Olivier Roland - tagged with Bonheur-Bien-tre http://www.olivier-roland.fr/feed en-us http://blogs.law.harvard.edu/tech/rss Sweetcron [email protected] Joli monstre, un voyage fascinant à travers l’anxiété http://www.olivier-roland.fr/items/view/11668/Joli-monstre-un-voyage-fascinant-travers-lanxit

Résumé de « Joli monstre, un voyage fascinant à travers l’anxiété » de Sarah Wilson : L’auteure a longtemps lutté contre ses propres angoisses, et ce livre est le fruit de 7 années de recherches autour du monde, dans le but d’apprendre à dompter le « monstre » de l’anxiété, pour au final le rendre joli et l’accepter. Par Sarah Wilson, 2020, 352 pages Titre original : First, We Make the Beast Beautiful: A New Story about Anxiety Note : cette chronique est une chronique invitée écrite par Delphine Couet du blog Guérir l’anxiété et les crises d’angoisse Chronique et Résumé de “Joli Monstre : Un voyage fascinant à travers l’anxiété” :

Chapitre 1 : Pour commencer L’auteure, journaliste, a eu l’occasion de rencontrer le Dalaï-Lama et a pu lui poser une question : Comment faire taire son mental ? Le Dalaï-Lama lui a répondu que ce n’était pas possible et que c’était inutile, une perte de temps. D’abord surprise, Sarah Wilson a ensuite compris que ce qu’il voulait dire c’est qu’elle n’avait pas besoin de changer, qu’elle était déjà parfaite comme elle est. Elle a alors compris que son problème d’anxiété n’avait pas besoin d’être résolu. Elle avait toujours cru qu’elle devait tout faire pour régler ce problème. Mais c’est faux. L’auteure Sarah Wilson souffre de nombreuses maladies : troubles anxieux, troubles du sommeil, troubles obsessionnels-compulsifs, dépression, troubles bipolaires et maladie auto-immune. Elle a tout testé sans succès pour se guérir : TCC (Thérapies Comportementales et Cognitives), PNL (Programmation Neurolinguistique), hypnose, psychanalyse…Elle a pris des anxiolytiques, des antiépileptiques, des antipsychotiques pendant 11 ans.

Et un jour elle a décidé de tout arrêter. Puis tout est revenu. Elle a compris que toutes ces maladies étaient reliées par l’anxiété, étaient la cause de l’anxiété. Et qu’il n’était pas forcément nécessaire de se débarrasser de tout ça. Chapitre 2 : Parce que personne ne sait… Beaucoup de personnes sont anxieuses, plus anxieuses qu’elles ne devraient l’être. Une étude a montré qu’environ 20% de personnes vivant en France souffriraient d’un trouble anxieux [1]. Les troubles anxieux sont la maladie mentale la plus fréquente. De plus, il y a également toutes ces personnes qui sont anxieuses, mais ne consultent pas un médecin, donc ne font pas partie des statistiques. Pour vous donner une idée, les recherches Google sur l’anxiété ont augmenté de 150% en 8 ans. Le terme anxiété ne regroupe pas moins de 37 termes dans le DSM 5 (Manuel américain diagnostique et statistique des troubles mentaux), dont :

Anxiété sociale Phobies Trouble panique Trouble anxieux généralisé Angoisse de séparation TOC (Trouble obsessionnel compulsif) Trouble de stress post-traumatique

L’anxiété est considérée comme un trouble mental depuis 1980. Avant on n’en parlait jamais, on n’écrivait pas de livres dessus. Fait intéressant : le premier anxiolytique a été commercialisé en 1980…juste avant que l’anxiété ne devienne officiellement une maladie à diagnostiquer et à traiter. A se demander si l’anxiété n’a pas été inventée pour vendre des médicaments. Et c’est la même chose pour l’anxiété sociale, les TOC et les troubles bipolaires. Attention, l’auteure ne veut pas dire par là que l’anxiété est une invention. Il est important de connaître les différents traitements possibles. Mais il est légitime de se poser certaines questions : l’anxiété et la dépression sont-elles vraiment causées par un déficit en sérotonine ? Nos cerveaux sont-ils déficients ?

On entend souvent parler de la théorie du déséquilibre chimique dans le cerveau, mais pourtant cette théorie n’a jamais été prouvée. Et de plus, même si c’était vrai, le déséquilibre est-il la cause ou la conséquence de l’anxiété ? Alors il faut s’informer sur le sujet, et se remettre en question. Pourquoi ne pas définir l’anxiété autrement que comme ou un trouble ou une maladie à régler ? Parfois passer son temps à parler et à définir un problème créé le problème. Chapitre 3 : L’Autre chose L’auteure nous raconte son enfance dans ce chapitre. Même si son enfance était plutôt heureuse et normale malgré le manque d’argent, son cerveau moulinait en permanence. A l’âge de douze ans, elle est devenue obsédée par la spiritualité, puis l’insomnie et les tocs sont apparus. Elle avait l’impression d’être la seule à ne pas comprendre le sens de la vie. Elle essayait de faire taire l’agitation en elle, de fuir son anxiété et ses peurs. Vers 30 ans, elle a suivi une retraite de yoga. Elle a enfin réussi à méditer, et à prendre contact avec son Autre chose, sa présence au-delà de l’ego, son vrai moi comme certains l’appellent. Cette Autre chose, c’est cette impression d’être à sa place, que tout va bien en ce moment. Quand on est anxieux, on est déconnectés de cette Autre chose. On a l’impression qu’on doit faire quelque chose, le comprendre, ou qu’il manque quelque chose pour être complet. On ne sait pas pourquoi nous existons. Alors on vérifie, on ressasse et on compense avec des troubles obsessionnels-compulsifs (tocs), des phobies ou des crises d’angoisse, en quête de notre Autre chose. « Vous voulez trouver quelque chose mais vous ne savez pas quoi chercher. En chacun, il existe un désir et une attente continuels. Au fond de soi, on attend toujours que quelque chose de mieux arrive. » Thich Nhat Hanh Chapitre 4 : A petits pas et en douceur Arrêter le sucre Sarah Wilson est également l’auteure du livre « C’est décidé, j’arrête le sucre ! ». Vers 30 ans, après une grosse crise d’anxiété, elle a décidé de s’isoler plusieurs mois dans une cabane pour écrire. C’est là qu’elle a décidé d’enfin tester le régime que plusieurs médecins lui avaient recommandé : arrêter le sucre. Elle mangeait alors jusqu’à trente cuillères à café par jour de produits sucrants. Après deux semaines elle s’est sentie mieux, elle a donc décidé de partager son expérience.

Elle nous invite à essayer pendant deux semaines, sans pression, sans s’auto-flageller. Bienveillance et gratitude C’est également à cette époque que sont nées de nouvelles thérapies. L’auteure déteste les thérapies cognitives et comportementales (TCC), la Programmation Neurolinguistique (PNL), et les thérapies liées à la psychologie positive et au développement personnel, car elles consistent à modifier nos comportements et nos pensées. Les nouvelles thérapies d’acceptation et d’engagement et de compassion ont heureusement chamboulé cela. Elles consistent à accepter ses pensées et ses émotions, à vivre selon ses valeurs, à accepter le négatif au lieu de la repousser. Le but n’est pas de poursuivre à tout prix le bonheur mais de faire avec ce que l’on a et d’avancer vers notre but avec bienveillance. Vouloir atteindre à tout prix un idéal de bonheur ne nous rend que plus malheureux, car cet idéal est inatteignable. Pour en revenir au sucre, ce n’est pas notre faute si nous sommes devenus accros, et c’est pareil pour l’anxiété. Ce n’est pas notre faute. Certaines personnes ont une amygdale (région du cerveau responsable de la peur via la réaction combat-fuite) plus sensible que d’autres. Essayer d’éviter, de combattre ou critiquer notre anxiété ne fait que l’empirer. La solution c’est d’être compatissant envers soi-même. Ressentir de la bienveillance pour les autres marche aussi. Cela permet de tempérer les réactions de l’amygdale. Pour cela Sarah Wilson nous propose un exercice : visualisez-vous enfant, ou regardez une photo de vous enfant, à un moment où vous vous sentiez apeuré ou seul. Ressentez de la compassion pour cet enfant, parlez-lui, dites-lui que vous comprenez ses sentiments, qu’il n’a rien à craindre.

On peut aussi écrire une lettre à son anxiété, en commençant ainsi « Chère anxiété, drôle de petite chose, pas étonnant que tu te sois déclenchée… » et en finissant par « Je t’aime ». Il est impossible de supprimer nos mauvaises habitudes, il faut plutôt les remplacer par de nouvelles. A force de répéter la nouvelle habitude, elle deviendra plus forte que l’ancienne, qui finira par s’effacer. C’est long, mais ça en vaut la peine. Et il faut le faire tous les jours, pas presque tous les jours ou une fois de temps en temps, car ça ne sert à rien. Chapitre 5 : Méditer, c’est tout “Quand on est anxieux, la méditation n’est pas négociable” Sarah Wilson La méditation a de nombreux effets prouvés. Elle diminue les pensées, elle calme le mental. L’auteure médite elle-même deux fois 20 minutes par jour depuis 7 ans. Elle pratique la méditation transcendantale, qui consiste à répéter un mantra. Méditer c’est s’entrainer à revenir au calme, à ne pas s’attarder sur son mental.

Un exercice rapide et efficace est la dépose-minute : collez un post-it « dépose-minute » à un endroit que vous regardez plusieurs fois par jour, et à chaque fois que vous passez devant, concentrez-vous sur l’endroit situé sous le sternum pendant une minute. Quand on est au milieu d’une crise d’angoisse, il est pratiquement impossible de méditer. Un bon exercice dans ce cas-là consiste à respirer par le ventre (respiration abdominale). Cela permet de réduire le niveau de stress et de signifier au cerveau que tout va bien. Inspirez en gonflant le ventre pendant 5 secondes, faites une pause puis expirez lentement pendant 6 secondes. A faire pendant minimum 10 minutes par jour. Un autre exercice très efficace est la gratitude : tous les soirs, se souvenir de 5 choses pour lesquelles on a ressenti de la gratitude aujourd’hui et dire merci. Penser au positif dans notre vie permet de se sentir aligné avec la vie et nos objectifs. On réalise que tout a un sens, comme quand on médite. De plus, la gratitude stimule l’hypothalamus, qui régule l’anxiété. Et on entraîne le cerveau à chercher plus de positif. Chapitre 6 : Ralentir… Avant sa grosse crise d’anxiété de la trentaine, l’auteure courait en permanence. Elle dormait 3 heures par nuit, travaillait le week-end, faisait du sport à outrance, elle buvait, elle fumait. Après une année comme cela, elle est devenue ménopausée et a appris qu’elle ne pourrait pas avoir d’enfants. Elle a démissionné de son travail 6 mois plus tard, épuisée. Elle a développé une thyroïdite de Hashimoto, une maladie auto-immune, ainsi que du prédiabète et de l’ostéoporose. Si elle n’avait pas été voir le médecin, elle aurait fait une crise cardiaque. Elle a alors été obligée de tout arrêter, de ralentir, de prendre soin d’elle. Elle ne pouvait plus faire de sport, à part de la marche tranquille. La marche tranquille La marche tranquille, cela consiste à inspirer en faisant 3 pas, puis expirer en en faisant 4. On compte tout en marchant, tout en imaginant qu’on respire l’énergie de la Terre par ses pieds. On a deux cerveaux : un cerveau ancien, qui ressent, et un cerveau récent, qui pense. Le cerveau récent ne vit jamais le moment présent, mais analyse et critique tout ce qui se passe. Quand l’un est activé, l’autre est mis en veille. La marche est bonne contre l’anxiété car elle active le cerveau ancien et permet de relâcher les hormones du stress en libérant des endorphines, de la sérotonine et de la dopamine. Marcher 20 à 30 minutes 5 fois par semaine est aussi efficace sur l’anxiété que les antidépresseurs. Alors marchons le plus possible en semaine et randonnons le week-end et en vacances.

Randonner permet en plus de profiter des bienfaits de la nature. Prendre un bain de forêt comme l’appelle les Japonais permet de diminuer le taux de cortisol, une hormone du stress. Marcher permet de se calmer, de faire le point, d’être dans l’instant présent, de réfléchir sans ruminer. David Malouf, un auteur australien, pense que si nous sommes si nombreux à être anxieux aujourd’hui, c’est à cause de notre rythme de vie trépidant. Marcher, cuisiner, écrire, le yoga et le sexe nous permettent de ralentir et de revenir à notre vrai rythme. L’écriture Ecrire dès que l’on se sent nerveux permet d’aller mieux. Peu importe si c’est mal écrit, ou écrit sur une publicité ou une serviette en papier, l’important est de coucher les mots sur le papier, sans pression, sans faire attention à l’orthographe, sans se relire après. Chapitre 7 : L’Autre chose (deuxième partie) Voici un paradoxe de l’anxiété : nous aspirons à cette Autre chose, sans savoir ce que c’est, ni à quoi ça ressemble. En fait, on souhaite connaître son vrai moi, savoir qui on est, pourquoi on est là, trouver un sens à notre vie. On peut y accéder en méditant, mais l’auteure a remarqué qu’elle ne restait jamais longtemps avec son Autre chose, qu’elle en avait presque peur. On fuit notre vraie nature en nous réfugiant dans les achats, les activités, les distractions. Être connecté à son vrai moi cela va de pair avec le silence et la solitude. Et dans le silence et la solitude, on réalise à quelle point notre vie est courte, et à quel point on est vulnérables, ce qui nous effraie. Alors on remplit le silence et la solitude avec des activités et des distractions, pour éviter de voir ce qui nous fait le plus peur. On est anxieux car on sait qu’on passe à côté de cet Autre chose, mais en se connectant à cet Autre chose, on a également peur. Il faut résoudre ce dilemme, et affronter sa peur de son vrai moi. Il faut apprendre à s’accepter. Chapitre 8 : Plus près Dans le monde, il y a de plus en plus d’anxieux. L’auteure pense que c’est parce que nous cherchons à l’extérieur de nous la satisfaction et un sens à la vie. Alors que cela se trouve à l’intérieur. Montaigne, un philosophe français du 16ème siècle, a écrit qu’on ne peut se libérer de l’agitation qu’en résistant activement à l’attrait pour l’extérieur et pour l’avenir, en restant chez soi, en soi. Accueillir l’anxiété Il faut accueillir l’anxiété et l’agitation et non la fuir. Être anxieux c’est fuir le présent en se projetant sans cesse sur un avenir hypothétique, c’est prévoir, c’est s’inquiéter, c’est élaborer des scénarios catastrophes. Ce n’est pas la peine de toujours chercher une raison profonde à l’anxiété. Ce n’est pas toujours important de savoir pourquoi. Sinon on devient anxieux à l’idée d’être anxieux. Être anxieux c’est rechercher des solutions au sujet d’un futur inconnu. Les animaux ne sont pas anxieux, ils ont peur d’un danger, mais pas d’un futur hypothétique. Au contraire les humains ont peur du futur, ont peur de la mort. L’anxiété c’est une projection vers le futur, une course vers l’avant. Au contraire, la dépression est une réminiscence du passé, des remords, des regrets. « Quand on est dépressif, on vit dans le passé. Quand on est anxieux, on vit dans le futur. Et quand on est en paix, on vit dans le présent. » Junia Bretas D'ailleurs, quand on est anxieux ou dépressif on a peur de l’inconnu alors on se raccroche au passé ou on essaye de prévoir le futur. On n’arrive pas à accepter cet Autre chose qu’on ne connaît pas. La dépression et l’anxiété vont souvent de pair car sont l’expression d’un même malaise, cette non-acceptation de l’inconnu. Se demander quel est le problème « Demandez-vous quel problème vous avez en cet instant – pas l’année prochaine, ni demain ni dans cinq minutes. Qu’est-ce qui ne va pas en cet instant ? » Eckhart Tolle, Le pouvoir du moment présent Comme vous allez vous en rendre compte si vous faites cet exercice, il n’y a pas de problème dans l’instant présent. Le problème des médicaments c’est qu’ils sous-entendent que quelque chose ne va pas chez nous et que la guérison ou le bonheur est l’objectif final à atteindre, la solution. Les méthodes de développement personnel et certaines approches psychothérapeutiques promeuvent la même chose, nous font croire que la solution est à l’extérieur. En faisant cela, on s’éloigne de son Autre chose, de son chez-soi, de son vrai moi. La sagesse est déjà en nous. Le sucre, l’alcool, les déménagements, les relations destructrices, les tocs, les réseaux sociaux, sont aussi des moyens de fuir la réalité et le présent.

Prenez le temps de flâner Il est important de prendre du temps pour faire le point sur sa vie, tous les jours, si possible le matin : Suis-je bien ? A l’aise ? A ma place ? Est-ce que ça a du sens ? Chapitre 9 : Spirales d’anxiété Il y a l’anxiété généralisée, comme un bruit de fond, et les crises d’anxiété, ou crises d’angoisse. Pour de nombreuses personnes, l’anxiété se manifeste sous la forme de ces crises, si violentes physiquement qu’elles ressemblent à des crises cardiaques. Mais les crises d’anxiété peuvent aussi être internes, un tourbillon de pensées et de nervosité. C’est ces crises-là que l’auteure appelle spirales d’anxiété. On est souvent dans le premier cas quand on ne comprend pas ce qui nous arrive, qu’on extériorise, et dans le deuxième cas sinon. Sarah Wilson pense que les anxieux chroniques vont plutôt avoir des spirales d’anxiété, et les autres des vraies crises d’angoisse. Les spirales d’anxiété sont déclenchées par l’incertitude et le manque de contrôle. L’auteure ne supporte plus ces tourbillons de pensées et cherche alors par n’importe quel moyen à leur échapper : elle court, se griffe, elle a même déjà tenté de sauter d’un balcon et d’une voiture. Les personnes anxieuses qui font une tentative de suicide ne cherchent pas à échapper au malheur, mais à échapper à la douleur de leur mental incessant et incontrôlable. L’anxiété et les autres Il existe plusieurs paradoxes dans l’anxiété :

les anxieux recherchent la solitude mais ont un énorme besoin de connexion avec les autres quand on est anxieux, on s’en sort mieux avec des inconnus qu’avec nos proches. Avec nos proches on se sent coupables. les anxieux peuvent parfois passer pour des personnes extraverties alors qu’ils souffrent d’anxiété sociale. L’auteure est notamment capable de parler des milliers de personnes et de passer en direct à la télé, sans paniquer. on comprend son anxiété et on peut en parler, mais quand on angoisse, impossible de se raisonner. Cela s’explique par le fait que les pensées rationnelles ne sont plus prises en compte lors d’un moment de panique.

Le cerveau des personnes anxieuses cherche en permanence à résoudre des problèmes du futur, qui sont donc impossible à résoudre car ils ne se sont pas encore produits. Le cerveau rumine en permanence sans pouvoir s’arrêter, et sans rien produire de nouveau, ou de créatif. « L’anxiété est comme un fauteuil à bascule. Elle vous donne quelque chose à faire mais ne vous emmène pas bien loin. » Jodi Picoult Les proches des anxieux ont un rôle à jouer quand nous sommes pris dans une spirale sans fin. Ils doivent organiser les choses pour nous, décider fermement à notre place, être présents, patients, calmes, même si nous les repoussons. Les conjoints des personnes souffrant d’anxiété ne doivent pas confondre le besoin de contrôle des anxieux avec un besoin de contrôler leur conjoint. Les anxieux ne veulent pas contrôler leur conjoint, mais leur environnement et tout ce qui pourrait déclencher une crise d’anxiété. Comment gérer une crise de panique somatique La méditation est très utile, mais inefficace en pleine crise d’angoisse. Impossible de se concentrer, de se discipliner ou de centrer car l’adrénaline est trop forte. Dans ces cas-là on peut alors se reconnecter à son corps, en se faisant masser par exemple. Un massage thaïlandais dans un salon pas cher par exemple. Ou en se passant un gros pinceau de maquillage sur le visage ou les bras, en se tressant les cheveux, en dansant, en marchant en comptant ses pas.

Il faut voir la crise pour ce qu’elle est : des symptômes physiques déclenchés par le cerveau pour nous aider à combattre ou à fuir. Nos pupilles se dilatent pour trouver le meilleur moyen de fuir, la respiration s’accélère et devient superficielle pour avoir l’oxygène nécessaire. L’oxygène accumulé et non utilisé donne des vertiges. Le cœur bat vite pour envoyer l’oxygène dans le corps. On sue, les muscles se contractent, la pression sanguine augmente. Le sang quitte les mains et les pieds pour aller vers les gros muscles. Le système digestif fait une pause. Tout cela n’est que de l’anxiété, pas des problèmes physiques graves. Chapitre 10 : Faire en sorte que le monstre soit joli L’utilité de l’anxiété Les tocs (troubles obsessionnels compulsifs) concernent beaucoup de monde, et ne sont pas une maladie récente. Dans l’antiquité, les gens souffrant de tocs occupaient des places dominantes grâce à leur attention de la sécurité et de l’hygiène. Les anxieux voient le danger avant les autres. C’est peut-être ça le sens de l’anxiété : être les premiers à alerter du danger. C’est notre super pouvoir. Les anxieux sont aussi souvent de grands artistes, écrivains, scientifiques, politiciens. Emily Dickinson et Charles Darwin ne sortaient plus de chez eux à cause de leurs troubles anxieux. Barbra Streisand et Adele souffrent du trac sur scène et évitent de donner des concerts. Gandhi et Thomas Jefferson souffraient d’anxiété sociale. Les troubles bipolaires, qui touchent 1% de la population ont aussi un sens, ont toujours existé et ont aidés aux progrès de l’humanité : les personnes bipolaires prennent des risques et testent les limites. Pour trouver un sens à notre anxiété (et rendre le monstre joli), l’auteure nous propose plusieurs lectures :

Le Diable intérieur, d’Andrew Solomon Rester en vie, de Matt Haig Anxiété (L’esprit d’ouverture), de Scott Stossel La cloche de détresse, de Sylvia Plath De l’exaltation à la dépression, de Kay Redfield Jamison Le Livre du désir, de Leonard Cohen

Accepter l’anxiété Il est préférable d’accepter son anxiété plutôt que d’essayer de la transformer. Cela est inutile d’essayer de contrôler l’incontrôlable. Ce n’est pas si grave d’avoir des moments de mou, de moins bien, d’agitation. Ces moments peuvent mener à quelque chose. On peut ressentir de la compassion pour ces moments, de la curiosité, peut être même les trouver amusants. L’anxiété nous pousse et nous guide, nous dit quand quelque chose ne convient pas. Au niveau biologique, l’anxiété est similaire à l’excitation. On peut donc choisir d’interpréter son anxiété comme de l’excitation, en disant à voix haute « Je suis excité ». Cela s’appelle la réévaluation cognitive. « Le héros et le lâche ressentent tous les deux la même chose, mais le héros utilise sa peur… alors que le lâche s’enfuit. Dans les deux cas, c’est de la peur, mais c’est ce qu’on en fait qui compte » entraîneur de Mike Tyson Plutôt que d’essayer de se calmer, de se détendre, il vaut mieux laisser l’anxiété s’exprimer. La panique survient lorsqu’on chercher à brider l’élan de l’anxiété. Une étude de Harvard réalisée en 2003 a prouvé qu’il est plus facile de passer de l’anxiété à l’excitation que de l’anxiété au calme. Il est plus facile de se convaincre que l’on est excité que de se calmer.

Chapitre 11 : La souffrance est importante L’anxiété fait mal. C’est une souffrance intime, douloureuse, solitaire. On se sent seul, avec l’impression que ne personne ne nous comprend. L’anxiété c’est de la peur, une réaction primaire. Il faut savoir que le bonheur n’est pas notre état naturel. Après tout, quand nous naissons, nous pleurons. Nous ne naissons pas heureux. Nous sommes faits pour souffrir. Nos ancêtres de la Préhistoire s’inquiétaient en permanence, beaucoup plus souvent qu’ils n’étaient heureux. Et c’est comme cela qu’ils ont survécu. L’inquiétude est notre mode par défaut. Nous devons accepter cela, accepter notre anxiété. Mais concrètement comment fait-on ? On peut se parler, observer ses sensations corporelles. On peut se laisser pleurer, observer ses actions. Mais aussi, on peut s’accorder le droit à l’erreur, reconnaître ses erreurs, s’excuser. On peut ne rien faire. On peut essayer d’arrêter ses médicaments. Enfin, on peut accueillir ce qui se passe, sans lutter, sans fuir, sans réprimer. Juste observer. Reconnaître la douleur. Viktor Frankl a écrit sur ce sujet dans son livre « Découvrir un sens à sa vie », qu’il a écrit après avoir survécu aux camps de concentration. Selon lui, notre but ultime est de trouver un sens à notre vie, et cela passe par la souffrance. La quête du bonheur à tout prix est inutile, et même dangereuse, car ce faisant on a alors peur de la tristesse. On ne doit pas chercher à être heureux, mais chercher à mener une vie pleine de sens pour nous. Chapitre 12 : S’atteler à la tâche Si on veut guérir de l’anxiété, on n’a pas le choix, il faut se retrousser les manches et agir. Il n’y a pas de solution miracle et personne ne peut agir à notre place. C’est à nous de prendre notre destin en main. On se doit de le faire, pour nous mais aussi pour nos proches. Prendre soin de soi Pour guérir d’un trouble anxieux, il faut apprendre à vivre en conscience, à faire attention aux déséquilibres, à prendre soin de soi, à éviter les personnes toxiques. Une fois qu’on est sorti d’une spirale d’anxiété ou d’une crise de panique, on peut réfléchir à sa vie, se poser des questions, mettre en place des petites actions pour prévenir les prochaines crises. Le plus dur est de se lancer. Le premier pas est le plus difficile, ensuite les autres suivent. C’est vrai que c’est difficile, mais comme disait F. Scott Fitzgerald, un romancier américain : « Tout ce qui est bon est difficile ». Et cela ne se fait pas du jour au lendemain de changer ses habitudes, il faut être patient. L’anxiété peut être un cadeau quand on l’accueille. Elle nous pousse à devenir meilleurs, elle nous rend sensibles, vulnérables, authentiques.

Faire attention à son alimentation L’anxiété peut engendrer des problèmes de santé à cause du cortisol, l’hormone du stress, qui est libéré en permanence dans le corps. L’anxiété peut faire grossir, déclencher des problèmes digestifs, des problèmes de fertilité, un manque de nutriments, de l’ostéoporose. Mais aussi, l’anxiété déclenche une inflammation dans le corps, ce qui augmente les risques de diabète de type 2 et de cardiopathie. L’inverse est aussi vrai : une mauvaise hygiène de vie peut déclencher de l’anxiété. La méditation et la marche peuvent réguler ces problèmes. Diminuer le sucre également, car il favorise l’inflammation chronique et perturbe la flore intestinale. Il faut arrêter de consommer de la nourriture industrielle, manger 5 à 9 portions de fruits et légumes par jour, des yaourts, prendre des compléments alimentaires si besoin, notamment de magnésium. Chapitre 13 : L’indécision Sarah Wilson déteste prendre des décisions, même anodines, comme choisir un café ou un dentifrice. Cela lui cause énormément d’anxiété, puis elle s’en veut de ne pas réussir à choisir. Les personnes anxieuses sont paralysées devant les décisions, même banales, car elles croient que ce sont des décisions très importantes. Dans notre société moderne, nous avons le choix pour tout, et on nous vend cela comme un gage de liberté. C’est le paradoxe du choix de Barry Schwartz, un psychologue américain : nous sommes plus heureux quand nous n’avons pas ou moins de choix. Ne pas avoir le choix est la plus grande des libertés. Réduire les choix Il faut donc trouver des solutions pour réduire les choix. On peut manger tous les jours la même chose au petit-déjeuner, comme Leo Babauta, ou s’habiller tous les jours pareil, comme Barack Obama ou Mark Zuckerberg. On peut acheter toujours la même marque pour certains produits. Les psychologues appellent cela « jeter des ancres de certitude ». Adopter des rituels matinaux Si vous souffrez d’anxiété, il faut suivre des rituels matinaux pour bien démarrer la journée. On peut méditer, écrire, lire, faire du sport. Si vous n’avez pas le temps, alors levez-vous plus tôt exprès. Jouer à pile ou face Les anxieux ont souvent du mal à suivre leur instinct. On peut alors jouer à pile ou face, et avant de regarder le résultat, se sonder pour savoir quel résultat on espère obtenir. Voilà comment connaître son instinct. Chapitre 14 : Lâcher l’affaire Les anxieux sont généralement perfectionnistes, ils veulent tout contrôler et s’accrochent aux choses. Ils cherchent la meilleure solution, mais elle n’existe pas. L’anxiété arrive lorsqu’on réalise que l’on n’a aucun contrôle. Et pour compenser, on va alors chercher la perfection et chercher à encore plus contrôler, ce qui ne fait qu’empirer l’anxiété. Il faut lâcher l’affaire, suivre le courant de la vie.

