Olivier Roland - tagged with leo-babauta http://www.olivier-roland.fr/feed en-us http://blogs.law.harvard.edu/tech/rss Sweetcron [email protected] L’art d’aller à l’essentiel http://www.olivier-roland.fr/items/view/10496/Lart-daller-lessentiel

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Thu, 19 Nov 2015 17:00:00 +0100 http://www.olivier-roland.fr/items/view/10496/Lart-daller-lessentiel
Préface à “L’art d’aller à l’essentiel” http://www.olivier-roland.fr/items/view/755/Prface-Lart-daller-lessentiel

Les Editions Leduc m’ont fait le plaisir de me demander d’écrire la préface de la nouvelle édition du livre “L’art d’aller à l’essentiel” de Léo Babauta, en tant que traducteur de ses articles sur Habitudes Zen, et aussi parce je crois qu’ils m’aiment bien . Cela fait presque 4 ans que je traduit les articles de Léo sur Habitudes Zen (au grès de mes envies), et j’adore son style simple, efficace et apaisant qui va droit à l’essentiel. Pour marquer la sortie de cette nouvelle édition, je vous livre en exclusivité mondiale (n’ayons pas peur des mots) ma préface sur la simplicité, le minimalisme, et les dangers du choix incroyable que nous offre notre société de consommation : Préface à “L’art d’aller à l’essentiel” : Imaginez… vous entrez dans un supermarché de taille moyenne, pas très loin de chez vous. Visualisez les dizaines et dizaines de rayons qui s’étendent à perte de vue, contenant des dizaines de milliers de produits, couvrant certainement la totalité de vos besoins matériels quotidiens (et même plus !). Comparons le nombre catégories de produits et le nombre de produits disponibles avec ce que les Français pouvaient choisir il y a un siècle. Ou comparons même ce nombre avec le choix auquel avaient accès nos grands-parents dans une épicerie de leur enfance. Nous avons là, sous nos yeux, à portée de main (et souvent de portefeuille) un choix de produits que la plupart des êtres humains d’il y a plus de deux générations n’auraient pu avoir de toute leur vie. Nous vivons dans un monde d’abondance matérielle. Les progrès incroyables de la production industrielle et de la distribution ont permis à de plus en plus de produits d’être créés en des quantités de plus en plus grandes pour atterrir dans des rayons de plus en plus nombreux de supermarchés de plus en plus gigantesques. Et la publicité est devenue de plus en plus efficace, l’apparition de multiples marques et variantes d’un même produit obligeant les fabricants à se différencier des autres, et à pousser les consommateurs à acheter, créant si besoin une envie qui n’existait pas auparavant.

Quelques rayons alimentaires d’un supermarché (Crédit photo lyzadanger) Cette abondance de choix est sûrement une bénédiction. Elle nous permet d’avoir une alimentation diversifiée, avec des produits venant de l’autre bout du monde, et de choisir les produits qui nous correspondent vraiment, que ce soit par leur prix, leurs fonctionnalités, leurs couleurs, leur design… N’est-ce pas ?

