Tweet Comme vous le savez sans doute, mes trois blogs ont été piratés il y a quelques jours. Vous avez été nombreux à me faire part de votre soutien, et cela me fait chaud au coeur . Vous avez également été nombreux à me demander quand je répondrai publiquement à ces attaques. J’aurais aimé répondre [...]
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November 27 2012, 10:02pm
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30 000 euros en une semaine : Comment Romain est devenu Blogueur Pro en un an et demi
Le blog de Romain : Décodeur du Non-Verbal Transcription texte de l’interview : Olivier Roland : Bonjour, je suis Olivier Roland et bienvenue dans cette nouvelle vidéo de Blogueur Pro. Je suis actuellement avec mon élève Romain du blog "Décodeur du non verbal". C’est un blogueur qui est récemment devenu libre et indépendant grâce à son blog et j’ai voulu l’interviewer. Tu as créé ton blog il y a environ un et demi et donc tu as réalisé un chiffre d’affaires de 30 000 € en une semaine avec ton premier produit, environ 14 000 € réglés dans l’immédiat et le reste réparti sur l’année avec des règlements en plusieurs fois. J’ai voulu interviewer Romain pour que vous puissiez tirer parti de son expérience et que vous puissiez vous aussi réussir avec votre blog. Avant de commencer, j’aimerai préciser que les résultats de Romain ne sont pas typiques parce que quand il a sorti son produit, son blog n’avait pas un trafic démentiel. Ton blog avait 18 000 visites par mois et tu es dans un domaine que l’on pourrait plutôt qualifier de difficile. Tu parles de comment décoder et utiliser le langage du corps pour mieux réussir sa vie, à tous les niveaux, professionnel, sentimental ou personnel. Est-ce que tu peux nous dire quelle était ta situation lorsque tu as créé ton blog? Tu étais employé, étudiant?
Romain : Lorsque j’ai fait ce blog, j’étais employé et rien ne me prédisposait à bloguer sur le langage du corps. Depuis l’enfance, j’ai toujours été attiré par les maths et la physique et pas du tout par les sciences sociales et la psychologie. J’ai fait des études d’ingénieur dans le domaine des nanotechnologies pour comprendre le fonctionnement de la physique. En parallèle, j’ai aussi commencé à m’intéresser au développement personnel, à la psychologie. Je me suis dit que la compréhension de l’infiniment petit était cool, mais la compréhension des dynamiques sociales, de l’humain est beaucoup plus intéressante dans la vie de tous les jours dans la manière d’interagir et pour améliorer ses relations. Dans ce domaine, je trouvais la communication verbale et le langage du corps vraiment fascinants et j’avais envie de creuser ce sujet-là. Quand j’ai commencé à me renseigner sur internet, à lire des livres sur la communication non verbale, je me suis rendu compte qu’en France il n’y avait pas vraiment grand-chose. Il y avait des choses qui étaient faites, soient par des psychologues, avec une vision très académique, et donc de ce fait, le langage était incompréhensible et trop théorique; soient par des approches un peu farfelues telles que : « je me gratte le lobe de l’oreille, cela veut dire ça… ». Il y avait aussi des approches vidéos, où les gens décodaient le non verbal mais cela n’était pas pratique à appliquer dans la vie de tous les jours (car il faudrait se filmer à chaque fois, analyser avant d’en discuter). Il y avait vraiment un manque en France. J’ai eu la chance de me retrouver en transit à Miami, et de tomber sur un livre qui s’appelait "The definitive book of body language" de Barbara et Allan Pease. C’était vraiment le truc qu’il me fallait pour apprendre le langage du corps et je me suis dit qu’il serait intéressant de partager ce que j’apprenais sur un blog. C’est en février 2011 que j’ai lancé mon blog " Décodeur du non verbal" tout simplement dans une optique de partager ce que j’apprenais, avec une vision vraiment pragmatique de comment décoder le langage du corps dans la vie de tous les jours que ce soit d’un point de vue sentimental, dans ses relations professionnelles ou avec ses amis. Il existe une autre approche sur comment avoir une attitude et plus d’impact à travers cette communication-là. Olivier Roland : Donc c’est vraiment parti d’une passion, comme tu l’as dit. Ta curiosité pour les sciences dures s’est translatée vers les sciences sociales. Tu crées ton blog en février 2011, à l’époque je suppose que tu n’avais pas d’objectif d’en faire une entreprise, de gagner de l’argent…. Romain : Quand j’ai voulu monter ce blog, je me suis dit qu’il y avait quelque chose à faire. Je voyais qu’aux États-Unis, c’était un domaine vraiment en expansion. Tu parles souvent de trouver des niches qui sont déjà pas mal développées aux États-Unis qui mettent trois à quatre ans avant d’arriver en France. Et concrètement ça entrait parfaitement dans ce cadre-là et donc j’ai senti un potentiel de monétisation. Sauf que je me formais sur le langage du corps et il fallait aussi me former sur comment monétiser ce blog d’une façon professionnelle. En février 2011, je ne sais pas si tu t’en rappelles, il y a eu un lancement sur internet de la première fournée des élèves de Blogueur Pro. C’était la croisée des chemins entre une passion et la sortie de Blogueur Pro. Je développais cette expertise sur le langage des corps, je partageais mon expertise avec les personnes que cela intéressait. Il fallait s’occuper du développement du blog et ensuite du business autour. Olivier Roland : En effet ça arrivait juste au bon moment, puisque tu venais tout juste de créer ton blog. Romain : Exactement, quelques semaines avant. Olivier Roland : Tu étais et tu es toujours salarié. Donc tu travailles combien de temps sur ton blog? Romain : Je pense que je travaille beaucoup sur le blog et j’arrive à concilier les deux, à la fois mon activité salariée et le développement du blog mais je pense que c’est dû à une organisation assez drastique dans ma vie de tous les jours. C’est peut-être ce qui peut manquer à certains blogueurs, d’avoir une structure dans leur façon de travailler. Cela m’a sauté aux yeux surtout depuis que j’ai lu le livre "The E-myth" de Michael Gerber. Il explique dans ce livre que l’on a trois personnalités. La première est entrepreneuriale. Quand on développe un blog, on a les idées, mais pour que ces idées se concrétisent, il faut que la deuxième personnalité "Manager" puisse les organiser dans des tâches concrètes et limitées dans le temps. La troisième personne, c’est le technicien. Il met en place ce que le manager a décidé et répond aux idées de l’entrepreneur. Concrètement, j’avais des idées mais il a fallu que je développe des techniques de productivité et d’organisation pour que cette partie »manager » prenne le relais. Il y a une technique que tu as donnée dans Blogueur Pro que j’utilise toujours, c’est " Zen to Done" de Leo Babauta. Chaque semaine je me donne un objectif pour le blog. Je conseille d’ailleurs cette méthode qui est facilement accessible…. Olivier Roland : Oui, comme tu l’as dit dans la plupart des cas de personnes qui se lancent dans le blogging, il y a un problème d’organisation. Tu l’as dit toi même, tu as travaillé beaucoup sur ton blog, mais c’est quand même du travail à temps partiel. Tu estimes à combien le nombre d’heures passées par semaine? Romain : Un peu plus d’une dizaine. Olivier Roland : Tu as pu le faire car tu avais ta méthode de productivité, tu ne te laissais pas distraire par la télé, Facebook, Youtube… Romain : Non. Olivier Roland : C’est un des premiers conseils que l’on peut donner, d’arrêter de regarder la télé. On gagne un temps fou. On a bien compris comment tu as eu l’idée de ce blog, est-ce que quand tu as démarré, tu étais un expert dans le langage du corps? Romain : J’ai pris le positionnement débutant sur ce blog. J’ai dit clairement que j’avais envie de développer ce sujet qui était une passion, et que j’allais partager avec mes lecteurs ce que j’allais apprendre. Je dirais que la structure du blog est l’une des meilleures manières d’apprendre. Lorsque tu partages ce que tu apprends, tu synthétises tes idées. Tu apprends à les expliquer. La personne qui enseigne aux débutants sur un blog, finalement apprend par les questions qui lui sont posées. Il y a aussi des gens qui sont experts qui t’apportent un autre regard sur le sujet et te permettent d’enrichir ton expertise. Et surtout, un blog te permet d’interviewer des experts. Avant Blogueur Pro, je me demandais comment contacter ces experts. Le summum de mes experts interviewés était un agent du FBI qui était un expert du non verbal. Cela développe beaucoup ton expertise et profite aux lecteurs. Olivier Roland : C’est vrai que l’on peut démarrer un blog en étant débutant, tout en étant transparent. Enseigner c’est une excellente manière d’apprendre et de structurer sa pensée par rapport à tout ce qui peut faire un sujet de blog. Cela élargit notre ouverture sur tout ce qui est lié à notre domaine. Les experts auxquels on peut penser ne sont pas si inaccessibles que ça. Le fait que vous ayez une plateforme, lui ça lui fait de la pub, vous du contenu, et les lecteurs sont contents car cela leur donne du contenu intéressant. Accéder aux experts te permet de poser les questions que tu veux. Tu étais donc débutant lorsque tu as créé ton blog, tu as intégré la formation Blogueur Pro. Est-ce que tu peux nous parler brièvement de ce qu’elle t’a apporté? Romain : Le conseil que je veux donner à toute personne qui débute dans le blogging, c’est de trouver un mentor qui a déjà réussi dans ce que vous voulez faire. C’est ce que j’ai trouvé avec Blogueur Pro. Le mentor va vous indiquer les 20% de choses sur lesquelles il faut se concentrer et qui vont vous apporter 80% des résultats, voire plus. J’aurai pu lancer le blog sans cette formation mais les résultats auraient été différents. La formation m’a montré les raccourcis pour développer le blog. Olivier Roland : Cela t’a permis de te concentrer sur l’essentiel et de savoir ce qu’il faut faire. Romain : C’est simple finalement, tu apprends, tu appliques. Ce qui est aussi très intéressant avec Blogueur Pro, c’est que tu as une émulation avec d’autres membres. Concrètement si j’étais resté dans mon coin