Un exercice pour apprendre à se relâcher : s’asseoir en tailleur, pencher le buste et les bras en avant, et tout relâcher. Un fait intéressant : lorsque l’on doit gérer une urgence, l’anxiété disparaît. Cela s’explique par le fait qu’en gérant l’urgence, on vit dans le présent, et qu’on ne peut pas à la fois vivre dans le présent et être anxieux à propos du futur. En se concentrant sur l’urgence à traiter, on sort de ses ruminations mentales. Parfois, être confronté de force à ses peurs peut même faire baisser l’anxiété. On nous dit qu’il faut trouver un équilibre entre le travail et le repos, pour bien vivre et diminuer l’anxiété. En fait il a été prouvé qu’essayer de tout faire parfaitement à la fois n’engendrait que plus de stress et de malheur. Pour être heureux il ne faut pas essayer d’atteindre un équilibre et d’être parfait mais faire ce qui nous plaît quand on en a envie. Bousculer l’ordre établi. Faire l‘inverse de ce qu’on aurait fait habituellement. Changer la routine. Faire les choses à l’envers, pour voir la vie d’un œil neuf. Par exemple, se coucher dans le sens inverse de d’habitude (la tête à la place des pieds). Chapitre 15 : L’espace L’anxiété se ressent souvent comme un flot de pensées constant, qui s’accumulent et qu’on n’arrive pas à évacuer. D’ailleurs, l’anxiété vient du mot grec « ankhô » qui signifie « être serré ». L’anxiété est comme une pelote de laine pleine de nœuds. Pour la défaire on essaye de trouver le bout du fil et de tirer dessus, on pense qu’en changeant de travail ou de partenaire tout sera résolu, mais cela ne marche pas. On ne fait que resserrer les nœuds. Il faut plutôt prendre la pelote et l’assouplir tendrement, pour qu’elle gonfle et que les nœuds se desserrent, créant ainsi plus d’espace. Pour guérir de l’anxiété, il faut créer et trouver de l’espace. Il ne faut plus remplir notre dressing, notre calendrier, notre ventre, mais laisser de l’espace. Faire des pauses. Passer du temps seul. Ne rien faire. Rester dans le noir. Trouvez l’espace entre les respirations Sarah Wilson nous propose de réaliser l’exercice suivant : Inspirez en comptant jusqu’à 4. Retenir en comptant jusqu’à 3. Expirez sur 4 et retenir sur 3. A faire pendant une minute en savourant les temps de retenue. Chapitre 16 : Poser des limites L’anxiété est partout dans notre société, sans que l’on sache forcément pourquoi. Le monde devient de plus en plus anxieux, à cause de la société moderne occidentale. Le problème de nos vies modernes Notre rythme est effréné et sans pauses, on travaille vite, on mange vite, on court d’un endroit à l’autre, on fait plein d’activités, on voyage à l’autre bout du monde, on fait du multi-tâches, on passe du temps sur son smartphone. On fait tout cela pour avoir plus de temps, mais au final on a moins d’espace, qui est pourtant l’élément dont nous avons vraiment besoin. On n’arrive plus à ne rien faire, on est comme surexcités en permanence. La technologie nous emprisonne et nous éloigne les uns des autres. La société nous dit qu’on doit être heureux, et que si on ne l’est pas, alors le bonheur se trouve ailleurs, dans la consommation, dans une solution miracle, dans une nouvelle activité. Tout cela nous éloigne de notre être profond. Et quand on angoisse face à tous ces impératifs, alors on nous colle un diagnostic de trouble ou de maladie, alors que c’est tout simplement trop pour nous. Selon l’ayurveda, la médecine traditionnelle indienne, l’anxiété n’est pas une maladie mais le symptôme d’un déséquilibre, notamment un déséquilibre du dosha Vata. Ce dosha se déséquilibre lorsqu’il y a trop de bruits, de mouvements, par la consommation de café et le sucre, et l’air climatisé. Des éléments que l’on retrouve très souvent dans nos vies modernes.

Comment dompter son vata Pour rééquilibrer son dosha vata, on peut éviter la climatisation et les ventilateurs, ainsi que les courants d’air. Arrêter de prendre du café de temps en temps. Manger tous les jours à la même heure, des aliments consistants et utiliser de l’huile d’olive ou du beurre. Aller se coucher tôt (avant 22 heures), décrocher des réseaux sociaux. Marcher, faire du yoga. Eviter les magasins (car il y a trop de bruits, de lumières et d’air climatisé). On est anxieux car on est dans l’anticipation, l’attente, l’envie de quelque chose, et incapables d’accepter qu’il puisse ne rien se passer. Même la méditation peut être une fuite, une attente de quelque chose, si on en attend le calme, si on cherche à éviter ses émotions négatives. Méditer c’est au contraire accepter tout ce qui se passe. Avant il existait des limites : les horaires de travail étaient encadrés, on n’avait pas d’ordinateur ou de téléphone portable avec soi, les magasins étaient fermés le dimanche, on ne prenait pas l’avion et on écrivait des lettres. Ces limites, qui créaient de la stabilité, ont disparu. C’est à nous de fixer des limites. Personne d’autre ne le fera pour nous. On peut ne consulter ses mails que 2 fois par jour, éviter les grandes villes, arrêter le smartphone à 18h, se réserver une soirée seul tous les mois, ou même une semaine tous les ans, prendre un jour de repos complet par semaine. Ou envoyer moins de mails, et posséder moins d’objets, ne plus surconsommer. Chapitre 17 : La table la plus bancale du café Accueillir l’inconfort de l’anxiété ne consiste pas à diminuer l’anxiété, mais à se rappeler qu’elle peut aussi être source de joie. Comme les enfants, qui ont l’art de savoir comment être heureux malgré les désagréments. On ne fuit pas, on ne se distrait pas, on regarde l’anxiété bien en face et on ne réagit pas. Quand on réduit ses attentes, quand on choisit de faire des choses simples, on peut lâcher prise, suivre le courant et apprécier les petits bonheurs. Si on décide de se focaliser sur ce qui ne va pas, et sur comment le corriger, on finira toujours par trouver une autre raison d’être insatisfait. C’est sans fin. Si on dépense de l’énergie pour éviter les tables bancales dans les cafés, ou les rendre plus stables, alors on se rendra compte ensuite que le soleil nous rentre dans les yeux, et on changera de siège. Et là on se rendra compte que le voisin est bruyant, et ainsi de suite. S’exposer à l’anxiété Il est plus simple et moins anxiogène d’aller directement vers ce qui nous rend anxieux. Il faut s’exposer à notre anxiété pour en accueillir l’inconfort, jusqu’à ce qu’elle diminue, ce qui se produit toujours. On est anxieux car on est incapables de rester longtemps dans une situation qui nous stresse sans fuir. Il faut rechercher l’inconfort pour choisir d’y rester. Arrêter de fuir, mais se connecter à ce qui est et à son Autre chose, à notre joie intérieure. On dépense beaucoup d’énergie à fuir nos angoisses alors qu’il est plus simple et plus sain de les accueillir. Ce à quoi on résiste persiste. Ce qu’on accueille finit par s’atténuer. Mettez-y un peu de wabi-sabi Le wabi-sabi c’est trouver la beauté dans l’imperfection, l’impermanence, le déclin. On peut faire des bouquets de mauvaises herbes, des recettes de cuisine improbables, manger par terre, ne pas faire le ménage. Faites ce qui vous plaît, pas ce qui plaît aux autres. Chapitre 18 : La grâce Une spirale d’anxiété peut mener à la grâce. C’est ce qu’a vécu l’auteure, lorsqu’une suite de coïncidences l’ont fait passer de la dépression et des idées suicidaires, à l’animation d’une émission de télévision, ce qui a relancé sa carrière. Une spirale d’anxiété nous fait dégringoler, plonger dans la souffrance. Et en restant dans l’inconfort et en l’acceptant, on s’ouvre, on laisse l’anxiété se déployer et s’exprimer. Puis il faut renoncer au contrôler et lâcher-prise. L’ouverture et l’humilité alors développées permettent alors à de bonnes choses de se produire. C’est la grâce, l’assurance que la vie s’occupera de nous, qu’on est à sa place.

Le but de ce cheminement avec l’anxiété est de développer notre caractère, notre force intérieure, notre appréciation de la vie. On n’en sort pas guéri, mais différent. C’est ce qui s’appelle la croissance post-traumatique. Selon plus de 300 études, environ 70% des personnes s’étant sorties d’un trouble anxieux ont vécu ce développement psychologique positif. La vie n’est faite que d’incertitudes, on ne peut rien savoir, ni rien contrôler, alors autant l’accepter. Accepter les mystères de la vie, sans chercher à les comprendre. Conclusion sur “Joli monstre, un voyage fascinant à travers l’anxiété” : Nous sommes anxieux quand nous sommes déconnectés de notre être, et de ce qui compte. Nous sentons qu’il nous manque quelque chose et nous ne comprenons plus le sens de la vie. Cela se produit de plus en plus souvent dans notre société moderne, et nous cherchons alors ailleurs ce qui nous manque, dans la surconsommation, la technologie, la nourriture. L’anxiété, en nous emmenant dans les ténèbres, nous montre ce qu’il nous faut, ce qui compte : nous-mêmes. Tout est déjà là. L’anxiété nous ramène à la maison. En réalité, l’anxiété est notre super-pouvoir, qu’on doit accepter, pour retrouver du sens et se laisser porter par la vie. Elle permet de développer sa résilience. L’anxiété n’est pas le problème. Le problème c’est qu’on n’en parle jamais et qu’on ne dit jamais comment s’en sortir. Ce livre nous offre une plongée dans le cerveau et le fonctionnement des personnes souffrant d’anxiété chronique. Il est idéal pour tous leurs proches, s’ils souhaitent mieux les comprendre. Tout y est détaillé, que cela soit le mode de pensées, les réactions, les peurs et les doutes. Les personnes anxieuses peuvent également y trouver leur compte, grâce aux nombreux conseils disséminés dans les différents chapitres. On sent que Sarah Wilson sait de quoi elle parle et on sent moins seuls. Le livre manque cependant de structure à mon goût, on a l’impression que l’auteure ne s’est pas relue car il y a de nombreux retours en arrière et raccourcis dans le récit. On peut vite se sentir perdus. Delphine du blog Guérir l’anxiété Points forts :

Récit inspirant, personnel et émouvant Quelques bonnes astuces dissimulées dans le livre (méditer, ralentir…) Permet de comprendre comment fonctionnent les personnes anxieuses

Points faibles :

L’écriture est brouillonne, il n’y a pas de réelle structure, et des va-et-vient permanents entre les différentes idées

Ma note :
Avez-vous lu le livre “Joli monstre” ? Combien le notez-vous ? [ratings] Visitez Amazon afin de lire plus de commentaires sur le livre de Sarah Wilson “Joli monstre” Visitez Amazon afin d’acheter le livre de Sarah Wilson “Joli monstre”

  Source utilisée dans l’article : [1] https://www.apmnews.com/freestory/10/163652/la-prevalence-de-troubles-anxieux-en-population-generale-depasserait-20--en-france,-selon-une-etude Cet article Joli monstre, un voyage fascinant à travers l’anxiété est apparu en premier sur Des livres pour changer de vie.

]]>
Thu, 18 Feb 2021 17:00:00 +0100 http://www.olivier-roland.fr/items/view/11668/Joli-monstre-un-voyage-fascinant-travers-lanxit
La Réponse http://www.olivier-roland.fr/items/view/11612/La-Rponse

Résumé de "La Réponse" d’Allan et Barbara Pease : en s’appuyant sur leur propre histoire et les multiples recherches en neurosciences et psychologie, Allan et Barbara Pease nous expliquent comment exploiter notre système d’activation réticulaire (SAR) situé dans notre cerveau dans le but de réaliser nos rêves et nos objectifs de vie ; nous y apprenons alors des points fondamentaux comme l’importance de lister ses objectifs par écrit et de les intégrer dans un plan d’action précis, ainsi que la puissance de la visualisation et des affirmations. Par Allan et Barbara Pease, 2017, 192 pages. Titre original : "The Answer" Chronique et résumé de "La Réponse" d’Allan et Barbara Pease

Introduction En introduction de leur livre "La Réponse", les auteurs Allan et Barbara Pease nous font part de leur objectif : celui de nous apprendre à savoir puis obtenir ce que nous attendons vraiment de l’existence. Ils nous expliquent, plus précisément, que ce livre se veut être "la réponse" aux deux questions essentielles qui sont les suivantes :

Comment prendre son existence en main et devenir la personne que nous rêvons d’être ?

Pour cela, Allan et Barbara Pease proposent de nous enseigner comment :

Choisir notre voie, par nous-mêmes, c’est-à-dire "sans subir l’influence de quiconque". Hiérarchiser nos idées. Affronter les obstacles que nous rencontrerons entre notre situation actuelle et la destination souhaitée.

Comment notre cerveau peut nous aider à nous mener là où nous voulons et comment le programmer pour cela ?

Les progrès immenses des neurosciences nous permettent aujourd’hui de comprendre des éléments jusqu’alors peu ou pas expliqués scientifiquement. Par exemple : le fonctionnement de la fixation d'objectifs, la visualisation, des affirmations, de la prière, de la pensée alpha et de la loi de l’attraction. Les auteurs évoquent les résultats de ce type d'études sur le cerveau dès le début de leur ouvrage "La Réponse". Chapitre 1 - Le secret du SAR Dans le premier chapitre, Allan et Barbara Pease nous présentent en effet une découverte majeure. Il s'agit d’un système dont tous les cerveaux sont dotés : le système d’exploitation cérébral (SAR). Les auteurs exposent ici comment ce système, le SAR, joue en fait un rôle fondamental dans la réussite de nombreux individus. 1.1 – Qu’est-ce que le SAR ?

Le SAR est constitué de fibres neuronales. Il participe à nombre de fonctions essentielles de la biologie humaine. Il se compose du :

SAR Ascendant => relié à des parties du cerveau comme le cortex, le thalamus et l’hypothalamus. SAR Descendant => relié au cervelet et aux nerfs responsables des sens.

Le SAR est décrit par les auteurs comme : "L’endroit où convergent vos pensées, vos sentiments, ainsi que les influences extérieures. […] Il s’agit d’un réseau de voies nerveuses qui filtre toutes les données sensorielles entrantes en provenance du monde extérieur. Tout ce que vous voyez, entendez, sentez ou goûtez traverse le SAR. […] En un mot, le SAR est la clé pour "allumer" votre cerveau et représente le centre de la motivation." Autrement dit, les millions de données qui nous arrivent en permanence en tant qu’humain atterrissent dans notre SAR. Avant d’entrer dans notre cerveau, chaque donnée suit le chemin suivant. Elle :

Est d’abord décodée par les récepteurs de nos sens, Passe ensuite par les nerfs, Rejoint la moelle épinière, Remonte à travers le SAR qui se trouve être le centre de commandement de notre cerveau.

1.2 – Le SAR est le centre de tri de notre cerveau "Le cerveau traite plus de 400 millions d’éléments d’information à la seconde, dont seulement 2 000 consciemment. […] Autrement dit, vous ne percevez pas 99,9999 % des informations qui vous parviennent chaque jour, précisent les auteurs." Quand les millions de données que nous réceptionnons passent par le SAR, ce dernier va fonctionner à la manière d'"un centre de tri". Le SAR va filtrer les informations pour déterminer des priorités et choisir celles à faire remonter à notre conscience. Pour cela, le SAR relie nos pensées et sentiments à des éléments similaires dans notre environnement. Ainsi, "quand une correspondance est trouvée, votre conscience est alertée". 1.3 – Notre SAR possède un GPS Parmi les découvertes des scientifiques sur le système d’activation réticulaire, les auteurs trouvent intéressant de noter son rôle dans ce qui est souvent appelé la "loi de l’attraction". Pour nous aider à comprendre, Allan et Barbara font une analogie avec le GPS : quand nous utilisons un GPS, nous indiquons au GPS notre destinations sans nous soucier de comment s'y rendre. Le GPS nous y conduit automatiquement. Le SAR agit de la même façon : une fois que nous nous sommes fixé un objectif, ce dernier se met à voir tout ce qui est en rapport avec cet objectif, ce qui nous met inévitablement sur la voie de cet objectif. Comme un filtre, il atténue les effets des autres stimuli, scanne toutes les données, repère et ne conserve que celles qui sont pertinentes. C'est ce qui se passe, par exemple, lorsque nous nous trouvons dans un centre commercial ou un aéroport bondé et que l’on prononce notre nom dans les haut-parleurs : nous l’entendrons. 1.4 – Le moteur de recherche de notre SAR De même, le système d’activation réticulaire ne reconnaît ou ne sélectionne que les informations conformes à notre système de croyances. Nous comprenons ainsi que notre SAR peut, selon les termes des auteurs, "travailler pour ou contre nous". Cela "dépend entièrement de ce que nous pensons". "À la manière d’un moteur de recherche sur un ordinateur, le SAR peut être programmé pour détecter ce que nous souhaitons. Ainsi, si nous le programmons sur une idée ou un objectif bien précis, le SAR récupérera les données pertinentes parmi des millions d’éléments d’information pour vous les soumettre et éliminera les données non pertinentes. Pour trouver précisément ce que vous lui avez ordonné de trouver." Les auteurs citent plusieurs exemples pour illustrer cette idée :

Ce modèle de voiture que nous nous mettons à voir partout, dès lors que nous l’avons choisi comme étant le modèle de notre future voiture. Le nombre de modèle n’a pourtant pas augmenté. Par ailleurs, si cette voiture venait à ne plus nous intéresser, nous ne la verrions plus sur les routes. Lorsque nous venons d’avoir un bébé et que, tellement fatigué, nous sommes capable de nous endormir au milieu de n’importe quel bruit sans nous réveiller, sauf lorsque notre bébé se met à pleurer.

1.5 – Comment la pensée positive impacte notre SAR Notre SAR fonctionnant comme un filtre, nous comprenons désormais comment notre dialogue intérieur et nos attentes peuvent impacter notre quotidien : en pensant de manière positive, nous programmons automatiquement notre SAR "pour qu’il recherche des informations sur les comportements positifs et écarte les données sur les attitudes négatives". Et inversement. C’est pourquoi, il est capital de se concentrer uniquement sur ce que nous voulons, nous aimons, et non pas sur ce que nous refusons. Ainsi, la découverte passionnante selon les auteurs, c’est que : "Vous pouvez programmer sciemment votre SAR en choisissant les messages à lui envoyer depuis votre conscience. Cela signifie que vous pouvez désormais créer votre propre réalité." Chapitre 2 - Décidez ce que vous voulez "Tout le monde a déjà éprouvé une folle envie de faire quelque chose qui nous transporte quand on y pense, mais rares sont ceux qui réalisent ce rêve." Dans ce deuxième chapitre, les auteurs du livre "La Réponse" abordent la première grande difficulté de la plupart d’entre nous : décider ce que nous voulons. Cela paraît très simple en apparence. Mais en réalité, beaucoup de personnes ne savent pas comment s’y prendre. Et c’est souvent la raison pour laquelle beaucoup n’accomplissent pas grand-chose ou ne possèdent rien de particulier. C'est "parce qu’ils n’ont pas décidé ce qu’ils souhaitaient faire de leur vie" lancent Allan et Barbara Pease. 2.1 – Trois étapes pour décider ce que nous voulons À la puberté, beaucoup d’entre nous se conforment aux exigences des autres. Nos rêves d’enfant s’éloignent pour laisser place à la sécurité et l’anxiété. La première étape pour faire de notre vie ce que nous souhaitons vraiment et pas ce que les autres exigent de nous est d’en prendre la décision. Voici ensuite les 3 conseils d’Allan et Barbara Pease pour parvenir à décider ce que nous voulons vraiment réaliser dans notre existence.

Noter tout ce que nous pourrions aimer faire ou réussir

Allan et Barbara Pease nous invitent à lister tous nos rêves : 

Sans nous limiter (nous ne nous engageons absolument pas à tout accomplir). Sans nous soucier de ce que peuvent penser les autres. En prenant soin d’y intégrer nos rêves d’enfant qui sont toujours importants à nos yeux. En nous inspirant des idées dont nous entendons parler et qui nous font vibrer.

Les auteurs conseillent de garder cette liste pour soi, ou de ne la partager qu’avec quelqu’un d’entière confiance (une personne qui ne dira pas que notre liste est stupide ou irréalisable, et qui ne s'en servira pas pour nous manipuler) : "Cette liste ne concerne que vous. Ne la montrez pas aux briseurs de rêves et ne vous laissez pas définir par l’opinion d’autrui."

Décider quoi faire et non comment faire

Ici, les auteurs du livre "La Réponse" expliquent pourquoi il est capital de se concentrer, à ce stade, uniquement sur ce que nous voulons vraiment, et non pas sur la façon de le réaliser. "Décidez d’abord ce que vous voulez. Votre SAR cherchera ensuite les réponses à la question "Comment y parvenir ?" et les méthodes commenceront à apparaître." Ceux qui réfléchissent dès le départ à comment parvenir à leur rêve se découragent et sont ceux qui abandonnent.

Créer un recueil d’objectifs

Cela consiste à regrouper, dans un carnet que nous lirons tous les jours, notre liste de rêves (réalisée en première étape), des photos, des images et des textes décrivant ou illustrant nos objectifs. 2.2 – L’utilité de dresser une liste manuscrite

Trois bonnes raisons d’écrire ses objectifs

Les auteurs sont formels : dresser une liste manuscrite de ce qui nous passionne dans la vie augmente grandement nos chances d’accomplir nos objectifs. Ils font part d’une étude réalisée qui montre, en effet, que lorsque nous couchons nos objectifs sur papier, nous avons 42 % de chances en plus d’atteindre nos objectifs.

Pourquoi ? Parce que l’écriture à la main :

Nous implique physiologiquement (cela génère jusqu’à 10 000 mouvements et des milliers de voies neuronales) et active donc puissamment notre SAR qui va se mettre à filtrer les informations liées à ce que nous avons noté.

Nous amène à nous concentrer sur ce qui importe vraiment et nous aide à clarifier nos pensées :

"Comme une boule de spaghettis, une pensée est inextricablement liée à bien d’autres. Il est difficile d’isoler une seule idée pour se concentrer dessus. […] Le processus d’écriture cristallise chaque pensée de façon à l’isoler des autres."

Nous investit plus émotionnellement et décuple ainsi notre motivation à atteindre nos objectifs.

Les auteurs illustrent leurs propos avec plusieurs objectifs qu’ils ont réussi à atteindre parce qu’ils les avaient inscrits sur leur liste de rêves, alors même que ceux-ci paraissaient fous.

L’importance de relire constamment sa liste manuscrite d’objectifs

Relire souvent sa liste manuscrite d’objectifs va nous permettre de réévaluer l’importance de chaque élément régulièrement, au fil du temps, de l'amputer ou de l'enrichir. Pour être plus certain de la relire constamment, nous pouvons l’afficher à un endroit où elle sera toujours visible (dans notre chambre, notre salle de bain, sur le réfrigérateur, notre écran d’ordinateur ou de téléphone…).

Les personnes qui réussissent le mieux dans la vie écrivent leurs idées et leurs objectifs

Les auteurs évoquent notamment une étude des années 70 qui a démontré, en gros, que les millionnaires sont des gens passionnés qui savent précisément ce qu’ils veulent. Les milliardaires aussi sauf qu’eux ont, en plus, dressé des listes et plans d’action écrits de leurs intentions. 2.3 – La découverte de sa véritable vocation professionnelle ou de sa mission de vie La vie professionnelle fait partie des priorités de la majorité des gens. Pourtant, des études indiquent qu’au moins 8 personnes sur 10 n’aiment pas l’activité qui leur permet de gagner leur vie. Pour savoir quelle est notre "mission de vie" ou "vocation professionnelle" (selon les termes du livre), les auteurs suggèrent de répondre à la question suivante : "Quelle est la chose que j’aime tellement que je serais prêt à la faire gratuitement, mais pour laquelle je pourrais également être rémunéré ?" Allan et Barbara Pease rajoutent : "Avez-vous cité votre boulot actuel ? Si vous avez fourni une autre réponse, commencez immédiatement à envisager de quitter votre boulot actuel." Selon Allan et Barbara Pease, tout ce qui nous passionne peut devenir une activité professionnelle rémunérée, à condition de savoir précisément ce que nous aimons et de le lister par écrit. "Trouvez une activité que vous aimez et vous ne travaillerez plus jamais de votre vie. […] Laissez vos rêves vous emporter." Chapitre 3 - Fixez-vous une liste d’objectifs très clairs 3.1 – Dresser sa liste par écrit Le chapitre précédent nous a montré comment le fait de lister à la main les rêves qui comptent vraiment pour nous permet d’exploiter pleinement notre potentiel. Il s'agit maintenant de passer à l'action : "Commencez à dresser votre liste tout de suite. […] Faites-le maintenant. Sinon, vous risquez un jour de vous réveiller en vous apercevant que vous n’avez plus le temps." 3.2 – Classer ses rêves en 3 colonnes Les auteurs de "La Réponse" nous proposent de répartir les éléments de notre liste en trois sections intitulées A, B et C :

"A" : les objectifs/rêves les plus importants actuellement et que nous aimerions accomplir rapidement. "B" : les objectifs/rêves importants à nos yeux, mais qui demandent encore un peu de réflexion avant de nous engager à les concrétiser. "C" : les objectifs/rêves que nous voudrions réaliser mais qui ne restent que des éventualités (car nous manquons, par exemple, d’informations avant de les positionner dans la section "B" ou "A").

À l’intérieur de chaque section, nos objectifs seront classés et numérotés par ordre d’attrait. Il est préférable de toujours avoir au moins dix objectifs réalisables sur sa liste. Car si l’un d’eux ne nous convient plus, il nous en reste neuf : nous conservons ainsi un état d’esprit positif. "Cette liste va désormais constituer une base de départ pour l’évolution de votre existence." 3.3 – Quantifier ses objectifs Pour être motivant et reconnu par notre SAR, un objectif doit être formulé "en termes clairs et mesurables avec des dates, heures, quantités, formes, couleurs, dimensions et résultats" affirment Allan et Barbara Pease. Les objectifs trop vagues et généraux doivent être reformulés de façon mesurable, quantifiable et détaillée, comme dans les deux exemples suivants :

"Être riche un jour" ⇒ "Le 15 août à 12 heures, soit dans 5 ans, j’aurai des actifs nets à hauteur de 1 million d’euros et plus aucune dette". "Avoir une jolie maison" ⇒ "Posséder, d’ici 3 ans, une maison en brique avec 4 chambres et un jardin tropical, orientée nord-est et située à 100 mètres de la mer" puis décrire clairement les plans, meubles, poignées de porte, revêtements de sol, l’aménagement paysager…).

Dans ces exemples, la deuxième formulation donne envie d’agir immédiatement et permet à notre SAR de passer en "mode recherche". Enfin, les auteurs précisent que notre objectif "doit être hors de portée, mais pas hors de vue".

3.4 – Formuler ses objectifs de manière positive Il est indispensable de formuler ses objectifs positivement. Pour plusieurs raisons :

Le SAR n’est capable de ne visualiser que des images positives : par exemple, au lieu d’écrire "Je vais arrêter de fumer le 1er janvier", noter "Je serai non-fumeur au 1er janvier" pour que notre SAR puisse créer une image représentant un non-fumeur.

Les objectifs formulés de façon positive créent, dans l’esprit, des images motivantes. Les objectifs négatifs, quant à eux, ne créent aucune image mentale.

3.5 – Opter pour des objectifs tangibles "Plus vous êtes émotionnellement et physiquement proche des images reliées à vos objectifs, plus vite vous atteindrez ces derniers." En résumé, il s’agit de :

Ancrer son objectif dans la réalité

Par exemple, si nous souhaitons scolariser nos enfants dans une grande école, nous ne devrions pas nous contenter de lire des articles sur les établissements visés mais les visiter pour nous en faire une idée réelle.

Se mettre dans la peau de la personne que nous serons une fois l’objectif accompli

"Si vous pouvez l’imaginer, alors vous avez en vous les ressources pour que cela devienne réalité." Selon les auteurs, si nous parvenons à nous imaginer en train d’atteindre notre objectif ou à nous voir une fois notre objectif atteint, c’est que nous possédons les aptitudes nécessaires pour le faire. Sinon, nous n’aurions pas réussi à nous visualiser dans ce rôle. Les sportifs ont d'ailleurs bien compris ce principe : s’ils sont capables de se visualiser en train d’accomplir une performance, alors c’est que leur corps est en capacité de l’atteindre. S'exercer à cela est encore une façon d’activer notre SAR qui se met à agir en conséquence. Les auteurs de "La Réponse" précisent : "La vie ne garantit pas que vous obteniez tous ces résultats, mais être capable de commencer par visualiser une situation vous met sur la voie de sa concrétisation. La première étape la plus importante est de commencer par vous imaginer en train d’obtenir ce résultat et non de réfléchir à la façon d’y parvenir." 3.6 – Afficher sa liste d’objectifs partout Les auteurs le répètent : afficher notre liste écrite d’objectifs partout (réfrigérateur, économiseur d’écran) force notre cerveau à se projeter et à visualiser à quoi ressemblera notre vie future, une fois chaque objectif atteint. Pour plus d’efficacité, nous pouvons imprimer ou découper des photos et images en lien avec nos objectifs. Puis, les coller sur une feuille ou dans un carnet où figurent nos listes d’objectifs. Chapitre 4 - Échafaudez un plan avec une date limite

4.1 – Comment transformer ses rêves en objectifs "La date limite est à vos objectifs ce que la détente est au pistolet." C’est en effet, selon Allan et Barbara Pease, en fixant une date limite à la réalisation de nos rêves que nous allons les transformer en objectifs : "Un rêve demeure au stade du rêve jusqu’à ce que vous lui attribuiez une date limite. Les dates limites exigent que vous passiez à l’action et vous font aller de l’avant." Autrement dit, le fait d’écrire une deadline pour nos rêves :

Est source de motivation pour aller de l’avant et au bout de nos projets. Donne du sens à nos priorités. Nous aide à passer à l’action : en nous impliquant davantage physiologiquement et donc émotionnellement, il devient plus facile de dépasser nos peurs et nos doutes. Nous aurons donc moins tendance à procrastiner.

4.2 – Comment rendre les deadlines encore plus efficaces Concernant les dates limites, les auteurs de "La Réponse" nous invitent à suivre 3 principes.

