La vidéo du duel aérien sera bientôt sur vos écrans. Restez branchés !
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February 13 2012, 11:17am
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Sébastien me défie en combat aérien ! Ma réponse…
Cliquez ici pour voir le défi lancé par Sébastien (Sébastien en parle vers la fin de la vidéo, après la 5ème minute). Et surtout, laissez-moi un commentaire pour m’encourager !
January 30 2012, 4:11pm
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L’histoire de la table géante, ou pourquoi vous ne devez pas avoir peur d’offrir un maximum de contenu sur votre blog ?
Article rédigé par Cédric VIMEUX, auteur du blog Virtuose Marketing. Cet article répond à deux questions que vous vous posez certainement : 1. Pourquoi les gens achèteraient-ils mon infoproduit alors qu’ils peuvent trouver toutes les informations qu’ils veulent, gratuitement, sur Internet ? 2. Quelle quantité d’informations gratuites puis-je offrir sur mon blog, et qu’est-ce que je ne dois pas offrir ? Pour connaitre la réponse à ces deux questions, vous devez avant tout vous imaginer ceci : La table de tous les mets Imaginez une table gigantesque. De 50 kilomètres de long. Sur cette table ? Toute la nourriture du monde. Toutes les viandes. Tous les poissons. Toutes les épices. Tous les mets. Tous les fruits. Tous les légumes. Et pour couronner le tout, c’est GRATUIT. Tout le monde peut se servir, et manger à sa faim. Génial, non ? Pas tant que ça, en fait… Regardez : Le problème, c’est que toute cette nourriture est mélangée. C’est à vous de parcourir les 50 kilomètres de table pour sélectionner ce que vous voulez manger. C’est à vous de chercher, de fouiner, et de courir dans tous les sens. Cette table est si grande… Vous voulez manger du riz cantonné et du poulet aux ananas ? Vous devez chercher le riz. Les légumes. Les oeufs. Le poulet. L’ananas. Les sauces. Et ce n’est pas tout… Vous devez aussi préparer votre plat vous-même. Le cuisiner de la bonne façon. Plus si génial que ça, pas vrai ? Imaginez maintenant… Des plats déjà préparés
À côté de la table gigantesque s’en trouve une autre, toute petite. Sur cette table ? Des plats déjà préparés. Dont votre fameux poulet aux ananas. Il est vendu 17 euros. Vous avez donc le choix :
Soit vous passez des heures et des heures à chercher sur l’immense table les ingrédients dont vous avez besoin pour votre poulet aux ananas. Et – si vous arrivez à tous les trouver – vous préparez vous-même votre plat… Soit vous déboursez 17 euros pour acheter le plat déjà préparé. Et vous pouvez vous régaler tout de suite.
Vous voyez où je veux en venir ? Cette table de 50 kilomètres de long, c’est Internet. Vous y trouvez gratuitement toutes les informations que vous voulez. Il vous faut juste prendre le temps de chercher. Beaucoup de temps, parfois. Et cela, sans jamais avoir la certitude de trouver… Et après ? Vous devez réorganiser toutes ces informations que vous avez trouvées, afin de les rendre "digestes". Maintenant, considérons les produits d’informations que vous pouvez acheter sur Internet. Que sont-ils ? Ce sont vos plats préparés. Ce sont des produits finis. Des méthodes. Elles contiennent toutes les informations dont vous avez besoin. Elles sont organisées. Et digestes. Tout le travail de recherche et de compilation est déjà fait. Vous pouvez les consommer maintenant. Le cas de votre blog Pour votre blog, c’est pareil. Vos lecteurs y trouvent énormément d’informations utiles. Mais elles sont dispersées un peu partout dans vos articles. Mélangées. Séquencées. Et parfois incomplètes… Votre blog est lui aussi semblable à cette table gigantesque. Vous pouvez tout y mettre. Toutes vos connaissances. Gratuitement. Et plus vous en mettez, plus la table grandit… Vos produits ? Ce sont les menus préparés. Ils répondent à un problème précis. Et donnent une solution concrète, organisée et complète pour le résoudre. Facilement et rapidement. La différence entre un produit que vous vendez et l’information gratuite que vous offrez sur votre blog est une simple question d’organisation. Sur votre blog, vous offrez des conseils gratuits et utiles. Vous partagez vos connaissances. Un peu de ci, un peu de ça. Sans organisation précise. Avec vos infoproduits, vous faites l’inverse. Vous organisez l’information afin d’en faire une méthode pas à pas, qui résout un problème précis. Rapidement, et facilement. Voilà la différence. N’ayez donc aucune crainte à partager toutes vos connaissances sur votre blog. Remplissez la grande table. Faites-la déborder. Puis préparez des menus tout faits. Vos infoproduits. Et vendez-les. Article rédigé par Cédric VIMEUX, professionnel de l’internet qui gagne sa vie grâce à ses sites web depuis 2008, et auteur du blog Virtuose Marketing.
January 26 2012, 6:15pm
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Voyages : La Réunion
Après avoir été en Inde, 3 mois aux Etats-Unis, et au Québec, j’ai décidé de terminer l’année 2011 en allant à la Réunion. J’ai choisi cette destination plutôt que des milliers d’autres car :
Je voulais passer une partie de l’hiver au soleil Découvrir ma toute première île française, Wallis et Futuna, m’a donné envie d’aller sur les autres îles françaises du monde Les quatre îles qui m’attiraient le plus étaient la Guadeloupe, la Réunion, Tahiti et la Nouvelle-Calédonie. Entre les 4, j’ai choisi la Réunion tout simplement pour son décalage horaire très faible (+3H par rapport à la France), qui m’a permis de profiter au mieux de mes deux semaines sur place (mais je compte bien visiter les autres un jour ! )
Ni une ni deux, ma copine et moi avons achetés les billets, direction cette île de rêve située au large de Madagascar, dans l’océan Indien. Voici donc comme à mon habitude le récit de ce voyage, pour vous faire voyager sans voyager, ou vous motiver à y aller, et surtout parce que ça me fait plaisir de le partager avec vous
Comme j’ai surtout apprécié ce voyage en touriste, et que, malgré son exotisme certain, l’île est de culture française, se prêtant moins à la longue description des particularismes locaux que j’ai pu faire pour l’Inde, je vais, une fois n’est pas coutume, vous proposer un article essentiellement composé de photos, pour le plaisir des yeux ! Une île tropicale… françaiseEvidemment ce qui frappe le plus en arrivant les métropolitains tels que moi, c’est que l’on puisse se trouver sur une île tropicale, dans l’océan Indien, où il fait 30° en plein mois de Décembre, et que ce lieu si bizarrement éloigné soit quand même… la France. Aucun dépaysement au niveau de la langue, de la monnaie, du code de la route (et des gendarmes qui surveillent ) : tout est authentiquement et à 100% français, et si vous avez pris un vol direct de la métropole, vous n’avez même pas besoin de votre passeport (une carte d’identité suffit). Cela vaut aussi je suppose pour nos amis européens. Etant donné le choc thermique (il faisait 9° à Paris quelques heures plus tôt), le premier geste est donc d’enlever toutes ces couches de vêtements devenues inutiles et de se mettre en tshirt. Quel plaisir de se promener ainsi en plein hiver, et de profiter de la chaleur du soleil qui réchauffe ma peau ! Aussitôt la voiture de location récupérée, direction St Gilles les Bains le coin des touristes – “z’oreilles land” comme disent les locaux – mais qui constitue une excellente base pour explorer l’île et profiter de tout ce qu’elle a à offrir pour passer de belles vacances. Nous avons loué un studio à deux pas de la mer, et dès les sacs posés, nous nous asseyons un peu sur la terrasse, en nous délectant du bruit des vagues. Allez ni une, ni deux, direction la plage ! C’est parti pour deux semaines de vacances mémorables dans une île absolument magnifique. La magnificence des cirques
Le lendemain de notre arrivée, nous décidons de nous offrir un petit tour de l’île en hélicoptère, histoire de bien repérer les lieux. Et c’est vraiment magique : l’île de la Réunion est une île volcanique, et est très montagneuse en son centre : ça grimpe très vite et en quelques minutes de voitures, on peut passer du niveau de la mer à plus de 800 mètres d’altitude. Il y a 3 cirques qui ont tous leurs particularités et ont pourtant pour point commun d’être sublimes. Je vous laisse admirer en images :
La route qui serpente jusqu’au Piton Maïdo, le seul point de vue sur les cirques qui peut être atteint en voiture
Le cirque de Mafate. Ici il n’y a pas de route, donc pas de voiture. Les habitants profitent donc d’un style de vie très particulier ! La télévision n’y a été installée qu’en 1987 par exemple
Le “voile de la mariée”, une des nombreuses séries de cascades disséminées dans l’île
Cilaos, un cirque plus “civilisé” puisqu’il est possible d’y circuler en voiture
Le piton des neiges, le volcan endormi qui est le dieu bienfaiteur de la Réunion : sans lui elle n’existerait pas
Lorsque l’hélicoptère a plongé dans le “trou de fer”, je me suis cru dans la Guerre des Etoiles ! Un spectacle incroyable, fascinant, on en prend plein la vue !
Une cascade et son bassin inatteignables par l’homme… avant qu’il n’apprenne à voler ! L’été en plein hiver et ses multiples amusements Evidemment, étant donné les températures estivales et le soleil éclatant (tout du moins sur la côte ouest), la Réunion est l’endroit rêvé pour pratiquer de nombreuses activités sportives ou simplement amusantes : randonnées, plongée, parapente, balades en bateau, surf, tour de l’île, visites des rhumeries (avec dégustation ), plage et farniente, la liste est longue et je peux vous dire que j’en ai profité un maximum !
Les cascades sont innombrables à la Réunion et sont en général magnifiques
Certains endroits ont des airs de paradis perdu…
Certains endroits ont des airs de paradis perdu… avec un temps Breton ! (ici sur la côte sud,où il pleut beaucoup plus)
L’heure bleue…
L’étang salé et sa plage de sable noir. Les tongues sont obligatoires pour ne pas vous brûler les pieds !
Une vieille rhumerie en ruine
Une des nombreuses ravines. Lors de la saison des pluies, cette mince rivière se transforme en torrent furieux
Et c’est parti pour une petite chasse (amicale) aux poissons dans les eaux limpides de la côte !
Il y a de nombreux poissons que l’on peut apercevoir avec un simple masque et un tuba, un vrai régal
Malgré son air innocent, ce baliste picasso aime défendre son territoire et vous attaquera parfois si vous vous approchez trop près… heureusement il n’est pas très bien équipé et ne pourra pas vous faire grand mal !
Avec ses hauteurs, ses paysages magnifiques et son été permanent, la Réunion est un endroit parfait pour le parapente. J’en ai donc profité pour faire mon baptême
Le volcan et ses coulées de lave Evidemment, voir le volcan fait partie des incontournables à la Réunion, car c’est l’un des rares volcans actifs du monde et il n’est de plus pas du tout dangereux : en cas d’éruption, sa lave coule lentement vers la côte, laissant amplement le temps d’évacuer toutes les personnes se trouvant sur son chemin. Le volcan a connu des éruptions très médiatisées ces dernières années, qui ont laissé des coulées de lave gigantesques dans la partie sud-est de l’île. En faisant le tour de l’île en voiture, on ne peut pas les manquer :Voici la coulée de lave de 2007 telle qu’elle apparaît lorsque l’on vient du sud. La route a été posée dessus, mais il est encore interdit de marcher sur la lave refroidie
Elle est large de plus d’un kilomètre. On voit bien ici la séparation nette forêt/coulée. La nature reprendra lentement ses droits, mais cela prendra des décennies
Ici une coulée plus ancienne. On voit qu’elle commence à se faire coloniser par des fougères. Au loin, on voit sa trace sur le flan du volcan. Un spectacle impressionnant ! Je ne m’étais jamais approché d’un volcan auparavant, et c’est assez impressionnant de se balader ainsi sur les coulées, mais cela n’est rien en comparaison de la visite du Piton de la Fournaise lui-même. J’aurai aimé faire son ascension à pied, mais cela prend plusieurs heures pour y aller en voiture de St Gilles, puis pour faire l’ascension, et il vaut mieux y aller très tôt étant donné qu’il se couvre très rapidement de nuages dans la journée. Notre temps sur place étant limité, nous avons choisi de survoler le volcan en ULM, reportant à une visite ultérieure les randonnées. C’est vraiment très excitant de survoler d’abord les cirques dans cette “mobylette des airs”, jusqu’à ce que le paysage lunaire incroyable du Piton de la Fournaise se dévoile :
Et c’est parti pour un survol des cirques dans la “mobylette des airs” !
Le paysage du volcan est très différent. Il est au milieu d’une cuvette, qui est un paysage vraiment lunaire, parsemé de fissures et de petits cratères
Et voici le cratère du Piton de la Fournaise. On pourrait mettre la Tour Eiffel au fond et elle dépasserait à peine Rencontres J’ai très peu utilisé cette fois-ci le couchsurfing, étant pris par le temps. Nous avons quand même passé une soirée avec une jeune Canadienne qui a voulu passer une année dans une île chaude, loin de son froid pays. Les autres rencontres se sont faites spontanément, même si nous n’avons pas assez rencontré de Créoles à mon goût. Une chose m’a frappé, c’est le nombre de couples en profession libérale qui viennent ici pour un an ou deux ans. De par leur métier ils sont par nature très mobiles, et ils sont nombreux à vouloir en profiter pour jouir des plaisirs de l’île quelque temps. David Jay y a d’ailleurs vécu deux ans avec sa femme, alors qu’il était orthophoniste. Il y a aussi de nombreux “métro” venu ici pour un an ou deux, pratiquant les métiers les plus divers sous les cocotiers. Et la Réunion est le royaume du parapente, de la plongée et des sports nautiques de par son climat qui permet de les pratiquer toute l’année. Conclusion Deux semaines, c’est vraiment trop court pour explorer complètement la Réunion. Il y a tellement d’activités à faire et de gens à rencontrer que deux mois me semblent être une période idéale pour en profiter à fond. J’aurai aimé par exemple découvrir davantage la culture créole et pouvoir faire des randonnées, mais le temps nous étant compté, nous avons dû faire des choix. La Réunion est une île magnifique, qui combine à la fois la beauté et les amusements d’une mer tropicale et de montagnes volcaniques, avec seulement 3H de décalage de la France, et qui bénéficie d’un climat chaud et ensoleillé toute l’année. Le fait que ce soit un département d’outremer fait que l’on peut à la fois bénéficier d’un environnement tropical tout en parlant sa langue natale et en bénéficiant de la monnaie, des institutions et du niveau d’équipement auxquels nous sommes habitués dans notre pays (ce qui inclut les soins médicaux). De plus la culture régionale est tout de même forte et différente de celles que l’on peut avoir en métropole, mais évidemment, les amateurs de dépaysements radicaux passeront leur chemin et iront plutôt en Afrique ou en Asie. La Réunion étant proche de Madagascar, de l’île Maurice et de l’Afrique du Sud, elle peut néanmoins constituer une bonne base pour explorer ces pays. En tout cas si vous cherchez une île paradisiaque mêlant des paysages sublimes et sauvages avec le niveau d’équipement dont nous avons l’habitude en France et permettant de nombreuses activités sportives, tout en ayant un décalage horaire qui ne vous arrache pas la tête, les charmes de la Réunion devraient vous séduire, et vous donner envie d’y revenir. C’est définitivement ce que je ferai, et cela m’a encore davantage motivé à continuer à visiter les îles françaises. La prochaine devrait sans doute être la Nouvelle-Calédonie, peut-être cette année. Restez branchés !
January 15 2012, 4:57pm
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Je publie mes comptes : vive la transparence !
Lorsque j’ai lancé publiquement Agir et Réussir, ma formation pour les entrepreneurs en mars 2010, j’ai été complètement sidéré par son succès. Du jour au lendemain, ma toute nouvelle société, Les Editions Roland, générait un chiffre d’affaires d’environ 14 000 € par mois, qui allait être récurrent pour 7 mois (étant donné le fait qu’Agir et Réussir 1.0 était sur 7 mois, et que je ne proposai pas le règlement en une fois à l’époque). Si l’on m’avait dit lorsque j’ai démarré Des Livres Pour Changer de Vie en octobre 2008 que j’allais atteindre un tel CA à peine un an plus tard, je ne l’aurais jamais cru. Même six mois avant, cela m’aurait paru démentiel. Et pourtant… alors que je clôturai les inscriptions, les chiffres que me montrait Clickbank, la plateforme de règlement, ne mentaient pas : j’avais bel et bien réalisé un CA d’environ 100 000 €… en 5 jours ! Bien sûr, il s’agissait d’un CA théorique (il ne tenait pas compte de l’attrition) et la préparation du lancement et la création de la formation m’avaient demandé plus que 5 jours, mais l’essentiel était là : en 5 jours d’ouverture des inscriptions, j’avais réalisé l’équivalent d’un an de CA d’une TPE qui démarre (bien). J’étais euphorique : me lancer dans le blogging était un pari fou pour moi, et me former aux Etats-Unis – sans bouger de chez moi – sur les méthodes de blogging et de marketing employées là-bas avait été un parcours semé d’embûches. Et surtout persistait un doute : j’étais convaincu de la supériorité de ces méthodes sur celles employées en France, mais au fond de moi pulsait cette émotion, qui prenait parfois la forme de questions : “et si tu prenais des moulins à vent pour des géants ? et si ces méthodes ne fonctionnaient pas en France ? et si elles ne pouvaient être utilisées avec succès que par une poignée de personnes ?”. Bref, les doutes existentiels que connaissent bien tous les entrepreneurs avaient prélevé leur part d’énergie et de temps sur moi. Et les chiffres que me montrait Clickbank me prouvaient, sans aucune contestation possible, que oui, j’avais eu raison. J’avais eu raison d’acheter la formation de Yaro Starak, mon tout premier achat d’une formation sur Internet, malgré mes doutes. J’avais eu raison de me lancer dans le blogging, de me lancer dans mon défi fou de lire 52 livres en 52 semaines, de choisir d’automatiser au maximum ma première entreprise pour me consacrer à ma nouvelle aventure, de faire le pari fou d’embaucher Sébastien le marketeur français comme consultant marketing pour Agir et Réussir, et non, je ne prenais pas des moulins à vent pour des géants. C’était un moment de joie et d’excitation que tous les entrepreneurs ayant connu le succès malgré les risques se rappellent avec émotion, et j’en ai profité à sa juste mesure. Après m’être remis de mes émotions, je réfléchis aux conséquences de tout cela. Et j’ai constaté les faits :
Je venais de faire passer mon CA à 14 000 € par mois Avec un blog qui atteignait à peine les 700 visites par jour à l’époque Je venais d’ajouter 10 000 personnes à ma liste email grâce aux partenaires, et au buzz généré par le lancement Nulle part dans la blogosphère francophone un blogueur n’avait fait état d’un tel CA généré pour un trafic aussi faible. Ceux qui avaient un CA important avaient tous un trafic gigantesque, inatteignable pour le commun des blogueurs
J’ai pris alors, après mûre réflexion, une décision qui allait encore une fois nous faire passer mon business et moi à un niveau supérieur : je décidai de lancer ce blog Blogueur Pro. Je faisais cela pour deux raisons :
Pour aider les autres blogueurs désireux de le faire à gagner mieux leur vie et à profiter davantage de celle-ci. La vue de tous ces blogueurs qui travaillaient d’arrache-pied pour gagner des clopinettes, parce qu’ils utilisaient la mauvaise méthode me faisait vraiment mal au coeur, et j’étais vraiment hanté par la volonté de partager ce que j’avais appris avec eux. Pour ajouter, en entrepreneur rationnel et (je l’espère) avisé, une deuxième corde à mon arc : un positionnement sur un marché différent, avec à terme un nouveau produit
Le rapport difficile des Français avec l’argent Je publiai alors une vidéo qui allait se révéler une des plus polémiques que je n’ai jamais faite : celle où je montre, preuves à l’appui, le CA généré par mon lancement, et dans laquelle j’invitais les lecteurs intéressés à laisser leur email pour que je les prévienne du lancement de mon nouveau blog. Cette vidéo s’est révélée polémique pour plusieurs raisons :
C’était la première fois qu’un blogueur français montrait de façon aussi décomplexée le CA qu’il générait (alors que c’est monnaie courante aux Etats-Unis) Les Français n’aiment pas que l’on parle d’argent, et encore moins que quelqu’un affiche ses revenus, en particulier s’ils sont importants. C’est quelque chose que j’ai mis du temps à comprendre, tant ma lecture d’innombrables livres américains et mon suivi de formations en anglais m’avaient décomplexé sur ce sujet. Le montant affiché paraissait incroyable pour la quasi-totalité de ceux qui l’ont visionné, au point qu’une minorité d’entre eux l’a même mis en doute, alors que, anticipant cette objection, j’avais pris le soin de filmer mon écran, ce qui est quasiment infalsifiable à ma connaissance sans les moyens techniques d’un film hollywoodien.
