TweetDans cette nouvelle étude de cas, François du blog Randonner Malin, membre de la formation blogueur pro, nous explique : Comment il a démarré son blog de zéro à temps partiel, alors qu’il était ingénieur en Nouvelle-Zélande. Comment un an après la création, au vu des premiers résultats positifs, il a démissionné de son “job […]
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September 19 2013, 6:47pm
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Comment Loic a réalisé 10 806 € de ventes en 7 jours avec son blog sur les potagers
TweetDans cette nouvelle étude de cas, Loic, membre de la formation Blogueur Pro et auteur du blog Mon potager en carré nous explique : Comment il a démarré son blog à temps partiel (6 heures par semaine !) en parallèle de son entreprise d’informatique Comment il a réalisé un CA de 10 806 euros en […]
September 10 2013, 5:00pm
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Les 4 habitudes des personnes indépendantes financièrement
Ces dernières années j’ai cotoyé de nombreuses personnes ayant atteint l’indépendance financière, beaucoup étant des entrepreneurs, mais pas seulement. Au fur et à mesure de ces rencontres, j’ai commencé à remarquer que ces personnes avaient des points communs qui revenaient sans cesse, des habitudes qui semblaient très courantes chez eux mais très rares chez les […]
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September 5 2013, 5:50pm
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La YES School, une école pour les entrepreneurs
Catherine Ramon est une femme pas ordinaire qui s’est mis en tête de développer l’esprit d’entreprenariat chez les jeunes en France, et la création d’entreprise. Elle a créé une école originale, la Young Entrepreneur School, basée à Sophia-Antipolis et qui proposent des cursus de 1 à 3 ans pour le moins atypiques, puisque leur objectif [...]
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May 9 2013, 10:00am
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Nous sommes tous des soleils
TweetNote : cet article invité a été rédigé par Laurent de Je suis Manager Bien sûr, le jour de cette photo, le Dieu Râ se cachait derrière un voile de nuages. Pourtant, la campagne environnante m’a intérieurement renvoyé à cette image symbolique qui m’accompagne depuis si longtemps : tous poussières d’étoiles, nous avons accumulé des [...]
April 18 2013, 5:00pm
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3.5 raisons à mon succès
Dire que j’ai du succès peut paraître un peu prétentieux. Mais ce n’est pas le plus important. Le plus important c’est que si vous estimez après avoir lu mon article 2 ans de ma vie de Blogueur Pro – Gratitude que mon style de vie est enviable, je vous donne 3.5 facteurs décisifs qui m’ont amené là où j’en suis. Faites-les vôtres et cela vous aidera à vivre le style de vie de vos rêves aussi. 1. J’avais un désir brûlant de réussir C’est important. Je n’avais pas juste “un peu” envie de réussir. J’avais un désir brûlant de réussir. Intense. Après avoir passé 8 années à travailler comme un fou dans ma première entreprise, j’ai lu La semaine de 4 heures en avril 2008 et j’ai pris la décision de tout changer. D’avoir une source de revenus sur Internet. Une entreprise automatisée. De travailler beaucoup moins, et de voyager. Jamais un livre ne m’a autant motivé à changer de vie. J’avais un problème cuisant et une solution merveilleuse. J’étais décidé à foncer. Motivé comme jamais. Pourtant quand j’ai fini ce livre, mon premier blog, Technosmart, m’avait rapporté 16,38 € avec Adsense, la régie publicitaire de Google, après 6 mois de durs labeurs. Peu importait. J’avais déjà gagné un peu d’argent, je savais donc que c’était possible. Je pensais que les blogs étaient la meilleure manière pour moi de réussir sur Internet en appréciant le voyage tout autant que la destination, et j’ai fait de cette croyance une réalité. En août 2008 j’ai créé Habitudes Zen. En septembre 2008 Des Livres Pour Changer de Vie. Et cela m’a encore pris 15 mois pour devenir un véritable Blogueur Pro. Pendant ce temps j’avais encore ma première entreprise. Avec des employés, des clients, des urgences à gérer, des fournisseurs et des salaires à payer. Bloguer ne me rapportait rien et Des Livres Pour Changer de Vie me prenait 10 heures par semaine. Je ne me suis pas laissé démonter. Mon désir brûlant était mon générateur nucléaire personnel alimentant tous mes actes. J’ai fait une analyse 20/80 de mes clients et j’ai décidé de virer les 20% de clients qui m’apportaient 80% de mes problèmes. Du jour au lendemain. J’ai augmenté mes tarifs de 60%, réduisant drastiquement le nombre de mes clients sans réduire la rentabilité. J’ai changé le focus de ma boîte, la faisant passer d’une entreprise faisant avant tout des services informatiques à une entreprise de développement logiciel, plus facilement automatisable. Autant d’actions qui m’ont fait peur, à l’époque. Mais aujourd’hui, que je suis heureux de les avoir faites ! J’ai supprimé des distractions inutiles. J’ai trouvé des solutions pour me libérer du temps et de l’énergie, pour lire et écrire, et j’ai apprécié le voyage avant même qu’il me rapporte quoi que ce soit matériellement. Si vous n’avez pas un désir brûlant de réussir, c’est que vous êtes satisfait de votre sort. Pourquoi pas ? Mais est-ce que vous êtes véritablement heureux de ce que vous avez ou est-ce que vous vous êtes habitué à la médiocrité ? Quoi qu’il en soit sans ce désir brûlant de réussir vous partez avec un train de retard. Tout ce que vous ferez sera fait avec mollesse, les plus petits obstacles vous prendront un temps infini pour être surmontés, et vos chances de vous faire stopper seront bien plus grandes. Avec un désir brûlant, la discipline devient facultative car les actions qui découlent de votre désir sont automatiquement centrées sur votre but. Un désir brûlant vient d’une frustration quant à votre vie actuelle et à la visualisation d’un objectif merveilleux que vous voulez absolument atteindre. Et vous pouvez utiliser de nombreuses astuces pour alimenter ensuite ce désir. Du combustible pour votre générateur nucléaire personnel. 2. Je me suis formé et j’ai appliqué, j’ai testé des choses nouvelles
Une grande partie du temps que j’ai libéré a été utilisé pour me former. En lisant les livres du Personal MBA, les blogs en anglais qui comptent dans mon domaine, en achetant ma toute première formation sur Internet, pour un peu moins de 400$, une somme énorme pour moi à l’époque. En payant cher les services de Sébastien le Marketeur Français, qui m’a rapporté au centuple ce qu’il m’a couté. En allant suivre des formations aux États-Unis, en intégrant le groupe Mastermind de Jeff Walker. J’investis à présent plusieurs dizaines de milliers d’euros par an dans des formations. Cela me permet de garder toujours une longue d’avance. Et quoiqu’il arrive on ne pourra jamais me retirer mes compétences. Même si demain par extraordinaire je me retrouvais ruiné je pourrais rapidement me refaire avec mes compétences, qui sont aujourd’hui presque l’équivalent de superpouvoirs sur le marché français. Aujourd’hui vous pouvez vous former sans bouger de chez vous. Partout dans le monde, de partout dans le monde. Avec des livres, des blogs, des formations en ligne ou présentielles. Mais vous former ne sert à rien si vous n’appliquez pas. Si vous avez le désir brûlant de réussir, vous allez naturellement mettre en pratique une partie de ce que vous apprenez. Certaines techniques sont complètement inconnues dans votre secteur et vous sembleront trop belles ou trop bizarres pour être vraies. Ne vous laissez pas avoir par le scepticisme. Soyez sceptique, mais de la bonne manière : en testant si cela fonctionne pour vous, plutôt qu’en ne faisait rien. 3. Je ne me suis pas laissé démonter par les critiques, même les plus ignobles