à développer le blog tout seul, je me serais découragé. La traversée du désert est plus sympathique avec une dizaine de personnes qui font la même chose. C’est un point essentiel dans la formation… Olivier Roland : …la communauté qui te soutient et que tu soutiens. Les personnes qui sont dans la même démarche se motivent les unes les autres. Je parle de cette traversée du désert dans mon livre. Il y a trois phases. Celle du démarrage où l’on est très motivé par la nouveauté, la deuxième qui est la traversée du désert, celle où l’attrait de la nouveauté a disparu, on fait beaucoup d’efforts pour peu de résultats, et c’est très décourageant. Il est très important de comprendre cela et d’utiliser toutes les techniques pour rester motivé pour atteindre la troisième période où l’on récolte les fruits de ce que l’on a semé. Après cela, on atteint une autre phase, où on maîtrise le sujet et où l’on dépense très peu d’efforts pour atteindre beaucoup de résultats. Dans le blogging, il y a aussi le fait que tout ce que l’on a fait avant travaille pour nous. Tu as un peu ralenti ton rythme de publication et pourtant tu continues à augmenter ton trafic de manière soutenue. Au-delà de ton succès formidable, avec aujourd’hui 30 000 visiteurs par mois, est-ce que tu as du plaisir à faire cela, où est-ce que tu as l’impression de faire un travail….? Romain : Quand tu écris, tu publies des podcasts sur les sujets de ta passion, tu gagnes de l’argent dans ce domaine, et tu apportes de la valeur aux autres…c’est magique. Olivier Roland : C’est pourquoi il faut bloguer sur ces passions. La traversée du désert, ce n’est pas facile quand on est passionné par un sujet, alors quand on ne l’est pas, c’est l’hécatombe. Romain : Exactement. Olivier Roland : Donc, c’est important, de bloguer sur un sujet qui soit une passion, qui ait un potentiel économique, et qui est éventuellement un domaine d’expertise, mais comme on l’a vu ce n’est pas obligatoire. Comme on parle de toutes ces personnes qui se démotivent. C’est le plus gros problème dans le blogging. La plupart des personnes qui se lancent dans le blogging, qu’elles achètent une formation ou pas, vont abandonner avant la fin. Pourquoi es-tu resté motivé malgré cette traversée du désert que tout le monde connaît? Romain : Comme tu le dis la traversée du désert quand on est avec des gens qui ont le même objectif que soi, cela devient un voyage. Je vous invite à vous connecter avec des blogueurs dans la même niche que vous, pour échanger. Cela a été un facteur de succès pour moi que de rencontrer des gens qui étaient dans le même état d’esprit. Lorsque tu montes un blog et que tu dis que tu comptes en vivre, certains te disent que tu es un peu fou de faire ce genre de choses. Ensuite ils t’observent et voient que tu avances, enfin quand tu réussis, tu inspires. C’est toujours bon d’avoir des gens avec qui discuter dès le démarrage et échanger. Cela te permet de rester au top, de savoir ce qui se fait dans le blogging. Un des facteurs qui m’a permis de réussir, c’est d’avoir cette communauté dans le blogging et de se former sur la niche pour apporter de la valeur aux lecteurs et auditeurs. Olivier Roland : C’est aussi un facteur de motivation pour se former. On rencontre des personnes passionnées par le sujet et on continue à se former et se motiver. C’est un très bon conseil. Je rajouterai que ce n’est même pas la peine de trouver des blogueurs dans une niche connexe. Il suffit qu’ils soient des blogueurs dans la même démarche que vous dans leur domaine, (et ensuite de gagner de l’argent avec ça). On sait aussi qu’un blog, c’est une entreprise entièrement gérée sur le net. Cela permet de voyager beaucoup. Est-ce que cela t’a permis de voyager? Romain : J’ai vécu trois ans à l’étranger, donc j’ai déjà eu ma part d’exotisme. Le voyage est prévu pour l’année prochaine en Amérique du Sud. Olivier Roland : Tu seras encore salarié à ce moment-là? Romain : Non je ne pense pas. Olivier Roland : Pourquoi es tu encore salarié? La thématique de mon travail, autour des nano technologies, c’est ma première passion. Cela me permet de garder un pied dans ce domaine-là que j’affectionne particulièrement. Et je me suis rendu compte que je pouvais développer mon blog en parallèle à mon travail. Je sais qu’il y a des gens qui sont motivés pour quitter leur travail, moi je ne le suis pas. Cela viendra en son temps mais pour le moment je suis content d’avoir deux salaires sur mon compte en banque. Olivier Roland : A priori tu comptes quand même quitter ton travail l’année prochaine pour accompagner le développement de ton blog. Romain : J’aime bien avoir des choses stables, je préfère attendre que le blog soit bien lancé avant de quitter mon travail. Olivier Roland : La transition n’est pas toujours facile. J’ai eu du mal moi aussi à quitter ma première entreprise. On a vu que tu as fait un beau lancement avec ton blog récemment, quels sont tes projets pour la suite? Romain : Autour du blog, c’est de continuer ma formation, d’accompagner mes clients qui ont démarré avec moi il y a 2 mois. La formation dure 7 mois. J’ai le projet de lancer la formation publiquement avec des partenaires. Olivier Roland : Tu avais un lancement uniquement sur ta liste. Romain : Lors de ce lancement, mes partenaires m’avaient contacté pour savoir s’ils pouvaient aussi participer à l’aventure. Je leur ai dit que je voulais d’abord faire un test avant de se lancer plus tard. J’ai aussi le projet de lancer une autre formation sur une deuxième approche du langage du corps, sur la communication non verbale qui va faire que tu auras plus d’impact dans ta vie pour développer tes relations professionnelles, sentimentales… Olivier Roland : Tu as fait 30 000€ avec ton premier lancement. Comme on le disait dans une interview récente, c’est beaucoup plus difficile de passer de 0 à 1 000 que de 1 000 à 5 000€. Lorsque l’on a compris comment ça marche. Il suffit de répéter le processus. On a un bon aperçu de ton expérience. Pour finir, peux-tu justement nous dire si tu penses que n’importe qui peut démarrer sans expérience, sans argent et réussir comme toi? Ou est-ce que tu penses que tu as eu de la chance? Romain : Je ne pense pas que j’ai eu de la chance. Ce qu’il faut c’est savoir où tu vas aller. Avec la formation Blogueur Pro, tu sais où tu es, quels sont les paliers qui vont t’amener à réussir avec ton blog. Dans un premier temps, il faut développer ta liste e-mail. Si tu n’en as pas une, tu ne peux pas contacter tes prospects au moment où tu lances ta formation. Olivier Roland : Cette étape évidente est très importante, pourtant la majorité des blogueurs en France ne la fait pas. Romain : Mettre une liste Aweber, créer un bonus, publier un article par semaine….et on coche, dans le déroulé, les choses faites sur la liste. Olivier Roland : Je pense vraiment que la méthode de Blogueur Pro est réplicable. On a vu le succès des personnes qui l’ont appliquée dans des domaines qui n’ont rien à voir avec le blogging professionnel. Cela n’empêche pas évidemment qu’une grande partie des blogueurs va abandonner pour une raison ou une autre. Merci beaucoup Romain de nous avoir expliqué ton parcours et comment tu es arrivé à ce succès formidable. On suivra avec plaisir la suite de tes aventures, peut-être dans un an quand tu auras quitté ton job et en Amérique du Sud. Romain : Exactement. Avec plaisir!
Merci d’avoir regardé cette vidéo et à très bientôt pour de nouvelles aventures!
November 17 2012, 10:26am
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Kiva : aidez des entrepreneurs des pays pauvres, bilan de l’année
Il y a un peu plus d’un an je vous parlais de Kiva dans l’article Aidez des entrepreneurs des pays pauvres avec Kiva. Kiva est un site qui met en relation les personnes des pays riches (vous) avec les entrepreneurs des pays pauvres, très simplement, permettant aux premiers de prêter de l’argent aux seconds pour les aider à démarrer un projet ou développer ou consolider leur petite entreprise. Souvent les sommes sont ridicules par rapport aux sommes nécessaires pour créer ou développer une activité dans les pays développés, car le coût de la vie dans les pays en voie de développement est bien moindre. C’est le principe des microcrédits, et Kiva le démocratise en permettant à tout un chacun de participer, en commençant par des prêts aussi bas que 25$ (moins de 20 € !). Un an après, voici le bilan de la team des Blogueurs et Entrepreneurs francophones créée pour l’occasion :
51 membres 122 prêts effectués (!) 3225$ de prêtés au total
Cela me fait vraiment plaisir de voir que la team “décolle” car lors du bilan des 6 premiers mois, nous étions 31 membres à avoir effectués 34 prêts pour un total de 975$. On voit que la progression a été exponentielle sur la deuxième partie de l’année, et j’espère que ça va continuer !
J’ai personnellement déjà récupéré une partie des prêts que j’ai personnellement effectués (le taux global de remboursement des prêts est de 98.89%) et j’ai décidé de reprêter ces sommes immédiatement (mais vous pouvez aussi choisir de donner ces sommes à Kiva, ou même de les récupérer). Oui, vous avez bien lu, vous pouvez récupérer votre argent (et donc aider des entrepreneurs, leur famille et leur pays à sortir de la pauvreté sans que cela vous coûte un centime). Enfin, vous avez quand même 1.11% de chance que votre prêt ne soit pas remboursé en totalité – une paille, je sais. Kiva offre 25$ gratuitement pour tous ceux qui s’inscrivent maintenant Kiva offre actuellement 25$ à tous les nouveaux inscrits, que vous pouvez immédiatement prêter à des entrepreneurs, pour améliorer le monde sans que cela vous coûte un centime – décidemment ! Cliquez ici pour bénéficier des 25$ gratuits. Ce qu’il faut faire maintenant pour changer le monde (en deux minutes chrono) :Cliquez ici pour vous inscrire en moins d’une minute (vous pouvez vous connecter avec votre profil Facebook) et profiter des 25$ Dès que votre inscription est complétée, rejoignez la team des Blogueurs et Entrepreneurs francophones (facultatif mais apprécié ) Faites votre premier prêt Voilà ! C’est fait ! Vous avez amélioré le monde, cela vous a pris deux minutes et ne vous a pas coûté un centime !