Se fixer des deadlines réalistes

Autrement dit, nous devons être capable de respecter les dates limites mais celles-ci doivent rester suffisamment rapprochées pour rester motivantes (elles doivent générer un petit challenge).

Découper les objectifs ambitieux en "petites bouchées" réalisables

Cela les rendra moins intimidants et évitera le découragement. Concrètement, il s’agit de planifier, dans un calendrier, des sous-objectifs réalistes (annuels, mensuels, hebdomadaires, quotidiens et même horaires) de nos grands objectifs. Ces mini-objectifs, traités un par un seront faciles à accomplir et nous apporteront un sentiment de réussite et donc de la motivation pour continuer. Une phrase du livre résume bien cette idée : "Gardez un œil sur la prochaine étape et non sur le sommet."

Passer tout de suite à l’action 

Dès que nous avons décidé quoi faire, il faut commencer, sans attendre. Pour les auteurs de "La Réponse", se mettre en marche est l’étape la plus importante : "Inutile de voir tout l’escalier, contentez-vous de monter la première marche. Parfois, le plus petit pas dans la bonne direction peut s’avérer le plus grand de toute votre vie. Faites ce pas, même si c’est sur la pointe des pieds." En fait, beaucoup de personnes n’avancent pas parce qu’ils ne démarrent jamais, trop occupés à "se préparer à être prêts", trop obnubilées par la planification. "N’attendez pas d’avoir fini de rembourser votre emprunt immobilier, que les enfants aient quitté le nid, que vous ayez gagné en confiance, que le Nouvel An soit passé, votre anniversaire, le trente-six du mois, votre mariage, divorce, séparation, promotion, retraite, licenciement, ou la mort de votre perroquet. Commencez dès maintenant ! Si le "plan A" ne fonctionne pas, sachez qu’il y a 25 autres lettres dans l’alphabet." 4.3 – Que faire lorsque nous ne respectons pas la date limite de notre plan d'action ? Les résultats sont parfois plus longs à venir que nous l’imaginions au départ. En effet, nous traversons tous, dans notre vie, des difficultés. Dans ce cas, les auteurs de "La Réponse" nous conseillent de fragmenter notre objectif en sous-objectifs, de poser une autre échéance, puis une autre encore si nécessaire afin de ne pas prendre le risque de renoncer. Comme les dates limites ne s’établissent que sur la base d’estimations, il est normal de devoir les réajuster en cours de route. Il n’est, par ailleurs, pas recommandé de se lancer dans trop d’objectifs en même temps. 4.4 – "Si vous traversez l’enfer, surtout continuez d’avancer" Cette citation de Winston Churchill énoncée par Allan et Barbara Pease résume la dernière idée développée dans ce chapitre : il est tout à fait possible et même recommandé de fixer une date butoir également aux pensées négatives ou à ce que nous voudrions qui cesse. Pour cela : "Décidez qu’à partir d’un jour et d’une heure précis, vous ne porterez pas un regard négatif sur ce qui vous est arrivé par le passé. Décidez de penser uniquement à ce que vous voulez vraiment.[…] Vous ne connaissez la défaite que si vous ne vous relevez pas. Décidez à l’avance que si une tragédie vous frappe, vous vous en sortirez." En guise d’illustration, Allan Pease raconte comment il a lui-même appliqué ce principe, à plusieurs reprises, dans sa vie. Il nous décrit ces expériences comme des expériences "incroyablement libératrices" car cela lui a permis, à chaque fois, de se sentir à nouveau aux commandes de sa vie. Chapitre 5 - Persistez quoi que pensent, fassent ou disent les autres Se fixer des objectifs et les planifier n’est pas le plus difficile. Le plus difficile, c’est d’aller au bout de ses plans. D’autant plus que notre entourage ne joue pas souvent un rôle très encourageant à cette étape-là.

5.1 – Décider immédiatement de ne plus écouter les personnes qui essaient de nous dissuader

"Ne laissez personne vous voler vos rêves"

Lorsque nous faisons part de nos projets à notre entourage, une quantité de personnes (proches et amis essentiellement) vont soudainement tenter de nous dissuader de mener ces projets. Pour cela, ils vont utiliser tout un tas d’arguments :

Nous sommes trop vieux, trop jeune, trop gros, trop maigre, trop paresseux, trop fou… Nous n’avons pas assez d’argent, de compétences, de talent… C’est trop risqué, ce n’est pas le bon moment, l’économie est mal en point, il y a de l’inflation, de la déflation…

Mais Allan et Barbara Pease nous mettent en garde : "ne laissez personne vous voler vos rêves". Ils insistent en nous conseillant de bien faire attention à qui nous révélons nos rêves : "Les personnes trop faibles pour poursuivre leurs rêves trouvent toujours un moyen de vous décourager dans la concrétisation des vôtres. Ne laissez pas les esprits étroits vous convaincre que vos objectifs sont trop élevés." En somme, chacun d'entre nous est capable de prendre ses décisions en connaissance de cause. Nous ne devrions surtout jamais prendre ces décisions "en suivant les conseils de ceux qui n’auront pas à subir les conséquences des résultats obtenus".

Pourquoi les autres essaient-ils de nous dissuader d’atteindre nos objectifs ?

Les auteurs de "La Réponse" décrivent trois raisons principales au fait que les autres cherchent souvent à nous détourner de nos objectifs. Selon eux, c'est parce qu'il s'agit de personnes :

Inquiètes que nous perdions notre argent, notre santé, une opportunité, ou que nous régressions. Qui craignent que nous mettions en lumière à quel point ils ne font pas grand-chose de leur vie : dès lors, "les raisons pour que vous ne poursuiviez pas vos rêves sont les leurs et non les vôtres" affirment les auteurs. Qui se sentent menacées ou médiocres face à l’annonce de nos objectifs.

La recommandation des auteurs du livre "La Réponse" est de ne pas écouter ce que les autres disent, font ou pensent mais de persévérer dans l’exécution de notre plan. Plus concrètement, ils nous conseillent de remercier ces gens de s’inquiéter pour nous, leur dire que nous les aimons, puis reformuler notre projet sans plus d’explications. 5.3 – Surmonter la peur d’échouer Nombre de personnes ne se lancent pas dans la réalisation de leurs rêves par peur d’échouer. Or, nous ne devrions pas craindre l’échec, car c’est, en réalité, une partie essentielle du succès. En effet, très peu de gens ont réussi sans avoir échoué. Les auteurs s’intéressent ici à plusieurs de ces destins (Howard Schultz avec Starbucks, Walt Disney avec Disneyland…) pour conclure que : "Les gagnants ne sont pas ceux qui n’échouent jamais. Les gagnants sont ceux qui ne renoncent jamais." Ils citent également la romancière J.K. Rowling : "Les erreurs vous aident simplement à apprendre ce qu’il faut faire pour réussir. Un boxeur ne perd pas son combat s’il va au tapis. Il perd s’il ne se relève pas." 5.4 – Éviter d’être manipulé par les autres Les auteurs de "La Réponse" partagent les deux techniques qu’ils utilisent pour éviter d’être manipulé par les autres :

Technique n ° 1 :

Accepter la part de vérité dans les propos de son interlocuteur ; Reformuler sa position et la maintenir sans agressivité.

Exemple : Une mère dit à sa fille qu’en partant travailler en Afrique, elle peut mourir d’une maladie. Voici ce que serait la réponse de la fille selon la technique n° 1 des auteurs : "Cela se pourrait. Mais j’ai profondément envie d’aider les défavorisés et je brûle d’impatience de partir."

Technique n ° 2 : si nous ne sommes vraiment pas d’accord ou que nous trouvons les propos de notre interlocuteur stupides, alors convenir que ce dernier a le droit d’avoir son opinion, mais maintenir notre position.

Dans les deux cas, rester agréable et faire en sorte que notre interlocuteur aient l’impression d’avoir raison. Chapitre 6 - Prenez votre vie en main en assumant vos responsabilités 6.1 – Comment reprendre le contrôle de sa vie ? Pour Allan et Barbara Pease, nous sommes responsables de ce qui se passe dans notre vie actuelle, du positif comme du négatif : "Votre façon de penser et les choix opérés par le passé ont donné naissance à la situation dans laquelle vous vous trouvez aujourd’hui." C’est pourquoi, il nous revient d’en assumer "tous les mérites et toutes les déconvenues". Aussi, pour assumer la responsabilité de notre situation, il nous faut absolument, d'après les auteurs, contrôler nos :

Pensées, Réactions, Réponses/choix face à ce qui nous arrive.

Il existe de nombreux événements sur lesquels nous n’avons pas ou peu de mainmise (maladie grave, accident, incendie, tsunami…). Néanmoins, il nous est tout à fait possible de maitriser ces trois éléments qui créent notre vie future. 6.2 – "Ce n’est pas ce qui vous arrive qui est important, c’est ce que vous en faites."

Tout ce que nous faisons repose sur nos choix

"C’est vous et vous seul qui êtes responsable de chaque décision et orientation que vous choisissez de prendre dans votre vie. […] Votre vie est le résultat des choix que vous faites. Si vous n’aimez pas votre vie, commencez par faire de meilleurs choix." Selon les auteurs de "La Réponse", nous pouvons nous créer une vie de rêve mais il nous faut alors cesser de nous poser en victime et de nous trouver des excuses. Car c’est précisément ce qui nous empêche d’accomplir nos rêves. Nos parents, beaux-parents, partenaire actuel et ex-partenaires, notre genre, âge, couleur de peau, santé, notre chef, l'économie, le gouvernement, la météo : certes, tous ces facteurs impactent notre situation, mais ils "ne conditionnent pas le résultat d’ensemble". Quelle que soit l'activité, des milliers de personnes réussissent avec ces "facteurs militants". "Si les "facteurs limitants" étaient si importants, personne n’aurait jamais rien réussi."

Les mauvais choix

Pour Allan et Barbara Pease, faire face aux conséquences d’un mauvais choix nous est utile. Cela nous enseigne une "leçon" qu'il nous était probablement nécessaire de connaître pour avancer. Par contre, quand nous commettons toujours la même erreur, ce n’est plus une erreur : c’est un choix. 6.3 – Huit décisions à prendre pour assumer à 100 % ses responsabilités Si nous voulons accomplir nos rêves, améliorer notre vie, alors il est indispensable de commencer par changer nos pensées et comportements. Car en continuant à penser et à agir comme depuis toujours, nous obtiendrons invariablement les résultats que nous avons depuis toujours. Dès lors, Allan et Barbara Pease nous encouragent à prendre 8 décisions :

Arrêter de nous plaindre

Ou si nous avons de bonnes raisons de nous plaindre, alors nous adresser à quelqu’un qui peut nous aider.

Cesser de rejeter la faute sur les autres

Pour les auteurs, les êtres bons nous apportent du bonheur et nous offrent des souvenirs. Ceux qui ne le sont pas enrichissent notre expérience et nous offrent des leçons.

Cesser de nous croire victime des circonstances et de trouver des excuses à ce qui se passe dans notre vie

"De votre pensée découlent vos actes et il vous incombe de changer ou non. Vos résultats vous disent la vérité sur vos choix." Les auteurs évoquent, comme exemple, notre responsabilité concernant notre état de santé. Ils précisent que "près de 80 % des cancers et maladies cardiovasculaires sont liés au mode de vie du patient – régime alimentaire néfaste, tabac, alcool, malbouffe, pollution, métier stressant et attitudes négatives".

Choisir de s’entourer de personnes et de choses que nous méritons et que nous voulons vraiment

Il s’agit de choisir un cercle plus positif. Les auteurs nous invitent à nous autoriser à fuir "ce qui ne nous fait pas bonne impression" en faisant confiance à notre voix intérieure. "N’ignorez pas les avertissements que vous lance l’existence. La façon dont une personne traite les serveurs, le personnel des hôtels et les chiens correspond à celle qu’elle finira par adopter avec son mari, sa femme ou son/sa partenaire. La vie vous donne des indices sur tout et tout le monde. Si quelqu’un nuit à votre existence, éloignez-le de votre vie, […] ou envisagez tout du moins de passer moins de temps en sa compagnie."

Focaliser sur des mesures positives qui favorisent l’atteinte de nos objectifs

Allan et Barbara Pease expliquent ici qu’en nous concentrant uniquement sur ce que nous voulons, et en en parlant positivement, nous verrons d'autres issues aux événements que nous vivons (et ce, grâce à notre SAR). Dès lors, les auteurs nous proposent de dresser la liste de dix choses que nous souhaiterions changer ou améliorer à notre sujet, puis de focaliser sur cette liste.

Réagir différemment aux événements qui surviennent dans notre vie

Trois points sont ici développés :

Il n’est pas difficile de voir en quoi nos actes (ou notre manque d’action) ont provoqué la situation dans laquelle nous nous trouvons. "Si vous n’aimez pas quelque chose, changez-le. Si vous ne pouvez le changer, changez la perception que vous en avez." Ou encore plus simplement : "Si vous souhaitez voir votre vie changer, changez de vie."

Ne pas vivre dans le passé

Pour les auteurs de "La Réponse", il est essentiel de "rester à la page" et d'être tourné vers le présent et l'avenir. Chapitre 7 - L’art de la visualisation

7.1 – Comment fonctionne la visualisation ?

Une image précise de son objectif

Visualiser un objectif, c’est créer une image mentale nette de celui-ci dans notre conscience. C’est s’imaginer en train d’obtenir les résultats souhaités et précisément ce que nous ferions et éprouverions à ce moment-là. Le SAR, qui n’est pas en capacité de faire la distinction entre imaginaire/fiction et réalité, va alors transmettre cette image dans notre subconscient. Les auteurs nous informent que : "Des études ont démontré que les sujets qui visualisent au préalable les résultats souhaités obtiennent en moyenne des résultats supérieurs de 100% à ceux qui n’ont pas employé cette technique." C’est pourquoi, depuis plus de 50 ans, presque tous les sportifs olympiques utilisent la visualisation.

Notre esprit pense en images

Les auteurs montrent ici que notre esprit ne pense pas avec des mots, mais en images. D’où l’importance de lister ses objectifs et toutes actions inhérentes en décrivant, avec passion et enthousiasme, une image claire et positive du résultat souhaité et de notre situation une fois notre objectif atteint.

Les preuves scientifiques de l’efficacité de la visualisation

Allan et Barbara Pease exposent les résultats de nombreuses recherches sur le cerveau qui ont démontré la force de la connexion esprit-corps, le lien entre nos pensées et nos comportements et l’efficacité de la visualisation. Les études présentées font part de :

La découverte de mouvements musculaires subtils déclenchés par la visualisation ; Le pouvoir de l’entraînement mental auprès de basketteurs, de policiers et d’athlètes ; Les effets de la visualisation et de l’hypnose dans la lutte contre le cancer ou en prévention de maladies ; La pratique de la "répétition mentale".

En outre, ces travaux révèlent que "les pensées produisent les mêmes instructions mentales que les actions physiques". En agissant sur un grand nombre de fonctions cérébrales, la motricité, l’attention, la perception, la planification et la mémoire, la visualisation nous entraîne à la performance réelle. Et si la pratique mentale n’est pas aussi efficace que la pratique physique, elle est très complémentaire et constitue une excellente façon de :

Renforcer sa confiance et préparer son cerveau à l’atteinte de ses objectifs. Faire progresser sa motricité. Améliorer sa motivation et ses performances.

7.2 – Comment pratiquer la visualisation | 5 étapes à suivre Pratiquer la visualisation est simple mais nécessite de s’exercer régulièrement pour de bons résultats. Les auteurs de "La Réponse" proposent de commencer par un objectif simple (manger lentement, se lever tôt, répondre calmement à une personne qui nous énerve) avant de se lancer sur des sujets plus complexes. Ils nous décrivent 5 étapes à suivre :

Se détendre : s’installer dans un endroit calme où nous sommes sûr de ne pas être dérangé. Fermer les yeux et respirer profondément.

Imaginer ce que nous voulons réaliser : visualiser une image nette de l’ensemble de ce que nous souhaitons. S’il s’agit, par exemple, de savoir jouer de la guitare, nous visualiserons la guitare, sa forme, les cordes…

Prendre place dans l’image : s’imaginer avec tous les détails possibles dans cette image. Dans notre exemple, ce sera la façon de nous assoir, de prendre et tenir notre guitare.

Passer à l’action : toujours dans le même exemple, il faudra alors ressentir la guitare dans nos mains, se concentrer sur tout ce que nous percevons, comme le son de la guitare. S’imaginer en train de commencer à s’exercer, à jouer des morceaux sans rater aucune note, comme si nous étions un virtuose de l’instrument.

Rouvrir les yeux.

Quelques points importants à suivre pour rendre la visualisation plus efficace :

Faire appel le plus possible à ses cinq sens. Visualiser le maximum de détails : ce que nous portons, avec qui nous sommes, où nous nous trouvons… S’imaginer franchir tous les obstacles que nous pourrions rencontrer. Réaliser ses séances de visualisation plutôt tôt le matin ou juste avant de s’endormir.

Chapitre 8 - Le pouvoir des affirmations 8.1 – Qu’est-ce qu’une affirmation ? Une affirmation est :

Une déclaration positive à répéter régulièrement pour confirmer ce que nous avons l’intention de réussir ou de faire, ou sur une vérité à laquelle nous avons choisi d’adhérer. Un outil intéressant pour modifier ses schémas de pensées, l’image qu’on a de soi et faire en sorte que nos objectifs deviennent réalité (nos affirmations vont traverser notre SAR).

8.2 – Comment formuler une affirmation ? Pour qu’une affirmation fonctionne, elle doit :

Être choisie en fonction de notre situation personnelle. Être formulée de manière positive (ne pas utiliser "ne… pas", "ne vais pas" ou "ne peux pas"). Commencer par "Je suis" ou "Je vais". Être précise : par exemple, la formulation "je suis en train de mincir" n’a pas le même pouvoir que "je suis en train de devenir une personne qui pèse 90 kilos". Être répétée inlassablement : "jusqu’à ce qu’elle fasse partie de notre être".

Les affirmations doivent être répétées en visualisant les résultats de ce que nous souhaitons, non pas de ce que nous ne voulons pas, et en nous voyant toujours en train de gagner. Enfin, répéter une liste d’affirmations n’est pas rêvasser : les rêveurs n’ont ni plan, ni délai précis, ni l’intention de prendre des mesures pour accomplir leurs rêves. Les personnes qui se servent de leur pouvoir d’affirmations et de visualisation ont, eux, un plan et un objectif en tête. 8.3 – Le principe de remplacement Pour terminer ce chapitre, Allan et Barbara Pease proposent de modifier la représentation que nous nous sommes faite de nous-même, au fil du temps, sur la base des affirmations positives et négatives reçues de notre entourage/environnement (société, parents, amis, professeurs, partenaires…). Les auteurs nous invitent à remplacer nos idées négatives, nos doutes et nos peurs en nourrissant notre esprit d’affirmations positives. Le but étant que celle-ci deviennent notre nouvelle image et réalité. 8.4 – La loi du renforcement "Celui qui dit “Je suis capable !” et celui qui dit “Je ne suis pas capable !” ont souvent tous les deux raison." Les auteurs de "La Réponse" citent cette phrase d’Henry Ford pour illustrer la loi de renforcement. Il a été prouvé, nous expliquent-ils, le phénomène suivant : au moment même où nous pensons/disons que nous ne pouvons pas faire quelque chose, notre cerveau réduit la quantité d’énergie électrique envoyée vers les parties de notre corps qui serviraient à faire ce que nous prétendons être incapable de faire. Et inversement. C'est ce qu'on appelle la loi de renforcement. De très nombreuses personnes ayant utilisé les affirmations, visualisé à l’avance leur réussite et finalement atteint leurs objectifs témoignent de cette loi de renforcement. Elle est aussi joliment mise en lumière dans la petite histoire suivante : "Un vieil homme dit à son petit-fils : "Mon petit, une bataille entre deux loups fait rage en nous. L’un est mauvais. C’est la colère, la jalousie, l’avidité, le ressentiment, l’infériorité, les mensonges et l’ego. L’autre est bon. C’est la paix, l’espoir, la joie, l’amour, l’humilité, la gentillesse, l’empathie et la vérité." Le garçon réfléchit et demanda : "Grand-père, quel loup gagne ?" Le vieil homme répondit calmement : "Celui que tu nourris."" Chapitre 9 - Prenez de nouvelles habitudes Dans ce chapitre du livre "La Réponse", Allan et Barbara Pease s’intéressent à l’impact de nos habitudes positives et négatives sur nos résultats. Ils soulignent notre liberté de choix en ce qui concerne nos pensées et nos habitudes. 9.1 – "Vous êtes uniquement prisonnier des murs que vous construisez." Pour mieux comprendre comment fonctionnent nos habitudes, les auteurs utilisent l’exemple des éléphants de cirque. Dès leur naissance, les éléphants de cirque sont attachés à une chaîne reliée à un bloc de béton. En grandissant, les pachydermes enchainés comprennent qu’il leur est impossible de s’enfuir, et ce quels que soient leurs efforts. Ces derniers finissent donc par ne plus essayer. Ainsi, plus tard, une fois déliés de leurs entraves, les éléphants, mentalement conditionnés à se croire prisonniers, ne s’échappent jamais. À travers cette histoire, les auteurs de "La Réponse" veulent nous faire comprendre que nous sommes, nous aussi, depuis notre naissance, conditionnés par nos "dresseurs". Ces "dresseurs", ce sont nos parents, nos frères et sœurs, nos amis, nos enseignants, la publicité, la société, la religion, la télévision, les médias, Internet. Les messages subtils et répétitifs qu’ils nous envoient finissent par faire partie de notre système de croyances. C'est ainsi que nous nous emprisonnons derrière des murs qui n'existent pas : "Pendant l’enfance, on nous dit en permanence ce que nous ne pouvons pas faire, et non ce que nous pouvons réussir. […] Ce conditionnement négatif et répétitif peut nous empêcher de réussir. Vous êtes uniquement prisonnier des murs que vous construisez." 9.2 – Habitudes mentales Vs habitudes de vie Pour obtenir des résultats et atteindre nos objectifs, il est capital de prendre des habitudes positives. Il existe en fait deux types d’habitudes :

Les habitudes mentales qui sont les "dispositions d’esprit", Les habitudes de vie.

Beaucoup de personnes ne se concentrent que sur le changement de leurs habitudes de vie, les actions physiques. Or, ce sont les habitudes mentales, notre pensée, dont dépend surtout nos résultats. Pour éviter cet écueil, il est intéressant de noter ses pensées et ses dispositions d’esprit dans le but de les analyser et d’y travailler dessus. 9.3 – Comment prendre de meilleures habitudes Voici les conseils des auteurs pour remplacer nos habitudes contre-productives par des habitudes positives :

Identifier nos habitudes destructrices à éliminer et nos habitudes productives à acquérir : si nécessaire, pour nous aider dans cette étape, nous pouvons demander à notre entourage ou analyser les habitudes des personnes qui réussissent et celles qui ne réussissent pas.

Remplacer nos pensées et affirmations négatives (comme "je vais essayer", "je suis trop occupé") par d’autres positives.

Ne changer qu’une habitude à la fois, sachant que 30 jours de répétition sont normalement nécessaires pour prendre définitivement une nouvelle habitude.

Bâtir un plan pour prendre une nouvelle habitude et s’exercer jusqu’à ce qu’elle fasse vraiment partie intégrante de notre être.

Éviter les personnes qui nous empêchent de réussir et choisir ses amis avec soin : sans forcément tourner le dos à nos anciens amis, nous pouvons élargir notre cercle.

L'idée est de choisir la compagnie de personnes ayant une meilleure influence sur nous : des personnes qui nous aident à avancer vers nos objectifs et nous motivent à devenir le meilleur de nous-même. Dans le même temps, il est conseillé de réduire nos relations avec les personnes que nous considérons comme négatives (celles, par exemple, qui critiquent, sont stressées, jalouses, se déresponsabilisent ou encore noircissent les choses sans arrêt).

"Restez à bonne distance des personnes négatives, des individus néfastes, des voleurs de rêves et des vampires émotionnels. […] Vous êtes le reflet des cinq personnes que vous fréquentez le plus. Si ce niveau moyen vous déplaît, changez la donne." Chapitre 10 - Jouez la carte des chiffres | Trois lois numériques à connaître  Ce chapitre de "La Réponse" nous montre que, dans chaque activité ou projet que nous menons, un ensemble d’éléments statistiques (principes, lois et rapports) détermine nos chances de succès. Voici donc le résumé des lois numériques les plus intéressantes à connaître. Celles-ci nous indiquent où nous devons améliorer nos capacités, passer notre temps et quelles activités éviter. 10.1 – La loi des moyennes Pour mieux comprendre comment cette loi s’applique concrètement, Allan Pease nous raconte plusieurs de ses propres expériences :

Le porte-à-porte

Lorsqu’il avait 11 ans, Allan vendait des éponges en porte-à-porte après l’école de 16 h à 18 h. Ses moyennes étaient de 10 : 7 : 4 : 2. Cela signifie qu’en frappant à 10 portes, en moyenne :

7 personnes lui ouvraient la porte ; Sur ces 7 personnes : 4 écoutaient sa présentation ; Sur ces 4 personnes : 2 lui achetaient une éponge à 20 cents.

Comme en 1 heure Allan frappait en général à 30 portes, il réalisait 12 ventes en deux heures (60 portes) et gagnait donc chaque jour 2,40 $. Il ne se souciait pas des 3 portes sur 10 qui ne s’ouvraient pas, des 3 personnes qui ne l’écoutaient pas ni de celles qui ne lui achetaient rien. Tout ce qu’il retenait, c’est qu’en toquant à 10 portes, il gagnerait 40 cents. Bilan : le garçon empochait 4 cents à chaque porte, quoi qu’il se passe ensuite. Allan Pease conclue son histoire ainsi : "Quel que soit votre objectif, il existe un rapport – un ensemble de chiffres – qui détermine le nombre de tentatives et de succès. Il s’agit simplement de découvrir ces chiffres." Une fois ces chiffres mis en évidence (loi des moyennes), nous pouvons baser dessus pour répéter la même chose, dans les mêmes situations, et ainsi obtenir les mêmes résultats.

L’assurance-vie

Allan Pease nous explique comment il a aussi joué la carte des chiffres lorsqu’il travaillait dans la vente d’assurance-vie. Son rapport était alors de 10 : 5 : 4 : 3 : 1. Ainsi, sur 10 clients appelés au téléphone :

5 acceptaient un rendez-vous. 4 clients honoraient ce rendez-vous. Sur ces 4 clients : 3 concluaient une vente suite à sa présentation pour laquelle il percevait une commission de 300 $.

Autrement dit, pour chaque personne appelée, qu’elle accepte ou non de le rencontrer, qu’elle honore ou pas le rendez-vous, achète ou pas son produit, Allan gagnait 30 $. De fait, Allan Pease ne cherchait pas à trouver des acheteurs : il se contentait simplement d’appeler 10 clients potentiels quotidiennement pour savoir qu’il gagnerait 300 $ par jour.

Les rapports : clés de nos réussites

Ainsi, pour l’auteur : "La clé de tous ces succès a été la compréhension du fonctionnement des chiffres et des rapports." Partant de ce principe, il nous invite à consigner par écrit nos réalisations quotidiennes. Puis, de les accompagner de nos données d’échecs et de succès, de ce qui a produit un résultat et ce qui n’a rien donné, dans le but de faire apparaître nos rapports. 10.2 – Le principe des 80/20

Qu’est-ce que le principe 80/20 ?

Le principe des 80/20, appelé aussi "principe de Pareto" (nom de l’économiste italien Vilfredo Pareto qui l’a observé) stipule que la plupart des résultats (80 %) dans n’importe quelle situation, sont déterminés par un nombre réduit de causes (20 %). Les chiffres 80/20 ne sont pas une règle absolue. De nombreux facteurs clés pouvant faire varier les données, ceux-ci ne sont pas toujours exactement identiques à 80/20. Toutefois, ils s’en rapprochent. L’idée à retenir de ce principe des 80/20 est donc qu’une minorité crée généralement une majorité. Et cela vaut pour presque tout. Considérant cette loi, nous comprenons alors, entre autres, que :

80 % des résultats obtenus sont le fruit de 20 % de nos efforts et donc inversement, 20 % des résultats obtenus sont le fruit de 80 % de nos efforts. 80 % de nos revenus sont générés par 20 % de nos contributions. Certaines de nos activités (nos 20 %) constituent la majeure partie (80 %) de notre bonheur, de nos résultats et de notre production. Plus de 80 % de la richesse mondiale est détenue par moins de 20 % de la population mondiale.

Comprendre la loi du 80/20 peut changer notre vie professionnelle

Ce principe des 80/20 est extrêmement utile professionnellement car elle nous offre la possibilité d’optimiser grandement nos performances. En l’appliquant, nous pouvons, en effet :

Repérer, dans nos produits et/ou services, ceux qui génèrent le plus de revenus (les 20 %) et abandonner ceux qui sont sources de résultats modestes (les 80 %). Nous concentrer sur les 20 % de tâches et actions qui produisent 80 % des meilleurs résultats, nous améliorer dans les aptitudes inhérentes à ces tâches et déléguer ou abandonner les tâches qui correspondent aux 80 % restants. Récompenser les meilleurs employés (20 %) et se séparer des moins bons. Améliorer notre service auprès de nos meilleurs clients (20 %).

Par conséquent, Allan et Barbara Pease nous invitent à rechercher des activités 80/20 dans tout ce que nous faisons, sur le plan professionnel mais aussi personnel, et y mettre toute notre énergie.

