Résumé de "Les principes du succès" de Ray Dalio : dans ce livre, Ray Dalio partage son parcours, de la faillite à la réussite planétaire de Bridgewater, devenu l'un des plus grands fonds d’investissement au monde. Il y partage ses principes de vie et de travail pour atteindre le succès : accepter la réalité sans filtre, définir clairement ses objectifs, analyser ses erreurs, concevoir un plan d’action, et l'ajuster en continu. Il y prône l'"honnêteté radicale" et la "méritocratie des idées" pour instaurer une culture collective solide et progresser sans cesse.
Par Ray Dalio, 2020, 580 pages.
Titre original : "Principles: Life and Work", 2017, 592 pages.
Chronique et résumé de "Les principes du succès" de Ray Dalio
INTRODUCTION
Dans l’introduction de son livre "Les principes du succès", Ray Dalio pose d'emblée les bases de sa philosophie, et ce, avec une modestie désarmante.
Il se présente, en effet, comme un "pauvre con" qui a réussi grâce à sa capacité à gérer son ignorance plutôt qu'à ses connaissances.
L'auteur définit ses "principes du succès" comme des vérités essentielles permettant d'obtenir ce qu'on veut dans la vie, qu’on pourrait ainsi comparer à un "livre de recettes du succès".
Il nous explique que face au "blizzard de situations" quotidiennes, disposer de principes clairs permet de prendre de meilleures décisions plus rapidement. Pour lui, il est primordial de développer ses propres principes authentiques en réfléchissant par soi-même, avec humilité et ouverture d'esprit.
Son parcours d'investisseur et d'entrepreneur, ajoute-t-il, l'a lui-même mené à systématiser sa prise de décision, et à transformer ses principes en algorithmes informatiques.
"Les principes du succès", termine-t-il, s'articule en trois parties : son parcours personnel, ses Principes de Vie, et ses Principes de Travail. Ceux-ci qui détaillent notamment le fonctionnement unique de Bridgewater, le fonds d’investissement alternatif qu’il a fondé et basé sur la "méritocratie des idées".
PARTIE I - D'OÙ JE VIENS
Dans cette partie autobiographique, Ray Dalio nous explique que nos millions de décisions de vie sont comme des paris qui déterminent notre qualité de vie.
Il nous invite à dépasser son histoire personnelle pour comprendre les relations de cause à effet sous-jacentes et les principes qu'il en a tirés.
1.1 - L'appel de l'aventure : 1949-1967
Ray Dalio raconte son enfance ordinaire à Long Island, fils d'un musicien de jazz et d'une mère au foyer.
Élève médiocre à cause de sa mauvaise mémoire, il déteste l'école mais adore comprendre les choses par lui-même. Entrepreneur précoce, il enchaîne les petits boulots dès huit ans. À douze ans, il découvre la Bourse en travaillant comme caddy et réalise son premier investissement chanceux avec Northeast Airlines.
Cette période des années 60, marquée par l'optimisme américain et un marché boursier florissant, forge alors sa passion pour l'investissement.
Il préfère déjà prendre des risques plutôt que de vivre dans la médiocrité, suivant le rythme de son propre tambour.
1.2 - Franchir le seuil : 1967-1979
Cette période déterminante pour Ray Dalio, lui enseigne que le futur est généralement très différent du présent, contrairement à ce que croit la majorité.
Entre 1967 et 1979, les surprises économiques provoquent des chutes boursières considérables qui le prennent de court. Il découvre que les prix reflètent les attentes des gens et comprend l'importance d'étudier l'histoire pour anticiper l'avenir.
À l'université, Ray Dalio s'épanouit enfin. Il découvre la méditation transcendantale qui lui apporte une ouverture d'esprit sereine pour réfléchir plus clairement. Il se spécialise dans la finance et s'initie aux futures sur matières premières en utilisant l'effet de levier pour maximiser ses gains limités.
L'époque tumultueuse des années 60-70 le marque profondément : guerre du Vietnam, fin de l'étalon-or par Nixon en 1971, chocs pétroliers. Il apprend que tout est "redite" : les événements se répètent selon des relations logiques de cause à effet.
Diplômé de Harvard Business School, il travaille successivement chez Dominick & Dominick puis Shearson, d'où il est licencié pour son comportement rebelle.
En 1975, il fonde Bridgewater Associates depuis son deux-pièces. Il développe une approche unique : modéliser les marchés comme des machines avec des relations de cause à effet prévisibles. Cette méthode, d'abord appliquée aux marchés agricoles qu'il maîtrise parfaitement, lui permet de créer des règles de décision systématiques. Malgré des erreurs douloureuses qui lui enseignent qu'on n'est jamais sûr de rien, il commence à bâtir son succès sur cette philosophie d'humilité et d'analyse systémique.
1.3 - Mon abîme : 1979-1982
Entre 1979 et 1982, Ray Dalio traverse la période la plus difficile de sa carrière.
Anticipant une crise de la dette, il prédit publiquement une dépression similaire à celle des années 1930. Mais malgré sa rencontre avec Bunker Hunt et ses positions sur l'argent-métal, ses prévisions se révèlent catastrophiquement fausses : quand la Fed intervient après le défaut mexicain d'août 1982, l'économie rebondit de manière non-inflationniste et déclenche alors le plus long boom de l'histoire américaine.
Cette erreur publique ruine presque Bridgewater. Ray Dalio perd tous ses employés sauf lui-même, doit emprunter à son père et envisage de retourner à Wall Street.
Au final, cet échec lui enseigne trois leçons cruciales : bannir l'arrogance, étudier l'Histoire systématiquement et reconnaître la difficulté du timing.
Cette humiliation transforme aussi radicalement son approche : il développe une "ouverture d'esprit radicale", cherche activement les désaccords constructifs et pose les bases de Bridgewater comme "méritocratie des idées". Il comprend qu'il peut concilier risque faible et rendement élevé, découvrant par là son "Saint Graal de l'investissement".
1.4 - Mon chemin pavé d'épreuves : 1983-1994
Après sa faillite de 1982, Ray Dalio reconstruit progressivement Bridgewater sans vision entrepreneuriale ambitieuse : il se concentre d’abord, confie-t-il, sur le fait de "jouer son jeu".
L'acquisition d'ordinateurs modifie à ce moment-là complètement son approche : il développe des systèmes algorithmiques qui traduisent ses intuitions en critères logiques, puis les teste sur des données historiques remontant à plus d'un siècle. Cette méthode informatisée qui fonctionne en parallèle avec son analyse personnelle, se révèle alors supérieure à la prise de décision humaine pure.
Par ailleurs, Bridgewater diversifie ses activités : consulting, gestion de risques et vente de recherches. L'idée consiste à disséquer chaque entreprise-cliente en composants logiques, en séparant les bénéfices opérationnels et spéculatifs, et en établissant des positions "neutres au risque". Cette méthode révolutionnaire, précurseur de l'alpha overlay, attire des clients prestigieux comme la Banque mondiale (premier mandat de gestion de 5 millions), puis Kodak.
Mais la découverte majeure survient avec le "Saint Graal de l'investissement" : un graphique démontrant qu'avec 15-20 flux de rendements non-corrélés, on peut réduire drastiquement les risques sans diminuer les rendements. Cette révélation mène Ray Dalio au développement de Pure Alpha, stratégie révolutionnaire combinant les multiples classes d'actifs.
Parallèlement, Ray Dalio explore la Chine dès 1984 et crée Bridgewater China Partners en 1994 avant de l'abandonner par manque de temps. Il préfère en effet privilégier Bridgewater. Son fils Matt passe, lui, une année transformatrice à Pékin.
L'entreprise de Ray Dalio systématise également l'apprentissage par les erreurs via un "journal d'erreurs" obligatoire.
En 1993, une confrontation avec ses collaborateurs révèle l'impact négatif de sa franchise brutale sur le moral. Cette crise catalyse l'élaboration des « Principes de Travail » de Ray Dalio, qui définissent les comportements relationnels autour de trois piliers : honnêteté radicale, désaccords raisonnés et méthodes de décision préétablies.
L’auteur des "Principes du succès" comprend à ce moment-là l'importance de la neuropsychologie dans la gestion des "deux soi" - logique et émotionnel - qui gouvernent les comportements humains.
1.5 - Une aubaine inespérée : 1995-2010
Entre 1995 et 2010, Bridgewater connaît une croissance spectaculaire, passant de 42 employés et gérant 4,1 milliards à une institution majeure. Cette expansion repose sur une approche évolutive systématique : affronter les marchés, innover, analyser les erreurs, améliorer continuellement les méthodes. L'entreprise développe des systèmes informatiques sophistiqués qui lui permettent de traiter massivement les données et d'identifier des opportunités créatives.
Deux innovations majeures marquent cette période :
D'abord, la découverte des obligations indexées sur l'inflation : Ray Dalio crée une nouvelle classe d'actifs offrant des rendements équivalents aux actions avec moins de risques. Cette expertise mène à des consultations avec le Trésor américain, notamment avec Larry Summers.
Ensuite, le développement de la "Risk Parity" avec le portefeuille "All Weather", conçu pour performer dans toutes les conditions économiques en équilibrant quatre stratégies selon la croissance et l'inflation.
Par ailleurs, l'entreprise fait face au dilemme "croissance versus culture". Malgré les réticences de Giselle Wagner, Ray Dalio choisit l'expansion institutionnelle. Cette période voit alors la formalisation des Principes de Travail, l'introduction d'évaluations psychométriques (Myers-Briggs) et la création des "Baseball Cards" (fiches détaillées des collaborateurs). Ces outils visent à optimiser l'attribution des responsabilités selon les profils individuels.
La crise de 2008 confirme l'efficacité des systèmes de Bridgewater. Anticipant la bulle de dette grâce à leurs indicateurs, ils réalisent des performances exceptionnelles (+14% contre -30% pour beaucoup). Ray Dalio conseille alors les décideurs politiques américains et partage ses analyses macroéconomiques uniques.
En 2010, face à des rendements record (45 % pour Pure Alpha), Bridgewater lance "Pure Alpha Major Markets" pour gérer la croissance des actifs.
À 60 ans, Ray Dalio commence à préparer sa succession : il publie ses Principes en ligne pour démocratiser sa philosophie de gestion.
1.6 - Partager le trésor : 2011-2015
En 2011, Ray Dalio entame sa transition de la deuxième à la troisième phase de vie, passant du travail au plaisir de voir d'autres réussir sans lui. Il quitte ses fonctions de PDG le 1er juillet, remplacé par Greg Jensen et David McCormick, tout en conservant un rôle de mentor pour éviter le risque de "l'homme clé".
La transition révèle rapidement un "Ray gap" : le manque de "façonnage". Dalio étudie alors les façonneurs comme Steve Jobs, Elon Musk, Bill Gates, définissant leurs caractéristiques communes : esprits indépendants, vision large, capacité à voir schémas globaux et détails, créativité alliée au pragmatisme, passion intense pour leur mission. Paradoxalement, ils obtiennent de faibles scores en "souci des autres" car ils privilégient l'impact systémique sur l'empathie individuelle.
Cette analyse mène à la systématisation de la méritocratie des idées. Dalio réalise que contrairement aux investissements, le management de Bridgewater manque de systèmes algorithmiques. Il développe des outils comme le Dot Collector et les Baseball Cards pour objectiver l'évaluation des collaborateurs, transformant les principes en algorithmes décisionnels.
Parallèlement, Dalio conseille les dirigeants européens durant la crise de la dette 2010-2015. Anticipant la crise, il rencontre des responsables comme Luis de Guindos (Espagne) et Wolfgang Schäuble (Allemagne), expliquant le fonctionnement de la "machine économique". Il influence Mario Draghi vers l'assouplissement quantitatif de la BCE en janvier 2015, validant ses analyses. Ces expériences l'amènent à créer sa vidéo "Comment la machine économique fonctionne", visionnée par 5 millions de personnes.
Le chapitre explore aussi sa relation privilégiée avec Wang Qishan, dirigeant chinois, avec qui il échange sur les principes historiques et l'évolution. Influencé par "Le Héros aux mille et un visages" de Joseph Campbell, Dalio comprend qu'il arrive à l'étape du "partage du trésor" où transmettre son savoir devient prioritaire.
La philanthropie devient centrale : sa famille s'engage dans l'éducation (Barbara), l'exploration océanique (Ray et Mark), la santé mentale (Paul), la technologie pour pays émergents (Matt). Ils appliquent une approche d'investissement à leurs donations, cherchant un "rendement philanthropique" mesurable.
En juin 2015, Bridgewater fête ses 40 ans avec un succès inégalé dans le secteur. Dalio exprime sa vision finale : léguer une "méritocratie des idées opérationnelle" qui libère du "prison de son propre cerveau". Malgré cette réussite apparente, il pressent que l'année suivante sera difficile, annonçant de nouveaux défis pour son entreprise et sa succession.
1.7 - Ma dernière année et mon plus grand défi : 2016-2017
En 2016, la transition échoue : Greg Jensen abandonne son rôle de co-PDG, débordé par la double responsabilité PDG/investissements. Dalio reprend temporairement le poste avec Eileen Murray. Cette épreuve douloureuse enseigne l'importance d'une gouvernance formelle remplaçant le système informel du fondateur. Dalio quitte définitivement en avril 2017, achevant sa transition vers la troisième phase de vie.
1.8 - Prendre de la hauteur sur ses expériences passées
Ray Dalio explique l’évolution de sa perspective : initialement, chaque difficulté semblait dramatique et unique, mais l’expérience lui a appris à reconnaître les « redites » – des schémas récurrents gérables par des principes universels. Il perçoit désormais la réalité comme une machine sublime où causes et effets s’enchaînent. La satisfaction vient de la lutte elle-même, non des résultats. Ayant tout accompli, il constate que le bonheur dépend des besoins de base, non de l’abondance. Son nouveau combat : aider les autres à réussir en transmettant ses principes.
PARTIE II – PRINCIPES DE VIE
2.1 – Embrassez la réalité et faites-lui face
Ray Dalio préconise d’aborder la vie comme un jeu où chaque problème constitue une énigme à résoudre, révélant un principe (un « joyau ») qui améliore la prise de décision future. Cette approche permet de progresser vers des niveaux de difficulté supérieurs avec des enjeux croissants.
L’hyperréalisme comme fondement
Il faut être hyperréaliste plutôt qu'idéaliste. Comprendre, accepter et travailler avec la réalité est à la fois pragmatique et magnifique. La formule du succès : Rêves + Réalité + Détermination = Vie réussie. Les créateurs de grandes choses ne sont pas des rêveurs oisifs mais des personnes totalement enracinées dans la réalité. La vérité - une compréhension exacte de la réalité - constitue le pilier essentiel de tout bon résultat.
Ouverture d'esprit et transparence radicales
L'ouverture d'esprit et la transparence radicales sont indispensables pour un apprentissage rapide et une évolution authentique. Elles améliorent l'efficacité de la boucle de rétroaction en rendant actions et motivations évidentes. Bien qu'initialement inconfortable, cette approche procure finalement plus de liberté et des relations plus enrichissantes.
Leçons de la nature
La nature enseigne les lois universelles de la réalité. L'évolution constitue la plus grande force de l'Univers, la seule chose permanente qui fait tout avancer. Contrairement aux autres espèces agissant par instinct, l'homme peut prendre de la hauteur et s'étudier objectivement. La nature optimise pour le bien global, non individuel. Pour être "bonne", une chose doit fonctionner en cohérence avec les lois de la réalité et contribuer à l'évolution globale.
Croissance par la douleur
La formule fondamentale : Douleur + Réflexion = Progrès. Repousser ses limites est nécessairement douloureux, mais cette douleur signale les domaines nécessitant une amélioration. Il faut aller vers la douleur plutôt que l'éviter, pratiquant "l'affection exigeante" qui développe la force à long terme.
Vision systémique
Il faut évaluer les conséquences de deuxième et troisième ordre, pas seulement les effets immédiats. Assumer la responsabilité de ses résultats développe un "locus de contrôle interne" plus efficace. La capacité à s'observer comme une "machine" - distinguant le concepteur de l'intervenant - permet d'optimiser performances et objectifs.
Cinq décisions cruciales émergent : ne pas confondre souhaits et réalité, privilégier les objectifs sur l'apparence, considérer toutes les conséquences, ne pas laisser la douleur empêcher le progrès, et assumer ses responsabilités sans reporter la faute sur autrui.
2.2 - Appliquez ce Processus en 5 étapes pour obtenir ce que vous voulez de la vie
Ray Dalio présente un processus évolutif en cinq étapes distinctes qui forment une boucle itérative :
Avoir des objectifs clairs,
Identifier les problèmes,
Diagnostiquer leurs causes fondamentales,
Élaborer un plan,
Persévérer jusqu'à l'achèvement.
Les étapes cruciales de ce processus sont alors les suivantes :
Prioriser ses objectifs sans confusion avec les désirs immédiats.
Ne pas tolérer les problèmes identifiés.
Distinguer causes immédiates et raisons fondamentales lors du diagnostic.
Visualiser le plan comme un scénario de film détaillé.
Maintenir l'autodiscipline jusqu'à l'exécution complète.
Les limites personnelles en sont :
Chaque étape requiert des intelligences différentes que personne ne maîtrise totalement. Il faut identifier ses points faibles spécifiques et faire preuve d'humilité pour solliciter l'aide d'autrui. Le graphique "carte mentale vs humilité/ouverture d'esprit" aide à évaluer ses capacités. La combinaison optimale associe bonne connaissance personnelle et ouverture aux apports extérieurs.
2.3 - Soyez radicalement ouvert d'esprit
Ray Dalio identifie deux barrières principales qui peuvent empêcher de bonnes décisions : l'ego et les angles morts.