Sans doute. Mais cette abondance de choix pose également des problèmes. Combinée avec une publicité de plus en plus présente et agressive, elle nous conduit parfois à acheter des produits qui, au final, ne nous servent pas vraiment. Et qui finissent par s’accumuler chez nous, encombrant nos armoires, nos étagères et nos tables de salon. Jetez un coup d’œil à votre garde-robe. Faites-le vraiment. Prenez ce livre avec vous et allez voir. Je vous laisse quelques instants. Bien. Parmi tous les vêtements qui sont rangés là, combien d’entre eux vous servent vraiment ? Parmi ceux-ci, combien d’entre eux mettez-vous régulièrement ? Et combien d’entre eux mettez-vous rarement, voire très rarement ? Et, combien d’entre eux n’avez-vous pas mis depuis des mois, peut-être même jamais ? Il est probable que vous n’ayez pas porté au moins un quart de vos vêtements depuis des mois. Et que les chances que vous les portiez à nouveau soient proches de zéro. Si c’est le cas, rassurez-vous : vous êtes loin d’être le seul ! De même, jetez un coup d’œil dans vos armoires, sur votre bureau, dans vos tiroirs. Combien de gadgets et autres produits sont emmagasinés là, inutilisés, attendant vainement de revoir la lumière du jour ? Regardez vos étagères, votre table de salon. Regardez-vous encore tous ces bibelots décoratifs, à part quand vous faites les poussières ? En fait, les chances sont bonnes que vous pourriez vous débarrasser de 20% de vos objets sans que cela n’affecte votre vie. Et 20%, c’est un minimum. L’abondance matérielle dans laquelle nous vivons conduit la plupart d’entre nous à nous encombrer d’objets inutiles qui non seulement prennent de la place dans nos habitations, mais aussi dans notre esprit, ce qui nous distrait et diminue notre concentration, notre productivité, et augmente notre stress. En particulier si ces objets sont visibles quand vous vaquez à vos occupations comme l’ont montrés plusieurs études, comme celle de l’université de l’Illinois en 1998 qui a démontré que nos yeux sont divertis, sans que nous en ayons conscience, par des objets sans relation avec notre tâche en cours qui se trouvent dans notre champ visuel. Cela ne nous prend qu’une fraction de seconde de notre temps à chaque fois, mais multiplié par le nombre de fois où nos yeux divaguent vers ces objets en une journée, cela fini par faire beaucoup. De même, nous vivons dans une ère d’abondance temporelle. Selon l’INSEE, le nombre d’heures travaillées en France est passé de 2230 heures par an en 1950 à 1559 heures en 2007. Selon différentes enquêtes parues en 2011 et 2012 (ECDE, INSEE, Coe-Rexecode) la France est l’un des pays dans lequel on travaille le moins au monde, si ce n’est LE pays dans lequel on travaille le moins au monde. Cela n’a pas toujours été comme cela. C’est en 1900 seulement qu’une loi limite pour l’ensemble de la population le travail quotidien à 11 heures absolues par jour en France, et en 1936 que les congés payés sont instaurés, à raison de 15 jours par an. La durée annuelle des congés payés augmentera par palier jusqu’en 1982 et l’instauration des 5 semaines que nous connaissons, plaçant la France en tête des pays proposant le plus de congés à ses salariés depuis des décennies. Le classement 2011 réalisé par le cabinet Mercer nous place ainsi 6ème ex aequo sur un total de 67 pays. Et nous vivons également une ère d’abondance dans les distractions et les loisirs qui nous sont accessibles. En un siècle la radio, la télévision, les jeux vidéo, les ordinateurs et Internet sont arrivés, et nous sommes nombreux à passer beaucoup de temps à nous distraire avec. D’après Médiamétrie, les Français ont passé en moyenne 3H32 par jour à regarder la télévision en 2010. Et au-delà de ces outils, nous avons également d’innombrables possibilités pour passer le temps qui n’existaient pas il y a encore quelques décennies : une myriade de sports, d’arts, d’activités diverses à pratiquer. Cette abondance nous conduit parfois à nous surcharger d’activités, ou à succomber à toutes ces distractions, plutôt que de nous concentrer sur ce qui importe vraiment pour nous. Nous regardons la télévision au lieu de lire, nous jouons aux jeux vidéo au lieu de passer du temps avec nos amis, nous allons une énième fois sur Facebook au lieu d’être avec notre famille. Nous allons faire du tennis plutôt que nous consacrer à notre projet de création d’entreprise, nous nous surchargeons de tâches inutiles plutôt que de commencer à écrire ce livre dont nous rêvons depuis des années, nous nous donnons une montagne de travail à faire, de peur de ressentir le vide de l’ennui alors que nous pourrions passer un peu de temps en paix avec nous-mêmes. Cette abondance de choix, cette abondance de temps nous amènent à devoir faire de nombreux choix et une partie de ces choix s’avèrent inexorablement inutiles, stupides, voire les deux, et peuvent conduire à une accumulation d’objets sans intérêt, une accumulation d’activités desquelles nous tirons un plaisir instantané, mais fugace et peu satisfaisant sur le long terme. C’est dans cette ère d’abondance que Léo Babauta a créé son blog Zen Habits (Habitudes Zen) et a commencé à écrire des articles. C’était en 2007, il était journaliste dans une petite île américaine du Pacifique, il était père de six enfants et travaillait beaucoup. Il s’est mis à publier des articles qui traitaient de productivité, de sport, de finances personnelles, et surtout, de bonheur, de simplicité et de minimalisme, au rythme impressionnant de cinq articles par semaine en moyenne tout en publiant des articles invités sur les plus prestigieux blogs américains. Sa productivité remarquable – alors qu’il travaillait à temps plein et devait s’occuper de ses six enfants – couplée à la qualité de ses articles et de ses efforts pour se faire connaître, lui a valu un succès rapide et hors du commun. Seulement deux an après le démarrage de son blog, le prestigieux magazine Times le classait dans les « 25 meilleurs blogs », exploit réitéré l’année suivante. Il avait déjà plus de 100 000 lecteurs en 2008, et cela s’est amplifié avec le temps jusqu’à près de 240 000 lecteurs réguliers début 2012, Son style d’écriture, simple, pratique et apaisant, y est sans doute pour beaucoup, et j’ai d’ailleurs personnellement tellement apprécié la forme et le fond que j’ai décidé de traduire en français les meilleurs articles de Léo Babauta, sur le blog http://www.habitudes-zen.fr . Léo a publié le livre que vous tenez entre les mains en 2008, et a connu un immense succès outre-Atlantique. En notre époque surchargée de choix, Léo Babauta défend une approche apaisante, qui est de simplifier, de se débarrasser du superflu et de se consacrer à l’essentiel. Car ce qui compte au final, c’est être heureux, et de se consacrer à ce que nous aimons – et à ceux que nous aimons. Si c’est votre objectif, ce livre vous y aidera. Mais pour qu’il soit efficace, vous devrez bien évidemment l’appliquer. Pourtant la majorité d’entre vous se contentera de le lire, puis de le ranger dans un coin, en se disant « je l’appliquerai plus tard », ce plus tard équivalent bien entendu à « jamais », ce qui ajoutera ce livre à la liste des choses inutiles que vous possédez. Pour éviter cela, le mieux est sans doute d’appliquer les principes que Dale Carnegie, l’auteur de Comment se faire des amis, recommande d’appliquer à son propre livre :

