Olivier Roland - tagged with kiyosaki http://www.olivier-roland.fr/feed en-us http://blogs.law.harvard.edu/tech/rss Sweetcron [email protected] Avant de quitter votre emploi http://www.olivier-roland.fr/items/view/651/Avant-de-quitter-votre-emploi

10 leçons pratiques que tout entrepreneur devrait connaitre s’il veut ériger une entreprise multimillionnaire.

Phrase-résumée de “Avant de quitter votre emploi”: Robert T.Kiyosaki nous donne les fondamentaux qui font le succès des entrepreneurs prospères et noux explique grâce à un style simple et facile à lire comment il a érigé plusieurs entreprises, certaines devenues multimillionnaires et présentes à l’international et décrit au travers de ce livre aussi bien ses réussites que ses nombreux échecs.

Par Robert T.Kiyosaki avec Sharon L.Letcher, publié en 2005, 336 pages Note : cette chronique est une chronique invitée écrite par Alex du blog Des mentors pour entreprendre Chronique et résumé de « Avant de quitter votre emploi » Leçon N°1 : Une entreprise prospère naît avant même sa création Selon l’INSEE, 48.5% des entreprises disparaissent avant de fêter leur 5ème anniversaire (statistiques pour les entreprises crées en 2002). Robert Kiyosaki explique qu’une des raisons qui a amené son entreprise à faire faillite (une entreprise de porte-monnaie pour surfeurs) a été qu’il n’avait pas suffisamment prêté attention aux détails. La réussite fulgurante de son entreprise le fit devenir arrogant et prétentieux. Il pensait être un génie avec ses deux associés et ils firent la fête. Ils étaient persuadés d’avoir érigé une solide entreprise. Ils avaient des voitures. Le succès les avait aveuglés. Cependant, ce château de cartes s’effondra. Une entreprise mal planifiée est soumise au risque important de faire faillite, qu’elle connaisse ou non du succès dès le début. Le dur labeur masque les lacunes de la planification : Une jeune entreprise mal planifiée peut être capable de survivre tant et aussi longtemps que l’entrepreneur travaille dur et tient ensemble tous les morceaux avec sa seule détermination. Autrement dit, le dur labeur peut masquer les lacunes de la planification et empêcher l’entreprise de s’effondrer. Le monde est rempli de millions de petits entrepreneurs qui arrivent à maintenir des entreprises chancelantes grâce à leur travail, à leur acharnement, et des bouts de scotch. Or, dès qu’ils cessent de travailler, l’entreprise tombe en pièces et coule. Un grand nombre d’entrepreneurs pensent qu’en travaillant plus dur, ils arriveront à régler leurs problèmes : des problèmes tels que des ventes stagnantes, des employés maussades, des conseillers incompétents, un flux de trésorerie insuffisant pour assurer la croissance de l’entreprise, des fournisseurs qui haussent les prix, des primes d’assurances qui grimpent, etc. L’épuisement est l’une des principales raisons pour lesquelles les petites entreprises connaissent un taux d’échecs aussi élevé. Ainsi, il est très difficile de gagner de l’argent et d’aller de l’avant lorsqu’on consacre la majeure partie de son temps à des activités qui ne rapportent pas ou qui exigent des sorties de fonds sans contrepartie financière. L’un de ses amis lui disait : « Je suis tellement occupé à diriger mon entreprise que je n’ai pas le temps de gagner de l’argent ». Le dur labeur est-il un gage de succès ? Bien sûr que non. Le volet le plus important du travail d’un entrepreneur commence avant même la création de l’entreprise ou l’embauche des employés. Le travail de l’entrepreneur consiste à planifier une entreprise. Une entreprise qui pourra grandir, embaucher un grand nombre de personnes, offrir une valeur ajoutée à sa clientèle, avoir une présence sociale, apporter la prospérité à tous les intervenants, participer à des œuvres caritatives, ou encore être amenée à ne plus avoir besoin de l’entrepreneur. Avant même que n’existe l’entreprise, l’entrepreneur efficace se penche sur la planification du type d’entreprise qu’il a en tête. C’est là le véritable travail de l’entrepreneur. Les fondements du succès d’une entreprise reposent sur la planification La majorité des nouveaux entrepreneurs se sentent galvanisés par un produit ou une occasion qui pourrait leur permettre de faire fortune. Malheureusement, un grand nombre d’entre eux se concentrent sur le produit ou bien l’occasion, au lieu d’investir le temps nécessaire à la planification de leur entreprise entourant le produit ou l’occasion. Cela peut être avantageux pour vous d’étudier la vie de divers entrepreneurs et les différents types d’entreprises qu’ils ont créées. De plus, il vaudrait peut-être mieux que vous trouviez un mentor qui fut entrepreneur. Trop souvent, les gens cherchent des conseils auprès de ceux dont l’expérience du monde des affaires a été acquise à titre d’employé et non d’entrepreneur. Les auteurs recommandent de garder votre emploi pendant que vous mettez sur pied une affaire à temps partiel, non pas pour l’argent, mais pour l’expérience. Ainsi, si cette entreprise ne se révèle pas rentable, vous aurez tiré une chose plus importante que l’argent : une véritable expérience de la vraie vie. Vous aurez appris d’une part à mieux connaître le monde des affaires et d’autre part à mieux vous connaitre. Leçon N°2 : Apprenez à tirer parti de la malchance

Ironiquement, ce sont les erreurs qui rendent les gens plus intelligents, car ils en tirent un enseignement.

Robert Kiyosaki a créé sa première entreprise qui fit rapidement faillite lorsqu’il avait neuf ans. Sa deuxième entreprise qu’il créa à l’âge de neuf ans également ne connut aucun essor. L’échec est essentiel à la réussite. Il y a deux raisons principales pour lesquelles les entrepreneurs échouent : Premièrement, celui qui rêve de devenir entrepreneur a tellement peur d’échouer que cela le paralyse et l’empêche d’agir. Il se lève le matin et se rend au travail, toujours armé d’excuses pour ne pas quitter son emploi et fonder sa propre entreprise. Ces excuses sont généralement les suivantes :

Pas assez d’argent Trop de risques Le moment n’est pas propice Une famille à nourrir, ..etc.

Deuxièmement, celui qui rêve de devenir entrepreneur n’a pas connu suffisamment d’échecs. Un grand nombre de propriétaires de petites entreprises et de travailleurs autonomes réussissent jusqu’à un certain point, et puis abandonnent toute croissance. Leur entreprise plafonne ou commence à péricliter. Elle atteint une certaine envergure et puis cesse de croitre. La peur de l’échec est la principale raison pour laquelle tant de gens ne réussissent pas ou ne sont pas aussi prospères qu’ils souhaiteraient l’être. « Dans le monde d’aujourd’hui qui évolue rapidement, ce sont les gens qui ne prennent pas de risques qui sont des aventuriers. Ce sont les gens qui ne prennent pas de risques qui restent loin derrière. » Le but d’un entrepreneur est de fixer de nouveaux buts, à élaborer un plan, à faire des erreurs et à prendre le risque d’échouer. Plus nombreuses sont ses erreurs, plus l’entrepreneur devient intelligent et, si tout va bien, l’entreprise grandit grâce aux leçons qu’il a apprises. Lorsque nous étions bébés, nous étions incapables de marcher, nous nous levions, chancelions et puis tombions. Et puis un jour, nous cessons de tomber et nous faisons nos premiers pas. Dès que nous sommes capables de marcher, nous ne sommes plus des bébés. A partir de ce moment, nous devenons des enfants. Tirer un enseignement de ses erreurs Les erreurs sont comme des panneaux d’arrêt. Les erreurs te disent : « Hé, c’est le temps d’arrêter…de prendre du recul…il y a quelque chose que tu ne sais pas. Il est temps d’arrêter et de réfléchir ». « Une erreur est un signal qui t’indique que le moment est venu d’apprendre quelque chose de nouveau, quelque chose que tu ignorais auparavant. » Beaucoup de personnes sont trop paresseuses pour réfléchir. Au lieu d’acquérir de nouvelles connaissances, elles ressassent les mêmes pensées jour après jour. Réfléchir est très exigeant. C’est en réfléchissant que l’on accroit nos capacités mentales. Et ces capacités mentales accrues traduisent une plus grande richesse. Donc, chaque fois que tu fais une erreur, arrêtes toi, et saisis cette occasion d’apprendre quelque chose de nouveau. Quelque chose qu’il te faut manifestement apprendre. Lorsque quelque chose ne tourne pas rond, lorsque tu échoues, prends le temps de réfléchir. Et lorsque tu auras découvert la leçon cachée par la situation, tu seras heureux d’avoir commis cette erreur. Si tu es contrarié, en colère ou honteux ; si tu rejettes le blâme sur autrui, ou si tu prétends ne pas avoir fait d’erreur, c’est que tu n’as pas assez réfléchi. Tes capacités mentales ne sont pas assez développées. Tu n’as pas assimilé la leçon. Dans ce cas, continue de réfléchir. Le processus entrepreneurial

