Olivier Roland - tagged with intelligence http://www.olivier-roland.fr/feed en-us http://blogs.law.harvard.edu/tech/rss Sweetcron [email protected] Copie de Influence et Manipulation: comment persuader intelligemment http://www.olivier-roland.fr/items/view/11742/Copie-de-Influence-et-Manipulation-comment-persuader-intelligemment

Résumé de "Influence et Manipulation" : En tant qu'êtres humains, nous réagissons souvent de manière automatique à certains événements, car prendre le temps de réfléchir à chaque action que nous faisons coûterait trop en temps et en ressources ; or si la plupart du temps ces comportements automatiques ont leurs avantages, ils se détournent parfois de leur but premier par des personnes averties qui désirent les exploiter pour nous manipuler ; Influence et Manipulation décortique ces comportements et ces techniques pour nous aider à nous en prémunir. Par Robert Cialdini, 1984 (édition originale), 1993 (édition révisée actuelle), 300 pages. Titre original : Influence, the psychology of Persuasion (Influence, la psychologie de la persuasion). Chronique et résumé de "Influence et Manipulation"de Robert Cialdini qui partage ses astuces :

Si vous préférez la vidéo au texte, j'ai préparé une chronique illustrée du livre en vidéo

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Fri, 17 Sep 2021 18:10:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/11742/Copie-de-Influence-et-Manipulation-comment-persuader-intelligemment
L’intelligence émotionnelle http://www.olivier-roland.fr/items/view/2869/Lintelligence-motionnelle

Phrase-résumée de « L’intelligence émotionnelle » : Daniel Goleman souhaite relever le défi par cet ouvrage, de nous rendre maîtres de nous-mêmes, de faire de nos émotions des alliés et de ne plus être leurs esclaves ; soucieux de préserver notre santé, il montre comment les émotions négatives sont dangereuses, et comment nous pouvons modifier […]

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Thu, 12 Sep 2013 17:00:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/2869/Lintelligence-motionnelle
On vous a menti : Pourquoi un MBA n'est pas rentable http://www.olivier-roland.fr/items/view/1249/On-vous-a-menti-Pourquoi-un-MBA-nest-pas-rentable

Cet article est un article invité écrit par Mariana Zanetti, du blog en espagnol http://www.dueno-de-mi-tiempo.com. L’auteure de cet article est espagnole d’origine argentine, et a quand même tenu à écrire son article en français, donc merci de tolérer les quelques « imprécisions » de français qu’il pourrait contenir !
Il faut savoir que quand je parle d’un MBA, je parle de ma propre expérience. Je suis l’honorable titulaire d’un joli certificat en lettres bleues, encadré et pendu sur le mur de mon bureau. Il s’agit d’un diplôme d’une « business school » européenne très reconnue, « qui figure dans les top ten des rankings des MBA les plus prestigieux » (tels que celui du Finantial Times) … c’est vraiment impressionnant. Il faut savoir en plus que si un MBA était un actif, il vaudrait 43 200 € sur mon bilan, ce que coûte aujourd’hui le master que j’ai fait il y a quelques années. J’ai partagé les couloirs de la business school avec des gens qui comme moi avaient mis beaucoup d’espoir dans l’avenir en faisant un MBA. Par exemple, un jeune père qui avait investi toutes ses économies, ou des gens qui, comme moi, avaient demandé un emprunt pour pouvoir se l’offrir. J’attendais beaucoup de choses de mon MBA, et j’ai réussi à concrétiser un grand nombre d’entre elles. Néanmoins, j’ai aussi constaté que les connaissances que j’ai appréciées le plus dans ma vie, je les ai obtenues en lisant des livres extraordinaires, des livres qui ont changé ma vie. Mon MBA par contre m’a demandé un effort extraordinaire, financier et personnel, et son impact sur ma qualité de vie a été plutôt négatif (bien que l’expérience et les échanges fussent enrichissants). J’ai même calculé le retour de l’investissement de mon MBA avec les techniques que j’ai apprises dans mes cours de finance. Avec toutes les considérations que je liste ci-dessous, le résultat était, à ma surprise, négatif. Un MBA n’est pas rentable. Il est simplement un joli certificat qui coûte très cher. Je sais que cette affirmation est provocatrice. Je l’assume et je vais faire de mon mieux pour aller jusqu’au bout de mes réflexions. « Le roi est nu ! » Vous connaissez peut-être l’histoire de ce tissu royal, si délicat, si extraordinaire, qui avait un atout magique : il était invisible aux yeux des idiots. Il était une fois un commerçant du moyen âge qui avait offert au roi d’un royaume lointain cet incroyable tissu magique. Le roi, comme il n’était évidemment pas un idiot, admirait ce tissu et avait demandé au couturier royal de lui faire une jolie tenue royale. Le couturier, comme il n’était pas idiot non plus, a accepté. Le roi s’est présenté face à son peuple avec sa nouvelle tenue. Tout le monde était prévenu des propriétés de la toile de la tenue du roi, et, comme le peuple n’était pas idiot, ils ont tous admiré l’élégance du roi… sauf pour un petit enfant, trop jeune pour comprendre les conséquences de ses mots, qui a crié : « Le roi est nu ! » Vous n’entendrez jamais des diplômés de MBA affirmer que leur MBA n’a pas été rentable (à l’exception de moi , et je ne suis pas idiote non plus !), car ça serait comme s’ils affirmaient qu’ils sont des idiots. Et ils ne sont évidemment pas idiots, en fait c’est une des choses « certifiées » par un MBA. Le processus de sélection dans les grandes écoles est assez compétitif et exigeant. Selon l’école, entre 70% et 90% des sollicitudes d’admission sont refusées, et seulement les plus intelligents ou ceux qui ont des talents rares sont acceptés… et comme il y a une grande concurrence pour entrer dans les grandes écoles, il semble assez certain que quelqu’un avec un MBA est quelqu’un avec un peu de matière grise de qualité sous les cheveux. MAIS… le contraire n’est pas valide. Les 20% les plus intelligents de la population n’ont pas forcément un diplôme certifiant de leur degré d’intelligence. La plupart des gens les plus intelligents ont suffisamment de confiance en eux pour apprendre ce dont ils ont besoin selon le besoin du moment. Steve Jobs et Bill Gates n’ont jamais fini leurs études car ils n’en avaient pas besoin. Même Mark Zukerberg n’a pas eu besoin d’avoir son diplôme pour réussir la création de Facebook. Les personnes que j’admire le plus professionnellement n’ont aucun certificat de ce type, et au contraire, j’ai connu beaucoup « d’enfants gâtés » à la business school qui suivent ce type d’études simplement parce que papa « Jaibeaucoupdargent » a insisté. J’ai aussi constaté tout au long de ma carrière que les « meilleurs » postes en entreprise (et on comprend par « meilleurs » normalement les mieux payés) n’étaient pas majoritairement occupés par des MBAs mais par des gens intelligents qui ont travaillé très dur et ont prouvé leur valeur sans avoir besoin des certificats en lettres bleues. Et voilà donc ma première affirmation : il est plus rentable de s’investir à travailler au potentiel maximal de son talent qu’à « certifier » quel est ce niveau de potentiel. Si vous pensez que vous êtes intelligent, ayez confiance en vous et concentrez-vous à tirer un profit de cette intelligence. Si vous pensez que vous ne l’êtes pas, c’est ça votre problème : ce que vous pensez. Vous avez certainement des forces, concentrez-vous à vous en servir. Le piège d’un MBA

