Olivier Roland - tagged with stress http://www.olivier-roland.fr/feed en-us http://blogs.law.harvard.edu/tech/rss Sweetcron [email protected] Message d’une sage-femme pour une naissance libre http://www.olivier-roland.fr/items/view/11006/Message-dune-sage-femme-pour-une-naissance-libre

Phrase-résumée de « Message d’une sage-femme pour une naissance libre » : Il est fondamental de travailler les peurs lors de la grossesse car les stress peuvent se matérialiser sous forme de pathologies, chez la mère comme chez l’enfant à naître (et perdurer chez l’adulte). Par Ariane Seccia-Boulanger, 2008, 199 pages. Note : cette chronique […] Cet article Message d’une sage-femme pour une naissance libre est apparu en premier sur Des livres pour changer de vie.

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Tue, 15 Aug 2017 17:00:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/11006/Message-dune-sage-femme-pour-une-naissance-libre
Comment devenir un optimiste contagieux http://www.olivier-roland.fr/items/view/10690/Comment-devenir-un-optimiste-contagieux

Phrase résumée de « Comment devenir un optimiste contagieux » : Les 7 principes enseignés à Harvard pour développer votre bonheur, et réussir dans la vie. Par Shawn Achor, 336 pages, 2015 Titre original : The Happiness Advantage: The Seven Principles of Positive Psychology that Fuel Success and Performance at Work Note : cette chronique […]

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Tue, 01 Nov 2016 17:00:00 +0100 http://www.olivier-roland.fr/items/view/10690/Comment-devenir-un-optimiste-contagieux
Comment construire votre MARQUE et créer votre UNIVERS http://www.olivier-roland.fr/items/view/10506/Comment-construire-votre-MARQUE-et-crer-votre-UNIVERS

Tweet Cet article invité a été écrit par Edith Lassiat du site Happy Life Lab Une expérience unique, l’univers du luxe : Le luxe a quelque chose de particulier et d’unique qui peut être intelligemment décortiqué pour nous apporter des clés dans nos constructions de web-entrepreneur. Il rassemble un certain nombre de valeurs, de facteurs […]

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Tue, 19 Jan 2016 17:00:00 +0100 http://www.olivier-roland.fr/items/view/10506/Comment-construire-votre-MARQUE-et-crer-votre-UNIVERS
59 secondes pour prendre les bonnes décisions http://www.olivier-roland.fr/items/view/4151/59-secondes-pour-prendre-les-bonnes-dcisions

Phrase-résumée de « 59 secondes pour prendre les bonnes décisions » : Si vous souhaitez savoir comment être heureux, avoir des idées originales, que vous voulez donner les meilleures chances à vos enfants et ne jamais regretter vos décisions, ce livre est fait pour vous : il va vous donner le point de vue de […]

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Tue, 20 May 2014 17:00:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/4151/59-secondes-pour-prendre-les-bonnes-dcisions
Travail. Comment trouver joie et sens à chaque heure de la journée http://www.olivier-roland.fr/items/view/3023/Travail.-Comment-trouver-joie-et-sens-chaque-heure-de-la-journe

Phrase-résumée de « Work. How to find joy and meaning in each hour of the day »: Au fil d’exemples concrets et de courtes méditations, le maître Zen Thich Nhat Hanh nous livre un condensé de son enseignement basé sur la respiration et la Pleine Conscience pour nous aider à rendre notre vie professionnelle plus […]

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Sun, 29 Dec 2013 17:00:00 +0100 http://www.olivier-roland.fr/items/view/3023/Travail.-Comment-trouver-joie-et-sens-chaque-heure-de-la-journe
Votre profil face au stress http://www.olivier-roland.fr/items/view/2746/Votre-profil-face-au-stress

Phrase-résumée de « Votre profil face au stress, comment les neurosciences font du stress votre allié » : Conçu comme un outil d’auto-évaluation et d’auto-coaching, ce guide vous donne les clés pour débrancher votre propre « pompe à stress » : amateurs de développement personnel, foncez ! Par Patrick Collignon et Jean-Louis Prata, 2012, 118 [...]

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Tue, 04 Jun 2013 17:00:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/2746/Votre-profil-face-au-stress
La Solution Paléo http://www.olivier-roland.fr/items/view/2666/La-Solution-Palo

  Phrase-résumée de “La solution Paléo” (The Paleo Solution) : Notre patrimoine génétique n’a pas évolué depuis des dizaines de milliers d’années alors que notre alimentation a entamé un virage important il y a 10 000 ans ; et ce changement s’est accéléré depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, aboutissant aux résultats que [...]

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Tue, 02 Apr 2013 17:00:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/2666/La-Solution-Palo
Comment dominer le stress et les soucis http://www.olivier-roland.fr/items/view/2413/Comment-dominer-le-stress-et-les-soucis

Phrase-résumée de « Comment dominer le stress et les soucis  » : L’ouvrage de Carnégie constitue une collection de recettes éprouvées et racontées d’une façon captivante : appuyé sur le vécu de personnes illustres ou inconnues, ce livre me marqua à tout jamais, au point que, à l’âge de quatorze ans, j’en fis un résumé que je portais toujours sur moi…

Par Dale Canergie, 1944 (première édition), 1993 (édition la plus récente), 340 pages. Titre original : How to Stop Worrying and Start Living Note Cette chronique est une chronique invitée écrite par Dominique Biot du blog : Argent, travail et réussite avec les livres numériques Chronique et résumé de « Comment dominer le stress et les soucis  » En 1944 paraît pour la première fois " How to Stop Worrying and Start Living" ou "Triomphez de vos soucis, Vivez que diable !" Ce livre a été réédité en 1948, 49, 50, 66, 68, 72, etc…,  puis sous le nom de "Comment dominer votre stress" à partir des années 2000. En fait, "Triomphez de vos soucis" peut se comparer à son petit frère plus célèbre intitulé "Comment se faire des amis" qui, à mon avis, résume "Triomphez de vos soucis", ou plus précisément le complète. L’auteur commence par une introduction émouvante Comment et pourquoi j’ai écrit ce livre, où il nous explique les circonstances favorisant la sortie de sa déprime en aidant les autres : une sorte de thérapie concrète expérimentée d’abord sur lui-même, ensuite en l’enseignant à ses élèves. Il compose neuf parties, chacune comprenant trois à six sections très fournies, très vivantes. Des personnages célèbres sont cités avec leur témoignage extraordinaire… PREMIÈRE PARTIE MESURES ÉLÉMENTAIRES CONTRE LES TOURMENTS

Divisez votre vie en compartiments étanches

Qui, à votre avis, a bien pu écrire ces vers : " Heureux l’homme, bien plus que les autres, qui peut dire que cette journée lui appartient ; qui, sûr de lui dans son for intérieur, s’exclame : Que m’importe demain, même si je dois mourir, puisque j’ai vécu aujourd’hui "

On croirait lire une poésie moderne, n’est-ce pas ? Et pourtant ces lignes furent écrites par Horace, le grand poète romain. Un des traits les plus communs de la nature humaine est notre tendance à repousser la réalité. Héraclite, le philosophe grec, enseignait à ses disciples que le même homme ne peut se baigner deux fois dans la même rivière. Sans cesse, nous ne goûtons pas réellement le présent en restant soit dans le passé, soit dans l’avenir… Carpe Diem, jouissons de la journée, enseignait-on à Rome. En résumé, si vous tenez à mener une existence sereine, refermez bien les lourdes portes du passé et de l’avenir. Vivez dans des compartiments étanches où le présent prendra toute sa part !

Une formule magique pour dissiper vos appréhensions

Aimeriez-vous connaître une méthode rapide pour remédier à une situation angoissante ? Une technique que vous pourriez mettre en œuvre maintenant, avant d’avoir achevé la lecture de cet article ? Oui ? Alors laissez-moi vous exposer ce que préconisait Willis Carrier, ingénieur à Buffalo, je le cite : Lorsqu’une situation vous préoccupe, appliquez la formule magique de Willis Carrier, en passant par les trois étapes suivantes :

Déterminez de sang-froid les conséquences les plus graves que vous risquez de subir

Préparez-vous à accepter le cas échéant l’irrémédiable.

Ensuite, efforcez-vous calmement d’atténuer ces conséquences extrêmes.

C’est ainsi qu’il se sortit d’affaire, et beaucoup d’autres comme lui ayant compris que seule une vision objective et méthodique des évènements permettait de les surmonter…

Du mal que les soucis peuvent vous faire

Il y a quelques mois, j’accompagnais un de mes amis chez un spécialiste de la Thyroïde à Philadelphie afin qu’il se fasse examiner. Et devinez ce qu’il y avait d’écrit sur une énorme affiche dans la salle d’attente ? Le voici, je l’ai recopié pour vous : " Les facteurs les plus efficaces d’une détente complète sont : le sommeil, la musique et la gaieté. Apprenez à dormir profondément, à aimer la bonne musique, à voir le côté drôle de la vie. Vous retrouverez, vous garderez la santé et le bonheur. " Comme l’écrivait le docteur Alexis Carrel : " Les hommes d’affaires qui ne savent combattre leurs soucis meurent jeunes " DEUXIÈME PARTIE ANALYSE SYSTÉMATIQUE DU TOURMENT

Comment analyser et résoudre un problème angoissant.

Nous devons nous préparer à faire face aux épreuves en apprenant à analyser chaque problème en trois étapes, disait M. Lichtfield, que cette méthode sauva pendant la guerre :

Établir les faits

Analyser les faits

Arriver à une décision, et ensuite la mettre à exécution coûte que coûte.

Comment éliminer cinquante pour cent de vos soucis d’affaires

Au moment d’écrire ces lignes Frank Bettger est un des premiers représentants de la compagnie Fidélité de Philadelphie. Pourtant, une décennie plus tôt, il fut sur le point de démissionner quand, brusquement une analyse raisonnée de sa situation le lança sur la route du succès. À partir de cet instant, il se posait toujours ces quatre questions :

En quoi consiste la difficulté ?

Quelle en est la cause ?

Quelles sont les solutions possibles ?

Laquelle d’entre elles faut-il choisir ?

TROISIÈME PARTIE COMMENT BRISER L’ASSAUT CONTINUEL DE VOS SOUCIS AVANT QUE LES SOUCIS NE VOUS BRISENT

Disputez le terrain à vos tourments

Se tourmenter est, au fond, une habitude et j’avais pris cette habitude me confient la plupart des angoissés que je rencontre. De même, Georges Bernard Shaw avait raison quand il disait : " On se sent malheureux quand on a assez de loisirs pour se demander si on est heureux ". Donc, lorsque les soucis vous assaillent, occupez-vous constamment. L’homme inquiet doit s’abîmer dans une activité de tous les instants s’il ne veut pas périr de désespoir dans les épreuves qu’il traverse.

Gare aux petits ennuis : ce sont les plus corrosifs

Ce sont souvent les petits détails, les petites choses qui mettent notre vie en danger. Combien de scènes de ménage démarrant pour une futilité. Alors que nous savons nous mobiliser pour des catastrophes, souvent nous négligeons les petits ennuis et ceux-ci finissent par nous briser comme les termites dévorant une maison… Pour briser l’assaut continuel de vos soucis avant que ces soucis ne vous brisent, suivez la règle N°2 : Gare aux petits ennuis : ce sont les plus corrosifs.

Une loi dont l’application bannira une bonne partie de vos soucis

Connaissez-vous le calcul des probabilités ? Lorsqu’Al Smith était gouverneur de New York, je l’ai entendu répondre aux attaques de ses adversaires en répondant sans cesse : " Voyons les chiffres, étudions les statistiques ", puis il rendait publics les faits incontestables qui parlaient pour lui, objectivement, sans émotion inutile, efficacement… Donc, avant que vos soucis ne vous brisent, suivez la règle N°3 :

Posez-vous la question : Voyons les chiffres.

Demandez-vous si, d’après le calcul des probabilités, l’éventualité qui me préoccupe tant a des chances sérieuses de se réaliser.

Et combien de chances ?

Acceptez l’inévitable

Les professeurs de jiu-jitsu enseignent à leurs élèves ceci : " Pliez comme le roseau, ne résistez pas comme le chêne ". Pour quelle raison, à votre avis, les pneus de votre voiture supportent-ils les frottements, l’usure, les chocs et les graviers ? Parce qu’ils font en sorte d’accepter ces inconvénients, ces obstacles, en les supportant, en se modelant grâce à leur texture molle et caoutchouteuse… À présent, chaque fois que je commence à me tourmenter à propos d’une chose à laquelle je ne peux rien changer, je hausse les épaules en me disant : " N’ y pense plus, accepte l’inévitable et travaille à ce que tu peux changer. "

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Bloquez vos tourments en leur fixant une limite

Chaque fois que vous êtes tenté de gâcher votre force nerveuse, arrêtez-vous, et posez-vous d’abord ces trois questions :

Combien cette chose qui me préoccupe vaut-elle réellement pour moi ?

À quel moment devrais-je placer un ordre limitatif des pertes dans cette histoire, et ne plus y penser ?

Quel est le prix maximum que je dois payer pour cette chose ? N’aurais-je pas déjà payé plus qu’elle ne vaut ?

N’essayez pas de scier de la sciure

Un jour je visitais la célèbre prison de Sing Sing et je fus particulièrement frappé par le fait que la plupart des détenus semblaient aussi heureux que les hommes libres. Quelque temps après leur arrivée, me conta le directeur de la prison, la plupart des criminels finissent par accepter ce qui les a amenés là, et s’adaptent pour vivre au mieux leur détention. Et de me citer le détenu-jardinier qui chantait en cultivant ses légumes derrière les murs impitoyables du pénitencier… Il faisait preuve de plus de bon sens que la majorité d’entre nous : il savait que, de toute façon, tout l’or du monde ne pourrait rien changer au passé. Aussi, agissons comme lui : N’essayons pas de scier de la sciure. QUATRIÈME PARTIE SEPT FAÇONS DE CULTIVER UNE ATTITUDE SUSCEPTIBLE DE VOUS APPORTER LA PAIX ET LE BONHEUR

Neuf mots qui peuvent changer toute votre vie

La vie est ce que nos pensées en font, écrivait l’empereur Marc-Aurèle au deuxième siècle après Jésus-Christ. Et Norman Vicent Peale de lui faire échos à l’approche du vingtième siècle : L’homme n’est pas ce qu’il pense être, mais ce qu’il pense il l’est. En d’autres mots, suivant que vous voyez la vie du bon côté ou non, vos pensées se modèleront et influenceront toute votre vie. Si vous voulez vraiment adopter une attitude mentale qui vous apportera le bonheur, suivez la règle N° 1 : Pensez et agissez joyeusement —– et vous serez joyeux.

Les rancunes se paient… et même très cher

Comme l’a si bien dit Shakespeare : " Garde-toi bien de chauffer, pour ton ennemi une fournaise si brûlante qu’elle risque de roussir tes propres vêtements " Afin de cultiver une attitude sereine devant vos ennemis éventuels, appliquez la règle N°2 : N’essayez jamais de rendre la pareille à vos adversaires, car en tentant de vous venger, vous ferez beaucoup plus de mal à vous-même qu’aux personnes que vous voulez atteindre. Suivez l’exemple d’Eisenhower conseillant : Ne perdez jamais ne fut-ce qu’une minute à penser aux gens que vous n’aimez pas.

Ne soyez pas révoltés par l’ingratitude des gens

L’être humain est ingrat par nature, nous le constatons tous les jours. La gratitude ? Elle se cultive, elle s’entretient… Afin de ne pas ressentir amèrement cette ingratitude, vivez la règle N°3 : A) Au lieu d’espérer une parole ou un geste de gratitude, et de vous indigner lorsque vous ne recevez ni l’un ni l’autre, attendez-vous toujours à l’ingratitude la plus complète. Rappelez-vous que le Christ a guéri 10 lépreux en une journée, et qu’un seul d’entre eux lui a exprimé sa reconnaissance. Pourquoi seriez-vous mieux récompensé ? B) Souvenez-vous que pour trouver le bonheur, il faut non pas exiger des gestes de gratitude, mais donner pour le plaisir de donner. C) N’oubliez pas que la gratitude n’est pas une qualité innée, mais une vertu qui s’acquiert. Par conséquent, si vous voulez que vos enfants se montrent reconnaissants, vous devez leur en donner l’habitude en faisant preuve vous-même de gratitude envers les autres.

Donneriez-vous ce que vous possédez pour un million de dollars ?

Un philosophe américain Logan Pearsall Smith a amassé un trésor de sagesse dans ces quelques lignes : " Il y a dans notre vie deux buts que nous devons nous efforcer d’atteindre : d’abord obtenir ce que nous voulons, ensuite nous-en réjouir. Seuls les hommes les plus intelligents parviennent au second de ces buts. " Si vous voulez vraiment triompher de vos soucis et commencer à vivre, suivez donc la règle N°4 : Comptez vos raisons d’être heureux —– et non vos malheurs.

Cherchez à vous connaître vous-même, et à être vous-même

Quand Charlie Chaplin débuta au cinéma, son directeur de production exigea qu’il imitât un comique allemand alors très en vogue. Et Chaplin ne sortit du rang que le jour où il résolut de passer outre et de composer son propre personnage —- d’être lui-même. Si vous désirez cultiver une attitude mentale vous menant à la sérénité, observez la règle N°5 : N’imitez pas les autres. Cherchez à bien comprendre votre personnalité, et soyez vous-même.

Le destin ne vous a donné qu’un citron ? Eh bien, faites-en une citronnade

Plus j’étudie la carrière des hommes de Génie, écrit Dale Carnégie, plus je m’aperçois que la plupart d’entre eux se sont distingués justement parce qu’ils ont débuté dans la vie avec un handicap qui les incitait à faire des efforts exceptionnels et à se fixer des buts grandioses. Comme l’a dit William James : " Nos infirmités nous apportent une aide inattendue. " Par conséquent, efforcez-vous d’appliquer la règle N°6 : Le destin ne vous a donné qu’un citron ? Eh bien, ingéniez-vous à en faire une citronnade.

Comment se guérir de la mélancolie en quinze jours

Le grand écrivain Théodore Dreiser n’a jamais manqué de ridiculiser les religions. Toutefois, Dreiser prêchait toujours un des principes essentiels du christianisme : l’amour du prochain. "Si l’homme veut trouver au moins un peu de joie durant son séjour sur terre, déclarait-il, il doit s’efforcer d’améliorer non seulement sa propre vie mais aussi celle des autres, car sa joie dépend de celle des autres comme la leur dépend de la sienne ." Aussi, fort de cet avis, pratiquez la règle N°7 : Cessez de penser uniquement à vous-même, en pensant davantage aux autres. Faites chaque jour une bonne action qui fera naître un sourire sur un visage harassé. CINQUIÈME PARTIE GARDEZ VOTRE SÉRÉNITÉ —– EN DÉPIT DE TOUTES LES CRITIQUES

Dites-vous bien qu’on vous attaque parce qu’on vous jalouse

En 1862 le général Grant remporta la première grande victoire des états du Nord. Elle fit de lui un héros national. Et pourtant, six semaines plus tard, Grant fut arrêté, privé de son commandement, accablé d’injures et de malédictions. Pourquoi Grant fut-il arrêté alors qu’il se trouvait à l’apogée de sa gloire ? En grande partie parce qu’il avait excité la jalousie et l’envie de ses supérieurs, des hommes pleins de vanité et d’arrogance. La morale de cette histoire ? Chaque fois que vous êtes sur le point de vous cabrer sous une critique injuste, rappelez-vous la règle N°1 : N’oubliez jamais qu’une critique injuste est souvent un compliment indirect. Dites-vous bien que les critiques ne sont, souvent, qu’une forme particulière de jalousie.

Devenez insensible aux critiques

La nièce de Théodore Roosevelt fut une des femmes les plus critiquées en son temps. Comment put-elle résister aux flots de haine de ses ennemis ? Elle raconta que dans sa jeunesse, extrêmement timide, elle alla demander conseil à sa tante. " Tant que tu es persuadée d’avoir raison d’agir comme tu le fais, ne t’occupe pas de ce que les gens peuvent dire, lui conseilla-t-elle." Et, ajouta Eléonor Roosevelt, ce petit conseil devait devenir le socle de mon existence. Chaque fois qu’on vous critique injustement, observez la règle N°2 : Faites de votre mieux, ensuite ouvrez votre vieux parapluie et promenez-vous tranquillement sous l’averse des critiques qui ne pourront plus vous dégouliner dans le cou.

