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Interview : comment devenir auteur et générer des revenus passifs avec le Kindle
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Concours Kindle : le gagnant dévoilé !
February 28 2012, 10:03am
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Interview : comment devenir auteur et générer des revenus passifs avec le Kindle
Je vous en avais parlé dans Le Kindle sort en France : une révolution se prépare, l’arrivée du Kindle en France va bouleverser la donne, à la fois pour les lecteurs… mais aussi pour les auteurs. Et la bonne nouvelle est que si vous avez toujours rêvé d’être auteur et que vous n’avez jamais pu convaincre un éditeur, ou même avez été découragé par la perspective de devoir envoyer votre manuscrit, vous avez votre chance aujourd’hui de vendre directement vos ouvrages en ligne. Aux Etats-Unis, 14 auteurs ont déjà vendus plus d’un millions de livres numériques sur le Kindle. Cela commence à arriver en France, d’ailleurs c’est tellement dans l’air du temps que Capital a récemment consacré une partie de leur émission sur le sujet. Pour en savoir plus sur la facette “auteur” du Kindle, j’ai interviewé un vétéran de l’édition et de l’auto-édition, et un infopreneur célèbre en France, Christian Godefroy, qui en parle beaucoup et depuis un moment déjà. Voici son interview : Olivier Roland : Christian, tu as ces derniers temps consacré tous tes efforts de formation sur le "Kindle", une liseuse qui permet de lire les livres électroniques. Pourquoi?
Christian Godefroy : Amazon a sorti sa liseuse en 2007, et tout le stock s’est vendu instantanément. Selon Wired, Il a fallu 5 mois et demi pour qu’ils se réapprovisionnent. Aujourd’hui il s’en vend par millions. Au début tout le monde a regardé cela avec un certain mépris. Et l’année dernière, deux évènement ont changé la donne:Premièrement, 14 personnes on vendu plus d’un million d’ebooks sur le Kindle : Stieg Larson, James Patterson, Nora Roberts, Charlaine Harris, Lee Child, Suzanne Collins, Michael Conelly, John Locke, Janet Evanovich, Kathryn Stockett, George R.R. Martin, David Baldacci, Amanda Hocking, Stephenie Meyer. Deux d’entre eux, John Locke et Amanda Hocking, doivent leur réussite uniquement au kindle puisqu’ils ne sont pas connus et pas édités en librairie. Deuxièmement, Amazon, le plus grand libraire du monde, s’est mis à vendre plus de livres numériques que de livres papier.
OR: Impressionnant ! Mais cela c’est principalement aux Etats-Unis, non?
CG: Oui mais le Kindle est sorti en France fin octobre 2011, et il y a encore un autre facteur qui joue en sa faveur : Amazon a mis au point un système de publication qui vous permet de soumettre un livre numérique en 10 minutes et de le voir proposer à ses millions de clients en 3 à 4 heures.
OR: Et quel intérêt pour l’auteur pas rapport aux circuits traditionnels?CG: D’abord on n’a pas à soumettre un manuscrit. Ensuite au lieu de toucher des centimes sur les ventes on touche des euros. Au lieu de 10 % de redevance, on touche 70 %. Et c’est l’avenir!
OR: Oui mais c’est réservé aux écrivains n’est-ce pas ?
CG: Pas du tout. Je connais pas mal d’infopreneurs qui ont fait écrire leur livre numérique, ou qui ont trouvé un livre du domaine public, ou qui utilisent d’autres astuces pour ne pas voir à écrire un mot et gagner de l’argent avec le Kindle.
OR: Et lorsqu’on publie sur le Kindle, on reçoit des redevances pendant combien de temps?
CG: Toute votre vie! C’est la beauté de la chose. Cela vous créé des revenus passifs. Amazon s’occupe de tout: trouver des clients, encaisser l’argent, livrer, le service après vente, la pub, TOUT! Et vous, que vous soyez en voyage, au cinéma, ou dans votre lit, des ventes se font et vous touchez votre chèque 60 jours plus tard. C’est vraiment le business sur Internet idéal: pas de site, pas de nom de domaine, rien de technique. OR : Mais pour cela, je suppose qu’il est utile de connaître quelques techniques marketing pour « amorcer la pompe » et déclencher les premières ventes ? En aurais-tu une à nous donner ? CG : Oui bien sûr. La première clef est le titre. La plupart des auteurs se donnent moins de mal pour choisir un titre que le prénom de leur enfant. C’est l’inverse qu’il faut faire. Un titre peut propulser votre livre numérique dans les best-sellers ou le faire sombrer dans les ventes les plus asthmatiques. Etudiez les titres des best-sellers. Il y a de nombreux auteurs qui écrivent un livre après avoir pensé à un titre, parce que le titre est bon. Et bien sûr mettez un sous-titre qui complète le titre principal. Je sais qu’en bon marketeur vous pensez tout de suite aux réseaux sociaux, aux communiqués de presse, etc. Mais il faut d’abord utiliser les outils de marketing que nous propose Amazon dans son univers. Les commentaires des utilisateurs, les mots-clefs, le descriptif, la couverture, etc.
OR: Quand même, ça paraît un peu trop beau pour être vrai…
CG: Oui, et il y aura évidemment des gens qui publieront et ne feront aucune vente. C’est pourquoi j’organise un séminaire pour montrer comment être certain de faire de bonnes ventes.
OR: Et comment peut-on participer à ce séminaire?
CG: Il est gratuit pour tes lecteurs. Il suffit de s’inscrire en cliquant sur ce lien.
OR: Bon Christian… c’est un séminaire de promo, ou c’est vraiment un séminaire pratique?
CG: C’est un séminaire pratique. Ce que vous apprendrez là vaut certainement une centaine d’euros, et je remets à la fin un document de résumé et un tutoriel pour savoir réaliser des couvertures sans dépenser un centime.
OR: D’accord. Tu peux nous rappeler quelles sont tes qualifications pour pouvoir donner un tel séminaire?
CG: C’est vrai que certains ne me connaissent pas. D’abord j’ai donné des séminaire à des milliers de personnes y compris pour des entreprises comme Renault ou IBM. Ensuite j’ai vendu des millions d’ouvrages pratiques avec ma maison d’édition, les "Editions Godefroy", que j’ai revendue, fortune faite. Puis, comme je m’ennuyais, j’ai démarré une activité d’édition sur Internet qui vient de dépasser les dix millions d’euros de chiffre d’affaire annuel. Il me semble que peu de gens peuvent faire état d’une pareille expérience.
OR: Si tu avais un seul conseil à donner à notre lecteur, quel serait-il?
CG: Mis à part suivre mon séminaire : intéressez-vous au Kindle. Pensez que chaque personne qui va sur Amazon a sa carte de crédit à la main. Cela n’a rien à voir avec un internaute "lambda" qui cherche de l’information gratuite. Ce sont des personnes qui aiment lire, connaissent la valeur de l’information, et sont prêt à vous payer pour cela. Et ne pensez pas que le marché du Kindle se limite aux liseuses. Il y a un Kindle gratuit pour MAC, pour PC, pour Iphone, Ipad etc. et pour Android. TOUT LE MONDE a accès à un Kindle. C’est un marché idéal pour monétiser votre contenu si vous avez un blog, pour vous faire connaître si vous êtes un expert ou un professionnel, ou pour publier enfin le livre que vous portez en vous.
OR : Très bien, merci Christian. Je rajouterai qu’effectivement, le Kindle est du pain béni pour les blogueurs : nous avons l’habitude de créer du contenu, et nous avons déjà des fans et des lecteurs fidèles qui seront sans doute intéressés par nos livres numériques. Nous pouvons donc créer des livres plus facilement que tout le monde, et les vendre plus facilement que tout le monde. Donc foncez !
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L’éveil de votre Puissance Intérieure
Phrase-résumée de “L’éveil de votre puissance intérieure” : Pour atteindre le succès, vous devez réussir à acquérir la maîtrise de vos émotions, de votre corps, de vos relations, de vos finances, donc de votre vie entière, c’est ce que vous propose Anthony Robbins : attraper vos rêves.
Par Anthony Robbins, 1991, 566 pages. Titre original : Awaken the giant within Note : cette chronique est une chronique invitée écrite par Quentin Cottereau du blog Les Outils du Mentaliste Chronique et résumé de “L’éveil de votre Puissance Intérieure” : Lorsque Anthony Robbins avait une vingtaine d’années, il habitait un petit studio, perdu dans une grande ville Américaine. Son lavabo lui servait de lave-vaisselle et de lave-linge. Il avait une bonne dizaine de kilos en trop, et pas un sou en poche. Un jour, il en a eu marre. Et a décidé de changer ! A partir du moment où sa décision était prise, Tony est allé de l’avant pour atteindre ses rêves. Aujourd’hui, Anthony Robbins est un coach mondialement reconnu, mais aussi PDG de plusieurs entreprises. Il a changé la vie de millions de personnes : des SDF, des employés, des entrepreneurs et même des présidents comme Bill Clinton grâce à des livres, des cassettes, des formations et des séminaires ! Il est aussi marié et l’heureux père de quatre enfants, habitant dans une prestigieuse villa. Son livre, L’éveil de votre Puissance Intérieure est le résultat de plus de vingt ans de recherches, de modélisations des gens qui ont réussi et de comparatif avec ceux qui sont restés au bas de l’échelle. Le but de ce livre ? Vous aider à atteindre vos rêves ! C’est donc un livre extrêmement riche, plein d’anecdotes historiques qu’il dévoile, divisé en quatre parties. La première "Comprendre son pouvoir" vous emmène dans la quête de vous-même. Car votre réussite est en vous. La seconde, "Prendre le contrôle : le plan directeur" vous montre certaines clés, comme de quelle manière est-ce que vous pensez ? La troisième "Sept jours pour remodeler votre vie" donne sept principes à appliquer dans votre vie de tous les jours. Et pour finir, Tony vous parle de votre destinée. Grâce à ce livre, il vous entraine profondément dans le domaine du développement personnel pour découvrir tous les mystères de votre identité. Comment les croyances vous influencent, comment obtenir ce que vous voulez, pourquoi poser les meilleures questions et changer son vocabulaire, comment vos valeurs et vos règles déterminent votre bonheur ? Voilà tant de questions auxquelles vous pourrez trouver la réponse. Partie 1 : Comprendre son pouvoir De très loin la plus grande partie de son œuvre. Il vous entraine au cœur de vous même, et montre ce qui détermine votre réussite. Ou votre échec. On y découvre que tout ce qu’il nous faut pour réussir est déjà en nous. All I need is in me now ! – Anthony Robbins Chapitre 1 : Rêves de destinée Ce livre commence par une histoire. Son histoire. Comme tout le monde, lui aussi avait des rêves. Il avait des rêves de changements. Et pour trouver comment obtenir de véritables changements, des changements durables, il a cherché tous les éléments clés chez d’autres personnes qui avaient réussi à les atteindre. Ces recherches l’ont mené à trouver dans tous les grands hommes des points communs, des facteurs de réussite. Ainsi, il a déterminé trois étapes pour atteindre votre réussite :
Élevez votre idéal : il a par exemple écrit une liste de tout ce qu’il ne pouvait plus tolérer dans sa vie. Changez les croyances qui vous limitent : les croyances sont des "ordres" venant de notre subconscient. Elles influencent chacune de vos actions. Si vous voulez atteindre vos objectifs, vos rêves doivent être en accord avec vos croyances. Modifiez votre stratégie : L’essentiel est de persévérer, mais si vous voulez atteindre vos buts, vous devez prendre les meilleures stratégies, les plus adaptées. Mais vous pouvez aussi les changer en cours de route ! Si quelque chose ne marche pas, modifiez-le !
Trois étapes pour atteindre sa cible, c’est bien beau, mais il vous faudra acquérir certaines qualités. Et pour les obtenir, Anthony Robbins vous propose de devenir votre entraineur personnel à travers ce livre. Il compte vous faire maîtriser cinq facettes de la vie :
La maîtrise des émotions, La maîtrise du corps, La maîtrise des relations, La maîtrise de l’argent, La maîtrise du temps.
Il dit aussi clairement que : Ce livre se veut un guide d’action, un manuel destiné à accroître la qualité de votre vie et la satisfaction que vous pouvez en tirer. Vous l’avez compris, Tony ne fait pas les choses à moitié. Même sans être physiquement présent, il tient à obtenir le meilleur résultat possible. Mais, tout dépend uniquement de vous. Chapitre 2 : Les décisions : le chemin du pouvoir Je vous en parlais au début de cette chronique, sa vie a changé le jour où il a décidé de ne plus tolérer certaines choses. C’est au moment où vous prenez votre décision que vous déterminez votre avenir ! Le jour où un fumeur arrête de fumer n’est pas le jour de sa dernière cigarette, mais le jour où il a décidé d’en finir. Ce que je veux vous montrer est que ce pouvoir, le pouvoir de la décision vous l’avez déjà en vous ! Comme le dit Tony, prendre une véritable décision, c’est s’engager à obtenir un résultat précis et se refuser toute autre possibilité. Maintenant, ce pouvoir peut se travailler, comme un muscle, vous pouvez l’entrainer. Pour prendre de bonnes décisions, vous devez justement en prendre un maximum ! Même si vous pouvez vous tromper, même si vous pensez connaitre l’échec. Vous connaissez des PDG ? Ces gens-là prennent souvent d’excellentes décisions. Pourquoi ? Parce qu’ils passent leurs journées à en prendre. Alors que certaines personnes, de simples employés on prit une simple décision dans leur vie : celle de ne pas en prendre. Mais, dans notre monde, ceux qui ont de l’argent sont les dirigeants, ceux qui prennent les décisions. Les autres remportent seulement les miettes, c’est à dire rien. Les décisions sont essentielles à votre réussite, et ce pouvoir, vous l’avez en vous ! Alors, n’hésitez plus et décidez. Chapitre 3 : La force qui détermine votre vie Chacune de vos actions est déterminée par une simple force. Même si vous ne vous en êtes pas encore rendu compte. Cette force ? La douleur et le plaisir. Ma vie, et votre vie, comme celle du monde entier est dirigée par cette seule force. Nous recherchons tous le plaisir et évitons la douleur à court terme. Imaginez une situation : Vous avez le choix entre deux choses, une qui vous permet d’éviter d’avoir un peu de plaisir à court terme, mais qui vous fera mal à long terme. Et une autre, qui vous fait un peu mal à court terme, mais vous apportera énormément de plaisir à long terme. Que choisirez-vous ? Intellectuellement, aucune hésitation possible : la seconde offre du plaisir à long terme, c’est parfait ! Mais votre cerveau ne raisonne pas comme ça. Il privilégiera la première solution. Pourquoi ? Parce qu’il fait tout ce qu’il peut pour fuir la douleur à court terme, même si ça vous fera encore plus mal à long terme. En fait, on peut aller encore plus loin, ce n’est pas le plaisir ou la douleur qui gouverne la majorité des gens, mais plutôt l’idée de se faire plaisir et la peur de la douleur. Tout est une question de perception de la réalité. Dans ce chapitre, il vous apprend à vous servir de ce phénomène en procédant à des associations. Chapitre 4 : Le système de croyance, le pouvoir de créer et de détruire Qu’est-ce qu’une croyance ? C’est une généralité que nous faisons, qui devient un sentiment de certitude, qu’on ne remet plus en cause. Par exemple, si vous avez eu des mauvaises notes en français quand vous étiez ado, vous avez pu penser "Je suis nul en français", et à force de généraliser, vous l’avez intégré et n’osez plus remettre cette croyance en cause, même maintenant. Cette croyance a continué de vous enfoncer, vous avez peut-être même arrêté de travailler dans cette matière, ce qui a continué à provoquer de mauvaises notes. Voilà le pouvoir d’une croyance. Mais elle peut aussi agir en sens inverse, une croyance comme "Je suis fort en français" a des effets positifs, vous allez peut-être plus bosser pour obtenir de meilleures notes, motivé par vos résultats précédents. Dans ce chapitre, Tony présente les croyances communes aux gagnants, et il vous aide à les obtenir grâce à une technique de remise en cause très puissante. Chapitre 5 : Peut-on changer instantanément ? Voilà le sujet de ce cinquième chapitre. La réponse est simple, c’est à vous d’y croire. Si vous avez la croyance, la conviction que le changement peut-être instantané, alors vous pourrez changer en une fraction de seconde. - Combien faut-il de psychiatres pour changer une ampoule ? – Un seul … Mais c’est très cher, cela prend beaucoup de temps et encore faut-il que l’ampoule veuille bien changer. Pour Tony, nous devons nous préparer à changer, et prendre notre vie en mains, pas comme cette ampoule ! La croyance que je vous ai citée plus haut ne suffit pas, il faut que vous preniez conscience que nul autre que vous n’est responsable de ce changement durable ! Et pour finir, vous devez croire au plus profond de vous même qu’une chose doit-être changée. Chapitre 6 : Comment changer n’importe quel aspect de sa vie : la science du conditionnement neuroassociatif Anthony Robbins part du principe que si nous voulons modifier notre comportement, nous devons associer une douleur insupportable à l’ancien comportement et des sensations de plaisir au nouveau. Voilà la base de la Science du Conditionnement Neuro-Associatif, un dérivé de la PNL créé par Tony. Pour obtenir un changement, il part sur une stratégie en six étapes de conditionnement :
Décidez de ce que vous voulez vraiment et ce qui vous empêche de l’obtenir Trouvez une motivation : associez une profonde souffrance au fait de ne pas changer maintenant et une grande joie au changement immédiat ! Abandonnez votre modèle limitatif Trouvez un nouveau modèle dynamisant Reproduisez le nouveau modèle jusqu’à ce qu’il devienne constant Mettez votre modèle à l’épreuve !
Voilà les bases du Conditionnement Neuro-Associatif. Chapitre 7 : Comment obtenir ce que vous voulez vraiment Il vous faut commencer par une simple question : Que voulez-vous ? Qu’est-ce qui compte réellement pour vous ? Un mariage heureux, le respect de vos enfants ? Une nouvelle voiture ? De l’argent ? Et pourquoi est-ce que vous voulez tout ça ? Ne serait-ce pas pour modifier la manière dont vous vous sentez ? Mais avant d’obtenir ce que vous voulez, il faut d’abord que vous soyez capable de modifier votre état d’esprit de manière consciente. L’émotion est créée par le mouvement Et vous le pouvez, en utilisant votre corps. Certains gestes vont vous permettre d’être plus calme, d’autres d’avoir confiance en vous, d’autres de vous motiver. La manière dont vous utilisez votre corps va influencer votre état émotionnel ! Pour changer de vie, vous devez d’abord changer votre état d’esprit ! Chapitre 8 : Les questions sont l’outil par excellence Posez-vous une question : Qu’est-ce qui détermine vos pensées ? Justement, ce sont les questions que vous vous posez. Et ce qui fait la différence entre les grands PDG, et les SDF, c’est justement la qualité de leurs questions. C’est aussi pour cette raison que les gens sont tous différents. Nous posons tous des questions différentes. Mais, pourquoi les questions sont elles si efficaces ? C’est justement car elles modifient instantanément notre perspective donc la façon dont nous nous sentons. De plus, si vous demandez quelque chose, votre cerveau fera tout pour y répondre. Alors posez les bonnes questions. Par exemple, si vous rencontrez un problème, au lieu de vous apitoyer sur votre sort, posez certaines questions dynamisantes comme :
Qu’est-ce que ce problème a de formidable ? Qu’est-ce qui n’est pas encore parfait ? Que suis-je prêt à faire pour obtenir ce que je veux ? Comment puis-je me servir davantage de cette situation ?
Je sais que ce n’est pas toujours facile de se poser ces questions. Mais, dans les moments difficiles, je vous en recommande une autre, que je me pose tout le temps. Où est le cadeau dans cette situation ? Un jour ou l’autre, vous le trouverez. Croyez-moi, ce n’est pas facile de se poser cette question, surtout dans certains instants. Mais, si vous prenez le temps de le faire, malgré la tristesse, je peux vous assurer que vous en sortirez grandis. Chapitre 9 : Le vocabulaire de l’ultime succès Les mots sont utilisés pour décrire vos plus grandes déceptions comme vos plus grandes victoires, les grands hommes ont bien compris le pouvoir de certains pour amener les gens à réagir. En utilisant les bons mots pour décrire des expériences, nous pouvons intensifier nos émotions dynamisantes, mais en les choisissant mal, nous pouvons aussi les détruire. Voilà le pouvoir des mots. Les personnes dont le vocabulaire est limité appauvrissent leur vie émotionnelle, les personnes dont le vocabulaire est riche disposent d’une grande diversité de termes pour décrire leurs expériences, non seulement aux autres, mais aussi à elles-mêmes. Donc, en changeant simplement les mots que vous utilisez tous les jours, vous pouvez modifier instantanément votre façon de penser, vos sentiments et votre façon de vivre. Ce que j’aime particulièrement dans ce livre est qu’il est rempli d’exemples, d’anecdotes exaltantes, mais aussi de moyens de changer. Et là, Tony met à votre disposition une liste de mots que vous pouvez utiliser dans votre vie de tous les jours, et qui changeront votre manière de vivre. Voilà ceux que je préfère pour être gonflé à bloc !