On apprend beaucoup de choses lors d’un MBA : stratégie, finance, RH, marketing, opérations, et tout ce qui peut intéresser la haute direction d’une grosse entreprise. Mais l’âge des étudiants oscille entre 26 et 32 ans, et ils ne sont donc pas prêts à assumer la direction d’une grosse entreprise car ils n’ont pas l’expérience suffisante. Finalement ils obtiennent en sortant de simples postes de cadres+ et ils utilisent à ce moment-là, selon mon expérience, entre 10 et 20% des connaissances acquises, ce qu’ils pourraient acquérir selon besoin sans s’arrêter un ou deux ans pour étudier. Et si plus tard ils ont la « chance » de prendre un poste de haute direction, beaucoup de ces connaissances seront en partie obsolètes et ils devront les mettre à jour. La vérité c’est que ce ne sont pas les connaissances apportées par le MBA qui intéressent les entreprises qui embauchent, elles s’en fichent (j’ai l’entendu dire par pas mal de patrons d’entreprises). Dans un MBA, la pression lors des cours est énorme. Les étudiants apprennent à gérer le stress et la surcharge de travail avec des « devoirs » interminables, ils étudient entre 14 et 16 heures par jour au moins 6 jours par semaine (et je n’exagère même pas un peu). Dans beaucoup de business schools, ils sont mis en compétition constante : systématiquement, les 10% d’étudiants avec la performance la moins importante dans chaque matière ratent celle-ci (par courbe de Gauss), et s’ils cumulent au moins 3 échecs parmi les 25 à 40 cours, ils sont virés du MBA sans avoir le droit de récupérer leur investissement. Il est clair que, étant donné que la plupart des étudiants financent eux-mêmes leurs études ou le font avec les efforts de toute une vie de leurs parents, le poids porté par leurs épaules est énorme. Ils ne peuvent donc pas se permettre de ne pas réussir, ils se mettent dans la course à fond. Et c’est ça qui intéresse les entreprises : des gens formés à absorber des quantités illimitées de travail et d’informations, à supporter des pressions insupportables, pour un coût fixe : un salaire. Ça et rien d’autre. Néanmoins beaucoup d’étudiants d’un MBA se sentent piégés. Ils s’inscrivent au MBA avec un rêve de prospérité qui se brise dès qu’ils sortent de l’école. Ils se retrouvent « à poil » comme le roi de notre histoire, leurs économies épuisées, souvent endettés, et sans travail, mais ils ne l’avoueront jamais car ils ne sont pas idiots. Le jeune père dont je parlais au début de cet article m’avouait : « Je viens de dépenser énormément d’argent et mes économies sont épuisées. En plus, je ne vais pas récupérer les moments que j’ai perdus lors de la première année de mon bébé. Les postes qu’on me propose payent les mêmes salaires que j’aurais décrochés sans ce MBA. Mais je vais dire partout que ces études sont la meilleure chose que j’ai pu faire dans ma vie… je n’ai pas le choix. » Ces étudiants sont donc obligés de « vendre » leur plus-value et de travailler comme des esclaves pour payer leur emprunt ou récupérer leurs économies, et rentrent dans une course qui durera des années. Mais si c’est ce type de vie ce qui vous intéresse pour avoir la « sécurité financière » et la prospérité, vous n’avez pas besoin d’arrêter de travailler pendant un ou deux ans et d’investir des milliers d’euros. Vous pouvez travailler dans le conseil par exemple, qui aujourd’hui a du mal à trouver des candidats prêts à supporter ce rythme de vie. Vous gagnerez un salaire annuel supérieur à la moyenne (c’est un des arguments de vente d’une « business school », n’est-il pas ? Des salaires supérieurs à la moyenne…), mais vous aurez un salaire horaire inférieur à celui de votre femme de ménage. Et vous aurez sans doute une femme de ménage, vu que vous n’aurez plus le temps de faire quoi que ce soit car vous serez rarement chez vous. Ce temps travaillé en conseil vous servira de « certificat » sur votre capacité de travail, mais vous serez rémunéré pendant ce temps. Et si vous avez la capacité de dormir 5 heures par nuit (ce qui n’est pas mon cas), vous gagnerez un salaire annuel encore plus élevé ! Et voilà donc ma deuxième affirmation : le salaire horaire d’un MBA n’est pas supérieur à celui d’un non-MBA (si on considère un niveau de talent équivalent). Ce n’est donc pas rentable d’investir dans un MBA pour démontrer que vous avez la capacité de travailler davantage. Faites-le dans votre entreprise actuelle et vous aurez des augmentations de salaire tous les ans, et même des promotions. Et à 40 ans vous aurez très probablement un profil bien défini : divorcé (plusieurs fois) et avec très peu de sujets de conversation en dehors du travail. Les raisons qui poussent quelqu’un à faire un MBA Beaucoup de jeunes rêvent de faire un MBA après leurs études universitaires. Ils rêvent d’avoir une stabilité de travail supérieure à la moyenne, une prospérité à long terme et une employabilité élevée. Mais ils rêvent aussi (d’une façon plus inconsciente) de rendre leurs parents fiers, d’impressionner leurs amis, de devenir quelqu’un d’important, d’améliorer leur avenir et celui de leurs familles. Certains d’entre eux voudraient aussi rencontrer des gens intéressants (le fameux « réseau ») et apprendre des choses uniques. Voyons ce qui arrive avec chacun de ces rêves :

Le rêve d’un salaire supérieur :

Les MBAs gagnent un salaire au-dessus de la moyenne, c’est l’un des arguments de vente des écoles de commerce, et c’est vrai. Mais ce n’est pas forcement grâce au MBA. Les gens avec un niveau de talent correct et accro au travail ont en général un niveau de salaire supérieur. Et c’est le profil recruté par les Business Schools. Mais si on prend les gens avec un talent similaire (ou même pas) et qui travaillent la même quantité d’heures, ce n’est pas le MBA qui gagnera le plus mais celui qui gèrera le mieux les enjeux politiques et le pouvoir, ce qui prédit le mieux le salaire et la position hiérarchique. Vous n’avez qu’à observer autour de vous si vous travaillez en entreprise pour le constater. Je vais essayer de l’expliquer autrement. Vous connaissez peut-être un club de football de prestige (Comme le Futbol Club Barcelona J). Ce club a des joueurs parmi les meilleurs du monde et c’est pour ça qu’il arrive à gagner des matchs. Imaginons que ce club de foot décide de changer son modèle de business et commence à affirmer qu’en fait ce n’est pas à cause de la qualité de ses joueurs qu’il gagne, mais à cause de sa capacité à entrainer et à convertir des gens avec du potentiel en stars du football. Les gens y croient et commencent à se battre pour y être admis, ils sont prêts même à payer des forfaits élevés pour être entrainés. Le club admet seulement les meilleurs, et ces joueurs effectivement gagnent des matchs. Sauf que ceux qui ont cru en eux-mêmes se sont entrainés sans payer des forfaits exorbitants et ont réussi à jouer dans des clubs de même prestige… et ont gagné la même quantité de matchs. Avec un MBA c’est pareil, si vous avez le talent pour entrer, vous avez le talent pour réussir sans lui. Il faut seulement que vous vous entrainiez à votre potentiel maximal. Mais ce n’est pas tout. Une personne qui doit travailler 50 % de plus (disons 53 heures par semaine au mieux face aux 35 heures du reste) pour gagner 70% de plus (disons 60 000€ face à 35 000 €, par exemple) ne gagne pas plus en réalité. Ce temps supplémentaire est du temps incrémental de son énergie vitale, qu’elle ne pourra pas dédier à ce qui donne un sens à sa vie (en général ça pourrait être la famille, les amis, les passions, les loisirs, etc.). Elle remplira le vide avec des gadgets chers et inutiles, ce qui la rendra encore plus accro à la course. Les impôts qu’elle devra payer pour ce 70% incrémental seront beaucoup plus élevés, et avec ce qui reste elle devra payer son emprunt si elle a fait un MBA… encore une fois, faire un MBA n’est pas rentable. Vous me direz, peut-être, qu’un MBA gagne plus que 60 000 €. Et bien laissez-moi vous dire que dans les périodes où je gagnais plus que 60 000€, je travaillais beaucoup plus que 50 heures par semaine, j’étais beaucoup plus stressée, je dépensais beaucoup plus sans pour autant être plus heureuse, je payais beaucoup plus d’impôts, et j’avais le même niveau de salaire que tous mes collègues sans MBA qui travaillaient les mêmes heures que moi dans un poste similaire. Un MBA ne vous garantit pas un niveau de revenu supérieur.

