Olivier Roland - tagged with gagner-de-largent http://www.olivier-roland.fr/feed en-us http://blogs.law.harvard.edu/tech/rss Sweetcron [email protected] Reconversion professionnelle quand on est en CDI | Le Guide http://www.olivier-roland.fr/items/view/12835/Reconversion-professionnelle-quand-on-est-en-CDI-Le-Guide

Se lancer dans une reconversion professionnelle quand on est en CDI (contrat à durée indéterminée) n’est pas chose aisée. Mais c’est possible ! Quelle que soit la raison pour changer de travail, vous devrez vous poser des questions et emprunter des chemins similaires à ceux qui ont sauté le pas avant vous. C’est pourquoi cet article […]

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Tue, 23 Apr 2024 17:00:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/12835/Reconversion-professionnelle-quand-on-est-en-CDI-Le-Guide
Créer son entreprise : 9 cases à cocher ! http://www.olivier-roland.fr/items/view/12821/Crer-son-entreprise-9-cases-cocher-

Créer son entreprise représente une formidable aventure. Mais comment s’y prendre ? Cet article ressemble à une to do list : suivez le guide et cochez les cases au fur et à mesure. Prêt ? Sortez votre crayon ! 1. Évaluer sa motivation à créer son entreprise — et son idée ! La création d’une entreprise démarre souvent par une […]

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Tue, 09 Apr 2024 17:00:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/12821/Crer-son-entreprise-9-cases-cocher-
Devenir digital nomad http://www.olivier-roland.fr/items/view/12806/Devenir-digital-nomad

Devenir digital nomad, une possibilité qui vous séduit ? Vous n’êtes pas le seul : de plus en plus de personnes aspirent à combiner liberté géographique et activité professionnelle ! À l’ère du numérique et du travail en remote, il est tout à fait possible de s’affranchir des contraintes d’un bureau fixe pour explorer le monde et gagner […]

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Tue, 26 Mar 2024 17:00:00 +0100 http://www.olivier-roland.fr/items/view/12806/Devenir-digital-nomad
Comment devenir freelance : le guide complet en 7 points http://www.olivier-roland.fr/items/view/12807/Comment-devenir-freelance-le-guide-complet-en-7-points

Comment devenir freelance ? Telle est la question que se pose un nombre toujours croissant de travailleurs. En effet, c’est un choix de carrière qui est de plus en plus populaire. Mais pourquoi se mettre à son compte ? Car cette alternative au salariat vous offre la liberté de choisir non seulement vos projets, mais aussi (souvent) […]

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Tue, 26 Mar 2024 16:39:00 +0100 http://www.olivier-roland.fr/items/view/12807/Comment-devenir-freelance-le-guide-complet-en-7-points
Stratégie de contenu : la maîtriser comme un expert http://www.olivier-roland.fr/items/view/12792/Stratgie-de-contenu-la-matriser-comme-un-expert

À l’ère numérique, une stratégie de contenu efficace est le socle de toute présence en ligne digne de ce nom. Que vous dirigiez une entreprise, un blog personnel ou une organisation à but non lucratif, une stratégie de contenu bien conçue peut faire la différence entre le succès et la stagnation. Mais qu’est-ce qu’une stratégie […]

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Tue, 12 Mar 2024 17:00:00 +0100 http://www.olivier-roland.fr/items/view/12792/Stratgie-de-contenu-la-matriser-comme-un-expert
Gagner de l’argent à la maison : comment faire ? http://www.olivier-roland.fr/items/view/12749/Gagner-de-largent-la-maison-comment-faire-

Le travail à distance est incontestablement à la mode ! De plus en plus de personnes cherchent des moyens de gagner de l’argent à la maison. Si oui, vous êtes au bon endroit ! Comme vous allez le voir, le blogging professionnel est une solution prometteuse pour créer des revenus depuis le confort de son domicile. Mais […]

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Tue, 06 Feb 2024 17:00:00 +0100 http://www.olivier-roland.fr/items/view/12749/Gagner-de-largent-la-maison-comment-faire-
Comment devenir riche : de la théorie à la pratique ! http://www.olivier-roland.fr/items/view/12744/Comment-devenir-riche-de-la-thorie-la-pratique-

Comment devenir riche ? Beaucoup d’entre nous se posent la question. La quête de la richesse est une aspiration partagée par de nombreuses personnes ; la réussite financière étant même devenue une sorte de norme sociale. Alors, comment mener intelligemment cette recherche de prospérité ? Dans cet article, nous allons explorer 4 méthodes clés pour devenir riches. Mais nous […]

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Tue, 30 Jan 2024 17:00:00 +0100 http://www.olivier-roland.fr/items/view/12744/Comment-devenir-riche-de-la-thorie-la-pratique-
Comment gagner de l’argent sur YouTube ? http://www.olivier-roland.fr/items/view/12711/Comment-gagner-de-largent-sur-YouTube-

Comment gagner de l’argent sur YouTube ? Vous le savez, la plateforme s’est imposée comme une plateforme incontournable pour partager du contenu et, de plus en plus, comme une source lucrative de revenus. C’est pourquoi cet article se penche sur les différentes voies qui vous permettront de créer et maximiser vos gains sur YouTube. De l’activation […]

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Tue, 02 Jan 2024 17:00:00 +0100 http://www.olivier-roland.fr/items/view/12711/Comment-gagner-de-largent-sur-YouTube-
Effet de levier : transformez l’ordinaire en extraordinaire http://www.olivier-roland.fr/items/view/12654/Effet-de-levier-transformez-lordinaire-en-extraordinaire

Le saviez-vous ? L’effet de levier est une notion puissante qui peut transformer vos efforts ordinaires en résultats extraordinaires. Pour celles et ceux qui aspirent à devenir blogueurs professionnels, comprendre et maîtriser cet outil est essentiel pour atteindre le succès. Mais qu’est-ce que l’effet de levier au juste ? D’où vient-il et comment peut-il changer la donne […]

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Tue, 14 Nov 2023 17:00:00 +0100 http://www.olivier-roland.fr/items/view/12654/Effet-de-levier-transformez-lordinaire-en-extraordinaire
Secrets d’un écrivain freelance http://www.olivier-roland.fr/items/view/11804/Secrets-dun-crivain-freelance

Résumé de « Secrets d'un écrivain freelance » de Robert W. Bly : un classique qui vous expliquera de A à Z comment acquérir un niveau de vie confortable en réalisant une activité de rédaction freelance ! Par Robert W. Bly, 2006 (4e édition), 385 pages. Titre original : « Secrets of a Freelance Writer. How to Make $ 100,000 a Year or More » Chronique et résumé de "Secrets d'un écrivain freelance" par Robert W. Bly :

Robert W. Bly : un copywriter états-unien à succès Avec plus de 30 ans d’expérience dans le métier, Robert W. Bly a fait ses preuves. Copywriter états-unien spécialisé dans le domaine du marketing et du business-to-business (B2B), il a eu le temps de se construire une solide expérience et une forte réputation. Il a même enseigné le copwriting à l’université de New York. Ce livre n’est pas le seul qu’il a à son actif : The Complet Idiot’s Guide to Direct Marketing, ou encore internet Direct Mail : The Complete Guide to Successful E-Mail Marketing Campaigns sont d’autres exemples de ses productions. Néanmoins, c’est bien cet écrit qui a rendu son auteur célèbre parmi les rédacteurs, y compris francophones. Préface de « Secrets d'un écrivain freelance » L’objectif du livre est on ne peut plus clairement défini dès la première phrase de la préface : « Ce livre est écrit pour vous aider à vous faire beaucoup d’argent en tant qu’écrivain freelance. » (Secrets d'un écrivain freelance, p. xv) Le livre s’adresse en particulier aux personnes qui :

Sont déjà rédacteurs commerciaux, mais qui peinent à en vivre ; Aux rédacteurs débutants qui viennent de se lancer en tant que freelances ; Sont employés dans une entreprise en tant que rédacteur et qui souhaitent quitter leur job pour se lancer de façon indépendante ; Ont déjà un revenu, mais aimeraient le compléter ; Ont un intérêt pour l’écriture, mais qui n’ont peut-être jamais écrit pour de l’argent et qui pensent à se reconvertir.

Tout d’abord, il faut savoir que ce métier est en plein changement (c’est d’autant plus vrai au moment où Robert W. Bly écrit cette préface, c’est-à-dire en 2006). Au rang des mauvaises nouvelles, on compte une concurrence accrue, des dates limites toujours plus courtes, des exigences plus grandes en termes de compétences informatiques, etc. Mais il y a aussi de bonnes nouvelles :

La demande de rédacteurs freelance a explosé ces dernières années ; Celui qui veut gagner plus le pourra très certainement ; Internet est le nouveau créneau à investir ; Les entreprises externalisent de plus en plus leur production éditoriale (d’où une demande accrue) ; La technologie, une fois maîtrisée, vous permet d’être plus productif.

Alors, si vous vous sentez attiré par l’expérience de la vie de freelance et que l’écriture — sous toutes ses formes — est une activité qui vous plaît, pourquoi ne pas tenter cette voie ? Le livre de Robert W. Bly vous donnera une foule de bons plans pour développer votre affaire sur de bonnes bases. La preuve par 17 !

  1. Introduction 1.1. Y a-t-il un nombre à six chiffres dans votre futur ? Robert W. Bly ne pense pas que la chose soit si compliquée. Pour lui, ni génie, ni même excellence absolue ne sont indispensables. Certes, il faut bien faire son travail et être raisonnablement intelligent, mais c’est donc tout à fait à la portée de la plupart d’entre nous. Trois éléments essentiels sont requis :

Une attitude humble, mais fière, à l’égard de son travail. Ce n’est peut-être pas de la littérature, mais il y a de la joie et de la dignité à écrire pour les entreprises. Du dévouement, car vous allez passer du temps à écrire et si vous ne mettez aucun enthousiasme à cette tâche, cela se ressentira dans vos écrits (et donc sur vos revenus). Une approche orientée business, autrement dit un goût pour les affaires et la vente, car la recherche de prospects et la gestion d’un portefeuille de clients font partie intégrante de ce métier.

1.2. L’affreuse vérité sur l’écriture freelance « traditionnelle » L’écrivain indépendant débutant pense souvent qu’il gagnera sa vie en écrivant des livres et des articles (en s'orientant soit dans une carrière littéraire, soit vers le, journalisme, voire le journalisme web). Or, ce type de production rapporte en vérité assez peu ou, du moins, nécessite de longs efforts avant d'être rentable. Par ailleurs, beaucoup écrivains tendent à tomber trop rapidement dans une mentalité de la pauvreté. « La première étape pour gagner beaucoup d’argent comme écrivain freelance est d’éviter la “mentalité du pauvre” que tant d’écrivains ont. C’est-à-dire la croyance que (a) les écrivains freelances gagnent vraiment très peu d’argent ; (b) qu’ils méritent de gagner peu ; (c) qu’il est impossible de se faire beaucoup d’argent en tant qu’écrivain freelance à moins de frapper un grand coup avec un bestseller ou un scénario de film ; et (d) que donc, vous ne gagnerez pas beaucoup d’argent en tant qu’écrivain freelance. » (Secrets d'un écrivain freelance, p. 4) Au contraire, Robert W. Bly invite le rédacteur novice à avoir confiance en soi et à considérer qu’il peut et mérite de bien gagner sa vie grâce à l’écriture. Il donne, pour ce faire, quelques exemples venus des États-Unis. 1.3. Un nouveau type de travail indépendant : l’écriture à haut profit Cette façon de gagner sa vie par l’écriture passe par l’écriture commerciale, c’est-à-dire l’écriture pour de petites et grandes entreprises. Ne cherchez donc plus du côté des magazines, journaux et éditeurs de romans. Au terme d'écriture commerciale (ou copywriting), l’auteur préfère le terme d’écriture à haut profit. Voici comment il la définit : « L’écriture à haut profit est un travail réalisé pour un client qui va utiliser votre texte pour des objectifs commerciaux. L’écrit peut être utilisé pour motiver, éduquer, informer ou persuader. La plupart des écrits commerciaux sont créés pour vendre ou aider quelqu’un à vendre un produit ou un service. » (Secrets d'un écrivain freelance, p. 5) Bien des types d’écrits sont concernés (voir le chapitre 4) ! Et bien des institutions pourront faire appel à vous également (en effet, vos clients ne se limitent pas nécessairement aux entreprises stricto sensu, voir le chapitre 6 pour plus de détail). 1.4. Les pour et les contre de l’écriture commerciale en freelance Voici les avantages mis en avant par Robert W. Bly :

Vous gagnez plus d’argent que dans l’écriture traditionnelle ; L’écriture commerciale a de beaux jours devant elle ; Il y a une grande variété de contenus à écrire ; Il y a une forte demande de la part des grandes et petites entreprises ; Le niveau de professionnalisme est élevé et la relation client-écrivain est souvent de qualité ; Il existe peu, voire pas du tout d’impayés ; On vous donne des idées pour écrire ; Vous recevez, en même temps que l’argent, une dignité nouvelle liée à votre activité d’écrivain ; Vous êtes capable de trouver par vous-même des personnes avec qui travailler, sans avoir besoin de les attendre.

Voici maintenant les inconvénients qui sont pointés du doigt par l’auteur :

Vous ne signez pas, vous n’êtes donc pas l’auteur reconnu des textes, mais c’est le client (la plupart du temps) qui l’est ; Le style d’écriture commerciale peut ennuyer ceux qui ont des ambitions littéraires ; Les idées ne viennent pas de vous, mais de l’entreprise (votre créativité intervient surtout au niveau de la mise en forme du texte lui-même) ; La forme finale du texte dépend de l’entreprise ; Les paiements peuvent tarder quelque peu à arriver, mais ils arrivent ; Il se peut qu’il y ait des conflits entre un client et un écrivain au sujet du travail ou du texte lui-même ; Lorsque le travail s’accumule, cela peut générer du stress ; Vous êtes un homme ou une femme à tout faire dans votre propre entreprise — vous travaillez majoritairement seul et êtes sur tous les fronts ; Le travail est sédentaire, ce qui peut générer des soucis de santé à ne pas négliger.

  1. Trucs pour débutants : comment commencer 2.1. Les clients engageront-ils des écrivains indépendants débutants ? Les clients sont très variés (dans leurs demandes, leurs attentes, leurs perceptions, etc.). Il n’est donc pas impossible que, même sans expérience, vous arriviez à décrocher quelques contrats. Voici quelques caractéristiques que Robert W. Bly a tirées de sa propre expérience :

L’intérêt d’un tiers des clients se focalise sur la fiabilité, la capacité, le budget et les dates limites — avant même de consulter le portfolio, qu’ils demandent par routine. Si vous parvenez à les convaincre des points précédents, c’est gagné ; Un client qui demande sans fin des échantillons de vos textes n’est pas à la recherche d’un véritable rédacteur, mais d’un contenu qu’il pourrait copier (vous en trouverez également un bon tiers qui agissent ainsi) ; Un autre tiers des clients sait qui vous êtes parce qu’il a entendu parler de vous en bien par d’autres personnes (amis, famille, relations, etc.). Il est donc facile de se faire embaucher dans ce cas.

Peut-être qu’au départ, ce seront des entreprises avec de petits budgets qui feront appel à vous. Mais c’est un début ! Il y a suffisamment d’entreprises dans le monde pour tirer son épingle du jeu. 2.2. Vous n’êtes peut-être pas si inexpérimenté que vous ne le pensez Par ailleurs, vous dévalorisez peut-être sans le savoir votre expérience. N’avez-vous vraiment jamais écrit ? Certes, vous n’étiez sans doute pas écrivain professionnel, mais que faisiez-vous ? Bien des métiers impliquent la rédaction de textes. Peut-être avez-vous eu à écrire des :

Lettres d’affaires ; Rapports, mémos, emails, etc. ; Articles publiés ou non, etc.

Ne laissez pas ces écrits au grenier ; exploitez-les. Seul conseil supplémentaire de l’auteur : « La seule chose que je ne montrerais définitivement pas à un client commercial, ce sont les histoires courtes non publiées, les romans, les pièces de théâtre et les poèmes. » (Secrets d'un écrivain freelance, p. 18) 2.3. Si vous n’avez aucune expérience, sortez et apprenez Comment faire ? Plusieurs solutions s’offrent à vous :

Travailler comme bénévole pour des ONGs (vous pourrez rédiger des newsletters, par exemple) ; Collaborer autour de vous, dans votre communauté ou les associations de quartier que vous fréquentez ; Écrire des articles pour des journaux commerciaux liés à votre spécialité (et qui peuvent vous faire connaître auprès de potentiels clients) ; Proposer de l’aide à vos amis qui ont de petites entreprises.

Vous pouvez aussi retaper au propre des travaux réalisés pour vous-même ou dans le cadre du travail. Faites cela correctement et dites à votre client de quel type de texte il s’agit, s’il le demande. Vous pouvez aussi vous amuser à retravailler des textes (ou des publicités) existants pour les rendre meilleurs et les montrer à des prospects. 2.4. Construire votre portfolio Vous commencez à assembler tous les textes que vous avez écrits au cours de votre carrière (avant et après votre reconversion). En fait, vous n’aurez sans doute pas besoin de beaucoup d’échantillons, seulement les plus signifiants. Lorsque quelqu’un vous en demande, vous pourrez la plupart du temps vous contenter d’envoyer vos trois ou quatre textes les plus pertinents. S’il vous connaît déjà, peut-être vous ne le demandera-t-il même pas ! Néanmoins, c’est important de construire son portfolio, au cas où. Si vous êtes un vrai débutant, reportez-vous au point précédent. 2.5. Comment trouver votre premier client ? Le conseil de Robert W. Bly est simple : « Par tous les moyens, concentrez vos efforts commerciaux initiaux dans les domaines pour lesquels vous avez un fort intérêt, une aptitude, des connexions, ou quelque expérience préalable. Pour un rédacteur débutant, c’est le meilleur endroit où commencer. Après tout, si vous avez un intérêt important, vous serez plus enthousiaste, et lorsque celui-ci se verra dans vos écrits (comme il le fera invariablement), le client le remarquera et l’appréciera. » (Secrets d'un écrivain freelance, p. 22) Mais attention, ne soyez pas non plus trop restrictif : par exemple, si vous avez travaillé (ou avez un intérêt) pour la santé et en particulier pour le cancer, évitez d’être trop précis et contentez-vous de mentionner les thématiques de santé. 2.6. Comment répondre à un prospect qui demande : « Qui sont vos clients ? » Utilisez les finesses du langage pour dire ce que vous avez fait par le passé : vous devez dire la vérité, mais vous pouvez néanmoins élargir le concept de « client » à toutes les expériences que vous avez eues par le passé. Vous avez écrit bénévolement un article ? Dites où ou pour qui. Bref : ne mentez pas, mais ne rejetez aucune de vos expériences ! 2.7. Ayez quelques noms importants dans votre liste de clients aussi tôt que vous le pourrez Il est vrai que les beaux noms attirent et retiennent l’attention. Dès que vous aurez un peu d’expérience, tentez de démarcher de grands noms dans votre domaine (ou au-delà). Même si le travail que vous y réalisez n’est pas de grande envergure, insérez ce nom important dans votre liste de clients/expériences. 2.8. Devriez-vous travailler gratuitement pour un client ? Parfois, vous pouvez écrire en proposant de vous faire payer si et seulement si le client est satisfait. Cela peut être une manière de le mettre en confiance et d’obtenir un premier contrat. Les prospects le demandent d’ailleurs de temps en temps. Si cela ne vous plaît pas, vous pouvez demander une « taxe de mort » (kill fee) : en cas de rejet, vous empocherez tout de même 10 % (par exemple) du prix total du texte. Si le client n’est pas d’accord, tournez les talons. Cela ne doit pas devenir une habitude, surtout si vous commencez à avoir une réputation que vous pouvez exhiber. 2.9. Créer vos premiers matériaux de marketing : considérations spécifiques pour débutants Un rédacteur débutant n’indiquera pas les mêmes données qu’un rédacteur expérimenté (qui pourra mettre en avant toute son expérience, ses clients, ses résultats, etc.). Pour avoir une visibilité commerciale, communiquez autour de :

Qui vous êtes ; Vos crédits (tout ce qui concerne votre travail avant la reconversion, par exemple) ; Vos capacités ; Les services que vous rendez ; Les types de projets que vous pouvez gérer ; Vos clients (ou expériences) ; Les bénéfices de faire appel à vous ; Votre valeur ajoutée par rapport à la concurrence ; Votre confiance en vous.