Maintenant vous êtes libre de contribuer davantage ou d’en rester là. Quoi qu’il en soit, merci pour votre geste !November 14 2012, 5:00pm
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MAJ : Comment Olivier Bessaignet est passé de 3000 à 6000 euros par mois en un an
Transcription texte de l’interview : Olivier Roland : Bonjour et bienvenue dans cette nouvelle vidéo de blogueur Pro. Cette vidéo est une nouvelle expérience. Je suis actuellement avec Olivier Bessaignet. Bonjour Olivier! Olivier Bessaignet : Bonjour Olivier! Olivier Roland : Pour ceux qui s’en rappellent j’ai interviewé Olivier Bessaignet, ici au même endroit il y a un an à Scottsdale en Arizona, à l’occasion du séminaire de la »Product Launch Formula » (cliquez ici pour voir l’interview faite il y a un an). Olivier était venu nous expliquer qu’avec son blog sur la musique, il générait un chiffre d’affaires de plus de 3 000€ par mois avec seulement 6 000 visites par mois, ce qui est un excellent taux de conversion. Olivier Bessaignet : Conversion et fidélisation… Olivier Roland : Exactement. L’expérience est la suivante, nous allons faire une vidéo rapide de quelques minutes pour savoir ce qui s’est passé depuis un an. C’est en quelque sorte une vidéo de mise à jour. Vous allez nous dire ce que vous en pensez et si vous aimeriez que je fasse d’avantages de mises à jour pour les personnes déjà interviewées sur le blog. Olivier, peux-tu nous dire où tu en es dans ton entreprise, ce que tu as fait depuis un an?
Olivier Bessaignet : Depuis que l’on s’est vu la dernière fois, j’ai continué à développer mon blog et les cours de son. J’ai plus expérimenté dans l’interaction avec les visiteurs. Par exemple avec une série "Posez-moi vos questions, et je réponds en vidéo". Donc plus d’interaction et de connexion avec mes visiteurs. Je suis passé à 12 000 visiteurs par mois. J’ai doublé mon trafic de visiteurs. Et depuis, j’ai lancé un deuxième site. Le premier site, c’est plutôt les techniques de son et je me suis rendu compte que j’avais un problème avec les guitaristes, j’avais besoin de faire progresser les guitaristes pour qu’ils aient un meilleur son lorsqu’ils s’enregistrent. Moi-même, n’étant pas guitariste, je me suis associé avec un ami de longue date, Olivier Marot, guitariste et ingénieur du son professionnel. Nous avons créé tout un cours, un master class pour guitaristes, pour qu’ils aient du bon matériel et sachent s’enregistrer avec le meilleur son possible chez eux. Il y a la partie matérielle, mixage et la partie méthode de guitare pour jouer de façon précise et en place. En fait nous avons créé un deuxième site pour guitaristes. Ce qui permet d’aller sur cette thématique et de se référencer sur la guitare. Ce site lorsqu’il a été lancé, personne ne le connaissait. Olivier Roland : Donc tu as promu ce produit auprès de ta liste existante du premier blog. Ce n’est pas exactement le même sujet mais il y a eu pas mal de gens dans ta première liste qui sont intéressés par la guitare. Tu as fait un lancement sur cette liste, c’est cela? Olivier Bessaignet : En mai, nous avons lancé ce deuxième site sur ma propre liste, et aussi sur le réseau de mon ami Olivier Marot. Nous avons fait un lancement interne. A l’ouverture du caddie, au bout de deux semaines, nous avons eu le premier chèque Click Bank d’un montant de 9 577€. Olivier Roland : C’est un beau chèque! Olivier Bessaignet : Cela hors TVA, hors affilié, en fait c’est la marge. Olivier Roland : Effectivement, Click Bank ne paie qu’une fois que tous les frais ont été dégagés… Olivier Bessaignet : Voilà! J’aime être transparent par rapport à ce que je fais pour les gens qui nous écoutent et qui sont dans le même état d’esprit de donner du contenu avec énormément de valeur pour leurs clients et je peux dire que ça marche et que l’expérience, le retour est excellent. Olivier Roland : On a ici une leçon très intéressante. Quand on a quelque chose sur internet et que l’on crée un autre blog ou un autre produit complémentaire, on ne démarre pas de zéro. Et même lorsque c’est un sujet éloigné, on peut toujours envoyer un mail à sa liste en disant "Voilà, pour ceux que cela intéresse, je crée ce site sur ce sujet-là". Tout le monde ne viendra pas, mais au moins on s’assure que tous les efforts que l’on a déjà faits ne sont jamais perdus. Olivier Bessaignet : Absolument! C’est une construction avec des marches les unes après les autres. Olivier Roland : Aujourd’hui, tu as ces deux blogs-là, combien fais-tu de chiffre d’affaires? Olivier Bessaignet : En fait ce deuxième blog m’a permis de doubler simplement mon chiffre d’affaires… Olivier Roland : C’est pas mal en un an. C’est du beau travail! Olivier Bessaignet : Oui. On donne énormément de contenu. J’en suis à 24 heures de vidéos sur le premier site et 25h30 sur le second. Nous avons passé 2 mois en studio à tourner vidéo sur vidéo. Olivier Roland : Peut-être que l’on se reverra l’année prochaine et tu seras à 12 000€ par mois. On te le souhaite. Tu travailles combien d’heures par semaine maintenant? Olivier Bessaignet : Pour entretenir ce que j’ai déjà, je ne travaille pas tellement. Je réponds aux questions que l’on me pose. Oui je dois passer peut être une après-midi par semaine si je totalise le tout pour entretenir ce que j’ai. Je suis très productif et créatif, donc je suis toujours en train de créer de nouvelles choses…mais voilà, c’est ma passion. Olivier Roland : Voilà, dites-nous dans les commentaires, ce que vous avez pensé de cette mise à jour qui est quand même très intéressante. Cela permet de voir que sur internet, il y a toujours des tas de possibilités. En plus si tu l’avais voulu, tu aurais pu créer 3 ou 4 sites pour augmenter ton chiffre d’affaires. Une fois que l’on sait comment faire, l’horizon est notre seule limite, et surtout l’équilibre que l’on veut avoir entre ambition professionnelle et vie privée. Olivier Bessaignet : Pour moi, le plus difficile, ça été de démarrer. Maintenant, si je veux recommencer autre chose, je sais comment faire, ça va beaucoup plus vite. Olivier Roland : C’est beaucoup plus difficile de passer de 0 à 1 000€ par mois que de 1 000 à 5 000€. Car une fois que l’on gagne 1 000€ par mois, il suffit de multiplier par 5 le produit que l’on a, et s’améliorer en termes de conversion. Il faut juste franchir cette barrière qui permet de gagner de l’argent. Olivier Bessaignet :Il faut démarrer, se lancer, mettre quelque chose en ligne le plus rapidement possible. C’est en faisant que l’on apprend et que l’on est le plus efficace par la suite. Olivier Roland : On revient à ce conseil de l’année dernière, c’est à dire "agir". C’est sur cela que l’on termine cette vidéo de mise à jour. Dites-nous ce que vous en pensez. Merci Olivier de nous avoir donné des nouvelles sur cette période d’un an et peut être à la prochaine avec un chiffre d’affaires à 12 000€ par mois. On verra dans un an. Merci d’avoir regardé cette vidéo et à bientôt! Olivier Bessaignet : Au revoir!
November 12 2012, 3:00pm
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Comment 39 blogueurs ont gagné leurs premiers euros : le livre
Comme promis, suite à l’évènement Comment vous avez gagné vos premiers euros sur Internet, 38 blogueurs ont participé et ont vu leur article validé, une belle participation qui permet d’offrir de nombreuses pistes pour démarrer si vous n’avez encore jamais gagné d’argent sur le web . Comme promis, voici le livre qui inclut les articles de tous les participants (les 38 blogueurs et moi-même), intitulé : “Comment 39 blogueurs ont gagné leurs premiers euros sur Internet”
Faites un clic droit sur l’image ou sur ce lien pour télécharger gratuitement le PDF C’est un beau livre de 109 pages d’excellent contenu. A lire impérativement si vous voulez gagner de l’argent sur Internet et n’avez pas encore réussi. Étant donné le succès de cet évènement je vais sans doute en organiser d’autres dans un avenir proche ! Si vous voulez participer au prochain, vérifiez que vous êtes inscrit sur la liste email de Blogueur Pro. Si ce n’est pas le cas, mettez votre prénom et votre email dans n’importe quel formulaire de ce blog pour être tenu au courant (et recevoir des conseils pour faire connaître davantage votre blog). Et merci encore aux participants pour leur article d’une qualité exceptionnelle !
Olivier, blogueur heureuxNovember 8 2012, 5:00pm
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Le meilleur livre pour vous connecter aux poids lourds de votre marché (et à tous les êtres humains)
J’ai lu de nombreux livres sur l’influence et il y en a un qui détonne par son coté simple, extrêmement pratique, et sa sincérité, un peu comme le sourire de cet enfant, qui je pense n’a pu que vous faire sourire en retour . C’est un livre que j’ai lu il y a des années et qui continue aujourd’hui à me guider, tel un phare dans la brume, dans mes interactions humaines, même si je suis loin de l’appliquer parfaitement. C’est un livre qui m’a ouvert les yeux avec une force incroyable, qui m’a fait remettre en cause toute une partie de mon fonctionnement, mais sans que ce soit douloureux. C’était plutôt comme une illumination, un moment parsemé de “Eurêka !” qui est le signe d’un de ces livres d’une qualité rare qui peut changer toute une vie.
Ce livre, c’est “Comment se faire des amis”. Ne vous arrêtez pas à ce titre, l’original est “How to win friends and influence people”, soit “Comment se faire des amis et influencer les autres”, qui est une description plus pertinente de son contenu.
Il est disponible à moins de 5 euros au format poche. Vous pouvez en lire le résumé sur Des Livres Pour Changer de Vie. Il a changé ma vie comme celle de millions de personnes (il s’est vendu à plus de 40 millions d’exemplaires). Vous n’avez aucune excuse pour ne pas le lire. Ces principes simples et pratiques sont encore très souvent ignorés et les appliquer sincèrement vous distinguera immédiatement des autres et vous permettront de vous connecter plus facilement avec tous les êtres humains qui vous intéressent. Il est également extrêmement utile dans le blogging, et dans le business en général : un des atouts pour réussir est en effet de se connecter avec les poids lourds de votre marché, et ce livre vous donnera toutes les clés pour le faire intelligemment, sincèrement et sans risquer de vous aliéner des personnes à vie par maladresse. Attention, pour que ce livre vous rende vraiment service vous devez en appliquez les principes sincèrement. Si vous vous contentez de flatter, tôt ou tard une partie de vos relations s’en apercevra, et la chute sera rude. Ce qui tombe bien, puisque appliquer les principes de ce livre revient à être sincère, Dale Carnegie insistant beaucoup sur l’importance de votre authenticité. Rendez-vous donc service, et lisez-le dans la semaine. Ou relisez-le si vous l’avez déjà lu. Puis appliquez ce que vous apprenez. Vous me remercierez plus tard, et surtout vous vous remercierez vous-même .
