Olivier Roland - tagged with manipulation http://www.olivier-roland.fr/feed en-us http://blogs.law.harvard.edu/tech/rss Sweetcron [email protected] Pourquoi trop penser rend manipulable http://www.olivier-roland.fr/items/view/11809/Pourquoi-trop-penser-rend-manipulable

Résumé du livre « Pourquoi trop penser rend manipulable – protégez votre mental de l’emprise » : Ce livre est un outil vital lorsque nous traversons des crises au niveau personnel ou sociétal, en particulier pour les personnes hypersensibles, qui se sentent empêtrées dans une toile d’araignée, car "Pourquoi trop penser rend manipulable" donne des clés de compréhension du fonctionnement de pensées complexes et des clés pour établir ses limites personnelles. Par Christel Petitcollin, éditions Guy Trédaniel, 2017, 261 pages. Note : cette chronique est une chronique invitée écrite par Angèle Caignec-Langlo du blog L’Essentiel des Parents. Chronique et résumé de « Pourquoi trop penser rend manipulable – Protégez votre mental de l’emprise »

Christel Petitcollin est spécialiste de la manipulation mentale et de la surefficience mentale[1]. Depuis plus de vingt-cinq ans auprès des victimes de manipulateurs, Christel Petitcollin est aussi écrivaine, conférencière et formatrice en développement personnel. Introduction « Depuis quand n’avez-vous pas ri ? » Ma mère m’a transmis ce livre "Pourquoi trop penser rend manipulable" à un moment désespéré de ma vie sentimentale. Sur une intuition de sa part, il est arrivé à point nommé pour moi. J’étais prête à le lire, et ce livre m’a sauvé la vie. Sauver la vie, c’est-à-dire ? J’étais dans une relation de couple malsaine et toxique, je n’y voyais plus rien et je ne savais plus qui j’étais. Un jour, je me suis réveillée en sursaut pour échapper à ma disparition intérieure – en clair, je me serais éteinte intérieurement si le réveil en douche froide ne s’était pas manifesté. En épuisement maternel extrême et burn-out global, j’étais allée voir un ostéopathe qui m’avait demandé « depuis quand n’avez-vous pas ri ? », une question qui m’a surprise car je ne me l’étais pas posée et que je suis une personne d’ordinaire rayonnante et joyeuse. J’ai fondu en larmes. Un livre bouée de sauvetage « Pourquoi trop penser rend manipulable, protégez votre mental de l’emprise » a été un phare dans la traversée de la tempête. Ce livre m’a aidée à savoir dans quelle situation je me trouvais. Le livre m’a donné des clés concrètes et applicables pour poser des balises. Il m’a aidée à maintenir mon cap jusqu’à ce que je sorte la tête de l’eau de façon durable. Depuis j’ai lu aussi, en complément, quelques autres livres de l’auteur (« Je pense mieux », « Je pense trop », « Divorcer d’un manipulateur », « Échapper aux manipulateurs », « Enfants de manipulateurs », l’auteur y aborde aussi la notion d’aliénation parentale).

Voici, dans cette chronique de "Pourquoi trop penser rend manipulable", l’essence du message du livre et des suggestions complémentaires. Je vous recommande vivement de LIRE le livre si vous pensez être dans une relation toxique, ou que vous vous dites « je pense trop », ou que vous vous trouvez face à une personne ou entité à double face. Le livre de Christel Petitcollin démontre tous les mécanismes de la manipulation et offre les clés pour ne plus se laisser prendre au piège. Livre à garder à son chevet ! Contenu du livre "Pourquoi trop penser rend manipulable" : Les clés pour se libérer de l’emprise Donc, si vous voulez vous libérer définitivement de tout ce qui fait que vous êtes manipulable, lisez ce livre dans l’ordre car il a un objectif thérapeutique. Vous allez découvrir :

Qui est le manipulateur Qui est le manipulé La pensée complexe arborescente et l’hypersensibilité de la personne manipulable Le grand malentendu de la projection : quand deux mondes se rencontrent Comment trouver son axe intérieur, se centrer et se recentrer régulièrement Comment poser des limites, un cadre :

Se respecter soi-même Sortir du triangle victime–bourreau–sauveur Qu’en est-il de cette amnésie traumatique ? Développer son assertivité et ce que vous ne devez plus jamais faire

Les clés à retenir de "Pourquoi trop penser rend manipulable" :

Voici les trois clés à retenir de ce livre :

Il y a des gens méchants et malintentionnés, oui ! Il ou Elle ne changera pas. Seul vous pouvez changer votre attitude face à lui ou elle. Fuyez ! car il ne servira à rien d’y faire face, vous perdrez.

Enfin, le dernier élément important à retenir est de s’en tenir aux faits, aux actes. En effet l’observation factuelle permet de constater la réalité indépendamment des ressentis. Les éléments bancals de la situation ressortiront comme le nez au milieu de la figure. A titre d’exemple, faire ses comptes est un bon moyen de voir les dysfonctionnements dans le foyer, la gestion de chacun et son rapport aux choses. « Ne vous disputez jamais avec un imbécile : il vous tirera à son niveau et il gagnera par expérience ». Citation d’Albert Einstein

Partie 1- Qui est le manipulateur ? Chapitre 1 : Un manipulateur a deux visages Docteur Jekyll et Mister Hyde : il s’agit de la première caractéristique. L’auteur explique qu’en consultation ce critère est validé dans 100% des cas. L’un très sympathique et avenant, pour l’extérieur, l’autre morose et cruel, il devient haineux avec le temps, réservé pour le cercle privé. En général, seule la victime connaît ce deuxième visage. L’auteure explique qu’il s’agit en réalité plus d’un masque par-dessus un visage que de deux visages. MASQUE :

Sympa, Proche, Amical

VRAI VISAGE :

Familiarité déplacée, Sans gêne, Curiosité intrusive, Envahisseur d’espace

Se tient dans votre sphère intime, Vous touche physiquement, Regard dur mais il sourit de toutes ses dents, S’inclut effrontément dans votre futur.

Un manipulateur utilise quatre ficelles pour vous transformer en marionnette 1- Séduction Capture de rêve et mimétisme : vous aurez l’impression d’avoir rencontré votre alter ego. Flatterie et promesses alléchantes. Mais il ne tient pas ses paroles. Les clés pour s’en sortir :

Taisez-vous et laissez les gens parler en premier Demandez-vous « en quoi cette personne est-elle comme moi ? » Regardez les actes plutôt que d’écouter les paroles qui peuvent être un tissu de mensonges

2- Victimisation Le manipulateur va se présenter comme une pauvre chose qui a souffert, quelqu’un de malheureux mais qui ne se remet jamais en question. Si vous éprouvez de la pitié pour lui, vous êtes piégé. L’auteur démontre bien tous les leviers activés chez le manipulé par le manipulateur. L’auteure cite une consœur qui dit « Si vous ressentez ne serait-ce qu’une goutte de pitié pour votre conjoint… fuyez ! ». Elle précise ensuite la différence entre compassion et pitié. La compassion c’est comprendre la souffrance de l’autre et savoir qu’il a les ressources internes pour la surmonter. Une personne peut avoir besoin de soutien moral mais pas que vous régliez ses problèmes personnels à sa place. 3- Intimidation Cette troisième corde est activée très tôt dans la relation, explique Christel Petitcollin. L’intimidation sert au dressage du manipulé. Elle se met en place insidieusement et progressivement, pour faire vivre dans la peur. Le manipulateur est comme un orage prêt à exploser. Quand il entre dans la pièce l’atmosphère change. Après la phase de séduction, les compliments du début de la relation se transforment en critiques et moqueries blessantes. 4- Culpabilisation La quatrième ficelle achève de vous transformer en marionnette. La culpabilisation c’est vous rendre responsable de ce qui ne va pas. Quoique vous fassiez, quoique vous disiez, ce n’est pas ce qu’il fallait faire ou dire. Le manipulateur est de mauvaise foi et utilise volontiers les injonctions de conformité « les gens intelligents font… », « tout le monde sait que… ». L’objectif de ce mécanisme est de vous faire apprendre à connecter vous-même vos actes à ses réactions.

L’auteure précise bien que ces ficelles ne sont pas si subtiles que cela et que le jour où elles ne fonctionnent plus, vous êtes libre. Chapitre 2 : Le piège à trois clés du manipulateur Un piège à trois clés :

Le doute, La peur, La culpabilité.

Cela vous parle ? Nous y voilà, alors poursuivons. Un procédé en trois temps :

La période de séduction, Le temps du harcèlement, Le moment de la destruction.

J’ai fait partie de tous ceux qui, ayant vécu une expérience similaire, ont tous dit « j’allais y laisser ma peau ! » Et trois pensées :

« Cause toujours ! » : vous vous plierez en quatre, vous vous justifierez, rien n’y fera « Ça te fera les pieds ! » : vous vous retrouvez sur le bord de la route, ou vous retrouvez planté dehors car il a fermé la porte à clé et qu’il est parti avec, ou à devoir refaire une énième fois la tâche que vous pensiez avoir finie. L’auteur donne des exemples de situations très concrètes et précise que le manipulateur trouvera toujours légitime de vous punir. « Rendors-toi ! » la voilà l’amnésie traumatique. Nous y reviendrons plus bas. Quand vous êtes sur le point de rompre la relation, le manipulateur redevient subitement adorable. Cela sème le doute en vous puisque le voilà soudain en train de se comporter comme vous l’attendiez depuis longtemps. Ce n’est que temporaire.

« Aie confiance, Crois en moi, que je puisse veiller sur toi » dit le serpent Kaa dans Le Livre de la Jungle pour hypnotiser et manger Mowgli. Chapitre 3 : Mais qui sont ces manipulateurs ? Le manipulateur peut se rencontrer dans n’importe quelle relation. Cela peut être un conjoint, une collègue de travail, un partenaire, une belle-sœur etc. Hommes et femmes en proportion équivalente. Christel Petitcollin détaille dans "Pourquoi trop penser rend manipulable" que ces personnes sont les mêmes que celles que vous avez croisées à l’école dans la cour de récréation. En fait, les manipulateurs semblent être bloqués à un certain âge mental. L’auteure détaille dans le chapitre 3 sa théorie de l’immaturité pour faire la différence et voir les nuances entre un manipulateur, un pervers narcissique, un sociopathe, un psychopathe. Dans tous les cas, il ne s’agit pas de cautionner leurs déviances. Pour les aider il faut les cadrer, mais c’est un travail à temps plein et loin d’être reposant. D’où la question « peuvent-ils changer ? », ce à quoi l’auteure répond « NON » catégoriquement. Les manipulateurs ne changeront pas, c’est une des clés à retenir de ce livre. Comment repérer un manipulateur ?

Tout va trop vite Ne confondez plus familiarité et chaleur humaine Ne vous laissez plus mystifier par l’assurance d’une personne Vérifiez la cohérence de vie Repérez son côté profiteur Vous découvrez des sentiments inhumains : les manipulateurs ne ressentent aucune culpabilité, se montrent glacials dans des situations pleines d’humanité, ils gâchent délibérément les bons moments. Christel Petitcollin est formelle à l’issue de 100% de ses consultations : « la seule humanité qu’ils ont est celle que vous voulez bien leur prêter » Vous vivez un sentiment de piège

Partie 2- Qui sont les manipulés ? Christel Petitcollin consacre une partie importante de son livre "Pourquoi trop penser rend manipulable" pour détailler les personnes manipulées, qu’elle appelle les surefficients, différents des normo-pensants. Chapitre 4 : Précision entre surefficients et normo-pensants :

La pensée neurotypique est linéaire et séquentielle, dans une progression logique d’idées sans en sauter une. Les personnes surefficientes ont une pensée arborescente, une pensée qui part en étoile, chaque nouvelle idée en fait jaillir dix nouvelles et ainsi de suite.

Il n’y a pas de connotation de valeur. Ce sont des fonctionnements différents.

Chapitre 5 : Surefficience La spécificité des personnes surefficientes se complète avec une hyperesthésie, une hypersensibilité, une hyperémotivité (dont une hyperempathie). En outre, l’auteure énonce aussi des caractéristiques chez les manipulés comme le besoin inconscient de symbiose et la dépendance affective. L’auteure évoque aussi une mémoire gémellaire (syndrome du jumeau perdu). Voici quelques autres traits de caractère :

Manque de confiance en soi Respect maladif de la parole donnée Sincérité à en être transparent ; les surefficients s’imaginent que tout le monde a le même sens de l’engagement et la même sincérité qu’eux Besoin d’être utile et de sauver le monde

Christel Petitcollin insiste sur l’importance de la connaissance de soi comme élément pour sortir des relations manipulées, ce pourquoi elle développe cet aspect dans ce livre et aussi dans ces ouvrages « Je pense trop » et « Je pense mieux ». Je voudrais souligner ici que l’auteure est particulièrement pertinente et qu’elle utilise les mots justes mais aussi des exemples très concrets issus de ses consultations, ce qui permet de bien s’y reconnaître. Christel Petitcollin souligne que les techniques de manipulation fonctionnent en général mieux sur les gens intelligents et humanistes, souvent trop ouverts et pas assez méfiants. Chapitre 6 : Pensée complexe arborescente et hypersensibilité Elle détaille dans cette partie de "Pourquoi trop penser rend manipulable" les raisons neurologiques, émotionnelles et psychologiques qui rendent vulnérable à la prédation.

Besoin de clôture cognitive : le cerveau complexe ne supporte pas l’inachevé, les dossiers en attente, mais aussi le fait de devoir tout recommencer quand il pensait avoir enfin terminé Difficulté à sortir des automatismes mentaux et à gérer les imprévus et encore plus l’effet de surprise Un système sensoriel plus développé et alerte (sens du détail, sensibilité aux sons, odeurs, pulls qui grattent, etc.) Déficit de l’inhibition latente, c’est-à-dire que la personne n’a pas la possibilité de se protéger des informations parasites, elle capte tout en même temps, d’où la quasi-impossibilité de se concentrer et de réfléchir quand le manipulateur se trouve dans la même pièce. Une amygdale cérébrale hyper vigilante qui va être sur-stimulée par la relation avec le manipulateur (il est inquiétant, menaçant, joue avec l’effet de surprise et les changements de programme à la dernière minute, mise devant le fait accompli)

Le jeu des émotions Dans les caractéristiques psychologiques, Christel Petitcollin propose un tableau des émotions dont elle expose les fonctions d’alerte et d’actions. Les cinq émotions naturelles :

Joie Colère Tristesse Frustration Peur

Les deux émotions apprises :

Honte Culpabilité

Christel Petitcollin indique que les gens déviants sont éhontés et ne ressentent aucune culpabilité, que seuls les gens braves ayant une conscience ressentent honte et culpabilité. Le manipulateur repère l’hyperémotivité désordonnée (tempêtes intérieures) de sa victime et joue avec, comme le jeu de la barbichette : Vous êtes bouleversé, il est glacial. Vous êtes calme, il perd son self-control. Lors d’un divorce par exemple, vous passez pour une folle, hystérique et perdez votre crédibilité, tandis qu’il vous pousse à bout, calme, posé, raisonnable. Ou bien, vous êtes calme et factuelle, il est nerveux et agressif. Combien de fois avez-vous eu la sensation désagréable de faire de la gymnastique intellectuelle ou des montagnes russes émotionnelles ? À la question : « mais, ne serait-ce pas moi qui suis le manipulateur, la manipulatrice dans cette histoire ? » L’auteure répond que si vous pensez que vous l’êtes, vous ne l’êtes pas. Christel Petitcollin pense que les manipulateurs sont bien plus conscients de leur méchanceté qu’ils ne veulent bien le faire croire, comme elle en atteste de courriers qu’elle reçoit de leur part. Elle en donne un exemple lors de son passage à la radio dans l’émission « On est fait pour s’entendre » sur RTL « Pervers narcissique : comment échapper à l’emprise ». La confusion mentale dans laquelle se retrouve la victime peut amener à croire que c’est elle-même la manipulatrice. D’où l’importance de savoir ce qui vient de l’autre, et ce qui vient de moi. Le manipulateur, dont les mécanismes de projection sont primaires et beaucoup plus conscients qu’on ne voudrait le croire, sait que la meilleure défense est l’attaque ; il vous coupe l’herbe sous le pied. Chapitre 7 : Pourquoi essayer de comprendre un manipulateur ne sert à rien L’auteure détaille dans la suite la notion de territoire et de cartes. Pour un même territoire, chacun peut et a une carte différente. Le territoire correspond à la réalité, tandis que la carte est une vision, une perception unique et subjective de la réalité. Christel Petitcollin reprécise à cet endroit les subtilités entre la pensée neuro typique et la pensée complexe pour illustrer le fait qu’il est difficile de lire la carte de quelqu’un d’autre. Pour cela, elle utilise l’image d’arbustes dans un parc public.

