Résumé du livre « Le grand art de la petite conversation » de Debra Fine : Si vous êtes mal à l’aise dans les conversations informelles, alors vous trouverez dans ce livre des outils pratiques pour avoir des idées de conversation et apprendre les bonnes attitudes pour réussir à briser la glace et maintenir une conversation agréable.
Par Debra Fine, 2008, 174 pages
Titre original : The fine art of small talk
Note : Cette chronique est une chronique invitée écrite par Naomie du blog Créer la vie de ses rêves
Chronique et résumé de "Le grand art de la petite conversation" de Debra Fine :
Chapitre 1 : Quel est le grand enjeu de la petite conversation ?
La petite conversation est la conversation informelle, appelée « small talk » chez les anglo-saxons. Elle se produit à longueur de journée dès que vous croisez quelqu’un : un voisin devant l’ascenseur, un parent quand vous déposez votre enfant à l’école, un collègue à la machine à café, lors d’un événement professionnel ou privé, etc…
Quand on ne sait pas quoi dire ou comment entretenir l’échange au-delà des banalités convenues sur la pluie et le beau temps, ces moments d’échanges peuvent être la source d’un grand malaise ou d’anxiété.
Ce livre propose des solutions pratiques pour acquérir une meilleure aisance pour des échanges de qualité dans n’importe quelle situation :
Entraîner n’importe quelle personne dans un dialogue constructif
Relancer une conversation qui s’éteint
Introduire de nouveaux sujets d’échange
Se sentir plus à l’aise et en confiance dans les événements collectifs
Développer des relations professionnelles cordiales
Se retirer d’une conversation avec élégance
La petite conversation a mauvaise presse, elle est considérée comme du bavardage inutile, futile et sans intérêt. Or, c’est elle qui brise la glace pour nous donner envie ou pas d’aller vers une conversation plus profonde ou intime.
Les personnes qui maitrisent l’art de la petite conversation permettent aux personnes qu’elles rencontrent de se sentir à l’aise, acceptées et valorisées, de nouer de nouvelles relations et de créer de nouvelles occasions de rencontres amicales, amoureuses ou professionnelles.
Cette compétence n’est pas forcément innée. C’est un art comme tous les autres qui s’apprend.
Il existe tout d’abord deux prérequis à accepter :
Prendre des risques : c’est à nous de prendre le risque d’engager une conversation. Nous ne pouvons pas attendre que les autres personnes fassent le 1er pas et viennent nous parler. Il existe effectivement un petit « risque » que l’autre personne ne nous réponde pas ou mal, et nous sentir ainsi rejetés. Mais comparé aux autres risques de la vie, cela reste un risque relatif.
Endosser la responsabilité de l’échange : il nous incombe à chacun de trouver des sujets de discussion, de nous rappeler du nom de notre interlocuteur, de les présenter au groupe ou encore de briser les silences pesants. Si vous assumez la responsabilité de l’échange, votre interlocuteur vous en sera reconnaissant et sera plus enclin à développer une relation sociale avec vous.
Chapitre 2 : Dépassez les préceptes avisés de maman
Nous avons été conditionnés dans notre éducation à ne pas initier le contact avec un inconnu. Cela nous a été utile et nous a protégés, enfant, mais maintenant que nous sommes adultes, nous pouvons réagir différemment pour échanger avec des inconnus lorsque nous nous savons en sécurité pour le faire. Ce qui n’était pas le cas lorsque nous étions enfant.
Quand vous êtes en sécurité, mettez un point d’honneur à adresser la parole à des inconnus
Pour étendre votre cercle social, vous devez l’élargir à des personnes que vous ne connaissez pas encore. Cette personne inconnue peut devenir une connaissance et vous présenter à d’autres inconnus, qui deviendront à leur tour des connaissances et peut-être plus, qui sait ?
Présentez-vous
N’attendez pas que l’hôte d’une réception (mariage, conférence ou autre) vous présente aux autres invités, prenez l’initiative de vous présenter aux autres. Pour commencer, choisissez une personne disponible autour de vous. Abordez-la, tendez-lui la main avec un sourire et dites : « Bonjour, je m’appelle Debra Fine, ravie de vous connaitre ».
Du silence comme marque d’impolitesse
Votre silence lors d’une conversation, qu’il soit dû à votre timidité ou votre peur, peut vous faire passer pour snob ou arrogant Ce serait dommage. Épargnez-vous de donner cette impression erronée en évitant les silences.
Les bonnes choses arrivent à ceux qui les obtiennent
Attendre qu’une personne fasse le 1er pas pour vous parler ou initier la conversation vous fera perdre un temps fou ou des occasions ; en particulier si vous êtes célibataire ! Les bonnes choses arrivent à ceux et celles qui osent entreprendre.
À vous de lancer une conversation
La 2ème plus grande phobie aux USA est celle d’engager une conversation avec un inconnu, ce qui signifie que la plupart des personnes vous seront reconnaissantes de lancer et animer une conversation. Ils apprécieront votre sens de l’initiative et votre cordialité.
À vous d’endosser la responsabilité d’une conversation
Si vous attendez que votre interlocuteur prenne l’initiative d’une conversation, vous êtes tout simplement égoïste d’après Debra Fine. Vous donnez priorité à votre confort et vous ne faites pas votre part dans l’échange. Tout comme vos réponses basiques Oui / Non ne témoignent pas d’une volonté de faire un effort dans la conversation.
Les brise-glaces du monde de l’entreprise et d’usage courant
Initier une conversation avec un inconnu se prépare. L’auteur propose 20 brise-glaces pour le monde professionnel et 50 pour la vie courante dans lesquels vous pourrez en piocher au moins 4 et les apprendre avant d’arriver à un événement. Vous aurez ainsi de quoi lancer la conversation.
Ces 70 brise-glaces sont listés dans les pages 33 à 36 du livre.
Voici quelques exemples non exhaustifs pour le cadre professionnel :
Qu’est-ce-qui vous a amené dans ce domaine professionnel ?
Qu’est-ce-qui distingue votre société de votre concurrence ?
Quelles sont les orientations à venir de votre entreprise ?
Quelles évolutions avez-vous remarquées dans votre profession depuis vos débuts ?
Des exemples pour la vie courante :
Que pensez-vous de ce film / restaurant / soirée ?
Ici, faire du ski / danser / marcher est un défi. Quelles sont vos destinations / lieux préférés pour skier / danser / marcher ?
Quel a été votre repas le plus mémorable ?
Quelle est la plus extraordinaire coïncidence que vous ayez vécue ?
Chapitre 3 : Jetez-vous à l’eau, lancez une conversation
Le seul fait d’avoir des sujets de conversation a déjà accru vos compétences. Si vous ne vous sentez pas capable pour le moment que de répondre aux questions que l’on vous pose, entrainez-vous à sourire et à dire bonjour en premier. C’est le préambule pour une conversation. Entrainez-vous plusieurs fois par jour jusqu’à vous sentir à l’aise.
Qu’y a-t-il dans un nom ?
Efforcez-vous à retenir le nom de votre interlocuteur. Le nom d’une personne est son identité. En le retenant, vous lui témoignez un réel l’intérêt. En répétant plusieurs fois le nom de la personne lorsqu’elle se présente, vous le retiendrez mieux.
Si vous oubliez le nom d’une personne que vous croisez, ne faites pas semblant de vous en souvenir, surtout pas. Cela pourrait même vous mettre dans une situation embarrassante si vous devez, par exemple, la présenter à la volée à une autre personne. Soyez honnête et dites d’emblée «Je suis désolée, j’ai oublié votre prénom. Vous voulez bien me le rappeler svp ? ».
De votre côté, mettez à l’aise votre interlocuteur en lui rappelant rapidement votre nom « Bonjour, vous vous rappelez de moi, je suis Debra Fine ».
Halte aux surnoms !
Appelez une personne par son nom ou prénom. N’utilisez pas de vous-même un surnom ou diminutif. Si elle voulait que vous l’appeliez Cathy au lieu de Catherine ou Seb au lieu de Sébastien, elle vous l’aurait dit.
Chapitre 4 : Faites durer la conversation
Après les présentations, il s’agit de faire durer votre conversation.
Pour montrer que vous souhaitez engager une conversation, enchaînez avec une question ouverte après une phrase affirmative simple : « Quelle belle journée. Comment avez-vous prévu d’en profiter ? »
Formules de démarrage
Trouvez une formule de démarrage qui manifeste de l’intérêt pour votre interlocuteur. Si vous remarquez que votre interlocuteur porte un accessoire spécial, faites-lui un compliment et demandez-lui des renseignements dessus. L’effort que vous ferez sera remarqué et apprécié. Faire un compliment est toujours un démarrage apprécié.
Une partie à 5
Si vous êtes dans un groupe, avancer en pas feutrés.
Portez votre intérêt sur celui ou celle qui a la parole, tout en restant légèrement en retrait pour que le groupe s’habitue peu à peu à votre présence.
