Olivier Roland http://www.olivier-roland.fr/feed en-us http://blogs.law.harvard.edu/tech/rss Sweetcron [email protected] Partir de la France http://www.olivier-roland.fr/items/view/13156/Partir-de-la-France ]]> Thu, 06 Nov 2025 18:30:00 +0100 http://www.olivier-roland.fr/items/view/13156/Partir-de-la-France Le chemin de l’homme viril http://www.olivier-roland.fr/items/view/13155/Le-chemin-de-lhomme-viril

Résumé de "Le chemin de l'homme viril" (The Way of the Superior Man) de David Deida : Et si être un homme, un vrai, ne voulait pas dire “dominer”, mais vivre avec une direction claire, une présence totale et un cœur ouvert. C’est le message brutalement honnête et profondément libérateur de David Deida dans Le chemin de l'homme viril, un classique du développement personnel masculin.

Par David Deida, 1997, 190 pages.

Titre original : The Way of the Superior Man

Note: cet article invité a été rédigé par Rémi Bonnet du L’action suit tes pensées

Chronique et résumé de “Le chemin de l'homme viril"

Introduction :

L’objectif de ce livre ?

T’aider à redevenir un homme aligné avec ta mission, ton intégrité et ta vérité intérieure.Pas un homme “sage et gentil” qui se perd dans la recherche d’approbation.Mais un homme vivant, stable, qui avance, même au milieu du chaos.

En 12 chapitres, Deida te pousse à :

Reprendre le contrôle de ta direction intérieure,

Arrêter de vivre pour plaire ou être validé,

Garder ton cœur ouvert, même quand ça fait mal,

Placer ta mission avant ta relation,

Et entretenir une polarité vivante avec le féminin — dans ton énergie, ta présence et ta sexualité.

Mais pourquoi ce livre marque autant ?

Parce qu’il dit tout haut ce que beaucoup d’hommes ressentent en silence :

J’ai réussi, j’ai une compagne, mais je sens que j’ai perdu mon feu.

Deida te rappelle que ton feu, c’est ta mission.Et que sans elle, ton couple, ta sexualité, ta confiance — tout finit par s’éteindre.

En clair :

Ce livre, c’est un miroir.Il ne te flatte pas, il te secoue.Mais il te donne les clés pour redevenir le pilier de ta vie.

Chapitre 1 — Ta vie ne sera jamais réglée

David Deida commence fort.Il détruit une illusion que presque tous les hommes entretiennent :

“Un jour, tout sera enfin en place.”

Tu connais cette voix intérieure qui te dit : 

« Quand j’aurai stabilisé mon boulot, mis de l’ordre dans ma relation, et gagné assez d’argent… je pourrai enfin souffler. »

Mais ce jour n’arrivera jamais.Parce que la vie ne s’arrête jamais.

Parce que l’énergie masculine cherche à “finir”

L’homme veut clore les choses.Terminer un projet, régler un problème, atteindre un but clair.C’est dans sa nature : avancer, structurer et accomplir.

Mais cette soif de “complétude” devient un piège quand elle se transforme en attente permanente :

“Quand tout sera enfin réglé, alors je serai en paix.”

Ne pas oublier que la vie c'est un mouvement perpétuel

La vie, elle, ne joue pas ce jeu.À chaque fois que tu penses avoir “fini”, un nouveau défi se présente.Tu règles un conflit, un autre apparaît.Tu comprends ta partenaire… et elle évolue.Tu atteins un objectif… et ton âme en réclame un autre.

Ce n’est pas une punition.C’est le rythme naturel de la croissance.

Le danger du “plus tard”

Croire que la paix viendra “après” te fait passer à côté du présent.Tu vis dans l’attente d’un moment parfait — un moment qui n’existe pas.Tu repousses ton engagement à vivre ici et maintenant.

Et pendant que tu attends, ta vitalité s’éteint.

Puisque le véritable drame, c’est de passer sa vie à se préparer à vivre.

L’homme aligné agit malgré l’incomplétude

L’homme véritable ne cherche plus à tout régler.Il avance, même dans le désordre.Il ne fuit pas l’instabilité : il l’habite pleinement.Il agit, non pas quand tout est parfait, mais parce que la vie l’appelle.

Sa paix ne vient pas du monde extérieur, mais de sa présence intérieure.Il trouve la sérénité dans le feu de l’action.

Pour résumer ce chapitre

“Ta vie ne sera jamais complètement en ordre.Alors, ne perds pas ton temps à attendre ce moment : vis avec intensité dès maintenant.”

Arrête de te dire :

“Quand j’aurai fini ce projet…”

“Quand j’aurai trouvé la bonne femme…”

“Quand j’aurai assez d’argent…”

Non.Vis maintenant.Avec tes doutes, ton chaos, tes manques.C’est dans ce déséquilibre que ton feu prend vie.

Ta mission, ta vérité, ton amour, c’est aujourd’hui qu’ils s’expriment.Pas demain.Pas “quand tout ira mieux”.Maintenant !

Si vous souhaitez en savoir plus sur ce que les femmes pensent… mais ne te diront jamais

Chapitre 2 — Vis le cœur ouvert, même si ça fait mal 

Et si la vraie force d’un homme n’était pas de ne rien ressentir…mais d’oser rester ouvert, même quand tout brûle à l’intérieur ?

C’est le message du deuxième chapitre de David Deida.Un message simple, brutal, et profondément vrai :

Le courage, c’est de garder ton cœur ouvert quand la vie te teste.

La tentation de se fermer

Quand quelque chose nous blesse — une critique, un rejet, une humiliation — on se crispe.On se coupe. On se distrait. On se ferme.

C’est humain.Mais chaque fois que tu te refermes, tu t’éloignes de ta puissance.Deida dit que l’homme qui se ferme devient une coquille vide : fonctionnelle, mais éteinte.

Un homme qui ne ressent plus… ne vit plus vraiment.

Un cœur fermé est un cœur mort

Refuser la douleur, c’est refuser la vie.Tu ne peux pas choisir de ressentir “seulement les bons côtés”.

Si tu veux aimer, créer, t’accomplir — tu devras aussi accueillir la peur, la perte, le doute.C’est ce que Deida appelle la virilité consciente :

“Rester présent au milieu de l’intensité.”

La vraie puissance c'est de transformer la douleur

Quand tu restes ouvert dans la tempête, tu transformes ce qui te détruisait autrefois en énergie vitale.Tu deviens un homme que rien ne peut effondrer, parce que tu ne fuis plus rien.

Cette ouverture, c’est une source de charisme silencieux.Les autres le sentent.Ta partenaire le ressent.Ta présence parle plus fort que tes mots.

Donc, tu es gagnant sur tout les points.

Dans ta relation : ne fuis pas, tiens ton cadre

Quand ta compagne est critique, confuse ou émotive, tu as deux choix :

Te fermer, te défendre, te justifier, ou fuir.

Ou respirer, rester ancré, et garder ton cœur ouvert.

C’est dans ces moments que ton énergie masculine se révèle.Pas quand tout est fluide, mais quand tout tangue.

Car ta stabilité émotionnelle devient alors un refuge.Et paradoxalement, c’est là qu’elle se sent en sécurité.

Pour résumer ce chapitre

Ce qui te rend fort, ce n’est pas d’être invulnérable, c’est d’oser rester ouvert, même quand tu souffres.

Alors, la prochaine fois que tu ressens de la peur, de la colère ou de la honte :

Respire profondément.

Redresse-toi.

Sens la douleur sans te contracter.

Et ne cherche pas à la fuir ou à la contrôler.Laisse-la traverser ton cœur, en étant: ouvert, stable et présent.

Parce que ce n’est pas une faiblesse.C’est la forme la plus noble de puissance masculine.

Et ce n’est pas qu’une idée spirituelle.Une étude scientifique publiée en 2024 l’a prouvé :

Les hommes qui se ferment émotionnellement — par peur de paraître faibles ou pour “rester forts” —finissent plus isolés, plus stressés et moins heureux.

Cette revue de 47 études sur la masculinité moderne montre que :

plus un homme adhère aux anciens codes du “mec dur”,

moins il ose demander de l’aide ou parler de ce qu’il vit,

et plus il souffre en silence.

En clair :

L’armure te protège… mais elle t’étouffe.

Ce que Deida enseigne — vivre avec le cœur ouvert, même quand ça fait mal — n’est donc pas une idée poétique, c’est un levier prouvé de bien-être et d’équilibre masculin.

Si vous souhaitez en savoir plus, vous pouvez consulter cette étude à la fin de cet article (1).

Chapitre 3 — Reste à ta limite 

Tu veux grandir ?Alors arrête de reculer quand ça chauffe.

David Deida t’enseigne ici une vérité simple et exigeante :

Ta croissance commence là où ton confort s’arrête.

Ton “edge”, c'est ta frontière intérieure, c’est cet endroit précis où ton cœur bat plus vite, où tu doutes, où tu veux fuir.Et c’est justement là où tu deviens un homme.

Ton “edge”, c’est ton test

C’est la limite où :

Tu veux abandonner,

Tu trouves des excuses,

Tu dis “pas maintenant”,

Tu sens la peur monter.

C’est cette frontière subtile entre ton courage et ta fuite.Entre ta croissance et ta stagnation.

Et chaque fois que tu t’arrêtes juste avant, tu t’amputes d’une part de ta puissance.

L’homme moyen recule

L’homme moyen ne veut pas se confronter à son edge.Il rationalise : “Ce n’est pas le bon moment.”Il retourne dans sa zone de confort, où il maîtrise tout… et où plus rien ne bouge.

Résultat : il ne vit pas, il survit.Il se sent vide, parce qu’il ne se dépasse jamais.

Et au fond, il le sait.

L’homme supérieur reste à sa frontière

Le vrai défi, c’est de rester debout dans la tension.Pas de t’épuiser, pas de te flageller mais de ne pas fuir.

Quand tu sens la peur monter, reste. Respire.Tu es vivant. Et c’est même un bon signe.

3 exemples :

Tu veux aborder cette femme → ton cœur bat → avance.

Tu dois dire ta vérité dans un conflit → c’est inconfortable → dis-la.

Tu sens qu’un projet t’appelle → c’est risqué → fais le premier pas.

C’est ça, ton entraînement spirituel.

Ta vitalité dépend de ta capacité à tenir

Chaque fois que tu restes à ton edge, tu gagnes en densité.Tu rayonnes plus.Tu inspires plus.Tu attires naturellement respect et confiance.

Pourquoi ?Parce que ton corps, ton regard, ta présence disent :

“Je ne fuis plus la vie.”

Et cette énergie, les gens la ressentent avant même que tu parles.

Pour résumer ce chapitre : 

Chaque fois que tu veux fuir un défi, c’est là que tu dois rester. Ton edge est ton temple.

Donc, identifie aujourd’hui une limite que tu évites :

Un appel repoussé,

Une discussion que tu redoutes,

Un projet que tu diffères depuis des semaines.

Fais un pas vers elle.Juste un.

Parce que c’est là, précisément là, que tu te sens vivant.

Chapitre 4 — Ne te perds pas dans les tâches et les obligations 

Tu peux passer tes journées à “gérer ta vie”... et malgré tout passer complètement à côté.

C’est le piège le plus sournois de l’homme moderne :

Confondre activité et mission.Être efficace… mais vide.

David Deida le dit clairement :L’homme qui ne s’arrête jamais pour écouter son cœur devient un esclave de ses propres listes.

Le refuge des tâches

Quand un homme est stressé, perdu ou blessé, il se réfugie souvent dans l’action mécanique :

Il bosse plus,

Il coche des cases,

Il répond à des mails,

Il “gère”.

Ça le rassure : il se sent utile, occupé, en contrôle.Mais en réalité, il fuit.

Il fuit le vide intérieur, la remise en question, la vérité inconfortable qu’il ne veut pas affronter.Et plus il fuit, plus il s’éteint.

L’illusion de la productivité

Tu peux être performant, organisé, respecté et totalement désaligné.

Tu avances, oui…Mais dans la mauvaise direction.

Parce que tu ne t’arrêtes jamais pour te demander :

“Est-ce que ce que je fais a du sens pour moi ?”“Est-ce que je sers ma mission… ou est-ce que je la contourne ?”

C’est l’illusion la plus dangereuse : celle d’un homme qui réussit extérieurement, mais se vide intérieurement.

Reconnecte-toi à l’essentiel

Le travail, l’argent, les obligations ne sont pas le problème.Le vrai danger, c’est d’en faire ta prison intérieure.

Ton cœur, lui, veut respirer.Il veut servir une cause plus grande que ta to-do list.Il veut du sens, pas seulement de la performance.

Alors, prends du recul.Respire.

Parce qu’au fond, tu le sais :

Tu ne veux pas juste “gérer ta vie”.Tu veux l’incarner.

L’homme supérieur agit avec conscience

Il ne fuit pas ses devoirs.Mais il ne s’y perd pas non plus.

Il transforme chaque action, chaque tâche, en prolongement de sa mission.Il ne fait pas “pour fuir”, il fait “pour servir”.

Et c’est ce qui change tout :le même geste, la même journée mais un sens radicalement différent.

Pour résumer ce chapitre

Tu peux être occupé chaque jour… et quand même passer à côté de ta vie. Reconnecte-toi à ce qui compte vraiment.

Aujourd’hui, fais une pause et demande-toi honnêtement :

“Est-ce que ce que je fais m’aligne ou m’anesthésie ?”

“Est-ce que je travaille pour construire… ou pour éviter de sentir ?”

Ensuite, choisis une tâche que tu fais par automatisme ou par peur : supprime-la.Et à la place, accorde-toi 15 minutes à quelque chose qui te fait vibrer, même si ça ne rapporte rien tout de suite.

Si vous souhaitez en savoir plus sur Les signes qu’une femme vous désire (même sans parler)

Chapitre 5 — Reste toujours fidèle à ta réalisation la plus profonde 

Il y a des moments où tu sais.Pas avec ta tête, mais avec ton cœur.Tu ressens cette évidence silencieuse :

C’est ça. C’est moi. C’est ma voie.

Et pourtant… quelques jours plus tard, tu doutes.Tu écoutes les autres. Tu calcules. Tu fais marche arrière.

David Deida te le rappelle :

Ne trahis jamais ce que tu sais vrai au fond de toi.

Même si c’est inconfortable.Même si ça dérange.Même si tu dois marcher seul.

Tu as déjà connu ces moments de clarté

Des instants où tout devient limpide :

Tu sais ce que tu dois faire.

Tu sens qui tu es.

Tu entends ce qui t’appelle.

Mais rapidement, la peur revient.Le mental justifie.Le monde te murmure :

Sois raisonnable.

Et tu t’éloignes doucement de ta vérité…Jusqu’à ne plus reconnaître ta propre voix.

Le monde va tester ta fidélité

Ton entourage voudra que tu sois “sûr”, “prudent”, “stable”.Ils voudront ton confort, pas ton éveil.Parce que ton courage met en lumière leur peur.

Si tu suis ta vérité, tu risques de perdre.Mais si tu ne la suis pas, tu te perds toi-même.

Et ce prix-là est bien plus lourd.

Tu peux perdre un job, une sécurité, une relation…Mais abandonner ta conscience, c’est perdre ton axe, ton souffle, ton feu.

L’homme conscient tient son cap

Être fidèle à ta réalisation, ce n’est pas être rigide.Tu peux évoluer, changer, t’ajuster.Mais tu ne recules jamais sur ce que tu as vu de plus vrai.

Même si tu n’as pas encore la force de tout vivre pleinement, tu restes aligné sur ce cap intérieur.Tu marches vers ce que tu sais être juste.

Et chaque pas, même minuscule, te rend plus vivant.

La trahison de soi éteint ta lumière

Un homme qui se renie pour plaire, pour se conformer, ou pour éviter le conflit,finit vide.

Il devient amer, réactif, cynique.Parce qu’au fond, il sait qu’il a trahi son âme.

Et aucun succès extérieur ne pourra combler ce vide.

Résumer de ce chapitre

Ta plus grande clarté intérieure est ton guide. Tiens-toi-y, coûte que coûte.

Pour se faire, souviens-toi d’un moment où tu as su.Pas pensé. Su.Une vérité simple, forte, indiscutable.

Une décision que tu n’as pas osé prendre ?

Une vérité que tu n’as pas dite ?

Une direction que tu as ignorée ?

Demande-toi :Où est-ce que je me trahis actuellement ?

Et fais un seul geste pour honorer cette clarté.Dis non à ce qui te vide.Dis oui à ce qui t’appelle, même si ça fait peur.

Parce que c’est ce oui-là qui te rend libre.

