Olivier Roland - tagged with dpassement-de-soi http://www.olivier-roland.fr/feed en-us http://blogs.law.harvard.edu/tech/rss Sweetcron [email protected] L’Ultra marathon m’a sauvé http://www.olivier-roland.fr/items/view/12759/LUltra-marathon-ma-sauv

Résumé de "L'ultra marathon m'a sauvé" de Rich Roll :"L’ultra marathon m’a sauvé" de Rich Roll est un mémoire sur sa transformation personnelle de la sédentarité et des problèmes de santé à l’un des athlètes d'endurance les plus reconnus, illustrant comment il a repoussé ses limites au-delà de l'imaginable grâce à un régime végétalien et un entraînement rigoureux.

Par Rich Roll, 2013, 400 pages

Titre original : Finding ultra

Note : cet article invité a été écrit par Hugo du blog Swimxrun.

Chronique et résumé de “L’ultra marathon m’a sauvé : Devenir l'un des hommes les plus forts du monde et se découvrir pleinement” :

Préface

Lors d'une course à vélo sous une pluie battante, Rich fait une chute violente. Il se retrouve éjecté de son vélo et gravement blessé. Malgré la douleur, il réfléchit à tout le travail accompli pour en arriver là, rappelant ses heures d'entraînement et sa transformation de simple avocat sédentaire à athlète d'endurance, le tout en suivant un régime végétalien. Au milieu de la course de l'Ultraman World Championships à Hawaï, malgré les obstacles et les doutes, les équipages des autres concurrents viennent à son aide. Face à l'encouragement et à la détermination de tous autour de lui, il décide de reprendre la course, refusant d'abandonner malgré ses blessures.

Chapitre 1 : la prise de conscience 

Rich évoque la nuit, la veille de ses quarante ans, qui a changé sa vie. Il se retrouve incapable de monter huit marches sans être essoufflé. U une expérience qui le confronte à son mode de vie malsain.

Rich Roll, qui était à l'époque en surpoids et ne faisait jamais de sport. Il s'est rendu compte qu'il avait besoin de changer. Il décrit comment il était, à l'époque, accro à la malbouffe et à la nicotine, et loin de l'athlète qu'il était dans sa jeunesse.

Rich Roll décide alors de changer radicalement son mode de vie. Il passe d'un régime riche en viande et produits laitiers à un régime végétalien. Et, il intègre l'exercice physique dans sa routine quotidienne. Il entame un programme de désintoxication rigoureux. Et, malgré les difficultés initiales, il commence à ressentir une amélioration significative de sa santé et de son énergie. Inspiré par ses changements positifs, il développe un intérêt renouvelé pour le sport et aspire à redevenir compétitif, même à l'approche de la quarantaine. Ce chapitre établit ainsi le prélude de son parcours de transformation et son retour au monde de la compétition sportive.

Chapitre 2 : une jeunesse solitaire et sportive

Rich évoque son amour précoce pour la natation. Une passion initiée par sa mère qui voulait lui transmettre son amour pour l'eau. Il mentionne aussi ses antécédents familiaux et la vie de ses parents avant sa naissance en 1966. Bien que fragile à la naissance, il développe un intérêt pour la natation et devient rapidement compétitif.

Par contre, sa vie à l'école est tout le contraire. Là, il est raillé et se sent exclu. Mais la natation lui donne un sens d'appartenance et il excelle.

Chapitre 3 : des études prestigieuses

Le chapitre commence par les exploits sportifs de l'auteur qui lui valent l'attention des meilleurs programmes universitaires. Après avoir été courtisé par diverses universités, il est particulièrement touché par l'histoire de son grand-père, Richard Spindle, qui était un nageur renommé à l'Université du Michigan. Même si son grand-père est décédé avant sa naissance, il sent une profonde connexion spirituelle avec lui.

Rich est finalement accepté dans toutes les universités où il postule, dont Harvard. Cependant, une visite à l'université de Stanford change sa décision. Fasciné par l'ambiance du campus et les opportunités sportives, il choisit Stanford.

Malgré ses succès initiaux en natation à Stanford, l'alcool commence à jouer un rôle négatif dans sa vie. Une nuit, après avoir bu pendant un match de football, il se blesse gravement en tombant dans les gradins. Malgré sa blessure, il participe à une importante compétition de natation et surprend tout le monde par ses performances.

Malheureusement, c'est le pic de sa carrière de nageur car sa dépendance à l'alcool commence à prendre le dessus.

Chapitre 4 : Rich sombre dans l’alcoolisme

La relation de Rich avec l’alcool empire. Dès sa première expérience avec l'alcool lors d'une soirée au Michigan, il pressent qu'il pourrait avoir un problème avec cette substance. Malgré ses réussites académiques et sportives, son penchant pour l'alcool augmente avec le temps. À l'université, il délaisse la natation pour se concentrer sur la fête. Son addiction à l'alcool s'intensifie et impacte ses performances sportives. Il finit par quitter la natation.

Après l'université, il travaille dans un cabinet d'avocats à New York où il mène une vie de débauche. Malgré son comportement autodestructeur, il parvient à obtenir son diplôme de droit, mais échoue à l'examen du barreau. En travaillant comme avocat à San Francisco, Rich Roll continue à sombrer dans l'alcoolisme, bien que conscient des conséquences. Rich est en lutte constante entre la reconnaissance du problème et la capitulation face à l'addiction.

Chapitre 5 : un premier mariage qui dure quelques jours

En 1995, l'auteur tombe amoureux de Michele, une femme dévouée à l'éducation des jeunes défavorisés. Toutefois, il est aux prises avec ses propres problèmes d'alcoolisme, se sentant insatisfait dans son travail et cherchant constamment à se repositionner dans sa carrière. Malgré des périodes de sobriété, il replonge régulièrement dans la boisson. Après deux arrestations pour conduite en état d'ivresse, il est forcé de se confronter à ses problèmes d'alcool. C'est alors qu'il découvre les réunions des Alcooliques Anonymes. 

Au fur et à mesure que le chapitre avance, l'auteur se rapproche de son mariage avec Michele. Cependant, leur relation commence à se dégrader, et Michele devient de plus en plus distante. Malgré le mariage, les problèmes ne font que s'aggraver lors de leur lune de miel en Jamaïque. Finalement, l'auteur découvre que Michele a eu une liaison pendant leur engagement. Dévasté, il se tourne à nouveau vers l'alcool pour noyer sa douleur.

Chapitre 6 : la cure de désintoxication

Rich Roll décrit sa lutte acharnée pour surmonter l'alcoolisme. Après avoir vécu plusieurs rechutes et avoir perdu le soutien de sa famille, il trouve de l'aide grâce à ses parents qui lui recommandent un psychiatre. Il finit par suivre un programme de désintoxication à Springbrook Northwest. Il passe cent jours à se confronter à ses problèmes et à chercher une guérison spirituelle. Là-bas, il apprend à lâcher prise et à chercher de l'aide extérieure.

Après sa sortie, il réoriente sa carrière et commence à construire une vie nouvelle.

Il rencontre Julie lors d'une séance de yoga, avec qui il tombe amoureux et fonde une famille. Ensemble, ils achètent un terrain à Malibu Canyon et y construisent leur maison de rêve. La sobriété lui permet de retrouver l'amour et le sens de la vie.

Chapitre 7 : le régime alimentaire qui a changé Rich 

Les habitudes alimentaires de Rich sont peu saines. Il explique comment il a évolué vers un régime basé sur les plantes. Rich était initialement sceptique quant au régime végétalien, le voyant comme une mode ou un choix de vie alternatif.

Cependant, après avoir expérimenté les avantages pour la santé d'un régime à base de plantes, il est devenu un fervent défenseur de cette façon de manger, qu'il a baptisée “PlantPower Diet”. L'auteur souligne que bien que le régime alimentaire puisse sembler restrictif au début, il offre en réalité une multitude de bienfaits pour la santé, notamment une augmentation de l'énergie, une amélioration de l'humeur, une meilleure récupération après l'exercice et la prévention de nombreuses maladies chroniques.

Malgré les critiques et les sceptiques, Rich défend fermement son choix de régime. L’axe de défense de ce régime est principalement axé sur sa propre expérience. Il conclut en mettant les lecteurs au défi d'essayer le régime PlantPower pendant trente jours et de constater par eux-mêmes les améliorations qu'il peut apporter à leur santé.

Ce régime a permis à Rich de perdre 20 kg en 6 mois pour atteindre 74 kg.

Description du régime Plan Power Diet :

C’est plutôt simple. C’est un régime végétalien avec aucun aliment provenant des animaux (0 œuf, 0 lait, 0 viande, 0 poisson), un maximum de nourriture bio, et un minimum de nourriture transformée industrielle. 

En annexe du livre, l’auteur analyse les protéines, sels minéraux, nutriments contenus dans les végétaux et démonte les préjugés disant que l’Homme a absolument besoin de nourriture animale. (Food and Nutrition Board (FNB), Institute of Medicine (IOM), “Dietary Reference Intakes for Energy, Carbohydrate, Fiber, Fat, Fatty Acids, Cholesterol, Protein, and Amino Acids (Macronutrients) (2002)” Lien vers l'étude)

Chapitre 8 : l’établissement d’objectif sportif ambitieux

Rich explique sa transition vers une vie plus saine et active à partir de 2007, adoptant une alimentation à base de plantes et commençant un régime d'exercices doux qui s'est intensifié avec le temps. Il a connu des échecs initiaux, y compris un essai infructueux dans un triathlon de half Ironman (1,9 km de nage, 90 km de vélo et 21km de course à pied). Malgré cela, il a continué à s'entraîner et à améliorer sa condition physique, se fixant finalement l'objectif de participer à l'Ironman.

Par hasard, il apprend l'existence de l'Ultraman, une compétition intense et exclusive. Cela consiste à parcourir 515 km en trois jours en alternant nage, VTT et course. Inspiré, il se fixe l’objectif de participer à cette compétition, malgré son manque d'expérience et de qualifications. Après avoir convaincu les organisateurs et son entraîneur, Chris, de sa détermination et de son sérieux, il est accepté pour participer à l'Ultraman.

Tout au long de cette période, il apprend l'importance de la formation et de la discipline, et comment une approche équilibrée de l'entraînement d'endurance est cruciale pour éviter les blessures et optimiser la performance. Il met en lumière la relation entre la persévérance, la foi en soi et l'atteinte des objectifs, même ceux qui semblent impossibles au début.

Chemin vers Ultraman :

Le narrateur commence son entraînement pour l'Ultraman avec moins de six mois devant lui. Avec l'aide de son entraîneur Chris, il augmente progressivement son volume d'entraînement pour éviter les blessures. Avec le temps, ses progrès sont notables, notamment grâce à une approche intelligente de l’entraînement à l'approche de l'entraînement en zone 2 et à la polarisation, un concept qui lui était auparavant étranger. J’évoque cette partie dans mon plan d’entraînement swimrun. 