Rentrez dans la conversation du groupe en montrant que vous avez suivi la conversation. Vous reconnaitrez que vous êtes accueilli quand on vous invitera à prendre place à côté de l’un des membres ou qu’on vous demande votre avis.
Au début, il convient d’exprimer une opinion en accord avec le groupe ou de montrer par un hochement de tête que vous êtes d’accord. Attendez plus tard, une fois que vous serez bien intégré dans le groupe pour donner un avis radical. Sinon, le groupe vous en voudra d’avoir perturbé le groupe et il se dispersera.
Chapitre 5 : Proposons des sujets de conversation
Après avoir souri, amorcé un contact visuel, trouvé la personne disponible, échangez vos noms et utilisé un brise-glace, il s’agit de lancer des sujets de conversation.
Comme la plupart des gens aiment parler d’eux, il suffit de trouver des sujets qui les concernent.
Des questions ouvertes
Utilisez des questions ouvertes pour inviter la personne à parler. Si vous utilisez des questions fermées, la conversation risque de se terminer rapidement par oui ou non.
Approfondir
À chaque fois que vous lancez une question pour engager un dialogue, préparez-vous à la poursuivre avec une question pour approfondir la réponse.
Par exemple si vous demandez « Comment s’est passé votre WE ? » et que la personne vous répond « Super, j’ai fait du jardinage », enchaînez avec « Qu’avez-vous fait en particulier ? » Faites toutefois attention à ne pas être trop intrusif, surtout avec des personnes que vous connaissez peu.
Prenez ce qui vient à vous
Pour cela, observez votre interlocuteur. Vous remarquerez une foule d’informations qui vous aidera à faire durer la conversation.
Observez les badges, insignes ou bijoux portés. « Je vois que vous faites partie de [tel club, département…], quelle implication avez-vous ? »
Ou encore les vêtements et accessoires (marques, insignes, caractéristiques…) « Je vois que vous portez un T-shirt du Hard rock café de Londres. Êtes-vous allés à Londres ? Comment avez-vous trouvé la ville ? »
Observez l’aménagement des bureaux et des maisons. Y a-t-il des photos au mur, des œuvres d’art, des livres exposés ? « Quelle photo/sculpture intéressante. D’où vient-elle ? »
Rebondissez sur le lieu et l’occasion qui vous réunit « J’étais la coloc de la mariée lorsque nous étions étudiantes. Et vous, comment connaissez-vous les mariés ? »
Chapitre 6 : Pour une meilleure écoute
Pour développer des conversations, votre devoir d’interlocuteur quand une personne vous parle est de l’écouter, réellement. C’est un impératif de politesse qui régit l’art de l’échange. Une écoute attentive est essentielle pour une bonne conversation. Elle comprend 3 composantes : visuelle, verbale et mentale
L’écoute se voit
Les indices visuels tels que les mimiques, inclinaisons de la tête, expressions corporelles montrent à votre interlocuteur que vous êtes attentif et concentré sur ce qu’il vous dit.
Verbaliser votre écoute
Quelques réactions verbales donnent également des informations à votre interlocuteur sur la qualité de votre écoute. Utilisez-les pour montrer que vous êtes bien à l’écoute. « Je vois », « Cela a dû être fatigant / épatant » « Auriez-vous des exemples ? »
Chapitre 7 : Prévenez les silences pesants
Les conversations qui s’éteignent comme les silences au cours d’une conversation peuvent créer un malaise. Vous pouvez les anticiper en adaptant vos brise-glaces aux occasions.
Ne laissez vos anciennes connaissances tomber dans l’oubli
Si vous revoyez des anciennes connaissances, prenez des nouvelles en évitant la platitude du « Quoi de neuf ? ». Utilisez plutôt « Que s’est-il passé dans votre travail depuis notre dernière rencontre ? » « Qu’est-ce-qui a changé dans votre vie depuis notre dernière conversation ? »
Petit cours d’histoire
Si vous vous êtes préparé pour un événement, vous devez avoir quelques informations sur l’origine et parcours de votre interlocuteur. Demandez-leur des précisions sur leur passé « Comment avez-vous commencé à faire des marathons / peindre / apprendre l’italien ? » « Qu’est-ce-qui vous a amené dans le Colorado ? » « Qu’est-ce-qui a éveillé votre intérêt pour le marketing ? »
Préparatifs d’expédition
Préparez-vous à une conversation comme vous le feriez pour une interview. Vous devez disposer de plusieurs questions et sujets pour assurer un échange fluide et naturel. Avant d’arriver à un événement, prenez le temps de réfléchir à des questions pour engager la conversation. Rappelez-vous de votre dernier échange si vous avez déjà croisé cette personne (le nom de son entreprise, son poste, sa vie familiale, ses centres d’intérêt).
Vous pouvez même vous préparer des antisèches que vous irez relire dans les WC au cours de l’événement. Vous trouverez une longue liste d’antisèches dans les pages 135 à 138.
Sous les feux de la rampe
La règle de bonne conduite pour une conversation veut que, par courtoisie, vous parliez aussi de vous. Il doit avoir un équilibre de parole entre les deux protagonistes. Vous ne pouvez pas poser uniquement des questions.
Lorsque c’est à votre tour de parler de vous, révélez d’abord des éléments qui ne prêtent ni à la gêne, ni à la controverse. Il existe un large choix de sujet vous concernant. En revanche, il y a une liste resserrée de sujets à éviter (si vous êtes dans le doute, évitez le sujet) : les commérages, les ennuis personnels, le prix des choses, les sujets de controverses quand vous ignorez l’avis de votre interlocuteur, votre santé ou celle de votre interlocuteur sauf s’il y a un aspect visuel que vous ne pouvez pas ignorer comme une jambe dans le plâtre.
Chapitre 8 : Crimes et délits
Malgré tous vos efforts, sachez qu’il existe 8 profils de personnes qui peuvent nuire à la qualité de vos échanges. Sachez les repérer pour vous défendre (et éviter également d’être dans l’un de ces rôles) :
Le policier : il vous mitraille nerveusement de questions comme s’il menait un interrogatoire « Que faites-vous comme métier ? Êtes-vous marié ? Avez-vous des enfants ? Vous êtes là depuis longtemps ? »
Solution : posez une question ouverte puis approfondissez. Vous reprendrez ainsi la maitrise de l’échange pour imposer un rythme plus agréable.
Le matamore : Au moment de parler de lui, il vante ses exploits, fanfaronne sur ses prouesses, exhibe un égo hypertrophié.
Solution : revenez sur des sujets d’ordre général comme l’actualité
Le supérieur : Il a toujours une histoire supérieure ou plus intéressante que la vôtre à raconter. Il utilise souvent des formules d’introduction comme « Moi aussi j’ai connu ça » « Je suis déjà passé par-là ».
Solution : rappelez-lui qu’il s’agit de votre histoire
Le monopolisateur : Il s’impose dans toutes les conversations et monopolise la parole, en étant convaincu qu’il a une mission, celle d’animer la conversation.
Solution : s’il s’agit d’un tête à tête avec un client ou votre belle-mère, il est préférable malheureusement de capituler. Guettez le moment où il reprendra sa respiration pour changer de sujet de conversation.
Si vous êtes en groupe, au bout de 5 minutes de monologue, reprenez la conversation en interpellant une autre personne du groupe pour lui demander son avis ou son expérience pour partager la parole.
Le coupeur de parole : Vous ne pouvez pas terminer ce que vous êtes en train de raconter car il vous coupe sans arrêt la parole. Il n’y a que 3 situations dans lesquelles couper la parole se justifie : une situation d’urgence, un sujet de conversation absolument insupportable et le monopolisateur qui refuse depuis plus de 5 minutes de laisser la parole
(Pas de solution proposée par l’auteur dans ce cas)
Le rabat-joie : Il sabote une conversation en répondant à côté à des questions ouvertes. Si vous lui demandez « Qu’avez-vous fait ce week-end ? », il vous répondra « Rien » sans apporter de précisions, ignorant que la question avait pour but d’ouvrir la conversation.
Solution : Répondez à une question fermée de votre rabat joie comme si c’était une question ouverte. Donnez des détails, des informations pour lui permettre de vous poser une question.
Le je-sais-tout : arrogant et condescendant, il vous fait savoir qu’il est au courant de tout, même s’il n’est pas concernéSolution : lui demander « Quel est votre avis / expérience là-dessus ? »
Le donneur de conseils : il propose ses conseils sans avoir été sollicité et se mêle ainsi de ce qui ne le regarde pas.
(Pas de solution proposée par l’auteur dans ce cas.)
Parfois la seule solution pour éviter ces profils est de fuir la conversation.
Chapitre 9 : Sortie élégante
Une fois venu le moment de clore une conversation, faites-le de façon élégante.
Il existe plusieurs façons de s’extraire d’une conversation.
Rappelez d’abord à votre interlocuteur pourquoi vous avez initié cet échange « Merci c’était passionnant de vous écouter sur votre activité. Je dois absolument parler à une cliente avant qu’elle ne parte ». Saluez la personne et faîtes ce que vous avez énoncé (aller voir la cliente).
