Tweet Dans cette interview, Christine Lewicki, auteur du best-seller “J’arrête de râler” (100 000 exemplaires vendus en France), nous explique : Comme elle a eu l’idée de créer son blog Comment elle s’en est servie : Pour bâtir une audience Pour attirer l’attention des médias Pour démarrer l’écriture de son livre Et comment ensuite elle […]
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March 28 2014, 4:00pm
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Comment Loic a réalisé 10 806 € de ventes en 7 jours avec son blog sur les potagers
TweetDans cette nouvelle étude de cas, Loic, membre de la formation Blogueur Pro et auteur du blog Mon potager en carré nous explique : Comment il a démarré son blog à temps partiel (6 heures par semaine !) en parallèle de son entreprise d’informatique Comment il a réalisé un CA de 10 806 euros en […]
September 10 2013, 5:00pm
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30 000 euros en une semaine : Comment Romain est devenu Blogueur Pro en un an et demi
Le blog de Romain : Décodeur du Non-Verbal Transcription texte de l’interview : Olivier Roland : Bonjour, je suis Olivier Roland et bienvenue dans cette nouvelle vidéo de Blogueur Pro. Je suis actuellement avec mon élève Romain du blog "Décodeur du non verbal". C’est un blogueur qui est récemment devenu libre et indépendant grâce à son blog et j’ai voulu l’interviewer. Tu as créé ton blog il y a environ un et demi et donc tu as réalisé un chiffre d’affaires de 30 000 € en une semaine avec ton premier produit, environ 14 000 € réglés dans l’immédiat et le reste réparti sur l’année avec des règlements en plusieurs fois. J’ai voulu interviewer Romain pour que vous puissiez tirer parti de son expérience et que vous puissiez vous aussi réussir avec votre blog. Avant de commencer, j’aimerai préciser que les résultats de Romain ne sont pas typiques parce que quand il a sorti son produit, son blog n’avait pas un trafic démentiel. Ton blog avait 18 000 visites par mois et tu es dans un domaine que l’on pourrait plutôt qualifier de difficile. Tu parles de comment décoder et utiliser le langage du corps pour mieux réussir sa vie, à tous les niveaux, professionnel, sentimental ou personnel. Est-ce que tu peux nous dire quelle était ta situation lorsque tu as créé ton blog? Tu étais employé, étudiant?
Romain : Lorsque j’ai fait ce blog, j’étais employé et rien ne me prédisposait à bloguer sur le langage du corps. Depuis l’enfance, j’ai toujours été attiré par les maths et la physique et pas du tout par les sciences sociales et la psychologie. J’ai fait des études d’ingénieur dans le domaine des nanotechnologies pour comprendre le fonctionnement de la physique. En parallèle, j’ai aussi commencé à m’intéresser au développement personnel, à la psychologie. Je me suis dit que la compréhension de l’infiniment petit était cool, mais la compréhension des dynamiques sociales, de l’humain est beaucoup plus intéressante dans la vie de tous les jours dans la manière d’interagir et pour améliorer ses relations. Dans ce domaine, je trouvais la communication verbale et le langage du corps vraiment fascinants et j’avais envie de creuser ce sujet-là. Quand j’ai commencé à me renseigner sur internet, à lire des livres sur la communication non verbale, je me suis rendu compte qu’en France il n’y avait pas vraiment grand-chose. Il y avait des choses qui étaient faites, soient par des psychologues, avec une vision très académique, et donc de ce fait, le langage était incompréhensible et trop théorique; soient par des approches un peu farfelues telles que : « je me gratte le lobe de l’oreille, cela veut dire ça… ». Il y avait aussi des approches vidéos, où les gens décodaient le non verbal mais cela n’était pas pratique à appliquer dans la vie de tous les jours (car il faudrait se filmer à chaque fois, analyser avant d’en discuter). Il y avait vraiment un manque en France. J’ai eu la chance de me retrouver en transit à Miami, et de tomber sur un livre qui s’appelait "The definitive book of body language" de Barbara et Allan Pease. C’était vraiment le truc qu’il me fallait pour apprendre le langage du corps et je me suis dit qu’il serait intéressant de partager ce que j’apprenais sur un blog. C’est en février 2011 que j’ai lancé mon blog " Décodeur du non verbal" tout simplement dans une optique de partager ce que j’apprenais, avec une vision vraiment pragmatique de comment décoder le langage du corps dans la vie de tous les jours que ce soit d’un point de vue sentimental, dans ses relations professionnelles ou avec ses amis. Il existe une autre approche sur comment avoir une attitude et plus d’impact à travers cette communication-là. Olivier Roland : Donc c’est vraiment parti d’une passion, comme tu l’as dit. Ta curiosité pour les sciences dures s’est translatée vers les sciences sociales. Tu crées ton blog en février 2011, à l’époque je suppose que tu n’avais pas d’objectif d’en faire une entreprise, de gagner de l’argent…. Romain : Quand j’ai voulu monter ce blog, je me suis dit qu’il y avait quelque chose à faire. Je voyais qu’aux États-Unis, c’était un domaine vraiment en expansion. Tu parles souvent de trouver des niches qui sont déjà pas mal développées aux États-Unis qui mettent trois à quatre ans avant d’arriver en France. Et concrètement ça entrait parfaitement dans ce cadre-là et donc j’ai senti un potentiel de monétisation. Sauf que je me formais sur le langage du corps et il fallait aussi me former sur comment monétiser ce blog d’une façon professionnelle. En février 2011, je ne sais pas si tu t’en rappelles, il y a eu un lancement sur internet de la première fournée des élèves de Blogueur Pro. C’était la croisée des chemins entre une passion et la sortie de Blogueur Pro. Je développais cette expertise sur le langage des corps, je partageais mon expertise avec les personnes que cela intéressait. Il fallait s’occuper du développement du blog et ensuite du business autour. Olivier Roland : En effet ça arrivait juste au bon moment, puisque tu venais tout juste de créer ton blog. Romain : Exactement, quelques semaines avant. Olivier Roland : Tu étais et tu es toujours salarié. Donc tu travailles combien de temps sur ton blog? Romain : Je pense que je travaille beaucoup sur le blog et j’arrive à concilier les deux, à la fois mon activité salariée et le développement du blog mais je pense que c’est dû à une organisation assez drastique dans ma vie de tous les jours. C’est peut-être ce qui peut manquer à certains blogueurs, d’avoir une structure dans leur façon de travailler. Cela m’a sauté aux yeux surtout depuis que j’ai lu le livre "The E-myth" de Michael Gerber. Il explique dans ce livre que l’on a trois personnalités. La première est entrepreneuriale. Quand on développe un blog, on a les idées, mais pour que ces idées se concrétisent, il faut que la deuxième personnalité "Manager" puisse les organiser dans des tâches concrètes et limitées dans le temps. La troisième personne, c’est le technicien. Il met en place ce que le manager a décidé et répond aux idées de l’entrepreneur. Concrètement, j’avais des idées mais il a fallu que je développe des techniques de productivité et d’organisation pour que cette partie »manager » prenne le relais. Il y a une technique que tu as donnée dans Blogueur Pro que j’utilise toujours, c’est " Zen to Done" de Leo Babauta. Chaque semaine je me donne un objectif pour le blog. Je conseille d’ailleurs cette méthode qui est facilement accessible…. Olivier Roland : Oui, comme tu l’as dit dans la plupart des cas de personnes qui se lancent dans le blogging, il y a un problème d’organisation. Tu l’as dit toi même, tu as travaillé beaucoup sur ton blog, mais c’est quand même du travail à temps partiel. Tu estimes à combien le nombre d’heures passées par semaine? Romain : Un peu plus d’une dizaine. Olivier Roland : Tu as pu le faire car tu avais ta méthode de productivité, tu ne te laissais pas distraire par la télé, Facebook, Youtube… Romain : Non. Olivier Roland : C’est un des premiers conseils que l’on peut donner, d’arrêter de regarder la télé. On gagne un temps fou. On a bien compris comment tu as eu l’idée de ce blog, est-ce que quand tu as démarré, tu étais un expert dans le langage du corps? Romain : J’ai pris le positionnement débutant sur ce blog. J’ai dit clairement que j’avais envie de développer ce sujet qui était une passion, et que j’allais partager avec mes lecteurs ce que j’allais apprendre. Je dirais que la structure du blog est l’une des meilleures manières d’apprendre. Lorsque tu partages ce que tu apprends, tu synthétises tes idées. Tu apprends à les expliquer. La personne qui enseigne aux débutants sur un blog, finalement apprend par les questions qui lui sont posées. Il y a aussi des gens qui sont experts qui t’apportent un autre regard sur le sujet et te permettent d’enrichir ton expertise. Et surtout, un blog te permet d’interviewer des experts. Avant Blogueur Pro, je me demandais comment contacter ces experts. Le summum de mes experts interviewés était un agent du FBI qui était un expert du non verbal. Cela développe beaucoup ton expertise et profite aux lecteurs. Olivier Roland : C’est vrai que l’on peut démarrer un blog en étant débutant, tout en étant transparent. Enseigner c’est une excellente manière d’apprendre et de structurer sa pensée par rapport à tout ce qui peut faire un sujet de blog. Cela élargit notre ouverture sur tout ce qui est lié à notre domaine. Les experts auxquels on peut penser ne sont pas si inaccessibles que ça. Le fait que vous ayez une plateforme, lui ça lui fait de la pub, vous du contenu, et les lecteurs sont contents car cela leur donne du contenu intéressant. Accéder aux experts te permet de poser les questions que tu veux. Tu étais donc débutant lorsque tu as créé ton blog, tu as intégré la formation Blogueur Pro. Est-ce que tu peux nous parler brièvement de ce qu’elle t’a apporté? Romain : Le conseil que je veux donner à toute personne qui débute dans le blogging, c’est de trouver un mentor qui a déjà réussi dans ce que vous voulez faire. C’est ce que j’ai trouvé avec Blogueur Pro. Le mentor va vous indiquer les 20% de choses sur lesquelles il faut se concentrer et qui vont vous apporter 80% des résultats, voire plus. J’aurai pu lancer le blog sans cette formation mais les résultats auraient été différents. La formation m’a montré les raccourcis pour développer le blog. Olivier Roland : Cela t’a permis de te concentrer sur l’essentiel et de savoir ce qu’il faut faire. Romain : C’est simple finalement, tu apprends, tu appliques. Ce qui est aussi très intéressant avec Blogueur Pro, c’est que tu as une émulation avec d’autres membres. Concrètement si j’étais resté dans mon coin à développer le blog tout seul, je me serais découragé. La traversée du désert est plus sympathique avec une dizaine de personnes qui font la même chose. C’est un point essentiel dans la formation… Olivier Roland : …la communauté qui te soutient et que tu soutiens. Les personnes qui sont dans la même démarche se motivent les unes les autres. Je parle de cette traversée du désert dans mon livre. Il y a trois phases. Celle du démarrage où l’on est très motivé par la nouveauté, la deuxième qui est la traversée du désert, celle où l’attrait de la nouveauté a disparu, on fait beaucoup d’efforts pour peu de résultats, et c’est très décourageant. Il est très important de comprendre cela et d’utiliser toutes les techniques pour rester motivé pour atteindre la troisième période où l’on récolte les fruits de ce que l’on a semé. Après cela, on atteint une autre phase, où on maîtrise le sujet et où l’on dépense très peu d’efforts pour atteindre beaucoup de résultats. Dans le blogging, il y a aussi le fait que tout ce que l’on a fait avant travaille pour nous. Tu as un peu ralenti ton rythme de publication et pourtant tu continues à augmenter ton trafic de manière soutenue. Au-delà de ton succès formidable, avec aujourd’hui 30 000 visiteurs par mois, est-ce que tu as du plaisir à faire cela, où est-ce que tu as l’impression de faire un travail….? Romain : Quand tu écris, tu publies des podcasts sur les sujets de ta passion, tu gagnes de l’argent dans ce domaine, et tu apportes de la valeur aux autres…c’est magique. Olivier Roland : C’est pourquoi il faut bloguer sur ces passions. La traversée du désert, ce n’est pas facile quand on est passionné par un sujet, alors quand on ne l’est pas, c’est l’hécatombe. Romain : Exactement. Olivier Roland : Donc, c’est important, de bloguer sur un sujet qui soit une passion, qui ait un potentiel économique, et qui est éventuellement un domaine d’expertise, mais comme on l’a vu ce n’est pas obligatoire. Comme on parle de toutes ces personnes qui se démotivent. C’est le plus gros problème dans le blogging. La plupart des personnes qui se lancent dans le blogging, qu’elles achètent une formation ou pas, vont abandonner avant la fin. Pourquoi es-tu resté motivé malgré cette traversée du désert que tout le monde connaît? Romain : Comme tu le dis la traversée du désert quand on est avec des gens qui ont le même objectif que soi, cela devient un voyage. Je vous invite à vous connecter avec des blogueurs dans la même niche que vous, pour échanger. Cela a été un facteur de succès pour moi que de rencontrer des gens qui étaient dans le même état d’esprit. Lorsque tu montes un blog et que tu dis que tu comptes en vivre, certains te disent que tu es un peu fou de faire ce genre de choses. Ensuite ils t’observent et voient que tu avances, enfin quand tu réussis, tu inspires. C’est toujours bon d’avoir des gens avec qui discuter dès le démarrage et échanger. Cela te permet de rester au top, de savoir ce qui se fait dans le blogging. Un des facteurs qui m’a permis de réussir, c’est d’avoir cette communauté dans le blogging et de se former sur la niche pour apporter de la valeur aux lecteurs et auditeurs. Olivier Roland : C’est aussi un facteur de motivation pour se former. On rencontre des personnes passionnées par le sujet et on continue à se former et se motiver. C’est un très bon conseil. Je rajouterai que ce n’est même pas la peine de trouver des blogueurs dans une niche connexe. Il suffit qu’ils soient des blogueurs dans la même démarche que vous dans leur domaine, (et ensuite de gagner de l’argent avec ça). On sait aussi qu’un blog, c’est une entreprise entièrement gérée sur le net. Cela permet de voyager beaucoup. Est-ce que cela t’a permis de voyager? Romain : J’ai vécu trois ans à l’étranger, donc j’ai déjà eu ma part d’exotisme. Le voyage est prévu pour l’année prochaine en Amérique du Sud. Olivier Roland : Tu seras encore salarié à ce moment-là? Romain : Non je ne pense pas. Olivier Roland : Pourquoi es tu encore salarié? La thématique de mon travail, autour des nano technologies, c’est ma première passion. Cela me permet de garder un pied dans ce domaine-là que j’affectionne particulièrement. Et je me suis rendu compte que je pouvais développer mon blog en parallèle à mon travail. Je sais qu’il y a des gens qui sont motivés pour quitter leur travail, moi je ne le suis pas. Cela viendra en son temps mais pour le moment je suis content d’avoir deux salaires sur mon compte en banque. Olivier Roland : A priori tu comptes quand même quitter ton travail l’année prochaine pour accompagner le développement de ton blog. Romain : J’aime bien avoir des choses stables, je préfère attendre que le blog soit bien lancé avant de quitter mon travail. Olivier Roland : La transition n’est pas toujours facile. J’ai eu du mal moi aussi à quitter ma première entreprise. On a vu que tu as fait un beau lancement avec ton blog récemment, quels sont tes projets pour la suite? Romain : Autour du blog, c’est de continuer ma formation, d’accompagner mes clients qui ont démarré avec moi il y a 2 mois. La formation dure 7 mois. J’ai le projet de lancer la formation publiquement avec des partenaires. Olivier Roland : Tu avais un lancement uniquement sur ta liste. Romain : Lors de ce lancement, mes partenaires m’avaient contacté pour savoir s’ils pouvaient aussi participer à l’aventure. Je leur ai dit que je voulais d’abord faire un test avant de se lancer plus tard. J’ai aussi le projet de lancer une autre formation sur une deuxième approche du langage du corps, sur la communication non verbale qui va faire que tu auras plus d’impact dans ta vie pour développer tes relations professionnelles, sentimentales… Olivier Roland : Tu as fait 30 000€ avec ton premier lancement. Comme on le disait dans une interview récente, c’est beaucoup plus difficile de passer de 0 à 1 000 que de 1 000 à 5 000€. Lorsque l’on a compris comment ça marche. Il suffit de répéter le processus. On a un bon aperçu de ton expérience. Pour finir, peux-tu justement nous dire si tu penses que n’importe qui peut démarrer sans expérience, sans argent et réussir comme toi? Ou est-ce que tu penses que tu as eu de la chance? Romain : Je ne pense pas que j’ai eu de la chance. Ce qu’il faut c’est savoir où tu vas aller. Avec la formation Blogueur Pro, tu sais où tu es, quels sont les paliers qui vont t’amener à réussir avec ton blog. Dans un premier temps, il faut développer ta liste e-mail. Si tu n’en as pas une, tu ne peux pas contacter tes prospects au moment où tu lances ta formation. Olivier Roland : Cette étape évidente est très importante, pourtant la majorité des blogueurs en France ne la fait pas. Romain : Mettre une liste Aweber, créer un bonus, publier un article par semaine….et on coche, dans le déroulé, les choses faites sur la liste. Olivier Roland : Je pense vraiment que la méthode de Blogueur Pro est réplicable. On a vu le succès des personnes qui l’ont appliquée dans des domaines qui n’ont rien à voir avec le blogging professionnel. Cela n’empêche pas évidemment qu’une grande partie des blogueurs va abandonner pour une raison ou une autre. Merci beaucoup Romain de nous avoir expliqué ton parcours et comment tu es arrivé à ce succès formidable. On suivra avec plaisir la suite de tes aventures, peut-être dans un an quand tu auras quitté ton job et en Amérique du Sud. Romain : Exactement. Avec plaisir!