2.10. Mettez-vous sur votre 31 Vous n’êtes pas obligé de dire que vous êtes un débutant ! Soyez plutôt prêt directement à affirmer votre expérience préalable. Projetez la confiance et l’estime de soi. 2.11. Caractéristiques de l’entrepreneur à succès travaillant à la maison C’est sûr, pour devenir rédacteur freelance, il faut tout de même apprécier la solitude. De façon générale, les freelances :

Aiment travailler seul depuis chez eux ; Sont motivés par l’argent ; Ne sont pas intéressés aux détails du business ; Ne veulent pas superviser d’autres personnes.

2.12. Construire un petit matelas avant de sauter le pas Si vous avez la chance de pouvoir économiser, faites-le pour vous assurer une sécurité financière durant les premiers mois d’activité. Robert W. Bly suggère d’avoir entre 6 et 12 mois de revenus épargnés avant de commencer.

  1. Mettre en place votre activité d’écrivain freelance 3.1. Les neuf raisons les plus communes pour lesquelles les clients engagent des écrivains commerciaux en freelance Pour savoir comment agir et réussir à travailler avec des clients, vous devez comprendre les raisons potentielles qui les motivent à faire appel à vous. Voici une liste non exhaustive qui vous permettra de vous faire une idée.

Surmenage : l’équipe de rédacteurs de votre client ne peut absorber plus de travail. Sous-effectifs : l’entreprise ne trouve personne en interne pour effectuer le job ici et maintenant. Qualité : le travail sera mieux fait par quelqu’un d’extérieur, notamment parce qu’il est spécialisé. Résultats : le travail du rédacteur peut être contrôlé et mesuré plus facilement. Perspective nouvelle : un freelance extérieur peut apporter une expertise, un point de vue original. Incapacité : tout simplement, l’entreprise est incapable de réaliser ce travail par elle-même. Insatisfaction : vous remplacez d’autres freelances ou l’équipe interne, jugée inadéquate. Prix : vous proposez de réaliser le travail moins cher que si cela devait être réalisé en interne. Flexibilité : l’entreprise a besoin de quelqu’un tout de suite et vous acceptez aisément les conditions demandées.

Même un chirurgien a dû commencer à opérer en trouvant un patient qui lui fasse confiance, alors pourquoi ne réussiriez-vous pas à trouver votre premier client ? 3.2. Devez-vous être un spécialiste ou un généraliste ? « Mon expérience est que les spécialistes sont presque toujours mieux payés et plus demandés que les généralistes. La raison est liée à la nature des affaires en tant que freelance. Quand les entreprises engagent un rédacteur, ils ne se soucient pas tant que ça de sa formation ou de sa spécialité parce qu’ils peuvent toujours le former à leur façon d’écrire au sein de l’équipe. Ils recherchent surtout de la créativité et du talent. Mais quand les entreprises ou les agences de publicité ont besoin d’un rédacteur freelance, c’est pour un projet spécifique. Ils ne veulent pas avoir à l’entraîner […] Ils veulent un rédacteur qui soit immédiatement capable d’intervenir, de reprendre la main et de faire le job seul, sans supervision — rapidement, correctement et de façon compétente. » (Secrets d'un écrivain freelance, p. 39) Deux types de spécialités existent : par industrie ou par type d’écrit. Vous pouvez ainsi vous spécialiser dans les technologies de l’information et de la communication, dans la santé, dans le tourisme, dans l’écriture financière, etc., ou bien vous concentrer sur l’envoi de mails, sur les newsletters, sur le community management, sur les rapports d’entreprise ou les communiqués de presse, etc. Bien sûr, si vous n’avez pas encore de spécialité (pas de formation ou d’expérience professionnelle antérieure), il est tout à fait acceptable de commencer comme généraliste, et de se faire la main doucement. Certains domaines, certains contenus vous intéresseront plus que d’autres. Par ailleurs, il n’est pas recommandé de rejeter systématiquement les occasions qui pourraient s’offrir à vous, même en dehors de votre champ d’expertise. La diversification de vos activités peut vous apporter une nouveauté bienvenue dans vos activités et vous aider à repousser les limites de votre créativité. 3.3. Construire votre portfolio et un dossier d’échantillons Gardez vos textes, classez-les par spécialités. Envoyez les plus pertinents au client (par industrie ou par type de texte). Créez-vous progressivement une bibliothèque d’échantillons que vous pourrez sélectionner de façon opportune. Aujourd’hui, une version numérique du portfolio suffit amplement. Si — par miracle — on vous demande des documents écrits, envoyez des copies, car vous ne reverrez sans doute pas les documents. 3.4. Aménager votre bureau « Plus de 90 pour cent des rédacteurs commerciaux freelances que je connais travaillent à la maison. Ils le font pour d’évidentes raisons : quand vous travaillez à la maison, vous ne payez pas de location de bureau, vous avez un trajet de moins de 60 secondes et votre travail est toujours à portée de main, dès que vous avez envie de le faire. » (Secrets d'un écrivain freelance, p. 47) Toutefois, il peut être bon de travailler en dehors de la maison. C’est d’ailleurs ce que préfère faire Robert W. Bly. Pourquoi ? Car il est hors de toute distraction possible : les enfants, le ménage, la TV, etc. Il s’oblige ainsi à être focalisé sur son travail et il a, par ailleurs, plus de place pour organiser ses affaires. Dès lors, un conseil : pour bien travailler à la maison, assurez-vous d’avoir un bureau fermé aux distractions, avec tout le matériel électronique nécessaire, dans lequel vous pourrez travailler à l’aise et de façon complètement professionnelle. 3.5. Ordinateurs Cela va sans dire : aujourd’hui, l’achat d’un ordinateur est absolument incompressible. C’est votre outil de travail principal. Assurez-vous de vous procurer le meilleur que vous puissiez, car vous ne voulez sans doute pas devoir en changer dans quelques mois. Vous voulez un dispositif performant en matière de mémoire, de processeur, de disque dur, etc. Pensez aussi aux à-côtés : l’imprimante, le scanneur, le fax (sans doute moins utile aujourd’hui). Bien sûr, soignez aussi particulièrement le choix de votre logiciel de traitement de texte et de votre fournisseur d’accès à internet. 3.6. Créer une bibliothèque de référence En fonction de votre spécialité, créez-vous une bibliothèque de livres et de ressources en ligne pour pouvoir travailler plus efficacement en ayant toutes les informations nécessaires ou utiles à portée de main. Assurez-vous que celle-ci soit à jour (surtout dans certaines spécialités comme le droit ou la santé). Si vous travaillez pour plusieurs domaines ou sous-spécialités, organisez votre bibliothèque pour avoir un accès facile à toutes ces données. Gardez aussi sous la main les contenus que vous avez déjà rédigés pour vos clients, ainsi que toutes les informations qui proviennent de leur entreprise (brochures, etc.). 4. Les tâches d’un écrivain commercial freelance Voici les tâches que vous pourriez être amené à réaliser en tant que rédacteur commercial indépendant. Les données chiffrées fournies par Robert W. Bly sont liées aux États-Unis et ne sont donc pas très pertinentes dans le cadre francophone contemporain. Quoi qu’il en soit, prenez le temps de prendre connaissance des types d’écrits qui vous conviennent le mieux et chercher à connaître ce que vous pourriez gagner pour réaliser ce type de prestation.

Publicité : écrire des textes publicitaires. Publireportages : un article publicitaire (plus long qu’une simple publicité). Rapports annuels : une démonstration des réalisations d’une entreprise sur un an. Livres : soit pour la publicité d’une entreprise, soit d’une célébrité. Livrets : plus courts, ils exposent les avantages d’un produit ou d’un service. Brochures : le flyer typique que vous trouvez dans chaque magasin ou hôtel, par exemple. Business plans : le projet détaillé d’une affaire en cours de création. Histoires à succès : écrire la success-story d’un produit ou d’un service. Catalogues : le détail des produits d’une entreprise. Emails commerciaux : pour attirer de nouveaux clients, notamment. Reportages publicitaires pour la télévision. Packaging pour les produits qui se retrouvent dans le commerce. Pages de vente pour les sites internet. Manuels : explications techniques pour les produits ou services. Présentations multimédias : conférences, PowerPoint, etc.

La liste est encore longue ! Et je dirais même qu’elle s’allonge de jour en jour. Rédacteur publicitaire de la vieille école, Robert W. Bly n’en parle pas, mais les rédacteurs professionnels peuvent aujourd’hui rédiger des scripts de podcasts ou de vidéos YouTube, des sous-titres, etc. Et, bien sûr (l’auteur le cite à la fin de sa liste), des contenus pour les sites internet ! La rédaction web freelance a de beaux jours devant elle. 5. Établir vos prix 5.1. Forfait ou paiement à l’heure Beaucoup de rédacteurs proposent des forfaits, alors que cela semble de prime abord moins avantageux pour eux. En effet, ce sont eux qui assument le risque d’un dépassement horaire et donc d’une perte de revenus. Toutefois, le rédacteur intelligent est capable de savoir ce que le client est prêt à payer pour un service (par exemple, la rédaction d’une brochure) et il sait aussi évaluer avec justesse le temps que cela va lui prendre. Il peut donc ajuster son forfait sans avoir à annoncer son taux horaire (que le client n’accepterait peut-être pas) ou le temps qu’il va prendre pour réaliser la tâche. Pour ces raisons, le forfait est donc préférable. « Les gens comprennent qu’un unique prix est lié à un unique produit, ce qui est l’une des manières les plus répandues dans le monde de vendre quelque chose. » (Secrets d'un écrivain freelance, p. 77) 5.2. Est-ce qu’un horaire à l’heure a du sens ? Parfois, cela peut avoir un intérêt. Dans quelles situations ? Voici une liste indicative.

Vous êtes l’expert reconnu de votre profession : vous pouvez exiger le prix que vous voulez. Vous ne pouvez pas estimer correctement la durée du travail : il vaut donc mieux être prudent. Un projet trop petit (correction, relecture d’une page, etc.) : le client préfèrera sans doute un taux horaire. Autres tâches que l’écrit : vous pouvez alors proposer un tarif horaire qui vous semple pertinent, en fonction de vos compétences.

5.3. Déterminer votre taux horaire « Tout le monde devrait avoir un taux horaire. Les écrivains qui se font payer à l’heure ont besoin d’établir ce qu’ils vont facturer à leur client. Mais même les rédacteurs qui se font payer au projet ont besoin d’un taux horaire. Si vous facturez au projet, l’estimation de votre projet sera basée sur la multiplication du nombre d’heures que le travail vous prendra par le taux horaire que vous voulez gagner. » (Secrets d'un écrivain freelance, p. 79) Robert W. Bly propose un calcul sur base de votre travail salarié, s’il est relativement similaire à celui que vous ferez en tant que freelance. En l’occurrence, vous divisez votre salaire annuel par 2 080. Pour obtenir un taux horaire minimum en tant qu’indépendant, vous devrez multiplier le résultat de ce premier calcul par 2,5 minimum (afin de prendre en compte les charges). Vous obtiendrez ainsi un point de départ : c’est-à-dire le taux horaire minimum acceptable pour n’importe quel travail. Regardez ensuite ce que propose la concurrence et évaluez votre propre niveau d’expertise (êtes-vous un débutant ou non, etc.). Par ailleurs, restez à l’affût des réactions de vos clients ; avec ces différents indicateurs, vous parviendrez à ajuster votre taux horaire et à décider du prix de vos prestations. 5.4. Comment établir vos prix de forfait Suivez à peu près la même logique : instruisez-vous auprès de vos concurrents/collègues. Voyez si cela correspond au calcul que vous avez réalisé sur base de votre taux horaire. N’oubliez pas d’estimer l’ensemble du projet, et pas seulement l’écriture : recherche, édition, écriture et relecture. 5.5. Quatre facteurs qui affectent le prix En résumé, quels sont les principaux facteurs à avoir bien à l’esprit lorsque vous décidez de vos prix ?

Votre statut: déterminez avec honnêteté à quel niveau vous en êtes dans le métier (sans expérience, novice, expérimenté, etc.). Le taux en vigueur pour ce type de service: ce que les clients sont généralement prêts à payer. Les prix proposés par vos compétiteurs: quelles sont les pratiques de vos collègues ? Le besoin financier: avez-vous besoin (ou envie) de vous engager dans ce business ?

Si vous ne souhaitez pas particulièrement travailler dans un domaine ou sur un type de produit, ou bien que vous êtes déjà débordé et à l’aise financièrement, n’hésitez pas à facturer plus cher. En fait, cela vous permet de faire naturellement le tri et de laisser tomber les projets les moins intéressants sans regret. Par ailleurs, en tant que débutant, apprenez à ne pas vous sous-estimer de façon trop évidente. Vous pourriez être surpris de ce que les clients sont capables de payer ! 5.7. Conditions de vente Il est indispensable d’envoyer un document de la sorte, au moins après avoir convenu du prix. C’est à vous de décider comment vous souhaitez être payé, combien de relectures vous acceptez, etc., mais aussi ce que vous promettez à votre client et intégrez dans le prix. Cela doit impérativement être clarifié afin d’éviter les conflits et les pertes de temps. Donc, même si cela n’est pas toujours évident à présenter au client, il est nécessaire d’en passer par là. En tant que vendeur, vous êtes responsable. 5.8. Présenter votre grille tarifaire à vos futurs clients « Une fois que j’ai déterminé si je souhaite travailler avec un client potentiel, la prochaine étape est de lui dire que je lui enverrai les informations détaillées concernant mes services. Le matériel que j’envoie inclut une page avec les prix et les termes généraux de la vente. Je garde aussi une grille tarifaire en version PDF que je peux envoyer au client s’il veut la consulter tout de suite. » (Secrets d'un écrivain freelance, p. 91) Vous avez une marge de manœuvre sur votre grille tarifaire si vous indiquez, plutôt qu’un prix unique, une fourchette de prix. Cela vous permettra de calculer le prix de chaque projet spécifique au sein de cette fourchette, afin de correspondre à la difficulté du travail à réaliser. Vous pouvez ainsi présenter votre grille comme un support pour l’estimation de la prestation. 5.9. Devis et négociation d’honoraires Demeurez flexible, malgré votre grille tarifaire. Réfléchissez-bien à l’utilité de cette mission pour votre carrière ou à son intérêt financier. Pensez, par exemple, à proposer des réductions si vous souhaitez obtenir un projet. Surtout, résistez à la tentation de vous faire sous-payer, surtout lorsque vous êtes débutant. 5.10. Devez-vous accorder des crédits ? C’est une pratique courante chez les freelances, puisque vous êtes payés après la réalisation du travail. Vous pouvez demander une partie du paiement en avance (en proposant par exemple des solutions via PayPal ou cartes de crédit). Dans tous les cas, vous courrez le risque de ne pas être payé en totalité. Pour minimiser ce risque, la meilleure protection consiste à avoir un document avec des conditions de vente claires, signées par le client.

  1. Trouver vos marchés 6.1. Grandes entreprises Ce sont les plus grands employeurs de rédacteurs commerciaux : banques, assurances, entreprises textiles ou tout autre type d’organisation. Ils ont constamment besoin de communiquer vers l’extérieur (publicité, notamment) et vers l’intérieur (rapports internes, mémos, etc.). Pour les plus grandes entreprises, vous veillerez à contacter en priorité le directeur de la publicité, le directeur des relations publiques, par exemple. 6.2. Petites entreprises Pour les moyennes et petites entreprises, vous pouvez contacter directement le patron ou le directeur général, ou le cas échéant le directeur du marketing. Les plus petites entreprises ont généralement un budget moins élevé, mais le défi à relever peut aussi être plus intéressant, et vous êtes en contact plus direct avec le projet de la société pour laquelle vous travaillez. Du coup, leurs responsables vous demanderont peut-être d’intervenir sur plusieurs tâches. 6.3. Agences de publicité Les freelances y sont souvent demandés pour des missions liées à l’écriture de spots télé, de brochures, etc. Il y a, ici aussi, des grosses et des petites entités. Les plus petites agences risquent de vous payer plus tardivement, puisqu’elles attendent elles-mêmes d’être payées par leur client et n’ont pas de cash-flow. Quelles sont les différences entre travailler pour un client direct et une agence de publicité ? Robert W. Bly fait part de quelques observations issues de son expérience.

Plus de pression au niveau des dates limites ; Plus d’allers-retours (relecture, etc.) ; Davantage de variété dans les tâches proposées ; Moins bien payé (mais gestion du contact avec le client) ; Votre travail est intégré dans un ensemble et mieux présenté (design, etc.).

6.4. Autres clients potentiels Voici une série de clients potentiels à prospecter lorsque vous vous lancez dans la rédaction commerciale freelance (sur internet ou non).

