Olivier Roland - tagged with finances-personnelles http://www.olivier-roland.fr/feed en-us http://blogs.law.harvard.edu/tech/rss Sweetcron [email protected] Le hamster quitte la roue http://www.olivier-roland.fr/items/view/11617/Le-hamster-quitte-la-roue

Résumé de "Le hamster quitte la roue" de Christopher Klein et Jens Helbig : forts de leurs propres réussites, les auteurs nous enseignent comment développer nos actifs, réduire nos passifs, investir intelligemment et travailler sur notre mindset pour atteindre la liberté financière et l'autosuffisance. Par Christopher Klein et Jens Helbig, 2019, 143 pages. Chronique et résumé de "Le hamster quitte la roue" de Christopher Klein et Jens Helbig Avant-propos L’ouvrage "Le hamster quitte la roue" de Christopher Klein et Jens Helbig fait suite au best-seller qu'ils ont publié six ans auparavant, intitulé "Jour après jour dans la roue du hamster". Dans ce premier livre, les auteurs relataient leur décision de quitter la roue de hamster, cette "grande lessiveuse économique", pour toujours. Dans "Le hamster quitte la roue", ils nous expliquent avoir finalement trouvé ce qu’ils recherchaient : la liberté financière, et nous racontent le long chemin difficile et caillouteux qu’ils ont emprunté pour y arriver. Ainsi, "Le hamster quitte la roue" développe, en quatre chapitres, les quatre étapes qui constituent les jalons de ce chemin vers l'indépendance financière. Nous y apprenons alors :

Le problème fondamental qui nous empêche d’atteindre la liberté financière. Les règles du système, qui, une fois connues, peuvent être utilisées en notre faveur. Des stratégies basées sur l’expérience des auteurs qui ont pour objectif de nous faire réfléchir en dehors des sentiers battus, de nous faire découvrir de nouveaux horizons. L’autosuffisance spirituelle et matérielle.

Pour nous aider à mieux comprendre comment agir, les auteurs redonnent vie aux personnages de leur premier livre (Pure et Tolata Hasard, Carl Culation) et les remettent en scène dans des situations concrètes. Partie 1 - L'origine des problèmes 1.1 - Les croyances limitantes à l’origine de nos problèmes d’argent Christopher Klein et Jens Helbig expriment, tout d’abord, leur souhait, avec ce livre, de transmettre leur expertise pour aider les lecteurs à quitter "la roue de hamster pour toujours" et atteindre la liberté financière. Pour eux, cela signifie vivre une vie libérée des contraintes matérielles et caractérisée par la réalisation de soi. Les auteurs du livre "Le hamster quitte la roue" analysent ensuite le problème qui, selon eux, limite le plus nos possibilités de liberté financière, celui auquel nous sommes le plus souvent confrontés, à savoir nos croyances limitantes. Christopher Klein et Jens Helbig expliquent, en effet, qu’à cause de ces croyances, beaucoup d’entre nous manquent de confiance et ne se sentent pas à l’aise avec l’argent. Pour combattre ces croyances limitantes, ils nous invitent à adopter une "conscience monétaire positive". Car tant que nos pensées en matière d’argent seront dominées par le manque, il nous sera impossible de changer : "Les croyances limitantes sont des excuses et des justifications pour rejeter la responsabilité de nos propres erreurs sur d'autres choses ou personnes. Or nous sommes nous-mêmes, principalement par le biais de nos pensées, créateurs de notre réalité." 1.2 - Le temps, l’argent et l’énergie : trois facteurs à optimiser ensemble Pour les auteurs du livre "Le hamster quitte la roue", "la vraie réalisation de soi et le bonheur ne s'achètent pas". Mais l’argent est un moyen de parvenir à la liberté car il nous apporte la base indispensable : le temps. C’est pourquoi l’objectif que nous devrions viser pour devenir indépendant financièrement est d’optimiser simultanément trois facteurs, et ce, quel que soit le stade de la vie où nous en sommes :

Le temps L’argent L’énergie

Partie 2 - Les règles du système Dans cette deuxième partie du livre "Le hamster quitte la roue", Christopher Klein et Jens Helbig commencent par énoncer une règle très basique mais capitale dans la réalisation de nos objectifs de liberté financière. Il s’agit tout simplement de dépenser moins que ce que nous percevons. Pour cela, l’attitude à adopter se résume à :

Diminuer nos dépenses d’une part, en maîtrisant ses passifs. Augmenter nos revenus d’autre part, en se constituant des actifs et des revenus passifs.

2.1 - Maîtriser ses passifs

Comprendre la grande différence entre les "hamsters" et les gens libres financièrement

La différence fondamentale entre les gens libres financièrement et les "hamsters" se situe à un niveau comportemental. En effet, trois caractéristiques comportementales principales les distinguent. Les indépendants financiers :

Consacrent beaucoup de temps à la gestion de leurs finances. Ont compris la différence entre les "passifs" qui leur coûtent et les "actifs" qui leur rapportent quelque chose. Utilisent les avantages du système en leur faveur par le biais de leurs actifs justement.

Analyser la façon dont nous utilisons notre salaire

Les auteurs décrivent ici deux façons de dépenser son salaire à travers le comportement de deux personnages issus du premier livre de Christopher Klein et Jens Helbig :

Pure Hasard, le hamster qui tourne dans sa roue, qui dépense son argent dans des biens de consommation ou des "services de luxe". En fin de mois, il ne lui reste que quelques euros. Carl Culation, le magnat, l’indépendant financier, qui fait exactement le contraire : il investit la majeure partie de l'argent dans des actifs.

Christopher Klein et Jens Helbig résument en disant que la meilleure voie pour devenir financièrement autonome (et donc éviter la "servitude financière") est d’investir son argent durement gagné de la même façon que Carl Culation : "moins dans les passifs (biens de consommation dont nous n'avons pas besoin pour survivre) et plus dans les actifs (choses qui rapportent de l'argent)".

Réduire les passifs, ces dépenses qui ne rapportent rien

Se débarrasser de ses passifs est la première étape à réaliser pour atteindre la liberté financière. Elle est incontournable. Dans cette démarche, les auteurs attirent tout d’abord notre attention sur le fait que nous considérons parfois comme un actif ce qui s’avère, en réalité, être un passif.

Notre maison

La maison est un très bon exemple du mélange passif/actif. Nous pensons investir dans un actif en devenant propriétaire de notre résidence principale, alors qu'en réalité, chaque dépense relative à la maison entraîne un passif : rendre le domicile opérationnel, l’entretenir. En louant un logement, le loyer est une charge mais il n’y aurait à payer ni intérêt du prêt immobilier, ni réparations ou encore frais d’entretien (à la charge du propriétaire).

La voiture

Une voiture est coûteuse : à cause de l’achat d'abord, mais aussi parce que les dépenses inhérentes sont nombreuses (assurance, taxes, réparations, pneus, enregistrement, contrôle technique, carburant…). Au lieu d’acheter un véhicule neuf qui perd une grande partie de sa valeur dès le premier kilomètre et la première année, les auteurs recommandent d’acheter une voiture d’occasion au moteur incassable et à la consommation de carburant basse. S’il s’agit d’une voiture destinée à de petits trajets, une voiture ancienne peut s’avérer intéressante : en devenant une voiture de collection quelques années plus tard, elle a des chances, en effet, de regagner de la valeur.

Tous les autres passifs

Christopher Klein et Jens Helbig conseillent également d’identifier et de ne plus acheter tous les passifs qui se cachent dans nos objets quotidiens (le nouveau téléviseur à écran plat, le nouvel ordinateur portable ou le smartphone dernier cri).

Diviser son budget pour une routine budgétaire raisonnée et équilibrée

Les auteurs nous invitent ici à diviser notre argent en quatre grandes parties :

Première partie => pour soi

Il s’agit normalement du poste le plus important. Cet argent doit satisfaire nos propres nécessités, c’est-à-dire notre consommation quotidienne (dont nos "petits plaisirs"), nos assurances, les dépenses liées à la voiture, le loyer, les dettes, les courses, les vacances et sorties…

Deuxième partie => notre "matelas"  

C’est une trésorerie utilisée pour faire face aux dépenses imprévues.

Troisième partie => notre train de vie 

Ce poste vise une possible indépendance ou liberté financière. L’argent correspondant nous permettra de nous constituer des actifs. Pour cela, il sera réinvesti, par exemple, dans le travail indépendant et/ou l’investissement.

Quatrième partie => pour les dons

Cette dernière partie est constituée d’argent visant à aider les autres. Christopher Klein et Jens Helbig précisent que :

C’est à nous de décider des montants à dédier à chaque part. Cela dépendra de nos possibilités et de nos préférences. Il est indispensable ensuite de se créer une routine budgétaire mensuelle selon cette organisation de manière à gérer nos finances de manière disciplinée, raisonnable et équilibrée.

Ne pas contracter de nouvelles dettes

Ne pas s’endetter davantage fait partie des premiers engagements à prendre sur le chemin de l’indépendance financière. Le premier point à vérifier pour cela, c’est que nos dépenses ne dépassent pas nos revenus. "Le hamster quitte la roue" suggère alors de tenir un livre de comptes. Celui-ci nous permettra de :

Disposer d’une vue d’ensemble pour tous nos revenus, actifs et autres charges du ménage. Pouvoir plus facilement réexaminer nos dépenses de manière critique.

Rembourser ses dettes 

Il faut le faire le plus rapidement possible. Cela nécessite de mettre en place une stratégie d’épargne efficace qui :

S’inscrit dans un objectif de diminution des passifs : plus nous parviendrons à les réduire, plus nous libérerons des ressources pour rembourser les dettes. S’appuie sur une planification financière (écrire ses sous-objectifs). Prévoit :

D’abord d’équilibrer ses comptes bancaires négatifs. Puis de rembourser ses emprunts.

Se constituer un coussin de trésorerie

Ce coussin de trésorerie, appelé coffre-fort par les auteurs du livre "Le hamster quitte la roue", doit permettre de "rester à flot" pendant une période de 6 mois sans travailler. Selon les auteurs, il faut alors épargner l’équivalent d’au minimum 3 mois de salaire pour chacun des membres du foyer. S’il est nécessaire d’utiliser cette réserve personnelle, il faut veiller à le remplir à nouveau le plus vite possible. Ce matelas de trésorerie va nous aider à reprendre confiance en nous et nous apporter une sérénité d’esprit. Une fois les dettes remboursées et ce coussin de trésorerie constitué, nous utiliserons la somme initialement affectée à ces deux objectifs pour acheter des actifs (ou remplir ce que les auteurs nomment notre "coffre au trésor").

Réduire les dépenses cachées

Le livre de comptes, avec sa vision d’ensemble des entrées et sorties d’argent, est un excellent outil pour prendre conscience de toutes ses dépenses récurrentes (passifs) qui, pris isolément, n'ont généralement pas beaucoup de poids, mais qui, à l’échelle de plusieurs années, représentent des coûts considérables. Voici les recommandations de Christopher Klein et Jens Helbig pour réduire ces frais cachés  :

Résilier les abonnements : les gens possèdent quantité d’abonnements inutiles (magazines, bouquets TV…) ou non indispensables (il est très souvent possible de trouver des alternatives gratuites parfois même plus intéressantes.

Cesser les jeux de hasard : les calculs élaborés par les auteurs du livre "Le hamster quitte la roue" basés sur les statistiques de probabilité de gagner, nous montrent notamment que nous avons autant de chance de toucher le gros lot que d'être frappé sept fois par la foudre (1:20 millions).

Se passer d’assurances : selon Christopher Klein et Jens Helbig, trois assurances seulement sont indispensables : l'assurance responsabilité civile, l'assurance invalidité professionnelle et l'assurance maladie. Selon eux, le business des compagnies d’assurance utilise la peur et le besoin de sécurité des personnes qui en découle pour nous convaincre que nous pouvons économiser de l'argent en contractant leur assurance. Mais, en réalité, en cas de pépin, il n’est absolument pas certain que les dommages-intérêts soient égaux ou supérieurs aux montants versés au fil des années. Il n’est même pas garanti que nous recevions une indemnisation. Enfin, il est observé que la plupart des gens, trop "occupés par la roue du hamster qui tourne" ne sollicitent même pas leurs nombreuses assurances en cas de dommage.

Gagner de l'argent supplémentaire

Via la vente d’affaires personnelles

Christopher Klein et Jens Helbig considèrent qu’il est très facile de se passer de tout ce que nous n’avons pas utilisé au cours des 10 derniers mois. Adeptes du "moins, c’est mieux", ils nous disent : "Tout attachement offre un potentiel de souffrance. Rompre avec vos objets vous rend libre et heureux. Ce n'est pas une renonciation, mais plutôt une "libération". La libération d'un ballast inutile. Une étape essentielle vers l’indépendance financière et l’amélioration de la qualité de vie." Les auteurs nous proposent alors plusieurs façons astucieuses de nous débarrasser de nos affaires "en trop" grâce à la vente sur internet (livres, CD, DVD, téléphones, vêtements, bijoux en or ou en argent, articles rares, de marque ou de collection, biens encombrants...). Ils listent diverses plateformes dédiées, sites de petites annonces ou enchères numériques qui nous permettent, aujourd’hui, un véritable "deal gagnant-gagnant" pour les personnes impliquées. Les invendus peuvent être donnés à des gens dans le besoin.

Via la location de biens personnels

Christopher Klein et Jens Helbig décrivent les deux types de location qu’ont mis en place leurs personnages de fiction Pure et Tolata Hasard pour gagner de l’argent supplémentaire. Et encore une fois, en plus de l’aspect lucratif, d’autres bénéfices sont à tirer de ces pratiques. Il s’agit de la location :

De leur 2ème voiture durant les périodes pendant lesquelles ils ne s’en servent pas (30€/jour). C'est aussi un moyen d’aider les autres et de prendre soin de l’environnement. D’une chambre privée via la plateforme de location "Airbnb". Cela leur permet de rencontrer des personnes intéressantes, d’élargir leur réseau social, de créer du partage.

Faire des économies | 45 astuces d’épargne simples et efficaces

Christopher Klein et Jens Helbig expliquent que, fondamentalement, la prospérité, tant intérieure qu’extérieure, consiste à dépenser peu. Cela nécessite de revoir de manière critique ses comportements et sa consommation (considérée au sens d’une accumulation de choses matérielles) en visant le "moins égal plus". C'est pourquoi, selon les auteurs, la voie qui mène à l’indépendance financière est aussi celle du développement personnel et spirituel. Et la démarche que préconisent les auteurs tend à développer davantage l'esprit et mettre de côté les besoins matériels. En guise de réflexion, "Le Hamster quitte la roue" énumère ici 45 façons simples et efficaces d’économiser. Nous retrouvons, parmi ceux-ci beaucoup de bon sens mais aussi des conseils astucieux, comme par exemple :

Concernant les achats :

Prioriser les achats d’occasion, y compris pour les vêtements. Préférer des produits de la marque de distributeurs aux produits de grandes marques. Préférer les imprimantes à jet d'encre aux imprimantes laser. Négocier avec les commerçants. Utiliser des bons de réduction et les plateformes Internet comme Groupon. Faire ses courses toutes les semaines. Acheter des fruits et légumes de saison.

Concernant les dépenses d’électricité :

Débrancher les appareils électriques en veille. Considérer la classe d’efficacité énergétique lors de l’achat de ses articles électroniques. Éteindre les lampes. Poser des panneaux solaires. Lancer des machines à laver pleines, à 30°C. Éviter les sèche-linges. Dégivrer régulièrement son compartiment congélateur et le maintenir au-dessous de 18°C. Choisir des casseroles/poêles d’une taille exactement identique à la surface de cuisson. Débrancher les chargeurs qui ne sont pas en train de charger un appareil. Accélérer la cuisson des aliments en utilisant la fonction "chaleur tournante" du four.

Concernant les frais de chauffage :

Bien isoler son logement, faire appel aux subventions de l'État pour financer l’isolation de sa maison. Préférer une température intérieure à 18-20 °C. Fermer ses volets la nuit pour faire barrière au froid. Diminuer les coûts des matières premières en les achetant de façon contre-cyclique (en été par exemple). Se laver les mains à l’eau froide pour éviter la mise en route du chauffe-eau. Chauffer l’eau avec une bouilloire.

Concernant la consommation d’eau :

Acheter des réducteurs d’eau. Préférer la douche au bain. Préférer l’eau du robinet à l’eau en bouteille.

Concernant la vie quotidienne :

Se préparer un "casse-croûte" avec des bouteilles d'eau pour le déjeuner au bureau. Le matin, prendre son café chez soi plutôt qu'au café. Réserver ses vacances très à l'avance ou au dernier moment. Rechercher des vacances alternatives peu chères via AirBnB ou une "ferme romantique, durable et confortable". Rentabiliser vos lectures en prenant une carte de bibliothèque. Réaliser ses petits trajets à pied ou à vélo. Éviter la climatisation en voiture. Pratiquer le covoiturage. Faire appel aux étudiants en coiffure pour bénéficier d’une coupe de cheveux gratuite lors d’un cours. Faire de la récupération dans les déchets encombrants. Déléguer des travaux simples mais exigeants à des étudiants. Renégocier régulièrement les tarifs de ses contrats de téléphone/Internet. Faire un potager. En cuisine, exploiter les restes. Pour des réparations, faire réaliser au moins deux devis et penser à internet (portails de comparaison et tutoriels sur You Tube). Rechercher des informations pratiques sur la façon de faire des économies, sur le blog gratuit radinmalinblog.com par exemple.

Arrêter la consommation inutile

Pour Christopher Klein et Jens Helbig, de nombreuses personnes "tombent dans le piège" de la consommation inutile. C’est, selon eux, une manière de "compenser une forme de vide intérieur". Pour beaucoup, cela revient à s’acheter une image à montrer au monde extérieur. Le problème, c’est que non seulement la consommation inutile coûte de l'argent, mais elle peut en plus nous rendre malade. Pour les auteurs : "La consommation constante est un handicap car elle nous oblige à "acquérir de plus en plus" afin de maintenir un certain niveau de vie et un certain niveau de bonheur. Mais si nous consommons de moins en moins et consciemment, nous aidons l’environnement, notre situation financière et notre esprit à se régénérer des conséquences destructrices." Les auteurs du livre "Le hamster quitte la roue" nous invitent alors à nous interroger, à chaque fois que nous envisageons un achat : "Ai-je vraiment besoin de ce produit ou service ?" La réponse à cette question nous fait réaliser que nous n’avons pas besoin de grand-chose pour vivre heureux et nous épanouir. C'est une première prise de conscience pour commencer à consommer de moins en moins.

Investir en soi-même

"Plus nous investissons de temps et d'efforts en nous-mêmes, ainsi que dans nos propres capacités et forces, plus nous serons remboursés. […] Investir du temps et travailler pour votre propre éducation est la clé du succès." Avant d’en terminer avec cette première étape et de passer à la suivante, Christopher Klein et Jens Helbig soulignent l’importance de l’éducation financière. Ils nous encouragent à investir sur nous-mêmes, à nous former en matière de finances personnelles, en distinguant deux façons de le faire :

Via la connaissance explicite que nous acquérons sous forme théorique (par les livres, les journaux ou la télévision par exemple). Via la connaissance implicite que nous acquérons par nos propres expériences ; c’est une connaissance individuelle et pour les auteurs, la "seule vraie connaissance".

Pour réussir, "Le Hamster quitte la roue" nous suggère de dédier au moins un quart d’heure par jour au développement de ses compétences, à son éducation financière et/ou à réfléchir comment occuper son temps intelligemment. 2.2 - Se constituer des actifs/un patrimoine

Après avoir réussi à maîtriser ses actifs, c’est-à-dire après avoir revu sa consommation et la manière de gérer son budget, réduit ses dépenses, remboursé ses dettes et économisé, il est temps, selon les auteurs du livre "Le hamster quitte la roue", de se constituer un capital qui va nous rapporter de l’argent. "On peut limiter le sujet du gain actif à une seule question très centrale : combien puis-je vendre mon temps de travail ?" Les auteurs du livre "Le hamster quitte la roue" se servent des histoires de Pure et Tolata Hasard pour développer les deux options qui s’offrent à nous pour gagner de l’argent, c’est-à-dire :

La perspective interne, qui consiste à offrir plus de son temps pour gagner plus d'argent ou améliorer ses performances. La perspective externe, qui consiste à convaincre d'autres personnes de nous "donner" leur argent.

En somme, il s’agit :

Soit d’augmenter sa quantité de travail (option 1 interne), Soit d’améliorer sa qualité de travail (option 2 externe).

Augmenter sa quantité de travail

Deux façons d’augmenter sa quantité de travail sont ici décrites :

Faire des heures supplémentaires

Christopher Klein et Jens Helbig expliquent qu’en réalité, travailler davantage et être payé en heures supplémentaires n'augmente que "marginalement" nos revenus, car les heures supplémentaires "ne servent presque exclusivement qu'à payer des impôts". Par ailleurs, cette pratique nous oblige à être encore moins présent auprès de notre famille. Au final : "Les heures supplémentaires […] incitent la plupart des gens à travailler ici et maintenant et à courir de plus en plus vite dans la roue du hamster pour finalement voir progressivement le fardeau fiscal s'alourdir".

Exercer un second emploi

De même, cumuler un second emploi salarié en France n'est pas vraiment avantageux fiscalement et socialement (sauf un second emploi non salarié qui, dans certaines situations, peut s’avérer intéressant). Toutefois, un second emploi est une opportunité de rencontrer de nouvelles personnes avec qui nous partageons souvent les mêmes intérêts. Nous élargissons ainsi notre réseau social et professionnel. En résumé, augmenter son temps de travail ou exercer un second emploi représentent, selon les auteurs du livre "Le hamster quitte la roue", "des moyens raisonnables et une première option pour gagner de l'argent supplémentaire". Mais selon eux, il faut bien avoir conscience que travailler plus signifie que nous disposons de moins de temps libre.

