Olivier Roland - tagged with dveloppement-personel http://www.olivier-roland.fr/feed en-us http://blogs.law.harvard.edu/tech/rss Sweetcron [email protected] Pensées pour moi-même http://www.olivier-roland.fr/items/view/11707/Penses-pour-moi-mme

  Chronique et résumé du livre "Pensées pour moi-même" de Marc Aurèle Résumé du livre "Pensées pour moi-même" de Marc Aurèle : Ces notes de l'empereur romain sont un condensé de belles phrases à méditer, ainsi qu'un guide pour vous engager sur la voie de la philosophie. Vous voulez changer de vie et vous initier aux arcanes de la pensée d'un chef de guerre ? Allez donc jeter un œil à ce qui se trouve ci-dessous ! Par Marc Aurèle, 170-180 apr. J.-C., 176 pages. Marc Aurèle, l'empereur philosophe

Un enfant singulier Marc Aurèle vient d'une famille noble d'Espagne ayant émigré depuis plusieurs générations en Italie, sur une colline de Rome. Il se fait adopter par l'empereur Antonin qui succède lui-même à Hadrien. Dès son plus jeune âge, Marcus Aurelius se sait donc promis à un avenir exceptionnel. Pourtant, il se signale tout particulièrement par son désir de rester en retrait des affaires humaines. Enfant, il préfère la vie austère des philosophes, et d'abord des philosophes cyniques.  Il demande à porter une robe de tissu grossier et à dormir par terre, pour le plus grand malheur de sa mère ! Peu à peu, il modifie son attitude et accepte d'endosser les responsabilités liées à sa charge. S'apprêter à devenir empereur, ce n'est pas rien ! Un destin d'empereur Marc Aurèle a 39 ans lorsque Antonin, son père adoptif, meurt. Il devient à son tour empereur. Il associe tout de suite son frère d’adoption, Lucius Verus, à cette charge. Mais celui-ci meurt huit ans plus tard en allant défendre l’empire contre des invasions barbares. Lorsqu'il parvient au pouvoir, les temps sont durs à Rome. Et tout au long de son règne qui durera près de vingt ans, Marc Aurèle aura à combattre les barbares aux frontières du Danube et de la Syrie. Lui qui détestait la guerre se trouve enrôlé dans une destinée plus forte que lui. Il doit également affronter des catastrophes naturelles et la peste qui ravage Rome peu après les campagnes militaires de Syrie. Il mourra lui-même de cette maladie en 180 apr. J.-C., à 58 ans seulement. Marc Aurèle se distingue par son souci de justice et sa charité : il ouvre par exemple un centre d'éducation pour les jeunes filles défavorisées de la capitale. Afin de ne pas prélever d'impôts à son peuple en vue des guerres, il décide de vendre tous les biens précieux de son propre palais et de sa famille ! Un geste rare, de la part d'un homme riche et puissant… Par contre, il ne fait pas bon être chrétien sous sa loi ; Marc Aurèle a en effet participé à leur persécution, considérant qu'ils mettaient en péril les fondations religieuses de l'empire romain. À sa mort, l'empereur-philosophe est immédiatement déifié par les Romains, qui le considèrent comme un être d'exception ayant sa place auprès des immortels. Une femme et treize enfants Marc Aurèle épouse la fille d'Antonin, Faustine la jeune, en 145 apr. J.-C. Il aura treize enfants avec sa femme. Sept d'entre eux mourront avant d'atteindre l'âge adulte. Cinq filles et un fils grandiront auprès de lui. Commode, seul héritier mâle de la famille, deviendra empereur après la mort de son père. Il se fait toutefois remarquer pour son goût immodéré des jeux de gladiateurs, sa cruauté et son égoïsme. Ce changement fera dire à l'historien romain Dion Cassius, contemporain de Marc Aurèle : "l'histoire est tombée d'un règne d'or dans un règne de fer et de rouille." La voie philosophique Marc Aurèle a étudié les philosophes dès sa plus tendre enfance, puis dans son adolescence. Il a eu de nombreux maîtres, dont certains lui ont transmis les idées qui se retrouveront dans les Pensées pour moi-même. Suivre une voie philosophique, à l'époque antique, ne signifie pas seulement lire et écrire des livres. Le philosophe dédie sa vie aux principes philosophiques qu'il a choisi et vit en fonction d'eux. Marc Aurèle est influencé par les grandes écoles de la tradition grecque, puis romaine : l'Académie (l'école de Platon), le Lycée (école d'Aristote), le Portique (école de Zénon), le Jardin d'Épicure, le cynisme (Antisthène). Le stoïcisme, qui découle de la doctrine professée au sein de l'école du Portique, le marquera tout particulièrement. C'est son maître le plus important, Junius Rusticus, qui lui fera connaître le Manuel d'Épictète. Les autres représentants majeurs du stoïcisme romain sont Cicéron, Sénèque (ses célèbres Lettres à Lucilius). Comme Marc Aurèle, ces deux auteurs ont également été de puissants hommes politiques ayant charge de l'empire. Présentation des Pensées pour moi-même

Des notes personnelles Ce qu'on appelle aujourd'hui les Pensées pour moi-même est un nom donné à postériori à des liasses de documents retrouvées après la mort de l'empereur. Rien n'indique que Marc Aurèle souhaitait les publier. Pourtant, vu l'importance du document, d'autres que lui se décidèrent à en copier manuellement le contenu. Peu à peu, le texte se diffusa et devint un classique de la philosophie. Il fut imprimé pour la première fois au XVIe siècle. Il vaut mieux parler de notes personnelles que de journal intime. Pourquoi ? Parce que Marc Aurèle cherche moins à raconter sa vie qu'à trouver une discipline à laquelle se tenir dans les différents moments de son existence. Il écrit sans doute le matin ou le soir, après sa journée de "travail" - c'est-à-dire, pour lui, faire la guerre et s'entretenir avec ses conseillers ou ses sujets ! - lorsqu'il est seul et retiré du monde. Bien sûr, à cette époque, les neurosciences n'avaient pas encore démontré l'intérêt de l'écriture pour réaliser ses rêves, mais c'est en quelque sorte ce que fait déjà Marc Aurèle, qui rêve de vivre moralement ! L'influence stoïcienne Parmi les différentes références (à la philosophie d'Aristote, de Platon ou d'Épicure, notamment) qu'on trouve dans les Pensées, c'est au stoïcisme que se rattache de la façon la plus forte Marc Aurèle. Refusant de se laisser aller dans mille directions différentes, il choisit un ensemble de principes ou de dogmes qu'il met en application, de façon répétitive, en fonction des événements qui lui arrivent dans la journée. C'est très certainement le Manuel d'Épictète qui est la source principale de sa connaissance de la philosophie stoïcienne. On retrouve en effet dans les Pensées de nombreux thèmes communs aux deux ouvrages :

Le principe qui fait de l'homme la partie d'un grand Tout ; La méditation sur la mort ; L'idée qu'il faut accepter la vie telle qu'elle est ; L'importance capitale de la vertu pour être heureux ; La place essentielle de la rationalité dans la conduite vertueuse.

Pourquoi lire les Pensées pour moi-même aujourd'hui ? Même s'il est empereur, et qu'il se trouve donc immergé dans l'action toute la journée, Marc Aurèle veut être un philosophe ! C'est cette alliance singulière qui fait des Pensées un livre qui doit être lu, même aujourd'hui. On y voit en effet un homme puissant et pourtant humble qui cherche à vivre du mieux qu'il le peut en fonction des principes stoïciens. En écrivant, Marc Aurèle se dit "tu" à lui-même et entame un véritable dialogue intérieur qui lui permet d'accorder sa vie à ses principes. Mais en fait, tout se passe comme s'il vous interpellait, vous ! C'est pour ça que sa lecture est diablement efficace : elle vous parle par l'intermédiaire de textes souvent très brefs (on appelle ça des aphorismes) qui vous touchent pile au bon endroit ! Vous faites partie d'un grand Tout

Les noms du Tout La rationalité universelle, la nature, Zeus, Dieu, le cosmos… Voici des noms différents qui désignent, dans la philosophie stoïcienne, une idée ou un premier principe unique. Le monde est un Tout ordonné, en mouvement perpétuel, dans lequel chaque partie a sa place et son rôle à tenir. Les rochers, les plantes, les animaux, les hommes, les dieux, tous s'agencent selon un plan harmonieux nommé aussi providence. Se régler sur l'harmonie du Tout, c'est se régler sur l'ordre du monde. Les éléments meurent et naissent selon la raison universelle du monde, dont vous faites partie. Une fois mort, votre corps et votre âme se dissolvent en une variété d'éléments qui migrent ailleurs. L'être humain n'a de valeur qu'en tant qu'il participe à l'harmonie de ce Tout ou cosmos. C'est une différence de taille avec la façon moderne de penser l'individu comme "la" valeur suprême ! À méditer : "Tout me convient qui te convient, ô Monde ! Rien pour moi n'est prématuré ni tardif, de ce qui est pour toi de temps opportun. Tout est fruit pour moi de ce que produisent tes saisons, ô nature ! Tout vient de toi, tout réside en toi, tout retourne en toi. Quelqu'un dit : "Chère cité de Cécrops !" Et toi, ne diras-tu pas : "Chère cité de Zeus !" (Marc Aurèle, Pensées pour moi-même). Vous avez un destin Tous les événements du monde sont enchaînés au sein du grand Tout qu'est le monde. Tout arrive donc nécessairement. C'est cela qu'on appelle, pour l'homme, le destin. L'idée selon laquelle la vie humaine suit un enchaînement nécessaire de causes ou de raisons. C'est votre destin de subir, par exemple, une guerre ou une pandémie. Le fait que ceci ou cela arrive, vous ne pouvez pas le changer. Pourtant, vous avez néanmoins le pouvoir de contrôler ce qui vous arrive ! En effet, en tant qu'être humain, vous êtes un être rationnel. Autrement dit, vous êtes capable de prendre conscience de votre situation dans le monde et de maîtriser votre façon de réagir aux événements qui surviennent dans votre vie. Vous êtes tout particulièrement responsable du rapport que vous entretenez avec vous-même. "Trouve asile en toi-même et fais en sorte que ce qui t'arrive dépende de toi" dit Marc Aurèle dans les Pensées pour moi-même. À méditer : "Regarde l'achèvement et la réalisation de ce qui a paru bon à la nature universelle, comme tu regardes ta propre santé. Accueille aussi avec autant d'empressement tout ce qui t'arrive, même si tu le trouves trop dur, dans la pensée que par là tu travailles à la santé du monde, à la bonne marche et au bonheur de Zeus" (Marc Aurèle, Pensées pour moi-même). Le monde est comme une cité Pour Marc Aurèle, comme pour Épictète, le monde est comme une cité. Cela signifie que vous partagez avec les autres êtres de la nature un même monde, qui a des lois uniques. Tous les êtres qui existent sur la terre sont comme des concitoyens, qui, comme vous, sont mus par les mêmes règles. La spécificité des êtres rationnels, tels que les êtres humains, est de collaborer consciemment à cet ordre du monde. Dans la cité humaine (c'est-à-dire, à l'époque, Rome et plus largement l'empire), les hommes doivent s'apporter un soutien mutuel et obéir aux lois qui les gouvernent. Pour l'empereur Marc Aurèle, ce point est capital : les hommes sont des êtres qui sont faits pour vivre ensemble, en bonne harmonie. Vivre avec les autres est une donnée première de l'existence humaine. À méditer : "Si l'intelligence nous est commune, la raison qui fait de nous des êtres qui raisonnent, nous est commune aussi. Si cela est, la raison qui commande ce qu'il faut faire ou non, doit être commune. [Alors], la loi aussi nous est également commune. [Et donc], nous sommes concitoyens. [Cela signifie aussi que] nous participons à une certaine administration commune. [Finalement], le monde est comme une cité." (Marc Aurèle, Pensées pour moi-même, citation légèrement adaptée). Vous ne devez pas craindre la mort

Apprenez à voir la mort de façon objective Vous allez mourir. Est-ce que cela est si terrible ? Non, dit Marc Aurèle ! Pourquoi ? Parce que les éléments qui vous composent retourneront au monde, au grand Tout. Or, c'est lui seul qui compte, finalement. Cela ne vous rassure pas ? Marc Aurèle insiste pourtant : il faut apprendre à voir la mort de façon objective, comme un événement qui vous est extérieur. Vous êtes né sans le vouloir et vous mourrez : c'est une donnée première de l'existence humaine, à laquelle vous avez le devoir de vous habituer. En analysant de façon objective votre mort, vous la rendrez plus insignifiante, vous lui donnerez moins d'importance. Bref, vous vous réconcilierez avec votre nature de mortel. Ce qui est une bonne chose, non ? À méditer : "La mort est, comme la naissance, un mystère de la nature : combinaison dans l'une des mêmes éléments qui se séparent dans l'autre. En somme, rien dont on puisse être déshonoré, car mourir n'est pas contraire à la disposition d'un animal raisonnable, ni à la logique de sa constitution" (Marc Aurèle, Pensées pour moi-même). Combien sont morts avant vous ? Une autre manière de se faire à l'idée de sa mort consiste à faire défiler, par votre imagination, le cortège impressionnant d'êtres humains qui sont morts avant vous. Certains petits, d'autres grands, peu importe : finalement, tous sont morts ! Marc Aurèle lui-même cherchait à se convaincre de l'insignifiance de sa mort. L'oubli est un thème important des Pensées pou moi-même. Pour le philosophe stoïcien, ni le corps, ni l'âme ne sont éternels. "Bientôt tu seras oublié, bientôt tous t'auront oublié" se répète Marc Aurèle. À méditer : "Considère sans cesse combien d'hommes de toutes sortes, de toutes professions, de toutes races, sont morts […] Tous ces gens-là, pense qu'ils sont morts depuis longtemps. Qu'y a-t-il à cela de terrible pour eux ? Qu'y a-t-il donc là de terrible aussi pour ceux dont le nom n'est jamais prononcé ? Une seule chose ici-bas est digne de prix : passer sa vie dans la vérité et dans la justice, en se gardant indulgent aux menteurs et aux injustes" (Marc Aurèle, Pensées pour moi-même). Vivez cette journée comme si c'était la dernière Vous préparer à mourir n'a rien de lugubre. Au contraire, c'est se préparer à vivre pleinement le moment présent ! Vivre en pensant que cette journée sera la dernière lui donne une intensité particulière ; vous aurez aussi une autre attitude envers votre entourage. C'est un exercice à faire, au moins de temps en temps. D'ailleurs, ce qui compte, ce n'est pas combien de temps vous vivez, mais ce que vous faites de votre vie, maintenant. Essayez de vivre chaque instant de façon cohérente avec vous-même. Faites de votre mieux, dès maintenant ! À méditer : "Dusses-tu vivre trois mille ans, et même autant de fois dix mille, souviens-toi toujours que personne ne perd d’autre existence que celle qu’il vit, et qu’on ne vit que celle qu’on perd. Ainsi la plus courte et la plus longue reviennent au même. Car le présent est égal pour tous ; et donc égal aussi ce qui périt ; et la perte apparaît donc instantanée ; car on ne peut perdre ni le passé ni l’avenir ; comment, en effet, pourrait-on vous enlever ce que vous ne possédez pas ?" (Marc Aurèle, Pensées pour moi-même). Apprenez à aimer les imperfections

Celles des choses Même si vous faites partie d'un grand Tout ordonné, vous remarquez que certaines choses semblent imparfaites. Vous observez la nature et vous rencontrez des imperfections. Ou, du moins, ce qui vous paraît l'être. Mais pensez-y : si vous vivez dans un cosmos dont les lois sont universelles, même les erreurs, même les imperfections, même la mort a un sens. Éventuellement, cherchez-le. Mais surtout, apprenez à aimer ces imperfections et à ne pas vous sentir frustré à cause d'elles. En réalité, les éléments imparfaits peuvent même vous attirer. Dans ses Pensées pour moi-même, Marc Aurèle prend notamment l'exemple du pain : "Le pain, par exemple, en cuisant par endroits se fendille et ces fentes ainsi formées et qui se produisent en quelque sorte à l'encontre de l'art du boulanger ont un certain agrément et excitent particulièrement l'appétit". Il en va aussi ainsi des erreurs et des imperfections plus graves : bien aperçues, elles vous donneront envie de vivre plus et mieux. Elles vous mettront en appétit pour continuer à vivre plus moralement, c'est-à-dire de façon vraie et juste. À méditer : "Tout provient de là-haut, directement mû par ce commun principe directeur, ou indirectement, par voie de conséquence. Ainsi donc, même la gueule du lion, même le poisson, et enfin tout ce qui est nocif, comme l'épine, comme la fange, sont des conséquences de tout ce qu'il y a là-haut de vénérable et de beau. Ne t'imagine donc pas que tout cela soit étranger au principe que tu révères ; mais réfléchis à la source d'où procèdent les choses" (Marc Aurèle, Pensées pour moi-même). Celles des autres Cessez d'exiger des autres - les inconnus dans la rue, votre entourage professionnel, vos proches - une attitude parfaite. Vous faites non seulement souffrir ceux et celles à qui vous adressez vos reproches, mais vous vous faites aussi du mal à vous-même. Pourquoi ? Parce que vous serez inévitablement déçu. Ceux qui font le mal ne le font pas exprès, mais parce qu'ils sont mus par de mauvais principes. En ne vous fâchant pas, vous ne renoncez pas à vos droits, mais vous choisissez d'adopter une attitude plus réaliste et pacifiste. À méditer : "Dès l'aurore, dis-toi par avance : "Je rencontrerai un indiscret, un ingrat, un insolent, un fourbe, un envieux, un insociable. Tous ces défauts sont arrivés à ces hommes par leur ignorance des biens et des maux. Pour moi, ayant jugé que la nature du bien est le beau, que celle du mal est le laid, et que la nature du coupable lui-même est d'être mon parent, non par la communauté du sang ou d'une même semence, mais par celle de l'intelligence et d'une même parcelle de la divinité, je ne puis éprouver du dommage de la part d'aucun d'eux, car aucun d'eux ne peut me couvrir de laideur" (Marc Aurèle, Pensées pour moi-même). Quelques règles pour vivre avec vos concitoyens La vie est ainsi faite. Ceux qui ont pris une mauvaise voie dans l'existence sont, eux aussi, nécessaires au grand Tout. Comment, malgré tout, supprimer la colère ou la tristesse vis-à-vis d'autrui ? Lorsque l'une ou l'autre survient, rappelez-vous ceci :

Les hommes sont des êtres raisonnables et sociables ; La justice naturelle ordonne aux hommes de se supporter les uns les autres ; C'est involontairement que les hommes commettent des fautes et/ou des erreurs ; Tous les hommes sont des créatures mortelles et leurs imperfections seront bientôt oubliées.

En vous remémorant régulièrement ces quatre principes, vous en viendrez à pardonner l'importun, et à considérer l'étranger comme votre propre parent. Autrement dit, vous ne vous sentirez plus offensé par les bévues des autres. Pas mal, non ? À méditer : "Bonheur de l'homme : faire ce qui est le propre de l'homme. Et ce qu'est le propre de l'homme, c'est d'être bienveillant envers ses pareils, de mépriser les mouvements des sens, de discerner les idées qui méritent créance, de contempler la nature universelle et tout ce qui arrive conformément à ses lois" (Marc Aurèle, Pensées pour moi-même). Apprenez à aimer vos propres imperfections aussi ! Eh oui, il ne suffit pas d'être indulgent avec les autres et avec les choses : il faut l'être avec soi-même ! Tous, nous nous trompons. Vous aussi. Marc Aurèle est très clair là-dessus dans ses Pensées pour moi-même. Loin de s'isoler dans la tour d'ivoire de sa fonction d'empereur, Marc Aurèle vit avec les autres en égal. Et il doute de lui-même, de la justesse de ses actions. Il redoute par-dessus tout de devenir un tyran emporté par la colère, n'écoutant que lui-même. Cherchez à vous contrôler en profitant de chaque obstacle, de chaque échec aussi, pour vous corriger. "Sers-toi des obstacles qu'on t'oppose pour pratiquer une autre vertu", dit l'empereur. Ou encore, au sujet de la doctrine qu'il cherche à apprendre : "Persiste jusqu'à ce que tu te sois approprié ces pensées, comme un robuste estomac s'approprie tout, comme un feu fait flamme et lumière de tout ce que tu y jettes". Si vous vous emportez contre un proche, par exemple, analysez cette action et demandez-vous comment mieux agir la prochaine fois. C'est ainsi que vous deviendrez vertueux. Si, au contraire, vous persistez dans votre erreur, vous deviendrez "vicieux" ou "pervers". Marc Aurèle se donne, par exemple, des conseils à lui-même pour ne pas être paresseux. Vous avez, vous aussi, du mal à vous extirper du lit ? Alors, (re)lisez ceci. À méditer : "Lorsque tu as peine à t'arracher au sommeil, rappelle-toi qu'il est conforme à ta constitution et à la nature humaine d'accomplir des actions utiles au bien commun, alors que dormir t'est commun avec les êtres dénués de raison. Or, ce qui est conforme à la nature de chaque être est plus particulièrement propre à lui, plus naturel et, par conséquence, plus agréable aussi" (Pensées pour moi-même). Allez hop, debout ! Soyez vertueux, vous serez heureux

Agissez de façon droite Pour Marc Aurèle, comme pour les stoïciens, le seul vrai moyen d'être heureux consiste à agir de façon droite ou vertueuse. C'est-à-dire ? Veillez à rectifier constamment votre attitude en fonction des principes que vous vous êtes choisis. Pour devenir droit, il faut donc éviter d'être nostalgique, ou bien s'échapper en imagination dans des mondes alternatifs. Il faut plutôt donner son assentiment au monde et à son propre destin, tout en contrôlant ce qui peut l'être : à savoir ses propres jugements. Il n'y a pas de bonheur, c'est-à-dire de tranquillité d'âme, sans exercice des vertus. Cela passe bien sûr par la méditation, mais aussi par la mise en action des principes. Pour le dire autrement, c'est l'exercice continu du courage, de la tempérance, de la justice, etc. qui permet d'acquérir la vertu suprême qu'est la droiture morale. C'est cette droiture qui rend content, satisfait. Bref, heureux ! On voit ici toute la différence avec une philosophie du plaisir. Ceux-ci doivent être strictement soumis à l'attitude vertueuse. À méditer : "Celui qui aime la gloire met son propre bonheur dans les émotions d'un autre ; celui qui aime le plaisir, dans ses propres penchants ; mais l'homme intelligent, dans sa propre conduite" (Marc Aurèle, Pensées pour moi-même). Posez-vous les bonnes questions Comment conserver la vertu dans son esprit, sans devenir capricieux, envieux ou colérique ? Comment garder constamment à l'esprit cette droiture de l'âme, seule capable de vous maintenir dans une attitude sereine ? En se convainquant que la vertu (ou la droiture dans l'action) est le seul bien qui vaille la peine d'être suivi de façon absolue. Les honneurs, la richesse et même la santé ne sont que des objectifs secondaires qu'il est éventuellement bon d'acquérir, mais qui ne sont pas du tout nécessaires. Autrement dit, ils ne sont pas capables de rendre notre âme heureuse. À l'opposé, il y les maux secondaires tels que la mort ou la maladie. Ceux-ci peuvent sans aucun doute nous faire du tort (la pensée de la mort ou la douleur, par exemple, peuvent nous perturber), mais notre cerveau peut les contrôler. En fait, si l'on y pense bien, ces maux n'en sont pas vraiment. Ils ne peuvent toucher notre raison et il ne faut donc pas s'en attrister. Le seul mal véritable est l'injustice à l'égard de soi-même (c'est-à-dire l'incapacité à se maintenir dans la vertu). L'art de la méditation peut certainement vous aider à comprendre cela. À méditer : "À quoi donc en ce moment fais-je servir mon âme ? En toute occasion, me poser cette question à moi-même et me demander : "Qu'y a-t-il à cette heure dans cette partie de moi-même, qu'on appelle principe directeur, et de qui ai-je l'âme en cet instant ? N'est-ce pas celle d'un enfant, d'un jeune homme, d'une femmelette, d'un tyran, d'une tête de bétail, d'un fauve ?" (Marc Aurèle, Pensées pour moi-même). Contrôlez vos jugements Pour trouver le bonheur, il faut prendre conscience que ce ne sont pas les choses elles-mêmes qui vous troublent, mais les représentations que vous en avez et les jugements que vous émettez à leur sujet. Tout est affaire de jugement pour les stoïciens et pour Marc Aurèle. Prenons un exemple. Face à une tempête, vous allez paniquer, vous cacher, être diablement malheureux. Mais pourquoi donc ? Parce que vous jugerez que cette tempête est un mal horrible. Or il ne s'agit que d'eau, de vent et de sable. Reprenez vos esprits et faites face. Soyez tel une citadelle imprenable. Votre intelligence est capable de contrôler le flots des émotions qui vous submerge. Si vous enlevez de votre esprit que ce qui vous arrive est un mal, vous supprimez le mal lui-même. À méditer : "Les choses elles-mêmes ne touchent notre âme en aucune manière ; elles n'ont pas d'accès dans l'âme ; elles ne peuvent ni modifier notre âme, ni la mettre en mouvement. Elle seule se modifie et se met en mouvement, et les accidents sont pour elle ce que les font les jugements qu'elle estime dignes d'elle-même" (Marc Aurèle, Pensées pour moi-même). Restez calme Attardons-nous encore sur un autre cas. Vous vous blessez physiquement (par exemple au cours de la tempête). Vous pourrez aller jusqu'à dire que la blessure est une excellente épreuve. Pourquoi ? Car elle vous donnera l'occasion de devenir plus prudent, ou moins sensible à la douleur. La santé elle-même n'est pas un bien en soi et vous pouvez apprendre beaucoup de la douleur comme de la maladie. Vous mourrez dans la tempête ? Eh bien soit, vous retournerez alors au grand Tout dont vous êtes issu. Comprenez-vous mieux, maintenant, l'expression "rester stoïque" ? Il s'agit de se convaincre que les événements, les choses et les autres, pris en eux-mêmes, n'ont pas le pouvoir d'ébranler votre âme. Face aux événements, votre mission consiste à rester serein, c'est-à-dire à maîtriser votre esprit. C'est le maître-mot de la confiance en soi. À méditer : "Ressemble au promontoire contre lequel incessamment se brisent les flots. Lui, reste debout et, autour de lui, viennent s'assoupir les gonflements de l'onde" (Marc Aurèle, Pensées pour moi-même). Vous pouvez aider les autres jusqu'à un certain point Marc Aurèle ne vit pas isolé des autres. Il combat, voit des hommes mourir, entend les plaintes de ses ministres et de ses concitoyens. L'empereur doit aussi faire face à des mensonges et à des tentatives de trahison. Pourtant, il cherche à rester droit dans la cité elle-même, et non pas en vivant reclus dans un jardin secret ou dans un tour d'ivoire. Son rôle, pense-t-il, est d'aider ceux et celles qui viennent à lui. Lorsque l'empereur rencontre quelqu'un de "vicieux", c'est-à-dire qui a pris des habitudes qui vont contre la vertu (intempérance, colère, incontinence sexuelle, etc.), il cherche à le remettre dans "le droit chemin". Pourtant, il n'est pas toujours possible d'aider autrui. Parfois, on est face à des personnes presque irrécupérables. Que faire, alors ? Sa réponse est nette : passez votre chemin. Ne risquez pas de perdre le contrôle de vous-même, car vous donneriez alors un mauvais exemple et cela ne ferait qu'empirer les choses. Il vaut toujours mieux porter le bien en soi-même et fuir toute configuration où celui-ci est mis en danger. À méditer : "Le meilleur moyen de te défendre d'eux (ceux qui agissent mal), c'est de ne pas leur ressembler" (Marc Aurèle, Pensées pour moi-même). N'oubliez pas : nul ne fait le mal volontairement Après Platon, les stoïciens considèrent que nul ne fait le mal volontairement. Comme on l'a vu, c'est parce qu'ils ont perdu de vue la vertu que certains agissent mal. Ne sachant pas quel est le seul bien véritable, ils en prennent un autre à la place : l'argent, le pouvoir ou le plaisir, par exemple. C'est ce bien secondaire, inessentiel, qui les conduit à agir de façon sournoise et courbe. Votre rôle est de comprendre leurs motivations afin de les aider à modifier leur attitude, tout en demeurant vous-même vertueux. À méditer : "Celui qui n'admet pas que le méchant commette des fautes est semblable à celui qui n'admettrait pas que le figuier porte du suc aux figues, que les nouveau-nés vagissent, que le cheval hennisse, et toutes autres nécessités de cet ordre. Que peut-on supporter, en effet, en se trouvant dans une telle disposition ? Si tu es exaspéré, guéris-toi de cette façon d'être" (Marc Aurèle, Pensées pour moi-même). Cultivez votre génie intérieur