Mes bévues

E.H.Little représentait les savons de la maison Colgate, et ne les vendait pas. Que fit-il, au lieu de se décourager ? Il eut le culot de retourner voir ceux qui refusaient ses ventes et de leur demander les erreurs qu’il commettait lorsqu’il voulait les convaincre. Il devint ainsi un des hommes les plus riches des États-Unis. Si vous voulez garder votre sérénité malgré les critiques que l’on peut vous adresser, suivez donc la règle N°3 : Tenez scrupuleusement un répertoire de vos bévues, et inscrivez devant chacune d’elles votre propre critique. Puisque personne ne saurait prétendre à la perfection,imitez l’exemple du petit représentant en savons : sollicitez une critique franche, utile et constructive. SIXIÈME PARTIE SIX MANIÈRES DE PRÉVENIR LA FATIGUE ET LES SOUCIS

L’effet néfaste de la fatigue

Savez-vous que votre cœur se repose davantage qu’il ne travaille ? En réalité son temps de repos entre chaque contraction détermine qu’il ne fonctionne que neuf heures sur vingt-quatre. John Rockfeller, Eléanor Roosevelt, et bien d’autres, n’auraient jamais manqué le temps de repos quotidien qu’ils jugeaient nécessaire dans leur journée ; et c’est ce qui fit leur force, leur succès. Si vous voulez rester en pleine forme afin de surmonter les épreuves de votre vie, faites comme ces gens sensés : imitez votre cœur en vous reposant pour mieux travailler.

Les causes de votre fatigue —- et les moyens d’y remédier

Les causes de notre fatigue viennent de la tension nerveuse que nous accumulons. Savez-vous que cette tension est issue des sentiments négatifs que nous subissons ? En apprenant à travailler de façon détendue, en vous décontractant à chaque occasion et en créant de multiples et courtes pauses entre chaque étape de votre journée, vous remédierez à une fatigue destructrice et démotivante.

Ménagères —– évitez la fatigue, et restez jeunes !

Pour prévenir la fatigue, mesdames, suivez ces conseils

N’insistez pas trop sur les défauts des autres, et regardez leurs qualités

Intéressez-vous à vos voisins, à votre prochain

Établissez, avant de vous coucher, le programme du lendemain

Trouvez des occasions pour vous détendre chaque jour en vous relaxant sur votre sol, en respirant lentement, en évacuant toutes tensions.

Quatre conseils utiles pour organiser votre travail

Débarrassez votre bureau de tous les papiers ne concernant pas votre journée

Accomplissez vos tâches dans l’ordre de leur importance

Lorsque vous vous trouvez devant un problème, résolvez-le tout de suite, à condition d’être en possession de tous les faits. Ne repoussez pas au lendemain.

Apprenez à déléguer une partie de vos pouvoirs, à diriger et à surveiller

Comment chasser l’ennui qui fait naître la fatigue et les ressentiments

Une des causes principales de la fatigue est l’ennui, cet ennui qui génère l’unique cause de la diminution de nos capacités. Vous n’aimez pas votre travail ? En vous efforçant de découvrir le côté intéressant de votre métier, ou de lui donner une forme intéressante, vous le détesterez de moins en moins. Rappelez-vous toujours qu’en vous intéressant à votre boulot, vous apaisez vos soucis, vos tracas, sans compter qu’à la longue vous en obtiendrez de l’avancement et probablement une augmentation devant les résultats inévitablement acquis grâce à votre nouvelle vision des choses.

Vous souffrez d’insomnie ? Ne vous en inquiétez pas trop

Si vous souffrez d’insomnie, ne vous en souciez pas et appliquez les cinq règles suivantes :

Levez-vous, travaillez ou lisez jusqu’à ce que le sommeil vous gagne.

Souvenez-vous que jamais personne n’est mort de manque de sommeil. En général, la crainte de ne pouvoir dormir cause bien plus de ravages que l’insomnie elle-même.

Si vous êtes croyant, priez !

Décontractez votre corps en utilisant la méthode du Dr Fink

Faites des exercices physiques. Fatiguez-vous si bien que vous ne puissiez pas résister au sommeil.

SEPTIÈME PARTIE SACHEZ CHOISIR VOTRE MÉTIER

L’une des deux décisions capitales de votre vie

Avec le mariage, choisir un métier qui nous plaît est capital pour notre vie future.

Par conséquent, réunissez tous les faits avant de vous décider. Si vous négligez cette précaution, vous risquez de vous en repentir toute votre existence.

Ensuite, débarrassez-vous de l’idée que vous n’êtes pas fait pour telle ou telle profession. Toute personne normale sera parfaitement capable de réussir dans plusieurs emplois, de même qu’elle échouera probablement dans plusieurs autres.

HUITIÈME PARTIE COMMENT LIMITER VOS PRÉOCCUPATIONS FINANCIÈRES

Soixante-dix pour cent de vos soucis…

Soixante-dix pour cent de vos soucis concernent l’argent, et pour éviter autant que possible des inquiétudes d’ordre financier, suivez ces conseils de budget :

Notez vos dépenses —- noir sur blanc.

Établissez un budget sur mesure qui comprend réellement tous vos besoins.

N’augmentez pas vos migraines en même temps que vos revenus.

Protégez-vous contre la maladie, l’incendie, et toutes sortes de dépenses imprévisibles.

Apprenez à vos enfants la valeur de l’argent.

Ne jouez jamais…. JAMAIS !

NEUVIÈME PARTIE HISTOIRES VÉCUES Ce livre, comprenant de nombreuses anecdotes, nous l’avons vu, ne pouvait manquer de nous donner quelques-unes d’entre elles un peu plus étoffées, ceci afin de nous faire sentir que des personnes ayant vécu selon ces préceptes en ont reçu tant de bienfaits qu’elles en témoignent presque avec ferveur. Voici donc un petit panel des plus édifiants :

Six catastrophes me menaçaient en même temps

Comment je me suis débarrassé d’un complexe d’infériorité

Voilà pourquoi je ne me tourmente plus

J’étais autrefois le plus parfait des imbéciles

Etc…

CONCLUSION sur “Comment dominer le stress et les soucis“ par Dominique Biot du blog Argent, travail et réussite avec les livres numériques Lorsque je suis tombé sur ce livre, mon père l’avait reçu afin de suivre les séminaires que la société Carnégie produisait déjà dans les années 70. Bon gré, mal gré, il devait y aller et ne m’en parla jamais, me disant seulement que je pourrais toujours parcourir le bouquin, ce que je fis… Révélation pour le jeune ado que j’étais ! Malgré le fait que je n’aie pas toujours su appliquer ces conseils par manque de persévérance, je peux témoigner combien certaines lignes lues m’ont marqué profondément, au point de ressortir encore aujourd’hui, soit 40 ans après, certains proverbes comme leitmotiv, comme reboostage diraient les jeunes. Olivier parle avec enthousiasme du livre Comment se faire des amis : " Dale Carnegie écrit comme il parle, reste très concret en donnant des exemples nombreux, variés," et je rajoute : il le fait dans tous ses livres, et cela en passant d’un monarque à un ouvrier d’usine ou en citant la vie d’une vedette de cinéma, chacun à l’issue des épreuves qu’ils avaient surmontées. La couverture que vous voyez au début de ce texte fut celle du livre que j’avais découvert dans mon enfance et que j’ai retrouvé dans un vide-grenier pour un euro il y a peu de temps. La lecture de ce livre nous permet de vivre ces concepts décrits avec facilité et comprendre ainsi comment les appliquer au quotidien. Celui qui aime les histoires vécues sera comblé, stimulé, encouragé ! Points forts :

Des anecdotes savoureuses, instructives, captivantes

Un positivisme réaliste, lucide, entraînant

Des principes essentiels, éternels que tout le monde peut appliquer

Un bon livre à lire sans cesse, inépuisable

Points faibles :

Sans doute des exemples un peu vieillots auxquels les jeunes auront du mal à s’identifier

Peut-être trop moraliste pour certains

Difficile d’actualiser avec les paramètres du XXIème siècle quelquefois très différents

Note de Dominique Biot du blog Argent, travail et réussite avec les livres numériques :
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Article publié sur Des Livres Pour Changer de Vie. Si vous voyez cet article sur un autre site, il s'agit d'une copie éhontée. No related posts.

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Thu, 11 Oct 2012 16:54:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/2413/Comment-dominer-le-stress-et-les-soucis
Les 12 lois du cerveau http://www.olivier-roland.fr/items/view/699/Les-12-lois-du-cerveau

Phrase-résumée de “Les 12 lois du cerveau” : Un neuroscientifique clair et pragmatique nous fait partir à la conquête des découvertes récentes sur le fonctionnement du cerveau humain pour mieux nous comprendre et vivre une vie meilleure.

Ce livre a été édité en version originale en 2008, sous le titre Brain Rules, et fait partie du Personal MBA. En France, il est paru en novembre 2010, traduit de l’anglais (Etats Unis) par Sabine Rolland chez LEDUC.S éditions (300 pages). Note : cette chronique est une chronique invitée écrite par Patrick Boutain du blog  Mémoire facile dans lequel il vous apprend à améliorer votre mémoire L’auteur : John Medina est un biologiste moléculaire du développement et consultant chercheur. Il est reconnu comme l’un des plus grands neuroscientifiques de notre époque. Il enseigne au Département de Génie biologique de la Faculté de Médecine à l’Université de Washington.    Crédit Flickr par Gaetan Lee Chronique de “Les 12 lois du cerveau” : John Medina insiste sur la nécessité de faciliter l’interactivité entre trois univers : neurosciences, enseignements et entreprises. Tant de ressources naissent de la mutualisation d’idées. Il rajoute aussi que si vous n’êtes pas abonnés à des revues scientifiques vos chances de comprendre comment votre cerveau fonctionne diminuent. Un ouvrage comportant 12 principes sous forme de lois pour survivre et redonner vie à votre propre développement personnel. Loi n°1 L’exercice physique stimule les facultés mentales Afin de capter notre attention et la conserver, l’auteur applique lui-même les stratégies enseignées. En effet, il débute par l’histoire d’un homme de 70 ans apparemment hors du commun, Jack LaLanne, considéré comme le père du fitness. Il nous embarque vers la découverte du secret vital de ce septuagénaire surprenant. Le saviez-vous ? Malgré les controverses sur l’histoire de l’espèce humaine, les paléoanthropologues sont d’accord sur un point : l’homme bougeait. John Medina nous révèle ici certains faits scientifiques reportés (théorie n°3) qui remettent en cause notre soi-disant exactitude historique sur la théorie traditionnelle de la migration via le détroit de Béring. Une parenthèse que je complète ici avec l’aide des recherches québécoises, notamment grâce au site de Patrick Couture qui dit ceci : "De nouvelles découvertes archéologiques remettent ce paradigme en question. Voici quelques-unes des théories les plus plausibles."   Origines possibles des premiers Américains – Patrick Couture Qui dit vrai ? « À mon humble avis, c’est une erreur de se limiter à une seule de ces quatre théories. Chacune d’elle semble plausible et pourquoi ne le seraient-elles pas toutes ? « [Patrick Couture]   Revenons à la théorie n°3 exploitée par John M. (p 17) selon laquelle nos ancêtres, les Homo sapiens, seraient partis d’Afrique (environ 100.000 ans), pour arriver en Amérique du sud bien avant Christophe Colomb, en Argentine exactement, il y a 12.000 ans ! De véritables exploits pour dépasser autant d’obstacles que sont les étendues d’eau, les chaînes de montagnes, les jungles et les déserts. Mais ce qui est encore plus étonnant ce sont leurs techniques et leurs outils rudimentaires qui leur ont permis de construire des navires, de naviguer et de traverser les hautes mers, alors que la roue et la métallurgie n’existaient pas. Déductions scientifiques : les capacités cognitives se sont développées par l’activité physique. Mais, est-ce que l’activité physique continuerait à influencer nos capacités cognitives ? C’est ici que John M. continue à nous emporter vers le royaume de l’incroyable mais vrai avec une nouvelle histoire, qui lui a permis de comprendre les bienfaits de l’exercice sur le cerveau. Il s’agit d’une comparaison bien concrète entre deux personnages tous deux âgés de 90 ans. L’un d’eux, Jim un vieillard anonyme qui réside dans une maison de retraite américaine et l’autre Frank, un architecte célèbre. Existerait-il un facteur capable de nous prédire si vous allez bien ou mal vieillir ? Sachant que les humains sont des êtres uniques, est-ce que l’activité physique peut les transformer ? Eh bien, les chercheurs ont constaté que l’exercice réduisait de 50% les risques cardio-vasculaires, de sénilité et de 60% sur ceux de contracter la maladie d’Alzheimer. L’homme à qui l’on doit ce progrès dans ce domaine de recherches n’est pas un scientifique mais un entraineur athlétique nommé Steven Blair (p 24). Des bienfaits aussi efficaces sur les femmes et sur les hommes, surtout dans les cas les plus sévères et chez les personnes âgées. Et les plus jeunes alors ? Peu d’études ont été réalisées sur le sujet malgré les besoins évidents notamment chez les jeunes scolaires. L’auteur vous en dévoile quelques-unes notamment le cas d’une scientifique ex-mannequin, le docteur Antronette Yancey qui pratique l’Art de la performance ! Loi n°2   La survie La survie : pour survivre, le cerveau a évolué, lui aussi.   Dans ce deuxième chapitre, l’auteur débute par une prise de conscience insufflée grâce à son fils Noah, âgé de 4 ans. En deux secondes, un bâton tendu comme une épée, l’enfant montre à son père l’utilisation de l’une des facultés que l’être humain a su développer durant ces nombreuses années d’évolution : la pensée symbolique.  

Une des parodies de l’évolution humaine sur bitrebels.com/design   Car, lorsque l’homme voit un bâton, un morceau de bois (ou un symbole quelconque), il ne le perçoit pas forcément comme tel mais pour certains, cela peut être une épée, une lance, une canne à pêche etc.

Grâce aux mots et au langage l’être humain a su développer l’acquisition de nombreuses connaissances, comme celles de ce livre, sans pour autant en faire l’expérience par lui-même c’est là la magie de l’imaginaire et celle de la pensée symbolique (un talent propre à l’homme).   C’est ce que la scientifique Judy Deloache nomme le concept de la représentation double, la grande différence qui nous différencie du gorille, et d’autres mammifères proches de l’homme.

C’est la combinaison de plusieurs symboles perçus qui vont amener l’être humain vers des capacités de langage, d’écriture de ce langage, raisonnements mathématiques, expressions artistiques… (Points + gribouillis devenus de la musique ou de la poésie – cercles et carrés combinés pour la géométrie, etc.).  L’auteur nous donne ensuite une explication plus simple et plus claire sur l’évolution accélérée et le développement de notre cerveau qui serait due à l’adaptation forcée à de sacrés changements climatiques (en 40 millions d’années, il y a eu 17 périodes glacières).

Un vécu qui passait à de vastes étendues, loin des forêts, des terrains plats où régnaient de nombreux prédateurs. Il a fallu s’adapter par rapport à ces nouvelles situations sur un plan horizontal inconnu, comme l’explique John Medina avec ces mots écrits sur le postérieur : "mange-moi, je suis une proie".   Selon le paléoanthropologue Richard Potts (Directeur du Musée d’Histoire Naturelle de Washington) l’homme ne lutte pas contre les changements, il a renoncé à la stabilité et s’adapte au changement lui-même.

Cette théorie amène des réponses assez simples sur la notion d’apprentissage chez l’humain. Le cerveau stocke des trésors de connaissances, d’un côté et peut improviser à partir de ces savoirs comme le joueur de jazz peut le faire sur son instrument. Notre bibliothèque de connaissances nous permet de prendre conscience de nos erreurs et notre capacité d’improviser nous permet d’en tirer de nouveaux savoirs (des leçons).

Quel a été le rôle de l’apprentissage de la bipédie dans notre évolution cérébrale ?

J.M. nous parle, tout d’abord, des déplacements de 20 kilomètres par jour demandant beaucoup d’énergie à quatre pattes. Marcher sur ses deux pieds a donc fait économiser de l’énergie à l’homme, utilisée non pas pour gonfler ses muscles mais son cerveau (2% du poids du corps). Le revers de la médaille c’est qu’à lui seul le cerveau consomme 20% de nos réserves d’énergie.

La naissance du concept d’apprenant et d’enseignant chez l’adulte vient de la nécessité de survie et de protéger ses progénitures. En effet, physiquement diminué par rapport à certaines espèces terrestres, il a fallu beaucoup de stratégie pour défier les dangers. La solution mise en œuvre sera le travail en équipe.

Apprendre à coopérer, c’est apprendre à comprendre l’autre dans ses besoins, ses points forts et ses points faibles.

Bien que neurologue, John Medina est aussi un excellent pédagogue. Il utilise de nouveau une petite histoire, plutôt une situation pour nous permettre de comprendre l’éducation à l’action collective de l’humain pour dominer le monde.

Il cite la phrase : "Le mari mourut, puis la femme mourut"… vous me direz et alors ? Eh bien, il suffit d’ajouter deux mots à cette phrase pour qu’elle entraîne des représentations mentales associées au monde intérieur de la femme : "Le mari mourut, puis la femme mourut de chagrin".

Vous comprendrez que votre capacité à apprendre est étroitement lié à votre environnement émotionnel en situation d’apprenant. Les conséquences d’une réussite dans nos deux contextes :

L’enseignement          Apprenant  ß relation à  Enseignant L’entreprise                Salarié         ß relation à  Patron

Loi n°3 Le câblage cérébral : chaque cerveau possède un câblage unique

Une troisième partie où les histoires se mêlent encore, pour conserver notre attention et notre compréhension.

