Olivier Roland - tagged with souffrances-physiques http://www.olivier-roland.fr/feed en-us http://blogs.law.harvard.edu/tech/rss Sweetcron [email protected] Copie de Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même http://www.olivier-roland.fr/items/view/11741/Copie-de-Les-5-blessures-qui-empchent-dtre-soi-mme

Résumé du livre Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même : Lise Bourbeau explique que toutes nos souffrances physiques, émotionnelles ou mentales proviennent de cinq blessures fondamentales et de cinq masques qu’il nous faut identifier pour parvenir au véritable épanouissement personnel. Par Lise Bourbeau, 2000, 220 pages Quelles sont les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même ?

Le rejet L’abandon L’humiliation La trahison L’injustice

Chronique et résumé du livre Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même : Partie 1 : Introduction du livre Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même et masques associés Tous nos maux proviennent de cinq blessures fondamentales : le rejet, l’abandon, l’humiliation, la trahison et l’injustice. Afin de supporter la douleur de ces cinq blessures, nous développons un masque pour chacune d’entre elles : la fuite, la dépendance, le masochisme, le contrôle et la rigidité. Seule l’acceptation de ces mécanismes nous conduira à être enfin nous-mêmes et à amorcer la voie de notre guérison. Partie 1.1 - Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même

Pour Lise Bourbeau, les quatre étapes à l’origine de nos blessures sont les suivantes :

Nous venons au monde, nous ressentons la joie d’être nous-même ; Ensuite, nous vivons la douleur de ne pas pouvoir agir en étant nous-mêmes ; Nous connaissons une période de crise et de révolte liée à la souffrance de ne pas pouvoir être nous-mêmes ; Enfin, nous nous résignons pour réduire la douleur et finissons par nous créer une nouvelle personnalité afin de ne pas décevoir les autres et être aimé.

Ce n’est pas la réalité des faits qui crée la blessure, mais notre ressenti à l’expérience, notre construction mentale. Ainsi, tous les maux de l’humain peuvent être condensés en cinq blessures qui sont, par ordre chronologique d’arrivée dans la vie :

Le rejet L’abandon L’humiliation La trahison L’injustice

Partie 1.2 - Les cinq masques associés aux cinq blessures Durant les troisième et quatrième étapes de la création de nos blessures, notre ego va construire un type de personnalité pour nous protéger de la souffrance vécue lors de la seconde étape. Ces « types de personnalité » ou ces « caractères » sont appelés des « masques » par Lise Bourbeau. Nous les avons ainsi fabriqués pour notre survie. Nous portons ces masques plus ou moins souvent, en fonction de la gravité de nos blessures : si notre blessure est conséquente, on en souffre plus souvent, donc notre masque sera plus fréquemment utilisé. Ces masques sont au nombre de cinq et correspondent aux cinq grandes blessures de base vécues par l’humain précédemment citées :

Blessure Masque

Rejet Fuyant

Abandon Dépendant

Humiliation Masochiste

Trahison Contrôlant

Injustice Rigide

Partie 1.3 - Les types de personnalités pour reconnaître nos blessures, selon Lise Bourbeau Après avoir présenté l’origine des blessures et des masques, Lise Bourbeau va consacrer chacun des cinq chapitres suivants à décrire une blessure et le masque qui lui est associé. Cette description va nous permettre d’identifier nos blessures et celles des autres. Tout d'abord, l’auteure Lise Bourbeau dresse les cinq portraits du « fuyant », « dépendant », « masochiste », « contrôlant » et « rigide », de manière très complète, afin que chacun puisse y reconnaître son propre comportement. Ensuite, elle y détaille :

L’origine de la blessure : sa période d’éveil et son lien avec le parent concerné ; Les peurs et besoins liés à cette blessure ; Les aspects physiques de la personne qui porte cette blessure : son corps, sa manière de se vêtir, de s’asseoir, le type de véhicule qu’il va préférer, son alimentation, les maladies qui lui sont spécifiques ; Mais aussi, les traits de caractère de celui qui souffre de cette blessure sur un plan émotionnel et mental.

