Olivier Roland - tagged with motions http://www.olivier-roland.fr/feed en-us http://blogs.law.harvard.edu/tech/rss Sweetcron [email protected] Apprendre autrement avec la pédagogie positive http://www.olivier-roland.fr/items/view/11372/Apprendre-autrement-avec-la-pdagogie-positive

Phrase-résumé de « Apprendre autrement avec la pédagogie positive » : Apprendre à apprendre en plaçant le bien-être de l’enfant au cœur de l’apprentissage et en l’aidant à trouver en lui ses propres ressources pour surmonter ses difficultés et s’épanouir dans le même temps. Par Audrey Akoun et Isabelle Pailleau, 2013, 192 pages. Note : […] Cet article Apprendre autrement avec la pédagogie positive est apparu en premier sur Des livres pour changer de vie.

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Tue, 14 Aug 2018 17:00:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/11372/Apprendre-autrement-avec-la-pdagogie-positive
1, 2, 3, je me mets à l’éducation positive http://www.olivier-roland.fr/items/view/11187/1-2-3-je-me-mets-lducation-positive

Phrase-résumée de « 1, 2, 3, je me mets à l’éducation positive » : L’objectif de ce livre est d’expliquer clairement et simplement les concepts et méthodes développés autour de l’éducation positive, qui offre un regard nouveau sur l’éducation : elle permet de se concentrer sur l’enfant mais aussi sur le nouveau rôle d’éducateur des […] Cet article 1, 2, 3, je me mets à l’éducation positive est apparu en premier sur Des livres pour changer de vie.

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Tue, 06 Mar 2018 17:00:00 +0100 http://www.olivier-roland.fr/items/view/11187/1-2-3-je-me-mets-lducation-positive
Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent http://www.olivier-roland.fr/items/view/11079/Parler-pour-que-les-enfants-coutent-couter-pour-que-les-enfants-parlent

Phrase-résumée de “Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent” : Présentant des méthodes simples et concrètes pour apprendre à communiquer différemment avec nos enfants, ce livre est devenu une bible de l’éducation positive ; il permet d’avancer rapidement vers une meilleure harmonie familiale, et une meilleure coopération. Par Adele Faber […] Cet article Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent est apparu en premier sur Des livres pour changer de vie.

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Tue, 05 Dec 2017 17:00:00 +0100 http://www.olivier-roland.fr/items/view/11079/Parler-pour-que-les-enfants-coutent-couter-pour-que-les-enfants-parlent
Aimer ce qui est http://www.olivier-roland.fr/items/view/11039/Aimer-ce-qui-est

Phrase-résumée de « Aimer ce qui est – Quatre questions qui peuvent tout changer dans votre vie » : Aimer ce qui est une méthode d’investigation qui est basée sur quatre questions dans le but de se libérer de nos souffrances, de nos illusions et de nos croyances limitantes. Par Byron Katie, 2016 (Synchronique éditions), […] Cet article Aimer ce qui est est apparu en premier sur Des livres pour changer de vie.

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Tue, 17 Oct 2017 17:00:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/11039/Aimer-ce-qui-est
L’intelligence émotionnelle http://www.olivier-roland.fr/items/view/2869/Lintelligence-motionnelle

Phrase-résumée de « L’intelligence émotionnelle » : Daniel Goleman souhaite relever le défi par cet ouvrage, de nous rendre maîtres de nous-mêmes, de faire de nos émotions des alliés et de ne plus être leurs esclaves ; soucieux de préserver notre santé, il montre comment les émotions négatives sont dangereuses, et comment nous pouvons modifier […]

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Thu, 12 Sep 2013 17:00:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/2869/Lintelligence-motionnelle
Contre le mal de dos : Un corps sans douleurs http://www.olivier-roland.fr/items/view/2473/Contre-le-mal-de-dos-Un-corps-sans-douleurs

Phrase résumée de “Un corps sans douleur” : En corrigeant notre posture, nous pouvons faire disparaître nos douleurs corporelles, nous mettre à l’abri de nombreuses maladies et agir positivement sur notre esprit, nos émotions et notre personnalité. Par Christophe Carrio, 2012 (nouvelle édition), 288 pages. Note : Cette chronique est une chronique invitée écrite par [...]Pour recevoir gratuitement un podcast "7 étapes pour vaincre la Procrastination et rester motivé pour créer ou diriger une entreprise" et une vidéo "7 livres indispensables pour Créer son Entreprise", cliquez ici et laissez-moi votre adresse email pour que je vous les envoie gratuitement ! ;)

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Fri, 16 Nov 2012 17:00:00 +0100 http://www.olivier-roland.fr/items/view/2473/Contre-le-mal-de-dos-Un-corps-sans-douleurs
La communication non violente : Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs) http://www.olivier-roland.fr/items/view/987/La-communication-non-violente-Les-mots-sont-des-fentres-ou-bien-ce-sont-des-murs

Introduction à la communication non violente

Phrase résumé de “Les mots sont des fenêtres, Introduction à la communication non violente” : (…)"Nous ne pouvons changer le monde que si nous changeons nous même, et cela commence par notre langage et notre façon de communiquer. Je recommande vivement la lecture de ce livre et l’application des principes de la Communication Non-Violente dont il traite. Il s’agit d’un premier pas important vers une nouvelle façon de communiquer et vers la création d’un monde de compassion." Arun GANDHI, petit-fils de Mahatma GANDHI, dans la préface du livre.

De Marshall B. Rosenberg, 2004 (2ème édition), 1999 pour la 1ère édition, 259 pages Note: Cette chronique est une chronique invitée écrite par Sébastien, du blog Vers une Vie Sereine, dans lequel il partage son expérience d’ancien stressé et vous aide à mener une vie plus confiante et plus sereine. Chronique et résumé de “Les mots sont des fenêtres, Introduction à la communication non violente” : “Les mots sont des fenêtres” est une introduction à la communication empathique, la communication du coeur. Marshall Rosenberg présente dans ce livre le processus qui nous permet de communiquer plus sereinement avec les autres comme avec nous-mêmes. Il est divisé en deux grandes parties: S’exprimer avec sincérité et écouter avec empathie.

PARTIE 1 – S’EXPRIMER AVEC SINCÉRITÉ Chapitre 1: L’élan du coeur: aux sources de la Communication NonViolente Selon l’auteur, la communication non violente (abrégé en CNV), est un moyen de communiquer qui favorise un échange authentique. Apprendre à diriger son attention Pour appliquer ce mode de communication, nous devons être plus attentifs aux mots que nous utilisons, ainsi qu’à ce que dit notre interlocuteur. Avec la CNV, nous apprenons à exprimer nos besoins profonds et à entendre ceux des autres. La démarche de la CNV La CNV possède 4 composantes:

Une observation Un sentiment Un besoin Une demande

Dans un premier temps, j’observe une situation. Ensuite, je prends en compte les sentiments qu’éveille cette situation. Puis, je regarde quels sont les besoins qui sont liés à ces sentiments. Et enfin, je regarde ce que je pourrais demander concrètement pour satisfaire ces besoins. Par exemple, la mère d’un adolescent pourrait dire à son fils: "Quand je vois tes affaires trainer dans le salon (observation), cela me met de mauvaise humeur (sentiment) car j’ai besoin de plus d’ordre dans les pièces que nous partageons (besoin). Pourrais-tu les ranger? (demande)" La CNV au quotidien Ce mode de communication nous permet de devenir de plus en plus bienveillants, authentiques, et empathiques avec les autres. Il peut donc être utilisé dans toutes interactions de la vie quotidienne: en couple, avec ses enfants, au travail… La CNV se révèle être un moyen très efficace pour gérer les conflits, et permet aussi de mieux cerner ses propres besoins. Chapitre 2: Quand la communication entrave la bienveillance

L’auteur indique qu’au cours du temps, nous avons 4 types de langage aliénant, qui sont des obstacles à la bienveillance:

Les jugements moralisateurs: émettre des jugements moralisateurs sur les gens dont les actes ne correspondent pas à nos valeurs.

Exemple: "il est fainéant" "elle est paresseuse"

Faire des comparaisons est le deuxième obstacle. En effet, se comparer aux autres est une forme de jugement, et peut entraver la bienveillance envers soi-même comme envers les autres. Une troisième entrave à la bienveillance est selon l’auteur de refuser ses responsabilités. Cela empêche l’individu de prendre pleinement conscience qu’il est responsable de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. L’expression "il faut", très souvent utilisée en est un bon exemple. Enfin, communiquer ses désirs sous forme d’exigence est une entrave à la bienveillance. Le destinataire ressentira la menace d’une punition ou d’un reproche s’il ne répond pas favorablement à la demande.

Chapitre 3: Observer sans évaluer La première composante de la CNV consiste à bien distinguer observation et évaluation. Si nous mélangeons les deux, notre interlocuteur risque d’entendre une critique, et donc de se fermer.

Une observation serait " Jean est arrivé 2 fois en retard cette semaine" Une évaluation serait "Jean n’est vraiment pas quelqu’un de ponctuel"

Chapitre 4: Identifier et exprimer les sentiments Identifier et exprimer ses sentiments correspond à la deuxième étape du processus. Malheureusement, beaucoup d’entre nous ont appris à fonctionner avec notre tête plutôt qu’avec notre cœur. Nous devons donc réapprendre le langage du coeur. Distinguer les sentiments des interprétations mentales L’auteur insiste sur l’importance de différencier les sentiments des interprétations mentales. On emploie souvent les mots "sentir" et "sentiment", non pas pour exprimer un sentiment mais plutôt une pensée:

"J’ai le sentiment d’être un raté" est une interprétation mentale "Je sens que ça ne sert à rien" est une interprétation mentale

Tandis que "Je me sens triste" exprime un sentiment de même que "je suis impatient de commencer" Un vocabulaire des sentiments Il est parfois nécessaire de développer un vocabulaire des sentiments afin de pouvoir exprimer ses sentiments et émotions clairement. Cela permettra ainsi d’établir plus facilement un lien sincère avec les autres. Chapitre 5: Assumer la responsabilité de ses sentiments Assumer la responsabilité de ses sentiments et découvrir les besoins qui en sont à l’origine est la 3e étape de la Communication Non-violente. Face à un message négatif, l’auteur identifie 4 façons de réagir:

se sentir fautif rejeter la faute sur l’autre percevoir nos sentiments et besoins chercher à percevoir les sentiments et besoins de l’autre

Voyons par un exemple les différents cas de figure et leurs conséquences: Marie, à son mari Douglas "Tu as oublié d’aller m’acheter du beurre!! Je te l’avais pourtant demandé hier soir!" Voici les 4 façons dont Jean pourrait répondre: - "oui tu as raison, je suis vraiment tête en l’air" Il se sent fautif. Les sentiments associés seront de la dévalorisation, culpabilité et déprime. - "Tu n’avais qu’à me le rappeler ce matin ou m’envoyer un message pour m’y faire penser!!". Il rejette la faute sur sa femme. Cela augmente le sentiment de colère. - "Quand tu t’exprimes de cette façon, je ne me sens pas respecté, parce que j’ai besoin que tu acceptes que je puisse oublier." Ici, il prend conscience de son sentiment et exprime le besoin associé. - "Te sens-tu en colère parce que tu as l’impression que je ne t’ai pas écouté et que tu as besoin de considération ?" Jean prend en compte le sentiment de sa femme et tente d’exprimer le besoin associé. Les 2 dernières façons sont les bonnes façons d’utiliser la Communication Non-Violente et permettront un échange sincère fondé sur une compréhension mutuelle. Exprimer ses besoins et sentiments de la sorte n’est pas facile, surtout dans notre société actuelle, où être pudique est de rigueur. Seulement c’est la façon la plus efficace pour communiquer sereinement, dans un échange vrai et respectueux de l’autre. Chapitre 6: Demander ce qui contribuerait à notre bien-être Formuler une demande est la 4e et dernière étape du processus. L’auteur nous recommande de respecter quelques critères: Utiliser un langage positif Tout d’abord, il conseille d’utiliser un langage d’action positif, car un message négatif oblige notre interlocuteur à deviner ce que l’on veut vraiment. Effectuer une demande claire Pour que la demande soit claire, il faut en formuler une de façon sincère, concise et précise. Plus nous effectuons une demander précise, plus nous avons de chances de l’obtenir. Faire reformuler la demande Afin d’éviter les incompréhensions, nous devons parfois nous assurer que la demande a bien été comprise (en faisant reformuler par exemple). Demande et exigence Enfin, il est très important que l’interlocuteur ne ressente pas la demande comme une exigence. Pour qu’une demande soit une demande et non une exigence, votre interlocuteur doit pouvoir répondre négativement sans craindre des reproches. PARTIE 2 – L’ÉCOUTE EMPATHIQUE L’empathie est une façon de comprendre avec respect ce que les autres vivent. Chapitre 7: Recevoir avec empathie L’auteur nous dit que pour écouter avec empathie, nous ne devons pas écouter avec notre tête, mais avec tout notre être. Nous devons "nous oublier" pour écouter l’autre. Or nous avons tendance à donner des conseils, à réconforter ou à donner notre avis, alors que la personne désire simplement être entendue. Écouter les sentiments et les besoins En Communication Non-Violente, recevoir avec empathie consiste à écouter simplement l’autre: son observation, ses sentiments, ses besoins et enfin sa demande. Paraphraser

