Résumé de “Je ne veux pas choisir !” de Barbara Sher : Ce livre s’adresse aux explorateurs – scanners en anglais – ces personnes multipotentielles qui se passionnent pour tout et ne parviennent à choisir une voie qu’au prix d’efforts considérables. L’auteure propose d’aider l’explorateur à mieux comprendre son fonctionnement pour retrouver une image positive de […] Cet article Je ne veux pas choisir est apparu en premier sur Des livres pour changer de vie.
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March 8 2021, 9:58am
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Karma Sutra
Résumé de "Karma Sutra" : Ce livre "Karma Sutra" vous présente 17 règles issues de l’expérience de l’auteur pour vous aider à prendre votre vie en main ! Par Steve Abd Al Karim, 152 pages, 2019 Note : Cet article invité a été écrit par Alexy de Neuro Nomade Chronique et résumé de "Karma Sutra" de Steve Abd Al Karim :
Mon introduction Commençons ce texte par un peu de joie : Tôt ou tard, vous allez mourir. C’est étrange non ? L’être humain est le seul animal conscient de sa propre mortalité. Il arrive au milieu de sa vie, et soudain fait une crise existentielle. Il réalise qu’il n’a pas accompli ses rêves de jeunesse, et choisit ainsi de tout laisser tomber pour conquérir cette jeunesse perdue ! C’est ce que l’on appelle la crise de la quarantaine. Personnellement, je suis terrifié par cette idée de passer à côté de ma vie ! Mais je le suis d’une bonne manière : je veux faire en sorte d’agir chaque jour pour rendre ma vie meilleure de 1%, même si cela demande de passer par des phases de courage héroïque ou d’intense souffrance. Et dans cette quête spirituelle périlleuse, des compagnons fidèles sont là pour m’accompagner : les livres ! En ces compagnons, je cherche des solutions, des conseils et des exercices me permettant de poursuivre cette aventure ! Et aujourd’hui, je souhaite vous présenter l’un de mes plus fidèles alliés, m’ayant aidé à braver monts et marées, j’ai nommé : Karma Sutra ! Vous avez du mal à passer à l’action ? Vous procrastinez pendant des heures, voir des jours, devant ce projet qui pourrait radicalement changer votre vie ? Alors Karma Sutra est fait pour vous !
Karma Sutra se résume en une phrase : 17 règles acquises de l’expérience de Steve (l’auteur) qui vous permettront de « plier votre game » tel ce joli origami, ou, en d’autres mots, d’accomplir votre légende personnelle (dont on parlera plus tard dans cette article).
Grâce à ces règles, vous maximiserez vos chances de vous créer une vie remplie de sens et d’accomplir vos rêves les plus fous (rien que ça !). Mais quelles sont ces fameuses 17 règles allez-vous me demander, cher auditeur tressaillant d’impatience à l’idée d’accomplir votre quête de vie ? Prenez une bonne tasse de thé, un bon brocoli bio (cuit, c’est meilleur !) et installez-vous confortablement. Je vous propose le format suivant : Je vous raconte l’histoire à la première personne (comme si l’auteur parlait), et de temps en temps j’interagirai avec vous sous forme de parenthèse, comme ça vous saurez que ce ne sont pas les mots prononcés par l’auteur, mais les miens, un peu à l’effigie d’une fée qui parle à votre inconscient ! On est bon ? C’est parti ! Chapitre 1 : La stratégie du Masque à oxygène Il neige, il fait sombre. Les seuls bruits que l’on entend sont les tirs des armes de l’ennemi. J’ai peur, j’ai froid. A côté de moi, une balle atteint le corps de mon ami. Pris par l’émotion, je le mets sur mon dos et cours. Erreur ! Game over Cette simulation a vraiment fini de la pire des manières. Face à moi, le capitaine. Un homme qui grimpe une montagne en 2 heures et la redescend en 30 minutes en sifflotant. Vexé face à notre incompétence, il nous rappelle une chose : « Savez-vous qu’en cas de dépressurisation d’un avion, il faut d’abord mettre votre masque à oxygène avant de mettre celui des autres ?». Peut-être qu’en lisant ces lignes tu penses : « Jamais ! J’aide d’abord ce que j’aime avant de m’aider ». Mais qui aideras-tu quand tu seras tombé dans les pommes ? Je me souviens encore de ce moment où il nous a enfermés à 15 dans une pièce avec un masque à oxygène et a jeté une grenade fumigène. Il aurait suffi qu’un homme attrape ce foutu masque, défonce la porte, et aide les autres à sortir. Mais non. Il a fallu que l’on se batte pour ce masque. Tout ça à cause de cette peur, cette peur qui se diffuse dans nos veines comme un mauvais poison. Beaucoup de gens viennent me voir et me disent « Comment je peux aider les autres ? ». Mais il suffit de poser deux questions pour se rendre compte que la personne est au chômage, célibataire, ou malade et que Netflix est son activité favorite. Quelle est ma réponse à ces personnes ? La stratégie du masque à oxygène. Investis en toi. Apprends à te connaître, agis, et quand tu seras bien aligné avec toi, à ce moment-là aide les autres. Règle n°1 : Ceux qui donnent doivent apprendre à poser des limites, car ceux qui prennent n’ont aucune limite C’est chez les commandos alpins que j’ai appris à me créer un champ de distorsion mentale. En entraînement, je m’enterrais dans un trou sous la neige, sans lumière, sans communication avec l’extérieur. Et quand je voulais abandonner, je me disais « tu ne revivras jamais ce moment hors du commun qui va faire de toi un être hors du commun. Rappelle-toi de ce que disait Mohamed-Ali : « Je détestais chaque jour d’entraînement, mais je savais que cela ferait de moi une légende » » C’est suite à cette expérience que j’ai compris une chose : il existe deux catégories de personne. Les premiers se font dévorer par la vie, et les deuxièmes respectent la règle n°2. Règle n°2 : Quand on te jette aux loups, reviens à la tête de la meute
Mais, bien avant de me retrouver seul dans un trou, j’étais un enfant solitaire passionné de mangas. J’étais jaloux des supers héros et de leurs supers pouvoirs. Si moi aussi je possédais ce genre de pouvoir, je pourrais accomplir des actes extraordinaires ! A cette époque, ma vie est bien moins belle. Orphelin de père, je n’ai pas de pouvoir particulier, à part l’écriture de poèmes que je ne montre à personne, je suis bien trop attaché à ma réputation de racaille charismatique. On m’a collé une étiquette de cancre, et je ne cherche pas à la décoller, je suis trop occupé à m’inventer un père. Mais au fil des années, je me rends à l’évidence, mon père m’a juste abandonné. Après 20 ans de déni, je prends mon courage à deux mains, direction la Tunisie pour le rencontrer. Je me retrouve face à un inconnu, j’ai alors deux choix : la haine ou le pardon. En lui parlant, je réalise la chance que j’ai eu d’avoir une mère et une grand-mère aimantes. Je ne peux pas changer mon passé, mais je peux écrire mon histoire. Avant de repartir, je passe le voir une dernière fois, il ne me dit rien, je ne lui dis rien, mais nous comprenons dans nos regards qu’on est bien trop fiers pour pleurer, bien trop cons pour se dire « je t’aime » et pas assez honnêtes pour se dire que l’on ne souhaite pas se revoir. Règle n°3 : N’importe quelle forteresse peut être transformée en prison et n’importe quel obstacle peut être retourné contre lui-même (Je suis de retour suite à ce chapitre mouvementé. Je vous propose un exercice bonus pour vous permettre d’appliquer ce que l’on vient de voir. Tous les jours quand vous vous levez, ou tous les soirs quand vous vous couchez, demandez-vous quels ont été les trois moments de la veille pour lesquels vous avez eu de la gratitude. Faîtes cela pendant une semaine et vous vous sentirez plus souvent joyeux, étude à la clé ) Chapitre 2 : De Paname à Gotham Si Bruce Wayne n’avait pas perdu ses 2 parents à 12 ans suite à un meurtre, il ne serait pas devenu Batman. A 18 ans, je suis face à un choix : Rester bloqué à Paname ou m’envoler vers la ligue des ombres de Gotham. Sans diplôme, je décide d’intégrer l’armée ! Je savais que j’avais un potentiel à exploiter, et que si l’on me donnait l’occasion de m’entraîner avec les meilleurs, je deviendrai un warrior ! C’est quand tu es prêt à exploiter ce potentiel que le Karma t’envoie les meilleures opportunités ! D’ailleurs, je ne te l’ai pas dit : Le karma, c’est le terme employé dans ce livre "Karma Sutra" pour désigner ce que tu veux, sacré ou profane, tant que ça te parle ! Mon Karma à moi m’a mis face au mur, soit j’allais en prison, soit j’allais à l’armée. J’ai donc rejoint les troupes alpines. Et là, c’est la révélation, je m’éclate comme un fou ! On m’apprend à développer mes capacités physiques et mentales. C’est bien sûr ici que j’ai rencontré le fameux capitaine inarrêtable, qui me prendra sous son aile pour développer mon mindset. Tu veux devenir meilleur ? Règle n°4 : Choisis la douleur de la discipline plutôt que la facilité de la distraction Comme Michael Jordan, considéré comme le meilleur joueur de tous les temps (le GOAT pour les connaisseurs) je m’entraîne 5 minutes avant tout le monde et finit 5 minutes après tout le monde. Je t’entends rire devant ton écran. 5 minutes, c’est rien ! Vraiment ? Sache que c’est grâce à ces 5 minutes que tu développeras de bonnes habitudes, mais également un moral d’acier qui te poussera à faire plus. Comme appris à l’armée, la force d’un homme, c’est 20% de muscle et 80% de mental. Mais le jour où l’on m’a convoqué sur le terrain pour un exercice impliquant de tuer, j’ai senti un désalignement de mes valeurs. C’est comme ça que je suis parti de l’armée, direction : ma mère ! Dans la vie, il y a des choses qui peuvent s’acheter, et des choses qui ne peuvent pas s’acheter. Les valeurs font partie de la deuxième catégorie. Si tu bafouilles tes valeurs pour obtenir quelque chose, ce quelque chose se transformera pour toi en fardeau, car quand on l’a fait une fois, on a 100 fois plus de chance de le refaire. (C’est le fameux principe de cohérence développé dans le bouquin « Influence et Manipulation » de Robert Cialdini). Tu ne souhaites pas devenir un homme sans cœur. Règle n°5 : Reste aligné avec tes valeurs Comment savoir ton alignement ? Va dans un parc, installe-toi confortablement et ferme les yeux. Quand tu te sens près, pose-toi ces 3 questions :
Tout d'abord : «Est-ce que la vie que je mène aujourd’hui correspond aux valeurs que je prône et auxquelles je tiens ? Est-ce que je me sens en cohérence ? Est-ce que mon cœur, mon corps et mon esprit sont bien alignés sur la même ligne ? »
Quand tu ressortiras de ce parc, tu sauras s’il faut agir ou se réjouir. Et n’oublie pas, le vrai super héros, c’est celui qui n’a pas de super-pouvoir, et qui s’en crée un avec sa sueur, ses larmes et sa ténacité ! C’est celui qui a la rage de devenir ce pour quoi il est venu au monde. (Mais comment connaître ses valeurs me demanderez-vous, jeune spectateur attentif ? Voici un petit exercice pour vous aider, tiré du livre « Votre temps est infini » :
Etape 1 : Listez tous vos objectifs, vos buts, vos buts ultimes et ce qui vous anime, que ce soit « obtenir mon permis », « révolutionner le monde de la musique » ou « jouer au foot ». Etape 2 : Rassemblez chaque terme ensemble jusqu’à obtenir 1 à 5 mots génériques. Par exemple « Obtenir mon permis » et « voyager » peuvent être regroupé en « pouvoir me déplacer où je veux par mes propres moyens » qui sera transformé en « liberté »
Quand vous aurez cette liste de mots, vous connaitrez vos valeurs !) Chapitre 3: B Plan Killed the A Plan --Pays de Wu, 512 avant JC-- Un village (d’irréductibles Gaulois … Pardon je me suis emporté) résiste face à l’empereur Wu. Encerclés, les habitants se battent corps et âme pour défendre ceux qu’ils aiment. C’était sans compter sur l’arrivée du meilleur général de l’armée de Guerre : Sun Tzu, ayant écrit le très célèbre « L’art de la guerre ». Comment vaincre ces irréductibles chinois ? Une méthode simple : créer des brèches. Sun Tzu explique que lorsqu’un village n’a plus de possibilités de fuir, un homme en vaut alors 10 ! Mais si on leur laisse une brèche, certains hésiteront, d’autre fuiront, et tous mourront ! Maintenant, visualise ta vie comme ce village. Tu as ton projet, le plan A, et tu es prêt à te battre avec l’énergie du désespoir s’il le faut. Mais si tu as un plan B, cela représente des brèches, et la tentation de fuir sera trop forte. Le plan B n’est qu’une excuse pour ne pas réaliser le plan A. (Salut, ici fée clochette ! Juste pour vous dire que je n’adhère pas avec les idées de Steve sur ce point. Je pense qu’il est plus stratégique d’assurer ses arrières si jamais votre plan foire ! Parce que ce que ne nous dit pas Steve, c’est que parmi les guerriers qui se battent avec l’énergie du désespoir, il y en a plein qui meurent ! Après, c’est un choix personnel, est-ce que vous voulez risquer le tout pour le tout ou jouer la sécurité ?) Moi aussi, je me suis retrouvé encerclé. Plusieurs années avant de lire l’art de la guerre, j’ai plongé ma tête la première dans la délinquance, jusqu’à ce qu’un jour, un pote vienne me dire que ma tête figurait en haut de la liste de la police. Je n’avais plus le choix, l’armée ou la prison. J’ai fait de l’armée mon plan A. Règle n°6 : Quand tu tournes en rond, brise le cercle « Le meilleur moyen d’obtenir ce que l’on veut du Karma, c’est d’être convaincu que l’on va l’obtenir. » Suite à une erreur de l’armée, je me retrouve en position de force, et demande à intégrer le peloton de sécurité. Là-bas, j’ai repéré un type, une sorte de Clint Eastwood, que je souhaite avoir comme mentor. La magie du plan A, c’est qu’il t’offre la détermination pour tout accomplir, malgré les obstacles sur ton chemin. Contrairement à ce que le plan B veut te faire croire, c’est ta zone de confort l’endroit le plus dangereux pour toi. Un rapport publié montre que 1% de la population possède plus d’argent que les 99% restants. Parmi ces gens, Rhett Power, a décrit 8 choses que les 1% font :
Définir ses objectifs de vie Prioriser Planifier Se protéger des distractions Agir Recevoir les critiques Apprendre (La clé de la réussite ! Surtout dans un monde en mouvement comme le nôtre) Passer à l’action
Rhett Power conclut : « Faire partie des 1% n’est pas une question de chance, mais de décisions, de concentration et de discipline ». Pour Sun Tzu ou Rhett Power, le but est le même : atteindre son objectif. Les gens croient qu’un jour quelqu’un va les aider à sortir du trou. Laisse-moi te dire qu’au même titre que les licornes (ou les fées clochettes), c’est un mythe ! Tu es un lion, mais tu crois être un cafard car on te l’a répété tant d’années. N’attends pas que quelqu’un vienne te secouer ou te montrer la voie, car cette personne, c’est toi. Le gamin sans père du fond de la classe avait bien compris qu’il n’avait aucun talent. Mais il avait également compris qu’en travaillant dur, en fournissant des efforts constants, il pouvait pirater le Karma et faire partie des meilleurs. Car la constante est plus forte que le talent. Règle n°7 : La persévérance est la force des faibles
Comme le dit la célèbre fable du lion et du rat : « Patience et longueur de temps, font plus que force ni que rage ». Qu’est-ce que cela veut dire ? Dans ta vie, tu rencontreras des gens plus doués que toi, avec un talent inné. Ces personnes ont tendance à se reposer sur leurs lauriers et à abandonner dès le premier problème venu. A l’inverse, il y a des gens, comme toi et moi, qui allons accumuler une série de petites actions qui peuvent paraître insignifiantes. Pourtant ces petites actions créent de grands résultats sur le long terme. (Le livre « l’effet cumulé » de Darren Hardy décrit bien ce concept) « La persévérance, c’est faire une série de choix minimes, mais intelligents et stratégiques qui, couplés avec la constance, vont finir par donner d’immenses bénéfices. » (C’est encore moi pour, cette fois ci, un petit challenge Ne me remerciez pas ! Je vous propose le défi suivant : Pendant une semaine, faîtes une action chaque jour qui vous challenge un peu, comme lire 10 minutes, faire du sport, parler à un inconnu …) Chapitre 4 : Le pouvoir de l’intention « Pour réaliser une chose vraiment extraordinaire, commencez par la rêver » - Walt Disney - Rêver, ce mot est inconnu de ma conseillère d’orientation. Je lui parlais d’écriture et de créativité, elle m’oriente vers la sidérurgie et autres banalités. Elle s’en tape clairement de mon potentiel, elle a juste des entreprises qui recrutent dans ces domaines. Règle n°8 : Ne demande de conseils qu’à ceux qui sont au niveau que tu souhaites atteindre A l’époque, j’écrivais sur tout. Un jour ma prof de français m’a cramé, et a lourdement insisté pour que je lui lise un de mes poèmes. Elle était choquée. Mon style « racaille » ne collait pas avec les mots défilant sous ses yeux. Elle m’affirme que j’ai un potentiel pour devenir excellent en français, mais que je dois fournir de gros efforts et suivre ses enseignements. Je refuse, c’est ma réputation qui est en jeu ! Mais au fond de moi, je sens que le problème est différent. J’expérimente la peur de réussir, qui est plus forte encore que celle d’échouer. Ma prof comprend très bien ce qui se joue en moi, et me dit ses mots qui resteront à jamais gravés dans ma mémoire : « Qui es-tu pour priver le monde de ta lumière ? ». Dès lors, je la laisse devenir mon mentor. Contrôle de français suivant : je termine premier. La « première de la classe » n’était pas prête à ça, elle se met à pleurer. Je comprends alors qu’elle ne se reposait que sur son talent naturel. Et je réalise la puissance d’avoir un mentor pour exploser ses objectifs de vie ! Règle n°9 : Quand les gens quittent un mentor, ils doivent être meilleurs qu’au moment où ils l’ont rencontré. La mission d’un mentor est de créer plus de mentors Laissez-moi vous raconter une histoire vraie. Un garçon ramène une lettre de l’école à sa mère, qui fond en larmes après l’avoir lue ! « C’est incroyable ! Il est écrit que tu es beaucoup trop intelligent pour ta classe, et que pour ne pas défavoriser tes autres camarades, il est mieux de te trouver une nouvelle école. Je suis fier de toi mon fils ! ». Ce petit garçon continue son bout de chemin. Il inventa quelques inventions comme l’ampoule. Quelques temps après le décès de sa mère, Edison retrouve la fameuse lettre et, ému, commence à la lire. « Madame, votre fils est insupportable, c’est un véritable cancre. Par conséquent nous le renvoyons de l’école ». (Thomas Edison, en larme, écrivit à la suite « Thomas Edison est un cancre qui, grâce à une mère incroyable, est devenu l’homme qu’il est aujourd’hui ») Chacune de nos paroles peut faire la différence dans la vie des autres. Le pouvoir de l’optimisme est incroyable. Pour le chercheur scientifique Michel Lejoyeux (Quel beau nom !), il y a neuf bienfaits qui en découlent :
Être plus apprécié en société Avoir plus de chance de se marier et moins de risque de divorcer Avoir un plus grand nombre d’amis prêts à aider Être plus productif professionnellement Faire plus facilement face aux épreuves et difficultés Avoir un système immunitaire plus performant Avoir une meilleure forme physique Mieux se nourrir Vivre plus longtemps
Développer un mindset optimiste, ça s’apprend ! Mais si tu manges bio en te disant « de toute façon ça ne fonctionne pas ces conneries », les résultats ne seront pas là. Que se passerait-il si tu inversais le processus. (Attention cependant ! L’optimisme à l’extrême est mauvais pour l’esprit et le bonheur, c’est assez contre-intuitif, je vous l’accorde. Si nous possédons des émotions comme la colère ou la tristesse, c’est qu’elles nous ont été utiles pour survivre jusqu’à présent, les ignorer serait donc dangereux ! Mon conseil ? Pratiquer la gratitude. Quand un mal vous arrive, dîtes vous « je ne sais pas en quoi cette chose va me faire grandir dans ma vie, mais elle est parfaite pour moi ». Ainsi vous ne tombez pas dans un piège d’illusion de bonheur. Le meilleur conseil reste d’être un « bon » sceptique, comme développé dans le livre d’Olivier Roland « Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études » ) Tu aimes les histoires ? Laisse-moi t’en raconter une autre. Milton Erickson, âgé alors de 12 ans, s’exclame : « Wow ! Le dictionnaire est dans l’ordre alphabétique ». Évidemment, après cette remarque ; ses camarades le considèrent comme un idiot. Devenu ado, il attrape une maladie grave. Sur son lit d’hôpital, il a alors l’idée suivante : « Si je fais croire à mon corps qu’on est dans le passé, quand je n’avais pas la polio, mes cellules se régénéreront ». Eh bien, crois-le ou non, après de nombreuses heures de visualisation, il guérit. Il deviendra par la suite le père des « thérapies brèves ». Cette histoire peut paraître dingue. Mais à l’origine, c’est juste un homme ordinaire que le Karma a mis en situation extrême. Et c’est lui qui a choisi de transformer son épreuve en expérience extraordinaire. « Nous possédons tous en nous la réussite. Celle qui fera de nos obstacles des grands tremplins et de nos souffrances les composts les plus fertiles » Chapitre 5 : La déclaration de guerre --La défense - 1999—
Il est tard. Je marche avec des potes dans la rue, capuche sur la tête. Au loin j’aperçois un autre groupe de racailles. Je ne veux pas chercher la merde, je me fais discret. Soudain, une fille sort d’un entrepôt. Elle semble bien amochée. Elle regarde un des types callés contre le mur. D’un coup, ce dernier se met à hurler et s’effondre par terre … On apprit plus tard que cette fille s’était faite violer par tout le groupe. Sauf que, quand elle est sortie à la lumière des lampadaires, il s’est avéré que c’était la sœur d’un des ravisseurs, celui qui s’est écroulé au sol. « Karma is a bitch », voilà ce que m’a appris cette histoire. Quand tu sombres dans la noirceur, le karma s’occupe de te renvoyer le boomerang. En faisant du mal aux autres, tu te détruis toi-même. Je suis assis sur un banc, me demandant si j’arriverais un jour à reprendre la plume. Je n’ai plus la passion d’avant et ça me déprime. C’est alors qu’un type du quartier vient me taper la discute, un CD de rap en main. Mais moi je n’y connais rien. « Comment ça cousin ? C’est la loose ! ». Après 2 heures d’explication intense sur toute l’histoire du rap, il s’en va. Et moi je sens ce frisson bien particulier, c’était l’étincelle qu’il me fallait pour rallumer ma flamme intérieure. Je vais transformer mes écrits en mélodies. On ne fait jamais de rencontre par hasard. Toute rencontre a une sagesse. « Quand l’élève est prêt, le maître apparaît. » Avec le monde du rap est revenu celui de la drogue et de toute autre activité « du milieu ». Retour à la case départ. Je suis devenu un expert en narcotisation. Qu’est-ce que ça veut dire ? Que je suis un hamster, qui passe ses journées à tourner sur une roue. Le monde est séparé en 3 catégories de personnes, ceux qui creusent la tombe de leur propre vie, ceux qui sont en mode avion, et ceux qui roulent dans la vie en Batmobile. La narcotisation, c’est le boulot des premiers et le passe-temps des seconds. Elle consiste à remplir le vide abyssal de sa vie par des activités inutiles pour son propre avancement et celui du monde. En bref, tout type d’activité qui évite de se retrouver seul face à soi-même et de se poser les questions « Qui suis-je ? Est-ce que je fais vraiment ce pourquoi je suis fait ou est-ce que je passe à côté de ma vie ? ». Einstein disait : « La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent ». Il ne suffit pas de changer la roue de place, ou même de changer de roue, pour que le hamster arrête de courir en vain. L’objectif, c’est de sortir de la roue, de changer son mode de fonctionnement. Je suis assis dans le métro à côté de mon pote Steve. Notre passe-temps favori de l’époque, c’était de s’incruster à des soirées parisiennes, et de développer des stratégies pour rester une fois incrustés. Un grand de la cité vient nous saluer « Alors, ça fait quoi la jeunesse ? ». On lui raconte nos mésaventures et le mec nous regarde avec des grands yeux. « Hé les frères siamois, vous êtes complétement à la masse ! Si vous avez l’intelligence de faire des trucs comme ça c’est que vous pouvez faire des vrais trucs utiles ! » Laissez-moi vous raconter ma version de l’histoire des trois petits cochons. Il y a 3 types. Le premier passe des journées à glander en fumant du shit. Il finit caissier et construit une maison en paille parce qu’il n’a pas une thune. Quand le grand méchant loup arrive, c’est un carnage. Le deuxième taffe un peu, mais se repose sur ses facilités. Toujours dans la moyenne, vous voyez ? Il se fait une banale maison en bois, un peu bancale. Quand le loup arrive, une allumette et c’est réglé. Le troisième, c’est la force tranquille. Il ne se vante pas et fait ses petites actions dans son coin. Il se construit une maison super solide, et finit son bout de vie tranquille, à l’abri du loup. Alors, c’est quel type de mec que vous voulez devenir ? » C’est grâce à lui que j’ai découvert la stratégie des « 3 petits cochons ». Celle qui pousse à choisir la douleur de la discipline plutôt que la facilité de la distraction. Faut dire qu’entre Netflix et le porno, la distraction est partout. Règle n°10 : Choix simples, vie difficile. Choix difficiles, vie simple. Il existe 4 choses que la narcotisation détruit à feux doux : Le focus mental, l’énergie physique, la discipline et le temps. Le focus mental te permet d’avoir un projet fixe auquel tu tiens. L’énergie physique, c’est comme ta voiture. Tu préfères faire un Paris-Marseille en Ferrari ou en Fiat Panda ? Pour un corps en bonne santé, la règle fondamentale c’est le sport, 3 fois par semaine minimum. La discipline te programme sur le long terme pour obtenir de meilleurs résultats. Le temps, c’est ta ressource la plus précieuse, et celle que tu dépenses le plus facilement. Un bon exercice à faire serait d’avoir un cahier journalier dans lequel tu notes le temps que les tâches te prennent, et ce qu’elles t’apportent, histoire de te débarrasser de l’inutile. Une des meilleures façons d’investir ton temps, c’est de prendre soin de ton corps. Arrête de te lever à 14 heures en ouvrant ton fil Instagram. Offre à ton corps des vrais matins, même si ça implique douche froide ou roulé-boulé par terre. Calle-toi sur tes rythmes circadiens (ce sont les rythmes naturels de ton corps). Et tous les matins, répète-toi ta « déclaration de guerre ». Voici, en exemple, la mienne :
On ne peut pas à la fois obéir au monde et le transformer N’accorde pas à la vie une importance qu’elle n’a pas : sois comme une flèche qui chemine vers sa cible et détourne-toi de tout ce qui est autre que ton but Transforme-toi et tu transformeras ton histoire Pour cesser d’être aliéné il faut cesser d’être aliénable La richesse diminue en la dépensant et la science croît en la répandant Découvre tes limites, ensuite dépasse-les Apprends parfaitement les règles du jeu et entraîne-toi plus que les autres Si tu veux devenir excellent, vise la perfection Investis ton temps, ne le dépense pas Ton programme est le chemin qui va te permettre d’atteindre tes objectifs et ta discipline accélère ta vitesse de croissance La guerre se gagne dans les plans, jamais sur le champ de bataille
Chapitre 6 : Ghostbusters Le psychiatre Eric Berne a identifié 4 mythes qui guident notre vie et handicapent notre relation à nous-même et aux autres.