« Tu sais, dans la vie il n'y a pas de personnes coupables : seulement des personnes souffrantes. » Lise Bourbeau, Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même Il est rare qu’une personne n’ait qu’une blessure. Il est possible que certains aient trois, quatre ou même cinq blessures. Une des cinq blessures peut prédominer, tandis que les autres seront moins évidentes. Elles peuvent aussi toutes être de moindre importance. Lise Bourbeau insiste sur le fait que la manière la plus sûre de nous reconnaître dans ces portraits est d’observer notre physique car celui-ci ne ment pas. [caption id="attachment_18262" align="aligncenter" width="500"] Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même - Le rejet[/caption] Partie 2 : Description de nos cinq blessures et masques, selon Lise Bourbeau Partie 2.1 - Le Rejet : portrait du fuyant

Blessure Le rejet

Masque la fuite

Plus grande peur la panique

Plus grand besoin l’appartenance

Parent du même sexe

L’éveil de la blessure : de la conception à l’âge d’un an, avec le parent du même sexe

« Rejeter quelqu’un », c’est « le repousser, ne pas le vouloir à ses côtés ou dans sa vie ». L’action de « rejeter quelqu’un » est différente de celle « d’abandonner quelqu’un » qui signifie « s’éloigner d’une personne pour autre chose ou pour quelqu’un d’autre ». Celui qui « rejette » utilise l’expression « je ne veux pas » ; celui qui « abandonne » utilise l’expression « je ne peux pas ». Le rejet est une blessure très profonde qui touche l’être directement : l’enfant a le sentiment d’être rejeté dans son être et dans son droit d’exister. Il s’agit de la première blessure à se manifester dans la vie, parfois même avant de naître (ex. : bébé non désiré). Le rejet étant vécu avec le parent du même sexe, le « fuyant » se sentira, plus tard, rejeté par les personnes du même sexe que lui.

Son corps : petit et fuyant

Pour commencer, le corps de celui qui souffre de rejet est fuyant, petit, étroit, mince, contracté, fragmenté. Il semble incomplet, comme s’il manquait un morceau (ex. : pas de fesses, pas de menton, pas de seins, présence de creux) ou comme si certaines parties de son corps n’allaient pas ensemble (parties asymétriques). C’est un corps qui ne veut pas prendre trop de place et qui semble vouloir disparaître, à l’image du « fuyant » qui essayera toute sa vie de ne pas utiliser trop d’espace. Il a un visage et des yeux petits. Son regard est fuyant, avec une impression de masque (cernes gris) ou de peur. Sa voix est faible et éteinte. Le « fuyant » favorise les vêtements noirs ou de couleurs ternes pour ne pas se faire remarquer. Il n’aime pas particulièrement danser ; cependant, s’il danse, ce sera sans trop bouger et de façon effacée. Ce qui émane de lui à ce moment-là, c’est « ne me regardez pas trop ». Lorsqu’il s’assoit, il se fait tout petit sur sa chaise et aime cacher ses pieds sous ses cuisses. Celui qui souffre de rejet a un appétit souvent coupé par les émotions ou la peur. Il mange de petites portions. Il est prédisposé à l’anorexie et à consommer du sucre, de l’alcool ou de la drogue pour fuir. Les malaises et maladies qui peuvent se manifester chez le « fuyant » sont les problèmes de peau, les diarrhées, l’arythmie, le cancer, les problèmes respiratoires, les allergies. Il ne faut pas oublier les vomissements, les évanouissements et étourdissements, le coma, l’agoraphobie, l’hypoglycémie, le diabète, la dépression, la psychose.