Nous pouvons paraphraser ses paroles pour lui dire ce que nous avons compris. Notre interlocuteur pourra ainsi confirmer, ou rectifier le message si ce n’est pas entièrement compris. L’auteur insiste sur l’importance du ton utilisé: notre interlocuteur doit sentir que nous cherchons uniquement à le comprendre, et non que nous affirmons avoir compris. Maintenir l’empathie L’objectif est de maintenir l’empathie jusqu’à ce que l’on ait pleinement entendu ce que l’autre avait à dire. Nous devons aller au bout de l’écoute, et continuer à reformuler jusqu’à ce que la personne en face se sente complètement entendue. C’est seulement après une compréhension complète que nous chercherons à donner un conseil, un avis ou chercher des solutions si besoin. La douleur, obstacle à l’empathie "Nous ne pouvons donner à quelqu’un ce dont nous manquons nous-mêmes". Avant de pouvoir donner de l’empathie aux autres, nous devons s’en être au préalable donné à soi-même. Nous pouvons (et devons) donner à nous-mêmes cette même qualité d’écoute et ainsi mieux cerner nos propres besoins avant de s’occuper de ceux des autres. Chapitre 8: Le pouvoir de l’empathie Développer notre capacité à être empathique nous donne accès à de nouvelles ressources. Selon l’auteur, utiliser l’empathie nous permet de demeurer à la fois sincère et vulnérable, ce qui créé un véritable lien avec son interlocuteur. Cela permet parfois de guérir des souffrances en abattant certaines barrières psychologiques. L’empathie peut à elle seule désamorcer un danger, et un risque de violence. Elle nous permet d’accepter un refus sans y voir un rejet, de redonner vie à une conversation et même parfois de comprendre ce qui n’est pas dit par des mots. Chapitre 9: Relions-nous à nous-mêmes avec bienveillance C’est surement dans notre relation avec nous-mêmes que la CNV joue son rôle le plus important. Il est difficile d’être bienveillant avec les autres si l’on est violent et moralisateur envers soi-même. Le deuil en CNV Quand on se surprend en train de se faire des reproches, l’auteur nous conseille de nous arrêter et de nous demander: "Quel est le besoin insatisfait qui s’exprime au travers de ce jugement moral?" cela correspond au deuil en CNV: on se relie aux besoins insatisfaits et aux sentiments associés. On évalue de quelle façon le comportement que l’on regrette est allé à l’encontre de notre besoin, et on accueille le sentiment qui émerge de cette prise de conscience. Nous pardonner Suite à ce deuil, nous nous pardonnons en donnant de l’empathie à la partie de soi qui a agi dans le passé. Pour se pardonner, on repère le besoin qui a conduit à notre comportement dans le passé, et on créé ce lien empathique, sans jugement. Ne faisons rien si ce n’est par jeu! Dans cette partie du livre, l’auteur insiste pour que nos actions soient animées par un désir de vie plutôt que par la peur, la honte ou l’obligation. Il donne pour exemple toutes les phrases que nous commençons par "je dois", "il faut". Traduire "je dois" en "je choisis" Une solution qu’il nous propose est de traduire les "je dois" en "je choisis". De cette façon, nous devenons entièrement responsables de nos actes. Il va encore plus loin et nous propose de reprendre tout ce que "l’on doit faire", tout ce que l’on s’oblige à faire sans joie et d’en faire des phrases avec la formule: "Je choisis de…. parce que je veux…." De cette manière, nous nous rendons compte de ce qui motive nos actions. Nous devenons de plus en plus en phase avec nos besoins, nous permettant ainsi de mieux cerner nos valeurs et d’être plus intègre envers nous-mêmes. Chapitre 10: Exprimer pleinement la colère En entendant parler de Communication "Non Violente", on aurait tendance à croire que la colère n’a pas sa place dans ce processus. Cela est inexact. L’auteur nous encourage à exprimer pleinement notre colère. Ne pas confondre la cause et le facteur déclenchant La première étape pour exprimer pleinement sa colère est d’en prendre l’entière responsabilité. L’autre peut être un facteur déclencheur mais n’est en aucun cas responsable de nos émotions. Nous devons porter notre entière attention sur nos sentiments et nos besoins. L’auteur souligne que nous avons beaucoup plus de chances d’obtenir ce que nous voulons en exprimant nos besoins qu’en jugeant, critiquant ou punissant l’autre. Exprimer la colère en 4 temps L’auteur compte 4 temps nécessaires à l’expression saine de la colère:

Faire une pause, et respirer profondément Identifier les jugements qui nous viennent à l’esprit Prendre conscience de nos besoins Exprimer nos sentiments et nos besoins inassouvis

Prendre son temps Pour apprendre et appliquer correctement le processus de la CNV, l’essentiel est de prendre son temps. Nous devons rompre avec nos conditionnements. Juger et critiquer est vraiment ancré dans nos habitudes. Selon l’auteur, l’apprentissage de ce processus est long, de même que sa mise en application. Chapitre 11: L’usage de la force dans un but de protection Lorsque le recours à la force est inévitable Très rarement, il est néanmoins impossible de communiquer, dans le cas d’un danger imminent par exemple. L’usage de la force sera peut-être inévitable et devra être utilisé dans un souci de protection. L’usage répressif de la force et la punition Selon l’auteur, l’usage répressif de la force et de la punition n’est pas efficace. L’usage de la force génère de la résistance au comportement que l’on cherche à susciter. Quant à la punition, elle diminue la sincérité des rapports et fait se diriger l’attention vers ce qui arrivera si l’on agit mal, et non sur l’acte en soi. Par exemple, un employé qui aura peur des sanctions fera son travail, mais sans aucune envie ni aucun enthousiasme. Sur le long terme, il sera moins productif et les relations avec son employeur ne seront pas saines… Chapitre 12: Se libérer et accompagner les autres S’affranchir des anciens conditionnements La CNV favorise une nouvelle relation à nous-mêmes. Nous devons néanmoins commencer par nous affranchir des anciens conditionnements. De nos jours, montrer sa sensibilité est considéré comme un signe de faiblesse, et exprimer ses besoins comme de l’égoïsme. Nous pouvons mettre un terme à ce conditionnement culturel, et exprimer nos besoins et sentiments de façon plus systématique. Résoudre les conflits intérieurs Utiliser le processus de CNV envers soi-même permet de mieux identifier et prendre en compte ses propres besoins et sentiments. Cela aura parfois pour effet de résoudre les conflits intérieurs, éviter les dépressions. Utiliser l’empathie envers soi-même nous permettra de mener une existence plus sereine. Chapitre 13: Exprimer sa reconnaissance Selon l’auteur, les compliments prennent souvent la forme de jugements, même s’ils sont positifs. Ils sont parfois même utilisés pour influencer le comportement d’autrui. En CNV, le processus de remerciement se divise en 3 étapes:

Citer l’action qui a contribué à notre bien-être Le besoin qui a été satisfait Le sentiment positif né de cette satisfaction

Exemple : "Sébastien, lorsque tu as publié cet article sur la CNV, je me suis senti plein d’espoir. Je cherchais un moyen de communiquer avec mon fils et cet article m’a donné l’orientation que je cherchais"
Conclusion de Sébastien du blog Vers une vie sereine La CNV est un outil extraordinaire, à mettre entre toutes les mains. Ce mode de communication permet non seulement de communiquer de manière plus sincère avec les autres mais aussi de mieux s’écouter et se connaitre soi-même. Jusqu’à l’âge de 20 ans, j’ai refusé d’écouter mes besoins et de communiquer mes sentiments. J’ai tout accumulé à l’intérieur… Et puis un jour tout a explosé et je n’ai plus eu d’autres choix que de prendre en compte ces besoins. J’ai découvert ce livre à ce moment précis et il a changé ma vie. Il m’a permis d’être plus sincère avec les autres en exprimant mes besoins et en en prenant l’entière responsabilité. A l’inverse, j’ai pris conscience que je n’étais pas responsable des besoins et sentiments des autres. Grâce à la CNV, j’ai appris comment être empathique sans pour autant prendre tous les malheurs du monde pour moi. J’ai appris comment aider quelqu’un simplement en l’écoutant et sans prendre la responsabilité de leurs besoins et sentiments. La CNV m’a aussi (et surtout) appris à être serein avec moi-même. Grâce à ce livre, j’ai appris à arrêter de m’auto évaluer, me juger, me critiquer et j’ai petit à petit été en paix avec moi-même. En identifiant le besoin se cachant derrière chacune de ces pensées, j’ai petit à petit été plus conscient de mes besoins et de mes valeurs, et je sais maintenant ce qui est important pour moi. Le processus nécessite un apprentissage et beaucoup de pratique. Mais les retours en terme de développement personnel sont grands. Pour moi cela a été bien au-delà puisque cette méthode m’a permis d’être en paix avec moi-même et de mieux gérer mes émotions. La CNV a par exemple considérablement diminué ma colère envers les autres et envers moi-même. L’empathie que je porte envers moi-même et envers les autres est aujourd’hui beaucoup plus importante, et c’est grâce à ce livre. Je suis beaucoup plus serein, et ce livre y a contribué grandement. Points forts:

Le livre propose des exercices en fin de chapitre L’auteur expose de nombreux cas pratiques provenant de sa longue expérience Le langage utilisé tout au long du livre est simple et s’adresse à tout le monde La CNV est une nouvelle façon de communiquer, créant des liens plus sincères Elle permet de résoudre ses propres conflits et de mieux cerner ses besoins

Points faibles:

Un processus assez complexe, qui nécessite d’être appris puis appliqué Demande un certain temps avant d’être maîtrisé

La note de Sébastien du blog Vers une vie sereine

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Wed, 09 May 2012 07:30:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/987/La-communication-non-violente-Les-mots-sont-des-fentres-ou-bien-ce-sont-des-murs
Surmonter les émotions destructrices http://www.olivier-roland.fr/items/view/555/Surmonter-les-motions-destructrices

  Le son est parfois un peu difficile à entendre à cause des cascades désolé ! Si vous avez des problèmes pour entendre, cliquez sur dans la barre juste en dessous de la vidéo ! L’icône se colorera alors en rouge :

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Transcription texte (littérale) : Bonjour et bienvenue dans cette nouvelle vidéo. Je me trouve actuellement à la Réunion, vous reconnaissez peut-être les cascades Langevin.

Et je profite de ce cadre un petit peu zen pour vous parler d’un nouveau livre. Ce livre, c’est "Surmonter les Emotions Destructrices" de Daniel Goleman, qui a été écrit en collaboration avec le Dalaï Lama. Alors c’est un livre très intéressant, et c’est David Jay qui me l’a fait découvrir. Il m’a dit, "bon, tu as lu La Grève, et tu as vu que les travers de La Grève : c’est cet égoïsme qui va peut-être un peu trop loin. Je viens de lire un livre excellent qui contrebalance un petit peu ce point de vue et qui explique comment  on peut développer des émotions positives en soi et réduire ou détruire les émotions négatives que sont par exemple la colère, l’anxiété, la haine ou le stress, etc.” Et c’est un livre extrêmement intéressant. Il faut savoir que le Dalaï Lama, rencontre je crois tous les ans depuis les années 90 des scientifiques occidentaux, les pointures du monde occidental en psychologie, en neuroscience, en d’autres domaines très pointus et il fait rencontrer ces gens-là avec des moines bouddhistes et lui-même. Et bien le résultat, c’est qu’il y a des dialogues extrêmement féconds qui ensuite donnent des livres comme celui-là, et il y a aussi beaucoup d’expériences scientifiques qui sont faites. Donc, ce livre, c’est tout simplement le récit d’une rencontre entre le Dalaï Lama, des moines bouddhistes et des scientifiques occidentaux de haut niveau qui s’est tenue en 2001 sur justement comment surmonter les émotions destructrices : qu’est-ce que c’est, comment les gérer au mieux, comment les supprimer dans l’idéal et être plus heureux. Et il faut savoir que c’est extrêmement intéressant. Le livre démarre en racontant qu’il y a un moine bouddhiste qui a été examiné par les scientifiques, que plusieurs expériences ont été faites, et les scientifiques ont montré en fait, que cet homme est capable d’être beaucoup plus concentré que la moyenne des gens, qu’il est doté de certaines capacités mentales qui sont absolument incroyables et qui n’avaient pas été prévues par la psychologie occidentale, et que le simple fait d’être à côté de cette personne est une expérience en soi parce que on a envie d’être à côté d’elle, c’est quelqu’un qui rayonne d’énergie positive. Et voilà, ça été fait de manière très rigoureuse, et de nombreuses études scientifiques aujourd’hui  montrent que la méditation a de nombreux effets positifs sur la vie (par exemple celles-ci ou celles-là menées à Havard). C’est prouvé que méditer diminue le stress, augmente la longévité, diminue la fréquence de certaines maladies. Il y a vraiment beaucoup de points positifs. Je vous recommande vraiment ce livre, il est vraiment très intéressant. Il y a ce dialogue déjà entre les scientifiques qui rencontrent les moines bouddhistes. C’est vraiment deux mondes différents qui se rejoignent. On voit des gens qui pourraient s’opposer et qui sont là dans une démarche au contraire de dialogue, de rencontre. C’est vraiment extrêmement intéressant. Donc voilà. Je vous recommande vraiment ce livre, qui est extrêmement intéressant, a un point de vue très différent de celui d’Ayn Rand Et c’est même justement, un très bon contre-exemple. Donc, n’hésitez pas: "Surmontez les Emotions Destructrices", un livre qui vaut vraiment le coup. Merci d’avoir regardé cette vidéo et je vous dis à très bientôt sur le blog. Acheter "Surmonter les émotions destructrices" sur Amazon : (version poche)  

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Mon, 02 Jan 2012 16:30:00 +0100 http://www.olivier-roland.fr/items/view/555/Surmonter-les-motions-destructrices
Je publie mes comptes : vive la transparence ! http://www.olivier-roland.fr/items/view/530/Je-publie-mes-comptes-vive-la-transparence-