L'ego constitue un mécanisme de défense inconscient géré par l'amygdale (niveau inférieur du cerveau) qui résiste aux critiques, tandis que la logique réside dans le néocortex (niveau supérieur). Ces "deux vous" se battent constamment pour le contrôle, créant des conflits internes et interpersonnels.
L'ouverture d'esprit radicale consiste à reconnaître sincèrement qu'on pourrait se tromper et que gérer la "non-connaissance" est plus important que ce qu'on sait. Il faut séparer intégration d'informations et prise de décision, privilégier l'objectif sur l'apparence, et accepter qu'on ne puisse donner sans recevoir.
Le désaccord raisonné devient un outil puissant d'apprentissage. L'objectif n'est pas de convaincre mais d'identifier le point de vue correct. Dalio illustre ce principe par son expérience médicale : face à un diagnostic de cancer potentiel, il consulte plusieurs experts aux avis contradictoires, découvrant finalement l'absence de maladie grâce à cette approche.
Signes d'étroitesse d'esprit : refuser la contestation, faire des affirmations plutôt que poser des questions, chercher à être compris plutôt qu'à comprendre. À l'inverse, l'ouverture d'esprit développe curiosité et humilité.
Développement pratique : utiliser la douleur comme guide de réflexion, méditer, être factuel, et savoir quand faire confiance au consensus des personnes fiables. Cette transformation, nécessitant environ 18 mois d'habitude, augmente paradoxalement la confiance en soi en améliorant la probabilité d'avoir raison.
2.4 - Comprenez que les gens sont câblés de manières très diverses
Origine de l'intérêt de l’auteur pour les neurosciences
Ray Dalio développe sa fascination pour les neurosciences suite aux difficultés managériales rencontrées chez Bridgewater. Malgré le recrutement de diplômés brillants, les différences de fonctionnement intellectuel créent des incompréhensions profondes. Les "conceptuels" et les "pragmatiques" parlent des langues différentes, générant frustrations et échecs de projets. L'expérience avec son fils Paul, atteint de troubles bipolaires, confirme l'origine physiologique des comportements.
Comprendre le câblage cérébral
Le cerveau humain contient 89 milliards de neurones interconnectés par des billions de connexions. Il stocke des connaissances évolutives accumulées sur des millions d'années et suit une structure universelle commune aux mammifères. Son évolution "du bas vers le haut" comprend : le tronc cérébral (fonctions vitales), le cervelet (coordination), le système limbique (émotions) et le néocortex (pensée supérieure). Ce dernier, particulièrement développé chez l'homme, permet l'abstraction et la coopération sociale.
Mécanismes neurologiques fondamentaux
Dalio identifie plusieurs "batailles" cérébrales cruciales : conscient contre subconscient, sentiments (amygdale) contre réflexion (cortex préfrontal), cerveau gauche (logique séquentielle) contre cerveau droit (vision globale). L'amygdale provoque des "kidnappings émotionnels" rapides mais temporaires, tandis que les noyaux gris centraux contrôlent les habitudes. Comprendre ces mécanismes permet de développer de meilleures habitudes et de réconcilier émotions et logique.
Évaluations psychométriques
Pour dépasser les biais personnels, Bridgewater utilise des outils comme Myers-Briggs (MBTI), Workplace Personality Inventory, et Team Dimensions Profile. Ces évaluations révèlent les préférences : Introversion/Extraversion, Intuition/Déduction, Raisonnement/Ressenti, Organisation/Observation. Le TDP identifie cinq rôles : Créateurs (innovation), Affineurs (analyse critique), Stimulateurs (communication), Exécuteurs (mise en œuvre), Flexibles (adaptation).
Les "Baseball Cards"
Inspiré des cartes de baseball, Dalio crée des fiches détaillant les forces et faiblesses de chaque collaborateur. Malgré la résistance initiale, cet outil devient essentiel pour l'attribution optimale des responsabilités. Il permet d'éviter les erreurs coûteuses liées aux attentes inadéquates et de constituer des équipes complémentaires.
Archétypes et façonneurs
Dalio identifie des archétypes récurrents, particulièrement les "Façonneurs" : visionnaires capables de concrétiser leurs idées. Formule : Façonneur = Visionnaire + Penseur Pragmatique + Déterminé. Ces individus rares combinent vision globale et maîtrise des détails, pensée indépendante et détermination, connaissance de leurs limites et capacité à coordonner les équipes.
Application pratique
Le succès repose sur l'adéquation personnes-postes. Comme un chef d'orchestre, le leader doit exploiter les forces complémentaires de chacun. L'exemple du projet d'obligations illustre cette transformation : Bob Prince, excellent concepteur mais faible organisateur, s'entoure d'une adjointe douée pour la structuration et d'un gestionnaire de projet focalisé sur l'exécution. Cette approche systématique de la connaissance de soi et des autres devient la clé de l'efficacité organisationnelle.
2.5 - Apprenez à prendre des décisions efficacement
Ray Dalio identifie la prise de décision comme un processus en deux étapes : d'abord apprendre, puis décider.
Selon lui, les émotions constituent la principale menace à une bonne décision. L'apprentissage exige une ouverture d'esprit radicale et la consultation de personnes fiables. La décision implique d'évaluer les conséquences de premier, deuxième et troisième ordre.
Bien apprendre nécessite deux capacités cruciales :
Synthétiser la situation : distinguer les points importants des détails insignifiants, éviter "l'angoisse du détail". Choisir soigneusement ses sources d'information, ne pas croire aveuglément, prendre du recul pour gagner en perspective. Privilégier l'excellence sur la nouveauté et comprendre "dans l'ensemble" plutôt que de s'enliser dans la précision excessive.
Synthétiser dans le temps : analyser les schémas temporels en catégorisant les événements par type et qualité. Appliquer la règle des 80/20 pour identifier les facteurs clés et être "imperfectionniste" en évitant les détails marginaux.
Circuler entre les niveaux : naviguer efficacement entre vision globale et détails spécifiques, utiliser les termes "au-dessus/en dessous de la ligne" pour structurer les conversations.
Bien décider repose sur la logique et le bon sens plutôt que les émotions. Chaque décision devient un calcul de valeur escomptée : probabilité × récompense moins probabilité × pénalité. Il faut parfois prendre des risques même avec de faibles chances si la récompense potentielle justifie le coût.
Raccourcis pratiques : simplifier l'essentiel, utiliser des principes pour identifier les "redites", pondérer les décisions selon la fiabilité des sources. L'avenir combine intelligence humaine et artificielle : les ordinateurs excellent dans le traitement objectif des données, les humains apportent créativité et sens. Attention cependant aux dangers de l'IA sans compréhension approfondie des relations de cause à effet.
Principes de vie : une mise en cohérence
Ray Dalio conclut la deuxième partie de son livre "Les principes du succès" en synthétisant sa philosophie : face aux événements récurrents de la vie, un nombre limité de principes bien pensés suffit pour gérer toutes les situations.
L'auteur rappelle que l'acceptation de la réalité et l'ouverture d'esprit radicale constituent les fondements de l'évolution personnelle. Il souligne l'importance du processus en 5 étapes et du désaccord raisonné pour dépasser les barrières de l'ego. Enfin, il annonce que les "Principes de Travail" appliqueront cette même philosophie aux groupes.
Résumé et sommaire des Principes de Vie
Ray Dalio structure méthodiquement ses Principes de Vie sous forme d'un sommaire détaillé, en présentant chaque concept comme un système opérationnel. Il organise ses enseignements autour de cinq piliers fondamentaux :
Embrasser la réalité,
Appliquer le processus en 5 étapes,
Développer l'ouverture d'esprit radicale,
Comprendre les différences de câblage cérébral,
Maîtriser la prise de décision efficace.
Cette cartographie exhaustive permet aux lecteurs de comprendre facilement les concepts et de transposer la philosophie de l’auteur en actions concrètes. L'auteur démontre ainsi que ses principes forment un écosystème cohérent dans lequel chaque élément renforce les autres qui permettent de mettre en place une approche globale de l'épanouissement personnel.
PARTIE III - PRINCIPES DE TRAVAIL
Résumé et sommaire des Principes de Travail
Dans cette nouvelle partie du livre "Les principes du succès", Ray Dalio présente sa vision fondamentale de l'organisation comme une machine constituée de deux éléments indissociables : la culture et les équipes. Cette métaphore structure toute sa philosophie managériale développée chez Bridgewater Associates pendant plus de quarante ans.
Une organisation comme machine à deux composantes
L’auteur commence par décrire une organisation excellente : ainsi, il s’agit, selon lui, d’une organisation qui combine parfaitement d'excellentes personnes et une excellente culture.
Et pour lui, les bonnes personnes possèdent deux qualités essentielles :
Une excellente personnalité => sincérité radicale, transparence radicale et engagement profond dans la mission.
D’excellentes aptitudes => capacité et savoir-faire pour accomplir un travail remarquable.
Ray Dalio met en garde : "Les personnes qui ont l'un de ces éléments mais pas l'autre sont dangereuses ; il vaudrait mieux qu'elles quittent l'organisation."
Dans une excellente culture, explique-t-il, on identifie les problèmes et désaccords afin de les résoudre efficacement, tout en cultivant l'ambition de créer des réalisations inédites. Cette dynamique nourrit constamment l'évolution organisationnelle.
Le concept d'affection exigeante
Ray Dalio introduit ensuite un principe révolutionnaire : l'affection exigeante, qu'il illustre par l'exemple de Vince Lombardi, l'entraîneur légendaire des Green Bay Packers.
Cette approche permet en fait d'obtenir simultanément un excellent travail et d'excellentes relations. "Pour atteindre l'excellence, on ne fait aucun compromis sur les choses essentielles", souligne-t-il. Il précise également que placer le confort avant le succès génère des résultats néfastes pour tous.
L'auteur raconte enfin comment il considérait ses collaborateurs chez Bridgewater, à savoir comme sa famille élargie, les invitant chez lui, célébrant leurs événements personnels. Cette proximité permettait paradoxalement d'être plus exigeant : "Plus nous prenions soin les uns des autres, plus nous pouvions être durs entre nous - et plus nous étions exigeants, plus nos performances s'amélioraient."
La méritocratie des idées pondérée
Le système de prise de décision optimal selon Ray Dalio repose sur une méritocratie des idées pondérée par la fiabilité. Contrairement aux structures hiérarchiques traditionnelles, ce système rassemble des penseurs indépendants capables de débattre ouvertement pour parvenir aux meilleures décisions collectives.
Ainsi, cette méritocratie s'appuie sur trois piliers :
Sincérité radicale + transparence radicale + prise de décision pondérée par la fiabilité.
La sincérité radicale signifie ne pas filtrer ses pensées critiques, tandis que la transparence radicale donne à chacun accès aux informations nécessaires pour comprendre les situations par lui-même.
La spirale d'évolution auto-consolidatrice
Ray Dalio décrit le processus évolutif de Bridgewater en six étapes :
Partir d'un penseur indépendant pour créer un groupe de penseurs indépendants,
Établir une méritocratie des idées,
Systématiser les principes,
Générer succès et apprentissages,
Créer d'excellentes relations,
Attirer davantage de talents.
Ce cycle vertueux s'est répété pendant quatre décennies.
L'auteur conclut par son principe de travail fondamental :
"Faites en sorte que votre travail et votre passion ne soient qu'une seule et même chose, et entourez-vous de gens que vous appréciez vraiment."
Il distingue deux approches du travail : soit un travail pour financer sa vie, soit l'accomplissement de sa mission. Il recommande vivement la seconde option.
Ces principes s'adressent à ceux qui considèrent le travail comme le jeu passionnant qu'ils pratiquent pour vivre leur mission et accomplir leurs objectifs les plus ambitieux.
3.1 – Les principes de travail pour obtenir la bonne culture
Ray Dalio souligne ici qu'il est fondamental de travailler dans une culture qui vous convient, tant pour votre bonheur que pour votre efficacité. Cette culture doit également permettre de produire d'excellents résultats, sans quoi on n'obtient pas les récompenses psychologiques et matérielles nécessaires à la motivation.
L'auteur présente sa vision d'une méritocratie des idées efficace, qui repose sur trois piliers :
Communiquer ouvertement ses pensées,
Avoir des désaccords raisonnés
Respecter des principes préalablement définis pour résoudre les désaccords.
L’auteur des "Principes du succès" explique que comprendre la vérité est essentiel pour le succès.
De même, être radicalement transparent sur tout, y compris les erreurs et faiblesses, aide, dit-il, à générer la compréhension qui mène au succès. Et appliquer cette approche, c’est enfin s’assurer que les questions importantes sont connues plutôt que cachées, c’est renforcer les bons comportements et maintenir l'excellence.
Pour Ray Dalio, la sincérité et transparence radicales s'avèrent fondamentales pour une véritable méritocratie des idées. Plus les gens voient ce qui se passe - le bon, le mauvais et le vraiment moche - plus ils deviennent efficaces pour décider comment bien gérer les situations.
L'auteur raconte l'exemple concret de la réorganisation du back office chez Bridgewater. Contrairement aux pratiques habituelles qui consistent à garder secrètes de telles décisions, Eileen Murray organisa immédiatement une réunion avec l'équipe concernée. "La seule manière de fonctionner est sincère et transparente, de sorte que les gens savent ce qui se passe vraiment", affirme Dalio. Cette approche créa certes de l'incertitude, mais évita les rumeurs destructrices.
Ray Dalio compare cacher la vérité aux gens à "laisser vos enfants atteindre l'âge adulte en croyant encore à la petite souris ou au Père Noël". Dissimuler la vérité rend peut-être les gens plus heureux à court terme, mais ne les rend ni plus intelligents ni plus confiants à long terme.
L'auteur des "Principes du succès" structure sa vision culturelle autour de six piliers fondamentaux : la vérité et transparence radicales, le sens du travail et des relations, l'apprentissage par l'erreur, la synchronisation permanente, la pondération des décisions par la fiabilité, et les mécanismes de dépassement des désaccords.
Ray Dalio insiste sur le fait qu'une culture d'excellence ne tolère aucun compromis sur l'essentiel tout en préservant des relations authentiques et enrichissantes.
L'auteur défend l'importance des relations pleines de sens dans la construction d'une culture d'excellence. Ces relations créent la confiance et le soutien nécessaires pour motiver mutuellement les équipes vers de grandes réalisations.
Ray Dalio affirme avoir voulu que Bridgewater ressemble à une entreprise familiale dont les membres doivent afficher d'excellentes performances sous peine d’être renvoyés. Il illustre cette philosophie par sa gestion des avantages salariaux : au lieu d'adopter une approche impersonnelle, il traitait ses employés comme faisant partie de sa famille élargie, se montrant généreux sur certains aspects tout en attendant qu'ils prennent leurs responsabilités personnelles sur d'autres.
"Nous faisons tous des erreurs", note Ray Dalio. La différence fondamentale réside dans le fait que les gens qui réussissent apprennent de leurs erreurs, contrairement à ceux qui échouent.
L'auteur raconte l'incident où Ross, directeur du trading, avait oublié de placer un trade coûteux. Plutôt que de le licencier, Ray Dalio choisit de créer avec lui un système d'apprentissage : le journal d'erreurs. Ce dernier est par la suite devenu l'un des outils les plus efficaces de Bridgewater.
Ray Dalio explique qu'une organisation efficace nécessite un alignement à de nombreux niveaux : depuis la mission commune jusqu'aux comportements individuels. Cet alignement ne peut jamais être tenu pour acquis car les gens sont câblés différemment. L'auteur appelle ce processus d'alignement la "synchronisation".
L’auteur réfute l'idée que camoufler les différences maintient la paix. "En éludant les conflits, on s'interdit aussi de résoudre les différences", affirme-t-il. Le désaccord raisonné - un processus d'échange pratiqué avec ouverture d'esprit et fermeté - permet aux parties de voir des choses auxquelles elles étaient aveugles.
L'auteur illustre cette approche par des exemples concrets chez Bridgewater, notamment un e-mail particulièrement direct d'un collaborateur critiquant sa performance lors d'une réunion client. Cette transparence radicale dans la critique, même envers le dirigeant, exemplifie la culture de synchronisation recherchée.
Pour bien gérer les réunions, Ray Dalio recommande de piloter fermement les conversations : définir qui dirige et à qui sert la réunion, clarifier le type de communication selon les objectifs, naviguer entre différents niveaux de discussion. Il introduit des outils pratiques comme la "règle des deux minutes" pour éviter les interruptions répétées.
L'auteur compare une excellente collaboration au jazz : "1 + 1 = 3" lorsque deux personnes collaborent bien, mais précise que "3 à 5 vaut mieux que 20" car les grands groupes deviennent moins efficaces.
Ray Dalio présente un système innovant : la méritocratie des idées pondérée par la fiabilité. Contrairement aux systèmes autocratiques ou démocratiques traditionnels, ce modèle surpondère les opinions des décideurs les plus compétents.
Les opinions les plus fiables proviennent de personnes qui ont accompli avec succès la tâche en question à plusieurs reprises et peuvent expliquer logiquement leurs conclusions. L'auteur met en garde :
"Si vous ne réussissez pas à faire une chose, ne croyez pas que vous allez pouvoir enseigner aux autres comment la faire."
Chez Bridgewater, la fiabilité est mesurée systématiquement grâce aux "Baseball Cards" et au "Dot Collector" qui enregistrent les performances. L'auteur raconte l'exemple de la crise de la dette européenne en 2012, où son équipe était divisée sur les actions de la Banque centrale européenne. Le vote pondéré par la fiabilité permit de trancher : Mario Draghi défierait l'Allemagne et imprimerait de la monnaie, ce qui s'avéra exact.
Dalio souligne l'importance de distinguer son rôle dans chaque situation : enseignant, étudiant ou pair. "Il est plus important que l'étudiant comprenne l'enseignant que l'inverse", précise-t-il, tout en maintenant que chacun a le droit de comprendre les choses importantes.