Chapitre 6 — Ne change jamais d’avis juste pour faire plaisir à une femme

Tu crois que tu calmes la tempête…mais en réalité, tu éteins ton feu.

David Deida est clair :

Si tu modifies tes décisions uniquement pour éviter un conflit ou pour plaire, tu perds ton axe.

Et pire encore : elle le sent.Elle peut aimer ton attention, mais elle ne respectera jamais ta faiblesse.

La tentation de céder

Quand ta partenaire s’agace, critique ou pleure, ton réflexe peut être simple :

Ok, laisse tomber, tu as raison.

Tu veux désamorcer la tension, retrouver la paix, “faire plaisir”.Mais à ce moment précis, tu cèdes ton pouvoir.

Tu n’es plus un homme qui choisit.Tu deviens un garçon qui cherche à être aimé.

Et ce que tu gagnes en tranquillité, tu le perds en respect.

Ce qu’elle veut, ce n’est pas que tu obéisses

Même si elle dit : “Tu pourrais faire ça pour moi”, ce qu’elle veut sentir, au fond, c’est ta solidité.

Elle veut un homme qui sait où il va.Un homme capable d’écouter, mais pas de se tordre à chaque émotion.

Elle peut te tester, te défier, te pousser à bout mais elle espère, secrètement, que tu resteras droit dans ta vérité.

Parce qu’à ses yeux, la force tranquille vaut plus que la complaisance.

Céder par peur, c’est trahir ta mission

Chaque fois que tu changes d’avis pour éviter la confrontation,tu t’éloignes de ton cap.

Tu ne vis plus par conviction, mais par peur.Tu n’agis plus pour ce qui est juste, mais pour ce qui “évite les vagues”.

Et cette attitude tue ton magnétisme, ton autorité naturelle, ton feu intérieur.Tu deviens fade, prévisible, effacé.

Mais ce n’est pas une excuse pour être rigide

Rester aligné ne veut pas dire dominer ou imposer.Tu peux changer d’avis — si ta conscience t’y invite, pas ta peur.

L’homme conscient écoute, ressent, pèse, puis agit en accord avec ce qu’il sait juste.

Pas pour plaire, mais pour respecter sa vérité.

Résumer de ce chapitre

Une femme peut aimer que tu sois gentil… mais elle respectera toujours que tu sois vrai.

Regarde pour t'en convaincre, repense à une scène récente :Tu as dit “oui” alors que tu voulais dire “non” ?Tu as cédé juste pour calmer la tension ?

Demande-toi :Était-ce un vrai choix… ou une fuite ?

La prochaine fois que la pression monte :

Respire.

Redresse-toi.

Reste dans ton axe.

Dis ce que tu penses, avec calme et fermeté.

Tu verras : même si ça secoue sur le moment, c’est cette solidité-là qui crée le respect et l’attirance durable.

Chapitre 7 — Ta mission doit passer avant ta relation 

C’est la phrase que beaucoup d’hommes refusent d’entendre… et que toutes les femmes ressentent intuitivement.

Si tu sacrifies ta mission pour l’amour, tu perds les deux.

David Deida est catégorique :L’homme qui s’abandonne pour une femme finit toujours par se vider et elle le sent.Elle ne veut pas être ton centre. Elle veut sentir que tu en as un.

Ta mission est ton cœur masculin

L’énergie masculine, c’est la direction.Sans but, sans vision, sans œuvre à accomplir, l’homme s’éteint.

Ta mission, c’est ce qui te dépasse :

Créer, enseigner, transmettre, bâtir, protéger, inspirer.

C’est ton feu intérieur.

Si tu la mets en pause “pour ton couple”, tu coupes la source même de ta vitalité.Tu deviens présent physiquement, mais absent intérieurement.

Et une femme ressent cette absence comme un vide.

Elle te testera, consciemment ou non

Elle te dira peut-être :

“Tu travailles trop.”“Tu pourrais passer plus de temps avec moi.”

Et parfois, elle aura raison.Mais souvent, ce sont des tests invisibles :elle veut sentir si tu restes fidèle à ton cap ou si tu t’écrases pour l’amour.

Elle ne cherche pas un homme qui obéit.Elle cherche un homme qui tient debout.

Parce qu’au fond, une femme veut être aimée par un homme libre, pas par un homme domestiqué.

Abandonner ta mission, c’est perdre ton axe

Encore une fois, quand tu t’éloignes de ta voie pour préserver la paix, tu t’éteins doucement.

Tu deviens moins magnétique, moins inspirant, moins respecté.

Et pire : tu deviens amer, parce que tu sais que tu t’es trahi.

Alors tu fais payer cette frustration :par le silence, la froideur, ou la distance émotionnelle.

Ce n’est pas par manque d’amour, c’est par manque d’alignement.

C’est ta mission qui nourrit la relation

Quand tu vis pleinement ta vérité, tu rayonnes.Tu apportes à ton couple de la force, de la stabilité, de la vision.

Ta présence devient inspirante, rassurante, vibrante.Parce qu’elle sait que ton amour ne vient pas d’un besoin,mais d’un choix conscient.

Et c’est là que la polarité renaît :elle peut se détendre dans ton cadre, parce qu’elle sent que tu ne te perds plus en elle.

Résumer de ce chapitre

Si tu veux aimer pleinement, tu dois d’abord vivre pleinement ta mission.

Alors, pose-toi honnêtement cette question :

Est-ce que je m’oublie dans ma relation ?

Est-ce que je ralentis mes projets pour ne pas déranger ?

Est-ce que je dis “oui” quand mon cœur dit “non” ?

Est-ce que je cherche à préserver la paix au prix de ma vérité ?

Si oui :

Parle avec calme et clarté.

Rappelle ton cap, sans reproches.

Et accepte d’être parfois incompris pour rester authentique.

Ta partenaire ne veut pas d’un homme parfait.Elle veut un homme vivant ancré dans sa mission.

Si vous souhaitez en savoir plus sur les relations amoureuses: Relation amoureuse : ce que tout homme doit savoir pour durer

Chapitre 8 – Penche-toi juste au-delà de ta limite

David Deida revient ici sur une idée déjà évoquée (chapitre 3), mais il l’approfondit :

Pour grandir, tu dois vivre au bord de ta zone de confort… et t’avancer légèrement au-delà.

Pas dans l’excès, pas dans l’inaction.Juste à la frontière : là où tu n’es pas encore sûr, où ça tremble, mais où la vie circule fort.

Le danger de vivre en retrait

Beaucoup d’hommes vivent “en sécurité” :

Un travail stable mais sans passion,

Une vie amoureuse sans intensité,

Des habitudes confortables mais vides.

Résultat : leur énergie masculine s’étiole.

Ils deviennent tièdes, blasés, émoussés.

Mais l’autre extrême existe aussi : l’excès

Certains foncent sans limite :

Trop de projets à la fois,

Des risques inconsidérés,

Un surmenage, un burn-out.

Ce n’est pas mieux : ce n’est pas du courage, c’est de la fuite en avant.

Le juste milieu, c’est l’edge + 1%

L’homme conscient vit à sa limite, mais avec finesse :

Il se penche au-delà de ce qu’il croit pouvoir gérer

Sans se cramer, mais sans reculer non plus.

C’est comme à la salle : tu prends une charge légèrement au-dessus de ton confort ➤ c’est ça qui provoque la croissance.

C’est dans cette tension que tu deviens vivant

Tu n’attends pas d’être “prêt à 100 %” pour agir.

Tu avances quand tu as 80 % de certitude, et que les 20 % te font peur.

C’est dans ce 20 % que se trouve :

Ta liberté,

Ton excitation,

Ton évolution.

Pour résumer ce chapitre

Le bon endroit, c’est là où tu as un peu peur… mais où tu avances quand même.

Pour commencer, identifie un domaine où tu restes trop en retrait :

Travail,

Relation,

Expression personnelle,

Projet différé.

Alors, pose-toi cette question :Quel petit pas juste au-delà de ma peur pourrais-je faire aujourd’hui ?

Puis… fais-le.Même si ce n’est qu’une prise de parole, une décision, un message envoyé.Ce sont ces pas à l’edge qui sculptent ton masculin.

Chapitre 9 — Fais-le par amour 

Tu peux être fort.Tu peux être discipliné, productif, ambitieux.Mais si ton action ne vient pas du cœur, elle sonne creux.

David Deida le rappelle :

La vraie puissance masculine ne vient pas de la volonté… mais de l’amour.

Un homme peut agir par peur, par colère, par besoin de reconnaissance.Mais tant qu’il n’agit pas par amour, il reste coupé de sa vraie source d’énergie.

Tu peux agir depuis la peur, la colère ou l’ego

Et oui, ça marche.Tu peux réussir, gagner, impressionner, dominer.Mais ces victoires ont un goût métallique.

Tu avances, mais tu t’endurcis.Tu construis, mais tu t’éteins à l’intérieur.

Cette force-là crée de la distance :tu imposes, tu contrôles, tu t’isoles.

Et un jour, tu réalises que tu es puissant… mais vide.

L’homme supérieur agit avec l’amour

L’amour n’est pas mièvre.C’est une énergie consciente, tranchante, ancrée.

L’homme véritable peut être ferme, intense, intransigeant, mais son moteur est l’amour :

Amour pour sa mission,

Amour pour la vie,

Amour pour ceux qu’il sert,

Amour pour sa femme,

Amour pour ce qu’il crée.

Quand il agit, son cœur reste ouvert.Même dans la confrontation, il ne cherche pas à écraser, il cherche à élever.

L’amour rend ton énergie magnétique

Quand tu parles, décides ou agis avec amour :

Tu inspires sans forcer,

Tu apaises sans dominer,

Tu imposes sans violence.

Ta partenaire le ressent : tu n’es pas dans le contrôle, tu es dans la présence.

Les autres te respectent sans même comprendre pourquoi.Parce qu’ils sentent en toi cette intensité douce, celle d’un homme relié à quelque chose de plus grand que lui.

Tu n’agis pas pour recevoir de l’amour — tu es amour

Tu ne fais pas ça pour plaire, ni pour être aimé en retour.Tu n’attends rien.

Tu offres, simplement.Parce que donner est ta nature.

Même dans les gestes les plus banals, parler, travailler, corriger, aimer, la qualité de ton cœur transparaît.

Et c’est cette qualité qui donne du poids à ta parole, du rayonnement à ta présence, et de la paix à ta puissance.

Pour résumer ce chapitre

Agis, parle, décide… mais fais-le toujours par amour. Sinon, tu trahis ton essence.

Pour commencer, aujourd’hui, choisis une action simple :

passer un appel,

ranger,

travailler,

parler à quelqu’un.

Avant de le faire, respire profondément.Relie-toi à ton cœur.Fais cette action non pour cocher une case, mais pour aimer à travers elle.

Observe ce qui change :

Ton corps se détend,

Ton énergie circule,

Les gens te répondent autrement.

Parce que quand ton action vient de l’amour, tout ce que tu touches s’élève.

Chapitre 10 — « Apprécie les critiques de tes amis »

Tu veux savoir à quel point tu es solide ?Regarde comment tu réagis quand un ami te dit la vérité que tu ne veux pas entendre.

David Deida le répète :

Un homme qui fuit la critique reste petit.Un homme qui l’accueille grandit.

Si tu veux devenir plus fort, plus vrai, plus conscient, tu dois apprendre à aimer la confrontation honnête.

La plupart des hommes détestent la critique

Dès qu’on leur renvoie quelque chose de dérangeant, ils :

se justifient,

se vexent,

se ferment.

C’est l’ego qui réagit.Mais derrière ces mots qui piquent, il y a souvent une vérité libératrice.

Tu crois qu’on t’attaque ?Non. On t’invite à te voir.

Et tant que tu refuses ce miroir, tu restes bloqué dans ta propre illusion.

Les critiques sincères sont des cadeaux

Quand un homme intègre te dit :

Tu te caches derrière ton boulot.

Tu n’es plus aligné.

Tu joues la sécurité.

Ce n’est pas une attaque.C’est un cadeau.

Un bon ami ne cherche pas ton confort.Il cherche ta grandeur.

Il te tend un miroir, même s’il sait que tu vas grincer des dents.Parce qu’il t’aime assez pour te rappeler qui tu es vraiment.

La virilité consciente se forge dans la confrontation respectueuse

Les hommes deviennent plus vrais au contact d’autres hommes exigeants.Pas dans la flatterie. Pas dans les conversations molles.

Tu as besoin de frères d’armes, des hommes capables de te dire quand tu dévies et de t’honorer quand tu restes droit.

Ce feu-là ne brûle pas pour détruire :il purifie.

Ta réaction révèle ton niveau de conscience

Face à une critique, tu as deux chemins :

Tu réagis par égo → tu restes prisonnier.

Tu respires, tu écoutes → tu grandis.

Ce moment où ça pique, où tu veux répondre… c’est là que tu peux choisir : fermeture ou expansion.

Un homme mature respire dans la brûlure.Parce qu’il sait que derrière la douleur, il y a une clé.

Résumer de ce chapitre

La critique bienveillante est un miroir : regarde dedans sans fuir, et tu deviendras plus grand.

Et pour l'appliquer, souviens-toi d’une critique récente.Quelqu’un t’a dit un truc qui t’a dérangé ?

Demande-toi :

Était-ce vraiment faux… ou simplement inconfortable à admettre ?

Puis appelle un ami sincère, un vrai frère.Demande-lui :

Honnêtement, tu vois un truc que je refuse de voir en ce moment ?

Et surtout :Écoute. Ne te défends pas.

Parce qu’un homme qui apprend à aimer le miroir devient impossible à manipuler et impossible à arrêter.

Chapitre 11 — Si tu ne connais pas ta mission, découvre-la maintenant

Arrête d’attendre.Arrête de “voir venir”.Arrête de croire que le sens va te tomber dessus un jour.

David Deida est tranchant :

Un homme sans mission est un homme perdu.

Tu peux avoir une femme, un job, une maison, une bonne santé…Mais si tu ne sais pas pourquoi tu te lèves le matin, tu te sentiras toujours vide.

Ta mission est ton nord intérieur

C’est elle qui te donne direction, ancrage, puissance.Sans elle :

Tu t’éparpilles,

Tu procrastines,

Tu cherches des shoots de plaisir pour combler le vide.

Tu peux être productif, drôle, charmant… mais sans mission, tout ça reste plat.

Une vraie mission dépasse ton ego :ce n’est pas “faire de l’argent” ou “réussir”.C’est contribuer, créer, laisser une trace.

C’est ton expression la plus haute.

Sans mission, ta relation s’étouffe

Une femme ressent quand tu n’as pas de cap.Tu deviens collant, nerveux, dépendant.

Tu cherches chez elle ce que tu n’as pas trouvé en toi : une direction.Et elle le sent.

Elle ne veut pas être ton centre.Elle veut sentir que tu en as un.

Un homme sans mission finit par peser sur l’amour, parce qu’il confond affection et orientation.

Ta mission se découvre dans l’action

Tu ne la trouveras pas dans un livre ou en méditant pendant six mois.Tu la découvriras en avançant.

En testant, en osant, en échouant.

L’action précède la clarté.

Tu veux savoir qui tu es ?

Bouge.Essaye.Fais.

C’est en marchant que ton chemin se révèle.

Si tu ne sais pas quoi faire : explore, tranche, brûle le tiède

Pars.Quitte ce qui t’endort.Écris, aide, construis, provoque, apprends.

Ce qui te fait peur mais t’attire, c’est souvent là que ta mission t’attend.

Coupe les excuses, coupe le bruit et plonge.

Tu n’as pas besoin d’un plan parfait.Tu as besoin d’un mouvement vrai.

Résumer de ce chapitre

Ne sois pas un homme qui attend. Sois un homme qui cherche puis s’engage.

Concrètement, prends un moment seul, sans distraction.Et demande-toi :

Est-ce que je vis ma mission profonde aujourd’hui ?

Ou est-ce que je m’occupe juste pour éviter le vide ?

Si la réponse est “non”…alors bouge aujourd’hui.

Lance ce projet que tu repousses,

Change ce travail qui t’éteint,

Parle de ce que tu veux vraiment créer.

Même un pas minuscule compte car ce pas, c’est ton retour à toi-même.

Chapitre 12 — Sois prêt à changer absolument tout dans ta vie 

Es-tu prêt à tout perdre pour rester vrai ?

David Deida ne tourne pas autour du pot :

Si tu veux être libre, tu dois être prêt à tout changer.

Ta liberté, ta croissance, ton intégrité exigent que rien ni personne ne devienne ta prison.Pas ta carrière, pas ton confort, pas même la femme que tu aimes.

