Olivier Roland - tagged with peur http://www.olivier-roland.fr/feed en-us http://blogs.law.harvard.edu/tech/rss Sweetcron [email protected] Et tu trouveras le trésor qui dort en toi http://www.olivier-roland.fr/items/view/11122/Et-tu-trouveras-le-trsor-qui-dort-en-toi

Phrase-résumée de "Et tu trouveras le trésor qui dort en toi" : À travers l’histoire d’une jeune femme qui se met en tête d’aider un ami d’enfance, devenu prêtre, à remplir son église, ce roman vous emmène dans une quête de sens et tente une définition universelle du concept de « Dieu » qui pourrait […] Cet article Et tu trouveras le trésor qui dort en toi est apparu en premier sur Des livres pour changer de vie.

]]>
Tue, 06 Feb 2018 17:00:00 +0100 http://www.olivier-roland.fr/items/view/11122/Et-tu-trouveras-le-trsor-qui-dort-en-toi
Aimer ce qui est http://www.olivier-roland.fr/items/view/11039/Aimer-ce-qui-est

Phrase-résumée de « Aimer ce qui est – Quatre questions qui peuvent tout changer dans votre vie » : Aimer ce qui est une méthode d’investigation qui est basée sur quatre questions dans le but de se libérer de nos souffrances, de nos illusions et de nos croyances limitantes. Par Byron Katie, 2016 (Synchronique éditions), […] Cet article Aimer ce qui est est apparu en premier sur Des livres pour changer de vie.

]]>
Tue, 17 Oct 2017 17:00:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/11039/Aimer-ce-qui-est
Message d’une sage-femme pour une naissance libre http://www.olivier-roland.fr/items/view/11006/Message-dune-sage-femme-pour-une-naissance-libre

Phrase-résumée de « Message d’une sage-femme pour une naissance libre » : Il est fondamental de travailler les peurs lors de la grossesse car les stress peuvent se matérialiser sous forme de pathologies, chez la mère comme chez l’enfant à naître (et perdurer chez l’adulte). Par Ariane Seccia-Boulanger, 2008, 199 pages. Note : cette chronique […] Cet article Message d’une sage-femme pour une naissance libre est apparu en premier sur Des livres pour changer de vie.

]]>
Tue, 15 Aug 2017 17:00:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/11006/Message-dune-sage-femme-pour-une-naissance-libre
Tremblez mais osez http://www.olivier-roland.fr/items/view/1664/Tremblez-mais-osez

Qu’est-ce qui vous empêche d’être celui que vous voulez être et de mener la vie dont vous rêvez ?

Phrase-résumé de “Tremblez mais Osez” : Nous avons tous été confrontés à un moment ou à un autre de notre vie à "la peur" : peur de prendre une décision, peur de perdre un être cher, de se lancer dans un nouveau projet. Dans Tremblez, mais osez : Qu’est-ce qui vous empêche d’être celui que vous voulez être et de mener la vie dont vous rêvez ? Susan Jeffers nous expose à travers des exemples tirés de sa propre vie comment réussir à vaincre ses peurs et à enfin vivre la vie que l’on n’ose rêver. Elle nous donne différentes méthodes pour y parvenir, dans un langage clair et accessible à tous.

Le titre anglais de ce guide est Feel the fear and do it anyway,  2007, 223 pages Note : cette chronique est une chronique invitée écrite par Linette du Blog Lire en Nuisette, qui motive les débutantes à se lancer sur internet et à voir le travail autrement. Chronique et Résumé de “Tremblez mais osez” A propos du livre : Tremblez, mais osez ! s’est vendu à des millions d’exemplaires et a été traduit dans le monde entier, ce qui lui a valu une renommée internationale. Son auteure, Susan Jeffers, est titulaire d’un doctorat en psychologie. Outre le fait qu’elle ait écrit plus d’une dizaine de livres, elle est aussi une conférencière très appréciée outre-Atlantique. Elle est en effet reconnue pour savoir parler à tout un chacun ; tous se reconnaissent dans ses anecdotes, jeunes, plus âgés, sur des sujets totalement différents. On peut en cela affirmer que son message est universel. INTRODUCTION : OUVREZ LA PORTE ! Dans cette introduction, Susan Jeffers présente comment le sujet de ce livre lui est venu à l’esprit. Cela part de ce constat tout simple : la peur est partout. Chacun d’entre nous la vit, à sa manière, et parvient ou non à la surmonter. Certains ont un tel déficit de confiance en eux-mêmes que leurs peurs les empêchent d’avancer. Susan Jeffers souhaite donc par l’intermédiaire de ce petit guide donner des conseils et des trucs pour parvenir à se lancer et à reprendre sa vie en mains. Le premier d’entre eux est tout simplement d’accepter la vie, car ce sont ses impondérables, les décisions qu’elle nous oblige à prendre qui font que nous avons toujours la tentation de la peur. C’est lorsque Susan Jeffers a compris cela qu’elle s’est elle-même reprise en mains. Elle a alors souhaité venir en aide à tous ces hommes et ces femmes qui avaient peur et a décidé de le faire via un séminaire intitulé "Ressentez la peur et surmontez-la". Dans ce livre dont Linette vous propose aujourd’hui la chronique, elle reprend en fait en plus condensé ce séminaire. CHAPITRE 1 : DE QUOI AVEZ-VOUS PEUR ? Ce premier chapitre nous rappelle que nous ne sommes pas seuls à avoir peur. Tout le monde est concerné, jeunes, vieux, hommes, femmes, quel que soit notre niveau social, nous sommes tous régulièrement confrontés à nos angoisses. L’objectif de ce premier chapitre est aussi de nous faire parvenir à identifier nos peurs. Nous apprenons ainsi qu’il y a 3 niveaux de peur : 1er niveau – le premier concerne les appréhensions de tout un chacun, telle la vieillesse, la mort, la perte d’un être cher, etc. 2e niveau – le second concerne notre moi profond : ainsi en font partie la peur de l’exclusion, de l’échec, la mésestime de soi, etc. Ces peurs-ci peuvent avoir de graves conséquences sur le déroulement de notre vie. 3e niveau – le dernier niveau de la peur concerne un état de fait : nous n’avons pas confiance en nous et n’arrivons pas "à faire face". S’avouer la vérité et développer sa confiance en soi sont en fait les deux principaux moyens qui nous permettront d’affronter nos peurs. CHAPITRE 2 : LA PEUR NE VOUS QUITTERA PAS Quoique l’on décide, nous serons toujours confrontés à la peur. En effet, le moindre changement occasionnera toujours une angoisse, une peur de l’échec. C’est donc une complète rééducation de notre manière de penser qui est à mettre en œuvre, car nous avons développé des réflexes qui nous emprisonnent dans une logique d’échec. La seule façon de changer est finalement d’agir et se dépasser car c’est ainsi que progressivement nous reprenons confiance en nous. Il est essentiel d’avoir une bonne estime de soi ; l’autosuggestion peut ainsi nous aider à nous persuader que nous ne sommes pas si "nuls" que cela et à faire en sorte que nous nous sentions mieux… Quelque chose de réconfortant est enfin d’avoir conscience que tout le monde a peur, même la personne qui nous semble la plus orgueilleuse au monde. Il s’agit d’entraîner son esprit à réagir différemment, au fil des expériences, pour que peu à peu le sentiment de peur ne nous paralyse plus. Rien n’est pire que de rester enfermé dans ses peurs et de ne plus oser agir. CHAPITRE 3 : DE LA SOUFFRANCE AU POUVOIR