Merci d’avoir regardé cette vidéo et à très bientôt pour de nouvelles aventures!
November 17 2012, 10:26am
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Interview : Comment Benoit et Geoffrey de Bonne Gueule battent les sites e-commerce avec leur blog
Le blog de Benoit et Geoffrey : Bonne Gueule Transcription texte de l’interview :
Olivier Roland : Bonjour et bienvenue dans cette nouvelle vidéo de blogueur Pro. Je suis actuellement avec Benoit et Geoffrey du blog "Bonne gueule". J’ai voulu vous interviewer car j’ai eu des échos indiquant que votre blog marchait vraiment très bien. Ce qui m’intriguait c’est que vous êtes deux blogueurs, ce n’est pas une configuration que l’on voit beaucoup sur le web français. Et cela pourrait intéresser les blogueurs de voir ce que l’on peut faire quand on est à deux. On peut se diviser le travail et fonctionner en partenariat. Est-ce que vous pouvez vous présenter rapidement et présenter "Bonne gueule" pour ceux qui ne vous connaissent pas? Benoit : Moi je suis Benoit. J’ai 24 ans. "Bonne gueule", ça fait 5 ans que ça existe. Le premier article a été publié en juillet 2007. J’étais avec une autre personne qui est rentrée en prépa, donc pendant 4 ans j’ai tenu le blog tout seul, avec quelques articles invités de la part des copains. Pendant ce temps, j’étais en école de commerce et donc je m’occupais du blog en parallèle avec mes études. Olivier Roland : Tu avais quel âge quand tu as commencé? Benoit : J’avais 19 ans. Cela nous a beaucoup favorisés, car notre nom de domaine était assez vu et Google donne un bon coup de pouce aux vieux sites qui publient du contenu régulièrement, au niveau du référencement. J’étais seul jusqu’à il y a un an et demi où j’ai voulu le monétiser de manière un peu plus sérieuse. J’ai toujours été contre la pub et l’affiliation, je n’ai jamais eu l’esprit entrepreneur. Dans mon école je faisais plutôt partie de la masse silencieuse. Donc j’ai fait appel à Geoffrey. Olivier Roland : Quel était ton objectif à l’époque? Tu t’intéressais à la mode? Benoit : Mes copains m’appelaient souvent pour aller faire du shopping, et moi j’ai toujours aimé écrire et je me suis dit que les conseils que je donnais à mes copains, je pourrais les donner sur un blog. C’est là que l’aventure a débuté. J’étais à Montréal pendant 9 mois, pendant ce temps Geoffrey a quitté son job et s’est mis à travailler à "Bonne gueule". Quand je suis rentré d’un voyage aux États-Unis, j’ai pu me mettre à plein temps sur "Bonne gueule". Maintenant nous sommes tous deux à plein temps. Olivier Roland : Si je comprends bien, tu avais ton blog depuis 4 ans, qui ne fonctionnait pas trop mal mais… Benoit : …qui était très artisanal. Olivier Roland : Avec déjà un bon trafic ou pas? Benoit : Il y avait environ 500 visiteurs par jour. Olivier Roland : Donc tu étais à moins de 30 000 visiteurs par mois. Benoit : À l’époque je ne regardais pas trop mes statistiques, donc les bons jours c’était 500-600 visiteurs par jour à peu près. C’était un petit blog… Olivier Roland : C’était un petit blog sympa dont tu aimais bien t’occuper. Benoit : Exactement. Olivier Roland : À un moment donné, tu t’es dit que tu voulais passer à la vitesse supérieure mais tu ne pouvais pas le faire tout seul. Benoit : Je me voyais mal le faire tout seul, car je manquais peut-être un peu de confiance. Cela me paraissait trop impressionnant, c’est pourquoi j’ai fait appel à Geoffrey pour qu’il me rejoigne dans cette belle aventure. Olivier Roland : Bien. Quel est le trafic et le chiffre d’affaires de votre blog aujourd’hui? Benoit : Je laisse Geoffrey répondre à cette question. Geoffrey : Benoit s’occupe plus du côté créatif, produit, alors que moi je suis plus côté gestionnaire, commercial, partenariat. Dans Google, "Bonne gueule" tournait autour de 500 visites. Nous l’avons fait passer à 3500-4000 visites par jour. Nous dépassons les 500 000 à l’année. Olivier Roland : Et au niveau du CA? Benoit : En moyenne 5000€ par mois, parfois plus. Olivier Roland : Pendant 4 ans le trafic était de 500 visites par jour. En un an, il est passé à 4000 visites par jour. C’est quand même impressionnant. Benoit : Moi, même si j’étais dans le commerce, j’étais plus dans mon produit. Geoffrey, lui, a vu les effets de levier que l’on pouvait trouver pour acquérir de l’audience. C’est lui qui a développé tout ce qui est articles invités, en les mettant à un autre niveau. Il n’hésitait pas à payer des copains pour avoir des articles invités. C’était un cercle vertueux pour tout le monde. Nous, on avait des articles invités de qualité, et les copains pouvaient écrire sur des sujets qui leur plaisaient et être rémunérés pour cela. Olivier Roland : Geoffrey, tu avais déjà un blog à l’époque, pourquoi tu n’as pas appliqué ces stratégies pour ton propre blog? Geoffrey : Parce que je ne les connaissais pas tellement. Je le voyais plus comme une carte de visite pour tenter de travailler dans la mode masculine mais cela n’a pas fonctionné. C’est vrai que le fait de voir fonctionner aussi bien le "Bonne gueule book" dès le début, cela m’a donné des idées. En fait pour tout dire, le jour où j’ai lancé avec Benoit le livre, c’était un dimanche. Le lundi matin, j’étais face à une gestionnaire RH d’un cabinet de conseil parisien qui me disait que mes augmentations seraient de 3% par an, que je devais payer mon assurance vie emploi…et mon téléphone portable n’arrêtait pas de sonner dans ma poche " 27 euros…27euros…27 euros". Donc tu te doutes bien qu’après pendant 7 mois j’étais un employé assez horrible, car j’avais beau essayer de m’intéresser à ce travail, à côté de cela j’avais une perspective énorme qui s’ouvrait en travaillant avec Benoit. Tous les soirs, jusqu’à 4h du matin, j’envoyais encore des mails, je préparais la suite, les parutions, la SEO etc…Je ne faisais que préparer la sortie de mon boulot. À un moment donné, je ne pouvais plus faire les deux. Mon travail s’était dégradé et je ne me sentais pas du tout à l’aise dans le cabinet. Je me suis dit qu’il fallait faire le grand saut et cela a été un énorme soulagement. Olivier Roland : Donc maintenant, tu es à temps plein sur "Bonne gueule"? Geoffrey : J’ai bossé pendant 4-5 mois à temps plein pour préparer l’arrivée de Benoit qui finissait encore ses études. On a deux ans de différence en termes de promotion. Benoit est arrivé en Avril, puis on a fait le voyage aux USA. Maintenant, nous sommes tous les deux à plein temps. Olivier Roland : Alors premier produit "le Bonne gueule Book". C’est ce qui vous a lancé finalement. Vous faisiez combien de chiffre d’affaires à ce moment-là? Benoit : Moins que Laurent Breillat, c’est sûr. Mais pendant les 3 jours où on a atteint la barre des 1 000€ par jour, ma première réaction c’était que je n’aurais pas besoin de faire un job d’été. Geoffrey : Moi j’étais à -5000€, je devais payer GDF, je n’avais pas payé la facture car j’avais payé les graphistes. J’avais encore un emprunt, donc ma réaction c’était que j’allais pouvoir payer mes dettes. Benoit : On a eu beaucoup de chance. Olivier Roland : On revient à ce côté complémentarité entre vous. Toi tu es plus créatif, toi tu es plutôt vente, marketing, et toutes les stratégies pour amener du trafic sur le blog. Bravo pour la compétence. Qui crée les articles aujourd’hui? Benoit : Nous sommes en pleine création de produit, donc c’est Geoffrey et moi-même. Il n’y a pas d’articles invités en ce moment. Olivier Roland : Donc vous avez en partie externalisé la création de contenu sur votre blog. Geoffrey : Le vrai contenu prend valeur dans tes conseils. Il est très dur à faire produire par quelqu’un, mais c’est vrai que par exemple dans les articles test, on propose à nos lecteurs fidèles de faire le test d’un vêtement, d’une paire de chaussure ou autre, généralement ils l’ont en cadeau et ils s’engagent à nous faire un bel article. C’est un échange où tout le monde est content. Benoit : Nous sommes quand même assez réputés pour nos tests. On ne fait pas des articles de 300 mots. Cela nous permet de monter un peu plus haut et d’avoir de super tests. Olivier Roland : Un partenariat dans son entreprise, cela peut avoir beaucoup d’avantages mais aussi pas mal d’inconvénients. Qu’est-ce qui est difficile de travailler à deux au quotidien? Benoit : Le plus visible c’est les profits qui sont partagés en deux. En même temps je me demande si ma qualité de vie en serait meilleure en gagnant deux fois plus. Geoffrey : Pour moi, il y a des tâches que je n’aime pas faire, des tâches que Benoit n’aime pas faire, des tâches où l’un ou l’autre n’est pas bon. Donc cela permet de se concentrer sur ce que l’on sait faire de mieux. Par exemple, Benoit ne sera pas très à l’aise dans le côté partenariat avec d’autres acteurs, par contre moi je suis, avec mon passif de commercial, commercialement un peu plus "agressif". Je fais cela plus naturellement. Olivier Roland : Qu’est-ce qui se passe lorsque vous avez des tâches que vous ne voulez pas faire l’un et l’autre? Geoffrey : On externalise. Très rapidement on a trouvé des personnes pour externaliser. On a de très bons Freelance. On a une très bonne traductrice Freelance. On voulait quand même faire un produit en anglais car on avait identifié des partenaires qui avaient un éditorial proche. Il n’y avait plus qu’à leur expliquer comment faire un lancement, le genre de choses que tu expliques très bien à tes lecteurs et tes clients. C’est un lancement qui marche bien. Aujourd’hui on gagne environ 60€ en chiffre d’affaires par jour sur le web anglo-saxon. Olivier Roland : Donc ce sont des partenaires…. Geoffrey : On leur fait juste un produit. On a quand même des velléités internationales qui ne sont pas à l’ordre du jour aujourd’hui, mais dans un an et demi on va beaucoup y penser. Olivier Roland : ….Vous avez beaucoup de concurrence aussi…. Benoit : Pas tant que ça. Les informations sur le look en anglais soit sont très cheap, soit inexistantes…. Geoffrey : Elles viennent souvent de dating coaches. Les mecs souvent ne s’y connaissent pas. Et à côté, il y a un côté séduction qui peut paraitre un peu rédhibitoire pour certaines personnes. J’ai des amis qui sont coach dans la séduction, c’est un business comme un autre, mais c’est vrai que le public ne le voit pas toujours du même œil et le fait d’être un acteur qui est uniquement LOOK, c’est en soi un gros avantage. Olivier Roland : Il y a aussi la French touch à jouer sur l’international. Benoit : Objectivement, on avait aussi une qualité de contenu assez élevée puisqu’on était relookeur aussi. Cela faisait 5 ans que j’étais sur le sujet. On n’a pas trouvé d’équivalent américain. Évidemment il y a des gens qui sont très pointus sur la mode masculine mais aucun n’avait une vraie pédagogie derrière en fait. Geoffrey : Ce qui manque dans tous les domaines que ce soit en France ou à l’étranger, ce sont des vulgarisateurs. Ce ne sont pas les gens pointus qui vont s’adresser à des gens pointus. Ce ne sont pas des gens qui ne connaissent pas grand-chose qui font de l’article de masse. Ce sont des gens qui arrivent à faire la navette entre des choses qui peuvent être vues comme compliquées, et qui arrivent à les expliquer en des termes simples à des gens qui n’ont pas forcément le contexte autour pour passer directement au premier étage. Nous sommes en quelques sorte les escaliers. Benoit : C’est exactement ce que tu fais avec ton blog "Des livres pour changer" quand tu expliques simplement le business. Olivier Roland : Effectivement, c’est là où il y a un gros marché pour tous ceux qui veulent se lancer. Benoit : Laurent Breillat est aussi un exemple parlant. Olivier Roland : Vous avez de quoi faire. On va suivre avec attention votre ascension sur le marché anglo-saxon, car il n’y a pas beaucoup de blogueurs en France qui s’attaquent à ça. Geoffrey : Finalement cela ne coûte pas très cher. Tu prends un mec qui fait du développement commercial, tu rachètes un blog qui a déjà une audience. Une fois que c’est fait. Il faut juste traduire un flux et le brancher… tu peux customiser un peu le produit…il y a quand même beaucoup moins de travail. Nous connaissons déjà la recette. Olivier Roland : Voilà la recette est donnée, nous attendons vos retours sur BlogueurPro et nous suivrons cela avec attention. Vous avez pas mal de projets pour l’avenir. Ce qui est intéressant, c’est qu’au-delà des produits d’information que vous vendez, que finalement la plupart des blogueurs français de la nouvelle vague vendent aussi, vous faites également des produits physiques. Benoit : On en a fait deux pour l’instant. Le premier c’était un jean qui a très bien marché. Pour la petite histoire, c’est un jean assez épais, qui coûtait quand même 157€. Pour le commun des mortels c’est du haut de gamme, mais les gens qui s’y connaissent c’est du moyen/haut de gamme. Nos amis qui travaillent dans le e-commerce nous ont dit de sortir le champagne si on arrivait à en vendre 75 la première semaine. Dans les faits, moi j’ai fait une grosse erreur car tout le monde me demandait s’il pouvait réserver le jean, donc j’ai décidé de faire une page de précommande et d’envoyer un e-mail à toute ma liste pour leur dire que les précommandes sont ouvertes. Le stock de 150 jeans est parti en 4 heures. C’était le stock pour deux mois. Geoffrey : Moi j’avais parié que l’on vendrait 60 jeans en une semaine. Olivier Roland : Je pense que ce qui est extrêmement intéressant ici c’est que l’on voit le pouvoir d’un blog qui est non seulement de générer plus de trafic, mais aussi de développer la relation et l’autorité. Ce sont les trois piliers dont je parle dans mon livre. Une boutique e-commerce qui n’a pas ces piliers-là, ne va pas avoir cette aura-là auprès de ses prospects, elle n’aura pas cette relation qui fait que ses prospects l’apprécient, et voient tout de suite la différence d’efficacité. Benoit : Je n’arrête pas de dire arrêtez d’envoyer que des newsletters à vos prospects. Arrêtez d’envoyer des promotions. Olivier Roland : Il faut une relation humaine avec tout cela. Ce sont des lecteurs qui sont là qui adorent ce que vous faites…. Benoit : Et surtout moi j’ai l’impression qu’il y a des gens qui font de l’e-commerce qui sont incapables de se mettre à la place de leurs prospects. Ils se disent quand la personne va recevoir un email avec la newsletter, elle va être curieuse et va venir. Geoffrey : Dans beaucoup de cas, le meilleur marketing est de ne pas avoir de marketing. Je pense que l’économie est arrivée à un stade où il faut créer beaucoup plus de personnalisation, plus de confiance et tout cela se fait plus facilement en étant spontané, véridique, transparent. Olivier Roland : Je pense que c’est du marketing quand même, mais de proximité. Geoffrey : Nous avons un marketing centré sur la transparence et la proximité. Par exemple toi avec tes lecteurs, tes auditeurs…. Benoit : Je n’ai pas hésité à dire que le jean avait du retard, que Paypal nous a bloqué notre compte, ce qui a entrainé pas mal de problèmes. J’ai choisi de dire clairement les choses sans les camoufler. Olivier Roland : Vous avez tellement gagné d’argent, que Paypal a bloqué votre compte. Geoffrey : Nous ne pouvions pas payer le transporteur. En gros, le business était gelé, nous ne pouvions rien faire. Olivier Roland : Alors comment avez-vous communiqué avec vos prospects? Benoit : En fait j’ai reçu des e-mails de remerciement qui me disaient que c’était vraiment rare que l’on les informe. J’ai aussi proposé un remboursement. Geoffrey : Nous avons un lectorat formidable. Nous faisons de plus en plus de choses pour être à leur écoute. Benoit : C’est la puissance d’une liste de personnes qui nous soutiennent, qui croient en nous et qui aiment ce que l’on fait. Olivier Roland : Vous avez dans cette étude de cas un résumé de tous les avantages que peut apporter un blog parfois à un site e-commerce ou a tout autre site. Benoit : Pour le T-shirt c’était pareil. Geoffrey : Le problème qui se posait c’est qu’on utilisait Paypal qui n’est pas adapté pour les ventes Flash. C’est très difficile d’arrêter le bouton Paypal en temps réel quand il n’y a plus de disponibilité. Olivier Roland : Vous avez dû effectuer des remboursements… Geoffrey : C’est pour cela que l’on prépare une infrastructure un peu plus professionnelle qui permet de mieux mettre en valeur le produit, une meilleure gestion du stock et des réservations. Olivier Roland : En tout cas cela montre que lorsqu’on est blogueur on peut vendre des produits physiques et que cela fonctionne. Benoit : Il y a des synergies qui peuvent être colossales pour un propriétaire de e-commerce. Mais eux, ils raisonnent toujours en termes de taux de rebond, de pages lues, de positionnement clé…à aucun moment, je vois la relation humaine. C’est à dire comment je fais pour créer de la confiance, pour