Améliorer sa qualité de travail

Christopher Klein et Jens Helbig présentent deux options pour augmenter nos revenus en améliorant la qualité de notre travail :

Progresser dans son poste pour obtenir une promotion accompagnée d’une augmentation de salaire ; Changer de travail et vendre ses heures de travail plus chères.

Ces deux options nécessitent généralement du temps. La reconversion professionnelle (option 2) demande par exemple, la plupart du temps, une longue formation ainsi que des stages complémentaires. Ce n’est donc judicieux que s’il s’agit d’un emploi qui nous passionne vraiment, ou d’un emploi beaucoup mieux rémunéré qui laisse en parallèle plus de temps libre. Mais à long terme, malgré ses avantages, cette nouvelle activité peut nous demander beaucoup d’efforts sans plus nous satisfaire. Par conséquent, pour les auteurs du livre "Le hamster quitte la roue", l’option la plus intéressante n’est ni d’augmenter sa quantité de travail ni d’améliorer sa qualité de travail. L’option la plus lucrative et astucieuse est de laisser les autres travailler pour nous. Et ce, de la manière la plus intelligente possible. C’est pourquoi, les auteurs nous encouragent à mobiliser notre temps libre pour "développer et initier des processus qui s'exécutent automatiquement et demandent peu ou pas du tout qu'on s'en occupe". Ils parlent alors de revenus passifs. 2.3 - Développer des revenus passifs Voici quelques points importants énoncés dans cette partie du livre "Le hamster quitte la roue" pour comprendre ce que sont les revenus passifs. Les revenus passifs :

Sont des "gains supplémentaires" mensuels qui ne nécessitent ni trop d'effort ni trop de travail : "ils coulent passivement jusqu'à nous". Le but est donc de travailler moins "tout en gagnant de l’argent de façon aussi automatique que possible". Nous permettent de ne plus enrichir une autre personne (un employeur) mais de nous construire notre propre situation financière. Sont généralement réalisés grâce à nos actifs, qu’il ne faut pas mesurer que monétairement mais aussi en nombre de jours non travaillés pendant le mois. "Celui qui travaille toute la journée n'a pas le temps de gagner de l'argent" déclarent les auteurs. Peuvent être créés de trois façons :

Louer quelque chose, Acquérir des investissements en capital, Devenir indépendant.

Façon n°1 : Faire de la location La location de biens immobiliers (appartements, terrains, etc.) permet de gagner de l'argent passivement sans y accorder beaucoup de temps. Cette option reste toutefois risquée (paiement de charges et taxes, fluctuation des prix du marché immobilier, de la valeur des biens, des taux d’intérêts des crédits bancaires…). Christopher Klein et Jens Helbig recommandent alors plutôt d’envisager d’autres types de locations comme louer :

Sa voiture : des plateformes d'autopartage/covoiturage comme tictactrip.eu ou BlablaCar permettent d’économiser sur les coûts de carburant mais aussi de gagner de l’argent (en plus d’élargir son réseau). Une chambre dans son appartement : via des plateformes comme Airbnb. Le toit de notre maison : des investisseurs peuvent être intéressés par la mise à disposition de notre toit pour exploiter un système photovoltaïque en contrepartie d’un loyer mensuel. Son électricité : créer sa propre électricité permet de réduire ses dépenses d’électricité et de gagner de l’argent en revendant sa propre électricité à EDF.

Façon n°2 : Placer son argent et le multiplier La deuxième façon décrite par Christopher Klein et Jens Helbig pour développer des revenus passifs est d’investir. L’objectif est de placer son argent dans des investissements rentables de manière à profiter de l’effet des intérêts composés.

Les conseils des auteurs du livre "Le hamster quitte la roue" Pour des bénéfices réalistes et sûrs :

Mettre en place des stratégies d’investissement à long terme (au moins 15 ans). Commencer le plus tôt possible pour bénéficier de la puissance de la nature exponentielle de l’intérêt composé. Profiter des hausses de cours, en considérant deux règles de base : toujours acheter à bas prix et vendre à prix élevé, ou n’investir que dans des actions de haute qualité (c’est-à-dire dans les entreprises aux perspectives d’avenir particulièrement rentables). Diversifier ses investissements pour minimiser les risques : pour cela, il est recommandé de répartir son investissement entre les industries et les entreprises. Les auteurs soulignent l'importance de la "répartition de l'actif". En effet, si nos actifs "sont composés d'actions, d'obligations, d'investissements dans des prêts entre particuliers (P2P), d'ETFs et d'actifs corporels, en passant par notre propre entreprise, le risque est minimisé. "Un résultat négatif dans un domaine peut être compensé par les résultats positifs dans d’autres" affirment-ils.

Les types d’investissements préconisés par "Le hamster quitte la roue"

Les fonds de microfinance ⇒ ce placement est social et éthique ; l’argent investi dans ces fonds profite aux petites entreprises et aux particuliers (notamment en Afrique, en Amérique latine et en Asie).

Les actions ⇒ cet investissement nécessite de suivre deux recommandations importantes :

Y placer l’argent dont nous n’avons pas besoin pour vivre. Prendre en compte trois critères prioritaires dans le choix de ses actions : les coûts, le potentiel de profit et le risque.

Les fonds de placements et ETF (Exchange Traded Fund) ⇒ cette stratégie d’investissement passif (appelée aussi des trackers) est particulièrement intéressante pour ceux qui n’ont qu’un petit budget (versement à partir de 25€/mois seulement). De plus, en modélisant certains indices, les ETF offrent une large diversification avec de faibles coûts administratifs permanents (TER).

Les obligations et emprunts obligataires : les emprunts obligataires (ou obligations) consistent à faire crédit à un État ou à une entreprise. De la même manière qu’un prêt, nous percevons alors un taux d’intérêt annuel prédéterminé (montant mis à disposition au terme du prêt).

Les métaux précieux et actifs corporels : même s’il ne génère pas de revenu à proprement parlé, ce type d’investissement doit faire partie, pour les auteurs, de notre stratégie. Certaines règles sont essentielles pour réussir cet investissement :

Miser en particulier sur le cuivre, l'argent et l'or. Penser "long terme". Prioriser absolument les investissements dits anticycliques. Profiter des crises financières (favorables aux investissements dans les métaux précieux mais aussi dans d’autres matières premières comme le bois).

Investir de manière réfléchie

Christopher Klein et Jens Helbig concluent cette partie sur les investissements en nous invitant à toujours investir de manière réfléchie car : "Malheureusement, une triste équation s'applique en particulier aux investissements. Plus vous gagnez d'argent, plus quelqu'un en perd de l'autre côté. Plus le rendement promis est élevé, plus le risque est élevé et plus le résultat (produit ou service) fait des dégâts d'un point de vue social et écologique." Façon n°3 : Devenir indépendant Devenir indépendant est la troisième façon de développer ses revenus passifs. L’objectif est de rechercher cette indépendance grâce à quelque chose qui nous rend heureux. Internet est un excellent moyen de le faire. En créant son propre site Web, son blog, son e-commerce, etc., il est aujourd’hui possible de vendre des produits, de faire de notre passe-temps une vocation qui génère des revenus passifs. Avec internet, la probabilité de réussir son commerce est en effet bien plus élevée qu'avant.

Les produits numériques

Le "clou du revenu passif", indiquent les auteurs, c’est la vente de ses propres produits numériques. En effet, ces derniers nécessitent des coûts fixes vraiment minimes et sont parallèlement très scalables : "à mesure que le nombre de ventes augmente, les revenus augmentent de plus en plus, une fois l'infrastructure construite".

Les produits de niche

Les produits de niche sont les plus intéressants pour gagner de l'argent rapidement, "car ils s'adressent à un groupe cible spécifique et ne sont pas en concurrence avec les géants de la vente". Christopher Klein et Jens Helbig exposent différentes façons de créer une activité sur internet pour percevoir des revenus passifs, comme :

Distribuer son propre produit en téléchargement sur son blog, sur sa chaîne YouTube ou sur des plateformes ; Publier ses propres livres autoédités ; Faire de l’affiliation ou du marketing de réseau ; Développer une application.

Tout cela est aujourd’hui très accessible et peut être automatisé.

Le travail et l’investissement dans son entreprise

Attention toutefois : vendre ses propres produits/services sur internet demande un travail conséquent. Les auteurs insistent particulièrement sur ce point : "Il est possible de tout faire tout seul, mais vous devez savoir que vous devez travailler dur, beaucoup transpirer et y mettre énormément d'amour, surtout au début." Ils rajoutent : "C'est l'investissement dans votre propre entreprise qui apporte le rendement le plus élevé !"

L’effet de levier du revenu

Les auteurs du livre "Le hamster quitte la roue" commencent par un constat : "Le travail indépendant est l’une des principales voies menant à la liberté financière. Être financièrement indépendant en restant salarié est donc beaucoup plus difficile. […] Tant que nous dépendons de la capacité et de la volonté de l'employeur, nous ne sommes pas libres." Dès lors, pour être libre financièrement, il n’y a, selon les auteurs, pas d’autres solutions que d’être "au moins partiellement indépendant". Car même si le risque pour un travailleur indépendant est plus élevé, les profits et les opportunités de gain sont, eux, beaucoup plus importants. C'est ce qu’on appelle l'effet de levier du revenu. Cet effet de levier a également pour avantage de partager des bénéfices ou de créer du travail pour d'autres, et donc produire des revenus pour eux.

Patience et passion

"Tant que vous poursuivez un projet avec passion et que vous y travaillez chaque jour, le résultat ne peut qu'être fructueux." Christopher Klein et Jens Helbig font deux recommandations :

Notre idée de business doit susciter de la passion chez nous. Elle est, sinon, "vouée à l'échec". La question à se poser avant de se lancer est donc : "Qu'est-ce que j'aime vraiment faire ? Quelle est ma passion ?" Il est préférable de ne pas tout plaquer d’un coup et de prendre le temps de construire son indépendance en parallèle de son emploi principal de salarié, petit à petit, en y travaillant chaque jour. Puis, si l'on observe un succès initial, convenir d’un temps partiel avec son employeur.

Les erreurs à éviter au moment d’une création d’entreprise

L'idée de se lancer dans l’entrepreneuriat effraye de nombreuses personnes. Il faut dire que 50 % des entrepreneurs qui se lancent échouent dans les six premières années. Afin de nous éviter les erreurs classiques des débutants, Christopher Klein et Jens Helbig listent quelques conseils à suivre :

Se constituer une base solide de capitaux propres : de la même manière que nous nous sommes constitué une réserve de trésorerie personnelle pour faire face à d’éventuels problèmes financiers, ce capital propre nous épargnera une situation insoutenable en cas d’échec. Adopter le concept de "lean-start-up" ou "bootstrapping". Élaborer un business plan qui précise ce qui se passerait si le projet échouait. Se concentrer sur son cœur de métier : il s’agit d’appliquer le principe de Pareto, appelé aussi règle des 80/20, qui stipule que 20 % de la production génère environ 80 % du chiffre d'affaires total. Pour une entreprise, ces 20 % qui génèrent 80 % du CA ne sont ni plus ni moins que son cœur de métier. C’est pourquoi, il est indispensable de connaître précisément sa cible : "il vaut mieux attirer moins de personnes, mais aussi précisément que possible !" affirment les auteurs. Limiter la gamme de produits : généralement, les clients préfèrent avoir peu de choix. C’est pourquoi il est préférable de ne prévoir que 2 niveaux d’offres/services : une version standard (marge rentable) et une version premium (marge plus importante). Ils seront suffisants pour satisfaire les besoins des clients et favoriseront une prise de décision rapide.

Partie 3 - Notre formule de liberté financière Dans cette troisième partie de l’ouvrage "Le hamster quitte la roue", Christopher Klein et Jens Helbig partagent la formule qu’ils ont mise au point pour bénéficier de "30 jours libres par mois pour le reste de notre vie". 3.1 - La formule de calcul de la liberté financière

Les auteurs nous invitent à procéder aux calculs suivants.

Calculer le facteur "heures travaillées"

Le calcul du nombre de jours que nous devons travailler chaque mois suit la formule suivante : F = D / R Sachant que :

D = Dépenses => coût de notre niveau de vie R = Recettes => tous les revenus que nous générons F = Facteur heures travaillées

Exemple : Les personnages fictifs du livre, Pure et Totala dépensent chaque mois 1 500 euros (D= 1500) et gagnent chaque mois 2 000 euros (R = 2000). Leur facteur d'heures travaillées est donc égal à 1 500/ 2 000 = 0,75. Cela signifie que Pure et Tolata seraient en mesure de payer l'ensemble de leurs dépenses avec 75 % de leurs revenus. Les 25 % restants représentent du travail "en trop" qu’ils peuvent consacrer, épargner, investir dans leur patrimoine.

Calculer le nombre d’heures absolues par mois pour la quantité de travail requise

Pour transformer ensuite ce pourcentage en heures absolues, nous appliquerons la formule suivante : Nombre effectif d'heures travaillées X F. Si nous reprenons l'exemple précédent, il faut alors multiplier le facteur heures travaillées (0,75) par le nombre effectif d'heures travaillées. Si Pure et Tolata travaillent 60 heures par semaine, 4 semaines par mois, ils accumulent alors un total de 240 heures. Pour conserver leur niveau de vie actuel, tous deux ne devraient travailler que 240 h x 0,75 = 180 h. 3.2 - Calculer les scénarios futurs En fait, plus F est proche de zéro, mieux c'est. Si nous souhaitons, ensuite, calculer des scénarios futurs, il faut inclure aux recettes les actifs financiers actuels : R = recettes + actifs financiers. Le reste de la formule reste identique. 3.3 - La métaphore de la tortue aux œufs d’or Christopher Klein et Jens Helbig comparent la richesse à une tortue pondant des œufs d'or :

La tortue représente notre capital. Les œufs d'or représentent notre production et le profit qu'ils génèrent.

Puis ils énoncent : "Tant que nous dépensons tout notre argent à la fin du mois, nous ne pouvons pas acheter de tortue ni obtenir d’œufs en or. Au lieu de cela, si nous investissons de l'argent à la fin du mois pour acheter plus de tortues, elles nous apporteront régulièrement de plus en plus d'œufs d'or. À long terme, ces œufs d'or deviendront des tortues qui produiront à leur tour des œufs d'or. Nous reproduisons donc l'effet de croissance de l'intérêt composé et augmentons graduellement notre actif – le temps, que nous pouvons utiliser pour nous-mêmes et non pas pour les autres." Partie 4 - Autosuffisance spirituelle et matérielle Cette dernière partie du livre "Le hamster quitte la roue" développe l’idée qu’avant d'acquérir la richesse matérielle, il est nécessaire de réaliser un travail sur soi. Christopher Klein et Jens Helbig l’affirment : "Changer de mentalité est au moins aussi important que de réduire les passifs ou de se constituer des actifs." Et selon eux, "les deux derniers éléments constitutifs d'une vie véritablement libre financièrement" sont "l'autosuffisance spirituelle et matérielle". 4.1 - L’autosuffisance spirituelle Christopher Klein et Jens Helbig exposent plusieurs idées à mettre en place dans l’objectif d’une autosuffisance spirituelle. Les voici résumées.

Voir grand !

"Il n'y a aucune raison de penser petit - au contraire !" Les auteurs nous invitent à travailler sur les croyances limitantes que nous avons acquises depuis notre enfance et à voir grand. Ils affirment que "la plupart des gens ne visent que ce qui leur semble réaliste" alors que, selon eux "ce n'est que si l'on s'aventure dans des domaines inconnus et surtout utopiques que les concurrents diminuent." C’est notre façon de penser personnelle qui nous limite à ce que nous sommes. De ce fait : "Tout changement commence par la transformation de ses propres pensées et idées." Pour cela, "Le hamster quitte la roue" nous suggère de :

Nous demander : "À quoi ma vie ressemblerait-elle si je n'avais plus à me faire de soucis vis-à-vis de l'argent ?" Penser et visualiser des objectifs "utopiques", imaginer que nous connaissons richesse, indépendance, autosuffisance et succès.

Choisir l’impulsion sous aspiration, pas sous la pression

Christopher Klein et Jens Helbig nous expliquent ici la différence fondamentale entre les effets de la pression et ceux de l’aspiration :

Poursuivre quelque chose sous la pression nous coûte de la force et des efforts car nous nous sentons dans l’obligation de le faire. Poursuivre quelque chose parce qu'il a un effet d'aspiration sur nous, est bien plus facile, amusant et entraînant car nous faisons les choses pour nous et avec plaisir (motivation intrinsèque).

En somme, "les pressions exercées sont relativement improductives", tandis que "l’aspiration crée efficacité et activité".

Revoir son rapport à l’argent

Pour attirer l’argent à nous, "Le hamster quitte la roue" nous invite à :

Réviser nos croyances sur l’argent : en nous interrogeant sur ce qu'il y a de bon dans l'argent et pourquoi nous le méritons, nous comprendrons que l’argent – mis "entre de bonnes mains" -  peut créer beaucoup de bien. Il peut, par exemple, être donné pour soutenir les autres, contribuer à la réalisation de nos rêves et à ceux des autres, servir à fonder une entreprise qui aide les autres et nous épanouisse, etc. Nous créer de nouvelles expériences et instaurer une routine quotidienne "pour réécrire notre disque dur".

Pratiquer la règle des trois secondes

Christopher Klein et Jens Helbig partagent ici une méthode pour nous aider à ne plus procrastiner. Ils nous expliquent qu’il faut environ 3 secondes au cerveau pour reproduire nos schémas habituels et familiers. La technique que les auteurs proposent consiste donc à prendre une décision et passer à l’action dans les 3 secondes qui suivent notre réflexion. De cette manière, nous cassons la spirale négative des pensées et de l’émotion qui nous poussent à procrastiner.

Optimiser sa productivité grâce à la loi de Parkinson

La loi de Parkinson indique que "la durée d'une tâche dépend moins de son étendue que du temps disponible". Cela signifie que, pour réaliser quelque chose, nous mettrons le temps que nous avons prévu d’y consacrer, qu’il soit court ou long. L’exécution de la tâche se fera dans le délai imparti, la durée disponible que nous lui attribuons, et non pas selon le temps qu’elle nécessite réellement pour être effectuée. C’est pourquoi, il est judicieux de :

Se fixer des échéances courtes (mais réalistes), car cela nous limite à l'essentiel, aux 20 % importants qui constituent 80 % du succès. Lister ce que nous devons faire sans jamais inclure plus de 2 points vraiment importants par jour. Comprendre la différence entre occupation et productivité, en se posant la question suivante : "S’il y a une seule activité que je devais faire demain, laquelle je choisirai ?" Réaliser les tâches les plus importantes le matin, et proscrire petit à petit les activités inutiles et chronophages.

Faire ce qui nous passionne de manière quotidienne

Pour les auteurs du livre "Le hamster quitte la roue" : "Vous ne pouvez vraiment réussir que si vous faites ce que vous aimez et qui crée en vous un sentiment d'accomplissement." La question à se poser ici est la suivante : "Qu’est-ce que je ferais si j'avais tout l'or du monde ?" Christopher Klein et Jens Helbig suggèrent de se créer comme habitude de faire ce quelque chose qui nous plaît pendant au minium 15 minutes tous les jours. "Le secret, petit mais si grand, est de travailler jour après jour sur ses objectifs, ses forces et ses désirs. Tant que vous faites ce que vous aimez encore et encore, jour après jour, vous aurez (presque) toutes les chances de réussir. Dans l'idéal, cette activité est intégrée dans une routine. L'appliquer comme une sorte de plan de vie générera jour après jour de plus en plus de succès."

Donner pour recevoir : la loi du don

L’idée que développent ici les auteurs du livre "Le hamster quitte la roue" est la suivante : "Les choses que nous donnons nous reviendront encore plus intensément." C’est, selon eux, une loi fondamentale. Donner ce que nous aimerions nous-même recevoir nous garantit "une vie réussie et épanouie à tous les niveaux". Donner quelque chose "à au moins une personne chaque jour" par exemple (même s’il s’agit que d’un simple sourire) fait grandir le sentiment d’abondance en nous et façonne nos actions subconscientes. De cette manière, "nous nous concentrerons sur ce que nous avons (réalisé) plutôt que sur ce qui nous manque". Et c’est essentiel pour atteindre la liberté financière : "L'autosuffisance interne entraîne l'autosuffisance externe." À l’inverse, vouloir absolument quelque chose provoque un sentiment de manque. 4.2 - L'autosuffisance matérielle Tant que nous continuons de dépendre d’un système monétaire, financier et économique, nous ne pouvons atteindre complètement la liberté financière. Même avec toutes les stratégies présentées dans ce livre, le système tel qu’il est construit, fait que nous ne pouvons qu’y rester emprisonnés. Christopher Klein et Jens Helbig proposent alors une solution pour une vraie liberté : l'autosuffisance matérielle. Et pour cela, ils nous invitent à revoir nos modes de consommation et nos façons de dépenser : "La vraie liberté consiste donc à ne pas utiliser d’argent ou à en utiliser très peu. Cela nous détache des contraintes et des obligations du système économique et prive la roue du hamster de carburant superflu. […] Plutôt que de soutenir les sociétés multinationales opérant dans le monde entier, la priorité pourrait être (re) donnée au régionalisme." Voici donc le résumé des idées qu’ils préconisent dans ce sens.