Le vrai problème vient surtout de la façon dont on vit la peur et les effets qu’elle produit. En effet, elle engendre la souffrance quand elle n’est pas surmontée alors qu’un réel sentiment de "pouvoir" sur nous-mêmes nous envahit lorsque l’on parvient à la surmonter. Afin de progresser sur une abscisse qui va du mot SOUFFRANCE au mot POUVOIR, le plus simple est encore de tracer réellement cette ligne sur une grande feuille de papier et de chercher à noter régulièrement les progrès que l’on pense y faire, après avoir noté sa position initiale. Cette manière de matérialiser les choses est l’un des nombreux trucs que donne Susan Jeffers pour visualiser ses progrès et surtout se conditionner à aller de l’avant, vers le "pouvoir". Le vocabulaire que nous utilisons doit également être soigné car il traduit notre état d’esprit ; ainsi au lieu de se dire qu’il y a un problème devrions-nous plutôt penser que "c’est une chance". C’est ainsi l’équivalent de plusieurs petites phrases clefs que nous donne l’auteure, afin que nous nous forcions chaque jour, chaque heure, chaque minute à utiliser les termes positifs qui influeront sur notre état d’esprit. En éliminant ainsi les tournures négatives, nous nous donnerons une meilleure image à nous-mêmes et en projetterons une également moins pessimiste pour les autres. Un dernier objectif est aussi de chercher toujours à dépasser nos limites : cela nous aidera à reprendre confiance en nous car nous arriverons à prendre toujours plus de risques et à réaliser ainsi des choses nous apportant toujours plus de fierté. CHAPITRE 4 : SOYEZ RESPONSABLE ! Susan Jeffers revient dans ce chapitre sur la notion de "responsabilité". Qu’est-ce au juste que "prendre ses responsabilités" ? Quelqu’un qui passe son temps à se plaindre des autres est-il vraiment responsable? Eh bien non ! Se poser en victime est tout sauf assumer sa part de responsabilité dans ce qui nous arrive. L’auteure nous propose ensuite 7 définitions complémentaires de ce que signifie "se montrer responsable", comme : – Prendre ses responsabilités, c’est ne jamais penser que ce que vous êtes devenu ou ce que vous vivez est la faute d’autrui ou de quelconques contingences extérieures. – Prendre ses responsabilités, c’est aussi ne pas se faire de reproches. Accepter de ne plus être une victime, c’est quelque part grandir enfin et se sentir adulte et fort face à l’adversité. S’en suivent 6 petits exercices pour nous aider à accepter cela et à devenir maître de nous-mêmes. Ainsi, un exercice consiste à réussir pendant une semaine à ne pas critiquer qui que ce soit ni ne se plaindre de personne. Dans un autre, il s’agit de faire la liste des alibis que l’on se trouve pour ne pas avancer vers nos objectifs. CHAPITRE 5 : PO-SI-TI-VEZ ! Ce chapitre aborde le thème de la pensée positive. Partant du constat que 90% de nos craintes sont sans fondement, à quoi bon broyer du noir et être pessimiste ? En vivant continuellement dans la crainte, c’est notre propre réalité que nous créons. Ainsi nous avons tout à gagner à croire que nous allons réussir en pensant positivement et en nous l’affirmant. Nous connaissons en effet le pouvoir des mots. Mais pratiquer la pensée positive n’est pas aussi simple que cela et demande une attention de tous les instants et une pratique quotidienne. L’auteure nous explique comment faire, par exemple par l’écoute de "cassettes" d’autosuggestion, par la lecture de livres, l’écoute de musique douce, l’affichage de messages positifs dans notre environnement. Elle nous donne enfin un "programme intensif de pensée positive pour débutant" et nous l’assure : nous allons vivre une véritable renaissance si nous suivons ses conseils. Il est toutefois nécessaire de nuancer son propos et de ne pas utiliser la pensée positive comme une excuse pour fuir la réalité. Elle doit simplement nous permettre de garder à l’esprit que des solutions existent, quand bien même nous avons l’impression que rien ne peut aller plus mal. CHAPITRE 6 : LES OBSTACLES A VOTRE EPANOUISSEMENT Les obstacles à notre épanouissement sont nombreux mais sont principalement représentés par autrui, essentiellement la famille proche. Il s’agit en effet en premier lieu de nos conjoints, qui certes nous aiment pour ce que nous sommes, mais pas forcément pour ce que nous pouvons devenir. Ceci entraîne donc parfois des ruptures, mais parfois aussi des redécouvertes de l’Autre et l’envie de l’accompagner sur la voie de son épanouissement personnel. Des exemples viennent enrichir la théorie : Susan Jeffers nous parle ainsi de cette jeune femme obèse qui décida un jour de reprendre son corps en mains et de retrouver une silhouette plus fine. Son mari eut besoin de beaucoup de temps pour les accepter, elle et son nouveau corps, sa jalousie allant jusqu’à lui faire traîner des friandises et autres chocolats pour tenter sa femme, devenue trop séduisante. Susan Jeffers nous indique ensuite que faire quand la famille résiste aux changements que nous essayons de mettre en place. Pour nous accompagner sur le chemin de la réussite, il est bon également de trouver un guide et de savoir s’entourer de ceux que Susan Jeffers appelle "les perles rares". Ce sont ces personnes qui nous semblent tellement plus épanouies que nous, plus positives et qui peuvent tant nous apporter ! Un signe irréfutable que nous sommes déjà en train d’évoluer, est ce que Susan Jeffers appelle le "coup du balancier" : notre attitude alterne entre des périodes de passivité, de maîtrise de soi et d’agressivité. Cette agressivité traduit notre volonté de nous accrocher et de ne pas retomber dans la mollesse qui nous empêchait auparavant d’agir. Quelques remèdes nous sont donnés ensuite pour éviter ce "syndrome du balancier." Il s’agit essentiellement de pratiquer la diplomatie dans nos rapports avec ceux qui nous critiquent ; ainsi plutôt que de répondre violemment "Occupe-toi de tes affaires" à une maman soucieuse, mieux vaut faire preuve de confiance en soi et lui faire comprendre que l’on attend d’elle du soutien, non des mots qui nous enfoncent un peu plus dans notre manque de confiance en nous-mêmes. La conclusion de ce chapitre nous rappelle qu’avant toute chose, nous devons être notre meilleur ami. CHAPITRE 7 : LE CHOIX GAGNANT L’un des points centraux de la pensée de Susan Jeffers est ce concept de "choix gagnant". En effet, plutôt que de considérer que dans la vie, il y a les "bons" choix et les "mauvais" choix, nous devons nous persuader que toute décision est toujours un "choix gagnant" et ne peut que nous apporter, quelle que soit son issue. Nous avons été éduqué dès notre plus tendre enfance à "être prudent", notre quête perpétuelle de la perfection nous fait fuir toute possibilité d’échec et nous prive ainsi d’expériences qui auraient pu au contraire être enrichissantes. Considérer que nos choix sont tous gagnants est un excellent moyen de vaincre ses peurs et cela nous permet de tout assumer et de savoir que dans tous les cas, nous allons parvenir à nos buts. Nous trouvons ensuite une méthode de prise de décision permettant de mettre en œuvre ce concept de choix gagnant. Après avoir pris la décision, il sera toujours nécessaire de rester dans le réel et de rectifier le tir car les imprévus sont des constantes avec lesquelles nous devons composer. La conclusion de ce chapitre est qu’en considérant que nous sommes toujours dans un choix gagnant, il nous est impossible de nous tromper puisque ce que d’autres considèrent comme des erreurs sont en fait à nos yeux des opportunités. Toute erreur est ainsi salutaire. Enfin, quelques exercices nous sont donnés afin de parvenir à allier la théorie à la pratique ! Ainsi, est-il important de se dire régulièrement que "rien n’a vraiment d’importance". C’est une phrase à se remémorer chaque fois que nous devons prendre une décision, même