N’inventez pas de prétexte. Soyez sincère. Si vous avez dit que vous deviez vous rafraîchir, allez directement vous rafraîchir après avoir pris congé, sans faire de détour pour aller parler à une autre personne. L’honnêteté est la meilleure politesse.
La relève de la garde
Lorsqu’une nouvelle personne rentre dans votre groupe de discussion, profitez-en pour en sortir.
Vous pouvez également inviter votre interlocuteur à sortir du groupe pour vous accompagner à aller voir d’autres personnes ou prendre un verre. C’est une sortie attentionnée pour vous séparer.
Grands effets d’un peu de reconnaissance
Quand vous terminez une conversation, montrez que vous l’avez appréciée et remerciez sincèrement votre interlocuteur avec un sourire. Vous laisserez une impression gaie et positive.
« Je suis ravi que vous m’ayez initié à à la finance des startup C’était passionnant. » « C’était un plaisir de vous voir et d’en apprendre davantage sur la cuisine italienne » « J’ai apprécié votre effort pour m’inclure dans la conversation. C’est difficile d’être nouveau dans l’école/l’organisation »
Avant de quitter une conversation, ayez une idée de la destination (aller chercher à manger, passer un coup de fil, voir une personne). Si vous avez l’air égaré et que votre interlocuteur précédent s’en aperçoit, il pourrait s’en offenser et penser que vous n’avez pas apprécié sa compagnie.
Chapitre 10 : survivre au monde des célibataires
Lorsque vous souhaitez rencontrer l’amour, vous devez vous ouvrir à de nouvelles personnes. L’art de la petite conversation s’avèrera encore plus précieux dans ces cas.
Concentrez-vous davantage sur votre partenaire plutôt que de vous préoccuper de l’effet que vous produisez. Vous trouverez dans ce chapitre d’autres idées de brise-glace plus propices à créer des liens pour les 1er RV.
Conclusion sur « Le grand art de la petite conversation » de Debra Fine :
Ce livre est une mine d’informations pratiques pour se sentir plus à l’aise lors des conversations informelles. Il est ponctué de nombreux exemples, d’idées de brise-glaces et de sujets de conversation dont vous pouvez vous inspirer. Savoir converser ne repose pas uniquement sur des outils mais également sur une attitude et une réelle volonté de connaitre votre interlocuteur.
Debra Fine explique efficacement comment s’exercer et réagir en prenant plaisir dans différentes situations. Vous réaliserez en le lisant que maitriser l’art de la conversation est accessible (ce n’est pas forcément réservé aux personnalités extraverties) et un atout indispensable pour votre vie personnelle et professionnelle.
J’ai découvert ce livre après un événement professionnel dans lequel je n’arrivais pas à échanger avec les personnes présentes. Je me sentais tellement gauche et ridicule que je me suis enfuie au bout de 20 minutes. Depuis, j’ai compris que ce sentiment était normal et partagé. Cela fait 10 ans maintenant que je continue de m’exercer et cela est devenu un jeu.
Naomie du blog Créer la vie de ses rêves
Points forts et points faibles du livre « Le grand art de la petite conversation » :
Points forts :
Facile à lire et à appliquer
Très nombreuses idées de brise-glaces et sujets de conversations
Motivant
L’expérience rapportée de l’auteur
Point faible :
Difficile à résumer car des répétitions entre certains chapitres
Ma note :
★★★★☆
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Comment communiquer efficacement Résumé du livre Convaincre en moins de 2 minutes : Vous ne savez jamais où vous tisserez votre prochaine relation importante ; le monde est plein d’opportunités si vous savez garder les yeux ouverts.
Convaincre en moins de 2 minutes de Nicholas Boothman, 2002, 251 pages Note : Cette chronique invitée a été écrite par Romain du blog Décodeur du Non-Verbal, dans lequel il partage sa passion pour le langage du corps et l’art de communiquer efficacement. Il vient tout juste de publier un guide de 20 pages sur la détection des mensonges. Chronique et résumé de "Convaincre en moins de 2 minutes" Introduction Certains experts estiment que 15% de la réussite financière est due au savoir-faire et aux compétences. Le reste, soit 85%, est lié aux relations et à votre capacité à interagir avec autrui. Et cette interaction se joue dans les 2 premières minutes d’une rencontre… Dans cette introduction, Nicholas Boothman, l’auteur de Convaincre en moins de 2 minutes, explique que le processus de communication suit des étapes bien définies. Lorsque l’on rencontre une personne pour la première fois, ce sont les instincts de survie qui entrent en premier lieu en jeu. Plusieurs cas sont ensuite à envisager : soit notre corps et notre esprit décident de fuir, soit ils décident de combattre, soit ils décident d’interagir. Le but principal de cet ouvrage est donc d’amener votre interlocuteur dans cette troisième direction : l’interaction. Tout au long des chapitres, Nicholas Boothman vous expliquera comment améliorer vos capacités de conversation et comment développer votre habileté à établir un contact et à influencer un groupe. Il proposera pour cela une batterie de techniques et de tactiques pour développer vos relations. J’ai délibérément écrit cette chronique en m’adressant à vous, lecteurs du blog Des livres pour changer de vie. Cette démarche exprime la volonté de l’auteur d’inviter les lecteurs à agir pour améliorer leur communication et reflète la construction du livre Convaincre en moins de deux minutes, rédigé sous forme de points d’action tout au long des chapitres. 1) Les bases L’évangile selon Muldoon : il n’y a pas d’échecs, il n’y a que de l’information Le premier job de Nicholas Boothman était celui d’assistant personnel de Francis Xavier Muldoon, un directeur de publicité très reconnu. Ce dernier avait, dans son milieu, la réputation de communiquer et de faire passer son message avec brio. Ce premier chapitre est consacré aux enseignements essentiels que Nicholas Boothman a appris au côté de son mentor, mais également ceux qui, par la suite, ont fait de lui un si bon communicant : La première impression que l’on dégage est déterminante. Elle conditionne le reste de la discussion et, parfois, ce que les gens pensent de vous à vie. Il ne faut donc pas la sous-estimer. Convaincre en moins de deux minutes vous enseignera comment donner une bonne première impression. Votre message va là où porte votre voix. Il en va de même pour votre regard. Votre message est transmis là où votre regard est dirigé. Il est donc important de regarder vos interlocuteurs dans les yeux. Ce regard inspire la confiance et vous valide auprès d’eux. Agrémenté d’un sourire, cela vous donnera l’image d’une personne heureuse et confiante. Il faut savoir se fondre en société. Ceux qui savent bien communiquer s’adaptent à leurs interlocuteurs. Ce sont de véritables caméléons. Nous le verrons dans la suite de cette chronique mais des techniques de synchronisation permettent d’établir un contact immédiat. L’imagination est le moteur du cœur. En utilisant un langage riche en images et en sollicitant les sens, vous captiverez l’imagination de votre interlocuteur. La confiance est liée au titre ou à la réputation. Elle peut se créer par votre attitude et votre aspect général, ce que nous verrons plus en détail dans la suite de la chronique. Votre opinion et votre discours doivent avoir du sens (logique) et vos arguments doivent faire appel à l’imagination et donc aux émotions. 2) Les nouvelles règles : prenez contact avec la nature humaine Neutralisez les réponses de fuite ou de combat L’envie de rester ou bien celle de fuir apparait dès les premières secondes de l’interaction. Dans ce chapitre, Nicholas Boothman vous livre ses conseils pour créer une ambiance et des attentes positives chez votre interlocuteur : · Soyez conscient de votre langage corporel et de votre aspect. En règle générale, les gens qui semblent en bonne santé et pleins d’énergie sont comme des aimants… Ils attirent. · Un langage corporel ouvert facilite les relations : le contact visuel, le sourire et la synchronisation de votre langage corporel et de votre voix avec ceux de votre interlocuteur sont synonymes d’ouverture. Tout comme les gens peuvent vous juger en quelques secondes, gardez pour vous vos idées préconçues. Elles risquent de nuire à votre dialogue. Même si la première impression est souvent la bonne, oubliez celle que vous avez déjà de votre interlocuteur. Souvenez-vous de ce que vous voulez et focalisez vous sur le résultat que vous souhaitez obtenir. Il serait présomptueux que, dès les premières secondes, vous empiétiez sur le territoire de votre interlocuteur. Respectez son espace privé. Si vous ne respectez pas son espace intime, cela pourrait déclencher sa fuite liée à l’instinct de survie. Travaillez le b.a.-ba : attitude, langage corporel et synchronisation