les rassurer, leur montrer que je les comprends, que je tiens à eux? Toutes ces questions finalement sont balayées car ils se cachent derrière le fait que c’est du commerce de masse et donc cela ne s’applique pas chez eux. Geoffrey : C’est toujours des e-commerces qui existent qui se lancent en se disant qu’ils vont mettre du communautaire, c’est la grande mode. Mais on n’a jamais un éditorial qui est suffisamment touchant, percutant, parce que c’est trop informel. Ce sont des gens qui sont payés pour écrire. La bonne approche c’est de créer une communauté, d’apporter de la valeur, de fédérer une communauté derrière un idéal de société de consommation et ensuite de se demander de quoi a besoin cette communauté afin de créer des vêtements ou des produits qu’elle veut. C’est vraiment le problème pris à l’inverse. Benoit : Pour eux la relation client, c’est répondre aux gens sur la page FaceBook et à faire du Tweeter. Pour moi il faut aller au-delà. Olivier Roland : Il faut apporter de la valeur, il faut savoir montrer que l’on est un expert, que les produits que l’on propose, on les a bien sélectionnés ou créés soi-même et avoir une véritable relation humaine avec ces prospects… Benoit : Il faut sortir un peu de tout ce qui est statistique et passer à une approche beaucoup plus qualitative. J’ai l’impression que c’est difficile à apprendre. Olivier Roland : Tant mieux pour vous. Vous avez d’autres projets comme ça de produits physiques? Geoffrey : Benoit ce sera plus des produits en version numérique, pédagogique finalement, moi ce sera plus la partie vêtement, la partie infrastructure pour vendre les vêtements, le système de réservation… Benoit fera la partie formations avec plein d’experts, on va les enrichir à chaque relancement. Une fois que l’on a tout cela, on transposera sur un modèle anglo-saxon pour vraiment toucher un public plus grand. Olivier Roland : Cela fait plaisir. Geoffrey : Et finalement ce n’est si compliqué que ça à mettre en place. C’est plus la partie française qui prend le plus de temps, après ce n’est que de la traduction. Olivier Roland : Ce sera intéressant pour ceux qui nous regarderont dans un an d’aller sur le web pour voir si vous êtes présent sur le web anglo-saxon. En tout cas bravo. Car comme je vous le disais ce sont des choses que l’on voit rarement sur la blogosphère française, donc félicitations. Alors comme à tous les blogueurs que je rencontre, je vais vous demander combien de temps de travail par semaine vous consacrez à votre blog? Geoffrey : 6j/7 et 7-8h mais comme tu le dis souvent c’est compliqué de savoir où est la limite entre ce que tu dois faire et ce que tu aimes faire. Benoit : Par exemple toute la journée je suis sur ‘’Bonne gueule’’, ensuite vers 20h je sors dîner avec un ami. Je reviens à 23h. Je vais prendre mes mails, ou je regarde un blog….En fait moi je ne suis pas capable de répondre vraiment à cette question. C’est sûr on n’est pas en mode "semaine des 4 heures". Olivier Roland : Est-ce que vous faites partie de ceux qui travaillent 70 heures par semaine? Benoit : Non. Si je dois aller à une soirée j’y vais, le soir je ne m’interdis pas d’aller au cinéma…on fait du Beach volley Ball… Olivier Roland : Vous travaillez un peu le weekend? Benoit : Moi cela m’arrive un peu dans le train… Geoffrey : De toute façon si tu travailles 70h par semaine, tu perds l’équilibre au niveau de ta santé, du sport, de ta copine… Si tu n’es pas heureux dans un aspect de ta vie, cela va forcément mettre un gros burn sur ta capacité à développer ton business. Benoit : Moi j’ai toujours besoin d’être créatif, si je suis trop la tête dans le guidon, je ne peux plus avoir de créativité. Olivier Roland : Vous avez l’impression aujourd’hui d’avoir un équilibre entre votre vie professionnelle et personnelle? Benoit : Oui. Olivier Roland : Ceux qui n’est pas le cas de beaucoup d’entrepreneurs, en tout cas ceux qui démarrent leur entreprise. Benoit : Je pense que pour eux c’est différent. Ils ont une énorme pression. Une entreprise classique nécessite des investisseurs. Alors que nous on était rentable dès le deuxième jour. Olivier Roland : C’est vrai, cela ne vous a pas demandé un grand investissement? Benoit : 7 000€, ce qui est négligeable. Olivier Roland : Pourquoi 7 000€ ? Benoit : Au niveau du graphisme, cela nous a coûté 2 500€ pour la mise en page de l’e-book. Je ne voulais pas que les gens pensent que j’ai juste pris un fichier Word pour l’exporter en PDF. On a payé 500€ pour la customisation de la page de vente. Olivier Roland : Vous n’avez pas hésité à investir pour avoir un beau produit pour donner à vos lecteurs une bonne qualité. Benoit : C’est surtout Geoffrey qui a avancé pas mal d’argent. Olivier Roland : Tu as donné 5000€ d’un coup. Geoffrey : Tout est tombé en même temps : Impôts, gaz, graphisme etc… Olivier Roland : C’est une stratégie intelligente dans le sens où il ne faut pas décevoir ses clients. Mais on peut aussi démarrer avec un petit produit sans mettre trop d’investissement. Vous avez préféré investir mais vous auriez pu démarrer l’e-book moins cher. Benoit : Bien sûr pour le blogueur débutant, je ne lui conseille pas de dépenser 2 500€ dans le graphisme. Pour moi le fait de perdre de l’argent n’était pas concevable. Vu l’audience que l’on avait, on était plutôt confiant. De plus le graphiste nous a accordé pas mal de facilité de paiement, donc nous le remercions. Olivier Roland : Avoir son entreprise sur internet, cela vous permet aussi de voyager. Est-ce que vous en profitez un petit peu? Benoit : Par rapport à cela, il y a toujours un mythe (business internet = vous pouvez voyager). On a pu partir un mois aux USA, Joffrey est parti en Thaïlande cet été. Moi je vais repartir à Montréal pour 3 semaines. Dans une entreprise classique, j’aurais déjà grillé tous mes jours de congé. Olivier Roland : Toi Geoffrey, tu as été en Thaïlande pendant un mois c’est cela? Geoffrey : Oui. C’est vrai que l’on prend quand même 2 mois de voyages dans l’année. Olivier Roland : C’est énorme par rapport à un salarié classique. Geoffrey : Il ne faut pas du tout penser qu’un business sur un blog est entièrement virtuel. Quand tu veux nouer des partenariats avec d’autres partenaires web (par exemple nous en ce moment, on crée des partenariats avec "Mensup") qui sont des grosses publications dans notre secteur, quand il faut créer une relation de confiance avec le créateur de vêtements qui met sa marque entre tes mains le temps d’une collaboration. Cela c’est des poignées de mains, ce n’est pas des échanges de mails. Benoit : On a quand même une qualité de vie qui est enviable pour beaucoup de personnes. Moi je suis toujours très souple par rapport aux sorties avec mes amis. Olivier Roland : Pour donner un peu mon avis par rapport à mon expérience personnelle, au début quand j’ai sorti ma première formation d’"Agir et réussir", tous les partenaires qui ont promu la formation, je les avais uniquement contactés par e-mail. J’ai ensuite rencontré la plupart d’entre eux à un moment donné. Je ne dirais pas que c’est indispensable pour démarrer une collaboration, mais cela dépend évidemment de la complexité du partenariat. Mais de toute façon, une rencontre, cela vaut des milliers de mails. Il faut rencontrer les personnes humaines car c’est plaisant et cela renforce les liens. C’est les limites du web. D’ailleurs c’est pareil pour les clients, j’ai organisé une rencontre récemment avec les clients de BlogueurPro. C’est très plaisant de voir les personnes avec qui tu échanges depuis parfois des mois. Ils en ont besoin, ça leur fait plaisir. Quand on suit une formation à distance, on reste physiquement tout seul derrière son ordinateur. Il ne faut donc pas négliger cet aspect rencontre qui est très important. Mais pour démarrer ce n’est pas indispensable. Benoit : Nous avec des produits physiques à gérer, des prestations, avec pas mal de rendez-vous pour les bons acteurs…il faut être là. D’ailleurs si tu es à Paris pour 3 mois, c’est aussi un peu pour cela. Olivier Roland : C’est vrai, cela fait un mois que je suis à Paris et j’en ai profité pour rencontrer pas mal de personnes, notamment celles avec qui je travaille depuis parfois des années que je n’avais jamais rencontrées. On a un bon aperçu de votre blog, de votre business. Pour terminer, quels sont les conseils que vous donneriez aux blogueurs qui veulent se lancer? Benoit : La première chose importante pour moi c’est de voir les choses de manière très légère. Commencez très simplement un blog de base, ne perdez pas de temps à faire des schémas. Publiez des articles et après vous faites le design. Et surtout, réfléchissez à un contenu de qualité pour vos lecteurs, ça c’est fondamental. Il faut se demander ce que les lecteurs veulent, mettre l’accent sur la relation, aller à l’essentiel et ne pas perdre de temps dès le début. Il faut installer Aweber, préparer ses séquences email, les articles "coup de poing"…le design n’est pas très important. Je conseille de commencer par un petit produit. Olivier Roland : Pour la monétisation, une fois que tout est mûr, le blog, la liste etc…il faut lancer si possible une formation. On peut aussi démarrer par un produit plus petit qui permet de gagner de l’expérience. Benoit : …Qui permet d’être motivé. Dans le pire des cas on a gagné 400€, et cela nous motive. Olivier Roland : C’est vrai que même les premières dizaines, centaines d’euros gagnées constituent déjà une super motivation. Benoit : Il faut savoir qu’il existe de très bons marketeurs américains qui vendent des formations par mail très chères. Si vous avez peur de vous lancer dans la grande formation, il y a des tas de possibilités qui existent…des formations en duo… Il ne faut pas avoir peur de réinvestir ce que l’on a gagné. Tout ce qui est SEO il faut l’externaliser. On se démotive très vite à faire des choses que l’on n’a pas vraiment envie de faire. Donc ne pas hésiter à réinvestir ses revenus mais aussi à se faire plaisir avec. Olivier Roland : Je trouve que ce sont là d’excellents conseils. Est-ce que tu en as à rajouter? Geoffrey : J’en ai deux. Le premier c’est qu’il ne faut pas se leurrer, c’est beaucoup de travail. Si on ne transpire pas un peu, on n’a pas grand-chose. Olivier Roland : Tu as quand même démarré en ayant quelque chose à côté. C’était quand même à temps partiel au début. Benoit : C’était une passion. Faire du contenu sur quelque chose qui ne nous passionne pas c’est une torture. Olivier Roland : On voit là un très bon exemple. Le cœur du succès, c’est d’avoir l’intersection entre la passion, le marché économique évidemment et les compétences. Dans votre cas, vous êtes compétents dans le domaine, vous êtes passionnés et il y a un vrai marché dans votre domaine. Donc la passion vous a permis de beaucoup travailler dessus. Moi j’ai beaucoup insisté sur le fait que l’on peut démarrer un blog à temps partiel. Il faut travailler beaucoup, mais il ne faut pas non plus y consacrer 70h par semaine. Geoffrey : Oui mais il y a des sacrifices aussi à faire. Moi je me souviens d’avoir fait beaucoup de nuits blanches sur les périodes de pré-lancement. Il y a une part de risques financiers, c’est aussi un petit sacrifice. Benoit : À notre échelle c’est normal, mais pour un blogueur débutant, s’il lance un petit produit, il a une petite liste…cela peut rester très léger. C’est vrai que Geoffrey parle quand même d’une échelle un peu différente pour gagner plusieurs milliers d’euros par mois avec le blog. Mais au tout début, en supprimant la télé, Facebook et Youtube… Olivier Roland : Des gens ont gagné énormément d’argent. Geoffrey : En essayant de supprimer tous les loisirs inutiles. Finalement est-ce que cela vous apporte plus de rester oisif devant une série télévisée que de lire un livre sur votre thématique. Moi j’ai la chance d’aimer les livres sur le marketing. Benoit : C’est pour ça que moi je ne regarde plus de séries télé, le fameux Zone interdite du dimanche soir…. Geoffrey : Il faut couper la télé. Olivier Roland : Effectivement, des sacrifices qui une fois que l’on est habitué, sont plutôt des cadeaux que l’on se fait. Ce sont des distractions qui ne vous apportent rien. À la place, vous pouvez construire quelque chose de beau et qui vous fait vibrer, qui vous apporte aussi des revenus. Il faut savoir aller au-delà de la gratification du petit plaisir à l’instant T. Geoffrey : Organisez un tournoi de paintball avec vos amis, économisez un peu pour partir en vacances avec votre femme… Benoit : C’est MJ DeMarco, l’auteur de l’Autoroute du Millionaire qui disait qu’il y avait une différence entre un process et un événement. Les gens de l’extérieur voient l’événement " C’est cool, il part 3 semaines à Montréal", alors que derrière il y a eu un énorme effort pour permettre cela. Donc le bon conseil c’est de voir tout le process et pas seulement l’événement. Olivier Roland : Geoffrey, tu es l’homme qui a transformé " Bonne gueule" qui est passé de 500 à 3000 visiteurs par jour. Quels sont tes conseils au niveau du trafic pour un blogueur débutant? Quelle a été l’action la plus efficace que tu as entreprise? Geoffrey : Les articles invités sur un autre blog. D’ailleurs il faut des articles de contenu aussi bon que les vôtres. Il faut faire les choses proprement pour que le partenariat dure avec quelqu’un qui vous offre la chance de publier chez lui. Donc il faut faire les choses comme si c’était pour votre blog. Quand on va chez quelqu’un à dîner, on s’essuie les pieds et on ne pourrit pas le tapis. Lorsque vous écrivez un article pour un autre blog, essayez de créer de la valeur pour lui aussi. Dans les secteurs déjà moins professionnalisés, il faut voir les gens en vrai sur le long terme. Benoit : Il faut aussi externaliser la SEO. Olivier Roland : C’est à dire confier le référencement SEO à un référenceur. Benoit : Pour un blogueur débutant, il n’y a pas grand-chose à faire à part faire de très bons articles invités. Olivier Roland : C’est bon pour un blog d’avoir des liens d’un blog qui a plus d’autorité que vous. Benoit : C’est vraiment la méthode que les blogueurs débutant devraient suivre. Geoffrey : Il ne faut pas oublier les réseaux sociaux, mais plus dans le sens social que réseau. Je pensais au forums. Si on apporte de la valeur à un forum, après plusieurs articles on peut demander la permission de promouvoir ses produits au propriétaire du forum. Olivier Roland : Voilà c’est très important, il faut toujours apporter de la valeur avant de promouvoir ses produits en particulier sur les forums. Si vous vous inscrivez pour juste dire d’aller voir votre produit, vous allez vous faire expulser très vite. Geoffrey : Vous faites des bons posts, et ensuite vous demandez l’autorisation de mettre votre lien en signature. Et continuez à apporter de la valeur. Olivier Roland : Donnez pour recevoir. Geoffrey : Mon deuxième conseil, c’est sur l’innovation. Moi au début, j’avais tendance à être un peu anxieux en regardant ce qui se passait à droite et à gauche sur les autres blogs. Avec le recul, ce n’est pas utile, car en fait à trop regarder sur le côté on perd sa vision à long terme. Visionnaire, c’est un grand mot, mais je pense qu’on doit savoir ce qu’on veut dans 5 ans, ce qui nous rendrait le plus fier, qu’est-ce qui apporte de la valeur concrète à mes lecteurs, quitte à aller parfois dans le sens inverse de ce que veulent certaines parties du lectorat. Il faut imposer sa vision si on pense que c’est la bonne. Et tout cela on le perd, si on se concentre à épier ce que fait le concurrent pour le copier. Non seulement on se limite à de la copie mais en plus en copiant on a une longueur de retard, le temps d’adapter ce que lui met en place. La meilleure position que vous pouvez atteindre c’est d’être numéro 2, c’est assez triste de se borner à ça. Benoit : Le standard c’est l’attente du client pas la concurrence en fait. Olivier Roland : Voilà un super conseil pour conclure cette interview. Il y a eu énormément de bon contenu pour ceux qui s’intéressent au blogging professionnel. Merci de l’avoir accepté. On va suivre avec attention votre réussite sur le web anglo-saxon. Geoffrey : Merci, à bientôt. Merci Olivier. Olivier Roland : Merci et au revoir.
November 1 2012, 9:00pm
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Aurélien Amacker : comment il a transformé un blog gratuit en entreprise rentable
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September 27 2012, 9:32am
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J'ai publié sur blogueur-pro.com
Comment créer un véritable business avec moins de 1000 visiteurs par mois
Note : Cet article est un article invité rédigé par Jeremy Goldyn, blogueur Entrepreneur. Il est l’auteur du blog Road to Entrepreneur dont le but est d’aider tous ceux qui veulent réussir à Entreprendre.