J’ai le pouvoir de rendre les gens heureux J’ai le pouvoir de rendre les gens malheureux Les gens ont le pouvoir de me rendre heureux Les gens ont le pouvoir de me rendre malheureux
Ces mythes sont extrêmement malsains, car ils nous font croire que notre bonheur dépend de l’extérieur. En réalité, j’ai le pouvoir d’influencer le bonheur de l’autre, la nuance est très importante. Tellement importante que je vais ruiner ces mythes les uns après les autres. 1) J’ai le pouvoir de rendre les gens heureux Tu n’as aucun pouvoir. Si l’autre n’est pas heureux, c’est parce qu’il l’a choisi. Imagine un arbre avec de magnifiques pommes rouges bien mûres et une petite pomme verte. Si en tant que sauveur, tu veux cueillir cette pomme, tu ne pourras rien en faire, et tu ne pourras pas non plus la remettre sur l’arbre. Attends qu’elle soit mûre pour la cueillir ! 2) J’ai le pouvoir de rendre les gens malheureux Quand une information sort de toi, elle devient neutre, et c’est à l’autre de l’interpréter de la manière qu’il veut. Ce n’est pas pour rien que deux personnes peuvent recevoir un même message et le vivre très différemment. 3) Les autres ont le pouvoir de me rendre heureux Cette croyance est parfaite pour rester en mode avion toute ta vie. En revanche, si tu veux une vie remplie de sens, endosse la responsabilité d’atteindre tes objectifs sans te reporter à une personne extérieure. (Attention ! Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas demander de l’aide. Je pense que le plus sain à faire, c’est de demander à l’autre COMMENT faire la tâche et non pas QUOI faire, ce qui nous permet d’apprendre et de prendre nos responsabilités !) 4) Les autres ont le pouvoir de me rendre malheureux Tu ne peux pas rendre les gens malheureux, donc ils ne le peuvent pas non plus. Règle n°11 : Se changer soi-même, c’est changer le monde, car nous sommes une partie de ce monde Ma plus grande peur, c’est de nager dans une eau où on ne voit pas le fond. J’ai donc décidé d’aller nager dans un lac volcanique.
Règle n°12 : Si tu as une peur, fixe-la toi en objectif Nos croyances ont un impact énorme sur nos vies. A force de croire quelque chose, on va avoir des actions en adéquation avec cette croyance. Et ces actions vont amener des résultats qui vont renforcer notre croyance. Je me suis répété que j’allais réussir, et j’ai fini par réussir. (Attention sur ce point ! Travailler dur ne suffit pas, sinon toutes les caissières seraient multimillionnaires. Mais par contre, tous les entrepreneurs à succès ont travaillé dur. Pour les pensées c’est pareil. Rester positif est nécessaire pour vous assurer de continuer vers votre objectif, mais cela ne vous assure pas le succès pour autant. La nuance est importante !) Chapitre 7 : Le Dawn Wall
Ahhhh le Dawn Wall… Le mur le plus dur à escalader au monde. C’est ce mur qu’ont escaladé Tommy Caldwell et Kevin Jorgeson, du jamais-vu ! Leur ascension, épicée de différentes galères, a duré 19 jours ! Mais ils y ont cru jusqu’au bout. Arrivés en haut, ils diront « Nous sommes capables de bien plus que ce que l’on imagine ». Leur légende personnelle à eux, c’était le Dawn Wall. Leur quoi ? La légende personnelle, c’est un concept présenté dans le très célèbre livre de Paulo Coelho « l’alchimiste » dans lequel un enfant voyage à l’autre bout du monde pour accomplir ce pour quoi il est né : sa légende personnelle. Nous sommes tous venus au monde avec un destin à accomplir, un Dawn Wall personnel. (Sur ce point, je ne suis pas tout à fait d’accord. Je me permets de vous proposer cette vidéo du neuroscientifique David Lefrançois apporte un peu plus de clarté sur la mission de vie, et tout ce dont il en découle) Règle n°13 : Accomplir sa légende personnelle est la seule et unique obligation des hommes La neuropsychologue Patricia Boyle a montré que les personnes avec un but important dans la vie étaient plus heureuses, plus équilibrées et en meilleure santé. Evidemment, identifier sa légende personnelle n’est pas chose aisée. Cela peut venir dès notre jeunesse, ou beaucoup plus tard. Mais il est possible de pirater le Karma et d’aller plus vite ! Comment ? Le médecin et professeur en neuroscience et neurologie Antonio Damasio a démontré que nos émotions s’expriment d’abord physiquement, puis mentalement. Règle n°14 : Ton corps sait déjà ce que ta tête va mettre des années à comprendre Ma légende personnelle, j’ai mis des années à la trouver. Quand je me remets dans le rap pour avoir un nouvel objectif de vie, je suis de loin le plus lent. Mais un jour, suite à un énorme coup de pression, je dois écrire un texte en une heure. Résultat : le plus beau texte de ma vie. C’est là que je me rends compte que trop d’analyse paralyse. Un beau jour, je tombe sur le film « Slam », et là, nouvel éclair : le rap c’est trop facile, je veux faire du slam. Quelque temps plus tard, je suis au championnat de France, inscrit par mon mentor dans la discipline. J’arrive avec mon survêt Nike face au juge, je ne sais pas si je suis à la hauteur, mais je donne tout ce que j’ai :
(note : ce texte vient directement du livre "Karma Sutra") Je finis champion de France. Plus tard, je gagne un séjour en Grèce grâce à un concours Skyrock. Je suis assis face à la mer, avec un cigare devant le soleil. J’ai tout ce qu’un homme pourrait rêver… Et là, j’ai un bug : « C’est quoi le sens de tout ça ? » Chapitre 8 : La sagesse de l’échec
Cette œuvre nous pousse à une réflexion : « Quel sens met-on derrière un mot ou une image ? » Par exemple, le mot « liberté » est compris très différemment par tout un chacun. Eh bien, si je te dis que le mot échec n’existe pas dans mon monde, que je possède un tableau mental de « ceci n’est pas un échec » auquel je pense à chaque fois que tu me décris ta situation, que me répondrais-tu ? Je n’utilise plus « échec » mais « feedback » et « expérience ». Ce qui ne marche pas n’est en réalité qu’un brouillon de la réussite. Thomas Edison disait : « Je n’ai pas échoué, j’ai simplement trouvé 10 000 solutions qui ne fonctionnent pas ». Au fond, l’échec n’est-il pas juste une excuse pour ceux qui n’ont pas le courage de continuer ? 95 % des gens abandonnent après ce qu’ils appellent un échec. Mais ceux qui réussissent ont compris que la voie du succès se résume de cette manière : échouer, recommencer, échouer, recommencer … Paulo Coelho écrit dans l’alchimiste « Il n’y a qu’une chose qui puisse rendre un rêve impossible, c’est la peur d’échouer » Mon plus gros « échec », je le vis durant une mission humanitaire, lorsque je n’arrive pas à sauver une petite camerounaise de la gangrène. Grâce à mon coach, je comprends que je n’ai de pouvoir que sur les causes et que les conséquences ne m’appartiennent pas, et que penser le contraire serait dangereux et complétement égoïste. Règle n°15 : Si tu essaies, tu as une chance de perdre. Si tu n’essaies pas, tu as déjà perdu. Transformer n’importe quelle épreuve en tremplin, c’est un mindset, à l’effigie de l’Aïkido où l’on retourne la force de l’adversaire contre lui. La souffrance n’est qu’un SMS de ton corps et de ton esprit t’indiquant qu’il est l’heure de se recentrer. Deng Xiaoping a dit « Ce qui est bon est ce qui fonctionne ». Il y a des gens qui passent leur vie à peaufiner des taches secondaires. Il se cache dans le perfectionnisme par peur d’échouer. Par exemple, après qu’un de mes élèves m’ait révélé travailler sur son logo depuis 4 mois, je l’ai amené dans le restaurant italien le plus connu de Paris, et lui est montré le logo : fait en quelques clics sur Arial. Un de mes mentors disait « Tant que tu as besoin d’une carte de visite pour te présenter, c’est que tu n’es personne ». Pense progrès et non perfection, car la perfection bloque le cerveau. Pendant que tu perds ton temps sur ton logo, d’autres avancent. Règle n°16 : Une vision sans action n’est qu’une hallucination (Si vous souhaitez un livre entier sur comment combattre cette perfection et toute autre forme de résistance au travail, je vous conseille l’excellent livre de Steven Pressfield : la guerre de l’art) Chapitre 9 : La fabrique du Warrior En cinquième, j’ai été viré du cours d’histoire toute l’année. Laisse-moi t’expliquer pourquoi. J’avais l’habitude d’aller dans une bibliothèque, une espèce d’antre avec une sorte d’alchimiste, les cheveux en pétards. A force de la fréquenter, il m’a conseillé plein de livres. C’est comme ça que j’ai découvert d’incroyables faits sur l’histoire. Puis, naïf, je présente un exposé sur l’Egypte en expliquant à la prof, du type militante FN, que les pharaons étaient probablement noirs et que l’Egypte était bien plus avancée que l’Europe. J’avais trop de savoir et d’arguments, ça ne lui a pas plu. Grâce à cette expérience, j’ai compris que le savoir, je devais aller le chercher moi-même ! Des années plus tard, je reprends mes études, mais je me retrouve en galère d’argent, allant même jusqu’aux restos du cœur. Quand j’apprends que mon école organise un concours et que le gagnant se verra offrir sa scolarité, il ne m’en faut pas plus. Pendant 2 mois, je m’enferme. Je réduis mon sommeil (à éviter !), je mange bio et sain et je sors uniquement pour faire du sport. Ce mode de vie m’a tellement était profitable que c’est devenu mon IOS, tu sais ce logiciel des IPhones qui détermine la performance de l’appareil. Bah ton corps, c’est la machine, et ton cerveau le système d’exploitation. Et comme pour un ordinateur, télécharge des logiciels profitables, et évite d’endommager ton IOS avec des merdes. Comment ? En 4 étapes :
Elimine le micro-ondes (ici j’ai fait des recherches et des expériences avec un ami et je n’ai rien trouvé de concluant, donc à prendre avec des pincettes) Supprime la télévision (ohhhh que oui !) : « Les gens normaux ont de grandes télévisions, les gens extraordinaires ont de grandes bibliothèques » Dis adieu à la junk food ! Fais du sport ! (Tant de bénéfices dans ce dernier point)
Quelques temps plus tard, je me rends en Suisse pour voir un ami, et quand je lui dis que j’ai mis 2 mois à lire 10000 pages, il tique. Il me fait découvrir la lecture rapide ! « Quand l’élève est prêt, le maitre apparaît ». Les élèves me voient dans mes délires de lire toute la bibliothèque en 2 ans. J’en intrigue certains qui me demandent des cours. Ma première micro-entreprise était créée, avec aujourd’hui plus de 10 000 personnes formées dans près de 100 pays. De par mes expériences, j’ai compris que j’avais créé un IOS super-performant et que je me devais de le partager au monde ! « Et toi, tu es qui pour priver le monde de ta lumière ? » Pendant un de mes séminaires, un élève m’explique qu’il n’ose pas aborder la fille de ses rêves à son boulot car il est trop timide. Après lui avoir demander l’autorisation d’être en sincérité radicale, je lui réponds : « Il ne faut pas confondre timidité et stupidité. La timidité ne peut pas servir d’excuse pour ne pas accomplir ta légende personnelle ». Tu ne sais pas ce qu’est la sincérité radicale ? C’est une des deux méthodes de communication que j’utilise avec la communication non-violente. La sincérité radicale, c’est dire ce qu’il y a à l’intérieur de toi, la stratégie Shrek pour les intimes, car « mieux vaut que ça pète dehors que dedans ». Demande toujours l’autorisation de ton interlocuteur avant de l’utiliser. Cette méthode est très bénéfique pour créer des relations saines et profondes (et les relations c’est la clé n°1 de notre bonheur, selon une étude d’Harvard de 70 ans) La communication non violente, quant à elle, peut-être comparée à la technique du sandwich :
Une tranche de pain : j’ai aimé que … Le contenu : ce que j’aurais aimé … La deuxième tranche : en tout cas j’apprécie …
Utilise ces deux techniques en fonction du contexte et de l’interlocuteur, et laisse sortir ce que tu penses pour ne pas te dégrader de l’intérieur. Règle n°17 : Tant que nous ne sommes pas en amour avec nous-mêmes, nous sommes une fréquentation dangereuse pour les autres. Chapitre 10 : La valse des mentors --Championnat du monde de lecture rapide et de Mind Mapping. Hong Kong, 2018-- Mon équipe est composée de racailles, de cancres et même d’un mal entendant. Pourtant, on rafle 7 médailles. Il y a un an, j’étais un looser à qui Tony Buzan n’avait même pas serré la main. Aujourd’hui, je suis entraîneur de l’équipe de France. Au moment où je monte sur scène, j’ai un flashback de mon père qui me dit « Tu sais Steve, si tu as grandi sans père, c’est peut-être parce que le Karma a décidé que tu n’en avais pas besoin. Et que plus tard il te donnerait autre chose en compensation. » Dans ma tête valsent tous les mentors que j’ai rencontrés, et parmi eux : Tony Buzan, ou « Tony B » pour les intimes, celui qui a amené sa part de progrès sur terre en apportant des éclaircissements sur le fonctionnement du cerveau. Je le rejoins sur scène pour prendre la photo, c’est le kiff ! Et là il me glisse à l’oreille : « Bravo ! le flambeau est passé. » Quelques semaines plus tard, j’apprends avec horreur la mort de Tony B. « Le meilleur moment pour réaliser ses rêves, c’est maintenant, tant qu’il en est encore temps ». C’est une règle de vie que j’essaye de transmettre à mes élèves. Je me souviens encore de cette phrase qu’il m’a dite : « Si on peut muscler son corps, on peut aussi muscler son cerveau ; les sports mentaux comme la lecture rapide sont le futur, et toi et moi en sommes les ambassadeurs. » La veille de la compét’, mon équipe et moi sommes dans un bar, et c’est ce moment que je choisis pour faire mon speech : « Les amis, j’ai 10 conseils qui peuvent vous aider, je l’espère, à booster votre excellence ».
Marc Aurèle disait : « Si tu es bloqué sur le chemin, alors tu es sur le bon chemin ». Le conseil n°1 est d’arrêter de brasser de l’air et d’agir. Mais c’est prendre un risque me diras-tu ? Oui, je sais, alors applique le conseil n°2, si tu fais ce que tu as toujours fait, tu obtiendras ce que tu as toujours obtenu. Continuons avec le conseil n°3 qui vous enseigne que ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que vous n’osez pas, mais parce que vous n’osez pas qu’elles sont difficiles. Bah ouais, la peur a tué plus de rêves que l’échec, mais j’ai une bonne nouvelle, le conseil n°4 nous dit que soit vous gagnez, soit vous apprenez, vous ne perdez jamais. J’aurais pu ne prendre aucun risque et écouter ce que ma conseillère d’orientation m’a dit, mais j’ai préféré écouter le conseil n°5 qui dit qu’il ne faut jamais croire quelqu’un qui affirme que vous ne pouvez pas le faire. Ces croyances limitantes, ce sont justes des croyances, pas la réalité. Thomas Jefferson disait « Je me suis rendu compte que plus je travaille dur, plus j’ai de la chance », et ouais, nos vies, ce n’est rien d’autre que le miroir de nos choix … C’est d’ailleurs en lien avec le conseil n°6 qui te dit que tu n’as que deux choix : Avancer ou abandonner. Et je ne crois pas en la chance, je crois plutôt au conseil n°7, chance, hasard et coïncidence sont justes le nom que les ignorants donnent à leur ignorance. Enchainons sur le conseil n°8 qui nous rappelle que c’est en faisant des choses que vous n’avez jamais faîtes que vous obtiendrez des choses que vous n’aviez jamais réussi à obtenir. Etes-vous prêt à partir à la conquête de vous-même ? Soit, vous êtes un lâche, soit vous êtes un guerrier qui apprend que l’excellence est un processus qui s’apprend. Mais c’est en lien avec le conseil n°9, l’excellence, c’est de mettre en place une méthode pour augmenter votre excellence de 1% chaque jour. Vous pouvez me dire que l’excellence coûte cher, je vous répondrai que l’ignorance coûte bien plus cher. Laissez-moi vous offrir le conseil n°10 : Faire plus de choses qui ne fonctionnent pas ne produit que plus de dysfonctionnement. Mes amis, le meilleur moment pour investir en vous, c’était il y a 10 ans, le deuxième meilleur moment, c’est maintenant. N’ayez peur que d’une chose, vous retrouver au même niveau dans 1 an. Les perdants ont des excuses, les gagnants trouvent des moyens. Demain il n’y aura ni gagnant, ni perdant, car ce soir, vous avez déjà gagné. » Conclusion sur « Karma Sutra » de Steve : Karma Sutra est un livre « de motivation » par excellence. C’est le genre d’ouvrage à emporter avec vous pour retrouver la motivation d’affronter les épreuves difficiles. Le mot clé de Karma Sutra est « Agir ». Et c’est ce mot-clé qui gouverne les pensées de l’auteur tout au long du récit. A travers son parcours, il nous montre l’importance d’agir et tous les bénéfices que cela nous apportera ! Vous avez tendance à procrastiner ? Alors lisez ce livre et vous agirez ! J’ai écouté ces conseils, et ils m’ont été d’une grande utilité ! Je partais de l’idée que je devais attendre que ma vie devienne incroyable, et ce livre m’a fait comprendre, à travers ses 17 règles, que c’était de mon devoir de me créer ma vie. Personne d’autre ne le ferait à ma place. Alexy de Neuro Nomade Points forts :
Karma Sutra est facile et agréable à lire Beaucoup d’exemples pour illustrer les règles Des conseils simples et applicables immédiatement Des histoires qui nous captivent et donnent envie de lire la suite du livre
Points faibles :
Certains passages sont tournés uniquement sur la motivation sans réelle étude derrière Certains conseils peuvent être mal interprétés et apporter un résultat opposé.
Ma note :
Avez-vous lu le livre ? Combien le notez-vous ? [ratings] Visitez Amazon afin de lire plus de commentaires sur le livre de Steve “Karma Sutra” Visitez Amazon afin d’acheter le livre de Steve “Karma Sutra”Crédits photos : Orudorumagi11 / Gustave Doré / Ashton Emanuel/ Zainubrazvi / Nate Ptacek /Ωméga * /anonyme Cet article Karma Sutra est apparu en premier sur Des livres pour changer de vie.
February 25 2021, 5:00pm
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J'ai publié sur des-livres-pour-changer-de-vie.fr
La Réponse
Résumé de "La Réponse" d’Allan et Barbara Pease : en s’appuyant sur leur propre histoire et les multiples recherches en neurosciences et psychologie, Allan et Barbara Pease nous expliquent comment exploiter notre système d’activation réticulaire (SAR) situé dans notre cerveau dans le but de réaliser nos rêves et nos objectifs de vie ; nous y apprenons alors des points fondamentaux comme l’importance de lister ses objectifs par écrit et de les intégrer dans un plan d’action précis, ainsi que la puissance de la visualisation et des affirmations. Par Allan et Barbara Pease, 2017, 192 pages. Titre original : "The Answer" Chronique et résumé de "La Réponse" d’Allan et Barbara Pease
Introduction En introduction de leur livre "La Réponse", les auteurs Allan et Barbara Pease nous font part de leur objectif : celui de nous apprendre à savoir puis obtenir ce que nous attendons vraiment de l’existence. Ils nous expliquent, plus précisément, que ce livre se veut être "la réponse" aux deux questions essentielles qui sont les suivantes :
Comment prendre son existence en main et devenir la personne que nous rêvons d’être ?
Pour cela, Allan et Barbara Pease proposent de nous enseigner comment :
Choisir notre voie, par nous-mêmes, c’est-à-dire "sans subir l’influence de quiconque". Hiérarchiser nos idées. Affronter les obstacles que nous rencontrerons entre notre situation actuelle et la destination souhaitée.
Comment notre cerveau peut nous aider à nous mener là où nous voulons et comment le programmer pour cela ?
Les progrès immenses des neurosciences nous permettent aujourd’hui de comprendre des éléments jusqu’alors peu ou pas expliqués scientifiquement. Par exemple : le fonctionnement de la fixation d'objectifs, la visualisation, des affirmations, de la prière, de la pensée alpha et de la loi de l’attraction. Les auteurs évoquent les résultats de ce type d'études sur le cerveau dès le début de leur ouvrage "La Réponse". Chapitre 1 - Le secret du SAR Dans le premier chapitre, Allan et Barbara Pease nous présentent en effet une découverte majeure. Il s'agit d’un système dont tous les cerveaux sont dotés : le système d’exploitation cérébral (SAR). Les auteurs exposent ici comment ce système, le SAR, joue en fait un rôle fondamental dans la réussite de nombreux individus. 1.1 – Qu’est-ce que le SAR ?
Le SAR est constitué de fibres neuronales. Il participe à nombre de fonctions essentielles de la biologie humaine. Il se compose du :
SAR Ascendant => relié à des parties du cerveau comme le cortex, le thalamus et l’hypothalamus. SAR Descendant => relié au cervelet et aux nerfs responsables des sens.
Le SAR est décrit par les auteurs comme : "L’endroit où convergent vos pensées, vos sentiments, ainsi que les influences extérieures. […] Il s’agit d’un réseau de voies nerveuses qui filtre toutes les données sensorielles entrantes en provenance du monde extérieur. Tout ce que vous voyez, entendez, sentez ou goûtez traverse le SAR. […] En un mot, le SAR est la clé pour "allumer" votre cerveau et représente le centre de la motivation." Autrement dit, les millions de données qui nous arrivent en permanence en tant qu’humain atterrissent dans notre SAR. Avant d’entrer dans notre cerveau, chaque donnée suit le chemin suivant. Elle :
Est d’abord décodée par les récepteurs de nos sens, Passe ensuite par les nerfs, Rejoint la moelle épinière, Remonte à travers le SAR qui se trouve être le centre de commandement de notre cerveau.
1.2 – Le SAR est le centre de tri de notre cerveau "Le cerveau traite plus de 400 millions d’éléments d’information à la seconde, dont seulement 2 000 consciemment. […] Autrement dit, vous ne percevez pas 99,9999 % des informations qui vous parviennent chaque jour, précisent les auteurs." Quand les millions de données que nous réceptionnons passent par le SAR, ce dernier va fonctionner à la manière d'"un centre de tri". Le SAR va filtrer les informations pour déterminer des priorités et choisir celles à faire remonter à notre conscience. Pour cela, le SAR relie nos pensées et sentiments à des éléments similaires dans notre environnement. Ainsi, "quand une correspondance est trouvée, votre conscience est alertée". 1.3 – Notre SAR possède un GPS Parmi les découvertes des scientifiques sur le système d’activation réticulaire, les auteurs trouvent intéressant de noter son rôle dans ce qui est souvent appelé la "loi de l’attraction". Pour nous aider à comprendre, Allan et Barbara font une analogie avec le GPS : quand nous utilisons un GPS, nous indiquons au GPS notre destinations sans nous soucier de comment s'y rendre. Le GPS nous y conduit automatiquement. Le SAR agit de la même façon : une fois que nous nous sommes fixé un objectif, ce dernier se met à voir tout ce qui est en rapport avec cet objectif, ce qui nous met inévitablement sur la voie de cet objectif. Comme un filtre, il atténue les effets des autres stimuli, scanne toutes les données, repère et ne conserve que celles qui sont pertinentes. C'est ce qui se passe, par exemple, lorsque nous nous trouvons dans un centre commercial ou un aéroport bondé et que l’on prononce notre nom dans les haut-parleurs : nous l’entendrons. 1.4 – Le moteur de recherche de notre SAR De même, le système d’activation réticulaire ne reconnaît ou ne sélectionne que les informations conformes à notre système de croyances. Nous comprenons ainsi que notre SAR peut, selon les termes des auteurs, "travailler pour ou contre nous". Cela "dépend entièrement de ce que nous pensons". "À la manière d’un moteur de recherche sur un ordinateur, le SAR peut être programmé pour détecter ce que nous souhaitons. Ainsi, si nous le programmons sur une idée ou un objectif bien précis, le SAR récupérera les données pertinentes parmi des millions d’éléments d’information pour vous les soumettre et éliminera les données non pertinentes. Pour trouver précisément ce que vous lui avez ordonné de trouver." Les auteurs citent plusieurs exemples pour illustrer cette idée :
Ce modèle de voiture que nous nous mettons à voir partout, dès lors que nous l’avons choisi comme étant le modèle de notre future voiture. Le nombre de modèle n’a pourtant pas augmenté. Par ailleurs, si cette voiture venait à ne plus nous intéresser, nous ne la verrions plus sur les routes. Lorsque nous venons d’avoir un bébé et que, tellement fatigué, nous sommes capable de nous endormir au milieu de n’importe quel bruit sans nous réveiller, sauf lorsque notre bébé se met à pleurer.
