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Fri, 08 Dec 2023 00:15:00 +0100 http://www.olivier-roland.fr/items/view/12686/Article-rcapitulatif-de-lvnement-interblogueurs-2023-Les-3-livres-qui-ont-chang-ma-vie
Cyberminimalisme http://www.olivier-roland.fr/items/view/12639/Cyberminimalisme

Résumé de « Cyberminimalisme. Face au tout numérique, reconquérir du temps, de la liberté et du bien-être » de Karine Mauvily : cet ouvrage est un véritable petit manuel qui vous guidera vers une réduction de vos usages numériques, que ce soit vis-à-vis des réseaux sociaux ou l’utilisation des moteurs de recherche, notamment.

Par Karine Mauvily, 2019, 228 pages.

Chronique et résumé de "Cyberminimalisme. Face au tout-numérique, reconquérir du temps, de la liberté et du bien-être" de Karine Mauvily

Introduction — Il n'y a pas de fatalité technologique

Un antidote à la fatalité numérique

L’auteure commence par raconter comment elle en est venue à s’intéresser au cyberminimalisme. Elle raconte deux anecdotes :

Ayant reçu un appareil photo argentique, elle se rend compte qu'elle ne sait pas l'utiliser correctement. Elle retourne au numérique, mais se dit qu'il doit y avoir un moyen pour limiter les nuisances liées à ce type d'appareil.

Après une pause de 4 ans (quand même !) sans téléphone portable ni smartphone, elle s'est dit qu'il était possible de proposer un mode de vie sain et vivable tout en réduisant nos usages des technologies numériques.

Selon Karine Mauvily, nous ne sommes donc pas sans ressources face au déferlement des innovations numériques. Nous pouvons choisir — pour nous et pour la société — de moduler notre rapport aux dispositifs digitaux (en particulier les ordinateurs et téléphones portables, mais aussi les tablettes et autres montres ou objets connectés).

Un peu partout, des prises de conscience

La discussion critique sur les technologies numériques s'étend sur plusieurs "fronts", et notamment :

Des "repentis" de l'industrie numérique elle-même (dirigeants de Facebook et autres).

Des collectifs comme Pièces et main-d'œuvre ou Oblomoff, en France.

Bien sûr, des intellectuels individuels.

Des médecins et des psychologues également, eux aussi parfois regroupés en collectifs, comme la Cose (Collectif surexposition écrans).

Des praticiens de tous les métiers touchés par la numérisation de leurs fonctions, parfois rassemblés (comme dans le collectif Écran total).

Parmi eux, des enseignants se battent contre l'échec de la numérisation à l'école (Karine Mauvily a d'ailleurs écrit un précédent livre à ce sujet : Le désastre de l'école numérique).

Des utilisateurs déçus de Google, de Facebook ou d'autres plateformes qui appellent au désabonnement.

Même certains patrons dénoncent la concurrence déloyale des géants du Web, les GAFAM (pour Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft).

Qu'est-ce que le cyberminimalisme ?

Le cyberminimalisme est, selon Karine Mauvily :

"Un style de vie qui cherche à minimiser la présence du numérique dans nos vies pour nous faire gagner du temps, du bien-être et de la liberté. Il s'agit d'agrandir notre zone non numérique dès que cela est possible." (Cyberminimalisme, p. 20)

Le terme vient de "cyber-", qui a donné "cybernétique" dans les années 1940 sous l'impulsion du mathématicien Norbert Wiener. Ce terme est emprunté au Grec ancien où il signifie "piloter", "gouverner" ou "diriger".

Ne laissons pas la cybernétique gouverner nos vies ! Soyons prudents face aux sollicitations constantes des mondes numériques et reprenons la place du pilote. Telle est l'idée.

Si vous voulez en savoir plus au sujet des dangers du numérique et de l'addiction qui peut en découler, lisez la chronique du livre Le bug humain.

Les 7 principes cyberminimalistes

Pour récupérer du contrôle sur nos existences numérisées, Karine Mauvily dresse un inventaire de sept principes :

Le minimum d'objets connectés, achetés à l'occasion.

Pas de téléphone portable avant 15 ans.

Refuser de se laisser remplacer par des logiciels.

Fournir le minimum de données.

Vivre sa vie sans l’enregistrer.

Pratiquer la cyberpolitesse.

Ne pas agir seul (pour une brève explication de chaque principe, voir p. 22-27).

Les avantages du cyberminimalisme

L'auteure considère qu'il y a au moins 5 avantages à l'adoption de ce mode de vie :

Temps gagné = contrairement à ce que nous pouvons penser spontanément, nous gagnons peu de temps à utiliser les solutions clés en main proposées par les applications. Par contre, notre temps d'écran quotidien a explosé et nous fait perdre beaucoup d'heures de la journée.

Bien-être augmenté = l'addiction aux dispositifs numériques est bien documentée maintenant. Elle génère des sentiments négatifs (anxiété, solitude, etc.) dont nous pouvons nous délivrer.

Efficacité retrouvée = c'est une vérité qui se fait de plus en plus jour, nous travaillons mieux quand nous sommes déconnectés.

Liberté préservée = eh oui, les plateformes savent beaucoup, beaucoup de choses sur vous. Pourquoi leur donner toutes ces informations et leur permettre de vous tracer pour vous vendre tel ou tel produit ?

Environnement protégé = la pollution liée au numérique est de plus en plus visible. Les ressources nécessaires pour produire nos dispositifs et soutenir nos échanges en ligne sont en quantité limitée et nous devons en prendre soin.

Chapitre 1 — L’équipement cyberminimaliste

Karine Mauvily ironise : il ne s’agit pas de retourner à la bougie, mais bien de réduire sa dépendance aux outils numériques. Autrement dit, le cyberminimaliste ne nie pas leur intérêt, mais cherche à en circonscrire la portée et le nombre. Voyons comment.

Pourquoi réduire notre stock d'objets connectés ?

Parce que le "tout-numérique" (notamment via l'internet des objets) crée :

Une pression écologique insoutenable ;

Une exposition accrue au piratage ;

Des coûts économiques importants.

Au niveau écologique, d'abord :

"Un Européen aisé se débarrasse d'environ 20 kilos de déchets électriques et électroniques chaque année, n'en déposant que 7 kg en déchetterie. La biodiversité est anéantie par les sites d'extraction de minerais, les sols et rivières sont pollués dans les pays d'export des déchets. Le mot "dématérialisation" accolé aux politiques de numérisation est un mensonge pur et simple." (Cyberminimalisme, p. 37)

L'auteure s'offusque de certains discours, comme celui qui veut qu'imprimer soit moins écologique que lire sur écran. C'est faux ! Parfois, lire sur papier est moins gourmand en énergie que lire directement sur ordinateur.

De façon plus générale, la "dématérialisation" n'aura pas lieu par miracle, mais uniquement si nous réduisons le nombre de nos dispositifs numériques connectés.

Sur le plan du piratage, "chaque nouvel objet connecté qui pénètre chez nous est une porte d'entrée pour la cybercriminalité", dit Karine Mauvily. Pourtant, nous ne nous en rendons pas souvent compte.

Concernant les économies, cela paraît par contre plus évident à chacun : nous consommons aujourd'hui beaucoup plus de technologies numériques qu'il y a 10 ou 15 ans. Pour l'auteure, mieux vaut opter pour des outils d'occasion et faire preuve d'une certaine frugalité en :

Ne renouvelant pas le matériel que vous n'utilisez pas ou peu ;

Achetant d'occasion (reconditionné) ;

Évitant l'achat de gadgets ;

Groupant les achats/ne dupliquant pas le matériel informatique ;

Retardant l'équipement des enfants.

Réduire notre empreinte numérique : mode d'emploi

Commencez par tout noter — avec un calepin et un stylo ! Quoi ? Tous les dispositifs (de l'ordinateur à la bouilloire) électroniques, informatiques ou simplement mécaniques que vous avez chez vous. Pièce après pièce, faites "l'inventaire de vos machines avant réduction" (un tableau illustratif est proposé page 45) dans votre maison.

Une fois l'inventaire réalisé, faites le tri proprement dit. Supprimez :

Les doublons (une télévision, c'est largement suffisant, non ?) ;

Les appareils qui n'ont pas servi plus d'une fois dans l'année ;

Ceux qui peuvent être remplacés par une alternative manuelle.

À chaque phase, Karine Mauvily donne en exemple le cas de sa famille. Elle affirme avoir réduit 25 % du stock d'objets inutiles chez elle.

Troisième étape : la remise en circulation. Si vous le pouvez, ne jetez pas (ou à la déchetterie, au minimum). Recyclez, quand l'option vous en est offerte. Par exemple, en donnant les objets qui fonctionnent encore ou en les envoyant dans des recycleries.

Toutefois, pour l'auteure, la revente en ligne n'est pas ce qui est de plus fiable. Préférez plutôt la revente directe, comme il vient d'être indiqué (directement à la ressourcerie ou dans une recyclerie près de chez vous).

Quatrième étape : si vous devez acheter, achetez d'occasion. Ou si vous ne pouvez vraiment pas vous retenir d'acheter du neuf, cherchez à acheter du modulaire, qui permet un remplacement plus facile des composants (pour un téléphone mobile, par exemple).

Adopter le smartphone allégé

Le smartphone est un couteau suisse. Oui, mais… C'est bien ça le problème : "ses nombreuses fonctions nous ramènent à lui en permanence, au-delà du raisonnable". Pour limiter son utilisation, "allégez-le" en vous dotant :

D'une montre à poignet ;

D'une calculatrice old school ;

D'un réveil ;

D'un calepin ou agenda papier ;

D'une radio classique ;

D'un miroir ;

D'un répertoire téléphonique "papier".

En plus de cela, pensez à désinstaller les logiciels qui ne vous servent pas ou plus. Veillez tout particulièrement — si vous voulez suivre jusqu'au bout les conseils de Karine Mauvily — à supprimer tous les services Google qui vous tracent à coup sûr (nous allons revenir sur ce point plus bas).

Libérer nos appareils des géants de la Tech

C'est un autre aspect important, en effet. Vous pouvez chercher à utiliser des logiciels libres, dont "les codes sources restent ouverts, consultables et modifiables".

Mais attention : leur installation et leur utilisation peuvent parfois devenir chronophages. Cela doit donc être véritablement utile. Pour l'auteure :

"Ce sont deux zones de liberté à conquérir : la zone non numérique à agrandir, la zone numérique à libérer de ses monopoles." (Cyberminimalisme, p. 59)

Pour commencer à vous libérer des monopoles, vous pouvez opter pour un :

Système d'exploitation libre (type Linux) ;

Navigateur Internet libre (type Firefox) ;

Moteur de recherche respectueux de votre vie privée (il y en a plusieurs, tels que DuckDuckGo ou Startpage, par exemple).

Pour vos téléphones portables, c'est pareil ou presque. Le pire étant ici Android, véritable "cheval de Troie" de Google. Apple (et son système iOS) ne semblent pas tracer — pour l'instant au moins — ses utilisateurs.

Voici les 6 options à considérer pour votre mobile, de la moins à la plus cyberminimaliste :

Acheter et utiliser un téléphone Android et l'utiliser tel quel ;

Choisir un iPhone ;

Guetter les smartphones sous système d'exploitation libre (qui arriveront prochainement sur le marché) ;

Choisir un Android et feinter Google (en migrant tout ce qui est possible vers le libre, notamment via le magasin d'applications libres F-Droid) ;

Garder un téléphone portable simple (non "smart") ;

Ne pas avoir de téléphone portable (voir l’argument complet p. 65).

Chapitre 2 — Pas de téléphone portable avant 15 ans

L’auteure raconte l’histoire d’une petite voisine qui, après avoir reçu un smartphone, a perdu toute spontanéité et présence auprès des autres.

Le danger du "piratage de cerveau" (brain-hacking) est réel. L'enfant a besoin de s'ennuyer et d'inventer des jeux pour grandir normalement ; pas de téléphone. Pour Karine Mauvily, la règle "Pas de téléphone portable avant 15 ans" doit donc être suivie.

Les limites d'âge définissent l'enfance

Il y a une foule de choses que nos enfants peuvent ou ne peuvent pas faire en fonction de leur âge, dont se marier et boire de l'alcool, par exemple. Lorsque vous achetez un jouet ou que vous vous apprêtez à regarder un film avec votre bambin, vous regardez aussi quels sont les âges préconisés.

De façon plus générale, poser des limites est sain et fait partie de la construction de l'enfant. Malheureusement, ces limites sont quasi inexistantes sur Internet.

Les impacts de la connexion précoce de mieux en mieux connus

Voici quelques effets négatifs des écrans, établis par des experts, sur les plus jeunes d'entre nous :

Un fort sentiment de dépendance ;

Une exposition à la publicité (et, par ce biais, aux produits gras, sucrés, etc.) ;

De moins bons résultats scolaires ;

Une santé physique et morale en berne.

Pour en savoir plus à ce sujet, vous pourriez également être intéressé par notre chronique de La Fabrique du crétin digital.

Pas d'objets connectés personnels avant 15 ans : la mise en pratique

Pas facile tous les jours, bien entendu, de maintenir le cap ! Et, soyons clairs : pour l'auteure, cela ne signifie pas couper complètement l'enfant de l'univers numérique ou de leurs copains.

Pour ce faire, l'enfant pourra utiliser l'ordinateur familial et surfer sur Internet à cette occasion. Il est aussi recommandé de réhabiliter le téléphone fixe dans la maison pour qu'il puisse recevoir des appels privés.

Il y a plus : pour Karine Mauvily, les enfants doivent aider aux tâches ménagères et être amenés à la lecture. Par ailleurs, il est aussi souhaitable de :

Les inscrire à une activité sportive ;

Se balader en famille (sans mobile) ;

Manger en famille (sans écran).

Lorsque l'enfant a accès à un écran d'ordinateur collectif, il faut en fixer la durée et les plages horaires. Bien sûr, il est aussi important de donner soi-même l'exemple en tant que parent !

Voici quelques autres propositions de l'auteure :

Jouer à des jeux de société ;

Écouter de la musique en famille ;

Imprimer les photos de vacances et faire des albums ;

Proposer des "récompenses" sociales (fêtes d'anniversaire, invitations à dormir, etc.).

Karine Mauvily est également prudente face à la numérisation du milieu scolaire, à la fois néfaste pour les enfants et les enseignants. Ce n'est pas toujours simple, mais il faut oser résister.

Que font les pouvoirs publics ?

Malgré des études aux résultats toujours plus inquiétants, les États continuent à vouloir numériser massivement le système éducatif. Tous les Français sont de surcroît poussés à la consommation de ce type d'appareil, qui reçoit la bénédiction des pouvoirs publics (surtout s'il s'agit de French tech).

Il y a des régulations : par exemple, la "majorité numérique" stipule qu'un enfant ne peut pas ouvrir un compte seul sur un réseau social avant 15 ans. Mais c'est largement insuffisant, du moins pour Karine Mauvily.

Chapitre 3 — La communication cyberminimaliste

Connaissez-vous le phubbing (contraction de phone et snubbing, snober) ? C'est lorsque quelqu'un vous interrompt ou coupe la conversation pour répondre à une notification de son téléphone (appel ou autre).

Au-delà, comment retrouver une communication plus vivante et plus polie ?

Problème numéro 1 : le phubbing

Nous venons de le voir : c'est le phénomène d'être avec quelqu'un tout en agissant sur son téléphone en même temps. Nous pensons pouvoir rester attentifs, mais c'est faux. En outre, cela crée une gêne et un sentiment d'exclusion ou de frustration de l'autre personne.

La solution ? Ne pas utiliser son téléphone portable comme un malpropre ! Voici quelques règles de cyberpolitesse suggérées par l'auteure :

Se rendre à un rendez-vous avec un ami sans téléphone (ou, à défaut, le mettre en sourdine) ;

Terminer une conversation téléphonique avant d'entrer dans un commerce ;

Quitter sa place dans un train pour téléphoner ;

Ne rien écrire sur Internet que nous n'oserions pas dire en face (p. 112-113).

Problème numéro 2 : l'e-réputation à la dérive

Un hacker ou quelqu'un de mal intentionné peut savoir beaucoup de choses sur vous rien qu'en observant vos réseaux sociaux. Mais pas seulement ! Pensez aussi que les recruteurs sont extrêmement nombreux (93 %) à aller jeter un œil du côté d'Internet pour vérifier le profil d'un candidat.

"Retenons comme un mantra : tout ce que nous publions sur Internet devient notre CV, et dans la plupart des cas, nous ne pouvons pas l'effacer." (Cyberminimalisme, p. 114)

Les solutions sont peu nombreuses pour remédier à une mauvaise réputation sur Internet. Nous avons, en Europe, un droit à l'oubli, mais il n'est pas aisément mis en œuvre par les plateformes des GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft).