L'autosuffisance personnelle

La ligne directive est de chercher à rendre notre vie aussi simple que possible. "Vous serez surpris de voir à quel point vous deviendrez prospère et heureux !" lancent les auteurs.

La réduction des passifs

Plusieurs propositions sont développées par Christopher Klein et Jens Helbig pour nous aider à réduire nos passifs. Ceux-ci suggèrent, en effet, de :

Identifier ses propres besoins de consommation et les remettre en question : c’est une première étape indispensable. Ne pas confondre "qualité de vie" et "quantité de vie" : posséder plus de choses matérielles ne signifie pas que nous ayons une meilleure qualité de vie. Au contraire, "plus nous accumulons, plus cela nous pèse". En nous libérant de nos passifs, nous libérons également notre esprit des dépendances qu’elles ont créées (peur de perdre ou de casser) et soulageons notre porte-monnaie. Réfléchir aux choses dont nous avons à nous "occuper" et les réduire à ce qui est réellement vital pour nous (nourriture, boissons, logement…). Pratiquer l’autosuffisance pour subvenir à nos besoins quotidiens et réduire nos consommations d’énergie : cultiver ses fruits et légumes, récupérer l'eau de pluie avec une citerne, installer un système photovoltaïque… Comprendre que la véritable autosuffisance commence avec notre conscience (comme acheter des produits avec le moins d'emballages possible). Il faut savoir que changer notre comportement de consommation à un niveau individuel a un vrai impact sur l’économie globale car, avec le temps, celle-ci n’a pas le choix que d’ajuster l'offre au consommateur. Vivre l’autosuffisance comme une expérience sociale : pour ne pas avoir à cultiver ses légumes 60 heures par semaine, il est possible de mettre en place un système d’autosuffisance qui fonctionne sous forme de petites communautés, en collaboration avec ses amis, ses connaissances et sa famille. C'est ce que l'on appelle l'"économie partagée".

L'économie partagée

L’économie du partage implique une autre forme de consommation : au lieu de jeter les objets que nous ne voulons plus ou d'en acheter de nouveaux, l’idée est de les partager avec d'autres personnes (tondeuses à gazon, voitures, livres, vêtements, nourriture par exemple). Et avec à Internet, il est devenu facile de trouver ce genre d'alternatives. De plus, l’économie du partage est source de véritables situations gagnant-gagnant. Ce type d’économie favorise :

La réduction de nos dépenses. La protection de l'environnement (puisque moins de produits). Une cohésion sociale plus importante, avec une plus grande volonté d'aider, plus de tolérance et de compassion. Des opportunités (financières) intéressantes (le cercle social étant une des clés de la réussite). Une approche de travail ensemble plutôt que l'un contre l'autre.

L’économie circulaire

L’économie circulaire, encore appelée "Cradle to Cradle", prend le contre-pied de "l'obsolescence programmée" qui consiste à créer des produits industriels qui ne durent volontairement pas longtemps (autrement dit "l’économie jetable dominante"). En effet, le concept de l’économie circulaire consiste à récupérer, à la fin de la vie d’un produit, toutes ses pièces, et de les réutiliser complètement. L'économie circulaire a "l'intention ambitieuse de ne produire aucun déchet et aucune émission". C'est une forme de recyclage 2.0 qui ne fait, en réalité, qu’imiter les processus de la nature (qui désintègre des objets vivants en fin de vie et les réutilise entièrement dans le cadre d'une réorganisation). Elle s'appuie sur l'idée que c'est le changement de comportement des consommateurs qui crée le système économique du futur. Exemples de produits qui pourraient faire partie d'une économie circulaire : des voitures qui absorberaient du CO2 et rejetteraient de l'oxygène, des maisons qui s'adapteraient aux changements de saison comme la fourrure des animaux, des avions qui, comme des aigles, pourraient parcourir de longues distances en utilisant uniquement les thermiques ! Par contre, pour les auteurs, l'économie circulaire ne résout pas tous nos problèmes car l'énergie reste toujours nécessaire pour la production.

La décentralisation

Christopher Klein et Jens Helbig remettent ici en question nos habitudes de consommation et souhaitent susciter une prise de conscience. Ils proposent de réfléchir à un système économique alternatif : plus local et plus naturel, avec plus de temps et de liberté. Et terminent en rappelant que : "En tant que consommateurs, nous donnons la tendance - et non l'inverse."

Moins de travail, plus de temps

Pour "Le hamster quitte la roue", il serait possible de revenir à une économie et à un mode de vie plus naturels si nous réduisions notre temps de travail à 25 heures hebdomadaires (semaine de 5 jours). Cet aménagement du temps du travail aurait de nombreux effets positifs. En effet, travailler moins libèrerait du temps :

De travail pour d’autres. Pour que tout un chacun puisse :

Se consacrer à ses passions et ses rêves, Développer son autosuffisance, S’impliquer régionalement, Exprimer sa créativité.

Il en résulterait une société "plus heureuse, plus pacifique et plus saine", soulageant, par voie de conséquence, le système de santé et le système social.

Une économie post-croissance

"Le hamster quitte la roue" nous encourage à cette autre forme de consommation plus modeste, qui repose sur l’entraide et plus d’approvisionnement régional. En proposant cette solution, les auteurs ouvrent une réflexion sur le système économique : "Ne pouvons-nous pas aller ensemble sur un chemin qui repose davantage sur la coexistence, la frugalité et l'autosuffisance, au lieu d'être insatiable, de travailler les un contre les autres et de dépendre d'un approvisionnement externe instable ?"

Les villes en transition

Les auteurs décrivent cet autre modèle économique que sont les villes dites en transition. Celles-ci se fondent sur quatre piliers :

La philanthropie, La cohésion sociale (au sens de communauté solidaire), Un mode de vie respectueux de l'environnement et écologique, Une autosuffisance maximale.

4.3 - Être heureux et être conscient

L’argent nous rend heureux jusqu’à un certain seuil

"Il est clairement prouvé qu'à partir d'un certain seuil, l'argent ne contribue plus que marginalement à accroître le sentiment de bonheur. Cette limite est de 50 000 € par an en France." Les auteurs du livre "Le hamster quitte la roue" nous expliquent ici que :

La somme d’argent annuelle dont nous avons besoin pour répondre à tous nos besoins essentiels et à la réalisation de nos désirs matériels s‘élève à 50 000 €. Les individus qui perçoivent un montant supérieur à ce seuil ne seraient donc pas plus heureux. Le fait d'être pauvre nous rend malheureux : cela a aussi été prouvé. Nous consommons de manière insensée pour ressentir le bonheur, mais c’est finalement un sentiment artificiel et à court terme.

Le véritable but de la vie est la réalisation de soi

Même si la vie est bien plus qu'une question de liberté financière, la liberté financière n’en reste pas moins primordiale car c’est grâce à elle que nous aurons l’espace et le temps dont nous avons besoin pour nous consacrer à notre véritable destin, pour nous réaliser. Conclusion de "Le hamster quitte la roue" de Christopher Klein et Jens Helbig Ce qu’il faut retenir du livre "Le hamster quitte la roue"

Deux points essentiels à savoir avant de se mettre en quête de liberté financière

Les croyances limitantes sont ce qui nous freinent le plus sur le chemin de l'indépendance financière. Les auteurs parlent de "conscience monétaire positive" pour lever toutes nos croyances négatives vis-à-vis de l'argent. La liberté financière s'acquiert par la meilleure combinaison possible des trois facteurs suivants : temps, argent et énergie. 

Les deux grandes phases qui jalonnent le parcours vers la liberté financière

Diminuer ses dépenses, ce qui implique de :

Réduire ses passifs, rembourser puis ne plus contracter de dettes, se constituer une réserve de liquidités. Analyser notre façon de gérer notre budget pour parvenir à instaurer une routine budgétaire raisonnée et équilibrée (s'éduquer financièrement, investir davantage en soi-même, revoir ses modes de consommation).

Augmenter ses revenus :

Cela passe par le fait de se constituer des actifs et des revenus passifs. Augmenter sa quantité de travail (heures supplémentaires, second emploi) et améliorer sa qualité de travail (promotion avec meilleure rémunération, un emploi mieux payé) ne sont pas des solutions à long terme. Ces deux options nécessitent beaucoup de temps et d'énergie, ce qui risque d'être source d'insatisfaction au bout d'un moment. La solution est de développer des revenus passifs qui nous enrichissent automatiquement, sans que nous n'ayons beaucoup de temps et d'efforts à y consacrer. Les effets de levier de revenus les plus intéressants sont

La location, Les placements et investissements La création d'une activité indépendante.

Les auteurs résument ce qu'est "la clé de l’augmentation des revenus à long terme" : "la combinaison d'un revenu passif, d'un travail indépendant et d'un faible endettement".

L'autosuffisance est l'unique voie qui permette d'être complètement libre financièrement

Les auteurs parlent d'autosuffisance matérielle mais aussi spirituelle. Dans cet objectif, ils nous encouragent à :

Développer le bon état d'esprit (voir grand, être aspiré par nos objectifs, développer notre productivité, donner, nous passionner pour quelque chose quotidiennement...). Repenser nos comportements, nos modes de consommation, nos systèmes économiques pour les faire évoluer et les rendre plus responsables (moins de travail et plus de liberté, une économie partagée, circulaire, décentralisée, plus locale, post-croissance, villes en transition...).

Ce qu'apporte la lecture "Le hamster quitte la roue" "Le hamster quitte la roue" :

Propose une méthode très pragmatique qui décrit les systèmes financiers et les étapes à suivre pour échapper à la roue du hamster, ce cercle vicieux invisible qui nous emprisonne par le fait de travailler toujours plus pour de moins en moins de temps libre. Est source de motivation pour commencer à amorcer des changements visant la liberté financière et donc une meilleure qualité de vie. Invite à prendre conscience qu'une démarche éthique et responsable n'est absolument pas incompatible avec un enrichissement personnel, au contraire. Fait réfléchir sur notre responsabilité (impact de nos choix de vie sur un plan matériel, de nos choix d'investissements, etc.) dans l'avenir de nos systèmes économiques et de notre environnement.

Une approche à la croisée du développement personnel et du développement matériel  Christopher Klein et Jens Helbig concluent leur ouvrage par ces mots : "Créez de la valeur, influez positivement la vie des autres, faites preuve d'empathie et soyez authentique. N'oubliez pas de rester ouvert d'esprit. Parce que c'est seulement en donnant que l'on devient riche et que l'on réussit, et non l'inverse !" Cette phrase est emblématique de l'approche que proposent les auteurs dans leur ouvrage : celle de relier une vision très matérielle des finances à un niveau plus spirituel. Dès lors, "Le hamster quitte la roue" aide le lecteur à utiliser les leviers financiers intelligemment pour avancer, pas à pas, sur la voie de la liberté financière. Mais, en même temps, cette lecture suscite des questionnements et amène à se développer personnellement. Points forts :

Le fait de présenter l'éducation financière sous plusieurs angles : une méthode et des outils concrets, tangibles, pragmatiques mis en corrélation avec une vision minimaliste et responsable des finances. L'approche très actuelle et éthique de la liberté financière qui prend en compte les enjeux mondiaux et les responsabilités de chacun. Les personnages fictifs qui rendent les explications parlantes.

Points faibles :

Les idées sont, à certains moments, très théoriques, et ne semblent, dans la pratique, pas aussi simples et rapides à mettre en place que ce que nous pourrions imaginer (le chemin étant, comme les auteurs nous le décrivent, particulièrement semé d'embûches). L'approche est d'exposer la voie qui mène à la liberté financière dans son ensemble. Ce choix fait que les auteurs passent très rapidement sur certains points qui mériteraient, à mon sens, d'être un peu plus approfondis.

Ma note :                 Avez-vous lu "Le hamster quitte la roue" de Christopher Klein et Jens Helbig ? Combien le notez-vous ? [ratings] Visitez Amazon afin de lire plus de commentaires sur le livre de Christopher Klein et Jens Helbig "Le hamster quitte la roue” Visitez Amazon afin d'acheter le livre de Christopher Klein et Jens Helbig "Le hamster quitte la roue"

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Réfléchissez et devenez riche http://www.olivier-roland.fr/items/view/10480/Rflchissez-et-devenez-riche

Phrase-résumée de « Réfléchissez et devenez riche » : Ce livre tente d’expliquer pourquoi certaines personnes ont amassé de grandes fortunes alors que d’autres n’arrivent pas à finir leur fin de mois. Par Napoleon Hill, 1937, 250 pages, titre original: Think and grow rich Note : Cette chronique est une chronique invitée écrite par Nicolas […]

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Notre voisin millionnaire http://www.olivier-roland.fr/items/view/3276/Notre-voisin-millionnaire

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Tue, 18 Feb 2014 17:00:00 +0100 http://www.olivier-roland.fr/items/view/3211/Tout-le-monde-mrite-dtre-riche
Comment je suis devenue rentière en 4 ans http://www.olivier-roland.fr/items/view/3175/Comment-je-suis-devenue-rentire-en-4-ans

Acheter « Comment je suis devenue rentière en quatre ans sans héritage ni aide particulière » sur Amazon. Transcription texte(littérale) de la vidéo : Bonjour et bienvenue dans cette nouvelle vidéo du blog « Des livres pour changer de vie ». Donc, je commence une série de chroniques de livres en vidéo que je tourne […]

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Tue, 11 Feb 2014 17:00:00 +0100 http://www.olivier-roland.fr/items/view/3175/Comment-je-suis-devenue-rentire-en-4-ans
Les 4 habitudes des personnes indépendantes financièrement http://www.olivier-roland.fr/items/view/2855/Les-4-habitudes-des-personnes-indpendantes-financirement

Ces dernières années j’ai cotoyé de nombreuses personnes ayant atteint l’indépendance financière, beaucoup étant des entrepreneurs, mais pas seulement. Au fur et à mesure de ces rencontres, j’ai commencé à remarquer que ces personnes avaient des points communs qui revenaient sans cesse, des habitudes qui semblaient très courantes chez eux mais très rares chez les […]

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Thu, 05 Sep 2013 17:50:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/2855/Les-4-habitudes-des-personnes-indpendantes-financirement
L’homme le plus riche de Babylone http://www.olivier-roland.fr/items/view/2212/Lhomme-le-plus-riche-de-Babylone

Phrase résumée de “L’homme le plus riche de Babylone” : Dix contes, sous forme de paraboles inspirantes pour l’homme moderne, dont le cadre est l’antique civilisation de Babylone, berceau historique de la finance, nous révèlent les secrets de la réussite et des succès des anciens, notamment les moyens simples de s’enrichir, de se libérer de ses dettes, de suivre le chemin de la prospérité pour soi et sa famille, et de préparer de quoi protéger ses vieux jours.

Par George S. Clason, 1926, 188 pages Titre original : The Richest Man in Babylon Chronique écrite par Jean, du blog La Vie Positive, dont l’objet est : « vivre une vie épanouie, réussir sa vie, atteindre le bonheur ». Chronique et résumé de « L’homme le plus riche de Babylone » Préface La prospérité de la nation dépend de la prospérité financière de chacun d’entre nous. Ce livre traite du succès personnel, qui vient des réalisations produites par nos efforts et notre savoir-faire. Ce livre thérapeutique est un guide financier pour aider les « bourses plates » à :

Acquérir de l’argent, Le garder, Le faire fructifier.

L’auteur souhaite que les contes qui se déroulent à Babylone, berceau des principes de base de la finance, soient une inspiration pour ses lecteurs. Babylone devint la ville la plus riche du monde dans les temps anciens. L’argent est la mesure du succès dans notre société. L’argent permet de jouir des meilleures choses de l’existence. L’argent abonde quand on connaît les moyens de l’acquérir. L’argent est soumis aux mêmes lois qu’il y a 6000 ans à Babylone. L’homme qui désirait de l’or Bansir, le fabricant de chars de Babylone est découragé. Assis sur la muraille qui entoure sa propriété, il regarde tristement un char inachevé. Sa femme l’observe, lui rappelle qu’il n’y a presque plus de nourriture, et qu’il devrait finir le char et le livrer pour être payé. Quand son meilleur ami, Kobbi le musicien, vient pour lui demander deux shekels. « Si j’avais deux shekels, répond Bansir, je les garderais car ce serait toute ma fortune. » « Quoi ? Tu n’as pas un shekel et tu restes sans rien faire sur ta muraille ? » « J’ai rêvé, dit Bansir, que j’étais riche, une bourse bien remplie, et que je lançais avec insouciance des shekels aux mendiants. Que j’avais de l’or, que j’étais confiant en l’avenir, achetant des atours à ma femme, et tout ce que je voulais pour moi-même. Et à mon réveil, un sentiment de révolte m’a emporté, car je me suis rappelé que ma bourse était vide. Sommes-nous de stupides moutons ? Nous vivons dans la ville la plus riche du monde. La richesse s’étale devant nous, mais de cette richesse nous n’avons rien. Ta bourse est vide, tu veux, toi, mon meilleur ami, m’emprunter deux shekels, mais ma bourse est aussi vide que la tienne. Qu’est-ce qui ne va pas ? Pourquoi ne pouvons-nous pas acquérir plus d’argent et plus d’or ? J’ai toujours travaillé, fabriquant les plus beaux chars de Babylone, espérant que les dieux m’apporteraient prospérité. Je m’aperçois qu’ils ne le feront jamais et je suis triste. » « Je ne suis pas plus satisfait que toi, dit Kobbi, l’argent gagné avec ma lyre est vite dépensé. Je voudrais posséder une lyre assez grosse pour faire retentir la grandiose musique qui me vient à l’esprit. » « Tu devrais avoir une telle lyre. Personne dans Babylone ne pourrait la faire résonner mieux que toi. Mais comment te la procurer ? Nous sommes aussi pauvres que les esclaves du roi. » « Ne devrions-nous pas chercher à savoir comment les autres acquièrent l’or, et faire comme eux ? Interrogea Kobbi. » « Il y a peut-être un secret que nous pourrions apprendre, si nous trouvions ceux qui le connaissent, répondit Bansir. » « J’ai vu notre ami Arkad sur son char doré. C’est l’homme le plus riche de Babylone, dit Kobbi. Le roi a recours à son or pour les affaires du trésor. Arkad a un revenu qui garde continuellement sa bourse pleine. » « Viens Kobbi, dit Bansir, allons voir Arkad pour l’interroger et partager sa sagesse. » L’homme le plus riche de Babylone

Dans l’ancienne Babylone vivait un homme très riche nommé Arkad. Son immense fortune forçait l’admiration. Il donnait aux pauvres, à sa famille, dépensait beaucoup pour lui-même. Et sa fortune s’accroissait plus rapidement qu’il ne pouvait dépenser chaque année. Un jour, des amis vinrent le voir et lui demandèrent : « Toi, Arkad, tu portes les plus beaux vêtements, tu te régales des mets les plus fins, alors que nous devons nous contenter de vêtir et nourrir nos familles. Pourquoi le sort te choisit-il pour te faire profiter des bonnes choses de la vie et nous ignore-t-il, nous qui sommes également méritants ? » « C’est que vous n’avez pas acquis plus que de quoi vivre. C’est que vous n’avez pas appris les règles qui permettent d’accéder à la richesse, ou que vous ne les avez pas appliquées, répondit Arkad. Dans ma jeunesse, j’ai pris conscience que la richesse est un pouvoir. Elle permet :

d’acquérir les plus beaux objets, de naviguer sur les mers lointaines, de déguster les repas les plus fins, d’acheter des parures d’or et de pierres précieuses, de construire des temples pour les dieux.

Toutes ces choses qui procurent le plaisir des sens et la satisfaction de l’âme. Je me suis donc promis que j’aurais toutes ces bonnes choses de la vie, que je ne me contenterais pas des objets ordinaires, moins chers, et que je ne resterais pas à l’écart, jalousant les riches. Étant le fils de parents humbles, et n’étant pas plus doué que les autres, j’ai décidé que, pour obtenir tout ce que je voulais, je devais prendre du temps et me consacrer à l’étude. Pour ce qui est du temps, tout le monde en a en abondance, vous aussi, vous en avez. Quant à l’étude, il fallait que je trouve le moyen d’accumuler la richesse, et une fois trouvé, je devais l’appliquer et bien l’appliquer. J’étais d’abord un simple scribe chez le maître de la ville, et un jour, Algamish, le très riche prêteur d’argent, vint commander une copie de la neuvième loi. Il voulait le travail terminé en deux jours. Mais quand il revint, je n’avais pas fini et il se mit très en colère. J’osai alors lui demander : « Dites-moi comment je peux devenir riche, et je travaillerai toute la nuit pour graver le restant du texte. » Algamish sourit et accepta mon marché. Au lever du soleil, le travail était achevé et il me dit : « Tu as accompli ta partie du marché et je suis prêt à accomplir la mienne. J’ai trouvé le chemin de la richesse, quand j’ai décidé qu’une partie de tout ce que je gagnais devait m’appartenir. Il en sera ainsi pour toi. » « C’est tout ?  Ai-je demandé. Mais, tout ce que je gagne, je peux le garder. » « Loin de là, dit-il, ne paies-tu pas le couturier, le sandalier, ta nourriture, ton logement ? Nigaud ! Tu paies tout le monde, excepté toi. Si tu gardes un dixième de ce que tu gagnes, tu auras en dix ans, l’équivalent de ce que tu gagnes en un an. Plus tout ce que t’aura rapporté ton épargne qui travaille pour toi. Je te paie aujourd’hui ta nuit de travail mille fois plus que ce que tu penses. Aie l’intelligence de saisir la vérité que je te présente. » Je décidai donc d’appliquer ce principe. Chaque fois que j’étais payé, je cachais une pièce de cuivre sur dix. Et curieusement, il ne me manquait pas plus d’argent qu’auparavant. Après quelques erreurs dans la gestion des sommes accumulées, Algamish revint me voir et vérifia que j’avais correctement suivi ses conseils. « Arkad, tu as bien appris ta leçon. Tu as d’abord appris à vivre avec moins que ce que tu pouvais gagner. Ensuite, tu as appris à demander l’avis de ceux qui ont l’expérience et qui sont prêts à la partager. Enfin, tu as appris à faire travailler l’or pour toi.