Une meilleure employabilité, sécurité de travail et une prospérité à long terme

Oui, les MBAs ont un peu plus de chances de décrocher un poste que les non-MBAs, car les MBAs peuvent « certifier » une capacité de travail et de gestion du stress élevée. Ils décrochent souvent des postes stressants et bien payés. Mais, comme je l’ai déjà dit, il y a d’autres chemins plus rentables pour décrocher ce type de postes, si c’est cela qui vous intéresse. Par contre ceux qui rêvent à la prospérité et à la sécurité à long terme sont très loin de les obtenir avec un MBA, ils vivent une illusion. La crise a laissé au chômage énormément de MBAs, et leurs certificats en lettres bleues ne les ont pas forcément aidés. La sécurité financière n’est plus une réalité de notre génération, et les MBAs ne sont pas l’exception.

Le cœur a ses raisons que la raison ne connait pas

La vraie raison pour laquelle un grand nombre de jeunes suivent ce type de formation n’est pas consciente. Ils rêvent de rendre leurs parents fiers, de devenir importants aux yeux des autres. Ils parlent de leur MBA en mettant leur poitrine en avant, leur menton levé. « Parce que MOI, JE… j’ai fait un MBA à la « Onestlesmeilleurs » Business School… ». Même pas un applaudissement, la dure réalité c’est que les gens s’en foutent la plupart du temps. Et même s’ils ne s’en foutent pas, même s’ils applaudissent… une chose est certaine, ils ne vont pas payer pour voir leur diplôme. Il faut donc avant de vous engager dans ce type de démarche, que vous analysiez en toute honnêteté vos vraies raisons et que vous soyez franc avec vous-même. Cherchez au fond de vous. Si vous avez besoin de reconnaissance et si vous voulez l’acheter au prix d’un MBA, prenez conscience que ce que vous allez faire n’est pas un investissement mais une dépense, et à mon avis, une dépense qui ne vous apportera probablement pas ce que vous cherchez.

Des connaissances uniques

Si j’affirme qu’un MBA n’est pas un investissement rentable, ça ne veut dire en aucun cas qu’il n’a aucune valeur. Les connaissances qu’on en tire sont précieuses… pour l’entrepreneur. Mais l’étudiant qui sort d’un MBA n’a presque aucune chance d’investir dans la création d’une entreprise et le plus souvent il retrouve une place en tant que cadre d’une entreprise où il ne peut pas laisser entendre qu’il pourrait en savoir plus que son chef, sous peine de se prendre des bâtons dans les roues dans sa carrière. Au contraire, il est limité au potentiel de son patron. Par contre, les entrepreneurs malins qui ont confiance en eux investissent en leurs propres business et se forment selon leurs besoins. Josh Kaufman montre dans son livre et son manifeste « Personal MBA » comment on peut acquérir les mêmes connaissances que dans un MBA en lisant autour de 100 livres de business, un investissement de moins de 3 000 €. Un autre exemple est l’autoformation faite par Olivier Roland, qui s’est montrée très rentable. En fait Olivier gagne plus que n’importe lequel de mes anciens collègues de la business school . Tim Ferriss, auteur du Best Seller « La semaine de 4 heures », affirme quant à la nécessité d’avoir un diplôme d’une business school prestigieuse pour créer une muse (business automatisé) qui marche : « J’ai été là, et j’ai vu la destruction ». Moi aussi, je l’ai vue. Il est donc plus rentable (financièrement et personnellement) d’obtenir les connaissances dont on a besoin au moment où on en a besoin. Et j’insiste sur le fait que ces connaissances sont nécessaires, il ne faut surtout pas sous-estimer les conséquences de ne pas connaitre ce qui touche à son business… mais il faut les obtenir de la façon la plus rentable. Les grands gourous ont écrit des livres merveilleux, ils synthétisent des années d’expérience en 200 pages qui coûtent €20. Vous pouvez aussi lire les chroniques de ces livres sur ce blog, et ça ne vous coûtera rien ! Harvard vend ses « business cases » à moins de U$ 10 sur son site web. Des blogueurs professionnels proposent des formations de qualité bien ciblées à des prix abordables. Formez-vous si vous en avez besoin, mais faites-le sur mesure et en investissant d’une manière intelligente.

Le réseau

Les gens imaginent certaines business schools comme des clubs d’élite auxquels on peut seulement accéder en payant un forfait très élevé. Une fois qu’on appartient au club, énormément de portes s’ouvrent pour les membres. Mais c’est loin d’être comme ça. Si vous accédez à un MBA, le plus probable sera que vous allez rencontrer beaucoup de gens très intéressants… comme vous. Vous pourriez les rencontrer dans n’importe quelle soirée, comme le reste des gens, sans avoir besoin de payer autant. Mais vous me direz peut être que si vous aviez étudié à Harvard vous auriez peut-être rencontré des génies comme Zukerberg, le créateur de Facebook. Et je vous répondrais que si vous aviez suffisamment de connexions entre vos neurones pour obtenir 750 points à votre examen GMAT et être admis à Harvard, en plus des U$ 150 000 pour payer votre MBA, il se peut que vous n’ayez pas eu de toute façon beaucoup de problèmes pour rencontrer qui vous voulez. Et si vous ne les aviez pas, vous pourriez toujours rencontrer les gens qui vous intéressent en demandant de les rencontrer, ce n’est pas plus compliqué que ça. Les gens les plus intéressants sont ouverts à échanger avec des gens intéressants, ils ne demandent pas un certificat pour ça. En plus, les contacts qui vous seront les plus rentables seront les contacts liés à votre projet professionnel. Il faut donc que votre réseau soit ciblé, et je suis convaincue que l’on peut le construire d’une manière intelligente. Je me suis servie du réseau de mon MBA, mais j’aurais pu construire un réseau aussi efficace ailleurs (et gratuitement !) Aujourd’hui, ça fait des années que je ne m’appuie plus sur le réseau du MBA, mes contacts les plus pertinents tournent autour de mon projet professionnel actuel. Et si vous pensez qu’en allant à la même école que celle des enfants des gens au pouvoir vous appartiendrez au club, désolée de vous décevoir, si vous n’y apparteniez pas avant d’aller à l’école, vous n’y appartiendrez pas après. Si vous méritez de les rencontrer et de compter sur eux pour votre projet professionnel, pas besoin de vous endetter, vous pouvez avec un peu d’effort provoquer les rencontres dont vous avez besoin. Une réflexion finale Ces derniers temps, j’ai pris conscience des scènes tristes auxquelles beaucoup de cadres, notamment les MBAs, sont habitués. J’ai encore des frissons quand je me souviens du regard du président de mon entreprise quand il m’a avoué qu’il n’avait pu voir ses enfants que 50 jours la dernière année. Nous étions par hasard face à face dans un restaurant étoilé sur une île de Stockholm, suite à une réunion des filiales européennes. Je sentais que le menu chic et l’extraordinaire vue sur la baie ne compensaient pas. Je me souviens aussi de la façon irrationnelle avec laquelle un collègue américain, MBA d’une très prestigieuse université des États-Unis, me demandait de faire l’impossible. Il était minuit et nous étions avec d’autres collègues face au temple de La Sagrada Familia, à Barcelone. Après 2 jours de réunions non-stop suivies du diner d’affaires, j’ai pensé que, comme il n’avait jamais été en Espagne auparavant, ça serait intéressant pour lui de faire au moins un petit tour nocturne en taxi. « Peux-tu essayer de demander dans ta langue qu’ils nous ouvrent les portes ??? Je ne serais probablement plus ici !!! » Il était comme un enfant que l’on fait descendre du carrousel contre sa volonté. Il avait pris conscience du monde merveilleux qui passait à ses côtés pendant qu’il était au travail (presque tout son temps !). La vie de beaucoup de MBAs ne leur appartient plus. Ils voient passer le meilleur que la vie a à offrir par la fenêtre d’un hôtel, d’un avion ou d’un train. Ils n’ont même pas conscience de ça, ils ont accepté il y a déjà longtemps les règles du jeu. Le plus triste pour moi c’est que beaucoup d’entre eux sont convaincus qu’ils doivent continuer à travailler autant pour pouvoir payer la même éducation à leurs enfants. Moi, j’ai été là, et j’ai vu la destruction. J’ai des plans pour changer de chemin, j’ai des livres pour changer de vie, et je prépare pour mon fils une autre éducation. Mariana Zanetti., auteure du blog en espagnol http://www.dueno-de-mi-tiempo.com Pour recevoir gratuitement un podcast "7 étapes pour vaincre la Procrastination et rester motivé pour créer ou diriger une entreprise" et une vidéo "7 livres indispensables pour Créer son Entreprise", cliquez ici et laissez-moi votre adresse email pour que je vous les envoie gratuitement ! ;)