Le confort est le piège le plus élégant

Tu peux aimer ta routine, ta relation, ta réussite.Mais le jour où tu en deviens prisonnier, tout s’éteint à l’intérieur.

Tu n’es plus guidé par ton feu, mais par ta peur de perdre.

Et un homme qui dépend cesse d’être un homme libre.Il se met à négocier avec sa vérité pour préserver ce qu’il possède.

C’est le début de la fin : lente, douce, imperceptible.

La mission doit toujours passer avant la sécurité

Si ton cœur te dit :

Va ailleurs.

Quitte ça.

Change de voie.

Et que tu restes par peur de perdre ton confort ou ta stabilité…tu trahis ta vérité.

Et cette trahison ne pardonne jamais :elle revient sous forme d’amertume, de fatigue, de distance dans ta relation.

Tu restes “en place”, mais tu t’éteins de l’intérieur.

Un homme conscient préfère une vie incertaine mais vivante, qu’une vie stable mais morte.

Même ton couple ne doit pas t’éteindre

Aimer ne veut pas dire s’enchaîner.Ce n’est pas un appel à tout détruire, mais à ne jamais te renier.

Si rester avec quelqu’un t’oblige à étouffer ta mission,à te diminuer,à te taire…

Alors, même si c’est douloureux, tu dois avoir le courage de partir.

L’amour vrai ne retient pas.Il soutient la liberté de l’autre.Il ne dit pas “reste avec moi”, mais “deviens qui tu es.”

Ton attachement est ton test

Tout ce que tu n’es pas prêt à perdre révèle où tu es encore esclave.

Ta carrière ?

Ton confort matériel ?

Ton image ?

Ton couple ?

Demande-toi :

Et si je devais avancer sans ça, est-ce que j’en serais capable ?

Si la réponse est non, c’est là que tu dois travailler ton détachement.

Parce qu’un homme libre peut tout aimer mais rien ne le possède.

Résumer de ce chapitre

Sois prêt à tout perdre. C’est le prix de la vraie liberté masculine.

Et commence par faire le point aujourd’hui :

Liste les 2 ou 3 choses auxquelles tu tiens le plus.

Puis demande-toi :

Est-ce que je pourrais avancer sans ça, si ma vérité me poussait ailleurs ?

Si la réponse te fait peur, ce n’est pas une invitation à tout quitter demain, mais à renforcer ton axe intérieur, jusqu’à ce que plus rien ne puisse t’en détourner.

Parce qu’un homme libre n’est pas celui qui n’a rien à perdre, mais celui qui n’est possédé par rien.

Conclusion sur "Le chemin de l'homme viril" (The Way of the Superior Man) de David Deida

Personnellement, j’ai beaucoup aimé ce livre "Le chemin de l'homme viril".Je le trouve profond, complet, et terriblement juste pour tout homme qui ne sait plus vraiment où se situer dans cette société.

Il te ramène à des fondamentaux simples, mais essentiels :

Oser sortir de ta zone de confort pour ne pas mourir à petit feu,

Avoir un but clair dans la vie,

Et ne pas changer juste pour faire plaisir à une femme.

Ces trois piliers, selon moi, sont la base de tout homme libre et épanoui.

Parce qu’en faisant l’inverse — comme le font la majorité des hommes aujourd’hui — tu peux être satisfait à court terme…mais à moyen ou long terme, tu te perds.

Tu deviens dépendant, apathique, éteint.

Et ce n’est pas de ta faute : notre société pousse à ça.On vit dans un monde où le confort est omniprésent, où tout est fait pour t’éviter l’inconfort, la remise en question, ou l’effort.

Résultat : on cherche des plaisirs rapides, mais on oublie ce qui nourrit vraiment un homme sur la durée.

Bref, si tu es un homme en quête de sens, de direction, et de solidité intérieure, ce livre est une claque bienveillante.

Il ne flatte pas ton ego,il te remet en face de toi-même.

Et c’est précisément pour ça qu’il faut le lire.

Et cette idée n’est pas isolée.

Une étude publiée sur PubMed Central est arrivée à la même conclusion :

Les hommes qui vivent selon des normes dures :

Ne montre jamais ta faiblesse,

Ne sois pas trop sensible,

Contrôle tout,

ont plus de risques de dépression et moins de chances de demander de l’aide.

Mais, fait intéressant : ceux qui vivent la masculinité à travers le sens du devoir, la réussite, ou la contribution (ce que Deida appelle la mission)sont plus enclins à chercher du soutien et à évoluer.

Donc, toutes les formes de virilité ne se valent pas.Celle qui s’ouvre, s’exprime et agit avec conscience… élève l’homme au lieu de le refermer.

Si vous souhaitez en savoir plus sur cette étude, vous pouvez la retrouver à la fin de cet article (2).

Les points forts :

Ce n’est pas un manuel de “macho”, mais un rappel puissant à la virilité consciente.

Chaque chapitre est une claque. Pas besoin de lire 50 pages pour comprendre une idée.Tu peux en lire un par jour, réfléchir, appliquer, et sentir un vrai changement.

Deida ne place pas les femmes “en face” des hommes, mais “avec”.Il t’aide à comprendre la dynamique masculine/féminine, la polarité, et le respect mutuel dans la relation.

Sorti à la fin des années 90, il reste d’une actualité frappante aujourd’hui.Il s’adresse à tous les hommes, peu importe leur âge, leur niveau de réussite ou leur parcours.

Les points faibles :

Certains passages sont très spirituels, presque ésotériques.Si tu cherches un guide purement “pratique”, tu peux décrocher par moments.

Deida pousse parfois la logique du “masculin spirituel” très loin (notamment sur la sexualité ou le détachement total).À lire avec recul : tout n’est pas à appliquer au mot près.

Ma note : ★★★★☆

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Mes sources :

La santé mentale des hommes est importante (1)

Dimensions des normes masculines, de la dépression et de l'utilisation des services de santé mentale (2)

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Thu, 06 Nov 2025 17:00:00 +0100 http://www.olivier-roland.fr/items/view/13155/Le-chemin-de-lhomme-viril
Le contrat social, c’est du vent http://www.olivier-roland.fr/items/view/13154/Le-contrat-social-cest-du-vent ]]> Tue, 04 Nov 2025 18:30:00 +0100 http://www.olivier-roland.fr/items/view/13154/Le-contrat-social-cest-du-vent 124 citations sur la résilience à lire en période difficile http://www.olivier-roland.fr/items/view/13153/124-citations-sur-la-rsilience-lire-en-priode-difficile

Besoin de retrouver de l’élan après une épreuve, un échec ou un moment de doute ? Voici plus de 120 citations sur la résilience qui vous aideront à trouver la force de continuer, le courage de vous relever et l’inspiration nécessaire pour avancer.Qu’il s’agisse de surmonter un passage à vide, de traverser une tempête intérieure ou de redonner du sens à une épreuve difficile, la résilience est cette capacité merveilleuse à rebondir, à grandir et à transformer l’adversité en moteur, force ou opportunité.

Dans cet article, vous trouverez une sélection de citations sur la résilience classées par thématiques : l’échec comme étape du succès, le courage de continuer, la force de se relever, l’apprentissage de la résilience, le changement de perspective sur les épreuves, la foi à sa capacité de rebondir, malgré les obstacles et les douleurs.

À afficher chez vous, à lire quand tout vacille ou à offrir à quelqu’un qui traverse une période délicate, ces paroles d’auteurs, penseurs, sportifs ou philosophes résonnent comme autant de balises pour traverser vos nuits noires avec lucidité et espoir.

  1. Citations positives pour se donner le courage de ne pas abandonner et de continuer d’avancer dans l’adversité

"L'échec n'est que l'occasion de recommencer plus intelligemment." Henry Ford, industriel américain, fondateur de Ford Motor Company

"Si vous ne pouvez pas voler, courez ; si vous ne pouvez pas courir, marchez ; si vous ne pouvez pas marcher, rampez ; mais quoi que vous fassiez, vous devez continuer à avancer." Martin Luther King Jr., pasteur baptiste et militant des droits civiques américain

"Si vous traversez l'enfer, continuez à avancer." Winston Churchill, homme d'État britannique et écrivain (prix Nobel de littérature)

"Un gagnant est un rêveur qui n'abandonne jamais." Nelson Mandela, homme d'État sud-africain, militant anti-apartheid, président

"Le succès n'est pas définitif, l'échec n'est pas fatal : c'est le courage de continuer qui compte." Winston Churchill, homme d'État britannique et écrivain (prix Nobel de littérature)

"Plus grande est la difficulté, plus grande est la gloire de la surmonter." Épicure, philosophe grec de l’Antiquité 

"Lorsque vous êtes au bout du rouleau, faites un nœud et accrochez-vous." Franklin D. Roosevelt, homme d’État, Président des États-Unis de 1933 à 1945

"Si je persiste suffisamment longtemps, je gagnerai." Og Mandino, auteur américain de livres de développement personnel

"Quand on ne peut revenir en arrière, on ne doit se préoccuper que de la meilleure façon d'aller de l'avant." Paulo Coelho, romancier brésilien

"Il faut accepter les déceptions passagères, mais conserver l'espoir pour l'éternité." Martin Luther King Jr., pasteur baptiste et militant des droits civiques américain

  1. Citations pour se relever et rebondir après un échec

"Un champion ne se définit pas par ses victoires, mais par sa capacité à se relever lorsqu'il tombe." Serena Williams, joueuse de tennis américaine

"Ce qui compte, ce n'est pas de se faire renverser, c'est de se relever." Vince Lombardi, entraîneur légendaire de football américain

"La vérité, c'est que tomber fait mal. Le défi est de continuer à être courageux et de se relever à tâtons." Brené Brown, professeure-chercheuse américaine en sciences sociales et autrice 

"Ne me jugez pas sur mes succès, jugez-moi sur le nombre de fois où je suis tombé et où je me suis relevé à nouveau." Nelson Mandela, homme d'État sud-africain, militant anti-apartheid, président

"Notre plus grande gloire n'est pas de ne jamais tomber, mais de nous relever à chaque fois que nous tombons." Confucius, philosophe chinois de l’Antiquité

"Tombe sept fois, relève-toi huit." Proverbe japonais

"Ce qui nous définit, c'est la façon dont nous nous relevons après avoir chuté." Batman Begins, personnage de fiction, super-héros justicier

"Commencez à reconstruire à votre rythme, même si ce n'est qu'un pas." Anonyme

"Ce qui compte, ce n'est pas la force des coups. Ce qui compte, c'est la force avec laquelle on peut se faire frapper et continuer à avancer." Rocky Balboa, personnage fictif (boxeur) incarné par Sylvester Stallone

"La guérison prend du temps, et demander de l'aide est une démarche courageuse." Mariska Hargitay, actrice américaine

  1. Citations pour devenir plus fort et plus courageux par la résilience

"L'homme n'est pas le produit de son passé, il est le produit de sa capacité à se remettre de son passé." Boris Cyrulnik, neuropsychiatre, éthologue et écrivain français

"Ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts." Friedrich Nietzsche, philosophe allemand

"Chaque défi relevé renforce ton mental et bâtit ton succès." Dale Carnegie, auteur de livres de développement personnel

"Le caractère ne peut se développer dans la facilité et la tranquillité. Ce n'est que par l'expérience de l'épreuve et de la souffrance que l'âme peut se fortifier." Helen Keller, écrivaine et conférencière américaine, militante sourde-aveugle

"La difficulté fortifie l'esprit, comme le travail fortifie le corps." Sénèque, philosophe stoïcien romain, moraliste et homme politique

"Quand nous ne sommes plus en mesure de changer une situation, nous sommes mis au défi de nous changer nous-mêmes." Viktor Frankl, neurologue, psychiatre et philosophe autrichien

"La lenteur n'a pas d'importance tant que l'on ne s'arrête pas." Confucius, philosophe chinois de l’Antiquité

"Vous ne pouvez pas être courageux si vous n'avez eu que des choses merveilleuses qui vous sont arrivées." Mary Tyler Moore, actrice et productrice américaine, figure du féminisme

"Pleurer atteste de ce qu'un homme fait preuve du plus grand des courages, celui de souffrir." Viktor Frankl, neurologue, psychiatre et philosophe autrichien

"J'ai appris que le courage n'est pas l'absence de peur, mais la capacité de la vaincre." Nelson Mandela, homme d'État sud-africain, militant anti-apartheid, président

"Le courage, ce n'est pas d'avoir la force de continuer, c'est de continuer quand on n'a pas la force." Theodore Roosevelt, homme d'État américain, 26ème président des États-Unis (1901-1909)

"La permanence, la persévérance et la persistance malgré tous les obstacles, les découragements et les impossibilités : c'est ce qui distingue les âmes fortes des faibles." Thomas Carlyle, essayiste, historien et philosophe écossais

"Que vos choix soient le reflet de vos espoirs et non de vos peurs." Nelson Mandela

"Accepter que nous ne guérirons peut-être jamais de nos carences ni de nos plaies, assumer que les coups du passé peuvent hanter une âme pour nous ouvrir aux dons du jour et, pourquoi pas, les partager." Alexandre Jollien, écrivain et philosophe suisse

"Ceux qui ont eu dès l'enfance la possibilité de réagir consciemment ou inconsciemment de façon adéquate aux souffrances, aux vexations et aux échecs qui leur étaient infligés, c'est-à-dire d'y réagir par la colère, conservent dans leur maturité cette aptitude à réagir de façon adéquate. Adultes, ils perçoivent très bien et savent exprimer le mal qu'on leur fait. Mais ils n'éprouvent pas pour autant le besoin de sauter à la gorge des autres." Alice Miller, écrivaine suisse, docteur en philosophie, psychologie et sociologie

"Nous portons tous des cicatrices de nos blessures de vie. Nous pouvons choisir de les considérer comme paralysantes en s'apitoyant sur les raisons qui les ont causées. Ou décider de les honorer, car elles disent aussi que nous avons survécu et que cela nous a peut-être rendu plus forts ou plus lucide. Les épreuves, lorsque nous les surmontons, nous font toujours grandir." Jacques Salomé, écrivain et psychosociologue français

"Le malheur n'est jamais pur, pas plus que le bonheur. Un mot permet d'organiser une autre manière de comprendre le mystère de ceux qui s'en sont sortis : la résilience, qui désigne la capacité à réussir, à vivre, à se développer en dépit d'adversité." Boris Cyrulnik, neuropsychiatre, éthologue et écrivain français

"Personne n'échappe à la douleur, à la peur et à la souffrance. Pourtant, de la douleur peut naître la sagesse, de la peur le courage, de la souffrance la force – si nous avons la vertu de résilience."  Eric Greitens, militaire et homme politique américain

  1. Citations pour développer sa résilience

"Ce qui ne peut être évité, il le faut embrasser." William Shakespeare, poète, dramaturge et écrivain anglais.