s’il s’agit d’une question à priori futile telle que "comment vais-je m’habiller aujourd’hui ?". En effet, en minimisant l’importance de chacun de nos choix, on finit par acquérir une sorte de réflexe qui nous permet ensuite de minimiser même les décisions qui nous semblent cruciales. CHAPITRE 8 : C’EST QUOI, "TOUT" POUR VOUS ? Dans ce chapitre, l’auteure nous rappelle combien nous avons le don de nous enfermer dans nos propres dépendances, et principalement celle du travail. Cela tient au fait que pour beaucoup, le travail est l’élément central de leur vie. Pour d’autres (et essentiellement les femmes), c’est une relation amoureuse qui est au centre de tout. Du coup, lorsque ce "tout" est perdu, la personne se retrouve désemparée. Une solution pour ne plus être ainsi dépendant d’une seule et unique chose, c’est d’avoir plusieurs centres d’intérêt et de s’engager à 100% dans chacun. Ainsi lorsque l’un seulement n’est plus, nous pouvons nous raccrocher aux autres, même si la perte est toujours difficile. Si nous éprouvons des difficultés à nous engager dans l’une des composantes de notre vie, une solution est de "faire comme si" cette chose était essentielle. L’exemple de Sandrine nous est donné : en contrat temporaire, elle s’ennuyait dans son job et ne faisait qu’attendre la fin de son contrat. A partir du moment où elle "a fait comme si" ce travail était tout pour elle et qu’elle a mis en œuvre les trucs de Susan Jeffers, elle s’est enfin épanouie dans son poste et s’est enfin mise à aimer son travail. Le chapitre se conclut sur un exercice permettant de mettre en œuvre les conseils dispensés dans ce chapitre et de matérialiser ainsi les composantes de sa vie, pour faire en sorte que rien ne soit "tout" pour nous. Il s’agit en fait de dessiner un carré, compartimenté en 9 cases : dans chacune, marquons quelque chose qui nous tient à cœur ou que l’on aimerait faire. "Famille", "Relation amoureuse", "Amis", "Passion" : cela permet ainsi d’écrire noir sur blanc ce qui nous fait vibrer, et de prendre conscience que si l’une de ces cases venait à disparaître, il y en aurait toujours d’autres pour venir remplir notre vie. CHAPITRE 9 : DITES "OUI" ! Afin de maîtriser nos peurs, tout se résume à "dire oui à l’univers". Cela signifie que nous devons accepter le déroulement de notre vie, quels que soient ses impondérables. C’est aussi accepter la souffrance car nous ne pourrons l’éviter. Ce serait ainsi comme un "mal nécessaire", qui là encore est source d’enseignements. Refuser la souffrance est destructeur et nous enferme dans des drames qui nous empêchent de progresser et de vivre notre vie. En conclusion, Susan Jeffers précise que tout accepter nécessite une pratique quotidienne et de l’entraînement : cela demande une grande patience. Le préalable est avant tout de "se dire oui" à soi-même. CHAPITRE 10 : DONNEZ ! Sommes-nous généreux ? Telle est la question posée en ce début de chapitre. En sommes-nous certains ? C’est là que les choses se corsent. Rares sont les personnes à donner réellement, sans attendre quelque chose en retour. Or, pour se sentir mieux, il est nécessaire de savoir donner et d’être altruiste. Ce qui nous empêche de réellement donner, c’est encore et toujours la peur, la peur de ne pas recevoir en retour, la peur de voir ses propres besoins non satisfaits. Savoir donner, c’est aussi savoir dire merci à tous, y compris à ceux qui nous ont fait "du mal", c’est partager ses connaissances, donner son temps, voire donner son argent. Un dernier exercice proposé en fin de chapitre nous permet de nous rendre compte que nous sommes en fait riches de beaucoup de choses, pas nécessairement matérielles, mais toutes positives. Il suffit de noter dans un cahier chaque événement positif qui peut se produire dans notre vie, ou qui s’est déjà produit : ainsi seulement nous serons en mesure de nous rendre compte de la richesse de notre vie. CHAPITRE 11 : CULTIVER LE "SOI SUPERIEUR" Est abordé dans ce chapitre le concept de "soi supérieur". Il s’agit d’une notion de la psychologie du transpersonnel, qui précise que nous perdons contact avec notre MOI profond quand nous sommes trop préoccupés par des éléments extérieurs. Il s’agit alors de se recentrer sur soi-même et d’avoir conscience de notre part spirituelle. Notre Moi supérieur s’exprime à travers notre subconscient et n’est qu’idées positives. Il est source d’amour, de bienveillance, d’abondance, etc. On pourrait par ailleurs dire que suivre notre intuition est en fait écouter notre Moi supérieur. Notre subconscient traduit ce Moi supérieur en se connectant à l’énergie de l’Univers, sans laquelle le monde n’existerait pas. En toute fin de chapitre sont abordés d’autres thèmes de psychologie, la psychosynthèse ou la technique de la visualisation guidée, autres éléments de lutte contre le manque de confiance en soi. La psychosynthèse propose des techniques permettant notamment de résoudre ses conflits internes ; la visualisation guidée nous invite à créer des images mentales révélant certains aspects négatifs de notre personnalité, que l’on cherche à cacher à nous-mêmes. En prendre conscience est un autre pas vers l’amélioration de soi. CHAPITRE 12 : LE TEMPS DEVANT SOI Ce dernier chapitre fait office de conclusion. Il nous rappelle que pour venir à bout de nos peurs, il est nécessaire d’apprendre en permanence et de s’impliquer, en s’armant de patience et en prenant le temps. L’impatience est en effet source de stress, d’insatisfaction et finalement de peurs. Le parallèle est fait avec une ascension en montagne : la pente est rude, les obstacles nombreux, mais peu à peu l’on contemple un panorama de plus en plus large et de plus en plus beau. C’est ainsi que l’on doit envisager de se reprendre en mains, pour ne plus trembler mais oser ! Critique de “Tremblez mais osez” de Linette de Lire en nuisette : J’ai découvert ce livre par hasard, alors que je cherchais des discussions sur la confiance en soi sur internet. J’étais alors dans une partie de ma vie où tout était chamboulé : perte de mon emploi, naissance de mon premier enfant. Je savais ce que je ne voulais plus, mais j’étais incapable de choisir une direction, me laissant ainsi aller "sans but". Tremblez mais osez ! fait partie des livres qui ont participé à changer ma vie et à reprendre mon avenir en mains. C’est un vrai concentré de pensées positives, de récits concrets qui donnent espoir, envie de se lancer et surtout aident à ne plus avoir peur de l’échec. C’est ainsi que j’ai décidé de me jeter à l’eau et de créer mon blog, avec pour objectif de Travailler en nuisette. Il n’est pas nécessaire de faire tous les exercices pour constater son effet bénéfique : sa simple lecture apporte beaucoup. J’ai par contre trouvé que la fin était une reformulation de ce qui précédait, par la mise en avant de la pensée positive que l’on retrouve dans le "Dîtes oui". Beaucoup d’idées sont redondantes et reviennent tout au fil du livre ; c’est probablement voulu puisque la redite est l’un des moyens donnés par l’auteure pour parvenir à se rééduquer mentalement. Cela donne toutefois le sentiment de tourner en rond. Par ailleurs, je ne trouve pas que le chapitre 11 était nécessaire, le parti pris du livre étant justement de faire oublier que Susan Jeffers est psychologue de formation. Je n’ai pas trouvé que les notions de psychologie qui sont abordées dans ce chapitre apportaient grand chose ; l’auteure aurait tout aussi bien pu lister un ensemble d’ouvrages permettant d’orienter le lecteur vers ces autres notions de psychologie et d’approfondir ainsi les thèmes auxquels il aurait été particulièrement sensible. C’est tout de même un livre à mettre entre toutes les mains des personnes désireuses de reprendre confiance en elles-mêmes. Il m’a personnellement réveillée et aidée à me bouger enfin. Points forts :