Passionné, Se délecter, Séduisant, A toute épreuve, Du tonnerre, En extase, Invincible, Fantastique, Phénoménal,
Chapitre 10 : Surmontez les obstacles et prenez votre envol vers le succès : le pouvoir des métaphores Les métaphores sont assez exceptionnelles, elles possèdent un pouvoir hors du commun. En hypnose, je suis souvent amené à les utiliser car votre inconscient est hyper-réceptif aux petites histoires. Maintenant, qu’est-ce que c’est exactement qu’une métaphore ? A partir du moment où l’on explique un concept en le comparant à autre chose, c’est une métaphore. Imaginez la métaphore suivante : Vous êtes fatigué et avez l’impression de porter le monde sur vos épaules. Pas très agréable comme sensation, non ? Le meilleur moyen pour vous en sortir ne serait-il pas de simplement déposer le monde par terre ? De cette manière, vous allez casser votre schéma de pensée. Même si cette méthode peut sembler simpliste, testez et vous m’en direz des nouvelles C’est à vous de prendre le contrôle de vos métaphores ! Life is a game Voilà une métaphore qui peut changer entièrement votre vie, surtout si vous pensez que la vie est un combat … Chapitre 11 : Les dix émotions dynamisantes Trop de gens se sont enfermés dans une routine. Tous les jours, ils se lèvent à la même heure, font les mêmes choses, et cela dure. Depuis parfois vingt, voire même trente ans, si ce n’est plus. Leur vie est assez agréable, mais il n’y a aucune passion. Trop de gens pensent n’avoir aucun contrôle sur leurs émotions. Et pourtant ! Donc, elles se laissent enfermer dans une routine, toujours similaire pour ne pas avoir à subir autre chose. Tony part du principe qu’il existe quatre moyens pour composer avec ses émotions :
Les éviter, Les nier, Les exagérer, Tirer des leçons et les utiliser.
En partant de ce principe, toutes vos émotions sont pratiques. Celles que vous considériez comme négatives deviennent des appels à l’action ! D’ailleurs, Anthony Robbins les appelle : des signaux d’action. Toutes les émotions que vous ressentez sont un don. Mais d’où vient-il ce don ? D’où viennent toutes ces émotions ? Elles proviennent de vous. La source, c’est vous ! Donc si vous êtes la source, vous pouvez toujours vous sentir exactement comme vous avez envie de vous sentir. Vous n’avez pas besoin de raison particulière pour vous sentir bien; vous pouvez décider à l’instant de vous sentir bien, simplement parce que vous êtes en vie, parce que vous le désirez. ~ Anthony Robbins – L’éveil de votre puissance Intérieure
Ce coach a mis au point une méthode en six étapes pour vous aider à maîtriser vos émotions :
Déterminez quels sont les véritables sentiments que vous éprouvez, Reconnaissez et appréciez vos émotions, sachez qu’elles vous appuient, Faites preuve de curiosité à l’égard des messages que vous offrent vos émotions, Soyez confiant, Pour vous assurer que vous pourrez aisément composer avec cette émotion à l’avenir, planifiez la stratégie que vous utiliserez, Enthousiasmez-vous et passez à l’action !
Grâce à cette méthode, vous pourrez profiter des signaux d’action pour aller toujours plus loin ! Chapitre 12 : Une magnifique obsession : un avenir extraordinaire Les grands buts stimulent la motivation, imaginez que vous redeveniez un gamin aux grands rêves. Ce sont ces rêves-là qui vous donneront l’énergie de les atteindre ! Pour Tony, personne n’est paresseux, c’est juste les buts qui rendent impuissants. Si même après une nuit trop courte, vous êtes capable de vous lever le matin, c’est parce que vos objectifs sont vraiment passionnants ! Pour les atteindre, vous aurez besoin de toute votre énergie, d’où l’importance de vivre vos rêves. Nous devons tous découvrir ou inventer une magnifique obsession qui puisse nous stimuler. C’est à vous de transformer l’invisible en visible ! Une fois que vous avez votre cible en tête, vous devez immédiatement concevoir un plan et prendre les mesures nécessaires pour l’atteindre. Et pour garder, entretenir cette motivation, vous devez éprouver au moins une fois par jour la sensation d’atteindre chacun de vos buts à court terme. Chapitre 13 : Un défi à relever en dix jours 1 défi, 10 jours, 4 règles.
Pendant 10 jours consécutifs, refusez de vous laisser aller à des pensées ou sentiments improductifs. Refusez toute métaphore ou question paralysante. Si vous vous concentrez sur des choses négatives, utilisez différentes techniques pour vous mettre dans un état émotionnel productif. Concentrez-vous uniquement sur les solutions. Si vous avez des moments de faiblesse, reprenez-vous !
Partie 2 : Prendre le contrôle : le plan directeur Cette partie est destinée à vous aider à prendre en main votre plan directeur d’évaluation, c’est-à-dire la force qui contrôle votre façon de penser et votre façon d’agir à chaque instant. Chapitre 14 : L’influence suprême : votre plan directeur Qu’est-ce que le plan directeur ? C’est l’ensemble des cinq composantes qui déterminent la manière d’évaluer les évènements de la vie. Lorsque vous comprenez le plan directeur de quelqu’un, vous connaitrez ses valeurs, et comprendrez ce qui le motive. Et surtout, gardez bien en tête que les gens représentent plus que leur comportement. Ne jugez jamais une personne sur un acte isolé. Nous suivons tous un système qui détermine le sens des choses et ce que nous devons faire dans presque toutes les situations. Nous n’accordons pas tous la même importance aux mêmes choses. Tout dépend de notre perspective. Si vous voulez atteindre la réussite, vous devez être capable d’évaluer toutes les facettes de votre vie de manière à faire des choses qui produisent les résultats que vous souhaitez. Utiliser un tel processus n’est pas toujours facile. Mais, Tony a mis au point une méthode qui peut vous aider à améliorer votre processus :
Votre état émotionnel fait la différence. Soyez toujours dans un état positif avant de prendre des décisions importantes. Posez les bonnes questions, Êtes-vous en accord avec vos valeurs ? Êtes-vous en accord avec vos croyances globales et vos règles ? Avez-vous des références ?
Voilà ce qui fait un plan directeur. Chapitre 15 : Les valeurs : votre boussole personnelle Qu’est-ce qu’une valeur ? Plus qu’une croyance, c’est en quelque sorte un idéal. Vous devez définir clairement vos valeurs pour vous y tenir, quelle que soit la situation. Il faut toujours rester fidèle à ses valeurs, même si la vie ne vous récompense pas forcément. Si vous voulez être heureux, vous devez vivre avec vos idéaux. Souvent, nous n’avons même pas choisi nos valeurs nous-mêmes. Elles se sont gravées en nous, au fur et à mesure de notre histoire. Si vous deviez écrire, et classer par ordre d’importance vos valeurs, êtes-vous capable de le faire ? Si vous ne connaissez pas vos idéaux, comment prendre de bonnes décisions ? Pour vous aider à trouver les valeurs qui vous conviennent, Tony donne plusieurs exercices à faire, qui permettent de clarifier son esprit. Chapitre 16 : Les règles : si vous n’êtes pas heureux, voici pourquoi ! Les règles sont les croyances qui déterminent si nous ressentons du plaisir ou de la douleur. Que doit-il se produire pour que vous soyez heureux ? Toutes ces raisons sont vos règles. Mais, en prenant un autre point de vue, vous n’avez besoin de rien en particulier pour vous sentir bien. Vous devez le vouloir. Dans notre société, la majorité des gens ont énormément de raisons d’être malheureux et très peu pour être heureux. Résultat ? Ils sont plus souvent malheureux. Il est donc temps de changer de système, et se reposer sur des règles qui nous permettent d’être heureux, chaque fois que nous le voulons ! C’est à vous de fixer les règles du jeu, pour que vous soyez heureux. Une règle peut nous donner beaucoup de pouvoir, ou au contraire nous en priver. Mais comment le savoir ? Il existe trois critères qui vont vous y aider. Une règle vous prive de pouvoir si :
Elle est impossible à suivre, Pour la respecter cela dépend de quelque chose qui échappe à votre contrôle. Lorsqu’elle vous fournit que quelques façons d’être heureux et des dizaines de façons d’être malheureux.
Donc, si vous avez une règle comme ça, il vaut mieux la modifier le plus vite possible. Les règles sont vraiment la base de votre personnalité, elles sont souvent à l’origine de conflit entre personnes, de plus il en existe certaines que vous ne pouvez enfreindre. Chapitre 17 : Les références, l’étoffe de la vie Les références sont toutes les expériences que vous avez enregistrées dans votre système nerveux. C’est-à-dire tout ce que vous avez vu, entendu, gouté, senti. Vous pouvez être conscient de ces références, mais aussi inconscient. Toutes ces références servent à appuyer vos croyances mais il faut chercher à les développer, les élargir un maximum. Des personnes ont vécu les mêmes expériences, mais ont créent des croyances différentes. Car, ce n’est pas la référence en elle même qui est importante, mais le sens que vous lui donnez. Des références limitées engendrent une vie limitée. Si vous voulez enrichir votre vie, vous devez étendre vos références en cultivant des idées et des expériences qui ne feraient pas partie de votre vie si vous ne les recherchiez pas. Et des références, vous pouvez en trouver partout. Tous les jours, de nouvelles viennent s’ajouter à votre personnalité, au travers de vos rencontres, de vos expériences, et même de vos lectures ! De plus, les références ne se limitent pas à vos propres expériences. Anthony Robbins prend l’exemple de Roger Bannister, le premier homme qui a couru un mille en quatre minutes. Il a développé la certitude que c’était possible à force de visualiser.Rien qu’en imaginant, il s’est persuadé que c’était possible, et il a réussi ! L’imagination débridée nous procure un sentiment de certitude et une vision qui va bien au-delà des limites de notre passé. Si vous connaissez ce que l’on appelle communément "l’échec", n’oubliez pas que vous ne devez surtout pas fouiller dans votre passé en vous servant d’un rétroviseur comme guide. Si vous voulez apprendre des expériences passées, ne vivez pas dans le passé concentrez-vous sur les choses qui donnent du pouvoir ! Et vous réussirez ! Pour développer au maximum vos références, faites quelque chose d’inhabituel, pourquoi pas apprendre une nouvelle langue, sortir de chez vous, aider, découvrir le monde ? Chapitre 18 : L’identité : la clé de la croissance personnelle A chaque début de chapitre, Anthony Robbins nous emporte dans une histoire réelle, et cette anecdote-là, j’ai envie la partager avec vous. Un soldat américain a été capturé par des communistes chinois. Ils ne l’avaient pas torturé, au contraire, ils lui avaient même offert une cigarette. A la fin de cette conversation, le soldat américain avait en mains un document qu’il avait lui-même écrit et qui décrivait d’une part les innombrables injustices et les effets destructeurs du mode de vie américain -société capitaliste – et d’autre part, les mérites du système communiste. Plus tard, ce même soldat allait divulguer des secrets militaires, trahir ses propres compatriotes et dénoncer avec ferveur son propre pays. Comment se fait-il que cet homme ait complètement changé sa vision du monde, abandonné ses croyances et renoncé à toutes ses valeurs pour collaborer avec l’ennemi ? En fait, il a été amené a transformer sa propre identité. Il existe plusieurs types de croyances, des spécifiques, des globales et celles qui déterminent notre identité. Toutes vos capacités sont constantes, mais l’usage que vous en faites dépend du sens de votre identité. De plus, la personnalité que les autres perçoivent de vous déterminera la façon dont ils veulent agir avec vous. Même si ça n’a aucun rapport avec ce que vous êtes en réalité. Nous agissons donc toujours en fonction des perceptions de ce que nous sommes véritablement, que ces perceptions soient justes ou non. Et nous avons tous besoin de continuité, de certitude. La plupart des gens ont peur de l’inconnu, donc ils préfèrent rester comme ils sont. Même si les conséquences peuvent être désastreuses. Si vous ne savez pas qui vous êtes, comment voulez-vous prendre de bonnes décisions ? Comment adopter des valeurs, des règles qui permettent d’être heureux ? Comment réussir ? Il est donc important d’adopter dés le départ la croyance que l’on peut changer. Et développer de nouvelles croyances pour définir notre identité. Notre comportement suivra en fonction de ces nouvelles croyances. Qui êtes-vous ? C’est une question qui donne souvent des regards vides, ou des réponses incomplètes. Dans ce chapitre, vous apprendrez à vraiment dresser une carte de visite de vous-même. Imaginez que vous étiez dans le dictionnaire, quelle serait votre description ? Partie 3 : Sept jours pour remodeler votre vie Vous avez sept jours, pour métamorphoser chaque facette de vous-même … Chapitre 19 : La destinée émotionnelle : le seul véritable succès Première journée A la fin de cette première journée, vous aurez pris le contrôle de vos émotions, et commencerez à remodeler consciemment et volontairement votre quotidien. Il n’existe pas de véritable succès sans réussite sur le plan émotionnel. ~Anthony Robbins
Dans ce livre, Tony donne énormément d’outils pour passer plus de temps dans des états émotionnels positifs. Voilà une liste de différents facteurs que vous pouvez influencer pour être plus dynamique :
Votre physiologie, Votre perspective, Vos questions, Vos sous-modalités, Le vocabulaire, Les métaphores, Le conditionnement neuro-associatif, Vos croyances, Un avenir prometteur, Vos valeurs, Vos règles, Vos références, Votre sens d’identité.
C’est vrai que ça fait beaucoup Chapitre 20 : La destinée physique : prison de douleur ou palais de plaisir Deuxième journée Au bout de cette seconde journée, vous devez apprendre à conditionner votre métabolisme et vos muscles de manière qu’ils vous procurent l’énergie et la bonne forme physique que vous désirez car votre destinée physique en dépend. Lors de ce chapitre, Anthony Robbins vous montre pourquoi et comment vous pouvez faire pour être en bonne santé et en pleine forme physique ! Fidèle à lui-même, il livre un plan, mais cette fois en sept étapes :
Faire la différence entre bonne forme et santé : La bonne forme est la capacité physique de s’adonner à des activités athlétiques. La santé se définit comme un état dans lequel tous les systèmes de l’organisme fonctionnent de manière optimale. Prendre la décision d’être en bonne santé, Déterminez où vous en êtes : Est-ce que vous devez vous mettre à l’exercice ? Êtes-vous fatigué dès le matin ? Achetez-vous un moniteur cardiaque, Établissez un programme d’exercice, Relevez un plus grand défi, celui dans son livre Pouvoir Illimité, "L’énergie : le carburant de l’excellence" Prenez la décision d’intégrer l’exercice dans votre sens d’identité.
Chapitre 21 : La destinée sur le plan des relations humaines: le partage et l’amour Troisième journée A la fin de cette troisième journée, vous aurez amélioré la qualité de vos relations personnelles et vos liens émotions avec ceux qui vous sont les plus chers. Le succès n’a aucune valeur si nous ne pouvons le partager ~Anthony Robbins
Voilà les six principes fondamentaux des relations heureuses :
Si vous ne connaissez pas les valeurs et les règles de la personne avec qui vous vivez une relation, vous devez vous préparer à souffrir, La relation que vous vivez ne peut durer que si vous l’envisagez dans le but de donner et non dans le but de recevoir, Pour vivre une relation heureuse, vous devez chercher certaines choses et en éviter d’autres. Faites que votre relation soit la priorité de votre vie ! S’attacher tous les jours à rendre votre relation meilleure, Tous les jours, réassociez-vous à ce que vous aimez chez la personne avec qui vous vivez. Renforcez vos sentiments d’appartenance et renouvelez vos sentiments d’intimité et l’attirance que vous avez.
Chapitre 22 : L’objectif financier : de petits pas vers une petite (ou grande) fortune Quatrième journée Cette quatrième journée est l’occasion de prendre en main votre avenir financier. Pour vous y aider, Tony donne cinq éléments fondamentaux pour acquérir des richesses.
Se rendre encore plus utile, Conserver sa richesse : Dépensez moins que ce que vous gagnez et investissez la différence, Augmenter sa richesse : Après avoir investis la différence, réinvestissez vos profits de manière à obtenir un rendement composé, Protéger sa richesse, Profiter de sa richesse : La vraie richesse est un sentiment de plénitude.
Chapitre 23 : Soyez irréprochable : votre code d’éthique Cinquième journée Comment me sentirais-je si j’étais à mon meilleur ? Quelles vertus devrais-je m’engager à pratiquer tous les jours, peu importent les circonstances ? ~ Anthony Robbins
Voilà une bonne question, le thème de cette cinquième journée. Il existe différents credos, qui aident à vivre de manière irréprochable. Voilà le credo en sept points de John Wooden. Exiger le maximum de soi :
Sois fidèle à toi-même, Fais de chaque jour un chef d’œuvre, Aide les autres, Puise profondément à la source des bonnes lectures, Fais de l’amitié un grand art, Construis-toi un abri pour les jours difficiles, Prie Dieu de te guider et remercie le ciel de ses bienfaits tous les jours.
Chapitre 24 : Maîtriser votre temps et votre vie Sixième journée La sixième et avant-dernière journée de la semaine, est mise sous le signe du temps. Apprenez à l’employer à votre avantage plutôt qu’en subir le stress. Nos croyances déforment aussi notre perception du temps. Tony explique "trois trucs" qu’il utilise pour en gagner.
La capacité de déformer le temps, Gérer les priorités, Gagner des années en mettant à profit l’expérience des autres.
Chapitre 25 : Vous reposer et vous amuser : même Dieu s’est reposé le septième jour ! Septième journée Dernière et ultime journée de la semaine. Votre but ? Trouver l’équilibre. Vous avez beaucoup travaillé pour en arriver là, maintenant, amusez-vous ! Partie 4 : Une leçon de la destinée Chapitre 26 : Le défi suprême : ce que chacun peut faire individuellement Pour cette dernière anecdote, Anthony Robbins raconte l’histoire de la chasse aux thons. Les bateaux traquaient les dauphins, car ils savaient que des bancs de thon les suivaient, juste en dessous. Dès que les dauphins se rapprochaient, les pêcheurs jetaient leurs filets, et les remontaient avec parfois une centaine de dauphins morts car ils ne pouvaient remonter à la surface pour respirer. Tout ça pour quoi ? Du thon ! Après, ils remettaient tous les corps de dauphins à la mer … Et pour faire face, un homme a décidé de filmer cette scène en caméra cachée. Il s’est introduit sur ce bateau comme matelot, et il savait qu’il risquait la mort, s’il se faisait prendre. Finalement, son expédition a été une réussite. Un film de 11 minutes a permis de mettre au jour toutes ces activités barbares. Grâce à cet homme, plusieurs grandes sociétés ont arrêté le massacre, et plusieurs milliers de dauphins – si ce n’est plus – ont eu la vie sauve. Et cet exemple, n’est justement qu’un exemple parmi tant d’autres ! Dans tous les domaines de la vie, il y a des injustices, des malheurs à combattre. Rien n’est plus démoralisant et paralysant que l’impuissance acquise. C’est le principal obstacle qui nous empêche de changer notre vie ou d’agir pour aider les autres à changer la leur. Grâce à ce livre vous pouvez découvrir comment d’abord changer la vôtre, mais il serait égoïste d’en rester là. Il est temps d’aller au-delà, et d’aider aux décisions collectives pour l’avenir du monde. Votre avenir, mon avenir, notre avenir, celui de notre famille et le destin de tous nos enfants et petits-enfants. Voilà le thème de ce dernier chapitre. La majorité des problèmes dans ce monde sont la cause de comportement humain. On peut donc conclure que la solution se trouve dans un changement de comportement. Anthony Robbins a la conviction que vous et moi ainsi que toutes les personnes que nous rencontrerons dans notre vie sommes capables d’héroïsme, et je partage entièrement cette croyance. Mais, lorsque le moment viendra, aurez-vous le courage d’agir en héros et de vous oublier au profit de ceux qui sont dans le besoin ? Est-ce que moi aussi, j’aurai ce courage ? Un dernier mot sur ce chapitre, c’est dans le défi que se forgent nos caractères. Conclusion Ce livre fait partie de la catégorie de ceux qui peuvent changer une vie. Ils sont rares, mais aussi différents pour tout le monde. Et, de tous les livres que j’ai eu l’occasion de lire, c’est celui qui m’a le plus bouleversé, qui m’a le plus appris sur moi même et donné envie de changer, et aussi les outils pour. Anthony Robbins est un personnage étonnant. Imaginez que lors de ses séminaires, l’UPW, vous apprenez à marcher sur le feu ? C’est sa métaphore pour montrer que l’esprit, votre esprit a des pouvoirs formidables. Il nous entraine dans ce livre avec une fluidité étonnante. Ce que j’ai le plus apprécié ? Toutes ces anecdotes ! Au début de chaque chapitre, il dévoile une histoire vraie, qui met en avant le thème du chapitre. De plus, des citations sont semées tout au long de l’ouvrage, qui vous donne une force et certains sont même devenues ma philosophie de vie Le nombre de références est assez hors du commun ! Il a étudié un monde incroyable, des SDF, des financiers, des sportifs, des présidents, Mr et Mme tout le monde, des artistes, et réunit tout cela dans un seul livre. On peut le trouver assez conséquent, ça reste un pavé de 600 pages. Donc toutes ces anecdotes font l’esprit du livre, mais parfois, il y en a un peu trop. D’un autre côté, ça permet d’élargir au maximum nos références, même si parfois, on regrette un manque de clarté dans certains propos. Je considère ce livre comme un must-have, il vous dévoilera le développement personnel d’une manière originale, et surtout unique ! Et s’il a le même effet sur vous que sur moi, votre vie s’en trouvera bouleversé, et vous déciderez de vivre vos rêves. Et vous, qu’en avez-vous pensé ? A-t-il aussi changé votre vie ? Dites-le dans les commentaires !