Fonder une entreprise Échouer et apprendre Trouver un mentor Échouer et apprendre Suivre quelques cours Continuer à échouer et à apprendre S’arrêter en cas de réussite Fêter sa réussite Calculer ses gains et ses pertes Recommencer le processus

Si vous êtes quelqu’un à qui il tient de toujours bien paraître, d’avoir l’air plus intelligent, de ne jamais faire d’erreurs, et de connaître toutes les bonnes réponses  alors, le statut d’employé ou de travailleur autonome est sans doute ce qui vous convient le mieux. Leçon N°3 : Faites la distinction entre votre emploi et votre travail Pourquoi travailler gratuitement Quelle est la différence entre emploi et travail ? On nous paie pour occuper un emploi. Mais on ne reçoit pas de salaire pour un travail comme faire ses devoirs. Le travail est ce qui nous prépare à occuper un emploi. Plus on fait des devoirs, plus le salaire associé à notre emploi sera élevé. Les gens qui ne font pas leurs devoirs gagnent moins d’argent, qu’ils soient employés ou entrepreneurs. De nombreux entrepreneurs quittent leur emploi sans faire leurs devoirs. C’est pour cette raison qu’autant de petites entreprises font faillite ou sont en difficulté. Trop de gens confondent travail et emploi. Trop de gens s’attendent à recevoir une formation gratuite en milieu de travail. Et quand ils ont un emploi, les employés s’attendent à ce que leur employeur leur offre cette formation et leur verse un salaire en même temps. Et c’est pour cette raison que ces gens sont pauvres. Ce n’est pas seulement une question d’argent, mais d’attitude par rapport à la valeur de l’éducation, de la formation et de l’acquisition d’habiletés en échange desquelles d’autres seront prêts à payer. Exemple : les médecins travaillent gratuitement. Les médecins consacrent beaucoup de temps et d’argent à leur éducation avant d’être rémunérés pour leur pratique. C’est pourquoi ils gagnent plus d’argent que la majorité des gens. Les médecins font leurs devoirs avant de toucher leur salaire. Même les Beatles ont travaillé gratuitement avant de devenir riches et célèbres. Tout comme les médecins et les athlètes professionnels, ils ont payé leur dû. Ils ont fait leurs devoirs. Ils n’ont pas demandé un contrat de disques garanti, un chèque de paie régulier. Les gens paresseux n’ayant pas de discipline personnelle sont souvent ceux dont l’état de santé est le plus chancelant et qui se trouvent dans la situation financière la plus précaire. Avant de quitter votre emploi, vous devez comprendre qu’une entreprise repose sur la combinaison de plusieurs tâches différentes. Si un employé réussit très bien, par exemple dans le domaine de la vente ; cela ne veut pas dire qu’il réussira en affaires. La vente est indispensable, mais elle n’est qu’un des nombreux aspects des activités d’une entreprise. Et si une entreprise est en difficulté, c’est sans doute parce qu’un ou plusieurs emplois sont inexistants ou mal comblés. Un entrepreneur peut travailler dur, mais il ne pourra jamais effectuer plus d’une tâche à la fois. C’est pour cette raison qu’autant de propriétaires de petites entreprises s’essoufflent ou finissent par succomber à l’épuisement. Ils travaillent peut-être dur, mais ils ne remplissent pas toutes les fonctions requises.

(Le triangle PI par Robert Kiyosaki) Les devoirs de l’entrepreneur Avant de quitter son emploi, le futur entrepreneur doit faire ses devoirs. C’est-à-dire qu’il doit s’assurer que les cinq fonctions du triangle P-I seront remplies

Produit Aspect juridique Systèmes Communications Cash flow

Si l’entrepreneur fait preuve d’incompétence dans un ou plusieurs de ces paliers, l’entreprise court le risque de faire faillite, d’éprouver des difficultés financières ou encore stagner. Réunir des fonds, une affaire de communications : Tout entrepreneur se doit d’être capable de vendre, c’est une des capacités de base. La majorité des entrepreneurs sont de mauvais vendeurs. Ce qui signifie qu’ils sont incapables de réunir des fonds. Cette incapacité est peut-être la principale raison qui fait que la plupart d’entre eux abandonnent et réintègrent leur emploi. Si vous ne savez pas vendre, vous ne serez jamais entrepreneur. Apprenez à vendre et continuez à apprendre. Ce qui distingue nettement le propriétaire d’une petite entreprise d’un propriétaire d’une grande entreprise est la compréhension de l’importance qu’ont les systèmes ou les réseaux. Leçon N°4 : Le succès dévoile vos échecs L’intelligence de la rue par rapport à l’intelligence scolaire Parfois, c’est lorsque nous n’avons rien à perdre que nous gagnons le plus. Pour la majorité des gens, le plus difficile est d’arriver à ce « rien ». La plupart d’entre eux s’accrochent au peu qu’ils ont plutôt que de lâcher prise et de se retrouver devant le néant. Robert Kiyosaki raconte qu’il a été le pire vendeur de chez Xerox pendant 2 ans. Il posa alors la question à son père riche pour savoir ce qui n’allait pas : Son père riche lui a alors dit : « Tu n’échoues pas assez rapidement ». Pour cesser d’échouer, il faut échouer plus rapidement. Son père riche lui a alors proposé de garder son emploi de jour et de trouver un emploi de soir dans la vente. Mais cette fois-ci, de manière à ce qu’il puisse échouer plus rapidement. L’échec est payant Grâce à cela, il fut systématiquement classé parmi les meilleurs vendeurs lors de sa troisième et quatrième année chez Xerox. Les quatre écoles commerciales

Les écoles de commerce traditionnelles. Les écoles de commerce familiales Les écoles de commerce en milieu de travail. L’école de commerce de la rue. C’est l’école que les entrepreneurs fréquentent lorsqu’ils quittent le cocon de l’école traditionnelle, de la famille