Beaucoup de méthodes et de petits exercices pratiques Des exemples concrets qui nous parlent forcément Une lecture facile car l’auteure s’adresse à nous personnellement et n’utilise pas de termes barbares. Elle sait être pédagogue.

Points faibles :

Des redites, des reformulations sur la pensée positive qui donnent le sentiment de tourner en rond Un chapitre 11 plutôt complexe, qui n’apporte pas d’astuces nouvelles au lecteur.

La note de Linette du blog Lire et travailler en nuisette :

Lire plus de commentaires sur "Tremblez mais osez" sur Amazon Avez-vous lu “Tremblez mais osez” ? Quelle note lui-donnez-vous ? Note: There is a rating embedded within this post, please visit this post to rate it. Acheter "Tremblez mais osez" sur Amazon :

Pour recevoir gratuitement un podcast "7 étapes pour vaincre la Procrastination et rester motivé pour créer ou diriger une entreprise" et une vidéo "7 livres indispensables pour Créer son Entreprise", cliquez ici et laissez-moi votre adresse email pour que je vous les envoie gratuitement ! ;)

Article publié sur Des Livres Pour Changer de Vie. Si vous voyez cet article sur un autre site, il s'agit d'une copie éhontée. Google+No related posts.

]]>
Mon, 23 Jul 2012 17:00:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/1664/Tremblez-mais-osez
La voie du Kaizen http://www.olivier-roland.fr/items/view/165/La-voie-du-Kaizen

Un petit pas peut changer votre vie

Phrase-résumée du livre : Qu’il s’agisse de perdre du poids, de nous guérir d’une addiction, de développer notre carrière, nous avons tendance à penser que seul un changement radical, rapide et spectaculaire peut nous y aider. Cependant, les premiers moments d’euphorie passés, nous sommes vite découragés en pensant à tout ce qui nous attend pour atteindre notre objectif, or, il existe une méthode simple qui consiste à se fixer des objectifs modestes et progressifs : c’est le Kaizen, qui a permis au Japon ravagé de 1945 de se relever et de devenir la puissance mondiale d’aujourd’hui.

de Robert Maurer, 2006, 175 pages Note : Cette chronique invitée a été écrite par Sylviane du blog SOS Stress, qui vous aide réduire votre stress… et à profiter de la vie ! Chronique du livre : Je dois vous dire que ce livre est absolument révolutionnaire. Malheureusement peu connue en France, la méthode que vous allez découvrir a permis au Japon de devenir le pays florissant que nous connaissons tous. On pourrait la résumer par ces paroles de Lao-Tseu : ”Même un voyage de mille kilomètres commence par un premier pas”. Toute sa vie, l’auteur, psychiatre de renom, a cherché à savoir : comment les gens avaient-ils du succès et comment ils le gardaient ? Il s’est vite rendu compte qu’il existait deux voies pour l’atteindre ; la première appelée la stratégie d’innovation et l’autre le kaizen. Commençons par la première : LA STRATÉGIE D’INNOVATION Quand on veut changer une situation dans sa vie, on va se tourner vers une méthode rapide, nouvelle et spectaculaire. C’est la stratégie d’innovation (vocabulaire employé dans les écoles de commerce) qui, comme son nom l’indique, sera une stratégie totalement nouvelle. Quelque chose que nous n’avons pas encore essayé mais dont nous attendons tout. Cette stratégie peut réussir grâce à une volonté sans failles et certaines personnes ont perdu définitivement leurs kg ou ont réussi à arrêter de fumer grâce à elle. Malheureusement, ils ne représentent qu’une minorité et la grosse majorité des gens échoue lamentablement pour avoir sous-estimé, ou ignoré, les énormes contraintes de leurs objectifs. Cet échec peut avoir des résultats psychologiques absolument dévastateurs car,  la personne se retrouve à son point de départ, avec le sentiment de ne pas avoir été capable d’atteindre son objectif. Et c’est un cercle vicieux. La personne se fixe de nouveaux objectifs avec les mêmes paramètres d’exigences et rate encore une fois. Jusqu’à la prochaine. En culpabilisant un peu plus à chaque fois Il existe cependant une méthode simple et diamétralement opposée à la précédente à laquelle nous pouvons recourir pour effectuer tout changement : LE KAIZEN D’OU VIENT LE KAIZEN ? La 2e guerre mondiale faisait rage dans une Europe pratiquement entièrement occupée par les troupes nazies.   Pour la libérer, les américains se rendirent vite compte qu’ils allaient avoir besoin de beaucoup de matériel. Or, pas question de construire de nouvelles usines, ils n’avaient ni le temps, ni l’argent. Alors que faire ? C’est souvent, dans les moments de grands périls que l’homme trouve des solutions auxquelles il n’aurait probablement pas pensé en temps normal. Les Etats-Unis lancèrent alors le TWI (Training Within Industries) qui possédait en germe ce qui allait devenir le KAIZEN et dont le plus ardent défenseur, était le statisticien américain le Dr. Edward Deming. La méthode était (et est toujours) simple mais révolutionnaire : tous les employés de l’entreprise concernée (à tous les niveaux : du personnel d’entretien au PDG en passant par tous les ouvriers ou cadres), devaient désormais s’employer à trouver la plus petite chose capable d’améliorer la productivité de leur usine . La méthode en déconcerta plus d’un sans aucun doute. On peut même dire que beaucoup pensaient que c’était du temps perdu, néanmoins, elle contribua incontestablement à la victoire des Alliés. Lorsque le Japon se retrouva pratiquement détruit en 1945, le Général MacArthur introduisit cette philosophie “des petits pas” pour reconstruire le pays. Pour rendre les industries japonaises compétitives, l’US AIR FORCE proposa donc une formation baptisée MTP (Management Training Program) égale à celle défendue par le Dr. Deming . Ce fut un succès total et les japonais s’y inscrivirent en masse. Ils étaient conscients que leur déroute se devait, en grande partie, à la supériorité technologique américaine.  Lorsque les théories du Dr. Deming furent abandonnées aux USA, le Japon avait déjà totalement intégré le concept dans sa culture et il continue toujours à l’appliquer avec le succès que nous savons. Ils donnèrent alors un nom japonais au concept du Dr. Deming : le KAIZEN Le KAI ZEN est formé de deux mots KAI qui signifie CHANGEMENT et ZEN qui veut dire BON. Un changement bon. KAI-ZEN Abandonné après la guerre aux Etats-Unis, le kaizen y a refait surface dans les années 1980 mais surtout dans le milieu des hautes technologies. C’est là que l’auteur en entendit parler pour la première fois et commença à l’employer dans le cadre de son travail thérapeutique. Le livre nous dévoile les secrets de la réussite de cette méthode qui tiennent en peu de mots : de petits pas nous rapprocheront plus sûrement de notre objectif final en posant de petites questions, celles-ci nous conduiront à faire de petites actions qui nous aideront à résoudre de petits problèmes pour lesquels nous pourrons nous octroyer de petites récompenses une fois atteints les petits objectifs intermédiaires. Méthode simpliste ? Pas du tout. Le Japon avec la réussite flamboyante que tout le monde connaît est la preuve éclatante que ça marche. POURQUOI CETTE MÉTHODE FONCTIONNE-T-ELLE ?