En résumé, le narrateur parcourt un chemin transformationnel d'entraînement physique, de compréhension des blessures et d'évolution nutritionnelle pour préparer son corps à l'épreuve d'Ultraman.

Au fur et à mesure que le volume d'entraînement augmentait, il commençait à empiéter sur tous les autres aspects de la vie de l'auteur. Pour concilier travail, famille et entraînement, il a dû réévaluer et ajuster sa gestion du temps, souvent au détriment de son sommeil ou en raccourcissant ses séances d'entraînement. Malgré ses progrès sportifs, ses finances en ont souffert. Un week-end, après avoir mal calculé ses besoins en calories lors d'une longue sortie à vélo, il s'est retrouvé sans argent et a dû fouiller les poubelles pour de la nourriture. En proie à la honte et à la désolation, il a envisagé d'abandonner son rêve d'Ultraman.

Cependant, une expérience méditative profonde pendant ce trajet l'a convaincu de persévérer. Julie, sa femme, lui a réaffirmé qu'il était sur la bonne voie et que les défis financiers seraient surmontés avec la foi. Inspiré, il a continué son entraînement et, peu de temps après, les finances de la famille se sont améliorées, lui permettant de participer à l'Ultraman à Hawaï.

Chapitre 9 : le succès de l’Ultraman

En 2008, c’est le moment de l’Ultraman. Malgré les doutes et rappelant ses anciennes difficultés physiques, il se présente au départ avec un soutien solide de son équipe. Le premier jour voit un enchaînement de natation et de vélo où Rich surprend et finit deuxième.

Le deuxième jour, il fait face à la plus longue sortie à vélo de sa vie et, malgré les défis, termine à la neuvième place.

Le troisième jour est consacré à la course à pied. Adoptant une stratégie prudente, il réussit à finir fort, en se plaçant onzième au général. Rich réfléchit ensuite à sa transformation, à sa quête d'authenticité et à la signification de sa réussite, non seulement pour lui-même, mais aussi pour sa famille et pour tous ceux qui ont suivi son parcours.

Il s’est fixé des objectifs ambitieux, et les a atteints. 

Chapitre 10 : Rich réussit un défi unique au monde

En 2009, Rich découvre le projet fou de son ami Jason Lester: l'EPIC5 Challenge alors qu’il s'apprête à réaliser un nouvel Ultraman. Il s'agit de réaliser cinq triathlons de distance Ironman (3.8 km de nage, 180 km de vélo et 42km de course à pied) sur cinq îles différentes en cinq jours. Cette prouesse sportive serait une première mondiale. Face à cette idée inédite et incroyable, l'auteur est à la fois sceptique et admiratif, connaissant le passé difficile de Jason et sa détermination sans faille. Et oui, son ami Jason est handicapé d’un bras.

Pendant cet Ultraman, Rich chute lourdement en vélo le deuxième jour. Mais, il parvient à continuer grâce à l'aide de sa famille et de son équipe. Il rappelle une citation de David Goggins qui dit que lorsque l'on pense avoir “atteint ses limites, on n'a en réalité utilisé que 40% de son potentiel réel”. Vous trouverez ici la chronique de ce livre de David Goggins. Malgré la douleur et la fatigue, Rich Roll finit la course puis décide de prendre part au défi l’EPIC5. Les préparatifs pour ce défi hors-norme commencent, avec une logistique complexe et un plan d'entraînement adapté à cette épreuve sans précédent.

Le défi EPIC5 : 5 Ironman’s sur 5 îles d’Hawaii en 5 jours

Jour 1 : île de Kaui

Jason et Rich commencent leur défi EPIC5 avec un triathlon à Oahu. Malgré les défis, notamment une panne de vélo, ils parviennent à compléter chaque segment à temps pour attraper leur vol commercial et rejoindre l’île suivante.

Jour 2 : île d’Oahu

Arrivant à Honolulu, ils font face à d'autres obstacles, dont la perte d'une pièce cruciale de leur vélo. Après avoir trouvé une solution, ils commencent un autre triathlon mais décident finalement de prendre un jour de repos.

Jour 3 : île de Molokai

Ils se rendent à Molokai, commencent un triathlon, et sont rejoints par des locaux pendant la course. Ils ressentent une profonde connexion avec l'île. La presse locale relaie leur exploit, et la population se masse au bord des routes pour les encourager. 

Jour 4 : île de Maui

À Maui, ils sont confrontés à des défis physiques et mentaux. Mais, ils trouvent la motivation pour continuer grâce à la pensée d'inspirer d'autres personnes. Malgré les défis, ils terminent leur marathon à l'aube.

Jour 5 : Big Island

Après une pause à Big Island, l'auteur est revigoré pour le dernier triathlon. Il est accompagné par des dauphins pendant la nage et rejoint par un champion pendant la partie vélo. L'équipe termine le défi avec succès, célébrant leurs réalisations.

Le défi EPIC5 illustre la force, la détermination, et l'esprit d'équipe de Jason et Rich face à des obstacles constants, tout en mettant en avant la beauté et l'essence d'Hawaï. Les difficultés rencontrées par nos héros semblaient infranchissables. Mais ils n’ont jamais perdu de vue l’objectif et ont continué à avancer. 

Conclusion sur "L'Ultra marathon m'a sauvé: Devenir l un des hommes les plus forts du monde et se découvrir pleinement" : 

La vie est un long chemin parsemé de multiples sentiers. L'auteur raconte comment il s'est retrouvé pendant de nombreuses années sur une voie familière avant de réaliser qu'il désirait un changement. En écoutant son cœur et en ayant la détermination de suivre sa direction, il a vu sa vie se transformer de manière spectaculaire. Malgré les obstacles et les douleurs, il a appris que chaque défi offrait une chance de croissance.

Sa philosophie est simple : faites ce que vous aimez, chérissez ceux que vous aimez, servez les autres et soyez assuré que vous êtes sur la bonne voie. Pour tous, il y a un nouveau chemin à découvrir. Il suffit de chercher et de faire le premier pas. En étant présent et engagé, ce pas peut devenir un bond monumental, révélant notre véritable essence.

Mon avis sur ce livre 

J’ai lu ce livre à la suite de la lecture du livre “Plus rien ne pourra me blesser” de David Goggins. Les sujets de ces 2 livres se rejoignent fortement. Il s’agit de deux êtres humains qui franchissent des difficultés semblant au début infranchissables et qui y parviennent. "L’ultra marathon m’a sauvé" apporte en plus une analyse de l’entraînement d’endurance ainsi que de la nutrition. Rich Roll montre au lecteur que non seulement le régime végétalien permet de rester en bonne santé, mais il peut être un réel atout pour les sportifs et non sportifs. 

"L’ultra marathon m’a sauvé" est un livre qui met un mood de guerrier. Un livre qu’on lit ou écoute pour se motiver lorsqu’on doit sortir tôt dans le froid pour aller au travail, qu’on doit travailler tard le soir et que l’on n’a pas envie. Ce livre montre que dans la vie, il faut se fixer des objectifs ambitieux, sortir de sa zone de confort, et ne pas se contenter du statu quo. 

Nul besoin d’être sportif pour lire ce livre. Chacun peut se fixer des défis à son échelle. Lorsque j’ai fini de lire ce livre, j’ai moi-même décidé de me fixer un défi ambitieux à mon échelle. 

À la fin du livre "L'ultra marathon m'a sauvé", une question m’est venue en tête. Pourquoi l’auteur fait tout cela ? Pourquoi ne pas perdre simplement du poids, faire un peu de sport et arrêter de fumer ? À mon sens, l’auteur semble avoir remplacé ses addictions nocives par une addiction à l’adrénaline et au sport. Mais ce n’est que mon humble avis… Qu'en pensez-vous ? 

Points forts :

Ce livre "L'ultra marathon m'a sauvé" montre que :

Avec de la volonté, tout peut être accompli 

Chacun à notre échelle nous devons nous fixer des objectifs ambitieux qui rythme notre vie et nous emmène dans le bon sens 

Ce sont les petites habitudes du quotidien qui amènent de grands résultats probants. Cela rejoint le livre Le Pouvoir des Habitudes de Charles Duhigg.

Points faibles :

Certains passages pourraient être réduits. 

La diète proposée par l’auteur me semble drastique et est inapplicable pour beaucoup. Pas d’alcool, pas de viande, pas d'œuf, pas de gâteau … 

Est-ce que l’auteur n’a pas remplacé ses vieilles addictions par une addiction à l’adrénaline des défis extrêmes ? 

Ma note : 4

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À la Verticale de soi http://www.olivier-roland.fr/items/view/12248/-la-Verticale-de-soi

Résumé de « À la Verticale de soi » de Stéphanie Bodet : un livre passionnant où l’auteure, championne du monde d’escalade de bloc à 20 ans, relate ses expériences personnelles et sportives et, surtout, cet ardent désir de se dépasser et d’aller toujours plus haut, pour vivre mieux et plus intensément.

Par Stéphanie Bodet, 2016, 294 p.

Chronique et résumé de « À la Verticale de soi » de Stéphanie Bodet :

À propos de Stéphanie Bodet

Stéphanie Bodet est écrivaine et alpiniste. Ou plutôt, elle fut d’abord alpiniste et grimpeuse avant de devenir écrivaine et romancière. Comme on va le voir dans les lignes qui suivent, elle a mené une carrière fulgurante dans le monde de l’escalade. Championne du monde d’escalade en intérieur à 20 ans, elle a ensuite parcouru le monde entier à la recherche de roches et de sommets mythiques sur lesquels exercer ses talents et affronter ses peurs.

Elle anime aujourd’hui des ateliers d’initiation à l’escalade avec son compagnon de toujours, Arnaud Petit. Vous pouvez découvrir ses stages, mais aussi les conférences, films, et propositions de service sur le site internet du couple, Vagabonds de la verticale.

Stéphanie Bodet est également l’autrice de :

Habiter le monde (un roman paru en 2019) ;

Salto Angel (2008).

Elle a aussi un blog nommé Une vie à grimper.

Arnaud Petit est quant à lui l’auteur de :

Escalade — Initiation, plaisir et progression (2019) ;

En collaboration avec Stéphanie Bodet, Parois de légende (2011).

Préface de Sylvain Tesson. Haute volée

Ce n’est pas le récit des exploits d’un guerrier des sommets. Ce livre n’est pas non plus une description des techniques de grimpe et des derniers outils à la mode. Non. C’est un texte poétique qui raconte l’évolution d’une jeune femme tout en paradoxes. Ou encore, comme le dit bien Sylvain Tesson :

« C’est l’histoire d’une fille qui a trouvé sur les parois du monde une occasion de porter la vie à un haut degré d’accomplissement. Là-haut, sur les sommets, la vie a pris pour elle une tournure que nous sommes beaucoup à tenter de lui donner : authentique et joyeuse. » (À la verticale de soi, « Préface »)

Demain n’existe pas (prologue)

Lors d’une marche particulièrement périlleuse sur les sommets du Haut Atlas, au Maroc, Stéphanie Bodet frôle la mort. Un geste automatique, irréfléchi — une main qui s’agrippe au rocher — la sauve d’une chute fatale. Impossible à rapatrier sur le moment, elle et son équipe décident d’installer un bivouac précaire dans la montagne et d’y dormir.