Le point le plus important parmi ceux-ci est que le rapport des Français à l’argent est complexé. Au moment où j’écris ces lignes, 32 personnes ont cliqué sur "je n’aime pas" contre 5 sur “j’aime” en dessous de la vidéo, ce qui semble corroborer ce fait. Je n’en avais pas conscience à l’époque, mais depuis mon voyage aux Etats-Unis m’a montré que de manière générale (il y a évidemment de nombreuses exceptions) les Américains sont plus complexés que nous sur l’alcool et le sexe, alors que nous sommes plus complexés qu’eux sur l’argent. J’en parle dans cette vidéo avec David Jay, tout en vous conseillant un livre frappant si vous êtes vous aussi complexé par l’argent. Le provincialisme Français Une culture plus générale et la fréquentation des gens d’une autre région annulent rapidement le provincialisme Georges Sorel – Réflexions sur la violence
En ayant ce rapport décomplexé à l’argent en France, j’ai parfois l’impression d’être un athéiste militant dans un pays démocratique, mais encore très religieux : bien que je sois libre d’exprimer mon opinion sur ce sujet, il touche à de nombreuses croyances plus ou moins conscientes chez de nombreuses personnes, et active directement des émotions qui peuvent les submerger complètement. Cela a conduit certains a se laisser complètement dépasser par ces émotions et à agir sur le coup de celles-ci, mettant en berne leur intelligence, leur modération et leur capacité d’analyse pour se laisser aller au sursaut antiblasphématoire que leur a suggéré leurs glandes, tant cette approche décomplexée et franche de l’argent semblait en contradiction avec toutes les croyances et connaissances qu’on leur avait énoncées comme vraies depuis l’enfance, alors qu’il s’agissait somme toute d’une simple différence culturelle qu’il est possible d’appréhender avec un peu d’ouverture d’esprit et en ayant un peu voyagé. Car après avoir lu tant de livres anglais, la plupart américains, et suivi tant de formations issues de la même culture, je me reconnais volontiers plus influencé au niveau de l’entreprenariat et du marketing par les Etats-Unis que par la France, ce qui n’est pas sans poser problème, tant des idées qui sont courantes là-bas semblent blasphématoires ici, et vice-versa. J’ai l’impression qu’une partie des Français, ce qui inclut une partie de la blogosphère française, est victime d’un provincialisme qui consiste à “tourner” en rond dans la bulle conceptuelle française et qui les conduit à rejeter en bloc les idées qui proviennent d’outre-Atlantique, phénomène sans doute aidé par la piètre maîtrise de la langue anglaise des Français (l’évaluation européenne de l’anglais a classé les Français bons derniers) et un antiaméricanisme très présent en France depuis le XVIIIème siècle, créé par la théorie erronée de la dégénérescence du naturaliste Buffon (voir à ce sujet l’article L’élan de Jefferson sauve la réputation de l’Amérique dans Pour La Science n° 404 de juin 2011). Un récent article de Contrepoints, le provincialisme français, et le livre de Philippe Roger L’Ennemi américain : Généalogie de l’antiaméricanisme français expliquent cela mieux que moi, donc je ne m’attarderai pas sur le sujet. Retenez juste que parler d’argent librement en France vous expose à prendre des coups, comme le disait Jean Rivière de Webmarketing Junkie, et que pour ma part j’ai choisi de continuer dans cette voie, parce que 1) mes lectures et mes voyages m’ont ouverts l’esprit et je pense sincèrement que l’argent est un outil qui ne pose pas de problèmes en tant que tel, et qu’on peut donc en parler franchement et librement et 2) qu’au final les personnes qui ont des problèmes émotionnels dans leur rapport à l’argent manquent avant tout d’ouverture d’esprit et de connaissances de la culture d’autres pays, et que ce sont pas celles qui m’intéressent le plus, même s’il y a bien sûr des brebis égarées, et que parler d’argent aussi franchement est donc un bon moyen de polariser à moindres frais en éjectant les lecteurs indésirables qui parasiterait mon blog (je publierai bientôt un article vous donnant une méthode pour vous débarrasser de vos lecteurs parasites). Ajoutez à cela l’envie et la jalousie qui motivent les haineux (haters en anglais, voir le point 6 de l’article Les 10 commandements du Blogueur Pro) et cela fait un cocktail détonnant. Donc oui, je vais continuer à prendre des coups, appelez-moi un kamikaze ou un martyr de la cause si cela vous chante, mais n’oubliez pas que vos premiers haineux sont un signe de votre succès et que vous devez fêter cet évènement comme il se doit . Le succès de Blogueur Pro Le lancement de Blogueur Pro eu lieu le 5 juin 2010 avec la publication de la 1ère vidéo gratuite, comment trouver l’idée de son blog ?, dans laquelle j’invitai mes lecteurs à observer comment j’allais transformer ce blog en succès en quelques mois. En décembre 2010 je publiai mon livre Vivez la vie de vos rêves grâce à votre blog, gratuitement, à la surprise générale, après que le titre et la couverture eussent été choisis par les lecteurs (merci à vous pour votre participation ), puis en mars 2010 je lançai publiquement ma formation “Blogueur Pro”, qui fut également un immense succès, non seulement sur moi, mais aussi pour les membres de la formation qui l’appliquent, comme Laurent Breillat de Apprendre la Photo qui a généré 8000 € de CA lors de la semaine de lancement de son premier produit, un livre numérique à seulement 19 €, et qui va partir vivre en Inde 2 mois, ou Romain Carpentier de Star en Maths, qui génère environ 750 € de CA par mois moins d’un an après avoir créé son blog. Comme je l’indiquai dans mon article Scoop : Combien gagnent les blogueurs Français de la nouvelle vague (et combien d’heures ils travaillent réellement), bien que le succès de Blogueur Pro ait encore augmenté le chiffre d’affaires mensuel de mon entreprise, je ne souhaitai pas dévoiler ce nouveau CA immédiatement : J’ai en effet remarqué que, même en montrant les chiffres gagnés en vidéo (ce qui est quasiment impossible à falsifier), certains restaient sceptiques sur la possibilité d’atteindre de tels chiffres. Bon, des sceptiques forcenés il y en aura toujours, et je vous rassure, je ne vais pas perdre mon temps à essayer de les convaincre, j’ai des milliers d’autres choses à faire. Cependant je sais qu’une partie des sceptiques sont des gens de bonne foi qui aimeraient bien croire ce genre de chiffres atteignables, mais ont des difficultés à faire confiance, même avec une vidéo. J’ai alors envisagé une démarche 20/80 simple et efficace pour prouver à tout le monde la véracité de ces chiffres : publier les comptes de mon entreprise au greffe du tribunal de commerce.
La première année des Editions Roland s’est terminée le 30 juin 2010, et j’indiquai dans cet article espérer que les chiffres soient disponibles sur societe.com dès octobre. C’était sans compter hélas sur la lenteur relative de mon expert-comptable (qui a fort à faire ! ) et la lenteur de publication des chiffres sur societe.com une fois qu’ils sont déposés (comptez un bon mois, voire un mois et demi). Publication de mes comptes Mais le suspens est terminé, et le bilan de la première année est disponible et consultable par tous le monde sur societe.com : cliquez ici pour consulter les comptes de mon entreprise.
Le chiffre d’affaires de mon entreprise sur sa première année est donc de 461 500 € HT, et le résultat net (après salaire) de 134 300 € HT. Ces montants sont calculés sur 16 mois, de mars 2010 à juin 2011, car j’ai choisi avec mon expert-comptable de faire coïncider l’année fiscale de ma nouvelle entreprise avec l’ancienne (à présent revendue sous forme de portefeuilles clients, puis stoppée) pour des raisons de praticité. Le CA mensuel moyen sur la 1ère année de mon entreprise est donc de 28 843,75 € HT et le résultat net de 8 393,75 € HT par mois. Donc oui, j’ai doublé le CA mensuel de mon entreprise depuis ma fameuse vidéo polémique . Ma société n’emploie de plus aucune personne à part moi (j’ai des besoins très ponctuels que je confie à des prestataires de services, le plus souvent recrutés sur Elance) et paie également une partie de mes frais, notamment de voyages, ce qui est normal puisque je relate ceux-ci sur ce blog. J’en parle à la fois pour que ma société puisse les prendre en charge (ce qui est malin et légal ) et aussi parce qu’ils constituent une part intégrante de mon activité, de par les connaissances, la culture et l’ouverture d’esprit indispensables qu’ils m’apportent pour mon succès (sans lesquels je tomberai dans le provincialisme français que je dénonce plus haut), et parce qu’ils sont une source de motivation pour les lecteurs qui me suivent.
Je gagne donc très bien ma vie avec mes activités de blogging, comme je l’ai toujours dit, et surtout elles me permettent de voyager partout dans le monde et de travailler à mon rythme (parfois beaucoup comme pendant un lancement, parfois peu, comme quand je voyage) étant donné l’automatisation relativement facile que permet l’utilisation de facto d’Internet et de l’informatique. La publication de mes comptes est une preuve formelle que mes affirmations à propos de mes gains sont vraies, mais je ne me fais aucune illusion : la position de mes détracteurs étant avant tout enracinée dans l’émotion plutôt que la réflexion, cette publication, plutôt que de les calmer, va au contraire les contrarier, et sans doute les exciter, et leurs critiques se déplaceront de “ce n’est pas vrai” à d’autres raisons qu’ils devront trouver pour justifier rationnellement leur réaction émotionnelle. Je suppose que ces autres raisons incluront certaines du type “c’est de l’arnaque” ou “ok sa société génère ce CA, mais qui nous dit que cela vient de ses blogs ?” ou “de toute façon, Olivier Roland il est méchant et je suis sûr que même Dark Vador il en a peur” et autres arguments du même acabit. Ce qui ne veut pas dire que je suis parfait, loin de là, j’ai même fait une vidéo sur le sujet. Il m’arrive aussi de me tromper et de faire des erreurs, j’en parlais récemment dans un article. Je sais cela et cela me convient. Comme le dit Seth Godin dans Tribus : Ce qui caractérise également une tribu, c’est que quand des personnes verront le concept, elles se mettront à rigoler et passeront leur chemin. C’est parfait. C’est cela qui constitue une tribu : il y en a qui en sont, et d’autres qui n’en sont pas. Une tribu est tout autant définie par ceux qui sont à l’intérieur d’elles que par ceux qui sont à l’extérieur.
Gagner beaucoup d’argent et être non-matérialiste L’image populaire française imagine le riche comme quelqu’un de matérialiste, ayant une grosse voiture, une grosse maison, plein d’objets coûteux et un train de vie dispendieux. C’est une des nombreuses idées reçues à l’emporte-pièce qui trahissent un manque d’éducation sur l’argent, et c’est évidemment une image grossièrement loin de la réalité. La vérité, c’est que davantage d’argent se traduit par davantage de liberté – et donc davantage de responsabilités, ce qui peut être difficile à vivre – et que si cette liberté se traduit pour vous par acquérir davantage d’objets plus coûteux, c’est ce qui se produira. Mais si vous avez d’autres aspirations, que vous avez conscience que davantage d’objets ne vous conduiront pas au bonheur et que vous avez soif d’autres choses, comme vivre vos passions, cet argent vous donnera simplement plus de liberté pour le faire. Je m’inscris pour ma part tout à fait dans le mouvement des entrepreneurs minimalistes dont j’ai parlé dans mon article 5 blogs Anglo-Saxons étonnants à suivre pour découvrir des entrepreneurs qui bougent et dans les Nouveaux Bienheureux définis par Tim Ferriss dans La semaine de 4 heures, concept très bien résumé par cette opposition entre eux et “Ceux qui diffèrent”, qui gardent tout pour la fin pour se rendre compte au final qu’ils sont passés à coté de tant de choses :
Ceux qui diffèrent : Travailler pour soi. Nouveaux Bienheureux : Faire en sorte que d’autres travaillent pour soi.
Ceux qui diffèrent : Travailler quand on le souhaite. Nouveaux Bienheureux : Eviter le travail pour le travail, et faire le minimum nécessaire pour un effet maximal.
Ceux qui diffèrent : Prendre sa retraite tôt. Nouveaux Bienheureux : Distribuer des mini-périodes de retraites tout au long de notre vie. Faire ce qui nous passionne.
Ceux qui diffèrent : Acheter toutes les choses que l’on veut. Nouveaux Bienheureux : Faire toutes les choses que nous voulons, et être toutes les choses que nous voulons.
Ceux qui diffèrent : Etre le patron plutôt que l’employé. Nouveaux Bienheureux : N’être ni le patron ni l’employé, mais le propriétaire.
Ceux qui diffèrent : Avoir plus. Nouveaux Bienheureux : Avoir plus de qualité dans nos vies et moins de choses inutiles. Avoir de grandes réserves financières, mais reconnaitre que la plupart des besoins matériels sont des justifications pour le temps que l’on a passé sur des choses qui ne sont pas vraiment importantes.
Ceux qui diffèrent : Avoir la liberté de ne pas faire ce nous n’aimons pas. Nouveaux Bienheureux : Avoir la liberté de ne pas faire ce nous n’aimons pas, mais aussi avoir la liberté et la volonté de réaliser nos rêves, sans retomber dans le “travail pour le travail”. Le but n’est pas simplement d’éliminer le mauvais, ce qui ne fera rien de plus que de laisser un grand vide en vous, mais de rechercher et de vivre le meilleur de ce que le monde a à nous offrir.Je n’ai donc aucun complexe à l’idée de gagner de l’argent – et même beaucoup d’argent – mais ce qui m’importe, ce n’est pas de l’utiliser pour acheter une décapotable et une résidence secondaire à Cannes, mais de l’utiliser pour avoir davantage de liberté, vivre mes passions, voyager et être plus heureux. Et je pense que beaucoup de personnes auraient un rapport moins problématique à l’argent si elles pouvaient comprendre que gagner beaucoup d’argent n’est pas un problème en soi, tant qu’on l’utilise intelligemment comme l’outil qu’il est plutôt que d’en être l’esclave, et qu’on l’a gagné en apportant de la valeur aux autres. Sur ce point, je pense apporter beaucoup de valeur gratuitement à ceux que cela intéresse via mes blogs, et à mes clients via mes formations. Tant qu’ils sont satisfaits, tout va bien pour moi, et je m’assure que ceux qui ne le sont pas soient remboursés, puisque je ne propose aucune garantie satisfait ou remboursé inférieure à 30 jours pour mes formations.
Mon truc à moi ce n’est pas les voitures… (ici ma superbe Laguna qui vient de fêter son dixième anniversaire ! )
Mais l’aventure ! (ici au retour de ma deuxième leçon de pilotage)
Et évidemment les voyages ! (ici à San Francisco, pendant mon périple de 3 mois aux Etats-Unis) Compétition, bonheur et envie d’aller plus loin Le plus grand dilemme qui se pose à moi actuellement est le suivant : est-ce que je vais essayer d’accroître ce chiffre d’affaires, non pas par appât du gain (je gagne déjà bien plus que je ne peux en dépenser) mais parce que l’argent représente dans une entreprise la mesure la plus importante de son succès et de sa pérennité, ou est-ce que je vais me focaliser sur d’autres projets (j’en ai plein, et j’en ai décrit la plupart dans le bilan de la 3ème année de Des Livres Pour Changer de Vie), quitte à m’autoriser une baisse du CA ? Il est clair que je pourrai me contenter de beaucoup moins, et qu’un CA de seulement 200 000 € par exemple me permettrait déjà de vivre très confortablement tout en vivant à fond. Cependant le challenge représentant le fait de développer mon entreprise est aussi quelque chose d’excitant en soi, notamment parce qu’il y a encore beaucoup à faire et que je sens que tout ceci n’est que le début de ce qui pourrait être une fantastique épopée. J’ai en fait le choix entre deux grandes directions :
Lever le pied et profiter de la vie grâce aux acquis que je me suis constitués Appuyer sur l’accélérateur pour atteindre le niveau supérieur
Et c’est deux visions du monde qui s’affrontent et pourtant qui m’influencent toutes les deux beaucoup :
Les visions bouddhiste et stoïcienne, qui grosso modo considèrent le désir comme la source des malheurs humains, car il est très difficile de se contenter de ce que nous avons. Une fois que nous avons obtenu quelque chose, nous allons très vite nous en lasser, et nous voudrons alors à nouveau quelque chose d’autre, sans jamais supprimer cette frustration latente que nous essayons de combler. Les visions entreprenariale et du développement personnel, qui considèrent que le bonheur est dans le chemin, pas dans l’objectif, et que c’est en étant toujours sur la route que nous profitons réellement de la vie.
Evidemment il y a de nombreux courants différents au sein de ces visions, mais celles que je suis correspondent généralement à cela. Le célèbre auteur et conférencier américain Earl Nightingale résumé très bien la deuxième vision dans son livre Lead the Field : Ainsi en est-il pour tous nos désirs : une fois qu’ils sont réalisés, leur satisfaction quotidienne devient une chose acquise, et ils perdent une grande part de leur intérêt et de leur magie. C’est le désir, plus que la satisfaction du désir, qui nous rend heureux. Les enfants sont plus heureux le matin de Noël, quand les cadeaux emballés les attendent au pied du sapin, qu’une fois que la surprise et le suspens passés, nous sommes plus heureux en nous rendant au restaurant qu’en retournant chez nous, nous sommes plus heureux quand nous partons en vacances que quand nous rentrons. Et nous sommes plus heureux quand nous poursuivons des objectifs inlassablement que quand nous les avons accomplis.
Tandis que Sénèque dans Lettres à Lucillius ou par exemple Matthieu Ricard dans l’Art de la Méditation expliquent très bien la première vision. Les Stoïciens sont à ce sujet plus nuancés que les bouddhistes, car s’ils estiment qu’il est important de savoir ce contenter de ce que l’on a, ils pensent également que l’on peut mêler cela à une démarche de développement personnel et professionnel, et qu’un SDF par exemple peut tout à fait apprendre à être heureux malgré son sort, et quand même travailler pour sortir de sa situation. J’essaie pour le moment de mêler les deux, en essayant d’avoir envie de ce que j’ai déjà, tout en étant excité par le challenge que représente la possibilité de passer au niveau supérieur. De plus une compétition amicale est également présente entre Sébastien le Marketeur Français, David Jay, Aurélien Amacker et moi – on nous appelle à présent les 3 mousquetaires . Par exemple Aurélien Amacker a récemment fait un lancement à 500 000 € avec sa formation Bloguer et Gagner, et je ressens fortement cette envie humaine et amusante de tenter de le battre lors d’un prochain lancement. Cette compétition est tout à fait sportive et amicale, et peut à la fois me conduire à me dépasser, ou me pousser dans une démarche de toujours vouloir plus, donc j’ai décidé de bien observer mes réactions émotionnelles à cela, tant que je n’aurai pas décidé laquelle des deux visions je vais plutôt suivre. Ces méthodes marchent – essayez-les J’ai voulu publier mes comptes pour deux raisons : la première est tout simplement pour prouver à tous ceux qui me font confiance qu’ils ont raison de placer leur confiance en moi et que oui, je sais de quoi je parle. La deuxième est pour permettre à tous ceux qui sont encore honnêtement indécis de se rendre compte que oui, il est possible de gagner de l’argent, et même beaucoup d’argent avec un blog, tout en ayant un style de vie génial, et que, même si comme je l’indique dans mon livre, seule une minorité y parviendra, vous avez aussi votre chance pour vous faire votre place maintenant, alors qu’il en reste tant sur le marché français. Si vous hésitez encore à vous lancer, prenez en compte ces faits :
Vous pouvez tout à fait créer un blog à succès à temps partiel, la quasi-totalité des blogueurs qui ont réussi l’ont fait en étant étudiant, employé ou chef d’entreprise à coté Les sommes à investir sont tout à fait ridicules par rapport au fait de lancer une entreprise “classique” A condition de choisir un thème qui vous passionne, créer un blog sera une aventure amusante et excitante pour vous, qui remplacera avantageusement des loisirs gratifiants mais moins constructifs, comme la télévision ou les jeux vidéos Vous allez développer très rapidement votre expertise, même si vous débutez sur le sujet. Considérez que lorsque Laurent Breillat a commencé son blog apprendre la photo il y a un an et demi, il venait juste de démarrer ce loisir, et qu’à présent c’est un expert reconnu qui a généré 8000 € de CA la première semaine du lancement de son livre numérique Objectifs photo.
Même si vous essayez et que vous échouez, vous aurez acquis une expérience inestimable tout en ayant vécu un challenge excitant qui vous aura amené à vous dépasser, alors qu’avez-vous à perdre ? Si vous avez déjà un blog avec une audience et que pour l’instant vous vous tuez à la tâche pour gagner quelques kopecks, considérez cela :
Ecrivez des articles sans date de péremption pour que les fruits de votre travail s’accumulent au lieu de mourir aussitôt créer Faites un sondage auprès de vos lecteurs pour savoir comment les aider encore davantage et quel produit ils aimeraient que vous créiez Créez ce produit que veulent vos lecteurs Vendez-le
C’est l’essence du modèle que je préconise. Pas de quoi céder aux réactions émotionnelles délirantes que l’on a pu voir ici ou là, pas vrai ? Et qu’avez-vous à perdre à le tester ?
Gratitude J’ai en tout cas conscience de l’incroyable chance que j’ai de vivre ce style de vie merveilleux qui est partagé par si peu de personnes de par le monde, et la chance que j’ai eu de m’autoriser à l’avoir. J’essaie au maximum d’en profiter au maximum et d’en goûter chaque minute la substantifique moëlle . J’éprouve également beaucoup de gratitude pour tous ceux qui m’ont permis d’en arriver là, et j’aimerai les remercier ici, même si j’en oublie sans doute beaucoup : Sébastien le Marketeur Français, pour m’avoir lancé sur le chemin du développement personnel en me faisant découvrir Steve Pavlina, puis en me faisant comprendre l’importance du marketing, Tim Ferriss, pour avoir écrit La semaine de 4 heures qui a totalement changé ma vie, Josh Kaufman, pour avoir créé le Personal MBA qui a été à la base d’un changement quantique dans ma culture entreprenariale, et a été à la base de mon défi fou et de mon blog Des Livres Pour Changer de Vie, Jean-Jacques Hénin de Plus Riche qui m’a fait découvrir ce Personal MBA, Léo Babauta qui m’a fortement influencé par son minimalisme et ses techniques de productivité, et bien sûr vous, mes lecteurs, qui me suivez parfois depuis très longtemps et sans qui rien de tout cela n’aurait été possible. Merci, merci milles fois du fond du coeur pour votre soutien, vos commentaires et tout simplement, le fait d’être toujours là à lire cet article interminable . MerciDecember 20 2011, 4:30pm
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J'ai publié sur blogueur-pro.com
Interview : Comment Cédric Annicette est devenu libre grâce à son blog
Vous pouvez regarder l’interview sous forme de vidéo ou le télécharger en MP3 si vous maitrisez bien l’anglais, ou le télécharger dans iTunes. Transcription texte de l’interview : Olivier Roland : Bonjour et bienvenue dans cette nouvelle vidéo de Blogueur Pro. Je suis actuellement à Paris avec Cédric Annicette de Business Attitude Bonjour Cédric. Cédric Annicette : Salut ! Olivier Roland : J’ai voulu interviewer Cédric parce que j’ai vu pendant le lancement de Bloguer et Gagner d’Aurélien Amacker un reportage qui avait été tourné pour Le Monde, si je me rappelle bien. Cédric Annicette : Tout à fait, au début 2011 Olivier Roland : Qui disait que Cédric gagnait 1500 euros par mois avec son blog Business Attitude et quand je l’ai rencontré au Web Deux Connect je lui ai dit : il faut absolument que je t’interviewe parce que ça m’intéresse des blogueurs français qui gagnent déjà un revenu complet à partir de leur blog. Alors est ce que tu peux te présenter rapidement pour ceux qui ne te connaissent pas ? Cédric Annicette : J’ai une formation classique d’ingénieur. Comme beaucoup de blogueurs, j’ai l’impression en France : école d’ingénieur après BAC en cinq ans. Je suis sorti de là, j’ai été à Londres directement j’ai commencé à travailler. J’ai bien profité ! Je me suis bien amusé mais je n’arrivais pas à gagner de l’argent, à m’enrichir. Donc je suis rentré à la maison en France fin 2008, et j’ai commencé à travailler en tant que consultant, et c’est vraiment là que j’ai voulu apprendre à m’enrichir. Donc j’ai lu des livres, j’ai rencontré des gens et j’ai commencé à bloguer sérieusement sur mon blog Business Attitude et c’est comme ça que j’ai commencé à apprendre et ça marche, et j’explique ça sur mon blog. Olivier Roland : Tu l’as lancé quand ton blog ? Cédric Annicette : C’est compliqué. Je l’ai lancé en 2006. Olivier Roland : D’accord. Cédric Annicette : Donc en pleine période Web 2.0. Olivier Roland : Oui, ça fait partie de l’époque héroïque. Cédric Annicette : Tout à fait. Olivier Roland : Il n’y avait pas beaucoup de blogs à l’époque. Cédric Annicette : C’était Loïc Lemeur… Olivier Roland : Oui, c’était surtout les blogs technologiques. Cédric Annicette : Oui. Web 2.0 à fond, tout à fait. C’était Adsense le seul moyen de monétiser. Donc j’ai commencé en 2006, et mon blog s’appelait cedric-annicette.info. Olivier Roland : D’accord. Cédric Annicette : C’était plus un blog vraiment généraliste, où je parlais de tout et de n’importe quoi. Il y avait aussi une partie où l’on pouvait télécharger mon CV. C’était un petit peu l’étudiant ingénieur qui voulait faire un blog personnel pour trouver un emploi plus facilement. Olivier Roland : D’accord. Et ça a marché ? Cédric Annicette : J’avais un tout petit peu de trafic. Non, non. Puisqu’après je suis parti à Londres et on n’a pas besoin de ça pour trouver un job dans notre catégorie à nous, dans l’informatique. On n’a pas besoin de ça, il y a beaucoup de demandes. Donc en 2006, cedric-annicette.info. Et 2008, quand j’étais à Londres, j’ai changé le nom du blog en Business Attitude et c’est là qu’elle a vraiment commencé à décoller. Olivier Roland : Ok. Pourquoi as-tu créé Business Attitude en 2008 ? Qu’est-ce que tu t’es dit ? C’est un marché sur lequel je veux me lancer ou tu voulais juste parler à propos de… ? Cédric Annicette : Non, vraiment, au début ce n’était pas forcément pour gagner de l’argent, c’était plus pour parler, dire ce que j’avais à dire et apprendre en fait. C’était comme un petit calepin : j’ai appris ça sur l’immobilier, hop, je vais le marquer sur le blog. Comme ça j’aurai une note, c’est chez moi, je peux revenir voir. Et au fur et à mesure, les gens venaient et commentaient. Donc j’étais en interaction avec eux et j’ai beaucoup appris comme ça. J’ai vraiment beaucoup appris grâce au blog, l’échange que j’ai eu avec les gens, j’ai rencontré beaucoup de personnes en live : des entrepreneurs, des investisseurs vraiment exceptionnels, grâce au blog. Après, au fur et à mesure, j’ai publié de plus en plus, le trafic est monté, j’ai lancé mon premier produit en 2010. Voilà. Olivier Roland : Ok, donc effectivement, un blog, c’est un superbe outil de communication qui permet de rencontrer des tas de gens. Quand tu as créé Business Attitude, tu étais encore employé ?