Le génie intérieur est la partie rationnelle de votre âme Marc Aurèle parle souvent, dans les Pensées pour moi-même, de son "génie intérieur" (daemon, en grec). Socrate avant lui, parlait déjà d'un génie intérieur qui le conseillait sur les actions à mener ou à éviter. Pour l'empereur philosophe, le génie intérieur désigne avant tout la partie rationnelle de l'âme, celle qui doit dominer les autres. Cette partie rationnelle de l'âme n'est rien d'autre qu'une parcelle de la rationalité universelle, une parcelle de la divinité (c'est-à-dire de la nature, du cosmos). Toutefois, grâce à notre raison, nous avons le pouvoir de prendre distance par rapport au monde. Nous pouvons le comprendre et décider d'y prendre part volontairement. À méditer : "L'homme qui, avant tout, a opté pour sa raison, son génie, et le culte dû à la dignité de ce génie, ne joue pas la tragédie, ne gémit pas et n'a besoin ni d'isolement ni d'affluence" (Marc Aurèle, Pensées pour moi-même). La raison vous donne le contrôle C'est elle qui vous permet de contrôler vos jugements et de vous mettre en accord avec l'ordre des choses. Pour le philosophe stoïcien, c'est donc bien la raison qu'il faut honorer. plus que l'étonnement ou l'imagination (qui sont d'autres émotions chères aux philosophes). "Le principe directeur est ce qui s'éveille à soi-même, se dirige et se façonne soi-même tel qu'il veut, et fait que tout événement lui apparaît tel qu'il veut" (Pensées pour moi-même). Cultiver la partie rationnelle de son âme, ce n'est pas se retirer hors du monde pour lire toute la journée. Quelques principes suffisent, dit Marc Aurèle. L'important est de s'y tenir et de se rectifier, autant de fois que cela s'avère nécessaire. À méditer : "Car un tel homme, qui ne néglige aucun effort pour se placer dès maintenant au rang des meilleurs, est comme un prêtre et un serviteur des Dieux, attaché aussi au service de Celui qui a établi sa demeure en lui, et ce culte préserve l'homme de la souillure des voluptés, le rend invulnérable à toutes les douleurs, inaccessible à toute démesure, insensible à toute méchanceté ; il en fait l'athlète du plus noble combat, de celui qui s'engage pour ne point se laisser abattre par aucune passion ; il l'immerge à fond dans la justice, et lui fait accueillir, de par toute son âme, les événements et tous les lots de son destin" (Marc Aurèle, Pensées pour moi-même). Évitez l'étonnement et l'érudition Ne vous étonnez pas trop face aux choses de la vie. Considérez que les choses ont du charme, mais ne faites pas de l’étonnement une règle de vie, car cela vous distrairait du but de l’existence. Comme tout événement s’intègre dans la chaîne des causes et des effets, tout est naturel et normal. L’étonnement n’a de sens que dans un monde régi par le hasard ; vous qui considérez que tout est ordonné, vous cherchez plutôt à harmoniser votre âme à cet ordre cosmique. À méditer : "Combien est ridicule et étrange l'homme qui s'étonne de quoi que ce soit qui arrive en la vie" (Marc Aurèle, Pensées pour moi-même). Évitez aussi de ne chercher qu’à accumuler l’érudition. Les livres sont une source d’inquiétude et de fuite hors de la vie réelle des hommes : « Quant à ta soif de livres, rejette-la, afin de ne pas mourir en murmurant, mais véritablement apaisé » (Marc Aurèle, Pensées pour moi-même). Abandonnez l'imagination D’autre part, faites un usage modéré de l’imagination. Bien sûr, elle peut vous aider pour pratiquer certains exercices, par exemple pour accepter votre mort prochaine. Pourtant, rejetez-là dès qu’elle vient vous leurrer sur le monde, dès qu’elle vous invite à vouloir que les choses soient autrement. Ne spéculez pas au sujet de choses que vous ne connaissez pas. N'allez pas imaginer qu'on raconte des horreurs sur vous. Si vous ignorez quelque chose et que vous ne pouvez avoir d'opinion vraisemblable à son sujet, laissez tomber. Bref, ne laissez pas vagabonder votre imagination, qui risque toujours de vous faire croire au pire. À méditer : "Le bonheur, c'est de posséder un bon génie, ou une bonne raison. Que fais-tu donc ici, imagination ? Va-t'en, par les Dieux, comme tu es venue !" (Marc Aurèle, Pensées pour moi-même). Préférez plutôt la gratitude Ayez de la gratitude pour :

La beauté du monde que vous pouvez contempler ; Les autres êtres humains, et notamment pour vos parents et votre entourage, qui vous ont donné les biens et les aptitudes que vous possédez.

C'est là une excellente manière d'accepter votre destin. Demandez-vous ce que votre famille, vos maîtres, vous ont apporté. Vos aptitudes et vos qualités, d'où viennent-elles ? Aimez la vie pour ce qu'elle est, soyez heureux de ce que vous avez ; comprenez qu'aucun mal ne vous a été fait. À méditer : "Accommode-toi aux choses que t'assigne le sort ; et les hommes, que le destin te donna pour compagnons, aime-les, mais du fond du cœur" (Marc Aurèle, Pensées pour moi-même). Et surtout : vivez l'instant présent ! Pour rester droit, il faut éviter d’être nostalgique ou de s’imaginer des mondes alternatifs ou lointains. Il faut plutôt prendre le contrôle de soi dès maintenant, en affirmant et le monde et soi-même. Quels sont les effets bénéfiques d’une telle attitude ? C’est dans cette présence à vous-même, ici et maintenant – qui ne signifie pas débauche de plaisir mais contemplation et assentiment au monde – que vous aurez pleinement accès à votre génie intérieur. Si vous parvenez à vivre en accord avec lui, en conservant par exemple à l’esprit l’imminence de votre mort prochaine, vous deviendrez naturellement vertueux, et donc heureux. Autrement dit, vous réussirez à :

Contrôler votre discours intérieur ; Rendre service à la communauté humaine ; Accepter les événements que vous apporte votre destin.

Ne spéculez pas sur l’avenir, ne regrettez pas le passé. Vivez l’instant présent ! À méditer : "Si tu t'exerces à vivre seulement ce que tu vis, c'est-à-dire le présent, tu pourras vivre tout le temps qui te reste jusqu'à la mort en le passant dans le calme, dans la bienveillance et l'amabilité envers ton génie" (Marc Aurèle, Pensées pour moi-même). Cela ne signifie pas renoncer Vivre dans l’instant présent ne signifie donc pas que vous deveniez fainéant ou totalement amorphe, perdu dans la contemplation. Au contraire, il n’y a pas de bonheur sans vertu, c’est-à-dire sans assurance de faire le bien. Être tranquille – serein ou heureux – et faire le bien sont deux choses qui vont profondément ensemble. Pour conquérir votre tranquillité intérieure, vous ne devrez donc pas vous retirer du monde tel un ermite s'en allant, par exemple, dans les campagnes ou en montagne. Vous devrez agir ici et maintenant dans le monde, en conformité avec les principes de la raison universelle et de votre cité. C’est aussi pour cela que vous ne devez pas perdre de temps à lire, à vous étonner ou à imaginer. Ne vagabondez plus : venez-vous en aide dès maintenant, car c’est au présent que vous devez vivre. À méditer : "La perfection morale consiste en ceci : à passer chaque jour comme si c'était le dernier, à éviter l'agitation, la torpeur, la dissimulation" (Marc Aurèle, Pensées pour moi-même). La sagesse peut-elle être atteinte ?

C'est une chose rare, mais qui vaut la peine d'être recherchée Se mettre en cohérence avec soi-même et le monde est une chose exceptionnelle et rare. Pourtant, c’est bel et bien un cheminement qui mérite d’être suivi. Le sage stoïcien est égal à la divinité, c’est-à-dire à la raison universelle. La raison humaine n'est qu'une émanation, une partie de cette Raison universelle. Mais elle peut s’obscurcir, se déformer par suite de la vie dans le corps, par l’attrait du plaisir. Seul le sage est capable de faire coïncider sa raison avec la Raison universelle. Bien sûr, cette coïncidence parfaite ne peut être qu’un idéal. Le sage est nécessairement un être d’exception ; il y en a très peu et, finalement, c’est un idéal presque inaccessible. Pour autant, Marc Aurèle ne se lasse pas de décrire cet état auquel il aspire. La voie philosophique Rappelons que la philosophie n’est pas la sagesse, elle est seulement l’exercice de la sagesse. Le philosophe n’est pas un sage mais celui qui tend vers ce but. Comme l'avait dit Socrate, le philosophe est celui qui sait qu’il ne sait pas. Il n’est pas sage, mais au moins il le sait et peut, à partir de là, tenter de le devenir, même si la tâche est ardue. En effet, votre raison doit agir sans nécessairement avoir une vue claire du vrai. Elle doit bien souvent agir en s’appuyant sur du vraisemblable, plutôt que sur du vrai. À méditer : "Qu'est-ce donc qui peut nous guider ? Une seule et unique chose : la philosophie. Et la philosophie consiste en ceci : à veiller à ce que le génie qui est en nous reste sans outrage et sans dommage, et soit au-dessus des plaisirs et des peines ; à ce qu'il ne fasse rien au hasard, ni par mensonge ni par faux-semblant ; à ce qu'il ne s'attache pas à ce que les autres font ou ne font pas" (Marc Aurèle, Pensées pour moi-même). L'écriture comme discipline Les Pensées de Marc Aurèle sont l'instrument d'une transformation. Pour se réconcilier avec ce que l’on est, il faut s’exercer à agir en tant qu’homme. Il ne suffit pas de savoir que l’homme est une rationalité qui doit agir moralement. L’écriture permet d’accomplir ce travail sur les principes. Deux images sont souvent utilisées :

L'âme est comme un muscle qui doit s'exercer quotidiennement à devenir droite et forte ; Les principes sont comme des aliments qui doivent être ingérés, intégrés progressivement.

Les Pensées pour moi-même sont un exercice personnel pour modeler son âme. Pour ce faire, Marc Aurèle utilise certaines techniques rhétoriques telles que la réduction à l'insignifiance. Par exemple, pour affronter la mort, il insiste sur la dissociation physique des éléments et neutralise ainsi le pouvoir affectif qu’elle pourrait avoir. La répétition est également fortement présente dans les Pensées. Pourquoi répéter ? Justement que les dogmes ne sont pas des règles mécaniques qui s’appliquent une fois pour toute une fois énoncés. Ils doivent se transformer en bonnes habitudes. L’acte d’écrire, c'est-à-dire de tracer et retracer encore un texte sur le support, permet d'ancrer le sens physiquement en vous. Bien sûr, cela requiert un apprentissage et une pratique quotidienne. À méditer : "Dans l'art de l'écriture et de la lecture, tu ne peux enseigner avant d'avoir appris. Il en est de même, à plus forte raison, de l'art de vivre" (Marc Aurèle, Pensées pour moi-même). Le philosophe donne l'exemple Le philosophe stoïcien ne s'éloigne pas du bien commun et de la cité des hommes. Il sait que son exemple, même imparfait, peut en inspirer d'autres. C'est pourquoi il veut, dans la mesure du possible, les aider à respecter l'ordre du monde. La philosophie, c’est donc bien d’abord une manière de vivre son existence. Éclairant sa vie à partir des principes du stoïcisme, l'empereur tente de mieux vivre et de participer ainsi au monde du mieux qu'il peut. À méditer : "Tous nous collaborons à l'accomplissement d'une œuvre unique, les uns en connaissance de cause et avec intelligence, les autres sans s'en rendre compte. […] L'un collabore d'une façon différente de l'autre, de même, par surcroît, celui qui murmure et celui qui tente de s'opposer à ce qui s'y fait et de le détruire. Le monde, en effet, a aussi besoin de gens de cette sorte. Reste à savoir parmi quels collaborateurs tu entends toi-même te ranger" (Marc Aurèle, Pensées pour moi-même). Conclusion sur "Pensées pour moi-même" Les Pensées pour moi-même sont imprégnées des conditions dans lesquelles elles ont été écrites : la mort sur les champs de bataille, les conflits politiques, les babillages de la cour et la difficulté à se tenir droit face à toute cette agitation. L’empereur, pourtant, cherche à agir au mieux, selon la doctrine stoïcienne qu’il a choisie. L’écriture quotidienne forme un exercice par lequel l'empereur met ses paroles et ses gestes en conformité avec ses principes philosophiques. Dans cet ouvrage, vous rencontrez donc non seulement une théorie, mais un homme qui tente de bien agir. Marc Aurèle se critique, s’examine, s’exhorte à agir dans un sens ou dans un autre, se persuade ou se dissuade d’adopter telle ou telle attitude. Il s’exerce à devenir un homme meilleur. En lisant ce livre, vous entrez dans l’esprit d’un empereur-philosophe et d’un homme d’exception. Marc Aurèle se parle à lui-même et pourtant, c’est comme s’il vous parlait, à vous. Un dernier exemple à méditer : "Cet homme demande : "Puissé-je dormir avec cette femme !" Toi, dis plutôt : "Puissé-je ne pas désirer cette femme !" Cet autre : "Puissé-je être débarrassé de ce souci !" Toi : Puissé-je n'avoir pas besoin d'en être débarrassé !" Un autre : "Puissé-je ne pas perdre mon enfant !" Toi : "Puissé-je ne pas être affligé de le perdre !" Bref, retourne ainsi tes prières et vois ce qui arrive" (Marc Aurèle, Pensées pour moi-même). Ce qu'il faut retenir des "Pensées pour moi-même" Voici six principes qui pourront vous aider à ordonner votre vie selon les principes stoïciens travaillés par Marc Aurèle dans les Pensées pour moi-même :

Le génie intérieur est la rationalité de l’âme, l’étincelle divine que vous devez chérir ; Le seul moyen de prendre soin de votre raison consiste à respecter les principes universels de la nature ; Aimez votre destin, car c'est ce qui vous unit au cosmos ; Rien ne sert de vous irriter contre les erreurs et les défauts des hommes ; Il faut apprendre à contrôler vos représentations pour être heureux, c’est-à-dire serein ; Considérez la mort comme un bien qui vous aide à vivre l'instant présent.

Dans la Rome antique, le philosophe est d’abord quelqu’un qui vit selon des principes philosophiques. Il ne doit pas nécessairement écrire de traités, ni commenter les auteurs de la tradition, ni inventer un nouveau système. Il fait un choix de vie et s’y tient. C’est en ce sens que Marc Aurèle est philosophe, et il est tout particulièrement un philosophe stoïcien. En tant que tel, il ne propose pas de concepts neufs ; il ne révolutionne pas cette pensée, mais il l’incarne et la colore de son noble tempérament et de son style propre. S’il écrit, c’est d’abord pour se remémorer les principes qui guident sa vie ; c’est pour chercher à rester droit et fidèle au type de vie qui lui tient à cœur. Contrairement à ce qu'en disent parfois les traités de développement personnel, la philosophie stoïcienne de l'empereur romain n'exhorte pas tant à "devenir soi-même" qu'à se conformer aux lois (de la raison, de l'univers, de la cité) et à bien vivre en société. Cet aspect de la philosophie stoïcienne de Marc Aurèle ne cadre donc plus très bien avec l'envie de réussir à tout prix et/ou à devenir le plus original possible. Mais est-ce vraiment un point faible ? À vous d'en juger ! Points forts :

Un classique absolu de la littérature universelle La personnalité attachante de Marc Aurèle Le style ciselé et les phrases qui restent longtemps en tête Un ouvrage qui se lit facilement, même près de 2000 ans plus tard !

Points faibles :

Les Pensées pour moi-même sont des notes, elles manquent donc un peu d'organisation On pourrait également lancer le débat et affirmer que la pensée de Marc Aurèle est une pensée conformiste et austère

Ma note :    Avez-vous lu le livre “Pensées pour moi-même” de Marc Aurèle ? Combien le notez-vous ? [ratings] Visitez Amazon afin de lire plus de commentaires sur le livre de Marc Aurèle “Pensées pour moi-même“ Visitez Amazon afin d’acheter le livre de Marc Aurèle  “Pensées pour moi-même“

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Note d’Olivier : cet articlé invité a été rédigé par Théo du blog Santé Animale. Il a une belle histoire qui nous montre qu’il est toujours possible de réaliser ses rêves, même si Théo est toujours en chemin pour le réaliser, et c’est pour cela que je l’ai invité à publier cet article ici. Bonjour à tous, Aujourd’hui j’aimerais apporter un témoignage. Non pas sur mon activité en tant que telle, mais surtout sur la motivation et les outils mis en place pour pouvoir réaliser mes deux passions. Vous verrez qu’avec de la méthode et en suivant scrupuleusement les conseils des références dans le domaine du développement personnel, on peut aller au bout de ses rêves. Je suis vétérinaire depuis 7 ans maintenant. Je sais que c’est le rêve de beaucoup d’enfants et à force de persévérance et de sacrifices, j’ai réussi à obtenir mon diplôme. Mais à quoi bon ? Après tout, mon rêve à moi, c’était de monter sur scène pour devenir comédien. Et encore, pas n’importe comment. J’aimerais vivre de ce métier ! Voilà où commence l’aventure. Le métier de vétérinaire est très prenant. On fait un nombre d’heures incalculables et l’on est confronté au stress du vivant, à la mauvaise humeur des propriétaires d’animaux et aux patrons parfois pas toujours très sympa. Par-dessus le marché, je vais faire tomber un mythe : Ce n’est pas un métier bien payé…du tout ! Pour vous donner un exemple, sachez qu’en ce moment, après 7 années d’expérience, je tourne autour de 11 euros nets de l’heure…Bref…c’est plus un sacerdoce qu’autre chose. Seulement voilà, moi ce métier je l’aime bien, mais j’ai toujours mon vieux rêve qui me trotte dans la tête. Il faut que je tente ma chance dans le milieu artistique. Oui mais comment ? Que faire ? Je n’ai pas le temps je n’ai pas les connaissances pour, je ne suis pas « fils de »…alors j’angoisse, je tourne en rond, le stress me ronge et finalement je n’avance pas. Un jour en me promenant dans les rayons d’une grande librairie je tombe sur un premier livre de développement personnel. La semaine de quatre heures. Et c’est là ma première révélation. Qui est ce mec qui arrive à se dégager autant de temps pour gagner un concours de tango, un tournoi de boxe, pour devenir comédien…et gagner aussi bien sa vie? Comment fait-il ? Et surtout comment pourrais-je moi appliquer tous ces concepts dans mon cas à moi ? C’est vrai, vétérinaire est un métier beaucoup trop étroit pour pouvoir m’ouvrir le portes du conseil, du marketing, de la vente…qu’est ce que je vais bien pouvoir inventer comme « muse » moi ? Très inspiré par la lecture du livre de Tim Ferriss, je me mets à la recherche d’autres ouvrages dans la même veine. Peut-être vais-je enfin trouver une solution à mon problème ? Je vais trouver un moyen de gagner suffisamment d’argent et de dégager assez de temps pour me consacrer un peu à la scène ? Je continue à lire des livres de développement personnel ainsi que des blogs de motivation. Je découvre maintenant des hommes comme Olivier Roland ou Olivier Seban qui réussissent à vivre très bien en travaillant peu. Mais oui, c’est ça que je dois faire. J’aimerais avoir le temps de passer des castings, de prendre des cours de théâtre, d’écrire un spectacle. Alors je lis, je lis et lis encore. La majorité des livres tirés du Personal MBA trouvés dans « des livres pour changer de vie » et je change de façon de penser. Un peu de PNL par-ci un peu de self-motivation par là et je fais sauter une à une mes peurs. Ces peurs qui me paralysaient et à qui je donnais d’autres noms. Je me voilais la face et tout était prétexte à ne pas me lancer ! Je ne suis pas fils de ? Et alors ! Je ne prends pas de cours ? Et alors, j’ai eu l’un des meilleurs professeurs de théâtre en la personne de Jean Laurent Cochet il y a 6 ans, je n’ai plus besoin de cours ! Je n’ai pas d’amis dans le milieu du spectacle ? Et bien qu’à cela ne tienne, je vais m’en faire !

Personne ne me connaît et ne viendra donc me chercher pour me proposer un rôle ? Soit, je vais alors m’en écrire un. Pendant un an je sors pratiquement tous les soirs dans les salles parisiennes où se produisent les humoristes de demain. Je repère ce qui fait rire, ou au contraire, ce qui ne fait pas rire. Les gestes, la rythmique, le phrasé. Et je me mets moi aussi à l’écriture de mon premier spectacle. Allez hop, je me lance , je monte sur scène pour la première fois comme humoriste, plein d’enthousiasme, avec mes textes et….c’est le bide intégral ! Je suis excessivement mal à l’aise, je regarde mes pieds, je parle vite…bref, c’est la catastrophe. Le vrai problème en fait c’est que je ne me sens pas légitime. Il y a 10 ans de cela j’étais animateur en village vacances, mais aujourd’hui je suis vétérinaire. Je ne suis plus un humoriste, encore moins un comédien. Encore une belle croyance limitante non ? Tout aurait pu s’arrêter là, ce fameux soir où je me suis senti définitivement seul sur scène. J’aurais pu décider de mettre une croix définitive sur mon rêve… Bien heureusement ce soir-là, dans le public, il y a un artiste dont je suis fan depuis de nombreuses années qui vient me voir à la fin de ma prestation pour me dire…qu’il a aimé ma présence scénique et mon jeu. Il aimerait travailler avec moi pou améliorer son jeu à lui ! Je n’ose y croire. Moi qui l’admire tant… Et puis désormais je ne suis plus seul. À force de sortir voir des humoristes sur scène, on finit par se faire des contacts. Et l’un d’eux me propose de devenir mon coauteur et metteur en scène. OK, on fonce. Et je continue à lire des livres de développement personnel. A la fois des ouvrages orientés business et d’autres plus spirituels tel « le livre des coïncidences » de Deepak Choprah . Et je commence à comprendre ce qu’il faut mettre en place pour faire sauter ses barrières mentales, ses peurs, ses croyances. Je découvre la fameuse méthode SMART et je décide de l’appliquer à ma vie d’artiste. Je vais me fixer des objectifs atteignables dans un délai donné. Je vais me donner une rigueur de travail et surtout réorganiser mon temps. Ce temps qui me manque tellement ! Je vais consacrer la moindre minute autrefois perdue à travailler à mon spectacle. Chaque jour je prenais le métro pour me rendre à la clinique et j’ai décidé de mettre ces presque deux heures de temps mort à profit. Je me couche chaque soir en écrivant au moins dix lignes sur n’importe lequel des sujets qui me passe par là tête. Drôle où pas qui sait ? C’est à force d’écrire qu’on s’améliore…mais…mais oui c’est exactement ça. Il n’y a pas d’autre secret. C’est aussi à force de jouer que je vais m’améliorer. Je ne prends plus les « bides » comme des punitions mais bien au contraire comme des leçons que je vais tirer pour m’améliorer. Tout cela est un processus normal d’apprentissage. Tomer Sisley lui-même me raconte ses plus grandes solitudes scéniques après des vannes qui « ne passaient pas » Je comprends aussi pourquoi je ne me sens pas légitime sur scène. C’est simplement parce que je me sens trop vétérinaire. Je décide alors de prendre un nom de scène. A chaque fois que j’entre en scène avec ce nouveau patronyme, je suis humoriste, plus du tout véto. C’est ce qu’on pourrait appeler un « ancrage ». Oui mais : Malheureusement mon métier est toujours très prenant , alors je n’arrive pas à monter autant de fois que je le voudrais sur scène. Il me faut donc trouver une solution. Je repense alors à Olivier Roland qui propose une excellente formation sur le blogging. D’après lui on peut gagner sa vie en bloguant. Je vois des témoignages de gens qui ont fait cette formation et qui ont déjà gagné des milliers d’euros ! Mais voilà c’est sûrement ça la solution ! Alors je m’inscris. J’en suis encore au début de ma formation, mais je dois avouer que je suis très impressionné par la qualité de son contenu. Je suis persuadé qu’en fournissant ce qu’il faut comme travail, je réussirai à avoir un blog qui rapporte. Ce qui me permettra de travailler un peu moins comme véto pour me consacrer de plus en plus à mon nouveau métier d’humoriste.

