Olivier Roland - tagged with produit http://www.olivier-roland.fr/feed en-us http://blogs.law.harvard.edu/tech/rss Sweetcron [email protected] Créer une formation en ligne : 8 conseils pour réussir http://www.olivier-roland.fr/items/view/11579/Crer-une-formation-en-ligne-8-conseils-pour-russir

Vous êtes un expert dans votre domaine ? Vous êtes passionnés par un sujet et avez envie de partager vos connaissances en lien avec celui-ci ? Avez-vous déjà pensé à créer votre propre formation en ligne ? Les formations en e-learning sont de plus en plus courantes sur Internet, et beaucoup de personnes se lancent dans ce type […] L’article Créer une formation en ligne : 8 conseils pour réussir est apparu en premier sur Blogueur Pro.

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Tue, 12 Feb 2019 18:00:00 +0100 http://www.olivier-roland.fr/items/view/11579/Crer-une-formation-en-ligne-8-conseils-pour-russir
Comment attirer davantage de clients… en aimant votre produit http://www.olivier-roland.fr/items/view/10521/Comment-attirer-davantage-de-clients-en-aimant-votre-produit

TweetCet article a été écrit par Amandine du blog La vie de mes rêves. Quand nous commençons à travailler en tant qu’indépendant, nous n’avons pas toujours confiance en nous et en notre nouvelle activité. Au départ, avec l’engouement et l’excitation, nous sommes motivés à 100% et nous sentons en nous pousser les ailes du succès. […]

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Tue, 26 Apr 2016 17:00:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/10521/Comment-attirer-davantage-de-clients-en-aimant-votre-produit
Ce que Thierry, prof de marketing Internet, a appris avec Blogueur Pro http://www.olivier-roland.fr/items/view/10493/Ce-que-Thierry-prof-de-marketing-Internet-a-appris-avec-Blogueur-Pro

Tweet (Cliquez ici pour télécharger la vidéo au format MP3) Une fois que vous avez vu la vidéo cliquez ici pour rejoindre gratuitement des milliers d’entrepreneurs passionés de développement personnel en vous abonnant à la chaîne Youtube ! Ressources : Le blog de Thierry : NabisMag La vidéo : Comment avoir de BELLES LUMIÈRES dans […]

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Tue, 10 Nov 2015 17:00:00 +0100 http://www.olivier-roland.fr/items/view/10493/Ce-que-Thierry-prof-de-marketing-Internet-a-appris-avec-Blogueur-Pro
Comment Michael a vendu pour UN MILLION en DONNANT son film GRATUITEMENT http://www.olivier-roland.fr/items/view/7039/Comment-Michael-a-vendu-pour-UN-MILLION-en-DONNANT-son-film-GRATUITEMENT

TweetJ’ai eu le plaisir d’interviewer récemment l’entrepreneur australien Michael Maidens sur le succès de son film “Hungry for changes”. Michael a en effet réussi l’exploit de générer pour plus d’un million de dollars de ventes en une semaine lors de la sortie du film… en le DONNANT gratuitement. Oui, en le donnant. Regardez la vidéo […]

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Thu, 29 Jan 2015 17:00:00 +0100 http://www.olivier-roland.fr/items/view/7039/Comment-Michael-a-vendu-pour-UN-MILLION-en-DONNANT-son-film-GRATUITEMENT
Comment vous DÉBARASSER des ESCLAVAGISTES modernes qui SÉVISSENT sur votre blog http://www.olivier-roland.fr/items/view/6851/Comment-vous-DBARASSER-des-ESCLAVAGISTES-modernes-qui-SVISSENT-sur-votre-blog

TweetInévitablement, si vous voulez devenir Blogueur Pro, vous allez y être confronté. Aux esclavagistes modernes. “Mais attends Olivier, l’esclavage c’est fini non ?!” vous demandez-vous sans doute. Et c’est vrai. En un sens. Il n’empêche que ces esclavagistes modernes font d’innombrables victimes parmi les blogueurs. Dans cette vidéo, je vous explique comment les reconnaitre et […]

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Wed, 14 Jan 2015 17:00:00 +0100 http://www.olivier-roland.fr/items/view/6851/Comment-vous-DBARASSER-des-ESCLAVAGISTES-modernes-qui-SVISSENT-sur-votre-blog
Une technique REDOUTABLE pour VENDRE PLUS http://www.olivier-roland.fr/items/view/5695/Une-technique-REDOUTABLE-pour-VENDRE-PLUS

TweetDans cette interview, l’entrepreneur brésilien Erico Rocha, que j’ai déjà interviewé sur ce blog, partage avec nous une technique REDOUTABLE pour VENDRE PLUS Cliquez sur le bouton rouge ci-dessous pour vous abonner gratuitement à la chaîne Youtube et être prévenu quand d’autres vidéos sur le blogging l’entreprenariat sont publiées ! Transcription texte (littérale) de la […]

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Wed, 15 Oct 2014 17:30:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/5695/Une-technique-REDOUTABLE-pour-VENDRE-PLUS
Comment réaliser 26 696 € de ventes en une semaine avec un blog sur… les randonnées : étude de cas http://www.olivier-roland.fr/items/view/2871/Comment-raliser-26-696-de-ventes-en-une-semaine-avec-un-blog-sur-les-randonnes-tude-de-cas

TweetDans cette nouvelle étude de cas, François du blog Randonner Malin, membre de la formation blogueur pro, nous explique : Comment il a démarré son blog de zéro à temps partiel, alors qu’il était ingénieur en Nouvelle-Zélande. Comment un an après la création, au vu des premiers résultats positifs, il a démissionné de son “job […]

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Thu, 19 Sep 2013 18:47:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/2871/Comment-raliser-26-696-de-ventes-en-une-semaine-avec-un-blog-sur-les-randonnes-tude-de-cas
Interview : Comment Guillaume Ponton gagne 1500 euros par mois 15 mois après avoir créé son blog http://www.olivier-roland.fr/items/view/1622/Interview-Comment-Guillaume-Ponton-gagne-1500-euros-par-mois-15-mois-aprs-avoir-cr-son-blog

Téléchargez le mindmap de l’interview (version PDF) Vous pouvez regarder l’interview sous forme de vidéo ou le télécharger en MP3, ou le télécharger dans iTunes. Transcription texte de la vidéo : Olivier Roland : Bonjour et bienvenue dans cette nouvelle interview, cette nouvelle étude de cas de blogueur pro. Je suis Olivier Roland et je suis actuellement avec Guillaume Ponton du blog «Komment devenir riche». Bonjour Guillaume! Guillaume Ponton : Bonjour Olivier, merci de m’interviewer aujourd’hui. Olivier Roland : Je souhaitais t’interviewer tout simplement parce que tu m’avais dit il y a quelque temps que tu commences à gagner un revenu intéressant puisque tu es aujourd’hui à 1500 euros de revenus par mois avec ton blog, alors que cela fait juste un peu plus d’un an que tu as démarré. Cela m’a intrigué et j’ai voulu en savoir en plus. Est-ce que tu peux te présenter un peu pour les auditeurs qui ne te connaîtraient pas. Guillaume Ponton : Je m’appelle Guillaume, j’ai 32 ans. J’ai fait l’Ufraps pour être professeur de sports, mais je me suis vite rendu compte que ce n’était pas fait pour moi car je n’avais pas envie d’être muté à Paris…m’occuper d’enfants qui n’avaient pas envie de m’écouter. Donc, j’ai trouvé une alternative à la sortie de mes études. Je me suis dirigé vers l’hôtellerie de luxe, j’ai fait voiturier concierge de luxe au Hilton à Lyon pendant quatre ans. C’était un métier intéressant car j’aimais bien les voitures de luxe, et j’ai pu conduire toutes les belles voitures qui existent. Au-delà de ça, j’ai pu rencontrer des gens du monde entier, ce qui m’a bien ouvert l’esprit. En parallèle, le fait de monter une entreprise me tenait toujours à cœur. Je ne savais pas comment m’y prendre, mais je voulais bosser pour moi. Cette fibre-là a commencé à l’âge de 20 ans, lorsqu’avec trois copains, on a voulu lancer un parc accrobranches à l’époque. Aujourd’hui, c’est quelque chose de classique mais douze ans en arrière, c’était les balbutiements. Cela n’a pas pu aboutir, car nous étions quatre jeunes de 20 ans avec en tout et pour tout, 5000 euros alors qu’il en fallait 300 000. Lorsque nous sommes allés voir les banquiers, ils nous ont gentiment dit : «revenez avec plus d’argent et on vous écoutera». Dans l’hôtellerie, il y avait toujours cette chose qui me tenait à cœur, et après 3 ans, avec un collègue, j’ai voulu créer une conciergerie privée sur le site de la Cité internationale. Pour moi c’était intéressant, car cela était une porte de sortie. J’en avais assez d’être salarié, d’être dans un système rigide par rapport à la hiérarchie, aux horaires de travail, la rémunération, etc. Avec mon collègue, on a bien travaillé sur le projet mais au moment de son lancement, le directeur de la Cité a estimé que le projet était cool, mais qu’on n’allait pas le faire. C’était déboussolant, car on avait travaillé six mois sur le projet et j’avais investi pas mal d’argent dans des formations de commerce pour être compétent en la matière. Sur le moment j’étais un peu dégoûté, mais cela m’a beaucoup appris et servi dans ce je j’ai pu faire après. C’était donc un moindre mal. Finalement on m’a proposé une opportunité en 2006 pour me lancer à mon compte dans la finance. Il fallait commencer en bas de l’échelle et la monter en fonction des résultats avec la possibilité d’encadrer des équipes derrière.

Olivier Roland : Quel âge avais-tu à ce moment-là? Guillaume Ponton : J’avais 26 ans. Olivier Roland : Donc, à 26 ans on te propose une opportunité pour te lancer dans le monde de la finance. En quoi consiste-t-elle exactement? Guillaume Ponton : On m’a proposé d’être conseiller financier, de me former à ce métier-là, car je n’y connaissais rien. À part mon livret A, à titre personnel, je ne connaissais pas grand-chose au monde de la finance ou de l’assurance à l’époque. L’intérêt de cette boîte, c’était que l’on nous formait et on nous apprenait à faire les choses et on pouvait bien gagner notre vie si l’on travaillait bien. J’ai pu me lancer dans ce créneau et comme j’étais avide d’apprendre et de gagner de l’argent, cela a vite fonctionné et c’était plutôt bien à l’époque. Olivier Roland : Pourquoi est-ce qu’on t’a proposé cela alors que tu n’avais aucune expérience, aucune formation dans ce domaine-là? Guillaume Ponton : Tout simplement parce que j’avais un ami qui était rentré dans cette compagnie. Il connaissait mes envies, mes aspirations, il savait que je travaillais au Hilton et que j’en avais assez. Quand il a su que mon projet de conciergerie privée était tombé à l’eau, il s’est dit qu’il allait me proposer cela. La société ne prenait pas de grands risques dans la mesure où l’on n’était pas salarié. Si on ne travaillait pas, on n’était pas rémunéré. C’était donnant donnant, plus on travaillait, plus on était rémunéré. Olivier Roland : Tu étais payé à la commission sur les clients que tu apportais? Guillaume Ponton : Exactement. Olivier Roland : Tu commences à 26 ans, qu’est ce qui se passe ensuite? Guillaume Ponton : Cela se passe bien pour moi. J’étais déjà habitué à travailler beaucoup, et cela m’intéressait bien. Mon travail était directement rémunéré. Au bout de neuf mois, j’arrivais à gagner facilement entre 2000 et 4000 euros par mois. Au Hilton, je gagnais environ 1200 euros par mois. Cela changeait bien ma vie. Comme on a détecté ma fibre pédagogue et que j’apprenais vite, on m’a confié la responsabilité d’équipe. J’ai commencé comme conseiller financier junior, et au bout de cinq ans, je gérais deux bureaux, soixante personnes, j’avais deux salariées… Olivier Roland : Donc tu as fait une évolution assez rapide?

