Olivier Roland - tagged with Voyages http://www.olivier-roland.fr/feed en-us http://blogs.law.harvard.edu/tech/rss Sweetcron [email protected] L’Univers à portée de main http://www.olivier-roland.fr/items/view/11604/LUnivers-porte-de-main

Phrase-résumée de “L’Univers à portée de main” : Ce roman vous fera voyager à travers le temps et l’espace, l’infiniment petit et l’infiniment grand, pour mieux comprendre notre Univers et tout ce qui nous entoure. Par Christophe Galfard, 2016, 603 pages. Titre original : The Universe in Your Hand – A Journey Through Space, Time, […] Cet article L’Univers à portée de main est apparu en premier sur Des livres pour changer de vie.

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Tue, 26 Mar 2019 17:00:00 +0100 http://www.olivier-roland.fr/items/view/11604/LUnivers-porte-de-main
Comment Cécile a fait le TOUR du MONDE avec ses DEUX enfants http://www.olivier-roland.fr/items/view/10502/Comment-Ccile-a-fait-le-TOUR-du-MONDE-avec-ses-DEUX-enfants

Tweet (Cliquez ici pour télécharger la vidéo au format MP3) Une fois que vous avez vu la vidéo cliquez ici pour rejoindre gratuitement des milliers d’entrepreneurs passionés de développement personnel en vous abonnant à la chaîne Youtube ! Ressources : Le blog de Cécile. Transcription texte (littérale) : Olivier Roland : Bonjour, ici Olivier Roland. […]

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Thu, 10 Dec 2015 17:00:00 +0100 http://www.olivier-roland.fr/items/view/10502/Comment-Ccile-a-fait-le-TOUR-du-MONDE-avec-ses-DEUX-enfants
Africa Trek I, Du Cap au Kilimandjaro http://www.olivier-roland.fr/items/view/4411/Africa-Trek-I-Du-Cap-au-Kilimandjaro

Note : Cette chronique est la dernière des trois parties d’une chronique invitée écrite par Amandine du blog Un sac sur le dos, où elle partage sa passion, ses conseils, coups de cœur et réflexions autour du voyage. 3 récits de voyage pour changer de vie : Histoires de partir, Terre d’éveil, Africa Trek Africa […]

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Fri, 20 Jun 2014 17:00:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/4411/Africa-Trek-I-Du-Cap-au-Kilimandjaro
Terre d’Éveil, Une aventure familiale sur les chemins du monde http://www.olivier-roland.fr/items/view/4391/Terre-dveil-Une-aventure-familiale-sur-les-chemins-du-monde

Note : Cette chronique est la deuxième des trois parties d’une chronique invitée écrite par Amandine du blog Un sac sur le dos, où elle partage sa passion, ses conseils, coups de cœur et réflexions autour du voyage. 3 récits de voyage pour changer de vie : Histoires de partir, Terre d’éveil, Africa Trek Terre […]

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Wed, 18 Jun 2014 17:00:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/4391/Terre-dveil-Une-aventure-familiale-sur-les-chemins-du-monde
3 livres pour changer sa conception du voyage, 1ère partie http://www.olivier-roland.fr/items/view/4370/3-livres-pour-changer-sa-conception-du-voyage-1re-partie

Note : Cette chronique est la première des trois parties d’une chronique invitée écrite par Amandine du blog Un sac sur le dos, où elle partage sa passion, ses conseils, coups de cœur et réflexions autour du voyage. 3 récits de voyage pour changer de vie : Histoires de partir, Terre d’éveil, Africa Trek Je […]

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Mon, 16 Jun 2014 17:00:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/4370/3-livres-pour-changer-sa-conception-du-voyage-1re-partie
Brésil : récit de voyage http://www.olivier-roland.fr/items/view/2631/Brsil-rcit-de-voyage

Tweet Début février 2013 je partais au Brésil, entamant ainsi mon 22ème voyage depuis que je quittai pour la première fois l’Europe en septembre 2010. La particularité de ce voyage est qu’il n’aurait pas eu lieu sans l’invitation de mon ami et entrepreneur de génie Erico Rocha qui me proposait de passer quelque temps dans [...]

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Fri, 08 Mar 2013 12:15:00 +0100 http://www.olivier-roland.fr/items/view/2631/Brsil-rcit-de-voyage
Phoenix, Arizona : Récit de voyage http://www.olivier-roland.fr/items/view/2534/Phoenix-Arizona-Rcit-de-voyage

Comme tous les ans depuis 2010 je me suis rendu à Scottsdale en Arizona en octobre pour le séminaire PLF Live. Sauf que cette année a été un peu différente : j’ai décidé de prendre un peu de temps pour visiter Phoenix, Scottsdale et un petit bout d’Arizona plutôt que de faire un simple aller-séminaire-retour. [...]

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Wed, 12 Dec 2012 08:00:00 +0100 http://www.olivier-roland.fr/items/view/2534/Phoenix-Arizona-Rcit-de-voyage
Tire-toi une bûche 01 : Paris, livres, voyages, etc. http://www.olivier-roland.fr/items/view/2415/Tire-toi-une-bche-01-Paris-livres-voyages-etc

Je profite de mon séjour à Paris pour rencontrer de nombreux blogueurs, entrepreneurs, clients et partenaires. Parmi ceux-ci,  Michael Ferrari du blog Esprit Riche avec qui j’ai décidé de faire une expérience : faire une émission sympa, décontractée dans laquelle nous discutons à bâtons rompus de sujets divers liés à l’entreprenariat, le blogging, notre actu… et de hors-sujets ! Donc tirez-vous une bûche, mettez-vous à l’aise, c’est parti :

Ressources dont nous parlons dans la vidéo :

AirBnB Home Exchange Livres :

The Lean Startup Le But (chronique sur Des Livres Pour Changer de Vie) The E-myth Mastery La semaine de 4 heures (chronique sur Des Livres Pour Changer de Vie) Pouvoir Illimité

Qu’avez-vous pensé de cette émission ? Est-ce que vous aimez ? Est-ce que vous détestez ? Y a t-il des choses que nous pourrions améliorer ou changer ? Dites-le nous dans les commentaires !

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Fri, 12 Oct 2012 09:00:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/2415/Tire-toi-une-bche-01-Paris-livres-voyages-etc
Le Guide du Routard http://www.olivier-roland.fr/items/view/2093/Le-Guide-du-Routard

Transcription texte (littérale) : Bonjour et bienvenue dans cette nouvelle vidéo du blog "Des livres pour changer de vie". Je me trouve à Agadir au Maroc. Derrière moi, vous pouvez voir un panorama magnifique de cette ville qui a été complètement détruite par un tremblement de terre dans les années 60 et qui a été reconstruite avec les normes un peu utilitaristes de l’époque. En tout cas cela a été mon point d’entrée au Maroc, pays fabuleux à découvrir. Je fais cette vidéo pour vous parler d’une collection de livres qui m’accompagne depuis deux ans. Ceux qui me suivent, savent que depuis deux ans je me suis mis à beaucoup voyager, puisque je suis devenu blogueur professionnel et que je peux gérer mon entreprise de partout dans le monde. J’ai une collection de livres qui m’accompagne lors de chaque voyage. Cette collection s’appelle "Le guide du routard". Le guide du routard est extrêmement connu. Cela pour de bonnes raisons. D’une part, ces livres ne sont vraiment pas chers (par exemple, l’édition du Maroc est à 13,90€. Il est rempli de conseils pratiques sur où dormir, quoi et où manger, qu’est ce qu’il faut visiter, comment se déplacer d’une ville à l’autre, comment se rendre dans un pays, quelles sont les formalités…etc. Bien que dans l’édition de Grèce, j’ai trouvé certains passages un peu approximatifs sur quelques restaurants (il faut reconnaître qu’il y a tellement d’îles en Grèce qu’il est difficile de tout gérer), je n’ai jamais été déçu par une édition. En tout cas, je suis allé en Inde, à la Réunion, aux Etats-Unis et bien d’autres pays. J’ai toujours emmené un guide du routard avec moi. Je trouve que c’est plein de bon plans et qu’on ne peut que rentabiliser cet achat. De plus, j’aime bien les valeurs qui sont véhiculées par Le guide du routard, car il essaie toujours de nous donner les bons plans, les coins qui ne sont pas forcément très touristiques, les bonnes petites adresses tenues par des locaux qui ne sont pas forcément dans le guide Michelin. Ce que j’aime bien aussi c’est l’éventail de prix proposés, des petits bouis-bouis qui ne coûtent rien (3€ pour un repas complet) aux restaurants de luxe. Moi j’adore passer d’un milieu à un autre. Je peux tout à fait manger dans un restaurant grand luxe un soir et me contenter d’un kebab le lendemain dans un boui-boui de quartier. Si vous partez en voyage, je vous recommande de prendre Le guide du routard du pays dans lequel vous vous rendez et à mon avis, vous ne serez pas déçu. Merci d’avoir suivi cette vidéo, et à très bientôt pour de nouvelles aventures. Olivier Roland Pour recevoir gratuitement un podcast "7 étapes pour vaincre la Procrastination et rester motivé pour créer ou diriger une entreprise" et une vidéo "7 livres indispensables pour Créer son Entreprise", cliquez ici et laissez-moi votre adresse email pour que je vous les envoie gratuitement ! ;)

Article publié sur Des Livres Pour Changer de Vie. Si vous voyez cet article sur un autre site, il s'agit d'une copie éhontée. Related posts: Le Guide Du Coaching

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Tue, 18 Sep 2012 17:00:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/2093/Le-Guide-du-Routard
Le Maroc : récit de voyage http://www.olivier-roland.fr/items/view/1995/Le-Maroc-rcit-de-voyage

Après les États-Unis, l’Inde, la Grèce et encore les États-Unis, mon cinquième voyage de l’année 2012 a donc eu lieu au Maroc, alors que le ramadan battait son plein et que le soleil d’août promettait un bronzage du genre “tartine cramée” à tous les téméraires ou les imprudents qui ne le craignent pas assez. Et comme d’habitude, je vous livre ce récit de voyage pour vous aider si vous envisagez d’y aller, ou pour vous faire voyager sans voyager sinon. Je voulais absolument profiter de ces vacances pour passer mon 1er niveau de plongée, même si le Maroc n’est pas forcément la destination la plus cotée pour cela, puisque j’avais déjà effectué 9 plongées lors de mes voyages passés, sans jamais m’arrêter suffisamment longtemps pour pouvoir passer mon niveau 1. J’ai donc choisi une ville sur la côte Atlantique (je ne voulais pas aller en Méditerranée) qui dispose d’un club de plongée et pas trop loin d’autres lieux intéressants que je pourrai visiter une fois mon niveau passé. Mon choix s’est porté sur Agadir, bien desservie au niveau des compagnies aériennes, et pas trop loin de lieux intéressants comme Essaouira, Casablanca et surtout Marrakech, et je m’y suis donc rendu avec ma copine pour deux semaines. Agadir Soyons clair tout de suite, Agadir, c’est moche. La ville a été entièrement détruite en 1960 par un tremblement de terre, et tout a été reconstruit dans le style “utilitaire” des banlieues des années 60. Par contre Agadir, c’est 340 jours de soleil par an et une proximité avec l’océan Atlantique qui garantit la fraîcheur en été et la douceur en hiver, et une baie magnifique. Les hôtels modernes 5 étoiles, à des prix très accessibles hors saison, sont eux somptueux, de superbes palaces avec tout le confort qui vous feront vous prendre pour un sultan le temps de quelques nuits.

La belle baie d’Agadir Cela fait d’Agadir une ville balnéaire parfaite pour vous reposer entre une baignade dans la piscine et un massage Marocain à l’huile d’argan, mais décevante si vous voulez toucher du doigt le coeur du Maroc . Ça tombe bien, j’ai principalement “farnienté” dans cette ville, et surtout passé mon 1er niveau de plongée, ce qui explique que je sois resté une semaine, bien plus longtemps que ce qui est conseillé (3 jours grand maximum).

Mon activité principale à Agadir. 5 plongées en 3 jours, ça fatigue !
Je dois être un des rares Français a avoir passé mon niveau 1 à Agadir, car l’océan Atlantique de par ses forts courants n’a pas les eaux les plus claires qui soient, ni les plus chaudes. Mais cela m’a permit de rencontrer des membres adorables de l’association ASAN. Si vous voulez plonger à Agadir ou faire des randonnées ou de la spéléologie, je vous les recommande vivement, ils sont super cools et se mettront en quatre pour vous faire plaisir. J’ai profité de mon séjour dans la ville pour rencontrer un de mes collaborateurs, Younes, qui y vit et qui modère et anime les commentaires de mes formations, et gère une partie du SAV. Cela m’a fait plaisir de le rencontrer en chair et en os après des mois de collaboration, si vous travaillez depuis longtemps avec quelqu’un via Internet et que vous passez dans son coin, ne loupez pas cette occasion, les rencontres réelles font partie de l’aventure humaine et ont un charme que ne pourra jamais remplacer le virtuel.

Avec mon collaborateur Younes Dès mon niveau de plongée passé – qui me permet de plonger partout dans le monde à 12 mètres seul, et jusqu’à 20 mètres encadré par un directeur de plongée – j’ai foncé avec ma copine sur Essaouira, première ville véritablement typique de notre voyage. Essaouira

La route d’Agadir à Essaouira est assez jolie, et elle fait même parfois penser à la célèbre Road One qui relie Los Angeles et San Francisco quand la montagne rejoint la mer et que la brume s’en mêle.

Comme un petit air de Road One entre L.A. et San Francisco… Mais nous sommes au Maroc ! On y croise, outre des oasis de verdure dans un milieu assez rocailleux, des vendeurs de poisson qui nous proposent leur pêche toute fraiche… directement sur la route, et des vendeurs d’huile d’argan paressant à l’ombre d’un arganier, qui paraissent tellement seuls au milieu de rien qu’ils semblent être surgis d’une cachette sous terre où ils retournent une fois la nuit tombée.

Un des stands des vendeurs d’huile d’argan que l’on trouve sur la route Une fois arrivés à Essaouira, nous laissons la voiture sur un parking gardé à l’entrée, car tout comme Rhodes, la veille ville est entourée d’une muraille et ses rues médiévales tortueuses sont interdites aux voitures. Dès que nous entrons nous sommes frappés par l’ambiance qui y règne, très différente de celle d’Agadir (c’est peu dire !). Les touristes se frayent tant bien que mal un chemin entre les mobylettes, les vélos, les carrioles, les chiens, les chats et les étals des commerçants qui débordent sur la route non goudronnée, ça klaxonne, ça discute, ça râle dans un joyeux et animé bordel. Sur le coup ça me fait penser aux rues d’Old Delhi en Inde !

Les rues de la médina d’Essaouira, tout un spectacle !