Théo avec ses amis comédiens En mettant en place des méthodes, en lisant énormément et notamment des blogs comme « des livres pour changer de vie », en m’entourant de personnes compétentes, je suis passé de l’homme frustré de voir passer son rêve loin de lui à celui qui réussit maintenant à le toucher du bout des doigts. Depuis que je me suis mis en marche, j’ai eu l’opportunité de passer régulièrement sur scène, avec des sketchs qui tiennent vraiment la route. On m’a demandé de parrainer un festival d’humour et l’un de mes sketchs a été sélectionné pour participer au concours pour le festival d’humour de Montreux, qui est le plus grand festival d’humour d’Europe. Alors la suite ? Et bien il faut que je persévère dans cette voie si éloignée de ma formation scientifique initiale. Je dois trouver le moyen de dégager suffisamment de revenus alternatifs pour avoir le temps de me consacrer exclusivement à la comédie. Pour le moment on ne peut pas vraiment dire que j’ai la semaine de quatre heures. Si déjà il me restait quatre heures de liberté dans la semaine ça serait génial ! Seulement aujourd’hui je sais que je mets en place un système qui je l’espère donnera des résultats assez satisfaisants pour ne plus avoir à fournir autant d’efforts à moyen terme. Grâce à des mentors (concept retrouvé un peu partout dans les livres de développement personnel) comme Olivier Roland, Olivier Seban et d’autres amis artistes à qui j’ai demandé d’avoir un regard bienveillant sur moi, je garde le cap et la motivation. Pour le moment j’ai créé un blog sur la santé animale depuis quelques mois et je pense en ouvrir un deuxième d’ici peu. Je continue quoiqu’il arrive à monter sur scène, même si je ne le fais pas aussi souvent que je l’aimerais. J’écris toujours et je réfléchis toujours à ce qui pourrait améliorer mes textes et mon jeu. Je réfléchis aussi aux actions à mettre en place pour « sortir du lot » de tous les humoristes qui existent aujourd’hui (d’ailleurs si vous avez des propositions n’hésitez pas ). Le chemin est long et difficile, parfois on se trompe, parfois on tombe, mais c’est la détermination à se relever et aller jusqu’au bout qui, je pense, fera la différence. Quand quelque passion vous brûle ainsi de l’intérieur depuis des années, il est vital de l’assouvir. J’ai transformé totalement ma façon de penser. Ce que je croyais impossible et pour lequel je me mettais tant de barrières est devenu un challenge, un parcours semé d’embûches que je surmonte petit à petit. Le chemin à parcourir me paraît très long mais en le fractionnant ainsi en petits objectifs, j’arrive à le rendre moins effrayant. Et chaque fois que je monte sur scène, que je fais rire mon public, c’est une motivation supplémentaire qui me force à continuer. Ca me renforce dans l’idée que c’est dans cette direction que je dois aller. Avec une méthode, tirée de mes différentes lectures, j’arrive à consacrer le peu de temps qu’il me reste en dehors de la clinique à l’écriture, l’apprentissage de mes textes, les répétitions et enfin les représentations. Je ne perds plus de temps à chercher ce que je dois faire et à quel moment, tout est déjà planifié à l’avance (merci la méthode des grosses pierres ) L’idée aujourd’hui est de réussir à gagner progressivement ma vie avec mon spectacle. Pour ça il me faut encore progresser, rencontrer les bonnes personnes comme des producteurs o des directeurs de salle qui voudront bien me programmer. Ce qu’il faut surtout aujourd’hui c’est ne plus arrêter. Car il est très facile de retomber dans ses anciens travers, ses anciennes peurs pour le confort douillet de son cercle de confiance. Mais à quoi bon tous ces efforts ? Aurais-je vraiment un jour envie de me regarder dans la glace en me disant : mec, tu as laissé passé ta chance alors que, qui sait aujourd’hui tu aurais peut-être pu vivre tes rêves ? Pour recevoir gratuitement un podcast "7 étapes pour vaincre la Procrastination et rester motivé pour créer ou diriger une entreprise" et une vidéo "7 livres indispensables pour Créer son Entreprise", cliquez ici et laissez-moi votre adresse email pour que je vous les envoie gratuitement ! ;)

Article publié sur Des Livres Pour Changer de Vie. Si vous voyez cet article sur un autre site, il s'agit d'une copie éhontée. No related posts.

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Emission de radio : les livres et le développement personnel http://www.olivier-roland.fr/items/view/1790/Emission-de-radio-les-livres-et-le-dveloppement-personnel

Décidemment… Après que l’Express ait classé Des Livres Pour Changer de Vie dans les 25 blogs les plus utiles pour les entrepreneurs, la journaliste Isabelle Gonse m’a fait le plaisir de m’inviter dans son émission “Un bout de chemin ensemble” consacrée au développement personnel. Après une rapide présentation de mon parcours d’entrepreneur, j’aborde en particulier la relation entre les livres et le développement personnel, en vous donnant de nombreux conseils concrets à mettre en pratique immédiatement pour améliorer votre vie. Je pense que cette émission est une excellente introduction au développement personnel (à offrir en cadeau à un ami qui veut s’y initier !) et un excellent rappel des bases pour les plus aguerris d’entre vous . Vous pouvez écouter ce podcast en live en cliquant sur le bouton Play en haut, téléchargez le MP3 en cliquant ici, ou le récupérer dans iTunes directement (note : le podcast connaît un problème technique sur iTunes actuellement. Il sera bientôt à nouveau fonctionnel d’après Apple). Transcription texte de l’émission : Isabelle Gonse : Bonjour et bienvenue sur notre nouvelle émission « un bout de chemin ensemble ». Vous êtes aujourd’hui avec Isabelle Gonse comme un vendredi sur deux, et j’ai le plaisir aujourd’hui d’accueillir Olivier Roland qui est blogueur professionnel. Bonjour Olivier! Olivier Roland : Bonjour Isabelle. Isabelle Gonse : Bonjour et bienvenue sur Radio Enghien, vous êtes venu de Lille tout exprès pour cette émission, merci de vous être déplacé. Nous allons passer une heure et demie ensemble et aborder pas mal de sujets. Vous vous demandez sans doute ce qu’un blogueur professionnel vient faire ici, et ce qu’est un blogueur professionnel d’ailleurs. Nous allons voir tout cela. Alors, aujourd’hui, nous allons parler de développement personnel, car c’est toujours le sujet de l’émission et à travers le blog d’Olivier Roland qui s’appelle « des livres pour changer de vie ». Olivier Roland : C’est bien cela. Isabelle Gonse : Des livres pour changer de vie, c’est tout un programme. Nous allons passer différentes idées de livres qui vous ont vraiment aidé, ainsi que vos auditeurs. Nous n’allons pas rester dans la théorie puisque vous allez aussi donner des conseils très pratiques que vous avez appliqués vous-même dans votre propre vie pour réussir dans votre métier de blogueur et aussi pour avancer. Voilà le programme. Je vous rappelle que vos appels sont les bienvenus à la radio. Si vous souhaitez poser des questions, n’hésitez pas à nous appeler au 01.34.12.12.22 sur radio Enghien et Olivier Roland répondra à vos questions. Pour commencer, Olivier quel a été votre parcours? Olivier est un jeune homme d’une trentaine d’années… Olivier Roland : C’est cela, 31 ans. Isabelle Gonse : 31 ans, curieux, dynamique, qui s’intéresse à tout, ce qui est un peu votre force. Il y a 3-4 ans vous vous êtes lancé dans les blogs. Racontez-nous comment vous en êtes arrivé là. Olivier Roland : J’ai toujours été entrepreneur dans l’âme puisque j’ai créé ma première entreprise à 19 ans. J’ai quitté l’école à 18 ans avant même d’avoir le bac pour me lancer dans l’aventure de la création de l’entreprise. D’ailleurs j’aime dire que j’ai un bac -2. J’ai attrapé le virus de l’entrepreneuriat très tôt, j’ai créé une entreprise dans les services de l’informatique, qui a été une aventure incroyable, géniale à tous les niveaux mais qui au bout de quelques années commençait à m’ennuyer car je passais beaucoup de temps dans cette entreprise, j’avais un rythme de vie déséquilibré. Je travaillais plus de 60 heures par semaine, souvent 70… Je n’avais pas un équilibre entre ma vie personnelle et professionnelle et je cherchais un moyen de m’en échapper. Isabelle Gonse : Nous allons détailler cette expérience, c’est quand même formidable, sans avoir le bac, avec une formation littéraire à la base, mais passionné d’informatique…geek on peut dire…Vous vous lancez à 19 ans sans l’aide de vos parents ni de qui que ce soit. Vous y croyez et lancez votre entreprise et au bout de 10 ans vous avez jusqu’à 10 salariés… Olivier Roland : Non, j’ai eu 3 salariés, c’était une petite entreprise qui a bien fonctionné, puisqu’après 10 ans je l’ai cédée car je voulais me consacrer pleinement à ma nouvelle aventure sur internet. C’est une entreprise qui a réalisé jusqu’à 230 000 euros de chiffre d’affaires, avec 3 salariés. C’était une petite entreprise sympathique qui n’a pas trop connu la crise et cela m’a permis de court-circuiter le système classique des longues études, du diplôme, et ensuite de devoir trouver un job. Isabelle Gonse : …mais qu’est-ce qui fait que finalement vous vous retrouvez à travailler trop et n’avez pas assez de temps pour votre vie personnelle et pour faire des choses qui vous plaisent. Olivier Roland : C’est un problème qui touche énormément d’entrepreneurs. Beaucoup de personnes, un tiers des Français selon un sondage, rêvent de créer leur entreprise et cela peut être une extraordinaire manière de s’épanouir, de se développer personnellement, puisque le sujet de l’émission c’est le développement personnel, de devenir plus indépendant, plus libre de pouvoir faire un peu ce que l’on veut. Mais c’est aussi un piège dans lequel tombent un grand nombre de personnes qui arrivent à créer leur entreprise. Créer une entreprise est quelque chose de bon en soi, énormément de personnes en rêvent mais finalement peu le font. Créer c’est bien, créer une entreprise pérenne c’est mieux. Il faut savoir que 50% des entreprises mettent la clef sous la porte avant leur 5 ans, ce qui n’est pas négligeable. Au-delà de ça, parmi ceux qui ont une entreprise qui tient la route, beaucoup travaillent comme des fous et ont bien du mal à équilibrer leur vie personnelle et professionnelle, comme je l’ai fait, et qui se retrouvent à travailler 50-70 heures par semaine. On est bien loin des 35 heures. Isabelle Gonse : Alors je m’imagine que vous vous faisiez quand même plaisir dans votre boulot puisque déjà adolescent vous étiez passionné par l’informatique…vous étiez à fond là-dedans…peut être il n’y avait que ça qui comptait… Olivier Roland : J’étais un peu l’exemple typique de l’adolescent timide, mal dans sa peau, qui avait du mal à aller vers les autres, les filles m’intimidaient énormément, et comme pour beaucoup de personnes qui étaient dans ce cas là, l’informatique était une bonne échappatoire. J’aime bien dire que la logique des ordinateurs est plus facile à comprendre que la logique des femmes. Donc c’est un refuge pour des personnes qui ont eu comme moi des problèmes relationnels. Je me suis lancé dans l’informatique à 15 ans et très rapidement j’ai développé des compétences que j’ai acquis tout seul, avec un ami… Isabelle Gonse : Je vais tenter une comparaison un peu audacieuse, on pourrait presque vous comparer à Mark Zuckerberg qui lui aussi d’après le film n’était pas très à l’aise au niveau relationnel mais qui a très bien réussi. Olivier Roland : …lui, il a quand même un peu mieux réussi que moi…effectivement il y a beaucoup d’exemples de personnes comme ça qui étaient assez branchées au niveau technique et qui ont pu réussir, Bill Gates en était un aussi, qui ont pu s’épanouir dans la création d’entreprise.

Isabelle Gonse : Qu’est-ce qui fait qu’au bout d’un moment vous en avez marre? Vous vous dites : « je ne peux pas continuer comme ça ». Tout à coup, vous avez l’idée d’aller vers autre chose, un blog en l’occurrence, et sur le développement personnel. Il y a eu un déclic?

Olivier Roland : C’est une longue histoire que je vais essayer de faire courte. Cette entreprise créée à 19 ans c’était une belle aventure, même si j’ai fait beaucoup d’erreurs au début, et qu’elle a failli se planter au bout de six mois…cela ne s’est pas fait sans mal. Après tout, je suis passé de l’adolescence à l’âge adulte grâce à cela. Et pendant plusieurs années, cela ne me dérangeait pas de travailler à fond dans mon entreprise. Comme beaucoup d’entrepreneurs, j’étais très motivé, mais au bout d’un moment j’ai commencé a ressentir ce déséquilibre, ce manque, et j’ai cherché autre chose pour vivre un peu mieux. Malheureusement, quand on est entrepreneur en France, on n’a pas le droit aux ASSEDIC, et donc ce n’est pas facile de sortir de son entreprise. J’ai cherché pendant plusieurs années un moyen de faire autre chose et j’ai découvert un jour un blogueur américain qui s’appelle Steve Pavlina. J’ai trouvé son blog très intéressant. J’ai découvert pour la première fois la notion qu’un blog c’était autre chose qu’un journal intime sur internet, cela m’a vraiment étonné. Steve Pavlina est un blogueur, très connu aux USA, qui écrit des articles sur le développement personnel, notamment des articles sur la productivité, comment changer sa vie…ce genre de choses. Il a écrit des choses extrêmement pertinentes. Il a écrit un article qui disait « comment gagner sa vie avec son blog ». Dans cet article, il expliquait qu’il gagnait environ 40 000 $ par mois… Isabelle Gonse : Ah, quand même! Olivier Roland : Une belle somme…alors qu’il écrivait des articles comme il voulait, sur des sujets qui le passionnaient, il aidait des gens à vivre une meilleure vie, ce qui était positif pour lui à tous les points de vue. Isabelle Gonse : Il était journaliste par ailleurs? Pas du tout. Il était développeur de jeux vidéo, ce qui n’a rien à voir. Quand j’ai lu ça, je me suis dit que cela avait l’air intéressant, qu’un blog pouvait être un moyen de communication, et le fait d’avoir des lecteurs qui nous lisent était génial. Je me suis dit : « j’adore lire, et je suis sûr que j’adorerais écrire. En plus si c’est aussi rémunérateur que cela, ça me permettrait peut-être d’en vivre aussi et d’avoir un peu plus de loisirs et un peu plus d’équilibre entre ma vie professionnelle et personnelle ». C’est ce qui m’a donné envie de me lancer dans le blogging. Isabelle Gonse : Vous dites que vous avez toujours adoré lire, vous avez lu beaucoup depuis l’adolescence, que ce soit des romans, des livres de développement personnel également? Olivier Roland : Non, à ma grande honte, j’ai essentiellement lu jusqu’à l’âge de 28 ans des œuvres de fiction, des romans. À partir de 28 ans, je me suis mis à lire des livres de non-fiction. Suite à ce blog de développement personnel, j’ai créé mon premier blog, un blog que j’ai laissé sur internet aujourd’hui car c’est l’exemple de tout ce qu’il ne faut pas faire pour créer un blog qui rapporte de l’argent sur internet. C’était un blog sur l’informatique avec un nom à coucher dehors, Techno-smart, qui ne veut pas dire grand-chose. J’avais tout faux, sur le nom, le positionnement, des stratégies pour me faire connaître, de la stratégie pour monétiser le blog. J’ai travaillé comme un fou sur ce blog pendant 6 mois pour gagner un mirobolant 16 euros. J’étais content comme vous pouvez l’imaginer. Isabelle Gonse : On va peut-être faire un petit rappel pour nos auditeurs sur ce qu’est un blog par rapport à un site internet notamment. Comme vous le dites, ce n’est pas un journal intime. Qu’est-ce qu’un blog? On peut vouloir gagner de l’argent avec un blog, mais on peut aussi vouloir le créer pour d’autres raisons. Est-ce que l’on peut juste en parler un peu, de ce qui se pratique…à quoi ça sert? Quelle est la différence entre un site internet et un blog? Olivier Roland : Il n’y a pas de différence précise entre les deux. On va dire qu’un blog est un site internet avec un ajout supplémentaire qui est que les lecteurs peuvent commenter les articles, ce qui crée des conversations entre l’auteur du blog et les lecteurs. C’est une limite un peu floue car on a des sites de journaux, des magazines où les lecteurs peuvent poster des commentaires, mais ce ne sont pas vraiment des blogs. On va dire que le blog est tenu par une personne ou un groupe restreint de personnes qui ont une connexion directe avec le lecteur. Ce n’est pas le même modèle que le magazine. Quand les lecteurs vont sur un blog, ils recherchent un contact avec l’auteur du blog… Isabelle Gonse : C’est plus interactif, cela facilite l’interactivité… Olivier Roland : Oui, il y a une connexion plus humaine, directe entre l’auteur et les lecteurs, à la manière d’un romancier…comme des fans d’auteur qui vont lire tous les livres d’un auteur. Isabelle Gonse : Pour un blog, il est important qu’il évolue sans cesse alors qu’un site peut être plus figé, plus statique. Olivier Roland : Oui, cela fait partie des choses que l’on peut donner pour différencier, mais encore une fois, on peut très bien avoir des sites qui sont mis à jour régulièrement et des blogs abandonnés. Un blog est une plate-forme qui permet de publier du contenu. Ces sont des articles, des textes, des émissions audio, radio qui peuvent être postées sur un blog par l’intermédiaire de YouTube. C’est une plate-forme de communication. Isabelle Gonse : C’est un peu l’intermédiaire entre une page Facebook et un site internet? Olivier Roland : Si on veut…on peut dire ça. Isabelle Gonse : Les gens qui le font en général, ils le font avec quel objectif? Je pense que peu le font pour gagner de l’argent? Olivier Roland : Un blog est une plate-forme de communication dans un sens large. Dès que quelqu’un veut communiquer à propos de quelque chose, il peut utiliser un blog pour le faire… Isabelle Gonse : Pour diffuser ses photos…des journalistes qui font un complément d’information… Olivier Roland : Exactement. A la base, le blog était un journal sur internet. Cela permettait à des personnes de donner des détails sur leur vie intime, sans se dévoiler, en le faisant anonymement. Ou tout simplement avoir un journal public. Mais rapidement, les personnes l’ont utilisé comme plate-forme de communication pour écrire des articles sur des sujets bien précis, des vidéos ou des podcasts, etc… Il y a une minorité de blogueurs qui envisagent la création et le développement d’un blog comme une entreprise avec un objectif de rentabilité. Souvent ce sont des personnes qui veulent créer leur petite entreprise sur le net qui souhaitent avoir un complément de revenu ou un revenu complet. Isabelle Gonse : On va revenir un peu au développent personnel. Vous me disiez en préparant cette émission, qu’il y a un livre qui vous a vraiment marqué et qui a changé voter votre vie. Ce livre s’appelle : « la semaine de quatre heures ». Olivier Roland : Exactement. Isabelle Gonse : Vous pouvez nous en dire quelques mots? Olivier Roland : Je venais de créer mon premier blog qui s’est révélé être un échec. J’ai lu un livre écrit par un américain, Timothy Ferris, et ce livre « la semaine de 4 heures » m’a mis une claque, et a changé ma vie. Il a complètement révolutionné mon approche de l’entrepreneuriat. Isabelle Gonse : Pourquoi? Olivier Roland : Je vais expliquer peut-être un peu le contenu de « la semaine de 4 heures ». Le concept de ce livre est que le fait d’être financièrement riche, et avoir la capacité de vivre comme un millionnaire sont deux choses bien distinctes. Ce n’est pas l’argent qui est tant important (c’est un outil qui nous permet d’être plus libre), c’est la liberté que l’on a pour mener la vie que l’on veut avoir. Pour Timothy Ferris, la valeur de l’argent se multiplie par quatre choses que l’on doit contrôler. La première, c’est ce qu’on fait. La deuxième chose, c’est quand on le fait. Où on le fait. Et avec qui on le fait. Plus on a de liberté de choisir de vivre ce que l’on veut, quand on le veut, avec qui on le veut, et où on le veut, et plus on a des chances de vivre heureux et de vivre une vie qui nous passionne. L’argent est un outil, qui nous permet d’augmenter notre liberté, mais ce n’est pas la chose absolue, sur laquelle on va se concentrer. C’est un outil parmi d’autres. Par exemple, il dit qu’entre un banquier qui travaille 80 heures par semaine, qui gagne 500 000 euros par an, et un entrepreneur malin qui travaille juste 20 heures par semaine, qui gagne 40 000 euros par an, mais qui a une liberté totale sur le quoi, le quand, le où, le qui, l’entrepreneur malin va avoir un style de vie beaucoup plus intéressant. Il aura le temps de vivre ses passions, de voyager, de rencontrer des gens qui l’intéressent…bref, de vivre une vie pleine et entière. Il faut donc savoir juste gagner de quoi vivre la vie dont on rêve en quelque sorte et ne pas travailler pour travailler. Isabelle Gonse : Pourquoi « la semaine de 4 heures » alors? L’objectif n’est quand même pas de travailler 4 heures par semaine? Olivier Roland : Le titre est un peu provocateur. Le but n’est pas de travailler 4 heures par semaine, mais de ne pas travailler pour le travail. Tim Ferris explique qu’il y a beaucoup de personnes finalement qui se donnent une montagne de travail par peur du vide, de l’ennui. Elles pourraient accomplir la même chose en moins de temps à condition de se concentrer sur l’essentiel. Il parle de la loi de Pareto, un économiste italien. Celui-ci explique que 20% des pays dans le monde se partagent 80% des richesses. Isabelle Gonse : La loi des 20/80 qui s’applique à beaucoup de choses finalement. Olivier Roland : Il s’est rendu compte que cette loi s’appliquait à énormément de domaines. Par exemple, dans une entreprise…

Isabelle Gonse : …que 20% des clients génèrent 80% du chiffre d’affaires. Olivier Roland : C’est presque cela. Lorsque j’ai fait une analyse de mon entreprise, je me suis rendu compte que 17% du chiffre d’affaires provenait de 81% de mes clients. C’est aussi l’idée que dans notre vie, 20% de nos actions apportent 80% des résultats. On a 20% de gens avec qui nous avons des relations qui nous apportent 80% de notre bonheur. A l’inverse 20% des gens que l’on côtoie nous apporte 80% de notre malheur et notre stress. Quand on s’identifie à ces 20% là, on a ensuite des leviers pour agir: si on est capable d’identifier dans tout ce que l’on fait au quotidien, les 20% de tâches où l’on est vraiment productif et où on accomplit 80% des résultats, et que l’on se concentre là dessus, on a beaucoup d temps pour faire plus de choses à côté. Isabelle Gonse : C’est un concept très intéressant, on va y revenir à travers un livre que vous nous recommandez. Avant cela, nous allons faire une pause musicale.

Isabelle Gonse : Vous êtes sur Radio Enghien FM98, avec Olivier Roland qui nous parle de développement personnel à travers les livres, notamment des livres pour changer de vie. Olivier, vous avez choisi cette musique, c’était quoi? Olivier Roland : C’était Mr. Jones des Counting Crows. J’ai choisi cette musique dont les paroles décrivent deux hommes qui sont dans un bar et qui se disputent pour savoir quelle belle femme les a regardés ou pas. Ensuite dans tout le reste de la chanson, ils rêvent un peu d’une vie idéale qu’ils n’ont pas. Cela m’a paru très pertinent dans le sens où l’on rêve d’une vie que l’on a pas. C’est aussi le but du développement personnel, peut être pas d’arriver à la vie rêvée absolument, mais au moins progresser pour avoir une vie meilleure. Cela me semblait être un bon point de départ pour cette émission. Isabelle Gonse : On a parlé tout à l’heure d’un livre qui vous a beaucoup marqué, qui vous a donné envie de changer de vie, c’est le livre : « la semaine de 4 heures ». Pouvez-vous nous en parler et nous donner envie de le lire à travers quelques exemples? Olivier Roland : Le message essentiel véhiculé par ce livre, c’est qu’il faut challenger le statu quo. Ce n’est pas parce que tout le monde fait quelque chose que c’est bien. Il donne des exemples géniaux qui vont nous motiver pour essayer de créer une vie beaucoup plus libre… Isabelle Gonse : Donnez-nous quelques exemples! Olivier Roland : Quel est le moyen pour arriver à ça? Tim Ferris donne plusieurs exemples : si on est employé, d’essayer de faire un peu plus de télé travail, chez soi, ce qui nous permet de travailler dans un environnement un peu moins contrôlé. En appliquant des règles comme le 20/80, on accomplit plus en moins de temps, on gagne plus de temps à faire des choses qui nous intéressent, ou alors, et c’est le cœur du livre, de créer une muse, c’est-à-dire une entreprise automatisée qui est à notre service. Une entreprise qui va permettre à des personnes qui sont intéressées par un sujet d’acheter des produits par notre intermédiaire, sans qu’on intervienne à un moment ou un autre, une fois que le processus a été mis en place. Si par exemple et vous avez écrit un livre sur la méditation, vous pourriez créer un site internet qui parle de la méditation. Une fois qu’il est mis en place, des gens vont venir le visiter tous les jours. A ces gens, vous proposez d’acheter ce livre que vous vendez en mode numérique, et donc pas besoin de l’imprimer sous format papier et de l’envoyer par courrier. Un tel site ou blog avec un livre numérique, peut vendre pour vous tout seul, sans que vous n’ayez rien à faire. Isabelle Gonse : Cela est valable pour les gens qui sont quand même assez branchés informatique. Il y a peut-être aussi des choses dans la vie de tous les jours que l’on peut automatiser, des tâches que l’on peut rendre systématiques sans avoir à intervenir. Olivier Roland : Exactement. Isabelle Gonse : Sans passer par un blog extrêmement professionnalisé, comme vous nous l’avez expliqué. Olivier Roland : C’est beaucoup moins compliqué que ce qu’on pourrait croire, mais cela peut rebuter certaines personnes. Le fait qu’il explique comment déléguer des choses dans sa vie personnelle même quand on est salarié, est assez intéressant. Par exemple, il parle du fait que l’on peut embaucher des personnes prestataires sur internet qui vont faire des choses pour nous même quand on est salarié. Cela est très développé aux USA, en France, c’est en train d’arriver. C’est ce qu’on appelle l’outsourcing. Aux États-Unis, il y a de plus en plus de personnes y compris des particuliers, des salariés, qui délèguent une partie de leur travail à des personnes trouvées sur des sites spécialisés dans ce domaine. Ce qui permet, en échange d’une partie de l’argent, d’avoir plus de temps pour soi. On retrouve cette logique de diminuer un peu son salaire, mais de gagner plus de temps pour soi. Isabelle Gonse : Je rappelle le titre de ce livre : « la semaine de 4 heures, de Tim Ferris », un américain. On peut le trouver sur internet, il a un site également? Olivier Roland : Le site est en anglais. Isabelle Gonse : Donc vous avez fait des résumés… Olivier Roland : Il vous suffit de taper : « la semaine de 4 heures » dans Google, et vous allez tomber dans l’un des trois premiers résultats sur mon blog : « des livres pour changer de vie ». Il y a un résumé assez complet du livre, ce qui permet déjà d’approcher le contenu du livre avant de l’acheter. Isabelle Gonse : Très bien. Il y a un autre livre aussi intéressant, c’est : « l’art d’aller à l’essentiel ». Il vient de sortir, et c’est celui qui m’a donné envie de vous inviter aujourd’hui. Ce livre est écrit par un américain, Leo Babauta. Il a été préfacé par vous, Olivier Roland. Vous le recommandez parmi un des meilleurs livres. « L’art d’aller à l’essentiel » a plein de petits trucs pratiques. Je vous laisse nous présenter ce livre en quelques mots. Olivier Roland : J’ai un petit exercice à proposer à nos auditeurs pour qu’ils comprennent le sujet du livre. Cela s’adresse uniquement à ceux d’entre vous qui sont chez vous. Je vous invite à vous lever, si vous êtes assis dans votre fauteuil, et à aller voir dans votre garde-robe. On vous laisse quelques secondes pour ouvrir le placard et regarder les vêtements qui sont dedans. Posez-vous la question : « quel est le pourcentage de ces vêtements que j’ai mis récemment? Quel est le pourcentage de vêtements que je n’ai pas mis depuis un an, deux ans…voir plus? » Souvent on s’aperçoit qu’il y a énormément de vêtements que l’on ne met plus depuis des mois voire des années et qui sont malgré tout dans notre placard parce qu’on n’a pas envie de s’en séparer ou on n’a jamais pris le temps de les trier? Si vous êtes dans ce cas, rassurez-vous, on est à peu près tous dans ce cas là. Il y a énormément de personnes qui entassent les objets chez eux. C’est ce que je souligne dans la préface. C’est le sujet de ce livre. Aujourd’hui nous vivons dans une ère d’abondance matérielle car nous avons accès à des tas d’objets pour des coûts relativement accessibles par rapport à nos grands-parents et nos arrières grands-parents. Et de ce fait, nous avons tendance, avec les sirènes du marketing, de l’ultra consumérisme, à acheter un peu trop d’objets. On se retrouve avec des tas de choses chez nous qui sont inutiles, qui prennent la poussière et s’entassent dans nos placards. Isabelle Gonse : Voilà, vous avez compris, c’est le printemps, le temps pour un bon nettoyage…pour faire de la place dans vos armoires, pour que des choses nouvelles puissent arriver. Et cela n’est pas valable qu’avec des choses matérielles. Il y a d’autres exemples que l’on peut donner, tels les e-mails et l’internet. Ils prennent beaucoup de place et de temps. Olivier Roland : Lorsque l’e-mail a été inventé, c’était génial, car il révolutionnait la communication. Aujourd’hui, si vous êtes comme la plupart des personnes, vous recevez beaucoup d’e-mails tous les jours, et cela peut être quelque chose de très stressant. Il faut savoir se limiter dans le nombre d’e-mails consultés tous les jours, et dans le temps consacré à y répondre. D’ailleurs, il y a beaucoup de personnes qui deviennent addictes aux e-mails et qui les consultent 5, 10, à 15 fois par jour, parfois d’avantage. Isabelle Gonse : Parfois en permanence, dès qu’il y en un qui arrive, on va le regarder même si on faisait autre chose… Olivier Roland : Les pires, ce sont les BlackBerry ou les iPhone qui sont configurés de manière à nous prévenir dès qu’il y en a un nouveau. Cela nous interrompt en permanence. Et s’il y a quelque chose qui ruine votre productivité, qui vous empêche d’être vraiment performant quand vous faites quelque chose, c’est d’être constamment interrompu dans ce que vous faites, car cela brise votre concentration, et à chaque fois, vous devez prendre quelques secondes de plus pour vous mettre de nouveau à la tâche. Quelques techniques simples pour limiter vos e-mails : si vous êtes addictes aux mails, et qu’une des premières choses que vous faites, est de regarder vos mails, alors arrêtez. Ce n’est pas la meilleure manière de commencer la journée. En effet, c’est souvent la première chose que l’on va faire pour colorer notre journée, notre humeur, dans les pensées que l’on va avoir. Si vous commencez par vos e-mails, vous allez avoir tendance à les regarder plus souvent que si vous ne l’aviez pas fait et surtout, c’est vraiment la priorité que de consulter vos e-mails? Il faut se poser la question. Cela peut être le cas si vous êtes dans une profession où c’est indispensable, mais pour la plupart des gens ce n’est pas le cas. Si au lieu de regarder vos e-mails en premier, vous faites une petite action qui va vous avancer vers un objectif qui importe pour vous…si par exemple vous souhaitez écrire un livre, ou créer votre entreprise, si dès le matin, la première chose que vous faites c’est par exemple d’écrire une page, ou vous renseigner sur la création d’entreprise, avancer un peu plus sur votre dossier. Si dès le matin, c’est la première chose que vous faites, ce qui est génial c’est que à 10h-10h30, peut être même avant de partir au boulot, quand vous aurez fini cette première tâche, quoique vous fassiez ensuite dans votre journée, même si c’est une journée de folie, et que vous n’arrêtez pas de courir à gauche et à droite pour faire des trucs pas très intéressants, quoiqu’il arrive, vous aurez déjà accompli cette petite action qui vous avance vers ce que vous voulez faire. Si vous faites cela très régulièrement, forcément au bout d’une semaine… Isabelle Gonse : Il y aura 7 pages et le livre se construit petit à petit…