Il existe d'autres bases juridiques, comme la diffamation ou l'atteinte à la vie privée. Mais vous devrez souvent vous battre pendant longtemps avant d'obtenir gain de cause.

Au-delà (ou en deçà) de ces solutions de dernier recours, il existe une formule simple : renoncer au life-log, c'est-à-dire à l'étalage (via le téléchargement) de sa vie sur Internet. Voulez-vous vraiment devenir "le rédacteur en chef de votre propre vie" ?

Ce temps d'attention que vous donnez aux réseaux sociaux est perdu. Et l'image de vous-même qui en sort n'est pas si bénéfique. Il est normal et sain de se fabriquer des identités, mais les identités numériques sont très fragiles et causent souvent de fortes doses d'anxiété.

Problème numéro 3 : trop de messages, des liens moins profonds

"C'est le paradoxe de notre époque : nous communiquons plus que nous ne l'avons jamais fait, pourtant le sentiment de connexion aux autres n'est pas réellement amélioré." (Cyberminimalisme, p. 121)

Demandons-nous quelles sont les personnes que nous voulons avoir dans notre vie et communiquons en priorité avec elles. Optons donc pour le nombre de Dunbar (le nom d'un anthropologue) : 150 relations en moyenne.

Cette "galaxie relationnelle" est composée de plusieurs "couches de relations" (des plus proches aux plus lointaines). Si elle reste constante en nombre, il est tout à fait possible, en revanche, que certains noms changent au cours du temps.

Parmi ces personnes (si vous faites la liste, comme le préconise l'auteure dans le livre, p. 124), lesquelles sont sur Facebook ? Ne gardez qu'elles et privilégiez deux réseaux sociaux maximum.

Réhabituez-vous également, si le cœur vous en dit :

À l'art des coups de fil et des visites ;

Ou à celui des lettres manuscrites !

Finalement, Karin Mauvily traite de la question des réseaux sociaux d’entreprise (souvent moins efficaces que ce qui était espéré) et de la possibilité de quitter certains réseaux comme Facebook.

Chapitre 4 — Cyberminimalisme au travail

Il existe trois enjeux pour le cyberminimalisme relativement au travail. Voyons tout de suite lesquels.

Défi numéro 1 : rester concentré

L'attention se dissipe, l'énergie s'en va… Face à tous ces écrans, nous ne savons plus où donner de la tête. Mais il existe des solutions assez simples pour s'y retrouver.

Premier conseil, classique : ne pas recevoir de notifications lorsque vous travaillez. Pour l'auteure, mieux vaut se passer du téléphone tout court (pendant les plages de labeur, mettre le téléphone dans une autre pièce, en silencieux).

Vous voulez tester votre niveau de proximité à votre smartphone ? Remplissez le tableau p. 148 !

Autres conseils pour améliorer l'attention (d'après Jean-Philippe Lachaux, cité par l'auteure) :

Fractionner ses activités de la journée en minimissions ;

Formuler très clairement son intention pour chaque mission ;

Donner à chaque mission une heure précise de fin.

Pour les mails, perdez l'habitude d'ouvrir votre boîte le matin — un conseil de Thimothy Ferris ! Consultez-les plutôt en fin de journée ou avant une pause, lorsqu'une mission est achevée.

Défi numéro 2 : déconnecter pour éviter le burn-out

Trop de connexions et la surchauffe guette ! Vous avez pensé à faire une pause en milieu de matinée ? C'est pourtant une très bonne idée, assez simple à mettre en œuvre.

Bien sûr, ce n'est pas tout — et pas suffisant, dans bien des cas. Pensez aussi à organiser des réunions sans portable et à vous déconnecter après le travail. C'est dans la loi, vous en avez le droit — ne l'oubliez pas (même si son application pose quelques problèmes qui sont mentionnés dans le livre p. 152 notamment).

Karine Mauvily plaide également pour un droit à la non-connexion. Est-il envisageable, aujourd'hui, de ne pas avoir de boîte mail ? Pas si sûr. Même pour avoir une ligne fixe, il faut désormais se connecter avec une "box". Pourtant, il est capital de penser ce droit, qui est une liberté fondamentale, pour l'auteure.

Défi numéro 3 : ne pas se laisser remplacer

Quand le débat sur la numérisation des professions aura-t-il lieu ? C'est vrai pour l'école, qui intéresse beaucoup Karine Mauvily, mais ça l'est aussi pour bien d'autres métiers.

À l'hôpital ou dans les administrations publiques, c'est pareil : de plus en plus de dispositifs numériques deviennent obligatoires, sans qu'il y ait vraiment de justification à cela. Le travail devient abrutissant, car il consiste à assister des logiciels.

La pression sociale est forte, mais il est important de voir que l'envie de numérisation n'est pas uniformément répandue dans la société. Et que cette résistante mérite d'être entendue !

D'où l'importance de ne pas agir seul (septième principe cyberminimaliste), de constituer des collectifs (ou d'en faire partie) et de créer le débat, notamment au sein des syndicats.

Chapitre 5 — Achats et loisirs cyberminimalistes

Il y a moyen de faire des achats, de passer ses vacances et ses soirées de façon sobre, numériquement parlant. Pas besoin d'être derrière un écran à la recherche de la dernière appli à la mode !

Les achats cyberminimalistes

Il nous faut prendre conscience que nous sommes environnés par les entreprises venues de Californie. "Dans le monde entier, les responsables de communication des entreprises, des services publics, des start-up, semblent confondre modernité et intérêts californiens", rappelle l'auteure.

Chaque achat numérique nous renvoie vers des conditions d'accès, contrats et autres conditions d'utilisation qui font souvent plusieurs milliers de signes et qui sont difficiles à lire. Qu'achetons-nous ? À quoi nous engageons-nous ? Nous ne le savons pas vraiment.

Autre point important : les achats en ligne. Nous participons à la destruction des petits commerces, voire de marchés entiers. Pourtant, nous aimons nous rendre dans une librairie ou dans un magasin… Alors pourquoi ne pas y retourner ?

N'oublions pas non plus de faire attention lorsque des données nous sont demandées par les commerçants (en ligne ou réels).

Les vacances cyberminimalistes

La déconnexion totale n'est pas forcément bonne, car elle crée le manque qui appelle l'obsession. Il est par contre plus intéressant de regarder comment limiter notre rapport :

Aux sites "parasites" tels que Booking ou dans une moindre mesure Airbnb ;

Aux systèmes d'évaluations réciproques ;

Ainsi qu'aux applications qui veulent (trop) nous "faciliter la vie" en vacances (comme les GPS, par exemple) ;

Et enfin aux photographies, que nous prenons en masse — mais pourquoi, au juste ?

Les soirées cyberminimalistes

Souvent, la télévision nous déprime et nous donne un sentiment d'inachèvement. "Nous rêvons d'autre chose", dit l'auteure. Comment mettre en place de nouvelles routines, plus créatives ?

Voici quelques options :

S'offrir trois soirées sans écrans par semaine (et en profiter pour commencer une activité sociale, ludique, créative, sportive, technique, etc.) ;

Varier les plaisirs numériques (en ne visionnant qu'un seul film par semaine, en allant au cinéma et en modérant notre goût pour les séries ou le sport en se fixant une consommation d'un match//épisode par semaine) ;

Surfer sur Internet de façon raisonnable et responsable (à la fois écologique et sociale).

Karine Mauvily propose un tableau (qu'elle remplit en donnant son exemple) pour "choisir ses usages de la Toile", p. 198.

Quelques défis cyberminimaliste

Voici quelques rappels de ce que l'auteure a déjà proposé durant l'ouvrage, accompagné de quelques nouveautés :

Acheter des journaux papier et s'installer pour lire à la terrasse d'un café ;

Écouter la radio ;

Imprimer ses billets de train ;

S'ennuyer dans une salle d'attente ;

Faire une cure de désinformation (ni internet, ni journaux, ni télévision) ;

Transformer tout achat projeté sur Internet en un achat en ville.

Conclusion — Que faire collectivement ?

Cyberminimalisme versus dataïsme

Le dataïsme est la religion de certains grands patrons de la Silicon Valley. Ceux-ci souhaitent vivre éternellement en téléchargeant leurs esprits dans des espaces numériques.

Lisez la chronique de Homo Deus à ce sujet ! L'intelligence artificielle se répand et avec elle les rêves d'immortalité les plus fous des transhumanistes.

Nous ne sommes jamais consultés

Un fait est là : les citoyens ne sont pas consultés sur la numérisation de la société et sur l'utilisation à grande ampleur de l'intelligence artificielle. Qui, nous dit-on pourtant, est potentiellement dangereuse !

Il semble que les entreprises qui les commercialisent aient réussi à faire passer toute cette évolution pour quelque chose de très naturel et d'irréversible.

Pourtant, nous pourrions en débattre et opter pour d'autres options, moins high-tech, plus durables, etc. Au moins, nous devrions avoir le droit d'en discuter collectivement.

Des pistes d'actions collectives

Voici quelques pistes d'actions à mettre en place au niveau collectif :

Lutter pour un droit à la non-connexion ;

Faire fleurir les boutiques de matériel d'occasion ;

Installer en ville des espaces publics numériques (où trouver de l'aide) ;

Renoncer à la numérisation de l'école ;

Se questionner sérieusement sur l'idée de machines éthiques (IA).

Karine Mauvily fait le vœu que la génération Y (nés dans les années 1980 et abreuvés de télévision) soit capable d’élever des enfants avec l’idée de modération numérique. Cette génération Alpha (enfants nés dans les années 2010) saura, espérons-le, reprendre en main le numérique.

Conclusion sur "Cyberminimalisme. Face au tout-numérique, reconquérir du temps, de la liberté et du bien-être" de Karine Mauvily :

Ce qu'il faut retenir de "Cyberminimalisme. Face au tout-numérique, reconquérir du temps, de la liberté et du bien-être" de Karine Mauvily :

Rappelons tout d'abord les 7 principes cyberminimalistes mis en avant par Karin Mauvily :

Le minimum d'objets connectés, achetés à l'occasion.

Pas de téléphone portable avant 15 ans.

Refuser de se laisser remplacer par des logiciels.

Fournir le minimum de données.

Vivre sa vie sans l'enregistrer.

Pratiquer la cyberpolitesse.

Ne pas agir seul.

Ce livre qui complète de façon très intéressante, à la fois :

Les critiques du monde numérique, telles que La fabrique du crétin digital, Le Bug humain (déjà cité) ou bien Apocalypse cognitive ;

Les ouvrages sur l'organisation et la gestion du temps, tels que Savoir s'organiser ou encore l'indémodable La semaine de 4 heures.

Vous y trouverez une recherche de juste milieu visant à accroître notre "zone non numérique", tout en prenant en main notre "zone numérique".

L'auteure ne propose pas de critique radicale de la technologie numérique. Elle cherche plutôt à rendre l'existence contemporaine plus vivable et agréable en limitant nos usages et en évitant le gaspillage.

Points forts :

Une bibliographie intéressante ;

Des tableaux et conseils pratiques ;

Une écriture simple, mais qui aide à réfléchir.

Point faible : 

Pour certains d'entre vous, il ne sera pas pertinent d'appliquer toutes les règles recommandées. En effet, cela dépend de votre goût pour l'informatique ainsi que du travail que vous effectuez. Mais le plus important est de pouvoir y penser et de choisir vos pratiques consciemment. Et en cela, aucun doute, le livre vous aidera !

Ma note :

★★★★★

Avez-vous lu le livre de Karine Mauvily « Cyberminimalisme » ? Combien le notez-vous ?

[ratings]

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Mon, 06 Nov 2023 17:00:00 +0100 http://www.olivier-roland.fr/items/view/12639/Cyberminimalisme
Ce dont je suis certaine http://www.olivier-roland.fr/items/view/12636/Ce-dont-je-suis-certaine

Résumé de "Ce dont je suis certaine" d'Oprah Winfrey : un livre d'introspection et de développement personnel par l'une des personnalités les plus aimées des états-uniens, "La" productrice et présentatrice de télévision qui a interviewé les plus grands de ce monde avec bienveillance et empathie.

Par Oprah Winfrey, 2022, 224 pages.

Titre original : "What I know for sure", 2014.

Chronique et résumé de "Ce dont je suis certaine" d'Oprah Winfrey

Qui est Oprah Winfrey (en quelques mots) ?

Oprah Winfrey est née le 29 janvier 1954 à Kosciusko (Mississippi). Elle est animatrice et productrice de télévision, mais pas seulement ! Elle a aussi produit des films et joué dans plusieurs films.

Par ailleurs, elle s'occupe de presse écrite : elle travaille également comme critique littéraire et éditrice de magazines.

Elle a connu la célébrité avec son talk-show The Oprah Winfrey Show, un programme produit par sa propre société : Harpo Productions.

Dans les années 1990, elle décide de focaliser son émission autour de la littérature, du développement personnel, de la spiritualité et de la méditation. C'est un succès.

En 2011, The Oprah Winfrey Show est considéré comme le programme le plus regardé dans l'histoire de la télévision.

Elle gagne de nombreux prix (pour son show, ainsi qu'une nomination aux Oscar pour sa prestation d'actrice) et est classée comme la femme afro-américaine la plus riche du XXe siècle.

En 2006, elle soutient activement la candidature de Barack Obama à la présidence des États-Unis.

Introduction

Un jour, le critique de cinéma Gene Siskel demande à Oprah Winfrey : "Dites-moi, de quoi êtes-vous certaine ?". Cette question la perturbe et elle ne sait quoi répondre sur le moment.

Malgré son expérience des interactions à la télévision, elle n'a pas tellement l'habitude d'être dans le rôle de l'interviewée !

Toutefois, elle y pense. Et elle y pense tellement qu'elle décide d'en faire une interrogation centrale de son existence et d'en faire l'objet d'une chronique dans la revue O.

Chaque semaine, elle écrit sur ce qu'elle estime savoir de source sûre. Puis, après 14 ans, elle décide de reprendre tout ce matériau et d'en faire le livre que vous tenez entre les mains (ou plutôt, pas encore !, car c'est le résumé que vous lisez ici).

Lorsqu'elle a révisé les textes, elle a été satisfaite de constater qu'elle n'a pas dû modifier énormément d'éléments. C'est ce qu'elle exprime par ces mots :

"J'ai le bonheur de vous dire que ce que j'ai découvert en révisant l'équivalent de quatorze années de chroniques, c'est que lorsqu'on sait une chose, qu'on la sait vraiment, elle a tendance à réussir l'épreuve du temps." (Ce dont je suis certaine, Introduction)

Voyons donc, point par point, ce savoir révélé par la célèbre présentatrice télé.

La joie

Oprah Winfrey commence par raconter une anecdote à propos de Tina Turner. Elle aurait voulu suivre la rockeuse dans ses tournées et vivre sa vie. Elle ne l'a pas fait, mais elle a eu la chance de la rencontrer et de chanter avec elle, à une occasion.

Cela lui a procuré beaucoup de joie. Et elle se sent fière d'avoir réussi à laisser tomber sa timidité pour profiter de l'instant présent avec la star.

L'animatrice "prend ses plaisirs au sérieux". Mais elle se sent vite contentée, car elle a besoin de peu :

"Un rien fait mon bonheur, car je tire satisfaction de tant de choses que je fais. J'accorde plus de prix à certaines choses, bien entendu. Et comme je m'efforce de mettre en pratique ce que je prêche — vivre l'instant présent —, je suis consciente la plupart du temps de tout le plaisir que je reçois." (Ce dont je suis certaine, Chapitre 1)

Le fait de connaître et surtout de se créer des expériences quatre et cinq étoiles vous donne le sentiment d'être béni. Voici quelques exemples donnés dans l'ouvrage :

Une bonne tasse de café avec une crème de noisettes parfaite = quatre étoiles.

Se promener dans les bois avec les chiens (sans les lâcher) = cinq étoiles.

Se réveiller "avec toute sa tête" et être capable de mener sa journée = cinq étoiles.

Lire le journal sous un chêne = quatre étoiles.

Lire un excellent livre = cinq étoiles.

À vous d'inventer vos expériences 4 et 5 étoiles !

Votre niveau de plaisir est déterminé par la façon dont vous considérez votre existence. Et c'est un cercle vertueux : "ce que nous donnons nous revient", dit-elle encore.

Oprah Winfrey adore le mot "délicieux" et l'applique aux expériences qui la renforcent ou la marquent. C'est le cas d'un cadeau que lui a fait une amie, le jour de son 59e anniversaire.

Autre exemple : la nourriture. Qui n'aime pas manger ! L'autrice adore ça, et surtout la cuisine authentique de Rome. Bien accompagnée, d'amis et de bon vin, un bon repas est une expérience incroyable, proprement "délicieuse".

Toutefois, son rapport à la bonne chère n'a pas toujours été facile. Oprah Winfrey a pesé plus de cent kilos et a dû changer son mode de vie pour se sentir mieux dans son corps. L'entraînement et le jardinage (ainsi que les légumes frais qui en résultaient) l'ont beaucoup aidée.