Sociétés de relations publiques Associations Producteurs multimédias, agences audiovisuelles Studios d’art de design graphique Agences gouvernementales Organisations sans but lucratif Sites de freelance en ligne Et on pourrait ajouter à cette liste les blogueurs professionnels et autres entrepreneurs du web, que Robert W. Bly ne mentionne pas !

Selon le pays ou la région dans laquelle vous exercez, vous pouvez repérer les prospects intéressants et — si vous faites bien les choses — commencer à générer des ventes ! 7. Prospecter : générer des ventes 7.1. Appel à froid C’est sans doute la solution la plus old school (à moins d’aller frapper à la porte de chaque prospect !). « Quand vous sonnez un appel à froid à un prospect, ne lui faites pas un argumentaire de vente. Posez-lui plutôt une série de questions qui vont le qualifier comme un preneur de décision et mettez en place les prochaines étapes du processus de vente. C’est comme cela que ça marche. » (Secrets d'un écrivain freelance, p. 113) 7.2. Témoignages Demandez aux clients satisfaits de vous laisser un témoignage. Vous pourrez utiliser celui-ci dans vos communications ultérieures. Vous pouvez commencer par écrire rapidement au client pour lui demander s’il a apprécié le service et s’il ne manque de rien. S’il vous répond positivement, vous pouvez lui demander si vous pouvez utiliser ce témoignage pour vos publicités futures. 7.3. La lettre directe À l’heure d’internet, ce moyen est aujourd’hui dépassé (voir point 7,7.). 7.4. Publicité Vous pouvez investir dans des publicités dans des magazines spécialisés ou des journaux qui sont liés à votre domaine de spécialité (si vous en avez un). Une technique particulièrement utilisée aujourd’hui est aussi de payer pour apparaître en haut des résultats d’un moteur de recherche (tel que Google) : cela s’appelle le SEA (search engine advertising). 7.5. Réseautage C’est aussi l’une des plus vieilles — et même plus antique encore — manières de faire de la publicité : le bouche-à-oreille et la mise en lien interpersonnelle. Vous connaissez quelqu’un qui connaît quelqu’un, qui… Et vous avez peut-être trouvé une nouvelle mission ! Ces dernières années, Facebook a permis d’étendre ce système de réseautage. 7.6. Avantages Premium Vous offrez un cadeau à vos prospects et à vos clients. « L’utilité de donner des avantages premium est double : premièrement, pour créer de la bonne volonté en donnant un cadeau à quelqu’un, quel que soit le prix de celui-ci ; deuxièmement, pour servir de rappel constant de vous et de vos services. » (Secrets d'un écrivain freelance, p. 129) 7.8. Ligne téléphonique dédiée (hotline) Vous donnez une information gratuite sur vos services à vos prospects et à vos clients. Cela les amène à vous s’ils ont une question, et peut les inciter — si la réponse fournie est de qualité — à passer à l’action. 7.9. Brochures de vente Un autre classique du marketing. 7.10. Garder la trace des prospects Créez un fichier avec le maximum d’informations sur les prospects qui sont venues jusqu’à vous et vous ont demandé des informations. Vous pouvez utiliser un logiciel pour conserver ces données et relancer les personnes. 7.11. Groupes de discussion en ligne et forums Vous profitez des forums pour vous faire connaître en proposant des informations de qualité et en répondant aux questions des personnes qui y viennent pour trouver une réponse à une question. 7.12. Marketing par email Rappelez de temps en temps aux prospects (de votre liste) que vous pensez toujours à eux. En plus, vous pouvez créer une newsletter qui reprend des informations importantes sur vos services. Vous voulez en savoir plus ? Rendez-vous au chapitre 10 ! 7.13. Site internet C’est aujourd’hui l’une des façades les plus intéressantes pour un rédacteur professionnel. On en reparle au chapitre 9 ! 7.14. Penser en dehors des cadres « Si l’inspiration vous prend et que vous avez une idée formidable, essayez-là ! Trop souvent, nous conservons des idées pour après, puis nous perdons l’intérêt ou l’enthousiasme. Essayez quelque chose de nouveau de temps en temps si cela peut être testé à un coût raisonnable. » (Secrets d'un écrivain freelance, p. 141)

  1. Autopromotion : construire sa réputation et sa visibilité Il existe d’autres moyens de gagner en visibilité. Ce sont des moyens plus doux qui ne mettent pas directement en avant le côté promotionnel, mais qui permettent de vous construire une réputation et donc un portefeuille de clients plus important. 8.1. Articles Vous pouvez écrire sur un sujet que vous maîtrisez, par exemple dans une revue spécialisée dans votre champ d’expertise, que liront de potentiels prospects. 8.2. Lettre ouverte ou réponse Vous pouvez également répondre à un article paru dans l’une de ces revues et ainsi obtenir une tribune pour donner votre opinion et montrer votre savoir-faire. 8.3. Conférences et prises de parole en public Une autre solution consiste à devenir conférencier. Beaucoup d’auteurs utilisent ce moyen afin de diffuser et partager leurs connaissances, tout en se faisant reconnaître comme expert de leur discipline. 8.4. Enseignement Cela peut aller de pair avec le précédent. En montrant que vous savez enseigner à des étudiants, par exemple au niveau universitaire, vous démontrez implicitement que vous connaissez ce dont vous parlez et que des institutions vous font confiance. 8.5. Séminaires Une autre proposition de Robert W. Bly concerne les séminaires. Aujourd’hui, on peut penser aux nombreux séminaires dont la promotion est réalisée sur LinkedIn ou d’autres réseaux sociaux. Il s’agit souvent de freelances qui s’associent et discutent d’un thème au croisement de leurs disciplines, thématiques de prédilection, etc. Grâce à YouTube et d’autres canaux de distribution vidéo, ce type de production devient de plus en plus facile à publier. 8.6. Livret gratuit Offrez un livre à vos prospects : nous avons vu ce point au chapitre précédent. N’y faites pas votre promotion ; révélez juste des informations intéressantes que d’autres pourront utiliser (vos collègues, des clients, etc.). Le partage est l’une des voies vers la reconnaissance. À l’heure des blogs et des sites internet, pensez à offrir un ebook à ceux qui arrivent sur votre page d’accueil ! 8.7. Newsletters « Des newsletters autopubliées, régulièrement envoyées, sont un moyen puissant de construire votre réputation et la conscience de votre nom auprès d’une audience sélectionnée (les personnes recevant votre bulletin d’informations) sur une période étendue. » (Secrets d'un écrivain freelance, p. 157) Grâce à internet, vous pouvez maintenant envoyer facilement ces lettres, à une fréquence régulière, sans devoir les imprimer et les poster.

  2. Créer un site web pour son activité d’écrivain freelance 9.1. 7 étapes pour créer un site web efficace Voici les principaux éléments à ne pas manquer lorsque vous décidez de créer un site web professionnel :

Enregistrez un nom de domaine : privilégiez votre propre nom à quelque chose de générique. Créez le site pour qu’il s’occupe des besoins et des intérêts de vos prospects : convaincre, tel est le but. Organisez le site pour que l’information s’y trouve facilement : vous ne voulez pas perdre votre futur client dans les méandres d’un site mal ficelé. Demandez-vous ce qu’un client pourrait vous demander avant de vous engager et rendez-le disponible sur votre site internet : créez par exemple des onglets en fonction du type de client. Faites de votre portfolio la partie la plus importante de votre site : en proposant des onglets par types de texte, par exemple. Si vous avez écrit des articles, permettez aux internautes de les lire et de les télécharger : transparence et valeur ajoutée ! Ayez une page avec des images et des descriptions des livres que vous avez écrits : si c’est le cas, bien sûr.

9.2. Principales sections de votre site web Voici, selon Robert W. Bly, les principaux éléments à intégrer dans votre futur site web professionnel :

Une page d’accueil ; Un formulaire d’inscription (à votre newsletter) ; Un accord de confidentialité (stipulant que vous ne partagez pas les adresses mail reçues avec d’autres entreprises) ; Une description de vos services ; Le portfolio ; Une courte biographie ; La liste de vos clients ; Des témoignages ; Des articles ou des livres ; Un formulaire de contact ; Une FAQ ; Des liens externes.

9.3. Mise en route de votre site web Voici maintenant les principales étapes à suivre (vous pouvez ici vous faire aider) pour mettre en route, concrètement, votre site web :

Enregistrer le nom du domaine ; Créer l’architecture du site ; Écrire le contenu ; Créer le design du site ; S’assurer que le site est bien hébergé ; Nommer un administrateur de site.

9.4. Devez-vous avoir un blog sur votre site web ? « Comment un blog vous fait gagner de l’argent à vous, rédacteur ? En vous aidant à augmenter votre visibilité sur internet. L’espoir est que certaines personnes lisant votre blog seront de potentiels clients — et que ce qu’ils lisent les impressionne suffisamment pour les convaincre de vous engager sur un projet d’écriture. » (Secrets d'un écrivain freelance, p. 177) Vous pouvez mettre en place un blog professionnel relativement facilement. Incluez un flux RSS auquel les internautes pourront s’abonner afin de recevoir régulièrement vos nouveaux articles. Les moteurs de recherche tels que Google aiment les blogs et ils sont bons pour le SEO (search engine optimization), pour peu que les articles soient optimisés. Évitez de partir dans tous les sens : votre blog doit avoir une thématique précise et s’y tenir. Donnez des informations utiles ou des infos de dernière minute sur votre sujet. Vous pouvez collecter également des entretiens avec des collègues ou des personnes intéressantes, etc., ou donnez votre opinion informée sur telle problématique… 10. Écrire et publier votre propre webzine Le webzine est l’autre nom de votre newsletter, mais qui pourra être, éventuellement, un peu plus long que cette dernière. Il vise à faire de l’autopromotion tout en apportant des informations et de la valeur ajoutée à vos prospects ou clients. Tous les mois, vous leur envoyez un magazine en ligne rempli de bons plans ! 10.1. Offres d’affiliation Le principe est simple : vous partagez une publicité d’une autre marque sur votre propre site web ou, comme le propose ici Robert W. Bly, dans votre webzine. Si l’un de vos prospects ou clients clique sur le lien et passe à l’action, vous recevez une partie du produit de la vente (entre 15 et 50 %, selon l’enseigne). L’avantage, c’est qu’il s’agit d’un revenu passif (vous n’avez pas à agir ou à produire grand-chose pour gagner cet argent). Mais attention à ne pas en abuser. Vos abonnés vous le feront vite savoir, soit par des plaintes, soit en se désabonnant de votre liste. Or, ce n’est pas ce que vous voulez. 10.2. Écrire et mettre en page votre webzine Voici les conseils de l’auteur pour créer votre webzine :

Utilisez un format texte plutôt que HTML, cela est plus simple à prendre en main ; Programmez votre publication une fois par mois ; N’en faites pas trop, avec cinq ou six articles d’une minute de lecture chacun, cela suffit ; Optez pour la formule 80 % de contenu original et 20 % de promotion de produits et services ; Écrivez sur des choses relevant de votre spécialité (en tant qu’écrivain ou dans un domaine précis) ; Sollicitez les réactions de vos abonnés, ils vous aideront volontiers ; Choisissez bien le titre de votre email ; Variez vos articles et leurs titres pour créer l’intérêt et la diversité ; Créez une brève description du contenu de votre webzine (une phrase) au début du texte ; Donnez la possibilité à vos abonnés de se désabonner facilement et dites-le ; Proposez à vos abonnés de partager le webzine avec leurs amis ou connaissances ; Incluez éventuellement une courte présentation de vous et de vos services.

10.3. Qu’écrire dans votre webzine ? Répétons-le : des informations sur votre domaine de spécialité. Si vous êtes rédacteur web, parlez SEO et langage HTML, par exemple. Si vous êtes spécialisé dans la rédaction touristique, trouvez des informations pertinentes qui concernent à la fois le tourisme et la rédaction. Quoi d’autre ? Voici une nouvelle liste, totalement indicative, de ce que vous pourriez inclure dans votre webzine des :

Réponses/commentaires de vos abonnés ; Annonces de vos prochaines conférences ; Projets récents que vous avez finalisés ou auxquels vous avez participé ; Magasins que vous recommandez et des ressources que vous utilisez ; Sites web que vous aimez et qui pourraient intéresser vos abonnés ; Recensions d’ouvrages pertinents pour votre domaine de prédilection ; Nouvelles de votre domaine ; Publications personnelles (un nouveau livre ou un nouvel article récemment sorti) ; Citations inspirantes.

  1. Clôturer la vente Il n’y a pas de chemin unique pour arriver à réaliser une vente. Certains préfèrent se rencontrer, d’autres préfèrent envoyer des emails et puis téléphoner, ou simplement utiliser leur site internet et les réseaux sociaux : c’est à vous de voir. 11.1. Suivi Toutefois, un programme de mails réguliers aux prospects (avec ou sans téléphone) est une bonne manière de donner l’occasion à vos prospects de se souvenir de vous. Bien sûr, en tant que freelance solitaire, vous n’avez pas nécessairement beaucoup de temps à dédier à cette tâche. C’est pourquoi Robert W. Bly vous donne trois moyens de rendre ce suivi plus efficace.

Planifiez et programmez vos emails ou autres modes d’approche ; À défaut de planification poussée, envoyez des nouvelles à certains de vos prospects quand vous avez une actualité chaude (publication d’un livre, etc.) ; Demandez à vos prospects et clients la permission d’ajouter leur adresse email à votre liste d’abonnés afin d’automatiser le processus de suivi (ils recevront tous les mois votre newsletter/webzine).

11.2. Rencontre avec des prospects Il y a deux approches pour gérer les rencontres d’affaires : la façon conventionnelle, qui se centre sur le portfolio du rédacteur, et une approche différente, la « vente conseil ». L’approche-conseil paraît supérieure à l’auteur. Pourquoi ? Cette approche se focalise sur les besoins du prospect et non pas sur les réalisations de l’écrivain. « Expliquez-moi vos problèmes commerciaux », demandera le rédacteur orienté conseil. Ensuite, celui-ci identifiera le problème, le résumera, et proposera son aide. Agissez comme un consultant et non comme un simple exécutant ! 11.3. Établir un devis Certains projets sont simples et vous pouvez alors appliquer votre grille tarifaire. Dans d’autres cas, lorsque le projet est plus indécis ou plus complexe à chiffrer, n’hésitez pas à demander le budget prévu pour sa réalisation. « Si le budget disponible est trop petit pour le travail à réaliser, cela m’évite d’avoir à faire un devis. » (Secrets d'un écrivain freelance, p. 213) Bien sûr, il faut éviter d’être trop inflexible, surtout si le projet vous intéresse pour d’autres raisons. Quoi qu’il en soit, ne vous sentez pas obligé de fixer un prix dès que le client vous a donné son feu vert pour travailler avec vous. Vous pouvez lui donner une évaluation, mais lui dire que vous avez besoin d’un peu de temps pour calculer le montant et établir le devis. 11.4. Coucher l’accord sur le papier Notez le prix, la date limite et toutes les informations importantes concernant le projet et la relation professionnelle que vous allez entretenir. Cela rassure à la fois votre client et vous-même. Un contrat signé est donc la meilleure façon de travailler serein. Faites de même avec vos conditions de vente ; demandez à votre client de les signer. 11.5. Que faire si le client dit que vos prix sont trop élevés ? « Ne soyez pas trop prompt à baisser vos tarifs à la minute où le client rechigne, hésite ou se plaint du fait que les prix sont trop élevés. Si vous réduisez vos prix à ce que le client veut, celui-ci sera amené à penser que le prix initial était exagéré et vous défiera sur chaque prix que vous lui proposerez. Une meilleure façon de surpasser la résistance consiste à trouver ce que le client est prêt à dépenser, et à lui offrir un service réduit en fonction de ce budget. » (Secrets d'un écrivain freelance, p. 215) Plus vous aurez de l’expérience et des clients, et moins vous aurez besoin de négocier vos prix. Vous pourrez faire des exceptions pour un client, mais n’aurez plus la pression qu’à vos débuts. N’oubliez jamais que vous offrez un service professionnel et qu’il est donc justifié que vous obteniez un juste dédommagement.

  1. Gérer votre entreprise d’écrivain freelance 12.1. Planifier et terminer le travail La question « combien de temps cela vous prendra-t-il ? » est certainement la seconde question la plus récurrente après « combien ça coûte ? ». En fait, cela dépend beaucoup de votre vitesse d’écriture, ainsi que des facteurs externes qui peuvent entrer en jeu (devez-vous réaliser un entretien pour réaliser le projet ou avez-vous une autre chose importante à faire avant de vous y mettre ?). Vous pouvez créer une feuille de route avec les délais probables pour chaque mission ou annoncer une période fixe (par exemple : deux semaines, quel que soit le travail). Mais le plus important : ne manquez pas les dates limites ! 12.2. Gérer les demandes urgentes Cela dépend de votre capacité à gérer le stress. Si vous ne supportez pas l’anxiété liée à l’urgence, refusez ce type de proposition ; si, au contraire, cela vous booste, alors pourquoi pas ! Dans l’idéal, prévoyez toujours un peu de temps supplémentaire pour terminer une mission tranquillement. Ne commencez pas une relation sur la base de l’urgence, cela donnerait l’impression au client qu’il peut agir ainsi constamment. Faites-le uniquement pour des clients que vous connaissez et de façon exceptionnelle. 12.3. Respecter les dates limites Afin de ne pas accumuler du retard et de contenter vos clients sur ce point, voici quelques conseils donnés par Robert W. Bly.

Ne jamais prendre plus de travail que ce que l’on est capable de gérer ; Ne jamais charger son planning au maximum (laisser des espaces tampons) ; Garder une liste des projets en cours avec leurs dates, visible à proximité de son bureau ; Faites de même avec un calendrier électronique ou papier ; Choisir ses dates de remise pour le lundi ou le mardi (cela laisse le week-end au cas où) ; Planifier l’inattendu ; Créer des arrangements avec des collègues de confiance, en cas de survenue d’un problème.