Lorsque j’ai lancé publiquement Agir et Réussir, ma formation pour les entrepreneurs en mars 2010, j’ai été complètement sidéré par son succès. Du jour au lendemain, ma toute nouvelle société, Les Editions Roland, générait un chiffre d’affaires d’environ 14 000 € par mois, qui allait être récurrent pour 7 mois (étant donné le fait qu’Agir et Réussir 1.0 était sur 7 mois, et que je ne proposai pas le règlement en une fois à l’époque). Si l’on m’avait dit lorsque j’ai démarré Des Livres Pour Changer de Vie en octobre 2008 que j’allais atteindre un tel CA à peine un an plus tard, je ne l’aurais jamais cru. Même six mois avant, cela m’aurait paru démentiel. Et pourtant… alors que je clôturai les inscriptions, les chiffres que me montrait Clickbank, la plateforme de règlement, ne mentaient pas : j’avais bel et bien réalisé un CA d’environ 100 000 €… en 5 jours ! Bien sûr, il s’agissait d’un CA théorique (il ne tenait pas compte de l’attrition) et la préparation du lancement et la création de la formation m’avaient demandé plus que 5 jours, mais l’essentiel était là : en 5 jours d’ouverture des inscriptions, j’avais réalisé l’équivalent d’un an de CA d’une TPE qui démarre (bien). J’étais euphorique : me lancer dans le blogging était un pari fou pour moi, et me former aux Etats-Unis – sans bouger de chez moi – sur les méthodes de blogging et de marketing employées là-bas avait été un parcours semé d’embûches. Et surtout persistait un doute : j’étais convaincu de la supériorité de ces méthodes sur celles employées en France, mais au fond de moi pulsait cette émotion, qui prenait parfois la forme de questions : “et si tu prenais des moulins à vent pour des géants ? et si ces méthodes ne fonctionnaient pas en France ? et si elles ne pouvaient être utilisées avec succès que par une poignée de personnes ?”. Bref, les doutes existentiels que connaissent bien tous les entrepreneurs avaient prélevé leur part d’énergie et de temps sur moi. Et les chiffres que me montrait Clickbank me prouvaient, sans aucune contestation possible, que oui, j’avais eu raison. J’avais eu raison d’acheter la formation de Yaro Starak, mon tout premier achat d’une formation sur Internet, malgré mes doutes. J’avais eu raison de me lancer dans le blogging, de me lancer dans mon défi fou de lire 52 livres en 52 semaines, de choisir d’automatiser au maximum ma première entreprise pour me consacrer à ma nouvelle aventure, de faire le pari fou d’embaucher Sébastien le marketeur français comme consultant marketing pour Agir et Réussir, et non, je ne prenais pas des moulins à vent pour des géants. C’était un moment de joie et d’excitation que tous les entrepreneurs ayant connu le succès malgré les risques se rappellent avec émotion, et j’en ai profité à sa juste mesure. Après m’être remis de mes émotions, je réfléchis aux conséquences de tout cela. Et j’ai constaté les faits :

Je venais de faire passer mon CA à 14 000 € par mois Avec un blog qui atteignait à peine les 700 visites par jour à l’époque Je venais d’ajouter 10 000 personnes à ma liste email grâce aux partenaires, et au buzz généré par le lancement Nulle part dans la blogosphère francophone un blogueur n’avait fait état d’un tel CA généré pour un trafic aussi faible. Ceux qui avaient un CA important avaient tous un trafic gigantesque, inatteignable pour le commun des blogueurs

J’ai pris alors, après mûre réflexion, une décision qui allait encore une fois nous faire passer mon business et moi à un niveau supérieur : je décidai de lancer ce blog Blogueur Pro. Je faisais cela pour deux raisons :

Pour aider les autres blogueurs désireux de le faire à gagner mieux leur vie et à profiter davantage de celle-ci. La vue de tous ces blogueurs qui travaillaient d’arrache-pied pour gagner des clopinettes, parce qu’ils utilisaient la mauvaise méthode me faisait vraiment mal au coeur, et j’étais vraiment hanté par la volonté de partager ce que j’avais appris avec eux. Pour ajouter, en entrepreneur rationnel et (je l’espère) avisé, une deuxième corde à mon arc : un positionnement sur un marché différent, avec à terme un nouveau produit

Le rapport difficile des Français avec l’argent Je publiai alors une vidéo qui allait se révéler une des plus polémiques que je n’ai jamais faite : celle où je montre, preuves à l’appui, le CA généré par mon lancement, et dans laquelle j’invitais les lecteurs intéressés à laisser leur email pour que je les prévienne du lancement de mon nouveau blog. Cette vidéo s’est révélée polémique pour plusieurs raisons :

C’était la première fois qu’un blogueur français montrait de façon aussi décomplexée le CA qu’il générait (alors que c’est monnaie courante aux Etats-Unis) Les Français n’aiment pas que l’on parle d’argent, et encore moins que quelqu’un affiche ses revenus, en particulier s’ils sont importants. C’est quelque chose que j’ai mis du temps à comprendre, tant ma lecture d’innombrables livres américains et mon suivi de formations en anglais m’avaient décomplexé sur ce sujet. Le montant affiché paraissait incroyable pour la quasi-totalité de ceux qui l’ont visionné, au point qu’une minorité d’entre eux l’a même mis en doute, alors que, anticipant cette objection, j’avais pris le soin de filmer mon écran, ce qui est quasiment infalsifiable à ma connaissance sans les moyens techniques d’un film hollywoodien.

Le point le plus important parmi ceux-ci est que le rapport des Français à l’argent est complexé. Au moment où j’écris ces lignes, 32 personnes ont cliqué sur "je n’aime pas" contre 5 sur “j’aime” en dessous de la vidéo, ce qui semble corroborer ce fait. Je n’en avais pas conscience à l’époque, mais depuis mon voyage aux Etats-Unis m’a montré que de manière générale (il y a évidemment de nombreuses exceptions) les Américains sont plus complexés que nous sur l’alcool et le sexe, alors que nous sommes plus complexés qu’eux sur l’argent. J’en parle dans cette vidéo avec David Jay, tout en vous conseillant un livre frappant si vous êtes vous aussi complexé par l’argent. Le provincialisme Français Une culture plus générale et la fréquentation des gens d’une autre région annulent rapidement le provincialisme Georges Sorel – Réflexions sur la violence

En ayant ce rapport décomplexé à l’argent en France, j’ai parfois l’impression d’être un athéiste militant dans un pays démocratique, mais encore très religieux : bien que je sois libre d’exprimer mon opinion sur ce sujet, il touche à de nombreuses croyances plus ou moins conscientes chez de nombreuses personnes, et active directement des émotions qui peuvent les submerger complètement. Cela a conduit certains a se laisser complètement dépasser par ces émotions et à agir sur le coup de celles-ci, mettant en berne leur intelligence, leur modération et leur capacité d’analyse pour se laisser aller au sursaut antiblasphématoire que leur a suggéré leurs glandes, tant cette approche décomplexée et franche de l’argent semblait en contradiction avec toutes les croyances et connaissances qu’on leur avait énoncées comme vraies depuis l’enfance, alors qu’il s’agissait somme toute d’une simple différence culturelle qu’il est possible d’appréhender avec un peu d’ouverture d’esprit et en ayant un peu voyagé. Car après avoir lu tant de livres anglais, la plupart américains, et suivi tant de formations issues de la même culture, je me reconnais volontiers plus influencé au niveau de l’entreprenariat et du marketing par les Etats-Unis que par la France, ce qui n’est pas sans poser problème, tant des idées qui sont courantes là-bas semblent blasphématoires ici, et vice-versa. J’ai l’impression qu’une partie des Français, ce qui inclut une partie de la blogosphère française, est victime d’un provincialisme qui consiste à “tourner” en rond dans la bulle conceptuelle française et qui les conduit à rejeter en bloc les idées qui proviennent d’outre-Atlantique, phénomène sans doute aidé par la piètre maîtrise de la langue anglaise des Français (l’évaluation européenne de l’anglais a classé les Français bons derniers) et un antiaméricanisme très présent en France depuis le XVIIIème siècle, créé par la théorie erronée de la dégénérescence du naturaliste Buffon (voir à ce sujet l’article L’élan de Jefferson sauve la réputation de l’Amérique dans Pour La Science n° 404 de juin 2011). Un récent article de Contrepoints, le provincialisme français, et le livre de Philippe Roger L’Ennemi américain : Généalogie de l’antiaméricanisme français expliquent cela mieux que moi, donc je ne m’attarderai pas sur le sujet. Retenez juste que parler d’argent librement en France vous expose à prendre des coups, comme le disait Jean Rivière de Webmarketing Junkie, et que pour ma part j’ai choisi de continuer dans cette voie, parce que 1) mes lectures et mes voyages m’ont ouverts l’esprit et je pense sincèrement que l’argent est un outil qui ne pose pas de problèmes en tant que tel, et qu’on peut donc en parler franchement et librement et 2) qu’au final les personnes qui ont des problèmes émotionnels dans leur rapport à l’argent manquent avant tout d’ouverture d’esprit et de connaissances de la culture d’autres pays, et que ce sont pas celles qui m’intéressent le plus, même s’il y a bien sûr des brebis égarées, et que parler d’argent aussi franchement est donc un bon moyen de polariser à moindres frais en éjectant les lecteurs indésirables qui parasiterait mon blog (je publierai bientôt un article vous donnant une méthode pour vous débarrasser de vos lecteurs parasites). Ajoutez à cela l’envie et la jalousie qui motivent les haineux (haters en anglais, voir le point 6 de l’article Les 10 commandements du Blogueur Pro) et cela fait un cocktail détonnant. Donc oui, je vais continuer à prendre des coups, appelez-moi un kamikaze ou un martyr de la cause si cela vous chante, mais n’oubliez pas que vos premiers haineux sont un signe de votre succès et que vous devez fêter cet évènement comme il se doit . Le succès de Blogueur Pro Le lancement de Blogueur Pro eu lieu le 5 juin 2010 avec la publication de la 1ère vidéo gratuite, comment trouver l’idée de son blog ?, dans laquelle j’invitai mes lecteurs à observer comment j’allais transformer ce blog en succès en quelques mois. En décembre 2010 je publiai mon livre Vivez la vie de vos rêves grâce à votre blog, gratuitement, à la surprise générale, après que le titre et la couverture eussent été choisis par les lecteurs (merci à vous pour votre participation ), puis en mars 2010 je lançai publiquement ma formation “Blogueur Pro”, qui fut également un immense succès, non seulement sur moi, mais aussi pour les membres de la formation qui l’appliquent, comme Laurent Breillat de Apprendre la Photo qui a généré 8000 € de CA lors de la semaine de lancement de son premier produit, un livre numérique à seulement 19 €, et qui va partir vivre en Inde 2 mois, ou Romain Carpentier de Star en Maths, qui génère environ 750 € de CA par mois moins d’un an après avoir créé son blog. Comme je l’indiquai dans mon article Scoop : Combien gagnent les blogueurs Français de la nouvelle vague (et combien d’heures ils travaillent réellement), bien que le succès de Blogueur Pro ait encore augmenté le chiffre d’affaires mensuel de mon entreprise, je ne souhaitai pas dévoiler ce nouveau CA immédiatement : J’ai en effet remarqué que, même en montrant les chiffres gagnés en vidéo (ce qui est quasiment impossible à falsifier), certains restaient sceptiques sur la possibilité d’atteindre de tels chiffres. Bon, des sceptiques forcenés il y en aura toujours, et je vous rassure, je ne vais pas perdre mon temps à essayer de les convaincre, j’ai des milliers d’autres choses à faire. Cependant je sais qu’une partie des sceptiques sont des gens de bonne foi qui aimeraient bien croire ce genre de chiffres atteignables, mais ont des difficultés à faire confiance, même avec une vidéo. J’ai alors envisagé une démarche 20/80 simple et efficace pour prouver à tout le monde la véracité de ces chiffres : publier les comptes de mon entreprise au greffe du tribunal de commerce.

La première année des Editions Roland s’est terminée le 30 juin 2010, et j’indiquai dans cet article espérer que les chiffres soient disponibles sur societe.com dès octobre. C’était sans compter hélas sur la lenteur relative de mon expert-comptable (qui a fort à faire ! ) et la lenteur de publication des chiffres sur societe.com une fois qu’ils sont déposés (comptez un bon mois, voire un mois et demi). Publication de mes comptes Mais le suspens est terminé, et le bilan de la première année est disponible et consultable par tous le monde sur societe.com : cliquez ici pour consulter les comptes de mon entreprise.

  Le chiffre d’affaires de mon entreprise sur sa première année est donc de 461 500 € HT, et le résultat net (après salaire) de 134 300 € HT. Ces montants sont calculés sur 16 mois, de mars 2010 à juin 2011, car j’ai choisi avec mon expert-comptable de faire coïncider l’année fiscale de ma nouvelle entreprise avec l’ancienne (à présent revendue sous forme de portefeuilles clients, puis stoppée) pour des raisons de praticité. Le CA mensuel moyen sur la 1ère année de mon entreprise est donc de 28 843,75 € HT et le résultat net de 8 393,75 € HT par mois. Donc oui, j’ai doublé le CA mensuel de mon entreprise depuis ma fameuse vidéo polémique . Ma société n’emploie de plus aucune personne à part moi (j’ai des besoins très ponctuels que je confie à des prestataires de services, le plus souvent recrutés sur Elance) et paie également une partie de mes frais, notamment de voyages, ce qui est normal puisque je relate ceux-ci sur ce blog. J’en parle à la fois pour que ma société puisse les prendre en charge (ce qui est malin et légal ) et aussi parce qu’ils constituent une part intégrante de mon activité, de par les connaissances, la culture et l’ouverture d’esprit indispensables qu’ils m’apportent pour mon succès (sans lesquels je tomberai dans le provincialisme français que je dénonce plus haut), et parce qu’ils sont une source de motivation pour les lecteurs qui me suivent.