D'autres expériences sont racontées :

L'adoption de chiots ;

Le simple fait d'allumer un feu ;

Son amitié avec Gayle King ;

Ses exercices spirituels.

Elle insiste finalement sur le point central : vivre l'instant présent. Voilà ce qui permet de ressentir la joie au quotidien et d'amplifier ses expériences à tous les niveaux.

La résilience

Oprah Winfrey est née en 1953 dans le Mississippi, de parents non mariés. Sa mère n'a rien dit de sa grossesse à son entourage jusqu'au jour de l'accouchement. "Ma naissance a été marquée par le regret, la dissimulation et la honte", dit-elle.

Elle a vécu son enfance avec ses grands-parents, en se sentant énormément seule. Non pas qu'elle n'ait eu personne autour d'elle, mais elle sentait qu'elle devait se construire seule.

Guérir ce type de blessure fait partie des défis de la vie les plus importants. Il est nécessaire de comprendre ce qui s'est produit en vous, comment d'autres vous ont "programmé", afin d'apprendre à modifier cette "programmation" (via la programmation neurolinguistique, notamment).

Les problèmes que nous rencontrons sur notre chemin sont des occasions pour apprendre et nous construire une vie meilleure. Rester dans l'instant présent vous aide à ne pas surinterpréter les événements et à surmonter les obstacles lorsqu'ils se présentent.

Oprah Winfrey raconte une autre expérience traumatisante : les viols d'abord, auxquels ont succédé une grossesse non désirée et la mort de l'enfant, peu après sa naissance. Elle n'avait que 14 ans à ce moment-là (et les attouchements ont commencé lorsqu'elle avait 10 ans seulement).

L'animatrice cachait cet aspect de sa vie. Pourtant, un jour, une personne de sa famille a "vendu" l'histoire à des tabloïds. Elle en a été détruite. Mais elle a tenu bon et a été étonnée de l'empathie que son entourage personnel et professionnel a témoignée à son égard.

Elle revient ensuite sur ses débuts à la télévision. Elle dit avoir fait beaucoup d'erreurs. Notamment, elle a parfois confondu fierté personnelle et égo. Mais elle a compris petit à petit comment agir, vis-à-vis d'elle-même et des autres.

Voici quelques pratiques qu'Oprah Winfrey a mises en place pour se tranquilliser et qu'elle conseille à chacun :

Une bonne dose de calme au moins une ou deux fois par jour, 20 minutes le matin et 20 minutes le soir. Cela aide à mieux dormir et à se concentrer plus profondément, cela stimule la productivité et alimente la créativité.

La respiration est essentielle : elle est un point d'ancrage qui permet de nous centrer en cet instant précis. Chaque fois que vous faites une rencontre qui implique la moindre tension, arrêtez-vous, inspirez profondément puis relâchez l'air et la pression.

Relativiser : votre meilleur varie d'un jour à l'autre en fonction de votre état d'esprit. Peu importe, donnez le meilleur de vous-même en toute circonstance. De cette façon, vous ne créerez ni culpabilité ni honte.

Vivez de telle sorte qu'à la fin de chaque journée, vous puissiez dire : "J'ai fait de mon mieux". Voilà la grande œuvre d'une vie.

"Réfléchissez un instant à votre propre histoire — pas uniquement à l'endroit où vous êtes né ou vous avez grandi, mais aux circonstances qui vous ont amené à vous trouver ici même aujourd'hui. Quels sont, chemin faisant, les instants qui vous ont blessé ou affolé ? Selon toutes probabilités, vous en avez connu quelques-uns. Voici néanmoins ce qu'il y a de remarquable dans tout cela : vous êtes encore là, et debout." (Ce dont je suis certaine, Chapitre 2)

Les relations

Nous avons tous le besoin d'être estimés, compris, aimés. Nous recherchons souvent cela dans les relations. Et, pour une part, nous avons raison. Mais cela ne peut fonctionner réellement que si nous nous aimons déjà au préalable.

Cela peut paraître étrange, mais ce besoin d'être aimé doit commencer par un amour à se donner à soi-même. Sinon, vous ne serez pas en mesure de recevoir l'estime, la reconnaissance ou l'amour d'autrui.

Pourtant, nous faisons tous des caprices pour être reconnus de nos semblables. C'est l'une des motivations principales de nos actions. Mais — l'autrice y insiste — vous devez commencer par regarder en vous-même et affirmer votre propre existence.

Oprah Winfrey aborde ensuite la question de la communication dans les relations. Elle considère que communiquer est comme une danse. Elle prône une forme de communication non violente où les mots suivants sont importants :

"Que veux-tu au juste ?"

"Je te comprends."

Elle avoue également qu'elle "n'a jamais été une personne sociable", ce qui peut étonner lorsque nous connaissons son parcours ! Et pourtant, elle affirme qu'il a été difficile pour elle de créer ou de maintenir des liens d'amitié ou d'amour pendant de longues années.

C'est grâce à un déménagement et à l'influence de son voisinage bienveillant qu'elle a recommencé à se reconnecter aux autres, à rire, à sortir.

Oprah Winfrey aborde ensuite la question de l'amour. Elle commence par affirmer que l'amour est partout. "L'amour romantique n'est pas la seule forme qui en vaut la peine", même s'il est important. L'amour existe sous bien d'autres formes dans l'univers et vous pouvez aimer et être aimé de bien des manières.

Parfois, l'auteure marche dans son jardin et sent que tous les arbres vibrent d'amour. Il est toujours disponible pour ceux qui le demandent. Ce type de manifestation est la confirmation que quelque chose de plus grand que nous est à l'œuvre.

Ce sont des miracles de la vie qui se produisent tous les jours et que nous pouvons apprendre à capter en vivant l'instant présent.

"Lorsque vous vous faites un devoir toute votre vie d'aimer les autres, il n'y a jamais de dernier chapitre, car l'histoire se poursuit. Vous prêtez votre lumière à quelqu'un d'autre, qui éclaire une autre personne et une autre, et encore une autre. Et j'ai la certitude qu'en dernière analyse — lorsque les listes de choses à faire ne tiendront plus, que la frénésie sera terminée, que notre boite de courriels sera vide —, la seule chose qui aura encore de la valeur dans notre vie sera de savoir si nous avons aimé d'autres personnes et si d'autres personnes nous ont aimés." (Ce dont je suis certaine, Chapitre 3)

La gratitude

Pour la présentatrice, la gratitude constitue une priorité quotidienne. Elle cherche tous les jours des raisons d'être reconnaissante. Et elle n'est jamais déçue !

Oprah Winfrey a tenu un journal de la gratitude pendant une décennie entière, en notant chaque jour cinq choses pour lesquelles elle se sentait reconnaissante.

Voici l'exemple qu'elle donne dans son livre (à la date du 12 octobre 1996) :

"Une course autour de Fisher Island, en Floride, en profitant d'une douce brise rafraichissante.

J'ai mangé du melon bien froid, assise sur un banc au soleil.

Une longue conversation hilarante avec Gayle au sujet de son rendez-vous arrangé avec M. Patate.

Un sorbet en cornet, si savoureux que je m'en suis léché les doigts.

Maya Angelou m'a téléphoné pour me lire un nouveau poème." (Chapitre 4)

Le fait d'apprécier tout ce qui se présente à vous dans la vie change votre existence. Vous rayonnez et générez plus bien-être lorsque vous êtes conscient de tout ce que vous avez, au lieu de vous concentrez sur ce que vous n'avez pas.

Mais sa vie n'a pas toujours été ainsi. Elle se souvient aussi du temps où elle ne ressentait pas ce sentiment de gratitude. Mais peu à peu, notamment en raison de coups durs, elle s'est rendu compte de sa chance : "Mince, je suis encore là, j'ai une autre chance aujourd'hui de bien faire les choses."

Ce dont Oprah Winfrey est certaine, c'est qu'elle a besoin de s'accorder du temps et du repos — de dire merci à son corps et à son esprit, en quelque sorte.

C'et ce qu'elle fait en s'accordant un jour de congé chaque semaine, le dimanche. Elle ne fait rien, laisse son être décompresser tranquillement.

Elle note d'ailleurs que, chaque fois qu'elle a manqué un dimanche, elle a remarqué un net changement dans son humeur pour le reste de la semaine.

L'auteure insiste également sur l'importance de remercier l'univers d'avoir la possibilité de vieillir. Prendre de l'âge n'a rien d'un enlaidissement. C'est une chance.

"Vieillir est la meilleure chose qui me soit arrivée. Dès mon réveil, je vois la prière matinale de remerciement, affichée au mur de ma salle de bains, tirée du livre de Marianne Williamson intitulé Illuminata. Peu importe mon âge, je pense à toutes les personnes qui ne se sont pas rendues aussi loin. Je pense aux gens qui ont été rappelés avant de saisir toute la beauté et toute la majesté de la vie sur la terre." (Ce dont je suis certaine, Chapitre 4)

Oprah Winfrey dévoile aussi dans ce chapitre plusieurs lettres qu'elle a reçues lorsqu'elle était animatrice de son Oprah Winfrey Show.

Les possibilités

"Comment puis-je exploiter mon potentiel plus à fond ? Voilà une question que je me pose encore, surtout lorsque je contemple ce que l'avenir me réserve", se demande Oprah Winfrey en ouverture de ce chapitre.

Elle se souvient qu'à chaque étape de sa carrière, elle a eu peur, mais qu'elle y est allée malgré tout, dans l'objectif de se développer et d'être fière d'elle-même.

La crainte est notre pire ennemie, c'est elle "qui détient le pouvoir" sur nous, lorsque nous n'osons pas agir. Le plus important consiste à se décider fermement à poursuivre sa route, quelles que soient les embuches. C'est là le véritable courage.

Chaque défi que nous relevons a le pouvoir de nous mettre à genoux. Mais la seule façon d'endurer un tremblement de terre personnel est d'apprendre et de modifier sa position.

L'expérience de l'échec est un cadeau, il nous donne la force de faire un pas à droite ou à gauche à la recherche d'un nouveau centre de gravité. Ne le combattez donc pas. Laissez-le plutôt vous aider à ajuster votre position.

L'animatrice traite encore de plusieurs autres questions dans ce chapitre. Notamment, de son rapport à l'argent, qu'elle considère plutôt sain, car elle sait que ce n'est pas son salaire qui fera son bonheur.

Elle traite aussi de ce qu'elle aime et de ce qu'elle n'aime pas. Par exemple, elle n'est pas du genre à se lancer dans des sports extrêmes. Elle le sait et s'adapte donc : pour elle, l'aventure est une autre chose.

En fait, "le plus grand frisson que nous puissions nous procurer consiste à mener la vie de nos rêves", dit-elle. Or, il existe des opportunités qui, de temps à autre, vous ouvrent la voie. Ayez le courage de les attraper au vol !

Ne laissez pas d'autres personnes vous voler votre pouvoir : aimez-vous d'abord vous-même et n'attendez pas que d'autres vous le manifestent. Montrez au monde ce que vous pouvez faire par vous-même. Faites vos propres choix.

Car ne l'oubliez pas : le temps file à toute allure. Mais cela ne devrait pas vous angoisser. À partir du moment où vous avez pour objectif de grandir intérieurement et de vous accomplir courageusement, tout ira bien.

"Progressez en direction de votre but avec toute la force et toute l'inspiration que vous pouvez déployer. Puis lâchez prise, cédez votre plan d'action à la Puissance qui vous surpasse et laissez votre rêve se concrétiser en tant que chef-d'œuvre indépendant." (Ce dont je suis certaine, Chapitre 5)

L'émerveillement

Oprah Winfrey raconte comment elle a vécu un moment de calme et d'émerveillement alors qu'elle randonnait avec un ami. Le plus beau, c'est qu'elle avait, le matin même, médité à cette idée : l'essence même de la vie. Pour elle, ce moment de silence complet, en pleine nature, lui offrait une réponse idéale à ce questionnement.

La star du show-business ne le cache pas : elle est croyante. Et pour elle, les miracles importent. Mais ce ne sont pas des miracles comme vous pourrez en lire dans les Écritures, non. Ce sont de simples phénomènes qui nous rappellent la beauté du monde ou l'humanité et la gentillesse de nos semblables.

Pour elle, "la vie ne saurait avoir de véritable signification sans composante spirituelle". C'est quelque chose de sain et de nécessaire à l'être humain. Vous en retrouvez les traces dans les pratiques de méditation et de développement personnel.

Oprah Winfrey évoque également dans ce chapitre l'importance des livres dans son existence. Des livres de tout type, et notamment de poésie. Un poème est une "déclaration inattendue de l'âme".

Autre point important : l'importance de la quête. L'animatrice dit se voir comme une chercheuse. Elle est curieuse, ouverte au mystère de la vie et heureuse de fêter ses 60 ans (lorsqu'elle écrit l'ouvrage, en 2014).

"La plus belle réalisation à mon actif est de ne jamais avoir fermé mon cœur. Même durant les instants les plus sombres de ma vie [...], je suis restée fidèle, remplie d'espoir et disposée à voir le meilleur chez les gens, même lorsqu'ils me montraient leurs pires côtés. J'ai continué de croire que, peu importe le degré de difficulté de l'ascension, il y a toujours moyen de laisser entrer un éclat de lumière pour qu'il illumine le sentier devant soi." (Ce dont je suis certaine, Chapitre 6)

La clarté

Épictète aurait dit : "Dis-toi d'abord ce que tu veux être, puis fais ce qu'il faut pour le devenir".

Voilà une façon claire de voir les choses. Mais qu'est-ce qu'elle implique ? Qu'il faut savoir dire non. Pourtant, "j'ai mis quarante ans à apprendre à dire non", se souvient Oprah Winfrey.

Pas facile de poser nos limites lorsque nous avons eu une enfance perturbée. Pourtant, il le faut. C'est en examinant nos propres intentions que nous pouvons apprendre à suivre le fil de ce qui nous importe, tout en refusant de céder à celles et ceux qui veulent nous voir suivre leur chemin, ou nous faire agir à leur guise.

Voici une autre leçon à retenir de cela : quelle que soit votre situation actuelle, vous avez joué un rôle majeur dans sa création. Avec chaque expérience, vous construisez votre vie, pensée après pensée, choix après choix, et sous chacune de ces pensées et de ces choix se cache votre intention la plus profonde.

C'est pourquoi, avant de prendre une décision, Oprah Winfrey se pose cette question essentielle — et vous invite à faire de même : "Quelle est ma véritable intention ?"

Lorsque vous ne savez pas quoi faire, ne faites rien jusqu'à ce que la clarté entre en vous. S'immobiliser, méditer, se mettre à l'écoute de sa propre voix permet d'entrer plus rapidement en contact avec cette intention qui vous anime.

Une fois que vous avez décidé ce que vous voulez, engagez-vous et donnez tout ce que vous pouvez.

Par contre, si quelqu'un vous demande de faire quelque chose qui vous rebute, c'est le signe que vous devriez vous arrêter et vous tenir tranquille jusqu'à ce que votre instinct vous donne le feu vert (pour reprendre ou arrêter complètement).

Voici quelques autres pensées et anecdotes contées par l'animatrice :

Les femmes ont été éduquées pour répondre aux besoins et elles doivent réapprendre à se saisir de leurs intentions propres ;

Elle n'est pas si stressée que les gens le pensent habituellement ;

Elle cherche à ne pas perdre son temps ;

Oui, c'est vrai, elle a beaucoup trop de chaussures !

Et voici ce qu'elle dit cependant :

"L'excès de biens matériels va beaucoup plus loin que des objets eux-mêmes. Bien que nous sachions devoir renoncer à ces choses, cela nous angoisse. Je sais toutefois que le fait de renoncer à certaines d'entre elles laisse le champ libre à d'autres choses. Et cela vaut non seulement pour notre relation avec les chaussures, mais aussi pour celle que nous entretenons avec toutes choses. Faire le ménage à la maison — tant au sens littéral que figuré — constitue un excellent moyen de repartir à neuf." (Ce dont je suis certaine, Chapitre 7)

À la fin du chapitre, elle se promet de mettre un peu de minimalisme dans sa vie et de dire adieu à l'excès de chaussures !

Le pouvoir

"J'ai toujours estimé que le libre arbitre était un droit de naissance", affirme clairement et fièrement Oprah Winfrey. Pour elle, la liberté, c'est avant tout "avoir le choix".

Bien sûr, il y a des éléments que vous ne contrôlez pas, comme votre lieu de naissance. Si vous êtes né aux États-Unis ou dans un pays occidental, vous avez de la chance.

Il y a également de nombreux événements qui peuvent vous blesser, comme les mensonges racontés par les tabloïdes ou les potins qui circulent sur vous, par exemple. Mais toutes ces pensées négatives, vous pouvez les renvoyer d'où elles viennent.