Heureusement, elle n’est que légèrement blessée. Mais l’évènement l’a bouleversée. À la nuit tombée, lorsque ses camarades sont déjà endormis au coin du feu, des étincelles surgissent dans ses yeux. Elle se remémore, d’un trait, tout son passé.

Première partie. Grandir

Chapitre 1. Enfance

Les parents et la famille

Stéphanie Bodet nait à Limoges en 1976. Elle est la fille de Jean-Louis et d’Arlette. L’autrice se plait à raconter leur histoire et à imaginer leurs premiers échanges.

Arlette est une littéraire engagée, aventurière dans l’âme. Et quand elle croise le regard de son futur mari, elle est prête à tout pour le suivre. Elle refuse obstinément de reprendre le salon de coiffure de sa propre mère. Son goût pour l’indépendance et le savoir est trop fort.

Jean-Louis est un beau garçon qui vient en vacances dans la région. Après leur mariage, il travaille pour un cabinet d’architectes, alors que sa femme a trouvé un emploi administratif. Ils décident de partir dans le sud-ouest alors que Stéphanie vient de naitre.

D’autres enfants prennent sa suite :

Guillaume, né 5 ans plus tard ;

Emilie suit Guillaume la même année.

Les passions

Les parents, et surtout le père, attrapent une passion pour l’alpinisme. Stéphanie fait ses débuts sur les parois à 11 ans. À côté de son goût pour la roche (qu’elle collectionne aussi dans son sac à dos, sous forme de cailloux et autres fossiles), il y a la littérature et la solitude…

Et la flute à bec ! Qui est davantage une obligation qu’une vraie passion, en l’occurrence. C’est son professeur qui lui proposera de choisir entre l’escalade et l’instrument de musique. L’appel des dalles, des pics et des monts l’emporte haut la main ! À 16 ans, la jeune fille participe au championnat de France jeunes et découvre les murs artificiels. Elle s’entraînera désormais sur ces différents types de surfaces.

L’asthme et les allergies : hypersensibilité

« Rien ne prédisposait la rêveuse que je suis à devenir une grimpeuse de haut niveau », affirme Stéphanie Bodet. Et de fait, il y a plus que la rêverie : il y a l’asthme qui l’empêche de réaliser des performances physiques, mais aussi parfois intellectuelles, dès le collège.

Liées à l’asthme, il y a aussi les allergies. La future grimpeuse ne supporte pas les pollens, entre autres. Mais plus généralement, comme elle le rappelle, les allergies sont « propres aux tempéraments hypersensibles ».

L’hypersensibilité de Stéphanie Bodet se retrouve à plusieurs niveaux :

Allergies, donc ;

Forte émotivité ;

Empathie ;

Ouïe extrêmement développée ;

Odorat très fin ;

Besoin de calme, de tranquillité, de solitude.

Chapitre 2. Grimper

Stéphanie Bodet s’entraîne au Club alpin de Gap. Ses moniteurs lui font découvrir des lieux et des techniques, lui parlent des explorateurs et des grimpeurs professionnels. Elle est « ensorcelée ». Son père décide même de construire un mur artificiel dans le garage pour qu’elle et son frère — mordu lui aussi — puissent progresser.

Le CREPS

Entre les petits boulots d’été et les cours du lycée, il y a toujours moyen de parler et de pratiquer la grimpe. Un jour, elle reçoit une lettre du Centre de Ressources, d’Expertise et de Performance Sportive (le CREPS) d’Aix-en-Provence. Elle est invitée à rejoindre le centre pour se former professionnellement à l’escalade !

Ses parents acceptent son départ. Certes, elle a un peu d’embonpoint, mais elle est ravie : indépendante, elle peut faire de nouvelles connaissances et améliorer sa pratique.

L’université

Après le lycée, elle quitte le centre d’entraînement pour une cité universitaire où elle va faire des études de lettres. Elle y retrouve une amie d’enfance. Elle prend conscience des différences de situation entre étudiants. Certains sont pauvres et s’en sortent vraiment difficilement. Elle a un peu plus de chance, mais peine néanmoins à joindre les deux bouts durant cette période.

Chapitre 3. Arnaud

En 1995, Arnaud Petit est un grimpeur prometteur de 24 ans. Il a de l’assurance, un humour flegmatique, de la rigueur et une honnêteté un peu brute. Stéphanie Bodet tombe rapidement amoureuse : « Je venais de rencontrer l’amour d’une vie », dit-elle.

La famille d’Arnaud Petit vit près du mont Blanc. Ils ont des relations fusionnelles : entre eux, mais aussi avec la nature et les sommets. Ils ont vécu au Maroc et en Algérie et en ont été marqués à vie. Dès son enfance, le petit Petit est pris d’amour pour l’alpinisme.

Alors qu’il n’est encore qu’un jeune adulte, son expérience de la grimpe est déjà impressionnante. Peu à peu, Stéphanie Bodet s’améliore en le fréquentant. Ils composent un groupe avec son frère, François, et les grimpeuses Marie Guillet et Liv Sansoz.

Ils trouvent un studio, puis un appartement vétuste, mais plus confortable, où vivre leur amour. Stéphanie Bodet étudie toujours la littérature en même temps. Rapidement, ils préfèrent néanmoins la campagne d’Allondaz à la vie grenobloise.

Chapitre 4. Emilie

La petite sœur de Stéphanie Bodet n’a que 15 ans lorsqu’elle meurt d’un arrêt cardiaque. Rien n’annonçait cet évènement terrible pour la famille. À 20 ans, comment réagir face à la disparition de « l’être parfait », du « ciment de la famille » ?

Depuis ce jour, la grimpeuse se fait poétesse et écrit pour « retenir les souvenirs ». Elle veut garder en mémoire la personnalité, le caractère de sa jeune sœur qu’elle aimait et admirait tant. Voici aussi la leçon ou le constat qu’elle tire de l’évènement :

« C’est triste qu’il faille vivre une tragédie pour entrevoir l’essentiel de nos vies mais c’est ainsi. La perte et la douleur nous tirent de l’aveuglement, nous soumettent au réel. En même temps que l’être aimé, c’est l’illusion de notre chère sécurité qui disparaît. » (À la verticale de soi, Chapitre 4)

Mais surtout : Stéphanie Bodet se trouve jetée hors d’elle-même. Elle renait, ne veut plus se contenter d’écouter les professeurs, elle veut vivre, oui vivre vraiment, c’est-à-dire, pour elle, grimper !

Chapitre 5. Podiums

La décision d’arrêter la fac et de se lancer à corps perdu dans sa passion paie : avec l’entraînement intensif et les conseils de ses nouveaux compagnons, Stéphanie Bodet progresse à vive allure. Elle décroche des places sur les podiums des coupes du monde d’escalade.

Ouvrir des voies

Quant à Arnaud Petit, il ouvre des voies, c’est-à-dire crée de nouvelles « routes » pour les grimpeurs. Il préfère cela. Et il ne va pas tarder à attirer la grimpeuse professionnelle vers ces nouvelles aventures. Sa première expérience dans ce domaine sera la flèche du Grand Capucin, dans le massif du Mont-Blanc.

Son petit ami tient particulièrement à y ouvrir une voie et il y parvient en 1997, avec son aide. Et elle se rend compte qu’elle préfère diablement l’altitude des montagnes aux petites hauteurs des podiums.

Devenir championne du monde de bloc

Pourtant, elle continue la compétition.

« La compétition m’apprend que la peur est une projection, une émotion liée à l’anticipation. Les premiers temps, j’observais avec inquiétude les physiques affûtés qui m’entouraient, me sentant mal fichue et boudinée. Mais je me suis vite délivrée de mes complexes, une fois acquise la certitude de mes propres qualités et de mon engagement pour les développer. » (À la verticale de soi, Chapitre 5)

La routine des compétitions permet à Stéphanie Bodet de gagner en confiance. Passé l’attente et le moment de doute en « salle d’isolement » (le lieu où les compétitrices attendent leur tour), c’est le plaisir d’inventer des prises et de monter qui prime. Pour gagner, dit-elle encore, il faut « abandonner l’idée de concurrence et dépasser celle de la comparaison ».

À 23 ans, Stéphanie Bodet a gagné la coupe du monde. Dans la foulée, elle a raflé d’autres trophées. À 24 ans, elle a envie de sommets, de rochers et non de blocs artificiels. Elle va donc rejoindre Arnaud et ses rêves de voies nouvelles. « Tout reste à gravir », pense-t-elle…

Chapitre 6. Biographie

Qu’est-ce que c’est ?

Biographie est le nom d’une « ligne » d’une grande difficulté, sise au-dessus de Gap. Un « 8 c+ », comme on dit dans ce jargon. Il s’agit d’escalade sportive. Stéphanie Bodet se lance ! Elle veut réaliser l’exploit. Mais petit à petit, l’ennui la surprend : elle ne se sent pas faite pour le « travail d’une voie » pendant autant de temps, tout cela pour la performance.

La leçon à tirer

Elle décide d’arrêter et cela clarifie encore ses objectifs. Décidément, ce qu’elle préfère, c’est la joie de grimper pour grimper. Elle préfère l’aventure et la découverte, quitte à perdre quelques juteux contrats avec des sponsors !

« Renoncer à Biographie m’a aidée à éclaircir mes motivations. Le temps a inscrit son histoire sur cette page de rocher, à moi d’inventer la mienne. » (À la verticale de soi, Chapitre 6)

Deuxième partie. Les vagabonds de la verticale

Chapitre 7. Mes années folles

L’Andringitra

Le couple décide de gravir une roche malgache nommée le Tsaranoro, dans le massif de l’Andringitra. Ils y réussissent, mais doivent passer la nuit seuls, faute de retrouver sur place l’équipe qui devait les y attendre. Une nuit glacée sur les sommets, puis une maladie — sans doute le paludisme — qui la frappe. Ce moment de faiblesse passé, elle est encore plus décidée à vivre à fond les expériences qui l’attendent.

L’Inde avec son frère

Et la vingtaine offre à la jeune alpiniste bien d’autres occasions de voyage. Elle part notamment en Inde rejoindre son petit frère, Guillaume. Ils passent là-bas plusieurs semaines d’une intensité rare. Ils randonnent beaucoup et tissent ou retissent les liens familiaux.

« J’ai quitté Guillaume avec une grande émotion après ces longues semaines passées ensemble. Nous avions le même goût pour la poésie et les marches enflammées sans savoir où aller, les mêmes désirs d’écriture, et si chacun possédait ses rêveries propres, un fil invisible semblait les relier. Cette éternité que nous venions de vivre, je pressentais qu’elle ne se reproduirait pas de sitôt. » (À la verticale de soi, chapitre 7)

De fait, peu de temps après, le frère de Stéphanie Bodet rencontrera l’amour et décidera de mener une vie plus tranquille.