1.5 – Comment la pensée positive impacte notre SAR Notre SAR fonctionnant comme un filtre, nous comprenons désormais comment notre dialogue intérieur et nos attentes peuvent impacter notre quotidien : en pensant de manière positive, nous programmons automatiquement notre SAR "pour qu’il recherche des informations sur les comportements positifs et écarte les données sur les attitudes négatives". Et inversement. C’est pourquoi, il est capital de se concentrer uniquement sur ce que nous voulons, nous aimons, et non pas sur ce que nous refusons. Ainsi, la découverte passionnante selon les auteurs, c’est que : "Vous pouvez programmer sciemment votre SAR en choisissant les messages à lui envoyer depuis votre conscience. Cela signifie que vous pouvez désormais créer votre propre réalité." Chapitre 2 - Décidez ce que vous voulez "Tout le monde a déjà éprouvé une folle envie de faire quelque chose qui nous transporte quand on y pense, mais rares sont ceux qui réalisent ce rêve." Dans ce deuxième chapitre, les auteurs du livre "La Réponse" abordent la première grande difficulté de la plupart d’entre nous : décider ce que nous voulons. Cela paraît très simple en apparence. Mais en réalité, beaucoup de personnes ne savent pas comment s’y prendre. Et c’est souvent la raison pour laquelle beaucoup n’accomplissent pas grand-chose ou ne possèdent rien de particulier. C'est "parce qu’ils n’ont pas décidé ce qu’ils souhaitaient faire de leur vie" lancent Allan et Barbara Pease. 2.1 – Trois étapes pour décider ce que nous voulons À la puberté, beaucoup d’entre nous se conforment aux exigences des autres. Nos rêves d’enfant s’éloignent pour laisser place à la sécurité et l’anxiété. La première étape pour faire de notre vie ce que nous souhaitons vraiment et pas ce que les autres exigent de nous est d’en prendre la décision. Voici ensuite les 3 conseils d’Allan et Barbara Pease pour parvenir à décider ce que nous voulons vraiment réaliser dans notre existence.
Noter tout ce que nous pourrions aimer faire ou réussir
Allan et Barbara Pease nous invitent à lister tous nos rêves :
Sans nous limiter (nous ne nous engageons absolument pas à tout accomplir). Sans nous soucier de ce que peuvent penser les autres. En prenant soin d’y intégrer nos rêves d’enfant qui sont toujours importants à nos yeux. En nous inspirant des idées dont nous entendons parler et qui nous font vibrer.
Les auteurs conseillent de garder cette liste pour soi, ou de ne la partager qu’avec quelqu’un d’entière confiance (une personne qui ne dira pas que notre liste est stupide ou irréalisable, et qui ne s'en servira pas pour nous manipuler) : "Cette liste ne concerne que vous. Ne la montrez pas aux briseurs de rêves et ne vous laissez pas définir par l’opinion d’autrui."
Décider quoi faire et non comment faire
Ici, les auteurs du livre "La Réponse" expliquent pourquoi il est capital de se concentrer, à ce stade, uniquement sur ce que nous voulons vraiment, et non pas sur la façon de le réaliser. "Décidez d’abord ce que vous voulez. Votre SAR cherchera ensuite les réponses à la question "Comment y parvenir ?" et les méthodes commenceront à apparaître." Ceux qui réfléchissent dès le départ à comment parvenir à leur rêve se découragent et sont ceux qui abandonnent.
Créer un recueil d’objectifs
Cela consiste à regrouper, dans un carnet que nous lirons tous les jours, notre liste de rêves (réalisée en première étape), des photos, des images et des textes décrivant ou illustrant nos objectifs. 2.2 – L’utilité de dresser une liste manuscrite
Trois bonnes raisons d’écrire ses objectifs
Les auteurs sont formels : dresser une liste manuscrite de ce qui nous passionne dans la vie augmente grandement nos chances d’accomplir nos objectifs. Ils font part d’une étude réalisée qui montre, en effet, que lorsque nous couchons nos objectifs sur papier, nous avons 42 % de chances en plus d’atteindre nos objectifs.
Pourquoi ? Parce que l’écriture à la main :
Nous implique physiologiquement (cela génère jusqu’à 10 000 mouvements et des milliers de voies neuronales) et active donc puissamment notre SAR qui va se mettre à filtrer les informations liées à ce que nous avons noté.
Nous amène à nous concentrer sur ce qui importe vraiment et nous aide à clarifier nos pensées :
"Comme une boule de spaghettis, une pensée est inextricablement liée à bien d’autres. Il est difficile d’isoler une seule idée pour se concentrer dessus. […] Le processus d’écriture cristallise chaque pensée de façon à l’isoler des autres."
Nous investit plus émotionnellement et décuple ainsi notre motivation à atteindre nos objectifs.
Les auteurs illustrent leurs propos avec plusieurs objectifs qu’ils ont réussi à atteindre parce qu’ils les avaient inscrits sur leur liste de rêves, alors même que ceux-ci paraissaient fous.
L’importance de relire constamment sa liste manuscrite d’objectifs
Relire souvent sa liste manuscrite d’objectifs va nous permettre de réévaluer l’importance de chaque élément régulièrement, au fil du temps, de l'amputer ou de l'enrichir. Pour être plus certain de la relire constamment, nous pouvons l’afficher à un endroit où elle sera toujours visible (dans notre chambre, notre salle de bain, sur le réfrigérateur, notre écran d’ordinateur ou de téléphone…).
Les personnes qui réussissent le mieux dans la vie écrivent leurs idées et leurs objectifs
Les auteurs évoquent notamment une étude des années 70 qui a démontré, en gros, que les millionnaires sont des gens passionnés qui savent précisément ce qu’ils veulent. Les milliardaires aussi sauf qu’eux ont, en plus, dressé des listes et plans d’action écrits de leurs intentions. 2.3 – La découverte de sa véritable vocation professionnelle ou de sa mission de vie La vie professionnelle fait partie des priorités de la majorité des gens. Pourtant, des études indiquent qu’au moins 8 personnes sur 10 n’aiment pas l’activité qui leur permet de gagner leur vie. Pour savoir quelle est notre "mission de vie" ou "vocation professionnelle" (selon les termes du livre), les auteurs suggèrent de répondre à la question suivante : "Quelle est la chose que j’aime tellement que je serais prêt à la faire gratuitement, mais pour laquelle je pourrais également être rémunéré ?" Allan et Barbara Pease rajoutent : "Avez-vous cité votre boulot actuel ? Si vous avez fourni une autre réponse, commencez immédiatement à envisager de quitter votre boulot actuel." Selon Allan et Barbara Pease, tout ce qui nous passionne peut devenir une activité professionnelle rémunérée, à condition de savoir précisément ce que nous aimons et de le lister par écrit. "Trouvez une activité que vous aimez et vous ne travaillerez plus jamais de votre vie. […] Laissez vos rêves vous emporter." Chapitre 3 - Fixez-vous une liste d’objectifs très clairs 3.1 – Dresser sa liste par écrit Le chapitre précédent nous a montré comment le fait de lister à la main les rêves qui comptent vraiment pour nous permet d’exploiter pleinement notre potentiel. Il s'agit maintenant de passer à l'action : "Commencez à dresser votre liste tout de suite. […] Faites-le maintenant. Sinon, vous risquez un jour de vous réveiller en vous apercevant que vous n’avez plus le temps." 3.2 – Classer ses rêves en 3 colonnes Les auteurs de "La Réponse" nous proposent de répartir les éléments de notre liste en trois sections intitulées A, B et C :
"A" : les objectifs/rêves les plus importants actuellement et que nous aimerions accomplir rapidement. "B" : les objectifs/rêves importants à nos yeux, mais qui demandent encore un peu de réflexion avant de nous engager à les concrétiser. "C" : les objectifs/rêves que nous voudrions réaliser mais qui ne restent que des éventualités (car nous manquons, par exemple, d’informations avant de les positionner dans la section "B" ou "A").
À l’intérieur de chaque section, nos objectifs seront classés et numérotés par ordre d’attrait. Il est préférable de toujours avoir au moins dix objectifs réalisables sur sa liste. Car si l’un d’eux ne nous convient plus, il nous en reste neuf : nous conservons ainsi un état d’esprit positif. "Cette liste va désormais constituer une base de départ pour l’évolution de votre existence." 3.3 – Quantifier ses objectifs Pour être motivant et reconnu par notre SAR, un objectif doit être formulé "en termes clairs et mesurables avec des dates, heures, quantités, formes, couleurs, dimensions et résultats" affirment Allan et Barbara Pease. Les objectifs trop vagues et généraux doivent être reformulés de façon mesurable, quantifiable et détaillée, comme dans les deux exemples suivants :
"Être riche un jour" ⇒ "Le 15 août à 12 heures, soit dans 5 ans, j’aurai des actifs nets à hauteur de 1 million d’euros et plus aucune dette". "Avoir une jolie maison" ⇒ "Posséder, d’ici 3 ans, une maison en brique avec 4 chambres et un jardin tropical, orientée nord-est et située à 100 mètres de la mer" puis décrire clairement les plans, meubles, poignées de porte, revêtements de sol, l’aménagement paysager…).
Dans ces exemples, la deuxième formulation donne envie d’agir immédiatement et permet à notre SAR de passer en "mode recherche". Enfin, les auteurs précisent que notre objectif "doit être hors de portée, mais pas hors de vue".
3.4 – Formuler ses objectifs de manière positive Il est indispensable de formuler ses objectifs positivement. Pour plusieurs raisons :
Le SAR n’est capable de ne visualiser que des images positives : par exemple, au lieu d’écrire "Je vais arrêter de fumer le 1er janvier", noter "Je serai non-fumeur au 1er janvier" pour que notre SAR puisse créer une image représentant un non-fumeur.
Les objectifs formulés de façon positive créent, dans l’esprit, des images motivantes. Les objectifs négatifs, quant à eux, ne créent aucune image mentale.
3.5 – Opter pour des objectifs tangibles "Plus vous êtes émotionnellement et physiquement proche des images reliées à vos objectifs, plus vite vous atteindrez ces derniers." En résumé, il s’agit de :
Ancrer son objectif dans la réalité
Par exemple, si nous souhaitons scolariser nos enfants dans une grande école, nous ne devrions pas nous contenter de lire des articles sur les établissements visés mais les visiter pour nous en faire une idée réelle.
Se mettre dans la peau de la personne que nous serons une fois l’objectif accompli
"Si vous pouvez l’imaginer, alors vous avez en vous les ressources pour que cela devienne réalité." Selon les auteurs, si nous parvenons à nous imaginer en train d’atteindre notre objectif ou à nous voir une fois notre objectif atteint, c’est que nous possédons les aptitudes nécessaires pour le faire. Sinon, nous n’aurions pas réussi à nous visualiser dans ce rôle. Les sportifs ont d'ailleurs bien compris ce principe : s’ils sont capables de se visualiser en train d’accomplir une performance, alors c’est que leur corps est en capacité de l’atteindre. S'exercer à cela est encore une façon d’activer notre SAR qui se met à agir en conséquence. Les auteurs de "La Réponse" précisent : "La vie ne garantit pas que vous obteniez tous ces résultats, mais être capable de commencer par visualiser une situation vous met sur la voie de sa concrétisation. La première étape la plus importante est de commencer par vous imaginer en train d’obtenir ce résultat et non de réfléchir à la façon d’y parvenir." 3.6 – Afficher sa liste d’objectifs partout Les auteurs le répètent : afficher notre liste écrite d’objectifs partout (réfrigérateur, économiseur d’écran) force notre cerveau à se projeter et à visualiser à quoi ressemblera notre vie future, une fois chaque objectif atteint. Pour plus d’efficacité, nous pouvons imprimer ou découper des photos et images en lien avec nos objectifs. Puis, les coller sur une feuille ou dans un carnet où figurent nos listes d’objectifs. Chapitre 4 - Échafaudez un plan avec une date limite
4.1 – Comment transformer ses rêves en objectifs "La date limite est à vos objectifs ce que la détente est au pistolet." C’est en effet, selon Allan et Barbara Pease, en fixant une date limite à la réalisation de nos rêves que nous allons les transformer en objectifs : "Un rêve demeure au stade du rêve jusqu’à ce que vous lui attribuiez une date limite. Les dates limites exigent que vous passiez à l’action et vous font aller de l’avant." Autrement dit, le fait d’écrire une deadline pour nos rêves :
Est source de motivation pour aller de l’avant et au bout de nos projets. Donne du sens à nos priorités. Nous aide à passer à l’action : en nous impliquant davantage physiologiquement et donc émotionnellement, il devient plus facile de dépasser nos peurs et nos doutes. Nous aurons donc moins tendance à procrastiner.
4.2 – Comment rendre les deadlines encore plus efficaces Concernant les dates limites, les auteurs de "La Réponse" nous invitent à suivre 3 principes.
Se fixer des deadlines réalistes
Autrement dit, nous devons être capable de respecter les dates limites mais celles-ci doivent rester suffisamment rapprochées pour rester motivantes (elles doivent générer un petit challenge).
Découper les objectifs ambitieux en "petites bouchées" réalisables
Cela les rendra moins intimidants et évitera le découragement. Concrètement, il s’agit de planifier, dans un calendrier, des sous-objectifs réalistes (annuels, mensuels, hebdomadaires, quotidiens et même horaires) de nos grands objectifs. Ces mini-objectifs, traités un par un seront faciles à accomplir et nous apporteront un sentiment de réussite et donc de la motivation pour continuer. Une phrase du livre résume bien cette idée : "Gardez un œil sur la prochaine étape et non sur le sommet."
Passer tout de suite à l’action
Dès que nous avons décidé quoi faire, il faut commencer, sans attendre. Pour les auteurs de "La Réponse", se mettre en marche est l’étape la plus importante : "Inutile de voir tout l’escalier, contentez-vous de monter la première marche. Parfois, le plus petit pas dans la bonne direction peut s’avérer le plus grand de toute votre vie. Faites ce pas, même si c’est sur la pointe des pieds." En fait, beaucoup de personnes n’avancent pas parce qu’ils ne démarrent jamais, trop occupés à "se préparer à être prêts", trop obnubilées par la planification. "N’attendez pas d’avoir fini de rembourser votre emprunt immobilier, que les enfants aient quitté le nid, que vous ayez gagné en confiance, que le Nouvel An soit passé, votre anniversaire, le trente-six du mois, votre mariage, divorce, séparation, promotion, retraite, licenciement, ou la mort de votre perroquet. Commencez dès maintenant ! Si le "plan A" ne fonctionne pas, sachez qu’il y a 25 autres lettres dans l’alphabet." 4.3 – Que faire lorsque nous ne respectons pas la date limite de notre plan d'action ? Les résultats sont parfois plus longs à venir que nous l’imaginions au départ. En effet, nous traversons tous, dans notre vie, des difficultés. Dans ce cas, les auteurs de "La Réponse" nous conseillent de fragmenter notre objectif en sous-objectifs, de poser une autre échéance, puis une autre encore si nécessaire afin de ne pas prendre le risque de renoncer. Comme les dates limites ne s’établissent que sur la base d’estimations, il est normal de devoir les réajuster en cours de route. Il n’est, par ailleurs, pas recommandé de se lancer dans trop d’objectifs en même temps. 4.4 – "Si vous traversez l’enfer, surtout continuez d’avancer" Cette citation de Winston Churchill énoncée par Allan et Barbara Pease résume la dernière idée développée dans ce chapitre : il est tout à fait possible et même recommandé de fixer une date butoir également aux pensées négatives ou à ce que nous voudrions qui cesse. Pour cela : "Décidez qu’à partir d’un jour et d’une heure précis, vous ne porterez pas un regard négatif sur ce qui vous est arrivé par le passé. Décidez de penser uniquement à ce que vous voulez vraiment.[…] Vous ne connaissez la défaite que si vous ne vous relevez pas. Décidez à l’avance que si une tragédie vous frappe, vous vous en sortirez." En guise d’illustration, Allan Pease raconte comment il a lui-même appliqué ce principe, à plusieurs reprises, dans sa vie. Il nous décrit ces expériences comme des expériences "incroyablement libératrices" car cela lui a permis, à chaque fois, de se sentir à nouveau aux commandes de sa vie. Chapitre 5 - Persistez quoi que pensent, fassent ou disent les autres Se fixer des objectifs et les planifier n’est pas le plus difficile. Le plus difficile, c’est d’aller au bout de ses plans. D’autant plus que notre entourage ne joue pas souvent un rôle très encourageant à cette étape-là.
5.1 – Décider immédiatement de ne plus écouter les personnes qui essaient de nous dissuader
"Ne laissez personne vous voler vos rêves"
Lorsque nous faisons part de nos projets à notre entourage, une quantité de personnes (proches et amis essentiellement) vont soudainement tenter de nous dissuader de mener ces projets. Pour cela, ils vont utiliser tout un tas d’arguments :
Nous sommes trop vieux, trop jeune, trop gros, trop maigre, trop paresseux, trop fou… Nous n’avons pas assez d’argent, de compétences, de talent… C’est trop risqué, ce n’est pas le bon moment, l’économie est mal en point, il y a de l’inflation, de la déflation…
Mais Allan et Barbara Pease nous mettent en garde : "ne laissez personne vous voler vos rêves". Ils insistent en nous conseillant de bien faire attention à qui nous révélons nos rêves : "Les personnes trop faibles pour poursuivre leurs rêves trouvent toujours un moyen de vous décourager dans la concrétisation des vôtres. Ne laissez pas les esprits étroits vous convaincre que vos objectifs sont trop élevés." En somme, chacun d'entre nous est capable de prendre ses décisions en connaissance de cause. Nous ne devrions surtout jamais prendre ces décisions "en suivant les conseils de ceux qui n’auront pas à subir les conséquences des résultats obtenus".
Pourquoi les autres essaient-ils de nous dissuader d’atteindre nos objectifs ?
Les auteurs de "La Réponse" décrivent trois raisons principales au fait que les autres cherchent souvent à nous détourner de nos objectifs. Selon eux, c'est parce qu'il s'agit de personnes :
Inquiètes que nous perdions notre argent, notre santé, une opportunité, ou que nous régressions. Qui craignent que nous mettions en lumière à quel point ils ne font pas grand-chose de leur vie : dès lors, "les raisons pour que vous ne poursuiviez pas vos rêves sont les leurs et non les vôtres" affirment les auteurs. Qui se sentent menacées ou médiocres face à l’annonce de nos objectifs.
La recommandation des auteurs du livre "La Réponse" est de ne pas écouter ce que les autres disent, font ou pensent mais de persévérer dans l’exécution de notre plan. Plus concrètement, ils nous conseillent de remercier ces gens de s’inquiéter pour nous, leur dire que nous les aimons, puis reformuler notre projet sans plus d’explications. 5.3 – Surmonter la peur d’échouer Nombre de personnes ne se lancent pas dans la réalisation de leurs rêves par peur d’échouer. Or, nous ne devrions pas craindre l’échec, car c’est, en réalité, une partie essentielle du succès. En effet, très peu de gens ont réussi sans avoir échoué. Les auteurs s’intéressent ici à plusieurs de ces destins (Howard Schultz avec Starbucks, Walt Disney avec Disneyland…) pour conclure que : "Les gagnants ne sont pas ceux qui n’échouent jamais. Les gagnants sont ceux qui ne renoncent jamais." Ils citent également la romancière J.K. Rowling : "Les erreurs vous aident simplement à apprendre ce qu’il faut faire pour réussir. Un boxeur ne perd pas son combat s’il va au tapis. Il perd s’il ne se relève pas." 5.4 – Éviter d’être manipulé par les autres Les auteurs de "La Réponse" partagent les deux techniques qu’ils utilisent pour éviter d’être manipulé par les autres :
Technique n ° 1 :
Accepter la part de vérité dans les propos de son interlocuteur ; Reformuler sa position et la maintenir sans agressivité.
Exemple : Une mère dit à sa fille qu’en partant travailler en Afrique, elle peut mourir d’une maladie. Voici ce que serait la réponse de la fille selon la technique n° 1 des auteurs : "Cela se pourrait. Mais j’ai profondément envie d’aider les défavorisés et je brûle d’impatience de partir."
Technique n ° 2 : si nous ne sommes vraiment pas d’accord ou que nous trouvons les propos de notre interlocuteur stupides, alors convenir que ce dernier a le droit d’avoir son opinion, mais maintenir notre position.
Dans les deux cas, rester agréable et faire en sorte que notre interlocuteur aient l’impression d’avoir raison. Chapitre 6 - Prenez votre vie en main en assumant vos responsabilités 6.1 – Comment reprendre le contrôle de sa vie ? Pour Allan et Barbara Pease, nous sommes responsables de ce qui se passe dans notre vie actuelle, du positif comme du négatif : "Votre façon de penser et les choix opérés par le passé ont donné naissance à la situation dans laquelle vous vous trouvez aujourd’hui." C’est pourquoi, il nous revient d’en assumer "tous les mérites et toutes les déconvenues". Aussi, pour assumer la responsabilité de notre situation, il nous faut absolument, d'après les auteurs, contrôler nos :
Pensées, Réactions, Réponses/choix face à ce qui nous arrive.
Il existe de nombreux événements sur lesquels nous n’avons pas ou peu de mainmise (maladie grave, accident, incendie, tsunami…). Néanmoins, il nous est tout à fait possible de maitriser ces trois éléments qui créent notre vie future. 6.2 – "Ce n’est pas ce qui vous arrive qui est important, c’est ce que vous en faites."
Tout ce que nous faisons repose sur nos choix
"C’est vous et vous seul qui êtes responsable de chaque décision et orientation que vous choisissez de prendre dans votre vie. […] Votre vie est le résultat des choix que vous faites. Si vous n’aimez pas votre vie, commencez par faire de meilleurs choix." Selon les auteurs de "La Réponse", nous pouvons nous créer une vie de rêve mais il nous faut alors cesser de nous poser en victime et de nous trouver des excuses. Car c’est précisément ce qui nous empêche d’accomplir nos rêves. Nos parents, beaux-parents, partenaire actuel et ex-partenaires, notre genre, âge, couleur de peau, santé, notre chef, l'économie, le gouvernement, la météo : certes, tous ces facteurs impactent notre situation, mais ils "ne conditionnent pas le résultat d’ensemble". Quelle que soit l'activité, des milliers de personnes réussissent avec ces "facteurs militants". "Si les "facteurs limitants" étaient si importants, personne n’aurait jamais rien réussi."
Les mauvais choix
Pour Allan et Barbara Pease, faire face aux conséquences d’un mauvais choix nous est utile. Cela nous enseigne une "leçon" qu'il nous était probablement nécessaire de connaître pour avancer. Par contre, quand nous commettons toujours la même erreur, ce n’est plus une erreur : c’est un choix. 6.3 – Huit décisions à prendre pour assumer à 100 % ses responsabilités Si nous voulons accomplir nos rêves, améliorer notre vie, alors il est indispensable de commencer par changer nos pensées et comportements. Car en continuant à penser et à agir comme depuis toujours, nous obtiendrons invariablement les résultats que nous avons depuis toujours. Dès lors, Allan et Barbara Pease nous encouragent à prendre 8 décisions :
Arrêter de nous plaindre
Ou si nous avons de bonnes raisons de nous plaindre, alors nous adresser à quelqu’un qui peut nous aider.
Cesser de rejeter la faute sur les autres
Pour les auteurs, les êtres bons nous apportent du bonheur et nous offrent des souvenirs. Ceux qui ne le sont pas enrichissent notre expérience et nous offrent des leçons.
Cesser de nous croire victime des circonstances et de trouver des excuses à ce qui se passe dans notre vie
"De votre pensée découlent vos actes et il vous incombe de changer ou non. Vos résultats vous disent la vérité sur vos choix." Les auteurs évoquent, comme exemple, notre responsabilité concernant notre état de santé. Ils précisent que "près de 80 % des cancers et maladies cardiovasculaires sont liés au mode de vie du patient – régime alimentaire néfaste, tabac, alcool, malbouffe, pollution, métier stressant et attitudes négatives".
Choisir de s’entourer de personnes et de choses que nous méritons et que nous voulons vraiment
Il s’agit de choisir un cercle plus positif. Les auteurs nous invitent à nous autoriser à fuir "ce qui ne nous fait pas bonne impression" en faisant confiance à notre voix intérieure. "N’ignorez pas les avertissements que vous lance l’existence. La façon dont une personne traite les serveurs, le personnel des hôtels et les chiens correspond à celle qu’elle finira par adopter avec son mari, sa femme ou son/sa partenaire. La vie vous donne des indices sur tout et tout le monde. Si quelqu’un nuit à votre existence, éloignez-le de votre vie, […] ou envisagez tout du moins de passer moins de temps en sa compagnie."
Focaliser sur des mesures positives qui favorisent l’atteinte de nos objectifs
Allan et Barbara Pease expliquent ici qu’en nous concentrant uniquement sur ce que nous voulons, et en en parlant positivement, nous verrons d'autres issues aux événements que nous vivons (et ce, grâce à notre SAR). Dès lors, les auteurs nous proposent de dresser la liste de dix choses que nous souhaiterions changer ou améliorer à notre sujet, puis de focaliser sur cette liste.
Réagir différemment aux événements qui surviennent dans notre vie
Trois points sont ici développés :
Il n’est pas difficile de voir en quoi nos actes (ou notre manque d’action) ont provoqué la situation dans laquelle nous nous trouvons. "Si vous n’aimez pas quelque chose, changez-le. Si vous ne pouvez le changer, changez la perception que vous en avez." Ou encore plus simplement : "Si vous souhaitez voir votre vie changer, changez de vie."
Ne pas vivre dans le passé
Pour les auteurs de "La Réponse", il est essentiel de "rester à la page" et d'être tourné vers le présent et l'avenir. Chapitre 7 - L’art de la visualisation
7.1 – Comment fonctionne la visualisation ?
Une image précise de son objectif
Visualiser un objectif, c’est créer une image mentale nette de celui-ci dans notre conscience. C’est s’imaginer en train d’obtenir les résultats souhaités et précisément ce que nous ferions et éprouverions à ce moment-là. Le SAR, qui n’est pas en capacité de faire la distinction entre imaginaire/fiction et réalité, va alors transmettre cette image dans notre subconscient. Les auteurs nous informent que : "Des études ont démontré que les sujets qui visualisent au préalable les résultats souhaités obtiennent en moyenne des résultats supérieurs de 100% à ceux qui n’ont pas employé cette technique." C’est pourquoi, depuis plus de 50 ans, presque tous les sportifs olympiques utilisent la visualisation.
Notre esprit pense en images
Les auteurs montrent ici que notre esprit ne pense pas avec des mots, mais en images. D’où l’importance de lister ses objectifs et toutes actions inhérentes en décrivant, avec passion et enthousiasme, une image claire et positive du résultat souhaité et de notre situation une fois notre objectif atteint.
Les preuves scientifiques de l’efficacité de la visualisation
Allan et Barbara Pease exposent les résultats de nombreuses recherches sur le cerveau qui ont démontré la force de la connexion esprit-corps, le lien entre nos pensées et nos comportements et l’efficacité de la visualisation. Les études présentées font part de :
La découverte de mouvements musculaires subtils déclenchés par la visualisation ; Le pouvoir de l’entraînement mental auprès de basketteurs, de policiers et d’athlètes ; Les effets de la visualisation et de l’hypnose dans la lutte contre le cancer ou en prévention de maladies ; La pratique de la "répétition mentale".