Un des nombreux marchands “à même le sol” d’Essaouira

Une autre similitude avec Rhodes : les chats y ont les mêmes occupations !
Nous sortons rapidement des rues principales pour nous engouffrer dans des ruelles étroites qui n’ont effectivement rien à envier aux ruelles médiévales de Rhodes, à la recherche de notre riad. Habitat traditionnel Marocain et héritier en droite ligne des villas romaines, les riads sont des maisons à plusieurs étages organisées autour d’une cour intérieure à ciel ouvert, et qui en général n’a pas de fenêtres ouvertes vers l’extérieur (pour garder la fraîcheur), et une terrasse sur le toit idéale pour prendre son petit dej’ le matin.

Notre riad à Essaouira Abandonnés aujourd’hui par une majorité de Marocains pour des habitations plus modernes, nombre de riads sont des hôtels destinés à accueillir les touristes, pour un dépaysement garanti. En effet l’architecture vous promet un changement radical par rapport à un hôtel classique, même si le manque de fenêtres dans les chambres, l’équipement de la salle de bain et l’isolation sonore souvent très relative peuvent dérouter au début.

Un petit déjeuner Marocain, ce n’est pas vraiment compatible avec les enseignements de Serons-nous immortels ?, mais c’est rudement bon et c’est un plaisir à déguster sur une terrasse ensoleillée
Nous avons donc exploré Essaouira pendant 3 jours, et c’est un régal pour tous les sens. L’animation des rues est un spectacle à lui seul, tant il est fascinant de se promener dans ce dédale de commerçants, artisans, restaurateurs, dealers, artistes, mendiants, touristes, démonstrateurs de tout poil, spectacle renforcé lors de l’appel à la prière qui termine le jeûne du ramadan et voit les rues se vider en un clin d’oeil. Puis une fois que tout le monde a mangé, le spectacle recommence pour tout le début de la nuit.

Si un jour vous cherchez des remèdes naturels… Un des faits intéressants d’Essaouira est qu’elle a longtemps été une ville a majorité juive complètement intégrée à la société Marocaine, avec 17 000 habitants juifs pour 10 000 musulmans. Cependant quasiment toutes les familles juives sont parties en Israël après la guerre des Six jours, et l’ancien quartier juif est un spectacle fascinant d’immeubles en ruine longeant la mer.

Les ruines du quartier juif d’Essaouira, tout un symbole…

Une vieille synagogue dans le quartier juif désaffecté d’Essaouira Essaouira est également connue pour son festival annuel de musique gnaoua. La musique gnaoua est une musique d’origine africaine, aux sonorités très différentes de la musique Marocaine traditionnelle, qui est jouée par les descendants des esclaves noirs qui vivaient au Maroc. Nous sommes malheureusement arrivés bien après le festival et nous n’avons pas pu en profiter, mais nous avons pu écouter cette musique lors d’une soirée spéciale, ce n’est pas trop dur de trouver un restaurant qui en organise une. C’est une musique très rythmée et très entraînante.

La musique gnaoua est très entraînante et il est très facile de se laisser aller à danser dessus
Globalement j’ai adoré cette ville, la médina est magnifique et encore une fois le spectacle des rues vaut à lui seul le détour. C’est à coup sûr une ville à ne pas rater si vous allez au sud du Maroc, et à seulement 2H30 de voiture d’Agadir tout au long d’une route magnifique, il serait dommage de passer à coté. Nous sommes allés ensuite directement à Marrakech, mais avant d’aborder cette ville mythique, laissez-moi parler de quelques spécificités culturelles du Maroc, et répondre à cette question qu’une partie de vous se pose sans doute : peut-on aller au Maroc pendant le ramadan ? Traits culturels Peut-on aller au Maroc pendant le ramadan ? Avant de partir j’ai demandé à quelques connaissances Marocaines des conseils sur quoi faire au Maroc et l’une d’entre elles m’a déconseillé d’y aller pendant le ramadan, arguant que beaucoup de restaurants seraient fermés pendant la journée et qu’on me regarderait bizarrement dans la rue si je buvais de l’eau. Une rapide recherche sur Internet a montré que les avis étaient mitigés sur la question. Finalement, comme je l’avais fait pour mes hésitations à aller en Grèce avec la crise économique qui y sévit, j’ai tout balayé d’un revers de main en me disant “on s’en fout !”. Et comme pour la Grèce, bien m’en a pris. En effet, le ramadan n’a en rien gêné nos vacances : aucun restaurant dans lequel nous avons voulu aller le midi n’était fermé, personne ne nous a regardés bizarrement quand nous avons bu de l’eau – bon, nous n’avons pas non plus hurlé “humm, l’eau c’est bon !” en nous mettant nus au milieu d’une rue – et il s’est révélé au contraire un spectacle fascinant, à voir toute une population se plier ainsi à un rite bien connu en France, mais qui est évidemment beaucoup plus discret chez nous. Il est vrai que nous ne sommes allés que dans des endroits très fréquentés par les touristes, où les Marocains ont l’habitude de voir des gens manger pendant le ramadan – c’est d’ailleurs ce que nous disaient les serveurs des restaurants le midi. Je ne sais pas si dans des milieux ruraux moins touristiques il est plus difficile d’être un touriste qui ne fait pas le ramadan, mais en tout cas on est loin de l’Arabie Saoudite qui menace d’expulser les étrangers qui ne respectent pas le ramadan en public. À Essaouira, il était fascinant de voir les rues très animées se vider en un clin d’oeil lors de l’appel à la prière du soir qui marque la rupture du jeune, puis de voir progressivement la population revenir une fois rassasiée. À Marrakech sur la place Jamaa El Fna, le déplacement de population était moins évident puisque l’appel à la prière correspond à l’installation des restaurateurs de nuit sur la place, mais on pouvait les voir commencer à boire de l’eau avec un soulagement manifestement visible – c’est qu’il fait chaud en août dans cette ville ! Bref, si jamais vous vous posez la question “est-ce que je peux aller au Maroc pendant le ramadan ?”, ma réponse est “allez-y” !!! Décalage horaire C’est simple, le Maroc est en GMT, donc pendant l’heure d’été en France, le décalage horaire est de moins 2 heures. Oui, sauf que récemment le Maroc a adopté l’heure d’été (avec des dates de début et de fin différentes des nôtres) donc il faut juste retrancher une heure au mois d’août. Oui, sauf que pendant le ramadan, le Maroc revient à l’heure GMT, même si c’est l’été. Donc si vous allez en vacances en été au Maroc en 2013, méfiez-vous, si c’est pendant le ramadan vous avez bien moins 2 heures de décalage et non pas une heure. Vous suivez ? Au début c’est un peu dur, mais finalement on s’y fait vite. Il faut surtout bien noter la date de fin du ramadan pour décaler ses montres d’une heure et ne pas louper votre avion si vous le prenez juste après ! Langues Ce n’est pas compliqué, dans toutes les villes que nous avons visitées une grande partie de la population parle le français suffisamment bien pour ne jamais avoir  à utiliser l’anglais, et quand il arrive de tomber sur des Marocains qui ne parlent pas bien le français, il n’est jamais très difficile d’en trouver un qui le parle juste à coté et qui pourra servir d’interprète. Il y a toutefois une grande différence évidemment entre les Marocains qui ont vécu en France (souvent pour y faire des études) et qui sont bilingues, et ceux qui n’ont jamais quitté le pays et qui le parlent comme une langue étrangère, souvent avec un accent plus prononcé et en butant sur les mots. Mais on ne peut qu’être admiratif quand on sait que beaucoup sont de langue natale berbère, et ont appris l’arabe, puis le français ET l’anglais à l’école ! En tout cas si vous ne maîtrisez pas l’anglais et que vous restez dans les zones touristiques, vous n’aurez aucun problème à vous faire comprendre. Gentillesse, tolérance et hospitalité Les Marocains sont réputés pour leur gentillesse et leur tolérance et je n’ai rien vu de frappant qui contredit cette réputation. Tous comme les Grecs les Marocains ont le sourire large et sont très serviables, et comme pour la Grèce le poids non négligeable du tourisme dans l’économie n’y est sans doute pas pour rien. J’ai en tout cas été frappé par l’ouverture d’esprit des Marocains envers les religions : non seulement nous n’avons jamais eu à essuyer de commentaires ou de regards déplacés parce que nous ne suivions pas le ramadan, mais j’ai entendu plusieurs fois des Marocains se vanter de l’importance de la communauté juive d’autrefois et raconter avec une pointe de regret à quel point elle avait apporté au Maroc, avant qu’une bonne partie d’entre elle ne parte en Israël après la guerre des Six jours. Nourriture

Tajines, couscous, brochettes, salades, gâteaux très sucrés… Nous connaissons bien la nourriture Marocaine en France tant elle est entrée dans notre culture, donc le dépaysement porte surtout ici sur la fréquence à laquelle vous allez manger cela : pratiquement tout le temps ! La seule solution pour varier un peu les plaisirs est de choisir spécifiquement un restaurant qui propose de la nourriture internationale. Quelques rares restaurants Marocains, haut de gamme pour la plupart, sauront toutefois innover en vous proposant des variantes originales, mais toujours sur les mêmes bases. L’alcool est facilement trouvable dans les restaurants des zones touristiques, mais pas systématiquement, nous avons parfois eu des surprises ! Rien ne vaut de toute façon un bon thé à la menthe Marocain pour conclure un bon repas ! Mais un conseil, demandez-le sans sucre ou avec le sucre à part, car ça pêche souvent par excès de ce coté-là…

Un bon thé à la menthe sans sucre après un repas Marocain. What else ? C’est d’ailleurs une remarque générale concernant la nourriture Marocaine : elle est vraiment trop sucrée, et beaucoup trop systématiquement. Je n’ai pas étudié la question, mais au vu de toutes les études qui montrent du doigt les conséquences néfastes de l’excès de sucre pour la santé, il semble clair que cela doit poser d’énormes problèmes de santé globaux à la population, alors que la majorité des Marocains n’en a sans doute pas conscience. Vendeurs, harcèlement et marchandages J’avais entendu quelques histoires assez négatives sur la tendance des vendeurs Marocains à la sauvette à vous harceler, et aux vendeurs des échoppes à pratiquer des prix très hauts qu’il ne faut pas hésiter à diviser par dix. Il se trouve que les vendeurs à la sauvette de tous poils sont loin d’être aussi pénibles qu’en Inde, et que cela m’a beaucoup étonné de voir que la majorité n’insiste pas et s’éloigne dès que le premier “non” a été prononcé. Cela rend la visite du Maroc bien agréable, tant il est parfois énervant de devoir dire non 10 fois de suite à un vendeur de gadgets clignotants fluo particulièrement insistant. D’après le guide du routard, cela ne fait que quelques années que c’est le cas, grâce à l’instauration d’une police touristique qui veille au grain. Par contre toutes les rumeurs concernant les prix très haut pratiqués spécialement pour les touristes sont vraies : la différence entre ce que paie la population locale et les visiteurs étrangers est énorme, et les techniques employées par les vendeurs frôlent un peu trop souvent l’arnaque. Par exemple à mon arrivée à Agadir je suis allé acheter un maillot de bain dans une boutique du coin. Le vendeur m’a sorti plusieurs maillots de bain d’occasion (il n’y en avait pas d’autre disponible) et m’a demandé 300 dirhams, soit 27 euros ! J’ai trouvé cela cher, en indiquant qu’un maillot de bain c’était 15 € au maximum chez moi, et après moultes négociations j’ai réussi à faire baisser le tarif à 230 dirhams soit 20 euros.

Parmi les arguments invoqués par le vendeur : c’est un maillot d’Espagne, c’est de la qualité, tu vas le garder longtemps chez toi (véridique !), je l’ai acheté 200 dirhams. À peine rentré à l’hôtel je me rends compte qu’il y a une étiquette sur le maillot indiquant “10 €”… soit 110 dirhams. C’est le prix du maillot neuf. Lol ! Je prends ma première leçon de marchandage au Maroc : j’aurais sans doute pu acheter ce maillot 30 ou 50 dirhams, et c’est le prix qu’il valait. Je suis heureusement devenu un peu meilleur ensuite, notamment en m’entraînant dans les souks de Marrakech (voir plus bas). Circulation et gendarmes Si la circulation est bien plus dangereuse et anarchique qu’en France, elle reste toutefois bien plus “civilisée” qu’en Inde, qui pour le moment a toujours pour moi la palme des conditions les plus dangereuses que j’ai jamais vu. Un facteur conduit sans doute les Marocains à se policer un tant soit peu, c’est le nombre très, très élevé de gendarmes qui contrôlent la vitesse et s’assurent qu’il n’y a pas (trop) d’infractions au code de la route, et dont on a parfois l’impression qu’ils sont à chaque rond-point tant ils semblent omniprésents. D’ailleurs ma copine a eu le malheur de doubler un camion à 70 km/h au lieu de 60 et s’est donc fait arrêter par un gendarme pour excès de vitesse. Celui-ci lui a initialement réclamé 300 dirhams d’amende (environ 27 €) mais en apprenant que c’était sa première fois au Maroc, lui en a rendu 200 avant de mettre le billet de 100 restant dans sa poche tout en lui disant de faire attention la prochaine fois ! On a apprécié le geste, même si c’est sans doute aussi un moyen pour ce gendarme de se faire un petit complément de revenus non négligeable… Marrakech Nous arrivons à Marrakech alors que le soir tombe, et nous nous dépêchons de laisser nos affaires dans le riad que nous avons réservé dans la médina, pour nous élancer aussitôt vers la fameuse place Jamaa El Fna. Et quel spectacle ! Musiciens, conteurs, charmeurs de serpents, tatoueuses de henné, dresseurs de singes, “forains” proposant des jeux d’adresse, tout un monde vivant et bruyant se dévoile au fur et à mesure que nous avançons dans cette place ultra large. Touristes et Marocains se mêlent joyeusement, et si les premiers se font régulièrement alpaguer, les marchands n’insistent en général pas trop, rendant la découverte de toute cette vie fort agréable.