Oprah Winfrey fait également une confidence : elle ne regarde pas beaucoup la télévision. Par ailleurs, elle avoue avoir fait preuve d'irresponsabilité dans les premières années de sa carrière.

Elle se souvient notamment avoir regretté d'avoir mis une femme dans le désarroi, lorsqu'elle a exhibé, sur le plateau de télévision, la tromperie de son mari.

Depuis lors, elle s'est juré de ne plus commettre de tel impair et de ne plus jamais rabaisser, embarrasser ou diminuer un autre être humain.

Quand vous choisissez de voir le monde comme une grande salle de classe ouverte sur l'extérieur, vous comprenez que toutes les expériences sont là pour vous apprendre quelque chose sur vous-même et que le voyage de votre vie consiste à devenir davantage qui vous êtes.

Les expériences les plus difficiles sont souvent celles qui nous apprennent le plus. Chaque fois que des problèmes se présentent à Oprah Winfrey, elle se demande : "De quoi s'agit-il vraiment et qu'est-ce que je suis censé apprendre de tout cela ?"

D'autres thèmes sont abordés dans ce chapitre :

L'endettement et les moyens de l'éviter ;

Le vote des femmes aux États-Unis ;

La santé et le problème de l'obésité aux USA ;

La pertinence de la richesse ou de la célébrité pour définir une personne ;

Le drame de l'ouragan Katrina en Louisiane et les leçons à en tirer ;

Le manque de confiance en soi d'Oprah Winfrey et sa relation avec l'embonpoint ;

Son besoin de "performer" et d'être la meilleure.

Ces thèmes sont liés entre eux. Ils ont le pouvoir pour point commun. Ce que nous pouvons faire pour améliorer notre situation et ne pas nous laisser dominer par la peur.

Voici ce que dit l'auteure :

"Laissez votre vie s'éveiller en vous. Quel que soit votre défi — la tendance à trop manger, à trop consommer une certaine substance ou à trop faire une même activité, ou encore le deuil d'une relation, d'une somme d'argent ou d'un poste —, permettez-lui de vous ouvrir la porte sur les révélations les plus nobles à votre sujet, de vous inviter à entrer dans ce qu'est la vie excellente pour vous." (Ce dont je suis certaine, Chapitre 8)

Enfin, Oprah Winfrey rappelle l'importance d'agir de façon amicale avec les autres. Toutes nos actions tournent autour de nous "aussi surement que la Terre tourne autour du Soleil", dit-elle. L'amour que vous transmettez vous sera renvoyé d'une manière ou d'une autre. Ayez confiance en cela.

"Aujourd'hui, j'essaie de bien agir envers toutes les personnes que je rencontre et d'être bien en leur compagnie. Je veille à employer ma vie à faire le bien ; car ce dont je suis certaine, c'est que tout — ce que je pense, ce que je dis et ce que je fais — me sera rendu. Et il en va de même pour vous." (Ce dont je suis certaine, Chapitre 8)

Conclusion sur "Ce dont je suis certaine" d'Oprah Winfrey :

Ce qu'il faut retenir de "Ce dont je suis certaine" d'Oprah Winfrey :

Ce livre est composé d'une collection de chroniques qu'Oprah Winfrey a tirées de sa chronique populaire dans le magazine O. Elle y confie ses expériences et ses leçons de vie pendant 14 ans.

Dans l'ensemble, tous les thèmes se connectent et résonnent les uns avec les autres et forment, pourrions-nous dire, l'échelle des valeurs d'Oprah Winfrey :

La joie ;

La résilience ;

Les relations ;

La gratitude ;

Les possibilités ;

L'émerveillement ;

La clarté ;

Le pouvoir.

L'expérience de l'auteure, à près de 60 ans, lui permet d'avoir le recul suffisant pour analyser sa vie riche en rebondissements, en drames et en moments joyeux.

Plutôt que de se cacher derrière de grandes théories, Oprah Winfrey s'exprime honnêtement sur les tragédies de son enfance, ses échecs, ses erreurs et ses plus grandes réussites et bonheurs.

Son expérience d'intervieweuse joue un grand rôle aussi dans sa connaissance de l'âme humaine.

Enfin, Oprah Winfrey montre dans ces lignes que la méditation et le développement personnel l'aident au quotidien, ainsi que la spiritualité.

Points forts :

C'est agréable de se plonger dans la vie et l'esprit de cette célébrité ;

Il y a de nombreuses réflexions intéressantes à méditer ;

Le livre est très bien organisé, les chapitres clairs et se lit facilement.

Point faible : 

Ne vous attendez pas à une grande théorie ici ni à un manuel de savoir-vivre ou de développement personnel classique ; il s'agit simplement — mais c'est déjà beaucoup — de réflexions sur la vie.

Ma note :

★★★★★

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Ressources dont nous parlons dans la vidéo :

AirBnB Home Exchange Livres :

The Lean Startup Le But (chronique sur Des Livres Pour Changer de Vie) The E-myth Mastery La semaine de 4 heures (chronique sur Des Livres Pour Changer de Vie) Pouvoir Illimité

Qu’avez-vous pensé de cette émission ? Est-ce que vous aimez ? Est-ce que vous détestez ? Y a t-il des choses que nous pourrions améliorer ou changer ? Dites-le nous dans les commentaires !

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Fri, 12 Oct 2012 09:00:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/2415/Tire-toi-une-bche-01-Paris-livres-voyages-etc
152 blogueurs se dévoilent : le livre http://www.olivier-roland.fr/items/view/1984/152-blogueurs-se-dvoilent-le-livre

Suite à l’évènement interblogueurs “Les 3 livres qui ont changé votre vie”, 151 blogueurs ont participé et ont vu leur article validé, une participation record, exceptionnelle (je ne m’en suis toujours pas remis ). Comme promis, voici le livre qui inclut les articles de tous les participants (les 151 blogueurs et moi-même), intitulé : “152 blogueurs se dévoilent, les 3 livres qui ont changé leur vie” Étant donné la participation exceptionnelle, le livre fait pas moins de 782 pages !! Évidemment, vous n’aurez pas forcément envie de lire ces 152 articles d’une traite, mais vous pourrez utiliser ce livre de plusieurs autres manières, par exemple :

En le scannant à la recherche de livres surprenants que vous n’auriez jamais pensé à lire de votre coté En lisant un article au hasard, toujours pour découvrir un livre intéressant auquel vous n’auriez pas pensé En recherchant le titre d’un livre qui vous a marqué, pour pouvoir lire d’autres avis que le vôtre sur cet ouvrage En faisant une recherche sur un mot-clé sur une thématique qui vous intéresse, pour trouver un livre intéressant s’y rapportant Etc. Il y a bien d’autres manières d’utiliser ce livre !

Pour le télécharger gratuitement, faites simplement un clic droit sur l’image ci-dessous et cliquez sur “enregistrer sous” :

Ou faites un clic droit directement sur ce lien Étant donné le succès de cet évènement je vais sans doute en d’autres dans un avenir proche ! Si vous voulez participer au prochain, vérifiez que vous êtes inscrit sur la liste email de Blogueur Pro.  Si ce n’est pas le cas, cliquez ici et mettez votre prénom et votre email dans n’importe quel formulaire du blog pour être tenu au courant (et recevoir des conseils pour faire connaître davantage votre blog). Merci pour cette participation encore jamais vue sur Des Livres Pour Changer de Vie !
Olivier, blogueur heureux Pour recevoir gratuitement un podcast "7 étapes pour vaincre la Procrastination et rester motivé pour créer ou diriger une entreprise" et une vidéo "7 livres indispensables pour Créer son Entreprise", cliquez ici et laissez-moi votre adresse email pour que je vous les envoie gratuitement ! ;)

Article publié sur Des Livres Pour Changer de Vie. Si vous voyez cet article sur un autre site, il s'agit d'une copie éhontée. Related posts: Les Blogueurs se dévoilent : 3 livres qui ont changés leur vie Les 3 livres qui ont changé la vie de 151 Blogueurs Interview : Comment Florent Fouque a délocalisé l’auto-édition de son livre en Chine

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Fri, 07 Sep 2012 11:50:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/1984/152-blogueurs-se-dvoilent-le-livre
Pourquoi lisez-vous ? (vidéo) http://www.olivier-roland.fr/items/view/1851/Pourquoi-lisez-vous-vido

Suite au succès incroyable de mon livre “Vivez la vie de vos rêves grâce à votre blog” sur Amazon (310 commentaires positifs maintenant ! Wahou !), j’ai demandé à un expert des présentations en vidéo, Olivier Richard, de mettre en image les trois podcasts les plus populaires de ce blog. (Mon livre est également disponible gratuitement sur iTunes à présent donc n’hésitez pas à le télécharger pour le lire sur votre iPhone/iPad/iPod Touch ) Après “Vous ne devriez pas être salarié : les 10 raisons”, voici donc la vidéo de mon podcast “pourquoi lisons-nous ?”,  sûrement un des podcasts les plus philosophiques que j’ai jamais fait, et dans laquelle j’ai le plus parlé avec mes tripes !

Et si vous n’avez pas encore profité gratuitement du livre au format numérique, vous pouvez le télécharger sur :

Amazon Kindle (pour votre Kindle/iPhone/iPad/Iphone Touch/tablette ou téléphone Androïd) :

iTunes ou iBook Store (pour votre Kindle/iPhone/iPad/Iphone Touch/tablette ou téléphone Androïd) :

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Tue, 28 Aug 2012 17:00:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/1851/Pourquoi-lisez-vous-vido
Emission de radio : les livres et le développement personnel http://www.olivier-roland.fr/items/view/1790/Emission-de-radio-les-livres-et-le-dveloppement-personnel

Décidemment… Après que l’Express ait classé Des Livres Pour Changer de Vie dans les 25 blogs les plus utiles pour les entrepreneurs, la journaliste Isabelle Gonse m’a fait le plaisir de m’inviter dans son émission “Un bout de chemin ensemble” consacrée au développement personnel. Après une rapide présentation de mon parcours d’entrepreneur, j’aborde en particulier la relation entre les livres et le développement personnel, en vous donnant de nombreux conseils concrets à mettre en pratique immédiatement pour améliorer votre vie. Je pense que cette émission est une excellente introduction au développement personnel (à offrir en cadeau à un ami qui veut s’y initier !) et un excellent rappel des bases pour les plus aguerris d’entre vous . Vous pouvez écouter ce podcast en live en cliquant sur le bouton Play en haut, téléchargez le MP3 en cliquant ici, ou le récupérer dans iTunes directement (note : le podcast connaît un problème technique sur iTunes actuellement. Il sera bientôt à nouveau fonctionnel d’après Apple). Transcription texte de l’émission : Isabelle Gonse : Bonjour et bienvenue sur notre nouvelle émission « un bout de chemin ensemble ». Vous êtes aujourd’hui avec Isabelle Gonse comme un vendredi sur deux, et j’ai le plaisir aujourd’hui d’accueillir Olivier Roland qui est blogueur professionnel. Bonjour Olivier! Olivier Roland : Bonjour Isabelle. Isabelle Gonse : Bonjour et bienvenue sur Radio Enghien, vous êtes venu de Lille tout exprès pour cette émission, merci de vous être déplacé. Nous allons passer une heure et demie ensemble et aborder pas mal de sujets. Vous vous demandez sans doute ce qu’un blogueur professionnel vient faire ici, et ce qu’est un blogueur professionnel d’ailleurs. Nous allons voir tout cela. Alors, aujourd’hui, nous allons parler de développement personnel, car c’est toujours le sujet de l’émission et à travers le blog d’Olivier Roland qui s’appelle « des livres pour changer de vie ». Olivier Roland : C’est bien cela. Isabelle Gonse : Des livres pour changer de vie, c’est tout un programme. Nous allons passer différentes idées de livres qui vous ont vraiment aidé, ainsi que vos auditeurs. Nous n’allons pas rester dans la théorie puisque vous allez aussi donner des conseils très pratiques que vous avez appliqués vous-même dans votre propre vie pour réussir dans votre métier de blogueur et aussi pour avancer. Voilà le programme. Je vous rappelle que vos appels sont les bienvenus à la radio. Si vous souhaitez poser des questions, n’hésitez pas à nous appeler au 01.34.12.12.22 sur radio Enghien et Olivier Roland répondra à vos questions. Pour commencer, Olivier quel a été votre parcours? Olivier est un jeune homme d’une trentaine d’années… Olivier Roland : C’est cela, 31 ans. Isabelle Gonse : 31 ans, curieux, dynamique, qui s’intéresse à tout, ce qui est un peu votre force. Il y a 3-4 ans vous vous êtes lancé dans les blogs. Racontez-nous comment vous en êtes arrivé là. Olivier Roland : J’ai toujours été entrepreneur dans l’âme puisque j’ai créé ma première entreprise à 19 ans. J’ai quitté l’école à 18 ans avant même d’avoir le bac pour me lancer dans l’aventure de la création de l’entreprise. D’ailleurs j’aime dire que j’ai un bac -2. J’ai attrapé le virus de l’entrepreneuriat très tôt, j’ai créé une entreprise dans les services de l’informatique, qui a été une aventure incroyable, géniale à tous les niveaux mais qui au bout de quelques années commençait à m’ennuyer car je passais beaucoup de temps dans cette entreprise, j’avais un rythme de vie déséquilibré. Je travaillais plus de 60 heures par semaine, souvent 70… Je n’avais pas un équilibre entre ma vie personnelle et professionnelle et je cherchais un moyen de m’en échapper. Isabelle Gonse : Nous allons détailler cette expérience, c’est quand même formidable, sans avoir le bac, avec une formation littéraire à la base, mais passionné d’informatique…geek on peut dire…Vous vous lancez à 19 ans sans l’aide de vos parents ni de qui que ce soit. Vous y croyez et lancez votre entreprise et au bout de 10 ans vous avez jusqu’à 10 salariés… Olivier Roland : Non, j’ai eu 3 salariés, c’était une petite entreprise qui a bien fonctionné, puisqu’après 10 ans je l’ai cédée car je voulais me consacrer pleinement à ma nouvelle aventure sur internet. C’est une entreprise qui a réalisé jusqu’à 230 000 euros de chiffre d’affaires, avec 3 salariés. C’était une petite entreprise sympathique qui n’a pas trop connu la crise et cela m’a permis de court-circuiter le système classique des longues études, du diplôme, et ensuite de devoir trouver un job. Isabelle Gonse : …mais qu’est-ce qui fait que finalement vous vous retrouvez à travailler trop et n’avez pas assez de temps pour votre vie personnelle et pour faire des choses qui vous plaisent. Olivier Roland : C’est un problème qui touche énormément d’entrepreneurs. Beaucoup de personnes, un tiers des Français selon un sondage, rêvent de créer leur entreprise et cela peut être une extraordinaire manière de s’épanouir, de se développer personnellement, puisque le sujet de l’émission c’est le développement personnel, de devenir plus indépendant, plus libre de pouvoir faire un peu ce que l’on veut. Mais c’est aussi un piège dans lequel tombent un grand nombre de personnes qui arrivent à créer leur entreprise. Créer une entreprise est quelque chose de bon en soi, énormément de personnes en rêvent mais finalement peu le font. Créer c’est bien, créer une entreprise pérenne c’est mieux. Il faut savoir que 50% des entreprises mettent la clef sous la porte avant leur 5 ans, ce qui n’est pas négligeable. Au-delà de ça, parmi ceux qui ont une entreprise qui tient la route, beaucoup travaillent comme des fous et ont bien du mal à équilibrer leur vie personnelle et professionnelle, comme je l’ai fait, et qui se retrouvent à travailler 50-70 heures par semaine. On est bien loin des 35 heures. Isabelle Gonse : Alors je m’imagine que vous vous faisiez quand même plaisir dans votre boulot puisque déjà adolescent vous étiez passionné par l’informatique…vous étiez à fond là-dedans…peut être il n’y avait que ça qui comptait… Olivier Roland : J’étais un peu l’exemple typique de l’adolescent timide, mal dans sa peau, qui avait du mal à aller vers les autres, les filles m’intimidaient énormément, et comme pour beaucoup de personnes qui étaient dans ce cas là, l’informatique était une bonne échappatoire. J’aime bien dire que la logique des ordinateurs est plus facile à comprendre que la logique des femmes. Donc c’est un refuge pour des personnes qui ont eu comme moi des problèmes relationnels. Je me suis lancé dans l’informatique à 15 ans et très rapidement j’ai développé des compétences que j’ai acquis tout seul, avec un ami… Isabelle Gonse : Je vais tenter une comparaison un peu audacieuse, on pourrait presque vous comparer à Mark Zuckerberg qui lui aussi d’après le film n’était pas très à l’aise au niveau relationnel mais qui a très bien réussi. Olivier Roland : …lui, il a quand même un peu mieux réussi que moi…effectivement il y a beaucoup d’exemples de personnes comme ça qui étaient assez branchées au niveau technique et qui ont pu réussir, Bill Gates en était un aussi, qui ont pu s’épanouir dans la création d’entreprise.