En outre, ces travaux révèlent que "les pensées produisent les mêmes instructions mentales que les actions physiques". En agissant sur un grand nombre de fonctions cérébrales, la motricité, l’attention, la perception, la planification et la mémoire, la visualisation nous entraîne à la performance réelle. Et si la pratique mentale n’est pas aussi efficace que la pratique physique, elle est très complémentaire et constitue une excellente façon de :
Renforcer sa confiance et préparer son cerveau à l’atteinte de ses objectifs. Faire progresser sa motricité. Améliorer sa motivation et ses performances.
7.2 – Comment pratiquer la visualisation | 5 étapes à suivre Pratiquer la visualisation est simple mais nécessite de s’exercer régulièrement pour de bons résultats. Les auteurs de "La Réponse" proposent de commencer par un objectif simple (manger lentement, se lever tôt, répondre calmement à une personne qui nous énerve) avant de se lancer sur des sujets plus complexes. Ils nous décrivent 5 étapes à suivre :
Se détendre : s’installer dans un endroit calme où nous sommes sûr de ne pas être dérangé. Fermer les yeux et respirer profondément.
Imaginer ce que nous voulons réaliser : visualiser une image nette de l’ensemble de ce que nous souhaitons. S’il s’agit, par exemple, de savoir jouer de la guitare, nous visualiserons la guitare, sa forme, les cordes…
Prendre place dans l’image : s’imaginer avec tous les détails possibles dans cette image. Dans notre exemple, ce sera la façon de nous assoir, de prendre et tenir notre guitare.
Passer à l’action : toujours dans le même exemple, il faudra alors ressentir la guitare dans nos mains, se concentrer sur tout ce que nous percevons, comme le son de la guitare. S’imaginer en train de commencer à s’exercer, à jouer des morceaux sans rater aucune note, comme si nous étions un virtuose de l’instrument.
Rouvrir les yeux.
Quelques points importants à suivre pour rendre la visualisation plus efficace :
Faire appel le plus possible à ses cinq sens. Visualiser le maximum de détails : ce que nous portons, avec qui nous sommes, où nous nous trouvons… S’imaginer franchir tous les obstacles que nous pourrions rencontrer. Réaliser ses séances de visualisation plutôt tôt le matin ou juste avant de s’endormir.
Chapitre 8 - Le pouvoir des affirmations 8.1 – Qu’est-ce qu’une affirmation ? Une affirmation est :
Une déclaration positive à répéter régulièrement pour confirmer ce que nous avons l’intention de réussir ou de faire, ou sur une vérité à laquelle nous avons choisi d’adhérer. Un outil intéressant pour modifier ses schémas de pensées, l’image qu’on a de soi et faire en sorte que nos objectifs deviennent réalité (nos affirmations vont traverser notre SAR).
8.2 – Comment formuler une affirmation ? Pour qu’une affirmation fonctionne, elle doit :
Être choisie en fonction de notre situation personnelle. Être formulée de manière positive (ne pas utiliser "ne… pas", "ne vais pas" ou "ne peux pas"). Commencer par "Je suis" ou "Je vais". Être précise : par exemple, la formulation "je suis en train de mincir" n’a pas le même pouvoir que "je suis en train de devenir une personne qui pèse 90 kilos". Être répétée inlassablement : "jusqu’à ce qu’elle fasse partie de notre être".
Les affirmations doivent être répétées en visualisant les résultats de ce que nous souhaitons, non pas de ce que nous ne voulons pas, et en nous voyant toujours en train de gagner. Enfin, répéter une liste d’affirmations n’est pas rêvasser : les rêveurs n’ont ni plan, ni délai précis, ni l’intention de prendre des mesures pour accomplir leurs rêves. Les personnes qui se servent de leur pouvoir d’affirmations et de visualisation ont, eux, un plan et un objectif en tête. 8.3 – Le principe de remplacement Pour terminer ce chapitre, Allan et Barbara Pease proposent de modifier la représentation que nous nous sommes faite de nous-même, au fil du temps, sur la base des affirmations positives et négatives reçues de notre entourage/environnement (société, parents, amis, professeurs, partenaires…). Les auteurs nous invitent à remplacer nos idées négatives, nos doutes et nos peurs en nourrissant notre esprit d’affirmations positives. Le but étant que celle-ci deviennent notre nouvelle image et réalité. 8.4 – La loi du renforcement "Celui qui dit “Je suis capable !” et celui qui dit “Je ne suis pas capable !” ont souvent tous les deux raison." Les auteurs de "La Réponse" citent cette phrase d’Henry Ford pour illustrer la loi de renforcement. Il a été prouvé, nous expliquent-ils, le phénomène suivant : au moment même où nous pensons/disons que nous ne pouvons pas faire quelque chose, notre cerveau réduit la quantité d’énergie électrique envoyée vers les parties de notre corps qui serviraient à faire ce que nous prétendons être incapable de faire. Et inversement. C'est ce qu'on appelle la loi de renforcement. De très nombreuses personnes ayant utilisé les affirmations, visualisé à l’avance leur réussite et finalement atteint leurs objectifs témoignent de cette loi de renforcement. Elle est aussi joliment mise en lumière dans la petite histoire suivante : "Un vieil homme dit à son petit-fils : "Mon petit, une bataille entre deux loups fait rage en nous. L’un est mauvais. C’est la colère, la jalousie, l’avidité, le ressentiment, l’infériorité, les mensonges et l’ego. L’autre est bon. C’est la paix, l’espoir, la joie, l’amour, l’humilité, la gentillesse, l’empathie et la vérité." Le garçon réfléchit et demanda : "Grand-père, quel loup gagne ?" Le vieil homme répondit calmement : "Celui que tu nourris."" Chapitre 9 - Prenez de nouvelles habitudes Dans ce chapitre du livre "La Réponse", Allan et Barbara Pease s’intéressent à l’impact de nos habitudes positives et négatives sur nos résultats. Ils soulignent notre liberté de choix en ce qui concerne nos pensées et nos habitudes. 9.1 – "Vous êtes uniquement prisonnier des murs que vous construisez." Pour mieux comprendre comment fonctionnent nos habitudes, les auteurs utilisent l’exemple des éléphants de cirque. Dès leur naissance, les éléphants de cirque sont attachés à une chaîne reliée à un bloc de béton. En grandissant, les pachydermes enchainés comprennent qu’il leur est impossible de s’enfuir, et ce quels que soient leurs efforts. Ces derniers finissent donc par ne plus essayer. Ainsi, plus tard, une fois déliés de leurs entraves, les éléphants, mentalement conditionnés à se croire prisonniers, ne s’échappent jamais. À travers cette histoire, les auteurs de "La Réponse" veulent nous faire comprendre que nous sommes, nous aussi, depuis notre naissance, conditionnés par nos "dresseurs". Ces "dresseurs", ce sont nos parents, nos frères et sœurs, nos amis, nos enseignants, la publicité, la société, la religion, la télévision, les médias, Internet. Les messages subtils et répétitifs qu’ils nous envoient finissent par faire partie de notre système de croyances. C'est ainsi que nous nous emprisonnons derrière des murs qui n'existent pas : "Pendant l’enfance, on nous dit en permanence ce que nous ne pouvons pas faire, et non ce que nous pouvons réussir. […] Ce conditionnement négatif et répétitif peut nous empêcher de réussir. Vous êtes uniquement prisonnier des murs que vous construisez." 9.2 – Habitudes mentales Vs habitudes de vie Pour obtenir des résultats et atteindre nos objectifs, il est capital de prendre des habitudes positives. Il existe en fait deux types d’habitudes :
Les habitudes mentales qui sont les "dispositions d’esprit", Les habitudes de vie.
Beaucoup de personnes ne se concentrent que sur le changement de leurs habitudes de vie, les actions physiques. Or, ce sont les habitudes mentales, notre pensée, dont dépend surtout nos résultats. Pour éviter cet écueil, il est intéressant de noter ses pensées et ses dispositions d’esprit dans le but de les analyser et d’y travailler dessus. 9.3 – Comment prendre de meilleures habitudes Voici les conseils des auteurs pour remplacer nos habitudes contre-productives par des habitudes positives :
Identifier nos habitudes destructrices à éliminer et nos habitudes productives à acquérir : si nécessaire, pour nous aider dans cette étape, nous pouvons demander à notre entourage ou analyser les habitudes des personnes qui réussissent et celles qui ne réussissent pas.
Remplacer nos pensées et affirmations négatives (comme "je vais essayer", "je suis trop occupé") par d’autres positives.
Ne changer qu’une habitude à la fois, sachant que 30 jours de répétition sont normalement nécessaires pour prendre définitivement une nouvelle habitude.
Bâtir un plan pour prendre une nouvelle habitude et s’exercer jusqu’à ce qu’elle fasse vraiment partie intégrante de notre être.
Éviter les personnes qui nous empêchent de réussir et choisir ses amis avec soin : sans forcément tourner le dos à nos anciens amis, nous pouvons élargir notre cercle.
L'idée est de choisir la compagnie de personnes ayant une meilleure influence sur nous : des personnes qui nous aident à avancer vers nos objectifs et nous motivent à devenir le meilleur de nous-même. Dans le même temps, il est conseillé de réduire nos relations avec les personnes que nous considérons comme négatives (celles, par exemple, qui critiquent, sont stressées, jalouses, se déresponsabilisent ou encore noircissent les choses sans arrêt).
"Restez à bonne distance des personnes négatives, des individus néfastes, des voleurs de rêves et des vampires émotionnels. […] Vous êtes le reflet des cinq personnes que vous fréquentez le plus. Si ce niveau moyen vous déplaît, changez la donne." Chapitre 10 - Jouez la carte des chiffres | Trois lois numériques à connaître Ce chapitre de "La Réponse" nous montre que, dans chaque activité ou projet que nous menons, un ensemble d’éléments statistiques (principes, lois et rapports) détermine nos chances de succès. Voici donc le résumé des lois numériques les plus intéressantes à connaître. Celles-ci nous indiquent où nous devons améliorer nos capacités, passer notre temps et quelles activités éviter. 10.1 – La loi des moyennes Pour mieux comprendre comment cette loi s’applique concrètement, Allan Pease nous raconte plusieurs de ses propres expériences :
Le porte-à-porte
Lorsqu’il avait 11 ans, Allan vendait des éponges en porte-à-porte après l’école de 16 h à 18 h. Ses moyennes étaient de 10 : 7 : 4 : 2. Cela signifie qu’en frappant à 10 portes, en moyenne :
7 personnes lui ouvraient la porte ; Sur ces 7 personnes : 4 écoutaient sa présentation ; Sur ces 4 personnes : 2 lui achetaient une éponge à 20 cents.
Comme en 1 heure Allan frappait en général à 30 portes, il réalisait 12 ventes en deux heures (60 portes) et gagnait donc chaque jour 2,40 $. Il ne se souciait pas des 3 portes sur 10 qui ne s’ouvraient pas, des 3 personnes qui ne l’écoutaient pas ni de celles qui ne lui achetaient rien. Tout ce qu’il retenait, c’est qu’en toquant à 10 portes, il gagnerait 40 cents. Bilan : le garçon empochait 4 cents à chaque porte, quoi qu’il se passe ensuite. Allan Pease conclue son histoire ainsi : "Quel que soit votre objectif, il existe un rapport – un ensemble de chiffres – qui détermine le nombre de tentatives et de succès. Il s’agit simplement de découvrir ces chiffres." Une fois ces chiffres mis en évidence (loi des moyennes), nous pouvons baser dessus pour répéter la même chose, dans les mêmes situations, et ainsi obtenir les mêmes résultats.
L’assurance-vie
Allan Pease nous explique comment il a aussi joué la carte des chiffres lorsqu’il travaillait dans la vente d’assurance-vie. Son rapport était alors de 10 : 5 : 4 : 3 : 1. Ainsi, sur 10 clients appelés au téléphone :
5 acceptaient un rendez-vous. 4 clients honoraient ce rendez-vous. Sur ces 4 clients : 3 concluaient une vente suite à sa présentation pour laquelle il percevait une commission de 300 $.
Autrement dit, pour chaque personne appelée, qu’elle accepte ou non de le rencontrer, qu’elle honore ou pas le rendez-vous, achète ou pas son produit, Allan gagnait 30 $. De fait, Allan Pease ne cherchait pas à trouver des acheteurs : il se contentait simplement d’appeler 10 clients potentiels quotidiennement pour savoir qu’il gagnerait 300 $ par jour.
Les rapports : clés de nos réussites
Ainsi, pour l’auteur : "La clé de tous ces succès a été la compréhension du fonctionnement des chiffres et des rapports." Partant de ce principe, il nous invite à consigner par écrit nos réalisations quotidiennes. Puis, de les accompagner de nos données d’échecs et de succès, de ce qui a produit un résultat et ce qui n’a rien donné, dans le but de faire apparaître nos rapports. 10.2 – Le principe des 80/20
Qu’est-ce que le principe 80/20 ?
Le principe des 80/20, appelé aussi "principe de Pareto" (nom de l’économiste italien Vilfredo Pareto qui l’a observé) stipule que la plupart des résultats (80 %) dans n’importe quelle situation, sont déterminés par un nombre réduit de causes (20 %). Les chiffres 80/20 ne sont pas une règle absolue. De nombreux facteurs clés pouvant faire varier les données, ceux-ci ne sont pas toujours exactement identiques à 80/20. Toutefois, ils s’en rapprochent. L’idée à retenir de ce principe des 80/20 est donc qu’une minorité crée généralement une majorité. Et cela vaut pour presque tout. Considérant cette loi, nous comprenons alors, entre autres, que :
80 % des résultats obtenus sont le fruit de 20 % de nos efforts et donc inversement, 20 % des résultats obtenus sont le fruit de 80 % de nos efforts. 80 % de nos revenus sont générés par 20 % de nos contributions. Certaines de nos activités (nos 20 %) constituent la majeure partie (80 %) de notre bonheur, de nos résultats et de notre production. Plus de 80 % de la richesse mondiale est détenue par moins de 20 % de la population mondiale.
Comprendre la loi du 80/20 peut changer notre vie professionnelle
Ce principe des 80/20 est extrêmement utile professionnellement car elle nous offre la possibilité d’optimiser grandement nos performances. En l’appliquant, nous pouvons, en effet :
Repérer, dans nos produits et/ou services, ceux qui génèrent le plus de revenus (les 20 %) et abandonner ceux qui sont sources de résultats modestes (les 80 %). Nous concentrer sur les 20 % de tâches et actions qui produisent 80 % des meilleurs résultats, nous améliorer dans les aptitudes inhérentes à ces tâches et déléguer ou abandonner les tâches qui correspondent aux 80 % restants. Récompenser les meilleurs employés (20 %) et se séparer des moins bons. Améliorer notre service auprès de nos meilleurs clients (20 %).
Par conséquent, Allan et Barbara Pease nous invitent à rechercher des activités 80/20 dans tout ce que nous faisons, sur le plan professionnel mais aussi personnel, et y mettre toute notre énergie.
Transformer ses passions en source de revenus avec le principe 80/20
Le principe des 80/20 est aussi extrêmement intéressant à appliquer au niveau personnel. L'idée est, en suivant ce principe, est de passer moins de temps sur les activités que nous n’aimons pas pour en consacrer plus à ce qui nous plait, à ce qui compte vraiment pour nous (passer du temps avec sa famille, s’adonner à ses passions…). D’ailleurs, précisent les auteurs de "La Réponse", en centrant notre énergie et notre source de revenu sur nos passions (qui sont aussi généralement nos points forts), nous obtenons souvent un revenu plus important, car notre rendement est de bien meilleure qualité. Allan et Barbara Pease nous proposent alors de coucher nos passions par écrit. Puis, ils nous interrogent : pourquoi ne pas diminuer nos heures de travail et passer plus de temps à une activité professionnelle annexe qui correspond à notre passion (jouer de la musique sur scène, écrire un livre, développer notre invention ou notre logiciel, trouver des investisseurs pour nos projets…) ? Au fil de l’évolution de cette nouvelle activité professionnelle annexe, nous pourrions ajuster notre proportion travail/passion, et nous fixer des objectifs financiers. Les auteurs développent ici pourquoi : "Lorsque vous vous fixez des objectifs financiers très clairs et suivez un plan d’action avec un délai précis, les probabilités de gain sont bien plus importantes que n’importe quel gros lot." 10.3 – Le groupe des 3 % Allan Pease s’inspire à nouveau de sa propre expérience pour nous expliquer ce dernier principe. À l’âge de 47 ans, Allan apprend qu’il est gravement atteint d’un cancer de la prostate. Son médecin l’informe alors qu’il ne lui reste que trois ans à vivre. En échangeant avec ce spécialiste, Allan apprend qu’environ :
20 % des hommes de son âge dans le même état que lui meurent dans les 2 ans. 50 % dans les 3 ans. 27 % meurent généralement peu de temps après ces 3 ans. 3 % dépassent les 80 ans et meurent d’autre chose.
Allan Pease interroge les médecins : que faisaient les survivants du groupe des 3 % que les 97 % ne faisaient pas. Aucun ne savait. L’auteur décide alors de réaliser ses propres recherches : il étudie les raisons pour lesquelles les personnes du groupe des 3 % étaient encore en vie. Il ajuste sa vie en fonction de ses découvertes et choisit de voir ce cancer comme un simple obstacle supplémentaire à ses projets. Seize ans plus tard, Allan Pease est toujours en vie. Chapitre 11 - Gérez le stress Ce onzième chapitre du livre "La Réponse" parle de gélotologie. La gélotologie est la science du rire, c'est-à-dire l’étude de l’humour, du rire et de ses effets psychologiques et physiologiques sur le corps humain. 11.1 – Rire pour être en bonne santé Après nous avoir présenté les aspects biologiques du rire, les auteurs décrivent, à travers les recherches de nombreux scientifiques (Vernon Riley, Patch Adams, Thomas Holmes et Richard Rahe, Candace Perth), les multiples bienfaits du rire. Ces études nous apprennent que le rire :
Nous aide à nous détendre grâce à son effet tranquillisant sur le corps : lors d’un fou rire, notre cerveau libère de l’endorphine ; nos larmes, lorsque nous pleurons de rire, contiennent de l’encéphaline, un tranquillisant naturel du corps capable de soulager la douleur. Renforce le système immunitaire et allonge l’espérance de vie. Diminue le stress, connu comme cause majeure dans le déclenchement de graves maladies comme le cancer.
L’intervention de clowns et salles de rire dans les hôpitaux sont autant d'exemples qui découlent de ces recherches et/ou viennent les confirmer (les statistiques font notamment apparaître, avec ces structures, un raccourcissement de la durée d’hospitalisation, une diminution de la quantité d’analgésiques, des patients plus faciles à gérer…). En somme, toutes ces études prouvent que l’humour et la pensée positive sont extrêmement bénéfiques pour la santé, facilitent les relations avec les autres et aident à réussir davantage. 11.2 – Le rire contre les émotions destructrices Les auteurs du livre "La Réponse" attirent notre attention sur quatre émotions particulièrement destructrices. Il s’agit de :
La culpabilité, La gêne, La honte, L’offense.
Les auteurs soulignent que ces quatre émotions, nuisibles à notre bonheur, résultent toutes d’un choix. Allan et Barbara Pease nous proposent donc plutôt de choisir de nous servir de l’humour pour affronter ces situations émotionnelles et modifier notre état physique (ils mentionnent notamment les thérapies par le rire). Chapitre 12 - Surmontez la peur et l’inquiétude La peur et l’inquiétude sont deux réactions ancestrales qui servaient, chez les humains, à réduire le risque de mourir par "le combat ou la fuite". Mais elles sont aujourd’hui, pour les auteurs de "La Réponse", nos deux principaux freins aux succès, bonheur, épanouissement et paix intérieure. Par ailleurs, la peur et l'inquiétude causent des dommages à nos organes et à notre système immunitaire. Il devient alors primordial de ne pas laisser la peur et l’inquiétude exercer une emprise sur nous.
12.1 – La peur : une réaction normale et importante Les auteurs de "La Réponse" commencent ce chapitre par des explications issues de la neuroscience cognitive pour mieux comprendre comment fonctionnent la peur et l’inquiétude dans notre système nerveux central. Ils nous rappellent ainsi que la peur fait partie intégrante du cerveau humain et qu’elle est indispensable. Avoir peur ou être préoccupé par sa vie est un comportement humain normal. Sans cela, les espèces disparaissent. 12.2 – La peur liée à nos souvenirs Les auteurs développent 3 points concernant la peur et sa corrélation avec nos souvenirs.
Nous pouvons avoir peur sans savoir pourquoi.
En effet, la réaction de peur a été apprise grâce à un processus appelé "conditionnement classique" généré par l’amygdale. Cette amygdale gère la mémoire implicite, c’est-à-dire qu’elle stocke nos réactions physiques en lien avec les événements et expériences passées au niveau inconscient. C'est pourquoi il nous arrive de ressentir de la peur sans comprendre consciemment pourquoi.
Nous nous souvenons plus facilement des événements/expériences émotionnelles.
Ces souvenirs sont appelés "souvenirs éclairs" (exemple : quelqu'un de la génération X se rappelle certainement où il se trouvait le jour où la princesse Diana est morte). Attention : quand l’événement est trop traumatisant, nous pouvons mentionner des éléments très clairs de souvenirs éclairs. Or, les auteurs soulignent qu'en réalité ceux-ci se révèlent souvent faux.
Créer de nouveaux souvenirs peut nous aider à surmonter la peur.
Une peur "raisonnable" s’avère utile pour notre sécurité. Toutefois, dans les cas de troubles anxieux (comme l’état de stress post-traumatique, le trouble panique, la phobie sociale ou le trouble obsessionnel-compulsif), la peur devient handicapante. Pour rendre une peur positive, il faut alors créer de nouveaux souvenirs capables de modifier notre système nerveux central. En gros, au lieu de penser aux résultats indésirables que nous avons connus, nous devrions ne penser qu’aux résultats souhaités. 12.3 – Les fausses peurs Notre cerveau ne sait pas distinguer les expériences réellement effrayantes de celles créées pour nous effrayer. C’est pourquoi les activités qui donnent le frisson nous permettent d’avoir peur sans nous exposer à un véritable danger physique (films d’horreur, trains fantômes, montagnes russes, saut à l’élastique et sports extrêmes). Généralement, cette peur nous attire : le plaisir/euphorie qu’elle nous procure est semblable à celle que ressentent les toxicomanes. 12.4 – Les peurs sociales ou la peur d’être jugé Les peurs les plus courantes sont celles que nous ressentons dans les situations où nous sommes susceptible d’être jugé par les autres (parler en public, par exemple, fait partie des peurs de la plupart des gens). Ce sont des peurs dites sociales. Ces peurs proviennent en fait du sentiment d’inadaptation que nous éprouvons en nous comparant à d’autres individus jugés meilleurs que nous. C’est pourquoi, pour Allan et Barbara Pease, il est inutile de se comparer : "Le seul moment où il est sain de se comparer à une autre personne, c’est quand celle-ci représente une source d’inspiration parce qu’elle a déjà accompli ce dont vous rêvez." 12.5 – La peur d’être rejeté Allan et Barbara Pease développent plusieurs idées à propos du rejet et de la peur que nous en avons :
Tous ceux qui ont réussi ont dû gérer des rejets avant de réussir. Le rejet ne signifie pas forcément que notre situation se détériore. Par exemple, si le projet que nous avons soumis à notre supérieur hiérarchique est rejeté, cela ne fait pas de nous quelqu’un de moins bon qu’avant notre proposition. Nous sommes même meilleur puisque nous savons comment modifier notre approche pour viser plus juste la fois suivante. Quand nous subissons un rejet, nous pouvons gérer la situation en 3 étapes : d’abord, ne pas le prendre personnellement, ensuite accepter de se sentir mal ; enfin, se fixer une limite temporelle pour ne plus y penser et passer à autre chose. Si nous devons rejeter une autre personne, nous pouvons le faire péniblement mais efficacement de la façon suivante : remercier la personne, lui expliquer la raison de notre rejet ; enfin, louer ses qualités.
12.6 – Trois moyens très simples de gérer sa peur
Prendre du recul
"Le cœur qui bat à tout rompre, les mains moites, le désespoir et la confusion sont le résultat de la libération d’adrénaline" indiquent les auteurs. Pour nous sentir mieux, nous pouvons alors faire 15 minutes de marche, prendre une douche ou se préparer un thé/café.
Être réaliste
Il ne vaut pas la peine de se faire du souci pour ce que nous redoutons : en effet, des études ont montré que dans 87 %, les motifs de nos inquiétudes ne se réalisent jamais. Et lorsqu’ils se produisent, seulement 6 % des événements dépendront de nous.
Nos peurs sont souvent bien pires que la réalité. Par exemple, le jour où un requin est aperçu sur une côte, tout le monde s’imaginent que des requins rôdent autour de toutes les plages.
Quand quelque chose nous fait peur, il est judicieux de penser à la pire issue : "Que peut-il arriver de pire ?". Car "qu’il s’agisse d’une présentation, d’un appel téléphonique, d’une conversation ou d’une relation qui se passe horriblement mal, le soleil se lèvera bien le lendemain matin et la vie suivra son cours".
Pour garder le sens des proportions vis-à-vis de nos peurs, il est aussi intéressant d’aider quelqu’un moins bien loti que nous : en prenant conscience de la chance que nous avons, nos problèmes nous paraitront moins intimidants.