Chapitre 8. Sadiya

Devenir amie avec une jeune berbère

Sadiya est une petite fille lorsque Stéphanie Bodet la rencontre. C’est une petite fille qui travaille dur et se prend d’une amitié sincère et soudaine pour la jeune Française qui vient la visiter dans le village de Zaouïat.

L’amitié qui lie les deux femmes est profonde. Pourtant, elles se parlent peu, l’une parlant le berbère et l’autre le français. Mais chacune apprend quelques mots pour échanger avec l’autre. Et la compagnie silencieuse fait le reste.

Lorsque Sadiya se mariera, Stéphanie Bodet lui offrira les boucles d’oreilles de sa grand-mère.

L’amour du Maroc

Dans ce chapitre, l’autrice raconte aussi son amour pour le Maroc et le sud de l’Atlas marocain, qu’elle connaît bien. Peu d’escalade, dans un premier temps au moins, mais beaucoup de merveilleux moments passés avec Sadiya, mais aussi Khadija et d’autres membres du village.

Tout au long de son récit, Stéphanie Bodet témoigne de ce goût pour la culture de ces personnes : elle rend hommage à leur hospitalité, à leur générosité, à leur simplicité. Elle est entourée lorsqu’elle est malade. Tous ensemble, ils fêtent aussi leurs réussites.

Plus tard (cela apparaît dans l’épilogue du récit), Mohammed, le mari de Khadija, deviendra même grimpeur à son tour (formé par Arnaud Petit), et ouvrira une voie qu’il nommera du nom de leur fille, Titrit, ou « petite étoile ».

Pas de doute : un lien fort unit les deux alpinistes à ces personnes et à ces paysages.

Chapitre 9. Un été sauvage

La Fleur de Lotus

« Il y a des moments où la vie s’accélère. Où elle nous saisit à bras-le-corps et nous chavire pour notre plus grand plaisir. » (À la verticale de soi, Chapitre 9)

En 2003 il y a les Dolomites italiennes, Chamonix… Puis, Stéphanie Bodet et Arnaud Petit partent pour le Canada : direction la Fleur de Lotus, une paroi du Grand Nord.

Certes, il faut se faire à la mentalité nord-américaine, aux grands discours, au luxe, à une autre vision de l’écologie aussi. Mais cela vaut le coup. Les paysages sont à couper le souffle. Le pic donne envie d’être grimpé. Là-bas, les alpinistes rencontrent des pairs : deux Étatsuniens, deux Espagnols, deux Anglais.

L’effort et la récompense

Il neige, il vente, il pleut. Stéphanie Bodet adore ça. Elle est ravie de se retrouver en situation difficile, heureuse de profiter pleinement de l’instant. Une fois l’ascension réalisée dans ces conditions et la descente en rappel effectuée, la marche de retour s’annonce tout aussi périlleuse ! Une forêt dense dans laquelle se perdent les aventuriers.

Et pourtant, ici encore, le bonheur n’attend pas loin. Une source d’eau claire, un lac dans lequel se baigner. Cela suffit à oublier tous les tourments endurés.

Chapitre 10. Se perdre et se trouver

Se promener

La grimpeuse est aussi une promeneuse solitaire. Elle préfère bien mieux partir sans objectif, à la rencontre des éléments et des difficultés. Elle aime crapahuter. Ses parents l’ont initiée dès son plus jeune âge. C’est là qu’elle peut aussi se laisser pleinement aller à son goût pour la poésie et l’écriture « du vivant ».

El Capitan

Mais retour sur les rochers ! El Capitan, une formation rocheuse située dans le Yosemite, aux États-Unis, attend la grimpeuse et ses compagnons d’aventure : Arnaud Petit bien sûr, mais aussi Tommy et Beth. Ils empruntent le Nose, une voie connue. Faire cette voie en moins de 24 heures était impossible selon leurs amis ; et pourtant ils l’ont fait !

Mais ils en sortent fatigués. Et aussi en sachant mieux ce qu’ils souhaitent. Les escapades « à la dure », le voyage, cela leur plait et leur est nécessaire. Mais pas les grands périples de touristes en 4x4.

Union

Finalement, tous ces périples renforcent leur couple. Bien sûr, ils sont différents et il y a des moments difficiles. Et pourtant ils se retrouvent sur bien des choses : l’absence de concession, la passion, l’envie d’approfondir des sensations et des savoirs (ceux de la montagne).

« Cet été-là s’est achevé à la mairie de Chambéry devant un adjoint au maire surpris qu’on ait l’idée de se marier un lundi matin de septembre, en compagnie de deux témoins et de quarante chaises vides. Pour conclure les festivités, nous avons roulé jusqu’aux falaises de la Chambotte, qui surplombent le lac du Bourget. Un lieu rêvé pour un mariage en petite pompe… » (À la verticale de soi, Chapitre 10)

Chapitre 11. Flamme éternelle

Entre deux copies…

Dans les années 2000, Stéphanie Bodet officie un temps comme professeur de français en collège. Elle aime bien ce travail, mais malgré tout, elle ne s’y retrouve pas. L’impression de n’aider que celles et ceux qui ont déjà tout pour réussir. L’incapacité à sortir les autres de leur torpeur ou de leurs difficultés. De bons moments et de belles preuves de reconnaissance de la part des élèves, mais ce n’est pas suffisant.

Entre deux copies, donc, Stéphanie Bodet rêve de nouvelles aventures. Ce sera la Flamme éternelle ! Eternal Flame est le nom de la voie tracée par Kurt Albert et Wolfgang Güllich sur les roches de la tour Sans Nom à Trango, dans l’Himalaya.

La tour Sans Nom : une escapade céleste

Partis à 11 personnes, l’aventure pakistanaise commence. Plusieurs jours de marche en altitude pour s’acclimater d’abord. Puis le grand départ pour la « vraie » destination. Là encore, il faut marcher — trois jours — pour y arriver, accompagné de porteurs locaux. Ceux-ci sont de tous âges. Ils aident les touristes occidentaux à atteindre leur destination.

« Durant trois jours, l’escalade avait été sublime. Dans l’action, au cœur de notre fragile mécanique humaine, s’était mise en branle une mécanique céleste. Absorbés par l’éther et la beauté, une douce euphorie s’était installée à mesure que l’oxygène se raréfiait. Nous étions là, perchés dans cet univers austère, inconscients et légers. Nous avions à cet instant l’invulnérabilité des Clochards Célestes et la vie nous semblait une éternelle épiphanie… […] Vivre au-dessus de ses forces pour en créer de nouvelles ! » (À la verticale de soi, Chapitre 12)

Chapitre 12. Fugues

Autre sommet, autres péripéties. Cette fois, c’est en Patagonie que va Stéphanie Bodet. Et ce sont les vents du cap Horn et de la région qui saisissent les alpinistes en pleine descente. Ils doivent dormir une nuit sous un froid glacial et un vent d’enfer.

Pourquoi s’infliger de telles expériences, de telles douleurs même ? L’autrice répond qu’elle aime prendre de la distance, qu’elle a besoin de fuguer de temps à autre. Et pour elle, la fugue est verticale. C’est là son équilibre. Elle grimpe pour grimper, pour explorer la vie et ce dont elle est capable.

Chapitre 13. El Capitan en libre

L’envie d’aller plus loin, plus haut

Après tant d’exploits, Stéphanie Bodet prend la décision de tenter quelque chose seule. Elle veut grimper El Capitan en libre, c’est-à-dire sans matériel. Arnaud Petit la soutient dans son initiative et l’accompagne.

Entraînement et rencontre amicale avec une championne

Cela demande de l’entraînement. Or elle se retrouve avec une ancienne compagne, concurrente lors d’anciens championnats du monde de difficulté, Martina Cufar. Bien que différentes à de nombreux points de vue, les deux femmes s’apprécient. Surtout, Stéphanie Bodet ressent un bien-être et de la motivation à s’entraîner en sa présence.

L’ascension

Puis, c’est l’ascension progressive. Comme une longue randonnée verticale organisée sur plusieurs jours. Et finalement, le plaisir d’avoir réalisé le défi !

« Depuis la prairie où je contemple El Capitan, je m’aperçois que chaque détail m’est intime à présent. Gravir une voie en libre, c’est peut-être cela. Savoir qu’ici se nichent une réglette ou un verrou salvateur, là une cheminée effrayante… En passant du temps en paroi, alors que je m’inscris peu à peu dans ce territoire vertigineux, il s’imprime en moi. » (À la verticale de soi, chapitre 13)

Chapitre 14. Babel

Après sa chute et son miraculeux « rattrapage » (racontés dans le prologue), Stéphanie Bodet sait qu’elle doit vaincre sa peur rapidement. Dès les jours suivants, elle aide ses amis à grimper, puis se lance elle-même à l’assaut des parois marocaines, comme si de rien n’était.

Lorsqu’elle revient au village et y retrouve ses amis berbères, elle se laisse aller à flâner, profite pleinement du temps présent. Préfère-t-elle agir ou contempler ? Elle ne peut se décider. La vie est composée du mélange des deux, sans doute.

Pourtant, avec ce voyage marocain, c’est bien le début d’une fin qui s’amorce. Comme on va le voir dans la troisième partie, cette chute a déséquilibré quelque chose, physiquement et psychiquement, chez l’autrice. Quoi qu’il en soit, ce besoin de rééquilibrage ou de changement se révèle peu à peu, chemin faisant.

Troisième partie. À la verticale de soi

Chapitre 15. Sigoyer

Trouver un foyer

« Le petit village de Sigoyer domine la vallée de la Durance et l’échancrure de Sisteron, plus au sud. Adossé à la falaise de Céüse, à l’abri de son rempart naturel, c’est un lieu à la fois âpre et paisible. Un sentiment voluptueux m’étreint à chaque fois que j’emprunte le raccourci qui monte vers le col des Guérins. Comme un goût de vacances. » (À la verticale de soi, Chapitre 15)

Et si ce lieu devenait aussi celui du foyer ? Stéphanie Bodet et son mari, Arnaud Petit, sont tentés par ce lieu. Ce sont d’abord les Hautes-Alpes de l’enfance et bien sûr le « calcaire parfait » de Céüse qui attirent le couple. Finalement, un terrain est trouvé grâce à l’aide des parents, qui vivent non loin de là : un lopin de terre rehaussé… d’un rocher ! C’est le lieu idéal.

Stéphanie Bodet choisit d’y planter une vieille caravane Georges et Jacques qui restera inutilisée ou presque durant plusieurs saisons. Trop belle, mais aussi trop vieille ! Les deux jeunes gens préfèrent dormir dans un fourgon l’été en attendant de se mettre à construire la maison.

Détour par un joli appartement

Finalement, ils s’installent même dans un petit appartement tout confort que leur louent des gens sympathiques du coin. Durant trois années, ils vont et viennent. Leurs aventures accaparent leur temps et ils éprouvent quelques difficultés à se lancer dans la construction.

Enfin, les travaux !