Avoir un grand désir d’apprendre et d’appliquer les principes qui nous permettront de simplifier notre vie et de nous concentrer à l’essentiel. Lire deux fois chaque chapitre avant de passer au suivant. Interrompre fréquemment nos lectures pour nous interroger sur nos possibilités personnelles d’application de chaque principe. Souligner les idées importantes. Revoir le livre tous les mois. Mettre ces principes en pratique chaque fois que l’occasion se présente. Transformer ce livre en un jeu amusant : demander à nos amis un gage à chaque fois qu’ils nous surprennent à enfreindre les règles. Contrôler chaque semaine les progrès que nous faisons. Nous demander quelles fautes nous avons commises, quels progrès nous avons accomplis, quelles leçons nous avons tirées.

Et de bien prendre conscience de cette maxime du célèbre blogueur Chris Guillebeau : « L’intervalle entre l’ignorance et la connaissance est beaucoup plus mince qu’entre la connaissance et l’action »

Le livre que vous tenez dans les mains a le pouvoir de vous aider à vivre une vie plus concentrée, moins surchargée, plus simple et plus heureuse. Laissez-lui sa chance. Et appliquez-le. Pour aller plus loin : Lisez la chronique de “l’Art de l’essentiel” déjà publiée sur ce blog en cliquant ici. Acheter “L’art de l’essentiel”, 2ème édition sur Amazon :

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Fri, 16 Mar 2012 07:30:00 +0100 http://www.olivier-roland.fr/items/view/755/Prface-Lart-daller-lessentiel