Transformer ses passions en source de revenus avec le principe 80/20

Le principe des 80/20 est aussi extrêmement intéressant à appliquer au niveau personnel. L'idée est, en suivant ce principe, est de passer moins de temps sur les activités que nous n’aimons pas pour en consacrer plus à ce qui nous plait, à ce qui compte vraiment pour nous (passer du temps avec sa famille, s’adonner à ses passions…). D’ailleurs, précisent les auteurs de "La Réponse", en centrant notre énergie et notre source de revenu sur nos passions (qui sont aussi généralement nos points forts), nous obtenons souvent un revenu plus important, car notre rendement est de bien meilleure qualité. Allan et Barbara Pease nous proposent alors de coucher nos passions par écrit. Puis, ils nous interrogent : pourquoi ne pas diminuer nos heures de travail et passer plus de temps à une activité professionnelle annexe qui correspond à notre passion (jouer de la musique sur scène, écrire un livre, développer notre invention ou notre logiciel, trouver des investisseurs pour nos projets…) ? Au fil de l’évolution de cette nouvelle activité professionnelle annexe, nous pourrions ajuster notre proportion travail/passion, et nous fixer des objectifs financiers. Les auteurs développent ici pourquoi : "Lorsque vous vous fixez des objectifs financiers très clairs et suivez un plan d’action avec un délai précis, les probabilités de gain sont bien plus importantes que n’importe quel gros lot." 10.3 – Le groupe des 3 % Allan Pease s’inspire à nouveau de sa propre expérience pour nous expliquer ce dernier principe. À l’âge de 47 ans, Allan apprend qu’il est gravement atteint d’un cancer de la prostate. Son médecin l’informe alors qu’il ne lui reste que trois ans à vivre. En échangeant avec ce spécialiste, Allan apprend qu’environ :

20 % des hommes de son âge dans le même état que lui meurent dans les 2 ans. 50 % dans les 3 ans. 27 % meurent généralement peu de temps après ces 3 ans. 3 % dépassent les 80 ans et meurent d’autre chose.

Allan Pease interroge les médecins : que faisaient les survivants du groupe des 3 % que les 97 % ne faisaient pas. Aucun ne savait. L’auteur décide alors de réaliser ses propres recherches : il étudie les raisons pour lesquelles les personnes du groupe des 3 % étaient encore en vie. Il ajuste sa vie en fonction de ses découvertes et choisit de voir ce cancer comme un simple obstacle supplémentaire à ses projets. Seize ans plus tard, Allan Pease est toujours en vie. Chapitre 11 - Gérez le stress Ce onzième chapitre du livre "La Réponse" parle de gélotologie. La gélotologie est la science du rire, c'est-à-dire l’étude de l’humour, du rire et de ses effets psychologiques et physiologiques sur le corps humain. 11.1 – Rire pour être en bonne santé Après nous avoir présenté les aspects biologiques du rire, les auteurs décrivent, à travers les recherches de nombreux scientifiques (Vernon Riley, Patch Adams, Thomas Holmes et Richard Rahe, Candace Perth), les multiples bienfaits du rire. Ces études nous apprennent que le rire :

Nous aide à nous détendre grâce à son effet tranquillisant sur le corps : lors d’un fou rire, notre cerveau libère de l’endorphine ; nos larmes, lorsque nous pleurons de rire, contiennent de l’encéphaline, un tranquillisant naturel du corps capable de soulager la douleur. Renforce le système immunitaire et allonge l’espérance de vie. Diminue le stress, connu comme cause majeure dans le déclenchement de graves maladies comme le cancer.

L’intervention de clowns et salles de rire dans les hôpitaux sont autant d'exemples qui découlent de ces recherches et/ou viennent les confirmer (les statistiques font notamment apparaître, avec ces structures, un raccourcissement de la durée d’hospitalisation, une diminution de la quantité d’analgésiques, des patients plus faciles à gérer…). En somme, toutes ces études prouvent que l’humour et la pensée positive sont extrêmement bénéfiques pour la santé, facilitent les relations avec les autres et aident à réussir davantage. 11.2 – Le rire contre les émotions destructrices Les auteurs du livre "La Réponse" attirent notre attention sur quatre émotions particulièrement destructrices. Il s’agit de :

La culpabilité, La gêne, La honte, L’offense.

Les auteurs soulignent que ces quatre émotions, nuisibles à notre bonheur, résultent toutes d’un choix. Allan et Barbara Pease nous proposent donc plutôt de choisir de nous servir de l’humour pour affronter ces situations émotionnelles et modifier notre état physique (ils mentionnent notamment les thérapies par le rire). Chapitre 12 - Surmontez la peur et l’inquiétude La peur et l’inquiétude sont deux réactions ancestrales qui servaient, chez les humains, à réduire le risque de mourir par "le combat ou la fuite". Mais elles sont aujourd’hui, pour les auteurs de "La Réponse", nos deux principaux freins aux succès, bonheur, épanouissement et paix intérieure. Par ailleurs, la peur et l'inquiétude causent des dommages à nos organes et à notre système immunitaire. Il devient alors primordial de ne pas laisser la peur et l’inquiétude exercer une emprise sur nous.

12.1 – La peur : une réaction normale et importante Les auteurs de "La Réponse" commencent ce chapitre par des explications issues de la neuroscience cognitive pour mieux comprendre comment fonctionnent la peur et l’inquiétude dans notre système nerveux central. Ils nous rappellent ainsi que la peur fait partie intégrante du cerveau humain et qu’elle est indispensable. Avoir peur ou être préoccupé par sa vie est un comportement humain normal. Sans cela, les espèces disparaissent. 12.2 – La peur liée à nos souvenirs Les auteurs développent 3 points concernant la peur et sa corrélation avec nos souvenirs.

Nous pouvons avoir peur sans savoir pourquoi.

En effet, la réaction de peur a été apprise grâce à un processus appelé "conditionnement classique" généré par l’amygdale. Cette amygdale gère la mémoire implicite, c’est-à-dire qu’elle stocke nos réactions physiques en lien avec les événements et expériences passées au niveau inconscient. C'est pourquoi il nous arrive de ressentir de la peur sans comprendre consciemment pourquoi.

Nous nous souvenons plus facilement des événements/expériences émotionnelles.

Ces souvenirs sont appelés "souvenirs éclairs" (exemple : quelqu'un de la génération X se rappelle certainement où il se trouvait le jour où la princesse Diana est morte). Attention : quand l’événement est trop traumatisant, nous pouvons mentionner des éléments très clairs de souvenirs éclairs. Or, les auteurs soulignent qu'en réalité ceux-ci se révèlent souvent faux.

Créer de nouveaux souvenirs peut nous aider à surmonter la peur.

Une peur "raisonnable" s’avère utile pour notre sécurité. Toutefois, dans les cas de troubles anxieux (comme l’état de stress post-traumatique, le trouble panique, la phobie sociale ou le trouble obsessionnel-compulsif), la peur devient handicapante. Pour rendre une peur positive, il faut alors créer de nouveaux souvenirs capables de modifier notre système nerveux central. En gros, au lieu de penser aux résultats indésirables que nous avons connus, nous devrions ne penser qu’aux résultats souhaités. 12.3 – Les fausses peurs Notre cerveau ne sait pas distinguer les expériences réellement effrayantes de celles créées pour nous effrayer. C’est pourquoi les activités qui donnent le frisson nous permettent d’avoir peur sans nous exposer à un véritable danger physique (films d’horreur, trains fantômes, montagnes russes, saut à l’élastique et sports extrêmes). Généralement, cette peur nous attire : le plaisir/euphorie qu’elle nous procure est semblable à celle que ressentent les toxicomanes. 12.4 – Les peurs sociales ou la peur d’être jugé Les peurs les plus courantes sont celles que nous ressentons dans les situations où nous sommes susceptible d’être jugé par les autres (parler en public, par exemple, fait partie des peurs de la plupart des gens). Ce sont des peurs dites sociales. Ces peurs proviennent en fait du sentiment d’inadaptation que nous éprouvons en nous comparant à d’autres individus jugés meilleurs que nous. C’est pourquoi, pour Allan et Barbara Pease, il est inutile de se comparer : "Le seul moment où il est sain de se comparer à une autre personne, c’est quand celle-ci représente une source d’inspiration parce qu’elle a déjà accompli ce dont vous rêvez." 12.5 – La peur d’être rejeté Allan et Barbara Pease développent plusieurs idées à propos du rejet et de la peur que nous en avons :

Tous ceux qui ont réussi ont dû gérer des rejets avant de réussir. Le rejet ne signifie pas forcément que notre situation se détériore. Par exemple, si le projet que nous avons soumis à notre supérieur hiérarchique est rejeté, cela ne fait pas de nous quelqu’un de moins bon qu’avant notre proposition. Nous sommes même meilleur puisque nous savons comment modifier notre approche pour viser plus juste la fois suivante. Quand nous subissons un rejet, nous pouvons gérer la situation en 3 étapes : d’abord, ne pas le prendre personnellement, ensuite accepter de se sentir mal ; enfin, se fixer une limite temporelle pour ne plus y penser et passer à autre chose. Si nous devons rejeter une autre personne, nous pouvons le faire péniblement mais efficacement de la façon suivante : remercier la personne, lui expliquer la raison de notre rejet ; enfin, louer ses qualités.

12.6 – Trois moyens très simples de gérer sa peur

Prendre du recul

"Le cœur qui bat à tout rompre, les mains moites, le désespoir et la confusion sont le résultat de la libération d’adrénaline" indiquent les auteurs. Pour nous sentir mieux, nous pouvons alors faire 15 minutes de marche, prendre une douche ou se préparer un thé/café.

Être réaliste

Il ne vaut pas la peine de se faire du souci pour ce que nous redoutons : en effet, des études ont montré que dans 87 %, les motifs de nos inquiétudes ne se réalisent jamais. Et lorsqu’ils se produisent, seulement 6 % des événements dépendront de nous.

Nos peurs sont souvent bien pires que la réalité. Par exemple, le jour où un requin est aperçu sur une côte, tout le monde s’imaginent que des requins rôdent autour de toutes les plages.

Quand quelque chose nous fait peur, il est judicieux de penser à la pire issue : "Que peut-il arriver de pire ?". Car "qu’il s’agisse d’une présentation, d’un appel téléphonique, d’une conversation ou d’une relation qui se passe horriblement mal, le soleil se lèvera bien le lendemain matin et la vie suivra son cours".

Pour garder le sens des proportions vis-à-vis de nos peurs, il est aussi intéressant d’aider quelqu’un moins bien loti que nous : en prenant conscience de la chance que nous avons, nos problèmes nous paraitront moins intimidants.

Revenir à des choses simples

Les médicaments, drogue, alcools ne font qu’augmenter les peurs. Les meilleurs remèdes contre l’anxiété ou la tension se trouvent dans des choses simples : une bonne nuit de sommeil, un bon repas équilibré, une marche, une conversation avec un ami bienveillant, la lecture, l’écoute ou le visionnage de quelque chose d’inspirant ou de motivant. Chapitre 13 - N’abandonnez jamais 13.1 – "Les gagnants ne sont pas des personnes qui n’échouent jamais, mais des personnes qui ne renoncent jamais." "Le rejet n’est rien d’autre qu’un retour négatif vous montrant ce qu’il ne faut pas faire." Autrement dit, le rejet nous indique la voie à suivre vers le succès. Au lieu de le craindre, il faut donc l’accepter volontiers. L’histoire est remplie d’exemples d’hommes et de femmes qui ont réussi et pourtant multiplier les rejets : Walt Disney, Steve Jobs, Oprah Winfrey, Les Beatles, Albert Einstein. Toutes ces personnes se sont accrochées à leurs objectifs, malgré ce que les autres disaient, pensaient ou faisaient. En résumé, ce n’est pas le rejet qui empêche de réussir. C’est le renoncement.  C’est pourquoi, si nous sommes "persuadé d’avoir une idée géniale", Allan et Barbara Pease nous incitent à aller au bout de notre projet. Et avant de passer à autre chose, "épuiser toutes les options possibles" : "N’abandonnez pas ! Les débuts sont toujours la partie la plus ardue. Si vous avez envie de renoncer, relisez votre liste d’objectifs et ne pensez qu’au résultat souhaité. Ne laissez jamais les probabilités vous empêcher de réaliser ce pour quoi vous êtes certain d’être fait au fond de votre cœur. Allez au bout des choses et, une fois parvenu à destination, vous verrez que vous êtes capable de dépasser les limites fixées au départ." Enfin, les auteurs rajoutent :  "Si vous renoncez, vous ne saurez jamais à côté de quoi vous passerez. Si vous croyez à une idée ou un concept et estimez qu’il profitera aux autres, tenez bon. N’abandonnez pas au premier contretemps. Au fil de votre progression vers vos objectifs, certains vous jetteront des pierres, mais vous pouvez vous servir de ces pierres pour bâtir un mur ou construire un pont." 13.2 – Demander de l’aide auprès d’experts pour atteindre ses objectifs Les auteurs de "La Réponse" nous invitent à demander à des personnes qui ont déjà vécu notre situation, qui ont accompli/sont en train d’accomplir ce que nous voudrions réaliser, comment ils s’y sont pris. Les personnes sollicitées doivent posséder une certaine expertise dans ce que nous visons pour être en mesure de nous montrer les pièges et les raccourcis. Les auteurs suggèrent de leur demander conseil de façon positive, créative, en termes très clairs et sans craindre de s’entendre dire "non" : "Statistiquement, la réponse sera plus souvent "Non" que "Oui", mais si le rapport est, admettons, de 10 contre 1, vous finirez par obtenir un "Oui". Même lorsque la réponse est "Non", vous n’êtes pas moins bien loti qu’avant d’avoir posé la question. Vous êtes exactement dans la même situation." Les auteurs illustrent leur propos en racontant leur propre expérience lors de la parution de leur premier livre. Ils soulignent enfin que cette aide peut aussi se trouver dans des livres, des vidéos ou tout autre contenu, sur internet par exemple. Chapitre 14 - Des tréfonds au firmament Les deux derniers chapitres du livre "La Réponse" sont autobiographiques. Après avoir longuement hésité, les auteurs ont décidé de partager leur histoire et leur vécu personnel pour nous montrer comment ils ont appliqué les principes de "La Réponse" à leur propre vie.

14.1 – La chute Alors que tout va parfaitement bien dans la vie d'Allan et Barbara Pease, tout s'arrête "pratiquement du jour au lendemain". Après des années de succès triomphal, d'abondance et de prospérité, le couple se retrouve endetté de plusieurs millions de dollars. Dans le même temps, Allan apprend qu’il est très gravement atteint d’un cancer. Les Pease traversent alors une période extrêmement difficile. Jusqu'au jour où ils décident de tout recommencer à zéro : "Nous avons pris la décision irréversible de connaître un succès encore plus grand que le précédent, nous nous sommes assis devant une table en plastique prêtée par un ami et avons écrit à la main nos nouveaux objectifs, nous avons détaillé notre futur mode de vie et nos prochains succès. Nous ignorions comment nous allions procéder, mais nous avions décidé quoi faire." Après plusieurs mois d’introspection, Allan et Barbara Pease choisissent finalement d’écrire de nouveaux livres. Leur ambition est de les vendre ensuite en millions d’exemplaires, soit bien plus que leurs précédents ouvrages. La barre est haute, mais leur situation ne leur donnait pas la possibilité, se rappellent-ils, de faire autrement. 14.2 – L’horizon se dessine Pour atteindre son objectif, le couple sait qu’il doit se positionner sur les marchés de pays à forte population. Pour diverses raisons, Allan et Barbara choisissent de conquérir le marché de l’Europe. Ils s’installent alors en plein milieu de l’Angleterre, en territoire totalement inconnu, avec pour seul arme : "un objectif en tête et leur foi en l’univers". "En y réfléchissant bien, ce que nous avons accompli paraît presque impossible, mais c’était la seule option qui s’offrait à nous. Quand vous êtes dos au mur, l’épée à la main, sans autre solution, vous ne pouvez qu’aller de l’avant. Nous avons même refusé d’envisager autre chose que la réussite. Nous allions enregistrer des succès sans précédent, point barre ! Et nous allions suivre notre plan d’action quoi que disent, pensent ou fassent les autres." Allan et Barbara Pease racontent leur arrivée au Royaume-Uni. Ils nous font vivre leurs débuts dans le petit village anglais d’Henley-in-Arden. Les premiers mois sont bien plus difficiles que ce qu’ils avaient imaginé. Leur récit est palpitant. C’est un grand saut dans l’inconnu à la fois effrayant et captivant. 14.3 – Tenir bon Allan et Barbara Pease mettent trois ans à se sortir de leurs difficultés financières. Cette période met à mal leur relation. Les incompréhensions qu’Allan et Barbara rencontrent au sein de leur vie de couple vont être à l’origine de leur intérêt particulier pour ce qui va devenir le sujet de leur succès. C’est à force de persévérance et parce qu’ils ne cessent de parler de leur situation à tout le monde que le couple commence à voir leur condition s’améliorer. De nombreuses personnes acceptent de les aider. Barbara et Allan travaillent laborieusement. Petit à petit, Allan est invité à participer à plusieurs conférences et sur des plateaux de télévision. Au cours de ses interventions, les idées d’Allan, qui démontrent les différences entre le cerveau des hommes et celui des femmes, portent à controverse. Toutefois, ses exposés connaissent un bon accueil. Le couple saisit alors le potentiel du sujet. Il décide de consacrer son prochain livre à l’étude des relations entre les hommes et les femmes. Un jour, lors d’un voyage en Italie, en voiture, Allan et Barbara se disputent. Cette expérience est à l’origine du titre de leur livre : "Pourquoi les hommes n’écoutent jamais rien et les femmes ne savent pas lire les cartes routières". L’ouvrage parle des différences entre les hommes et les femmes sur un ton drôle mais étoffé par des données très scientifiques et des histoires vraies. Ce genre de texte est nouveau et n’est pas politiquement correct. Il suscite donc l’attention des médias et génère une certaine notoriété à Allan. Le livre, auto édité, devient très vite numéro un des ventes en Australie. 14.4 – Des obstacles et des pièges Allan et Barbara relatent ensuite l’histoire de la publication de leur livre en Europe : ils partagent les stratégies qu’ils ont dû adopter face aux nombreux refus et obstacles rencontrés pendant des mois avant leur entrée dans les meilleures ventes de Grande-Bretagne. "En bien des occasions, les perspectives nous ont paru sombres ou les choses ne tournaient pas comme nous l’aurions souhaité. Mais lorsque vous avez des objectifs clairs, vous êtes motivé par la perspective du résultat final, au lieu de vous appesantir sur l’obstacle." Après avoir passé 3 ans dans un logement miteux, les auteurs retracent leur ascension. Ils racontent comment ils sont notamment parvenus à devenir propriétaires d'un bel appartement dans une demeure du 17e siècle en Angleterre (grâce à l’aide de personnes passionnées par leur projet). 14.5 - Ne jamais abandonner Devenus habitués de la télévision britannique, Allan et Barbara Pease participent ensuite à de nombreux projets télévisuels (séries, documentaires). Ils auto publient encore 7 ouvrages qui se vendent en millions d’exemplaires. Voici un extrait de l’analyse qu’ils font de leur success story. Celle-ci résonne avec les propos des précédents chapitres de ce livre : "Les résultats décrits ici représentent environ 20 % de nos efforts initiaux - les 80 % restants n’ayant débouché sur rien. Nous avons joué la carte des chiffres, nous nous sommes fixé des objectifs clairs, écrits ensuite à la main et comprenant une date limite. Nous avons constamment visualisé les résultats souhaités et utilisé chaque jour les affirmations. Faire tout cela, solliciter l’aide d’autrui et prendre la décision de persévérer, malgré ce que disent, pensent ou font les autres, porte ses fruits." 14.6 - Réussir l’impossible Les auteurs de "La Réponse" nous expliquent ensuite comment ils ont réussi à aller au bout de l’un des objectifs les plus improbables de leur liste : celui de pénétrer le plus gros marché non exploité au monde, à savoir la Russie. À l’époque, en 1990, il est quasiment impossible d’entrer sur le territoire russe. Encore moins d’y publier un livre ou d’intervenir au cours d’une conférence. Pourtant, le couple y parviendra. Allan et Barbara Pease nous embarquent ici dans leurs aventures abracadabrantes sur fond de KGB jusqu’à atteindre leur rêve impensable d’animer quantité de séminaires à travers tout le pays encore très fermé. Leur tournée ira jusqu’au Kremlin. Aujourd’hui, les auteurs sont célèbres en Russie où ils séjournent trois mois par an. Les auteurs terminent ce chapitre en rappelant leur stratégie, qui prend sens dans leur récit et qui se résume ainsi : "Tout ce qu’il vous faut, c’est commencer par définir les objectifs que vous souhaitez atteindre, puis les écrire sur une feuille. Dressez les listes A, B et C, puis définissez des dates limites pour les éléments de la liste A. Quand la façon de procéder commence à apparaître autour de vous, échafaudez un plan d’action. Puis allez de l’avant, quoi que pensent, disent ou fassent les autres. Adoptez les nouvelles habitudes nécessaires pour vous faciliter la vie, concevez des affirmations positives et servez-vous de la visualisation. Et, quoi qu’il vous arrive en route, voyez le bon côté des choses. C’est ce que Barb et moi-même avons toujours fait, parce que nous savons que ça fonctionne. Et il en ira de même pour vous dès que vous aurez décidé d’adopter le même état d’esprit." Chapitre 15 - Dites à votre corps quoi faire Dans cet avant-dernier chapitre de "La Réponse", Allan et Barbara Pease évoquent une période de leur vie à la fois très intime et inspirante. Le couple relate avec émotion les épreuves qu'ils ont dû endurer pour arriver à devenir parents. Ce qu'ils nous racontent relève presque de l'impossible. Leur détermination et persévérance forcent l'admiration. Et leur histoire illustre bien, disent-ils, le pouvoir du SAR et les enseignements développés dans ce livre. 15.1 – Le récit émouvant du combat d'Allan et Barbara Pease pour avoir des enfants Quand Allan et Barbara Pease décident d'avoir des enfants ensemble, ils ont déjà 4 enfants (2 garçons du côté de Barbara et 2 filles du côté d’Allan). Les chances de survie d'Allan étaient si faibles quand on lui a diagnostiqué son cancer que cette épreuve, dont il est finalement sorti vivant, a amené le couple à réfléchir profondément à leur vie et à leur relation. Leur décision d’avoir deux autres enfants et d'en faire leur objectif premier dans leur liste manuscrite fait suite à cette longue réflexion. Très vite, le couple comprend qu'il va devoir faire face à un obstacle de taille : statistiquement parlant, il est quasiment impossible que cela puisse se produire. En effet, les spermatozoïdes d'Allan, âgé de 52 ans à ce moment-là, ne sont plus viables à cause du traitement de radiothérapie subi. À 41 ans, Barbara arrive, quant à elle, à un âge médicalement avancé pour procréer. De plus, personne ne les encourage à poursuivre ce projet : leurs amis y voient une décision irresponsable ; et pour les spécialistes, leur projet a moins de 2 % de chances d'aboutir. 15.2 – Une motivation à toute épreuves Mais Allan et Barbara ne se laissent pas démotiver. Ils ne tiennent pas compte ni de l'opinion de leur entourage ni des pronostics des médecins : "Ne suivez pas les conseils de personnes qui n’ont jamais réussi ce que vous souhaitez entreprendre. [...] Quand des "experts" ou d’autres personnes bien intentionnées vous disent qu’une chose est infaisable, trouvez de nouveaux experts et amis qui croient en vous et en ce que vous souhaitez atteindre. Voyez-vous, si nous avions écouté les conseils des experts quand on m’a diagnostiqué mon cancer, je serais probablement mort depuis longtemps." Leur première solution sera la FIV. Si cela ne marchait pas, alors il resterait la mère porteuse ou l’adoption comme autres solutions. 15.3 – Persévérer coûte que coûte Le récit de ce chapitre décrit tous les espoirs et désespoirs que le couple a connu au cours de leur projet de mettre au monde de nouveaux enfants. Ils nous en livrent toutes les épreuves, les étapes, les "rounds" (pour reprendre les termes des auteurs) à l'image d'un véritable parcours du combattant. Nous y apprenons :

Les "montagnes russes" qu'ils ont vécues dans le cadre de leur FIV, avec des nouvelles aussi brutales qu'inattendues, tant positives que négatives.

Leur façon de les gérer et de rester motiver : focaliser sur le but final et pas sur les échecs.

Le cauchemar vécu par Allan pour aller au bout d'une technique d’insémination artificielle complètement expérimentale : programme qu'ils ont suivi malgré les difficultés à en bénéficier, les faibles chances de réussite et les conséquences que cela comportait (interventions chirurgicales des testicules provoquant une voix aigue chez Allan par exemple).

Toutes les mésaventures éprouvantes qu’ils ont traversées et acceptées pour respecter le protocole d’injections d’hormones.

La confiance et la foi de Barbara qui "parlait joyeusement à ses ovaires", "chantait des chansons à ses embryons", leur "lisait des histoires " et leur "expliquait tout ce qu'elle faisait en détail". Et tout cela en se promenant dans la maison avec des bavoirs et des vêtements de bébé autour du cou, nous raconte Allan. Pour lui, son épouse "respectait à la lettre le principe selon lequel vous devez absolument […] croire en vous et ne jamais envisager d’autres issues que celle que vous souhaitez voir se produire".

Le mélange de respect et d’admiration qu’Allan a éprouvé en observant la force de détermination de son épouse : "en tant que mari, je demeurais nerveusement silencieux pendant qu’elle se montrait déterminée et résolue, d’un calme inquiétant, certaine que nous aurions au moins un enfant - et peut-être deux."

15.4 – La fin de l'histoire Le couple aura finalement deux enfants en bonne santé :

Brandon, né en 2005 après un travail naturel de douze heures, sans prise de médicaments. Bella, maintenue en congélation plusieurs mois avant d'être inséminée.

15.5 – Les clés de la réussite du projet d'Allan et Barbara Pease qu'il faut retenir Allan et Barbara Pease concluent leur ouvrage "La Réponse" en partageant leur analyse sur ce qui, selon eux, a contribué à la réussite de leur projet. Les 2 postulats qu'ils mettent ici en avant sont :

Adopter un état d’esprit positif et répéter des affirmations positives

Barbara confie avoir choisi d'être positive et avoir visualisé le résultat souhaité tout au long de cette période. Déterminée à avoir un enfant et convaincue de réussir malgré les probabilités très faibles, elle dit n'avoir jamais imaginé qu'elle n'y arriverait pas. Il est souvent difficile, lorsque tout se ligue contre nous, de rester positif. Pourtant, lorsque nous décidons de suivre un objectif réellement souhaité, de nouvelles portes s'ouvrent. "Vous voyez d’autres options et possibilités que vous n’auriez pas prises en compte si vous n’aviez pas emprunté cette voie" affirment les auteurs.

S'entourer uniquement de personnes soutenantes

"Si vos "conseillers" ne croient pas en votre objectif, trouvez-en d’autres. C’est votre objectif, pas le leur. Il ne s’agit que de conseillers, avec une opinion." Barbara explique n'avoir gardé, dans son entourage, que des personnes qui pensaient que son projet était possible et la soutiendraient. Elle termine ainsi : "Quand on vous dit qu’il n’y a qu’une toute petite chance de réussir quelque chose, gardez à l’esprit qu’il ne s’agit que de l’opinion de la personne qui vous le dit et qu’elle se base sur son expérience. Il se peut aussi qu’elle projette sur vous ses propres insuffisances. Cela ne signifie pas que vous allez au-devant d’un échec, mais généralement que vous avez besoin d’afficher une attitude positive, de redoubler d’efforts et de décider de faire partie de la minorité des individus qui triomphent." Chapitre 16 - Une synthèse s’impose Ce dernier chapitre de "La Réponse" résume les idées clés du livre. En voici la synthèse. 16.1 – Se fixer des objectifs précis et rester focus Les auteurs de "La Réponse" le répètent tout au long du livre : c'est quand nous décidons du "quoi" que le comment apparaît de lui-même. C’est pourquoi, nous devons décider de ce que nous voulons vraiment avant de réfléchir à la façon d’y parvenir. Le couple Pease rappelle ensuite le processus pour accomplir ses objectifs de vie. Celui-ci peut se résumer ainsi :

Se fixer des objectifs. Poser ces objectifs par écrit. Leur donner un ordre de priorité. Les décomposer en sous-objectifs à atteindre un par un. Intégrer ces objectifs et sous-objectifs dans un plan d’action. Leur fixer des limites réalistes (et réajuster quand nécessaire). Focaliser sur l’action, toujours aller de l’avant quoiqu’en disent ou pensent les autres. Adopter les nouvelles habitudes nécessaires, se servir des affirmations positives et de la visualisation. Garder le cap même si les autres tentent de nous dévier de nos objectifs.

16.2 – Comprendre le rôle central de notre système d’activation réticulaire (SAR) Grâce à notre SAR (amas de fibres neuronales traversant notre tronc cérébral), nous pouvons, selon Allan et Barbara Pease, créer notre propre réalité. Pour cela, il nous faut programmer notre SAR en choisissant les messages à lui envoyer. Cette démarche consciente et précise :

Se fait en positivant et en contrôlant mieux notre dialogue intérieur et nos attentes. Va orienter notre SAR pour qu'il recherche les informations positives dont nous avons besoin et éliminer les données négatives.

"Le SAR est un outil tellement puissant qu’il peut vous mener partout où vous souhaitez aller. C’est votre GPS personnel." 16.3 – Utiliser la puissance de l’écriture Pour les auteurs de "La Réponse", "écrire multiplie nos chances de réussite". Coucher sur papier nos pensées fixe notre attention sur ce qui importe vraiment et mobilise notre SAR. Dès lors, les auteurs préconisent de :

Lister par écrit ce qui nous intéresse, nous passionne dans l’existence, sans porter aucun jugement sur les éléments notés. Enrichir ses listes continuellement et rester vigilant à ce qu’elles correspondent bien à ce que nous voulons vraiment, pas à ce que les autres attendent de nous.