Je gagne donc très bien ma vie avec mes activités de blogging, comme je l’ai toujours dit, et surtout elles me permettent de voyager partout dans le monde et de travailler à mon rythme (parfois beaucoup comme pendant un lancement, parfois peu, comme quand je voyage) étant donné l’automatisation relativement facile que permet l’utilisation de facto d’Internet et de l’informatique. La publication de mes comptes est une preuve formelle que mes affirmations à propos de mes gains sont vraies, mais je ne me fais aucune illusion : la position de mes détracteurs étant avant tout enracinée dans l’émotion plutôt que la réflexion, cette publication, plutôt que de les calmer, va au contraire les contrarier, et sans doute les exciter, et leurs critiques se déplaceront de “ce n’est pas vrai” à d’autres raisons qu’ils devront trouver pour justifier rationnellement leur réaction émotionnelle. Je suppose que ces autres raisons incluront certaines du type “c’est de l’arnaque” ou “ok sa société génère ce CA, mais qui nous dit que cela vient de ses blogs ?” ou “de toute façon, Olivier Roland il est méchant et je suis sûr que même Dark Vador il en a peur” et autres arguments du même acabit. Ce qui ne veut pas dire que je suis parfait, loin de là, j’ai même fait une vidéo sur le sujet. Il m’arrive aussi de me tromper et de faire des erreurs, j’en parlais récemment dans un article. Je sais cela et cela me convient. Comme le dit Seth Godin dans Tribus : Ce qui caractérise également une tribu, c’est que quand des personnes verront le concept, elles se mettront à rigoler et passeront leur chemin. C’est parfait. C’est cela qui constitue une tribu : il y en a qui en sont, et d’autres qui n’en sont pas. Une tribu est tout autant définie par ceux qui sont à l’intérieur d’elles que par ceux qui sont à l’extérieur.

Gagner beaucoup d’argent et être non-matérialiste L’image populaire française imagine le riche comme quelqu’un de matérialiste, ayant une grosse voiture, une grosse maison, plein d’objets coûteux et un train de vie dispendieux. C’est une des nombreuses idées reçues à l’emporte-pièce qui trahissent un manque d’éducation sur l’argent, et c’est évidemment une image grossièrement loin de la réalité. La vérité, c’est que davantage d’argent se traduit par davantage de liberté – et donc davantage de responsabilités, ce qui peut être difficile à vivre – et que si cette liberté se traduit pour vous par acquérir davantage d’objets plus coûteux, c’est ce qui se produira. Mais si vous avez d’autres aspirations, que vous avez conscience que davantage d’objets ne vous conduiront pas au bonheur et que vous avez soif d’autres choses, comme vivre vos passions, cet argent vous donnera simplement plus de liberté pour le faire. Je m’inscris pour ma part tout à fait dans le mouvement des entrepreneurs minimalistes dont j’ai parlé dans mon article 5 blogs Anglo-Saxons étonnants à suivre pour découvrir des entrepreneurs qui bougent et dans les Nouveaux Bienheureux définis par Tim Ferriss dans La semaine de 4 heures, concept très bien résumé par cette opposition entre eux et “Ceux qui diffèrent”, qui gardent tout pour la fin pour se rendre compte au final qu’ils sont passés à coté de tant de choses  :

Ceux qui diffèrent : Travailler pour soi. Nouveaux Bienheureux : Faire en sorte que d’autres travaillent pour soi.

Ceux qui diffèrent : Travailler quand on le souhaite. Nouveaux Bienheureux : Eviter le travail pour le travail, et faire le minimum nécessaire pour un effet maximal.

Ceux qui diffèrent : Prendre sa retraite tôt. Nouveaux Bienheureux : Distribuer des mini-périodes de retraites tout au long de notre vie. Faire ce qui nous passionne.

Ceux qui diffèrent : Acheter toutes les choses que l’on veut. Nouveaux Bienheureux : Faire toutes les choses que nous voulons, et être toutes les choses que nous voulons.

Ceux qui diffèrent : Etre le patron plutôt que l’employé. Nouveaux Bienheureux : N’être ni le patron ni l’employé, mais le propriétaire.

Ceux qui diffèrent : Avoir plus. Nouveaux Bienheureux : Avoir plus de qualité dans nos vies et moins de choses inutiles. Avoir de grandes réserves financières, mais reconnaitre  que la plupart des besoins matériels sont des justifications pour le temps que l’on a passé sur des choses qui ne sont pas vraiment importantes.
Ceux qui diffèrent : Avoir la liberté de ne pas faire ce nous n’aimons pas. Nouveaux Bienheureux : Avoir la liberté de ne pas faire ce nous n’aimons pas, mais aussi avoir la liberté et la volonté de réaliser nos rêves, sans retomber dans le “travail pour le travail”. Le but n’est pas simplement d’éliminer le mauvais, ce qui ne fera rien de plus que de laisser un grand vide en vous, mais de rechercher et de vivre le meilleur de ce que le monde a à nous offrir.

Je n’ai donc aucun complexe à l’idée de gagner de l’argent – et même beaucoup d’argent – mais ce qui m’importe, ce n’est pas de l’utiliser pour acheter une décapotable et une résidence secondaire à Cannes, mais de l’utiliser pour avoir davantage de liberté, vivre mes passions, voyager et être plus heureux. Et je pense que beaucoup de personnes auraient un rapport moins problématique à l’argent si elles pouvaient comprendre que gagner beaucoup d’argent n’est pas un problème en soi, tant qu’on l’utilise intelligemment comme l’outil qu’il est plutôt que d’en être l’esclave, et qu’on l’a gagné en apportant de la valeur aux autres. Sur ce point, je pense apporter beaucoup de valeur gratuitement à ceux que cela intéresse via mes blogs, et à mes clients via mes formations. Tant qu’ils sont satisfaits, tout va bien pour moi, et je m’assure que ceux qui ne le sont pas soient remboursés, puisque je ne propose aucune garantie satisfait ou remboursé inférieure à 30 jours pour mes formations.

Mon truc à moi ce n’est pas les voitures… (ici ma superbe Laguna qui vient de fêter son dixième anniversaire ! )

Mais l’aventure ! (ici au retour de ma deuxième leçon de pilotage)

Et évidemment les voyages ! (ici à San Francisco, pendant mon périple de 3 mois aux Etats-Unis) Compétition, bonheur et envie d’aller plus loin Le plus grand dilemme qui se pose à moi actuellement est le suivant : est-ce que je vais essayer d’accroître ce chiffre d’affaires, non pas par appât du gain (je gagne déjà bien plus que je ne peux en dépenser) mais parce que l’argent représente dans une entreprise la mesure la plus importante de son succès et de sa pérennité, ou est-ce que je vais me focaliser sur d’autres projets (j’en ai plein, et j’en ai décrit la plupart dans le bilan de la 3ème année de Des Livres Pour Changer de Vie), quitte à m’autoriser une baisse du CA ? Il est clair que je pourrai me contenter de beaucoup moins, et qu’un CA de seulement 200 000 € par exemple me permettrait déjà de vivre très confortablement tout en vivant à fond. Cependant le challenge représentant le fait de développer mon entreprise est aussi quelque chose d’excitant en soi, notamment parce qu’il y a encore beaucoup à faire et que je sens que tout ceci n’est que le début de ce qui pourrait être une fantastique épopée.  J’ai en fait le choix entre deux grandes directions :

Lever le pied et profiter de la vie grâce aux acquis que je me suis constitués Appuyer sur l’accélérateur pour atteindre le niveau supérieur

Et c’est deux visions du monde qui s’affrontent et pourtant qui m’influencent toutes les deux beaucoup :

Les visions bouddhiste et stoïcienne, qui grosso modo considèrent le désir comme la source des malheurs humains, car il est très difficile de se contenter de ce que nous avons. Une fois que nous avons obtenu quelque chose, nous allons très vite nous en lasser, et nous voudrons alors à nouveau quelque chose d’autre, sans jamais supprimer cette frustration latente que nous essayons de combler. Les visions entreprenariale et du développement personnel, qui considèrent que le bonheur est dans le chemin, pas dans l’objectif, et que c’est en étant toujours sur la route que nous profitons réellement de la vie.

Evidemment il y a de nombreux courants différents au sein de ces visions, mais celles que je suis correspondent généralement à cela. Le célèbre auteur et conférencier américain Earl Nightingale résumé très bien la deuxième vision dans son livre Lead the Field : Ainsi en est-il pour tous nos désirs : une fois qu’ils sont réalisés, leur satisfaction quotidienne devient une chose acquise, et ils perdent une grande part de leur intérêt et de leur magie. C’est le désir, plus que la satisfaction du désir, qui nous rend heureux. Les enfants sont plus heureux le matin de Noël, quand les cadeaux emballés les attendent au pied du sapin, qu’une fois que la surprise et le suspens passés, nous sommes plus heureux en nous rendant au restaurant qu’en retournant chez nous, nous sommes plus heureux quand nous partons en vacances que quand nous rentrons. Et nous sommes plus heureux quand nous poursuivons des objectifs inlassablement que quand nous les avons accomplis.

Tandis que Sénèque dans Lettres à Lucillius ou par exemple Matthieu Ricard dans l’Art de la Méditation expliquent très bien la première vision. Les Stoïciens sont à ce sujet plus nuancés que les bouddhistes, car s’ils estiment qu’il est important de savoir ce contenter de ce que l’on a, ils pensent également que l’on peut mêler cela à une démarche de développement personnel et professionnel, et qu’un SDF par exemple peut tout à fait apprendre à être heureux malgré son sort, et quand même travailler pour sortir de sa situation. J’essaie pour le moment de mêler les deux, en essayant d’avoir envie de ce que j’ai déjà, tout en étant excité par le challenge que représente la possibilité de passer au niveau supérieur. De plus une compétition amicale est également présente entre Sébastien le Marketeur Français, David Jay, Aurélien Amacker et moi – on nous appelle à présent les 3 mousquetaires . Par exemple Aurélien Amacker a récemment fait un lancement à 500 000 € avec sa formation Bloguer et Gagner, et je ressens fortement cette envie humaine et amusante de tenter de le battre lors d’un prochain lancement. Cette compétition est tout à fait sportive et amicale, et peut à la fois me conduire à me dépasser, ou me pousser dans une démarche de toujours vouloir plus, donc j’ai décidé de bien observer mes réactions émotionnelles à cela, tant que je n’aurai pas décidé laquelle des deux visions je vais plutôt suivre. Ces méthodes marchent – essayez-les J’ai voulu publier mes comptes pour deux raisons : la première est tout simplement pour prouver à tous ceux qui me font confiance qu’ils ont raison de placer leur confiance en moi et que oui, je sais de quoi je parle. La deuxième est pour permettre à tous ceux qui sont encore honnêtement indécis de se rendre compte que oui, il est possible de gagner de l’argent, et même beaucoup d’argent avec un blog, tout en ayant un style de vie génial, et que, même si comme je l’indique dans mon livre, seule une minorité y parviendra, vous avez aussi votre chance pour vous faire votre place maintenant, alors qu’il en reste tant sur le marché français. Si vous hésitez encore à vous lancer, prenez en compte ces faits :

Vous pouvez tout à fait créer un blog à succès à temps partiel, la quasi-totalité des blogueurs qui ont réussi l’ont fait en étant étudiant, employé ou chef d’entreprise à coté Les sommes à investir sont tout à fait ridicules par rapport au fait de lancer une entreprise “classique” A condition de choisir un thème qui vous passionne, créer un blog sera une aventure amusante et excitante pour vous, qui remplacera avantageusement des loisirs gratifiants mais moins constructifs, comme la télévision ou les jeux vidéos Vous allez développer très rapidement votre expertise, même si vous débutez sur le sujet. Considérez que lorsque Laurent Breillat a commencé son blog apprendre la photo il y a un an et demi, il venait juste de démarrer ce loisir, et qu’à présent c’est un expert reconnu qui a généré 8000 € de CA la première semaine du lancement de son livre numérique Objectifs photo.

Même si vous essayez et que vous échouez, vous aurez acquis une expérience inestimable tout en ayant vécu un challenge excitant qui vous aura amené à vous dépasser, alors qu’avez-vous à perdre ? Si vous avez déjà un blog avec une audience et que pour l’instant vous vous tuez à la tâche pour gagner quelques kopecks, considérez cela :

Ecrivez des articles sans date de péremption pour que les fruits de votre travail s’accumulent au lieu de mourir aussitôt créer Faites un sondage auprès de vos lecteurs pour savoir comment les aider encore davantage et quel produit ils aimeraient que vous créiez Créez ce produit que veulent vos lecteurs Vendez-le

C’est l’essence du modèle que je préconise. Pas de quoi céder aux réactions émotionnelles délirantes que l’on a pu voir ici ou là, pas vrai ? Et qu’avez-vous à perdre à le tester ?
Gratitude J’ai en tout cas conscience de l’incroyable chance que j’ai de vivre ce style de vie merveilleux qui est partagé par si peu de personnes de par le monde, et la chance que j’ai eu de m’autoriser à l’avoir. J’essaie au maximum d’en profiter au maximum et d’en goûter chaque minute la substantifique moëlle . J’éprouve également beaucoup de gratitude pour tous ceux qui m’ont permis d’en arriver là, et j’aimerai les remercier ici, même si j’en oublie sans doute beaucoup : Sébastien le Marketeur Français, pour m’avoir lancé sur le chemin du développement personnel en me faisant découvrir Steve Pavlina, puis en me faisant comprendre l’importance du marketing, Tim Ferriss, pour avoir écrit La semaine de 4 heures qui a totalement changé ma vie, Josh Kaufman, pour avoir créé le Personal MBA qui a été à la base d’un changement quantique dans ma culture entreprenariale, et a été à la base de mon défi fou et de mon blog Des Livres Pour Changer de Vie, Jean-Jacques Hénin de Plus Riche qui m’a fait découvrir ce Personal MBA, Léo Babauta qui m’a fortement influencé par son minimalisme et ses techniques de productivité, et bien sûr vous, mes lecteurs, qui me suivez parfois depuis très longtemps et sans qui rien de tout cela n’aurait été possible. Merci, merci milles fois du fond du coeur pour votre soutien, vos commentaires et tout simplement, le fait d’être toujours là à lire cet article interminable . Merci