12.4. Réviser Le plus souvent, soit le client accepte le texte tel quel soit les changements sont mineurs et il préfère s’en charger lui-même. Mais lorsqu’un désaccord sur le texte apparaît, il faut pouvoir réviser éventuellement sa production. Bien sûr, plus le changement est important, plus cela prendra du temps. « Revoir un texte requiert du travail de la part du client, et le client doit le comprendre. Le rédacteur ne peut pas produire une révision satisfaisante sans que le client lui explique, en détail, ce qui ne va pas avec le texte et quels sont les changements qu’il souhaite. » (Secrets d'un écrivain freelance, p. 224) Pour ce faire, vous pouvez numéroter les lignes de votre texte et demander, pour chaque ligne, quel est le problème. Aujourd’hui, vous pouvez également utiliser des logiciels de partage de documents et faire des commentaires directement en ligne. Insistez pour que ces commentaires soient précis. 12.5. Construire la relation client-rédacteur « Votre but devrait être de gagner des clients, non des missions. Bien qu’il soit toujours bon d’obtenir des missions, votre revenu augmentera plus largement lorsque vous construirez une relation stable avec des clients réguliers qui reviennent vers vous encore et encore. » (Secrets d'un écrivain freelance, p. 225) Pour cela, voici quelques trucs proposés par Robert W. Bly.

Cherchez des clients qui peuvent vous apporter un flux régulier de commandes ; Faites le nécessaire pour rendre ces clients satisfaits ; Construisez une relation personnelle avec eux ; Envoyez-leur des cadeaux ou des remerciements s’ils vous recommandent auprès d’autres personnes ; Participez aux activités de vos clients ; Envoyez à vos clients des copies de vos articles les plus pertinents ; Cultivez la relation avec autant de personnes de l’entreprise cliente que possible ; Ne soyez jamais discourtois, mais restez patient et amical ; Souvenez-vous que les clients ont le pouvoir de continuer ou de stopper la relation, quelle que soit la (bonne ou mauvais) raison.

12.6. Gérer son temps Pour un freelance, chaque heure compte. Réfléchissez donc attentivement à votre gestion du temps. De nouveau, l’auteur ne manque pas de bons conseils.

Organisez votre bureau avec tout ce dont vous avez besoin à proximité ; Gardez des dossiers avec vos projets en cours proches de vous ; Pensez à faire appel à une aide administrative si cela vous encombre ; Gardez à l’esprit que votre argent vient du temps passé à écrire et créer vos projets (évacuez les tâches inutiles) ; Groupez les courses et choses à faire en dehors du bureau à un moment précis de la journée ; Utilisez les logiciels et dispositifs technologiques dont vous avez besoin ; Expérimentez, testez et arrêtez une routine qui vous convient ; Évitez d’accepter trop de propositions de sortie en dehors du bureau, pour ne pas être débordé ; Fixez des priorités ; Faites des pauses quand vous êtes fatigué ; Utilisez des noms pratiques pour vos documents et organisez vos fichiers de manière efficace ; Ayez suffisamment de repos et respectez les limites de votre corps ; Ne rayez pas la vie personnelle de votre agenda, vos proches ont aussi besoin de vous.

12.7. Surmonter la panne de l’écrivain Une façon de surmonter la page blanche est de se ressourcer en travaillant sur différents projets en même temps. La diversité des tâches permet d’éviter l’épuisement et invite à la circulation des idées. Souvent, l’angoisse provient de l’idée que le travail est trop gros ou difficile à réaliser. Vous pouvez aussi le déconstruire en plus petites tâches. Dans ce cas, créez-vous un programme hebdomadaire (par exemple) pour le projet, avec un créneau horaire quotidien dédié à chaque petite tâche. Avancez pas à pas. Si c’est le manque de connaissance qui coince — par exemple si vous devez écrire sur un sujet dont vous ignorez tout, ou si c’est un nouveau type de texte que vous ne maîtrisez pas encore — profitez des conseils de vos collègues. 12.8. Facturer le client pour les services rendus Les clients privés, à la différence des magazines (qui fonctionnent à la pige), ont besoin de factures. Vous devrez créer des factures avec quelques informations essentielles (cela peut dépendre d’un pays à l’autre, renseignez-vous). Veillez à envoyer votre facture peu après la réalisation du projet. Assurez-vous que le client vous ait donné toutes les informations nécessaires ou qu’il n’ait pas d’exigences particulières que vous auriez oubliées. 12.9. Se faire payer les factures pendantes Certains clients paient plus tard que d’autres. Normalement, vous n’aurez pas de problème, mais si c’est le cas, voici ce que vous pourriez faire :

Envoyer une lettre polie au client en demandant le règlement de la facture ; Après deux semaines, renvoyer une lettre ; Si cela ne fonctionne toujours pas, essayer un appel téléphonique ; Si cela fonctionne, écrire une lettre recommandée avec les informations et l’accord conclu de vive voix ; Sans réponse, envoyer une dernière lettre formelle affirmant que des actions légales seront entreprises (par exemple, envoyer une lettre de mise en demeure).

  1. Comment s’assurer de la satisfaction de votre client ? 13.1. Rechercher Bien sûr, vos écrits doivent être pertinents : il vous faudra donc collecter l’information (lié à l’industrie, au produit ou au service, à l’entreprise, au sujet à traiter en général) dont vous avez besoin. Collectez tous les matériaux en provenance de votre client qui pourraient s’avérer utiles (présentations PowerPoint, anciennes brochures, etc.). 13.2. Poser des questions N’hésitez pas à demander lorsque vous ne trouvez pas une information dans les matériaux sources de vos clients. Prévoyez éventuellement une liste de questions à poser à votre client, concernant le produit et ses acheteurs potentiels. 13.3. Devez-vous proposer un aperçu du texte ? Vous pouvez proposer un document dans lequel vous résumer et présenter la façon dont vous allez construire le projet et rédiger le texte. Ce document peut comprendre :

Un gros titre ; Un aperçu du contenu ; Une liste exhaustive des points traités ; Un appel à l’action ; Une description de la cible ou de l’audience du texte.

13.4. Parfois, enfreindre les règles peut rapporter gros Certaines règles de rédaction, pourtant bien ancrées, peuvent parfois être enfreintes si elles apportent une plus-value au texte. La plupart du temps, mieux vaut les utiliser ; mais les copywriters professionnels sont des maîtres des mots, ils peuvent donc, de temps en temps, briser ces chaînes !

Être concis: c’est la règle de base (à utiliser 90 % du temps). Mais pourquoi pas aussi, de temps à autre, ajouter aussi des mots afin d’accentuer le sens et se faire mieux comprendre ? Éviter le jargon: certes, cela facilite la communication. Mais vous ne pouvez parfois pas vous en passer pour faire comprendre un concept. Mentionner un bénéfice dans le titre principal: c’est d’usage et très recommandé. Néanmoins, vous pouvez aussi choisir de vous focaliser sur un autre point (par exemple, cibler l’audience à laquelle vous voulez parler). Utiliser des mots simples: oui, toujours. Enfin… Presque. Parfois, utiliser un mot compliqué peut augmenter le prestige de ce que vous vendez. Utiliser des phrases courtes: une règle d’or ! Eh bien, pas à tous les coups… Si vous avez des choses compliquées à dire, vous n’aurez parfois pas le choix. Éviter les phrases négatives: le plus souvent, vous ferez bien, mais soyez créatifs et pensez à la situation que vous voulez décrire. Serez-vous plus efficace, plus convaincant avec une phrase négative ? Ne cognez pas sur la concurrence: c’est une règle commerciale qui a, aujourd’hui, du plomb dans l’aile avec les campagnes comparatives notamment. Aller droit au but: mais quel est ce point ? Le consommateur-lecteur connaît-il le problème ? Est-il évident ? Réfléchissez-y avant de rédiger.

13.5. Améliorer votre productivité d’écrivain « Plus vite vous pourrez écrire, et plus de travail vous pourrez rendre à un niveau acceptable de qualité, et plus vous pourrez bien gagner votre vie. Par ailleurs, devenir un écrivain rapide facilite le respect des dates limites, qui deviennent plus courtes chaque année : aujourd’hui, tout le monde est pressé, et tout le monde veut le travail pour hier. Si vous pouvez vous accommoder de dates limites courtes, vous pouvez plaire potentiellement à une portion substantielle du marché qui évalue positivement la rapidité. » (Secrets d'un écrivain freelance, p. 250) Comment améliorer simultanément la qualité et la productivité de son écriture ? Voici quelques trucs et astuces complémentaires proposés par Robert W. Bly.

Écrivez durant les heures de plus grande énergie (matin ou soir, à vous de savoir). Dégagez des plages horaires suffisamment longues durant lesquelles vous n’êtes pas dérangé. Détaillez ce que vous allez écrire. Avant d’écrire, réglez les détails mécaniques (liés à votre ordinateur ou traitement de texte). Copiez-collez certaines parties des matériaux issus de vos clients pour travailler votre texte. Rédigez les sections faciles en premier. Sauvegardez des copies de vos anciens projets sur un disque dur (vos anciens textes peuvent toujours resservir). Pensez aux travaux que vous avez réalisés pour d’autres clients : peuvent-ils servir ?

  1. Garder les clients satisfaits 14.1. Faites le meilleur travail que vous pouvez Augmenter sa productivité ne signifie pas pour autant diminuer sa qualité. Vous devez donner le meilleur de vous-même, non seulement parce que c’est dans l’intérêt des clients, mais aussi du vôtre. Les décevoir est votre pire cauchemar. Vous voulez par-dessus les conserver et acquérir une bonne réputation dans le métier. « Si un travail prend beaucoup plus d’heures que ce qui avait été anticipé au départ, mon conseil est de prendre le temps qu’il faut pour écrire le meilleur texte que vous pouvez. Ne vous préoccupez pas du profit. Le client est concerné par la qualité de votre travail, pas par votre profit ou vos pertes. » (Secrets d'un écrivain freelance, p. 257) 14.2. Ne manquez jamais une date limite La fiabilité est aussi essentielle que la qualité. Ne manquez donc pas les dates limites ! Voici quelques astuces supplémentaires de Robert W. Bly pour fournir le travail de façon ponctuelle.

Ne pas prendre un projet si on sait qu’on ne pourra pas respecter la date limite ; Ne pas prendre plus de projets que ce que l’on peut confortablement réaliser ; Négocier les dates limites trop courtes avec les clients ; Effectuer les recherches le plus rapidement possible ; Organiser les éventuels entretiens ou rencontres dès le début du projet ; Travailler les soirées ou les week-ends si cela s’avère nécessaire ; Engager quelqu’un pour se faire aider sur le plan administratif ou autre.

14.3. Donnez au client plus que ce qu’il attend Cela ne signifie pas qu’il faille donner son temps ou ses idées ! Néanmoins, vous pouvez proposer des choses à vos clients lorsque cela est opportun ou ne vous prend pas trop de temps supplémentaires. Souvent, ils seront contents de vous et ils vous donneront peut-être des projets supplémentaires. N’oubliez pas de conserver une mentalité de rédacteur-consultant, et pas seulement de rédacteur-exécutant. 14.4. Assurez-vous d’offrir le meilleur service au client « La satisfaction du client n’est pas quelque chose que vous pratiquez une fois par mois, et que vous pouvez laisser aller une fois que les choses vont tranquillement. C’est une attitude, une manière de faire des affaires, qui doit être appliquée de façon diligente à chaque moment, chaque minute de votre journée de travail. » (Secrets d'un écrivain freelance, p. 260) Vous devez donc soigner le service qui entoure le texte lui-même (c’est-à-dire le produit que vous offrez). Pourquoi ? Simplement parce que les clients sont très sensibles à la relation que vous entretenez avec eux, et pas seulement à la qualité des textes que vous leur envoyez. 14.5. Différenciez-vous de la concurrence Le plus important n’est pas d’être excellent ou d’être un génie dans son domaine, mais simplement d’être suffisamment bon (ou original) pour se démarquer de la concurrence. Vous pouvez y parvenir en améliorant votre service client, en vous spécialisant, etc. 14.6. Écoutez vos clients Vous coupez la parole ou trépignez d’impatience à l’idée de parler dès que l’autre a terminé ? Mauvaise idée… Vous n’êtes pas dans l’écoute. Or, les clients n’aiment pas cela. Ils ont besoin d’être écoutés et de s’assurer que vous comprenez ce qu’ils souhaitent. Prenez le temps d’étudier leurs propositions et de leur répondre calmement. 14.7. Méthode Faire plus pour un client ne veut pas dire faire ce que vous ne savez pas faire. Par exemple, vous n’êtes pas censé réaliser, en tant que rédacteur, le design d’une brochure, d’un manuel ou de quelconque autre texte. Parfois, les clients peuvent confondre votre service avec celui d’une agence et vous demander un « pack complet » incluant texte, mise en page, impression, etc. Pour éviter ce problème, vous pouvez publier et transmettre à vos clients, le plus tôt possible dans le cycle de vente, une brève description de votre méthodologie de travail. C’est-à-dire ? Vous proposez une liste des choses que vous faites et de ce que vous ne faites pas, en proposant des ressources pour ce que vous ne faites pas (par exemple, en proposant des noms de graphistes avec lesquels vous travaillez), en expliquant aussi la manière dont vous travaillez et transmettez les textes à vos clients.

  1. Problèmes usuels : comment les gérer 15.1. Votre client et vous avez des désaccords fondamentaux sur la façon dont le projet doit être géré Pour évacuer ce problème, assurez-vous dès le départ — quand votre client est encore un prospect — que vous avez une approche similaire des affaires. Lors de vos premiers échanges, vérifiez attentivement quels sont son style, sa philosophie, son ton et sa façon de concevoir le projet. Si vous ne vous sentez pas à l’aise, déclinez l’offre. Cela vous évitera un problème plus grand par la suite. 15.2. Votre client et vous avez un désaccord fondamental sur les modalités de la relation de travail Ceci ressemble au problème précédent, mais concerne les façons de travailler. Si vous n’aimez pas les réunions sans fin, par exemple, dites-le directement à votre client et — surtout — essayez de connaître au préalable ses habitudes. Vous pourrez alors choisir de travailler avec lui sur une base saine, ou refuser le projet. 15.3. Le client n’aime pas votre texte Les révisions sont une chose normale. Mais que faire lorsqu’un client n’aime pas du tout le texte et le refuse ? Cela peut être difficile à vivre, surtout si le client vous parle de façon agressive et désobligeante. Les deux premières choses à faire sont de rester calme et d’interroger le client sur ce qu’il n’aime pas précisément. Expliquez que vous devez comprendre très exactement ce qui ne fonctionne pas dans le texte pour pouvoir le réviser. Si le client est irrationnel ou de mauvaise foi, efforcez-vous de faire la révision du mieux que vous pouvez, envoyez la facture et passez au client suivant ! 15.4. Le client est en retard de paiement Les entreprises peuvent avoir des habitudes de paiement différentes. Même si vous indiquez « À payer dans les 30 jours » sur la facture, il se peut que certains clients prennent un peu plus de temps. Assurez-vous dans ce cas de la politique de l’entreprise en question. Si le temps passe et que rien n’arrive, procédez selon la méthode proposée au chapitre 12. Une autre méthode, incitative, consiste à proposer une petite réduction en cas de paiement rapide — par exemple, une déduction de x % pour un paiement dans les dix jours). 15.5. Le client refuse de payer la facture ou ne peut pas le faire Dans ce cas, vous devrez en passer par la voie légale. Attendez deux semaines, puis envoyez une première lettre. Répétez l’opération deux semaines plus tard si vous n’avez toujours pas de nouvelles. Ensuite, faites les démarches judiciaires nécessaires. Plus vous avez de documents (contrat, copie du compte en banque du client, devis, etc.) et plus vous serez en sécurité devant les tribunaux. 15.6. Le client exige une date de remise irréaliste « La définition d’un travail “en urgence” dépend du rédacteur et du client. Pour moi, deux ou trois semaines est une date limite acceptable, bien que j’essaie de laisser les trois semaines seulement pour les projets difficiles ou complexes. Je ne promets presque jamais rien en deçà d’une ou deux semaines, et un délai d’exécution de moins d’une semaine après la réception du projet est pour moi un travail “dans l’urgence”. » (Secrets d'un écrivain freelance, p. 276) Même s’il convient d’être flexible, vous avez des limites. Vous risqueriez de fournir un travail de moindre qualité et vous seriez perdant au bout du compte. Ne faites donc pas trop de compromis. Estimez correctement votre emploi du temps. Si c’est un client régulier auquel vous tenez, négociez toujours de façon courtoise. S’il insiste vraiment, vous pouvez soit refuser (au risque de mettre fin à la collaboration), soit accepter en lui faisant savoir poliment qu’il s’agit d’une faveur et que vous comptez augmenter exceptionnellement vos tarifs. 15.7. Vos prix sont trop élevés Ne vous sous-estimez pas ! Aucune profession n’a à rougir de ces tarifs. Vous faites un travail de qualité qui nécessite des compétences singulières et qui mérite une juste rétribution. Ne succombez pas non plus trop rapidement aux sirènes de la charité : vous faites des affaires, vous ne sauvez pas le monde. Enfin, ne laissez pas vos clients penser que vous affichez des prix surélevés ; or, c’est ce qu’il croira si vous baissez trop rapidement vos tarifs. 15.8. Le client ne veut pas signer le contrat Parfois, le client utilise l’urgence pour éviter d’avoir à signer un contrat. Pris par le temps, vous pensez qu’il est inutile ou inefficace de lui faire signer un accord. Mais si vous avez un document déjà préparé que vous n’avez qu’à lui envoyer, cela ne vous coûte plus rien. « Avec les emails et les fax, il n’y a aucune raison sur Terre pour laquelle le client ne pourrait pas recevoir, signer et vous retourner le contrat signé quelques minutes seulement après votre coup de téléphone. » (Secrets d'un écrivain freelance, p. 281) 15.9. Il y a des personnes dans l’entreprise qui ne coopèrent pas Agissez de manière stoïque. Vous êtes de passage, ce qui est positif (vous ne devrez pas faire face longtemps à ce manque de coopération) et négatif (en tant qu’outsider, il serait plus facile à un supérieur de vous blâmer vous, plutôt qu’un membre de l’équipe). Si le sujet s’envenime, prévenez simplement un supérieur de l’attitude de la personne ou du groupe en question. Faites-le de manière formelle, professionnelle. Ne vous laissez pas gagner par les émotions. 15.10. Le client annule le travail à mi-chemin Prévoyez une clause spécifique dans votre contrat en cas d’annulation. Vous pourrez ainsi, de façon totalement transparente, envoyer une facture pour le travail réalisé. Vous pouvez baser le montant de votre dû à partir de l’état d’avancement de votre travail. Par exemple :

10 % du montant total si le travail est annulé juste après son commencement ; 25 % du montant prévu si vous avez commencé le travail sans avoir encore proposé de texte ; 50 % si vous avez soumis une maquette du projet, mais que le texte n’a pas encore été fourni ; 75 % si le texte a été remis, mais que les révisions restent à faire ; 100 % si le texte est remis et révisé.