La pensée neuro typique, rationnelle et analytique : à chacun d’arroser son arbuste, ici c’est chez moi, là c’est chez toi ; voler du terrain se voit ; si chacun fait sa part, le monde tournera bien. La pensée complexe, émotionnelle et globale : tous les arbres et les arbustes font partie du parc, d’un grand tout, il convient d’arroser tous les arbres et arbustes du parc ; ici, voler un arbuste (la notion de territoire personnel) est inconcevable puisqu’il fait partie d’un tout. « Cela n’a pas de sens d’être bien si les autres sont mal. » Intérêt pour tous, s’entendre et collaborer.

Or la méchanceté et le sabotage existent dans la réalité, il est donc vital de le discerner. Deux cartes pour un territoire

L’auteure utilise la notion de cartes et territoires abordée en PNL. Elle explique que les surefficients ajoutent un ensemble de données sur leur carte et qu’il convient de hiérarchiser l’information. Il convient de faire un nettoyage, afin de pouvoir ajouter des informations qui ne vont pas dans le sens de ce qu’on aurait envie de croire mais qui sont indispensables à l’orientation. Pour rester dans la métaphore des cartes d’orientation, il est bon à savoir que dans telle zone il y a des vipères pour pouvoir emporter avec soi sa pompe à venin. Il s’agit de sécurité. Christel Petitcollin rapporte les paroles prononcées par les victimes de manipulateurs, comme « mais je ne veux pas savoir que le monde n’est pas celui que je crois qu’il est. » Enfermés dans leur idéalisme, les surefficients refusent d’intégrer à leur carte des données qui dérangent leurs croyances. Ce qui explique l’amnésie traumatique que nous développons plus loin. C’est un problème crucial quand on a accès brusquement à la pensée psychopathe alors qu’on n’en soupçonnait même pas l’existence. Des paysages glaçants apparaissent souvent dans un frisson d’horreur. Christel Petitcollin rapporte que les victimes confessent avec honte « ça m’avait effleuré l’esprit » et elle rassure en précisant « non, votre esprit n’est pas tordu d’oser penser que … ». Christel Petitcollin insiste sur le fait que savoir que les manipulateurs existent et comment ils fonctionnent permet d’ajouter les couloirs à avalanche et les ravins sur sa carte pour ne plus tomber dedans et ne plus se faire avoir. Par ailleurs, comme nous l’avons déjà évoqué au début de cette chronique, l’auteure insiste sur les paroles vides de sens. Il ne sert à rien d’essayer de comprendre un manipulateur, mais il est important d’indiquer certaines informations sur sa carte pour pouvoir s’orienter. Qu’est-ce qui fait que le manipulé et le manipulateur semblent être si complémentaires ? Complémentarités des fonctionnements En effet, la proie du manipulateur a une complémentarité avec son prédateur. Ce qui en fait toutes les subtilités de la relation toxique. Les surefficients et les manipulateurs sont sur un même territoire mais avec des cartes différentes et une façon de les lire aux antipodes.

Valeurs d’harmonie, humanité, altruisme, intégrité Guerre, cruauté, cupidité, mensonge

La question se pose : « Pourquoi s’obstiner à croire que la paix est unanimement désirée ? » Guerre et paix Vous voulez la paix, il ne cherche que la guerre car le conflit le fait vivre. La guerre commence par être sensorielle (hyperesthésie), elle s’attaque ensuite à la joie de vivre, puis elle est neurologique avec les imprévus et les effets de surprise. Le manipulateur est :

Imprévisible Pulsionnel Contradictoire Met la pression de l’urgence

Le manipulateur n’est gentil que par calcul. Il vous fait payer sa gentillesse. Les gens qui pensent trop sont des fontaines inépuisables, tandis que le manipulateur est un puits sans fond. L’enjeu est essentiellement énergétique, d’où la métaphore du vampire. Quand on sort d’une interaction avec un manipulateur, on se sent vidé, rincé, essoré, cela épuise. Partie 3- Être centré pour ne plus subir ni cautionner Comment trouver son axe intérieur ? Par quel processus ? Maintenant que le paysage a été dépeint, il s’agit de se sortir de la situation d’emprise et de ne plus y retomber. Cela passe par :

Démarche de connaissance de soi, d’introspection, de rapports factuels des événements et des données pour une analyse factuelle et objective de la situation. Accepter de voir les choses telles qu’elles sont, accepter que la réalité soit différente de la projection qu’on s’en fait. C’est-à-dire être dans la capacité de voir ce qui n’est pas beau dans la relation/situation et plus globalement ce qui n’est pas beau, concrètement, dans le monde. Avoir la capacité et l’accompagnement sain prévu pour faire face à l’effondrement de ses croyances et projections.

Une note que j’ajoute aussi, l’importance de se connecter régulièrement à soi pour être en mesure d’écouter ses intuitions et de voir les signes (par exemple, vous êtes plus souvent malade que d’ordinaire). Cela peut se faire via la tenue d’un journal quotidien (gardez-le secret), et de bilans personnels et professionnels réguliers (point abordé plus bas pour éviter l’amnésie traumatique, l’oubli, et contrer l’occultation).

Chapitre 8 : Comment poser ses limites et poser un cadre ? Comment sortir du triangle victime-bourreau-sauveur ? L’auteur creuse en profondeur ce sujet du triangle, le rôle de victime et celui du sauveur face au bourreau. Elle détaille en particulier les subtilités dans les conceptions de l’amour et de la spiritualité, dans le but d’éviter de se fourvoyer. Effectivement, tant qu’on ne connaît pas le phénomène de manipulation mentale, on est objectivement une victime. Toutefois, à partir du moment où l’info est disponible, refuser d’en prendre connaissance engage déjà sa responsabilité. Une victime qui sait mais qui laisse faire devient complice. Dans ce chapitre, plusieurs sonnettes d’alarme et de points d’attention sont tirés. Les points d’attention :

L’auteur souligne qu’il est très grave de refuser de voir la méchanceté ou de ne pas prendre au sérieux un message d’alerte. « En cautionnant les déviances et la cruauté de 2% à 4% de la population, c’est l’humanité tout entière que vous trahissez. » Elle souligne la grande erreur de laisser l’impunité totale aux gens déviants. Le jeu de l’avocat – avocat du diable, qui se joue à partir du rôle du sauveur dans le triangle Attention à ne pas confondre angélisme et spiritualité Attention à ne pas confondre amour au 4e degré et syndrome de Stockholm

Aimer ce n’est pas tout permettre Il est important de garder son humanité en y ajoutant le discernement et l’auto-protection. Les clés :

Il n’est pas question « d’exterminer » les manipulateurs mais de ne plus s’occuper d’eux et d’arrêter de vouloir les changer Les actes déviants ne sont pas cautionnables Ne pas amplifier leur pouvoir de nuisance, soit ne plus leur laisser l’espace de nuire

Chapitre 9 : L’amnésie traumatique L’amnésie traumatique, qu’est-ce que c’est ? L’amnésie traumatique c’est le refus de voir les choses. Une personne peut préférer continuer de ne pas voir, plutôt que de s’avouer à elle-même qu’elle n’a pas vu, car c’est très humiliant de s’être fait avoir, pendant parfois des années ! D’où l’importance de se reconnecter à soi, sans jugement, en se maternant, se considérer avec douceur lors de cet effondrement. L’auteur donne ici la clé ultime de désenvoutement, le prix pour se libérer définitivement des manipulateurs : faire face à tous les aspects de la manipulation, même les plus obscures et dérangeantes. C’est notamment pour cela qu’une lecture du livre est nécessaire dans l’optique thérapeutique, afin que chaque voile puisse être ôté, déclic après déclic. Comment empêcher l’amnésie traumatique ? Il s’agit de prendre conscience de la situation, d’accepter de la voir dans toutes ses dimensions même les plus désagréables et de noter les nouvelles informations sur la carte, pour reprendre l’analogie utilisée plus haut.

S’en tenir aux faits et aux actes Apprendre à se protéger, par soi-même Apprendre à se connaître soi-même Faire des bilans réguliers pour tirer les enseignements des expériences vécues Tenir un journal de bord

Chapitre 10 : La clé de l’assertivité L’assertivité est un état d’esprit. Vous n’êtes ni paillasson, ni hérisson, juste dans l’affirmation. L’affirmation tranquille face à un manipulateur c’est la posture d’adulte responsable rappelle l’auteur. Se connaître et se définir pour être centré et authentique Votre instinct ne vous ment jamais (survie : idées qui effleurent l’esprit) Votre intuition ne vous ment jamais (ne pas remettre en question les avertissements de l’intuition) Écouter votre sagesse intérieure Votre intuition est votre amie et protectrice, elle ne veut que votre bien. Poser des interdits et restaurer des droits inaliénables C’est à vous de définir vos limites, de défendre vos valeurs, de faire respecter votre intégrité. Si vous souhaitez faire l’exercice de nommer les valeurs qui vous sont chères, je vous recommande la vidéo de la web-série diffusée en ligne « Et tout le monde s’en fout » sur les valeurs. L’auteur souligne que les manipulateurs ne respectent pas les limites et ne reconnaissent pas nos droits. Que c’est donc à nous de faire en sorte qu’ils n’aient plus l’espace de les transgresser. Réapprendre d’urgence l’impolitesse et l’inconstance Cet aspect qui n’est pas forcément évident au premier abord est en fait vital. Vous avez le droit de changer d’avis, de reprendre votre parole. Ne plus vous dérober devant vos responsabilités Christel Petitcollin propose la signature d’un pacte avec soi-même, de prendre un engagement vis-à-vis de soi, pour ne plus se laisser tomber. Chapitre 11 : Outils d’affirmation de soi simples et efficaces Christel Petitcollin propose aussi par ailleurs des stages d’affirmation de soi et d’assertivité, car il est compliqué de s’affirmer face à un manipulateur mais c’est vital. Voici les outils qu’elle donne pour s’affirmer et être assertif :

Refuser la pression de l’urgence : « je vais y réfléchir » Le disque rayé : résumer votre position en trois phrases synthétiques que vous répétez en boucle, en ajoutant l’énumération des itérations « c’est la deuxième fois que je te le dis, c’est la cinquième fois que je te le dis » Les phrases magiques : face à votre disque rayé qui montre votre positionnement solide, le manipulateur va essayer de vous entraîner dans une discussion stérile dont l’objectif est de vous forcer à vous justifier. Les phrases magiques servent à rester à l’extérieur du débat, explique l’auteur.

Exemples de phrases magiques que vous pouvez utiliser dès maintenant :

« Si tu le dis » « Tu as le droit de le croire » « C’est ton avis » « Personne n’est parfait » Si vous souhaitez aller encore plus loin, je vous recommande cet autre ouvrage qui donne beaucoup de phrases magiques et qui propose des dialogues de situations concrètes pour s’exercer, il s’agit de « Les manipulateurs sont parmi nous » d’Isabelle Nazare-Aga

S’en tenir fermement aux faits objectifs : ils évitent de sombrer dans le doute. Gardez beaucoup de traces écrites (« tu as dit ceci, tel jour à telle heure, je t’ai envoyé un mail pour te confirmer… »), rester hors de l’émotionnel et devenir conscient de votre propre subjectivité (« il fait chaud », ce n’est pas pareil que « il fait 25°C » ; l’auteur donne cet exemple : votre manipulateur dit « Tu es toujours en retard ! », vous regardez votre montre et répondez « Tu as raison. Il est 9h06. J’ai exactement 6 minutes de retard. »)

Chapitre 12 : Ce que vous ne devez plus jamais faire

Arrêter de jouer les sauveurs : les adultes ne sont pas de petits êtres sans défense. Vous n’avez pas à les prendre en charge. Tout donner sans jamais rien recevoir : le maternage n’a rien à faire dans une relation d’adulte à adulte. Lui trouver des excuses ou essayer de le comprendre : certains actes sont inexcusables, on ne doit jamais cautionner les comportements déviants. Ne pas confondre excuser et pardonner. Essayer de lutter : renoncer à avoir une bonne communication avec lui. La meilleure chose à faire est de le cadrer au maximum et de s’en tenir le plus loin possible. Le laisser-faire : c’est un mauvais calcul, car en pensant éviter sa colère vous alimentez sa toute-puissance Croire qu’il changera : nous l’avons déjà rappelé plusieurs fois. Depuis combien de temps attendez-vous qu’il change ? Le manipulateur vous fait vivre en permanence dans l’espoir d’un changement prochain. Reprenez en main votre vie. Rester dans une culpabilité naïvement prétentieuse : comportement qui consiste à croire que l’on a trop investi pour reculer. Les clés pour cela sont d’arrêter de sublimer le sordide, se rendre compte qu’on s’est fait escroquer, que vous n’avez pas tout pouvoir sur tout. Être transparent et vous justifier : les victimes de manipulateurs n’ont pas de jardin secret, aucun espace d’intimité et répondent candidement aux questions posées. Les clés sont : restez silencieux, ne répondez pas aux questions, faites de la rétention d’informations, cultivez un jardin secret. Accepter d’être malheureux : faites le point de votre vie. Les manipulateurs vous placent dans une non-vie, ils étouffent votre joie de vivre.

Conclusion du livre "Pourquoi trop penser rend manipulable" et dernières clés Christel Petitcollin, l’auteure de « Pourquoi trop penser rend manipulable », remarque que la rencontre avec un manipulateur est effectivement un formidable accélérateur de développement personnel mais que le but est de ne pas y laisser sa peau ! Il est nécessaire d’apprendre à dire non, de poser ses limites et de se faire respecter, ce qui relève de la responsabilité de toute personne adulte. Toutefois, sachant que le manipulateur est ce qu’il est et qu’il ne changera pas, l’application de l’affirmation de soi et de l’assertivité face au manipulateur ne peut durer qu’un temps. Vous avez mieux à faire de votre temps de vie. Il n’existe alors qu’une solution : SORTIR DE LA RELATION. L’auteur met bien le point sur le fait que peu de relations avec un manipulateur sont réellement obligatoires. Si le manipulateur est de votre famille, la clé est d’espacer et écourter les contacts avec lui et de ne parler de rien de personnel (la météo suffit). Le souhait de l’auteur est qu’à la fin de cette lecture, c’est nous qui choisissions de :

Nous aimer, Rire, Être joyeux et détendu, Pratiquer les activités dont on raffole, Qui on veut fréquenter, Réaliser nos rêves.

C’est ce que la lecture de ce livre "Pourquoi trop penser rend manipulable" m’a permis de faire.