Musiciens sur la place Jamaa El Fna. Tous ceux qui écoutent seront sollicités pour donner un peu d’argent, en particulier si vous vous asseyez sur les bancs qu’ils ont amenés ! Une dizaine de petits restaurants ambulants bourdonnent au milieu de la place, proposant de manger directement sur place de la nourriture traditionnelle Marocaine pour des prix dérisoires. Si vous vous y engagez vous verrez que les restaurateurs sont particulièrement motivés pour vous faire arrêter chez eux puisque la concurrence est très rude et que les prix et la carte d’un restaurant à un autre sont identiques…

Les restaurants ambulants allument leur grillade alors que le soleil se couche et que tous les acteurs de l’incroyable scène de Jamaa El Fna commencent à prendre place

Pour se distinguer certains n’hésitent pas à se créer de fausses recommandations comme ici le “Guide Rotard”, tout un programme ! Nous allons donc manger puis profitons un peu de cette ambiance incroyable. Je regrette de ne pas parler l’arabe ou le berbère, ce qui m’empêche de profiter des histoires des conteurs qui semblent captiver les Marocains, preuve que toute cette activité n’a pas pour seul but de plaire aux touristes. Je comprends que cette place ait été inscrite au patrimoine mondial oral de l’humanité par l’Unesco, il y a vraiment quelque chose d’inimitable que je n’ai vu nulle par ailleurs, même pas sur les berges du Gange à Vârânasî. Les souks de Marrakech Le lendemain nous nous engouffrons dans les souks et c’est une nouvelle occasion de découvrir un pan de la culture Marocaine. Les ruelles sont étroites, protégées parfois du soleil par des toits de tôle ondulée, et les échoppes se succèdent, avec leurs couleurs et leurs odeurs, pendant que l’on se faufile entre les touristes, les habitants, les mobylettes, les vélos, les ânes et les chats.

Les souks de Marrakech, un univers à part entière Comment négocier dans les souks Entrer dans une échoppe et négocier un objet est une extraordinaire école pour apprendre à négocier. Après plusieurs tentatives, j’ai mis au point une méthode pour diviser le prix par 2 à 3 quasiment à chaque fois. La voici :

Quand un objet vous intéresse surtout paraissez juste un peu intéressé, et demandez d’un air détaché, comme par curiosité : “c’est combien” ?

Quand le marchand vous répond, répondez quelque chose comme “cet objet est pas mal mais c’est trop cher” en secouant la tête.

En général le marchand vous demande alors quel prix vous pouvez mettre. Si ce n’est pas le cas, faites simplement mine de reposer l’objet et de partir (très important, sinon le marchand pensera que vous allez craquer pour un autre objet). À ce moment-là il vous demandera quel prix vous voulez mettre.

Donnez un prix de deux à trois fois inférieur au prix initial (rien ne vous empêche de baisser le prix encore plus).

Le marchand va en général rigoler, mais dire qu’au moins vous avez fait une proposition, puis il va en refaire une.

Ne tombez surtout pas dans le piège de marchander : dès qu’il vous propose un nouveau prix (juste un peu inférieur au prix initial), dites non en disant que c’est trop cher.

Le marchand va baisser un peu son prix. Continuez à dire non.

Le marchand va avoir l’air embêté et vous proposer un prix encore plus bas. Dites “non non, merci” en souriant et faites mine de partir.

Le marchand va vous rattraper et vous donner son accord pour le prix que vous avez fixé, en voyant que s’il ne cède pas il perd la vente de toute façon.

À chaque fois que moi ou ma copine avons utilisé cette méthode elle a toujours porté ses fruits, et a le mérite de ne prendre que très peu de temps. Certains disent que l’on peut diviser les prix par dix, mais j’ai hésité à aller plus loin que diviser le prix par 3 car en fait il est difficile de connaitre le prix réel des produits vendus et je ne voulais pas avoir l’impression de baisser trop les prix. En tout cas les souks de Marrakech regorgent de belles pièces réalisées par des artisans et vous pouvez vraiment acquérir des objets magnifiques donc n’hésitez pas à tester cette méthode et à me dire dans les commentaires jusqu’à combien vous avez réussi à faire baisser les prix . La règle d’or est en tout cas de ne jamais acheter quelque chose au prix initial, c’est une manie au Maroc de toujours demander un prix exorbitant aux touristes.

Dans les souks ne ratez surtout pas la fameuse “Fnaque Berbère” ! Il y a un café charmant à l’étage pour boire un verre tout en contemplant les souks d’en haut Architecture Au-delà de la vie animée de Marrakech qui, vous l’aurez compris, est un régal pour nos sens de visiteurs, l’architecture de la ville est plutôt moyenne, sauf de magnifiques portes que l’on voit ça et là, surtout de mosquées, et quelques monuments et palais souvent dignes des milles-et une nuits.

Une porte (ici de mosquée) rencontrée au détour d’une rue

Dans la magnifique Médersa Ben Youssef, une école coranique du XVIème siècle Animaux et circulation La circulation complètement désordonnée m’a encore fait une fois penser à l’Inde, avec ses multiples véhicules, humains à pieds et animaux qui s’entrechoquent dans un joyeux et quand même stressant concert de klaxons, en particulier le soir après la rupture du jeûne du ramadan. Il est amusant de constater qu’il existe encore de très nombreux taxis sous forme de calèches, qui n’existent pas que pour les touristes puisque de nombreux Marocains les utilisent jour et nuit. C’est la première ville de toutes celles que j’ai vues dans le monde où ce mode de transport est vraiment utilisé par la population locale.

Les calèches sont très présentes sur la place Jamaa El Fna

La ville dispose d’abreuvoirs un peu partout pour permettre à ses nombreux chevaux de se désaltérer

Bien qu’il y ait plus de véhicules que d’animaux, ceux-ci sont encore parfois utilisés comme du temps de nos grands-parents

Mon bureau dans notre médina. Comme le disait un de mes collègues blogueurs, “c’est nul il n’y a pas de plage !”
Dans un village berbère Après quelques jours passés à savourer l’ambiance de Marrakech, nous avons repris la voiture le temps d’une excursion dans les montagnes berbères, direction le village de Setti Fatma à une heure et demie de route de Marrakech. Nous en avons profité pour aller voir un musée dans un village berbère, une occasion pour nous de découvrir un peu la vie à la campagne Marocaine. J’ai été surpris de voir que toutes les rues étaient en terre, avec des égouts à ciel ouvert prenant la forme d’un ruisseau courant dans une rigole au centre de chaque rue. Comme à la ville, l’architecture traditionnelle se marie tant bien que mal avec les myriades d’antennes satellites.

Le village berbère que nous avons visité, mêlant tant bien que mal architecture traditionnelle et antennes satellites

Toutes les rues sont comme celle-ci, non goudronnées et avec les égouts à ciel ouvert Le musée était tout simplement la reconstitution d’un habitat berbère traditionnel du début du 20ème siècle, intéressant, et a été l’occasion de découvrir l’art très symbolique des tapis, que les femmes utilisent depuis la préhistoire pour raconter des histoires et exprimer émotions, peurs et désirs liés à leur destin de femmes et à l’enfantement.

Ceci est un… instrument de musique. Si si. Genre castagnettes pour battre le rythme Ce village pittoresque a malheureusement été aussi l’occasion pour nous de vivre une véritable expérience d’harcèlement de la part d’une partie de ses habitants. En effet nous avons été gentiment accueillis par des enfants qui jouaient dans le village, puis qui nous ont laissés quand nous sommes entrés dans le musée. Quand nous avons voulu sortir du village après l’avoir visité, nous sommes passés à nouveau devant eux, et là ça a été la ruée vers l’or : ils se sont précipités vers nous pour nous demander “juste un dirham, m’sieur !”, nous entourant et nous harcelant jusqu’à ce que nous atteignons la voiture. Ils se sont tellement bousculés qu’ils se sont un peu fait mal et qu’un enfant m’a même donné un coup de pied en voulant en donner un à son camarade ! Super l’ambiance… Pendant ce temps les quelques adultes qui regardaient la scène ne sont pas intervenus. Bref, une expérience déplaisante créée évidemment par des gamins qui ne se rendent pas compte de ce qu’ils font. Si cela vous arrive ne cédez pas, comme le dit justement le Guide du Routard leur donner de l’argent c’est les inciter à laisser tomber l’école et continuer à harceler les touristes.

Ces enfants sont tout mignons mais hélas à la fin de la visite une partie d’entre eux s’est transformée en harpies… Mais que cette dernière note un peu discordante ne vous effraie pas outre mesure, les autres habitants se sont révélés tout à fait charmants . Conclusion Je n’ai pu visiter qu’une toute petite partie du Maroc, en délaissant notamment les grandes villes du Nord, et en passant beaucoup plus de temps qu’il n’en faut à Agadir pour des raisons de farniente et de passage du 1er niveau de plongée . Cependant, le peu que j’ai pu en voir m’a donné envie de revenir : la différence culturelle énorme malgré la distance si proche de la France qui nous donne tant d’occasions de découvrir des choses étonnantes, l’utilisation très large du français qui est très agréable, les multiples activités sportives ou de découverte possibles, les prix intéressants si on voyage en hors saison, la gentillesse et l’ouverture d’esprit des Marocains, la nourriture excellente même si elle lasse un peu au bout d’un moment, tout cela est riche et mérite d’être découvert si vous n’y avez encore jamais été. La prochaine fois j’irai sans doute visiter les villes plus au nord. Si vous avez l’occasion d’y aller pendant le ramadan, ne laissez pas cela vous refroidir : c’est au contraire une période très agréable pour visiter le Maroc, en particulier si c’est hors-saison . Le Maroc saura sans doute de toute façon vous charmer pour un prix modeste, avec un décalage horaire quasi inexistant et une diffusion du français qui permet même aux plus rébarbatifs à l’anglais parmi nous à passer d’excellents moments ! Olivier, au début de son séjour de 3 mois à Paris.

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Tue, 11 Sep 2012 18:25:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/1995/Le-Maroc-rcit-de-voyage
Voyages : la Grèce http://www.olivier-roland.fr/items/view/1734/Voyages-la-Grce

Après deux courts voyages aux Etats-Unis et en Inde début 2012, que je n’ai pas mentionné sur ce blog (ayant déjà abondamment parlé de mon voyage 2011 en Inde et de mon séjour de 3 mois aux Etats-Unis), j’ai décidé d’explorer un peu l’Europe en allant dans un pays qui m’a toujours intéressé de par ses caractéristiques qui le rendent à part des autres pays européens : son influence historique déterminante dans la création de la pensée Occidentale, son éloignement, son passé trouble qui bien qu’étant de religion résolument orthodoxe lui fait partager de nombreux points communs culturels avec des pays arabes, son climat qui est légèrement plus agréable que celui de Lille, ses innombrables ruines à visiter et ses tout aussi innombrables îles à explorer. Bref, la Grèce. J’y suis allé début mai avec ma copine, quelques jours seulement avant les premières élections législatives qui ont fait craindre que nous fassions parti des derniers touristes à payer en euro. Fidèle à ma diète médiatique, je ne connaissais pas trop les détails de la vie économique et politique là-bas, mais suffisamment pour que la crise présentée comme effroyable qui sévissait me fasse hésiter à venir. Finalement je me suis dit “on s’en fout” et bien m’en a pris : si effectivement la crise est un grand sujet de conversation pour les Grecs, dont j’ai pu avoir un avant-goût dès mon arrivée à Athènes avec le chauffeur de taxi qui nous en a parlé pendant tout le trajet, cela ne veut pas dire pour autant que la Grèce est devenue un pays du tiers-monde. Elle reste un pays occidental et est bien, bien plus riche économiquement que l’Inde par exemple. Comme le disait un de mes lecteurs “la crise c’est une simple baisse de vitesse sur une courbe ascendante (vue sur 50 ans), pas de quoi avoir le mal de mer”. De plus il est évident qu’un pays subissant une crise économique a davantage besoin encore de ses touristes. Ce qui est clair en tout cas, c’est que crise ou pas crise, les Grecs savent accueillir les touristes : j’ai été bluffé par la largesse des sourires et la qualité des services, la prévenance et le professionnalisme. Ce qui peut se comprendre vu que le tourisme compte pour 15% du PIB grec, ce qui est énorme. A titre de comparaison, le tourisme compte pour 6.7% du PIB en France, alors même que notre pays est la première destination du monde en nombre de touristes ! Décidé d’explorer un maximum des différentes saveurs de ce pays, j’ai opté pour un programme simple : Athènes, puis les îles de Santorin, Rhodes et Lesbos, toutes trois très différentes les unes des autres. Athènes Je commence donc mon périple par Athènes, non sans une certaine appréhension. Certains nous l’ont décrite comme sale, bruyante et polluée, et je découvre pourtant au fur et à mesure une ville à la température idéale, aux quartiers typiques et colorés parsemés de ruines charmantes et de bars agréables dans lesquels il fait bon faire une partie de dames ou de backgammon à l’ombre des auvents (les jeux sont fournis par les bars et les Grecs en semblent friands).

Une partie de dames un après-midi dans un bar ombragé d’Athènes. What else ?

Le voyage est en tout cas court (3H environ) et le décalage horaire minimal (+1H), c’est l’avantage de voyager en Europe. Nous arrivons donc en pleine forme dans la capitale. Pour la première fois dans mes voyages, je ne suis pas allé dans un hôtel ou dormi chez un Couchsurfeur mais j’ai utilisé AirBnB pour loger chez l’habitant. Pour un prix inférieur à celui d’une chambre d’hôtel classique, nous avons été accueillis par une charmante artiste photographe qui logeait à quelques pas de l’Acropole, et qui nous a régalés avec son gâteau fait maison ! J’ai utilisé 3 fois AirBnB lors de ce voyage et l’expérience a été géniale 2 fois sur 3, moyenne à la troisième. C’est clairement quelque chose d’intéressant à tester puisque quand vous tombez bien vous bénéficiez à la fois d’un lieu sympa, bien situé et peut-être même moins cher que l’hôtel, et surtout d’une personne locale qui saura vous conseiller sur ce qu’il faut faire et ne pas faire. Evidemment il y a un risque de tomber sur un endroit ou une personne qui ne nous plaisent pas, mais les notes sur le site sont là pour ça ! Dès notre arrivée, une fois nos affaires déposées nous allons immédiatement voir l’Acropole qui n’est qu’à quelques minutes de marche. Après avoir erré un peu carte à la main, elle se dévoile soudainement au coin d’une rue qui débouche sur une large allée bordée de cafés. Leurs terrasses permettent d’admirer le lieu tout en se désaltérant.