Olivier Roland : Exactement. Isabelle Gonse : Mais alors avant ça, cela nécessite une étape préalable qui consiste à définir ses objectifs principaux, les fameux 20% qui sont importants et de fixer ses priorités, et savoir éliminer les choses qui ne sont pas essentielles. Olivier Roland : Exactement. Cela fait partie de la semaine de 4 heures et dans beaucoup de livres sur la productivité et le développement personnel. Comme vous l’avez dit, il faut savoir ce que l’on veut dans la vie, et se fixer des objectifs… Isabelle Gonse : Dans ce livre Leo Babauta, dit : « des objectifs oui, mais trop ». C’est à dire pas trop ambitieux, il ne faut pas vouloir tout faire. Il vaut mieux avoir 3 tâches importantes par jour, et accepter que l’on ne fera pas tout. Olivier Roland : Voilà. Il faut savoir mettre certaines choses de côté en se disant : je verrais plus tard. En général on n’y revient pas, mais cela peut être intéressant de créer un fichier Word où vous mettez toutes les choses que vous voulez faire plus tard. Comme ça, cela vous libère l’esprit de ça, et même si on n’y revient pas, ça nous rassure quelque part, car c’est noté, on ne peut pas les oublier. Et si jamais un jour on a du temps, on pourra si remettre. Donc il ne faut pas se fixer trop d’objectifs au risque de se disperser, de ne plus rien faire. Il faut savoir identifier les 20% de choses qui nous importent vraiment. On a tous des objectifs qui nous importent vraiment, comme par exemple avoir des enfants, se lancer dans la chanson… Isabelle Gonse : changer de job… Olivier Roland : se lancer dans des actions humanitaires par exemple, et que l’on repousse toujours, jusqu’à se rendre compte au bout d’un moment que cela fait des années que l’on dit ça, et que si un jour on veut le faire, il serait temps de s’y mettre. Isabelle Gonse : Juste pour clore sur les e-mails, une bonne boite e-mail c’est une boite vide. On trie tout au fur et à mesure. On ne garde rien pour plus tard. Olivier Roland : Exactement. Isabelle Gonse : Des e-mails…on en écrit mais pas trop et pas trop long. Quelques lignes suffisent. Olivier Roland : Et on essaie de faire cela par lot, c’est-à-dire que l’on ne consulte pas 15 fois par jour. L’idéal c’est 2 fois par jour, une fois en fin de matinée, une fois en fin d’après midi. On gagne beaucoup de temps à faire les choses de façon groupée. Isabelle Gonse : Par exemple, vous avez des coups de fil à passer, au lieu de les étaler sur toute la journée, vous prenez une heure pour passer tous vos coups de fil. Olivier Roland : Exactement. Vous mettez votre téléphone en mode avion ou silencieux, vous laissez les gens arriver sur votre boite de réception. Pendant ce temps, vous travaillez sur ce qui est important, sans être dérangé. Ce n’est pas possible pour tout le monde évidemment, notamment si vous êtes employé, mais essayez de vous ménager le plus possible de périodes de travail sans interruption. Cela brise vraiment votre capacité à accomplir les choses en peu de temps que d’être interrompu en permanence. De plus, cela augmente votre stress de manière importante. Cette simplicité s’applique à l’environnement aussi. Au bureau, il vaut mieux ne pas avoir 36 000 papiers qui traînent, pas trop d’objets, pas trop de choses qui finalement vont vous distraire de ce que vous êtes en train de faire. Dans le livre, Leo Babauta donne une méthode qui permet de vider sa vie de tout ce qui est un peu inutile. Je peux peut-être la donner car vous pouvez l’appliquer facilement chez vous, juste après cette émission sur quelque chose d’aussi bête qu’un tiroir par exemple. Vous allez voir que cela s’applique aussi à votre vie. Le processus est très simple. Vous prenez un tiroir où il y a le plus de désordre possible, vous avez mis n’importe quoi dedans, il y a des menus de restaurants qui n’existent même plus, des tickets de cinéma… Isabelle Gonse : On s’y reconnaîtra tous… Olivier Roland : Voilà, on s’y reconnaîtra tous. Vous prenez ce tiroir maléfique que vous ne voulez surtout pas ouvrir, avec parfois une odeur nauséabonde qui vous rappelle votre salle de sport au lycée, vous videz tout, vous mettez tout par terre. Vous faites une pile, et de celle-ci vous ne récupérez que l’essentiel, les objets que vous utilisez. Vous jetez tout le reste. Cela peut ne pas être facile. Vous remettez ce qui est essentiel dans le tiroir en groupant par catégorie et en espaçant les objets. Vous pouvez commencer ce processus extrêmement simple par le tiroir, et ensuite l’étendre à tous les tiroirs, toutes les étagères, les placards. Vous pouvez faire cela en plusieurs semaines, un tiroir par jour, une étagère de placard par jour, cela ne vous prendra pas trop de temps et au bout d’un moment, vous allez vous retrouver avec un intérieur moins encombré, plus épuré, qui va vous donner plus d’énergie, plus de bonheur. Une étude a été faite par l’université de l’Illinois qui a démontré qu’une table encombrée, cela ruine notre concentration et notre productivité. Comme il y a beaucoup de choses sur notre bureau, notre œil va sans cesse être attiré par eux, une fraction de seconde à chaque fois, mais au bout d’une journée, cela compte. En général, on est mieux dans un environnement propre, sans trop de bibelots qui traînent partout. Tout n’est pas surchargé par rapport à une salle où tout est en désordre où les armoires croulent sous les objets qui ne servent plus à rien. Isabelle Gonse : C’est un livre dont je vous rappelle le titre : « l’art d’aller à l’essentiel, de Leo Babauta », qui a été publié il n’y a pas très longtemps aux éditions Leduc. Vous trouverez un résumé en français sur le site d’Olivier Roland. Vous avez écrit la préface de ce livre. Olivier Roland : Le blog c’est : « des livres pour changer de vie ». Vous pouvez aussi aller sur le blog et taper le nom du livre dans le moteur de recherche. Isabelle Gonse : On va peut-être en profiter pour présenter Leo Babauta, et pour parler aussi des traductions de ses textes que vous faites. Qui est Leo Babauta? Olivier Roland : Leo Babauta est un journaliste américain, qui n’est pas né avec une cuillère d’argent dans la bouche. En 2007, il était très endetté, il avait un travail de journaliste très prenant, il est père de six enfants, il était très stressé, en surpoids, il fumait…il avait une vie qui ne le satisfaisait pas pleinement. Il s’est dit qu’il fallait absolument l’améliorer et a décidé d’aller à l’essentiel. C’est cette méthode qu’il a utilisée qu’il décrit dans son livre. il a créé un blog qui est devenu extrêmement célèbre aux États-Unis qui s’appelle Zenhabits, que l’on peut traduire par Habitudes Zen. En deux ans, alors qu’il a fait tout seul à côté de son boulot, sa famille, ses enfants, il a atteint plus de 200 000 lecteurs réguliers, ce qui est plus que beaucoup de journaux et magazines. Il est une vraie star aux États-Unis. J’ai découvert son blog, en 2008 et j’ai trouvé son style d’écriture et le contenu tellement intéressant que je me suis dit que je voulais le faire connaître aux Français. Il se trouve que son blog est en uncopyright, cela veut dire que tout le monde peut utiliser ses articles sans lui demander son avis. J’ai décidé de traduire ses meilleurs articles sur un blog qui s’appelle habitudes zen. Vous pouvez le trouver facilement sur Google. Ses articles vont vous enseigner à être plus productif, à aller à l’essentiel, être plus heureux, avoir moins de stress, pouvoir vous consacrer à d’autres choses dans votre vie. Isabelle Gonse : Donc il publie de nouveaux articles, régulièrement et vous, vous traduisez ceux qui vous semblent les plus intéressants… Olivier Roland : Exactement. Je ne les traduis pas tous. C’est quelqu’un de très productif, qui écrit beaucoup d’articles. Je prends les meilleurs et je les publie sur habitudes zen. Isabelle Gonse : C’est donc votre deuxième blog : « habitudes zen ». Pour les anglophiles, qui veulent voir le site original c’est : « http://www.zenhabits.net » Nous allons parler d’un troisième livre que vous recommandez. Olivier Roland : Oui. « L’art de la méditation ». Isabelle Gonse : L’art de la méditation, c’est quelque chose de très à la mode en ce moment. On en parle beaucoup. Après, est-ce qu’il y a beaucoup de gens qui le pratiquent? Car ce n’est pas évident de s’y mettre. Vous, vous avez mis cela en pratique je pense. Olivier Roland : « L’art de la méditation » a été écrit par un français relativement connu qui s’appelle Mathieu Ricard. Son histoire est intéressante, car à la base, il est généticien. Il a décidé de tout plaquer pour devenir moine bouddhiste. Il est parti au Tibet, il a appris le tibétain et est devenu moine bouddhiste. Il est aujourd’hui l’interprète officiel du Dalaï-Lama quand il vient en France. Il a voulu le rendre accessible pour les Occidentaux qui ne connaissent rien au bouddhisme ni à la méditation. La méditation est une activité spirituelle, compatible avec toutes les religions et même avec l’athéisme. Si vous êtes un athée militant vigoureux, vous pouvez tout à fait pratiquer la méditation. Il y a énormément d’études scientifiques qui ont prouvé les bienfaits de la méditation sur la santé et le bien-être. Notamment, il a été prouvé que 5-10 min par jour réduisent considérablement le stress, la tendance à la colère, à la dépression, cela renforce le système immunitaire, alors que le stress diminue la capacité du système immunitaire à lutter contre les maladies. Cela renforce les émotions positives, l’attention, la concentration. Cela diminue la tension artérielle chez les hypertendus. Elle a énormément d’effets positifs. Isabelle Gonse : Je voudrais ajouter que cela a été pas mal défendu par Bernard Giraudeau qui a pratiqué la méditation. Il en parlait dans un de ses livres. David Servan Schreiber aussi. Ce sont des personnes qui ont eu des souffrances importantes dues à leur maladie et qui arrivent grâce à cela à mieux supporter la souffrance. Elles ont vraiment fait l’apologie de la méditation. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce n’est pas si compliqué de démarrer. 5 minutes par jour suffisent pour avoir des effets bénéfiques… Isabelle Gonse : Vous pratiquez vous? Olivier Roland : Oui. C’est une très bonne manière de démarrer sa journée. Commencez en faisant 5 minutes de méditation, cela vous donne un état d’esprit positif pour le reste de la journée. Vous pouvez faire cela le matin ou le soir… Isabelle Gonse : Vous êtes installé comment? Dans la position du lotus? Olivier Roland : Dans la position du lotus, mais ce n’est pas obligatoire. Pour les personnes qui ont des problèmes aux hanches, elles peuvent s’asseoir. Les mains reposants sur le giron, la partie du corps allant de la ceinture aux genoux en position assise, les épaules légèrement relevées, penchées vers l’avant et la colonne vertébrale bien droite. Il donne l’image d’une pile de pièces d’or. On imagine que notre colonne est une pile de pièces d’or en équilibre. Le menton légèrement rentré, vous regardez droit devant vous, vous pouvez fermer les yeux si vous voulez. Une manière simple de démarrer, c’est de se concentrer sur sa respiration. Concentrez-vous sur votre inspiration et votre expiration au moins 5 minutes. Isabelle Gonse : Et on chasse toutes les idées parasites, toutes les idées qui passent? Olivier Roland : Le but n’est pas de se vider l’esprit mais juste de se concentrer sur sa respiration pour la ressentir pleinement. Ce qui est intéressant, c’est que très rapidement, pour certains, il y a des pensées parasites qui vont venir s’installer. D’ailleurs le cerveau est conçu pour penser à des choses qui n’ont rien à voir. C’est normal. Parfois vous allez vous rendre compte que vous êtes complètement parti ailleurs et vous dire : « mince, j’ai oublié de me concentrer sur ma respiration ». Dans ce cas, il faut simplement revenir sur votre respiration et continuer pendant 5-10 minutes. Quelque chose de tout bête que vous pouvez faire juste après cette émission, cela ne prend que 5 minutes, et cela nous montre à quel point en permanence, on a des pensées qui viennent nous parasiter, y compris quand on doit se concentrer sur des tâches que l’on doit accomplir rapidement et qui viennent nous empêcher de vivre le moment présent puisque l’on va penser à des choses liées au passé ou au futur plutôt que de vivre dans l’instant présent et aussi nous empêcher d’être productif, d’être vraiment concentré sur ce que l’on fait. Et cela, ça nous aide déjà à prendre conscience de ça et à nous laisser un peu moins envahir par les pensées parasites au quotidien. Isabelle Gonse : Cela peut être intéressant de faire des stages de méditation, car le problème des livres, c’est que parfois il est difficile de les appliquer dans la vie courante. C’est un sujet que vous avez traité, on y reviendra… Olivier Roland : Effectivement, lire des livres sans les appliquer cela ne sert à rien. Donc pourquoi pas faire des stages de méditation. Il faut juste faire attention car il y a un peu de tout et n’importe quoi dans ce milieu-là. Le mieux c’est d’essayer plusieurs cours et de prendre la personne qui vous parle le plus. Isabelle Gonse : Je vous propose de faire une autre petite pause musicale.

Isabelle Gonse : Voilà, on se retrouve sur Radio Enghien avec Olivier Roland. Qu’est-ce que l’on vient d’écouter Olivier? Olivier Roland : C’était un poème de Rudyard Kipling qui est l’auteur du livre de la jungle. Le nom français c’est : tu seras un homme mon fils, mis en chanson par Bernard Lavilliers. C’est un beau poème de développement personnel. Isabelle Gonse : C’est vrai, c’est un beau texte. On va continuer à parler des livres que vous recommandez sur votre blog « des livres pour changer de vie ». Il y en a un qui s’appelle : « comment se faire des amis ». J’ai été étonnée de voir ce livre faire partie de votre sélection puisque c’est un livre qui existe depuis au moins 50 ans. C’est un livre très connu, est-ce qu’il est encore d’actualité? En quoi est-ce qu’il est intéressant et actuel aujourd’hui? Olivier Roland : C’est un livre qui a été publié en 1936, donc il n’est plus tout jeune. Comme il y a des livres qui ne sont plus tous jeunes mais qui ont gardé leur pertinence, celui-ci en fait partie. Contrairement à ce que son titre laisse entendre, ce n’est pas juste à propos de comment se faire des amis. C’est en gros, comment gérer notre ego et l’ego des autres dans nos relations avec les autres. C’est vraiment quelque chose de très important. Quand on lit ce livre, on se rend compte à quel point l’ego est prédominant dans nos relations avec les autres.L’auteur, Dale Carnegie explique que cela ne sert à rien de se lancer dans de grandes argumentations pour essayer de convaincre l’autre de notre point de vue. C’est très rare d’y arriver. Tout ce qu’on arrive à faire en général c’est d’énerver la personne en face et de compliquer nos relations. Il faut d’abord savoir écouter l’autre. Cela n’empêche pas qu’il faut savoir débattre, mais il faut savoir écouter l’autre, comprendre son point de vue et ménager son ego. Il donne l’exemple d’Al Capone qui dit : « j’ai passé les meilleures années de ma vie à donner du plaisir et de l’amusement aux gens. Quelle a été ma récompense? Les insultes et la vie d’un homme traqué ». C’est une loi universelle très difficile à accepter, 99 fois sur 100 l’être humain se juge innocent quelque soit l’énormité de sa faute. C’est vraiment quelque chose qu’il faut intégrer dans nos relations avec les autres. Même si vous pensez que l’autre en face est horrible, lui ne se voit pas comme ça. C’est quelque chose qu’il faut prendre en compte dans notre manière d’aborder les autres. Il donne des principes extrêmement concrets et faciles à appliquer. Le premier principe est de ne pas critiquer, de ne pas condamner, de ne pas se plaindre. Cela semble un peu biblique, mais ce sont des choses simples que vous pouvez essayer pendant une semaine, un mois et vous verrez si cela améliore ou pas vos relations de tous les jours. Le second principe est de complimenter honnêtement et sincèrement. Plutôt que d’essayer de trouver la faille dans ce que dit la personne en face de vous, de donner votre point de vue, de critiquer, essayer de trouver les points positifs et complimenter sincèrement sur ces points. Le troisième principe est d’avoir le sourire. Cela parait évident… Isabelle Gonse : Vous l’avez…et cela s’entend… Olivier Roland : Cela s’entend au téléphone, à l’antenne. En plus quand on est en face de la personne, cela se voit. Cela nous est tous arrivé d’aller dans un magasin et de voir un artisan qui n’avait pas le sourire. Même si cette personne a les meilleures compétences du monde, cela ne donne pas envie…on aime bien les gens qui sourient. C’est quelque chose qui fait partie de la communication, de la chaleur humaine. Essayez d’avoir le sourire, de faire cela pendant 30 jours, de sourire plus, de complimenter etc… Le fait aussi de retenir le nom d’une personne revêt une grande importance pour elle. Essayez de répéter le nom dans votre esprit… Isabelle Gonse : Oui, parce que quand on se trompe, cela ne fait pas plaisir. Olivier Roland : C’est important de retenir le prénom des gens et de l’utiliser dans la conversation. Sachez écouter, encouragez les autres à parler d’eux même. Cela est lié à notre ego, on adore parler de nous même. Si vous encouragez les autres à parler d’eux, ils vont aussi apprécier de vous écouter. Parlez à votre interlocuteur de ce qui l’intéresse. Il y a une certaine réciprocité, la personne va ensuite vous demander ce qui vous intéresse. Faites sentir aux autres leur importance, et faites-le sincèrement. Il précise bien cela dans son livre. Ce n’est pas une technique pour manipuler, car de toute façon la manipulation, au bout d’un moment ça se repère et cela va à l’encontre de l’objectif donné dans ce livre qui est d’avoir de bonnes relations avec les autres. Faites-le sincèrement, vous pouvez toujours trouver du bon chez les personnes. Après, si vous êtes devant votre ennemi juré… Isabelle Gonse : Cela ne sera pas applicable… Olivier Roland : Dans la vie de tous les jours, on peut améliorer ses relations avec les autres et vivre des relations plus épanouies, plus positives. Isabelle Gonse : C’est donc un livre qui reste d’actualité qui est réédité régulièrement… Olivier Roland : Absolument. C’est un best-seller qui a été vendu à des millions d’exemplaires et en plusieurs langues. Isabelle Gonse : On rappelle le titre : « comment se faire des amis » de Dale Carnegie. Un petit livre de chevet, finalement… Olivier Roland : Il se lit très facilement. Il a des chapitres courts avec des choses concrètes que l’on peut appliquer au quotidien. Isabelle Gonse : Il faut cesser les discussions vaines…qui a tort…qui a raison… Olivier Roland : Au final tout le monde sort stressé, épuisé et tout le monde reste sur sa position. Isabelle Gonse : Il y a un autre livre un peu dans le même esprit que vous nous recommandez aussi. Cela s’appelle : « cessez d’être gentil, soyez vrai » de Thomas D’Ansembourg. C’est un livre d’un des chantres de la communication non violente, la CNV. Il se trouve que je connais un peu la CNV, j’ai fait une émission sur la communication non violente sur Radio Enghien en invitant Michelle Guez, spécialiste en la matière. Ce livre rappelle les principes de la communication non violente. Je vous laisse nous en parler à travers ce que vous avez retenu, sur votre site peut-être… Olivier Roland : Oui, vous pouvez taper Thomas D’Ansembourg… Isabelle Gonse : Il est belge, ou canadien? Olivier Roland : Canadien. En gros, la communication non violente, c’est qu’on a plus facilement tendance à dire leurs quatre vérités aux autres, et à dire : « tu es ainsi plutôt que je ressens cela ». La communication non violente consiste à exprimer sa vérité dans le respect des autres, sans les heurter, sans être violent avec eux au niveau de la parole. C’est le sujet du livre. L’auteur pose cette question : « est-ce que vous faites souvent l’effort d’inventorier les sentiments qui motivent vos jugements ». Par exemple, le fait de donner des noms d’oiseaux à quelqu’un. Quels sont les sentiments derrière qui nous font dire ça? Est-ce-que l’on est capable d’identifier les besoins qui sont camouflés derrière nos propos. Est-ce qu’on fait aux autres des propositions réalistes, négociables, plutôt que de les mettre dos au mur? Isabelle Gonse : Si je résume, c’est une démarche en quatre étapes qui consiste dans le cadre d’un différent avec une personne à constater une situation. Par exemple : « hier soir, tu ne m’as pas adressé la parole lors de la soirée ». Plutôt que de la juger et de l’attaquer, il vaut mieux dire : « je me suis senti triste, délaissé… » par exemple. Après avoir exprimé son sentiment, on passe à son besoin : « j’ai besoin de chaleur, de confiance.. », et donc on demande à la personne de faire une demande qui ne soit pas trop exigeante, mais réaliste. Par exemple : « peux-tu m’expliquer ce qui ce passe ou pour quelle raison tu ne m’as pas adressé la parole »?  Cela permet d’engager une communication sur une base constructive qui fait que l’autre a envie de communiquer et ne se bloque pas. Cela ouvre la communication. Olivier Roland : Vous avez très bien décrit le processus. Isabelle Gonse : On peut peut-être citer un autre livre dans le même registre : « les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs) » de Marshall B. Rosenberg. Les mots ça peut tout ouvrir ou tout fermer finalement. C’est un livre avec beaucoup d’exemples de situations dans lesquelles on peut réagir de telle ou telle manière. Olivier Roland : Il y a un exercice que j’ai tiré du livre « cessez d’être gentil, soyez vrai ». C’est de pratiquer l’empathie, lorsque que quelqu’un vous exprime ses griefs. Écoutez sans rien faire, portez votre attention sur les sentiments et besoins de votre interlocuteur. Reflétez les sentiments et les besoins de votre interlocuteur en les reformulant. Par exemple, si quelqu’un dit : « je suis énervé parce que tu es comme ci ou comme ça », reformulez en disant : « je comprend que je t’ai blessé en faisant ça, que tu voulais qu’on passe un moment ensemble ». Reformulez et observez les signes de relâchement et de détente qui accompagnent votre tentative de communiquer de manière non violente même si l’autre n’est pas dans cette démarche là. Souvent quand on a cette démarche de communication non violente envers quelqu’un qui nous agresse verbalement , cela va le calmer et faire repartir la discussion sur de meilleures bases.