Conclusion sur « Pourquoi trop penser rend manipulable – Protégez votre mental de l’emprise » de Christel Petitcollin Ce que "Pourquoi trop penser rend manipulable" m’a apporté, en quoi a-t-il changé ma vie "Pourquoi trop penser rend manipulable" a révolutionné ma manière de voir le monde, les gens et les relations – en particulier les relations ou jeux de pouvoir, dont je n’avais pas conscience ou même pas connaissance auparavant (#bisounours). Ce livre m’a conduit à agir différemment, à sortir de ma zone de confort, à mettre les deux pieds dans la Vie pour sauver ma lumière intérieure. Un autre livre m’a aussi accompagné dans ce travail de libération d’un point de vue juridique ; il s’agit de « Pour en finir avec les tyrans et les pervers narcissiques dans la famille » de Yvonne Poncet-Bonissol, psychoclinicienne, aux éditions Dangles. Ce changement de paradigme et de vie par la pose d’actes concrets m’a apporté des résultats que je n’aurais jamais pensé avoir. Dans un premier temps on peut dire que j’ai changé de vie, puisque je suis passée d’une vie « de famille » au statut de maman solo. Mais le changement se manifeste aussi par un nouveau regard sur le monde, plus factuel, avec plus de recul et aussi d’observation de mes mouvements intérieurs (peurs, schémas, gymnastique intellectuelle). Je vois les actes, les propos et les gens tels qu’ils sont et je fais attention à ne plus tomber dans les pièges ou les panneaux qui jonchent les chemins. Je vous invite à lire aussi « Relations et jeux de pouvoir » de Jean-Jacques Crèvecœur qui, dans son travail avec Ananou Thiran, démontre que :

« Le pouvoir que l'on peut avoir sur nous dépend totalement de notre acceptation. » « À partir du moment où nous arrêtons de donner du pouvoir nous nous libérons. »

« Qui n’empêche pas le mal le favorise. » Citation de Cicéron A l’issue de la lecture de ce livre "Pourquoi trop penser rend manipulable", vous aurez non seulement tout compris mais aussi vous aurez les clés pour changer immédiatement et guérir à jamais. Le livre est structuré, la langue claire et juste. Il convient parfaitement aux personnes qui sont dans une situation étouffante ou qui les tiraille, et qui « pensent trop » ou s’auto-censurent dans leur tête, leur cœur et leur corps. Points forts :

Très complet et pratique Va à l’essentiel sans langue de bois Attendez-vous à être secoué mais libéré. Une méthodologie efficace, un mode d’emploi à appliquer, simple pour sortir de l’emprise. Il permet de commencer à vivre. Tableaux récapitulatifs, pour des rappels simples et rapides en cas de besoin. A l’issue de la méthode, vous vous êtes libéré et pouvez retrouver votre joie de vivre qui vous est inhérente mais que vous aviez oubliée.

Point faible :

aucun, mis à part la difficulté d’en faire un résumé !

Ma note :

Avez-vous lu “Pourquoi trop penser rend manipulable” ? Combien le notez-vous ? [ratings] Visitez Amazon afin de lire plus de commentaires sur le livre de Christel Petitcollin “Pourquoi trop penser rend manipulable” Visitez Amazon afin d’acheter le livre de Christel Petitcollin “Pourquoi trop penser rend manipulable”

[1] Terme que l’auteure de "Pourquoi trop penser rend manipulable" a inventé et qui est dissocié de la pensée normée. Toute une partie du livre est dédiée à ce concept de surefficience mentale. Cet article Pourquoi trop penser rend manipulable est apparu en premier sur Des livres pour changer de vie.

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Thu, 30 Dec 2021 17:00:00 +0100 http://www.olivier-roland.fr/items/view/11809/Pourquoi-trop-penser-rend-manipulable
Copie de Influence et Manipulation: comment persuader intelligemment http://www.olivier-roland.fr/items/view/11742/Copie-de-Influence-et-Manipulation-comment-persuader-intelligemment

Résumé de "Influence et Manipulation" : En tant qu'êtres humains, nous réagissons souvent de manière automatique à certains événements, car prendre le temps de réfléchir à chaque action que nous faisons coûterait trop en temps et en ressources ; or si la plupart du temps ces comportements automatiques ont leurs avantages, ils se détournent parfois de leur but premier par des personnes averties qui désirent les exploiter pour nous manipuler ; Influence et Manipulation décortique ces comportements et ces techniques pour nous aider à nous en prémunir. Par Robert Cialdini, 1984 (édition originale), 1993 (édition révisée actuelle), 300 pages. Titre original : Influence, the psychology of Persuasion (Influence, la psychologie de la persuasion). Chronique et résumé de "Influence et Manipulation"de Robert Cialdini qui partage ses astuces :

Si vous préférez la vidéo au texte, j'ai préparé une chronique illustrée du livre en vidéo

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Fri, 17 Sep 2021 18:10:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/11742/Copie-de-Influence-et-Manipulation-comment-persuader-intelligemment
Comment manipuler les autres et avoir de l’influence : les 6 principes http://www.olivier-roland.fr/items/view/11568/Comment-manipuler-les-autres-et-avoir-de-linfluence-les-6-principes

 Une fois que vous avez vu la vidéo cliquez ici pour rejoindre gratuitement des milliers d’entrepreneurs passionés de développement personnel en vous abonnant à la chaîne Youtube ! Ressources : Le livre “Influence et manipulation” de Robert Cialdini sur Amazon La vidéo : La semaine de 4 heures en 12 principes. Transcription de la […] Cet article Comment manipuler les autres et avoir de l’influence : les 6 principes est apparu en premier sur Des livres pour changer de vie.

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Thu, 17 Jan 2019 17:00:00 +0100 http://www.olivier-roland.fr/items/view/11568/Comment-manipuler-les-autres-et-avoir-de-linfluence-les-6-principes
L’art de la séduction http://www.olivier-roland.fr/items/view/10866/Lart-de-la-sduction

Phrase-résumé de « L’Art de la Séduction » : Grâce à Robert Greene (auteur notamment de Power, les 48 lois du pouvoir et de Stratégie, les 33 lois de la guerre), les plus grands séducteurs de la littérature et de l’Histoire du monde nous délivrent leurs leçons de séduction, concrètes et universelles. Par Robert Greene, […]

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Tue, 04 Apr 2017 17:00:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/10866/Lart-de-la-sduction
Aurélien Amacker : comment les livres ont changé sa vie http://www.olivier-roland.fr/items/view/2694/Aurlien-Amacker-comment-les-livres-ont-chang-sa-vie

J’inaugure avec cet article invité une nouvelle série, puisque je vais demander à plusieurs entrepreneurs connus de se prêter au jeu et de dévoiler les 3 livres qui ont le plus changé leur vie. Si vous voulez me soumettre des idées d’entrepreneurs à qui demander cela n’hésitez pas à me le dire dans les commentaires [...]

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Tue, 16 Apr 2013 17:00:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/2694/Aurlien-Amacker-comment-les-livres-ont-chang-sa-vie
Petit traité de manipulation à l’usage des honnêtes gens http://www.olivier-roland.fr/items/view/847/Petit-trait-de-manipulation-lusage-des-honntes-gens

Phrase résumée de “Petit traité de manipulation à l’usage des honnêtes gens” : Dans ce livre de référence, deux chercheurs en psychologie sociale et professeurs des Universités répondent à toutes vos interrogations sur le sujet de la manipulation.

Par Robert-Vincent Joule et Jean-Léon Beauvois, 2004 (2ème édition, première publication en 1987), 286 pages Note : Cette chronique invitée a été écrite par Michael du blog Mon Couple Heureux dont l’objectif est tout simplement d’apprendre à vivre heureux en couple!
En France un mariage sur deux se termine en divorce. La séparation n’est pas une fatalité, c’est ce que je découvre sur mon blog et dans mon couple jours après jour. Le couple se travaille. Le couple demande du temps, de l’énergie, de l’investissement et parfois  même quelques sacrifices. Mais cela en vaut la peine. Car le couple nous apporte une force, un soutien, il nous élève et nous aide à grandir. Une vie conjugale équilibrée ne peut que nous pousser à la réussite. Je m’intéresse beaucoup à la psychologie humaine. Cela m’aide à mieux me comprendre et mieux comprendre les autres. “Le Petit traité de manipulation à l’usage des honnêtes gens” est un livre passionnant qui parle de nous, de l’influence que l’on a sur les autres (sans forcément s’en rendre compte) et de l’influence qu’ont les autres sur nous. Mieux comprendre les autres, c’est mieux se comprendre soi. En bonus, à la fin de la chronique, je vous donne 3 astuces pour ne plus vous faire manipuler! Chronique et résumé du livre “Petit traité de manipulation à l’usage des honnêtes gens” : Chapitre 1 : Les pièges de la décision Ce chapitre permet de nous rendre compte que nous ne sommes pas totalement libres de nos choix dans la vie de tous les jours. Joule et Beauvois nous expliquent ici 6 notions importantes dans la prise de décision :

La consistance comportementale, l’engagement, L’effet de gel, L’escalade d’engagement, La dépense gâchée, Le piège abscons.

La théorie de la consistance comportementale, c’est le fait de regarder le passé pour prédire les agissements futurs d’une personne. C’est le cas typique des CV pour les recruteurs. L’expérience nous montre que cette théorie n’est pas fiable. Ce n’est pas parce que dans le passé une personne agit de telle manière qu’elle agira de même dans le futur. En effet, l’engagement peut nous faire prendre des décisions différentes de celles du passé.  Nous pouvons même décider une chose et son contraire dans des situations semblables! Par exemple, si quelqu’un nous demande de surveiller une valise, il y a 95% de chance que nous stoppions le voleur qui essaye de la subtiliser. Par contre, si personne ne nous demande de surveiller la valise, nous ne sommes plus que 20% à arrêter le voleur! C’est le pouvoir de l’engagement. L’effet de gel est l’adhérence à une idée lorsque c’est la nôtre. L’effet de gel est encore plus efficace lorsque la décision est prise dans une situation de groupe. Il est donc possible de faire adhérer des gens à une idée, qui n’est pas la leur au départ, si vous les mettez dans un groupe et que vous réussissez à amener ce groupe vers votre idée. L’escalade d’engagement est un phénomène qui consiste à s’accrocher à une décision initiale même si elle ne s’avère pas bonne par la suite. Une personne va faire une escalade d’engagement si c’est elle-même qui décide du premier engagement. Exemple : lorsque l’on se balade en forêt et que l’on se trompe de chemin, on préfère continuer en croyant approcher du but plutôt que de faire demi-tour. La dépense gâchée est une escalade d’engagement avec une décision initiale couteuse. Si nous investissons beaucoup dans une décision, nous avons plus de chance de persévérer dans cette décision couteuse au lieu de prendre une autre décision moins couteuse. Nous n’écoutons pas notre bonne raison. L’investissement peut être un cout d’énergie, de temps ou d’argent. La décision finale sera encore un effort et contraire à notre propre plaisir, ce qui peut paraitre absurde. Exemple : vous achetez un vin à 200€. Vous le goutez : il n’est vraiment pas bon. Allez-vous jeter la bouteille ? Non! Il y a même de grande chance pour que vous finissiez de la boire ! Le piège abscons, c’est un phénomène irrationnel qui consiste à prendre une succession de décisions couteuses en pensant à chaque fois que l’on va compenser les pertes précédentes. C’est de l’auto-manipulation. Il y a 2 facteurs pour sa mise en place :

On s’engage dans un processus couteux (pour atteindre un but incertain) qui ne pourra s’arrêter qu’à notre propre décision. On ne peut pas, à priori, fixer de limite à notre investissement. Pourtant on a l’impression que chaque dépense nous rapproche de notre but.

L’exemple classique est l’abonnement à un magazine. On décide de s’abonner à un magasine très sérieux en espérant améliorer sa culture générale. Cet abonnement ne peut être interrompu que par notre propre décision. On est tombé dans un piège abscons. Pour éviter les pièges abscons,  il faut se fixer des limites. Dans notre exemple, il faudrait ne s’abonner que pour un an. Teger défini les personnes tombées dans un piège abscons comme “trop investis pour abandonner”. Chapitre 2 : L’amorçage

L’amorçage (ou low ball en anglais) est une technique qui consiste à faire miroiter des bénéfices fictifs (ou à cacher des défauts) à une personne pour qu’elle prenne une décision. Cette dernière est alors plus à même d’acheter le produit (ou le service) même en prenant connaissance du prix réel. Cette personne a plus de chance de persévérer dans son choix même si on lui montre que les bénéfices n’existent plus ! Pour que cette technique fonctionne, il faut que la décision d’amorçage soit une décision libre et non une décision forcée. Il ne faut donc pas utiliser la persuasion ou l’argumentation pour arriver à cette première décision. La personne manipulée considère alors que c’est sa décision et non celle de quelqu’un autre. A cela se rajoute le sentiment de responsabilité personnelle. Le principal problème de cette technique est qu’elle nécessite, dès le départ, un mensonge. Grâce à l’amorçage, on peut doubler les réponses positives. Exemple : Vous rentrez dans un magasin pour acheter une machine à laver. Le vendeur vous annonce que les machines à laver TIPTOP sont à -50%. Vous remarquez que cette machine n’est pas la meilleure mais avec cette promotion, c’est vraiment la moins chère du marché. Vous décidez donc de l’acheter. Arrivé en caisse, on vous annonce que cette promotion exceptionnelle était seulement pour les 10 premiers clients… et pourtant vous êtes plus susceptible d’accepter d’acheter cette machine… Si vous arrivez à faire dire un OUI à quelqu’un et qu’ensuite vous lui donnez le cout réel; même en ayant connaissance du cout, après coup, il aura plus de facilité à redire OUI. Deux décisions consécutives entrainent alors le renforcement de lui faire faire ce qui a été décidé. Exemple : vous proposez à votre conjoint une journée montagne avec pleins d’activités en couple (ski, SPA, etc…). Votre conjoint est enjoué. Ensuite, vous lui annoncez que votre mère se trouve là-bas, il faudra s’occuper un peu d’elle car elle s’ennuie… Votre conjoint aura plus de chance d’accepter que si vous lui avez exposé la situation réelle dès le départ. Le danger, c’est qu’il se sente abusé… Afin de déjouer cette manipulation, il faut apprendre à revenir sur ses propres décisions. Un technique dérivée de l’amorçage et encore moins  morale est la technique du leurre. Le but est d’attirer la personne avec un avantage puis de retirer cet avantage pour lui proposer quelque chose de plus couteux. L’atout principal de cette technique est d’attirer des personnes qui ne seraient jamais venues si le leurre n’avait pas été mis en place. De plus, cette technique augmente le taux d’acceptation de la personne. L’exemple classique est le produit d’appel. Le but principal est d’attirer le client. Même si le produit n’existe plus, le client est quand même venu visiter le magasin. Chapitre 3 : un peu de théorie La persévération d’une décision est liée au sentiment de liberté. Plus on se sent libre dans la décision, plus on a de chance de persévérer dans cette décision initiale. Ceci est la théorie de l’engagement. Elle dit qu’il existe un lien entre l’individu et ses actes (kiesler 1971) La théorie de l’engagement stipule deux choses :

seuls les actes nous engagent. Un acte peut être totalement différent de nos idées. on peut être engagé à des degrés divers suivant nos actes.

Il existe différentes manières de manipuler l’engagement :

faire un acte en public renforce l’engagement. réaliser plusieurs fois le même acte. C’est l’engagement dans la répétition. jouer sur le caractère irrévocable de l’acte. opposer des actes couteux à des actes qui le sont moins. accompagner l’acte d’engagement avec un sentiment de liberté de choix.

Pour ce dernier point, ce sentiment de liberté est important car il est différent du sentiment d’obligation. Vous serez plus engagé dans votre acte si on vous offre une récompense (renforcement positif) pour votre acte que si on vous pointe une arme à feu dans le dos (renforcement négatif). S’il y a une menace ou si la récompense est énorme, il y un désengagement car les sentiments sont trop fortement liés à l’acte. Dans les systèmes hiérarchiques, le sentiment de liberté est biaisé. C’est ce qu’on appelle la soumission librement consentie. Par exemple dans le couple enseignant-élève, l’élève sait ce que veut le prof. Il fera donc des actes qui ne sont pas forcément conformes à ses idées. C’est pour cela qu’il faut faire attention à ne pas associer un acte à un individu. Les effets de l’engagement. Il existe 2 types d’acte :

actes non problématiques : ceux conformes à nos idées et motivation, actes problématiques : ceux non conformes à nos idées et motivation.

