Nhat Hanh et du Dr Lilian Cheung

"Savourez, mangez et vivez en pleine conscience" est un livre de Thich Nhat Hanh, moine bouddhiste de renom, et du Dr Lilian Cheung, experte en nutrition à l'école de santé publique de Harvard.

En se basant sur la pratique de la pleine conscience, les auteurs expliquent non seulement ce qu'il faut manger, mais surtout comment bien manger pour vivre une vie plus épanouie. Le livre aborde des concepts qui relient notre alimentation à notre bien-être global. Il souligne ainsi la valeur d'une alimentation attentive et consciente.

Ainsi, l'ouvrage explique plus précisément comment la philosophie bouddhiste, axée sur la pleine conscience, peut nous aider à mieux contrôler notre poids et notre alimentation. Selon les auteurs, il ne s'agit pas seulement de savoir quoi manger, mais aussi et surtout de savoir comment manger.

Les auteurs vont alors exposer ce qu'on appelle "les 4 nobles vérités bouddhistes" à ce sujet, à savoir :

Tout le monde connaît la souffrance.

Nous pouvons identifier les causes de cette souffrance (raisons du surpoids).

Nous pouvons y mettre fin grâce à la pleine conscience, c’est-à-dire la pratique qui consiste à être pleinement présent à chaque instant.

Il existe des moyens pour nous libérer de cette souffrance.

Les auteurs décrivent ensuite les 4 "nutriments" selon les bouddhistes :

La nourriture saine,

Les impressions sensorielles : sons, images...

La volonté : nos motivations profondes,

La conscience : nos pensées, habitudes...

Dans la deuxième partie, des programmes concrets sont proposés pour "agir en pleine conscience" dans 3 domaines :

L'alimentation,

L'activité physique,

La vie quotidienne.

Pour bien manger, 7 habitudes sont également suggérées et développées, à savoir :

Manger sans distraction,

Stimuler tous ses sens,

Servir des petites portions,

Bien mastiquer,

Manger lentement,

Ne pas sauter de repas

Suivre un régime à base de végétaux.

Le message et les points clés du livre "Savourez, mangez et vivez en pleine conscience" de Thich Nhat Hanh et du Dr Lilian Cheung

Le message du livre en une phrase

En réunissant leurs expertises respectives, les deux auteurs combinent, dans cet ouvrage, la philosophie bouddhiste et la science de l'alimentation. Selon eux, la pleine conscience est la clé pour perdre du poids sainement et durablement, et être plus serein et moins stressé au quotidien.

5 points clés que vous pouvez retenir

Pratiquer la pleine conscience en mangeant permet de retrouver le plaisir de bien manger, de réapprendre à écouter les signaux de faim et de satiété de notre corps. Pour y parvenir, les auteurs nous conseillent notamment d’éliminer les distractions lors de nos repas, comme la télévision ou le téléphone portable, et d’utiliser tous nos sens en savourant chaque aliment. En effet, un aliment possède plusieurs aspects : une saveur, une couleur, une texture, une grosseur, un poids, etc.

Il est essentiel d'identifier les émotions négatives (stress, anxiété...) pour pouvoir les apaiser grâce à la pleine conscience. Celles-ci sont, en effet, à l'origine de notre surpoids. Notre état d'esprit et notre bien-être émotionnel ont une influence directe sur nos choix alimentaires.

Une alimentation saine doit être riche en fruits, légumes, céréales complètes et pauvre en sucres raffinés. Mais l'essentiel est de manger pleinement conscient.

Faire 30 à 80 minutes d'activité physique par jour, que l'on apprécie, en pleine conscience aussi, est recommandé.

Apprécier le moment présent, vivre pleinement chaque instant du quotidien (repas, brossage de dents, marche, sport, attente...) nous reconnecte à nous-même et apporte sérénité.

Mon avis sur le livre "Savourez, mangez et vivez en pleine conscience" de Thich Nhat Hanh et du Dr Lilian Cheung

"Savourez, mangez et vivez en pleine conscience" est un livre très inspirant. D’abord, parce qu’il propose une approche alimentaire globale et mêle sagesse millénaire et science moderne.

Ensuite, les auteurs y partagent leurs perspectives sur l'harmonie entre le corps et l'esprit, et la manière dont nous pouvons améliorer notre santé globale par la pleine conscience.

Enfin, les programmes pour intégrer cette pleine conscience à notre alimentation, à nos activités et à notre vie, sont très concrets et motivants.

"Savourez, mangez et vivez en pleine conscience" est un livre qui pourrait aussi changer radicalement votre façon de voir l’alimentation. Car il n’est pas seulement un guide sur comment bien manger. Il nous invite également à repenser notre relation à la nourriture. Et cela, via une approche bienveillante de la nutrition qui transcende les régimes restrictifs.

Je le recommande particulièrement à ceux qui souhaitent perdre du poids tout en gagnant en sérénité.

Les points forts et points faibles du livre "Savourez, mangez et vivez en pleine conscience" de Thich Nhat Hanh et du Dr Lilian Cheung

Points forts :

L’approche est holistique : alimentation, activité physique, respiration, gestion des émotions.