15.11. Le projet demande plus de travail que vous ne l’imaginiez Cela arrive souvent. Et c’est pourquoi il importe de bien cerner le projet au départ, de bien estimer le temps et la charge de travail. Toutefois, si vraiment le travail s’avère beaucoup plus complexe que prévu, que faire ? Surtout, ne dites pas au client que vous avez sous-estimé le travail, car cela vous dévaluerait à ses yeux. Si le travail demeure le même, efforcez-vous de le faire du mieux que vous pouvez et tenez-vous en là. Vous pourrez seulement trouver un nouveau compromis si le client a effectivement changé les objectifs du travail ou la quantité de contenu à fournir en cours de route. Dans ce cas, vous pourrez prévenir que ces modifications impliquent un changement de tarif. Et de ce fait, ajustez le contrat. 15.12. Le client veut le package entier, incluant le design et l’impression Vous pouvez soit vous référer au point 14.7 (avertir de ce que vous faites et ne faites pas en amont), soit proposer effectivement le « pack complet ». Dans ce cas, vous devez soit le faire vous-même (ce qui, de l’avis de Robert W. Bly, est une perte de temps et d’argent), soit externaliser les tâches supplémentaires à des freelances spécialisés. Mais rappelez-vous : cela n’a rien d’une obligation et vous pouvez très bien trouver des clients sans proposer des services supplémentaires.

  1. Construire votre activité d’écrivain freelance 16.1. Aller vers de nouveaux marchés et domaines Souvent, le rédacteur freelance commencera sa carrière dans un domaine proche du métier qu’il exerçait en tant que salarié. Il peut néanmoins chercher, plus tard, à diversifier ses horizons de missions. Comment s’y prendre ? Le meilleur moyen est sans doute de passer, au moins dans un premier temps, par des agences de publicité ou de marketing, car elles ont un éventail suffisant de clients pour vous faire travailler dans des spécialités différentes. Le bouche-à-oreille fonctionne également et peut, petit à petit, vous faire sortir de votre zone de confort. Vous pourrez être amenés à traiter des types de textes (articles de magazine, par exemple) que vous n’aviez jamais expérimentés auparavant. « L’aspect positif de réaliser quelque chose de nouveau est que c’est agréable, excitant, intéressant et que c’est un défi. Par ailleurs, cela vous donne de l’expérience et vous pouvez utiliser ces textes pour vous vendre afin d’obtenir de nouvelles missions dans ces domaines. » (Secrets d'un écrivain freelance, p. 289) Bien sûr, cela prend aussi plus de temps de travail, parce que vous n’avez pas l’habitude. Mais cela en vaut la peine. Cherchez à équilibrer votre emploi du temps entre choses connues et projets nouveaux. 16.2. Augmenter ses profits Il n’y a pas de poudre magique vous permettant d’augmenter vos gains comme par miracle. Voici les principales façons de faire mises en évidence par Robert W. Bly.

Écrire plus vite: cela vient avec le temps et l’organisation (parfois aussi quelques dispositifs techniques). Augmenter ses tarifs: ce n’est pas facile à réaliser, mais vous pouvez tenter le coup en justifiant et en respectant une certaine limite. Faire valoir ses droits d’auteur (de façon efficace): vous pouvez signer un contrat qui vous garantit des gains à chaque utilisation de vos textes. Engager des assistants: cela peut vous faire gagner du temps pour certaines tâches et donc vous faire travailler plus sur les tâches importantes qui rapportent davantage. Créer son entreprise: c’est un pas au-delà de la vie de freelance, c’est donc à vous de voir si cela vous plaît d’engranger ainsi les responsabilités et les tâches. Trouver des centres de profit additionnels: intervenir en tant que consultant, écrire des livres, etc.

16.3. Comment éviter l’épuisement ? « Dans un certain sens, la rédaction freelance est plus facile que d’autres jobs : pas de chef, pas de trajets, du travail intéressant et vous décidez de vos horaires. En même temps, écrire est très difficile. Chaque mission amène avec elle de nouvelles idées, de nouvelles dates limites, de nouveaux mots à créer à partir de zéro. À la différence d’un enseignant, qui peut donner les mêmes leçons chaque année, le rédacteur est toujours en train d’inventer quelque chose de nouveau. Or, cela peut être fatigant. » (Secrets d'un écrivain freelance, p. 296) Voici quelques pistes à suivre pour ménager votre temps et votre esprit.

Aller en vacances ; Réduire sa charge de travail ; Se lancer dans un projet personnel ; Avoir une vie sociale plus riche ; Ajouter de la diversité dans ses tâches ; Trouver une source de revenus complémentaires ; Diminuer son temps de travail (se mettre à mi-temps) ; Changer de voie professionnelle.

16.5. Continuer à se former Le rédacteur est un vrai « collecteur d’information » : afin de trouver de nouvelles idées pour rédiger ses textes, il doit constamment se tenir au courant des avancées dans son domaine, notamment en lisant des magazines et autres livres. Plus généralement, le rédacteur freelance est curieux de tout ce qui se passe autour de lui, et il cherche aussi à apprendre par l’observation : en repérant les façons d’interagir entre personnes, il acquiert de l’expérience en matière de relations commerciales. Le rédacteur peut également s’inspirer des personnes qui réussissent à ses côtés. Cela lui montre la voie à suivre. 16.6. Soyez résistants et n’abandonnez jamais ! Le rédacteur freelance ne doit pas regarder à court terme, mais viser le long terme et être tenace. Certaines journées sont fructueuses, d’autres non. Vous créez parfois beaucoup de contacts pour obtenir, finalement, peu de clients. C’est ainsi ! L’important, c’est de continuer à tisser son réseau et à gagner sa vie, peu à peu. La persévérance vaut bien davantage que le génie ou le talent : c’est elle qui vous fera avancer jusqu’à l’objectif souhaité. Bien sûr, vous aurez peur — et donc besoin de courage — et vous ferez des erreurs — et donc vous aurez besoin d’intelligence. Même si vous avez déjà suffisamment de clients, n’hésitez pas à continuer à prospecter. Plus vous avez de choix, plus vous pouvez choisir ceux qui vous intéressent davantage ou vous rapportent plus.

  1. Devenir millionnaire grâce à l’écriture, l’épargne et l’investissement : derniers conseils 17.1. La clé de votre indépendance financière : commencez à épargner maintenant ! Pour atteindre les 100 000 $ (ou euros) à l’année, comme l’auteur le promet, vous pouvez suivre les conseils donnés dans les 16 chapitres précédents. Vous pouvez le faire : tel est le crédo de Robert W. Bly. Si vous voulez atteindre le million, alors il vous faudra sans doute épargner et investir. Suivez les conseils de vos banquiers et assureurs. Tentez de conserver entre 10 et 40 % de ce que vous recevez de vos clients. N’oubliez pas, en effet, que vous aurez à payer des taxes. Par ailleurs, en tant qu'entrepreneur freelance, vous devez assurer vous-même votre pension. Commencez dès que vous le pouvez. Comment ? En investissant dans des bons d’État, des actions, etc. Mais aussi par l'investissement immobilier ou en souscrivant à des assurances vie, par exemple. Tel est le conseil de l’auteur : « Ne sacrifiez pas votre vie pour l’argent. […] Mais faites de l’accumulation de la richesse une priorité de votre existence. » (Secrets d'un écrivain freelance, p. 311) Trois conseils basiques, empruntés par l’auteur à Michael Masterson :

Augmentez vos revenus Développer des capitaux propres, que ce soit par le biais d’investissements immobiliers ou d’entreprises que vous possédez Réduisez vos dépenses, de telle façon à ce que vos revenus soient toujours supérieurs à vos frais

17.2. Mettez votre carrière en perspective Voici les dernières recommandations de Robert W. Bly pour réussir sa vie de rédacteur freelance. Une sorte de liste récapitulative à la Prévert pour terminer en beauté !

« Faites de votre mieux Tenez vos promesses Respectez les dates limites Établissez des priorités dans vos tâches Aidez vos clients Prenez soin de vous Concentrez-vous sur ce que veut le client et donnez-le-lui Conservez de l’ordre dans vos dossiers Si vous sentez que quelque chose va mal ou n’est pas confortable, allez-vous-en Épargnez et investissez votre argent Profitez du temps avec vos enfants tant qu’ils sont jeunes et vous veulent près d’eux Restez dévoué à votre métier et votre savoir-faire Soyez un éternel étudiant — au sujet de la rédaction, du commerce et des domaines sur lesquels vous écrivez Ne soyez pas arrogant, mais humble Apprenez à dire non. Ne vous surchargez pas ni ne promettez trop Attendez-vous et apprenez à vivre avec des hauts et des bas Restez cool, tranquille et posé. Ne permettez pas à la colère d’interférer avec vos pensées et vos actions Payez à temps et assurez-vous d’être payé Traitez les autres de façon juste Établissez les choses par écrit Assurez-vous que les autres vous traitent justement Réalisez des travaux qui vous font plaisir Pour chaque mission, donnez davantage à vos clients que ce que vous êtes payé pour faire le travail Gérez une diversité de missions tout en vous développant comme spécialiste dans un ou plusieurs domaines Demandez des prix corrects Ne faites pas payer trop cher Soyez prêt à vous éloigner Restez en contact avec vos clients et prospects. » (Secrets d'un écrivain freelance, p. 313-315)

Conclusion sur « Secrets d'un écrivain freelance » « Secrets d'un écrivain freelance » de Robert W. Bly est un classique du genre Réédité trois fois depuis sa première publication en 1988, il a inspiré un grand nombre d’écrivains freelance aux États-Unis et en Europe. Il s’agit donc d’une lecture presque obligatoire et initiatique pour tout rédacteur (web ou non) freelance en herbe. Bien sûr, certaines parties mériteraient une actualisation. Comme il n’est plus réédité depuis 2006, tout le traitement de la question d’internet demeure aujourd’hui insuffisant. Par ailleurs, on peut rester sur sa faim quant aux techniques d’écriture. Néanmoins, cela n’enlève rien à la qualité du livre et vous pourrez aisément compléter cette lecture par d’autres ouvrages plus actuels ou plus techniques. Ce qu’il faut retenir de « Secrets d'un écrivain freelance » de Robert W. Bly Un livre très bien écrit, à la fois agréable à lire et pertinent, qui focalise son attention sur les meilleures manières d’acquérir un niveau de vie confortable en réalisant une activité de rédaction freelance, avec une pléthore de conseils orientés productivité, promotion de soi et relations clients. Points forts :

La qualité d’écriture ; Les innombrables conseils pratiques sous forme de listes ; Une sincérité dans la démarche qui se ressent à chaque page ;

Point faible :

Un livre qui a un peu vieilli — depuis 2006, la situation du rédacteur freelance a été largement transformée par le développement exponentiel d’internet et des réseaux sociaux.

Ma note :                  Avez-vous lu le livre de Robert W. Bly « Secrets d'un écrivain freelance » ? Combien le notez-vous ? [ratings] Visitez Amazon afin de lire plus de commentaires sur le livre de Robert W. Bly « Secrets d'un écrivain freelance » Visitez Amazon afin d’acheter le livre de Robert W. Bly « Secrets d'un écrivain freelance »

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37… Vous avez été 37 à participer à l’évènement interblogueurs Comment vous avez gagné vos premiers euros sur Internet et a avoir été validés. Avec ma participation, cela fait donc 38 articles très instructifs à lire pour tous ceux qui désirent gagner de l’argent sur Internet et qui n’ont pas encore atteint la 1ère étape : gagner leurs premiers euros. Comme vous le verrez ces articles sont des mines d’or pour vous motiver et vous donner des idées concrètes pour gagner vos premiers euros sur Internet, puisque les exemples donnés vont de la publicité à la vente de produits, et que la plus jeune participante gagne déjà de l’argent alors qu’elle a… 13 ans ! (je vous laisse découvrir comment dans son article ). Donc sans plus attendre, voici cette fameuse liste. Si vous êtes vraiment intéressé par gagner un complément de revenu ou même plus sur Internet, alors je vous recommande de tous les lire. Notez vos idées au fur et à mesure, puis à la fin choisissez-en trois que vous allez appliquer. Essayez-les vraiment (n’abandonnez pas tout de suite) et cela vous aidera grandement à gagner vous aussi vos premiers euros. Et alors, une barrière sera brisée et vous pourrez continuer votre irrésistible ascension .

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Article numéro 22 : Comment j’ai gagné mes premiers euros…, par Fred du blog Ecrire et s’enrichir. Apprécié par 3 lecteurs

 

Article numéro 23 : Croyez-vous réellement pouvoir gagner de l’argent avec Internet ?, par Pierre du blog Référencement gagnant. Apprécié par 2 lecteurs

 

Article numéro 24 : Waouh! moi tout gagner avec bloguer, par Héléna du blog Vous le coach de votre vie. Apprécié par 1 lecteur

 

Article numéro 25 : Comment j’ai gagné mes premiers euros sur Internet, par Christian Maingret du blog Vidéo Tutoriel.

 

Article numéro 26 : Peut-on gagner des sous sur Internet ?, par Ivan Greindl du blog Le blog des couples soucieux. Apprécié par 3 lecteurs

 

Article numéro 27 : Gagner de l’argent sur internet quand on a une activité à côté, par Nathalie Cariou du blog Le secret de l’argent et de la richesse. Apprécié par 13 lecteurs

 

Article numéro 28 : Gagner ses premiers euros sur Internet est grisant mais nécessite de savoir garder la tête froide, par Chrystèle Bourély du blog Le Blog Juridique.

 

Article numéro 29 : 3 actions pour gagner de l’argent rapidement avec votre blog, par Marie-Eve Mouillard du blog Les Doigts dans le Net. Apprécié par 17 lecteurs

 

Article numéro 30 : Comment j’ai gagné mes premiers euros sur le net et comment vous pouvez en faire autant, par Nicole Devosse du blog Concrétise enfin tes rêves. Apprécié par 17 lecteurs

 

Article numéro 31 : Gagner 1100 euros par mois avec AdSense, par Renaud du blog Niche Sur Internet.

 

Article numéro 32 : Comment Tout le monde peut gagner de l’argent sur Internet grâce à l’Affiliation ?, par Sridar Siva du blog Méthode3 Corps. Apprécié par 2 lecteurs

 

Article numéro 33 : Comment est né Enquête de job, par Christophe Voirand du blog Enquête de job.

 

Article numéro 34 : Comment j’ai gagné mes premiers euros avec mon blog et est-ce vraiment intéressant ?, par Jeremy Goldyn du blog Road To Entrepreneur. Apprécié par 2 lecteurs

 

Article numéro 35 : Comment j’ai gagné mes premiers euros en tant qu’artiste, par Aït Oul du blog Ait music. Apprécié par 2 lecteurs

 

Article numéro 36 : Comment j’ai gagné mes premiers euros sur Internet et comment vous pouvez le faire aussi, par Yves Raben du blog Top Sites Infos.

 

Article numéro 37 : Comment j’ai gagné 800€ dès le 1er mois en partageant mon savoir-faire sur internet, par Olivier Bessaignet du blog Olivier-Bessaignet. Apprécié par 1 lecteur

Et mon propre article participant à l’évènement, 2 ans de ma vie de Blogueur Pro – Gratitude. Un livre PDF intégrant tous les articles sera proposé bientôt en téléchargement gratuit – restez branchés ! Un grand merci à tous les participants pour votre contribution, vous avez aidé des milliers de personnes à gagner leurs premiers euros sur Internet et cela mérite un big “hourra” !

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Mon, 29 Oct 2012 16:00:00 +0100 http://www.olivier-roland.fr/items/view/2434/Comment-38-blogueurs-ont-gagn-leurs-premiers-euros-sur-Internet
Aurélien Amacker : comment il a transformé un blog gratuit en entreprise rentable http://www.olivier-roland.fr/items/view/2214/Aurlien-Amacker-comment-il-a-transform-un-blog-gratuit-en-entreprise-rentable

Cliquez ici pour accéder aux vidéos gratuites proposées par Aurélien

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Thu, 27 Sep 2012 09:32:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/2214/Aurlien-Amacker-comment-il-a-transform-un-blog-gratuit-en-entreprise-rentable
Evènement interblogueurs : Comment vous avez gagné vos premiers euros sur Internet http://www.olivier-roland.fr/items/view/2091/Evnement-interblogueurs-Comment-vous-avez-gagn-vos-premiers-euros-sur-Internet

Avoir un de vos articles promu auprès de 26725 lecteurs passionnés par les blogs, le marketing internet et le fait de gagner de l’argent sur le web, ça vous dit ? Puis avoir cet article intégré dans un livre numérique qui sera également envoyé à ces 26 725 personnes et à des milliers d’autres lecteurs, ça vous émoustille même carrément ? Dans ce cas continuez à lire. Voici comment ça marche : j’organise un évènement interblogueurs sur le thème “Comment j’ai gagné mes premiers euros sur Internet et comment vous pouvez le faire aussi”. Pourquoi ce thème ? Car :

Il est assez facile pour tout le monde (en tout cas pour tous les blogueurs qui ont gagné au moins quelques euros ) Il est très intéressant car il permettra à la fois :

De donner une étude de cas précise et concrète à vos lecteurs, tout en développant votre Relation avec eux (rien de tel que l’histoire de vos débuts pour vous connecter à vos lecteurs, ils sont dans le même cas que vous à l’époque) De montrer concrètement à vos lecteurs comment faire le PREMIER pas qui permet concrètement de gagner de l’argent. C’est souvent ce premier pas qui est difficile, et je pense qu’il est plus difficile de gagner ces dix premiers euros sur Internet que ces cent premiers euros, ou ces cent premiers euros plutôt que ces mille premiers euros…

Règles à suivre 1. Qui peut participer ? Tout le monde peut participer, il vous suffit d’avoir un blog, d’avoir déjà gagné quelques euros sur Internet et de respecter les règles qui suivent. 2. Quelle est la date limite pour participer ?

Votre article doit être publié et votre email envoyé avant le vendredi 5 octobre 2012 à 23H59 (heure de Paris). 3. Comment participer ?

Votre article doit faire 500 mots au moins, et être écrit en français, Il doit porter sur le sujet “Comment j’ai gagné mes premiers euros sur Internet et comment vous pouvez le faire aussi” et ne pas être hors sujet, Il ne peut pas être composé, même partiellement, de contenu déjà publié ailleurs (Copyscape sera utilisé pour vérifier cela), Pour ne pas que mon assistante s’arrache les cheveux à corriger les articles pour leur publication dans le livre, aucun article contenant plus de 3 fautes d’orthographe ne sera accepté. Utilisez bien votre correcteur orthographique (en voilà un génial et bien plus efficace que celui intégré à Word) Il ne peut pas contenir de liens affiliés, Jusqu’à 3 liens vers un de vos blogs sont autorisés, Vous devez intégrer un paragraphe à la fin de votre article pour permettre aux lecteurs de voter pour lui (voir plus bas), Une fois l’article publié avec le paragraphe, envoyez un email à [email protected], Mon assistante vérifiera que votre article suit bien toutes les règles énoncées sur cette page. S’il ne respecte pas les règles, votre article ne sera pas pris en compte, Si votre article respecte bien les règles mon assistante vous enverra un email pour vous confirmer la prise en compte de votre article dans cet évènement.