Mais un beau jour, l’énergie et l’envie sont suffisantes et ils se lancent. Le goût des animaux n’y est pas pour rien (ils sont interdits dans l’appartement où ils vivent). La volonté de créer un espace à soi, « parfaitement imparfait », aussi !

Grâce à des amis compétents, à la famille et à leurs propres mains, la maison prend forme. Une maison construite avec des matériaux sains, qui reçoit bientôt ses premiers visiteurs : humains, bien sûr, mais aussi faune et flore.

Chapitre 16. Vertiges

Grimper, toujours ?

Les grimpeurs n’en oublient pas pour autant l’escalade. Mais ce n’est plus tout à fait la même qu’auparavant. Au Cap, en Afrique du Sud, ils se rendent compte qu’ils ont « vieilli ». L’escalade est devenue un sport beaucoup plus prisé qu’auparavant et de « jeunes loups » ont pris d’assaut les falaises. Ce qui ne les empêche pas de bien s’en sortir et de socialiser avec certains d’entre eux.

À 30 ans, Stéphanie Bodet se sent physiquement très en forme et capable d’enchaîner encore de beaux exploits. Pourtant, son corps va lui annoncer une autre nouvelle. Un matin, alors qu’elle est chez elle, c’est l’étonnement : nausées et vertiges ne la quittent plus.

Cristaux et doutes

Un premier médecin établira un premier diagnostic, confirmé ensuite par d’autres : les cristaux de l’oreille interne sont touchés. Ce n’est pas très grave, mais le rétablissement est incertain. Plusieurs mois durant, l’alpiniste est contrainte au repos.

C’est à ce moment-là, aussi, que les doutes se font plus pressants : est-elle satisfaite de son activité ? Aime-t-elle vraiment voyager et grimper ainsi, à l’affût des meilleures photos, des vidéos les plus étonnantes ? Le besoin de gagner la vie avec l’escalade, en faisant une place à l’image et à la publicité lui semble tout à coup avoir dénaturé son goût initial pour l’aventure et la grimpe.

La notoriété, certes minime, gêne aussi parfois Stéphanie Bodet. Heureusement que certaines personnes la font retomber sur Terre et lui évitent de prendre la grosse tête ! « Il est certaines petites leçons de la vie qui valent mieux que des kilos de philosophie », dit-elle à ce sujet.

Chapitre 17. Une autre vie que la mienne

Angoisses

Fin des crises de vertige et reprise des entraînements. Mais cette fois, c’est le mental qui craque.

En plein bivouac, crise de panique ; l’angoisse s’installe au creux d’un rocher, à plus de 3 400 mètres d’altitude. Ce qui se tramait en sourdine depuis plusieurs mois commence à s’exposer plus visiblement encore. Pourtant, la grimpeuse tient bon encore quelque temps. Elle tourne les scènes qui sont attendues d’elle au Grand Capucin, dans le Massif du Mont-Blanc, puis s’impose d’autres défis.

Échecs

Pourtant, les échecs commencent à s’accumuler. En raison de cette trop grande pression de réussite, certainement. Stéphanie Bodet s’est enchaînée à des objectifs qui ne lui conviennent plus.

« Je me suis prise à penser qu’il me fallait absolument réussir à enchaîner cette voie cet été, de même que L’Arcadémicien, le 8 c que j’essayais à Céüse. Je me suis convaincue que c’était la dernière fois et qu’ensuite, il serait trop tard. […] La spirale de la peur de la peur m’a entraînée. Prisonnière de ce calendrier, je ne suis plus capable de relativiser et mes craintes se réalisent. À Céüse, je parviens à agripper l’infime prise de L’Arcadémicien et à enchaîner la section clef pour échouer plus haut, à deux centimètres du bonheur ou de ce que je croyais qu’il était. » (À la verticale de soi, Chapitre 17)

Comme le dirait le psychologue espagnol Rafaël Santandreu, auteur de L’art de ne pas s’empoisonner la vie, Stéphanie Bodet souffre alors de « nécessitose ».

Cercle vicieux et recommencement

Mais ce qui rend l’autrice si triste, dans ces moments difficiles, c’est qu’elle ne retrouve plus la « joie première » qu’elle avait à grimper. Elle se sent perdue, abandonnée par sa passion. Elle ne sait plus quel chemin emprunter et commence à ruminer, à se plaindre.

Conséquence maussade : elle envoie même par-dessus bord sa relation avec Arnaud Petit. Pour une journée, heureusement. Mais tout de même, elle a heurté son compagnon. Elle sent qu’il est temps, vraiment temps, de changer.

Chapitre 18. Grave ta joie dans la pierre

Quelle sera la suite ?

Vers quelle voie s’élever, maintenant que le temps de la compétition et des grandes expéditions semble toucher à sa fin ?

« Il y a tant à apprendre de nos chutes. N’est-ce pas du fond du puits que l’on voit le mieux la lumière ? S’ils ne nous paralysent pas, le doute et la remise en question peuvent s’avérer un puissant moteur de transformation. » (À la verticale de soi, fin du Chapitre 17)

Renaissance à la fois psychique et physique : le doute et la réflexion ont permis à Stéphanie Bodet d’y voir un peu plus clair.

Une aventure chinoise

Le couple s’envole pour la Chine, où il est attendu pour une expédition. Ce voyage finit de réconcilier les amoureux et la grimpeuse au rocher. Elle retrouve son univers et se sent bien. Elle profite pleinement, tout en sachant que cela ne durera pas. Et de fait, son épaule la contraint, l’hiver suivant, à cesser ses activités d’escalade.

Chapitre 19. Aventures intérieures

Yoga !

Mais c’est le cœur plus détendu, plus serein qu’elle envisage désormais sa reconversion. Ce sera le yoga ! Mais pas seulement. L’apprentissage de l’escalade aux plus jeunes, aussi.

Elle grimpe moins et apprend le yoga progressivement. En voyant sa mère tirer profit de sa pratique régulière, elle se décide à creuser le sujet et à réaliser une formation. Au début, elle est désarçonnée : elle qui a l’habitude des grands espaces doit trouver son « espace intérieur » sur un tapis minuscule, entourée d’autres femmes dans des postures étranges.

Un peu de sagesse orientale

La non-violence est l’un des principes phares du yoga. Non-violence à l’égard des autres, des humains et des non-humains, à l’égard de soi-même aussi. Prendre soin de son corps, acquérir plus de souplesse par rapport à nos idées toutes faites, accepter aussi de vieillir.

« L’aventure, au sens étymologique du terme, c’est ce qui nous advient, la vie même. Chaque instant qui passe — chaque seconde — est un saut vertigineux dans l’inconnu. Nous sommes tous funambules sans le savoir. » (À la verticale de soi, Chapitre 19)

En grandissant, en se transformant, Stéphanie Bodet se rend aussi compte que le dilemme qu’elle pensait insurmontable, celui de l’action ou de la contemplation, est en fait une pure construction de son esprit. Il n’y a pas d’un côté l’agir et, de l’autre, le non-agir. Il y a plutôt une fluidité, wou-wei dit le chinois, une disponibilité au monde qui n’est ni passive ni active.

J’ai demandé la lune au rocher

De toutes ces expériences, Stéphanie Bodet a fait un poème. Il mérite d’être cité en entier :

« J’ai demandé la lune au rocher

J’ai pensé qu’en m’agrippant

Je sauverais l’instant

J’ai pensé qu’en m’accrochant

J’arrêterais le temps

J’ai demandé la lune au rocher

Et j’y ai cru longtemps

M’entraînant

Soulevant des poids

Brisant des plumes

Je n’ai pas vu venir

Passer

Rides années

Tout entière absorbée par le rocher

Je le caresserai toujours

Car je crois au vieil amour qu’on rajeunit

De l’aile chaque jour

Mais je cède maintenant aux caprices du vent

Va mon cœur 

Mène-moi où tu voudras

J’ai demandé la lune au rocher

Et j’ai cru lire un jour sur sa face

Impassible

“Oublie-la”

Et j’ai reçu en partage

L’étoffe des nuages

Le sourire des mésanges

Le vieux pin qui là-haut

Doucement se balance

L’amour

Encordé à jamais

J’ai demandé la lune au rocher

Et il m’a tout donné. » (À la verticale de soi, Chapitre 19)

Chapitre 20. Mille manières d’enfanter

Et les enfants, alors ? Stéphanie Bodet et Arnaud Petit décident de ne pas en avoir. Pourquoi ? Car ils ont dédié leur vie à autre chose, et puis que le temps a passé. L’autrice ne veut pas se contraindre à ingérer des substances chimiques (hormones, etc.) ni s’obliger à répondre à une norme sociale, alors que l’heure est à la surpopulation.

Par ailleurs, elle se sent heureuse ainsi avec son mari. Et lui de même. Leur passion pour l’escalade est si forte, si pleine, que c’est de là qu’ils veulent créer une « autre manière d’enfanter ». En fait, l’alpiniste s’en rend compte, ses désirs de maternité lui viennent surtout lorsqu’elle est dans le creux de la vague, lorsqu’elle doute d’elle-même.

Mais lorsque la confiance en soi est de retour, ce désir s’évanouit. Alors pourquoi succomber à « l’obligation » de faire des enfants ?

Chapitre 21. L’amour fertile

« Notre amour, là-haut, est un amour de gestes partagés et de mots rares. Un amour simplifié, dépouillé. Un amour qui a la rudesse de celles et ceux qui travaillent ensemble. La vie en paroi aplanit les problèmes. On ne gaspille pas d’énergie à ne pas être d’accord. […] L’escalade m’a appris que l’amour est une énergie. Un et un ne font pas un, c’est bien connu, mais infiniment plus ! Avec le temps, l’amour m’apparaît comme un lien fertile. » (À la verticale de soi, Chapitre 21)

Pour l’autrice, ce concept d’amour fertile désigne :

Le contraire de l’amour fébrile, inquiet, possessif ;

Un terreau sur lequel les partenaires peuvent s’épanouir ;

La joie de voir l’autre évoluer pour lui-même, dans l’indépendance affective (c’est-à-dire en sachant que l’autre ne nous rendra pas heureux, mais que le bonheur dépend de soi) ;

Un don de soi bienveillant qui permet la réalisation de soi (au lieu de l’entraver).

Bien sûr, il existe différentes sortes d’amours au cours d’une vie : amour fusion, amour passion, etc.

Épilogue

À 40 ans, Stéphanie Bodet se sent bien. Elle est davantage capable d’aimer la vie qui est la sienne et éprouve de la reconnaissance envers celles et ceux qui en font partie. Elle sait qu’il reste bien des sommets — dans tous les sens de ce terme — à gravir. C’est pourquoi elle est profondément heureuse, aussi, de pouvoir transmettre son goût pour l’escalade. Arnaud Petit l’accompagne dans cette nouvelle aventure.