“Tous les changements, même positifs, génèrent de l’anxiété. Voilà sans doute pourquoi nos efforts échouent souvent car ils ne font qu’aggraver notre peur du changement.” dit l’auteur en commençant ce premier chapitre. Quelle différence y a-t-il avec la stratégie d’innovation ? Tout vient de notre cerveau. C’est là où tout se joue et vous allez vite comprendre pourquoi. Nous avons trois cerveaux qui se sont constitués au long de plus de 500 millions d’années : Le REPTILIEN (le plus ancien 500 millions d’années) qui nous dit “lève-toi, mange” enfin qui régit toutes nos fonctions de survie : rythme cardiaque, respiration, équilibre… Le cerveau mammalien, appelé aussi limbique, que nous avons en commun avec tous les mammifères (âgé de 300 millions d’années), siège de nos émotions. Il gouverne nos réactions face au danger. Enfin, le troisième cerveau : le CORTEX (âgé de 100 millions d’années) partie de notre cerveau la plus évoluée, siège de nos pensées et de notre intelligence. C’est à lui que nous devons faire appel pour concrétiser les transformations ou changements que nous envisageons. L’idéal serait que ces trois cerveaux fonctionnent en harmonie. Malheureusement ce n’est pas toujours le cas et explique pourquoi nous nous précipitons sur un paquet de chips alors que notre partie rationnelle nous dit de maigrir. Dès que nous avons un blocage, c’est dans le cerveau mammalien que ça se passe car c’est lui qui abrite l’AMYGDALE. Celle-ci nous laisse percevoir et ressentir certaines émotions chez les autres et, c’est elle qui nous fait réagir en cas de danger et qui nous dit “fuis ou combats”. Le problème avec l’amygdale c’est qu’elle aime la routine. Or, tout défi ou imprévu provoque en nous un sentiment de peur qui augmente en fonction du défi. Plus il est grand, plus notre peur augmente et plus nous sommes paralysés par la peur : la responsable ? L’amygdale qui déclenche l’alarme dès que nous nous écartons de notre routine et qui demande à notre corps de faire face à l’action en mobilisant toutes nos forces pour affronter le “danger”. Pour nos ancêtres, le danger était une bête féroce, aujourd’hui il s’agit d’un examen, de parler en public ou de changer de travail. Le résultat est le même qu’autrefois. L’amygdale ralentit ou stoppe nos pensées rationnelles ou créatives qui pourraient empêcher nos réactions de fuir ou combattre. L’accès au cortex étant temporairement coupé, nous restons paralysés par la peur. Bien sûr que l’idéal serait de transformer cette peur d’échouer en excitation ou enthousiasme. Hélas, peu d’entre nous y arrivent. Tous les manuels de développement personnel nous disent que si nous voulons changer, il faut prendre des décisions radicales, nous devons avoir la volonté de faire ceci ou cela. Combien de fois n’avons-nous pas lu ou entendu cette phrase : “ Quand on veut on peut”. Or, à travers les explications que vous venez de lire, vous avez déjà compris que l’amygdale n’est absolument pas d’accord avec des programmes drastiques. Le but du Kaizen est donc, à travers la technique des petits pas, de nous aider aux changements, sans  provoquer peur et angoisse. Il va nous aider à installer de nouveaux “câbles” dans notre cerveau, si j’ose dire, qui feront sauter nos blocages de façon à  progresser, calmement. Sans stress. PARLONS UN PEU DE STRESS – STRESS OU PEUR ? Sous le vocable de stress on désigne tout ce qui provoque en nous une tension, angoisse ou inquiétude. Selon l’auteur, ceux qui réussissent le mieux dans la vie sont ceux qui assument leur peur. Peur qui se révèle pour eux stimulante. Les enfants disent ce qu’ils ressentent  “je suis triste, effrayé, etc.” en assumant leurs sentiments alors que les adultes parlaient de stress, dépression ou angoisse. Les adultes ont peur de dire qu’ils ont peur. Le mot stress est en fin de compte une étiquette qui les empêche d’avancer. Reconnaître que quelque chose nous effraie ou nous angoisse n’a rien de dévalorisant, au contraire. Une vie réussie ne veut pas dire que nous ne rencontrerons jamais de problèmes ou n’aurons jamais des soucis. La vie n’est pas un long fleuve tranquille et nous attendre à rencontrer des difficultés au travail, dans nos études ou dans n’importe quoi, est une preuve de responsabilité. Si la peur est présente au rendez-vous, nous saurons trouver des solutions inédites plutôt que de nous complaire dans le stress en culpabilisant parce que nous n’avons pas une vie sans heurts. Nous pouvons être effrayés par les responsabilités d’un nouveau travail, avoir peur de sauter le pas et de nous engager dans une relation, peur de passer le bac ou notre permis de conduire : Avoir peur est normal et sain. L’assumer c’est mieux. On peut dire aussi, que non assumée, la peur nous fait pratiquer la politique de l’autruche. Ainsi, si vous avez des difficultés conjugales mais que vous ne “voulez” pas les voir, vous vous lancerez peut-être dans l’achat d’une nouvelle maison ou d’une  voiture ou d’une occupation qui masquera le vrai problème. Tout plutôt que d’affronter la réalité et admettre que votre mariage est un échec. Avec le stress en prime. Premier petit pas  – RECONNAÎTRE notre peur. S’en servir comme motivation, défi . Bien “employée, elle  servira  de levier pour réaliser nos objectifs. Ensuite il est important de … 2 -POSER DE PETITES QUESTIONS Les petites questions aident à re-programmer notre cerveau. Nous comprenons parfaitement combien les résultats de cette méthode peuvent s’avérer spectaculaires avec l’exemple de Patrick, responsable d’une unité manufacturière qui n’arrivait pas du tout à motiver ses troupes. Patrick, avait l’habitude de hurler des phrases du genre “lequel parmi vous est prêt à tout faire pour la société ? Il répétait inlassablement les mêmes questions et, inlassablement les seules suggestions qui lui étaient données comme engager du personnel ou changer le matériel, n‘avait rien de très innovant.  De plus, les employés n’appréciaient guère de l’entendre vociférer de la sorte. C’était l’impasse. L’un des préceptes de base du Kaizen, vous vous en souvenez, est que chaque employé puisse trouver des solutions originales qui amélioreront la rentabilité de l’entreprise. Tout d’abord, l’auteur conseilla à Patrick de parler plus calmement et de leur poser l’une des questions clés du Kaizen : “avez-vous une idée de petit pas que chacun de vous pourrait accomplir pour améliorer un produit ou une méthode de travail ? A son immense surprise, les idées fusèrent et bientôt des changements importants virent le jour. Les employés se sentaient concernés, écoutés et responsabilisés. L’ambiance de travail changea elle aussi radicalement (positivement) et les congés-maladie retombèrent à un niveau normal. Si vous posez à votre femme une question du type “quelle était la couleur de la voiture qui était garée à côté de la tienne ? Elle vous répondra qu’elle n’en sait rien pendant quatre ou cinq jours puis, finalement le sixième, elle aura le réflexe (inconscient) de regarder parce qu’elle aura enregistré la question. C’est grâce à l’HIPPOCAMPE (dans le cerveau mammalien) qui gère les informations, et décide ce qui doit être stocké ou non, que votre femme aura finalement remarqué la couleur de la voiture. Plus vous répétez quelque chose et plus l’hippocampe aime ça. Faculté qui peut être employée à bon escient ou pas. Si vous n’arrêtez pas de vous répétez que vous êtes nul l’hippocampe l’enregistrera aussi. Hélas ! Donc le grand conseil que l’on peut donner pour réussir dans la voie du kaizen c’est de LAISSER DORMIR L’AMYGDALE Si elle dort, c’est le cortex qui prendra le relais et qui se fera un plaisir de répondre à vos questions. Prenons l’exemple de la créativité/ Vous devez par exemple écrire un article mais vous séchez lamentablement devant votre feuille blanche. Rien ne sort. Pourquoi ? Bien sûr maintenant vous le savez,  c’est parce que vous avez réveillé l’amygdale. Devant les questions anxiogènes que vous vous êtes posées, elle a immédiatement réagi et coupé l’accès