  1. Taille de votre article Votre article doit faire au moins 500 mots.
  2. Récapitulatif de l’article Courant octobre, je publierai l’article récapitulatif qui inclura une liste de tous les articles participant à l’évènement, avec évidemment un lien vers ceux-ci. Je promouvrai cet article auprès des 26 725 personnes inscrites à la liste email de ce blog (plus les abonnés RSS qui recevront l’article dans leur lecteur). Le classement des articles sera fait par ordre d’arrivée. Les votes des lecteurs seront juste faits à titre indicatif et ne compteront pas dans ce classement.
  3. Publication du livre Quelques jours après, je publierai le livre rassemblant tous les articles participant sur ce blog, en l’envoyant également aux 26 725 personnes abonnées à la liste email.
  4. Version personnalisée du livre pour les participants Entre la publication de l’article récapitulatif et celle du livre, j’enverrai un email à chacun des participants avec un lien leur permettant de personnaliser le livre avec un lien vers leur blog en plus du lien vers Blogueur Pro. C’est une procédure très simple qui vous prendra 20 secondes et est entièrement expliquée en vidéo. Les participants ont le devoir de promouvoir ce livre auprès de leurs lecteurs en l’offrant en téléchargement dans un article de leur blog.
  5. Paragraphe à faire figurer à la fin de votre article Pour que votre article soit accepté vous devez obligatoirement inclure ce paragraphe à la fin de votre article qui permettra à vos lecteurs de voter pour lui : Ce billet concourt à l’évènement “Comment j’ai gagné mes premiers euros sur Internet” organisé par le blog Blogueur Pro . Si cet article vous a plu, vous êtes libre de cliquer sur ce lien : j’aime cet article !
  6. Règles importantes à respecter Respectez impérativement ces règles pour que votre article soit accepté :

Votre article doit faire 500 mots au moins, et être écrit en français, Il doit porter sur le sujet “Comment j’ai gagné mes premiers euros sur Internet et comment vous pouvez le faire aussi” et ne pas être hors sujet, Il ne peut pas être composé, même partiellement, de contenu déjà publié ailleurs (Copyscape sera utilisé pour vérifier cela), Pour ne pas que mon assistante s’arrache les cheveux à corriger les articles pour leur publication dans le livre, aucun article contenant plus de 3 fautes d’orthographe ne sera accepté. Utilisez bien votre correcteur orthographique (en voilà un génial et bien plus efficace que celui intégré à Word) Il ne peut pas contenir de liens affiliés, Jusqu’à 3 liens vers un de vos blogs sont autorisés, Vous devez intégrer un paragraphe à la fin de votre article pour permettre aux lecteurs de voter pour lui (voir plus bas), Une fois l’article publié avec le paragraphe, envoyez un email à [email protected], Mon assistante vérifiera que votre article suit bien toutes les règles énoncées sur cette page. S’il ne respecte pas les règles, votre article ne sera pas pris en compte, Si votre article respecte bien les règles mon assistante vous enverra un email pour vous confirmer la prise en compte de votre article dans cet évènement.

  1. Blogs ne pouvant participer à l’opération Les blogs interdits aux mineurs ou qui sont dans des thématiques illégales ou moralement douteuses (warez, etc.) ne peuvent pas participer à l’opération.
  2. C’est parti ! Vous avez jusqu’au vendredi 5 octobre 2012 à 23H59 pour publier votre article et envoyer votre email. Si vous avez des questions, posez-les dans les commentaires. Bonne chance et bon amusement, je suis impatient de découvrir quels livres ont changé votre vie et comment !
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Mon, 17 Sep 2012 17:00:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/2091/Evnement-interblogueurs-Comment-vous-avez-gagn-vos-premiers-euros-sur-Internet
Interview : Comment Guillaume Ponton gagne 1500 euros par mois 15 mois après avoir créé son blog http://www.olivier-roland.fr/items/view/1622/Interview-Comment-Guillaume-Ponton-gagne-1500-euros-par-mois-15-mois-aprs-avoir-cr-son-blog

Téléchargez le mindmap de l’interview (version PDF) Vous pouvez regarder l’interview sous forme de vidéo ou le télécharger en MP3, ou le télécharger dans iTunes. Transcription texte de la vidéo : Olivier Roland : Bonjour et bienvenue dans cette nouvelle interview, cette nouvelle étude de cas de blogueur pro. Je suis Olivier Roland et je suis actuellement avec Guillaume Ponton du blog «Komment devenir riche». Bonjour Guillaume! Guillaume Ponton : Bonjour Olivier, merci de m’interviewer aujourd’hui. Olivier Roland : Je souhaitais t’interviewer tout simplement parce que tu m’avais dit il y a quelque temps que tu commences à gagner un revenu intéressant puisque tu es aujourd’hui à 1500 euros de revenus par mois avec ton blog, alors que cela fait juste un peu plus d’un an que tu as démarré. Cela m’a intrigué et j’ai voulu en savoir en plus. Est-ce que tu peux te présenter un peu pour les auditeurs qui ne te connaîtraient pas. Guillaume Ponton : Je m’appelle Guillaume, j’ai 32 ans. J’ai fait l’Ufraps pour être professeur de sports, mais je me suis vite rendu compte que ce n’était pas fait pour moi car je n’avais pas envie d’être muté à Paris…m’occuper d’enfants qui n’avaient pas envie de m’écouter. Donc, j’ai trouvé une alternative à la sortie de mes études. Je me suis dirigé vers l’hôtellerie de luxe, j’ai fait voiturier concierge de luxe au Hilton à Lyon pendant quatre ans. C’était un métier intéressant car j’aimais bien les voitures de luxe, et j’ai pu conduire toutes les belles voitures qui existent. Au-delà de ça, j’ai pu rencontrer des gens du monde entier, ce qui m’a bien ouvert l’esprit. En parallèle, le fait de monter une entreprise me tenait toujours à cœur. Je ne savais pas comment m’y prendre, mais je voulais bosser pour moi. Cette fibre-là a commencé à l’âge de 20 ans, lorsqu’avec trois copains, on a voulu lancer un parc accrobranches à l’époque. Aujourd’hui, c’est quelque chose de classique mais douze ans en arrière, c’était les balbutiements. Cela n’a pas pu aboutir, car nous étions quatre jeunes de 20 ans avec en tout et pour tout, 5000 euros alors qu’il en fallait 300 000. Lorsque nous sommes allés voir les banquiers, ils nous ont gentiment dit : «revenez avec plus d’argent et on vous écoutera». Dans l’hôtellerie, il y avait toujours cette chose qui me tenait à cœur, et après 3 ans, avec un collègue, j’ai voulu créer une conciergerie privée sur le site de la Cité internationale. Pour moi c’était intéressant, car cela était une porte de sortie. J’en avais assez d’être salarié, d’être dans un système rigide par rapport à la hiérarchie, aux horaires de travail, la rémunération, etc. Avec mon collègue, on a bien travaillé sur le projet mais au moment de son lancement, le directeur de la Cité a estimé que le projet était cool, mais qu’on n’allait pas le faire. C’était déboussolant, car on avait travaillé six mois sur le projet et j’avais investi pas mal d’argent dans des formations de commerce pour être compétent en la matière. Sur le moment j’étais un peu dégoûté, mais cela m’a beaucoup appris et servi dans ce je j’ai pu faire après. C’était donc un moindre mal. Finalement on m’a proposé une opportunité en 2006 pour me lancer à mon compte dans la finance. Il fallait commencer en bas de l’échelle et la monter en fonction des résultats avec la possibilité d’encadrer des équipes derrière.

Olivier Roland : Quel âge avais-tu à ce moment-là? Guillaume Ponton : J’avais 26 ans. Olivier Roland : Donc, à 26 ans on te propose une opportunité pour te lancer dans le monde de la finance. En quoi consiste-t-elle exactement? Guillaume Ponton : On m’a proposé d’être conseiller financier, de me former à ce métier-là, car je n’y connaissais rien. À part mon livret A, à titre personnel, je ne connaissais pas grand-chose au monde de la finance ou de l’assurance à l’époque. L’intérêt de cette boîte, c’était que l’on nous formait et on nous apprenait à faire les choses et on pouvait bien gagner notre vie si l’on travaillait bien. J’ai pu me lancer dans ce créneau et comme j’étais avide d’apprendre et de gagner de l’argent, cela a vite fonctionné et c’était plutôt bien à l’époque. Olivier Roland : Pourquoi est-ce qu’on t’a proposé cela alors que tu n’avais aucune expérience, aucune formation dans ce domaine-là? Guillaume Ponton : Tout simplement parce que j’avais un ami qui était rentré dans cette compagnie. Il connaissait mes envies, mes aspirations, il savait que je travaillais au Hilton et que j’en avais assez. Quand il a su que mon projet de conciergerie privée était tombé à l’eau, il s’est dit qu’il allait me proposer cela. La société ne prenait pas de grands risques dans la mesure où l’on n’était pas salarié. Si on ne travaillait pas, on n’était pas rémunéré. C’était donnant donnant, plus on travaillait, plus on était rémunéré. Olivier Roland : Tu étais payé à la commission sur les clients que tu apportais? Guillaume Ponton : Exactement. Olivier Roland : Tu commences à 26 ans, qu’est ce qui se passe ensuite? Guillaume Ponton : Cela se passe bien pour moi. J’étais déjà habitué à travailler beaucoup, et cela m’intéressait bien. Mon travail était directement rémunéré. Au bout de neuf mois, j’arrivais à gagner facilement entre 2000 et 4000 euros par mois. Au Hilton, je gagnais environ 1200 euros par mois. Cela changeait bien ma vie. Comme on a détecté ma fibre pédagogue et que j’apprenais vite, on m’a confié la responsabilité d’équipe. J’ai commencé comme conseiller financier junior, et au bout de cinq ans, je gérais deux bureaux, soixante personnes, j’avais deux salariées… Olivier Roland : Donc tu as fait une évolution assez rapide?