Isabelle Gonse : Qu’est-ce qui fait qu’au bout d’un moment vous en avez marre? Vous vous dites : « je ne peux pas continuer comme ça ». Tout à coup, vous avez l’idée d’aller vers autre chose, un blog en l’occurrence, et sur le développement personnel. Il y a eu un déclic?

Olivier Roland : C’est une longue histoire que je vais essayer de faire courte. Cette entreprise créée à 19 ans c’était une belle aventure, même si j’ai fait beaucoup d’erreurs au début, et qu’elle a failli se planter au bout de six mois…cela ne s’est pas fait sans mal. Après tout, je suis passé de l’adolescence à l’âge adulte grâce à cela. Et pendant plusieurs années, cela ne me dérangeait pas de travailler à fond dans mon entreprise. Comme beaucoup d’entrepreneurs, j’étais très motivé, mais au bout d’un moment j’ai commencé a ressentir ce déséquilibre, ce manque, et j’ai cherché autre chose pour vivre un peu mieux. Malheureusement, quand on est entrepreneur en France, on n’a pas le droit aux ASSEDIC, et donc ce n’est pas facile de sortir de son entreprise. J’ai cherché pendant plusieurs années un moyen de faire autre chose et j’ai découvert un jour un blogueur américain qui s’appelle Steve Pavlina. J’ai trouvé son blog très intéressant. J’ai découvert pour la première fois la notion qu’un blog c’était autre chose qu’un journal intime sur internet, cela m’a vraiment étonné. Steve Pavlina est un blogueur, très connu aux USA, qui écrit des articles sur le développement personnel, notamment des articles sur la productivité, comment changer sa vie…ce genre de choses. Il a écrit des choses extrêmement pertinentes. Il a écrit un article qui disait « comment gagner sa vie avec son blog ». Dans cet article, il expliquait qu’il gagnait environ 40 000 $ par mois… Isabelle Gonse : Ah, quand même! Olivier Roland : Une belle somme…alors qu’il écrivait des articles comme il voulait, sur des sujets qui le passionnaient, il aidait des gens à vivre une meilleure vie, ce qui était positif pour lui à tous les points de vue. Isabelle Gonse : Il était journaliste par ailleurs? Pas du tout. Il était développeur de jeux vidéo, ce qui n’a rien à voir. Quand j’ai lu ça, je me suis dit que cela avait l’air intéressant, qu’un blog pouvait être un moyen de communication, et le fait d’avoir des lecteurs qui nous lisent était génial. Je me suis dit : « j’adore lire, et je suis sûr que j’adorerais écrire. En plus si c’est aussi rémunérateur que cela, ça me permettrait peut-être d’en vivre aussi et d’avoir un peu plus de loisirs et un peu plus d’équilibre entre ma vie professionnelle et personnelle ». C’est ce qui m’a donné envie de me lancer dans le blogging. Isabelle Gonse : Vous dites que vous avez toujours adoré lire, vous avez lu beaucoup depuis l’adolescence, que ce soit des romans, des livres de développement personnel également? Olivier Roland : Non, à ma grande honte, j’ai essentiellement lu jusqu’à l’âge de 28 ans des œuvres de fiction, des romans. À partir de 28 ans, je me suis mis à lire des livres de non-fiction. Suite à ce blog de développement personnel, j’ai créé mon premier blog, un blog que j’ai laissé sur internet aujourd’hui car c’est l’exemple de tout ce qu’il ne faut pas faire pour créer un blog qui rapporte de l’argent sur internet. C’était un blog sur l’informatique avec un nom à coucher dehors, Techno-smart, qui ne veut pas dire grand-chose. J’avais tout faux, sur le nom, le positionnement, des stratégies pour me faire connaître, de la stratégie pour monétiser le blog. J’ai travaillé comme un fou sur ce blog pendant 6 mois pour gagner un mirobolant 16 euros. J’étais content comme vous pouvez l’imaginer. Isabelle Gonse : On va peut-être faire un petit rappel pour nos auditeurs sur ce qu’est un blog par rapport à un site internet notamment. Comme vous le dites, ce n’est pas un journal intime. Qu’est-ce qu’un blog? On peut vouloir gagner de l’argent avec un blog, mais on peut aussi vouloir le créer pour d’autres raisons. Est-ce que l’on peut juste en parler un peu, de ce qui se pratique…à quoi ça sert? Quelle est la différence entre un site internet et un blog? Olivier Roland : Il n’y a pas de différence précise entre les deux. On va dire qu’un blog est un site internet avec un ajout supplémentaire qui est que les lecteurs peuvent commenter les articles, ce qui crée des conversations entre l’auteur du blog et les lecteurs. C’est une limite un peu floue car on a des sites de journaux, des magazines où les lecteurs peuvent poster des commentaires, mais ce ne sont pas vraiment des blogs. On va dire que le blog est tenu par une personne ou un groupe restreint de personnes qui ont une connexion directe avec le lecteur. Ce n’est pas le même modèle que le magazine. Quand les lecteurs vont sur un blog, ils recherchent un contact avec l’auteur du blog… Isabelle Gonse : C’est plus interactif, cela facilite l’interactivité… Olivier Roland : Oui, il y a une connexion plus humaine, directe entre l’auteur et les lecteurs, à la manière d’un romancier…comme des fans d’auteur qui vont lire tous les livres d’un auteur. Isabelle Gonse : Pour un blog, il est important qu’il évolue sans cesse alors qu’un site peut être plus figé, plus statique. Olivier Roland : Oui, cela fait partie des choses que l’on peut donner pour différencier, mais encore une fois, on peut très bien avoir des sites qui sont mis à jour régulièrement et des blogs abandonnés. Un blog est une plate-forme qui permet de publier du contenu. Ces sont des articles, des textes, des émissions audio, radio qui peuvent être postées sur un blog par l’intermédiaire de YouTube. C’est une plate-forme de communication. Isabelle Gonse : C’est un peu l’intermédiaire entre une page Facebook et un site internet? Olivier Roland : Si on veut…on peut dire ça. Isabelle Gonse : Les gens qui le font en général, ils le font avec quel objectif? Je pense que peu le font pour gagner de l’argent? Olivier Roland : Un blog est une plate-forme de communication dans un sens large. Dès que quelqu’un veut communiquer à propos de quelque chose, il peut utiliser un blog pour le faire… Isabelle Gonse : Pour diffuser ses photos…des journalistes qui font un complément d’information… Olivier Roland : Exactement. A la base, le blog était un journal sur internet. Cela permettait à des personnes de donner des détails sur leur vie intime, sans se dévoiler, en le faisant anonymement. Ou tout simplement avoir un journal public. Mais rapidement, les personnes l’ont utilisé comme plate-forme de communication pour écrire des articles sur des sujets bien précis, des vidéos ou des podcasts, etc… Il y a une minorité de blogueurs qui envisagent la création et le développement d’un blog comme une entreprise avec un objectif de rentabilité. Souvent ce sont des personnes qui veulent créer leur petite entreprise sur le net qui souhaitent avoir un complément de revenu ou un revenu complet. Isabelle Gonse : On va revenir un peu au développent personnel. Vous me disiez en préparant cette émission, qu’il y a un livre qui vous a vraiment marqué et qui a changé voter votre vie. Ce livre s’appelle : « la semaine de quatre heures ». Olivier Roland : Exactement. Isabelle Gonse : Vous pouvez nous en dire quelques mots? Olivier Roland : Je venais de créer mon premier blog qui s’est révélé être un échec. J’ai lu un livre écrit par un américain, Timothy Ferris, et ce livre « la semaine de 4 heures » m’a mis une claque, et a changé ma vie. Il a complètement révolutionné mon approche de l’entrepreneuriat. Isabelle Gonse : Pourquoi? Olivier Roland : Je vais expliquer peut-être un peu le contenu de « la semaine de 4 heures ». Le concept de ce livre est que le fait d’être financièrement riche, et avoir la capacité de vivre comme un millionnaire sont deux choses bien distinctes. Ce n’est pas l’argent qui est tant important (c’est un outil qui nous permet d’être plus libre), c’est la liberté que l’on a pour mener la vie que l’on veut avoir. Pour Timothy Ferris, la valeur de l’argent se multiplie par quatre choses que l’on doit contrôler. La première, c’est ce qu’on fait. La deuxième chose, c’est quand on le fait. Où on le fait. Et avec qui on le fait. Plus on a de liberté de choisir de vivre ce que l’on veut, quand on le veut, avec qui on le veut, et où on le veut, et plus on a des chances de vivre heureux et de vivre une vie qui nous passionne. L’argent est un outil, qui nous permet d’augmenter notre liberté, mais ce n’est pas la chose absolue, sur laquelle on va se concentrer. C’est un outil parmi d’autres. Par exemple, il dit qu’entre un banquier qui travaille 80 heures par semaine, qui gagne 500 000 euros par an, et un entrepreneur malin qui travaille juste 20 heures par semaine, qui gagne 40 000 euros par an, mais qui a une liberté totale sur le quoi, le quand, le où, le qui, l’entrepreneur malin va avoir un style de vie beaucoup plus intéressant. Il aura le temps de vivre ses passions, de voyager, de rencontrer des gens qui l’intéressent…bref, de vivre une vie pleine et entière. Il faut donc savoir juste gagner de quoi vivre la vie dont on rêve en quelque sorte et ne pas travailler pour travailler. Isabelle Gonse : Pourquoi « la semaine de 4 heures » alors? L’objectif n’est quand même pas de travailler 4 heures par semaine? Olivier Roland : Le titre est un peu provocateur. Le but n’est pas de travailler 4 heures par semaine, mais de ne pas travailler pour le travail. Tim Ferris explique qu’il y a beaucoup de personnes finalement qui se donnent une montagne de travail par peur du vide, de l’ennui. Elles pourraient accomplir la même chose en moins de temps à condition de se concentrer sur l’essentiel. Il parle de la loi de Pareto, un économiste italien. Celui-ci explique que 20% des pays dans le monde se partagent 80% des richesses. Isabelle Gonse : La loi des 20/80 qui s’applique à beaucoup de choses finalement. Olivier Roland : Il s’est rendu compte que cette loi s’appliquait à énormément de domaines. Par exemple, dans une entreprise…

Isabelle Gonse : …que 20% des clients génèrent 80% du chiffre d’affaires. Olivier Roland : C’est presque cela. Lorsque j’ai fait une analyse de mon entreprise, je me suis rendu compte que 17% du chiffre d’affaires provenait de 81% de mes clients. C’est aussi l’idée que dans notre vie, 20% de nos actions apportent 80% des résultats. On a 20% de gens avec qui nous avons des relations qui nous apportent 80% de notre bonheur. A l’inverse 20% des gens que l’on côtoie nous apporte 80% de notre malheur et notre stress. Quand on s’identifie à ces 20% là, on a ensuite des leviers pour agir: si on est capable d’identifier dans tout ce que l’on fait au quotidien, les 20% de tâches où l’on est vraiment productif et où on accomplit 80% des résultats, et que l’on se concentre là dessus, on a beaucoup d temps pour faire plus de choses à côté. Isabelle Gonse : C’est un concept très intéressant, on va y revenir à travers un livre que vous nous recommandez. Avant cela, nous allons faire une pause musicale.

Isabelle Gonse : Vous êtes sur Radio Enghien FM98, avec Olivier Roland qui nous parle de développement personnel à travers les livres, notamment des livres pour changer de vie. Olivier, vous avez choisi cette musique, c’était quoi? Olivier Roland : C’était Mr. Jones des Counting Crows. J’ai choisi cette musique dont les paroles décrivent deux hommes qui sont dans un bar et qui se disputent pour savoir quelle belle femme les a regardés ou pas. Ensuite dans tout le reste de la chanson, ils rêvent un peu d’une vie idéale qu’ils n’ont pas. Cela m’a paru très pertinent dans le sens où l’on rêve d’une vie que l’on a pas. C’est aussi le but du développement personnel, peut être pas d’arriver à la vie rêvée absolument, mais au moins progresser pour avoir une vie meilleure. Cela me semblait être un bon point de départ pour cette émission. Isabelle Gonse : On a parlé tout à l’heure d’un livre qui vous a beaucoup marqué, qui vous a donné envie de changer de vie, c’est le livre : « la semaine de 4 heures ». Pouvez-vous nous en parler et nous donner envie de le lire à travers quelques exemples? Olivier Roland : Le message essentiel véhiculé par ce livre, c’est qu’il faut challenger le statu quo. Ce n’est pas parce que tout le monde fait quelque chose que c’est bien. Il donne des exemples géniaux qui vont nous motiver pour essayer de créer une vie beaucoup plus libre… Isabelle Gonse : Donnez-nous quelques exemples! Olivier Roland : Quel est le moyen pour arriver à ça? Tim Ferris donne plusieurs exemples : si on est employé, d’essayer de faire un peu plus de télé travail, chez soi, ce qui nous permet de travailler dans un environnement un peu moins contrôlé. En appliquant des règles comme le 20/80, on accomplit plus en moins de temps, on gagne plus de temps à faire des choses qui nous intéressent, ou alors, et c’est le cœur du livre, de créer une muse, c’est-à-dire une entreprise automatisée qui est à notre service. Une entreprise qui va permettre à des personnes qui sont intéressées par un sujet d’acheter des produits par notre intermédiaire, sans qu’on intervienne à un moment ou un autre, une fois que le processus a été mis en place. Si par exemple et vous avez écrit un livre sur la méditation, vous pourriez créer un site internet qui parle de la méditation. Une fois qu’il est mis en place, des gens vont venir le visiter tous les jours. A ces gens, vous proposez d’acheter ce livre que vous vendez en mode numérique, et donc pas besoin de l’imprimer sous format papier et de l’envoyer par courrier. Un tel site ou blog avec un livre numérique, peut vendre pour vous tout seul, sans que vous n’ayez rien à faire. Isabelle Gonse : Cela est valable pour les gens qui sont quand même assez branchés informatique. Il y a peut-être aussi des choses dans la vie de tous les jours que l’on peut automatiser, des tâches que l’on peut rendre systématiques sans avoir à intervenir. Olivier Roland : Exactement. Isabelle Gonse : Sans passer par un blog extrêmement professionnalisé, comme vous nous l’avez expliqué. Olivier Roland : C’est beaucoup moins compliqué que ce qu’on pourrait croire, mais cela peut rebuter certaines personnes. Le fait qu’il explique comment déléguer des choses dans sa vie personnelle même quand on est salarié, est assez intéressant. Par exemple, il parle du fait que l’on peut embaucher des personnes prestataires sur internet qui vont faire des choses pour nous même quand on est salarié. Cela est très développé aux USA, en France, c’est en train d’arriver. C’est ce qu’on appelle l’outsourcing. Aux États-Unis, il y a de plus en plus de personnes y compris des particuliers, des salariés, qui délèguent une partie de leur travail à des personnes trouvées sur des sites spécialisés dans ce domaine. Ce qui permet, en échange d’une partie de l’argent, d’avoir plus de temps pour soi. On retrouve cette logique de diminuer un peu son salaire, mais de gagner plus de temps pour soi. Isabelle Gonse : Je rappelle le titre de ce livre : « la semaine de 4 heures, de Tim Ferris », un américain. On peut le trouver sur internet, il a un site également? Olivier Roland : Le site est en anglais. Isabelle Gonse : Donc vous avez fait des résumés… Olivier Roland : Il vous suffit de taper : « la semaine de 4 heures » dans Google, et vous allez tomber dans l’un des trois premiers résultats sur mon blog : « des livres pour changer de vie ». Il y a un résumé assez complet du livre, ce qui permet déjà d’approcher le contenu du livre avant de l’acheter. Isabelle Gonse : Très bien. Il y a un autre livre aussi intéressant, c’est : « l’art d’aller à l’essentiel ». Il vient de sortir, et c’est celui qui m’a donné envie de vous inviter aujourd’hui. Ce livre est écrit par un américain, Leo Babauta. Il a été préfacé par vous, Olivier Roland. Vous le recommandez parmi un des meilleurs livres. « L’art d’aller à l’essentiel » a plein de petits trucs pratiques. Je vous laisse nous présenter ce livre en quelques mots. Olivier Roland : J’ai un petit exercice à proposer à nos auditeurs pour qu’ils comprennent le sujet du livre. Cela s’adresse uniquement à ceux d’entre vous qui sont chez vous. Je vous invite à vous lever, si vous êtes assis dans votre fauteuil, et à aller voir dans votre garde-robe. On vous laisse quelques secondes pour ouvrir le placard et regarder les vêtements qui sont dedans. Posez-vous la question : « quel est le pourcentage de ces vêtements que j’ai mis récemment? Quel est le pourcentage de vêtements que je n’ai pas mis depuis un an, deux ans…voir plus? » Souvent on s’aperçoit qu’il y a énormément de vêtements que l’on ne met plus depuis des mois voire des années et qui sont malgré tout dans notre placard parce qu’on n’a pas envie de s’en séparer ou on n’a jamais pris le temps de les trier? Si vous êtes dans ce cas, rassurez-vous, on est à peu près tous dans ce cas là. Il y a énormément de personnes qui entassent les objets chez eux. C’est ce que je souligne dans la préface. C’est le sujet de ce livre. Aujourd’hui nous vivons dans une ère d’abondance matérielle car nous avons accès à des tas d’objets pour des coûts relativement accessibles par rapport à nos grands-parents et nos arrières grands-parents. Et de ce fait, nous avons tendance, avec les sirènes du marketing, de l’ultra consumérisme, à acheter un peu trop d’objets. On se retrouve avec des tas de choses chez nous qui sont inutiles, qui prennent la poussière et s’entassent dans nos placards. Isabelle Gonse : Voilà, vous avez compris, c’est le printemps, le temps pour un bon nettoyage…pour faire de la place dans vos armoires, pour que des choses nouvelles puissent arriver. Et cela n’est pas valable qu’avec des choses matérielles. Il y a d’autres exemples que l’on peut donner, tels les e-mails et l’internet. Ils prennent beaucoup de place et de temps. Olivier Roland : Lorsque l’e-mail a été inventé, c’était génial, car il révolutionnait la communication. Aujourd’hui, si vous êtes comme la plupart des personnes, vous recevez beaucoup d’e-mails tous les jours, et cela peut être quelque chose de très stressant. Il faut savoir se limiter dans le nombre d’e-mails consultés tous les jours, et dans le temps consacré à y répondre. D’ailleurs, il y a beaucoup de personnes qui deviennent addictes aux e-mails et qui les consultent 5, 10, à 15 fois par jour, parfois d’avantage. Isabelle Gonse : Parfois en permanence, dès qu’il y en un qui arrive, on va le regarder même si on faisait autre chose… Olivier Roland : Les pires, ce sont les BlackBerry ou les iPhone qui sont configurés de manière à nous prévenir dès qu’il y en a un nouveau. Cela nous interrompt en permanence. Et s’il y a quelque chose qui ruine votre productivité, qui vous empêche d’être vraiment performant quand vous faites quelque chose, c’est d’être constamment interrompu dans ce que vous faites, car cela brise votre concentration, et à chaque fois, vous devez prendre quelques secondes de plus pour vous mettre de nouveau à la tâche. Quelques techniques simples pour limiter vos e-mails : si vous êtes addictes aux mails, et qu’une des premières choses que vous faites, est de regarder vos mails, alors arrêtez. Ce n’est pas la meilleure manière de commencer la journée. En effet, c’est souvent la première chose que l’on va faire pour colorer notre journée, notre humeur, dans les pensées que l’on va avoir. Si vous commencez par vos e-mails, vous allez avoir tendance à les regarder plus souvent que si vous ne l’aviez pas fait et surtout, c’est vraiment la priorité que de consulter vos e-mails? Il faut se poser la question. Cela peut être le cas si vous êtes dans une profession où c’est indispensable, mais pour la plupart des gens ce n’est pas le cas. Si au lieu de regarder vos e-mails en premier, vous faites une petite action qui va vous avancer vers un objectif qui importe pour vous…si par exemple vous souhaitez écrire un livre, ou créer votre entreprise, si dès le matin, la première chose que vous faites c’est par exemple d’écrire une page, ou vous renseigner sur la création d’entreprise, avancer un peu plus sur votre dossier. Si dès le matin, c’est la première chose que vous faites, ce qui est génial c’est que à 10h-10h30, peut être même avant de partir au boulot, quand vous aurez fini cette première tâche, quoique vous fassiez ensuite dans votre journée, même si c’est une journée de folie, et que vous n’arrêtez pas de courir à gauche et à droite pour faire des trucs pas très intéressants, quoiqu’il arrive, vous aurez déjà accompli cette petite action qui vous avance vers ce que vous voulez faire. Si vous faites cela très régulièrement, forcément au bout d’une semaine… Isabelle Gonse : Il y aura 7 pages et le livre se construit petit à petit…