Le succès dévoile vos échecs Vos points forts font ressortir vos points faibles. L’entreprise de Robert Kiyosaki avait été une réussite à deux des cinq paliers du triangle P-I : Communications, et produits. Mais dès que son entreprise a connu un succès trop fort, elle s’est effondrée. Ses points forts ont été éclipsés par ses points faibles. Lui et ses associés avaient oublié de consolider les paliers « aspects juridiques, systèmes et cash-flow » du triangle P-I. Qu’est-ce qui est le plus important ? L’intelligence scolaire ou l’intelligence de la rue ? En réalité, les deux. Pour réussir en tant qu’entrepreneurs, votre équipe et vous devez avoir une intelligence scolaire et une intelligence de la rue. On comprend immédiatement pourquoi si on examine le triangle P-I. Tandis que les cinq paliers exigent une intelligence de la rue, certains paliers comme « aspects juridiques » et « cash flow » exigent l’intervention d’un professionnel ayant reçu une éducation formelle. L’intelligence d’équipe L’entrepreneur doit être doté d’une intelligence d’équipe c’est-à-dire, être capable de s’entourer de personnes qui effectueront avec brio les tâches requises. Au final, en affaires, l’intelligence d’équipe va être le gage de la réussite. La différence entre l’intelligence scolaire et l’intelligence de la rue Penseur A Penseur B Capacité analytique/Esprit critique Capacité créative/ Logique souple Penseur T Penseur P Capacités techniques/Expertise Capacités personnelles/Leadership Du côté gauche, on trouve les caractéristiques qui sont généralement associées à l’intelligence scolaire. Celles du côté droit sont généralement associées à l’intelligence de la rue. « Si tu veux devenir un entrepreneur, tu devras développer ces quatre aspects de ta personnalité » disait le père riche de Robert Kiyosaki. Chaque type de penseurs sera attiré par un type d’entreprenariat différent. Les quatre types de penseurs sont importants pour une entreprise. Les petites entreprises demeurent petites ou font faillite parce un ou plusieurs types leur manquent. Un expert à tous les paliers Certains travailleurs autonomes ne réussissent pas aussi bien qu’ils le pourraient car ils estiment devoir maitriser les cinq fonctions. Intelligents, ils sont souvent capables d’y arriver, à un certain degré, mais sans jamais vraiment y exceller. C’est sans doute pourquoi ils ne quittent jamais le quadrant T. Si vous voulez réussir dans le quadrant P, vous devez exceller à l’un des paliers du triangle P-I, et ensuite rassembler autour de vous une équipe de spécialistes qui rempliront toutes les autres fonctions. Avant de quitter votre emploi, sachez que vous devez d’abord vous développer vous-même. Si vous faites tous les efforts nécessaires pour devenir un grand entrepreneur, il sera plus facile pour vous de trouver des gens compétents pour composer votre équipe. Si vous arrivez à rassembler une bonne équipe, vous réussirez plus facilement, où que vous soyez. Leçon N°5 : L’argent est roi La majorité des gens se fixent des objectifs. Ce qui est bien. Mais le plus important n’est pas tant le but, mais le processus que nous suivons. C’est pourquoi le processus est plus important que le but, c’est qu’il détermine ce que vous deviendrez en atteignant votre but. Voici quelques exemples:

On peut devenir riche grâce à un héritage On peut devenir riche par alliance On peut devenir riche en étant un escroc On peut devenir riche en étant radin On peut devenir riche avec de la chance On peut devenir riche en devenant un entrepreneur intelligent

Le processus entrepreneurial est donc à mon sens le meilleur processus que l’on puisse adopter pour s’enrichir, car c’est également un processus éducatif qui permet d’accéder à une grande prospérité si on a le cœur, l’esprit et l’endurance nécessaires. Pourquoi le cash-flow est-il le palier de base? La majorité des individus voulant devenir entrepreneur se concentre sur le palier "produit", le palier qui se trouve au sommet du triangle P-I. Le produit est bien sûr important, mais si vous examinez le triangle, vous constaterez que le cash-flow se trouve à sa base, et que c’est le palier qui occupe le plus d’espace dans le diagramme. Avant de quitter votre emploi et de vous lancer en affaire, il est utile que vous vous asseyiez avec un comptable chevronné afin de dresser avec lui un budget illustrant les couts associés à la création et à l’exploitation de votre entreprise. Les individus qui souhaitent devenir entrepreneur et qui se mettent en quête de fonds entrent dans deux catégories qui sont:

Ceux qui disposent d’un plan d’affaires et de prévisions financières Ceux qui n’ont rien à présenter

Si un individu arrive les mains vides, cela signifie qu’il vient à peine d’amorcer le processus de planification de son entreprise, ou encore qu’il n’a pas la moindre idée de ce qu’il fait, ou les deux. Un bon plan d’affaires, bien présenté, vous permettra de réunir les fonds dont vous avez besoin. Un mauvais plan d’affaires, mal présenté, peut se solder par des pertes sèches. Un bon plan d’affaires permet essentiellement à l’investisseur éventuel de mieux saisir la pensée de l’entrepreneur. Cela lui permet également de déterminer si l’entrepreneur est sérieux. Même si l’entreprise ne voit jamais le jour, le processus entourant la réflexion et précédant la création d’une entreprise, l’élaboration du plan d’affaires jumelé à des chiffres racontant la même histoire ; constituent en somme un remarquable outil d’apprentissage ainsi qu’une excellente confrontation avec la réalité. C’est l’amorce d’un équilibre entre l’intelligence scolaire et l’intelligence de la rue. Son père riche disait souvent: "il n’y a pas de mauvais investissement, mais il y a de mauvais investisseurs ». Il disait aussi: "il n’y a pas de mauvaises occasions d’affaires, mais il y a beaucoup de mauvais entrepreneurs.” Le monde est rempli d’occasions pouvant générer des millions et des millions d’euros de profit. Le problème, c’est qu’il y a davantage d’occasions que d’entrepreneurs capables de les exploiter. C’est pourquoi le palier du cash-flow du triangle P-I est si important. Il ne raconte pas l’histoire de l’occasion, mais celle de l’entrepreneur. Cela est particulièrement vrai dans la phase de création de l’entreprise. Bonnes dépenses et mauvais dépenses: La raison pour laquelle tant de gens sont pauvres, c’est qu’ils sont de pauvres consommateurs.

En d’autres termes, il y a de bonnes dépenses et de mauvaises dépenses. Il disait aussi: "Les gens riches sont riches parce qu’ils ont des dépenses qui les enrichissent. Les gens pauvres sont pauvres parce qu’ils ont des dépenses qui les appauvrissent. En ce qui a trait à l’entrepreneuriat, il disait: "La majorité des gens ne sont pas de bons entrepreneurs parce qu’ils économisent au lieu de dépenser". Robert Kiyosaki donne l’exemple de son entreprise : Il a souhaité économiser 7000 dollars de frais juridiques. Cela lui a couté une entreprise multimillionnaire. Il a alors compris qu’il fallait apprendre à dépenser de l’argent qui lui rapporterait de l’argent. L’argent est roi "Il y a une différence entre faire des affaires et s’en occuper. Si la majorité des gens ne deviennent pas de bons entrepreneurs, c’est qu’ils sont occupés et qu’ils travaillent dur, sans gagner d’argent. Un entrepreneur doit gagner de l’argent. Le palier du cash-flow du triangle P-I est le reflet de sa réussite." Un employé peut être payé pour être occupé. Un entrepreneur est rémunéré en fonction de ses résultats. Ces résultats sont souvent exprimés en termes de bénéfices nets. Leçon N°6 : Les trois types de salaires Il existe 3 types de salaires et trois types de revenus :

Le revenu de travail Le revenu de placement Le revenu hors exploitation

L’entrepreneur peut toucher ces trois types de revenus et il doit savoir comment les distinguer, car les taux d’imposition peuvent grandement influer sur ses résultats. Il existe également 3 types de salaire :