Cédric Annicette : Tout à fait. Olivier Roland : En France ? Cédric Annicette : Non, à Londres. Olivier Roland : Donc c’était à Londres, tu étais à Londres. Et pourquoi Business Attitude ? Un jour, tu t’es dit : je veux créer mon entreprise, ou je veux apprendre à devenir riche, ou je veux apprendre à créer des sources de revenus pour moi et je vais bloguer là-dessus en même temps ? Cédric Annicette : Tout à fait. Olivier Roland : Donc tu as voulu documenter ton processus et partager avec les autres. Cédric Annicette : Tout à fait, oui. Olivier Roland : Tu as commencé par quoi ? Qu’est-ce que tu as fait concrètement comme premier pas pour te créer une nouvelle source de revenus? Cédric Annicette : La première chose, c’est de se créer un fond de sécurité. Olivier Roland : D’accord. Cédric Annicette : Pour être à l’abri, si on a, on va dire, six mois de dépenses courantes de côté, on sait que l’on peut tenir pendant six mois, on peut prendre davantage de risques au niveau de l’investissement. Première chose, se faire un fond de sécurité. J’en ai parlé sur le blog, c’est vraiment les choses basiques pour la finance personnelle. Olivier Roland : En général, on recommande six mois, six mois de salaire. Cédric Annicette : Six mois de salaire, oui. Olivier Roland : D’accord. Cédric Annicette : Six mois, un an pour être bien, et vingt-quatre mois si on veut être vraiment bien. Olivier Roland : Vingt-quatre mois c’est… ! Cédric Annicette : Mais après, les liquidités c’est important pour faire autre chose, pour pouvoir se développer davantage. Donc six mois, un an, c’est bien. Olivier Roland : Pour ça, il faut juste économiser, faire attention. Cédric Annicette : Tout à fait. Et pour ça, on met 10 ou 20% par mois de notre salaire de côté. On l’automatise, on ne se rend même pas compte. « On se paye d’abord », comme disent les gourous. « On se paye d’abord, en premier », après moi je ne suis pas vraiment fan de cette expression-là, parce qu’il y a beaucoup de gourous qui sont un petit peu hypocrites. Quand on dit « se payer en premier », en tant que salarié, on ne peut pas. Parce qu’on a un salaire brut, et en gros c’est l’état qui se sert en premier ! Nous, on se paye en deuxième ! Olivier Roland : Effectivement ! Cédric Annicette : On ne peut jamais se payer en premier en tant que salarié, c’est faux. Il y a beaucoup de gourous hypocrites qui vont te vendre des séminaires à mille euros. Eux, ils s’enrichissent sur ce modèle-là, et ils vont dire qu’il faut mettre 5% de côté chaque mois, et qu’au bout de quarante ans, vous serez millionnaires. Mais personne ne veut être millionnaire au cimetière ! Ce que l’on veut, c’est profiter maintenant, tout de suite. Donc il y a des moyens pour gagner beaucoup d’argent, rapidement, et pas uniquement en mettant 10% de côté chaque mois. Moi, je dis que les 10% de côté chaque mois, c’est bien pour se créer un filet de sécurité, un fond de sécurité, mais c’est tout. Après, il faut passer à la vitesse supérieure. Olivier Roland : Donc c’est ta première étape, ton filet de sécurité. Cédric Annicette : Tout à fait. Olivier Roland : Tu as mis combien de temps pour le mettre en place ? Cédric Annicette : Six mois. Comme je suis rentré de Londres, j’étais chez mes parents donc c’était plus facile. Olivier Roland : D’accord, tu as réduit tes dépenses facilement, tu n’avais pas de loyer à payer. Cédric Annicette : Voilà, tout à fait. Olivier Roland : Donc le loyer est parti dans le … Cédric Annicette : Pas de loyer à payer, pas de nourriture, on va dire que pendant six mois, j’ai mis de côté plus que six mois ! Première étape validée ! Olivier Roland : Alors, ensuite ? Cédric Annicette : Ensuite, c’est un revenu alternatif. Un revenu passif ou alternatif. Donc investir dans l’argent pour qu’il travaille pour toi. Donc immobilier. Olivier Roland : D’accord. Cédric Annicette : Immobilier, je voulais commencer petit, je n’avais pas non plus trop de moyens, donc j’ai été dans un parking. Olivier Roland : D’accord. Cédric Annicette : Donc, comment j’ai eu l’idée, c’est simple. Je me promenais chez moi, à Pontoise –c’est dans le Val d’Oise, je suis né là-bas, je connais bien- donc c’était un jour de marché, le samedi. J’ai vu que les gens klaxonnaient en voiture, ils n’arrivaient pas à se garer, ils étaient vraiment, tu sais, quand on est en voiture, on est vraiment sauvage ! Comme la voiture, c’est une extension de nous-même : on se sent agressé si les gens n’avancent pas ou si on nous colle trop, on devient sauvage au volant ! Et je voyais les gens qui s’énervaient comme ça, qui klaxonnaient et je me suis dit : waouh, c’est quand même pas mal quand même : si j’avais une place de parking dans le coin, peut-être que ça pourrait se louer. Et donc je marchais, et cent mètres plus loin, je voyais un panneau : à vendre, place de parking ! Et je connais bien cette ville-là, je connais bien le coin, c’est important de connaître l’endroit. Et je sais qu’ici, c’est quasiment impossible à se garer. Donc cette place-là était à vendre, et il s’avère qu’elle était en vente depuis longtemps, donc j’ai pu négocier vraiment, je l’ai achetée à un prix ridicule parce que le propriétaire avait déjà déménagé dans une ville voisine. Olivier Roland : D’accord. Tu l’as payée combien ? Cédric Annicette : Cinq mille, je ne sais plus si c’est cinq mille cent ou cinq mille sept cents euros. Olivier Roland : Donc c’est un prix inférieur au prix normal ? Cédric Annicette : Largement, très, très, très largement. Olivier Roland : Alors tu l’as pris sur ton fond de secours ? Cédric Annicette : Je l’ai pris sur mon fond de secours, je l’ai payé cash. C’était histoire d’apprendre vraiment le processus d’acquisition d’un bien immobilier, qui est quand même assez complexe. Olivier Roland : D’accord. Cédric Annicette : Donc sur, un parking, c’est bien parce que ça nous permet d’apprendre sans prendre trop de risque. Olivier Roland : Donc ça c’est 2009 ? Cédric Annicette : Je ne sais même plus, fin de 2008. Olivier Roland : C’est une bonne manière de commencer, effectivement. Au pire, si tu perds, bon… Cédric Annicette : En fait quand on achète un parking à cinq mille euros au château de Versailles, ce sont les mêmes papiers, les mêmes documents. Donc c’est la même procédure, c’est notaire, agent immobilier. Olivier Roland : D’accord. Ah oui. Cédric Annicette : Promesse d’achat, c’est la même chose. Olivier Roland : Mais le notaire est un peu moins cher que sur un immeuble ! Cédric Annicette : Oui, mais il faut quand même passer devant, faut prendre… tu vois ce que je veux dire ? C’est exactement les mêmes papiers, il faut tout parapher. Quand tu as vingt-six ans et que tu fais ton premier investissement, et que l’on te demande de parapher pleins de papiers que tu ne comprends pas, c’est quand même impressionnant. Donc commencer sur un petit parking, c’est assez sécurisant. On apprend bien, on voit bien le processus. Et voilà mon premier investissement ! Olivier Roland : Et alors après, tu as réussi à le louer facilement ? Cédric Annicette : C’est ça. Je me demandais : est-ce que j’allais pouvoir le louer ? Donc j’ai mis une annonce et j’ai eu trois demandes en deux jours, je crois, et donc oui, loué tout de suite. Olivier Roland : C’est impressionnant ! Cédric Annicette : Loué tout de suite ! Olivier Roland : Là, on a quand même quelque chose d’intéressant. Voilà, c’est vraiment une démarche d’entrepreneur que tu as fait : tu as vu l’opportunité, le marché quelque part, et derrière, une manière de combler ce marché donc de répondre aux attentes de marché. C’est dingue que cette place de parking ait mis longtemps à se vendre, c’est fou. Cédric Annicette : Parce que personne ne pensait que cette place de parking-là avait une valeur locative. Alors qu’en fait c’était un actif qui était là, qui dormait. Olivier Roland : Et des opportunités comme ça il y en a partout, tout autour de nous, il suffit de chercher, de bien savoir regarder. Cédric Annicette : Oui. Olivier Roland : Et donc tu as réussi à le louer combien par mois ? Cédric Annicette : Cinquante euros. Donc ce n’est pas énorme. Olivier Roland : Donc en fait ça rapporte… Cédric Annicette : Un peu moins de 10%. Je crois que je l’avais acheté cinq mille cent euros. Un peu moins de 10%… Olivier Roland : 10% par an. Cédric Annicette : …Non, un petit peu plus. Olivier Roland : Donc c’est une excellente rentabilité, c’est beaucoup mieux que laisser dormir les cinq mille euros sur ton livret A. Cédric Annicette : Bien sûr. Donc là, on est en 2011, fin 2011. Le locataire est parti en juillet 2011, le premier locataire, et il est parti parce qu’il déménageait, non pas parce qu’il n’était pas content de la place, parce qu’il déménageait. Olivier Roland : C’est dur de ne pas être content d’une place ! C’est ça qui est bien avec un parking, aucun entretien. Cédric Annicette : Oui, ce n’est que du bitume. Il n’y a pas de charge, il n’y a pas d’électricité. Olivier Roland : C’est une excellente manière de se lancer dans l’immobilier. Cédric Annicette : Il ne pourra jamais percer le lavabo, c’est du bitume ! Et donc il est parti en juillet, non pas parce qu’il n’était pas satisfait, mais parce qu’il déménageait, et donc il m’a payé un mois d’avance, et il est parti. Et moi, je l’ai reloué à quelqu’un d’autre dès qu’il est parti. Donc, en gros, j’ai touché deux loyers au mois de juillet. Et je l’ai donc reloué très facilement, trois ans après, à une dame. C’est une toiletteuse pour chiens dans le coin, parce qu’elle n’arrive pas à se garer tous les jours parce que dans ce coin-là on ne peut pas se garer. Donc, encore une fois, le plus important, c’est l’achat, trouver un bien intéressant. Et donc c’est loué, j’ai touché deux loyers en juillet, et là c’est reloué depuis, le virement a été programmé. Et je sais que je n’aurai jamais de problème avec elle. Olivier Roland : Waouh ! Cédric Annicette : C’est pratique. Olivier Roland : Très bon premier investissement alors. Cédric Annicette : Voilà. Donc les gens vont te dire : tu as eu de la chance, tu as eu deux loyers en juillet, c’est bien. Mais ce n’est pas de la chance, il faut la provoquer la chance. Olivier Roland : Je suis d’accord, la chance, c’est une compétence, il y a une vidéo très connue visible sur YouTube sur ce sujet la mais c’est un autre sujet. Donc d’accord. Ton premier investissement, donc ça tu l’as documenté sur le blog, tu as écrit un article sur ce sujet. Cédric Annicette : Tout à fait. Olivier Roland : D’ailleurs, je sais que sur ton blog, tu vends un livre : Parking Attitude, c’est ça ? Cédric Annicette : Tout à fait Olivier Roland : Sur comment… Cédric Annicette : Comment investir dans un parking.
Parking Attitude, le livre numérique de Cédric Annicette Olivier Roland : Voilà. Donc ça, c’est intéressant : il y a deux manières de gagner de l’argent sur Internet. D’abord, utiliser un procédé pour gagner de l’argent, et ensuite, enseigner aux autres comment gagner de l’argent avec ce procédé-là. Et ça, il y a beaucoup de personnes qui ne le comprennent pas, parce qu’ils ont un peu une mentalité de rareté. Ils se disent : mais si tu enseignes aux autres à gagner de l’argent en utilisant ton procédé, tu vas te créer des concurrents ; sauf que le marché est souvent tellement énorme que ce n’est pas le cas. Je veux, dire ce n’est pas parce que tu apprends aux gens à gagner de l’argent en investissant dans des places de parking que toi, tu ne vas pas voir d’autres opportunités. Cédric Annicette : Tout à fait. Olivier Roland : Le marché est tellement vaste que c’est une excellente manière, très intelligente, de rentabiliser tes compétences. Cédric Annicette : Il y a en a qui pensent effectivement que tout ce qui est argent, business, si tu prends, c’est comme si c’était un gâteau : ils pensent que si tu prends une part du gâteau, tu en auras forcément moins pour l’autre. Alors qu’en fait, moi je pense que l’argent, il y en a assez pour tout le monde. Ce n’est pas quelque chose de fini, ça croit tout le temps. Ce n’est pas parce que je vais faire une bonne affaire-là que forcément il y en aura moins pour les autres. Voilà, je pense comme ça. C’est quelque chose d’infini, l’argent tombe du ciel quand on sait le ramasser. L’argent sourit à ceux qui savent le ramasser ! Voilà. Ma mère me disait quand j’étais petit : arrête, l’argent ne tombe pas du ciel. Elle n’avait pas tout à fait raison, on peut se créer son arbre à argent. Ça demande du travail au début, mais après, l’argent… Olivier Roland : Il faut planter la graine ! Cédric Annicette : Voilà. Olivier Roland : Et après ça pousse Cédric Annicette : … après je trouve que l’argent tombe littéralement du ciel. Moi, je regarde pour mon parking, il est en location depuis 2008 et ça tombe du ciel tous les mois. Donc elle n’avait pas tout à fait raison. Maman, merci pour l’éducation que tu m’as donnée mais, sur ce coup-là… ! Olivier Roland : Donc là on touche à un sujet intéressant, c’est que tu cherches à te créer des sources de revenu passives, c’est-à-dire qui ne te demandent pas de temps de travail en échange de cet argent-là. Cédric Annicette : Tout à fait. Olivier Roland : Donc qu’est-ce que tu as fait comme investissement après cette place de parking ? Cédric Annicette : Beaucoup de bourse. La bourse, j’ai essayé de faire un peu d’achat/revente sur le court terme. Je ne suis pas fan de ça du tout. Pour moi, c’est un peu de la spéculation. Olivier Roland : Et puis ce n’est pas vraiment du passif là, tu dois passer beaucoup de temps devant ton écran. Cédric Annicette : Tout à fait. Donc maintenant je suis plus sur une autre stratégie de dividende, de rendement sur les actions. Olivier Roland : D’accord. Cédric Annicette : Donc tu places de l’argent, la boite a le temps de travailler avec, tu as un investissement et toi, en contrepartie, tous les ans, tu touches un dividende. Olivier Roland : En gros, tu touches un taux d’intérêt sur ton capital. Cédric Annicette : Tout à fait. C’est passif. Donc maintenant, je suis plus sur cette stratégie-là en bourse. Mais, encore une fois, la bourse, c’est limité parce qu’il faut mettre beaucoup, en fait, dès le début. Je considère que quand les gens qui nous proposent de, même avec mille euros, faire fortune, pour moi… Les riches, ils ne deviennent pas riches grâce à la bourse. Ils gagnent de argent grâce à la bourse, ça permet de maintenir leur capital et de fructifier un petit peu, mais ce n’est pas grâce à la bourse qu’ils deviennent riches. Si tu viens, que tu mets un million d’euros en bourse, c’est intéressant. Si tu gagnes 10% sur un million d’euros, c’est bien. Tu viens avec mille euros, tu gagnes 10% en un an, ok, tu as gagné cent euros, tu ne vas pas casser des briques, tu vois ce que je veux dire. Donc non, non. C’est un mythe ça. Les riches, ils ne deviennent pas riches grâce à la bourse. Ils maintiennent leur richesse grâce à la bourse, ils diversifient, ils gagnent un petit peu parce que 5%, 10% sur un gros volume c’est bien, mais ils ne deviennent pas riches grâce à la bourse. Donc non, non. Enfin, moi je conseille aux gens de ne pas trop perdre leur temps sur la bourse pour acheter et revendre au jour le jour, en partant d’un petit montant. Olivier Roland : Donc il y a des moyens d’investir en bourse sans y passer toutes ses nuits, avec les trackers par exemple. Cédric Annicette : Oui, mais les trackers encore une fois, pour moi, c’est bien dans l’optique de se créer un fond sécurité sur l’assurance vie par exemple, tu mets deux cents euros, trois cents euros par mois. Mais après, dès que l’on commence à me dire : oui, mais regarde, au bout de quarante ans, tu auras un millions d’euros. Dès que l’on me dit ça, je ne suis plus d’accord. Parce que je le dis encore une fois : qui veut être riche dans quarante ans ? Personne ! Tu vois. Dans quarante ans… Il faut profiter maintenant. Olivier Roland : Alors quel est ton objectif financier, à toi ? Cédric Annicette : Mon objectif financier ? Il change tout le temps ! Le problème, c’est qu’avec mon blog j’en ai, j’en ai avec l’immobilier, et ça augmente tout le temps en fait. On est de plus en plus gourmand ! Olivier Roland : Parce que je sais que tu as bien aimé -on parlait avant de La semaine de quatre heures de Tim Ferriss- et un de ses conseils phares, c’est de se donner un Target Monthly Income, comme il dit, c’est-à-dire un Revenu Mensuel Cible, qui nous permet d’accomplir nos rêves. Est-ce que tu l’as fait ça ? Cédric Annicette : Mais le problème, c’est que même une fois, quand tu vas l’atteindre, tu vas toujours vouloir aller un petit peu plus loin je pense. Olivier Roland : C’est ça le truc. Quand tu te fixes un objectif. C’est ça, on a toujours envie d’aller plus loin. Cédric Annicette : Avec mon blog, par exemple, Business Attitude, au début c’était : cent euros par mois, je serai content. Après je l’ai atteint, et c’était ridicule. Après tu vises cinq cents, mille, trois mille, tu vois, plus tu passes les étapes, plus tu veux aller loin. Avec l’immobilier, je me suis dit : waouh, si un jour je faisais un achat/revente, si je gagnais dix mille euros, ça serait bien. Et maintenant, je trouve que ce n’est pas tant que ça, tu vois ce que je veux dire. Olivier Roland : C’est ça, alors c’est quelque chose d’intéressant, c’est qu’au fur et à mesure que l’on grandit, au final, notre échelle de comparaison grandit avec. Cédric Annicette : Oui. Olivier Roland : Et des choses qui nous paraissaient incroyables au début, puis ensuite nous nous disons : « bon, c’est bien mais… » Cédric Annicette : Parce que l’on rencontre des gens qui font ça tous les jours et parce moi, l’immobilier, je vois, je connais des gens qui ont cent appartements, deux cents, trois cents. Donc toi forcément, quand tu viens et que tu as un parking et deux appartements à coté, forcément, tu te dis : il y a toujours mieux, on peut toujours faire plus ! Olivier Roland : Alors c’est ça. Le truc, c’est : comment trouver l’équilibre entre être satisfait de ce que l’on a, et quand même, avoir un peu d’ambition, avoir envie de se développer. Parce que ce n’est pas que l’argent, il y a aussi l’envie d’apprendre. Cédric Annicette : Oui. Olivier Roland : De devenir meilleur dans son domaine, de rencontrer d’autres personnes, tout ce genre de chose, et ce n’est pas évident de trouver l’équilibre. Pour les bouddhistes, en gros, je caricature, mais le désir, c’est justement la cause de la souffrance de l’homme parce que l’homme veut toujours plus, et pour être heureux, il faut arriver à briser ça. Et il y a des avis opposés comme Earl Nightingale qui est un célèbre expert du développement personnel aux États-Unis. Pour lui au contraire, le bonheur c’est le désir. Ce n’est pas d’atteindre la destination, c’est le voyage en lui-même. Et il dit : on est plus heureux quand on va au restaurant que quand on en revient. Et pour lui, une fois que l’on a atteint quelque chose, il faut toujours aller au-delà. Alors quelle est la vérité là-dedans, c’est à chacun de la trouver, mais c’est pour ça que ça m’intéresse d’en parler avec toi, parce que quand on réussit dans le business ou dans l’immobilier, quand on commence à gagner de plus en plus d’argent, quand est ce qu’on s’arrête, quand est-ce qu’on profite ? Je pense qu’il faut à la fois avoir envie de ce que l’on a déjà, mais pas non plus se contenter de tout, et il ne faut pas stagner non plus. Il faut essayer de trouver l’équilibre entre profiter de ce que l’on a et en même temps continuer à grandir. Cédric Annicette : Oui. Mais, en fait les gens, ils ne pensent pas vraiment à ça quand ils arrivent sur mon blog parce que ça parle d’argent, mais ce n’est pas l’argent en lui-même. L’argent c’est juste un moyen, mais l’objectif, c’est vraiment le temps. C’est le temps que tu peux avoir. Olivier Roland : Entièrement d’accord. Cédric Annicette : L’argent, on le gagne, on le perd, mais même si tu repars de zéro, tu peux toujours gagner de l’argent, ce n’est pas un problème. Par contre le temps que tu perds, il est perdu, tu ne pourras pas le racheter ? Donc moi, ça va être : aller à la pèche avec mon père un mardi après-midi, un truc que tu ne peux pas faire si tu es salarié. Olivier Roland : C’est profiter de sa semaine. Cédric Annicette : Alors que si tu as de l’argent, tu as du temps, tu peux même aider tes proches. C’est ça vraiment le but : le temps que tu as et ce que tu peux faire, comment tu peux aider les autres. Donc effectivement, si j’ai dix mille euros par moi, cent mille euros, un million c’est bien, mais le plus important, c’est le temps que j’ai, que je peux passer avec mes amis, surtout ma famille et comment je peux les aider. Donc c’est ça le plus important, c’est le temps que j’ai, pas l’argent. Olivier Roland : Alors comment tu penses équilibrer justement ton envie de profiter de ton temps, et en même temps ton envie de croître, parce que pour croitre il faut bosser quand même un peu. Cédric Annicette : Oui. En même temps, je suis aussi passionné par l’immobilier, par le blogging. Olivier Roland : Ce n’est pas vraiment du travail pour toi. Cédric Annicette : Voilà, pas du tout. Olivier Roland : C’est une bonne manière d’utiliser ton temps. Cédric Annicette : Oui. Olivier Roland : C’est ça la clé en fait. Cédric Annicette : Ce n’est pas du tout du travail. Donc moi j’ai généré des revenus comme ça, mais c’est quelque chose que j’adore. Faire un plan sur Google SketchUp qui est un outil en 3D, aller voir les petites annonces, parler avec les agents immobiliers, rencontrer les gens, recevoir des locataires pour du saisonnier, parler avec eux, c’est un truc que j’adore faire. Donc ce n’est pas du travail. Blogger, et donner mes idées, j’adore faire. Donc tu vois, pour moi ce n’est pas un travail. Et plus je vais le faire, plus je vais gagner de l’argent, donc c’est une espèce de cercle vertueux comme ça. Olivier Roland : Tant que c’est comme ça, c’est le bonheur. Cédric Annicette : Voilà. Olivier Roland : Alors ça, c’est intéressant. On ne va pas entrer dans le détail de tous les investissements immobiliers, mais est-ce que tu peux nous dire où tu en es aujourd’hui dans tes investissements ? Cédric Annicette : Donc là on se trouve dans un appartement que j’ai acheté fin 2010, j’ai signé