Les programmes pour agir au quotidien sur son embonpoint sont concrets et ne demandent pas de régime alimentaire restrictif.

L'angle apporté par la combinaison de la philosophie bouddhiste et de la nutrition scientifique est unique et inspirant.

Les propos sont documentés scientifiquement et détaillés de façon théorique et pratique.

Points faibles :

La lecture est rendue ardue parfois par l’abondance des informations.

Le livre aurait mérité des supports audio pour s'initier aux exercices de pleine conscience.

Ma note :

★★★★☆

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  1. “La solution paléo”

Titre original : “The Paleo Solution : The Original Human Diet”

Par Robb Wolf, 2010, 300 pages.

Résumé du livre "The Paleo Solution" de Robb Wolf

Dans son livre "The Paleo Solution", Robb Wolf, un ancien chercheur en biochimie, met en exergue le décalage entre notre patrimoine génétique, resté quasi identique depuis des dizaines de milliers d'années, et notre alimentation, qui a connu une révolution majeure il y a 10 000 ans. L’auteur explique que c'est ce changement qui est à l’origine de nombreuses maladies modernes, dites "de civilisation", telles que le diabète, le cancer, les maladies cardio-vasculaires, etc.

Il nous raconte d’abord comment lui-même, en devenant végétarien pour améliorer sa santé, a en fait développé de nombreux problèmes digestifs et métaboliques. Puis, il décrit comment ses problèmes ont finalement disparu en seulement 6 semaines lorsqu'il a adopté un régime alimentaire et un mode de vie "paléolithiques".

Par ailleurs, "The Paleo Solution" s’appuie sur de nombreuses études scientifiques pour analyser en détail le fonctionnement du corps humain face aux nutriments (protéines, glucides, lipides), aux hormones comme l'insuline et aux stimuli externes (alimentation, sommeil, stress...).

L’auteur démontre scientifiquement les méfaits de notre alimentation moderne, riche en céréales, produits laitiers et sucres, qui provoquent des dérèglements hormonaux, de l'inflammation et à terme des maladies.

La solution proposée est un retour à l'alimentation et au mode de vie de nos ancêtres chasseurs-cueilleurs : supprimer les céréales, sucres et produits laitiers, manger beaucoup de légumes, fruits, viande, poisson, œufs et bonnes graisses (huile d'olive, noix...), dormir suffisamment, pratiquer une activité physique régulière et gérer son stress.

Le message et les points clés du livre "The Paleo Solution" de Robb Wolf

Le message du livre en quelques mots

La plupart de nos problèmes de santé modernes sont causés par notre mode de vie et notre alimentation inadaptés à notre patrimoine génétique de chasseurs-cueilleurs. Dans "La solution paléo" Robb Wolf propose alors un régime basé sur une alimentation riche en protéines, légumes, fruits, noix et graines, tout en éliminant les produits laitiers, les céréales, les légumineuses et les aliments transformés.

Les principaux points à retenir du régime alimentaire paléo

Pour une meilleure santé, nous devons nous rapprocher du régime alimentaire nos ancêtres chasseurs-cueilleurs, c’est-à-dire qu’il faut adopter l’alimentation et le mode de vie de type paléolithique. Selon Robb Wolf, nous pourrons ainsi guérir l'inflammation, la résistance à l'insuline et les maladies chroniques associées.

L’alimentation paléolithique privilégie les aliments non transformés et élimine les produits laitiers, les céréales, les légumineuses et les aliments transformés : les céréales, notamment à cause du gluten, les produits laitiers et le sucre provoquent des dérèglements hormonaux, de l'inflammation et des maladies. Les bons nutriments pour notre santé sont les protéines animales et végétales, les bonnes graisses (huile d'olive, noix...), les légumes, les fruits et les tubercules non amylacés.

Robb Wolf insiste sur le rôle primordial des protéines, qui participent à la construction de nos cellules (peau, muscles, cheveux, ongles) et à la fabrication de nos hormones, enzymes et neurotransmetteurs.

L’insuline et le glucagon sont deux hormones complémentaires dans la gestion de notre énergie. L'insuline facilite le passage des nutriments dans nos cellules, tandis que le glucagon libère les nutriments stockés pour les utiliser comme énergie.

Le sommeil et la gestion du stress sont aussi importants que l'alimentation : ils modulent les hormones et l'inflammation. Le manque d'activité physique entraîne une perte musculaire et osseuse, ainsi qu'une moindre sensibilité à l'insuline. L'exercice physique intense et bref est le plus efficace.

Mon avis sur le livre "The Paleo Solution" de Robb Wolf

"The Paleo Solution" est un livre riche d’enseignements concernant le fonctionnement du corps humain et les liens qui existent entre alimentation, mode de vie et santé.

Mais c’est aussi un ouvrage qui a le mérite de bousculer nos habitudes alimentaires modernes, souvent mal adaptées à notre organisme. Bien plus qu'un simple guide de régime alimentaire, il offre une véritable réflexion sur notre alimentation et son impact sur notre santé.