16.4 – Prendre ses responsabilités "Tout ce que vous avez dans la vie repose sur les choix que vous effectuez." Il est donc inutile d’accuser les autres ou les circonstances. Nous sommes responsables de nos choix et de nos décisions. Prendre ses responsabilités implique de :

Décider d’assumer à 100 % tout ce qui nous arrive. Réagir positivement aux événements : cesser de se plaindre et réfléchir à ce que nous pouvons et allons faire.

16.5 – Se servir de la visualisation et des affirmations "Votre vie est la somme de vos affirmations passées." La découverte du SAR par les neurosciences explique désormais comment des procédés tels que la visualisation, les affirmations ou encore la loi de l’attraction contribuent largement à la réussite de nos projets. En outre, quantité d’histoires en témoignent. Nous savons, par exemple, que tous les sportifs à succès s’entraînent physiquement mais aussi mentalement. Les affirmations et la visualisation consistent à fixer son esprit sur les résultats souhaités et à imaginer mentalement son succès, ses objectifs atteints. Elles renforcent les voies neuronales pour une compétence donnée, libèrent notre créativité et permettent à notre potentiel de s’exprimer pleinement, "au-delà de nos rêves les plus fous." Elles font également naître le courage et l’esprit d’initiative. "La Réponse" indique plusieurs principes à suivre pour des affirmations et une visualisation efficaces :

Ne penser qu'à ce que nous désirons vraiment, pas aux choses que nous refusons. N’utiliser que des formules positives. S'imaginer toujours en train de gagner. S’entraîner pour que nos actions positives deviennent des habitudes.

16.6 – Prendre de nouvelles habitudes : celles qui mènent au succès Les auteurs du livre "La Réponse" terminent leur ouvrage en rappelant les habitudes communes aux personnes couronnées de succès :

Persévérer, quoi qu’en pensent ou en disent les autres

Autour de nous, des gens tenteront sûrement de nous interrompre sur le chemin de nos objectifs, soit parce qu’ils nous aiment, soit au contraire parce qu'ils nous détestent ou encore parce qu'ils ne veulent pas eux-mêmes paraître comme des "losers". Pour y faire face, les auteurs suggèrent de :

Rester concentré sur ses objectifs et avancer malgré ce que font, pensent et disent les autres. Éviter les critiques en "ne faisant rien", "ne disant rien" et "en n’étant personne". Se montrer agréable et faire en sorte que les autres aient le sentiment d’avoir raison, quelle que soit leur opinion (tout en reformulant les choses conformément à ce que nous estimons vrai à nos yeux).

S’autoriser à fuir ce qui ne nous fait pas bonne impression

Inutile de donner des explications à quiconque. Faisons simplement confiance à notre voix intérieure. Nous devons assumer notre responsabilité dans le fait que certaines personnes fassent partie de notre environnement. Le conseil des auteurs du livre "La Réponse" à ce sujet : "Si le mode de vie et les accomplissements de vos cinq amis les plus proches ne vous enthousiasment pas, faites-vous de nouveaux amis".

Considérer la peur et l’inquiétude comme normales mais décider que nous nous en sortirons

Les catastrophes arrivent à tout le monde, à tout moment. Cela est normal. Et ce n'est parce que nous sommes au tapis que nous sommes hors jeu. "Vous ne connaissez la défaite que si vous ne vous relevez pas" écrivent Allan et Barbara Pease. Si une tragédie nous frappe, il est alors essentiel de décider que nous nous en sortirons. Nous pouvons nous fixer un jour et une heure précise à partir de laquelle nous décidons de vaincre le stress, l'inquiétude, la déprime. En bref : "Attendez-vous à ressentir de la peur en cas d’événements nouveaux ou d’imprévus, mais ne les laissez pas entraver la progression vers votre objectif."

Jouer la carte des chiffres

Nos objectifs dépendent d'un certain nombre de séquences, de formules, d'éléments statistiques, et ce quelque soit notre projet ou activité. Ces chiffres détermineront nos chances de succès. C'est pourquoi, il est très intéressant de noter nos activités quotidiennes, le nombre de nos tentatives, de nos réussites et échecs, ce qui a porté ses fruits et ce qui n’a pas fonctionné. De cette façon, nos rapports se dessineront rapidement.

Voir le bon côté des choses

Pour le couple Pease, il est indispensable de faire les choses sérieusement, mais sans jamais nous prendre trop au sérieux. "Passez avec vous-même un contrat stipulant que vous verrez le bon côté de tout ce qui vous arrive. Le plus beau jour de votre vie est celui où vous décidez que votre existence vous appartient - pas d’excuses, personne sur qui vous appuyer, vous reposer ou rejeter la faute. C’est ce jour-là que débute réellement votre vie."

Prendre les commandes de sa vie

Les auteurs attirent notre attention sur le risque de suivre une voie qui n'est pas la nôtre mais celle désignée par quelqu'un d'autre (et ce, souvent malgré de très bonnes intentions de la part de l'autre). Prendre sa vie en main, c'est donc choisir de devenir la personne que nous voulons être. "Si vous n’œuvrez pas chaque jour dans un domaine qui vous passionne, envisagez d’en changer. La plupart n’aiment pas leur métier. Trop d’individus affirment que leur emploi ne leur laisse pas assez de temps pour faire ce qu’ils souhaitent vraiment. Ne faites pas partie de ces gens."

Ne pas renoncer

Le plus important - et le plus difficile aussi - est le début. Ainsi, les auteurs nous encouragent vivement à :

Commencer par réfléchir à nos objectifs, les noter par écrit puis poser des des échéances pour les projets que nous aurons définis comme prioritaires. Ensuite, pour rester accroché, ne pas renoncer, nous pourrons relire notre liste d'objectifs. Nous ne devrons penser qu'au résultat souhaité et suivre les règles et principes présentés dans ce livre.

"Allez au bout des choses et, une fois parvenu à destination, vous verrez que vous êtes capable de dépasser les limites fixées au départ." Conclusion de "La Réponse" d’Allan et Barbara Pease Ce qu'il faut retenir du livre "La Réponse" L'idée globale du livre à retenir est, à mes yeux, la suivante : nous pouvons créer notre vie, notre réalité, sans plus subir les choses. La réalisation de nos rêves, l’atteinte de nos objectifs est bien plus accessible que ce que nous imaginons. Et pour cela, il ne dépend que de nous de reprendre le contrôle de notre histoire :

Il ne s'agit pas uniquement de talent ni de compétences, mais avant tout d’état d’esprit, de pensées et attitudes positives. Il est indispensable de prendre nos responsabilités et de croire en nos rêves. Nous devons lister et prioriser les objectifs qui comptent vraiment pour nous, établir un plan d'action et persévérer quoiqu'en pensent les autres.

Ce que ce livre vous apportera Ce que vous apprendrez dans ce livre peut se résumer en 5 points majeurs :

Le fonctionnement du Système d'Activation Réticulaire (SAR) et son impact dans la réalisation des rêves.

Le rôle de catalyseur des objectifs et du plan d'action : le fait de formuler ses véritables objectifs de vie, de les prioriser, de leur fixer une date limite sert de boussole. Cela détermine un cap à suivre pour vivre pleinement nos rêves et notre vie.

La puissance de l’écriture et des listes manuscrites : les spécialistes en neurosciences et psychologie ont montrer en quoi cette démarche peut jouer un rôle dans la réussite de ses objectifs de vie. Notamment parce que l'écriture nous aide à clarifier nos pensées, à aller à l’essentiel, ancre les mots et pensées une réalité qui nous est propre.

L'utilité de s'approprier les méthodes, qualités et habitudes communes aux "gagnants" : persévérance, maitrise de soi, pensée positive, dépassement de ses peurs, capacité à sortir de sa zone de confort, visualisation, affirmations, etc. sont autant de caractéristiques gages de réussites que nous pouvons dès à présent utiliser.

L’importance de vivre ses rêves et sa vie intensément : "La Réponse" nous invite à réfléchir aux opportunités que nous laissons souvent passer pour être heureux.

Points forts :

Même si parfois les idées présentées semblent un peu ésotériques, les auteurs s’appuient sur de nombreuses données scientifiques (en citant toujours leurs sources) pour étayer leur propos. L'approche proposée est optimiste, positive et motivante. Les principes développés sont rendus concrets par le témoignage de vie des auteurs qui montre bien une corrélation entre état d'esprit et réussite. Les anecdotes, les exemples et les récits sont racontées de manière captivante.

Points faibles :

Les auteurs sont très convaincus de leurs idées et cela est à double tranchant : si le lecteur y adhère, il sera d'autant plus motivé à les mettre en place dans ses projets de vie. S'il n'est pas réceptif au ton aussi déterminé du livre, il est possible que les propos des auteurs, même s'ils restent souvent nuancés, résonnent comme des conseils moralisateurs. Les mêmes idées sont répétées, reformulées tout au long du livre.

Ma note :                                            Avez-vous lu “Le Réponse” d’Allan et Barbara Pease ? Combien le notez-vous ? [ratings] Visitez Amazon afin de lire plus de commentaires sur le livre d’Allan et Barbara Pease "La Réponse” Visitez Amazon afin d'acheter le livre d’Allan et Barbara Pease "La Réponse”

Cet article La Réponse est apparu en premier sur Des livres pour changer de vie.

]]>
Thu, 11 Feb 2021 17:00:00 +0100 http://www.olivier-roland.fr/items/view/11612/La-Rponse
L’apprentissage du bonheur http://www.olivier-roland.fr/items/view/11615/Lapprentissage-du-bonheur

Résumé de "L’apprentissage du bonheur" de Tal Ben-Shahar : Pour Tal Ben Shahar, le bonheur est accessible à tous ; il ne tient qu'à nous de travailler, chaque jour, à sa construction en réalisant de petites actions vertueuses et en équilibrant nos plaisirs immédiats avec nos bénéfices futurs. Par Tal Ben-Shahar, 2008, 252 pages. Titre en anglais : "Choose the life you want : 101 ways to create your own road to happiness" Chronique et résumé de "L’apprentissage du bonheur" de Tal Ben-Shahar "L’apprentissage du bonheur" débute par une préface de Christophe André, psychiatre et psychothérapeute de renom. Ce spécialiste est également l’un des chefs de file des théories cognitives et comportementales. Auteur de nombreux ouvrages et enseignant, Christophe André est précurseur dans l’introduction de la méditation de pleine conscience dans la psychothérapie. Enfin, il accorde une grande importance à la place du bonheur dans la guérison de ses patients. Préface de Christophe André, médecin psychiatre à l’hôpital Sainte-Anne de Paris Avant de commencer, Christophe André invite le lecteur à lire "L’apprentissage du bonheur" de Tal Ben-Shahar pour au moins trois raisons.

Trois bonnes raisons (parmi d’autres) de lire ce livre

"L'apprentissage du bonheur" mérite, selon Christophe André, d'être lu car :

Le bonheur est l’un des plus grands enjeux de notre civilisation. Bien que notre bonheur ait des origines immuables, nous pouvons accomplir beaucoup de choses pour l’améliorer. Tal Ben-Shahar, que l'auteur qualifie de "professeur de bonheur", propose une pédagogie de qualité.

Des outils pour devenir heureux

En tant que médecin psychiatre et psychothérapeute, Christophe André a une vision qui va un peu à contre-courant des préceptes de la psychologie traditionnelle. En effet, cette science humaine "ne raffole pas des trucs" pour réussir à être heureux. Considérée comme trop simple et superficielle, une "astuce" n'est pas crédible pour les professionnels. Mais pour Christophe André, ce problème viendrait d’ailleurs : ces astuces délivrées et ces conseils donnés ne fonctionnent pas, car nous ne les appliquons pas.

Simplicité et positivité

La simplicité peut se révéler sous la forme de choses et d’actes d’une banalité inintéressante. Mais elle peut aussi être le fruit d’une longue réflexion et d’expérimentations approfondies. Léonard de Vinci appelait cette simplicité "le raffinement suprême".

La psychologie positive

Dans "L’apprentissage du bonheur", Tal Ben-Shahar s’appuie régulièrement sur la psychologie positive. Cette pratique permet aux hommes de réaliser de grandes choses tout au long de leur vie. Car, selon cette pensée, rien n’est insurmontable et inaccessible et avec des efforts, chacun peut toujours se surpasser.

Le bonheur est la plus grande des richesses

Dans sa présentation, Christophe André explique aussi que la bibliothérapie est une aide essentielle à notre épanouissement. Ensuite, il aborde l’importance de s’entraîner pour réussir. Et c’est justement ce que Tal Ben-Shahar propose tout au long de son ouvrage. D’ailleurs le jeu en vaudrait la chandelle, car en suivant ces conseils à la lettre, Christophe André nous prévoit un avenir radieux : celui de la "banqueroute affective". Avant-propos Tal Ben-Shahar commence son récit en citant Philip Stone, son mentor et premier détenteur de la chaire de psychologie positive à Harvard. Un an après avoir animé un séminaire à Harvard, ce dernier propose à Tal Ben-Shahar de dispenser un cours à l'année dans cette université. L'auteur relate alors l’ascension de son cours sur le bonheur qui, au fil des années, est devenu le plus populaire de tous. Dans cet enseignement, il incitait ses étudiants à définir un intervalle médian entre le confort et la panique. Car c’est, selon lui, dans cet état incertain que s’accomplissent les plus grandes choses.

Une recherche ancestrale du bonheur

Le succès grandissant de Tal Ben-Shahar a permis aux médias et aux chercheurs de s’interroger sur ce besoin de bonheur. Ils ont trouvé des traces de la recherche du bonheur remontant aux temps lointains de l’Occident. Platon, Aristote et Confucius en ont d’ailleurs fait le sujet de leurs écrits.

Les nouveaux malheureux

Le nombre de dépressifs est aujourd’hui dix fois plus élevé aux États-Unis que pendant les années 60. D’autre part, il semblerait que cette maladie touche les humains beaucoup plus tôt qu'avant. De nombreux chiffres vont dans ce sens et étayent l'idée que la santé mentale des jeunes s’est beaucoup dégradée. Ce manque d’optimisme serait aussi la conséquence du fait que les besoins fondamentaux sont, dans la plupart des cas, satisfaits. C’est un paradoxe qui conduit les gens riches à être malheureux, car ils n’attendent plus grand-chose de nouveau pour donner du sens à leur vie.

La psychologie positive à la rescousse

La psychologie positive est pour Tal Ben-Shahar l'outil idéal et concret pour relier le savoir et la culture populaire. Selon lui, la psychologie positive permet de joindre "la rigueur de la recherche scientifique et la catégorie du mieux-être".

Les conseils de Tal Ben-Shahar pour lire "L’apprentissage du bonheur"

L’auteur de "L’apprentissage du bonheur" insiste sur le fait que son ouvrage est plus un manuel qu’un livre. D’ailleurs, il fait régulièrement appel à la réflexion et à l’action. De la même façon, pour permettre au lecteur de méditer et de respirer pour digérer les conseils, le livre est parsemé de pauses. Ces temps d’introspection sont complétés par des exercices à réaliser à la fin de chaque chapitre. Le livre s'articule en 3 parties :

Ce qui constitue le bonheur, sa nature et ses composants majeurs. La mise en pratique de ces théories du bonheur dans les domaines de l'éducation, de la vie professionnelle et des relations. 7 méditations sur la nature du bonheur et sa place dans notre existence.

Première partie : qu’est-ce que le bonheur ? La première partie de "L’apprentissage du bonheur" est consacrée à définir quels sont les éléments essentiels pour vivre heureux.

Chapitre 1 - La question du bonheur Dans ce premier chapitre de "L’apprentissage du bonheur", Tal Ben-Shahar raconte comment il a eu envie d’accéder à une vie meilleure.

L’un des meilleurs moments de sa vie

L'auteur a des souvenirs lointains de moments de bonheur. L’un des plus marquants reste sa victoire lors d’un championnat de squash. Il raconte s'être entrainé de nombreuses heures pour aboutir à ce résultat. Mais il explique qu'une fois la compétition terminée et l’extase passée, il s’aperçoit qu’il se sent vide et désorienté. Ses larmes de joie se transforment en pleurs amers. Il s’étonne alors de cette absence de bonheur à ce moment-là : ce passage de sa vie est l’un des plus réussis pour lui, et pourtant, il n’est pas heureux.

Envisager le bonheur autrement

Ce constat et cet étonnement conduisent Tal Ben-Shahar à faire des recherches approfondies sur le bonheur. En se dirigeant vers des études supérieures en psychologie et en philosophie, il prend connaissance des "grands concepts" et lit les auteurs incontournables. Il s’aperçoit, avec étonnement, que peu de ses camarades connaissent le bonheur et n’essayent pas non plus de pallier ce manque. L’auteur de "L’apprentissage du bonheur" trouve cela d’autant plus inquiétant qu’ils semblent voués à poursuivre sur cette voie après la fin de leurs études.

Définir le bonheur

À ce stade de sa réflexion, Tal Ben-Shahar s’interroge plus précisément sur la nature du bonheur. Il se demande notamment s’il correspond à une émotion. Est-ce qu’il est équivalent au sentiment de plaisir ou au contraire, est-il juste lié à une absence de souffrance ? Tal Ben-Shahar n’est pas satisfait de ces définitions. Aussi, il remarque que le terme "happiness" puise ses racines dans la langue islandaise et signifie chance. Pourtant, il refuse de penser que le bonheur peut être le fruit du hasard. Dans la suite de ce chapitre, l’auteur de "L’apprentissage du bonheur" se pose la question suivante : "Suis-je heureux ?". En réalité, il en est persuadé, l’extase durable et permanente n’existe pas. D’ailleurs, Tal Ben-Shahar choisit de se demander plutôt comment il peut être davantage heureux au lieu de chercher à atteindre le bonheur parfait.

Exercice

Dans ce premier exercice, Tal Ben-Shahar nous :

Invite à "créer des rituels" dans notre vie quotidienne. L’idée consiste à apporter du changement pour cheminer vers le bonheur. Propose un petit exercice consistant à noter chaque soir, cinq faits qui nous rendent ou nous ont rendus heureux et à "exprimer sa gratitude" envers ces situations.

Chapitre 2 - Réconcilier présent et passé Le deuxième chapitre de "L’apprentissage du bonheur" permet à Tal Ben-Shahar de différencier le bonheur de la satisfaction immédiate. Il se remémore à nouveau une période de son enfance alors qu’il suit un régime avant une compétition de squash. Une fois la compétition passée, il décide de commander 4 hamburgers pour se faire plaisir. Seulement, il s’aperçoit qu’une fois servis, il n’en a même plus envie. Il en tire une théorie qu’il va présenter ensuite en détail.

La théorie du hamburger

Dans "L’apprentissage du bonheur", Tal Ben-Shahar dénombre 4 archétypes pour illustrer sa théorie :

L’hédonisme consiste à "rechercher le plaisir et fuir la peine" avec une équation bénéfice immédiat = préjudice futur. En mangeant ces aliments gras, il se fait plaisir, mais il sait à l’avance qu’il va mal digérer. L’arrivisme fait passer l’avenir avant le bien-être immédiat. Cela correspond, pour Tal Ben-Shahar, à choisir un hamburger végétarien et moins gras. Dans ce cas-là, il n’aura pas le même plaisir en le mangeant, mais il sait qu’il sera moins ballonné. Le nihilisme est, selon lui, le pire des 4 archétypes et correspond à un manque de plaisir associé à un mauvais résultat. Ici, cela équivaut à manger un hamburger de mauvais goût et qui serait mauvais pour la santé. Le bonheur propose une expérience complète : un moment de dégustation inoubliable et une promesse bénéfique sur le futur.

À chaque archétype son personnage

Tal Ben-Shahar associe ensuite plusieurs personnages à ces 4 archétypes dans ce chapitre de "L’apprentissage du bonheur".

Le fonceur

Tal Ben-Shahar fait d’abord le portrait de Timon, qu’il décrit comme un arriviste ou "fonceur" et analyse son enfance, sa vie d’étudiant puis sa vie professionnelle. Il en ressort que Timon est un éternel insatisfait qui a toujours l’impression qu’il lui manque quelque chose pour être heureux. C’est d’ailleurs assez logique dans une société qui attache plus d’importance au résultat qu’au processus. Seulement, après le soulagement d’avoir réussi, le fonceur se met immédiatement en quête d’un autre défi.

Le viveur

Ensuite, Tal Ben-Shahar s’attarde sur le "viveur" ou hédoniste qui mise tout sur le plaisir sans tenir compte des conséquences. Pour lui, seuls comptent le moment présent et le plaisir qu’il procure. Rapidement, il va se retrouver sans but à long terme avec une vie qui perd son sens. Très souvent, le viveur finit par s’ennuyer et se sentir malheureux.

Le défaitiste

Vient après le tour du "défaitiste" ou nihiliste qui est persuadé que son avenir ne sera pas mieux que son malheur présent. Cet état d’esprit est réellement un handicap, car il empêche de prendre des décisions et d’améliorer son existence en vue de tendre vers le bonheur.

Le bienheureux

Tal Ben-Shahar s’appuie enfin sur l’exemple de l’une de ses étudiantes . Il raconte comment elle a compris qu’il lui fallait trouver un bénéfice présent et futur dans sa construction. En fait, nous devons essayer de conserver un équilibre entre ce qu’apporte le bonheur présent, et les conséquences qu’il aura dans le futur.

Exercice

Comme après chaque chapitre, Tal Ben-Shahar propose un exercice qu’il nomme "Les quatre quadrants". Cela consiste à se remémorer les émotions ressenties en endossant chaque type de personnage et à les mettre à l’écrit. Puis, il termine cette partie en nous proposant de "méditer sur le bonheur". Chapitre 3 - Le bonheur expliqué Lors de la lecture du troisième chapitre de "L’apprentissage du bonheur", le lecteur apprend qu’il doit trouver "et du sens et du plaisir" à ce qu’il accomplit.

Définition du bonheur

Pour Tal Ben-Shahar, le bonheur est "la sensation globale de plaisir chargé de sens". En fait, cela correspond à se trouver une raison d’être en ressentant des sentiments positifs au quotidien. Il ajoute qu’il ne faut pas essayer d’appliquer cette formule à des situations précises, mais plutôt d’envisager son existence globale dans de multiples détails du quotidien.

Le plaisir

Ici, l’auteur de "L’apprentissage du bonheur" aborde la notion de plaisir et insiste sur le fait que du point de vue étymologique "s’émouvoir" signifie "se mouvoir". Un homme dépourvu d’émotions ne peut ressentir de la motivation. Mais attention, il s’agit bien d’émotions positives : elles sont les meilleures alliées pour traverser les mauvaises passes et tendre vers la joie d’être en vie.

Le sens

La principale caractéristique qui nous différencie des animaux réside dans notre faculté de réfléchir à la source de nos émotions et à faire preuve d’une certaine spiritualité. Nous avons également la capacité de nous fixer un objectif qui constitue la voie que nous nous sommes donnée. Quel que soit ce choix, s’il correspond à nos valeurs et à nos passions personnelles, il sera le bon.

Idéalisme et réalisme

Ces deux vocations sont souvent perçues comme des affirmations contradictoires. Or, d’après l'auteur de "L’apprentissage du bonheur", l’idéalisme revient à être réaliste au sens le plus profond. Cela se traduit d’ailleurs par un sens global que nous donnons à notre vie, auquel s’ajoutent irrémédiablement des faits quotidiens concrets pour réussir à l’atteindre.

Bonheur et potentiel personnel

Nous devons garder à l’esprit que nous avons des aptitudes et qu’il faudra tenir compte de notre potentiel personnel. En effet, le défi que nous choisissons de relever doit correspondre à nos compétences, qui elles-mêmes, peuvent s’appliquer à différents objectifs, choisis en fonction de nos valeurs.

Bonheur et réussite

La fameuse formule "on n’a rien sans rien" est démentie par Tal Ben-Shahar. En effet, il estime que la réussite est davantage due à la satisfaction de faire quelque chose qu’à chercher à atteindre un taux de réussite quantifiable. Ainsi, le bienheureux est dans le plaisir du processus engagé, pas dans l’obtention d’un résultat à tout prix.

Le besoin de sens et de plaisir

Un seul objectif ne peut suffire à notre épanouissement, car nous aurons beaucoup de mal à garder le cap longtemps, surtout si nous n’en ressentons pas des bénéfices immédiats. Pour Tal Ben-Shahar, nous devons vivre le sens que nous donnons à notre vie et faire en sorte qu’il s’accompagne d’émotions positives. En ayant plusieurs objectifs compatibles et souvent complémentaires, nous nous donnons plus de chances de réussir.

Quantité et qualité

Dans "L’apprentissage du bonheur", Tal Ben-Shahar nous apprend à doser qualité et quantité. En effet, nous avons tous des affinités pour des activités particulières, mais cela ne signifie pas que nous devons les pratiquer en permanence. C’est à nous de trouver le juste équilibre et d’écouter notre cœur en laissant une part indispensable à la raison.

Exercices

L’auteur propose ici deux exercices appelés "Mettre sa vie en tableau" et "Le miroir de l’honnêteté". Ils sont pensés de manière à aider le lecteur à se positionner par rapport à la gestion de ces ingrédients indispensables au bonheur. Chapitre 4 - Le capital suprême Tal Ben-Shahar en est persuadé : le bonheur devrait être la valeur de référence dans la conduite de notre vie. Pour illustrer son propos, il entame ce chapitre par l’histoire de Marva Collins. Cette femme a beaucoup ému Tal Ben-Shahar par son action envers les enfants. En effet, dans les années 80, elle en a accompagné des dizaines qui ne trouvaient pas leur place dans les établissements scolaires traditionnels. Marva Collins a toujours affirmé que "la valeur ultime, ce n’est ni l’or, ni le prestige, mais le bonheur". Et le sien, elle le trouvait dans les progrès et les réussites de ses élèves.

Le bonheur comme "capital suprême"

Nous estimons la valeur d’une entreprise en fonction de l’argent qu’elle génère. Mais cela ne s’applique pas à l’être humain pour qui la valeur de référence doit être le bonheur. Une conversation ou un échange riche en émotions a bien plus de valeur qu’une somme d’argent gagnée en travaillant (même si elle est indispensable pour subvenir à nos besoins).

Bonheur et prospérité

Notre référence universelle, pour acquérir des biens est l’argent, mais pour rémunérer un être humain ça devrait être le bonheur. L’argent permet des tas de choses, mais ce n’est pas ce qui est le plus précieux. En effet, la richesse pécuniaire doit simplement nous permettre de vivre des expériences positives.

La banqueroute affective

Le cumul de biens matériels est une source de pertes avant d’être à l’origine de bénéfices chez l’être humain. En effet, cette sensation de désirer en permanence des biens engendre l’espoir de gagner toujours plus d’argent. Seulement, cela induit aussi un manque affectif généralisé qui provoque des problèmes individuels, sociaux ou familiaux dommageables.

Exercices

À la fin de ce chapitre de "L’apprentissage du bonheur", Tal Ben-Shahar propose deux exercices : "Les phrases à achever" et" Tracer le tableau du bonheur". Le premier concerne l’estime de soi, tandis que le deuxième vient compléter le tableau réalisé dans le chapitre 3. Chapitre 5 - Se fixer des objectifs Dans ce chapitre du livre "L’apprentissage du bonheur", Tal Ben-Shahar s’attache à relier les théories qu’il présente aux objectifs de vie que nous devons, chacun d’entre nous, déterminer.

Objectifs et réussite

Se fixer des objectifs augmente notre capacité à réussir. En effet, nous avons en nous des convictions selon lesquelles nous sommes capables d’atteindre nos buts. Une fois que nous nous sommes engagés pour de bon, le recul est plus difficile. Viennent ensuite les démarches initiatiques auxquelles nous ne pouvons pas échapper. Ce sont d’ailleurs elles qui permettent à toutes choses favorables de se produire.

Objectifs et bien-être

Des croyances ancrées dans nos mentalités nous laissent penser qu’un résultat longtemps attendu rend heureux, alors qu’un échec nous désespère. Des chercheurs ont mis en lumière que le degré de bonheur des gagnants du loto est le même quelque temps après qu’avant d’empocher leur gain. La réussite n’est donc pas forcément synonyme de bonheur.

La fonction des objectifs

Pour l’auteur de "L’apprentissage du bonheur", il est plus important d’avoir des objectifs que de les atteindre réellement. "Un but est un moyen, et non une fin en soi". De la même façon, il faut que nos objectifs soient chargés de sens. En effet, ils doivent suivre une progression agréable pour récolter du bonheur au passage.

Objectifs auto-concordants

Tal Ben-Shahar insiste sur la nécessité d’avoir des objectifs destinés à exprimer un choix individuel plutôt que des buts destinés à impressionner les autres. Les objectifs pécuniaires entraînent des conséquences négatives. D’ailleurs, ceux qui poursuivent ce but sont rarement heureux et souvent très angoissés. Car si la quête d’argent permet de donner du sens à sa vie, elle peut devenir une recherche intrinsèque.

Obligation et prédilection

Dans ce passage de "L’apprentissage du bonheur", l’auteur aborde les concepts de prédilection et d’obligation. Prenant son propre exemple, il explique qu’il trouve son bonheur dans l’enseignement. Au contraire, l’obligation de passer des heures à corriger des copies ne lui apporte que peu de plaisir. Ainsi, pour obtenir un ratio de bonheur élevé, Tal Ben-Shahar conseille de réduire le plus possible les obligations. Une fois cet équilibre obtenu, nous devons agir progressivement pour essayer de privilégier ce que nous voulons faire plus que tout.