à votre cortex. c’est la panique. Donc, si vous désirez faire quelque chose de créatif, ou simplement découvrir la solution à un problème et que vous ne savez pas par où commencer, le Kaizen est tout à fait adapté pour vous. Mais n’oubliez pas de petites questions pour ne pas réveiller l’amygdale. Voici donc quelques exemples que nous donne l’auteur et dont vous pouvez vous inspirer pour l’adapter à votre cas personnel : Y a-t-il une chose que j’aimerais apporter au monde avec mon livre, article, dessin, peinture, musique, etc. Est-ce que je connais quelqu’un que je pourrais appeler pour m’aider ou m’inspirer ? En répétant et répétant la question l’hippocampe va enregistrer l’information et votre cortex finira par vous apporter des réponses. Ne vous énervez surtout pas si la réponse ne jaillit pas comme le diable de sa boîte . ATTENDEZ et Restez KAI- ZEN Gardez toujours à l’esprit que c’est grâce à cette méthode que le Japon est devenu  la 3e puissance mondiale en 2010 alors qu’il avait été détruit à plus de 75% en 1945. Posez-vous de petites questions TOUS LES JOURS. Vous serez étonné du résultat. Donc, pour résumer, vous devez : 1) ne pas effrayer l’amygdale par des questions anxiogènes 2) donner du matériel à l’hippocampe en répétant et répétant vos petites questions pour qu’il enregistre les données 3) stimuler votre cortex pour qu’il réponde à vos questions. 4) être patient. Rester KAI-ZEN Après avoir posé vos petites questions 3 -  AYEZ DE PETITES PENSÉES Bien des gens pensent que pour changer quoique ce soit dans leur vie il “faut se jeter à l’eau”. Méthode qui, vous l’avez déjà compris maintenant, est anxiogène. Il existe là encore, une façon de faire originale et sans stress. C’est la sculpture du mental (mise au point par Ian Robertson) – qui s’inspire de la visualisation mais qui stimule beaucoup plus le cortex que cette dernière en stimulant au maximum tous nos sens (en disant : je vois, j’entends, je sens…, on est totalement immergé dans la situation on la sent, on la voit, on entend ce qui se passe alentour etc.) La sculpture du mental, pratiquée avec régularité, a permis au lanceur de javelot Steeve Backley (médaille d’or des Jeux Olympiques) blessé après une entorse, de reprendre l’entraînement physique là où il l’avait laissé au moment de l’accident. A la seule différence qu’il s’était entraîné…sur son divan. En effet, ne pouvant bouger Steeve avait répété jour après jour les mouvements qu’il faisait pour lancer le javelot. Il avait reproduit, dans son salon, tous les gestes et sensations qui lui étaient familiers et ce, pendant tous le temps de sa convalescence. Avec un résultat absolument stupéfiant. Sa forme physique était excellente. C’était comme si l’accident n’avait jamais eu lieu. Ian Roberston explique que le cerveau ne sait pas faire la différence entre le réel et l’imaginaire. Steeve avait envoyé des messages à ses muscles comme s’il était réellement en train de lancer le javelot et le cerveau avait entériné le processus. De nombreux sportifs emploient cette technique mais elle s’adapte aussi parfaitement au concept du Kaizen. Que vous ayez peur, de parler en public, souffert de chocs émotionnels ou plus simplement envie de modifier un comportement, vous pouvez recourir à la sculpture du mental en la conjuguant avec le kaizen. Mais, ATTENTION , si pour une raison quelconque vous sentez venir l’angoisse  ARRÊTEZ. Ne forcez jamais le kaizen. Maintenant vous connaissez le Kaizen, vous savez poser de petites questions, et vous avez compris comment avoir de petites pensées. Il est temps de passer aux petites actions 4 -  FAIRE DE PETITES ACTIONS Toute la méthode repose sur de petits pas-actions qui, de prime abord, vous paraissent dérisoires mais qui, nous le savons maintenant, vous permettront d’atteindre vos objectifs … en douceur car notre brave amygdale est endormie. Donc maintenant pour atteindre votre objectif vous allez mettre au point de petites actions qui, toujours en douceur, vous emmèneront vers le succès. Prenons quelques exemples : - vous voulez maigrir ? Servez-vous normalement une petite cuillère de riz en moins(si c’est encore trop dur enlevez seulement quelques grains de riz) votre bureau disparaît sous la paperasse ? Classez une feuille de papier/jour ou ranger un crayon ou un trombone /jour vous détestez l’exercice physique ?  Montez trois marches et redescendez-les une fois/jour Facile, simple et qui ne coûte rien même en énergie. Rien de transcendant donc mais à la longue cela donnera des résultats étonnants car rappelez-vous l’hippocampe enregistre les nouveaux comportements par la répétition. Pour illustrer cette technique des petites actions, l’auteur donne l’exemple d’une clinique au bord de la faillite et qui réussit à redresser la barre en écoutant, là encore, toutes les suggestions données par ceux qui y travaillaient. Les résultats obtenus, grâce au kaizen, dépassèrent toutes les espérances. Les clients reprirent le chemin des consultations. Il y avait toujours une longue attente, les médecins annulaient encore parfois les rendez-vous néanmoins, malgré tout, les clients se disaient satisfaits. Avait-on tout chamboulé dans cette clinique ? Non, pratiquement les seuls changements opérés se résumaient en deux courtes phrases :”excusez-nous” et “merci”. Souvent de petits pas peuvent inverser totalement la vapeur et les seuls qui peuvent ne pas adhérer à cette méthode sont ceux qui “n’aiment pas la facilité” ou qui ont besoin de résultats immédiats.(même s’ils sont éphémères). Ils n’ont pas la patience nécessaire pour attendre les résultats. Le kaizen nous enseigne la patience. Rappelez-vous de la fable de La Fontaine “le lièvre et la tortue”. Qui arriva le premier ? Combien parmi nous ont pris des résolutions extraordinaires le premier janvier et en avaient déjà abandonné le quart au bout de trois mois et le reste au cours de l’année suivante. Les études sur le sujet confirment que nous pouvons prendre ce genre de résolutions sans avancer d’un iota pendant dix ans. Donc de petites actions qui ne coûtent rien comme cette personne allergique à l’usage du fil dentaire qui se vit conseiller de traiter une dent à la fois. Rapidement elle en vint, seule, à s’occuper d’une autre dent, puis d’une autre et enfin de toutes ses dents. Mieux vaut méditer une minute par jour que pas du tout. L’auteur nous donne  tout un tas d’exemples de petites actions que nous pouvons entreprendre sans nous stresser. Il nous conseille également de recourir à l’aide d’un ami pour que celui-ci nous guide dans le questionnement kaizen si cela s’avère plus facile pour nous. Attention si les petits pas que vous avez envisagés provoquent des réactions anxiogènes, ARRÊTEZ-VOUS tout de suite et revoyez les à la baisse. C’est-à-dire faites des petits pas encore plus petits et maintenant apprenons à 5 – RÉSOUDRE DE PETITS PROBLÈMES Dans ce chapitre nous pouvons voir comment de petits problèmes laissés de côté peuvent générer des problèmes graves et même des tragédies comme celle de l’explosion de la navette Columbia 2003. Dans ce dernier cas, de petits éléments de mousse isolante s’étaient détachés du fuselage au cours de vols précédents. Rien ne fut fait l’incident n’ayant pas eu de répercussions graves lors des vols d’essais.  Lors du décollage du Columbia en 2003, un morceau de mousse beaucoup plus grand s’échappa et perfora le bord d’attaque de l’aile, ce qui entraîna la dislocation de la fusée et la mort des 7 astronautes. Combien de fois dans notre vie, n’accordons-nous pas d’importance à ces petits signes avant-coureurs qui devraient pourtant nous mettre en alerte. Dans la société actuelle, tout va vite, tout doit se régler vite. Prêter attention à toutes ces petites alarmes qui s’allument sur notre route nous éviterait souvent bien des ennuis. Que de stress pourrait être évité. Il est donc essentiel de détecter ces signes dès qu’ils surgissent et l’auteur donne des exercices faciles à mettre en pratique pour les repérer. Échouer n’est pas très agréable mais pour la plupart d’entre nous cela n’a pas d’incidences dramatiques sur notre vie. Pour certaines professions comme les “urgentistes”,  pompiers, contrôleurs aériens ou pilotes de porte-avions, en revanche, la moindre erreur peut être fatale car des vies humaines dépendent de leurs réactions.  