L’acropole, un champ de ruines et une oasis de verdure en plein coeur d’Athènes C’est magnifique, et surprise : la chaleur n’est pas écrasante (c’est tout le contraire) et il n’y a pas trop de monde. Début mai semble être une excellente période pour se rendre en Grèce, car en faisant cela vous arrivez avant la plupart des touristes. Il y a plus de place pour vous . Si l’agora est magnifique vue de l’extérieur, l’intérieur est une déception tant le Parthénon est en mauvais état. Le musée de l’acropole lui est excellent, tout comme sans doute de nombreux autres musées dans cette ville qui déborde de ruines et d’objets à voir, et que nous n’aurons pas le temps d’aller voir. Nous ne restons que quelques jours à Athènes, le temps de faire le tour du centre et de visiter quelques ruines, puis nous prenons l’avion pour notre première île : Santorin, l’île volcanique emblématique des Cyclades. Mais avant de vous y emmener, voici quelques traits culturels intéressants que j’ai pu constater en Grèce : Traits culturels Nourriture La nourriture grecque est en général excellente, constituée de nombreux petits plats que l’on commande séparément, de manière semblable aux tapas. Viande, poisson, légumes, il y en a pour tous les goûts ! L’alcool par contre laisse souvent à désirer, avec des bières vraiment pas terribles (mais bon, je vis à coté de la Belgique ) et des vins dont le goût est souvent assez différent de ce dont on a l’habitude en France, mais qui sont parfois l’occasion de belles découvertes. L’ouzo est une sorte de pastis grec sympathique si vous aimez l’anis (dans un restaurant demandez à ce qu’on vous fasse un “ouzorijito”, un mojito avec de l’ouzo à la place du rhum ! Les Grecs ne connaissent pas en général mais seront ravis de le faire pour vous si vous leur indiquez quoi mettre dedans, c’est délicieux )

Voilà un exemple de la diversité des plats grecs Les cafés grecs ressemblent beaucoup aux cafés turcs (ne leur dites surtout jamais ça !) et il y autant à boire qu’à manger dedans ! A essayer au moins une fois en tout cas . Ne manquez pas le café “frappé” aussi, qui est un café glacé délicieux à déguster en terrasse. Animaux Une des premières choses qui frappe en se baladant dans les rues c’est le nombre de chats et de chiens en totale liberté. Les chats sont souvent en meutes, tandis que les chiens portent des colliers bleus qui indiquent qu’ils ont été vaccinés et stérilisés par une association de défense des animaux. J’ai retrouvé ces chiens et chats vivants en liberté et apparemment nourris par les passants et les touristes dans les trois îles que j’ai visitées ensuite, ce qui montre je pense une vision des animaux culturellement différente de la nôtre. Les animaux traînent dans la rue mais sont nourris et, pour les chiens, soignés.

“Meute” de chats dans les rues d’Athènes Langue Les Grecs ont bien conscience que très peu d’étrangers apprennent leur langue et ils sont nombreux à bien parler anglais, à tel point que je n’ai pas vraiment senti de barrière linguistique durant mon séjour. J’ai toutefois été très surpris par le nombre de Grecs qui parlent français : ils sont certes beaucoup moins nombreux que ceux parlant anglais, mais loin d’être aussi rares que dans d’autres pays. Apparemment apprendre le français est bien vu, tout comme le fait d’aller faire une partie de ses études à Paris. Nous avons donc eu le plaisir d’échanger quelques mots avec des serveurs et serveuses qui étaient ravis de pouvoir s’entraîner (poser le Guide du Routard sur la table aide ). Dans Athènes et dans les lieux touristiques les panneaux sont souvent écrits à la fois en alphabet grec et en alphabet latin, ce qui est vraiment très utile étant donné la différence assez importante entre les deux. Voici par exemple comme s’écrit Athènes en alphabet grec : . Vous voyez qu’il est utile d’avoir des panneaux en alphabet latin… Religion Une chose qui frappe chez les Grecs, plus dans les îles qu’à Athènes quand même, c’est l’importance de la religion (orthodoxe). Ici la séparation de l’Eglise et de l’Etat n’a pas eu lieu, et les nombreux prêtres sont des fonctionnaires payés par l’Etat, tout comme les églises sont entretenues par lui. Il n’est donc pas rare de voir un peu partout des églises orthodoxes rutilantes, parfois à coté d’une école décrépie… Les Grecs sont également encore très religieux, et sur ce point le pays fait penser à la France de nos arrières-grands-parents, ce qui ajoute au dépaysement. Santorin

Maisons d’une blancheur éclatante et haut perchées, caldeira et volcan : c’est Santorin ! Santorin est une île très particulière, puisque c’est la plus grand île d’un archipel de 4 dont le centre n’est rien d’autre qu’un volcan encore actif. Elle est en forme de croissant de lune, vestige d’une île qui auparavant était complètement circulaire et qui a littéralement explosée lors d’une énorme éruption volcanique qui a eu lieu vers 1600 avant JC. Cette explosion a créé un tsunami qui a ravagé la Méditerranée, mettant à mal la civilisation minoenne et sans doute de nombreuses autres civilisations, et a peut-être donné naissance au mythe de l’Atlantide. Cette particularité ainsi que son architecture faite de maisons d’une blancheur éclatante en fait une île de toute beauté, qu’il faut clairement avoir vu au moins une fois dans sa vie. Je me suis extasié devant ses falaises, sa caldeira, son volcan qui fume encore, les vestiges de ses cités grecques, romaines et minoennes et j’ai goûté avec curiosité son vin acide produit localement à partir d’une vigne rare qui n’a que 10% du rendement des vignes françaises (!). Car ce n’est pas vraiment pour la plage que l’on vient à Santorin – ses plages de sable noir ne sont vraiment les plus belles de la Grèce – mais pour toutes ces raisons et je peux vous dire que nous sommes servis : j’en ai pris les yeux, j’ai rêvé devant les magnifiques fresques murales retrouvées dans la ville enfouie d’Akrotiri (ensevelie comme Pompéi par l’éruption volcanique de -1600), j’ai savouré avec délice les poissons et le vin local. Et ici comme à Athènes ce n’était pas encore le plus fort de la saison touristique et nous avons bénéficié d’une relative tranquillité. Santorin est également le seul endroit de mon périple en Grèce où j’ai utilisé le Couchsurfing. Qui plus est, hasard des disponibilités des couchsurfeurs, je n’ai pas rencontré de locaux mais des étrangers vivant à Santorin (une Hongroise et un Roumain), ce qui m’a permit également de rencontrer quelques-uns de leurs amis, étrangers eux aussi (dont mon tout premier Tadjik !). Ils m’ont dressé un portrait un peu moins rose que celui que l’on peut voir en tant que touriste, en me parlant des horaires difficiles de leur métier et du salaire très bas qu’ils reçoivent en contrepartie. Ils ont le sentiment que les Grecs sont beaucoup moins accueillants avec les immigrés qu’avec les touristes (ce qui peut se comprendre car la Grèce accueille contre son gré 80 à 90% des immigrés clandestins de l’Union Européenne – il y a environ un million d’immigrés clandestins pour une population de 11 millions d’habitants !). Le coté positif outre le cadre idyllique de Santorin, c’est que le travail se fait seulement pendant la saison touristique : lors de l’hiver rien ne se passe à Santorin et nombre de travailleurs en profitent pour prendre des vacances en Grèce continentale. Malgré cela j’ai passé quelques moments “couchsurfing” très agréables avec eux .

Moment couchsurfing. What else ? Mais trêve de bavardages, Santorin est avant tout un régal pour les yeux, donc voici quelques images pour vous faire découvrir cette île fabuleuse :

Des villages blancs perchés en haut d’une falaise stratifiée

Le port de la capitale Fira, et la caldeira (à gauche le volcan)

Le volcan est encore actif, on peut y voir notamment des fumées s’échapper du sol

Un paysage serein dont on ne se lasse pas

Le soleil couchant au-dessus d’Oia

Des ruines grecques et romaines au milieu des coquelicots à Théra

La capitale Fira vue de la caldeira Rhodes Après Santorin, direction Rhodes pour un voyage de nuit en ferry. Rhodes est à la fois le nom de l’île et le nom de sa capitale, une ville médiévale façonnée par l’Ordre des Hospitaliers et dont on a l’impression qu’elle est restée quasi en l’état depuis leur départ de l’île en 1522 (ils partirent s’établir à Malte). Hautes murailles, château fort, rues étroites, larges “auberges” créées par ces chevaliers pour abriter les membres de leur ordre, une par langue : tout y est. J’ai utilisé encore une fois AirBnb pour trouver un logement en plein coeur de la vieille ville, ce qui est absolument à faire au moins une fois si vous y allez : l’impression de vivre au coeur d’une ville médiévale est très présente, et c’est un plaisir de se perdre dans les dédales de rues tortueuses et de tomber sur les ruines d’une vieille église, d’un hammam ou d’une maison…

Les rues tortueuses de Rhodes nous plongent dans une ambiance médiévale…

La “rue des chevaliers”, où se trouvent les auberges dans lesquelles se retrouvaient les chevaliers de l’ordre des Hospitaliers

Une auberge vue de près

Les murailles de Rhodes et son château

Une des nombreuses ruines que vous découvrirez en vous perdant dans la vieille ville Je n’ai que très peu visité l’île, profitant davantage de la vieille ville. Le peu que j’en ai vu m’a cependant semblé sympathique :

Un des paysages de la côte nord-est de l’île

Un château qui mêle ruines médiévales et ruines grecques… original !

Les ânes sont très utilisés pour faire monter les touristes sur divers sites d’intérêts en hauteur

Dans les coulisses du tournage d’une vidéo, ou comment joindre l’utile et l’agréable ! (Le résultat final est ici) Après y être restés quelques jours (Rhodes est l’île où notre séjour a été le plus court), nous avons pris l’avion pour Lesbos, l’île au nom évocateur… Lesbos Si Lesbos vous rappelle un tant soit peu “lesbienne”, c’est normal : c’est dans cette île qu’est née Sappho, considérée comme une poétesse lesbienne (bien que cela soit sujet à controverse). Très différente de Santorin et Rhodes, Lesbos (aussi appelée du nom de sa capitale Mytilène) est une île verdoyante où pas moins de 11 millions d’oliviers poussent, soit 126 par habitant ! C’est une île très sauvage, aux paysages sublimes dont la plupart semblent avoir traversé les millénaires sans jamais être touchés par l’homme. Elle a été mon île “coup de coeur” de ce voyage, et ses montagnes, ses deux lagons, sa forêt pétrifiée, ses quelques ruines, ses monastères orthodoxes disséminés dans ses recoins, ses plages et ses paysages sont un véritable appel à la méditation et à la contemplation.

Cet aqueduc romain près de la capitale nous a accueilli dès notre arrivée

11 millions d’oliviers poussent à Lesbos, soit 126 par habitant !

Mon bureau…

Ceci est un arbre pétrifié de plusieurs millions d’années. Oui, il a été littéralement changé en pierre après avoir été enseveli après une éruption, comme des dizaines de ses congénères.

Des paysages qui invitent à la méditation…

Lesbos, c’est la mer, la montagne et la forêt tout à la fois…

Pause lecture sur une plage de galets, c’est sympa d’avoir sa bibliothèque avec soi !

Un paon qui profite de l’ambiance d’un des nombreux monastères orthodoxes de l’île

Evidemment, tous les poissons et fruits de mer sont très frais. Derrière ce calamar qui sèche au soleil, on aperçoit les côtes de la Turquie toute proche qui enserrent l’île Après avoir bien profité du cadre sauvage et spirituel de Lesbos, nous avons pris l’avion à nouveau pour Athènes, où nous avons passé deux jours supplémentaires avant de repartir pour Paris. Nous en avons surtout profité pour visiter le musée de l’acropole, qui est vraiment excellent et que je vous recommande fortement. Mais bon, il y a tellement de musées a voir à Athènes…
Conclusion J’ai beaucoup aimé ce court voyage de 20 jours en Grèce qui m’a permit de découvrir une culture européenne très intéressante à bien des égards. J’ai été surpris par la diversité des trois îles que j’ai visité, et qui pourtant ne représentent qu’un petit aperçu de toutes les îles grecques (il y a 9841 îles en Grèce, mais seules 169 sont habitées dont un tiers ont moins de 50 habitants !). La beauté volcanique de Santorin, le charme médiéval de Rhodes, les paysages sublimes et sauvages de Lesbos et les ruines si symboliques d’Athènes sont des spectacles qui ne laissent pas indifférents et qui à coup sûr forgeront des souvenirs dont vous pourrez profiter toute votre vie. La découverte de la culture grecque, à la fois si proche de nous par certains cotés (nous ne sommes pas sur une autre planète comme en Inde) et si différente par d’autres (les animaux, la nourriture, la religion omniprésente, le fort patriotisme, l’alphabet, etc.) est envoûtante, sans compter bien sûr le rôle essentiel que les Grecs ont joué dans la naissance de la civilisation occidentale et dont les symboles visibles presque partout ne peuvent que fasciner un européen un tant soi peu cultivé. Evidemment, 20 jours c’est bien trop peu pour en apprécier toute la richesse, mais un séjour même aussi court suffira déjà à vous dépayser, à condition de ne pas rester dans un club Med bien sûr . Quoi qu’il en soit, si ce que les médias disent de la Grèce en ce moment vous refroidit, vous pouvez balayer ces craintes d’un revers de main : les Grecs sont naturellement très accueillants avec les touristes étant donné le poids hallucinant du secteur dans l’économie, et c’est d’autant plus vrai en temps de crise. Un pays en crise a besoin de ses touristes, et vous verrez sur place que la Grèce reste un pays occidental avec un niveau de vie élevé. Et un dernier conseil : y aller début mai était vraiment très agréable, donc si vous avez l’occasion d’y aller hors-saison, ce sera le « concombre sur le tzatzíki » ! Olivier, en partance pour le Maroc

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Tue, 07 Aug 2012 11:50:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/1734/Voyages-la-Grce
Voyages : La Réunion http://www.olivier-roland.fr/items/view/594/Voyages-La-Runion

Après avoir été en Inde, 3 mois aux Etats-Unis, et au Québec, j’ai décidé de terminer l’année 2011 en allant à la Réunion. J’ai choisi cette destination plutôt que des milliers d’autres car :

Je voulais passer une partie de l’hiver au soleil Découvrir ma toute première île française, Wallis et Futuna, m’a donné envie d’aller sur les autres îles françaises du monde Les quatre îles qui m’attiraient le plus étaient la Guadeloupe, la Réunion, Tahiti et la Nouvelle-Calédonie. Entre les 4, j’ai choisi la Réunion tout simplement pour son décalage horaire très faible (+3H par rapport à la France), qui m’a permis de profiter au mieux de mes deux semaines sur place (mais je compte bien visiter les autres un jour ! )

Ni une ni deux, ma copine et moi avons achetés les billets, direction cette île de rêve située au large de Madagascar, dans l’océan Indien. Voici donc comme à mon habitude le récit de ce voyage, pour vous faire voyager sans voyager, ou vous motiver à y aller, et surtout parce que ça me fait plaisir de le partager avec vous
Comme j’ai surtout apprécié ce voyage en touriste, et que, malgré son exotisme certain, l’île est de culture française, se prêtant moins à la longue description des particularismes locaux que j’ai pu faire pour l’Inde, je vais, une fois n’est pas coutume, vous proposer un article essentiellement composé de photos, pour le plaisir des yeux ! Une île tropicale… française