Son comportement : fuyant et effacé

Tout d'abord, le « fuyant » ne s’attache pas aux choses matérielles : tout ce qui est relié à l’esprit ou au monde intellectuel l’attire d’avantage. Il se considère comme nul et sans valeur. Il a très peu d’estime de lui-même. Le « fuyant » recherche la solitude, a généralement très peu d’amis à l’école et au travail. Il ne parle pas beaucoup et se montre effacé. Il possède une capacité à se rendre invisible. Le fuyant se sent coupé et incompris des autres. Ainsi, il se réfugie dans son monde imaginaire. Le « fuyant » est un grand perfectionniste qui, en vieillissant, panique de plus en plus à l’idée de ne pas être à la hauteur. C'est une personne qui recherche la perfection dans tout ce qu’il fait, car il croit que s’il fait une erreur, il sera jugé (pour lui, être jugé équivaut à être rejeté). Il passe par des phases de grand amour à des phases de haine profonde. Il rencontre souvent des difficultés sexuelles. Aussi, il peine à laisser vivre son enfant intérieur. Le « fuyant » emploie par exemple fréquemment les mots « nul », « rien », « inexistant », « disparaître », « pas de place ». Par ailleurs, il aime les voitures aux couleurs sombres qui passent inaperçues. Sa plus grande peur est la panique. Il ne s’en rend pas compte, car il trouve souvent le moyen de s’éclipser juste avant de paniquer. Les autres peurs du « fuyant » qui affectent sa communication sont la peur de ne pas être intéressant, d’être considéré comme nul ou sans valeur, d’être incompris, que l’autre ne l’écoute uniquement par obligation ou par politesse. Le plus grand besoin du « fuyant » est l’appartenance. Malgré cela, il fera tout pour passer inaperçu, car il a sans cesse peur de déranger et croit qu’il n'en vaut pas la peine. [caption id="attachment_18265" align="aligncenter" width="500"] Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même - L'abandon[/caption] Partie 2.2 - L’Abandon : portrait du dépendant

Blessure L’abandon

Masque la dépendance

Plus grande peur la solitude

Plus grand besoin l’attention

Parent du sexe opposé

L’éveil de la blessure : entre 1 et 3 ans, avec le parent du sexe opposé

« Abandonner quelqu’un », c’est « le quitter, le laisser, ne pas vouloir s’en occuper ». Selon Lise Bourbeau, l’abandon est la blessure la plus souffrante après celle du rejet, car, elle aussi, touche l’être directement. Le manque de nourriture affective ou tout autre genre de nourriture désiré (manque de nourriture physique par exemple) peut causer la blessure d’abandon (ex. : parents très occupés, enfant hospitalisé, mère qui s’occupe d’un nouveau-né). L’abandon est vécu avec le parent du sexe opposé. Le « dépendant » se sent donc facilement abandonné par les personnes du sexe opposé.

Son corps : long et tombant

Le corps de celui qui souffre d’abandon est long, mince, manque de tonus et possède des parties flasques ou tombantes (ex. : les épaules). Son système musculaire est généralement sous-développé. Ses jambes sont faibles, son dos est courbé, ses bras semblent trop longs et pendent le long du corps. Il s’appuie souvent sur quelque chose ou sur quelqu’un. Ainsi, c'est quelqu'un qui a souvent de grands yeux tristes et le regard qui tire. De plus, on le reconnait à sa voix plaintive avec une intonation d’enfant. En outre, le « dépendant » porte des vêtements amples ou pendants. Il aime les danses de contact parce qu’elles lui donnent l’occasion de se coller à son partenaire, de « se pendre » à l’autre. Ainsi, ce qui se dégage de lui quand il danse, c’est « regardez comme mon partenaire m’aime ». Il s’assoit généralement en s’écrasant sur sa chaise ou plus précisément en s’appuyant sur quelque chose (bras de chaise, fauteuil à côté). Celui qui souffre d’abandon a bon appétit. Il aime les aliments mous et mange lentement. De plus, il est prédisposé à la boulimie. Les malaises et maladies qui peuvent se manifester chez le « dépendant » sont les problèmes de dos, l’asthme, les bronchites, les migraines, l’hypoglycémie, le diabète, l’agoraphobie, les problèmes liés aux glandes surrénales, la myopie, l’hystérie, la dépression, les maladies rares qui attirent davantage l’attention, les maladies incurables.