Exercices

En fin de chapitre, l’auteur propose deux exercices. Le premier invite à "se fixer des objectifs auto-concordants", le second à réunir ce qu'il appelle "Le comité du bonheur" : ce groupe de gens doit comporter les personnes que nous ne voudrions pas décevoir dans notre quête vers le bonheur. Nous leur demanderons ensuite d’échanger régulièrement à propos de nos progrès accomplis. Deuxième partie : le bonheur en pratique Dans la deuxième partie de son ouvrage "L’apprentissage du bonheur", l’auteur applique ses conseils aux domaines de l’éducation, du travail et des relations aux autres. Chapitre 6 - Le bonheur dans l’éducation Dans ce chapitre de "L’apprentissage du bonheur", Tal Ben-Shahar aborde la place du bonheur dans l’éducation. Il fait remarquer le peu d’intérêt que les étudiants ont pour les cours en général et s'interroge : le fait d’apprendre est un outil intéressant pour accéder au bonheur, mais pour lui, les éducateurs attachent trop d'importance sur le résultat au lieu de mettre l'accent sur l’envie d’apprendre.

L’état de flux

C’est la rencontre de l’expérience immédiate et de la performance, les deux étant à leur sommet. Certains qualifient cela "d’être dedans". Cet état correspond au moment où nous sommes au plus haut de nos capacités tout en éprouvant du plaisir dans l’effort. Il s’agit de trouver un juste-milieu. En fait, il se situe entre l’angoisse de ne pas y arriver et l’ennui de trouver la tâche trop simple.

Les défavorisés de l’opulence

Les parents qui aident en permanence leurs enfants à contourner les obstacles et les épreuves ne leur rendent pas service. Le chemin vers le bonheur est sinueux. Il faut apprendre à se battre pour arriver à son but. De plus, en protégeant trop les enfants, les adultes leur mettent une pression involontaire en leur imposant de fait d’être heureux.

L’émotion : la "grande égalisatrice"

Selon Tal Ben-Shahar, l’accès au bonheur est le même pour tous les âges et toutes les classes sociales, une fois les besoins fondamentaux assurés. Le malheur des riches n’est ni moins courant, ni plus justifié que celui des pauvres. De la même façon, ce n’est qu’en vivant profondément nos émotions que nous pouvons échapper à une souffrance affective.

Le préjugé envers le travail

Dès le plus jeune âge, les éducateurs apprennent aux enfants à travailler, à se mettre à la tâche. Or, ils en oublient souvent de leur transmettre le plaisir de faire et de comprendre. Pourtant, la nature et le processus de travail doivent nous apporter des sentiments positifs. De la même façon, l’apprentissage ne doit pas être considéré comme une simple somme de connaissances. En réalité, il constitue la base de la recherche formidable de notre "capital suprême".

Exercices

Tal Ben-Shahar propose deux exercices :

Le premier consiste à "s’inventer un programme éducatif", grâce auquel nous allons enrichir notre développement personnel et professionnel. Le deuxième exercice, appelé "Le privilège de l’épreuve", nous invite à mettre par écrit une épreuve pénible de notre vie et à en tirer des bénéfices ou des connaissances. 

Chapitre 7 - Le bonheur sur le lieu de travail Dans ce septième chapitre de "L’apprentissage du bonheur", Tal Ben-Shahar avance l’idée selon laquelle nous ne devons pas absolument trouver un compromis entre le bonheur et la vie professionnelle.

Esclaves des passions

En Hébreu, le mot "travail" a la même racine que le terme "esclave". C’est vrai qu’il est nécessaire à nombre d’entre nous de travailler pour vivre. Mais il ne faut pas penser que le bonheur et le travail ne peuvent se conjuguer. Pour cela, nous devons nous poser la question du métier que nous pouvons exercer et qui se rapproche le plus de notre volonté d’accomplissement personnel. Notre investissement dans notre travail doit être affectif, car l’émotion est un moteur et l’affect un carburant.

Trouver sa vocation

Votre travail est-il un simple emploi, une carrière à développer ou une vocation à vivre pleinement ? Pour le dernier exemple, le travail devient une fin en soi, et dépasse l’importance du salaire, même si cet aspect est important lui aussi pour vivre. Dans ce cas, le travail est vécu comme un privilège au lieu d’être perçu comme une obligation. Pour trouver notre vocation, nous devons davantage nous préoccuper de ce que nous voulons faire par rapport à ce que nous savons faire.

Le procédé "spa"

L'auteur de "L’apprentissage du bonheur" nous parle ensuite du procédé "spa" : sens, plaisir, atouts.

Le sens correspond à ce qui nourrit dans la vie et qui donne de l’importance aux choses que nous faisons pour nous accomplir. Par exemple, cela peut être enseigner, résoudre des problèmes ou militer pour une cause. Chacun de nous prend du plaisir à faire des choses, comme cuisiner, lire, être en contact avec des enfants, etc. Enfin, les atouts représentent ce pourquoi nous avons de la facilité pour réussir dans un métier : le sens de l’humour, résoudre des problèmes ou être enthousiaste.

Une fois ces listes établies, il est plus facile d’envisager d’exercer un ou plusieurs métiers qui colleront au plus près possible de nos attentes en matière de sens, de plaisir et en fonction de nos atouts.

Façonner sa vocation

Quel que soit le travail que nous exerçons, il ne tient qu’à nous de le considérer comme un simple boulot ou de le transformer en outil de créativité. D’ailleurs, il est fréquent de constater que, pour une même tâche à accomplir, chaque employé a sa propre perception. En réalité, c’est cette perception qui compte, et non la nature du travail elle-même.

Se concentrer sur le bonheur

Pour parvenir au bonheur, nous devons d’abord en percevoir la potentialité. Puis, nous pourrons la transformer en réalité. Nous devons donc ouvrir notre esprit pour accorder notre attention à des possibilités qui viennent de notre for intérieur. Posons-nous davantage la question "je ne peux vivre sans" que "je peux vivre avec". En tenant compte des facteurs internes et externes, nous nous approcherons des meilleures décisions.

Exercices

L’auteur propose au lecteur de réaliser deux exercices. Le premier nommé "Le procédé des trois questions" nous aide à déterminer quels sont nos sens, plaisirs et atouts. Ensuite, avec l’exercice "Comment façonner son travail", Tal Ben-Shahar nous invite à mettre en place de nouvelles activités dans notre quotidien professionnel afin qu’il colle mieux à nos attentes. Chapitre 8 - Le bonheur et le sentiment amoureux Selon plusieurs études, les gens qui ont une relation riche et de qualité avec leur entourage (amis, famille, compagne ou compagnon) ont plus de chance d’être heureux dans la vie. En effet, notre capital de bonheur est, en partie, alimenté par l’ensemble de nos relations avec les autres.

L’amour inconditionnel

Pour Tal Ben-Shahar, l’amour inconditionnel correspond à être aimé pour ce que nous sommes. L'auteur insiste sur deux points :

Le côté rationnel de l’amour, qui n’est pas une simple sensation dénuée de raison. Nous tombons amoureux en fonction de raisons conscientes et inconscientes. C'est pourquoi, nous sommes parfois incapables d’expliquer précisément pourquoi nous aimons si profondément une personne.

Le soi central

Le soi central correspond à notre caractère. Il se traduit par nos comportements. Selon nos caractéristiques profondes, nous nous dirigerons naturellement vers un type de métier. Ensuite, cette entreprise aboutira ou non en fonction de facteurs externes. Ce qui compte le plus est d’être aimé pour nos qualités qui nous font entreprendre, pas pour avoir réussi quelque chose. C’est ça, être aimé de manière inconditionnelle.

Le cercle du bonheur

Il semblerait que les enfants jouant près de leur mère soient plus créatifs, comme s’il existait une sorte de "cercle de la créativité". Ces derniers augmentent leurs prises de risques, n’hésitent pas à tenter des choses nouvelles et à renouveler l’expérience en cas d’échec. Chez les adultes, Tal Ben-Shahar croit en l’existence d’un "cercle du bonheur" lorsqu’on se trouve à proximité des êtres que nous aimons de manière inconditionnelle.

Sens et plaisir en amour

L’amour inconditionnel ne peut pas exister sans une forme de plaisir immédiat ni être seulement alimenté par un objectif à venir. Dans ce sens, un couple qui choisit de travailler plus pour s’assurer un avenir à l’abri du besoin et qui passe peu de temps ensemble est sûrement voué à l’échec.

Amour et sacrifice

Les êtres qui vivent avec une personne parce qu’ils obéissent à une injonction sociale ou familiale pensent parfois que ce sacrifice est synonyme de vertu. Au contraire, le fait de se sentir obligé au lieu d’en avoir envie est un mauvais choix. Par contre, se sacrifier pour son partenaire lorsque cette action nous donne l’impression d’agir en même temps pour notre intérêt est une réelle preuve d’amour. Nous devons juste faire attention que ce genre de sacrifice n’affecte pas un aspect de notre soi central.

Être connu plutôt que reconnu

Dans toute relation amoureuse coexistent le désir sexuel et l’amour sincère. Et nombre d’entre nous pensent que ce qui excite le plus nos sens est la nouveauté. Or, c’est faux, car dans beaucoup de relations passionnées qui durent, c’est le fait de mieux connaître l’autre qui est important. Dans ce sens, nous ne devons pas chercher à être reconnu ou approuvé. À l’inverse, nous devons chercher à être connu, c’est-à-dire à faire en sorte que l’autre découvre les aspects les plus intimes de notre personnalité.

Cultiver plutôt que chercher

En amour, il est important de cultiver la relation que nous avons choisie, car il semble qu’il n’existe pas réellement une personne en particulier faite uniquement pour nous. Nous devons donc nous attacher à entretenir attentivement la relation existante, plutôt que de privilégier une quête constante de l’amour idéal. Avec le temps, nous arrivons ainsi à bâtir de solides fondations capables de traverser les turbulences et de créer du bonheur.

Exercices

Pour clore la deuxième partie de son livre "L’apprentissage du bonheur", Tal Ben-Shahar nous invite à rédiger "une lettre de gratitude" à nos proches et à leur en parler directement. Ensuite, il donne "plusieurs phrases à compléter" traitant du sentiment amoureux. Troisième partie : méditations sur le bonheur Dans cette dernière partie du livre "L’apprentissage du bonheur", Tal Ben-Shahar partage sept méditations sur la substance du bonheur et la place que nous devons lui octroyer.

Chapitre 9 - Méditation n°1 : égocentrisme et bienveillance La première méditation sur le bonheur est destinée à poser les choses. Tal Ben-Shahar nous amène à réfléchir au fait qu’aider l’autre et s’aider soi-même est étroitement lié. Dans nos sociétés pourtant, celui qui œuvre pour lui n’est pas considéré comme altruiste.

Être heureux permet de mieux aider les autres

L’auteur de "L’apprentissage du bonheur" propose un schéma selon lequel nos efforts pour donner aux autres suffisent à alimenter en partie notre bonheur. Il complète ensuite cette notion par l’idée qu'il résume ainsi : "plus on est heureux, plus on est enclin à aider les autres".

Exercice

Dans cet exercice, le lecteur est invité à "méditer sur la bienveillance" qui prolonge l’exercice "méditer sur le bonheur" du chapitre 2.  Chapitre 10 - Méditation n°2 : les accélérateurs de bonheur La deuxième méditation permet de visualiser certaines situations peu propices au bonheur et auxquelles nous pouvons être confrontés. Nous connaissons tous des "moments de sècheresse, où le bonheur se fait rare". D’après Tal Ben-Shahar, ceux qui arrivent à cumuler des petits bonheurs fugaces vont traverser ces périodes avec plus de réussite.

Des épiphénomènes, générateurs de transformation

Les accélérateurs du bonheur ont le pouvoir de nous revigorer. Ces petites impulsions agissent sur la motivation. Nous pouvons les puiser dans un moment de partage en famille, un acte de bénévolat ou un loisir quelconque.

Ne pas avoir peur d’instaurer le changement et occuper son temps libre

Il est beaucoup moins anxiogène de s’appliquer chaque jour à déclencher de petits bonheurs que de vouloir apporter un changement radical à notre existence. Changer totalement de voie professionnelle, par exemple, n’est pas chose aisée. Par contre, donner de son temps libre pour aider les autres dans sa passion, en dehors du travail, est plus facile à envisager. De la même manière, l'auteur du livre "L’apprentissage du bonheur" nous invite à combler notre temps libre par des activités qui nous plaisent. C'est une manière efficace de réapprovisionner notre stock d’affect.

Exercice

Dans cet exercice intitulé "Accélérer son bonheur", le lecteur est invité à dresser sa propre liste d’accélérateurs du bonheur. Chapitre 11 - Méditation n°3 : au-delà de la griserie passagère Selon Tal Ben-Shahar, il est erroné de penser qu’il existe un état profond du bonheur qui serait une base nous suivant toute notre vie. Nous pourrions ensuite y ajouter une somme de bonheurs fortuits pour obtenir un résultat plus ou moins réussi.

On peut réellement devenir plus heureux

Chacun d’entre nous possède des caractéristiques génétiques plus ou moins heureuses. Pour autant, nous pouvons améliorer énormément de choses. Si notre bonheur génétiquement déterminé est difficile à transformer, notre capacité à être heureux est liée à nos activités et nos pratiques.

L’erreur de la moyenne ou de la tendance générale

Nous ne devons pas jalouser le bonheur des autres, mais plutôt nous demander comment parvenir à être heureux. De même, il est important de déplacer son centre d’intérêt vers un but non axé sur les choses matérielles ou le prestige. Finalement, ceux qui arrivent à combiner des bénéfices différés et immédiats seront probablement les grands gagnants. En réalité, il n’existe aucune limite concernant le degré de bonheur auquel chacun de nous peut prétendre.

Exercice

Ici, Tal Ben-Shahar propose de réaliser "L’enquête appréciative", consistant à tirer des leçons de nos expériences positives passées pour se créer un avenir heureux. Chapitre 12 - Méditation n°4 : laisser briller sa lumière La méditation suivante est l’occasion de rappeler que chacun mérite d’accéder au bonheur. Cela est particulièrement vrai dans le milieu professionnel, où beaucoup empruntent pourtant des voies qui les éloignent de leur "capital suprême".

S’accorder le droit au bonheur

De nombreuses idéologies nous poussent à douter de notre droit à être heureux. En réalité, il semble que nous soyons plus effrayés par notre lumière que par notre obscurité. Alors, nous nous demandons pourquoi nous aurions droit au bonheur. La question à se poser, serait plutôt, pourquoi n’y aurions-nous pas droit ?

La valeur inhérente de chacun

Si nous voulons devenir heureux, nous devons :

Être convaincus que nous le méritons. Mettre en valeur cette valeur inhérente qui représente notre potentiel. Rechercher sans cesse en nous des sources de bonheur. Accepter d’avoir des talents pour accéder à la joie et rester ouverts au bonheur.

Exercice

L’exercice "Phrases à compléter" proposé à la fin de ce chapitre de "L’apprentissage du bonheur" nous permet de comprendre comment éliminer les barrières entre le bonheur et nous-mêmes. Chapitre 13 - Méditation n°5 : imaginer Tal Ben-Shahar nous amène à nous imaginer sur le chemin inverse de la mort vers la vie. Nous commençons notre existence par la vieillesse pour remonter jusqu’à la jeunesse. Ou bien, comme certains patients éprouvés par la maladie, nous prenons conscience que nous sommes emplis de ressources capables de nous rendre heureux.

La vie est précieuse

Le fait de faire ce voyage dans le temps nous aide, d’après Tal Ben-Shahar, à ouvrir les yeux sur "la brièveté et le caractère précieux de la vie". Beaucoup d’entre nous portent ce sentiment entre eux, mais nombreux sont ceux qui n’en tiennent pas compte. La clé pour arriver à ne pas tomber dans ce piège réside dans notre capacité d’introspection et dans notre pouvoir de se poser les bonnes questions.

Exercice

L’exercice qui clôt ce chapitre s’intitule "Conseils prodigués par votre sage intérieur". Il demande de s'imaginer à l’âge de 110 ans et de mettre par écrit nos conseils les plus pertinents pour atteindre le bonheur. Chapitre 14 - Méditation n°6 : prendre son temps L’auteur revient ici sur le plaisir qu’il a pris en écrivant ce livre. Toutefois, il reconnaît qu’il est passé par des moments moins plaisants, pendant lesquels le fait d’écrire lui a pesé. En réfléchissant à cette sensation, il comprend qu’elle est, en fait, simplement due à un manque de temps pour écrire avec sérénité.

Le temps nous manque

Globalement, nous sommes trop occupés et nous n’avons pas le temps de prendre le temps. Cela nous empêche d’éprouver du plaisir à faire des choses simples. Comme la mère de famille qui a mille choses à faire et à penser, et qui, finalement n’arrive plus à prendre du plaisir à passer du temps avec ses enfants.

Il est temps de simplifier

Pour arriver à nous libérer du temps à nous-mêmes, nous devons simplifier notre existence en limitant les choses que nous faisons chaque jour. Cela passe par la capacité de savoir dire non aux autres et en établissant des priorités dans nos actions quotidiennes.

Apprécier les richesses de la vie

Travailler trop dur tue la créativité que nous avons en nous et nous conduit à une insatisfaction permanente. En prenant notre temps, nous sommes mieux préparés à savourer les richesses de la vie.

Exercice

Tal Ben-Shahar propose un exercice qu’il appelle "Simplifiez !". Il consiste à reprendre l’exercice "Mettre sa vie en tableau" du chapitre 3 et à réfléchir comment nous pouvons simplifier nos activités en général. Chapitre 15 - Méditation n°7 : la révolution du bonheur La révolution scientifique et la pensée matérialiste ont largement supplanté la spiritualité et le mystique dans nos sociétés. Malheureusement, elles ont en même temps balayé l’apprentissage du bonheur, qui passe désormais en second plan.

La pensée-bonheur

Cette reconnaissance du bonheur comme "capital suprême" ne sous-entend pas que nous devons rejeter les choses matérielles. Par contre, nous devons trouver un équilibre et faire passer en premier les actions dans lesquelles nous trouvons du sens, comme ce qui nous donne du plaisir à court et à long terme.

Une révolution tranquille

La révolution du bonheur ne doit, en aucun cas être vue comme un bouleversement extérieur. En effet, elle doit provenir de l’intérieur de chacun de nous. Quand le plus grand nombre passera de la pensée matérialiste à la pensée-bonheur, la jalousie sera moins présente. Nous serons plus enclins à accepter la réussite des autres, et même à nous en inspirer. Ces conflits s’appliquent aussi aux relations parfois tendues entre pays et ce n’est pas en se concentrant sur un bénéfice que les rapports peuvent rester cordiaux. Pour arriver à mener la révolution du bonheur à son terme, il faut une révolution de la pensée interne elle-même. Nous pourrons alors envisager la quête du bonheur sans notion de concurrence avec, chacun, des objectifs complémentaires.

Exercice

Pour terminer la dernière méditation de son ouvrage "L’apprentissage du bonheur", Tal Ben-Shahar recommande de réaliser l’exercice de "La résolution des conflits". Ainsi, il nous demande de penser à un conflit qui nous oppose à une autre personne. Ensuite, nous devons essayer de voir si cela pourrait évoluer positivement dans le but d’augmenter notre capital de bonheur. Conclusion de "L’apprentissage du bonheur" de Tal Ben-Shahar La conclusion de l'auteur  Dans sa conclusion appelée "Ici et maintenant", l’auteur confie croire sincèrement que "la révolution du bonheur viendra", même si cela ne se fait pas "du jour au lendemain". Conscient que son ouvrage reste théorique, et que la vie ne l'est pas, Tal Ben-Shahar nous dit toutefois être convaincu que le bonheur peut être enseigné et donc appris. Et selon lui, l'apprentissage du bonheur passe par un travail intérieur et quotidien. Il conclut sur plusieurs idées :

Le bonheur est transportable : le bonheur s’exprime dans une tranquillité qui provient de l’intérieur. Elle peut d’ailleurs se déplacer sans s’altérer. C’est ainsi qu’un homme heureux le sera partout où il va, même si nous devons admettre que les éléments extérieurs ont aussi leur importance.

Le bonheur est dans le présent : nous devons oublier que le bonheur peut nous submerger lorsque nous aurons atteint un but précis. En réalité, ce sera probablement l’inverse qui va se produire. De la même façon, nous devons envisager le passé avec du recul. En effet, il peut nous empêcher d’utiliser notre potentialité à devenir heureux.

Le bonheur se construit : rendre réel ou réaliser notre "capital suprême" se fait en travaillant chaque jour sur des détails ordinaires de cette mosaïque complexe. En tirant du plaisir et du sens dans notre existence professionnelle, amicale, familiale et sociale, alors nous allons vers le bonheur. Finalement, le bonheur est une quête complète qui se base sur des choses plutôt simples.

Les idées phares du livre  Dans son ouvrage "L’apprentissage du bonheur", Tal Ben-Shahar nous aide à comprendre de quoi est fait le bonheur. Le but étant de nous permettre d’y accéder. Il partage alors un ouvrage riche d'idées à ce sujet, qui pourraient se résumer en 4 points essentiels :

Tout d'abord, l'auteur est persuadé que chacun de nous a droit au bonheur, et cela, même si nous sommes tous conditionnés par un capital génétique. C'est, selon lui, en faisant tous les jours des efforts pour se procurer du bonheur immédiat et futur que nous avons le plus de chances d’y parvenir. Ensuite, il ne faut pas essayer de comparer notre bonheur avec celui des autres, mais plutôt s’appliquer à créer notre propre bonheur. En donnant du sens à notre vie et en tenant compte de nos capacités et de nos affinités, nous bâtissons notre bonheur. Tal Ben Shahar souligne aussi que notre entourage est aussi une source de bonheur. C’est d'ailleurs en aidant les autres que nous sommes heureux, et réciproquement, il est capital d'être soi-même heureux pour être en mesure d’épauler quelqu’un. Enfin, "L’apprentissage du bonheur"  nous apprend comment accéder au bonheur dans notre activité professionnelle, et ce, pas forcément en plaquant tout pour recommencer à zéro.

Dans "L'apprentissage du bonheur", Tal Ben-Shahar nous propose un véritable manuel positif et optimiste pour apprendre à être heureux. Les principes décrits nous amènent tranquillement à cheminer vers le bonheur via une démarche de changement intérieur et une prise de conscience sur tous les pans de notre existence. Points forts :

Chaque chapitre commence par une citation et se termine par une bibliographie pour approfondir le sujet traité. Au milieu des chapitres, l’auteur nous invite à faire des pauses pour intégrer ce que nous venons de lire. Les exercices proposés à la fin des chapitres sont riches d’enseignements nous concernant et nous aident à progresser concrètement.

Points faibles :

La traduction est un peu complexe, avec des tournures de phrases parfois indigestes et difficiles à comprendre. À la fin du livre, les idées se répètent et reviennent plusieurs fois sur les mêmes concepts.

Ma note :                  Avez-vous lu "L'apprentissage du bonheur" de Tal Ben-Shahar ? Combien le notez-vous ? [ratings] Visitez Amazon afin de lire plus de commentaires sur le livre de Tal Ben-Shahar "L'apprentissage du bonheur" Visitez Amazon afin d'acheter le livre de Tal Ben-Shahar "L'apprentissage du bonheur"

Cet article L’apprentissage du bonheur est apparu en premier sur Des livres pour changer de vie.

]]>
Thu, 21 Jan 2021 17:00:00 +0100 http://www.olivier-roland.fr/items/view/11615/Lapprentissage-du-bonheur
Tu vas tout déchirer http://www.olivier-roland.fr/items/view/11620/Tu-vas-tout-dchirer

Résumé de "Tu vas tout déchirer" de Jen Sincero : Jen Sincero propose avec l’ouvrage "Tu vas tout déchirer" une méthodologie à appliquer au quotidien pour transformer sa vie et enfin obtenir la vie dont vous avez longtemps rêvé. Elle montre que cette réussite dépend des choix que vous faites aujourd’hui et des engagements durables que vous prenez pour atteindre vos objectifs. Par Jen Sincero, 2016, 348 pages. Note : Les intitulés des parties et chapitres de ce résumé sont ceux du livre. Chronique et résumé de "Tu vas tout déchirer ! Réveillez la badasse qui sommeille en vous et transformez votre vie" de Jen Sincero

Pour commencer En introduction de l’ouvrage, Jen Sincero revient sur les raisons qui l’ont poussées à écrire ce livre. Elle confie avoir été réticente aux techniques de développement personnel dans un premier temps, tout en étant consciente qu’elle ne menait pas la vie qu’elle souhaitait. Elle a depuis changé de vie et souhaite encourager ses lecteurs à obtenir le meilleur d’eux-mêmes. L'auteure propose, dans un premier temps, de définir ce qui vous rend heureux : "Il s’agit d’avoir les couilles de choisir la facette la plus brillante de votre personnalité, la plus heureuse, celle qui déchire le plus, quelle que soit son apparence. La bonne nouvelle est que, pour y arriver, vous n’avez qu’un tout petit changement très simple à accomplir : il faut que vous arrêtiez de vouloir changer votre vie et que vous vous décidiez à le faire." Ainsi, pour Jen Sincero, tout est dans la décision de se lancer ! Elle prévient que le chemin sera long et sinueux, parfois déroutant. Mais que ce processus vous permettra d’atteindre vos objectifs et vos rêves les plus fous. Partie I. Comment vous en êtes arrivé là Chapitre 1 : C'est mon subconscient, m'dame !

Nos comportements sont le fruit de notre héritage

Jen Sincero commence ce chapitre en nous racontant une anecdote, où lors d'un achat de matelas, elle n'ose pas dire au vendeur qui s'est allongé à côté d'elle, de se lever. Elle utilise cette histoire pour nous faire comprendre que nos comportements sont, en fait, le fruit de notre héritage. : "Ce n’est pas de votre faute si vous êtes inadapté. C’est de votre faute si vous le restez, mais la source de votre inaptitude a été transmise dans votre famille de génération en génération. [...] En vous aimant de tout leur cœur [...] avec l’authentique désir de vous protéger, de vous élever et de vous aimer au mieux, ils [vos parents] vous ont transmis les croyances héritées de leurs parents, qui les devaient eux-mêmes à leurs parents, que les parents des parents des parents de vos parents leur avaient léguées, et ainsi de suite."

Conscient et subconcsient

L'auteure poursuit en nous expliquant que les êtres humains fonctionnent avec un esprit conscient et un esprit subconscient. Elle précise :

Le conscient traite et analyse toute l'information qui nous parvient, sans arrêt, Le subconscient est régit par le système émotionnel et ce, dès la naissance ; il est sans filtre.

Et pour l'auteure : "Nous tirons nos informations des mots, des sourires, des froncements de sourcils, des soupirs exaspérés, des haussements d’épaules, des larmes, des rires, etc., de ceux qui nous entourent, sans aucun filtre, et toutes viennent s’incruster dans nos petits subconscients malléables comme "la vérité" (autrement dit nos "croyances"), où elles vont vivre tranquillement, non analysées." Ces croyances prennent alors le pas sur notre esprit conscient. Ce sont elles qui nous gouvernent : c'est la raison selon laquelle, d'après Jen Sincero, nous avançons dans la vie tout en passant à côté de ce que nous voulons vraiment. "Peu importe ce que vous voulez, si vous avez développé une croyance inconsciente qui juge que cela vous est nuisible ou inaccessible : A) vous ne vous autoriserez pas à l’obtenir, B) vous l’obtiendrez et cela vous bousillera. Et puis vous laisserez tomber, et vous perdrez, de toute façon." Nous sommes très souvent tiraillé entre esprit conscient et subconscient. Mais pour Jen Sincero, la première étape pour réduire l’influence des croyances subconscientes, c'est de "reconnaître leur existence". La fin de ce chapitre nous propose alors un exercice à réaliser dans cet objectif. Chapitre 2 : Celui dont le nom ne doit pas être prononcé

Croire en l'énergie source

Jen Sincero a découvert la religion lorsqu'elle vivait au Nouveau-Mexique en lisant des ouvrages de développement personnel, puis de spiritualité. Elle l'a d'abord étudiée, puis pratiquée et ensuite enseignée. "Et j’ai remarqué que ça me faisait du bien. Alors j’ai commencé à croire et j’ai pris conscience de tous ces petits changements géniaux dans ma vie. Là, c’est devenu une passion. Je me suis prise à aimer ça, profondément. J’ai procédé à des changements radicaux guidés par la foi." Toutefois, elle n'incite pas ses lecteurs à croire en un Dieu unique, mais à une "énergie source" : "Le nom que vous choisissez n’a pas d’importance. Ce qui compte, c’est que vous commenciez à développer une conscience de l’Énergie-Source qui vous entoure et vous habite (il s’agit de la même énergie), et que vous débutiez une relation avec elle. Elle sera votre meilleure alliée, pour peu que vous lui en laissiez la possibilité." Selon l'auteure de "Tu vas tout déchirer", cette énergie spirituelle permet de maximiser votre potentiel concret, physique. Trouver son équilibre correspondrait à développer son "super-pouvoir invisible". En rappelant le principe des vibrations énergétiques - selon lequel chaque être vibre à des fréquences différentes et attire ainsi des vibrations semblables - Jen Sincero mobilise le concept de la loi de l'attraction : "Concentre-toi sur ce que tu aimes et tu trouveras (attireras) ce que tu aimes."