Article publié sur Des Livres Pour Changer de Vie. Si vous voyez cet article sur un autre site, il s'agit d'une copie éhontée. Related posts: La Crise : Pourquoi Elle ne me Touche PAS – Et Pourquoi Elle VOUS Affecte Pourquoi vous n ’appliquez pas ce que vous lisez (et comment y remédier) Pourquoi vous n ’appliquez pas ce que vous lisez (et comment y remédier) – 2

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Thu, 14 Jun 2012 17:00:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/1249/On-vous-a-menti-Pourquoi-un-MBA-nest-pas-rentable
Avant de quitter votre emploi http://www.olivier-roland.fr/items/view/651/Avant-de-quitter-votre-emploi

10 leçons pratiques que tout entrepreneur devrait connaitre s’il veut ériger une entreprise multimillionnaire.

Phrase-résumée de “Avant de quitter votre emploi”: Robert T.Kiyosaki nous donne les fondamentaux qui font le succès des entrepreneurs prospères et noux explique grâce à un style simple et facile à lire comment il a érigé plusieurs entreprises, certaines devenues multimillionnaires et présentes à l’international et décrit au travers de ce livre aussi bien ses réussites que ses nombreux échecs.

Par Robert T.Kiyosaki avec Sharon L.Letcher, publié en 2005, 336 pages Note : cette chronique est une chronique invitée écrite par Alex du blog Des mentors pour entreprendre Chronique et résumé de « Avant de quitter votre emploi » Leçon N°1 : Une entreprise prospère naît avant même sa création Selon l’INSEE, 48.5% des entreprises disparaissent avant de fêter leur 5ème anniversaire (statistiques pour les entreprises crées en 2002). Robert Kiyosaki explique qu’une des raisons qui a amené son entreprise à faire faillite (une entreprise de porte-monnaie pour surfeurs) a été qu’il n’avait pas suffisamment prêté attention aux détails. La réussite fulgurante de son entreprise le fit devenir arrogant et prétentieux. Il pensait être un génie avec ses deux associés et ils firent la fête. Ils étaient persuadés d’avoir érigé une solide entreprise. Ils avaient des voitures. Le succès les avait aveuglés. Cependant, ce château de cartes s’effondra. Une entreprise mal planifiée est soumise au risque important de faire faillite, qu’elle connaisse ou non du succès dès le début. Le dur labeur masque les lacunes de la planification : Une jeune entreprise mal planifiée peut être capable de survivre tant et aussi longtemps que l’entrepreneur travaille dur et tient ensemble tous les morceaux avec sa seule détermination. Autrement dit, le dur labeur peut masquer les lacunes de la planification et empêcher l’entreprise de s’effondrer. Le monde est rempli de millions de petits entrepreneurs qui arrivent à maintenir des entreprises chancelantes grâce à leur travail, à leur acharnement, et des bouts de scotch. Or, dès qu’ils cessent de travailler, l’entreprise tombe en pièces et coule. Un grand nombre d’entrepreneurs pensent qu’en travaillant plus dur, ils arriveront à régler leurs problèmes : des problèmes tels que des ventes stagnantes, des employés maussades, des conseillers incompétents, un flux de trésorerie insuffisant pour assurer la croissance de l’entreprise, des fournisseurs qui haussent les prix, des primes d’assurances qui grimpent, etc. L’épuisement est l’une des principales raisons pour lesquelles les petites entreprises connaissent un taux d’échecs aussi élevé. Ainsi, il est très difficile de gagner de l’argent et d’aller de l’avant lorsqu’on consacre la majeure partie de son temps à des activités qui ne rapportent pas ou qui exigent des sorties de fonds sans contrepartie financière. L’un de ses amis lui disait : « Je suis tellement occupé à diriger mon entreprise que je n’ai pas le temps de gagner de l’argent ». Le dur labeur est-il un gage de succès ? Bien sûr que non. Le volet le plus important du travail d’un entrepreneur commence avant même la création de l’entreprise ou l’embauche des employés. Le travail de l’entrepreneur consiste à planifier une entreprise. Une entreprise qui pourra grandir, embaucher un grand nombre de personnes, offrir une valeur ajoutée à sa clientèle, avoir une présence sociale, apporter la prospérité à tous les intervenants, participer à des œuvres caritatives, ou encore être amenée à ne plus avoir besoin de l’entrepreneur. Avant même que n’existe l’entreprise, l’entrepreneur efficace se penche sur la planification du type d’entreprise qu’il a en tête. C’est là le véritable travail de l’entrepreneur. Les fondements du succès d’une entreprise reposent sur la planification La majorité des nouveaux entrepreneurs se sentent galvanisés par un produit ou une occasion qui pourrait leur permettre de faire fortune. Malheureusement, un grand nombre d’entre eux se concentrent sur le produit ou bien l’occasion, au lieu d’investir le temps nécessaire à la planification de leur entreprise entourant le produit ou l’occasion. Cela peut être avantageux pour vous d’étudier la vie de divers entrepreneurs et les différents types d’entreprises qu’ils ont créées. De plus, il vaudrait peut-être mieux que vous trouviez un mentor qui fut entrepreneur. Trop souvent, les gens cherchent des conseils auprès de ceux dont l’expérience du monde des affaires a été acquise à titre d’employé et non d’entrepreneur. Les auteurs recommandent de garder votre emploi pendant que vous mettez sur pied une affaire à temps partiel, non pas pour l’argent, mais pour l’expérience. Ainsi, si cette entreprise ne se révèle pas rentable, vous aurez tiré une chose plus importante que l’argent : une véritable expérience de la vraie vie. Vous aurez appris d’une part à mieux connaître le monde des affaires et d’autre part à mieux vous connaitre. Leçon N°2 : Apprenez à tirer parti de la malchance

Ironiquement, ce sont les erreurs qui rendent les gens plus intelligents, car ils en tirent un enseignement.

Robert Kiyosaki a créé sa première entreprise qui fit rapidement faillite lorsqu’il avait neuf ans. Sa deuxième entreprise qu’il créa à l’âge de neuf ans également ne connut aucun essor. L’échec est essentiel à la réussite. Il y a deux raisons principales pour lesquelles les entrepreneurs échouent : Premièrement, celui qui rêve de devenir entrepreneur a tellement peur d’échouer que cela le paralyse et l’empêche d’agir. Il se lève le matin et se rend au travail, toujours armé d’excuses pour ne pas quitter son emploi et fonder sa propre entreprise. Ces excuses sont généralement les suivantes :

Pas assez d’argent Trop de risques Le moment n’est pas propice Une famille à nourrir, ..etc.