Son comportement : en recherche d’attention

Le « dépendant » recherche la présence, l’attention, le support et surtout le soutien de son entourage, en particulier de son conjoint s’il est en couple. Par ailleurs, il entretient facilement des relations fusionnelles avec les autres. Le « dépendant » s’accroche physiquement à la personne aimée. Ainsi, il lui est difficile d’accepter un refus. Il éprouve de la difficulté à faire ou à décider quelque chose seul. Il demande une opinion (pour avoir de l’attention et non parce qu’il en a besoin) mais ne suit pas nécessairement les conseils qui lui sont donnés. En vieillissant, il angoisse de plus en plus à l’idée d’être seul. Il a des hauts et des bas : un jour joyeux, un jour triste. Le « dépendant » pleure facilement et s’attire la pitié, surtout lorsqu’il parle de ses problèmes ou de ses épreuves. Il a tendance à se montrer victime et peut alors se créer des difficultés de toutes sortes pour attirer l’attention. Enfin, il peut aussi jouer le rôle de « sauveur » pour recevoir cette attention. Dans un groupe, il aime parler de lui, surtout au passé. Il développe un côté vedette pour attirer l’attention. Il peut aussi donner de l’importance aux autres et leur rendre service dans l’espoir qu’on s’occupe de lui en retour. « Nous reprochons aux autres tout ce que nous faisons nous-même et ne voulons pas voir. » Lise Bourbeau, Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même C’est une personne qui dramatise beaucoup, par exemple le moindre incident prend des proportions gigantesques. L’émotion la plus intense vécue par le « dépendant » est de toute évidence la tristesse. Enfin, il aime le sexe. Le vocabulaire récurrent chez le « dépendant » est le suivant : « absent », « seul », « je ne supporte pas », « je me fais bouffer », « on ne me lâche pas », « je te laisse tomber », « j’ai laissé tomber ». Il a beaucoup de difficulté avec le mot « laisser » qui pour lui est synonyme « d’abandonner ». Il achètera une voiture confortable et différente des normes. La plus grande peur du « dépendant » est la solitude. Il n’est, en général, pas capable de voir cette peur, car il s’arrange pour n’être seul que très rarement ; s’il se retrouve seul, la télévision et le téléphone lui tiendront compagnie. Les autres peurs de celui qui souffre d’abandon sont : la peur de pleurer ou de passer pour un bébé, la peur que l’autre parte, que l’autre ne soit pas d’accord et ignore ce qui est dit ou demandé, qu’on lui dise « non », la peur de ne pas être soutenu comme il le souhaiterait, de ne pas répondre aux attentes des autres. Le « dépendant » redoute également toute forme d’autorité. Ses plus grands besoins sont l’attention et le soutien des autres pour se sentir aidé et aimé. [caption id="attachment_18266" align="aligncenter" width="500"] Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même - L'humiliation[/caption] Partie 2.3 - L’Humiliation : portrait du masochiste

Blessure L’humiliation

Masque le masochisme

Plus grande peur la liberté

Plus grand besoin la liberté

Parent la mère

L’éveil de la blessure : entre 1 et 3 ans, avec la mère (ou le parent qui s’est occupé du développement physique de l’enfant)

« L’humiliation » est « l’action de se sentir abaissé, de s’abaisser ou d’abaisser quelqu’un d’autre outrageusement ». Cette blessure est rattachée au monde physique, celui de « l’avoir » et du « faire ». Cette blessure est vécue avec le parent qui s’est occupé du développement physique et sexuel de l’enfant. Il peut donc s’agir d’un seul parent ou des deux. Cette blessure apparaît chez l’enfant qui a souffert d’humiliation après avoir eu du plaisir avec ses sens. Il a ressenti de la honte face au parent concerné (ex. : l’enfant a été traité « de petit cochon » parce qu’il s’est sali). Aussi, la liberté de celui qui souffre de cette blessure a été brimée devant l’attitude répressive d’un parent.