le compromis. Olivier Roland : D’accord. Cédric Annicette : Signé chez le notaire début janvier, deux mois et demi de travaux. Donc ça n’était pas du tout comme ça avant (il montre son appartement) ; si on avait tourné ici il y a de cela encore six mois, on serait comme ça. Parce que l’odeur, c’était vraiment une odeur nauséabonde, il faisait vraiment sombre, les papiers étaient couleur saumon, c’était à la mode dans les années 50, je pense. Olivier Roland : Alors que là, vous pouvez voir que c’est assez classe. Cédric Annicette : Il était vraiment délabré et donc personne n’en voulait. Donc c’était une bonne affaire. On a tout retapé, on a cassé les murs, on a créé une salle de bain. Olivier Roland : Tu as participé aux travaux ? Cédric Annicette : Je venais tous les jours… Olivier Roland : Pour vérifier ? Cédric Annicette : … pousser les gars, parce que sinon ils sont un petit peu tranquilles. Mais moi je n’ai rien fait, je ne suis pas maçon, je ne suis pas électricien, je ne connais rien là-dedans. Non, non, je ne me sers tout le temps des gens qui travaillent pour moi. Olivier Roland : Utiliser les compétences des autres. C’est logique, et puis tu les fais bosser. Cédric Annicette : Ils travaillent, tout à fait. Olivier Roland : Et tout le monde est content. Cédric Annicette : Voilà. Donc maintenant, il est dans un bon état. Donc là, c’est ma résidence principale, et je compte le revendre bientôt. Il y a des périodes pour acheter et pour vendre dans l’immobilier. Là, on va commencer à aller dans l’hiver, ce n’est pas la bonne période pour vendre, plus pour acheter. Je vais revendre en avril. Donc au printemps, quand il commence à faire beau, il y a les oiseaux ! Olivier Roland : Avec une plus-value? Cédric Annicette : Oui, plus de lumière donc ton immeuble parait plus beau. C’est un tout en fait. Si tu ouvres la fenêtre, tu as l’air qui rentre. Et puis on est plus guilleret en avril/mai, on sort de l’hiver, et les gens veulent acheter maintenant, surtout pour avoir signé chez le notaire et pouvoir rentrer au mois d’août/septembre pour être bien avec les enfants ou mieux par rapport à leur travail. Donc il y a vraiment des périodes pour vendre et acheter. Et pour vendre, le mieux c’est, on va dire, à partir d’avril. Olivier Roland : D’accord. Cédric Annicette : Et donc je pense que je vais le vendre à partir d’avril. Et comme c’est ma résidence principale, je n’aurai pas de taxes, d’impôts sur la plus-value. Et actuellement, je compte faire une plus-value dessus de cinquante mille euros nets. Olivier Roland : Sympa ! Cédric Annicette : Oui. Olivier Roland : Surtout que tu as dû sans doute donner un apport, mais ce n’est pas toi qui a financé l’essentiel de l’appartement, c’est la banque. Cédric Annicette : Voilà. J’ai mis treize mille euros d’apport. Mais je vais gagner cinquante mille euros nets. Olivier Roland : Après impôts. Cédric Annicette : Mais je ne compte pas. Je veux dire, je vais récupérer soixante-dix mille euros de trésorerie on va dire. Olivier Roland : D’accord. Cédric Annicette : Mais il y aura cinquante mille euros dedans de résultats nets, en sachant que moi, le travail que j’ai fait vraiment, c’est signer les papiers chez l’agent immobilier pour signer le compromis, signer chez le notaire et signer les papiers avec l’entrepreneur pour qu’il fasse les travaux .L’opération a pris trois mois, mais moi je n’ai pas bossé trois mois, pour gagner cinquante mille euros. Et pour moi, c’est vraiment comme ça que l’on peut gagner de l’argent, c’est en faisant du business comme ça et ce n’est pas en mettant cent euros par mois de côté pendant quarante ans. Cent euros par mois de côté c’est bien pour te créer un fond de sécurité, mais après non. Olivier Roland : Et après il faut investir intelligemment. Cédric Annicette : Là, c’est cinquante mille euros en trois mois et c’est comme ça que l’on peut s’enrichir. Ça demande des efforts. Parce que quand je dis que je n’ai quasiment rien fait dans l’appartement, ce n’est pas totalement vrai. En l’occurrence, il fallait couper l’arrivée d’eau du bâtiment. C’est un bâtiment qui a été construit en 1880. Donc les caves, c’est plein d’amiante, c’est très poreux pour tout ce qui est tuyauterie. Il fallait couper donc l’arrivée d’eau froide, on l’a fait un petit peu à l’arrache. Donc on a été frapper à chaque porte des voisins dans ces cas là parce qu’il faut qu’ils coupent leur machine à laver, parce que sinon, si on coupe l’eau froide brutalement, leur machine peut sauter, et donc on sera responsable. On a été frapper à chaque porte, donc c’est cinq étages, deux bâtiments, donc, tu vois, on ne trouvait pas où est ce qu’était l’arrivée d’eau, c’était compliqué. Une mamie ne voulait pas que l’on coupe l’eau, elle ne comprenait pas. On avait beau lui expliquer que c’était juste pendant trente minutes, elle ne voulait pas : non, non, non, je ne suis pas d’accord ! Olivier Roland : Les vicissitudes ! Cédric Annicette : Voilà ! Donc c’était un petit peu stress. Pendant deux heures, on a galéré pour couper l’eau et finalement, ça c’est fait. Donc c’est du travail. C’est du travail mais c’est pour un gros jour de paye qui va arriver plus tard. C’est seulement deux heures de travail mais ça a payé beaucoup plus tard. Olivier Roland : Oui, c’est ça. Tu as la même approche que Pat Flynn que j’ai aussi interviewé sur le blog, de The Smart Passive Income, qui disait : j’aime bien planter les arbres et créer ma forêt. C’est comme ça qu’il donnait l’image de se créer des sources de revenus passives. Il bosse à un moment sur le truc et après, ça lui génère des revenus quasiment sans rien faire, avec juste un petit peu d’entretien. Alors, est ce que tu as d’autres appartements que tu as achetés ? Cédric Annicette : J’en ai un proche des Champs-Élysées pour faire du saisonnier. Olivier Roland : D’accord. Cédric Annicette : Une location saisonnière. Une maison en Guadeloupe qui est bientôt finie de construire. Olivier Roland : Parce que ton père est Guadeloupéen, c’est ça ? Cédric Annicette : Tout à fait. Donc pour faire d de la location saisonnière là-bas aussi, donc ça marche bien. Là, ils sont en train de finir la charpente. Et voilà. J’ai mon parking. J’ai essayé d’acheter un immeuble aussi en parallèle. Il ne faut pas le dire au banquier ! J’ai essayé de passer en même temps l’appartement des Champs et l’immeuble en parallèle dans deux banques différentes pour jouer sur la capacité d’endettement en fait. Et l’immeuble n’est pas passé, j’ai eu deux refus de la part du courtier, enfin de la part des banques qu’ils ont été voir. C’était un immeuble en province et donc les banques, c’est vraiment une mauvaise période pour elles. Donc on parlait de crise grecque et compagnie, et elles ont sorti des excuses un petit peu bidon du style : ah non, vous voulez investir à Anger et vous êtes à Paris, donc ça ne le fait pas. Normalement, ça n’arrête jamais. Mais voilà, en gros, tous les dossiers d’investisseur tombent un petit peu à l’eau. Donc c’est dommage, je n’aurai pas cette immeuble-là, c’était une bonne affaire. Il y avait cinq appartements dedans, possibilité d’en faire un sixième. Donc c’est dommage. Olivier Roland : C’est le genre de choses qui arrivent. Cédric Annicette : Ce n’est pas grave, l’échec, ce n’est pas grave. Comme dit Mickael Jordan -j’ai mis une vidéo de lui sur mon blog il n’y a pas longtemps- il a fait une pub pour Nike et il disait en gros, il a perdu plus de trois cents matches dans sa carrière. On lui a donné la balle du money time seize fois donc c’est : il doit prendre le shoot. Olivier Roland : Il a balle de match. Cédric Annicette : Voilà. Seize fois il a raté. Il a raté plus de vingt mille tirs dans sa carrière, donc il s’est planté encore et encore et encore et au final c’est pour ça qu’il a eu du succès. Olivier Roland : De toute façon, ceux qui ne se plantent jamais, ce sont ceux qui ne font rien. Cédric Annicette : Voilà. Donc j’ai raté cette affaire-là, ce n’est pas grave, quelqu’un d’autre l’aura, et il y en aura d’autres. Il y en a tous les jours, il y en a plein, donc ce n’est pas grave. Sur le coup, c’est un peu frustrant, vexant, mais ce n’est pas grave. Olivier Roland : Voilà, c’est ça une mentalité d’entrepreneur : l’échec, ça fait juste partie de l’apprentissage ! Cédric Annicette : Voilà. Olivier Roland : C’est même quelque chose qu’il faut, peut-être pas rechercher, mais en tout cas apprécier à sa juste valeur. Cédric Annicette : Normalement, si on fait des efforts, ça devrait arriver naturellement l’échec ! Olivier Roland : Voilà, exactement, vous n’avez même pas besoin de vous forcer, ça va arriver, c’est ça qui est formidable ! Cédric Annicette : Mais ce n’est pas grave, il faut juste se relever si ça arrive. Olivier Roland : Oui. Par contre, il faut quand même prévoir des filets de sécurité pour ne pas se retrouver dans des situations difficiles après les échecs. Cédric Annicette : C’est sûr. Olivier Roland : Alors, ça c’est intéressant, tu as déjà des sources de revenus grâce à l’immobilier, donc aujourd’hui tu gagnes combien avec ton blog ? Cédric Annicette : Entre deux et trois mille euros par mois. Olivier Roland : Waouh ! Cédric Annicette : Ça varie beaucoup. Olivier Roland : Sympa. Cédric Annicette : Enfin, je veux dire, ça monte beaucoup, ça croit beaucoup. En début d’année, c’était plus dans les mille, mille cinq cent. Olivier Roland : Au moment du reportage ? Cédric Annicette : Oui. Olivier Roland : Et alors quel est ton trafic aujourd’hui sur Business Attitude ?
Cédric Annicette : On va dire actuellement, donc un mois, ça va être soixante-cinq mille pages vues et quarante mille visiteurs. Olivier Roland : D’accord. Donc quelle est ta méthode de monétisation ? Cédric Annicette : Moi, je pense qu’il y a trois manières –je ne sais pas si tu en parles toi aussi- de gagner de l’argent avec un blog. Par ordre de rentabilité: la pub, la filiation et la création de tes propres produits. Donc pub, on va dire que c’est mettre des liens. Du Adsense je n’en fais plus, en fait j’ai trouvé que je gagnais beaucoup plus une fois que je l’ai enlevé. Donc vente de liens, vente de bannières en direct, et quelques billets sponsos. Voilà, donc c’est très limité. Olivier Roland : D’accord, ok. Cédric Annicette : En gros, tu dépends des autres, tu ne contrôles pas, qu’on vienne te voir ou pas, je veux un lien, ou je veux un article sponso, tu ne contrôles pas. Olivier Roland : Oui, c’est un petit peu en fonction des budgets, des envies. Cédric Annicette : Voilà. La filiation, donc tu recommandes des produits pour les autres. Produits numériques c’est possible, c’est plus rentable puisqu’ils ont des marges. Olivier Roland : Les commissions sont très importantes. Cédric Annicette : Oui. Donc bon moyen de gagner de l’argent, mais en France, encore une fois, j’ai l’impression que les webmasters et les blogueurs n’aiment pas trop l’affiliation parce que l’on n’a pas la garantie des revenus qu’on va avoir. En France, on préfère travailler au taux horaire. Par exemple, sur du Adsense on sait que l’on va avoir cent euros par mois en moyenne âpre que l’on fait tant de clics. Donc les gens préfèrent mettre ça et avoir cent euros de manière sûre et automatisée plutôt que de faire de la filiation et de travailler à la commission. Alors que pourtant, à la commission, les revenus sont… Olivier Roland : largement supérieurs. Cédric Annicette : ….ne sont pas capés. Si tu es bon, si tu te déchires pour faire un bon truc, tu pourras avoir un beaucoup de commission. Olivier Roland : Oui, il y a des affiliés qui cartonnent en France. Cédric Annicette : C’est un petit peu le travail des commerciaux. Beaucoup de commerciaux gagnent plus que leur PDG. Olivier Roland : Pour relativiser, on peut très bien gagner sa vie en étant affilié avec juste une bonne liste e-mail, mais même pas une grosse liste, juste une liste avec laquelle on a une bonne relation, et puis des e-mails que l’on écrit, voilà. Ce n’est pas comme un commercial qui doit aller sur le terrain, le couteau entre les dents. Cédric Annicette : Donc en l’occurrence, moi, on va dire, avec la pub sur mon blog, ça va être, allez, deux cents, trois cents euros par mois. Le mois dernier, j’ai recommandé un produit, la filiation, j’ai envoyé trois mail ; il a généré deux mille euros de revenus. Tu vois que la filiation, ça rapporte plus que la pub. Olivier Roland : Entièrement d’accord. C’est exactement ce que je dis sur Blogueur Pro. Donc écoutez-bien. Cédric Annicette : Je n’ai pas du tout enquiquiné les gens sur ma liste. Je leur ai envoyé trois mails. Pas du tout embêtés, ils étaient contents de recevoir ça. J’ai bien segmenté ma liste. Et troisième manière, la plus efficace, la vente de tes propres produits. Olivier Roland : Entièrement d’accord. Depuis le temps que je répète ça ! Cédric Annicette : Tu es le Big Boy, tu ramasses le plus gros. C’est toi qui a créé le produit, donc les gens en parlent, parce que tu proposes un programme d’affiliation donc ils en parlent. Donc voilà, tu ramasses le plus gros. Olivier Roland : Alors tu vends quoi comme produits aujourd’hui sur ton blog ? Cédric Annicette : Deux produits : Parking Attitude, comment investir dans des parkings. C’est vraiment le marché qui voulait ce produit-là, ce n’est pas moi qui ait eu l’idée. Un jour, une blogueuse que je connaissais depuis longtemps m’a dit : Cédric, si tu avais créé un guide sur comment investir dans les parkings, moi je l’aurais acheté, parce que c’est vraiment quelque chose que je veux faire, je ne sais pas trop par où commencer, je n’ai pas de temps à perdre à rechercher pendants vingt heures les informations sur Internet. Toi, tu l’as déjà fait, je t’ai suivi, donc si tu avais écrit un guide condensé avec tout ce qu’il faut dedans, tout ce qu’il faut savoir, moi je te l’aurais acheté. Et donc là, ça a fait tilt, je me suis dit : waouh, mais elle a raison. Donc je vais faire ça, je vais te monter un produit. Et donc j’ai créé ce produit-là et il y a eu un bon impact tout de suite parce que ce sont les gens qui le voulaient, c’est ce qu’ils voulaient. Donc j’ai lancé ça, c’était fin 2010, j’ai dû gagner deux mille cinq cents euros en trois jours j’étais content, forcément, quand tu fais que du Adsense… Olivier Roland : Ça fait un choc ! Cédric vient de dire quelque chose de très important : il faut toujours créer le produit dont veulent vos lecteurs, vos prospects. Il y a beaucoup trop de blogueurs qui, quand ils créent un produit, font l’erreur de créer le produit dont ils veulent et pas le produit dont veulent leurs lecteurs. Du coup, ça ne se vend pas du tout aussi bien qu’ils l’espéraient. Donc là, ça se vend très bien. Cédric Annicette : Très bien. Et le deuxième, plus récent, que j’ai sorti en juin 2011 : Doubler son salaire avec l’immobilier. C’est Aurélien Amacker qui m’a trouvé le nom, merci ! Et donc vraiment sur l’immobilier, mais en général, pas que les parkings, donc achat/revente, immeuble et rapport, saisonnier, et aussi le mind/tête qu’il faut avoir pour investir. Parce qu’il y a beaucoup de gens qui pensent négativement : oui, mais les locataires vont me salopper mon appartement, oui mais qu’est-ce qu’il se passe s’il ne se loue pas. Il y pleins de choses en fait. Donc il faut casser des verrous. J’en parle beaucoup là-dedans. Beaucoup du côté psychologique de l’investissement. Et donc derrière j’ai eu des bons retours dessus. Le produit est plus cher, il est à cent quarante-sept euros, mais ce n’est pas qu’un ebook. Il y a certes un ebook, mais aussi des interviews audio d’investisseurs à succès, des feuilles Excel, une vidéo d’un séminaire où j’ai parlé, un enregistrement vidéo d’une heure. Ce sont plusieurs médias, plusieurs produits. Olivier Roland : Oui, c’est un bon produit de formation. Cédric Annicette : Parce que cent quarante-sept euros, ça commence à faire pas mal, donc j’ai mixé un petit peu tous les types de produits. Ça n’existe pas, donc tu ne peux pas comparer ça à un livre. Parce que ce n’est pas qu’un livre, c’est un livre, c’est aussi de l’audio c’est aussi de la vidéo, ce sont aussi des fichiers Excel. S’ils vont à la Fnac et qu’ils voient un livre sur l’immobilier, ils ne pourront pas dire : regarde le livre, il est à vingt-sept euros ; toi tu me vends ton truc cent quarante-sept euros. Ils ne peuvent pas comparer. S’ils prennent un DVD à la Fnac aussi, sur l’immobilier, ils ne pourront pas dire : regarde, le DVD, il est à trente euros, toi tu me fais un truc à cent quarante-sept. Là, ils ne peuvent pas comparer parce qu’il y a tout dedans. De la vidéo, de l’audio et de la lecture, des fichiers Excel, il y a pleins de trucs. Et donc il n’y a pas de base de comparaison. Donc cent quarante-sept euros, on ne m’a jamais dit que c’était trop cher. Les gens sont contents du prix. Olivier Roland : Alors on a une très bonne astuce effectivement. Et en plus, tu as aussi une bonne stratégie : c’est que tu as un produit d’appel à vingt-sept euros qui permet à la majorité de tes lecteurs de l’acheter, je veux dire, vingt-sept euros… Et derrière, tu as un produit plus poussé qui est plus cher. C’est une excellente stratégie. En plus, ça peut être une idée de super lancement pour vendre ça. Parce que déjà, trois mille euros, waouh ! Cédric Annicette : Donc j’ai lancé ce produit-là en juin, je t’ai dit, j’ai fait le même principe que pour lancer Parking Attitude. Donc j’ai fait une promotion sur trois jours, en interne, à mes lecteurs, histoire de dire : vous me suivez, pour vous remercier, je le fais là, pour le lancement à, on va dire, 30% de moins pendant trois jours. Et là, j’ai fait presque dix mille euros en trois jours. Olivier Roland : Ça fait plaisir ! Cédric Annicette : Nets de frais. Donc voilà, ça augmente. Parking Attitude, c’est deux mille cinq cents, là c’est dix mille euros, donc c’est bien. Et puis j’ai vraiment eu des bons retours, c’est ça qui fait plaisir aussi. J’ai un clerc de notaire qui m’a dit : j’ai acheté ton guide, franchement, je n’étais pas convaincu, par ton guide, c’est plus une formation parce qu’il y a un peu de tout, je n’étais pas convaincu parce que moi, je suis quand même clerc de notaire, toi tu n’es pas un homme de loi, et il m’a dit, franchement, je « suis tombé sur le cul ». Parce que lui, ce n’était pas vraiment la partie juridique qui lui a plu, c’est plus la partie mind/tête. Olivier Roland : De l’esprit. Cédric Annicette : Parce que lui, il connaît effectivement beaucoup de choses, c’est un homme de loi, mais dès qu’il s’agit d’investir, prendre des risques, de savoir comment gérer un locataire, de comment faire une offre, ça il ne maitrisait pas du tout. Et donc lui, voir comment je m’y prenais, c’est ça en fait qui va lui permettre de lui aussi d’investir. Parce que moi je connais beaucoup de notaires qui sont très bons, qui connaissent beaucoup de marchands de biens, mais eux n’ont rien, ils n’ont aucun bien pour eux parce que ce sont des hommes de lois, et pour eux, il faut que tout soit toujours carré. Et quand tu investis dans l’immobilier, ça ne sera jamais carré. Parce que si ton bien, c’est une bonne affaire, c’est qu’il y a quelque chose, il n’y a pas de louis d’or, à moitié prix comme dit un investisseur immobilier que je connais. S’il est en dessous du prix du marché, c’est qu’il y a un truc qui ne va pas : forcément, il y a des cafards, ou il est délabré comme celui-ci ou il y a un problème avec le voisin, il y a toujours un truc. Et les notaires, eux, ils ne vont pas investir là-dedans, parce qu’il faut que ce soit carré. Mais si ton truc, il est carré, que tout est bien, il va être au prix du marché voire plus cher, donc ça ne sera pas une bonne affaire. Donc lui, ça l’a vraiment débloqué, le fait de voir ça. Parce que j’ai dix ans que moins que lui, et il m’a dit : j’ai vu ça franchement, je me suis dit, tu m’as boosté et tout, et il va investir. J’ai un autre lecteur qui m’a dit : grâce à toi, j’ai investi dans un immeuble à cinq cent mille euros, je lui ai donné les bons conseils, tu vois, j’ai eu des bons retours. Ça, ça fait plaisir aussi, d’avoir des bons retours. Et quand tu te dis que grâce à tes conseils, tu as aidé quelqu’un à investir cinq cent mille euros, et qu’il a réussi son investissement grâce à toi, c’est ça qui est important aussi, ça fait plaisir. Olivier Roland : Complètement. Cédric Annicette : Donc j’ai eu des bons retours et très, très peu de demandes de remboursement. Olivier Roland : Oui, bien sûr, c’est pour ça aussi que c’est très important de créer des bons produits. Non seulement parce que tu as moins de taux de remboursement, mais aussi parce que tu as des bons retours, et tu sais que tu aides concrètement des gens. Cédric Annicette : Ça fait toujours plaisir. Olivier Roland : Et ça, c’est important. Je pense que je vais créer un article là-dessus sur Blogueur Pro, mais pensez un petit peu aux vagues, aux conséquence positives de ce que vous faites sur votre blog parce que vous aidez concrètement des gens, et les gens qui vont investir intelligemment dans l’immobilier grâce à toi, ils vont peut-être éviter des bourdes qui leur auraient coutées très cher. Donc peut être que grâce à ça, déjà pour pouvoir être plus heureux dans leur vie et tout ça, ça va aussi toucher leur famille, leurs proches etc et en même temps, du gagnes de l’argent, donc c’est formidable. À la fois, tu aides les gens et tu gagnes de l’argent ; et on peut tout à fait mixer les deux. C’est vrai qu’en France, on a un petit peu cette croyance que l’argent ne fait pas le bonheur, ce qui est vrai, mais il vaut mieux être riche et malheureux que pauvre et malheureux, déjà, et on peut tout à fait être riche et heureux, ce n’est pas quelque chose d’antinomique. Cédric Annicette : Non, mais ça, c’est une excuse des pauvres. Je n’ai jamais vu un riche dire ça, c’est une excuse. Il y a beaucoup de croyances avec l’argent et si tu pars avec ça déjà, que l’argent ne fait pas le bonheur… Olivier Roland : C’est quelque chose qui rassure, quand on est pauvre, de se dire : l’argent ne fait pas le bonheur. Cédric Annicette : Voilà, et que tu te dis que : bon, l’argent, il faut être mauvais pour en avoir, tu as forcément magouillé, il faut voir deux vérités. Croyances