Deuxièmement, celui qui rêve de devenir entrepreneur n’a pas connu suffisamment d’échecs. Un grand nombre de propriétaires de petites entreprises et de travailleurs autonomes réussissent jusqu’à un certain point, et puis abandonnent toute croissance. Leur entreprise plafonne ou commence à péricliter. Elle atteint une certaine envergure et puis cesse de croitre. La peur de l’échec est la principale raison pour laquelle tant de gens ne réussissent pas ou ne sont pas aussi prospères qu’ils souhaiteraient l’être. « Dans le monde d’aujourd’hui qui évolue rapidement, ce sont les gens qui ne prennent pas de risques qui sont des aventuriers. Ce sont les gens qui ne prennent pas de risques qui restent loin derrière. » Le but d’un entrepreneur est de fixer de nouveaux buts, à élaborer un plan, à faire des erreurs et à prendre le risque d’échouer. Plus nombreuses sont ses erreurs, plus l’entrepreneur devient intelligent et, si tout va bien, l’entreprise grandit grâce aux leçons qu’il a apprises. Lorsque nous étions bébés, nous étions incapables de marcher, nous nous levions, chancelions et puis tombions. Et puis un jour, nous cessons de tomber et nous faisons nos premiers pas. Dès que nous sommes capables de marcher, nous ne sommes plus des bébés. A partir de ce moment, nous devenons des enfants. Tirer un enseignement de ses erreurs Les erreurs sont comme des panneaux d’arrêt. Les erreurs te disent : « Hé, c’est le temps d’arrêter…de prendre du recul…il y a quelque chose que tu ne sais pas. Il est temps d’arrêter et de réfléchir ». « Une erreur est un signal qui t’indique que le moment est venu d’apprendre quelque chose de nouveau, quelque chose que tu ignorais auparavant. » Beaucoup de personnes sont trop paresseuses pour réfléchir. Au lieu d’acquérir de nouvelles connaissances, elles ressassent les mêmes pensées jour après jour. Réfléchir est très exigeant. C’est en réfléchissant que l’on accroit nos capacités mentales. Et ces capacités mentales accrues traduisent une plus grande richesse. Donc, chaque fois que tu fais une erreur, arrêtes toi, et saisis cette occasion d’apprendre quelque chose de nouveau. Quelque chose qu’il te faut manifestement apprendre. Lorsque quelque chose ne tourne pas rond, lorsque tu échoues, prends le temps de réfléchir. Et lorsque tu auras découvert la leçon cachée par la situation, tu seras heureux d’avoir commis cette erreur. Si tu es contrarié, en colère ou honteux ; si tu rejettes le blâme sur autrui, ou si tu prétends ne pas avoir fait d’erreur, c’est que tu n’as pas assez réfléchi. Tes capacités mentales ne sont pas assez développées. Tu n’as pas assimilé la leçon. Dans ce cas, continue de réfléchir. Le processus entrepreneurial

Fonder une entreprise Échouer et apprendre Trouver un mentor Échouer et apprendre Suivre quelques cours Continuer à échouer et à apprendre S’arrêter en cas de réussite Fêter sa réussite Calculer ses gains et ses pertes Recommencer le processus

Si vous êtes quelqu’un à qui il tient de toujours bien paraître, d’avoir l’air plus intelligent, de ne jamais faire d’erreurs, et de connaître toutes les bonnes réponses  alors, le statut d’employé ou de travailleur autonome est sans doute ce qui vous convient le mieux. Leçon N°3 : Faites la distinction entre votre emploi et votre travail Pourquoi travailler gratuitement Quelle est la différence entre emploi et travail ? On nous paie pour occuper un emploi. Mais on ne reçoit pas de salaire pour un travail comme faire ses devoirs. Le travail est ce qui nous prépare à occuper un emploi. Plus on fait des devoirs, plus le salaire associé à notre emploi sera élevé. Les gens qui ne font pas leurs devoirs gagnent moins d’argent, qu’ils soient employés ou entrepreneurs. De nombreux entrepreneurs quittent leur emploi sans faire leurs devoirs. C’est pour cette raison qu’autant de petites entreprises font faillite ou sont en difficulté. Trop de gens confondent travail et emploi. Trop de gens s’attendent à recevoir une formation gratuite en milieu de travail. Et quand ils ont un emploi, les employés s’attendent à ce que leur employeur leur offre cette formation et leur verse un salaire en même temps. Et c’est pour cette raison que ces gens sont pauvres. Ce n’est pas seulement une question d’argent, mais d’attitude par rapport à la valeur de l’éducation, de la formation et de l’acquisition d’habiletés en échange desquelles d’autres seront prêts à payer. Exemple : les médecins travaillent gratuitement. Les médecins consacrent beaucoup de temps et d’argent à leur éducation avant d’être rémunérés pour leur pratique. C’est pourquoi ils gagnent plus d’argent que la majorité des gens. Les médecins font leurs devoirs avant de toucher leur salaire. Même les Beatles ont travaillé gratuitement avant de devenir riches et célèbres. Tout comme les médecins et les athlètes professionnels, ils ont payé leur dû. Ils ont fait leurs devoirs. Ils n’ont pas demandé un contrat de disques garanti, un chèque de paie régulier. Les gens paresseux n’ayant pas de discipline personnelle sont souvent ceux dont l’état de santé est le plus chancelant et qui se trouvent dans la situation financière la plus précaire. Avant de quitter votre emploi, vous devez comprendre qu’une entreprise repose sur la combinaison de plusieurs tâches différentes. Si un employé réussit très bien, par exemple dans le domaine de la vente ; cela ne veut pas dire qu’il réussira en affaires. La vente est indispensable, mais elle n’est qu’un des nombreux aspects des activités d’une entreprise. Et si une entreprise est en difficulté, c’est sans doute parce qu’un ou plusieurs emplois sont inexistants ou mal comblés. Un entrepreneur peut travailler dur, mais il ne pourra jamais effectuer plus d’une tâche à la fois. C’est pour cette raison qu’autant de propriétaires de petites entreprises s’essoufflent ou finissent par succomber à l’épuisement. Ils travaillent peut-être dur, mais ils ne remplissent pas toutes les fonctions requises.

(Le triangle PI par Robert Kiyosaki) Les devoirs de l’entrepreneur Avant de quitter son emploi, le futur entrepreneur doit faire ses devoirs. C’est-à-dire qu’il doit s’assurer que les cinq fonctions du triangle P-I seront remplies

Produit Aspect juridique Systèmes Communications Cash flow

Si l’entrepreneur fait preuve d’incompétence dans un ou plusieurs de ces paliers, l’entreprise court le risque de faire faillite, d’éprouver des difficultés financières ou encore stagner. Réunir des fonds, une affaire de communications : Tout entrepreneur se doit d’être capable de vendre, c’est une des capacités de base. La majorité des entrepreneurs sont de mauvais vendeurs. Ce qui signifie qu’ils sont incapables de réunir des fonds. Cette incapacité est peut-être la principale raison qui fait que la plupart d’entre eux abandonnent et réintègrent leur emploi. Si vous ne savez pas vendre, vous ne serez jamais entrepreneur. Apprenez à vendre et continuez à apprendre. Ce qui distingue nettement le propriétaire d’une petite entreprise d’un propriétaire d’une grande entreprise est la compréhension de l’importance qu’ont les systèmes ou les réseaux. Leçon N°4 : Le succès dévoile vos échecs L’intelligence de la rue par rapport à l’intelligence scolaire Parfois, c’est lorsque nous n’avons rien à perdre que nous gagnons le plus. Pour la majorité des gens, le plus difficile est d’arriver à ce « rien ». La plupart d’entre eux s’accrochent au peu qu’ils ont plutôt que de lâcher prise et de se retrouver devant le néant. Robert Kiyosaki raconte qu’il a été le pire vendeur de chez Xerox pendant 2 ans. Il posa alors la question à son père riche pour savoir ce qui n’allait pas : Son père riche lui a alors dit : « Tu n’échoues pas assez rapidement ». Pour cesser d’échouer, il faut échouer plus rapidement. Son père riche lui a alors proposé de garder son emploi de jour et de trouver un emploi de soir dans la vente. Mais cette fois-ci, de manière à ce qu’il puisse échouer plus rapidement. L’échec est payant Grâce à cela, il fut systématiquement classé parmi les meilleurs vendeurs lors de sa troisième et quatrième année chez Xerox. Les quatre écoles commerciales

Les écoles de commerce traditionnelles. Les écoles de commerce familiales Les écoles de commerce en milieu de travail. L’école de commerce de la rue. C’est l’école que les entrepreneurs fréquentent lorsqu’ils quittent le cocon de l’école traditionnelle, de la famille