Reconnaissant que les conflits ne se résolvent pas toujours à la satisfaction des deux parties, Dalio établit des processus structurés pour dépasser les désaccords. Comme dans un système judiciaire, Bridgewater dispose de procédures et lignes directrices pour déterminer ce qui est vrai.
Les principes ne peuvent être ignorés même sur accord mutuel - ils fonctionnent comme des lois. L'auteur insiste sur le fait que chacun doit respecter les mêmes critères de comportement, et qu'il faut distinguer le droit de se plaindre du droit de prendre des décisions.
Une fois qu'une décision est prise via le processus, elle doit être appliquée par tous, même par ceux qui ne sont pas d'accord. Dalio demande de "prendre de la hauteur" et de voir la situation comme un observateur objectif. "Le groupe est plus important que l'individu", rappelle-t-il.
L'auteur met en garde contre les dérives : empêcher les lynchages, éviter que la méritocratie sombre dans l'anarchie, et reconnaître que si les dirigeants refusent de suivre les principes, tout le système échoue.
3.2 – Les principes de travail pour avoir les bonnes personnes
Ray Dalio établit une vérité fondamentale qui remet totalement en question l'approche managériale traditionnelle : les personnes constituent l'élément le plus critique d'une organisation, plus encore que sa culture.
Cette partie du livre "Les principes du succès" détaille comment créer une symbiose parfaite entre la culture organisationnelle et le capital humain, de sorte que chaque élément se renforce mutuellement.
L'auteur des "Principes du succès" démystifie une erreur managériale majeure : se concentrer sur les tâches plutôt que sur les personnes qui les exécutent. Il développe une philosophie innovante où identifier la bonne personne pour chaque responsabilité prime sur toute autre considération opérationnelle.
Ray Dalio illustre cette approche par une analogie musicale intéressante : comme un chef d'orchestre, le leader doit recruter des musiciens qui jouent mieux que lui leur instrument spécifique. Son objectif ultime consiste à créer une machine si excellente qu'elle fonctionne de manière autonome et qu’elle génère, au final, une beauté organisationnelle sans intervention constante.
La sélection des Personnes Responsables représente alors la décision la plus stratégique. Ces individus doivent posséder une vision globale, être capables de distinguer clairement les objectifs des tâches et assumer pleinement les conséquences de leurs décisions.
L'auteur encourage enfin à reconnaître les forces qui alimentent le succès organisationnel : comprendre quelles personnes spécifiques, avec quelles qualités particulières, créent des résultats exceptionnels.
2. Soignez vos recrutements car les conséquences d'une mauvaise embauche sont catastrophiques
Ray Dalio aborde le recrutement comme une science rigoureuse, abandonnant les méthodes intuitives traditionnelles. Il explique comment Bridgewater est passé d'un processus aléatoire - embaucher des personnes appréciées - à une approche systématique et basée sur les preuves.
La hiérarchie des critères constitue un élément particulièrement novateur : les valeurs passent en premier, les aptitudes en second et les compétences en dernier. Cette priorisation inverse complètement l'approche conventionnelle qui privilégie les compétences techniques. Les valeurs, étant pratiquement immuables, déterminent la compatibilité à long terme, tandis que les compétences peuvent s'acquérir relativement facilement.
L'auteur prône une approche scientifique du recrutement : questions structurées, critères prédéfinis, évaluations objectives plutôt que subjectives. Il recommande de rechercher des personnes brillantes plutôt que "le premier venu", et d'attendre que "ça clique" : cette correspondance parfaite entre profil personnel et exigences du poste.
Un aspect particulièrement innovant concerne l'utilisation des tests psychométriques pour comprendre les différentes façons de penser et de voir des candidats. Ray Dalio insiste sur l'importance de recruter des personnes complémentaires plutôt que similaires, évitant le piège de choisir des profils qui nous ressemblent.
Cette section révèle la philosophie de l'évolution personnelle continue selon Dalio. Le processus ne s'arrête pas au recrutement mais devient un cycle perpétuel d'amélioration où formation, tests et évaluations s'entremêlent pour optimiser les performances individuelles et collectives.
L'évaluation avec exactitude plutôt qu'avec gentillesse représente un principe révolutionnaire. Dalio prône l'affection exigeante - cette forme d'attention difficile mais essentielle qui consiste à pointer les faiblesses pour permettre l'amélioration. Cette approche, bien qu'initialement inconfortable, génère des relations plus authentiques et des performances supérieures.
L'auteur développe des outils sophistiqués d'évaluation objective comme le Dot Collector et les Baseball Cards, permettant de capturer des données comportementales précises. Ces systèmes éliminent les biais personnels et créent une méritocratie basée sur les preuves plutôt que sur les préférences subjectives.
Le concept de "ne pas collectionner les personnes" illustre une approche pragmatique difficile : reconnaître quand quelqu'un n'est pas à sa place et prendre les décisions courageuses nécessaires. Dalio distingue clairement formation (développer les compétences), garde-fous (compenser les faiblesses) et licenciement (quand l'inadéquation est fondamentale), refusant catégoriquement la réhabilitation qui tente de changer les valeurs ou capacités profondes.
Cette section transforme fondamentalement la perception du management des ressources humaines, passant d'une approche administrative à une ingénierie sociale sophistiquée où chaque décision de personnel impacte directement l'excellence organisationnelle globale.
3.3 – Les principes de travail pour construire et faire évoluer votre machine
Dans cette troisième grande partie des Principes du travail, Ray Dalio développe une vision révolutionnaire du management organisationnel qui bouscule entièrement l'approche traditionnelle de la gestion d'entreprise.
L'auteur y établit un parallèle entre diriger une organisation et faire fonctionner une machine complexe, dans laquelle chaque élément doit être optimisé pour atteindre l'excellence.
Ray Dalio redéfinit fondamentalement le rôle du manager moderne.
Pour lui, un excellent manager est avant tout un ingénieur en organisation qui envisage son entreprise comme une machine sophistiquée nécessitant un entretien et une amélioration constants. Cette approche requiert de prendre constamment de la hauteur pour comparer les résultats produits aux objectifs fixés, en analysant méthodiquement les écarts.
L'auteur insiste sur l'importance cruciale des indicateurs de performance. Ces outils de mesure objectifs permettent d'évaluer le fonctionnement de chaque composante organisationnelle et peuvent même, selon lui, suffire à manager efficacement lorsqu'ils sont suffisamment précis. Ray Dalio recommande de partir des questions essentielles plutôt que des données disponibles pour construire des indicateurs vraiment pertinents.
La distinction entre manager, micro-manager et ne pas manager constitue un point central de sa philosophie. Le bon manager orchestre comme un chef d'orchestre, guidant ses musiciens vers l'excellence collective sans jouer lui-même. Il développe une connaissance approfondie de ses équipes - leurs valeurs, capacités et motivations - pour adapter son style de management et déléguer efficacement.
Cette étape représente l'une des compétences les plus détestées mais essentielles du management selon Dalio. Il transforme notre perception des problèmes : plutôt que des obstacles, ils deviennent le charbon qui alimente le moteur du progrès. Chaque problème identifié constitue une opportunité d'améliorer la machine organisationnelle.
L'auteur prône une vigilance constante et systématique. Il recommande de concevoir des systèmes de détection efficaces, d'attribuer spécifiquement à certaines personnes la mission d'identifier les dysfonctionnements, et de créer des lignes de communication indépendantes pour éviter la censure. Les concepts de "goûter la soupe" et "faire sauter le bouchon" illustrent cette approche proactive de la détection des problèmes.
Une attention particulière est portée aux pièges psychologiques comme le syndrome de la "grenouille dans l'eau bouillante" ou la pensée de groupe, qui peuvent masquer des dégradations progressives. Dalio insiste sur l'importance d'être très spécifique dans l'identification des problèmes, évitant les généralisations qui diluent la responsabilité personnelle.
Le diagnostic constitue l'étape la plus critique pour Ray Dalio, qui observe que la plupart des échecs organisationnels proviennent d'un diagnostic insuffisant. Il propose une méthodologie structurée autour de trois questions fondamentales : le résultat est-il bon ou mauvais ? Qui en est responsable ? L'échec provient-il d'une incapacité personnelle ou d'un défaut conceptuel ?
L'auteur développe une approche systématique du questionnement, continuant à demander "pourquoi ?" jusqu'à atteindre les véritables causes fondamentales. Ces dernières se décrivent par des adjectifs (caractéristiques personnelles) plutôt que par des verbes (actions), car elles révèlent des schémas comportementaux récurrents chez les individus.
La technique du "drill down" représente un outil particulièrement puissant. Cette méthode permet d'obtenir une compréhension 80/20 des problèmes d'un département en quatre étapes : lister les problèmes spécifiques, identifier leurs raisons fondamentales, élaborer un plan de résolution, puis mettre ce plan à exécution avec un suivi transparent.
7. Apportez des améliorations à votre machine pour contourner vos problèmes
Une fois le diagnostic établi, Ray Dalio aborde la phase créative de conception des solutions. Il souligne que les meilleurs concepts naissent d'une compréhension riche des véritables problèmes, même si parfois il faut anticiper des difficultés potentielles plutôt que réagir à des problèmes avérés.
L'auteur recommande de systématiser ces principes et leur mise en application. Il imagine un avenir dans lequel les principes de management sont remplacés par des algorithmes informatiques, permettant ainsi une prise de décision plus objective et basée sur des preuves. Cette vision allie intelligence humaine et artificielle en vue d’optimiser les résultats.
Selon l’auteur, la conception organisationnelle doit suivre certains principes fondamentaux :
Construire l'organisation du haut vers le bas,
Organiser autour d'objectifs plutôt que de tâches,
Maintenir des ratios managers/subordonnés appropriés,
Créer des garde-fous intelligents quand nécessaire.
Il est aussi primordial, termine l’auteur, de ne pas concevoir l'organisation en fonction des personnes disponibles, mais de définir la structure optimale, puis de trouver les bonnes personnes.
8. Faites ce que vous aviez décidé de faire
L'exécution représente la cinquième étape clé du processus.
Ray Dalio observe que de nombreuses organisations excellent dans la planification mais échouent dans la mise en œuvre. Il analyse les motivations humaines qui poussent à persévérer : visualisation intense des résultats, sens des responsabilités, attachement à la communauté, besoin d'approbation ou récompenses financières.
L'auteur conseille de travailler sur des objectifs passionnants et de maintenir le lien entre tâches quotidiennes et vision globale. Il souligne l'importance de reconnaître que tout le monde a trop à faire, nécessitant des choix stratégiques en matière de priorités, de délégation et d'amélioration de la productivité.
9. Utilisez des outils et des protocoles pour façonner les méthodes de travail
Ray Dalio termine cette section en insistant sur le fait que les mots seuls ne suffisent pas pour changer les comportements. Il faut développer des outils et protocoles concrets qui transforment les bonnes intentions en habitudes durables. Cette approche s'avère particulièrement cruciale pour faire fonctionner une méritocratie des idées.
L'auteur évoque des innovations technologiques révolutionnaires développées chez Bridgewater : enregistrement de réunions pour créer des cas d'étude virtuels, systèmes experts analysant les styles de raisonnement, algorithmes guidant les décisions comme un GPS organisationnel. Ces outils permettent de capturer les données comportementales et de les transformer en conclusions et actions concrètes.
Cette vision futuriste du management combine transparence radicale et intelligence artificielle pour créer des systèmes de prise de décision plus justes et efficaces que les approches traditionnelles basées sur l'autorité et la subjectivité.
10. Et pour l'amour du Ciel, n'oubliez pas la gouvernance !
Ray Dalio souligne que tout ce qu'il a exposé précédemment n'aura aucune utilité sans une bonne gouvernance. La gouvernance constitue le système de supervision permettant d'écarter les participants et processus défaillants. Elle garantit que les principes et intérêts de la communauté priment toujours sur ceux d'un individu ou d'une faction.
L'auteur reconnaît avoir réalisé tardivement l'importance cruciale de cette gouvernance. En tant qu'entrepreneur-fondateur, il avait principalement fait ce qu'il pensait être le mieux, disposant du pouvoir lié à ses parts dans l'entreprise. "Certains diraient que j'étais un despote bienveillant", admet-il, car même avec tous les pouvoirs, il les exerçait de façon adaptée à une méritocratie des idées.
Toutes les organisations doivent avoir un système de contrôle et d'équilibre des pouvoirs pour réussir. Même les dirigeants bienveillants tendent à devenir autocratiques avec le temps. L'auteur insiste : personne ne doit être plus puissant que le système ou si important qu'il devient irremplaçable.
Ray Dalio présente la structure de gouvernance de Bridgewater avec ses cercles d'autorité distincts : directeurs généraux, présidents et conseil d'administration. Dans une méritocratie des idées, un directeur général unique n'est pas aussi efficace qu'un excellent groupe de dirigeants, d'où leur modèle de co-direction.
L'auteur conclut qu'aucun système de gouvernance ne peut remplacer un excellent partenariat entre dirigeants compétents, sages et engagés envers les principes communautaires.
Principes de travail : une mise en cohérence
Ray Dalio conclut en soulignant que la méritocratie des idées est la meilleure approche pour la prise de décision. Elle exige trois éléments fondamentaux : mettre ses pensées honnêtes sur la table, avoir des désaccords raisonnés pour trouver les meilleures réponses collectives, et respecter les méthodes permettant de dépasser les désaccords persistants.
L'auteur souhaite par-dessus tout que chacun puisse faire de son travail et de sa passion une seule chose, lutter efficacement avec les autres pour une mission commune, savourer ses combats et succès, et évoluer rapidement tout en apportant sa propre contribution significative. "À vous de décider ce que vous voulez obtenir de la vie et ce que vous voulez donner."
CONCLUSION
Ray Dalio conclut en espérant que ses principes aideront les lecteurs à visualiser leurs objectifs audacieux, à surmonter leurs erreurs douloureuses et à trouver de bons principes personnels.
Il souhaite par-dessus tout que chacun puisse faire de son travail et de sa passion une seule et même chose, travailler efficacement en équipe et progresser rapidement.
Annexe : outils et protocoles pour la méritocratie des idées de bridge water
L'annexe présente les outils technologiques de Bridgewater pour mettre en pratique la méritocratie des idées :
Coach (conseiller automatisé),
Dot Collector (votes pondérés en temps réel),
Baseball Cards (profils de personnalité),
Issue Log (journal d'erreurs),
Pain Button (enregistrement de la douleur),
Dispute Resolver (résolution de conflits),
Les outils de mise à jour quotidienne,
Les outils contrat,
Les schémas de procédé,
Les manuels de procédures et de pratiques
Les indicateurs de performance.
Ces innovations transmutent la théorie en pratique opérationnelle.
Au sujet de l’auteur
Cette dernière section nous présente, en quelques lignes, l’auteur Ray Dalio. Il est rappelé comment, ancien enfant ordinaire de Long Island, ce dernier a fondé Bridgewater Associates depuis son deux-pièces à vingt-six ans.
En quarante-deux ans, il en a fait la cinquième entreprise privée américaine selon Fortune, faisant de lui l'une des personnes les plus influentes et riches au monde … grâce à ses principes uniques.
Conclusion de "Les principes du succès" de Ray Dalio
Trois idées clés à retenir du livre "Les principes du succès"
Idée clé n°1 : L'échec devient le carburant de l'excellence grâce à une approche systématique
Ray Dalio transforme notre perception de l'échec en démontrant que Douleur + Réflexion = Progrès.
Sa propre catastrophe de 1982, où il prédit une dépression qui ne vient jamais, illustre parfaitement cette philosophie. Au lieu de l'anéantir, cet échec public forge sa capacité d'introspection et son ouverture d'esprit radicale.
L'auteur révèle comment systématiser l'apprentissage par l'erreur via des outils concrets comme le "journal d'erreurs", transformant chaque problème en opportunité d'amélioration. Cette approche révolutionnaire fait de l'échec non plus un obstacle, mais le moteur même de l'évolution personnelle et organisationnelle.
Idée clé n°2 : La méritocratie des idées surpasse tous les autres systèmes de décision
Contrairement aux approches autocratiques ou démocratiques traditionnelles, Ray Dalio développe un système de prise de décision pondéré par la fiabilité. Dans cette méritocratie des idées, les opinions les plus compétentes l'emportent, basées sur des preuves tangibles de performance. L'auteur démontre comment la transparence radicale et les désaccords raisonnés génèrent des décisions supérieures. Chez Bridgewater, cette approche se concrétise par des outils innovants comme le Dot Collector qui analyse les contributions de chacun en temps réel. Cette méthode révolutionnaire concilie efficacité collective et justice décisionnelle.
Idée clé n°3 : Comprendre le câblage humain permet d'optimiser les performances individuelles et collectives
Ray Dalio révèle comment nos différences neurologiques, loin d'être des obstacles, deviennent des atouts stratégiques. En utilisant des évaluations psychométriques et les fameuses "Baseball Cards", il démontre que l'adéquation personne-poste détermine le succès organisationnel. L'auteur expose sa découverte majeure : les "Façonneurs" - ces visionnaires pragmatiques capables de concrétiser leurs idées - combinent pensée conceptuelle et maîtrise opérationnelle. Cette compréhension du management comme ingénierie sociale transforme radicalement l'approche des ressources humaines.
Qu'est-ce que cette lecture des "Principes du succès" vous apportera ?
"Les principes du succès" vous fournit un système opérationnel complet pour affronter la complexité moderne.
Plutôt que des conseils génériques, Ray Dalio vous transmet des méthodes éprouvées testées durant quarante ans chez Bridgewater.
Vous découvrez comment améliorer votre approche de la prise de décision en processus scientifique reproductible.