Le ton est accessible et le style humoristique de l'auteur rend la lecture agréable. Les conseils de Robb Wolf, bien que radicaux, sont pertinents, illustrés de références scientifiques sérieuses.

"The Paleo Solution" est définitivement un ouvrage à lire et à expérimenter ! Sa lecture peut véritablement changer des vies.

Les points forts et points faibles du livre "La solution paléo" de Robb Wolf

Points forts :

Les nombreuses références scientifiques donnent du poids à l’argumentation.

Les processus biochimiques régissant le corps sont très bien décrits.

Le style humoristique rend la lecture agréable.

L’expérience personnelle de l’auteur et ses conseils concrets confortent la théorie.

Points faibles :

Le contenu peut être dense pour certains lecteurs.

Le livre aurait pu être mieux structuré pour une meilleure compréhension.

Le livre n'est pas disponible en français, ce qui peut limiter son accessibilité.

Ma note :

★★★★☆

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  1. “Le pouvoir du jeûne | Maigrir, guérir, rajeunir”

Par Yéléna C. Kentish, 2018, 461 pages.

Résumé du livre "Le pouvoir du jeûne" de Yéléna C. Kentish

Dans son ouvrage "Le pouvoir du jeûne", l'auteure Yéléna C. Kentish explore en profondeur les effets physiologiques et les bienfaits thérapeutiques du jeûne. À travers le fruit de ses recherches approfondies, elle fait la lumière sur cette pratique ancestrale qui fait l’objet encore de nombreuses controverses.

Pour cela, l'auteure commence par définir les différents types de jeûnes : hydrique, intermittent, sec. Elle montre ensuite que le jeûne est répandu dans le règne animal où il remplit diverses fonctions adaptatives. L’auteure rappelle également que le jeûne a traversé de nombreuses cultures et civilisations, utilisé aussi bien pour des motifs religieux que pour le développement personnel ou le renforcement du corps et de l'esprit.

Puis, en s'appuyant sur de solides bases scientifiques, Yéléna C. Kentish explique en détail les mécanismes physiologiques déclenchés par le jeûne au niveau hormonal et métabolique. Elle met notamment en évidence le concept d'hormèse, selon lequel un stress modéré peut engendrer une réponse bénéfique de l'organisme.

Le livre passe ensuite en revue la multitude d'études démontrant les effets thérapeutiques du jeûne pour traiter diverses pathologies, ainsi que pour maigrir ou rajeunir. Ces travaux soulignent le rôle crucial du processus d'autophagie, ou recyclage des cellules, stimulé pendant le jeûne.

Enfin, tout en insistant sur la puissance du jeûne, l’auteure met en garde contre certains dangers liés à une mauvaise pratique. Elle invite alors chacun à trouver la méthode la plus adaptée à son cas personnel.

Le message et les points clés du livre "Le pouvoir du jeûne" de Yéléna C. Kentish

Le message du livre en une phrase

Le jeûne n'est pas nouveau. C’est une pratique ancestrale aux vertus thérapeutiques puissantes, à condition de bien comprendre ses mécanismes physiologiques et de l'utiliser à bon escient.

5 idées clés développées dans ce livre

Le jeûne n'est pas seulement un outil de perte de poids, il a des effets bénéfiques sur la santé en général. Il peut aider à la régénération cellulaire, à la détoxification, et même potentiellement à la prévention de certaines maladies.

Le jeûne doit être fait de manière réfléchie et planifiée. Une préparation adéquate, y compris une réduction de la consommation de protéines et de sucres rapides avant le jeûne, est essentielle pour une expérience de jeûne réussie.

Différents types de jeûne ont des effets variés. Par exemple, le jeûne intermittent peut améliorer la sensibilité à l'insuline et réduire le glucose sanguin, tandis que le jeûne périodique peut stimuler l'autophagie et le renouvellement des cellules souches.

Après le jeûne, une réalimentation soigneuse est cruciale pour éviter le choc du système et pour tirer le meilleur parti de l'expérience du jeûne.

Le jeûne n'est pas une panacée. Tout en mettant en évidence les avantages du jeûne, Yéléna C. Kentish insiste également sur la nécessité d'éviter les extrêmes et de s'informer correctement avant de commencer un jeûne.

Mon avis sur le livre "Le pouvoir du jeûne" de Yéléna C. Kentish

"Le pouvoir du jeûne | Maigrir, guérir, rajeunir" est une lecture que je conseille à quiconque s'intéresse au jeûne et souhaite découvrir le pouvoir régénérateur insoupçonné de cette pratique millénaire.

Yéléna C. Kentish y compile et y vulgarise de nombreuses recherches scientifiques qu’elle équilibre avec quelques conseils pratiques. Elle y partage également des témoignages inspirants de personnes ayant transformé leur corps mais aussi leur vie de façon significative grâce au jeûne.