“Pour savoir combien sont jaloux de vous, comptez vos admirateurs” – Sénèque
“10% des gens ne comprendront rien à votre message. Attendez-vous à cela” – Tim Ferriss
Plus vous aurez du succès, et plus vous aurez des louanges et leur contrepartie inéluctable, des critiques. J’en ai eu mon lot, la plupart non constructives et certaines particulièrement ignobles, plongeant leurs racines dans la haine, mais je m’y attendais et cela ne m’a pas arrêté. Au contraire, c’est un signe positif. Une balise à marquer d’une pierre blanche sur le chemin de votre réussite. Une occasion de sabrer le champagne. Car vous avez attiré l’attention au point que certains ne peuvent plus vous ignorer. Comme le dit Eric Hoffer dans son magistral livre The True Believer, “il est plus facile de haïr un ennemi qui a beaucoup de bien en lui que quelqu’un qui est complètement mauvais. Nous ne pouvons haïr ceux que nous méprisons”. Ainsi ceux qui vous haïssent trahissent bien malgré eux de l’admiration pour vous. Car l’amour et la haine ne sont que les deux facettes d’une même pièce, l’opposé de l’amour étant l’indifférence et l’opposé de la haine le mépris. Donc mettez une bouteille au frais pour le jour de votre première critique non constructive, et faites-la péter comme il se doit le moment voulu ! (vous pouvez aussi mettre une bouteille au frais pour votre première critique constructive, mais malheureusement elle a des chances de rester plus longtemps au frigo). Et créez dès aujourd’hui un dossier dans lequel vous classerez tous les emails d’encouragement, de félicitations et de remerciements que vous recevrez. Ainsi au moindre coup de blues il vous suffira de jeter un coup d’oeil à ce dossier pour remonter votre moral et réaliser que certaines personnes comprennent ce que vous faites et en tire quelque chose de positif. Ce sont celles-là qui comptent. 3.5 J’étais là avant la plupart d’entre vous et je serai là après que la plupart d’entre vous aient abandonnés
October 5 2012, 5:00pm
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Interview : Comment Guillaume Ponton gagne 1500 euros par mois 15 mois après avoir créé son blog
Téléchargez le mindmap de l’interview (version PDF) Vous pouvez regarder l’interview sous forme de vidéo ou le télécharger en MP3, ou le télécharger dans iTunes. Transcription texte de la vidéo : Olivier Roland : Bonjour et bienvenue dans cette nouvelle interview, cette nouvelle étude de cas de blogueur pro. Je suis Olivier Roland et je suis actuellement avec Guillaume Ponton du blog «Komment devenir riche». Bonjour Guillaume! Guillaume Ponton : Bonjour Olivier, merci de m’interviewer aujourd’hui. Olivier Roland : Je souhaitais t’interviewer tout simplement parce que tu m’avais dit il y a quelque temps que tu commences à gagner un revenu intéressant puisque tu es aujourd’hui à 1500 euros de revenus par mois avec ton blog, alors que cela fait juste un peu plus d’un an que tu as démarré. Cela m’a intrigué et j’ai voulu en savoir en plus. Est-ce que tu peux te présenter un peu pour les auditeurs qui ne te connaîtraient pas. Guillaume Ponton : Je m’appelle Guillaume, j’ai 32 ans. J’ai fait l’Ufraps pour être professeur de sports, mais je me suis vite rendu compte que ce n’était pas fait pour moi car je n’avais pas envie d’être muté à Paris…m’occuper d’enfants qui n’avaient pas envie de m’écouter. Donc, j’ai trouvé une alternative à la sortie de mes études. Je me suis dirigé vers l’hôtellerie de luxe, j’ai fait voiturier concierge de luxe au Hilton à Lyon pendant quatre ans. C’était un métier intéressant car j’aimais bien les voitures de luxe, et j’ai pu conduire toutes les belles voitures qui existent. Au-delà de ça, j’ai pu rencontrer des gens du monde entier, ce qui m’a bien ouvert l’esprit. En parallèle, le fait de monter une entreprise me tenait toujours à cœur. Je ne savais pas comment m’y prendre, mais je voulais bosser pour moi. Cette fibre-là a commencé à l’âge de 20 ans, lorsqu’avec trois copains, on a voulu lancer un parc accrobranches à l’époque. Aujourd’hui, c’est quelque chose de classique mais douze ans en arrière, c’était les balbutiements. Cela n’a pas pu aboutir, car nous étions quatre jeunes de 20 ans avec en tout et pour tout, 5000 euros alors qu’il en fallait 300 000. Lorsque nous sommes allés voir les banquiers, ils nous ont gentiment dit : «revenez avec plus d’argent et on vous écoutera». Dans l’hôtellerie, il y avait toujours cette chose qui me tenait à cœur, et après 3 ans, avec un collègue, j’ai voulu créer une conciergerie privée sur le site de la Cité internationale. Pour moi c’était intéressant, car cela était une porte de sortie. J’en avais assez d’être salarié, d’être dans un système rigide par rapport à la hiérarchie, aux horaires de travail, la rémunération, etc. Avec mon collègue, on a bien travaillé sur le projet mais au moment de son lancement, le directeur de la Cité a estimé que le projet était cool, mais qu’on n’allait pas le faire. C’était déboussolant, car on avait travaillé six mois sur le projet et j’avais investi pas mal d’argent dans des formations de commerce pour être compétent en la matière. Sur le moment j’étais un peu dégoûté, mais cela m’a beaucoup appris et servi dans ce je j’ai pu faire après. C’était donc un moindre mal. Finalement on m’a proposé une opportunité en 2006 pour me lancer à mon compte dans la finance. Il fallait commencer en bas de l’échelle et la monter en fonction des résultats avec la possibilité d’encadrer des équipes derrière.
Olivier Roland : Quel âge avais-tu à ce moment-là? Guillaume Ponton : J’avais 26 ans. Olivier Roland : Donc, à 26 ans on te propose une opportunité pour te lancer dans le monde de la finance. En quoi consiste-t-elle exactement? Guillaume Ponton : On m’a proposé d’être conseiller financier, de me former à ce métier-là, car je n’y connaissais rien. À part mon livret A, à titre personnel, je ne connaissais pas grand-chose au monde de la finance ou de l’assurance à l’époque. L’intérêt de cette boîte, c’était que l’on nous formait et on nous apprenait à faire les choses et on pouvait bien gagner notre vie si l’on travaillait bien. J’ai pu me lancer dans ce créneau et comme j’étais avide d’apprendre et de gagner de l’argent, cela a vite fonctionné et c’était plutôt bien à l’époque. Olivier Roland : Pourquoi est-ce qu’on t’a proposé cela alors que tu n’avais aucune expérience, aucune formation dans ce domaine-là? Guillaume Ponton : Tout simplement parce que j’avais un ami qui était rentré dans cette compagnie. Il connaissait mes envies, mes aspirations, il savait que je travaillais au Hilton et que j’en avais assez. Quand il a su que mon projet de conciergerie privée était tombé à l’eau, il s’est dit qu’il allait me proposer cela. La société ne prenait pas de grands risques dans la mesure où l’on n’était pas salarié. Si on ne travaillait pas, on n’était pas rémunéré. C’était donnant donnant, plus on travaillait, plus on était rémunéré. Olivier Roland : Tu étais payé à la commission sur les clients que tu apportais? Guillaume Ponton : Exactement. Olivier Roland : Tu commences à 26 ans, qu’est ce qui se passe ensuite? Guillaume Ponton : Cela se passe bien pour moi. J’étais déjà habitué à travailler beaucoup, et cela m’intéressait bien. Mon travail était directement rémunéré. Au bout de neuf mois, j’arrivais à gagner facilement entre 2000 et 4000 euros par mois. Au Hilton, je gagnais environ 1200 euros par mois. Cela changeait bien ma vie. Comme on a détecté ma fibre pédagogue et que j’apprenais vite, on m’a confié la responsabilité d’équipe. J’ai commencé comme conseiller financier junior, et au bout de cinq ans, je gérais deux bureaux, soixante personnes, j’avais deux salariées… Olivier Roland : Donc tu as fait une évolution assez rapide?