Nos actes renforcent notre résistance aux influences. Donc aux changements d’attitudes. Attention, cela n’est pas réciproque. Une attitude ne va pas nécessairement conduire à un acte. Chapitre 4 : Le pied dans la porte La technique du pied dans la porte consiste à demander une action peu couteuse à une personne pour ensuite lui demander la véritable action finale qui, elle, est plus couteuse. Il existe deux types de pied dans la porte :

celui avec demande explicite. C’est le pied dans la porte classique. celui avec demande implicite.

L’action peu couteuse rend plus probable l’acceptation d’une action similaire. Il faut donc demander une action qui doit avoir un taux d’acceptation proche de 100%. Voici le déroulement d’un pied dans la porte :

demander une action avec liberté de choix car cela facilite l’engagement et on s’approche du taux des 100% d’acceptation. demander une action plus couteuse.

Voici les ingrédients pour mettre en place un bon pied dans la porte :

la première requête ne doit pas être trop lourde. Elle doit être peu couteuse et non problématique. Plus la justification est faible plus la personne semble impliquée dans son choix. Cette requête ne doit pas être imposée. Il faut laisser une entière liberté de choix à l’autre, sans aucunes d’obligations. Il faut que la requête demande un minimum d’implication sinon il n’y a pas d’effet de persévération. Le petit cout assure un minimum d’engagement. Le délai entre le comportement préparatoire et le comportement attendu doit être de entre 7 et 10 jours maximum. Aucune recherche n’a été faite au-delà de ce délai. Il est nécessaire que la personne manipulée relie les 2 requêtes d’une manière ou d’une autre. Les deux requêtes peuvent être formulées par une seule personne ou deux, cela n’a pas d’importance. L’acte préparatoire ne nécessite pas d’être absolument réalisé. Les deux requêtes formulées ne sont pas nécessairement semblables.

Tout cela ne garantit pas une acceptation à 100% mais cela augmente considérable ce taux d’acceptation. Les méta-analyses menées depuis 1983 montrent que le pied dans la porte est un effet sûr même s’il n’est pas très puissant. L’exemple classique de pied dans la porte est celui de l’homme qui vous accoste dans la rue : - Avez-vous l’heure s’il vous plait monsieur? - Oui, il est 16h30. - Merci beaucoup. Est-ce que vous auriez une cigarette? L’homme, par la technique du pied dans la porte, a beaucoup plus de chance d’obtenir une cigarette de votre part (enfin, si vous fumez) que s’il vous avait demandé directement sa véritable requête. Chapitre 5 : La porte au nez La technique de la porte dans le nez consiste à demander l’impossible à une personne pour ensuite lui demander la véritable action finale qui, elle, est moins couteuse. La première requête doit être une demande couteuse mais pas ridicule, ni incongrue ou déplacée. Il est possible de demander une requête identique, sauf en termes de cout. Cette requête doit être légitimée par une noble cause. Les deux requêtes doivent être formulées dans l’intervalle de temps le plus bref possible et par une seule et même personne. Il n’y a aucune explication vraiment valable cependant, l’idéal serait d’utiliser la porte dans le nez en face à face. Cette technique est moins efficace par courrier ou téléphone. Si on compare la technique du pied dans la porte et la technique de la porte au nez, il semblerait qu’elles soient aussi efficaces l’une que l’autre. Par contre la technique du pied dans la porte est une technique d’influence plus douce que celle de la porte au nez. Il est important d’être un “homme de l’art” pour que cette technique fonctionne. C’est à dire qu’il faut avoir une bonne tête, être cultivé et avoir le sens des relations humaines. Exemple : Votre patron vous demande si vous pouvez rester ce weekend pour travailler sur le dossier Grosclient. Vous refusez poliment en expliquant que vous avez des obligations ce weekend-là. Votre patron est un peu déçu mais il comprend car, lui aussi, il a une famille. Soudain, il a une super idée : “Par contre, vous pourriez rester jusqu’à 21 h tous les soirs de cette semaine?” A ce moment-là, il y a beaucoup plus de chance que vous répondiez par l’affirmative. En fait, dès le départ, votre patron voulait que vous restiez travailler tard mais s’il vous avait fait cette requête en premier, il aurait surement essuyé un refus de votre part. Tiens, au passage, votre patron vous a manipulé! Chapitre 6 : D’autres techniques Il existe bien d’autres techniques de manipulation. Voici les principales :

La technique du toucher.

Cette technique consiste à tout simplement toucher rapidement l’avant-bras de la personne à influencer. Cette technique agit, en termes d’influence, sur les plans évaluatifs, de la motivation, relationnels et psychologiques. Elle modifie notre jugement et notre humeur et donc favorise l’acceptation. Il faut faire attention à ne pas regarder dans les yeux en plus du toucher car cela est trop intime et produirait l’effet contraire.

La technique du pied dans la bouche.

Cette technique consiste à simplement demander “Comment ça va ?” avant de formuler sa requête. La personne interrogée répond naturellement “Ça va.” et augmente ainsi son taux d’acceptation de 10 à 15% !

La technique de la crainte puis soulagement.

C’est la technique que l’on voit dans les films policiers : celle du bon flic et du mauvais flic. L’idée est de créer une peur chez la personne manipulée puis de faire disparaitre cette peur pour la remplacer par notre requête finale. Exemple : vous prêtez votre voiture à votre fils. Ce dernier vous laisse un message sur le répondeur en disant qu’il a eu un accident avec votre voiture, qu’il va bien mais que la voiture est en mauvaise état. Vous le rappelez, il ne répond pas et vous vous imaginez le pire… Quand votre fils arrive, vous constatez qu’il ne s’agit qu’un peu de tôle froissée. Soulagé, vous oubliez de gronder votre fils. Au passage, votre fils vous a manipulé…

La technique de l’étiquetage

Cette technique consiste à donner une caractéristique de la personne (ce qui peut être considéré comme de la flatterie) afin de jouer sur cette caractéristique pour lui demander quelque chose. Exemple : “Vous, vous êtes quelqu’un de généreux ça se voit. Justement pourriez-vous faire un don à notre association?” Pour qu’elle fonctionne, il faut choisir un étiquetage bien précis pour l’effet attendu. Cette technique est plus efficace que la persuasion. Et elle est aussi efficace sur les enfants que sur les adultes. C’est plus ou moins un compliment.

La technique de la poignée de main

Une poignée de main ferme influence les gens.

La technique du ton de la voix

Pour influencer il faut avoir une voix pleine de tonus! Elle ne doit pas être monocorde ou mielleuse. Cette technique agie sur le contexte émotionnel et cognitif.

La technique du “Mais vous êtes libre de …”

Avec ce petit bout de phrase, vous pouvez augmenter considérablement le taux d’acceptation à votre requête.

La technique du “Un peu c’est mieux que rien…”

Cette petite phrase légitime mêmes les contributions les plus modestes.

La technique du “Ce n’est pas tout!”

Cette technique consiste à présenter une offre suivie d’un, deux, trois… ou plus encore d’avantages (bonus, cadeaux). Exemple : dans les foires, il y a toujours un forain qui vend des ustensiles de cuisine. Cet ustensile est merveilleux, non seulement il ne prend pas de place, il vous facilite la vie et en plus il n’est pas cher : 53€! Mais ce n’est pas tout! Si vous l’achetez maintenant, ce n’est pas 1, ni 2, ni 3… mais bien 10 (oui, vous avez bien attendu!) 10 accessoires gratuits que vous aurez en plus!

La technique du pied dans la mémoire

Cette technique consiste à demander à la personne manipulée de fouiller dans ses souvenirs afin de la conditionner pour une demande dans le futur. C’est un pied dans la porte plus sophistiqué. L’exemple du livre : on arrête un conducteur, on lui demande de se rappeler de sa dernière infraction, sans qu’il la dise. Ce conducteur sera alors plus vigilant sur la route. Chapitre 7 : Manipulations plus complexes Un toucher dans le pied dans la porte Le toucher renforce le pied dans la porte avec demande implicite ou explicite. Exemple : un vendeur de pizza attrape un client par l’avant-bras et lui propose de gouter la pizza LaSuperPizza. Cela va pousser le client à acheter de la LaSuperPizza par la suite. Etiquetage dans pied dans la porte Si vous demandez à quelqu’un de vous aider à trouver votre chemin et que vous lui dites ensuite qu’il est “une personne honnête et serviable” (étiquetage), la personne ainsi manipulée a plus de chance d’être “honnête et serviable” dans les heures qui suivent. Exemple : Une personne étiquetée comme honnête et serviable aura plus de chance de rendre le billet tombé de la poche d’un passant. Double pied dans la porte Cette technique est la même technique que la technique du pied dans la porte mais elle ne se fait non plus en 2 requêtes mais en 3 :

une action préparatoire peu couteuse, une seconde action un peu plus couteuse, l’action finale désirée.

Exemple : votre fille vous demande si sa copine peut passer la voir ce soir avant le repas. Vous dites : “Il n’y a pas de problème!” Arrivé l’heure du repas, elle vous demande si sa copine peut rester manger à la maison ? Vous dites “Bon d’accord mais il faut prévenir ses parents.” Vous les appelez et là votre fille vous demande sa véritable requête : “Est ce qu’elle peut rester dormir à la maison?” Au passage, votre fille vous a fait un double pied dans la porte… Double porte au nez Cette technique est la même technique que la technique de la porte au nez mais elle ne se fait non plus en 2 requêtes mais en 3 :

une requête trop couteuse, une requête un peu moins couteuse, l’acte final désiré.

Exemple : votre femme vous demande: - Maman va venir chez nous pendant 2 semaines pour se reposer. - Quoi ? Ah non, ça ne va pas être possible! - Bon, une semaine alors? - Une semaine, c’est long. - Et si elle reste seulement le weekend prochain, ça te va? - Bon, OK… En fait, votre femme voulait dès le départ que sa mère passe le weekend à la maison, mais elle savait que vous alliez refuser. Alors autant proposer une requête que vous allez forcément refuser pour faire semblant de négocier et obtenir ce qu’elle veut ensuite. Au passage, votre femme vous a fait une double porte au nez! L’engrenage Cette technique consiste à obtenir d’une personne, après chaque acceptation, des comportements de plus en plus couteux. Elle a permis à de jeunes étudiants de faire une abstinence de tabac de 18h à 7 jours! Exemple : des chercheurs ont demandé à un groupe d’étudiants de s’arrêter de fumer pendant 18h pour une expérience. Les étudiants ayant réussi, se sont vus proposer une prolongation de l’abstinence de 24h, puis encore de 2 jours et ainsi de suite ! Sans cette technique, les chercheurs n’auraient surement pas obtenus aussi facilement des étudiants de s’arrêter de fumer pendant une semaine. Chapitre 8 : La manipulation au quotidien Ce chapitre illustre comment nous nous faisons manipuler dans la vie de tous les jours. Amis et marchands Les techniques de manipulation sont couramment utilisées dans les domaines du commerce et de la vente. Pourquoi ? Tout simplement parce que la technique du pied dans la porte, par exemple, est bien plus efficace que toutes les techniques de persuasions. En fait, expérimentalement, les chercheurs ont remarqué que la séduction donne plus de résultats que l’argumentation. Et pourtant certaines techniques que l’on sait efficaces sont très peu utilisées. La porte dans le nez, par exemple, est très peu utilisée. On pourrait l’assimiler à du marchandage et non comme de la manipulation. Voici un exemple : un ami va vous demander 150€. Vous lui refusez! Mais vous acceptez de lui prêter 50€…
Cependant, il n’existe pas d’exemple réel utilisé dans le commerce. Pour ne plus se faire manipuler par ses amis ou les marchands, il faudrait, avant de lui répondre, demander : Qu’attends-tu de moi exactement?

Le problème dans la manipulation c’est que certaines techniques sont illégales. C’est le cas de l’amorçage. L’amorçage est le cas le plus classique. Il commence toujours par une petite question à laquelle on ne peut répondre que oui (au moins par politesse car on se sent socialement obligé). Voici un exemple : le marchand vous promet une offre promotionnelle formidable sur un article. Mais lorsque vous rentrez dans son magasin, le produit n’existe plus… Vous en profitez tout de même pour regarder les autres produits… pour peut-être faire un achat! Le marchand a réussi sa manœuvre! C’est cet avantage qui réveille notre curiosité. On ouvre la porte du magasin avec une décision d’achat. Entré dans le magasin, on apprend que le produit convoité n’existe plus ou seulement dans une couleur et une taille qui ne se vend pas. Ou alors, on découvre le prix réel du produit (il fallait lire les petites lignes en bas à droite de l’affiche). Finalement, le but du manipulateur est de vous faire rentrer dans son magasin avec, en plus, un désir d’achat! Dans le domaine de la séduction, un pied dans la porte classique est le coup du “dernier verre” qui l’acte préparatoire à “plus si affinité”. Dans le domaine du commerce, le démarchage est un pied dans la porte (c’est peut-être même de là que vient l’expression). Réussir à entrer chez vous est l’acte préparatoire à votre achat de l’encyclopédie en 24 volumes! Pourtant le vendeur ne se dit pas manipulateur mais convainquant… Il faut savoir également que tous nos choix sont manipulés par les publicités. Les arguments que l’on donne quand on nous demande pourquoi nous avons acheté tel ou tel produit se trouvent… dans les publicités elles-mêmes!!! Et cela, même si ce n’est pas vrai! Chefs et pédagogues Si votre chef veut obtenir quelque chose de vous, il faut :

soit qu’il vous séduise, soit qu’il vous convainc, soit… qu’il vous manipule!

Par son autorité, il devrait obtenir ce qu’il veut. Cependant, pour garder de bonnes relations et obtenir de meilleurs résultats de votre part, il faut  que vous vous sentiez libre de faire ce qu’il vous demande. Donc, il faut qu’il vous manipule! Cela semble immoral mais finalement, par la manipulation, tout le monde est content! Afin de prendre de grandes décisions stratégiques dans une entreprise, la méthode la plus efficace est de passer par un animateur de groupe. L’animateur connait la décision à prendre mais ne l’impose pas. Il conduit l’analyse par le groupe vers une décision qu’ils vont pendre eux même. Vous voyez l’astuce? L’animateur amène le groupe à accepter en toute liberté un comportement voulu! Le groupe s’engage dans une prise de décision qui n’est pas aussi libre qu’on veut lui présenter. L’expérience montre finalement que l’analyse et les explications sont bien moins efficaces que la persuasion et l’influence. Dans le domaine éducatif, on peut également remarquer que la manipulation est plus efficace que l’autorité. Les menaces de punitions sur un enfant n’entrainent pas forcément l’obéissance. Les enfants font ce que l’on veut lorsqu’ils se sentent engagés. Conclusion de Michael du blog Mon Couple Heureux : Grâce à ce livre j’ai pris conscience de la limite de ma liberté. Nous manipulons et nous nous faisons manipuler tous les jours. Maintenant, je fais beaucoup plus attention à mes prises décisions instinctives. Ça ne veut pas dire que je ne me fais plus avoir!
Ce livre m’a également appris un point très important : pour enseigner ou faire passer une idée, on obtient de meilleurs résultat en influençant (mot plus doux que “manipulant”) qu’en ordonnant ou en argumentant. Pour conclure, et comme promis, voici 3 astuces pour ne plus vous faire manipuler :

Apprenez à revenir sur une décision, Considérez deux décisions successives comme indépendantes, Ne surestimez jamais votre liberté.

La manipulation, c’est faire faire à l’autre ce que l’on veut alors qu’il croit avoir agi de sa propre volonté, librement.