Le livre vous enseigne à dépasser vos biais émotionnels grâce au processus en 5 étapes et à l'ouverture d'esprit radicale. Concrètement, vous apprenez à identifier vos forces et faiblesses réelles, à construire des équipes complémentaires et à créer une culture de performance durable. Ces principes s'appliquent aussi bien à votre évolution personnelle qu'à votre leadership professionnel.
Pourquoi lire "Les principes du succès" ?
"Les principes du succès" constitue un manuel indispensable pour quiconque aspire à une performance durable et à des relations authentiques.
D'abord, l'authenticité du témoignage : Ray Dalio partage ses échecs les plus cuisants avec la même transparence que ses succès, créant un apprentissage profondément humain.
Ensuite, l'approche systémique : contrairement aux livres de développement personnel classiques, cette œuvre propose une méthode complète et cohérente qui allie principes philosophiques et outils concrets.
Pour les lecteurs de "Des livres pour changer de vie", ce livre représente l'équilibre parfait entre inspiration et mise en pratique immédiate, transformant la lecture en véritable accélérateur de développement personnel et professionnel.
Points forts :
L’authenticité remarquable : Ray Dalio partage ses échecs les plus douloureux avec la même transparence que ses succès.
La méthode systémique complète : philosophie cohérente alliant principes de vie et outils opérationnels concrets.
L’innovation managériale révolutionnaire : la méritocratie des idées transforme radicalement l'approche du leadership.
L’applicabilité immédiate : processus en 5 étapes et outils technologiques directement transposables.
Points faibles :
La densité intellectuelle élevée, mais attention c’est un point fort ou faible selon chacun : l’approche très structurée peut intimider les lecteurs préférant un style plus accessible quand il peut représenter une mine d’or pour d’autres.
Le contexte spécifique : certains principes développés chez Bridgewater peuvent sembler difficiles à adapter dans des environnements plus traditionnels
Ma note :
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]]>Lorsque l’on tient un blog, on aime bien recevoir des commentaires de la part de nos lecteurs. En effet, un commentaire est une preuve que quelqu’un a bien lu notre article. Cela peut donc être une source de motivation. Cependant, il arrive que ceux-ci ne soient pas toujours au rendez-vous. En effet, c’est souvent le cas lorsque le blog est tout […] L’article 7 manières de recevoir plus de commentaires sur son blog est apparu en premier sur Blogueur Pro.
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Dire que j’ai du succès peut paraître un peu prétentieux. Mais ce n’est pas le plus important. Le plus important c’est que si vous estimez après avoir lu mon article 2 ans de ma vie de Blogueur Pro – Gratitude que mon style de vie est enviable, je vous donne 3.5 facteurs décisifs qui m’ont amené là où j’en suis. Faites-les vôtres et cela vous aidera à vivre le style de vie de vos rêves aussi. 1. J’avais un désir brûlant de réussir C’est important. Je n’avais pas juste “un peu” envie de réussir. J’avais un désir brûlant de réussir. Intense. Après avoir passé 8 années à travailler comme un fou dans ma première entreprise, j’ai lu La semaine de 4 heures en avril 2008 et j’ai pris la décision de tout changer. D’avoir une source de revenus sur Internet. Une entreprise automatisée. De travailler beaucoup moins, et de voyager. Jamais un livre ne m’a autant motivé à changer de vie. J’avais un problème cuisant et une solution merveilleuse. J’étais décidé à foncer. Motivé comme jamais. Pourtant quand j’ai fini ce livre, mon premier blog, Technosmart, m’avait rapporté 16,38 € avec Adsense, la régie publicitaire de Google, après 6 mois de durs labeurs. Peu importait. J’avais déjà gagné un peu d’argent, je savais donc que c’était possible. Je pensais que les blogs étaient la meilleure manière pour moi de réussir sur Internet en appréciant le voyage tout autant que la destination, et j’ai fait de cette croyance une réalité. En août 2008 j’ai créé Habitudes Zen. En septembre 2008 Des Livres Pour Changer de Vie. Et cela m’a encore pris 15 mois pour devenir un véritable Blogueur Pro. Pendant ce temps j’avais encore ma première entreprise. Avec des employés, des clients, des urgences à gérer, des fournisseurs et des salaires à payer. Bloguer ne me rapportait rien et Des Livres Pour Changer de Vie me prenait 10 heures par semaine. Je ne me suis pas laissé démonter. Mon désir brûlant était mon générateur nucléaire personnel alimentant tous mes actes. J’ai fait une analyse 20/80 de mes clients et j’ai décidé de virer les 20% de clients qui m’apportaient 80% de mes problèmes. Du jour au lendemain. J’ai augmenté mes tarifs de 60%, réduisant drastiquement le nombre de mes clients sans réduire la rentabilité. J’ai changé le focus de ma boîte, la faisant passer d’une entreprise faisant avant tout des services informatiques à une entreprise de développement logiciel, plus facilement automatisable. Autant d’actions qui m’ont fait peur, à l’époque. Mais aujourd’hui, que je suis heureux de les avoir faites ! J’ai supprimé des distractions inutiles. J’ai trouvé des solutions pour me libérer du temps et de l’énergie, pour lire et écrire, et j’ai apprécié le voyage avant même qu’il me rapporte quoi que ce soit matériellement. Si vous n’avez pas un désir brûlant de réussir, c’est que vous êtes satisfait de votre sort. Pourquoi pas ? Mais est-ce que vous êtes véritablement heureux de ce que vous avez ou est-ce que vous vous êtes habitué à la médiocrité ? Quoi qu’il en soit sans ce désir brûlant de réussir vous partez avec un train de retard. Tout ce que vous ferez sera fait avec mollesse, les plus petits obstacles vous prendront un temps infini pour être surmontés, et vos chances de vous faire stopper seront bien plus grandes. Avec un désir brûlant, la discipline devient facultative car les actions qui découlent de votre désir sont automatiquement centrées sur votre but. Un désir brûlant vient d’une frustration quant à votre vie actuelle et à la visualisation d’un objectif merveilleux que vous voulez absolument atteindre. Et vous pouvez utiliser de nombreuses astuces pour alimenter ensuite ce désir. Du combustible pour votre générateur nucléaire personnel. 2. Je me suis formé et j’ai appliqué, j’ai testé des choses nouvelles
Une grande partie du temps que j’ai libéré a été utilisé pour me former. En lisant les livres du Personal MBA, les blogs en anglais qui comptent dans mon domaine, en achetant ma toute première formation sur Internet, pour un peu moins de 400$, une somme énorme pour moi à l’époque. En payant cher les services de Sébastien le Marketeur Français, qui m’a rapporté au centuple ce qu’il m’a couté. En allant suivre des formations aux États-Unis, en intégrant le groupe Mastermind de Jeff Walker. J’investis à présent plusieurs dizaines de milliers d’euros par an dans des formations. Cela me permet de garder toujours une longue d’avance. Et quoiqu’il arrive on ne pourra jamais me retirer mes compétences. Même si demain par extraordinaire je me retrouvais ruiné je pourrais rapidement me refaire avec mes compétences, qui sont aujourd’hui presque l’équivalent de superpouvoirs sur le marché français. Aujourd’hui vous pouvez vous former sans bouger de chez vous. Partout dans le monde, de partout dans le monde. Avec des livres, des blogs, des formations en ligne ou présentielles. Mais vous former ne sert à rien si vous n’appliquez pas. Si vous avez le désir brûlant de réussir, vous allez naturellement mettre en pratique une partie de ce que vous apprenez. Certaines techniques sont complètement inconnues dans votre secteur et vous sembleront trop belles ou trop bizarres pour être vraies. Ne vous laissez pas avoir par le scepticisme. Soyez sceptique, mais de la bonne manière : en testant si cela fonctionne pour vous, plutôt qu’en ne faisait rien. 3. Je ne me suis pas laissé démonter par les critiques, même les plus ignobles
“Pour savoir combien sont jaloux de vous, comptez vos admirateurs” – Sénèque
“10% des gens ne comprendront rien à votre message. Attendez-vous à cela” – Tim Ferriss
Plus vous aurez du succès, et plus vous aurez des louanges et leur contrepartie inéluctable, des critiques. J’en ai eu mon lot, la plupart non constructives et certaines particulièrement ignobles, plongeant leurs racines dans la haine, mais je m’y attendais et cela ne m’a pas arrêté. Au contraire, c’est un signe positif. Une balise à marquer d’une pierre blanche sur le chemin de votre réussite. Une occasion de sabrer le champagne. Car vous avez attiré l’attention au point que certains ne peuvent plus vous ignorer. Comme le dit Eric Hoffer dans son magistral livre The True Believer, “il est plus facile de haïr un ennemi qui a beaucoup de bien en lui que quelqu’un qui est complètement mauvais. Nous ne pouvons haïr ceux que nous méprisons”. Ainsi ceux qui vous haïssent trahissent bien malgré eux de l’admiration pour vous. Car l’amour et la haine ne sont que les deux facettes d’une même pièce, l’opposé de l’amour étant l’indifférence et l’opposé de la haine le mépris. Donc mettez une bouteille au frais pour le jour de votre première critique non constructive, et faites-la péter comme il se doit le moment voulu ! (vous pouvez aussi mettre une bouteille au frais pour votre première critique constructive, mais malheureusement elle a des chances de rester plus longtemps au frigo). Et créez dès aujourd’hui un dossier dans lequel vous classerez tous les emails d’encouragement, de félicitations et de remerciements que vous recevrez. Ainsi au moindre coup de blues il vous suffira de jeter un coup d’oeil à ce dossier pour remonter votre moral et réaliser que certaines personnes comprennent ce que vous faites et en tire quelque chose de positif. Ce sont celles-là qui comptent. 3.5 J’étais là avant la plupart d’entre vous et je serai là après que la plupart d’entre vous aient abandonnés
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Phrase-résumé de “Le succès selon Jack” : Ce livre s’adresse à tous ceux qui désirent réaliser leurs ambitions et leurs rêves, tant personnels que professionnels : Jack Canfield propose soixante-quatre principes pratiques et inspirants, touchant tous les aspects de la vie et qui vous mèneront là où vous le désirez vraiment.
Par Jack Canfield en collaboration avec Janet Switzer , 2005, 575 pages. Titre original : “The Success Principles : How to get from where you are to where you want to be” Note : cette chronique invitée à été rédigée par Marie-Noël du blog Des Editions Label Vie Chronique et résumé de « Le succès selon Jack » :
Première partie : Les principes fondamentaux du succès « Apprenez les principes fondamentaux du jeu et n’en dérogez plus. Les solutions improvisées ne marchent jamais » Jack Niklaus
La première chose à accepter sur la route de la réussite, est que vous êtes l’unique responsable de toute votre vie. Non que vous sachiez empêcher les événements d’arriver. Mais vous êtes libre de choisir la réaction que vous aurez face à cet événement. Si vous faites tout le temps la même chose face à une situation, ne vous étonnez pas qu’elle produise toujours les mêmes résultats. Prenez l’entière responsabilité de votre vie si vous voulez un jour pouvoir assumer la responsabilité de votre succès. 2. Découvrez votre "raison d’être" sur Terre "Décidez du sens que vous entendez à donner à votre vie. Ensuite, organisez toutes vos activités en conséquence." Brian Tracy
Apprenez à trouver ce qui vous motive par-dessus tout et orientez ensuite toute votre activité autour de cet objectif profond. Votre véritable motivation est liée au rôle que vous pensez avoir dans la vie. Il vous donnera toujours les ressources pour avancer car il est au plus près du véritable sens de votre vie, ce pour quoi vous êtes fait fondamentalement. 3. Décidez de ce que vous voulez dans la vie "Le premier pas indispensable pour obtenir tout ce que vous désirez dans la vie est ceci : déterminez exactement ce que vous voulez" Ben Stein
Au début de votre existence, vous saviez exactement ce que vous vouliez et faisiez en sorte de l’obtenir. Et vous l’obteniez car vous étiez un bébé. Au fur et à mesure de votre évolution, vous avez été influencé par les interdits et les croyances de votre famille et vous avez cru qu’on ne pouvait avoir tout ce qu’on souhaitait dans la vie. Il va falloir réapprendre à cibler vos désirs et vos objectifs de manière claire si vous voulez qu’ils se réalisent. 4. C’est possible, croyez-y! "Tout ce que l’esprit peut concevoir, tout ce en quoi il peut croire, il peut aussi le réaliser." Napoleon Hill
La science démontre aujourd’hui que notre cerveau réagit plus en fonction non de ce qui arrive réellement, mais de ce que nous pensons qu’il va arriver et ce à cause de nos expériences passées. C’est le fondement de l’effet placebo. En imaginant des attentes positives, vous vous mettez dans les dispositions pour qu’elles arrivent. Si vous vous attendez à réussir, c’est ce que vous obtiendrez. 5. Croyez en vous « Vous devez croire en vous, même si vous êtes seul à le penser. C’est ce qui fera de vous un gagnant. »Williams Venus
Partant du principe précédant, il est important que vous croyiez d’abord que vous serez capable d’atteindre ce succès (ou cette chose) que vous désirez. C’est un état d’esprit qui se cultive. Le choix de vos pensées vous appartient. Vous pouvez perdre du temps à penser que vous n’y arriverez pas ou choisir de croire en vous pour atteindre votre but. 6. Soyez tout l’opposé d’un paranoïaque
"Lorsque la vie vous envoie un citron, pressez-le et obtenez-en de la citronnade!" Clement Stone
Vous pouvez décider que la vie et les autres conspirent contre vous et vous positionner en éternelle victime. Mais si vous cherchez le côté avantageux de toute situation, vous découvrirez sans doute des opportunités que vous auriez ratées en étant centré sur vous-même et votre pauvre sort. 7. Déployez la toute-puissance des buts déclarés « Les buts que vous vous fixez doivent être suffisamment audacieux pour que dans le processus qui mène à leur réalisation, vous deveniez une personne de grande valeur, » Jim Rohn
Après avoir décidé du sens que vous voulez donner à votre vie, il s’agit maintenant de vous fixer des objectifs clairs et précis. Sans quoi, vos désirs risquent de rester des rêves. Choisissez des objectifs clairs et détaillés, qui vous font évoluer, qui représentent pour vous une progression. Relisez-les trois fois par jour et gardez-les toujours dans votre portefeuille. 8. Divisez pour régner ! « Le secret pour démarrer du bon pied est de subdiviser vos entreprises complexes en petites tâches réalisables. Et alors, commencez par la première. » Mark Twain
Souvent nos buts nous semblent écrasants. Or, ils sont constitués de petites tâches simples à mener à bien les unes après les autres. Etablissez donc pour chacun de vos objectifs, les différentes étapes à mettre en œuvre et l’ordre dans lequel les programmer. Dressez des cartes mentales, faites des listes, planifiez votre journée la veille et débutez par le commencement. 9. Le succès laisse toujours sa marque "Le succès laisse toujours sa marque." Anthony Robbins
A notre époque, pratiquement tout ce qui pouvait se faire a probablement déjà été fait par quelqu’un d’autre. Ce qui veut dire que si cette personne y est arrivée, elle a laissé des traces que vous pouvez exploiter à votre propre avantage. Cherchez des gens qui ont déjà réussi dans le domaine que vous voulez exploiter et trouvez comment ces personnes y sont arrivées. Contactez-les, imitez-les, prenez-les comme exemple. 10. Relâchez les freins "Les problèmes importants auxquels nous devons faire face ne peuvent être solutionnés au même niveau de réflexion que celui qui leur a donné naissance." Albert Einstein
L’image négative que vous avez de vous-même, les expériences traumatisantes que vous n’avez pas encore surmontées, vos fausses croyances sur la réalité constituent votre zone de confort et agissent comme le frein à main de votre voiture. Cessez de répéter les mêmes expériences, encore et encore et de croire qu’elles sont immuables. Changez votre comportement, changez votre dialogue intérieur grâce à des affirmations et à la visualisation de ces affirmations. 11. Imaginez tout ce que vous voulez, et obtenez-le! "L’imagination est tout. C’est l’avant- première des grands spectacles de la vie." Albert Einstein
La visualisation, l’art de créer des images d’une force irrésistible dans votre esprit, est un des outils puissants de la réalisation d’objectifs car elle stimule la puissance créatrice de votre subconscient, permet à votre cerveau d’être à l’affut de nouvelles ressources dans votre environnement et exerce un effet magnétique. Visualisez votre avenir, ajoutez-y des sons et chargez vos images d’émotions car les émotions s’impriment mieux que les idées. Utilisez des outils comme des tableaux, des photographies ou un carnet de visualisations. 12. Faites comme si "Pensez et agissez comme s’il était impossible d’échouer." Charles E.Kettering
Faire comme si est une des stratégies éprouvées pour connaître le succès. Faire comme si envoie de formidables signaux à votre subconscient qui se met à la recherche de solutions originales pour établir de la cohérence entre ses perceptions et la réalité. Faites comme si vous étiez déjà arrivé là où vous voulez aller et savourez les émotions de votre succès, maintenant. 13. Passez à l’action "Si le navire de la chance n’arrive pas jusqu’à votre quai, nagez à sa rencontre" Jonathan Winters
Vous êtes payé en fonction des résultats de vos actions. Il faut donc passer à l’action. Pourtant la tentation est grande d’analyser, de planifier, d’organiser alors qu’il faudrait tout simplement agir. Rien n’arrivera avant que vous n’agissiez. Même si vous vous trompez, même si vous échouez, il y a aura toujours un moyen de rebondir. N’attendez pas d’être parfait pour agir. 14. Foncez! Allez à la rencontre du succès "Vous ne pouvez traverser un océan simplement en le contemplant" Rabindranath Tagore