Le salaire concurrentiel Le salaire symbiotique Le salaire spirituel

  1. Le salaire concurrentiel Dans le monde des affaires, les entreprises rivalisent entre elles pour : des clients, une part de marché, des contrats et de bons employés. La concurrence, c’est la survie du plus fort qui mange le plus faible. La majorité des gens travaillent pour un salaire concurrentiel. 2- Le salaire symbiotique Les entrepreneurs les plus riches et les plus puissants ont érigé les plus grandes entreprises du monde grâce à la coopération. Ces entreprises sont devenues encore plus concurrentielles grâce à la coopération des membres de leurs équipes. La majorité des propriétaires de grandes entreprises sont de grands leaders. 3- Le salaire spirituel C’est faire un travail non pas parce qu’on veut le faire, mais parce qu’il doit être fait, et que l’on sait au plus profond de notre être que c’est à nous de le faire. L’un des secrets pour attirer des forces magiques et invisibles consiste à faire systématiquement don de ses dons. « Pourquoi autant de gens sont-ils au-dessous de la moyenne ? » Son père riche lui dit : « Parce que trouver notre don, le développer et en faire don n’est pas chose facile. La majorité des gens ne veulent pas faire cet effort. » Les grands médecins étudient pendant longtemps et passent ensuite de nombreuses années à développer leur don. Les grands golfeurs se sont exercés pendant des années à perfectionner leur don. Pourquoi le fait de faire ce que l’on aime ne suffit pas Très souvent, j’entends des gens dire : « Je fais ce que j’aime ». Et aussi : « Fais ce que tu aimes et l’argent suivra. » Bien qu’il s’agisse d’un bon conseil, il n’est pas des plus judicieux. Le problème le plus flagrant vient de l’utilisation du mot « je ». La véritable mission d’un individu se résume à « qui il aime ». Elle n’a rien avoir avec lui-même. Ce n’est pas travailler pour soi-même. Avant de quitter votre emploi, rappelez-vous que votre mission commence dans votre cœur et dans votre âme, qu’elle transparait dans les gestes que vous posez, et non uniquement dans les paroles que vous prononcez. Notre cœur et notre expérience nous ont appris que si l’on donne la priorité à nos partenaires et à notre mission, les récompenses financières suivent. « Plus on sert de gens, plus on devient riche ». Leçon N°7: La portée de la mission détermine le produit Notre tâche ne consiste pas uniquement à gagner de l’argent, mais aussi à rendre ce monde meilleur. Plus on sert de gens, plus on devient efficace. Si tu veux devenir riche, sert tout simplement plus de gens. C’est la portée de la mission qui détermine le produit. Il est très difficile de gagner beaucoup d’argent ou de servir beaucoup de gens en se contentant de travailler dur. Si vous voulez servir beaucoup de gens ou gagner beaucoup d’argent, vous devrez probablement vous retirer de la scène et passer à travers le chas de l’aiguille (en gros que votre business travaille pour vous sans que vous ayez à intervenir. J’ai d’ailleurs écrit un article à ce sujet, vous pouvez le lire ici). Les entreprises qui connaissent le plus de succès ont adopté l’une ou l’autre de ces missions :

Résoudre un problème Répondre à un besoin

Une mission reliée à la résolution d’un problème ou à la satisfaction d’un besoin, jumelée au désir de servir le plus de gens possible, est à la base des entreprises les plus florissantes. VOUS N’AVEZ PAS À SAUVER LE MONDE La mission de ces entreprises consiste à rendre accessibles des solutions à un problème ou à un besoin. Typiquement, une entreprise dont la mission est avant tout de « gagner de l’argent » ou d’être « le plus grand et le meilleur fournisseur d’un produit ou service en particulier » au lieu de résoudre un problème ou de répondre à un besoin, n’aura pas de fondements assez solides pour ériger un triangle P-I stable et durable. Évidemment, il n’y a rien de mal à vouloir gagner de l’argent ou à être « le plus grand et le meilleur ». Toutefois, la nature de la mission ne donne pas de véritable orientation à une entreprise, ni ne fournit à l’entrepreneur en herbe, la mentalité requise pour ériger cette entreprise. Si vous vous consacrez à l’accomplissement d’une mission qui vise à résoudre un problème ou à répondre à un besoin, l’argent suivra. « Si tu veux devenir riche, sers tout simplement plus de gens ». Leçon N°8: Créez une entreprise qui offrira un produit ou un service unique Quel est le rôle du chef d’entreprise? Les tâches les plus importantes d’un chef d’entreprise sont:

Définir clairement la mission, les buts et la vision de l’entreprise Trouver des collaborateurs compétents et constituer une équipe Consolider l’entreprise de l’intérieur Assurer l’expansion de l’entreprise Améliorer les résultats Investir dans la recherche et le développement Investir dans les biens corporels Être socialement responsable

Une mission et rien d’autre Bien que leurs intentions soient louables, un bon nombre de ces gens au grand cœur n’arrivent pas à accomplir leur mission Cela du au fait qu’ils n’ont justement qu’une mission et rien d’autre. De nombreuses personnes passent des années à l’école ou au travail afin de perfectionner des habiletés sans importance, ou qui n’ont aucun lien avec le triangle P-I. Un professeur qui malgré son instruction et ses années d’expérience en enseignement, aura de la difficulté à transposer ses connaissances dans le triangle P-I et à devenir entrepreneur. Il lui manque tout simplement des habiletés commerciales. Le rôle du chef d’entreprise Le rôle du dirigeant d’entreprise est d’assurer la croissance de l’entreprise et de servir le plus de gens possible. S’il ne se montre pas à la hauteur, son entreprise stagne et peut même régresser. Comment faire grandir une entreprise L’expansion d’une entreprise peut se faire de diverses façons dont: 1 – La reproduction exacte du triangle P-I Dans de nombreuses villes, il n’est pas rare qu’un même propriétaire exploite trois ou quatre restaurants 2 – Le franchisage 3 – L’appel public à l’épargne 4 – La concession de licences (à mon sens, ici Robert Kiyosaki oublie de mentionner d’autres façons de faire grandir une entreprise comme l’achat d’autres entreprises. C’est d’ailleurs ce qu’a fait un entrepreneur que j’ai interviewé et qui lui a permis de faire passer son entreprise de 0 à plus de 100 millions de CA. Vous pouvez voir l’interview ici.) Une idée à faible risque Première leçon: Ayez toujours une idée à faible risque ou une stratégie de secours Deuxième leçon: Créez une entreprise autour d’un avantage tactique unique Faites ce qu’aucune entreprise ne fait Pour votre entreprise, la façon la plus simple de se démarquer consiste à s’attribuer une propriété intellectuelle et un avantage concurrentiel. Révisez votre mission, et les composantes de votre triangle P-I. Examinez chaque composante en vous demandant comment votre entreprise peut exceller ou se démarquer de la concurrence. Pensez ensuite à la façon dont vous pourrez multiplier cet avantage concurrentiel afin d’assurer la croissance de votre entreprise. Leçon N°9: Le prix le plus bas n’est pas forcément le meilleur

VENTES = REVENUS

L’entrepreneur doit être le meilleur vendeur de son entreprise. L’entrepreneur doit être le meilleur spécialiste du marketing de son entreprise. Le marketing doit générer des ventes et non se traduire uniquement par des annonces publicitaires attirantes et enjôleuses.