Ce chapitre est consacré à votre attitude, au b.a.ba de la bonne communication. On retrouve un bon nombre de ces éléments dans la suite de l’ouvrage. Votre attitude est contagieuse et influence votre entourage. Le langage corporel qui en est la cause, est la première chose que l’on remarque. Le ton, la voix et le choix des mots également mais dans une moindre mesure. Il est possible de contrôler votre attitude si vous en avez le souhait. Le corps et l’esprit sont étroitement liés. En changeant l’un, vous changerez l’autre. Et vice et versa. Il y a des attitudes vraiment utiles, celles qui vous permettront de mieux communiquer. Comme décrit dans le premier chapitre, l’enthousiasme est un allier. Il est très contagieux. Soyez confiant et chaleureux. L’arrogance et la colère ne mèneront à rien. Rien ne sert d’utiliser ces attitudes négatives. Ayez un langage du corps d’ouverture (bras et jambes décroisés…) et non de fermeture (bras croisés, mains dans les poches…). Synchronisez-vous avec votre interlocuteur afin qu’il se sente à l’aise. Synchronisez le langage du corps, la voix et l’intonation. En ayant cette démarche délibérée, on obtient de fabuleux résultats. La cohérence entre langage du corps, voix et intonation est importante et porte votre message de façon harmonieuse. On vous considèrera ainsi comme quelqu’un de crédible et non comme un entour loupeur. L’incohérence provoque la confusion. Vous devez faire passer votre message de façon claire. Le retour d’information est essentiel : que ce soit à l’écrit, à l’oral ou par votre langage corporel. Il donne un but et de la profondeur à votre interaction On déteste ne pas avoir de réponses à nos questions. Le retour d’information termine la qualité de l’entretien et donne l’impression que vous accordez de l’attention. Parlez le langage du cerveau Le cerveau traite certains types d’informations plus facilement que d’autres. Ces informations sont essentiellement d’ordre visuel, auditif et kinesthésique ; dans une moindre mesure liées aux odeurs et au goût. Cette notion est détaillée plus en détail dans le chapitre suivant. Le cerveau ne peut traiter que des informations positives. Il a beaucoup plus de mal à traiter la négation (ni, ne pas…). Il est donc plus efficace d’adapter votre message de manière positive. Voici deux exemples qui ont la même signification. Pourtant, l’un aura plus d’impact que l’autre : Votre interlocuteur : « Je vous remercie de l’invitation. » Vous : « Je vous en prie / Pas de problème » ou encore Votre interlocuteur : « Je vous remercie pour votre présentation. » Vous : « Je vous en prie. Contactez-moi pour avoir plus d’informations / Pas de problème. N’hésitez pas à me contacter pour avoir plus d’informations. » Quel message a le plus d’impact ? Nicholas Boothman vous invite dans le livre Convaincre en moins de deux minutes à continuellement employer ce schéma positif dans vos propos. Cela aura l’effet d’enthousiasmer l’attitude de vos interlocuteurs. Si le cerveau a une raison, il est prêt à tout accepter. Il lui faut un effet et surtout une cause. Le fait de dire à vos interlocuteurs pourquoi vous lui demandez de faire quelque chose aura une influence énorme. Les gens ont naturellement la tendance à obéir à des demandes justifiées par une cause, justifiées par une raison de les faire. « Parce que » est désormais votre nouvelle arme de persuasion. Prenez contact avec vos sens Nous disposons tous de préférences sensorielles. Il y a ceux qui vivent le monde qui les entoure avec le sens de la vue, d’autres avec leur ouïe et d’autres avec le toucher. Cette préférence se ressent dans notre façon de communiquer. Pour montrer par exemple le fait d’être d’accord avec quelqu’un, les premiers diront plutôt « Oui, je vois », les seconds « Oui je t’entends bien » et les derniers « Oui, j’ai saisi ce que tu veux dire ». La manière la plus efficace de transmettre votre message est donc de s’adapter au canal principal de communication de votre interlocuteur : · Les personnes de type visuel ont besoin de voir des images et de traduire ce qu’ils vivent visuellement. · Les auditifs vivent le monde à travers les sons. Ils ont besoin de les entendre et de les verbaliser. · Les kinesthésiques (toucher) communiquent en exprimant des sensations physiques. Nicholas Boothman explique dans le livre Convaincre en moins de deux minutes comment adapter votre discours en fonction des canaux principaux de vos interlocuteurs. Par ailleurs, prendre contact avec ses sens, c’est également construire un rapport (une connexion) avec votre interlocuteur. Cela se fait en établissant une synchronisation entre les gestes, la voix, l’intonation et les préférences sensorielles. 3) Prenez contact avec la personnalité de votre interlocuteur Nourrissez la personnalité de votre interlocuteur Dans le monde de l’entreprise, il est possible de catégoriser les employés dans 4 ensembles distincts. Chacune de ces personnalités est nécessaire au bon fonctionnement de l’entreprise. Il y a tout d’abord les rêveurs, ceux qui apportent de nouvelles idées. Ensuite viennent les analystes, ceux qui vérifient que les idées sont valables. Les persuasifs, quant à eux, sont ceux qui font passer les idées. Et puis finalement, il y a les contrôleurs qui mettent en place ces idées. Chaque employé combine la plupart du temps ces caractéristiques avec, cependant, l’une dominant sur les autres. Si vous souhaitez traiter avec l’une ou l’autre de ces personnalités, il faut adapter votre discours en fonction. Dans Convaincre en moins de 2 minutes, Nicholas Boothman propose des stratégies pour établir le contact avec chacune d’entre elles. Pour résumer ces stratégies, il faudra donner de l’espace et des stimuli pour inciter les rêveurs. Il faudra accorder de l’attention aux détails pour les analystes. Le persuasif aimera votre enthousiasme et le fait de valoriser sa spontanéité. Enfin, le contrôleur appréciera que vous lui donniez des options et des alternatives. Reconnaissez ses qualités et ne lui faites pas perdre son temps. Identifiez la nature de votre métier Grâce à une formulation astucieuse, votre bonne idée se transforme en une grande idée. Dans le milieu du travail, lorsqu’il s’agit d’expliquer la nature de votre métier, cette démarche doit être réalisée de manières simple, courte et facile à retenir. Votre explication doit montrer pourquoi votre métier/entreprise existe et les avantages qu’ils présentent. Qu’est-ce qu’apporte la GRANDE idée ? · Elle donne de la personnalité à votre métier/entreprise. · Ne se réfère pas directement à un produit ou à un service. Elle découle de la vraie nature de votre métier. · Pour vos employés, elle doit être l’élément déclencheur de l’action et de la prise de décision. Si vous formulez votre grande idée personnelle, elle peut donner une direction plus nette et plus profonde à votre vie professionnelle. Elle doit avoir un sens pour vous et exprimer les valeurs qui vous représentent. Nicholas Boothman explique que chacun doit se faire son propre spot publicitaire. Il consiste, en 10 secondes, à expliquer ce que vous faites afin de susciter l’intérêt de vos interlocuteurs ; afin qu’ils veuillent en savoir plus sur vous et d’en parler avec vous. Un spot publicitaire comporte trois parties. Ce que vous faites, pour qui et comment cela améliore votre vie. Il doit être court et aller droit au but. Trouvez votre style L’apparence physique compte également dans vos interactions. Elle contribue à faire passer votre message. Pour faire bonne impression, développez un style propre qui exprime indépendance et assurance. · Avoir un style professionnel efficace, c’est trouver un compromis entre assurance et accessibilité. · Se poser les bonnes questions : « Quelle image je souhaite transmettre à mes interlocuteurs ? Qu’est-ce que mes vêtements peuvent communiquer sur les points clés de ma personnalité ? » Si votre style vestimentaire ne correspond pas à votre personnalité, il est peut-être temps de refaire sa garde-robe. · Habillez-vous en fonction du poste que vous souhaitez obtenir et non pas celui que vous avez. · Si vous êtes mal habillé, les gens remarquent vos vêtements. À l’inverse, si vous êtes bien habillé, les gens vous remarquent vous. 4) Construire une relation Ouvrez une ligne de communication Tout le monde n’est pas forcément à l’aise en société. Heureusement, Nicholas Boothman enseigne que chacun peut acquérir les compétences pour créer du lien avec les inconnus. Il présente donc dans ce chapitre la meilleure façon d’aborder les gens. Elle se divise en 5 étapes : · Ouverture : Adoptez un langage corporel ouvert. · Regard : Soyez le premier à établir le contact visuel. Un exercice consiste à prendre mentalement note de la couleur des yeux de votre interlocuteur. · Sourire : Ayez constamment le sourire. Se voyant sur votre visage, votre sourire traduit votre attitude positive et montre que vous êtes confiant, honnête et enthousiaste. · Discussion : Soyez le premier à dire « Bonjour » et présentez-vous. Il s’agit de prendre le contrôle de la discussion. Rappelez-vous du prénom de votre interlocuteur. · Synchronisation : Synchronisez votre voix et votre communication non verbale à celle de votre interlocuteur afin de créer une connexion. Dans le milieu professionnel, les présentations sont souvent de rigueur. Ceux qui s’en sortent avec brio montrent leur professionnalisme et sont appréciés. · N’attendez pas que l’on vous présente. Prenez les devants si rien ne se passe. Saisissez les opportunités. · Il est bien vu de se lever pour saluer quelqu’un. C’est une marque de respect qui permet d’éliminer les barrières avec votre interlocuteur. · Soyez sûr de votre poignée de main. Elle doit être ferme et respectueuse. · Soyez la plate-forme tournante pour les présentations. Connectez les gens les uns aux autres. On doit vous percevoir comme le facilitateur social. Un usage cependant : présentez toujours la personne la moins importante à la plus importante, « Monsieur le Président, je vous présente Antoine, notre nouveau chargé de mission. » et non « Antoine, je vous présente Monsieur le Président. » Plus vite vous établirez des points communs avec vos interlocuteurs, plus le rapport entre vous s’établira rapidement. Faites-les parler Il existe un certain nombre de règles afin d’établir un contact réussi. Elles sont de faire parler votre interlocuteur, de rester concentré sur ce qu’il dit, de l’observer et de l’écouter attentivement. Dans ce processus d’écoute, vous devez également lui répondre et lui adresser des encouragements. Mais écoutez plus que vous ne parlez. Ceci contribue à l’une des 3 qualités essentielles d’un bon communiquant : l’humilité. Dans votre arsenal pour appliquer ces règles, les questions sont les déclencheurs de la conversation. En posant les bonnes questions, vous entretenez la discussion. Il existe différents types de questions, celles qui n’aboutissent pas et celles qui nourrissent la conversation : · Les questions ouvertes : elles renvoient vos interlocuteurs à leur cœur et à leur imagination. Elles les engagent à s’ouvrir. Les questions ouvertes commencent en général par des mots tels que : Qui ? Quoi ? Où ? Quand ? Comment ? Combien ? et Pourquoi ? Ces mots sont aussi connus sous l’acronyme QQOQCCP. Il sera très difficile pour vos interlocuteurs de répondre par un simple oui ou non. Elles contribuent donc à alimenter la conversation. « Pourquoi es-tu allé à Grenoble la semaine dernière ? » : Blabla… « Comment as-tu trouvé le concert de Taylor Mc Ferrin ? » : Blabla… · À l’inverse, il faut éviter les questions fermées. Celles qui se terminent justement par oui ou par non ou par un mot arrêtent l’échange. Ces questions fermées incitent vos interlocuteurs à se renfermer sur eux-mêmes. Elles commencent généralement par : «Êtes-vous… ? », « Avez-vous… ?» , « Est-ce que… ?». « Est-ce que tu es allé à Grenoble la semaine dernière ? » : Oui/Non. « Est-ce que le concert de Taylor Mc Ferrin était bien ? » : Oui/Non. Ce type de questions est donc à consommer avec modération. · L’imaginaire de votre interlocuteur nourrit la discussion. Pensez à le solliciter avec des questions du type : « Que penses-tu de… ? », « Dis m’en davantage sur… ? » · Soyez attentif aux mots clés qu’il emploie. Cela vous permettra de rebondir et de les réutiliser dans d’autres questions. Peut-être tomberez-vous sur un point commun. Lorsqu’une conversation prend, vous passez d’une discussion courtoise, agrémentée de questions ouvertes et entraînant l’imaginaire, à un échange plus personnel. Ceci favorisera la convivialité. Une conversation vraiment conviviale est à la fois intime et confortable. Nous apprécions les conversations aussi légères qu’un bavardage. Mais quelles sont les spécificités qui vous rendent convivial ? · Vous adoptez un langage qui fait appel aux sens et à l’imagination de l’interlocuteur. À l’inverse, une personne factuelle transmet un message uniquement informatif. · Vous connaissez la valeur des contacts. Vous savez que la meilleure façon d’approcher quelqu’un est de vous faire présenter par une personne qu’il respecte. Ce type de présentation baisse inconsciemment les barrières négatives que pourrait avoir votre futur interlocuteur. · Vous vous concentrez sur la personne en face. Cette attention et ce sentiment de proximité entre vous lui feront se sentir importante. On aime se sentir important et surtout on apprécie ce qui nous donne de l’importance. · Vous êtes curieux. Il s’agit toujours de l’une des 3 qualités essentielles d’un bon communiquant En le sollicitant, vous découvrirez ce qui le fait vibrer. Trouvez la bonne approche Il est possible d’influencer la façon dont les autres vont vous accueillir et la façon dont ils vont percevoir vos idées. Pour cela, Nicholas Boothman explique qu’il faut relier les états d’esprit. Il s’agit d’identifier les états émotionnels de vos interlocuteurs et de les amener là où vous souhaitez qu’ils aillent. Avant un entretien d’embauche, une recherche sur l’entreprise est nécessaire. Cela permettra d’adapter votre spot publicitaire de 10 secondes en rapport avec l’entreprise. En accord avec vos recherches, votre spot publicitaire mettra en avant vos compétences qui feront de vous le candidat idéal pour le poste. Au téléphone, le langage corporel n’est pas visible : le vôtre, mais également celui de la personne à l’autre bout du fil. L’important est donc de surveiller sa voix et son intonation ; le débit de vos paroles également. Lors de festivités mondaines, ne perdez pas de vue votre objectif. Ces dernières sont l’occasion de prises de contact informel, d’exploration et de partage. Afin d’en tirer le meilleur parti, souvenez-vous de la raison pour laquelle vous êtes venu et adaptez votre attitude en conséquence : un langage corporel ouvert, faites-vous présenter et restez concentré sur la prise de contact. « Qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse » - L’art de la présentation Si vous appliquez tous les conseils du bouquin (attitude utile, contact visuel, sourire, intonation engageante), vous développerez une crédibilité et une autorité auprès de votre auditoire. Votre message doit être délivré en moins de deux minutes. Rien n’est plus ennuyant pour votre assistance de ne pas savoir pourquoi elle vous écoute. Evitez d’agir comme si vous teniez un rôle. Vous devez croire en votre sujet. Restez collé à votre grande idée et le lien que vous nouerez avec votre public viendra du cœur. La respiration est un exercice important. Par exemple la technique de la respiration régulière (inspirez en comptant jusqu’à 4, bloquez la respiration 4 temps et expirez pendant la même durée) vous permettra de vous relaxer et vaincre la peur de parler en public. Laissez votre personnalité transparaitre dans votre présentation. Cela renforcera la relation et la communication que vous avez avec votre auditoire. Les métaphores et les exemples renvoient vos interlocuteurs à leur imagination tout en sollicitant leurs sens. Utilisez-les, ils donneront plus de richesse à votre présentation. Conclusion sur "Convaincre en moins de 2 minutes" : Il est essentiel de savoir profiter de chacune des opportunités et rencontres que nous propose la vie. Pour conclure l’ouvrage, Nicholas Boothman partage une histoire qui, selon moi, est imprimée d’un sens profond : celle où, un jour, il alla accompagner sa fille dans une boutique d’aromathérapie. La rencontre anodine qu’il y a faite, et celles qui en ont découlé ensuite, l’ont amené à donner quelques années plus tard une présentation devant 6.000 personnes pour AT&T, le plus grand fournisseur de services téléphoniques aux Etats-Unis. En analysant le cheminement que peut avoir l’enchainement de rencontres sur une vie, je voudrais, pour conclure cette chronique, revenir sur la « phrase résumée du livre » (ou plutôt les phrases). Elles illustrent parfaitement cette histoire et celles que vous pouvez, vous aussi, écrire. Les rencontres au hasard jouent un très grand rôle. On ne sait jamais quelle sera celle qui permettra de tisser une relation importante. Il faut savoir saisir chaque jour ces opportunités. Autre article qui accompagnera votre quête de l'influence : 12 principes pour CONVAINCRE les autres sans les BRUSQUER Points forts du livre Convaincre en moins de 2 minutes · Convaincre en moins de deux minutes va directement à l’essentiel dans les notions abordées. · Le message de Nicholas Boothman est bien délivré (c’est aussi le sujet de ce bouquin). · Le livre Convaincre en moins de deux minutes est illustré de nombreux exemples quotidiens qui sont à la fois adaptés aux mondes professionnel et personnel. · Des exercices concrets à la fin de chapitre permettent de mettre en application les connaissances. · Un rappel essentiel des notions développées se trouve en fin de chaque chapitre. · De nombreuses méthodes liées à la communication sont abordées : communication non verbale, PNL, persuasion, respiration… Points faibles du livre Convaincre en moins de 2 minutes · Je trouve Convaincre en moins de deux minutes très américanisé. Il y aurait à mon avis une possibilité de l’adapter pour un public français/européen. · Les nombreuses méthodes citées dans les points forts (communication non verbale, PNL, persuasion, respiration) sont abordées de manière superficielle. Convaincre en moins de deux minutes est donc un très bon condensé pour les fans de la loi de Pareto. Cependant, les experts d’un ces domaines se sentiront peut-être léser par un manque de précisions. La note de Romain Collignon du Décodeur du Non-Verbal pour le livre Convaincre en moins de 2 minutes :