Ils sont donc tous extrêmement vigilants jour après jour à tout ce qui leur paraît différent de l’habitude. La moindre petite anomalie est tout de suite prise en considération et ils réagissent immédiatement. Nous pouvons faire la même chose dans notre quotidien en étant attentifs dès que nous captons, nous aussi, un signal d’alarme. Nous éviterions bien souvent des soucis ou des catastrophes en étant vigilants. Affrontez le difficile alors que tout est encore facile, accomplissez une oeuvre grande par de tous petits actes” – Lao Tseu Là encore l’auteur propose des exercices pratiques qui nous pousseront à reconnaître les signaux d’alarme qui peuvent surgir dans notre ambiance professionnelle, sociale, familiale ou affective. Et pour finir il est temps de 6 – S’ACCORDER DE PETITES RÉCOMPENSES La récompense est la cerise sur le gâteau. Que ce soit dans notre travail ou à titre personnel, c’est la juste rétribution du devoir accompli. Au Japon où le kaizen jouit d’une grande popularité : 90% des suggestions dans tout le pays sont prises en compte par les entreprises.  Aux États-Unis, seules 38% des innovations préconisées sont adoptées. Alors pourquoi un tel écart ? Il découle tout simplement du système de récompense donné dans un pays et dans l’autre. Chez Toyota, par exemple, la récompense pour la “meilleure suggestion de l’année” est … un stylo bille du Président dont la valeur ne dépasse pas 4 euros. Et savez-vous combien de propositions reçoit le Président de Toyota chaque année ? 1,5 millions et 95% sont adoptées par l’entreprise. En revanche aux Etats-Unis les récompenses sont plus conséquentes puisque la gratification moyenne est, de plus ou moins, 458 dollars. Les Japonais ne sont pas plus avares que les américains mais ils ont vite découvert que ce qui motive l’être humain ce n’est pas le gain mais le fait d’être reconnu. Si la récompense est conséquente, elle modifie ce que Deming appelle “la valeur intrinsèque : les gens veulent être fiers de leur travail et de sentir qu’ils ne sont pas qu’un numéro ou un nom sur la fiche de paie. En donnant de fortes gratifications, les employeurs américains donnent une reconnaissance financière et non personnelle. Au bout d’un certain temps, celui qui aura reçu une forte récompense ne sera plus motivé. Or, ce qui motive les êtres humains c’est que l’on apprécie ses compétences, ses idées. Que l’on reconnaisse ses efforts. Lorsque l’on pose la question “Comment vous sentez-vous apprécié” la plupart des gens répondent : “quand mon supérieur me félicite ou me remercie si je travaille tard”. Dans la vie personnelle cela peut être : ”quand ma femme me dit qu’elle est contente que j’ai pensé à son anniversaire ou à descendre la boîte à ordures”.  Nous aimons que les autres reconnaissent nos mérites ou disent simplement “merci”. Ce simple mot peut totalement transformer des ambiances lourdes en atmosphères amicales ou agréables. Remerciez les autres mais apprenez aussi à reconnaître vos propres mérites. Félicitez-vous de vos petits pas, de progresser ou de toute autre situation dont vous êtes fier. Donc, pour atteindre vos objectifs il est important de vous offrir des récompenses qui devront obéir aux trois critères suivants : être en adéquation avec le but que vous voulez atteindre être en adéquation avec la personne (si vous aidez quelqu’un) car ce qui est bon pour vous ne le sera pas forcément pour votre collègue de travail être gratuite ou pas chère du tout Si vous détestez repasser : accordez-vous un quart d’heure de repos TV après avoir repassé toute la panière de linge Si vous détestez écrire des rapports : allez jouer au foot avec votre fils après avoir écrit 2 ou 3 pages de votre rapport Si vous voulez maigrir : offrez-vous des fleurs, un livre, une séance cinéma dès vos premiers 500g perdus etc. Il reste encore une petite chose à ajouter 7 – IDENTIFIEZ LES PETITS MOMENTS OU LES PETITES CHOSES C’est en observant de petites choses que, au long de milliers d’années, l’humanité a pu progresser. De grandes découvertes sont aussi le fruit de l’observation de “petits moments”. On peut appliquer cette observation des petits moments au milieu des affaires. L’auteur raconte l’histoire de cette hôtesse de l’air qui ayant remarqué que les passagers laissaient pratiquement tout le temps les olives de leurs salades en fit part à sa compagnie. Ils supprimèrent cette “petite chose” nommée olives et économisèrent  500 000 dollars par an. Un suisse promenant son chien remarque que les pignoles (appelées aussi “herbes à teigneux”) s’accrochent au pelage de son chien et sur ses affaires. Cela piqua sa curiosité et il inventa … le velcro. Un agent de police client de Robert Maurer qui détestait son métier découvrit, que le moment qu’il aimait le plus dans ses journées moroses, était celui où il parlait aux prisonniers. Il aimait les conseiller et allait même les voir en prison .Il devint travailleur social, métier dans lequel il se réalisa pleinement. Et tout cela uniquement en observant ‘le meilleur petit moment” qu’il avait dans ses journées de travail. Si vous n’aimez pas ce que vous faites ou si vous avez simplement envie de changer d’orientation, focalisez-vous sur les moments de la journée où vous prenez un réel plaisir à faire quelque chose. Vous y trouverez sûrement des indices sérieux qui vous aideront dans votre recherche. Pour nous sensibiliser aux petits moments, Robert Maurer nous propose ici encore des exercices très pratiques pour nous sensibiliser “aux petits moments” de notre vie. Conclusion Pourquoi ce livre a-t-il changé ma vie ? On nous rebat tellement les oreilles  qu’il faut prendre des mesures draconiennes pour arriver à maigrir, changer un comportement, arrêter de fumer et tutti quanti que la lecture du livre m’a libérée. Enfin, une méthode “sympathique”, humaine qui me permettait de me faire plaisir sans culpabiliser. Je dis souvent “si le remède est pire que le mal abandonnons la potion”. Ici avec le Kaizen nous continuons à vivre normalement car justement l’effort demandé est si petit qu’on ne peut par rater. Le facteur culpabilité est ici éradiqué. Depuis fort longtemps, j’avais une fâcheuse tendance à critiquer. Je sais, je sais ce n’est “pas très gentil” . Je faisais visualisations et répétitions mais c’était du type : à partir d’aujourd’hui je suis en empathie avec tout le monde”. Vous pensez bien que pour notre amie l’amygdale, c’était un trop grand changement. Donc, j’ai commencé à m’imaginer en étant juste un peu moins critiqueuse …  et encore un peu moins … Et un jour, je me suis aperçue que cette vilaine habitude avait totalement disparu mais vraiment sans m’en rendre compte. J’ai recommandé ce livre à des dizaines de personnes et, même si tous ne suivent pas intégralement la méthode, tous ont “intégré” le concept et compris que finalement notre brave La Fontaine avait bien raison.  “Rien ne sert de courir, il vaut mieux rester KAIZEN”. Ce livre est étonnant, fascinant même car il va à l’encontre de tout ce que l’on nous dit de faire ou de penser. J’irai même jusqu’à dire que c’est un livre décapant, rafraîchissant, qui nous donne le droit de ne pas être des surhommes. Simplement des être humains qui, avec leurs petits pas et leurs petites actions sont capables de changer leurs vies de fond en comble. Sans bruit et sans stress Un livre que l’on lira et relira car toutes “ces petites choses “qui nous sont transmises au long de ce livre sont autant de petites graines qu’il faudra arroser, et voir grandir. Lentement mais sûrement. On reconnaît le véritable créateur à son aptitude à voir dans la plus humble, la plus banale des choses un sujet digne de toute son attention. Igor STRAVINSKI