Isabelle Gonse : Oui, cela va calmer le jeu.Vous avez aussi un petit exemple à nous donner sur un mode de communication non violente. Olivier Roland : L’auteur donne un exemple dans son livre, il dit qu’il faut savoir dire non. Beaucoup de personnes, par peur du conflit, ne savent pas dire non. Il donne cet exemple, dans lequel beaucoup se reconnaîtront. Un couple est invité régulièrement par les voisins à des après-midi barbecue. Ils ont peut-être apprécié d’y aller au début, mais très vite ils se sont ennuyés dans ces après-midi, et ils auraient bien aimé faire autre chose. Mais à chaque fois que le voisin les invite, ils n’osent pas dire non pour ne pas créer de conflit et garder de bonnes relations de voisinage. Grâce à la communication non violente, on peut apprendre à dire non de manière diplomatique sans blesser l’autre, tout simplement en disant que nous aussi nous avons des besoins et que nous avons envie de faire des choses qui nous épanouissent. Cela peut être quelque chose d’assez bloquant pour certaines personnes surtout dans les activités qui nous plaisent pas qui prennent notre temps et qui nous empêchent de faire ce que l’on a envie de faire. Isabelle Gonse : Cela revient à ce qu’on disait tout à l’heure, à savoir, choisir ce qui est important pour nous et aller à l’essentiel, ne pas se disperser en acceptant des tas d’invitations à droite et à gauche, alors qu’en fait ce jour là c’est plus important de rester à la maison et de lire un bon livre ou d’être à deux. Tous ces livres, Olivier Roland, comment fait-on pour les appliquer vraiment dans la vie? Comment passer de la théorie à la pratique et les appliquer dans sa vie? Est-ce-que vous, vous y arrivez? Olivier Roland : Oui, j’y arrive. J’essaie de le faire. Je n’y arrive pas pour tous les livres, je l’avoue. Effectivement, lire beaucoup de livre de non-fiction et ne rien faire derrière, cela ne sert à rien. Je peux vous donner quelques techniques simples. Quand vous lisez un livre, prenez 3 actions concrètes que vous pouvez faire demain pour améliorer votre vie. Ce ne sont pas des choses que vous allez faire toute votre vie, mais ce sont des choses que vous allez tester quelques jours, un mois. Vous prenez 3 actions, et à la fin du livre, quand vous l’avez terminé, dans ces 3 actions, vous en choisissez une seule que vous allez mettre en pratique dans votre vie et expérimenter. Vous observez si cela vous apporte quelque chose ou pas, si c’est difficile ou pas. Si cette action ne se révèle pas positive, vous n’arrivez pas à la faire, vous essayez de faire la deuxième etc…Si vous arrivez à ne tirer qu’une seule action de chaque livre pour améliorer votre vie, vous allez vraiment en tirer quelque chose de concret. C’est peut-être plus que juste des connaissances théoriques qui vont venir grossir votre cerveau avant que vous ne les oubliez, mais des compétences que vous aurez acquis et que nous ne pourrez plus oublier. Isabelle Gonse : Et pour cela , il faut s’entraîner. Il faut le faire sur quelques semaines, un mois pour que cela devienne une habitude. Olivier Roland : Voilà. Il y aussi quelque chose qui peut nous empêcher d’appliquer un livre, c’est le scepticisme. On a un doute sur l’auteur, sur l’application etc… C’est bien d’être sceptique, mais il faut l’être de la bonne manière. Être sceptique et ne rien faire derrière, cela ne sert à rien. Il faut être sceptique en ayant un peu la démarche du scientifique dans son laboratoire qui teste les choses. Soyez sceptique en vous disant qu’il faut essayer ce que propose l’auteur pour voir si cela s’applique à votre vie. Vous verrez par vous même si ce que préconise l’auteur s’applique à vous. Si cela ne s’applique pas à vous, vous n’êtes pas obligé de le faire toute votre vie. Isabelle Gonse : On ne peut pas tout faire de toute façon…On peut essayer différentes choses et en garder un petit quelque chose à chaque fois et changer petit à petit. Cela va aussi dans l’esprit de ne pas vouloir tout changer en même temps, de ne pas se fixer des objectifs trop ambitieux, de ne pas vouloir appliquer tout ce qu’il y a dans un livre, parce qu’on y arrivera jamais. Olivier Roland : Exactement. D’ailleurs, cela nous amène au prochain livre. Isabelle Gonse : Alors justement, vous pouvez nous parler des exemples que vous avez appliqués dans votre vie, comme la méditation. Quelles sont les autres petites habitudes que vous avez récoltées à droite et à gauche comme ça…peut être dans le domaine personnel plus que dans le domaine informatique? Olivier Roland : Déjà les livres sur la santé qui ont complètement révolutionné ma manière de considérer ma santé. Avant, je ne me souciais pas de ce que je mangeais, je ne faisais pas de sport, et je pensais que seuls les vieux devaient se préoccuper de leur santé. J’avais tord. Je me suis mis à manger plus sainement, plus de légumes, moins de pizzas. Je fais du sport, j’ai plus d’énergie, je me sens mieux. Isabelle Gonse : Vous avez testé, expérimenté et ça marche… Olivier Roland : Tout à fait. Isabelle Gonse : Autre chose? Olivier Roland : Oui beaucoup d’autres choses. J’essaie de ne pas regarder mes mails en premier, de me concentrer sur mes objectifs. Je travaille toujours en lot, sans interruption. Je n’ai pas d’alerte e-mail, je met mon téléphone sur répondeur pour ne pas être dérangé, et je travaille dans une concentration la plus forte possible. Ensuite, il y a le livre « la semaine de 4 heures » que j’ai appliqué de A à Z. C’est ce qui m’a permis de créer cette entreprise sur le web aujourd’hui et qui me permet de vivre n’importe où. Isabelle Gonse : On va parler d’un dernier livre de votre sélection. Après il y en a plein d’autres. D’ailleurs on va dire à nos auditeurs, s’ils ont des suggestions de lecture de livres sur votre blog, qu’ils n’hésitent pas. Le blog s’appelle « des livres pour changer de vie ». Olivier Roland : Il suffit de le taper dans Google pour le trouver. Isabelle Gonse : Parmi vos best of, il y a également « la voix du Kaizen ». Cela vient de l’Asie? du Japon? Olivier Roland : Cela vient du Japon. L’ironie, c’est qu’à la base c’est une méthode américaine qui a été exportée au Japon après la seconde guerre mondiale, pour aider le pays à se reconstruire. C’est une technique qui a été abandonnée aux Etats-Unis mais qui a explosé au Japon. Vous allez y retrouver la philosophie précédente. Par exemple, plutôt que de se dire que l’on veut écrire un livre, et que l’on veut avoir écrit 100 pages, prendre le problème à bras le corps et s’y jeter complètement, il vaut mieux faire des petits pas et progresser petit à petit. Plutôt que de se dire que ça fait 10 ans que je veux écrire un livre, et bien je vais commencer par écrire une demi-page par jour. Cela ne prend pas tant de temps que ça et petit à petit, je vais m’habituer à écrire. Au début, je vais écrire beaucoup de pages qui n’ont aucun intérêt, mais au fur et à mesure, je vais construire ce roman et y passer plus de temps. C’est l’idée de progresser petit à petit pour briser un peu notre objectif ambitieux en tous petits objectifs… Isabelle Gonse : Sinon, cela fait très peur… Olivier Roland : Exactement. Cela fait peur, on procrastine, on remet toujours au lendemain. C’est une des motivations que l’on a pour toujours remettre les choses au lendemain. Cela nous fait peur, on se dit que c’est trop gros, qu’on y arrivera jamais. Avoir des objectifs comme ça, facilement atteignables, cela rassure, il faut juste s’assurer que ces objectifs nous amènent vers le but que l’on veut réaliser. Isabelle Gonse : Il faut réaliser des petits bouts de votre grand objectif en fait. Olivier Roland : L’auteur donne des petits exemples tirés de la vie de tous les jours. Par exemple, si vous voulez maigrir, commencez par une cuillère de riz en moins. Si votre bureau disparaît sous la paperasse, et que vous vous dites tous les jours que vous allez le ranger, et bien classez une feuille par jour. Rangez un crayon, un trombone par jour. Ce sont des choses simples mais qui à la fin donnent des résultats et au fur à mesure vous allez y prendre goût. Si vous n’aimez pas l’exercice physique, montez 3 à 5 marches par jour, faites quelque chose plutôt que rien. Isabelle Gonse : Donc cela c’est « la loi du Kaizen » qui a été écrite par un japonais, un américain? Olivier Roland : Un américain qui s’appelle Robert Maurer. Isabelle Gonse : On peut retrouver le résume sur votre site. Je voudrais ajouter un livre qui va un peu dans le même sens d’un professeur qui s’appelle Michel Lejoyeux que j’ai accueilli dans l’émission au mois de novembre, un bout de chemin ensemble. Il a écrit : « changer..en mieux ». Il parle de plein de registres dans lesquels on peut changer. Par exemple, arrêter de fumer, arrêter de boire, se mettre à faire du sport. C’est la même idée, commencer par un petit objectif, vous verrez que c’est un plaisir de changer, et vous aurez envie de continuer. Le livre est sorti fin 2011, vous le trouverez facilement. Michel Lejoyeux, Changer..en mieux. Cela va vraiment dans le même sens que ce que vous disiez. Isabelle Gonse : Il nous reste un peu de temps ensemble, après la pause musicale, nous allons avoir un témoignage. C’est celui d’une personne qui a fait une formation avec vous, vous organisez aussi deux types de formations, sur vos blogs avec vos élèves comme vous dites. Est-ce-que vous pouvez nous expliquer un peu ces formations? Olivier Roland : Il y a une formation « agir et réussir » conçue pour aider les personnes qui veulent créer leur entreprise mais qui remettent sans cesse leur projet au lendemain. Cela les aide à dépasser cette procrastination, à se mettre en route et au final à créer leur entreprise. Et j’ai une formation qui explique comment écrire et développer un blog qui marche pour gagner un complément de revenu ou un revenu complet. Isabelle Gonse : Ces sont des formations que vous faites sur le web. C’est payant, ce qui vous permet aussi de gagner votre vie avec votre blog. Les gens font ça à leur rythme en recevant des e-mails de votre part… Olivier Roland : Une fois qu’ils sont inscrits, ils reçoivent des e-mails avec un lien qui amène au cours qui est souvent sous forme de video, audio texte. Cela permet de suivre le cours à son rythme, c’est le grand avantage d’une formation comme ça en ligne. Et surtout cela permet de consulter la formation où que l’on soit dans le monde. J’ai des personnes au Québec, en Belgique, en Suisse ou en Nouvelle Calédonie. Isabelle Gonse : C’est sur toute l’année ou il y a des sessions bien précises… Olivier Roland : Des sessions d’inscription… Isabelle Gonse : Des sessions d’inscriptions qui peuvent du coup regrouper pas mal de monde, puisque vous n’avez pas besoin d’avoir tout le monde dans la même salle. C’est assez interactif, vous donnez des conseils plus personnalisés aussi? Olivier Roland : Cela dépend des formations. Il y en a où on peut interagir et il y a des séances de coaching commun, où on discute ensemble avec les membres, et d’autres où ça va être plutôt un type de formation en DVD. Isabelle Gonse : Nous allons faire une pause musicale avant de prendre en ligne César qui va nous parler de ces formations.

Isabelle Gonse : Vous êtes toujours sur Radio Enghien, nous venons d’écouter une musique choisie par Olivier Roland. Olivier Roland : Cela s’appelle You can get it if you really want de Jimmy Cliff. C’est une musique des années 70, c’est une chanson très simple qui dit vous pouvez y arrivez si vous le voulez. Isabelle Gonse : Just do it! Alors, on accueille en ligne César. Bonjour César! Bonjour! Merci d’avoir accepté de témoigner sur Radio Enghien. Vous avez participé à une formation avec Olivier Roland. Quel type de formation vous avez fait? Est-ce-que vous pouvez nous dire comment vous l’avez connu, qu’est ce que cela vous a apporté dans votre vie? Vous êtes musicien professionnel? César : C’est cela. Isabelle Gonse : Expliquez-nous cette aventure. César : J’ai rencontré Olivier par Internet via son blog « des livres pour changer de vie ». J’ai trouvé pleins de conseils sur ce blog sur les choses de la vie, que ce soit des conseils pour la procrastination, ou comment éviter les idées négatives de son entourage, qui sont pour moi les principaux facteurs à bien négocier pour arriver à un objectif quel qu’il soit finalement. Il m’a envoyé des e-mails par rapport à sa formation « agir et réussir ». Au départ, je n’étais pas super motivé, car déjà c’était un investissement, mais ce qui m’a convaincu, c’est qu’il a organisé un webinaire où il a parlé de ce qu’on peut apprendre avec lui, et j’ai cru en lui. Et franchement, je ne suis vraiment pas déçu. Isabelle Gonse : Vous avez suivi ces formations sur internet pendant une session d’« agir et réussir »? César : De novembre dernier jusqu’à maintenant. Isabelle Gonse : Quel était votre objectif? César : L’objectif premier, c’était d’arriver à mener jusqu’au bout mon projet et de ne pas laisser tomber pour les nombreuses raisons que l’on peut avoir. Les premiers modules étaient très bien conçus par rapport à cela, ce qui fait que cela m’a permis de coller complètement à mon objectif. J’ai pu obtenir un poste dans ma branche de métiers que je n’aurais pas obtenu si je n’avais pas appliqué tous les conseils que l’on m’a donné à ce moment là, je ne serais jamais arrivé là où j’en suis maintenant. Isabelle Gonse : Vous n’éprouviez pas le besoin d’avoir une personne en présentiel, un coach véritablement? Une formation à distance ça vous convenait bien? César : Disons que moi ça me convenait car c’était à mon rythme. Ce n’était pas intrusif. En même temps, Olivier était présent si l’on avait besoin d’éclaircir un point que l’on n’avait pas compris. Il suffisait de lui envoyer un mail. Isabelle Gonse : Votre objectif, c’était de trouver un poste dans un orchestre? César : C’est cela. Et je suis en train de monter une entreprise à côté. J’ai trouvé un poste dans un orchestre. C’est une super expérience de vie. En parallèle, je monte une entreprise de formations via internet aussi. Isabelle Gonse : Des formations par rapport à votre univers de la musique ou de façon plus large? César : De façon plus large. C’est beaucoup moins académique et beaucoup plus concret et applicable dans la vie. Je voudrais aussi ajouter que la formation était donnée de manière diffuse, ce qui faisait qu’on avait une action à faire toute les semaines, et cela avançait presque tout seul. Isabelle Gonse : On en revient à la politique des petits pas progressifs qui permettent d’avancer régulièrement. C’est très important de jalonner son objectif de mini objectifs pour aller jusqu’au bout. Merci César. Vous vouliez ajouter autre chose? César : Mes amitiés à Olivier et au plaisir de le revoir bientôt.

Olivier Roland : Merci César. Isabelle Gonse : Il nous reste quelques minutes pour rappeler les infos pratiques pour vous trouver Olivier! Olivier Roland : Pour me trouver, il faut tout simplement taper « des livres pour changer de vie » sur Google. Vous tomberez sur mon blog principal où vous avez des résumés des livres pour changer de vie, des livres rares et exigeants. Isabelle Gonse : Qui ont changé votre vie, ça c’est sûr. Vous êtes un cas d’école. Olivier Roland : Oui on peut dire cela. Je suis passé du statut d’entrepreneur surmené, à travailler 70 heures par semaine dans un secteur qui ne me plaisait plus à un rythme beaucoup plus cool, je voyage un peu partout dans le monde. J’essaie d’aider un maximum de personnes, César est une de ces personnes. Isabelle Gonse : Est-ce-que vous avez une idée du profil des gens qui vous suivent, est-ce-que ce sont des gens jeunes? à l’aise avec les nouvelles technologies? Olivier Roland : Il y a une grande variété dans mes lecteurs. Il y a quand même plus de personnes entre 25 et 35 ans, mais il y aussi des lecteurs dans toutes les tranches d’âge. Isabelle Gonse : C’est vrai que c’est aussi l’âge où l’on fait des choix professionnels lorsqu’on est jeune, mais on peut toujours faire des choix à tout âge. Olivier Roland : J’ai vu des reconversions impressionnantes de personnes qui étaient salariées depuis 20-30 et qui ont créé leur entreprise. Elles accomplissaient un rêve qu’elles avaient depuis des années. Isabelle Gonse : Parfois, elles sont poussées dehors à 50-55 ans. Parfois elles le choisissent. Olivier Roland : Et parfois ce sont les deux. Elles ont été poussées dehors, et elles prennent cette occasion pour créer leur entreprise. Isabelle Gonse : Et parfois elles en sont très heureuses, avec une vie plus équilibrée. Olivier Roland : Oui, cela ne veut pas dire qu’elles réussissent à tous les coups. Bien sûr, il y a un risque dans l’entrepreneuriat. 50% des entreprises mettent la clef sous la porte avant les 5 ans. Mais quand on fait bien les choses, on peut s’assurer que même en cas d’échec, on n’y perd pas trop de plumes et que ce soit une expérience très positive qui nous permette de rebondir derrière. Si on n’y arrive pas la première fois, on aura plus de chance d’y arriver la deuxième.

Isabelle Gonse : L’échec finalement prépare au succès. Olivier Roland : Exactement. Isabelle Gonse : Olivier Roland, merci beaucoup d’être venu de Lille pour cette émission. Espérons que tout cela va aider nos auditeurs à passer dans le concret. Olivier Roland : Surtout appliquez ce que vous lisez, sinon cela n’a aucun intérêt, autant ne pas lire et faire autre chose. Isabelle Gonse : Lisez les livres, gardez à chaque fois 3 grandes idées, et sélectionnez en au moins une… Olivier Roland : Et testez la. Même si vous êtes sceptique, testez la. Isabelle Gonse : Merci beaucoup Olivier, je vous donne rendez-vous pour une nouvelle émission un bout de chemin ensemble dans 15 jours et merci de votre fidélité. Au revoir. Olivier Roland : Au revoir. Pour recevoir gratuitement un podcast "7 étapes pour vaincre la Procrastination et rester motivé pour créer ou diriger une entreprise" et une vidéo "7 livres indispensables pour Créer son Entreprise", cliquez ici et laissez-moi votre adresse email pour que je vous les envoie gratuitement ! ;)

Article publié sur Des Livres Pour Changer de Vie. Si vous voyez cet article sur un autre site, il s'agit d'une copie éhontée. Google+Related posts: Podcast : émission de radio « Travailler moins, gagner plus et vivre mieux » Personal Development for Smart People (Le Développement Personnel pour les gens intelligents)

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Thu, 23 Aug 2012 12:00:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/1790/Emission-de-radio-les-livres-et-le-dveloppement-personnel
Le succès selon Jack http://www.olivier-roland.fr/items/view/1745/Le-succs-selon-Jack

Phrase-résumé de “Le succès selon Jack” : Ce livre s’adresse à tous ceux qui désirent réaliser leurs ambitions et leurs rêves, tant personnels que professionnels : Jack Canfield propose soixante-quatre principes pratiques et inspirants, touchant tous les aspects de la vie et qui vous mèneront là où vous le désirez vraiment.

Par Jack Canfield en collaboration avec Janet Switzer , 2005, 575 pages. Titre original : “The Success Principles : How to get from where you are to where you want to be” Note : cette chronique invitée à été rédigée par Marie-Noël du blog Des Editions Label Vie Chronique et résumé de « Le succès selon Jack » :

Première partie : Les principes fondamentaux du succès « Apprenez les principes fondamentaux du jeu et n’en dérogez plus. Les solutions improvisées ne marchent jamais » Jack Niklaus

  1. Assumez l’entière responsabilité de votre vie "Tout blâme que vous lancez à l’autre est un coup d’épée dans l’eau. Peu importe l’importance de la faute que vous lui attribuez, ou la férocité de vos reproches, cela ne changera rien à votre situation." Wayne Dyer

La première chose à accepter sur la route de la réussite, est que vous êtes l’unique responsable de toute votre vie. Non que vous sachiez empêcher les événements d’arriver. Mais vous êtes libre de choisir la réaction que vous aurez face à cet événement. Si vous faites tout le temps la même chose face à une situation, ne vous étonnez pas qu’elle produise toujours les mêmes résultats. Prenez l’entière responsabilité de votre vie si vous voulez un jour pouvoir assumer la responsabilité de votre succès. 2. Découvrez votre "raison d’être" sur Terre "Décidez du sens que vous entendez à donner à votre vie. Ensuite, organisez toutes vos activités en conséquence." Brian Tracy

Apprenez à trouver ce qui vous motive par-dessus tout et orientez ensuite toute votre activité autour de cet objectif profond. Votre véritable motivation est liée au rôle que vous pensez avoir dans la vie. Il vous donnera toujours les ressources pour avancer car il est au plus près du véritable sens de votre vie, ce pour quoi vous êtes fait fondamentalement. 3. Décidez de ce que vous voulez dans la vie "Le premier pas indispensable pour obtenir tout ce que vous désirez dans la vie est ceci : déterminez exactement ce que vous voulez" Ben Stein

Au début de votre existence, vous saviez exactement ce que vous vouliez et faisiez en sorte de l’obtenir. Et vous l’obteniez car vous étiez un bébé. Au fur et à mesure de votre évolution, vous avez été influencé par les interdits et les croyances de votre famille et vous avez cru qu’on ne pouvait avoir tout ce qu’on souhaitait dans la vie. Il va falloir réapprendre à cibler vos désirs et vos objectifs de manière claire si vous voulez qu’ils se réalisent. 4. C’est possible, croyez-y! "Tout ce que l’esprit peut concevoir, tout ce en quoi il peut croire, il peut aussi le réaliser." Napoleon Hill

La science démontre aujourd’hui que notre cerveau réagit plus en fonction non de ce qui arrive réellement, mais de ce que nous pensons qu’il va arriver et ce à cause de nos expériences passées. C’est le fondement de l’effet placebo. En imaginant des attentes positives, vous vous mettez dans les dispositions pour qu’elles arrivent. Si vous vous attendez à réussir, c’est ce que vous obtiendrez. 5. Croyez en vous « Vous devez croire en vous, même si vous êtes seul à le penser. C’est ce qui fera de vous un gagnant. »Williams Venus

Partant du principe précédant, il est important que vous croyiez d’abord que vous serez capable d’atteindre ce succès (ou cette chose) que vous désirez. C’est un état d’esprit qui se cultive. Le choix de vos pensées vous appartient. Vous pouvez perdre du temps à penser que vous n’y arriverez pas ou choisir de croire en vous pour atteindre votre but. 6. Soyez tout l’opposé d’un paranoïaque

"Lorsque la vie vous envoie un citron, pressez-le et obtenez-en de la citronnade!" Clement Stone

Vous pouvez décider que la vie et les autres conspirent contre vous et vous positionner en éternelle victime. Mais si vous cherchez le côté avantageux de toute situation, vous découvrirez sans doute des opportunités que vous auriez ratées en étant centré sur vous-même et votre pauvre sort. 7. Déployez la toute-puissance des buts déclarés « Les buts que vous vous fixez doivent être suffisamment audacieux pour que dans le processus qui mène à leur réalisation, vous deveniez une personne de grande valeur, » Jim Rohn

Après avoir décidé du sens que vous voulez donner à votre vie, il s’agit maintenant de vous fixer des objectifs clairs et précis. Sans quoi, vos désirs risquent de rester des rêves. Choisissez des objectifs clairs et détaillés, qui vous font évoluer, qui représentent pour vous une progression. Relisez-les trois fois par jour et gardez-les toujours dans votre portefeuille. 8. Divisez pour régner ! « Le secret pour démarrer du bon pied est de subdiviser vos entreprises complexes en petites tâches réalisables. Et alors, commencez par la première. » Mark Twain

Souvent nos buts nous semblent écrasants. Or, ils sont constitués de petites tâches simples à mener à bien les unes après les autres. Etablissez donc pour chacun de vos objectifs, les différentes étapes à mettre en œuvre et l’ordre dans lequel les programmer. Dressez des cartes mentales, faites des listes, planifiez votre journée la veille et débutez par le commencement. 9. Le succès laisse toujours sa marque "Le succès laisse toujours sa marque." Anthony Robbins

A notre époque, pratiquement tout ce qui pouvait se faire a probablement déjà été fait par quelqu’un d’autre. Ce qui veut dire que si cette personne y est arrivée, elle a laissé des traces que vous pouvez exploiter à votre propre avantage. Cherchez des gens qui ont déjà réussi dans le domaine que vous voulez exploiter et trouvez comment ces personnes y sont arrivées. Contactez-les, imitez-les, prenez-les comme exemple. 10. Relâchez les freins "Les problèmes importants auxquels nous devons faire face ne peuvent être solutionnés au même niveau de réflexion que celui qui leur a donné naissance." Albert Einstein

L’image négative que vous avez de vous-même, les expériences traumatisantes que vous n’avez pas encore surmontées, vos fausses croyances sur la réalité constituent votre zone de confort et agissent comme le frein à main de votre voiture. Cessez de répéter les mêmes expériences, encore et encore et de croire qu’elles sont immuables. Changez votre comportement, changez votre dialogue intérieur grâce à des affirmations et à la visualisation de ces affirmations. 11. Imaginez tout ce que vous voulez, et obtenez-le! "L’imagination est tout. C’est l’avant- première des grands spectacles de la vie." Albert Einstein

La visualisation, l’art de créer des images d’une force irrésistible dans votre esprit, est un des outils puissants de la réalisation d’objectifs car elle stimule la puissance créatrice de votre subconscient, permet à votre cerveau d’être à l’affut de nouvelles ressources dans votre environnement et exerce un effet magnétique. Visualisez votre avenir, ajoutez-y des sons et chargez vos images d’émotions car les émotions s’impriment mieux que les idées. Utilisez des outils comme des tableaux, des photographies ou un carnet de visualisations. 12. Faites comme si "Pensez et agissez comme s’il était impossible d’échouer." Charles E.Kettering

Faire comme si est une des stratégies éprouvées pour connaître le succès. Faire comme si envoie de formidables signaux à votre subconscient qui se met à la recherche de solutions originales pour établir de la cohérence entre ses perceptions et la réalité. Faites comme si vous étiez déjà arrivé là où vous voulez aller et savourez les émotions de votre succès, maintenant. 13. Passez à l’action "Si le navire de la chance n’arrive pas jusqu’à votre quai, nagez à sa rencontre" Jonathan Winters

Vous êtes payé en fonction des résultats de vos actions. Il faut donc passer à l’action. Pourtant la tentation est grande d’analyser, de planifier, d’organiser alors qu’il faudrait tout simplement agir. Rien n’arrivera avant que vous n’agissiez. Même si vous vous trompez, même si vous échouez, il y a aura toujours un moyen de rebondir. N’attendez pas d’être parfait pour agir. 14. Foncez! Allez à la rencontre du succès "Vous ne pouvez traverser un océan simplement en le contemplant" Rabindranath Tagore