Acquérir l’argent, le garder, l’utiliser.

Tu es donc compétent, et je te propose un poste à responsabilités. Je vieillis. Mes fils pensent à dépenser et ne pensent jamais à gagner. Tu vas aller à Nippur t’occuper de mes terres, tu seras mon partenaire, et tu partageras mes biens. » « Comme j’avais appris les trois règles de la gestion de la richesse, j’ai pu beaucoup augmenter la valeur de ses biens. » Ainsi parla Arkad. Un de ses amis lui dit : « tu as eu de la chance d’hériter d’Algamish. » « De la chance seulement en ce que j’avais le désir de prospérer avant de le rencontrer, dit Arkad. ». « Tu as eu de la volonté de continuer après avoir perdu toutes tes économies de la première année. » « Volonté ! Quelle absurdité ! dit Arkad, ce n’était que la détermination inflexible de mener à bien le travail que je m’étais imposé. » Un autre ami dit : « si ce que tu dis est vrai et que c’est raisonnable, alors tous les hommes pourraient le faire, et il n’y aurait pas assez de richesses pour tout le monde. » « La richesse s’accroît chaque fois que les hommes dépensent leur énergie, et ce de façon magique. Aucun homme ne peut prédire sa limite, répondit Arkad. Appliquez les principes de sagesse d’Algamish et dites-vous : une partie de ce que je gagne me revient, et je dois la garder. Prenez pour vous la portion qui vous semble sage, pas moins d’un dixième. Cette part grandira et vous aurez l’agréable sensation de posséder un trésor au bout d’un certain temps. Les bénéfices s’accroissent, les pourcentages aussi, vos profits augmentent. Apprenez à faire travailler votre trésor pour vous. Faites de lui votre esclave. Consultez les avis des hommes sages, qui chaque jour gèrent l’argent et vous éviteront les erreurs. » UNE PARTIE DE TOUT CE QUE VOUS GAGNEZ VOUS REVIENT, CONSERVEZ-LA. Les sept moyens de remplir une bourse vide Quand le roi Sargon revint à Babylone après avoir vaincu les Etamites, il trouva une situation grave. Le chancelier royal lui en expliqua la raison : « Après plusieurs années de prospérité, le peuple semble incapable de subvenir à ses besoins. Les travailleurs sont sans emploi, les marchands n’ont que de rares clients, le peuple n’a pas assez d’or pour acheter de la nourriture. Seul un petit nombre d’hommes profite des richesses. » « Pourquoi ? demanda le roi. » « Parce qu’ils savent comment faire pour s’enrichir, on ne peut pas condamner ceux qui réussissent. » « Pourquoi tous les gens ne pourraient-ils pas apprendre comment amasser de l’or et devenir prospères ? dit Sargon. Et qui connait le mieux la façon de devenir riche ? » « C’est Arkad » « Amène-le demain auprès de moi. » Le lendemain, Arkad est devant le roi. «  Arkad, dit le roi, notre ville est en très mauvaise posture, parce que peu d’hommes connaissent la façon d’acquérir la richesse. Je veux que Babylone soit la ville la plus riche au monde. Nous devons donc apprendre à toute la population comment acquérir ces richesses. Enseignerais-tu ta science à un groupe d’enseignants qui pourraient l’enseigner à d’autres jusqu’à avoir un nombre de maîtres suffisant pour la transmettre à tous les sujets valeureux de mon royaume ? » Arkad accepta. Dans la grande salle du temple de la connaissance du roi, 100 personnes choisies étaient prêtes à écouter Arkad. « A vous qui êtes devant moi, j’expliquerai, chaque jour pendant sept jours, les sept moyens de garnir une bourse vide. » Le premier moyen Arkad demanda à chacun quel était son métier. « Parce que vous avez tous un travail et un salaire, vous avez les avantages que j’avais pour réussir. Vous voyez qu’il y a plusieurs emplois grâce auxquels les hommes peuvent gagner de l’argent. Chacune des façons d’en gagner est un filon d’or dont le travailleur doit détourner une partie dans sa propre bourse. Si chacun d’entre vous veut acquérir une fortune, n’est-il pas sage de commencer à utiliser cette source de richesse déjà établie ? » Arkad s’adressa au marchand d’œufs : « Si vous choisissez un de vos paniers et y mettez chaque matin dix œufs et en retirez neuf tous les soirs, qu’arrivera-t-il ? » « Un jour viendra où il débordera, parce que tous les jours, je mets un œuf de plus que j’en retire, répondit le marchand ». « Voilà, chers étudiants, le premier moyen que j’ai découvert pour garnir une bourse vide, c’est de faire ce que j’ai suggéré pour les œufs, pour chaque dix pièces que vous récoltez, n’en dépensez que neuf. » Le deuxième moyen Contrôlez vos dépenses. « Chers étudiants, certains d’entre vous m’ont demandé comment économiser le dixième de ses gains, s’ils ne suffisent pas à couvrir les dépenses obligatoires. Vous avez tous votre bourse peu remplie. Pourtant, vous ne gagnez pas tous la même chose. Certains gagnent beaucoup plus que d’autres, certains ont plus de bouches à nourrir. Je vais vous dire la vérité : les dépenses dites obligatoires augmentent toujours en proportion de notre revenu. Ne confondez pas dépenses obligatoires et vos désirs. Vous avez avec votre famille toujours plus de désirs que vos gains ne peuvent satisfaire. Tous les hommes ont des désirs qu’ils ne peuvent satisfaire. Étudiez attentivement vos habitudes de vie et vous découvrirez que la plupart des dépenses acceptées comme obligatoires pourraient être réduites ou éliminées. Choisissez les dépenses qui sont vraiment obligatoires et celles qui sont possibles à l’intérieur des neuf dixièmes de votre revenu. Laissez le dixième qui grossit votre bourse être votre grand désir qui se comble. Le but du budget est d’aider votre bourse à grandir. Voici donc, chers étudiants, le deuxième moyen de garnir votre bourse. Budgétez vos dépenses de manière à payer vos dépenses inévitables et vos loisirs, sans dépenser plus que les neuf dixièmes de vos gains. » Le troisième moyen Faites fructifier votre or. Voilà que votre fortune s’accumule. Vous avez contrôlé vos dépenses pour mettre de côté le dixième de ce que vous gagnez. L’or conservé dans une bourse contente celui qui la possède mais ne rapporte rien. Voyons comment mettre votre or au travail. Mon premier investissement profitable fut un prêt que j’accordai à Aggar, un fabricant de boucliers. Il achetait chaque année de grandes quantités de métal pour fabriquer des armes, et comme il n’avait pas assez de capitaux pour payer les marchands, il empruntait à ceux qui en avaient. Chers étudiants, la richesse d’un homme n’est pas dans l’or de sa bourse, elle se trouve dans le revenu qui continue à rapporter, que vous soyez au travail ou en voyage. Voilà que mes humbles gains avaient engendré un tas d’esclaves dorés, tous travaillant et gagnant plus d’or. Voilà donc le troisième moyen de remplir sa bourse : mettre chaque pièce au travail pour qu’elle se reproduise et faire de votre revenu le ruisseau de la richesse qui continuera à alimenter votre fortune. Le quatrième moyen Protégez votre trésor contre la perte. Le premier principe de l’investissement consiste à assurer la sécurité de votre capital. Étudiez soigneusement la situation avant de vous séparer de votre trésor, assurez-vous qu’il puisse être réclamé en toute sécurité. Avant de prêter votre or à n’importe qui, assurez-vous que votre débiteur est capable de vous rembourser et qu’il a une bonne réputation à cet effet. Voici donc le quatrième moyen de garnir votre bourse, protégez votre trésor contre la perte en investissant seulement là où votre capital est en sécurité, où il peut être réclamé au moment désiré, et où vous toucherez un intérêt convenable. Consultez les hommes sages qui sont expérimentés dans la gestion rentable de l’or. Le cinquième moyen Faites de votre propriété un investissement rentable. Trop de familles vivent dans des quartiers malfamés, et paient aux propriétaires des loyers trop élevés pour des pièces sans espace. Une famille a besoin d’un terrain où planter de bonnes herbes pour la cuisine, et où les enfants puissent jouer. Quel contentement de manger les figues et les raisins de son jardin ! Je recommande que chaque homme possède un toit pour loger sa famille. Chers étudiants, vous pouvez emprunter de quoi fabriquer votre maison et quand elle est bâtie, vous payez le prêteur avec la même régularité que vous payez votre loyer. Après quelques années, vous possèderez une propriété de valeur, sans plus rien avoir à payer sinon les taxes du roi. Voici donc le cinquième moyen de garnir votre bourse, posséder votre propre maison. Le sixième moyen Assurez-vous un revenu pour l’avenir. La vie de chaque homme se déroule de l’enfance jusqu’à la vieillesse. Il appartient à l’homme de prévoir un revenu convenable pour les jours où il ne sera plus jeune, et où il ne pourra plus réconforter sa famille et subvenir à ses besoins. On peut acheter des maisons et des terres dans ce but. Si elles sont judicieusement choisies, elles ont une valeur qui s’accroît, et leurs bénéfices ou leur vente rapporteront conformément aux objectifs fixés. On peut aussi verser un petit versement régulier au prêteur, qui avec le temps et les intérêts produira de profitables résultats. Voici donc le sixième moyen de garnir votre bourse, prévoyez des revenus pour plus tard, et assurez la protection de votre famille. Le septième moyen Augmentez votre habileté à acquérir des biens. Un jeune homme vint me voir pour emprunter en me disant qu’il ne gagnait pas assez d’argent pour faire face à ses dépenses. Je lui rétorquai qu’il n’était pas un bon client pour le prêteur. Il me dit que son employeur ne pouvait pas l’augmenter. Bien que simpliste dans son idée, il avait en lui le grand désir de gagner plus, un désir juste et souhaitable. Le désir doit précéder l’accomplissement. Vos désirs doivent être forts et bien définis. Des désirs vagues ne sont que de faibles souhaits. Le seul désir d’être riche n’a aucune valeur. L’homme qui désire acquérir cinq pièces d’or a un désir tangible qu’il peut réaliser. Une fois ces cinq pièces acquises et mises en sécurité, il peut trouver des moyens semblables pour obtenir dix pièces, puis vingt, puis plus tard mille pièces d’or. Et voilà qu’il est devenu riche. Les désirs doivent être, au départ, petits et clairement définis. S’ils sont trop nombreux, confus, ou au-dessus des forces de l’homme, c’est l’échec assuré. Voilà comment l’homme apprend et devient plus habile. Donc, le septième et dernier moyen de faire fortune consiste à cultiver ses facultés intellectuelles, à étudier et à devenir plus sage et plus instruit, à agir en se respectant soi-même. Voilà les sept moyens de faire fortune, tirés d’une longue et prospère expérience de vie. Allez de l’avant et mettez en pratique ces vérités, prospérez et devenez riches. Allez de l’avant et enseignez ces vérités à tous les honnêtes sujets de Sa Majesté, qui partageront les grandes richesses de Babylone. La déesse chance Si un homme a de la chance, il est impossible de prédire la grandeur de sa richesse. Lancez-le dans l’Euphrate, et il en ressortira avec une perle à la main. Proverbe babylonien. Le désir d’avoir de la chance était aussi présent dans le cœur des hommes d’il y a quatre mille ans que dans le cœur des hommes d’aujourd’hui. Dans l’antique Babylone, il n’y avait ni école ni collège, mais il y avait un centre d’apprentissage, qui était le Temple de la Connaissance. Des professeurs volontaires y expliquaient la sagesse des temps passés, et des sujets d’intérêt populaire y étaient discutés. « De quoi discutons-nous ce soir ? dit Arkad. » Un tisserand se leva et prit la parole : « Aujourd’hui, j’ai eu la chance de trouver une bourse pleine de pièces d’or. J’aimerais beaucoup continuer à avoir de la chance ainsi. Je suggère que nous débattions de la manière d’attirer la chance. » « Sujet passionnant, dit Arkad. Pour certains la chance n’arrive que par hasard. D’autres croient en la bonne déesse Ishtar. Qu’en pensez-vous mes amis ? » Un jeune homme se leva : « Quand on parle de chance, on pense aux salles de jeu. J’admets ne pas y avoir obtenu les faveurs de la déesse. » Arkad sourit : « La déesse se plaît à aider les gens dans le besoin et ceux qui travaillent dur. Je la cherche non pas dans les salles de jeu ou aux courses de chevaux, mais là où les hommes agissent et méritent d’être récompensés. Je vois plutôt la chance comme une bonne occasion se présentant au travailleur honnête, de faire un profit ou une bonne transaction. La situation au jeu est inversée, car les chances se retournent contre l’homme et vont toujours au propriétaire de la salle de jeu. D’ailleurs, nous ne connaissons personne qui a fait une fortune durable avec cette activité bien trop risquée. » Un marchand âgé se leva à son tour : « La chance peut s’approcher d’un homme et celui-ci peut la laisser s’échapper sans le vouloir, à son plus grand regret. C’est ce qui m’est arrivé. Un ami avait imaginé acheter une terre aride, construire une roue actionnée par des bœufs pour y amener l’eau, puis en vendre des parcelles aux citadins souhaitant jardiner. Mon père me dit d’investir le dixième de mes gains dans cette affaire profitable. Je trouvais l’idée excellente, mais j’étais jeune, et j’ai préféré acheter de beaux vêtements pour ma femme et moi. L’entreprise s’est avérée très rentable par la suite, et je n’avais pas su saisir cette chance qui s’était présentée à moi. » « La chance attend et vient à l’homme qui saisit l’occasion, commenta un homme du désert. » Arkad se retourna vers le tisserand : « Tu vois, la chance n’est pas quelque chose de désirable, qui peut arriver à l’homme sans effort de sa part. Tu as compris les vérités apportées par notre discussion. La chance prend souvent la forme d’une occasion qu’il vous faut saisir au bon moment. Ce sont les hommes d’action, prompts à saisir les opportunités et à en tirer le meilleur parti, que préfère la déesse chance. » LES HOMMES D’ACTION SONT FAVORISÉS PAR LA DÉESSE CHANCE Les cinq lois de l’or Le vieux Kalabab raconte à ses serviteurs l’histoire de Nomasir, le fils d’Arkad. Arkad était l’homme le plus riche de Babylone. Son fils Nomasir vivait chez ses parents en attendant d’hériter. Lorsqu’il eut droit à sa part, Arkad lui dit : « Mon fils, je veux que tu hérites de mes biens, mais avant, tu dois prouver que tu es capable de les gérer sagement. Parcours le monde, montre ton habileté à acquérir de l’or et à te faire respecter des hommes. Je te donne deux choses que je n’avais pas quand j’ai commencé à amasser ma fortune : ce sac d’or, et cette tablette d’argile où sont inscrites les cinq lois de l’or. Dans dix ans, tu reviendras et tu me rendras compte de tes actes. Si tu as prouvé ta valeur, je te ferai mon héritier. Sinon, je donnerai mes biens aux prêtres pour qu’ils prient pour mon âme auprès des dieux. » Les dix années passèrent et Nomasir, accompagné de sa femme et de ses deux jeunes fils, revint à la maison de son père et rendit compte de ses actes à ses parents. « Mon père, je m’incline devant votre sagesse, commença Nomasir. Je dois bien admettre que j’ai très mal géré l’or que vous m’aviez confié. Inexpérimenté, j’ai tout perdu en affaires incertaines. J’ai vendu mes chevaux, mon esclave, mes beaux habits pour acheter de quoi manger. Et je me suis souvenu de la tablette dont je lis aujourd’hui pour l’auditoire rassemblé devant moi, les mots pleins de sagesse : LES CINQ LOIS DE L’OR I. « L’or vient volontiers, en quantités toujours plus importantes, à l’homme qui met de côté non moins du dixième de ses gains pour créer un bien en prévision de son avenir et de celui de sa famille. » II. « L’or travaille diligemment et de façon rentable pour le sage possesseur qui lui trouve une utilisation profitable, se multipliant même comme les troupeaux dans les champs. » III. « L’or demeure sous la protection du possesseur prudent, qui l’investit selon les conseils des hommes sages. » IV. « L’or échappe à l’homme qui l’investit sans but dans des entreprises avec lesquelles il n’est pas familier ou qui ne sont pas approuvées par ceux qui connaissent la façon d’utiliser l’or. » V. « L’or fuit l’homme qui le forcerait à rapporter d’impossibles gains ou qui suivrait le conseil séduisant des fraudeurs et des trompeurs ou qui se fierait à sa propre inexpérience et à ses désirs romantiques d’investissement. » J’ai donc suivi la première loi et mis de côté une pièce de mes premiers gains, en tant que chef d’une équipe d’esclaves, pour construire le nouveau mur de la ville de Ninive. Puis, le maître des esclaves m’a proposé d’acheter du métal à plusieurs, en vue de la fabrication des portes de la ville. J’ai accepté aussi, en tant que membre du même groupe d’investisseurs, de participer à d’autres entreprises très profitables. Ces hommes étaient sages pour gérer avantageusement l’or. Ils discutaient chaque plan et ne prenaient pas de risques de perdre le capital. J’ai appliqué maintes fois la sagesse des cinq lois de l’or, qui se sont révélées justes à chaque fois. Voici mon père, un sac d’or pour remplacer celui que vous m’aviez donné, et deux autres en échange de la tablette d’argile dont je considère qu’elle vaut beaucoup plus que l’or. Grâce à votre sagesse, j’ai pu devenir riche, et respecté des hommes. » Ayant terminé son récit, Kalabab conclut : « La force de vos propres désirs contient une puissance magique. Guidez cette puissance grâce à la connaissance des cinq lois de l’or, et vous aurez votre part des richesses de Babylone. » Le prêteur d’or de Babylone Rodan vient de gagner cinquante pièces d’or. Le roi lui en fait cadeau, tant il est content du dessin des fers de lance de la garde royale que lui a soumis Rodan. Rodan va voir Mathon, le prêteur d’or de Babylone, pour lui demander conseil. Il ne sait pas quoi faire. Sa sœur veut emprunter cet or pour son mari, afin qu’il devienne un marchand prospère. « Mon ami, lui dit Mathon, l’or apporte à son possesseur une responsabilité et change son statut face à ses compagnons. Il suscite la peur de le perdre, ou d’être trompé. Il provoque la puissance et la capacité de faire le bien. Il fournit ainsi des occasions de causer des difficultés. Si tu désires aider un ami, fais-le de façon à ce que les tâches et les problèmes de celui-ci ne retombent pas sur toi. En outre, le prêteur ne doit-il pas être sage, et juger soigneusement si son or peut remplir un but utile pour l’emprunteur, et lui revenir ? Ne doit-il pas estimer si cet or ne sera pas perdu par celui, accablé de dettes et incapable de l’utiliser sagement et de le rembourser ? Les emprunteurs les plus sûrs sont ceux dont les possessions ont plus de valeur que leur prêt. Le prêt est basé sur la propriété. Il y a aussi ceux, comme toi, qui travaillent et qui sont payés. Le prêt est, dans ce cas, basé sur l’effort humain. Si le mari de ta sœur venait me voir pour emprunter cinquante pièces d’or, je lui demanderais dans quel but. S’il répondait : devenir marchand, je l’interrogerais sur les connaissances qu’il a de ce métier. Sait-il où acheter au meilleur prix, où vendre pour faire un bénéfice ? Pourrait-il répondre à ces questions ? » « Non, dit Rodan. » « Dans ce cas, je lui dirais que son but n’est pas sage. Les marchands doivent être compétents pour réussir. Son ambition, bien que louable, n’est pas logique. Je ne lui prêterais pas. Va dire à ta sœur que, si son mari te soumet un plan sage et réalisable que tu me montreras, tu ne lui prêteras que tes économies d’une année entière, pour qu’il puisse prouver qu’il est capable de réussir. Toi, Rodan, tu as beaucoup d’or aujourd’hui. Deviens un sage prêteur comme moi, conserve ton trésor. Il te rapportera des intérêts et sera une source abondante de plaisirs. Mais si tu le laisses échapper auprès de mains malhabiles, il sera une source de peines et de regrets. Avant de partir, lis ce que j’ai gravé sur mon coffre à gages. C’est une vérité autant pour l’emprunteur que pour le prêteur. UN PEU DE PRUDENCE VAUT MIEUX QU’UN GRAND REGRET. Les murs de Babylone Le vieux Banzir, guerrier farouche d’autres temps, montait la garde sur la passerelle au sommet des murs de Babylone. De vaillants soldats défendaient l’accès aux murs. L’existence de la grande cité et de ses centaines de milliers d’habitants en dépendait. Alors que le roi menait une grande expédition à l’est contre les Alamytes, les armées assyriennes attaquaient Babylone depuis trois jours, et concentraient maintenant leurs forces contre cette partie du mur et cette porte. Un marchand âgé implora Banzir pour s’assurer que l’ennemi n’allait pas entrer dans la ville. « Calme-toi, les murs de Babylone sont solides et nous protègent, répondit Banzir. » Une femme tenant un bébé demanda à Banzir de lui dire la vérité sur l’issue du combat. « Retourne chez toi. Les portes résisteront aux béliers. Ceux qui escaladent les murs sont attendus par une lance, dit Banzir. » Une petite fille apeurée, tira la ceinture de Banzir pour savoir ce qu’allaient devenir sa mère, son petit frère, le bébé. « N’aie pas peur, petite, lui dit-il. Les murs de Babylone vous protégeront. C’est pour la sécurité des gens comme toi que la bonne reine Sémiramis les a fait construire, il y a cent ans. » La cinquième nuit de la quatrième semaine, une immense clameur s’éleva chez les défenseurs. Les sentiments de peur réprimés pendant des semaines se transformaient en cris de joie. Les murs de Babylone avaient, une fois de plus, repoussé de terribles ennemis. Les murs de Babylone illustrent bien les besoins de l’homme et son désir d’être protégé. Ce désir est aussi fort aujourd’hui qu’autrefois. Aujourd’hui, les assurances, les comptes d’épargne, les investissements fiables nous protègent. NOUS NE POUVONS PAS NOUS PERMETTRE DE VIVRE SANS ÊTRE PROTEGES DE FAÇON APPROPRIÉE. Le marchand de chameaux de Babylone Tarkad, le fils d’Azure n’a avalé que deux figues en deux jours. Il fait les cent pas devant l’auberge, espérant emprunter à quelqu’un une pièce pour se payer un bon repas. Soudain, il voit Dabasir, le marchand de chameaux à qui il doit de l’argent. « Ha, Tarkad, peut-être vas-tu me rendre les deux pièces de cuivre et la pièce d’argent que je t’ai prêtées. » « Je regrette, bafouille en rougissant Tarkad, je ne peux pas, je ne les ai pas. » « Alors, trouve ces pièces et rembourse le vieil ami de ton père qui t’a aidé quand tu étais dans le besoin ! La malchance poursuit l’homme qui pense plus à emprunter qu’à rembourser. Viens avec moi, garçon, j’ai faim, je vais te raconter une histoire pendant que je mange. » Le cœur de Tarkad défaille. Il doit s’asseoir devant cet homme qui va dévorer un gigot de chèvre. Des convives, attirés par l’histoire de Dabasir, viennent s’asseoir en arc de cercle. Ils mangent bruyamment, Tarkad est le seul à n’avoir aucune nourriture. « L’histoire que je vais vous conter, relate ma jeunesse et comment j’en vins à être marchand de chameaux. Sans expérience, je ne savais pas que celui qui dépense plus qu’il ne gagne, sème les vents de l’inutile indulgence envers soi, qui deviennent vite des tourbillons de problèmes et d’humiliation. J’ai dépensé sans compter, et le nombre de mes créanciers a très vite augmenté. Je ne pouvais plus rembourser toutes mes dettes. Les choses allaient de mal en pis, et j’ai fui Babylone. Je ne me rendais plus compte à quel niveau de dégradation j’étais tombé, et je me suis associé à un groupe de voleurs des caravanes de marchands. Mes butins étaient vite gaspillés. Puis attaqué par les protecteurs des marchands, dépouillé de tout, je fus vendu comme esclave. Mon maître, un chef du désert syrien, m’a amené devant ses quatre femmes, pour lesquelles je devais être eunuque. Je me trouvais debout, effrayé par ces quatre femmes qui m’observaient. La plus vieille, Sira, me parla d’une voix froide et me fit comprendre qu’elle cherchait des gardiens de chameaux. J’ai donc été donné à Sira pour la conduire en chameau partout où elle le souhaitait. Je lui dis que je n’étais pas esclave de naissance, mais elle me fit remarquer que je ne pouvais être un homme libre puisque ma faiblesse m’avait conduit à ma situation. Je lui racontais que cette situation venait du fait que je n’avais pas remboursé mes dettes. Un jour, elle me demanda si j’avais l’âme d’un homme libre ou l’âme d’un esclave. Je lui rétorquai que j’avais l’âme d’un homme libre. « Je te donne alors l’occasion de prendre deux chameaux et de te sauver, et la chance de le prouver en faisant tout pour rembourser tes dettes. » J’ai dû traverser le désert, j’ai failli mourir avec mes chameaux, mais l’idée que mes dettes étaient mes ennemies et que les hommes à qui je les devais étaient mes amis, car ils m’avaient fait confiance, m’aida à retrouver la route de Babylone. Parce que l’âme d’un homme libre regarde la vie comme une série de problèmes à résoudre, et les résout. Je m’en allais conquérir mes ennemis et récompenser mes amis. Et toi, Tarkad, as-tu déjà pris le chemin qui mène au respect de toi-même ? As-tu le désir de régler tes dettes et d’être un homme respecté à Babylone ? » « Tu m’as montré le chemin, dit Tarkad tout ému, je sens déjà monter en moi l’âme de l’homme libre. » Dabasir finit son récit par ces mots : « J’étais déterminé à payer toutes mes dettes. J’ai demandé à Mahon le prêteur de m’établir un plan de remboursement que j’ai suivi jusqu’au bout. Et mes créanciers sont redevenus mes amis. » Ainsi Dabasir, le marchand de chameaux avait compris une grande vérité, une vérité appliquée par les hommes sages de son époque, et qui avait aidé nombre d’hommes à surmonter les difficultés et à connaître le succès. Elle appartient à celui qui lit ces lignes. LORSQU’ON EST DÉTERMINÉ, ON TROUVE LES MOYENS. Les tablettes d’argile de Babylone Alfred Shrewsburry, du département d’archéologie du collège St Swithin de l’université de Nottingham, fait un courrier, le 21 octobre 1934, au professeur Franklin Caldwell, de l’expédition scientifique britannique, à Hillah en Mésopotamie. Le professeur a découvert dans les fouilles de Babylone cinq tablettes d’argile, et les a expédiées à Alfred Shrewsburry pour les lui faire traduire. Dans la lettre d’accompagnement de la traduction, ce dernier lui dit qu’il a reçu le colis en bon état, qu’il a été fasciné par ces tablettes, et qu’il a eu beaucoup de plaisir à les traduire. C’est le contenu du texte qui l’a surpris, car il révèle les difficultés d’un nommé Dabasir pour rembourser ses dettes. De plus, ce vieux Dabasir explique le moyen, inconnu d’Alfred Shrewsburry, de payer ses dettes et même d’acquérir de l’or et de garnir son porte-monnaie. Alfred Shrewsburry termine sa lettre en disant que sa femme et lui vont appliquer ce moyen à leurs propres finances. Traduction des tablettes Tablette n°1 Moi Dabasir, qui viens de sortir d’esclavage de Syrie, déterminé à rembourser mes dettes et à devenir un homme riche et digne de respect dans ma ville natale de Babylone, grave dans l’argile un dossier permanent de mes affaires. Je suis déterminé à suivre un plan précis qui comprend trois buts. Premièrement, le dixième de tout ce que je gagne sera mis de côté et constituera un bien que je garderai. Deuxièmement, les sept dixièmes de tout ce que je gagne me permettront de subvenir aux besoins de la maison, de la nourriture et de l’habillement, et je ne dois jamais dépenser plus. Tablette n°II Troisièmement, le plan prévoit que mes dettes soient payées à même mes gains. Les deux dixièmes de mes gains seront partagés honorablement et avec justice, entre ceux qui m’ont fait confiance et qui m’ont prêté. Je grave ici les hommes avec qui je suis en dette. Tablette n°III Je dois à tous mes créanciers la somme totale de cent dix-neuf pièces d’argent et cent quarante et une pièces de cuivre. Certains acceptent ce plan, d’autres m’insultent et réclament l’intégralité du prêt. Je traite impartialement avec tous. Tablette n°IV J’ai travaillé dur avec mon commerce de chameaux et j’ai gagné dix-neuf pièces d’argent. J’ai divisé la somme suivant mon plan, et au bout d’une lune, j’ai réduit ma dette de quatre pièces d’argent. Et je possède deux pièces d’argent que j’ai mises de côté. Mes créanciers sont mieux disposés à mon égard. Ce plan a une valeur immense. N’a-t-il pas fait un homme honorable d’un ancien esclave ? Tablette n°V Mes créanciers me parlent avec déférence. Certains ne sont plus méchants avec moi. Ce plan a fait mon succès, il m’a rendu capable de payer toutes mes dettes et fait sonner l’or et l’argent dans mon sac. Je le recommande à ceux qui veulent aller de l’avant. Le Babylonien le plus favorisé par la chance Sharru Nada, le prince marchand de Babylone, avançait fièrement à la tête de sa caravane. Il ramenait de Damas un jeune homme, Hadan Gula, le petit fils de son ancien partenaire, Arad Gula, à qui il vouait une gratitude infinie. « Pourquoi travaillez-vous si dur, lui demande Hadan Gula, faisant toujours de longs voyages avec votre caravane ? Si j’avais votre fortune, je dépenserais mes shekels à jouir de la vie. Le travail est fait pour les esclaves. J’ai toujours voulu vivre à Babylone, la ville où mon grand-père a fait sa fortune. Hélas, mon père et moi, ne connaissons pas son secret pour attirer les shekels d’or. » Sharru Nada ne répondit pas. Trois vieillards labouraient un champ, et il les reconnut. « Il y a quarante ans, ils retournaient le même champ. Le bon vieux Meggido, enchaîné avec moi, s’était moqué d’eux. » « Avez-vous dit que Meggido était enchaîné avec vous ? demanda Hadan Gula surpris. » « Oui, nous portions un collier de bronze autour du cou, et une lourde chaîne nous reliait l’un à l’autre. J’ai été esclave, mon frère avait tué son ami, et j’ai été asservi à sa veuve pour éviter des poursuites légales. Quand mon père n’a pas pu payer ma libération, la veuve m’a vendu au marchand d’esclaves. Meggido me disait qu’il aimait travailler car le travail lui avait apporté de bonnes choses. Il nous fallait dire que nous faisions du bon travail pour un bon maître. Ainsi, nous aurions une chance d’être achetés dans de bonnes conditions, et sans être battus. Certains hommes détestent le travail, en font leur ennemi. Meggido, lui, en avait fait son ami et il me fit promettre que, si j’avais un maître, je travaillerais aussi dur que possible. Un fermier s’approcha de nous, et nous regardait d’un œil intéressé. Meggido l’interrogea sur sa ferme et ses récoltes, et le convainquit qu’il lui serait d’une grande utilité. Il suivit bientôt son nouveau maître et disparut. Un gros homme se dirigea vers nous, et demanda s’il y avait un pâtissier parmi nous. Je lui soumis l’idée qu’avec ses compétences, il pourrait me former, et que, comme j’étais jeune et que j’aimais travailler, je ferais de mon mieux pour garnir sa bourse d’or et d’argent. A ma grande joie, le marché fut conclu avec le marchand d’esclaves, et je m’éloignai avec Nana-naid, mon nouveau maître. Il m’enseigna comment moudre l’orge, comment monter un feu dans le four, comment pétrir le pain, et faire des gâteaux au miel. Puis, je lui proposai de vendre des gâteaux aux hommes affamés de la ville, ce sur quoi Nana-naid accepta de me reverser une petite part des bénéfices. Me promenant chaque jour avec mon plateau, j’ai rapidement trouvé des clients réguliers. Et Nana-naid, bien content de mon succès, me donna volontiers ma part de gains, que je conservais dans un sac. Meggido avait raison de dire qu’un maître apprécie le bon travail de ses esclaves. Un de mes clients n’était autre que ton grand-père, Arad Gula, qui apprécia mon dynamisme, mon goût du travail bien fait et ma volonté d’économiser. Il devint mon ami, et bien plus tard, après bien des aventures, je le retrouvai. Il m’attendait dans la cour de la maison de mon maître. Il m’embrassa comme un frère, et m’annonça qu’il avait besoin d’un partenaire pour ses affaires à Damas, tout en brandissant une tablette d’argile portant mon titre. Mes yeux se remplirent de larmes de reconnaissance envers Arud Gula. Grâce à lui, j’étais un homme libre. Tu vois, le travail, au moment de ma grande détresse, s’est avéré mon meilleur ami. » Alors Hadan Gula posa la question : « Est-ce que le travail était la clé secrète des shekels d’or pour mon grand-père ? » « C’était la seule clé qu’il avait quand je l’ai connu, répondit Sharru Nada. Les dieux ont apprécié ses efforts et l’ont récompensé. » « J’ai toujours espéré être un homme comme mon grand-père, lui confia Hadan Gula. Je n’avais jamais compris quelle sorte d’homme il était. Vous me l’avez montré. Je l’admire d’autant plus et me sens déterminé à devenir comme lui. » Un sommaire historique de Babylone Le nom de Babylone évoque, dans les pages d’histoire, des visions de richesse et de splendeur. On pourrait croire qu’elle était située dans un lieu riche en ressources, en forêts et en mines, ou dans une voie naturelle d’échanges commerciaux. Tel n’était pas le cas. Elle était située le long de l’Euphrate, en terre très aride, sans mine ni pierres de construction. Babylone est un exemple extraordinaire d’endroit où l’homme a atteint de grands objectifs avec les seuls moyens à sa disposition. La seule vraie ressource était l’eau du fleuve. Les ingénieurs babyloniens ont dévié cette eau avec des barrages et d’immenses canaux d’irrigation de la vallée, permettant des récoltes abondantes jamais vues auparavant. Les chefs de Babylone sont passés à la postérité, grâce à leur sagesse, leur hardiesse et leur sens de la justice. Cette vallée est aujourd’hui redevenue une plaine désertique balayée par les vents. Jadis couverte de champs fertiles et peuplée de riches marchands commerçant de ville en ville, elle ne présente plus que de rares bergers nomades gardant de maigres troupeaux. Les scientifiques considèrent que la civilisation de cette vallée est la plus vieille sur laquelle on ait des informations. Remontant jusqu’à 8000 ans en arrière. On peut dater cela grâce aux descriptions d’une éclipse de soleil retrouvées dans les ruines de Babylone. Hérodote, voyageur et historien grec, a visité Babylone à son apogée. Il mentionne la fertilité remarquable du sol, les moissons abondantes d’orge et de blé. La sagesse de Babylone a été conservée grâce aux tablettes d’argile où étaient gravés toutes sortes de textes, dans une écriture antique. Poésies, récits, décrets royaux, lois, titres de propriété, et même des lettres envoyées de ville en ville par des messagers. Les archéologues en ont découvert des bibliothèques entières. Les murailles de Babylone, en briques cuites, étaient placées par les anciens au même rang que les pyramides d’Égypte, tant elles étaient immenses. Cinquante-deux mètres de hauteur, pour une longueur entre quinze et dix-sept kilomètres. Les plus récentes ont été érigées par le roi Nabopolassar, en 600 avant Jésus-Christ, puis achevées par Nabuchodonosor, dont le nom est dans la Bible. Babylone était organisée quasiment comme une ville moderne. Des rues, des boutiques, des quartiers résidentiels. Des artisans œuvrant dans la peinture, la sculpture, le tissage, le travail de l’or, la fabrication d’armes en métal et de machines agricoles. Les Babyloniens étaient des financiers et des commerçants intelligents. Ce sont eux qui ont inventé l’argent en tant que moyen d’échange et les titres de propriété écrits. Les éons du temps ont réduit à la poussière les murs fiers de ses temples, mais la sagesse de Babylone vit encore. Conclusion sur “L’homme le plus riche de Babylone” par Jean du blog La Vie Positive J’ai adoré ce petit livre. J’aime beaucoup lire des romans, des nouvelles, et j’apprécie particulièrement la forme du conte pour faire passer des messages. Ainsi, on prend plaisir à lire une belle histoire, en imaginant des personnages pittoresques évoluant dans des contrées fabuleuses, tout en retenant la signification des paraboles proposées par l’auteur. Je mentirais si je disais que ce livre a changé ma vie, je ne l’ai découvert que tardivement, et toutes les erreurs que sa lecture aurait pu m’éviter, je les ai commises. J’ai fait des placements hasardeux, j’ai mal choisi mes associés dans des entreprises, j’ai tardé à économiser une partie de mes revenus d’une manière systématique et à prévoir un revenu pour mes vieux jours. En revanche, je sais que ce livre a changé la vie de millions de lecteurs, qui, selon le descriptif du quatrième de couverture, se sont enrichis, grâce aux conseils qu’ils y ont trouvés. S’ils ne se sont pas tous enrichis, en tous cas, certains ont, sans aucun doute, eu d’excellents résultats en matière de gestion de leur budget, de choix d’investissements rentables et de construction de leur patrimoine. Ce qui est assez fascinant, c’est que cet ouvrage a été publié depuis un peu moins d’un siècle, que les bases financières sont expliquées dans un contexte de l’antiquité, et que le plan financier proposé tout au long du livre est aujourd’hui parfaitement valable, et le sera toujours. Autre aspect notable, c’est l’incroyable simplicité des formules de ce plan. Chaque conte nous en illustre une partie, de la manière de faire des économies jusqu’à celle de rembourser ses dettes, mais c’est « le marchand de chameaux de Babylone » qui nous en révèle l’intégralité : un dixième de son revenu pour économiser, deux dixièmes pour payer ses dettes et sept dixièmes pour les dépenses nécessaires du foyer. Enfin, une réflexion morale importante se dégage de ces contes. D’une part, si l’on s’y arrête un moment, on s’aperçoit que, de nos jours, on a peu de dépenses obligatoires. La plupart de nos dépenses sont superflues et leur besoin a été créé par notre société d’hyperconsommation. D’autre part, et d’une manière plus générale, on admire la sagesse de ces anciens financiers. Elle est vraiment une leçon pour le citoyen moderne, qui a tendance à vite s’enflammer et à croire naïvement qu’il peut s’enrichir vite sans travailler. Les médias et les publicités continuent de le bercer d’illusions dans ce sens. Les parents n’apprennent pas à leurs enfants comment on peut bien gérer son argent, ni l’école. Je conseillerais vivement cet ouvrage à de jeunes gens qui débutent dans la vie. J’en ai d’ailleurs offert des exemplaires à mes neveux. Points forts :