Points forts :

Beaucoup de références à divers travaux, Des exemples concrets, des données chiffrées, tout est prouvé statistiquement par des expériences réelles, De l’humour, on suit les aventures de madame O, Intéressant pour la vie de tous les jours mais également pour des aspects commerciaux, Présentation des bases simples de la psychologie, Répétition des notions pour l’assimilation.

Points faibles :

Un peu trop théorique et pas assez pratique, il n’y a pas d’exercices, La manipulation a un côté immoral qui peut ne pas plaire à tout le monde.

La note de Michael du blog Mon Couple Heureux :
Avez-vous lu le “Petit traité de manipulation à l’usage des honnêtes gens” ? Combien le notez-vous ? Note: There is a rating embedded within this post, please visit this post to rate it. Lire plus de commentaires sur Petit traité de manipulation à l’usage des honnêtes gens sur Amazon. Acheter le “Petit traité de manipulation à l’usage des honnêtes gens” sur Amazon :

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Mon, 09 Apr 2012 07:30:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/847/Petit-trait-de-manipulation-lusage-des-honntes-gens
Comment obtenir ce que vous voulez http://www.olivier-roland.fr/items/view/395/Comment-obtenir-ce-que-vous-voulez

5 minutes pour changer la donne avec tous vos interlocuteurs

Phrase résumée de “Comment obtenir ce que vous voulez” : Ce livre répond à 40 problématiques dans de très nombreux cas de figure que nous vivons tous les jours dans nos relations avec les autres ; pour répondre à ces différentes problématiques, l’auteur utilise des leviers psychologiques universels.

Par David J. Lieberman, 2009, 256 pages
Note : Cette chronique invitée a été écrite par Romain du blog Les ressources du changement dont l’objectif principal est de présenter les meilleures ressources existantes dans le domaine du développement personnel ainsi que dans le domaine de la séduction. Chronique et résumé de “Comment obtenir ce que vous voulez” : Partie I – Faites-vous apprécier, aimer ou simplement admirer par qui vous voulez Vous allez apprendre dans cette partie à quel point il peut être facile de vous faire aimer ou détester par autrui. Il ne s’agira ici pas de techniques manipulatoires, mais de règles psychologiques à mettre en place afin de créer et d’entretenir une alchimie naturelle. C’est souvent par des peurs liées à l’égo que nous n’arrivons pas à tirer l’essence véritable de nos relations. Ces techniques ont donc pour but de casser les freins psychologiques de votre interlocuteur en faisant appel à ses meilleurs traits. Chapitre 1. Comment plaire tout le temps Les raisons d’apprécier quelqu’un relèvent de l’inconscient et ne sortent pas de nulle part. Voyons les 9 lois tirées de la psychologie qui font que nous aimons inconsciemment quelqu’un. Le principe d’association Si votre interlocuteur vous associe à un stimuli agréable alors il vous aimera davantage. C’est un principe souvent vu en PNL sous le nom d’ancrage. L’exposition répétée Plus vous avez d’échanges avec quelqu’un, plus cette personne vous appréciera. L’affection réciproque Nous avons tendance à aimer ceux qui nous aiment en retour.
Les ressemblances Nous avons tendance à préférer ceux qui nous ressemblent. Ce que vous lui faites ressentir Pour qu’une personne vous apprécie, il faut que vous lui fassiez ressentir de bonnes sensations lorsque vous êtes ensemble. La sympathie En étant sur la même longueur d’onde que quelqu’un, vous allez facilement pouvoir créer de la confiance. Imitez donc sa posture et ses mouvements et adaptez-vous à son rythme pour qu’il ait davantage confiance en vous. Une petite aide Si nous agissons pour le bien de quelqu’un nous l’aimerons davantage. Faites en sorte à ce que votre interlocuteur vous accorde une petite faveur pour qu’il vous aime plus. Restez humain, tout simplement Montrer que vous n’êtes pas quelqu’un de parfait. Sachez avoir de l’auto dérision et accepter vos erreurs, cela vous rendra bien plus humain et moins robotique. Une attitude positive Nous aimons les gens positifs, de bonne humeur et optimistes car ils nous tirent vers le haut et nous font passer de bons moments. Chapitre 2. Comment faire pour qu’on vous trouve irrésistiblement attirant Ce chapitre complète le précédent en parlant de l’attirance entre 2 personnes. Tout comme le principe d’affection d’une personne, le principe d’attirance se passe essentiellement au niveau inconscient. Voyons de même les 6 techniques psychologiques permettant d’être désirable aux yeux de quelqu’un d’autre.
Suscitez l’émotion Lorsque vous suscitez de l’émotion chez votre interlocuteur, vous aurez bien plus de chances de le voir attiré par vous que par le biais de votre look. Cela est dû au fait que l’adrénaline a tendance à provoquer un désir sexuel. Question de démarche Ce qui est jeune est plus attirant. Ce qui vous donnera l’image attirante d’un jeune physiquement est principalement votre souplesse. N’hésitez donc pas à abuser de la pratique du Yoga par exemple. Droit dans les yeux Regardez la personne dans les yeux lorsque vous lui parlez ainsi que quand vous l’écoutez, et profitez des pauses pour regarder ailleurs. Le principe de contraste et le principe d’association Le meilleur contexte pour rencontrer quelqu’un une première fois, consiste à soit être tous seul, soit à être accompagné d’une personne attirante du sexe opposé. L’estime de soi et l’attraction Si vous avez une plus haute estime de vous-même que l’autre, celle-ci sera davantage attirée par vous. Les affinités réciproques Nous sommes d’avantages attirés par les gens qui sont potentiellement attirés par nous. Chapitre 3. Comment produire une première impression sensationnelle

Ce court chapitre explique comment faire pour donner une première impression sensationnelle. Voici donc la liste des 3 éléments à maîtriser pour faire une bonne première impression. Souriez C’est le point le plus important à maîtriser et de loin. Si vous ne devez en retenir qu’un c’est celui-ci. En plus, celui-ci est facile à réaliser. Les raisons de son efficacité sont nombreuses : appartenance, joie, énergie, confiance… L’effet de primauté Tout ce qui suit la première impression dépendra intégralement de la perception de cette dernière. Si vous donnez une première impression favorable à votre interlocuteur, ses jugements futurs seront eux aussi favorables. Ne vous justifiez pas Si vous n’avez pas réussi du premier coup, inutile de vous justifier. Dites plutôt quelque chose du style : « Je me sens confus » qui vous rendra plus humain, honnête et pas prêt de recommencer. Chapitre 4. Comment tirer instantanément parti de toute relation Les relations humaines sont un jeu qui possède ces propres règles. Pour résumer l’idée de cette partie, vous devrez vous comporter de la même manière avec les gens que vous appréciez que ceux que vous n’appréciez guère. Cela se joue sur les 4 facteurs suivants : Votre disponibilité Les gens veulent ce qu’ils ne peuvent avoir. Si vous êtes constamment disponible, vous perdrez de l’intérêt. Pour vous débarrasser d’un individu collant et gênant, sachez être trop disponible pour lui afin qu’il perde ce désir de rareté véhiculé par vos rencontres. Gardez un certain recul Ne gardez pas qu’une seule source de satisfaction. Trouvez votre vie en dehors de votre relation amoureuse, en ayant plusieurs sources de satisfaction. Vous serez tout de suite moins dépendant de ces sources. Le comportement du « on verra bien » prévaut donc sur les autres. La passion Si vous faites comprendre que dans la relation, vous êtes totalement acquis, alors l’autre risquera d’aller voir ailleurs. Mettez toujours un peu de doute dans la relation afin de ne pas éteindre da flamme. Ce que vous allez lui faire ressentir Sachez traiter la personne de la meilleure manière. Pour revenir sur le point précédent, l’idée est donc de vous faire désirer en faisant véhiculer les meilleurs moments possible passés en votre présence. Sachez faire des compliments sincères et objectifs au lieu de compliments qui montrent votre dépendance en la personne. Chapitre 5. Comment passer pour un être divin Sachez que si vous ne définissez pas vous-même la valeur que vous avez, ce sont les autres qui le feront à votre place. Si vous désirez donner de la valeur à quelqu’un ou quelque chose, sachez lui créer l’image adéquate. Ici lorsque nous parlons de valeur il s’agit de celle perçue par les autres et non celles qui définis notre façon de décider. Le prix et la rareté sont les principaux facteurs dont dépend toute valeur que ce soit pour un objet ou une personne. Sachez jouer avec ces paramètres pour jouer sur la valeur que les gens percevront. Chapitre 6. Comment donner l’impression que vous êtes calme et sûr de vous et que vous contrôlez toujours la situation Dans ce chapitre, nous ne verrons pas comment travailler sa confiance en soi, mais comment faire pour paraitre plus confiant et pour vous sentir plus serin en condition difficile. Le taux de glucose dans le sang Lorsque nous devons réguler notre glycémie (taux de glucose dans le sang), c’est l’adrénaline qui va s’en charger et qui sera susceptible de nous rendre plus nerveux, stressés, anxieux… Agissez sur votre physiologie Utilisez au maximum votre sourire et sachez avoir une respiration profonde afin d’être au maximum de bonne humeur. Il s’agit ici d’autosuggestion positive : pensez heureux pour le devenir.
Décontractez vos muscles En détendant votre corps, vous détendrez ainsi plus facilement votre cerveau qui s’occupera plus facilement de vos différents muscles. Faites donc du Yoga pour apaiser vos muscles.

Partie II – Ne vous faites plus jamais avoir, ne vous laissez plus manipuler ni abuser et ne laissez plus personne profiter de vous Voici la partie traitant de la manipulation qu’opèrent certaines personnes et comment faire pour s’en prémunir à l’avenir. Chapitre 7. Le test des six étoiles pour savoir si vous avez affaire à un vrai ami Une des premières questions à se poser dans nos rapports aux autres est la véracité de la relation. On se demande parfois si nos amis sont de vrais amis ou des gens doués dans le domaine de la manipulation. Ainsi, ce chapitre offre un test sur 6 domaines vous permettant de savoir si la personne en question est vraie avec vous. Intérêt Un ami aura un intérêt certain pour des événements de votre existence. Testez-le et voyez s’il prend soin de s’y intéresser ou non. Loyauté Un ami sait garder des secrets. Testez-le en lui confiant un secret sur un ami commun. Cet ami commun vous aidera à déterminer la loyauté de l’ami dont vous doutez. Fierté Un ami est fier de vous dans les bons moments et n’explose pas de jalousie.
Honnêteté Un ami n’hésitera pas à vous dire des choses que vous n’avez pas envie d’entendre.
Respect Un ami s’intéresse à vous et non aux événements en tant que tels. Il n’essayera pas de jouer les petits curieux s’il sent que cela ne va pas dans votre sens. Sacrifice Un ami est prêt à se sacrifier pour votre bonheur et sait renoncer à certaines choses. Chapitre 8. Est-ce que son histoire tient la route ? Ce chapitre présente un substitut au détecteur de mensonges. Si vous souhaitez savoir si quelqu’un ment vis-à-vis d’un évènement, ajoutez simplement un fait supplémentaire à sa version des faits. Imaginons le mari d’une femme qui lui dit qu’il est parti au cinéma la veille alors qu’en réalité il est parti voir sa maitresse. La femme pourrait dire : « J’ai entendu dire qu’il y avait eu un embouteillage monstre, à cause d’un accident tout près du cinéma hier soir. » Que la réponse soit bonne ou non, l’hésitation qu’il mettra à répondre sera un moyen de savoir s’il ment ou pas. Si en plus la réponse est mauvaise, vous pourrez en être d’autant plus sûr. Si en revanche il dit vrai et qu’il ose détailler les faits, vous pourrez plus facilement le croire. Chapitre 9. Comment savoir si quelqu’un essaie de vous manipuler Ce chapitre permettra de savoir si quelqu’un tente de vous manipuler et par quel moyen. Voyons un à un les 7 stratagèmes utilisés par les personnes manipulatrices. Une personne usant de l’un de ses stratagèmes tente d’écarter votre sens de la logique en jouant avec vos émotions.
La culpabilisation « Comment peux-tu seulement dire une chose pareille ? Je suis blessé de voir que tu n’as pas confiance. Là, je ne te reconnais plus. » L’intimidation « Qu’est-ce qui se passe, tu n’arrives pas à prendre une décision ? Tu n’as pas assez confiance en toi ? » La stimulation de l’ego « Je vois bien que vous êtes une personne intelligente. Je n’essaierais pas de vous dissimuler quelque chose. Comment pourrais-je le faire, vous vous en rendriez compte immédiatement. » La peur « Vous savez, vous risquez de tout perdre. Je ne pense pas que votre patron apprécierait. J’espère que vous savez ce que vous faites. Je vous le répète, vous ne trouverez jamais ailleurs des conditions aussi intéressantes. Ce serait de la folie de le croire. » La curiosité « Écoute, on ne vit qu’une fois. Essaye. Tu pourras toujours revenir au point de départ. Cela va surement être amusant, ce sera une véritable aventure. » Le désir de plaire « J’ai cru que vous alliez vraiment jouer, et tout le monde l’a cru aussi. Si vous ne vous joignez pas à nous, ce sera une grande déception. Allons, personne n’aime voir quelqu’un abandonner… Ne laissez pas passer votre chance ne nous montrer ce que vous valez. » L’amour « Si tu m’aimais, tu ne poserais pas de questions. Bien sûr je n’ai à cœur que de protéger tes intérêts. Jamais je ne te mentirais. Tu le sais bien, non ? On pourrait vivre une histoire merveilleuse, si seulement tu lâchais prise et tu t’ouvrais à ce que l’avenir peut nous réserver de meilleur. » Chapitre 10. Comment savoir, dans n’importe quelle situation, si quelqu’un bluffe Voici dans ce chapitre une stratégie permettant de savoir lorsque quelqu’un bluffe, c’est-à-dire lorsqu’il cherche à faire croire l’opposé de la réalité. En fait quelqu’un qui bluffe aura tendance à en faire de trop, que ce soit dans un sens ou dans un autre. Une personne qui agit trop rapidement ou avec trop d’assurance tente de montrer une assurance qui souvent n’est pas. Chapitre 11. Comment voir à travers les gens Voici un moyen de savoir si la personne avec laquelle on interagit tente ou non de nous cacher quelque chose. L’idée est de parler du sujet sensible transposé à une situation qui ne met pas en accusation la personne. Imaginons comme tout à l’heure, qu’un homme trompe sa femme et que celle-ci le soupçonne qu’il soit en relation avec sa secrétaire. La femme lui dit : «Chéri, tu sais quoi ? Mon patron Jean-Paul, j’ai bien l’impression qu’il a une relation avec sa secrétaire. » Il ne lui reste plus qu’à observer la réaction de son mari. S’il creuse le sujet et cherche à l’aider, cela signifie probablement que la situation ne se transpose pas à lui. En revanche, s’il est mal à l’aise, change de sujet ou d’attitude, nombreuses sont les chances qu’il ait une situation proche transposable à son cas de figure. Chapitre 12. Faites dire à votre interlocuteur ce qu’il pense vraiment Avec ce chapitre, vous pourrez savoir ce que pense réellement votre interlocuteur de vous. Parfois nous aimons avoir l’opinion sincère d’une personne sur un sujet, mais il arrive que l’on se heurte à des problèmes qui freinent cette sincérité. En fait l’idée consiste à ne pas insister et à cherche un moyen d’améliorer l’idée en question. Prenons un exemple : Vous : « Est-ce que vous appréciez le concept ? » Lui : « Bien sûr c’est très original » Vous : « Et que faudrait-il faire pour que vous aimiez vraiment cette idée ? » Ici, vous n’insistez pas et vous cherchez des pistes d’amélioration pour montrer que vous êtes à l’écoute et que l’idée est perfectible.