Dans cet article, je vais vous expliquer comment j’ai fait pour créer un vrai business grâce à Internet et plus particulièrement grâce au blogging. Avant de commencer, je tiens à remercier Olivier pour la publication de cet article, qui j’espère en inspirera plus d’un. Petite histoire : comment je suis devenu blogueur ? En réalité, je blogue depuis 2004. A cette époque, j’avais créé un blog sur les énergies nouvelles et l’environnement car c’était ma passion. Je n’avais aucune intention de monétiser ce blog et d’ailleurs je n’ai rien gagné comme argent. Enfin presque… mais j’expliquerais cela plus tard. Au départ, le but était de partager des conseils pratiques pour aider les gens à économiser de l’argent en investissant dans les énergies nouvelles. Le blog était à la fois :
un bon moyen de me faire connaître dans ce secteur afin d’affirmer mon expertise, de me forcer à rester à jour avec les nouveautés du marché.
Finalement, grâce à ce blog, j’ai pu entrer dans les médias et devenir journaliste. Ce qui m’a permis de gagner de l’argent et un titre intéressant. En été 2011, grâce au blog Des Livres Pour Changer de Vie d’Olivier, j’ai découvert qu’il était possible de devenir blogueur professionnel. Paradoxalement, cette découverte s’est faite lorsque j’avais décidé de me former afin de comprendre quels étaient tous les facteurs qui faisaient la différence entre ceux qui réussissent et ceux qui échouent. Pendant les mois qui ont suivi, j’ai décidé de me former à cette nouvelle discipline en cherchant les meilleures sources d’informations disponibles à ce sujet. C’est ici que toute l’histoire commence… Créer un blog… Après avoir ingurgité énormément d’information pendant 3 mois, que ce soit sur le blog d’Olivier ou sur des blogs anglais comme celui de Steeve Pavlina, Tim Ferriss, ou encore de nombreuses formations business depuis l’étranger, etc. Il était temps de passer à l’action et de mettre en pratique tout ce que j’avais appris et tout ce que je connaissais déjà. Note : le problème avec l’information intéressante que vous trouvez sur les autres sites Internet est que vous avez tendance à en consommer de plus en plus sans réellement agir. C’est ce qu’on appelle la procrastination. J’en ai été victime pendant une courte période lors de mon apprentissage et la seule solution pour en sortir est d’arrêter de consommer. Au lieu de consommer de l’information, utilisez ce temps et cette énergie pour produire des résultats par rapport à vos propres projets. Pour démarrer mon premier blog WordPress professionnel, je n’ai fait que suivre les conseils donnés par Olivier dans la série de vidéos sur le blog http://www.blogueur-pro.com. L’installation de mon blog n’a pris que 20 minutes. Ca y est, je pouvais démarrer mon projet. Démarrer son projet
C’est ici que la majorité des blogueurs Entrepreneurs débutants font la même erreur. Ils considèrent leur blog comme un blog et pas comme un projet (comme un business). Or, avant même de commencer votre blog, vous devez avoir une idée assez claire de ce que vous voulez en faire, comment vous allez faire et surtout quels sont les résultats que vous souhaitez atteindre. En résumé, vous devez avoir une VISION. Pour ma part, je démarre tous mes projets avec cette méthode. C’est ce qu’on appelle le développement agile, c’est-à-dire que vous développez votre projet au fil de l’eau mais avec une VISION plus ou moins claire dès le départ. Laissez-moi vous donner l’exemple de mon cas. Je voulais créer un blog de niche sur la thématique des énergies renouvelables et solutions pour économiser l’énergie. Ma vision était d’aider les autres à faire des économies d’énergie. A ce stade, je ne savais pas encore comment faire et ce n’était pas important, je savais au moins ce que je voulais faire. L’idée était de créer un business plus ou moins automatique afin de ne pas échanger mon temps contre de l’argent mais de construire un système qui travaillait pour moi. Avoir une vision de votre projet est sûrement l’une des étapes les plus importantes de votre projet. Petit conseil : ne changez pas votre VISION ! Vous pouvez changer la manière dont vous allez faire les choses pour atteindre votre but mais votre VISION doit rester la même. Trop souvent, les gens arrêtent leur projet trop tôt. Gardez à l’esprit que les difficultés et les problèmes font partie de votre projet. C’est en trouvant des solutions aux problèmes qu’on avance, pas en renonçant ! Comment savoir si vous êtes dans la bonne direction ou s’il est peut-être nécessaire d’arrêter votre projet ? Pour commencer, construisez des statistiques de progression concernant votre projet. Pour cela, définissez des critères qui mesurent l’évolution de votre projet afin d’atteindre votre objectif final. Par exemple, si vous voulez créer un site de vente de service en ligne, le taux de conversion de votre site est certainement l’indicateur de progression le plus important. Trouvez tous les indicateurs pertinents pour votre site Internet : le trafic, le taux de rebond, le nombre de visites sur telle page, le nombre d’achats, le nombre de vues d’une vidéo, etc. Faites un tableau Excel reprenant ses indicateurs. Chaque semaine, faites un état des lieux en observant les progressions de vos différents indicateurs et essayez de faire une corrélation logique entre les résultats que avez obtenus et les actions que vous avez menées. Pour avoir une vue sur cela, répertoriez vos activités dans Google Agenda par exemple. Après 3 à 6 mois, si vous ne voyez aucune progression significative, c’est à dire des résultats conséquents qui vous rapprochent fondamentalement de votre but, vous pouvez arrêter ou mener une grande réflexion quant au développement de votre projet. Mais pas avant. J’ai remarqué que la majorité des projets commencent à prendre de l’ampleur après le 3ème mois (c’est une observation personnelle ). L’avantage de cette méthode est que vous ne perdez pas de temps à faire des choses inutiles. Vous analysez constamment comment évolue votre projet et vous savez ce que vous avez à faire pour le rendre plus efficient. Si vous êtes intéressé par cette méthode, je vous invite à lire la chronique du livre ‘’ The Lean Startup ‘’. Il s’agit d’un livre qui fait partie du PMBA qui a pour but de vous aider à créer au plus vite un business viable. C’est la méthodologie qu’utilisent des Entreprises comme Facebook, Groupon, Salesforce, etc. Autant dire que c’est efficace
C’est la méthode que j’ai utilisée pour créer mon projet de blogging. À ce stade-ci, j’avais l’idée de mon projet, j’avais l’expertise dans le secteur, j’avais une VISION mais… le moyen que j’avais utilisé pour communiquer le projet ne me semblait pas le plus efficace… je pensais que j’aurais dû opter pour une autre approche mais je ne voulais pas tout recommencer bien que ça aurait peut-être été une meilleure solution. Quand l’innovation est de rigueur En effet, même si ce n’était pas le meilleur des canaux de communication, le blog était le canal que j’avais choisi pour développer mon projet car c’était un moyen peu coûteux, qui demandait très peu de compétences techniques (je n’en avais aucune à ce moment-là) et rapide à mettre en place. Par contre, je n’avais pas pris en compte les autres paramètres…Pour créer un blog avec du trafic ciblé, il est nécessaire de créer du contenu. Ce n’était pas un problème, j’avais beaucoup d’idées d’articles en réserve. Le problème c’était que ce contenu devait être lu et que le meilleur moyen de développer le trafic de votre blog est de parler de votre thématique sur d’autres blogs ou sites qui ont un rapport similaire ou complémentaire avec le vôtre. Autant dire que j’étais un peu trop seul dans ma niche. Toutes les recherchent que j’avais faites montraient des sites qui n’étaient plus à jour ou des sites qui n’avaient pas de rapport commun au mien. Pas évident de développer le trafic… Après 6 mois, je me suis retrouvé avec un faible trafic, presque aucun commentaire et peu d’inscrits à ma liste (moins de 10 inscrits). Pour ce dernier élément j’avais proposé un livre gratuit qui donnait des conseils pour économiser l’énergie.
Voici les statistiques après le 3ème mois. Je venais de réaliser mon premier partenariat avec un événement offline. Presque 70% des visiteurs se sont inscrits à ma mailing list.
Après avoir répondu à toutes les demandes pertinentes (en suivant la loi de Pareto ), j’ai arrêté de développer mon projet en novembre car j’avais appris suffisamment de choses. Cependant, en février, je souhaitais tester une nouvelle technique de marketing. Ce projet était le meilleur support pour le faire. En résumé j’ai juste modifié ma USP (Unique Selling Proposition). Votre USP permet d’expliquer en quelques mots la force de votre projet et pourquoi les gens devraient investir en vous. Et là, malgré les très mauvais chiffres que vous pouvez voir. Je n’ai jamais eu autant de personnes qui ont signé pour le projet. D’ailleurs cela a été un problème car je ne pouvais tout simplement pas répondre à la demande. C’est à ce moment que j’ai réalisé le chiffre le plus important du projet. Comme quoi, les statistiques ne veulent pas toujours tout dire !
Après maintes et maintes réflexions, j’en suis arrivé à la conclusion que le système automatique que je voulais construire allait être difficile à mettre en place. Cependant, j’étais sûr qu’il y avait une solution. J’ai donc eu une autre idée sur comment le blog allait pouvoir devenir un tremplin pour être monétisé et créer un business automatique. L’idée était de vendre des prestations de conseils énergétiques avec le gros avantage de proposer aux gens des conseils rentables par rapport à leur investissement financier. Le problème, c’est que ce business modèle était loin d’être automatique. Je devais me rendre chez les gens, faire une expertise de leur habitat, trouver des partenaires avec qui travailler pour concrétiser les travaux, etc. En résumé, je venais de créer un blog par lequel je donnais un service et pour lequel j’étais un apporteur d’affaire dans le secteur des énergies renouvelables. La seule manière d’automatiser mon business était de créer un système sous forme de franchise. Mais je savais que cette option risquait de me prendre du temps. Comme je ne voulais pas passer des années à développer le projet, j’ai juste développé la base afin de montrer que le business était viable. Mon idée était de le revendre rapidement. Comment est-ce que j’ai réussi à créer la demande de mon service grâce au blogging ? C’est simple. Je me suis dit que comme le marché des énergies était en pleine explosion et qu’il n’y avait pas d’acteurs vraiment présents sur le web qui pouvaient m’aider, j’ai cherché des acteurs externes hors ligne (des évènements, des foires, etc.) dans le secteur des énergies afin de leur proposer un partenariat à travers le blog. Certains évènements ont refusé mais la majorité a accepté. Ils ont envoyé un e-mail à leur liste et dans cet e-mail, j’offrais… mon livre gratuit. Et à chaque fois que quelqu’un le téléchargeait, il était inscrit à ma liste e-mail de mon blog ! Au final, après avoir participé à un événement, une centaine de personnes l’avaient téléchargé. La manœuvre était donc un succès !Maintenant que j’avais une liste avec plus de 100 personnes très très ciblées, j’allais pouvoir démarrer mon service et tester diverses propositions afin de trouver par quelle offre mes clients, allaient être le plus intéressés. Après avoir fait quelques tests, j’ai démarré ma campagne de promotion officielle et mon taux de conversion final était presque de 50%. C’est énorme par rapport au taux de conversion classique du webmarketing qui n’est que de 1 à 5%. Ça y est, je venais de créer un business et mon service tournait. Désormais, je savais que les foires et évènements hors ligne étaient incontournables. C’est le genre d’observation très importante pour développer votre business. Trouvez les canaux qui fonctionnent le mieux. Tiens, saviez-vous que Groupon avait également commencé leur business avec un blog WordPress ?
Le fin mot de l’histoire… Malgré ce beau projet, je n’ai pas pu maintenir le développement de celui-ci pour la simple et bonne raison qu’au départ, ce projet n’avait que le rôle de test pour développer mes autres projets. C’est une histoire un peu longue que je vous invite à découvrir sur le blog. Que vais-je faire avec ce projet ? Au début, je dois bien avouer que j’ai essayé de le démarrer. C’est normal, il rapporte de l’argent. C’est un peu bête de s’en séparer comme cela. Mais le temps a joué contre moi et je n’avais plus la possibilité de le faire. J’ai essayé de créer des associations mais ça n’a pas fonctionné. Aujourd’hui, je ne veux plus perdre de temps car je veux me consacrer à des choses que j’aime vraiment faire et vous le savez sûrement, c’est le plus important. Gagnez de l’argent et faire quelque chose qu’on n’aime pas n’a vraiment aucun sens. Même sur du court terme. Vous ne savez jamais ce qui peut arriver demain et vous pouvez rester avec des regrets pour toujours. Alors faites ce que vous voulez réellement faire. Finalement, ce projet, j’ai décidé de…vous le donner ! Prochainement, je vais écrire un article sur mon blog qui expliquera comment développer ce projet afin d’en tirer le maximum de profit. Plus intéressant encore, si vous souhaitez démarrer une activité en tant qu’apporteur d’affaires, le modèle que je vais expliquer vous permettra de développer n’importe quel type de business qui y ressemble. Sur base des calculs que j’avais faits, sans vraiment trop développer la stratégie et en fonction des besoins du marché et en réalisant 3 projets moyens (j’ai fait la moyenne des marges que vous pouvez gagner au maximum et au minimum) par mois (ce n’est vraiment pas grand-chose), vous pouvez espérer avoir un chiffre d’affaires de minimum (au grand minimum) de 40.000 euros par an. Pour un indépendant qui ne fait que l’intermédiaire entre deux acteurs et qui se déplace trois fois chez le client, je pense que c’est très bien !
Mais comment automatiser le processus ? Simple, vous avez suffisamment de demandes et d’argent ? Engagez quelqu’un. Ca y est vous êtes libre, vous n’avez plus qu’à gérer votre business et le développer ou le revendre à la concurrence. Pour les curieux, voici l’url du site actuel de ce projet mais il sera bientôt hors ligne ou une autre page sera rédigée (je compte bien essayer d’en faire quelque chose): http://www.energie-maison.be N’hésitez pas à laisser un commentaire pour poser une question ou simplement réagir. Je vous souhaite bonne chance dans la création de votre businessJuly 3 2012, 5:00pm
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J'ai publié sur des-livres-pour-changer-de-vie.fr
4 livres indispensables pour le Blogueur Pro
Cela fait déjà plus de 2 ans que je suis officiellement Blogueur Pro, et plus de 4 ans que j’ai créé mon premier blog, que je laisse en ligne pour montrer à tous ce qu’il ne faut pas faire . Parmi la centaine de livres que j’ai lus et chroniqués sur ce blog, lesquels sont les plus directement utiles au Blogueur Pro ? J’en ai choisi 4 qui m’ont énormément aidé et dont les connaissances me servent toujours aujourd’hui. Deux d’entre eux sont en anglais et n’ont pas été traduits en français, mais vous pouvez lire leur résumé en français sur ce site. Voici donc ma sélection des 4 livres indispensables au Blogueur Pro :
Approche et état d’esprit : La semaine de 4 heures
LE livre que tout Blogueur Pro devrait avoir lu. Il est sans doute responsable de plus de démarrages de blogs créés dans une optique d’entreprise que tout autre livre jamais publié. L’auteur Tim Ferriss ne parle pas des blogs en tant quel, mais fait un travail remarquable pour nous montrer qu’il y a une autre voie possible que faire de longues études puis passer au métro-boulot-dodo, et pour nous motiver à changer de vie. Son credo ? Il est possible de vivre une vie de millionnaire sans être un millionnaire, c’est-à-dire de vivre une vie qui se caractérise par les 3 points suivants :
Faire ce que vous voulez Quand vous le voulez Avec qui vous le voulez
L’argent n’étant qu’un outil parmi d’autres nous aidant à obtenir le maximum de liberté possible pour vivre la vie qui nous passionne : il vaut mieux travailler 10 heures par semaine et vivre ses passions en gagnant 2000 euros par mois que de gagner 10 000 euros par mois en travaillant 80 heures par semaine et n’avoir le temps de rien. L’outil idéal pour cela ? Créer une “muse”, une entreprise automatisée au service de votre vie et qui fonctionne sans vous (ou presque). Or, un blog conçu de la bonne manière est une excellente muse une fois passé le “seuil déclic de succès” dont je parle dans ma série de vidéos gratuites sur le blogging. Par exemple, ce blog Des Livres Pour Changer de Vie fonctionne de manière quasi automatisée depuis plus d’un an : l’essentiel des articles publiés sont des articles invités écrits par d’autres blogueurs, me permettant de travailler moins d’une heure par semaine sur ce blog, le trafic augmente continuellement et a récemment dépassé les 100 000 pages vues par mois (cliquez ici si vous voulez publier un article invité sur ce blog et profiter de son trafic et sa visibilité) et chaque jour des dizaines de personnes s’inscrivent à la newsletter, me permettant de les contacter ultérieurement pour vendre mes produits ou en promouvoir d’autres en affiliation. Cette approche ne plaira pas à tout le monde – certains préfèreront le modèle classique de l’entrepreneur qui se démène plus de 50 heures par semaine sur son blog – mais le Blogueur Pro sérieux ne peut faire l’économie de la lecture de ce livre, qui est une véritable référence et pourrait bien changer votre vie comme il a changé la mienne et celle de milliers d’autres personnes . Cliquez ici pour lire le résumé de La semaine de 4 heures Points forts :
Motivant et très enthousiasmant Système complet pour éliminer l’inutile, créer sa muse et vivre la vie de ses rêves Une approche qui met à l’honneur l’aspect pratique et concret, tourné vers l’action, De nombreuses idées géniales ou très intéressantes Résumés simples et accessibles de notions beaucoup plus complexes
Points faibles :
L’approche quelque peu individualiste du livre peut rebuter certains lecteurs La mise en place complète du système préconisé par l’auteur n’est pas aussi simple qu’il le laisse entendre Ne convient pas à tout le monde et à tous les métiers (mais chacun saura y trouver quelque chose) Ego un peu surdimensionné de l’auteur
Lire plus de commentaires sur La Semaine de 4 heures sur Amazon. Acheter La semaine de 4 heures sur Amazon :
Productivité : Master your Workday Now ! (Maitrisez votre journée de travail !)