Le succès dévoile vos échecs Vos points forts font ressortir vos points faibles. L’entreprise de Robert Kiyosaki avait été une réussite à deux des cinq paliers du triangle P-I : Communications, et produits. Mais dès que son entreprise a connu un succès trop fort, elle s’est effondrée. Ses points forts ont été éclipsés par ses points faibles. Lui et ses associés avaient oublié de consolider les paliers « aspects juridiques, systèmes et cash-flow » du triangle P-I. Qu’est-ce qui est le plus important ? L’intelligence scolaire ou l’intelligence de la rue ? En réalité, les deux. Pour réussir en tant qu’entrepreneurs, votre équipe et vous devez avoir une intelligence scolaire et une intelligence de la rue. On comprend immédiatement pourquoi si on examine le triangle P-I. Tandis que les cinq paliers exigent une intelligence de la rue, certains paliers comme « aspects juridiques » et « cash flow » exigent l’intervention d’un professionnel ayant reçu une éducation formelle. L’intelligence d’équipe L’entrepreneur doit être doté d’une intelligence d’équipe c’est-à-dire, être capable de s’entourer de personnes qui effectueront avec brio les tâches requises. Au final, en affaires, l’intelligence d’équipe va être le gage de la réussite. La différence entre l’intelligence scolaire et l’intelligence de la rue Penseur A Penseur B Capacité analytique/Esprit critique Capacité créative/ Logique souple Penseur T Penseur P Capacités techniques/Expertise Capacités personnelles/Leadership Du côté gauche, on trouve les caractéristiques qui sont généralement associées à l’intelligence scolaire. Celles du côté droit sont généralement associées à l’intelligence de la rue. « Si tu veux devenir un entrepreneur, tu devras développer ces quatre aspects de ta personnalité » disait le père riche de Robert Kiyosaki. Chaque type de penseurs sera attiré par un type d’entreprenariat différent. Les quatre types de penseurs sont importants pour une entreprise. Les petites entreprises demeurent petites ou font faillite parce un ou plusieurs types leur manquent. Un expert à tous les paliers Certains travailleurs autonomes ne réussissent pas aussi bien qu’ils le pourraient car ils estiment devoir maitriser les cinq fonctions. Intelligents, ils sont souvent capables d’y arriver, à un certain degré, mais sans jamais vraiment y exceller. C’est sans doute pourquoi ils ne quittent jamais le quadrant T. Si vous voulez réussir dans le quadrant P, vous devez exceller à l’un des paliers du triangle P-I, et ensuite rassembler autour de vous une équipe de spécialistes qui rempliront toutes les autres fonctions. Avant de quitter votre emploi, sachez que vous devez d’abord vous développer vous-même. Si vous faites tous les efforts nécessaires pour devenir un grand entrepreneur, il sera plus facile pour vous de trouver des gens compétents pour composer votre équipe. Si vous arrivez à rassembler une bonne équipe, vous réussirez plus facilement, où que vous soyez. Leçon N°5 : L’argent est roi La majorité des gens se fixent des objectifs. Ce qui est bien. Mais le plus important n’est pas tant le but, mais le processus que nous suivons. C’est pourquoi le processus est plus important que le but, c’est qu’il détermine ce que vous deviendrez en atteignant votre but. Voici quelques exemples:

On peut devenir riche grâce à un héritage On peut devenir riche par alliance On peut devenir riche en étant un escroc On peut devenir riche en étant radin On peut devenir riche avec de la chance On peut devenir riche en devenant un entrepreneur intelligent

Le processus entrepreneurial est donc à mon sens le meilleur processus que l’on puisse adopter pour s’enrichir, car c’est également un processus éducatif qui permet d’accéder à une grande prospérité si on a le cœur, l’esprit et l’endurance nécessaires. Pourquoi le cash-flow est-il le palier de base? La majorité des individus voulant devenir entrepreneur se concentre sur le palier "produit", le palier qui se trouve au sommet du triangle P-I. Le produit est bien sûr important, mais si vous examinez le triangle, vous constaterez que le cash-flow se trouve à sa base, et que c’est le palier qui occupe le plus d’espace dans le diagramme. Avant de quitter votre emploi et de vous lancer en affaire, il est utile que vous vous asseyiez avec un comptable chevronné afin de dresser avec lui un budget illustrant les couts associés à la création et à l’exploitation de votre entreprise. Les individus qui souhaitent devenir entrepreneur et qui se mettent en quête de fonds entrent dans deux catégories qui sont:

Ceux qui disposent d’un plan d’affaires et de prévisions financières Ceux qui n’ont rien à présenter

Si un individu arrive les mains vides, cela signifie qu’il vient à peine d’amorcer le processus de planification de son entreprise, ou encore qu’il n’a pas la moindre idée de ce qu’il fait, ou les deux. Un bon plan d’affaires, bien présenté, vous permettra de réunir les fonds dont vous avez besoin. Un mauvais plan d’affaires, mal présenté, peut se solder par des pertes sèches. Un bon plan d’affaires permet essentiellement à l’investisseur éventuel de mieux saisir la pensée de l’entrepreneur. Cela lui permet également de déterminer si l’entrepreneur est sérieux. Même si l’entreprise ne voit jamais le jour, le processus entourant la réflexion et précédant la création d’une entreprise, l’élaboration du plan d’affaires jumelé à des chiffres racontant la même histoire ; constituent en somme un remarquable outil d’apprentissage ainsi qu’une excellente confrontation avec la réalité. C’est l’amorce d’un équilibre entre l’intelligence scolaire et l’intelligence de la rue. Son père riche disait souvent: "il n’y a pas de mauvais investissement, mais il y a de mauvais investisseurs ». Il disait aussi: "il n’y a pas de mauvaises occasions d’affaires, mais il y a beaucoup de mauvais entrepreneurs.” Le monde est rempli d’occasions pouvant générer des millions et des millions d’euros de profit. Le problème, c’est qu’il y a davantage d’occasions que d’entrepreneurs capables de les exploiter. C’est pourquoi le palier du cash-flow du triangle P-I est si important. Il ne raconte pas l’histoire de l’occasion, mais celle de l’entrepreneur. Cela est particulièrement vrai dans la phase de création de l’entreprise. Bonnes dépenses et mauvais dépenses: La raison pour laquelle tant de gens sont pauvres, c’est qu’ils sont de pauvres consommateurs.

En d’autres termes, il y a de bonnes dépenses et de mauvaises dépenses. Il disait aussi: "Les gens riches sont riches parce qu’ils ont des dépenses qui les enrichissent. Les gens pauvres sont pauvres parce qu’ils ont des dépenses qui les appauvrissent. En ce qui a trait à l’entrepreneuriat, il disait: "La majorité des gens ne sont pas de bons entrepreneurs parce qu’ils économisent au lieu de dépenser". Robert Kiyosaki donne l’exemple de son entreprise : Il a souhaité économiser 7000 dollars de frais juridiques. Cela lui a couté une entreprise multimillionnaire. Il a alors compris qu’il fallait apprendre à dépenser de l’argent qui lui rapporterait de l’argent. L’argent est roi "Il y a une différence entre faire des affaires et s’en occuper. Si la majorité des gens ne deviennent pas de bons entrepreneurs, c’est qu’ils sont occupés et qu’ils travaillent dur, sans gagner d’argent. Un entrepreneur doit gagner de l’argent. Le palier du cash-flow du triangle P-I est le reflet de sa réussite." Un employé peut être payé pour être occupé. Un entrepreneur est rémunéré en fonction de ses résultats. Ces résultats sont souvent exprimés en termes de bénéfices nets. Leçon N°6 : Les trois types de salaires Il existe 3 types de salaires et trois types de revenus :

Le revenu de travail Le revenu de placement Le revenu hors exploitation

L’entrepreneur peut toucher ces trois types de revenus et il doit savoir comment les distinguer, car les taux d’imposition peuvent grandement influer sur ses résultats. Il existe également 3 types de salaire :