Le livre est très agréable à lire, on voyage dans l’espace et dans le temps. Il se lit rapidement. Les contes sont bien documentés. Les histoires semblent vraisemblables. Le dernier chapitre m’a appris beaucoup de choses sur l’antique Babylone. Les contes sont des paraboles, manière originale de nous faire passer des messages. La simplicité du plan financier est applicable par n’importe qui. La morale de ces histoires est universelle.

Points faibles :

Le livre a un peu la faiblesse de ses points forts : D’aucuns peuvent trouver trop simpliste le plan financier. Un livre entier n’est pas nécessaire pour fournir ce plan financier qui tient en deux lignes. Les divers moyens du plan seront, au goût de certains, un peu trop répétés dans plusieurs histoires.

Note de Jean du blog La Vie Positive :

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Article publié sur Des Livres Pour Changer de Vie. Si vous voyez cet article sur un autre site, il s'agit d'une copie éhontée. Related posts: Père riche, père pauvre

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Wed, 26 Sep 2012 17:00:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/2212/Lhomme-le-plus-riche-de-Babylone
30 mensonges sur l’argent http://www.olivier-roland.fr/items/view/1942/30-mensonges-sur-largent

Phrase résumé de “30 mensonges sur l’argent”: L’argent tient une place importante dans nos vies, qu’on en ait ou pas, et la finance fait régulièrement la une des médias : ici, l’auteur décortique 30 idées courantes, ou reçues, sur l’argent, que ce soit dans le domaine économique ou quotidien pour nous emmener en douceur vers plus de conscience des mécanismes de l’argent ainsi qu’une vision, développée à la fin, nous permettant de nous réapproprier une relation saine envers l’argent.