Des zones d’activités cérébrales différentes Selon les individus, leurs vécus et leurs environnements, différentes régions du cerveau se sont développées.   John M. fait une comparaison avec les jumeaux qui même avec une expérience identique ne développent pas les mêmes structures mentales.   Pour bien saisir ce qui se passe dans le cerveau quand il apprend, l’auteur nous transporte dans "Le Voyage fantastique" du corps humain, un film de 1966.   Depuis l’école, vous savez que les choses vivantes sont constituées de cellules. Mais ce qu’il vous apprend ici c’est que l’apparence de votre corps est constituée de cellules mortes. Eh oui, la surface de votre peau, environ 4kg est pratiquement morte, un vrai bouclier de protection pour les cellules vivantes du dessous.   Voyage à travers l’infiniment petit Pour comprendre ce qu’est une cellule nerveuse, John prend l’exemple de l’œuf sur le plat écrasé par un pied. Vous obtenez une sorte d’étoiles à plusieurs branches. Après une explication simple, mais toujours scientifique il nous fait plonger dans ce monde de l’extrêmement petit. Il nous emporte dans des forêts sous-marines, des canyons entre deux neurones.   John nous apprend que l’enfant jusqu’à 3 ans a le même nombre de connexions neuronales que l’adulte d’où la croyance que le développement cérébral de l’enfant serait la clé de la réussite intellectuelle de l’adulte… Eh bien, c’est Faux !   Tout comme un arbre qui se développe, l’élagage fait partie du développement et c’est ce qui se passe de 3 à 8 ans, où l’enfant retrouve encore un niveau de connexions adulte. Ce cycle recommence à la puberté pour se terminer vers les 20 ans pour prendre sa forme adulte définitive.   Comme nous le précise l’auteur le cerveau ne se développe pas par un travail organisé et précis mais plutôt désordonné.   L’exemple le plus explicite est celui de l’apparence de l’enfant de l’école primaire au lycée. À l’adolescence, pour un même âge, certains ne changent pratiquement pas depuis le CE2. Par contre d’autres avec une première barbe sont perçus comme des hommes accomplis, et les filles comme des femmes à part entière.   Le principal constat, fait sur les élèves du primaire et du secondaire, est que 10% d’entre eux n’ont pas un câblage suffisant pour lire correctement. Et ce, malgré qu’ils soient supposés être capables de lire selon nos systèmes d’apprentissage basés uniquement sur l’âge, le contraire des règles de la neurobiologie.   Pour terminer ce chapitre et la 3e loi du cerveau, l’auteur nous suggère des pistes sur l’art  de la mutualisation, en recherche, dans l’enseignement et l’entreprise en liens étroits avec les scientifiques. La théorie de l’esprit à l’aide d’un test de mesure sur l’empathie qui aurait pour conséquences d’appliquer la personnalisation de masse (traiter chaque élève ou salarié comme un individu à part entière).   Loi n°4 L’attention : nous ne prêtons pas attention à ce qui nous ennuie   Tout commence par la lueur d’une torche qui réveille, en sursaut l’auteur, vers les 3 heures du matin. C’est l’époque où la lune éclaire l’intérieur des maisons quand soudain c’est l’apparition d’une étrange silhouette fouillant la maison !   Peurs et interrogations, malgré toutes les émotions ressenties, il fallait agir. Voici une situation qui ne dura que quelques secondes, selon John, mais elles furent suffisantes pour graver à jamais dans sa mémoire différents détails.   L’attention joue un grand rôle dans l’apprentissage. En tant qu’élèves puis enseignant beaucoup plus tard, mes constats sont confirmés scientifiquement (et nous le savons tous). L’auteur nous précise que le cerveau reste attentif pendant à peu près 10 minutes seulement. En général, le décrochement dans une classe ou en entreprise intervient avant le quart d’heure d’une activité.   Le défi est de trouver le moyen, dans les deux contextes précédents, de maintenir et de développer l’attention des personnes pendant un temps donné.   La mémoire Ce qui capte notre attention est influencé par des notions de déjà vu. En effet, notre cerveau associe les nouvelles informations à celle que nous avons déjà, d’expériences passées. Un organe moteur sans cesse en train de scanner notre environnement.   La culture Même dans des situations similaires, la culture va aussi jouer un rôle important dans l’attention. John M. compare ici deux genres de citadins : les Asiatiques et les américains.   Pendant qu’un asiatique vit une scène visuelle, il met en relations les objets autant du premier plan que celui de l’arrière. A contrario, l’américain ne va s’occuper que du premier plan en se souciant très peu du contexte et le perçoit assez mal.   Ces deux éléments sont à prendre en compte lors de toute présentation qu’elle soit de type commerciale, conférencière ou éducative. L’attention de votre public va dépendre de votre intérêt au public visé.   Néanmoins, beaucoup de points communs existent malgré les différences culturelles. En particulier, ce que nomment les chercheurs : excitation ou stimulation favorisant l’intérêt.   L’auteur nous parle des spécialistes du marketing et l’effet des bonnes publicités. Du côté scientifique, Il nous dévoile les recherches d’un neurologue britannique, le docteur Oliver Sacks qui démontre, grâce à ses facultés pour raconter des histoires, que chaque hémisphère cérébral a un projecteur dédié au visuel.    En toute circonstance, favorisez le développement de votre faculté à visualiser, évoquer tout en plantant le décor, faites comme si.   Les émotions captent l’attention Les émotions permettent à notre cerveau de coller un Post-it chimique sur les informations qu’il nous donne. Les conséquences en sont un traitement de l’information plus vivant, plus concret et surtout plus énergique, le souhait de tous les demandeurs (parents, enseignants et publicitaires).   Le sens, la signification avant les détails L’expérience de la publicité est la plus concrète pour constater l’effet des émotions plutôt que les détails. Que reste-t-il avec le temps ? L’expérimentation, le ressenti dominent plus que le souvenir des détails.   Une preuve concrète du pouvoir de l’expérience sur les détails, liée à la rencontre du neuroscientifique K. Anders Ericsson et d’un serveur (Marc) qui se souvient de toutes ses commandes sur une carte de plus de 500 offres. Son secret vous est révélé de façon singulière, sur un principe bien connu du monde des neurosciences (l’organisation exceptionnelle de données, liée aux associations de concepts), donc en cohérence avec le fonctionnement cérébral. Par ce principe de base la mémorisation est améliorée de 40%.   Le mythe du cerveau qui peut exécuter plusieurs tâches à la fois L’auteur nous parle ici de l’attention, cette ressource utilisée pour écouter, suivre un cours ou un discours patronal qui vous ennuie terriblement. Ceci est un fait prouvé scientifiquement, nous sommes incapables biologiquement d’exécuter plusieurs actes simultanés qui demandent la focalisation de l’attention.   Imaginez un instant le quotidien de vos enfants, vos élèves, vos collègues ou vos employés travaillant sur un écran d’ordinateur où plusieurs programmes sont ouverts, écoutant de la musique avec le téléphone, toujours à côté.   Eh bien John M. vous explique, en détail, ce qui se passe dans votre cerveau lorsque vous l’obligez à passer d’une action à une autre. Il nous dit que vouloir faire fonctionner son cerveau dans un environnement multitâche revient à vouloir mettre un pied droit dans la chaussure gauche.   Une étude a montré qu’il suffisait de tendre une main pour prendre un objet, en conduisant, pour multiplier le risque d’accident par 9 (l’exemple parfait du téléphone portable…).    Enfin, un point essentiel de cette quatrième loi c’est que le cerveau a besoin de pause pour digérer les informations. Nos enseignements sont trop souvent soumis au concept du gavage de l’oie et celui-ci ne permet pas le temps nécessaire de relier les informations les unes aux autres.   La règle des 10 minutes de John Medina Une règle qui est destinée autant aux enseignants qu’aux conférenciers et dirigeants d’entreprise. L’auteur vous suggère l’exploitation de stimuli générateurs d’émotions sous forme d’hameçons au sein même d’histoires passionnantes.   Loi n°5 La mémoire à court terme (Répéter l’information pour vous en souvenir)   Né en 1951,  avec une grosse tête sans corps calleux et un cervelet lésé, c’est l’histoire de Kim Peek cet homme qui n’a su marcher qu’à 4 ans seulement. Pourtant, il a un don particulier, celui de pouvoir lire deux pages à la fois, une avec chaque œil et se souvenir de tout, à vie. Il est l’un des deux cerveaux les plus étudiés au 20e siècle qui ont permis nos compréhensions actuelles.   L’une des mémoires les plus prodigieuses qui permirent la notoriété du film tiré de son histoire "Rain Man".   Tout se passe dans les premiers instants où son cerveau est exposé à l’information qui peut être comparée à ce qui se déroule lors du début de nos apprentissages (cerveaux plus ordinaires).   Différence entre mémoriser et se rappeler Nous ne savons, encore, que très peu de choses sur les différents systèmes de mémoire du cerveau. L’un d’entre eux, le plus connu, est la mémoire déclarative (le ciel est bleu) qui a un cycle de vie selon 4 étapes : encodage, stockage ou rétention, rappel ou restitution et l’oubli.   Le second personnage découvert hors du commun, né en 1850, c’est Hermann Ebbinghaus. Un homme qui va être suivi et étudié pendant plus de 40 ans par Brenda Milner (psychologue de Montréal) non pas pour ses capacités mais ses incapacités extraordinaires.   En effet, contrairement au premier cas, suite à un accident de vélo et une intervention chirurgicale nécessaire quelques années plus tard, cet homme était désormais incapable de passer de la mémoire à court terme vers le long terme. Il ne pouvait plus créer de souvenir.   Suite aux différentes découvertes, deux types de souvenirs ont pu être identifiés. D’une part, les souvenirs déclaratifs (listes de mots, chiffres…) dont on construit consciemment, que nous annonçons (exemple : ce texte est noir). Puis les autres, non expliqués et expérimentés inconsciemment comme l’ensemble des capacités mises en œuvre pour faire du vélo, appelés automatismes.   Les traitements différents de l’information Les chercheurs travaillent toujours sur le problème de liaison entre les informations. Tout commence par la première rencontre du cerveau et d’une nouvelle information déclarative (rencontre perceptive).   L’encodage, le moment où votre cerveau commence à apprendre   Voici le cas clinique de Tom, un jeune autiste suivi par le neurologue Oliver Sacks. C’est l’histoire d’un petit garçon capable de rejouer un morceau de musique sur un piano, de tête, un morceau difficile après l’avoir écouté une seule fois.   Le plus incroyable, cela pourrait être qu’il n’a jamais appris la musique mais non. Les faits encore plus troublants sont ses possibilités à jouer un morceau différent avec chaque main, en chanter un troisième mais il pouvait aussi jouer du piano de dos.   Contrairement à la croyance de certains, nous n’avons pas de boutons pour enregistrer et pour lire à volonté. Il est reconnu que l’instant de l’apprentissage, l’encodage dans ses premières secondes est encore un grand mystère.   L’image que donne l’auteur tirée des savoirs actuels est celle d’un mixeur en action, sans couvercle (information découpée en petits morceaux et projetée sur les parois internes). Pour nous permettre une compréhension plus précise, J.M. nous propose des tests et exercices simples (p 119).   L’auteur nous remet sur les rails du concret, du quotidien avec 3 caractéristiques nécessaires au processus d’encodage et applicable à nos mondes de l’entreprise et de l’enseignement :  

plus votre encodage de l’information sera élaboré au moment de l’apprentissage, plus vous vous en souviendrez ; le stockage de l’information dans le cerveau passe par la répétition d’un circuit identique ; la meilleure façon d’améliorer le souvenir d’une information c’est de reproduire les conditions présentes lors de l’encodage initial (ambiance, sens stimulés).

  Loi n°6 La mémoire à long terme (Se souvenir de répéter)   Nous sommes sur un petit quai, une légère brume caresse le paysage où se trouve le dépôt d’une librairie. Plusieurs bateaux accostent régulièrement. Les dockers font de leur mieux pour décharger des piles de livres sur ce petit quai.   Pourtant, à peine le temps d’en transporter quelques-uns jusqu’à la librairie qu’un autre bateau arrive.  Ils se remettent à décharger le bateau empilant les nouvelles piles et délaissant les anciennes.   Ce sixième chapitre débute ainsi par cette métaphore du souvenir, obsolète. En effet, le processus de la mémoire à court terme est beaucoup plus actif et complexe que l’on supposait.   L’histoire de la première star des échecs, Miguel Najdorf, un polonais qui permit la mise en évidence de cette mémoire appelée aujourd’hui de travail n’est en fait qu’un sas, un espace temporaire de traitement de l’information.   Aujourd’hui, les scientifiques notamment le Britannique Alan Baddeley a présenté ce modèle avec trois composants (auditif : boucle d’or ; visuel : calepin visuospatial et exécutif : administrateur central) que John Medina vous présente.   Au départ, toute trace d’informations à mémoriser est faible, pareille aux premiers pas que vous pourriez faire dans un champ vierge, d’herbes hautes. Si derrière vous, d’autres passages ne sont pas faits, alors l’information est en grand danger de disparition.   Consolidation du souvenir Devant la télévision avec son fils (à l’âge de 6 ans), l’auteur regarde une émission sur les expositions canines et tout à coup comme un éclair, un souvenir d’enfance refait surface. De nouveau sur le quai de la mémoire de travail, ce souvenir redevient flexible et doit repasser par une phase de reconsolidation pour être de nouveau stocké confortablement.   Dans le précédent chapitre nous avions vu que la mémoire de travail (celle à court terme) possède plusieurs formes. Eh bien, les scientifiques pensent qu’il y a aussi différentes formes de mémoire à long terme, mais ils ne sont pas d’accord entre eux.   Certains parlent de mémoire sémantique (le souvenir d’événements particuliers et de connaissances générales). Ils croient en l’existence d’une mémoire épisodique et autobiographique (des épisodes de notre vie où vous êtes le héros)… Vous découvrirez des révélations concrètes sur ces croyances.   Longtemps, ces chercheurs ont pensé que la consolidation d’un souvenir (répétions) ne permettait plus à celui-ci de retrouver sa fragilité originale, aujourd’hui nous savons que c’est faux ! Cela renforce l’importance que John Medina laisse à la répétition. La conscience d’un événement et son stockage ne sont pas permanents, dans notre vie !   Le rappel ou la restitution Bien que nous ignorions encore comment ce processus agit, les chercheurs ont organisé ces mécanismes en deux grands modèles : la bibliothèque et le détective comme Sherlock Holmes. Évidemment les deux modèles sont bons, tout dépend du type d’information que vous souhaitez chercher et le temps écoulé entre apprentissage et rappel.   Le cerveau a horreur du vide Le modèle de la bibliothèque est réservé aux premiers instants de notre apprentissage. Il est frais, ses détails du souvenir sont encore précis. Mais avec le temps, votre ordinateur biologique doit combler à tout prix les trous de mémoire avec le second modèle, comme un détective.   Le cerveau a toujours besoin d’une histoire cohérente, il ne fait pas la différence entre les vrais détails du souvenir et ceux qui n’ont rien avoir (inventés même). Comme nous le confirme J.M., cet organe prend plaisir à insérer de fausses informations pour combler ses manques.   D’où l’importance de bonnes répétitions, le plus tôt possible après l’apprentissage (accompagné de significations et d’émotions) et à intervalles réguliers, c’est cela qui constitue un fixatif au plus près de l’original. (Première loi de l’apprentissage précisée par Jean-François Le Ny)   L’envie de parler d’un apprentissage, d’un événement juste après sa réalisation est le signe de l’instauration d’un environnement "accrocheur émotionnellement" qui optimisera la restitution de celui-ci. Ce serait un idéal à tendre pour tout enseignement, discours de conférence ou consignes de production en entreprise !   Longs bavardages neurologiques J.M. fait l’analogie d’une armée du jour (pour le cortex)  et l’expérimentation d’un vieux soldat (pour l’hippocampe). Même après 30 années de recherches nous ne savons pas encore comment ils concrétisent un souvenir durable. Cependant, les scientifiques savent certaines choses sur leur communication (leurs échanges), l’auteur vulgarise cela avec imagination et pédagogie.   Le film « La planète des singes » sorti en 1968, où les tensions psychologiques sont très présentes, fait apparaître un spationaute qui s’écrase sur une planète menée par des singes. Il découvre avec tristesse que cette planète est bien la sienne et qu’il n’a pas quitté son point de départ. Sa réaction, à genoux, en voyant un morceau de la statue de la Liberté dépassant du sable est spontanée, liée à ses souvenirs "Vous avez fini par le faire… !".   La comparaison faite ici par John sur les modifications réalisées par le temps sur le souvenir de l’homme sur sa planète, est basée sur les données personnelles et par forcément fidèles du spationaute. Les échanges construits entre son hippocampe et son cortex se sont nourris d’informations incomplètes pour en conclure l’apocalypse supposée.    L’oubli C’est l’histoire du journaliste russe, Solomon Shereshevskii, capable de mémoriser pour toujours une liste de chiffres et de lettres à plus de 70 éléments (à l’endroit et à l’envers). Mais le gros problème de ce phénomène c’est d’une part, qu’il ne pouvait pas oublier, mais surtout qu’il ne pouvait comprendre ce qu’il lisait, la signification de situations globales associées aux détails d’une expérience.   L’oubli permet de classer les événements par priorité, c’est notre soupape de sécurité pour fonctionner normalement.                                                       L’oubli est aussi le générateur de nouvelles idées. Le mot sur le bout de la langue, l’erreur sur le nom d’une personne ou d’une chose, des manières de laisser la place à d’autres informations qui créent de nouveaux réseaux… C’est ainsi que l’auteur nous apprend que l’oubli nous a aidés à conquérir notre planète.   Alors comment appliquer, concrètement, tous ces savoirs sur la mémoire à long terme dans le système éducatif et l’entreprise ? Ce sont ces pistes que nous suggère John Medina, en conclusion pour ce chapitre.   Loi n°7 Le sommeil… bien dormir pour bien penser   John M. nous rapporte qu’en 1965, Randy Gardner à l’âge de 17 ans a battu un record mondial de privation du sommeil. Rendez-vous compte, 11 jours sans dormir et seulement après cinq jours, le malheureux commençait à avoir des troubles proches de la maladie d’Alzheimer.   Le scientifique William Dement (souvent baptisé le père sur la recherche du sommeil) eut la permission d’étudier le cerveau de ce jeune homme pendant cette période. Le onzième jour fut tout aussi impressionnant, Randy était encore capable de battre au flipper William D., 100 fois de suite !   L’auteur vous détaille cela et en tant que scientifique honnête, il nous dit que même si nous dormons 1/3 de notre vie, on ignore toujours pourquoi nous avons besoin de dormir. Cependant, les scientifiques en ont une petite idée quand même grâce à l’histoire suivante.   La nuit porte conseil Il y a une dizaine d’années, le rat d’un laboratoire s’est carrément endormi au milieu d’une expérience de labyrinthe avec ses électrodes toujours branchées. Cela a permis aux scientifiques de mettre en évidence la poursuite d’une grande activité des neurones pendant le sommeil.    Là où cela devient intéressant c’est lorsque le rat rencontrait un méchant chercheur qui le réveillait dans son sommeil, alors il constatait que le rat avait du mal à se souvenir de son parcours, le lendemain, pour réussir dans le labyrinthe. D’où la conclusion que le sommeil consolide l’apprentissage de la veille, tant que son cycle d’ondes lentes n’est pas interrompu.   Mais qu’en est-il pour l’être humain, me direz-vous ? Est-ce que ce mécanisme s’applique également à lui ? J.M. précise que les chercheurs ont répondu positivement. L’être humain fait cela dans un processus beaucoup plus complexe et avec une charge émotionnelle en plus sur une autre phase de sommeil (le sommeil paradoxal… celui des rêves). On observe ce phénomène non seulement chez l’homme mais aussi chez la majeure partie des mammifères placentaires et les oiseaux.   Que se passe-t-il alors ? L’auteur nous fait traverser un vrai champ de bataille où deux armées s’affrontent. D’un côté des neurones et des hormones accompagnées de substances chimiques appelées processus C, celui qui vous tient éveillé (en général, il peut tenir jusqu’à 16 heures d’affilées).   De l’autre, un processus de composition identique appelé S, celui qui vous pousse à dormir, il peut vous tenir endormi pendant 8 heures chez la plupart d’entre nous. Des exemples concrets vont étayer cette découverte.   Le cas de la sieste, une période de sommeil bienfaitrice L’histoire du 36e président des États-Unis d’Amérique, Lyndon Baines Johnson, est surprenante. Tenez-vous bien, il avait l’habitude de fermer la porte de son bureau en plein après-midi et il mettait son pyjama pour une sieste de 30 minutes. Peut-être bizarre mais un fonctionnement sain pour lui permettre de travailler ensuite très longtemps.   Suite à des études scientifiques effectuées par la Nasa, il a été prouvé qu’une sieste de 26 minutes optimisait la performance d’un pilote de 34%. Une autre étude montrait qu’une sieste de 45 minutes augmentait les facultés cognitives dans la même proportion et ce pendant 6 heures. Autant de preuves prouvant que le cerveau a un besoin physiologique de faire la sieste.    Il est statistiquement prouvé qu’il y a plus d’accidents durant cette période de la journée.   Combien d’histoire d’inventeurs de Génie (femmes et hommes) ont trouvé la clé de leurs recherches pendant leur sommeil. L’auteur nous raconte celle du créateur du tableau périodique des éléments chimiques, également appelé table de Mendeleïev.   Le type d’apprentissage qui semble être le plus sensible au sommeil est celui des procédures. Une expérience sur deux groupes d’étudiants permet d’en prendre conscience.   Le sommeil joue vraiment un rôle clé dans l’apprentissage. A contrario, le manque de sommeil est vraiment nuisible aux fonctions cognitives. L’auteur nous fait part des toutes dernières recherches qui mettent en évidence l’impact de cette carence sur d’autres fonctions pourtant non liées au sommeil.    Cela va jusqu’aux données chimiques de notre organisme, tel ce constat sur un homme de 30 ans, en forme et en manque de sommeil durant 6 jours (environ 4 heures de moins chaque nuit). L’aspect chimique de son organisme s’est modifié pour ressembler à celui d’un être de 60 ans. Pour récupérer sa chimie d’origine, il lui faudrait une semaine entière avec des nuits de sommeil correctes.   Pour clore le chapitre, John Medina propose de faire coïncider les chronotypes (rythmes biologiques) et les horaires d’études ou de travail.  La sieste en entreprise libérée, non cachée et l’enseignement chez les adolescents adapté à leur cycle d’éveil qui n’est pas à 8 heures du matin. Loi n°8 Les cerveaux stressés n’apprennent pas de la même manière   John nous démontre que la relation qu’il peut y avoir entre le stress et l’apprentissage peut être simple et non dévastatrice. L’expérience selon la méthode de Stanislavski (vivre de l’intérieur la frayeur) menée sur des étudiants en théâtre (de l’Université de Californie à Los Angeles) prouve que le système immunitaire peut être sensible au stress.   Une autre histoire liée au stress, celle de Judith, une adolescente issue d’un quartier défavorisé et mal traitée durant sa petite enfance. Contrairement à ce que l’on aurait pu croire, elle devient une lycéenne appréciée de tous, très bonne élève et apparemment sans blessure psychologique douloureuse.   Les êtres humains sont uniques et donc inégaux face au stress. Le constat scientifique pour le meilleur indicateur de réussite scolaire se révèle être la stabilité émotionnelle du milieu familial et par conséquent, la réussite de la vie professionnelle.   John M. note 3 éléments importants pour mesurer le stress au travail : le type de stress, l’équilibre présent entre motivation et ennui puis celui entre la vie privée et professionnelle.   En fait, le stress en lui-même n’est pas dangereux, c’est un système d’autodéfense naturel de votre organisme face à un danger qui peut être important mais passager (uniquement conçu pour le court terme).   Là où il devient un ennemi potentiel, c’est lorsqu’il se transforme en maladie chronique due à un environnement problématique, avec des tensions répétitives (familiales, professionnelles ou sociales).   La conclusion de cette huitième loi serait la possibilité de pouvoir restaurer le contrôle des stress quotidiens pour une meilleure productivité. Il serait aussi nécessaire de se pencher sur des stratégies réduisant au maximum l’ennui qui a lui seul est une source de stress qui engourdit le cerveau.   Pourquoi pas créer des SAS, des pare-feux obligatoires entre vie privée et vie professionnelle. Comme on le sait, le stress de l’un affecte l’autre et cela devient un vrai cercle vicieux qui peut à tout moment basculer vers une dépression.   Loi n°9 L’intégration sensorielle     Crédit Fotolia   Avez-vous déjà remarqué l’effet de supercherie qui se produit au cinéma. L’écran face à vos yeux (le visuel), les sons venant de haut-parleurs situés sur les côtés et derrière vous… pourtant votre cerveau vous fait croire que les sons sortent de la bouche des acteurs.   Ce comportement qui questionne encore nos scientifiques est ce qu’ils nomment la synesthésie. L’auteur nous met face à un aspect étrange du traitement de l’information qui apparaît comme un coupe-circuit pour notre cerveau.   En quelques mots, la synesthésie est un surdosage d’informations sensorielles reçues. John M. utilise plusieurs exemples dont celui d’une discothèque (bruits, lumières, contacts, ambiances émotionnelles, fumées, alcool etc.).   L’auteur nous expose deux théories scientifiques :

selon la première théorie, nos sens fonctionnent séparément pour envoyer chacun leurs informations à un centre de commandement ; d’après la seconde théorie, nos sens coopèrent dès le départ, se consultent et s’influencent les uns les autres.