Éveiller sa conscience

Toujours dans cette idée, elle explique que le bonheur, le positif se trouve dans les hautes vibrations. C'est pourquoi, si vous êtes dans une mauvaise phase, vous ne pourrez pas atteindre ce que vous espérez. D'où l'importance de vous ouvrir à ce qui vous entoure, d'entraîner votre conscience à être en alerte. "Cette bonne vieille conscience éveillée est votre passeport pour la liberté. Dès que vous aurez réalisé que vous pouvez améliorer de façon drastique votre situation en vous connectant à l’Énergie-Source et en élevant votre fréquence, ce sera un jeu d’enfant." Pour autant, afin de "tout déchirer", il faut passer à l'action. Selon l'auteure, en gardant à l'esprit vos possibilités, en prenant soin de votre énergie et du lien avec l'Énergie-source et en étant empreint d'optimisme, le succès devrait être au rendez-vous. Chapitre 3 : Présent comme un pigeon Pour débuter ce nouveau chapitre de "Tu vas tout déchirer", Jen Sincero évoque le souvenir d’un cours de Yoga auquel elle a participé (en pratiquant particulièrement la posture du pigeon) pour comprendre, en image, ce qu’il se passe dans la vie et le rapport entre nos angoisses extérieures et notre for intérieur. Elle cherche à montrer à quel point nous devrions profiter de la vie qui nous entoure, de la force de l’Univers qui fonctionne par lui-même. Focalisés sur des "petits problèmes", nous oublions ce "miracle grandeur nature, juste là, sous nos yeux. Elle invite à percevoir les animaux et les enfants comme des “guides”, pour comprendre la vérité d’une vie simple, sans préoccupations démesurées ni peur du jugement. Car, selon Jen Sincero, cette vie existe. Il faut simplement en prendre conscience. Créer un environnement favorable pour l’accepter. Et selon elle, cela passe par une connexion renforcée à l’Énergie-Source : "Plus vous vous exercerez à être présent et relié à l’Énergie-Source, plus vous serez disposé à télécharger des idées et saisir des opportunités que vous auriez manquées en ne prêtant attention qu’à vos bavardages internes." Afin de saisir cela, elle conseille de prendre le temps de conscientiser l’instant présent, en portant une attention accrue sur chacun de vos ressentis (les bruits, les odeurs, l’air…). Cette méditation vous permettra ainsi d’accéder à un sentiment de plénitude. Enfin, d'après Jen Sincero, il est urgent de stopper les allers et retours dans le passé ou le futur : il faut saisir le présent comme la voie unique pour une vie meilleure, dans de hautes vibrations. Chapitre 4 : Le grand sommeil

L'ego, responsable de votre état de veille 

Dès le début de ce chapitre, Jen Sincero revient sur la définition “d’ego”, très utilisé dans les ouvrages de développement personnel. "Dans la communauté du développement personnel et de la spiritualité, le terme "ego" est employé pour dénoter le moi de l’ombre, le faux moi, le moi qui se comporte comme une poule mouillée." Dans cette perspective, l’auteure de "Tu vas tout déchirer" a choisi de ne pas employer ce terme mais plutôt de l’évoquer sous le nom de “Grand Sommeil”. En effet, cet ego serait responsable de l’état de veille, de “sommeil” face à sa propre vie, expliquant ainsi que vous passez à côté de vos envies ou de vos rêves. L’ego ou le G.S comme Jen Sincero le nomme, agit sur vos manières de penser ou de vous comporter : il vous empêche d’aller de l’avant par la force des croyances acquises dès le plus jeune âge dont on a précédemment parlé. Selon elle : "Il est déterminé à vous maintenir confiné bien au chaud dans la réalité que ces fausses croyances restrictives vous ont fait construire (autrement dit, votre zone de confort). Le Grand Sommeil vit dans le passé et dans le futur, et vous pense séparé de tout ce qui vous entoure."

Se réveiller 

À l’inverse, chaque être est doté d’un “moi supérieur”, relié à l’Énergie-Source. Celui-ci évolue dans le présent et vous pousse à donner le meilleur de vous-même. Cependant, il doit lutter contre le Grand Sommeil pour exister. Ce conflit se retrouve dans la société puisque la plupart des initiatives de personnes “réveillées” sont considérées comme impossibles ou dangereuses. Cette castration est le symptôme d’une peur de la majorité des gens qui vous entourent : la peur du changement, la peur de la réussite, etc. C’est pour cette raison que Jen Sincero vous encourage à garder le silence sur vos projets pour éviter toute chape négative qui risquerait de vous décourager dans votre processus de changement. Il vous sera déjà suffisamment difficile de faire face à vos propres "démons intérieurs". Pour bien comprendre le rôle du G.S, l’auteure de "Tu vas tout déchirer" prend l’exemple de la "mama italienne surprotectrice". Si les intentions sont bonnes, elles sont commandées uniquement par la peur. C’est la même chose avec l’ego. Le fait de lui désobéir aura les mêmes conséquences : conflit, violence et frustration. Pour autant, se réveiller est aussi synonyme de violence. Et pour se détacher des “croyances subconscientes limitatives”, le chemin à parcourir est long et sinueux, telle une désintoxication.

Reprendre le contrôle de sa vie

Si Jen Sincero reconnait que sa théorie peut sembler loufoque, elle explique que ce qu'elle appelle le Grand Sommeil "fera tout ce qui est en son pouvoir pour vous empêcher de changer et de grandir" et "faire disparaître l’identité même que vous, et tout le monde autour de vous, aviez établie pour "vous"." Pour mettre des barrières dans votre évolution, il dispose de plusieurs “outils” : blocages émotionnels, problèmes de santé, accidents, etc. Toutefois, si tout cela risque de mettre à l’épreuve votre volonté, les surmonter mènera à votre victoire sur le Grand Sommeil. Ces signes de prime abord négatifs sont en réalité le message que vous êtes sur la bonne voie : "Si vous désirez prendre le contrôle de votre vie et la transformer en quelque chose de complètement "vous", ne laissez rien vous arrêter. Ayez la foi. Votre nouvelle vie est déjà là et elle est bien mieux que l’ancienne." Chapitre 5 : La perception de soi, un sacré bordel "Il est tout aussi facile de se juger génial que complètement nul." Cela demande la même énergie, le même temps et pourtant il existe un fort penchant de l’être humain pour le négatif quand il s’agit de soi. Jen Sincero vous invite donc à vous percevoir à travers les yeux de quelqu'un d’autre pour contrer ce biais. Cette personne ne connaît pas vos complexes et ne voit que le meilleur en vous. L’auteure de "Tu vas tout déchirer" propose ici tout un tas de raisons justifiant votre présence sur Terre : vous êtes une star supportée par l’Univers tout entier. "Il n’y a pas de mauvais chemins. Il n’y a que l’être. Et votre boulot, c’est d’être vous, autant que possible. C’est votre but dans la vie. Renoncer à être vous laisserait un vide dans le monde, un vide en forme de vous. Vous êtes le seul vous ici, pour toujours. [...] Ne refusez pas au monde la seule et unique chance qu’il aura de jouir de votre magnificence." Partie II. Comment accueillir à bras ouverts ce moi qui déchire tout

Chapitre 6 : Aime-toi comme toi-même

Croire en soi

"Nous sommes nés en sachant nous fier à nos instincts. Et puis nous grandissons, nous apprenons de ceux qui nous entourent, nous remplaçons ces intuitions fondamentales par des croyances négatives et fausses, par la peur, la honte et les complexes." Pourtant, selon Jen Sincero, pour une vie heureuse, il faut réapprendre ce qui est bon pour vous, sans tenir compte des avis de votre entourage. Se connaître profondément et croire en soi est le meilleur chemin pour votre réussite.

Neuf conseils pour réhabiliter la confiance en soi 

Jen Sincero rêve d’un monde où personne n’aurait à se soucier des autres, de leur avis sur votre propre vie. Elle rêve d’un monde où la confiance en soi serait inébranlable. Pour parvenir à cela, elle liste plusieurs conseils :

Sachez que vous êtes extraordinaire et unique. Noyez-vous d’affirmations : l’auteure de "Tu vas tout déchirer" vous invite à rechercher les affirmations dont vous avez le plus besoin et à vous les répéter à longueur de journée afin d’entraîner un changement positif en vous. Faites ce que vous aimez faire : accordez-vous le temps de profiter de la vie, faites-vous plaisir. Trouvez un remplaçant : en faisant un audit de vos réactions, Jen Sincero vous propose de transformer vos comportements, vos jugements en une version plus clémente envers vous-même. Exit l’autodérision : l’autodérision ne doit pas devenir de l’autoflagellation, en ce sens qu’avec le phénomène de répétition, ce qui était de l’humour pourrait devenir une croyance destructrice. Faites entrer l’amour : que ce soit l’amour des autres ou votre amour pour vous-même, faites lui une place dans votre vie, c’est important pour avancer. Ne vous comparez pas aux autres : peu importe ce que font les autres, le principal c’est d’être toujours bien dans ce que vous faites, vous. Pardonnez-vous (ce conseil est essentiel) : "Trimballer de la culpabilité et de l’autocritique partout où vous allez est tout sauf sain, en plus d’être absolument inutile et terriblement ennuyeux." Pardonner relève d’un long processus mais c’est une étape essentielle pour parvenir au bonheur. Aimez-vous !

Chapitre 7 : Pour vous, je sais, mais pour moi ?! Jen Sincero commence ce chapitre en développant plusieurs idées. Elle :

Rappelle à nouveau l’importance de ne pas s’attacher au regard et jugement des autres : "Vivre dans la peur de l’opinion des autres, c’est étouffer sa vie sous une chape de médiocrité quand nous devrions la passer à nous réjouir de ce que nous sommes."

Déclare que beaucoup de personnes refusent de “quitter le troupeau” pour ne pas s’exposer aux critiques, alors que c'est, pourtant, en prenant des risques que l’on évolue vers ses objectifs et ses rêves : "Ce que les autres pensent de vous n’a rien à voir avec vous, mais tout avec eux."

Prévient qu'il faut également se méfier des compliments. Le jugement des autres, même s’il est valorisateur, ne doit pas être votre seule motivation : "Quand on fonde son estime de soi sur l’opinion des autres, on transfère tout le pouvoir entre leurs mains et on devient dépendant de sources extérieures pour agir."

Ensuite, pour apprendre à se détacher du regard des autres, l’auteure de "Tu vas tout déchirer" énumère plusieurs conseils :

Recherchez le pourquoi de vos actions et l’intégrité. Donnez le meilleur de vous-même afin d'obtenir la confiance en vous nécessaire pour dépasser les critiques. Faites confiance à votre intuition : en augmentant votre confiance en vous et le lien à l’Énergie-Source, vous aurez toutes les ressources pour trouver les réponses à vos questions. Identifiez-vous à un modèle temporaire, le temps d’observer son comportement et ses réactions pour ensuite vous en détachez quand vous serez prêt(e). Aimez-vous.

Enfin, Jen Sincero nuance en concluant que : "Il est parfois plus facile à un œil extérieur de voir ce qui nous aveugle. Lorsque cela nous aide à rester vrai et à vivre plus heureux, plus fidèle à nous-mêmes, cela vaut la peine d’écouter." Chapitre 8 : Vous êtes là pour quoi ?

Le but de l'existence

"Connaître clairement son but dans l’existence peut faire toute la différence entre une vie d’abondance, heureuse, comblée, ouverte et choisie, et une vie réduite aux dimensions étriquées de votre indécision lasse et de vos vieilles excuses fatiguées." Jen Sincero prend l'image du don pour développer l'idée que la vie est un cadeau et que nous devons en être conscient pour ensuite le partager aux autres. "Quand nous partageons ce que nous sommes destinés à donner, nous nous mettons en accord avec la version la plus digne et la plus puissante de nous-mêmes."

Huit façons de vivre pleinement  ce que la vie vous offre

Pour aller encore plus loin, l'auteure de "Tu vas tout déchirer" préconise un usage intensif de ce don. Pour cela, elle partage à nouveau plusieurs conseils :

Soyez l'alien : tel un alien débarquant sur Terre, à vous d'observer les opportunités et les ressources dont vous disposez pour atteindre une vie géniale. Faites le premier (bon) pas : arrêtez de penser et de planifier, agissez  ! Cela suppose une attention particulière à ce qui vous entoure, aux signes et à votre intuition. Faites de votre mieux : avant l'arrivée à destination de votre vie, le chemin sera long, c'est pourquoi il est important de faire de votre mieux à chaque étape. Chacune d'elle vous rapproche de votre objectif et plus vous serez dans de hautes vibrations, plus celui-ci sera réussi. Ne réinventez pas la roue : "Inutile de partir de zéro pour bâtir votre vie idéale, il suffit de déterminer ce qui vous fait vous sentir vivant." Ne vous laissez pas embobiner par le mythe du flash : votre vocation n'est pas une apparition divine ! Elle se recherche et évolue dans le temps. Écoutez votre intuition : Jen Sincero conseille de méditer chaque jour pour améliorer l'écoute de soi et de son intuition. Selon elle, celle-ci mène à une vraie connexion avec soi-même. Suivez vos fantasmes : prenez le temps de reconsidérer vos rêves les plus fous, sans contraintes matérielles. Ils sont un puissant révélateur de vos aspirations, sans le poids des excuses que vous vous trouvez pour les affronter. Aimez-vous.

Chapitre 9 : L'homme au pagne Dans ce chapitre, Jen Sincero raconte sa rencontre avec un homme vivant au fin fond d'un canyon en Utah. Ce jeune homme vit de la chasse et de la cueillette, habite une grotte et n'a pour seul habit qu'un pagne en peau de cerf. "Il était simplement heureux d’être fidèle à lui-même, dans le présent, au milieu de nulle part." À travers le récit de cette rencontre, l'auteure invite en fait chacun à s'aimer, quoi qu'en pensent les autres, à s'écouter et à vivre en harmonie avec soi-même. Partie III. Comment trouver le bon filon Chapitre 10 : La méditation pour les nazes "La méditation, qu’on appelle parfois "rester assis à ne penser à rien", est l’une de ces choses qui peuvent se révéler aussi limpides que terriblement compliquées." Jen Sincero aborde la médiation comme une pratique "à travailler" afin d'analyser les vraies pensées de votre esprit, votre lien à l'Énergie-Source et non pas écouter les "bavardages de surface". La méthode vous appartient. Il n'y a pas de recette miracle. Mais l'essentiel est de pratiquer la méditation quotidiennement, d'abord quelques minutes seulement puis plus longtemps. Peu à peu, la méditation deviendra un besoin. L'auteure de "Tu vas tout déchirer" souligne que la méditation vous replace dans l'instant présent, élève vos fréquences, renforce la connaissance de soi et permet ainsi de trouver le bien-être. Elle présente ici différentes méthodes de méditation, dont la méditation de base, orientée sur la respiration ou un catalyseur de pensées (une bougie, une mantra, etc), la méditation guidée ou encore le chant. Elle termine en soulignant que : "En plus d’être l’un des outils les plus importants de notre boîte-à-élever-la-conscience, la méditation est un répit plus que nécessaire au milieu de la folie ambiante." Chapitre 11 : Votre cerveau est votre esclave

L'impact de l'auto-persuasion sur la réussite

Jen Sincero aborde le rôle du cerveau, et principalement des pensées, dans votre vie quotidienne. "C’est toujours à travers le prisme de nos pensées que nous créons notre réalité.[...] Par vos pensées, vous avez créé la réalité dans laquelle vous existez, ce qui signifie que vous pouvez mettre exactement la même puissance au service de son changement." Les désirs, objectifs et attentes étant individuels, le degré de réussite sera différent. Pour "tout déchirer", il faut y croire ! À l'inverse, si vous pensez ne pas mériter votre succès ou être incapable de parvenir à votre but, il est certain que vous n'y arriverez pas. Cette auto-persuasion montre l'importance de transformer vos croyances. Einstein disait d'ailleurs : "Le monde tel que nous l’avons créé est le produit de notre mode de pensée. On ne peut changer le premier sans changer le second."

Six pistes d'action pour reprendre le contrôle de ses pensées

Pour reprendre le contrôle de vos pensées, l'auteure de "Tu vas tout déchirer" distille quelques conseils :

Demandez et vous recevrez : grâce à la connexion avec l'Énergie-Source et les séances de méditation, vous pourrez trouver vos propres réponses. Faites comme si : faites semblant jusqu'à ce que ça marche. Améliorez votre environnement : en optimisant ce qui vous entoure, en donnant un coup de peps à votre intérieur, vous vous lancez sur la voie du changement et de la mise en action, nécessaire à votre esprit pour saisir le message de votre évolution en cours. Créez-vous un tableau d'images inspirantes : sur le même schéma que les vibrations positives, Jen Sincero propose de collecter des images en lien avec vos projets afin d'attirer ces éléments à vous et de les voir apparaître concrètement. Entourez-vous de gens qui pensent comme vous aimeriez penser et fréquentez plutôt des personnes qui voient la réalité comme un océan de possibles, qui agissent selon de grands projets, qui prennent sur eux de changer le monde en bien et pour qui rien n’est hors de portée. Aimez-vous !

Chapitre 12 : Fan de Crotch Jen Sincero évoque l’adolescence comme "une période durant laquelle nous conservons encore intacte cette capacité enfantine de créer "pour le fun", tout en jouissant de notre tout nouveau pouvoir de faire advenir de grandes choses dans nos vies". Ainsi, pour l’auteure de "Tu vas tout déchirer", la jeunesse est une période intense de créativité et d’amusement, qui ne devrait pas cesser en vieillissant. Pourtant, la société semble pousser tout un chacun à abandonner ses rêves pour “rentrer dans un moule établi”, oubliant de vivre une vie épanouissante. Jen Sincero invite alors chaque adulte à renouer avec l’enfant qu’il était. Peu importe l’âge, l’idée est de vous remémorer une période de votre vie dans laquelle vous étiez en phase avec vous-même, où seuls le plaisir et l’épanouissement vous guidaient. Puis, une fois ces clés rassemblées, elle suggère quelques voies à explorer :

Essayez toujours : Jen Sincero vous encourage à essayer la maxime qu’elle a mise en place dans sa propre vie, à savoir :"je voudrais juste voir si je peux / si j’arrive / si je suis capable…" Perdez la notion du temps : la meilleure façon d’y arriver est de consacrer du temps à vos passions. Restez débutant : sans peur du jugement, prenez du plaisir en apprenant, en évoluant. Aimez-vous.

Chapitre 13 : Donner et laisser donner Pour amorcer ce chapitre, Jen Sincero raconte une anecdote familiale à propos de sa nièce qui a choisi d’offrir une boite de bonbons à chaque membre de sa famille (six personnes), plutôt que de les garder pour elle. À travers cet exemple, l’auteure de "Tu vas tout déchirer" souligne la puissance d’un cadeau. "Quand nous croyons très fort en l’abondance de l’Univers et que nous donnons, avec prodigalité, nous élevons notre fréquence, nous renforçons notre foi, nous kiffons grave et nous nous plaçons ainsi en phase et en position pour recevoir beaucoup en retour." À l’inverse, se focaliser sur le manque va engendrer davantage de manque. "Plus vous donnerez, plus vous recevrez. Et réciproquement." Jen Sincero termine alors ce chapitre en proposant plusieurs pistes pour commencer à donner autour de vous, que ce soit des cadeaux, de l’argent ou simplement des attentions. Chapitre 14 : La gratitude, une porte d’entrée pour tout déchirer

La gratitude pour se réaliser

 Pour Jen Sincero : "Être reconnaissant va bien au-delà des bonnes manières. La politesse est une forme de coutume, la gratitude un état d’esprit." L’auteure de "Tu vas tout déchirer" va plus loin en soulignant le rôle clé de la gratitude, symbole d’une conscience "des miracles de la vie". Elle explique aussi que la gratitude est reliée à la notion de pouvoir car elle permet d’atteindre un degré de réalisation totale, en développant une forme de reconnaissance envers soi-même. "Avec la gratitude, vous consacrez votre énergie positive à envoyer des remerciements, ce qui vous paye d’énergie positive en retour – à chaque action correspond une réaction égale et opposée. Le processus de réalisation s’en trouve renforcé."

La gratitude pour renforcer sa foi

Cette idée corrobore avec celle d’un renforcement de votre foi par la gratitude. Le fait de mesurer chaque élément positif qui vous arrive et de remercier l’Univers pour cela, vous permettra de croire encore en de belles choses pour l’avenir, et même d’y croire encore plus fort. "La foi est le muscle que vous activez lorsque vous décidez de vous tirer de votre zone de confort et de transformer votre vie en quelque chose d’à peine identifiable dans votre état présent. [...] La foi vous permet de prendre des risques." Selon Jen Sincero, il n’y a pas de meilleure recette qu’un mélange de confiance, de foi en ce qui vous arrive et de gratitude pour la réalisation de vos désirs. "Être reconnaissant pour ce qui ne s’est pas encore manifesté, c’est informer l’Univers que vous savez que ce que vous désirez existe déjà. Cela vous élève à la fréquence nécessaire pour le recevoir."

Trois astuces pour cultiver sa gratitude

À ce stade, l’auteure de "Tu vas tout déchirer" donne quelques astuces pour travailler sa gratitude :

Développez votre reconnaissance avec la phrase “c’est bien parce que ...” Écrivez des remerciements pour tout ce que vous vivez. Aimez-vous !

Chapitre 15 : Pardonner ou moisir sur place

"Pardonner, c'est prendre soin de vous"

Dans ce quinzième chapitre de "Tu vas tout déchirer", Jen Sincero aborde la question du pardon et des douleurs émotionnelles. Contrairement aux douleurs physiques, celles-ci sont plus difficiles à soigner. "Nous nous accrochons aux ressentiments qui occupent notre espace mental, qui nous bouffent notre temps, qui nous détournent, qui entretiennent notre colère, notre dépression et bien souvent nos maladies, et qui même parfois nous tuent." Selon l'auteure, tout ceci, c'est la faute du Grand Sommeil, cet égo évoqué dans un chapitre précédent. Il prend le pas sur le “moi supérieur”, tourné vers le positif, l’absence de jugement et le bonheur. "Pardonner, c’est prendre soin de vous, pas de la personne à qui vous pardonnez. C’est faire passer votre désir d’aller bien avant votre désir d’avoir raison. C’est accepter la responsabilité de votre propre bonheur plutôt que de prétendre qu’il dépend de quelqu’un d’autre."

Six conseils pour vous aider à mieux pardonner

Ainsi, Jen Sincero invite ses lecteurs à se libérer du poids de la rancœur pour aller de l’avant. Pour cela, voici ses suggestions :

Trouvez de la compassion pour soi et pour l’autre. Détachez l’incident de la personne pour gérer la situation sans ressentiment. Privilégiez votre bonheur au fait d’avoir raison. Envisagez une autre réalité : votre vérité n’est pas universelle, chacun a sa propre vision des choses. À vous de le comprendre. Abandonnez les jugements : malgré le pardon, certains ressentiments peuvent subsister. Jen Sincero appelle à effacer le mauvais pour ne garder que le meilleur. Aimez-vous…

Chapitre 16 : Relax, Max Jen Sincero raconte ici une anecdote lors d'un voyage en Inde. Alors qu’elle devait se rendre en bus à Delhi en cinq heures, son trajet se trouve perturbé par d’innombrables arrêts. Parmi ceux-ci, elle va découvrir le village de Vrindavan, haut lieu sacré de l’hindouisme. Cette expérience lui a offert une belle leçon sur la rencontre entre les cultures et surtout entre les gens. Elle insiste aussi sur la dimension de la rencontre de “l’inconnu”, que ce soit l’Autre ou l’imprévisible. Enfin, elle rappelle l’importance de la fête et que le temps passé à profiter n’est jamais perdu. Partie IV. Comment arrêter les conneries Chapitre 17 : C’est très facile dès qu’on a compris que c’était pas dur L’auteure de "Tu vas tout déchirer" prend l’exemple d’un oiseau entré par erreur dans sa maison - en décrivant sa panique et sa difficulté à ressortir de lui-même - pour le comparer à la vie de la plupart des gens. La solution de sortie - ou de réussite dans le cas présent - dépend de votre capacité à visualiser puis saisir les opportunités autour de vous. Jen Sincero appelle à ne pas se trouver d’excuses pour ne pas essayer. Pour renforcer son propos, elle cite le parcours de Ray Charles : malgré ce qui aurait pu apparaître comme des barrières à son succès (racisme, handicap, pauvreté…), il a eu une carrière triomphante. "Tout ce que vous avez à faire, c’est prendre la décision d’abandonner tout ce qui vous dessert, même si vous y êtes attaché, et rendre possible la réalité que vous voulez." Une nouvelle fois, l'auteure propose une liste de conseils :

Écrivez le nouveau script de votre vie : en faisant attention à ce que vous croyez être la réalité, transformez ces “vérités” vers un vrai changement ; Changez le cours de l’histoire : si vous persistez dans vos “petites histoires” - ces prétextes qui vous empêchent d’avancer - vous vous donnez raison mais au final vous vous trompez sur la forme d’avantage que vous en tirez. Ce n’est qu’un peu de sécurité, face à la peur du changement. Transformez les prétextes en motifs de transformation : en essayant de percevoir l’exact opposé de ce type de pensées, vous pourrez orienter votre vie vers quelque chose de plus puissant. Allez de l’avant : une fois tourné(e) vers le positif, plus rien ne vous arrêtera - à condition d’être impliqué(e) dans ce changement à 100%. Veillez à sortir de votre routine et surtout, à ne pas replonger du côté de vos vieilles habitudes. Aimez-vous.

Chapitre 18 : Procrastination, perfection et … terrasse de pub polonais Dans ce chapitre, Jen Sincero revient sur l’obtention de son premier emploi après l’université. Alors qu’elle n’avait aucune expérience dans le domaine, elle est devenue coordinatrice de production pour un festival. Cette anecdote lui permet d’aborder la problématique du manque de compétences : "Quand on dit qu’on n’a pas les compétences, c’est souvent qu’on est en réalité trop effrayé, plutôt qu’incapable. La plupart du temps, ce n’est pas le manque d’expérience qui nous retient, mais le manque de détermination." Selon elle, nous perdons beaucoup de temps à chercher de mauvaises raisons pour ne pas faire les choses dont nous rêvons réellement. Tout cela repousse vos objectifs, c’est pourquoi l’auteure de "Tu vas tout déchirer" voit la procrastination comme une forme “d’autosabotage”. "Si votre décision de changer votre vie est sérieuse, vous trouverez un moyen. Sinon, vous trouverez une excuse." Pour mettre fin à la procrastination, Jen Sincero répertorie plusieurs méthodes :

Mettez-vous en action, peu importe si la perfection - telle que vous la pensez - n’est pas atteinte. Prenez note de ce qui vous bloque. Décidez d’une échéance pour atteindre vos objectifs et pariez une grosse somme d’argent avec un ami : rien de mieux pour s’auto-discipliner et avancer sur ses projets ! Soyez conscients de votre manière de travailler. Aimez-vous.

Chapitre 19  : Le drame de la noyade

Se sentir dépassé : une question de perception

"J’aimerais vous rappeler qu’une grande partie de la peine et de la souffrance qu’on s’inflige trouve sa source dans la dramatisation inutile que nous produisons de nous-mêmes." Si vous vous sentez “sous l’eau”, dépassé(e) par toutes les tâches que vous avez à réaliser, Jen Sincero vous invite à respirer et prendre conscience que cette situation n’est due qu’à votre perception.

Des solutions pour contrer les trois plaintes les plus fréquentes

L’auteure de "Tu vas tout déchirer" développe les trois plaintes les plus courantes et propose des solutions adaptées :

“Je n’ai pas le temps”

Jen Sincero rappelle, dans un premier temps, que le temps :

N’est qu’une illusion : face à l’urgence ou au besoin, vous trouverez toujours du temps. Est une question d’harmonie : c’est pourquoi il faut le considérer comme une personne, lui montrer du respect.

Elle conseille ensuite de :

Repérer toutes vos distractions et de les éloigner au maximum pour optimiser votre temps de travail : vous serez plus concentré(e), donc plus efficace. Découper ses tâches : vous aurez le sentiment d’avancer plus rapidement tout en restant focus sur votre objectif.

“J’ai trop à faire”

L'auteure partage trois idées :

"Focalisez-vous sur le plaisir que vous prenez à vos activités et aux intervalles de temps libre plutôt que de vous sentir écrasé par la tâche. Décidez que vous vivez une vie géniale, détendue, pleine de projets passionnants que vous adorez approfondir, et envoyez ce message au monde et à vous-même." Pour avancer, il faut savoir demander de l’aide : en ayant parfois “la tête dans le guidon”, vous ne voyez plus les priorités. Un regard extérieur saura vous aiguiller. Soyez pragmatique. Notez les priorités, les besoins et ce qui peut attendre. Cela vous donnera un certain recul sur votre to-do list. Vous pourrez également déterminer si vous avez besoin de déléguer une partie du travail.

“J’en peux plus”

Pour être efficace, mais surtout en bonne santé, il est important de prendre soin de vous. Chapitre 20 : La peur, c’est pour les nuls Pour introduire ce chapitre, Jen Sincero raconte la fois où elle a compris que la peur était une question de choix. Au fond d’une grotte, plongée dans une totale obscurité, elle a senti ce point de basculement entre le calme et la panique. "La peur sera toujours là, immuable et prête à déclencher la panique, mais nous pouvons choisir de nous y adonner ou bien de rallumer la lumière, de la noyer et de passer outre, au besoin en rampant. J’ai aussi pris conscience que noyer la peur était en réalité plutôt facile ; simplement, nous sommes conditionnés pour penser autrement." Selon l’auteure de "Tu vas tout déchirer", la peur fait partie du conditionnement social, elle est tellement intégrée au comportement humain que plus personne n’en a conscience. De plus, la peur serait particulièrement liée à l’avenir et à la prise de risque. "Le sentiment de peur est réel, mais la peur elle-même est imaginaire puisque rien n’est encore arrivé." Pour faire face à ce sentiment, Jen Sincero conseille de travailler votre rapport à l’inconnu pour enfin être à l’aise avec cette dimension. L’excitation devrait remplacer la peur. "Juste de l’autre côté de votre peur se trouve votre liberté." Une nouvelle fois, vous trouverez en conclusion de cette partie, plusieurs idées pour dépasser vos peurs :

Mesurer les peurs du passé et réaliser le chemin parcouru depuis. Renverser la peur et tenter de comprendre pourquoi elle vous assaille. Laisser de côté vos pensées et vivre dans l’instant présent. Etc.