Son corps : tout en rondeur

Le corps de celui qui souffre de la blessure d’humiliation est gros ou rondelet, avec un surplus de graisse. Il a une taille courte, un cou gros et bombé. Il présente, en somme, des tensions au cou, à la gorge, aux mâchoires et au pelvis. C'est quelqu'un qui a un corps qui contient beaucoup d’énergie bloquée. Son visage et ses yeux sont ronds, ouverts et innocents comme ceux d’un enfant. Il a une voix mielleuse qui déguise souvent des sentiments afin de passer pour une personne intéressée. Le « masochiste » porte des habits souvent serrés, ce qui accentue ses rondeurs. Il tâche fréquemment ses vêtements. Il aime beaucoup danser ; c'est quelqu'un qui y prend beaucoup de plaisir et en profite pour exprimer sa sensualité. Ce qui émane de lui quand il danse, c’est « regardez à quel point je peux être sensuel ». Il s’assoit les jambes écartées, mais semble être inconfortablement assis car il choisit souvent une chaise ou un fauteuil qui ne lui convient pas. Le « masochiste » aime les aliments riches en gras, le chocolat. Il a un comportement boulimique ou mange par nombreuses petites portions. Il ressent de la honte à s’acheter ou à manger des friandises. Mais, il compense et se récompense par la nourriture. Les malaises et maladies qui peuvent se manifester chez le « masochiste » sont les problèmes de dos, des sensations de lourdeur sur les épaules, les maux de gorge (angines, laryngites), les problèmes respiratoires, les problèmes aux jambes et aux pieds (varices, entorses, fractures), au foie, à la glande thyroïde, les démangeaisons de la peau, l’hypoglycémie, le diabète, les problèmes cardiaques.

Son comportement : contrôlé par la honte

Selon Lise Bourbeau, le « masochiste » trouve de la satisfaction et même du plaisir à souffrir. C’est pourquoi il recherche, de façon inconsciente, la douleur et l’humiliation. Le « masochiste » rencontre des difficultés à exprimer ses besoins et ce qu’il ressent par peur d’avoir honte de lui-même, des autres ou de faire honte à quelqu’un. Il a beaucoup de retenue dans ses paroles, il se contrôle. De plus, il refoule ses pulsions car s’il est sans limites, il craint de déborder et d’avoir honte (sur le plan sexuel ou alimentaire notamment). Il se croit malpropre, sans cœur, cochon, indigne ou moindre que les autres. Le « masochiste » a tendance à se blâmer pour tout et même à prendre le blâme pour les autres. Par exemple, il se punit lui-même avant que quelqu’un d’autre le fasse et se punit en croyant punir l’autre. Il connait ses besoins mais ne les écoute pas car, souvent, les autres passent avant lui. C'est quelqu'un qui « joue à la mère ». Il peut avoir une relation fusionnelle avec ceux qu’il aime et fait tout son possible pour être digne à leurs yeux. Ainsi, il en prend beaucoup sur son dos, se crée de nombreuses contraintes et obligations s’assurant ainsi de ne pas être libre. Ce qu’il fait pour se libérer dans un domaine l’emprisonne dans un autre. Le sens du devoir est très important pour lui. Le dégoût est un sentiment qu’il ressent souvent. Il est généralement hypersensible. Enfin, il n’aime pas aller vite. Le « masochiste » emploie beaucoup les mots et expressions « être digne », « être indigne », « petit », « gros », « ce n’est pas digne de toi », « c’est honteux », « cochon », « sale ». Il préfèrera un petit véhicule où il se sera à l’étroit. La liberté est très importante pour celui qui souffre d’humiliation. C’est en même temps sa plus grande peur et son plus grand besoin. Plus jeune, le « masochiste » ne s’est souvent pas senti libre, surtout avec ses parents. Il est maintenant convaincu qu’il ne saurait pas gérer le fait d’être libre à sa guise. Il s’arrange donc inconsciemment pour ne pas l’être, car être « libre » signifie pour lui « illimité » et avoir trop de « plaisir ». Ses autres peurs qui l’empêchent de communiquer clairement sont : la peur de blesser l’autre, de passer pour un égoïste s’il dévoile ses besoins ou ses désirs, d’être abaissé ou humilié, de se sentir indigne. [caption id="attachment_18263" align="aligncenter" width="500"] Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même - La trahison[/caption] Partie 2.4 - La Trahison : portrait du contrôlant