Une méthode de productivité est indispensable pour tout Blogueur Pro, qu’il soit débutant ou chevronné : tout comme il perdrait un temps fou à apprendre par lui-même un sport ou un art sans utiliser les méthodes réfléchies, testées et éprouvées d’un professeur, il gaspillerait énormément de temps et énergie à courir comme un poulet sans tête s’il n’utilisait pas une des méthodes réfléchies, testées et éprouvées pour faire plus en moins de temps qui sont à sa disposition. De toutes les méthodes de productivité, Getting Things Done, s’organiser pour réussir est de loin la plus connue, mais elle souffre d’un grave défaut : c’est une usine à gaz, d’une complexité telle que je n’ai jamais rencontré quelqu’un l’appliquant en totalité. A coté de cela, la méthode Master Your Workday Now ! de Michael Linenberger est une méthode extrêmement simple, qui peut être appliquée très rapidement et immédiatement améliorer votre productivité : depuis que je l’ai découverte, elle est devenue ma méthode principale (avec quelques zestes de Zen to Done) et elle fonctionne à merveille pour me permettre de travailler de manière radicalement efficace et sereine. Le livre n’a malheureusement pas été traduit en français, mais le résumé vous permettra déjà de démarrer. Cliquez ici pour lire le résumé de Master your Workday Now ! (en français) Points forts :
Système de productivité simple, puissant et facile à maintenir Ecrit très simplement et lisiblement Beaucoup plus facile à appliquer que GTD Permet de démarrer en quelques minutes Comble un des manques de GTD en liant vos tâches à accomplir avec vos objectifs de vie et votre personnalité
Points faibles :
La connexion entre les deux niveaux supérieurs et le premier niveau de Contrôle aurait toutefois pu être plus solide
Lire plus de commentaires sur Master Your Workday Now sur Amazon. Acheter Master your Workday Now sur Amazon :
Communication : Idées de génies (anciennement “Ces Idées qui collent”)
Dans ce livre facile à lire et fascinant, les deux auteurs étudient scientifiquement ce qui fait que des messages marquent les esprits et sont facilement mémorisés, alors que d’autres s’oublient aussitôt qu’ils sont entendus. Pourquoi des légendes urbaines complètement fausses ont fait plusieurs fois le tour de la planète, dans toutes les langues, alors que d’autres histoires ne se diffusent jamais ? Les auteurs dissèquent les caractéristiques de ces “idées qui collent” et nous donnent le mode d’emploi pour créer nos propres idées qui adhèrent, avec un tableau que tout blogueur devrait utiliser pour que les idées directrices de leurs articles marquent les esprits et y restent :
Principes
Message 1
Message 2
Message 3
Simplicité
Inattendu
Concret
Crédibilité
Émotion
Histoire
Pour en savoir plus, lisez ou écoutez le résumé, ou mieux lisez le livre . Cliquez ici pour le résumé de “Idées de génie” (anciennement “Ces Idées qui collent”) Cliquez ici pour écouter le résumé au format audio Points forts :
Simple et facile à comprendre De nombreux exemples et histoires pour nous aider à appréhender les concepts Nombreuses références à des études scientifiques Fournit des outils concrets – dont le tableau n’est pas le moindre – pour améliorer l’impact et l’adhésion de nos messages
Points faibles :
Un peu répétitif parfois Aurait gagné à être un peu allégé
Lire plus de commentaires sur "Idées de génie" sur Amazon (et les commentaires sur l’ancienne édition). Acheter Idées de génie sur Amazon :
Marketing et ventes : Getting Everything You can Out of All You’ve Got (Obtenez le maximum de tout ce que vous pouvez avoir)
Derrière ce nom à coucher dehors se cache l’un des meilleurs livres de marketing jamais écrit. Il vous enseignera des techniques et des stratégies encore peu utilisées en France, que vous pourrez appliquer directement à votre blog, et vous donnera un état d’esprit aiguisé comme un sabre de samouraï pour monétiser le plus efficacement possible votre blog. C’est simple, en lisant ce livre et en l’appliquant vous serez en avance sur l’écrasante majorité des blogueurs – et des entrepreneurs – français en matière de marketing, ce qui sera à double tranchant :
Vous aurez d’énormes atouts par rapport à la concurrence en utilisant ces stratégies redoutables
Vous devrez littéralement évangéliser certains de vos concurrents pour qu’ils comprennent que vous avez tout intérêt à vous entraider plutôt que de vous entretuer… Une tâche difficile dans certains milieux.
Votre réussite pourra aussi susciter jalousies et malveillances… mais c’est plutôt un bon problème à avoir
Un livre simple, pratique, bourré de conseils concrets à appliquer immédiatement pour peu que votre blog ait déjà un peu de trafic, et encore plus si vous vendez déjà un produit. Le seul problème est qu’il n’a jamais été traduit en français, mais le résumé vous permettra déjà de le découvrir. Cliquez ici pour lire le résumé de "Getting Everything You can Out of All You’ve Got" Points forts :
Très facile d’accès Conseils pratico-pratiques, simples et concrets Pertinent et intelligent Ponctué de nombreux exemples, anecdotes et histoires vraies tirés des expériences de Jay Abraham Change complètement votre point de vue sur le marketing Vous donne presque instantanément de nombreuses idées pour votre business
Points faibles :
Conçu pour les États-Unis – il faut adapter un peu au cas français Un peu trop promotionnel parfois pour les services proposés par l’auteur Pas traduit en français
Lire plus de commentaires sur Getting Everything You can Out of All You’ve Got sur Amazon Acheter Getting Everything You can Out of All You’ve Got sur Amazon :
Et pour finir…
Aucun de ces livres n’a le pouvoir de changer magiquement votre vie et votre carrière de Blogueur Pro par lui-même: vous avez le pouvoir de changer votre vie à l’aide de ces livres, mais pour cela il faut les appliquer et pas simplement vous contenter de les lire avant de les laisser prendre la poussière sur votre étagère pendant que les connaissances que vous en avez tirées s’effacent de votre cerveau. Si vous avez des difficultés à appliquer les livres que vous lisez et aimeriez bien résoudre ce problème, lisez ma série d’articles Pourquoi vous n’appliquez pas ce que vous lisez (et comment y remédier). Ces livres ont fait une différence énorme dans ma vie et dans mes succès parce que je les appliqué. Appliquez-les aussi, et ils feront une (grande) différence pour vous aussi
Pour recevoir gratuitement un podcast "7 étapes pour vaincre la Procrastination et rester motivé pour créer ou diriger une entreprise" et une vidéo "7 livres indispensables pour Créer son Entreprise", cliquez ici et laissez-moi votre adresse email pour que je vous les envoie gratuitement ! ;)Article publié sur Des Livres Pour Changer de Vie. Si vous voyez cet article sur un autre site, il s'agit d'une copie éhontée. Related posts: Vidéo : 7 livres indispensables pour Créer son Entreprise 10 livres à offrir pour changer une vie Comment parler English fluently et lire des livres compliqués en Anglais (pour les Nuls)
April 25 2012, 7:30am
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J'ai publié sur blogueur-pro.com
L’histoire de la table géante, ou pourquoi vous ne devez pas avoir peur d’offrir un maximum de contenu sur votre blog ?
Article rédigé par Cédric VIMEUX, auteur du blog Virtuose Marketing. Cet article répond à deux questions que vous vous posez certainement : 1. Pourquoi les gens achèteraient-ils mon infoproduit alors qu’ils peuvent trouver toutes les informations qu’ils veulent, gratuitement, sur Internet ? 2. Quelle quantité d’informations gratuites puis-je offrir sur mon blog, et qu’est-ce que je ne dois pas offrir ? Pour connaitre la réponse à ces deux questions, vous devez avant tout vous imaginer ceci : La table de tous les mets Imaginez une table gigantesque. De 50 kilomètres de long. Sur cette table ? Toute la nourriture du monde. Toutes les viandes. Tous les poissons. Toutes les épices. Tous les mets. Tous les fruits. Tous les légumes. Et pour couronner le tout, c’est GRATUIT. Tout le monde peut se servir, et manger à sa faim. Génial, non ? Pas tant que ça, en fait… Regardez : Le problème, c’est que toute cette nourriture est mélangée. C’est à vous de parcourir les 50 kilomètres de table pour sélectionner ce que vous voulez manger. C’est à vous de chercher, de fouiner, et de courir dans tous les sens. Cette table est si grande… Vous voulez manger du riz cantonné et du poulet aux ananas ? Vous devez chercher le riz. Les légumes. Les oeufs. Le poulet. L’ananas. Les sauces. Et ce n’est pas tout… Vous devez aussi préparer votre plat vous-même. Le cuisiner de la bonne façon. Plus si génial que ça, pas vrai ? Imaginez maintenant… Des plats déjà préparés
À côté de la table gigantesque s’en trouve une autre, toute petite. Sur cette table ? Des plats déjà préparés. Dont votre fameux poulet aux ananas. Il est vendu 17 euros. Vous avez donc le choix :
Soit vous passez des heures et des heures à chercher sur l’immense table les ingrédients dont vous avez besoin pour votre poulet aux ananas. Et – si vous arrivez à tous les trouver – vous préparez vous-même votre plat… Soit vous déboursez 17 euros pour acheter le plat déjà préparé. Et vous pouvez vous régaler tout de suite.
Vous voyez où je veux en venir ? Cette table de 50 kilomètres de long, c’est Internet. Vous y trouvez gratuitement toutes les informations que vous voulez. Il vous faut juste prendre le temps de chercher. Beaucoup de temps, parfois. Et cela, sans jamais avoir la certitude de trouver… Et après ? Vous devez réorganiser toutes ces informations que vous avez trouvées, afin de les rendre "digestes". Maintenant, considérons les produits d’informations que vous pouvez acheter sur Internet. Que sont-ils ? Ce sont vos plats préparés. Ce sont des produits finis. Des méthodes. Elles contiennent toutes les informations dont vous avez besoin. Elles sont organisées. Et digestes. Tout le travail de recherche et de compilation est déjà fait. Vous pouvez les consommer maintenant. Le cas de votre blog Pour votre blog, c’est pareil. Vos lecteurs y trouvent énormément d’informations utiles. Mais elles sont dispersées un peu partout dans vos articles. Mélangées. Séquencées. Et parfois incomplètes… Votre blog est lui aussi semblable à cette table gigantesque. Vous pouvez tout y mettre. Toutes vos connaissances. Gratuitement. Et plus vous en mettez, plus la table grandit… Vos produits ? Ce sont les menus préparés. Ils répondent à un problème précis. Et donnent une solution concrète, organisée et complète pour le résoudre. Facilement et rapidement. La différence entre un produit que vous vendez et l’information gratuite que vous offrez sur votre blog est une simple question d’organisation. Sur votre blog, vous offrez des conseils gratuits et utiles. Vous partagez vos connaissances. Un peu de ci, un peu de ça. Sans organisation précise. Avec vos infoproduits, vous faites l’inverse. Vous organisez l’information afin d’en faire une méthode pas à pas, qui résout un problème précis. Rapidement, et facilement. Voilà la différence. N’ayez donc aucune crainte à partager toutes vos connaissances sur votre blog. Remplissez la grande table. Faites-la déborder. Puis préparez des menus tout faits. Vos infoproduits. Et vendez-les. Article rédigé par Cédric VIMEUX, professionnel de l’internet qui gagne sa vie grâce à ses sites web depuis 2008, et auteur du blog Virtuose Marketing.