Evidemment ce qui frappe le plus en arrivant les métropolitains tels que moi, c’est que l’on puisse se trouver sur une île tropicale, dans l’océan Indien, où il fait 30° en plein mois de Décembre, et que ce lieu si bizarrement éloigné soit quand même… la France. Aucun dépaysement au niveau de la langue, de la monnaie, du code de la route (et des gendarmes qui surveillent ) : tout est authentiquement et à 100% français, et si vous avez pris un vol direct de la métropole, vous n’avez même pas besoin de votre passeport (une carte d’identité suffit). Cela vaut aussi je suppose pour nos amis européens. Etant donné le choc thermique (il faisait 9° à Paris quelques heures plus tôt), le premier geste est donc d’enlever toutes ces couches de vêtements devenues inutiles et de se mettre en tshirt. Quel plaisir de se promener ainsi en plein hiver, et de profiter de la chaleur du soleil qui réchauffe ma peau ! Aussitôt la voiture de location récupérée, direction St Gilles les Bains  le coin des touristes – “z’oreilles land” comme disent les locaux –  mais qui constitue une excellente base pour explorer l’île et profiter de tout ce qu’elle a à offrir pour passer de belles vacances. Nous avons loué un studio à deux pas de la mer, et dès les sacs posés, nous nous asseyons un peu sur la terrasse, en nous délectant du bruit des vagues. Allez ni une, ni deux, direction la plage ! C’est parti pour deux semaines de vacances mémorables dans une île absolument magnifique. La magnificence des cirques

Le lendemain de notre arrivée, nous décidons de nous offrir un petit tour de l’île en hélicoptère, histoire de bien repérer les lieux. Et c’est vraiment magique : l’île de la Réunion est une île volcanique, et est très montagneuse en son centre : ça grimpe très vite et en quelques minutes de voitures, on peut passer du niveau de la mer à plus de 800 mètres d’altitude. Il y a 3 cirques qui ont tous leurs particularités et ont pourtant pour point commun d’être sublimes. Je vous laisse admirer en images :

La route qui serpente jusqu’au Piton Maïdo, le seul point de vue sur les cirques qui peut être atteint en voiture

Le cirque de Mafate. Ici il n’y a pas de route, donc pas de voiture. Les habitants profitent donc d’un style de vie très particulier ! La télévision n’y a été installée qu’en 1987 par exemple

Le “voile de la mariée”, une des nombreuses séries de cascades disséminées dans l’île

Cilaos, un cirque plus “civilisé” puisqu’il est possible d’y circuler en voiture

Le piton des neiges, le volcan endormi qui est le dieu bienfaiteur de la Réunion : sans lui elle n’existerait pas

Lorsque l’hélicoptère a plongé dans le “trou de fer”, je me suis cru dans la Guerre des Etoiles ! Un spectacle incroyable, fascinant, on en prend plein la vue !

Une cascade et son bassin inatteignables par l’homme… avant qu’il n’apprenne à voler ! L’été en plein hiver et ses multiples amusements Evidemment, étant donné les températures estivales et le soleil éclatant (tout du moins sur la côte ouest), la Réunion est l’endroit rêvé pour pratiquer de nombreuses activités sportives ou simplement amusantes : randonnées, plongée, parapente, balades en bateau, surf, tour de l’île, visites des rhumeries (avec dégustation ), plage et farniente, la liste est longue et je peux vous dire que j’en ai profité un maximum !

Les cascades sont innombrables à la Réunion et sont en général magnifiques

Certains endroits ont des airs de paradis perdu…

Certains endroits ont des airs de paradis perdu… avec un temps Breton ! (ici sur la côte sud,où il pleut beaucoup plus)

L’heure bleue…

L’étang salé et sa plage de sable noir. Les tongues sont obligatoires pour ne pas vous brûler les pieds !

Une vieille rhumerie en ruine

Une des nombreuses ravines. Lors de la saison des pluies, cette mince rivière se transforme en torrent furieux

Et c’est parti pour une petite chasse (amicale) aux poissons dans les eaux limpides de la côte !

Il y a de nombreux poissons que l’on peut apercevoir avec un simple masque et un tuba, un vrai régal

Malgré son air innocent, ce baliste picasso aime défendre son territoire et vous attaquera parfois si vous vous approchez trop près… heureusement il n’est pas très bien équipé et ne pourra pas vous faire grand mal !

Avec ses hauteurs, ses paysages magnifiques et son été permanent, la Réunion est un endroit parfait pour le parapente. J’en ai donc profité pour faire mon baptême
Le volcan et ses coulées de lave Evidemment, voir le volcan fait partie des incontournables à la Réunion, car c’est l’un des rares volcans actifs du monde et il n’est de plus pas du tout dangereux : en cas d’éruption, sa lave coule lentement vers la côte, laissant amplement le temps d’évacuer toutes les personnes se trouvant sur son chemin. Le volcan a connu des éruptions très médiatisées ces dernières années, qui ont laissé des coulées de lave gigantesques dans la partie sud-est de l’île. En faisant le tour de l’île en voiture, on ne peut pas les manquer :  

Voici la coulée de lave de 2007 telle qu’elle apparaît lorsque l’on vient du sud. La route a été posée dessus, mais il est encore interdit de marcher sur la lave refroidie

Elle est large de plus d’un kilomètre. On voit bien ici la séparation nette forêt/coulée. La nature reprendra lentement ses droits, mais cela prendra des décennies

Ici une coulée plus ancienne. On voit qu’elle commence à se faire coloniser par des fougères. Au loin, on voit sa trace sur le flan du volcan. Un spectacle impressionnant ! Je ne m’étais jamais approché d’un volcan auparavant, et c’est assez impressionnant de se balader ainsi sur les coulées, mais cela n’est rien en comparaison de la visite du Piton de la Fournaise lui-même. J’aurai aimé faire son ascension à pied, mais cela prend plusieurs heures pour y aller en voiture de St Gilles, puis pour faire l’ascension, et il vaut mieux y aller très tôt étant donné qu’il se couvre très rapidement de nuages dans la journée. Notre temps sur place étant limité, nous avons choisi de survoler le volcan en ULM, reportant à une visite ultérieure les randonnées. C’est vraiment très excitant de survoler d’abord les cirques dans cette “mobylette des airs”, jusqu’à ce que le paysage lunaire incroyable du Piton de la Fournaise se dévoile :

Et c’est parti pour un survol des cirques dans la “mobylette des airs” !

Le paysage du volcan est très différent. Il est au milieu d’une cuvette, qui est un paysage vraiment lunaire, parsemé de fissures et de petits cratères

Et voici le cratère du Piton de la Fournaise. On pourrait mettre la Tour Eiffel au fond et elle dépasserait à peine Rencontres J’ai très peu utilisé cette fois-ci le couchsurfing, étant pris par le temps.  Nous avons quand même passé une soirée avec une jeune Canadienne qui a voulu passer une année dans une île chaude, loin de son froid pays. Les autres rencontres se sont faites spontanément, même si nous n’avons pas assez rencontré de Créoles à mon goût. Une chose m’a frappé, c’est le nombre de couples en profession libérale qui viennent ici pour un an ou deux ans. De par leur métier ils sont par nature très mobiles, et ils sont nombreux à vouloir en profiter pour jouir des plaisirs de l’île quelque temps. David Jay y a d’ailleurs vécu deux ans avec sa femme, alors qu’il était orthophoniste. Il y a aussi de nombreux “métro” venu ici pour un an ou deux, pratiquant les métiers les plus divers sous les cocotiers. Et la Réunion est le royaume du parapente, de la plongée et des sports nautiques de par son climat qui permet de les pratiquer toute l’année. Conclusion Deux semaines, c’est vraiment trop court pour explorer complètement la Réunion. Il y a tellement d’activités à faire et de gens à rencontrer que deux mois me semblent être une période idéale pour en profiter à fond. J’aurai aimé par exemple découvrir davantage la culture créole et pouvoir faire des randonnées, mais le temps nous étant compté, nous avons dû faire des choix. La Réunion est une île magnifique, qui combine à la fois la beauté et les amusements d’une mer tropicale et de montagnes volcaniques, avec seulement 3H de décalage de la France, et qui bénéficie d’un climat chaud et ensoleillé toute l’année. Le fait que ce soit un département d’outremer fait que l’on peut à la fois bénéficier d’un environnement tropical tout en parlant sa langue natale et en bénéficiant de la monnaie, des institutions et du niveau d’équipement auxquels nous sommes habitués dans notre pays (ce qui inclut les soins médicaux). De plus la culture régionale est tout de même forte et différente de celles que l’on peut avoir en métropole, mais évidemment, les amateurs de dépaysements radicaux passeront leur chemin et iront plutôt en Afrique ou en Asie. La Réunion étant proche de Madagascar, de l’île Maurice et de l’Afrique du Sud, elle peut néanmoins constituer une bonne base pour explorer ces pays. En tout cas si vous cherchez une île paradisiaque mêlant des paysages sublimes et sauvages avec le niveau d’équipement dont nous avons l’habitude en France et permettant de nombreuses activités sportives, tout en ayant un décalage horaire qui ne vous arrache pas la tête, les charmes de la Réunion devraient vous séduire, et vous donner envie d’y revenir. C’est définitivement ce que je ferai, et cela m’a encore davantage motivé à continuer à visiter les îles françaises. La prochaine devrait sans doute être la Nouvelle-Calédonie, peut-être cette année. Restez branchés !

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Sun, 15 Jan 2012 16:57:00 +0100 http://www.olivier-roland.fr/items/view/594/Voyages-La-Runion
Voyages : San Francisco http://www.olivier-roland.fr/items/view/385/Voyages-San-Francisco

J’ai vécu deux fois à San Francisco lors de mon séjour de 3 mois aux Etats-Unis : tout d’abord une semaine en juillet avec la jeune femme qui partage ma vie, puis deux semaines fin août, juste avant de revenir en France. Je vais donc synthétiser pour vous mon ressenti lors de ces deux séjours, afin comme d’habitude de vous faire voyager sans voyager, et pour vous permettre de découvrir cette ville, et pourquoi pas en faire votre prochaine destination . De Los Angeles à San Francisco J’ai commencé mon road-trip aux Etats-Unis en faisant le voyage en voiture de Los Angeles à San Francisco, qui vaut vraiment le détour. Mais surtout, si vous le faites aussi, prenez bien soin de prendre la route 1 qui longe la côte, c’est la moins rapide mais de loin la plus belle. On y longe une côte superbe parsemée de plages désertes, avec un paysage vallonné qui se transforme progressivement en paysage montagneux.

Un aperçu du superbe parcours côtier qui vous attend si vous prenez la route 1 Et sur le dernier tiers de la route, le paysage devient absolument sublime. La route est coincée entre la mer et les montagnes, et la brume et le soleil jouent à créer des effets de lumière absolument superbes qui donnent l’impression de vivre une poésie de la route, un moment de grâce un peu surréaliste et fugace qui semble pouvoir s’évanouir à tout instant et dont il faut profiter avant qu’il ne s’envole à jamais.

Un pâle aperçu de la sublime beauté de la route 1 et des magnifiques jeux de lumière entre le soleil et la brume Bref, à partir de Los Angeles, le voyage est déjà un spectacle en soi, avant même d’arriver à destination ! Climat

La première chose qui frappe à San Franscisco, outre son architecture particulière (j’en parle juste après), c’est son climat, très différent de celui de Los Angeles. Nous sommes à environ 500  kilomètres plus au nord, et même si cela correspond à la latitude d’Alger, la température est plus basse, et surtout la brume est omniprésente, alors que le soleil brille quasiment tout le temps à Los Angeles (c’est d’ailleurs pour cela qu’Hollywood y est né, c’est plus pratique pour y tourner des films).

Un aperçu de la chape de brume qui menace la ville presque tout le temps, et qui souvent la recouvre complètement le matin. Le Golden Gate Bridge est noyé dans la brume, et il est rare de le voir entièrement La chanson classique de Maxime Le Forestier “Une maison bleue” ne ment donc pas quand elle dit que “San Francisco s’embrume” ! Cette chape de brume presque omniprésente est d’ailleurs spectaculaire vue d’avion. J’ai fait un tour en hydravion de la baie et cette mer de nuages semble se tenir prête à bondir sur la ville pour l’engloutir à tout moment – ce qui se produit d’ailleurs souvent le matin. Elle s’accroche aux collines environnantes et semble couler de leurs sommets.

La mer de nuages s’accroche aux sommets des collines environnantes et semble en couler Il est ainsi rare de voir le célèbre Golden Gate Bridge entièrement, car il se trouve à l’entrée de la baie et est donc souvent le premier à être “pris pour cible”.

Le Golden Gate Bridge vu de la baie. Et encore, là on voit à peu près le sommet des piliers
Vivant à Lille je n’ai pas été trop dépaysé par ce temps relativement mauvais, même si je dois dire que je m’étais habitué au climat presque toujours parfait de Los Angeles . En tout cas prévoyez une petite laine si vous venez, car même en été les températures peuvent être très fraiches ! Architecture La deuxième chose qui frappe à San Francisco, c’est évidemment son architecture, très différente de celle de Los Angeles et des autres villes américaines que j’ai pu voir. Elle est très célèbre et il est fort probable que vous l’ayez déjà vu à la télé, mais c’est tout de même quelque chose de la voir en vrai. Elle est principalement constituée de maisons colorées typiques, souvent avec un escalier de secours très visible en façade (notamment près du centre), qui se ressemblent beaucoup entre elles.

Un aperçu de l’architecture classique des maisons de San Francisco, non loin du centre-ville Evidemment, le Down-Town (centre-ville) est parsemé de gratte-ciels, et les habituelles communautés américaines se retrouvent dans San Francisco, donnant souvent une touche architecturale directement liée à leur culture dans les quartiers où elles vivent, mais ce type de maisons est toutefois très répandu et a un charme indéniable qui donne un cachet unique à la ville.

Un superbe café, tout à fait dans le style de la ville

Le quartier chinois a sa propre touche architecturale, communautarisme oblige Communautés Tout comme à Los Angeles, un fort communautarisme est présent à San Francisco, comme je suppose dans la plupart des grandes villes américaines. En particulier, les personnes d’origine Chinoise composent 30% de la population (!) et une grande partie d’entre eux vit dans le quartier Chinois, et ne parle pas forcément bien anglais. Il n’est pas rare de voir des panneaux en anglais et en chinois dans la ville (et parfois en anglais, chinois et espagnol), et dans le quartier chinois, de nombreuses inscriptions sont en chinois, sans aucune traduction anglaise.