November 5 2012, 5:00pm
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Interview : Comment Benoit et Geoffrey de Bonne Gueule battent les sites e-commerce avec leur blog
Le blog de Benoit et Geoffrey : Bonne Gueule Transcription texte de l’interview :
Olivier Roland : Bonjour et bienvenue dans cette nouvelle vidéo de blogueur Pro. Je suis actuellement avec Benoit et Geoffrey du blog "Bonne gueule". J’ai voulu vous interviewer car j’ai eu des échos indiquant que votre blog marchait vraiment très bien. Ce qui m’intriguait c’est que vous êtes deux blogueurs, ce n’est pas une configuration que l’on voit beaucoup sur le web français. Et cela pourrait intéresser les blogueurs de voir ce que l’on peut faire quand on est à deux. On peut se diviser le travail et fonctionner en partenariat. Est-ce que vous pouvez vous présenter rapidement et présenter "Bonne gueule" pour ceux qui ne vous connaissent pas? Benoit : Moi je suis Benoit. J’ai 24 ans. "Bonne gueule", ça fait 5 ans que ça existe. Le premier article a été publié en juillet 2007. J’étais avec une autre personne qui est rentrée en prépa, donc pendant 4 ans j’ai tenu le blog tout seul, avec quelques articles invités de la part des copains. Pendant ce temps, j’étais en école de commerce et donc je m’occupais du blog en parallèle avec mes études. Olivier Roland : Tu avais quel âge quand tu as commencé? Benoit : J’avais 19 ans. Cela nous a beaucoup favorisés, car notre nom de domaine était assez vu et Google donne un bon coup de pouce aux vieux sites qui publient du contenu régulièrement, au niveau du référencement. J’étais seul jusqu’à il y a un an et demi où j’ai voulu le monétiser de manière un peu plus sérieuse. J’ai toujours été contre la pub et l’affiliation, je n’ai jamais eu l’esprit entrepreneur. Dans mon école je faisais plutôt partie de la masse silencieuse. Donc j’ai fait appel à Geoffrey. Olivier Roland : Quel était ton objectif à l’époque? Tu t’intéressais à la mode? Benoit : Mes copains m’appelaient souvent pour aller faire du shopping, et moi j’ai toujours aimé écrire et je me suis dit que les conseils que je donnais à mes copains, je pourrais les donner sur un blog. C’est là que l’aventure a débuté. J’étais à Montréal pendant 9 mois, pendant ce temps Geoffrey a quitté son job et s’est mis à travailler à "Bonne gueule". Quand je suis rentré d’un voyage aux États-Unis, j’ai pu me mettre à plein temps sur "Bonne gueule". Maintenant nous sommes tous deux à plein temps. Olivier Roland : Si je comprends bien, tu avais ton blog depuis 4 ans, qui ne fonctionnait pas trop mal mais… Benoit : …qui était très artisanal. Olivier Roland : Avec déjà un bon trafic ou pas? Benoit : Il y avait environ 500 visiteurs par jour. Olivier Roland : Donc tu étais à moins de 30 000 visiteurs par mois. Benoit : À l’époque je ne regardais pas trop mes statistiques, donc les bons jours c’était 500-600 visiteurs par jour à peu près. C’était un petit blog… Olivier Roland : C’était un petit blog sympa dont tu aimais bien t’occuper. Benoit : Exactement. Olivier Roland : À un moment donné, tu t’es dit que tu voulais passer à la vitesse supérieure mais tu ne pouvais pas le faire tout seul. Benoit : Je me voyais mal le faire tout seul, car je manquais peut-être un peu de confiance. Cela me paraissait trop impressionnant, c’est pourquoi j’ai fait appel à Geoffrey pour qu’il me rejoigne dans cette belle aventure. Olivier Roland : Bien. Quel est le trafic et le chiffre d’affaires de votre blog aujourd’hui? Benoit : Je laisse Geoffrey répondre à cette question. Geoffrey : Benoit s’occupe plus du côté créatif, produit, alors que moi je suis plus côté gestionnaire, commercial, partenariat. Dans Google, "Bonne gueule" tournait autour de 500 visites. Nous l’avons fait passer à 3500-4000 visites par jour. Nous dépassons les 500 000 à l’année. Olivier Roland : Et au niveau du CA? Benoit : En moyenne 5000€ par mois, parfois plus. Olivier Roland : Pendant 4 ans le trafic était de 500 visites par jour. En un an, il est passé à 4000 visites par jour. C’est quand même impressionnant. Benoit : Moi, même si j’étais dans le commerce, j’étais plus dans mon produit. Geoffrey, lui, a vu les effets de levier que l’on pouvait trouver pour acquérir de l’audience. C’est lui qui a développé tout ce qui est articles invités, en les mettant à un autre niveau. Il n’hésitait pas à payer des copains pour avoir des articles invités. C’était un cercle vertueux pour tout le monde. Nous, on avait des articles invités de qualité, et les copains pouvaient écrire sur des sujets qui leur plaisaient et être rémunérés pour cela. Olivier Roland : Geoffrey, tu avais déjà un blog à l’époque, pourquoi tu n’as pas appliqué ces stratégies pour ton propre blog? Geoffrey : Parce que je ne les connaissais pas tellement. Je le voyais plus comme une carte de visite pour tenter de travailler dans la mode masculine mais cela n’a pas fonctionné. C’est vrai que le fait de voir fonctionner aussi bien le "Bonne gueule book" dès le début, cela m’a donné des idées. En fait pour tout dire, le jour où j’ai lancé avec Benoit le livre, c’était un dimanche. Le lundi matin, j’étais face à une gestionnaire RH d’un cabinet de conseil parisien qui me disait que mes augmentations seraient de 3% par an, que je devais payer mon assurance vie emploi…et mon téléphone portable n’arrêtait pas de sonner dans ma poche " 27 euros…27euros…27 euros". Donc tu te doutes bien qu’après pendant 7 mois j’étais un employé assez horrible, car j’avais beau essayer de m’intéresser à ce travail, à côté de cela j’avais une perspective énorme qui s’ouvrait en travaillant avec Benoit. Tous les soirs, jusqu’à 4h du matin, j’envoyais encore des mails, je préparais la suite, les parutions, la SEO etc…Je ne faisais que préparer la sortie de mon boulot. À un moment donné, je ne pouvais plus faire les deux. Mon travail s’était dégradé et je ne me sentais pas du tout à l’aise dans le cabinet. Je me suis dit qu’il fallait faire le grand saut et cela a été un énorme soulagement. Olivier Roland : Donc maintenant, tu es à temps plein sur "Bonne gueule"? Geoffrey : J’ai bossé pendant 4-5 mois à temps plein pour préparer l’arrivée de Benoit qui finissait encore ses études. On a deux ans de différence en termes de promotion. Benoit est arrivé en Avril, puis on a fait le voyage aux USA. Maintenant, nous sommes tous les deux à plein temps. Olivier Roland : Alors premier produit "le Bonne gueule Book". C’est ce qui vous a lancé finalement. Vous faisiez combien de chiffre d’affaires à ce moment-là? Benoit : Moins que Laurent Breillat, c’est sûr. Mais pendant les 3 jours où on a atteint la barre des 1 000€ par jour, ma première réaction c’était que je n’aurais pas besoin de faire un job d’été. Geoffrey : Moi j’étais à -5000€, je devais payer GDF, je n’avais pas payé la facture car j’avais payé les graphistes. J’avais encore un emprunt, donc ma réaction c’était que j’allais pouvoir payer mes dettes. Benoit : On a eu beaucoup de chance. Olivier Roland : On revient à ce côté complémentarité entre vous. Toi tu es plus créatif, toi tu es plutôt vente, marketing, et toutes les stratégies pour amener du trafic sur le blog. Bravo pour la compétence. Qui crée les articles aujourd’hui? Benoit : Nous sommes en pleine création de produit, donc c’est Geoffrey et moi-même. Il n’y a pas d’articles invités en ce moment. Olivier Roland : Donc vous avez en partie externalisé la création de contenu sur votre blog. Geoffrey : Le vrai contenu prend valeur dans tes conseils. Il est très dur à faire produire par quelqu’un, mais c’est vrai que par exemple dans les articles test, on propose à nos lecteurs fidèles de faire le test d’un vêtement, d’une paire de chaussure ou autre, généralement ils l’ont en cadeau et ils s’engagent à nous faire un bel article. C’est un échange où tout le monde est content. Benoit : Nous sommes quand même assez réputés pour nos tests. On ne fait pas des articles de 300 mots. Cela nous permet de monter un peu plus haut et d’avoir de super tests. Olivier Roland : Un partenariat dans son entreprise, cela peut avoir beaucoup d’avantages mais aussi pas mal d’inconvénients. Qu’est-ce qui est difficile de travailler à deux au quotidien? Benoit : Le plus visible c’est les profits qui sont partagés en deux. En même temps je me demande si ma qualité de vie en serait meilleure en gagnant deux fois plus. Geoffrey : Pour moi, il y a des tâches que je n’aime pas faire, des tâches que Benoit n’aime pas faire, des tâches où l’un ou l’autre n’est pas bon. Donc cela permet de se concentrer sur ce que l’on sait faire de mieux. Par exemple, Benoit ne sera pas très à l’aise dans le côté partenariat avec d’autres acteurs, par contre moi je suis, avec mon passif de commercial, commercialement un peu plus "agressif". Je fais cela plus naturellement. Olivier Roland : Qu’est-ce qui se passe lorsque vous avez des tâches que vous ne voulez pas faire l’un et l’autre? Geoffrey : On externalise. Très rapidement on a trouvé des personnes pour externaliser. On a de très bons Freelance. On a une très bonne traductrice Freelance. On voulait quand même faire un produit en anglais car on avait identifié des partenaires qui avaient un éditorial proche. Il n’y avait plus qu’à leur expliquer comment faire un lancement, le genre de choses que tu expliques très bien à tes lecteurs et tes clients. C’est un lancement qui marche bien. Aujourd’hui on gagne environ 60€ en chiffre d’affaires par jour sur le web anglo-saxon. Olivier Roland : Donc ce sont des partenaires…. Geoffrey : On leur fait juste un produit. On a quand même des velléités internationales qui ne sont pas à l’ordre du jour aujourd’hui, mais dans un an et demi on va beaucoup y penser. Olivier Roland : ….Vous avez beaucoup de concurrence aussi…. Benoit : Pas tant que ça. Les informations sur le look en anglais soit sont très cheap, soit inexistantes…. Geoffrey : Elles viennent souvent de dating coaches. Les mecs souvent ne s’y connaissent pas. Et à côté, il y a un côté séduction qui peut paraitre un peu rédhibitoire pour certaines personnes. J’ai des amis qui sont coach dans la séduction, c’est un business comme un autre, mais c’est vrai que le public ne le voit pas toujours du même œil et le fait d’être un acteur qui est uniquement LOOK, c’est en soi un gros avantage. Olivier Roland : Il y a aussi la French touch à jouer sur l’international. Benoit : Objectivement, on avait aussi une qualité de contenu assez élevée puisqu’on était relookeur aussi. Cela faisait 5 ans que j’étais sur le sujet. On n’a pas trouvé d’équivalent américain. Évidemment il y a des gens qui sont très pointus sur la mode masculine mais aucun n’avait une vraie pédagogie derrière en fait. Geoffrey : Ce qui manque dans tous les domaines que ce soit en France ou à l’étranger, ce sont des vulgarisateurs. Ce ne sont pas les gens pointus qui vont s’adresser à des gens pointus. Ce ne sont pas des gens qui ne connaissent pas grand-chose qui font de l’article de masse. Ce sont des gens qui