Points forts :Énormément d’anecdotes, qui nous ouvrent l’esprit Des citations de gens connus illustrent ses propos Tellement dynamique ! On ne s’ennuie jamais avec Tony Concepts, méthode et notions de développement personnel abordées de manière simple Dévoile une autre manière de voir le monde que celle habituelle Immédiatement et facilement applicable, des exercices sont proposés à chaque chapitre
Points faibles :
Trop conséquent, toutes ces anecdotes sont un point fort, mais en même temps, réduire légèrement le nombre aurait été bien
La note de Quentin Cottereau du blog des Outils du Mentaliste :
Avez-vous lu « L’éveil de votre puissance intérieure » ? Combien le notez-vous ? Note: There is a rating embedded within this post, please visit this post to rate it. Lire plus de commentaires sur L’éveil de votre puissance intérieure sur Amazon. Acheter "L’éveil de votre puissance intérieure" sur Amazon :
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February 20 2012, 9:00am
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J'ai publié sur des-livres-pour-changer-de-vie.fr
Avant de quitter votre emploi
10 leçons pratiques que tout entrepreneur devrait connaitre s’il veut ériger une entreprise multimillionnaire.
Phrase-résumée de “Avant de quitter votre emploi”: Robert T.Kiyosaki nous donne les fondamentaux qui font le succès des entrepreneurs prospères et noux explique grâce à un style simple et facile à lire comment il a érigé plusieurs entreprises, certaines devenues multimillionnaires et présentes à l’international et décrit au travers de ce livre aussi bien ses réussites que ses nombreux échecs.
Par Robert T.Kiyosaki avec Sharon L.Letcher, publié en 2005, 336 pages Note : cette chronique est une chronique invitée écrite par Alex du blog Des mentors pour entreprendre Chronique et résumé de « Avant de quitter votre emploi » Leçon N°1 : Une entreprise prospère naît avant même sa création Selon l’INSEE, 48.5% des entreprises disparaissent avant de fêter leur 5ème anniversaire (statistiques pour les entreprises crées en 2002). Robert Kiyosaki explique qu’une des raisons qui a amené son entreprise à faire faillite (une entreprise de porte-monnaie pour surfeurs) a été qu’il n’avait pas suffisamment prêté attention aux détails. La réussite fulgurante de son entreprise le fit devenir arrogant et prétentieux. Il pensait être un génie avec ses deux associés et ils firent la fête. Ils étaient persuadés d’avoir érigé une solide entreprise. Ils avaient des voitures. Le succès les avait aveuglés. Cependant, ce château de cartes s’effondra. Une entreprise mal planifiée est soumise au risque important de faire faillite, qu’elle connaisse ou non du succès dès le début. Le dur labeur masque les lacunes de la planification : Une jeune entreprise mal planifiée peut être capable de survivre tant et aussi longtemps que l’entrepreneur travaille dur et tient ensemble tous les morceaux avec sa seule détermination. Autrement dit, le dur labeur peut masquer les lacunes de la planification et empêcher l’entreprise de s’effondrer. Le monde est rempli de millions de petits entrepreneurs qui arrivent à maintenir des entreprises chancelantes grâce à leur travail, à leur acharnement, et des bouts de scotch. Or, dès qu’ils cessent de travailler, l’entreprise tombe en pièces et coule. Un grand nombre d’entrepreneurs pensent qu’en travaillant plus dur, ils arriveront à régler leurs problèmes : des problèmes tels que des ventes stagnantes, des employés maussades, des conseillers incompétents, un flux de trésorerie insuffisant pour assurer la croissance de l’entreprise, des fournisseurs qui haussent les prix, des primes d’assurances qui grimpent, etc. L’épuisement est l’une des principales raisons pour lesquelles les petites entreprises connaissent un taux d’échecs aussi élevé. Ainsi, il est très difficile de gagner de l’argent et d’aller de l’avant lorsqu’on consacre la majeure partie de son temps à des activités qui ne rapportent pas ou qui exigent des sorties de fonds sans contrepartie financière. L’un de ses amis lui disait : « Je suis tellement occupé à diriger mon entreprise que je n’ai pas le temps de gagner de l’argent ». Le dur labeur est-il un gage de succès ? Bien sûr que non. Le volet le plus important du travail d’un entrepreneur commence avant même la création de l’entreprise ou l’embauche des employés. Le travail de l’entrepreneur consiste à planifier une entreprise. Une entreprise qui pourra grandir, embaucher un grand nombre de personnes, offrir une valeur ajoutée à sa clientèle, avoir une présence sociale, apporter la prospérité à tous les intervenants, participer à des œuvres caritatives, ou encore être amenée à ne plus avoir besoin de l’entrepreneur. Avant même que n’existe l’entreprise, l’entrepreneur efficace se penche sur la planification du type d’entreprise qu’il a en tête. C’est là le véritable travail de l’entrepreneur. Les fondements du succès d’une entreprise reposent sur la planification La majorité des nouveaux entrepreneurs se sentent galvanisés par un produit ou une occasion qui pourrait leur permettre de faire fortune. Malheureusement, un grand nombre d’entre eux se concentrent sur le produit ou bien l’occasion, au lieu d’investir le temps nécessaire à la planification de leur entreprise entourant le produit ou l’occasion. Cela peut être avantageux pour vous d’étudier la vie de divers entrepreneurs et les différents types d’entreprises qu’ils ont créées. De plus, il vaudrait peut-être mieux que vous trouviez un mentor qui fut entrepreneur. Trop souvent, les gens cherchent des conseils auprès de ceux dont l’expérience du monde des affaires a été acquise à titre d’employé et non d’entrepreneur. Les auteurs recommandent de garder votre emploi pendant que vous mettez sur pied une affaire à temps partiel, non pas pour l’argent, mais pour l’expérience. Ainsi, si cette entreprise ne se révèle pas rentable, vous aurez tiré une chose plus importante que l’argent : une véritable expérience de la vraie vie. Vous aurez appris d’une part à mieux connaître le monde des affaires et d’autre part à mieux vous connaitre. Leçon N°2 : Apprenez à tirer parti de la malchance
Ironiquement, ce sont les erreurs qui rendent les gens plus intelligents, car ils en tirent un enseignement.
Robert Kiyosaki a créé sa première entreprise qui fit rapidement faillite lorsqu’il avait neuf ans. Sa deuxième entreprise qu’il créa à l’âge de neuf ans également ne connut aucun essor. L’échec est essentiel à la réussite. Il y a deux raisons principales pour lesquelles les entrepreneurs échouent : Premièrement, celui qui rêve de devenir entrepreneur a tellement peur d’échouer que cela le paralyse et l’empêche d’agir. Il se lève le matin et se rend au travail, toujours armé d’excuses pour ne pas quitter son emploi et fonder sa propre entreprise. Ces excuses sont généralement les suivantes :
Pas assez d’argent Trop de risques Le moment n’est pas propice Une famille à nourrir, ..etc.
Deuxièmement, celui qui rêve de devenir entrepreneur n’a pas connu suffisamment d’échecs. Un grand nombre de propriétaires de petites entreprises et de travailleurs autonomes réussissent jusqu’à un certain point, et puis abandonnent toute croissance. Leur entreprise plafonne ou commence à péricliter. Elle atteint une certaine envergure et puis cesse de croitre. La peur de l’échec est la principale raison pour laquelle tant de gens ne réussissent pas ou ne sont pas aussi prospères qu’ils souhaiteraient l’être. « Dans le monde d’aujourd’hui qui évolue rapidement, ce sont les gens qui ne prennent pas de risques qui sont des aventuriers. Ce sont les gens qui ne prennent pas de risques qui restent loin derrière. » Le but d’un entrepreneur est de fixer de nouveaux buts, à élaborer un plan, à faire des erreurs et à prendre le risque d’échouer. Plus nombreuses sont ses erreurs, plus l’entrepreneur devient intelligent et, si tout va bien, l’entreprise grandit grâce aux leçons qu’il a apprises. Lorsque nous étions bébés, nous étions incapables de marcher, nous nous levions, chancelions et puis tombions. Et puis un jour, nous cessons de tomber et nous faisons nos premiers pas. Dès que nous sommes capables de marcher, nous ne sommes plus des bébés. A partir de ce moment, nous devenons des enfants. Tirer un enseignement de ses erreurs Les erreurs sont comme des panneaux d’arrêt. Les erreurs te disent : « Hé, c’est le temps d’arrêter…de prendre du recul…il y a quelque chose que tu ne sais pas. Il est temps d’arrêter et de réfléchir ». « Une erreur est un signal qui t’indique que le moment est venu d’apprendre quelque chose de nouveau, quelque chose que tu ignorais auparavant. » Beaucoup de personnes sont trop paresseuses pour réfléchir. Au lieu d’acquérir de nouvelles connaissances, elles ressassent les mêmes pensées jour après jour. Réfléchir est très exigeant. C’est en réfléchissant que l’on accroit nos capacités mentales. Et ces capacités mentales accrues traduisent une plus grande richesse. Donc, chaque fois que tu fais une erreur, arrêtes toi, et saisis cette occasion d’apprendre quelque chose de nouveau. Quelque chose qu’il te faut manifestement apprendre. Lorsque quelque chose ne tourne pas rond, lorsque tu échoues, prends le temps de réfléchir. Et lorsque tu auras découvert la leçon cachée par la situation, tu seras heureux d’avoir commis cette erreur. Si tu es contrarié, en colère ou honteux ; si tu rejettes le blâme sur autrui, ou si tu prétends ne pas avoir fait d’erreur, c’est que tu n’as pas assez réfléchi. Tes capacités mentales ne sont pas assez développées. Tu n’as pas assimilé la leçon. Dans ce cas, continue de réfléchir. Le processus entrepreneurial
Fonder une entreprise Échouer et apprendre Trouver un mentor Échouer et apprendre Suivre quelques cours Continuer à échouer et à apprendre S’arrêter en cas de réussite Fêter sa réussite Calculer ses gains et ses pertes Recommencer le processus
Si vous êtes quelqu’un à qui il tient de toujours bien paraître, d’avoir l’air plus intelligent, de ne jamais faire d’erreurs, et de connaître toutes les bonnes réponses alors, le statut d’employé ou de travailleur autonome est sans doute ce qui vous convient le mieux. Leçon N°3 : Faites la distinction entre votre emploi et votre travail Pourquoi travailler gratuitement Quelle est la différence entre emploi et travail ? On nous paie pour occuper un emploi. Mais on ne reçoit pas de salaire pour un travail comme faire ses devoirs. Le travail est ce qui nous prépare à occuper un emploi. Plus on fait des devoirs, plus le salaire associé à notre emploi sera élevé. Les gens qui ne font pas leurs devoirs gagnent moins d’argent, qu’ils soient employés ou entrepreneurs. De nombreux entrepreneurs quittent leur emploi sans faire leurs devoirs. C’est pour cette raison qu’autant de petites entreprises font faillite ou sont en difficulté. Trop de gens confondent travail et emploi. Trop de gens s’attendent à recevoir une formation gratuite en milieu de travail. Et quand ils ont un emploi, les employés s’attendent à ce que leur employeur leur offre cette formation et leur verse un salaire en même temps. Et c’est pour cette raison que ces gens sont pauvres. Ce n’est pas seulement une question d’argent, mais d’attitude par rapport à la valeur de l’éducation, de la formation et de l’acquisition d’habiletés en échange desquelles d’autres seront prêts à payer. Exemple : les médecins travaillent gratuitement. Les médecins consacrent beaucoup de temps et d’argent à leur éducation avant d’être rémunérés pour leur pratique. C’est pourquoi ils gagnent plus d’argent que la majorité des gens. Les médecins font leurs devoirs avant de toucher leur salaire. Même les Beatles ont travaillé gratuitement avant de devenir riches et célèbres. Tout comme les médecins et les athlètes professionnels, ils ont payé leur dû. Ils ont fait leurs devoirs. Ils n’ont pas demandé un contrat de disques garanti, un chèque de paie régulier. Les gens paresseux n’ayant pas de discipline personnelle sont souvent ceux dont l’état de santé est le plus chancelant et qui se trouvent dans la situation financière la plus précaire. Avant de quitter votre emploi, vous devez comprendre qu’une entreprise repose sur la combinaison de plusieurs tâches différentes. Si un employé réussit très bien, par exemple dans le domaine de la vente ; cela ne veut pas dire qu’il réussira en affaires. La vente est indispensable, mais elle n’est qu’un des nombreux aspects des activités d’une entreprise. Et si une entreprise est en difficulté, c’est sans doute parce qu’un ou plusieurs emplois sont inexistants ou mal comblés. Un entrepreneur peut travailler dur, mais il ne pourra jamais effectuer plus d’une tâche à la fois. C’est pour cette raison qu’autant de propriétaires de petites entreprises s’essoufflent ou finissent par succomber à l’épuisement. Ils travaillent peut-être dur, mais ils ne remplissent pas toutes les fonctions requises.
(Le triangle PI par Robert Kiyosaki) Les devoirs de l’entrepreneur Avant de quitter son emploi, le futur entrepreneur doit faire ses devoirs. C’est-à-dire qu’il doit s’assurer que les cinq fonctions du triangle P-I seront remplies
Produit Aspect juridique Systèmes Communications Cash flow
Si l’entrepreneur fait preuve d’incompétence dans un ou plusieurs de ces paliers, l’entreprise court le risque de faire faillite, d’éprouver des difficultés financières ou encore stagner. Réunir des fonds, une affaire de communications : Tout entrepreneur se doit d’être capable de vendre, c’est une des capacités de base. La majorité des entrepreneurs sont de mauvais vendeurs. Ce qui signifie qu’ils sont incapables de réunir des fonds. Cette incapacité est peut-être la principale raison qui fait que la plupart d’entre eux abandonnent et réintègrent leur emploi. Si vous ne savez pas vendre, vous ne serez jamais entrepreneur. Apprenez à vendre et continuez à apprendre. Ce qui distingue nettement le propriétaire d’une petite entreprise d’un propriétaire d’une grande entreprise est la compréhension de l’importance qu’ont les systèmes ou les réseaux. Leçon N°4 : Le succès dévoile vos échecs L’intelligence de la rue par rapport à l’intelligence scolaire Parfois, c’est lorsque nous n’avons rien à perdre que nous gagnons le plus. Pour la majorité des gens, le plus difficile est d’arriver à ce « rien ». La plupart d’entre eux s’accrochent au peu qu’ils ont plutôt que de lâcher prise et de se retrouver devant le néant. Robert Kiyosaki raconte qu’il a été le pire vendeur de chez Xerox pendant 2 ans. Il posa alors la question à son père riche pour savoir ce qui n’allait pas : Son père riche lui a alors dit : « Tu n’échoues pas assez rapidement ». Pour cesser d’échouer, il faut échouer plus rapidement. Son père riche lui a alors proposé de garder son emploi de jour et de trouver un emploi de soir dans la vente. Mais cette fois-ci, de manière à ce qu’il puisse échouer plus rapidement. L’échec est payant Grâce à cela, il fut systématiquement classé parmi les meilleurs vendeurs lors de sa troisième et quatrième année chez Xerox. Les quatre écoles commerciales
Les écoles de commerce traditionnelles. Les écoles de commerce familiales Les écoles de commerce en milieu de travail. L’école de commerce de la rue. C’est l’école que les entrepreneurs fréquentent lorsqu’ils quittent le cocon de l’école traditionnelle, de la famille
Le succès dévoile vos échecs Vos points forts font ressortir vos points faibles. L’entreprise de Robert Kiyosaki avait été une réussite à deux des cinq paliers du triangle P-I : Communications, et produits. Mais dès que son entreprise a connu un succès trop fort, elle s’est effondrée. Ses points forts ont été éclipsés par ses points faibles. Lui et ses associés avaient oublié de consolider les paliers « aspects juridiques, systèmes et cash-flow » du triangle P-I. Qu’est-ce qui est le plus important ? L’intelligence scolaire ou l’intelligence de la rue ? En réalité, les deux. Pour réussir en tant qu’entrepreneurs, votre équipe et vous devez avoir une intelligence scolaire et une intelligence de la rue. On comprend immédiatement pourquoi si on examine le triangle P-I. Tandis que les cinq paliers exigent une intelligence de la rue, certains paliers comme « aspects juridiques » et « cash flow » exigent l’intervention d’un professionnel ayant reçu une éducation formelle. L’intelligence d’équipe L’entrepreneur doit être doté d’une intelligence d’équipe c’est-à-dire, être capable de s’entourer de personnes qui effectueront avec brio les tâches requises. Au final, en affaires, l’intelligence d’équipe va être le gage de la réussite. La différence entre l’intelligence scolaire et l’intelligence de la rue Penseur A Penseur B Capacité analytique/Esprit critique Capacité créative/ Logique souple Penseur T Penseur P Capacités techniques/Expertise Capacités personnelles/Leadership Du côté gauche, on trouve les caractéristiques qui sont généralement associées à l’intelligence scolaire. Celles du côté droit sont généralement associées à l’intelligence de la rue. « Si tu veux devenir un entrepreneur, tu devras développer ces quatre aspects de ta personnalité » disait le père riche de Robert Kiyosaki. Chaque type de penseurs sera attiré par un type d’entreprenariat différent. Les quatre types de penseurs sont importants pour une entreprise. Les petites entreprises demeurent petites ou font faillite parce un ou plusieurs types leur manquent. Un expert à tous les paliers Certains travailleurs autonomes ne réussissent pas aussi bien qu’ils le pourraient car ils estiment devoir maitriser les cinq fonctions. Intelligents, ils sont souvent capables d’y arriver, à un certain degré, mais sans jamais vraiment y exceller. C’est sans doute pourquoi ils ne quittent jamais le quadrant T. Si vous voulez réussir dans le quadrant P, vous devez exceller à l’un des paliers du triangle P-I, et ensuite rassembler autour de vous une équipe de spécialistes qui rempliront toutes les autres fonctions. Avant de quitter votre emploi, sachez que vous devez d’abord vous développer vous-même. Si vous faites tous les efforts nécessaires pour devenir un grand entrepreneur, il sera plus facile pour vous de trouver des gens compétents pour composer votre équipe. Si vous arrivez à rassembler une bonne équipe, vous réussirez plus facilement, où que vous soyez. Leçon N°5 : L’argent est roi La majorité des gens se fixent des objectifs. Ce qui est bien. Mais le plus important n’est pas tant le but, mais le processus que nous suivons. C’est pourquoi le processus est plus important que le but, c’est qu’il détermine ce que vous deviendrez en atteignant votre but. Voici quelques exemples:
On peut devenir riche grâce à un héritage On peut devenir riche par alliance On peut devenir riche en étant un escroc On peut devenir riche en étant radin On peut devenir riche avec de la chance On peut devenir riche en devenant un entrepreneur intelligent
Le processus entrepreneurial est donc à mon sens le meilleur processus que l’on puisse adopter pour s’enrichir, car c’est également un processus éducatif qui permet d’accéder à une grande prospérité si on a le cœur, l’esprit et l’endurance nécessaires. Pourquoi le cash-flow est-il le palier de base? La majorité des individus voulant devenir entrepreneur se concentre sur le palier "produit", le palier qui se trouve au sommet du triangle P-I. Le produit est bien sûr important, mais si vous examinez le triangle, vous constaterez que le cash-flow se trouve à sa base, et que c’est le palier qui occupe le plus d’espace dans le diagramme. Avant de quitter votre emploi et de vous lancer en affaire, il est utile que vous vous asseyiez avec un comptable chevronné afin de dresser avec lui un budget illustrant les couts associés à la création et à l’exploitation de votre entreprise. Les individus qui souhaitent devenir entrepreneur et qui se mettent en quête de fonds entrent dans deux catégories qui sont:
Ceux qui disposent d’un plan d’affaires et de prévisions financières Ceux qui n’ont rien à présenter
Si un individu arrive les mains vides, cela signifie qu’il vient à peine d’amorcer le processus de planification de son entreprise, ou encore qu’il n’a pas la moindre idée de ce qu’il fait, ou les deux. Un bon plan d’affaires, bien présenté, vous permettra de réunir les fonds dont vous avez besoin. Un mauvais plan d’affaires, mal présenté, peut se solder par des pertes sèches. Un bon plan d’affaires permet essentiellement à l’investisseur éventuel de mieux saisir la pensée de l’entrepreneur. Cela lui permet également de déterminer si l’entrepreneur est sérieux. Même si l’entreprise ne voit jamais le jour, le processus entourant la réflexion et précédant la création d’une entreprise, l’élaboration du plan d’affaires jumelé à des chiffres racontant la même histoire ; constituent en somme un remarquable outil d’apprentissage ainsi qu’une excellente confrontation avec la réalité. C’est l’amorce d’un équilibre entre l’intelligence scolaire et l’intelligence de la rue. Son père riche disait souvent: "il n’y a pas de mauvais investissement, mais il y a de mauvais investisseurs ». Il disait aussi: "il n’y a pas de mauvaises occasions d’affaires, mais il y a beaucoup de mauvais entrepreneurs.” Le monde est rempli d’occasions pouvant générer des millions et des millions d’euros de profit. Le problème, c’est qu’il y a davantage d’occasions que d’entrepreneurs capables de les exploiter. C’est pourquoi le palier du cash-flow du triangle P-I est si important. Il ne raconte pas l’histoire de l’occasion, mais celle de l’entrepreneur. Cela est particulièrement vrai dans la phase de création de l’entreprise. Bonnes dépenses et mauvais dépenses: La raison pour laquelle tant de gens sont pauvres, c’est qu’ils sont de pauvres consommateurs.