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Tue, 20 Dec 2011 16:30:00 +0100 http://www.olivier-roland.fr/items/view/530/Je-publie-mes-comptes-vive-la-transparence-
Guérir http://www.olivier-roland.fr/items/view/471/Gurir

Guérir, le stress, l’anxiété, la dépression sans médicament ni psychanalyse

Phrase-résumé de “Guérir” : "Notre cerveau "émotionnel" est bien plus que le vestige encombrant de notre passé animal : maître de notre corps et de nos passions, il est la source même de notre identité, des valeurs qui donnent un sens à notre vie.  Qu’il se dérègle un tant soit peu, et celle-ci part en lambeaux; qu’il soit en harmonie avec notre corps et nous devenons pleinement nous-mêmes…"

De David Servan-Schreiber, 302 pages, Editions Robert Laffont Note : Cette chronique invitée a été écrite par Bernadette GILBERT du blog Cuisine "Santé-Saveur-Satiété" , dont l’objectif principal est de montrer que le bien-être, physique et psychique, passe par une saine alimentation. Chronique et résumé de “Guérir” Dans ce livre, David Servan-Schreiber nous convie à découvrir 7 méthodes particulièrement efficaces, même si certaines sont totalement inconnues du public français :

l’EMDR (l’intégration neuro-émotionnelle par les mouvements oculaires – Eye Movement Desensitization and Reprocessing) Régularisation du rythme cardiaque pour contrôler les émotions synchronisation des horloges biologiques acupuncture exercice physique apport d’acides gras "oméga-3" technique de "communication affective"

Au fil du livre… 1 Une nouvelle médecine des émotions Nous avons parfois tendance à envier la vie des autres.  Or, certaines de ces personnes que nous envions finissent leur vie de façon triste ou dramatique.  Puis, il y a des gens tout simplement heureux parce qu’ils savent apprécier ce qu’ils ont et se font un plaisir du quotidien.  Qui sont ces gens ? Quels sont leurs secrets ? David Servan-Schreiber, au fil de ses longues formations diversifiées, fait le constat que ce qui l’a le plus aidé dans la pratique de sa profession, ce n’est pas ce qu’il avait appris à l’Université ! Le tournant Ce qu’il avait appris tenait de la formation scientifique rigoureuse.  Pourtant, rapidement, l’esprit curieux et exigeant de David Servan-Schreiber va émettre des doutes quant à la manière dont la psychiatrie aborde ses patients et il finit par se demander si le rejet systématique des médecines traditionnelles repose vraiment sur des preuves scientifiques ou sur de l’ignorance ? Et pourquoi la demande pour ces médecines traditionnelles augmente-t-elle ? Le constat Les troubles cliniques liés au stress sont en croissance et les conséquences dramatiques.  La bonne vieille méthode pour soigner les dépressions, psychanalyse et médicaments, est sérieusement remise en cause.  Mal évalués, les résultats de l’analyse laissent de plus en plus sceptique : longue et coûteuse.  Reste la voie des psychotropes qui ne guérissent pas, mais offrent parfois une rémission salutaire.   Une autre approche A Pittsburgh, David Servan-Schreiber étudie comment on peut soigner la dépression, l’anxiété et le stress en faisant appel au corps plutôt qu’au langage.  C’est la nouvelle médecine des émotions selon laquelle :

le cerveau émotionnel ne peut être influencé par le langage il régit le bien-être psychologique et une grande partie de la physiologie du corps les expériences du passé, imprimées dans le cerveau émotionnel, continuent souvent de contrôler nos ressentis et nos comportements le psychothérapeute a pour tâche de reprogrammer le cerveau émotionnel en fonction du présent le cerveau émotionnel a ses propres mécanismes d’autoguérison.

 

2 Malaise dans la neurobiologie : le difficile mariage de deux cerveaux Ce sont les émotions qui donnent du sens à notre vie.  Privés d’elle, nous perdons le contact. L’intelligence émotionnelle C’est le terme qui définit l’équilibre entre l’émotion et la raison.  On sait depuis longtemps que le QI n’est pas majoritairement un moyen avéré de réussite.  Il y a plusieurs formes d’intelligences, comme l’ont avancé Jung et Piaget, mais celle qui détermine le mieux la réussite, le succès, c’est l’intelligence émotionnelle.  Pour en mesurer le quotient, on étudie 4 fonctions essentielles :

l’aptitude à identifier son état émotionnel et celui des autres

l’aptitude à comprendre le déroulement naturel des émotions

l’aptitude à raisonner sur ses propres émotions et celles des autres

l’aptitude à gérer ses émotions et celles des autres

Fondamentales, ces aptitudes ne sont pourtant pas ce dans quoi nous excellons le plus.  Ainsi, on peut avoir un QI très élevé et un QE (quotient émotionnel) très bas.  Ainsi, le problème de poids tient-il de ce manque d’intelligence émotionnelle, problème que n’ont généralement pas ceux qui ont appris à maîtriser leur stress et à reconnaître les avertissements de leur organisme.  De même, un enfant qui apprend à contrôler ses émotions, à gérer ses frustrations et à coopérer sera plus probablement prédisposé à la productivité et à une vie sociale harmonieuse.  Par-delà Freud et Darwin : la troisième révolution de la psychologie Selon Darwin, l’espèce progresse par addition successive de nouvelles particularités et elle est donc obligée de vivre avec cette hérédité de ceux qui nous ont précédés, y-compris les animaux. Selon Freud, il existe une partie de la vie psychique qu’il a appelée l’inconscient, mais ils affirmait à ses proches que la génération qui le suivait saurait fait la synthèse entre la psychologie et la biologie. Selon Damasio, un chercheur américain, les émotions sont indissociables de la raison.  Les deux cerveaux : cognitif et émotionnel D’un côté, il y a le cerveau cognitif, tourné vers le monde extérieur, de l’autre côté, il y a le cerveau émotionnel, tourné vers notre corps.  Le cerveau émotionnel, dit limbique, a une structure simple, ses traitements de l’information sont primitifs, mais induisent des réactions très rapides et essentielles à notre survie.  C’est cette partie de notre cerveau qui reçoit les informations de notre corps et y répond de manière appropriée en gérant son équilibre physiologique.  Le cerveau limbique est plus proche de notre corps que du cerveau cognitif.  C’est ce qui fait de notre corps la meilleure voie d’accès aux émotions. Le cerveau cognitif, dit néocortex, est d’une structure très organisée qui lui permet de traiter une infinie quantité d’informations.  Cette partie du cerveau distingue l’homme de l’animal par sa taille, proportionnellement énorme.  C’est lui qui traite l’attention, la concentration, la réflexion et la planification.  Mais aussi le comportement moral… Quand les deux cerveaux ne s’entendent pas Nos ressentis dépendent du mode de coopération ou de compétition de ces deux cerveaux.  Celle-ci nous rend malheureux quand celle-là nous fait ressentir l’harmonie intérieure.  Depuis toujours, notre cerveau émotionnel traite des questions de survie, nous faisant instantanément prendre conscience des dangers ou des opportunités exceptionnelles pour assurer nos fonctions de survie (comme la reproduction, par exemple).  Sa réaction est si puissante et si rapide qu’il est capable de court-circuiter toute activité du cerveau cognitif.  C’est là que notre instinct domine en termes de réaction et que ce vestige de nos origines humaines nous est infiniment précieux.  Mais quand ce cerveau émotionnel prend le contrôle sur un trop long terme, il nous fait perdre notre capacité de jugement et de raisonnement.  C’est le cas du stress post-traumatique ou de l’attaque d’anxiété. A l’inverse, le cerveau cognitif dont la fonction est de contrôler les émotions et d’empêcher qu’elles n’entravent notre évolution.  Mais si ce cerveau intervient trop souvent, on risque de perdre la chance des alarmes émotionnelles et nous mener à faire taire nos valeurs profondes devant une situation personnelle pourtant souffrante et cet état mène à des problèmes physiques. Le flux et le sourire du Bouddha La meilleure définition de l’état de bien-être que nous pouvons donner, c’est l’harmonie entre le cerveau émotionnel et le cerveau cognitif.   Sa manifestation biologique en est le sourire vrai, celui qui s’exprime également au niveau des yeux, niveau qui ne peut être activé que par le cerveau limbique.  C’est le sourire du visage du Bouddha. Dans les méthodes naturelles que David Servan-Schreiber nous présente dans les chapitres suivants, nous retrouverons cet objectif d’harmonisation.  Si le QI n’évolue que peu au cours de notre vie, le QE peut se développer à tout âge !   3 Le cœur et la raison

La découverte du lien entre le "cœur" et le "cerveau" est toute récente.  On sait maintenant que si l’un se détraque, l’autre en subit les conséquences.  Si l’on pouvait, médicalement, harmoniser leur relation, c’est tout l’organisme qui en serait bénéficiaire.  Ce médicament n’existe pas, mais il existe une méthode capable de créer les conditions de cette harmonie.  Pour la découvrir, David Servan-Schreiber nous propose d’abord une synthèse du fonctionnement de ce lien. Le cœur des émotions Le cœur, comme le cerveau ou les intestins, a son propre réseau de neurones et ses hormones et même un champ magnétique détectable à distance, mais dont on ne connaît pas encore la fonction.  C’est dire que, quand il fonctionne, il influence toute notre physiologie et c’est une clé de l’intelligence émotionnelle.  On se rappelle que le système nerveux est constitué de deux branches qui innervent les différentes parties du corps : l’une sympathique (états de combat ou de fuite), l’autre parasympathique (états de relaxation et de calme).  C’est l’équilibre entre ces deux systèmes qui permet de développer des relations sociales et s’exprime par l’alternance permanente d’accélération et de décélération des battements du cœur.  Chaos et cohérence En faisant l’essai d’un logiciel de cohérence cardiaque, David Servan-Schreiber découvre qu’un seul petit calcul mental peut indiquer une courbe de battements chaotiques alors que la simple évocation d’un souvenir agréable dessine une courbe régulière et cohérente.  Cette variabilité est particulièrement forte à la naissance et basse proche de la mort, ce qui est un signe que notre physiologie a moins de souplesse, de capacité à s’adapter aux variations de notre environnement, que le système parasympathique, insuffisamment entretenu s’use.  Cette baisse de variabilité des battements du cœur se lit dans les maladies liées au stress et au vieillissement.  Quand on ne sait plus "freiner", la mort est proche…  La pratique régulière de la cohérence cardiaque a donc des effets bénéfiques sur l’ensemble de notre physiologie. La gestion du stress En laboratoire, on a pu démontrer que la cohérence permet au cerveau d’être plus rapide et plus précis.  Elle n’est donc pas un état de relaxation, mais un état de pleine présence au monde, sur un plan harmonieux et non conflictuel.  Cette découverte va à l’encontre de toutes les données connues en matière de stress.  Jusqu’à présent, on a toujours pensé que pour combattre le stress, il fallait travailler sur les circonstances extérieures génératrices de stress.  A l’inverse, le principe de la cohérence cardiaque préconise d’apprendre à contrôler notre intérieur de manière à minimiser l’impact du monde extérieur sur nous.  Pour ce faire, il suffit d’apprendre à vivre la cohérence cardiaque.  