Revenir à des choses simples
Les médicaments, drogue, alcools ne font qu’augmenter les peurs. Les meilleurs remèdes contre l’anxiété ou la tension se trouvent dans des choses simples : une bonne nuit de sommeil, un bon repas équilibré, une marche, une conversation avec un ami bienveillant, la lecture, l’écoute ou le visionnage de quelque chose d’inspirant ou de motivant. Chapitre 13 - N’abandonnez jamais 13.1 – "Les gagnants ne sont pas des personnes qui n’échouent jamais, mais des personnes qui ne renoncent jamais." "Le rejet n’est rien d’autre qu’un retour négatif vous montrant ce qu’il ne faut pas faire." Autrement dit, le rejet nous indique la voie à suivre vers le succès. Au lieu de le craindre, il faut donc l’accepter volontiers. L’histoire est remplie d’exemples d’hommes et de femmes qui ont réussi et pourtant multiplier les rejets : Walt Disney, Steve Jobs, Oprah Winfrey, Les Beatles, Albert Einstein. Toutes ces personnes se sont accrochées à leurs objectifs, malgré ce que les autres disaient, pensaient ou faisaient. En résumé, ce n’est pas le rejet qui empêche de réussir. C’est le renoncement. C’est pourquoi, si nous sommes "persuadé d’avoir une idée géniale", Allan et Barbara Pease nous incitent à aller au bout de notre projet. Et avant de passer à autre chose, "épuiser toutes les options possibles" : "N’abandonnez pas ! Les débuts sont toujours la partie la plus ardue. Si vous avez envie de renoncer, relisez votre liste d’objectifs et ne pensez qu’au résultat souhaité. Ne laissez jamais les probabilités vous empêcher de réaliser ce pour quoi vous êtes certain d’être fait au fond de votre cœur. Allez au bout des choses et, une fois parvenu à destination, vous verrez que vous êtes capable de dépasser les limites fixées au départ." Enfin, les auteurs rajoutent : "Si vous renoncez, vous ne saurez jamais à côté de quoi vous passerez. Si vous croyez à une idée ou un concept et estimez qu’il profitera aux autres, tenez bon. N’abandonnez pas au premier contretemps. Au fil de votre progression vers vos objectifs, certains vous jetteront des pierres, mais vous pouvez vous servir de ces pierres pour bâtir un mur ou construire un pont." 13.2 – Demander de l’aide auprès d’experts pour atteindre ses objectifs Les auteurs de "La Réponse" nous invitent à demander à des personnes qui ont déjà vécu notre situation, qui ont accompli/sont en train d’accomplir ce que nous voudrions réaliser, comment ils s’y sont pris. Les personnes sollicitées doivent posséder une certaine expertise dans ce que nous visons pour être en mesure de nous montrer les pièges et les raccourcis. Les auteurs suggèrent de leur demander conseil de façon positive, créative, en termes très clairs et sans craindre de s’entendre dire "non" : "Statistiquement, la réponse sera plus souvent "Non" que "Oui", mais si le rapport est, admettons, de 10 contre 1, vous finirez par obtenir un "Oui". Même lorsque la réponse est "Non", vous n’êtes pas moins bien loti qu’avant d’avoir posé la question. Vous êtes exactement dans la même situation." Les auteurs illustrent leur propos en racontant leur propre expérience lors de la parution de leur premier livre. Ils soulignent enfin que cette aide peut aussi se trouver dans des livres, des vidéos ou tout autre contenu, sur internet par exemple. Chapitre 14 - Des tréfonds au firmament Les deux derniers chapitres du livre "La Réponse" sont autobiographiques. Après avoir longuement hésité, les auteurs ont décidé de partager leur histoire et leur vécu personnel pour nous montrer comment ils ont appliqué les principes de "La Réponse" à leur propre vie.
14.1 – La chute Alors que tout va parfaitement bien dans la vie d'Allan et Barbara Pease, tout s'arrête "pratiquement du jour au lendemain". Après des années de succès triomphal, d'abondance et de prospérité, le couple se retrouve endetté de plusieurs millions de dollars. Dans le même temps, Allan apprend qu’il est très gravement atteint d’un cancer. Les Pease traversent alors une période extrêmement difficile. Jusqu'au jour où ils décident de tout recommencer à zéro : "Nous avons pris la décision irréversible de connaître un succès encore plus grand que le précédent, nous nous sommes assis devant une table en plastique prêtée par un ami et avons écrit à la main nos nouveaux objectifs, nous avons détaillé notre futur mode de vie et nos prochains succès. Nous ignorions comment nous allions procéder, mais nous avions décidé quoi faire." Après plusieurs mois d’introspection, Allan et Barbara Pease choisissent finalement d’écrire de nouveaux livres. Leur ambition est de les vendre ensuite en millions d’exemplaires, soit bien plus que leurs précédents ouvrages. La barre est haute, mais leur situation ne leur donnait pas la possibilité, se rappellent-ils, de faire autrement. 14.2 – L’horizon se dessine Pour atteindre son objectif, le couple sait qu’il doit se positionner sur les marchés de pays à forte population. Pour diverses raisons, Allan et Barbara choisissent de conquérir le marché de l’Europe. Ils s’installent alors en plein milieu de l’Angleterre, en territoire totalement inconnu, avec pour seul arme : "un objectif en tête et leur foi en l’univers". "En y réfléchissant bien, ce que nous avons accompli paraît presque impossible, mais c’était la seule option qui s’offrait à nous. Quand vous êtes dos au mur, l’épée à la main, sans autre solution, vous ne pouvez qu’aller de l’avant. Nous avons même refusé d’envisager autre chose que la réussite. Nous allions enregistrer des succès sans précédent, point barre ! Et nous allions suivre notre plan d’action quoi que disent, pensent ou fassent les autres." Allan et Barbara Pease racontent leur arrivée au Royaume-Uni. Ils nous font vivre leurs débuts dans le petit village anglais d’Henley-in-Arden. Les premiers mois sont bien plus difficiles que ce qu’ils avaient imaginé. Leur récit est palpitant. C’est un grand saut dans l’inconnu à la fois effrayant et captivant. 14.3 – Tenir bon Allan et Barbara Pease mettent trois ans à se sortir de leurs difficultés financières. Cette période met à mal leur relation. Les incompréhensions qu’Allan et Barbara rencontrent au sein de leur vie de couple vont être à l’origine de leur intérêt particulier pour ce qui va devenir le sujet de leur succès. C’est à force de persévérance et parce qu’ils ne cessent de parler de leur situation à tout le monde que le couple commence à voir leur condition s’améliorer. De nombreuses personnes acceptent de les aider. Barbara et Allan travaillent laborieusement. Petit à petit, Allan est invité à participer à plusieurs conférences et sur des plateaux de télévision. Au cours de ses interventions, les idées d’Allan, qui démontrent les différences entre le cerveau des hommes et celui des femmes, portent à controverse. Toutefois, ses exposés connaissent un bon accueil. Le couple saisit alors le potentiel du sujet. Il décide de consacrer son prochain livre à l’étude des relations entre les hommes et les femmes. Un jour, lors d’un voyage en Italie, en voiture, Allan et Barbara se disputent. Cette expérience est à l’origine du titre de leur livre : "Pourquoi les hommes n’écoutent jamais rien et les femmes ne savent pas lire les cartes routières". L’ouvrage parle des différences entre les hommes et les femmes sur un ton drôle mais étoffé par des données très scientifiques et des histoires vraies. Ce genre de texte est nouveau et n’est pas politiquement correct. Il suscite donc l’attention des médias et génère une certaine notoriété à Allan. Le livre, auto édité, devient très vite numéro un des ventes en Australie. 14.4 – Des obstacles et des pièges Allan et Barbara relatent ensuite l’histoire de la publication de leur livre en Europe : ils partagent les stratégies qu’ils ont dû adopter face aux nombreux refus et obstacles rencontrés pendant des mois avant leur entrée dans les meilleures ventes de Grande-Bretagne. "En bien des occasions, les perspectives nous ont paru sombres ou les choses ne tournaient pas comme nous l’aurions souhaité. Mais lorsque vous avez des objectifs clairs, vous êtes motivé par la perspective du résultat final, au lieu de vous appesantir sur l’obstacle." Après avoir passé 3 ans dans un logement miteux, les auteurs retracent leur ascension. Ils racontent comment ils sont notamment parvenus à devenir propriétaires d'un bel appartement dans une demeure du 17e siècle en Angleterre (grâce à l’aide de personnes passionnées par leur projet). 14.5 - Ne jamais abandonner Devenus habitués de la télévision britannique, Allan et Barbara Pease participent ensuite à de nombreux projets télévisuels (séries, documentaires). Ils auto publient encore 7 ouvrages qui se vendent en millions d’exemplaires. Voici un extrait de l’analyse qu’ils font de leur success story. Celle-ci résonne avec les propos des précédents chapitres de ce livre : "Les résultats décrits ici représentent environ 20 % de nos efforts initiaux - les 80 % restants n’ayant débouché sur rien. Nous avons joué la carte des chiffres, nous nous sommes fixé des objectifs clairs, écrits ensuite à la main et comprenant une date limite. Nous avons constamment visualisé les résultats souhaités et utilisé chaque jour les affirmations. Faire tout cela, solliciter l’aide d’autrui et prendre la décision de persévérer, malgré ce que disent, pensent ou font les autres, porte ses fruits." 14.6 - Réussir l’impossible Les auteurs de "La Réponse" nous expliquent ensuite comment ils ont réussi à aller au bout de l’un des objectifs les plus improbables de leur liste : celui de pénétrer le plus gros marché non exploité au monde, à savoir la Russie. À l’époque, en 1990, il est quasiment impossible d’entrer sur le territoire russe. Encore moins d’y publier un livre ou d’intervenir au cours d’une conférence. Pourtant, le couple y parviendra. Allan et Barbara Pease nous embarquent ici dans leurs aventures abracadabrantes sur fond de KGB jusqu’à atteindre leur rêve impensable d’animer quantité de séminaires à travers tout le pays encore très fermé. Leur tournée ira jusqu’au Kremlin. Aujourd’hui, les auteurs sont célèbres en Russie où ils séjournent trois mois par an. Les auteurs terminent ce chapitre en rappelant leur stratégie, qui prend sens dans leur récit et qui se résume ainsi : "Tout ce qu’il vous faut, c’est commencer par définir les objectifs que vous souhaitez atteindre, puis les écrire sur une feuille. Dressez les listes A, B et C, puis définissez des dates limites pour les éléments de la liste A. Quand la façon de procéder commence à apparaître autour de vous, échafaudez un plan d’action. Puis allez de l’avant, quoi que pensent, disent ou fassent les autres. Adoptez les nouvelles habitudes nécessaires pour vous faciliter la vie, concevez des affirmations positives et servez-vous de la visualisation. Et, quoi qu’il vous arrive en route, voyez le bon côté des choses. C’est ce que Barb et moi-même avons toujours fait, parce que nous savons que ça fonctionne. Et il en ira de même pour vous dès que vous aurez décidé d’adopter le même état d’esprit." Chapitre 15 - Dites à votre corps quoi faire Dans cet avant-dernier chapitre de "La Réponse", Allan et Barbara Pease évoquent une période de leur vie à la fois très intime et inspirante. Le couple relate avec émotion les épreuves qu'ils ont dû endurer pour arriver à devenir parents. Ce qu'ils nous racontent relève presque de l'impossible. Leur détermination et persévérance forcent l'admiration. Et leur histoire illustre bien, disent-ils, le pouvoir du SAR et les enseignements développés dans ce livre. 15.1 – Le récit émouvant du combat d'Allan et Barbara Pease pour avoir des enfants Quand Allan et Barbara Pease décident d'avoir des enfants ensemble, ils ont déjà 4 enfants (2 garçons du côté de Barbara et 2 filles du côté d’Allan). Les chances de survie d'Allan étaient si faibles quand on lui a diagnostiqué son cancer que cette épreuve, dont il est finalement sorti vivant, a amené le couple à réfléchir profondément à leur vie et à leur relation. Leur décision d’avoir deux autres enfants et d'en faire leur objectif premier dans leur liste manuscrite fait suite à cette longue réflexion. Très vite, le couple comprend qu'il va devoir faire face à un obstacle de taille : statistiquement parlant, il est quasiment impossible que cela puisse se produire. En effet, les spermatozoïdes d'Allan, âgé de 52 ans à ce moment-là, ne sont plus viables à cause du traitement de radiothérapie subi. À 41 ans, Barbara arrive, quant à elle, à un âge médicalement avancé pour procréer. De plus, personne ne les encourage à poursuivre ce projet : leurs amis y voient une décision irresponsable ; et pour les spécialistes, leur projet a moins de 2 % de chances d'aboutir. 15.2 – Une motivation à toute épreuves Mais Allan et Barbara ne se laissent pas démotiver. Ils ne tiennent pas compte ni de l'opinion de leur entourage ni des pronostics des médecins : "Ne suivez pas les conseils de personnes qui n’ont jamais réussi ce que vous souhaitez entreprendre. [...] Quand des "experts" ou d’autres personnes bien intentionnées vous disent qu’une chose est infaisable, trouvez de nouveaux experts et amis qui croient en vous et en ce que vous souhaitez atteindre. Voyez-vous, si nous avions écouté les conseils des experts quand on m’a diagnostiqué mon cancer, je serais probablement mort depuis longtemps." Leur première solution sera la FIV. Si cela ne marchait pas, alors il resterait la mère porteuse ou l’adoption comme autres solutions. 15.3 – Persévérer coûte que coûte Le récit de ce chapitre décrit tous les espoirs et désespoirs que le couple a connu au cours de leur projet de mettre au monde de nouveaux enfants. Ils nous en livrent toutes les épreuves, les étapes, les "rounds" (pour reprendre les termes des auteurs) à l'image d'un véritable parcours du combattant. Nous y apprenons :
Les "montagnes russes" qu'ils ont vécues dans le cadre de leur FIV, avec des nouvelles aussi brutales qu'inattendues, tant positives que négatives.
Leur façon de les gérer et de rester motiver : focaliser sur le but final et pas sur les échecs.
Le cauchemar vécu par Allan pour aller au bout d'une technique d’insémination artificielle complètement expérimentale : programme qu'ils ont suivi malgré les difficultés à en bénéficier, les faibles chances de réussite et les conséquences que cela comportait (interventions chirurgicales des testicules provoquant une voix aigue chez Allan par exemple).
Toutes les mésaventures éprouvantes qu’ils ont traversées et acceptées pour respecter le protocole d’injections d’hormones.
La confiance et la foi de Barbara qui "parlait joyeusement à ses ovaires", "chantait des chansons à ses embryons", leur "lisait des histoires " et leur "expliquait tout ce qu'elle faisait en détail". Et tout cela en se promenant dans la maison avec des bavoirs et des vêtements de bébé autour du cou, nous raconte Allan. Pour lui, son épouse "respectait à la lettre le principe selon lequel vous devez absolument […] croire en vous et ne jamais envisager d’autres issues que celle que vous souhaitez voir se produire".
Le mélange de respect et d’admiration qu’Allan a éprouvé en observant la force de détermination de son épouse : "en tant que mari, je demeurais nerveusement silencieux pendant qu’elle se montrait déterminée et résolue, d’un calme inquiétant, certaine que nous aurions au moins un enfant - et peut-être deux."
15.4 – La fin de l'histoire Le couple aura finalement deux enfants en bonne santé :
Brandon, né en 2005 après un travail naturel de douze heures, sans prise de médicaments. Bella, maintenue en congélation plusieurs mois avant d'être inséminée.
15.5 – Les clés de la réussite du projet d'Allan et Barbara Pease qu'il faut retenir Allan et Barbara Pease concluent leur ouvrage "La Réponse" en partageant leur analyse sur ce qui, selon eux, a contribué à la réussite de leur projet. Les 2 postulats qu'ils mettent ici en avant sont :
Adopter un état d’esprit positif et répéter des affirmations positives
Barbara confie avoir choisi d'être positive et avoir visualisé le résultat souhaité tout au long de cette période. Déterminée à avoir un enfant et convaincue de réussir malgré les probabilités très faibles, elle dit n'avoir jamais imaginé qu'elle n'y arriverait pas. Il est souvent difficile, lorsque tout se ligue contre nous, de rester positif. Pourtant, lorsque nous décidons de suivre un objectif réellement souhaité, de nouvelles portes s'ouvrent. "Vous voyez d’autres options et possibilités que vous n’auriez pas prises en compte si vous n’aviez pas emprunté cette voie" affirment les auteurs.
S'entourer uniquement de personnes soutenantes
"Si vos "conseillers" ne croient pas en votre objectif, trouvez-en d’autres. C’est votre objectif, pas le leur. Il ne s’agit que de conseillers, avec une opinion." Barbara explique n'avoir gardé, dans son entourage, que des personnes qui pensaient que son projet était possible et la soutiendraient. Elle termine ainsi : "Quand on vous dit qu’il n’y a qu’une toute petite chance de réussir quelque chose, gardez à l’esprit qu’il ne s’agit que de l’opinion de la personne qui vous le dit et qu’elle se base sur son expérience. Il se peut aussi qu’elle projette sur vous ses propres insuffisances. Cela ne signifie pas que vous allez au-devant d’un échec, mais généralement que vous avez besoin d’afficher une attitude positive, de redoubler d’efforts et de décider de faire partie de la minorité des individus qui triomphent." Chapitre 16 - Une synthèse s’impose Ce dernier chapitre de "La Réponse" résume les idées clés du livre. En voici la synthèse. 16.1 – Se fixer des objectifs précis et rester focus Les auteurs de "La Réponse" le répètent tout au long du livre : c'est quand nous décidons du "quoi" que le comment apparaît de lui-même. C’est pourquoi, nous devons décider de ce que nous voulons vraiment avant de réfléchir à la façon d’y parvenir. Le couple Pease rappelle ensuite le processus pour accomplir ses objectifs de vie. Celui-ci peut se résumer ainsi :
Se fixer des objectifs. Poser ces objectifs par écrit. Leur donner un ordre de priorité. Les décomposer en sous-objectifs à atteindre un par un. Intégrer ces objectifs et sous-objectifs dans un plan d’action. Leur fixer des limites réalistes (et réajuster quand nécessaire). Focaliser sur l’action, toujours aller de l’avant quoiqu’en disent ou pensent les autres. Adopter les nouvelles habitudes nécessaires, se servir des affirmations positives et de la visualisation. Garder le cap même si les autres tentent de nous dévier de nos objectifs.
16.2 – Comprendre le rôle central de notre système d’activation réticulaire (SAR) Grâce à notre SAR (amas de fibres neuronales traversant notre tronc cérébral), nous pouvons, selon Allan et Barbara Pease, créer notre propre réalité. Pour cela, il nous faut programmer notre SAR en choisissant les messages à lui envoyer. Cette démarche consciente et précise :
Se fait en positivant et en contrôlant mieux notre dialogue intérieur et nos attentes. Va orienter notre SAR pour qu'il recherche les informations positives dont nous avons besoin et éliminer les données négatives.
"Le SAR est un outil tellement puissant qu’il peut vous mener partout où vous souhaitez aller. C’est votre GPS personnel." 16.3 – Utiliser la puissance de l’écriture Pour les auteurs de "La Réponse", "écrire multiplie nos chances de réussite". Coucher sur papier nos pensées fixe notre attention sur ce qui importe vraiment et mobilise notre SAR. Dès lors, les auteurs préconisent de :
Lister par écrit ce qui nous intéresse, nous passionne dans l’existence, sans porter aucun jugement sur les éléments notés. Enrichir ses listes continuellement et rester vigilant à ce qu’elles correspondent bien à ce que nous voulons vraiment, pas à ce que les autres attendent de nous.
16.4 – Prendre ses responsabilités "Tout ce que vous avez dans la vie repose sur les choix que vous effectuez." Il est donc inutile d’accuser les autres ou les circonstances. Nous sommes responsables de nos choix et de nos décisions. Prendre ses responsabilités implique de :
Décider d’assumer à 100 % tout ce qui nous arrive. Réagir positivement aux événements : cesser de se plaindre et réfléchir à ce que nous pouvons et allons faire.
16.5 – Se servir de la visualisation et des affirmations "Votre vie est la somme de vos affirmations passées." La découverte du SAR par les neurosciences explique désormais comment des procédés tels que la visualisation, les affirmations ou encore la loi de l’attraction contribuent largement à la réussite de nos projets. En outre, quantité d’histoires en témoignent. Nous savons, par exemple, que tous les sportifs à succès s’entraînent physiquement mais aussi mentalement. Les affirmations et la visualisation consistent à fixer son esprit sur les résultats souhaités et à imaginer mentalement son succès, ses objectifs atteints. Elles renforcent les voies neuronales pour une compétence donnée, libèrent notre créativité et permettent à notre potentiel de s’exprimer pleinement, "au-delà de nos rêves les plus fous." Elles font également naître le courage et l’esprit d’initiative. "La Réponse" indique plusieurs principes à suivre pour des affirmations et une visualisation efficaces :
Ne penser qu'à ce que nous désirons vraiment, pas aux choses que nous refusons. N’utiliser que des formules positives. S'imaginer toujours en train de gagner. S’entraîner pour que nos actions positives deviennent des habitudes.
16.6 – Prendre de nouvelles habitudes : celles qui mènent au succès Les auteurs du livre "La Réponse" terminent leur ouvrage en rappelant les habitudes communes aux personnes couronnées de succès :
Persévérer, quoi qu’en pensent ou en disent les autres
Autour de nous, des gens tenteront sûrement de nous interrompre sur le chemin de nos objectifs, soit parce qu’ils nous aiment, soit au contraire parce qu'ils nous détestent ou encore parce qu'ils ne veulent pas eux-mêmes paraître comme des "losers". Pour y faire face, les auteurs suggèrent de :
Rester concentré sur ses objectifs et avancer malgré ce que font, pensent et disent les autres. Éviter les critiques en "ne faisant rien", "ne disant rien" et "en n’étant personne". Se montrer agréable et faire en sorte que les autres aient le sentiment d’avoir raison, quelle que soit leur opinion (tout en reformulant les choses conformément à ce que nous estimons vrai à nos yeux).
S’autoriser à fuir ce qui ne nous fait pas bonne impression
Inutile de donner des explications à quiconque. Faisons simplement confiance à notre voix intérieure. Nous devons assumer notre responsabilité dans le fait que certaines personnes fassent partie de notre environnement. Le conseil des auteurs du livre "La Réponse" à ce sujet : "Si le mode de vie et les accomplissements de vos cinq amis les plus proches ne vous enthousiasment pas, faites-vous de nouveaux amis".
Considérer la peur et l’inquiétude comme normales mais décider que nous nous en sortirons
Les catastrophes arrivent à tout le monde, à tout moment. Cela est normal. Et ce n'est parce que nous sommes au tapis que nous sommes hors jeu. "Vous ne connaissez la défaite que si vous ne vous relevez pas" écrivent Allan et Barbara Pease. Si une tragédie nous frappe, il est alors essentiel de décider que nous nous en sortirons. Nous pouvons nous fixer un jour et une heure précise à partir de laquelle nous décidons de vaincre le stress, l'inquiétude, la déprime. En bref : "Attendez-vous à ressentir de la peur en cas d’événements nouveaux ou d’imprévus, mais ne les laissez pas entraver la progression vers votre objectif."
Jouer la carte des chiffres
Nos objectifs dépendent d'un certain nombre de séquences, de formules, d'éléments statistiques, et ce quelque soit notre projet ou activité. Ces chiffres détermineront nos chances de succès. C'est pourquoi, il est très intéressant de noter nos activités quotidiennes, le nombre de nos tentatives, de nos réussites et échecs, ce qui a porté ses fruits et ce qui n’a pas fonctionné. De cette façon, nos rapports se dessineront rapidement.
Voir le bon côté des choses
Pour le couple Pease, il est indispensable de faire les choses sérieusement, mais sans jamais nous prendre trop au sérieux. "Passez avec vous-même un contrat stipulant que vous verrez le bon côté de tout ce qui vous arrive. Le plus beau jour de votre vie est celui où vous décidez que votre existence vous appartient - pas d’excuses, personne sur qui vous appuyer, vous reposer ou rejeter la faute. C’est ce jour-là que débute réellement votre vie."
Prendre les commandes de sa vie
Les auteurs attirent notre attention sur le risque de suivre une voie qui n'est pas la nôtre mais celle désignée par quelqu'un d'autre (et ce, souvent malgré de très bonnes intentions de la part de l'autre). Prendre sa vie en main, c'est donc choisir de devenir la personne que nous voulons être. "Si vous n’œuvrez pas chaque jour dans un domaine qui vous passionne, envisagez d’en changer. La plupart n’aiment pas leur métier. Trop d’individus affirment que leur emploi ne leur laisse pas assez de temps pour faire ce qu’ils souhaitent vraiment. Ne faites pas partie de ces gens."
Ne pas renoncer
Le plus important - et le plus difficile aussi - est le début. Ainsi, les auteurs nous encouragent vivement à :
Commencer par réfléchir à nos objectifs, les noter par écrit puis poser des des échéances pour les projets que nous aurons définis comme prioritaires. Ensuite, pour rester accroché, ne pas renoncer, nous pourrons relire notre liste d'objectifs. Nous ne devrons penser qu'au résultat souhaité et suivre les règles et principes présentés dans ce livre.
"Allez au bout des choses et, une fois parvenu à destination, vous verrez que vous êtes capable de dépasser les limites fixées au départ." Conclusion de "La Réponse" d’Allan et Barbara Pease Ce qu'il faut retenir du livre "La Réponse" L'idée globale du livre à retenir est, à mes yeux, la suivante : nous pouvons créer notre vie, notre réalité, sans plus subir les choses. La réalisation de nos rêves, l’atteinte de nos objectifs est bien plus accessible que ce que nous imaginons. Et pour cela, il ne dépend que de nous de reprendre le contrôle de notre histoire :
Il ne s'agit pas uniquement de talent ni de compétences, mais avant tout d’état d’esprit, de pensées et attitudes positives. Il est indispensable de prendre nos responsabilités et de croire en nos rêves. Nous devons lister et prioriser les objectifs qui comptent vraiment pour nous, établir un plan d'action et persévérer quoiqu'en pensent les autres.
Ce que ce livre vous apportera Ce que vous apprendrez dans ce livre peut se résumer en 5 points majeurs :
Le fonctionnement du Système d'Activation Réticulaire (SAR) et son impact dans la réalisation des rêves.
Le rôle de catalyseur des objectifs et du plan d'action : le fait de formuler ses véritables objectifs de vie, de les prioriser, de leur fixer une date limite sert de boussole. Cela détermine un cap à suivre pour vivre pleinement nos rêves et notre vie.
La puissance de l’écriture et des listes manuscrites : les spécialistes en neurosciences et psychologie ont montrer en quoi cette démarche peut jouer un rôle dans la réussite de ses objectifs de vie. Notamment parce que l'écriture nous aide à clarifier nos pensées, à aller à l’essentiel, ancre les mots et pensées une réalité qui nous est propre.
L'utilité de s'approprier les méthodes, qualités et habitudes communes aux "gagnants" : persévérance, maitrise de soi, pensée positive, dépassement de ses peurs, capacité à sortir de sa zone de confort, visualisation, affirmations, etc. sont autant de caractéristiques gages de réussites que nous pouvons dès à présent utiliser.
L’importance de vivre ses rêves et sa vie intensément : "La Réponse" nous invite à réfléchir aux opportunités que nous laissons souvent passer pour être heureux.
Points forts :
Même si parfois les idées présentées semblent un peu ésotériques, les auteurs s’appuient sur de nombreuses données scientifiques (en citant toujours leurs sources) pour étayer leur propos. L'approche proposée est optimiste, positive et motivante. Les principes développés sont rendus concrets par le témoignage de vie des auteurs qui montre bien une corrélation entre état d'esprit et réussite. Les anecdotes, les exemples et les récits sont racontées de manière captivante.
Points faibles :
Les auteurs sont très convaincus de leurs idées et cela est à double tranchant : si le lecteur y adhère, il sera d'autant plus motivé à les mettre en place dans ses projets de vie. S'il n'est pas réceptif au ton aussi déterminé du livre, il est possible que les propos des auteurs, même s'ils restent souvent nuancés, résonnent comme des conseils moralisateurs. Les mêmes idées sont répétées, reformulées tout au long du livre.