sur l’argent, souvent, c’était des familles qui avaient des problèmes avec l’argent. Donc non, non, c’est faux, l’argent ne fait pas le bonheur, c’est clair, mais, en tout cas, ça ne fait pas le malheur non plus. Olivier Roland : Ça ne fait pas le malheur. Cédric Annicette : Mais ça permet de faire pleins de choses : d’aider les gens, d’avoir du temps. Olivier Roland : C’est beaucoup plus de liberté. Cédric Annicette : Voilà. Olivier Roland : Et quand on sait comment le gérer de manière intelligente, ça donne des styles de vie incroyables. Cédric Annicette : Il ne faut pas avoir de complexe sur l’argent, c’est quelque chose de neutre. C’est vraiment ce que l’on en fait qui est bien ou mal. Olivier Roland : C’est comme un outil. Cédric Annicette : Oui. Olivier Roland : C’est comme un marteau ou un tournevis ; on peut tuer quelqu’un avec un marteau, mais ce n’est pas le marteau en lui-même qui est mal. Cédric Annicette : Tout à fait. Olivier Roland : Waouh. Donc trois mille euros par mois, quarante mille visiteurs par moi quand-même, c’est impressionnant. Est-ce que tu peux nous dire un petit peu les stratégies que tu as utilisées pour amener autant de trafic sur ton blog, parce que c’est quand même pas mal. Cédric Annicette : Forcément Google, toujours. Olivier Roland : Tu as fait du référencement ? Même pas ? Cédric Annicette : Naturel, naturel. Olivier Roland : Est-ce que tu as commenté dans des forums, tu as commenté dans des blogs. Cédric Annicette : J’ai commenté sur quelques forums. Non, même pas, ce sont les gens qui l’on fait pour moi. Olivier Roland : Ça c’est intéressant. Cédric Annicette : Mais ils ont fait des liens sur des articles qui n’ont plus forcément d’intérêt avec mon blog. Ce sont de très vieux articles, à l’époque où je parlais de tout et n’importe quoi. Donc ça ramène beaucoup de gens, on va dire, peut être genre mille par mois, le principal, mais les gens ne sont pas du tout ciblés donc ils partent direct. Non, sinon, c’est beaucoup de référencement naturel, beaucoup de Google, beaucoup de visites directes, de gens qui reviennent grâce à Aweber, à un mailing. Olivier Roland : La liste d’email. Cédric Annicette : J’ai cinq mille noms aujourd’hui. Et des liens d’autres blogueurs dans la même niche. Parce maintenant que je commence à être un blogueur, sur ce secteur-là, qui commence à avoir pas mal de visibilité, les autres parlent beaucoup de moi, ils me font des liens, et donc ils te portent en fait. Tu as un momentum comme disent les Américains, les Anglais. Tu as un élan en fait. Quand on te porte. Olivier Roland : Tu traduis au fur et à mesure ! Cédric Annicette : C’est comme une machine à vapeur. Olivier Roland : Oui. Cédric Annicette : Tu galères au début, tu transpires, tu la charges en charbon, mais après c’est blindé. Olivier Roland : C’est comme une locomotive. Cédric Annicette : Tu ne peux plus l’arrêter. Et donc là, vraiment, le blog, il est parti. Donc, je t’ai dit, je fais quarante mille visiteurs par mois. Cédric Annicette : Et je n’ai jamais aussi peu posté. Donc c’est dire ! Olivier Roland : C’est exactement ce que je dis sur mon blog. D’ailleurs, c’est ce qui s’est passé avec Des livres pour changer de vie, puisque la troisième année, je n’ai pas fait grand-chose, et il est passé de trente mille à trente-cinq mille par mois, enfin, en tout cas, le trafic n’a pas chuté. Et c’est ça. Avec un blog, une fois que vous avez passé le seuil déclic de succès, plus vous avez de trafic, plus vous avez de trafic. Plus vous êtes connu, plus vous êtes connu. C’est quelque chose qui s’entretient de manière quasiment automatique. Cédric Annicette : Oui. Olivier Roland : Plus il y a de gens qui arrivent sur votre blog, à condition que le contenu soit bon, plus ils en parlent, plus ils amènent aussi de gens qui font des liens, qui parlent de vous, plus Google vous aime, et voilà, c’est vraiment un cercle vertueux qui s’enclenche. Cédric Annicette : Tout à fait. Olivier Roland : Et après, vous pouvez lever le pied, vous consacrer à d’autres projets. Waouh. Je pense que l’on a eu un bon aperçu de ton parcours et de ta réussite avec ton blog. Alors, est-ce que pour finir, tu aurais quelques conseils à donner aux débutants qui veulent se lancer aujourd’hui ? Cédric Annicette : Déjà, il n’est pas trop tard ! Je veux dire, par rapports aux États-Unis, on a cinq ans de retard comme tu dis souvent. Il n’est pas trop tard du tout, il y a de la place pour tout le monde. Olivier Roland : C’est clair. Cédric Annicette : Donc non, se lancer, ne pas hésiter à faire une formation. Moi-même, j’ai fait des formations sur le blogging, celle de Yaro Starak, j’ai fait une formation sur le marketing aux États-Unis, j’ai été là-bas à Los Angeles. Donc ne pas hésiter à investir, c’est un investissement. Par contre, si tu investis dans une formation, alors, après, il ne s’agit pas d’avaler ton compte en banque ou de juste regarder ton compte Google Analytics augmenter, il faut appliquer ce que tu as appris. Olivier Roland : Et je crois que ça doit être la quatrième ou la cinquième interview que je fais sur mon blog, et à chaque fois, dans les conseils pour les débutants il y a ça : appliquez. Et c’est vraiment un conseil en or. Et je sais qu’il y a encore des gens qui vont regarder encore cette interview, qui vont se dire : ah oui, c’est ça, et qui ne vont rien faire. Si c’est votre cas, shame on you ! Mais vraiment, c’est très important d’appliquer. On s’était dit, dit et redit : tous les gens, qui ont du succès, qu’ils soient modeste le succès ou vraiment énorme, ils ont un jour appliqué et arrêté de juste se contenter de consultez des formations, des vidéos etc. Et il y en a qui ont échoué dans le lot évidemment, mais qui ne se sont pas arrêtés à cet échec et qui ont continué. Cédric Annicette : Tout à fait. Olivier Roland : Voilà. Cédric Annicette : Et ensuite, écrire du contenu de qualité, vraiment dans un premier temps, offrir. Ne pas faire un blog pour gagner de l’argent uniquement, ça ne marche pas comme ça. Si tu veux gagner de l’argent, c’est simple, résous des problèmes. Aide les gens, alors tu auras beaucoup d’argent ; mais ne fais pas quelque chose juste pour gagner de l’argent. Ça, c’est égoïste, et ça ne marche pas comme ça. Quand tu vois des gens, par exemple dans les quartiers, on a un quartier où il y a beaucoup de personnes âgées, le mec il va ouvrir un magasin de hip hop casquette, parce que le gars a des compétences là-dedans, parce qu’il s’y connaît. Ça ne marchera pas ! Si il a fait son business d’un point de vue égoïste parce que lui il connaît ce marché-là donc il va le lancer mais ça ne marchera pas. Il faut vouloir aider les gens localement, je veux dire. Donc moi j’ai créé mon blog, je voulais échanger avec les gens, les aider. Ce n’était pas pour gagner de l’agent. Et maintenant, je gagne de l’argent avec le blog parce que j’aide beaucoup de personnes. Donc commencez vraiment à aider les gens, à donner avant de vouloir recevoir. Donnez, donnez et après vous allez recevoir. Olivier Roland : Voilà, de tout façon, au début, quand vous démarrer un blog, si vous essayer de le monétiser, vous n’aurez pas de trafic, ça ne marchera pas. Il faut créer du contenu gratuit et pas mal de mois avant de pouvoir envisager sérieusement la monétisation. Cédric Annicette : Après, se créer un réseau de blogueurs sur la même niche, c’est super important. Et puis mailing, Aweber ou Mailchimp, tout ce que vous voulez. Mais le mailing. En 2003, 2007 il y en a qui disaient que le mail était mort. Olivier Roland : Tous les deux ans, il y a quelqu’un qui sort ça, et ça ne s’est jamais vérifié pour l’instant. Cédric Annicette : Sinon, avoir des mails, et surtout avoir une bonne relation avec ta mail liste aussi La personne, tu as son attention pendant une, deux ou trois minutes quand tu lui envoie le mail : il ouvre le mail, il sait que ça vient de toi. Si tu as une bonne relation, il va l’ouvrir, il va être content de lire le mail, comme si c’était un ami. Donc avoir une bonne relation avec ces gens-là. Et Voilà. Le mail, c’est le plus important pour pouvoir faire revenir les gens. Olivier Roland : Waouh. Très bien, merci Cédric pour avoir partagé ton parcours et ta succès story. Cédric Annicette : Merci à toi. Pas de problème. Olivier Roland : Donc vous avez compris, il faut appliquer. Donc merci d’avoir suivi cette vidéo et à très bientôt pour de nouvelles aventures. Cédric Annicette : Salut !
December 11 2011, 9:10am
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J'ai publié sur blogueur-pro.com
Interview : Comment Olivier Bessaignet gagne 3000 € par mois avec son blog pour les musiciens
Vous pouvez regarder l’interview sous forme de vidéo (pensez à activer les sous-titres !) ou le télécharger en MP3, ou le télécharger dans iTunes. Transcription texte de l’interview : Olivier Roland : Bonjour et bienvenue dans cette nouvelle vidéo de Blogueur Pro. Je me trouve actuellement à Scottsdale en Arizona, à côté de la capitale Phoenix. Je suis à un évènement de marketing organisé par Jeff Walker. D’ailleurs ceux qui suivent un petit peu le marketing Internet américain reconnaitront peut-être : c’est le lieu même où a été tournée la première vidéo du lancement de la Product Launch Formula en février 2011, et je suis actuellement avec Olivier Bessaignet du blog Monter son home studio. Donc bonjour Olivier. Olivier Bessaignet : Bonjour Olivier ! Olivier Roland : J’ai rencontré Olivier par hasard –c’est un événement où il y a beaucoup d’Américains mais il y a aussi pas mal de gens du monde entier- et j’ai remarqué qu’il y a un contingent de Français cette année qui n’est pas mal. L’année dernière j’étais là aussi, on était trois Français –là si j’ai bien compté, on est neuf- donc waouh, on a triplé l’effectif depuis la dernière fois ! Et Olivier m’a raconté son histoire, comment il a lancé son blog et comment il l’a monétisé. J’ai trouvé ça très intéressant, et je me suis dit que ça serait intéressant de partager cette histoire avec vous. Olivier Bessaignet : Avec plaisir ! Olivier Roland : Donc est-ce que déjà tu peux te présenter un petit peu, nous parler de ton parcours avant que tu n’arrives au blogging ? Olivier Bessaignet : Oui. Alors moi je suis musicien à la base, j’ai appris le violon à l’âge de six ans, donc j’ai été vraiment dans la musique. Je suis ingénieur du son, j’ai fait des études d’ingénieur du son à Berkeley, aux États-Unis, pendant trois ans. J’essaye de la faire un peu courte parce que peut-être, on peut arriver au blog ! Mais voilà, j’ai vraiment un parcours de musicien et d’ingénieur du son. Je suis de Nice, je suis arrivé sur Paris en 2000 et j’étais assistant dans les studios d’enregistrement. Moi ce qui m’intéressait, c’était vraiment la créativité : créer, produire, créer de la musique. Donc j’étais assistant au studio d’enregistrement, et il y a un moment où la personne qui faisait le studio est partie en région et j’ai voulu créer mon propre studio d’enregistrement. Olivier Roland : D’accord. Donc c’est ce que j’ai fait à Paris. Et ce que je vois à l’expérience, c’est que les artistes qui viennent au studio d’enregistrement, ils ont déjà fait des prémaquettes, ils ont déjà enregistré des choses. Ils ne sont pas forcément bien organisés dans leurs technologies, on passait du temps en fait en studio à mettre leur ordinateur et leur studio d’aplomb. Par exemple, on passait une journée rien qu’à mettre la session d’aplomb, avant de pouvoir commencer à vraiment travailler en studio. Olivier Roland : Une journée ! Olivier Bessaignet : Oui et donc c’était du temps perdu aussi bien pour eux –ça leur coûtait de l’argent – que pour moi. Moi, je suis là pour que les choses se fassent, je ne suis pas vraiment là pour faire de la préparation. Donc en fait je les aidais à préparer leur ordinateur, ou leur montrer : voilà, il aurait mieux fallu que tu fasses comme ci ou comme ça. Donc je commençais à avoir de plus en plus de questions sur le son, sur comment s’installer et ma première vidéo ça a été : comment préparer vos pistes avant de venir finaliser en studio ? Olivier Roland : Oui parce que tu voulais gagner du temps en fait. Olivier Bessaignet : Je voulais gagner du temps pour que les artistes aillent mieux préparer, et que le temps soit plus concis et plus efficace en studio. Olivier Roland : D’accord, donc tu t’es dit : je vais faire une vidéo pour leur expliquer ça et je leur enverrai avant pour qu’ils puissent…
Olivier Bessaignet : Non ! je l’ai mise sur YouTube, et je leur disais, à chaque fois qu’il y avait un nouvel artiste qui voulait enregistrer, qui disait : voilà, j’ai préparé ma session, avec quoi est-ce que je dois arriver ? Plutôt que de repasser une heure ou deux pour leur expliquer, je leur disais : allez voir la vidéo sur YouTube, et préparez votre session comme je le propose. Et donc cette vidéo je l’ai mise sur YouTube, et assez rapidement j’ai créé un blog, où j’ai posté cette première vidéo –en fait c’était en trois vidéos- et ça a été mon démarrage de blog. Olivier Roland : C’était en quelle année alors ? Olivier Bessaignet : C’était en 2007 je crois. Olivier Roland : En 2007. Olivier Bessaignet : Voilà ! Olivier Roland : Au début, tu n’avais pas du tout l’idée de monétiser ton blog ? Olivier Bessaignet : Pas du tout ! Olivier Roland : C’était juste pour te faciliter la vie dans ton travail ? Olivier Bessaignet : Exactement. Olivier Roland : Donc là, on a quand même quelque chose d’intéressant. Je dis, je le répète un peu partout sur mes blogs, que les blogs, c’est une excellente manière d’automatiser son business et donc voilà une manière de le faire, c’est que quand on fait de la prestation de service et qu’on doit tout le temps répéter quelque chose… Olivier Bessaignet : Voilà ! Olivier Roland : On peut très bien faire une FAQ sur un site, et le faire en vidéos d’ailleurs et ça réduit drastiquement le nombre de personnes qui vont poser toujours les mêmes questions, et ça peut nous faire gagner beaucoup de temps. Voilà un exemple parmi tant d’autres. Très bien, donc tu as commencé ton blog en 2007 et aujourd’hui tu me disais que tu génères déjà un bon chiffre d’affaires avec ton blog, on y reviendra. Quand est-ce que tu es passé de : ok, je vais mettre quelques vidéos pour me faciliter la vie sur mon blog, à : je veux le monétiser ? Olivier Bessaignet : En fait, le fait d’avoir mis le blog en ligne, apparemment, d’autres gens sont tombés dessus. Au bout d’un mois ou deux, l’url a commencé à monter, je n’ai pas fait particulièrement de SEO ou quoi que ce soit. Olivier Roland : D’accord. Olivier Bessaignet : Mais je suis parti avec une base Joomla, parce que c’est ça que j’ai appris à faire, j’ai plus été dans les tutos en lignes : comment est-ce qu’on fait un blog ? J’ai pris un Jumla, j’ai commencé à faire cette base de blog. Apparemment, ça a été bien référencé, puisqu’intuitivement, j’avais déjà créé des choses assez carrées –simples et carrées-. J’ai commencé à avoir des commentaires : qu’est-ce qu’il faut que j’aie comme carte son, qu’est-ce qu’il fait que j’aie comme micro, comment est-ce que je branche mon truc, ma table de mixage, comment est-ce que j’ai dû son ? Etc. Olivier Roland : D’accord, donc tu as eu des lecteurs qui ont commencé à interagir avec toi, à poster des commentaires ? Olivier Bessaignet : Voilà. Je n’ai fait que répondre aux questions C’est-à-dire qu’en-dessous de ma vidéo, j’avais des questions sur des cartes son, j’ai dit : bon, ok, il faut que je fasse un article sur des cartes sons parce que ce n’est plus dans le contexte de la vidéo. Donc j’ai commencé à créer d’autres articles sur le thème de : quand on est artiste et que l’on veut créer ses chansons, peut-être qu’on se dit qu’on va aller en studio, mais même avant, rien que le plaisir de le faire, comment est-ce qu’on s’organise. Donc il n’y avait plus de finalité en soi, c’était vraiment la passion, pour les passionnés, pour les musiciens, qu’on soit passionné, ou qu’on veuille le faire plus professionnellement. Principalement, j’ai commencé par répondre aux questions et ensuite j’ai créé des posts blogs, enfin des articles de blogs, pour aller plus dans le détail de certaines spécificités. Olivier Roland : D’accord, c’est ça. Donc progressivement, tu deviens une sorte de référence dans le milieu parce que je suppose que les gens se sont transmis les articles. Olivier Bessaignet : En fait, ce qui est étonnant c’est que je n’ai pas écrit beaucoup d’articles. Je crois que pendant un an et demi, j’ai dû avoir six articles. Olivier Roland : Ah oui, ce n’est pas beaucoup ! Olivier Bessaignet : Je ne suis pas blogueur, je ne fais pas du contenu énormément, mais apparemment, le contenu que j’ai fait était assez pillé, comme on peut dire en blog –depuis j’ai appris ce qu’était qu’un article pilier. Olivier Roland : C’est un concept qui a été inventé par Yaro Starak, le célèbre blogueur australien, qui a déjà été interviewé sur Blogueur Pro. Olivier Bessaignet : Voilà, exactement. Donc en apprenant à faire mes articles, enfin, en voulant faire mes articles, j’ai cherché à apprendre à bien les faire, et donc c’est là que je suis tombé sur Yaro. Et donc j’ai commencé par suivre ses conseils. Ensuite, j’ai suivi sa formation : comment être blogueur ? pour que ce soit le plus professionnel possible, parce que c’est quand même dans ma nature et ma mentalité. Et donc j’ai surtout fait des articles piliers, où je parle des choses essentielles avec des photos, des exemples. Et en fait, les commentaires, au lieu que ce soit dans l’ordre du plus ancien au plus récent vers le bas, en fait, le plus récent est en haut. Olivier Roland : D’accord. C’est toujours le plus récent qui est en haut. Ça encourage tes lecteurs à poster des commentaires. Olivier Bessaignet : Ça encourage mes lecteurs à poster des commentaires, mais surtout la page où est posté … –il y a plusieurs pages de commentaires- mais la première page, elle évolue tout le temps. Le contenu change, puisque qu’on me pose des questions et je réponds. Et des fois les questions, elles sont comme ça (il indique une taille d’environs dix centimètres avec ses mains) et les réponses elles sont comme ça aussi. Donc en fait, je n‘ai même pas besoin particulièrement de me casser la tête à créer du contenu, puisque ce sont mes lecteurs qui créent le contenu, et moi en réponse, qui crée aussi le contenu de façon interactive. Olivier Roland : Alors on pourrait aussi voir la chose autrement en se disant : je prends les questions qui reviennent le plus souvent ou qui semblent être les plus communes, et j’écris ensuite des articles pour y répondre. Olivier Bessaignet : Voilà, donc effectivement, ça c’est une partie. Donc effectivement quand je vois des questions qui commencent à arriver, qui vraiment méritent un article pour cette question-là, là je n’hésite pas à faire un nouvel article. Mais c’est vrai que je ne viens pas d’un milieu littéraire particulièrement, j’ai fait des études plutôt scientifiques. Donc je n’ai pas une plume facile, ce n’est pas quelque chose que je peux écrire, des articles je ne peux pas en faire trois fois par semaine. Donc c’est ma façon, que j’ai trouvée, qui me va, qui fonctionne pour moi. J’y vais une fois par semaine, je réponds aux différentes questions, et éventuellement, une fois tous les mois, je fais un nouvel article pour un sujet particulier. Olivier Roland : Ça c’est depuis 2007 alors, tu n’as pas changé de rythme depuis ? Olivier Bessaignet : Voilà ! Olivier Roland : Très bien. Donc tu suis la formation de Yaro Starak. Quand tu l’as achetée –parce que je crois que ça coutait 350 dollars à l’époque, quelque chose comme ça. Olivier Bessaignet : Alors c’est une bonne question ! Je ne sais plus, c’était quand même assez cher, je crois que c’était plutôt 400… enfin 350 dollars en euros alors ! C’est presque 500. Olivier Roland : J’ai mentionné dans l’interview de Yaro que j’avais suivi sa formation. Ça a été le premier produit… c’était la première formation de ma vie que j’ai achetée sur Internet, c’était quand même un bel investissement. Olivier Bessaignet : Voilà. Olivier Roland : Et je me rappelle avoir beaucoup hésité, et j’ai vraiment fait un acte de foi en fait en disant –j’ai vu la page- : il a l’air sincère, en plus il a sa garantie et ça a l’air d’être un blogueur connu, donc je suppose que si ça ne me convient pas, il va me rembourser. Et je suis vraiment heureux de l’avoir suivie. Olivier Bessaignet : Écoute, c’est vraiment fort pour moi d’en parler avec toi, parce que ça a été le démarrage pour moi de tout Internet. C’est ce qui m’a déclenché d’avoir envie de passer beaucoup plus de temps sur Internet et de développer des choses, des produits spécifiques pour Internet. Olivier Roland : Alors, juste au cas où vous voulez tout de suite vous lancer sur le blog de Yaro, sa formation n’est plus en vente aujourd’hui. Parce que là on parle de 2008, à l’époque où je l’ai achetée, parce qu’elle commençait à être un peu obsolète et il l’a retirée du marché. Olivier Bessaignet : Maintenant oui. Olivier Roland : Mais en tout cas, moi aussi, c’est une formation qui m’a énormément aidée pour Des livres pour changer de vie. Et finalement, ce que j’enseigne dans Blogueur Pro et dans ma formation, c’est le même business model, mais avec mon expérience, et aussi mon apport par rapport au marché français. Donc ok, tu achètes cette formation qui est quand même un certain investissement, et je suppose que, à ce moment-là, tu savais que tu voulais aller plus loin, et puis peut-être que tu voulais monétiser directement ce blog. Olivier Bessaignet : Alors, j’ai découvert quelque chose avec Yaro, c’est qu’éventuellement, c’était possible de monétiser sa passion. Lui, il en parle comme ça : vous avez une passion, et c’est de savoir quelle est cette passion, et grâce à Internet, vous avez la possibilité de la monétiser. Donc tout d’un coup, ça commençait à m’ouvrir des idées : la musique, c’est mon métier, mais c’est ma passion ! Je veux dire, je respire, je vis pour et j’investis énormément dedans. Et l’une de ses questions, c’était : quel est votre savoir-faire pour lequel vous pouvez éventuellement créer un produit d’information. Et pour moi c’était