4 Vivre la cohérence cardiaque Pour pratiquer la cohérence cardiaque, il faut accepter de laisser de côté quelques minutes les soucis et activités qui nous occupent, le temps de redonner son équilibre à la relation cœur/cerveau.  En prenant deux longues et profondes respirations, on stimule le système parasympathique.  On marque une petite pause au bout de l’expiration.  Au bout de quelques secondes de pratique, on se recentre mentalement sur la région du cœur, comme si on respirait à travers lui.  Ensuite, on se connecte à la sensation de chaleur qui apparaît dans la poitrine et peut être stimulée par l’évocation d’un bon souvenir.  Si on ressent le bien-être, l’envie de sourire, on est en cohérence cardiaque et on est alors dans l’état parfait pour faire face à n’importe quelle situation.  La pratique régulière rend l’exercice de plus en plus facile.  Un logiciel de "biofeedback" permet de mesurer cette cohérence. Les bienfaits de la cohérence Ce logiciel peut être utile pour convaincre de la réalité de la cohérence cardiaque.  Celle-ci peut faire disparaître les palpitations ou les attaques de panique, l’anxiété ou la peur de parler en public.  Sur le plan physique, elle régularise la tension artérielle, rééquilibre le système hormonal, dynamise le système immunitaire. Sur le plan psychologique, elle réduit considérablement l’anxiété. Vivre la cohérence Quand on accepte de porter son regard vers son cœur, on s’ouvre au monde des sensations et des émotions.  C’est aussi l’accès au monde intuitif qui peut nous guider vers la compassion et la tendresse envers nous-même.   Quand elle s’applique de manière régulière, elle permet de résoudre la plupart de nos problèmes liés au stress, à la colère.  En contrôlant le stress, la dépression, nous permettons à notre physiologie de rajeunir… Toutefois, il existe des situations où nous vivons des chocs émotionnels tels que se tourner vers notre intérieur peut être impossible.  Il faut alors avoir recours à une autre méthode qui trouve sa base dans le mécanisme des rêves.  C’est l’EMDR ou IMO.   5 L’autoguérison des grandes douleurs : l’intégration neuro-émotionnelle par les mouvements oculaires (EMDR)
La cicatrice de la douleur Lorsque nous vivons des événements très douloureux, ceux-ci peuvent laisser des marques profondes dans notre cerveau; c’est ce qu’on appelle l’ESPT ou état de stress post-traumatique.  Cet état peut être ressenti des années après l’événement comme s’il s’était inscrit sans que notre raison puisse y faire quoi que ce soit comme si le cerveau cognitif n’avait pas accès aux parties du cerveau émotionnel marqué par le traumatisme.  Pourquoi ? Parce que celui-ci ne désapprend JAMAIS la peur.  C’est le cerveau cognitif seul qui peut apprendre le contrôle, à condition qu’il parvienne à fonctionner normalement… Cet aspect de l’ESPT est bien connu des milieux psychiatriques et on sait aussi que la verbalisation du traumatisme ne fait parfois que l’aggraver.  Quand David Servan-Schreiber a découvert l’EMDR, il ne pouvait, en tant que scientifique, donner du crédit à des séries de mouvements oculaires de quelques secondes pouvant faire disparaître toute trace de traumatisme.  Mais le médecin s’est trouvé être très attiré par ces possibilités extraordinaires. Un mécanisme d’autoguérison dans le cerveau L’EMDR repose sur un postulat de base : nous sommes tous capables de digérer les petits traumatismes émotionnels, exactement comme le fait notre système digestif avec les aliments.  Le "deuil" de Freud, la "résilience" de Cyrulnik sont devenus "le système adaptatif de traitement de l’information".  Mais ce processus n’est parfois pas possible; c’est le cas quand la personne vit l’événement comme un traumatisme au sens propre. Les souvenirs du corps La mémoire fonctionne par analogies.  Un seul élément du souvenir traumatisant peut le ramener au complet.   L’EMDR évoque ce souvenir dans tous ses aspects puis stimule le système adaptatif de traitement de l’information.   C’est comme si les mouvements oculaires permettaient un accès rapide à tous les réseaux associés au souvenir traumatique en traitement.  Ces réseaux du passé peuvent alors se connecter aux réseaux cognitifs du présent et faire disparaître complètement l’empreinte neurologique de la peur ou du désespoir.   6 L’EMDR en action David Servan-Schreiber illustre dans ce chapitre l’action de l’EMDR.  D’abord par le cas de Lilian, violée enfant par son père dans des circonstances extrêmes qui, après des années de psychothérapie et de psychanalyse croit avoir résorbé les effets de ce viol.  Mais lors d’une situation précise, elle retrouve les symptômes de son incommensurable peur d’enfant.  En une heure et en respectant les étapes du processus de deuil, Lilia a réussi à faire une lecture d’adulte de son traumatisme et à désarmer toute émotion inappropriée. Ensuite, le cas des enfants du Kosovo où David Servan-Schreiber participait à une mission d’aide aux victimes de traumatismes, il a pu constater que l’EMDR avait des effets particulièrement rapides chez les enfants et pouvait faire disparaître les effets des traumatismes de façon définitive.  Malgré son scepticisme devant les résultats quasiment magiques de ces séances, il a bien dû se résoudre à admettre que la technique était d’une efficacité remarquable. La bataille de l’EMDR Bien que les instances officielles de la psychiatrie aient reconnu cette méthode de guérison des traumatismes comme la mieux tolérée et la plus rapide, elle est actuellement controversée et la raison en est qu’on explique mal, scientifiquement, cette efficacité.  Ce phénomène est fréquent, en médecine où des théories sont émises longtemps avant les découvertes officialisées et admises et, de ce fait, complètement ignorées. L’EMDR et le sommeil des rêves On peut penser que le mouvement des yeux jouent un rôle important dans la réorganisation des informations dans le cerveau, dans les rêves comme dans l’EMDR. et qu’ils entraîne une relaxation automatique et une réduction de la fréquence cardiaque.  Toujours est-il que la technique est entrain de gagner sa place et dans la pratique et dans l’enseignement. Les petits traumatismes laissent une longue trace La psychiatrie a depuis longtemps émis l’hypothèse que la plupart des troubles psychiques avaient pour origine des événements traumatiques.  Et quand la trace des symptômes émotionnels discordants disparaît grâce à l’EMDR, on constate également la disparition de la plupart des troubles psychiques.  Il ne faut donc pas limiter la recherche du traumatisme à l’ESPT : toute forme de dépression ou d’anxiété mérite une recherche dans l’histoire du patient pour en éliminer les traces émotionnelles. C’est d’ailleurs là la limite même de l’EMDR.  Moins efficace pour des symptômes qu’on ne peut associer à des événements traumatisants du passé.  Pour ces cas, il serait intéressant d’étudier l’intégration du cerveau émotionnel à un environnement dont il partage les rythmes.   7 L’énergie de la lumière : régler son horloge biologique
Le docteur Cook et les Esquimaux Cook, lors de ses expéditions polaires, avait noté combien le moral et l’énergie de ses compagnons se mettaient en berne lors des périodes des ténèbres hivernales.  Il les astreignait alors à s’exposer plusieurs heures à des feux de camp, notant que c’était bien la lumière des feux plutôt que leur chaleur qui remettait ses hommes d’aplomb.  De même il observait l’effervescence qui régnait parmi les Esquimaux au début de printemps.  La Bible avait déjà noté ces effets bénéfiques de la lumière sur l’humeur et l’instinct humains. Le fait est que la lumière conditionne bien des comportements du cerveau émotionnel, en stimulant l’hypothalamus qui régit la sécrétion de toutes les hormones du corps.  Et la lumière du jour, même de grisaille, est 20 fois plus intense que le meilleur éclairage électrique. Tous les rythmes du corps Beaucoup de fonctions corporelles sont soumises au cycle de 24 heures.  Même les rêves sont indépendants de nos cycles de sommeil et s’expriment plutôt en fin de nuit : ils continuent à vouloir se manifester aux mêmes heures ce qui explique les symptômes du décalage horaire.  C’est le même phénomène qui nous laisse dans le brouillard les nuits où l’on se couche tard et se lève tard : le cortisol a commencé son action  après la période des rêves.  Les difficultés qu’éprouvent 10% de la population durant la période hivernale s’expliquent de la même manière : le dérèglement est d’ordre biologique et non d’ordre émotionnel. Simuler l’aube naturelle La thérapie par la lumière pour les dépressions à caractère saisonnier permet, par l’exposition matinale progressive à une lumière artificielle très forte, de soigner les effets d’une dépression saisonnière en 2 semaines.  En reliant notre réveil matin à une lumière stimulant la lumière de l’aube, notre cerveau reconnaîtrait tout de suite ce message qu’il a appris depuis des millions d’années d’évolution.  C’est l’hypothalamus qui en reçoit le message et comprend qu’il peut organiser une transition du sommeil à l’éveil.  L’effet sur l’organisme est général : plus d’énergie, meilleure concentration et le tout par un moyen entièrement naturel et utile pour tout le monde, qu’on soit ou non stressé ou déprimé.  Ses  effets se font également sentir sur le cycle menstruel, la régulation de l’appétit, l’amélioration de la qualité du sommeil et son utilisation pourrait se répandre  de manière significative !    8 Le contrôle du Qi : l’acupuncture manipule directement le cerveau émotionnel Des rendez-vous manqués Lors de ses études, un professeur avait projeté un exemple de chirurgie pratiquée sous acupuncture, mais rien, dans la pratique de David Servan-Schreiber n’est venu relayer cette information.  Plus tard, lors d’un voyage en Chine, il apprend d’un médecin que notre approche occidentale de la maladie fonctionne à l’inverse de la leur.  Chez nous les dérèglements physiques sont perçus comme des manifestations d’un problème mental alors qu’en Chine, le problèmes mentaux sont les manifestations de problèmes physiques ou d’un déséquilibre du Qi (prononcer "chi"), énergie qui équilibre le physique et le mental, indissociables.  Pour intervenir sur le Qi, il y a 3 moyens : la méditation, la nutrition et l’acupuncture.  Second rendez-vous manqué : ces notions sont trop loin de l’esprit cartésien de l’auteur. Il fallut la rencontre avec une femme dépressive remise d’aplomb par quelques semaines d’acupuncture pour que David Servan-Schreiber s’intéresse enfin à cette forme d’intervention. Le mot de la science L’acupuncture s’est exercée de façon continue depuis plus de 5000 ans.  Un record absolu dans le domaine ! Et on ne peut invoquer l’effet placebo si puissant en termes de soin puisque des expériences sur les animaux ont été concluantes.  De plus, la littérature scientifique fournit bon nombre d’expériences positives concernant plusieurs pathologies. Une rencontre personnelle David Servan-Schreiber se décide à vivre l’expérience d’une séance d’acupuncture pendant laquelle il découvrira toute une série de sensations étonnantes dont il ne comprend absolument rien puisque rien ne correspond à son apprentissage médical traditionnel, mais dont les effets lui ouvrent de nouvelles perspectives. L’acupuncture et le cerveau Il a fallu du temps et bien des expertises scientifiques pour que l’acupuncture soit reconnue et approuvée par la médecine occidentale.  Un de ses concepts étonne particulièrement : le fait qu’il existe différents types morphopsychologiques dont les fameux "yin" et "yang" qui font que l’on peut parvenir à un résultat radicalement opposé avec la même manipulation d’aiguilles.   Par ailleurs, étant donné le fait qu’on ne comprenne pas bien les mécanismes de l’acupuncture, son utilisation pour soigner la dépression ou l’anxiété reste controversée en Occident.  Par contre, on s’intéresse de près à son efficacité pour soulager la douleur. C’est à Harvard que des études ont été menées pour arriver à démontrer le contrôle que pouvait exercer l’acupuncture sur les régions du cerveau émotionnel qui régissent la douleur et l’anxiété.  De plus, l’acupuncture aurait une influence directe sur l’équilibre entre les deux branches du système nerveux autonome, augmentant l’activité du parasympathique et favorisant la cohérence du rythme cardiaque.  C’est donc tout l’organisme qui est remis en équilibre par cette médecine.   9 La révolution des oméga-3 comment nourrir le cerveau émotionnel
Une triste naissance A partir d’un exemple banal de baby blues vécu par une de ses patientes, David Servan-Schreiber nous explique que, lors de la constitution du fœtus, celui-ci peut littéralement vider sa mère d’un élément essentiel à son développement, l’acide gras oméga-3.  Et comme l’adulte en consomme peu, cette carence mène à la dépression. L’huile qui fait marcher le cerveau Toutes les cellules se renouvèlent constamment et comme le cerveau est constitué aux 2/3 d’acides gras, ses cellules et en particulier leur membrane par laquelle s’effectue la communication inter-cellulaire, a besoin d’être alimentée en graisses liquides à température ambiante (ce sont les acides gras oméga-3) pour être souple et que la communication soit aisée.  La privation de ces acides gras conduit à l’anxiété et à la perte de sensations de plaisir. La dangereuse énergie de Benjamin La maniaco-dépression…  Le cas décrit par David Servan-Schreiber raconte l’histoire de Benjamin qui, suite à crise maniaque a tout perdu et a finalement retrouvé un total équilibre émotionnel par la seule prise de gélules d’oméga-3.    Mais cette huile agit sur d’autres plans également. Electrochocs contre huile de poisson Dans le cas de la maladie de Huntington, la plus grave et la plus mortelle des affections du cerveau, les études sont toujours en cours, mais elles tendent à confirmer l’extraordinaire efficacité du traitement par les oméga-3 qui contrecarre tristesse, manque d’énergie, anxiété, insomnie, baisse de libido et tendances suicidaires. Le régime des premiers hommes Dans la nature, il existe deux types d’acides gras essentiels : les oméga-3 et les oméga-6 qui n’ont pas les mêmes fonctions et favorisent les phénomènes inflammatoires.   On pense que les premiers développements du cerveau de l’Homo sapiens tiennent à une alimentation parfaitement équilibrée de ces deux acides gras, produisant des neurones de haute performance.  Or, notre société occidentale fournit un ratio tout à fait défavorable aux oméga-3, ce qui aboutit à de nombreuses maladies inflammatoires comme les maladies cardio-vasculaires, le cancer, l’arthrite et la maladie d’Alzheimer.  Au niveau du cœur, les oméga-3 renforcent la variabilité du rythme cardiaque et protègent contre les arythmies et donc contre la dépression. La dépression est-elle une maladie inflammatoire ? On trouve généralement des symptômes de dépression dans toutes les maladies physiques qui ont une composante inflammatoire diffuse.  Or, le stress déclenche justement des réactions inflammatoires. Où trouver les acides gras essentiels de type oméga-3 ? Surtout dans les algues et le plancton qui nous arrivent par l’intermédiaire des poissons et des crustacés.  L’essentiel, pour éviter la contamination toxique, est de choisir les poissons qui sont dans le bas de la chaîne alimentaire ou de se tourner vers des sources végétales.  Les herbes et les feuilles dont les animaux se nourrissent dans la nature sont riches en oméga-3, ce qui n’est pas le cas de la nourriture donnée aux animaux d’élevage.  Le mieux, dans la vie courante, pour s’assurer d’en consommer des quantités adéquates, est de l’absorber sous forme de complément alimentaire, combiné à d’autres vitamines pour éviter l’oxydation des oméga-3 et pour prévenir les maladies chroniques. Le jugement de l’Histoire Lorsqu’on écrira l’Histoire de la médecine, il faudra parler de deux tournants majeurs : la découverte des antibiotiques qui ont pratiquement éradiqué la pneumonie et l’impact de la nutrition sur les grandes maladies occidentales.  Ce retour au principe d’Hippocrate –"laisse ta nourriture être ton remède et ton remède ta nourriture"- aura mis 2500 ans à se faire, mais il est en marche.   10 Prozac ou Adidas ? La panique de Bernard Bernard est un homme d’affaire important fait des crises de panique spectaculaires qui l’invalident gravement.  Pour soigner cette anxiété, un médecin lui prescrit du "Xanax", traitement qui le soulage dans un premier temps, mais finit par le rendre non seulement dépendant, mais obligé d’en augmenter le dosage.  Bien décidé à se libérer de ce médicament, Bernard se décide à pratiquer du cycling (vélo stationnaire intensif) avec des résultats remarquables sur son bien-être, son sommeil, sa libido, etc.  Ses attaques de panique ont, par ailleurs, complètement disparu. Ce phénomène est connu depuis longtemps.  Platon en parlait déjà.  Et, plus près de nous, des chercheurs ont réalisé que les "natural killer" (cellules NK) qui interviennent pour protéger l’organisme en cas de peur ou pour renforcer le système immunitaire, sont sensibles à nos émotions et plus actives chez les personnes qui pratiquent régulièrement de l’exercice. L’instruction de Xaviera Xaviera est une étudiante en dépression profonde depuis 2 ans, refusant tout traitement et ne se considérant pas comme malade.  Elle accepte toutefois de participer à une étude médicale et de suivre un programme de jogging à raison de 3 entraînements légers par semaine.  Après seulement quelques jours, Xaviera se sentait mieux, dormait mieux, avait plus d’énergie et se plaignait moins. L’extase du joggeur Une caractéristique de la dépression, c’est que l’on broie du noir en permanence, ne croyant plus à rien, surtout pas en soi, se sentant moche, pas aimable, sans intérêt.  Selon l’inventeur de la thérapie cognitive, Aaron Beck, le simple fait de ressasser les idées noirs entretient celles-ci et nous rend incapable de sortir du cercle infernal de leur effet.   Or la pratique d’un sport permet d’arrêter, du moins un temps, ce cercle.  Ceux qui font du jogging disent qu’au bout de 10 à 15 minutes de pratique, leurs pensées changent et deviennent positives et créatrices. Adidas contre Zoloft Lors d’une étude comparée des effets de la pratique du jogging et de la prise de l’antidépresseur Zoloft, on a constaté que si, pendant la durée du traitement, les effets étaient semblables, par contre, un an plus tard, les rechutes étaient spectaculaires du côté des personnes ayant consommé le Zoloft.  Les autres, devenus adeptes du jogging, étaient en grande majorité en excellente forme psychique.  De plus, l’activité physique (ici, 30 minutes de marche intensive 3 fois par semaine) prévient l’état dépressif quel que soit l’âge.  David Servan-Schreiber lui-même a pu vivre l’expérience d’être sauvé d’un état dépressif par la pratique du squash. Stimuler le plaisir On sait, maintenant, que l’activité physique stimule l’endorphine, molécule du cerveau proche de l’opium.  Mais à l’inverse de celui-ci, il n’est pas nécessaire d’augmenter la dose pour produire le même effet : plus l’exercice physique stimule les centres du plaisir, plus ceux-ci entrent en action dans des activités simples et ordinaires.  On est bien à l’opposé de la dépression, zone de déplaisir par excellence. Autre manifestation de l’exercice physique : ceux qui en pratiquent ont une plus grande variabilité du rythme cardiaque et plus de cohérence que les inactifs.  Et comme tous les symptômes de l’anxiété sont originaires d’une trop grande activité du système sympathique, la stimulation du parasympathique ne peut qu’être bénéfique.  Les chercheurs étudient d’ailleurs la possibilité de stimuler artificiellement le système parasympathique. Les clés du succès Ce n’est pas la quantité de l’exercice qui est importante, mais sa régularité (min. 20′ 3 fois par semaine pour que le cerveau en retire un bénéfice).   Par contre, son intensité doit être proportionnelle à l’intensité de la dépression.  Le but est d’arriver à la limite de ses possibilités sans les dépasser et en suivant leur amélioration. Il semblerait que l’exercice collectif soit plus efficace que l’individuel parce qu’il offre un soutien du groupe utile pour garantir la régularité, si importante.  Un autre moyen d’être constant, c’est de pratiquer le cycling devant un film dont le visionnement est conditionné par l’exercice et réparti sur plusieurs jours. Se tourner vers les autres Le cerveau émotionnel a pour rôle, d’une part, de contrôler la physiologie intérieure du corps et, d’autre part, de veiller à notre équilibre affectif et à notre place dans le groupe social.  Anxiété et dépression sont des avertissements du cerveau émotionnel quand cet équilibre est menacé.   11 L’amour est un besoin biologique
Le défi émotionnel Notre cerveau émotionnel est particulièrement maltraité lorsque nous vivons des conflits avec les personnes de notre entourage direct.  Il peut au contraire nous faire éprouver du bien-être devant des événements faisant ressortir la compassion, la solidarité, l’expression de l’amour.  C’est un fonctionnement naturel et spontané que connaissent bien les réalisateurs de cinéma et les publicitaires. La France a un taux de dépression égal à celui du Liban (en guerre pendant si longtemps !) alors que c’est un pays qui connaît tous les conforts de vie, un climat agréable et des paysages variés.  La cause en est, selon David Servan-Schreiber, la violence des rapports quotidiens entre individus.  C’est ce que l’Amérique a compris et insère dans sa gestion du personnel d’entreprise ! La physiologie de l’affection Ce qui distingue le cerveau émotionnel du mammifère par rapport à celui des reptiles, c’est que l’espèce donne naissance à une descendance dépendante de ses parents dans les débuts de sa vie, l’homme en étant l’illustration la plus forte.  Nos structures limbiques sont programmées à être sensibles aux besoins de nos enfants et ce sont ces structures qui nous rendent capables de créer des liens sociaux de type appel/réponse au niveau de l’affect.  Ce contact émotionnel est donc un vrai besoin biologique L’amour est un besoin biologique Autrefois, dans les unités de soins néonataux, on mettait les prématurés en couveuse avec l’instruction rigoureuse de ne jamais y toucher en dehors des soins indispensables.  On ne comprenait pas, à l’époque, pourquoi ces enfants ne se développaient pas avant de quitter leur couveuse, malgré un environnement parfait.  David Servan-Schreiber rappelle l’histoire de cette unité de soin néonataux aux Etats-Unis où une infirmière, ne supportant pas les cris des nouveau-nés, les caressait, leur parlait et ces enfants se développaient de façon très marquée.  Des chercheurs ont depuis, démontré que le contact physique est indispensable au développement et à la survie.   Un autre exemple est celui des orphelins roumains qui, en l’absence totale de contact humain, se sont développés avec un cerveau émotionnel atrophié de manière irréversible.  Même chez les rats, la principale source de régulation biologique, c’est la présence et les soins de la mère.  Che "Votre femme vous manifeste-t-elle son amour ?" Selon une étude du British Medical Journal, les effets pathologiques de l’absence de soutien affectif de son conjoint sont énormes et ceux qui en souffrent développent considérablement plus de maladies que ceux qui se disent bien accompagnés.  Cette étude prouve que la régulation de notre physiologie est dépendante des relations que nous développons avec nos proches.  Pourtant, cette vérité scientifique a du mal à passer parce qu’elle n’alimente pas l’industrie pharmaceutique. Quand les animaux nous soignent Dans les services médicaux où il travaillait, David Servan-Schreiber se voyait souvent appelé en dernier recours pour prescrire aux malades, surtout des personnes âgées devant subir une médication lourde à leur retour chez eux.  Quand il s’est mis à prescrire un animal, ses collègues l’ont écarté, prescrivant eux-mêmes l’anti-dépresseur ou l’anxiolytique.   Renonçant à ces prescriptions non suivies, il a fini par procurer des études qui démontraient la différence significative dans les chances de longévité d’une personne âgée, d’un handicapé ou d’un malade atteint d’une maladie probablement mortelle possédant un animal ou, même, ayant en maison de retraite, la responsabilité d’une plante.  La même étude avec les mêmes conclusions a été faite sur des courtiers en bourse, métier des plus stressants. Les chiens de Sarajevo La très jolie histoire des chiens de Sarajevo nous dit combien le fait de donner, même à un animal, peut se faire sentir humain.  L’histoire est celle d’un couple ayant recueilli une chienne abandonnée qui donna naissance à 7 petits donc 5 survécurent grâce à l’aide de personnes qui partagèrent leur pourtant si maigre pitance avec ces chiots.  Ils sentaient alors qu’ils comptaient pour quelqu’un… Avoir du sens pour quelqu’un, pouvoir partager avec lui et ses richesses et ses pauvretés, lui être utile autant qu’il l’est pour soi, aimé et être aimé est une parade essentielle à l’anxiété et à la dépression.  Nos rapports à autrui gèrent notre physiologie alors que les rapports violents la détériorent.  Il nous faut donc apprendre la communication émotionnelle.   12 La communication émotionnelle
La terrible tante Esther Par le biais de la tante Esther, une femme âgée acariâtre, abusive et autoritaire, mais très fortunée, et des rapports qu’entretiennent avec elle sa famille proche et lointaine, David Servan-Schreiber nous décrit trois types de réactions émotionnelles : - la première, de type passif ou passif-agressif est la plus courante devant les personnes autoritaires et peu appréciées;  elle consiste à éviter les conflits, ne pas faire de vagues, mais aboutit à un mépris réciproque des parties; - la seconde, de type agressif, est moins fréquente; comme son nom l’indique, elle est basée sur le mode de l’agression verbale et conduit à des situations complexes et invalidantes; de plus, elle est source de maladies; - la troisième est ce qu’on appelle la communication non violente ou assertive qui consiste à n’être pas touché par le caractère désagréable de la personne, de donner autant que de recevoir tout en respectant les possibles de l’un et de l’autre. Le Love Lab de Seattle Dans ce laboratoire de l’amour, le professeur Gottman analyse en détails les réactions des membres de couples amoureux lorsqu’ils échangent sur leurs habituels sujets de conflits.  Le premier résultat, est que le conflit est vital pour le couple : sans lui, il n’y a pas de proximité émotionnelle possible.  En 5 minutes, ce professeur peut pronostiquer, avec un taux de réussite à 90%, quels sont les couples qui survivront…  Si un membre du couple assène une "pique" assaisonnée, le cerveau émotionnel de l’autre membre se met en alerte et court-circuite le cerveau cognitif : c’est l’inondation affective.  L’homme y est plus particulièrement sensible et ne peut alors réagir qu’en termes équivalents de défense ou d’attaque. L’apocalypse de la communication Le premier cavalier, c’est la critique, quand on pourrait utiliser plutôt la doléance ou la requête.  Nous savons tous comment nous ne voulons pas être traités, mais sommes incapables d’exprimer comment nous voudrions l’être.  Par contre, nous réagissons positivement aussitôt que quelqu’un s’adresse à nous de manière émotionnellement intelligente. Le second cavalier, c’est le mépris.  Il peut être verbal ou gestuel (haussement d’épaules, yeux au plafond, etc.).  Ce mode de communication ne permet aucune résolution de problème. Le troisième et le quatrième sont la contre-attaque ou le retrait total, ces fameuses solutions que le cerveau met automatiquement en avant : l’attaque ou la fuite.  L’attaque, c’est la loi du plus fort, mais elle laisse le vaincu blessé.  Seule la séparation peut empêcher l’escalade de la violence.  Quant au retrait total, elle est le propre de l’homme et exaspère les femmes.  Il aboutit au silence de l’un et à la violence de l’autre pour tenter de briser ce silence. Tout dire, mais sans violence Quelle est cette communication qui permet de gérer les conflits dans l’écoute et le respect ? Marshal Rosenberg, psychologue américain, énonce ses principes dont le premier est : remplacer tout jugement par une observation objective.  Le second principe est : éviter tout jugement sur l’autre pour se concentrer sur ce que l’on ressent, autrement dit, parler en "je" plutôt qu’en "tu".  On peut aller plus loin en exprimant l’espoir partagé, mais déçu. Pour apprendre ce type de communication, on peut utiliser une carte, sorte de balise de la communication non violente. La carte à six points Celle qu’utilise David Servan-Schreiber dans son enseignement s’intitule : S.P.A.-C.E.E.