Guillaume Ponton : Oui. On offrait l’opportunité à ceux qui en avaient envie. J’ai beaucoup appris, c’était énormément de travail, car s’occuper à la fois de ses clients personnels, de l’équipe, de mener le bateau, payer les factures et tout ce qui s’en suit, c’était du travail mais c’était très intéressant. Olivier Roland : Au bout de 5 ans tu gères deux bureaux, tu as soixante salariés, cela t’a permis de te former aussi au management, et peut-être aussi de participer au recrutement de certains d’entre eux… Guillaume Ponton : Bien sûr. Juste une précision, il ne s’agissait pas de 60 salariés mais de 60 personnes qui développaient chacune leur entreprise. J’avais 2 assistantes salariées, qui m’aidaient au quotidien, car je ne pouvais plus tout faire moi-même. J’avais 60 personnes dans mes équipes, et trois quarts de ces personnes étaient recrutées par moi. Olivier Roland : Tu as fait une belle évolution au bout de ces cinq ans, tu gagnais sans doute pas mal d’argent… Guillaume Ponton : Je gagnais plus de 10 000 euros par mois. Olivier Roland : Qu’est-ce que tu décides de faire à ce moment-là? Guillaume Ponton : Tout plaquer. Olivier Roland : 10 000 euros, c’est quand même un salaire qui fait rêver beaucoup de personnes. Guillaume Ponton : La rémunération était bonne, mais il y avait énormément de travail, et j’ai eu un enfant en 2009, et avec un travail qui vous prend 70-80 heures par semaine, on ne s’occupe pas trop finalement de la famille. Les choses ont fait que je me suis séparé de mon ex-femme et il a fallu faire des choix de vie. Soit je continuais ma carrière et avoir une vie cool au niveau rémunération et confort de vie, mais il fallait que j’oublie mon fils. Cela était hors de question. C’est pour cela, entre autres, que j’ai tout plaqué en 2011, il y a six mois. Olivier Roland : Tu as tout plaqué il y a six mois, tu avais déjà créé ton blog. Tu l’as créé il y a combien de temps? Guillaume Ponton : Le premier article est sorti en avril 2011. Olivier Roland : Tu travaillais 70 à 80 heures par semaine, tu as quand même pris le temps de faire un blog à côté. Guillaume Ponton : Comme je suis une personne qui ne dort pas beaucoup, ma femme se couchait tôt, le soir, plutôt que de regarder la télé, je me formais à différentes choses. Je voulais toujours évoluer, j’ai pris quelques formations que j’ai trouvées sur internet pour savoir comment créer un blog, etc. Olivier Roland : Pourquoi tu t’es intéressé au blogging en premier lieu? Guillaume Ponton : En juillet 2010, j’ai lu le livre «La semaine de quatre heures». Olivier Roland : Cela a été le déclic pour beaucoup d’entre nous. Guillaume Ponton : Je me rappelle encore, on était au bord du lac d’Aiguebelette, je l’ai lu quasiment en une après-midi sous un arbre, alors que tout le monde se baignait. J’ai fini de le lire le soir à la maison. Comme pour beaucoup, ce livre m’a mis une bonne gifle et m’a fait comprendre qu’il y avait d’autres manières de gagner de l’argent que de se tuer à la tâche. Cette idée m’est venue en tête en octobre 2010 lors d’un voyage que j’ai fait en Italie. Quand on prend le temps de réfléchir, les choses arrivent. Je me suis dit que j’ai capitalisé pas mal d’expériences, de connaissances, alors pourquoi pas les transmettre et un jour créer un revenu avec ça en utilisant «la semaine de quatre heures» et le domaine de l’internet. À l’époque, comme je n’avais pas beaucoup de temps, j’ai fait l’erreur de prendre une agence qui devait me créer un site qui m’a coûté 1500 euros. Elle m’a servi la moitié d’une page au bout de trois mois. J’étais frustré, car je voulais vraiment lancer le truc. J’avais plein d’articles en tête, comme je voyais que cela n’avançait pas, je me suis dit que j’allais me débrouiller seul malgré les 1500 euros déjà dépensés. C’est alors que je suis tombé sur ta vidéo où tu expliques comment créer un blog en 10 minutes sur WordPress. J’aurais pu économiser 1500 euros si je l’avais vue trois mois avant. Olivier Roland : Effectivement, on n’a pas besoin de s’y connaître techniquement pour installer un blog avec un beau design et avoir son propre nom de domaine. Ce n’est pas forcément un blog qui aura un design très original ou qui va être le plus beau de la planète, mais cela permet de démarrer sans coût comme tu le dis. Les agences facturent un certain coût pour un résultat qui n’est pas toujours probant pour quelqu’un qui vient juste de se lancer. Tu as payé 1500 euros, et tu as eu une page web… Guillaume Ponton : Une demi-page, une photo, l’entête…rien en fait. Ce n’était pas pratique, car il fallait communiquer tous les changements désirés par mail. C’était nul. Olivier Roland : Tu as vu ma vidéo et tu t’es dit: "OK, c’est ce que je vais faire". Et c’est ce que tu as fait. Guillaume Ponton : J’ai appliqué ce que tu disais dans la vidéo et en une heure c’était fait. On pouvait écrire les articles. Comme tu le disais, le design n’est pas forcément extraordinaire, parce que je débutais, mais au moins on est capable de transmettre les idées et c’est ce qui le plus important. Olivier Roland : Effectivement, le design n’est pas quelque chose qu’il faut totalement négliger, mais quand on ne gagne rien encore, on n’a pas de lecteur, ce n’est pas du tout la priorité, il faut d’abord se concentrer sur le contenu. D’ailleurs, il existe des blogs très moches aux États-Unis, mais cela ne les a pas empêchés de réussir. Steve Pavlina est l’exemple typique du blog moche mais qui est lu par des millions de personnes chaque mois et qui lui rapporte plus de 100 000 dollars par mois. Donc, tu crées ton blog " Komment devenir riche". Pourquoi avec un "K"? Guillaume Ponton : En fait l’adresse avec un "C" était prise. J’ai contacté le propriétaire du site où il n’y avait rien d’ailleurs, il voulait me le vendre pour environ 1500 euros. Je ne voulais pas dépenser un autre 1500 euros pour pas grand-chose, d’où l’idée de le faire avec un "K". Olivier Roland : Tu n’as pas eu peur qu’une partie de tes lecteurs se dise que c’est une faute? Guillaume Ponton : Certains m’ont écrit pour le signaler, mais je réponds aux mails avec humour. Olivier Roland : Pourquoi as-tu pensé à ce titre là et comment as-tu fait pour choisir le thème de ton blog? Je suppose que c’est en relation avec ton expérience professionnelle. Guillaume Ponton : Pendant cinq ans, j’étais dans la finance, et mon job était d’aider les gens à construire leur patrimoine. Les clients que je rencontrais gagnaient pour la plupart entre 1000 et 3000 euros. Après avoir rencontré plus d’un millier de clients, on peut en tirer des conclusions. On voit que beaucoup de gens n’ont aucune éducation financière et font pleins de bêtises avec leurs portefeuilles tous les jours. L’idée était de les capitaliser sur tout ce j’avais comme connaissances pures et aussi sur toutes les bêtises que j’avais pu voir chez mes clients, essayer de leur donner des conseils pour partir sur de bonnes bases et construire un patrimoine. Le pourquoi du " Komment devenir riche" est tout simplement le fait de me dire que cela devait être une requête très demandée sur internet. Je ne connaissais pas du tout à l’époque l’outil Google. Je l’ai découvert plus tard. Olivier Roland : Tu t’es dit: "je vais créer un blog pour éduquer financièrement les gens" Guillaume Ponton : Pour aider et donner de grandes idées. Olivier Roland : Tu n’as pas eu peur par rapport au titre qui est assez émotionnel, surtout en France…et…de prêter un peu le flanc aux critiques? Guillaume Ponton : Je savais à quoi je m’exposais. Cela ne me dérangeait pas parce que j’étais dans la finance. Malgré tout, une bonne partie du métier c’était de la vente. J’ai eu certains mails un peu plus appuyés on va dire, mais pour contrebalancer cela, il y avait beaucoup plus de mails de félicitations me disant : «ce que tu racontes nous fait plaisir, tu nous apprends pleins de choses, tu parles cash, tu donnes des exemples précis, concrets, tu parles sans tabous». Il est vrai qu’en France c’est toujours tabou. Cela ne me dérangeait pas de dire que je gagnais 10 000 euros par mois car je travaillais pour les mériter. En tout cas, la plupart de mes lecteurs sur mon blog sont contents du fait que je parle sans réserve. De même sur les rémunérations de mes formations, je ne cache rien et cela se passe plutôt bien. Olivier Roland : Je pense que tu as mis le doigt sur quelque chose de très important. Il ne faut pas avoir peur de polariser le marché, de se positionner. À partir du moment où ce sont nos croyances, nos valeurs que l’on défend à travers un blog, on peut choisir un positionnement où l’on sait que forcément il y aura des gens pour nous critiquer. Tu l’as fait doublement, en choisissant ce titre " Komment devenir riche" mais en plus sans problème à mettre un "K" dedans. Comme tu disais c’est un peu humoristique. Bien sûr tu auras des gens qui vont penser que tu as fait une faute d’orthographe et qui vont t’envoyer un gentil mail. Tu n’as pas eu peur de prêter le flanc aux critiques parce que d’un autre côté, tu as cette logique de te dire: "ceux qui vont comprendre ma démarche, vont apprécier ce que je fais et c’est ce qu’on appelle polariser le marché. Il ne faut pas hésiter à bien différencier par son positionnement les lecteurs que l’on veut avoir et ceux que l’on ne veut pas avoir. Ce qui est clair, c’est que ceux qui ont des problèmes avec l’argent ou qui pensent que c’est tabou, ou qui n’apprécient pas que les gens en parlent sur internet, ils ne vont pas commencer à lire ton blog en long, en large et en travers. Guillaume Ponton : C’est sûr. Olivier Roland : Il est clair que de temps en temps tu vas te prendre des critiques par mail, et peut être quand tu seras plus connu, tu auras des articles sur internet, mais tu auras ta base de fans qui comprendront ton message et c’est le principal. Guillaume Ponton : Exactement. Il y a un adage qui dit que l’on ne peut pas plaire à tout le monde. Je le connais bien et je l’applique. Olivier Roland : C’est intéressant car tu l’as intégré dès le début dans ta démarche et cela ne t’a pas posé de problème. On voit qu’il y a quand même beaucoup de personnes qui ont peur de la critique, ce qui est obligatoire quand on réussit sur internet. Guillaume Ponton : Les Français sont aussi en général assez négatifs ou assez moralisateurs. Je le savais bien car je rencontrais des gens tous les jours. Cela c’était au début du blog. Maintenant 98% des mails que je reçois sont gentils ou sont des mails pour me demander des conseils. Olivier Roland : Un conseil que je peux donner à tous les blogueurs qu’ils soient débutants ou non, c’est qu’en général vous recevez beaucoup plus de félicitations que de critiques, mais malheureusement on est beaucoup plus sensible aux critiques qu’aux félicitations. Le cerveau, de manière générale, a tendance à se focaliser un peu plus sur les choses négatives. À chaque fois que vous recevez un mail qui vous dit: «wow, merci t’es vraiment génial, grâce à toi, j’ai changé ma vie…cela m’a apporté ça et ça…», archivez-le dans un dossier «Félicitations» et lorsque vous recevez des critiques, mettez-les dans un dossier «Critiques intelligentes» . En général, 95% des critiques que vous allez recevoir, viendront de personnes qui n’auront pas vraiment lu ou compris votre message. Lorsque vous recevez quelque chose qui vous touche négativement, vous allez retourner dans votre dossier avec toutes les critiques positives et cela va vous mettre du baume au cœur. Guillaume Ponton : C’est une bonne idée que je ne connaissais pas. Olivier Roland : C’est simple, au bout de quelques années, on commence vraiment à accumuler beaucoup de messages et cela fait toujours plaisir quand on a besoin d’un petit remontant de les parcourir à nouveau. Guillaume Ponton : Tu choisis donc de te lancer fin 2010? Olivier Roland : C’est l’époque où j’ai demandé de l’aide à l’agence, mais j’ai sorti le blog grâce à ta vidéo en mars-avril 2011. Guillaume Ponton : Au moment où on fait cette interview, on est en juillet 2012, donc cela fait un an et trois mois que tu as créé ce blog. Comment as-tu fait pour que ce blog démarre bien, décolle et commence à avoir du trafic? Guillaume Ponton : J’ai écrit rapidement une bonne dizaine d’articles pour avoir un peu de contenu, et pour que quelqu’un qui tombe sur mon blog ne se dise pas " il a fait deux articles et puis plus rien". Ensuite j’ai appliqué les conseils que tu donnais, à savoir mettre des commentaires sur les blogs des concurrents ou autres pour augmenter sa visibilité. Ensuite j’ai pu voir des conseils comme mettre son article dans des sites de développement personnel pour une grande visibilité. Olivier Roland : Tu mets des commentaires sur des Digg like? Tu mets des liens sur la communauté développement personnel, Scoop.it, Scoopeo….ce genre de choses? Guillaume Ponton : Voilà. Je n’avais pas vraiment de stratégie établie. Mon idée c’était vraiment le contenu et d’amener des gens via Google qui recherchaient des choses que je racontais, et étendre la communauté grâce à des blogs que je suis. J’en suis une bonne centaine régulièrement. J’ai tout organisé dans Google reader. Chaque fois qu’un blogueur met un article intéressant, je mets un commentaire et cela fait venir du monde chez moi. Olivier Roland : Quelle est ta fréquence de publication de contenu? Guillaume Ponton : Pendant un an et demi, j’ai fait 99 articles, ce qui fait grosso modo un par semaine. Olivier Roland : Est-ce qu’en créant ce blog tu avais déjà un objectif de monétisation dès le départ? Guillaume Ponton : Oui, avec des vidéos comme tu as pu faire, monétiser son blog etc. J’avais envie de le monétiser mais au début je ne savais pas comment m’y prendre. Je me suis lancé dedans en me disant, je vais apprendre et après on verra comment le monétiser. Olivier Roland : En tout cas cela venait d’un désir de changement. Tu avais un boulot bien payé, où tu travaillais trop. Tu n’avais pas un bon équilibre entre ta vie personnelle et professionnelle. Tu as eu la même réaction que moi. En lisant la semaine de 4 heures, ça m’a fait exactement le même choc, et c’est pour ça que je me suis lancé dans le blogging. Tu as démarré en suivant les conseils gratuits que tu pouvais trouver sur internet. Guillaume Ponton : Oui. C’est cela. Olivier Roland : Tu m’as dit qu’au début tu avais suivi des formations, donc au début, quand tu as démarré ton blog, tu travaillais toujours 70 à 80 heures par semaines. Guillaume Ponton : Jusqu’à mi-décembre 2011, c’était mon rythme. Olivier Roland : C’est une objection que l’on entend un peu souvent de personnes qui s’intéressent au blogging, mais qui disent : «je n’ai pas le temps, j’ai des enfants, j’ai un boulot, etc.». Qu’est ce que tu as à leur répondre? Comment t’es-tu organisé toi? Guillaume Ponton : Ma réponse est simple: le temps ça se prend dans la vie. Si c’est quelque chose important pour soi, on trouvera le temps. Quand on a envie de regarder la télé, on regarde la télé. Il se trouve que moi je ne regarde pas la télé, donc ça me libère au moins deux, trois heures par jour et en l’occurrence j’avais envie de faire ça. C’était soit tôt le matin au bureau, soit tard le soir en rentrant, éventuellement un peu le week-end, en tout cas je trouvais toujours le moyen de travailler entre 4 et 10 heures par semaine sur mon blog. Olivier Roland : C’est ce que je répète depuis deux ans, on peut tout à fait démarrer un blog à succès à temps partiel. 10 heures par semaines suffisent largement. Toi tu travaillais un maximum de 10 heures par semaine. Guillaume Ponton : C’était pas forcément 10 heures de rédaction de contenu, mais je cherchais à améliorer peut-être le design, le référencement, etc. Olivier Roland : Je suis tout à fait d’accord, quand tu dis que le temps ça se trouve. On perd son temps tous les jours dans des futilités, on va un peu trop sur internet, on regarde les vidéos sur Youtube, on va sur Facebook, on regarde la télé. Il y a forcément des activités que l’on fait qui ne nous apportent pas énormément de choses et que l’on fait par habitude pour tuer le temps. Si on les arrête du jour au lendemain ou même petit à petit et qu’on les remplace par des activités intéressantes qui nous plaisent notamment créer un blog et le développer, et bien le temps ça se trouve, c’est quelque chose que l’on peut créer. Guillaume Ponton : C’est exactement ça. Olivier Roland : J’ai un autre exemple connu, c’est celui du blogueur Léo Babauta du blog Zen Habits. .Quand il a démarré son blog, il avait un rythme de publication de cinq articles par semaine, plus un ou deux articles sur des blogs populaires. Leo était journaliste, il avait un autre boulot en free-lance, il préparait un marathon et il a six enfants et une femme. Il faisait tout cela tout en écrivant cinq articles par semaine. La première chose qu’il dit lorsque l’on lui demande comment il fait, c’est de dire que le temps ça se crée. Quand vous voulez vraiment faire quelque chose, vous trouvez le temps de le faire. Aujourd’hui avec son blog à succès, il travaille beaucoup moins. Il a pu quitter son job. Donc, tu démarres en ayant ton métier à côté qui te rapporte quand même pas mal d’argent. Et tu décides de quitter ton emploi, huit-neuf mois après avoir lancé ton blog? Guillaume Ponton : C’est cela. Olivier Roland : Qu’est-ce qui t’a fait prendre cette décision? Guillaume Ponton : La décision principale est liée à ma famille. Comme je l’ai dit par rapport au petit, soit je continuais comme ça et c’était mon ex-femme qui s’en occupait. Elle s’en occupait très bien, mais malgré tout je n’avais pas envie d’être le père indigne qui ne s’occupait pas de son fils. Un cas de conscience s’est posé à moi et comme je voulais une garde alternée pour pouvoir m’occuper de mon fils autant que ma femme, la décision s’est imposée d’elle-même. Je ne pouvais continuer à bosser 70 heures et l’emmener à la crèche le matin pour le récupérer à 17 heures. D’autres choses se sont ajoutées à cela, grâce à des lectures, dont je parle dans la chronique de mon blog, notamment celle du livre "Ce qu’il faut savoir avant de mourir". Olivier Roland : C’est un excellent livre. La chronique a beaucoup plu. Elle a été très partagée. Guillaume Ponton : Ce livre m’a mis une bonne claque aussi dans le sens où je n’avais pas du tout une vie équilibrée. J’avais une réussite professionnelle, mais malgré tout ma vie n’était vraiment dirigée que vers le job. J’avais oublié ma famille, mes amis, et toutes les choses qui sont aussi importantes. Rapidement pour nos auditeurs, dans le livre, l’auteur a interviewé plus de 200 personnes de plus de soixante-cinq ans pour savoir ce qu’il faut retenir de la vie avant de mourir. Effectivement il y avait beaucoup de choses que j’avais déjà intégrées mais cette partie-là sur l’équilibre de la vie, j’étais à côté. Comme c’était à ce moment-là, je l’ai lu à l’automne. La réflexion s’est poussée, je me suis dit que j’étais en train de faire une connerie…d’autant plus si j’avais poursuivi pendant dix ans à faire ça. Il était donc temps d’arrêter. Olivier Roland : Pour tous ceux qui sont intéressés, il suffit de taper "Ce qu’il faut savoir avant de mourir" dans Google. Je pense que la chronique que tu as faite sur mon blog «Des livres pour changer de vie» arrive en première ou deuxième position. C’est vraiment une excellente chronique, et si vous avez l’occasion, lisez ce livre car il contient beaucoup de choses intéressantes. C’est un choix de style de vie, tu l’as dit tout à l’heure, c’était pour pouvoir t’occuper de ton enfant, et il y a aussi ce livre qui a été un déclencheur. Est-ce que tu aurais arrêté ton job si à côté tu n’avais pas fait ce blog auquel tu croyais et qui commençait à se développer? Guillaume Ponton : Je ne sais pas car à cette époque-là, je ne gagnais rien avec le blog, je n’avais pas de source de revenus autre que mon activité principale. Cela m’a aidé dans ma décision car j’ai eu l’idée que je pouvais le monétiser. Maintenant si ne l’avais pas eu, j’aurais sûrement créé un autre business et je serais parti sur autre chose. Donc oui, cela a aidé dans la balance, en me disant je ne vais pas gagné 5000 euros par mois dès le mois de janvier 2012, mais malgré tout je savais que c’était une des possibilités pour aider ma vie en ayant un rythme beaucoup plus cool et souple car je pouvais le gérer comme je voulais. Olivier Roland : C’est quand même le grand saut de la foi. Tu décides de ne pas monter de business derrière et de te consacrer à ton blog. Guillaume Ponton : C’est exact. Olivier Roland : La transition s’est bien passée entre «je bosse 70 à 80 heures» à «je me retrouve chez moi et j’organise tout ce que je fais» ? Guillaume Ponton : Au mois de janvier, pour être honnête, je n’ai pas fait grand-chose. J’ai pas mal dormi pour récupérer de ces années folles. Ensuite, l’idée de créer une formation commençait à bien mûrir dans mon esprit. Je me suis lancé sur ce projet-là que j’ai lancé en mars, soit trois mois après avoir stoppé mon activité. Olivier Roland : Tu t’es donc dit " il est temps de monétiser mon blog, j’ai créé une formation, je vais la vendre et cela va être ma source de revenus. Guillaume Ponton : Je ne savais dans quelle mesure… est-ce que cela allait être 500 ou 5000 euros par mois. Je n’en savais rien. En tout cas je me suis dit que j’allais me lancer et si dans six mois ou un an c’était un peu galère,je ferais autre chose en plus. Olivier Roland : Tu décides de faire ça. Est ce que tu avais acheté entre temps des formations sur le blogging ou est ce que tu as continué à utiliser des conseils gratuits? Guillaume Ponton : En 2011 j’en ai acheté plusieurs, Christian Godefroy notamment. J’avais acheté la tienne aussi, c’était «Agir et réussir» si je ne me trompe pas. Ainsi que des formations chez Jean Riviere de «Webmarketing Junkie». J’avais acheté «Travaillez en slip».