Guillaume Ponton : Oui. On offrait l’opportunité à ceux qui en avaient envie. J’ai beaucoup appris, c’était énormément de travail, car s’occuper à la fois de ses clients personnels, de l’équipe, de mener le bateau, payer les factures et tout ce qui s’en suit, c’était du travail mais c’était très intéressant. Olivier Roland : Au bout de 5 ans tu gères deux bureaux, tu as soixante salariés, cela t’a permis de te former aussi au management, et peut-être aussi de participer au recrutement de certains d’entre eux… Guillaume Ponton : Bien sûr. Juste une précision, il ne s’agissait pas de 60 salariés mais de 60 personnes qui développaient chacune leur entreprise. J’avais 2 assistantes salariées, qui m’aidaient au quotidien, car je ne pouvais plus tout faire moi-même. J’avais 60 personnes dans mes équipes, et trois quarts de ces personnes étaient recrutées par moi. Olivier Roland : Tu as fait une belle évolution au bout de ces cinq ans, tu gagnais sans doute pas mal d’argent… Guillaume Ponton : Je gagnais plus de 10 000 euros par mois. Olivier Roland : Qu’est-ce que tu décides de faire à ce moment-là? Guillaume Ponton : Tout plaquer. Olivier Roland : 10 000 euros, c’est quand même un salaire qui fait rêver beaucoup de personnes. Guillaume Ponton : La rémunération était bonne, mais il y avait énormément de travail, et j’ai eu un enfant en 2009, et avec un travail qui vous prend 70-80 heures par semaine, on ne s’occupe pas trop finalement de la famille. Les choses ont fait que je me suis séparé de mon ex-femme et il a fallu faire des choix de vie. Soit je continuais ma carrière et avoir une vie cool au niveau rémunération et confort de vie, mais il fallait que j’oublie mon fils. Cela était hors de question. C’est pour cela, entre autres, que j’ai tout plaqué en 2011, il y a six mois. Olivier Roland : Tu as tout plaqué il y a six mois, tu avais déjà créé ton blog. Tu l’as créé il y a combien de temps? Guillaume Ponton : Le premier article est sorti en avril 2011. Olivier Roland : Tu travaillais 70 à 80 heures par semaine, tu as quand même pris le temps de faire un blog à côté. Guillaume Ponton : Comme je suis une personne qui ne dort pas beaucoup, ma femme se couchait tôt, le soir, plutôt que de regarder la télé, je me formais à différentes choses. Je voulais toujours évoluer, j’ai pris quelques formations que j’ai trouvées sur internet pour savoir comment créer un blog, etc. Olivier Roland : Pourquoi tu t’es intéressé au blogging en premier lieu? Guillaume Ponton : En juillet 2010, j’ai lu le livre «La semaine de quatre heures». Olivier Roland : Cela a été le déclic pour beaucoup d’entre nous. Guillaume Ponton : Je me rappelle encore, on était au bord du lac d’Aiguebelette, je l’ai lu quasiment en une après-midi sous un arbre, alors que tout le monde se baignait. J’ai fini de le lire le soir à la maison. Comme pour beaucoup, ce livre m’a mis une bonne gifle et m’a fait comprendre qu’il y avait d’autres manières de gagner de l’argent que de se tuer à la tâche. Cette idée m’est venue en tête en octobre 2010 lors d’un voyage que j’ai fait en Italie. Quand on prend le temps de réfléchir, les choses arrivent. Je me suis dit que j’ai capitalisé pas mal d’expériences, de connaissances, alors pourquoi pas les transmettre et un jour créer un revenu avec ça en utilisant «la semaine de quatre heures» et le domaine de l’internet. À l’époque, comme je n’avais pas beaucoup de temps, j’ai fait l’erreur de prendre une agence qui devait me créer un site qui m’a coûté 1500 euros. Elle m’a servi la moitié d’une page au bout de trois mois. J’étais frustré, car je voulais vraiment lancer le truc. J’avais plein d’articles en tête, comme je voyais que cela n’avançait pas, je me suis dit que j’allais me débrouiller seul malgré les 1500 euros déjà dépensés. C’est alors que je suis tombé sur ta vidéo où tu expliques comment créer un blog en 10 minutes sur WordPress. J’aurais pu économiser 1500 euros si je l’avais vue trois mois avant. Olivier Roland : Effectivement, on n’a pas besoin de s’y connaître techniquement pour installer un blog avec un beau design et avoir son propre nom de domaine. Ce n’est pas forcément un blog qui aura un design très original ou qui va être le plus beau de la planète, mais cela permet de démarrer sans coût comme tu le dis. Les agences facturent un certain coût pour un résultat qui n’est pas toujours probant pour quelqu’un qui vient juste de se lancer. Tu as payé 1500 euros, et tu as eu une page web… Guillaume Ponton : Une demi-page, une photo, l’entête…rien en fait. Ce n’était pas pratique, car il fallait communiquer tous les changements désirés par mail. C’était nul. Olivier Roland : Tu as vu ma vidéo et tu t’es dit: "OK, c’est ce que je vais faire". Et c’est ce que tu as fait. Guillaume Ponton : J’ai appliqué ce que tu disais dans la vidéo et en une heure c’était fait. On pouvait écrire les articles. Comme tu le disais, le design n’est pas forcément extraordinaire, parce que je débutais, mais au moins on est capable de transmettre les idées et c’est ce qui le plus important. Olivier Roland : Effectivement, le design n’est pas quelque chose qu’il faut totalement négliger, mais quand on ne gagne rien encore, on n’a pas de lecteur, ce n’est pas du tout la priorité, il faut d’abord se concentrer sur le contenu. D’ailleurs, il existe des blogs très moches aux États-Unis, mais cela ne les a pas empêchés de réussir. Steve Pavlina est l’exemple typique du blog moche mais qui est lu par des millions de personnes chaque mois et qui lui rapporte plus de 100 000 dollars par mois. Donc, tu crées ton blog " Komment devenir riche". Pourquoi avec un "K"? Guillaume Ponton : En fait l’adresse avec un "C" était prise. J’ai contacté le propriétaire du site où il n’y avait rien d’ailleurs, il voulait me le vendre pour environ 1500 euros. Je ne voulais pas dépenser un autre 1500 euros pour pas grand-chose, d’où l’idée de le faire avec un "K". Olivier Roland : Tu n’as pas eu peur qu’une partie de tes lecteurs se dise que c’est une faute? Guillaume Ponton : Certains m’ont écrit pour le signaler, mais je réponds aux mails avec humour. Olivier Roland : Pourquoi as-tu pensé à ce titre là et comment as-tu fait pour choisir le thème de ton blog? Je suppose que c’est en relation avec ton expérience professionnelle. Guillaume Ponton : Pendant cinq ans, j’étais dans la finance, et mon job était d’aider les gens à construire leur patrimoine. Les clients que je rencontrais gagnaient pour la plupart entre 1000 et 3000 euros. Après avoir rencontré plus d’un millier de clients, on peut en tirer des conclusions. On voit que beaucoup de gens n’ont aucune éducation financière et font pleins de bêtises avec leurs portefeuilles tous les jours. L’idée était de les capitaliser sur tout ce j’avais comme connaissances pures et aussi sur toutes les bêtises que j’avais pu voir chez mes clients, essayer de leur donner des conseils pour partir sur de bonnes bases et construire un patrimoine. Le pourquoi du " Komment devenir riche" est tout simplement le fait de me dire que cela devait être une requête très demandée sur internet. Je ne connaissais pas du tout à l’époque l’outil Google. Je l’ai découvert plus tard. Olivier Roland : Tu t’es dit: "je vais créer un blog pour éduquer financièrement les gens" Guillaume