"C'est dans le caractère de la croissance que nous devons apprendre des expériences à la fois agréables et désagréables." Nelson Mandela, homme d'État sud-africain, militant anti-apartheid, président

"On gagne en force, en courage et en confiance à chaque fois que l'on s'arrête pour regarder la peur en face." Eleanor Roosevelt, diplomate et militante américaine, Première dame des États-Unis (1933-1945)

"Commencez là où vous êtes. Utilisez ce que vous avez. Faites ce que vous pouvez." Arthur Ashe, joueur de tennis américain

"Vous avez le pouvoir sur votre esprit, pas sur les événements extérieurs. Prenez-en conscience et vous trouverez la force." Marc Aurèle, empereur romain et philosophe stoïcien

"Nous devons être prêts à échouer, à nous tromper, à recommencer avec les leçons apprises si nous voulons vivre une vie courageuse." Brené Brown, professeure-chercheuse américaine en sciences sociales et autrice

"Ceux qui ont un pourquoi vivre peuvent supporter presque n'importe quel comment." Viktor Frankl, neurologue, psychiatre et philosophe autrichien

"Apprends à écrire tes blessures dans le sable et à graver tes joies dans la pierre." Lao Tseu , philosophe chinois légendaire, fondateur du taoïsme

"Si vous ne pouvez pas faire de grandes choses, faites de petites choses d'une grande manière."  Napoléon Hill, auteur, pionnier du développement personnel

"Pour vaincre la frustration, il faut rester intensément concentré sur le résultat, et non sur les obstacles." T.F. Hodge, auteur américain de livres de développement personnel

"Nous sommes ce que nous faisons de manière répétée. L'excellence n'est donc pas un acte mais une habitude." Aristote, philosophe grec de l’Antiquité, disciple de Platon

"Si la souffrance donnait vraiment des leçons, le monde serait seulement peuplé de sages. Et pourtant la douleur n'a rien à enseigner à ceux qui ne trouvent pas la force et le courage de l'écouter." Sigmund Freud, médecin et fondateur de la psychanalyse

  1. Citations sur la résilience en métaphore

"La résilience est la capacité à naviguer dans les torrents de la vie." Boris Cyrulnik, neuropsychiatre, éthologue et écrivain français

"Les tempêtes poussent les arbres à s'enraciner plus profondément." Dolly Parton, chanteuse, compositrice et actrice américaine

"Le secret de la vie, c'est de tomber sept fois et de se relever huit fois." Paulo Coelho, romancier brésilien

"La résilience, c'est apprendre à danser sous la pluie plutôt que d'attendre que l'orage passe." Boris Cyrulnik, neuropsychiatre, éthologue et écrivain français

"Il est impossible d'apprécier correctement la lumière sans connaître les ténèbres." Jean-Paul Sartre, philosophe français et écrivain engagé

"Chaque tempête manque de pluie. Maya Angelou, poétesse, écrivaine et militante afro-américaine

"Le fond du trou est devenu la base solide sur laquelle j'ai reconstruit ma vie." J.K. Rowling, auteure britannique, mondialement célèbre pour la saga Harry Potter

"Les petites fissures peuvent être l'endroit où une nouvelle lumière brille." Anonyme

  1. Citations sur l’apprentissage par ses erreurs

"Je ne perds jamais, soit je gagne soit j'apprends." Nelson Mandela, avocat et homme d’État

"L'important est de tirer une leçon de chaque échec." John McEnroe, joueur de tennis américain

"Je n'ai pas échoué. J'ai juste trouvé 10 000 façons qui ne fonctionneront pas." Thomas Edison, inventeur et entrepreneur industriel américain

"C'est pendant notre pire chute que nous mourons ou que nous apprenons à voler." Sira Masetti, autrice italienne spécialisée en développement personnel

"On ne peut atteindre le courage sans passer par la vulnérabilité." Brené Brown, professeure-chercheuse américaine en sciences sociales et autrice

"Vous ne devriez jamais avoir peur de faire des erreurs, car vous apprenez de ces erreurs. La résilience n'est pas quelque chose que vous avez, c'est quelque chose que vous gagnez." Michelle Obama, avocate et écrivaine américaine, Première dame des États-Unis (2009-2017)

"Si l'échec vous apprend quelque chose, vous n'êtes pas vraiment perdant." Zig Ziglar, conférencier motivateur et auteur américain

"On rate 100 % des coups que l'on ne prend pas." Wayne Gretzky, légende du hockey sur glace canadien, surnommé "The Great One"

"Ce que je veux savoir avant tout, ce n’est pas si vous avez échoué, mais si vous avez su accepter votre échec." Abraham Lincoln, président des Etats-Unis

"Vous ne pouvez laisser vos échecs vous définir." Barack Obama, président des Etats-Unis

  1. Citations sur la résilience pour changer de regard sur les épreuves

"Ton attitude face aux obstacles détermine leur impact." Anonyme

"L'obstacle est une question de perspective. Transformez-le en une chance de vous élever." Reed Markham, éducateur et auteur américain

"Un problème est une chance pour vous de faire de votre mieux." Duke Ellington, compositeur, pianiste et chef d’orchestre de jazz américain

"La vulnérabilité n'est pas une faiblesse ; c'est notre plus grande mesure du courage." Brené Brown, professeure-chercheuse américaine en sciences sociales et autrice

"La vulnérabilité est le berceau de l'amour, appartenance, joie, courage, empathie, et la créativité. Il est la source d'espoir, empathie, responsabilité, et authenticité." Brené Brown, professeure-chercheuse américaine en sciences sociales et autrice

"La pire erreur n'est pas dans l'échec mais dans l'incapacité de dominer l'échec." François Mitterrand, homme d'État français, président de la République (1981-1995)

"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles." Oscar Wilde, écrivain et dramaturge irlandais

"Changez vos pensées et vous changerez votre monde." Norman Vincent Peale, pasteur et auteur américain, promoteur de la pensée positive

"En trois mots, je peux résumer tout ce que j'ai appris sur la vie : elle continue." Robert Frost, poète américain

"Nous sommes libérés par ce que nous acceptons, mais nous sommes prisonniers de ce que nous refusons." Swami Prajnanpad, maître spirituel indien

"Tout ce qui vous arrive vous arrive comme un défi et une opportunité." Swami Prajnanpad, maître spirituel indien

"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer. L'impuissance est une illusion. La force du cœur, l'intelligence, le courage, suffisent." Albert Camus, écrivain, philosophe et journaliste français, prix Nobel de littérature 

"Accepter les épreuves, c’est déjà les surmonter." Proverbe chinois

"Je ne peux pas revenir à hier parce que j'étais une personne différente à l'époque." Lewis Carroll, auteur britannique, mathématicien et photographe, célèbre pour "Alice au pays des merveilles"

  1. Citations motivantes pour croire en sa capacité de résilience

"Personne ne peut revenir en arrière, mais tout le monde peut aller de l'avant. Et demain, quand le soleil se lèvera, il suffira de se répéter : je vais regarder cette journée comme si c'était la première de ma vie." Paulo Coelho, romancier brésilien

"Bien que le monde soit plein de souffrance, il est aussi plein de la résilience nécessaire pour la surmonter." Helen Keller, écrivaine et conférencière américaine, militante sourde-aveugle

"Tout peut être enlevé à l'homme sauf une chose : la dernière des libertés humaines - le choix de son attitude face à un ensemble de circonstances – pour décider de son propre chemin." Viktor Frankl, neurologue, psychiatre et philosophe autrichien

"Cela semble toujours impossible jusqu'à ce qu'on le fasse." Nelson Mandela, homme d'État sud-africain, militant anti-apartheid, président

"Les temps difficiles ne durent jamais, mais les gens difficiles, eux, durent." Robert H. Schuller, pasteur télévangéliste américain

"Au milieu de l'hiver, j'ai découvert en moi un invincible été. Albert Camus, écrivain, philosophe et journaliste français (prix Nobel de littérature)

"On ne sait jamais à quel point on est fort jusqu'à ce que la force soit le seul choix possible." Bob Marley, chanteur et icône jamaïcaine du reggae

"La route s'éclaircit lorsque l'on décide de s'y engager." Anonyme

"Croyez que vous le pouvez et vous aurez fait la moitié du chemin." Theodore Roosevelt, homme d'État américain, 26ème président des États-Unis (1901-1909)

"Ce qui se trouve derrière nous et ce qui se trouve devant nous sont des choses minuscules comparées à ce qui se trouve en nous." Ralph Waldo Emerson, philosophe et essayiste américain du XIXe siècle, pionnier du transcendantalisme

"J'ai survécu parce que le feu à l'intérieur de moi brûlait plus fort que le feu autour de moi." Joshua Graham, Personnage fictif de l’univers "Fallout"

"Ce qui me pousse vers la Seconde Guerre Mondiale, c'est l’envie d’honorer la résilience de la nature humaine." Angelina Jolie, actrice oscarisée, réalisatrice et ambassadrice humanitaire pour l’ONU

  1. Citations pour trouver du sens à sa vie dans les épreuves et l’adversité

"Au milieu de la difficulté se trouve l'opportunité. Albert Einstein, physicien théoricien allemand-américain (prix Nobel de physique)

"C’est dans l’effort que tu trouves la satisfaction. Thomas Edison, inventeur et entrepreneur industriel américain

"Ce qui compte, ce n'est pas ce que nous avons perdu, c'est ce qu'il nous reste. Tony Stark, personnage de fiction (entrepreneur et super-héros Iron Man, Marvel Comics)

"Dépouiller l'échec de ses vraies conséquences émotionnelles, c'est arracher au cran et à la résilience les qualités mêmes qui les rendent si importants. Brené Brown, professeure-chercheuse américaine en sciences sociales et autrice

"Lorsqu'une personne a trouvé un sens à sa vie, elle est non seulement heureuse, mais capable de faire face à la souffrance. Viktor Frankl, neurologue, psychiatre et philosophe autrichien

"On ne peut atteindre le courage sans passer par la vulnérabilité. Brené Brown, professeure-chercheuse américaine en sciences sociales et autrice

"La meilleure façon de s'en sortir est toujours de passer par là. Robert Frost, poète émricain

"Quand un monde de déceptions et d'ennuis s'abat sur vous, si l'on ne s'abandonne pas au désespoir, on se tourne soit vers la philosophie soit vers l'humour." Charlie Chaplin, acteur et réalisateur britannique, maître du cinéma muet

"Accepter que nous ne guérirons peut-être jamais de nos carences ni de nos plaies, assumer que les coups du passé peuvent hanter une âme pour nous ouvrir aux dons du jour et, pourquoi pas, les partager.

"Nos cicatrices nous rappellent que le passé est réel. Hannibal Lecter, personnage fictif, (psychiatre brillant et tueur en série)

  1. Citations sur l’échec comme étape du succès

"Les épreuves préparent souvent les gens ordinaires à un destin extraordinaire." C. S. Lewis, écrivain et universitaire britannique

"L'histoire a montré que les gagnants les plus notables ont généralement trouvé des obstacles déchirants avant de triompher. Ils ont gagné parce qu'ils ont refusé de se laisser décourager par leurs défaites." B. C. Forbes, journaliste financier écossais-américain, fondateur du magazine Forbes

"Le succès, c'est la hauteur à laquelle on rebondit quand on touche le fond." George S. Patton

"Une période d'échec est un moment rêvé pour semer les graines du succès." Paramahansa Yogananda, maître spirituel indien et auteur

"L'échec n'est pas le contraire du succès, il en fait partie." Arianna Huffington, journaliste et éditrice américano-grecque, co-fondatrice du Huffington Post

"Le succès c'est d'aller d'échec en échec sans perdre son enthousiasme." Winston Churchill, homme d'État britannique et écrivain (prix Nobel de littérature)

"L'échec est l'épice qui donne sa saveur au succès. Truman Capote, écrivain et journaliste américain

"Les échecs servent de répétitions au succès." Reed Cathy, danseuse sur glace nippo-américaine

"J'ai échoué encore et encore et encore dans ma vie. Et c'est pour cela que je réussis." Michael Jordan, joueur de basket-ball américain

"Oublie les conséquences de l’échec. L’échec est un passage transitoire qui te prépare pour ton prochain succès." Denis Waitley, conférencier

"Une grande carrière se mesure de nos jours au nombre des échecs." Henri Jeanson, journaliste et écrivain

  1. Définition de la résilience en citations

"La résilience est la capacité de se redresser après avoir été mis à terre, de reprendre son souffle, de rebondir et de continuer à avancer." Steve Goodier, auteur américain de développement personnel et ministre

"La résilience n'est pas une seule habileté. C'est une variété de compétences et de mécanismes d'adaptation. Pour rebondir après les chocs et les échecs, vous devez vous concentrer sur le positif." Jean Chatzky, journaliste financière et autrice américaine

"La résilience est la vertu la plus importante que nous puissions posséder. Elle nous permet de continuer à avancer malgré tout, de ne jamais abandonner, de toujours croire que nous sommes capables de relever les défis les plus difficiles." Winston Churchill, homme d'État britannique et écrivain

"La résilience n'est pas un catalogue de qualités que posséderait un individu. C'est un processus qui, de la naissance à la mort, nous tricote sans cesse avec notre entourage." Boris Cyrulnik, neuropsychiatre, éthologue et écrivain français

"La résilience est le pouls de l’humanité, c’est le battant de cœur qui nous permet de continuer à avancer malgré les difficultés et les épreuves." H. Mary Anne Radmacher

"La résilience n’est pas ce que vous avez, c’est ce que vous faites." Mary Holloway, athlète olympique anglaise

"La résilience est une qualité essentielle dans la vie, car les choses ne vont pas toujours se passer comme prévu. La résilience vous permet de continuer à avancer." F. John Wooden, entraîneur de basket-ball américain

"Personne ne prétend que la résilience est une recette de bonheur. C'est une stratégie de lutte contre le malheur qui permet d'arracher du plaisir à vivre, malgré le murmure des fantômes au fond de sa mémoire." Boris Cyrulnik, neuropsychiatre, éthologue et écrivain français

Et vous, connaissez-vous des citations sur la résilience ? N’hésitez pas à les partager dans les commentaires !

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Mon, 03 Nov 2025 17:00:00 +0100 http://www.olivier-roland.fr/items/view/13153/124-citations-sur-la-rsilience-lire-en-priode-difficile
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Résumé du livre "Journal d'un CEO : les 33 lois du succès en entreprise et dans la vie" de Steven Bartlett : un condensé de bons conseils de développement personnel et professionnel pour réussir ce que vous avez toujours rêvé d'entreprendre sans jamais oser vous décider pour de bon.

Steve Bartlett, 2024 (2023).

Titre original : Diary of a CEO. The 33 Laws of Business and Life.

Chronique et résumé de "Journal d'un CEO : les 33 lois du succès en entreprise et dans la vie" de Steven Bartlett

Introduction : Qui suis-je pour écrire ce livre ?

Steven Bartlett est un entrepreneur qui a fondé ou dirigé plusieurs entreprises valorisées à plus d’un milliard de dollars. Il crée Flight Story, thirdweb et Flight Fund, tout en investissant dans plus de quarante sociétés. À 30 ans, il siège aux conseils d’administration de plusieurs leaders mondiaux.

L’auteur a conseillé des marques comme Apple, Nike ou Amazon sur leur stratégie marketing. Il a aussi mené plus de 700 heures d’entretiens avec des personnalités influentes en affaires, sport, arts et sciences. Ces conversations nourrissent son podcast The Diary Of A CEO, devenu l’un des plus écoutés au monde.

Il comprend que les réussites comme les échecs reposent sur des lois intemporelles. Celles-ci transcendent les secteurs et s’appliquent à toute personne voulant bâtir quelque chose de grand. Pour les appuyer, il s’appuie sur la psychologie, la science et des enquêtes auprès de milliers de personnes.

Steve Bartlett conçoit son livre avec cinq convictions :

Simplicité ;

Clarté ;

Force des images ;

Pouvoir des récits ;

Importance de la nuance.

Il veut transmettre l’essentiel, ni plus ni moins, à travers histoires et images marquantes. Son ambition est de livrer des vérités fondamentales accessibles à tous.

L’auteur définit quatre piliers de la grandeur.

Le premier, le soi, concerne la maîtrise de soi et la conscience personnelle.

Le second, l’histoire, met en lumière le pouvoir universel du storytelling.

Le troisième pilier, la philosophie, englobe croyances et valeurs qui dictent les comportements et mènent à la réussite.

Enfin, l’équipe rappelle qu’aucune grande réalisation n’existe sans un groupe soudé par une culture forte. Lorsque 1 + 1 = 3, l’extraordinaire devient possible.

Pilier 1 : Le soi

Loi 1 : Remplissez vos cinq seaux dans le bon ordre

Steven Bartlett raconte une rencontre surprenante avec Elon Musk. Cette anecdote illustre la puissance de ses cinq seaux, symboles des ressources qui définissent le potentiel humain. Musk les a remplis, ce qui rend crédibles ses ambitions extraordinaires.

Ces seaux représentent le savoir, les compétences, le réseau, les ressources et la réputation. L’auteur explique que leur ordre de remplissage est crucial pour bâtir des fondations solides. Il rappelle que vouloir sauter les deux premiers mène à des échecs durables.

Inspiré par un maître spirituel, il comprend qu’on ne peut rien offrir avec des seaux vides. Il insiste sur l’importance d’investir d’abord dans la connaissance, qui se transforme ensuite en compétences. Ce chemin ouvre naturellement l’accès aux réseaux, aux ressources et à la réputation.

L’entrepreneur illustre son propos avec l’histoire de Richard, jeune salarié devenu trop vite PDG. Privé de bases solides, Richard voit son entreprise s’effondrer en dix-huit mois, confirmant la loi des seaux. Pour Steve Bartlett, remplir les deux premiers reste l’investissement le plus rentable.

Il rappelle que la vie professionnelle est traversée de séismes imprévisibles : innovations disruptives, licenciements, faillites. Seule une fondation de savoir et de compétences permet de résister à ces secousses. Avec des seaux bien remplis, chacun peut bâtir durablement et affronter les crises.