En fonçant, vous allez mettre l’univers en mouvement dans la direction que vous voulez prendre parce que le succès arrive quand vous allez à sa rencontre. Vous vous ouvrez aux occasions, vous allez de découvertes en découvertes, au lieu de rester immobile attendant qu’il arrive quelque chose. N’ayez pas peur de vous perdre en route, commencez le voyage, même si vous n’en voyez pas la fin. A un moment, parce que vous aurez commencé, une occasion se présentera pour vous conduire un pas plus loin. 15. Tremblez mais osez quand même! "J’ai eu une longue existence, parsemée de nombreux écueils, dont la plupart ne se sont jamais matérialisés" Mark Twain
Bien sûr, vous allez ressentir la peur. C’est un phénomène naturel et vous devez accepter de la ressentir plutôt que de la fuir. Vous n’en mourrez pas. C’est inconfortable mais maîtrisable. Et plus grande sera la peur, plus grand sera le sentiment de réussite. Vous pouvez vivre avec la peur ou la vaincre. Plus vous l’affronterez, moins la peur vous fera peur. 16. Soyez prêt à payer le prix de l’excellence "Si je rate une journée de répétition, je le sais. Si j’en manque deux, mon imprésario s’en rend compte. Et si j’en saute une troisième, le public s’en aperçoit." André Prévin
La plupart de toutes les réalisations ont demandé une somme de travail et de sacrifices. Même si le travail était motivé par une passion, il a été précédé d’efforts, de répétitions, d’échecs : c’est le prix de l’excellence. Tous ceux qui ont réussi peuvent vous raconter une histoire où ils ont dû dépasser leurs limites, sacrifier une part de leur vie pour mener leur projet jusqu’au bout. Il faut découvrir le prix que vous aurez à payer, faire tout ce qui doit être fait, et prendre le temps qu’il faut. 17. Demandez! Demandez! Demandez! "Il faut demander. A mon avis, demander est le secret le plus puissant, mais aussi le plus méconnu qui existe pour atteindre le bonheur et le succès." Percy Ross
La plupart des gens ont peur de demander ce dont ils ont besoin pour avancer. Peur de ternir leur image de self-made-man mais surtout peur de se faire rejeter. Demander peut s’apprendre et vous vous rendrez rapidement compte que vous n’avez rien à perdre et tout à gagner. Mais pour que votre demande aboutisse, il faut au moins demander à une personne qui est en mesure de vous donner ce que vous voulez. 18. Rejetez le rejet "Le rejet, pour moi, c’est comme un coup de clairon qui retentit dans mes oreilles pour m’éveiller de ma torpeur et pousser à avancer, et non à battre en retraite." Sylvester Stallone
Vos demandes n’aboutiront pas toutes et vous devrez apprendre à composer avec le rejet. En fait, le rejet est un mythe. C’est l’interprétation du rejet qui fait la différence. Dans le fond, avant votre demande vous n’aviez rien. Si on vous dit « non », vous n’avez toujours rien après votre demande. Votre situation est inchangée. C’est vous qui vous faites toute une montagne de ce « non ». Quel que soit le nombre de « non » auquel vous devrez faire face, si vous persévérez dans vos demandes, le « oui » sortira inévitablement. Les rejets cuisants ont été vécus par les plus grands et ils n’ont pas abandonné. C’est pour cela qu’ils sont devenus grands. 19. Profitez des commentaires et des réactions "Les commentaires des autres et la critique forment le petit-déjeuner du champion." Ken Blanchard et Spencer Johnson
Pour pouvoir vous améliorer, vous devez être prêt à entendre les commentaires et les critiques. Vous devez aussi les solliciter car ils seront vos boussoles vers la réussite de votre entreprise. Evitez d’en faire une affaire personnelle, ce sont juste des indications pour rectifier votre trajectoire. Les pilotes de ligne n’en veulent jamais à la tour de contrôle. Pourtant sans cesse elle est en train de corriger leur position. 20. Ne vous arrêtez jamais d’évoluer ! « Celui qui cesse de s’améliorer, cesse d’être bon. » Olivier Cromwell
Pour arriver au succès, il est indispensable d’acquérir de nouvelles compétences et d’adapter votre savoir aux changements rapides du monde moderne. Pour ne pas vous décourager, il vous faudra procéder par petites étapes et vous laisser le temps d’apprendre. Les progrès exigent du temps. Souvent, un tout petit pas d’avance fait la différence avec vos concurrents. 21. Tenez compte de vos succès « Si vous voulez davantage d’une chose, il vous faut commencer à la mesurer. » Charles Coonradt
Tenir compte veut dire « tenir des comptes » : mesurez précisément vos progrès, vos réussites, vos objectifs. Apprenez à compter tout ce qui fait votre route. Tenir des scores incite naturellement à les améliorer. Mais mesurez ce que vous voulez et non ce que vous ne voulez pas. 22. Persévérez ! « Tombez sept fois, relevez-vous huit fois. » Proverbe japonais
Peu importe la difficulté, plus vous persévérez, plus vos chances de succès augmentent. La persévérance est probablement la qualité dominante de tous les gagnants. Cela ne sera pas toujours facile, mais en refusant d’abdiquer, vous apprendrez de nouvelles leçons et développerez de nouvelles compétences. N’abandonnez jamais vos rêves ni vos espoirs même si le temps vous semble long vers votre but. 23. Observez la règle de « 5 » « Le succès est la somme de petits efforts, répétés jour après jour. » Leo Robert Collier
Décidez de faire chaque jour cinq gestes précis qui vous rapprochent de votre objectif. Chacun de ces gestes permet d’ancrer votre détermination et de repousser le découragement. Les résultats suivent toujours les efforts soutenus dans la même direction. 24. Allez toujours au-delà des attentes « Le kilomètre additionnel n’est pas un endroit fort fréquenté. » Wayne Dyer
En vous mettant vraiment au service des autres avec votre activité et en étant prêt à les satisfaire au‑delà de leurs attentes, vous êtes assuré de vous en faire des clients fidèles et respectueux de votre travail. Cherchez toujours les occasions d’aller un pas plus loin même si personne ne vous le demande. Cela deviendra votre marque de qualité. Faites toujours « le kilomètre additionnel ». Deuxième partie : Transformez-vous pour le succès « La plus grande révolution de notre génération est la découverte que les êtres humains peuvent transformer leur vie en changeant simplement de mentalité. » William James 25. Décrochez du club des geignards et adhérez à celui des gagnants "Vous représentez la moyenne des cinq personnes que vous fréquentez le plus souvent." Jim Rohn
Votre environnement et les personnes que vous fréquentez ont une énorme influence sur vous et vous empêchent la plupart du temps d’évoluer. Faites le tri dans vos relations, recherchez les gens qui réussissent, les relations motivantes et qui vous élèvent. Facile à dire, moins facile à faire. Pourtant, vous ne pouvez ignorer cette étape. 26. Faites le bilan de vos réussites passées "Vous êtes un aimant vivant. Ce que vous attirez dans votre vie est en harmonie avec vos pensées dominantes." Brian Tracy
On accorde en général plus d’importance aux échecs qu’aux succès. Prendre conscience de ses succès augmente la confiance en soi. Faites l’inventaire de vos succès : les plus importants d’abord. Continuez à établir la liste des centaines d’autres que vous n’avez jamais pris la peine de considérer. N’oubliez pas de penser à vos succès futurs et de les ancrer dans le présent. 27. Ne perdez pas la récompense de vue "Il est facile de se laisser aller au négativisme et au défaitisme. Par contre, il faut faire des efforts pour demeurer positif et motivé." Dona Cardillo
La satisfaction de toutes vos avancées est une de vos récompenses. Il est important d’apprendre à faire le bilan avec une approche positive à la fin de la journée. Et de laisser la nuit et votre inconscient faire le reste. 28. Réparez les pots cassés, terminez les projets laissés en suspens "Si un bureau en désordre est le reflet d’un esprit confus, que représente un bureau bien rangé?" Laurence J. Peter
La plupart des gens franchissent souvent toutes les étapes de leurs plans en oubliant la dernière : conclure, achever, terminer. Tout ce qui est laissé en suspens utilise une partie de votre énergie psychique. Terminer les choses est un apprentissage indispensable : il faut faire de la place pour du neuf. 29. Faites la paix avec le passé pour mieux embrasser l’avenir "Personne ne peut changer le passé, mais nous pouvons tous décider de nos lendemains." Colin Powel
Dans les choses à terminer se trouvent souvent des relations douloureuses restées en suspens. Le pardon est l’étape indispensable pour pouvoir aller de l’avant et vivre votre présent pleinement, sans être attaché par des chaînes au passé. 30. Affrontez ce qui ne va pas et réglez-le "Les faits ne cessent pas d’exister parce qu’on les ignore." Aldous Huxley
Si vous voulez connaître le succès, vous devez renoncer à nier l’évidence et affronter ce qui ne marche pas : un environnement toxique, un mariage malheureux, un manque d’énergie, un excès de poids, une mauvaise santé… Nier la réalité prend aussi beaucoup d’énergie, vous vous en rendrez compte lorsque vous aurez réussi à affronter les peurs cachées derrière ce déni. 31. Embrassez le changement "Le changement est la loi de la vie. Et ceux dont le regard est tourné vers le passé ou le présent sont certains de rater l’avenir." John F. Kennedy Le changement est inévitable, c’est l’essence même de la vie. Vous pouvez en faire un allié et apprendre à l’exploiter à votre profit. Vous ne pouvez pas contrôler les changements cycliques ou structurels. Par contre, vous pouvez adapter vos réactions et accueillir ces changements.
Votre dialogue interne est négatif à quatre-vingts pour cent. Et vos pensées négatives ont un effet déterminant sur vos comportements. Vos pensées affectent votre santé et peuvent même vous tuer. La bonne nouvelle, c’est que vous pouvez décider de les écraser comme des fourmis. Vous pouvez choisir de les remplacer par des pensées constructives en établissant un dialogue encourageant avec votre critique intérieur. 33. Abattez ces fausses conceptions qui vous emprisonnent "Si vous vous dites : "Je ne peux pas me le permettre" votre subconscient fait qu’il en soit ainsi. Choisissez une meilleure idée." Dr Joseph Murphy
Vos croyances font partie des pensées qui vous limitent. Elles se sont ancrées en vous suite à vos expériences négatives. La première chose à faire est d’en établir la liste, ensuite, de voir en quoi chacune d’entre-elles vous handicape, de trouver une phrase antidote qui l’annule et de visualiser qui vous pourriez être sans cette croyance. 34. Cultivez quatre nouvelles habitudes de succès chaque année "Le succès repose sur la compréhension, et l’application religieuse d’habitudes simples et précises qui vous mèneront infailliblement vers la réussite." Robert J. Ringer
Quatre-vingts pour cent de nos comportements sont des habitudes. Ce sont vos habitudes qui vous maintiennent là où vous êtes. Si vous n’êtes pas encore où vous voudriez aller, apprenez de nouvelles habitudes. Commencez par lister celles dont vous voudriez vous débarrasser, mettez une nouvelle habitude en place pour les remplacer. Et choisissez-en 4 à modifier dans l’année qui vient. 35. Quatre-vingt-dix-neuf pour cent c’est l’enfer ; cent pour cent c’est l’extase ! « Il y a une différence entre l’intention et l’engagement. » Ken Blanchard
L’engagement à cent pour cent est l’unique voie vers la réussite. Vous devez décider de réussir et mettre tout en œuvre pour y arriver : pas de retour possible, une voie et une seule. Non seulement vous devez avoir l’intention d’atteindre votre objectif, mais vous devez aussi le décider une fois pour toutes et vous engager à cent pour cent. 36. Apprenez et prospérez "Lorsque j’aurai fini d’apprendre, je serai un homme fini." John Wooden
Il y a différentes manières d’acquérir plus de savoir et plus de compétences : réduire le temps devant la télévision, lire davantage, étudier la vie des gens qui ont réussi, participer à des conférences et des séminaires sur le succès. Surtout restez ouverts aux nouveaux apprentissages, soyez prêts à saisir la balle au bond et préparez-vous dès à présent pour un succès futur même s’il vous semble éloigné. Engagez‑vous à apprendre toute votre vie 37. Trouvez la motivation auprès des maîtres "Je ne veux pas être comme l’un de ces types qui donnent à leurs enfants tant de conseils, sans pouvoir en prouver la valeur. Quelle autorité aurais-je alors? Comment les convaincre de poursuivre leurs rêves si je ne l’ai pas fait moi-même." Jeff Arch
Une motivation extérieure constante permet de contrer l’endoctrinement négatif précoce que nous avons reçu au sujet de la réussite et de sa possibilité. Les grands maîtres de la motivation enregistrent presque tous leurs formations en audio. Cela vous permet d’être en contact permanent avec une source directe de motivation. 38. Alimentez votre succès par la passion et l’enthousiasme "L’enthousiasme est l’un des moteurs les plus puissants du succès." Ralph Waldo Emerson
Lorsque vous êtes dans un état d’enthousiasme, vous êtes naturellement inspiré et passionné. Cette passion vient de l’amour et du plaisir qu’on éprouve par ce qu’on fait. Elle apparaît lorsque vous accomplissez ce pour quoi vous êtes destiné. Lorsque vous êtes heureux et que vous faites ce que vous aimez vraiment, vous êtes un gagnant. Faites le choix de vivre votre passion. Troisième partie : Mettez sur pied votre équipe de succès « Seuls, nous accomplissons si peu ; ensemble, nous pouvons faire tellement. » Helen Keller
Votre génie propre est cette activité qui ne vous demande pratiquement aucun effort, que vous aimez faire et dont l’idée d’être payé pour la faire vous effleure à peine. Si vous pouviez gagner de l’argent de cette manière, vous en feriez votre profession. Le reste doit être délégué pour vous créer du temps consacré à votre productivité. 40. Redéfinissez le temps "L’une des adaptations les plus difficiles que les gens doivent réaliser concerne leur conception du temps et la manière de le gérer." Dan Sullivan
Il est important d’apprendre à gérer votre temps. Divisez-le en trois grandes catégories : les journées de grande productivité consacrées à la mise en valeur de votre expertise particulière, les journées de préparation servant à préparer les premières en planification, recherches, formations et les journées de repos et de loisirs avec ou sans votre famille. 41. Entourez-vous d’une équipe efficace et ensuite déléguez "Si vous n’avez pas d’adjoint, vous êtes celui de quelqu’un d’autre." Raymond Aaron
Tous les grands savent s’entourer d’une équipe efficace pour prendre en charge toutes les activités connexes à leur génie propre. Choisissez les membres de votre équipe puis faites-leur confiance. Certaines personnes adorent faire les tâches que nous détestons et souvent à meilleur coût. 42. Sachez dire non! "Vous n’avez pas à vous sentir terrorisé par les attentes des autres envers vous!" Sub Patton Thoele
Les moyens de communication modernes font que nous sommes à la disposition des voleurs de temps. Vous devez apprendre à ne pas toujours céder aux souhaits des gens et à réagir à toutes les sources de distraction. Interdisez-vous ces choses à ne plus faire. Les autres sentiront ces limites à ne pas franchir. Pour le reste, il va falloir apprendre à dire non sans vous sentir coupable : vous dites non pour vous‑même, pas contre les autres. 43. Refusez ce qui est bien pour accueillir l’extraordinaire! "Le bien est l’ennemi du mieux!" Jim Collins
Selon le principe de Pareto, seulement 20% de vos actions sont responsables de 80% de vos succès. Consacrez-vous en priorité à ces 20% de votre activité qui portent des résultats rentables. Cessez de vous spécialiser dans des choses d’intérêt secondaire. En refusant le médiocre, vous laissez la place à l’extraordinaire. 44. Hissez-vous sur les épaules d’un géant « Etudiez la vie des personnages remarquables et vous découvrirez qu’ils ont toujours fait leur apprentissage avec un ou plusieurs maîtres. » Robert Allen
La plupart du temps, malgré toute l’information disponible, nous demandons conseil à notre entourage au lieu de nous informer auprès des personnes qui ont réussi dans le domaine concerné. Pourquoi ne prenez-vous pas contact avec vos mentors ? Recherchez des mentors qui possèdent l’ensemble des qualités et l’expérience dont vous avez besoin pour atteindre votre but. Déterminez à l’avance ce que vous en attendez et suivez leurs conseils, ne les dérangez pas pour rien. Soyez prêt à votre tour à leur rendre service. 45. Engagez un accompagnateur personnel « Je suis absolument persuadé qu’à moins d’être dirigée et conseillée, une personne ne peut réaliser son plein potentiel. » Bob Nardelli
Vous avez bien conscience qu’un athlète international ne peut réussir sans entraîneur. Alors, si vous voulez faire de grandes choses, vous devez vous aussi avoir vos accompagnateurs personnels : des accompagnateurs d’affaires, de rédaction, de marketing et même de vie personnelle. Ils vous aideront à prendre les meilleures décisions possibles pour votre entreprise ou sur le plan personnel. 46. Réunissez un groupe de « grands esprits » « Que deux ou trois, en effet, soient réunis en mon nom, je suis là au milieu d’eux » Mathieu (18-20)
« Deux têtes valent mieux qu’une » dit la sagesse populaire. Alors imaginez le résultat si vous en réunissez cinq ou six afin de trouver des solutions, d’échanger des idées, de forger des relations, de vous encourager et de vous motiver mutuellement. En 1937, Napoleon Hill en parlait déjà dans son livre « Pensez et devenez riche ». Vous n’êtes pas obligé de les choisir dans votre domaine d’activité. Cela permet d’avoir des regards nouveaux sur vos projets. 47. Prenez conseil de vous-même "Toutes les ressources dont nous avons besoin se trouvent dans notre esprit." Théodore Roosvelt