Ma note : Avez-vous lu “Le Réponse” d’Allan et Barbara Pease ? Combien le notez-vous ? [ratings] Visitez Amazon afin de lire plus de commentaires sur le livre d’Allan et Barbara Pease "La Réponse” Visitez Amazon afin d'acheter le livre d’Allan et Barbara Pease "La Réponse”
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February 11 2021, 5:00pm
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172 citations motivantes pour passer à l’action
Retrouvez dans cet article 172 citations pour passer à l'action et vous aider à ne plus procrastiner !
Une célèbre phrase dit que la distance entre nos rêves et la réalité s’appelle l’action. C'est dire l'importance de passer à l'action pour espérer un changement et une évolution dans notre vie. Pourtant, pour la plupart d'entre nous, passer à l'action n'est pas chose facile. Les conditions ne nous sont pas toujours favorables, et il nous faut parfois faire preuve de beaucoup de motivation et de courage pour démarrer une activité ou un projet, même s'il s'agit de choses qui nous tiennent à cœur. Pour nous y aider, j'ai alors sélectionné 172 citations sur le fait de passer à l'action. Toutes ces phrases proviennent de grands penseurs ou personnalités célèbres : des scientifiques, entrepreneurs, sportifs, explorateurs, artistes, auteurs, philosophes, conférenciers ou encore, leaders politiques. En plus de nous motiver pour passer à l'action rapidement, ces citations nous apprennent d'abord que le passage à l'action est une question, au commencement, de décision et que le choix de procrastiner ou d'agir ne dépend, en réalité, que de nous, pas des circonstances. Ces phrases parlent aussi de l'importance de notre détermination au démarrage de toute entreprise, projet, action. Elles sont aussi de véritables sources d'inspiration pour nous pousser à persévérer sans abandonner. Nous découvrirons également à quel point il est utile de savoir sortir de sa zone de confort, dépasser ses peurs, développer son potentiel et un état d'esprit positif pour un passage à l'action efficace et pour, ainsi, espérer un changement positif réel dans notre vie. À travers ces citations pour passer à l'action, nous verrons enfin l'importance de la passion, des rêves, de la clarté de nos objectifs, de notre vision et de notre entourage dans le passage à l'action. Nous terminerons par des pensées d'ordre plus philosophiques sur la représentation de l'action dans la condition humaine. Sur ce, action ! Citations courtes et super motivantes sur le passage à l’action
"Si vous pouvez le rêver vous pouvez le faire." Walt Disney "Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait." Mark Twain "Agissez comme s’il était impossible d’échouer." Winston Churchill "Qu’importe d’où tu viens et qui tu es, tu peux réussir." Oprah Winfrey "Cela semble toujours impossible, jusqu’à ce qu’on le fasse." Nelson Mandela "N’essaie pas. Fais-le, ou ne le fais pas, mais il n’y a pas d’essai." Maître Yoda (personnage fictif de Star Wars) "Ce que d’autres ont réussi, on peut toujours le réussir." Antoine de Saint-Exupéry "Vivre consiste à agir." Henri Bergson "On peut toujours plus que ce que l’on croit pouvoir." Joseph Kessel "Une once d’action vaut une bonne théorie. "Engels "Plus on agit, moins on subit." Youcef Nemmar "Ce que vous avez fait n'est rien comparé à ce que vous pouvez faire." Grant Cardone "Tout ce que le mental de l’homme peut concevoir, il peut le réaliser." Napoleon Hill "Le commencement est la moitié de l'action." Wilfrid Laurier "Ils peuvent parce qu'ils pensent qu'ils peuvent." Virgile "Le seul voyage impossible est celui que vous ne commencez jamais." Anthony Robbins "Dès que tu commences à marcher sur le chemin, le chemin apparaît." Rûmi "La première étape est de vous dire que vous pouvez y arriver." Will Smith "Et si c'était possible." David Laroche
Citations pour passer à l’action sans plus attendre
"Rêvez grand, commencez petit, agissez maintenant." Robin Sharma "Il vaut mieux agir trop rapidement qu’attendre trop longtemps." Jack Welch "N’attendez pas que les choses soient parfaites, elles ne le seront jamais. Ce qu’il faut, c’est démarrer maintenant. À chaque étape franchie, vous deviendrez de plus en plus fort, de plus en plus compétent, de plus en plus confiant en vous-même. Et vous connaîtrez de plus en plus de succès." Mark Victor Hansen "Un jour, vous vous réveillerez et vous n’aurez plus le temps de faire ce que vous avez toujours voulu faire. Faites-le donc maintenant." Paulo Coelho "Commence par faire le nécessaire, puis fais ce qu’il est possible de faire, et tu réaliseras l’impossible sans t’en apercevoir." Saint François D’Assise "Quoique tu rêves d’entreprendre, commence-le. L’audace a du génie, du pouvoir, de la magie." Goethe "Ton avenir est créé par ce que tu fais aujourd’hui, pas demain." Robert T. Kiyosaki "Tout ce qui peut être fait un autre jour, le peut être aujourd’hui." Montaigne "Le meilleur moment pour planter un arbre, c’était il y a 20 ans. Le deuxième meilleur moment, c’est maintenant." Proverbe chinois "Si quelqu'un vous donne une belle opportunité mais que vous n'êtes pas qualifié pour, acceptez-la. Vous apprendrez après." Richard Branson "Pour s’y mettre, il faut cesser de discourir et passer à l’action." Walt Disney "Dans 20 ans, vous serez plus déçu par les choses que vous n’avez pas faites que par celles que vous avez faites. Alors sortez des sentiers battus. Mettez les voiles. Explorez. Rêvez. Découvrez." Mark Twain "Commencer, c'est la moitié de fait que d'avoir commencé. Il reste encore la moitié de l'ouvrage, commencez de rechef et vous l'achèverez." Ausone "Qu'est-ce que vous pouvez faire aujourd'hui qui vous rendra fier de vous ce soir ?" David Laroche
Citations pour prendre la décision de passer à l’action
"Je ne suis pas un produit de mes circonstances. Je suis un produit de mes décisions." Stephen Covey "Si vous êtes assis à attendre que quelqu'un vous sauve, pour vous réparer, pour vous aider même, vous perdez votre temps parce que vous seul avez le pouvoir de prendre la responsabilité de faire avancer votre vie." Oprah Winfrey "Je pense qu'il est possible aux gens ordinaires de choisir d'être extraordinaire." Elon Musk "Prenez la décision aujourd’hui de faire quelque chose de merveilleux avec votre vie." Brian Tracy "On a toujours le choix. On est même la somme de ses choix." Joseph O’ Connor "Prends le temps de réfléchir mais lorsque c’est le moment de passer à l’action, cesse de penser et vas-y." Andrew Jackson "La chose la plus difficile, c’est de prendre la décision d’agir ; la suite n’est qu’une affaire de ténacité." Amelia Earhart "Chaque fois que vous voyez une entreprise qui réussit, dites-vous que c’est parce qu’un jour quelqu’un a pris une décision courageuse. Peter Drucker "Ce qui fait un bon manager c'est la prise de décision. On peut utiliser les ordinateurs les plus fous pour étudier les chiffres mais en final il faudra faire un planning et passer à l'action." Lee Lacocca "Ne rêve pas que ce soit plus facile. Décide simplement d’être meilleur." Jim Rohn "Comment serait votre vie dans un an si vous vous donniez la permission d'être une meilleure personne ?" David Laroche
Citations sur la procrastination ou le fait de "ne pas essayer"
"La seule chose qu'on est sûr de ne pas réussir est celle qu'on ne tente pas." Paul Émile Victor "Il n’y a que deux conduites dans la vie : ou on la rêve ou on l’accomplit." René Char "La parole est l’ombre de l’action." Démocrite "Je savais que si j’échouais, je ne le regretterai pas, mais je savais que la seule chose que je pourrai regretter était de ne pas essayer." Jeff Bezos "Les idées sans suivi sont inutiles." Harvey Mackay "Les gagnants trouvent des moyens, les perdants des excuses." Hérodote "Il y a un temps pour la contemplation et un temps pour l’action." John Lennon "On commence par dire : cela est impossible pour se dispenser de le tenter, et cela devient impossible, en effet, parce qu'on ne le tente pas." Charles Fourier "Je peux accepter l’échec, tout le monde échoue dans quelque chose. Mais je ne peux pas accepter de ne pas essayer." Michael Jordan "Les plus petites de nos actions sont toujours meilleures que les plus nobles de nos intentions." Robin Sharma "On ne peut pas, sous prétexte qu'il est impossible de tout faire en un jour, ne rien faire du tout." Abbé Pierre "La première règle de la réussite, ne jamais remettre au lendemain l’exécution d’un travail." Emmeline Raymond "Les conséquences de ce qu’on ne fait pas sont les plus graves." Marcel Mariën "Faire et souhaiter faire sont deux choses différentes." Benjamin Franklin "L’homme a besoin d’autre chose que d’un piédestal : il lui faut tôt ou tard passer à l’action." Theodore Sturgeon "Une caractéristique des gens qui ont du succès c'est qu'ils sont orientés sur l'action. Une caractéristique des gens moyens c'est qu'ils sont orientés sur les paroles." Brian Tracy "Pour savoir si l'eau d'un bol est chaude ou froide, il faut y mettre le doigt. Il ne sert à rien de discuter." Koan Zen
Citations pour passer à l’action grâce à la volonté d’action et la détermination
"Si vous êtes déterminé à devenir avocat, vous avez fait plus de la moitié du chemin… Sachez que votre volonté de réussir est plus importante que tout." Abraham Lincoln "La volonté est le ressort de l’action." Henri Lacordaire "Il existe une force motrice plus puissante que la vapeur, l’électricité et l’énergie atomique. Cette force, c’est la volonté." Albert Einstein "L'obstination est le chemin de la réussite." Charlie Chaplin "Ce n'est pas le plus intelligent, ni le plus talentueux qui gagne à tous les coups. C’est le plus déterminé." Confucius "La différence entre le possible et l’impossible réside dans la détermination qui sommeille en toi." Tommy Lasorda
Citations sur l'intérêt d'agir au-delà de ses peurs et en dehors de sa zone de confort
"Pour réaliser quelque chose que vous n’avez jamais atteint avant, vous devez être quelqu’un que vous n’avez jamais été avant." Brian Tracy "Ta peur t'empêche de passer à l'action. Et elle empêchera ton rêve de se transformer en réalité." Katherine Pancol "Il y a deux façons de faire face aux difficultés : soit on les transforme, soit on se transforme en les affrontant." P. Bolton "Quand vous sentez que vous stagnez, faites-vous la promesse d’aller au-delà de vos peurs et de tout ce qui vous bloque." Paulo Coelho "Ce que nous craignons le plus de faire est généralement ce que nous avons le plus besoin de faire." Tim Ferriss "La plupart des apprentissages se font à la limite de la zone de confort." Anders Ericsson "Seuls ceux qui se risqueront à peut-être aller trop loin sauront jusqu’où̀ il est possible d’aller." Thomas Stearns Eliot "Repousser ses limites est la seule manière de se connaître mieux et de progresser humainement." Mike Horn "La connaissance s’acquiert par l’expérience, tout le reste n’est que de l’information." Albert Einstein "Il n’y a qu’une chose qui puisse rendre un rêve impossible, c’est la peur d’échouer." Paulo Coelho
Citations sur le dépassement de sa condition, de ses limites et de ses croyances pour mieux passer à l’action
"On peut aussi bâtir quelque chose de beau avec les pierres qui entravent le chemin." Goethe "Notre esprit n'a pour limites que celles que nous lui reconnaissons." Napoleon Hill "Il n'y a pas de limites à ce que vous pouvez accomplir, sauf les limites que vous placez dans votre propre pensée." Brian Tracy "Si vous vous persuadez à vous-même que vous pouvez faire une chose quelconque, pourvu qu’elle soit possible, vous la ferez, si difficile qu’elle puisse être." Émile Coué "Crois en tes rêves et ils se réaliseront peut-être. Crois en toi et ils se réaliseront sûrement." Cherry Blossom "Si aujourd’hui vous n’avez pas la vie que vous désirez, c’est qu’il y a un schéma immobilisant ou une peur qui vous empêche de passer à l’action." Anthony Robbins "Ce que les gens disent que vous ne pouvez pas faire, essayez et vous constaterez que vous le pouvez." Henry David Thoreau. "Si mon esprit peut le concevoir et mon cœur peut le croire alors je peux le faire." Mohamed Ali "Vos limites sont fixées par ce que vous avez convenu d’appeler les limites du possible. Modifiez votre point de vue et vous pourrez faire disparaître toutes vos limites." Dr. Wayne Dyer "Il faut tendre vers l’impossible : les grands exploits à travers l’histoire ont été la conquête de ce qui semblait impossible." Charlie Chaplin "La première étape consiste à établir que quelque chose est possible, alors la probabilité se produira." Elon Musk "Il est bien des choses qui ne paraissent impossibles que tant qu'on ne les a pas tentées." André Gide "La seule limite à notre épanouissement de demain sera nos doutes d’aujourd’hui." Franklin Delano Roosevelt
Citations pour passer à l’action grâce à un état d’esprit positif et le développement de son plein potentiel
"Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité, un optimiste voit l’opportunité dans chaque difficulté." Winston Churchill "Une grande part de mon succès est attribuable à ma capacité de me convaincre que je peux réussir quelque chose, même si je n’y connais rien." Anthony Robbins "Ne pensez pas à l’échec, pensez aux opportunités que vous risquez de manquer si vous n’essayez pas." Jack Canfield "Quand on ne peut revenir en arrière, on ne doit se préoccuper que de la meilleure façon d’aller de l’avant." Paulo Coelho "Si je ne peux changer une situation, je peux en changer le sens." Jacques Salomé "Un état d’esprit positif t’aide non seulement à imaginer ce que tu veux être, mais t’aide aussi à le devenir." Wally Amos "Plutôt que de penser à ce que tu n’as pas, pense à ce que tu peux faire avec ce que tu as." Ernest Hemingway "Ne vous souciez pas des échecs, souciez-vous des chances que vous laissez échapper lorsque vous n’essayez même pas." Jack Canfield "Dans la vie, il y a deux catégories d'individus: ceux qui regardent le monde tel qu'il est et se demandent pourquoi, et ceux qui imaginent le monde tel qu'il devrait être et qui se disent: Pourquoi pas ?" George Bernard Shaw "Ce qui te manque, cherche-le dans ce que tu as." Koan Zen "Brûlez les ponts derrière vous et voyez comme vous travaillez bien quand vous savez que vous ne pouvez reculer." Napoleon Hill "Le don de créativité se niche en chacun de nous, dans l'attente de s'exprimer." Pat B. Allen "Vous avez en vous une superbe réserve de potentiel inexploité, votre travail consiste à la libérer." Brian Tracy
Citations sur le succès, le bonheur et autres répercussions positives du passage à l'action
"L’action est ce qui crée toutes les grandes réussites. L’action est ce qui donne des résultats." Anthony Robbins "Quoi que tu penses ou que tu crois pouvoir faire, fais-le. L’action porte en elle la magie, la grâce et le pouvoir." Goethe "L’action n’apporte pas toujours le bonheur, mais il n’y a pas de bonheur sans action." William James "Le bonheur se trouve par l’action, et non par la possession." Napoleon Hill "L’action est la clé fondamentale de tout succès." Pablo Picasso "Le succès revient à ceux qui agissent." Brian Tracy "Croyez-moi, mille mots ne laisseront jamais une impression aussi profonde qu’un seul geste." Henrik Ibsen "Tous les hommes pensent que le bonheur se trouve au sommet de la montagne alors qu’il réside dans la façon de la gravir." Confucius
Citations en vue de changer, d'évoluer
"Ce n’est pas en écoutant quelqu’un parler que l’on évolue. C’est en agissant et en vivant des expériences." Laurent Gounelle "Plus d’un homme instruit en est à ignorer que le seul moyen de changer d’idée est de changer d’action." Alain "Celui qui déplace la montagne, c’est celui qui commence par enlever les petites pierres." Confucius "Nos actions agissent sur nous tout autant que nous agissons sur elles." George Eliot "La porte du changement ne peut s’ouvrir que de l’intérieur. Chacun en détient la clé." Jacques Salomé "La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent." Albert Einstein "Les pensées mènent aux sentiments, les sentiments mènent aux actions, les actions mènent aux résultats." T. Harv Eker "Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde." Ghandi "Ta vie ne s’améliorera pas par hasard, elle ira mieux par le changement." Jim Rohn
Citations pour passer à l’action, puis persévérer et ne jamais abandonner
"Notre plus grande faiblesse réside dans l’abandon. Le moyen le plus sûr de réussir est d’essayer juste une fois de plus." Thomas A. Edison "Les deux guerriers les plus puissants sont la patience et le temps. N’oublie pas que les grandes réalisations prennent du temps et qu’il n’y a pas de succès du jour au lendemain." Léon Tolstoï "N’acceptez jamais la défaite ; vous êtes peut-être à un pas de la réussite." Jack E. Addington "Il n’y a qu’une façon d’échouer, c’est d’abandonner avant d’avoir réussi." Georges Clemenceau "Une des qualités que possèdent les gens qui réalisent de grandes choses, c’est la ténacité. Pour compléter le voyage le plus difficile, il nous faut franchir un pas à la fois, mais ne pas cesser de faire des pas." Roger Bannister "Le succès est la somme de petits efforts, répétés jour après jour." Leo Robert Collier "Notre plus grande faiblesse réside dans notre manque de persévérance. La façon la plus sûre de réussir est d’essayer une fois de plus." Thomas Edison. "La persévérance, plus les efforts quotidiens, plus le temps : voilà la recette du génie." Robin Sharma "Votre atout le plus précieux peut être votre volonté de persister plus longtemps que quiconque." Brian Tracy "Je ne suis pas le plus riche, le plus intelligent ou le plus talentueux du monde, mais j’ai réussi parce que j’ai continué, continué, continué." Sylvester Stallone "Ne vous découragez pas ; c'est souvent la dernière clef du trousseau qui ouvre la porte." Paulo Coelho "Une vie extraordinaire consiste à améliorer quotidiennement et continuellement les domaines qui comptent le plus." Robin Sharma
Citations sur la puissance qu'ont les objectifs et la vision dans les résultats de ses actions
"Une vision sans action n’est qu’un rêve. L’action sans la vision ne mène nulle part. Une vision accompagnée de l’action peut changer le monde." Loren Eiseley "L’établissement d’un but ou objectif clair et central dans la vie est le point de départ de tout succès." Brian Tracy "Consigner vos objectifs sur papier augmente vos chances de les atteindre de mille pour cent." Brian Tracy "Les individus qui réussissent sont ceux qui savent mobiliser toutes leurs ressources mentales et physiques sur un objectif." Anthony Robbins "Soyez clair avec ce que vous voulez." Zig Ziglar "Si je disposais de six heures pour abattre un arbre, je consacrerais les quatre premières heures à aiguiser ma hache." Abraham Lincoln "Le point de départ de tout succès est un objectif définitif. Sans plan et sans but, les gens naviguent à travers la vie tels des fantômes." Napoleon Hill "Lorsque vous savez ce que vous voulez et que vous le voulez suffisamment, vous trouverez le moyen de l'obtenir." Jim Rohn "Il est préférable de faire peu de choses mais à la perfection que beaucoup de choses de façon médiocre." Robin Sharma
Citations sur l'influence de notre entourage dans notre passage à l'action
"Il y a deux types de personnes qui vous diront que vous ne pouvez pas faire une différence dans ce monde : ceux qui ont peur d’essayer et ceux qui ont peur que vous réussissiez." Ray Goforth "Je suis reconnaissant envers ceux qui m'ont dit "non" car c'est grâce à eux que je l'ai fait par moi-même." Albert Einstein "Ceux qui pensent qu’il est impossible d’agir sont généralement interrompus par ceux qui agissent." James Baldwin "Quand vous aurez compris que le monde qui vous entoure a été construit par des gens qui ne sont pas plus intelligents que vous et que vous pouvez le transformer, votre vie ne sera plus jamais la même." Steve Jobs "Détournez-vous de ceux qui vous découragent de vos ambitions. C'est l'habitude des mesquins, ceux qui sont vraiment grands vous font comprendre que vous aussi pouvez le devenir." Mark Twain "Ceux qui pensent que c'est impossible sont priés de ne pas déranger ceux qui essaient." Anonyme
Citations sur la force de la passion et des rêves dans le passage à l’action
"Vous devez trouver ce qui déclenche une lumière en vous afin que vous puissiez à votre manière illuminer le monde." Oprah Winfrey "Notre vie est pour une grande part composée de rêves. Il faut les rattacher à l’action." Anaïs Nin "Rien de grand dans le monde ne s'est accompli sans passion." Hegel "Les passionnés soulèvent le monde, et les sceptiques le laissent retomber." Albert Guinon "Ce n’est pas les choses que nous avons faites pendant notre vie que nous regrettons sur notre lit de mort. Ce sont les choses que nous n’avons pas faites. Trouvez votre passion et suivez là." Randy Pausch "Vous devenez ce que vous imaginez être vous-même." Lewis Howes "Les gens devraient poursuivre ce qui les passionne. Cela les rendra plus heureux que quasiment toute autre chose." Elon Musk "Le succès est de faire ce que vous voulez quand vous voulez avec qui vous voulez autant que vous voulez." Anthony Robbins
Citations philosophiques sur l'importance de l’action dans la vie des Hommes
"Le grand but de la vie n’est pas le savoir, mais l’action." Thomas Huxley "L’homme n’est rien d’autre que la série de ses actes." Hegel "C’est dans le moule de l’action que notre intelligence a été coulée." Henri Bergson "Si tu n’as pas appris ce que tu sais pour le mettre en œuvre, pourquoi l’as-tu appris ?" Épictète "Le vrai plaisir d’un homme est de faire des choses, il a été fait pour ça." Marc Aurèle "L’homme doit agir le plus possible, car il doit exister le plus possible et l’existence est essentiellement action." Leibniz "Au dernier jour, on ne vous demandera pas ce que vous aurez su, mais ce que vous aurez fait." Jean Gerson "En vieillissant, vous découvrirez que les choses que vous regrettez sont seulement celles que vous n’avez pas faites." Zachary Scott "Qui s’instruit sans agir, laboure sans semer." Proverbe arabe "La vie est un défi à relever, un bonheur à mériter, une aventure à tenter." Mère Teresa "La connaissance est le début de l’action, l’action est l’accomplissement de la connaissance." Wang Yang Ming "Le contrôle commence par vos pensées, vos pensées déterminent vos sentiments, vos sentiments déterminent ensuite vos actions." Brian Tracy "Un homme est la somme de ses actes, de ce qu’il fait, de ce qu’il peut faire. Rien d’autre." Malraux "Il vient toujours un temps où il faut choisir entre la contemplation et l’action. Cela s’appelle devenir un homme." Albert Camus "La pensée sans action est un vain mirage, l’action sans pensée un vain effort." Gustave Le Bon "Sans l’action, l’imagination ne serait qu’un moyen de nous réfugier dans l’irréel." Albert Jacquard "Ceux qui ont le privilège de savoir ont le devoir d’agir." Albert Einstein
Et vous, connaissez-vous des citations qui vous aident à passer à l’action ? N’hésitez pas à nous les faire connaître en les partageant dans les commentaires. Cet article 172 citations motivantes pour passer à l’action est apparu en premier sur Des livres pour changer de vie.
January 28 2021, 5:00pm
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Le talent code
Résumé de "Le talent code" de Daniel Coyle : Dans cet ouvrage, Daniel Coyle considère le talent comme le résultat de la pratique approfondie, un apprentissage au long cours, répétitif, ciblé, encadré et encouragé ; ce processus favorise le développement de la myéline, la “matière blanche” qui va renforcer les connexions au sein du cerveau et ainsi augmenter les chances de réussite. Par Daniel Coyle, 2020, 222 pages. Titre original : "The Talent Code". Chronique et résumé de "Le talent code - On ne naît pas talentueux, on le devient" de Daniel Coyle Introduction
La fille qui fit l’équivalent d’un mois de progrès en six minutes
Dans cette introduction, Daniel Coyle s’intéresse aux “foyers de talent”. Pour mieux comprendre comment plusieurs talents apparaissent au même endroit malgré des conditions plutôt défavorables, il prend le cas de Clarissa, une jeune clarinettiste sans vrai talent. Dans une vidéo, la jeune fille déchiffre une partition inconnue. En se focalisant sur ses fautes, elle mémorise les nouvelles notes, les joue dans sa tête avant d’essayer à nouveau sur son instrument. D’après McPherson, psychologue de la musique en charge du test, Clarissa "assemble les pièces une par une, en zoomant et en dézoomant constamment pour passer petit à petit au niveau supérieur". Ce qui frappe d’emblée les observateurs de cette vidéo, c’est le processus de construction qui se joue dans le travail de cette partition. Clarissa vit chaque note intensément, tandis que sur un morceau qu’elle connait, elle ne va pas mobiliser son cœur et jouer bien plus “basiquement”. Selon David Coyle, les foyers de talents "se servent d’un mécanisme neurologique grâce auquel certains schémas de pratique ciblée permettent d’acquérir des compétences. Sans s’en rendre compte, ils pénètrent dans une zone d’apprentissage accéléré. Même si elle ne peut être mise en bouteille, celle-ci reste néanmoins accessible à ceux qui savent comment s’y prendre. Bref, ils ont décrypté le code du talent".
Qu'est-ce que le code du talent ?
L’auteur du livre "Le talent code" explique alors ce qu’est ce “code du talent” et le rôle de la myéline, un isolant neuronal. "Toutes les aptitudes humaines [...] sont créées par des chaînes de fibres nerveuses acheminant de minuscules impulsions électriques – c’est-à-dire un signal qui parcourt un circuit. La myéline a pour rôle vital d’envelopper ces fibres nerveuses, à la manière de la gaine en caoutchouc qui enveloppe un fil de cuivre, ce qui permet d’éviter les déperditions d’impulsions électriques, et de rendre le signal à la fois plus fort et plus rapide. Lorsque nous activons nos circuits correctement – en nous entraînant à faire le bon mouvement de la batte ou à jouer correctement une note –, la myéline réagit en enveloppant des couches d’isolant autour de ce circuit neuronal. Chaque nouvelle couche correspond à une amélioration de la compétence et de la vitesse. Plus la myéline devient épaisse, mieux elle est isolée, et plus nos mouvements et nos pensées deviennent rapides et précis." C’est pourquoi la pratique régulière permet de renforcer les compétences grâce au développement de la myéline. Ce “mécanisme cellulaire” est universel et adaptatif.
Les trois éléments de base du code talent
Ce livre se divise en trois parties :
La pratique approfondie, Le déclenchement, Les grands coaches.