Olivier Roland : Exactement. Isabelle Gonse : Mais alors avant ça, cela nécessite une étape préalable qui consiste à définir ses objectifs principaux, les fameux 20% qui sont importants et de fixer ses priorités, et savoir éliminer les choses qui ne sont pas essentielles. Olivier Roland : Exactement. Cela fait partie de la semaine de 4 heures et dans beaucoup de livres sur la productivité et le développement personnel. Comme vous l’avez dit, il faut savoir ce que l’on veut dans la vie, et se fixer des objectifs… Isabelle Gonse : Dans ce livre Leo Babauta, dit : « des objectifs oui, mais trop ». C’est à dire pas trop ambitieux, il ne faut pas vouloir tout faire. Il vaut mieux avoir 3 tâches importantes par jour, et accepter que l’on ne fera pas tout. Olivier Roland : Voilà. Il faut savoir mettre certaines choses de côté en se disant : je verrais plus tard. En général on n’y revient pas, mais cela peut être intéressant de créer un fichier Word où vous mettez toutes les choses que vous voulez faire plus tard. Comme ça, cela vous libère l’esprit de ça, et même si on n’y revient pas, ça nous rassure quelque part, car c’est noté, on ne peut pas les oublier. Et si jamais un jour on a du temps, on pourra si remettre. Donc il ne faut pas se fixer trop d’objectifs au risque de se disperser, de ne plus rien faire. Il faut savoir identifier les 20% de choses qui nous importent vraiment. On a tous des objectifs qui nous importent vraiment, comme par exemple avoir des enfants, se lancer dans la chanson… Isabelle Gonse : changer de job… Olivier Roland : se lancer dans des actions humanitaires par exemple, et que l’on repousse toujours, jusqu’à se rendre compte au bout d’un moment que cela fait des années que l’on dit ça, et que si un jour on veut le faire, il serait temps de s’y mettre. Isabelle Gonse : Juste pour clore sur les e-mails, une bonne boite e-mail c’est une boite vide. On trie tout au fur et à mesure. On ne garde rien pour plus tard. Olivier Roland : Exactement. Isabelle Gonse : Des e-mails…on en écrit mais pas trop et pas trop long. Quelques lignes suffisent. Olivier Roland : Et on essaie de faire cela par lot, c’est-à-dire que l’on ne consulte pas 15 fois par jour. L’idéal c’est 2 fois par jour, une fois en fin de matinée, une fois en fin d’après midi. On gagne beaucoup de temps à faire les choses de façon groupée. Isabelle Gonse : Par exemple, vous avez des coups de fil à passer, au lieu de les étaler sur toute la journée, vous prenez une heure pour passer tous vos coups de fil. Olivier Roland : Exactement. Vous mettez votre téléphone en mode avion ou silencieux, vous laissez les gens arriver sur votre boite de réception. Pendant ce temps, vous travaillez sur ce qui est important, sans être dérangé. Ce n’est pas possible pour tout le monde évidemment, notamment si vous êtes employé, mais essayez de vous ménager le plus possible de périodes de travail sans interruption. Cela brise vraiment votre capacité à accomplir les choses en peu de temps que d’être interrompu en permanence. De plus, cela augmente votre stress de manière importante. Cette simplicité s’applique à l’environnement aussi. Au bureau, il vaut mieux ne pas avoir 36 000 papiers qui traînent, pas trop d’objets, pas trop de choses qui finalement vont vous distraire de ce que vous êtes en train de faire. Dans le livre, Leo Babauta donne une méthode qui permet de vider sa vie de tout ce qui est un peu inutile. Je peux peut-être la donner car vous pouvez l’appliquer facilement chez vous, juste après cette émission sur quelque chose d’aussi bête qu’un tiroir par exemple. Vous allez voir que cela s’applique aussi à votre vie. Le processus est très simple. Vous prenez un tiroir où il y a le plus de désordre possible, vous avez mis n’importe quoi dedans, il y a des menus de restaurants qui n’existent même plus, des tickets de cinéma… Isabelle Gonse : On s’y reconnaîtra tous… Olivier Roland : Voilà, on s’y reconnaîtra tous. Vous prenez ce tiroir maléfique que vous ne voulez surtout pas ouvrir, avec parfois une odeur nauséabonde qui vous rappelle votre salle de sport au lycée, vous videz tout, vous mettez tout par terre. Vous faites une pile, et de celle-ci vous ne récupérez que l’essentiel, les objets que vous utilisez. Vous jetez tout le reste. Cela peut ne pas être facile. Vous remettez ce qui est essentiel dans le tiroir en groupant par catégorie et en espaçant les objets. Vous pouvez commencer ce processus extrêmement simple par le tiroir, et ensuite l’étendre à tous les tiroirs, toutes les étagères, les placards. Vous pouvez faire cela en plusieurs semaines, un tiroir par jour, une étagère de placard par jour, cela ne vous prendra pas trop de temps et au bout d’un moment, vous allez vous retrouver avec un intérieur moins encombré, plus épuré, qui va vous donner plus d’énergie, plus de bonheur. Une étude a été faite par l’université de l’Illinois qui a démontré qu’une table encombrée, cela ruine notre concentration et notre productivité. Comme il y a beaucoup de choses sur notre bureau, notre œil va sans cesse être attiré par eux, une fraction de seconde à chaque fois, mais au bout d’une journée, cela compte. En général, on est mieux dans un environnement propre, sans trop de bibelots qui traînent partout. Tout n’est pas surchargé par rapport à une salle où tout est en désordre où les armoires croulent sous les objets qui ne servent plus à rien. Isabelle Gonse : C’est un livre dont je vous rappelle le titre : « l’art d’aller à l’essentiel, de Leo Babauta », qui a été publié il n’y a pas très longtemps aux éditions Leduc. Vous trouverez un résumé en français sur le site d’Olivier Roland. Vous avez écrit la préface de ce livre. Olivier Roland : Le blog c’est : « des livres pour changer de vie ». Vous pouvez aussi aller sur le blog et taper le nom du livre dans le moteur de recherche. Isabelle Gonse : On va peut-être en profiter pour présenter Leo Babauta, et pour parler aussi des traductions de ses textes que vous faites. Qui est Leo Babauta? Olivier Roland : Leo Babauta est un journaliste américain, qui n’est pas né avec une cuillère d’argent dans la bouche. En 2007, il était très endetté, il avait un travail de journaliste très prenant, il est père de six enfants, il était très stressé, en surpoids, il fumait…il avait une vie qui ne le satisfaisait pas pleinement. Il s’est dit qu’il fallait absolument l’améliorer et a décidé d’aller à l’essentiel. C’est cette méthode qu’il a utilisée qu’il décrit dans son livre. il a créé un blog qui est devenu extrêmement célèbre aux États-Unis qui s’appelle Zenhabits, que l’on peut traduire par Habitudes Zen. En deux ans, alors qu’il a fait tout seul à côté de son boulot, sa famille, ses enfants, il a atteint plus de 200 000 lecteurs réguliers, ce qui est plus que beaucoup de journaux et magazines. Il est une vraie star aux États-Unis. J’ai découvert son blog, en 2008 et j’ai trouvé son style d’écriture et le contenu tellement intéressant que je me suis dit que je voulais le faire connaître aux Français. Il se trouve que son blog est en uncopyright, cela veut dire que tout le monde peut utiliser ses articles sans lui demander son avis. J’ai décidé de traduire ses meilleurs articles sur un blog qui s’appelle habitudes zen. Vous pouvez le trouver facilement sur Google. Ses articles vont vous enseigner à être plus productif, à aller à l’essentiel, être plus heureux, avoir moins de stress, pouvoir vous consacrer à d’autres choses dans votre vie. Isabelle Gonse : Donc il publie de nouveaux articles, régulièrement et vous, vous traduisez ceux qui vous semblent les plus intéressants… Olivier Roland : Exactement. Je ne les traduis pas tous. C’est quelqu’un de très productif, qui écrit beaucoup d’articles. Je prends les meilleurs et je les publie sur habitudes zen. Isabelle Gonse : C’est donc votre deuxième blog : « habitudes zen ». Pour les anglophiles, qui veulent voir le site original c’est : « http://www.zenhabits.net » Nous allons parler d’un troisième livre que vous recommandez. Olivier Roland : Oui. « L’art de la méditation ». Isabelle Gonse : L’art de la méditation, c’est quelque chose de très à la mode en ce moment. On en parle beaucoup. Après, est-ce qu’il y a beaucoup de gens qui le pratiquent? Car ce n’est pas évident de s’y mettre. Vous, vous avez mis cela en pratique je pense. Olivier Roland : « L’art de la méditation » a été écrit par un français relativement connu qui s’appelle Mathieu Ricard. Son histoire est intéressante, car à la base, il est généticien. Il a décidé de tout plaquer pour devenir moine bouddhiste. Il est parti au Tibet, il a appris le tibétain et est devenu moine bouddhiste. Il est aujourd’hui l’interprète officiel du Dalaï-Lama quand il vient en France. Il a voulu le rendre accessible pour les Occidentaux qui ne connaissent rien au bouddhisme ni à la méditation. La méditation est une activité spirituelle, compatible avec toutes les religions et même avec l’athéisme. Si vous êtes un athée militant vigoureux, vous pouvez tout à fait pratiquer la méditation. Il y a énormément d’études scientifiques qui ont prouvé les bienfaits de la méditation sur la santé et le bien-être. Notamment, il a été prouvé que 5-10 min par jour réduisent considérablement le stress, la tendance à la colère, à la dépression, cela renforce le système immunitaire, alors que le stress diminue la capacité du système immunitaire à lutter contre les maladies. Cela renforce les émotions positives, l’attention, la concentration. Cela diminue la tension artérielle chez les hypertendus. Elle a énormément d’effets positifs. Isabelle Gonse : Je voudrais ajouter que cela a été pas mal défendu par Bernard Giraudeau qui a pratiqué la méditation. Il en parlait dans un de ses livres. David Servan Schreiber aussi. Ce sont des personnes qui ont eu des souffrances importantes dues à leur maladie et qui arrivent grâce à cela à mieux supporter la souffrance. Elles ont vraiment fait l’apologie de la méditation. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce n’est pas si compliqué de démarrer. 5 minutes par jour suffisent pour avoir des effets bénéfiques… Isabelle Gonse : Vous pratiquez vous? Olivier Roland : Oui. C’est une très bonne manière de démarrer sa journée. Commencez en faisant 5 minutes de méditation, cela vous donne un état d’esprit positif pour le reste de la journée. Vous pouvez faire cela le matin ou le soir… Isabelle Gonse : Vous êtes installé comment? Dans la position du lotus? Olivier Roland : Dans la position du lotus, mais ce n’est pas obligatoire. Pour les personnes qui ont des problèmes aux hanches, elles peuvent s’asseoir. Les mains reposants sur le giron, la partie du corps allant de la ceinture aux genoux en position assise, les épaules légèrement relevées, penchées vers l’avant et la colonne vertébrale bien droite. Il donne l’image d’une pile de pièces d’or. On imagine que notre colonne est une pile de pièces d’or en équilibre. Le menton légèrement rentré, vous regardez droit devant vous, vous pouvez fermer les yeux si vous voulez. Une manière simple de démarrer, c’est de se concentrer sur sa respiration. Concentrez-vous sur votre inspiration et votre expiration au moins 5 minutes. Isabelle Gonse : Et on chasse toutes les idées parasites, toutes les idées qui passent? Olivier Roland : Le but n’est pas de se vider l’esprit mais juste de se concentrer sur sa respiration pour la ressentir pleinement. Ce qui est intéressant, c’est que très rapidement, pour certains, il y a des pensées parasites qui vont venir s’installer. D’ailleurs le cerveau est conçu pour penser à des choses qui n’ont rien à voir. C’est normal. Parfois vous allez vous rendre compte que vous êtes complètement parti ailleurs et vous dire : « mince, j’ai oublié de me concentrer sur ma respiration ». Dans ce cas, il faut simplement revenir sur votre respiration et continuer pendant 5-10 minutes. Quelque chose de tout bête que vous pouvez faire juste après cette émission, cela ne prend que 5 minutes, et cela nous montre à quel point en permanence, on a des pensées qui viennent nous parasiter, y compris quand on doit se concentrer sur des tâches que l’on doit accomplir rapidement et qui viennent nous empêcher de vivre le moment présent puisque l’on va penser à des choses liées au passé ou au futur plutôt que de vivre dans l’instant présent et aussi nous empêcher d’être productif, d’être vraiment concentré sur ce que l’on fait. Et cela, ça nous aide déjà à prendre conscience de ça et à nous laisser un peu moins envahir par les pensées parasites au quotidien. Isabelle Gonse : Cela peut être intéressant de faire des stages de méditation, car le problème des livres, c’est que parfois il est difficile de les appliquer dans la vie courante. C’est un sujet que vous avez traité, on y reviendra… Olivier Roland : Effectivement, lire des livres sans les appliquer cela ne sert à rien. Donc pourquoi pas faire des stages de méditation. Il faut juste faire attention car il y a un peu de tout et n’importe quoi dans ce milieu-là. Le mieux c’est d’essayer plusieurs cours et de prendre la personne qui vous parle le plus. Isabelle Gonse : Je vous propose de faire une autre petite pause musicale.