Olivier Roland : Cela t’a aussi aidé à avoir les bonnes méthodes, les bonnes techniques, les bonnes stratégies,

Guillaume Ponton : Bien sûr cela m’a aidé. Olivier Roland : Au moment où tu décides de créer ta formation, quel était le trafic de ton blog? Guillaume Ponton : À peu près 100 par jour grosso modo. Olivier Roland : 100 par jour, ce n’était pas énorme, ça commençait tout juste à décoller. Cela faisait combien de temps que tu avais créé ton blog? Guillaume Ponton : Cela faisait 9 mois. Olivier Roland : Donc tu as travaillé trois mois sur la création du produit? Guillaume Ponton : Janvier, février, mars j’ai travaillé sur la création du produit. Olivier Roland : As tu fait un sondage au préalable pour valider l’intérêt? Guillaume Ponton : J’avais déjà des personnes qui me demandaient des conseils par mail, donc je sentais le truc. Et effectivement, c’est toi qui as donné le conseil de faire un sondage auprès des lecteurs, ce qui est la meilleure des choses à faire. J’ai fait une question sur Survey Monkey et il en est sorti que beaucoup de gens voudraient créer quelque chose mais ne savaient pas quoi créer, par où commencer, comment surmonter la peur….en fait beaucoup de gens avaient besoin d’aide. Olivier Roland : Comment s’appelle ta formation? Guillaume Ponton : «0′ revoir président» (lien affilié). Olivier Roland : C’est un excellent titre avec un «0′». Guillaume Ponton : Oui encore une faute d’orthographe… Olivier Roland : J’ai compris ta stratégie qui consiste à faire des fautes d’orthographe exprès, comme ça, si on en trouve dans tes articles, tu dis que ça fait partie de ta stratégie, c’est ça? Guillaume Ponton : Un peu…je joue avec. Olivier Roland : «O’ revoir monsieur le président». Quel est l’objectif de cette formation? Guillaume Ponton : L‘objectif de cette formation est de dire: «au revoir président», en clair d’apprendre à créer un business de A à Z, puisque la formation dure 6 mois. Olivier Roland : Comment créer un business de A à Z sur 6 mois. Quel est son tarif? Guillaume Ponton : 397 euros en une fois ou 5 fois 97 euros. Olivier Roland : Tu as créé cette formation suite au sondage. Tu avais une mailing liste? Guillaume Ponton : Oui, en mars 2012, j’avais un peu moins de 600 abonnés. Olivier Roland : Ce n’est pas ce qu’on appelle une grosse liste, ce n’est pas mal, mais ce n’est pas une liste énorme. Un peu moins de 600 abonnés en mars 2012 quand tu as lancé la formation. Raconte-moi comment cela s’est passé. Comment as-tu géré la campagne marketing, comment as-tu vendu ton produit?