"Il n'y a que deux choses qu'un tel séisme professionnel ne peut jamais détruire : il peut vous priver de votre réseau, il peut vous priver de vos ressources, il peut même nuire à votre réputation, mais il ne peut jamais vous priver de vos connaissances et il ne peut jamais vous faire perdre vos compétences." (Journal d'un CEO, Loi 1)

Loi 2 : Pour maîtriser un sujet, vous devez vous donner l'obligation de l'enseigner

À 14 ans, Steven Bartlett vit un cauchemar sur scène, paralysé par le trac devant un public scolaire. Dix ans plus tard, il prend la parole partout dans le monde, aux côtés de personnalités comme Barack Obama. Il attribue cette transformation à une loi simple : créer une obligation d’enseigner.

Inspiré par Yogi Bhajan, il décide à 21 ans de publier chaque jour une idée en ligne. Cette discipline, transformée en contrat social avec son audience, devient un moteur puissant. Les retours reçus l’aident à progresser et bâtir une communauté de près de dix millions de personnes.

L’auteur souligne l’importance du skin in the game : avoir quelque chose à perdre pousse à l’action. L’obligation publique, qu’elle soit sociale ou financière, accélère l’apprentissage. La peur de perdre pèse plus fort que l’envie de gagner, et cette tension nourrit la constance.

Il adopte aussi la technique de Feynman : apprendre, simplifier, enseigner, revoir. Réduire une idée à l’essentiel prouve qu’on la comprend vraiment. Pour lui, partager régulièrement oblige à clarifier, à simplifier et à approfondir ses savoirs.

Steven Bartlett rappelle que tous les grands penseurs, anciens ou modernes, ont suivi cette loi. Enseigner en public, par écrits, discours ou contenus numériques, les a rendus maîtres de leur art. On devient maître non en gardant le savoir, mais en le libérant.

Loi 3 : Vous ne devez jamais être en désaccord

Steven Bartlett raconte les disputes interminables de ses parents, puis celles avec son ex-compagne. Dans les deux cas, la communication échoue et le conflit s’envenime. Il découvre que ce modèle de réponse, basé sur la fuite ou la confrontation directe, détruit les relations.

Il souligne que tout conflit repose sur la communication. Les études de Tali Sharot montrent que le cerveau s’ouvre quand il perçoit un accord, mais se ferme face au désaccord. Les arguments, aussi rationnels soient-ils, échouent lorsqu’ils commencent par « tu as tort ».

La clé est de partir d’un terrain commun. En montrant d’abord ce que l’on comprend et partage, on garde l’autre réceptif. C’est ainsi qu’un argument devient audible, qu’une négociation avance, et qu’un conflit renforce plutôt qu’il ne détruit.

L’auteur rappelle que les meilleurs communicateurs placent l’écoute au premier plan. Faire sentir à l’autre qu’il est entendu et compris ouvre la voie au dialogue. Cette loi – ne jamais commencer par un désaccord – transforme la communication et les relations personnelles comme professionnelles.

"Les conflits sains renforcent les relations, car les personnes impliquées s'attaquent ensemble à un problème ; les conflits malsains affaiblissent les relations, car les personnes impliquées s'opposent les unes aux autres." (Journal d'un CEO, Loi 3)

Loi 4 : Ne choisissez pas ce que vous croyez

Steven Bartlett explique que nous ne choisissons pas nos croyances. Même sous menace, il serait impossible de croire à volonté. Nos convictions reposent toujours sur des preuves, parfois objectives, parfois biaisées, mais elles restent façonnées par l’expérience et la confiance.

L’auteur montre que ces croyances évoluent grâce à de nouvelles preuves directes ou à l’autorité de personnes crédibles. Voir, entendre et vivre soi-même une expérience reste le levier le plus puissant. Sans cela, aucune donnée, image ou discours ne peut ébranler des certitudes profondes.

Les recherches de Tali Sharot révèlent que la force d’une croyance dépend de la confiance accordée aux preuves existantes et nouvelles. Le biais de confirmation nous pousse à rejeter toute information trop éloignée de nos idées actuelles. Pourtant, nous changeons plus facilement d’avis quand les nouvelles preuves ressemblent à de bonnes nouvelles.

Steven Bartlett insiste sur deux méthodes efficaces. La première consiste à implanter de nouvelles preuves positives plutôt que d’attaquer celles déjà ancrées. La seconde repose sur l’auto-analyse détaillée, qui réduit la certitude d’une conviction en exposant ses failles. Ces approches s’appliquent aussi aux croyances limitantes sur soi.

Son propre parcours illustre ce processus. Il a vaincu son trac sur scène en accumulant des expériences réussies, générant des preuves nouvelles et solides. Selon lui, sortir de sa zone de confort et agir reste la seule voie durable pour transformer ses croyances.

Zones de confiance, de croissance et de panique

Loi 5 : Vous devez vous adapter à des comportements étranges

Steven Bartlett décrit l’erreur fatale de nombreux dirigeants : ignorer le changement. Le patron d’une grande chaîne musicale croyait que l’amour des CD garantissait son avenir. Apple lança iTunes, et son empire s’effondra.

Il rappelle d’autres erreurs célèbres : mépris de l’automobile, du smartphone ou d’Internet. Ces exemples illustrent le danger de « leaning out », posture défensive qui refuse d’écouter et d’apprendre. Ce réflexe découle de la dissonance cognitive, qui pousse chacun à rejeter ce qui contredit son identité ou ses certitudes.

L’auteur a vécu ce rejet lorsqu’il proposait le marketing sur les réseaux sociaux. Moqué par les marques, il persista, bâtit une entreprise florissante et vit ses détracteurs sombrer. Pour lui, la critique d’une innovation est souvent le signe de son potentiel.

Il fonde ensuite thirdweb dans la blockchain, convaincu que l’hostilité cache une révolution technologique. Selon lui, les idées dérangeantes doivent attirer plutôt que repousser. Ne pas comprendre est une invitation à creuser, pas à fuir.

Pour devenir un « lean-in person », il faut accepter la nuance, supporter l’inconfort et oser questionner ses propres croyances. Rejeter l’inconnu condamne à l’obsolescence. Embrasser l’étrangeté, au contraire, ouvre la voie à l’avenir.

Loi 6 : Ne racontez pas, demandez !

Steven Bartlett illustre le pouvoir d’une simple question avec l’exemple de Ronald Reagan en 1980. Plutôt que d’attaquer Jimmy Carter avec des faits, Reagan demanda aux Américains : « Êtes-vous mieux aujourd’hui qu’il y a quatre ans ? ». Cette question changea l’élection et fit de lui le 40ᵉ président des États-Unis.

Les chercheurs confirment cet effet : poser une question déclenche une réponse active, là où une affirmation passe inaperçue. Dire « Je vais manger des légumes » motive moins que demander « Vais-je manger des légumes aujourd’hui ? ». Cette technique influence les comportements jusqu’à six mois après.

L’effet est plus fort avec des questions fermées, répondant par oui ou non, et alignées sur l’identité de la personne. Formuler avec « will » (futur proche : "vais-je") renforce encore l’engagement, car cela implique action et responsabilité. Pour l’auteur, transformer des déclarations en questions est un outil simple et puissant pour provoquer le changement.

"Ce qui est formidable avec les questions fermées, c'est qu'elles ne vous laissent aucune marge de manœuvre pour vous mentir à vous-même. Elles vous obligent à vous engager dans un sens ou dans l'autre." (Journal d'un CEO, Loi 6)

Loi 7 : Ne sacrifiez jamais votre histoire personnelle

Steven Bartlett montre que chacun construit une self-story, une histoire intime qui définit ses croyances et ses comportements. Le boxeur Chris Eubank Jr illustre ce concept avec un combat brutal à Cuba. Refusant d’abandonner malgré la douleur, il forge une conviction durable : rien ne peut le faire renoncer.

Les recherches d’Angela Duckworth à West Point confirment ce rôle central de la persévérance. La réussite ne dépend pas tant de la force ou de l’intelligence que de la ténacité mentale. Ce « grit » prédit mieux que tout la capacité à surmonter les épreuves et atteindre les objectifs.

Mais l'histoire personnelle se nourrit aussi de l’environnement. Les stéréotypes négatifs, liés à l’origine ou au genre, peuvent affaiblir les performances. L’auteur raconte comment une remarque d’enfance l’a convaincu, à tort, qu’il ne pouvait pas nager. Il faudra des années pour briser cette croyance.

Les expériences scientifiques montrent qu’un simple rappel de race ou de genre suffit à réduire les résultats d’un test. Pourtant, adopter une nouvelle identité, même fictive, peut désarmer ces menaces et rétablir la performance. Changer de perspective permet de réécrire son récit intérieur.

Pour renforcer cette self-story, l’auteur insiste sur l’importance des preuves directes. Chaque petite victoire, comme finir une répétition difficile ou affronter une peur, écrit une nouvelle ligne dans l’histoire qu’on se raconte. Ces choix répétés bâtissent une identité résiliente.

Selon Steven Bartlett, il ne suffit pas d’espérer une meilleure version de soi. Il faut agir, prouver et accumuler les expériences positives. C’est ce processus qui transforme la perception de soi et offre la force nécessaire pour affronter les plus grands défis.

L'amélioration de sa confiance et de son histoire personnelle

Loi 8 : Ne combattez jamais une mauvaise habitude

Steve Bartlett montre que les mauvaises habitudes ne disparaissent pas en les combattant. Son père, fumeur depuis quarante ans, arrête sans effort après avoir remplacé ses cigarettes par des sucettes. Le secret n’était pas la volonté, mais la substitution d’un nouveau système de récompense dans la boucle de l’habitude.

La science confirme que réprimer une envie renforce le risque de rebond. Plus on essaie de ne pas penser à une action, plus on y pense. L’auteur compare cela à la conduite : fixer les voitures garées, c’est se diriger vers elles. Pour changer, il faut donc se concentrer sur le nouveau comportement souhaité.

Le sommeil joue aussi un rôle crucial. Fatigue et stress affaiblissent la résistance et favorisent les pulsions. Un esprit reposé rend les nouvelles habitudes plus durables. Les recherches montrent également que la volonté s’épuise comme un muscle : multiplier les résolutions mène à l’échec.

Pour lui, la règle est claire : ne jamais combattre une habitude, mais la remplacer. Choisir un seul objectif à la fois, trouver des récompenses positives et préserver son énergie. Ces petits changements, répétés, façonnent durablement l’avenir.

Loi 9 : Donnez toujours la priorité à votre première fondation

Steve Bartlett partage une leçon essentielle à travers une métaphore de Warren Buffett. Comme une voiture unique pour la vie, notre corps est le seul que nous possédons. Si nous ne l’entretenons pas, tout s’effondre avec lui.

La pandémie de Covid-19 bouleverse ses priorités. Face à la mort, il comprend que sa santé est le socle de toutes ses autres réussites. Travail, relations ou possessions reposent sur cette base fragile. Sans elle, tout s’écroule.

Depuis, l’auteur change radicalement son mode de vie. Il réduit sucre et aliments transformés, s’entraîne six jours par semaine et hydrate davantage. Résultat : énergie, confiance et équilibre renforcent son quotidien. Sa conviction est claire : la santé doit toujours être la première fondation.

Pilier 2 : L'histoire

Loi 10 : L'absurdité inutile vous définira davantage que les aspects pratiques utiles

Steven Bartlett raconte comment un toboggan bleu géant, installé dans son premier bureau, devint son outil marketing le plus puissant. Peu utilisé par ses employés, il attira pourtant journalistes et caméras du monde entier, transformant une dépense immature en un coup de génie médiatique. L’absurde communiquait mieux que n’importe quelle campagne.

Il observe que cette logique fonctionne partout. Un ami lui vante une salle de sport grâce à son mur d’escalade de 30 mètres, jamais utilisé. Tesla applique la même stratégie avec ses modes de conduite « Ludicrous » ou son « Bioweapon Defense Mode ». Ces détails absurdes génèrent plus de conversations que les caractéristiques pratiques.

BrewDog a fait pareil avec des frigos à bière dans ses douches d’hôtel. Personne ne s’en sert, mais tout le monde en parle. Pour Steve Bartlett, l’absurde inutile définit une marque bien plus que l’utile rationnel. Il exige courage et prise de risque, mais il attire l’attention, raconte une identité et fait vendre.

Loi 11 : Évitez à tout prix de faire tapisserie

Steven Bartlett explique que capter l’attention est vital pour raconter, vendre ou convaincre. Le cerveau filtre automatiquement ce qu’il juge banal, un phénomène appelé habituation. Nous cessons de percevoir une odeur, un mot répété ou une image trop vue, car l’esprit se concentre sur la nouveauté utile à sa survie.

Cette saturation, aussi appelée satiété sémantique (semantic satiation), vide les mots de leur sens quand ils sont trop répétés. C’est pourquoi certains termes marketing, comme « Black Friday » ou « révolutionnaire », perdent leur impact après surexploitation. Pour éviter l’effet « papier peint », il faut surprendre, émouvoir ou créer de la peur, car ces stimuli résistent mieux à l’habituation.

Steven Bartlett illustre ce principe avec son podcast. La formule « like and subscribe » n’avait aucun effet, trop entendue. En la remplaçant par une statistique précise et intrigante, il a brisé le filtre d’habituation. Sa règle est claire : fuir le banal et formuler des messages capables de réveiller un cerveau qui s’endort.

L'effet papier peint (relation signification/exposition)

Loi 12 : Vous devez énerver les gens

Steven Bartlett montre que vouloir plaire à tout le monde mène à l’indifférence, le pire ennemi d’une marque. Des auteurs comme Mark Manson ont prouvé qu’un titre provocateur capte l’attention et suscite des réactions fortes. Même si certains lecteurs rejettent ce style, d’autres y adhèrent passionnément, et ce contraste génère du succès.

Il cite Jane Wurwand, fondatrice de Dermalogica, qui affirme qu’un produit plaît à tous, mais qu’une marque doit diviser. Accepter d’irriter 80 % pour séduire 20 % crée un attachement bien plus puissant que la neutralité. Pour elle, la médiocrité résulte d’une volonté d’être universellement acceptable.

Steven Bartlett prévient cependant que toute stratégie émotionnelle s’use avec le temps. Les jurons en couverture ont fini par perdre leur effet à force d’être copiés. Mais le principe reste valable : mieux vaut provoquer amour ou haine que devenir un fond de décor. Choquer vaut mieux qu’ennuyer.

Loi 13 : Commencez par viser haut sur le plan psychologique

Steven Bartlett révèle que de petites touches superficielles peuvent créer une immense valeur perçue. Son coiffeur, par exemple, utilisait toujours un faux « dernier coup de ciseaux » pour donner l’illusion d’un travail plus minutieux. Ce geste, insignifiant en pratique, renforçait pourtant sa réputation de perfectionniste.

Il montre que des marques comme Uber, Domino’s ou McDonald’s bâtissent leur succès sur ces « moonshots psychologiques ». Atténuer l’incertitude, occuper l’attente, donner une impression de contrôle ou souligner la proximité d’un objectif change totalement l’expérience client. La perception prime sur la réalité.

Selon Steven Bartlett, investir dans la psychologie coûte moins cher et rapporte plus que transformer un produit. Des détails comme un bouton d’ascenseur placebo, un pic de service agréable ou un écran interactif façonnent notre vérité. Le secret est clair : modeler l’histoire perçue plutôt que la réalité brute.

"Les « moonshots » psychologiques permettent aux marques de créer une valeur perçue considérable à partir de changements minimes, souvent gratuits et superficiels. Ils constituent le premier recours des entrepreneurs, des spécialistes du marketing et des créatifs qui cherchent à créer – ou plutôt à donner l'illusion de créer – de la valeur." (Journal d'un CEO, Loi 13)

Loi 14 : La friction peut créer de la valeur

Steven Bartlett montre que parfois, ajouter de la friction augmente la valeur perçue d’un produit. Red Bull, par exemple, renforce son image énergisante en ayant volontairement un goût amer, proche du médicament. Ce désagrément crédibilise son efficacité auprès des consommateurs.

Il cite aussi Betty Crocker : en retirant l’œuf de ses préparations pour gâteaux, la marque a obligé les clientes à en ajouter un. Cette étape supplémentaire a transformé un produit trop simple en expérience valorisante, boostant les ventes. De même, des restaurants augmentent la satisfaction en laissant les clients cuire eux-mêmes leur steak sur une pierre chaude.

Pour Steven Bartlett, même les attentes en ligne sont manipulées. Les comparateurs ralentissent volontairement leurs recherches pour donner l’impression d’un travail plus complet. La leçon est claire : la valeur n’est pas une réalité objective, mais une construction psychologique nourrie par nos attentes et par l’effort perçu.