Partie III – Prenez le contrôle de n’importe quelle situation et obtenez ce que vous voulez de qui vous voulez L’idée de cette partie est de chercher le meilleur de chacun, pour pouvoir les aider à collaborer avec vous. Chapitre 13. Comment obtenir d’une personne qu’elle agisse immédiatement, dans n’importe quelle situation Avec 6 tactiques, il vous sera possible de pousser quelqu’un à agir quel que soit les circonstances. Limitez les choix Un éventail de choix aura tendance à faire que votre interlocuteur risque de regretter le sien. Aucun choix risquerait de le faire se sentir manipuler. L’idéal étant donc de proposer 2 ou maximum 3 choix. Imposez une échéance La loi de Parkinson nous dit qu’une tâche s’étale sur la durée qui lui a été allouée, définissez donc des plages horaires précises pour la réalisation de la tâche. En usant du principe de rareté, faites qu’en dehors de la zone de temps, il ne soit plus possible d’agir. Pour cette même raison, lorsqu’un produit est dit « vendu », il sera d’autant plus convoité. Tirez parti du principe d’inertie Les personnes en mouvement continuent à l’être tout comme les gens au repos ont tenace à le rester. Lorsque nous faisons un pas dans une direction nous sommes incités à garder une certaine cohérence et donc à aller plus loin. Faites en sorte que la personne réalise un petit quelque chose allant dans la direction voulue pour l’inciter à avancer continuellement dans cette direction. Attendez-vous à être écouté Si vous agissez avec confiance de sorte à avoir en tête d’être écouté, vous aurez plus de chance pour que les gens vous écoutent puis vous suivent.
Le traitement de l’information Si vous désirez que quelqu’un réalise quelque chose, faite-lui comprendre en quoi cette tâche est facile. Si vous cherchez à l’en dissuader, décomposez là sous la forme de sous tâches très pénibles. Une incitation supplémentaire L’expression très couramment utilisée « Et ce n’est pas tout !» peut vous permettre statistiquement une augmentation d’action de prêt de 35%. Chapitre 14. Comment disposer les gens à écouter et à suivre vos conseils Voyons maintenant comment faire pour que les gens à qui vous vous adressez ai envie de vous écouter et de suivre vos conseils. Emotions vs. Logique 90% de nos décisions sont basées sur les émotions. La logique vient après pour justifier nos actes. Pensez donc à mettre de la vie dans vos discours afin de persuader plus facilement au lieu d’essayer de convaincre. Donnez la route à suivre Pour que l’on vous suive, il est important de préciser la finalité de votre requête, mais aussi les moyens d’y parvenir, cela afin de prévoir les mauvaises surprises potentielles. Que perd-il à ne pas vous suivre Si vous leur faites comprendre ce qu’ils risquent de perdre en ne vous suivant pas au lieu de leur faire comprendre ce qu’ils vont gagner en vous suivant vous aurez un impact bien plus incisif sur leur prise de décision. Lui approprier l’idée Les gens acceptent nettement plus facilement une idée s’ils ont le sentiment qu’elle vient d’eux. Faites de votre mieux pour lui faire comprendre que c’est lui l’auteur de cette idée (vous m’avez inspiré en ceci…).
Jouez sur la cohérence Si vous lui faites comprendre que l’idée que vous essayez de lui soumettre est cohérente avec sa ligne de conduite ou par rapport à ses idées, il acceptera bien plus facilement. Vous n’êtes pas un donneur de leçon Montrez à votre interlocuteur que vous ne savez pas tout sur le sujet afin de paraitre plus humain et ouvert.
L’enthousiasme est contagieux Plus vous serez enthousiastes vis-à-vis de vos idées, plus les gens qui vous écoutent le seront également. Soyez à l’écoute Faites comprendre à votre interlocuteur dès le début que c’est lui qui aura le mot d’ordre sur le choix final afin qu’il ne soit pas d’emblée fermé à votre idée et ne cherche qu’à la contredire. Chapitre 15. Comment obtenir des gens qu’ils soient fidèles à leurs engagements avec vous. Voyons maintenant comment faire pour qu’une personne reste fidèle à ce qu’elle s’est engagée à faire. Commençons par voir un processus en 5 étapes vous permettant de faire votre proposition efficacement.

Faites qu’il répète l’action qui l’engage : Lui : « Oui, je vais faire la vaisselle » Instaurez un délai : Moi « Tu sais quand tu pourras le faire ? » Instaurez une obligation de manière à ce que, s’il vous fait faux bond, cela aura des conséquences ennuyeuses pour vous. Montrez-lui que vous dépendez de lui. Faites qu’il se voit accomplir la tâche en lui demandant des précisions quant à la façon de s’y prendre pour la réaliser.

Voilà, maintenant voyons 2 processus qui ont une influence psychologique forte pour que la personne accepte de véritablement s’engager. Jouez sur l’ego et la cohérence interne Expliquez à la personne qu’à vos yeux, c’est une personne qui a l’habitude de tenir ses engagements. Faites de sorte à montrer que la personne a de belles valeurs et que le fait de ne pas être fidèle à ce qu’elle vous dit risquerait de les mettre à défaut. Une phrase est souvent utilisée pour que les personnes soient fidèles à leurs engagements : « Nous comptons sur vous, d’accord ?» Poser le problème à l’envers Pour que la personne s’engage d’autant plus à vous suivre dans une idée qui lui convient, vous pouvez jouer avec la phrase suivante : « Que faudrait-il qu’il se passe pour que cela ne marche pas ? ». En prenant le sujet à l’envers, votre interlocuteur doit réfléchir aux obstacles concrets, ce qui est somme toute, un travail difficile, et c’est de plus, une question à laquelle on ne s’attend pas.  Chapitre 16. Comment obtenir d’une personne obstinée qu’elle change d’avis. Voyons comment faire pour qu’une personne butée face à une idée, puisse changer d’avis. Déjà analysons les 4 principales raisons qui font qu’une personne soit hermétique face à une idée.

Elle a peur du changement et dit non à tout par défaut Elle ne vous aime pas donc ne vous écoute pas Par une mauvaise expérience passée, elle a peur de remettre certaines choses en question Elle ne se sent pas concernée par l’idée que vous exposez

Voyons donc comment faire pour passer au travers de ces cas de figure par un processus en 2 phases :

Avant de faire votre demande, cherchez à ce qu’il dise quelque chose qui soit cohérent avec l’acceptation de votre demande. Par exemple : « Ne pensez-vous pas que l’étroitesse d’esprit est une chose regrettable » Limitez son champ d’action vis-à-vis de ce qu’il ne veut pas faire. S’il voit que la chose qu’il ne veut pas faire risque de ne plus être possible à faire, il risque de changer d’avis et de justifier de cette limitation. Par exemple, si on dit d’une personne qu’elle a peur de quitter sa ville, elle sera plus encline à accepter un voyage pour prouver le contraire.

Voyons maintenant une série de 7 conseils permettant d’influencer votre interlocuteur : Le test d’inflexibilité Si vous désirez savoir si la personne que vous avez en face est flexible à votre idée, ne serait-ce qu’un peu, un petit jeu ou test sympa vous permettra de débloquer votre interlocuteur de sa position totalement fermée. Voici le principe : Demandez à votre interlocuteur d’écrire sur un papier un nombre entre 1 et 100 et d’accéder à votre demande si vous arrivez à deviner le chiffre qui est inscrit dessus. Il acceptera probablement, vu que la probabilité que vous trouvez est de 1%. S’il refuse catégoriquement, c’est qu’il est totalement contre cette idée, vous ne pouvez donc rien faire de plus. Le but n’est donc pas ici de trouver ce nombre, car les probabilités sont trop faibles, mais d’une part de savoir qu’il n’est pas à 100% fermé et d’une autre part de le faire passer d’un « non » à un « peut-être » et ce en application du principe de cohérence avec l’idée que « ça aurait pu se produire ». Le fait de travailler encore la personne pour la faire apprécier l’idée n’est donc pas vain. La cohérence du changement Si votre interlocuteur ne veut pas changer d’avis, faites-le au moins changer sur un autre point. Vous pouvez par exemple le faire changer de posture, d’endroit. En fait, cherchez à faire en sorte à ce qu’il bouge son corps. Évitez qu’il passe pour une girouette Le principe de cohérence est un principe psychologique fort. Même si votre interlocuteur devient d’accord avec vous, il risque de refuser à cause de ce principe. Faites-lui comprendre qu’il a potentiellement oublié certains points pour qu’il prenne sa décision non comme un changement d’avis, mais comme une prise de décision à part entière. Stimulez sa conscience de lui-même Si vous discutez en étant proche d’un miroir ou d’une zone qui lui permet d’avoir conscience de lui-même, vous pourrez ainsi le faire changer d’avis plus facilement. Jouez sur le principe de réciprocité Si vous avez déjà laissé votre interlocuteur vous influencer, il sera plus ouvert à l’être par la suite. Dites pas exemple : « J’ai bien réfléchi à ce que tu m’as dit concernant [un autre sujet], et finalement, je trouve que c’est toi qui a raison.». Établissez le pour et le contre La personne qui est contre une idée, voit nécessairement des raisons et probablement des faits qui vont à son encontre. En établissant un bilan du pour et du contre, vous montrez à votre interlocuteur que son avis est véritablement pris en compte dans la balance du « contre ». Il est l’auteur de cette idée Faites-lui croire que c’est lui l’auteur de cette idée. Si vous arrivez à ce qu’il pense que l’idée vient de lui, il va s’y accrocher et essayer de la faire valoir. Chapitre 17. Comment obtenir une faveur de qui vous voulez Voyons à travers 10 principes psychologiques, comment avoir la faveur de n’importe qui. La composante temporelle Essayez de faire en sorte que la personne ne soit pas stressée par quelque chose qui l’occupe déjà dans la même plage horaire. La réciprocité Donner quelque chose à quelqu’un est le meilleur moyen pour qu’il vous donne quelque chose à son tour car il se sentira redevable. L’apathie des spectateurs Faites en sorte que la personne à qui vous vous adressez, se sente l’unique personne à pouvoir réaliser ce que vous lui demandez. L’humeur de la personne Il n’est pas nécessaire d’attendre le moment où la personne est de bonne humeur pour lui demander quelque chose. Si elle est de bonne humeur, demandez-lui directement, et si elle est de mauvaise humeur, expliquez-lui que ce sera facile et qu’elle se sentira par la suite de bonne humeur. Apathie ou empathie En faisant comprendre à votre interlocuteur que vous n’êtes pas responsable des évènements qui vous arrivent, vous créer chez lui de l’empathie susceptible de vous aider alors que s’il vous sent responsable, il aura plutôt du mépris à vous aider. La similitude Nous avons tendance à aider ceux que nous aimons et qui sont souvent ceux qui nous ressemblent. La cohérence interne Notre propre image se façonne par ce dont on se souvient. Demandez à la personne de se souvenir d’un moment où elle a pu agir de la même façon que ce que vous lui demandez afin qu’elle se mette dans un mode de fonctionnement similaire. L’exemple En racontant que d’autres personnes ont réalisé de façon positive ce que vous lui demandez, vous susciterez chez elle, un sentiment d’altruisme positif pour la réalisation de votre demande. L’égo Faites de sorte à ne pas faire ressentir de la concurrence ou de la jalousie entre vous et votre interlocuteur. Préférez l’idée de « l’alliance fait la force ». Le pouvoir de l’insistance Allez jusqu’à 6 tentatives, ne lâchez pas avant d’avoir essayé au moins 6 fois de faire votre demande. Chapitre 18. Les plus grands secrets pour avoir de l’ascendant sur autrui Vous avez de bonnes idées, mais personnes pour les suivre ou pour vous écouter attentivement. Ce chapitre vous aidera à paraître plus charismatique aux yeux des autres et vous permettra de capter plus facilement leur attention afin de leur délivrer votre message.

La personnalité du leadership L’identification Sachez faire preuve d’empathie envers les autres et être identifié à leur niveau afin qu’ils se sentent proche de vous. L’humilité Ne vous considérez pas comme meilleur que les autres, restez humble et cherchez véritablement le meilleur pour les autres. Le style Sachez faire preuve de simplicité, de clarté et soyez direct dans vos discours. Soyez flexible, mais pas par facilité, mais bien par souci de rigueur. Le pouvoir et le charisme Sachez d’abord ne pas confondre autorité et passion. N’élevez jamais la voix sur quelqu’un. Respectez tout le monde et au lieu de montrer en quoi vous êtes merveilleux, montrez combien eux le sont. Un bon leader ne cherche pas à ce que l’on croit en lui, mais à ce que ceux qui l’écoutent croient en eux même.
Le mécanisme du leadership Sachez quand et comment solliciter les autres C’est ce qui détermine le plus le succès ou la chute d’un leader.
Sachez déléguer certaines parties du travail Déléguer trop ou pas assez sont 2 extrêmes dangereux pour un leader. Chapitre 19. Comment expliquer quelque chose à quelqu’un Il est parfois difficile d’expliquer quelque chose à quelqu’un surtout lorsque l’on s’aperçoit que ce que l’on explique, nous semble simple, mais que l’autre nous le fait lui répéter encore et toujours. Ce chapitre vous donnera des astuces permettant d’orienter l’apprentissage d’une discipline plus facilement. Une vue d’ensemble Pour qu’une personne assimile mieux quelque chose, il est préférable de lui donner au préalable une vue d’ensemble pour qu’elle puisse s’y retrouver dans le flot d’information.
Ne listez pas les idées au préalable Il est difficile de retenir une liste d’idée contrairement à des phrases qui permettent de mettre un sens et un lien entre les différentes parties. Donner les détails après Commencez par faire simple puis rentrez dans le vif du sujet par la suite. Cela permettra à la personne d’avoir une vue globale du sujet qui s’éclaircira au fur et à mesure.
Le principe d’autosuggestion Pour qu’une personne perçoive et agisse positivement face à un apprentissage, il faut qu’elle se dise qu’elle réussira l’entreprise de cet apprentissage. Faites qu’elle perçoive cet apprentissage comme quelque chose de simple et dont vous êtes convaincu qu’elle n’aura pas de difficulté à comprendre. Chapitre 20. La règle de la minorité Il arrive parfois que la majorité aille à l’encontre de vos idées. Ce chapitre vous permettra de faire basculer la majorité en votre faveur et ce à l’aide de 6 leviers psychologiques qui sont : La cohérence Il est bon de rester cohérent et de faire preuve de confiance vis-à-vis de l’avis que vous défendez. La souplesse Soyez ferme sur votre position, mais sachez prendre en considération les nouveaux paramètres en prenant le temps d’y réfléchir. Diviser pour régner Tentez de convaincre séparément les différents membres de la majorité pour isoler les personnes qui ne sont pas du tout d’accord. Plaire Montrez en quoi votre solution cherche à satisfaire les intérêts des autres et non les vôtres. Sous un nouvel angle Tentez de faire revisiter le jugement des autres en apportant de nouvelles informations Un soutien extérieur Cherchez des membres extérieurs qui soutiennent votre idée comme outil de preuve social pour convaincre les autres. Chapitre 21. Comment unir n’importe quel groupe de personne Dans ce chapitre, vous verrez comment faire pour unir un groupe de personnes, que ce soit suite à une dispute familiale, que ce soit avec vos amis ou dans n’importe quel autre contexte. Créez une menace extérieure Pour que des groupes de personnes se rassemblent, l’idéal est qu’une menace extérieure les force à se lier pour lutter contre. Essayez de provoquer des menaces extérieures susceptibles d’allier les membres du groupe. Essayez par exemple de trouver un autre groupe qui n’aime pas le vôtre ou qui lui est en compétition. Jouez sur les dénominations Lorsque vous donnez un nom particulier à quelque chose, cela joue un rôle énorme dans l’appréciation de cette chose. Choisissez donc par exemple des jeux ayant un nom « stylé » et qui donne envie plutôt qu’un nom trop plat. Amadouer les sources de tension Il arrive que dans un groupe de personnes, certaines soit en effet contre l’avis du reste du groupe. Cherchez à mettre l’une de ces personnes à côté d’une faisant partie du groupe. Favoriser aussi le rapport en cherchant à ce qu’il y ait de la proximité. Et n’oubliez pas non plus le pouvoir du contact physique, cela vous permettra de générer tout de suite une meilleure relation entre les individus.