January 26 2012, 6:15pm
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J'ai publié sur blogueur-pro.com
Interview : Comment Olivier Bessaignet gagne 3000 € par mois avec son blog pour les musiciens
Vous pouvez regarder l’interview sous forme de vidéo (pensez à activer les sous-titres !) ou le télécharger en MP3, ou le télécharger dans iTunes. Transcription texte de l’interview : Olivier Roland : Bonjour et bienvenue dans cette nouvelle vidéo de Blogueur Pro. Je me trouve actuellement à Scottsdale en Arizona, à côté de la capitale Phoenix. Je suis à un évènement de marketing organisé par Jeff Walker. D’ailleurs ceux qui suivent un petit peu le marketing Internet américain reconnaitront peut-être : c’est le lieu même où a été tournée la première vidéo du lancement de la Product Launch Formula en février 2011, et je suis actuellement avec Olivier Bessaignet du blog Monter son home studio. Donc bonjour Olivier. Olivier Bessaignet : Bonjour Olivier ! Olivier Roland : J’ai rencontré Olivier par hasard –c’est un événement où il y a beaucoup d’Américains mais il y a aussi pas mal de gens du monde entier- et j’ai remarqué qu’il y a un contingent de Français cette année qui n’est pas mal. L’année dernière j’étais là aussi, on était trois Français –là si j’ai bien compté, on est neuf- donc waouh, on a triplé l’effectif depuis la dernière fois ! Et Olivier m’a raconté son histoire, comment il a lancé son blog et comment il l’a monétisé. J’ai trouvé ça très intéressant, et je me suis dit que ça serait intéressant de partager cette histoire avec vous. Olivier Bessaignet : Avec plaisir ! Olivier Roland : Donc est-ce que déjà tu peux te présenter un petit peu, nous parler de ton parcours avant que tu n’arrives au blogging ? Olivier Bessaignet : Oui. Alors moi je suis musicien à la base, j’ai appris le violon à l’âge de six ans, donc j’ai été vraiment dans la musique. Je suis ingénieur du son, j’ai fait des études d’ingénieur du son à Berkeley, aux États-Unis, pendant trois ans. J’essaye de la faire un peu courte parce que peut-être, on peut arriver au blog ! Mais voilà, j’ai vraiment un parcours de musicien et d’ingénieur du son. Je suis de Nice, je suis arrivé sur Paris en 2000 et j’étais assistant dans les studios d’enregistrement. Moi ce qui m’intéressait, c’était vraiment la créativité : créer, produire, créer de la musique. Donc j’étais assistant au studio d’enregistrement, et il y a un moment où la personne qui faisait le studio est partie en région et j’ai voulu créer mon propre studio d’enregistrement. Olivier Roland : D’accord. Donc c’est ce que j’ai fait à Paris. Et ce que je vois à l’expérience, c’est que les artistes qui viennent au studio d’enregistrement, ils ont déjà fait des prémaquettes, ils ont déjà enregistré des choses. Ils ne sont pas forcément bien organisés dans leurs technologies, on passait du temps en fait en studio à mettre leur ordinateur et leur studio d’aplomb. Par exemple, on passait une journée rien qu’à mettre la session d’aplomb, avant de pouvoir commencer à vraiment travailler en studio. Olivier Roland : Une journée ! Olivier Bessaignet : Oui et donc c’était du temps perdu aussi bien pour eux –ça leur coûtait de l’argent – que pour moi. Moi, je suis là pour que les choses se fassent, je ne suis pas vraiment là pour faire de la préparation. Donc en fait je les aidais à préparer leur ordinateur, ou leur montrer : voilà, il aurait mieux fallu que tu fasses comme ci ou comme ça. Donc je commençais à avoir de plus en plus de questions sur le son, sur comment s’installer et ma première vidéo ça a été : comment préparer vos pistes avant de venir finaliser en studio ? Olivier Roland : Oui parce que tu voulais gagner du temps en fait. Olivier Bessaignet : Je voulais gagner du temps pour que les artistes aillent mieux préparer, et que le temps soit plus concis et plus efficace en studio. Olivier Roland : D’accord, donc tu t’es dit : je vais faire une vidéo pour leur expliquer ça et je leur enverrai avant pour qu’ils puissent…
Olivier Bessaignet : Non ! je l’ai mise sur YouTube, et je leur disais, à chaque fois qu’il y avait un nouvel artiste qui voulait enregistrer, qui disait : voilà, j’ai préparé ma session, avec quoi est-ce que je dois arriver ? Plutôt que de repasser une heure ou deux pour leur expliquer, je leur disais : allez voir la vidéo sur YouTube, et préparez votre session comme je le propose. Et donc cette vidéo je l’ai mise sur YouTube, et assez rapidement j’ai créé un blog, où j’ai posté cette première vidéo –en fait c’était en trois vidéos- et ça a été mon démarrage de blog. Olivier Roland : C’était en quelle année alors ? Olivier Bessaignet : C’était en 2007 je crois. Olivier Roland : En 2007. Olivier Bessaignet : Voilà ! Olivier Roland : Au début, tu n’avais pas du tout l’idée de monétiser ton blog ? Olivier Bessaignet : Pas du tout ! Olivier Roland : C’était juste pour te faciliter la vie dans ton travail ? Olivier Bessaignet : Exactement. Olivier Roland : Donc là, on a quand même quelque chose d’intéressant. Je dis, je le répète un peu partout sur mes blogs, que les blogs, c’est une excellente manière d’automatiser son business et donc voilà une manière de le faire, c’est que quand on fait de la prestation de service et qu’on doit tout le temps répéter quelque chose… Olivier Bessaignet : Voilà ! Olivier Roland : On peut très bien faire une FAQ sur un site, et le faire en vidéos d’ailleurs et ça réduit drastiquement le nombre de personnes qui vont poser toujours les mêmes questions, et ça peut nous faire gagner beaucoup de temps. Voilà un exemple parmi tant d’autres. Très bien, donc tu as commencé ton blog en 2007 et aujourd’hui tu me disais que tu génères déjà un bon chiffre d’affaires avec ton blog, on y reviendra. Quand est-ce que tu es passé de : ok, je vais mettre quelques vidéos pour me faciliter la vie sur mon blog, à : je veux le monétiser ? Olivier Bessaignet : En fait, le fait d’avoir mis le blog en ligne, apparemment, d’autres gens sont tombés dessus. Au bout d’un mois ou deux, l’url a commencé à monter, je n’ai pas fait particulièrement de SEO ou quoi que ce soit. Olivier Roland : D’accord. Olivier Bessaignet : Mais je suis parti avec une base Joomla, parce que c’est ça que j’ai appris à faire, j’ai plus été dans les tutos en lignes : comment est-ce qu’on fait un blog ? J’ai pris un Jumla, j’ai commencé à faire cette base de blog. Apparemment, ça a été bien référencé, puisqu’intuitivement, j’avais déjà créé des choses assez carrées –simples et carrées-. J’ai commencé à avoir des commentaires : qu’est-ce qu’il faut que j’aie comme carte son, qu’est-ce qu’il fait que j’aie comme micro, comment est-ce que je branche mon truc, ma table de mixage, comment est-ce que j’ai dû son ? Etc. Olivier Roland : D’accord, donc tu as eu des lecteurs qui ont commencé à interagir avec toi, à poster des commentaires ? Olivier Bessaignet : Voilà. Je n’ai fait que répondre aux questions C’est-à-dire qu’en-dessous de ma vidéo, j’avais des questions sur des cartes son, j’ai dit : bon, ok, il faut que je fasse un article sur des cartes sons parce que ce n’est plus dans le contexte de la vidéo. Donc j’ai commencé à créer d’autres articles sur le thème de : quand on est artiste et que l’on veut créer ses chansons, peut-être qu’on se dit qu’on va aller en studio, mais même avant, rien que le plaisir de le faire, comment est-ce qu’on s’organise. Donc il n’y avait plus de finalité en soi, c’était vraiment la passion, pour les passionnés, pour les musiciens, qu’on soit passionné, ou qu’on veuille le faire plus professionnellement. Principalement, j’ai commencé par répondre aux questions et ensuite j’ai créé des posts blogs, enfin des articles de blogs, pour aller plus dans le détail de certaines spécificités. Olivier Roland : D’accord, c’est ça. Donc progressivement, tu deviens une sorte de référence dans le milieu parce que je suppose que les gens se sont transmis les articles. Olivier Bessaignet : En fait, ce qui est étonnant c’est que je n’ai pas écrit beaucoup d’articles. Je crois que pendant un an et demi, j’ai dû avoir six articles. Olivier Roland : Ah oui, ce n’est pas beaucoup ! Olivier Bessaignet : Je ne suis pas blogueur, je ne fais pas du contenu énormément, mais apparemment, le contenu que j’ai fait était assez pillé, comme on peut dire en blog –depuis j’ai appris ce qu’était qu’un article pilier. Olivier Roland : C’est un concept qui a été inventé par Yaro Starak, le célèbre blogueur australien, qui a déjà été interviewé sur Blogueur Pro. Olivier Bessaignet : Voilà, exactement. Donc en apprenant à faire mes articles, enfin, en voulant faire mes articles, j’ai cherché à apprendre à bien les faire, et donc c’est là que je suis tombé sur Yaro. Et donc j’ai commencé par suivre ses conseils. Ensuite, j’ai suivi sa formation : comment être blogueur ? pour que ce soit le plus professionnel possible, parce que c’est quand même dans ma nature et ma mentalité. Et donc j’ai surtout fait des articles piliers, où je parle des choses essentielles avec des photos, des exemples. Et en fait, les commentaires, au lieu que ce soit dans l’ordre du plus ancien au plus récent vers le bas, en fait, le plus récent est en haut. Olivier Roland : D’accord. C’est toujours le plus récent qui est en haut. Ça encourage tes lecteurs à poster des commentaires. Olivier Bessaignet : Ça encourage mes lecteurs à poster des commentaires, mais surtout la page où est posté … –il y a plusieurs pages de commentaires- mais la première page, elle évolue tout le temps. Le contenu change, puisque qu’on me pose des questions et je réponds. Et des fois les questions, elles sont comme ça (il indique une taille d’environs dix centimètres avec ses mains) et les réponses elles sont comme ça aussi. Donc en fait, je n‘ai même pas besoin particulièrement de me casser la tête à créer du contenu, puisque ce sont mes lecteurs qui créent le contenu, et moi en réponse, qui crée aussi le contenu de façon interactive. Olivier Roland : Alors on pourrait aussi voir la chose autrement en se disant : je prends les questions qui reviennent le plus souvent ou qui semblent être les plus communes, et j’écris ensuite des articles pour y répondre. Olivier Bessaignet : Voilà, donc effectivement, ça c’est une partie. Donc effectivement quand je vois des questions qui commencent à arriver, qui vraiment méritent un article pour cette question-là, là je n’hésite pas à faire un nouvel article. Mais c’est vrai que je ne viens pas d’un milieu littéraire particulièrement, j’ai fait des études plutôt scientifiques. Donc je n’ai pas une plume facile, ce n’est pas quelque chose que je peux écrire, des articles je ne peux pas en faire trois fois par semaine. Donc c’est ma façon, que j’ai trouvée, qui me va, qui fonctionne pour moi. J’y vais une fois par semaine, je réponds aux différentes questions, et éventuellement, une fois tous les mois, je fais un nouvel article pour un sujet particulier. Olivier Roland : Ça c’est depuis 2007 alors, tu n’as pas changé de rythme depuis ? Olivier Bessaignet : Voilà ! Olivier Roland : Très bien. Donc tu suis la formation de Yaro Starak. Quand tu l’as achetée –parce que je crois que ça coutait 350 dollars à l’époque, quelque chose comme ça. Olivier Bessaignet : Alors c’est une bonne question ! Je ne sais plus, c’était quand même assez cher, je crois que c’était plutôt 400… enfin 350 dollars en euros alors ! C’est presque 500. Olivier Roland : J’ai mentionné dans l’interview de Yaro que j’avais suivi sa formation. Ça a été le premier produit… c’était la première formation de ma vie que j’ai achetée sur Internet, c’était quand même un bel investissement. Olivier Bessaignet : Voilà. Olivier Roland : Et je me rappelle avoir beaucoup hésité, et j’ai vraiment fait un acte de foi en fait en disant –j’ai vu la page- : il a l’air sincère, en plus il a sa garantie et ça a l’air d’être un blogueur connu, donc je suppose que si ça ne me convient pas, il va me rembourser. Et je suis vraiment heureux de l’avoir suivie. Olivier Bessaignet : Écoute, c’est vraiment fort pour moi d’en parler avec toi, parce que ça a été le démarrage pour moi de tout Internet. C’est ce qui m’a déclenché d’avoir envie de passer beaucoup plus de temps sur Internet et de développer des choses, des produits spécifiques pour Internet. Olivier Roland : Alors, juste au cas où vous voulez tout de suite vous lancer sur le blog de Yaro, sa formation n’est plus en vente aujourd’hui. Parce que là on parle de 2008, à l’époque où je l’ai achetée, parce qu’elle commençait à être un peu obsolète et il l’a retirée du marché. Olivier Bessaignet : Maintenant oui. Olivier Roland : Mais en tout cas, moi aussi, c’est une formation qui m’a énormément aidée pour Des livres pour changer de vie. Et finalement, ce que j’enseigne dans Blogueur Pro et dans ma formation, c’est le même business model, mais avec mon expérience, et aussi mon apport par rapport au marché français. Donc ok, tu achètes cette formation qui est quand même un certain investissement, et je suppose que, à ce moment-là, tu savais que tu voulais aller plus loin, et puis peut-être que tu voulais monétiser directement ce blog. Olivier Bessaignet : Alors, j’ai découvert quelque chose avec Yaro, c’est qu’éventuellement, c’était possible de monétiser sa passion. Lui, il en parle comme ça : vous avez une passion, et c’est de savoir quelle est cette passion, et grâce à Internet, vous avez la possibilité de la monétiser. Donc tout d’un coup, ça commençait à m’ouvrir des idées : la musique, c’est mon métier, mais c’est ma passion ! Je veux dire, je respire, je vis pour et j’investis énormément dedans. Et l’une de ses questions, c’était : quel est votre savoir-faire pour lequel vous pouvez éventuellement créer un produit d’information. Et pour moi c’était immédiatement évident. Je n’ai pas eu à me casser la tête, j’ai ce savoir-faire que j’ai développé depuis toujours par mon éducation qui est la musique, enregistrer. Je l’ai fait pour moi, et en fait, j’ai tellement de demandes enfin, tellement entre guillemets. J’ai beaucoup de demandes sur mon blog que j’ai créé spontanément, sur comment est-ce qu’on fait, donc c’est ça qu’il faut que j’enseigne. Sur comment est-ce qu’on fait, et bien c’est ça qu’il faut que j’enseigne. Donc comment le faire ? Yaro avait les réponses : vous prenez votre caméra, vous vous filmez, vous filmez votre écran avec la souris, comment ça marche etc. C’est ce que je fais, le rapport était assez immédiat. Donc en fait, quand il a proposé sa formation ; créez un site Membership… Olivier Roland : C’était son deuxième produit. Olivier Bessaignet : Voilà. Olivier Roland : C’était le complément idéal. Olivier Bessaignet : Je n’ai jamais dépensé autant d’argent, enfin c’était un vrai investissement pour moi, c’était quand même presque 2000 dollars à l’époque. Olivier Roland : Oui, enfin, c’était plus cher que la première. Olivier Bessaignet : Oui ! Je n’ai vraiment pas hésité, c’était une évidence pour moi. Et donc ça a vraiment été un élément déclencheur pour moi de passer à créer des produits et à enseigner sur Internet. En fait, j’avais déjà eu une expérience d’enseignement, puisque j’avais enseigné pendant cinq ans à Nice –je suis d’origine de Nice- et à l’université de Nice, j’ai enseigné en troisième année pour les licences troisième année, un atelier sur la musique et la créativité. Donc j’avais déjà été confronté un peu à ce que je sais, comment le mettre en forme pour le communiquer. Ce qui est intéressant de le faire en live, c’est que pendant l’avion –donc j’étais à Paris, je descendais en avion- pendant une heure et demie, j’essayais de prévoir l’enchainement de ce que je pouvais leur dire, donc c’était assez immédiat. Et de cette première expérience, des retours de leur capacité d’accepter l’information que je pouvais délivrer, je me suis dit : ok, comment est-ce que je peux le traduire dans un cours plus formel, où je ne vais pas avoir les gens immédiatement en face de moi. Olivier Roland : Donc là il y a un point très important qu’a soulevé Olivier, il y a un triptyque en fait. C’est aussi ce que j’enseigne sur Blogueur Pro : l’idéal, quand on démarre un blog, c’est de démarrer un blog sur un sujet qui, un : nous passionne, deux : qui a un potentiel économique, clairement. Je veux dire si vous êtes le seul au monde à être passionné par ce que vous faites, il n’y a personne qui va vous acheter quoi que ce soit, qui va venir vous lire. Et trois : qui soit aussi une compétence. Parce que, ce n’est pas obligatoire, on peut démarrer un blog en étant un total débutant dans son domaine, comme par exemple Laurent dans Apprendre la photo, il a démarré en étant un débutant en photo, et son positionnement c’était : apprenons ensemble. C’est un positionnement qui marche bien. Mais l’idéal c’est ça : passion, un marché potentiel et compétence parce que c’est la combinaison gagnante. Olivier Bessaignet : Un savoir-faire au moins. Olivier Roland : Voilà. Après, on peut avoir le savoir-faire et pas la passion. Donc ça peut marcher si voilà, vous voulez démarrer une entreprise, mais ça sera plus difficilement, clairement, si vous n’êtes pas passionné par ce que vous faites. Parce que, vous aurez l’impression tous les jours d’aller à l’usine. Olivier Bessaignet : Honnêtement, c’est un gros investissement, c’est beaucoup d’heures de travail -en tout cas, moi c’est comme ça que je l’ai vécu- donc si c’est une passion, d’autant mieux. Et pour moi, Internet, c’est cette possibilité en plus, donc autant l’utiliser. Olivier Roland : Donc quand tu démarrais ton blog, c’était quand même à temps partiel, dans le sens où tu restes sur ton activé principale sur Paris à l’époque. Olivier Bessaignet : Oui, complètement oui. Moi j’avais le studio d’enregistrement qui démarrait. Non, en fait, je ne m’en suis même pas servi pour faire la promo du studio, je me suis dit : peut-être ça va me ramener du trafic, mais en fait, j’ai surtout fonctionné par le bouche à oreille, la pub. Les éléments très traditionnels. Peut-être je peux en parler maintenant, mais le blog m’a apporté d’autres clients. J’ai mis un encart en bas à droite : Coaching Home Studio, et les gens qui ont commencé à m’appeler pour dire : oui, je suis à la Réunion, je suis en Polynésie Française, je suis dans le sud de la France… Olivier Roland : D’un seul coup, tu as une clientèle