  Il vous montre surtout ce qui se passe au moment de la perception. Une étape particulièrement évaluée lorsqu’elle ne fonctionne plus (études d’Oliver Sacks).   Après avoir été fragmentées, que deviennent nos informations reçues et comment vont-elles être regroupées pour former notre représentation ?   Avec cette loi n°9, je vous laisse découvrir que le lieu où se produit ce processus est plus facile à expliquer que le comment il fonctionne. J.M. nous laisse imaginer un groupe d’experts qui analyseraient chaque donnée reçue, par exemple à partir du visuel (le traitement ascendant) pour la lecture.   Ils identifieraient la  forme de chaque lettre (arc pour un U, lignes pour un T…), ce qui demande beaucoup d’efforts et du temps. Et vous comprendrez pourquoi la lecture est un moyen relativement lent pour intégrer des informations dans le cerveau.  Puis ces experts passeraient leurs rapports à un comité de lecteurs décisionnaires.   C’est pour cette raison, que deux personnes au même moment sur la même situation peuvent percevoir deux choses complètement différentes. Plus le cerveau cherche à simplifier, plus il amène de la confusion.   Un travail d’équipe Les phénomènes étranges de l’un des types de synesthésies (Il en existerait plus de 50), c’est que même si le câblage du cerveau est endommagé, les sens continuent toujours à coopérer. Les chercheurs en ont conclu que les données visuelles influencent les sons perçus même sans leur présence !   La multi sensorialité favorise-t-elle l’apprentissage ? L’auteur nous cite les travaux de Richard Mayer, spécialiste sur l’exposition multimédia et l’apprentissage. Il en retient des principes clés que vous pourrez découvrir, sur la collaboration du visuel et de l’auditif.   Mais attention au piège, souvent la conséquence de nos interprétations. Croire que de fournir des informations supplémentaires à notre cerveau, au moment d’un apprentissage, l’optimiserait ! John M. introduit ici la métaphore du randonneur, qui pourrait laisser supposer que de porter deux sacs à dos lourds lui permettraient d’arriver plus vite à destination, qu’un seul !!!   La particularité du sens olfactif (l’effet Proust) Promenade au centre du cerveau d’un jeune soldat revenu du Vietnam. Apparemment sorti indemne, psychologiquement, il décide de faire des études de médecine. Quelle surprise pour lui et son entourage lorsque le premier jour où il assiste à une intervention chirurgicale, il s’enfuit de la salle en hurlant. Que s’est-il donc passé dans sa tête ?   Les scientifiques savent depuis longtemps qu’une odeur peut à elle seule raviver plusieurs souvenirs même très lointains. John M. nous explique très bien cela.   Pour faire court, les récepteurs olfactifs sont démunis de protections, ils sont dirigés directement vers leurs destinations (le centre des émotions et une région cérébrale impliquée dans la prise de décision) sans passer par le centre de tri "Thalamus". Contrairement à nos récepteurs visuels qui sont protégés par la cornée et les auditifs défendus par le tympan.   Suggestion : "nourrissez des réflexions qui vont au-delà de vos environnements d’apprentissages actuels liés aux informations visuelles et auditives." Ajoutez-y un maximum de stimuli sensitifs.   Loi n°10   La vision l’emporte sur les autres sens     Oenologue – Crédit Flickr JMVerco   Pour ce qui me connaisse au travers de mon blog "memoirefacile.com", je viens du Sud-Ouest de la France, je suis bordelais où le vin est l’une des principales activités. Quel rapport me direz-vous avec la loi n° 10 de John Medina ?   Eh bien, c’est l’auteur américain lui-même qui vous transporte, à partir d’une histoire d’œnologues bernés par une équipe de neuroscientifiques européens, venus à l’Université d’œnologie de Bordeaux.   Chez nous, dans le milieu du vin il existe, comme le précise John, un vocabulaire spécifique pour chacun des vins, le blanc et le rouge.  Les spécialistes ne les mélangent jamais.   Lors de cette expérience, les chercheurs ont trompé 54 dégustateurs professionnels en ajoutant un colorant rouge indolore et insipide dans du vin blanc. Le résultat a été sans appel, tous employèrent le vocabulaire du vin rouge. Une preuve de plus de la domination du visuel sur tous les autres sens dans le même espace spatio-temporel.   Les chercheurs jubilaient en disant que "le nez sent ce que les yeux voient". Du point de vue biologique, John nous fait découvrir pourquoi.   En effet, l’auteur nous révèle que la rétine est une antenne pleine d’activités. Ce serait comme sur les plateaux d’Hollywood où une douzaine d’équipes cinéastes tourneraient chacune leur propre film.   Ces films sont envoyés au cortex occipital (siège de la perception visuelle). Vous prenez conscience alors, que votre représentation est le fruit d’un assemblage de plusieurs longs-métrages et non la projection fiable à 100% de ce que peut être le réel.   Ce qui nous amène aux hallucinations visuelles, des hypothèses du cerveau. John M. nous prouve en direct, lors de la lecture de son livre ce que notre cerveau adore, c’est d’inventer des histoires sans tenir compte de ce que nos yeux peuvent raconter.   Vos expériences passées jouent un grand rôle dans ces représentations et ces hypothèses organisées par votre cerveau. La vision représente 50% de l’activité cérébrale. Cette tendance est si forte que nous tentons de visualiser ce qu’un texte dit. À ce propos, l’auteur cite George Bernard Shaw "Les mots ne sont que des timbres-poste sur une lettre que vous devez ouvrir".   Avec les effets sur l’apprentissage et la mémoire, les images sont bien plus efficaces que les mots. Plus l’information étudiée devient visuelle, plus elle a de chance d’être reconnue.   Cet effet de supériorité de l’image est prouvé par les expériences du rappel d’images projetées pendant quelques secondes réussies à 90%, après plusieurs jours. Essayez donc chez vous c’est une expérience très facile à réaliser.   Les chercheurs ont effectué ces tests avec des textes et des mots à l’oral, les résultats tombés à 10% de rétention. Une explication logique nous est donnée par l’auteur. Le cerveau perçoit les mots comme une multitude d’images minuscules.   Rappelez-vous (loi n°10) le cerveau analyses les formes puis reconstitue les lettres. C’est comme si vous rentriez dans un musée et que vous contempliez chaque lettre comme une œuvre à part entière. Une découverte qui en dit long sur l’efficacité de la lecture. Pour notre cerveau les mots n’existent pas ce ne sont que des accumulations d’images miniatures.   Le chapitre traite aussi d’une expérience, toute simple, sur un bébé pour illustrer un des aspects du traitement de l’information visuelle liée à l’auditif. John Medina nous révèle que son choix de métier il le doit à Donald, le canard de Walt Disney (Donald au Pays des Mathématiques).   Loi n°11 Les sexes, les cerveaux des hommes et des femmes sont différents   Les préjugés ne font que retarder, voire diminuer les chances d’évolutions d’une société. Femmes et hommes permettent un équilibre entre le sens du détail et le sens de la globalité pour une plus grande productivité.   Aristote sur une fresque murale à Rome (384-332 av.J.-C.) [Source : Wikipedia] "La femelle est un mâle impuissant…"
La guerre des sexes, oh oui, cela dure depuis des siècles et John fait remonter, à moins 2400 ans avec Aristote, le célèbre philosophe qui a été le précepteur de l’un des personnages les plus célèbres de l’Antiquité, Alexandre le Grand, et qui a dit « La femelle est un mâle impuissant ».   J. M. nous raconte l’histoire d’un adjoint imaginaire créé au sein d’un aéroport. Une étude menée sur la considération constatée d’un personnel d’entreprise face à un directeur adjoint homme et femme. Le constat est clair, si c’est un homme il est considéré comme compétent et sympathique. Si c’est une femme, elle est perçue comme compétente mais garce… oui, ce sont les termes de l’auteur.

Plein feux sur la biologie Le chromosome X est porteur de la plupart des gènes contribuant à la fabrication du cerveau. Les hommes en possèdent 1 seul tandis que les femmes en ont 2 (un en réserve).   J.M. nous rappelle l’histoire de la bataille rude d’un spermatozoïde sur 400 millions pour trouver un ovule durant l’acte sexuel. Sa comparaison avec le film "la guerre des étoiles" est très concrète. Ce que l’on sait un peu moins c’est que ce chromosome X n’est porté que par la moitié de tous les spermatozoïdes et a contrario par tous les ovules.   L’auteur retient trois différences entre les sexes : génétiques, neuroanatomiques et comportementales. Pour être plus explicite, il choisit la vie sexuelle du Roi Henri VIII et de toutes ses épouses pour la conception d’un seul héritier mâle !   Le biologiste qu’est John Medina nous recadre en disant que pour nous fabriquer il nous faut 46 chromosomes (ces filaments tortillés nommés ADN). Ils sont répartis avec équilibre, 23 en provenance de la mère et 23 du père. Parmi ceux-ci, deux sont des chromosomes sexuels le X et le Y.   Une particularité à savoir : l’obligation d’avoir au moins un X sur les deux sinon c’est la mort. Donc si vous êtes conçu avec 2 X, vous irez dans le monde des dames et si vous possédez 1 X et 1 Y vous pourrez suivre la direction des hommes.   C’est bien l’homme qui détermine le sexe de l’enfant. Cette affirmation est constatée, suite aux travaux de David C. Page (de l’Institut du Massachusetts), celui qui a isolé le gène SRY (Sex-determination Region of Y chromosome) sur la région responsable de la fabrication d’un mâle.   Cependant, pour détruire les idées préconçues, des révélations intéressantes sur le mythe de la domination de l’homme sur la Terre, les chercheurs ont découvert que par défaut le destin de l’embryon humain serait de devenir, avant tout, une femme.   L’hécatombe des mythes continue Vous avez tous entendu cette affirmation sur le pouvoir de distinguer des personnes créatives de celles plus logiques et analytiques… cerveau droit et cerveau gauche ? Foutaise, nous clame J.M. !    Certes, il nous explique grâce à l’analogie d’un paquebot que les côtés ne sont pas égaux sur l’ensemble des fonctions mais ils sont impliqués tous les deux dans les actions menées.   Les travaux scientifiques du docteur Deborah Tannen montrent que les filles et plus tard les femmes, utilisent le contact visuel et parlent beaucoup pour établir des relations. Quant aux garçons, eux ce serait plutôt par l’action et le partage d’activités physiques.   Encore une fois, notre cerveau nous joue des tours, c’est la mauvaise interprétation des résultats scientifiques qui font que la majorité des gens pense que les garçons rivalisent et les filles coopèrent. Faux ! Les garçons coopèrent autant, simplement par le biais de la compétition.   Alors comment appliquer ces connaissances dans la réalité du quotidien ? Eh bien, gérer les émotions des femmes et des hommes c’est un acte du quotidien autant pour les enseignants que pour les professionnels de l’entreprise. L’auteur nous propose, comme toujours, quelques pistes qui pourraient bien vous rendre plus efficace, voire efficient notamment en apprenant à gérer les émotions :

celles qui sont utiles ; leurs traitements différents suivant la femme ou l’homme ; ces différences construites entre vos acquis et vos facultés innées.

  Loi n°12 Nous sommes des explorateurs nés   "Attrape-moi un poisson et j’aurai à manger pour aujourd’hui ; apprends-moi à pêcher et j’aurai à manger toute la vie." [Proverbe chinois employé par l’auteur pour synthétiser la pensée de cette loi]   Nos capacités d’apprentissage se détériorent-elles avec l’âge ? Eh bien depuis ces 8 dernières années, les scientifiques sont revenus sur leur affirmation : "notre capital de neurones diminue progressivement avec l’âge". Les récentes découvertes prouvent que le cerveau continu à créer de nouveaux neurones. Bien sûr, bon nombres d’entre eux disparaissent chaque jour mais notre cerveau en créé de nouveaux dans nos régions liées à l’apprentissage. La stimulation de notre curiosité permet de créer de nouveaux réseaux de neurones, modifie la structure et la fonction de notre cerveau suivant nos expérimentations. Rester curieux est le carburant nécessaire au développement de votre cerveau tout au long de votre vie, quel que soit l’âge. John Medina nous révèle que le bébé n’a plus la même image auprès de nos scientifiques, longtemps considéré commune matrice, vierge de programmes. En fait, le bébé est un modèle, une référence pour comprendre comment apprend l’humain à tout âge. En 1979, c’est Andy Metzoff qui a ébranlé le monde de la psychologie avec les facultés innées des nouveau-nés (en tirant la langue a des bébés). Vous savez combien il est difficile de maintenir l’attention d’un tout petit, surtout pendant près de 30 minutes. Eh bien, c’est très possible avec le jeu du caché-découvert présenté dans ce dernier chapitre. Un apprentissage qui devient vite une évidence si nous faisons référence à nos ancêtres et à leur survie. Des animaux féroces pouvaient les dévorer à tout moment dans la savane. Cependant, sans les voir, ils pouvaient les imaginer présents dans leur environnement. Si le bébé teste sans cesse son entourage, il vous teste aussi. C’est entre 14 et 18 mois qu’il découvre que ses désirs et ses préférences ne sont aussi celles des autres. John Medina a inventé 7 règles pour caractériser ce point de vue (la première : "Si je le veux, il est à moi." et la dernière : "S’il est à moi, il est à moi."). Voir et imiter, un jeu de neurones miroirs C’est ici l’histoire d’un macaque, de raisins secs et d’activités cérébrales qui amène trois chercheurs italiens de l’université de Parme à découvrir ces cellules qui reflètent comme un miroir, leur environnement. L’auteur vous précise que les scientifiques commencent à comprendre ces processus, identifiés aussi chez l’homme. Chez l’être humain les neurones miroirs sont vraisemblablement dispersés aux quatre coins du cerveau. Il rajoute enfin que tous les ans, le cerveau lève certains de ses secrets grâce à l’étude des tout-petits. Pour répondre à la première question posée sur vos capacités d’apprentissage et l’âge, deux prix Nobel Edmond Fisher et Edwin Krebs, âgés de 72 et 74 ans vous confirment que la curiosité reste toujours le carburant de leur cerveau. Pour conclure ce dernier chapitre, John Medina rappelle que briser ce cercle vertueux de développement est très facile. Et c’est ce que nous faisons depuis des siècles au sein de nos systèmes d’éducation et de management en entreprise. L’exemple à retenir de nos premiers jours de classe qui est très parlant. Les enfants associent l’école aux notes et non à un désir de curiosité. C’est exactement le même processus pour le salarié qui associe entreprise et salaire. John nous suggère des pistes et nous invite à encourager davantage la curiosité à tout âge quel que soit l’environnement (à l’école, à l’université et au travail).

La conclusion de Patrick Boutain du blog Mémoire facile Ce livre vient conforter, scientifiquement, plus de 50 années de curiosité toujours présente en moi, aujourd’hui. C’est bien le carburant principal qui m’a permis la croissance personnelle qui me donne la joie de pouvoir partager en ce moment.   Cet ouvrage m’a vraiment permis d’évacuer définitivement des idées reçues et des mythes sur lesquels, j’ai eu beaucoup à souffrir personnellement. Par exemple celui de tel père tel fils… l’idée reçue que l’on pouvait faire plusieurs choses à la fois en restant concentré. Ou encore que le sport et la musique ne remplaçaient pas le travail… « c’est dans la sueur et dans l’effort que tu réussiras ».   En relisant cet ouvrage, j’ai pris conscience que l’exploitation de stimuli générateurs d’émotion, durant mon enfance, n’a pas été assez présente comme le fit la mère de John qui l’accompagnait lors de chacune de ses expériences. Certes, c’est peut-être d’avoir eu des parents artisans, toujours pris par le travail de 7h à 23 h chaque jour qui empêchait cela, mais je ne leur en veux pas.  Ce que je blâme, c’est l’inertie de nos systèmes (éducatifs, entreprises etc.) par insouciance ou par ignorance depuis tant d’années où les neurosciences progressent.   C’est pour cela que j’ai quitté l’école à 15 ans et l’entreprise à 33 ans. C’est en tant qu’autodidacte que j’ai pu accéder à mes rêves.  Comme le dit l’auteur il y a encore trop d’écart entre le monde de la recherche, de l’enseignement et de l’entreprise.   En résumé, avec ce livre, j’ai pris conscience que j’étais sur la bonne voie  celle où vous apprenez à cultiver votre instinct d’explorateur.  Pour moi, se référer à des modèles, des mentors, c’est aussi faire preuve d’apprentissage par mimétisme. Sans oublier pour autant que j’apprends chaque jour autant de mes étudiants que de l’ensemble de mon environnement.   Ce que ce livre vous apportera 12 principes sous forme de lois pour survivre et redonner vie à votre propre développement personnel. Un livre pour démystifier certaines de vos idées reçues.   Il devrait pouvoir contribuer à des prises de conscience utile pour votre quotidien. Des ressources que chaque enseignant, éducateur (parents compris) et chef d’entreprise devrait consulter et mettre en pratique pour en tirer profit.   Il est tellement important d’apprendre à connaître nos fonctionnements d’être humain (je ne parle pas ici de personnalité mais de fonctions cognitives) avant d’entreprendre, de transmettre et/ou de se faire une idée.   Ce livre est une vulgarisation réussie, car pragmatique, des connaissances actuelles sur le cerveau, où l’auteur souhaite que la transmission de ces savoirs puisse être accessible au plus grand nombre de personnes pour l’évolution même de ceux-ci. Points forts :  

Pas de bla-bla, des faits, des révélations scientifiques à portée de tous 

Des explications claires et précises grâce l’exploitation de mises en scène appropriées

Des histoires stimulantes pour vos sens, entraînant des émotions, une application concrète de ce que préconise l’auteur

Toujours une page résumée, dédiée aux idées clés par chapitre.

Points faibles :

Le seul point que je pourrais trouver ici viendrait seulement du lecteur lui-même et de ce qu’il fera de ces connaissances acquises, de ces données révélées.

La note de Patrick Boutain du blog Mémoire facile :   Je tiens à justifier ma notation, en reprenant la citation de Garr Reynolds, auteur de Présentation Zen publiée en couverture du livre : "Les 12 lois du cerveau est l’un des livres les plus instructifs, les plus intéressants et les plus utiles de notre époque. Une lecture obligatoire pour tous les éducateurs et tous les chefs d’entreprises. Mon livre préféré de l’année 2008". 

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Wed, 29 Feb 2012 07:30:00 +0100 http://www.olivier-roland.fr/items/view/699/Les-12-lois-du-cerveau
Guérir http://www.olivier-roland.fr/items/view/471/Gurir

Guérir, le stress, l’anxiété, la dépression sans médicament ni psychanalyse

Phrase-résumé de “Guérir” : "Notre cerveau "émotionnel" est bien plus que le vestige encombrant de notre passé animal : maître de notre corps et de nos passions, il est la source même de notre identité, des valeurs qui donnent un sens à notre vie.  Qu’il se dérègle un tant soit peu, et celle-ci part en lambeaux; qu’il soit en harmonie avec notre corps et nous devenons pleinement nous-mêmes…"

De David Servan-Schreiber, 302 pages, Editions Robert Laffont Note : Cette chronique invitée a été écrite par Bernadette GILBERT du blog Cuisine "Santé-Saveur-Satiété" , dont l’objectif principal est de montrer que le bien-être, physique et psychique, passe par une saine alimentation. Chronique et résumé de “Guérir” Dans ce livre, David Servan-Schreiber nous convie à découvrir 7 méthodes particulièrement efficaces, même si certaines sont totalement inconnues du public français :

l’EMDR (l’intégration neuro-émotionnelle par les mouvements oculaires – Eye Movement Desensitization and Reprocessing) Régularisation du rythme cardiaque pour contrôler les émotions synchronisation des horloges biologiques acupuncture exercice physique apport d’acides gras "oméga-3" technique de "communication affective"

Au fil du livre… 1 Une nouvelle médecine des émotions Nous avons parfois tendance à envier la vie des autres.  Or, certaines de ces personnes que nous envions finissent leur vie de façon triste ou dramatique.  Puis, il y a des gens tout simplement heureux parce qu’ils savent apprécier ce qu’ils ont et se font un plaisir du quotidien.  Qui sont ces gens ? Quels sont leurs secrets ? David Servan-Schreiber, au fil de ses longues formations diversifiées, fait le constat que ce qui l’a le plus aidé dans la pratique de sa profession, ce n’est pas ce qu’il avait appris à l’Université ! Le tournant Ce qu’il avait appris tenait de la formation scientifique rigoureuse.  Pourtant, rapidement, l’esprit curieux et exigeant de David Servan-Schreiber va émettre des doutes quant à la manière dont la psychiatrie aborde ses patients et il finit par se demander si le rejet systématique des médecines traditionnelles repose vraiment sur des preuves scientifiques ou sur de l’ignorance ? Et pourquoi la demande pour ces médecines traditionnelles augmente-t-elle ? Le constat Les troubles cliniques liés au stress sont en croissance et les conséquences dramatiques.  La bonne vieille méthode pour soigner les dépressions, psychanalyse et médicaments, est sérieusement remise en cause.  Mal évalués, les résultats de l’analyse laissent de plus en plus sceptique : longue et coûteuse.  Reste la voie des psychotropes qui ne guérissent pas, mais offrent parfois une rémission salutaire.   Une autre approche A Pittsburgh, David Servan-Schreiber étudie comment on peut soigner la dépression, l’anxiété et le stress en faisant appel au corps plutôt qu’au langage.  C’est la nouvelle médecine des émotions selon laquelle :

le cerveau émotionnel ne peut être influencé par le langage il régit le bien-être psychologique et une grande partie de la physiologie du corps les expériences du passé, imprimées dans le cerveau émotionnel, continuent souvent de contrôler nos ressentis et nos comportements le psychothérapeute a pour tâche de reprogrammer le cerveau émotionnel en fonction du présent le cerveau émotionnel a ses propres mécanismes d’autoguérison.