Guillaume Ponton : Oui. On offrait l’opportunité à ceux qui en avaient envie. J’ai beaucoup appris, c’était énormément de travail, car s’occuper à la fois de ses clients personnels, de l’équipe, de mener le bateau, payer les factures et tout ce qui s’en suit, c’était du travail mais c’était très intéressant. Olivier Roland : Au bout de 5 ans tu gères deux bureaux, tu as soixante salariés, cela t’a permis de te former aussi au management, et peut-être aussi de participer au recrutement de certains d’entre eux… Guillaume Ponton : Bien sûr. Juste une précision, il ne s’agissait pas de 60 salariés mais de 60 personnes qui développaient chacune leur entreprise. J’avais 2 assistantes salariées, qui m’aidaient au quotidien, car je ne pouvais plus tout faire moi-même. J’avais 60 personnes dans mes équipes, et trois quarts de ces personnes étaient recrutées par moi. Olivier Roland : Tu as fait une belle évolution au bout de ces cinq ans, tu gagnais sans doute pas mal d’argent… Guillaume Ponton : Je gagnais plus de 10 000 euros par mois. Olivier Roland : Qu’est-ce que tu décides de faire à ce moment-là? Guillaume Ponton : Tout plaquer. Olivier Roland : 10 000 euros, c’est quand même un salaire qui fait rêver beaucoup de personnes. Guillaume Ponton : La rémunération était bonne, mais il y avait énormément de travail, et j’ai eu un enfant en 2009, et avec un travail qui vous prend 70-80 heures par semaine, on ne s’occupe pas trop finalement de la famille. Les choses ont fait que je me suis séparé de mon ex-femme et il a fallu faire des choix de vie. Soit je continuais ma carrière et avoir une vie cool au niveau rémunération et confort de vie, mais il fallait que j’oublie mon fils. Cela était hors de question. C’est pour cela, entre autres, que j’ai tout plaqué en 2011, il y a six mois. Olivier Roland : Tu as tout plaqué il y a six mois, tu avais déjà créé ton blog. Tu l’as créé il y a combien de temps? Guillaume Ponton : Le premier article est sorti en avril 2011. Olivier Roland : Tu travaillais 70 à 80 heures par semaine, tu as quand même pris le temps de faire un blog à côté. Guillaume Ponton : Comme je suis une personne qui ne dort pas beaucoup, ma femme se couchait tôt, le soir, plutôt que de regarder la télé, je me formais à différentes choses. Je voulais toujours évoluer, j’ai pris quelques formations que j’ai trouvées sur internet pour savoir comment créer un blog, etc. Olivier Roland : Pourquoi tu t’es intéressé au blogging en premier lieu? Guillaume Ponton : En juillet 2010, j’ai lu le livre «La semaine de quatre heures». Olivier Roland : Cela a été le déclic pour beaucoup d’entre nous. Guillaume Ponton : Je me rappelle encore, on était au bord du lac d’Aiguebelette, je l’ai lu quasiment en une après-midi sous un arbre, alors que tout le monde se baignait. J’ai fini de le lire le soir à la maison. Comme pour beaucoup, ce livre m’a mis une bonne gifle et m’a fait comprendre qu’il y avait d’autres manières de gagner de l’argent que de se tuer à la tâche. Cette idée m’est venue en tête en octobre 2010 lors d’un voyage que j’ai fait en Italie. Quand on prend le temps de réfléchir, les choses arrivent. Je me suis dit que j’ai capitalisé pas mal d’expériences, de connaissances, alors pourquoi pas les transmettre et un jour créer un revenu avec ça en utilisant «la semaine de quatre heures» et le domaine de l’internet. À l’époque, comme je n’avais pas beaucoup de temps, j’ai fait l’erreur de prendre une agence qui devait me créer un site qui m’a coûté 1500 euros. Elle m’a servi la moitié d’une page au bout de trois mois. J’étais frustré, car je voulais vraiment lancer le truc. J’avais plein d’articles en tête, comme je voyais que cela n’avançait pas, je me suis dit que j’allais me débrouiller seul malgré les 1500 euros déjà dépensés. C’est alors que je suis tombé sur ta vidéo où tu expliques comment créer un blog en 10 minutes sur WordPress. J’aurais pu économiser 1500 euros si je l’avais vue trois mois avant. Olivier Roland : Effectivement, on n’a pas besoin de s’y connaître techniquement pour installer un blog avec un beau design et avoir son propre nom de domaine. Ce n’est pas forcément un blog qui aura un design très original ou qui va être le plus beau de la planète, mais cela permet de démarrer sans coût comme tu le dis. Les agences facturent un certain coût pour un résultat qui n’est pas toujours probant pour quelqu’un qui vient juste de se lancer. Tu as payé 1500 euros, et tu as eu une page web… Guillaume Ponton : Une demi-page, une photo, l’entête…rien en fait. Ce n’était pas pratique, car il fallait communiquer tous les changements désirés par mail. C’était nul. Olivier Roland : Tu as vu ma vidéo et tu t’es dit: "OK, c’est ce que je vais faire". Et c’est ce que tu as fait. Guillaume Ponton : J’ai appliqué ce que tu disais dans la vidéo et en une heure c’était fait. On pouvait écrire les articles. Comme tu le disais, le design n’est pas forcément extraordinaire, parce que je débutais, mais au moins on est capable de transmettre les idées et c’est ce qui le plus important. Olivier Roland : Effectivement, le design n’est pas quelque chose qu’il faut totalement négliger, mais quand on ne gagne rien encore, on n’a pas de lecteur, ce n’est pas du tout la priorité, il faut d’abord se concentrer sur le contenu. D’ailleurs, il existe des blogs très moches aux États-Unis, mais cela ne les a pas empêchés de réussir. Steve Pavlina est l’exemple typique du blog moche mais qui est lu par des millions de personnes chaque mois et qui lui rapporte plus de 100 000 dollars par mois. Donc, tu crées ton blog " Komment devenir riche". Pourquoi avec un "K"? Guillaume Ponton : En fait l’adresse avec un "C" était prise. J’ai contacté le propriétaire du site où il n’y avait rien d’ailleurs, il voulait me le vendre pour environ 1500 euros. Je ne voulais pas dépenser un autre 1500 euros pour pas grand-chose, d’où l’idée de le faire avec un "K". Olivier Roland : Tu n’as pas eu peur qu’une partie de tes lecteurs se dise que c’est une faute? Guillaume Ponton : Certains m’ont écrit pour le signaler, mais je réponds aux mails avec humour. Olivier Roland : Pourquoi as-tu pensé à ce titre là et comment as-tu fait pour choisir le thème de ton blog? Je suppose que c’est en relation avec ton expérience professionnelle. Guillaume Ponton : Pendant cinq ans, j’étais dans la finance, et mon job était d’aider les gens à construire leur patrimoine. Les clients que je rencontrais gagnaient pour la plupart entre 1000 et 3000 euros. Après avoir rencontré plus d’un millier de clients, on peut en tirer des conclusions. On voit que beaucoup de gens n’ont aucune éducation financière et font pleins de bêtises avec leurs portefeuilles tous les jours. L’idée était de les capitaliser sur tout ce j’avais comme connaissances pures et aussi sur toutes les bêtises que j’avais pu voir chez mes clients, essayer de leur donner des conseils pour partir sur de bonnes bases et construire un patrimoine. Le pourquoi du " Komment devenir riche" est tout simplement le fait de me dire que cela devait être une requête très demandée sur internet. Je ne connaissais pas du tout à l’époque l’outil Google. Je l’ai découvert plus tard. Olivier Roland : Tu t’es dit: "je vais créer un blog pour éduquer financièrement les gens" Guillaume Ponton : Pour aider et donner de grandes idées. Olivier Roland : Tu n’as pas eu peur par rapport au titre qui est assez émotionnel, surtout en France…et…de prêter un peu le flanc aux critiques? Guillaume Ponton : Je savais à quoi je m’exposais. Cela ne me dérangeait pas parce que j’étais dans la finance. Malgré tout, une bonne partie du métier c’était de la vente. J’ai eu certains mails un peu plus appuyés on va dire, mais pour contrebalancer cela, il y avait beaucoup plus de mails de félicitations me disant : «ce que tu racontes nous fait plaisir, tu nous apprends pleins de choses, tu parles cash, tu donnes des exemples précis, concrets, tu parles sans tabous». Il est vrai qu’en France c’est toujours tabou. Cela ne me dérangeait pas de dire que je gagnais 10 000 euros par mois car je travaillais pour les mériter. En tout cas, la plupart de mes lecteurs sur mon blog sont contents du fait que je parle sans réserve. De même sur les rémunérations de mes formations, je ne cache rien et cela se passe plutôt bien. Olivier Roland : Je pense que tu as mis le doigt sur quelque chose de très important. Il ne faut pas avoir peur de polariser le marché, de se positionner. À partir du moment où ce sont nos croyances, nos valeurs que l’on défend à travers un blog, on peut choisir un positionnement où l’on sait que forcément il y aura des gens pour nous critiquer. Tu l’as fait doublement, en choisissant ce titre " Komment devenir riche" mais en plus sans problème à mettre un "K" dedans. Comme tu disais c’est un peu humoristique. Bien sûr tu auras des gens qui vont penser que tu as fait une faute d’orthographe et qui vont t’envoyer un gentil mail. Tu n’as pas eu peur de prêter le flanc aux critiques parce que d’un autre côté, tu as cette logique de te dire: "ceux qui vont comprendre ma démarche, vont apprécier ce que je fais et c’est ce qu’on appelle polariser le marché. Il ne faut pas hésiter à bien différencier par son positionnement les lecteurs que l’on veut avoir et ceux que l’on ne veut pas avoir. Ce qui est clair, c’est que ceux qui ont des problèmes avec l’argent ou qui pensent que c’est tabou, ou qui n’apprécient pas que les gens en parlent sur internet, ils ne vont pas commencer à lire ton blog en long, en large et en travers. Guillaume Ponton : C’est sûr. Olivier Roland : Il est clair que de temps en temps tu vas te prendre des critiques par mail, et peut être quand tu seras plus connu, tu auras des articles sur internet, mais tu auras ta base de fans qui comprendront ton message et c’est le principal. Guillaume Ponton : Exactement. Il y a un adage qui dit que l’on ne peut pas plaire à tout le monde. Je le connais bien et je l’applique. Olivier Roland : C’est intéressant car tu l’as intégré dès le début dans ta démarche et cela ne t’a pas posé de problème. On voit qu’il y a quand même beaucoup de personnes qui ont peur de la critique, ce qui est obligatoire quand on réussit sur internet. Guillaume Ponton : Les Français sont aussi en général assez négatifs ou assez moralisateurs. Je le savais bien car je rencontrais des gens tous les jours. Cela c’était au début du blog. Maintenant 98% des mails que je reçois sont gentils ou sont des mails pour me demander des conseils. Olivier Roland : Un conseil que je peux donner à tous les blogueurs qu’ils soient débutants ou non, c’est qu’en général vous recevez beaucoup plus de félicitations que de critiques, mais malheureusement on est beaucoup plus sensible aux critiques qu’aux félicitations. Le cerveau, de manière générale, a tendance à se focaliser un peu plus sur les choses négatives. À chaque fois que vous recevez un mail qui vous dit: «wow, merci t’es vraiment génial, grâce à toi, j’ai changé ma vie…cela m’a apporté ça et ça…», archivez-le dans un dossier «Félicitations» et lorsque vous recevez des critiques, mettez-les dans un dossier «Critiques intelligentes» . En général, 95% des critiques que vous allez recevoir, viendront de personnes qui n’auront pas vraiment lu ou compris votre message. Lorsque vous recevez quelque chose qui vous touche négativement, vous allez retourner dans votre dossier avec toutes les critiques positives et cela va vous mettre du baume au cœur. Guillaume Ponton : C’est une bonne idée que je ne connaissais pas. Olivier Roland : C’est simple, au bout de quelques années, on commence vraiment à accumuler beaucoup de messages et cela fait toujours plaisir quand on a besoin d’un petit remontant de les parcourir à nouveau. Guillaume Ponton : Tu choisis donc de te lancer fin 2010? Olivier Roland : C’est l’époque où j’ai demandé de l’aide à l’agence, mais j’ai sorti le blog grâce à ta vidéo en mars-avril 2011. Guillaume Ponton : Au moment où on fait cette interview, on est en juillet 2012, donc cela fait un an et trois mois que tu as créé ce blog. Comment as-tu fait pour que ce blog démarre bien, décolle et commence à avoir du trafic? Guillaume Ponton : J’ai écrit rapidement une bonne dizaine d’articles pour avoir un peu de contenu, et pour que quelqu’un qui tombe sur mon blog ne se dise pas " il a fait deux articles et puis plus rien". Ensuite j’ai appliqué les conseils que tu donnais, à savoir mettre des commentaires sur les blogs des concurrents ou autres pour augmenter sa visibilité. Ensuite j’ai pu voir des conseils comme mettre son article dans des sites de développement personnel pour une grande visibilité. Olivier Roland : Tu mets des commentaires sur des Digg like? Tu mets des liens sur la communauté développement personnel, Scoop.it, Scoopeo….ce genre de choses? Guillaume Ponton : Voilà. Je n’avais pas vraiment de stratégie établie. Mon idée c’était vraiment le contenu et d’amener des gens via Google qui recherchaient des choses que je racontais, et étendre la communauté grâce à des blogs que je suis. J’en suis une bonne centaine régulièrement. J’ai tout organisé dans Google reader. Chaque fois qu’un blogueur met un article intéressant, je mets un commentaire et cela fait venir du monde chez moi. Olivier Roland : Quelle est ta fréquence de publication de contenu? Guillaume Ponton : Pendant un an et demi, j’ai fait 99 articles, ce qui fait grosso modo un par semaine. Olivier Roland : Est-ce qu’en créant ce blog tu avais déjà un objectif de monétisation dès le départ? Guillaume Ponton : Oui, avec des vidéos comme tu as pu faire, monétiser son blog etc. J’avais envie de le monétiser mais au début je ne savais pas comment m’y prendre. Je me suis lancé dedans en me disant, je vais apprendre et après on verra comment le monétiser. Olivier Roland : En tout cas cela venait d’un désir de changement. Tu avais un boulot bien payé, où tu travaillais trop. Tu n’avais pas un bon équilibre entre ta vie personnelle et professionnelle. Tu as eu la même réaction que moi. En lisant la semaine de 4 heures, ça m’a fait exactement le même choc, et c’est pour ça que je me suis lancé dans le blogging. Tu as démarré en suivant les conseils gratuits que tu pouvais trouver sur internet. Guillaume Ponton : Oui. C’est cela. Olivier Roland : Tu m’as dit qu’au début tu avais suivi des formations, donc au début, quand tu as démarré ton blog, tu travaillais toujours 70 à 80 heures par semaines. Guillaume Ponton : Jusqu’à mi-décembre 2011, c’était mon rythme. Olivier Roland : C’est une objection que l’on entend un peu souvent de personnes qui s’intéressent au blogging, mais qui disent : «je n’ai pas le temps, j’ai des enfants, j’ai un boulot, etc.». Qu’est ce que tu as à leur répondre? Comment t’es-tu organisé toi? Guillaume Ponton : Ma réponse est simple: le temps ça se prend dans la vie. Si c’est quelque chose important pour soi, on trouvera le temps. Quand on a envie de regarder la télé, on regarde la télé. Il se trouve que moi je ne regarde pas la télé, donc ça me libère au moins deux, trois heures par jour et en l’occurrence j’avais envie de faire ça. C’était soit tôt le matin au bureau, soit tard le soir en rentrant, éventuellement un peu le week-end, en tout cas je trouvais toujours le moyen de travailler entre 4 et 10 heures par semaine sur mon blog. Olivier Roland : C’est ce que je répète depuis deux ans, on peut tout à fait démarrer un blog à succès à temps partiel. 10 heures par semaines suffisent largement. Toi tu travaillais un maximum de 10 heures par semaine. Guillaume Ponton : C’était pas forcément 10 heures de rédaction de contenu, mais je cherchais à améliorer peut-être le design, le référencement, etc. Olivier Roland : Je suis tout à fait d’accord, quand tu dis que le temps ça se trouve. On perd son temps tous les jours dans des futilités, on va un peu trop sur internet, on regarde les vidéos sur Youtube, on va sur Facebook, on regarde la télé. Il y a forcément des activités que l’on fait qui ne nous apportent pas énormément de choses et que l’on fait par habitude pour tuer le temps. Si on les arrête du jour au lendemain ou même petit à petit et qu’on les remplace par des activités intéressantes qui nous plaisent notamment créer un blog et le développer, et bien le temps ça se trouve, c’est quelque chose que l’on peut créer. Guillaume Ponton : C’est exactement ça. Olivier Roland : J’ai un autre exemple connu, c’est celui du blogueur Léo Babauta du blog Zen Habits. .Quand il a démarré son blog, il avait un rythme de publication de cinq articles par semaine, plus un ou deux articles sur des blogs populaires. Leo était journaliste, il avait un autre boulot en free-lance, il préparait un marathon et il a six enfants et une femme. Il faisait tout cela tout en écrivant cinq articles par semaine. La première chose qu’il dit lorsque l’on lui demande comment il fait, c’est de dire que le temps ça se crée. Quand vous voulez vraiment faire quelque chose, vous trouvez le temps de le faire. Aujourd’hui avec son blog à succès, il travaille beaucoup moins. Il a pu quitter son job. Donc, tu démarres en ayant ton métier à côté qui te rapporte quand même pas mal d’argent. Et tu décides de quitter ton emploi, huit-neuf mois après avoir lancé ton blog? Guillaume Ponton : C’est cela. Olivier Roland : Qu’est-ce qui t’a fait prendre cette décision? Guillaume Ponton : La décision principale est liée à ma famille. Comme je l’ai dit par rapport au petit, soit je continuais comme ça et c’était mon ex-femme qui s’en occupait. Elle s’en occupait très bien, mais malgré tout je n’avais pas envie d’être le père indigne qui ne s’occupait pas de son fils. Un cas de conscience s’est posé à moi et comme je voulais une garde alternée pour pouvoir m’occuper de mon fils autant que ma femme, la décision s’est imposée d’elle-même. Je ne pouvais continuer à bosser 70 heures et l’emmener à la crèche le matin pour le récupérer à 17 heures. D’autres choses se sont ajoutées à cela, grâce à des lectures, dont je parle dans la chronique de mon blog, notamment celle du livre "Ce qu’il faut savoir avant de mourir". Olivier Roland : C’est un excellent livre. La chronique a beaucoup plu. Elle a été très partagée. Guillaume Ponton : Ce livre m’a mis une bonne claque aussi dans le sens où je n’avais pas du tout une vie équilibrée. J’avais une réussite professionnelle, mais malgré tout ma vie n’était vraiment dirigée que vers le job. J’avais oublié ma famille, mes amis, et toutes les choses qui sont aussi importantes. Rapidement pour nos auditeurs, dans le livre, l’auteur a interviewé plus de 200 personnes de plus de soixante-cinq ans pour savoir ce qu’il faut retenir de la vie avant de mourir. Effectivement il y avait beaucoup de choses que j’avais déjà intégrées mais cette partie-là sur l’équilibre de la vie, j’étais à côté. Comme c’était à ce moment-là, je l’ai lu à l’automne. La réflexion s’est poussée, je me suis dit que j’étais en train de faire une connerie…d’autant plus si j’avais poursuivi pendant dix ans à faire ça. Il était donc temps d’arrêter. Olivier Roland : Pour tous ceux qui sont intéressés, il suffit de taper "Ce qu’il faut savoir avant de mourir" dans Google. Je pense que la chronique que tu as faite sur mon blog «Des livres pour changer de vie» arrive en première ou deuxième position. C’est vraiment une excellente chronique, et si vous avez l’occasion, lisez ce livre car il contient beaucoup de choses intéressantes. C’est un choix de style de vie, tu l’as dit tout à l’heure, c’était pour pouvoir t’occuper de ton enfant, et il y a aussi ce livre qui a été un déclencheur. Est-ce que tu aurais arrêté ton job si à côté tu n’avais pas fait ce blog auquel tu croyais et qui commençait à se développer? Guillaume Ponton : Je ne sais pas car à cette époque-là, je ne gagnais rien avec le blog, je n’avais pas de source de revenus autre que mon activité principale. Cela m’a aidé dans ma décision car j’ai eu l’idée que je pouvais le monétiser. Maintenant si ne l’avais pas eu, j’aurais sûrement créé un autre business et je serais parti sur autre chose. Donc oui, cela a aidé dans la balance, en me disant je ne vais pas gagné 5000 euros par mois dès le mois de janvier 2012, mais malgré tout je savais que c’était une des possibilités pour aider ma vie en ayant un rythme beaucoup plus cool et souple car je pouvais le gérer comme je voulais. Olivier Roland : C’est quand même le grand saut de la foi. Tu décides de ne pas monter de business derrière et de te consacrer à ton blog. Guillaume Ponton : C’est exact. Olivier Roland : La transition s’est bien passée entre «je bosse 70 à 80 heures» à «je me retrouve chez moi et j’organise tout ce que je fais» ? Guillaume Ponton : Au mois de janvier, pour être honnête, je n’ai pas fait grand-chose. J’ai pas mal dormi pour récupérer de ces années folles. Ensuite, l’idée de créer une formation commençait à bien mûrir dans mon esprit. Je me suis lancé sur ce projet-là que j’ai lancé en mars, soit trois mois après avoir stoppé mon activité. Olivier Roland : Tu t’es donc dit " il est temps de monétiser mon blog, j’ai créé une formation, je vais la vendre et cela va être ma source de revenus. Guillaume Ponton : Je ne savais dans quelle mesure… est-ce que cela allait être 500 ou 5000 euros par mois. Je n’en savais rien. En tout cas je me suis dit que j’allais me lancer et si dans six mois ou un an c’était un peu galère,je ferais autre chose en plus. Olivier Roland : Tu décides de faire ça. Est ce que tu avais acheté entre temps des formations sur le blogging ou est ce que tu as continué à utiliser des conseils gratuits? Guillaume Ponton : En 2011 j’en ai acheté plusieurs, Christian Godefroy notamment. J’avais acheté la tienne aussi, c’était «Agir et réussir» si je ne me trompe pas. Ainsi que des formations chez Jean Riviere de «Webmarketing Junkie». J’avais acheté «Travaillez en slip».

Olivier Roland : Cela t’a aussi aidé à avoir les bonnes méthodes, les bonnes techniques, les bonnes stratégies,

Guillaume Ponton : Bien sûr cela m’a aidé. Olivier Roland : Au moment où tu décides de créer ta formation, quel était le trafic de ton blog? Guillaume Ponton : À peu près 100 par jour grosso modo. Olivier Roland : 100 par jour, ce n’était pas énorme, ça commençait tout juste à décoller. Cela faisait combien de temps que tu avais créé ton blog? Guillaume Ponton : Cela faisait 9 mois. Olivier Roland : Donc tu as travaillé trois mois sur la création du produit? Guillaume Ponton : Janvier, février, mars j’ai travaillé sur la création du produit. Olivier Roland : As tu fait un sondage au préalable pour valider l’intérêt? Guillaume Ponton : J’avais déjà des personnes qui me demandaient des conseils par mail, donc je sentais le truc. Et effectivement, c’est toi qui as donné le conseil de faire un sondage auprès des lecteurs, ce qui est la meilleure des choses à faire. J’ai fait une question sur Survey Monkey et il en est sorti que beaucoup de gens voudraient créer quelque chose mais ne savaient pas quoi créer, par où commencer, comment surmonter la peur….en fait beaucoup de gens avaient besoin d’aide. Olivier Roland : Comment s’appelle ta formation? Guillaume Ponton : «0′ revoir président» (lien affilié). Olivier Roland : C’est un excellent titre avec un «0′». Guillaume Ponton : Oui encore une faute d’orthographe… Olivier Roland : J’ai compris ta stratégie qui consiste à faire des fautes d’orthographe exprès, comme ça, si on en trouve dans tes articles, tu dis que ça fait partie de ta stratégie, c’est ça? Guillaume Ponton : Un peu…je joue avec. Olivier Roland : «O’ revoir monsieur le président». Quel est l’objectif de cette formation? Guillaume Ponton : L‘objectif de cette formation est de dire: «au revoir président», en clair d’apprendre à créer un business de A à Z, puisque la formation dure 6 mois. Olivier Roland : Comment créer un business de A à Z sur 6 mois. Quel est son tarif? Guillaume Ponton : 397 euros en une fois ou 5 fois 97 euros. Olivier Roland : Tu as créé cette formation suite au sondage. Tu avais une mailing liste? Guillaume Ponton : Oui, en mars 2012, j’avais un peu moins de 600 abonnés. Olivier Roland : Ce n’est pas ce qu’on appelle une grosse liste, ce n’est pas mal, mais ce n’est pas une liste énorme. Un peu moins de 600 abonnés en mars 2012 quand tu as lancé la formation. Raconte-moi comment cela s’est passé. Comment as-tu géré la campagne marketing, comment as-tu vendu ton produit?