"La "valeur" n'existe pas. C'est une perception que nous atteignons grâce aux attentes que nous satisfaisons." (Journal d'un CEO, Loi 14)

Loi 15 : Le cadre compte plus que l'image

Steven Bartlett explique que la valeur perçue d’un produit dépend surtout de son cadre de présentation. Il raconte avoir perdu son attachement à une marque de vêtements en découvrant une vidéo de sa production industrielle. L’image de pièces uniques et artisanales s’est brisée face à la réalité de la fabrication de masse.

Il rappelle des exemples célèbres comme le Pepsi Challenge, où l’emballage changeait la préférence gustative. Apple illustre aussi cette puissance du cadre : ses magasins ressemblent à des galeries d’art, avec peu de produits exposés, renforçant l’impression de rareté et de prestige. Même l’espace vide autour des objets ajoute à leur valeur perçue.

D’autres marques jouent avec le framing. WHOOP refuse d’afficher l’heure pour rester un outil d’élite santé, et Tesla parle de « cuir vegan » plutôt que de plastique. Pour Steven Bartlett, tout dépend du contexte : changer le cadre peut transformer la signification d’un produit. Un bon cadrage, plus que la réalité, détermine l’histoire que les clients choisissent de croire.

Loi 16 : Utilisez l'effet "Boucle d'or" à votre avantage

Steven Bartlett montre comment l’effet Goldilocks (boucle d'or) influence nos choix sans que nous en ayons conscience. Son agent immobilier lui avait proposé trois biens : un trop petit, un hors de prix et un troisième équilibré. Sans surprise, il choisit celui du milieu, perçu comme le compromis idéal.

Cet effet repose sur le biais d’ancrage. Placé entre deux extrêmes, le choix médian paraît à la fois sûr, raisonnable et de bonne qualité. Panasonic l’a utilisé avec succès dans les années 1990, en boostant les ventes de son micro-ondes moyen de gamme.

Pour Steven Bartlett, cette stratégie prouve que les décisions humaines ne sont pas rationnelles, mais façonnées par le contexte et les repères. Offrir plusieurs options – économique, standard et premium – oriente naturellement les clients vers l’offre cible. En marketing, la perception compte autant, sinon plus, que la réalité.

Loi 17 : Laissez-les essayer et ils achèteront

Steven Bartlett montre la force de l’effet de dotation : on valorise davantage ce que l’on croit posséder. Il raconte comment un cadeau échangé entre ses neveux est devenu précieux simplement parce qu’ils l’avaient tenu dans leurs mains.

Les marques exploitent ce biais. Apple laisse les clients manipuler librement ses produits, renforçant attachement et désir d’achat. Build-A-Bear mise sur la participation active des enfants, qui construisent et s’approprient leur peluche avant même de l’acheter.

Des études confirment ce phénomène. Une étude menée à Duke University pendant le tournoi March Madness montre que les étudiants tirés au sort pour obtenir un billet de basketball refusaient de le vendre à moins de 2 400 dollars. Ceux qui n’avaient pas gagné étaient prêts à payer seulement 175 dollars. Les gagnants valorisaient donc leur billet près de 14 fois plus que les perdants, illustrant la puissance de l’effet de dotation !

Pour Steven Bartlett, laisser essayer un produit, c’est déjà commencer à le vendre : l’ordinaire devient extraordinaire par simple sentiment d’appropriation.

La puissance de l'effet de dotation (Journal d'un CEO, Loi 17)

Loi 18 : Luttez pour les cinq premières secondes

Steven Bartlett explique que la réussite en marketing, ventes et storytelling se joue souvent dans les cinq premières secondes. Il illustre cela avec ses conférences, où il commençait par une phrase percutante tirée d’une dispute avec sa mère, plutôt que par une présentation classique. Ces instants initiaux décident si l’audience s’accroche ou décroche.

Il compare cette règle aux vidéos de MrBeast, qui débute chacune par un « hook » clair et spectaculaire, accrochant immédiatement l’attention. À l’inverse, la majorité des marques perdent leur public en ouvrant par des logos, génériques ou longues explications. Dans un exemple concret, une campagne vidéo a triplé ses vues après avoir remplacé une introduction fade par cinq secondes captivantes.

Les recherches sur l’effondrement de l’attention montrent que l’humain moyen est moins concentré qu’un poisson rouge, et que 40 à 60 % des spectateurs quittent une vidéo dans les premières secondes. Le message est clair : capter l’attention rapidement est vital.

Vous devez gagner le droit à l’attention en ouvrant par un élément irrésistible : une promesse, un choc ou une émotion. Le reste de votre message en dépend.

Pilier 3 : La philosophie

Loi 19 : Vous devez suer sur les petits détails

Steven Bartlett affirme que la réussite repose sur une obsession des petits détails. Son podcast The Diary Of A CEO est devenu numéro un au Royaume-Uni et aux États-Unis non parce qu’il avait les meilleurs invités ou la meilleure réalisation, mais parce que son équipe a travaillé des milliers de micro-améliorations invisibles aux yeux du public. Chaque élément, du choix de la musique d’accueil à l’angle des titres YouTube, a été optimisé pour créer une expérience supérieure.

Cette philosophie rejoint le principe japonais du kaizen, qui prône l’amélioration continue par de petites actions quotidiennes. Toyota, grâce à ce système, a surpassé General Motors en productivité et en qualité, simplement en encourageant ses employés à proposer des ajustements mineurs mais constants. L’exemple de l’usine NUMMI montre comment une culture de suggestions et d’implication peut transformer un site autrefois chaotique en modèle mondial.

L’auteur insiste sur la puissance du 1 % d’amélioration quotidienne : sur une année, cette discipline multiplie la valeur par 37, tandis que négliger 1 % chaque jour mène à la ruine. Pour Bartlett, la vraie innovation n’est pas un miracle soudain, mais le fruit d’une accumulation patiente de progrès modestes.

"Si vous ne vous souciez pas des petits détails, vous produirez un travail médiocre, car un travail de qualité est le résultat de centaines de petits détails. Les personnes les plus prospères au monde accordent toutes une grande importance aux petits détails." (Journal d'un CEO, Loi 19)

Loi 20 : Un petit manque maintenant sera un gros manque plus tard

Steven Bartlett montre que la réussite dépend d’une discipline simple : de petits ajustements réguliers. Il prend l’exemple de Tiger Woods, qui a reconstruit son swing malgré 18 mois sans victoire. Sa patience et son approche kaizen l’ont mené à devenir le golfeur le plus titré de l’histoire.

L’auteur rapproche cette logique de l’évolution de Darwin et de la règle aéronautique du 1 in 60 : un petit écart entraîne un grand décalage avec le temps. En relations comme en affaires, les manques de correction créent de graves dérives.

Pour éviter ces écarts, Steven Bartlett a instauré des check-ins hebdomadaires avec sa partenaire, ses amis, ses directeurs et lui-même. Ces rendez-vous corrigent de minuscules tensions avant qu’elles ne deviennent des fractures, gardant chaque relation et projet sur la bonne trajectoire.

Loi 21 : Vous devez surpasser la concurrence

Steven Bartlett affirme que le succès dépend du taux d’échec. Plus une équipe échoue, plus elle apprend vite et progresse. Il montre que chaque erreur apporte un retour précieux, transformant l’échec en avantage compétitif.

Il cite IBM et son président Thomas J. Watson, qui voyait chaque erreur comme un investissement. Booking.com illustre cette logique en multipliant les tests quotidiens pour comprendre ses clients. Amazon adopte la même philosophie : ses échecs abondants financent ses plus grandes réussites, comme AWS ou Prime.

L’auteur raconte aussi l’histoire d’un père et d’un fils à la tête de deux marques. Le fils, en osant agir vite, multiplie les expériences et dépasse largement son père. Steven Bartlett identifie cinq leviers clés :

Supprimer la bureaucratie ;

Réaligner les incitations ;

Promouvoir les bons profils ;

Mesurer les expérimentations ;

Partager chaque échec.

Il conclut que la véritable perte vient de l’indécision et du temps gaspillé. Les gagnants ne craignent pas l’échec : ils l’accélèrent, le mesurent et en font leur moteur.

Loi 22 : Vous devez devenir un penseur de "plan A"

Steven Bartlett raconte l’histoire de Nando Parrado, rescapé du crash des Andes en 1972. Sans plan B, Parrado choisit d’avancer malgré tout, refusant de revenir vers l’insoutenable. Cette détermination sauve quatorze vies et inspire l’entrepreneur des années plus tard.

Dans sa propre vie, Steven Bartlett applique la même logique. Sans alternative, il concentre toute son énergie sur son Plan A, transformant la contrainte en force. Il affirme que l’absence de plan B nourrit la persévérance et empêche la tentation d’abandonner.

Des chercheurs confirment ce constat. Les étudiants sans plan de secours réussissent mieux, car leur motivation reste intacte. Un plan B réduit l’effort, atténue la peur de l’échec et affaiblit la performance. Steven Bartlett conclut que le risque calculé stimule la réussite, alors qu’un filet de sécurité peut freiner l’ambition.

Loi 23 : Ne faites pas l'autruche

Steven Bartlett décrit son plus grand échec professionnel : agir comme un autruche au lieu d’un lion. Face aux problèmes, il a trop souvent choisi l’évitement. Cette attitude, appelée ostrich effect (effet autruche), consiste à fuir l’inconfort et nier les vérités dérangeantes, en affaires comme en amour.

Les exemples sont multiples : passagers du Titanic refusant d’affronter la réalité, investisseurs évitant leurs comptes lors de baisses, dirigeants incapables d’admettre les signaux d’alerte. Steven Bartlett reconnaît que ses pires erreurs ne viennent pas de mauvaises décisions, mais des conversations cruciales qu’il n’a pas osé mener.

Il propose une méthode en quatre étapes pour ne plus céder à ce réflexe : pauser et reconnaître qu’un problème existe, s’inspecter soi-même pour identifier ses émotions, exprimer sa vérité avec responsabilité, puis chercher la vérité chez l’autre en écoutant sincèrement. Pour lui, affronter l’inconfort est une condition indispensable au succès durable.

Éviter l'effet autruche (Journal d'un CEO, Loi 23)

Loi 24 : Vous devez faire de la pression votre privilège

Steven Bartlett explique que la pression n’est pas un fardeau mais un privilège. Il cite Billie Jean King, qui voyait chaque attente comme une preuve de sa valeur. La pression révèle nos limites et nourrit notre progression, contrairement à une vie trop confortable qui finit par nous affaiblir.

L'auteur cite des études qui confirment que ce n’est pas le stress qui tue, mais la croyance qu’il est nocif. Ceux qui le perçoivent comme un allié vivent plus longtemps et performent mieux. Repenser son rapport à la pression transforme la peur en énergie, comme l’ont montré des expériences à Harvard.

Steven Bartlett adopte une méthode en quatre étapes :

Voir la pression ;

Partager son expérience ;

Reformuler son sens ;

L’utiliser comme carburant.

Les Navy SEALs s’entraînent ainsi dans des conditions extrêmes pour renforcer leur résilience. L’auteur conclut que fuir l’inconfort est une crise moderne, et que seule l’acceptation du difficile ouvre la voie à une vie pleine.

Loi 25 : La puissance de la manifestation négative

Steven Bartlett montre que la manifestation négative est un outil puissant pour éviter l’échec. Il raconte l’échec de son premier projet, Wallpark, dû à une absence de réflexion critique. La question qu’il aurait dû poser était simple : « Pourquoi cette idée va-t-elle échouer ? »

Il explique que cinq biais psychologiques nous empêchent d’anticiper les risques :

Optimisme ;

Confirmation ;

Auto-valorisation ;

Erreur de coût irrécupérable (Sunk-cost fallacy) ;

Pensée de groupe (Groupthink).

Ces biais favorisent l’aveuglement collectif et nourrissent l’illusion de réussite inévitable.

Steven Bartlett illustre ensuite l’efficacité de cette méthode avec son réseau de podcasts. En posant la question clé à son équipe, ils ont identifié les risques majeurs et choisi de ne pas lancer le projet. Ce choix permit de concentrer leurs ressources et d’obtenir une croissance spectaculaire.

Il recommande la méthode du pré-mortem, proposée par Gary Klein : imaginer qu’un projet a déjà échoué et en analyser les causes. Cette pratique améliore de 30 % la précision des prévisions et permet d’anticiper les échecs.

Enfin, Steven Bartlett insiste sur l’application de cette approche dans la vie personnelle : choix de carrière, de partenaire ou d’investissements. Visualiser l’échec pousse à identifier les signaux faibles et à bâtir des stratégies solides. Pour lui, accepter l’inconfort des conversations difficiles est la clé d’un avenir plus sûr et plus réussi.

Loi 26 : Vos compétences ne valent rien, mais votre contexte est précieux

Steven Bartlett explique que la valeur des compétences ne dépend pas de la compétence elle-même mais du contexte dans lequel elle est appliquée. Après avoir quitté son agence de marketing, il refuse d’y retourner jusqu’à ce qu’une entreprise de biotechnologie lui propose de diriger sa stratégie. Ses compétences, banales dans la mode ou la tech, deviennent précieuses et lui valent une offre de 6 à 8 millions de dollars.

L'entrepreneur en tire quatre leçons :

Une compétence n’a pas de valeur intrinsèque ;

Sa valeur dépend du secteur ;

De sa rareté perçue ;

De l’impact attendu.

L’exemple du violoniste Joshua Bell, ignoré dans le métro mais adulé en concert, illustre ce principe. Le même talent peut valoir presque rien ou des fortunes selon l’endroit où il s’exprime.

Steven Bartlett raconte aussi l’histoire d’un ami graphiste. En passant de flyers à Manchester à des projets pour le luxe et la blockchain à Dubaï, il multiplie ses revenus par trente. Pour l’auteur, repositionner ses compétences dans le bon contexte transforme leur valeur. Le contexte est le véritable multiplicateur de revenu et d’opportunités.

"Pour être considéré comme le meilleur dans votre secteur, vous n'avez pas besoin d'être le meilleur dans un domaine particulier. Vous devez exceller dans diverses compétences complémentaires et rares que votre secteur apprécie et que vos concurrents ne possèdent pas." (Journal d'un CEO, Loi 26)

Loi 27 : L'équation de la discipline – Mort, temps et discipline !

Steven Bartlett rappelle qu’il lui reste 17 228 jours à vivre s’il atteint l’espérance de vie moyenne. Cette prise de conscience du temps limité agit comme une alarme. Elle aide à concentrer son énergie sur ce qui compte vraiment et à rejeter les distractions. Penser à la mort peut sembler angoissant, mais cela rend plus reconnaissant et plus motivé.

Il illustre sa réflexion avec une métaphore : la vie est une partie de roulette, où chaque heure est un jeton dépensé pour toujours. Ces jetons peuvent être placés sur des activités vides comme les réseaux sociaux, ou sur des projets enrichissants comme la famille, la santé ou la créativité. Les choix d’allocation déterminent la qualité de l’existence.

L’auteur insiste : aucun outil de productivité ne remplace la discipline. Les techniques comme le pomodoro ou le time blocking échouent sans elle. La discipline repose sur une équation simple : valeur du but + plaisir de la poursuite – coût de la poursuite. Si la valeur et le plaisir surpassent les coûts, la discipline se maintient naturellement, même sans motivation constante.

Il donne des exemples concrets. En musique, son désir de devenir DJ et le plaisir de pratiquer l’ont poussé à répéter chaque semaine. Pour réduire le coût, il a laissé son matériel installé, supprimant toute friction. En sport, il a créé une compétition amicale avec ses amis pour transformer l’effort en jeu. Ces systèmes renforcent l’engagement et nourrissent la constance.

La clé est d’augmenter la valeur perçue du but, d’ajouter du plaisir au processus et de supprimer les obstacles. Discipline ne rime pas avec souffrance, mais avec choix conscients et alignement. Pour réussir, il faut placer chaque jeton avec intention, se rappeler la finitude de la vie et investir son temps dans ce qui construit un avenir significatif.

Pilier 4 : L'équipe

Loi 28 : Ne demandez pas comment, mais qui

Steven Bartlett raconte son échange avec Richard Branson, qui admet ne pas savoir distinguer bénéfice net et brut à 50 ans. Dyslexique, il s’est appuyé sur sa force : les relations humaines. Pour lui, l’essentiel est de bâtir la meilleure entreprise, en déléguant le reste.

Ce témoignage rassure l’entrepreneur. Lui aussi s’est longtemps senti illégitime, n’excellant ni en maths ni en gestion. Pourtant, son succès repose sur un principe simple : se concentrer sur ce qu’il aime et déléguer ce qu’il déteste. Jimmy Carr confirme : l’école valorise la médiocrité, mais la vie récompense ceux qui exploitent leurs talents naturels.