Blessure La trahison

Masque le contrôle

Plus grande peur la dissociation et le reniement

Plus grand besoin la liberté

Parent du sexe opposé

L’éveil de la blessure : entre 2 et 4 ans, avec le parent du sexe opposé

« Trahir » signifie « cesser d’être fidèle à quelqu’un ou à une cause, abandonner ou livrer quelqu’un ». Selon Lise Bourbeau, ceux qui souffrent de trahison n’ont pas résolu leur complexe d’Œdipe étant jeunes. L’enfant a été déçu et a souffert de ne pas voir ses attentes comblées avec le parent du sexe opposé. Il a pu se sentir manipulé ou trahi et a ainsi perdu confiance en ce parent. Adulte, il a tendance à accuser les personnes du sexe opposé d’être la cause de sa douleur et de ses émotions.

Son corps : fort

Premièrement, l’homme « contrôlant » exhibe de la force et du pouvoir dans le haut de son corps (les épaules sont plus larges que les hanches). La femme « contrôlante » sera plus forte au niveau des hanches, des fesses, du ventre et des cuisses (les hanches sont plus larges que les épaules, culotte de cheval). La poitrine et le ventre du « contrôlant » sont bombés. Ses muscles dominent. S’il a des kilos en trop, il ne paraîtra pas gros mais plutôt fort. Il possède des yeux qui voient tout rapidement, avec un regard intense et séducteur. Sa voix est forte et porte loin. Le « contrôlant » favorise les vêtements flamboyants. Il aime danser en prenant beaucoup de place. C’est une occasion pour lui de séduire et d’être regardé. Ce qui se dégage de lui à ce moment-là, c’est « regardez-moi ». Lorsqu’il écoute, il s’assoit en penchant son corps vers l’arrière avec les bras croisés. Lorsqu’il parle, il se penche vers l’avant pour mieux convaincre son interlocuteur. « Plus tu souffres à travers une situation ou avec une personne spécifique, plus le problème vient de loin. » Lise Bourbeau, Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même Le « contrôlant » a bon appétit. Il mange rapidement. Il ajoute sel et épices. Absorbé par une tâche, il peut facilement oublier de se nourrir. Il dit même que manger n’est pas important pour lui. Par contre, lorsqu’il décide de manger, il peut perdre le contrôle et se nourrir beaucoup plus que ce que son corps a besoin. Les maladies qui peuvent se manifester chez le « contrôlant » sont celles en lien avec le contrôle et la perte de contrôle de certaines parties du corps (hémorragies, impuissance sexuelle, diarrhée, paralysie…). Il peut souffrir aussi d’agoraphobie, de spasmophilie, de raideurs aux articulations (principalement aux genoux), de problèmes liés au système digestif (surtout au foie et à l’estomac), de maladies finissant en « ite », d’herpès buccal. Il a peur de la folie.