Le prix le plus bas n’est pas forcément le meilleur. Les bas prix n’attirent que les clients radins. Avant de quitter votre emploi : 1- il y a trois niveaux de prix dans tout marché. Le prix le plus élevé, le prix moyen, et le prix le plus bas. N’oubliez pas que le prix moyen est peut-être le plus attrayant, mais qu’il est aussi le plus courant. 2 « Si vous choisissez d’évoluer en bas de l’échelle des prix, vous devrez vous montrer meilleur homme d’affaires que ceux qui évoluent en haut de cette échelle. » 3- Si vous pensez offrir un produit au prix le plus élevé dans votre créneau commercial, vous devriez offrir à vos clients quelque chose que vos concurrents ne peuvent offrir. Sachez que plus le prix est élevé, moins vous aurez de clients, et que mieux vous devrez cibler votre campagne de marketing. 4- Ne tentez pas de répondre en tous points à tous les besoins des clients. Si vous voulez un produit haut de gamme et un produit bas de gamme, créez deux marques. Le but du marketing est de répondre aux désirs, aux besoins et à l’égo du client. Dans bien des cas, c’est l’égo qui détient le pouvoir d’achat. 5- Au lieu de consentir des rabais, bonifier votre produit. Plutôt que de baisser les prix et de réduire votre marge bénéficiaire, tentez de trouver des moyens de maintenir vos prix tout en augmentant la valeur du produit aux yeux du client, et ainsi avoir des clients heureux. 6- Au lieu de chercher à vendre de nouveaux produits, cherchez de nouveaux clients. Un entrepreneur avisé se concentre sur la satisfaction de ses clients existants et cherche une nouvelle clientèle à qui offrir des produits existants. 7- Cherchez des partenaires stratégiques qui vendent déjà à la clientèle convoitez. 8- Prenez soin de vos meilleurs clients. Efforcez-vous toujours de satisfaire vos meilleurs clients, car non seulement ils achèteront davantage de vos produits, mails ils parleront de vous à leurs amis, et il n’y a pas de meilleure publicité. Le prix de votre produit doit satisfaire les besoins, les désirs et l’égo du client. Lorsqu’il s’agit d’égo, nous aimons tous faire une bonne affaire. Nombreux sont ceux parmi nous qui aiment dire qu’ils ont payé très cher un produit que peu de gens peuvent ou pourront s’offrir. L’égo joue un rôle dans tous les niveaux de l’échelle des prix. Le seul positionnement souhaité est le premier rang. Si vous n’êtes pas le premier de votre catégorie, alors inventez-en une où vous pourrez l’être. Un avantage concurrentiel basé sur la qualité du produit se traduira par une plus grande marge bénéficiaire et une clientèle mieux nantie. Une erreur que font fréquemment les nouveaux dirigeants d’entreprise est de viser une clientèle trop vaste. Ils tiennent pour acquis que n’importe qui est un client potentiel. Les clients doivent faire l’objet d’une présélection. Il est souvent préférable de ne pas avoir de clients que d’avoir de mauvais clients. Non seulement vous ne ferez pas de profits avec un mauvais client, mais en plus, vous pourriez rater des occasions, et parfois même perdre de l’argent. Le cycle d’acquisition de la clientèle est composé des étapes suivantes :

Attirer le client (c’est l’étape la plus difficile) Réaliser une vente Se procurer les coordonnées du client Flatter le client (le remercier d’avoir acheté votre produit) Rester en contact avec le client Répondre aux demandes du client avec diligence et politesse (transformez un client mécontent en un client satisfait) Créer un club auquel les clients pourront adhérer (offrez-leur une prime au moment de l’inscription) Demander aux clients satisfaits de « parler à un ami » de votre entreprise ou de votre produit Réaliser une autre vente Répéter le cycle

Leçon N°10: Sachez quand quitter votre emploi 1- Analyser votre attitude On ne devient pas un entrepreneur uniquement pour s’enrichir. Il y a des moyens beaucoup plus faciles pour arriver à cette fin. Si vous n’aimez pas le monde des affaires et les défis que pose la gestion d’entreprise, alors l’entrepreneuriat n’est sans doute pas fait pour vous. 2- Acquérez le plus d’expérience possible aux cinq paliers du triangle P-I Au lieu de choisir un emploi en fonction du salaire, choisissez-le en fonction de l’expérience qu’il vous apportera. 3- N’oubliez jamais que Ventes = Revenus Tous les entrepreneurs doivent exceller dans le domaine de la vente. Si vous n’êtes pas bon vendeur, vous devez acquérir le plus d’expérience possible dans ce domaine avant de quitter votre emploi. 4-Soyez optimiste, mais aussi impitoyablement honnête avec vous-même. 5- Comment dépensez-vous votre argent ? Trop de gens éprouvent des difficultés financières parce qu’ils ne savent pas comment dépenser leur argent. J’ai vu beaucoup trop d’entrepreneurs se ruiner à force d’économiser. Par exemple, lorsque l’entreprise bat de l’aile, au lieu de consacrer davantage de ressources financières à la promotion, l’entrepreneur opte souvent pour une compression de ses dépenses afin d’économiser. De ce fait, son entreprise continue à péricliter. C’est prendre une mauvaise décision, au mauvais moment. 6- Créer une entreprise pour vous faire la main 7- Acceptez de demander de l’aide « L’arrogance est la cause de l’ignorance » 8- Trouvez un mentor 9- Joignez-vous à un réseau d’entrepreneurs 10- Demeurez fidèles au processus L’entrepreneuriat est un processus, et non pas un emploi ou une profession. Demeurez donc fidèle au processus et rappelez-vous que même si les temps sont durs, le processus vous donnera un aperçu de l’avenir qui vous attend. MISSION ==> PROCESSUS ==> BUT Si vous avez un grand but, votre mission doit être assez forte afin de vous propulser tout au long du processus. Avec une grande mission, tout est possible. Conclusion d’Alex du blog Des mentors pour entreprendre J’ai beaucoup apprécié ce livre. Il se lit très facilement. Comme pour ses autres ouvrages, Robert Kiyosaki adopte un langage simple et direct. Le triangle PI qu’il décrit dans son ouvrage est une excellente base de réflexion à tous les entrepreneurs qui se lancent. Comme il le dit très bien dans son livre, « une entreprise prospère nait avant même sa création ». Le triangle PI vous servira dans la conception de votre business modèle. Par ailleurs, bien qu’ayant créé mon entreprise depuis quelques années maintenant, après avoir lu ce livre, je me suis servi du triangle PI pour échanger avec mon associé sur les éléments que nous pouvions améliorer au sein de notre entreprise. Par exemple, nous nous sommes aperçus que nous ne mettions pas assez l’accent sur les "systèmes" et que nous faisions beaucoup de tâches à répétition sans pour autant automatiser ses tâches. Aujourd’hui, nous avons mis en place plusieurs processus automatisés dont des formations vidéo enregistrées qui permettent ainsi à tous nos collaborateurs d’être formés avec la même qualité d’information délivrée. Cela nous a également fait gagner un temps énorme que nous consacrons dans le développement et la recherche de nouveaux clients. Même si j’ai connaissance d’une bonne partie des éléments décrits par Robert Kiyosaki dans son livre, j’apprécie de (re)lire ce livre. Bien souvent les bonnes pratiques s’oublient facilement notamment dans le feu de l’action. Ce livre permet alors de prendre du recul sur sa propre activité. Ce que l’on pourrait reprocher à cet ouvrage est qu’il y a parfois des longueurs : L’auteur déborde régulièrement sur sa vie personnelle. Sur de nombreuses pages, Robert Kiyosaki nous raconte son histoire, sa rencontre avec sa femme Kim, son expérience durant la guerre du Vietnam, son apprentissage à un cours de formule 1…etc. Enfin, à mon sens il manque un élément important au triangle PI, nécessaire à toute réflexion pour un entrepreneur : Le marché Par exemple, je connais personnellement deux entrepreneurs qui évoluent dans le secteur de l’énergie photovoltaïque. Depuis, la réforme de l’état sur le rachat de l’énergie, la première entreprise a déposé le bilan tandis que la seconde va très mal. Si le marché (ou la règlementation) n’est pas (ou plus) favorable à un business, quelle que soit la qualité des dirigeants, de leurs équipes (et des autres éléments du triangle PI), l’entreprise aura du mal à croître. A mon sens, le triangle PI doit être accompagné par la notion de « marché » sur lequel tous les entrepreneurs doivent également être vigilants lorsqu’ils décident de se lancer.