De Peter Koenig, 2008, 165 pages. Titre original : 30 lies about money – liberating your life, liberating your money. Chronique et résumé de “30 mensonges sur l’argent” Note : cette chronique invitée a été écrite par Alexandra du site La Sphère Humaine, psychothérapeute et particulièrement intéressée par tout ce qui a trait à la relation à l’argent. Dans sa préface, l’auteur nous indique que sa réflexion sur l’argent a commencé dans les années 80, quand il était alors à la tête d’une petite société de formation et de conseil après un parcours dans de grandes entreprises (et titulaire d’un MBA), et faisant le double constat que : 1/ Il manquait constamment de liquidités pour la première fois de sa vie professionnelle 2/ Les PDG qu’il conseillait peinaient à tenir les engagements finement ciselés qu’ils avaient pris lors de son accompagnement car ils rencontraient des difficultés financières. Cherchant à comprendre et à se faire aider lui-même, il a alors rencontré de grandes difficultés pour trouver personnes ou livres traitant du sujet de l’argent. Suite à ses recherches, il a commencé à monter des groupes pour échanger sur le sujet et a pris conscience de la forte charge émotionnelle associée à l’argent ainsi que de la multiplicité des définitions, notions et idées entourant le sujet. Il a alors commencé à soupçonner que peut-être ce qu’on lui avait appris lors de ses études MBA masquait simplement le fait que le système étant devenu si complexe, personne ne pouvait assurer avec certitude pourquoi ceci fonctionnait ou cela échouait ! Ce livre est donc la quintessence de plus de 20 années de recherche et d’expériences. L’auteur nous précise qu’il ne souhaite pas porter de jugement sur ces « mensonges » mais simplement nous aider à prendre du recul et mieux comprendre un certain nombre d’idées que la majorité (médias inclus) à parfois tendance à considérer comme allant de soi. Avant de démarrer sur le déroulé des «  mensonges », l’auteur (et donc moi aussi via cette chronique) vous invite à prendre une feuille de papier que vous garderez jusqu’à la fin de la lecture (de cette chronique ou du livre) et à y écrire ce qui vous vient comme réponse à la question : Pour vous l’argent c’est ? Consignez tout ce qui vous vient, sans censure et mettez ensuite cette feuille de côté. Mensonge 1 : A qui profite l’épargne ? Démarrons avec un exemple : vous épargnez 100€ sur votre compte en banque et la banque vous reverse 2%/an, soit 2€. Elle prend vos 100€, les prête à un autre client à un taux de 5% qui lui reverse donc 5€ à la fin de l’année. Les frais de gestion de l’opération de 1€ ne vous sont pas facturés. Question : combien l’argent de la banque lui a-t-il rapporté ? Si (comme moi) vous avez répondu 3%, la vraie réponse est la suivante : Bénéfice de la banque sur l’opération = 3€ Moins les Frais de Gestion = 1€ Egal Bénéfice net de la banque = 2€ Retour sur Investissement : Bénéfice net / Frais de gestion = 2/1 *100% = 200% ! En réalité, il est difficile de mesurer le retour sur investissement des banques car les experts ne sont pas d’accord entre eux pour déterminer si la banque prête l’argent des épargnants ou de l’argent créé à partir de rien (ce qui envoie alors vers le ciel le retour sur investissement). De plus, toutes les opérations dites « hors bilan » concernant les montages financiers spéculatifs ne sont pas détaillées. Mensonge 2 : L’argent c’est le pouvoir C’est une croyance très largement répandue et qui se réalise en grande partie parce qu’on y croit ! Croyance qui repose sur deux images fausses (largement soutenues par les médias): a) Les gens riches possèdent beaucoup de choses, ou si je suis une grande entreprise je suis grande consommatrice de ressources et je prends de la place dans l’économie. Donc, j’ai du pouvoir sur ma vie (et éventuellement celle des autres). b) Les pauvres n’ont pas la maîtrise de leur destinée du fait de leur dénuement. Selon Peter Koenig, si le dénuement et la grande pauvreté sont à déplorer, leurs causes ne sont pas dans le manque d’argent mais plutôt dans la relation que nous avons avec celui-ci. Et être pauvre ou riche ne change pas notre capacité à maîtriser notre destinée. Mensonge 3 : Ce n’est pas bien de s’endetter Il est en général accepté de s’endetter pour un particulier seulement pour l’achat de sa maison, pour une entreprise si elle est solvable, et vraiment mal vu pour les collectivités territoriales ou les pouvoirs publics. Pour le reste, l’endettement est souvent mal perçu et est facilement associé à du surendettement. Il est important de comprendre que la dette et l’argent sont les deux faces d’une même pièce. L’argent que vous détenez dans votre portefeuille ou sur votre compte en banque est une promesse de votre banque centrale de vous rendre l’argent contre la valeur faciale de votre billet. La banque devient votre débiteur et vous êtes le créditeur. L’existence de la dette n’est ni bonne ni mauvaise mais constitue un phénomène automatique dans un système comptable. La relation débiteur/créancier se trouve au cœur des systèmes monétaires et financiers du monde entier. Quand l’argent existe déjà, c’est un nouvel accord qui se crée entre créancier et débiteur, prenant la forme d’une promesse de paiement signée. Cette création s’ajoute à toutes les promesses gonflant ainsi le volume de d’argent. Nous arrivons ici aux produits dérivés. Prenons un exemple du quotidien : vous empruntez 10€ à votre voisin qui le jour où il achète ses pommes pour 10€ chez l’épicier vous demande de payer vous-même l’épicier plutôt que de le rembourser. C’est la promesse que vous avez faite à votre voisin qui sert d’instrument de valeur et qui est au cœur même de l’activité des instruments dérivés qui se sont développés ces dernières années. Le problème se pose donc quand l’auteur de la promesse ne peut l’honorer ! Mais le « mensonge » principal de ce chapitre réside dans le fait que tout le monde essaye de se retrouver du côté créditeur en même temps puisque « ce n’est pas bien de s’endetter » ! Ce qui crée automatiquement un déséquilibre. La solution réside donc dans la simple acceptation que l’endettement est le complément indispensable d’une situation de crédit et que l’on passe d’une situation à l’autre selon les moments sans chercher à tout prix à être dans une seule position : créditeur (ou débiteur). Mensonge 4 : Il faut posséder au moins une certaine somme d’argent pour être heureux

Où l’auteur indique que, la plupart du temps, quand on se fixe une somme d’argent minimale pour atteindre un objectif qualitatif, le minimum aura doublé au moment où la somme de départ aura été atteinte. Le schéma mental en toile de fond est la crainte d’un manque futur qui nous fait fixer des sommes minimales mais cette crainte ne sera pas apaisée par une somme d’argent car son origine est ailleurs. Les programmes d’aide aux pays en voie de développement s’appuient très souvent sur ce mensonge n°4 en essayant d’atténuer la pauvreté en augmentant le revenu minimum. Mais cette augmentation du revenu est réalisée sans s’appuyer sur les ressources matérielles et créatives du pays ou de ses habitants, il en résulte plutôt une dépendance plus grande à l’égard d’intervenants et facteurs extérieurs. Mensonge 5 : Ce sont les meilleurs produits et services qui rapportent le plus Ce n’est pas parce que vous êtes honnête, vendez de bons produits, employez de bons salariés et servez de bons clients d’une manière satisfaisante que vous allez gagner (beaucoup) d’argent ! Oui, car le marché dans lequel nous évoluons favorise chez le consommateur la recherche à tout prix du prix le plus bas. Et l’auteur de citer Oscar Wilde : « les gens connaissent le prix de tout et la valeur de rien ». Les chefs d’entreprise finissent souvent par se retrouver face à deux options, focaliser sur gagner de l’argent ou sur fournir des produits et services présentant une réelle valeur. En essayant d’allier les deux bien des entreprises se retrouvent souvent à choisir les résultats financiers par rapport aux valeurs. Aussi longtemps que nous ne vivrons pas dans une société où toute entreprise repose sur des valeurs, où les achats des consommateurs, les choix d’investissements et l’activité des entreprises tiennent compte de la dignité humaine et environnementale, les prix ne reflèteront pas les valeurs en question. Mensonge 6 : L’argent vous permet de protéger et d’assurer votre existence Avec ou sans argent, vous existez ! Quant à être protégé, et bien la vie n’est pas un cocon permanent. Mensonge 7 : L’argent, c’est la sécurité Aucune somme d’argent ne vous apportera jamais un sens de sécurité intérieure. A relier aux mensonges n°2 et 4 sur le pouvoir et le bonheur. Mensonge 8 : L’argent est créé par les gouvernements et les banques centrales Dans une démocratie normale, les citoyens délèguent à leur gouvernement le pouvoir de créer et d’émettre de la monnaie. Cette délégation est si lointaine que la plupart d’entre nous l’a oubliée et pense que c’est un fait de loi. Le gouvernement n’émet pas la monnaie nationale et délègue à son tour ce droit à la banque centrale, sans frais. Les banques centrales sont soit des institutions publiques soit des entreprises commerciales (comme la Réserve Fédérale des Etats-Unis dont les actionnaires sont les grandes banques commerciales américaines). Le rôle de la banque centrale est de veiller à ce qu’il y ait assez d’argent dans le système et de stabilité pour créer un climat propice à l’activité économique. L’argent créé sous forme de pièces et de billets ne représente qu’une infime partie de l’argent créé et mis en circulation. Le reste l’est par les banques commerciales et les institutions financières via le crédit et le système comptable. Mais les systèmes de troc (type SEL), les particuliers et les villes ayant leur propre monnaie locale sont aussi créateurs d’argent. Se pose alors la question : puisque les banques commerciales et les sociétés de crédit créent 90% de l’argent mondial et que leurs comptes et rapports financiers ne présentent pas la totalité de leurs activités (cf. mensonge n°1), QUI est réellement détenteur du pouvoir, de l’autorité et de la responsabilité dans le processus de création de la monnaie ? Les banques commerciales, les sociétés de crédit, les gros épargnants, des éminences grises invisibles, ceux qui sont hors du système ou vous ?

Mensonge 9 : L’argent en circulation est créé en frappant des pièces et en imprimant des billets Il y a au moins 4 manières de créer de l’argent : a) Par l’émission de pièces et de billets. b) Par la dépense, ces deux manières entrant dans le cycle d’échange de biens et de services. c) Par le prêt ; une institution donne à un client la permission de s’endetter (dans un but précis, type achat immobilier par exemple). A chaque étape où un prêt est accordé, de l’argent se crée à partir de rien sous la forme d’une dette du client envers l’institution financière. Les institutions bancaires et financières créent en plus toute une hiérarchie d’instruments dits « dérivés » qui ressembleraient à des jetons de jeu et sont peu utilisables dans l’économie « réelle » d’échange de biens et services. d) Si les banques utilisaient cet argent créé « à partir de rien » pour l’économie réelle de manière trop évidente, elles risqueraient une révolte des citoyens. Alors, elles utilisent des moyens un peu plus subtils en s’appuyant sur le mécanisme des intérêts composés. L’intérêt étant une créance de 1er rang (donc immédiatement exigible), avec le mécanisme des intérêts composés les sommes peuvent devenir considérables au fil du temps et le client pour obtenir un prêt doit fournir en gage des biens personnels pouvant potentiellement rapporter gros à ces institutions. Mensonge 10 : L’argent est garanti par l’or ou par un autre produit de valeur Où l’on apprend que le mot banque provient du mot banc qui se trouvait chez l’orfèvre et sur lequel se trouvait l’or servant de garantie aux billets et qu’avoir des notions de latin peut se révéler intéressant pour décrypter notre langage ! Au départ, l’argent possédait une valeur intrinsèque au sein d’une communauté. Puis, il a pris la forme de jetons fabriqués et garantis par un produit de valeur comme de l’or ou de l’argent. A l’étape suivante, l’argent émis a une valeur faciale supérieure à sa valeur intrinsèque ou bien les orfèvres (ou banques maintenant) émettent plus de reçus qu’ils n’ont d’or dans leur coffre. Par exemple, une pièce de 2€ vaut plus que si vous fondiez les métaux dont elle est constituée pour les revendre. Si tous les détenteurs d’argent ramenaient leurs pièces ou leurs reçus en même temps, l’émetteur (banque) ne pourrait honorer sa promesse/dette envers ces détenteurs (nous, les citoyens). Ce mécanisme stimule la croissance car la communauté fait semblant d’être plus riche qu’elle ne l’est en réalité. Le danger est d’oublier que l’argent est non garanti. Le système repose donc entièrement sur la confiance en l’institution émettrice et sur l’improbabilité d’une demande massive et simultanée d’échanges de billets/pièces. On parle ici de monnaie fiduciaire (du latin Fiducia= Confiance). Dans la situation actuelle, il n’y a plus aucun lien entre l’émission de monnaie et un quelconque produit (or, argent..) représentant une valeur réelle. Régulièrement, de nouveaux instruments financiers sont créés alors qu’on sait parfaitement que rien ne les garantit. Les conséquences de ceci sont que les interactions sont devenues si complexes que personne ne peut réellement s’en faire une idée complète. Par ailleurs, les détenteurs du privilège de créer de l’argent finissent par faire partie d’un pourcentage de population de plus en plus restreint qui augmente régulièrement sa masse d’argent pendant que la majorité s’endette progressivement. Cette situation s’arrêtera quand il n’y aura plus qu’un seul joueur qui possèdera tout et plus personne pour jouer avec lui. La question c’est quand ? Mensonge 11 : Le PNB et autres statistiques donnent une idée précise de la santé d’un pays Cet indicateur ne prend en compte ni l’économie « noire » ni le travail bénévole (très développé en France) ni le troc ni aucun système d’échanges. Il reflète rarement la qualité de vie et de bien-être d’un pays. Des réflexions sont en cours pour que des indicateurs prennent en compte des paramètres environnementaux et sociaux. Mensonge 12 : Je sais où est mon argent. Il est… Dans ma poche et sur mon compte en banque ! Nous avons vu précédemment que l’argent liquide n’est que du papier et du métal et qu’on ne sait pas vraiment ce que font les banques avec notre argent.

Alors il est où votre argent ? Réponse proposée : il est dans votre capital qui vient du latin Caput = Tête ! Votre argent est dans votre tête ! Mensonge 13 : L’amour de l’argent est source de tous les maux Aimer l’argent au point d’en être cupide (ou stupide…) pourrait être une façon de combler un manque. Il n’y a jamais assez pour moi alors je veux de l’argent, de l’argent, de l’argent (ce pourrait tout aussi bien être de la nourriture ou du sexe). Que faire ? Tenter de comprendre ce qui manque et donner avec amour, par exemple donnez de l’argent avec amour et observez. Mensonge 14 : Les riches devraient donner plus aux pauvres Selon l’auteur, il serait souhaitable de transformer le point de vue qui nous fait souvent penser « les gens riches sont cupides, les pauvres sont nécessiteux » en «  les gens réellement riches le sont avec n’importe quelle somme d’argent », idem pour les pauvres. Ce qui déplace le débat sur un terrain plus en lien avec les ressources intérieures de chacun. Une redistribution monétaire « forcée » ne produirait probablement que des effets de courte durée. Alors que si le don vient du cœur, les répercussions peuvent être considérables sur le destinataire et peuvent potentiellement entraîner une spirale dynamique de circulation et de redistribution de l’argent. Mensonge 15 : L’argent, c’est la liberté Il suffit pour cela d’observer que ceux qui organisent leur vie de manière à gagner beaucoup d’argent pour être libres demain (futur lointain) ne sont jamais libres ! La liberté se vit au présent, la liberté c’est maintenant. Mensonge 16 : Il faut travailler et gagner de l’argent pour faire ce que l’on veut Ceux qui font ce qu’ils veulent le font parce que ils ont décidé de le faire, avec ou sans argent. Leurs désirs, leurs rêves passent avant l’argent. Note : et c’est ce qu’un blog comme celui d’Olivier nous invite à faire tout en nous formant ! Mensonge 17 : Pour commencer un projet, il faut de l’argent, un plan d’affaires, un budget Ceux qui ont réussi n’ont pas démarré avec de l’argent et un business plan mais en concentrant toute leur attention sur la réalisation d’un projet bien défini avec ou sans ressources au départ. La difficulté arrive quand le financier devient la question N°1 au lieu d’être au service de l’objectif du projet. Mensonge 18 : Tout le monde peut réaliser un profit (en même temps) Financièrement, si quelqu’un gagne, un autre perd, c’est la logique mathématique. Ce n’est ni bien ni mal, c’est ce qui est. Se mettre dans un schéma de pensée où tout le monde peut réaliser un profit en même temps c’est aussi stigmatiser la perte, ce qui est faux. La perte fait partie du cycle. Tout le monde ne peut être au même endroit au même moment sous peine de fort déséquilibre. Mensonge 19 : Pour continuer d’exister une entreprise doit réaliser du profit Beaucoup d’entreprises existent depuis longtemps sans jamais réaliser de profit. Ainsi Amazon n’a pas été rentable entre 1994 et 2003. L’auteur donne aussi l’exemple de l’industrie hôtelière autrichienne qui est restée de nombreuses années dans le rouge mais a été soutenue par les banques car ses complexes hôteliers soutenaient l’économie de toute une région. Mensonge 20 : Le prix des biens et services correspond à leur prix de revient Ici, P Koenig s’appuie sur une théorie développée par une américaine (Margrit Kennedy) indiquant que nous devrions prendre en compte les intérêts dans le calcul des prix. Chaque fournisseur qui intervient dans la chaîne de production paye des intérêts (sur un emprunt, un loyer, un prêt hypothécaire) et les répercute sur les prix qu’il fait payer au maillon suivant. Le bout de la chaîne (vous, moi) paye donc tous ces intérêts cumulés. Par ailleurs, une minorité faible de la population perçoit autant ou plus d’intérêts qu’elle n’en paye (20% des plus riches selon les calculs de cette économiste). Mensonge 21 : L’argent c’est l’indépendance C’est facile de croire cela, mais la vie n’est ni meilleure ni pire quand on gère soi-même sa propre activité en ayant conscience d’être à la source de cette indépendance et en assumant la responsabilité qui en résulte. L’argent n’a rien à voir avec l’indépendance qui est un état d’esprit. Note : il me semble que de nombreux lecteurs de ce blog en conviendront. Merci pour vos commentaires ci-dessous. Mensonge 22 : L’argent, c’est la dépendance La dépendance n’est pas le contraire de l’indépendance. C’est une réalité qui fait partie intégrante de notre vie qui nous fait dépendre les uns des autres dans nos actions. En ce sens, l’argent joue un rôle dans nos échanges, mais c’est ce que nous mettons dans la relation qui crée ou non la dépendance. Mensonge 23 : Ma retraite et mes économies me garantiront une vieillesse paisible L’auteur s’attaque dans ce chapitre à ce qu’il qualifie de fraude de la part du secteur des retraites et des assurances administrant les retraites en assurant que le pouvoir d’achat sera garanti. Ce secteur ne pourra pas produire les rendements permettant de maintenir le pouvoir d’achat pour différentes raisons : a) La démographie : diminution des actifs, augmentation des retraités, allongement de la durée de vie. Ces facteurs sont connus depuis longtemps par les gouvernements, qui continuent de les ignorer et ont introduit une cotisation supplémentaire obligatoire pour un régime de capitalisation. Qui ne pourra pas plus répondre à sa promesse de vous verser votre retraite. b) L’effet redistributif de plus en plus rapide du système des intérêts composés. Les revenus auxquels vous renoncez dès à présent pour assurer votre retraite future constituent d’importantes promesses à partir desquelles les gestionnaires des fonds créent d’énormes volumes d’instruments financiers, dont ils perçoivent les intérêts maintenant quand vous percevrez votre retraite dans plusieurs années (peut-être). c) L’essentiel des gestionnaires de fonds ne créent aucune richesse réelle car ils spéculent, le plus souvent, sur des investissements déjà créés. Mais que faire ? C’est d’abord votre état d’esprit, votre santé physique et vos relations sociales qui contribueront le plus à vous assurer une retraite tranquille. Alors, si vous avez un peu d’argent en réserve, vous pourriez peut-être le consacrer à développer ces aspects et en tous cas, veillez à savoir où vous placez votre argent pour constituer un capital retraite. Mensonge 24 : L’argument des partisans d’une réforme du système monétaire… …90% des trillions de dollars échangés sur les marchés des devises relèvent de la spéculation et n’ont rien à voir avec l’économie réelle (échange de biens et services).

Pour montrer que cet argument est partiellement faux, P Koenig s’appuie sur l’exemple d’un casino. Ainsi, l’activité spéculative se passerait à l’intérieur d’un casino et l’économie réelle serait le monde extérieur au casino. Ce sont les points de passage entre le casino et le monde extérieur qui sont importants car sans cela, le casino serait simplement un monde fermé et sans conséquences. a) Les frais liés aux intérêts. Si vous n’avez plus d’argent, le casino vous en prête sous forme de jetons en vous faisant payer des intérêts en monnaie réelle. Ces intérêts sont des créances de premier rang, ce sont donc les premières créances à honorer en cas de vente de biens pour raison d’insolvabilité. Avec ces intérêts que vous (promettez de) payez(r), le casino peut immédiatement acheter des biens et services dans l’économie réelle. Tant que vous continuez à jouer, ces intérêts augmentent de façon exponentielle. b) Les frais de courtage. Ils sont prélevés sur chaque transaction en fonction du montant, du volume et de la rapidité des échanges. Ils rapportent beaucoup au casino. Comme les intérêts, ils constituent une créance de premier rang et sont dus en monnaie réelle. La capacité du casino à créer ses propres jetons en nombre illimité et à les prêter moyennant intérêt contribue à ce que les joueurs misent des sommes élevées. c) Devenir le centre d’intérêt et d’attention. Les jeux du « casino » attirent particuliers et entreprises par des promesses de gains potentiels rapides. Ce faisant, les entreprises, attirées par la possibilité de réaliser des rendements rapides et élevés, se sont détournées lentement de leur cœur de métier pour s’orienter vers la focalisation sur les résultats financiers. Elles font ainsi prospérer le grand casino des marchés financiers alors que les commissions et frais d’intérêts continuent d’augmenter. Plus nous nous consacrons à ce jeu, plus l’effet systémique de ces trois points de passage renforce le mécanisme d’effet de levier qui redistribue automatiquement l’argent à ceux qui se trouvent déjà dans les parties de population les plus riches. Et pendant ce temps, qui s’occupe de l’économie réelle ? Mensonge 25 : Le revenu du travail est plus juste que des gains perçus sans rien faire Si nous poussions ce raisonnement jusqu’au bout, cela reviendrait à diviser le monde entre ceux qui travaillent et ceux qui ne travaillent pas. Mais se pose alors la question de comment évaluer si une personne mérite son revenu. L’auteur propose quelques critères : temps, performance, chiffre d’affaires, efficacité, qualifications, degré d’engagement, situation de famille, fait d’être soi, joie apportée autour de soi…. Mensonge 26 : Donne et Dieu te le rendra Si nous donnons par obligation, avec l’espoir que cela nous sera rendu, c’est inutile. Rien ne nous garantit que l’argent que nous donnons nous sera rendu et par ailleurs cela lie la générosité à une attente, la vidant ainsi de sa substance. Ce qui compte, c’est notre authenticité dans le don. Mensonge 27 : Ce qui se dit sur l’abondance Il existe aujourd’hui toute une panoplie de livres, formations, techniques nous promettant l’abondance. Est-ce que ça marche ? Ca dépend ! Pour l’auteur, il est important de reconnaître que l’abondance est notre droit de naissance et qu’elle fait partie de notre vie dans le positif comme dans le négatif. Le postulat est que notre monde inclut tout aussi bien le beau que le laid, le facile que le difficile. Si nous reconnaissons que tout ce qui est agréable et beau est à notre portée, il nous faut également reconnaître qu’il y a aussi abondance de laid et de désagréable. C’est cette acceptation complète de l’univers qui conduit à la félicité. La meilleure illustration de ce propos est le fameux cercle Ying-Yang, où le Ying (féminin) est inclus dans le Yang (masculin) et réciproquement.