 

2 Malaise dans la neurobiologie : le difficile mariage de deux cerveaux Ce sont les émotions qui donnent du sens à notre vie.  Privés d’elle, nous perdons le contact. L’intelligence émotionnelle C’est le terme qui définit l’équilibre entre l’émotion et la raison.  On sait depuis longtemps que le QI n’est pas majoritairement un moyen avéré de réussite.  Il y a plusieurs formes d’intelligences, comme l’ont avancé Jung et Piaget, mais celle qui détermine le mieux la réussite, le succès, c’est l’intelligence émotionnelle.  Pour en mesurer le quotient, on étudie 4 fonctions essentielles :

l’aptitude à identifier son état émotionnel et celui des autres

l’aptitude à comprendre le déroulement naturel des émotions

l’aptitude à raisonner sur ses propres émotions et celles des autres

l’aptitude à gérer ses émotions et celles des autres

Fondamentales, ces aptitudes ne sont pourtant pas ce dans quoi nous excellons le plus.  Ainsi, on peut avoir un QI très élevé et un QE (quotient émotionnel) très bas.  Ainsi, le problème de poids tient-il de ce manque d’intelligence émotionnelle, problème que n’ont généralement pas ceux qui ont appris à maîtriser leur stress et à reconnaître les avertissements de leur organisme.  De même, un enfant qui apprend à contrôler ses émotions, à gérer ses frustrations et à coopérer sera plus probablement prédisposé à la productivité et à une vie sociale harmonieuse.  Par-delà Freud et Darwin : la troisième révolution de la psychologie Selon Darwin, l’espèce progresse par addition successive de nouvelles particularités et elle est donc obligée de vivre avec cette hérédité de ceux qui nous ont précédés, y-compris les animaux. Selon Freud, il existe une partie de la vie psychique qu’il a appelée l’inconscient, mais ils affirmait à ses proches que la génération qui le suivait saurait fait la synthèse entre la psychologie et la biologie. Selon Damasio, un chercheur américain, les émotions sont indissociables de la raison.  Les deux cerveaux : cognitif et émotionnel D’un côté, il y a le cerveau cognitif, tourné vers le monde extérieur, de l’autre côté, il y a le cerveau émotionnel, tourné vers notre corps.  Le cerveau émotionnel, dit limbique, a une structure simple, ses traitements de l’information sont primitifs, mais induisent des réactions très rapides et essentielles à notre survie.  C’est cette partie de notre cerveau qui reçoit les informations de notre corps et y répond de manière appropriée en gérant son équilibre physiologique.  Le cerveau limbique est plus proche de notre corps que du cerveau cognitif.  C’est ce qui fait de notre corps la meilleure voie d’accès aux émotions. Le cerveau cognitif, dit néocortex, est d’une structure très organisée qui lui permet de traiter une infinie quantité d’informations.  Cette partie du cerveau distingue l’homme de l’animal par sa taille, proportionnellement énorme.  C’est lui qui traite l’attention, la concentration, la réflexion et la planification.  Mais aussi le comportement moral… Quand les deux cerveaux ne s’entendent pas Nos ressentis dépendent du mode de coopération ou de compétition de ces deux cerveaux.  Celle-ci nous rend malheureux quand celle-là nous fait ressentir l’harmonie intérieure.  Depuis toujours, notre cerveau émotionnel traite des questions de survie, nous faisant instantanément prendre conscience des dangers ou des opportunités exceptionnelles pour assurer nos fonctions de survie (comme la reproduction, par exemple).  Sa réaction est si puissante et si rapide qu’il est capable de court-circuiter toute activité du cerveau cognitif.  C’est là que notre instinct domine en termes de réaction et que ce vestige de nos origines humaines nous est infiniment précieux.  Mais quand ce cerveau émotionnel prend le contrôle sur un trop long terme, il nous fait perdre notre capacité de jugement et de raisonnement.  C’est le cas du stress post-traumatique ou de l’attaque d’anxiété. A l’inverse, le cerveau cognitif dont la fonction est de contrôler les émotions et d’empêcher qu’elles n’entravent notre évolution.  Mais si ce cerveau intervient trop souvent, on risque de perdre la chance des alarmes émotionnelles et nous mener à faire taire nos valeurs profondes devant une situation personnelle pourtant souffrante et cet état mène à des problèmes physiques. Le flux et le sourire du Bouddha La meilleure définition de l’état de bien-être que nous pouvons donner, c’est l’harmonie entre le cerveau émotionnel et le cerveau cognitif.   Sa manifestation biologique en est le sourire vrai, celui qui s’exprime également au niveau des yeux, niveau qui ne peut être activé que par le cerveau limbique.  C’est le sourire du visage du Bouddha. Dans les méthodes naturelles que David Servan-Schreiber nous présente dans les chapitres suivants, nous retrouverons cet objectif d’harmonisation.  Si le QI n’évolue que peu au cours de notre vie, le QE peut se développer à tout âge !   3 Le cœur et la raison

La découverte du lien entre le "cœur" et le "cerveau" est toute récente.  On sait maintenant que si l’un se détraque, l’autre en subit les conséquences.  Si l’on pouvait, médicalement, harmoniser leur relation, c’est tout l’organisme qui en serait bénéficiaire.  Ce médicament n’existe pas, mais il existe une méthode capable de créer les conditions de cette harmonie.  Pour la découvrir, David Servan-Schreiber nous propose d’abord une synthèse du fonctionnement de ce lien. Le cœur des émotions Le cœur, comme le cerveau ou les intestins, a son propre réseau de neurones et ses hormones et même un champ magnétique détectable à distance, mais dont on ne connaît pas encore la fonction.  C’est dire que, quand il fonctionne, il influence toute notre physiologie et c’est une clé de l’intelligence émotionnelle.  On se rappelle que le système nerveux est constitué de deux branches qui innervent les différentes parties du corps : l’une sympathique (états de combat ou de fuite), l’autre parasympathique (états de relaxation et de calme).  C’est l’équilibre entre ces deux systèmes qui permet de développer des relations sociales et s’exprime par l’alternance permanente d’accélération et de décélération des battements du cœur.  Chaos et cohérence En faisant l’essai d’un logiciel de cohérence cardiaque, David Servan-Schreiber découvre qu’un seul petit calcul mental peut indiquer une courbe de battements chaotiques alors que la simple évocation d’un souvenir agréable dessine une courbe régulière et cohérente.  Cette variabilité est particulièrement forte à la naissance et basse proche de la mort, ce qui est un signe que notre physiologie a moins de souplesse, de capacité à s’adapter aux variations de notre environnement, que le système parasympathique, insuffisamment entretenu s’use.  Cette baisse de variabilité des battements du cœur se lit dans les maladies liées au stress et au vieillissement.  Quand on ne sait plus "freiner", la mort est proche…  La pratique régulière de la cohérence cardiaque a donc des effets bénéfiques sur l’ensemble de notre physiologie. La gestion du stress En laboratoire, on a pu démontrer que la cohérence permet au cerveau d’être plus rapide et plus précis.  Elle n’est donc pas un état de relaxation, mais un état de pleine présence au monde, sur un plan harmonieux et non conflictuel.  Cette découverte va à l’encontre de toutes les données connues en matière de stress.  Jusqu’à présent, on a toujours pensé que pour combattre le stress, il fallait travailler sur les circonstances extérieures génératrices de stress.  A l’inverse, le principe de la cohérence cardiaque préconise d’apprendre à contrôler notre intérieur de manière à minimiser l’impact du monde extérieur sur nous.  Pour ce faire, il suffit d’apprendre à vivre la cohérence cardiaque.  