arrivent à faire la navette entre des choses qui peuvent être vues comme compliquées, et qui arrivent à les expliquer en des termes simples à des gens qui n’ont pas forcément le contexte autour pour passer directement au premier étage. Nous sommes en quelques sorte les escaliers. Benoit : C’est exactement ce que tu fais avec ton blog "Des livres pour changer" quand tu expliques simplement le business. Olivier Roland : Effectivement, c’est là où il y a un gros marché pour tous ceux qui veulent se lancer. Benoit : Laurent Breillat est aussi un exemple parlant. Olivier Roland : Vous avez de quoi faire. On va suivre avec attention votre ascension sur le marché anglo-saxon, car il n’y a pas beaucoup de blogueurs en France qui s’attaquent à ça. Geoffrey : Finalement cela ne coûte pas très cher. Tu prends un mec qui fait du développement commercial, tu rachètes un blog qui a déjà une audience. Une fois que c’est fait. Il faut juste traduire un flux et le brancher… tu peux customiser un peu le produit…il y a quand même beaucoup moins de travail. Nous connaissons déjà la recette. Olivier Roland : Voilà la recette est donnée, nous attendons vos retours sur BlogueurPro et nous suivrons cela avec attention. Vous avez pas mal de projets pour l’avenir. Ce qui est intéressant, c’est qu’au-delà des produits d’information que vous vendez, que finalement la plupart des blogueurs français de la nouvelle vague vendent aussi, vous faites également des produits physiques. Benoit : On en a fait deux pour l’instant. Le premier c’était un jean qui a très bien marché. Pour la petite histoire, c’est un jean assez épais, qui coûtait quand même 157€. Pour le commun des mortels c’est du haut de gamme, mais les gens qui s’y connaissent c’est du moyen/haut de gamme. Nos amis qui travaillent dans le e-commerce nous ont dit de sortir le champagne si on arrivait à en vendre 75 la première semaine. Dans les faits, moi j’ai fait une grosse erreur car tout le monde me demandait s’il pouvait réserver le jean, donc j’ai décidé de faire une page de précommande et d’envoyer un e-mail à toute ma liste pour leur dire que les précommandes sont ouvertes. Le stock de 150 jeans est parti en 4 heures. C’était le stock pour deux mois. Geoffrey : Moi j’avais parié que l’on vendrait 60 jeans en une semaine. Olivier Roland : Je pense que ce qui est extrêmement intéressant ici c’est que l’on voit le pouvoir d’un blog qui est non seulement de générer plus de trafic, mais aussi de développer la relation et l’autorité. Ce sont les trois piliers dont je parle dans mon livre. Une boutique e-commerce qui n’a pas ces piliers-là, ne va pas avoir cette aura-là auprès de ses prospects, elle n’aura pas cette relation qui fait que ses prospects l’apprécient, et voient tout de suite la différence d’efficacité. Benoit : Je n’arrête pas de dire arrêtez d’envoyer que des newsletters à vos prospects. Arrêtez d’envoyer des promotions. Olivier Roland : Il faut une relation humaine avec tout cela. Ce sont des lecteurs qui sont là qui adorent ce que vous faites…. Benoit : Et surtout moi j’ai l’impression qu’il y a des gens qui font de l’e-commerce qui sont incapables de se mettre à la place de leurs prospects. Ils se disent quand la personne va recevoir un email avec la newsletter, elle va être curieuse et va venir. Geoffrey : Dans beaucoup de cas, le meilleur marketing est de ne pas avoir de marketing. Je pense que l’économie est arrivée à un stade où il faut créer beaucoup plus de personnalisation, plus de confiance et tout cela se fait plus facilement en étant spontané, véridique, transparent. Olivier Roland : Je pense que c’est du marketing quand même, mais de proximité. Geoffrey : Nous avons un marketing centré sur la transparence et la proximité. Par exemple toi avec tes lecteurs, tes auditeurs…. Benoit : Je n’ai pas hésité à dire que le jean avait du retard, que Paypal nous a bloqué notre compte, ce qui a entrainé pas mal de problèmes. J’ai choisi de dire clairement les choses sans les camoufler. Olivier Roland : Vous avez tellement gagné d’argent, que Paypal a bloqué votre compte. Geoffrey : Nous ne pouvions pas payer le transporteur. En gros, le business était gelé, nous ne pouvions rien faire. Olivier Roland : Alors comment avez-vous communiqué avec vos prospects? Benoit : En fait j’ai reçu des e-mails de remerciement qui me disaient que c’était vraiment rare que l’on les informe. J’ai aussi proposé un remboursement. Geoffrey : Nous avons un lectorat formidable. Nous faisons de plus en plus de choses pour être à leur écoute. Benoit : C’est la puissance d’une liste de personnes qui nous soutiennent, qui croient en nous et qui aiment ce que l’on fait. Olivier Roland : Vous avez dans cette étude de cas un résumé de tous les avantages que peut apporter un blog parfois à un site e-commerce ou a tout autre site. Benoit : Pour le T-shirt c’était pareil. Geoffrey : Le problème qui se posait c’est qu’on utilisait Paypal qui n’est pas adapté pour les ventes Flash. C’est très difficile d’arrêter le bouton Paypal en temps réel quand il n’y a plus de disponibilité. Olivier Roland : Vous avez dû effectuer des remboursements… Geoffrey : C’est pour cela que l’on prépare une infrastructure un peu plus professionnelle qui permet de mieux mettre en valeur le produit, une meilleure gestion du stock et des réservations. Olivier Roland : En tout cas cela montre que lorsqu’on est blogueur on peut vendre des produits physiques et que cela fonctionne. Benoit : Il y a des synergies qui peuvent être colossales pour un propriétaire de e-commerce. Mais eux, ils raisonnent toujours en termes de taux de rebond, de pages lues, de positionnement clé…à aucun moment, je vois la relation humaine. C’est à dire comment je fais pour créer de la confiance, pour les rassurer, leur montrer que je les comprends, que je tiens à eux? Toutes ces questions finalement sont balayées car ils se cachent derrière le fait que c’est du commerce de masse et donc cela ne s’applique pas chez eux. Geoffrey : C’est toujours des e-commerces qui existent qui se lancent en se disant qu’ils vont mettre du communautaire, c’est la grande mode. Mais on n’a jamais un éditorial qui est suffisamment touchant, percutant, parce que c’est trop informel. Ce sont des gens qui sont payés pour écrire. La bonne approche c’est de créer une communauté, d’apporter de la valeur, de fédérer une communauté derrière un idéal de société de consommation et ensuite de se demander de quoi a besoin cette communauté afin de créer des vêtements ou des produits qu’elle veut. C’est vraiment le problème pris à l’inverse. Benoit : Pour eux la relation client, c’est répondre aux gens sur la page FaceBook et à faire du Tweeter. Pour moi il faut aller au-delà. Olivier Roland : Il faut apporter de la valeur, il faut savoir montrer que l’on est un expert, que les produits que l’on propose, on les a bien sélectionnés ou créés soi-même et avoir une véritable relation humaine avec ces prospects… Benoit : Il faut sortir un peu de tout ce qui est statistique et passer à une approche beaucoup plus qualitative. J’ai l’impression que c’est difficile à apprendre. Olivier Roland : Tant mieux pour vous. Vous avez d’autres projets comme ça de produits physiques? Geoffrey : Benoit ce sera plus des produits en version numérique, pédagogique finalement, moi ce sera plus la partie vêtement, la partie infrastructure pour vendre les vêtements, le système de réservation… Benoit fera la partie formations avec plein d’experts, on va les enrichir à chaque relancement. Une fois que l’on a tout cela, on transposera sur un modèle anglo-saxon pour vraiment toucher un public plus grand. Olivier Roland : Cela fait plaisir. Geoffrey : Et finalement ce n’est si compliqué que ça à mettre en place. C’est plus la partie française qui prend le plus de temps, après ce n’est que de la traduction. Olivier Roland : Ce sera intéressant pour ceux qui nous regarderont dans un an d’aller sur le web pour voir si vous êtes présent sur le web anglo-saxon. En tout cas bravo. Car comme je vous le disais ce sont des choses que l’on voit rarement sur la blogosphère française, donc félicitations. Alors comme à tous les blogueurs que je rencontre, je vais vous demander combien de temps de travail par semaine vous consacrez à votre blog? Geoffrey : 6j/7 et 7-8h mais comme tu le dis souvent c’est compliqué de savoir où est la limite entre ce que tu dois faire et ce que tu aimes faire. Benoit : Par exemple toute la journée je suis sur ‘’Bonne gueule’’, ensuite vers 20h je sors dîner avec un ami. Je reviens à 23h. Je vais prendre mes mails, ou je regarde un blog….En fait moi je ne suis pas capable de répondre vraiment à cette question. C’est sûr on n’est pas en mode "semaine des 4 heures". Olivier Roland : Est-ce que vous faites partie de ceux qui travaillent 70 heures par semaine? Benoit : Non. Si je dois aller à une soirée j’y vais, le soir je ne m’interdis pas d’aller au cinéma…on fait du Beach volley Ball… Olivier Roland : Vous travaillez un peu le weekend? Benoit : Moi cela m’arrive un peu dans le train… Geoffrey : De toute façon si tu travailles 70h par semaine, tu perds l’équilibre au niveau de ta santé, du sport, de ta copine… Si tu n’es pas heureux dans un aspect de ta vie, cela va forcément mettre un gros burn sur ta capacité à développer ton business. Benoit : Moi j’ai toujours besoin d’être créatif, si je suis trop la tête dans le guidon, je ne peux plus avoir de créativité. Olivier Roland : Vous avez l’impression aujourd’hui d’avoir un équilibre entre votre vie professionnelle et personnelle? Benoit : Oui. Olivier Roland : Ceux qui n’est pas le cas de beaucoup d’entrepreneurs, en tout cas ceux qui démarrent leur entreprise. Benoit : Je pense que pour eux c’est différent. Ils ont une énorme pression. Une entreprise classique nécessite des investisseurs. Alors que nous on était rentable dès le deuxième jour. Olivier Roland : C’est vrai, cela ne vous a pas demandé un grand investissement? Benoit : 7 000€, ce qui est négligeable. Olivier Roland : Pourquoi 7 000€ ? Benoit : Au niveau du graphisme, cela nous a coûté 2 500€ pour la mise en page de l’e-book. Je ne voulais pas que les gens pensent que j’ai juste pris un fichier Word pour l’exporter en PDF. On a payé 500€ pour la customisation de la page de vente. Olivier Roland : Vous n’avez pas hésité à investir pour avoir un beau produit pour donner à vos lecteurs une bonne qualité. Benoit : C’est surtout Geoffrey qui a avancé pas mal d’argent. Olivier Roland : Tu as donné 5000€ d’un coup. Geoffrey : Tout est tombé en même temps : Impôts, gaz, graphisme etc… Olivier Roland : C’est une stratégie intelligente dans le sens où il ne faut pas décevoir ses clients. Mais on peut aussi démarrer avec un petit produit sans mettre trop d’investissement. Vous avez préféré investir mais vous auriez pu démarrer l’e-book moins cher. Benoit : Bien sûr pour le blogueur débutant, je ne lui conseille pas de dépenser 2 500€ dans le graphisme. Pour moi le fait de perdre de l’argent