L'entrepreneur conclut que la clé d’une grande entreprise n’est pas le “comment”, mais le “qui”. Le rôle d’un fondateur est de recruter les meilleurs et de créer une culture où 1 + 1 = 3. Comme le disait en substance Steve Jobs, il faut embaucher des personnes brillantes non pour leur dicter quoi faire, mais pour qu’elles montrent le chemin.

Loi 29 : Créez une mentalité de secte

Steven Bartlett explique que les meilleures entreprises naissent souvent avec une énergie quasi sectaire, faite de dévouement total et d’obsession. Des fondateurs comme ceux de Facebook ou Apple décrivent leurs débuts comme un mouvement où chacun sacrifie confort et équilibre pour une mission commune. Cette phase initiale crée une force culturelle unique qui façonne durablement l’organisation.

Il distingue quatre étapes :

La phase “culte”, marquée par l’engagement extrême ;

La croissance, où le chaos interne coexiste avec l’excitation ;

La phase d’entreprise, plus stable et structurée ;

Puis le déclin, conséquence de la complaisance.

Le choix des dix premiers employés est décisif : chacun incarne 10 % de la culture, et leur alignement détermine l’avenir. Steve Jobs rappelait qu’un groupe d’“A players” attire et entretient l’excellence.

Une culture forte repose sur quatre ingrédients :

Un sentiment d’appartenance ;

Une mission partagée ;

Un leader inspirant ;

Une mentalité “nous contre eux”.

Pour la consolider, Bartlett propose dix principes, allant de la définition des valeurs à la création de mythes et symboles, en passant par la célébration des succès et la promotion de l’authenticité.

Mais il souligne aussi les dangers d’un excès de ferveur : une culture trop sectaire est intenable. À long terme, la réussite exige un environnement durable, basé sur l’autonomie, le progrès, la sécurité psychologique et des relations sincères. C’est cette alchimie entre passion initiale et engagement équilibré qui permet de bâtir des organisations solides et durables.

Loi 30 : Les trois "barres" pour construire des équipes formidables

Steven Bartlett montre que la clé d’un leadership durable réside dans la culture d’une organisation, bien plus que dans les talents individuels. Sir Alex Ferguson, figure emblématique de Manchester United, en a fait la démonstration : il plaçait la cohésion du club au-dessus des stars, n’hésitant pas à écarter Beckham, Keane ou van Nistelrooy lorsque leur comportement menaçait l’esprit collectif. Sa devise – « personne n’est plus grand que le club » – illustre cette conviction.

Cette logique vaut aussi pour l’entreprise. Richard Branson et Barbara Corcoran insistent sur la nécessité d’écarter les personnes toxiques, capables de contaminer une équipe entière. Des recherches menées par la Harvard Business Review confirment cet effet viral : un employé à la conduite douteuse augmente de 37 % la probabilité que ses collègues l’imitent. Le sociologue Will Felps a démontré qu’un seul « bad apple » pouvait suffire à détruire la dynamique d’un groupe, générant retrait, anxiété et perte de confiance.

Pour agir, S. Bartlett propose la méthode des trois barres. À chaque membre de l’équipe, il faut poser la question : si tous partageaient sa culture, son attitude et son niveau de talent, la barre serait-elle relevée, maintenue ou abaissée ? Ce filtre simple permet de savoir qui promouvoir, qui garder et qui écarter. L’objectif n’est pas l’uniformité des idées ou des expériences, mais l’alignement sur les valeurs et les standards qui définissent la culture.

Ainsi, qu’il s’agisse de football, de start-up ou de grandes entreprises, le principe demeure : une équipe solide repose d’abord sur une culture forte. Les leaders qui osent protéger cette culture, même au prix de décisions difficiles, bâtissent des organisations capables de durer et de prospérer.

Loi 31 : Tirer parti de la puissance du progrès

Steven Bartlett montre que la progression est la plus puissante source de motivation dans une équipe. Il cite David Brailsford, qui a transformé le cyclisme britannique grâce à sa théorie des « gains marginaux » : accumuler de petites améliorations quotidiennes pour créer un succès immense. Ces micro-progrès donnent l’impression d’avancer, entretiennent l’énergie collective et déclenchent un cercle vertueux d’idées et d’engagement.

La recherche confirme cette intuition. Teresa Amabile prouve que le sentiment d’avancer motive davantage que la reconnaissance seule. Même de petits pas renforcent la confiance et réduisent la procrastination. Karl Weick explique que les défis trop grands paralysent, alors que des victoires modestes encouragent l’action, attirent des alliés et dissipent la résistance.

Pour stimuler ce moteur, Bartlett partage cinq leviers : donner du sens au travail, fixer des objectifs clairs et atteignables, offrir de l’autonomie, supprimer les obstacles et célébrer les progrès visibles. Ces pratiques transforment la perception d’un projet, créent une atmosphère d’élan positif et soudent les équipes autour d’une vision commune.

En résumé, les grands leaders savent que l’essentiel n’est pas la perfection mais la progression continue. Ce sentiment de mouvement donne aux équipes l’envie de persévérer et d’innover, jusqu’à atteindre leurs ambitions les plus élevées.

Loi 32 : Vous devez être un leader incohérent

Steven Bartlett montre que le secret d’un grand leader n’est pas la cohérence, mais l’adaptation. L’exemple de Sir Alex Ferguson illustre ce principe : lors d’un match en 2007, il critiqua Patrice Evra, pourtant le meilleur joueur sur le terrain, pour envoyer un message à toute l’équipe. Sa sévérité ciblée visait à maintenir la concentration collective et à rappeler qu’aucun joueur n’était au-dessus de la culture du club.

Ses anciens joueurs soulignent sa capacité unique à traiter chacun différemment. Gary Neville explique qu’il savait puiser dans l’histoire personnelle de chaque joueur pour le motiver. Rio Ferdinand ajoute qu’il connaissait tout de leurs familles et savait jouer des émotions, parfois feignant la colère pour détourner la pression. Beckham, Giggs, Rooney ou Ronaldo rappellent qu’il ajustait son style, entre rigueur et bienveillance, selon la personnalité et le besoin du moment.

Contrairement aux manuels de management qui prônent uniformité et prévisibilité, Ferguson prouve que la vraie force réside dans l’inconsistance maîtrisée. Les individus sont émotifs, irrationnels et motivés par des leviers différents. Le rôle du leader est donc de devenir la pièce de puzzle complémentaire à chaque membre de son équipe. Être un grand manager, c’est savoir varier ton, attitude et intensité pour révéler le meilleur de chacun, même au prix de l’incohérence apparente.

"Les grands leaders sont fluides, flexibles et pleins de fluctuations. Ils prennent la forme qu'il faut pour vous motiver." (Journal d'un CEO, Loi 32)

Loi 33 : L'apprentissage ne finit jamais

Sans contenu, ce chapitre renvoie directement au site du livre.

Conclusion sur "Journal d'un CEO : les 33 lois du succès en entreprise et dans la vie" de Steven Bartlett :

Ce qu'il faut retenir de "Journal d'un CEO : les 33 lois du succès en entreprise et dans la vie" de Steven Bartlett :

Dans Le journal d'un CEO, Steven Bartlett propose bien plus qu’un simple manuel de management ou d’entrepreneuriat. À travers ses lois, il met en lumière les mécanismes psychologiques et émotionnels qui déterminent nos décisions, nos relations et nos succès. Loin des conseils formatés, l’auteur illustre chaque idée par des récits personnels, des exemples concrets et des témoignages de figures emblématiques comme Sir Alex Ferguson ou Richard Branson. On comprend ainsi que la réussite n’est pas qu’une affaire de compétences techniques, mais de culture, de discipline, de gestion des émotions et de capacité à affronter l’inconfort.

Les thèmes centraux – l’effet autruche, le pouvoir de la pression, l’importance des petits progrès, la valeur du contexte ou encore l’art d’un leadership adaptable – s’adressent à celles et ceux qui cherchent à exceller dans leur carrière ou à bâtir des organisations durables. Chefs d’entreprise, managers, étudiants ou toute personne aspirant à mieux comprendre les dynamiques de performance et de motivation y trouveront des outils pratiques et des réflexions puissantes.

Ce livre ne promet pas de recettes miracles. Il invite à changer de regard : voir les difficultés comme des alliées, le temps comme une ressource limitée, et la discipline comme le socle de tout accomplissement. Accessible, inspirant et profondément humain, il rappelle que le succès repose moins sur la perfection que sur la capacité à progresser chaque jour et à mobiliser les autres autour d’une vision. Un ouvrage à lire absolument pour quiconque veut transformer son potentiel en réalité tangible.

Points forts :

Steven Bartlett utilise un ton direct, des anecdotes personnelles et des exemples concrets qui rendent la lecture captivante.

Chaque loi est illustrée par des situations vécues ou des témoignages de figures reconnues, ce qui donne crédibilité et force aux enseignements.

L’ouvrage insiste sur l’importance des émotions, de la culture d’équipe et de la discipline, au-delà des seules compétences techniques.

Des concepts comme l’effet autruche, le pré-mortem ou les petits progrès offrent des méthodes immédiatement applicables.

Points faibles : 

Certaines idées reviennent plusieurs fois sous des formes différentes, ce qui peut donner une impression de répétition pour le lecteur attentif.

Ma note :

★★★★★

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Résumé du livre "Tous des idiots ? Mieux cerner ses collègues et ses proches" de Thomas Erikson : un livre phénomène ayant dépassé le million de lecteurs dans le monde, qui a pour ambition de décrypter les comportements de vos proches et de votre entourage pour vous aider à ne plus vous laisser berner.

Par Thomas Erikson, 2019, 275 pages.

Titre original : Surrounded by idiots (2019).

Chronique et résumé de "Tous des idiots ? Mieux cerner ses collègues et ses proches" de Thomas Erikson

INTRODUCTION - L’homme qui était entouré d’idiots

Thomas Erikson explique qu’au lycée, il remarque que certaines conversations sont fluides, tandis que d’autres échouent sans raison claire. Il teste différentes approches mais reste frustré, persuadé que certains sont « normaux » et d’autres défaillants. Cette vision naïve influence encore ses relations à l’âge adulte.

À 25 ans, il rencontre Sture, un chef d’entreprise persuadé d’être entouré d’idiots. L’expert en communication observe que son mépris détruit ses relations professionnelles et isole toute son équipe. Ce constat l’amène à réfléchir sur ses propres jugements.

Il comprend qu’il ne veut pas ressembler à Sture et décide d’étudier le fonctionnement humain. Ses recherches transforment sa manière de voir les autres et enrichissent sa vie personnelle et professionnelle. Il apprend que la théorie seule ne suffit pas, seule la pratique développe de vraies compétences.

Depuis, Thomas Erikson adopte plus de patience et juge moins ceux qui diffèrent de lui. Les conflits existent toujours, mais ils sont rares. L’auteur remercie Sture d’avoir éveillé son intérêt et invite ses lecteurs à parcourir ce livre pour entreprendre ce même voyage.

CHAPITRE 1 - Dans toute communication, c’est le destinataire qui décide

Thomas Erikson explique que dans toute communication, c’est toujours le destinataire qui décide de ce qu’il comprend. Le message est filtré par ses expériences, ses préjugés et sa personnalité. L’émetteur ne contrôle donc jamais totalement la réception.

L’expert en communication insiste sur l’importance d’adapter son style pour créer une zone de sécurité. Cette souplesse permet d’éviter les malentendus et d’améliorer la relation. Savoir lire les besoins de l’autre fait toute la différence.

« Nous voyons ce que nous faisons, mais nous ne voyons pas pourquoi nous le faisons. Nous évaluons donc les autres sur la base de notre perception de ce que nous faisons. » (Tous des idiots ?, Chapitre 1)

Il rappelle que la communication n’est pas un système parfait. Les comportements humains sont trop complexes pour être réduits à des règles fixes. Cependant, comprendre les bases évite les erreurs les plus graves.

En s’appuyant sur Carl Jung, il souligne que chacun agit selon des schémas comportementaux. Aucun style n’est meilleur qu’un autre. Nous pouvons être nous-mêmes seuls ou entourés de semblables, mais rarement ailleurs.

L’auteur montre que les mots ont un pouvoir énorme, mais aussi des interprétations multiples. Mal choisis, ils peuvent transformer une intention bienveillante en maladresse. Tout dépend donc de l’usage que l’on en fait.

Il compare le comportement humain à une boîte de vitesses. Certaines attitudes conviennent selon le contexte, d’autres non. Le défi est de trouver la bonne vitesse au bon moment.

Enfin, Thomas Erikson affirme que le comportement est prévisible, observable et modifiable. Chacun peut apprendre à écouter, à comprendre et à s’adapter. Tolérance et patience ouvrent la voie à des relations plus harmonieuses.

CHAPITRE 2 - Pourquoi sommes-nous devenus ce que nous sommes ?

Thomas Erikson explique que le comportement résulte d’un mélange d’hérédité et d’environnement. Les traits transmis par la famille forment une base, enrichie ensuite par les expériences de vie. Dès l’enfance, l’apprentissage se fait par mimétisme et par la recherche de satisfaction.

L’auteur distingue les valeurs fondamentales, profondément enracinées, des attitudes, construites à partir d’expériences. Les valeurs guident durablement nos choix, tandis que les attitudes évoluent au gré des situations vécues. Ensemble, elles façonnent le comportement de base, celui que nous exprimons naturellement.

Cependant, chacun porte des masques sociaux adaptés au contexte : travail, maison ou relations familiales. Ces ajustements montrent que le comportement visible diffère parfois de la personnalité profonde. L’expert en communication insiste donc sur l’importance de comprendre cette dynamique.

Il résume ce processus par une formule claire : Comportement = f(Personnalité × Facteurs environnants). Le comportement s’observe, la personnalité s’interprète et les facteurs extérieurs influencent chaque action. Selon lui, savoir regarder sous la surface permet de mieux comprendre autrui et d’éviter les jugements rapides.

CHAPITRE 3 - Introduction au système que vous êtes sur le point d’apprendre

Les quatre types de comportement selon Thomas Erikson (Tous des idiots ?, Chapitre 3)

Thomas Erikson présente un système de quatre comportements représentés par des couleurs. L’objectif est d’apprendre à les identifier chez soi et chez les autres. Rapidement, le lecteur reconnaît des visages familiers, parfois même le sien.

Chaque couleur révèle des qualités enviables : la détermination des Rouges, la sociabilité des Jaunes, la sérénité des Verts ou la rigueur des Bleus. Mais chaque profil comporte aussi ses excès : autorité excessive, bavardage, passivité ou méfiance permanente. L’auteur propose d’apprendre à repérer ces pièges.

Il encourage le lecteur à prendre des notes et à souligner les passages clés. Cette démarche facilite la mémorisation et aide à appliquer les connaissances dans la vie quotidienne.

CHAPITRE 4 - Le comportement Rouge

Thomas Erikson décrit les Rouges comme des personnalités colériques, dynamiques et ambitieuses. Ils fixent des objectifs élevés, prennent des décisions rapides et aiment relever les défis. Leur énergie et leur assurance en font souvent des leaders naturels.

Les Rouges aiment la compétition sous toutes ses formes. Qu’il s’agisse de travail, de sport ou même de jeux de société, ils veulent gagner. Leur communication est directe, parfois brutale, mais souvent perçue comme honnête et claire.

Toujours pressés, ils détestent la lenteur et privilégient l’efficacité. Ils avancent vite, parfois trop vite, mais assurent la dynamique des projets. Leur devise pourrait être : « mieux vaut agir que ne rien faire ».

Un Rouge croit que tout est possible s’il fournit assez d’efforts. L’impossible n’existe pas, seulement des défis plus longs à relever. Leur ambition dépasse souvent leurs propres limites, mais leur volonté les pousse toujours en avant.

Ils affichent une conviction si forte qu’ils entraînent facilement les autres, même lorsqu’ils se trompent. Leur détermination impressionne, mais peut aussi irriter ou intimider. Pourtant, leurs intentions ne sont généralement pas malveillantes : ils veulent avant tout réussir.

Les Rouges adorent le changement et ne craignent pas de bouleverser l’ordre établi. Leur flexibilité surprend, mais leur impatience peut déstabiliser leur entourage plus calme. Ils avancent toujours, quitte à abandonner rapidement un objectif atteint.

L’auteur cite Barack Obama, Mère Teresa, Donald Trump ou encore Arnold Schwarzenegger comme exemples de profils Rouges. Ces personnalités montrent la puissance, mais aussi les limites, de ce tempérament énergique et déterminé.

Thomas Erikson décrit les Rouges comme des personnalités intenses, ambitieuses et toujours en action. Ils fixent des objectifs élevés, prennent des décisions rapides et n’ont pas peur du risque. Leur énergie et leur assurance en font des leaders naturels, souvent perçus comme dominateurs.