Une des affiches entièrement en Chinois, sans aucune traduction anglaise, que l’on trouve un peu partout dans le quartier Chinois

Ceci est une… banque, sous la forme d’un temple chinois Comme pour Los Angeles, je ne sais pas si ce communautarisme est un bien ou un mal (en tout cas en France nos dirigeants politiques de tout bord le présente souvent comme un mal absolu, mais les Américains semblent très bien vivre avec) mais d’un point de vue personnel, j’ai trouvé agréable de pouvoir ainsi entrer en contact avec la culture d’un pays très différent juste en prenant ma voiture. J’ai par exemple eu la joie de pouvoir prendre un petit déjeuner chinois dans un restaurant typique du quartier, ce qui était une expérience très… intéressante ! En plus de l’exotisme de la nourriture, le dépaysement donné par le restaurant et sa clientèle était garanti : nous étions parmi les rares Occidentaux à être dans le restaurant, et tout le monde ou presque parlait chinois ! Heureusement, les serveurs se débrouillaient en anglais .

Voici un échantillon du petit-déjeuner chinois que j’ai eu l’occasion de goûter. Oui, en bas à gauche, c’est un pied de poulet ! Et ce n’est pas la nourriture la plus bizarre que nous avons mangée

Un des clients du restaurant lit son journal, entièrement en Chinois Culture Au-delà des communautés créées autour d’une origine nationale, il y a à San Francisco des communautés de culture, qui ont elles aussi leur quartier de prédilection. La plus célèbre est la communauté gay, qui se regroupe dans le quartier de Castro, et qui a une culture très forte, marquée par son histoire de première communauté gay des Etats-Unis, qui lui a valu d’avoir son martyr, le conseiller municipal Harvey Milk, assassiné en même temps que le maire en 1978 par un autre conseiller municipal homophobe.

Castro, son cinéma et son drapeau aux couleurs de la communauté gay qui flotte un peu partout Harvey Milk tenait un magasin de photographie dans la rue principale de Castro, lieu qui est à présent le siège d’une boutique de cosmétiques. Il est un héros et un martyr de cette communauté très dynamique qui influence beaucoup la vie de la ville.

Cette image en trompe-l’oeil se trouve à l’étage de la bâtisse qui accueillait le magasin de Harvey Mil De même, la communauté “hippie” a son quartier historique,  Haight Ashbury, aux magasins et bars hauts en couleurs et où des groupes de musique aiment jouer spontanément dans les rues. Dans ce quartier on dirait qu’il y a une fête de la musique en permanence ! (c’est également le cas pour le centre-ville). C’est très agréable de s’y promener et de profiter de l’ambiance, même si cela est un peu gâché parfois par des hippies qui ont un peu abusé de substances légales ou moins légales et qui "pètent les plombs” en pleine rue.

Voici une des icônes de Haight-Ashbury, la célèbre paire de jambes qui sort de la fenêtre

“The Cabanis Company”, un des nombreux magasins “dans l’esprit” du quartier. Les propriétaires ont dû mettre une affiche à l’entrée qui indique qu’ils ne vendent pas de cannabis et qu’ils ne savent pas où en trouver ! (le magasin vend surtout des accessoires, des livres, etc.)

Un des nombreux groupes “hippies” du quartier qui jouent dans les rues

Les superbes peintures murales participent à l’ambiance de ce quartier Charme Au fur et à mesure de mes déambulations dans ses rues, de rencontres avec des objets, des atmosphères, des personnes impromptus, je dû me rendre à l’évidence : San Francisco possède un charme fou. Entre l’architecture singulière et colorée, les ambiances inimitables des différents quartiers, l’atmosphère excitée et excitante des bars, le désuet qui côtoie le moderne, les cable-cars qui sillonnent encore quelques rues et les vieux tramways des années 50 de la ligne F, la beauté de la baie, la finesse imposante du Golden Gate Bridge, la magnificence de ses parcs, la sérénité du jardin zen japonais, la splendeur des forêts, des iles et des montagnes qui l’entourent, le mystère délabré d’Alcatraz à quelques encablures, les otaries du Pier 39, le village sur l’eau de Sausalito, et j’en passe et des meilleures, je n’ai plus su où donner de la tête tant il y avait de belles choses à voir et à apprécier. C’est un sentiment qui nous gagne lentement, au fur et à mesure que l’on déambule dans les rues et que les différentes ambiances se découvrent une à une. C’est quelque chose que je n’ai pas ressenti à Los Angeles – alors que j’ai adoré cette ville – et que j’ai vraiment apprécié à San Francisco. On y sent un parfum de liberté, de non-conformisme et de fête qui fait plaisir, et une beauté qui peut nous surprendre à chaque coin de rue et que je n’ai pas non plus rencontré à Los Angeles .

Alcatraz, au milieu de la baie

Les gratte-ciels du Downtown, et au loin le Bay Bridge

Une des nombreuses iles de la baie

Les chanceux qui vivent à Sausalito, un véritable village bâti sur l’eau

La sérénité du jardin zen japonais

La majesté du Golden Gate Bridge, l’un des rares jours où il n’est pas noyé sous la brume

Les vieux tramways des années 50 de la ligne F. Il s’agit de tramways venant de tous les Etats-Unis, et du monde entier

Un “cable-car”. C’est une sorte de tramway, mais tiré par un câble qui se trouve dans la route ! Le dispositif date de 1873 (!) et a failli plusieurs fois disparaitre pour des raisons de vétusté, mais fonctionne toujours sur deux lignes et fait partie du patrimoine historique de la ville. 

Des kitesurfeurs dans la baie

Les célèbres otaries du Pier 39. Elles se sont installées là au début des années 90, en plein milieu du port, sont en totale liberté et sont protégées par la loi. Un spectacle rare, et à ne pas manquer Evidemment, tout n’est pas tout rose, et le gros point noir, outre la circulation très dense typique des grandes villes, est le grand nombre de homeless, ou SDF. Il y en avait déjà beaucoup à Los Angeles, mais là j’ai eu l’impression que c’était encore pire ! Il semblerait que ce soit à cause d’un RMI qui a été versé par la ville jusqu’en 2002, puis du fait que les SDF sont beaucoup plus aidés qu’ailleurs, ce qui fait de la ville un Eldoraldo pour les sans-abris. En tout cas, à San Francisco comme à Los Angeles, le nombre de SDF peut vraiment choquer un Européen, peu habitué à voir une telle concentration de pauvreté. Sortir à pied le soir dans certains quartiers près du centre peut d’ailleurs donner vraiment un sentiment d’insécurité, car il est courant de se faire aborder toutes les 5-10 minutes pour diverses raisons. Cela m’a par moment fait penser à l’Inde (!)  même si je n’ai personnellement eu aucun problème. Entrepreneurs et la Silicon Valley Evidemment, San Francisco est une ville incontournable pour les entrepreneurs, avec la Silicon Valley juste à coté, et ses deux universités prestigieuses que sont Stanford et Berkeley, qui ont “produit” un nombre impressionnant d’entrepreneurs, comme les fondateurs d’HP, Google, Nike, Cisco, Nvidia, Yahoo, Logitech, Sun Microsystems, Apple, Intel… Vous noterez la grande majorité d’entreprises informatiques, ce n’est pas pour rien qu’ici est née “la vallée du silicone” . J’y ai rencontré de nombreux entrepreneurs, et j’ai vraiment eu l’impression d’avoir trouvé ma “tribu” tant j’ai trouvé des gens qui partageait nombre de mes valeurs, avec des projets plein la tête et la capacité de les accomplir. Cela a eu un dommage collatéral que je n’avais pas prévu : à présent diffuser mon message en France et y réussir présente moins d’intérêt à mes yeux, car la perspective de “faire mon trou” aux Etats-Unis et de me connecter à tous ces entrepreneurs géniaux m’excite vraiment beaucoup plus. Je réfléchi actuellement à un moyen de me lancer aux Etats-Unis, et en attendant j’ai décidé de relancer la version anglaise de Des Livres Pour Changer de Vie, Books That Can Change Your Life. Il s’agissait d’une expérience que j’ai tentée à la création de Des Livres, et que j’avais abandonnée au bout de six mois, le blog en anglais n’ayant qu’un tiers du trafic et des abonnés du blog en français. Maintenant que j’ai un peu de budget, j’ai toutefois décidé de le relancer, cela m’aidera à me connecter mieux avec les entrepreneurs américains, en attendant que je mette au point une véritable stratégie . Conclusion Presque tous les Américains que j’ai rencontrés m’ont prédit que j’allais détester Los Angeles et adorer San Francisco. Et ce n’est pas ce qui s’est produit. J’ai adoré Los Angeles, ses multiples visages et les innombrables activités qu’il y a à faire. Et j’ai aussi beaucoup aimé San Francisco, qui effectivement possède un charme et une beauté sans commune mesure avec la ville du cinéma. Si vous n’êtes pas trop frileux, vous pouvez y passer 15 jours sans problèmes tant il y a de choses à voir, d’ambiances à savourer, d’activités à pratiquer, de gens à rencontrer aussi, spontanément ou via le Couch Surfing, comme d’habitude. Entre les rues pentues et pleines de charme, les parcs, les quartiers à l’ambiance si colorée, les bars, les tours en bateau et en hydravion (utilisez les services de SeaPlane, le tour en hydravion de la baie est magique !) les montagnes, les forêts et les iles à visiter aux alentours, les petits-déjeuners zen au jardin japonais, les pattes de poulet le matin au restaurant chinois, les musées et les boites de nuit, vous aurez largement de quoi faire et vous amuser !

Rien de tel qu’un petit déjeuner zen au jardin japonais pour bien démarrer la journée Et n’oubliez pas, si vous faites Los Angeles – San Francisco en voiture (ou l’inverse), prenez la route 1, vous ne serez pas déçu ! Et vous avez-vous déjà été à San Francisco ? Qu’en avez-vous pensé ? Partagez-le avec nous dans les commentaires !

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Tue, 11 Oct 2011 17:00:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/385/Voyages-San-Francisco
Comment bloguer en voyageant http://www.olivier-roland.fr/items/view/249/Comment-bloguer-en-voyageant

Note : cet article est un article invité de Fabrice du blog Instinct Voyageur. Toutes les photos sont également de lui. Bloguer et voyager, une chose pas facile. Car ces deux activités demandent un compromis, le temps du blogging étant pris sur le temps de voyage. Vous projetez de faire un voyage plus ou moins long ? Voici quelques conseils pratiques pour concilier au mieux les deux ! Voyageurs, tous connectés

Depuis que je voyage, j’ai noté une nette diminution du nombre de cybercafés dans le monde. La cause en est du sans doute au développement du net à domicile et au wifi, sans parler de l’arrivée des netbooks. En moins de deux ans, ceux-ci se sont répandus à vitesse grand V. Beaucoup de voyageurs en ont sur eux, surtout ceux qui voyagent longtemps. Les iPad se font également de plus en plus nombreux. Dans les auberges de jeunesse, presque un voyageur sur deux possède un netbook ou un iPad. La technologie permet désormais un voyage connecté, rassurant. Il est loin le temps où le voyageur partait au loin sans avoir ensuite beaucoup de contacts, hormis quelques cartes postales et un coup de fil. La contrepartie, c’est que le voyage perd de sa saveur et de son charme. Le voyage, immersion dans l’ailleurs, est ainsi moins complet. L’état des connexions dans le monde

Si vous prévoyez essentiellement de consulter vos mails régulièrement pendant votre voyage, le plus simple reste les cybercafés, surtout si votre voyage est court. Vous en trouverez un peu partout, même dans la ville la plus reculée d’Inde ou d’Afrique. Nous vivons dans un monde connecté. Mais pas à la même vitesse cela dit. De plus, vous n’aurez pas le souci de faire attention à votre matériel, vous serez plus libre dans vos déplacements et dans votre voyage. De grosses différences existent dans les débits. Retrouvez le confort de navigation que nous connaissons dans bien des pays d’Europe n’est pas aisé, hormis dans certains coins d’Asie. Ailleurs, les connexions seront plus lentes. Parfois bien plus lentes. Ceci est particulièrement vrai pour l’Afrique, continent délaissé. Je me rappelle les longs moments dans les cybercafés d’Afrique noire à télécharger mes photos….Regardez les sites d’actualités ou consultez vos mails pendant ce temps.. D’ailleurs, un service en ligne et à jour sur l’état des débits pour chaque pays serait vraiment une chose utile. Pour l’heure, je n’ai pas trouvé un tel service. Si quelqu’un connait…. WIFI et 3G

Pour ceux qui sont davantage dans une optique de travail en voyage, ou qui sont dans un voyage plus long. Le WIFI s’est vite répandu. Vous le trouverez dans beaucoup de guest house et d’hôtels, même bon marché, et ce un peu partout dans le monde, du moins dans des villes assez importantes. Les centres commerciaux en sont en général équipés. Idem pour les aéroports et même certains terminaux de bus. Donc no stress
Si vous pensez rester plusieurs mois dans un pays, prendre une clef 3G peut être intéressant. Cela vous donnera plus de liberté de mouvement. Par contre, vous perdrez en débit ! Difficile de tout avoir . J’ai utilisé l’option clef 3G en Colombie. Mais le débit était plus lent et irrégulier. Voir absent ! Du coup, en général, j’allais bosser dans un café avec le Wifi. Clichés et réalités du blogueur voyageur

Qui n’a jamais vu l’image du blogueur devant son laptop au bord d’une piscine ? Je vais vous dire, il s’agit plus ici de frime (et de marketing) que de la réalité. On est en effet loin ici des conditions de travail pour être efficace. En effet, vous serez souvent distrait par les allées et venues (et les filles en bikini). De plus, travailler sur un écran sous le soleil n’est pas du tout confortable. Vous abandonnerez vite l’endroit pour une pièce climatisée avec une bonne table. Personnellement, j’ai bossé…une fois dans ces conditions. Quand vous bossez, faites-le dans de bonnes conditions et sérieusement. Vous serez plus efficace. Il s’agit d’économiser votre temps de voyage. Listez les tâches et le temps pour chaque. Dans un café, la première chose à faire est de repérer l’emplacement des prises de courant. Prenez ensuite une large table à l’écart. Quelques règles pour bosser plus efficacement en voyage : Voici quelques conseils, non exhaustifs, tirés de mon expérience pour conjuguer blogging et voyage itinérant. Pour ceux qui travaillent via le net, la discipline est la règle. Et ce n’est pas du tout évident tant les tentations sont grandes. Des rencontres sympas que l’on a envie de prolonger, l’envie de dormir plus après une journée de marche ou de transport, etc..Il est évident qu’on est l’exception au milieu des autres voyageurs. Vous vous couperez ainsi parfois de certaines rencontres. Difficile aussi de faire route un moment avec un autre voyageur… Bossez plutôt le matin et en début d’après-midi. On est en général plus efficace le matin. Cela tombe bien car c’est bien souvent le moment le moins agréable dans les pays chauds. Levez-vous tôt pour profiter de la belle lumière du matin pour vous balader. Si vous êtes amateur de belles images comme moi, c’est là que la lumière est la plus belle. Prenez un bon petit déjeuner costaud et hop au boulot. Visitez ensuite à partir du milieu de l’après-midi. Trajets -essayez de planifier les longs déplacements, notamment en bus, pour les week-ends. -de la même façon, essayer de faire les activités longues le week-end. - un déplacement en semaine ? Si cela est possible, préférez un trajet dans l’après-midi ou en fin de journée. Car si vous partez le matin, avec la fatigue, le temps de vous installer, un nouvel environnement, vous allez avoir du mal à vous mettre à bosser ensuite
-tenez compte bien sûr du décalage horaire avec la France, bien sûr ! Hôtels -essayer de choisir une guest house calme. En général c’est souvent le cas des plus récentes. Évitez les adresses des guides, vous gagnerez souvent en sérénité. -préférez des hôtels avec de lockers assez grands pour mettre votre laptop et votre matériel. Les dortoirs en possèdent souvent. -si vous avez une chambre, vérifier la bonne fermeture des portes. Si vous pouvez, utilisez votre cadenas à chiffre pour fermer la porte. Wifi -dans le quartier, essayer de repérer un café ou un resto avec le wifi. Histoire de varier les lieux. Et puis, peut-être que l’endroit sera plus calme. -dans les grandes villes, pensez aux centres commerciaux, presque tous équipés de wifi. Par contre, ce n’est certes pas l’endroit le plus calme. Matériel