n’était pas concevable. Vu l’audience que l’on avait, on était plutôt confiant. De plus le graphiste nous a accordé pas mal de facilité de paiement, donc nous le remercions. Olivier Roland : Avoir son entreprise sur internet, cela vous permet aussi de voyager. Est-ce que vous en profitez un petit peu? Benoit : Par rapport à cela, il y a toujours un mythe (business internet = vous pouvez voyager). On a pu partir un mois aux USA, Joffrey est parti en Thaïlande cet été. Moi je vais repartir à Montréal pour 3 semaines. Dans une entreprise classique, j’aurais déjà grillé tous mes jours de congé. Olivier Roland : Toi Geoffrey, tu as été en Thaïlande pendant un mois c’est cela? Geoffrey : Oui. C’est vrai que l’on prend quand même 2 mois de voyages dans l’année. Olivier Roland : C’est énorme par rapport à un salarié classique. Geoffrey : Il ne faut pas du tout penser qu’un business sur un blog est entièrement virtuel. Quand tu veux nouer des partenariats avec d’autres partenaires web (par exemple nous en ce moment, on crée des partenariats avec "Mensup") qui sont des grosses publications dans notre secteur, quand il faut créer une relation de confiance avec le créateur de vêtements qui met sa marque entre tes mains le temps d’une collaboration. Cela c’est des poignées de mains, ce n’est pas des échanges de mails. Benoit : On a quand même une qualité de vie qui est enviable pour beaucoup de personnes. Moi je suis toujours très souple par rapport aux sorties avec mes amis. Olivier Roland : Pour donner un peu mon avis par rapport à mon expérience personnelle, au début quand j’ai sorti ma première formation d’"Agir et réussir", tous les partenaires qui ont promu la formation, je les avais uniquement contactés par e-mail. J’ai ensuite rencontré la plupart d’entre eux à un moment donné. Je ne dirais pas que c’est indispensable pour démarrer une collaboration, mais cela dépend évidemment de la complexité du partenariat. Mais de toute façon, une rencontre, cela vaut des milliers de mails. Il faut rencontrer les personnes humaines car c’est plaisant et cela renforce les liens. C’est les limites du web. D’ailleurs c’est pareil pour les clients, j’ai organisé une rencontre récemment avec les clients de BlogueurPro. C’est très plaisant de voir les personnes avec qui tu échanges depuis parfois des mois. Ils en ont besoin, ça leur fait plaisir. Quand on suit une formation à distance, on reste physiquement tout seul derrière son ordinateur. Il ne faut donc pas négliger cet aspect rencontre qui est très important. Mais pour démarrer ce n’est pas indispensable. Benoit : Nous avec des produits physiques à gérer, des prestations, avec pas mal de rendez-vous pour les bons acteurs…il faut être là. D’ailleurs si tu es à Paris pour 3 mois, c’est aussi un peu pour cela. Olivier Roland : C’est vrai, cela fait un mois que je suis à Paris et j’en ai profité pour rencontrer pas mal de personnes, notamment celles avec qui je travaille depuis parfois des années que je n’avais jamais rencontrées. On a un bon aperçu de votre blog, de votre business. Pour terminer, quels sont les conseils que vous donneriez aux blogueurs qui veulent se lancer? Benoit : La première chose importante pour moi c’est de voir les choses de manière très légère. Commencez très simplement un blog de base, ne perdez pas de temps à faire des schémas. Publiez des articles et après vous faites le design. Et surtout, réfléchissez à un contenu de qualité pour vos lecteurs, ça c’est fondamental. Il faut se demander ce que les lecteurs veulent, mettre l’accent sur la relation, aller à l’essentiel et ne pas perdre de temps dès le début. Il faut installer Aweber, préparer ses séquences email, les articles "coup de poing"…le design n’est pas très important. Je conseille de commencer par un petit produit. Olivier Roland : Pour la monétisation, une fois que tout est mûr, le blog, la liste etc…il faut lancer si possible une formation. On peut aussi démarrer par un produit plus petit qui permet de gagner de l’expérience. Benoit : …Qui permet d’être motivé. Dans le pire des cas on a gagné 400€, et cela nous motive. Olivier Roland : C’est vrai que même les premières dizaines, centaines d’euros gagnées constituent déjà une super motivation. Benoit : Il faut savoir qu’il existe de très bons marketeurs américains qui vendent des formations par mail très chères. Si vous avez peur de vous lancer dans la grande formation, il y a des tas de possibilités qui existent…des formations en duo… Il ne faut pas avoir peur de réinvestir ce que l’on a gagné. Tout ce qui est SEO il faut l’externaliser. On se démotive très vite à faire des choses que l’on n’a pas vraiment envie de faire. Donc ne pas hésiter à réinvestir ses revenus mais aussi à se faire plaisir avec. Olivier Roland : Je trouve que ce sont là d’excellents conseils. Est-ce que tu en as à rajouter? Geoffrey : J’en ai deux. Le premier c’est qu’il ne faut pas se leurrer, c’est beaucoup de travail. Si on ne transpire pas un peu, on n’a pas grand-chose. Olivier Roland : Tu as quand même démarré en ayant quelque chose à côté. C’était quand même à temps partiel au début. Benoit : C’était une passion. Faire du contenu sur quelque chose qui ne nous passionne pas c’est une torture. Olivier Roland : On voit là un très bon exemple. Le cœur du succès, c’est d’avoir l’intersection entre la passion, le marché économique évidemment et les compétences. Dans votre cas, vous êtes compétents dans le domaine, vous êtes passionnés et il y a un vrai marché dans votre domaine. Donc la passion vous a permis de beaucoup travailler dessus. Moi j’ai beaucoup insisté sur le fait que l’on peut démarrer un blog à temps partiel. Il faut travailler beaucoup, mais il ne faut pas non plus y consacrer 70h par semaine. Geoffrey : Oui mais il y a des sacrifices aussi à faire. Moi je me souviens d’avoir fait beaucoup de nuits blanches sur les périodes de pré-lancement. Il y a une part de risques financiers, c’est aussi un petit sacrifice. Benoit : À notre échelle c’est normal, mais pour un blogueur débutant, s’il lance un petit produit, il a une petite liste…cela peut rester très léger. C’est vrai que Geoffrey parle quand même d’une échelle un peu différente pour gagner plusieurs milliers d’euros par mois avec le blog. Mais au tout début, en supprimant la télé, Facebook et Youtube… Olivier Roland : Des gens ont gagné énormément d’argent. Geoffrey : En essayant de supprimer tous les loisirs inutiles. Finalement est-ce que cela vous apporte plus de rester oisif devant une série télévisée que de lire un livre sur votre thématique. Moi j’ai la chance d’aimer les livres sur le marketing. Benoit : C’est pour ça que moi je ne regarde plus de séries télé, le fameux Zone interdite du dimanche soir…. Geoffrey : Il faut couper la télé. Olivier Roland : Effectivement, des sacrifices qui une fois que l’on est habitué, sont plutôt des cadeaux que l’on se fait. Ce sont des distractions qui ne vous apportent rien. À la place, vous pouvez construire quelque chose de beau et qui vous fait vibrer, qui vous apporte aussi des revenus. Il faut savoir aller au-delà de la gratification du petit plaisir à l’instant T. Geoffrey : Organisez un tournoi de paintball avec vos amis, économisez un peu pour partir en vacances avec votre femme… Benoit : C’est MJ DeMarco, l’auteur de l’Autoroute du Millionaire qui disait qu’il y avait une différence entre un process et un événement. Les gens de l’extérieur voient l’événement " C’est cool, il part 3 semaines à Montréal", alors que derrière il y a eu un énorme effort pour permettre cela. Donc le bon conseil c’est de voir tout le process et pas seulement l’événement. Olivier Roland : Geoffrey, tu es l’homme qui a transformé " Bonne gueule" qui est passé de 500 à 3000 visiteurs par jour. Quels sont tes conseils au niveau du trafic pour un blogueur débutant? Quelle a été l’action la plus efficace que tu as entreprise? Geoffrey : Les articles invités sur un autre blog. D’ailleurs il faut des articles de contenu aussi bon que les vôtres. Il faut faire les choses proprement pour que le partenariat dure avec quelqu’un qui vous offre la chance de publier chez lui. Donc il faut faire les choses comme si c’était pour votre blog. Quand on va chez quelqu’un à dîner, on s’essuie les pieds et on ne pourrit pas le tapis. Lorsque vous écrivez un article pour un autre blog, essayez de créer de la valeur pour lui aussi. Dans les secteurs déjà moins professionnalisés, il faut voir les gens en vrai sur le long terme. Benoit : Il faut aussi externaliser la SEO. Olivier Roland : C’est à dire confier le référencement SEO à un référenceur. Benoit : Pour un blogueur débutant, il n’y a pas grand-chose à faire à part faire de très bons articles invités. Olivier Roland : C’est bon pour un blog d’avoir des liens d’un blog qui a plus d’autorité que vous. Benoit : C’est vraiment la méthode que les blogueurs débutant devraient suivre. Geoffrey : Il ne faut pas oublier les réseaux sociaux, mais plus dans le sens social que réseau. Je pensais au forums. Si on apporte de la valeur à un forum, après plusieurs articles on peut demander la permission de promouvoir ses produits au propriétaire du forum. Olivier Roland : Voilà c’est très important, il faut toujours apporter de la valeur avant de promouvoir ses produits en particulier sur les forums. Si vous vous inscrivez pour juste dire d’aller voir votre produit, vous allez vous faire expulser très vite. Geoffrey : Vous faites des bons posts, et ensuite vous demandez l’autorisation de mettre votre lien en signature. Et continuez à apporter de la valeur. Olivier Roland : Donnez pour recevoir. Geoffrey : Mon deuxième conseil, c’est sur l’innovation. Moi au début, j’avais tendance à être un peu anxieux en regardant ce qui se passait à droite et à gauche sur les autres blogs. Avec le recul, ce n’est pas utile, car en fait à trop regarder sur le côté on perd sa vision à long terme. Visionnaire, c’est un grand mot, mais je pense qu’on doit savoir ce qu’on veut dans 5 ans, ce qui nous rendrait le plus fier, qu’est-ce qui apporte de la valeur concrète à mes lecteurs, quitte à aller parfois dans le sens inverse de ce que veulent certaines parties du lectorat. Il faut imposer sa vision si on pense que c’est la bonne. Et tout cela on le perd, si on se concentre à épier ce que fait le concurrent pour le copier. Non seulement on se limite à de la copie mais en plus en copiant on a une longueur de retard, le temps d’adapter ce que lui met en place. La meilleure position que vous pouvez atteindre c’est d’être numéro 2, c’est assez triste de se borner à ça. Benoit : Le standard c’est l’attente du client pas la concurrence en fait. Olivier Roland : Voilà un super conseil pour conclure cette interview. Il y a eu énormément de bon contenu pour ceux qui s’intéressent au blogging professionnel. Merci de l’avoir accepté. On va suivre avec attention votre réussite sur le web anglo-saxon. Geoffrey : Merci, à bientôt. Merci Olivier. Olivier Roland : Merci et au revoir.