Ponton : Pour aider et donner de grandes idées. Olivier Roland : Tu n’as pas eu peur par rapport au titre qui est assez émotionnel, surtout en France…et…de prêter un peu le flanc aux critiques? Guillaume Ponton : Je savais à quoi je m’exposais. Cela ne me dérangeait pas parce que j’étais dans la finance. Malgré tout, une bonne partie du métier c’était de la vente. J’ai eu certains mails un peu plus appuyés on va dire, mais pour contrebalancer cela, il y avait beaucoup plus de mails de félicitations me disant : «ce que tu racontes nous fait plaisir, tu nous apprends pleins de choses, tu parles cash, tu donnes des exemples précis, concrets, tu parles sans tabous». Il est vrai qu’en France c’est toujours tabou. Cela ne me dérangeait pas de dire que je gagnais 10 000 euros par mois car je travaillais pour les mériter. En tout cas, la plupart de mes lecteurs sur mon blog sont contents du fait que je parle sans réserve. De même sur les rémunérations de mes formations, je ne cache rien et cela se passe plutôt bien. Olivier Roland : Je pense que tu as mis le doigt sur quelque chose de très important. Il ne faut pas avoir peur de polariser le marché, de se positionner. À partir du moment où ce sont nos croyances, nos valeurs que l’on défend à travers un blog, on peut choisir un positionnement où l’on sait que forcément il y aura des gens pour nous critiquer. Tu l’as fait doublement, en choisissant ce titre " Komment devenir riche" mais en plus sans problème à mettre un "K" dedans. Comme tu disais c’est un peu humoristique. Bien sûr tu auras des gens qui vont penser que tu as fait une faute d’orthographe et qui vont t’envoyer un gentil mail. Tu n’as pas eu peur de prêter le flanc aux critiques parce que d’un autre côté, tu as cette logique de te dire: "ceux qui vont comprendre ma démarche, vont apprécier ce que je fais et c’est ce qu’on appelle polariser le marché. Il ne faut pas hésiter à bien différencier par son positionnement les lecteurs que l’on veut avoir et ceux que l’on ne veut pas avoir. Ce qui est clair, c’est que ceux qui ont des problèmes avec l’argent ou qui pensent que c’est tabou, ou qui n’apprécient pas que les gens en parlent sur internet, ils ne vont pas commencer à lire ton blog en long, en large et en travers. Guillaume Ponton : C’est sûr. Olivier Roland : Il est clair que de temps en temps tu vas te prendre des critiques par mail, et peut être quand tu seras plus connu, tu auras des articles sur internet, mais tu auras ta base de fans qui comprendront ton message et c’est le principal. Guillaume Ponton : Exactement. Il y a un adage qui dit que l’on ne peut pas plaire à tout le monde. Je le connais bien et je l’applique. Olivier Roland : C’est intéressant car tu l’as intégré dès le début dans ta démarche et cela ne t’a pas posé de problème. On voit qu’il y a quand même beaucoup de personnes qui ont peur de la critique, ce qui est obligatoire quand on réussit sur internet. Guillaume Ponton : Les Français sont aussi en général assez négatifs ou assez moralisateurs. Je le savais bien car je rencontrais des gens tous les jours. Cela c’était au début du blog. Maintenant 98% des mails que je reçois sont gentils ou sont des mails pour me demander des conseils. Olivier Roland : Un conseil que je peux donner à tous les blogueurs qu’ils soient débutants ou non, c’est qu’en général vous recevez beaucoup plus de félicitations que de critiques, mais malheureusement on est beaucoup plus sensible aux critiques qu’aux félicitations. Le cerveau, de manière générale, a tendance à se focaliser un peu plus sur les choses négatives. À chaque fois que vous recevez un mail qui vous dit: «wow, merci t’es vraiment génial, grâce à toi, j’ai changé ma vie…cela m’a apporté ça et ça…», archivez-le dans un dossier «Félicitations» et lorsque vous recevez des critiques, mettez-les dans un dossier «Critiques intelligentes» . En général, 95% des critiques que vous allez recevoir, viendront de personnes qui n’auront pas vraiment lu ou compris votre message. Lorsque vous recevez quelque chose qui vous touche négativement, vous allez retourner dans votre dossier avec toutes les critiques positives et cela va vous mettre du baume au cœur. Guillaume Ponton : C’est une bonne idée que je ne connaissais pas. Olivier Roland : C’est simple, au bout de quelques années, on commence vraiment à accumuler beaucoup de messages et cela fait toujours plaisir quand on a besoin d’un petit remontant de les parcourir à nouveau. Guillaume Ponton : Tu choisis donc de te lancer fin 2010? Olivier Roland : C’est l’époque où j’ai demandé de l’aide à l’agence, mais j’ai sorti le blog grâce à ta vidéo en mars-avril 2011. Guillaume Ponton : Au moment où on fait cette interview, on est en juillet 2012, donc cela fait un an et trois mois que tu as créé ce blog. Comment as-tu fait pour que ce blog démarre bien, décolle et commence à avoir du trafic? Guillaume Ponton : J’ai écrit rapidement une bonne dizaine d’articles pour avoir un peu de contenu, et pour que quelqu’un qui tombe sur mon blog ne se dise pas " il a fait deux articles et puis plus rien". Ensuite j’ai appliqué les conseils que tu donnais, à savoir mettre des commentaires sur les blogs des concurrents ou autres pour augmenter sa visibilité. Ensuite j’ai pu voir des conseils comme mettre son article dans des sites de développement personnel pour une grande visibilité. Olivier Roland : Tu mets des commentaires sur des Digg like? Tu mets des liens sur la communauté développement personnel, Scoop.it, Scoopeo….ce genre de choses? Guillaume Ponton : Voilà. Je n’avais pas vraiment de stratégie établie. Mon idée c’était vraiment le contenu et d’amener des gens via Google qui recherchaient des choses que je racontais, et étendre la communauté grâce à des blogs que je suis. J’en suis une bonne centaine régulièrement. J’ai tout organisé dans Google reader. Chaque fois qu’un blogueur met un article intéressant, je mets un commentaire et cela fait venir du monde chez moi. Olivier Roland : Quelle est ta fréquence de publication de contenu? Guillaume Ponton : Pendant un an et demi, j’ai fait 99 articles, ce qui fait grosso modo un par semaine. Olivier Roland : Est-ce qu’en créant ce blog tu avais déjà un objectif de monétisation dès le départ? Guillaume Ponton : Oui, avec des vidéos comme tu as pu faire, monétiser son blog etc. J’avais envie de le monétiser mais au début je ne savais pas comment m’y prendre. Je me suis lancé dedans en me disant, je vais apprendre et après on verra comment le monétiser. Olivier Roland : En tout cas cela venait d’un désir de changement. Tu avais un boulot bien payé, où tu travaillais trop. Tu n’avais pas un bon équilibre entre ta vie personnelle et professionnelle. Tu as eu la même réaction que moi. En lisant la semaine de 4 heures, ça m’a fait exactement le même choc, et c’est pour ça que je me suis lancé dans le blogging. Tu as démarré en suivant les conseils gratuits que tu pouvais trouver sur internet. Guillaume Ponton : Oui. C’est cela. Olivier Roland : Tu m’as dit qu’au début tu avais suivi des formations, donc au début, quand tu as démarré ton blog, tu travaillais toujours 70 à 80 heures par semaines. Guillaume Ponton : Jusqu’à mi-décembre 2011, c’était mon rythme. Olivier Roland : C’est une objection que l’on entend un peu souvent de personnes qui s’intéressent au blogging, mais qui disent : «je n’ai pas le temps, j’ai des enfants, j’ai un boulot, etc.». Qu’est ce que tu as à leur répondre? Comment t’es-tu organisé toi? Guillaume Ponton : Ma réponse est simple: le temps ça se prend dans la vie. Si c’est quelque chose important pour soi, on trouvera le temps. Quand on a envie de regarder la télé, on regarde la télé. Il se trouve que moi je ne regarde pas la télé, donc ça me libère au moins deux, trois heures par jour et en l’occurrence j’avais envie de faire ça. C’était soit tôt le matin au bureau, soit tard le soir en rentrant, éventuellement un peu le week-end, en tout cas je trouvais toujours le moyen de travailler entre 4 et 10 heures par semaine sur mon blog. Olivier Roland : C’est ce que je répète depuis deux ans, on peut tout à fait démarrer un blog à succès à temps partiel. 