En fonçant, vous allez mettre l’univers en mouvement dans la direction que vous voulez prendre parce que le succès arrive quand vous allez à sa rencontre. Vous vous ouvrez aux occasions, vous allez de découvertes en découvertes, au lieu de rester immobile attendant qu’il arrive quelque chose. N’ayez pas peur de vous perdre en route, commencez le voyage, même si vous n’en voyez pas la fin. A un moment, parce que vous aurez commencé, une occasion se présentera pour vous conduire un pas plus loin. 15. Tremblez mais osez quand même! "J’ai eu une longue existence, parsemée de nombreux écueils, dont la plupart ne se sont jamais matérialisés" Mark Twain

Bien sûr, vous allez ressentir la peur. C’est un phénomène naturel et vous devez accepter de la ressentir plutôt que de la fuir. Vous n’en mourrez pas. C’est inconfortable mais maîtrisable. Et plus grande sera la peur, plus grand sera le sentiment de réussite. Vous pouvez vivre avec la peur ou la vaincre. Plus vous l’affronterez, moins la peur vous fera peur. 16. Soyez prêt à payer le prix de l’excellence "Si je rate une journée de répétition, je le sais. Si j’en manque deux, mon imprésario s’en rend compte. Et si j’en saute une troisième, le public s’en aperçoit." André Prévin

La plupart de toutes les réalisations ont demandé une somme de travail et de sacrifices. Même si le travail était motivé par une passion, il a été précédé d’efforts, de répétitions, d’échecs : c’est le prix de l’excellence. Tous ceux qui ont réussi peuvent vous raconter une histoire où ils ont dû dépasser leurs limites, sacrifier une part de leur vie pour mener leur projet jusqu’au bout. Il faut découvrir le prix que vous aurez à payer, faire tout ce qui doit être fait, et prendre le temps qu’il faut. 17. Demandez! Demandez! Demandez! "Il faut demander. A mon avis, demander est le secret le plus puissant, mais aussi le plus méconnu qui existe pour atteindre le bonheur et le succès." Percy Ross

La plupart des gens ont peur de demander ce dont ils ont besoin pour avancer. Peur de ternir leur image de self-made-man mais surtout peur de se faire rejeter. Demander peut s’apprendre et vous vous rendrez rapidement compte que vous n’avez rien à perdre et tout à gagner. Mais pour que votre demande aboutisse, il faut au moins demander à une personne qui est en mesure de vous donner ce que vous voulez. 18. Rejetez le rejet "Le rejet, pour moi, c’est comme un coup de clairon qui retentit dans mes oreilles pour m’éveiller de ma torpeur et pousser à avancer, et non à battre en retraite." Sylvester Stallone

Vos demandes n’aboutiront pas toutes et vous devrez apprendre à composer avec le rejet. En fait, le rejet est un mythe. C’est l’interprétation du rejet qui fait la différence. Dans le fond, avant votre demande vous n’aviez rien. Si on vous dit « non », vous n’avez toujours rien après votre demande. Votre situation est inchangée. C’est vous qui vous faites toute une montagne de ce « non ». Quel que soit le nombre de « non » auquel vous devrez faire face, si vous persévérez dans vos demandes, le « oui » sortira inévitablement. Les rejets cuisants ont été vécus par les plus grands et ils n’ont pas abandonné. C’est pour cela qu’ils sont devenus grands. 19. Profitez des commentaires et des réactions "Les commentaires des autres et la critique forment le petit-déjeuner du champion." Ken Blanchard et Spencer Johnson

Pour pouvoir vous améliorer, vous devez être prêt à entendre les commentaires et les critiques. Vous devez aussi les solliciter car ils seront vos boussoles vers la réussite de votre entreprise. Evitez d’en faire une affaire personnelle, ce sont juste des indications pour rectifier votre trajectoire. Les pilotes de ligne n’en veulent jamais à la tour de contrôle. Pourtant sans cesse elle est en train de corriger leur position. 20. Ne vous arrêtez jamais d’évoluer ! « Celui qui cesse de s’améliorer, cesse d’être bon. » Olivier Cromwell

Pour arriver au succès, il est indispensable d’acquérir de nouvelles compétences et d’adapter votre savoir aux changements rapides du monde moderne. Pour ne pas vous décourager, il vous faudra procéder par petites étapes et vous laisser le temps d’apprendre. Les progrès exigent du temps. Souvent, un tout petit pas d’avance fait la différence avec vos concurrents. 21. Tenez compte de vos succès « Si vous voulez davantage d’une chose, il vous faut commencer à la mesurer. » Charles Coonradt

Tenir compte veut dire « tenir des comptes » : mesurez précisément vos progrès, vos réussites, vos objectifs. Apprenez à compter tout ce qui fait votre route. Tenir des scores incite naturellement à les améliorer. Mais mesurez ce que vous voulez et non ce que vous ne voulez pas. 22. Persévérez ! « Tombez sept fois, relevez-vous huit fois. » Proverbe japonais

Peu importe la difficulté, plus vous persévérez, plus vos chances de succès augmentent. La persévérance est probablement la qualité dominante de tous les gagnants. Cela ne sera pas toujours facile, mais en refusant d’abdiquer, vous apprendrez de nouvelles leçons et développerez de nouvelles compétences. N’abandonnez jamais vos rêves ni vos espoirs même si le temps vous semble long vers votre but. 23. Observez la règle de « 5 » « Le succès est la somme de petits efforts, répétés jour après jour. » Leo Robert Collier

Décidez de faire chaque jour cinq gestes précis qui vous rapprochent de votre objectif. Chacun de ces gestes permet d’ancrer votre détermination et de repousser le découragement. Les résultats suivent toujours les efforts soutenus dans la même direction. 24. Allez toujours au-delà des attentes « Le kilomètre additionnel n’est pas un endroit fort fréquenté. » Wayne Dyer

En vous mettant vraiment au service des autres avec votre activité et en étant prêt à les satisfaire au‑delà de leurs attentes, vous êtes assuré de vous en faire des clients fidèles et respectueux de votre travail. Cherchez toujours les occasions d’aller un pas plus loin même si personne ne vous le demande. Cela deviendra votre marque de qualité. Faites toujours « le kilomètre additionnel ». Deuxième partie : Transformez-vous pour le succès « La plus grande révolution de notre génération est la découverte que les êtres humains peuvent transformer leur vie en changeant simplement de mentalité. » William James 25. Décrochez du club des geignards et adhérez à celui des gagnants "Vous représentez la moyenne des cinq personnes que vous fréquentez le plus souvent." Jim Rohn

Votre environnement et les personnes que vous fréquentez ont une énorme influence sur vous et vous empêchent la plupart du temps d’évoluer. Faites le tri dans vos relations, recherchez les gens qui réussissent, les relations motivantes et qui vous élèvent. Facile à dire, moins facile à faire. Pourtant, vous ne pouvez ignorer cette étape. 26. Faites le bilan de vos réussites passées "Vous êtes un aimant vivant. Ce que vous attirez dans votre vie est en harmonie avec vos pensées dominantes." Brian Tracy

On accorde en général plus d’importance aux échecs qu’aux succès. Prendre conscience de ses succès augmente la confiance en soi. Faites l’inventaire de vos succès : les plus importants d’abord. Continuez à établir la liste des centaines d’autres que vous n’avez jamais pris la peine de considérer. N’oubliez pas de penser à vos succès futurs et de les ancrer dans le présent. 27. Ne perdez pas la récompense de vue "Il est facile de se laisser aller au négativisme et au défaitisme. Par contre, il faut faire des efforts pour demeurer positif et motivé." Dona Cardillo

La satisfaction de toutes vos avancées est une de vos récompenses. Il est important d’apprendre à faire le bilan avec une approche positive à la fin de la journée. Et de laisser la nuit et votre inconscient faire le reste. 28. Réparez les pots cassés, terminez les projets laissés en suspens "Si un bureau en désordre est le reflet d’un esprit confus, que représente un bureau bien rangé?" Laurence J. Peter

La plupart des gens franchissent souvent toutes les étapes de leurs plans en oubliant la dernière : conclure, achever, terminer. Tout ce qui est laissé en suspens utilise une partie de votre énergie psychique. Terminer les choses est un apprentissage indispensable : il faut faire de la place pour du neuf. 29. Faites la paix avec le passé pour mieux embrasser l’avenir "Personne ne peut changer le passé, mais nous pouvons tous décider de nos lendemains." Colin Powel

Dans les choses à terminer se trouvent souvent des relations douloureuses restées en suspens. Le pardon est l’étape indispensable pour pouvoir aller de l’avant et vivre votre présent pleinement, sans être attaché par des chaînes au passé. 30. Affrontez ce qui ne va pas et réglez-le "Les faits ne cessent pas d’exister parce qu’on les ignore." Aldous Huxley

Si vous voulez connaître le succès, vous devez renoncer à nier l’évidence et affronter ce qui ne marche pas : un environnement toxique, un mariage malheureux, un manque d’énergie, un excès de poids, une mauvaise santé… Nier la réalité prend aussi beaucoup d’énergie, vous vous en rendrez compte lorsque vous aurez réussi à affronter les peurs cachées derrière ce déni. 31. Embrassez le changement "Le changement est la loi de la vie. Et ceux dont le regard est tourné vers le passé ou le présent sont certains de rater l’avenir." John F. Kennedy Le changement est inévitable, c’est l’essence même de la vie. Vous pouvez en faire un allié et apprendre à l’exploiter à votre profit. Vous ne pouvez pas contrôler les changements cycliques ou structurels. Par contre, vous pouvez adapter vos réactions et accueillir ces changements.

  1. Transformez votre critique intérieur en accompagnateur personnel "Ne croyez rien de ce que vous entendez, même si cela provient de votre propre esprit." Daniel G. Amen

Votre dialogue interne est négatif à quatre-vingts pour cent. Et vos pensées négatives ont un effet déterminant sur vos comportements. Vos pensées affectent votre santé et peuvent même vous tuer. La bonne nouvelle, c’est que vous pouvez décider de les écraser comme des fourmis. Vous pouvez choisir de les remplacer par des pensées constructives en établissant un dialogue encourageant avec votre critique intérieur. 33. Abattez ces fausses conceptions qui vous emprisonnent "Si vous vous dites : "Je ne peux pas me le permettre" votre subconscient fait qu’il en soit ainsi. Choisissez une meilleure idée." Dr Joseph Murphy

Vos croyances font partie des pensées qui vous limitent. Elles se sont ancrées en vous suite à vos expériences négatives. La première chose à faire est d’en établir la liste, ensuite, de voir en quoi chacune d’entre-elles vous handicape, de trouver une phrase antidote qui l’annule et de visualiser qui vous pourriez être sans cette croyance. 34. Cultivez quatre nouvelles habitudes de succès chaque année "Le succès repose sur la compréhension, et l’application religieuse d’habitudes simples et précises qui vous mèneront infailliblement vers la réussite." Robert J. Ringer

Quatre-vingts pour cent de nos comportements sont des habitudes. Ce sont vos habitudes qui vous maintiennent là où vous êtes. Si vous n’êtes pas encore où vous voudriez aller, apprenez de nouvelles habitudes. Commencez par lister celles dont vous voudriez vous débarrasser, mettez une nouvelle habitude en place pour les remplacer. Et choisissez-en 4 à modifier dans l’année qui vient. 35. Quatre-vingt-dix-neuf pour cent c’est l’enfer ; cent pour cent c’est l’extase ! « Il y a une différence entre l’intention et l’engagement. » Ken Blanchard

L’engagement à cent pour cent est l’unique voie vers la réussite. Vous devez décider de réussir et mettre tout en œuvre pour y arriver : pas de retour possible, une voie et une seule. Non seulement vous devez avoir l’intention d’atteindre votre objectif, mais vous devez aussi le décider une fois pour toutes et vous engager à cent pour cent. 36. Apprenez et prospérez "Lorsque j’aurai fini d’apprendre, je serai un homme fini." John Wooden

Il y a différentes manières d’acquérir plus de savoir et plus de compétences : réduire le temps devant la télévision, lire davantage, étudier la vie des gens qui ont réussi, participer à des conférences et des séminaires sur le succès. Surtout restez ouverts aux nouveaux apprentissages, soyez prêts à saisir la balle au bond et préparez-vous dès à présent pour un succès futur même s’il vous semble éloigné. Engagez‑vous à apprendre toute votre vie 37. Trouvez la motivation auprès des maîtres "Je ne veux pas être comme l’un de ces types qui donnent à leurs enfants tant de conseils, sans pouvoir en prouver la valeur. Quelle autorité aurais-je alors? Comment les convaincre de poursuivre leurs rêves si je ne l’ai pas fait moi-même." Jeff Arch

Une motivation extérieure constante permet de contrer l’endoctrinement négatif précoce que nous avons reçu au sujet de la réussite et de sa possibilité. Les grands maîtres de la motivation enregistrent presque tous leurs formations en audio. Cela vous permet d’être en contact permanent avec une source directe de motivation. 38. Alimentez votre succès par la passion et l’enthousiasme "L’enthousiasme est l’un des moteurs les plus puissants du succès." Ralph Waldo Emerson

Lorsque vous êtes dans un état d’enthousiasme, vous êtes naturellement inspiré et passionné. Cette passion vient de l’amour et du plaisir qu’on éprouve par ce qu’on fait. Elle apparaît lorsque vous accomplissez ce pour quoi vous êtes destiné. Lorsque vous êtes heureux et que vous faites ce que vous aimez vraiment, vous êtes un gagnant. Faites le choix de vivre votre passion. Troisième partie : Mettez sur pied votre équipe de succès « Seuls, nous accomplissons si peu ; ensemble, nous pouvons faire tellement. » Helen Keller

  1. Concentrez-vous sur le génie qui vous est propre "La plus grave erreur que les gens font est de ne pas essayer de gagner leur vie en faisant ce qu’ils aiment." Malcolm Forbes

Votre génie propre est cette activité qui ne vous demande pratiquement aucun effort, que vous aimez faire et dont l’idée d’être payé pour la faire vous effleure à peine. Si vous pouviez gagner de l’argent de cette manière, vous en feriez votre profession. Le reste doit être délégué pour vous créer du temps consacré à votre productivité. 40. Redéfinissez le temps "L’une des adaptations les plus difficiles que les gens doivent réaliser concerne leur conception du temps et la manière de le gérer." Dan Sullivan

Il est important d’apprendre à gérer votre temps. Divisez-le en trois grandes catégories : les journées de grande productivité consacrées à la mise en valeur de votre expertise particulière, les journées de préparation servant à préparer les premières en planification, recherches, formations et les journées de repos et de loisirs avec ou sans votre famille. 41. Entourez-vous d’une équipe efficace et ensuite déléguez "Si vous n’avez pas d’adjoint, vous êtes celui de quelqu’un d’autre." Raymond Aaron

Tous les grands savent s’entourer d’une équipe efficace pour prendre en charge toutes les activités connexes à leur génie propre. Choisissez les membres de votre équipe puis faites-leur confiance. Certaines personnes adorent faire les tâches que nous détestons et souvent à meilleur coût. 42. Sachez dire non! "Vous n’avez pas à vous sentir terrorisé par les attentes des autres envers vous!" Sub Patton Thoele

Les moyens de communication modernes font que nous sommes à la disposition des voleurs de temps. Vous devez apprendre à ne pas toujours céder aux souhaits des gens et à réagir à toutes les sources de distraction. Interdisez-vous ces choses à ne plus faire. Les autres sentiront ces limites à ne pas franchir. Pour le reste, il va falloir apprendre à dire non sans vous sentir coupable : vous dites non pour vous‑même, pas contre les autres. 43. Refusez ce qui est bien pour accueillir l’extraordinaire! "Le bien est l’ennemi du mieux!" Jim Collins

Selon le principe de Pareto, seulement 20% de vos actions sont responsables de 80% de vos succès. Consacrez-vous en priorité à ces 20% de votre activité qui portent des résultats rentables. Cessez de vous spécialiser dans des choses d’intérêt secondaire. En refusant le médiocre, vous laissez la place à l’extraordinaire. 44. Hissez-vous sur les épaules d’un géant « Etudiez la vie des personnages remarquables et vous découvrirez qu’ils ont toujours fait leur apprentissage avec un ou plusieurs maîtres. » Robert Allen

La plupart du temps, malgré toute l’information disponible, nous demandons conseil à notre entourage au lieu de nous informer auprès des personnes qui ont réussi dans le domaine concerné. Pourquoi ne prenez-vous pas contact avec vos mentors ? Recherchez des mentors qui possèdent l’ensemble des qualités et l’expérience dont vous avez besoin pour atteindre votre but. Déterminez à l’avance ce que vous en attendez et suivez leurs conseils, ne les dérangez pas pour rien. Soyez prêt à votre tour à leur rendre service. 45. Engagez un accompagnateur personnel « Je suis absolument persuadé qu’à moins d’être dirigée et conseillée, une personne ne peut réaliser son plein potentiel. » Bob Nardelli

Vous avez bien conscience qu’un athlète international ne peut réussir sans entraîneur. Alors, si vous voulez faire de grandes choses, vous devez vous aussi avoir vos accompagnateurs personnels : des accompagnateurs d’affaires, de rédaction, de marketing et même de vie personnelle. Ils vous aideront à prendre les meilleures décisions possibles pour votre entreprise ou sur le plan personnel. 46. Réunissez un groupe de « grands esprits » « Que deux ou trois, en effet, soient réunis en mon nom, je suis là au milieu d’eux » Mathieu (18-20)

« Deux têtes valent mieux qu’une » dit la sagesse populaire. Alors imaginez le résultat si vous en réunissez cinq ou six afin de trouver des solutions, d’échanger des idées, de forger des relations, de vous encourager et de vous motiver mutuellement. En 1937, Napoleon Hill en parlait déjà dans son livre « Pensez et devenez riche ». Vous n’êtes pas obligé de les choisir dans votre domaine d’activité. Cela permet d’avoir des regards nouveaux sur vos projets. 47. Prenez conseil de vous-même "Toutes les ressources dont nous avons besoin se trouvent dans notre esprit." Théodore Roosvelt

Notre éducation nous a appris à chercher à l’extérieur de nous les réponses à nos questions. Pourtant, la plupart des personnes qui ont réussi ont suivi leur intuition. Ecoutez donc votre « voix intérieure ». Nous avons tous de l’intuition, il s’agit tout simplement de la développer. Comment ? Par la méditation ou en se posant des questions. Surtout, soyez attentifs aux réponses de votre inconscient et agissez immédiatement. Plus vous faites confiance à votre intuition, plus elle sera disponible et vous serez ainsi dans un flux continu d’impulsions intuitives. Quatrième partie : Créez un réseau de relations gagnantes « Les relations personnelles sont le terreau fertile d’où croissent tous les progrès, tous les succès et toutes les réalisations dans la vraie vie. » Ben Stein

  1. Soyez ici et maintenant « Ecoutez des centaines de fois. Réfléchissez des milliers de fois. Ne parlez qu’une fois. » Anonyme

Vous êtes enthousiaste pour vos projets et vous avez envie d’en parler quand vous rencontrez des gens. Ou vous avez l’habitude de contrôler et de diriger vos équipes. Mais il est souvent plus intéressant de les écouter : en se sentant écoutés, les gens vous trouveront sympathique, ouvert et…intéressant. Même si vous ne dites pas un seul mot à propos de vous. De plus, vous découvrirez les besoins réels des gens. Ce qui vous donnera des opportunités d’y répondre et ainsi obtenir un intérêt pour votre produit ou service.. 49. Parlez "à coeur ouvert" "Prendre le temps d’apprécier les points de vue divergents, et les émotions qui les accompagnent, voilà qui peut transformer les adversaires d’hier en partenaires d’une même équipe." Cliff Durfee

Les occasions de libérer nos émotions sont plutôt rares dans la vie quotidienne. Les émotions s’accumulent souvent à un tel point qu’il est difficile de se concentrer sur les « affaires courantes ». Le verre est plein, il n’y a plus de place pour écouter l’autre. Il est impossible d’écouter sans avoir été entendu. « Parler à cœur ouvert » est une technique de communication très structurée. Elle peut être utilisée avant ou pendant une réunion du personnel, au début d’une réunion d’affaire, après un événement chargé d’émotions, lors d’un conflit entre individus ou régulièrement pour créer un sentiment d’appartenance plus élevé. 50. Dites la vérité tout de suite "Dans le doute, dites la vérité." Mark Twain

La vérité nous rend souvent mal à l’aise car nous en craignons les conséquences. La communication est alors biaisée. Cacher la vérité demande beaucoup d’efforts psychiques. La vérité par contre, libère notre énergie. Dire la vérité a un effet thérapeutique puissant : des problèmes physiques disparaissent, la dépression se dissipe, la joie de vivre renaît. Même si cela vous fait peur, dire la vérité est toujours profitable. Dans les affaires, cette honnêteté paiera plus et vous accordera un « capital confiance » vous permettant de remporter des marchés même si vous n’avez pas le meilleur prix. Lors d’un examen, il est souvent plus intéressant d’avouer son ignorance que de montrer sa bêtise en inventant des réponses fausses. 51. Exprimez-vous impeccablement "Le choix irréprochable des mots peut vous mener à la liberté personnelle." Don Miguel Ruiz

Issu des Quatre accords Toltèque, ce principe rejoint la philosophie de Socrate. Les maîtres spirituels respectés ont toujours prêché contre la médisance et les jugements portés sur autrui. Nous parlons souvent de façon inconsciente sans en mesurer la portée. Que ce soit dans la réalité ou dans les sphères énergétiques. Ce que vous dites aux autres crée une vague qui fait le tour du monde. Parler impeccablement signifie laisser son « moi » supérieur s’exprimer : vous vous exprimez alors avec sincérité et intégrité. Vos mots reflètent fidèlement vos intentions, votre vision et vos rêves. 52. Dans le doute, vérifiez "Il y a peut-être un substitut aux faits véridiques, mais si une telle chose existe, je ne la connais pas." J. Paul Getty

Un trop grand nombre de gens perdent un temps précieux à se demander à quoi pensent les autres ou quelles sont leurs intentions. Ils formulent ensuite des suppositions et prennent des décisions sur de pures spéculations. Il suffit de demander à l’autre des éclaircissements pour éviter que la peur de l’inconnu enflamme l’imagination. La vérité fait sans doute plus peur que ce que nous pouvons imaginer : il est possible que connaissant maintenant tous les tenants et les aboutissants d’une situation, vous soyez obligé de prendre une décision ou de vous positionner. 53. Soyez toujours reconnaissant "La faim d’amour et d’appréciation est bien plus grande en ce monde que celle que l’on rassasie avec du pain." Mère Thérésa

« On quitte son boulot à cause du salaire » pensent les patrons. « On quitte son boulot pour un manque d’appréciation et de reconnaissance », disent les travailleurs. Il y a un fossé évident entre patrons et employés. Ce que les gestionnaires devraient comprendre, c’est que montrer de la reconnaissance à leur personnel ne leur coûte pas un sou : seulement du temps, du respect et de la compréhension. Mais tout le monde ne perçoit pas la reconnaissance par les mêmes canaux : si vous communiquez avec quelqu’un sur un mode qui n’active pas sa perception, c’est un coup dans l’eau. 54. Soyez fidèle à votre parole "Votre vie fonctionne dans la mesure où vous respectez vos engagements." Werner Erhard

Il fut un temps où la parole donnée était sacrée. Avant de promettre, on y réfléchissait sérieusement afin de pouvoir tenir sa parole. Aujourd’hui, des contrats compliqués remplacent la parole donnée. La confiance a disparu des affaires et de la vie privée, souvent. Pourtant, donner et reprendre sa parole a un coût psychologique élevé souvent méconnu ou ignoré. Vous perdez votre crédibilité, la confiance et le respect des autres – de votre famille, de vos amis, de vos collègues, de vos clients. Quelle que soit votre promesse : faire une activité avec vos enfants, remettre un rapport à temps ou ranger le garage. Toute promesse n’est finalement qu’un engagement vis-à-vis de vous-même. C’est votre intégrité et votre estime de vous-même qui sont en cause. 55. Ayez de la classe "Dans toute société, il existe des "modèles " d’excellence, des individus dont le comportement devient un exemple à suivre pour tous, des êtres brillants et admirés qu’on tente d’égaler." Dan Sullivan

Comment sortir des rangs dans un monde où la majorité des gens ne sont pas conscients et, il faut bien le dire, sont également « si ordinaires » ? Vous devez vous détacher des conventions artificielles pour accéder à un monde de conscience plus élevée, de créativité et de réussite. Vous devriez vous inspirer des attitudes suivantes : inspirez les autres et entraînez-les à donner le meilleur d’eux-mêmes, manifestez davantage de compassion, faites la guerre à la mesquinerie, à la petitesse et à la vulgarité,… Avoir de la classe vous aidera à réussir. Cinquième partie : Le succès et l’argent « Il existe une science pour devenir riche, et il s’agit d’une discipline exacte, au même titre que l’algèbre ou l’arithmétique. Il y a des lois qui gouvernent le processus d’acquisition de la richesse, et lorsqu’elles sont apprises et mises en application, elles mènent toute personne à la fortune avec une certitude mathématique. » Wallace D.Wattles

  1. Cultivez une attitude saine envers l’argent "Il existe une psychologie secrète de l’argent qui est inconnue de la plupart des gens. Cela explique leur insuccès au niveau financier." T. Harv Eker

La plupart des gens aspirent au succès mais ne dépassent jamais leurs croyances erronées sur la richesse, l’argent et les riches… C’est la première chose à faire si vous voulez atteindre le succès : déterminer, déraciner et remplacer toutes vos conceptions négatives sur le sujet. « L’argent ne fait pas le bonheur », « L’argent ne pousse pas sur les arbres », « L’argent est la source de tous les maux », et vous en connaissez bien d’autres. Il est important de repérer toutes ces croyances reçues la plupart du temps dans notre petite enfance, véhiculées par notre entourage. Le poids de la famille et la loyauté familiale inconsciente sont des obstacles majeurs à la richesse. 57. Vous obtiendrez ce que vous désirez le plus ardemment "Si vous n’attachez pas de valeur à l’argent et ne recherchez pas la richesse, vous ne l’obtiendrez probablement jamais." Dr John Demartini

Vous devez décider de devenir riche. Décidez ce qu’être riche signifie pour vous. Et combien d’argent cela représente précisément.