Notre monde d’aujourd’hui est construit sur une vision mettant en avant (la peur de) la pénurie et nous met dans un état de survie dans l’espoir d’un meilleur futur. C’est dans cet état de survie que la plupart d’entre nous vivent leur vie quotidienne et aussi sur lequel sont construites nos théories économiques courantes. Si on dit à quelqu’un, « tu as le droit à l’abondance », cela pourrait presque être trop, trop merveilleux et peut-être que le premier réflexe serait celui du rejet de cette idée car trop extraordinaire à assimiler. C’est pourtant ce chemin que propose Peter Koenig en utilisant l’argent comme medium. Mensonge 28 : L’argent c’est le problème, l’argent c’est la solution L’argent est souvent mis en avant comme la source de tous les problèmes mais aussi comme leur solution potentielle. Or, ce n’est jamais le cas. Si on prend le temps d’observer et de comprendre ce qui crée problème, c’est en général la qualité de la relation entre les parties. Mensonge 29 : L’argent n’est pas important mais il facilite la vie Au même titre que la liberté, l’indépendance, la sécurité, le bonheur… la « facilité » de la vie ne réside pas dans l’argent. Selon l’auteur, l’importance de l’argent réside en ce qu’il nous montre avec précision les chemins individuels et collectifs qui nous attendent et ceci en comprenant le piège du 30e mensonge. Mensonge 30 : L’argent c’est… tout ce que vous pensez C’est le moment de reprendre la liste que vous avez dressée au début de cette chronique en marquant sur une feuille, l’argent c’est… L’expérience de l’argent est créée par votre pensée qui crée l’expérience vous confortant dans votre idée de départ, laquelle renforce le côté concret de votre expérience et ainsi de suite. Mais l’illusion est que l’argent n’est jamais en soi la valeur ou la chose que vous avez pu penser jusqu’à présent. L’argent est un écran vide sur lequel vous projetez votre pensée, votre valeur ou autre chose. Ainsi, si vous dites l’argent est un moyen d’échange, l’argent assume cette fonction à votre service. Mais ce n’est qu’une fonction parmi d’autres. Vous êtes vous-même le moyen d’échange et le resterez, avec ou sans argent. Et nous oublions que nous sommes la source de nos projections, alors nous en venons à considérer que cette fonction « moyen d’échange » de l’argent est une caractéristique fondamentale de la nature même de l’argent. La relation que vous aviez avec l’argent quand vous étiez la source de la valeur projetée sur lui a disparu et il semble avoir une vie propre. Dans la pratique, vous avez désormais besoin d’argent parce que celui-ci est un « moyen d’échange ». Vous devez en gagner, concurrencer ou même combattre les autres pour en obtenir. Vous avez oublié que vous êtes vous-même le moyen d’échange. La poursuite de l’argent n’est, en réalité, ni plus ni moins que la manifestation d’une perte de connexion avec la valeur en question que vous possédez en vous-même. L’antidote à ce mécanisme de projection C’est simple et précis. Reprenez votre liste. Mettons que vous avez écrit « l’argent est la source de tous les maux » et « l’argent c’est la liberté ». Remplacez « argent » par « JE » et cela devient « je suis la source de tous les maux », tout aussi bien que « je suis la liberté ». Pour ce processus de réappropriation, faites ce que vous pouvez pour éviter le jugement, la réaction, et laissez-le simplement exister et faire son chemin à l’intérieur de vous. C’est un processus qui peut prendre du temps, selon les couches qui sont touchées, et il faut savoir faire preuve de patience et de bienveillance envers vous-même.

Conclusion d’Alexandra de La Sphère Humaine Ce livre est très intéressant car il peut être lu que vous ayez des notions d’économie ou pas, sa division en chapitres permet de le lire par morceaux petit à petit ou en entier d’un seul coup. J’y ai appris de nombreuses choses dans les parties sur les intérêts, leur calcul et leur impact sur l’économie réelle. J’ai parfois (allez, souvent en fait !) dû m’accrocher pour comprendre les logiques de calcul, mais pour certains d’entre vous cela paraîtra probablement basique. J’ai apprécié aussi que ce livre couvre des thématiques variées en lien avec l’argent que cela aille de réflexions sur l’économie à des croyances plus quotidiennes et cela me semble une bonne porte d’entrée pour un livre sur la relation à l’argent. Il nous emmène tranquillement vers une révolution dans la vision que nous pouvons avoir de ce qu’est l’argent dans notre vie mais même s’il nous donne un outil très pratique à la fin, je crois que c’est un outil qu’il n’est pas toujours aisé d’utiliser seul (e) car il vient taper directement dans nos croyances, parfois aveugles. Et la présence d’un tiers est bienvenue pour quiconque souhaite se lancer dans la réappropriation proposée à la fin. C’est cette proposition de réappropriation qui a vraiment bougé des choses dans ma manière de travailler et d’accompagner en consultation. J’ai pu constater à quel point le travail sur la relation à l’argent est comme un laser qui emmène très rapidement vers le cœur de ce qui est bloqué en nous, que ce soient des émotions ou des croyances. Et comme je travaille aussi en association, voire en collaboration, avec le corps, amener une personne à dire par exemple « je suis la liberté » ou « je suis sale » est très puissant et rapide pour identifier et déloger les résistances. Un grand « ahaha » et souvent un rire sont le signe que le corps a compris et intégré la libération avant notre mental. Pour aller plus loin sur les questions d’économie, je vous suggère de voir le documentaire « Inside Job » qui décortique avec pédagogie les mécanismes de la crise des subprimes en 2008 et notamment le rôle des banques, des agences de notation, leurs interactions et comment tout cela a démarré bien avant 2008. C’est un documentaire tout à fait passionnant. Mon reproche principal est que parfois on sent que les arguments et les mensonges n’ont pas de liens directs et qu’il a un peu trituré les logiques pour pouvoir démontrer son argumentation. C’est en tout cas un livre où on trouve toujours quelque chose qui nous fait réagir et je suis curieuse de connaître les vôtres (de réactions). Points forts

Division en chapitres permettant une lecture petit à petit pour assimiler les concepts ou d’un seul trait Couvre des thématiques variées allant du monde de l’économie aux croyances plus « quotidiennes » Accessible à des néophytes comme à des lecteurs plus avertis Très bonne porte d’entrée pour un livre sur la relation à l’argent et pour décrypter le monde qui nous entoure. C’est un livre qui rend mieux informé et provoque des réactions !

Points faibles

Argumentaires parfois tirés par les cheveux Si on n’est pas trop bon en économie (comme moi), on peut ressentir le besoin de vérifier si les explications tiennent la route. On a envie d’en savoir plus sur certaines approches économiques (mais cela peut être aussi considéré comme un point fort)

La note d’Alexandra de La Sphère Humaine :

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Article publié sur Des Livres Pour Changer de Vie. Si vous voyez cet article sur un autre site, il s'agit d'une copie éhontée. No related posts.

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Tue, 04 Sep 2012 17:00:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/1942/30-mensonges-sur-largent
Le Millionnaire Minute http://www.olivier-roland.fr/items/view/1695/Le-Millionnaire-Minute

Phrase résumé du Millionnaire Minute : Tout le monde souhaite ardemment devenir millionnaire et nous souhaitons apprendre les secrets pour faire autant d’argent que possible : avec l’application des bons principes jumelés à de solides habilités, il devient possible de multiplier ses revenus et d’accéder à ce niveau de richesse surtout en appliquant l’effet de levier à ces concepts, l’accumulation de fortune est possible pour tous.

Par Mark Victor Hansen et Robert G. Allen, ADA Editions, 2003, 402 pages. Titre original : The One Minute Millionaire: The Enlightened Way to Wealth Note : cette chronique invitée a été écrite par Matthieu Lajoie du blog Comprendre vos finances

Chronique et résumé de “Le Millionnaire Minute” : Introduction D’entrée de jeu, les auteurs font un parallèle entre gravir le mont McKinley (montagne la plus haute de l’Amérique du Nord, située en Alaska) et l’atteinte de cet objectif très louable : devenir millionnaire. Plusieurs grimpeurs ont réussi à escalader cette montagne d’Alaska. Par contre, cela a exigé un bon entraînement et une planification très rigoureuse de leur part. Gravir la montagne du millionnaire nécessite les mêmes étapes, mais cela sera, semble-t-il, moins difficile et dangereux. Ouf !! Heureusement puisque mon état physique ne m’en permettra pas autant… j’aime bien mes pantoufles. Les outils nécessaires selon les auteurs sont d’établir son plan : Le Plan du Millionnaire Éclairé. Tout comme les grimpeurs, nous aurons besoin d’experts pour nous guider, nous montrer le bon chemin à prendre et éviter les écueils. C’est le rôle que se sont donné Robert Allen et Mark Hansen. Ils seront nos mentors à travers la lecture de ce guide. Personnellement, j’aime bien suivre des mentors qui ont réussi. Combien de personnes sont devenues millionnaires en disant aux autres comment le devenir? Les auteurs sont tous les deux millionnaires. À la lecture de ces lignes, je me suis dit que leurs conseils valaient sans doute leur pesant d’or. Le livre fournit les outils et la démarche pour gagner notre premier million de dollars. Pourquoi un million? Parce qu’en créant une série d’individus millionnaires, il se produira un effet de cascade d’un million de millionnaires qui partageront leurs richesses et amélioreront le monde. C’est l’objectif de Allen et Hansen, objectif noble je trouve. Il est certain que la vie peut être plus agréable lorsque nous sommes libérés des soucis d’argent, parlez-en à Olivier . Sans blague, ce livre se structure en deux parties. Les pages de gauche décrivent les stratégies et les techniques à appliquer dans la vie de tous les jours qui nous aideront à monter la montagne du million. Il s’agit de leçons condensées qui peuvent constituer un guide pour atteindre le fameux million. Les pages de droite quant à elles racontent l’histoire de Michelle, qui doit faire un million de dollars en 90 jours afin de conserver la garde de ses enfants. C’est en fait la trame du livre : Pourriez-vous accumuler un million de dollars si la vie de ceux que vous chérissez en dépendait? L’équation du millionnaire Les auteurs du livre Le Millionnaire Minute font la promesse suivante : « nous allons vous enseigner une méthode étape par étape, non seulement pour devenir Millionnaire, mais un millionnaire éclairé ». Ils affirment que l’on doit absolument développer, dès le départ, une attitude de millionnaire. C’est-à-dire posséder un ensemble de pensées et de croyances favorisant la richesse. Et ceci donne l’équation du millionnaire : Un Rêve + Une Équipe + Un Thème = Les Sources du Millionnaire. Selon eux, avec Le Rêve, on développe un désir ardent de richesse et on réussit à avoir confiance en soi et à développer l’attitude du millionnaire. L’Équipe est au cœur de l’équation. Attirer des partenaires expérimentés et avoir des mentors compétents feront en sorte que le rêve se réalise. Finalement, le Thème, est de choisir et surtout, de mettre en application les modèles de base que les millionnaires ont mis en place pour s’enrichir rapidement. Le livre se concentre sur ces trois étapes essentielles de l’escalade de la montagne de la richesse. À la fin de l’introduction, on nous assure que le premier pas à faire pour devenir millionnaire est de simplement s’engager à devenir millionnaire. Cet engagement se répercute sur deux choses : le désir et la foi. Pour rendre sérieux cet engagement, les auteurs du livre nous demandent de remplir le formulaire « Engagement du millionnaire éclairé ». Ledit formulaire se trouve à l’adresse http://www.oneminutemillionaire.com. J’ai moi-même rempli ce contrat. C’est une première étape, consciencieuse, pour me botter le derrière. Première partie du livre : Les Eurêka du millionnaire

Avant de passer aux choses sérieuses, on nous indique les deux chemins pour arriver au sommet de la montagne du millionnaire : le chemin long et le raccourci. Le sentier long est évidemment le plus facile et le moins risqué. Il s’agit de la fameuse théorie « un dollar par jour à la fois ». Par conséquent :

Dépensez moins que vous ne gagnez; Investissez la différence; Laissez le temps agir

Bien qu’il faille de la patience et surtout de la discipline, j’aime cette méthode. Nous sommes certains d’arriver à notre but. Lentement, mais sûrement comme on dit. Cependant, les auteurs souhaitent nous apporter la richesse rapidement en choisissant un ou des véhicules parmi lesquels on retrouve la bourse, l’immobilier, l’internet et les entreprises privées. Dans ce cas, pourquoi ne pas faire les deux. Vous travaillez fort sur vos 4 piliers de la richesse et pendant que vous créez rapidement votre fortune, pourquoi ne pas prendre également le chemin long? Peu importe ce qui arrivera, vous deviendrez millionnaire selon M. Allen et M. Hansen. Maintenant, il est temps de parler des principes de la richesse, ce que les auteurs considèrent comme les eurêka du millionnaire. Il s’agit en fait des 24 principes de la richesse.

Eurêka numéro 1 – Chaque personne se manifeste

Ce principe de richesse émane davantage du développement personnel que de la richesse comme telle, bien que souvent les deux sont intimement reliés. En un mot : Ayez des pensées positives et surtout, intenses !!! Il faut cultiver notre enthousiasme à réussir. Il faut prendre conscience que tout ce qui se trouve autour de nous a fait la fortune de quelqu’un. Il existe des millions autour de nous. Wow !! Ceci nous donne un bon coup de fouet, non? Eurêka numéro 2 – Être, faire, avoir

Les auteurs précisent que pour atteindre l’objectif du livre (qui devient le mien aujourd’hui J) soit d’avoir un million de dollars net dans mon compte en banque, il y a des étapes à réaliser. Avant tout, il faut ÊTRE un millionnaire. L’on se doit de comprendre que l’abondance survient quand nous améliorons la vie des autres et que posséder revient à offrir davantage aux autres. Une fois cet état atteint, le FAIRE entre en jeu. On passe à l’action. On fait tout ce qui est possible pour ajouter de la valeur au monde qui nous entoure. Une fois maîtrisé, le résultat devrait se concrétiser. Vous venez de réaliser le AVOIR. N’oubliez pas, il est très important de faire ces étapes dans le bon ordre : être, faire et avoir. Eurêka numéro 3 – Vivez un cran plus haut

Réalisez ici que votre parcours vers la richesse aura des obstacles et des échecs. Et même que les échecs semblent souhaitables selon ces deux millionnaires. Je suis d’avis aussi que le monde progresse de ses erreurs. Il faut apprendre à nous blâmer nous-mêmes lors d’échecs et d’éviter de mettre la faute sur notre voisin… de vivre un cran plus haut. Eurêka numéro 4 – L’abondance est votre état naturel

L’univers est d’abondance. Le manque ne peut exister, sauf dans notre perception personnelle des choses. Cette abondance doit se transporter vers le thème de l’argent. Il y aura une abondance d’argent pour celui qui prônera les principes servant à en acquérir. Envisagez-la !!! Eurêka numéro 5 – Ceux qui donnent reçoivent

Cet eurêka fut tout un paradoxe pour moi. Comment peut-on donner si notre but est d’être millionnaire? Je donnerai après avoir atteint cet objectif, non ? Il semble que ce soit une mauvaise façon de voir les choses de la vie du millionnaire éclairé. La maxime « ceux qui donnent reçoivent » est de mise. Ceci est une dimension plutôt spirituelle de la richesse, mais tout de même bonne à appliquer. Eurêka numéro 6 – Changer votre réalité est chose facile

Cet eurêka a pour simple objectif de ne pas écouter notre petite voix intérieure. Celle qui, après avoir trouvé l’idée du siècle, se fait entendre pour dire : « tu ne seras pas capable, d’autres ont échoué avant toi, pourquoi cela fonctionnerait-il pour toi ». Cette voix nous fait douter souvent et la conséquence de ce doute est de ne rien faire. On retourne au boulot le lundi matin et sans notre million en banque. Eurêka numéro 7 – Les mots ont un pouvoir de manifestation

En un mot, évitez les pensées négatives. Elles font beaucoup plus de tort que vous ne l’imaginez. Eurêka numéro 8 – Vous êtes votre propre richesse

Nous n’avons besoin que de 3 ressources pour débuter notre parcours vers la richesse :

Une bonne idée, L’engagement, Les personnes détenant les autres ressources.

C’est à nous qu’appartient le moment de mettre en œuvre ce plan, nous seuls. Eurêka numéro 9 – Richesse signifie liberté

Cet eurêka est mon préféré. La liberté financière est la plus belle des libertés. Ne plus être esclave d’un patron et d’un emploi merdique, n’est-ce pas le rêve de tout le monde ? C’est cette situation que je souhaite réaliser, c’est vraiment mon rêve. Pouvoir vivre de mes revenus alternatifs et passifs. Histoire à suivre… Eurêka numéro 10 – Tout commence par un rêve

Ici, on nous pose la question à laquelle on doit trouver une réponse : Jusqu’à quel point ma vie peut-elle être différente dans 5 ans ? Seriez-vous capable d’y répondre maintenant ? Moi j’ai ma petite idée : être en mesure de posséder des actifs me fournissant de bons revenus. Eurêka numéro 11 – Clarté = pouvoir

Il est important d’avoir des buts, mais ce qui compte réellement, c’est la façon de les concevoir. Pour vulgariser un peu, il ne suffit pas d’avoir un but et de vouloir l’atteindre. Il faut s’imaginer dedans et visualiser la situation et l’événement au maximum. Eurêka numéro 12 – Plus de clarté donne plus de pouvoir C’est l’eurêka 11 à l’extrême. Il faut prendre le temps d’écrire nos rêves sur du papier et de les lire à haute voix par la suite. En exécutant cette tâche tous les jours, notre esprit comprendra ce que l’on désire vraiment. Eurêka numéro 13 – Puisez dans votre génie

Les auteurs nous révèlent les 4 caractéristiques qu’exploitent les gens ayant du génie. La passion (aimez ce que vous faites), le talent (être bon dans ce que l’on entreprend), les valeurs (ce que l’on fait est important à nos yeux) et le destin (faire ce pour quoi nous sommes venus au monde). Eurêka numéro 14 – Passion amour

Devenir riche implique automatiquement la passion et l’amour de l’activité dans laquelle on évolue. Notre succès dépendra de la passion et de l’amour. Eurêka numéro 15 – L’imagination éclipse la volonté

Un médecin, du nom d’Émile Coulé, a déjà affirmé que lorsque notre volonté (soit notre côté rationnel) est en conflit avec notre imagination (soit notre côté créatif), c’est toujours l’imagination qui l’emporte. Donc, on doit comprendre que notre imagination est la clé de notre succès et que celle-ci a vraiment un pouvoir très puissant. Eurêka numéro 16 – L’envergure de la question détermine l’ampleur des résultats

En fait, les questions déterminent les réponses. Il est de notre devoir, en tant que futur millionnaire, de se poser les bonnes questions. En refusant de le faire, on n’exploitera jamais notre plein potentiel. Eurêka numéro 17 – Vous connaissez déjà la réponse

Notre mémoire est parfaite semble-t-il. Elle a stocké des millions d’informations. Pour y accéder, il suffit simplement de cultiver notre intuition. Les réponses s’y trouvent déjà. Tout un défi pour moi. Eurêka numéro 18 – Soyez cohérent

Tout ce que l’on veut bâtir doit se faire en harmonisant 3 éléments : désir, foi et estime de soi. On doit vouloir y arriver (désir), on doit croire que l’on peut faire beaucoup d’argent (foi) et l’on doit être totalement convaincu que l’on mérite d’être riche (estime de soi). Si un seul de ces éléments fait défaut, on perdra notre temps. Eurêka numéro 19 – Vous êtes un aimant qui attire l’argent

Pour prendre l’image de l’aimant, on attire ce que l’on désire, coûte que coûte. Eurêka numéro 20 – Frappez et on vous ouvrira

On se doit d’être engagé pour atteindre le sommet de la montagne du millionnaire. Cet engagement est le point de départ de la course. C’est l’étincelle qui allume le feu, comme disent Rober Allen et Mark Hansen. Les millionnaires sont des personnes engagées.

Eurêka numéro 21 – Partager, c’est avoir davantage

J’ai eu de la difficulté à comprendre cet eurêka. Les dons ne se soustraient pas; ils sont un multiplicateur. C’est comme semer une seule graine, mais qui donnera beaucoup de fruits. Les auteurs espèrent que chaque millionnaire apprenti donnera 10% de ses gains. La maxime : « donne un peu et tout te sera remis au centuple » donne son sens ici.