10 heures par semaines suffisent largement. Toi tu travaillais un maximum de 10 heures par semaine. Guillaume Ponton : C’était pas forcément 10 heures de rédaction de contenu, mais je cherchais à améliorer peut-être le design, le référencement, etc. Olivier Roland : Je suis tout à fait d’accord, quand tu dis que le temps ça se trouve. On perd son temps tous les jours dans des futilités, on va un peu trop sur internet, on regarde les vidéos sur Youtube, on va sur Facebook, on regarde la télé. Il y a forcément des activités que l’on fait qui ne nous apportent pas énormément de choses et que l’on fait par habitude pour tuer le temps. Si on les arrête du jour au lendemain ou même petit à petit et qu’on les remplace par des activités intéressantes qui nous plaisent notamment créer un blog et le développer, et bien le temps ça se trouve, c’est quelque chose que l’on peut créer. Guillaume Ponton : C’est exactement ça. Olivier Roland : J’ai un autre exemple connu, c’est celui du blogueur Léo Babauta du blog Zen Habits. .Quand il a démarré son blog, il avait un rythme de publication de cinq articles par semaine, plus un ou deux articles sur des blogs populaires. Leo était journaliste, il avait un autre boulot en free-lance, il préparait un marathon et il a six enfants et une femme. Il faisait tout cela tout en écrivant cinq articles par semaine. La première chose qu’il dit lorsque l’on lui demande comment il fait, c’est de dire que le temps ça se crée. Quand vous voulez vraiment faire quelque chose, vous trouvez le temps de le faire. Aujourd’hui avec son blog à succès, il travaille beaucoup moins. Il a pu quitter son job. Donc, tu démarres en ayant ton métier à côté qui te rapporte quand même pas mal d’argent. Et tu décides de quitter ton emploi, huit-neuf mois après avoir lancé ton blog? Guillaume Ponton : C’est cela. Olivier Roland : Qu’est-ce qui t’a fait prendre cette décision? Guillaume Ponton : La décision principale est liée à ma famille. Comme je l’ai dit par rapport au petit, soit je continuais comme ça et c’était mon ex-femme qui s’en occupait. Elle s’en occupait très bien, mais malgré tout je n’avais pas envie d’être le père indigne qui ne s’occupait pas de son fils. Un cas de conscience s’est posé à moi et comme je voulais une garde alternée pour pouvoir m’occuper de mon fils autant que ma femme, la décision s’est imposée d’elle-même. Je ne pouvais continuer à bosser 70 heures et l’emmener à la crèche le matin pour le récupérer à 17 heures. D’autres choses se sont ajoutées à cela, grâce à des lectures, dont je parle dans la chronique de mon blog, notamment celle du livre "Ce qu’il faut savoir avant de mourir". Olivier Roland : C’est un excellent livre. La chronique a beaucoup plu. Elle a été très partagée. Guillaume Ponton : Ce livre m’a mis une bonne claque aussi dans le sens où je n’avais pas du tout une vie équilibrée. J’avais une réussite professionnelle, mais malgré tout ma vie n’était vraiment dirigée que vers le job. J’avais oublié ma famille, mes amis, et toutes les choses qui sont aussi importantes. Rapidement pour nos auditeurs, dans le livre, l’auteur a interviewé plus de 200 personnes de plus de soixante-cinq ans pour savoir ce qu’il faut retenir de la vie avant de mourir. Effectivement il y avait beaucoup de choses que j’avais déjà intégrées mais cette partie-là sur l’équilibre de la vie, j’étais à côté. Comme c’était à ce moment-là, je l’ai lu à l’automne. La réflexion s’est poussée, je me suis dit que j’étais en train de faire une connerie…d’autant plus si j’avais poursuivi pendant dix ans à faire ça. Il était donc temps d’arrêter. Olivier Roland : Pour tous ceux qui sont intéressés, il suffit de taper "Ce qu’il faut savoir avant de mourir" dans Google. Je pense que la chronique que tu as faite sur mon blog «Des livres pour changer de vie» arrive en première ou deuxième position. C’est vraiment une excellente chronique, et si vous avez l’occasion, lisez ce livre car il contient beaucoup de choses intéressantes. C’est un choix de style de vie, tu l’as dit tout à l’heure, c’était pour pouvoir t’occuper de ton enfant, et il y a aussi ce livre qui a été un déclencheur. Est-ce que tu aurais arrêté ton job si à côté tu n’avais pas fait ce blog auquel tu croyais et qui commençait à se développer? Guillaume Ponton : Je ne sais pas car à cette époque-là, je ne gagnais rien avec le blog, je n’avais pas de source de revenus autre que mon activité principale. Cela m’a aidé dans ma décision car j’ai eu l’idée que je pouvais le monétiser. Maintenant si ne l’avais pas eu, j’aurais sûrement créé un autre business et je serais parti sur autre chose. Donc oui, cela a aidé dans la balance, en me disant je ne vais pas gagné 5000 euros par mois dès le mois de janvier 2012, mais malgré tout je savais que c’était une des possibilités pour aider ma vie en ayant un rythme beaucoup plus cool et souple car je pouvais le gérer comme je voulais. Olivier Roland : C’est quand même le grand saut de la foi. Tu décides de ne pas monter de business derrière et de te consacrer à ton blog. Guillaume Ponton : C’est exact. Olivier Roland : La transition s’est bien passée entre «je bosse 70 à 80 heures» à «je me retrouve chez moi et j’organise tout ce que je fais» ? Guillaume Ponton : Au mois de janvier, pour être honnête, je n’ai pas fait grand-chose. J’ai pas mal dormi pour récupérer de ces années folles. Ensuite, l’idée de créer une formation commençait à bien mûrir dans mon esprit. Je me suis lancé sur ce projet-là que j’ai lancé en mars, soit trois mois après avoir stoppé mon activité. Olivier Roland : Tu t’es donc dit " il est temps de monétiser mon blog, j’ai créé une formation, je vais la vendre et cela va être ma source de revenus. Guillaume Ponton : Je ne savais dans quelle mesure… est-ce que cela allait être 500 ou 5000 euros par mois. Je n’en savais rien. En tout cas je me suis dit que j’allais me lancer et si dans six mois ou un an c’était un peu galère,je ferais autre chose en plus. Olivier Roland : Tu décides de faire ça. Est ce que tu avais acheté entre temps des formations sur le blogging ou est ce que tu as continué à utiliser des conseils gratuits? Guillaume Ponton : En 2011 j’en ai acheté plusieurs, Christian Godefroy notamment. J’avais acheté la tienne aussi, c’était «Agir et réussir» si je ne me trompe pas. Ainsi que des formations chez Jean Riviere de «Webmarketing Junkie». J’avais acheté «Travaillez en slip».