« J’aurai une valeur nette de …€ en… » « Je gagnerai au moins…€ l’an prochain » « J’épargnerai et j’investirai …€ par mois » « La nouvelle habitude financière que j’adopte dès maintenant est… » « Pour ne plus avoir de dettes, je ferai… »

Chiffrez aussi le prix de vos rêves : si vous voulez acheter une nouvelle voiture, sachez combien il vous en coûtera afin d’être aussi précis que possible dans vos rêves, désirs et objectifs. 58. Payez-vous d’abord « Vous jouissez du droit divin de l’abondance, et, si vous n’êtes pas au moins millionnaire, c’est que vous n’avez pas eu votre part. » Stuart Wilde

Commencez par lire le livre de George Clason : « L’homme le plus riche de Babylone » écrit en 1926 et l’un des plus grands classiques du succès de tous les temps. Le premier principe partagé par le héros dans ce conte est « Payez-vous en premier ». C’est-à-dire mettre 10% de tous vos gains de côté dans le but de les faire travailler pour vous. Ils ne servent qu’à l’investissement pour votre retraite (ou avant). Albert Einstein disait que la capitalisation des intérêts était la huitième merveille du monde. Même si vous avez l’impression que c’est impossible à faire, essayez et testez. Plus on a d’argent à disposition, plus on en dépense, moins on en a, plus on se contente de celui qu’on a. Comprenez les mécanismes de la richesse et …devenez riche euro après euro. 59. Maîtrisez l’art de dépenser "Trop de gens dépensent de l’argent qu’ils n’ont pas, pour acheter des choses qu’ils ne veulent pas, pour impressionner des gens qu’ils n’aiment pas." Will Rogers

Si vous voulez devenir plus riche, voire très riche, la première chose à faire est de dépenser moins ! Cela semble évident au premier abord, pourtant, combien d’argent dépensez-vous sans même savoir où il est parti ? Il existe des petits trucs tout simples pour arriver à réduire vos dépenses. Et surtout, remboursez le plus rapidement possible vos dettes : dès qu’un emprunt arrive à échéance, utilisez la mensualité pour rembourser plus vite un autre. 60. Pour dépenser plus d’argent, gagnez-en davantage «  Je découvre d’abord ce dont le monde a besoin, et ensuite, je l’invente. » Thomas E. Edison

Selon les lois de la réussite d’objectifs, si vous voulez gagner plus d’argent, vous devez déterminer le montant exact que vous souhaitez. Ensuite, trouvez ou inventez une activité qui réponde à un besoin et au moyen de le combler. Faites preuve d’imagination ou démarrez une entreprise sur internet, adhérez à une entreprise de marketing de réseau. Mais ne cherchez pas à faire de l’argent pour faire de l’argent ! Cet argent doit toujours être la contrepartie d’une valeur ajoutée pour les autres. 61. Donnez et vous recevrez « L’argent, c’est comme le fumier. Si vous le répandez, il fera beaucoup de bien. Mais si vous l’empilez, il empestera insupportablement. » Junior Murchinson

L’argent doit circuler si vous voulez qu’il arrive chez vous. Faites-le donc circuler en retour : offrez votre contribution financière au monde. Souvenez-vous cependant qu’on ne pratique pas la générosité parce que l’on veut obtenir quelque chose en échange mais plutôt parce qu’on l’a déjà reçue. Si vous lisez cet article, il est probable que vous fassiez partie des 10% des personnes les plus riches de la Terre. Les retombées en popularité du partage de la richesse sont incalculables. Plus vous êtes généreux, plus le monde est généreux avec vous. 62. Trouvez une cause à servir "Une des plus belles consolations de la vie, c’est que l’homme ne peut sincèrement tenter d’aider son prochain, sans s’aider lui-même." Ralph Waldo Emerson

Les plus grands niveaux de paix et de satisfaction proviennent de l’aide qu’on peut apporter aux autres. De plus, c’est un mouvement qui va dans les deux sens et plus on est généreux avec les autres, plus on récolte les effets de sa propre générosité. C’est un principe universel. Décidez de ce qui est important pour vous : quelle cause a votre admiration ? L’aide humanitaire ? La jeunesse ? L’enseignement ? Votre communauté spirituelle ? La réinsertion des prisonniers ? Les sans‑abris ? Mettez bénévolement vos talents au service des autres, vous en retirerez bien plus que ce que vous avez donné. Concentrez-vous toujours à donner plutôt qu’à recevoir. Votre capital sympathie n’en sera que plus important. Sixième partie : Le succès commence dès aujourd’hui « Un savoir encyclopédique et une mémoire prodigieuse ne sont pas des garanties de succès dans la vie. Ce qui importe, c’est la compréhension de quelques idées maîtresses et leur mise en application. » Bob Proctor

  1. Commencez dès maintenant ! Allez-y ! « D’abord, élancez-vous de la falaise. Vos ailes croîtront en vol. » Ray Bradbury

Il n’y a pas de moment idéal pour se lancer sinon vous arriverez à votre dernier jour sans avoir réalisé vos rêves. Vous avez un objectif, faites le premier pas. Une fois dans la mêlée, les opportunités de vous perfectionner se présenteront à vous. « C’est en forgeant qu’on devient forgeron » dit la sagesse populaire. Cessez d’attendre d’être parfaitement préparé : cela n’arrivera jamais. La majeure partie de la vie est un apprentissage sur le tas. Même si vous tremblez, vous devez oser quand même. C’est le moment de mettre en pratique tous les principes de ce livre et de les mettre en action. Une fois en route, vous constaterez que les événements se dérouleront toujours d’une manière imprévisible. Cessez donc de tenter de tout maîtriser. 64. Donnez-vous les outils du succès en les enseignant aux autres "Si vous parvenez à connaître quelque chose à fond, enseignez-le aux autres." Tyron Edwards

La plupart des gens sur Terre ne vont pas bien. Leur vie manque de sens ou ils ne connaissent pas le principe premier de ce livre : « Prenez la responsabilité de votre vie à 100% ». Après avoir lu ce livre, vous êtes en mesure de changer votre vie et de changer celle des autres. Vous pouvez apprendre maintenant aux autres comment prendre les rênes de leur vie en main. N’est-ce-pas la meilleure preuve d’amour que vous pouvez leur donner ? Conclusion sur “Le succès selon Jack” par Marie-Noël du blog Des Editions Label Vie : Comment ce livre a changé ma vie ? Cela fait plus de 25 ans que je « traîne » dans le monde du développement personnel et je connaissais déjà pas mal de ces principes expliqués autrement. Mais je ne me souvenais plus de tout ce que j’avais appris, ça dormait dans un petit coin de mon inconscient ! En plus j’avais tout mélangé ! Pour arriver à faire un gâteau, il faut une recette et il faut faire les choses dans l’ordre. Si vous oubliez un ingrédient, si vous inversez une étape de la préparation, c’est foutu. Vous pouvez tout jeter. Parfois, vous avez quand même un gâteau : il penche d’un côté, il est trop dur, trop sucré, trop… Ma vie ressemblait à ce gâteau à moitié réussi. (Remarquez, je n’ai pas dit à moitié raté…) Grâce à « la recette » du succès selon Jack, j’ai pu trouver les erreurs que j’avais commises, les étapes que j’avais oubliées ou inversées… J’ai tout recommencé à zéro : j’ai créé mon entreprise et j’ai concrétisé mes rêves de devenir auteur. Pour autant, c’est l’œuvre d’une vie : je sens comme une vocation de pâtissier du succès monter en moi. Et j’ai aussi envie de vous en faire profiter. Ce livre est un véritable mode d’emploi vers le succès. Après l’avoir lu, vous ne pourrez plus dire : « Je ne le savais pas ». C’est en ça qu’il est extrêmement dérangeant. Les conseils que Jack Canfield donne sont issus non seulement de son expérience personnelle mais surtout de tous les horizons : philosophiques, psychologiques, financiers, thérapeutiques, spirituels… Et aussi de toutes les époques : de Bouddha à Tony Robbins en passant par Napoleon Hill et Einstein. Les exemples concrets vous montrent que ces principes sont applicables dans la réalité et ne sont pas seulement de belles théories éthérées. Vous pouvez ne pas être d’accord ou trouver certains conseils complètement absurdes ou inutiles. Mais les principes qui sous-tendent ces conseils ne peuvent pas être ignorés. Ce livre transforme votre manière de penser et d’envisager votre réussite. Mais il faut raison garder : si vous faites consciencieusement un à un tous les exercices pratiques proposés par Jack Canfield, vos « rituels » de succès quotidiens prendront la majorité de votre journée ! Il est donc important de choisir ceux qui vous conviennent et de les appliquer régulièrement. Considérez ce livre comme un livre de grammaire d’une langue étrangère : au début, vous devez vous y plonger et faire des efforts pour retenir théorie et exercices. Après un certain temps, il n‘est plus nécessaire de l’avoir sur soi et les principes s’intègrent dans votre langage. Une seule des propositions de ce livre m’ennuie en tant que thérapeute : l’usage répété et constant de la pensée positive (« Je vais bien, tout va bien »). Pas que cette technique soit mauvaise ou inefficace, elle est juste mal interprétée. Cela provoque souvent le déni des émotions négatives qui arrivent en masse lorsque la pensée positive est trop éloignée de la réalité. Poser une question au lieu d’utiliser une affirmation est plus efficace pour notre cerveau et force l’inconscient à collaborer au lieu de se braquer. Si vous voulez en savoir plus, lisez cet article. Ce n’est qu’un détail dans la masse des conseils géniaux que j’ai pu lire dans ces 64 principes du succès. Ils rassemblent et expliquent des principes que vous avez déjà entendus au fil des livres, eBooks, blogs, sites ou séminaires que vous avez déjà parcourus ou vécus. Et même si vous n’appliquez rien du tout, vous rencontrerez peut-être une seule phrase : celle qui peut changer votre vie ! Points forts :

Lisibilité très agréable au niveau esthétique et facilités de lecture Principes bien documentés et bien référencés ce qui permet d’aller encore plus loin si on le souhaite Citations inspirantes Nombreuses anecdotes en lien avec chaque principe Bibliographie impressionnante

Points faibles :

Son poids ! 806 grammes Pas encore disponible sous format numérique Références à beaucoup de personnages américains inconnus pour nous (ou pour moi peut-être)

La note de Marie-Noël du blog Des Editions Label Vie :

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Wed, 08 Aug 2012 17:00:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/1745/Le-succs-selon-Jack
La Science de l'Enrichissement http://www.olivier-roland.fr/items/view/1172/La-Science-de-lEnrichissement

Phrase résumée de « La Science de l’Enrichissement » : Partant du postulat que tout le monde a le droit, la possibilité, mais également le devoir d’être riche, Wallace D.Wattles nous montre que les richesses que nous créons sont directement proportionnelles à la détermination et à la foi que nous avons de réaliser ce qui constitue notre vision ainsi qu’au degré de sincérité de notre gratitude envers tout ce qui se passe dans notre vie. Pour lui, passer à l’action de manière efficace pour devenir riche dépend uniquement de ces facteurs déterminants.

Note d’Olivier: Cet article est une chronique invitée rédigée par Gaëlle Le Reun, du blog Ma Vrai Vie, dans lequel elle partage son propre chemin vers l’Opulence et vous propose un certain nombre de concepts et outils à vous approprier pour y parvenir vous aussi. Je tiens à préciser que je ne suis pas un grand fan de la théorie “moniste” qui sous-tends ce livre, tout comme des rapprochements avec la mécanique quantique que tente Gaëlle, mais deux choses m’ont convaincus de publier cette chronique :

Cette théorie intéresse de nombreuses personnes, comme le succès de “Le Secret” le prouve Les conseils pratiques donnés par ce livre me semblent tout à fait judicieux, et la philosophie globale bonne. Je ne suis juste pas d’accord avec la manière dont l’auteur souhaite intégrer cette philosophie avec une physique de l’univers qui est bien trop complexe pour qu’il ait pu l’appréhender en totalité et qui est la porte ouverte à de nombreuses dérives.

Et n’oubliez pas que cette fameuse “loi de l’attraction” n’est avant tout qu’une forte envie doublée d’une détermination sans faille et de beaucoup, beaucoup d’action. Chronique et résumé de “La Science de l’enrichissement” : Dans son ouvrage “La Science de l’enrichissement”, Wallace D. Wattles présente le processus qui permet d’accéder à la richesse que nous souhaitons : principes, attitudes, pratiques. Petite précision avant de commencer : il faut savoir que ce livre est un des plus anciens sur le sujet, il a été écrit en 1910, ce qui explique son langage parfois suranné. Introduction Ici, l’auteur nous indique que “La Science de l’enrichissement” est un ouvrage pratique et non théorique, qui repose sur une manière de concevoir l’Univers, qu’il ne va pas démontrer scientifiquement mais à laquelle il nous demande de croire sur parole, afin de rendre efficaces toutes les idées qu’il va développer pour mettre en oeuvre le processus de l’enrichissement. C’est la conception moniste de l’Univers, qui rejoint aujourd’hui les dernières découvertes en physique quantique, l’idée selon laquelle une substance unique se manifeste à travers la pluralité du monde matériel. Les physiciens quantiques diraient : « tout est énergie, simplement une énergie qui vibre à différentes fréquences ». Chez Wallace D. Wattles, ça donne les trois phrases suivantes, qui seront reprises constamment au fil du livre. • Tout ce qui est sur Terre provient d’une substance, d’une essence, de laquelle toute chose découle et qui, dans son état originel, imprègne, pénètre et emplit les interstices de l’univers. • Une pensée au sein de cette substance produit ce qui est imaginé mentalement. • Un individu peut former mentalement des choses et en imprégnant sa pensée sur la substance sans forme entraîner la création de la chose à laquelle il pense. Chapitre 1 • Le droit d’être riche Dans ce premier chapitre, Wallace D. Wattles nous invite à un premier constat : la réalité d’aujourd’hui est que nous vivons dans un monde d’argent. Ou plus exactement, dans un monde où l’argent quantifie nos échanges. Il n’est dont tout simplement pas possible aujourd’hui de vivre sans argent. La phrase qui pourrait résumer à elle seule ce chapitre : «  Le droit à la vie d’un individu équivaut à un droit d’utilisation sans restriction de toutes les choses qui pourraient être nécessaires à son plein développement intellectuel, spirituel et physique. Ce droit correspond en fait au droit d’être riche. » Car pour vivre pleinement et développer tous ses talents, il est nécessaire de faire vibrer de manière équivalente les trois plans qui constituent l’être humain : corps, esprit et âme. Alors de quoi ai-je besoin pour réjouir mon corps ? De vêtements qui le célèbrent, d’une nourriture à la fois bonne, goûteuse et saine… De quelles réjouissances mon esprit a besoin ? Connaissances, voyages, amitiés intellectuelles… Quant à mon âme ? Exprimer l’amour que je ressens pour ceux qui m’entourent en m’ouvrant à la générosité. De quelles sommes d’argent ai-je besoin pour tout cela ? C’est ainsi qu’à la fin de ce chapitre, il va plus loin en expliquant que devenir riche est une obligation envers soi-même, mais aussi envers l’humanité puisque faisant ainsi, on va donner le meilleur de soi-même et donc être un exemple pour les autres. Chapitre 2 • Il existe une science de l’enrichissement Tout comme l’algèbre ou les mathématiques, la science de l’enrichissement est une science exacte. Aussi sûrement que 1 et 1 font 2, il existe des lois qui gouvernent le processus d’acquisition de richesses. Celui qui les applique devient riche, c’est mathématique, il n’y a pas d’exception à la règle. L’enrichissement réside dans la manière de faire les choses. Car avez-vous remarqué que partout sur cette planète il y a des riches et des pauvres ? Dans tous les métiers, et dans toutes les villes aussi. Parmi les gens en bonne ou en mauvaise santé, parmi les gens talentueux et ceux plus médiocres, parmi ceux dotés d’un important QI ou ceux que l’on dit moins intelligents, on trouve des personnes riches et des personnes pauvres. On peut avoir fait des études et être pauvre, ne pas en avoir fait et être riche. On peut faire le même métier et ne pas connaître le même succès. Encore plus étrange, que l’on soit économe ou dépensier, on peut être riche ou pas. Alors, qu’est-ce qui crée la richesse, à votre avis ? Qu’est-ce qui différencie les riches des pauvres, si ce n’est ni le talent, ni l’intelligence, ni les études, ni l’endroit où l’on se trouve, ni le métier que l’on exerce, ni même la façon de dépenser l’argent ? Tout simplement la manière d’agir. Le manque de capital n’a jamais empêché personne de devenir riche. Même si l’on est pauvre et considérablement endetté, il suffit de commencer à faire ce que l’on fait d’habitude d’une certaine manière, pour sortir de la spirale de la pauvreté et réunir un capital. Car l’acquisition d’un capital fait partie du processus d’enrichissement. Chapitre 3 • Des opportunités pour tous