Son comportement : dans le contrôle

Le « contrôlant » a une forte personnalité. De toute évidence, il est convaincu d’avoir raison et affirme son point de vue de façon catégorique, il cherche à tout prix imposer son point de vue. Il fait tout pour être une personne responsable, forte, spéciale et importante. Le contrôlant aime bien diriger d’autres personnes. Il est très physique et prend de la place. De même qu'il aime tout prévoir et arriver en avance pour s’assurer le contrôle sur tout. Sa réputation est primordiale et il tient à ce que les autres sachent de quoi il est capable. Le « contrôlant » ne fait pas confiance facilement. Il se confie en fait difficilement et ne montre pas sa vulnérabilité. Par ailleurs, il ne tient ni ses engagements ni ses promesses ou doit se forcer pour les maintenir. Il ment aisément. De plus, il est doté d’un grand pouvoir de séduction et manipule sans peine les autres pour arriver à ses fins. C’est un bon comédien. Le « contrôlant » est une personne performante qui veut se faire remarquer comme tel. Il attend beaucoup des autres et se montre donc très exigeant avec eux. Le contrôlant comprend et agit rapidement. Il est intolérant et impatient, surtout avec ceux qui sont plus lents que lui. D'ailleurs, il se croit indispensable et aime à penser que les autres ne réussiraient pas sans lui. Le « contrôlant » est sceptique et d’humeur inégale. Il a peur du désengagement. Le contrôlant a de la difficulté à accepter les imprévus et déteste qu’on lui change ses plans. Le « contrôlant » emploie souvent les termes « dissocié », « as-tu compris ? », « je suis capable », « laisse-moi faire seul », « je le sais », « je le savais », « fais-moi confiance », « je ne lui fais pas confiance », « écoute-moi », « j’avais raison », « c’est vrai », « franchement ». Afin d'attirer l'attention sur lui, il choisira une automobile puissante qui sera remarquée. Les plus grandes peurs du « contrôlant » sont le reniement (car, pour lui, « renié » signifie « être trahi ») et la dissociation sous toutes ses formes : la séparation de couple l’effraie profondément, mais il craint aussi la séparation sur le plan professionnel. Il a également peur de la colère de l’autre ou de sa propre colère, de ne pas pouvoir convaincre l’autre, de passer pour un menteur, de se confier, de montrer sa vulnérabilité, de se faire manipuler ou séduire, d’être obligé de s’engager. [caption id="attachment_18264" align="aligncenter" width="500"] Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même - L'injustice[/caption] Partie 2.5 - L’Injustice : portrait du rigide

Blessure L’injustice

Masque la rigidité

Plus grande peur la froideur

Plus grand besoin la liberté

Parent du même sexe

L’éveil de la blessure : entre 4 et 6 ans, surtout avec le parent du même sexe

« L’injustice », c’est le « caractère d’une personne ou d’une chose qui manque de justice ». La « justice » est « l’appréciation, la reconnaissance et le respect des droits et du mérite de chacun ». Une personne qui souffre d’injustice est donc celle qui ne se sent pas appréciée à sa juste valeur, qui ne se sent pas respectée ou qui ne croit pas recevoir ce qu’elle mérite. Cette blessure s’éveille au moment du développement de l’individualité de l’enfant. Celui-ci va trouver injuste de ne pas pouvoir s’exprimer, de ne pas pouvoir être lui-même avec le parent du même sexe perçu comme froid et sévère par l’enfant. Ce dernier a généralement souffert de ses fréquentes critiques, de son intolérance ou de son conformisme. L’enfant a réagi en se coupant de sa sensibilité et s’est imposé d’être performant et parfait (blocage de l’individualité). Adulte, le « rigide » accuse les personnes du même sexe d’être injustes avec lui.