November 1 2012, 9:00pm
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J'ai publié sur blogueur-pro.com
Comment 38 blogueurs ont gagné leurs premiers euros sur Internet
37… Vous avez été 37 à participer à l’évènement interblogueurs Comment vous avez gagné vos premiers euros sur Internet et a avoir été validés. Avec ma participation, cela fait donc 38 articles très instructifs à lire pour tous ceux qui désirent gagner de l’argent sur Internet et qui n’ont pas encore atteint la 1ère étape : gagner leurs premiers euros. Comme vous le verrez ces articles sont des mines d’or pour vous motiver et vous donner des idées concrètes pour gagner vos premiers euros sur Internet, puisque les exemples donnés vont de la publicité à la vente de produits, et que la plus jeune participante gagne déjà de l’argent alors qu’elle a… 13 ans ! (je vous laisse découvrir comment dans son article ). Donc sans plus attendre, voici cette fameuse liste. Si vous êtes vraiment intéressé par gagner un complément de revenu ou même plus sur Internet, alors je vous recommande de tous les lire. Notez vos idées au fur et à mesure, puis à la fin choisissez-en trois que vous allez appliquer. Essayez-les vraiment (n’abandonnez pas tout de suite) et cela vous aidera grandement à gagner vous aussi vos premiers euros. Et alors, une barrière sera brisée et vous pourrez continuer votre irrésistible ascension .
Article numéro 1 : Comment quitter son patron et mettre le banquier dans votre poche, par Stéphane Munnier du blog Webmarketing Elecinfo. Apprécié par 10 lecteurs
Article numéro 2 : Mes premiers 1,86 euros avec mon blog, par Charles Hutin du blog Comment créer un blog.
Article numéro 3 : Voici exactement comment j’ai gagné mes premiers dollars sur Internet, par Sylvain Wealth du blog Millionnaire Zine. Apprécié par 2 lecteurs
Article numéro 4 : Ce Qu’il Ne Faut Pas Faire Pour Gagner Des Sous Sur Internet, par Martine Poiret du blog Belle à 50 ans.
Article numéro 5 : Une manière sûre de gagner vos premiers euros sur Internet (expérience perso), par Thierry Valker du blog Business Marketing Internet. Apprécié par 6 lecteurs
Article numéro 6 : Comment j’ai gagné mes premiers euros sur internet, par David Hamon du blog Choisir1autorepondeur. Apprécié par 1 lecteur
Article numéro 7 : Mes premiers euros sur internet avec mes débuts au Costa Rica !, par Vincent Varenne du blog Nature Costa Rica. Apprécié par 11 lecteurs
Article numéro 8 : Comment J’ai Gagné Mes Premiers Euros Sur Internet Et Comment Vous Pouvez Le Faire Aussi, par Nary Andriatsolondriaka du blog Business opportunités. Apprécié par 98 lecteurs
Article numéro 9 : Découvrez comment j’ai gagné mes premiers sous sur le net, par Mikaël Plasse du blog Wikoaching. Apprécié par 3 lecteurs
Article numéro 10 : Sur les traces de mes erreurs … ou êtes vous prêts pour démarrer sur internet?, par Oxana du blog Info Business en ligne. Apprécié par 15 lecteurs
Article numéro 11 : Comment j’ai gagné mes premiers Euros sur Internet, par Rossiny Beaugé du blog Outils Argent.
Article numéro 12 : Comment j’ai gagné mes premiers euros sur Internet et comment vous pouvez le faire aussi, par Thomas Gasio du blog Blog marketing vidéo. Apprécié par 8 lecteurs
Article numéro 13 : Comment j’ai gagné mes premiers euros sur Internet et comment vous pouvez le faire aussi, par Pierre RAYNAUD du blog PierreRaynaud. Apprécié par 1 lecteur
Article numéro 14 : Mon blog !, par Maryse du blog Bricole et Parlotte. Apprécié par 15 lecteurs
Article numéro 15 : Comment j’ai gagné mes premiers euros sur Internet et comment vous pouvez le faire aussi, par Nicolas Pène du blog Kianti. Apprécié par 1 lecteur
Article numéro 16 : Comment j’ai gagné +1000 euros sur Internet, par Grégory du blog Bloguer facile. Apprécié par 3 lecteurs
Article numéro 17 : Ma première récolte sur le net…, par Sylvain Deauré du blog Sylvain-Deauré. Apprécié par 1 lecteur
Article numéro 18 : La Façon Dont J’ai Gagné Mes Premiers Euros en Ligne Et Comment Vous Aussi Vous Pouvez le Faire, par Brendon Beck du blog BrendonBeck. Apprécié par 3 lecteurs
Article numéro 19 : A 13 ans, je gagne mes premiers euros sur internet, par Amy Shulter du blog Voyager seul à l’étranger pour la première fois. Apprécié par 15 lecteurs
Article numéro 20 : Comment s’affranchir d’un producteur de musique et d’un distributeur grâce à internet ?, par Gilles Omont du blog GillesOmont.
Article numéro 21 : Comment j’ai gagné mes premiers euros sur internet, par Mathieu Lajoie du blog Comprendre vos finances.
Article numéro 22 : Comment j’ai gagné mes premiers euros…, par Fred du blog Ecrire et s’enrichir. Apprécié par 3 lecteurs
Article numéro 23 : Croyez-vous réellement pouvoir gagner de l’argent avec Internet ?, par Pierre du blog Référencement gagnant. Apprécié par 2 lecteurs
Article numéro 24 : Waouh! moi tout gagner avec bloguer, par Héléna du blog Vous le coach de votre vie. Apprécié par 1 lecteur
Article numéro 25 : Comment j’ai gagné mes premiers euros sur Internet, par Christian Maingret du blog Vidéo Tutoriel.
Article numéro 26 : Peut-on gagner des sous sur Internet ?, par Ivan Greindl du blog Le blog des couples soucieux. Apprécié par 3 lecteurs
Article numéro 27 : Gagner de l’argent sur internet quand on a une activité à côté, par Nathalie Cariou du blog Le secret de l’argent et de la richesse. Apprécié par 13 lecteurs
Article numéro 28 : Gagner ses premiers euros sur Internet est grisant mais nécessite de savoir garder la tête froide, par Chrystèle Bourély du blog Le Blog Juridique.
Article numéro 29 : 3 actions pour gagner de l’argent rapidement avec votre blog, par Marie-Eve Mouillard du blog Les Doigts dans le Net. Apprécié par 17 lecteurs
Article numéro 30 : Comment j’ai gagné mes premiers euros sur le net et comment vous pouvez en faire autant, par Nicole Devosse du blog Concrétise enfin tes rêves. Apprécié par 17 lecteurs
Article numéro 31 : Gagner 1100 euros par mois avec AdSense, par Renaud du blog Niche Sur Internet.
Article numéro 32 : Comment Tout le monde peut gagner de l’argent sur Internet grâce à l’Affiliation ?, par Sridar Siva du blog Méthode3 Corps. Apprécié par 2 lecteurs
Article numéro 33 : Comment est né Enquête de job, par Christophe Voirand du blog Enquête de job.