Le salaire concurrentiel Le salaire symbiotique Le salaire spirituel

  1. Le salaire concurrentiel Dans le monde des affaires, les entreprises rivalisent entre elles pour : des clients, une part de marché, des contrats et de bons employés. La concurrence, c’est la survie du plus fort qui mange le plus faible. La majorité des gens travaillent pour un salaire concurrentiel. 2- Le salaire symbiotique Les entrepreneurs les plus riches et les plus puissants ont érigé les plus grandes entreprises du monde grâce à la coopération. Ces entreprises sont devenues encore plus concurrentielles grâce à la coopération des membres de leurs équipes. La majorité des propriétaires de grandes entreprises sont de grands leaders. 3- Le salaire spirituel C’est faire un travail non pas parce qu’on veut le faire, mais parce qu’il doit être fait, et que l’on sait au plus profond de notre être que c’est à nous de le faire. L’un des secrets pour attirer des forces magiques et invisibles consiste à faire systématiquement don de ses dons. « Pourquoi autant de gens sont-ils au-dessous de la moyenne ? » Son père riche lui dit : « Parce que trouver notre don, le développer et en faire don n’est pas chose facile. La majorité des gens ne veulent pas faire cet effort. » Les grands médecins étudient pendant longtemps et passent ensuite de nombreuses années à développer leur don. Les grands golfeurs se sont exercés pendant des années à perfectionner leur don. Pourquoi le fait de faire ce que l’on aime ne suffit pas Très souvent, j’entends des gens dire : « Je fais ce que j’aime ». Et aussi : « Fais ce que tu aimes et l’argent suivra. » Bien qu’il s’agisse d’un bon conseil, il n’est pas des plus judicieux. Le problème le plus flagrant vient de l’utilisation du mot « je ». La véritable mission d’un individu se résume à « qui il aime ». Elle n’a rien avoir avec lui-même. Ce n’est pas travailler pour soi-même. Avant de quitter votre emploi, rappelez-vous que votre mission commence dans votre cœur et dans votre âme, qu’elle transparait dans les gestes que vous posez, et non uniquement dans les paroles que vous prononcez. Notre cœur et notre expérience nous ont appris que si l’on donne la priorité à nos partenaires et à notre mission, les récompenses financières suivent. « Plus on sert de gens, plus on devient riche ». Leçon N°7: La portée de la mission détermine le produit Notre tâche ne consiste pas uniquement à gagner de l’argent, mais aussi à rendre ce monde meilleur. Plus on sert de gens, plus on devient efficace. Si tu veux devenir riche, sert tout simplement plus de gens. C’est la portée de la mission qui détermine le produit. Il est très difficile de gagner beaucoup d’argent ou de servir beaucoup de gens en se contentant de travailler dur. Si vous voulez servir beaucoup de gens ou gagner beaucoup d’argent, vous devrez probablement vous retirer de la scène et passer à travers le chas de l’aiguille (en gros que votre business travaille pour vous sans que vous ayez à intervenir. J’ai d’ailleurs écrit un article à ce sujet, vous pouvez le lire ici). Les entreprises qui connaissent le plus de succès ont adopté l’une ou l’autre de ces missions :

Résoudre un problème Répondre à un besoin

Une mission reliée à la résolution d’un problème ou à la satisfaction d’un besoin, jumelée au désir de servir le plus de gens possible, est à la base des entreprises les plus florissantes. VOUS N’AVEZ PAS À SAUVER LE MONDE La mission de ces entreprises consiste à rendre accessibles des solutions à un problème ou à un besoin. Typiquement, une entreprise dont la mission est avant tout de « gagner de l’argent » ou d’être « le plus grand et le meilleur fournisseur d’un produit ou service en particulier » au lieu de résoudre un problème ou de répondre à un besoin, n’aura pas de fondements assez solides pour ériger un triangle P-I stable et durable. Évidemment, il n’y a rien de mal à vouloir gagner de l’argent ou à être « le plus grand et le meilleur ». Toutefois, la nature de la mission ne donne pas de véritable orientation à une entreprise, ni ne fournit à l’entrepreneur en herbe, la mentalité requise pour ériger cette entreprise. Si vous vous consacrez à l’accomplissement d’une mission qui vise à résoudre un problème ou à répondre à un besoin, l’argent suivra. « Si tu veux devenir riche, sers tout simplement plus de gens ». Leçon N°8: Créez une entreprise qui offrira un produit ou un service unique Quel est le rôle du chef d’entreprise? Les tâches les plus importantes d’un chef d’entreprise sont:

Définir clairement la mission, les buts et la vision de l’entreprise Trouver des collaborateurs compétents et constituer une équipe Consolider l’entreprise de l’intérieur Assurer l’expansion de l’entreprise Améliorer les résultats Investir dans la recherche et le développement Investir dans les biens corporels Être socialement responsable

Une mission et rien d’autre Bien que leurs intentions soient louables, un bon nombre de ces gens au grand cœur n’arrivent pas à accomplir leur mission Cela du au fait qu’ils n’ont justement qu’une mission et rien d’autre. De nombreuses personnes passent des années à l’école ou au travail afin de perfectionner des habiletés sans importance, ou qui n’ont aucun lien avec le triangle P-I. Un professeur qui malgré son instruction et ses années d’expérience en enseignement, aura de la difficulté à transposer ses connaissances dans le triangle P-I et à devenir entrepreneur. Il lui manque tout simplement des habiletés commerciales. Le rôle du chef d’entreprise Le rôle du dirigeant d’entreprise est d’assurer la croissance de l’entreprise et de servir le plus de gens possible. S’il ne se montre pas à la hauteur, son entreprise stagne et peut même régresser. Comment faire grandir une entreprise L’expansion d’une entreprise peut se faire de diverses façons dont: 1 – La reproduction exacte du triangle P-I Dans de nombreuses villes, il n’est pas rare qu’un même propriétaire exploite trois ou quatre restaurants 2 – Le franchisage 3 – L’appel public à l’épargne 4 – La concession de licences (à mon sens, ici Robert Kiyosaki oublie de mentionner d’autres façons de faire grandir une entreprise comme l’achat d’autres entreprises. C’est d’ailleurs ce qu’a fait un entrepreneur que j’ai interviewé et qui lui a permis de faire passer son entreprise de 0 à plus de 100 millions de CA. Vous pouvez voir l’interview ici.) Une idée à faible risque Première leçon: Ayez toujours une idée à faible risque ou une stratégie de secours Deuxième leçon: Créez une entreprise autour d’un avantage tactique unique Faites ce qu’aucune entreprise ne fait Pour votre entreprise, la façon la plus simple de se démarquer consiste à s’attribuer une propriété intellectuelle et un avantage concurrentiel. Révisez votre mission, et les composantes de votre triangle P-I. Examinez chaque composante en vous demandant comment votre entreprise peut exceller ou se démarquer de la concurrence. Pensez ensuite à la façon dont vous pourrez multiplier cet avantage concurrentiel afin d’assurer la croissance de votre entreprise. Leçon N°9: Le prix le plus bas n’est pas forcément le meilleur

VENTES = REVENUS

L’entrepreneur doit être le meilleur vendeur de son entreprise. L’entrepreneur doit être le meilleur spécialiste du marketing de son entreprise. Le marketing doit générer des ventes et non se traduire uniquement par des annonces publicitaires attirantes et enjôleuses.