Olivier Roland : Cela t’a aussi aidé à avoir les bonnes méthodes, les bonnes techniques, les bonnes stratégies,
Guillaume Ponton : Bien sûr cela m’a aidé. Olivier Roland : Au moment où tu décides de créer ta formation, quel était le trafic de ton blog? Guillaume Ponton : À peu près 100 par jour grosso modo. Olivier Roland : 100 par jour, ce n’était pas énorme, ça commençait tout juste à décoller. Cela faisait combien de temps que tu avais créé ton blog? Guillaume Ponton : Cela faisait 9 mois. Olivier Roland : Donc tu as travaillé trois mois sur la création du produit? Guillaume Ponton : Janvier, février, mars j’ai travaillé sur la création du produit. Olivier Roland : As tu fait un sondage au préalable pour valider l’intérêt? Guillaume Ponton : J’avais déjà des personnes qui me demandaient des conseils par mail, donc je sentais le truc. Et effectivement, c’est toi qui as donné le conseil de faire un sondage auprès des lecteurs, ce qui est la meilleure des choses à faire. J’ai fait une question sur Survey Monkey et il en est sorti que beaucoup de gens voudraient créer quelque chose mais ne savaient pas quoi créer, par où commencer, comment surmonter la peur….en fait beaucoup de gens avaient besoin d’aide. Olivier Roland : Comment s’appelle ta formation? Guillaume Ponton : «0′ revoir président» (lien affilié). Olivier Roland : C’est un excellent titre avec un «0′». Guillaume Ponton : Oui encore une faute d’orthographe… Olivier Roland : J’ai compris ta stratégie qui consiste à faire des fautes d’orthographe exprès, comme ça, si on en trouve dans tes articles, tu dis que ça fait partie de ta stratégie, c’est ça? Guillaume Ponton : Un peu…je joue avec. Olivier Roland : «O’ revoir monsieur le président». Quel est l’objectif de cette formation? Guillaume Ponton : L‘objectif de cette formation est de dire: «au revoir président», en clair d’apprendre à créer un business de A à Z, puisque la formation dure 6 mois. Olivier Roland : Comment créer un business de A à Z sur 6 mois. Quel est son tarif? Guillaume Ponton : 397 euros en une fois ou 5 fois 97 euros. Olivier Roland : Tu as créé cette formation suite au sondage. Tu avais une mailing liste? Guillaume Ponton : Oui, en mars 2012, j’avais un peu moins de 600 abonnés. Olivier Roland : Ce n’est pas ce qu’on appelle une grosse liste, ce n’est pas mal, mais ce n’est pas une liste énorme. Un peu moins de 600 abonnés en mars 2012 quand tu as lancé la formation. Raconte-moi comment cela s’est passé. Comment as-tu géré la campagne marketing, comment as-tu vendu ton produit?
Guillaume Ponton : J’ai fait une squeeze page pour avoir les mails des gens qui sont susceptibles d’être passés par la formation. Cette squeeze page, je l’ai renvoyée sur la page de vente. Je l’ai fait à "l’ancienne". J’ai une vidéo de 15 minutes qui parle de ma formation, des différentes choses que les gens vont apprendre avec des témoignages. Dans un premier temps, j’ai lancé cette page sur ma liste à moi pour voir la réaction et ce qui allait se passait. Olivier Roland : Tu dis que tu as fait une squeeze page, ce qui consiste à entrer son prénom et son e-mail. Ensuite on arrive à la page de vente directement. Guillaume Ponton : Oui, on reçoit un mail avec un lien vers la page de vente. Olivier Roland : Les personnes déjà sur la liste, tu leur as demandé de « ré-optiner » ou tu les as envoyées directement sur la page de vente? Guillaume Ponton : En fait, je les envoyais sur la squeeze page pour qu’elles s’inscrivent directement sur cette liste là, car pour celles qui ni n’achètent pas tout de suite (ce qui arrive assez fréquemment), il y des e-mails pour leur donner des idées, des envies de passer à l’action sur la formation. Olivier Roland : Donc tu as voulu segmenter ta liste entre ceux qui voulaient acheter tout de suite et ceux qui voulaient acheter plus tard, ou qui ne voulaient pas acheter. Guillaume Ponton : Exactement. Olivier Roland : Tu n’as pas suivi le schéma du lancement orchestré, à savoir : d’abord faire des vidéos de contenu, présenter le programme…tu les as envoyées directement sur la page de vente. Guillaume Ponton : Exactement. Je me rends compte maintenant que ce n’est pas la meilleure stratégie, mais j’avais passé beaucoup de temps pour créer le contenu de la formation et je n’avais pas envie de le lancer 9 mois après, et c’est pour cela que j’ai opté pour la page de vente. Quand j’aurais un peu plus de temps, je ferais des vidéos de contenu pour changer le processus de vente et augmenter les ratios. Olivier Roland : Ce qui est sûr, c’est que cela faisait déjà un moment que les 600 personnes étaient sur cette liste. Tu leur donnais du bon contenu, elles te connaissaient, ce n’était pas des prospects à froid. Tu n’as pas fait de lancement orchestré, c’est-à-dire que tu ne les as pas chauffées en leur donnant plus de contenu, et en amenant le fait que tu allais faire un produit. Est-ce que tu avais un peu anticipé en leur disant: «bientôt je vais vous parler d’un produit, ça va être sympa…»? Guillaume Ponton : J’ai fait un petit teasing. Avec l’aide d’un collègue dans la vidéo, j’ai fait une vidéo d’introduction d’une durée de 40 secondes qui annonce cette formation. Je l’ai fait deux semaines avant de la lancer. Cela a permis de donner un peu de "suspens" aux lecteurs de mon blog. Olivier Roland : Cela est important, même si vous ne faites pas de campagne sophistiquée comme un lancement orchestré, ce n’est quand même pas recommandé d’envoyer un mail du jour au lendemain à votre liste en disant : «salut! ça y est j’ai créé un super produit, cela s’appelle guizmo 2000, vous pouvez cliquer là pour l’acheter. Merci». Il faut créer un peu d’anticipation. Ici en l’occurrence, tu avais fait un sondage. Tu aurais pu envoyer un mail en disant: «merci pour vos réponses qui me disent que je dois créer un produit qui parle de ça et ça. Merci. Je vous en parle très bientôt." Il faut un peu faire monter l’attente. Comme la sortie d’un film, on en parle dans les médias, dans les bandes-annonces, dans les sites internet, etc. On fait un peu monter l’attente pour donner envie d’aller voir le film à sa sortie. C’est exactement pareil quand on sort un produit, il ne faut pas le faire cash, comme ça. Il faut savoir créer cette anticipation, cette attente, pour qu’à sa sortie, il soit au moins un mini événement. Guillaume Ponton : Exact. Olivier Roland : Quels ont été tes résultats? Guillaume Ponton : Les premiers mois, j’ai vendu à peu près 5 à 6 formations grosso modo. Olivier Roland : Combien cela faisait en chiffres? Guillaume Ponton : Un peu plus de 2000. En fait, depuis mars, je fais entre 2000 et 2600 de chiffre d’affaires. Plus au moins 1500 euros nets, comme tu l’as dit au départ. Olivier Roland : Depuis mars, tu fais environ 1500 euros net de revenus par mois grâce à cette formation. Tu ne fais pas de campagne, c’est un produit qui est en vente automatiquement. Guillaume Ponton : Exact. Olivier Roland : Ces 1500 euros, ils te demandent concrètement combien de temps tous les mois? Guillaume Ponton : Tout dépend si tu parles du temps que je passe à parler de mon produit ou du temps que je passe à faire le produit car il est bientôt fini mais pas encore. Olivier Roland : Le temps que tu passes à le commercialiser? Guillaume Ponton : Pas grand-chose, puisque la seule chose que je fais c’est de contacter des blogueurs pour les sensibiliser à ma formation et voir s’ils voudraient relayer la formation sur leurs abonnés à eux pour