Points forts :

Facile à lire Le triangle PI est une bonne base de réflexion pour tous les entrepreneurs Pragmatique et motivant Des conseils pertinents et avisés

Points faibles :

Quelques longueurs Le livre se focalise beaucoup sur « l’état d’esprit » et aborde le thème de l’entrepreneuriat dans sa globalité sans forcément rentrer dans le détail de chaque élément du triangle PI (Le livre permet néanmoins d’avoir une bonne base de réflexion lorsque l’on décide de se lancer. J’aurais personnellement aimé avoir lu ce livre lorsque je me suis lancé, cela m’aurait évité quelques erreurs à mes débuts)

La note d’Alex du blog Des mentors pour entreprendre :

Avez-vous lu “Avant de quitter votre emploi” ? Combien le notez-vous ? Note: There is a rating embedded within this post, please visit this post to rate it. Lire plus de commentaires sur Avant de quitter votre emploi sur Amazon. Acheter “Avant de quitter votre emploi” sur Amazon :

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Mon, 13 Feb 2012 07:30:00 +0100 http://www.olivier-roland.fr/items/view/651/Avant-de-quitter-votre-emploi
Père riche, père pauvre http://www.olivier-roland.fr/items/view/4/pere-riche-pere-pauvre

Phrase-résumé du livre : « La principale raison pour laquelle les gens sont aux prises avec des problèmes financiers est qu’ils ont passé plusieurs années à l’école mais n’ont rien appris en ce qui concerne l’argent. Il en résulte que les gens apprennent à travailler au service de l’argent… mais n’apprennent jamais à mettre l’argent à leur service. »

De Robert Kiyosaki, 2001, 240 pages Note : Cette chronique invitée a été rédigée par Thibaud, auteur du Blog Mes Finances Mode D’emploi . Inspiré de mon défi fou  de lire 52 livres en 52 semaines, Thibault s’est lancé lui-même un autre défi fou : lire 50 des meilleurs livres sur les finances personnelles en moins de 18 mois et publier sur son Blog 3 résumés par mois ! Chronique et résumé du livre Introduction Père Riche, Père Pauvre, c’est l’histoire de deux pères, l’un bardé de diplômes, l’autre titulaire d’un Bac – 2. Le père surdiplômé laissera à sa mort un héritage proche du néant avec même quelques factures impayées par ci par là. Le père titulaire d’un Bac – 2 deviendra l’un des hommes les plus riches d’Hawaï et transmettra à son fils un véritable empire. Tout au long de sa vie, le premier prononcera des phrases du type « Je ne peux me permettre de m’offrir ceci ou cela » alors que le second dira : « Comment puis-je me l’offrir ? ». Le père riche enseigne dans ce livre à deux petits garçons d’inestimables leçons sur l’argent par le biais de leurs propres expériences. La plus importante d’entre elles étant sans doute de comprendre comment utiliser au mieux son esprit et son temps pour créer sa propre richesse. Libérez-vous de la « rat race ». Apprenez à saisir les opportunités, trouvez des solutions, occupez vous de vos affaires et surtout, apprenez à faire travailler l’argent pour vous, et non plus à en être l’esclave ! NB : les expressions « pauvres » et « riches » sont utilisées par Kiyosaki dans le but d’expliquer quel type de comportement est préférable pour devenir libre financièrement. Il ne s’agit pas de vous juger sur l’état actuel de vos finances et de votre richesse .

Quelques perles de sagesse tirées du livre · Vous êtes à l’image de vos pensées, · Etre salarié, c’est une solution à court terme à un problème de long terme, · Un esclave même payé une fortune reste un esclave, · A quoi cela sert-il de vouloir gravir les échelons de l’entreprise quand vous pouvez posséder l’entreprise ? 2 chemins divergeaient à l’orée d’un bois, et moi, J’ai choisi le moins emprunté, celui que personne ne prend, Et c’est ce choix qui a fait toute la différence. Robert Frost, The Road Not Taken

Leçon n°1 : Les riches ne travaillent pas pour l’argent Comment Kiyosaki créa sa première entreprise à l’âge de 9 ans

A l’âge de 9 ans, Robert Kiyosaki et son meilleur ami Mike ont demandé au père de Mike (Père Riche) de leur apprendre à gagner de l’argent. Après 3 semaines passées à faire le ménage dans l’un des nombreux magasins du père de Mike pour un salaire de misère (10 cents la semaine !), Kiyosaki n’en peut plus et pense de plus en plus à démissionner. C’est le moment que choisi son Père Riche pour lui donner sa première leçon sur l’argent : certaines personnes quittent leur travail car elles ne sont pas assez bien payées. D’autres y voient l’opportunité d’apprendre quelque chose de nouveau. TRAVAILLEZ POUR APPRENDRE Ensuite, Père Riche demande aux deux jeunes garçons de travailler pour lui gratuitement. En agissant de la sorte, il veut les forcer à imaginer une façon de créer leur propre source de revenus indépendamment de leur travail pour lui. L’inspiration leur vient quand ils remarquent que certaines bandes dessinées sont délaissées dans le magasin. Qu’à cela ne tienne, ils les récupèrent et ouvrent une bibliothèque pour leurs petits camarades de classe et leur font payer un droit d’entrée : 10 cents les 2 heures de lecture. Ils rémunèrent la sœur de Mike 1 dollar par semaine pour s’occuper de la gestion de leur petite affaire. Bientôt, ils touchent 9,5 dollars par semaine, sans avoir à se préoccuper de la gestion de leur bibliothèque. Leur première entreprise vient de voir le jour ! Leçon n°2 : Pourquoi dispenser une « éducation financière » ? On ne vous apprend pas à devenir riche à l’Ecole. Le fossé qui se creuse actuellement entre les plus riches et les plus démunis n’est pas dû au hasard. Le système éducatif, tel qu’il est construit aujourd’hui, ne permet pas de réduire cet écart. Son objectif premier est de vous apprendre à vous insérer dans le monde professionnel tel qu’il est déjà donc à vous permettre de devenir de très bons employés. Pas de très bons employeurs. Et cela fait toute la différence. Le système éducatif actuel n’enseigne pas non plus les bases de la gestion des finances personnelles qui ont permis aux riches de construire leur richesse. Il est de votre responsabilité de vous former et d’utiliser cette connaissance pour acquérir les actifs qui vous permettront de générer des revenus. Le problème n’est pas de savoir combien vous gagnez mais bien plus combien vous parvenez à mettre de côté. La première étape pour sortir de la « rat race »* est de : COMPRENDRE LA DIFFERENCE ENTRE UN ACTIF ET UN PASSIF Un actif est un titre ou contrat qui permet de générer des revenus à son propriétaire. Un passif, au contraire, génère des dépenses. Quelques exemples :

ACTIFS

PASSIFS

Immobilier

Emprunt

Actions

Prêt à la consommation

Obligations

Cartes de crédit

Propriété intellectuelle

 