Avez-vous lu "Convaincre en moins de 2 minutes" ? Combien le notez-vous ? [ratings] Lire plus de commentaires en visitant Amazon au sujet du livre Convaincre en moins de 2 minutes Visitez Amazon et acheter le livre Convaincre en moins de 2 minutes Convaincre c'est aussi savoir faire face aux contraintes. Dans cette vidéo intitulée "Comment transformer un NON en OUI en moins de 8 minutes" je partage une série de règles et de principes tirées du livre Art et science de l’influence : 8 minutes, ou moins pour transformer un Non en Oui de Kevin Hogan qui vous permettront de changer toutes situations à votre avantage :
Petit guide pratique du livre Convaincre en moins de 2 minutes
Les quatre principes importants du livre Convaincre en moins de 2 minutes 1) Les bases 2) Les nouvelles règles : prenez contact avec la nature humaine 3) Prenez contact avec la personnalité de votre interlocuteur 4) Construire une relation Foire Aux Questions(FAQ) du livre Convaincre en moins de 2 minutes 1-Pourquoi le livre Convaincre en moins de 2 minutes a connu autant de succès lors de son lancement? Comment avoir l'art de convaincre? Comment obtenir une réponse positive de son interlocuteur? Comment réussir à faire passer ses informations? Ce sont entre autres les questions auxquelles Nicholas Boothman répond dans son livre Comment convaincre en moins de 2 minutes. 2- Quelles sont les différentes étapes de la meilleure façon d’aborder les gens d'après Nicholas Boothman? D'après Nicholas, il y a cinq étapes de la meilleure façon d'aborder à savoir: L'Ouverture, le Regard, le Sourire, la Discussion et enfin la Synchronisation. 3- A qui le livre Convaincre en moins de 2 minutes s'adresse t-il? Ce livre s'adresse pratiquement à tout le monde, à tous ceux qui veulent développer les relations et augmenter leur capacité à interagir avec autrui. En particulier aux pasteurs, aux prêtres aux coachs professionnel, aux autorités politico-administratives, aux commerçants et aux agents commerciaux. 4-Quelles sont les règles qui permettent d'établir un contact réussi révélées par Nicholas Boothman dans son livre Comment convaincre en moins de 2 minutes? Selon Nicholas Boothman, il existe un certain nombre de règles afin d’établir un contact réussi. Elles sont de faire parler votre interlocuteur, de rester concentré sur ce qu’il dit, de l’observer et de l’écouter attentivement sans oublier également de lui répondre et de lui adresser des encouragements. 5-Quels sont les différents types de questions révélées par l'auteur dans son ouvrage? Pour répondre à cette question, Nicholas Boothoman pense qu'il existe deux types de questions, les questions ouvertes qui nourrissent la conversation et sont plus recommandées et les questions fermées qui n’aboutissent pas et qu'il faut éviter. Les attitudes positives favorables à la communication versus les attitudes négatives défavorables à la communication
LES ATTITUDES POSITIVES FAVORABLES À LA COMMUNICATION LES ATTITUDES NÉGATIVES DÉFAVORABLES À LA COMMUNICATION
Enthousiaste Indifférent
Confiant Le doute
Chaleureux Réservé
Souriant Coléreux
Heureux Avoir l'air malheureux
Qui est Nicholas Boothman?
De nationalité américaine, Nicholas Boothman est né en 1946 au Royaume-Uni. Spécialiste de la Programmation neurolinguistique(PNL), il organise également des conférences et anime des séminaires partout en Europe et en Amérique du nord. Ce qui lui a permis d'écrire de nombreux ouvrages sur la communication notamment le Best-Seller Convaincre en moins de 2 minutes qui est un livre de développement personnel très passionnant où il développe la méthode de communication interpersonnelle Tout se joue en moins de 2 minutes dont il est le fondateur. À travers cet ouvrage, Nicholas Boothman nous enseigne toutes les techniques pour convaincre en moins de 2 minutes et avoir une réponse positive de notre interlocuteur. Il est l'auteur de nombreux autres ouvrages à savoir: How to Make People Like You in 90 Seconds, How to Make Someone Fall in Love With You: In 90 Minutes,How to Write a Saleable Book: In 10-Minute Bursts of Madness... Romain du blog Décodeur du Non-Verbal Cet article Copie de Convaincre en moins de 2 minutes est apparu en premier sur Des livres pour changer de vie.
Phrase-résumée de « L’intelligence émotionnelle » : Daniel Goleman souhaite relever le défi par cet ouvrage, de nous rendre maîtres de nous-mêmes, de faire de nos émotions des alliés et de ne plus être leurs esclaves ; soucieux de préserver notre santé, il montre comment les émotions négatives sont dangereuses, et comment nous pouvons modifier […]
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Phrase résumée du livre : Vous ne savez jamais où vous tisserez votre prochaine relation importante ; le monde est plein d’opportunité si vous savez garder les yeux ouverts. De Nicholas Boothman, 2002, 251 pages Note : Cette chronique invitée a été écrite par Romain du blog Décodeur du Non-Verbal, dans lequel il partage sa passion pour le langage du corps et l’art de communiquer efficacement. Il vient tout juste de publier un guide de 20 pages sur la détection des mensonges. Chronique et résumé du livre Introduction Certains experts estiment que 15% de la réussite financière est due au savoir-faire et aux compétences. Le reste, soit 85%, est lié aux relations et à votre capacité à interagir avec autrui. Et cette interaction se joue dans les 2 premières minutes d’une rencontre… Dans cette introduction, Nicholas Boothman, l’auteur de Convaincre en moins de 2 minutes, explique que le processus de communication suit des étapes bien définies. Lorsque l’on rencontre une personne pour la première fois, ce sont les instincts de survie qui entrent en premier lieu en jeu. Plusieurs cas sont ensuite à envisager : soit notre corps et notre esprit décident de fuir, soit ils décident de combattre, soit ils décident d’interagir. Le but principal de cet ouvrage est donc d’amener votre interlocuteur dans cette troisième direction : l’interaction. Tout au long des chapitres, l’auteur vous expliquera comment améliorer vos capacités de conversation et comment développer votre habileté à établir un contact et à influencer un groupe. Il proposera pour cela une batterie de techniques et de tactiques pour développer vos relations. J’ai délibérément écrit cette chronique en m’adressant à vous, lecteurs du blog Des livres pour changer de vie. Cette démarche exprime la volonté de l’auteur d’inviter les lecteurs à agir pour améliorer leur communication et reflète la construction du livre, rédigé sous forme de points d’action tout au long des chapitres. 1) Les bases L’évangile selon Muldoon : il n’y a pas d’échecs, il n’y a que de l’information Le premier job de Nicholas Boothman était celui d’assistant personnel de Francis Xavier Muldoon, un directeur de publicité très reconnu. Ce dernier avait, dans son milieu, la réputation de communiquer et de faire passer son message avec brio. Ce premier chapitre est consacré aux enseignements essentiels que l’auteur a appris au côté de son mentor, mais également ceux qui, par la suite, ont fait de lui un si bon communicant : La première impression que l’on dégage est déterminante. Elle conditionne le reste de la discussion et, parfois, ce que les gens pensent de vous à vie. Il ne faut donc pas la sous-estimer. Ce livre vous enseignera comment donner une bonne première impression. Votre message va là où porte votre voix. Il en va de même pour votre regard. Votre message est transmis là où votre regard est dirigé. Il est donc important de regarder vos interlocuteurs dans les yeux. Ce regard inspire la confiance et vous valide auprès d’eux. Agrémenté d’un sourire, cela vous donnera l’image d’une personne heureuse et confiante. Il faut savoir se fondre en société. Ceux qui savent bien communiquer s’adaptent à leurs interlocuteurs. Ce sont de véritables caméléons. Nous le verrons dans la suite de cette chronique mais des techniques de synchronisation permettent d’établir un contact immédiat. L’imagination est le moteur du cœur. En utilisant un langage riche en images et en sollicitant les sens, vous captiverez l’imagination de votre interlocuteur. La confiance est liée au titre ou à la réputation. Elle peut se créer par votre attitude et votre aspect général, ce que nous verrons plus en détail dans la suite de la chronique. Votre opinion et votre discours doivent avoir du sens (logique) et vos arguments doivent faire appel à l’imagination et donc aux émotions.