Ces trois éléments constituent la base du code du talent : "Chaque élément peut être pris isolément, mais la convergence des trois est essentielle pour la création d’aptitudes. Si vous en retirez un, le processus sera ralenti. Combinez-les, ne serait-ce que pour six minutes, et les choses commenceront à changer." PARTIE 1 - PRATIQUE APPROFONDIE Chapitre 1 : Le point de bascule 1.1 - Les Harvard en grillage à poules L’expression qui titre cette première partie du chapitre 1 définit les neufs foyers de talent visités par Daniel Coyle, ces “impossibilités statistiques” comme il les appelle. Lors de son voyage, il a découvert une arythmie dans les comportements de ses acteurs : parfois rapides et couronnés de succès, parfois lents et remplis d’échecs. En prenant l’exemple d’un jeune footballeur et d’une chanteuse, Daniel Coyle montre comment les foyers de talent utilisent l’échec pour progresser : à chaque fois que ça ne fonctionne pas, ils analysent et répètent le mouvement ou la note. Pour accélérer l’apprentissage, l’auteur préconise la pratique approfondie. Pour expliquer celle-ci, il propose un petit exercice de mémoire visuelle : deux colonnes proposent différentes paires de mots et dans la seconde colonne, plusieurs mots ont une lettre manquante. En général, les gens retiennent beaucoup plus ces derniers. "Lorsque vous êtes tombé sur les mots à trou, il s’est produit quelque chose d’imperceptible et de profond" nous dit l'auteur. Il explique alors que nous :
Nous sommes arrêté. Avons "brièvement buté sur les mots" et avons réfléchi. Avons "lutté durant une microseconde, laquelle a fait toute la différence". Ne nous sommes "pas entraîné davantage en parcourant la colonne B". En réalité, nous avons pratiqué de façon plus approfondie.
Nous pouvons résumer tout cela ainsi : à chaque fois que vous entreprenez quelque chose de nouveau, vous faites automatiquement des erreurs. Celles-ci permettent d’apprendre et de corriger vos actions pour ensuite maîtriser parfaitement vos postures ou vos actions. Daniel Coyle évoque à ce stade les recherches de Robert Bjork sur l’importance de la pratique plutôt que de l’apprentissage. Selon Bjork, notre mémoire est une structure vivante. Au lieu de la comparer à un magnétophone, nous devrions la comparer à un échafaudage ayant des capacités quasi-illimitées : "Plus nous générons d’impulsions en rencontrant et en surmontant des difficultés, plus nous agrandissons notre échafaudage. Plus notre échafaudage s’agrandit, plus nous apprenons vite" affirme Bjork. L’idée est la suivante : la récurrence des apprentissages, aussi petits soient-ils, donne de la force à vos compétences. C’est cette répétition qui donne des résultats durables. 1.2 - L’étrange appareil d’Edwin Link Edwin Link est l’inventeur du premier simulateur de vol, le “Link Aviation Trainer”, en 1927. Passionné d’aviation et frustré de n’avoir pas pu toucher les commandes lors de sa première leçon d’aviation, il se sert de ses compétences en bricolage pour fabriquer une machine pour apprendre à voler. Si à sa sortie le simulateur n’a pas rencontré le succès escompté, dans les années 30, après la mort de nombreux pilotes, la machine de Link s’est avérée comme LA solution qu’il manquait jusque-là. Cette machine dont l’utilité n’est plus à démontrer aujourd’hui montre le rôle fondamental de l’apprentissage par l’essai, par la pratique approfondie et répétée. 1.3 - L’arme secrète du Brésil Simon Clifford, un entraîneur de foot britannique, s’est rendu au Brésil pour révéler “le secret” du succès de ce pays au foot. Au-delà d'entraînements plus soutenus, il a surtout découvert le futsal, une version “miniature” du foot traditionnel avec seulement cinq à six joueurs par équipe et un terrain de la taille d’un terrain de basket.
Le futsal implique donc une autre technique, d’autres apprentissages qui sont d’ailleurs multipliés par un contact avec la balle bien plus fréquent qu’au foot classique. Ainsi, le futsal est le simulateur de vol du foot. "Le futsal comprime les compétences essentielles du football à l’intérieur d’une petite boîte ; il place les joueurs à l’intérieur de la zone de pratique approfondie dans laquelle ils commettent et corrigent leurs erreurs, générant en permanence des solutions à des problèmes concrets. Les joueurs, qui passent 600 % de temps supplémentaire au contact du ballon, apprennent beaucoup plus vite – sans s’en rendre compte – qu’ils ne le feraient sur un vaste terrain extérieur." Chapitre 2 : La cellule de pratique approfondie 2.1 - Le haut débit naturel
"L'histoire de la compétence et du talent est celle de la myéline"
Selon Daniel Coyle, la pratique approfondie permet d'accélérer l’apprentissage par dix, grâce à la myéline. En fait, chaque geste, pensée et émotion humaine crée un signal électrique à travers une chaîne de neurones, "un circuit de fibres nerveuses". La myéline, qui est l’isolant enveloppant ces fibres nerveuses, augmente la force de ce signal, sa vitesse et sa précision. Dès lors, "plus la myéline optimise ce circuit, et plus nos mouvements et nos pensées deviennent forts, rapides et fluides". En somme : "La compétence est le gainage isolant de myéline qui enveloppe les circuits neurologiques, qui se développent en fonction de certains signaux. L’histoire de la compétence et du talent est celle de la myéline." La myéline est activée par l’échec qui stimule les circuits neurologiques. C’est pourquoi, plus on met de cœur à ce que nous entreprenons, plus le talent sera révélé intensément.
L'automaticité de nos compétences
Pour bien comprendre le rôle de la myéline, l’auteur du livre "Le talent code" rappelle que nos actions dépendent de messages électriques échangés via des circuits. Ces circuits, ce sont les neurones, connectés entre eux par les synapses. Daniel Coyle compare ce fonctionnement en système à une guirlande de Noël qui s’illumine à certains endroits. Nos mouvements sont donc commandés par ces circuits. Ainsi, plus ce circuit est entraîné, plus il donnera de bons résultats : "Plus nous développons un circuit de compétence, moins nous avons conscience de l’utiliser. Nous avons été conçus pour automatiser nos compétences, pour les stocker dans notre inconscient. Ce processus, qui s’appelle l’automaticité, existe pour des raisons liées à l’évolution." C’est pour cette raison que les compétences maîtrisées semblent innées. "Ces deux points de vue – les compétences en tant que circuits cérébraux et l’automaticité – créent une combinaison paradoxale : nous construisons en permanence de vastes circuits compliqués et nous oublions simultanément que nous les construisons."
Le rôle de la myéline dans la plasticité cérébrale
Les chercheurs se sont focalisés pendant très longtemps sur les neurones, mais la myéline participe tout autant à la plasticité cérébrale. En effet, celle que l’on appelle “substance blanche” augmente en même proportion que les synapses lorsqu’elle est stimulée. "Le rôle de la myéline est secondaire, mais il est important : dans la vaste métropole du cerveau, la myéline transforme les ruelles étroites en grandes autoroutes ultrarapides. La circulation neuronale, qui se déroulait auparavant à 3 km/h, peut, avec l’aide de la myéline, être accélérée jusqu’à 300 km/h. La période réfractaire (délai d’attente requis entre deux signaux) diminue par un facteur de 30. L’augmentation de la vitesse et la diminution de la période réfractaire multiplient par 3 000 les capacités de traitement globales des informations – c’est bien du haut débit." La myéline agit également comme un agent régulateur des signaux pour qu’ils tombent au moment parfait : on parle de “myélinisation”. Daniel Coyle résume l’ensemble des recherches des dernières années ainsi : "L’activation des nerfs développe la myéline, la myéline régule la vitesse des impulsions, et la vitesse des impulsions entraîne la compétence. La myéline ne rend pas les synapses moins importantes [...] mais [elle] joue un rôle considérable dans la façon dont l’apprentissage se manifeste."
Les compétences : un muscle à travailler sans relâche
À l’image de l’installation d’un réseau haut débit, la pratique approfondie est un processus lent. Celui-ci, par le phénomène de réitération, permet d’enrichir les circuits et donc améliorer les compétences. "Les efforts ne sont pas facultatifs – c’est une nécessité neurologique : pour que votre circuit de compétence puisse être déclenché de façon optimale, vous devez le déclencher de façon sous-optimale ; vous devez commettre des erreurs et vous pencher sur ces erreurs ; vous devez former lentement vos circuits. Et vous devez aussi continuer à déclencher ce circuit – c’est-à-dire à pratiquer – pour que la myéline continue à fonctionner correctement. Après tout, la myéline est un tissu vivant." Ainsi, la découverte du rôle de la myéline dans la pratique approfondie permet d’envisager les compétences comme un muscle à travailler sans relâche, en commençant le plus tôt possible. 2.2 - La grande aventure d’Anders Ericsson Ericsson, chercheur en psychologie, a étudié la mémoire à court terme : considérée jusque là comme une donnée fixe et limitée, il a prouvé qu’elle était améliorable sans cesse. La vision d’Ericsson a ensuite été d’appliquer cette découverte au reste de la mémoire et donc, aux compétences. Pour ce faire, il s’est intéressé à la pratique d'innombrables activités, dans des domaines tout aussi variés (médecine, sport, police, etc.). Il a ainsi pu définir ce qu’était l’expertise : "Toute expertise dans un domaine est le résultat d’environ dix mille heures de pratique approfondie. Ericsson parle de "pratique délibérée", qu’il définit comme un travail sur la technique, la recherche constante de commentaires et une détermination sans faille à combler ses faiblesses." Daniel Coyle précise au lecteur qu’Ericsson ne parle pas de "pratique approfondie" mais de "pratique délibérée" puisqu’il ne se réfère pas à la myéline, mais à des observations de l’état mental d’un sujet, en tant que psychologue. Pour autant, les deux expressions désignent sensiblement la même notion. Ericsson est aussi à l’origine de la “règle des dix ans”. Cette dernière stipule qu'il faut dix ans d’entraînement, de pratique approfondie et engagée pour atteindre le niveau d’expert. Cette approche questionne cependant les aptitudes des génies, comme Mozart : "Les études suggèrent que la véritable expertise de ces génies réside dans leur capacité à pratiquer de façon approfondie et obsessionnelle, même s’ils ne donnent pas vraiment l’impression de s’entraîner." Chapitre 3 : Les Brontë, les Z-boys et la renaissance italienne 3.1 - Les filles venues de nulle part Daniel Coyle revient ici sur les histoires dans lesquelles un enfant miraculeusement talentueux agit. Parmi elles, l’histoire des sœurs Brontë : trois jeunes filles, orphelines de mère, ont écrit ce qui est aujourd’hui reconnu comme de grandes œuvres de la littérature anglaise, avant de mourir très jeunes. Peu d’informations ont été recueillies sur ces faits, jusqu’à ce que l’historienne Julie Barker se penche dessus. Elle va montrer que leur talent n’était pas inné, ni guidé par un destin particulier, grâce notamment à la découverte de manuscrits de très mauvaise qualité ou plagiés. "Leur écriture de jeunesse était une pratique approfondie collaborative grâce à laquelle elles développèrent leurs muscles narratifs." 3.2 - La myéline des skateurs Les Z-boys, en Californie, ont transformé la pratique du skate-board en y apposant certains codes du surf qu’ils maîtrisaient par ailleurs. Ils ont aussi commencé à s’entraîner dans des piscines vides, développant de nouvelles compétences. "Du point de vue de la pratique approfondie, la piscine vide crée un monde qui n’est pas très différent de celui des petits livres des sœurs Brontë ou des terrains de futsal brésiliens. Les circuits sont activés et renforcés. Des erreurs sont commises et corrigées. La myéline se développe. Le talent s’épanouit. L’habileté est l’isolant qui gaine les circuits neuronaux et grandit en fonction de certains signaux." 3.3 - Le système Michel-Ange Ici, l’auteur de l’ouvrage "Le talent code" reprend la question posée par le statisticien Banks sur la production “massive” de talents à des périodes ou dans des régions données. La ville de Florence en est l’exemple avec ses nombreux artistes mondialement reconnus pour leurs œuvres. Daniel Coyle rappelle que les guildes sont nées à Florence et que leur rôle était d’encourager le talent des jeunes garçons. Cet apprentissage pratique, auprès de “maîtres”, leur permettait de mettre en action leurs compétences et de les améliorer au quotidien. Ces guildes ont aussi favorisé le réseautage, en créant une “chaîne de mentors” reliant De Vinci à Donatello et à Michel-Ange pour ne citer que les plus connus. Entourés des plus grands, les garçonnets étaient voués à l’excellence. "Ils prirent tous part à la plus grande œuvre d’art que chacun puisse construire : l’architecture de leur propre talent." 3.4 - Monsieur Myéline
Daniel Coyle présente George Bartzokis, professeur de neurologie, comme “Monsieur Myéline”. En effet, ce chercheur explique notamment que la sagesse des aînés est liée à la myéline, que les singes ne parlent pas car ils possèdent 20 % de myéline en moins par rapport aux humains, que les chevaux marchent dès la naissance contrairement aux bébés car leurs muscles sont déjà myélinisés, etc. Tout ceci remet en cause la vision darwinienne selon laquelle les compétences et le talent seraient un mélange d’inné et d’acquis, dans lesquelles le destin vient parfois mettre son grain de sel pour déterminer un individu supérieur, un “génie”. Pour repenser les théories de Darwin sur les gènes et le rôle de l’environnement, l’auteur de "Le talent code" souligne que les gènes, ces “programmes neuronaux préchargés” fonctionnent parfaitement pour des actions concrètes, mais ils ont besoin de la myéline pour se coopter et nous permettre d’acquérir des compétences supérieures par les processus précédemment décrits. "Ce système est flexible, réactif et économique, parce qu’il donne à tous les êtres humains le potentiel inné d’acquérir des compétences selon leurs besoins. [...] Nous exerçons un contrôle relativement important sur les compétences que nous développons et nous avons tous plus de potentiel que nous ne le croyons." Chapitre 4 : Les trois règles de la pratique approfondie 4.1 - Adrian de Groot et l’EMA L'auteur du livre "Le talent code" conceptualise “l’Effet Mince Alors”, l’EMA : "Cette exclamation désigne un mélange détonant d’incrédulité, d’admiration et d’envie (pas obligatoirement dans cet ordre) que nous ressentons quand le talent apparaît soudain comme venu de nulle part. [...] L’EMA est le sentiment éprouvé en voyant le talent s’épanouir chez des personnes que l’on pensait être comme vous et moi." Grâce à ses observations au cœur de foyers de talent, il a pu montrer que ce phénomène n’existait que du côté de l’observateur : l’apprenti, lui, n’y prête pas attention et cette non-réaction fait totalement partie du processus de développement des compétences. Daniel Coyle présente ici les travaux de Adrian de Groot : en analysant la pratique des échecs entre des novices et des experts, il a démontré que les experts utilisent une stratégie “en tableaux”, c’est-à-dire qu’ils mémorisent les pièces selon leur disposition, mais si celle-ci change, ils perdent tous leurs repères. Ce fonctionnement en structure s’appelle “la segmentation”. L’auteur prend l’exemple de deux phrases pour expliquer ce concept : la première “nous avons escaladé l'Everest un mardi matin”, et la seconde, qui comporte exactement les mêmes lettres mais dans un ordre quasi illisible. Les lettres - sortes de mini segments - de la première version forment des mots, des segments moyens, qui vont ensuite former un segment plus gros (une proposition, une phrase...). La segmentation fonctionne sur le principe des poupées russes.
L'usage de la segmentation dans l’étude des compétences est pertinent. Il permet, en effet, de percevoir celles-ci comme le résultat d’un processus d’accumulation de circuits électriques façonnés avec la myéline. Finalement, chacune de nos actions sont segmentées, que l’on en soit conscient ou non : c’est la répétition, acquise via une pratique approfondie, qui permet de leur rendre un semblant de naturel, d’inné. 4.2 - Règle n°1 : Morcelez Daniel Coyle compare la pratique approfondie à une pièce sombre dans laquelle vous devez apprendre à vous déplacer : malgré les échecs, les tâtonnements, vous construisez peu à peu une "carte mentale". "La plupart d’entre nous appliquent cette pratique dans une certaine mesure et de façon réflexe. L’instinct qui nous pousse à ralentir et à décomposer les compétences en composants est universel." Acquérir des compétences ne se fait pas en un jour, c’est pourquoi il est important de mentaliser chaque étape. Daniel Coyle a relevé trois dimensions de la segmentation au sein des foyers de talent :
Les apprentis perçoivent d’abord la tâche comme un tout, le “mégacircuit” ; Puis ils la divisent en segments minuscules ; Enfin, ils utilisent des tempos différents (accéléré ou ralenti) pour découvrir la tâche sous tous ses angles.
Ces trois dimensions nous amènent alors à :
Absorber l’ensemble
"Cela consiste à passer du temps à observer ou à écouter la compétence désirée – la chanson, le mouvement, le swing – comme une seule entité cohérente." Au-delà de l’observation, Daniel Coyle parle même "d’absorber" l’image : cela permet de mieux reproduire par la suite le mouvement ou la tâche.
Décomposer en segments
Daniel Coyle développe ici l’exemple de l’école de musique de Meadowmount au sein de laquelle la vitesse d’apprentissage serait 500 % plus rapide que dans toute autre école. Ceci s’explique par l’usage d’un apprentissage segmenté. Pour ce faire, toutes les partitions sont découpées en mini-segments qu’ils tirent au sort pour les travailler. "L’objectif est toujours le même : décomposer une compétence en éléments constitutifs (circuits), qui sont ensuite mémorisés individuellement, puis les relier progressivement ensemble dans des groupes (nouveaux circuits interconnectés)."
Ralentir
L’auteur du livre "Le talent code" invite à ralentir l’apprentissage pour deux raisons principales liées à la myéline :
Un rythme lent permet de se concentrer sur les erreurs et les imprécisions ; La lenteur favorise le développement d'une capacité très importante chez le pratiquant : celle de percevoir le fonctionnement des rouages internes de la compétence que sont la forme et le rythme.
Daniel Coyle présente également la théorie de l’autorégulation étudiée par Zimmerman. Selon cette théorie, les gens peuvent travailler eux-mêmes leurs propres compétences après qu'ils les aient analysées de façon approfondie. Selon les deux chercheurs, les meilleurs éléments dans tous les domaines ont développé, au-delà de la simple aptitude, "une compréhension conceptuelle détaillée qui leur permet de contrôler et d’adapter leur performance, de corriger les problèmes et d’ajuster leurs circuits aux nouvelles situations. Ils segmentent et assemblent ces segments en un langage de compétence privé." 4.3 - Règle n°2 : Répétez Comme Daniel Coyle l’a expliqué depuis le début de l’ouvrage "Le talent code", la myéline et ses circuits n’existent que par la répétition. Cette répétition donne l’impulsion de l’action. "Y consacrer plus de temps est efficace – mais seulement si vous veillez à rester toujours au point de bascule de vos capacités, en bâtissant attentivement et en renforçant vos circuits." 4.4 - Règle n°3 : Apprenez à ressentir Si le développement de la myéline à proprement parler est imperceptible, Daniel Coyle souligne l’importance de la concentration et de la pleine conscience lors des entraînements : chaque élément, même minime, peut être la signification d’une progression sensible. Il a d’ailleurs relevé plusieurs termes pour qualifier cela : “alerte”, “focus”, “erreur”, “en éveil”, “fatigant”, etc. Tout ceci fait référence au processus qui mènera les pratiquants à leur objectif, au prix d’efforts, d’échecs, et de répétitions. "La pratique approfondie n’est pas seulement une question d’efforts ; cela consiste à rechercher des efforts particuliers qui impliquent un cycle d’actions distinctes." L’auteur de "Le talent code" décrit ce cycle selon des étapes clés :
Choisir un objectif, Chercher à l’atteindre, Évaluer le fossé entre l’objectif et vos capacités à l’atteindre, Retourner à l’étape 1.
Pour résumer ce processus, il fait appel à l’image d’un bébé apprenant à marcher : l’exercice est périlleux, long et pas toujours agréable, pourtant c’est au prix de cet effort et de cet état d’instabilité que la compétence de la marche s’acquiert progressivement (développant ainsi la myéline). PARTIE 2 - DÉCLENCHEMENT
Chapitre 5 : Les déclencheurs primaires 5.1 - “Si elle peut y arriver, alors moi aussi” Pour introduire cette nouvelle partie, Daniel Coyle rappelle que la motivation est un élément très important dans le code du talent. Il définit le “déclenchement”, à l’origine même de cette motivation : "Le déclenchement et la pratique approfondie œuvrent ensemble pour produire des aptitudes, exactement de la même façon qu’un réservoir de carburant est associé à un moteur pour faire avancer une voiture. Le déclenchement fournit l’énergie, tandis que la pratique approfondie traduit progressivement cette énergie en progrès, c’est-à-dire en gaines de myéline." Pour comprendre les origines de la motivation, il ne suffit pas de l’associer à la passion. À travers plusieurs exemples, Daniel Coyle montre que le déclenchement a lieu une fois que nous admettons que l’objectif est réel et envisageable : il parle “d’éveil”, “d’éclairs d’images et d’émotions”. Finalement, c’est en s’inspirant d’autres réussites, d’autres talents que la passion peut naître, ceci amenant l’auteur du livre "Le talent code" à l’envisager comme le résultat d’un processus à la fois interne et externe. 5.2 - Une idée petite, mais musclée Daniel Coyle revient ici sur l’étude de McPherson. L’exemple de la clarinettiste développé précédemment en est tiré. Il explique que, dans celle-ci, le chercheur a demandé aux enfants observés combien de temps ils envisageaient de jouer de l’instrument qu’ils apprenaient alors au sein de l’école de musique. Puis, qu’il a ensuite comparé ces réponses à la durée de pratique hebdomadaire. Il s’avère que la réussite est 400 % meilleure chez ceux qui déclarent vouloir jouer de l’instrument toute leur vie, même s’ils pratiquent bien moins de temps par semaine. McPherson justifie cela par “l’effet boule de neige” : "C’est une question de perception de soi. À un âge précoce, ils ont cristallisé une expérience qui a fait naître cette idée qui dit “Je suis musicien”. Cette idée produit un effet boule de neige." L’idée de perception de soi est décisive : l’élève se projette, c’est peut-être l’une des clés de la motivation. Que ce soit la projection à travers un(e) champion(ne), le désir de réussite ou un “coup de foudre”, l’élément déclencheur est lié aux émotions et c’est cela qui va ensuite générer une pratique approfondie. "Ce qui déclencha le progrès n’était pas une aptitude innée ou un gène. C’était une petite idée, éphémère, mais puissante : une vision de leur soi futur idéal, laquelle orientait, énergisait et accélérait le progrès et dont les origines se trouvaient dans le monde extérieur." 5.4 - Appuyer sur la gâchette Puisqu’il est question d’émotions, le déclenchement n’a rien de rationnel. C’est ce qui explique l’acceptation des différents stades - dont l’échec - pour atteindre l’objectif final, pourtant incertain au départ. Grâce aux différents exemples qu’il a utilisés précédemment (sportifs, musiciens…), Daniel Coyle évoque désormais l’aspect social du déclenchement, en rapport avec l’identité et les groupes, avec "l’appartenance future". Cette idée permet de justifier la force de la motivation, bien qu’elle soit inconsciente. Cohen et Watson, quant à eux, s’intéressent au déclenchement comme un “interrupteur ultra-sensible”. Un déclencheur dit primaire qui explique la motivation comme une réponse à un besoin naturel : de sécurité, de reconnaissance, etc. Daniel Coyle résume cela en stipulant que : "le talent nécessite de la pratique approfondie ; la pratique approfondie exige de grandes quantités d’énergie ; les déclencheurs primaires émettent de grandes décharges d’énergie." L’auteur de l’ouvrage "Le talent code" développe ici une autre recherche qu’il a menée. Il a observé que les derniers des fratries avaient plus de chances d’être meilleurs, en sprint dans ce cas précis, que les aînés. Il explique cela par le besoin primaire de “se dépêcher” quand on est le plus petit et donc la mise en place de stratégies pour évoluer. 5.5 - C’est mon jour de chance À ce stade de l’ouvrage "Le talent code", Daniel Coyle prend l’exemple de trois écoles de musique qui ont ouvert dans des quartiers pauvres de Harlem et de Brooklyn. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce n’est pas celle avec le plus de moyens qui obtient les meilleurs résultats. Les deux autres ont eu recours à un tirage au sort pour établir la liste des élèves. Et c’est justement dans cela que toute la réussite future tient : les enfants ont gagné quelque chose, cette victoire va devenir le déclencheur de leur motivation. Daniel Coyle parle de "déclencheur primaire de la rareté des ressources et de l’appartenance". Il revient également sur un passage de Tom Sawyer qu’il a cité précédemment : dans cet extrait, le personnage principal refuse une invitation prétextant la peinture d’une barrière ; or, il fait ceci d’une manière à susciter la jalousie de son petit camarade. Grâce à des déclencheurs primaires (comme l’exclusivité ou la notion de talent) combinés, Ben va abandonner ses plans pour aider Tom Sawyer. Chapitre 6 : L’expérience de Curaçao 6.1 - Le séisme Pour commencer ce sixième chapitre, Daniel Coyle prend l’exemple d’une compétition qui reproduit, entre équipes, le combat de David contre Goliath et qui a lieu en Pennsylvanie. Une équipe va alors se démarquer : celle de Curaçao, petite île des Caraïbes, surnommée “la petite île capable de tout”. Bien qu’ils ne soient pas les plus musclés, ni les mieux équipés en termes d’infrastructures, leur talent était indéniable. Ce foyer de talent est né suite à un match au Yankee Stadium. Un joueur de Curaçao va changer le cours du match. Cette figure locale devient le facteur déclencheur. Il va ainsi entraîner de plus en plus de jeunes à s’inscrire à la Little League. L’exemple de Curaçao est d’autant plus intéressant qu’une île voisine partageant la même culture, les mêmes racines et le même attrait pour le baseball ne s’est pas transformée en foyer de talent. Comme le mentionne l’auteur de "Le talent code" : Curaçao "trouva le moyen de faire une chose très importante, mais complexe : entretenir la flamme de la motivation."