4 Vivre la cohérence cardiaque Pour pratiquer la cohérence cardiaque, il faut accepter de laisser de côté quelques minutes les soucis et activités qui nous occupent, le temps de redonner son équilibre à la relation cœur/cerveau.  En prenant deux longues et profondes respirations, on stimule le système parasympathique.  On marque une petite pause au bout de l’expiration.  Au bout de quelques secondes de pratique, on se recentre mentalement sur la région du cœur, comme si on respirait à travers lui.  Ensuite, on se connecte à la sensation de chaleur qui apparaît dans la poitrine et peut être stimulée par l’évocation d’un bon souvenir.  Si on ressent le bien-être, l’envie de sourire, on est en cohérence cardiaque et on est alors dans l’état parfait pour faire face à n’importe quelle situation.  La pratique régulière rend l’exercice de plus en plus facile.  Un logiciel de "biofeedback" permet de mesurer cette cohérence. Les bienfaits de la cohérence Ce logiciel peut être utile pour convaincre de la réalité de la cohérence cardiaque.  Celle-ci peut faire disparaître les palpitations ou les attaques de panique, l’anxiété ou la peur de parler en public.  Sur le plan physique, elle régularise la tension artérielle, rééquilibre le système hormonal, dynamise le système immunitaire. Sur le plan psychologique, elle réduit considérablement l’anxiété. Vivre la cohérence Quand on accepte de porter son regard vers son cœur, on s’ouvre au monde des sensations et des émotions.  C’est aussi l’accès au monde intuitif qui peut nous guider vers la compassion et la tendresse envers nous-même.   Quand elle s’applique de manière régulière, elle permet de résoudre la plupart de nos problèmes liés au stress, à la colère.  En contrôlant le stress, la dépression, nous permettons à notre physiologie de rajeunir… Toutefois, il existe des situations où nous vivons des chocs émotionnels tels que se tourner vers notre intérieur peut être impossible.  Il faut alors avoir recours à une autre méthode qui trouve sa base dans le mécanisme des rêves.  C’est l’EMDR ou IMO.   5 L’autoguérison des grandes douleurs : l’intégration neuro-émotionnelle par les mouvements oculaires (EMDR)
La cicatrice de la douleur Lorsque nous vivons des événements très douloureux, ceux-ci peuvent laisser des marques profondes dans notre cerveau; c’est ce qu’on appelle l’ESPT ou état de stress post-traumatique.  Cet état peut être ressenti des années après l’événement comme s’il s’était inscrit sans que notre raison puisse y faire quoi que ce soit comme si le cerveau cognitif n’avait pas accès aux parties du cerveau émotionnel marqué par le traumatisme.  Pourquoi ? Parce que celui-ci ne désapprend JAMAIS la peur.  C’est le cerveau cognitif seul qui peut apprendre le contrôle, à condition qu’il parvienne à fonctionner normalement… Cet aspect de l’ESPT est bien connu des milieux psychiatriques et on sait aussi que la verbalisation du traumatisme ne fait parfois que l’aggraver.  Quand David Servan-Schreiber a découvert l’EMDR, il ne pouvait, en tant que scientifique, donner du crédit à des séries de mouvements oculaires de quelques secondes pouvant faire disparaître toute trace de traumatisme.  Mais le médecin s’est trouvé être très attiré par ces possibilités extraordinaires. Un mécanisme d’autoguérison dans le cerveau L’EMDR repose sur un postulat de base : nous sommes tous capables de digérer les petits traumatismes émotionnels, exactement comme le fait notre système digestif avec les aliments.  Le "deuil" de Freud, la "résilience" de Cyrulnik sont devenus "le système adaptatif de traitement de l’information".  Mais ce processus n’est parfois pas possible; c’est le cas quand la personne vit l’événement comme un traumatisme au sens propre. Les souvenirs du corps La mémoire fonctionne par analogies.  Un seul élément du souvenir traumatisant peut le ramener au complet.   L’EMDR évoque ce souvenir dans tous ses aspects puis stimule le système adaptatif de traitement de l’information.   C’est comme si les mouvements oculaires permettaient un accès rapide à tous les réseaux associés au souvenir traumatique en traitement.  Ces réseaux du passé peuvent alors se connecter aux réseaux cognitifs du présent et faire disparaître complètement l’empreinte neurologique de la peur ou du désespoir.   6 L’EMDR en action David Servan-Schreiber illustre dans ce chapitre l’action de l’EMDR.  D’abord par le cas de Lilian, violée enfant par son père dans des circonstances extrêmes qui, après des années de psychothérapie et de psychanalyse croit avoir résorbé les effets de ce viol.  Mais lors d’une situation précise, elle retrouve les symptômes de son incommensurable peur d’enfant.  En une heure et en respectant les étapes du processus de deuil, Lilia a réussi à faire une lecture d’adulte de son traumatisme et à désarmer toute émotion inappropriée. Ensuite, le cas des enfants du Kosovo où David Servan-Schreiber participait à une mission d’aide aux victimes de traumatismes, il a pu constater que l’EMDR avait des effets particulièrement rapides chez les enfants et pouvait faire disparaître les effets des traumatismes de façon définitive.  Malgré son scepticisme devant les résultats quasiment magiques de ces séances, il a bien dû se résoudre à admettre que la technique était d’une efficacité remarquable. La bataille de l’EMDR Bien que les instances officielles de la psychiatrie aient reconnu cette méthode de guérison des traumatismes comme la mieux tolérée et la plus rapide, elle est actuellement controversée et la raison en est qu’on explique mal, scientifiquement, cette efficacité.  Ce phénomène est fréquent, en médecine où des théories sont émises longtemps avant les découvertes officialisées et admises et, de ce fait, complètement ignorées. L’EMDR et le sommeil des rêves On peut penser que le mouvement des yeux jouent un rôle important dans la réorganisation des informations dans le cerveau, dans les rêves comme dans l’EMDR. et qu’ils entraîne une relaxation automatique et une réduction de la fréquence cardiaque.  Toujours est-il que la technique est entrain de gagner sa place et dans la pratique et dans l’enseignement. Les petits traumatismes laissent une longue trace La psychiatrie a depuis longtemps émis l’hypothèse que la plupart des troubles psychiques avaient pour origine des événements traumatiques.  Et quand la trace des symptômes émotionnels discordants disparaît grâce à l’EMDR, on constate également la disparition de la plupart des troubles psychiques.  Il ne faut donc pas limiter la recherche du traumatisme à l’ESPT : toute forme de dépression ou d’anxiété mérite une recherche dans l’histoire du patient pour en éliminer les traces émotionnelles. C’est d’ailleurs là la limite même de l’EMDR.  Moins efficace pour des symptômes qu’on ne peut associer à des événements traumatisants du passé.  Pour ces cas, il serait intéressant d’étudier l’intégration du cerveau émotionnel à un environnement dont il partage les rythmes.   7 L’énergie de la lumière : régler son horloge biologique
Le docteur Cook et les Esquimaux Cook, lors de ses expéditions polaires, avait noté combien le moral et l’énergie de ses compagnons se mettaient en berne lors des périodes des ténèbres hivernales.  Il les astreignait alors à s’exposer plusieurs heures à des feux de camp, notant que c’était bien la lumière des feux plutôt que leur chaleur qui remettait ses hommes d’aplomb.  De même il observait l’effervescence qui régnait parmi les Esquimaux au début de printemps.  La Bible avait déjà noté ces effets bénéfiques de la lumière sur l’humeur et l’instinct humains. Le fait est que la lumière conditionne bien des comportements du cerveau émotionnel, en stimulant l’hypothalamus qui régit la sécrétion de toutes les hormones du corps.  Et la lumière du jour, même de grisaille, est 20 fois plus intense que le meilleur éclairage électrique. Tous les rythmes du corps Beaucoup de fonctions corporelles sont soumises au cycle de 24 heures.  Même les rêves sont indépendants de nos cycles de sommeil et s’expriment plutôt en fin de nuit : ils continuent à vouloir se manifester aux mêmes heures ce qui explique les symptômes du décalage horaire.  C’est le même phénomène qui nous laisse dans le brouillard les nuits où l’on se couche tard et se lève tard : le cortisol a commencé son action  après la période des rêves.  Les difficultés qu’éprouvent 10% de la population durant la période hivernale s’expliquent de la même manière : le dérèglement est d’ordre biologique et non d’ordre émotionnel. Simuler l’aube naturelle La thérapie par la lumière pour les dépressions à caractère saisonnier permet, par l’exposition matinale progressive à une lumière artificielle très forte, de soigner les effets d’une dépression saisonnière en 2 semaines.  En reliant notre réveil matin à une lumière stimulant la lumière de l’aube, notre cerveau reconnaîtrait tout de suite ce message qu’il a appris depuis des millions d’années d’évolution.  C’est l’hypothalamus qui en reçoit le message et comprend qu’il peut organiser une transition du sommeil à l’éveil.  L’effet sur l’organisme est général : plus d’énergie, meilleure concentration et le tout par un moyen entièrement naturel et utile pour tout le monde, qu’on soit ou non stressé ou déprimé.  Ses  effets se font également sentir sur le cycle menstruel, la régulation de l’appétit, l’amélioration de la qualité du sommeil et son utilisation pourrait se répandre  de manière significative !    8 Le contrôle du Qi : l’acupuncture manipule directement le cerveau émotionnel Des rendez-vous manqués Lors de ses études, un professeur avait projeté un exemple de chirurgie pratiquée sous acupuncture, mais rien, dans la pratique de David Servan-Schreiber n’est venu relayer cette information.  Plus tard, lors d’un voyage en Chine, il apprend d’un médecin que notre approche occidentale de la maladie fonctionne à l’inverse de la leur.  Chez nous les dérèglements physiques sont perçus comme des manifestations d’un problème mental alors qu’en Chine, le problèmes mentaux sont les manifestations de problèmes physiques ou d’un déséquilibre du Qi (prononcer "chi"), énergie qui équilibre le physique et le mental, indissociables.  Pour intervenir sur le Qi, il y a 3 moyens : la méditation, la nutrition et l’acupuncture.  Second rendez-vous manqué : ces notions sont trop loin de l’esprit cartésien de l’auteur. Il fallut la rencontre avec une femme dépressive remise d’aplomb par quelques semaines d’acupuncture pour que David Servan-Schreiber s’intéresse enfin à cette forme d’intervention. Le mot de la science L’acupuncture s’est exercée de façon continue depuis plus de 5000 ans.  Un record absolu dans le domaine ! Et on ne peut invoquer l’effet placebo si puissant en termes de soin puisque des expériences sur les animaux ont été concluantes.  De plus, la littérature scientifique fournit bon nombre d’expériences positives concernant plusieurs pathologies. Une rencontre personnelle David Servan-Schreiber se décide à vivre l’expérience d’une séance d’acupuncture pendant laquelle il découvrira toute une série de sensations étonnantes dont il ne comprend absolument rien puisque rien ne correspond à son apprentissage médical traditionnel, mais dont les effets lui ouvrent de nouvelles perspectives. L’acupuncture et le cerveau Il a fallu du temps et bien des expertises scientifiques pour que l’acupuncture soit reconnue et approuvée par la médecine occidentale.  Un de ses concepts étonne particulièrement : le fait qu’il existe différents types morphopsychologiques dont les fameux "yin" et "yang" qui font que l’on peut parvenir à un résultat radicalement opposé avec la même manipulation d’aiguilles.   Par ailleurs, étant donné le fait qu’on ne comprenne pas bien les mécanismes de l’acupuncture, son utilisation pour soigner la dépression ou l’anxiété reste controversée en Occident.  Par contre, on s’intéresse de près à son efficacité pour soulager la douleur. C’est à Harvard que des études ont été menées pour arriver à démontrer le contrôle que pouvait exercer l’acupuncture sur les régions du cerveau émotionnel qui régissent la douleur et l’anxiété.  De plus, l’acupuncture aurait une influence directe sur l’équilibre entre les deux branches du système nerveux autonome, augmentant l’activité du parasympathique et favorisant la cohérence du rythme cardiaque.  C’est donc tout l’organisme qui est remis en équilibre par cette médecine.   9 La révolution des oméga-3 comment nourrir le cerveau émotionnel
Une triste naissance A partir d’un exemple banal de baby blues vécu par une de ses patientes, David Servan-Schreiber nous explique que, lors de la constitution du fœtus, celui-ci peut littéralement vider sa mère d’un élément essentiel à son développement, l’acide gras oméga-3.  Et comme l’adulte en consomme peu, cette carence mène à la dépression. L’huile qui fait marcher le cerveau Toutes les cellules se renouvèlent constamment et comme le cerveau est constitué aux 2/3 d’acides gras, ses cellules et en particulier leur membrane par laquelle s’effectue la communication inter-cellulaire, a besoin d’être alimentée en graisses liquides à température ambiante (ce sont les acides gras oméga-3) pour être souple et que la communication soit aisée.  La privation de ces acides gras conduit à l’anxiété et à la perte de sensations de plaisir. La dangereuse énergie de Benjamin La maniaco-dépression…  Le cas décrit par David Servan-Schreiber raconte l’histoire de Benjamin qui, suite à crise maniaque a tout perdu et a finalement retrouvé un total équilibre émotionnel par la seule prise de gélules d’oméga-3.    Mais cette huile agit sur d’autres plans également. Electrochocs contre huile de poisson Dans le cas de la maladie de Huntington, la plus grave et la plus mortelle des affections du cerveau, les études sont toujours en cours, mais elles tendent à confirmer l’extraordinaire efficacité du traitement par les oméga-3 qui contrecarre tristesse, manque d’énergie, anxiété, insomnie, baisse de libido et tendances suicidaires. Le régime des premiers hommes Dans la nature, il existe deux types d’acides gras essentiels : les oméga-3 et les oméga-6 qui n’ont pas les mêmes fonctions et favorisent les phénomènes inflammatoires.   On pense que les premiers développements du cerveau de l’Homo sapiens tiennent à une alimentation parfaitement équilibrée de ces deux acides gras, produisant des neurones de haute performance.  Or, notre société occidentale fournit un ratio tout à fait défavorable aux oméga-3, ce qui aboutit à de nombreuses maladies inflammatoires comme les maladies cardio-vasculaires, le cancer, l’arthrite et la maladie d’Alzheimer.  Au niveau du cœur, les oméga-3 renforcent la variabilité du rythme cardiaque et protègent contre les arythmies et donc contre la dépression. La dépression est-elle une maladie inflammatoire ? On trouve généralement des symptômes de dépression dans toutes les maladies physiques qui ont une composante inflammatoire diffuse.  Or, le stress déclenche justement des réactions inflammatoires. Où trouver les acides gras essentiels de type oméga-3 ? Surtout dans les algues et le plancton qui nous arrivent par l’intermédiaire des poissons et des crustacés.  L’essentiel, pour éviter la contamination toxique, est de choisir les poissons qui sont dans le bas de la chaîne alimentaire ou de se tourner vers des sources végétales.  Les herbes et les feuilles dont les animaux se nourrissent dans la nature sont riches en oméga-3, ce qui n’est pas le cas de la nourriture donnée aux animaux d’élevage.  Le mieux, dans la vie courante, pour s’assurer d’en consommer des quantités adéquates, est de l’absorber sous forme de complément alimentaire, combiné à d’autres vitamines pour éviter l’oxydation des oméga-3 et pour prévenir les maladies chroniques. Le jugement de l’Histoire Lorsqu’on écrira l’Histoire de la médecine, il faudra parler de deux tournants majeurs : la découverte des antibiotiques qui ont pratiquement éradiqué la pneumonie et l’impact de la nutrition sur les grandes maladies occidentales.  Ce retour au principe d’Hippocrate –"laisse ta nourriture être ton remède et ton remède ta nourriture"- aura mis 2500 ans à se faire, mais il est en marche.   10 Prozac ou Adidas ? La panique de Bernard Bernard est un homme d’affaire important fait des crises de panique spectaculaires qui l’invalident gravement.  Pour soigner cette anxiété, un médecin lui prescrit du "Xanax", traitement qui le soulage dans un premier temps, mais finit par le rendre non seulement dépendant, mais obligé d’en augmenter le dosage.  Bien décidé à se libérer de ce médicament, Bernard se décide à pratiquer du cycling (vélo stationnaire intensif) avec des résultats remarquables sur son bien-être, son sommeil, sa libido, etc.  Ses attaques de panique ont, par ailleurs, complètement disparu. Ce phénomène est connu depuis longtemps.  Platon en parlait déjà.  Et, plus près de nous, des chercheurs ont réalisé que les "natural killer" (cellules NK) qui interviennent pour protéger l’organisme en cas de peur ou pour renforcer le système immunitaire, sont sensibles à nos émotions et plus actives chez les personnes qui pratiquent régulièrement de l’exercice. L’instruction de Xaviera Xaviera est une étudiante en dépression profonde depuis 2 ans, refusant tout traitement et ne se considérant pas comme malade.  Elle accepte toutefois de participer à une étude médicale et de suivre un programme de jogging à raison de 3 entraînements légers par semaine.  Après seulement quelques jours, Xaviera se sentait mieux, dormait mieux, avait plus d’énergie et se plaignait moins. L’extase du joggeur Une caractéristique de la dépression, c’est que l’on broie du noir en permanence, ne croyant plus à rien, surtout pas en soi, se sentant moche, pas aimable, sans intérêt.  Selon l’inventeur de la thérapie cognitive, Aaron Beck, le simple fait de ressasser les idées noirs entretient celles-ci et nous rend incapable de sortir du cercle infernal de leur effet.   Or la pratique d’un sport permet d’arrêter, du moins un temps, ce cercle.  Ceux qui font du jogging disent qu’au bout de 10 à 15 minutes de pratique, leurs pensées changent et deviennent positives et créatrices. Adidas contre Zoloft Lors d’une étude comparée des effets de la pratique du jogging et de la prise de l’antidépresseur Zoloft, on a constaté que si, pendant la durée du traitement, les effets étaient semblables, par contre, un an plus tard, les rechutes étaient spectaculaires du côté des personnes ayant consommé le Zoloft.  Les autres, devenus adeptes du jogging, étaient en grande majorité en excellente forme psychique.  De plus, l’activité physique (ici, 30 minutes de marche intensive 3 fois par semaine) prévient l’état dépressif quel que soit l’âge.  David Servan-Schreiber lui-même a pu vivre l’expérience d’être sauvé d’un état dépressif par la pratique du squash. Stimuler le plaisir On sait, maintenant, que l’activité physique stimule l’endorphine, molécule du cerveau proche de l’opium.  Mais à l’inverse de celui-ci, il n’est pas nécessaire d’augmenter la dose pour produire le même effet : plus l’exercice physique stimule les centres du plaisir, plus ceux-ci entrent en action dans des activités simples et ordinaires.  On est bien à l’opposé de la dépression, zone de déplaisir par excellence. Autre manifestation de l’exercice physique : ceux qui en pratiquent ont une plus grande variabilité du rythme cardiaque et plus de cohérence que les inactifs.  Et comme tous les symptômes de l’anxiété sont originaires d’une trop grande activité du système sympathique, la stimulation du parasympathique ne peut qu’être bénéfique.  Les chercheurs étudient d’ailleurs la possibilité de stimuler artificiellement le système parasympathique. Les clés du succès Ce n’est pas la quantité de l’exercice qui est importante, mais sa régularité (min. 20′ 3 fois par semaine pour que le cerveau en retire un bénéfice).   Par contre, son intensité doit être proportionnelle à l’intensité de la dépression.  Le but est d’arriver à la limite de ses possibilités sans les dépasser et en suivant leur amélioration. Il semblerait que l’exercice collectif soit plus efficace que l’individuel parce qu’il offre un soutien du groupe utile pour garantir la régularité, si importante.  Un autre moyen d’être constant, c’est de pratiquer le cycling devant un film dont le visionnement est conditionné par l’exercice et réparti sur plusieurs jours. Se tourner vers les autres Le cerveau émotionnel a pour rôle, d’une part, de contrôler la physiologie intérieure du corps et, d’autre part, de veiller à notre équilibre affectif et à notre place dans le groupe social.  Anxiété et dépression sont des avertissements du cerveau émotionnel quand cet équilibre est menacé.   11 L’amour est un besoin biologique
Le défi émotionnel Notre cerveau émotionnel est particulièrement maltraité lorsque nous vivons des conflits avec les personnes de notre entourage direct.  Il peut au contraire nous faire éprouver du bien-être devant des événements faisant ressortir la compassion, la solidarité, l’expression de l’amour.  C’est un fonctionnement naturel et spontané que connaissent bien les réalisateurs de cinéma et les publicitaires. La France a un taux de dépression égal à celui du Liban (en guerre pendant si longtemps !) alors que c’est un pays qui connaît tous les conforts de vie, un climat agréable et des paysages variés.  La cause en est, selon David Servan-Schreiber, la violence des rapports quotidiens entre individus.  C’est ce que l’Amérique a compris et insère dans sa gestion du personnel d’entreprise ! La physiologie de l’affection Ce qui distingue le cerveau émotionnel du mammifère par rapport à celui des reptiles, c’est que l’espèce donne naissance à une descendance dépendante de ses parents dans les débuts de sa vie, l’homme en étant l’illustration la plus forte.  Nos structures limbiques sont programmées à être sensibles aux besoins de nos enfants et ce sont ces structures qui nous rendent capables de créer des liens sociaux de type appel/réponse au niveau de l’affect.  Ce contact émotionnel est donc un vrai besoin biologique L’amour est un besoin biologique Autrefois, dans les unités de soins néonataux, on mettait les prématurés en couveuse avec l’instruction rigoureuse de ne jamais y toucher en dehors des soins indispensables.  On ne comprenait pas, à l’époque, pourquoi ces enfants ne se développaient pas avant de quitter leur couveuse, malgré un environnement parfait.  David Servan-Schreiber rappelle l’histoire de cette unité de soin néonataux aux Etats-Unis où une infirmière, ne supportant pas les cris des nouveau-nés, les caressait, leur parlait et ces enfants se développaient de façon très marquée.  Des chercheurs ont depuis, démontré que le contact physique est indispensable au développement et à la survie.   Un autre exemple est celui des orphelins roumains qui, en l’absence totale de contact humain, se sont développés avec un cerveau émotionnel atrophié de manière irréversible.  Même chez les rats, la principale source de régulation biologique, c’est la présence et les soins de la mère.  Che "Votre femme vous manifeste-t-elle son amour ?" Selon une étude du British Medical Journal, les effets pathologiques de l’absence de soutien affectif de son conjoint sont énormes et ceux qui en souffrent développent considérablement plus de maladies que ceux qui se disent bien accompagnés.  Cette étude prouve que la régulation de notre physiologie est dépendante des relations que nous développons avec nos proches.  Pourtant, cette vérité scientifique a du mal à passer parce qu’elle n’alimente pas l’industrie pharmaceutique. Quand les animaux nous soignent Dans les services médicaux où il travaillait, David Servan-Schreiber se voyait souvent appelé en dernier recours pour prescrire aux malades, surtout des personnes âgées devant subir une médication lourde à leur retour chez eux.  Quand il s’est mis à prescrire un animal, ses collègues l’ont écarté, prescrivant eux-mêmes l’anti-dépresseur ou l’anxiolytique.   Renonçant à ces prescriptions non suivies, il a fini par procurer des études qui démontraient la différence significative dans les chances de longévité d’une personne âgée, d’un handicapé ou d’un malade atteint d’une maladie probablement mortelle possédant un animal ou, même, ayant en maison de retraite, la responsabilité d’une plante.  La même étude avec les mêmes conclusions a été faite sur des courtiers en bourse, métier des plus stressants. Les chiens de Sarajevo La très jolie histoire des chiens de Sarajevo nous dit combien le fait de donner, même à un animal, peut se faire sentir humain.  L’histoire est celle d’un couple ayant recueilli une chienne abandonnée qui donna naissance à 7 petits donc 5 survécurent grâce à l’aide de personnes qui partagèrent leur pourtant si maigre pitance avec ces chiots.  Ils sentaient alors qu’ils comptaient pour quelqu’un… Avoir du sens pour quelqu’un, pouvoir partager avec lui et ses richesses et ses pauvretés, lui être utile autant qu’il l’est pour soi, aimé et être aimé est une parade essentielle à l’anxiété et à la dépression.  Nos rapports à autrui gèrent notre physiologie alors que les rapports violents la détériorent.  Il nous faut donc apprendre la communication émotionnelle.   12 La communication émotionnelle
La terrible tante Esther Par le biais de la tante Esther, une femme âgée acariâtre, abusive et autoritaire, mais très fortunée, et des rapports qu’entretiennent avec elle sa famille proche et lointaine, David Servan-Schreiber nous décrit trois types de réactions émotionnelles : - la première, de type passif ou passif-agressif est la plus courante devant les personnes autoritaires et peu appréciées;  elle consiste à éviter les conflits, ne pas faire de vagues, mais aboutit à un mépris réciproque des parties; - la seconde, de type agressif, est moins fréquente; comme son nom l’indique, elle est basée sur le mode de l’agression verbale et conduit à des situations complexes et invalidantes; de plus, elle est source de maladies; - la troisième est ce qu’on appelle la communication non violente ou assertive qui consiste à n’être pas touché par le caractère désagréable de la personne, de donner autant que de recevoir tout en respectant les possibles de l’un et de l’autre. Le Love Lab de Seattle Dans ce laboratoire de l’amour, le professeur Gottman analyse en détails les réactions des membres de couples amoureux lorsqu’ils échangent sur leurs habituels sujets de conflits.  Le premier résultat, est que le conflit est vital pour le couple : sans lui, il n’y a pas de proximité émotionnelle possible.  En 5 minutes, ce professeur peut pronostiquer, avec un taux de réussite à 90%, quels sont les couples qui survivront…  Si un membre du couple assène une "pique" assaisonnée, le cerveau émotionnel de l’autre membre se met en alerte et court-circuite le cerveau cognitif : c’est l’inondation affective.  L’homme y est plus particulièrement sensible et ne peut alors réagir qu’en termes équivalents de défense ou d’attaque. L’apocalypse de la communication Le premier cavalier, c’est la critique, quand on pourrait utiliser plutôt la doléance ou la requête.  Nous savons tous comment nous ne voulons pas être traités, mais sommes incapables d’exprimer comment nous voudrions l’être.  Par contre, nous réagissons positivement aussitôt que quelqu’un s’adresse à nous de manière émotionnellement intelligente. Le second cavalier, c’est le mépris.  Il peut être verbal ou gestuel (haussement d’épaules, yeux au plafond, etc.).  Ce mode de communication ne permet aucune résolution de problème. Le troisième et le quatrième sont la contre-attaque ou le retrait total, ces fameuses solutions que le cerveau met automatiquement en avant : l’attaque ou la fuite.  L’attaque, c’est la loi du plus fort, mais elle laisse le vaincu blessé.  Seule la séparation peut empêcher l’escalade de la violence.  Quant au retrait total, elle est le propre de l’homme et exaspère les femmes.  Il aboutit au silence de l’un et à la violence de l’autre pour tenter de briser ce silence. Tout dire, mais sans violence Quelle est cette communication qui permet de gérer les conflits dans l’écoute et le respect ? Marshal Rosenberg, psychologue américain, énonce ses principes dont le premier est : remplacer tout jugement par une observation objective.  Le second principe est : éviter tout jugement sur l’autre pour se concentrer sur ce que l’on ressent, autrement dit, parler en "je" plutôt qu’en "tu".  On peut aller plus loin en exprimant l’espoir partagé, mais déçu. Pour apprendre ce type de communication, on peut utiliser une carte, sorte de balise de la communication non violente. La carte à six points Celle qu’utilise David Servan-Schreiber dans son enseignement s’intitule : S.P.A.-C.E.E.

S pour SOURCE.  Il est essentiel de s’adresser à la personne qui est à l’origine du problème si elle est capable de le résoudre. P pour PLACE et MOMENT.  Il n’est d’aucune utilité de tenter la gestion du conflit en public et sous l’effet du stress. A pour APPROCHE AMICALE.  Un ton agressif ne peut qu’entraîner un échec puisque l’agressé est noyé dans ses émotions.  Le meilleur moyen est de nommer l’autre et de commencer par un compliment sincère. C  pour COMPORTEMENT OBJECTIF.  Il s’agit de décrire ce qui pose problème sans y ajouter de qualificatif ou de jugement. E pour EMOTION.  Il faut exprimer tout de suite son ressenti (mais pas la colère, aux allures d’agression). E pour ESPOIR DÉÇU.  L’exprimer, c’est renforcer l’expression de l’émotion.

 

13 Ecouter avec le cœur Si un psychiatre est préparé à recevoir la détresse émotionnelle d’un patient, ce n’est pas le cas pour un généraliste ou un chirurgien qui ne dispose généralement que de peu de temps pour sa consultation.   Comment apporter à ceux-ci l’outil efficace qui ne leur prendrait guère plus de 10 minutes pour gérer cette émotion ? David Servan-Schreiber décrit la méthode de Marian Stuart et Joseph Lieberman qui nous permet non seulement de nous rapprocher de ceux qui ont de l’importance pour nous, mais aussi de nous soigner nous-même sans pour autant être psychiatre. Les Questions de l’ELFE

Q pour "Que s’est-il passé ?".  Pour se connecter avec celui qui souffre, il faut connaître les événements de sa vie qui l’ont blessé, donc l’écouter, maximum 3 minutes. E pour Emotion.  Demander à la personne ce qu’elle a ressenti est essentiel, même si cela paraît évident. L pour Le plus difficile.  Elle est la plus efficace de toutes les questions parce qu’elle permet d’aller au fond pour mieux rebondir, à focaliser l’esprit sur l’essentiel de la douleur. F pour Faire face.  En demandant à la personne ce qui l’aide le plus à faire face, on la guide vers les ressources qui existent déjà.  Ceci permet à la personne de retomber sur ses pieds, ce dont elle avait besoin et non pas à trouver la solution à sa place, ce qui ne l’aiderait pas. E pour Empathie.  Exprimer sincèrement ce qu’on a éprouvé en écoutant permet à l’autre de ne plus se sentir seul avec son fardeau.