2) Les nouvelles règles : prenez contact avec la nature humaine Neutralisez les réponses de fuite ou de combat L’envie de rester ou bien celle de fuir apparait dès les premières secondes de l’interaction. Dans ce chapitre, Nicholas Boothman vous livre ses conseils pour créer une ambiance et des attentes positives chez votre interlocuteur : · Soyez conscient de votre langage corporel et de votre aspect. En règle générale, les gens qui semblent en bonne santé et pleins d’énergie sont comme des aimants… Ils attirent. · Un langage corporel ouvert facilite les relations : le contact visuel, le sourire et la synchronisation de votre langage corporel et de votre voix avec ceux de votre interlocuteur sont synonymes d’ouverture. Tout comme les gens peuvent vous juger en quelques secondes, gardez pour vous vos idées préconçues. Elles risquent de nuire à votre dialogue. Même si la première impression est souvent la bonne, oubliez celle que vous avez déjà de votre interlocuteur. Souvenez-vous de ce que vous voulez et focalisez vous sur le résultat que vous souhaitez obtenir. Il serait présomptueux que, dès les premières secondes, vous empiétiez sur le territoire de votre interlocuteur. Respectez son espace privé. Si vous ne respectez pas son espace intime, cela pourrait déclencher sa fuite liée à l’instinct de survie. Travaillez le b.a.-ba : attitude, langage corporel et synchronisation
Ce chapitre est consacré à votre attitude, au b.a.ba de la bonne communication. On retrouve un bon nombre de ces éléments dans la suite de l’ouvrage. Votre attitude est contagieuse et influence votre entourage. Le langage corporel qui en est la cause, est la première chose que l’on remarque. Le ton, la voix et le choix des mots également mais dans une moindre mesure. Il est possible de contrôler votre attitude si vous en avez le souhait. Le corps et l’esprit sont étroitement liés. En changeant l’un, vous changerez l’autre. Et vice et versa. Il y a des attitudes vraiment utiles, celles qui vous permettront de mieux communiquer. Comme décrit dans le premier chapitre, l’enthousiasme est un allier. Il est très contagieux. Soyez confiant et chaleureux. L’arrogance et la colère ne mèneront à rien. Rien ne sert d’utiliser ces attitudes négatives. Ayez un langage du corps d’ouverture (bras et jambes décroisés…) et non de fermeture (bras croisés, mains dans les poches…). Synchronisez-vous avec votre interlocuteur afin qu’il se sente à l’aise. Synchronisez le langage du corps, la voix et l’intonation. En ayant cette démarche délibérée, on obtient de fabuleux résultats. La cohérence entre langage du corps, voix et intonation est importante et porte votre message de façon harmonieuse. On vous considèrera ainsi comme quelqu’un de crédible et non comme un entour loupeur. L’incohérence provoque la confusion. Vous devez faire passer votre message de façon claire. Le retour d’information est essentiel : que ce soit à l’écrit, à l’oral ou par votre langage corporel. Il donne un but et de la profondeur à votre interaction On déteste ne pas avoir de réponses à nos questions. Le retour d’information termine la qualité de l’entretien et donne l’impression que vous accordez de l’attention. Parlez le langage du cerveau Le cerveau traite certains types d’informations plus facilement que d’autres. Ces informations sont essentiellement d’ordre visuel, auditif et kinesthésique ; dans une moindre mesure liées aux odeurs et au goût. Cette notion est détaillée plus en détail dans le chapitre suivant. Le cerveau ne peut traiter que des informations positives. Il a beaucoup plus de mal à traiter la négation (ni, ne pas…). Il est donc plus efficace d’adapter votre message de manière positive. Voici deux exemples qui ont la même signification. Pourtant, l’un aura plus d’impact que l’autre : Votre interlocuteur : « Je vous remercie de l’invitation. » Vous : « Je vous en prie / Pas de problème » ou encore Votre interlocuteur : « Je vous remercie pour votre présentation. » Vous : « Je vous en prie. Contactez-moi pour avoir plus d’informations / Pas de problème. N’hésitez pas à me contacter pour avoir plus d’informations. » Quel message a le plus d’impact ? Nicholas Boothman vous invite dans ce livre à continuellement employer ce schéma positif dans vos propos. Cela aura l’effet d’enthousiasmer l’attitude de vos interlocuteurs. Si le cerveau a une raison, il est prêt à tout accepter. Il lui faut un effet et surtout une cause. Le fait de dire à vos interlocuteurs pourquoi vous lui demandez de faire quelque chose aura une influence énorme. Les gens ont naturellement la tendance à obéir à des demandes justifiées par une cause, justifiées par une raison de les faire. « Parce que » est désormais votre nouvelle arme de persuasion. Prenez contact avec vos sens Nous disposons tous de préférences sensorielles. Il y a ceux qui vivent le monde qui les entoure avec le sens de la vue, d’autres avec leur ouïe et d’autres avec le toucher. Cette préférence se ressent dans notre façon de communiquer. Pour montrer par exemple le fait d’être d’accord avec quelqu’un, les premiers diront plutôt « Oui, je vois », les seconds « Oui je t’entends bien » et les derniers « Oui, j’ai saisi ce que tu veux dire ». La manière la plus efficace de transmettre votre message est donc de s’adapter au canal principal de communication de votre interlocuteur : · Les personnes de type visuel ont besoin de voir des images et de traduire ce qu’ils vivent visuellement. · Les auditifs vivent le monde à travers les sons. Ils ont besoin de les entendre et de les verbaliser. · Les kinesthésiques (toucher) communiquent en exprimant des sensations physiques. Nicholas Boothman explique dans ce livre comment adapter votre discours en fonction des canaux principaux de vos interlocuteurs. Par ailleurs, prendre contact avec ses sens, c’est également construire un rapport (une connexion) avec votre interlocuteur. Cela se fait en établissant une synchronisation entre les gestes, la voix, l’intonation et les préférences sensorielles. 3) Prenez contact avec la personnalité de votre interlocuteur Nourrissez la personnalité de votre interlocuteur Dans le monde de l’entreprise, il est possible de catégoriser les employés dans 4 ensembles distincts. Chacune de ces personnalités est nécessaire au bon fonctionnement de l’entreprise. Il y a tout d’abord les rêveurs, ceux qui apportent de nouvelles idées. Ensuite viennent les analystes, ceux qui vérifient que les idées sont valables. Les persuasifs, quant à eux, sont ceux qui font passer les idées. Et puis finalement, il y a les contrôleurs qui mettent en place ces idées. Chaque employé combine la plupart du temps ces caractéristiques avec, cependant, l’une dominant sur les autres. Si vous souhaitez traiter avec l’une ou l’autre de ces personnalités, il faut adapter votre discours en fonction. Nicholas Boothman propose dans son livre des stratégies pour établir le contact avec chacune d’entre elles. Pour résumer ces stratégies, il faudra donner de l’espace et des stimuli pour inciter les rêveurs. Il faudra accorder de l’attention aux détails pour les analystes. Le persuasif aimera votre enthousiasme et le fait de valoriser sa spontanéité. Enfin, le contrôleur appréciera que vous lui donniez des options et des alternatives. Reconnaissez ses qualités et ne lui faites pas perdre son temps.
Identifiez la nature de votre métier Grâce à une formulation astucieuse, votre bonne idée se transforme en une grande idée. Dans le milieu du travail, lorsqu’il s’agit d’expliquer la nature de votre métier, cette démarche doit être réalisée de manières simple, courte et facile à retenir. Votre explication doit montrer pourquoi votre métier/entreprise existe et les avantages qu’ils présentent. Qu’est-ce qu’apporte la GRANDE idée ? · Elle donne de la personnalité à votre métier/entreprise. · Ne se réfère pas directement à un produit ou à un service. Elle découle de la vraie nature de votre métier. · Pour vos employés, elle doit être l’élément déclencheur de l’action et de la prise de décision. Si vous formulez votre grande idée personnelle, elle peut donner une direction plus nette et plus profonde à votre vie professionnelle. Elle doit avoir un sens pour vous et exprimer les valeurs qui vous représentent. Nicholas Boothman explique que chacun doit se faire son propre spot publicitaire. Il consiste, en 10 secondes, à expliquer ce que vous faites afin de susciter l’intérêt de vos interlocuteurs ; afin qu’ils veuillent en savoir plus sur vous et d’en parler avec vous. Un spot publicitaire comporte trois parties. Ce que vous faites, pour qui et comment cela améliore votre vie. Il doit être court et aller droit au but. Trouvez votre style L’apparence physique compte également dans vos interactions. Elle contribue à faire passer votre message. Pour faire bonne impression, développez un style propre qui exprime indépendance et assurance. · Avoir un style professionnel efficace, c’est trouver un compromis entre assurance et accessibilité. · Se poser les bonnes questions : « Quelle image je souhaite transmettre à mes interlocuteurs ? Qu’est-ce que mes vêtements peuvent communiquer sur les points clés de ma personnalité ? » Si votre style vestimentaire ne correspond pas à votre personnalité, il est peut-être temps de refaire sa garde-robe. · Habillez-vous en fonction du poste que vous souhaitez obtenir et non pas celui que vous avez. · Si vous êtes mal habillé, les gens remarquent vos vêtements. À l’inverse, si vous êtes bien habillé, les gens vous remarquent vous.