6.2 - L’effet "chapelle Sixtine" À ce stade de son ouvrage, Daniel Coyle questionne le déclenchement. En effet, il ne suffit pas de la mise en avant d’un champion pour garantir le développement d’un foyer de talent. L’explication réside en fait dans la présence de plusieurs facteurs de déclenchement primaires. "Ils [les foyers de talent] contiennent des collections complexes de signaux – des personnes, des images et des idées – qui entretiennent la flamme pendant les semaines, les mois et les années que requiert le développement de la compétence. Les foyers de talent sont aux déclencheurs primaires ce que Las Vegas est aux enseignes néon : ils envoient les types de signaux qui entretiennent la flamme de la motivation." Il développe alors l’exemple de la petite île de Curaçao : l’engagement du fondateur de la ligue, l’omniprésence des recruteurs, le soutien des parents, les références aux anciens champions, les adolescents qui ont déjà joué à la LLWS et leurs récits d’expérience… L’objectif est ainsi omniprésent et renforce la volonté d’appartenir à “tout cela”. D’où la métaphore de la chapelle Sixtine : "Vous avez sous vos yeux la preuve que le paradis existe : tout ce qu’il vous reste à faire, c’est d’ouvrir les yeux." Pour revenir sur les facteurs de déclenchement, Daniel Coyle met en exergue la temporalité des déclencheurs : les champions des îles jumelles n’ont pas eu le même parcours (l’un a brillé par son talent, tandis que l’autre a eu sa réputation écornée par des faits de violence et d’alcoolisme). C'est peut-être ce qui explique que les déclenchements n’ont pas perduré dans le temps sur l’une des deux îles. 6.3 - Le langage du déclenchement Daniel Coyle s’intéresse ici aux mots. Il reprend l’exemple des Z-boys, les skateurs prodiges, à propos de leur parcours. Pour ce faire, il narre le récit de leur “coach”, Engblom : ce dernier explique qu’il n’a pas fait grand chose sur le plan technique, mais qu’il a toujours eu la même façon de les encourager. En effet, c’est à travers de petites phrases qui peuvent sembler anodines qu’il les a poussés au sommet. "En fin de compte, l’acquisition de compétence, c’est la prise de confiance. D’abord, ils doivent la gagner, puis ils l’ont. Et une fois que ça s’allume, ça reste assez bien allumé." Ces mots, qui poussent au défi ou au dépassement de soi, sont des déclencheurs. L’auteur de l'ouvrage "Le talent code" cite à présent les travaux du docteur Carol Dweck sur la relation entre communication verbale positive et motivation. Il évoque l’expérience basée sur la fable "La Princesse aux petits pois" : en félicitant le groupe d’élèves de deux manières différentes (une phrase basée sur le travail accompli, et une autre sur l’intelligence), la chercheuse a obtenu des résultats très différents, confirmant sa théorie sur le rôle des mots comme déclenchement. Le langage produit un “tilt” ou un “bing” qui allume un champ de possibles et renforce la motivation. C’est le “langage motivationnel”. Toutefois, il ne suffit pas de communiquer sur le positif, il faut prendre en compte l’ensemble du chemin à parcourir : "La motivation élevée n’est pas un langage déclencheur. Ce qui fonctionne, c’est précisément le contraire : le langage qui évoque l’effort, qui affirme la difficulté. [...] Le langage basé sur les efforts fonctionne parce qu’il s’adresse directement au cœur de l’expérience d’apprentissage ; il n’y a rien de plus efficace pour ce qui est du déclenchement." Chapitre 7 : Comment allumer un foyer de talent 7.1 - L’idée ridicule de Mike et Dave Daniel Coyle présente dans ce nouveau chapitre de l’ouvrage "Le Talent code" l’initiative de deux jeunes enseignants de Houston. Mike Feinberg et Dave Levin ont en effet créé le projet KIPP (Knowledge Is Power Program, Le savoir c’est le pouvoir), à savoir une méthode d’enseignement alternative. En s’inspirant des meilleures pratiques des autres, ils mirent en place leur propre système :
Cours plus longs ; Uniformes ; Récompenses ; Proximité et disponibilité des enseignants ; Etc.
Les débuts ont été compliqués, ils ont eu du mal à faire accepter leurs méthodes. Mais leur objectif était clair : amener plus d’enfants jusqu’aux portes de l’université. C’est en misant sur la rigueur du travail et l’implication des élèves (“Work hard, be nice”) que le programme KIPP a rencontré le succès. Aujourd’hui, de nombreuses écoles KIPP ont ouvert aux États-Unis. Il s’agit ainsi d’un autre modèle de déclenchement. 7.2 - Lever de rideau
Sentiment de fierté, félicitations en public et notion de mérite
Pour comprendre comment ce foyer de talent persiste dans le temps, sans événement ou personne marquante, Daniel Coyle décrit le fonctionnement millimétré de la rentrée scolaire dans les établissements KIPP. Tel un scénario, tout est écrit d’avance : rien n’est laissé au hasard. La réputation de ces écoles n’est plus à faire ! L’objectif d’une entrée à l’université suffit à allonger les listes d’attente et à entretenir le sentiment de fierté et de responsabilité d’être enfin admis. Chaque fait et geste au sein de l’école est soumis à une règle précise, intégrée, reproduite, corrigée et renforcée par le biais de félicitations et récompenses en public. La notion de mérite est aussi présente (par exemple, les classes n’ont pas de bureaux lors de la rentrée car les élèves n’ont encore rien fait).
Les 3 facteurs de déclenchement des établissements KIPP
"Beaucoup de gens pensent que vous n’y arriverez pas. [...] Mais, ici, à KIPP, nous croyons en vous. Si vous travaillez dur et si vous êtes gentils, vous irez à l’université et vous réussirez votre vie. Vous serez extraordinaires parce que, ici, nous travaillons très, très dur et ça vous rend intelligents. Vous commettrez des erreurs, vous prendrez la mauvaise voie. Nous aussi, ça nous arrive. Mais vous vous comporterez tous parfaitement. Parce que ici, à KIPP, tout se mérite. TOUT se mérite. Tout se MÉRITE." Ainsi, Daniel Coyle relève, dans le discours de rentrée de Madame Ali, trois facteurs de déclenchement :
L’appartenance à un collectif ; La force du collectif face à "un Nouveau Monde étrange et dangereux" ; La définition d’un objectif commun précis : l’entrée à l’université.
Cette association d’éléments, répétés à la moindre occasion de la vie scolaire, crée des signaux suffisants pour engager la motivation des élèves et déterminer un nouveau foyer de talent. "Feinberg aime à le répéter : "Tout est tout." Même si cela ressemble à un discours new age, il fait référence à l’insistance de KIPP sur la cohérence environnementale : tous les éléments de ce monde, que ce soient les bandes peintes au sol, le regard des enseignants ou l’orientation des classeurs tenus par les élèves, émettent des signaux clairs et constants d’appartenance et d’identité."
Le "bon comportement"
Aussi, les établissements KIPP insistent particulièrement sur le "bon comportement" : en cas d’écart à la règle ou de manque de respect, les cours sont interrompus pour aborder collectivement la faute. "KIPP a constaté que c’est la façon la plus efficace d’établir des priorités de groupe, d’identifier les erreurs et de bâtir les circuits comportementaux souhaités par KIPP" précise l'auteur. Cette méthode rappelle la pratique approfondie telle que Daniel Coyle l’aborde tout au long de cet ouvrage. Pour activer les circuits, la méthode KIPP utilise le signal de l’université : instillé dans tous les pans de la scolarité des élèves (lors des rendus d’examens jusqu’à l’organisation de visites au sein d’universités), il s’inscrit alors dans leurs esprits pour devenir un déclencheur suffisant dans les changements de comportements. Suite à la rencontre d’un élève de KIPP, Daniel Coyle amène à reconsidérer la notion de personnalité : "Je suis frappé par le fait que KIPP modifie la notion instinctive que nous avons de notre personnalité. Habituellement, nous considérons que la personnalité est profonde et immuable, que c’est une qualité innée qui coule vers l’extérieur en se manifestant au travers de notre comportement. KIPP montre que la personnalité est davantage une compétence – déclenchée par certains signaux et aiguisée par la pratique approfondie." Selon lui, l’ensemble de la méthode KIPP agit sur la myéline en impactant les circuits électriques, la motivation et les compétences. PARTIE 3 - GRANDS COACHES Chapitre 8 : Les révélateurs de talent
8.1 - L’ESP de Hans Jensen Pour introduire ce huitième chapitre du livre "Le talent code", Daniel Coyle évoque les évolutions des techniques de braquage de banque dans les années 20. Il cite Herman Lamm, "le baron" pour ses méthodes : "Lamm était capable de communiquer ses idées et de les traduire en exécution, sans heurt, d’une tâche extrêmement complexe. C’était un novateur qui enseignait la rigueur et l’exactitude. Sa maîtrise faisait des émules. Bref, le baron Lamm était un grand coach." L’auteur tente ainsi de définir ce qu’est un "grand coach":
Un comportement calme, en retrait ; Une grande expérience dans le domaine ; Un tempérament tourné vers la sagesse : observation et écoute comme moteurs ; Une attention particulière aux détails pour viser la perfection ; Une connaissance exacte de son interlocuteur qui permet des échanges ciblés, personnalisés.
Daniel Coyle prend désormais l’exemple de Hans Jensen, professeur de violoncelle à Meadowmount (foyer de talent évoqué plus tôt dans "Le talent code"). Outre son parcours musical à succès, l’auteur met ici en avant "l’ESP" de Jensen, à savoir "son aptitude à ressentir les besoins de l’élève et à produire instantanément le bon signal pour répondre à ses besoins". Sans même connaître ses étudiants, il ne faut à Jensen que quelques secondes pour adapter son attitude à leurs besoins : "Il ne leur disait pas seulement quoi faire : il devenait ce qu’ils devaient faire en leur communiquant l’objectif visé à grand renfort de gestes, d’intonations, de rythme, et à l’aide de son regard. Les signaux étaient ciblés, concis, inratables et précis." 8.2 - Le secret du magicien
La clarté et l'inscription mentale des informations
Daniel Coyle développe à présent l'exemple de John Wooden : cet entraîneur de basket de l’UCLA a fait l’objet d’une observation poussée par Ron Gallimore et Roland Tharp, psychologues de l’éducation. Wooden était considéré comme le meilleur des entraîneurs. Les deux chercheurs vont découvrir sa méthode de coaching en recensant 2 326 actes d’enseignement. Parmi eux :
6,9 % sont des "compliments" ; 6,6 % sont des expressions de mécontentement. 75 % sont purement informatifs : que doivent faire les basketteurs, comment et quand intensifier une activité. Et la façon d'enseigner la plus courante de Wooden s'appuie sur une démonstration en trois parties, où il montre :
La bonne façon de procéder, La mauvaise façon de faire, Puis à nouveau la bonne façon de faire.
Gallimore et Tharp soulignent ainsi que Wooden mise sur la clarté des explications et sur le fait qu’elles s’inscrivent mentalement. Pour autant, chaque entraînement est minutieusement préparé.
La préparation minutieuse des entraînements
"Comme l’écrivent Gallimore et Tharp, Wooden prenait des décisions “à la volée” à une cadence équivalente à celle de ses joueurs, en réaction aux détails de leurs actions. Pourtant, son enseignement n’était en aucun cas ad hoc. Jusqu’aux mots précis qu’il utilisait, sa préparation incluait des objectifs spécifiques à la fois pour l’équipe et pour chacun de ses membres." En sélectionnant le type d’informations à transmettre, en saisissant le bon moment et la bonne méthode pour le faire, Wooden développe les circuits mentaux de ses élèves. "Il morcelait son enseignement en utilisant ce qu’il appelait la "méthode globale" – il apprenait aux joueurs un déplacement complet, puis le décomposait pour travailler sur ses actions élémentaires. Il formulait des lois d’apprentissage (qui pourraient être renommées "lois de la myéline") : explication, démonstration, imitation, correction et répétition."
Répétition, automaticité et corrections des erreurs
Selon ce “grand coach”, c’est la répétition qui permet d’acquérir les compétences nécessaires à la réussite. Pour aller plus loin, il faut savoir avancer doucement et répéter jusqu’à atteindre l’automaticité. Une fois encore, l’ouvrage "Le talent code" met en lumière l’importance de la correction des imperfections dans l’apprentissage. 8.3 - Coach en amour Daniel Coyle s’interroge désormais sur le rôle des premiers enseignants ou coachs de grands talents : étaient-ils excellents ? Sont-ils à l’origine de la réussite de leurs élèves ? Il revient sur une étude menée par Benjamin Bloom de l’université de Chicago. Ce dernier a demandé à 120 personnes (musiciens, artistes, sportifs…) de classer leur premier instructeur : “très bon”, “supérieur à la moyenne” ou “moyen”. À l’obtention des résultats, il apparaît clairement que la renommée future des élèves ne dépend pas d’un enseignant “très bon” dès le début de leur apprentissage. En décortiquant ce classement, Daniel Coyle réalise que les catégories basées sur le degré de “professionnalisation” de l’enseignant (formation complète, bonne formation, aucune formation) ne déterminent pas la réalité de la relation entre enseignant et élève. En réalité, les enseignants qui réussissent "misent sur le deuxième élément du code du talent : le déclenchement". Ces derniers "créent et entretiennent la motivation ; ils enseignent l’amour" indique l'auteur. Cette perception est d’autant plus importante qu’il s’agit de la première rencontre de l’élève avec la discipline. Si celle-ci est positive, l’élève s’impliquera davantage et cherchera à évoluer. Il s’agit donc d’un déclencheur émotionnel. "Ils réussissent parce que la construction des circuits de myéline nécessite à la fois la pratique approfondie et le déclenchement ; ils réussissent parce qu’ils sont des miroirs du code du talent." Chapitre 9 : Le circuit d’enseignement : un schéma de connexions 9.1 - Les quatre vertus des grands coaches "Au sens le plus littéral, les grands coaches sont le système de livraison des signaux qui alimentent et dirigent la croissance d’un circuit de compétence donné, lui donnant pour instruction claire de se déclencher ici et pas là. Le coaching est une longue conversation intime, une série de signaux et de réponses qui progressent vers un objectif commun." Les grands coaches sont capables de déceler les moindres brèches chez leurs élèves dans l’objectif de les accompagner à se surpasser. Ils corrigent les erreurs et titillent toujours leurs motivations. Daniel Coyle parle d’une combinaison de qualités, de “quatre vertus” pour maîtriser pleinement l’art du coaching.
La matrice, la première vertu
Le point commun des grands coaches est leur âge : Daniel Coyle reprend ici la notion d’expérience déjà abordée dans l’esquisse de leur profil type. "Gallimore utilise le mot "matrice" pour désigner la vaste grille de connaissances spécifiques aux tâches qui distinguent les meilleurs professeurs et leur permettent de réagir créativement et efficacement aux efforts d’un élève." Le lien entre expérience et myéline est donc essentiel pour déterminer un grand coach : "Des années de travail sont nécessaires pour myéliniser le circuit d’un grand coach, qui est un mystérieux amalgame de connaissances techniques, de stratégie, d’expérience et d’instinct aiguisé, prêt à être instantanément mis à contribution pour identifier et comprendre où en sont les élèves et où ils doivent aller." Finalement, être un grand coach représente la synthèse de ce que tous leurs élèves auront à produire au cours de leur parcours pour gagner le succès. Notamment, prendre conscience de ses erreurs et les travailler, inlassablement, pour atteindre l’excellence et la méthode d’apprentissage idéale. Daniel Coyle présente le parcours de Linda Septien, ancienne chanteuse d’opéra et désormais professeure de chant - capable de déceler les plus grandes stars actuelles.
Perceptivité, la deuxième vertu
Les “super coaches” possèdent tous une grande force : l’attention portée individuellement à chacun de leur élève. Mieux les connaître, c’est mieux les aider. "Ils écoutent à différents niveaux, dit Gallimore. Ils sont capables d’utiliser leurs mots et leurs comportements comme un instrument pour faire progresser l’élève."
Le réflexe GPS, la troisième vertu
La transmission des informations est décisive : elles doivent être courtes et impactantes pour être facilement et rapidement assimilables. "Elles sont communiquées d’une façon qui peut paraître clinique et urgente, comme si elles étaient émises par un GPS particulièrement convaincant naviguant dans un labyrinthe de rues." Le rôle du GPS, comme celui du coach, est de guider le plus efficacement possible. L’avantage du coach est de pouvoir souligner en temps réel ce qui ne va pas afin de l’améliorer immédiatement. L’adaptation des solutions dans l’instant T est d'ailleurs un autre un point commun aux grands coachs. "Si A ne fonctionne pas, ils essayent B et C ; si ça échoue aussi, ils passent le reste de l’alphabet en revue. Ce qui, de l’extérieur, ressemblait à une patiente répétition s’avérait, vu de près, une série de variations subtiles, correspondant chacune à un déclenchement distinct, créant chacune une combinaison d’erreurs et de solutions développant la myéline."
Honnêteté théâtrale, la quatrième vertu
En parlant "d’honnêteté théâtrale", l’auteur de l'ouvrage "Le talent code" explique le rôle, l’image qu’ont certains coaches. D’après lui, plus ils l’entretiennent, plus grand est l’impact. Qu’il s’agisse d’un style vestimentaire, d’une maîtrise parfaite de la rhétorique ou des jeux de comportements, les grands coaches usent de ces tactiques pour renforcer leur discours et ce, en fonction de leur interlocuteur. Cela marche d’autant mieux lorsqu’il s’agit de corriger des erreurs. 9.2 - Développement du circuit : en quoi l’enseignement du football est-il différent de l’enseignement du violon ? Daniel Coyle présente une étude de cas entre des coaches de football brésiliens et les professeurs Suzuki de violon. Leur différence la plus évidente est que les premiers ne parlent pas ou peu alors que les derniers parlent beaucoup. Il analyse les deux styles de coaching indépendamment l’un de l’autre. Il explique pourquoi les deux méthodes fonctionnent : "La réponse réside dans la nature des circuits de compétence que chaque technique tente de développer. Du point de vue de la myéline, les deux coaches semblent faire le contraire l’un de l’autre. En fait, ils font tous les deux exactement ce que devraient faire les bons coaches : aider le bon circuit à se déclencher aussi souvent que possible. La différence réside dans la forme des circuits que chacun essaye de développer." En d’autres termes, chaque compétence nécessite une forme d’apprentissage différente, les circuits sont donc différents. C’est pourquoi les méthodes des coaches varient. Aussi, les circuits ont des formes différentes selon le type de pratique : "Les compétences comme le football, l’écriture et la comédie sont des compétences à circuits flexibles : elles exigent que nous développions de vastes circuits à la manière d’une vigne vierge à parcourir pour surmonter un ensemble d’obstacles en constante évolution. Au contraire, jouer du violon ou au golf, faire de la gymnastique et du skate sont des compétences à circuits fixes, qui reposent essentiellement sur une base technique solide qui nous permet de recréer fidèlement les fondamentaux d’une performance idéale." Finalement, les grands coaches ont tous la capacité de mobiliser les bons circuits pour faire progresser leurs élèves. Peu importe la forme que ce coaching prend. Chapitre 10 : Tom Martinez et le pari à 60 millions de dollars
Savoir connecter : le premier pas d'une dynamique d'apprentissage réussie
L’auteur du livre "Le talent code" se concentre désormais sur la place du coach une fois que le talent est lancé. Il apparaît qu’il s’efface devant le succès de son élève. Daniel Coyle raconte l’histoire de Tom Martinez, appelé pour aider le club des Raiders (football américain) à choisir son futur joueur et par la même occasion, sauver la franchise du club. L’équipe hésite alors entre deux joueurs, l’un plus connu, Johnson, qui semble être le choix de la raison et le second, Russell, à l’avenir prometteur. Martinez a rencontré Russell pour mieux cerner ce joueur que personne ne connaissait vraiment. Il explique alors sa méthode : "Avec un nouveau gamin, c’est comme lorsque l’on rencontre une fille avec qui on aimerait bien sortir, dit Martinez. Tu la regardes dans les yeux et il se passe quelque chose, sous la surface. Quelque chose touche un nerf, quelque chose est transmis par le contact oculaire qui te dit de dire bonjour. C’est d’abord ce que je recherche chez un jeune, quelque chose qui emmènerait notre connexion potentiellement vers un autre endroit." La “connexion” dont parle Martinez, c’est sa manière d’apprendre de son élève, de nouer une relation de confiance. Celle-ci est le premier pas d’une dynamique d’apprentissage réussie.
Savoir adapter sa technique d'accompagnement : deuxième condition d'un coaching réussi
Daniel Coyle a également pu assister à une séance de coaching. Il observe alors que Martinez utilise différentes techniques pour décrire le mouvement à réaliser, en faisant appel à des métaphores. C’est pour lui une façon de marquer plus directement les esprits. "Soixante pour cent de ce que vous enseignez vaut pour tout le monde, continua-t-il. Reste à savoir comment appliquer ces 60 % à la personne. Si je vous coache, je me soucie de ce que vous pensez ou de votre façon de penser. Je veux vous apprendre à apprendre de la bonne façon." Après un rapide stage de 20 jours, Martinez a appuyé Russell auprès des Raiders qui le sélectionnèrent ensuite. "Les Raiders écoutèrent Martinez parce qu’il possède un talent rare et précieux. Il peut créer une connexion avec une personne qu’il n’a jamais vue, dans une atmosphère faite d’inconnues, d’argent et de méfiance. Il peut utiliser cette connexion pour trouver la vérité à propos d’une personne dont le talent n’est pas encore reconnu et que cet individu ignore peut-être lui-même." Pour clore son récit, Martinez raconte à Daniel Coyle qu’il a conseillé aux Raiders de maintenir un “mentor” auprès de Russell. Il souligne ainsi que le succès est bien souvent corrélé à un accompagnement adapté. Épilogue : Le monde de la myéline En conclusion de son ouvrage "Le talent code", Daniel Coyle propose un schéma du talent code que voici : [caption id="attachment_21873" align="aligncenter" width="576"] Schéma du talent code, extrait du livre "Le talent code"[/caption] Daniel Coyle revient ensuite sur les différents domaines de la vie pour y démontrer la prédominance de la myéline.
L’éducation
Daniel Coyle revient sur le débat qui a fait rage aux États-Unis à propos des méthodes d’apprentissage de la lecture et de l’écriture. Il montre, grâce au développement de l’ensemble de l’ouvrage, que la méthode globale et la méthode syllabique sont complémentaires. Elles mobilisent, chacune, des circuits différents. "Comprendre la myéline, c’est comprendre qu’il ne faudrait pas avoir à se battre pour une méthode d’apprentissage de la lecture. Les élèves des deux camps doivent réussir."
Le monde du travail
"Une entreprise est un groupe d’individus qui construisent et affûtent des circuits de compétence, exactement de la même façon que les joueurs de tennis du Spartak ou les violonistes de Meadowmount. Plus une entreprise embrasse les principes essentiels du déclenchement, de la pratique approfondie et du grand coaching, plus elle fabriquera de myéline et plus elle aura de succès." L’auteur de "Le talent code" prend ici l’exemple des usines Toyota : les employés peuvent apporter leurs propres modifications sur la chaîne de montage, ce qui agit comme une forme de pratique approfondie dans laquelle on corrige les erreurs pour viser l’excellence.
La psychologie
À propos du rôle de la myéline dans la psychologie, Daniel Coyle cite la Clinique de la timidité. "La clinique est bâtie autour de l’idée que les compétences sociales sont semblables à n’importe quelle compétence. Les fondateurs, Philip Zimbardo et Lynne Henderson, ont appelé leur concept le "social fitness training" – nous aurions pu l’appeler la "myélinisation par la pratique approfondie". La timidité serait due à un manque de "pratiques sociales". Le docteur Ellis a d’ailleurs mis en place la thérapie "cognitivo-comportementale" pour y remédier, en misant sur le passage à l’action. En répétant des choses qu’ils étaient jusque-là incapables de faire et grâce aux réajustements du thérapeute, les patients découvrent la timidité sous la forme d’une compétence à améliorer et non pas quelque chose d’inné et inchangeable. Il apparaît aussi que la myéline aurait un rôle à jouer dans la gestion des chocs post-traumatiques. Si on ne peut pas déconstruire les circuits, elle permet d’en établir de nouveaux qui permettent à l’individu de mieux vivre avec ces séquelles du passé.
Le vieillissement
Afin de ralentir les effets du vieillissement sur l’organisme, il est important de mobiliser ses différentes compétences et d’en acquérir de nouvelles. La myéline travaille tout au long de la vie. Et en construisant de nouveaux circuits, il semblerait que les “réserves cognitives” permettent de faire face plus longtemps à des maladies comme Alzheimer.
Devenir parent
"Carol Dweck, la psychologue spécialisée dans la motivation, se plaît à répéter que tous les meilleurs conseils que l’on puisse donner aux parents peuvent se résumer à deux règles simples : soyez attentif à ce qui intéresse vos enfants et félicitez-les pour leurs efforts." Daniel Coyle ajoute qu’il est aussi important d’expliquer à ses propres enfants le fonctionnement de la myéline. Selon lui, chaque gaine de myéline porte la trace d’un événement passé : qu'il s'agisse de l’indication d’un coach, du regard encourageant d’un parent, ou encore l'écoute d'un joli morceau de musique. "Dans les volutes de myéline réside l’histoire secrète d’une personne, le flot d’interactions et d’influences qui constitue la vie, les illuminations de Noël qui s’allument pour une raison quelconque." Conclusion de "Le talent code" de Daniel Coyle
Le message clé du livre
"On ne naît pas talentueux, on le devient". Cette phrase, qui est aussi le sous-titre du livre "Le talent code" résume parfaitement les propos de l'auteur. Ce dernier invite le lecteur à considérer le talent non plus comme un élément inné ou relevant du miracle, mais comme le fruit d’un apprentissage. Il explique, en effet, tout au long de l'ouvrage pourquoi le succès se trouve, en réalité, à la portée de tout un chacun, à condition de mener une pratique approfondie, dans laquelle les erreurs sont corrigées et l’évolution encouragée par un tiers. Tous ces facteurs, liés bien souvent à un déclencheur, permettent de développer la myéline au sein du cerveau, composant essentiel des progrès techniques. Cette dernière renforce en effet les compétences en fonctionnant comme un muscle que nous devons sans cesse entraîner.
Ce que le livre apporte au lecteur
"Le talent code" nous enseigne comment optimiser les apprentissages sous l'angle des neurosciences. Enseignants ou coachs, dans quelques domaines que ce soit, mais aussi apprenants ou parents comprennent alors le rôle fondamental de la myéline dans l'amélioration de nos compétences, le processus de développement de cette substance, tous ses tenants et aboutissants. C'est au lecteur ensuite de s'approprier ces connaissances pour agir plus efficacement dans la mise en place de méthodes d'apprentissage. Il pourra alors s'attacher à bien prendre en compte :
Le rôle majeur du déclencheur, des émotions et du langage sur la motivation ; La puissance de la pratique répétée et des erreurs réalisées puis corrigées.
Points forts :
Les cas pratiques : Daniel Coyle fait état de nombreuses de ses observations menées sur le terrain. Une diversité d'expériences : l’auteur s’attache à démontrer le fonctionnement de la myéline dans de nombreuses et diverses situations. La synthèse en fin d'ouvrage à propos de tous les domaines de la vie (travail, parentalité, etc.) qui sort de la pratique sportive et musicale principalement développée tout au long des chapitres et qui permet de saisir l’importance de la myéline dans notre existence.
Point faible :
Des explications parfois trop “techniques”, avec l’usage d’un vocabulaire propre à la neurologie.
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