Partie IV – Comment être toujours le gagnant, qu’il s’agisse de décrocher un job, de séduire quelqu’un ou de remporter la partie Il arrive parfois des situations où vous êtes automatiquement amené à gagner ou perdre quelque chose face à quelqu’un, que ce soit : une place dans un jeu, en entretien d’embauche, lors d’un jeu de séduction, lorsque vous devez sauver votre peau… Ces chapitres vous permettront donc de sortir gagnant de ces fameux jeux de rivalité. Chapitre 22. Les secrets pour être toujours le gagnant Pour gagner un combat, quel qu’il soit, tout commence dans le mental. Préparez-vous donc bien mentalement avant d’entreprendre un combat de coqs. Vous : comment être armé pour la guerre psychologique Le conditionnement pour réussir Comme vu précédemment, en associant un stimuli positif à un à évènement, vous pourrez plus facilement faire rejaillir l’évènement en créant ce stimuli. Associez donc par exemple un succès de votre vie à une expression positive pour pouvoir réaliser à nouveau ce succès.
La concentration Il ne faut jamais agir par peur. Préférez différer votre action plutôt que de laisser les émotions de la peur vous dicter la mauvaise ligne de conduite.
L’état d’esprit idéal Réussissez à déjouer les réactions d’ego et concentrez-vous uniquement sur votre objectif. Ne pensez donc plus à vous-même, mais seulement au résultat. Répétez mentalement C’est le principe de visualisation qui consiste à vous imaginer plusieurs fois en train de réussir ce que vous faites. Prévoyez toujours une alternative Vos perspectives seront meilleures et vous améliorerez vos chances de réussir. La bataille : les secrets pour gagner psychologiquement Lutter sur votre terrain Sachez que c’est sur le terrain où le se sent le plus à l’aise que l’on a de chance de réussir.
Le public Si vous affrontez quelqu’un de plus fort que vous, évitez d’avoir un public. Inversement, si vous êtes meilleur que quelqu’un, un public vous aidera à vous sentir plus fort.
Agissez le premier En étant dans l’offensive, vous imposez le cadre alors qu’en défense vous le subissez. Dites-en le moins possible au sujet de votre stratégie, afin que votre ennemi soit le plus surpris possible. Chapitre 23. La première erreur que font la plupart des gens Dans les casinos, la marge prise varie de 2% à 20%. Il est donc potentiellement possible de gagner au casino en termes de probabilité à condition d’avoir les bonnes stratégies. Voyons donc les traits psychologiques d’une mauvaise stratégie. Le joueur qui court après ses pertes Lorsque l’on joue par exemple à un jeu d’argent, la première erreur est de chercher à regagner l’argent perdu dans le jeu. En effet, les créateurs de ces jeux ont tout fait pour que l’on pense que notre stratégie nous permet de gagner, sans au final, y parvenir. Mieux vaut donc arrêter de jouer que de perdre encore et encore en pensant pouvoir récupérer ce que l’on a perdu. L’émotion contre la raison Les mauvaises stratégies proviennent de nos peurs. Elles passent outre la logique et laissent nos émotions contrôler intégralement nos choix. Cherchez donc à jouer correctement sans penser à ce que vous allez gagner.

Partie V – Comment tirer toujours le meilleur parti des situations les plus polémiques, les plus frustrantes et les plus difficiles. Cette partie explique les plus fameuses stratégies psychologiques pour affronter les moments et les circonstances les plus difficiles de l’existence. Chapitre 24. Comment obtenir que la personne que vous cherchez à joindre au téléphone vous rappelle immédiatement. Le meilleur moyen pour qu’une personne ait le désir de vous rappeler au téléphone est de susciter de la curiosité. Ce qui a besoin d’être clarifié c’est ce qui est inconnu. Voici donc une liste d’exemples applicables dans vos scénarios téléphoniques.

« J’ai découvert quelque chose, et il n’est pas trop tard ! Appelle-moi et je t’expliquerai. » « Je suis content pour toi ! Appelle-moi et on en parlera. » « Je te dois bien cela. Je te mettrais au courant quand tu me rappelleras. » « Vous aviez raison. Appelez-moi et on règlera ça. » « Je sais que tu vas adorer ça, j’attends ton appel pour t’expliquer. »

Un classique qui peut vous permettre de vous en sortir dans quasiment tous les cas : « J’apprécie ce que vous avez fait… Merci de bien vouloir me rappeler, j’aimerais bien vous remercier personnellement. » Chapitre 25. Comment vous faire pardonner en toutes circonstances. Vous n’avez pas été à la hauteur et vous vous excusez en faisant votre mea-culpa. Cela peut suffire, mais c’est rarement le cas. Voici donc une stratégie pour vous faire pardonner en toute situation.
La faute à un élément extérieur Si vous êtes capable de justifier d’éléments extérieurs indépendants de votre volonté, vous avez plus de chance d’être facilement pardonné. Faites savoir que ce qui s’est produit était indépendant de votre volonté. Sachez annoncer les détails qui justifieront de la véracité des faits. Si c’est de votre faute Voyons un processus en 4 phases pour se faire pardonner lorsque l’on est responsable du désagrément. Phase I : Responsabilité et excuses sincères Ne tentez pas de rejeter la faute sur autre que vous et prenez vos responsabilités. Commencez par la phrase simple : « Je suis désolé » qui permet de reconnaitre votre tort. N’oubliez pas d’être sincère car c’est ce qui va vous attribuer la confiance que vous porte la personne à qui vous avez porté préjudice. Phase II : Remords et sanction Après avoir montré que vous êtes responsable et que vous en êtes désolé, vous pouvez lui dire que vous assumez pleinement les conséquences de vos actes. Donnez à la victime la possibilité de décider de votre sort pour qu’il sache que justice sera rendue. Cherchez au mieux à lui rendre ce que vous lui avez pris que ce soit matériel ou psychologique et n’hésitez pas à lui proposer de lourdes sanctions à votre égard, la pire que vous puissiez imaginer. Il finira par se dire, que ce n’est pas si grave que ça. Phase III : Reproductibilité et explications Après avoir assumé et avoir accepté la sanction, votre interlocuteur aimerait savoir que cela n’aura plus jamais lieu. Expliquez-lui donc pourquoi ce concours de circonstances n’aura plus de raisons de se reproduire dans le futur. Il faut qu’il puisse le considérer comme un évènement exceptionnel. Ensuite il va falloir répondre au pourquoi de l’acte. Pour ça un simple appel au sentiment de peur résoudra le problème. Tout le monde connait la peur et il est difficile de blâmer quelqu’un qui a mal agi par peur. Phase IV : Absence totale de profit Enfin, il importe que votre interlocuteur sache que vous n’avez pas pris plaisir ou que vous n’avez rien gagné à agir de la sorte. Dites par exemple que cela était une erreur et qu’en plus cela n’a apporté rien d’intéressant. Ensuite il ne reste qu’un paramètre pour qu’il puisse vous pardonner en fonction de la gravité de l’acte et c’est le temps. Laissez le digérer et remettre son estime de lui en place et vous pardonner. Chapitre 26. La meilleure façon d’annoncer de mauvaises nouvelles. Difficile parfois d’annoncer une nouvelle désagréable à entendre pour l’autre. Dans ce chapitre nous allons voir comment faire pour annoncer des mauvaises nouvelles. Utiliser les bons mots Nous sommes sensibles par le biais d’association, à la connotation des mots. L’usage intelligent de synonyme peut être un bon moyen de faire passer un message difficile à entendre. Le temps Sachez jouer aussi sur le temps. En effet, on acceptera plus facilement quelque chose qui s’est produit dans le passé qu’un évènement tout récent amenant à des émotions fortes. Isoler le problème Si vous arrivez à faire comprendre que la mauvaise nouvelle est un cas isolé, temporaire et mineur alors votre interlocuteur sera plus positif à l’entendre. Allez-y graduellement Si vous lui faites parvenir l’information au fur et à mesure en cherchant à toujours montrer les bons côtés, alors la personne sera plus à même de bien réagir. Soyez détendu et assuré Si c’est vous qui annoncez la nouvelle, soyez calme et détendu pour éviter que votre interlocuteur prenne peur. Jouez sur les contrastes Si vous trouvez une situation pire que celles-ci, n’hésitez pas à la mettre en comparaison avec celle que vous annoncez. Cela fera relativiser la personne vis-à-vis de cette dernière. Chapitre 27. Obtenez qu’on vous rendre rapidement ce que vous avez prête, sans avoir besoin d’argumenter Vous est-il déjà arrivé de prêter de l’argent et d’avoir quelques difficultés à le récupérer. Si c’est votre cas, et nous sommes nombreux à être dedans, lisez ce qui suit. Tentez la méthode directe Parfois rien de vaut la franchise et il se peut que l’on vous rende facilement ce qu’il vous doit. Sinon suivez ce processus en 3 étapes vous permettant de jouer sur l’égo de l’autre :

Étape 1 : Dites-lui que vous lui faites confiance vis-à-vis de ce qu’il vous a emprunté pour que celui-ci soit exposé à un conflit de valeur s’il décide de ne pas vous rendre ce qu’il vous a pris. Étape 2 : Dites-lui que plusieurs amis communs ont juré que vous ne récupèrerez pas votre argent. Et dites quelque chose du genre « Il ne faut surtout pas leur donner raison, de quoi aurions-nous l’air tous les 2 sinon » utilisant ainsi le principe d’union. Étape 3 : Dites-lui que s’il ne vous rend rien, que vous serez obligé d’en parler aux autres et de leur faire comprendre qu’encore une fois, cette personne n’est pas de foi et ils ne doivent plus lui faire confiance afin de ne pas faire la même erreur que vous.

Chapitre 28. Sachez dire non sans avoir mauvaise conscience Dire non est un signe de confiance en soi. C’est une phrase en elle-même qui indique que l’on sait s’affirmer aux yeux des autres. Voyons des méthodes pour dire « Non » sans pour autant avoir mauvaise conscience. Donnez une raison même bidon Lorsque vous dites non, donnez une raison permettant de justifier pourquoi vous ne voulez pas. Le fait d’utiliser l’expression « parce que », même dans un cadre où la raison coulerait de source, augmentera significativement le taux de succès d’une requête. Utilisez le principe de réciprocité Refusez ce qu’elle vous demande et demandez un truc à votre tour, quelque chose de conséquent difficilement réalisable pour l’autre. En procédant ainsi, l’autre répondra probablement non à votre requête et sera dans la même situation que vous. Afin de sortir cette situation, sa meilleure solution est d’abandonner sa requête en application du principe de concessions réciproques. En cas d’incertitude Si vous hésitez, choisissez l’option du oui par défaut, mais avec assurance et conviction. Cela vous permettra par la suite, en cas de changement d’avis, de dire non. Ce non montrera que vous n’avez pas pu réaliser ce que l’on vous demandait et non que vous ne vouliez pas le réaliser. Chapitre 29. Comment faire d’un individu grossier et haïssable votre meilleur ami Pourquoi une personne vous hait-elle ? Certainement pour l’une des 4 raisons suivantes :

Elle pense que vous ne l’aimez pas Elle se sent menacée par vous Elle se conduit de la même manière avec tout le monde Vous lui avez donné une raison de vous haïr (Utilisez le chapitre 25 : Comment vous faire pardonner)

Vérifier votre estime de vous Si vous avez une mauvaise estime de vous, il est fort probable que vous ressentiez que de nombreuses personnes aient un mauvais apriori sur vous et ne vous aiment pas. Dans ce cas travaillez sur votre confiance en vous. L’influence de vos pensées Si vous pensez qu’une personne ne vous aime pas, alors vous allez vous comporter de la sorte et provoquer chez elles des réactions qui confirmeront votre point de vue. Le mimétisme N’oubliez pas que les gens se comportent avec vous comme ils voudraient que vous vous comportiez avec eux. La méthode du tiers Le meilleur moyen de faire savoir ce que vous ressentez à l’égard d’une autre consiste à le communiquer à un tiers qui sera chargé de transmettre le message à l’intéressé. Si c’est vous qui y allez, vous risquez de perdre en sincérité et sachant que la personne a une mauvaise image de vous initialement, elle sera donc réticente à vous écouter. Le tiers est le meilleur moyen de montrer à l’autre personne qu’elle peut avoir confiance en vous si toutefois, vous vous intéressez réellement à la personne en question. Chapitre 30. Comment mettre fin à une rumeur avant que votre réputation n’en souffre. N’aimeriez-vous pas pouvoir déjouer des mensonges qui pèsent à votre égard. Et bien dans ce chapitre nous allons voir comment déjouer une rumeur que l’on vous a agglutiné.
L’aliment de la rumeur Ce qui fait le pouvoir de persistance d’une rumeur, c’est le fait qu’elle reste dans l’anonymat car l’anonymat est un très bon moyen de lever les inhibitions, et il est plus simple d’agir physiquement et mentalement avec ce type de couverture. Cherchez le responsable Pour mettre fin à une rumeur, il vous faudra trouver celui qui en est à l’origine et faites-lui comprendre à quoi ce dernier se livre en agissant ainsi. Faites-lui comprendre que ce bruit vous affecte. La proximité et l’absence d’anonymat seront 2 armes puissantes pour stopper cette rumeur. Jouez le jeu Si vous n’arrivez pas à trouver la source ou que vous n’avez pas envie de vous y confronter, vous pouvez jouer le jeu en lançant une rumeur par-dessus celle-ci encore plus grossière et totalement exagérée. Plus elle sera grossière et exagérée, meilleure ce sera car tout le monde trouvera cela absurde et remettra en question la véritable rumeur qui pour eux, sera liée à la seconde qui sera donc caduc ou sans intérêt puisqu’elle ne vous affecte plus. Chapitre 31. Comment mettre fin à une agression verbale Vous voici face à quelqu’un qui vous agresse verbalement et à qui vous ne savez pas quoi rétorquer. Et bien c’est chose réglée avec ce qui suit. Détachez-vous émotionnellement Si quelqu’un vous agresse, c’est lui qui est en tort quelque en soit la raison. Vous n’avez donc pas à lui faire plaisir en laissant vos émotions sortir sans raison. En un mot c’est son problème et non le vôtre. Centrer le problème sur lui non sur vous Faites-lui savoir que le problème vient de lui et que la situation qu’il adopte est intolérable et inacceptable. En utilisant le « vous » au lieu du « je », vous centrerez l’attention sur son attitude et non sur la vôtre comme pour le point précédent. Punissez-vous pour éviter qu’il le fasse Si toutefois il ne reconnait pas son erreur ou que vous avez peur pour votre matricule d’appliquer la stratégie précédente, dites-lui qu’il a raison et que vous êtes sincèrement désolé. S’il reste en colère, mettez-vous en colère également, mais contre vous-même. Chapitre 32. Comment faire parler quelqu’un C’est embêtant de n’obtenir que des réponses vagues lorsque l’on s’adresse à quelqu’un. Voici comment faire pour qu’une personne se montre un peu plus coopérative avec vous. Soyez spécifique Si vous obtenez une réponse trop vague à votre question, reposez-en une qui soit quant à elle le plus spécifique possible en demandant certaines clarifications. Voici quelques exemples de questions vous permettant de relancer une dynamique de discussion :