S pour SOURCE.  Il est essentiel de s’adresser à la personne qui est à l’origine du problème si elle est capable de le résoudre. P pour PLACE et MOMENT.  Il n’est d’aucune utilité de tenter la gestion du conflit en public et sous l’effet du stress. A pour APPROCHE AMICALE.  Un ton agressif ne peut qu’entraîner un échec puisque l’agressé est noyé dans ses émotions.  Le meilleur moyen est de nommer l’autre et de commencer par un compliment sincère. C  pour COMPORTEMENT OBJECTIF.  Il s’agit de décrire ce qui pose problème sans y ajouter de qualificatif ou de jugement. E pour EMOTION.  Il faut exprimer tout de suite son ressenti (mais pas la colère, aux allures d’agression). E pour ESPOIR DÉÇU.  L’exprimer, c’est renforcer l’expression de l’émotion.

 

13 Ecouter avec le cœur Si un psychiatre est préparé à recevoir la détresse émotionnelle d’un patient, ce n’est pas le cas pour un généraliste ou un chirurgien qui ne dispose généralement que de peu de temps pour sa consultation.   Comment apporter à ceux-ci l’outil efficace qui ne leur prendrait guère plus de 10 minutes pour gérer cette émotion ? David Servan-Schreiber décrit la méthode de Marian Stuart et Joseph Lieberman qui nous permet non seulement de nous rapprocher de ceux qui ont de l’importance pour nous, mais aussi de nous soigner nous-même sans pour autant être psychiatre. Les Questions de l’ELFE

Q pour "Que s’est-il passé ?".  Pour se connecter avec celui qui souffre, il faut connaître les événements de sa vie qui l’ont blessé, donc l’écouter, maximum 3 minutes. E pour Emotion.  Demander à la personne ce qu’elle a ressenti est essentiel, même si cela paraît évident. L pour Le plus difficile.  Elle est la plus efficace de toutes les questions parce qu’elle permet d’aller au fond pour mieux rebondir, à focaliser l’esprit sur l’essentiel de la douleur. F pour Faire face.  En demandant à la personne ce qui l’aide le plus à faire face, on la guide vers les ressources qui existent déjà.  Ceci permet à la personne de retomber sur ses pieds, ce dont elle avait besoin et non pas à trouver la solution à sa place, ce qui ne l’aiderait pas. E pour Empathie.  Exprimer sincèrement ce qu’on a éprouvé en écoutant permet à l’autre de ne plus se sentir seul avec son fardeau.