Contrairement à ce que l’on peut lire ou entendre ici et là, les petites phrases comme « certains devraient vivre plus simplement pour que d’autres puissent tout simplement vivre », ne sont pas exactes. Les riches ne prennent rien aux pauvres. Il est vrai que certains secteurs sont aux mains de grands conglomérats et que vous ne vous réveillerez sans doute pas demain matin à la tête du grand groupe pétrolier qui vous emploie, mais vous pouvez vous lancer dans bien d’autres domaines. En effet, il existe de multiples secteurs inexplorés dans lesquels il est tout à fait possible de créer de la richesse. Les besoins inassouvis sont innombrables. Il suffit de regarder tout autour de soi, d’être à l’affût des opportunités qui se font jour, et même de créer de nouveaux concepts. Pour s’en convaincre, il suffit de regarder l’évolution de l’humanité et des biens matériels ou immatériels qui ont été créés sur cette planète au fil de l’Histoire : ils sont apparus tout simplement au fur et à mesure des besoins qui se présentaient. Pour prendre un exemple contemporain, si l’énergie pétrolière a tendance à se raréfier, il faut savoir que le soleil nous envoie chaque jour 5000 fois plus que nos besoins planétaires actuels. Quand il a besoin de quelque chose, l’homme le crée. Dans un monde en perpétuelle évolution, pour résoudre ses besoins de déplacements, l’homme a créé la voiture et soudain son horizon n’était plus aussi limité que quand il allait à cheval. Il en va de même pour tout. C’est la vie et son pouvoir créateur qui se manifestent ainsi. Chacun peut donc suivre la tendance qui mène à la richesse ou la tendance qui mène à la pauvreté. En cas de doute, Wallace D. Wattles termine le chapitre en écrivant : « Ne vous demandez pas pourquoi ces choses sont vraies et ne cherchez pas comment elles peuvent l’être. Contentez-vous simplement d’y croire. » Il faut rappeler ici que cet ouvrage a été écrit en 1910. Aujourd’hui on pourrait ajouter à ces deux phrases : « ou faites des études de physique quantique si vous souhaitez vraiment comprendre comment l’Univers fonctionne. Mais ça va sans doute vous prendre un peu de temps et il est sans doute plus ingénieux de consacrer ce temps à appliquer la science de l’enrichissement ! Chapitre 4 • Premier principe de la science de l’enrichissement La pensée est la seule force qui puisse produire des richesses tangibles à partir de la substance, de l’essence qui est à l’origine de toute chose dans l’Univers. Car cette substance originelle est en constante évolution et elle évolue selon nos pensées. C’est du moins la théorie moniste de l’Univers, aujourd’hui on parlerait plutôt de loi d’attraction, pour employer un vocabulaire plus contemporain et surtout un vocabulaire plus utilisé dans le domaine du développement personnel. Ainsi, si l’on pense à la maison de nos rêves, elle ne va pas « apparaître » instantanément à partir de rien, mais on va rassembler les énergies créatrices déjà en place sur le marché et les orienter vers la construction rapide de cette maison. Il se peut aussi que cette maison soit déjà construite et que l’on va être conduit à avoir connaissance de l’information que cette maison existe. Chaque pensée que nous avons imprègne la substance à l’origine de toute chose et va créer notre réalité : pauvreté ou richesse. Chacun peut donc devenir riche en faisant sienne cette théorie moniste de l’Univers, ou encore en appliquant avec conscience la loi de l’attraction. Car en chacun de nous se trouve la faculté de penser à ce à quoi nous voulons penser. L’esprit humain est ainsi fait que les apparences du monde visible ont tendance à générer une forme correspondante dans l’esprit de celui qui les observe. Ainsi, observer ou se focaliser sur la pauvreté entraîne une manière de pensée orientée vers la pauvreté et crée plus de pauvreté. Il est donc nécessaire de se focaliser sur l’abondance, au point de penser que la pauvreté n’existe pas, que seule la richesse existe. Ce faisant, on imprègne la substance originelle de notre idée de richesse et donc nous la créons. Réellement. Chapitre 5 • La vie se propage C’est ici un chapitre un peu plus philosophique, dont l’objectif est d’achever de se débarrasser de nos vieilles idées et de nos vieux réflexes au sujet de la pauvreté. Les plantes se resèment, les animaux se reproduisent, les technologies évoluent… En un mot, la vie se propage, va naturellement vers plus d’expansion. Comme dans le chapitre 3, l’auteur nous invite ici, au-delà de la simple considération sur la richesse, à réfléchir sur notre manière de voir la vie. Il nous propose de voir dans ce processus d’expansion de la vie une invitation à créer et vivre dans plus de richesses. L’évolution, qui met à notre disposition de plus en plus de technologies et de plus en plus de connaissances, nous mène vers une vie de plus en plus complète, de plus en plus épanouie, et donc, de plus en plus riche. La richesse matérielle suivant ce flux, il est nécessaire si l’on veut respecter ce flux de la vie, de tout mettre en oeuvre pour s’enrichir. Il n’y a donc aucune justification à la pauvreté. Mais dans cet accroissement de richesses, il ne faut pas oublier de conserver l’équilibre dans les trois composantes de l’être humain (corps, esprit, âme). Il ne s’agit pas de s’enrichir uniquement pour la satisfaction sensuelle des besoins de notre corps, ni pour acquérir plus de pouvoir, tout comme le seul objectif de l’enrichissement ne doit pas être d’oeuvrer pour le bien d’autrui. C’est un tout. C’est ainsi que pour s’inscrire harmonieusement dans ce flux de la vie, dans ce flux vers plus de richesses, Wallace D. Wattles recommande de renoncer à l’idée de compétition. Il met en avant l’idée de création. Nous devons créer notre richesse et non pas être en compétition pour ce qui existe déjà. Nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons, sans avoir à priver qui que ce soit de quoi que ce soit. Certains prétendent le contraire, évidemment, mais pour l’auteur, les richesses accumulées ne sont jamais satisfaisantes si elles ne contribuent pas à créer davantage de vie. Si l’on pense que les richesses sont limitées et que l’on doive les prendre à quelqu’un d’autre, on ne se situe pas dans une dynamique de création et on ne respecte pas les trois composantes de qui l’on est. Chapitre 6 • Comment les richesses viennent-elles à vous ? Dans la suite de ce qui vient d’être dit, l’idée n’est pas de renoncer à toute négociation dans le monde des affaires. Mais dans une certaine mesure : vous n’avez pas besoin d’entamer des négociations qui ne soient pas équitables. Il ne s’agit pas d’obtenir quelque chose pour rien. Au contraire même, vous êtes invités à donner davantage que ce que vous obtenez. Un des principes de la science de l’enrichissement, comme vous l’aurez déjà compris, est de créer toujours plus de vie et plus de richesse. Pour comprendre, voici un exemple concret : quand vous achetez un livre, il est possible que le papier et l’encre ne vaillent pas le prix que vous avez payé pour obtenir le livre. En revanche son contenu vous a apporté bien plus de connaissances, de plaisir et de bonheur que la somme que vous avez versée pour l’objet. C’est cela, créer de la vie, créer de la richesse. Vous pouvez donc maintenant réexaminer toutes vos transactions à l’aune de cette manière de considérer la création d’argent. Si vous employez des personnes, vous pouvez faire de même : évidemment, pour que votre affaire continue de fonctionner, elles doivent générer plus de richesses que l’argent que vous leur donnez en guise de salaire. Mais vous pouvez faire en sorte de leur apporter davantage, en leur offrant d’autres satisfactions, ou en mettant en place une politique d’avancement qui fera que celui qui voudra appliquer ces principes et s’enrichir le pourra. Pratiquant ainsi, la matérialisation de votre richesse ne sera sans doute pas immédiate. Comme on l’a déjà vu au chapitre 4, la maison de vos rêves ne va pas sortir de terre soudainement sous vos yeux. Mais vous devez garder une foi inébranlable qu’elle va arriver dans votre vie. « La substance originelle est dans toute chose, elle communique avec toute chose, elle est capable d’influencer toute chose » nous dit Wallace D. Wattles. Ainsi, vous ne pouvez jamais savoir que telle personne va rencontrer telle personne et que telle information circulera de telle manière qu’elle arrivera jusqu’à vous. C’est ainsi que nous sommes étroitement liés à la substance originelle, dans le ressenti comme dans la satisfaction de nos désirs. Tous vos désirs sont l’expression de la substance originelle qui se manifeste à travers vous. Le caractère vibratoire de la substance originelle agit de la manière suivante : ceux qui savent apprécier la beauté ont en eux le potentiel d’être entourés de belles choses, ceux qui aiment la connaissance ont en eux le potentiel d’étudier davantage. Pour la richesse, cela fonctionne de la même façon : ceux qui aiment les richesses matérielles ont le potentiel de les attirer dans leur vie. Pour cela, il est nécessaire de garder en tête l’image précise de ce que vous souhaitez posséder, et ce que vous désirez viendra à vous, par quelque moyen que ce soit. Chapitre 7 • Être reconnaissant Nous venons de le voir, il s’agit d’imprégner ses pensées sur la substance originelle, pour obtenir ce que nous voulons. C’est comme cela que les richesses viennent à nous. Il est donc nécessaire et même fondamental d’entretenir de bonnes relations avec elle, de vibrer à la même fréquence qu’elle, pour ceux qui connaissent davantage l’idée de loi d’attraction que cette conception moniste de l’Univers. Alors comment faire pour vibrer à la fréquence de la substance sans forme, ou autrement dit, vibrer à la fréquence de création de l’Univers. La réponse tient en un mot : la gratitude. En effet, c’est la reconnaissance qui nous permet de nous syntoniser avec l’Univers, d’enclencher ce processus d’ajustement mental et d’harmonisation avec la substance originelle. Si on résume voici ce que ça donne. En premier lieu, croire qu’il existe une substance originelle dont découle toute chose. Deuxièmement, croire que cette substance vous donne tout ce que vous désirez. Enfin, ressentir un sentiment de profonde et intense gratitude qui vous unit à elle. Ultra simple, non ? Nombreux sont ceux qui restent dans la pauvreté à cause de leur manque de gratitude, tout simplement. Il est en effet facile à comprendre que plus on est près de la source de richesses, plus on en bénéficie. Être dans la gratitude permet aussi d’être davantage dans un état d’esprit créatif que dans un état d’esprit compétitif, autre clé d’un enrichissement satisfaisant, comme on l’a vu plus haut, dans le chapitre 5. De même, il ne sert à rien de râler ou de s’emporter contre le système économique et/ou politique car alors notre vibration ne fait qu’attirer de bonnes raisons de continuer à se plaindre. Chapitre 8 • Penser de la façon appropriée Imprégner la substance originelle avec ce qu’on souhaite, facile ! Encore faut-il savoir clairement ce que l’on veut obtenir. Une des tâches auxquelles on doit s’atteler en priorité lorsque l’on veut s’enrichir, est de définir clairement la vie de nos rêves. Cela ne doit justement pas rester un vague rêve ethéré, notre vision doit devenir extrêmement claire et précise. On ne peut réussir à imprégner la substance originelle avec efficacité si l’on est dans le flou. En un mot, il est indispensable que vous sachiez ce que vous voulez et que vous soyez précis. Pour ce faire, passez en revue tous vos désirs et donnez-leur le plus de détails et de précisions possibles. Ensuite, votre principal travail sera de maintenir constamment cette vision dans votre esprit, à chaque seconde. Quand vous travaillez, faites-le en conscience que tout ce que vous êtes en train de faire vous rapproche de la réalisation de votre vision. Dans les moments de loisir, contemplez votre vision avec foi et gratitude. Foi infaillible et gratitude, voilà deux ingrédients majeurs du processus d’enrichissement, sinon on reste dans la rêverie. Ce processus d’enrichissement nécessite en effet beaucoup de présence, une présence réelle à ce que vous souhaitez obtenir pour vivre la vie dont vous avez envie. Dans cette foi, allez jusqu’à considérer que toutes les choses que vous désirez font déjà partie de votre vie. Et n’oubliez pas la « gratitude attitude » ! Faites comme si vos richesses étaient déjà dans votre vie et remerciez comme si vous les aviez effectivement déjà obtenues. C’est ainsi que vous entretiendrez votre foi, sans laquelle il vous sera difficile de gravir une à une les marches qui vous mènent au sommet de la réussite. Avec la gratitude, vous vous ouvrirez également à la possibilité de recevoir ce que vous désirez. En effet, vous devez recevoir dans votre esprit ce que vous désirez, sous peine de ne jamais accéder réellement à la vie de vos rêves. Chapitre 9 • Comment faire usage de sa volonté La seule force à utiliser, quand on veut s’enrichir de manière harmonieuse, ainsi que le propose cet ouvrage, est à utiliser envers soi-même. En effet, on ne doit ni négocier de manière inéquitable, ni employer force ou encore manipulation mentale à l’égard de quiconque. C’est chacun qui crée sa richesse, à partir de ses pensées, qu’il imprègne à la substance originelle. Le principal travail consiste dès lors à rester focalisé sur sa vision. C’est cette vision qui doit être maintenue avec foi et détermination. Plus la foi est constante et affirmée, plus les forces créatrices de l’Univers vibrent à l’unisson avec cette foi et mettent en œuvre ce qui est nécessaire à la réalisation de l’objectif de celui qui ressent cette foi. A l’inverse, les moments de doute et de crainte éloignent ce que nous désirons, ou plutôt, de la même manière, rapprochent de nous tout ce qui est de nature à nous inquiéter. C’est ainsi que nul ne s’est jamais enrichi en étudiant la pauvreté. Aussi, n’accordez jamais aucune attention à la pauvreté, ou même aux pauvres. Car la meilleure chose que l’on peut faire pour éradiquer la pauvreté, c’est de devenir riche soi-même et d’enseigner aux pauvres comment devenir riche à leur tour. « Quiconque s’enrichit par le biais de la création ouvre la voie à des milliers d’autres personnes et les incite à en faire autant » conclut ici Wallace D. Wattles. Croire en vous et en ce que vous voulez est essentiel car c’est ainsi que vous attirerez à vous l’objet de vos désirs. Et vous n’arriverez pas à maintenir l’image mentale nécessaire à votre enrichissement si vous emplissez votre esprit d’images de pauvreté. Chapitre 10 • Autres emplois de la volonté Dans la lignée de ce qui vient d’être dit, l’auteur nous conseille de ne jamais parler de pauvreté, ne serait-ce que pour évoquer la sienne passée. Car cela revient à se classer mentalement avec les pauvres, ce qui imprègne de cette manière la substance originelle. On est également invité à laisser de côté tout ce qui nous est désagréable dans le monde (ne rien lire sur le sujet, par exemple) et à plutôt le considérer comme une étape dans l’évolution de la planète et qui disparaîtra en temps et en heure, quand il n’aura plus sa place, ainsi que l’ont fait les dinosaures. La meilleure manière de reléguer la pauvreté au rang de souvenir des temps anciens est de s’enrichir et d’enseigner aux autres comment faire de même. Car avec un état d’esprit créatif et non compétitif, tout le monde peut devenir riche, et le génie humain en sortira grandi. S’enrichir est ainsi le plus noble objectif qui soit, que ce soit pour soi-même ou pour les autres, parce qu’il concourt à une vie meilleure sur Terre. Les pauvres le sont et le demeurent car ils ignorent tout cela : c’est donc à tous ceux qui ont ce livre entre les mains de leur montrer l’exemple et de leur apprendre. Comme vous focalisez sur votre vision, gardez ce livre près de vous, lisez-le tous les jours, consacrez toute votre énergie à étudier la richesse et à oublier la pauvreté. Vous pouvez même aller jusqu’à considérer la pauvreté comme une richesse en devenir, ne richesse qui n’est pas encore exploitée et les pauvres comme des personnes en cours d’enrichissement. Chapitre 11 • Agir en étant sûr de soi Après avoir expliqué comment penser de manière à enclencher le processus d’enrichissement, voici maintenant comment agir efficacement. Car lire ce livre ne sera pas suffisant pour vous rendre riche, il va vous falloir penser ET agir. Comme le dit Wallace D. Wattles ici : « Par la pensée, on peut faire siennes les rivières d’or tapies au cœur des montagnes. Mais cet or ne s’extraira pas tout seul, il ne se transformera pas tout seul en billets de banque et ne viendra pas tout seul enrichir votre compte en banque. » C’est ainsi que vous devez vous ouvrir à l’idée de recevoir la richesse. Maintenir votre vision claire et précise dans votre esprit, avec foi et détermination, dans la gratitude, suffira à activer les forces créatrices nécessaires à sa concrétisation. Et alors, si vous vous tenez prêts, si vous êtes ouvert à l’idée de recevoir ce que vous avez demandé, vous reconnaîtrez aisément les opportunités qui se présenteront à vous et vous agirez efficacement à ce moment-là. C’est de cette manière que de nombreuses personnes passent à côté de leur enrichissement, car elles ne sont pas prêtes à recevoir et ne savent pas voir les occasions à saisir. « Savoir recevoir est la clé de la science de l’enrichissement », rappelle l’auteur dans ce chapitre. Cependant, si vous n’avez pas un travail qui vous convient ou dont vous pensez qu’il ne peut pas vous enrichir directement, ça ne veut pas dire que vous deviez attendre pour passer à l’action. Vous pouvez agir maintenant. Comment ? En faisant bien votre travail actuel, en donnant le meilleur de vous-même à chaque instant, en conscience que tout ce que vous êtes en train de faire rapproche de vous la réalisation de votre vision. Car la richesse ne vient pas de ce que vous faites, mais de la manière dont vous le faites (rappelez-vous le chapitre 2). Si vous vous comportez dans votre travail et votre environnement actuels en les considérants comme la meilleure étape possible pour vous dans votre processus d’enrichissement, alors il en sera ainsi. Tout simplement. La situation que vous souhaitez se présentera plus rapidement que vous ne le pensez. En agissant ainsi, il est nécessaire de garder à l’esprit l’idée de création et de bannir la compétition, en considérant chaque personne pour le rôle qu’elle peut jouer en tant que personne et non pour l’argent qu’elle peut rapporter. Chapitre 12 • Agir de manière efficace Comme nous venons de le voir, il s’agit de commencer par faire tout ce qui est à sa portée dans les circonstances actuelles et de le faire de manière optimale. C’est la somme des succès remportés jour après jour qui fait le Succès de manière générale. Dès lors que chaque journée est couronnée de succès, l’enrichissement est inéluctable. C’est de cette manière que des opportunités apparaissent, même anodines au départ. C’est là qu’il faut être particulièrement vigilant : l’enrichissement est un processus, négliger ce qui peut paraître anodin au cours de ce processus peut constituer une entrave à l’acquisition de richesse. Petit bémol. Il ne s’agit pas de faire les choses au-delà de vos limites, car en faisant cela, vous allez imprégner la substance originelle avec cette idée que le succès est pratiquement hors de portée. On ne vous demande en aucun cas de faire en une journée ce que l’on fait en deux journées ou même en toute une semaine, mais de veiller à travailler avec efficacité et à ne pas procrastiner. Chaque acte efficace est un succès en soi. En exécutant chaque action avec la force de l’assurance, chaque acte est un succès et conduit vers la richesse. Peu importe si vos actions sont importantes ou non, l’important est de les considérer comme un vecteur de succès et les réaliser comme telles. En résumé : faites chaque jour ce qui est à votre mesure et veillez à ce que chacun de vos actes soit placé sous le signe de l’efficacité. Tout ceci est à accomplir en gardant précieusement votre vision à l’esprit. Pour cela, voici comment procéder : pendant vos heures de loisirs, vous peaufinerez votre vision, vous y ajouterez peu à peu les détails les plus précis possibles. Ainsi, votre vision sera suffisamment ancrée dans votre esprit pour être présente pendant vos heures de travail, sans entraver votre efficacité par la tentation de l’affiner encore. Chapitre 13 • Choisir le bon domaine Pour réussir dans le domaine que l’on a choisi, il est indispensable d’être compétent, évidemment. J’ose espérer que le chirurgien qui m’opère ou l’architecte concepteur du pont sur lequel je roule sont compétents… Mais il est tout à fait aussi indispensable de maîtriser les outils mentaux qui sont contenus dans ce livre. Et la bonne nouvelle, c’est que les deux s’acquièrent ! Vous pouvez vous former à un métier et vous pouvez étudier la science de l’enrichissement. Donc vous pouvez réussir dans n’importe quel domaine, pour peu que vous fassiez le choix de la compétence et que vous utilisiez les outils de la science de l’enrichissement. Cela signifie aussi que vous pouvez choisir de réussir dans le domaine que vous aimez, pas nécessairement dans celui dans lequel vous êtes doué ou celui pour lequel vous vous êtes formé jusqu’à présent. Enthousiasmant, non ? L’auteur conseille même de choisir son domaine en fonction de ce qui nous plait réellement, car nos désirs sont la substance originelle qui cherche à s’exprimer à travers nous (nous avons déjà vu cette idée dans le chapitre 6). Si vous suivez, cela signifie qu’entretenir la vibration de la substance originelle en la relayant ne peut que nous conduire plus rapidement vers la richesse. Car c’est là aussi que la substance nous indique où se trouve notre potentiel, si vous vous souvenez que ceux qui sont sensibles à la beauté portent en eux le potentiel d’être entouré de belles choses… Et si par hasard, vous avez choisi par le passé une activité ou un domaine qui vous est désagréable, vous pouvez dès maintenant le rendre agréable : tout simplement en accomplissant vos tâches avec la conscience que cette manière de faire vous rapproche du succès et que prochainement vous ferez ce qui vous plait. Vous verrez alors que de nouvelles opportunités se présenteront rapidement à vous. Alors, vous savez ce qu’il vous reste à faire : chaque jour, allez le plus vite possible, mais sans vous presser, sans en faire trop, car quand vous vous pressez ou si vous manquez de confiance, vous cessez d’être un créateur pour devenir un compétiteur. Si vous sentez que vous vous précipitez, arrêtez-vous. Revenez à votre vision et remerciez la substance originelle de vous y conduire. Chapitre 14 • Afficher sa progression Que vous changiez ou non de profession, toutes vos actions doivent se concentrer sur le travail qui est le vôtre pour le moment, comme indiqué dans les trois précédents chapitres. C’est en restant dans la confiance qu’on atteint ses objectifs tout naturellement. Une autre idée fondamentale doit sous-tendre les actions de ceux qui souhaitent s’inscrire dans un processus d’enrichissement : c’est la notion de progression. « Le désir de progresser est inhérent à toute nature » nous dit Wallace D. Wattles. C’est la nature même de l’Univers que d’aller vers plus de vie. Et c’est cette loi de progression perpétuelle qui conduit les êtres humains à aller vers tout ce qui leur permettra d’avancer davantage. En étant sûr de vous, vous ne cesserez pas de progresser et vous transmettrez ce dynamisme à tous ceux avec qui vous entrerez en contact. J’aime beaucoup l’exemple que donne l’auteur pour illustrer cette idée : vous devez agir ainsi, même s’il ne s’agit que de vendre une sucette à un enfant. Il n’y a pas de petites actions quand on est sur le chemin de l’enrichissement. En donnant l’impression que vous avancez et que vous êtes quelqu’un qui fait avancer ceux qui l’entourent, vous attirerez à vous des gens qui veulent avancer, qui voudront avancer avec vous et donc qui auront aussi à cœur de vous faire avancer. En sentant que vous vous enrichissez, vous amènerez les autres à avoir confiance dans le processus d’enrichissement, vous leur permettrez de s’enrichir et ils vous permettront aussi de vous enrichir. Mais attention ! Restez un créateur, pas un compétiteur : vérifiez soigneusement que vous accordez à ceux qui vous côtoient une plus grande valeur que l’argent qu’ils vous feront gagner. Deuxième mise en garde, celle de la tentation du pouvoir. Gardez bien à l’esprit que c’est la réalisation de votre vision qui vous intéresse et pas autre chose, sinon, là encore, vous êtes un compétiteur, pas un créateur. Chapitre 15 • L’homme qui avance « Peu importe votre métier, si vous pouvez insuffler plus d’énergie aux autres et les rendre réceptifs à ce cadeau, vous les attirerez et vous commencerez à devenir riche. » nous rappelle Wallace D. Wattles en introduction de ce chapitre, comme en écho au précédent. Toute personne qui conjuguera compétence et action dans la philosophie qui a été décrite depuis le début de cet ouvrage s’enrichira inévitablement. Pour les personnes qui sont salariées et ne voient pas comment la richesse pourrait intervenir pour elles, il leur faut ajouter une dimension importante : se sentir à l’étroit dans leur poste et en viser un plus satisfaisant. Et si ça n’était vraiment pas possible, en appliquant à la lettre les principes de la science de l’enrichissement, elles auront très vite l’opportunité de trouver un autre travail, comme il a déjà été évoqué dans les chapitres 11 et 13. L’auteur va encore plus loin ici en généralisant cette démarche : si tous les employés agissaient de même, alors les entreprises se trouveraient dans l’obligation d’améliorer leurs conditions de travail pour continuer leur activité. Et le monde ne s’en porterait que mieux. Dernier conseil : ne pas attendre l’opportunité du siècle, celle qui répond à toutes vos aspirations. Prenez celle qui se présente dès lors qu’elle vous permet d’améliorer votre situation. Et comme vous continuerez dans votre prochaine étape à appliquer les outils de l’enrichissement, une seconde encore meilleure se présentera, puis une troisième, et ainsi de suite jusqu’à ce que la totalité de vos rêves se réalise. Chapitre 16 • En guise de conclusion : quelques avertissements et quelques observations Ici, l’auteur nous propose une vision du monde très différente de celle qui nous est présentée d’ordinaire dans les médias. Selon lui, contrairement à une idée reçue, les richesses ne sont pas limitées et de ce fait, nous n’avons pas besoin ni de changement de politique ni de changement de système économique pour que la pauvreté disparaisse de notre planète. Il suffirait que tout le monde applique les principes de la science de l’enrichissement. Si les gouvernements actuels entretiennent les masses dans la pauvreté, c’est parce que ces dernières ne progressent pas avec confiance vers la richesse. D’après Wallace D. Watles, rien ni personne ne peut maintenir dans la pauvreté quelqu’un qui a décidé de devenir riche et applique pour cela les outils présentés dans cet ouvrage. Le système économique actuel lui-même, fondé sur la compétition, ne pourra freiner aucune personne qui a décidé d’œuvrer dans une optique de création. En entrant dans cette dynamique de création, on devient le citoyen d’un monde nouveau et on permet à ce monde nouveau d’exister concrètement. Dans ce processus d’enrichissement, il convient de n’accorder aucune importance aux obstacles : quand on avance avec confiance, on s’aperçoit qu’ils disparaissent à notre approche ou qu’un chemin permettant de passer à côté s’ouvre devant nos yeux. Agir au quotidien avec la conscience que tout ce que l’on fait nous enrichit fait des miracles sur ces obstacles que l’on redoutait auparavant. Il s’agit aussi de s’entraîner à voir le monde comme quelque chose en devenir, quelque chose qui grandit, et regarder tout ce qui est désagréable comme quelque chose de non abouti. Car avoir une vision négative imprègne la substance originelle d’idées négatives, ce qui n’amènera pas vers vous le bonheur, le succès, la réussite, la richesse. Elle vous renverra de quoi rester dans votre état d’esprit négatif… On peut même aller encore plus loin : vous percevrez peut-être des échecs sur votre chemin, mais la meilleure manière de les transformer en succès est de les considérer comme tels, comme le prélude à une plus grande réussite encore. Avec le recul, il vous est dans doute déjà arrivé d’être déçu par un projet qui n’a pas abouti et de vous réjouir quelques mois plus tard en vous disant quelque chose comme « heureusement que ce projet ne s’est pas réalisé car ce que je fais aujourd’hui est encore mieux ». A partir du moment où vous gardez la foi, que vous ne déviez pas de votre but, que vous êtes reconnaissant pour tout ce qui arrive dans votre vie, et que vous accomplissez chaque jour tout ce qui peut être fait, le succès et la richesse vous attendent. En bref, voici le mode d’emploi de l’enrichissement en quelques lignes. Faites de ce livre votre compagnon de tous les jours et appliquez-en les principes à la lettre. Dans vos moments de loisirs, contemplez votre vision et exprimez votre gratitude. Au travail, agissez efficacement avec foi et détermination, dans un état d’esprit créatif et non compétitif, en affichant clairement votre progression. La substance originelle fera le reste. Chapitre 17 • Résumé de la science de l’enrichissement Pour terminer cet ouvrage, Wallace D. Wattles nous propose un résumé des principales idées contenues dans les précédents chapitres :

Passer d’un état d’esprit de compétition, de concurrence, à un état d’esprit créatif. La principale manière d’être en harmonie avec la substance, l’essence de l’univers, afin de cocréer avec elle notre réalité, est la gratitude sincère, la reconnaissance. Afin de créer sa richesse, il faut d’abord en avoir une vision claire, nette, précise et la garder constamment présente à l’esprit, tout en s’imaginant qu’elle est déjà réalisée. Cette contemplation régulière doit s’accompagner d’une foi inébranlable et d’une reconnaissance sincère. Passer à l’action et agir de manière efficace dès aujourd’hui, en utilisant tout ce qui est à notre disposition pour cela. Faire chaque jour ce qui est possible, sans faire plus que ce qui est possible, mais sans procrastiner. Agir avec sa vision à l’esprit, avec l’idée que tout ce que l’on est en train de faire nous enrichit. Faire en sorte que chaque transaction donne à l’acheteur davantage que la contrepartie monétaire qu’il verse pour cette transaction. Toute transaction doit créer plus de richesses pour tout le monde. Offrir aux autres l’image de quelqu’un qui progresse, de quelqu’un qui est en marche vers la réussite.

Il termine en écrivant : « Les hommes et les femmes qui mettront en application ces instructions s’enrichiront. Et les richesses qu’ils recevront seront équivalentes à ce qu’ils auront visualisé, à leur détermination, à la constance de leur foi et à la sincérité de leur reconnaissance. » Bonus • Saurez-vous répondre à ces questions sur la science de l’enrichissement ? L’édition que je possède offre un « bonus » (ce qui apparemment n’est pas le cas de toutes les éditions, ce que je trouve fort dommage, au passage), sous la forme d’un questionnaire. Entre une et sept questions sur chaque chapitre invitent le lecteur à s’exprimer sur les notions qui y sont développées, à les résumer en utilisant ses propres mots, à en redonner la substantifique moelle, l’objectif étant de s’assurer qu’on a bien compris les notions et que l’on peut maintenant les appliquer dans sa vie. Car là est tout l’enjeu de la science de l’enrichissement : devenir capable d’enclencher le processus qui conduit vers la richesse. Conclusion de Gaëlle Le Reun, du blog Ma Vraie Vie : Si c’est le premier livre que j’ai lu sur l’enrichissement, ce n’est sans doute pas un hasard. Car je me suis vite aperçue que c’est aussi le plus complet sur le sujet. Dans toutes mes lectures suivantes sur la question, jamais je n’ai retrouvé une telle profondeur, ni autant d’idées fortes. Pour moi, tous les concepts et idées nécessaires au processus d’enrichissement y sont : principes, attitudes et pratiques. Car votre création de richesse ne dépendra que de la manière dont vous aurez intégré les principes, adopté les attitudes et mis en œuvre les pratiques de l’enrichissement. C’est ainsi que cet ouvrage est véritablement devenu mon livre de chevet (ce que Wallace D. Wattles conseille d’ailleurs) et qu’aujourd’hui, je l’ai tellement lu que je peux en citer des passages par cœur… Et pourtant, je m’aperçois qu’à chaque fois que je le relis, je trouve encore des idées nouvelles, des choses qui percutent chez moi, signe qu’il y a encore des blocages pour accéder pleinement à l’Opulence. Car c’est là toute l’idée fondamentale de ce livre : l’enrichissement est un processus. Alors je vous souhaite bonne route dans votre propre chemin vers l’Opulence.

Points forts :

Tout y est ! Pas besoin de lire d’autres livres sur l’enrichissement L’auteur met l’accent sur le facteur psychologique de l’enrichissement, sans lequel toutes les actions demeurent vaines Une véritable philosophie de l’enrichissement : devenir riche nous permet de contribuer au monde

Points faibles :

Fort peu méthodique

La note de Gaëlle Le Reun, du blog Ma Vraie Vie :

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Tue, 05 Jun 2012 17:00:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/1172/La-Science-de-lEnrichissement
Réfléchissez et devenez riche http://www.olivier-roland.fr/items/view/1119/Rflchissez-et-devenez-riche

Points forts :

Le résultat de 20 d’études et d’interviews des hommes ayant atteint un succès incroyable dans l’entreprenariat, le sport et les sciences Facile à lire Bourré de techniques, d’exercices et de stratégies pratiques

Points faibles :

Un peu trop facile à lire (beaucoup passeront les exercices en disant “je les ferai plus tard”, ce plus tard équivalent bien entendu à jamais) Exemples un peu datés

Ma note : Voir d’autres commentaires sur “Réfléchissez et devenez riche” sur Amazon Acheter “Réfléchissez et devenez riche” sur Amazon :

Transcription texte (littérale) de la vidéo :

Bonjour, je suis Olivier Roland du blog " des livres pour changer de vie". Je me trouve dans l’île de Rhodes, qui est une île extraordinaire connue pour sa magnifique ville médiévale qui a été inscrite au patrimoine mondiale de l’Unesco et on comprend pourquoi, lorsque l’on la visite. C’est aussi une île connue pour abriter l’une des sept merveilles du monde, le colosse de Rhodes qui a malheureusement totalement disparue aujourd’hui. Je fais cette vidéo aujourd’hui pour vous parler d’un livre, qui est connu, mais qui a souvent été lu un peu à la vite, ou pas lu du tout. Je voulais revenir sur ce livre que je trouve excellent, à de nombreux points de vue. Ce livre c’est "Réfléchissez et devenez riche" de Napoleon Hill, plus connu sous son titre anglais "Think and grow rich". Ce livre a une histoire intéressante, il faut savoir que Napoléon Hill a rencontré une des personnes les plus riches de son temps, Andrew Carnegie, un magnat de l’acier. Carnegie était un milliardaire américain et l’une des plus grandes fortunes mondiales de l’époque. Il l’a rencontré et lui a dit qu’il voulait comprendre les lois du succès, qu’est ce qui fait que certaines personnes réussissent à devenir riches et à avoir une influence considérable sur leur époque, à apporter énormément de valeur, tandis que d’autres échouent et doivent se contenter de subir une vie qu’ils n’ont pas choisi? Andrew Carnegie a été tellement intéressé par son projet qu’il a accepté de faire rencontrer à Napoleon Hill toutes les personnes qui ont du succès, qui sont connues de son temps à condition que ce dernier accepte d’y consacrer une bonne partie de sa vie. Carnegie était connecté avec les artistes, les entrepreneurs, les inventeurs connus de son temps et a fait bénéficier de son carnet d’adresse Napoleon Hill. Napoleon Hill a fait des recherches, à rencontrer des milliers de personnes connues ou inconnues qui avaient réussi selon divers critères, à amasser une certaine fortune, réussi à vivre la vie dont elles rêvaient et avaient apporté une grande valeur à la société et aux autres. Il les a rencontrées, et pendant une vingtaine d’années, il a fait une synthèse de toutes ces rencontres de gens qui avaient réussi pour écrire ce livre. Il a trouvé des points communs dans la vie, l’état d’esprit, et dans les actions de tous ces hommes, qu’il décrit dans ce livre: "Réfléchissez et devenez riche". C’est un livre qui se lit facilement, et qu’il convient de lire lentement et d’en appliquer les principes au fur et à mesure. Ce livre nous donne l’état d’esprit à avoir pour réussir dans la vie et apporter de la valeur pour soi-même et pour les autres. Il donne des exercices pratiques pour se mettre en action vers le succès. Il donne beaucoup d’astuces et de stratégies pratiques. Et c’est là la difficulté de ce livre, beaucoup de personnes (cela m’est arrivé aussi) le lisent et n’appliquent rien. Frank Kern, un entrepreneur connu aux Etats-Unis avait fait un séminaire, un atelier avec des centaines de personnes où il avait parlé de ce livre et demandé qui l’a lu. Aux Etats-Unis, c’est un bestseller, donc presque tout le monde avait levé la main. Lorsqu’il a demandé qui a fait tel exercice dont parlait Napoleon Hill, seulement une poignée de personnes parmi toutes celles qui ont levé la main, ont reconnu l’avoir fait. C’est là le gros problème de la plupart des livres, c’est qu’ils ne sont pas appliqués. Ce que je vous recommande c’est de le lire, car il est excellent, de le lire lentement et d’appliquer les principes au fur et à mesure. Chaque fois que Napoleon Hill vous donne un exercice, faites-le sans attendre, car vous allez découvrir avec certains exercices des choses que vous ne soupçonniez pas. Ce livre va sans doute vous aider à changer de vie, à améliorer votre vie. "Réfléchissez et devenez riche" de Napoleon Hill est un livre que je vous recommande de lire et d’appliquer. Voir d’autres commentaires sur “Réfléchissez et devenez riche” sur Amazon Acheter “Réfléchissez et devenez riche” sur Amazon :

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Tue, 29 May 2012 17:30:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/1119/Rflchissez-et-devenez-riche
Vidéo : Evitez une erreur qui m’a couté des années http://www.olivier-roland.fr/items/view/254/Vido-Evitez-une-erreur-qui-ma-cout-des-annes

La chronique des 3 livres que je recommande :

La semaine de 4 heures Serons-nous immortels ? Comment se faire des amis

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Tue, 30 Aug 2011 18:05:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/254/Vido-Evitez-une-erreur-qui-ma-cout-des-annes