« Depuis trois ans que nous partageons concrètement notre passion en proposant des stages d’escalade, je suis émue de voir briller dans les yeux d’un débutant cette joie que j’ai éprouvée en découvrant, adolescente, mon amour pour le rocher. Pouvoir partager ma flamme aujourd’hui donne un sens nouveau à ma vie. Devenir à mon tour passeur d’enthousiasme est un privilège qui éclaire l’avenir. […] Ainsi, grimper rejoignait l’essentiel de la vie… L’amour et l’espérance. » (À la verticale de soi, Epilogue)

Conclusion sur « À la Verticale de soi » de Stéphanie Bodet :

Un témoignage qui ne laissera pas indifférent

Revenons un instant à la préface de l’ouvrage. Sylvain Tesson reprend un mot-clé : le style. Ce livre en est en effet rempli. Un style à la fois léger et profond, qui nous emporte, nous aspire. Grâce à ce genre de témoignages, vous pouvez vous sentir pousser des ailes au bout des doigts.

« En escalade, on parle de style. Le style ! La chose la plus importante de la vie. Le style est le principal point commun de la grimpe avec la littérature. Stéphanie Bodet avoue qu’elle est autant éprise d’escapade que de mots. Et c’est une aubaine pour nous qui découvrons dans ces pages la formulation de ce que nous allons obstinément chercher dans la montagne sans jamais être fichus de savoir ce que c’est. » (À la verticale de soi, Préface)

Ce qu’il faut retenir de « À la Verticale de soi » de Stéphanie Bodet :

Il faut tout d’abord retenir de ce livre le message d’amour et d’espoir : grâce à son amour fort pour Arnaud, ainsi que pour sa sœur disparue, Stéphanie Bodet a — littéralement — réussi à vaincre des sommets. Mais c’est aussi à cause de la souffrance de la disparition, et de la maladie aussi, qu’elle a eu l’envie de se dépasser, d’aller plus loin et de vivre plus fort. Au creux de ses problèmes, il y avait l’espoir.

Le message de ce livre, c’est aussi un message de confiance en soi. Ce n’est pas une confiance en soi brute, présente de toute éternité. Mais c’est une capacité ou un pouvoir de vivre qui s’acquiert au contact des autres et de l’environnement.

Ensuite, Stéphanie Bodet transmet l’envie du partage et le goût pour des pratiques qui lui sont chères : l’escalade bien sûr, mais aussi l’écriture et le yoga.

Points forts :

Une écriture très agréable, à la fois simple et remplie de références poétiques et littéraires ;

Le récit passionnant et intime de ses périples, au plus près de l’expérience vécue ;

Une réflexion philosophique et spirituelle inspirante.

Point faible :

Je n’en ai pas trouvé.

Ma note :

                

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Mon, 06 Feb 2023 17:00:00 +0100 http://www.olivier-roland.fr/items/view/12248/-la-Verticale-de-soi
198 citations pour se forger un mental d’acier et ne rien lâcher http://www.olivier-roland.fr/items/view/11871/198-citations-pour-se-forger-un-mental-dacier-et-ne-rien-lcher

Ne rien lâcher ! Plus facile à dire qu’à faire. À niveau égal, les grands performeurs disent que le mental fait une énorme différence dans les résultats. Et en effet, nous savons tous qu'acquérir un mindset de gagnant est déterminant dans l'accomplissement personnel et professionnel. Mais alors, comment se forger ce mental d'acier ? Cette sélection de 198 citations pourraient bien vous y aider...

La force mentale est indissociable de certains facteurs clés. Ces facteurs clés, je propose de les partager avec vous dans cet article de 198 citations de personnes au mental hors-norme : sportifs de haut niveau aux victoires légendaires, grands artistes ayant évolué dans un monde où il faut vraiment s'accrocher pour percer, figures aux exploits et prouesses surhumaines, leaders ayant su faire face aux critiques acerbes pour arriver à faire bouger les lignes là où tout semblait pourtant inespéré, entrepreneurs aguerris ayant enduré la pression et les résistances d'un univers parfois impitoyable, spécialistes du développement personnel et préparateurs "mental" expérimentés... Bref, autant de personnalités qui contribueront à votre réflexion, à votre prise de conscience. Autant de citations qui vont sans doute vous parler, vous motiver et ainsi renforcer votre mental de guerrier ! Chaque catégorie de citations constitue une partie à développer pour vous forger un mental d'acier. J'espère que cette sélection de citations sur le mental vous aidera à réaliser vos plus beaux projets de vie, à vivre vos ambitions professionnelles, à atteindre un rêve de victoire sportive ou une réussite entrepreneuriale. Mais pas uniquement. Un mental d'acier est aussi un soutien indéniable pour endurer une charge mentale importante au quotidien, le poids des responsabilités familiales, une pression trop lourde au travail, vous affranchir du regard des autres ou traverser des épreuves de vie douloureuses. Le dépassement de soi Construisez-vous un mental d'acier grâce à ces citations pour mieux vous dépasser et repousser vos limites !

"La seule personne à dépasser est celle que tu étais hier." Anonyme "Je peux, les deux mots les plus puissants de la langue française." David Laroche "Celui qui veut voir l’arc-en-ciel doit apprendre à aimer la pluie." Paulo Coehlo "Croyez que vous pouvez le faire et vous avez déjà fait la moitié du chemin pour y arriver." Théodore Roosevelt "Tout le monde savait que c’était impossible à faire. Puis un jour est arrivé quelqu’un qui ne le savait pas est et il l’a fait." Mark Twain "Entre possible et impossible, deux lettres et un état d'esprit." Charles De Gaulle "On ne devient pas un gagnant en dépassant les autres mais en se dépassant soi-même." Anonyme "Quand on est allé si loin qu’on ne peut plus faire un pas de plus, on a seulement fait la moitié de ce qu’on est capable de faire." Proverbe Groenlandais "La victoire sur soi est la plus grande des victoires." Platon "Rien n’est plus stimulant que se surprendre soi-même." Steve Martin "S’il y a bien une chose que j’ai apprise au cours de tous ces entraînements, c’est que nous sommes toujours meilleur que ce que nous croyons." Arnold Schwarzenegger "Seuls ceux qui se risqueront à peut-être aller trop loin sauront jusqu’où il est possible d’aller." Thomas Stearns Eliot "Nous savons ce que nous sommes, mais nous ignorons ce que nous pourrions être." William Shakespeare "Rien n’est plus stimulant que de se surprendre soi-même." Steve Martin "Repousser ses limites est la seule manière de se connaître mieux et de progresser humainement." Mike Horn "Les combats les plus difficiles sont ceux dont on retire le plus de plaisir en les gagnant." Evander Holyfield

La niaque dans les épreuves Vos réactions face aux épreuves peuvent-elles contribuer à vous bâtir un mental d'acier ? Oui. C'est en tout cas ce que ces citations affirment...

"Tout obstacle renforce la détermination. Celui qui s'est fixé un but n'en change pas." Léonard de Vinci "Si vous rentrez dans un mur, n’abandonnez pas. Trouvez un moyen de l’escalader, le traverser, ou travaillez autour." Michael Jordan "Être défié dans la vie est inévitable, être vaincu est facultatif." Roger Crawford "La force ne vient pas du fait de gagner. Tes luttes développent tes points forts. Lorsque tu passes par des difficultés et que tu continues malgré tout, voilà ce qui fait ta force." Arnold Schwarzenegger "Là où se trouve une volonté, il existe un chemin." Winston Churchill "Un athlète ne peut arriver en compétition très motivé s’il n’a jamais été mis à l’épreuve." Sénèque "Je sais que je suis sur le bon chemin parce que les choses ont cessé d’être faciles." Anonyme "Un champion est quelqu'un qui se lève quand il ne peut pas." Anonyme "Je n'ai pas échoué 1000 fois. L'ampoule était une invention avec 1000 étapes." Thomas Edison "Il n'y a pas de substitut au travail acharné." Thomas Edison "Le succès, c'est 90 % de transpiration et 10 % d'inspiration !" Anonyme "Célèbre aujourd'hui la victoire d'hier, pour avoir plus de force dans la bataille de demain." Anonyme "Toutes choses négatives comme la pression, les défis, sont pour moi une opportunité de progresser." Kobe Bryant "Je pense vraiment que les champions ne se définissent pas par leurs nombres de victoires, mais par la façon dont ils se relèvent lorsque qu'ils tombent." Serena Williams "Re­tour­ner 5 ans en ar­rière. Pen­sez à l’en­droit où vous êtes au­jour­d’hui. Pen­sez à ce que vous vou­lez être dans 5 ans et ce que vous vou­lez ac­com­plir. Soyez in­ar­rê­table." Dwayne John­ "La défaite mène à la victoire. Être licenciée mène au job de nos rêves. La mort mène à la naissance. Je trouve cela réconfortant de penser que de bonnes choses peuvent naître de la tragédie." Ronda Rousey "Rien ne résiste à celui qui ne se laisse pas arrêter en chemin, car il déclenche de puissantes lois devant lesquelles les obstacles finissent par céder." Omraam Mikhaël Aïvanhov "Même après mille échecs et mille défaites, rien n’est jamais définitivement perdu." Bernard Tapie

La résilience, le courage de continuer quand on a envie de tout laisser tomber

Ces citations montrent comment la résilience, le fait de traverser les épreuves avec courage peut être à l'origine de votre mental d'acier !

"Ce qui ne me détruit pas me rend plus fort." Friedrich Nietzsche "Seul l’homme qui sait ce que c’est d’être vaincu peut atteindre le plus profond de son âme et revenir avec le supplément de force qu’il faut pour gagner." Mohamed Ali "Personne ne peut retourner en arrière, mais tout le monde peut aller de l'avant. Et demain, quand le soleil se lèvera, il suffira de se répéter : je vais regarder cette journée comme si c'était la première de ma vie." Paulo Coelho "Nous sommes libérés par ce que nous acceptons, mais nous sommes prisonniers de ce que nous refusons." Swami Prajnanpad "Ce qui ne peut être évité, il le faut embrasser." William Shakespeare "Accepter que nous ne guérirons peut-être jamais de nos carences ni de nos plaies, assumer que les coups du passé peuvent hanter une âme pour nous ouvrir aux dons du jour et, pourquoi pas, les partager." Alexandre Jollien "Plus les circonstances seront contre toi, plus ta force intérieure sera éclatante." Swami Vivekananda "Nous portons tous des cicatrices de nos blessures de vie. Nous pouvons choisir de les considérer comme paralysantes en s'apitoyant sur les raisons qui les ont causées. ou décider de les honorer, car elles disent aussi que nous avons survécu et que cela nous a peut-être rendu plus fort ou plus lucide. Les épreuves, lorsque nous les surmontons, nous font toujours grandir." Jacques Salomé "Le droit à l’échec est fondamental : il permet aux personnes lucides, à l’âme bien trempée, de rebondir et d’aller plus loin." Bernard Tapie "Il n'est jamais trop tard pour devenir ce que tu aurais pu être." George Eliot "Ce qui vous aide à persévérer est la résilience et l’engagement." Roy T. Bennett "Au milieu de l’hiver, j’apprenais enfin qu’il y avait en moi un été invincible." Albert Camus "C’est pendant notre pire chute que nous mourons ou que nous apprenons à voler." Sira Masetti "Que ce qui m’a fait mal dans le passé m’a rendu mieux préparé à affronter le présent." Steve Goodier "La résilience, c’est reconnaître que vous êtes le seul à avoir le pouvoir et la responsabilité de vous relever." Mary Holloway "Sans les difficultés, le succès n’a pas la même saveur." Anonyme "Le succès n’est pas final, l’échec n’est pas fatal : c’est le courage de continuer qui compte." Winston Churchill

L’ambition et la volonté de gagner Ambition et goût de la victoire procurent motivation et détermination, paramètres déterminants dans un mental d'acier. La preuve en citations... 