Dans les échanges émotionnels réussis, notre cerveau développe une confiance qui nous protège de l’anxiété et de la dépression.  C’est dans ce sens que nous nous soignons nous-même. Le dernier dan Le temps ne peut qu’améliorer la communication émotionnelle, mais la maîtrise est toujours en avenir.  Son apprentissage est difficile, mais il peut être rapide s’il est rappelé systématiquement.  Ceux qui l’expérimentent ressentent une amélioration immédiate de leurs rapports humains et ses effets sont renforcés si on la combine avec la cohérence cardiaque.   14 Le lien aux autres Lutter pour vivre n’a de sens que si on ne lutte pas pour soi tout seul.  Notre société a développé de nouvelles valeurs qui tournent autour de l’indépendance, l’autonomie, la liberté.  Jamais nous n’avons été autant sollicités par les slogans qui les prônent, qui nous poussent à être nous-mêmes et jamais nous n’avons été aussi libres de le devenir.  Mais cette liberté se fait au prix de l’isolement et, en conséquence, de la dépression.   Le seul moyen d’y échapper, c’est d’appartenir à un groupe, pas seulement celui de la famille proche, mais à un groupe d’individus dans lequel nous pouvons déployer notre altruisme.  Cette particularité de l’être humain ne lui vient pas d’une quelconque morale ou religion, mais bien un programme génétique inscrit dans le corps et qui se manifeste dans l’émotion. Les études scientifiques ont déjà fait la démonstration de ce que les personnes qui sont impliquées dans la vie communautaire sont moins susceptibles de souffrir de dépression et moins bons candidats au suicide.  Mais il y a plus : ces personnes vivent en meilleure santé et plus vieilles ! Le plaisir que l’on donne à autrui est un remède pour le cerveau émotionnel et donc pour le corps physique. Ainsi, il peut suffire de consacrer quelques heures par semaine à une activité, une personne, un animal qui nous tient à cœur.  C’est ce qu’Abraham Maslow, l’humaniste à l’origine du "développement personnel", préconisait : le stade ultime du développement personnel est celui où l’individu se tourne vers les autres… On ne peut se réaliser soi-même sans ce but parallèle et complémentaire. L’expérience de la cohérence cardiaque est révélatrice sur le sujet : le moyen le plus rapide et le plus efficace d’y entrer est de ressentir la gratitude et la tendresse pour autrui.  De même, lorsque nous "provoquons" la cohérence cardiaque, nous nous ouvrons à d’autres façons d’être au monde.  C’est ce que Maslow appelait le "cercle vertueux".   15 Par où commencer ? Pour décrire la façon dont nos organismes se régénèrent une fois qu’ils ne sont plus agressés, David Servan-Schreiber les compare à une eau –comme la Seine- qui aurait été polluée, n’abritant plus de poisson et qui, après quelque temps de protection, se remet à vivre et à abriter des poissons.  La vie est caractérisée par la reconstruction permanente et l’échange avec l’extérieur.  Les forces naturelles tendent vers l’équilibre parce que toute forme de vie contient en elle la force de complétion comme l’a nommée Aristote.  Yung appelait cela le processus d’individuation, ce mouvement vers la maturité et Maslow l’appelait l’actualisation du moi. Toutes les méthodes de traitement exposées par David Servan-Schreiber dans son livre ont pour but de favoriser ces mécanismes en exploitant les forces naturelles du corps et du cerveau pour retrouver l’harmonie.  Elles peuvent s’utiliser toutes ensemble puisque toutes augmentent l’activité de notre système parasympathique ! L’apparition des antibiotiques a complètement défiguré l’approche médicale du patient.  Puisqu’on pouvait faire reculer, voire anéantir des maladies comme la pneumonie ou la syphilis ou la gangrène, on a pris l’habitude d’exclure du traitement l’histoire de la personne et ses capacités.  Les maladies chroniques se sont alors installées et ne sont guère guérissables que par des changements de vie du patient : sport, alimentation, etc. Dans le cas de la dépression, maladie chronique par excellence, c’est la synergie des différentes interventions qui est efficace.  Les nombreux outils décrits dans cet ouvrage permettent d’accéder au cœur de l’être émotionnel pour lui redonner sa cohérence.  Par où commencer ? D’abord apprendre à contrôler son être intérieur.  Pour gérer nos aléas de vie, la médecine et la société offrent des remèdes toxiques qu’il est devenu habituel de consommer.  Il faut avant tout les remplacer par des techniques qui activent nos capacités d’auto-guérison via le cerveau émotionnel et en lien avec le cerveau cognitif.  Pratiquer, par exemple, la cohérence cardiaque au moindre état de stress. Ensuite, il faut identifier les événements douloureux du passé qui ont encore un retentissement dans le présent.  L’EMDR en est l’outil idéal.  Quand on identifie les conflits chroniques dans nos relations affectives, on peut les assainir et permettre ainsi à notre cerveau émotionnel d’exercer ses pouvoirs d’autoguérison.  Mais la communication non violente est aussi efficace pour s’harmoniser avec les autres et s’équilibrer.  L’alimentation et l’apport du bon ratio oméga-3 et 6 donneront ses chances au cerveau de se reconstituer, tout autant que l’introduction d’une activité sportive.  Nos réveils du matin ne devraient-ils pas être mieux pensés et l’acupuncture ne serait-elle pas le remède aux douleurs physiques qui accompagnent souvent les douleurs émotionnelles ? Enfin, pour retrouver la paix intérieure, il est essentiel de se tourner vers les autres… Nous ne pouvons être l’Etranger de Camus, cet être déconnecté de son cerveau émotionnel, parce que cela voudrait dire que nous serions coupés de ces trois fondements de la vie : les émotions, les rapports affectifs et notre appartenance à une communauté.  C’est en cultivant chacun d’eux que nous pouvons guérir… David Servan-Schreiber termine son livre par les remerciements d’usage, les notices scientifiques et référentielles et une longue bibliographie. Conclusion de Bernadette GILBERT du blog Cuisine "Santé-Saveur-Satiété" Comment ce livre a changé ma vie. Je n’avais de la dépression qu’une image d’enfance, celle d’un frère souffrant, isolé, inaccessible et de son entourage, impuissant, dans l’incompréhension totale, parfois moqueur et méprisant quand on parlait psychiatrie. J’ai donc toujours fui cette maladie que je liais, inconsciemment, à une sorte de folie, de dérèglement mental. Mais la vie n’est pas faite pour nous protéger de ces écueils que sont les souffrances de nos proches et elle a mis sur mon chemin de thérapeute bon nombre de personnes dépressives, atteintes du syndrome d’anxiété chronique, que je voulais aider autant que faire se pouvait. Et puis, j’ai reçu un jour ce livre de David Servan-Schreiber d’une amie qui connaissait mon obsession à trouver des solutions à cette maladie et j’ai été littéralement happée par sa lecture. J’étais subjuguée : non seulement il existait des solutions, mais elles n’étaient pas chimiques ou de lignée freudienne ou jungienne ! Des solutions faciles, applicables par n’importe qui, ou presque, des solutions douces, humaines et surtout, surtout, une totale reconnaissance de l’existence de ces maladies et de la souffrance qui y est liée puis des solutions empathiques qu’on pouvait leur offrir. La découverte de ce livre a complètement changé ma lecture de la maladie psychique. J’ai surtout réalisé à quel point en cherchant à secourir des personnes dépressives, pathologiquement stressées ou maladivement anxieuses, j’étais moi-même encline à déprimer, à vivre selon un rythme cyclotimique anormal et que c’était pour moi-même que je cherchais des solutions. J Mon regard sur la dépression a changé. Au lieu de ressentir la souffrance de ceux qui en sont atteint et de leur offrir ma compassion, j’ai changé mon approche des épreuves de la vie en les abordant armée et en les résolvant au moyen des ressources que ce livre décrit avec une rigueur en même temps qu’une simplicité étonnantes. Comment se livre peut changer votre vie Je pense que ce livre peut aider de manière efficace, immédiate et durable, n’importe qui, dépressif ou pas, malade ou pas. Que nous soyons soumis au stress ambiant de notre société, que nous soyons nous-mêmes fragilisés par la dépression ou que nous ayons à "dealer" avec une anxiété invalidante, nous trouverons au moins une voie à suivre parmi celles que nous propose l’auteur de Guérir. Et là où cette voie trouve toute sa crédibilité, c’est qu’elle est ouverte par un psychiatre de renommée internationale à qui l’on peut reconnaître le pouvoir de proposer un traitement qui n’ait recours ni aux médicaments, ni à la psychanalyse. C’est en soi révolutionnaire et d’une dimension profondément humaine. Les solutions sont concrètes, vérifiées et très bien illustrées par des exemples qui nous parlent en direct, au cœur et à l’âme. Mon avis sur le livre A ceux qui connaissent le parcours de David Servan-Schreiber comme à ceux qui l’ignorent, je dirais que ce livre est, selon moi, une vulgarisation très professionnelle de méthodes éprouvées -depuis longtemps pour certaines- et que cette vulgarisation est réalisée par un homme qui a cherché toute sa vie à vivre mieux, à connaître et à décrire les rouages du corps humain et les arcanes du cerveau, à offrir des solutions au grand public, à soulager ses patients et, finalement, à changer notre vision traditionnellement médicale des maladies psychiques. Guérir est un livre riche, crédible, accessible et au contenu d’une grande fiabilité que je recommanderais à tout ceux qui désirent changer leur lecture des maladies comme le stress, l’anxiété ou la dépression et trouver des solutions non systématiquement médicales à ces souffrances bien réelles dont est atteinte une large tranche de la population et qui menacent n’importe qui, n’importe quand. On peut se demander si le livre reste pertinent alors même que son auteur est mort d’une maladie à laquelle il a tant cherché à trouver des solutions.  Oui.  Mille fois oui ! D’abord parce que le sujet du livre dont il est question dans cette chronique, Guérir le stress, l’anxiété et la dépression sans médicaments ni psychanalyse, est sans rapport avec le cancer dont est décédé David Servan-Schreiber.  D’ailleurs, dans le livre qu’il a laissé juste avant de mourir, On peut dire aurevoir plusieurs fois, il ne se décrit jamais dépressif, bien au contraire : toutes les méthodes qu’il analyse et propose pour guérir cette maladie semblent lui être acquises et s’être intégrées à sa recherche personnelle du bonheur.  C’est là un témoignage touchant de l’application de ses propres prescriptions. Ensuite parce qu’aucune des méthodes décrites dans le livre pour guérir le stress ou l’anxiété ou la dépression n’est jamais présentée comme une panacée qui nous ferait croire au remède miracle.  L’auteur lui-même, dans son autre best-seller, Cancer, n’a jamais prétendu avoir trouvé la solution ultime à cette maladie ! Enfin, les meilleurs journalistes, scientifiques ou non, ainsi que la plupart des médecins et psychiatres sont d’avis, à l’heure actuelle, d’accorder du crédits aux médecines parallèles et aux remèdes naturels pour soigner autrement que par les voies traditionnelles de la médecine et de la pharmacopée.  Ils accordent généralement à David Servan-Schreiber la paternité de cette voie nouvelle et plus autonome qu’est la santé par l’alimentation…  Tout ceci pour dire que le livre est, reste et sera toujours un livre majeur qui peut vraiment faire la différence dans la vie de tout un chacun, pour soi ou pour son entourage et qu’il aidera puissamment ceux qui, dans les moments difficiles de leur vie, s’en inspireront. Un outil de vie saine, un incontournable de bibliothèque, le tout dans un style littéraire agréable et distrayant… Attention : livre passionnant ! On ne relève la tête que quand il est terminé… Points forts :

la crédibilité de l’auteur : David Servan-Schreiber était médecin psychiatre, spécialiste de la neurobiologie des émotions et a passé les 20 premières années de sa carrière en Amérique du Nord où il a pu accéder aux meilleurs laboratoires de recherche et aux technologies les plus avancées en termes de neuroscience cognitive. la clarté du texte, par une vulgarisation judicieuse des concepts évoqués.  Le vocabulaire, la phraséologie, la structure de pensée de l’auteur font de ce livre un ouvrage à la portée de tous.  Parfaitement abordable pour les néophytes de la psychiatrie, il est avantageusement illustré par des exemples de vie qui le rendent humain, proche du lecteur.  Ce livre se lit comme un roman.
les méthodes de guérison abordées.  Sans jamais dénigrer la médecine traditionnelle, David Servan-Schreiber est capable de la critiquer, de la nuancer et de la remettre à ses justes limites.  Il s’est intéressé à des chemins de guérison rarement explorés pour certains d’entre eux, s’est documenté, a recoupé ses informations, les a étayées d’études reconnues et homologuées avant de nous les livrer.  Il les a également expérimentées, avec succès, sur lui-même ou auprès de ses patients.

Points faibles : … très faibles, les points faibles.  Le livre est assez épais, ce qui peut faire peur à certains et n’offrent que 4 ou 5 photographies de cerveau en activité, ce qui rend le secteur "illustration" plutôt inexistant. La note de Bernadette GILBERT du blog Cuisine "Santé-Saveur-Satiété" : Le point perdu ? L’attribuer serait décider le livre parfait, ce qui, pour moi, n’existe pas.  Mais c’est la note maximale que je mettrais à n’importe lequel livre qui a su s’intégrer à ma bibliothèque personnelle des livres qui ont changé ma vie ! Avez-vous lu le livre ? Combien le notez-vous ? Note: There is a rating embedded within this post, please visit this post to rate it. Lire plus de commentaires sur Guérir sur Amazon.

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Fri, 18 Nov 2011 10:40:00 +0100 http://www.olivier-roland.fr/items/view/471/Gurir