Guillaume Ponton : J’ai fait une squeeze page pour avoir les mails des gens qui sont susceptibles d’être passés par la formation. Cette squeeze page, je l’ai renvoyée sur la page de vente. Je l’ai fait à "l’ancienne". J’ai une vidéo de 15 minutes qui parle de ma formation, des différentes choses que les gens vont apprendre avec des témoignages. Dans un premier temps, j’ai lancé cette page sur ma liste à moi pour voir la réaction et ce qui allait se passait. Olivier Roland : Tu dis que tu as fait une squeeze page, ce qui consiste à entrer son prénom et son e-mail. Ensuite on arrive à la page de vente directement. Guillaume Ponton : Oui, on reçoit un mail avec un lien vers la page de vente. Olivier Roland : Les personnes déjà sur la liste, tu leur as demandé de « ré-optiner » ou tu les as envoyées directement sur la page de vente? Guillaume Ponton : En fait, je les envoyais sur la squeeze page pour qu’elles s’inscrivent directement sur cette liste là, car pour celles qui ni n’achètent pas tout de suite (ce qui arrive assez fréquemment), il y des e-mails pour leur donner des idées, des envies de passer à l’action sur la formation. Olivier Roland : Donc tu as voulu segmenter ta liste entre ceux qui voulaient acheter tout de suite et ceux qui voulaient acheter plus tard, ou qui ne voulaient pas acheter. Guillaume Ponton : Exactement. Olivier Roland : Tu n’as pas suivi le schéma du lancement orchestré, à savoir : d’abord faire des vidéos de contenu, présenter le programme…tu les as envoyées directement sur la page de vente. Guillaume Ponton : Exactement. Je me rends compte maintenant que ce n’est pas la meilleure stratégie, mais j’avais passé beaucoup de temps pour créer le contenu de la formation et je n’avais pas envie de le lancer 9 mois après, et c’est pour cela que j’ai opté pour la page de vente. Quand j’aurais un peu plus de temps, je ferais des vidéos de contenu pour changer le processus de vente et augmenter les ratios. Olivier Roland : Ce qui est sûr, c’est que cela faisait déjà un moment que les 600 personnes étaient sur cette liste. Tu leur donnais du bon contenu, elles te connaissaient, ce n’était pas des prospects à froid. Tu n’as pas fait de lancement orchestré, c’est-à-dire que tu ne les as pas chauffées en leur donnant plus de contenu, et en amenant le fait que tu allais faire un produit. Est-ce que tu avais un peu anticipé en leur disant: «bientôt je vais vous parler d’un produit, ça va être sympa…»? Guillaume Ponton : J’ai fait un petit teasing. Avec l’aide d’un collègue dans la vidéo, j’ai fait une vidéo d’introduction d’une durée de 40 secondes qui annonce cette formation. Je l’ai fait deux semaines avant de la lancer. Cela a permis de donner un peu de "suspens" aux lecteurs de mon blog. Olivier Roland : Cela est important, même si vous ne faites pas de campagne sophistiquée comme un lancement orchestré, ce n’est quand même pas recommandé d’envoyer un mail du jour au lendemain à votre liste en disant : «salut! ça y est j’ai créé un super produit, cela s’appelle guizmo 2000, vous pouvez cliquer là pour l’acheter. Merci». Il faut créer un peu d’anticipation. Ici en l’occurrence, tu avais fait un sondage. Tu aurais pu envoyer un mail en disant: «merci pour vos réponses qui me disent que je dois créer un produit qui parle de ça et ça. Merci. Je vous en parle très bientôt." Il faut un peu faire monter l’attente. Comme la sortie d’un film, on en parle dans les médias, dans les bandes-annonces, dans les sites internet, etc. On fait un peu monter l’attente pour donner envie d’aller voir le film à sa sortie. C’est exactement pareil quand on sort un produit, il ne faut pas le faire cash, comme ça. Il faut savoir créer cette anticipation, cette attente, pour qu’à sa sortie, il soit au moins un mini événement. Guillaume Ponton : Exact. Olivier Roland : Quels ont été tes résultats? Guillaume Ponton : Les premiers mois, j’ai vendu à peu près 5 à 6 formations grosso modo. Olivier Roland : Combien cela faisait en chiffres? Guillaume Ponton : Un peu plus de 2000. En fait, depuis mars, je fais entre 2000 et 2600 de chiffre d’affaires. Plus au moins 1500 euros nets, comme tu l’as dit au départ. Olivier Roland : Depuis mars, tu fais environ 1500 euros net de revenus par mois grâce à cette formation. Tu ne fais pas de campagne, c’est un produit qui est en vente automatiquement. Guillaume Ponton : Exact. Olivier Roland : Ces 1500 euros, ils te demandent concrètement combien de temps tous les mois? Guillaume Ponton : Tout dépend si tu parles du temps que je passe à parler de mon produit ou du temps que je passe à faire le produit car il est bientôt fini mais pas encore. Olivier Roland : Le temps que tu passes à le commercialiser? Guillaume Ponton : Pas grand-chose, puisque la seule chose que je fais c’est de contacter des blogueurs pour les sensibiliser à ma formation et voir s’ils voudraient relayer la formation sur leurs abonnés à eux pour faire de la filiation. Pas plus de 2 à 3 heures par mois. Olivier Roland : Cela est intéressant. Évidemment tu dois créer la formation, mais une fois qu’elle sera créée, tu continueras à gagner 1500 euros, même plus, puisque tu vas te faire connaître de plus en plus. Et tu n’auras toujours que 2 ou 3 heures par mois à consacrer au marketing. Guillaume Ponton : A priori, oui. Olivier Roland : Peut être un plus pour le support, puisque plus tu auras de clients, plus tu auras à gérer le support par e-mail, mais tu peux passer facilement à une autre échelle, ce n’est pas quelque chose qui va forcément te demander du temps. Combien de temps consacres-tu maintenant à ton blog? Guillaume Ponton : Pas beaucoup plus. Je dirais 4-5 heures par semaine. Je suis à peu près à un article par semaine, j’essaie toujours de glaner deux-trois infos pour optimiser différentes choses liées au blogging mais le plus clair de mon temps c’est sur le contenu de la formation. Olivier Roland : Tu as quand même beaucoup réduit ton nombre d’heures de travail depuis que tu as quitté ton job. Guillaume Ponton : C’est sûr, je ne fais plus 70 heures par semaine. Olivier Roland : Tu as un peu plus de temps à consacrer à ta famille, à ton enfant, et éventuellement à des loisirs. Guillaume Ponton : En fait comme je fais une garde alternée, j’ai mon fils une semaine sur deux. Celle où je l’ai, c’est plutôt une semaine cool puisque j’en profite pour le voir et ensuite le déposer à la crèche pour quand même bosser un peu dans la journée. Le soir, je suis bien occupé avec lui. La semaine où je ne l’ai pas, je travaille un peu plus. Olivier Roland : Tu alternes en fait entre une semaine où tu bosses bien avec une semaine où tu profites un peu plus avec ton fils. C’est aussi une manière de fonctionner finalement. Guillaume Ponton : Exactement. Olivier Roland : En fait, tu vis la semaine des 4 heures quelque part! Guillaume Ponton : Je ne fais pas encore 4 heures par semaine…. Olivier Roland : Le titre c’est juste un titre marketing, mais le but c’est de ne pas travailler pour le travail et d’avoir le temps de faire des choses qui nous passionnent dans la vie. Guillaume Ponton : C’est sûr que sur cet aspect là, je me suis beaucoup plus épanoui depuis quelques mois que les cinq années passées. Je ne dis pas que ce n’était pas bien, car j’ai appris beaucoup de choses, mais je pense que c’était le moment de faire un virage, car encore dix ans comme ça et j’aurais loupé beaucoup de choses. Olivier Roland : Ce qui est intéressant c’est que tu es heureux alors que tu gagnes presque dix fois moins qu’avant. Guillaume Ponton : C’est clair. Je paie mes factures tous les mois, je ne mets pas 5000 euros de côté tous les mois, mais malgré tout c’est le début, et comme tu l’as dit, d’ici un mois le contenu sera terminé et donc je pourrai passer à d’autres projets et le tout goupillé cela pourrait être sympa. Olivier Roland : Effectivement, c’est une belle réussite car tu as déjà 1500 euros de revenus par mois, alors que ton blog a un an et trois mois. Cela fait juste un an que tu as créé ton produit. C’est un bel exploit. Moi j’ai fait à peu près pareil. J’étais à environ 3000 euros par mois avec mon blog «Des livres pour changer de vie» au bout d’un an et trois mois. C’est relativement similaire et cela augure bien l’avenir. On verra où tu en seras dans un an, mais à mon avis tu gagneras bien plus en travaillant toujours le même nombre d’heures, cela ne posera pas de problèmes. On a vraiment un cas d’école avec Guillaume de ce que l’on peut faire avec un blog. C’est exactement ce que je dis, ce que je répète depuis déjà longtemps. On peut créer un blog à temps partiel, même quand on a un boulot, une famille qui nous prend de l’énergie. On peut commencer, rapidement au bout d’un an, à gagner de l’argent. Ce qu’il faut faire absolument, c’est vendre un produit. Je vous recommande de faire un lancement orchestré, mais on peut évidemment aussi gagner de l’argent en vendant un produit sans lancement. Et à mon avis quand tu feras un lancement orchestré, tes revenus devraient encore plus augmenter. Guillaume Ponton : Je vais essayer de faire cela à la rentrée, et on va voir effectivement les résultats. Olivier Roland : Guillaume, pour terminer cette interview, est-ce que tu peux tout simplement donner quelques conseils pour ceux qui après avoir entendu cette interview ou l’avoir regardé sur Youtube, se disent: «génial, moi aussi je vais me lancer dans le blogging». Qu’est ce que tu peux leur recommander de faire absolument? Guillaume Ponton : Le premier conseil que je donne toujours, c’est d’agir. J’ai lu une citation d’un livre qui s’appelle «se lancer» de Kawazaki qui dit : «jeter les microscopes, sortez les télescopes et agissez». Je trouve la citation plutôt sympa, car pour moi, tout le monde passe son temps à régler les détails à se dire: «je me lancerais quand je serai tout prêt, quand le marché sera optimal, etc.» et finalement ils ne font jamais rien. Le premier grand conseil, c’est d’agir, car il n’y a qu’en faisant que l’on sait si l’on prend ou pas le bon chemin. Bien sûr, on fera des conneries, j’en ai fait, mais c’est en faisant que l’on fait des conneries. car on voulant tout régler sur le papier, le jour où on se lance on fera quand même des conneries, donc il faut vraiment agir.