Isabelle Gonse : Voilà, on se retrouve sur Radio Enghien avec Olivier Roland. Qu’est-ce que l’on vient d’écouter Olivier? Olivier Roland : C’était un poème de Rudyard Kipling qui est l’auteur du livre de la jungle. Le nom français c’est : tu seras un homme mon fils, mis en chanson par Bernard Lavilliers. C’est un beau poème de développement personnel. Isabelle Gonse : C’est vrai, c’est un beau texte. On va continuer à parler des livres que vous recommandez sur votre blog « des livres pour changer de vie ». Il y en a un qui s’appelle : « comment se faire des amis ». J’ai été étonnée de voir ce livre faire partie de votre sélection puisque c’est un livre qui existe depuis au moins 50 ans. C’est un livre très connu, est-ce qu’il est encore d’actualité? En quoi est-ce qu’il est intéressant et actuel aujourd’hui? Olivier Roland : C’est un livre qui a été publié en 1936, donc il n’est plus tout jeune. Comme il y a des livres qui ne sont plus tous jeunes mais qui ont gardé leur pertinence, celui-ci en fait partie. Contrairement à ce que son titre laisse entendre, ce n’est pas juste à propos de comment se faire des amis. C’est en gros, comment gérer notre ego et l’ego des autres dans nos relations avec les autres. C’est vraiment quelque chose de très important. Quand on lit ce livre, on se rend compte à quel point l’ego est prédominant dans nos relations avec les autres.L’auteur, Dale Carnegie explique que cela ne sert à rien de se lancer dans de grandes argumentations pour essayer de convaincre l’autre de notre point de vue. C’est très rare d’y arriver. Tout ce qu’on arrive à faire en général c’est d’énerver la personne en face et de compliquer nos relations. Il faut d’abord savoir écouter l’autre. Cela n’empêche pas qu’il faut savoir débattre, mais il faut savoir écouter l’autre, comprendre son point de vue et ménager son ego. Il donne l’exemple d’Al Capone qui dit : « j’ai passé les meilleures années de ma vie à donner du plaisir et de l’amusement aux gens. Quelle a été ma récompense? Les insultes et la vie d’un homme traqué ». C’est une loi universelle très difficile à accepter, 99 fois sur 100 l’être humain se juge innocent quelque soit l’énormité de sa faute. C’est vraiment quelque chose qu’il faut intégrer dans nos relations avec les autres. Même si vous pensez que l’autre en face est horrible, lui ne se voit pas comme ça. C’est quelque chose qu’il faut prendre en compte dans notre manière d’aborder les autres. Il donne des principes extrêmement concrets et faciles à appliquer. Le premier principe est de ne pas critiquer, de ne pas condamner, de ne pas se plaindre. Cela semble un peu biblique, mais ce sont des choses simples que vous pouvez essayer pendant une semaine, un mois et vous verrez si cela améliore ou pas vos relations de tous les jours. Le second principe est de complimenter honnêtement et sincèrement. Plutôt que d’essayer de trouver la faille dans ce que dit la personne en face de vous, de donner votre point de vue, de critiquer, essayer de trouver les points positifs et complimenter sincèrement sur ces points. Le troisième principe est d’avoir le sourire. Cela parait évident… Isabelle Gonse : Vous l’avez…et cela s’entend… Olivier Roland : Cela s’entend au téléphone, à l’antenne. En plus quand on est en face de la personne, cela se voit. Cela nous est tous arrivé d’aller dans un magasin et de voir un artisan qui n’avait pas le sourire. Même si cette personne a les meilleures compétences du monde, cela ne donne pas envie…on aime bien les gens qui sourient. C’est quelque chose qui fait partie de la communication, de la chaleur humaine. Essayez d’avoir le sourire, de faire cela pendant 30 jours, de sourire plus, de complimenter etc… Le fait aussi de retenir le nom d’une personne revêt une grande importance pour elle. Essayez de répéter le nom dans votre esprit… Isabelle Gonse : Oui, parce que quand on se trompe, cela ne fait pas plaisir. Olivier Roland : C’est important de retenir le prénom des gens et de l’utiliser dans la conversation. Sachez écouter, encouragez les autres à parler d’eux même. Cela est lié à notre ego, on adore parler de nous même. Si vous encouragez les autres à parler d’eux, ils vont aussi apprécier de vous écouter. Parlez à votre interlocuteur de ce qui l’intéresse. Il y a une certaine réciprocité, la personne va ensuite vous demander ce qui vous intéresse. Faites sentir aux autres leur importance, et faites-le sincèrement. Il précise bien cela dans son livre. Ce n’est pas une technique pour manipuler, car de toute façon la manipulation, au bout d’un moment ça se repère et cela va à l’encontre de l’objectif donné dans ce livre qui est d’avoir de bonnes relations avec les autres. Faites-le sincèrement, vous pouvez toujours trouver du bon chez les personnes. Après, si vous êtes devant votre ennemi juré… Isabelle Gonse : Cela ne sera pas applicable… Olivier Roland : Dans la vie de tous les jours, on peut améliorer ses relations avec les autres et vivre des relations plus épanouies, plus positives. Isabelle Gonse : C’est donc un livre qui reste d’actualité qui est réédité régulièrement… Olivier Roland : Absolument. C’est un best-seller qui a été vendu à des millions d’exemplaires et en plusieurs langues. Isabelle Gonse : On rappelle le titre : « comment se faire des amis » de Dale Carnegie. Un petit livre de chevet, finalement… Olivier Roland : Il se lit très facilement. Il a des chapitres courts avec des choses concrètes que l’on peut appliquer au quotidien. Isabelle Gonse : Il faut cesser les discussions vaines…qui a tort…qui a raison… Olivier Roland : Au final tout le monde sort stressé, épuisé et tout le monde reste sur sa position. Isabelle Gonse : Il y a un autre livre un peu dans le même esprit que vous nous recommandez aussi. Cela s’appelle : « cessez d’être gentil, soyez vrai » de Thomas D’Ansembourg. C’est un livre d’un des chantres de la communication non violente, la CNV. Il se trouve que je connais un peu la CNV, j’ai fait une émission sur la communication non violente sur Radio Enghien en invitant Michelle Guez, spécialiste en la matière. Ce livre rappelle les principes de la communication non violente. Je vous laisse nous en parler à travers ce que vous avez retenu, sur votre site peut-être… Olivier Roland : Oui, vous pouvez taper Thomas D’Ansembourg… Isabelle Gonse : Il est belge, ou canadien? Olivier Roland : Canadien. En gros, la communication non violente, c’est qu’on a plus facilement tendance à dire leurs quatre vérités aux autres, et à dire : « tu es ainsi plutôt que je ressens cela ». La communication non violente consiste à exprimer sa vérité dans le respect des autres, sans les heurter, sans être violent avec eux au niveau de la parole. C’est le sujet du livre. L’auteur pose cette question : « est-ce que vous faites souvent l’effort d’inventorier les sentiments qui motivent vos jugements ». Par exemple, le fait de donner des noms d’oiseaux à quelqu’un. Quels sont les sentiments derrière qui nous font dire ça? Est-ce-que l’on est capable d’identifier les besoins qui sont camouflés derrière nos propos. Est-ce qu’on fait aux autres des propositions réalistes, négociables, plutôt que de les mettre dos au mur? Isabelle Gonse : Si je résume, c’est une démarche en quatre étapes qui consiste dans le cadre d’un différent avec une personne à constater une situation. Par exemple : « hier soir, tu ne m’as pas adressé la parole lors de la soirée ». Plutôt que de la juger et de l’attaquer, il vaut mieux dire : « je me suis senti triste, délaissé… » par exemple. Après avoir exprimé son sentiment, on passe à son besoin : « j’ai besoin de chaleur, de confiance.. », et donc on demande à la personne de faire une demande qui ne soit pas trop exigeante, mais réaliste. Par exemple : « peux-tu m’expliquer ce qui ce passe ou pour quelle raison tu ne m’as pas adressé la parole »?  Cela permet d’engager une communication sur une base constructive qui fait que l’autre a envie de communiquer et ne se bloque pas. Cela ouvre la communication. Olivier Roland : Vous avez très bien décrit le processus. Isabelle Gonse : On peut peut-être citer un autre livre dans le même registre : « les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs) » de Marshall B. Rosenberg. Les mots ça peut tout ouvrir ou tout fermer finalement. C’est un livre avec beaucoup d’exemples de situations dans lesquelles on peut réagir de telle ou telle manière. Olivier Roland : Il y a un exercice que j’ai tiré du livre « cessez d’être gentil, soyez vrai ». C’est de pratiquer l’empathie, lorsque que quelqu’un vous exprime ses griefs. Écoutez sans rien faire, portez votre attention sur les sentiments et besoins de votre interlocuteur. Reflétez les sentiments et les besoins de votre interlocuteur en les reformulant. Par exemple, si quelqu’un dit : « je suis énervé parce que tu es comme ci ou comme ça », reformulez en disant : « je comprend que je t’ai blessé en faisant ça, que tu voulais qu’on passe un moment ensemble ». Reformulez et observez les signes de relâchement et de détente qui accompagnent votre tentative de communiquer de manière non violente même si l’autre n’est pas dans cette démarche là. Souvent quand on a cette démarche de communication non violente envers quelqu’un qui nous agresse verbalement , cela va le calmer et faire repartir la discussion sur de meilleures bases.

Isabelle Gonse : Oui, cela va calmer le jeu.Vous avez aussi un petit exemple à nous donner sur un mode de communication non violente. Olivier Roland : L’auteur donne un exemple dans son livre, il dit qu’il faut savoir dire non. Beaucoup de personnes, par peur du conflit, ne savent pas dire non. Il donne cet exemple, dans lequel beaucoup se reconnaîtront. Un couple est invité régulièrement par les voisins à des après-midi barbecue. Ils ont peut-être apprécié d’y aller au début, mais très vite ils se sont ennuyés dans ces après-midi, et ils auraient bien aimé faire autre chose. Mais à chaque fois que le voisin les invite, ils n’osent pas dire non pour ne pas créer de conflit et garder de bonnes relations de voisinage. Grâce à la communication non violente, on peut apprendre à dire non de manière diplomatique sans blesser l’autre, tout simplement en disant que nous aussi nous avons des besoins et que nous avons envie de faire des choses qui nous épanouissent. Cela peut être quelque chose d’assez bloquant pour certaines personnes surtout dans les activités qui nous plaisent pas qui prennent notre temps et qui nous empêchent de faire ce que l’on a envie de faire. Isabelle Gonse : Cela revient à ce qu’on disait tout à l’heure, à savoir, choisir ce qui est important pour nous et aller à l’essentiel, ne pas se disperser en acceptant des tas d’invitations à droite et à gauche, alors qu’en fait ce jour là c’est plus important de rester à la maison et de lire un bon livre ou d’être à deux. Tous ces livres, Olivier Roland, comment fait-on pour les appliquer vraiment dans la vie? Comment passer de la théorie à la pratique et les appliquer dans sa vie? Est-ce-que vous, vous y arrivez? Olivier Roland : Oui, j’y arrive. J’essaie de le faire. Je n’y arrive pas pour tous les livres, je l’avoue. Effectivement, lire beaucoup de livre de non-fiction et ne rien faire derrière, cela ne sert à rien. Je peux vous donner quelques techniques simples. Quand vous lisez un livre, prenez 3 actions concrètes que vous pouvez faire demain pour améliorer votre vie. Ce ne sont pas des choses que vous allez faire toute votre vie, mais ce sont des choses que vous allez tester quelques jours, un mois. Vous prenez 3 actions, et à la fin du livre, quand vous l’avez terminé, dans ces 3 actions, vous en choisissez une seule que vous allez mettre en pratique dans votre vie et expérimenter. Vous observez si cela vous apporte quelque chose ou pas, si c’est difficile ou pas. Si cette action ne se révèle pas positive, vous n’arrivez pas à la faire, vous essayez de faire la deuxième etc…Si vous arrivez à ne tirer qu’une seule action de chaque livre pour améliorer votre vie, vous allez vraiment en tirer quelque chose de concret. C’est peut-être plus que juste des connaissances théoriques qui vont venir grossir votre cerveau avant que vous ne les oubliez, mais des compétences que vous aurez acquis et que nous ne pourrez plus oublier. Isabelle Gonse : Et pour cela , il faut s’entraîner. Il faut le faire sur quelques semaines, un mois pour que cela devienne une habitude. Olivier Roland : Voilà. Il y aussi quelque chose qui peut nous empêcher d’appliquer un livre, c’est le scepticisme. On a un doute sur l’auteur, sur l’application etc… C’est bien d’être sceptique, mais il faut l’être de la bonne manière. Être sceptique et ne rien faire derrière, cela ne sert à rien. Il faut être sceptique en ayant un peu la démarche du scientifique dans son laboratoire qui teste les choses. Soyez sceptique en vous disant qu’il faut essayer ce que propose l’auteur pour voir si cela s’applique à votre vie. Vous verrez par vous même si ce que préconise l’auteur s’applique à vous. Si cela ne s’applique pas à vous, vous n’êtes pas obligé de le faire toute votre vie. Isabelle Gonse : On ne peut pas tout faire de toute façon…On peut essayer différentes choses et en garder un petit quelque chose à chaque fois et changer petit à petit. Cela va aussi dans l’esprit de ne pas vouloir tout changer en même temps, de ne pas se fixer des objectifs trop ambitieux, de ne pas vouloir appliquer tout ce qu’il y a dans un livre, parce qu’on y arrivera jamais. Olivier Roland : Exactement. D’ailleurs, cela nous amène au prochain livre. Isabelle Gonse : Alors justement, vous pouvez nous parler des exemples que vous avez appliqués dans votre vie, comme la méditation. Quelles sont les autres petites habitudes que vous avez récoltées à droite et à gauche comme ça…peut être dans le domaine personnel plus que dans le domaine informatique? Olivier Roland : Déjà les livres sur la santé qui ont complètement révolutionné ma manière de considérer ma santé. Avant, je ne me souciais pas de ce que je mangeais, je ne faisais pas de sport, et je pensais que seuls les vieux devaient se préoccuper de leur santé. J’avais tord. Je me suis mis à manger plus sainement, plus de légumes, moins de pizzas. Je fais du sport, j’ai plus d’énergie, je me sens mieux. Isabelle Gonse : Vous avez testé, expérimenté et ça marche… Olivier Roland : Tout à fait. Isabelle Gonse : Autre chose? Olivier Roland : Oui beaucoup d’autres choses. J’essaie de ne pas regarder mes mails en premier, de me concentrer sur mes objectifs. Je travaille toujours en lot, sans interruption. Je n’ai pas d’alerte e-mail, je met mon téléphone sur répondeur pour ne pas être dérangé, et je travaille dans une concentration la plus forte possible. Ensuite, il y a le livre « la semaine de 4 heures » que j’ai appliqué de A à Z. C’est ce qui m’a permis de créer cette entreprise sur le web aujourd’hui et qui me permet de vivre n’importe où. Isabelle Gonse : On va parler d’un dernier livre de votre sélection. Après il y en a plein d’autres. D’ailleurs on va dire à nos auditeurs, s’ils ont des suggestions de lecture de livres sur votre blog, qu’ils n’hésitent pas. Le blog s’appelle « des livres pour changer de vie ». Olivier Roland : Il suffit de le taper dans Google pour le trouver. Isabelle Gonse : Parmi vos best of, il y a également « la voix du Kaizen ». Cela vient de l’Asie? du Japon? Olivier Roland : Cela vient du Japon. L’ironie, c’est qu’à la base c’est une méthode américaine qui a été exportée au Japon après la seconde guerre mondiale, pour aider le pays à se reconstruire. C’est une technique qui a été abandonnée aux Etats-Unis mais qui a explosé au Japon. Vous allez y retrouver la philosophie précédente. Par exemple, plutôt que de se dire que l’on veut écrire un livre, et que l’on veut avoir écrit 100 pages, prendre le problème à bras le corps et s’y jeter complètement, il vaut mieux faire des petits pas et progresser petit à petit. Plutôt que de se dire que ça fait 10 ans que je veux écrire un livre, et bien je vais commencer par écrire une demi-page par jour. Cela ne prend pas tant de temps que ça et petit à petit, je vais m’habituer à écrire. Au début, je vais écrire beaucoup de pages qui n’ont aucun intérêt, mais au fur et à mesure, je vais construire ce roman et y passer plus de temps. C’est l’idée de progresser petit à petit pour briser un peu notre objectif ambitieux en tous petits objectifs… Isabelle Gonse : Sinon, cela fait très peur… Olivier Roland : Exactement. Cela fait peur, on procrastine, on remet toujours au lendemain. C’est une des motivations que l’on a pour toujours remettre les choses au lendemain. Cela nous fait peur, on se dit que c’est trop gros, qu’on y arrivera jamais. Avoir des objectifs comme ça, facilement atteignables, cela rassure, il faut juste s’assurer que ces objectifs nous amènent vers le but que l’on veut réaliser. Isabelle Gonse : Il faut réaliser des petits bouts de votre grand objectif en fait. Olivier Roland : L’auteur donne des petits exemples tirés de la vie de tous les jours. Par exemple, si vous voulez maigrir, commencez par une cuillère de riz en moins. Si votre bureau disparaît sous la paperasse, et que vous vous dites tous les jours que vous allez le ranger, et bien classez une feuille par jour. Rangez un crayon, un trombone par jour. Ce sont des choses simples mais qui à la fin donnent des résultats et au fur à mesure vous allez y prendre goût. Si vous n’aimez pas l’exercice physique, montez 3 à 5 marches par jour, faites quelque chose plutôt que rien. Isabelle Gonse : Donc cela c’est « la loi du Kaizen » qui a été écrite par un japonais, un américain? Olivier Roland : Un américain qui s’appelle Robert Maurer. Isabelle Gonse : On peut retrouver le résume sur votre site. Je voudrais ajouter un livre qui va un peu dans le même sens d’un professeur qui s’appelle Michel Lejoyeux que j’ai accueilli dans l’émission au mois de novembre, un bout de chemin ensemble. Il a écrit : « changer..en mieux ». Il parle de plein de registres dans lesquels on peut changer. Par exemple, arrêter de fumer, arrêter de boire, se mettre à faire du sport. C’est la même idée, commencer par un petit objectif, vous verrez que c’est un plaisir de changer, et vous aurez envie de continuer. Le livre est sorti fin 2011, vous le trouverez facilement. Michel Lejoyeux, Changer..en mieux. Cela va vraiment dans le même sens que ce que vous disiez. Isabelle Gonse : Il nous reste un peu de temps ensemble, après la pause musicale, nous allons avoir un témoignage. C’est celui d’une personne qui a fait une formation avec vous, vous organisez aussi deux types de formations, sur vos blogs avec vos élèves comme vous dites. Est-ce-que vous pouvez nous expliquer un peu ces formations? Olivier Roland : Il y a une formation « agir et réussir » conçue pour aider les personnes qui veulent créer leur entreprise mais qui remettent sans cesse leur projet au lendemain. Cela les aide à dépasser cette procrastination, à se mettre en route et au final à créer leur entreprise. Et j’ai une formation qui explique comment écrire et développer un blog qui marche pour gagner un complément de revenu ou un revenu complet. Isabelle Gonse : Ces sont des formations que vous faites sur le web. C’est payant, ce qui vous permet aussi de gagner votre vie avec votre blog. Les gens font ça à leur rythme en recevant des e-mails de votre part… Olivier Roland : Une fois qu’ils sont inscrits, ils reçoivent des e-mails avec un lien qui amène au cours qui est souvent sous forme de video, audio texte. Cela permet de suivre le cours à son rythme, c’est le grand avantage d’une formation comme ça en ligne. Et surtout cela permet de consulter la formation où que l’on soit dans le monde. J’ai des personnes au Québec, en Belgique, en Suisse ou en Nouvelle Calédonie. Isabelle Gonse : C’est sur toute l’année ou il y a des sessions bien précises… Olivier Roland : Des sessions d’inscription… Isabelle Gonse : Des sessions d’inscriptions qui peuvent du coup regrouper pas mal de monde, puisque vous n’avez pas besoin d’avoir tout le monde dans la même salle. C’est assez interactif, vous donnez des conseils plus personnalisés aussi? Olivier Roland : Cela dépend des formations. Il y en a où on peut interagir et il y a des séances de coaching commun, où on discute ensemble avec les membres, et d’autres où ça va être plutôt un type de formation en DVD. Isabelle Gonse : Nous allons faire une pause musicale avant de prendre en ligne César qui va nous parler de ces formations.