Enfin, si le jeûne thérapeutique est bien réel, l’auteure rappelle que, mal pratiqué ou pratiqué de façon excessive, il peut se révéler dangereux. Le fait que tous les types de jeûne soient abordés et mis en avant selon les objectifs souhaités permet aussi de s’intéresser au sujet de façon d’autant plus exhaustive.

Si vous cherchez à comprendre comment bien manger et intégrer le jeûne dans votre vie, ce livre est pour vous !

Les points forts et points faibles du livre "Le pouvoir du jeûne" de Yéléna C. Kentish

Points forts :

La recherche est exhaustive et objective (dénuée de tout dogme), accompagnée de nombreuses références bibliographiques et scientifiques.

Les concepts complexes et les mécanismes biologiques et psychologiques du jeûne y sont expliqués de façon compréhensible.

Le livre n'est pas un plaidoyer inconditionnel pour le jeûne. Il donne un aperçu équilibré, soulignant les avantages et les précautions à prendre, ce qui est particulièrement appréciable pour les novices.

L’union de la science moderne (en matière de nutrition et physiologie) et des pratiques anciennes du jeûne traditionnel rend le livre particulièrement intéressant.

Les histoires de personnes qui ont réussi à transformer leur vie grâce au jeûne sont à la fois motivantes et éducatives, ajoutant une couche de crédibilité à l'ouvrage.

Points faibles :

Quelques passages redondants.

Certains lecteurs pourraient être déçus par l'absence de plans de repas détaillés ou d'instructions étape par étape pour commencer à jeûner.

Bien que le livre soit accessible et vulgarisé, la quantité d'information peut sembler écrasante pour ceux qui sont totalement novices en matière de jeûne.

Ma note :

★★★★☆

Pour aller plus loin :

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J’espère que cet article et ses suggestions de lectures vous auront aidé à repenser votre façon de vous alimenter. Que ce soit pour perdre quelques kilos, prévenir les maladies chroniques ou simplement être en meilleure santé, un régime alimentaire adapté est la clé. N'hésitez pas à nous faire part dans les commentaires d'autres lectures intéressantes qui vous ont appris comment bien manger et vous ont aidé à adopter une alimentation saine.

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Thu, 11 Apr 2024 17:00:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/12824/Comment-bien-manger-5-livres-pour-un-rgime-alimentaire-sain
La méthode avec le plus de preuves pour gagner de l'argent en 2024 http://www.olivier-roland.fr/items/view/12823/La-mthode-avec-le-plus-de-preuves-pour-gagner-de-largent-en-2024 ]]> Tue, 09 Apr 2024 21:49:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/12823/La-mthode-avec-le-plus-de-preuves-pour-gagner-de-largent-en-2024 La méthode avec le plus de preuves pour gagner de l'argent en 2024 http://www.olivier-roland.fr/items/view/12822/La-mthode-avec-le-plus-de-preuves-pour-gagner-de-largent-en-2024 ]]> Tue, 09 Apr 2024 18:45:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/12822/La-mthode-avec-le-plus-de-preuves-pour-gagner-de-largent-en-2024 Créer son entreprise : 9 cases à cocher ! http://www.olivier-roland.fr/items/view/12821/Crer-son-entreprise-9-cases-cocher-

Créer son entreprise représente une formidable aventure. Mais comment s’y prendre ? Cet article ressemble à une to do list : suivez le guide et cochez les cases au fur et à mesure. Prêt ? Sortez votre crayon ! 1. Évaluer sa motivation à créer son entreprise — et son idée ! La création d’une entreprise démarre souvent par une […]

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Manipulateurs et pervers narcissiques : 4 livres pour sortir de l’emprise http://www.olivier-roland.fr/items/view/12820/Manipulateurs-et-pervers-narcissiques-4-livres-pour-sortir-de-lemprise

Si vous lisez cet article, c’est probablement que vous ou l’un de vos proches êtes ou avez été sous l’influence d’un manipulateur ou d’un pervers narcissique. Pour rappel, les pervers narcissiques, ce sont ces profils de personnes toxiques qui usent de manipulation mentale pour prendre le contrôle et l’emprise sur leurs victimes.

En réalité, la perversion narcissique et la manipulation mentale sont monnaie courante. Mais le sujet est encore tabou de nos jours. Pas facile alors d’y faire face. Surtout que pour sortir de l’emprise d’un manipulateur, il est avant tout primordial de bien comprendre les mécanismes de ce type de profil.

Heureusement, aujourd’hui, de plus en plus d’ ouvrages permettent de mieux appréhender ce type de relations d’emprise psychologique. Ceux-ci partagent des clés pour vous protéger ou vous reconstruire après une telle épreuve traumatisante.

Dans cet article, je vous présente une sélection de 4 livres incontournables pour percer les secrets de la manipulation perverse narcissique et surtout en sortir de manière efficace et définitive.

Pour chaque livre, vous trouverez un petit résumé du contenu, les points clés à retenir, mon avis personnel sur l’ouvrage ainsi que ses forces et faiblesses. En prime, de nombreux conseils et témoignages pour vous aider à vous prémunir de ces profils toxiques ou à panser vos blessures.