internationale. Enfin déjà toute la France… Olivier Bessaignet : Voilà ! Olivier Roland : Et des gens du Québec sans doute. Olivier Bessaignet : Du Québec, d’Afrique… Toute la francophonie qui, tout d’un coup tombe sur moi, tout d’un coup je suis un expert. J’étais à Paris et tout d’un coup on me trouve partout. Donc ça, c’est assez fort, et en particulier, je pense à cette personne qui est en Polynésie Française, qui me dit : écoute, il n’y a pas grand-chose pour les musiciens, il n’y a pas de studios d’enregistrement professionnel. Moi, j’ai mes propres musiques que j’aimerais enregistrer, et je ne vais pas venir à Paris pour les enregistrer. Déjà, comment je fais ? Comment je fais pour enregistrer mon groupe, mes potes et les autres musiciens. Donc en fait on a passé pas mal de temps par Skype, je lui ai dit : écoute, ça serait bien que tu aies une cabine d’enregistrement insonorisée, l’aération, l’acoustique, l’insonorisation, qu’est-ce qu’il te faut comme matériel, où est ce qu’on positionne la table de mixage, combien il faut de micros, quel type de micros etc. Donc à distance, je l’ai coaché pour créer son propre studio. Évidemment, ça lui coûte un peu d’argent, ça lui coûte mon temps : moi j’ouvre Skype et je suis à disposition pour donner ce que je sais, mon expertise et mes compétences, et lui il est en train de faire son studio d’enregistrement. Olivier Roland : Waouh ! Olivier Bessaignet : C’est génial de voir l’évolution de cette personne. Olivier Roland : C’est ça quand on a les compétences, la passion, pas de blog, on peut aider les gens, mais localement. Alors que d’un seul coup, avec un blog, de manière semi-automatisée voire automatisée, on peut aider des gens partout dans le monde. Ça c’est extraordinaire. Olivier Bessaignet : Alors ce qui est intéressant, c’est que probablement cette personne est allée sur Internet pour rechercher de l’information, je ne pense pas qu’il cherchait un coach. Je pense qu’il cherchait comment résoudre son problème : alors, qu’est-ce que je dois chercher comme micro. Il a dû taper : micro pour enregistrer sa voix. Comme moi j’ai un poste spécifique pour –depuis, j’ai aussi un PDF que l’on peut télécharger avec déjà une liste de matériel, des bases- du coup, il a commencé à avaler mon information et tout de suite il a cliqué sur Coach ! Olivier Roland : Alors là on a beaucoup de choses intéressantes. Déjà : un blog peut être une source, une plateforme pour monétiser, avoir vraiment des produits, mais aussi c’est une excellente manière pour une entreprise, même locale, de se faire connaître dans le monde entier, et de trouver des clients. Là, tu en as un exemple parfait, tu as mis un petit encart et puis voilà. C’est une excellente manière de montrer que vous êtes un expert dans le sujet. Vous n’avez pas besoin de vous vanter, vous avez juste à créer du contenu pertinent sur le sujet, et tout de suite les lecteurs vont se dire : waouh ! Olivier Bessaignet : Honnêtement, moi sur mon blog, je ne parle pas de moi. Il y a une page A propos, bien sûr : voilà, je parle un petit peu de mon parcours mais je ne parle pas de moi. Donc en fait c’est surtout sur : je prends un sujet, je pars du sujet et ensuite les questions réponses font que c‘est clair qu’il se passe quelque chose pour les gens qui viennent là-dessus. Et donc il y a tout de suite une relation qui se crée, qui est une relation d’information, mais qui est bien plus que ça, qui est une relation personnalisée et d’affinité. C’est-à-dire que bien au-delà de l’information que je donne, c’est surtout ma passion que je transmets, mon enthousiasme, et il ya beaucoup de personnes dont j’ai le retour, c’est que : d’abord, quand j’ai besoin de quelque chose, je viens d’abord sur ton blog, je ne vais même plus chercher. Parce que, au-delà de l’information, il y a quelque chose en plus, qui est que chacun a sa personnalité. Donc un blog en particulier, c’est vraiment l’occasion en plus de l’information, de faire passer sa personnalité. Et il y a plein de gens qui sûrement, n’aiment pas ma façon de faire, et autant qu’ils aillent voir quelqu’un d’autre, ça me va parfaitement. Olivier Roland : C’est incroyable parce que c’est mot pour mot ce que j’enseigne ! Et tu ne connaissais pas mon blog ? Olivier Bessaignet : Si ! Olivier Roland : Enfin ça, tu l’as trouvé par toi-même, ou Yaro te l’a enseigné, tous ces trucs-là, tu les as trouvés de manière plus ou moins indépendante. Olivier Bessaignet : C’est clair que je regarde ce qu’il se passe. Mais moi, ma démarche depuis toujours, je suis un expérimentateur. Donc je suis un peu le scientifique fou, même dans la musique j’expérimente : ça marche, ça ne marche pas, ça ne marche pas ça n’est pas grave, on passe à autre chose. Donc Internet c’est pareil. Olivier Roland : C’est une excellente plateforme pour tester, c’est facile. Olivier Bessaignet : C’est exactement ce que je voulais dire ! C’est que l’on a des idées, en se disant : ça, ça va marcher, on les met en place, et on voit tout de suite comment ça réagit. Et en général… Olivier Roland : Et ça ne coûte rien ! Olivier Bessaignet : Et ce qui sort est cent fois plus intéressant que tout ce que l’on pouvait imaginer. Olivier Roland : Exactement, on est d’accord ! Alors, quand tu as démarré ton blog, les premières années, tu faisais ça à coté de ton activité, combien d’heures par semaine tu travaillais dessus ? Olivier Bessaignet : En fait ça m’a quand même pris de l’investissement de créer ces articles. Il a fallu les construire, j’ai fait pas mal de recherche parce quand même, c’est de la publication, je ne peux pas dire n’importe quoi. Effectivement moi j’essaye chez moi, je branche ci et ça, ça marche, ça ne marche pas, ça n’est pas grave, personne n’est au courant. Mais là, quand même, je ne peux pas dire n’importe quoi, parce que c’est quand même publique, alors à chaque fois je fais très attention, quand je réponds, quand j’écris quelque chose, même s’il y a des choses que je dis parce que je sais, c’est toujours bien d’aller revoir quand même, vérifier son information avant de poster quoi que ce soit. Olivier Roland : Faire un peu de recherche toujours. Donc, peut être que ça me prend un peu plus de temps que je ne devrais, mais moi je suis très consciencieux par rapport à ça. Donc c’est vrai que par exemple, écrire un article, ça peut me prendre une après-midi. Olivier Roland : C’est raisonnable, c’est quelques heures. Voilà, quatre, cinq heures. En fait, je ne suis pas à prendre d’un coup. J’ai des idées, ça murit dans ma tête. En général, si je m’assois et que j’écris, ça ne vient pas. Je me dis : ok, je vais parler de ça, et puis pendant deux, trois jours, ça rumine et tout d’un coup, je sais comment le présenter. Donc je l’écris et puis je ne sais plus quoi écrire donc j’arrête, je fais de la musique, je vais manger, je reviens, et j’ai la suite qui me vient. Donc quand même j’y passe un peu de temps à créer. À chaque fois ce sont des articles piliers parce j’investis pas mal de moi, de moi-même. Olivier Roland : Alors juste pour préciser pour ceux qui ne connaissent pas les articles piliers, à la base ce sont des articles –on a l’image du pilier- vraiment excellents, qui vont en profondeur, qui vont dans le détail, qu’on conçoit, sur lesquels on prend du temps, ce ne sont pas des articles vite faits, de trois ou quatre paragraphes. Ce sont des articles de fond en fait, voilà, j’ai trouvé le mot ! Olivier Roland : Des articles de fond qui vont former l’ossature du blog, et qui vont porter tellement de bon contenu que les gens vont le partager spontanément. Alors des fois on veut créer un article clip, ça ne marche pas, ça n’accroche pas, et puis des fois, on se dit : bon celui-là, je vais le publier mais je n’y crois pas et puis ça cartonne. Oui. Olivier Roland : Ce n’est pas quelque chose de prévisible à 100%. Mais on a une démarche qu’on écrit. On se dit : je vais écrire un article pilier, je vais me mettre à fond dedans, je vais faire des recherches, je veux en faire vraiment quelque chose qui tient la route. Olivier Bessaignet : Tu vois par exemple, il y a un article que je pensais être pilier sur la position des enceintes etc mais en fait, c’est un article assez spécifique, donc finalement, j’ai assez peu de retours dessus, alors que pour moi, c’est quelque chose de fondamental. Ce que ça me montre, c’est que je sais que c’est fondamental, et il faut peut-être que j’amène les gens à comprendre à quel point c’est fondamental. Donc ça me permet d’apprendre, enfin ce retour des personnes me permet de mieux comprendre comment enseigner et comment les emmener à aller plus loin. Olivier Roland : D’accord, donc pour revenir sur le mot d’ordre de travailler, tu mets quatre/cinq heures à écrire des articles, et tu fais six articles tous les un an et demi, donc je suppose que c’est plutôt raisonnable ! Olivier Bessaignet : Oui ! Olivier Roland : Pour le blog en lui-même. Je suppose qu’après tu prends du temps pour te former. Olivier Bessaignet : En fait, comment dire : la genèse a été le blog, et il y a un moment où ça a été clair dans ma tête qu’il fallait que je fasse des vidéos pointues. Pointues pour débutants. Olivier Roland : Oui parce que ton domaine, c’est logique de faire des vidéos, parce que tu peux montrer en direct dans la vidéo comment manipuler les instruments. Olivier Bessaignet : Alors, par exemple, la première vidéo, j’en ai déjà parlé. La seconde série de vidéos, ça a été : comment faire de la musique quand on n’a rien, à part un ordinateur et une souris. Donc pour faire la musique, normalement il faut une guitare, un violon, des claviers, des banques de sons etc. Quand on n’a pas tout ça, quand on n’a pas les banques professionnelles, j’ai créé une première série de vidéo qui est : comment créer un slow à partir du Bit de Billie Jean. C’est-à-dire que je prends le CD de Billie Jean, et en fait, le début c’est : (il chante) ok, on reconnaît ! Donc je découpe les éléments individuels, et après, j’ai la liberté de pouvoir créer ce que moi j’ai envie. Et donc tout de suite… Olivier Roland : Et donc tu l’as montré en vidéo. Olivier Bessaignet : Ça n’est pas quelque chose que je peux dire en texte ! Olivier Roland : Ça c’est clair ! Olivier Bessaignet : Donc c’est capture d’écran, la souris, et en fait, je ne suis pas en train de blablater sur : ça serait bien de faire de la musique, est-ce qu’on peut devenir une star. Non non ! C’est : on y va. Donc voilà, c’est ma façon d’aborder le business sur Internet, c’est : on y va. Et en fait c’est tellement inspirant que les gens commencent à faire play, à faire play et play. Ils continuent à consommer des vidéos, et ils ne s’arrêtent plus. Olivier Roland : Super ! Olivier Bessaignet : Mon business model c’est ça ! Olivier Roland : Tu as combien de vidéos alors sur ta chaîne YouTube ? Olivier Bessaignet : Je ne sais plus. Olivier Roland : De toute façon les lecteurs, enfin les spectateurs plutôt–je n’aime pas dire spectateur !- l’audience, ou en tout cas, vous qui nous regardez, vous allez pouvoir aller sur la chaîne YouTube d’Olivier, si ça vous intéresse bien sûr ! Olivier Bessaignet : Pour en revenir au blog, et à la suite des vidéos. La première série de vidéos, c’était donc pour aider les personnes à venir dans mon studio de façon plus carrée. La deuxième vidéo, c’est quand on n’a rien, comment est-ce qu’on peut démarrer à faire de la musique, créatif. Olivier Roland : Ce qui intéresse beaucoup de gens dans ton milieu. Olivier Bessaignet : Je crois que de la musique, ça passionne pas mal de monde, un peu tout le monde même ! Donc en fait, tout d’un coup, au lieu de m’adresse à des musiciens qui essayent d’être pros, ou qui ont déjà fait deux/trois CDs etc, ça m’a ouvert tout un autre panel de personnes qui viennent me voir. Donc ma deuxième série de vidéos, j’ai commencé à tourner et à être créatif à l’écran, et j’ai tourné cinquante minutes de vidéo. Je me suis dit : est-ce que je mets en ligne tout ça gratuitement, qu’est-ce que je fais ? Donc j’ai commencé à créer une page de capture, qui est : je montre ce qu’on va faire et pour aller plus loin, on donne son e-mail. Donc on peut voir la suite etc donc ça, ça a été ma deuxième étape. Donc à partir de ce moment-là… Olivier Roland : Tu as commencé à créer une liste. Olivier Bessaignet : J’ai commencé à créer une liste, et mon blog ne m’a plus servi à uniquement créer des articles de fond mais aussi à parler de ce que j’étais en train de faire. Par exemple, le premier article que j’ai fait c’est : je viens de faire une série de vidéos sur comment créer, donc si vous voulez être créatifs et que vous n’avez rien, et bien par exemple, apprenez à faire un slow, ou ce que vous voulez, ou un Bit de hard rock peu importe, à partir des sons de Billie Jean, ou de la musique que vous aimez. Voici la première vidéo et pour voir la suite… Et donc ça, ça fait partie de mon blog. Et à chaque fois que je crée un nouveau cours –j’ai créé un cours sur les équaliseurs, lui il est payant- donc je crée. Alors, comment expliquer ça. À partir d’un moment, j’ai commencé à créer des cours qui étaient tellement pointus qu’il fallait qu’ils soient payants. Parce que j’étais en train d’y passer une semaine rien qu’à faire ça, donc il fallait que ce soit rémunéré. Olivier Roland : Donc tu t’es dit à un moment je crée un produit, donc c’est un produit d’information, ce qui est complètement logique par rapport à ce que tu fais. Et donc tu mixtes le contenu gratuit que tu mets sur ton blog, avec le contenu payant qui, je suppose, est sur une plateforme d’information. Olivier Bessaignet : Voilà, donc pour pas que ce soit confus, j’ai laissé le blog tel qu’il était et j’ai créé une autre plateforme plus professionnelle dans le sens e-learning de se former, avec ces vidéos de formation plus pointues, et je me sers de la plateforme de blog pour à chaque fois lancer les nouveau cours. Donc par exemple je fais un cours sur les équaliseurs. Donc je m’étais dit d’abord : je fais un cours sur apprendre la musique. Et ensuite je me suis rendu compte que je pouvais tellement rentrer dans les détails de chaque sujet que je me suis dit : ok, je vais faire un cours sur les équaliseurs, déjà ça sera pas mal. Ensuite un cours sur les compresseurs, déjà ça sera pas mal. Un cours sur la configuration, comment câbler ses trucs, ok ? En fait ça me donne le temps de le faire. Je passe une semaine à faire un cours sur les équaliseurs. sur mon blog, je fais extraire ce qui est digeste pour un nouveau, pour un débutant. Ça me crée mon article. Je ne suis pas en train de me dire : comment est-ce que je pourrai parler des égaliseurs. Non, je viens de créer le cours payant. Je n’ai rien à inventer. Olivier Roland : Tu as juste à extraire. Olivier Bessaignet : J’en tire le démarrage, l’essentiel, ce qui est abordable, et ça me fait mon article de blog. Olivier Roland : Et tu mets à la fin de l’article, si vous voulez aller plus loin, allez là. Olivier Bessaignet : Oui ! Olivier Roland : Simple et efficace ! Olivier Bessaignet : Ça c’est assez simple et assez efficace. Donc en fait, ce que j’ai découvert en expérimentant, c’est que je ne passe plus aucun temps à créer du contenu gratuit. Je ne crée que du contenu payant. Olivier Roland : Très intelligent ! Olivier Bessaignet : Et honnêtement, c’est une façon naturelle de consommer l’information, de commencer par quelque chose d’assez succinct, qui va être gratuit, et ensuite, si on en a envie, si on le veut, si ça m’intéresse, si j’en ai l’envie, et bien je vais aller prendre quelque chose de plus pointu et de payant. Donc, pour moi, c’est l’attitude normale de la personne qui s’intéresse à quelque chose, et en fait c’est devenu mon business model. Je l’ai fait en expérimentant. C’est-à-dire j’ai créé le cours et je me suis dit comment est-ce que je vais le marqueter. Et bien en fait je n’ai pas besoin de le marqueter : j’en prends l’essentiel et c’est ça qui me permet de le lancer. Olivier Roland : Alors quel chiffre d’affaires tu fais aujourd’hui, par mois exactement, sur la plateforme ? Olivier Bessaignet : Donc là je suis régulièrement à 3000 euros par mois. Olivier Roland : Sympa ! Et quand est-ce que tu as commencé à monétiser ? Olivier Bessaignet : Je l’ai lancé en avril dernier donc ça fait six mois à peu près. Olivier Roland : Waouh ! Ça n’est pas mal six mois ! Olivier Bessaignet : Oui ! Olivier Roland : Surtout que ça n’est que le début. Olivier Bessaignet : C’est que le début, ça a marché tout de suite. Olivier Roland : Est-ce que tu as utilisé la Product Launch Formula, ou Super Lancement, ou Lancement Orchestré en français au début ? Olivier Bessaignet : Alors, c’est tombé vraiment synchro. C’est-à-dire que j’ai quand même passé beaucoup de temps à ce que mon site, ma plateforme professionnelle soit professionnelle. C’est-à-dire qu’à l’époque, il n’existait pas encore grand-chose en France sur comment faire un site membre. Donc j’ai fait un mixte entre ce que proposaient déjà les Américains, ce que proposaient déjà quelques Français. En vérité, j’ai créé une première fois, et je l’ai testée avec des personnes, et j’ai eu des feedbacks, et j’ai refondu mon offre, ok ? Olivier Roland : D’accord. Olivier Bessaignet : Donc j’ai passé pas mal de temps. Ça, ça a été un gros travail, et pas mal de doutes aussi, mais la persévérance m’a sauvée. Olivier Roland : C’est important pour réussir. Olivier Bessaignet : Et au moment où j’étais près, je suis tombé sur l’offre de Jeff Walker, parce que je ne savais pas comment le faire connaître au public. J’ai commencé à avoir une liste de personnes qui s’étaient inscrites à mes vidéos gratuites. Olivier Roland : Formidable ! Magnifique coïncidence. Olivier Bessaignet : Et j’ai suivi le cursus de Jeff Walker, et chaque semaine, j’implémentais ce dont il parlait. Donc en avril, j’ai fait le lancement de mon site, avec une mailing liste de 1500 personnes. Olivier Roland : Entièrement constituée à partir de ton blog. Olivier Bessaignet : Voilà, je suis en autonomie totale. Je fonctionne par moi-même. Olivier Roland : En gros, pas d’affiliés parce que de toute façon, tu es le seul sur ton marché. Olivier Bessaignet : Je ne suis pas, enfin pour l’instant je ne connais pas les autres, j’ai un peu regardé mais, effectivement, je suis parti, j’ai commencé sans affiliés, je commence à avoir