Son corps : droit et rigide

Le corps de celui qui souffre d’injustice est rigide, bien proportionné et le plus parfait possible. Sa posture est bien droite, son apparence est soignée et sexy. Il a des épaules carrées et des fesses rondes ou bombées. Son ventre, qu’il s’efforce de rentrer, est plat. Il possède une petite taille généralement serrée par ses vêtements ou une ceinture. Le « rigide » est droit de fierté. Ses mouvements sont secs et rigides. Ses mâchoires sont serrées. Il se croise souvent les bras, ce qui bloque son plexus solaire. Sa peau et ses yeux sont clairs, son teint rayonnant. Il a un regard brillant et vivant. Sa voix est sèche. Il parle d’une façon plutôt mécanique et retenue. Le « rigide » danse très bien et, malgré la rigidité de ses jambes, a le sens du rythme. Il est attentif à ne pas se tromper, se tient droit et semble compter ses pas (il a souvent pris des cours de danse). Ce qui se ressort de lui quand il danse est « regardez comme je danse bien ». Il s’assoit bien droit. Il serre parfois les jambes l’une contre l’autre et les aligne avec le corps. Lorsqu’il croise les jambes et les bras, c’est pour ne pas sentir ce qui se passe. Celui qui souffre d’injustice préfère les aliments salés aux aliments sucrés. Il apprécie tout ce qui est croustillant. Et il surveille son alimentation pour ne pas grossir (il se justifie et se sent honteux quand il perd le contrôle). C'est une personne qui ressent de la rigidité physiquement sous forme de raideurs ou de tensions, essentiellement dans son cou, le haut de son dos et dans les parties flexibles de son corps (genoux, chevilles, coudes, etc.). Les malaises et maladies qui peuvent se manifester chez le « rigide » sont le burn-out (épuisement professionnel), l’anorgasmie (chez la femme), l’éjaculation précoce ou l’impuissance (chez l’homme), les maladies finissant par « ite » (telles que la tendinite, la bursite, l’arthrite…), les torticolis, la constipation, les hémorroïdes, les crampes, les troubles liés à la circulation du sang comme les varices, ceux liés au foie, les problèmes de peau sèche, le psoriasis, la nervosité, les insomnies, une mauvaise vision. Le « rigide » a tendance à prendre des boutons sur le visage. La plupart de ses maladies ne sont, généralement, pas assez sérieuses pour aller voir le médecin.

Son comportement : perfectionniste

En premier lieu, le « rigide » est perfectionniste : il se contrôle pour être parfait et pour correspondre à l’idéal qu’il s’est fixé ou qu’il croit qu’on attend de lui. C’est un grand optimiste qui veut se montrer toujours positif, ainsi il avoue rarement qu’il vit des difficultés ou que quelque chose le dérange. S’il reconnait avoir un problème, il dira que ce n’est pas grave, qu’il est capable de s’en sortir seul. Il peine à se faire plaisir sans se sentir coupable. Ne sachant pas gérer sa sensibilité, le « rigide » se coupe de son ressenti. Il passe d’ailleurs pour froid et insensible et se persuade, de cette manière, que rien ne le touche. Le « rigide » est très dur avec son corps. Il admet rarement être malade et se vante de ne pas avoir besoin de médecin. Même fatigué, il se montre vivant et dynamique. Il exige beaucoup de lui-même, veut être performant pour être parfait et ne respecte pas ses limites. Le rigide est difficile, pour lui, de demander de l’aide et de recevoir d’une manière générale. Enfin, il se justifie beaucoup. Le « rigide » peut se montrer envieux et colérique. Il doute de ses choix, se compare à mieux et à pire. C'est quelqu'un qui aime l’ordre. Il est plutôt extrémiste et entêté dans ce qu’il croit être juste. Et, il trouve injuste d’en obtenir moins et encore plus injuste d’en recevoir plus que les autres. Le « rigide » utilise couramment les expressions « pas de problème », « toujours / jamais », « très bon / très bien », « très spécial », « justement », « exactement », « sûrement », « d’accord ». Il aime les voitures classiques, performantes, car il veut en avoir pour son argent. Sa plus grande peur est la froideur. Il reconnaît difficilement cette froideur, car il se considère comme une personne chaleureuse. Son plus grand besoin est la liberté. La vidéo suivant accompagne très bien cet article. Regardez Comment dépasser TOUS les traumatismes SANS y passer des ANNÉES, la méthode SIMPLE par Bill O'Hanlon

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Fri, 17 Sep 2021 16:37:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/11741/Copie-de-Les-5-blessures-qui-empchent-dtre-soi-mme
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