Notre éducation nous a appris à chercher à l’extérieur de nous les réponses à nos questions. Pourtant, la plupart des personnes qui ont réussi ont suivi leur intuition. Ecoutez donc votre « voix intérieure ». Nous avons tous de l’intuition, il s’agit tout simplement de la développer. Comment ? Par la méditation ou en se posant des questions. Surtout, soyez attentifs aux réponses de votre inconscient et agissez immédiatement. Plus vous faites confiance à votre intuition, plus elle sera disponible et vous serez ainsi dans un flux continu d’impulsions intuitives. Quatrième partie : Créez un réseau de relations gagnantes « Les relations personnelles sont le terreau fertile d’où croissent tous les progrès, tous les succès et toutes les réalisations dans la vraie vie. » Ben Stein
Vous êtes enthousiaste pour vos projets et vous avez envie d’en parler quand vous rencontrez des gens. Ou vous avez l’habitude de contrôler et de diriger vos équipes. Mais il est souvent plus intéressant de les écouter : en se sentant écoutés, les gens vous trouveront sympathique, ouvert et…intéressant. Même si vous ne dites pas un seul mot à propos de vous. De plus, vous découvrirez les besoins réels des gens. Ce qui vous donnera des opportunités d’y répondre et ainsi obtenir un intérêt pour votre produit ou service.. 49. Parlez "à coeur ouvert" "Prendre le temps d’apprécier les points de vue divergents, et les émotions qui les accompagnent, voilà qui peut transformer les adversaires d’hier en partenaires d’une même équipe." Cliff Durfee
Les occasions de libérer nos émotions sont plutôt rares dans la vie quotidienne. Les émotions s’accumulent souvent à un tel point qu’il est difficile de se concentrer sur les « affaires courantes ». Le verre est plein, il n’y a plus de place pour écouter l’autre. Il est impossible d’écouter sans avoir été entendu. « Parler à cœur ouvert » est une technique de communication très structurée. Elle peut être utilisée avant ou pendant une réunion du personnel, au début d’une réunion d’affaire, après un événement chargé d’émotions, lors d’un conflit entre individus ou régulièrement pour créer un sentiment d’appartenance plus élevé. 50. Dites la vérité tout de suite "Dans le doute, dites la vérité." Mark Twain
La vérité nous rend souvent mal à l’aise car nous en craignons les conséquences. La communication est alors biaisée. Cacher la vérité demande beaucoup d’efforts psychiques. La vérité par contre, libère notre énergie. Dire la vérité a un effet thérapeutique puissant : des problèmes physiques disparaissent, la dépression se dissipe, la joie de vivre renaît. Même si cela vous fait peur, dire la vérité est toujours profitable. Dans les affaires, cette honnêteté paiera plus et vous accordera un « capital confiance » vous permettant de remporter des marchés même si vous n’avez pas le meilleur prix. Lors d’un examen, il est souvent plus intéressant d’avouer son ignorance que de montrer sa bêtise en inventant des réponses fausses. 51. Exprimez-vous impeccablement "Le choix irréprochable des mots peut vous mener à la liberté personnelle." Don Miguel Ruiz
Issu des Quatre accords Toltèque, ce principe rejoint la philosophie de Socrate. Les maîtres spirituels respectés ont toujours prêché contre la médisance et les jugements portés sur autrui. Nous parlons souvent de façon inconsciente sans en mesurer la portée. Que ce soit dans la réalité ou dans les sphères énergétiques. Ce que vous dites aux autres crée une vague qui fait le tour du monde. Parler impeccablement signifie laisser son « moi » supérieur s’exprimer : vous vous exprimez alors avec sincérité et intégrité. Vos mots reflètent fidèlement vos intentions, votre vision et vos rêves. 52. Dans le doute, vérifiez "Il y a peut-être un substitut aux faits véridiques, mais si une telle chose existe, je ne la connais pas." J. Paul Getty
Un trop grand nombre de gens perdent un temps précieux à se demander à quoi pensent les autres ou quelles sont leurs intentions. Ils formulent ensuite des suppositions et prennent des décisions sur de pures spéculations. Il suffit de demander à l’autre des éclaircissements pour éviter que la peur de l’inconnu enflamme l’imagination. La vérité fait sans doute plus peur que ce que nous pouvons imaginer : il est possible que connaissant maintenant tous les tenants et les aboutissants d’une situation, vous soyez obligé de prendre une décision ou de vous positionner. 53. Soyez toujours reconnaissant "La faim d’amour et d’appréciation est bien plus grande en ce monde que celle que l’on rassasie avec du pain." Mère Thérésa
« On quitte son boulot à cause du salaire » pensent les patrons. « On quitte son boulot pour un manque d’appréciation et de reconnaissance », disent les travailleurs. Il y a un fossé évident entre patrons et employés. Ce que les gestionnaires devraient comprendre, c’est que montrer de la reconnaissance à leur personnel ne leur coûte pas un sou : seulement du temps, du respect et de la compréhension. Mais tout le monde ne perçoit pas la reconnaissance par les mêmes canaux : si vous communiquez avec quelqu’un sur un mode qui n’active pas sa perception, c’est un coup dans l’eau. 54. Soyez fidèle à votre parole "Votre vie fonctionne dans la mesure où vous respectez vos engagements." Werner Erhard
Il fut un temps où la parole donnée était sacrée. Avant de promettre, on y réfléchissait sérieusement afin de pouvoir tenir sa parole. Aujourd’hui, des contrats compliqués remplacent la parole donnée. La confiance a disparu des affaires et de la vie privée, souvent. Pourtant, donner et reprendre sa parole a un coût psychologique élevé souvent méconnu ou ignoré. Vous perdez votre crédibilité, la confiance et le respect des autres – de votre famille, de vos amis, de vos collègues, de vos clients. Quelle que soit votre promesse : faire une activité avec vos enfants, remettre un rapport à temps ou ranger le garage. Toute promesse n’est finalement qu’un engagement vis-à-vis de vous-même. C’est votre intégrité et votre estime de vous-même qui sont en cause. 55. Ayez de la classe "Dans toute société, il existe des "modèles " d’excellence, des individus dont le comportement devient un exemple à suivre pour tous, des êtres brillants et admirés qu’on tente d’égaler." Dan Sullivan
Comment sortir des rangs dans un monde où la majorité des gens ne sont pas conscients et, il faut bien le dire, sont également « si ordinaires » ? Vous devez vous détacher des conventions artificielles pour accéder à un monde de conscience plus élevée, de créativité et de réussite. Vous devriez vous inspirer des attitudes suivantes : inspirez les autres et entraînez-les à donner le meilleur d’eux-mêmes, manifestez davantage de compassion, faites la guerre à la mesquinerie, à la petitesse et à la vulgarité,… Avoir de la classe vous aidera à réussir. Cinquième partie : Le succès et l’argent « Il existe une science pour devenir riche, et il s’agit d’une discipline exacte, au même titre que l’algèbre ou l’arithmétique. Il y a des lois qui gouvernent le processus d’acquisition de la richesse, et lorsqu’elles sont apprises et mises en application, elles mènent toute personne à la fortune avec une certitude mathématique. » Wallace D.Wattles
La plupart des gens aspirent au succès mais ne dépassent jamais leurs croyances erronées sur la richesse, l’argent et les riches… C’est la première chose à faire si vous voulez atteindre le succès : déterminer, déraciner et remplacer toutes vos conceptions négatives sur le sujet. « L’argent ne fait pas le bonheur », « L’argent ne pousse pas sur les arbres », « L’argent est la source de tous les maux », et vous en connaissez bien d’autres. Il est important de repérer toutes ces croyances reçues la plupart du temps dans notre petite enfance, véhiculées par notre entourage. Le poids de la famille et la loyauté familiale inconsciente sont des obstacles majeurs à la richesse. 57. Vous obtiendrez ce que vous désirez le plus ardemment "Si vous n’attachez pas de valeur à l’argent et ne recherchez pas la richesse, vous ne l’obtiendrez probablement jamais." Dr John Demartini
Vous devez décider de devenir riche. Décidez ce qu’être riche signifie pour vous. Et combien d’argent cela représente précisément.
« J’aurai une valeur nette de …€ en… » « Je gagnerai au moins…€ l’an prochain » « J’épargnerai et j’investirai …€ par mois » « La nouvelle habitude financière que j’adopte dès maintenant est… » « Pour ne plus avoir de dettes, je ferai… »
Chiffrez aussi le prix de vos rêves : si vous voulez acheter une nouvelle voiture, sachez combien il vous en coûtera afin d’être aussi précis que possible dans vos rêves, désirs et objectifs. 58. Payez-vous d’abord « Vous jouissez du droit divin de l’abondance, et, si vous n’êtes pas au moins millionnaire, c’est que vous n’avez pas eu votre part. » Stuart Wilde
Commencez par lire le livre de George Clason : « L’homme le plus riche de Babylone » écrit en 1926 et l’un des plus grands classiques du succès de tous les temps. Le premier principe partagé par le héros dans ce conte est « Payez-vous en premier ». C’est-à-dire mettre 10% de tous vos gains de côté dans le but de les faire travailler pour vous. Ils ne servent qu’à l’investissement pour votre retraite (ou avant). Albert Einstein disait que la capitalisation des intérêts était la huitième merveille du monde. Même si vous avez l’impression que c’est impossible à faire, essayez et testez. Plus on a d’argent à disposition, plus on en dépense, moins on en a, plus on se contente de celui qu’on a. Comprenez les mécanismes de la richesse et …devenez riche euro après euro. 59. Maîtrisez l’art de dépenser "Trop de gens dépensent de l’argent qu’ils n’ont pas, pour acheter des choses qu’ils ne veulent pas, pour impressionner des gens qu’ils n’aiment pas." Will Rogers
Si vous voulez devenir plus riche, voire très riche, la première chose à faire est de dépenser moins ! Cela semble évident au premier abord, pourtant, combien d’argent dépensez-vous sans même savoir où il est parti ? Il existe des petits trucs tout simples pour arriver à réduire vos dépenses. Et surtout, remboursez le plus rapidement possible vos dettes : dès qu’un emprunt arrive à échéance, utilisez la mensualité pour rembourser plus vite un autre. 60. Pour dépenser plus d’argent, gagnez-en davantage « Je découvre d’abord ce dont le monde a besoin, et ensuite, je l’invente. » Thomas E. Edison
Selon les lois de la réussite d’objectifs, si vous voulez gagner plus d’argent, vous devez déterminer le montant exact que vous souhaitez. Ensuite, trouvez ou inventez une activité qui réponde à un besoin et au moyen de le combler. Faites preuve d’imagination ou démarrez une entreprise sur internet, adhérez à une entreprise de marketing de réseau. Mais ne cherchez pas à faire de l’argent pour faire de l’argent ! Cet argent doit toujours être la contrepartie d’une valeur ajoutée pour les autres. 61. Donnez et vous recevrez « L’argent, c’est comme le fumier. Si vous le répandez, il fera beaucoup de bien. Mais si vous l’empilez, il empestera insupportablement. » Junior Murchinson
L’argent doit circuler si vous voulez qu’il arrive chez vous. Faites-le donc circuler en retour : offrez votre contribution financière au monde. Souvenez-vous cependant qu’on ne pratique pas la générosité parce que l’on veut obtenir quelque chose en échange mais plutôt parce qu’on l’a déjà reçue. Si vous lisez cet article, il est probable que vous fassiez partie des 10% des personnes les plus riches de la Terre. Les retombées en popularité du partage de la richesse sont incalculables. Plus vous êtes généreux, plus le monde est généreux avec vous. 62. Trouvez une cause à servir "Une des plus belles consolations de la vie, c’est que l’homme ne peut sincèrement tenter d’aider son prochain, sans s’aider lui-même." Ralph Waldo Emerson
Les plus grands niveaux de paix et de satisfaction proviennent de l’aide qu’on peut apporter aux autres. De plus, c’est un mouvement qui va dans les deux sens et plus on est généreux avec les autres, plus on récolte les effets de sa propre générosité. C’est un principe universel. Décidez de ce qui est important pour vous : quelle cause a votre admiration ? L’aide humanitaire ? La jeunesse ? L’enseignement ? Votre communauté spirituelle ? La réinsertion des prisonniers ? Les sans‑abris ? Mettez bénévolement vos talents au service des autres, vous en retirerez bien plus que ce que vous avez donné. Concentrez-vous toujours à donner plutôt qu’à recevoir. Votre capital sympathie n’en sera que plus important. Sixième partie : Le succès commence dès aujourd’hui « Un savoir encyclopédique et une mémoire prodigieuse ne sont pas des garanties de succès dans la vie. Ce qui importe, c’est la compréhension de quelques idées maîtresses et leur mise en application. » Bob Proctor
Il n’y a pas de moment idéal pour se lancer sinon vous arriverez à votre dernier jour sans avoir réalisé vos rêves. Vous avez un objectif, faites le premier pas. Une fois dans la mêlée, les opportunités de vous perfectionner se présenteront à vous. « C’est en forgeant qu’on devient forgeron » dit la sagesse populaire. Cessez d’attendre d’être parfaitement préparé : cela n’arrivera jamais. La majeure partie de la vie est un apprentissage sur le tas. Même si vous tremblez, vous devez oser quand même. C’est le moment de mettre en pratique tous les principes de ce livre et de les mettre en action. Une fois en route, vous constaterez que les événements se dérouleront toujours d’une manière imprévisible. Cessez donc de tenter de tout maîtriser. 64. Donnez-vous les outils du succès en les enseignant aux autres "Si vous parvenez à connaître quelque chose à fond, enseignez-le aux autres." Tyron Edwards
La plupart des gens sur Terre ne vont pas bien. Leur vie manque de sens ou ils ne connaissent pas le principe premier de ce livre : « Prenez la responsabilité de votre vie à 100% ». Après avoir lu ce livre, vous êtes en mesure de changer votre vie et de changer celle des autres. Vous pouvez apprendre maintenant aux autres comment prendre les rênes de leur vie en main. N’est-ce-pas la meilleure preuve d’amour que vous pouvez leur donner ? Conclusion sur “Le succès selon Jack” par Marie-Noël du blog Des Editions Label Vie : Comment ce livre a changé ma vie ? Cela fait plus de 25 ans que je « traîne » dans le monde du développement personnel et je connaissais déjà pas mal de ces principes expliqués autrement. Mais je ne me souvenais plus de tout ce que j’avais appris, ça dormait dans un petit coin de mon inconscient ! En plus j’avais tout mélangé ! Pour arriver à faire un gâteau, il faut une recette et il faut faire les choses dans l’ordre. Si vous oubliez un ingrédient, si vous inversez une étape de la préparation, c’est foutu. Vous pouvez tout jeter. Parfois, vous avez quand même un gâteau : il penche d’un côté, il est trop dur, trop sucré, trop… Ma vie ressemblait à ce gâteau à moitié réussi. (Remarquez, je n’ai pas dit à moitié raté…) Grâce à « la recette » du succès selon Jack, j’ai pu trouver les erreurs que j’avais commises, les étapes que j’avais oubliées ou inversées… J’ai tout recommencé à zéro : j’ai créé mon entreprise et j’ai concrétisé mes rêves de devenir auteur. Pour autant, c’est l’œuvre d’une vie : je sens comme une vocation de pâtissier du succès monter en moi. Et j’ai aussi envie de vous en faire profiter. Ce livre est un véritable mode d’emploi vers le succès. Après l’avoir lu, vous ne pourrez plus dire : « Je ne le savais pas ». C’est en ça qu’il est extrêmement dérangeant. Les conseils que Jack Canfield donne sont issus non seulement de son expérience personnelle mais surtout de tous les horizons : philosophiques, psychologiques, financiers, thérapeutiques, spirituels… Et aussi de toutes les époques : de Bouddha à Tony Robbins en passant par Napoleon Hill et Einstein. Les exemples concrets vous montrent que ces principes sont applicables dans la réalité et ne sont pas seulement de belles théories éthérées. Vous pouvez ne pas être d’accord ou trouver certains conseils complètement absurdes ou inutiles. Mais les principes qui sous-tendent ces conseils ne peuvent pas être ignorés. Ce livre transforme votre manière de penser et d’envisager votre réussite. Mais il faut raison garder : si vous faites consciencieusement un à un tous les exercices pratiques proposés par Jack Canfield, vos « rituels » de succès quotidiens prendront la majorité de votre journée ! Il est donc important de choisir ceux qui vous conviennent et de les appliquer régulièrement. Considérez ce livre comme un livre de grammaire d’une langue étrangère : au début, vous devez vous y plonger et faire des efforts pour retenir théorie et exercices. Après un certain temps, il n‘est plus nécessaire de l’avoir sur soi et les principes s’intègrent dans votre langage. Une seule des propositions de ce livre m’ennuie en tant que thérapeute : l’usage répété et constant de la pensée positive (« Je vais bien, tout va bien »). Pas que cette technique soit mauvaise ou inefficace, elle est juste mal interprétée. Cela provoque souvent le déni des émotions négatives qui arrivent en masse lorsque la pensée positive est trop éloignée de la réalité. Poser une question au lieu d’utiliser une affirmation est plus efficace pour notre cerveau et force l’inconscient à collaborer au lieu de se braquer. Si vous voulez en savoir plus, lisez cet article. Ce n’est qu’un détail dans la masse des conseils géniaux que j’ai pu lire dans ces 64 principes du succès. Ils rassemblent et expliquent des principes que vous avez déjà entendus au fil des livres, eBooks, blogs, sites ou séminaires que vous avez déjà parcourus ou vécus. Et même si vous n’appliquez rien du tout, vous rencontrerez peut-être une seule phrase : celle qui peut changer votre vie ! Points forts :
Lisibilité très agréable au niveau esthétique et facilités de lecture Principes bien documentés et bien référencés ce qui permet d’aller encore plus loin si on le souhaite Citations inspirantes Nombreuses anecdotes en lien avec chaque principe Bibliographie impressionnante
Points faibles :
Son poids ! 806 grammes Pas encore disponible sous format numérique Références à beaucoup de personnages américains inconnus pour nous (ou pour moi peut-être)
La note de Marie-Noël du blog Des Editions Label Vie :
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]]>10 leçons pratiques que tout entrepreneur devrait connaitre s’il veut ériger une entreprise multimillionnaire.