La compétition rythme leur quotidien. Qu’il s’agisse de sport, de travail ou de loisirs, ils cherchent à gagner. Cette attitude peut agacer, mais leurs intentions sont rarement malveillantes : ils veulent simplement réussir. Leur communication directe et sans filtre est vécue à la fois comme une qualité et un défaut.

Les Rouges détestent la lenteur et valorisent l’efficacité. Ils avancent vite, parfois trop, mais savent maintenir la dynamique d’un projet. Ils croient que rien n’est impossible et que seul l’effort permet de franchir les obstacles. Leur flexibilité les pousse à changer de direction dès qu’une meilleure solution apparaît.

Cependant, leur intensité fatigue parfois leur entourage. Les Verts et les Bleus, plus prudents, peuvent être déstabilisés par leur impatience et leur soif de nouveauté. Mais leurs points forts restent puissants : courage, détermination et clarté. Des figures comme Barack Obama, Mère Teresa ou Arnold Schwarzenegger illustrent ce profil Rouge emblématique.

CHAPITRE 5 - Le comportement Jaune

Thomas Erikson décrit les Jaunes comme des personnalités sanguines, optimistes et enthousiastes. Ils voient toujours le bon côté des choses et transforment la vie en fête. Leur énergie, leur humour et leur chaleur rendent leur présence irrésistible.

Les Jaunes aiment communiquer et attirer l’attention. Ils parlent beaucoup, racontent des histoires et rassemblent naturellement les autres autour d’eux. Leur optimisme est contagieux, même dans les moments difficiles, et leur sociabilité leur permet de se faire des amis partout.

Comme les Rouges, ils prennent des décisions rapides, mais sur la base de leurs sentiments plus que de la logique. Leur créativité débordante les pousse à trouver des solutions originales et à dépasser les limites. Ils sont aussi de grands persuasifs, capables d’inspirer et de motiver par leur langage imagé et leur charisme.

Leur besoin vital de relations humaines en fait des bâtisseurs de liens et des sources d’inspiration. Cependant, leur spontanéité peut les conduire à des excès ou à des maladresses. Des figures comme George Bush Junior, Richard Branson, Dolly Parton ou encore Jim Carrey incarnent ce tempérament Jaune.

CHAPITRE 6 - Le comportement Vert

Thomas Erikson décrit les Verts comme les personnalités les plus fréquentes et les plus équilibrées. Ils représentent une forme de stabilité dans un monde dominé par des caractères plus extrêmes. Ni trop ambitieux, ni trop exubérants, ni trop perfectionnistes, ils incarnent une moyenne qui apaise les excès des autres profils. Leur calme naturel et leur attitude imperturbable apportent une sérénité bienvenue dans les groupes.

Les Verts sont avant tout gentils et loyaux. Ils privilégient la coopération et mettent toujours les besoins du groupe avant les leurs. Ils n’aiment pas les conflits et font tout pour maintenir l’harmonie. Ce sont des amis fidèles, des collègues fiables et des partenaires de confiance. Leur capacité à écouter sincèrement, sans chercher à dominer ou à juger, fait d’eux des personnes très appréciées. Ils se souviennent des détails importants, comme les anniversaires, et montrent une attention constante à leur entourage.

Leur point fort réside dans leur fiabilité. Lorsqu’ils s’engagent à faire quelque chose, ils respectent leur parole. Ils préfèrent avancer doucement mais sûrement, et leur constance assure la solidité des équipes. Leur esprit d’équipe est si fort qu’ils mettent parfois leurs propres besoins de côté pour préserver le collectif. Dans un environnement professionnel, leur prévisibilité et leur sérieux rassurent et stabilisent.

Mais leur passivité peut être une faiblesse. Ils évitent de se mettre en avant, hésitent à dire non et risquent d’être exploités. Leur peur du changement ou leur lenteur à s’adapter peut aussi freiner l’innovation. Pourtant, lorsqu’on leur laisse du temps et qu’on justifie les décisions, ils finissent par accepter et accompagner le mouvement. Leur écoute attentive, proche de la bienveillance, peut même devenir une arme efficace, comme le montre l’exemple d’une vendeuse Verte qui conclut une affaire uniquement en laissant parler son client.

En résumé, les Verts sont des piliers discrets mais essentiels. Leur douceur, leur stabilité et leur écoute équilibrent les excès des autres profils. Gandhi, Michelle Obama ou encore Luke Skywalker illustrent bien cette personnalité tournée vers le collectif, la tolérance et l’harmonie.

CHAPITRE 7 - Le comportement Bleu

Thomas Erikson décrit les Bleus comme des personnalités méthodiques, précises et soucieuses de l’ordre. Ils observent, analysent et évaluent en silence avant de s’exprimer. Leur univers est structuré : tout a une place définie, chaque tâche suit une logique claire. Pour eux, la qualité et la rigueur passent avant la rapidité. Leur calme apparent cache un esprit en alerte, toujours attentif aux détails.

Les Bleus sont avant tout réalistes. Là où d’autres voient des opportunités, ils perçoivent d’abord les risques et les erreurs possibles. Ils recherchent la sécurité, préfèrent vérifier plusieurs fois plutôt que d’avancer trop vite, et considèrent qu’un travail mal fait ne vaut pas la peine d’être entrepris. Cette prudence, parfois perçue comme du pessimisme, garantit néanmoins fiabilité et constance. Leur honnêteté les pousse à dire les choses telles qu’elles sont, même si cela complique parfois les relations.

Leur grande force réside dans leur fiabilité et leur précision. Un Bleu lit les manuels, respecte les règles et répète les processus sans se lasser. Ils n’aiment ni les raccourcis ni les improvisations et s’assurent que tout est correct à 100 %. Leur approche systématique évite les erreurs et assure la qualité. Mais leur perfectionnisme peut ralentir les décisions et agacer des profils plus rapides. Leur introversion les pousse aussi à rester discrets, préférant écouter plutôt que parler, mais chaque mot qu’ils prononcent est réfléchi et solide.

En résumé, les Bleus sont des garants de sérieux et de qualité. Leur stabilité et leur sens du détail équilibrent les excès des autres profils. Leur logique, parfois rigide, assure pourtant une grande solidité aux projets. Einstein, Bill Gates ou encore C-3PO illustrent ce type de personnalité attachée à la précision et à la rationalité.

CHAPITRE 8 - Le revers de la médaille – ou personne n’est parfait

L’auteur montre que chaque style a ses atouts mais aussi ses excès. Un trait positif peut virer au défaut lorsqu’il est poussé trop loin. Il rappelle qu’un jugement négatif traduit souvent une incompréhension plutôt qu’une réalité objective.

Les Rouges apparaissent dynamiques, rapides et centrés sur les résultats. Mais ils peuvent devenir autoritaires, impatients et dominateurs, suscitant peur et rejet. Leur franchise directe choque souvent, car ils disent brutalement ce qu’ils pensent sans filtre, au risque de blesser.

Les Jaunes séduisent par leur enthousiasme, leur créativité et leur aisance à communiquer. Pourtant, ils monopolisent parfois l’attention, coupent la parole et manquent de rigueur. Ils s’ennuient vite, oublient les détails, et passent d’un projet à l’autre sans conclure.

Les Verts sont appréciés pour leur calme, leur gentillesse et leur loyauté. Mais leur peur du conflit les rend indécis et passifs. Leur entêtement discret, leur résistance au changement et leur manque d’implication agacent ceux qui attendent de la clarté et de l’action.

Les Bleus offrent précision, sérieux et sens de la qualité. Mais leur perfectionnisme, leurs doutes et leur esprit critique fatiguent leur entourage. Ils vérifient tout plusieurs fois, ralentissent les projets et paraissent distants, voire froids dans les relations.

Thomas Erikson insiste : personne n’est parfait. Les forces et les faiblesses se reflètent toujours à travers les yeux des autres. Comprendre ces perceptions aide à mieux communiquer et à accepter que chaque couleur ait sa part d’ombre et de lumière.

CHAPITRE 9 - Apprendre des choses

L’auteur explique que l’apprentissage repose d’abord sur la curiosité. Ce qui l’a poussé à approfondir le sujet, c’est l’idée de Sture sur les idiots. Au fil des années, il lit, se forme, obtient des certifications et enseigne, mais admet n’avoir qu’effleuré la question.

Il rappelle que comprendre les gens est essentiel dans toutes les sphères : travail, couple, famille ou vie associative. Chacun, qu’il soit employé, dirigeant, indépendant ou parent, gagne à maîtriser ces connaissances. Les relations humaines déterminent la réussite bien plus que la technique seule.

Selon lui, lire un livre est une première étape, mais l’expérience pratique transforme réellement le savoir en compétence. Les conférences et séminaires offrent une base, mais la progression exige l’implication active. Sa mission est claire : réduire les conflits en diffusant cette méthode à grande échelle.

Il compare le langage des couleurs à celui d’une langue étrangère. Comme l’espagnol ou l’allemand, il demande pratique et régularité. Sans entraînement, les acquis s’effacent. Après ce livre, chacun doit appliquer ses connaissances au quotidien, même au risque de se tromper, pour progresser réellement.

La pyramide de l'apprentissage (Tous des idiots ?, Chapitre 9)

CHAPITRE 10 - Le langage corporel – ou pourquoi votre apparence est importante

L’expert en communication explique que le langage corporel révèle souvent plus que les mots. Il regroupe gestes, postures, expressions et distances sociales. Universel et culturel à la fois, il influence la perception qu’ont les autres de notre confiance, ouverture ou autorité.

Un Rouge se distingue par une poignée de main ferme, un regard direct et une posture en avant. Son corps traduit la volonté de contrôler et son ton reste puissant, rapide, sans hésitation. À l’inverse, un Jaune rayonne par ses gestes amples, ses sourires constants, son contact tactile et une voix mélodieuse, enthousiaste et débordante d’énergie.

Les Verts affichent une allure détendue et chaleureuse, souvent penchée en arrière. Leur voix douce et leur rythme lent respirent la patience. Leur langage corporel reste discret, mais chaleureux lorsqu’ils font confiance. Quant aux Bleus, ils se reconnaissent à leur immobilité : gestes rares, visage figé, distance respectée. Leur voix mesurée et monotone reflète contrôle et précision, même si elle peut sembler froide.

En résumé, chaque couleur parle avec son corps autant qu’avec ses mots. Observer ces signaux aide à comprendre les intentions réelles. L’auteur souligne que l’étude du langage corporel affine notre lecture des comportements et améliore la communication quotidienne.

✅ En savoir plus sur le langage corporel.

CHAPITRE 11 - Un exemple concret

Dans ce chapitre, l’auteur illustre la dynamique des couleurs à travers un souvenir marquant : une fête d’entreprise. Dans son agence bancaire des années 1990, il côtoyait un mélange typique de personnalités : des commerciaux Jaunes expansifs, des collègues Verts discrets, un responsable Bleu méfiant et un patron Rouge autoritaire. L’idée de la fête naît d’une conseillère Jaune, débordante d’enthousiasme, aussitôt validée par le patron Rouge, qui tranche rapidement et délègue l’organisation. Les Verts acceptent docilement d’aider, tandis que le Bleu, soucieux de logistique, freine l’ambiance par ses questions.

Une fois la fête lancée, les comportements s’inversent sous l’effet de l’alcool. Les Jaunes, habituellement joyeux et bavards, deviennent mélancoliques, doutant de leur valeur. Le Bleu, si réservé en temps normal, surprend tout le monde en dansant sur une table et en racontant des blagues crues. Le patron Rouge, d’ordinaire intimidant, tente maladroitement de se montrer chaleureux face aux Verts. Ceux-ci, enhardis, expriment enfin leurs frustrations et critiquent directement son style de management. L’ordre hiérarchique semble vaciller l’espace d’une soirée.

Mais dès le lundi, tout revient à la normale : les Jaunes plaisantent, le Bleu se tait, le Rouge reprend son rôle de chef et les Verts se font discrets. L’épisode démontre que les profils peuvent momentanément se transformer selon le contexte, mais leurs tendances profondes reprennent toujours le dessus. Pour l’auteur, c’est une invitation à observer ces variations dans la vie quotidienne afin de mieux comprendre et anticiper les comportements.

CHAPITRE 12 - L’adaptation

Thomas Erikson explique que l’adaptation est essentielle pour bien communiquer. Il rappelle que chacun croit avoir raison et juge les autres « idiots » quand ils ne pensent pas pareil. Pourtant, les personnalités fonctionnent différemment, et il faut accepter ces écarts.

L’expert en communication insiste : rester soi-même est naturel, mais s’ajuster demande énergie et conscience. Cette souplesse sociale facilite la coopération, même si certains y voient manipulation.

L’auteur illustre son propos avec Adriano, un entrepreneur Jaune, qui rejette les modèles par peur d’être manipulé. Ce cas montre que l’adaptation suscite parfois méfiance. Pourtant, comprendre les profils rend les choix plus simples et améliore les relations. Erikson précise qu’aucun système n’est parfait : c’est seulement une pièce du puzzle humain. L’important reste de mieux décoder les comportements pour ajuster sa communication.

Il détaille ensuite comment s’adapter à chaque couleur. Les Rouges veulent de la rapidité, de la clarté et du courage. Les Jaunes recherchent la bonne humeur, la nouveauté et l’attention personnelle, mais détestent les détails. Les Verts aspirent à la stabilité, à la prévisibilité et à la tranquillité, ce qui exige patience et douceur. Les Bleus attendent des faits précis, de la rigueur et de la qualité, tout en redoutant l’improvisation.

En conclusion, l’auteur insiste : il faut d’abord adopter le rythme de l’autre. On gagne alors confiance et reconnaissance. Mieux encore, chaque couleur peut compenser les faiblesses d’une autre, si chacun accepte de collaborer. L’expert en communication affirme que ce travail d’adaptation ouvre la voie à des relations plus fluides, constructives et respectueuses.

CHAPITRE 13 - Comment annoncer une très mauvaise nouvelle, ou quand une critique positive demeure malgré tout… une critique

Thomas Erikson montre que donner un avis, surtout négatif, est un défi pour la plupart des gens. Peu aiment annoncer une mauvaise nouvelle, et chacun la reçoit avec une sensibilité différente. Il souligne que l’absence de retour n’est pas une solution : elle empêche les progrès et fragilise la confiance. L’auteur insiste sur l’importance d’adapter sa méthode au profil de son interlocuteur pour qu’un message, même critique, puisse être entendu.

Avec les Rouges, il recommande d’aller droit au but, sans fioritures. Ces personnalités réagissent avec intensité, souvent en se défendant ou en attaquant. Pour éviter l’escalade, il faut rester calme, donner des exemples précis et factuels, puis demander à l’autre de reformuler l’accord trouvé. Le Rouge doit sentir que le message sert l’efficacité et les résultats, ce qui valorise son rôle de leader compétitif.

Les Jaunes, eux, se montrent réfractaires aux critiques venues de l’extérieur. Ils préfèrent changer à leur initiative. Erikson illustre ce point avec Janne, un ami qui monopolisait sans cesse la parole. Malgré des exemples concrets, Janne détournait l’attention ou interprétait mal le reproche. L’auteur explique qu’avec les Jaunes, il faut combiner douceur, humour, compliments et patience, tout en les amenant à admettre eux-mêmes le problème. Leur mémoire sélective des critiques facilite pourtant le rétablissement de la relation.

Les Verts représentent le cas le plus délicat. Une critique trop dure les blesse profondément et peut les pousser au retrait ou à l’inaction. Leur sensibilité relationnelle exige de la douceur, de la clarté et un rappel constant que seule leur attitude, et non leur personne, est concernée. L’auteur insiste sur le besoin de suivi, car les Verts évitent souvent le changement par passivité.

Enfin, les Bleus exigent des faits détaillés et vérifiables. Une critique vague ou teintée d’émotions est rejetée comme non professionnelle. Ils attendent des preuves écrites, des chiffres, des données. La franchise factuelle est la seule manière de gagner leur respect. Mais ces perfectionnistes, difficiles à faire changer, n’hésitent pas à critiquer les autres s’ils constatent la moindre erreur.

En conclusion, l’expert en communication rappelle que la critique doit toujours viser le comportement et non la personne. Chaque couleur exige une stratégie différente : fermeté pragmatique avec les Rouges, diplomatie patiente avec les Jaunes, douceur attentive avec les Verts, précision irréprochable avec les Bleus. L’efficacité d’un retour ne tient pas seulement au contenu du message, mais à la façon dont il est formulé et reçu.

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