Dans les échanges émotionnels réussis, notre cerveau développe une confiance qui nous protège de l’anxiété et de la dépression.  C’est dans ce sens que nous nous soignons nous-même. Le dernier dan Le temps ne peut qu’améliorer la communication émotionnelle, mais la maîtrise est toujours en avenir.  Son apprentissage est difficile, mais il peut être rapide s’il est rappelé systématiquement.  Ceux qui l’expérimentent ressentent une amélioration immédiate de leurs rapports humains et ses effets sont renforcés si on la combine avec la cohérence cardiaque.   14 Le lien aux autres Lutter pour vivre n’a de sens que si on ne lutte pas pour soi tout seul.  Notre société a développé de nouvelles valeurs qui tournent autour de l’indépendance, l’autonomie, la liberté.  Jamais nous n’avons été autant sollicités par les slogans qui les prônent, qui nous poussent à être nous-mêmes et jamais nous n’avons été aussi libres de le devenir.  Mais cette liberté se fait au prix de l’isolement et, en conséquence, de la dépression.   Le seul moyen d’y échapper, c’est d’appartenir à un groupe, pas seulement celui de la famille proche, mais à un groupe d’individus dans lequel nous pouvons déployer notre altruisme.  Cette particularité de l’être humain ne lui vient pas d’une quelconque morale ou religion, mais bien un programme génétique inscrit dans le corps et qui se manifeste dans l’émotion. Les études scientifiques ont déjà fait la démonstration de ce que les personnes qui sont impliquées dans la vie communautaire sont moins susceptibles de souffrir de dépression et moins bons candidats au suicide.  Mais il y a plus : ces personnes vivent en meilleure santé et plus vieilles ! Le plaisir que l’on donne à autrui est un remède pour le cerveau émotionnel et donc pour le corps physique. Ainsi, il peut suffire de consacrer quelques heures par semaine à une activité, une personne, un animal qui nous tient à cœur.  C’est ce qu’Abraham Maslow, l’humaniste à l’origine du "développement personnel", préconisait : le stade ultime du développement personnel est celui où l’individu se tourne vers les autres… On ne peut se réaliser soi-même sans ce but parallèle et complémentaire. L’expérience de la cohérence cardiaque est révélatrice sur le sujet : le moyen le plus rapide et le plus efficace d’y entrer est de ressentir la gratitude et la tendresse pour autrui.  De même, lorsque nous "provoquons" la cohérence cardiaque, nous nous ouvrons à d’autres façons d’être au monde.  C’est ce que Maslow appelait le "cercle vertueux".   15 Par où commencer ? Pour décrire la façon dont nos organismes se régénèrent une fois qu’ils ne sont plus agressés, David Servan-Schreiber les compare à une eau –comme la Seine- qui aurait été polluée, n’abritant plus de poisson et qui, après quelque temps de protection, se remet à vivre et à abriter des poissons.  La vie est caractérisée par la reconstruction permanente et l’échange avec l’extérieur.  Les forces naturelles tendent vers l’équilibre parce que toute forme de vie contient en elle la force de complétion comme l’a nommée Aristote.  Yung appelait cela le processus d’individuation, ce mouvement vers la maturité et Maslow l’appelait l’actualisation du moi. Toutes les méthodes de traitement exposées par David Servan-Schreiber dans son livre ont pour but de favoriser ces mécanismes en exploitant les forces naturelles du corps et du cerveau pour retrouver l’harmonie.  Elles peuvent s’utiliser toutes ensemble puisque toutes augmentent l’activité de notre système parasympathique ! L’apparition des antibiotiques a complètement défiguré l’approche médicale du patient.  Puisqu’on pouvait faire reculer, voire anéantir des maladies comme la pneumonie ou la syphilis ou la gangrène, on a pris l’habitude d’exclure du traitement l’histoire de la personne et ses capacités.  Les maladies chroniques se sont alors installées et ne sont guère guérissables que par des changements de vie du patient : sport, alimentation, etc. Dans le cas de la dépression, maladie chronique par excellence, c’est la synergie des différentes interventions qui est efficace.  Les nombreux outils décrits dans cet ouvrage permettent d’accéder au cœur de l’être émotionnel pour lui redonner sa cohérence.  Par où commencer ? D’abord apprendre à contrôler son être intérieur.  Pour gérer nos aléas de vie, la médecine et la société offrent des remèdes toxiques qu’il est devenu habituel de consommer.  Il faut avant tout les remplacer par des techniques qui activent nos capacités d’auto-guérison via le cerveau émotionnel et en lien avec le cerveau cognitif.  Pratiquer, par exemple, la cohérence cardiaque au moindre état de stress. Ensuite, il faut identifier les événements douloureux du passé qui ont encore un retentissement dans le présent.  L’EMDR en est l’outil idéal.  Quand on identifie les conflits chroniques dans nos relations affectives, on peut les assainir et permettre ainsi à notre cerveau émotionnel d’exercer ses pouvoirs d’autoguérison.  Mais la communication non violente est aussi efficace pour s’harmoniser avec les autres et s’équilibrer.  L’alimentation et l’apport du bon ratio oméga-3 et 6 donneront ses chances au cerveau de se reconstituer, tout autant que l’introduction d’une activité sportive.  Nos réveils du matin ne devraient-ils pas être mieux pensés et l’acupuncture ne serait-elle pas le remède aux douleurs physiques qui accompagnent souvent les douleurs émotionnelles ? Enfin, pour retrouver la paix intérieure, il est essentiel de se tourner vers les autres… Nous ne pouvons être l’Etranger de Camus, cet être déconnecté de son cerveau émotionnel, parce que cela voudrait dire que nous serions coupés de ces trois fondements de la vie : les émotions, les rapports affectifs et notre appartenance à une communauté.  C’est en cultivant chacun d’eux que nous pouvons guérir… David Servan-Schreiber termine son livre par les remerciements d’usage, les notices scientifiques et référentielles et une longue bibliographie. Conclusion de Bernadette GILBERT du blog Cuisine "Santé-Saveur-Satiété" Comment ce livre a changé ma vie. Je n’avais de la dépression qu’une image d’enfance, celle d’un frère souffrant, isolé, inaccessible et de son entourage, impuissant, dans l’incompréhension totale, parfois moqueur et méprisant quand on parlait psychiatrie. J’ai donc toujours fui cette maladie que je liais, inconsciemment, à une sorte de folie, de dérèglement mental. Mais la vie n’est pas faite pour nous protéger de ces écueils que sont les souffrances de nos proches et elle a mis sur mon chemin de thérapeute bon nombre de personnes dépressives, atteintes du syndrome d’anxiété chronique, que je voulais aider autant que faire se pouvait. Et puis, j’ai reçu un jour ce livre de David Servan-Schreiber d’une amie qui connaissait mon obsession à trouver des solutions à cette maladie et j’ai été littéralement happée par sa lecture. J’étais subjuguée : non seulement il existait des solutions, mais elles n’étaient pas chimiques ou de lignée freudienne ou jungienne ! Des solutions faciles, applicables par n’importe qui, ou presque, des solutions douces, humaines et surtout, surtout, une totale reconnaissance de l’existence de ces maladies et de la souffrance qui y est liée puis des solutions empathiques qu’on pouvait leur offrir. La découverte de ce livre a complètement changé ma lecture de la maladie psychique. J’ai surtout réalisé à quel point en cherchant à secourir des personnes dépressives, pathologiquement stressées ou maladivement anxieuses, j’étais moi-même encline à déprimer, à vivre selon un rythme cyclotimique anormal et que c’était pour moi-même que je cherchais des solutions. J Mon regard sur la dépression a changé. Au lieu de ressentir la souffrance de ceux qui en sont atteint et de leur offrir ma compassion, j’ai changé mon approche des épreuves de la vie en les abordant armée et en les résolvant au moyen des ressources que ce livre décrit avec une rigueur en même temps qu’une simplicité étonnantes. Comment se livre peut changer votre vie Je pense que ce livre peut aider de manière efficace, immédiate et durable, n’importe qui, dépressif ou pas, malade ou pas. Que nous soyons soumis au stress ambiant de notre société, que nous soyons nous-mêmes fragilisés par la dépression ou que nous ayons à "dealer" avec une anxiété invalidante, nous trouverons au moins une voie à suivre parmi celles que nous propose l’auteur de Guérir. Et là où cette voie trouve toute sa crédibilité, c’est qu’elle est ouverte par un psychiatre de renommée internationale à qui l’on peut reconnaître le pouvoir de proposer un traitement qui n’ait recours ni aux médicaments, ni à la psychanalyse. C’est en soi révolutionnaire et d’une dimension profondément humaine. Les solutions sont concrètes, vérifiées et très bien illustrées par des exemples qui nous parlent en direct, au cœur et à l’âme. Mon avis sur le livre A ceux qui connaissent le parcours de David Servan-Schreiber comme à ceux qui l’ignorent, je dirais que ce livre est, selon moi, une vulgarisation très professionnelle de méthodes éprouvées -depuis longtemps pour certaines- et que cette vulgarisation est réalisée par un homme qui a cherché toute sa vie à vivre mieux, à connaître et à décrire les rouages du corps humain et les arcanes du cerveau, à offrir des solutions au grand public, à soulager ses patients et, finalement, à changer notre vision traditionnellement médicale des maladies psychiques. Guérir est un livre riche, crédible, accessible et au contenu d’une grande fiabilité que je recommanderais à tout ceux qui désirent changer leur lecture des maladies comme le stress, l’anxiété ou la dépression et trouver des solutions non systématiquement médicales à ces souffrances bien réelles dont est atteinte une large tranche de la population et qui menacent n’importe qui, n’importe quand. On peut se demander si le livre reste pertinent alors même que son auteur est mort d’une maladie à laquelle il a tant cherché à trouver des solutions.  Oui.  Mille fois oui ! D’abord parce que le sujet du livre dont il est question dans cette chronique, Guérir le stress, l’anxiété et la dépression sans médicaments ni psychanalyse, est sans rapport avec le cancer dont est décédé David Servan-Schreiber.  D’ailleurs, dans le livre qu’il a laissé juste avant de mourir, On peut dire aurevoir plusieurs fois, il ne se décrit jamais dépressif, bien au contraire : toutes les méthodes qu’il analyse et propose pour guérir cette maladie semblent lui être acquises et s’être intégrées à sa recherche personnelle du bonheur.  C’est là un témoignage touchant de l’application de ses propres prescriptions. Ensuite parce qu’aucune des méthodes décrites dans le livre pour guérir le stress ou l’anxiété ou la dépression n’est jamais présentée comme une panacée qui nous ferait croire au remède miracle.  L’auteur lui-même, dans son autre best-seller, Cancer, n’a jamais prétendu avoir trouvé la solution ultime à cette maladie ! Enfin, les meilleurs journalistes, scientifiques ou non, ainsi que la plupart des médecins et psychiatres sont d’avis, à l’heure actuelle, d’accorder du crédits aux médecines parallèles et aux remèdes naturels pour soigner autrement que par les voies traditionnelles de la médecine et de la pharmacopée.  Ils accordent généralement à David Servan-Schreiber la paternité de cette voie nouvelle et plus autonome qu’est la santé par l’alimentation…  Tout ceci pour dire que le livre est, reste et sera toujours un livre majeur qui peut vraiment faire la différence dans la vie de tout un chacun, pour soi ou pour son entourage et qu’il aidera puissamment ceux qui, dans les moments difficiles de leur vie, s’en inspireront. Un outil de vie saine, un incontournable de bibliothèque, le tout dans un style littéraire agréable et distrayant… Attention : livre passionnant ! On ne relève la tête que quand il est terminé… Points forts :

la crédibilité de l’auteur : David Servan-Schreiber était médecin psychiatre, spécialiste de la neurobiologie des émotions et a passé les 20 premières années de sa carrière en Amérique du Nord où il a pu accéder aux meilleurs laboratoires de recherche et aux technologies les plus avancées en termes de neuroscience cognitive. la clarté du texte, par une vulgarisation judicieuse des concepts évoqués.  Le vocabulaire, la phraséologie, la structure de pensée de l’auteur font de ce livre un ouvrage à la portée de tous.  Parfaitement abordable pour les néophytes de la psychiatrie, il est avantageusement illustré par des exemples de vie qui le rendent humain, proche du lecteur.  Ce livre se lit comme un roman.
les méthodes de guérison abordées.  Sans jamais dénigrer la médecine traditionnelle, David Servan-Schreiber est capable de la critiquer, de la nuancer et de la remettre à ses justes limites.  Il s’est intéressé à des chemins de guérison rarement explorés pour certains d’entre eux, s’est documenté, a recoupé ses informations, les a étayées d’études reconnues et homologuées avant de nous les livrer.  Il les a également expérimentées, avec succès, sur lui-même ou auprès de ses patients.

Points faibles : … très faibles, les points faibles.  Le livre est assez épais, ce qui peut faire peur à certains et n’offrent que 4 ou 5 photographies de cerveau en activité, ce qui rend le secteur "illustration" plutôt inexistant. La note de Bernadette GILBERT du blog Cuisine "Santé-Saveur-Satiété" : Le point perdu ? L’attribuer serait décider le livre parfait, ce qui, pour moi, n’existe pas.  Mais c’est la note maximale que je mettrais à n’importe lequel livre qui a su s’intégrer à ma bibliothèque personnelle des livres qui ont changé ma vie ! Avez-vous lu le livre ? Combien le notez-vous ? Note: There is a rating embedded within this post, please visit this post to rate it. Lire plus de commentaires sur Guérir sur Amazon.

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Fri, 18 Nov 2011 10:40:00 +0100 http://www.olivier-roland.fr/items/view/471/Gurir
La voie du Kaizen http://www.olivier-roland.fr/items/view/165/La-voie-du-Kaizen

Un petit pas peut changer votre vie

Phrase-résumée du livre : Qu’il s’agisse de perdre du poids, de nous guérir d’une addiction, de développer notre carrière, nous avons tendance à penser que seul un changement radical, rapide et spectaculaire peut nous y aider. Cependant, les premiers moments d’euphorie passés, nous sommes vite découragés en pensant à tout ce qui nous attend pour atteindre notre objectif, or, il existe une méthode simple qui consiste à se fixer des objectifs modestes et progressifs : c’est le Kaizen, qui a permis au Japon ravagé de 1945 de se relever et de devenir la puissance mondiale d’aujourd’hui.

de Robert Maurer, 2006, 175 pages Note : Cette chronique invitée a été écrite par Sylviane du blog SOS Stress, qui vous aide réduire votre stress… et à profiter de la vie ! Chronique du livre : Je dois vous dire que ce livre est absolument révolutionnaire. Malheureusement peu connue en France, la méthode que vous allez découvrir a permis au Japon de devenir le pays florissant que nous connaissons tous. On pourrait la résumer par ces paroles de Lao-Tseu : ”Même un voyage de mille kilomètres commence par un premier pas”. Toute sa vie, l’auteur, psychiatre de renom, a cherché à savoir : comment les gens avaient-ils du succès et comment ils le gardaient ? Il s’est vite rendu compte qu’il existait deux voies pour l’atteindre ; la première appelée la stratégie d’innovation et l’autre le kaizen. Commençons par la première : LA STRATÉGIE D’INNOVATION Quand on veut changer une situation dans sa vie, on va se tourner vers une méthode rapide, nouvelle et spectaculaire. C’est la stratégie d’innovation (vocabulaire employé dans les écoles de commerce) qui, comme son nom l’indique, sera une stratégie totalement nouvelle. Quelque chose que nous n’avons pas encore essayé mais dont nous attendons tout. Cette stratégie peut réussir grâce à une volonté sans failles et certaines personnes ont perdu définitivement leurs kg ou ont réussi à arrêter de fumer grâce à elle. Malheureusement, ils ne représentent qu’une minorité et la grosse majorité des gens échoue lamentablement pour avoir sous-estimé, ou ignoré, les énormes contraintes de leurs objectifs. Cet échec peut avoir des résultats psychologiques absolument dévastateurs car,  la personne se retrouve à son point de départ, avec le sentiment de ne pas avoir été capable d’atteindre son objectif. Et c’est un cercle vicieux. La personne se fixe de nouveaux objectifs avec les mêmes paramètres d’exigences et rate encore une fois. Jusqu’à la prochaine. En culpabilisant un peu plus à chaque fois Il existe cependant une méthode simple et diamétralement opposée à la précédente à laquelle nous pouvons recourir pour effectuer tout changement : LE KAIZEN D’OU VIENT LE KAIZEN ? La 2e guerre mondiale faisait rage dans une Europe pratiquement entièrement occupée par les troupes nazies.   Pour la libérer, les américains se rendirent vite compte qu’ils allaient avoir besoin de beaucoup de matériel. Or, pas question de construire de nouvelles usines, ils n’avaient ni le temps, ni l’argent. Alors que faire ? C’est souvent, dans les moments de grands périls que l’homme trouve des solutions auxquelles il n’aurait probablement pas pensé en temps normal. Les Etats-Unis lancèrent alors le TWI (Training Within Industries) qui possédait en germe ce qui allait devenir le KAIZEN et dont le plus ardent défenseur, était le statisticien américain le Dr. Edward Deming. La méthode était (et est toujours) simple mais révolutionnaire : tous les employés de l’entreprise concernée (à tous les niveaux : du personnel d’entretien au PDG en passant par tous les ouvriers ou cadres), devaient désormais s’employer à trouver la plus petite chose capable d’améliorer la productivité de leur usine . La méthode en déconcerta plus d’un sans aucun doute. On peut même dire que beaucoup pensaient que c’était du temps perdu, néanmoins, elle contribua incontestablement à la victoire des Alliés. Lorsque le Japon se retrouva pratiquement détruit en 1945, le Général MacArthur introduisit cette philosophie “des petits pas” pour reconstruire le pays. Pour rendre les industries japonaises compétitives, l’US AIR FORCE proposa donc une formation baptisée MTP (Management Training Program) égale à celle défendue par le Dr. Deming . Ce fut un succès total et les japonais s’y inscrivirent en masse. Ils étaient conscients que leur déroute se devait, en grande partie, à la supériorité technologique américaine.  Lorsque les théories du Dr. Deming furent abandonnées aux USA, le Japon avait déjà totalement intégré le concept dans sa culture et il continue toujours à l’appliquer avec le succès que nous savons. Ils donnèrent alors un nom japonais au concept du Dr. Deming : le KAIZEN Le KAI ZEN est formé de deux mots KAI qui signifie CHANGEMENT et ZEN qui veut dire BON. Un changement bon. KAI-ZEN Abandonné après la guerre aux Etats-Unis, le kaizen y a refait surface dans les années 1980 mais surtout dans le milieu des hautes technologies. C’est là que l’auteur en entendit parler pour la première fois et commença à l’employer dans le cadre de son travail thérapeutique. Le livre nous dévoile les secrets de la réussite de cette méthode qui tiennent en peu de mots : de petits pas nous rapprocheront plus sûrement de notre objectif final en posant de petites questions, celles-ci nous conduiront à faire de petites actions qui nous aideront à résoudre de petits problèmes pour lesquels nous pourrons nous octroyer de petites récompenses une fois atteints les petits objectifs intermédiaires. Méthode simpliste ? Pas du tout. Le Japon avec la réussite flamboyante que tout le monde connaît est la preuve éclatante que ça marche. POURQUOI CETTE MÉTHODE FONCTIONNE-T-ELLE ?