  1. "Les manipulateurs sont parmi nous"

Par Isabelle Nazare-Aga, 2020 (4e édition), 310 pages.

Résumé du livre "Les manipulateurs sont parmi nous" d’Isabelle Nazare-Aga

Dans son best-seller "Les manipulateurs sont parmi nous", la psychologue Isabelle Nazare-Aga nous plonge dans l'univers des manipulateurs pervers narcissiques. Forte de son expérience de thérapeute, elle décrypte les mécanismes psychologiques de ces "vampires psychiques" qui usent de diverses formes de manipulation mentale.

Son livre se divise en deux grandes parties.

1ère partie : qui sont les personnalités manipulatrices ?

La première partie est consacrée à décrire qui sont les personnalités manipulatrices.

L'auteure commence par montrer que la manipulation n'est pas l'apanage de groupes radicaux : nous risquons tous de croiser au quotidien ces manipulateurs aux multiples visages.

Elle dresse ensuite le profil type du pervers narcissique, détaillant les stratégies qu’il utilise pour séduire puis installer un climat d'emprise sur sa victime. Isolement, déstabilisation, chantage affectif... Isabelle Nazare-Aga explore toutes les facettes de cette manipulation destinée à anéantir l'estime de soi.

Ainsi, l’auteure liste différents types de profils manipulateurs : le manipulateur sympathique, séducteur, cultivé, timide, altruiste ou encore dictateur.

Isabelle Nazare-Aga dégage ensuite 30 caractéristiques liées aux personnalités manipulatrices. Parmi elles, on retrouve la dévalorisation de l’autre par la mise en doute de ses qualités, de ses compétences et de sa personnalité, la création de conflits et d’une atmosphère de suspicion, l’utilisation d’autrui de façon intéressée, l’emploi de la menace (déguisée) ou du chantage, etc. Selon l’auteure, pour qualifier quelqu’un de "manipulateur", il faut pouvoir lui appliquer au moins 14 de ces critères.

L’auteure met aussi en évidence :

Les dégâts psychologiques et somatiques des victimes de la manipulation mentale.

Les traits spécifiques de la communication non verbale du manipulateur.

Son rapport avec la responsabilité.

Son attitude en matière de communication.

2ème partie : comment se protéger des manipulateurs ?

Mais l'intérêt du livre est aussi de montrer comment se libérer de ces relations toxiques. À travers de nombreux témoignages et exemples concrets, Isabelle Nazare-Aga partage, dans la deuxième partie du livre, des stratégies de contre-manipulation pour se protéger de ces prédateurs affectifs.

Elle fournit alors des clés concrètes pour détecter les signaux d'alerte et poser ses limites. Car, assure-t-elle, le meilleur rempart face à la manipulation, c'est la connaissance de ses mécanismes. Et il ne s'agit pas seulement de comprendre leur fonctionnement, mais aussi d'apprendre à se défendre et à penser par soi-même.

Ce qu’il faut retenir du livre au sujet des pervers narcissiques

L’auteure insiste : les manipulateurs sont parmi nous et ils pullulent autour de nous. La manipulation mentale est donc un phénomène répandu, mais encore tabou. C’est un risque quotidien, auquel tout le monde peut être confronté.

Pour l’auteur, il est donc capital d'apprendre à sortir de l’emprise des pervers narcissiques, à les connaître et à s'en protéger.

Pour cela, le livre détaille:

Les techniques rodées (séduction, déstabilisation, etc.) dont usent les pervers narcissiques pour prendre le contrôle sur leur victime.

Les mécanismes de la manipulation et ses signaux d'alerte : les connaître est la meilleure arme pour se protéger.

Comment poser ses limites face aux tentatives de contrôle et d'emprise psychique.

Autre idée à retenir : briser le tabou sur ce sujet dans la société est primordial pour permettre aux victimes de s'en libérer.

Mon avis sur le livre "Les manipulateurs sont parmi nous" d’Isabelle Nazare-Aga

Accessible et fouillé, ce livre lève le voile sur une forme de violence psychique encore taboue dans notre société.

En effet, grâce à de nombreux témoignages et une analyse pointue, le livre d’Isabelle Nazare-Aga nous ouvre les yeux sur les agissements toxiques des manipulateurs pervers narcissiques.

Il offre un examen profond et détaillé des diverses facettes de la manipulation mentale et ses rouages. Et au-delà de la simple identification des manipulateurs, il fournit des conseils pratiques pour s'affirmer et se défendre.

En cela, "Les manipulateurs sont parmi nous" est un outil de prise de conscience qui incite à la réflexion et à l'action. Mais aussi, une lecture qui vous donnera des clés très concrètes pour repérer ces prédateurs affectifs et des outils pour répondre à leurs tentatives d'emprise.

Ce livre est un must pour tous ceux et celles qui, coincés dans une relation toxique ou victimes d’un bourreau manipulateur, veulent sortir de l’emprise. Ou encore pour tous ceux et celles qui souhaitent simplement se prémunir des tactiques utilisées par les pervers narcissiques.