immédiatement évident. Je n’ai pas eu à me casser la tête, j’ai ce savoir-faire que j’ai développé depuis toujours par mon éducation qui est la musique, enregistrer. Je l’ai fait pour moi, et en fait, j’ai tellement de demandes enfin, tellement entre guillemets. J’ai beaucoup de demandes sur mon blog que j’ai créé spontanément, sur comment est-ce qu’on fait, donc c’est ça qu’il faut que j’enseigne. Sur comment est-ce qu’on fait, et bien c’est ça qu’il faut que j’enseigne. Donc comment le faire ? Yaro avait les réponses : vous prenez votre caméra, vous vous filmez, vous filmez votre écran avec la souris, comment ça marche etc. C’est ce que je fais, le rapport était assez immédiat. Donc en fait, quand il a proposé sa formation ; créez un site Membership… Olivier Roland : C’était son deuxième produit. Olivier Bessaignet : Voilà. Olivier Roland : C’était le complément idéal. Olivier Bessaignet : Je n’ai jamais dépensé autant d’argent, enfin c’était un vrai investissement pour moi, c’était quand même presque 2000 dollars à l’époque. Olivier Roland : Oui, enfin, c’était plus cher que la première. Olivier Bessaignet : Oui ! Je n’ai vraiment pas hésité, c’était une évidence pour moi. Et donc ça a vraiment été un élément déclencheur pour moi de passer à créer des produits et à enseigner sur Internet. En fait, j’avais déjà eu une expérience d’enseignement, puisque j’avais enseigné pendant cinq ans à Nice –je suis d’origine de Nice- et à l’université de Nice, j’ai enseigné en troisième année pour les licences troisième année, un atelier sur la musique et la créativité. Donc j’avais déjà été confronté un peu à ce que je sais, comment le mettre en forme pour le communiquer. Ce qui est intéressant de le faire en live, c’est que pendant l’avion –donc j’étais à Paris, je descendais en avion- pendant une heure et demie, j’essayais de prévoir l’enchainement de ce que je pouvais leur dire, donc c’était assez immédiat. Et de cette première expérience, des retours de leur capacité d’accepter l’information que je pouvais délivrer, je me suis dit : ok, comment est-ce que je peux le traduire dans un cours plus formel, où je ne vais pas avoir les gens immédiatement en face de moi. Olivier Roland : Donc là il y a un point très important qu’a soulevé Olivier, il y a un triptyque en fait. C’est aussi ce que j’enseigne sur Blogueur Pro : l’idéal, quand on démarre un blog, c’est de démarrer un blog sur un sujet qui, un : nous passionne, deux : qui a un potentiel économique, clairement. Je veux dire si vous êtes le seul au monde à être passionné par ce que vous faites, il n’y a personne qui va vous acheter quoi que ce soit, qui va venir vous lire. Et trois : qui soit aussi une compétence. Parce que, ce n’est pas obligatoire, on peut démarrer un blog en étant un total débutant dans son domaine, comme par exemple Laurent dans Apprendre la photo, il a démarré en étant un débutant en photo, et son positionnement c’était : apprenons ensemble. C’est un positionnement qui marche bien. Mais l’idéal c’est ça : passion, un marché potentiel et compétence parce que c’est la combinaison gagnante. Olivier Bessaignet : Un savoir-faire au moins. Olivier Roland : Voilà. Après, on peut avoir le savoir-faire et pas la passion. Donc ça peut marcher si voilà, vous voulez démarrer une entreprise, mais ça sera plus difficilement, clairement, si vous n’êtes pas passionné par ce que vous faites. Parce que, vous aurez l’impression tous les jours d’aller à l’usine. Olivier Bessaignet : Honnêtement, c’est un gros investissement, c’est beaucoup d’heures de travail -en tout cas, moi c’est comme ça que je l’ai vécu- donc si c’est une passion, d’autant mieux. Et pour moi, Internet, c’est cette possibilité en plus, donc autant l’utiliser. Olivier Roland : Donc quand tu démarrais ton blog, c’était quand même à temps partiel, dans le sens où tu restes sur ton activé principale sur Paris à l’époque. Olivier Bessaignet : Oui, complètement oui. Moi j’avais le studio d’enregistrement qui démarrait. Non, en fait, je ne m’en suis même pas servi pour faire la promo du studio, je me suis dit : peut-être ça va me ramener du trafic, mais en fait, j’ai surtout fonctionné par le bouche à oreille, la pub. Les éléments très traditionnels. Peut-être je peux en parler maintenant, mais le blog m’a apporté d’autres clients. J’ai mis un encart en bas à droite : Coaching Home Studio, et les gens qui ont commencé à m’appeler pour dire : oui, je suis à la Réunion, je suis en Polynésie Française, je suis dans le sud de la France… Olivier Roland : D’un seul coup, tu as une clientèle internationale. Enfin déjà toute la France… Olivier Bessaignet : Voilà ! Olivier Roland : Et des gens du Québec sans doute. Olivier Bessaignet : Du Québec, d’Afrique… Toute la francophonie qui, tout d’un coup tombe sur moi, tout d’un coup je suis un expert. J’étais à Paris et tout d’un coup on me trouve partout. Donc ça, c’est assez fort, et en particulier, je pense à cette personne qui est en Polynésie Française, qui me dit : écoute, il n’y a pas grand-chose pour les musiciens, il n’y a pas de studios d’enregistrement professionnel. Moi, j’ai mes propres musiques que j’aimerais enregistrer, et je ne vais pas venir à Paris pour les enregistrer. Déjà, comment je fais ? Comment je fais pour enregistrer mon groupe, mes potes et les autres musiciens. Donc en fait on a passé pas mal de temps par Skype, je lui ai dit : écoute, ça serait bien que tu aies une cabine d’enregistrement insonorisée, l’aération, l’acoustique, l’insonorisation, qu’est-ce qu’il te faut comme matériel, où est ce qu’on positionne la table de mixage, combien il faut de micros, quel type de micros etc. Donc à distance, je l’ai coaché pour créer son propre studio. Évidemment, ça lui coûte un peu d’argent, ça lui coûte mon temps : moi j’ouvre Skype et je suis à disposition pour donner ce que je sais, mon expertise et mes compétences, et lui il est en train de faire son studio d’enregistrement. Olivier Roland : Waouh ! Olivier Bessaignet : C’est génial de voir l’évolution de cette personne. Olivier Roland : C’est ça quand on a les compétences, la passion, pas de blog, on peut aider les gens, mais localement. Alors que d’un seul coup, avec un blog, de manière semi-automatisée voire automatisée, on peut aider des gens partout dans le monde. Ça c’est extraordinaire. Olivier Bessaignet : Alors ce qui est intéressant, c’est que probablement cette personne est allée sur Internet pour rechercher de l’information, je ne pense pas qu’il cherchait un coach. Je pense qu’il cherchait comment résoudre son problème : alors, qu’est-ce que je dois chercher comme micro. Il a dû taper : micro pour enregistrer sa voix. Comme moi j’ai un poste spécifique pour –depuis, j’ai aussi un PDF que l’on peut télécharger avec déjà une liste de matériel, des bases- du coup, il a commencé à avaler mon information et tout de suite il a cliqué sur Coach ! Olivier Roland : Alors là on a beaucoup de choses intéressantes. Déjà : un blog peut être une source, une plateforme pour monétiser, avoir vraiment des produits, mais aussi c’est une excellente manière pour une entreprise, même locale, de se faire connaître dans le monde entier, et de trouver des clients. Là, tu en as un exemple parfait, tu as mis un petit encart et puis voilà. C’est une excellente manière de montrer que vous êtes un expert dans le sujet. Vous n’avez pas besoin de vous vanter, vous avez juste à créer du contenu pertinent sur le sujet, et tout de suite les lecteurs vont se dire : waouh ! Olivier Bessaignet : Honnêtement, moi sur mon blog, je ne parle pas de moi. Il y a une page A propos, bien sûr : voilà, je parle un petit peu de mon parcours mais je ne parle pas de moi. Donc en fait c’est surtout sur : je prends un sujet, je pars du sujet et ensuite les questions réponses font que c‘est clair qu’il se passe quelque chose pour les gens qui viennent là-dessus. Et donc il y a tout de suite une relation qui se crée, qui est une relation d’information, mais qui est bien plus que ça, qui est une relation personnalisée et d’affinité. C’est-à-dire que bien au-delà de l’information que je donne, c’est surtout ma passion que je transmets, mon enthousiasme, et il ya beaucoup de personnes dont j’ai le retour, c’est que : d’abord, quand j’ai besoin de quelque chose, je viens d’abord sur ton blog, je ne vais même plus chercher. Parce que, au-delà de l’information, il y a quelque chose en plus, qui est que chacun a sa personnalité. Donc un blog en particulier, c’est vraiment l’occasion en plus de l’information, de faire passer sa personnalité. Et il y a plein de gens qui sûrement, n’aiment pas ma façon de faire, et autant qu’ils aillent voir quelqu’un d’autre, ça me va parfaitement. Olivier Roland : C’est incroyable parce que c’est mot pour mot ce que j’enseigne ! Et tu ne connaissais pas mon blog ? Olivier Bessaignet : Si ! Olivier Roland : Enfin ça, tu l’as trouvé par toi-même, ou Yaro te l’a enseigné, tous ces trucs-là, tu les as trouvés de manière plus ou moins indépendante. Olivier Bessaignet : C’est clair que je regarde ce qu’il se passe. Mais moi, ma démarche depuis toujours, je suis un expérimentateur. Donc je suis un peu le scientifique fou, même dans la musique j’expérimente : ça marche, ça ne marche pas, ça ne marche pas ça n’est pas grave, on passe à autre chose. Donc Internet c’est pareil. Olivier Roland : C’est une excellente plateforme pour tester, c’est facile. Olivier Bessaignet : C’est exactement ce que je voulais dire ! C’est que l’on a des idées, en se disant : ça, ça va marcher, on les met en place, et on voit tout de suite comment ça réagit. Et en général… Olivier Roland : Et ça ne coûte rien ! Olivier Bessaignet : Et ce qui sort est cent fois plus intéressant que tout ce que l’on pouvait imaginer. Olivier Roland : Exactement, on est d’accord ! Alors, quand tu as démarré ton blog, les premières années, tu faisais ça à coté de ton activité, combien d’heures par semaine tu travaillais dessus ? Olivier Bessaignet : En fait ça m’a quand même pris de l’investissement de créer ces articles. Il a fallu les construire, j’ai fait pas mal de recherche parce quand même, c’est de la publication, je ne peux pas dire n’importe quoi. Effectivement moi j’essaye chez moi, je branche ci et ça, ça marche, ça ne marche pas, ça n’est pas grave, personne n’est au courant. Mais là, quand même, je ne peux pas dire n’importe quoi, parce que c’est quand même publique, alors à chaque fois je fais très attention, quand je réponds, quand j’écris quelque chose, même s’il y a des choses que je dis parce que je sais, c’est toujours bien d’aller revoir quand même, vérifier son information avant de poster quoi que ce soit. Olivier Roland : Faire un peu de recherche toujours. Donc, peut être que ça me prend un peu plus de temps que je ne devrais, mais moi je suis très consciencieux par rapport à ça. Donc c’est vrai que par exemple, écrire un article, ça peut me prendre une après-midi. Olivier Roland : C’est raisonnable, c’est quelques heures. Voilà, quatre, cinq heures. En fait, je ne suis pas à prendre d’un coup. J’ai des idées, ça murit dans ma tête. En général, si je m’assois et que j’écris, ça ne vient pas. Je me dis : ok, je vais parler de ça, et puis pendant deux, trois jours, ça rumine et tout d’un coup, je sais comment le présenter. Donc je l’écris et puis je ne sais plus quoi écrire donc j’arrête, je fais de la musique, je vais manger, je reviens, et j’ai la suite qui me vient. Donc quand même j’y passe un peu de temps à créer. À chaque fois ce sont des articles piliers parce j’investis pas mal de moi, de moi-même. Olivier Roland : Alors juste pour préciser pour ceux qui ne connaissent pas les articles piliers, à la base ce sont des articles –on a l’image du pilier- vraiment excellents, qui vont en profondeur, qui vont dans le détail, qu’on conçoit, sur lesquels on prend du temps, ce ne sont pas des articles vite faits, de trois ou quatre paragraphes. Ce sont des articles de fond en fait, voilà, j’ai trouvé le mot ! Olivier Roland : Des articles de fond qui vont former l’ossature du blog, et qui vont porter tellement de bon contenu que les gens vont le partager spontanément. Alors des fois on veut créer un article clip, ça ne marche pas, ça n’accroche pas, et puis des fois, on se dit : bon celui-là, je vais le publier mais je n’y crois pas et puis ça cartonne. Oui. Olivier Roland : Ce n’est pas quelque chose de prévisible à 100%. Mais on a une démarche qu’on écrit. On se dit : je vais écrire un article pilier, je vais me mettre à fond dedans, je vais faire des recherches, je veux en faire vraiment quelque chose qui tient la route. Olivier Bessaignet : Tu vois par exemple, il y a un article que je pensais être pilier sur la position des enceintes etc mais en fait, c’est un article assez spécifique, donc finalement, j’ai assez peu de retours dessus, alors que pour moi, c’est quelque chose de fondamental. Ce que ça me montre, c’est que je sais que c’est fondamental, et il faut peut-être que j’amène les gens à comprendre à quel point c’est fondamental. Donc ça me permet d’apprendre, enfin ce retour des personnes me permet de mieux comprendre comment enseigner et comment les emmener à aller plus loin. Olivier Roland : D’accord, donc pour revenir sur le mot d’ordre de travailler, tu mets quatre/cinq heures à écrire des articles, et tu fais six articles tous les un an et demi, donc je suppose que c’est plutôt raisonnable ! Olivier Bessaignet : Oui ! Olivier Roland : Pour le blog en lui-même. Je suppose qu’après tu prends du temps pour te former. Olivier Bessaignet : En fait, comment dire : la genèse a été le blog, et il y a un moment où ça a été clair dans ma tête qu’il fallait que je fasse des vidéos pointues. Pointues pour débutants. Olivier Roland : Oui parce que ton domaine, c’est logique de faire des vidéos, parce que tu peux montrer en direct dans la vidéo comment manipuler les instruments. Olivier Bessaignet : Alors, par exemple, la première vidéo, j’en ai déjà parlé. La seconde série de vidéos, ça a été : comment faire de la musique quand on n’a rien, à part un ordinateur et une souris. Donc pour faire la musique, normalement il faut une guitare, un violon, des claviers, des banques de sons etc. Quand on n’a pas tout ça, quand on n’a pas les banques professionnelles, j’ai créé une première série de vidéo qui est : comment créer un slow à partir du Bit de Billie Jean. C’est-à-dire que je prends le CD de Billie Jean, et en fait, le début c’est : (il chante) ok, on reconnaît ! Donc je découpe les éléments individuels, et après, j’ai la liberté de pouvoir créer ce que moi j’ai envie. Et donc tout de suite… Olivier Roland : Et donc tu l’as montré en vidéo. Olivier Bessaignet : Ça n’est pas quelque chose que je peux dire en texte ! Olivier Roland : Ça c’est clair ! Olivier Bessaignet : Donc c’est capture d’écran, la souris, et en fait, je ne suis pas en train de blablater sur : ça serait bien de faire de la musique, est-ce qu’on peut devenir une star. Non non ! C’est : on y va. Donc voilà, c’est ma façon d’aborder le business sur Internet, c’est : on y va. Et en fait c’est tellement inspirant que les gens commencent à faire play, à faire play et play. Ils continuent à consommer des vidéos, et ils ne s’arrêtent plus. Olivier Roland : Super ! Olivier Bessaignet : Mon business model c’est ça ! Olivier Roland : Tu as combien de vidéos alors sur ta chaîne YouTube ? Olivier Bessaignet : Je ne sais plus. Olivier Roland : De toute façon les lecteurs, enfin les spectateurs plutôt–je n’aime pas dire spectateur !- l’audience, ou en tout cas, vous qui nous regardez, vous allez pouvoir aller sur la chaîne YouTube d’Olivier, si ça vous intéresse bien sûr ! Olivier Bessaignet : Pour en revenir au blog, et à la suite des vidéos. La première série de vidéos, c’était donc pour aider les personnes à venir dans mon studio de façon plus carrée. La deuxième vidéo, c’est quand on n’a rien, comment est-ce qu’on peut démarrer à faire de la musique, créatif. Olivier Roland : Ce qui intéresse beaucoup de gens dans ton milieu. Olivier Bessaignet : Je crois que de la musique, ça passionne pas mal de monde, un peu tout le monde même ! Donc en fait, tout d’un coup, au lieu de m’adresse à des musiciens qui essayent d’être pros, ou qui ont déjà fait deux/trois CDs etc, ça m’a ouvert tout un autre panel de personnes qui viennent me voir. Donc ma deuxième série de vidéos, j’ai commencé à tourner et à être créatif à l’écran, et j’ai tourné cinquante minutes de vidéo. Je me suis dit : est-ce que je mets en ligne tout ça gratuitement, qu’est-ce que je fais ? Donc j’ai commencé à créer une page de capture, qui est : je montre ce qu’on va faire et pour aller plus loin, on donne son e-mail. Donc on peut voir la suite etc donc ça, ça a été ma deuxième étape. Donc à partir de ce moment-là… Olivier Roland : Tu as commencé à créer une liste. Olivier Bessaignet : J’ai commencé à créer une liste, et mon blog ne m’a plus servi à uniquement créer des articles de fond mais aussi à parler de ce que j’étais en train de faire. Par exemple, le premier article que j’ai fait c’est : je viens de faire une série de vidéos sur comment créer, donc si vous voulez être créatifs et que vous n’avez rien, et bien par exemple, apprenez à faire un slow, ou ce que vous voulez, ou un Bit de hard rock peu importe, à partir des sons de Billie Jean, ou de la musique que vous aimez. Voici la première vidéo et pour voir la suite… Et donc ça, ça fait partie de mon blog. Et à chaque fois que je crée un nouveau cours –j’ai créé un cours sur les équaliseurs, lui il est payant- donc je crée. Alors, comment expliquer ça. À partir d’un moment, j’ai commencé à créer des cours qui étaient tellement pointus qu’il fallait qu’ils soient payants. Parce que j’étais en train d’y passer une semaine rien qu’à faire ça, donc il fallait que ce soit rémunéré. Olivier Roland : Donc tu t’es dit à un moment je crée un produit, donc c’est un produit d’information, ce qui est complètement logique par rapport à ce que tu fais. Et donc tu mixtes le contenu gratuit que tu mets sur ton blog, avec le contenu payant qui, je suppose, est sur une plateforme d’information. Olivier Bessaignet : Voilà, donc pour pas que ce soit confus, j’ai laissé le blog tel qu’il était et j’ai créé une autre plateforme plus professionnelle dans le sens e-learning de se former, avec ces vidéos de formation plus pointues, et je me sers de la plateforme de blog pour à chaque fois lancer les nouveau cours. Donc par exemple je fais un cours sur les équaliseurs. Donc je m’étais dit d’abord : je fais un cours sur apprendre la musique. Et ensuite je me suis rendu compte que je pouvais tellement rentrer dans les détails de chaque sujet que je me suis dit : ok, je vais faire un cours sur les équaliseurs, déjà ça sera pas mal. Ensuite un cours sur les compresseurs, déjà ça sera pas mal. Un cours sur la configuration, comment câbler ses trucs, ok ? En fait ça me donne le temps de le faire. Je passe une semaine à faire un cours sur les équaliseurs. sur mon blog, je fais extraire ce qui est digeste pour un nouveau, pour un débutant. Ça me crée mon article. Je ne suis pas en train de me dire : comment est-ce que je pourrai parler des égaliseurs. Non, je viens de créer le cours payant. Je n’ai rien à inventer. Olivier Roland : Tu as juste à extraire. Olivier Bessaignet : J’en tire le démarrage, l’essentiel, ce qui est abordable, et ça me fait mon article de blog. Olivier Roland : Et tu mets à la fin de l’article, si vous voulez aller plus loin, allez là. Olivier Bessaignet : Oui ! Olivier Roland : Simple et efficace ! Olivier Bessaignet : Ça c’est assez simple et assez efficace. Donc en fait, ce que j’ai découvert en expérimentant, c’est que je ne passe plus aucun temps à créer du contenu gratuit. Je ne crée que du contenu payant. Olivier Roland : Très intelligent ! Olivier Bessaignet : Et honnêtement, c’est une façon naturelle de consommer l’information, de commencer par quelque chose d’assez succinct, qui va être gratuit, et ensuite, si on en a envie, si on le veut, si ça m’intéresse, si j’en ai l’envie, et bien je vais aller prendre quelque chose de plus pointu et de payant. Donc, pour moi, c’est l’attitude normale de la personne qui s’intéresse à quelque chose, et en fait c’est devenu mon business model. Je l’ai fait en expérimentant. C’est-à-dire j’ai créé le cours et je me suis dit comment est-ce que je vais le marqueter. Et bien en fait je n’ai pas besoin de le marqueter : j’en prends l’essentiel et c’est ça qui me permet de le lancer. Olivier Roland : Alors quel chiffre d’affaires tu fais aujourd’hui, par mois exactement, sur la plateforme ? Olivier Bessaignet : Donc là je suis régulièrement à 3000 euros par mois. Olivier Roland : Sympa ! Et quand est-ce que tu as commencé à monétiser ? Olivier Bessaignet : Je l’ai lancé en avril dernier donc ça fait six mois à peu près. Olivier Roland : Waouh ! Ça n’est pas mal six mois ! Olivier Bessaignet : Oui ! Olivier Roland : Surtout que ça n’est que le début. Olivier Bessaignet : C’est que le début, ça a marché tout de suite. Olivier Roland : Est-ce que tu as utilisé la Product Launch Formula, ou Super Lancement, ou Lancement Orchestré en français au début ? Olivier Bessaignet : Alors, c’est tombé vraiment synchro. C’est-à-dire que j’ai quand même passé beaucoup de temps à ce que mon site, ma plateforme professionnelle soit professionnelle. C’est-à-dire qu’à l’époque, il n’existait pas encore grand-chose en France sur comment faire un site membre. Donc j’ai fait un mixte entre ce que proposaient déjà les Américains, ce que proposaient déjà quelques Français. En vérité, j’ai créé une première fois, et je l’ai testée avec des personnes, et j’ai eu des feedbacks, et j’ai refondu mon offre, ok ? Olivier Roland : D’accord. Olivier Bessaignet : Donc j’ai passé pas mal de temps. Ça, ça a été un gros travail, et pas mal de doutes aussi, mais la persévérance m’a sauvée. Olivier Roland : C’est important pour réussir. Olivier Bessaignet : Et au moment où j’étais près, je suis tombé sur l’offre de Jeff Walker, parce que je ne savais pas comment le faire connaître au public. J’ai commencé à avoir une liste de personnes qui s’étaient inscrites à mes vidéos