Olivier Roland : J’ai interviewé pas mal de blogueurs entrepreneurs, c’est le conseil qui revient le plus souvent. Ils me le disent à chaque fois, et c’est vraiment ce qui fait la différence entre ceux qui réussissent et ceux qui ne réussissent pas. Alors bien sûr, on peut agir et ne pas réussir, c’est évident. Mais ce qui est sûr, c’est qu’en n’agissant pas, on ne peut pas réussir. À moins que vous ayez vraiment du bol et que vous gagnez au loto. Il n’y a pas de réussite sans action. Évidemment on peut échouer, cela fait partie du parcours, il ne faut pas se laisser abattre par ça. Il faut faire en sorte de minimiser ses pertes en cas d’échec. Et créer un blog, c’est une manière de minimiser ses risques de pertes en cas d’échec. Imaginons que tu te sois planté avec ta formation, tu aurais perdu un peu de temps mais pas beaucoup d’argent. Rien ne t’empêcherait, à partir du moment où tu as un blog qui a déjà un certain trafic, de monter un autre produit derrière. Ce n’est pas un souci. De même, si vous faites un blog et vous vous rendez compte au bout d’un moment que le nom n’accroche pas, le marché n’est pas présent, vous ne parvenez pas à vous distinguer de vos concurrents, rien ne vous empêche de créer un autre blog sur un autre secteur. Moi j’ai du attendre mon troisième blog avant de rencontrer le succès puisque j’ai créé deux blogs avant «Des livres pour changer de vie». Cela ne se fait pas non plus en un jour. Toi, tu as de la chance, tu as bien réfléchi à la stratégie, tu as aussi la chance de bénéficier de conseils de gens qui sont passés par là avant toi, ce qui fait toujours gagner du temps et de réussir du premier coup. Mais on peut tout à fait réussir au deuxième ou troisième ou même au dixième coup. Guillaume Ponton : Très juste. Olivier Roland : En plus d’agir, est-ce que tu as d’autres conseils à donner? Guillaume Ponton : Le deuxième c’est de ne pas écouter les oiseaux de mauvais augure, ce que j’appelle les corbeaux noirs qui disent toujours : «tu ne devrais pas faire ça». Sur ma route, j’en ai eu pas mal quand je me suis lancé dans la finance. Effectivement si on se met dans leur perspective on peut se dire : «mais il est fou. Il a une formation de prof de sports, il a travaillé dans l’hôtellerie, et maintenant il se lance dans la finance à son compte sans revenus». Effectivement, mis sur une feuille comme ça, on peut se dire : «il est fou». Malgré tout, j’avais une envie de réussir et cela a fonctionné. Si j’avais écouté beaucoup de monde, dont mes parents qui sont tous les deux fonctionnaires, j’aurais gardé mon CDI, ce qui m’assurait 1200 euros par mois. Ce qui était génial! Pour des achats d’appartements que j’ai faits, il y a toujours eu des gens pour dire : «ne fais pas ça». Maintenant, j’ai trouvé une formule, je leur dis : «mais alors, je fais quoi?». Généralement, il y a un blanc derrière, donc je leur dis: «je vais faire ce que je veux, et après on en discutera». Olivier Roland : Cette phrase n’est pas mal, je vais la noter. Quand on te dit: «ne fais pas ça», tu réponds: «je fais quoi alors?». Guillaume Ponton : Exactement. C’est surtout lié à l’esprit de l’entrepreneur. Il y a toujours des gens qui diront : «c’est une mauvaise idée, tu vas te planter!». On a déjà tous entendu cela : «mon cousin est boucher, il s’est cassé la gueule à cause des charges sociales». Je leur dis : «OK, j’ai envie de m’en sortir, dis-moi ce que je dois faire alors!». Et là généralement, il y a deux, trois rigolos qui disent : «tu n’as qu’à jouer au loto». Ceux-là je ne les écoute même pas. La plupart se retrouvent bêtes car ils se rendent comptent qu’ils n’ont pas de solutions, ils ne savent pas quoi faire derrière. Olivier Roland : En général ce genre de remarques émanent souvent de personnes qui ont peur. Elles ne sont pas forcément méchantes, elles ne s’en rendent pas compte. Il est vrai qu’il existe un risque à entreprendre, le succès n’est pas garanti mais si à chaque qu’on disait à quelqu’un: «tu vas te planter», et que la personne arrêtait, il n’y aurait pas grand monde qui se lancerait. Il n’y aurait pas d’entrepreneurs comme Steve Jobs ou Bill Gates, ou à notre échelle des milliers et des milliers d’entrepreneurs. Guillaume Ponton : Je suis entièrement d’accord. Olivier Roland : Il ne faut donc pas écouter «les corbeaux noirs», j’aime bien ton expression, et agir. Est-ce que tu as autre chose à ajouter? Guillaume Ponton : Il faut se fixer des objectifs élevés parce qu’on a tous tendance à se fixer des petits objectifs ou comme cela est dit dans la formule "Smart" des objectifs atteignables. Pour moi c’est trop facile et donc je vais me reposer sur mes lauriers. Donc par rapport à cet exemple, depuis que j’ai 20 ans je me suis toujours dit qu’un jour j’aurai une Porsche. Au début, je pensais que je l’aurais à 50 ans, je l’achèterais d’occasion, et que je serais content avec ma petite Porsche à 20 000 euros. Il se trouve que j’ai pu l’acheter pour mes 28 ans. À partir du moment où vous vous fixez quelque chose d’élevé, sous réserve d’agir, vous mettrez quelque chose en branle pour arriver un jour à atteindre votre objectif. C’est cela mon état d’esprit. Olivier Roland : OK. Donc se fixer des objectifs élevés. Quel est le quatrième conseil alors? Guillaume Ponton : Le dernier serait de lire. Je trouve qu’il y a peu de monde qui lit, en tout cas dans mon entourage. J’avais lu deux-trois bouquins sur le développement personnel avant, mais ça ne fait que deux ou trois ans que je lis et cela a vraiment changé ma vie de façon radicale. On apprend des foules de choses avec des bouquins qui coûtent entre 10 et 20 euros par bouquins, donc cela ne coûte rien. On peut ainsi puiser l’expérience de gens qui ont vraiment réussi dans leur domaine et je trouve ça génial. Olivier Roland : Là tu prêches un convaincu. Ce n’est pas pour rien que j’ai démarré «Des livres pour changer de vie». Tout le monde peut se rendre compte que finalement très peu de personnes lisent. Il suffit de regarder les personnes autour de nous, à moins que vous soyez vraiment dans un environnement exceptionnel, c’est très rare que les gens lisent de la non-fiction. La fiction est plus répandue, les BD sont répandues, la non-fiction c’est extrêmement rare. Pourquoi? Parce que dans l’état d’esprit de beaucoup de personnes, il a été a inculqué qu’après l’école il n’y avait plus besoin de se former. On te donne des formations techniques en entreprise, mais tu n’as pas besoin de te former par toi même. C’est une erreur dramatique. Guillaume Ponton : C’est clair. Olivier Roland : J’ai fait une vidéo devant le Golden Bridge à San Francisco, où je disais: «si vous ne lisez ne serait-ce que deux livres par mois, au bout de dix ans, cela vous fera 240 livres lus». Cela fait une différence de culture, de connaissance, d’horizon intellectuel complètement différents par rapport à quelqu’un qui n’a pas lu ces livres. Et cela fait de vous une autre personne avec beaucoup plus de potentiel et de possibilités. Guillaume Ponton : En plus moi j’ai l’impression que les livres que je choisis de lire sont toujours liés à ce que je suis en train de vivre au moment présent. Dans chaque bouquin que je prends, je trouve toujours quelque chose à appliquer dans les jours qui suivent. Pour moi, c’est super épanouissant et on grandit vraiment. Olivier Roland : Complètement. J’aime bien ta remarque comme quoi c’est 20 euros pour accéder à des grands cerveaux, aux meilleurs cerveaux du monde et aussi aux meilleurs cerveaux du monde qui sont morts et qui peuvent aussi nous apporter beaucoup. Cela pour une somme dérisoire. Si vous n’avez pas l’argent, vous pouvez aller emprunter les livres à la bibliothèque. Il n’y a pas de raison de ne pas lire aujourd’hui. Cela n’a jamais été aussi facile, et on a vraiment d’excellents livres pour se former. Parfois cela peut être un peu intimidant, on ne sait pas par quoi commencer. Si vous êtes dans ce cas là, allez voir sur mon blog «Des livres pour changer de vie», il y a déjà une sélection de livres pour démarrer qui devrait vous occuper un petit moment. Guillaume Ponton : C’est clair. Olivier Roland : Guillaume, merci. On a eu un très bon aperçu de ton parcours. On a vraiment un cas d’école, de l’état d’esprit qu’il faut avoir et de ce qu’il faut faire pour réussir à gagner sa vie avec un blog. On a vraiment le modèle type, donc si parmi vous qui écoutez en ce moment, d’ailleurs merci, cela montre que vous êtes motivés, que cela vous a intéressé, que l’on n’a pas été trop mauvais dans cette interview. Et donc si vous êtes intéressés et que vous aussi vous avez envie de créer un blog, utilisez vraiment le cas de Guillaume comme modèle. Il a tout dit, l’essentiel, après il faut vous former, lire des livres, etc., mais rien qu’en suivant les conseils qu’il a donnés dans cette interview, cela va déjà vous donner un avantage énorme par rapport à ceux qui veulent réussir et qui n’auraient pas suivi ces conseils-là. Merci Guillaume pour ton étude de cas et donc je te dis à très bientôt, sans doute pour de nouvelles aventures. Guillaume Ponton : Volontiers. À bientôt, merci.

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Tue, 17 Jul 2012 17:00:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/1622/Interview-Comment-Guillaume-Ponton-gagne-1500-euros-par-mois-15-mois-aprs-avoir-cr-son-blog
Interview : Jeff Walker, inventeur du Lancement Orchestré et les 300 millions de dollars réalisés par ses clients http://www.olivier-roland.fr/items/view/714/Interview-Jeff-Walker-inventeur-du-Lancement-Orchestr-et-les-300-millions-de-dollars-raliss-par-ses-clients

Jeff Walker est célèbre dans le domaine du marketing Internet aux Etats-Unis pour être l’inventeur de la “Product Launch Formula”, traduit par “Superlancement” ou “Lancement Orchestré” en Français, une méthode de vente en ligne qui a permit à ses clients de générer plus de 300 millions de dollars de CA depuis 2005, et qui est également au coeur du succès de la plupart des entrepreneurs Internet français de la nouvelle vague, y compris du mien. J’ai la chance de faire partie du groupe Mastermind créé par Jeff depuis un an déjà, et j’ai profité de mon récent voyage à San Diego pour l’interviewer. C’est la première fois qu’il est interviewé pour le marché Français, et il démonte dans cette vidéo de nombreux mythes (pour la plupart encore très répandu en France), et explique l’essence du Lancement Orchestré et comment les blogueurs peuvent l’utiliser pour gagner de l’argent:

*** Soyez sûr que les sous-titres en Français sont bien activés ! Si ne c’est pas le cas, cliquez sur dans la barre juste en dessous de la vidéo ! L’icône se colorera alors en rouge : *** Transcription texte de l’interview : Olivier Roland : Bonjour et bienvenue dans cette nouvelle vidéo de Blogueur Pro. Je suis actuellement avec Jeff Walker. Salut Jeff ! Jeff Walker : Salut ! Olivier Roland : Jeff est une célébrité dans le domaine du marketing internet aux Etat-Unis, mais il n’est pas vraiment connu en France. J’ai donc voulu l’interviewer pour que vous puissiez mieux le connaître. Jeff, peux-tu te présenter, brièvement ? Jeff Walker : Absolument. Tout d’abord je voudrais dire bonjour à tout le monde en France. Je suis déjà venu en France quelques fois… Je fait du business online depuis 1996, j’ai commencé par enseigner à propos du marché boursier pendant les huit premières années environ, et du coup j’ai en même temps appris un certain nombre de choses sur le marketing. Quand j’ai commencé, je ne savais pas grand chose à propos du marketing, je n’avais pas d’expérience dans la vente ou le marketing, je n’étais pas un "vendeur né". Mais j’ai finalement compris pas mal de chose en procédant par tâtonnement et répétition, et en commettant des erreurs, et au final j’ai compris les techniques de commercialisation en ligne. Et quand j’ai commencé à rencontrer d’autres gens, d’autres "marketeurs", à partager avec eux les choses que j’avais faites… J’étais dans mon propre monde, à faire les choses dans mon coin, et j’ai découvert que les résultats que j’avais étaient vraiment extraordinaire, mais je ne le savais pas Je suis donc allé à un évènement marketing, j’ai partagé certaines choses que je faisais moi-même. Ils n’arrivaient pas à le croire, ils étaient choqués ! Olivier Roland :  A ce moment, tu pensais que c’était normal. Que tout le monde… Jeff Walker : Tout le monde faisait la même chose ! J’ai donc partagé avec quelques personnes, j’ai commencé à enseigner à quelques personnes, et il s’est avéré que ce qu’on appelle aujourd’hui la formule du lancement orchestré, que j’ai commencé à enseigner  en 2005 a complètement révolutionné la façon de faire des affaires sur internet, pour les personne vendant des biens réels, mais surtout pour ceux qui vendent des produits d’information. Je sais également que tu es un blogueur, et c’est donc également adapté aux blogueurs. Auparavant, les blogueurs espéraient gagner un peu d’argent avec la publicité – et le mot clé ici est "espoir" – ils espéraient pouvoir gagner. Et je n’aime pas ce concept… L’espoir est un bon concept si on a fait naufrage en mer. Là oui, l’espoir est un bon concept, on a besoin dans ce cas d’espérance. Mais "l’espoir" dans les affaires n’est pas un bon concept. Olivier Roland : C’était le "marketing de l’espoir"…

Jeff Walker : Exactement ! C’est ce que j’appelle aujourd’hui le marketing de l’espoir. Et j’ai donc commencé à enseigner en 2005, et depuis j’ai eu des milliers d’étudiants et de clients et j’ai rencontré des personnes de France et du monde entier. J’ai enseigné la formule à des gens de plus de 43 pays différents du monde entier. Donc ça marche partout, même en France. Et depuis, mes étudiants et clients ont atteint trois cents millions de dollars de vente Olivier Roland : Partout dans le monde ? Jeff Walker : Oui. Ca a été un parcours incroyable, de pouvoir partager ça avec les gens. Evidemment j’y ai gagné en retour, mais j’ai aussi aidé des gens à bâtir leur entreprise. Olivier Roland : Peux-tu donc résumer la formule des Lancements Orchestrés ? Jeff Walker : Absolument. Moi-même je ne suis pas un bon vendeur. Voici comment les choses ont évolué : je n’avais pas de talents innés de vendeur, je n’avais jamais fait de vente auparavant. Quand le moment est venu pour moi de commencer, j’avais déjà bien travaillé dessus, pas mal de gens me suivaient déjà, j’ai donc développé cette formule. Et je l’ai peaufinée pour mes cours sur le marché boursier : j’ai publié des newsletters gratuites, puis à un moment je me suis dit que ce serait bien de gagner de l’argent dessus. Ce que j’ai donc fait est de… je ne savais pas comment vendre aux gens, je me suis donc "échauffé", en distribuant gratuitement des informations toujours en constante amélioration. Et c’est cette information gratuite qui a finalement mené à la vente. Et ces graines semées en 1996 ont finalement donné cette formule. Et une partie de la formule est de distribuer du contenu gratuit avant le lancement qui apportent une réelle valeur ajoutée, avec un contenu sérieux que les gens apprécient vraiment. Mais c’est aussi construit de manière stratégique, afin de mener à la vente. Ainsi, lorsque vient le moment de vendre, les gens sont déjà conquis et impatients de nous donner leur argent. Olivier Roland : C’est un peu comme lorsqu’Apple a mis en vente l’iPhone, n’est-ce pas ? Il y avaient de longues queues de gens se déplaçant pour pouvoir acheter le dernier iPhone. Il sont impatients d’avoir le nouveau iPhone. Jeff Walker : Absolument. Je crois que je t’en ai déjà parlé. Un de mes tous premiers étudiants a personnellement travaillé avec Steve Jobs sur ses Keynotes, et bien d’autres choses. Et donc je ne sais pas à jusqu’à quel point la formule s’est retrouvée chez Steve Jobs, qui est un véritable un maître, mais oui, tout cela se ressemble beaucoup. Olivier Roland : Tu dis qu’en 1996, tu distribuais de l’information gratuitement et tu voulais la monétiser et je crois que la même problématique s’applique aux blogueurs qui donnent énormément d’information gratuite. Ils savent comment donner, mais ne savent pas comment "recevoir". Ils ne savent pas demander. Donc, tu penses que la formule des Lancements Orchestrés peut également fonctionner pour les blogueurs ? Jeff Walker : Oui ! C’était mon cas. Je ne savais pas comment demander de l’argent, je publiais simplement de l’excellente information ayant beaucoup d’intérêt pour les gens, mais je ne savais pas comment demander de l’argent, j’étais même plutôt anxieux à cette idée. J’ai conçu l’information que je délivrais de manière à ce qu’on en veuille et redemande toujours plus, et à ce moment-là je disais "D’accord, mais si vous voulez en savoir plus, cela vous coûtera de l’argent". Voici donc comment j’ai démarré au début. Les choses ont ensuite évolué et se sont constamment améliorées. Je sais exactement ce que ressentent les blogueurs, si vous tenez un blog générant beaucoup d’intérêt, c’est là que j’ai commencé. Mais la réalité est que si vous créez de la valeur et que vous l’offrez au monde, et je crois que c’est le cas sinon vous ne seriez pas en train de nous regarder, si vous créez de la valeur, vous ne rendez pas service au monde si vous ne la vendez pas. Parce qu’il n’y a pas d’avenir à long terme en ne faisant que donner, donner, donner… A un moment donné, il vous faut payer les factures. Vous devez payer vos factures, sinon à un moment vous allez perdre votre emploi, vous allez arrêter de publier, de bloguer… C’est ça la réalité. Les affaires ne sont possibles que par les ventes. Même si vous diffusez de la publicité vous dépendez des annonceurs pour vous donner de l’argent qui eux-mêmes doivent vendre. La vente est le coeur des affaires. Si vous avez un blog vous avez besoin d’un serveur et ce serveur est un matériel qui doit être payé. L’argent doit être échangé, et donc si vous apportez beaucoup de valeur au monde, qu’est-ce qui est mieux pour vous ? De fournir de l’information jusqu’à ce que vous soyez frustré et arrêtez de publier ? Ou de présenter cette valeur en tant que quelque chose ayant un réel impact dans la vie des gens ? C’est quelque chose qui me passionne vraiment. Et c’est ce que la formule de lancement de produit fait, elle aide les gens en leur permettant d’apporter au mieux leur talent au monde. Et que vous vouliez devenir ultra riche, ou que vous vouliez sauver le monde, vous savez, je considère que gagner de l’argent est génial, et sauver le monde l’est également, mais dans les deux cas vous devez vendre pour y arriver. Olivier Roland : Oui. La formule du super lancement a été utilisée par un grand nombre de personnes différentes, n’est-ce pas ? Jeff Walker : Oui, tout à fait. Certaines personnes ont vendu des produits à propos de "comment gagner de l’argent sur Internet". Mais ce qui m’enthousiasme le plus, ce sont toutes ces niches Les gens ont utilisé la formule pour vendre des produits d’information sur le dressage de chiens, les plantes médicinales, des pratiques de massage thérapeutique, pour l’enseignement de la guitare, du piano, pour la forme physique, pour le yoga, pour les films Olivier Roland :  Virtuellement de tout. Et même pour les gens souhaitant attirer plus de monde à l’église, n’est-ce pas ? Jeff Walker : Oui, absolument. Les personnes qui vont à l’église, mais la liste continue encore et encore… La vie amoureuse, trouver un mari, la cuisine, la cuisine diététique,les régimes en tout genre et ça continue encore et encore… Ici aux Etats-Unis, et je sais que le marché français évolue très rapidement, et qu’il y a eu des lancements incroyables… y compris par toi ! Olivier Roland : Oui, ainsi que par Sébastien et Aurélien Jeff Walker : Beaucoup de gens ici regardent les lancements dans les niches "comment démarrer une entreprise", "Comment gagner plus d’argent". Tous ces lancements réussissent, tout le monde peut le voir. Mais la plupart de ces gens ne voient pas les lancements sur les marchés comme "apprendre la guitare", car ils ne sont pas dans leurs listes Mais dans ces marchés, cela fonctionne encore mieux, tout simplement parce qu’il y a moins de concurrence. Olivier Roland : Je pense qu’aujourd’hui en France, il y a énormément d’opportunités parce que je pense que l’état d’avancement d’internet en France est le même que celui des Etats-Unis en 2005, lorsque vous avez commencé à utiliser la formule. Jeff Walker : Oui. Tout à fait. Je ne connais le marché français que par ce que toi, Sébastien et Aurélien m’en avaient dit, mais je crois que vous les Français avez une machine à voyager dans le temps. Vous pouvez voir dans le futur. Parce que si vous êtes là où on était en 2005, vous allez suivre la même tendance, et vous pouvez voir que la tendance va comme ça… vers le haut. Et je pense qu’il est excitant d’être en dehors des Etats-Unis en ce moment. Je parlais à un de mes clients, Nabuji, au Japon. Il dit la même chose, que les choses ont 4, 5, 6, 7 ans de retard par rapport aux Etats-Unis, et c’est ça qui est intéressant avec cette machine à voyager dans le temps, c’est que vous savez par où vous allez passer. Ca va devenir de plus en plus gros. Olivier Roland : Oui, c’est exactement ce que je dit à ceux qui me suivent. Vous devez regarder ce qui se passe aux Etats-Unis parce qu’il se passera la même chose en Europe, quelques années après. Et si vous êtes un blogueur, vous devez créer un produit et le vendre en utilisant la formule, parce que c’est extrêmement efficace. Je pense que certaines personnes sont sceptiques, et disent qu’il n’y a pas de formule magique et universelle, que cela ne peut pas exister… Jeff Walker : Je ne crois pas que la formule soit magique. Elle est basée sur la psychologie humaine et sur les choses qui nous poussent à agir comme la réciprocité, l’autorité, la rareté et toutes ces choses, tu es déjà passé par là, qui poussent à agir. Il y a donc des moyens, en tant que blogueur, professionnel du marketing, éditeur, expert… de pouvoir atteindre nos cibles. De plus, et les blogueurs le savent mieux que personne, c’est qu’Internet c’est finalement de la communication et de la conversation. C’est la raison pour laquelle internet est bien plus intéressant que la télévision. Parce que la télévision est un canal à sens unique. Alors qu’internet est interactif, on peut communiquer dans les deux sens. Et les blogueurs ont été les précurseurs des commentaires et des conversations au sein des commentaires. Et c’est plus motivant d’avoir cette conversation (pour les prospects). La formule est tellement axée sur ces conversations qu’elle ne peut jamais disparaître. Les gens n’ont jamais été autant connectés. La formule revient donc à utiliser cette connexion au mieux dans la démarche commerciale. Olivier Roland : En français, la formule est traduite par "Super Lancement" ou "Lancement Orchestré". Et vous pouvez suivre la formation de Jeff, une ou deux fois dans l’année, ou en vous formant auprès des Français qui l’enseignent en ce moment. Tu as des conseils particulièrement destinés au blogueurs qui voudraient appliquer la formule ? Jeff Walker : Je pense que la première chose est d’avoir un produit. Ce produit n’a pas besoin d’être complet. On doit juste avoir au moins l’idée générale du produit.
Olivier Roland : Oui, tout à fait. Beaucoup de gens ne savent pas qu’ils n’ont pas besoin d’avoir un produit complet au départ. Jeff Walker : En fait, c’est mieux si on ne finalise pas son produit tout de suite. Olivier Roland : Oui, ainsi on peut mettre à profit les commentaires des "clients" pour améliorer le produit. Jeff Walker : On doit avoir l’idée du produit, et une fois qu’on a l’idée, on peut créer le produit et le vendre à ses premiers clients. C’est particulièrement vrai avec les produits de niche. On créé quelque chose, on laisse les gens l’examiner, et leurs commentaires nous permettent de voir ce qui doit être modifié De voir à la fois ce qui doit être amélioré et ce qu’on arrive déjà à bien faire. On crée ensuite la partie suivante. Cela revêt souvent la forme de séminaires à distance, webinaires, webcast. Et si on fait une série de 3, 4, 5 séminaires, webinaires, webcasts, quelque soit le sujet dont on est expert, on a juste besoin de commencer avec la première partie, après laquelle on peut recueillir les commentaires des gens. Voir ce qu’ils aiment, ce qu’ils n’aiment pas, ce qu’il faut modifier, ajouter, retirer. On peut ensuite créer la deuxième partie, puis la troisième, puis la quatrième… Et ensuite on peut payer… C’est un produit complètement nouveau qu’on peut vendre encore et encore… Olivier Roland : Oui, et en plus on est payé pour le créer. C’est génial ! Si par exemple on fait des webinars, on peut répondre de manière précise aux questions spécifiques posées par ses clients. Jeff Walker : Absolument. Et c’est ainsi que je crée presque tous mes produits. Le faire de cette façon permet de créer un meilleur produit. Au début, créer un nouveau produit peut sembler intimidant, voire affolant, mais en fait, si on peut juste trouver les questions que les clients posent le plus… Les 10 questions les plus fréquentes par exemple, on peut faire un téléséminaire et répondre à chacune de ces 10 questions. Et à partir de là, on fait un sondage, avec SurveyMonkey par exemple, pour demander aux clients ce qu’on a bien réussi et ce qu’on devrait faire différemment la prochaine fois Et les clients vous le diront. Et on répète la même chose pour le deuxième téléséminaire, puis le troisième… Et on créé un produit. En trois téléséminaires, on devient un expert. Vous savez, les gens veulent des réponses.Quelque soient vos moyens et vos connaissances, vous n’avez pas besoin d’être un expert de classe mondiale. Olivier Roland : Absolument, ce n’est pas nécessaire. Jeff Walker : Quel que soit le marché, 95% des gens sont des débutants Olivier Roland : Oui. Vous avez juste à être meilleur qu’eux. Jeff Walker : Oui, tout à fait. Prenons l’exemple de la guitare. Si vous jouez de la guitare, et que vous bloguez sur ce sujet, on réalise rapidement que 95% des gens sont des débutants. Tout le monde commence en tant que débutant. Dans tout… comme conduire une voiture, marcher, utiliser une caméra vidéo, utiliser un iPad, ou même nouer ses lacets. Si on sait nouer ses lacets, on passe pour un génie aux yeux d’un enfant de 3 ans. C’est pas vrai ? Olivier Roland : C’est vrai ! Jeff Walker : De la même manière, si on est capable de jouer 10 chansons à la guitare, on est un génie pour quelqu’un qui vient juste d’acheter sa guitare. Donc il n’est pas nécessaire d’être un expert de classe mondiale, pour bloguer, publier sur un sujet et créer un produit. Olivier Roland : Si on est un blogueur et qu’on développe un produit sur un certain sujet, on devient un expert avec le temps. Grâce aux commentaires des clients, aux experts qu’on rencontre et que l’on interviewe comme Jeff… Jeff Walker : Tu as tout à fait raison. Olivier Roland : Merci Jeff. La formule du Lancement Orchestré a énormément changé la vie de beaucoup de gens, y compris la mienne, donc encore merci, je ressens beaucoup de gratitude pour ça ! Jeff Walker : C’est toujours super de se parler !