Isabelle Gonse : Vous êtes toujours sur Radio Enghien, nous venons d’écouter une musique choisie par Olivier Roland. Olivier Roland : Cela s’appelle You can get it if you really want de Jimmy Cliff. C’est une musique des années 70, c’est une chanson très simple qui dit vous pouvez y arrivez si vous le voulez. Isabelle Gonse : Just do it! Alors, on accueille en ligne César. Bonjour César! Bonjour! Merci d’avoir accepté de témoigner sur Radio Enghien. Vous avez participé à une formation avec Olivier Roland. Quel type de formation vous avez fait? Est-ce-que vous pouvez nous dire comment vous l’avez connu, qu’est ce que cela vous a apporté dans votre vie? Vous êtes musicien professionnel? César : C’est cela. Isabelle Gonse : Expliquez-nous cette aventure. César : J’ai rencontré Olivier par Internet via son blog « des livres pour changer de vie ». J’ai trouvé pleins de conseils sur ce blog sur les choses de la vie, que ce soit des conseils pour la procrastination, ou comment éviter les idées négatives de son entourage, qui sont pour moi les principaux facteurs à bien négocier pour arriver à un objectif quel qu’il soit finalement. Il m’a envoyé des e-mails par rapport à sa formation « agir et réussir ». Au départ, je n’étais pas super motivé, car déjà c’était un investissement, mais ce qui m’a convaincu, c’est qu’il a organisé un webinaire où il a parlé de ce qu’on peut apprendre avec lui, et j’ai cru en lui. Et franchement, je ne suis vraiment pas déçu. Isabelle Gonse : Vous avez suivi ces formations sur internet pendant une session d’« agir et réussir »? César : De novembre dernier jusqu’à maintenant. Isabelle Gonse : Quel était votre objectif? César : L’objectif premier, c’était d’arriver à mener jusqu’au bout mon projet et de ne pas laisser tomber pour les nombreuses raisons que l’on peut avoir. Les premiers modules étaient très bien conçus par rapport à cela, ce qui fait que cela m’a permis de coller complètement à mon objectif. J’ai pu obtenir un poste dans ma branche de métiers que je n’aurais pas obtenu si je n’avais pas appliqué tous les conseils que l’on m’a donné à ce moment là, je ne serais jamais arrivé là où j’en suis maintenant. Isabelle Gonse : Vous n’éprouviez pas le besoin d’avoir une personne en présentiel, un coach véritablement? Une formation à distance ça vous convenait bien? César : Disons que moi ça me convenait car c’était à mon rythme. Ce n’était pas intrusif. En même temps, Olivier était présent si l’on avait besoin d’éclaircir un point que l’on n’avait pas compris. Il suffisait de lui envoyer un mail. Isabelle Gonse : Votre objectif, c’était de trouver un poste dans un orchestre? César : C’est cela. Et je suis en train de monter une entreprise à côté. J’ai trouvé un poste dans un orchestre. C’est une super expérience de vie. En parallèle, je monte une entreprise de formations via internet aussi. Isabelle Gonse : Des formations par rapport à votre univers de la musique ou de façon plus large? César : De façon plus large. C’est beaucoup moins académique et beaucoup plus concret et applicable dans la vie. Je voudrais aussi ajouter que la formation était donnée de manière diffuse, ce qui faisait qu’on avait une action à faire toute les semaines, et cela avançait presque tout seul. Isabelle Gonse : On en revient à la politique des petits pas progressifs qui permettent d’avancer régulièrement. C’est très important de jalonner son objectif de mini objectifs pour aller jusqu’au bout. Merci César. Vous vouliez ajouter autre chose? César : Mes amitiés à Olivier et au plaisir de le revoir bientôt.

Olivier Roland : Merci César. Isabelle Gonse : Il nous reste quelques minutes pour rappeler les infos pratiques pour vous trouver Olivier! Olivier Roland : Pour me trouver, il faut tout simplement taper « des livres pour changer de vie » sur Google. Vous tomberez sur mon blog principal où vous avez des résumés des livres pour changer de vie, des livres rares et exigeants. Isabelle Gonse : Qui ont changé votre vie, ça c’est sûr. Vous êtes un cas d’école. Olivier Roland : Oui on peut dire cela. Je suis passé du statut d’entrepreneur surmené, à travailler 70 heures par semaine dans un secteur qui ne me plaisait plus à un rythme beaucoup plus cool, je voyage un peu partout dans le monde. J’essaie d’aider un maximum de personnes, César est une de ces personnes. Isabelle Gonse : Est-ce-que vous avez une idée du profil des gens qui vous suivent, est-ce-que ce sont des gens jeunes? à l’aise avec les nouvelles technologies? Olivier Roland : Il y a une grande variété dans mes lecteurs. Il y a quand même plus de personnes entre 25 et 35 ans, mais il y aussi des lecteurs dans toutes les tranches d’âge. Isabelle Gonse : C’est vrai que c’est aussi l’âge où l’on fait des choix professionnels lorsqu’on est jeune, mais on peut toujours faire des choix à tout âge. Olivier Roland : J’ai vu des reconversions impressionnantes de personnes qui étaient salariées depuis 20-30 et qui ont créé leur entreprise. Elles accomplissaient un rêve qu’elles avaient depuis des années. Isabelle Gonse : Parfois, elles sont poussées dehors à 50-55 ans. Parfois elles le choisissent. Olivier Roland : Et parfois ce sont les deux. Elles ont été poussées dehors, et elles prennent cette occasion pour créer leur entreprise. Isabelle Gonse : Et parfois elles en sont très heureuses, avec une vie plus équilibrée. Olivier Roland : Oui, cela ne veut pas dire qu’elles réussissent à tous les coups. Bien sûr, il y a un risque dans l’entrepreneuriat. 50% des entreprises mettent la clef sous la porte avant les 5 ans. Mais quand on fait bien les choses, on peut s’assurer que même en cas d’échec, on n’y perd pas trop de plumes et que ce soit une expérience très positive qui nous permette de rebondir derrière. Si on n’y arrive pas la première fois, on aura plus de chance d’y arriver la deuxième.

Isabelle Gonse : L’échec finalement prépare au succès. Olivier Roland : Exactement. Isabelle Gonse : Olivier Roland, merci beaucoup d’être venu de Lille pour cette émission. Espérons que tout cela va aider nos auditeurs à passer dans le concret. Olivier Roland : Surtout appliquez ce que vous lisez, sinon cela n’a aucun intérêt, autant ne pas lire et faire autre chose. Isabelle Gonse : Lisez les livres, gardez à chaque fois 3 grandes idées, et sélectionnez en au moins une… Olivier Roland : Et testez la. Même si vous êtes sceptique, testez la. Isabelle Gonse : Merci beaucoup Olivier, je vous donne rendez-vous pour une nouvelle émission un bout de chemin ensemble dans 15 jours et merci de votre fidélité. Au revoir. Olivier Roland : Au revoir. Pour recevoir gratuitement un podcast "7 étapes pour vaincre la Procrastination et rester motivé pour créer ou diriger une entreprise" et une vidéo "7 livres indispensables pour Créer son Entreprise", cliquez ici et laissez-moi votre adresse email pour que je vous les envoie gratuitement ! ;)

Article publié sur Des Livres Pour Changer de Vie. Si vous voyez cet article sur un autre site, il s'agit d'une copie éhontée. Google+Related posts: Podcast : émission de radio « Travailler moins, gagner plus et vivre mieux » Personal Development for Smart People (Le Développement Personnel pour les gens intelligents)

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Thu, 23 Aug 2012 12:00:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/1790/Emission-de-radio-les-livres-et-le-dveloppement-personnel
Jeu concours : Le livre qui a changé votre vie (Edition 2011) http://www.olivier-roland.fr/items/view/465/Jeu-concours-Le-livre-qui-a-chang-votre-vie-Edition-2011

Le blog a récemment fêté son 3ème anniversaire, et pour marquer le coup j’organise un jeu concours en partenariat avec les Editions Leduc (qui traduisent et publient de nombreux livres américains, comme GTD ou l’Art d’aller à l’essentiel) et Pearson (éditeur en autre du célèbre La semaine de 4 heures) pour vous offrir un total de 20 livres exceptionnels. L’objet du concours est simple : postez un commentaire à la fin de cet article nous disant quel livre a changé votre vie, et en nous racontant les transformations qu’il a engendré et comment au final il a changé votre vie. Le concours est ouvert jusqu’au 31 novembre à minuit. Début décembre, je choisirai les cinq lecteurs dont j’estime que l’histoire est la plus intéressante, la plus pertinente, et la plus à même de motiver et encourager les autres à lire le livre en question et à agir, et ceux-ci seront déclarés les heureux gagnants de ce concours. Voici la liste des ouvrages offerts : Editions Leduc (5 exemplaires de chaque livre)

GTD, S’organiser pour Réussir de David Allen

Votre efficacité est directement proportionnelle à votre capacité de vous détendre. Ce livre va transformer radicalement votre manière de vivre et de travailler. Travailler sereinement, en faire plus sans multiplier vos efforts : tel est l’objectif des conseils et des stratégies que je présente dans ce livre. Vous faites peut-être partie de ces personnes qui, comme moi, aiment faire les choses jusqu’au bout, mais qui souhaitent en même temps savourer chaque moment de la vie. Et cela peut vous sembler difficile – sinon impossible – à réaliser quand votre charge de travail devient trop écrasante. Ces deux aspirations ne sont pourtant nullement contradictoires. Il est tout à fait possible de travailler efficacement tout en vivant pleinement le moment présent. ". David Allen Lire plus de commentaires sur Getting Things Done, s’organiser pour réussir sur Amazon.

Comment obtenir ce que vous voulez de David J. Lieberman

Pourquoi passer votre existence à vous laisser mener par les autres, alors que vous pourriez, grâce aux plus formidables secrets de la psychologie, devenir celui ou celle qui décide… Au travail comme dans la vie personnelle, faites de votre esprit une arme redoutable ! Dans ce livre, grâce à des techniques simples et faciles à appliquer (langage du corps, tournures de phrases, intonations…), découvrez comment : - paraître irrésistiblement attirant, - savoir quand on vous ment, - prendre instantanément le dessus quel que soit votre interlocuteur, - faire changer d’avis même les personnes les plus obstinées, - formuler les critiques les plus dures sans jamais blesser, - obtenir les confidences de qui vous voulez. Ne restez plus impuissant ! Avec ce guide, prendre le contrôle de n’importe quelle situation et diriger les choses comme vous l’entendez, c’est possible ! Lire plus de commentaires sur Comment obtenir ce que vous voulez sur Amazon.

Moi 2.0 de Dan Schawbel

Le CV ne suffit plus, ce qu’il faut maintenant, c’est développer sa marque personnelle Dans notre économie en constante évolution, la manière dont nous gérons nos carrières a profondément évolué. Et dans un marché de l’emploi devenu incertain, votre plus grand atout est déjà à votre disposition : c’est vous-même ! Ce livre vous donne tous les outils pour construire votre marque personnelle et obtenir la carrière dont vous rêvez. Lire plus de commentaires sur Moi 2.0 sur Amazon. Pearson (5 exemplaires)

La semaine de 4 heures de Tim Ferriss

On ne présente plus La semaine de 4 heures de Tim Ferriss, dont j’ai déjà abondamment parlé. Si vous voulez en savoir plus, vous pouvez lire la chronique, regarder l’interview en vidéo que j’ai fait de l’auteur Tim Ferriss, ou consulter les commentaires à son sujet sur Amazon. Répartition des prix La répartition des livres est simple : les 5 participants sélectionnés recevront chacun un exemplaire de chaque livre, soit 4 livres par personne. Donc laissez ici avant le 30 novembre à minuit un commentaire expliquant quel livre a changé votre vie, et en nous racontant les transformations qu’il a engendré et comment au final il a changé votre vie. Je contacterai les gagnants par email à l’issue du concours, donc soyez sûr d’indiquer une adresse email correcte dans le champ du commentaire prévu à cet effet. A vous de jouer !
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Tue, 15 Nov 2011 15:41:00 +0100 http://www.olivier-roland.fr/items/view/465/Jeu-concours-Le-livre-qui-a-chang-votre-vie-Edition-2011
Vidéo : Evitez une erreur qui m’a couté des années http://www.olivier-roland.fr/items/view/254/Vido-Evitez-une-erreur-qui-ma-cout-des-annes

La chronique des 3 livres que je recommande :

La semaine de 4 heures Serons-nous immortels ? Comment se faire des amis

Que pensez-vous de cette vidéo ? Avez-vous déjà lu des livres qui ont changé votre vie, et si oui, lesquels ? Faites-le nous savoir dans les commentaires !
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Tue, 30 Aug 2011 18:05:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/254/Vido-Evitez-une-erreur-qui-ma-cout-des-annes