Le prix le plus bas n’est pas forcément le meilleur. Les bas prix n’attirent que les clients radins. Avant de quitter votre emploi : 1- il y a trois niveaux de prix dans tout marché. Le prix le plus élevé, le prix moyen, et le prix le plus bas. N’oubliez pas que le prix moyen est peut-être le plus attrayant, mais qu’il est aussi le plus courant. 2 « Si vous choisissez d’évoluer en bas de l’échelle des prix, vous devrez vous montrer meilleur homme d’affaires que ceux qui évoluent en haut de cette échelle. » 3- Si vous pensez offrir un produit au prix le plus élevé dans votre créneau commercial, vous devriez offrir à vos clients quelque chose que vos concurrents ne peuvent offrir. Sachez que plus le prix est élevé, moins vous aurez de clients, et que mieux vous devrez cibler votre campagne de marketing. 4- Ne tentez pas de répondre en tous points à tous les besoins des clients. Si vous voulez un produit haut de gamme et un produit bas de gamme, créez deux marques. Le but du marketing est de répondre aux désirs, aux besoins et à l’égo du client. Dans bien des cas, c’est l’égo qui détient le pouvoir d’achat. 5- Au lieu de consentir des rabais, bonifier votre produit. Plutôt que de baisser les prix et de réduire votre marge bénéficiaire, tentez de trouver des moyens de maintenir vos prix tout en augmentant la valeur du produit aux yeux du client, et ainsi avoir des clients heureux. 6- Au lieu de chercher à vendre de nouveaux produits, cherchez de nouveaux clients. Un entrepreneur avisé se concentre sur la satisfaction de ses clients existants et cherche une nouvelle clientèle à qui offrir des produits existants. 7- Cherchez des partenaires stratégiques qui vendent déjà à la clientèle convoitez. 8- Prenez soin de vos meilleurs clients. Efforcez-vous toujours de satisfaire vos meilleurs clients, car non seulement ils achèteront davantage de vos produits, mails ils parleront de vous à leurs amis, et il n’y a pas de meilleure publicité. Le prix de votre produit doit satisfaire les besoins, les désirs et l’égo du client. Lorsqu’il s’agit d’égo, nous aimons tous faire une bonne affaire. Nombreux sont ceux parmi nous qui aiment dire qu’ils ont payé très cher un produit que peu de gens peuvent ou pourront s’offrir. L’égo joue un rôle dans tous les niveaux de l’échelle des prix. Le seul positionnement souhaité est le premier rang. Si vous n’êtes pas le premier de votre catégorie, alors inventez-en une où vous pourrez l’être. Un avantage concurrentiel basé sur la qualité du produit se traduira par une plus grande marge bénéficiaire et une clientèle mieux nantie. Une erreur que font fréquemment les nouveaux dirigeants d’entreprise est de viser une clientèle trop vaste. Ils tiennent pour acquis que n’importe qui est un client potentiel. Les clients doivent faire l’objet d’une présélection. Il est souvent préférable de ne pas avoir de clients que d’avoir de mauvais clients. Non seulement vous ne ferez pas de profits avec un mauvais client, mais en plus, vous pourriez rater des occasions, et parfois même perdre de l’argent. Le cycle d’acquisition de la clientèle est composé des étapes suivantes :

Attirer le client (c’est l’étape la plus difficile) Réaliser une vente Se procurer les coordonnées du client Flatter le client (le remercier d’avoir acheté votre produit) Rester en contact avec le client Répondre aux demandes du client avec diligence et politesse (transformez un client mécontent en un client satisfait) Créer un club auquel les clients pourront adhérer (offrez-leur une prime au moment de l’inscription) Demander aux clients satisfaits de « parler à un ami » de votre entreprise ou de votre produit Réaliser une autre vente Répéter le cycle

Leçon N°10: Sachez quand quitter votre emploi 1- Analyser votre attitude On ne devient pas un entrepreneur uniquement pour s’enrichir. Il y a des moyens beaucoup plus faciles pour arriver à cette fin. Si vous n’aimez pas le monde des affaires et les défis que pose la gestion d’entreprise, alors l’entrepreneuriat n’est sans doute pas fait pour vous. 2- Acquérez le plus d’expérience possible aux cinq paliers du triangle P-I Au lieu de choisir un emploi en fonction du salaire, choisissez-le en fonction de l’expérience qu’il vous apportera. 3- N’oubliez jamais que Ventes = Revenus Tous les entrepreneurs doivent exceller dans le domaine de la vente. Si vous n’êtes pas bon vendeur, vous devez acquérir le plus d’expérience possible dans ce domaine avant de quitter votre emploi. 4-Soyez optimiste, mais aussi impitoyablement honnête avec vous-même. 5- Comment dépensez-vous votre argent ? Trop de gens éprouvent des difficultés financières parce qu’ils ne savent pas comment dépenser leur argent. J’ai vu beaucoup trop d’entrepreneurs se ruiner à force d’économiser. Par exemple, lorsque l’entreprise bat de l’aile, au lieu de consacrer davantage de ressources financières à la promotion, l’entrepreneur opte souvent pour une compression de ses dépenses afin d’économiser. De ce fait, son entreprise continue à péricliter. C’est prendre une mauvaise décision, au mauvais moment. 6- Créer une entreprise pour vous faire la main 7- Acceptez de demander de l’aide « L’arrogance est la cause de l’ignorance » 8- Trouvez un mentor 9- Joignez-vous à un réseau d’entrepreneurs 10- Demeurez fidèles au processus L’entrepreneuriat est un processus, et non pas un emploi ou une profession. Demeurez donc fidèle au processus et rappelez-vous que même si les temps sont durs, le processus vous donnera un aperçu de l’avenir qui vous attend. MISSION ==> PROCESSUS ==> BUT Si vous avez un grand but, votre mission doit être assez forte afin de vous propulser tout au long du processus. Avec une grande mission, tout est possible. Conclusion d’Alex du blog Des mentors pour entreprendre J’ai beaucoup apprécié ce livre. Il se lit très facilement. Comme pour ses autres ouvrages, Robert Kiyosaki adopte un langage simple et direct. Le triangle PI qu’il décrit dans son ouvrage est une excellente base de réflexion à tous les entrepreneurs qui se lancent. Comme il le dit très bien dans son livre, « une entreprise prospère nait avant même sa création ». Le triangle PI vous servira dans la conception de votre business modèle. Par ailleurs, bien qu’ayant créé mon entreprise depuis quelques années maintenant, après avoir lu ce livre, je me suis servi du triangle PI pour échanger avec mon associé sur les éléments que nous pouvions améliorer au sein de notre entreprise. Par exemple, nous nous sommes aperçus que nous ne mettions pas assez l’accent sur les "systèmes" et que nous faisions beaucoup de tâches à répétition sans pour autant automatiser ses tâches. Aujourd’hui, nous avons mis en place plusieurs processus automatisés dont des formations vidéo enregistrées qui permettent ainsi à tous nos collaborateurs d’être formés avec la même qualité d’information délivrée. Cela nous a également fait gagner un temps énorme que nous consacrons dans le développement et la recherche de nouveaux clients. Même si j’ai connaissance d’une bonne partie des éléments décrits par Robert Kiyosaki dans son livre, j’apprécie de (re)lire ce livre. Bien souvent les bonnes pratiques s’oublient facilement notamment dans le feu de l’action. Ce livre permet alors de prendre du recul sur sa propre activité. Ce que l’on pourrait reprocher à cet ouvrage est qu’il y a parfois des longueurs : L’auteur déborde régulièrement sur sa vie personnelle. Sur de nombreuses pages, Robert Kiyosaki nous raconte son histoire, sa rencontre avec sa femme Kim, son expérience durant la guerre du Vietnam, son apprentissage à un cours de formule 1…etc. Enfin, à mon sens il manque un élément important au triangle PI, nécessaire à toute réflexion pour un entrepreneur : Le marché Par exemple, je connais personnellement deux entrepreneurs qui évoluent dans le secteur de l’énergie photovoltaïque. Depuis, la réforme de l’état sur le rachat de l’énergie, la première entreprise a déposé le bilan tandis que la seconde va très mal. Si le marché (ou la règlementation) n’est pas (ou plus) favorable à un business, quelle que soit la qualité des dirigeants, de leurs équipes (et des autres éléments du triangle PI), l’entreprise aura du mal à croître. A mon sens, le triangle PI doit être accompagné par la notion de « marché » sur lequel tous les entrepreneurs doivent également être vigilants lorsqu’ils décident de se lancer.

Points forts :

Facile à lire Le triangle PI est une bonne base de réflexion pour tous les entrepreneurs Pragmatique et motivant Des conseils pertinents et avisés

Points faibles :

Quelques longueurs Le livre se focalise beaucoup sur « l’état d’esprit » et aborde le thème de l’entrepreneuriat dans sa globalité sans forcément rentrer dans le détail de chaque élément du triangle PI (Le livre permet néanmoins d’avoir une bonne base de réflexion lorsque l’on décide de se lancer. J’aurais personnellement aimé avoir lu ce livre lorsque je me suis lancé, cela m’aurait évité quelques erreurs à mes débuts)

La note d’Alex du blog Des mentors pour entreprendre :

Avez-vous lu “Avant de quitter votre emploi” ? Combien le notez-vous ? Note: There is a rating embedded within this post, please visit this post to rate it. Lire plus de commentaires sur Avant de quitter votre emploi sur Amazon. Acheter “Avant de quitter votre emploi” sur Amazon :

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Mon, 13 Feb 2012 07:30:00 +0100 http://www.olivier-roland.fr/items/view/651/Avant-de-quitter-votre-emploi