En d’autres termes, il y a de bonnes dépenses et de mauvaises dépenses. Il disait aussi: "Les gens riches sont riches parce qu’ils ont des dépenses qui les enrichissent. Les gens pauvres sont pauvres parce qu’ils ont des dépenses qui les appauvrissent. En ce qui a trait à l’entrepreneuriat, il disait: "La majorité des gens ne sont pas de bons entrepreneurs parce qu’ils économisent au lieu de dépenser". Robert Kiyosaki donne l’exemple de son entreprise : Il a souhaité économiser 7000 dollars de frais juridiques. Cela lui a couté une entreprise multimillionnaire. Il a alors compris qu’il fallait apprendre à dépenser de l’argent qui lui rapporterait de l’argent. L’argent est roi "Il y a une différence entre faire des affaires et s’en occuper. Si la majorité des gens ne deviennent pas de bons entrepreneurs, c’est qu’ils sont occupés et qu’ils travaillent dur, sans gagner d’argent. Un entrepreneur doit gagner de l’argent. Le palier du cash-flow du triangle P-I est le reflet de sa réussite." Un employé peut être payé pour être occupé. Un entrepreneur est rémunéré en fonction de ses résultats. Ces résultats sont souvent exprimés en termes de bénéfices nets. Leçon N°6 : Les trois types de salaires Il existe 3 types de salaires et trois types de revenus :
Le revenu de travail Le revenu de placement Le revenu hors exploitation
L’entrepreneur peut toucher ces trois types de revenus et il doit savoir comment les distinguer, car les taux d’imposition peuvent grandement influer sur ses résultats. Il existe également 3 types de salaire :
Le salaire concurrentiel Le salaire symbiotique Le salaire spirituel
- Le salaire concurrentiel Dans le monde des affaires, les entreprises rivalisent entre elles pour : des clients, une part de marché, des contrats et de bons employés. La concurrence, c’est la survie du plus fort qui mange le plus faible. La majorité des gens travaillent pour un salaire concurrentiel. 2- Le salaire symbiotique Les entrepreneurs les plus riches et les plus puissants ont érigé les plus grandes entreprises du monde grâce à la coopération. Ces entreprises sont devenues encore plus concurrentielles grâce à la coopération des membres de leurs équipes. La majorité des propriétaires de grandes entreprises sont de grands leaders. 3- Le salaire spirituel C’est faire un travail non pas parce qu’on veut le faire, mais parce qu’il doit être fait, et que l’on sait au plus profond de notre être que c’est à nous de le faire. L’un des secrets pour attirer des forces magiques et invisibles consiste à faire systématiquement don de ses dons. « Pourquoi autant de gens sont-ils au-dessous de la moyenne ? » Son père riche lui dit : « Parce que trouver notre don, le développer et en faire don n’est pas chose facile. La majorité des gens ne veulent pas faire cet effort. » Les grands médecins étudient pendant longtemps et passent ensuite de nombreuses années à développer leur don. Les grands golfeurs se sont exercés pendant des années à perfectionner leur don. Pourquoi le fait de faire ce que l’on aime ne suffit pas Très souvent, j’entends des gens dire : « Je fais ce que j’aime ». Et aussi : « Fais ce que tu aimes et l’argent suivra. » Bien qu’il s’agisse d’un bon conseil, il n’est pas des plus judicieux. Le problème le plus flagrant vient de l’utilisation du mot « je ». La véritable mission d’un individu se résume à « qui il aime ». Elle n’a rien avoir avec lui-même. Ce n’est pas travailler pour soi-même. Avant de quitter votre emploi, rappelez-vous que votre mission commence dans votre cœur et dans votre âme, qu’elle transparait dans les gestes que vous posez, et non uniquement dans les paroles que vous prononcez. Notre cœur et notre expérience nous ont appris que si l’on donne la priorité à nos partenaires et à notre mission, les récompenses financières suivent. « Plus on sert de gens, plus on devient riche ». Leçon N°7: La portée de la mission détermine le produit Notre tâche ne consiste pas uniquement à gagner de l’argent, mais aussi à rendre ce monde meilleur. Plus on sert de gens, plus on devient efficace. Si tu veux devenir riche, sert tout simplement plus de gens. C’est la portée de la mission qui détermine le produit. Il est très difficile de gagner beaucoup d’argent ou de servir beaucoup de gens en se contentant de travailler dur. Si vous voulez servir beaucoup de gens ou gagner beaucoup d’argent, vous devrez probablement vous retirer de la scène et passer à travers le chas de l’aiguille (en gros que votre business travaille pour vous sans que vous ayez à intervenir. J’ai d’ailleurs écrit un article à ce sujet, vous pouvez le lire ici). Les entreprises qui connaissent le plus de succès ont adopté l’une ou l’autre de ces missions :
Résoudre un problème Répondre à un besoin
Une mission reliée à la résolution d’un problème ou à la satisfaction d’un besoin, jumelée au désir de servir le plus de gens possible, est à la base des entreprises les plus florissantes. VOUS N’AVEZ PAS À SAUVER LE MONDE La mission de ces entreprises consiste à rendre accessibles des solutions à un problème ou à un besoin. Typiquement, une entreprise dont la mission est avant tout de « gagner de l’argent » ou d’être « le plus grand et le meilleur fournisseur d’un produit ou service en particulier » au lieu de résoudre un problème ou de répondre à un besoin, n’aura pas de fondements assez solides pour ériger un triangle P-I stable et durable. Évidemment, il n’y a rien de mal à vouloir gagner de l’argent ou à être « le plus grand et le meilleur ». Toutefois, la nature de la mission ne donne pas de véritable orientation à une entreprise, ni ne fournit à l’entrepreneur en herbe, la mentalité requise pour ériger cette entreprise. Si vous vous consacrez à l’accomplissement d’une mission qui vise à résoudre un problème ou à répondre à un besoin, l’argent suivra. « Si tu veux devenir riche, sers tout simplement plus de gens ». Leçon N°8: Créez une entreprise qui offrira un produit ou un service unique Quel est le rôle du chef d’entreprise? Les tâches les plus importantes d’un chef d’entreprise sont:
Définir clairement la mission, les buts et la vision de l’entreprise Trouver des collaborateurs compétents et constituer une équipe Consolider l’entreprise de l’intérieur Assurer l’expansion de l’entreprise Améliorer les résultats Investir dans la recherche et le développement Investir dans les biens corporels Être socialement responsable
Une mission et rien d’autre Bien que leurs intentions soient louables, un bon nombre de ces gens au grand cœur n’arrivent pas à accomplir leur mission Cela du au fait qu’ils n’ont justement qu’une mission et rien d’autre. De nombreuses personnes passent des années à l’école ou au travail afin de perfectionner des habiletés sans importance, ou qui n’ont aucun lien avec le triangle P-I. Un professeur qui malgré son instruction et ses années d’expérience en enseignement, aura de la difficulté à transposer ses connaissances dans le triangle P-I et à devenir entrepreneur. Il lui manque tout simplement des habiletés commerciales. Le rôle du chef d’entreprise Le rôle du dirigeant d’entreprise est d’assurer la croissance de l’entreprise et de servir le plus de gens possible. S’il ne se montre pas à la hauteur, son entreprise stagne et peut même régresser. Comment faire grandir une entreprise L’expansion d’une entreprise peut se faire de diverses façons dont: 1 – La reproduction exacte du triangle P-I Dans de nombreuses villes, il n’est pas rare qu’un même propriétaire exploite trois ou quatre restaurants 2 – Le franchisage 3 – L’appel public à l’épargne 4 – La concession de licences (à mon sens, ici Robert Kiyosaki oublie de mentionner d’autres façons de faire grandir une entreprise comme l’achat d’autres entreprises. C’est d’ailleurs ce qu’a fait un entrepreneur que j’ai interviewé et qui lui a permis de faire passer son entreprise de 0 à plus de 100 millions de CA. Vous pouvez voir l’interview ici.) Une idée à faible risque Première leçon: Ayez toujours une idée à faible risque ou une stratégie de secours Deuxième leçon: Créez une entreprise autour d’un avantage tactique unique Faites ce qu’aucune entreprise ne fait Pour votre entreprise, la façon la plus simple de se démarquer consiste à s’attribuer une propriété intellectuelle et un avantage concurrentiel. Révisez votre mission, et les composantes de votre triangle P-I. Examinez chaque composante en vous demandant comment votre entreprise peut exceller ou se démarquer de la concurrence. Pensez ensuite à la façon dont vous pourrez multiplier cet avantage concurrentiel afin d’assurer la croissance de votre entreprise. Leçon N°9: Le prix le plus bas n’est pas forcément le meilleur
VENTES = REVENUS
L’entrepreneur doit être le meilleur vendeur de son entreprise. L’entrepreneur doit être le meilleur spécialiste du marketing de son entreprise. Le marketing doit générer des ventes et non se traduire uniquement par des annonces publicitaires attirantes et enjôleuses.
Le prix le plus bas n’est pas forcément le meilleur. Les bas prix n’attirent que les clients radins. Avant de quitter votre emploi : 1- il y a trois niveaux de prix dans tout marché. Le prix le plus élevé, le prix moyen, et le prix le plus bas. N’oubliez pas que le prix moyen est peut-être le plus attrayant, mais qu’il est aussi le plus courant. 2 « Si vous choisissez d’évoluer en bas de l’échelle des prix, vous devrez vous montrer meilleur homme d’affaires que ceux qui évoluent en haut de cette échelle. » 3- Si vous pensez offrir un produit au prix le plus élevé dans votre créneau commercial, vous devriez offrir à vos clients quelque chose que vos concurrents ne peuvent offrir. Sachez que plus le prix est élevé, moins vous aurez de clients, et que mieux vous devrez cibler votre campagne de marketing. 4- Ne tentez pas de répondre en tous points à tous les besoins des clients. Si vous voulez un produit haut de gamme et un produit bas de gamme, créez deux marques. Le but du marketing est de répondre aux désirs, aux besoins et à l’égo du client. Dans bien des cas, c’est l’égo qui détient le pouvoir d’achat. 5- Au lieu de consentir des rabais, bonifier votre produit. Plutôt que de baisser les prix et de réduire votre marge bénéficiaire, tentez de trouver des moyens de maintenir vos prix tout en augmentant la valeur du produit aux yeux du client, et ainsi avoir des clients heureux. 6- Au lieu de chercher à vendre de nouveaux produits, cherchez de nouveaux clients. Un entrepreneur avisé se concentre sur la satisfaction de ses clients existants et cherche une nouvelle clientèle à qui offrir des produits existants. 7- Cherchez des partenaires stratégiques qui vendent déjà à la clientèle convoitez. 8- Prenez soin de vos meilleurs clients. Efforcez-vous toujours de satisfaire vos meilleurs clients, car non seulement ils achèteront davantage de vos produits, mails ils parleront de vous à leurs amis, et il n’y a pas de meilleure publicité. Le prix de votre produit doit satisfaire les besoins, les désirs et l’égo du client. Lorsqu’il s’agit d’égo, nous aimons tous faire une bonne affaire. Nombreux sont ceux parmi nous qui aiment dire qu’ils ont payé très cher un produit que peu de gens peuvent ou pourront s’offrir. L’égo joue un rôle dans tous les niveaux de l’échelle des prix. Le seul positionnement souhaité est le premier rang. Si vous n’êtes pas le premier de votre catégorie, alors inventez-en une où vous pourrez l’être. Un avantage concurrentiel basé sur la qualité du produit se traduira par une plus grande marge bénéficiaire et une clientèle mieux nantie. Une erreur que font fréquemment les nouveaux dirigeants d’entreprise est de viser une clientèle trop vaste. Ils tiennent pour acquis que n’importe qui est un client potentiel. Les clients doivent faire l’objet d’une présélection. Il est souvent préférable de ne pas avoir de clients que d’avoir de mauvais clients. Non seulement vous ne ferez pas de profits avec un mauvais client, mais en plus, vous pourriez rater des occasions, et parfois même perdre de l’argent. Le cycle d’acquisition de la clientèle est composé des étapes suivantes :
Attirer le client (c’est l’étape la plus difficile) Réaliser une vente Se procurer les coordonnées du client Flatter le client (le remercier d’avoir acheté votre produit) Rester en contact avec le client Répondre aux demandes du client avec diligence et politesse (transformez un client mécontent en un client satisfait) Créer un club auquel les clients pourront adhérer (offrez-leur une prime au moment de l’inscription) Demander aux clients satisfaits de « parler à un ami » de votre entreprise ou de votre produit Réaliser une autre vente Répéter le cycle
Leçon N°10: Sachez quand quitter votre emploi 1- Analyser votre attitude On ne devient pas un entrepreneur uniquement pour s’enrichir. Il y a des moyens beaucoup plus faciles pour arriver à cette fin. Si vous n’aimez pas le monde des affaires et les défis que pose la gestion d’entreprise, alors l’entrepreneuriat n’est sans doute pas fait pour vous. 2- Acquérez le plus d’expérience possible aux cinq paliers du triangle P-I Au lieu de choisir un emploi en fonction du salaire, choisissez-le en fonction de l’expérience qu’il vous apportera. 3- N’oubliez jamais que Ventes = Revenus Tous les entrepreneurs doivent exceller dans le domaine de la vente. Si vous n’êtes pas bon vendeur, vous devez acquérir le plus d’expérience possible dans ce domaine avant de quitter votre emploi. 4-Soyez optimiste, mais aussi impitoyablement honnête avec vous-même. 5- Comment dépensez-vous votre argent ? Trop de gens éprouvent des difficultés financières parce qu’ils ne savent pas comment dépenser leur argent. J’ai vu beaucoup trop d’entrepreneurs se ruiner à force d’économiser. Par exemple, lorsque l’entreprise bat de l’aile, au lieu de consacrer davantage de ressources financières à la promotion, l’entrepreneur opte souvent pour une compression de ses dépenses afin d’économiser. De ce fait, son entreprise continue à péricliter. C’est prendre une mauvaise décision, au mauvais moment. 6- Créer une entreprise pour vous faire la main 7- Acceptez de demander de l’aide « L’arrogance est la cause de l’ignorance » 8- Trouvez un mentor 9- Joignez-vous à un réseau d’entrepreneurs 10- Demeurez fidèles au processus L’entrepreneuriat est un processus, et non pas un emploi ou une profession. Demeurez donc fidèle au processus et rappelez-vous que même si les temps sont durs, le processus vous donnera un aperçu de l’avenir qui vous attend. MISSION ==> PROCESSUS ==> BUT Si vous avez un grand but, votre mission doit être assez forte afin de vous propulser tout au long du processus. Avec une grande mission, tout est possible. Conclusion d’Alex du blog Des mentors pour entreprendre J’ai beaucoup apprécié ce livre. Il se lit très facilement. Comme pour ses autres ouvrages, Robert Kiyosaki adopte un langage simple et direct. Le triangle PI qu’il décrit dans son ouvrage est une excellente base de réflexion à tous les entrepreneurs qui se lancent. Comme il le dit très bien dans son livre, « une entreprise prospère nait avant même sa création ». Le triangle PI vous servira dans la conception de votre business modèle. Par ailleurs, bien qu’ayant créé mon entreprise depuis quelques années maintenant, après avoir lu ce livre, je me suis servi du triangle PI pour échanger avec mon associé sur les éléments que nous pouvions améliorer au sein de notre entreprise. Par exemple, nous nous sommes aperçus que nous ne mettions pas assez l’accent sur les "systèmes" et que nous faisions beaucoup de tâches à répétition sans pour autant automatiser ses tâches. Aujourd’hui, nous avons mis en place plusieurs processus automatisés dont des formations vidéo enregistrées qui permettent ainsi à tous nos collaborateurs d’être formés avec la même qualité d’information délivrée. Cela nous a également fait gagner un temps énorme que nous consacrons dans le développement et la recherche de nouveaux clients. Même si j’ai connaissance d’une bonne partie des éléments décrits par Robert Kiyosaki dans son livre, j’apprécie de (re)lire ce livre. Bien souvent les bonnes pratiques s’oublient facilement notamment dans le feu de l’action. Ce livre permet alors de prendre du recul sur sa propre activité. Ce que l’on pourrait reprocher à cet ouvrage est qu’il y a parfois des longueurs : L’auteur déborde régulièrement sur sa vie personnelle. Sur de nombreuses pages, Robert Kiyosaki nous raconte son histoire, sa rencontre avec sa femme Kim, son expérience durant la guerre du Vietnam, son apprentissage à un cours de formule 1…etc. Enfin, à mon sens il manque un élément important au triangle PI, nécessaire à toute réflexion pour un entrepreneur : Le marché Par exemple, je connais personnellement deux entrepreneurs qui évoluent dans le secteur de l’énergie photovoltaïque. Depuis, la réforme de l’état sur le rachat de l’énergie, la première entreprise a déposé le bilan tandis que la seconde va très mal. Si le marché (ou la règlementation) n’est pas (ou plus) favorable à un business, quelle que soit la qualité des dirigeants, de leurs équipes (et des autres éléments du triangle PI), l’entreprise aura du mal à croître. A mon sens, le triangle PI doit être accompagné par la notion de « marché » sur lequel tous les entrepreneurs doivent également être vigilants lorsqu’ils décident de se lancer.
Points forts :
Facile à lire Le triangle PI est une bonne base de réflexion pour tous les entrepreneurs Pragmatique et motivant Des conseils pertinents et avisés
Points faibles :
Quelques longueurs Le livre se focalise beaucoup sur « l’état d’esprit » et aborde le thème de l’entrepreneuriat dans sa globalité sans forcément rentrer dans le détail de chaque élément du triangle PI (Le livre permet néanmoins d’avoir une bonne base de réflexion lorsque l’on décide de se lancer. J’aurais personnellement aimé avoir lu ce livre lorsque je me suis lancé, cela m’aurait évité quelques erreurs à mes débuts)
La note d’Alex du blog Des mentors pour entreprendre :
Avez-vous lu “Avant de quitter votre emploi” ? Combien le notez-vous ? Note: There is a rating embedded within this post, please visit this post to rate it. Lire plus de commentaires sur Avant de quitter votre emploi sur Amazon. Acheter “Avant de quitter votre emploi” sur Amazon :
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February 13 2012, 7:30am
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February 8 2012, 5:38pm
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Ce qu’il faut savoir avant de mourir
Phrase résumée de “Ce qu’il faut savoir avant de mourir”: Le voyage de la vie ne se fait qu’une seule foi : pourquoi n’écouterions-nous pas ceux qui ont déjà fait ce voyage et qui peuvent nous enseigner ce qu’ils ont appris?
