Dire que j’ai du succès peut paraître un peu prétentieux. Mais ce n’est pas le plus important. Le plus important c’est que si vous estimez après avoir lu mon article 2 ans de ma vie de Blogueur Pro – Gratitude que mon style de vie est enviable, je vous donne 3.5 facteurs décisifs qui m’ont amené là où j’en suis. Faites-les vôtres et cela vous aidera à vivre le style de vie de vos rêves aussi. 1. J’avais un désir brûlant de réussir C’est important. Je n’avais pas juste “un peu” envie de réussir. J’avais un désir brûlant de réussir. Intense. Après avoir passé 8 années à travailler comme un fou dans ma première entreprise, j’ai lu La semaine de 4 heures en avril 2008 et j’ai pris la décision de tout changer. D’avoir une source de revenus sur Internet. Une entreprise automatisée. De travailler beaucoup moins, et de voyager. Jamais un livre ne m’a autant motivé à changer de vie. J’avais un problème cuisant et une solution merveilleuse. J’étais décidé à foncer. Motivé comme jamais. Pourtant quand j’ai fini ce livre, mon premier blog, Technosmart, m’avait rapporté 16,38 € avec Adsense, la régie publicitaire de Google, après 6 mois de durs labeurs. Peu importait. J’avais déjà gagné un peu d’argent, je savais donc que c’était possible. Je pensais que les blogs étaient la meilleure manière pour moi de réussir sur Internet en appréciant le voyage tout autant que la destination, et j’ai fait de cette croyance une réalité. En août 2008 j’ai créé Habitudes Zen. En septembre 2008 Des Livres Pour Changer de Vie. Et cela m’a encore pris 15 mois pour devenir un véritable Blogueur Pro. Pendant ce temps j’avais encore ma première entreprise. Avec des employés, des clients, des urgences à gérer, des fournisseurs et des salaires à payer. Bloguer ne me rapportait rien et Des Livres Pour Changer de Vie me prenait 10 heures par semaine. Je ne me suis pas laissé démonter. Mon désir brûlant était mon générateur nucléaire personnel alimentant tous mes actes. J’ai fait une analyse 20/80 de mes clients et j’ai décidé de virer les 20% de clients qui m’apportaient 80% de mes problèmes. Du jour au lendemain. J’ai augmenté mes tarifs de 60%, réduisant drastiquement le nombre de mes clients sans réduire la rentabilité. J’ai changé le focus de ma boîte, la faisant passer d’une entreprise faisant avant tout des services informatiques à une entreprise de développement logiciel, plus facilement automatisable. Autant d’actions qui m’ont fait peur, à l’époque. Mais aujourd’hui, que je suis heureux de les avoir faites ! J’ai supprimé des distractions inutiles. J’ai trouvé des solutions pour me libérer du temps et de l’énergie, pour lire et écrire, et j’ai apprécié le voyage avant même qu’il me rapporte quoi que ce soit matériellement. Si vous n’avez pas un désir brûlant de réussir, c’est que vous êtes satisfait de votre sort. Pourquoi pas ? Mais est-ce que vous êtes véritablement heureux de ce que vous avez ou est-ce que vous vous êtes habitué à la médiocrité ? Quoi qu’il en soit sans ce désir brûlant de réussir vous partez avec un train de retard. Tout ce que vous ferez sera fait avec mollesse, les plus petits obstacles vous prendront un temps infini pour être surmontés, et vos chances de vous faire stopper seront bien plus grandes. Avec un désir brûlant, la discipline devient facultative car les actions qui découlent de votre désir sont automatiquement centrées sur votre but. Un désir brûlant vient d’une frustration quant à votre vie actuelle et à la visualisation d’un objectif merveilleux que vous voulez absolument atteindre. Et vous pouvez utiliser de nombreuses astuces pour alimenter ensuite ce désir. Du combustible pour votre générateur nucléaire personnel. 2. Je me suis formé et j’ai appliqué, j’ai testé des choses nouvelles
Une grande partie du temps que j’ai libéré a été utilisé pour me former. En lisant les livres du Personal MBA, les blogs en anglais qui comptent dans mon domaine, en achetant ma toute première formation sur Internet, pour un peu moins de 400$, une somme énorme pour moi à l’époque. En payant cher les services de Sébastien le Marketeur Français, qui m’a rapporté au centuple ce qu’il m’a couté. En allant suivre des formations aux États-Unis, en intégrant le groupe Mastermind de Jeff Walker. J’investis à présent plusieurs dizaines de milliers d’euros par an dans des formations. Cela me permet de garder toujours une longue d’avance. Et quoiqu’il arrive on ne pourra jamais me retirer mes compétences. Même si demain par extraordinaire je me retrouvais ruiné je pourrais rapidement me refaire avec mes compétences, qui sont aujourd’hui presque l’équivalent de superpouvoirs sur le marché français. Aujourd’hui vous pouvez vous former sans bouger de chez vous. Partout dans le monde, de partout dans le monde. Avec des livres, des blogs, des formations en ligne ou présentielles. Mais vous former ne sert à rien si vous n’appliquez pas. Si vous avez le désir brûlant de réussir, vous allez naturellement mettre en pratique une partie de ce que vous apprenez. Certaines techniques sont complètement inconnues dans votre secteur et vous sembleront trop belles ou trop bizarres pour être vraies. Ne vous laissez pas avoir par le scepticisme. Soyez sceptique, mais de la bonne manière : en testant si cela fonctionne pour vous, plutôt qu’en ne faisait rien. 3. Je ne me suis pas laissé démonter par les critiques, même les plus ignobles
“Pour savoir combien sont jaloux de vous, comptez vos admirateurs” – Sénèque
“10% des gens ne comprendront rien à votre message. Attendez-vous à cela” – Tim Ferriss
Plus vous aurez du succès, et plus vous aurez des louanges et leur contrepartie inéluctable, des critiques. J’en ai eu mon lot, la plupart non constructives et certaines particulièrement ignobles, plongeant leurs racines dans la haine, mais je m’y attendais et cela ne m’a pas arrêté. Au contraire, c’est un signe positif. Une balise à marquer d’une pierre blanche sur le chemin de votre réussite. Une occasion de sabrer le champagne. Car vous avez attiré l’attention au point que certains ne peuvent plus vous ignorer. Comme le dit Eric Hoffer dans son magistral livre The True Believer, “il est plus facile de haïr un ennemi qui a beaucoup de bien en lui que quelqu’un qui est complètement mauvais. Nous ne pouvons haïr ceux que nous méprisons”. Ainsi ceux qui vous haïssent trahissent bien malgré eux de l’admiration pour vous. Car l’amour et la haine ne sont que les deux facettes d’une même pièce, l’opposé de l’amour étant l’indifférence et l’opposé de la haine le mépris. Donc mettez une bouteille au frais pour le jour de votre première critique non constructive, et faites-la péter comme il se doit le moment voulu ! (vous pouvez aussi mettre une bouteille au frais pour votre première critique constructive, mais malheureusement elle a des chances de rester plus longtemps au frigo). Et créez dès aujourd’hui un dossier dans lequel vous classerez tous les emails d’encouragement, de félicitations et de remerciements que vous recevrez. Ainsi au moindre coup de blues il vous suffira de jeter un coup d’oeil à ce dossier pour remonter votre moral et réaliser que certaines personnes comprennent ce que vous faites et en tire quelque chose de positif. Ce sont celles-là qui comptent. 3.5 J’étais là avant la plupart d’entre vous et je serai là après que la plupart d’entre vous aient abandonnés