-Cela peut être intéressant de prévoir une deuxième batterie externe. Pourquoi ? Car selon le lieu où vous travaillez, ce n’est pas forcement facile de trouver une prise secteur. Avec deux batteries, vous doublez le temps d’autonomie de votre pc ! -un bon sac à dos pour y placer votre pc. Essayer d’en choisir un le plus discret possible. Le mien permet de caser mon matos photo et mon écran de 15 pouces. -le casque audio est un accessoire indispensable pour téléphoner via Skype, mais aussi pour écouter de la musique en travaillant. Cela vous isolera en plus de l’agitation ambiante. - un câble antivol à chiffre afin de fixer votre laptop à la table ou à un support fixe, histoire d’aller aux toilettes l’esprit tranquille ! - Munissez-vous d’un adaptateur universel pour les prises électriques. Sinon, vous en trouverez dans les aéroports ou sur place, moins cher. - Vérifiez bien tout de même la tension et la fréquence de vos appareils. Dans la majorité des pays, la tension varie entre 220 et 240 V pour une fréquence de 50Hz. Pour d’autres pays, comme les États-Unis, la tension est de 110/120 V avec une fréquence de 60 Hz.. Il suffit de vérifier sur la plaque/autocollant des appareils une mention du genre ~100-240V 50/60hz. ou 110/230V 50/60hz. C’est normalement le cas pour tous les appareils récents. Outils et services en ligne Pour ma part, rien de très original : Googledoc, Dropbox pour la sauvegarde des données, Netvibes, Flickr pour la sauvegarde des photos… Pour terminer - n’oubliez pas vos boules Quiès. ! -faites un petit stock d’articles avant votre voyage. -programmez vos articles à l’avance. Pratique ! Et puis au moins, cela est fait si vous avez un problème de connexion sur la route !

Censure et problème d’accès. Dans certains pays, accéder à WordPress pose problème. Cela peut être aussi l’IP de votre hébergeur qui peut être bloqué. Je viens de le vivre au Guatemala où Instinct Voyageur est bloqué. Entre censure et lenteur des réseaux, les obstacles existent. La solution : l’utilisation d’un proxy gratuit. Tapez sur Google, vous aurez une foule d’adresse. Plus pratique : les webproxy gratuit comme Hide my ass. Personnellement, j’utilise SecuriTales, c’est le plus efficace pour mon cas. Et le plus ergonomique. Il est par contre payant. Cela dit, la somme est modique (6 dollars le mois) et vous pouvez arrêter quand vous voulez. Le sujet est complexe et pourrait faire l’objet d’un article à lui tout seul ! Bien sûr, utiliser ce type de service va encore ralentir la connexion. Mais c’est le prix à payer pour sortir des sentiers battus ! En espérant que ces quelques conseils vous seront utiles en prévision d’un voyage, cours ou long… Fabrice a réalisé plusieurs voyages au long cours. Il est cette fois-ci en Amérique du Sud pour plus d’un an. Il raconte ses voyages sur son blog Instinct Voyageur. Un blog qui lui permet de financer sa passion. Vous y trouverez interviews, réflexions, conseils pratiques et bons plans. Il y offre aussi Le Manifeste du Voyageur, un ouvrage de près de 70 pages sur les voyages et la vie nomade. Et vous, quels sont vos conseils pour voyager en bloguant ? Partagez-les dans les commentaires !

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Mon, 29 Aug 2011 18:05:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/249/Comment-bloguer-en-voyageant
Voyages : road trip aux USA, Yosemite Park et le Grand Canyon http://www.olivier-roland.fr/items/view/222/Voyages-road-trip-aux-USA-Yosemite-Park-et-le-Grand-Canyon

Après Montréal,  je suis allé vivre une semaine à San Francisco, rejoint par la jeune femme qui partage ma vie, avant de commencer un road trip qui nous a emmenés de la ville embrumée jusqu’à Las Vegas, en passant par le parc Yosemite et en finissant par un crochet au Grand Canyon. Je vais retourner vivre à San Francisco une semaine avant de revenir en France, donc j’écrirai mon article sur cette ville après ce séjour pour pouvoir m’imprégner encore plus de son atmosphère. Mais les paysages que j’ai traversés durant mon roadtrip ont été parfois si sublimes que je ne peux pas m’empêcher de les partager avec vous. Contrairement à mon habitude, cet article est donc essentiellement composé de photos, pour le régal des yeux . De San Francisco au Yosemite Park J’ai tout d’abord fait un crochet par le nord en allant à Bodega Bay, un village de pêcheurs qui semble jouir d’un micro-climat particulier, puisqu’il est toujours resté sous un épais voile de brume et de nuages durant mon séjour ! La faune y est par contre très riche.

Des pélicans en quête de leur déjeuner

J’ai pu admirer des baleines du haut des falaises. On voit tout d’abord l’eau qu’elles expulsent en expirant, leur dos qui émerge, puis leur queue quand elles replongent. C’est assez magique la 1ère fois

A part cela, Bodega Bay ressemble à la Bretagne par ses paysages… et son climat ! Je me suis ensuite arrêté à Jamestown, une petite ville américaine typique, l’endroit le plus près que j’ai pu trouver du parc Yosemite, tous les hôtels du parc ayant été pris d’assaut.

Aaaah, les vieilles villes américaines de la ruée vers l’or et leurs coutumes si pittoresques ! Le Yosemite Park Il s’agit d’un immense parc naturel de 3000 km² (prononcez “Yosémitie”), aux paysages absolument sublimes où vivent de très nombreuses espèces d’animaux. Je laisse les images vous dévoiler une partie de son incroyable beauté :

La Yosemite Valley et ses magnifiques cascades

Des séquoias géants dans leur milieu naturel (à l’étendue très réduite). Ces arbres peuvent vivre plus de 2000 ans et sont les plus larges arbres du monde.

Ce séquoia tombé vous donne une idée de la largeur de leur tronc

Il y a de nombreux animaux en totale liberté dans le parc… dont des ours ! En cas d’une rencontre avec l’un d’eux, il y a des précautions élémentaires à prendre… un des rangers m’a dit en riant qu’il n’est pas nécessaire de courir plus vite qu’un ours, juste plus vite que le plus lent du groupe !

Si vous allez en Californie, je ne peux que vous recommander d’aller visiter ce parc, je n’ai jamais vu un coin de nature sauvage aussi préservé et aussi beau ! De Yosemite à Las Vegas Bodie, ville fantôme de la ruée vers l’or J’ai fait un crochet par Bodie, une ville qui est subitement passée de quelques habitants à 10 000 en un rien de temps lorsque de l’or y a été découvert en quantité en 1876. Bodie était célèbre pour être la “capitale des péchés” aux Etats-Unis, avec ses gangsters, ses tripots, ses maisons de passe, ses despérados, ses meurtres presque quotidiens… Quand l’or s’est tari la ville a progressivement été abandonnée, si bien qu’il ne restait plus que 90 habitants quand le gouvernement Californien a officiellement décrété l’abandon de cette ville en 1942. Entretemps, deux incendies ont brulés 95% de la ville, mais ce qui reste est des vestiges impressionnants restés en l’état pendant des décennies et qui donnent une idée de ce qu’a été la vie quotidienne dans cette ville.

La route vers Bodie n’est pas goudronnée… On traverse des paysages désolés, arides où il fait froid en plein juillet

Puis les maisons en bois délabrées de Bodie nous accueillent

Voici un des intérieurs de maison que l’on peut découvrir

L’époque des objets abandonnés va de la fin du XIXème jusqu’au années 30. Notez les impacts de balles sur le panneau Shell !

Un corbillard comme dans Lucky Luck !

Ce reste de ville est génial, on s’y croirait ! Et c’est un paradis pour les photographes amateurs . Près de la Death Valley Ensuite la route qui mène à Las Vegas passe par des déserts arides et brulants, croise de près la fameuse Death Valley. Là encore les images parlent mieux que les mots :

La chaleur y est étouffante, dépassant souvent 40° à l’ombre. Pas de bol, il n’y a pas d’ombres ! Las Vegas Las Vegas est un véritable paradoxe. Pour y aller en voiture, on traverse un vaste désert brûlant où il ne vaut mieux pas tomber en panne :

Puis quand on approche de la ville, ce paysage désertique se transforme rapidement en cela :

Une ville extravagante, avec des hôtels-casinos gigantesques – 9 des 10 plus grands hôtels du monde se trouvent à Las Vegas – rivalisant d’ingéniosité pour capturer l’imagination et attirer des clients, au milieu d’une vallée étouffante qui il y a quelques années était semblable à toutes les autres du coin : de la terre inculte parsemée de broussailles et de cactus. Las Vegas est paradoxale car c’est à la fois un monument à l’ingéniosité des hommes, à l’intelligence qui leur a permis de créer une énorme ville au milieu de rien, dans un environnement hostile avec pour seul objectif d’en faire un Disneyland pour adultes, et c’est aussi un monument donc l’objectif est d’alimenter une industrie qui ne gagne son argent que grâce à l’addiction et aux rêves mal canalisés de ses clients, en utilisant toutes les astuces psychologiques possibles et imaginables pour les faire jouer encore et encore à un jeu où tout est fait pour qu’il n’y ait qu’un seul véritable gagnant : le casino.

Je n’ai donc pas joué à Las Vegas, car le jeu n’est absolument pas pour moi une manière intelligente d’essayer de gagner de l’argent, plutôt une tentative maladroite et désespérée qui de plus nous fait prendre le risque de devenir dépendant. Je préfère de loin construire ma fortune via l’entreprenariat, en apportant de la valeur aux autres . Cependant j’ai apprécié les délires architecturaux des hôtels, l’ambiance la nuit à l’intérieur et à l’extérieur, les lumières qui donnent une tout autre saveur à la ville une fois la nuit tombée, les spectacles fantastiques donnés tous les jours (mention spéciale à ceux du Cirque du Soleil).

Une des grandes tendances pour les hôtels est de reconstituer des villes entières : ici New-York, Paris et Venise

Les spectacles du Cirque du Soleil – ici, Le Rêve – sont absolument magnifiques

D’autres la reconstitution de monuments grandioses. Ici le Luxor, avec son Sphinx grandeur nature, et sa pyramide en verre fumé, réplique rock’n’roll et aux mêmes dimensions (!) que la pyramide de Khéops

La nuit la ville se pare de mille couleurs et devient magique… Grand Canyon De Las Vegas j’ai pris un package incluant un vol en avion à hélices jusqu’au Grand Canyon, puis une visite de celui-ci. Le vol est beaucoup plus court qu’un voyage en voiture – 30 minutes contre environ 4 heures – et permet d’admirer un magnifique paysage pendant le trajet, pour ensuite se poser près des plus beaux panoramas du Grand Canyon.

Et c’est parti pour l’aventure !

Le Hoover Dam, gigantesque barrage construit dans les années 30

Voici le genre d’abîmes que l’on peut avoir à ses pieds !

Des paysages à couper le souffle Palm Springs Après un bref retour à Las Vegas, nous nous sommes dirigés vers San Diego, pour nous remettre de nos émotions en profitant de ses fameuses plages Californiennes . Sur la route nous nous sommes arrêtés à Palm Springs, une petite bourgade qui est dotée d’un fabuleux téléphérique qui nous emmène en quelques minutes à 2555 mètres d’altitude.

Les visiteurs sont accueillis par un champ d’éolienne qui entoure la ville

Des 4 piliers qui soutiennent le téléphérique, 3 ont été posés par hélicoptère dans les années 60

Au sommet la vue et la nature sont magnifiques Après Palm Springs, nous sommes donc arrivés à San Diego pour profiter du soleil et des plages, et prendre un repos bien mérité… Enfin presque, puisque j’y ai rencontré Pat Flynn. J’ai une surprise pour vous à ce sujet que je publierai bientôt, restez branchés !
Conclusion Cela faisait des années que je rêvai de faire un road-trip aux USA, comme de nombreux jeunes sans doute, et ce rêve s’est enfin réalisé. Après des milliers de kilomètres à rouler, je peux vous dire que je ne suis pas déçu. Les paysages sont grandioses et très variés, de la côte embrumée du Pacifique à Bodega Bay à l’écrasant désert de Death Valley, des cascades riantes de la Yosemite Valley aux abîmes stratifiés du Grand Canyon, des autoroutes 2×6 voies au milieu du désert au chemin de terre menant à une ville fantôme, j’ai eu l’impression de visiter de nombreux pays tant le dépaysement est fort d’une région à une autre. Faire un tel voyage est une véritable aventure, où l’itinéraire compte autant que la destination et où chaque virage, chaque montagne peuvent cacher un nouveau trésor, un nouvel endroit à admirer et à explorer. C’est un voyage où le plaisir de conduire prend tout son sens, tant ce pays est un pays immense, sublime, paradoxal, parfois désertique, où vous pouvez rouler des heures sans voir une voiture, en profitant de la nature, juste avant de vous retrouver coincé dans un embouteillage sur une freeway à une heure de pointe parce qu’une ville a brusquement surgie sur votre chemin. Et vous, avez-vous déjà fait un road-trip aux USA, ou aimeriez-vous en faire un ? Partagez-le avec nous dans les commentaires !