De John Izzo, 2009, 235 pages. Note : Cette chronique invitée a été écrite par Guillaume, du blog Komment devenir riche, dans lequel il partage avec passion ses connaissances de conseiller financier et d’entrepreneur. Chronique et résumé de “Ce qu’il faut savoir avant de mourir” Ce livre est basé sur une série télévisuelle que l’auteur a conçue qui est intitulée : « Les cinq perles de sagesse qu’il faut connaître avant de mourir » Prologue L’auteur a écrit ce livre car il a cherché toute sa vie en quoi consiste une vie bien remplie et significative. Très jeune déjà, il voulait connaître les perles de sagesse qui lui permettraient de bien vivre et de mourir heureux. Son père est décédé à l’âge de 36 ans lorsqu’il avait 8 ans et pour cette raison, cette quête lui est apparue encore plus urgente. La vie peut être courte et nous ne savons jamais combien de temps il nous reste pour découvrir les perles de sagesse du bonheur. Tôt dans sa vie, il a eu le privilège de passer du temps avec des gens mourants et d’observer que ces individus avaient des façons bien différentes de mourir. Certaines personnes terminaient leur vie avec un grand sentiment de satisfaction et peu de regrets. D’autres mouraient dans l’amertume ou habités d’une triste résignation en pensant à la vie qui aurait pu être la leur. Au début de la vingtaine, il a entrepris de comprendre ce qui distinguait ces deux groupes de gens. Il y a de nombreuses années, une femme d’un certain âge appelée Margaret lui a raconté qu’elle avait essayé de vivre toute sa vie en songeant à "une vieille femme assise dans une berceuse sur sa véranda". Elle lui a dit que chaque fois qu’elle devait prendre une décision, elle imaginait qu’elle était cette vieille femme qui sur sa véranda, se remémorant sa vie. Elle demandait alors à cette vieille femme de la conseiller sur la voie qu’elle devait emprunter. Une idée à commencer a germer dans l’esprit de l’auteur. Se pouvait-il qu’à la fin de notre vie, nous découvrions des choses dont nous aurions pu grandement tirer profit si nous en avions été conscients plus tôt? Il a donc interviewé 235 personnes âgées de 59 ans à 105 ans. Du coiffeur du village au professeur, du propriétaire d’entreprise à l’écrivain, du prêtre au poète, du survivant de l’holocauste au chef aborigène, du musulman à l’hindou, du bouddhiste aux chrétiens… ils ont cherché à avoir la réponse à différentes questions dont la plus importante : que devons-nous savoir à propos de la vie avant de mourir? Voici l’un des aspects les plus profonds que l’auteur et son équipe ont appris avec clarté : malgré les nombreuses différences qui caractérisaient ces gens (l’âge, la religion, la culture, la profession, l’éducation, le statut économique), ils partageaient tous les mêmes perles de sagesse d’une vie bien remplie. Il semble que ce qui compte vraiment passe outre les frontières qui, comme nous le croyons souvent nous séparent les uns les autres, comme la religion, la race ou le statut social. Ce livre est fondé sur une unique prémisse : il n’est pas nécessaire d’attendre d’être vieux pour devenir sage. On peut découvrir les perles de sagesse de la vie à n’importe quel âge et plus tôt nous le faisons, plus notre vie sera épanouie. Chapitre 1 : Pourquoi certaines personnes trouvent-elles un sens à la vie et meurent-elles heureuses?
"En face du vrai bonheur, les richesses valent l’ombre d’une fumée" – Sophocle - Pour vivre avec sagesse, nous devons reconnaître qu’il existe deux vérités fondamentales dans la vie de tout être humain. Le première c’est que la durée de notre vie est limitée et indéterminée, elle peut durer 100 ans ou 30. La seconde, c’est que pendant ce laps de temps nous avons un choix pratiquement illimité de moyens d’utiliser ce temps, et ce sont ces choix qui définissent finalement notre vie. Nous ne naissons pas avec un manuel d’instructions, et l’horloge commence à faire tic-tac dès notre arrivée dans ce monde. La connaissance versus la sagesse Pour jouir pleinement de cette vie, il faut davantage de sagesse que de connaissances. La sagesse est différente et fondamentalement plus importante que la connaissance. Nous vivons à une époque où les connaissances (le nombre de faits) doublent tous les 6 mois alors que la sagesse est rare. La connaissance est l’habilité à reconnaître ce qui a de l’importance et ce qui n’en a pas. Tant que nous ne découvrons pas ce qui compte, le véritable sens de la vie nous échappe. Les êtres humains ne meurent pas tous de la même façon. Certaines personnes meurent après avoir connu une vie guidée par un but profond et avec peu de regrets. Ces personnes parviennent au crépuscule de leur vie avec le sentiment intime d’avoir pleinement vécu. D’autres meurent dans l’amertume car elles sont passées à côté de ce qui compte vraiment. Les deux choses que nous souhaitons par-dessus tout : Trouver le bonheur et un sens à notre vie!! Par "trouver le bonheur" je veux dire que chaque être humain souhaite faire l’expérience de la joie et d’un profond sentiment de satisfaction. Mais le bonheur n’est pas assez pour nous, êtres humains. Je crois que nous voulons aussi découvrir le sens de la vie. Nous voulons plus que tout savoir que notre présence ici-bas est importante : trouver une raison d’être vivant. Ces perles de sagesse sont-elles vraiment mystérieuses? Pendant les entrevues que l’auteur a réalisées, il a constaté que les gens heureux de par leur façon de vivre, connaissaient tous ces perles de sagesse. Toutefois, il ne suffit pas de connaître ces perles de sagesse. Nous connaissons tous des choses que nous ne mettons pas en pratique : l’exercice est bon pour nous, une alimentation équilibrée est un gage de bonne santé, le tabagisme est néfaste, les relations sont plus importantes que les biens matériels… Ces gens les connaissent toutes, mais plus important encore, ils les mettent en pratique. Chapitre 2 Pourquoi j’ai parlé de la vie au coiffeur du village? "Par trois méthodes, nous pouvons apprendre la sagesse : d’abord, par la réflexion, qui est la plus noble ; en second lieu, par l’expérience, qui est la plus amère ; et troisièmement, par l’imitation, qui est la plus facile." - Confucius - La vie est similaire à un voyage. Nous ne faisons le voyage de la vie qu’une seule fois, du moins sous cette forme. Il y a autant de gens qui regrettent leur voyage que de gens qui en gardent un souvenir imbibé de bonheur. Comment nous avons sélectionné ces personnes sages? À partir de 15 000 personnes, 235 ont été sélectionnés parmi les plus sages. Une série de questions leur a été posé dont : « Qu’est qui apporte le bonheur? Qu’est qui donne un sens à la vie? Qu’est qui est une perte de temps? Que feriez-vous différemment si vous pouviez recommencer vote vie? Quelles sont vos perles de sagesse, et comment les mettez-vous en pratique quotidiennement? Quels sont les principaux moments décisifs qui ont donné une nouvelle orientation à votre vie? Comment percevez-vous la mort? » Nos aînés sont précieux Dans notre société, il n’est pas très courant que l’on se tourne vers nos aînés pour modeler notre vie. Notre culture est axée sur la jeunesse et nous accordons une grande valeur à ce qui est nouveau et actuel. L’auteur a eu le privilège de passer beaucoup de temps auprès de plusieurs tribus en Tanzanie. C’est en côtoyant ces gens qui honorent leurs aînés qu’il a eu l’idée de ce projet. Dans l’une de ces tribus, un individu est admis au conseil des aînés à l’âge de 50 ans. Ils se préparent toute leur vie à faire partie de ce conseil, un groupe qui prend les décisions importantes pour la tribu. Le groupe de 15 hommes qui accompagnait l’auteur, pour la plupart dans la cinquantaine, a expliqué avec un certain embarras qu’ils n’avaient pas vraiment de conseil d’aînés ; que dans notre société, les personnes âgées étaient souvent placées dans des maisons de repos ou ils vivaient isolées de la population la plus jeune. Ils leur ont expliqué que nous vivions dans une société qui valorisait davantage la jeunesse que la vieillesse. Les aînés de cette tribu ont manifesté leur consternation : comment cela était possible! Après s’être consultés, ils ont fortement recommandé au groupe de retourner chez eux, de former un conseil d’aînés et de « se faire entendre de la jeunesse ». Pourquoi avoir choisi des gens de plus de 60 ans ? Au fur et à mesure des entretiens, nous nous sommes rendu compte que c’est vers l’âge de 60 ans que les gens commencent à examiner leur vie en rétrospective. Chapitre 3 : La première perle de sagesse : demeurez fidèle à vous même et vivez en étant animé d’une intention Ce qui distingue ceux qui vivent bien et meurent heureux de la majorité d’entre nous, c’est qu’ils se demandent constamment s’ils mènent la vie qu’ils souhaitent, et ils écoutent leur cœur pour trouver la réponse à la question. Choisissez de vivre éveillé A moins de continuellement réfléchir à votre vie pour vous assurer de ne pas dévier de votre trajectoire, il y a de fortes chances que vous vous retrouviez en train de vivre la vie de quelqu’un d’autre, ce qui veut dire que vous réaliserez à la fin de votre vie que vous avez suivi une vie qui n’était pas la vôtre… Les 3 questions qui comptent vraiment Mais comment vivre en demeurant fidèle à soi même ? Le secret consiste à vivre en étant animé d’une intention, à se poser systématiquement et régulièrement trois questions cruciales : "Est-ce que j’écoute mon cœur et est-ce que je suis fidèle à moi même?" "Ma vie est-elle axée sur ce qui compte vraiment pour moi?" "Suis-je la personne que je veux être dans ce monde?" Votre vie est-elle bien ciblée? Dans la bible le mot "pêché" vient d’un mot de l’ancien grec appartenant au vocabulaire du tir à l’arc. Littéralement, le mot signifie "manquer sa cible", comme la flèche qui n’atteint pas son but visé. Le plus grand péché consiste à rater la cible qui est représentée par ce que vous voulez que soit votre vie. Le grand-père de l’auteur était l’un des aînés les plus sages à faire partie de sa vie. Il avait l’habitude de parler d’une "bonne fatigue" à la fin d’une journée donnée, en opposition à ce qu’il appelle une "mauvaise fatigue". Il lui a dit qu’une "bonne fatigue" résultait d’une vie axée sur les choses qui comptent vraiment pour nous. Les gens heureux savent ce qui leur apporte le bonheur et en font systématiquement une priorité. Trouvez une destinée Écouter son cœur désigne plusieurs choses : c’est faire un travail qui répond à nos intérêts les plus chers ; c’est demeurer fidèle à soi même dans la vie que l’on a choisie (et demeurer honnête vis-à-vis de ce que l’on veut) ; c’est prendre le temps d’écouter la petite voix intérieure qui nous dit que nous avons raté la cible que représentent nos désirs les plus intimes. Écouter son cœur c’est trouver une activité pendant laquelle on perd la notion du temps!! Il faut du courage pour écouter son cœur Pour écouter son cœur, il faut parfois faire taire d’autres voix qui nous incitent à poursuivre d’autres rêves. Ron, qui était septuagénaire au moment de notre rencontre, avait grandi dans une famille où la médecine était la profession de prédilection. Son oncle avait été un médecin respecté dans la communauté, et lorsque Ron lui aussi opté pour la médecine, sa famille et ses amis ont applaudi sa décision. Juste avant de rentrer à l’école de médecine, il est allé consulter un illustre chiropraticien en tant que patient. Pendant le traitement, il a découvert une discipline qui mise sur le pouvoir de régénération naturelle du corps, une discipline qui prône la valeur du toucher, ce qu’il a intuitivement trouvé attrayant. Voici les paroles et les pensées de Ron : « J’ai aussitôt été attiré par cette profession, et je savais que si elle plaisait tant à mon âme, alors j’écouterais mon cœur en la choisissant. Mais la médecine chiropratique était encore auréolée de mystère pour de nombreuses personnes à cette époque, et lorsque j’ai annoncé mon intention de m’engager sur cette voie, mes amis ne se sont pas gênés pour me donner leur avis. Ils ont dit : "Alors, tu veux devenir un de ces charlatans, maintenant ? " Mais je savais que c’était ma voie et que je ne devais pas prêter attention à leurs remarques». Demeurer fidèle à soi même, c’est écouter cette voix qui nous appelle même si les autres ne peuvent l’entendre. Voici 4 questions à se poser chaque semaine qui vous aideront à intégrer cette perle de sagesse dans votre vie: "Est-ce que cette semaine ou cette journée a été satisfaisante? "Cette semaine ai-je été le genre de personne que je veux être? "Est-ce que j’écoute mon cœur en ce moment? "Comment est ce que je veux vivre cette perle de sagesse plus intensément la semaine prochaine?" Chapitre 4 : La deuxième perle de sagesse : Ne laissez aucun regret derrière vous. Les larmes les plus amères que l’on verse sur les tombes viennent des mots que l’on n’a pas dits, des choses que l’on n’a pas faites – Harriet Beecher Stowe Le regret est sans doute ce que nous craignons le plus ; nous ne voulons pas examiner notre vie et souhaiter avoir fait les choses autrement. D’après ce que l’auteur a appris au cours des 30 dernières années, ce qui a été validé par ces entrevues, la mort n’est pas ce que nous craignons le plus. Lorsque nous avons vécu pleinement et accompli ce que nous espérions accomplir, nous pouvons accepter la mort avec grâce. Ce que nous craignons le plus, c’est de ne pas avoir vécu au maximum, d’arriver au crépuscule de notre vie et d’avoir à prononcer ces mots : "J’aurai dû…" A la fin de notre vie, nous ne regrettons pas les risques que nous avons pris, même s’ils n’ont pas donné les résultats escomptés. Personne ne dit regretter d’avoir tenté quelque chose et d’avoir échoué. Au contraire, la majorité des gens disent ne pas avoir pris assez de risques. L’échec n’est pas le regret qui hante la majorité des gens ; c’est plutôt le fait d’avoir choisi de ne pas risquer d’échouer… On ne peut pas garantir le succès, mais nous pouvons garantir l’échec en choisissant de ne rien tenter. Pour connaître une vie exempte de regrets, il faut prendre davantage de risques. Chaque fois que nous optons pour la sécurité, nous nous éloignons un peu plus de notre moi véritable. Chaque fois que nous choisissons de ne pas tendre vers ce que nous voulons, nous plantons les grains de futurs regrets. Pendant 50 ans, le Dr IZZO a travaillé avec beaucoup de grands preneurs de décisions. Il a découvert que, pour de nombreuses personnes âgées, le plus grand regret qu’elles puissent avoir à leur fin de vie, c’est de ne pas avoir concrétisé leurs rêves, de ne pas avoir tenté leur chance. Les gens regrettent ce qu’ils n’ont pas fait, beaucoup plus vite que ce qu’ils ont fait. Leur plus grand regret à la fin de leur vie, c’est d’avoir opté pour la sécurité et de ne pas avoir fait d’erreurs. Le secret de l’absence de regrets Lorsque j’ai demandé à ce vieil homme de quelle façon il avait pris des risques importants, il m’a dit : « Chaque fois que j’évaluais un risque, je commençais par imaginer tout ce que cela pourrait m’apporter de bon. J’échafaudais tout ce qui deviendrait réalité si je réussissais. Et puis, je pensais au pire qui pourrait m’arriver. Je me demandais si j’arriverai à surmonter l’épreuve et je répondais à chaque fois par l’affirmative ». Un grand nombre d’entre nous vit en faisant le contraire. Lorsqu’un risque se présente, nous imaginons le pire et c’est cette image que nous gardons sous les yeux… Choisissez la voie qui donnera la meilleure histoire L’année dernière l’auteur s’est vu offert la possibilité de passer un mois en Afrique de l’Est avec 15 autres hommes d’environ 50 ans afin d’y rencontrer les aînés de diverses tribus et de camper dans la nature sauvage. C’était un rêve qui pouvait soudain devenir réalité, mais c’était aussi l’époque de l’année où il était le plus occupé et ce voyage l’obligerait à remettre à plus tard de nombreuses tâches. Mais cette fois, il a rendu visite au vieil homme sur sa véranda. Il lui a dit : "Lorsque tu auras mon âge, l’argent que tu n’auras pas gagné pendant ce mois ne te manquera pas, et l’Afrique sera dans ton cœur." Le Dr a fait ce voyage, il a découvert plusieurs cultures fascinantes, il a vu des paysages extraordinaires et sa famille lui a manqué ; ce qui lui a rappelé à quel point elle était importante pour lui. Pendant qu’il était en Tanzanie, il a parlé avec des aînés aborigènes et c’est là bas que l’idée de ce projet a germé. S’il s’était laissé arrêté par son emploi du temps "chargé", il serait passé à côté de l’une des expériences les plus importantes de sa vie… Vivez comme si le temps était compté Il se peut très bien qu’il nous reste que 6 mois à vivre et le fait de nous demander comment nous vivrions si le temps nous était compté nous remet sur la voie d’une vie sans regret. Ne vous laissez pas ronger par les regrets C’est peut-être le pas en avant que nous faisons après un échec qui détermine souvent le bonheur dans la vie. Bien sûr, nous aurons toujours des obstacles à surmonter, et cela exigera souvent que nous prenions encore des risques. Nous devrons aimer encore après avoir été blessés ou ignorés. Nous devrons essayer encore après un échec ou un rejet. Voici quatre questions qu’il convient de vous poser chaque semaine et qui vous aideront à intégrer ce secret à votre vie : "Quels risques prendriez-vous si vous saviez qu’il ne vous reste plus qu’un an à vivre? "Comment est-ce que je réagis actuellement aux revers que je subis dans ma vie?" "Est-ce que j’ai agi selon mes convictions cette semaine?" "Quel geste est ce que j’effectuerais dans ma vie dès maintenant si je surmontai ma peur et faisais preuve de courage? Chapitre 5 : La 3ème perle de sagesse : Devenez amour Une existence sans amour est une vie vide, sans but. – Léo Buscaglia- Les centaines de conversations que nous avons eues ont clairement montré que l’amour, autant celui qu’on donne que celui qu’on reçoit, est la composante fondamentale d’une vie humaine heureuse et significative. Il y a trois façons d’intégrer cette perle de sagesse: - en choisissant de nous aimer nous-mêmes - en choisissant de traiter avec amour les gens qui nous sont chers - en choisissant de devenir amour dans toutes nos interactions. Aimez-vous d’abord Nous avons peu de contrôle sur l’amour que nous pouvons attendre des autres, par contre nous avons le contrôle total sur l’amour que nous pouvons offrir. Si nous devenons une personne aimante, les autres ne peuvent faire autrement que de nous aimer. Les êtres humains ont en moyenne 45 000 à 55 000 pensées chaque jour, ce qui représente une phénoménale conversation intérieure. Nous nous parlons à nous même toute la journée. La majeure partie de nos pensées est anodine, mais un grand nombre d’entre elles influent grandement sur notre perception de soi. Par exemple chaque fois que nous nous disons des choses telles que : "Je suis un perdant, je ne suis pas sympathique, je ne suis pas attirant, je ne suis pas un bon parent…" nous commettons des actes qui sapent notre amour de soi. Il y a une merveilleuse légende dans la tradition Navajo. Un vieil homme dit à son petit fils qu’il a parfois l’impression qu’une bataille se déroule en lui. Il dit qu’il s’agit d’un combat entre deux loups. L’un représente le mal. C’est le loup en colère, de la culpabilité, du ressentiment, de l’infériorité, de la supériorité, de la peur de guérir, le corps et l’esprit, de la peur de réussir, de la peur d’explorer ce qui a été qualifié de vérité par autrui, de la peur de marcher dans les mocassins des autres et d’entrevoir leur réalité dans leurs yeux et leur cœur, et d’utiliser de vides excuses que notre cœur sait fausses. L’autre loup représente la bonté. C’est le loup de la joie, de la paix, de l’amour, de l’espoir, de la sérénité, de l’humilité de la gentillesse, de l’empathie, du soin que l’on apporte à ceux qui nous ont aidés même si leurs efforts n’ont pas été parfaits, du désir de se pardonner à soi-même et aux autres, et de comprendre que notre destin repose entre nos mains. Le petit fils a réfléchi et a demandé : "Mais grand père, quel loup gagne la bataille?" Son grand-père a répondu : "Celui que je choisis de nourrir". Faites de l’amour une priorité Voilà la réflexion que s’est faite une des personnes interviewées : "J’ai consacré la majeure partie de ma vie à des objets. Les gens venaient toujours loin derrière dans mes priorités. Je constate maintenant que ma BMW ne me rend pas visite dans la maison de repos où j’habite." Choisissez de poser un regard bienveillant sur les autres Une étude réalisée par une grande université à démontrer que dans les foyers moyens, le ratio entre les messages négatifs et positifs est de 14 pour 1. Pour chaque commentaire positif que nous faisons à un membre de notre famille, nous en faisons près de 14 qui sont négatifs. Une étude similaire a démontré