Points faibles du livre :

Peut paraître “simpliste” ou “enfantin” aux yeux de certains La méthode ne conviendra pas à tous ceux qui veulent des résultats immédiats ou à ceux dont la patience n’est pas la vertu cardinale Un peu lent à la fin, on peine à finir le dernier chapitre

Points forts du livre :

Facile à lire et écrit dans un style alerte et vivant Convient aussi bien aux adultes qu’aux enfants Bien expliqué et bien construit autour de l’idée centrale “des petits pas” Nombreux exemples concrets qui aident à comprendre le concept Beaucoup d’exercices pratiques faciles à appliquer immédiatement La méthode décrite peut s’applique à tous les niveaux de notre vie : familiale, affective, professionnelle, santé, spirituelle, management, relations humaines. Elle peut être appliquée facilement et partout dans le monde On se demande comment on n’a pas pensé à tout cela plus tôt Un livre méconnu qui mérite le détour comme dit un guide rouge célèbre

La note de Sylviane du blog SOS Stress :
Avez-vous lu le livre ? Combien le notez-vous ? Note: There is a rating embedded within this post, please visit this post to rate it. Lire plus de commentaires sur Un petit pas peut changer votre vie : La voie du kaizen sur Amazon sur Amazon. Acheter le livre sur Amazon :

Pour recevoir gratuitement un podcast "7 étapes pour vaincre la Procrastination et rester motivé pour créer ou diriger une entreprise" et une vidéo "7 livres indispensables pour Créer son Entreprise", cliquez ici et laissez-moi votre adresse email pour que je vous les envoie gratuitement ! ;)

]]>
Thu, 30 Jun 2011 12:15:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/165/La-voie-du-Kaizen