Phrase-résumée de “Avant de quitter votre emploi”: Robert T.Kiyosaki nous donne les fondamentaux qui font le succès des entrepreneurs prospères et noux explique grâce à un style simple et facile à lire comment il a érigé plusieurs entreprises, certaines devenues multimillionnaires et présentes à l’international et décrit au travers de ce livre aussi bien ses réussites que ses nombreux échecs.
Par Robert T.Kiyosaki avec Sharon L.Letcher, publié en 2005, 336 pages Note : cette chronique est une chronique invitée écrite par Alex du blog Des mentors pour entreprendre Chronique et résumé de « Avant de quitter votre emploi » Leçon N°1 : Une entreprise prospère naît avant même sa création Selon l’INSEE, 48.5% des entreprises disparaissent avant de fêter leur 5ème anniversaire (statistiques pour les entreprises crées en 2002). Robert Kiyosaki explique qu’une des raisons qui a amené son entreprise à faire faillite (une entreprise de porte-monnaie pour surfeurs) a été qu’il n’avait pas suffisamment prêté attention aux détails. La réussite fulgurante de son entreprise le fit devenir arrogant et prétentieux. Il pensait être un génie avec ses deux associés et ils firent la fête. Ils étaient persuadés d’avoir érigé une solide entreprise. Ils avaient des voitures. Le succès les avait aveuglés. Cependant, ce château de cartes s’effondra. Une entreprise mal planifiée est soumise au risque important de faire faillite, qu’elle connaisse ou non du succès dès le début. Le dur labeur masque les lacunes de la planification : Une jeune entreprise mal planifiée peut être capable de survivre tant et aussi longtemps que l’entrepreneur travaille dur et tient ensemble tous les morceaux avec sa seule détermination. Autrement dit, le dur labeur peut masquer les lacunes de la planification et empêcher l’entreprise de s’effondrer. Le monde est rempli de millions de petits entrepreneurs qui arrivent à maintenir des entreprises chancelantes grâce à leur travail, à leur acharnement, et des bouts de scotch. Or, dès qu’ils cessent de travailler, l’entreprise tombe en pièces et coule. Un grand nombre d’entrepreneurs pensent qu’en travaillant plus dur, ils arriveront à régler leurs problèmes : des problèmes tels que des ventes stagnantes, des employés maussades, des conseillers incompétents, un flux de trésorerie insuffisant pour assurer la croissance de l’entreprise, des fournisseurs qui haussent les prix, des primes d’assurances qui grimpent, etc. L’épuisement est l’une des principales raisons pour lesquelles les petites entreprises connaissent un taux d’échecs aussi élevé. Ainsi, il est très difficile de gagner de l’argent et d’aller de l’avant lorsqu’on consacre la majeure partie de son temps à des activités qui ne rapportent pas ou qui exigent des sorties de fonds sans contrepartie financière. L’un de ses amis lui disait : « Je suis tellement occupé à diriger mon entreprise que je n’ai pas le temps de gagner de l’argent ». Le dur labeur est-il un gage de succès ? Bien sûr que non. Le volet le plus important du travail d’un entrepreneur commence avant même la création de l’entreprise ou l’embauche des employés. Le travail de l’entrepreneur consiste à planifier une entreprise. Une entreprise qui pourra grandir, embaucher un grand nombre de personnes, offrir une valeur ajoutée à sa clientèle, avoir une présence sociale, apporter la prospérité à tous les intervenants, participer à des œuvres caritatives, ou encore être amenée à ne plus avoir besoin de l’entrepreneur. Avant même que n’existe l’entreprise, l’entrepreneur efficace se penche sur la planification du type d’entreprise qu’il a en tête. C’est là le véritable travail de l’entrepreneur. Les fondements du succès d’une entreprise reposent sur la planification La majorité des nouveaux entrepreneurs se sentent galvanisés par un produit ou une occasion qui pourrait leur permettre de faire fortune. Malheureusement, un grand nombre d’entre eux se concentrent sur le produit ou bien l’occasion, au lieu d’investir le temps nécessaire à la planification de leur entreprise entourant le produit ou l’occasion. Cela peut être avantageux pour vous d’étudier la vie de divers entrepreneurs et les différents types d’entreprises qu’ils ont créées. De plus, il vaudrait peut-être mieux que vous trouviez un mentor qui fut entrepreneur. Trop souvent, les gens cherchent des conseils auprès de ceux dont l’expérience du monde des affaires a été acquise à titre d’employé et non d’entrepreneur. Les auteurs recommandent de garder votre emploi pendant que vous mettez sur pied une affaire à temps partiel, non pas pour l’argent, mais pour l’expérience. Ainsi, si cette entreprise ne se révèle pas rentable, vous aurez tiré une chose plus importante que l’argent : une véritable expérience de la vraie vie. Vous aurez appris d’une part à mieux connaître le monde des affaires et d’autre part à mieux vous connaitre. Leçon N°2 : Apprenez à tirer parti de la malchance
Ironiquement, ce sont les erreurs qui rendent les gens plus intelligents, car ils en tirent un enseignement.
Robert Kiyosaki a créé sa première entreprise qui fit rapidement faillite lorsqu’il avait neuf ans. Sa deuxième entreprise qu’il créa à l’âge de neuf ans également ne connut aucun essor. L’échec est essentiel à la réussite. Il y a deux raisons principales pour lesquelles les entrepreneurs échouent : Premièrement, celui qui rêve de devenir entrepreneur a tellement peur d’échouer que cela le paralyse et l’empêche d’agir. Il se lève le matin et se rend au travail, toujours armé d’excuses pour ne pas quitter son emploi et fonder sa propre entreprise. Ces excuses sont généralement les suivantes :
Pas assez d’argent Trop de risques Le moment n’est pas propice Une famille à nourrir, ..etc.
Deuxièmement, celui qui rêve de devenir entrepreneur n’a pas connu suffisamment d’échecs. Un grand nombre de propriétaires de petites entreprises et de travailleurs autonomes réussissent jusqu’à un certain point, et puis abandonnent toute croissance. Leur entreprise plafonne ou commence à péricliter. Elle atteint une certaine envergure et puis cesse de croitre. La peur de l’échec est la principale raison pour laquelle tant de gens ne réussissent pas ou ne sont pas aussi prospères qu’ils souhaiteraient l’être. « Dans le monde d’aujourd’hui qui évolue rapidement, ce sont les gens qui ne prennent pas de risques qui sont des aventuriers. Ce sont les gens qui ne prennent pas de risques qui restent loin derrière. » Le but d’un entrepreneur est de fixer de nouveaux buts, à élaborer un plan, à faire des erreurs et à prendre le risque d’échouer. Plus nombreuses sont ses erreurs, plus l’entrepreneur devient intelligent et, si tout va bien, l’entreprise grandit grâce aux leçons qu’il a apprises. Lorsque nous étions bébés, nous étions incapables de marcher, nous nous levions, chancelions et puis tombions. Et puis un jour, nous cessons de tomber et nous faisons nos premiers pas. Dès que nous sommes capables de marcher, nous ne sommes plus des bébés. A partir de ce moment, nous devenons des enfants. Tirer un enseignement de ses erreurs Les erreurs sont comme des panneaux d’arrêt. Les erreurs te disent : « Hé, c’est le temps d’arrêter…de prendre du recul…il y a quelque chose que tu ne sais pas. Il est temps d’arrêter et de réfléchir ». « Une erreur est un signal qui t’indique que le moment est venu d’apprendre quelque chose de nouveau, quelque chose que tu ignorais auparavant. » Beaucoup de personnes sont trop paresseuses pour réfléchir. Au lieu d’acquérir de nouvelles connaissances, elles ressassent les mêmes pensées jour après jour. Réfléchir est très exigeant. C’est en réfléchissant que l’on accroit nos capacités mentales. Et ces capacités mentales accrues traduisent une plus grande richesse. Donc, chaque fois que tu fais une erreur, arrêtes toi, et saisis cette occasion d’apprendre quelque chose de nouveau. Quelque chose qu’il te faut manifestement apprendre. Lorsque quelque chose ne tourne pas rond, lorsque tu échoues, prends le temps de réfléchir. Et lorsque tu auras découvert la leçon cachée par la situation, tu seras heureux d’avoir commis cette erreur. Si tu es contrarié, en colère ou honteux ; si tu rejettes le blâme sur autrui, ou si tu prétends ne pas avoir fait d’erreur, c’est que tu n’as pas assez réfléchi. Tes capacités mentales ne sont pas assez développées. Tu n’as pas assimilé la leçon. Dans ce cas, continue de réfléchir. Le processus entrepreneurial
Fonder une entreprise Échouer et apprendre Trouver un mentor Échouer et apprendre Suivre quelques cours Continuer à échouer et à apprendre S’arrêter en cas de réussite Fêter sa réussite Calculer ses gains et ses pertes Recommencer le processus
Si vous êtes quelqu’un à qui il tient de toujours bien paraître, d’avoir l’air plus intelligent, de ne jamais faire d’erreurs, et de connaître toutes les bonnes réponses alors, le statut d’employé ou de travailleur autonome est sans doute ce qui vous convient le mieux. Leçon N°3 : Faites la distinction entre votre emploi et votre travail Pourquoi travailler gratuitement Quelle est la différence entre emploi et travail ? On nous paie pour occuper un emploi. Mais on ne reçoit pas de salaire pour un travail comme faire ses devoirs. Le travail est ce qui nous prépare à occuper un emploi. Plus on fait des devoirs, plus le salaire associé à notre emploi sera élevé. Les gens qui ne font pas leurs devoirs gagnent moins d’argent, qu’ils soient employés ou entrepreneurs. De nombreux entrepreneurs quittent leur emploi sans faire leurs devoirs. C’est pour cette raison qu’autant de petites entreprises font faillite ou sont en difficulté. Trop de gens confondent travail et emploi. Trop de gens s’attendent à recevoir une formation gratuite en milieu de travail. Et quand ils ont un emploi, les employés s’attendent à ce que leur employeur leur offre cette formation et leur verse un salaire en même temps. Et c’est pour cette raison que ces gens sont pauvres. Ce n’est pas seulement une question d’argent, mais d’attitude par rapport à la valeur de l’éducation, de la formation et de l’acquisition d’habiletés en échange desquelles d’autres seront prêts à payer. Exemple : les médecins travaillent gratuitement. Les médecins consacrent beaucoup de temps et d’argent à leur éducation avant d’être rémunérés pour leur pratique. C’est pourquoi ils gagnent plus d’argent que la majorité des gens. Les médecins font leurs devoirs avant de toucher leur salaire. Même les Beatles ont travaillé gratuitement avant de devenir riches et célèbres. Tout comme les médecins et les athlètes professionnels, ils ont payé leur dû. Ils ont fait leurs devoirs. Ils n’ont pas demandé un contrat de disques garanti, un chèque de paie régulier. Les gens paresseux n’ayant pas de discipline personnelle sont souvent ceux dont l’état de santé est le plus chancelant et qui se trouvent dans la situation financière la plus précaire. Avant de quitter votre emploi, vous devez comprendre qu’une entreprise repose sur la combinaison de plusieurs tâches différentes. Si un employé réussit très bien, par exemple dans le domaine de la vente ; cela ne veut pas dire qu’il réussira en affaires. La vente est indispensable, mais elle n’est qu’un des nombreux aspects des activités d’une entreprise. Et si une entreprise est en difficulté, c’est sans doute parce qu’un ou plusieurs emplois sont inexistants ou mal comblés. Un entrepreneur peut travailler dur, mais il ne pourra jamais effectuer plus d’une tâche à la fois. C’est pour cette raison qu’autant de propriétaires de petites entreprises s’essoufflent ou finissent par succomber à l’épuisement. Ils travaillent peut-être dur, mais ils ne remplissent pas toutes les fonctions requises.
(Le triangle PI par Robert Kiyosaki) Les devoirs de l’entrepreneur Avant de quitter son emploi, le futur entrepreneur doit faire ses devoirs. C’est-à-dire qu’il doit s’assurer que les cinq fonctions du triangle P-I seront remplies
Produit Aspect juridique Systèmes Communications Cash flow
Si l’entrepreneur fait preuve d’incompétence dans un ou plusieurs de ces paliers, l’entreprise court le risque de faire faillite, d’éprouver des difficultés financières ou encore stagner. Réunir des fonds, une affaire de communications : Tout entrepreneur se doit d’être capable de vendre, c’est une des capacités de base. La majorité des entrepreneurs sont de mauvais vendeurs. Ce qui signifie qu’ils sont incapables de réunir des fonds. Cette incapacité est peut-être la principale raison qui fait que la plupart d’entre eux abandonnent et réintègrent leur emploi. Si vous ne savez pas vendre, vous ne serez jamais entrepreneur. Apprenez à vendre et continuez à apprendre. Ce qui distingue nettement le propriétaire d’une petite entreprise d’un propriétaire d’une grande entreprise est la compréhension de l’importance qu’ont les systèmes ou les réseaux. Leçon N°4 : Le succès dévoile vos échecs L’intelligence de la rue par rapport à l’intelligence scolaire Parfois, c’est lorsque nous n’avons rien à perdre que nous gagnons le plus. Pour la majorité des gens, le plus difficile est d’arriver à ce « rien ». La plupart d’entre eux s’accrochent au peu qu’ils ont plutôt que de lâcher prise et de se retrouver devant le néant. Robert Kiyosaki raconte qu’il a été le pire vendeur de chez Xerox pendant 2 ans. Il posa alors la question à son père riche pour savoir ce qui n’allait pas : Son père riche lui a alors dit : « Tu n’échoues pas assez rapidement ». Pour cesser d’échouer, il faut échouer plus rapidement. Son père riche lui a alors proposé de garder son emploi de jour et de trouver un emploi de soir dans la vente. Mais cette fois-ci, de manière à ce qu’il puisse échouer plus rapidement. L’échec est payant Grâce à cela, il fut systématiquement classé parmi les meilleurs vendeurs lors de sa troisième et quatrième année chez Xerox. Les quatre écoles commerciales
Les écoles de commerce traditionnelles. Les écoles de commerce familiales Les écoles de commerce en milieu de travail. L’école de commerce de la rue. C’est l’école que les entrepreneurs fréquentent lorsqu’ils quittent le cocon de l’école traditionnelle, de la famille
Le succès dévoile vos échecs Vos points forts font ressortir vos points faibles. L’entreprise de Robert Kiyosaki avait été une réussite à deux des cinq paliers du triangle P-I : Communications, et produits. Mais dès que son entreprise a connu un succès trop fort, elle s’est effondrée. Ses points forts ont été éclipsés par ses points faibles. Lui et ses associés avaient oublié de consolider les paliers « aspects juridiques, systèmes et cash-flow » du triangle P-I. Qu’est-ce qui est le plus important ? L’intelligence scolaire ou l’intelligence de la rue ? En réalité, les deux. Pour réussir en tant qu’entrepreneurs, votre équipe et vous devez avoir une intelligence scolaire et une intelligence de la rue. On comprend immédiatement pourquoi si on examine le triangle P-I. Tandis que les cinq paliers exigent une intelligence de la rue, certains paliers comme « aspects juridiques » et « cash flow » exigent l’intervention d’un professionnel ayant reçu une éducation formelle. L’intelligence d’équipe L’entrepreneur doit être doté d’une intelligence d’équipe c’est-à-dire, être capable de s’entourer de personnes qui effectueront avec brio les tâches requises. Au final, en affaires, l’intelligence d’équipe va être le gage de la réussite. La différence entre l’intelligence scolaire et l’intelligence de la rue Penseur A Penseur B Capacité analytique/Esprit critique Capacité créative/ Logique souple Penseur T Penseur P Capacités techniques/Expertise Capacités personnelles/Leadership Du côté gauche, on trouve les caractéristiques qui sont généralement associées à l’intelligence scolaire. Celles du côté droit sont généralement associées à l’intelligence de la rue. « Si tu veux devenir un entrepreneur, tu devras développer ces quatre aspects de ta personnalité » disait le père riche de Robert Kiyosaki. Chaque type de penseurs sera attiré par un type d’entreprenariat différent. Les quatre types de penseurs sont importants pour une entreprise. Les petites entreprises demeurent petites ou font faillite parce un ou plusieurs types leur manquent. Un expert à tous les paliers Certains travailleurs autonomes ne réussissent pas aussi bien qu’ils le pourraient car ils estiment devoir maitriser les cinq fonctions. Intelligents, ils sont souvent capables d’y arriver, à un certain degré, mais sans jamais vraiment y exceller. C’est sans doute pourquoi ils ne quittent jamais le quadrant T. Si vous voulez réussir dans le quadrant P, vous devez exceller à l’un des paliers du triangle P-I, et ensuite rassembler autour de vous une équipe de spécialistes qui rempliront toutes les autres fonctions. Avant de quitter votre emploi, sachez que vous devez d’abord vous développer vous-même. Si vous faites tous les efforts nécessaires pour devenir un grand entrepreneur, il sera plus facile pour vous de trouver des gens compétents pour composer votre équipe. Si vous arrivez à rassembler une bonne équipe, vous réussirez plus facilement, où que vous soyez. Leçon N°5 : L’argent est roi La majorité des gens se fixent des objectifs. Ce qui est bien. Mais le plus important n’est pas tant le but, mais le processus que nous suivons. C’est pourquoi le processus est plus important que le but, c’est qu’il détermine ce que vous deviendrez en atteignant votre but. Voici quelques exemples:
On peut devenir riche grâce à un héritage On peut devenir riche par alliance On peut devenir riche en étant un escroc On peut devenir riche en étant radin On peut devenir riche avec de la chance On peut devenir riche en devenant un entrepreneur intelligent
Le processus entrepreneurial est donc à mon sens le meilleur processus que l’on puisse adopter pour s’enrichir, car c’est également un processus éducatif qui permet d’accéder à une grande prospérité si on a le cœur, l’esprit et l’endurance nécessaires. Pourquoi le cash-flow est-il le palier de base? La majorité des individus voulant devenir entrepreneur se concentre sur le palier "produit", le palier qui se trouve au sommet du triangle P-I. Le produit est bien sûr important, mais si vous examinez le triangle, vous constaterez que le cash-flow se trouve à sa base, et que c’est le palier qui occupe le plus d’espace dans le diagramme. Avant de quitter votre emploi et de vous lancer en affaire, il est utile que vous vous asseyiez avec un comptable chevronné afin de dresser avec lui un budget illustrant les couts associés à la création et à l’exploitation de votre entreprise. Les individus qui souhaitent devenir entrepreneur et qui se mettent en quête de fonds entrent dans deux catégories qui sont:
Ceux qui disposent d’un plan d’affaires et de prévisions financières Ceux qui n’ont rien à présenter
Si un individu arrive les mains vides, cela signifie qu’il vient à peine d’amorcer le processus de planification de son entreprise, ou encore qu’il n’a pas la moindre idée de ce qu’il fait, ou les deux. Un bon plan d’affaires, bien présenté, vous permettra de réunir les fonds dont vous avez besoin. Un mauvais plan d’affaires, mal présenté, peut se solder par des pertes sèches. Un bon plan d’affaires permet essentiellement à l’investisseur éventuel de mieux saisir la pensée de l’entrepreneur. Cela lui permet également de déterminer si l’entrepreneur est sérieux. Même si l’entreprise ne voit jamais le jour, le processus entourant la réflexion et précédant la création d’une entreprise, l’élaboration du plan d’affaires jumelé à des chiffres racontant la même histoire ; constituent en somme un remarquable outil d’apprentissage ainsi qu’une excellente confrontation avec la réalité. C’est l’amorce d’un équilibre entre l’intelligence scolaire et l’intelligence de la rue. Son père riche disait souvent: "il n’y a pas de mauvais investissement, mais il y a de mauvais investisseurs ». Il disait aussi: "il n’y a pas de mauvaises occasions d’affaires, mais il y a beaucoup de mauvais entrepreneurs.” Le monde est rempli d’occasions pouvant générer des millions et des millions d’euros de profit. Le problème, c’est qu’il y a davantage d’occasions que d’entrepreneurs capables de les exploiter. C’est pourquoi le palier du cash-flow du triangle P-I est si important. Il ne raconte pas l’histoire de l’occasion, mais celle de l’entrepreneur. Cela est particulièrement vrai dans la phase de création de l’entreprise. Bonnes dépenses et mauvais dépenses: La raison pour laquelle tant de gens sont pauvres, c’est qu’ils sont de pauvres consommateurs.