que l’un des points qui caractérisent les mariages durables et heureux est un ratio de 7 éléments positifs pour un élément négatif dans les communications entre époux. Voici 4 questions qu’il convient de se poser chaque semaine et qui vous aideront à intégrer cette perle de sagesse: " Aujourd’hui, ai-je fait de la place dans ma vie pour mes amis, ma famille et mes relations?" " Lequel de mes loups ai-je nourri aujourd’hui ou cette semaine?" " Ai-je passé du temps avec des gens qui me remontent le moral?" "Est-ce que j’ai planté des fleurs ou de mauvaises herbes dans mon esprit?" Chapitre 6 : La 4ème perle de sagesse : Vivez le moment présent Vivez chacun de vos jours comme si c’était le dernier ; vous finirez bien par avoir raison. – Léo Buscaglia - L’un des commentaires les plus entendus au cours de ces entrevues est : "cela passe si vite". Lorsqu’on est jeune, 60 ans nous semblent être une éternité, mais lorsqu’on a vécu 60 ans, on se rend compte qu’il ne s’agissait que d’un instant. Nous croyons tous que nous avons une éternité devant nous, mais nous nous rendons compte que ce n’est pas le cas. Choisissez d’être présent en tout temps Si nous voulons vivre pleinement, nous devons bannir le mot ENNUI de notre vocabulaire ; à tout instant, nous devons être tout simplement pleinement présents et tirer parti de tout ce que ce moment présent peut nous apporter. Chaque jour est un don Nous nous disons que nous serons heureux si… ou que nous serons heureux quand… Je ne dis pas qu’il faut planifier ou désirer des choses que nous n’avons pas encore accomplies ou expérimentées. Je dis plutôt que nous trouvons toujours le bonheur lorsque nous sommes capables de vivre dans le moment présent. Vivez comme si vous admiriez votre dernier coucher de soleil Au fil des ans, l’auteur a rencontré plusieurs personnes atteintes du cancer. Elles s’entendent généralement pour dire que, au moment du diagnostic, il se produit deux choses. Le temps ne semble plus avoir la même dimension. Soudain, il semble filer à toute vitesse. Et simultanément, il semble ralentir. Soudain, chaque instant et chaque jour sont chéris et vécus pleinement. Souvent, pour la première fois de leur vie, ces personnes savourent chaque instant. On comprend ainsi pourquoi, dans certains groupes de soutien, les patients cancéreux comparent leur maladie à "un don". Bien qu’il soit difficile d’imaginer que l’on puisse éprouver de la gratitude envers une maladie mortelle, c’est un don que de prendre conscience que chaque jour est infiniment précieux et devrait être vécu pleinement. Il n’y a pas d’autres moments que le moment présent Ressasser le passé, et surtout s’attarder sur nos regrets ne peut que dépouiller le moment présent de son aura de bonheur. Comme l’a dit Léo Buscaglia : "L’inquiétude ne protège jamais des chagrins de demain, mais éclipse toujours la joie du moment présent!" Voici 4 questions qu’il convient de vous poser et qui vous aideront à intégrer cette perle de sagesse à votre vie: "Est-ce que j’ai pleinement apprécié tout ce que j’ai fait aujourd’hui?" "Est-ce que j’ai profité de tous les plaisirs qui m’étaient offerts aujourd’hui?" "Est-ce que je me suis surpris à dire : "Je serais heureux si…?" "Est-ce que j’ai vécu le moment présent aujourd’hui?" Chapitre 7 : La cinquième perle de sagesse : Donnez plus que vous ne recevez Un individu ne commence à vivre que lorsqu’il s’élève au-dessus des limites étroites de ses préoccupations individuelles pour embrasser celles beaucoup plus vastes de l’humanité tout entière. – Martin Luther King - Des funérailles qui durent 10 minutes ou 10 heures Les gens qui ont été interrogés répétaient souvent que ce qui compte vraiment dans la vie, c’est ce que nous laissons derrière nous, c’est la différence que nous avons faite dans le monde. Les gens heureux sont toujours des donneurs, et non des preneurs. Ils ne sont peut être pas aussi désintéressés que mère Théresa, mais ils ont découvert que plus nous donnons, plus nous connaissons un grand bonheur. Demandez à la vie ce qu’elle attend de vous Victor Frankl, un psychothérapeute juif, a été emprisonné dans un camp de concentration nazi de 1942 à 1945. Il a raconté son expérience dans un livre intitulé "découvrir un sens à la vie avec la logothérapie". L’une des importantes sections du livre traite de la question du suicide. Mr Frankl raconte que de nombreux prisonniers songeaient au suicide, ce qui n’a rien d’étonnant étant donné qu’ils avaient tous été brimés, privés de leur liberté, de leur vie, de leur foyer, de leur famille et de leur dignité. Il a constaté que l’on ne peut pas convaincre quelqu’un de demeurer en vie en lui disant que le monde a quelque chose à lui apporter, qu’un certain bonheur l’attend dans l’avenir. Cependant, si on arrive à aider un individu à voir que le monde attend quelque chose de lui, à lui faire comprendre qu’il peut faire le bien autour de lui, il choisit presque toujours la vie. Victor Frankl a conclu que les gens qui savent ce que le monde attend d’eux ne mettent jamais fin à leurs jours. L’ultime tâche dans la vie : se perdre soi-même Pendant ces mois où l’auteur a écouté parler ces gens de plus de 60 ans, il a peu à peu pris conscience que nous vivons dans un monde emprunté. Chaque génération "emprunte" le monde de celle qui l’a précédée et l’administre avant de céder à la génération suivante. Ralph, un sexagénaire, a été élu chef de tribu autochtone de l’île de Vancouver dans l’ouest du Canada. Il n’a pas hérité de ce titre ; il a été choisi par son peuple à cause de ses qualités personnelles. Il a raconté une très belle histoire à propos d’une expérience qu’il a vécue alors qu’il était adolescent. "Nous vivons sur la côte de l’océan Pacifique et assistions chaque année à la grande migration du saumon. Nous attendions toujours avec impatience la saison de la pêche, car nous avions besoin de ce poisson pour nous nourrir durant l’hiver. Une année, mes deux frères adolescents et moi sommes montés à bord du bateau avec mon père, tôt le matin. Le saumon était si abondant qu’il ne nous a fallu que quelques heures pour remplir l’embarcation. Mes frères et moi étions très excités et nous avions hâte de rentrer, de débarquer le poisson et de reprendre la mer pour en capturer davantage." Le chef Ralph a poursuivi : "Lorsque nous avons annoncé à mon père que nous étions prêts à repartir, il a dit : "Non, c’est terminé." Nous lui avons demandé pourquoi. Nous savions qu’il y avait encore beaucoup de poissons, mais mon père a dit : "Non, nous en avons assez. Nous devons en laisser pour les autres." Nous avons donc passé les jours suivants à aider les autres membres de la tribu à réparer leurs filets afin que, eux aussi, ils en aient assez. Voilà ce dont je me souviens." Ces adolescents illustrent tellement bien ce que nous croyons être vrais quand nous sommes jeunes. Nous voulons capturer le plus de poissons possible. Nous croyons que le bonheur réside dans le nombre d’expériences que nous vivons ou de biens que nous accumulons. Plus tard, souvent trop tard, nous découvrons que l’amour, l’altruisme et les relations avec le monde sont la véritable nourriture de l’âme humaine. Le père de Ralph savait que la leçon la plus importante qu’il pouvait donner à ses fils n’avait pas trait aux techniques de pêche, mais au fait que donner est le plus grand plaisir que puisse connaître un être humain. Cessez de vous apitoyer sur votre sort Les gens les plus heureux qui ont été interviewés avaient appris à se soucier du sort du monde, alors que les gens les plus malheureux continuaient à s’apitoyer sur leur propre sort. Voici 4 questions à vous poser chaque semaine et qui aideront à intégrer cette perle de sagesse dans votre vie : Cette semaine, ai-je contribué, même avec un petit geste, à faire de ce monde un meilleur endroit où vivre? Ai-je été gentil, généreux et charitable cette semaine? Cette semaine, me suis-je davantage soucié des besoins de ma "petite personne" que de ceux de mon "moi plus grand"? De quelle façon est-ce que je souhaite mieux intégrer cette perle de sagesse? Chapitre 8 : Savoir et agir (la mise en pratique des perles de sagesse) Le problème avec le sens commun, c’est qu’il n’a rien de commun – Mark Twain - Ce n’est pas savoir qui est le problème Pensez à toutes ces connaissances que nous avons et que nous ne mettons jamais en pratique. Nous savons que la cigarette peut nous tuer, tout comme le manque d’exercice, de mauvaises habitudes alimentaires et le stress. Nous savons que les relations interpersonnelles sont importantes et souvent fragiles, mais cela ne nous empêche pas de les négliger fréquemment. Nous savons que l’argent ne fait pas le bonheur, que la vie est courte et que les pensées négatives et destructrices peuvent miner le bonheur. Nous savons tant de choses, mais ce n’est pas savoir qui est le problème… c’est l’inaction qui est un problème… L’apprentissage naturel : comment apporter des changements dans votre vie? Les êtres humains apprennent naturellement en observant, en écoutant et en expérimentant. Cette acquisition précoce du langage n’est pas le fruit d’un enseignement formel, nous observons plutôt nos parents appeler les choses par leur nom. Nous les écoutons parler entre eux et apprenons comment les mots sont agencés. Avec seulement quelques petites rectifications, nous apprenons le vocabulaire et puis nous mettons ces mots ensemble pour former des phrases. Si la prise de conscience est la 1ère étape du processus d’apprentissage naturel, alors nous pouvons dire que nous agissons en fonction de ce que nous savons. Cette idée toute simple peut avoir une grande influence sur la façon dont nous apportons des changements dans notre vie. Nous devenons ce à quoi nous prêtons attention. Plus nous entretenons quelque chose dans notre conscience, plus nous avons tendance à agir en fonction de cette connaissance. Ce à quoi nous prêtons attention grandit Nous pouvons tous connaître une vie mieux remplie si nous réfléchissons davantage. Il suffit de prendre le temps chaque semaine de répondre à une série de questions portant sur les 5 perles de sagesse. L’union fait la force Les moines chrétiens ont un dicton : "Restez dans votre cellule et elle vous enseignera tout." Souvent c’est lorsque nous prenons le temps de réfléchir que nous arrivons à déterminer ce que nous devons faire. Les réponses se trouvent en nous. L’écoute est une discipline essentielle. Nous n’avons qu’une vie, en prenant le temps de réfléchir et d’écouter, nous empêchons notre vie de dériver loin de nos intentions. Quels sont les rituels dans votre vie? Fais attention à tes pensées car elles deviennent tes mots. Fais attention à tes mots car ils deviennent tes actions. Fais attention à tes actions car elles deviennent tes habitudes. Fais attention à tes habitudes car elles deviennent ton caractère. Et ton caractère devient ton destin. L’action sans vision n’est qu’une perte de temps, la vision sans action n’est qu’une rêverie… Chapitre 9 : Une dernière leçon : Il n’est jamais trop tard pour vivre selon ces perles de sagesse. Le plus important n’est pas le moment de la découverte des perles de sagesse, mais la découverte elle-même. Peu importe l’âge que nous avons, ou les erreurs que nous avons commises, lorsque nous vivons selon les perles de sagesse, notre vie commence à changer. Pour terminer voici un proverbe chinois : "Le meilleur moment pour planter un arbre, c’était il y a 20 ans, mais aujourd’hui c’est presque aussi bien." Conclusion de Guillaume du blog komment devenir riche Ce livre est extraordinaire, il m’a marqué à jamais. J’ai malheureusement perdu mes grands-parents très tôt, je n’ai donc pas eu le temps de profiter de leur sagesse. Cet ouvrage m’a offert un concentré de plus de 200 personnes sages de 60 ans ou plus. Certaines perles de sagesse font déjà partie de ma vie, mais cette lecture m’a vraiment conforté dans certains de mes choix de vie comme, être entrepreneur, s’écouter soi plutôt que les autres… Les anciens insistent principalement sur 2 aspects, prendre des risques car si on n’en prend pas on aura des regrets toute sa vie et le deuxième aspect est s’écouter, écouter la petite voix qui est au fond de nous. Cela a agi comme un déclic pour moi, j’ai compris que ma petite voix me disait depuis un moment : « Guillaume, arrête de travailler autant, tu oublies les choses essentielles de la vie que sont la famille, l’amour, les amis… » Cet ouvrage a donc été déterminant dans mon dernier choix de vie à savoir stopper mon activité qui me rapportait plus ou moins 10 000€/mois. Je suis donc en train de prendre un autre chemin pour vivre la vie à laquelle j’aspire. Qu’est que ce livre peut apporter aux lecteurs ? Je pense sincèrement que tout le monde devrait lire ce livre. Il est tellement rempli de sagesse que chacun peut y trouver de quoi se poser les bonnes questions. Les questions qui forcent à faire son introspection pour savoir si vous viviez la vie que vous souhaitez. De plus si vous avez encore vos grands-parents, je suis sur que vous aurez une vision différente de vos ainés. Vous passerez surement plus de temps à leur poser des questions et à les écouter, ils ont certainement eux aussi des perles de sagesse à vous transmettre… Points forts :
Ce livre fait partie de mon TOP 2 des ouvrages que j’ai pu lire et qui font passer à l’action Il m’a aidé à y voir plus clair sur des décisions que je devais prendre dans ma vie personnelle et professionnelle Certaines histoires sont très émouvantes !! Rapide à lire car très prenant Il y a une foule de citations ou phrases inspirantes
Points faibles :
Quelques redondances sur certaines idées J’aurai aimé lire un entretien entier
La note de Guillaume du blog komment devenir riche :
Avez-vous lu « Ce qu’il faut savoir avant de mourir » ? Combien le notez-vous ? Note: There is a rating embedded within this post, please visit this post to rate it. Lire plus de commentaires sur Ce qu’il faut savoir avant de mourir sur Amazon. Acheter “Ce qu’il faut savoir avant de mourir” sur Amazon:Pour recevoir gratuitement un podcast "7 étapes pour vaincre la Procrastination et rester motivé pour créer ou diriger une entreprise" et une vidéo "7 livres indispensables pour Créer son Entreprise", cliquez ici et laissez-moi votre adresse email pour que je vous les envoie gratuitement ! ;) No related posts.
February 6 2012, 7:30am
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Richard Branson : L’autobiographie
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Transcription texte (littérale) de la vidéo : Bonjour et bienvenue dans cette nouvelle vidéo du blog Des livres pour changer de vie. Je suis actuellement à San Diego. Vous pouvez voir que l’on a une vue plutôt sympa, on est en plein mois de janvier et il fait suffisamment bon pour être en T- shirt sur la plage, voire même, pour les plus courageux, se mettre en maillot de bain. Je suis donc en Californie, le pays des entrepreneurs. Et je suis en train de terminer un livre que je trouve vraiment excellent, et j’ai voulu le partager avec vous. Une fois n’est pas coutume, il s’agit d’une autobiographie. Et c’est tout simplement l’autobiographie de Richard Branson, qui s’appelle en anglais « Losing my virginity » qui se traduit en français par le titre : perdre ma virginité. La traduction officielle a été un petit moins sexy que le titre original puisque le titre officiel de la biographie est : « Richard Branson, l’autobiographie ». Un petit peu moins sexy mais au moins, ça va droit au but ! Je vous recommande vraiment, vraiment ce livre. Pour ceux qui ne connaitraient pas, Richard Branson, c’est le fondateur de Virgin. D’abord Virgin Music, qui est un groupe de production de musiques et qui a ensuite créé énormément d’entreprises dans des tas de secteurs différents : il a créé une compagnie aérienne, il a créé une compagnie de train, il a créé une entreprise dans les biocarburants, il a créé des tas d’initiatives pour venir en aide aux pays pauvres, notamment en Afrique. Il a aussi créé une entreprise qui est vraiment, vraiment super cool, qui s’appelle Virgin Galactic et qui a pour but de développer le tourisme spatial. Richard Branson, c’est vraiment un entrepreneur hors du commun. Au même titre que Steve Jobs, il est vraiment extraordinaire, et il raconte dans ce livre tout depuis son adolescence, avec la jeunesse de son parcours d’entrepreneur, jusqu’aux années 2010 où, justement, il se consacre davantage à la philanthropie et à des projets qui sont plus à long terme comme la lutte contre le réchauffement climatique. C’est un livre que j’ai commencé et, personnellement, je ne peux pas m’arrêter. C’est un “page turner” comme disent nos amis anglo-saxons. Il est vraiment très intéressant, très bien écrit. Ça se lit comme un roman sauf que ça s’est réellement passé. Et on a énormément de choses à apprendre d’un entrepreneur comme ça, qui se dévoile véritablement dans son livre. En tout cas, ça m’a déjà donné des idées pour mes entreprises. C’est vraiment intéressant de constater que Richard Branson est un entrepreneur qui a une éthique qui semble vraiment incroyable et qui, en plus, est un entrepreneur, on va dire social, c’est-à-dire qu’il a une dimension qui va au-delà de la simple prouesse économique, qui essaie véritablement de changer le monde en mieux. Donc je vous le recommande vraiment. Je vous dis, ça se lit comme un roman, c’est rapide, c’est efficace, c’est simple. Il y a tout : il y a de l’humour, il y a du sexe, il y a de l’aventure et en plus on apprend énormément sur l’entreprenariat. Donc c’est vraiment un livre à lire. Merci et à très bientôt pour une nouvelle vidéo ! Acheter “Richard Branson : L’autobiographie” sur Amazon :
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January 30 2012, 7:30am
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Prenez la responsabilité de vos finances
Et osez l’abondance !
Phrase-résumée de “Prenez la responsabilité de vos finances” : Ce livre est un "mode d’emploi de l’argent" pour apprendre à profiter de ce que vous gagnez aujourd’hui, à attirer davantage d’argent et, pour les plus intéressés, à devenir riche. Une invitation à penser l’argent autrement.
Par Nathalie Cariou, 2011, 159 pages, Éditions Jouvence.
Note : Cette chronique invitée a été écrite par Angélique Tartière du blog L’inévitable rendez-vous Chronique et résumé de “Prenez la responsabilité de vos finances” Qu’est-ce que l’argent ? L’argent est-il votre maître ? Pensez-vous que l’argent apporte la sécurité et le confort ? Comment faire ses comptes ? Nous sommes nombreux à connaître des difficultés financières, à avoir des rapports difficiles avec l’argent. Ce livre propose de résoudre ces problèmes. Il se présente comme le mode d’emploi « qui ne parle pas de placement financier ou d’investissement immobilier, mais qui parle de l’Argent, avec un grand A, comme Abondance. » Partie 1. Le voyage vers la richesse Comme avant tout long voyage (celui vers la richesse en est un) il faut se préparer. C’est l’objet de cette première partie. Elle ancre le chemin dans les racines et resitue la place de l’histoire personnelle et familiale. Elle ouvre à l’idée que l’abondance financière est possible pour tous. Non ! Elle n’est pas réservée à ceux qui sont nés avec une cuillère en argent dans la bouche . L’argent n’est pas un but en soi. Selon l’auteur, voici ce qui a du sens : - Un chemin de croissance et de développement : Vouloir être riche est certes respectable mais au bout du chemin vers la richesse, il n’y a pas que l’argent. La richesse doit avoir du sens. Pour cela, il faut s’interroger sur ce que l’on veut faire de sa vie et sur sa responsabilité vis-à-vis du monde. - Un voyage personnel : Aller vers la liberté financière est avant tout un pas sur son propre chemin : on regarde d’où l’on part, là où l’on en est au moment de la lecture et le chemin qui reste à parcourir. - Une destination faire pour vous. Eh oui, la richesse est accessible à tous. Encore faut-il le savoir ! Rappel : un millionnaire est juste une personne qui possède un million en banque ! Pour se lancer dans l’aventure, il faut préparer ses bagages. Le matériel dont vous aurez besoin pour ce voyage : - De l’attention et de la concentration : L’auteur reprend à son compte l’importance de se créer sur un objectif. Une fois l’objectif fixé, les occasions, les événements et les personnes dont vous avez besoin entrent dans votre vie. C’est là la force du focus. - De la constance : Êtes-vous décidé à vous mobiliser pendant la période nécessaire à rétablir votre situation financière ou à devenir riche ? - De la motivation en vous posant ces questions :Quelles sont vos raisons personnelles pour devenir riche (ou avoir plus d’argent) ? Qu’est-ce que vous ne voulez plus être, faire, avoir ou vivre ? Que vous-vous être, faire, avoir ou vivre ?