Chapitre 21 : Des millions de miroirs

L'autre est un miroir et un apprentissage

"L’un des trucs les plus incroyables chez les gens, c’est cette capacité qu’ils ont à nous fournir d’emblée des informations précieuses et souvent terriblement intimes sur eux-mêmes. En faisant un peu attention, on détecte ces indices qu’ils transmettent par leur langage corporel, leur apparence, leur mode de vie, leurs actions, etc." Ces petits signaux envoyés par les autres passent à travers le filtre de vos propres perceptions, qui va déterminer la suite de votre relation. En effet, l’identification, chez l’autre, d’éléments de comparaison impacte votre rapport aux autres : on a tendance à se rapprocher de celui ou celle qui nous ressemble. L’autre est un miroir. Et en tant que miroir, l’autre renvoie sa propre dynamique. C’est pourquoi il est important de s’entourer de gens positifs. Toutefois, la rencontre de personnes qui vous énervent est un apprentissage à saisir : ce qui vous rebutent chez elles doit faire écho en vous et vous permettre de déceler ce qui vous dérange en elles et en vous. "Si vous êtes consciemment ou inconsciemment focalisé sur certaines croyances quant à votre personnalité, ce que vous êtes, ce que vous aimeriez être ou ne pas être, vous attirerez à vous des gens qui refléteront cela et vous le renverront en pleine figure." C'est d'ailleurs pour cela qu'il est difficile de couper les relations avec ces personnes “nuisibles” : le lien entre elles et vous est bien plus fort qu’un simple rejet. Ce miroir vous renvoie le besoin d’être aimé pour ce que vous êtes vraiment. "Lorsque vous vous aimez suffisamment pour vous en tenir à votre vérité quel qu’en soit le coût, tout le monde en bénéficie. Alors, vous attirerez à vous le genre de choses, de gens et d’opportunités compatibles avec votre moi véritable."

Cinq conseils pour éviter les jugements et les projections

Pour cesser de porter sur les autres des jugements et des formes de projection, Jen Sincero propose sa méthode :

Cernez ce qui vous irrite : de manière factuelle, relevez ce qui vous dérange chez les autres et demandez-vous le lien avec vous-même. Questionnez ceux qui vous irritent : avec leurs réponses, interrogez-vous sur ce que ça vous renvoie et comment vous vous sentez vis à vis de vos jugements. N’incitez pas : aider n’est pas inciter. Faites attention à ne pas trop donner sans contrepartie en retour ou si l’autre ne se donne pas au maximum. Balancez les nocifs par-dessus bord : le message est assez clair, éloignez-vous des personnes nocives. Aimez-vous.

Chapitre 22 : La belle vie Dans ce court chapitre de "Tu vas tout déchirer", Jen Sincero rappelle que la vie passe vite et qu’il est donc important d’en saisir tous les instants de bonheur, mais aussi de croire en vous. "Si vous avez envie de faire quelque chose, n’attendez pas d’être moins occupé ou plus riche ou "prêt" ou avec vingt kilos de moins. Commencez maintenant. Vous ne serez plus jamais aussi jeune qu’à présent." Partie V. Comment tout déchirer Chapitre 23 : La grande décision

L'engagement

"Quand vous prenez une décision catégorique, vous vous engagez totalement et vous travaillez sans relâche dans ce but, et peu importent les embûches sur le chemin." À l’instar de Ford et de son moteur V8 en un seul bloc, Jen Sincero vous invite à poursuivre vos objectifs en vous engageant pleinement dans cette quête, quitte à affronter le monde entier et ses jugements. L’engagement est en ce sens différent de la volonté : en vous engageant, vous êtes prêt(e) à payer le prix nécessaire pour atteindre votre but, à braver tous les obstacles sans jamais douter. L’auteure de "Tu vas tout déchirer" rappelle ici l’importance du lien avec l’Énergie-Source et la foi, en soi-même et en quelque chose de plus grand : ils vous permettront d’enjamber les échecs et de garder confiance en votre vision d’avenir. "Le seul échec, c’est l’abandon. Tout le reste, c’est de la collecte d’informations."

Cinq conseils pour rester engagé coûte que coûte

À nouveau, Jen Sincero vous a préparé une petite liste de conseils :

Ayez la niaque : pour dépasser les difficultés à venir, vos objectifs doivent être clairement établis et votre motivation égale à votre engagement. Affrontez et décidez : pour avancer, il est important de prendre des décisions rapidement. L’auteure vous propose plusieurs exercices pour vous entraîner. Elle précise également que "Prendre une décision rapide ne veut pas dire savoir quoi faire dès que la décision se présente (même si certains y arrivent), mais plutôt d’affronter immédiatement le problème et de faire tourner tout de suite à fond le processus de décision, quel qu’il soit." Éliminez le processus de négociation : vos décisions ne doivent plus être négociables par la suite. La décision vous permet d’aller de l’avant quand la négociation vous fait perdre du temps. Accrochez-vous : il n’existe pas meilleur conseil que la ténacité. Croire en vos objectifs permet d’affronter les montagnes russes qui vous attendent. Jen Sincero utilise ici la métaphore de la grossesse et de l’accouchement pour décrire tout ce processus. Aimez-vous.

Chapitre 24 : L’argent, votre nouvel ami

L'argent est de l'énergie

Pour amorcer ce chapitre, Jen Sincero raconte la fois où elle a acheté une nouvelle voiture : deux choix s’offraient alors à elle : la raison, avec une petite Honda et la passion avec une Audi Q5. Bien que ses moyens du moment la poussaient à choisir l’Honda, elle a finalement acheté l’Audi. "Quand vous haussez le niveau de ce que vous pensez pouvoir accomplir, et que vous décidez de vous engager à fond, les moyens pour y arriver s’ouvrent à vous." Cet achat personnel lui a permis de passer un cap professionnel en décidant de vivre avec plus de moyens, même s’il fallait augmenter ses tarifs (et malgré ses peurs de perdre des clients). En somme, pour l'auteure, l'argent est une énergie qui vous incite à voir plus grand. Dans cette optique, il ne faut pas craindre d’emprunter de l’argent, même si cela est souvent considéré comme “irresponsable”. "L’argent est de l’énergie, comme tout le reste, et quand vous fonctionnez à haute fréquence, sans exercer de résistance à son encontre, et que vous mettez en œuvre les actions appropriées, vous pouvez faire exister l’argent qu’il vous faut." Jen Sincero souligne la relation ambiguë que nous avons tous avec l’argent. Pour autant, il est nécessaire d’accepter vos désirs de grandeur, d’évolution et leur lien avec l’argent. Plus vous le percevrez d’une manière banale, plus il sera facile d’en gagner.

Cinq façons d'améliorer son rapport à l'argent

Pour mettre fin aux croyances négatives liées à l’argent, l’auteure de "Tu vas tout déchirer" indique quelques règles à suivre :

Se placer en position d’abondance, pas de manque : Jen Sincero cite Marianne Williamson qui dit : "Avoir de l’argent, c’est comme tout le reste, juste un outil. Si vous le considérez de cette façon, un rôle extérieur plutôt que centré sur vous, un moyen de contribuer à la dynamique de l’amélioration de toutes choses, en avoir n’est plus seulement une bénédiction, c’est une responsabilité." Clarifiez votre situation : interrogez-vous sur votre vision de l’argent. Jen Sincero vous guide dans cette démarche grâce à des questions comme “À quels moments avez-vous gagné de l’argent ? Avez-vous déjà eu l’impression de manquer d’argent ? Qu’est-ce que vous ressentez quand vous l’avez et que vous le dépensez à quelque chose qui vous plaît vraiment ? etc.” Cette analyse vous permettra de déconstruire vos préjugés et d’améliorer votre rapport à l’argent. Clarifiez votre objectif : "Être riche signifie posséder les ressources nécessaires à tous vos besoins et tous vos désirs, afin de faire profiter le monde de vos dons qui déchirent. Pour cela, il faut être riche psychologiquement, spirituellement et énergétiquement, tout comme matériellement." L’argent vous aidera ainsi à vous sentir aligné(e) dans tous ces domaines, notamment en vous aidant à trouver le style de vie qui vous convient. Élevez votre fréquence : pour cela, pensez à vous estimer d’une manière juste et positive. "L’argent est en fait un échange d’énergie. Quand vous facturez depuis une certaine fréquence ou que vous demandez un certain salaire, vous attirez des clients ou des patrons qui évoluent déjà à cette fréquence." Restez au top : Jen Sincero invite à lire des ouvrages sur la richesse pour continuer à évoluer dans de hautes fréquences qui vous amèneront à la réussite.

Objectifs, urgence et détermination

Enfin, pour l’auteure de "Tu vas tout déchirer", il est décisif de savoir exactement ce que l’on veut en termes d’argent. Aussi, si vous placez une échéance courte à cette réalisation, vous aurez de grandes chances de réussir : l’urgence et la détermination sont intimement liées pour “tout déchirer”. D’ailleurs, elle conseille d’écrire un mantra à vous répéter chaque jour pour établir les objectifs de votre succès. Votre détermination conditionnera la réussite à la clé. Chapitre 25 : N’oubliez pas de vous laisser aller "Quand nous désirons une chose très fort et que nous travaillons sans relâche pour l’obtenir, si nous ne nous laissons pas faire, nous finissons par nous en éloigner. Vient toujours un moment où nous devons nous en remettre à l’Univers. Cela ne signifie pas que nous renonçons ou que nous cessons toute action. Simplement que nous déchargeons notre énergie, relâchons notre prise de kung-fu et que nous ménageons en nous une place pour que l’objet de nos désirs vienne à nous. Il s’agit de laisser venir plutôt que de forcer." Ce lâcher-prise est en lien étroit avec votre foi selon laquelle, si vous croyez suffisamment fort en votre réussite, celle-ci opérera au moment opportun. Il faut parfois laisser l’Univers faire son œuvre, vous ne pouvez pas tout maîtriser. "Il faudra affronter chaque journée avec une attitude parfaite, faire de votre mieux, vous détendre, fêter ce qui est et travailler consciencieusement dans l’attente heureuse et reconnaissante que l’Univers vous envoie une nouvelle opportunité plus lucrative." De plus, ne sachant pas encore de quoi sera faite votre nouvelle vie, il est important de ne pas douter de celle-ci, ni de s’attacher à un modèle que vous connaissez déjà, mais plutôt de croire en sa découverte prochaine, sans pression. "Il faut s’abandonner, avoir la foi, être reconnaissant et attendre. Et, pendant que vous y êtes… Aimez-vous. Et l’Univers étendra sa magie sur vous." Chapitre 26 : Agir ou vomir, il faut choisir

Décider de changer, agir et évoluer

"Une épiphanie est la compréhension soudaine et viscérale de quelque chose que l’on savait déjà. C’est quand une vérité s’est ainsi déplacée de notre cerveau vers nos tripes que nous pouvons commencer à nous en servir pour changer nos vies." Ces évidences placées sous nos yeux doivent tout chambouler dans nos vies pour devenir de nouvelles habitudes et permettre ainsi un vrai changement. Chaque jour doit comporter une nouvelle évolution. Le changement est un muscle à entraîner quotidiennement pour parvenir au succès. Les défis seront nombreux, mais ils vous permettent de sortir de votre zone de confort et donc d’évoluer encore et toujours. Pour développer ce concept, Jen Sincero fait appel à sa propre expérience : elle vit actuellement sans maison, voyageant autour du monde et s’en remettant constamment à l’Univers pour la suite de son parcours. Plusieurs opportunités se sont ainsi révélées à elle. "Vous pouvez dès maintenant obliger votre vie à faire un saut quantique. Vous pouvez changer toute votre réalité d’un coup, du moment que vous le voulez très fort. Il faut simplement que vous décidiez de le faire advenir, que vous vous engagiez dans ce choix et que vous laissiez l’Univers abonder dans votre sens."

Neufs habitudes à prendre pour aller vers votre réussite

Pour clore ce chapitre de "Tu vas tout déchirer", vous retrouverez la liste des conseils décisifs de Jen Sincero :

Abandonnez vos vieilles habitudes pour en trouver de nouvelles, à intégrer au quotidien, qui favoriseront votre réussite. Prenez le temps de respirer au milieu des autres : la respiration est le moyen clé de vous relier à l’Énergie-Source, tout en rééquilibrant vos perceptions du monde qui vous entoure. Ne traînez pas n’importe où : entourez-vous de personnes qui ont la même vision de la réussite que vous. Vous serez tiré(e) vers le haut naturellement et aurez envie de vous dépasser spontanément. Donnez-vous des objectifs raisonnables : afin de ne pas vous décourager, Jen Sincero conseille de définir "des objectifs tout juste hors de votre zone de confort et progressez à partir de là". Lisez votre manifeste : listez tous les changements, les objectifs et les rêves que vous avez envie de mettre en place dans votre vie future. Puis lisez-le matin et soir. Sortez votre carte bleue et payez-vous de l’aide : être accompagné(e) dans votre évolution vous permettra d’atteindre plus rapidement vos objectifs. Utilisez votre corps à l'unisson avec votre esprit et votre âme "pour faire advenir ce que vous méritez". "L’esprit et le corps sont bien plus puissants en tandem que chacun de leur côté" souligne l'auteure. Employez votre arme secrète : à vous de trouver le petit coup de fouet qui saura vous remotiver en toutes circonstances. Une musique, un discours, un cri de guerre… peu importe, l’essentiel est de ressentir le pouvoir en vous ! Aimez-vous.

Chapitre 27 : Je dois vous laisser Pour cette conclusion, Jen Sincero souligne à nouveau “l’infini des possibles”. Elle rappelle également à quel point il est important de croire en ses rêves et en sa propre réussite. Votre succès ne dépend que de vous et ne doit, en aucun cas, être dépendant du jugement des autres. "Croyez, croyez vraiment que ce que vous désirez est là, vous est accessible. Et vous l’aurez. Aimez-vous. Vous déchirez tout." Conclusion de "Tu vas tout déchirer", de Jen Sincero  Quatre idées principales à retenir du livre "Tu vas tout déchirer" Il y a de nombreux enseignements à tirer du livre "Tu vas tout déchirer". Voici quatre idées principales qui sont, à mes yeux, celles qu'il faut retenir de cette lecture pour parvenir à votre réussite.

Idée n° 1 - La plupart des gens n'accomplissent pas ce qui leur tient à cœur car ils sont freinés par des croyances limitantes, des habitudes et des peurs. Mais la bonne nouvelle, c'est que vous êtes responsables de ces croyances, et qu'en cela, vous avez la possibilité de choisir de les modifier.

Pour cela, il faut le décider, et pas uniquement le vouloir. Une reconnexion à soi et un travail en profondeur sont décrits comme des étapes indispensables par l'auteure qui vous accompagne dans cette introspection. Le but est surtout de comprendre pourquoi vous êtes comme vous êtes, définir où vous voulez aller et identifier comment et ce dont vous avez besoin pour changer. Autrement dit, développer un état d'esprit en cohérence avec vos objectifs.

Idée n° 2 - S'aimer soi-même est une action-clé préconisée par l'auteure à tous les stades de l'ouvrage.

L'idée, c'est de vous aimer :

Tel que vous êtes, sans vous soucier du regard des autres ni laisser les autres décider de votre vie. Suffisamment pour ne plus éprouver de culpabilité ni de ressentiment mais, au contraire, développer compassion, joie et gratitude. En suivant plusieurs conseils de l'auteure : vous répéter des affirmations positives, prendre soin de vous, faire ce que vous aimez, ne pas vous comparer aux autres, pardonner et vous pardonner pour avancer.

Idée n° 3 - Le passage à l'action est fondamentalement ce qui fait la différence entre ceux qui parviennent à devenir une meilleure version d'eux-mêmes et ceux qui n'avancent pas.

Ainsi, il faut, d'abord se fixer des objectifs, lister ses rêves puis faire le premier pas, quitte à sortir de sa zone de confort, au lieu de procrastiner. Il est crucial, dans ce cheminement, de :

Rester 100 % soi-même, d'exprimer sa vraie personnalité et de ne pas accorder d'importance aux critiques pour gagner en tranquillité d'esprit et en liberté. Endosser ses responsabilités, sans pour autant se blâmer.

Idée n°4 - La réussite est déterminée par la foi, le fait de croire en soi, en ses rêves, en sa réussite et aux opportunités illimitées, toutes à votre portée.

Ce que "Tu vas tout déchirer" apporte au lecteur "Tu vas tout déchirer" est un ouvrage agréable à lire. Chaque chapitre est illustré d'anecdotes personnelles drôles et inspirantes ainsi que d'un plan d'action concret à appliquer. Dans ce best-seller "Tu vas tout déchirer", Jen Sincero vous apprend à transformer votre quotidien pour enfin vivre la vie dont vous rêvez. Peu importe les objectifs que vous vous fixez, elle vous :

Guide à travers les bouleversements que vous devrez affronter. Encourage à vous engager pleinement dans cette évolution. Aide à mieux vous connaître et à vous recentrer sur vous-même pour obtenir le succès que vous méritez.

L'auteure propose un livre motivant et inspirant, que je conseille à tous ceux qui recherchent énergie et confiance pour amorcer un véritable changement de vie ! Points forts :

Un ouvrage accessible, facile à lire et dynamique ; De nombreux conseils pour une mise en pratique des changements au quotidien ; Un contenu motivant et inspirant pour mettre réellement des choses en place dans sa vie ; Un ton rock’n’roll qui dépoussière le mythe très lisse du développement personnel.

 Points faibles :

Des solutions un peu trop “magiques” : le parcours de l’auteure est souvent présenté comme une vérité générale. Le vocabulaire, à certains moments un peu ésotérique, peut ne pas parler ou ne pas être au goût de tous les lecteurs.

Ma note :                  Avez-vous lu "Tu vas tout déchirer" de Jen Sincero ? Combien le notez-vous ? [ratings] Visitez Amazon afin de lire plus de commentaires sur le livre de Jen Sincero "Tu vas tout déchirer" Visitez Amazon afin d'acheter le livre de Jen Sincero "Tu vas tout déchirer"

Cet article Tu vas tout déchirer est apparu en premier sur Des livres pour changer de vie.

]]>
Thu, 17 Dec 2020 17:00:00 +0100 http://www.olivier-roland.fr/items/view/11620/Tu-vas-tout-dchirer
LE PETIT LIVRE DE L’IKIGAÏ Résumé et Avis – Ken Mogi http://www.olivier-roland.fr/items/view/11601/LE-PETIT-LIVRE-DE-LIKIGA-Rsum-et-Avis-Ken-Mogi

Phrase-résumée de “Le petit livre de l’ikigai – La méthode japonaise pour trouver un sens à sa vie” : L’auteur japonais Ken Mogi nous décrit ce qu’est l’ikigaï, un concept profondément ancré dans la culture du Japon, à travers ses cinq piliers fondamentaux. Par Ken Mogi, 2018, 204 pages Chronique et résumé de « Le […] Cet article LE PETIT LIVRE DE L’IKIGAÏ Résumé et Avis – Ken Mogi est apparu en premier sur Des livres pour changer de vie.

]]>
Tue, 19 Mar 2019 17:00:00 +0100 http://www.olivier-roland.fr/items/view/11601/LE-PETIT-LIVRE-DE-LIKIGA-Rsum-et-Avis-Ken-Mogi
Miracle Morning http://www.olivier-roland.fr/items/view/11554/Miracle-Morning

  Phrase-résumée de « Miracle Morning – Offrez-vous un supplément de vie » : Le « Miracle Morning » est une méthode créée par Hal Elrod dans le but d’améliorer tous les domaines de notre vie ; elle consiste à se lever plus tôt chaque matin, afin de suivre une routine quotidienne basée sur six activités de développement personnel. Par […] Cet article Miracle Morning est apparu en premier sur Des livres pour changer de vie.

]]>
Tue, 08 Jan 2019 17:00:00 +0100 http://www.olivier-roland.fr/items/view/11554/Miracle-Morning
Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même http://www.olivier-roland.fr/items/view/11536/Les-5-blessures-qui-empchent-dtre-soi-mme

Phrase-résumée de “Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même” : Lise Bourbeau explique que toutes nos souffrances physiques, émotionnelles ou mentales proviennent de cinq blessures fondamentales et de cinq masques qu’il nous faut identifier pour parvenir au véritable épanouissement personnel. Par Lise Bourbeau, 2000, 220 pages Chronique et résumé de « Les 5 blessures qui […] Cet article Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même est apparu en premier sur Des livres pour changer de vie.

]]>
Tue, 25 Dec 2018 17:00:00 +0100 http://www.olivier-roland.fr/items/view/11536/Les-5-blessures-qui-empchent-dtre-soi-mme
Conditionnés pour trop manger http://www.olivier-roland.fr/items/view/11479/Conditionns-pour-trop-manger

Phrase-résumée de “Conditionnés pour trop manger” : En s’appuyant sur de nombreuses études scientifiques pour éviter de trop manger, ce livre nous permet de repenser notre propre environnement nutritionnel, petits pas par petits pas, avec des stratégies concrètes et faciles à mettre en place à chaque chapitre. Par Brian WANSINK, 2006, 256 pages. Titre original […] Cet article Conditionnés pour trop manger est apparu en premier sur Des livres pour changer de vie.

]]>
Tue, 13 Nov 2018 17:00:00 +0100 http://www.olivier-roland.fr/items/view/11479/Conditionns-pour-trop-manger
7 piliers pour choisir la vie que vous méritez http://www.olivier-roland.fr/items/view/11474/7-piliers-pour-choisir-la-vie-que-vous-mritez

 Une fois que vous avez vu la vidéo cliquez ici pour rejoindre gratuitement des milliers d’entrepreneurs passionés de développement personnel en vous abonnant à la chaîne Youtube ! Ressources : Le livre “Choisir Sa Vie” sur Amazon. Transcription de la vidéo : « 7 piliers pour choisir la vie que vous méritez » tiré du livre […] Cet article 7 piliers pour choisir la vie que vous méritez est apparu en premier sur Des livres pour changer de vie.

]]>
Thu, 08 Nov 2018 17:00:00 +0100 http://www.olivier-roland.fr/items/view/11474/7-piliers-pour-choisir-la-vie-que-vous-mritez
9 pièges à éviter pour être heureux http://www.olivier-roland.fr/items/view/11458/9-piges-viter-pour-tre-heureux

 Une fois que vous avez vu la vidéo cliquez ici pour rejoindre gratuitement des milliers d’entrepreneurs passionés de développement personnel en vous abonnant à la chaîne Youtube ! Ressources : Le livre “Être heureux ce n’est pas nécessairement confortable – Trouver le bonheur et non ce que l’on croit être le bonheur” sur Amazon. […] Cet article 9 pièges à éviter pour être heureux est apparu en premier sur Des livres pour changer de vie.

]]>
Thu, 25 Oct 2018 17:00:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/11458/9-piges-viter-pour-tre-heureux
L’hypothèse du bonheur http://www.olivier-roland.fr/items/view/11139/Lhypothse-du-bonheur

Phrase-résumée de « L’hypothèse du bonheur » : Si les philosophies anciennes comme le stoïcisme et le bouddhisme offrent des pratiques très utiles comme la méditation et la modération, les récentes découvertes de la science moderne semblent prouver qu’elles se trompaient en prétendant que les facteurs extérieurs n’ont aucune influence sur le bonheur. Par Jonathan […] Cet article L’hypothèse du bonheur est apparu en premier sur Des livres pour changer de vie.

]]>
Tue, 20 Feb 2018 17:00:00 +0100 http://www.olivier-roland.fr/items/view/11139/Lhypothse-du-bonheur
Les quatre accords toltèques http://www.olivier-roland.fr/items/view/11084/Les-quatre-accords-toltques

Phrase-résumée de « Les quatre accords toltèques » : Les quatre accords toltèques nous livrent les clés pour vaincre la peur, la haine, le jugement, les croyances limitantes imposés par notre société domestiquée en nous invitant à partir à la recherche de notre identité profonde et vraie afin de retrouver notre liberté personnelle et ainsi […] Cet article Les quatre accords toltèques est apparu en premier sur Des livres pour changer de vie.

]]>
Tue, 12 Dec 2017 01:00:00 +0100 http://www.olivier-roland.fr/items/view/11084/Les-quatre-accords-toltques
Aimer ce qui est http://www.olivier-roland.fr/items/view/11039/Aimer-ce-qui-est

Phrase-résumée de « Aimer ce qui est – Quatre questions qui peuvent tout changer dans votre vie » : Aimer ce qui est une méthode d’investigation qui est basée sur quatre questions dans le but de se libérer de nos souffrances, de nos illusions et de nos croyances limitantes. Par Byron Katie, 2016 (Synchronique éditions), […] Cet article Aimer ce qui est est apparu en premier sur Des livres pour changer de vie.

]]>
Tue, 17 Oct 2017 17:00:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/11039/Aimer-ce-qui-est
La magie du rangement http://www.olivier-roland.fr/items/view/11017/La-magie-du-rangement

Phrase-résumée de “La magie du rangement” : Ce livre va vous initier à la méthode KonMari, une méthode de rangement qui va transformer vos espaces de vie désordonnés en espaces de beauté, de paix et d’inspiration. Par Marie Kondo, 2011, 270 pages Titre original : Jinsei Ga Tokimeku Katazuke No Maho Cette chronique est une […] Cet article La magie du rangement est apparu en premier sur Des livres pour changer de vie.

]]>
Tue, 05 Sep 2017 17:00:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/11017/La-magie-du-rangement
L’art du bonheur http://www.olivier-roland.fr/items/view/10792/Lart-du-bonheur

Phrase résumée de « L’art du bonheur » : Le bonheur est le but de toute existence, pourquoi ne nous laisserions-nous pas inspirer par les réflexions et conseils pratiques d’un inconditionnel heureux, le Dalaï-Lama. De Sa Sainteté de Dalaï-Lama et Howard Cutler, 1998, 296 pages Titre original “The Art of Happiness”, traduit de l’américain par […]

]]>
Tue, 24 Jan 2017 17:00:00 +0100 http://www.olivier-roland.fr/items/view/10792/Lart-du-bonheur
Méditer jour après jour http://www.olivier-roland.fr/items/view/10784/Mditer-jour-aprs-jour

Phrase-résumée de « Méditer jour après jour. 25 leçons pour vivre en pleine conscience » : Un magnifique voyage pour découvrir, à son rythme, la méditation de pleine conscience, avec à la clef un rapport au monde et à sa vie, plus apaisé Par Christophe André, 2011, 301 pages Note : Cette chronique est une […]

]]>
Tue, 17 Jan 2017 17:00:00 +0100 http://www.olivier-roland.fr/items/view/10784/Mditer-jour-aprs-jour
Comment devenir un optimiste contagieux http://www.olivier-roland.fr/items/view/10690/Comment-devenir-un-optimiste-contagieux

Phrase résumée de « Comment devenir un optimiste contagieux » : Les 7 principes enseignés à Harvard pour développer votre bonheur, et réussir dans la vie. Par Shawn Achor, 336 pages, 2015 Titre original : The Happiness Advantage: The Seven Principles of Positive Psychology that Fuel Success and Performance at Work Note : cette chronique […]

]]>
Tue, 01 Nov 2016 17:00:00 +0100 http://www.olivier-roland.fr/items/view/10690/Comment-devenir-un-optimiste-contagieux
Open, d’André Agassi http://www.olivier-roland.fr/items/view/10628/Open-dAndr-Agassi

Une fois que vous avez vu la vidéo cliquez ici pour rejoindre gratuitement des milliers d’entrepreneurs passionés de développement personnel en vous abonnant à la chaîne Youtube ! Acheter « Open, d’André Agassi » sur Amazon : Acheter « Total Recall » sur Amazon : Ressources de la vidéo : Le livre « Open, d’André Agassi » sur Amazon. Le livre […]

]]>
Thu, 08 Sep 2016 17:00:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/10628/Open-dAndr-Agassi
Les 5 perles de sagesse que vous devez savoir avant de mourir http://www.olivier-roland.fr/items/view/10622/Les-5-perles-de-sagesse-que-vous-devez-savoir-avant-de-mourir

Une fois que vous avez vu la vidéo cliquez ici pour rejoindre gratuitement des milliers d’entrepreneurs passionés de développement personnel en vous abonnant à la chaîne Youtube ! Acheter « Ce qu’il faut savoir avant de mourir » sur Amazon : Acheter « Découvrir un sens à sa vie avec la logothérapie » sur Amazon : Ressources de la vidéo […]

]]>
Sat, 03 Sep 2016 17:00:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/10622/Les-5-perles-de-sagesse-que-vous-devez-savoir-avant-de-mourir
Choisir sa vie http://www.olivier-roland.fr/items/view/10589/Choisir-sa-vie

Phrase résumée de « Choisir sa vie » : Nous sommes sans arrêt confrontés à des choix, à tout moment nous prenons des décisions dont les conséquences cumulées sont aussi importantes que celles des moments clés de notre vie, nos choix s’additionnent pour former notre vie, choisir c’est donc créer. Par Tal Ben-Shahar, 2014, 276 […]

]]>
Wed, 03 Aug 2016 17:00:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/10589/Choisir-sa-vie