En d’autres termes, il y a de bonnes dépenses et de mauvaises dépenses. Il disait aussi: "Les gens riches sont riches parce qu’ils ont des dépenses qui les enrichissent. Les gens pauvres sont pauvres parce qu’ils ont des dépenses qui les appauvrissent. En ce qui a trait à l’entrepreneuriat, il disait: "La majorité des gens ne sont pas de bons entrepreneurs parce qu’ils économisent au lieu de dépenser". Robert Kiyosaki donne l’exemple de son entreprise : Il a souhaité économiser 7000 dollars de frais juridiques. Cela lui a couté une entreprise multimillionnaire. Il a alors compris qu’il fallait apprendre à dépenser de l’argent qui lui rapporterait de l’argent. L’argent est roi "Il y a une différence entre faire des affaires et s’en occuper. Si la majorité des gens ne deviennent pas de bons entrepreneurs, c’est qu’ils sont occupés et qu’ils travaillent dur, sans gagner d’argent. Un entrepreneur doit gagner de l’argent. Le palier du cash-flow du triangle P-I est le reflet de sa réussite." Un employé peut être payé pour être occupé. Un entrepreneur est rémunéré en fonction de ses résultats. Ces résultats sont souvent exprimés en termes de bénéfices nets. Leçon N°6 : Les trois types de salaires Il existe 3 types de salaires et trois types de revenus :
Le revenu de travail Le revenu de placement Le revenu hors exploitation
L’entrepreneur peut toucher ces trois types de revenus et il doit savoir comment les distinguer, car les taux d’imposition peuvent grandement influer sur ses résultats. Il existe également 3 types de salaire :
Le salaire concurrentiel Le salaire symbiotique Le salaire spirituel
Résoudre un problème Répondre à un besoin
Une mission reliée à la résolution d’un problème ou à la satisfaction d’un besoin, jumelée au désir de servir le plus de gens possible, est à la base des entreprises les plus florissantes. VOUS N’AVEZ PAS À SAUVER LE MONDE La mission de ces entreprises consiste à rendre accessibles des solutions à un problème ou à un besoin. Typiquement, une entreprise dont la mission est avant tout de « gagner de l’argent » ou d’être « le plus grand et le meilleur fournisseur d’un produit ou service en particulier » au lieu de résoudre un problème ou de répondre à un besoin, n’aura pas de fondements assez solides pour ériger un triangle P-I stable et durable. Évidemment, il n’y a rien de mal à vouloir gagner de l’argent ou à être « le plus grand et le meilleur ». Toutefois, la nature de la mission ne donne pas de véritable orientation à une entreprise, ni ne fournit à l’entrepreneur en herbe, la mentalité requise pour ériger cette entreprise. Si vous vous consacrez à l’accomplissement d’une mission qui vise à résoudre un problème ou à répondre à un besoin, l’argent suivra. « Si tu veux devenir riche, sers tout simplement plus de gens ». Leçon N°8: Créez une entreprise qui offrira un produit ou un service unique Quel est le rôle du chef d’entreprise? Les tâches les plus importantes d’un chef d’entreprise sont:
Définir clairement la mission, les buts et la vision de l’entreprise Trouver des collaborateurs compétents et constituer une équipe Consolider l’entreprise de l’intérieur Assurer l’expansion de l’entreprise Améliorer les résultats Investir dans la recherche et le développement Investir dans les biens corporels Être socialement responsable
Une mission et rien d’autre Bien que leurs intentions soient louables, un bon nombre de ces gens au grand cœur n’arrivent pas à accomplir leur mission Cela du au fait qu’ils n’ont justement qu’une mission et rien d’autre. De nombreuses personnes passent des années à l’école ou au travail afin de perfectionner des habiletés sans importance, ou qui n’ont aucun lien avec le triangle P-I. Un professeur qui malgré son instruction et ses années d’expérience en enseignement, aura de la difficulté à transposer ses connaissances dans le triangle P-I et à devenir entrepreneur. Il lui manque tout simplement des habiletés commerciales. Le rôle du chef d’entreprise Le rôle du dirigeant d’entreprise est d’assurer la croissance de l’entreprise et de servir le plus de gens possible. S’il ne se montre pas à la hauteur, son entreprise stagne et peut même régresser. Comment faire grandir une entreprise L’expansion d’une entreprise peut se faire de diverses façons dont: 1 – La reproduction exacte du triangle P-I Dans de nombreuses villes, il n’est pas rare qu’un même propriétaire exploite trois ou quatre restaurants 2 – Le franchisage 3 – L’appel public à l’épargne 4 – La concession de licences (à mon sens, ici Robert Kiyosaki oublie de mentionner d’autres façons de faire grandir une entreprise comme l’achat d’autres entreprises. C’est d’ailleurs ce qu’a fait un entrepreneur que j’ai interviewé et qui lui a permis de faire passer son entreprise de 0 à plus de 100 millions de CA. Vous pouvez voir l’interview ici.) Une idée à faible risque Première leçon: Ayez toujours une idée à faible risque ou une stratégie de secours Deuxième leçon: Créez une entreprise autour d’un avantage tactique unique Faites ce qu’aucune entreprise ne fait Pour votre entreprise, la façon la plus simple de se démarquer consiste à s’attribuer une propriété intellectuelle et un avantage concurrentiel. Révisez votre mission, et les composantes de votre triangle P-I. Examinez chaque composante en vous demandant comment votre entreprise peut exceller ou se démarquer de la concurrence. Pensez ensuite à la façon dont vous pourrez multiplier cet avantage concurrentiel afin d’assurer la croissance de votre entreprise. Leçon N°9: Le prix le plus bas n’est pas forcément le meilleur
VENTES = REVENUS
L’entrepreneur doit être le meilleur vendeur de son entreprise. L’entrepreneur doit être le meilleur spécialiste du marketing de son entreprise. Le marketing doit générer des ventes et non se traduire uniquement par des annonces publicitaires attirantes et enjôleuses.
Le prix le plus bas n’est pas forcément le meilleur. Les bas prix n’attirent que les clients radins. Avant de quitter votre emploi : 1- il y a trois niveaux de prix dans tout marché. Le prix le plus élevé, le prix moyen, et le prix le plus bas. N’oubliez pas que le prix moyen est peut-être le plus attrayant, mais qu’il est aussi le plus courant. 2 « Si vous choisissez d’évoluer en bas de l’échelle des prix, vous devrez vous montrer meilleur homme d’affaires que ceux qui évoluent en haut de cette échelle. » 3- Si vous pensez offrir un produit au prix le plus élevé dans votre créneau commercial, vous devriez offrir à vos clients quelque chose que vos concurrents ne peuvent offrir. Sachez que plus le prix est élevé, moins vous aurez de clients, et que mieux vous devrez cibler votre campagne de marketing. 4- Ne tentez pas de répondre en tous points à tous les besoins des clients. Si vous voulez un produit haut de gamme et un produit bas de gamme, créez deux marques. Le but du marketing est de répondre aux désirs, aux besoins et à l’égo du client. Dans bien des cas, c’est l’égo qui détient le pouvoir d’achat. 5- Au lieu de consentir des rabais, bonifier votre produit. Plutôt que de baisser les prix et de réduire votre marge bénéficiaire, tentez de trouver des moyens de maintenir vos prix tout en augmentant la valeur du produit aux yeux du client, et ainsi avoir des clients heureux. 6- Au lieu de chercher à vendre de nouveaux produits, cherchez de nouveaux clients. Un entrepreneur avisé se concentre sur la satisfaction de ses clients existants et cherche une nouvelle clientèle à qui offrir des produits existants. 7- Cherchez des partenaires stratégiques qui vendent déjà à la clientèle convoitez. 8- Prenez soin de vos meilleurs clients. Efforcez-vous toujours de satisfaire vos meilleurs clients, car non seulement ils achèteront davantage de vos produits, mails ils parleront de vous à leurs amis, et il n’y a pas de meilleure publicité. Le prix de votre produit doit satisfaire les besoins, les désirs et l’égo du client. Lorsqu’il s’agit d’égo, nous aimons tous faire une bonne affaire. Nombreux sont ceux parmi nous qui aiment dire qu’ils ont payé très cher un produit que peu de gens peuvent ou pourront s’offrir. L’égo joue un rôle dans tous les niveaux de l’échelle des prix. Le seul positionnement souhaité est le premier rang. Si vous n’êtes pas le premier de votre catégorie, alors inventez-en une où vous pourrez l’être. Un avantage concurrentiel basé sur la qualité du produit se traduira par une plus grande marge bénéficiaire et une clientèle mieux nantie. Une erreur que font fréquemment les nouveaux dirigeants d’entreprise est de viser une clientèle trop vaste. Ils tiennent pour acquis que n’importe qui est un client potentiel. Les clients doivent faire l’objet d’une présélection. Il est souvent préférable de ne pas avoir de clients que d’avoir de mauvais clients. Non seulement vous ne ferez pas de profits avec un mauvais client, mais en plus, vous pourriez rater des occasions, et parfois même perdre de l’argent. Le cycle d’acquisition de la clientèle est composé des étapes suivantes :
Attirer le client (c’est l’étape la plus difficile) Réaliser une vente Se procurer les coordonnées du client Flatter le client (le remercier d’avoir acheté votre produit) Rester en contact avec le client Répondre aux demandes du client avec diligence et politesse (transformez un client mécontent en un client satisfait) Créer un club auquel les clients pourront adhérer (offrez-leur une prime au moment de l’inscription) Demander aux clients satisfaits de « parler à un ami » de votre entreprise ou de votre produit Réaliser une autre vente Répéter le cycle
Leçon N°10: Sachez quand quitter votre emploi 1- Analyser votre attitude On ne devient pas un entrepreneur uniquement pour s’enrichir. Il y a des moyens beaucoup plus faciles pour arriver à cette fin. Si vous n’aimez pas le monde des affaires et les défis que pose la gestion d’entreprise, alors l’entrepreneuriat n’est sans doute pas fait pour vous. 2- Acquérez le plus d’expérience possible aux cinq paliers du triangle P-I Au lieu de choisir un emploi en fonction du salaire, choisissez-le en fonction de l’expérience qu’il vous apportera. 3- N’oubliez jamais que Ventes = Revenus Tous les entrepreneurs doivent exceller dans le domaine de la vente. Si vous n’êtes pas bon vendeur, vous devez acquérir le plus d’expérience possible dans ce domaine avant de quitter votre emploi. 4-Soyez optimiste, mais aussi impitoyablement honnête avec vous-même. 5- Comment dépensez-vous votre argent ? Trop de gens éprouvent des difficultés financières parce qu’ils ne savent pas comment dépenser leur argent. J’ai vu beaucoup trop d’entrepreneurs se ruiner à force d’économiser. Par exemple, lorsque l’entreprise bat de l’aile, au lieu de consacrer davantage de ressources financières à la promotion, l’entrepreneur opte souvent pour une compression de ses dépenses afin d’économiser. De ce fait, son entreprise continue à péricliter. C’est prendre une mauvaise décision, au mauvais moment. 6- Créer une entreprise pour vous faire la main 7- Acceptez de demander de l’aide « L’arrogance est la cause de l’ignorance » 8- Trouvez un mentor 9- Joignez-vous à un réseau d’entrepreneurs 10- Demeurez fidèles au processus L’entrepreneuriat est un processus, et non pas un emploi ou une profession. Demeurez donc fidèle au processus et rappelez-vous que même si les temps sont durs, le processus vous donnera un aperçu de l’avenir qui vous attend. MISSION ==> PROCESSUS ==> BUT Si vous avez un grand but, votre mission doit être assez forte afin de vous propulser tout au long du processus. Avec une grande mission, tout est possible. Conclusion d’Alex du blog Des mentors pour entreprendre J’ai beaucoup apprécié ce livre. Il se lit très facilement. Comme pour ses autres ouvrages, Robert Kiyosaki adopte un langage simple et direct. Le triangle PI qu’il décrit dans son ouvrage est une excellente base de réflexion à tous les entrepreneurs qui se lancent. Comme il le dit très bien dans son livre, « une entreprise prospère nait avant même sa création ». Le triangle PI vous servira dans la conception de votre business modèle. Par ailleurs, bien qu’ayant créé mon entreprise depuis quelques années maintenant, après avoir lu ce livre, je me suis servi du triangle PI pour échanger avec mon associé sur les éléments que nous pouvions améliorer au sein de notre entreprise. Par exemple, nous nous sommes aperçus que nous ne mettions pas assez l’accent sur les "systèmes" et que nous faisions beaucoup de tâches à répétition sans pour autant automatiser ses tâches. Aujourd’hui, nous avons mis en place plusieurs processus automatisés dont des formations vidéo enregistrées qui permettent ainsi à tous nos collaborateurs d’être formés avec la même qualité d’information délivrée. Cela nous a également fait gagner un temps énorme que nous consacrons dans le développement et la recherche de nouveaux clients. Même si j’ai connaissance d’une bonne partie des éléments décrits par Robert Kiyosaki dans son livre, j’apprécie de (re)lire ce livre. Bien souvent les bonnes pratiques s’oublient facilement notamment dans le feu de l’action. Ce livre permet alors de prendre du recul sur sa propre activité. Ce que l’on pourrait reprocher à cet ouvrage est qu’il y a parfois des longueurs : L’auteur déborde régulièrement sur sa vie personnelle. Sur de nombreuses pages, Robert Kiyosaki nous raconte son histoire, sa rencontre avec sa femme Kim, son expérience durant la guerre du Vietnam, son apprentissage à un cours de formule 1…etc. Enfin, à mon sens il manque un élément important au triangle PI, nécessaire à toute réflexion pour un entrepreneur : Le marché Par exemple, je connais personnellement deux entrepreneurs qui évoluent dans le secteur de l’énergie photovoltaïque. Depuis, la réforme de l’état sur le rachat de l’énergie, la première entreprise a déposé le bilan tandis que la seconde va très mal. Si le marché (ou la règlementation) n’est pas (ou plus) favorable à un business, quelle que soit la qualité des dirigeants, de leurs équipes (et des autres éléments du triangle PI), l’entreprise aura du mal à croître. A mon sens, le triangle PI doit être accompagné par la notion de « marché » sur lequel tous les entrepreneurs doivent également être vigilants lorsqu’ils décident de se lancer.
Points forts :
Facile à lire Le triangle PI est une bonne base de réflexion pour tous les entrepreneurs Pragmatique et motivant Des conseils pertinents et avisés
Points faibles :
Quelques longueurs Le livre se focalise beaucoup sur « l’état d’esprit » et aborde le thème de l’entrepreneuriat dans sa globalité sans forcément rentrer dans le détail de chaque élément du triangle PI (Le livre permet néanmoins d’avoir une bonne base de réflexion lorsque l’on décide de se lancer. J’aurais personnellement aimé avoir lu ce livre lorsque je me suis lancé, cela m’aurait évité quelques erreurs à mes débuts)
La note d’Alex du blog Des mentors pour entreprendre :
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