Eurêka numéro 22 – Dieu sait où se trouve l’or

Nous avons l’habitude de ne pas associer argent et questions religieuses. La richesse deviendra une récompense de la foi. Personnellement, je n’adhère pas encore à ce principe. J’ai de la difficulté à croire en Dieu. Il faudra que je travaille sur ce point. Peut-être que Dieu tente de me mettre à l’épreuve? Eurêka numéro 23 – La destruction amène la création

Il faut changer nos habitudes. Qu’est-ce qui nous empêche de devenir millionnaires? Peut-on éliminer cette attitude immédiatement? Il faut se concentrer sur un modèle qui a réussi à surmonter ses échecs, puisque les échecs sont une façon de recommencer, mais d’une manière intelligente. Eurêka numéro 24 – Vivez selon vos convictions

Évitez de vous auto-saboter. Ne jamais oublier l’eurêka 18 : désir, foi et estime de soi. Rester cohérent dans sa démarche est la clé ultime qui nous permettra d’accéder à notre souhait le plus cher : devenir un millionnaire éclairé. La recette du millionnaire minute

Tous les millionnaires ont utilisé cette formule pour devenir riches : l’effet de levier. L’effet de levier donne de la vitesse pour atteindre plus rapidement notre objectif du million. Il en résulte que l’on contrôle beaucoup d’éléments avec un levier. Les auteurs préconisent 5 sortes d’effets de levier : L’argent des autres : Je crois bien que l’exemple par excellence de cette méthode est dans le domaine immobilier. Avec peu de comptant, il devient possible de contrôler 100% de l’immeuble… et 100% de sa plus-value. Des milliers de personnes sont devenues millionnaires grâce à ce système.

Les compétences des autres : Comment accéder aux compétences des autres ? En lisant leurs livres, en assistant à leurs conférences et à leurs formations. Soyez audacieux et allez jusqu’à faire des interviews d’eux. C’est un des meilleurs moyens de devenir riche en s’offrant les connaissances de ceux qui y sont parvenus. C’est tout un raccourci : acquérir des années de connaissances et éviter certaines erreurs en plus.

Les idées des autres : Être partenaire avec d’autres personnes qui désirent partager leurs idées avec nous est une voie à privilégier. Des exemples comme l’écriture de livres et même les franchises appliquent cette méthode d’effet de levier.

Le temps des autres : Beaucoup de personnes souhaitent vendre leur temps, leur talent et même leur savoir-faire à des prix raisonnables. « Utiliser les compétences d’autrui et maximiser votre temps » est le message lancé par les deux auteurs.

Le travail des autres : La grande majorité des personnes désire la sécurité et avoir une paie régulière. Il suffit d’embaucher ces personnes et leur demander de faire le travail que vous ne voulez pas faire…. et prendre de l’ampleur avec le travail des autres.

Tous les millionnaires utilisent au maximum ces 5 leviers, mais que diriez-vous d’utiliser l’effet de levier au maximum ?

Robert Allen nous propose 6 formes clés d’effets de levier:

Les mentors Les équipes Les réseaux Le réseau invisible Les habilités et les outils Les systèmes

Le message est le suivant:  «  Appliquez ces 6 formes d’effets de levier à un objectif. Rien ne pourra vous arrêter » Les mentors

Toute personne ayant réussi avait un mentor. Les mentors sont une source incroyable d’informations. Premièrement, ils nous donnent une perspective. Avec toute la gamme d’excitation et parfois d’angoisse que procure le chemin de la richesse, nous ne sommes pas toujours objectifs devant les défis à relever. Un mentor, de par sa nature, est l’homme sage de la situation. Il va de soi que le mentor nous donne la compétence. Le manque de connaissances de notre part peut être réduit par celui-ci. Le mentor nous guidera à travers les obstacles (puisqu’il est passé par le même chemin) et nous évitera les erreurs couteuses de temps et d’argent. La recherche d’un mentor peut paraître difficile. Cependant, on peut simplement se poser la question suivante : Quel est notre héros ? Votre mentor peut être l’auteur d’un livre à succès sur votre thème de prédilection ou un personnage public qui domine son activité professionnelle. Vous pouvez aller à la rencontre de ces millionnaires. Pourquoi ne pas inviter un de ceux-là à prendre une tasse de thé avec vous, OSEZ !!! Demandez-leur quel a été leur chemin ? Les difficultés rencontrées et leurs solutions ? , Quelles sont leurs recommandations ? S’ils avaient à tout recommencer, comment s’y prendraient-ils ? Ce qu’il faut comprendre, c’est que tous les millionnaires ont eu un mentor. Cela fait partie de leurs effets de levier. Notre force est égale à celle de nos mentors. Le mentorat est une forme puissante d’effet de levier. Les équipes

Il est difficile d’avoir du succès seul, n’est-ce pas ? Habituellement, le succès ne s’atteint pas tout seul, c’est quelque chose d’atteignable en équipe. On comprend ici que les équipes procurent aussi un bel effet de levier… une synergie quoi
Souvent, lorsque l’on travaille ensemble, on accomplit beaucoup plus qu’en bossant tout seul dans son coin. Mais comment composer son équipe? C’est la première question que je me suis posée. Et bien, la règle essentielle est que la vision et les valeurs des membres de l’équipe doivent correspondre aux vôtres. Pour arriver à composer une équipe de rêve, il faut utiliser les forces et éviter les faiblesses de chacun. Les auteurs ont créé un acronyme pour cela : HOTS. H= Hares (lièvres) O= Owls (hiboux) T= Turtles (tortues) S= Squirrels (écureuils) Les lièvres sont créatifs, spontanés et émettent des idées. Ils ne sont donc pas bons pour assurer le suivi. Quant aux hiboux, ils aiment planifier et mettre en place des stratégies. Ils savent mettre en application les idées des autres. En ce qui concerne la tortue, celle–ci pèse le pour et le contre et est de nature prudente. Par contre, fait intéressant, elle perçoit rapidement les problèmes possibles et détecte les échecs pouvant survenir. Finalement, les écureuils travaillent étape par étape, sont méthodiques et surtout, logiques. Si votre équipe se compose seulement de deux personnes, il faut avoir un lièvre et une tortue ou un hibou et un écureuil, sinon votre équipe tournera en rond. Avoir une équipe équilibrée semble être un des secrets du millionnaire. Les réseaux ou avoir son carnet d’adresses à un million de dollars

La force d’un réseau est encore un autre effet de levier que les auteurs nous demandent de cultiver. Il semble que chaque personne connaisse au moins 250 personnes. À leur tour, ces 250 personnes connaissent chacune 250 autres personnes… nous possédons maintenant un réseau de 62 500 personnes (250 * 250). Plus on connaît de personnes, plus grands seront notre force et notre effet de levier. En fait, ceci est véritablement un travail de longue haleine. Il faut y travailler chaque semaine voir chaque jour. Le but est d’avoir de nombreuses relations, et ce, dans divers domaines avec qui l’on voudrait échanger et travailler pour devenir riches. C’est vraiment mettre en application l’expression : « L’argent est dans la liste ». Ces listes de diffusions sont des effets de levier énormes. C’est le moyen le plus rapide de commercialiser un produit en utilisant la force des banques de données avec tous les noms qu’elles contiennent.

Le réseau invisible

Curieusement, le fait d’être invisible ne diminue pas son importance. Le réseau invisible est le plus important effet de levier à connaître. En référence aux eurêka 21 et 22, le don ajoute de la valeur à ce que l’on peut accomplir. Les auteurs expliquent que l’on doit accepter la composante spirituelle dans notre quête de richesse, que cela assurera notre réussite à long terme. Par exemple, Allen et Hansen suggèrent de donner 10% à son Église ou à sa communauté. Ce geste vous lie au monde invisible et c’est la source de l’abondance. Encore une fois, j’ai un peu de difficulté à inculquer ces passages mystiques. Cependant, il semble que l’on doive le réaliser. Je m’efforcerai à appliquer ce principe. Comme on l’a vu ci-dessus, notre parcours sera facilité par un mentor. Celui-ci nous indiquera les raccourcis et on évitera les erreurs. Ensuite, l’on doit posséder une équipe du tonnerre qui accomplira de véritables exploits. En troisième lieu, nos réseaux vont augmenter de manière exponentielle à partir de nous et des membres de notre équipe, sans compter ceux de notre mentor. Finalement, la magie du réseau invisible se produira. D’heureux hasards se réaliseront à des moments opportuns et ainsi, votre réseau invisible s’activera. Les habilités et les outils

Le fait de posséder les outils et de savoir comment les utiliser est la base de notre réussite financière. C’est la base d’un autre effet de levier. Outil

L’outil par excellence à maîtriser est sans aucun doute le domaine des ordinateurs. Dans le livre Le Millionnaire Minute, on cite Daniel H. Pink : « internet est un phénomène marxiste, du marxisme numérique ». Pourquoi cette expression? Parce que, en tant qu’individu, l’on détient maintenant le pouvoir. Internet et tout le matériel informatique sont devenus des moyens de production qui appartiennent maintenant à tout le monde. Allen et Hansen nous persuadent de maîtriser ces outils. Ceux-ci peuvent être la clé du million de dollars. Un effet de levier qui est loin d’être à négliger. Habilités

Avoir les outils c’est bien, mais l’effet de levier tant recherché sera atteint en maîtrisant les 7 habilités liées à l’argent : 1- la valeur Chaque dollar est le début de tout accomplissement financier. Ce dollar, en utilisant les différents effets de levier, peut être le début d’une grande richesse. Il faut donc accorder de la valeur à chaque dollar gagné… même à un seul dollar gagné. 2- le contrôle Les millionnaires contrôlent leur argent jusqu’au bout. Ils cherchent la meilleure valeur, tentent de réduire leurs dépenses au maximum, font le suivi de leur solde bancaire, etc… 3- l’épargne La fameuse règle du 10%. Les millionnaires éclairés ne vivent pas comme des millionnaires. Ils diminuent leurs coûts de vie pour épargner des sommes importantes facilement. Un minimum de 10% à mettre de côté annuellement est souhaitable. 4- l’investissement Une fois que l’épargne est sur notre compte bancaire, on passe à l’étape de l’investissement. Il faut établir une stratégie pour gravir la montagne de la richesse. Une fois le fond d’urgence bien rempli, il y a la possibilité de faire des investissements plutôt conservateurs, pour éventuellement aller dans des fonds à risque élevé, mais à fort potentiel. 5- les sources de revenus En plus d’un travail apportant salaire, pain et beurre, les gens fortunés possèdent une multitude de sources de revenus. Quand une catégorie de revenus est en difficulté, d’autres sources prendront le relais. Souvenez-vous des 4 piliers : internet, bourse, immobilier, entreprise privée. 6- la protection Il faut mettre tous ses actifs à l’abri d’évènements fâcheux. On peut avoir recours à des fiducies, des corporations ou d’autres systèmes légaux. Le but étant de vivre en millionnaire, mais avec peu d’actifs à son nom. 7- le partage On revient ici avec le don de 10% de nos revenus. J’aime bien l’expression utilisée dans le livre : « Plantez des arbres d’argent pour que d’autres récoltent les fruits ». Les systèmes

Les échecs ont souvent un point en commun. 94% des échecs ne se produisent pas parce que les gens travaillent de manière inefficace, c’est le système qui est à blâmer. Utiliser le bon système augmente nos chances de gravir la montagne du millionnaire et nous assure une fois de plus cet effet de levier tant recherché. C’est quoi un bon système ? C’est un système ayant fait ses preuves. De ce fait, il nous fera économiser temps, énergie et surtout argent. Les millionnaires ont tous élaboré au fil de leur carrière un système leur permettant d’acquérir leur richesse. Un autre argument en faveur de l’importance d’avoir un mentor à ses côtés. Facile à dire, mais comment reconnaître un bon système ? Les systèmes des millionnaires ne comportent pas de risques. Investir peu de son argent ou utiliser les corporations sont des façons de diminuer au maximum notre risque dans une affaire. Le moins d’effort possible est suggéré. Pour le peu d’effort donné, le résultat doit être maximal. Trouvez des façons hors du commun et créatives pour ne pas utiliser votre propre argent. Empruntez ou utilisez l’ADA… l’argent des autres. Pas de temps, le moins possible du moins… Il faut s’efforcer de créer un actif qui se gère en auto-pilote et il faut que les revenus soient continuels et récurrents. Durant ce temps, vous passez à autre chose et créez une autre source de revenus. Finalement, cela rejoindra le dernier point : pas de gestion. Il faut s’entourer des meilleurs pour les tâches que l’on ne veut pas accomplir. Il faut accepter de déléguer notre travail. C’est bien intéressant tout ça, mais on veut des exemples concrets !!! J’ai eu la même réaction que vous. On poursuit notre lecture durant quelques pages et hop, en voici quelques-uns : immobilier, site de vente en ligne, marketing de réseaux, droits d’auteurs, avoir sa propre entreprise, capital attribuant des dividendes. Cette liste n’est pas exhaustive, seule notre imagination peut y mettre fin.

Les piliers de la richesse

Nous voilà dans la partie magique du livre. Robert Allen, auteur du livre Acheter une maison sans cash, nous révèle plusieurs trucs pour réussir dans l’immobilier. Il agira à titre de mentor pour nous dans cette partie du livre. Le premier pilier relate des faits sur l’immobilier et le deuxième pilier parlera de trucs et astuces à connaître pour réussir sur internet. Immobilier Les clés de la réussite

Le point de départ est de faire son profit à l’achat. Robert Allen nous présente des situations de ce type : - Les occasions de rabais (acheter à bas prix et vendre avec profit) - Les propriétés en difficulté (rénovation ou locataires à problèmes) - Les possibilités de conversion (immeuble locatif en condominium) Préférant le chemin rapide de la richesse, ce millionnaire de l’immobilier explique son processus qui est fait de 3 étapes. 1- Trouver les bonnes affaires (dénicher des aubaines)

Il nous dicte certains ingrédients à retrouver pour repérer les aubaines immobilières. Entre autres, rechercher des vendeurs motivés dans les petites annonces, par l’entremise des courtiers, questionner les banques et la cour du comté, publier votre propre annonce du genre : Investisseur immobilier recherche propriété.

2- Financer la transaction (trouver l’hypothèque et la mise de fonds) Tout le monde est devenu riche en empruntant. Autant que possible, achetez avec le minimum de comptant, et idéalement, sans aucun comptant. Par exemple, il suggère de remplacer l’argent nécessaire par votre expertise, d’assumer les obligations du vendeur, d’utiliser les loyers comme mise de fonds ou de tirer avantage de la location avec option d’achat et même de vos cartes de crédit. La possibilité d’avoir recours à un partenaire, actif ou passif, est également dans le lot des suggestions. 3- Et finalement, revendre rapidement (vendre la propriété avec profit)

Il n’y a rien à ajouter ici… « Vendre votre bien et recommencer jusqu’à ce que le million soit dans votre compte en banque » est la route du succès immobilier selon Robert Allen.

Allen termine cette section avec une phrase choc : « N’attendez pas pour acquérir des biens immobiliers. Achetez des biens immobiliers et attendez ! » Internet En utilisant ce pilier, tant Robert Allen que Mark Victor Hansen sont devenus millionnaires. Ils considèrent que c’est le moyen le plus rapide de créer des fortunes. Ils résument la force de ce pilier en nous faisant comprendre qu’avec un produit Unique, Sensationnel et Puissant, vous toucherez le gros lot. Ils nous expliquent ardemment que l’info-industrie renferme des millions de dollars qui sont à la portée de tous. En vendant de l’information (la vôtre ou celle des autres), il est possible d’accomplir des miracles sur le plan des affaires. Une multitude de niches sont à exploiter : connaissances particulières sur un thème, la croissance personnelle, l’amour, l’argent, les passe-temps, les histoires de réussite… et d’échec et bien sûr, les secrets bien gardés des experts dans un domaine précis. Cela peut prendre la forme d’un livre. Les auteurs nous convainquent que tout le monde peut écrire un livre, que tout le monde a un livre en soi. Et que maintenant, rien n’est plus facile que de publier un bouquin. Il semble qu’il soit possible d’imprimer des livres pour 0,25$ la page et 1,50$ pour les couvertures. À titre d’exemple, nous est racontée l’histoire de Cindy Cashman (un nom de famille prédisposant à faire fortune J). Elle a gagné un million de dollars en commercialisant elle-même un livre unique, sensationnel et puissant !!!. Il s’agit de Everything Men Know About Women (Tout ce que les hommes connaissent des femmes). Son pseudonyme à titre d’auteur fut Dr Alan Francis. Le contenu du livre : absolument rien, nothing, niet !!! Que 96 pages blanches. Ce livre est vierge. Il fallait y penser. Cindy est maintenant à la retraite puisqu’elle n’a plus besoin de travailler. La phrase choc du chapitre : « Transformer l’information en argent comptant »

L’exemple stupéfiant qui met fin au livre

Le titre du livre, Le Millionnaire Minute, nous incite-t-il à croire qu’il est possible de devenir millionnaire en une minute? On tient pour acquis qu’Internet est le meilleur véhicule pour y arriver. Robert et Mark possèdent beaucoup de sites internet et réussissent à recueillir plusieurs milliers d’adresses courriel par année. À eux deux, ils possèdent près d’un million de noms. Ils énoncent simplement la formule suivante : si nous offrons un séminaire au prix de 1000$ et que seulement 1% de la liste confirme son inscription en une minute, soit 1000 personnes, et bien 1000 * 1000 donne 1 000 000$. Est-il possible de faire un million de dollars en une seule minute? Les auteurs en sont convaincus. Critique de : « Le Millionnaire Minute » par Mathieu Lajoie du blog Comprendre vos finances

J’ai demandé à Olivier de faire un résumé de ce livre sur son blog Des livres pour changer de vie pour une raison importante : et bien, vous devinez ? Ce livre a changé ma vie bien sûr. Depuis quelques années, je m’informe sur les façons d’acquérir une certaine richesse et d’atteindre l’indépendance financière. Venant d’un milieu modeste, élevé par des parents salariés (et content de l’être), je n’avais pas d’acquis en la matière. Après plusieurs lectures, j’ai déniché ce livre et la lumière a jailli. Le Millionnaire Minute a véritablement révolutionné ma façon de voir les affaires et l’ascension vers la richesse. Ce livre vous apporte à la fois du contenu théorique, mais aussi de bons épisodes de développement personnel et de notions de marketing. C’est du type tout inclus. J’ai vraiment aimé le style d’écriture des auteurs. Ceux-ci ont de l’expérience dans le domaine de la richesse et partagent leurs secrets. On entend souvent que l’on peut devenir riche, mais que cela prendra 40 ans avec de l’épargne automatique et des taux d’intérêt raisonnables. Le Millionnaire Minute nous dit que cette voie est fort possible, mais pas tellement intéressante. Ainsi, il nous décrit les piliers de la richesse et leurs rouages avec leurs avantages. Cela nous pousse à mettre en place un de ces piliers et à créer notre propre richesse. Ceci m’a apporté le filon manquant pour construire mon empire J Allen et Hansen deviennent nos mentors et ils nous accompagnent dans notre cheminement. Avec ce livre, on réalise clairement le pouvoir et le résultat que peut avoir une seule bonne idée sur notre vie. Un grand principe qu’on enseigne dans ce livre, et que je n’avais jamais mis en application avant ma lecture, est la force des sources multiples de revenus. Ne plus dépendre d’un patron est sans doute l’idée du siècle !!! Évidemment, toutes les explications, stratégies et techniques décrites étape par étape font de ce livre un must dans la découverte des secrets pour faire de l’argent. Finalement, l’histoire de Michelle, cette femme qui doit obtenir un million de dollars en 90 jours (raconté sur les pages de droite) apporte une touche romancière et équilibre bien le livre en donnant un moment de détente à notre cerveau. Je suis persuadé que tout le monde trouvera son compte en lisant ce livre. On y découvre plusieurs facettes du monde des affaires et de l’enrichissement. On nous guide sur la route qui nous mènera vers le succès. Toutes ces notions valent amplement les 25$ du livre. Points forts :

Vous donne un bon coup de pied au cul
Ce livre raconte des principes de richesse par des auteurs ayant eux-mêmes atteint l’indépendance financière. Il devient ainsi plus facile de croire en leurs méthodes. Qualité des conseils. Le Millionnaire Minute ne se contente pas d’exposer des concepts vagues. Constamment, des exemples servent d’appui à la théorie. Deux livres en un seul. Il y a un ouvrage théorique, mais en plus, une histoire fictive décrivant les concepts traités dans le livre. On passe continuellement de la théorie à la pratique. C’est absolument motivant.

Points faibles

On explique dans ce livre qu’il existe 4 montagnes de Millionnaire. Cependant, sont décrits seulement l’immobilier et internet. Bien qu’on aborde légèrement l’entreprise privée, ce n’est pas suffisant. Pour ce qui a trait à la Bourse, absolument rien. Les Eurêka. La façon d’aborder les Eurêka, bien qu’essentielle, est un peu lourde à la lecture et il n’est pas rare de relire les passages pour bien comprendre le message. L’histoire de Michelle est un peu exagérée. On a de la difficulté à imaginer pareille histoire dans la réalité.

La note de Matthieu Lajoie du blog Comprendre vos finances :   Bien sûr, rien n’est parfait dans la vie. Alors une note de 5/5 est impossible. Par compte, puisque ce livre a réellement changé ma vie et la façon dont je perçois maintenant les possibilités de richesse, j’attribue une note de 4/5 à ce livre. Lire plus de commentaires sur “Le Millionnaire Minute” sur Amazon Avez-vous lu “Le Millionnaire Minute” ? Combien le notez-vous ? Note: There is a rating embedded within this post, please visit this post to rate it. Acheter "Le Millionnaire Minute" sur Amazon :

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Article publié sur Des Livres Pour Changer de Vie. Si vous voyez cet article sur un autre site, il s'agit d'une copie éhontée. Google+Related posts: Les secrets d’un esprit millionnaire L'Autoroute du Millionnaire

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Mon, 30 Jul 2012 17:00:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/1695/Le-Millionnaire-Minute