faire de la filiation. Pas plus de 2 à 3 heures par mois. Olivier Roland : Cela est intéressant. Évidemment tu dois créer la formation, mais une fois qu’elle sera créée, tu continueras à gagner 1500 euros, même plus, puisque tu vas te faire connaître de plus en plus. Et tu n’auras toujours que 2 ou 3 heures par mois à consacrer au marketing. Guillaume Ponton : A priori, oui. Olivier Roland : Peut être un plus pour le support, puisque plus tu auras de clients, plus tu auras à gérer le support par e-mail, mais tu peux passer facilement à une autre échelle, ce n’est pas quelque chose qui va forcément te demander du temps. Combien de temps consacres-tu maintenant à ton blog? Guillaume Ponton : Pas beaucoup plus. Je dirais 4-5 heures par semaine. Je suis à peu près à un article par semaine, j’essaie toujours de glaner deux-trois infos pour optimiser différentes choses liées au blogging mais le plus clair de mon temps c’est sur le contenu de la formation. Olivier Roland : Tu as quand même beaucoup réduit ton nombre d’heures de travail depuis que tu as quitté ton job. Guillaume Ponton : C’est sûr, je ne fais plus 70 heures par semaine. Olivier Roland : Tu as un peu plus de temps à consacrer à ta famille, à ton enfant, et éventuellement à des loisirs. Guillaume Ponton : En fait comme je fais une garde alternée, j’ai mon fils une semaine sur deux. Celle où je l’ai, c’est plutôt une semaine cool puisque j’en profite pour le voir et ensuite le déposer à la crèche pour quand même bosser un peu dans la journée. Le soir, je suis bien occupé avec lui. La semaine où je ne l’ai pas, je travaille un peu plus. Olivier Roland : Tu alternes en fait entre une semaine où tu bosses bien avec une semaine où tu profites un peu plus avec ton fils. C’est aussi une manière de fonctionner finalement. Guillaume Ponton : Exactement. Olivier Roland : En fait, tu vis la semaine des 4 heures quelque part! Guillaume Ponton : Je ne fais pas encore 4 heures par semaine…. Olivier Roland : Le titre c’est juste un titre marketing, mais le but c’est de ne pas travailler pour le travail et d’avoir le temps de faire des choses qui nous passionnent dans la vie. Guillaume Ponton : C’est sûr que sur cet aspect là, je me suis beaucoup plus épanoui depuis quelques mois que les cinq années passées. Je ne dis pas que ce n’était pas bien, car j’ai appris beaucoup de choses, mais je pense que c’était le moment de faire un virage, car encore dix ans comme ça et j’aurais loupé beaucoup de choses. Olivier Roland : Ce qui est intéressant c’est que tu es heureux alors que tu gagnes presque dix fois moins qu’avant. Guillaume Ponton : C’est clair. Je paie mes factures tous les mois, je ne mets pas 5000 euros de côté tous les mois, mais malgré tout c’est le début, et comme tu l’as dit, d’ici un mois le contenu sera terminé et donc je pourrai passer à d’autres projets et le tout goupillé cela pourrait être sympa. Olivier Roland : Effectivement, c’est une belle réussite car tu as déjà 1500 euros de revenus par mois, alors que ton blog a un an et trois mois. Cela fait juste un an que tu as créé ton produit. C’est un bel exploit. Moi j’ai fait à peu près pareil. J’étais à environ 3000 euros par mois avec mon blog «Des livres pour changer de vie» au bout d’un an et trois mois. C’est relativement similaire et cela augure bien l’avenir. On verra où tu en seras dans un an, mais à mon avis tu gagneras bien plus en travaillant toujours le même nombre d’heures, cela ne posera pas de problèmes. On a vraiment un cas d’école avec Guillaume de ce que l’on peut faire avec un blog. C’est exactement ce que je dis, ce que je répète depuis déjà longtemps. On peut créer un blog à temps partiel, même quand on a un boulot, une famille qui nous prend de l’énergie. On peut commencer, rapidement au bout d’un an, à gagner de l’argent. Ce qu’il faut faire absolument, c’est vendre un produit. Je vous recommande de faire un lancement orchestré, mais on peut évidemment aussi gagner de l’argent en vendant un produit sans lancement. Et à mon avis quand tu feras un lancement orchestré, tes revenus devraient encore plus augmenter. Guillaume Ponton : Je vais essayer de faire cela à la rentrée, et on va voir effectivement les résultats. Olivier Roland : Guillaume, pour terminer cette interview, est-ce que tu peux tout simplement donner quelques conseils pour ceux qui après avoir entendu cette interview ou l’avoir regardé sur Youtube, se disent: «génial, moi aussi je vais me lancer dans le blogging». Qu’est ce que tu peux leur recommander de faire absolument? Guillaume Ponton : Le premier conseil que je donne toujours, c’est d’agir. J’ai lu une citation d’un livre qui s’appelle «se lancer» de Kawazaki qui dit : «jeter les microscopes, sortez les télescopes et agissez». Je trouve la citation plutôt sympa, car pour moi, tout le monde passe son temps à régler les détails à se dire: «je me lancerais quand je serai tout prêt, quand le marché sera optimal, etc.» et finalement ils ne font jamais rien. Le premier grand conseil, c’est d’agir, car il n’y a qu’en faisant que l’on sait si l’on prend ou pas le bon chemin. Bien sûr, on fera des conneries, j’en ai fait, mais c’est en faisant que l’on fait des conneries. car on voulant tout régler sur le papier, le jour où on se lance on fera quand même des conneries, donc il faut vraiment agir.
Olivier Roland : J’ai interviewé pas mal de blogueurs entrepreneurs, c’est le conseil qui revient le plus souvent. Ils me le disent à chaque fois, et c’est vraiment ce qui fait la différence entre ceux qui réussissent et ceux qui ne réussissent pas. Alors bien sûr, on peut agir et ne pas réussir, c’est évident. Mais ce qui est sûr, c’est qu’en n’agissant pas, on ne peut pas réussir. À moins que vous ayez vraiment du bol et que vous gagnez au loto. Il n’y a pas de réussite sans action. Évidemment on peut échouer, cela fait partie du parcours, il ne faut pas se laisser abattre par ça. Il faut faire en sorte de minimiser ses pertes en cas d’échec. Et créer un blog, c’est une manière de minimiser ses risques de pertes en cas d’échec. Imaginons que tu te sois planté avec ta formation, tu aurais perdu un peu de temps mais pas beaucoup d’argent. Rien ne t’empêcherait, à partir du moment où tu as un blog qui a déjà un certain trafic, de monter un autre produit derrière. Ce n’est pas un souci. De même, si vous faites un blog et vous vous rendez compte au bout d’un moment que le nom n’accroche pas, le marché n’est pas présent, vous ne parvenez pas à vous distinguer de vos concurrents, rien ne vous empêche de créer un autre blog sur un autre secteur. Moi j’ai du attendre mon troisième blog avant de rencontrer le succès puisque j’ai créé deux blogs avant «Des livres pour changer de vie». Cela ne se fait pas non plus en un jour. Toi, tu as de la chance, tu as bien réfléchi à la stratégie, tu as aussi la chance de bénéficier de conseils de gens qui sont passés par là avant toi, ce qui fait toujours gagner du temps et de réussir du premier coup. Mais on peut tout à fait réussir au deuxième ou troisième ou même au dixième coup. Guillaume Ponton : Très juste. Olivier Roland : En plus d’agir, est-ce que tu as d’autres conseils à donner? Guillaume Ponton : Le deuxième c’est de ne pas écouter les oiseaux de mauvais augure, ce que j’appelle les corbeaux noirs qui disent toujours : «tu ne devrais pas faire ça». Sur ma route, j’en ai eu pas mal quand je me suis lancé dans la finance. Effectivement si on se met dans leur perspective