Les pauvres gèrent leur argent au jour le jour, les personnes appartenant à la classe moyenne achètent des passifs alors qu’ils pensent acquérir des actifs et les riches ou futurs riches construisent une base solide d’actifs leur générant des revenus. La classe moyenne se retrouve en permanence dans un état constant de lutte financière. Leur première source de revenus est le salaire. Et les augmentations de salaire s’accompagnent généralement de hausses d’impôts. Leurs dépenses augmentent en même temps que leurs salaires. D’où l’expression « rat race*» qui se traduit par une sorte de course effrénée à la consommation et au remboursement concomitant des emprunts contractés pour consommer. Enfin, ils considèrent leur maison comme leur actif le plus important au lieu d’investir dans des actifs qui leur permettront de générer des revenus. Car non votre résidence principale n’est pas un actif ! Les riches restent riches et le deviennent de plus en plus car ils acquièrent en permanence des actifs et leurs investissements génèrent des revenus toujours plus conséquents, qui dépassent de loin leur rythme de dépenses. Voici pourquoi votre résidence principale n’est PAS un actif : 1. Vous travaillerez toute votre vie pour rembourser l’emprunt que vous avez contracté, 2. Vos charges d’entretien représentent des frais importants, 3. Vous devez vous acquitter de la taxe foncière, 4. Votre résidence principale peut se déprécier si le marché de l’immobilier chute ou si vous achetez en haut de cycle, 5. Plutôt que d’avoir investi dans un actif qui vous rapporte de l’argent régulièrement, vous remboursez vos mensualités de crédit à la banque. Autrement dit, le véritable propriétaire de votre maison : c’est la banque ! Si vous souhaitez réellement acquérir votre résidence principale, générez d’abord les revenus qui permettront de financer vos mensualités de crédit. Voici quelques exemples d’actifs véritables : · Un appartement que vous louez et dont le loyer versé par le locataire vous permet de rembourser la mensualité du crédit contracté pour acquérir le bien, · Un business qui ne requière pas votre présence mais dont vous êtes le principal actionnaire. En résumé, les principales étapes pour sortir de la « rat race » sont : 1. Comprendre la différence entre un actif et un passif, 2. Concentrer ses efforts sur l’achat d’actifs générant des revenus réguliers, 3. Maintenir ses dépenses et ses dettes à un niveau minimal, 4. S’occuper de ses propres affaires ! Leçon n° 3 : Occupez-vous de vos propres affaires ! Gardez votre travail actuel mais commencez à réfléchir à votre propre Business. Kiyosaki a débuté sa carrière professionnelle en vendant des photocopieurs chez Xerox. Grâce à ses revenus, il a investi dans l’immobilier. En l’espace de 3 ans seulement, les revenus générés par ses investissements dans l’immobilier ont excédé son salaire. Il a ensuite décidé de quitter l’entreprise pour s’occuper à plein temps de son propre business. Il savait que c’était la seule solution pour sortir de la « rat race ». Ne dépensez pas tous vos revenus. Construisez-vous un portefeuille diversifié d’actifs et vous dépenserez plus tard quand ces actifs vous rapporteront suffisamment. Leçon n° 4 : L’histoire des taxes et le pouvoir des entreprises L’impôt sur le revenu a vu le jour en Angleterre dès 1874. Aux Etats-Unis, il a été introduit en 1913. Ce qui était au départ un plan pour faire participer les riches à la croissance et au développement de la Nation a ensuite été étendu à la classe moyenne et aux pauvres. Les riches possèdent une arme secrète pour se protéger des taxes particulièrement lourdes. Il s’agit tout simplement de leur entreprise. Cela leur offre nombre d’avantages en termes de fiscalité. Le mécanisme par lequel les riches minimisent leurs impôts est le suivant :

Les propriétaires d’entreprise

Les salariés d’entreprise

  1. Gagnent de l’argent

  2. Gagnent de l’argent

  3. Dépensent leur argent

  4. Paient leurs impôts

  5. Paient leurs impôts

  6. Dépensent leur argent

Pour résumer : PAYEZ-VOUS EN PREMIER ! Kiyosaki nous invite ensuite à prendre en considération les principaux composants de ce qu’il appelle le QI Financier : 1. La comptabilité. Vous n’avez pas le choix. Si vous souhaitez investir en bourse, il vous faudra nécessairement avoir quelques notions de comptabilité pour savoir lire les rapports annuels des entreprises dans lesquelles vous souhaiterez investir. Il en sera de même si vous souhaitez créer votre propre business. 2. La stratégie d’investissement. Cette faculté s’affinera avec l’expérience. Echangez avec des investisseurs et observez comment ils se comportent. Assistez à des séminaires sur le sujet. 3. La loi du marché. Maîtrisez la loi de l’offre et de la demande. Aucun chef d’entreprise ne peut réussir s’il ne maitrise pas un tant soi peu cette base. Sachez comprendre les besoins de vos clients. 4. Le droit. Il faut un minimum de connaissances en droit pour faire croitre votre business dans les bons clous. Perfectionnez-vous si besoin ! Leçon n° 5 : Les riches créent leur propre richesse La confiance en vous associée à un QI financier élevé seront sans aucun doute vos alliés les plus sûrs pour atteindre la liberté financière. Bien sûr, il vous faudra économiser chaque mois avant d’investir. Mais cela, seul, ne suffira pas. Utilisez votre temps à bon escient et trouvez les meilleures opportunités Prenons un exemple. Au début des années 90, l’économie de Phoenix était au plus mal. Des maisons achetées $100.000 se vendaient à $75.000. Kiyosaki fit alors son marché aux enchères publiques de maisons saisies pour impayé et acquit le même type de maisons pour $20.000. Il les revendit ensuite au prix de $60.000 réalisant au passage une plus value plutôt confortable. Après 6 mois passés à agir de la sorte, il dégagea un bénéfice net total de $190.000 pour 30 heures réellement travaillées ! Père Riche explique qu’il y a deux types d’investisseurs : 1. Ceux qui achètent des « packages d’investissement » Vous êtes dans ce cas lorsque vous confiez votre argent à un promoteur immobilier, un gérant de fonds. C’est une façon simple et claire de placer votre argent. 2. L’investisseur professionnel Vous êtes dans ce cas lorsque vous vous occupez de vos propres investissements. Vous saisissez vous-même les opportunités qui se présentent à vous. C’est ce type de comportement qu’encourage Père riche. Pour cela, vous devez travailler 3 types d’aptitudes : · Savoir identifier une opportunité que personne d’autre n’a vue, · Savoir lever des fonds, · Savoir faire travailler ensemble des gens intelligents.