Article numéro 34 : Comment j’ai gagné mes premiers euros avec mon blog et est-ce vraiment intéressant ?, par Jeremy Goldyn du blog Road To Entrepreneur. Apprécié par 2 lecteurs
Article numéro 35 : Comment j’ai gagné mes premiers euros en tant qu’artiste, par Aït Oul du blog Ait music. Apprécié par 2 lecteurs
Article numéro 36 : Comment j’ai gagné mes premiers euros sur Internet et comment vous pouvez le faire aussi, par Yves Raben du blog Top Sites Infos.
Article numéro 37 : Comment j’ai gagné 800€ dès le 1er mois en partageant mon savoir-faire sur internet, par Olivier Bessaignet du blog Olivier-Bessaignet. Apprécié par 1 lecteur
Et mon propre article participant à l’évènement, 2 ans de ma vie de Blogueur Pro – Gratitude. Un livre PDF intégrant tous les articles sera proposé bientôt en téléchargement gratuit – restez branchés ! Un grand merci à tous les participants pour votre contribution, vous avez aidé des milliers de personnes à gagner leurs premiers euros sur Internet et cela mérite un big “hourra” !
October 29 2012, 4:00pm
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J'ai publié sur blogueur-pro.com
Pourquoi un blogueur devrait aussi publier sur le Kindle
Note : cet article invité a été rédigé par Eric Nicolas du blog La Plume Autonome Hey amis blogueurs ! Je suis Eric Nicolas du blog La Plume Autonome et auteur sous plusieurs noms (de plume justement d’ebooks dits "informatifs", sur la plateforme Kindle d’Amazon et plus récemment dans l’Ibook Store d’Apple. J’ai commencé cette activité à temps partiel l’été dernier sur la plateforme anglophone Kindle, tout en poursuivant mon activité de consultant SEO et réseaux sociaux pour entreprises locales que je mène avec toujours autant de passion aujourd’hui. Grâce à l’hospitalité d’Olivier sur ce blog, on va pouvoir parler ensemble d’édition numérique, un sujet qui en passionne sans doute plus d’un parmi vous ou dans le cas contraire, le devrait. En effet, les blogueurs en herbe ou initiés aiment diffuser du contenu de valeur à leur audience, tout comme les auteurs à leurs lecteurs. L’autre point sur lequel on peut se rejoindre, c’est d’avoir choisi d’en faire une activité à temps partiel ou complet avec une vraie opportunité de pouvoir faire un revenu dit "passif", même si la façon de procéder est différente. Le "Blogging" et le "Self-Publishing" sont donc deux activités que vous pouvez combiner à merveille. Au départ je ne vendais pour ainsi dire aucun ebook, tout au plus trois, quatre… Sur une période d’un mois. Mais la perspective de créer et publier du contenu qui puisse apporter une différence aux autres, me séduisait par-dessus tout. En persévérant j’amorçais donc plus de ventes progressivement mais sûrement (5 par semaine env.) et depuis la motivation ne m’a jamais quitté. Pour passer à la vitesse supérieure j’ai pris des formations puissantes made in US, fait des tests, connu des réussites et pris des gamelles aussi, mais ça fait partie de la magie du parcours : ) Je passais rapidement de 5 ventes par semaine, à 5 par jour, puis 10, puis 20/25 par jour… En Octobre 2011 avec déjà un bon revenu "passif" complémentaire (Environ 1500 €/mensuel de royalties pour quelques publications), j’ai poussé l’aventure un peu plus loin en publiant mes premiers ebooks en français dès l’arrivée de Kindle en France à ce moment-là. Par exemple le premier ebook que j’ai sorti en français (et qui se vend toujours aujourd’hui à une moyenne de 7 à 10 exemplaires par jour) s’appelle “Comment méditer et gérer le stress: Gérer son stress grâce à la méditation positive”. L’idée pour cet ebook m’est venue en explorant les sujets de livres en français qui se vendaient le mieux, pour trouver un marché de lecteurs suffisamment important et ne pas perdre de temps sur des sujets qui ne vendraient pas. Le bien-être – et plus particulièrement la méditation – est un sujet qui marche et comme en plus j’y suis sensible, le projet était motivant. J’ai mené une étude rapide en consultant quelques forums généralistes comme “Yahoo Questions/Réponses” mais aussi quelques forums spécialisés, afin de cerner les interrogations les plus fréquentes dans ces domaines. Comment trouver des idées de contenu ? Puis pour mon contenu, je me suis inspiré d’articles anglophones sur le sujet et trouvés sur le web mais entendons-nous bien, je n’ai pas fait de simple copié-collé des mêmes textes en français. Je les ai pris comme source d’inspiration, traduit grossièrement dans Google Traduction pour avoir une "trame" d’idées avec laquelle travailler, et à partir de laquelle on peut créer + facilement un contenu original. Comme la formule fonctionnait, j’ai continué à lancer d’autres ebooks dans d’autres domaines comme la minceur, mais aussi d’autres sujets ‘tendance’ et en publiant sous d’autres noms de plume, afin de ne pas perdre en crédibilité. Une fois le procédé assimilé, il suffit de passer au livre suivant et ainsi de suite… Dans l’univers Kindle, le terme "revenu passif" prend vraiment tout son sens puisqu’une fois le travail de fond créé pour produire un bon contenu, le reste se fait pour ainsi dire en mode "pilote automatique" et il n’y a plus qu’à répéter le procédé encore et encore ; ) Motivation et contribution A chacun son parcours et ses motivations pour devenir auteur en éditant à son propre compte. Personnellement, j’ai toujours eu un faible pour la rédaction mais ce qui m’a vraiment décidé à passer à l’action, c’est toute l’inspiration apportée par un pionnier de l’édition numérique bien connu: Christian Godefroy. Ce type est étonnant ! Il y a + de cinq ans en arrière il parlait déjà du concept depuis son chalet suisse, avant même que le Kindle ne voie le jour outre-atlantique !! J’ai beaucoup appris de cet homme et suis persuadé que je n’aurais jamais franchi le pas s’il n’avait pas été le mentor qu’il est dans son domaine, et ne suis pas surpris d’apprendre que beaucoup de nouveaux auteurs ont récemment pu se lancer avec succès grâce à son séminaire (note d’Olivier : Christian propose une formation gratuite en ligne pour vous mettre le pied à l’étrier pour le Kindle, cliquez ici pour la suivre – aff). Puis l’idée de La Plume Autonome est venue naturellement en février de cette année, pour amener aussi ma contribution à tous ceux et celles qui veulent se lancer ou évoluer dans une carrière d’auteur-éditeur indépendant, en leur amenant des conseils gratuits utiles pour améliorer leur expérience, en leur indiquant les pièges à éviter puis enfin, en les motivant et en les soutenant. Il y a une telle richesse de sujets sur lesquels écrire que je n’ai vraiment pas l’impression de "dévoiler trop de tuyaux" ! Si vous songez à vous lancer dans cette fabuleuse aventure, j’aimerais ici vous donner un ou deux conseils. Le premier, c’est de "se jeter dans l’eau froide" pour attaquer, si vous ne l’avez pas encore fait: Ca commence par l’ouverture gratuite d’un compte KDP Amazon. Ensuite, prenez le temps de lister les domaines qui vous passionnent le plus, dans lesquels vous avez une certaine expertise (Bien que cela ne soit pas nécessaire pour publier à proprement parler, ça peut vous faciliter la démarche si vous ne savez pas où commencer). Mais il ne suffit pas d’être passionné par un ou plusieurs sujets pour vous garantir de futures ventes ! Il faut aussi vous assurer d’avoir une véritable audience: Naviguez sur Amazon dans les catégories de livres pour repérer vos sujets et voir combien d’ebooks existent déjà, quel est leur classement dans les ventes (Info généralement située sous les infos éditeur etc..), ont-ils beaucoup de commentaires ? Certains commentaires sont-ils négatifs ? Si oui, c’est de l’or pour vous car ça permet de repérer ce qui a manqué aux lecteurs pour apprécier l’ebook, et ainsi vous attacher à produire le type de contenu que vos futurs lecteurs attendent de vous
Une autre méthode consiste à explorer les forums de type Yahoo, en repérant les questions qui reviennent le plus souvent sur un sujet ou un autre, et quelles réponses sont votées comme étant les meilleures. C’est une façon d’entrer dans l’esprit de vos futurs lecteurs et nul doute que votre empathie aura un impact majeur sur la popularité de vos ebooks. Puis pour produire votre contenu, vous pouvez par exemple vous inspirer d’articles anglophones d’experts, les traduire grossièrement dans Google Translate si vous ne les comprenez pas bien, puis à partir de cette base d’inspiration créer vos propres textes à partir de ces idées (Ne pas coller directement des textes d’articles du web ni francophone ni anglophone, pour éviter le plagiarisme !) Quelque soit votre choix pour travailler le contenu, il y a un grand principe à toujours garder à l’esprit: Amener le plus de valeur possible aux autres. Un livre peut transformer la vie d’une autre personne, ce n’est donc pas anodin. En faisant une vraie différence pour les autres, vous serez largement récompensé non seulement par des profits mais aussi par le sentiment inégalable d’avoir amené une vraie contribution. Prenez garde quand même… … A ne JAMAIS publier de contenu PLR (dit "DLP" en francophonie) sur la plateforme Kindle, et ce même partiellement (comme mélanger du PLR avec de l’original par exemple, à éviter aussi..) Sauf si vous voulez voir tous vos efforts balayés par un compte KDP bloqué car en effet, Amazon ne tolère pas ce type de contenu sur sa plateforme et on comprend pourquoi: Que diriez-vous si vous entriez dans une librairie pour acheter quelques bouquins, et y trouver des semi "clones" avec des contenus similaires et juste la couverture + le titre qui changent ? Prenez soin de vos lecteurs, et ils vous le rendront bien. C’est ce que je fais et ce qui me permet de dégager un très bon revenu complémentaire avec une moyenne grimpante de 3600 € / mois de royalties, dont presque deux tiers proviennent de mes ebooks francophones (J’ai à présent 27 ebooks en bibliothèque, 18 sont francophones et le reste en anglais sur US/UK) avec pour ambition d’amener ce chiffre à 8000 €/mois dans les 6 prochains mois et arrêter ainsi mon autre activité. Je vous donnerais bien plus de trucs, mais pour un invité je commence à prendre un peu de place dans cet article qui risque d’être trop long ) Merci à vous pour l’avoir lu, un grand merci aussi à Olivier pour son hospitalité sur ce blog génial ! Alors des commentaires, des questions sur l’édition numérique ? A vos plumes Friendly. Eric – La PlumeOctober 25 2012, 5:00pm