« Bon alors, pourquoi ne pas me dire comment tu en es venu à voir les choses ainsi ? » « Vous ne savez pas, je m’en rends bien compte, mais si vous deviez faire une supposition, qu’elle serait-elle ? » « Pourriez-vous me dire avec quelle partie de cela êtes-vous d’accord ? » « Dans quelle situation passée avez-vous eu la même impression ? » « Quelle émotion correspond le mieux à ce que vous ressentez actuellement ?» « Pourriez-vous n’imaginez ne serait-ce qu’une raison ? » « Quel serait le mot qui qualifierait le mieux ce que vous pensez ? »

Faites réagir ses sentiments sur la situation Il aura plus de facilité et se sentira plus concerné si vous cherchez à connaitre son sentiment sur la situation plutôt que sur la situation elle-même. Chapitre 33. Comment gérer le mécontentement. Voici le processus en 5 étapes vous permettant de gérer le mécontentement qu’a quelqu’un auprès de vous : Écoutez Peu de gens savent véritablement écouter sans interrompre ou montrer qu’ils ont compris. L’idée est vraiment de faire de l’écoute attentive et rien d’autre. Répétez ce qu’il vient de dire Ensuite lorsque vous l’avez bien écouté, prenez le temps de reformuler ce qu’il vient de dire afin de lui faire comprendre que vous avez bien compris son mécontentement.
Amadouez-le En le valorisant, l’approuvant et en flattant son égo, il sera facilement apte à calmer le jeu.
Demandez-lui ce qu’il aimerait faire Pour résoudre le problème, il aura tendance à proposer une solution bien moins contraignante que ce que vous auriez été prêt à lui proposer. Ne cédez pas à l’envie de réparer vos fautes et demandez-lui ce qu’il veut vraiment.
Adaptez-vous à lui Pour qu’il se sente encore plus en confiance, tentez d’adopter sa posture et ses mouvements, son rythme ainsi que son vocabulaire. Chapitre 34. Mettez fin toute de suite à la jalousie de votre partenaire. On a tendance à croire à défaut, que la jalousie provient d’un manque de confiance en soi. En réalité, la jalousie tient sur une valeur personnelle, sur ce qui représente aux yeux de cette personne, son identité. Voyons donc comment faire pour qu’une personne ne soit plus jalouse de vous. Diminuez aux yeux de l’autre l’importance de ce qu’il désire La jalousie provient d’un sentiment qui consiste à vouloir plus dans des domaines qui définissent notre identité. En minimisant l’intérêt de ces fameux domaines, vous écartez ainsi cette peur que l’autre pourrait avoir. Soyez à votre tour jaloux Une autre solution, consiste à être encore plus jaloux que la personne qui l’est avec vous. Ainsi, il ne restera qu’un jaloux et un neutre, le but étant que vous soyez ce fameux jaloux. Chapitre 35. Comment obtenir les meilleurs conseils. Difficile de se lancer dans quelque chose ou de faire certains choix. On a donc souvent recours aux autres pour pouvoir s’assurer d’avoir suivi le bon chemin. Mais demander des conseils à n’importe qui n’est pas non plus la solution. Voici donc des éléments vous permettant de faire des demandes précises aux bonnes personnes, afin d’avoir les meilleurs conseils. Soyez ouvert En effet, pour demander des conseils, il vaut mieux que vous ne cherchiez pas à étaler votre science, mais que vous écoutiez simplement ce que l’on vous dit et que vous acceptiez de ne pas tout savoir. Ne demandez jamais conseil aux personnes dont la décision représenterait un enjeu La valeur de l’avis dépend de l’objectivité de la personne. Évitez donc ces personnes qui vous répondront en fonction de ce qu’elles veulent elles pour vous. Avis multiples ou avis singulier Si vous êtes confronté à un dilemme, il peut être utile de n’avoir qu’un seul avis d’une personne objective. En revanche dans tous les autres cas n’hésitez pas à demander l’avis de nombreuses autres personnes, à hauteur de 3 ou 4 avis de personnes différentes. Chapitre 36. Formulez les critiques les plus dures sans jamais blesser Vous aimez mettre les points sur les « i », mais malheureusement vous savez que vous risquez de froisser l’égo de l’autre et de voir essuyer soit un refus soit de blesser l’autre. Et bien voici une petite stratégie vous permettant de faire passer le message sans pour autant qu’il soit trop difficile pour l’autre de l’entendre et de l’accepter. Le meilleur moment Pour critiquer quelqu’un, le meilleur moment est celui où la personne est le plus détachée de celui-ci car elle risque moins d’agir à chaud. Laisser donc du temps s’écouler entre l’acte et la critique que vous ferez. Montrez que c’est pour son bien Sans en faire une affaire grave, faites-lui comprendre que vous dites cela parce que vous vous souciez d’elle ou de votre relation. En privé Faites toujours vos critiques en privé. Mieux vaut dire les choses seules sans témoins. Faites précéder un compliment Avant de critiquer, placez un compliment à cette personne pour adoucir l’ampleur de la critique. Critiquez l’acte pas la personne Si nous nous sentons critiqué en tant que personnes, nous nous braquerons fort probablement tandis que si c’est une chose que l’on a faite, il nous suffit de prendre conscience en quoi ce n’est pas bien et de ne plus la refaire. Ne supposez pas l’acte fait consciemment Faites plutôt comme si cela avait échappé à son contrôle ou que cela a été fait inconsciemment. L’union fait la force Cherchez ensemble à lutter contre la faute dans la mesure du possible, cherchez les solutions ensemble. Proposez une solution Dans le cas où il ne semblerait pas avoir de solution, autant ne pas soulever le problème car vous engendrerez ainsi uniquement un sentiment de culpabilité chez l’autre. Un cas non isolé Faites-lui comprendre que ce qu’il a fait est loin d’être un cas isolé et que c’est un acte qui s’est vu se produire très souvent. Chapitre 37. Comment obtenir la confiance et les confidences de qui vous voulez Voyons comment faire pour obtenir facilement la confiance de quelqu’un dans ce chapitre.
Confiez un secret Il faut que vous confiiez un secret à votre interlocuteur, mais ne le faites pas juste comme ça, il faut qu’il sente qu’il l’a mérité. Cela développera son sentiment de vous confier quelque chose de son côté en échange. En vous confiant quelque chose, sa confiance envers vous sera augmentée.
Partagez les mêmes idées En faisant ça, vous créer une certaine proximité avec lui. Parlez le langage émotionnel Pour qu’il se livre plus à vous en parlant de son état émotionnel. Amenez-le à réfléchir sur ce qu’il ressent d’une situation plutôt que de réfléchir sur la situation en tant que telle. Vous n’êtes pas un petit curieux Faites comprendre que vous n’êtes pas motivé par la curiosité, mais par le fait de véritablement chercher à l’aider. Chapitre 38. Comment répondre à des questions difficiles (ou stupides) Il arrive souvent que dans notre vie, nous ayons affaire à des questions difficiles ou stupides lancées par notre interlocuteur. Si la discussion était d’un ressort 100% logique, vous ne pourriez en réchappez, mais nos discussions sont très loin de cet idéal et vous pouvez vous en sortir en lisant ce qui suit. Ne soyez jamais sur la défensive Dès que vous commencez à vous justifier ou à montrer que vous êtes innocent, vous avez perdu la partie car vous donnez crédit à ce que votre interlocuteur vient de dire.
N’acceptez pas le postulat de notre interlocuteur comme base de discussion Cela vous mettrait dans une configuration où vous serez à votre désavantage Prenez l’offensive Vous pouvez par exemple répondre à une question vicieuse par : « Quelle réponse vous satisferez ? » 2 choix s’offrent à vous : · La personne répond « je n’en sais rien » Enchainer avec : « Et bien si vous me posez cette question sans même savoir quelle réponse vous voulez obtenir, comment devrai-je savoir ce que je dois vous répondre ? » · La personne répond précisément La situation est maintenant inversée. C’est à lui de justifier de la raison pour laquelle il vous pose cette question et non plus vous qui devez répondre à la sienne. Demandez-lui toujours d’être plus précis pour le déstabiliser davantage. Répondez à des affirmations stupides Lorsque l’on vous critique bêtement dites simplement : « Tu ne crois même pas à ce que tu dis ». Comme précédemment, c’est lui qui doit se justifier auprès de vous et non le contraire. Vous pouvez aussi dire : « Qu’est-ce qui te permet de dire une chose pareille ? » ou « Cela ne t’arrive jamais dans la vie d’être [état critiqué] ». De plus, comme vu avez dû le remarquer, vous n’utilisez jamais le « je » qui serait comme on l’a vu précédemment, un moyen de faire porter la problématique vers soi. Cherchez des précisions Lorsque les faits parlent d’eux et que l’on vous accable de questions tranchantes, essayez de demander toujours plus de précisions comme : « Dans quel domaine ?», « Que voulez-vous dire exactement ?». En faisant ça, votre interlocuteur précise le contexte de la question et vos motifs d’accusation s’amenuisent petit à petit. Faites une pause Si jamais vous ne savez pas quoi répondre ou que vous désirez renverser la situation, certaines phrases types (à mon gout personnel, relativement complexe à comprendre) peuvent vous aider à y parvenir :

« Pourquoi me demandez-vous ce que vous n’êtes pas sûr de savoir ? » « Croyez-vous réellement ce que vous avez pensé savoir ? » « Si vous vous attendiez à ce que je croie cela, vous ne l’auriez pas dit ? » « Votre question est de savoir ce que vous saviez être, n’est-ce pas ? » «  Pensez-vous que vous saviez ce que vous avez cru ? » « Seriez-vous conscient de ce que vous avez oublié ? »

Chapitre 39. Réservé aux parents Voici un chapitre réservé au parent permettant d’obtenir la coopération de leurs enfants.
L’alimentaire Souvent négligées, les causes alimentaires sur la physiologie de l’enfant peuvent en partie être responsables de certaines conséquences psychologiques. Cherchez à ce qu’il sente qu’il ait le contrôle Essayez par exemple « Veux-tu être assis à côté de papa ou de maman ?» au lieu de « Veux-tu t’assoir ? ». Pas seulement les enfants, mais les gens en général se sentent mieux lorsqu’ils ont un sentiment de contrôle. Jouez sur le registre émotionnel Cela ne sert à rien d’essayer d’expliquer les mauvaises conséquences de ceci ou de cela. Préférez lui donner envie plutôt que chercher à lui faire entendre raison. Chapitre 40. En cas d’agression sexuelle ou physique Dans ce dernier chapitre un petit peu particulier, nous allons voir comment faire pour se sortir d’une agression sexuelle ou d’une agression physique. En cas d’agression sexuelle, appliquer successivement les techniques suivantes Ayez l’air d’être consentante Si vous connaissez personnellement l’agresseur, faites semblant d’être consentante et enthousiaste. Il sera bien moins agressif avec vous et vous aurez ainsi un certain contrôle sur la situation. En vous faisant confiance, vous aurez plus facilement accès à un moment pour vous échapper. Surtout pour qu’il y croie encore plus SOURIEZ-LUI. Dans le cas d’un inconnu faites comme si cela était un fantasme et profitez d’un moment de répit pour partir ou le neutraliser. Remarque Très Importante ! : Cette stratégie a comme bémol, que si vous portez plainte, l’avocat de l’accusé plaide que vous étiez consentante. Calmez le jeu Efforcez-vous de calmer votre agresseur et de le convaincre d’arrêter et ce avec insistance. Parfois cela suffit à le stopper net. Selon l’endroit Si cela se passe chez vous, feignez d’attendre quelqu’un et si vous êtes dans un lieu public, hurler, criez, faites du tapage Dégoutez-le Vous pouvez probablement calmer ses ardeurs en agissant sur un trait qui le repousserait. Vous pouvez par exemple tenter de vomir, d’uriner, de roter… Vous pouvez également lui faire peur en affirmant que vous êtes enceinte, que vous avez le sida ou autres IST ou que vous êtes totalement dérangé. Par la force physique Si vous sentez que vous avez la force physique de vous en sortir, il ne faut pas que vous craigniez de graves douleurs ou de blessures à votre agresseur. Les yeux, l’aine, le nez et la gorge sont des zones très vulnérables. Ne vous sentez cependant pas coupable si vous n’osez pas agir de peur de rater et de risquer autre chose à votre tour. Évitez de changer d’endroit Il a été prouvé que si l’on vous fait changer d’endroit, l’agresseur a plus de chance d’user de la force et de devenir plus agressif. Faites tout pour ne pas vous déplacer. En cas d’agression physique, homme ou femme, lisez ceci Mieux vaut blesser l’égo que le reste Si jamais un acte fait par autrui vous blesse dans votre égo, ignorez-le et n’allez pas au contact physique. Si vous connaissez la personne Tentez de savoir ce qui est important pour elle et cherchez à satisfaire son désir. Dites-lui par exemple : « Tu avais raison, je suis désolé ». Malmenez-vous Comme nous l’avons déjà vu précédemment, malmenez-vous, mettez-vous en colère contre vous-même, cela donnera moins envie à l’autre de faire de même. Faites le cinglé Vous sachant en dessous mentalement de lui, il n’aura plus de raison de vous en vouloir. N’hésitez pas à le surprendre. Passez à l’offensive Si jamais les moyens précédents échouaient, il ne vous reste plus qu’à passer à l’offensive en premier. Profiter de l’effet de surprise pour frapper dans les zones sensibles. Conclusion de Romain du blog Les ressources du changement : Personnellement j’ai trouvé que ce livre était le meilleur que j’ai lu parmi les livres sur la séduction (de façon la plus générale) et sur la psychologie et ce pour plusieurs raisons :

Le livre est bien segmenté, parfois il y a des reprises mais pas de façon fréquente. Les leviers psychologiques sont bien expliqués autant d’un point de vue argumentaire que par des exemples Les leviers psychologiques s’appuient sur des « preuves » comme des expériences ou d’autres leviers psychologiques supposés fonctionnels. Dans chaque paragraphe, il y a au moins une phrase qui résume intégralement le levier psychologique et comment s’en servir en situation. En fin de chapitre, on retrouve une synthèse des idées principales à retenir

La lecture de ce livre m’a permis de m’ancrer certains principes que dont je parle, que je remarque, ou que j’utilise très souvent. Pour donner un exemple, ce qui m’a marqué c’est par exemple le principe d’exagération d’une rumeur pour la faire disparaitre car c’est un élément clé de la répartie par l’humour. Un autre principe qui m’a fortement marqué, c’est celui qui consiste à dire « non » à quelqu’un en lui demandant autre chose à la place. Je n’avais jamais pensé à ce type de stratégie et je suis content de voir qu’il existe un moyen de dire non sans culpabiliser. Si vous êtes quelqu’un qui aime la rigueur et qui aime l’esprit de synthèse, ce livre vous plaira. Le seul petit bémol, c’est que ce livre ne traite pas de tous les points avec le même arsenal argumentaire. Parfois certaines parties sont moins expliquées que d’autres ou sont plus difficile à comprendre que d’autres. Ce livre ne cherche pas à faire une thèse pour chacune des 40 problématiques mais permet d’obtenir des réponses concrètes et de savoir pourquoi ces réponses sont adaptées à ces problématiques. Points forts :

La réponse à chaque problématique est faite de façon précise Concis : On retrouve toujours l’idée résumée en une phrase dans le livre Illustré : Par des exemples et des images de temps en temps Langage simple : pas de concepts philosophiques ou psychologiques compliqués De très nombreux cas pratiques étudiés

Points faibles :

Des points plus difficiles que d’autres à comprendre Des problématiques parfois traitées un peu trop en surface Quelques redondances sur les idées

La note de Romain du blog Les ressources du changement :
Avez-vous lu le livre ? Combien le notez-vous ? Note: There is a rating embedded within this post, please visit this post to rate it. Lire plus de commentaires sur Comment obtenir ce que vous voulez sur Amazon. Acheter “Comment obtenir ce que vous voulez” sur Amazon :

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Tue, 18 Oct 2011 16:00:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/395/Comment-obtenir-ce-que-vous-voulez