Identifier une opportunité que personne d’autre n’a vue Apprenez à identifier ce qui fait VRAIMENT la valeur ajoutée d’un business. Pensez-vous réellement que ce qui fait le cœur du business de Mac Donald’s, ce sont les hamburgers ? En réalité, le cœur du Business de la chaîne de fast-food, c’est l’immobilier et la recherche d’emplacements stratégiques dans les quartiers les plus en vogue de chaque ville du monde. Il y a une dernière chose qu’il vous faudra absolument maîtriser pour réussir dans vos investissements : c’est l’acceptation du risque. Vous devez apprendre à maitriser vos émotions et à faire fi des éventuels échecs que vous subirez. C’est votre capacité à rebondir qui apportera la réussite, pas votre volonté de réussir tout de suite. Leçon n° 6 : Travaillez pour apprendre, ne travaillez pas pour l’argent La biographie de Robert Kiyosaki Après ses études, Robert Kiyosaki a rejoint le corps des Marines. Il a notamment appris à diriger des troupes, une leçon essentielle pour apprendre à manager en entreprise. Par la suite, il rejoignit Xerox où il apprit à vaincre sa peur du rejet en devenant l’un des 5 meilleurs commerciaux de l’entreprise. Ayant atteint son objectif, il quitta la compagnie et commença à s’occuper de son propre business. DEVENEZ UN EXPERT EN MARKETING, MANAGEMENT ET EN COMMUNICATION Une éducation différente Les Ecoles forment des professionnels. Des professionnels qui deviennent tellement spécialisés dans un domaine qu’ils ne savent plus comment se débrouiller dans d’autres et qu’ils ont ensuite besoin de se syndiquer pour protéger leur travail. La spécialisation n’est pas nécessairement la panacée dans l’optique qui nous occupe mais bien plus de retenir les leçons essentielles dans chaque domaine pour maitriser les 20% qui apportent 80% de la valeur ajoutée de votre futur business ! C’est ce genre d’enseignement que Père Riche a transmis à Robert et Mike. Mike a par la suite repris l’empire que lui laissait son père alors que dans le même temps, Robert créait le sien via l’immobilier, le lancement de nouveaux produits et des programmes d’éducation. 3 aptitudes essentielles pour le management 1. La gestion de trésorerie 2. Le management de systèmes (inclus le temps en famille et pour les amis !) 3. Le management des hommes 5 obstacles qui peuvent vous nuire pour atteindre la liberté financière 1. La peur. N’agissez pas uniquement en fonction de ce que vous pensez être le plus « sûr ». Si vous ne vous engagez pas et que vous ne voyez pas grand, vous ne réussirez jamais. 2. Le cynisme. N’écoutez pas les personnes de votre entourage qui ne se donnent pas les moyens de réussir et se permettent de critiquer ce que vous êtes en train de réaliser. 3. La paresse. Ne cédez pas aux sirènes de la « rat race ». Si vous vous reposez sur vos lauriers, vous ne vous sortirez jamais du quotidien qui ne vous satisfait pas. Soyez proactif et persévérant ! 4. Les mauvaises habitudes. Vos habituelles dépenses doivent se transformer en épargne et en investissements. La liberté est à ce prix ! 5. L’arrogance. Ne pensez pas que vous savez tout à propos de l’argent. Ecoutez ce que les autres ont à vous dire. Formez-vous ! 10 étapes pour réveiller votre génie financier 1. Trouvez quelque chose qui dépasse votre réalité, votre rêve le plus fou. Imaginez la liberté, le mode de vie que vous auriez alors si vous pouviez maitriser votre temps. Pensez à ce que vous ne souhaitez pas être et tirez un trait dessus ! 2. Mettez à l’épreuve votre libre-arbitre, tous les jours. Vous pouvez choisir de regarder « La roue de la fortune » ou « Capital ». Tout dépend de la façon dont vous souhaitez occuper votre temps et votre énergie. Tout dépend de vous ! 3. Choisissez vos amis avec précaution. Ne vous laissez pas polluer pas les avis tranchés de certaines personnes qui ont un avis sur tout et ne font jamais rien. Entourez-vous de gens créatifs et qui veulent vraiment prendre les commandes de leur vie. 4. Apprenez une leçon sur vos finances. Apprenez en une autre, et apprenez vite ! 5. Payez-vous en premier . Auto-disciplinez-vous en maintenant au plus bas votre niveau de dépenses. Vos locataires doivent vous servir à financer vos dépenses et vos économies à investir et non à régler vos factures ! 6. Rémunérez généreusement les gens qui travaillent pour vos finances. S’ils sont efficaces, sachez être reconnaissant. Ils n’en seront que d’autant plus motivés ! 7. Faites comme les capital risqueurs. C’est le concept qui est à l’origine du ROI (Return On Investment ou encore Retour sur Investissement). Investissez et reprenez ensuite votre argent une fois que l’investissement vous rapporte suffisamment sans votre apport initial. 8. Faites-vous plaisir. Une fois que vous générez des revenus suffisants via vos investissements, n’hésitez plus à vous offrir la nouvelle Audi TT. Foncez ! 9. Trouvez-vous un mentor. Et agissez comme lui au quotidien. Plus vous aurez l’impression d’agir de manière extraordinaire, plus vous le deviendrez. C’est aussi simple que cela. 10. Donnez et vous recevrez en retour. Si vous donnez de bon cœur sans attendre en retour, vous recevrez l’équivalent au centuple. C’est la loi de l’attraction en action ! L’ACTION SERA TOUJOURS VOTRE MEILLEURE ALLIEE, PAS L’ATTENTISME CHRONIQUE Pour conclure, votre plan d’action pour atteindre la liberté financière : 1. Arrêtez ce que vous êtes en train de faire. Evaluez votre situation actuelle. Arrêtez ce qui ne marche pas et envisagez toutes les options possibles, 2. Soyez toujours à la recherche de nouvelles idées, 3. Agissez ! Trouvez des gens qui ont déjà fait ce que vous souhaitez réaliser et rencontrez-les, posez leur des questions et demandez leur des tuyaux. Invitez-les à déjeuner ! 4. Formez-vous et achetez des podcasts et/ou des vidéos de formation, 5. Faites de nombreuses offres. Négociez, tâtez le terrain et interagissez avec vos futurs clients si vous souhaitez créer votre business. Soyez proactif ! 6. Allez faire un tour dans le voisinage et soyez attentif aux petites annonces immobilières. Une super affaire est peut-être au coin de votre rue, 7. Voyez grand. Ne vous cantonnez pas à ce que vous estimez être déjà bien suffisant. Note : vous pouvez pour cela lire le résumé du livre La magie de voir grand 8. Apprenez de l’histoire. N’hésitez pas à vous inspirer des biographies des milliardaires du monde entier pour comprendre quel a été leur parcours et leur façon de pensée. C’est une véritable mine d’or en matière d’apprentissage ! Conclusion Père Riche, Père Pauvre est un livre extraordinaire, au sens littéral. Je ne saurais exprimer pleinement à quel point ce livre a transformé ma vision de l’argent et surtout ma perception de la richesse. Avant cette lecture, une partie de moi-même était persuadée que tous les « riches » étaient nés comme ça, qu’il fallait déjà avoir de l’argent pour s’enrichir et que la seule solution était de prendre part à la « rat race », que je ne nommais pas encore ainsi. Désormais, je suis fermement convaincu que s’enrichir ça s’apprend et que la liberté financière est un objectif réaliste si l’on s’y prend avec méthode et patience. Je suis devenu un vrai investisseur au sens de Kiyosaki et si mes actifs ne me rapportent pas encore suffisamment pour vivre, j’ai bon espoir que cela soit le cas dans un horizon de 5 à 10 ans. En tous les cas, je ferai tout pour ! Mon conseil, si vous devez commencer votre éducation financière par un livre, est de débuter par celui-là, je vous assure que vous ne le regretterez pas. Mais ne vous y trompez pas : l’objectif de Kiyosaki est de vous coacher et de vous motiver pour vous permettre de prendre le chemin qui mène à la liberté financière. Pas de vous apporter des réponses prêtes à l’emploi. Alors lisez-le, fixez-vous des objectifs et lancez-vous ! Et ne perdez surtout jamais de vue que l’enrichissement, c’est avant tout une expérience de vie hors du commun. Bonne route !
Points forts :

Idée originale des 2 Pères et présentation extrêmement efficace et pédagogique de concepts financiers qui ne sont pas si simples, Livre incroyablement motivant et inspiré de l’expérience personnelle de l’auteur qui est lui-même millionnaire, On ne compte plus les témoignages de gens sur la toile qui disent s’être lancés dans le marketing de réseau, l’investissement immobilier, la création de Business après avoir lu le livre.

Point faible :

On regrettera un certain manque de précisions dans les domaines évoqués par l’auteur. Comme il le dit lui-même, ses livres sont des outils de motivation, pas des livres d’expert financier.

La note de Thibaud du Blog Mes Finances Mode D’emploi :

Avez-vous lu le livre ? Combien le notez-vous ?

Note: There is a rating embedded within this post, please visit this post to rate it. Lire plus de commentaires sur Père riche, père pauvre sur Amazon. Acheter le livre sur Amazon :

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Mon, 17 Jan 2011 09:00:00 +0100 http://www.olivier-roland.fr/items/view/4/pere-riche-pere-pauvre