Les points forts et points faibles du livre "Les manipulateurs sont parmi nous" d’Isabelle Nazare-Aga

Points forts :

L’analyse approfondie du profil psychologique du manipulateur .

Le style d'écriture accessible et très clair, qui facilite la compréhension des concepts parfois complexes.

Les nombreuses stratégies concrètes expliquées pour gérer les différents types de situations de manipulation.

La richesse des exemples et la force des témoignages : l'auteur s'appuie sur son expérience de psychothérapeute pour illustrer ses propos par des cas réels.

Les annexes nombreuses

Points faibles :

Le livre aurait pu mentionner davantage de références académiques pour appuyer certaines idées.

Ma note :

★★★★★

Pour aller plus loin :

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  1. "Les pervers narcissiques | Qui sont-ils ? Comment fonctionnent-ils ? Comment leur échapper ?"

Par Jean-Charles Bouchoux, 2011, 211 pages.

Résumé du livre "Les pervers narcissiques" de Jean-Charles Bouchoux

Dans son ouvrage "Les pervers narcissiques", le psychothérapeute Jean-Charles Bouchoux nous éclaire sur le fonctionnement des manipulateurs narcissiques.

L'auteur, spécialiste des troubles de la personnalité, commence par définir ce qu’est le trouble narcissique : un mode de fonctionnement centré sur soi-même, son image et ses besoins, au détriment des autres.

Une minorité de narcissiques sont qualifiés de "pervers narcissiques". Ces manipulateurs-nés usent de stratégies variées, explique l’auteur : séduction, intimidation, chantage affectif, etc ., dans le but de contrôler et d’exploiter leur victime. Ils parviennent à dissimuler leur véritable personnalité abusive derrière un masque de charme et de bienveillance.

Jean-Charles Bouchoux décrit les mécanismes psychologiques utilisés par ces pervers, comme notamment le déni, le clivage et l'identification projective. L'auteur analyse également les effets dévastateurs sur les victimes : confusion, violence, dépression, perte d'identité.

Enfin, le livre propose des clés pour identifier ces manipulateurs et s'en prémunir : renforcer l'estime de soi, poser des limites fermes et savoir couper les ponts avec ces prédateurs.

5 points clés pour sortir de l'emprise des pervers narcissiques

Le message clé du livre est le suivant : les pervers narcissiques sont des manipulateurs qui usent de stratagèmes pour asservir leur victime. Méfiez-vous donc de leur capacité de dissimulation derrière un masque charmeur.

Voici, par ailleurs, quelques points et conseils clés développés par l’auteure au sujet des pervers narcissiques :

Les pervers narcissiques utilisent des mécanismes comme le déni, le clivage et la projection pour mieux contrôler leur proie. Une fois que vous êtes sous emprise, leur vrai visage apparait : tyrannique et méprisant.

Pour vous protéger des pervers narcissiques, renforcez votre estime personnelle et posez vos limites.

Si vous êtes déjà sous l’emprise, couper les ponts. Ce sera souvent votre seule issue face à un  prédateur toxique et destructeur. Puis, pensez par vous-mêmes et prenez des mesures pour protéger votre bien-être psychologique.

Ce n'est pas de votre faute si vous êtes victime. Cherchez du soutien pour vous reconstruire.

La compassion est un antidote à la perversion. Elle peut aider les victimes à surmonter leur traumatisme et à trouver le chemin de la guérison.

Mon avis sur le livre "Les pervers narcissiques" de Jean-Charles Bouchoux 

Ce livre vous apprendra à reconnaître un pervers narcissique et ses tactiques, à décrypter son fonctionnement psychique, à appréhender les mécanismes par lesquels il asservit ses victimes.

Si vous êtes en relation avec un pervers narcissique, il vous aidera à sortir de l’emprise et à vous en affranchir. Il vous fera également réaliser que vous n’êtes pas seul.e à travers des témoignages.

Bien que technique, "Les pervers narcissiques" est un ouvrage éclairant et libérateur. Bref, un guide indispensable pour toute personne confrontée de près ou de loin à ce type de prédateur.

Les points forts et points faibles du livre "Les pervers narcissiques" de Jean-Charles Bouchoux

Points forts :

Une analyse détaillée et précise des mécanismes des pervers narcissiques

Des conseils pratiques pour se protéger et sortir de l’emprise de ces manipulateurs.

L’approche basée sur la compassion et l'auto-soin.

Points faibles :

Le contenu peut être technique et difficile à comprendre pour les non-initiés à la psychologie, notamment la théorie freudienne.

Le livre nécessite une lecture attentive pour intégrer pleinement les concepts psychanalytiques et les applications pratiques.

Le manque de témoignages.

Ma note :

★★★★☆

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  1. "Se libérer de l’emprise émotionnelle | Manipulateurs, pervers narcissiques, psychopathes. Protégez-vous des relations toxiques !"

Par Sylvie Tenenbaum, 2011, 211 pages.