gratuites. Olivier Roland : Formidable ! Magnifique coïncidence. Olivier Bessaignet : Et j’ai suivi le cursus de Jeff Walker, et chaque semaine, j’implémentais ce dont il parlait. Donc en avril, j’ai fait le lancement de mon site, avec une mailing liste de 1500 personnes. Olivier Roland : Entièrement constituée à partir de ton blog. Olivier Bessaignet : Voilà, je suis en autonomie totale. Je fonctionne par moi-même. Olivier Roland : En gros, pas d’affiliés parce que de toute façon, tu es le seul sur ton marché. Olivier Bessaignet : Je ne suis pas, enfin pour l’instant je ne connais pas les autres, j’ai un peu regardé mais, effectivement, je suis parti, j’ai commencé sans affiliés, je commence à avoir quelques affiliés. Donc je suis parti un peu tout seul, j’ai créé mon truc un peu tout seul et là je suis en train de m’ouvrir effectivement, donc j’ai lancé seul, avec ma propre liste, avec déjà 1500 personnes, c’est déjà quelque chose de les avoir. Olivier Roland : Ça n’est pas mal ! Olivier Bessaignet : Et quand on voit ce qui existe d’autre, des personnes qui ont 10 000, 50 000, 100 000 personnes, lancer avec 1500 c’était un peu…. Olivier Roland : D’ailleurs je fais un petit coucou aux 20 000 abonnés de Blogueur Pro ! Olivier Bessaignet : 1500, avec le recul, je me dis : j’étais un peu fou. Mais surtout, j’avais cette foi dans ce que j’étais en train de créer et cette persévérance, qui font que, ok, je me suis dit : là, il faut que ça sorte, je me lance. Olivier Roland : Et donc tu as fait un Super Lancement. Olivier Bessaignet : Le premier mois, je fais 1000 euros. Le deuxième mois j’ai doublé. Le troisième mois j’ai presque doublé à nouveau, et depuis, 3000 euros tous les mois. Donc en trois mois, je peux dire : si j’avais un job, je le quitterais. Olivier Roland : Et quel est ton trafic aujourd’hui mensuel sur ton blog ? Olivier Bessaignet : Alors mon blog, pendant un an et demi ou j’avais ces six articles est resté à 1500 visites par mois. À partir du moment où j’ai commencé à créer ces nouvelles vidéos, par rapport à la structure professionnelle, enfin aux vidéos de formation, donc que j’ai commencé à plus poster, ça a été plus actif, je suis passé à 2000, 2500, 3000, je crois que j’ai lancé, je devais avoir 3000 personnes par mois. Olivier Roland : Et le lancement forcément a augmenté le trafic. Olivier Bessaignet : Voilà. C’est toujours ce qu’il se passe. Non seulement c’est une excellente manière de générer du chiffre d’affaires, de démarrer votre entreprise, de rendre rentable votre blog, mais en plus, comme vous allez être le centre d’attention du marché pendant tout la période du lancement, en général ça amène énormément de trafic et ça peut doubler, presque du jour au lendemain le trafic d’un blog. C’est ce qu’il s’est passé puisque en trois/quatre mois, je suis passé de 3000 à 6000 visites par mois, sur le blog, et j’envoyais les gens qui venaient sur le blog, sur la plateforme de cours, qui elle était inconnue, donc j’avais 0 visite par mois, et maintenant je suis à 6000 des deux côtés. C’est-à-dire que elle-même, le fait de l’avoir lancée et montée dans Google, et bien on la trouve, on n’a plus besoin de passer par le blog. Donc il y a ceux qui passent directement dessus, et ceux qui passent par le blog. Donc c’est alchimiste. Olivier Roland : Voilà. Donc on a ici un parfait exemple du business model que j’enseigne, à savoir on a un blog, on met du bon contenu dessus, ça amène du trafic, ce trafic on le convertit ensuite en prospect en capturant leur adresse e-mail, donc il faut offrir quelque chose d’intéressant en échange de l’adresse e-mail. Olivier Bessaignet : Oui ! Oui oui, c’est solide, je veux dire, je n’offre pas du vent ! Olivier Roland : Forcément, les gens qui sont dans la liste sont intéressés. Olivier Bessaignet : C’est très concret. Olivier Roland : L’idée, c’est d’offrir un bonus qui intéresse les gens et qui soit lié au produit que l’on va vendre derrière ce qui fait que l’on se génère une liste de prospects intéressés et aussi qui ont vu que l’on est expert dans le sujet, qui nous aiment bien, sinon ils ne se seraient pas abonnés. Et derrière, on utilise cette liste pour faire un Super Lancement, ou un Lancement Orchestré d’un produit qu’on a créé et qui est aussi évidemment en relation avec la thématique, et on voit que ça donne des résultats intéressants, puisque mine de rien, 6000 par an, même 12 000, ce n’est pas si énorme que ça, ce n’est pas grand-chose. Olivier Bessaignet : Non. Olivier Roland : Et pourtant tu arrives déjà à faire 3000 euros de chiffre d’affaires par moi. Olivier Bessaignet : Voilà, je réalise au contact d’autres entrepreneurs sur Internet qu’en fait j’ai un très fort potentiel empathique ou interactif ou « inspiratif ». Olivier Roland : Tu inspires les autres. Olivier Bessaignet : Voilà. Olivier Roland : Parce que ce business model peut être dupliqué dans des tas de secteurs. Olivier Bessaignet : Oui. Je veux dire c’est impressionnant. C’est ça qui est assez fort, de voir, c’est qu’en fait la base reste la même et après c’est l’information et la personnalité de chacun qui fait l’attraction et que les prospects vont aller sur tel ou tel… Olivier Roland : Mais c’est une véritable méthode, c’est un modèle. Olivier Bessaignet : Oui ! Olivier Roland : Ça peut être répété, utilisé tel que. Enfin évidemment, il faut l’adapter à son marché. Olivier Bessaignet : Oui, oui ! Olivier Roland : C’est une base solide. Olivier Bessaignet : Oui, oui. J’ai commencé à expérimenter aussi, enfin d’autres personnes commencent à me demander justement aussi comment est-ce que j’ai fait etc, et je leur donne des pointeurs, et ça marche, dans complètement autre chose, c’est extraordinaire ! Olivier Roland : Exactement ! Une objection que l’on entend souvent, c’est : oui, mais ça ne marche que pour ceux qui expliquent comment gagner de l’argent. Et là on a la preuve que non, et puis ce n’est pas la seule preuve. Olivier Bessaignet : Absolument. Olivier Roland : Il y en a des centaines et des centaines. J’ai interviewé Will Hamilton sur Blogueur Pro, il est joueur de tennis, et puis il y a des tas d’autres exemples comme ça sur le marché américain. En France, ça commence tout juste à arriver parce que comme souvent, on a 3 à 5 ans de retard sur eux, donc ça commence à venir, et Olivier en est un bel exemple. Donc non, ça ne marche pas que dans le domaine de ceux qui enseignent comment gagner de l’argent. Olivier Bessaignet : C’est ça qui était intéressant, c’est qu’en recherchant commenter présenter mes cours, j’ai pas mal expérimenté avec les business models, et les premières objections que je recevais avec les personnes avec qui je partageais tout ça : oui, mais c’est des trucs pour le marketing Internet. Oui mais c’est des trucs pour gagner de l’argent. Et en fait j’ai pu vraiment voir que ça n’a rien à voir. C’est sur la psychologie humaine, c’est sur les passions humaines, ce que l’on a envie de faire, et donc ce modèle est basé là-dessus. Olivier Roland : C’est très universel. Ça transcende même les cultures en fait. Olivier Bessaignet : Tout à fait. Olivier Roland : Évidemment, il faut toujours adapter un petit peu, voire même beaucoup, mais la base reste universelle. Olivier Bessaignet : Bien entendu. Olivier Roland : Super parcours, sympa ! Olivier Bessaignet : Voilà, donc ce que j’en tire, si je peux dire, c’est au départ, je voulais communiquer ma passion, et en fait ce que je reçois, c’est au-delà du côté technique ou du coté information. C’est-à-dire que les gens me font des retours extraordinaires. Donc la plateforme de cours par exemple, je l’ai créée pour que les gens puissent apprendre à se débrouiller tout seul. Et puis j’ai fait un forum pour pouvoir répondre de façon interactive aux personnes, sans le faire forcément par e-mail. Et puis les personnes ont commencé à se répondre elles-mêmes entre elles. Olivier Roland : Ça a diminué ton travail ! Olivier Bessaignet : Ça a diminué mon travail. Olivier Roland : C’est ce qui se passe souvent. Olivier Bessaignet : Honnêtement, là j’ai eu besoin de m’investir dans autre chose, je ne me suis plus occupé ni de mon blog, ni de la plateforme de cours pendant un mois… Olivier Roland : Et ça a continué tout seul. Olivier Bessaignet : Et ça a continué tout seul. Aujourd’hui, je passe une semaine en Arizona, tous les jours j’ai Paypal qui fait ding ! Olivier Roland : C’est la beauté de ce business-là. Et puis on peut le gérer de partout dans le monde. Olivier Bessaignet : Exactement. Olivier Roland : Donc la si tu décides de faire un tour du monde, ça ne pose absolument aucun problème. Olivier Bessaignet : Et donc mon idée, c’était d’aider les musiciens à être mieux organisés, et sur le forum, j’ai créé une catégorie qui est : Interaction. Donc il y en a un qui a commencé à dire : moi je fais de la guitare, je cherche un batteur. Il y a deux/ trois batteurs qui ont répondu, il y a un chanteur qui est venu se greffer à ça, et ils ont commencé à interagir entre eux, sur la base de mes cours, à créer de la musique entre eux, et ils sont en train de monter des groupes virtuels, des groupes de musique virtuels ! Olivier Roland : Génial, ils font chacun les mixages de leur côté… Olivier Bessaignet : Donc il y en a un qui a besoin d’un chanteur, il va dire : moi j’ai besoin d’un chanteur parce que j’ai créé tel et tel truc. Nous on a créé une maquette mais on a du mal à la mixer, est ce qu’il y a quelqu’un qui pourrait nous la mixer. Donc en fait ça crée une interaction que je n’avais pas prévue, et ils sont tous là à me dire : merci Olivier de ce que tu offres. C’est extraordinaire. À chaque fois que je crée un nouveau cours et que je dis achetez-le, on me dit : merci Olivier pour ta générosité. Olivier Roland : Voilà, ça c’est aussi très important, ce n’est pas juste à propose de gagner de l’argent. Quand on marie les compétences, la passion et le bon marketing, on aide les gens réellement, et les membres, les clients sont heureux, ils sont contents de nous donner de l’argent parce qu’en retour, ils ont une valeur qui est largement supérieure à l’argent qu’ils ont donné. Olivier Bessaignet : Donc en fait, je n’ai pas l’impression de faire du marketing, c’est vrai qu’ils y sont les pointeurs de marketing, je suis les pointeurs de marketing, je les intègre, mais moi je communique ma passion. En fait c’est le meilleur marketing que l’on puisse faire. Olivier Roland : Voilà. Je pense qu’en France on a en tête cette notion plus ou moins consciente que le marketing, c’est un peu un gros mot, que c’est quelque chose de pas très net, pas très bien, mais c’est vital pour le succès d’une entreprise. Et si vous avez une passion, vous avez une compétence et vous avez cette volonté d’aider les autres et de leur apporter de la valeur, le marketing est absolument indispensable. C’est juste de vous faire connaître, de montrer que vous êtes un expert et de donner envie à vos prospects d’acheter vos produits, et ensuite de les utiliser. Olivier Bessaignet : Absolument. Olivier Roland : Merci, on a eu un très bon aperçu de ton parcours et de tout ce que tu as fait, quels sont tes prochains projets ? Olivier Bessaignet : Donc ma première passion c’était la musique, et il a fallu que j’apprenne l’Internet pour le faire concrètement, pouvoir le communiquer par Internet. Donc j’ai appris Internet pour communiquer ma passion. Et donc Internet est devenu une nouvelle passion en fait. Donc ce que je vois, c’est que j’ai des personnes qui, justement, par rapport à la façon dont je mets mes propres produits sur Internet, me demandent : qu’est-ce que tu en penses, moi j’aimerais mettre ça en ligne… et donc à force de donner des conseils… Là où j’aime bien faire, c’est l’ergonomie, c’est-à-dire la façon dont on utilise le site Internet, quel est le parcours de la personne qui vient sur le site Internet. Je vois une erreur qui revient souvent, c’est de vouloir tout mettre tout de suite, sur la première page. Les gens n’ont pas le temps d’absorber et en fait ils s’en vont. Donc la hiérarchie de l’information sur un site Internet, ce sont des choses qui me passionnent, et je vois que ça fonctionne en dehors de la musique. Parce que l’on dit : est-ce que ça fonctionne en dehors du marketing Internet. Moi je suis en train de me rendre compte que ça fonctionne en dehors de la musique. Donc chacun voit midi à sa porte, c’est assez intéressant. Olivier Roland : Donc tu vas te lancer dans le marketing Internet alors ? Olivier Bessaignet : Donc, j’ai cette personne qui a créé un livre, et on est en train de faire son marketing sur Internet et ça marche très très bien. Olivier Roland : Et les Super Lancements ou Lancements Orchestrés, c’est une extraordinaire manière de promouvoir, c’est extrêmement efficace. On a ici aux États-Unis des exemples de personnes qui ont utilisé cette méthode pour propulser leur livre dans la liste des best sellers du New-York Times, c’est quand même quelque chose qui n’est pas évident à faire. SI je me rappelle bien, il faut faire 11 000 ventes en une semaine, la semaine de lancement, pour être dans la liste des best sellers, donc ce n’est quand même pas rien. On a l’exemple de Brendon Burchard qui non seulement a fait ça, mais en plus a généré un million de dollars de chiffre d’affaires en vente de produits supplémentaires après son livre. Donc des belles success stories. Olivier Bessaignet : Moi ce qui me passionne de voir, c’est comment la même information : moi au départ l’information que j’ai commencé à donner à des étudiants d’université, et j’ai vu que je pouvais finalement en faire des vidéos, et j’ai vu que je pouvais. Donc a priori, je pouvais faire un DVD. Mais j’ai trouvé ça plus intéressant de faire un site membre où les gens peuvent s’inscrire. Olivier Roland : Et puis comme ça les musiciens de Polynésie peuvent plus facilement aussi suivre tes cours ! Olivier Bessaignet : Voilà c’est ça. Donc c’était intéressant de voir que le même contenu, qu’il soit à la base créé à partir d’un livre, à partir d’une formation, à partir de conférences, et bien aussi ça peut être un DVD, être sur Internet, toute cette information peut prendre des formes différentes. Et ça vraiment, ça me passionne. Olivier Roland : Très bien. Alors pour terminer, est ce que tu as un conseil à donner pour les personnes qui nous regardent, et qui voudraient peut-être se lancer demain, débutants ? Olivier Bessaignet : Moi je ne peux parler que de mon expérience et effectivement, déjà de savoir quel est le sujet dans lequel on veut s’impliquer, parce que quand même, c’est pas mal d’implication, et moi ça a fonctionné car les questions, il faut commencer quelque part. Ce qui est important, c’est de commencer quelque part, même si ça rate, c’est important que ça rate, quelque part. Parce que le fait que ça rate, on apprend quelque chose. C’est mieux si ça marche ! Olivier Roland : D’accord. Olivier Bessaignet : Mais de commencer par un sujet, me dire : ok, ça, ça me passionne, je fais quelque chose avec. Moi je suis toujours dans : il faut faire quelque chose. Les musiciens, je leurs dit : c’est super de composer à la maison, mais faite un CD. Enregistrez, allez sur scène. Ce qui est important, c’est de s’exprimer. Donc, pour un blog, pour un produit, la première chose qui est importante, c’est d’exprimer ce que l’on a envie, exprimer ce que l’on sait du mieux que l’on peut aujourd’hui, sachant que ça sera mieux demain. Mais il ne faut pas attendre demain pour se dire : ça sera mieux demain. Non, c’est maintenant, c’est maintenant qu’il faut le faire, exprimer ce que l’on sait. Même si l’on a l’impression de savoir peu, c’est important de l’exprimer maintenant. Parce qu’en fait, c’est ce retour, cette interaction qui va vous faire comprendre où va la suite, comment est-ce que je peux perfectionner ce que j’ai fait, comment est-ce que je peux l’étendre et c’est en faisant qu’on découvre la suite. On ne peut pas imaginer le monde qu’il y a derrière tant que l’on n’en l’a pas fait. Donc la première étape, c’est de s’y mettre. Olivier Roland : Agir ! Olivier Bessaignet : Agir, faire réussir. Olivier Roland : Alors c’est vraiment intéressant, parce que j’ai aussi interviewé Will Hamilton et Pat Flynn qui sont deux blogueurs américains connus, sur Blogueur Pro, je leur ai posé la même question, et ils m’ont tous les deux répondu la même chose. Et ça c’est quelque chose que je vois souvent. Il y a beaucoup de personnes qui consomment entre guillemets de l’information sur l’Internet marketing, qui lisent des blogs, qui achètent des formations et qui n’en font rien. Et c’est la première chose à faire ! Il faut apprendre, ça c’est clair, il ne faut pas faire n’importe quoi, mais il faut agir. Expérimenter et tirer parti de ses erreurs, et continuer. Continuer à agir, c’est vraiment vraiment la clé. Donc vous qui nous regardez, si jusque-là vous n’avez fait que regarder les vidéos, lire les articles sans en rien faire, je vous demande de faire quelque chose. À partir d’aujourd’hui, promettez-moi, mettez-le moi en-dessous dans les commentaires en-dessous de cette vidéo, dites-moi : oui, Olivier, je m’engage à ne plus lire d’articles, à ne plus regarder de vidéos tant que je n’aurais pas appliqué ce que j’ai déjà appris, parce que c’est ça qui va vous mener au succès, ça n’est pas juste rester chez vous derrière votre ordinateur à « consommer du Youtube ». Olivier Bessaignet : C’est vrai que moi j’ai des blagues avec ça, c’est-à-dire qu’il y a des moments où je suis dans la créativité, et il y a des moments où je suis dans la recherche. C’est-à-dire que je ne sais plus trop par où prendre les choses. Olivier Roland : D’accord. Olivier Bessaignet : Et c’est là que je vais aller chercher l’information, tel marqueteur, comment il fait, Olivier, comment est-ce qu’il crée son blog, c’est là que je vais regarder un peu comment font les autres. Je prends l’information, et puis je la laisse digérer. Et puis il y a un moment où je n’ai plus envie d’aller voir quoi que ce soit, et c’est là que ça commence à monter. Chacun vraiment, a sa façon de faire, il y a des gens qui sont plus organisés, qui ont besoin de se cadrer. Moi je ne viens pas du tout de là, moi c’est beaucoup plus instinctif. Quand je ne sais plus quoi faire, je vais me coucher, je m’allonge pendant une demi-heure, et tout d’un coup, j’ai tout qui vient. Donc ce qui est important, c’est de se connaître en fait. La créativité, elle vient surtout en se connaissant. Il y a certaines personnes qui ont besoin de cadrage, il y a d’autres personnes qui ont besoin de sentir les choses venir de l‘intérieur. C’est aussi une astuce que je peux peut-être donner. Olivier Roland : Très bien Olivier, merci. On a vraiment été dans le détail dans cette longue interview. Donc si vous êtes encore là, c’est que j’espère le contenu vous a intéressé. Donc merci beaucoup d’avoir partagé ton histoire. Olivier Bessaignet : Merci Olivier. Olivier Roland : Et à très bientôt pour une prochaine aventure. Olivier Bessaignet : Avec plaisir !
November 2 2011, 7:00pm
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J'ai publié sur blogueur-pro.com
Aidez des entrepreneurs des pays pauvres avec Kiva
Je suis allé récemment au séminaire de la Product Launch Formula (le produit américain qui a démarré le phénomène des superlancements) en Arizona, et, comme l’année dernière, Jeff Walker a instauré un petit jeu pour motiver les participants à ne pas trop tarder pour revenir à leurs places après les pauses : si quelqu’un arrivait en retard, il devait verser 20$ dans un panier, qui allait ensuite être versé à une association caritative. Cette association a attiré mon attention, car j’ai trouvé le concept vraiment génial. Il s’agit de Kiva, un site qui met en relation les personnes des pays riches (vous) avec les entrepreneurs des pays pauvres, très simplement, permettant aux premiers de prêter de l’argent aux seconds pour les aider à démarrer un projet ou développer ou consolider leur petite entreprise. Souvent les sommes sont ridicules par rapport aux sommes nécessaires pour créer ou développer une activité dans les pays développés, car le coût de la vie dans les pays en voie de développement est bien moindre. C’est le principe des microcrédits, et Kiva le démocratise en permettant à tout un chacun de participer.
Akouvi, une entrepreneuse Togolaise de 31 ans, devant le stock de son magasin Encourager l’entreprenariat plutôt que l’assistanat Si je trouve ce concept si génial, c’est que je trouve que dans le monde humanitaire et caritatif, l’accent est trop mis sur le “dépannage” et l’assistanat plutôt que l’éducation, l’autonomie et le long terme. Le vieux proverbe “il vaut mieux apprendre à pêcher à quelqu’un plutôt que de lui donner un poisson” n’est malheureusement pas assez appliqué. Par exemple, j’ai réagi il y a peu à la louable initiative d’Aurélien Amacker sur son blog. Il a participé à une action consistant à construire des maisons pour des gens pauvres vivant dans des bidonvilles dans les environs de Bogota. Avec une équipe de 5 volontaires, il a construit une petite maison pour Rosa, une femme qui élève seule sa fille de 12 ans et qui vivait dans ceci :
En trois jours les 6 personnes terminent la construction de la maison, aidées le dernier jour par des voisins et des membres de la famille (une douzaine de personnes en tout). Dans le commentaire que j’ai posté en dessous de cet article, j’expliquai que j’ai participé à un chantier archéologique près de Nantes, et que certains archéologues travaillaient à la construction d’une maison en bois du Néolitique en utilisant les techniques d’époque. La maison était très grande, pouvant accueillir une famille entière, et servait aussi d’entrepôt. L’archéologue en chef m’avait expliqué que les traces de plusieurs de ces maisons ont été retrouvées, et qu’à priori il suffisait de quelques jours à un village de plusieurs dizaines d’habitants pour en construire une. Ces maisons se construisaient il y a plus de 6000 ans, avant la découverte du métal – donc sans clous – et en utilisant évidemment que des éléments naturels locaux. Il est probable que tout le monde dans le village ou presque savait comment en construire une.