quelques affiliés. Donc je suis parti un peu tout seul, j’ai créé mon truc un peu tout seul et là je suis en train de m’ouvrir effectivement, donc j’ai lancé seul, avec ma propre liste, avec déjà 1500 personnes, c’est déjà quelque chose de les avoir. Olivier Roland : Ça n’est pas mal ! Olivier Bessaignet : Et quand on voit ce qui existe d’autre, des personnes qui ont 10 000, 50 000, 100 000 personnes, lancer avec 1500 c’était un peu…. Olivier Roland : D’ailleurs je fais un petit coucou aux 20 000 abonnés de Blogueur Pro ! Olivier Bessaignet : 1500, avec le recul, je me dis : j’étais un peu fou. Mais surtout, j’avais cette foi dans ce que j’étais en train de créer et cette persévérance, qui font que, ok, je me suis dit : là, il faut que ça sorte, je me lance. Olivier Roland : Et donc tu as fait un Super Lancement. Olivier Bessaignet : Le premier mois, je fais 1000 euros. Le deuxième mois j’ai doublé. Le troisième mois j’ai presque doublé à nouveau, et depuis, 3000 euros tous les mois. Donc en trois mois, je peux dire : si j’avais un job, je le quitterais. Olivier Roland : Et quel est ton trafic aujourd’hui mensuel sur ton blog ? Olivier Bessaignet : Alors mon blog, pendant un an et demi ou j’avais ces six articles est resté à 1500 visites par mois. À partir du moment où j’ai commencé à créer ces nouvelles vidéos, par rapport à la structure professionnelle, enfin aux vidéos de formation, donc que j’ai commencé à plus poster, ça a été plus actif, je suis passé à 2000, 2500, 3000, je crois que j’ai lancé, je devais avoir 3000 personnes par mois. Olivier Roland : Et le lancement forcément a augmenté le trafic. Olivier Bessaignet : Voilà. C’est toujours ce qu’il se passe. Non seulement c’est une excellente manière de générer du chiffre d’affaires, de démarrer votre entreprise, de rendre rentable votre blog, mais en plus, comme vous allez être le centre d’attention du marché pendant tout la période du lancement, en général ça amène énormément de trafic et ça peut doubler, presque du jour au lendemain le trafic d’un blog. C’est ce qu’il s’est passé puisque en trois/quatre mois, je suis passé de 3000 à 6000 visites par mois, sur le blog, et j’envoyais les gens qui venaient sur le blog, sur la plateforme de cours, qui elle était inconnue, donc j’avais 0 visite par mois, et maintenant je suis à 6000 des deux côtés. C’est-à-dire que elle-même, le fait de l’avoir lancée et montée dans Google, et bien on la trouve, on n’a plus besoin de passer par le blog. Donc il y a ceux qui passent directement dessus, et ceux qui passent par le blog. Donc c’est alchimiste. Olivier Roland : Voilà. Donc on a ici un parfait exemple du business model que j’enseigne, à savoir on a un blog, on met du bon contenu dessus, ça amène du trafic, ce trafic on le convertit ensuite en prospect en capturant leur adresse e-mail, donc il faut offrir quelque chose d’intéressant en échange de l’adresse e-mail. Olivier Bessaignet : Oui ! Oui oui, c’est solide, je veux dire, je n’offre pas du vent ! Olivier Roland : Forcément, les gens qui sont dans la liste sont intéressés. Olivier Bessaignet : C’est très concret. Olivier Roland : L’idée, c’est d’offrir un bonus qui intéresse les gens et qui soit lié au produit que l’on va vendre derrière ce qui fait que l’on se génère une liste de prospects intéressés et aussi qui ont vu que l’on est expert dans le sujet, qui nous aiment bien, sinon ils ne se seraient pas abonnés. Et derrière, on utilise cette liste pour faire un Super Lancement, ou un Lancement Orchestré d’un produit qu’on a créé et qui est aussi évidemment en relation avec la thématique, et on voit que ça donne des résultats intéressants, puisque mine de rien, 6000 par an, même 12 000, ce n’est pas si énorme que ça, ce n’est pas grand-chose. Olivier Bessaignet : Non. Olivier Roland : Et pourtant tu arrives déjà à faire 3000 euros de chiffre d’affaires par moi. Olivier Bessaignet : Voilà, je réalise au contact d’autres entrepreneurs sur Internet qu’en fait j’ai un très fort potentiel empathique ou interactif ou « inspiratif ». Olivier Roland : Tu inspires les autres. Olivier Bessaignet : Voilà. Olivier Roland : Parce que ce business model peut être dupliqué dans des tas de secteurs. Olivier Bessaignet : Oui. Je veux dire c’est impressionnant. C’est ça qui est assez fort, de voir, c’est qu’en fait la base reste la même et après c’est l’information et la personnalité de chacun qui fait l’attraction et que les prospects vont aller sur tel ou tel… Olivier Roland : Mais c’est une véritable méthode, c’est un modèle. Olivier Bessaignet : Oui ! Olivier Roland : Ça peut être répété, utilisé tel que. Enfin évidemment, il faut l’adapter à son marché. Olivier Bessaignet : Oui, oui ! Olivier Roland : C’est une base solide. Olivier Bessaignet : Oui, oui. J’ai commencé à expérimenter aussi, enfin d’autres personnes commencent à me demander justement aussi comment est-ce que j’ai fait etc, et je leur donne des pointeurs, et ça marche, dans complètement autre chose, c’est extraordinaire ! Olivier Roland : Exactement ! Une objection que l’on entend souvent, c’est : oui, mais ça ne marche que pour ceux qui expliquent comment gagner de l’argent. Et là on a la preuve que non, et puis ce n’est pas la seule preuve. Olivier Bessaignet : Absolument. Olivier Roland : Il y en a des centaines et des centaines. J’ai interviewé Will Hamilton sur Blogueur Pro, il est joueur de tennis, et puis il y a des tas d’autres exemples comme ça sur le marché américain. En France, ça commence tout juste à arriver parce que comme souvent, on a 3 à 5 ans de retard sur eux, donc ça commence à venir, et Olivier en est un bel exemple. Donc non, ça ne marche pas que dans le domaine de ceux qui enseignent comment gagner de l’argent. Olivier Bessaignet : C’est ça qui était intéressant, c’est qu’en recherchant commenter présenter mes cours, j’ai pas mal expérimenté avec les business models, et les premières objections que je recevais avec les personnes avec qui je partageais tout ça : oui, mais c’est des trucs pour le marketing Internet. Oui mais c’est des trucs pour gagner de l’argent. Et en fait j’ai pu vraiment voir que ça n’a rien à voir. C’est sur la psychologie humaine, c’est sur les passions humaines, ce que l’on a envie de faire, et donc ce modèle est basé là-dessus. Olivier Roland : C’est très universel. Ça transcende même les cultures en fait. Olivier Bessaignet : Tout à fait. Olivier Roland : Évidemment, il faut toujours adapter un petit peu, voire même beaucoup, mais la base reste universelle. Olivier Bessaignet : Bien entendu. Olivier Roland : Super parcours, sympa ! Olivier Bessaignet : Voilà, donc ce que j’en tire, si je peux dire, c’est au départ, je voulais communiquer ma passion, et en fait ce que je reçois, c’est au-delà du côté technique ou du coté information. C’est-à-dire que les gens me font des retours extraordinaires. Donc la plateforme de cours par exemple, je l’ai créée pour que les gens puissent apprendre à se débrouiller tout seul. Et puis j’ai fait un forum pour pouvoir répondre de façon interactive aux personnes, sans le faire forcément par e-mail. Et puis les personnes ont commencé à se répondre elles-mêmes entre elles. Olivier Roland : Ça a diminué ton travail ! Olivier Bessaignet : Ça a diminué mon travail. Olivier Roland : C’est ce qui se passe souvent. Olivier Bessaignet : Honnêtement, là j’ai eu besoin de m’investir dans autre chose, je ne me suis plus occupé ni de mon blog, ni de la plateforme de cours pendant un mois… Olivier Roland : Et ça a continué tout seul. Olivier Bessaignet : Et ça a continué tout seul. Aujourd’hui, je passe une semaine en Arizona, tous les jours j’ai Paypal qui fait ding ! Olivier Roland : C’est la beauté de ce business-là. Et puis on peut le gérer de partout dans le monde. Olivier Bessaignet : Exactement. Olivier Roland : Donc la si tu décides de faire un tour du monde, ça ne pose absolument aucun problème. Olivier Bessaignet : Et donc mon idée, c’était d’aider les musiciens à être mieux organisés, et sur le forum, j’ai créé une catégorie qui est : Interaction. Donc il y en a un qui a commencé à dire : moi je fais de la guitare, je cherche un batteur. Il y a deux/ trois batteurs qui ont répondu, il y a un chanteur qui est venu se greffer à ça, et ils ont commencé à interagir entre eux, sur la base de mes cours, à créer de la musique entre eux, et ils sont en train de monter des groupes virtuels, des groupes de musique virtuels ! Olivier Roland : Génial, ils font chacun les mixages de leur côté… Olivier Bessaignet : Donc il y en a un qui a besoin d’un chanteur, il va dire : moi j’ai besoin d’un chanteur parce que j’ai créé tel et tel truc. Nous on a créé une maquette mais on a du mal à la mixer, est ce qu’il y a quelqu’un qui pourrait nous la mixer. Donc en fait ça crée une interaction que je n’avais pas prévue, et ils sont tous là à me dire : merci Olivier de ce que tu offres. C’est extraordinaire. À chaque fois que je crée un nouveau cours et que je dis achetez-le, on me dit : merci Olivier pour ta générosité. Olivier Roland : Voilà, ça c’est aussi très important, ce n’est pas juste à propose de gagner de l’argent. Quand on marie les compétences, la passion et le bon marketing, on aide les gens réellement, et les membres, les clients sont heureux, ils sont contents de nous donner de l’argent parce qu’en retour, ils ont une valeur qui est largement supérieure à l’argent qu’ils ont donné. Olivier Bessaignet : Donc en fait, je n’ai pas l’impression de faire du marketing, c’est vrai qu’ils y sont les pointeurs de marketing, je suis les pointeurs de marketing, je les intègre, mais moi je communique ma passion. En fait c’est le meilleur marketing que l’on puisse faire. Olivier Roland : Voilà. Je pense qu’en France on a en tête cette notion plus ou moins consciente que le marketing, c’est un peu un gros mot, que c’est quelque chose de pas très net, pas très bien, mais c’est vital pour le succès d’une entreprise. Et si vous avez une passion, vous avez une compétence et vous avez cette volonté d’aider les autres et de leur apporter de la valeur, le marketing est absolument indispensable. C’est juste de vous faire connaître, de montrer que vous êtes un expert et de donner envie à vos prospects d’acheter vos produits, et ensuite de les utiliser. Olivier Bessaignet : Absolument. Olivier Roland : Merci, on a eu un très bon aperçu de ton parcours et de tout ce que tu as fait, quels sont tes prochains projets ? Olivier Bessaignet : Donc ma première passion c’était la musique, et il a fallu que j’apprenne l’Internet pour le faire concrètement, pouvoir le communiquer par Internet. Donc j’ai appris Internet pour communiquer ma passion. Et donc Internet est devenu une nouvelle passion en fait. Donc ce que je vois, c’est que j’ai des personnes qui, justement, par rapport à la façon dont je mets mes propres produits sur Internet, me demandent : qu’est-ce que tu en penses, moi j’aimerais mettre ça en ligne… et donc à force de donner des conseils… Là où j’aime bien faire, c’est l’ergonomie, c’est-à-dire la façon dont on utilise le site Internet, quel est le parcours de la personne qui vient sur le site Internet. Je vois une erreur qui revient souvent, c’est de vouloir tout mettre tout de suite, sur la première page. Les gens n’ont pas le temps d’absorber et en fait ils s’en vont. Donc la hiérarchie de l’information sur un site Internet, ce sont des choses qui me passionnent, et je vois que ça fonctionne en dehors de la musique. Parce que l’on dit : est-ce que ça fonctionne en dehors du marketing Internet. Moi je suis en train de me rendre compte que ça fonctionne en dehors de la musique. Donc chacun voit midi à sa porte, c’est assez intéressant. Olivier Roland : Donc tu vas te lancer dans le marketing Internet alors ? Olivier Bessaignet : Donc, j’ai cette personne qui a créé un livre, et on est en train de faire son marketing sur Internet et ça marche très très bien. Olivier Roland : Et les Super Lancements ou Lancements Orchestrés, c’est une extraordinaire manière de promouvoir, c’est extrêmement efficace. On a ici aux États-Unis des exemples de personnes qui ont utilisé cette méthode pour propulser leur livre dans la liste des best sellers du New-York Times, c’est quand même quelque chose qui n’est pas évident à faire. SI je me rappelle bien, il faut faire 11 000 ventes en une semaine, la semaine de lancement, pour être dans la liste des best sellers, donc ce n’est quand même pas rien. On a l’exemple de Brendon Burchard qui non seulement a fait ça, mais en plus a généré un million de dollars de chiffre d’affaires en vente de produits supplémentaires après son livre. Donc des belles success stories. Olivier Bessaignet : Moi ce qui me passionne de voir, c’est comment la même information : moi au départ l’information que j’ai commencé à donner à des étudiants d’université, et j’ai vu que je pouvais finalement en faire des vidéos, et j’ai vu que je pouvais. Donc a priori, je pouvais faire un DVD. Mais j’ai trouvé ça plus intéressant de faire un site membre où les gens peuvent s’inscrire. Olivier Roland : Et puis comme ça les musiciens de Polynésie peuvent plus facilement aussi suivre tes cours ! Olivier Bessaignet : Voilà c’est ça. Donc c’était intéressant de voir que le même contenu, qu’il soit à la base créé à partir d’un livre, à partir d’une formation, à partir de conférences, et bien aussi ça peut être un DVD, être sur Internet, toute cette information peut prendre des formes différentes. Et ça vraiment, ça me passionne. Olivier Roland : Très bien. Alors pour terminer, est ce que tu as un conseil à donner pour les personnes qui nous regardent, et qui voudraient peut-être se lancer demain, débutants ? Olivier Bessaignet : Moi je ne peux parler que de mon expérience et effectivement, déjà de savoir quel est le sujet dans lequel on veut s’impliquer, parce que quand même, c’est pas mal d’implication, et moi ça a fonctionné car les questions, il faut commencer quelque part. Ce qui est important, c’est de commencer quelque part, même si ça rate, c’est important que ça rate, quelque part. Parce que le fait que ça rate, on apprend quelque chose. C’est mieux si ça marche ! Olivier Roland : D’accord. Olivier Bessaignet : Mais de commencer par un sujet, me dire : ok, ça, ça me passionne, je fais quelque chose avec. Moi je suis toujours dans : il faut faire quelque chose. Les musiciens, je leurs dit : c’est super de composer à la maison, mais faite un CD. Enregistrez, allez sur scène. Ce qui est important, c’est de s’exprimer. Donc, pour un blog, pour un produit, la première chose qui est importante, c’est d’exprimer ce que l’on a envie, exprimer ce que l’on sait du mieux que l’on peut aujourd’hui, sachant que ça sera mieux demain. Mais il ne faut pas attendre demain pour se dire : ça sera mieux demain. Non, c’est maintenant, c’est maintenant qu’il faut le faire, exprimer ce que l’on sait. Même si l’on a l’impression de savoir peu, c’est important de l’exprimer maintenant. Parce qu’en fait, c’est ce retour, cette interaction qui va vous faire comprendre où va la suite, comment est-ce que je peux perfectionner ce que j’ai fait, comment est-ce que je peux l’étendre et c’est en faisant qu’on découvre la suite. On ne peut pas imaginer le monde qu’il y a derrière tant que l’on n’en l’a pas fait. Donc la première étape, c’est de s’y mettre. Olivier Roland : Agir ! Olivier Bessaignet : Agir, faire réussir. Olivier Roland : Alors c’est vraiment intéressant, parce que j’ai aussi interviewé Will Hamilton et Pat Flynn qui sont deux blogueurs américains connus, sur Blogueur Pro, je leur ai posé la même question, et ils m’ont tous les deux répondu la même chose. Et ça c’est quelque chose que je vois souvent. Il y a beaucoup de personnes qui consomment entre guillemets de l’information sur l’Internet marketing, qui lisent des blogs, qui achètent des formations et qui n’en font rien. Et c’est la première chose à faire ! Il faut apprendre, ça c’est clair, il ne faut pas faire n’importe quoi, mais il faut agir. Expérimenter et tirer parti de ses erreurs, et continuer. Continuer à agir, c’est vraiment vraiment la clé. Donc vous qui nous regardez, si jusque-là vous n’avez fait que regarder les vidéos, lire les articles sans en rien faire, je vous demande de faire quelque chose. À partir d’aujourd’hui, promettez-moi, mettez-le moi en-dessous dans les commentaires en-dessous de cette vidéo, dites-moi : oui, Olivier, je m’engage à ne plus lire d’articles, à ne plus regarder de vidéos tant que je n’aurais pas appliqué ce que j’ai déjà appris, parce que c’est ça qui va vous mener au succès, ça n’est pas juste rester chez vous derrière votre ordinateur à « consommer du Youtube ». Olivier Bessaignet : C’est vrai que moi j’ai des blagues avec ça, c’est-à-dire qu’il y a des moments où je suis dans la créativité, et il y a des moments où je suis dans la recherche. C’est-à-dire que je ne sais plus trop par où prendre les choses. Olivier Roland : D’accord. Olivier Bessaignet : Et c’est là que je vais aller chercher l’information, tel marqueteur, comment il fait, Olivier, comment est-ce qu’il crée son blog, c’est là que je vais regarder un peu comment font les autres. Je prends l’information, et puis je la laisse digérer. Et puis il y a un moment où je n’ai plus envie d’aller voir quoi que ce soit, et c’est là que ça commence à monter. Chacun vraiment, a sa façon de faire, il y a des gens qui sont plus organisés, qui ont besoin de se cadrer. Moi je ne viens pas du tout de là, moi c’est beaucoup plus instinctif. Quand je ne sais plus quoi faire, je vais me coucher, je m’allonge pendant une demi-heure, et tout d’un coup, j’ai tout qui vient. Donc ce qui est important, c’est de se connaître en fait. La créativité, elle vient surtout en se connaissant. Il y a certaines personnes qui ont besoin de cadrage, il y a d’autres personnes qui ont besoin de sentir les choses venir de l‘intérieur. C’est aussi une astuce que je peux peut-être donner. Olivier Roland : Très bien Olivier, merci. On a vraiment été dans le détail dans cette longue interview. Donc si vous êtes encore là, c’est que j’espère le contenu vous a intéressé. Donc merci beaucoup d’avoir partagé ton histoire. Olivier Bessaignet : Merci Olivier. Olivier Roland : Et à très bientôt pour une prochaine aventure. Olivier Bessaignet : Avec plaisir !
November 2 2011, 7:00pm