Résumé du livre "Se libérer de l'emprise émotionnelle" de Sylvie Tenenbaum

Dans son livre "Se libérer de l’emprise émotionnelle", la psychothérapeute Sylvie Tenenbaum traite du phénomène d'emprise émotionnelle. L’emprise, déclare-t-elle, consiste en une domination psychique toxique visant à soumettre l'autre à sa volonté. Ses conséquences sont parfois dévastatrices, ajoute l’auteure (perte d'estime de soi, dépression, etc.).

Le livre explique que l'emprise est présente dans toutes les sphères de la vie, de la famille au monde du travail en passant par les sectes. Elle peut donc toucher tous les types de relations humaines.

Plusieurs types de "prédateurs" sont ensuite analysés, du manipulateur au psychopathe, avec une gravité croissante. Le livre nous apprend comment ces derniers usent de techniques de séduction et de communication malsaines (mensonges, doubles discours, violence psychologique...) pour arriver à leurs fins.

Les victimes, quant à elles, présentent certains traits de personnalité communs (dépendance affective, manque de confiance en soi...). Mais l'auteure insiste : n'importe qui peut tomber sous emprise. Les enfants et les femmes sont particulièrement vulnérables et subissent souvent de plein fouet les conséquences de ces relations toxiques.

Heureusement, assure l’auteure, il est possible de se prémunir contre ces comportements, de les identifier rapidement et de s'en extraire. Cela nécessite toutefois du courage, de l'aide psychologique et le soutien de ses proches. Reconstruire sa vie après une période d'emprise est un long chemin semé d'embûches, mais cela vaut le coup ! L'essentiel est de reprendre sa vie en main et de se réconcilier avec soi-même.

5 idées clés résumés du livre pour comprendre et vous aider à sortir de l’emprise des pervers narcissiques

L'emprise émotionnelle est un phénomène extrêmement répandu dans notre société.

Sylvie Tenenbaum montre à travers de nombreux exemples concrets que ce type de manipulation psychique peut concerner absolument toutes les relations humaines. Que ce soit au sein de la famille, du couple, au travail, dans les sectes ou même via notre "prédateur intérieur", personne n'est à l'abri.

Il existe une grande variété de manipulateurs, avec des degrés de dangerosité différents.

Certains sont de "simples" manipulateurs égocentriques quand d'autres présentent de réels troubles de la personnalité (pervers narcissiques, psychopathes...) pouvant mener aux pires extrémités. L'auteure dresse plusieurs portraits détaillés permettant de mieux comprendre et identifier ces profils toxiques.

Les manipulateurs usent de techniques élaborées pour arriver à leurs fins, en deux temps : séduction /destruction.

Dans un premier temps, ils séduisent leur proie par des flatteries et en accordant une attention particulière. Puis, une fois que la personne est "accrochée", ils enchaînent en la rabaissant, la critiquant et lui faisant douter d'elle-même. Ce combo séduction-destruction est redoutablement efficace.

Du côté des victimes, les conséquences psychologiques sont absolument désastreuses.

Perte d'estime de soi, états dépressifs, troubles anxieux, somatisations... L'emprise émotionnelle laisse des traces indélébiles. Les enfants et les femmes se retrouvent le plus souvent pris au piège de ces relations toxiques.

Il est possible de sortir de l’emprise des manipulateurs et pervers narcissiques.

Malgré ces conséquences, Sylvie Tenenbaum se veut résolument optimiste. Selon elle, il est tout à fait possible de se sortir de l’emprise, de s'en protéger et surtout de se reconstruire par la suite. Certes le chemin est long, mais à force de courage, de patience et de soutien psychologique, n'importe qui peut retrouver une vie épanouie.

Mon avis sur le livre "Se libérer de l’emprise émotionnelle" de Sylvie Tenenbaum

Cet ouvrage est marquant par la justesse de l'analyse de Sylvie Tenenbaum et sa capacité à rendre accessibles au grand public des notions complexes de psychopathologie.

En tant que psychologue clinicienne, elle fait preuve d'une connaissance fine des mécanismes psychiques qui sous-tendent le phénomène d'emprise émotionnelle. Elle évite ainsi l'écueil du sensationnalisme pour livrer une réflexion nuancée.

Par ailleurs, le fil rouge autour des témoignages de patients apporte un éclairage "terrain" édifiant sur cette forme de manipulation perverse. En ressortent des récits poignants derrière lesquels on ne peine pas à discerner la part de souffrance.

Ce livre est une mine d'informations pour comprendre un phénomène souvent trop méconnu. Il fournit aussi des outils précieux pour s'en prémunir et aider les victimes à se reconstruire. Une lecture indispensable selon moi !

Les points forts et points faibles du livre "Se libérer de l’emprise émotionnelle" de Sylvie Tenenbaum

Points forts :

Les explications claires et accessibles des concepts de psychologie.

L’analyse poussée du phénomène d'emprise qui aide à comprendre et à sortir de l’emprise.

Les nombreux témoignages édifiants.

Les conseils pratiques de protection et de reconstruction.

Point faible :

Je n’en vois point.