"Devenez celui que personne ne pensait que vous pourriez être." Anonyme "L’ambition est le chemin du succès. La persévérance est le véhicule dans lequel vous y arriverez." Bill Bradley "On rigole toujours des ambitieux, jusqu’à ce qu’on leur demande conseil." Anonyme "Tenez-vous à l’écart des gens qui freinent vos ambitions. Les petits esprits font toujours cela. Les plus grands esprits seuls vous font sentir que vous aussi pouvez devenir grand." Mark Twain "Les champions ne naissent pas dans un gymnase, les champions naissent de l’intérieur ; d’un désir, d’un rêve, d’une vision." Mohamed Ali "N’ayez pas peur d’être am­bi­tieux. Le tra­vail dif­fi­cile ne s’ar­rête ja­mais. Vous de­vriez en faire au­tant avec vos rêves." Dwayne Johnson "Gagner n'est pas tout, c'est la volonté de gagner qui est tout." Vince Lombardi "Vous devez voir grand. Je crois toujours que personne n’est meilleur que moi, du moins sur le terrain." Cristiano Ronaldo "C’est l’attitude mentale victorieuse, la conscience de sa puissance, le sentiment de maîtrise, qui fait de grandes choses dans ce monde." Orison S. Marden "Quand tu es sur le point de laisser tomber, repense à ce qui t’a poussé à commencer." Anonyme

La foi Ces citations l'assurent : croire en soi, coûte que coûte, en sa capacité à réaliser ses rêves et atteindre ses objectifs est une composante essentielle de votre mental d'acier. 

"Vous devez croire en vous-même quand personne d’autre ne le fait." Serena Williams "Croyez en vos rêves et ils se réaliseront peut-être. Croyez en vous et ils se réaliseront sûrement." Martin Luther King "Avoir la foi c’est monter la première marche même quand on ne voit pas tout l’escalier." Martin Luther King "Le corps accomplit ce que l’esprit croit." Anonyme "Tu as été créé pour gagner, triompher, conquérir. Tu ne devrais jamais t’arrêter sur l’échec, la perte, la pénurie ou les limitations de toutes sortes." John Murphy "Le succès est un état d’esprit. Si vous voulez réussir, commencez par penser à vous en tant que gagnant." Joyce Brothers "Si tu penses que tu peux gagner, alors tu peux y arriver. La foi est nécessaire à la victoire." William Hazlitt "La véritable force est celle que nous exerçons à chaque instant sur nos pensées, nos sentiments, nos actes." Morikei Ueshiba "Il y a une force intérieure dans chaque être humain, qui une fois libérée, permet de transformer chaque rêve, vision et désir en réalité." Anthony Robbins

La patience et la persévérance Ces citations montrent combien patience et persévérance font partie des clés d'un mental d'acier dans l'atteinte de vos résultats.

"Les clés de la victoire sont la ténacité et la persévérance. Ne laissons aucune cause de regret derrière nous. Ceux qui ne baisseront pas les bras remporteront la victoire à la fin." Daisaku Ikeda "Personne ne réussit sans effort… Ceux qui réussissent doivent leur succès à la persévérance." Ramana Maharshi "Une suite de petites volontés fait un gros résultat." Charles Baudelaire "L’homme qui déplace une montagne commence par déplacer les petites pierres." Confucius "Le succès est la somme de tous les efforts répétés un jour après l’autre." Léo Robert Colliet "Je ne pense pas qu’il y ait de qualité plus essentielle au succès que la persévérance." David Rockefeller "Sans persévérance vous échouerez avant d’avoir commencé." Napoléon Hill "Le suc­cès n’ar­rive pas du jour au len­de­main. C’est lorsque tous les jours vous faites un peu mieux que la veille. Tout s’ajoute." Dwayne Johnson "La persévérance n’est pas une longue course ; c’est beaucoup de petites courses les unes après les autres." Walter Elliot "Les entrepreneurs échouent en moyenne 3,8 fois avant leur véritable succès. Ce qui différencie les personnes à succès des autres, c’est leur étonnante persévérance." Lisa M. Amos "Face à la roche, le ruisseau l’emporte toujours, non pas par la force mais par la persévérance." Jackson Brown "Nous sommes ce que nous faisons à plusieurs reprises. L'excellence n'est donc pas un acte, mais une habitude." Aristote "Ce n’est pas grave si vous avancez lentement, aussi longtemps que vous ne vous arrêtez pas." Confucius "La capacité à se discipliner pour reporter une gratification immédiate afin de profiter de plus grandes gratifications futures est une condition impérative de la réussite." Brian Tracy

Le goût de l'effort et la capacité de se donner les moyens d'y arriver Tout le monde vit ses drames et ses problèmes, certains plus que d'autres, certes. Pourtant cela ne les a pas tous empêché de réussir. Ces citations de personnes qui ont réussi en partant de rien attestent qu'un paramètre capital dans le mental d'acier, c'est être capable de décider d'y arriver et s'en donner les moyens.

"Ce sont nos choix, qui montrent ce que nous sommes vraiment, bien plus que nos capacités." JK Rowling "Je commence tôt et je reste tard, jour après jour, année après année. Il m’a fallu 17 ans et 114 jours pour réussir du jour au lendemain." Lionel Messi "Les humiliations de l’échec sont moins perverses que la frustration de ne pas essayer." Bernard Tapie "Nous fai­sons au­jour­d’hui ce que les autres ne veulent pas faire. De­main, nous ac­com­pli­rons ce qu’ils ne peuvent pas réa­li­ser." Dwayne Johnson "La vraie question n’est pas est-ce que tu peux changer mais bien est-ce que tu veux changer." Anonyme "Ton succès se bâtit pendant les heures où personne ne te regarde". Anonyme "Tout est difficile avant de devenir facile." Thomas Fuller "La pre­mière étape pour at­teindre votre ob­jec­tif, c’est de prendre un mo­ment pour les dé­fi­nir. Sa­chez l’ef­fort qu’il vous fau­dra four­nir." Dwayne Johnson "Si quelque chose se place entre vous et votre suc­cès, bou­gez-le. Ne faites pas sem­blant de ne pas le voir." Dwayne Johnson "Sang, sueur et res­pect. Les deux pre­miers, vous les don­nez. Le der­nier vous le ga­gnez." Dwayne Johnson "Nous sommes tous des athlètes d’exception. La seule différence c’est que certains s’entraînent, et d’autres non." George Sheehan "Chaque homme doit décider pour lui-même s’il doit maîtriser son monde ou être maîtrisé par lui." James Cash Penney "Il n’y a que deux conduites avec la vie : on la rêve ou on l’accomplit." René Char "Je ne suis pas ce qui m’est arrivé, je suis ce que je choisis de devenir." Carl Gustav Jung "La vie est trop courte pour la passer à regretter tout ce qu’on n’a pas eu le courage de tenter." Marie-Claude Bussières-Tremblay "Aucune maîtrise ne s’acquiert sans pratique." Annie Marquier "Qu’est-ce que vous pouvez faire aujourd’hui qui vous rendra fier de vous ce soir ?" David Laroche "L'avenir dépend de ce que nous faisons dans le présent." Mahatma Ghandi "Le pouvoir de l’homme de cheminer vers un mieux-être réside dans ses efforts répétés chaque jour. C’est la maîtrise de ces petites choses qui vous donnera la possibilité de maîtriser les grandes." Omraam Mikhaël Aïvanhov

La concentration, la visualisation et la (re)programmation mentale Ces citations montrent qu'un mental positif et concentré contribue en grande partie au mental d'acier. 

"Règle ton esprit ou il te gouvernera." Horace "Votre corps peut presque tout supporter, c’est votre esprit qu’il faut convaincre." Anonyme "Si vous pouvez l’imaginer, vous pouvez y arriver ; si vous pouvez y rêver, vous pouvez le devenir." William Arthur Ward "Ce que vous pensez, vous le devenez. Ce que vous ressentez, vous l’attirez. Ce que vous imaginez, vous le créez." Bouddha "Formulez et collez de manière indélébile une image mentale de votre réussite dans votre esprit. Maintenez cette image avec ténacité. Ne la laissez pas s’effacer ; votre esprit cherchera automatiquement à développer cette image." Norman Vincent Peale "Ce sont vos modes de pensées qui décident si vous allez réussir ou échouer." Henry Ford "Concentrez vos pensées sur la chose en particulier qui vous intéresse le plus et les idées viendront en abondance et ouvriront la porte à une douzaine de façons d'atteindre votre objectif." Robert Collier "Mon expérience est que vous ne pouvez pas avoir tout ce que vous voulez mais que vous pouvez avoir tout ce que vous voulez vraiment, il vous suffit de décider de quoi il s’agit et de planifier ensuite votre sortie de la zone de confort." Jonathan Farrington "Garde les yeux sur la ligne d'arrivée et non sur l'agitation autour de toi." Rihanna

L’autodiscipline et la maitrise de soi S’autodiscipliner, se tenir à une routine, un programme, contrôler ses actions, maitriser son stress, son niveau d'énergie : ces citations dévoilent une des parties incontournable de la construction de votre mental d'acier.