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Mon, 15 Aug 2011 12:15:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/222/Voyages-road-trip-aux-USA-Yosemite-Park-et-le-Grand-Canyon
Voyages : Montréal et Québec http://www.olivier-roland.fr/items/view/210/Voyages-Montral-et-Qubec

Québec, et les courbes majestueuses du fleuve St Laurent Après Durango et Los Angeles, Montréal représentait une pause dans mon voyage de 3 mois aux USA. J’y suis allé du 1er au 15 juillet, et comme pour mes précédents voyages, je veux partager avec vous mes découvertes et mes impressions au cas où vous voudriez y aller aussi – et pour vous faire voyager sans voyager sinon . Rencontres Contrairement à ce que j’ai fait à Los Angeles, je n’ai pas cette fois-ci utilisé le Couch Surfing. Pourquoi ? Tout simplement par le Québec est comme vous le savez un territoire francophone… et que j’ai eu l’occasion de rencontrer de nombreux lecteurs, clients et partenaires ! C’est l’avantage quand vous avez un blog à succès : vous aurez des lecteurs dans toutes les régions francophones du monde, qui seront prêts à vous rencontrer. Une amie m’a par exemple récemment indiqué qu’elle a rencontré un de mes lecteurs, qui me “suit depuis des années” d’après elle, qui vit dans la minuscule île de Wallis !

Rencontre avec les lecteurs et clients de Blogueur Pro J’ai donc rencontré une vingtaine de lecteurs et de clients à Montréal, comme j’en ai parlé ici, des entrepreneurs, partenaires ou non, comme Michel Morin (créateur du 1er annuaire internet francophone au monde, Francité, en… 1995 !) et un client de Blogueur Pro qui m’a invité au meilleur restaurant de Québec (on peut y admirer le panorama de la 1ère photo de cet article), fait faire une visite dans des coins inaccessibles aux touristes puis m’a invité chez lui pour me présenter à sa petite famille ! J’ai ensuite été invité par une entrepreneure à succès pour 3 jours dans sa maison près de Toronto. Je n’ai donc pas eu le temps de chômer et n’ai pas pu pratiquer le couchsurfing . J’ai été vraiment ravi de rencontrer mes lecteurs, clients et partenaires du Québec. Cela m’a fait chaud au coeur de mettre un visage sur des pseudos, de rencontrer pour la première fois des personnes avec qui je n’avais qu’échangé sur Internet, et de manière générale de la chaleur de l’accueil qu’ils m’ont réservé ! Evidemment cela n’aura jamais été possible si je n’avais pas créé des produits de qualité, et si mon blog n’apportait pas un peu de valeur . En tout cas si vous avez un blog avec un minimum d’audience, je vous recommande d’essayer au moins une fois de rencontrer vos lecteurs, vous verrez que c’est une expérience très plaisante !
Langues Evidemment, ce qui frappe dès le début, dès l’arrivée à l’aéroport de Montréal, c’est l’utilisation conjointe du Français et de l’Anglais dans les panneaux, les affiches, et dans les discussions. Le douanier, le chauffeur de taxi, la réceptionniste de l’hôtel ont commencés à parler en anglais, mais sont passés au français dès que je leur dis “Bonjour !”. Ensuite une simple balade dans la rue permet de confirmer la 1ère impression : Montréal est une ville bilingue. L’anglais et le français se côtoient, s’alternent, et se mêlent parfois même au sein des conversations. J’ai ainsi entendu des personnes parler en français à d’autres qui répondaient en anglais, et chacun semblait parfaitement comprendre ce que l’autre disait ! Certains passent même de l’anglais au français dans leur conversation, au grès de leur envie et de leur inspiration. C’est assez rare mais cela m’a surpris de le constater. J’ai eu l’occasion de discuter avec quelqu’un qui pratiquait cela, et il m’expliqua que c’est parce que chaque langue permet d’exprimer certaines notions mieux que dans l’autre. Même si je suis loin d’être bilingue, je maitrise à présent suffisamment l’anglais pour penser parfois dans cette langue et je ne peux qu’être d’accord avec lui : maitriser suffisamment une nouvelle langue pour penser avec elle est comme d’acquérir un nouvel oeil pour observer le monde. Et s’exprimer avec elle est également une façon différente de s’exprimer sur le monde et d’agir. Je me rappelle avoir rencontré il y a quelques années une jeune femme passionnée de langues, et elle me disait que ce qui la passionnait le plus dans les langues, c’était les mots qui étaient propres à elles et intraduisibles dans d’autres : cela était un lien direct avec la manière dont cette langue était reliée à la réalité. Chaque langue a un rapport à la réalité différent, en relation directe avec l’histoire de son peuple, et perçoit également des choses qui ne sont pas perçues par d’autres. Bref, apprendre une nouvelle langue jusqu’à la maitriser suffisamment pour penser avec ouvre notre esprit de manière incroyable.  Malheureusement, la majorité des personnes ne maitrisent que leur langue natale et c’est une découverte qu’elles ne feront jamais de toute leur vie. Pour ma part, après avoir bien amélioré ma maitrise de l’anglais, mon prochain objectif est de développer mon espagnol embryonnaire, éventuellement en allant vivre en Espagne ou dans un autre pays hispanophone. L’Amérique du Sud me semble bien tentante, même si je suis amoureux de Barcelone !
Je n’ai quasiment pas rencontré d’employé de restaurant ou d’hôtel qui ne parlait pas français, même s’ils commençaient presque toujours par parler avec moi en anglais. Des exceptions toutefois dans la partie anglophone de Montréal, avec quelques employés qui s’efforçaient de parler en français quand je le faisais, mais avec beaucoup de difficultés. A Québec, c’est l’inverse, dans les restaurants les employés m’ont toujours parlé en français directement. Au delà des conversations, quasiment tous les affichages à Montréal sont toutefois en français, avec parfois la traduction en anglais en dessous, résultat d’une loi qui protège sévèrement l’usage du français au Québec.

Même les panneaux “Stop” sont traduits ! Expressions Québécoises, anglicisme et francisation Et cette loi se comprend : malgré le mélange anglais-français dans les conversations, les anglophones sont une minorité importante à Montréal (17% selon Wikipédia) et le moins qu’on puisse dire, c’est que les Québécois sont “quelque peu cernés” par les anglophones. Le français du Québec est d’ailleurs un mélange étonnant d’expressions directement importées de l’anglais et d’autres qui ont été soigneusement traduites. Par exemple, j’étais surpris au début qu’après que j’ai dis “merci”, beaucoup de personnes me disaient “bienvenue”. Mais pourquoi me souhaiter la bienvenue ?? Finalement j’ai réalisé que c’est simplement une traduction littérale de l’expression anglophone “you’re welcome”, qui veut dire “de rien”, mais qui mot-à-mot signifie effectivement “bienvenue”. Et les expressions de ce type, directement importées de l’anglais, pullulent. Le vocabulaire de la voiture est ainsi très étonnant : tous les composants d’une voiture ou presque sont directement issus de l’anglais, y compris le mot utilisé pour désigner la voiture : le char, qui vient sans doute directement de “car” ! Ainsi les essuies-glaces se disent le whiper, les pneus les tires , le pare-brise le winshire! Et la liste est longue
A contrario, certains mots anglais couramment utilisés chez nous, comme week-end ou , sont inexistants et remplacés par des expressions bien francophones. Je suppose que les mots directement tirés de l’anglais sont antérieurs à cette loi et cette volonté de défendre la langue, tandis que les autres sont postérieurs. Ainsi comme tous les mots de la voiture sont issus de l’anglais, il semble que ce soient les américains qui l’ait introduite au Québec, avant les français, et que ceux-ci se sont contentés d’adapter les mots issus de l’anglais. De plus certaines expressions sont bien francophones mais sont tellement colorées par l’histoire du pays qu’elles en deviennent savoureuses pour nous autres français. Ainsi, pouvez-vous deviner la signification de l’expression “tire-toi une bûche” ? Prenez quelques secondes pour essayer de trouver. Pour ma part il a fallu qu’on me l’explique : elle veut tout simplement dire “prend une chaise” et s’utilise de manière plus large pour signifier “viens, participe à la discussion, met-toi à l’aise”. On imagine aisément les pionniers français du XVIIIème siècle inviter ainsi des personnes à s’assoir autour du feu pour participer à la discussion ! Et ce n’est pas la seule : “je me suis fait crossé”, “lache ton fou”, “prendre le clos” ou “péter la baloune” sont autant d’exemples d’expressions savoureuses et charmantes aux oreilles d’un français. De plus les Québécois utilisent presque tous spontanément le tutoiement. Il est arrivé que l’on me vouvoie, mais cela reste l’exception et cela me plaît. Ce tutoiement n’a rien d’impoli ou d’irrespectueux, c’est le tutoiement joyeux et sympa de quelqu’un qui cherche à se connecter davantage avec vous, sans fioritures inutiles. Je dois dire que depuis que je pratique l’anglais je trouve le “vous” de politesse français suranné et inutile, et à l’origine de bien des blocages, facilitant la communication d’égo à égo, de masque à masque plutôt que de personne à personne. J’aimerai carrément qu’on le supprime et qu’il n’y ai plus que le “tu” ! Le français deviendrait bien plus sympa, et aussi plus facile à apprendre pour les étrangers. Les Québécois ont plus ou moins réussi à se débarrasser de ce “vous”, et j’aimerai bien que l’on arrive au même résultat en France. En tout cas si vous me croisez quelque part, n’hésitez pas à me tutoyer ! (vous aurez remarqué bien sûr, qu’ironiquement je m’adresse à mes lecteurs en utilisant ce “vous” dans mes articles, tout simplement parce que le “tu” à l’écrit passe beaucoup moins bien.) Au final, au delà de ces différences, nous partageons bel et bien une langue commune avec les Québécois, et n’importe quel francophone non s’adaptera très facilement. Au pire, il suffit de se faire expliquer quand on ne comprend pas, et de s’attendre à quelques quiproquos savoureux… (ceux qui connaissent la signification de “gosses” au Québec me comprendront !) Montréal

Montréal est une grande ville qui ressemble beaucoup aux villes américaines : larges avenues, énormes gratte-ciels dans le centre. Je n’y suis finalement resté qu’une semaine, passant ensuite 3 jours à Québec et 3 jours près de Toronto. C’est une grande ville dynamique avec tout ce que l’on peut attendre de villes de ce genre : beaucoup de musées à visiter, de restaurants de tout type à essayer, de bars et de boîtes de nuit pour s’amuser, avec des parcs et des clubs sportifs pour se détendre et rester en forme. Le vieux-Montréal a par contre un charme tout européen que je n’ai pas vu pour le moment dans d’autres villes du continent.

Dans les rues pleines de charmes du vieux-Montréal La particularité de la ville, que j’ai découvert en arrivant, et que Montréal est une ile. Hé oui ! Elle est au milieu du fleuve St Laurent, un fleuve énorme qui prend sa source dans les Grands Lacs et s’écoule dans l’Atlantique. Evidemment ce qui fait le charme de la ville est son bilinguisme dont j’ai déjà abondamment parlé. Je n’y ai finalement pas passé assez de temps pour avoir pu l’apprécier comme il faudrait, j’y retournerai donc un de ces quatre pour en gouter toutes les subtilités

On peut manger au milieu des gratte-ciels à la terrasse de l’hôtel La Montagne. C’est toujours dépaysant pour un Européen !
Québec

Le célèbre château Frontenac à Québec Voici une ville pour laquelle j’ai eu un coup de coeur. Bien que n’y étant resté que 3 jours, j’ai été frappé par la beauté de cette petite ville entourée de murailles, qui ressemble à une ville européenne de la Renaissance. A 3 heures de voiture de Montréal, elle ne lui ressemble en rien : bien qu’éminemment touristique, Québec dégage le charme d’une ville spéciale, ni trop grande ni trop petite, sereine, où il fait bon vivre.

Murailles du XVIIIème siècle, calèches et soleil radieux. C’est évidemment très touristique, mais c’est beau… et apaisant ! Tout d’abord, le fleuve St Laurent est ici particulièrement beau, et ses courbes majestueuses viennent se lover contre la ville, lui conférant une sérénité que je n’ai pas trouvé à Montréal, pourtant au milieu du fleuve. La beauté des paysages aux alentours de la ville est également sublime, avec ses collines couvertes de forêts qui font de Québec une ville qui semble noyée au milieu de la verdure. J’y ai rencontré un client, directeur d’une banque régionale et d’une équipe de 85 personnes, et également blogueur du Manager Urbain. Après un bon repas dans un superbe restaurant panoramique, et une visite de quelques coins inaccessibles aux touristes, il m’emmené chez lui, dans  une superbe maison en bois de Lac-Beauport, qui est une magnifique “banlieue” à 15 minutes de Québec, à la fois dans la forêt et la montagne, à proximité d’un lac, et juste à coté des pistes de ski ! Beaucoup de Québécois m’ont conseillé de ne pas venir au Canada en hiver (beaucoup vont alors en Floride ! ) à cause du grand froid qui peut y régner, mais le manager urbain m’a vivement recommandé de venir à Québec pendant la saison froide, car c’est “le paradis des sports d’hiver”.

La charmante “ville” de Lac-Beauport, à 15 minutes de Québec, et à 2 minutes des pistes de ski ! Bref, 3 jours c’est trop peu mais j’ai eu un véritable “coup de coeur” en découvrant Québec. Je pense y revenir pour y vivre au moins un mois, histoire de découvrir à fond cette ville et sa région. Les chutes du Niagara et Toronto Après Québec, je suis retourné quelques jours à Montréal, notamment pour y rencontrer mes lecteurs, et je suis allé ensuite en voiture jusqu’à Toronto, invité par Susan Garett, LA spécialiste mondiale du dressage de chiens, (regardez cette vidéo pour vous faire une idée de ses prouesses !) et entrepreneuse à succès (nous faisons parti du même groupe Mastermind). Elle m’a emmené aux chutes du Niagara et lors du voyage du retour j’ai profité de l’occasion pour passer par Toronto et monter au sommet de la célèbre CN Tower.

Les chutes du Niagara, avec leur nuage constant de gouttelettes d’eau

Voici ma meilleure photo des chutes vues de près. Impressionnant non ?

Vue d’un peu moins près…

Au pied de la célèbre CN Tower. 553 mètres de verre, de béton et d’acier

Toronto, au bord du lac Ontario, vue du restaurant panoramique de la CN Tower

Le restaurant tourne sur lui-même pour nous permettre d’admirer Toronto. Ici, les grattes-ciel du Downtown Pourrez-vous trouver la signification de ces expressions québécoises ? Pour finir cet article sur une note légère, pouvez-vous deviner ce que veulent dirent ces expressions et mots québécois ? Evidemment, ne regardez pas sur Internet, et ne jouez pas si vous êtes Québécois !

On est pas des tous nus ! Je me suis fait crossé Placoter Chauffer Lâche-toi lousse Une cane de conserve Le brecke à bras Prendre le clos Pogner Le télésouffleur

Dites-nous ce que vous avez deviné dans les commentaires, et n’hésitez pas à partager aussi vos impressions sur le Québec si vous y êtes déjà allé !

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Fri, 05 Aug 2011 12:15:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/210/Voyages-Montral-et-Qubec