Ma note :

★★★★★

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  1. "Pourquoi trop penser rend manipulable | Protégez votre mental de l’emprise"

Par Christel Petitcollin, éditions Guy Trédaniel, 2017, 261 pages.

Résumé du livre "Pourquoi trop penser rend manipulable" de Christel Petitcollin

"Pourquoi trop penser rend manipulable - Protégez votre mental de l'emprise" est un livre de la psychothérapeute Christel Petitcollin, spécialiste de la manipulation mentale et de la pensée complexe.

Dans cet ouvrage, l'auteure nous explique pourquoi certaines personnes, notamment celles à la pensée arborescente et hypersensibles, sont plus vulnérables à la manipulation mentale. Elle décrit les mécanismes utilisés par les manipulateurs pour prendre le contrôle et l'emprise sur leurs victimes.

Le manipulateur a généralement deux visages : l'un sympathique en public, l'autre froid et cruel en privé. Il utilise diverses techniques comme la séduction, la victimisation, l'intimidation et la culpabilisation pour convertir sa proie en marionnette.

De leur côté, les personnes manipulables ont souvent une pensée complexe qui part dans tous les sens, une hypersensibilité sensorielle et émotionnelle, un besoin de symbiose et un profond idéalisme qui les empêche de voir la part de noirceur du monde.

Christel Petitcollin explique qu'il est vain d'essayer de comprendre le fonctionnement tordu d'un manipulateur. Elle donne en revanche de nombreux conseils pratiques pour sortir de l’emprise : retrouver son axe intérieur, poser des limites claires, cesser de vouloir le sauver ou de lui trouver des excuses ou encore développer son assertivité.

Elle met en garde contre "l'amnésie traumatique", qui a tendance à occulter les mauvais souvenirs par déni. Pour la contrer, elle préconise de tenir un journal et de faire régulièrement le bilan des expériences vécues avec le manipulateur. Au final, elle recommande de fuir la relation toxique, car le manipulateur ne changera jamais.

5 points clés à retenir pour sortir de l’emprise des pervers narcissiques

Le message fort de ce livre à propos des manipulateurs est le suivant : les personnes malintentionnées et manipulatrices existent, ils ne changeront pas, mais vous pouvez vous libérer de leur emprise en prenant conscience de leurs mécanismes, en posant vos limites et en quittant la relation.

Voici 5 autres grandes idées développées dans ce livre :

Certains manipulent consciemment et n'éprouvent aucune culpabilité. Les repérer est vital pour se protéger.

Il est inutile d'essayer de comprendre la logique tordue du manipulateur. De même, trop penser et chercher à expliquer, c’est agir de façon risquée face à la manipulation. S'en tenir aux actes, faits et limites est essentiel.

Les manipulateurs ciblent les personnes intelligentes, créatives, sensibles et de bonne foi qui veulent voir le bien partout.

Rester centré sur soi, ses besoins, s'affirmer et poser ses limites, un cadre clair sont les meilleures comportements à adopter pour ne plus se laisser avoir ni cautionner les mauvais traitements.

Une personne manipulatrice reste manipulatrice. Face à elle, le risque de perdre est trop grand, c’est pourquoi éviter le conflit direct est souvent la meilleure stratégie. La seule issue est donc de fuir ou de limiter drastiquement les contacts si partir n'est pas possible.

Mon avis sur le livre "Pourquoi trop penser rend manipulable" de Christel Petitcollin

Ce livre est une véritable bouée de sauvetage pour qui est pris dans les filets d'un manipulateur.

Écrit dans un style direct, sans fioritures, il nous ouvre les yeux sur l'emprise psychologique que peuvent avoir les gens toxiques quand on a tendance à trop penser ou à douter facilement. La capacité de Christel Petitcollin à déchiffrer les mécanismes complexes de la manipulation est remarquable.

La structure de son ouvrage en trois sections principales offre une approche complète du sujet. La première détaille le profil du manipulateur, la seconde met en lumière les individus manipulés, tandis que la troisième partie offre des stratégies pour rester centré et ne plus subir la manipulation.

Ce livre conviendra donc parfaitement à ceux qui se trouvent dans une situation oppressante ou conflictuelle, et qui ont tendance à trop réfléchir ou à se brider mentalement, émotionnellement et physiquement.

Et bien sûr, cette lecture aidera quiconque souhaitant se libérer des griffes d'un manipulateur, sortir de l’emprise d’une relation toxique et retrouver sa joie de vivre et son pouvoir personnel.

Les points forts et points faibles du livre "Pourquoi trop penser rend manipulable " de Christel Petitcollin

Points forts :

L’analyse complète des mécanismes de manipulation mentale et de ses victimes qui offre des solutions pratiques.

Des propos directs et sans détours, qui permettent une prise de conscience rapide.

Le mode d’emploi clair et applicable, proposé pour sortir de l’emprise des manipulateurs et commencer à vivre.

Les tableaux récapitulatifs des points clés.

La méthode qui libère, qui encourage à une transformation personnelle profonde et permet de retrouver une joie de vivre.

Point faible :

Je n’en vois pas.

Ma note :

★★★★★

Pour aller plus loin :

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