"Respecte tes efforts et respecte-toi, toi-même. Se respecter mène à l’autodiscipline. Quand tu possèdes les deux, voilà un vrai pouvoir." Clint Eastwood "Il n’y a pas de maîtrise à la fois plus grande et plus humble que celle que l’on exerce sur soi." Léonard de Vinci "Après avoir lu la biographie de grands hommes, j’ai compris que la première victoire se remportait sur soi-même… L’autodiscipline vient toujours en premier." Harry Truman "On a tous des rêves. Et afin que nos rêves deviennent réalité, cela nécessite énormément de détermination, de dévouement, d’autodiscipline et d’efforts." Jesse Owens "Avec l’autodiscipline, tout est possible." Théodore Roosevelt "L'autodiscipline équivaut à la maîtrise de soi. Votre capacité à vous contrôler et à contrôler vos actions, à contrôler ce que vous dites et faites et à vous assurer que vos comportements sont conformes aux buts et objectifs à long terme est la marque d'une personne supérieure." Brian Tracy "L'autodiscipline est la clé de nombreuses portes. La moindre d'entre elles est celle qui mène à une version meilleure, plus forte et plus saine de vous-même." Zéro Dean "Je pense que l’autodiscipline est comme un muscle. Plus vous l’exercer, plus forte elle devient." Daniel Goldstein "La discipline est le pont entre les objectifs et les accomplissements." Jim Rohn "L’autodiscipline, c’est faire ce qui doit être fait quand on doit le faire, même quand on n’a pas envie de le faire." Anonyme "Sans autodiscipline, la réussite est impossible. Un point c’est tout." Lou Holtz "La douleur qui découle d’un manque d’autodiscipline ne sera jamais aussi grande que la douleur liée à vos regrets." Anonyme "Toutes les réussites commencent avec de l’autodiscipline. Et cela commence avec vous." Dwayne Johnson "L'autodiscipline consiste à contrôler votre désir et vos impulsions tout en restant concentré sur ce qui doit être fait pour atteindre votre objectif." Adam Sicinski "La volonté et l'autodiscipline sont plus efficaces que l'intellect et le talent." Akiroq Brost "Les grands leaders ont toujours l'autodiscipline, sans exception." John C. Maxwell "Votre niveau de réussite est déterminé par votre niveau d'autodiscipline et de persévérance." Anonyme "Il n’y a pas de maîtrise à la fois plus grande et plus humble que celle que l’on exerce sur soi." Léonard de Vinci "La discipline est mère du succès." Eschyle "Le bonheur dépend de l'autodiscipline. Nous sommes les plus grands obstacles à notre propre bonheur. Il est beaucoup plus facile de se battre avec la société et avec les autres que de combattre notre propre nature." Dennis Prager "Je ne pouvais réussir dans ma vie que par l'autodiscipline, et je l'ai appliquée jusqu'à ce que mon souhait et ma volonté deviennent un." Nikola Tesla

L'aptitude à savoir sortir de sa zone de confort et dépasser ses peurs Un mental d'acier se forge dans l'inconfort et le combat avec ses peurs : voici l'idée véhiculée par ces citations qui vous poussent à faire ce que vous n'avez jamais fait pour devenir celui ou celle que vous n'avez jamais été.

"Les plus grandes récompenses de la vie se trouvent en dehors de votre zone de confort. Vivez avec. La peur et le risque sont des conditions préalables si vous voulez vivre une vie de succès et d’aventure." Jack Canfield "Pour réaliser quelque chose que vous n’avez jamais atteint avant, vous devez être quelqu’un que vous n’avez jamais été avant." Brian Tracy "Faites toujours ce qui vous effraie." Ralph Waldo Emers "Les meilleures choses de la vie vous attendent souvent à la sortie de votre zone de confort." Karen Salmansohn "Je ne pense pas que vous puissiez créer quelque chose d'intéressant à partir d'une zone de confort. Vous devez travailler à partir d'une zone de peur et d'échec." Charlize Theron "Le courage n’est pas l’absence de peur, mais la capacité de la vaincre." Nelson Mandela "Si vous faites ce que vous vous avez toujours fait, vous recevrez ce que vous avez toujours eu." Anthony Robbins "Essayez juste de nouvelles choses. N’ayez pas peur. Sortez de vos zones de confort et montez en flèche, d’accord ?" Michelle Obama "La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent." Albert Einstein "La plupart des apprentissages se font à la limite de la zone de confort." Anders Ericsson "Tout ce que vous avez toujours voulu se trouve au-delà de votre peur." Georges Addair "Ma zone de confort est comme une petite bulle autour de moi et je l’ai poussée dans des directions différentes pour la rendre de plus en plus grande jusqu’à ce que ces objectifs qui semblaient totalement fous tombent finalement dans le royaume du possible." Alex Honnold "Ce que nous craignons le plus de faire est généralement ce que nous avons le plus besoin de faire." Tim Ferriss "Dans vingt ans vous serez plus déçus par les choses que vous n’avez pas faites que par celles que vous avez faites. Alors sortez des sentiers battus. Mettez les voiles. Explorez. Rêvez. Découvrez." Mark Twain "Chaque fois que vous vous sentez mal à l’aise, au lieu de vous retirer dans votre ancienne zone de confort, caressez-vous dans le dos et dites : "Je dois être en train de grandir" et continuez d’avancer." T. Harv Eker "Faites une chose chaque jour qui vous fait peur." Eleanor Roosevelt "Avant que quelque chose de grand soit vraiment réalisé, votre zone de confort doit être perturbée." Ray Lewis "Tous vos rêves attendent de l’autre côté de vos peurs." Grant Cardone "Sortez de votre zone de confort. Vous ne pouvez grandir que si vous êtes prêt à vous sentir inconfortable en expérimentant de nouvelles choses." Brian Tracy "Réaliser des choses que vous n’aviez encore jamais faites réveille vos talents méconnus." Robin Sharma "Nous ne pouvons pas devenir ce que nous voulons être en restant ce que nous sommes." Max DePree

Perdant Vs Gagnant Vous avez forcément entendu parler d'état d'esprit, d'attitude de perdant ou loser, et de l'attitude de gagnant ou winner ! Ces citations devraient davantage vous éclairer  sur ce qui fait leur différence...

"L’autodiscipline est ce qui sépare les gagnants des perdants." Thomas Peterffy "Les gagnants trouvent des moyens, les perdants des excuses." Franklin D. Roosevelt "L’échec fait tomber le perdant. L’échec inspire le gagnant." Robert T. Kiosaki "Un gagnant est juste un perdant qui a tenté une fois de plus." George M. Moore "La ligne est mince entre perdre et gagner, car l’échec peut engendrer des gagnants." Anonyme "Ce n’est pas la volonté de gagner qui te rend victorieux ; c’est le refus de perdre." Anonyme "Je ne laisse pas la peur de perdre être supérieure à l’excitation de gagner." Robert Kiyosaki

Ne jamais abandonner ! Ces citations vont vous aider à vous forger un mental d'acier pour ne pas abandonner ! Servez-vous en pour rester motivé !

"Le lâche ne commence jamais. Le faible ne termine jamais. Le gagnant n’abandonne jamais." Anonyme "Les personnes les plus fortes ne sont pas toujours les personnes qui gagnent, mais celles qui n’abandonnent pas quand elles perdent." Ashley Hodgeson "Le gagnant n’est pas celui qui n’échoue jamais mais celui qui n’abandonne jamais." Anonyme "La douleur est temporaire, l’abandon est définitif." Lance Amstrong "Les gens qui réussissent ont l’habitude de faire ce que les gens qui échouent n’aiment pas faire." Anonyme "Notre plus grande faiblesse réside dans l’abandon. La façon la plus sûre de réussir est d’essayer une autre fois." Thomas A. Edison "Quand on est sur le point d’abandonner, c’est le moment de continuer." Anonyme "On ne s’arrête pas quand on est fatigué. On s’arrête quand on a fini." Anonyme "Si tu ne peux pas voler, alors cours. Si tu ne peux pas courir, alors marche. Si tu ne peux pas marcher, alors rampe. Mais quoi que tu fasses, tu dois continuer à avancer." Martin Luther King "Si tu abandonnes une fois, cela peut devenir une habitude. N’abandonne jamais." Michael Jordan "L’obstination est le chemin de la réussite." Charlie Chaplin "L’échec fait partie du processus de réussite, l’abandon, non." Anonyme "Avec le temps, vous verrez que, parfois, ce qui compte, ce n’est pas ce qu’on a, mais ce à quoi on renonce." Carlos Ruiz Zafon "Un gagnant est un rêveur qui n’abandonne jamais." Anonyme "Tout est possible à qui rêve, ose, travaille et n'abandonne jamais." Xavier Dolan "Vous allez y arriver. Maintenant, dans une semaine, un mois ou un an… Ça prendra le temps que ça prendra. Mais vous y arriverez." Anonyme "Ne vous découragez pas. C’est souvent la dernière clé du trousseau qui ouvre la porte." Paulo Coelho

Rien n’est impossible ! Rien ne semble impossible avec un mental d'acier ! Vous en doutez ? Ces citations pourraient pourtant bien vous convaincre...

"Impossible signifie uniquement que vous n’avez pas encore trouvé la solution." Goulwenn Tristant "Je ne veux autour de moi que les personnes qui peuvent me proposer l’impossible." Elizabeth Arden "Le seul endroit où vos rêves sont impossible c’est dans votre tête." Robert Schuller "Rien n’est impossible à ceux qui tentent." Alexandre Le Grand "Ce qui est difficile prend du temps, ce qui est impossible en prend un peu plus." Fridtjof Nansen "J’ai appris à utiliser le mot impossible avec la plus grande précaution." Wernher Von Braun "Sans foi rien n’est possible, avec la foi rien n’est impossible." Mary Jane McLeod Bethune "Ceux qui voient l’invisible peuvent faire l’impossible." Frank Gaines "Les jeunes ne savent pas être prudent, c’est pourquoi ils tentent l’impossible et l’atteigne génération après génération." P. S. Buck "Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait." Mark Twain "C’est soit facile, soit impossible." Salvador Dali "La plupart des choses qui valent le coup ont été déclarées impossible, jusqu’à ce que quelqu’un y arrive." L. D. Brandeis "La différence entre le possible et l’impossible, c’est la volonté." T. Lasorda "La seule chose qui peut rendre un rêve impossible c’est la peur de l’échec…" Paulo Coelho "Le mot impossible n’est pas dans mon dictionnaire." Napoléon Bonaparte "Cela semble toujours impossible jusqu’à ce qu’on y arrive." Nelson Mandela "Vous pouvez avoir tout ce que vous voulez si vous abandonnez la croyance que vous ne pouvez pas l’avoir." Dr. Robert Anthony "On commence par dire : cela est impossible pour se dispenser de le tenter, et cela devient impossible, en effet, parce qu’on ne le tente pas." Charles Fourier "Le seul voyage impossible est celui que vous ne commencez jamais." Anthony Robbins "Cela semble toujours impossible jusqu’à ce que ce soit fait." Nelson Mandela

Plus d'excuses ! Utilisez ces citations pour vous forger votre mental d'acier, rester déterminé et atteindre vos objectifs. Affichez-les, répétez-les. Et n'hésitez pas à nous dire, en commentaire, quelle est la phrase qui vous parle le plus ou en partager de nouvelles ! Cet article 198 citations pour se forger un mental d’acier et ne rien lâcher est apparu en premier sur Des livres pour changer de vie.

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Thu, 07 Apr 2022 17:00:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/11871/198-citations-pour-se-forger-un-mental-dacier-et-ne-rien-lcher
À trois pas de l’or http://www.olivier-roland.fr/items/view/11318/-trois-pas-de-lor

Phrase-résumée de “À trois pas de l’or” : Seuls l’esprit et l’attitude différencient un gagnant d’un perdant et grâce à l’histoire de Greg (futur ex-perdant), nous comprenons peu à peu comment adopter ces deux éléments pour arriver au succès, ce à l’aide des interviews de grands leaders de notre génération. Par Sharon Lechter et Greg […] Cet article À trois pas de l’or est apparu en premier sur Des livres pour changer de vie.

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Tue, 26 Jun 2018 17:00:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/11318/-trois-pas-de-lor