“Tous les changements, même positifs, génèrent de l’anxiété. Voilà sans doute pourquoi nos efforts échouent souvent car ils ne font qu’aggraver notre peur du changement.” dit l’auteur en commençant ce premier chapitre. Quelle différence y a-t-il avec la stratégie d’innovation ? Tout vient de notre cerveau. C’est là où tout se joue et vous allez vite comprendre pourquoi. Nous avons trois cerveaux qui se sont constitués au long de plus de 500 millions d’années : Le REPTILIEN (le plus ancien 500 millions d’années) qui nous dit “lève-toi, mange” enfin qui régit toutes nos fonctions de survie : rythme cardiaque, respiration, équilibre… Le cerveau mammalien, appelé aussi limbique, que nous avons en commun avec tous les mammifères (âgé de 300 millions d’années), siège de nos émotions. Il gouverne nos réactions face au danger. Enfin, le troisième cerveau : le CORTEX (âgé de 100 millions d’années) partie de notre cerveau la plus évoluée, siège de nos pensées et de notre intelligence. C’est à lui que nous devons faire appel pour concrétiser les transformations ou changements que nous envisageons. L’idéal serait que ces trois cerveaux fonctionnent en harmonie. Malheureusement ce n’est pas toujours le cas et explique pourquoi nous nous précipitons sur un paquet de chips alors que notre partie rationnelle nous dit de maigrir. Dès que nous avons un blocage, c’est dans le cerveau mammalien que ça se passe car c’est lui qui abrite l’AMYGDALE. Celle-ci nous laisse percevoir et ressentir certaines émotions chez les autres et, c’est elle qui nous fait réagir en cas de danger et qui nous dit “fuis ou combats”. Le problème avec l’amygdale c’est qu’elle aime la routine. Or, tout défi ou imprévu provoque en nous un sentiment de peur qui augmente en fonction du défi. Plus il est grand, plus notre peur augmente et plus nous sommes paralysés par la peur : la responsable ? L’amygdale qui déclenche l’alarme dès que nous nous écartons de notre routine et qui demande à notre corps de faire face à l’action en mobilisant toutes nos forces pour affronter le “danger”. Pour nos ancêtres, le danger était une bête féroce, aujourd’hui il s’agit d’un examen, de parler en public ou de changer de travail. Le résultat est le même qu’autrefois. L’amygdale ralentit ou stoppe nos pensées rationnelles ou créatives qui pourraient empêcher nos réactions de fuir ou combattre. L’accès au cortex étant temporairement coupé, nous restons paralysés par la peur. Bien sûr que l’idéal serait de transformer cette peur d’échouer en excitation ou enthousiasme. Hélas, peu d’entre nous y arrivent. Tous les manuels de développement personnel nous disent que si nous voulons changer, il faut prendre des décisions radicales, nous devons avoir la volonté de faire ceci ou cela. Combien de fois n’avons-nous pas lu ou entendu cette phrase : “ Quand on veut on peut”. Or, à travers les explications que vous venez de lire, vous avez déjà compris que l’amygdale n’est absolument pas d’accord avec des programmes drastiques. Le but du Kaizen est donc, à travers la technique des petits pas, de nous aider aux changements, sans  provoquer peur et angoisse. Il va nous aider à installer de nouveaux “câbles” dans notre cerveau, si j’ose dire, qui feront sauter nos blocages de façon à  progresser, calmement. Sans stress. PARLONS UN PEU DE STRESS – STRESS OU PEUR ? Sous le vocable de stress on désigne tout ce qui provoque en nous une tension, angoisse ou inquiétude. Selon l’auteur, ceux qui réussissent le mieux dans la vie sont ceux qui assument leur peur. Peur qui se révèle pour eux stimulante. Les enfants disent ce qu’ils ressentent  “je suis triste, effrayé, etc.” en assumant leurs sentiments alors que les adultes parlaient de stress, dépression ou angoisse. Les adultes ont peur de dire qu’ils ont peur. Le mot stress est en fin de compte une étiquette qui les empêche d’avancer. Reconnaître que quelque chose nous effraie ou nous angoisse n’a rien de dévalorisant, au contraire. Une vie réussie ne veut pas dire que nous ne rencontrerons jamais de problèmes ou n’aurons jamais des soucis. La vie n’est pas un long fleuve tranquille et nous attendre à rencontrer des difficultés au travail, dans nos études ou dans n’importe quoi, est une preuve de responsabilité. Si la peur est présente au rendez-vous, nous saurons trouver des solutions inédites plutôt que de nous complaire dans le stress en culpabilisant parce que nous n’avons pas une vie sans heurts. Nous pouvons être effrayés par les responsabilités d’un nouveau travail, avoir peur de sauter le pas et de nous engager dans une relation, peur de passer le bac ou notre permis de conduire : Avoir peur est normal et sain. L’assumer c’est mieux. On peut dire aussi, que non assumée, la peur nous fait pratiquer la politique de l’autruche. Ainsi, si vous avez des difficultés conjugales mais que vous ne “voulez” pas les voir, vous vous lancerez peut-être dans l’achat d’une nouvelle maison ou d’une  voiture ou d’une occupation qui masquera le vrai problème. Tout plutôt que d’affronter la réalité et admettre que votre mariage est un échec. Avec le stress en prime. Premier petit pas  – RECONNAÎTRE notre peur. S’en servir comme motivation, défi . Bien “employée, elle  servira  de levier pour réaliser nos objectifs. Ensuite il est important de … 2 -POSER DE PETITES QUESTIONS Les petites questions aident à re-programmer notre cerveau. Nous comprenons parfaitement combien les résultats de cette méthode peuvent s’avérer spectaculaires avec l’exemple de Patrick, responsable d’une unité manufacturière qui n’arrivait pas du tout à motiver ses troupes. Patrick, avait l’habitude de hurler des phrases du genre “lequel parmi vous est prêt à tout faire pour la société ? Il répétait inlassablement les mêmes questions et, inlassablement les seules suggestions qui lui étaient données comme engager du personnel ou changer le matériel, n‘avait rien de très innovant.  De plus, les employés n’appréciaient guère de l’entendre vociférer de la sorte. C’était l’impasse. L’un des préceptes de base du Kaizen, vous vous en souvenez, est que chaque employé puisse trouver des solutions originales qui amélioreront la rentabilité de l’entreprise. Tout d’abord, l’auteur conseilla à Patrick de parler plus calmement et de leur poser l’une des questions clés du Kaizen : “avez-vous une idée de petit pas que chacun de vous pourrait accomplir pour améliorer un produit ou une méthode de travail ? A son immense surprise, les idées fusèrent et bientôt des changements importants virent le jour. Les employés se sentaient concernés, écoutés et responsabilisés. L’ambiance de travail changea elle aussi radicalement (positivement) et les congés-maladie retombèrent à un niveau normal. Si vous posez à votre femme une question du type “quelle était la couleur de la voiture qui était garée à côté de la tienne ? Elle vous répondra qu’elle n’en sait rien pendant quatre ou cinq jours puis, finalement le sixième, elle aura le réflexe (inconscient) de regarder parce qu’elle aura enregistré la question. C’est grâce à l’HIPPOCAMPE (dans le cerveau mammalien) qui gère les informations, et décide ce qui doit être stocké ou non, que votre femme aura finalement remarqué la couleur de la voiture. Plus vous répétez quelque chose et plus l’hippocampe aime ça. Faculté qui peut être employée à bon escient ou pas. Si vous n’arrêtez pas de vous répétez que vous êtes nul l’hippocampe l’enregistrera aussi. Hélas ! Donc le grand conseil que l’on peut donner pour réussir dans la voie du kaizen c’est de LAISSER DORMIR L’AMYGDALE Si elle dort, c’est le cortex qui prendra le relais et qui se fera un plaisir de répondre à vos questions. Prenons l’exemple de la créativité/ Vous devez par exemple écrire un article mais vous séchez lamentablement devant votre feuille blanche. Rien ne sort. Pourquoi ? Bien sûr maintenant vous le savez,  c’est parce que vous avez réveillé l’amygdale. Devant les questions anxiogènes que vous vous êtes posées, elle a immédiatement réagi et coupé l’accès à votre cortex. c’est la panique. Donc, si vous désirez faire quelque chose de créatif, ou simplement découvrir la solution à un problème et que vous ne savez pas par où commencer, le Kaizen est tout à fait adapté pour vous. Mais n’oubliez pas de petites questions pour ne pas réveiller l’amygdale. Voici donc quelques exemples que nous donne l’auteur et dont vous pouvez vous inspirer pour l’adapter à votre cas personnel : Y a-t-il une chose que j’aimerais apporter au monde avec mon livre, article, dessin, peinture, musique, etc. Est-ce que je connais quelqu’un que je pourrais appeler pour m’aider ou m’inspirer ? En répétant et répétant la question l’hippocampe va enregistrer l’information et votre cortex finira par vous apporter des réponses. Ne vous énervez surtout pas si la réponse ne jaillit pas comme le diable de sa boîte . ATTENDEZ et Restez KAI- ZEN Gardez toujours à l’esprit que c’est grâce à cette méthode que le Japon est devenu  la 3e puissance mondiale en 2010 alors qu’il avait été détruit à plus de 75% en 1945. Posez-vous de petites questions TOUS LES JOURS. Vous serez étonné du résultat. Donc, pour résumer, vous devez : 1) ne pas effrayer l’amygdale par des questions anxiogènes 2) donner du matériel à l’hippocampe en répétant et répétant vos petites questions pour qu’il enregistre les données 3) stimuler votre cortex pour qu’il réponde à vos questions. 4) être patient. Rester KAI-ZEN Après avoir posé vos petites questions 3 -  AYEZ DE PETITES PENSÉES Bien des gens pensent que pour changer quoique ce soit dans leur vie il “faut se jeter à l’eau”. Méthode qui, vous l’avez déjà compris maintenant, est anxiogène. Il existe là encore, une façon de faire originale et sans stress. C’est la sculpture du mental (mise au point par Ian Robertson) – qui s’inspire de la visualisation mais qui stimule beaucoup plus le cortex que cette dernière en stimulant au maximum tous nos sens (en disant : je vois, j’entends, je sens…, on est totalement immergé dans la situation on la sent, on la voit, on entend ce qui se passe alentour etc.) La sculpture du mental, pratiquée avec régularité, a permis au lanceur de javelot Steeve Backley (médaille d’or des Jeux Olympiques) blessé après une entorse, de reprendre l’entraînement physique là où il l’avait laissé au moment de l’accident. A la seule différence qu’il s’était entraîné…sur son divan. En effet, ne pouvant bouger Steeve avait répété jour après jour les mouvements qu’il faisait pour lancer le javelot. Il avait reproduit, dans son salon, tous les gestes et sensations qui lui étaient familiers et ce, pendant tous le temps de sa convalescence. Avec un résultat absolument stupéfiant. Sa forme physique était excellente. C’était comme si l’accident n’avait jamais eu lieu. Ian Roberston explique que le cerveau ne sait pas faire la différence entre le réel et l’imaginaire. Steeve avait envoyé des messages à ses muscles comme s’il était réellement en train de lancer le javelot et le cerveau avait entériné le processus. De nombreux sportifs emploient cette technique mais elle s’adapte aussi parfaitement au concept du Kaizen. Que vous ayez peur, de parler en public, souffert de chocs émotionnels ou plus simplement envie de modifier un comportement, vous pouvez recourir à la sculpture du mental en la conjuguant avec le kaizen. Mais, ATTENTION , si pour une raison quelconque vous sentez venir l’angoisse  ARRÊTEZ. Ne forcez jamais le kaizen. Maintenant vous connaissez le Kaizen, vous savez poser de petites questions, et vous avez compris comment avoir de petites pensées. Il est temps de passer aux petites actions 4 -  FAIRE DE PETITES ACTIONS Toute la méthode repose sur de petits pas-actions qui, de prime abord, vous paraissent dérisoires mais qui, nous le savons maintenant, vous permettront d’atteindre vos objectifs … en douceur car notre brave amygdale est endormie. Donc maintenant pour atteindre votre objectif vous allez mettre au point de petites actions qui, toujours en douceur, vous emmèneront vers le succès. Prenons quelques exemples : - vous voulez maigrir ? Servez-vous normalement une petite cuillère de riz en moins(si c’est encore trop dur enlevez seulement quelques grains de riz) votre bureau disparaît sous la paperasse ? Classez une feuille de papier/jour ou ranger un crayon ou un trombone /jour vous détestez l’exercice physique ?  Montez trois marches et redescendez-les une fois/jour Facile, simple et qui ne coûte rien même en énergie. Rien de transcendant donc mais à la longue cela donnera des résultats étonnants car rappelez-vous l’hippocampe enregistre les nouveaux comportements par la répétition. Pour illustrer cette technique des petites actions, l’auteur donne l’exemple d’une clinique au bord de la faillite et qui réussit à redresser la barre en écoutant, là encore, toutes les suggestions données par ceux qui y travaillaient. Les résultats obtenus, grâce au kaizen, dépassèrent toutes les espérances. Les clients reprirent le chemin des consultations. Il y avait toujours une longue attente, les médecins annulaient encore parfois les rendez-vous néanmoins, malgré tout, les clients se disaient satisfaits. Avait-on tout chamboulé dans cette clinique ? Non, pratiquement les seuls changements opérés se résumaient en deux courtes phrases :”excusez-nous” et “merci”. Souvent de petits pas peuvent inverser totalement la vapeur et les seuls qui peuvent ne pas adhérer à cette méthode sont ceux qui “n’aiment pas la facilité” ou qui ont besoin de résultats immédiats.(même s’ils sont éphémères). Ils n’ont pas la patience nécessaire pour attendre les résultats. Le kaizen nous enseigne la patience. Rappelez-vous de la fable de La Fontaine “le lièvre et la tortue”. Qui arriva le premier ? Combien parmi nous ont pris des résolutions extraordinaires le premier janvier et en avaient déjà abandonné le quart au bout de trois mois et le reste au cours de l’année suivante. Les études sur le sujet confirment que nous pouvons prendre ce genre de résolutions sans avancer d’un iota pendant dix ans. Donc de petites actions qui ne coûtent rien comme cette personne allergique à l’usage du fil dentaire qui se vit conseiller de traiter une dent à la fois. Rapidement elle en vint, seule, à s’occuper d’une autre dent, puis d’une autre et enfin de toutes ses dents. Mieux vaut méditer une minute par jour que pas du tout. L’auteur nous donne  tout un tas d’exemples de petites actions que nous pouvons entreprendre sans nous stresser. Il nous conseille également de recourir à l’aide d’un ami pour que celui-ci nous guide dans le questionnement kaizen si cela s’avère plus facile pour nous. Attention si les petits pas que vous avez envisagés provoquent des réactions anxiogènes, ARRÊTEZ-VOUS tout de suite et revoyez les à la baisse. C’est-à-dire faites des petits pas encore plus petits et maintenant apprenons à 5 – RÉSOUDRE DE PETITS PROBLÈMES Dans ce chapitre nous pouvons voir comment de petits problèmes laissés de côté peuvent générer des problèmes graves et même des tragédies comme celle de l’explosion de la navette Columbia 2003. Dans ce dernier cas, de petits éléments de mousse isolante s’étaient détachés du fuselage au cours de vols précédents. Rien ne fut fait l’incident n’ayant pas eu de répercussions graves lors des vols d’essais.  Lors du décollage du Columbia en 2003, un morceau de mousse beaucoup plus grand s’échappa et perfora le bord d’attaque de l’aile, ce qui entraîna la dislocation de la fusée et la mort des 7 astronautes. Combien de fois dans notre vie, n’accordons-nous pas d’importance à ces petits signes avant-coureurs qui devraient pourtant nous mettre en alerte. Dans la société actuelle, tout va vite, tout doit se régler vite. Prêter attention à toutes ces petites alarmes qui s’allument sur notre route nous éviterait souvent bien des ennuis. Que de stress pourrait être évité. Il est donc essentiel de détecter ces signes dès qu’ils surgissent et l’auteur donne des exercices faciles à mettre en pratique pour les repérer. Échouer n’est pas très agréable mais pour la plupart d’entre nous cela n’a pas d’incidences dramatiques sur notre vie. Pour certaines professions comme les “urgentistes”,  pompiers, contrôleurs aériens ou pilotes de porte-avions, en revanche, la moindre erreur peut être fatale car des vies humaines dépendent de leurs réactions.  Ils sont donc tous extrêmement vigilants jour après jour à tout ce qui leur paraît différent de l’habitude. La moindre petite anomalie est tout de suite prise en considération et ils réagissent immédiatement. Nous pouvons faire la même chose dans notre quotidien en étant attentifs dès que nous captons, nous aussi, un signal d’alarme. Nous éviterions bien souvent des soucis ou des catastrophes en étant vigilants. Affrontez le difficile alors que tout est encore facile, accomplissez une oeuvre grande par de tous petits actes” – Lao Tseu Là encore l’auteur propose des exercices pratiques qui nous pousseront à reconnaître les signaux d’alarme qui peuvent surgir dans notre ambiance professionnelle, sociale, familiale ou affective. Et pour finir il est temps de 6 – S’ACCORDER DE PETITES RÉCOMPENSES La récompense est la cerise sur le gâteau. Que ce soit dans notre travail ou à titre personnel, c’est la juste rétribution du devoir accompli. Au Japon où le kaizen jouit d’une grande popularité : 90% des suggestions dans tout le pays sont prises en compte par les entreprises.  Aux États-Unis, seules 38% des innovations préconisées sont adoptées. Alors pourquoi un tel écart ? Il découle tout simplement du système de récompense donné dans un pays et dans l’autre. Chez Toyota, par exemple, la récompense pour la “meilleure suggestion de l’année” est … un stylo bille du Président dont la valeur ne dépasse pas 4 euros. Et savez-vous combien de propositions reçoit le Président de Toyota chaque année ? 1,5 millions et 95% sont adoptées par l’entreprise. En revanche aux Etats-Unis les récompenses sont plus conséquentes puisque la gratification moyenne est, de plus ou moins, 458 dollars. Les Japonais ne sont pas plus avares que les américains mais ils ont vite découvert que ce qui motive l’être humain ce n’est pas le gain mais le fait d’être reconnu. Si la récompense est conséquente, elle modifie ce que Deming appelle “la valeur intrinsèque : les gens veulent être fiers de leur travail et de sentir qu’ils ne sont pas qu’un numéro ou un nom sur la fiche de paie. En donnant de fortes gratifications, les employeurs américains donnent une reconnaissance financière et non personnelle. Au bout d’un certain temps, celui qui aura reçu une forte récompense ne sera plus motivé. Or, ce qui motive les êtres humains c’est que l’on apprécie ses compétences, ses idées. Que l’on reconnaisse ses efforts. Lorsque l’on pose la question “Comment vous sentez-vous apprécié” la plupart des gens répondent : “quand mon supérieur me félicite ou me remercie si je travaille tard”. Dans la vie personnelle cela peut être : ”quand ma femme me dit qu’elle est contente que j’ai pensé à son anniversaire ou à descendre la boîte à ordures”.  Nous aimons que les autres reconnaissent nos mérites ou disent simplement “merci”. Ce simple mot peut totalement transformer des ambiances lourdes en atmosphères amicales ou agréables. Remerciez les autres mais apprenez aussi à reconnaître vos propres mérites. Félicitez-vous de vos petits pas, de progresser ou de toute autre situation dont vous êtes fier. Donc, pour atteindre vos objectifs il est important de vous offrir des récompenses qui devront obéir aux trois critères suivants : être en adéquation avec le but que vous voulez atteindre être en adéquation avec la personne (si vous aidez quelqu’un) car ce qui est bon pour vous ne le sera pas forcément pour votre collègue de travail être gratuite ou pas chère du tout Si vous détestez repasser : accordez-vous un quart d’heure de repos TV après avoir repassé toute la panière de linge Si vous détestez écrire des rapports : allez jouer au foot avec votre fils après avoir écrit 2 ou 3 pages de votre rapport Si vous voulez maigrir : offrez-vous des fleurs, un livre, une séance cinéma dès vos premiers 500g perdus etc. Il reste encore une petite chose à ajouter 7 – IDENTIFIEZ LES PETITS MOMENTS OU LES PETITES CHOSES C’est en observant de petites choses que, au long de milliers d’années, l’humanité a pu progresser. De grandes découvertes sont aussi le fruit de l’observation de “petits moments”. On peut appliquer cette observation des petits moments au milieu des affaires. L’auteur raconte l’histoire de cette hôtesse de l’air qui ayant remarqué que les passagers laissaient pratiquement tout le temps les olives de leurs salades en fit part à sa compagnie. Ils supprimèrent cette “petite chose” nommée olives et économisèrent  500 000 dollars par an. Un suisse promenant son chien remarque que les pignoles (appelées aussi “herbes à teigneux”) s’accrochent au pelage de son chien et sur ses affaires. Cela piqua sa curiosité et il inventa … le velcro. Un agent de police client de Robert Maurer qui détestait son métier découvrit, que le moment qu’il aimait le plus dans ses journées moroses, était celui où il parlait aux prisonniers. Il aimait les conseiller et allait même les voir en prison .Il devint travailleur social, métier dans lequel il se réalisa pleinement. Et tout cela uniquement en observant ‘le meilleur petit moment” qu’il avait dans ses journées de travail. Si vous n’aimez pas ce que vous faites ou si vous avez simplement envie de changer d’orientation, focalisez-vous sur les moments de la journée où vous prenez un réel plaisir à faire quelque chose. Vous y trouverez sûrement des indices sérieux qui vous aideront dans votre recherche. Pour nous sensibiliser aux petits moments, Robert Maurer nous propose ici encore des exercices très pratiques pour nous sensibiliser “aux petits moments” de notre vie. Conclusion Pourquoi ce livre a-t-il changé ma vie ? On nous rebat tellement les oreilles  qu’il faut prendre des mesures draconiennes pour arriver à maigrir, changer un comportement, arrêter de fumer et tutti quanti que la lecture du livre m’a libérée. Enfin, une méthode “sympathique”, humaine qui me permettait de me faire plaisir sans culpabiliser. Je dis souvent “si le remède est pire que le mal abandonnons la potion”. Ici avec le Kaizen nous continuons à vivre normalement car justement l’effort demandé est si petit qu’on ne peut par rater. Le facteur culpabilité est ici éradiqué. Depuis fort longtemps, j’avais une fâcheuse tendance à critiquer. Je sais, je sais ce n’est “pas très gentil” . Je faisais visualisations et répétitions mais c’était du type : à partir d’aujourd’hui je suis en empathie avec tout le monde”. Vous pensez bien que pour notre amie l’amygdale, c’était un trop grand changement. Donc, j’ai commencé à m’imaginer en étant juste un peu moins critiqueuse …  et encore un peu moins … Et un jour, je me suis aperçue que cette vilaine habitude avait totalement disparu mais vraiment sans m’en rendre compte. J’ai recommandé ce livre à des dizaines de personnes et, même si tous ne suivent pas intégralement la méthode, tous ont “intégré” le concept et compris que finalement notre brave La Fontaine avait bien raison.  “Rien ne sert de courir, il vaut mieux rester KAIZEN”. Ce livre est étonnant, fascinant même car il va à l’encontre de tout ce que l’on nous dit de faire ou de penser. J’irai même jusqu’à dire que c’est un livre décapant, rafraîchissant, qui nous donne le droit de ne pas être des surhommes. Simplement des être humains qui, avec leurs petits pas et leurs petites actions sont capables de changer leurs vies de fond en comble. Sans bruit et sans stress Un livre que l’on lira et relira car toutes “ces petites choses “qui nous sont transmises au long de ce livre sont autant de petites graines qu’il faudra arroser, et voir grandir. Lentement mais sûrement. On reconnaît le véritable créateur à son aptitude à voir dans la plus humble, la plus banale des choses un sujet digne de toute son attention. Igor STRAVINSKI

Points faibles du livre :

Peut paraître “simpliste” ou “enfantin” aux yeux de certains La méthode ne conviendra pas à tous ceux qui veulent des résultats immédiats ou à ceux dont la patience n’est pas la vertu cardinale Un peu lent à la fin, on peine à finir le dernier chapitre

Points forts du livre :

Facile à lire et écrit dans un style alerte et vivant Convient aussi bien aux adultes qu’aux enfants Bien expliqué et bien construit autour de l’idée centrale “des petits pas” Nombreux exemples concrets qui aident à comprendre le concept Beaucoup d’exercices pratiques faciles à appliquer immédiatement La méthode décrite peut s’applique à tous les niveaux de notre vie : familiale, affective, professionnelle, santé, spirituelle, management, relations humaines. Elle peut être appliquée facilement et partout dans le monde On se demande comment on n’a pas pensé à tout cela plus tôt Un livre méconnu qui mérite le détour comme dit un guide rouge célèbre

La note de Sylviane du blog SOS Stress :
Avez-vous lu le livre ? Combien le notez-vous ? Note: There is a rating embedded within this post, please visit this post to rate it. Lire plus de commentaires sur Un petit pas peut changer votre vie : La voie du kaizen sur Amazon sur Amazon. Acheter le livre sur Amazon :

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Thu, 30 Jun 2011 12:15:00 +0200 http://www.olivier-roland.fr/items/view/165/La-voie-du-Kaizen