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Mon, 05 Mar 2012 19:31:00 +0100 http://www.olivier-roland.fr/items/view/714/Interview-Jeff-Walker-inventeur-du-Lancement-Orchestr-et-les-300-millions-de-dollars-raliss-par-ses-clients
Entrepreneurs, 3 techniques de vente que vous ne devez pas ignorer http://www.olivier-roland.fr/items/view/527/Entrepreneurs-3-techniques-de-vente-que-vous-ne-devez-pas-ignorer

Note : cet article invité a été rédigé par Eric de Comment Faire Connaître Mon Entreprise. Eric est un entrepreneur depuis plus de 10 ans dans le bâtiment et partage directement son expérience de la vente du terrain et des techniques de vente qu’il a utilisé pour doubler le CA de son entreprise dans cet article. Vous sentez vos clients perplexes, vos démonstrations de ventes sont difficiles, vous avez du mal à faire signer vos devis et vous finalisez peu de ventes ? Je connais cela, pour en avoir fait l’expérience ! Rien de bien grave, il suffit simplement d’apprendre les secrets des vendeurs d’élite ! Vous pouvez apprendre rapidement ces techniques de vente avec ces stratégies adaptées que je vous révèle ! J’ai créé ma société, de négoce et pose carrelage-sanitaire, en reprenant une société existante, et j’ai considérablement augmenté le chiffre d’affaires dans la première année pleine grâce à ces techniques. La société précédente avait un C.A de plus ou moins 122 000€ sa dernière année, elle vendait du carrelage, sanitaire, produit de revêtements de façades et divers quincailleries. J’ai repris cette société en juillet 1999, épuré le stock les 6 premiers mois pour éliminer le surplus, et supprimé divers produits ne correspondant pas a l’activité visée. Ensuite, j’ai centré le commerce sur le carrelage-sanitaire. Pour la première année pleine, le C.A en négoce pur pour 2000 fut de 162 000€ et en 2001 de 230 000€. Une progression de 35% la première année et 30% la seconde. Nous avons du ensuite engagé du personnel pour les poses, suite à la modification de la TVA rénovation pour éviter de perdre ces ventes pures. Ces ventes furent réalisées à trois personnes. Moi-même à mi-temps, mon épouse comme secrétaire vendeuse néophyte et notre fils apprenti vendeur (17 ans).

Les trois techniques de vente qui vous aideront… à vendre !

Les années passent, l’entreprise change et les produits évoluent. À mes débuts d’entrepreneur, je pensais que la vente était l’élément essentiel de mon entreprise, et j’ai dû rapidement me pencher sur cette facette pour l’amélioration de mon chiffre d’affaires. Étant le chef d’entreprise et le tacticien, j’ai mis en place la stratégie marketing adaptée à mes produits et services. Le calcul des remises maximum, une méthode de services pour la visite chez le client, la façon d’agir pour les ventes, le secrétariat, une stratégie de langage envers mes clients. On appelle cela une stratégie de marketing mixte. Un mot une phrase peu changer beaucoup de choses lors d’une démonstration de vente. Essayez de vous faire une idée entre ces deux mots « frais et fraîcheur ». N’est-il pas plus vendeur de dire « Ce meuble apportera une fraîcheur dans votre salle de bains ». Aujourd’hui, la mise en place du statut d’auto-entrepreneur et d’autres entreprises individuelles oblige le créateur à savoir vendre. Les créations dans les divers métiers sont en hausse, énormément d’individus créent leur entreprise. Lorsque l’on est seul pour diriger une entreprise, on doit être le stratège, le vendeur, le technicien et le poseur dans certains cas. Un dilemme en soi, on ne peut pas exceller dans chacun de ces domaines. En exemple je prendrai le cas d’un entrepreneur de métier du bâtiment. Il est évident qu’avant de réaliser une pose quelconque il faudra d’abord signer les devis et encaisser des acomptes, et ensuite encaisser le travail de son savoir-faire. Ce n’est pas un scoop c’est bel et bien un acte de vente dans lequel il vous faut connaître les différentes techniques pour amener votre futur client a signer votre devis, votre bon de commande, puis à régler votre facture. Le bon vendeur que vous devez être doit donner l’impression à son client, qu’il vient d’acheter un produit sur mesure. Le sens de l’imagination fait la différence entre une entreprise qui vend et une autre qui ne vend pas. Etre toujours satisfait de ses quantités de ventes demande du génie alors soyez un rayon de soleil pour votre client, ils vous le rendront bien. Voici pour vous trois techniques de vente que vous pouvez utiliser régulièrement pour amener votre entreprise vers les sommets qu’elle mérite. Je préfère le dernier point, j’aime encore aujourd’hui rencontrer mes clients, je suis souvent passé chez eux après vente pour les saluer. Cela m’a apporté des ventes supplémentaires dans leur famille. Acte I : Cette technique vous aidera à intéresser le client Votre ingéniosité vous permettra de rencontrer régulièrement vos clients.

En prétextant une mise à jour de votre fichier client Une invitation à voir les nouveaux produits En envoyant des coupons réduction En les invitant à une journée de démonstration En créant au sein de votre entreprise un espace conseil Ou en passant tout simplement les saluer physiquement

Ainsi, on obtient facilement un contact avec le client, et cela permet une relation qui aurait tendance à s’apparenter à une relation d’amitié. Au magasin, un espace conseils, lors des contacts avec les prospects, nous aidait à mettre en œuvre une démarche de conseils décorations, pour tenter de visiter le client afin de lui faire des propositions en fonction de l’aspect réel de son domicile. Cette technique est infaillible, et les clients apprécient mes bons conseils en matière de décoration, mais aussi pour connaitre la technique de pose. Ensuite venait le devis, et un rendez-vous pour finaliser. Même pour une vente sans pose, je faisais ces visites. Enormément de ventes en sont le résultat. Pensez toujours qu’il est impératif de tenir les promesses faites. Il vaut mieux prendre le pari de la franchise avec votre client ou prospect, pour réussir la vente et se remettre en question en permanence, quitte à se documenter régulièrement pour acquérir les techniques de vente qui marchent pour un vendeur, mais aussi de connaître les ficelles de la négociation et de la psychologie humaine . Dans votre métier, que ce soit pour une vente direct, une prise de devis ou même un rendez vous pour amener des ventes, votre rôle passe de celui de chef d’entreprise à vendeur. Ces quelques techniques de vente peuvent transformer un simple vendeur, en virtuose surdoué.

Il faut avant tout bien connaitre votre produit pour savoir annuler les objections du client. Il vaut mieux s’entrainer à aller dans le sens du client, se concentré sur le concret. Un vendeur doit s’investir personnellement et suivre des formations pour l’aider à améliorer sa technique. Tout est dans l’individu, son bagou, sa présentation, sa technique et sa sincérité.

Soyez celui-là, surpassez-vous ! J’ai souvent fait changer d’avis des clients sur un produit qu’ils pensaient vouloir acquérir. La connaissance parfaite du produit ne permettait d’adapter celui-ci en fonction des endroits, mais aussi des couleurs. Je prenais du temps pour le passé avec mes clients, afin de mieux les connaître et qu’il me connaisse mieux pour développer une relation sincère. Le bagou, parlons en ! J’ai passé une heure avec un couple pour leur vendre un carrelage, ils sont partis déçu de ne pas avoir trouvé un carrelage qu’ils voulaient. Je les ai rattrapé sur le parking de mon entreprise et entamé la conversation alors qu’ils étaient dans leur voiture, ils sont ressorti, ont revu mes produits et ont acheté. Vous voulez savoir ce qui les a décidés à revenir dans le magasin ? Je leur ai dit que le carrelage qu’ils recherchaient était un pure produit de leur imagination et qu’il n’existait pas, qu’ils allaient perdre un temps fou à écumer les magasins du coin sans jamais le trouver. Ils ont cru en moi ! ACTE II Une technique à succès pour votre entretien de vente Pour que votre démonstration de vente soit au top, Il vous faut connaitre votre produit sur le bout des doigts.

Le succès d’une vente repose sur la maitrise de votre offre. Il faut connaitre les faiblesses de votre offre pour préparer des réponses éventuelles aux objections du client.