La maison néolithique d’Auneau, capable d’abriter une famille et de servir de grenier D’après la vidéo de la maison terminée qu’Aurélien a publiée sur son blog :
On peut voir que c’est une maison plus petite que la maison que les villageois du Néolithique construisaient il y a plus de 6000 ans ensemble, avec certes sans doute une meilleure isolation et… des vitres ! Mais si des gens savaient bâtir par eux-mêmes des maisons capables de les abriter en utilisant des matériaux locaux il y a plus de 6 000 ans, pourquoi n’en serait-il pas de même aujourd’hui ? Ces maisons n’auraient évidemment pas le standard de confort des habitations des pays développés, mais seraient largement mieux que les “boîtes” dans lesquelles de nombreuses familles vivent. De plus, on voit bien dans le récit d’Aurélien qu’il n’a fallu que 3 jours pour une équipe allant de 6 à 12 personnes pour construire la maison, alors même que la plupart n’avaient jamais construit de maison auparavant. Construire une telle maison ne semble donc pas d’une difficulté technique insurmontable. Je me pose donc la question suivante : pourquoi n’apprend-on pas à ces gens à construire leurs maisons plutôt que de la construire pour eux ? En effet, leur donner une maison a au moins deux corolaires négatifs :
L’ayant reçu en cadeau, contre “une somme symbolique”, la famille ne va en général pas autant en prendre soin que si elle l’avait bâti de ses propres mains. C’est une tendance humaine universelle de valoriser davantage ce dont que nous avons payé, en argent, temps et sueur, que ce qui nous est tombé tout cuit dans les mains. J’en discutai récemment avec un entrepreneur français qui a longtemps travaillé dans l’humanitaire, notamment en Irak et en Jordanie, et il m’a confirmé qu’en général, ce genre d’habitations offertes se détériorent vite. Quelque part, dans l’esprit de la personne qui reçoit une telle maison, naît la pensée suivante : “je suis pauvre, donc je gagne une maison”. Croyez-vous que ce type de “cadeaux” la motive directement à s’éduquer, sortir de sa pauvreté et s’en sortir ? C’est là le principal problème de l’assistanat : insidieusement, il encourage les gens à ne pas se bouger, à rester pauvres comme ils le sont car de toute façon, “quelqu’un s’occupera d’eux”. C’est l’une des raisons pour laquelle le Guide du Routard déconseille de donner de l’argent aux enfants en Inde : cela les encourage à continuer à mendier plutôt que d’aller à l’école. En fait, le Guide du Routard recommande même de ne pas donner de l’argent en général aux mendiants, et de se concentrer plutôt sur ceux qui ont le plus de difficultés à travailler, comme les vieux ou les infirmes, ce que je trouve tout à fait intelligent.
C’est pour cela que je suis contre l’assistanat et que je pense qu’il est bien plus préférable à long terme d’encourager les gens à être autonomes et à sortir de la misère en créant eux-mêmes de la valeur, pour eux et pour les autres, créant des entrepreneurs plutôt que des assistés. Evidemment, cela ne veut pas dire qu’il ne faille pas assister les gens en cas d’urgence, ou que l’on ne puisse pas céder à la pitié pour donner un coup de main ici ou là. Par exemple, lors de la grande famine en Ethiopie en 1984, le monde entier s’est mobilisé pour aider les habitants affamés et leur envoyer de la nourriture. Cette aide a sauvé des milliers de vies, mais n’a en aucun cas résout les problèmes qui ont causé cette famine. Les forces politiques sont restées en place, l’agriculture est restée rudimentaire, les infrastructures inexistantes. A un niveau plus modeste, lors de mon séjour en Inde avec ma copine, nous avons trouvé qu’acheter à manger pour les enfants était un bon équilibre entre les aider et les enfermer encore plus dans la spirale de la mendicité. Mais l’idéal est plutôt d’encourager le développement de l’éducation (écoles, bibliothèque) et surtout le développement de l’entreprenariat, en soutenant la création et le développement des entreprises locales. Et c’est pour cela que je trouve l’initiative de Kiva extraordinaire : elle aide concrètement des milliers de personnes à apporter de la valeur pour elles, les gens autour d’elles et leurs pays en leur proposant des prêts qu’ils auraient eu beaucoup de difficultés à trouver. Pas des dons. Des prêts. Qui n’ont donc pas les désavantages liés aux dons que j’ai évoqué plus haut. Comment fonctionne Kiva ? C’est très simple :
Vous vous inscrivez gratuitement (vous pouvez même vous loguer avec votre compte Facebook) Vous choisissez un projet, en fonction de divers critères (pays, type de projet, montant, qualité du partenaire local qui effectuera le prêt, taux d’intérêt, etc.) Vous faites un prêt, qui peut aller de 25$ à ce que vous voulez (jusqu’à concurrence du montant maximal demandé) Vous payez avec Paypal (facultatif) Vous partagez votre prêt sur Facebook ou Twitter pour inciter vos amis à participer à Kiva eux aussi Quand le prêt aura été remboursé, vous pouvez
Demander à ce qu’il vous soit remboursé. Dans ce cas l’aide que vous avez apportée ne vous a pas coûté un centime. Le prêter à un autre entrepreneur. Dans ce cas vous continuez à contribuer au développement de ces pays sans que cela vous coûte davantage. En faire don à Kiva pour ses frais de fonctionnement. Dans ce cas vous faites un don à une association qui encourage l’autonomie et la responsabilisation.
C’est extrêmement simple, et le processus d’inscription et de votre premier prêt vous prendra moins de 5 minutes. Je ne parle pas du tout anglais, comment puis-je faire ? Vous pouvez utiliser le site Kiva en Français, qui vous guide pas à pas en français pour utiliser le site, ou vous tourner vers de sites de microcrédits français, comme Babyloan, qui semblent malheureusement moins développés que Kiva. Quel est le “circuit” d’un prêt ? En général, plusieurs participants à Kiva prêtent un peu d’argent à un projet, jusqu’à ce que les besoins soient remplis. Ensuite, d’après Kiva, le montant du prêt est accordé à un organisme de microcrédit local, dont vous pouvez voir le détail dans la colonne de droite du projet :
Exemple d’un partenaire local de Kiva, une structure de microcrédits au Togo. On peut y voir dans l’ordre :
- Le nom du partenaire (Field Partenaire)
- Le niveau de coopération du partenaire pour vérifier sa transparence (Field Partner Due Diligence Type)
- La note globale sur 5 du partenaire, présentant son risque de défaillance, une étoile étant un risque important et 5 étoiles un risque minime (Field Partner Risk Rating)
- Le temps depuis lequel le partenaire travaille avec Kiva (Time on Kiva)
- Le nombre d’entrepreneurs locaux qui ont eu un prêt grâce à ce partenaire (Kiva Entrepreneurs)
- Le montant total des prêts accordés (Total Loans)
- Le montant des intérêts (Portfolio Yield, oui ils sont importants et c’est normal, voir plus bas)
- La rentabilité du partenaire (Profitability, important pour la viabilité à long terme du partenaire)
- Taille moyenne du prêt par rapport au revenu moyen par habitant du pays (Average Loan Size). Plus ce chiffre est petit, plus la population aidée est défavorisée, mais plus il coûte cher pour la structure et nécessite des taux d’intérêt élevés
- Le pourcentage d’arriérés de paiements (Delinquency Rate)
- Le pourcentage de prêts accordés à ce partenaire qui risquent de ne pas être remboursés, car ils ont dépassé leur date limite (Loans at Risk Rate)
- Le pourcentage de prêts qui n’ont pas été remboursés, plus de 180 jours après la date limite (Default Rate)
- Le risque de perdre une partie du prêt à cause des taux de change (Currency Exchange Loss Rate). Les prêts étant payés en dollars à Kiva, mais ensuite en monnaie locale, il y a un risque que des fluctuations des taux de change fassent perdre une partie de la somme prêtée aux emprunteurs
Puis le prêt est versé par le partenaire à l’entrepreneur local, même si selon Kiva souvent le partenaire déjà fait le prêt à l’entrepreneur avant de recevoir les fonds de Kiva. Au fur et à mesure que l’entrepreneur rembourse le partenaire local, celui-ci rembourse Kiva qui vous rembourse également. Les taux sont élevés Vous noterez sans doute en parcourant les demandes de prêts que les taux d’intérêts (Portfolio Yield) sont importants, allant typiquement de 10 à 60%. Selon Kiva, le taux moyen d’intérêt en septembre 2011 était de 37% (incluant les frais de dossier), ce qui peut paraitre délirant pour nous autres Occidentaux habitués aux taux très bas des pays développés. Kiva explique très bien sur son site pourquoi ces taux sont si hauts. Voici les principales raisons :
Les microcrédits sont coûteux à mettre en place, parce qu’ils demandent autant de temps et autant de paperasserie que les prêts plus importants, et que du coup les frais de dossiers représentent proportionnellement un pourcentage beaucoup plus important du prêt total. Par exemple, si le coût pour faire un prêt est de 25$, cela représentera déjà un taux d’intérêt de 25% sur un prêt de 100$, et 10% d’un prêt de 250$ ! Les populations concernées par ces prêts vivent souvent dans des zones reculées, de manière clairsemée, avec des infrastructures de mauvaise qualité et il est très coûteux pour les organismes locaux de les atteindre. Nous en avons des exemples édifiants à travers cet article d’un partenaire du Nicaragua et cet autre article d’un partenaire au Benin. Ce dernier a même publié une vidéo de la route qui mène au village d’un emprunteur qui rembourse 11$ par mois, c’est édifiant :
3 heures sur des routes comme ceci pour aller voir un emprunteur qui rembourse 11$ par mois : voilà l’univers des microcrédits
Les pays en voie de développement ont souvent un taux d’inflation énorme qui doit être compensé par le taux d’intérêt. Ainsi dans un pays qui a un taux d’inflation de 15%, le prêt doit avoir un taux d’intérêt de 20% pour récupérer 5% de taux réel d’intérêt. Par exemple, un de mes amis qui s’offusquait du taux de 61.80% du partenaire local sur le premier prêt auquel j’ai participé à négligé le fait que le taux d’inflation en Tanzanie est de 20% en 2011. Ajoutez à cela les coûts pour les dossiers (ce prêt est en fait de multiples prêts accordés à des personnes qui se sont regroupées pour se motiver mutuellement à rembourser) et l’état déplorable de l’infrastructure du pays, et le résultat final est que le partenaire local ne gagne pas beaucoup d’argent. En fait, ce partenaire en question fait 7.8% de perte malgré ses taux “délirants” et un taux de prêts non remboursés de 1.9%, ce qui n’est malheureusement pas très encourageant pour sa viabilité à long terme. Sans les organismes de microcrédits, les populations qui en bénéficient devraient se tourner vers des usuriers qui leur demanderaient entre 60 et 800% de taux d’intérêt.
Donc il faut bien comprendre que faire de tels microcrédits est très couteux et se fait dans des pays où se déplacer coûte très cher par rapport au montant des prêts. Malgré ce taux moyen de 37%, les partenaires de Kiva font des pertes en moyenne de 1.67% par an. Kiva gagne-t-il des taux d’intérêt sur ces prêts ? Non, seuls les partenaires locaux gagnent des taux d’intérêt. Quand vous prêtez de l’argent à Kiva, vous pouvez aussi choisir de faire une petite donation pour les aider à couvrir leurs frais de fonctionnement. Gagne-t-on personnellement des taux d’intérêt sur ces prêts ? Non, ce n’est pas le but, mais comme ces prêts vous seront remboursés cela vous permet d’aider les entrepreneurs pauvres sans débourser un centime ! Y a t-il un risque ? Selon Kiva, le taux de remboursement des prêts est de 98.89%, donc vous avez 1.11% de chance que votre prêt ne soit pas remboursé en totalité. Kiva rend très facile le prêt d’argent à des entrepreneurs pauvres (3 clics) Grâce à Kiva, il est très facile d’aider des entrepreneurs en difficulté du monde entier sans bouger de chez soi, en quelques clics de souris. Comme vous pourrez le constater en parcourant le site, son interface est très agréable et facile à utiliser . Aidons ensemble les entrepreneurs des pays pauvres J’ai déjà créé mon profil sur Kiva et je vous invite à faire de même (passez par Kiva en Français si l’anglais vous pose problème). J’ai également créé une équipe, les blogueurs pros et entrepreneurs francophones, et je vous invite à me rejoindre aujourd’hui pour contribuer un peu, à votre échelle, à encourager l’esprit d’initiative, le courage et l’ajout de valeur dans le monde, dans les pays qui en ont le plus besoin. Etre dans une équipe permettra de nous motiver mutuellement et d’avoir davantage conscience de l’impact positif que nous aurons sur le monde .
October 27 2011, 6:10pm
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J'ai publié sur blogueur-pro.com
Les 10 commandements du Blogueur Pro
- Du contenu de qualité, tu publieras. C’est évidement l’essence de ce qui fait un blog à succès : sans contenu de qualité ET original (certains blogueurs l’oublient un peu trop souvent ) la meilleure stratégie marketing du monde ne sert à rien. Qu’est-ce que du contenu de qualité ? Essentiellement, c’est du contenu qui apporte BEAUCOUP de valeur à vos lecteurs. Ce qui veut dire du contenu qui les pousse à passer à l’action davantage, et avec plus d’efficacité (donc avec de meilleurs résultats) que s’ils n’avaient pas lu votre blog.
- Un article par semaine au minimum, tu publieras. C’est le minimum syndical si vous espérez réussir à gagner un revenu complet à partir de votre blog. Une fois qu’il aura atteint un certain seuil de succès, vous pourrez lever le pied, mais avant, sans votre article hebdomadaire, point de salut. Certains vont même jusqu’à publier un article par jour, avec beaucoup de succès, comme Yvon de Copywriting pratique ou Cédric de Virtuose Marketing.
- La vidéo et l’audio, tu utiliseras. L’audio et la vidéo ont tous les deux le pouvoir de vous connecter de manière plus humaines à vos lecteurs. L’audio peut-être écouté n’importe où, y compris quand vos lecteurs font autre chose (conduire ou faire du sport par exemple), et vous permet de bénéficier d’un des plus grands moteurs de recherche sous-estimés du monde : iTunes. La vidéo est le canal de communication le plus efficace après la rencontre en face à face, est très apprécié pour son coté “ludique” par rapport au texte, et vous fait bénéficier du deuxième plus grand moteur de recherche du monde, Youtube, et d’un classement privilégié dans Google, puisqu’il affiche facilement sur sa première page des vidéos en rapport avec une recherche. Au moment où j’écrit ces lignes, ma chaîne Youtube a déjà dépassée les 85 000 vues, et c’est peu en comparaison de ce que certains arrivent à faire, comme le blogueur Will Hamilton et ses 1 à 2 millions de vues par mois !
- Des experts de ton domaine, tu intervieweras.
Interviewer des experts à de si nombreux avantages pour un blogueur pro qu’il doit en faire le plus souvent possible. Ces avantages sont : une mise en relation avec l’expert (quoi de mieux pour en démarrer une que de lui demander de parler de lui tout en le faisant connaitre à votre audience ?), un accès à l’expert pendant la durée de l’interview, vous permettant de lui poser toutes les questions que vous voulez, un apport de valeur importante pour vos lecteurs (pour une dépense d’énergie minime pour vous), un transfert de l’Autorité de l’expert vers vous (interviewer un expert reconnu de votre secteur impressionnera vos lecteurs). Certains experts sont moins accessibles que d’autres : souvent, ils le sont plus s’ils viennent juste de publier un livre ou de sortir un produit. La plupart du temps, il suffit toutefois de demander. C’est ce que j’ai fait pour Tim Ferriss, Pat Flynn ou Yaro Starak et ça a fonctionné. A vous de jouer ! 5. La relation avec d’autres blogueurs, tu développeras. Devenir blogueur pro est une véritable aventure, et comme toutes les aventures elle est beaucoup plus géniale si vous la vivez avec des amis qui partagent le même itinéraire, le même objectif final. Et là aussi les avantages sont nombreux : vous serez plus motivé, vous créerez des liens d’amitié qui pourront durer longtemps, vous pourrez faire des partenariats qui vous apporteront à tous beaucoup plus que si vous étiez chacun restés dans votre coin, et surtout vous vivrez une aventure humaine, ensemble, partageant joies et peines, succès et échecs, plutôt que de jouer au cow-boy solitaire que personne n’ira secourir s’il tombe dans un ravin ou se fait attaquer par des bandits. Un bon endroit pour démarrer est le forum Webentrepreneur débutant où de nombreux aspirants blogueurs pro se retrouvent. Si votre blog concerne le développement personnel, la communauté Dev Perso est également un bon endroit pour démarrer. 6. Tes premiers haters, tu célèbreras. Même si cela peut ne pas faire plaisir sur le coup, le premier hater est une étape importante dans votre succès : il montre que, quelque part, quelqu’un n’est pas d’accord avec vous, et est suffisamment motivé pour le clamer (même agressivement) à la face du monde. Et cela a 3 corolaires : 1. Vous ne laissez pas indifférent. Or, “Pour savoir combien sont jaloux de vous, comptez vos admirateurs " – Sénèque. 2. Votre contenu n’est pas fait pour plaire à tout le monde. Parfait. Il n’y a rien de pire que de vouloir plaire à tout le monde : c’est l’assurance de laisser tout le monde indifférent. 3. Qu’est-ce qui motive le hater à clamer ainsi agressivement son opinion à la face du monde ? Une émotion. Sans cette émotion, il n’aurait jamais eu l’envie de s’exprimer comme il l’a fait. Quelle émotion ? Souvent, même s’il ne l’avouera jamais, et surtout pas à lui-même, il s’agit de l’envie. Un des points communs de tous les haters du monde est qu’ils ont un succès bien moindre que celui qu’ils haïssent. Ceux qui ont autant de succès que vous ou plus et ne sont pas d’accord avec vous ne seront en général pas agressifs, et encore moins insultants. Comme le dit Eric Hoffer dans son magistral livre The True Believer, “Même dans le cas d’un grief juste, notre haine viens moins du mal qui nous a été fait que de la conscience de notre impuissance, de notre inadéquation et de notre lâcheté – en d’autres mots de notre mépris de nous-même. Quand nous nous sentons supérieur à nos tourmenteurs, nous allons probablement les mépriser, peut-être même en avoir pitié, mais pas les haïr” et il ajoute : “il est plus facile de haïr un ennemi qui a beaucoup de bien en lui que quelqu’un qui est complètement mauvais. Nous ne pouvons haïr ceux que nous méprisons”. Et, comme le dit Aurélien Amacker de Readme I’m Famous, “les haters parlent de vous, et vous ne parlez pas d’eux. Qui croyez-vous a le plus d’importance ?”. Votre premier hater est donc une pierre blanche qui vous montre que vous êtes sur le bon chemin. Un conseil : achetez maintenant une bonne bouteille de champagne, mettez-la au frais, et fêtes-la péter pour le jour de votre premier hater . Un autre conseil : comme le hater sera à la recherche de tout ce qui est négatif en vous pour l’amplifier, il pourra aussi être un des premiers à remarquer une erreur que vous avez faite. Sachez en tirer parti pour vous améliorer. 7. L’affiliation transparente, tu pratiqueras. Même si la publicité (et notamment Google Adsense) est le moyen le plus facile de gagner ses premiers euros sur Internet, l’affiliation bien pratiquée est un moyen beaucoup plus efficace de gagner de l’argent, car les sommes gagnées à chaque vente sont beaucoup plus importantes que les gains au clic. IMPORTANT : soyez toujours transparent, c’est à dire indiquez à vos lecteurs que vos liens sont des liens affiliés, et donnez vos véritables impressions sur le produit (s’il ne vous plaît pas n’en parlez pas). Faites une liste de points forts et de points faibles. Pour commencer : affiliation sur des produits physiques, Amazon et Commission Junction. Sur des produits numériques : 1TPE et Clickbank (commissions beaucoup plus importantes, de l’ordre de 50%). Attention, même aujourd’hui, la plupart des produits proposés sur 1TPE et Clickbank sont de mauvaise qualité (un signe du manque d’esprit entreprenarial en France, et des opportunités immenses à saisir pour ceux qui l’ont). Faites le tri. Encore une fois, ne conseillez jamais un produit que vous ne conseilleriez pas à votre mère. NOTE : les liens vers 1TPE et Clickbank sont des liens affiliés. Je touche une petite commission sur chaque nouvelle inscription de vendeur sur Clickbank, et 1 € sur toutes les futures ventes de membres de 1TPE passant par mon lien. Merci si vous le faites . 8. Vendre tes propres produits, tu feras. C’est l’étape qui fera de vous un véritable blogueur pro. Le secret ? Quand vous aurez un lectorat suffisamment important, vous aurez déjà développé toutes les compétences nécessaires pour créer votre premier produit. Vous saurez écrire des articles, réaliser des podcasts et des vidéos : vous serez capable d’écrire un ebook ou de créer une formation audio ou vidéo. Pour la vendre, la technique la plus efficace est de faire un superlancement. C’est une méthode de vente inventée par l’américain Jeff Walker, et qui a été adaptée en France par Christian Godefroy avec sa formation Superlancements (lien affilié). Mais d’autres méthodes existent. L’important, c’est de ne pas juste dire “Bonjour, comment ça va ? Moi j’ai la pêche ! Tiens, et je viens juste de sortir un produit, il est là, cliquez ici !”. Créez plutôt un évènement dont vos lecteurs se souviendront. Offrez quelque chose d’exceptionnel, un bonus, un autre produit pour un temps limité. Demandez à vos lecteurs de commenter votre évènement pour qu’ils puissent voir qu’ils ne sont pas les seuls à être intéressés (cela rassure). Mettez en place une date limite, ou un nombre limité de places pour les aider à dépasser leur procrastination, qui est un mal rampant et extrêmement répandu dans notre société. C’est oui ou c’est non, mais il faut qu’ils fassent un choix. Le “je verrai cela demain” est quasiment toujours synonyme de “je ne verrai cela jamais”. Offrez une garantie en béton (voir plus bas). 9. Ta garantie toujours, tu respecteras. La loi française exige une garantie de 7 jours pour les produits vendus par correspondance (et encore, pas si vous vendez directement aux entreprises), mais allez au-delà : proposez une garantie de satisfaction inconditionnelle de 30 ou 60 jours. Cela rassurera vos lecteurs, et donc augmentera vos ventes, tout en leur permettant de tester à fond ce que vous avez à proposer. Avec une bonne garantie, la décision à prendre n’est plus “est-ce que j’achète le produit ou pas ?” avant l’achat mais “est-ce que ce produit me plaît ou pas ?” après l’achat, et cela les aide donc à dépasser la procrastination, encore une fois si répandue. Cette garantie est également l’ossature qui prouvera votre honnêteté aux yeux du monde, et surtout à ceux de vos lecteurs et clients, donc respectez-la toujours à la lettre. Si vous ne le faites pas, votre chute est imminente. Et si votre produit est de qualité, les demandes de remboursement resteront minimales. 10. Le voyage, autant que l’objectif, tu apprécieras. Les gars, surtout, amusez-vous. Sérieusement. Prenez du plaisir à franchir toutes les étapes. Fêtez l’accomplissement de chacune d’entre elles, félicitez-vous, et appréciez votre progression. Imaginez-vous avachi dans votre fauteuil à vous faire lobotomiser par la télévision à la place et appréciez la démarche courageuse et tellement plus intéressante que vous avez entrepris. Emerveillez-vous des connaissances que vous avez gagné, des compétences que vous avez développé, des relations que vous avez créé, des retours positifs que vous recevez de vos lecteurs, de la beauté et de la magnificence de la vie et de la chance incroyable que vous avez de vous être lancé dans une aventure tellement plus excitante que le quotidien gris de la majorité des gens. De cette manière, même si vous n’atteignez pas l’objectif, vous serez heureux d’avoir parcouru le chemin.
October 19 2011, 12:00pm