Ces questions sont essentielles pour surmonter les moments de doute ou quand aurez l’impression de faire du surplace. Ce qui est efficace dans ce livre c’est qu’il est parsemé d’exercices pratiques et de questions qui permettent une prise de conscience au fur et à mesure de la lecture. - De la confiance : Il est essentiel pour réussir que vous ayez confiance en vous « et en votre capacité à gagner de l’argent » (et en la méthode proposée !). En faisant les exercices proposés, en étant motivé et concentré sur votre objectif et en pensant l’argent « autrement », « vous ne pouvez pas ne pas réussir ». - De l’énergie : Avoir plus d’argent demande qu’on y consacre du temps. Et de l’énergie ! Veillez à avoir une alimentation saine, à faire du sport, à vous faire plaisir (d’autres conseils judicieux égrènent l’ouvrage). Aussi étrange que cela puisse paraître, c’est aussi cela qui attirera l’argent à vous. - De l’amour : Pour attirer l’argent, pas de secret : il faut l’aimer. Et l’aimer pour ce qu’il est : une ressource et un levier puissant pour vivre son plein potentiel. Il n’y a rien de grossier ou de mauvais dans le fait d’aimer l’argent. Aimer l’argent, ce n’est pas l’adorer et en faire l’objet de toute une vie ! Quelle opinion avez-vous de l’argent et de la richesse ?
Sus au bling-bling, il s’agit ici d’apprendre à aimer l’argent pour les projets qu’il vous permettra de réaliser. Bon à savoir : si vous pensez que les riches sont des personnes malhonnêtes, il y en a tout autant dans les classes moyennes et chez les moins riches. Rien ne sert de vouloir devenir riche si vous ne faites pas le nécessaire pour le devenir. Un mot résume à lui seul l’idée : l’engagement. Vous devez être non seulement prêt mais aussi que vous soyez décidé à franchir les obstacles qui ne manqueront pas de se présenter sur votre chemin. Inconsciemment, notre cerveau a enregistré des croyances, des comportements qui noircissent notre rapport à l’argent en lui octroyant des intentions (alors que l’argent est neutre). Pour assainir votre rapport à l’argent, il faut d’abord démasquer les pièges qu’il induit. Voici les pièges dans lesquels on peut se fourvoyer : - L’illusion du confort : Une des illusions les plus difficiles à accepter de la vie est que l’inconfort fait partie du chemin. On connaît tous des hauts et des bas. On perd beaucoup de temps et d’énergie à vouloir se sentir confortable dans ces moments. C’est en acceptant que la vie ne soit pas confortable que l’on finit par profiter du « vrai » confort, celui offert par les aspects matériels de l’existence. En tout cas, selon l’auteure on se fait une montagne de la liberté financière alors qu’elle n’est pas si difficile à obtenir. Elle repose sur 2 qualités : la discipline et d’accepter que toutes ses envies ne soit pas satisfaites immédiatement. - L’illusion de la sécurité : Ne rêvez pas, l’argent ne vous apportera pas la sécurité. La sécurité est un ressenti. C’est à l’intérieur que ça se passe et non à l’extérieur comme nous sommes nombreux à le penser. Il est impossible de ne jamais avoir peur. D’ailleurs, ce n’est pas un but non plus. La peur a une fonction essentielle. La peur est un indicateur. Elle permet de déceler la nouveauté, le changement. C’est pour cela que beaucoup de personnes ne font rien. Parce qu’elles ont peur de la nouveauté, du changement. Pas de panique cependant, la sécurité s’acquière. Comment faire vous se demande-t-on alors ? Faites comme les riches ! Ils sont un excellent modèle car ils acceptent la peur et la traitent en amie. Elle les conseille et leur sert d’alliée. À l’inverse de celui que la peur bloque, la personne riche n’aime pas les habitudes et cherche à élargir son champ d’expérience. Alors prenez exemple sur eux et agrandissez votre monde. Car plus votre monde sera grand, moins il y aura d’inconnu et de peurs. Dont acte ! - L’illusion de la satisfaction immédiate : Faites-vous la part des choses entre l’achat impulsif et l’achat raisonné ? Cédez-vous aux multiples tentations de la société de consommation ou investissez-vous pour construire votre autonomie financière ? Si vous êtes cigale, il vous faudra apprendre la frustration. En effet, à ce moment du livre, on apprend qu’en acceptant la frustration, on apprend surtout à hiérarchiser ses envies et à renoncer à certaines au profit d’autres plus essentielles. On pourrait penser que ces notions sont directement issues d’un discours bouddhiste et que c’est antinomique avec la richesse financière et l’argent. En fait, c’est en cela que ce livre est important. Il montre l’aspect « positif » de l’argent. On peut vouloir de l’argent non pas pour consommer jusqu’à plus soif mais pour des raisons plus « nobles », des raisons intimes et pas superficielles. - Les problèmes disparaissent avec l’argent. Erreur ! Les problèmes ne disparaissent pas quand on a de l’argent, ils sont même plus gros. Mais la question à se poser est de savoir si vous préférez avoir des problèmes de riches ou des problèmes de pauvres ? C’est vrai que vu sous cet angle . - La peur de l’échec : Dès la plus tendre enfance, l’école et la société nous apprennent que l’échec est quelque chose de mal. Il y a les premiers de la classe et il y a ceux qui échouent. Pourtant, qu’est-ce que l’échec si ce n’est un obstacle mal franchit et qui permet d’apprendre à mieux le franchir ? Donc, l’échec n’existe pas en tant que tel. Ce qui existe, ce sont les expériences sympathiques ou désagréables. - Le paradoxe du désir : On la suffisamment entendu, l’humain est un être cupide… par nature. Cependant, on l’a souvent entendu comme un défaut et là l’auteur nous le présente comme un fait. C’est tout et ça change tout. Ça allège du côté de la culpabilité. L’auteur est formel sur ce point, en prenant conscience que vous avez envie de plus et que vous rêvez de luxe, vous aurez alors la liberté de choisir. - Le regard des autres : Ce sont des questions cruciales qui sont abordées ici. Êtes-vous prêt à assumer votre décision de devenir riche auprès de votre entourage ? Qu’éprouvez-vous en y pensant ? Ressentez-vous de la honte face à la question taboue de l’argent dans notre société ? - La solitude : La solitude fait souvent peur et pourtant c’est le dernier obstacle sur la route de l’enrichissement : vous pourriez vous sentir seul sur ce chemin peu fréquenté… Dans cette partie, l’auteure recense toutes les raisons qui font que le voyage s’arrête souvent plus tôt que prévu et avant destination : - La résistance à la simplicité : Le premier coupable est l’ego, cette partie de nous chargée de préserver notre individualité. Quelquefois, l’ego choisit la lutte pour s’affirmer. Et ça lui demande des efforts, de l’énergie, de la rage aussi. Il se fatigue. Alors, notre ego tire la conclusion qu’il lui faut combattre pour survivre. Que si les choses ne sont pas faciles, il n’a plus sa place. Il rejette alors la facilité et l’évidence. Pourquoi faire facile quand on peut faire compliqué ? - Le manque de temps et de discipline : Souvent, l’enfer, c’est les autres (Jean-Paul Sartre dans sa pièce de théâtre Huis clos). Si les autres peuvent nous rendre heureux, ils peuvent aussi devenir source de contrariété. En effet, des personnes « bien intentionnées » vous mettront certainement des bâtons dans les roues quand vous leur parlerez de votre projet de devenir riche. Le travail sera peut-être ardu mais, selon l’auteure, si vous faites ce qui doit être fait, si vous mettez le temps qu’il faut et que vous travaillez à un niveau pratique et énergétique, ce chemin de la liberté financière vous apportera énormément. - La résistance au bonheur : Faites-vous partie de ces personnes qui n’essayent même pas mais qui sont persuadées que « ça ne marche pas » ? Êtes-vous de celles qui préfèrent la passivité plutôt que leur bonheur ? À ne rien essayer, on ne risque rien. Et surtout pas d’être heureux ! Le passage à l’action est encore et toujours pour beaucoup de personnes la grosse difficulté. C’est en cela que ce livre est intéressant ; il fourmille de petits exercices accessibles qui, imperceptiblement, nous font passer à l’action. N. B. Il y a 3 feuilles de route dans cet ouvrage. Chacune conclut une partie en reprenant les « leçons » exposées dans la partie en question.
Partie 2. Soyez responsable de vos finances Dans cette partie, on apprend à mettre l’argent à son service. Elle est consacrée aux thèmes de l’énergie, de la liberté et des mythes qui circulent sur l’argent. Y est développé le mot phare du titre de l’ouvrage et qui est aussi la clé de l’enrichissement : la responsabilité. Être responsable de ce qui arrive C’est en devenant responsable de sa vie, en le devenant rapidement que vous aurez plus rapidement la possibilité de changer ce que vous n’aimez pas dans votre vie. Du bon sens ? Oui, mais rare sont les personnes qui acceptent leur entière responsabilité des événements de leur vie. Être responsable c’est être d’accord que les événements se produisent dans notre vie parce qu’une partie de nous y consent. C’est seulement à partir de ce moment que vous aurez le pouvoir de faire changer les choses. C’est accepter que les événements aient du sens dans notre vie, et regarder comment on a contribué, volontairement ou non, à ce qu’ils surviennent. À quoi jouez-vous quand vous n’êtes pas responsable ? C’est difficile de regarder la réalité : parce que si vous refusez votre implication dans les événements, si vous ne vous considérez pas comme (en partie) responsable, vous êtes donc victime. Vous serez donc impuissant… Vous ne pouvez pas faire changer les choses puisque ce n’est pas votre responsabilité si ça ne va pas comme vous voulez… Le hic, c’est qu’une victime vraiment riche, ça n’existe pas ! Responsable mais pas coupable Ce n’est certainement pas votre faute si vous n’avez pas les compétences pour devenir riche. C’est une matière qu’on ne vous a pas enseignée à l’école. Seulement, vous avez la possibilité aujourd’hui d’en apprendre les bases. Ce livre permet de les acquérir. Après avoir pris conscience que la responsabilité de ce qui vous arrive est la clé pour s’engager sur le chemin de l’enrichissement, il est temps de s’intéresser à la relation que vous entretenez avec votre argent. Et pour cela, il faut se poser la question de savoir si vous travaillez pour l’argent ou s’il travaille pour vous. Travailler pour l’argent Combien sommes-nous à travailler pour l’argent ? Combien d’entre nous passent « trente-cinq ou quarante heures chaque semaine à gagner de l’argent » pour payer les factures, les crédits, l’alimentation, le chauffage, le logement ? Oui… C’est assez affligeant. L’argent au service des autres Dans le registre des questions qui font mal, en voici une bien senti : Que vous reste-t-il pour vous, pour votre richesse financière après avoir réglé l’argent que vous deviez aux autres ? On peut en effet se demander s’il est bien raisonnable de se payer en dernier ? Après l’État, après ses créanciers, après ses proches ? L’État s’occupe-t-il vraiment de vous ? Oui, l’État s’occupe-t-il vraiment ÉQUITABLEMENT de ses concitoyens ? En d’autres termes, pourquoi les riches font-ils peur à l’État (qui du coup semble s’intéresser en priorité au portefeuille des classes moyennes et des pauvres) ? :
Les riches sont habiles avec l’argent et ne payent que leur part Ils savent gérer l’argent mais en plus, ils le respectent Ils ont ce dont le gouvernement a besoin : l’argent Parce que les classes moyennes et modestes sont plus nombreuses et plus facilement taxables
Dans cette partie, on apprend ce qu’est et ce que n’est pas l’argent : - Consommation ou liberté Nous retrouvons ici deux illusions abordées précédemment : celle du confort et de la satisfaction immédiate. C’est le bon sens qui le dit mais il est difficile d’être libre avec un crédit sur le dos. Il est difficile d’investir lorsque votre capacité d’emprunt est réduite à zéro. Vous aurez à choisir entre consommer à crédit maintenant ou construire votre liberté financière de demain. - Peut-on échapper au règne de l’argent ? A priori il semblerait que non. Même ses plus fervents détracteurs ne peuvent y échapper. Ils en ont aussi besoin pour se loger, pour se nourrir… Alors puisqu’on ne peut pas s’en passer, il serait plus sage de savoir de quoi il s’agit vraiment, comment il fonctionne et comment le mettre à son service, non ? - L’argent est un écran vierge En substance, l’auteure démystifie le pouvoir de l’argent. L’argent ne sera jamais rien d’autre que ce que vous voulez qu’il soit. Pensez à lui positivement et il deviendra positif. - L’argent ne fait pas le bonheur L’argent est un amplificateur, un porte-voix. Il n’a « d’autre pouvoir que celui que vous lui accordez ». Il n’a pas lieu d’être pour tout ce qui est du domaine qualitatif : le bonheur, la sécurité, l’amour. C’est donc totalement inutile d’attendre d’avoir de l’argent pour être heureux. - L’argent n’a pas de valeur car l’argent est une illusion Cette affirmation peut choquer et pourtant l’argent n’existe bel et bien que dans notre imagination et celle de la banque. L’argent existe parce que les sociétés humaines et les banques se sont mises d’accord sur la valeur d’une écriture sur un papier. - L’argent, instrument de communication L’argent a été inventé par l’homme et appartient à toute l’humanité. L’argent est une langue nous dit l’auteur. « Vouloir y renoncer au 21e siècle, c’est renoncer […] à communiquer. Apprenez à la lire, à la parler et à l’écrire. - L’argent, un fluide énergétique Les questions liées à l’argent sont matérielles la plupart du temps (combien coûte tel produit, le solde sur votre relevé bancaire). Une approche moins cartésienne est souvent occultée. Pour comprendre un peu mieux cette idée, Nathalie Cariou compare l’argent à un fluide et plus précisément à de l’eau. « L’eau est faite pour circuler ». « L’eau n’appartient à personne ». Entendez par là que l’argent est énergie et qu’il circule librement. Comme l’eau, l’argent est à disposition. - L’argent, un instrument puissant et un outil de croissance Abordé sous ce jour nouveau, l’argent permet en fait de choisir ce que l’on veut faire de sa vie. Il donne la liberté de décider, de choisir ses valeurs, d’être cohérent ou non dans ses choix, d’obéir aux émotions ou d’être plus grand que les pulsions commandées par la peur et l’ego. On vous a menti : le mythe de la pénurie On a souvent entendu dire qu’il n’y avait pas assez d’argent pour tout le monde. Ah ? Et si nous partions du principe inverse : il y a assez pour tout le monde. Incroyable, non ? Pour apprivoiser l’argent et le mettre à son service, il va falloir lâcher un mythe tenace et transmis de génération en génération dans notre société : celui de la pénurie. C’est un mythe qui a pour conséquence de nous empêcher de nous réaliser, d’agir et, par conséquent, de gagner de l’argent. Pour pouvoir contrecarrer le mythe de la pénurie, il faut toujours plus pour être sûr d’avoir assez, pour anticiper le manque potentiel. Ça se mord la queue… Rien de changera jamais Encore un mythe très typique de notre société : les choses ne peuvent pas changer (principalement son rapport à l’argent). On ne peut pas changer le monde. Pensez-vous vous aussi que l’on ne peut pas changer ? Et pourtant… Et pourtant, le monde change, au niveau individuel, une personne peut apprendre une nouvelle manière de penser et d’agir. Et au niveau collectif, le rapport au travail change. Les besoins ne sont plus les mêmes. « Nous sommes de plus en plus amenés à travailler avec notre tête et nos neurones et de moins en moins avec notre corps et nos muscles ». L’ère de l’information dans laquelle nous sommes entrés depuis quelques années accélère le processus.
Partie 3. Devenez le maître de l’argent C’est dans cette dernière partie que le titre du livre prend tout son relief. Car au cœur de tout cheminement, il y a la responsabilité individuelle. L’auteure met la personne au cœur de ses choix et l’incite à ne plus se sentir victime des autres et des circonstances. En d’autres mots, vous êtes la clef ! Et voilà ce qu’il vous reste à faire : - Mettez votre argent au travail Un secret de riche pourrait changer votre façon de faire : les personnes fortunées mettent tout ou partie de leur argent au travail. Oui, certes mais ce qui signifie ? Que les riches l’investissent de manière à ce qu’il leur rapporte de l’argent, indépendamment de leur temps ou de leurs efforts pour le gagner. Dans ce chapitre, l’auteure confronte sa vision à celle communément répandue en France (et dans de nombreux pays) que le revenu issu du travail à plus de valeur et est plus juste que les gains obtenus sans rien faire. Pourtant, pour Nathalie Cariou, l’ère industrielle où l’argent était une compensation pour travailler plusieurs heures par jour dans un lieu qui ne nous appartient pas est révolue. Selon elle, il est temps de dissocier définitivement « travail » et « argent », d’apprendre à travailler pour autre chose que l’argent, et à en gagner autrement qu’en travaillant sept à dix heures par jour, pendant quarante ans, avec en compensation la sécurité de l’emploi, la retraite et les congés payés (ce qui n’est même plus garanti !!!). - Dépensez moins On aborde ici la partie qui pourrait être la moins agréable de l’ouvrage car pour les personnes qui ont des fins de mois difficiles, il n’existe que deux possibilités : « diminuer vos dépenses et/ou augmenter vos revenus ». Et si vous voulez vivre mieux, il est plus important de se concentrer sur ce qui sort que sur ce qui rentre. Dans la plupart des cas, il suffit juste de réduire certaines dépenses appelées « Les signes extérieurs de richesse »(les achats impulsifs). Et comment faire pour réduire ces achats ? Nathalie Cariou liste 4 questions à se poser avant tout achat :
Est-ce une dépense nécessaire ou facultative ? en ai-je vraiment besoin ? La satisfaction que j’y trouve vaut-elle l’argent que je dépense ? Existe-t-il une solution alternative ? Quel serait le coût de la solution alternative ?
- Économisez… en premier… Ce conseil pourrait sembler inadapté quand il est déjà si difficile de devoir racler les fonds de tiroir pour payer ses factures. Pourtant, si vous voulez vraiment améliorer votre situation financière, vous devez vous payer en premier et mettre dès maintenant et de façon automatique 10% de vos revenus mensuels de côté. En vivant avec 90% de vos revenus mensuels, votre train de vie ne changera pas de manière significative et vous aurez de l’argent à investir pour votre propre liberté financière. Ça ouvre les perspectives, non ?
- Le prix de votre liberté ou le salaire de la peur Une part de vous-même a peur du changement. Il faut donc la rassurer en mettant sur un compte disponible et sans risque l’équivalent de 2 à 6 mois de besoins financiers mensuels. Votre ego sera rassuré et vous pourrez faire face au changement en toute sécurité.
- Apprenez à gérer votre argent grâce à un système de gestion simple et efficace Voici le chapitre le plus concret de l’ouvrage, car l’auteure donne les outils de gestion de son argent. Ils n’ont rien à voir avec des tableaux Excel ou un logiciel de gestion alambiqué. Le système repose sur la mise en place de comptes pour des budgets à usage spécifique. Il s’agit de créer un compte par besoin :
Un compte sécurité Un compte liberté financière Un compte « budget du millionnaire Un budget don et partage Un budget croissance personnelle (pour acquérir de nouveaux savoirs et de nouvelles compétences)
À noter : à retrouver dans l’ouvrage un schéma reprenant ces budgets + un tableau récapitulant la manière de les alimenter et leur usage. - Apprenez les revenus automatiques Pourquoi apprendre les revenus automatiques ? Qu’est-ce qu’un revenu automatique ? Comment créer un revenu automatique, autant de questions qui trouvent leur réponse dans cette partie. Pourquoi apprendre les revenus automatiques donc ? En fait, et tous les blogueurs actuels qui gagnent leur vie grâce à leur blog vous le diront , il est impossible de devenir financièrement libre sans revenus passifs, que l’on appelle aussi des revenus hors exploitation ou automatiques. Qu’est-ce qu’un revenu passif ? Un revenu passif sont toutes les sources de revenus qui permettent de gagner de l’argent sans lien direct avec le temps passé ou la sueur dépensée (ex. : immobilier locatif, droits d’auteurs de livres, vente sur internet…). Une nouvelle interrogation ? Pourquoi votre liberté financière dépend-elle des revenus passifs ? Pour une raison très simple : votre temps de travail est limité. Pure logique. Vous ne pouvez étendre à l’infini vos journées de travail. Vous ne pouvez pas non plus miser sur une seule source de revenus (surtout s’il s’agit d’un salaire qui augmentera au gré de décisions qui ne vous appartiennent pas) pour espérer devenir riche ou au moins à l’aise financièrement. Pour apprendre à gérer son argent, point de secret (si ce n’est peut-être le premier point de cette liste) : - Investissez à chaque opération la minute du millionnaire C’est la minute à octroyer à vos actions à chaque fois que vous utilisez de l’argent que ce soit en amont ou en aval. Vous devez prendre cette minute pour vous assurer que vous faites le meilleur usage de l’argent que vous vous apprêtez à dépenser. Exemples : avant d’acheter, demandez une réduction, après l’achat, classez votre reçu. - Faites vos comptes ! La dure réalité nous rattrape : faire vos comptes est le signe incontestable que vous êtes le maître de votre argent. Conseil on ne peut plus logique. Et pourtant pas toujours appliqué… - Sachez où va l’argent Des outils existent pour gérer vos comptes : Excel, logiciel de gestion personnelle, cahier… En fait, peu importe la méthode que vous utiliserez, ce qui compte est que vous sachiez ce que vous dépensez chaque mois (logement, alimentation, loisirs. Ensuite vous pourrez analyser vos dépenses et agir sur celles qui ne vous conviennent pas.