Guillaume Ponton : J’ai fait une squeeze page pour avoir les mails des gens qui sont susceptibles d’être passés par la formation. Cette squeeze page, je l’ai renvoyée sur la page de vente. Je l’ai fait à "l’ancienne". J’ai une vidéo de 15 minutes qui parle de ma formation, des différentes choses que les gens vont apprendre avec des témoignages. Dans un premier temps, j’ai lancé cette page sur ma liste à moi pour voir la réaction et ce qui allait se passait. Olivier Roland : Tu dis que tu as fait une squeeze page, ce qui consiste à entrer son prénom et son e-mail. Ensuite on arrive à la page de vente directement. Guillaume Ponton : Oui, on reçoit un mail avec un lien vers la page de vente. Olivier Roland : Les personnes déjà sur la liste, tu leur as demandé de « ré-optiner » ou tu les as envoyées directement sur la page de vente? Guillaume Ponton : En fait, je les envoyais sur la squeeze page pour qu’elles s’inscrivent directement sur cette liste là, car pour celles qui ni n’achètent pas tout de suite (ce qui arrive assez fréquemment), il y des e-mails pour leur donner des idées, des envies de passer à l’action sur la formation. Olivier Roland : Donc tu as voulu segmenter ta liste entre ceux qui voulaient acheter tout de suite et ceux qui voulaient acheter plus tard, ou qui ne voulaient pas acheter. Guillaume Ponton : Exactement. Olivier Roland : Tu n’as pas suivi le schéma du lancement orchestré, à savoir : d’abord faire des vidéos de contenu, présenter le programme…tu les as envoyées directement sur la page de vente. Guillaume Ponton : Exactement. Je me rends compte maintenant que ce n’est pas la meilleure stratégie, mais j’avais passé beaucoup de temps pour créer le contenu de la formation et je n’avais pas envie de le lancer 9 mois après, et c’est pour cela que j’ai opté pour la page de vente. Quand j’aurais un peu plus de temps, je ferais des vidéos de contenu pour changer le processus de vente et augmenter les ratios. Olivier Roland : Ce qui est sûr, c’est que cela faisait déjà un moment que les 600 personnes étaient sur cette liste. Tu leur donnais du bon contenu, elles te connaissaient, ce n’était pas des prospects à froid. Tu n’as pas fait de lancement orchestré, c’est-à-dire que tu ne les as pas chauffées en leur donnant plus de contenu, et en amenant le fait que tu allais faire un produit. Est-ce que tu avais un peu anticipé en leur disant: «bientôt je vais vous parler d’un produit, ça va être sympa…»? Guillaume Ponton : J’ai fait un petit teasing. Avec l’aide d’un collègue dans la vidéo, j’ai fait une vidéo d’introduction d’une durée de 40 secondes qui annonce cette formation. Je l’ai fait deux semaines avant de la lancer. Cela a permis de donner un peu de "suspens" aux lecteurs de mon blog. Olivier Roland : Cela est important, même si vous ne faites pas de campagne sophistiquée comme un lancement orchestré, ce n’est quand même pas recommandé d’envoyer un mail du jour au lendemain à votre liste en disant : «salut! ça y est j’ai créé un super produit, cela s’appelle guizmo 2000, vous pouvez cliquer là pour l’acheter. Merci». Il faut créer un peu d’anticipation. Ici en l’occurrence, tu avais fait un sondage. Tu aurais pu envoyer un mail en disant: «merci pour vos réponses qui me disent que je dois créer un produit qui parle de ça et ça. Merci. Je vous en parle très bientôt." Il faut un peu faire monter l’attente. Comme la sortie d’un film, on en parle dans les médias, dans les bandes-annonces, dans les sites internet, etc. On fait un peu monter l’attente pour donner envie d’aller voir le film à sa sortie. C’est exactement pareil quand on sort un produit, il ne faut pas le faire cash, comme ça. Il faut savoir créer cette anticipation, cette attente, pour qu’à sa sortie, il soit au moins un mini événement. Guillaume Ponton : Exact. Olivier Roland : Quels ont été tes résultats? Guillaume Ponton : Les premiers mois, j’ai vendu à peu près 5 à 6 formations grosso modo. Olivier Roland : Combien cela faisait en chiffres? Guillaume Ponton : Un peu plus de 2000. En fait, depuis mars, je fais entre 2000 et 2600 de chiffre d’affaires. Plus au moins 1500 euros nets, comme tu l’as dit au départ. Olivier Roland : Depuis mars, tu fais environ 1500 euros net de revenus par mois grâce à cette formation. Tu ne fais pas de campagne, c’est un produit qui est en vente automatiquement. Guillaume Ponton : Exact. Olivier Roland : Ces 1500 euros, ils te demandent concrètement combien de temps tous les mois? Guillaume Ponton : Tout dépend si tu parles du temps que je passe à parler de mon produit ou du temps que je passe à faire le produit car il est bientôt fini mais pas encore. Olivier Roland : Le temps que tu passes à le commercialiser? Guillaume Ponton : Pas grand-chose, puisque la seule chose que je fais c’est de contacter des blogueurs pour les sensibiliser à ma formation et voir s’ils voudraient relayer la formation sur leurs abonnés à eux pour faire de la filiation. Pas plus de 2 à 3 heures par mois. Olivier Roland : Cela est intéressant. Évidemment tu dois créer la formation, mais une fois qu’elle sera créée, tu continueras à gagner 1500 euros, même plus, puisque tu vas te faire connaître de plus en plus. Et tu n’auras toujours que 2 ou 3 heures par mois à consacrer au marketing. Guillaume Ponton : A priori, oui. Olivier Roland : Peut être un plus pour le support, puisque plus tu auras de clients, plus tu auras à gérer le support par e-mail, mais tu peux passer facilement à une autre échelle, ce n’est pas quelque chose qui va forcément te demander du temps. Combien de temps consacres-tu maintenant à ton blog? Guillaume Ponton : Pas beaucoup plus. Je dirais 4-5 heures par semaine. Je suis à peu près à un article par semaine, j’essaie toujours de glaner deux-trois infos pour optimiser différentes choses liées au blogging mais le plus clair de mon temps c’est sur le contenu de la formation. Olivier Roland : Tu as quand même beaucoup réduit ton nombre d’heures de travail depuis que tu as quitté ton job. Guillaume Ponton : C’est sûr, je ne fais plus 70 heures par semaine. Olivier Roland : Tu as un peu plus de temps à consacrer à ta famille, à ton enfant, et éventuellement à des loisirs. Guillaume Ponton : En fait comme je fais une garde alternée, j’ai mon fils une semaine sur deux. Celle où je l’ai, c’est plutôt une semaine cool puisque j’en profite pour le voir et ensuite le déposer à la crèche pour quand même bosser un peu dans la journée. Le soir, je suis bien occupé avec lui. La semaine où je ne l’ai pas, je travaille un peu plus. Olivier Roland : Tu alternes en fait entre une semaine où tu bosses bien avec une semaine où tu profites un peu plus avec ton fils. C’est aussi une manière de fonctionner finalement. Guillaume Ponton : Exactement. Olivier Roland : En fait, tu vis la semaine des 4 heures quelque part! Guillaume Ponton : Je ne fais pas encore 4 heures par semaine…. Olivier Roland : Le titre c’est juste un titre marketing, mais le but c’est de ne pas travailler pour le travail et d’avoir le temps de faire des choses qui nous passionnent dans la vie. Guillaume Ponton : C’est sûr que sur cet aspect là, je me suis beaucoup plus épanoui depuis quelques mois que les cinq années passées. Je ne dis pas que ce n’était pas bien, car j’ai appris beaucoup de choses, mais je pense que c’était le moment de faire un virage, car encore dix ans comme ça et j’aurais loupé beaucoup de choses. Olivier Roland : Ce qui est intéressant c’est que tu es heureux alors que tu gagnes presque dix fois moins qu’avant. Guillaume Ponton : C’est clair. Je paie mes factures tous les mois, je ne mets pas 5000 euros de côté tous les mois, mais malgré tout c’est le début, et comme tu l’as dit, d’ici un mois le contenu sera terminé et donc je pourrai passer à d’autres projets et le tout goupillé cela pourrait être sympa. Olivier Roland : Effectivement, c’est une belle réussite car tu as déjà 1500 euros de revenus par mois, alors que ton blog a un an et trois mois. Cela fait juste un an que tu as créé ton produit. C’est un bel exploit. Moi j’ai fait à peu près pareil. J’étais à environ 3000 euros par mois avec mon blog «Des livres pour changer de vie» au bout d’un an et trois mois. C’est relativement similaire et cela augure bien l’avenir. On verra où tu en seras dans un an, mais à mon avis tu gagneras bien plus en travaillant toujours le même nombre d’heures, cela ne posera pas de problèmes. On a vraiment un cas d’école avec Guillaume de ce que l’on peut faire avec un blog. C’est exactement ce que je dis, ce que je répète depuis déjà longtemps. On peut créer un blog à temps partiel, même quand on a un boulot, une famille qui nous prend de l’énergie. On peut commencer, rapidement au bout d’un an, à gagner de l’argent. Ce qu’il faut faire absolument, c’est vendre un produit. Je vous recommande de faire un lancement orchestré, mais on peut évidemment aussi gagner de l’argent en vendant un produit sans lancement. Et à mon avis quand tu feras un lancement orchestré, tes revenus devraient encore plus augmenter. Guillaume Ponton : Je vais essayer de faire cela à la rentrée, et on va voir effectivement les résultats. Olivier Roland : Guillaume, pour terminer cette interview, est-ce que tu peux tout simplement donner quelques conseils pour ceux qui après avoir entendu cette interview ou l’avoir regardé sur Youtube, se disent: «génial, moi aussi je vais me lancer dans le blogging». Qu’est ce que tu peux leur recommander de faire absolument? Guillaume Ponton : Le premier conseil que je donne toujours, c’est d’agir. J’ai lu une citation d’un livre qui s’appelle «se lancer» de Kawazaki qui dit : «jeter les microscopes, sortez les télescopes et agissez». Je trouve la citation plutôt sympa, car pour moi, tout le monde passe son temps à régler les détails à se dire: «je me lancerais quand je serai tout prêt, quand le marché sera optimal, etc.» et finalement ils ne font jamais rien. Le premier grand conseil, c’est d’agir, car il n’y a qu’en faisant que l’on sait si l’on prend ou pas le bon chemin. Bien sûr, on fera des conneries, j’en ai fait, mais c’est en faisant que l’on fait des conneries. car on voulant tout régler sur le papier, le jour où on se lance on fera quand même des conneries, donc il faut vraiment agir.

Olivier Roland : J’ai interviewé pas mal de blogueurs entrepreneurs, c’est le conseil qui revient le plus souvent. Ils me le disent à chaque fois, et c’est vraiment ce qui fait la différence entre ceux qui réussissent et ceux qui ne réussissent pas. Alors bien sûr, on peut agir et ne pas réussir, c’est évident. Mais ce qui est sûr, c’est qu’en n’agissant pas, on ne peut pas réussir. À moins que vous ayez vraiment du bol et que vous gagnez au loto. Il n’y a pas de réussite sans action. Évidemment on peut échouer, cela fait partie du parcours, il ne faut pas se laisser abattre par ça. Il faut faire en sorte de minimiser ses pertes en cas d’échec. Et créer un blog, c’est une manière de minimiser ses risques de pertes en cas d’échec. Imaginons que tu te sois planté avec ta formation, tu aurais perdu un peu de temps mais pas beaucoup d’argent. Rien ne t’empêcherait, à partir du moment où tu as un blog qui a déjà un certain trafic, de monter un autre produit derrière. Ce n’est pas un souci. De même, si vous faites un blog et vous vous rendez compte au bout d’un moment que le nom n’accroche pas, le marché n’est pas présent, vous ne parvenez pas à vous distinguer de vos concurrents, rien ne vous empêche de créer un autre blog sur un autre secteur. Moi j’ai du attendre mon troisième blog avant de rencontrer le succès puisque j’ai créé deux blogs avant «Des livres pour changer de vie». Cela ne se fait pas non plus en un jour. Toi, tu as de la chance, tu as bien réfléchi à la stratégie, tu as aussi la chance de bénéficier de conseils de gens qui sont passés par là avant toi, ce qui fait toujours gagner du temps et de réussir du premier coup. Mais on peut tout à fait réussir au deuxième ou troisième ou même au dixième coup. Guillaume Ponton : Très juste. Olivier Roland : En plus d’agir, est-ce que tu as d’autres conseils à donner? Guillaume Ponton : Le deuxième c’est de ne pas écouter les oiseaux de mauvais augure, ce que j’appelle les corbeaux noirs qui disent toujours : «tu ne devrais pas faire ça». Sur ma route, j’en ai eu pas mal quand je me suis lancé dans la finance. Effectivement si on se met dans leur perspective on peut se dire : «mais il est fou. Il a une formation de prof de sports, il a travaillé dans l’hôtellerie, et maintenant il se lance dans la finance à son compte sans revenus». Effectivement, mis sur une feuille comme ça, on peut se dire : «il est fou». Malgré tout, j’avais une envie de réussir et cela a fonctionné. Si j’avais écouté beaucoup de monde, dont mes parents qui sont tous les deux fonctionnaires, j’aurais gardé mon CDI, ce qui m’assurait 1200 euros par mois. Ce qui était génial! Pour des achats d’appartements que j’ai faits, il y a toujours eu des gens pour dire : «ne fais pas ça». Maintenant, j’ai trouvé une formule, je leur dis : «mais alors, je fais quoi?». Généralement, il y a un blanc derrière, donc je leur dis: «je vais faire ce que je veux, et après on en discutera». Olivier Roland : Cette phrase n’est pas mal, je vais la noter. Quand on te dit: «ne fais pas ça», tu réponds: «je fais quoi alors?». Guillaume Ponton : Exactement. C’est surtout lié à l’esprit de l’entrepreneur. Il y a toujours des gens qui diront : «c’est une mauvaise idée, tu vas te planter!». On a déjà tous entendu cela : «mon cousin est boucher, il s’est cassé la gueule à cause des charges sociales». Je leur dis : «OK, j’ai envie de m’en sortir, dis-moi ce que je dois faire alors!». Et là généralement, il y a deux, trois rigolos qui disent : «tu n’as qu’à jouer au loto». Ceux-là je ne les écoute même pas. La plupart se retrouvent bêtes car ils se rendent comptent qu’ils n’ont pas de solutions, ils ne savent pas quoi faire derrière. Olivier Roland : En général ce genre de remarques émanent souvent de personnes qui ont peur. Elles ne sont pas forcément méchantes, elles ne s’en rendent pas compte. Il est vrai qu’il existe un risque à entreprendre, le succès n’est pas garanti mais si à chaque qu’on disait à quelqu’un: «tu vas te planter», et que la personne arrêtait, il n’y aurait pas grand monde qui se lancerait. Il n’y aurait pas d’entrepreneurs comme Steve Jobs ou Bill Gates, ou à notre échelle des milliers et des milliers d’entrepreneurs. Guillaume Ponton : Je suis entièrement d’accord. Olivier Roland : Il ne faut donc pas écouter «les corbeaux noirs», j’aime bien ton expression, et agir. Est-ce que tu as autre chose à ajouter? Guillaume Ponton : Il faut se fixer des objectifs élevés parce qu’on a tous tendance à se fixer des petits objectifs ou comme cela est dit dans la formule "Smart" des objectifs atteignables. Pour moi c’est trop facile et donc je vais me reposer sur mes lauriers. Donc par rapport à cet exemple, depuis que j’ai 20 ans je me suis toujours dit qu’un jour j’aurai une Porsche. Au début, je pensais que je l’aurais à 50 ans, je l’achèterais d’occasion, et que je serais content avec ma petite Porsche à 20 000 euros. Il se trouve que j’ai pu l’acheter pour mes 28 ans. À partir du moment où vous vous fixez quelque chose d’élevé, sous réserve d’agir, vous mettrez quelque chose en branle pour arriver un jour à atteindre votre objectif. C’est cela mon état d’esprit. Olivier Roland : OK. Donc se fixer des objectifs élevés. Quel est le quatrième conseil alors? Guillaume Ponton : Le dernier serait de lire. Je trouve qu’il y a peu de monde qui lit, en tout cas dans mon entourage. J’avais lu deux-trois bouquins sur le développement personnel avant, mais ça ne fait que deux ou trois ans que je lis et cela a vraiment changé ma vie de façon radicale. On apprend des foules de choses avec des bouquins qui coûtent entre 10 et 20 euros par bouquins, donc cela ne coûte rien. On peut ainsi puiser l’expérience de gens qui ont vraiment réussi dans leur domaine et je trouve ça génial. Olivier Roland : Là tu prêches un convaincu. Ce n’est pas pour rien que j’ai démarré «Des livres pour changer de vie». Tout le monde peut se rendre compte que finalement très peu de personnes lisent. Il suffit de regarder les personnes autour de nous, à moins que vous soyez vraiment dans un environnement exceptionnel, c’est très rare que les gens lisent de la non-fiction. La fiction est plus répandue, les BD sont répandues, la non-fiction c’est extrêmement rare. Pourquoi? Parce que dans l’état d’esprit de beaucoup de personnes, il a été a inculqué qu’après l’école il n’y avait plus besoin de se former. On te donne des formations techniques en entreprise, mais tu n’as pas besoin de te former par toi même. C’est une erreur dramatique. Guillaume Ponton : C’est clair. Olivier Roland : J’ai fait une vidéo devant le Golden Bridge à San Francisco, où je disais: «si vous ne lisez ne serait-ce que deux livres par mois, au bout de dix ans, cela vous fera 240 livres lus». Cela fait une différence de culture, de connaissance, d’horizon intellectuel complètement différents par rapport à quelqu’un qui n’a pas lu ces livres. Et cela fait de vous une autre personne avec beaucoup plus de potentiel et de possibilités. Guillaume Ponton : En plus moi j’ai l’impression que les livres que je choisis de lire sont toujours liés à ce que je suis en train de vivre au moment présent. Dans chaque bouquin que je prends, je trouve toujours quelque chose à appliquer dans les jours qui suivent. Pour moi, c’est super épanouissant et on grandit vraiment. Olivier Roland : Complètement. J’aime bien ta remarque comme quoi c’est 20 euros pour accéder à des grands cerveaux, aux meilleurs cerveaux du monde et aussi aux meilleurs cerveaux du monde qui sont morts et qui peuvent aussi nous apporter beaucoup. Cela pour une somme dérisoire. Si vous n’avez pas l’argent, vous pouvez aller emprunter les livres à la bibliothèque. Il n’y a pas de raison de ne pas lire aujourd’hui. Cela n’a jamais été aussi facile, et on a vraiment d’excellents livres pour se former. Parfois cela peut être un peu intimidant, on ne sait pas par quoi commencer. Si vous êtes dans ce cas là, allez voir sur mon blog «Des livres pour changer de vie», il y a déjà une sélection de livres pour démarrer qui devrait vous occuper un petit moment. Guillaume Ponton : C’est clair. Olivier Roland : Guillaume, merci. On a eu un très bon aperçu de ton parcours. On a vraiment un cas d’école, de l’état d’esprit qu’il faut avoir et de ce qu’il faut faire pour réussir à gagner sa vie avec un blog. On a vraiment le modèle type, donc si parmi vous qui écoutez en ce moment, d’ailleurs merci, cela montre que vous êtes motivés, que cela vous a intéressé, que l’on n’a pas été trop mauvais dans cette interview. Et donc si vous êtes intéressés et que vous aussi vous avez envie de créer un blog, utilisez vraiment le cas de Guillaume comme modèle. Il a tout dit, l’essentiel, après il faut vous former, lire des livres, etc., mais rien qu’en suivant les conseils qu’il a donnés dans cette interview, cela va déjà vous donner un avantage énorme par rapport à ceux qui veulent réussir et qui n’auraient pas suivi ces conseils-là. Merci Guillaume pour ton étude de cas et donc je te dis à très bientôt, sans doute pour de nouvelles aventures. Guillaume Ponton : Volontiers. À bientôt, merci.

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Tue, 17 Jul 2012 17:00:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/1622/Interview-Comment-Guillaume-Ponton-gagne-1500-euros-par-mois-15-mois-aprs-avoir-cr-son-blog