on peut se dire : «mais il est fou. Il a une formation de prof de sports, il a travaillé dans l’hôtellerie, et maintenant il se lance dans la finance à son compte sans revenus». Effectivement, mis sur une feuille comme ça, on peut se dire : «il est fou». Malgré tout, j’avais une envie de réussir et cela a fonctionné. Si j’avais écouté beaucoup de monde, dont mes parents qui sont tous les deux fonctionnaires, j’aurais gardé mon CDI, ce qui m’assurait 1200 euros par mois. Ce qui était génial! Pour des achats d’appartements que j’ai faits, il y a toujours eu des gens pour dire : «ne fais pas ça». Maintenant, j’ai trouvé une formule, je leur dis : «mais alors, je fais quoi?». Généralement, il y a un blanc derrière, donc je leur dis: «je vais faire ce que je veux, et après on en discutera». Olivier Roland : Cette phrase n’est pas mal, je vais la noter. Quand on te dit: «ne fais pas ça», tu réponds: «je fais quoi alors?». Guillaume Ponton : Exactement. C’est surtout lié à l’esprit de l’entrepreneur. Il y a toujours des gens qui diront : «c’est une mauvaise idée, tu vas te planter!». On a déjà tous entendu cela : «mon cousin est boucher, il s’est cassé la gueule à cause des charges sociales». Je leur dis : «OK, j’ai envie de m’en sortir, dis-moi ce que je dois faire alors!». Et là généralement, il y a deux, trois rigolos qui disent : «tu n’as qu’à jouer au loto». Ceux-là je ne les écoute même pas. La plupart se retrouvent bêtes car ils se rendent comptent qu’ils n’ont pas de solutions, ils ne savent pas quoi faire derrière. Olivier Roland : En général ce genre de remarques émanent souvent de personnes qui ont peur. Elles ne sont pas forcément méchantes, elles ne s’en rendent pas compte. Il est vrai qu’il existe un risque à entreprendre, le succès n’est pas garanti mais si à chaque qu’on disait à quelqu’un: «tu vas te planter», et que la personne arrêtait, il n’y aurait pas grand monde qui se lancerait. Il n’y aurait pas d’entrepreneurs comme Steve Jobs ou Bill Gates, ou à notre échelle des milliers et des milliers d’entrepreneurs. Guillaume Ponton : Je suis entièrement d’accord. Olivier Roland : Il ne faut donc pas écouter «les corbeaux noirs», j’aime bien ton expression, et agir. Est-ce que tu as autre chose à ajouter? Guillaume Ponton : Il faut se fixer des objectifs élevés parce qu’on a tous tendance à se fixer des petits objectifs ou comme cela est dit dans la formule "Smart" des objectifs atteignables. Pour moi c’est trop facile et donc je vais me reposer sur mes lauriers. Donc par rapport à cet exemple, depuis que j’ai 20 ans je me suis toujours dit qu’un jour j’aurai une Porsche. Au début, je pensais que je l’aurais à 50 ans, je l’achèterais d’occasion, et que je serais content avec ma petite Porsche à 20 000 euros. Il se trouve que j’ai pu l’acheter pour mes 28 ans. À partir du moment où vous vous fixez quelque chose d’élevé, sous réserve d’agir, vous mettrez quelque chose en branle pour arriver un jour à atteindre votre objectif. C’est cela mon état d’esprit. Olivier Roland : OK. Donc se fixer des objectifs élevés. Quel est le quatrième conseil alors? Guillaume Ponton : Le dernier serait de lire. Je trouve qu’il y a peu de monde qui lit, en tout cas dans mon entourage. J’avais lu deux-trois bouquins sur le développement personnel avant, mais ça ne fait que deux ou trois ans que je lis et cela a vraiment changé ma vie de façon radicale. On apprend des foules de choses avec des bouquins qui coûtent entre 10 et 20 euros par bouquins, donc cela ne coûte rien. On peut ainsi puiser l’expérience de gens qui ont vraiment réussi dans leur domaine et je trouve ça génial. Olivier Roland : Là tu prêches un convaincu. Ce n’est pas pour rien que j’ai démarré «Des livres pour changer de vie». Tout le monde peut se rendre compte que finalement très peu de personnes lisent. Il suffit de regarder les personnes autour de nous, à moins que vous soyez vraiment dans un environnement exceptionnel, c’est très rare que les gens lisent de la non-fiction. La fiction est plus répandue, les BD sont répandues, la non-fiction c’est extrêmement rare. Pourquoi? Parce que dans l’état d’esprit de beaucoup de personnes, il a été a inculqué qu’après l’école il n’y avait plus besoin de se former. On te donne des formations techniques en entreprise, mais tu n’as pas besoin de te former par toi même. C’est une erreur dramatique. Guillaume Ponton : C’est clair. Olivier Roland : J’ai fait une vidéo devant le Golden Bridge à San Francisco, où je disais: «si vous ne lisez ne serait-ce que deux livres par mois, au bout de dix ans, cela vous fera 240 livres lus». Cela fait une différence de culture, de connaissance, d’horizon intellectuel complètement différents par rapport à quelqu’un qui n’a pas lu ces livres. Et cela fait de vous une autre personne avec beaucoup plus de potentiel et de possibilités. Guillaume Ponton : En plus moi j’ai l’impression que les livres que je choisis de lire sont toujours liés à ce que je suis en train de vivre au moment présent. Dans chaque bouquin que je prends, je trouve toujours quelque chose à appliquer dans les jours qui suivent. Pour moi, c’est super épanouissant et on grandit vraiment. Olivier Roland : Complètement. J’aime bien ta remarque comme quoi c’est 20 euros pour accéder à des grands cerveaux, aux meilleurs cerveaux du monde et aussi aux meilleurs cerveaux du monde qui sont morts et qui peuvent aussi nous apporter beaucoup. Cela pour une somme dérisoire. Si vous n’avez pas l’argent, vous pouvez aller emprunter les livres à la bibliothèque. Il n’y a pas de raison de ne pas lire aujourd’hui. Cela n’a jamais été aussi facile, et on a vraiment d’excellents livres pour se former. Parfois cela peut être un peu intimidant, on ne sait pas par quoi commencer. Si vous êtes dans ce cas là, allez voir sur mon blog «Des livres pour changer de vie», il y a déjà une sélection de livres pour démarrer qui devrait vous occuper un petit moment. Guillaume Ponton : C’est clair. Olivier Roland : Guillaume, merci. On a eu un très bon aperçu de ton parcours. On a vraiment un cas d’école, de l’état d’esprit qu’il faut avoir et de ce qu’il faut faire pour réussir à gagner sa vie avec un blog. On a vraiment le modèle type, donc si parmi vous qui écoutez en ce moment, d’ailleurs merci, cela montre que vous êtes motivés, que cela vous a intéressé, que l’on n’a pas été trop mauvais dans cette interview. Et donc si vous êtes intéressés et que vous aussi vous avez envie de créer un blog, utilisez vraiment le cas de Guillaume comme modèle. Il a tout dit, l’essentiel, après il faut vous former, lire des livres, etc., mais rien qu’en suivant les conseils qu’il a donnés dans cette interview, cela va déjà vous donner un avantage énorme par rapport à ceux qui veulent réussir et qui n’auraient pas suivi ces conseils-là. Merci Guillaume pour ton étude de cas et donc je te dis à très bientôt, sans doute pour de nouvelles aventures. Guillaume Ponton : Volontiers. À bientôt, merci.
July 17 2012, 5:00pm
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J'ai publié sur des-livres-pour-changer-de-vie.fr
Vidéo : Evitez une erreur qui m’a couté des années
La chronique des 3 livres que je recommande :
La semaine de 4 heures Serons-nous immortels ? Comment se faire des amis
Que pensez-vous de cette vidéo ? Avez-vous déjà lu des livres qui ont changé votre vie, et si oui, lesquels ? Faites-le nous savoir dans les commentaires !
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