Si vous connaissez votre produit et maitrisez votre offre, cela rassure le client. Il vous faut aussi connaitre les offres de vos concurrents pour augmenter vos chances de vente. Pour vous donner un exemple de concurrence pour mon secteur, voici à quoi j’étais confronté : Un magasin Brico-marché à 5 km, Tout-Faire à 500 m, et divers autres dans un rayon de 10 km. Ma stratégie fut de toujours proposer des produits hauts de gamme et notre service espace conseil permettait un contact direct avec le client, chez eux, contrairement à mes concurrents. Ainsi la concurrence a diminué. Les Piège à éviter :

Parler directement de son produit sans se renseigner sur les attentes du prospect. Ce n’est pas une bonne technique de vente, soyez humains engagés la conversation à titre personnel, faites preuve de réflexion et d’imagination. Si vous vous rendez chez un client, il vous faut définir 2 ou 3 objectifs pour ce rendez vous, ils conditionnent votre avantage, votre réussite. En fonction de l’humeur, du besoin de votre client votre technique de vente s’adaptera à un de ces trois objectifs.

En fonction de mes visites chez le client, la conversation partait dans tous les sens au gré du client. La famille, les enfants, les besoins de place, ou l’efficacité de mes produits, de voiture, boulot etc.. Cela m’a permis de cerner leurs attentes. Ensuite j’adapte ma proposition en fonction d’un produit, d’une pose simple, d’une fourniture et pose, ou d’une fourniture uniquement. Etre bon vendeur, se résume simplement au fait que votre client acquière le produit que vous avez décidé de lui vendre. C’est un avantage lors d’un manque de stock, de disponibilité, alors il faut dévier sur un autre produit. Mes stocks limités, m’imposaient de travailler en flux tendus, et en fonction du délai de fourniture ou de réalisation, je faisais patienter le client qui avait le temps, pour faire revenir les produits de l’étranger grâce à ce délai.

Il vous faut prendre votre temps pour faire parler votre client. La subtilité est de ne vendre un produit que s’il rencontre un intérêt.

Le manque d’écoute est un mal installé dans certaines entreprises. Les vendeurs ne prennent plus le temps d’écouter. En bon patron que vous êtes, vous savez vous remettre en question, vous savez remettre vos troupes dans le droit chemin du dialogue entreprise-clients. Si vous écoutez votre client en étant intéressé, vous êtes un bon vendeur. Cette écoute est nécessaire, car votre prospect met souvent un certain temps avant de vous livrer les informations primordiales pour la vente. Essayer d’adapter des questions ouvertes vers votre prospect, afin qu’il développe son besoin. Faite parler les gens en fonction de leur demande de compétence vis-à-vis de votre entreprise. J’aime demander au client comment il a connu mon entreprise. Rien qu’avec sa réponse j’ai une foule d’informations. Si vous essayez de savoir où il travaille vous pouvez vous faire une idée de son niveau social et adapter le produit à son budget. Ne demandez jamais son salaire ! Vous devez choisir si vous allez vendre un prix ou un produit. Lorsque c’est une salle de bains secondaires le client ne prendra pas un carrelage haut-de-gamme, il m’est arrivé de me tromper et j’ai dû faire volte-face. Comment réagir lorsque vous êtes dans l’impasse face à votre client ou prospect

Parlez lui de votre produit de votre société, pendant 5 minutes, puis faite celui qui se rend compte qu’il monopolise la conversation, en vous excusant et en invitant votre prospect à vous en dire plus. Forcez-vous à rencontrer vos clients ou prospect chaque jour jusqu’à la finalisation de votre affaire et en fonction de votre emploi du temps. Orientez l’entretien pour que le client donne lui même ses besoin, car une telle méthode est plus efficace que si c’est vous qui formulez ces besoins. Il faut susciter chez votre client ou prospect une envie d’acheter sans qu’il ne s’y attende.

Je parle beaucoup, je n’ai aucun mal à m’adapter aux besoins du client, ou à parler de ma société pendant cinq minutes. Ainsi vous ouvrez pour votre client l’occasion d’entretenir la discussion.  

Plusieurs techniques font effets dans ce domaine et peuvent vous apporter un réel plaisir à la vente

Proposez à votre prospect l’inverse de ce dont il à besoin, sans en abuser. Utiliser la technique de l’ascenseur. Si vous sentez qu’il est prêt à acheter un produit à 200 euro et que vous sentez qu’il peut dépenser plus, proposez un produit plus haut de gamme à 500 euro, il choisira entre les deux. Si vous vendez une gamme de produit étendu du même type, utilisez la technique de l’entonnoir.

Parlez d’abord d’un produit généraliste et au fur et à mesure de la discussion, conditionnez votre vis-à-vis pour qu’il demande lui même le produit dont il à besoin. Quand je proposais un meuble de salle de bains, je partais au prix le plus bas, en parlant bien entendu d’une qualité moindre, ensuite je montais dans la gamme en étayant à chaque fois mes propos par la qualité du produit. Le client faisait ensuite son choix suivant Le panel que je lui avais proposé. Il est certain que vous rencontrerez à chaque entretien de vente des objections et vous devrez les effacer pour réaliser la finalité de votre démarche, mais certains clients sont plus difficiles que d’autres, et ces techniques de vente vous aideront à mieux aborder votre client et finalisé votre transaction. Sachez que les objections sont la clé de votre vente. Pour des meubles que j’ai vendus à plus de 2000 €, il était important d’assurer les objections fantaisistes, telles que « oui mais si le meuble venait à s’écailler » je répondais que nous avions des garanties solides auprès de nos fournisseurs qu’il était possible de changer une porte, un caisson, un miroir. D’ailleurs c’est arrivé, un miroir dont le tain était abîmé, mon fournisseur l’a remplacé rapidement. Donc il est aussi très important de ne pas mentir, car en cas de problèmes… ACTE III Finalisez votre démarche avec cette technique de vente L’idéal est de laisser de coté la qualité du produit pour vous focaliser sur votre client et à lui donner une réponse sur ses besoins. Le vrai vendeur est celui qui donne l’impression à son prospect, qu’il achète un produit sur mesure. Une seule solution pour y arriver. Définir 2 ou 3 attentes du client et lui proposer votre produit y correspondant par ses caractéristiques. Astuces :

Pour une même offre préparez vous plusieurs types d’argumentaire à présenter au client en fonction de ses caractéristiques et ses besoins. Crédibiliser les discours de vente en amenant aux clients des détails qui lui colle à la peau. Parlez-lui de l’économie d’énergie d’un appareil si celui ci est dans ce cas ou du naturel de celui-ci s’il a fait sentir dans la discussion son attachement à la nature, redoublez d’imagination. Annoncer le prix en dernier, juste avant lui avoir parlé de l’avantage pour lui de posséder ce produit.

Cette dernière théorie est bien légère et difficile dans certain cas à mettre en place. Appréciez le bon moment pour en parler, mais pas avant les avantages du produit. Pour l’intérieur, la maitresse de maison préfère un carrelage facile d’entretien. J’avais à cœur de proposer des produits que je connaissais car ils étaient techniquement identiques à mon intérieur, c’est un avantage de pouvoir parler de l’utilisation si on la connaît.

Les carrelages de ma société Si votre client ou prospect est impatient, mettez carte sur table, annoncez la couleur et défendez vos tarifs et positions. Souvent votre client vous parlera de vos concurrents, de leurs prix. Vous devez bien connaître la concurrence pour pouvoir démonter ces arguments. Pour mes clients il était facile de comparer mes prix à ceux de Brico-Marché, et pour moi de les rassurer par la qualité de mes produits. Si votre prix est la réalité de votre offre, n’hésitez pas à bousculer votre client pour qu’il accepte de choisir un produit de qualité et économique. Cela calme aussi les clients qui ont pour habitude de trouver tout trop cher pour pouvoir négocier le prix.

Vous devez faire germer dans l’esprit de votre client, que votre produit n’est pas cher par rapport à sa qualité: par exemple, ramenez votre client à un prix unitaire pour un achat en lot. Ça fonctionne ! Après avoir levé les objections du client, faite une proposition directe.

Je vous l’installe quand ? Vous préférer 5 mensualités ou 10 ? Je vous en livre 10 ? Vous emportez le produit dans votre véhicule ? Ce sont des exemples concrets de propositions directes, mais attention à avoir la capacité à rebondir dans le cas ou votre client émettait un refus.

Dans le cas de vente par contrat, sortez votre contrat assez tôt avant la conclusion, pour en faire lire quelques clauses à votre prospect. Cela l’emmènera doucement vers votre conclusion de vente. Si votre vente demande réflexion, ne prenez pas la réponse par téléphone, prenez de suite un rendez vous pour connaitre le verdict et en rediscuter. Si votre client est indécis, il faut le brusquer, s’il décide de réfléchir, annoncez que le produit est indisponible, puis vérifiez, oh par miracle, il en reste 1. Lorsque vous finalisez votre vente, vendez aussi votre entreprise, votre savoir faire, c’est un atout majeur pour appuyer un " oui je prends"

Une petite anecdote : une personne entre dans mon magasin demande le prix de mon grès cérame pleine masse, il avait dans sa main un carrelage qu’il avait récupéré dans une grande surface quelconque, lorsque j’ai annoncé le prix de mes produits il a sauté au plafond, ses propos étaient désagréables, mais je suis resté stoïque en parlant de la qualité des produits comparés à celui qu’il avait en main. Il revint trois fois pour me faire baisser mon dernier prix, j’ai refusé. Il a quand même acheté ses carrelages ailleurs. J’étais énervé car j’avais passait un temps fou avec cette personne a essayé de la persuader. Deux ans plus tard il revint au magasin et acheta un nouveau grès cérame car il avait changé de maison et il avait eu des problèmes avec son précédent carrelage. Comme je l’ai dit plus haut ne dérogez pas à votre déontologie, votre prix s’il est exact restera votre prix par la qualité du produit. Voilà quelques techniques de ventes, mais elles sont légions. Dans tous les domaines de la vente des techniques existent, à vous de les adapter à votre commerce, votre entreprise, votre établissement. En résumé je vous conseillerai ceci : Pensez à bien cerner le besoin du client, du prospect, adaptez votre démonstration de vente en fonction de la situation. Ne vous laissez pas mener par le client, vous êtes le vendeur, vous dominez votre démarche d’un bout à l’autre. Soyez efficaces et imaginatifs, mettez votre cerveau en ébullition de façon ce qu’il soit réceptif à la moindre réaction de votre prospect. Sachez rebondir en fonction des situations. Voici une petite histoire d’un vendeur qui sait rebondir : Un employé de rayon fruits et légume, reçoit une demande d’un client. - Pourriez-vous me vendre une moitié de salade ? Fort embêté, il rejoint le bureau de son patron, entrouvre la porte et dit : - Un client vraiment embêtant me demande une moitié de salade ! Se retournant il voit son client derrière lui et s’exclame : - Et justement ce gentil monsieur qui est ici voulait acheter l’autre moitié, puis je lui faire un bon prix ? Sympathique n’est-ce pas, et quelle rapidité d’esprit, il a su s’adapter à une situation difficile.

Un dernier conseil : En face de vous, vous avez une personne avec ses sensibilités, pensez toujours à rester humain et à ne pas dériver du mauvais côté de la force. La force de vente, malgré ses techniques qui peuvent paraître parfois agressives, doit rester malgré tout un acte de sincérité, de franchise et de contact. C’est pour cela que votre atout principal est votre déontologie. Astuce : Lorsque je visitai mes clients, s’ils avaient des enfants, j’offrais aux petits une voiture, ou une boite de crayons de couleur aux filles. Une belle attention, mais sachez qu’elle est redoutable, vous entrez dans le cœur de votre client, et les enfants n’embêtent pas leurs parents pendant votre démarche, car ils jouent avec votre cadeau. Voilà, j’espère que ces quelques conseils, vous ont intéressé et que vous allez les mettre en pratique. Avez-vous d’autres techniques de vente à nous apprendre ? Eric de Comment Faire Connaître Mon Entreprise Pour recevoir gratuitement un podcast "7 étapes pour vaincre la Procrastination et rester motivé pour créer ou diriger une entreprise" et une vidéo "7 livres indispensables pour Créer son Entreprise", cliquez ici et laissez-moi votre adresse email pour que je vous les envoie gratuitement ! ;) No related posts.

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Mon, 19 Dec 2011 07:00:00 +0100 http://www.olivier-roland.fr/items/view/527/Entrepreneurs-3-techniques-de-vente-que-vous-ne-devez-pas-ignorer