4) Construire une relation
Ouvrez une ligne de communication Tout le monde n’est pas forcément à l’aise en société. Heureusement, Nicholas Boothman enseigne que chacun peut acquérir les compétences pour créer du lien avec les inconnus. Il présente dans ce chapitre la meilleure façon d’aborder les gens. Elle se divise en 5 étapes : · Ouverture : Adoptez un langage corporel ouvert. · Regard : Soyez le premier à établir le contact visuel. Un exercice consiste à prendre mentalement note de la couleur des yeux de votre interlocuteur. · Sourire : Ayez constamment le sourire. Se voyant sur votre visage, votre sourire traduit votre attitude positive et montre que vous êtes confiant, honnête et enthousiaste. · Discussion : Soyez le premier à dire « Bonjour » et présentez-vous. Il s’agit de prendre le contrôle de la discussion. Rappelez-vous du prénom de votre interlocuteur. · Synchronisation : Synchronisez votre voix et votre communication non verbale à celle de votre interlocuteur afin de créer une connexion. Dans le milieu professionnel, les présentations sont souvent de rigueur. Ceux qui s’en sortent avec brio montrent leur professionnalisme et sont appréciés. · N’attendez pas que l’on vous présente. Prenez les devants si rien ne se passe. Saisissez les opportunités. · Il est bien vu de se lever pour saluer quelqu’un. C’est une marque de respect qui permet d’éliminer les barrières avec votre interlocuteur. · Soyez sûr de votre poignée de main. Elle doit être ferme et respectueuse. · Soyez la plate-forme tournante pour les présentations. Connectez les gens les uns aux autres. On doit vous percevoir comme le facilitateur social. Un usage cependant : présentez toujours la personne la moins importante à la plus importante, « Monsieur le Président, je vous présente Antoine, notre nouveau chargé de mission. » et non « Antoine, je vous présente Monsieur le Président. » Plus vite vous établirez des points communs avec vos interlocuteurs, plus le rapport entre vous s’établira rapidement. Faites-les parler
Il existe un certain nombre de règles afin d’établir un contact réussi. Elles sont de faire parler votre interlocuteur, de rester concentré sur ce qu’il dit, de l’observer et de l’écouter attentivement. Dans ce processus d’écoute, vous devez également lui répondre et lui adresser des encouragements. Mais écoutez plus que vous ne parlez. Ceci contribue à l’une des 3 qualités essentielles d’un bon communiquant : l’humilité. Dans votre arsenal pour appliquer ces règles, les questions sont les déclencheurs de la conversation. En posant les bonnes questions, vous entretenez la discussion. Il existe différents types de questions, celles qui n’aboutissent pas et celles qui nourrissent la conversation : · Les questions ouvertes : elles renvoient vos interlocuteurs à leur cœur et à leur imagination. Elles les engagent à s’ouvrir. Les questions ouvertes commencent en général par des mots tels que : Qui ? Quoi ? Où ? Quand ? Comment ? Combien ? et Pourquoi ? Ces mots sont aussi connus sous l’acronyme QQOQCCP. Il sera très difficile pour vos interlocuteurs de répondre par un simple oui ou non. Elles contribuent donc à alimenter la conversation. « Pourquoi es-tu allé à Grenoble la semaine dernière ? » : Blabla… « Comment as-tu trouvé le concert de Taylor Mc Ferrin ? » : Blabla… · À l’inverse, il faut éviter les questions fermées. Celles qui se terminent justement par oui ou par non ou par un mot arrêtent l’échange. Ces questions fermées incitent vos interlocuteurs à se renfermer sur eux-mêmes. Elles commencent généralement par : «Êtes-vous… ? », « Avez-vous… ?» , « Est-ce que… ?». « Est-ce que tu es allé à Grenoble la semaine dernière ? » : Oui/Non. « Est-ce que le concert de Taylor Mc Ferrin était bien ? » : Oui/Non. Ce type de questions est donc à consommer avec modération. · L’imaginaire de votre interlocuteur nourrit la discussion. Pensez à le solliciter avec des questions du type : « Que penses-tu de… ? », « Dis m’en davantage sur… ? » · Soyez attentif aux mots clés qu’il emploie. Cela vous permettra de rebondir et de les réutiliser dans d’autres questions. Peut-être tomberez-vous sur un point commun. Lorsqu’une conversation prend, vous passez d’une discussion courtoise, agrémentée de questions ouvertes et entrainant l’imaginaire, à un échange plus personnel. Ceci favorisera la convivialité. Une conversation vraiment conviviale est à la fois intime et confortable. Nous apprécions les conversations aussi légères qu’un bavardage. Mais quelles sont les spécificités qui vous rendent convivial ? · Vous adoptez un langage qui fait appel aux sens et à l’imagination de l’interlocuteur. À l’inverse, une personne factuelle transmet un message uniquement informatif. · Vous connaissez la valeur des contacts. Vous savez que la meilleure façon d’approcher quelqu’un est de vous faire présenter par une personne qu’il respecte. Ce type de présentation baisse inconsciemment les barrières négatives que pourrait avoir votre futur interlocuteur. · Vous vous concentrez sur la personne en face. Cette attention et ce sentiment de proximité entre vous lui feront se sentir importante. On aime se sentir important et surtout on apprécie ce qui nous donne de l’importance. · Vous êtes curieux. Il s’agit toujours de l’une des 3 qualités essentielles d’un bon communiquant En le sollicitant, vous découvrirez ce qui le fait vibrer.
Trouvez la bonne approche Il est possible d’influencer la façon dont les autres vont vous accueillir et la façon dont ils vont percevoir vos idées. Pour cela, Nicholas Boothman explique qu’il faut relier les états d’esprit. Il s’agit d’identifier les états émotionnels de vos interlocuteurs et de les amener là où vous souhaitez qu’ils aillent. Avant un entretien d’embauche, une recherche sur l’entreprise est nécessaire. Cela permettra d’adapter votre spot publicitaire de 10 secondes en rapport avec l’entreprise. En accord avec vos recherches, votre spot publicitaire mettra en avant vos compétences qui feront de vous le candidat idéal pour le poste. Au téléphone, le langage corporel n’est pas visible : le vôtre, mais également celui de la personne à l’autre bout du fil. L’important est donc de surveiller sa voix et son intonation ; le débit de vos paroles également. Lors de festivités mondaines, ne perdez pas de vue votre objectif. Ces dernières sont l’occasion de prises de contact informel, d’exploration et de partage. Afin d’en tirer le meilleur parti, souvenez-vous de la raison pour laquelle vous êtes venu et adaptez votre attitude en conséquence : un langage corporel ouvert, faites-vous présenter et restez concentré sur la prise de contact.
« Qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse » – L’art de la présentation Si vous appliquez tous les conseils du bouquin (attitude utile, contact visuel, sourire, intonation engageante), vous développerez une crédibilité et une autorité auprès de votre auditoire. Votre message doit être délivré en moins de deux minutes. Rien n’est plus ennuyant pour votre assistance de ne pas savoir pourquoi elle vous écoute. Evitez d’agir comme si vous teniez un rôle. Vous devez croire en votre sujet. Restez collé à votre grande idée et le lien que vous nouerez avec votre public viendra du cœur. La respiration est un exercice important. Par exemple la technique de la respiration régulière (inspirez en comptant jusqu’à 4, bloquez la respiration 4 temps et expirez pendant la même durée) vous permettra de vous relaxer et vaincre la peur de parler en public. Laissez votre personnalité transparaitre dans votre présentation. Cela renforcera la relation et la communication que vous avez avec votre auditoire. Les métaphores et les exemples renvoient vos interlocuteurs à leur imagination tout en sollicitant leurs sens. Utilisez-les, ils donneront plus de richesse à votre présentation. Conclusion Il est essentiel de savoir profiter de chacune des opportunités et rencontres que nous propose la vie. Pour conclure l’ouvrage, Nicholas Boothman partage une histoire qui, selon moi, est imprimée d’un sens profond : celle où, un jour, il alla accompagner sa fille dans une boutique d’aromathérapie. La rencontre anodine qu’il y a faite, et celles qui en ont découlé ensuite, l’ont amené à donner quelques années plus tard une présentation devant 6.000 personnes pour AT&T, le plus grand fournisseur de services téléphoniques aux Etats-Unis. En analysant le cheminement que peut avoir l’enchainement de rencontres sur une vie, je voudrais, pour conclure cette chronique, revenir sur la « phrase résumée du livre » (ou plutôt les phrases). Elles illustrent parfaitement cette histoire et celles que vous pouvez, vous aussi, écrire. Les rencontres au hasard jouent un très grand rôle. On ne sait jamais quelle sera celle qui permettra de tisser une relation importante. Il faut savoir saisir chaque jour ces opportunités. Points forts
· Ce livre va directement à l’essentiel dans les notions abordées. · Le message de l’auteur est bien délivré (c’est aussi le sujet de ce bouquin). · Ce livre est illustré de nombreux exemples quotidiens qui sont à la fois adaptés aux mondes professionnel et personnel. · Des exercices concrets à la fin de chapitre permettent de mettre en application les connaissances. · Un rappel essentiel des notions développées se trouve en fin de chaque chapitre. · De nombreuses méthodes liées à la communication sont abordées : communication non verbale, PNL, persuasion, respiration… Points faibles
· Un livre que je trouve très américanisé. Il y aurait à mon avis une possibilité de l’adapter pour un public français/européen.
· Les nombreuses méthodes citées dans les points forts (communication non verbale, PNL, persuasion, respiration) sont abordées de manière superficielle. Ce livre est donc un très bon condensé pour les fans de la loi de Pareto. Cependant, les experts d’un ces domaines se sentiront peut-être léser par un manque de précisions.
La note de Romain Collignon du Décodeur du Non-Verbal :
Avez-vous lu le livre ? Combien le notez-vous ?
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