Conclusion d’Angélique Tartière du blog L’inévitable rendez-vous Ce livre est un des meilleurs que j’ai lu sur la liberté financière et j’en ai lu plusieurs. Il est concret et aide à travailler en profondeur sur les croyances et sur l’état d’esprit à avoir pour vivre sereinement sa relation à l’argent (ce qui est la base de l’enrichissement). Ce livre s’adresse à tous : que ce soit pour devenir riche si on le souhaite ou tout simplement pacifier son rapport à l’argent. On y apprend à être en bon rapport à l’argent, à se décomplexer sur cette question et à remettre à leur place certaines croyances. Cette méthode s’adresse à tous indifféremment du sexe, de la catégorie socioprofessionnelle. La plupart des livres « sérieux » qui traitent d’argent et d’indépendance financière sont écrits par des hommes (qui plus est des Américains). C’est un point très positif qu’une femme se soit penchée sur la question car la culture de l’argent s’adresse de façon inconsciente et stéréotypée aux hommes. De plus, les Français et les Françaises sont rares dans ces domaines (même si l’on note depuis quelques mois une forte présence de blogueurs et blogueuses sur ces thèmes). Il m’a donné le courage d’afficher mon désir de devenir riche. Ce livre m’apporte beaucoup en termes d’état d’esprit : en fait, grâce à lui, j’ai pu préparer le terrain avant le gros œuvre. J’ai appris les bases pour avoir un socle solide. Plus prosaïquement, grâce au livre :
J’ai modifié mes croyances sur l’argent, sur les riches. Je dirai que j’ai appris à faire avec l’argent et non plus à le voir comme une « chose » malsaine et dont je disais ne pas avoir besoin J’ai acquis la discipline de faire mes comptes régulièrement J’ai appris à placer de l’argent, à demander des réductions J’ai appris à créer des comptes en fonction de mes projets : donc je peux me faire plaisir en étant tranquille, sans m’inquiéter pour le lendemain, car je sais que mes finances sont bien gérées
Après avoir lu 2 fois ce livre, je l’ai pris comme support pour créer une expérience sur mon blog L’inévitable rendez-vous. Je teste tous les exercices du livre (ex. "Les raisons pour lesquelles vous voulez devenir riche" ». Comme c’est un livre "initiatique" et le premier d’une trilogie, j’ai envie maintenant d’attaquer la lecture du second livre de la trilogie. Un autre résultat probant du livre a été que j’ai mis mon orgueil et ma peur de côté et j’ai demandé à Nathalie Cariou qu’elle soit mon mentor. Et heureusement pour moi, elle a accepté . Dans une autre mesure, cette relation m’aide à franchir des caps dans ma relation à l’argent et à la richesse. Ce que ce livre peut apporter aux lecteurs : Une autre vision de l’argent Ce premier opus aide le postulant à la richesse à préparer ses outils (son état d’esprit et plus prosaïquement la façon de gérer ses comptes). Mieux gérer ses finances, ce n’est pas seulement une question financière, c’est une question plus large : celle de gérer sa vie. On se rend compte que quand on s’intéresse à la question, d’autres questions se règlent « naturellement » (la recherche de sens, l’implication au travail, la relation aux autres…). Quand les médias, les banques, les gens de façon générale parlent d’argent, il est toujours abordé avec gravité et souvent lié aux difficultés. On parle de « travailler pour l’argent », de « l’argent-pouvoir », de « l’argent-sale ». Dans ce livre, on parle de l’argent comme un outil qui permet de concrétiser ses rêves, de se réaliser pleinement. Issu de l’expérience même de l’auteur, ce livre montre que des « personnes ordinaires » comme vous, elle et moi peuvent choisir la voie de la liberté financière. Qu’elles peuvent penser l’argent autrement qu’en termes de dettes, de corruption. Ce mode d’emploi de l’argent est un vaste programme. Je suis certaine que les relations à l’argent seraient beaucoup plus sereines si tout le monde appliquait les principes de ce livre. Il est de plus une excellente introduction aux notions de revenus automatiques et d’énergie de l’argent, et il répond à de nombreuses interrogations : comment ne plus se sentir dépendant de la somme inscrite au bas de mes relevés de compte (surtout si elle est négative) ? Pourquoi l’argent renvoie-t-il une vision négative de nous ? Qu’est-ce que l’argent ? Pourquoi a-t-il autant de pouvoir ? Comment faire pour en avoir ? Bref, ce sont des questions récurrentes que se posent de nombreuses personnes tous les jours et qui trouvent dans cet ouvrage des réponses positives et réalistes. Je recommande donc ce livre. Il peut changer la façon de voir les relations à l’argent et surtout, il se lit très facilement. Points forts :
Rapide et facile à lire Les exercices simples et concrets à appliquer immédiatement dans sa vie de tous les jours. Les « bonus » de l’ouvrage : des idées pour économiser de l’argent, un tableau de gestion financière détaillée Le prix 8€50 ! Les livres de cette qualité se vendent entre 20 et 35€ pour certains. On peut remercier les éditions Jouvence de le rendre accessible L’objectif : réfléchir, mettre son cerveau en route Issu de l’expérience de l’auteure
Points faibles :
Pas suffisamment d’exercices ! C’est un choix de Nathalie Cariou car, comme elle le dit dans l’ouvrage, elle ne voulait pas décourager par un excès d’exercices. Moi, j’en demande encore . À la fin du livre elle renvoie tout de même sur son blog clefsdelareussite.fr pour avoir plus d’infos. Elle entretient le suspens vers le deuxième volume à paraître… mais c’est vrai que ce sont des concepts à intégrer progressivement (surtout s’ils sont nouveaux). Et on ne peut pas tout dire dans une centaine de pages Le format : j’aurais aimé l’avoir sous forme de beau livre. Vraiment, c’est le genre de livre qui devrait être publié en grand format. Même si en petit format, il est du coup plus accessible financièrement
Le titre : pas spécialement vendeurLa note d’Angélique Tartière du blog L’inévitable rendez-vous :
Avez-vous lu “Prenez la responsabilité de vos finances” ? Combien le notez-vous ? Note: There is a rating embedded within this post, please visit this post to rate it. Lire plus de commentaires sur Prenez la responsabilité de vos finances sur Amazon. Acheter Prenez la responsabilité de vos finances sur Amazon :Pour recevoir gratuitement un podcast "7 étapes pour vaincre la Procrastination et rester motivé pour créer ou diriger une entreprise" et une vidéo "7 livres indispensables pour Créer son Entreprise", cliquez ici et laissez-moi votre adresse email pour que je vous les envoie gratuitement ! ;) Related posts: Les secrets d’un esprit millionnaire
January 23 2012, 7:30am
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J'ai publié sur des-livres-pour-changer-de-vie.fr
Une tête bien faite
Phrase-résumée de “Une tête bien faite”: ce livre ne vous présente pas simplement comment lire plus vite, mieux mémoriser et travailler de manière plus efficace, il explique au moyen d’arguments clairs et étayés pourquoi les méthodes présentées sont les plus adaptées à la façon dont fonctionne votre cerveau pour exploiter tout son potentiel.
Par Tony Buzan, 2004 (1ère édition française : 1984), 186 pages. Titre original : Use your head (1st edition 1974). Note : cette chronique est une chronique invitée écrite par Hélène WEBER du blog Etudier plus efficacement Chronique et résumé de “Une tête bien faite” : Au début de ses études universitaires, Tony Buzan s’est rendu à la bibliothèque à la recherche de quelques ouvrages. À la documentaliste présente ce jour-là pour orienter les étudiants, il demanda s’il était possible de lui indiquer des livres qui expliqueraient comment utiliser son cerveau de la manière la plus efficace. Visage perplexe de la documentaliste…qui l’orienta vers des manuels de médecine. Mais cela ne correspondait pas à ce que Tony Buzan recherchait. Il se demandait comment « apprendre à apprendre » ? Et en quoi l’état actuel des recherches sur le fonctionnement du cerveau pouvaient-elles l’aider à envisager les méthodes de travail les plus efficaces ? Tony Buzan a écrit ou coécrit à ce jour plus de 80 ouvrages sur le cerveau et l’apprentissage. Ce livre dont je vous propose la chronique a été vendu à plus d’un million d’exemplaires partout à travers le monde. Il y explique : - Quel est notre potentiel intellectuel à tous, - Comment lire plus vite et mieux, - Comment fonctionne la mémoire, - Quels sont les moyens mnémotechniques les plus efficaces pour mémoriser, - Comment un outil pédagogique appelé « Mind map » peut nous aider à mieux comprendre, mieux réfléchir et mieux mémoriser, - Et quelle méthode de travail appliquer pour apprendre plus efficacement. Un projet ambitieux ? Pas seulement. Grâce à ce livre : un objectif réaliste et accessible. Pratiquement tous les chapitres proposent des exercices concrets à pratiquer au cours de la lecture. Ceux-ci ont deux intérêts majeurs : ils amènent le lecteur à éprouver à la fois l’intérêt et la pertinence des hypothèses présentées, tout en le rendant actif (et donc intéressé) tout au long du livre. C’est en acceptant de jouer le jeu de cette démarche que ce livre changera votre rapport à l’apprentissage et vous aidera à améliorer votre efficacité au travail de manière déterminante. 1- Le rêve impossible d’Edward Hughes En 1982, Edward Hughes venait tout juste de passer son brevet. Et alors qu’il était considéré comme un élève moyen dans toutes les matières, son père lui fit découvrir Une tête bien faite. La lecture de ce livre lui redonna courage et c’est avec une motivation nouvelle qu’il poursuivit ses études avec l’intention d’intégrer l’université de Cambridge. Tous ses professeurs sans exception le découragèrent, pensant qu’il n’avait pas le potentiel pour prétendre intégrer une école si prestigieuse. Cela ne diminua en rien la volonté d’Edward Hughes, qui maintint son projet. Vinrent les entretiens d’entrée à l’université. Là encore, ses professeurs pensaient que ses chances de succès étaient très faibles. Edward s’était cependant construit un programme d’apprentissage sur la base des méthodes présentées dans ce livre. Il résumait ses cours sous forme de Mind maps, feuilletait ses notes pour en avoir une vue d’ensemble et révisait régulièrement ses fiches, afin de les comprendre et les mémoriser au maximum. Parallèlement, il faisait du sport et se sentait en forme, confiant et détendu. À la fin de l’année, Edward passa quatre examens d’entrée à l’université. Il obtint les meilleurs résultats de sa promotion aux quatre. Pendant sa formation, il se fixa un programme identique à celui qu’il avait suivi pour son examen d’entrée à Cambridge. Et une nouvelle fois, ses résultats furent excellents. Voici la conclusion qu’Edward Hughes lui-même donne à son témoignage : « Auparavant, je collectionnais les C et les B parce que je ne savais pas encore comment « obtenir une bonne note ». Je l’ai appris. N’importe qui peut en faire autant. » Ce projet vous tente ? 2- Vos capacités intellectuelles sont plus grandes que vous ne le pensez
Ce que les recherches sur le cerveau nous apportent actuellement, c’est la certitude que la pensée est infiniment plus complexe qu’on ne l’avait cru et que les personnes douées de ce qu’il est convenu d’appeler des « capacités intellectuelles normales » possèdent une compétence et un potentiel infiniment plus grands qu’on ne le pensait jadis. Il est possible de citer mille exemples des performances du cerveau : qu’elles se traduisent par une mémoire extraordinaire ou des forces physiques surhumaines défiant les lois de la science, ces performances font désormais l’objet de recherches. Elles sont prises au sérieux et donnent lieu à des applications pratiques. Ce sont ces applications pratiques que ce livre s’attache à rendre explicites, afin que tout un chacun puisse en faire usage et ainsi augmenter sa capacité à apprendre. À notre époque, l’outil connu de tous censé « mesurer l’intelligence » s’appelle le test du QI (ou Quotient Intellectuel). Cependant, de multiples études critiques portant sur ce test montrent que : - Avec de l’entraînement, il est possible d’améliorer « son QI ». Autrement dit, celui-ci ne détermine absolument « notre intelligence » de manière irrévocable et permanente ; - Le QI ne mesure pas notre capacité à penser et agir par nous-mêmes ; - Le test ne permet pas de mettre en évidence nos potentialités intellectuelles et donc nos possibilités de progression. Nous allons voir qu’il est en effet possible d’améliorer ses performances intellectuelles en suivant les techniques et méthodes présentées dans ce livre. 3- Comment le cerveau humain a été bridé Pourquoi cependant nos performances ne sont-elles pas à la hauteur de notre potentiel ? La question mérite évidemment d’être posée. Mais alors il faudrait également répondre aux questions suivantes : vous a-t-on déjà expliqué comment fonctionne votre cerveau ou comment fonctionne votre mémoire ? Vous a-t-on montré comment se comporte l’œil pendant que vous lisez et comment le cerveau enregistre, stocke et réutilise les informations ? Vous a-t-on déjà appris des moyens mnémotechniques pour améliorer vos capacités de mémorisation, une méthode de travail qui améliorerait votre pouvoir de concentration ou des techniques pour lire plus vite et mieux ? Une tête bien faite est le premier « manuel d’exploitation » de votre cerveau, destiné à vous aider à développer l’extraordinaire potentiel de vos facultés mentales. 4- Lire plus vite et mieux Pourquoi la lecture soulève-t-elle des problèmes ? Car ce n’est pas parce que l’on sait lire, que l’on n’est pas confronté aux problèmes suivants : vitesse de lecture, concentration sur la durée, masse d’informations à retenir, rappel des informations après-coup, sélection, rejet, etc. Il convient tout d’abord de repérer que la lecture n’est pas un processus linéaire : l’œil effectue des bonds d’un mot, ou d’un groupe de mots, à un autre sur lesquels il s’arrête plus ou moins longtemps. Comment lire plus vite ? - En éliminant les retours en arrière, - En réduisant les temps de pause, - Et en élargissant le champ de ce qui est perçu par l’œil à chaque bond. L’avantage de la lecture rapide est qu’elle apporte un soulagement à l’œil concernant l’effort physique fourni à chaque page, et qu’elle permet aussi (malgré les idées reçues) de pénétrer le texte plus aisément. Les fausses idées sur la lecture constituent nos principaux freins à nous améliorer dans ce domaine : il est par exemple faux de penser qu’on ne devrait lire qu’un seul mot à la fois, car nous recherchons le sens d’un texte dans son ensemble et non celui de chaque mot pris isolément. Voici les 4 techniques présentées par l’auteur pour nous aider à lire plus vite : 1) Utiliser un guide visuel : guider l’œil permet de l’aider à se concentrer sur l’essentiel. 2) Élargir le champ de ce qui est perçu par l’œil : à l’aide du guide visuel, aidez votre œil à faire des bonds moins nombreux sur une même ligne, puis sur un même paragraphe, puis sur une même page. 3) S’entraîner à percevoir « ultra rapidement » un texte : tournez les pages aussi vite que possible pour habituer votre œil à capter le maximum de mots. 4) Utiliser un métronome : le rythme du métronome vous aidera à passer plus rapidement d’un groupe de mots à un autre. Ces techniques, pour être efficaces, supposent d’être pratiquées. Evaluez le temps que vous mettez à lire un nombre de mots, puis de pages sur un temps donné vous donnera une motivation supplémentaire pour progresser. Mais tentez quelques-unes de ces techniques et vous verrez que vos résultats seront rapidement encourageants. 5- La mémoire Comment fonctionne la mémoire ? Et en quoi cette compréhension peut-elle nous aider à améliorer nos compétences en matière de mémorisation ? Commencez par réaliser sérieusement l’exercice suivant : Il s’agit de tracer deux graphiques : - Un premier qui représenterait la proportion de ce qui est retenu par la mémoire pendant la période d’apprentissage. En abscisse : le temps qui passe. En ordonnée : le pourcentage d’informations mémorisées. Lorsque vous « apprenez » pendant deux heures d’affilée sans pause, quel pourcentage d’informations pensez-vous retenir ? - Un deuxième qui représenterait la proportion de ce qui est retenu en mémoire après une période d’apprentissage, sans réactivation du contenu. En abscisse : le temps qui passe. En ordonnée : le pourcentage des informations dont vous vous souvenez après 24h, une semaine, un mois… Comment fonctionne la mémoire pendant la période d’apprentissage ? Elle diminue régulièrement à mesure que le temps s’écoule, si des temps de pause ne sont pas ménagés. Cependant, nous nous souvenons mieux : des éléments situés au début et à la fin de la période d’apprentissage, des éléments associés par la répétition, la signification ou la rime, et des éléments marquants ou uniques. Il est impératif d’avoir conscience que la mémoire et la compréhension ne fonctionnent pas sur le même rythme. Vous pouvez tout à fait continuer à comprendre sans pour autant mémoriser ce sur quoi vous êtes en train de travailler. Il est donc absolument nécessaire de réaliser de courtes pauses (5 minutes toutes les 45 min environ), afin de maintenir votre degré de mémorisation à un niveau élevé. Comment fonctionne la mémoire après une période d’apprentissage ? Le cerveau continue d’assimiler les informations après la période d’apprentissage (passant d’environ 70% de contenu mémorisé à plus de 90%). Par contre, plus de 80% des informations sont perdues au-delà de 24h si elles ne sont pas réactivées. Il reste néanmoins toujours des informations stockées, en particulier lorsque des moyens mnémotechniques spécifiques ont été utilisés pour apprendre. Pour inscrire un contenu dans la mémoire à long terme, il est donc indispensable de le réactiver régulièrement : - 5 minutes après une période d’une à deux heures d’apprentissage, - 2 à 4 minutes après 24h, - 2 à 4 minutes après une semaine - et 2 minutes après un mois. Mais il ne suffit de relire ses notes. Il convient de faire un véritable effort de remémoration des informations, avant de comparer « ce qui nous est resté en mémoire » avec le contenu original. Il est cependant évident que pour être efficace, ce temps de réactivation ne peut pas porter sur l’ensemble du contenu qui aura été travaillé (un livre entier, l’ensemble d’un chapitre de cours sous forme de notes…). Il faudra au préalable en avoir synthétisé les concepts-clés. Le chapitre suivant consacré aux Mind maps présentera une méthode qui répond à ces différents critères. Mais comment consacrer apparemment si peu de temps à la réactivation d’un contenu à mémoriser et que cela reste efficace ? Tony Buzan présente tout d’abord le résultat des recherches qu’il a menées auprès de « génies de la mémoire » et qui lui ont permis de catégoriser les moyens mnémotechniques les plus efficaces pour se souvenir d’un grand nombre d’informations. Il a pour se faire créé un acronyme : le Smashin’scope. Sensualité : nous nous souvenons mieux des informations qui sont rattachées à des informations sensorielles multiples (goût, odorat, vue, toucher, ouïe…). Mouvement : il s’agit de la mémoire dite « kinesthésique ». Nous conservons également le souvenir des gestes que nous effectuons. Association : la mémoire fonctionne par liens et associations. Plus nous avons d’informations stockées en mémoire, plus nous avons de possibilités de faire des liens avec de nouvelles et donc d’augmenter notre pouvoir de mémorisation. Sexualité : un sujet dont nous nous souvenons tout particulièrement. Humour : nous avons tendance à mieux nous souvenir des informations transmises avec humour. Imagination : lorsque nous faisons preuve d’imagination, nous nous approprions les informations d’une manière qui nous permet d’exploiter notre personnalité, ce qui favorise la mémorisation. Nombre : associer une information à un nombre augmente le degré de mémorisation de l’information. Symbole : remplacer une information par un symbole favorise également sa mémorisation. Couleur : les couleurs associées aux informations attirent l’œil et permettent de hiérarchiser les données à retenir. Ordre : il s’agit d’ordonner les informations selon une certaine logique. Positif : nous avons tendance à mieux nous souvenir de choses agréables. Exagération : le fait d’exagérer une information nous amène à mieux nous en souvenir. Une Mind map est un outil de travail inventé par Tony Buzan qui a différents usages mais qui permet entre autres de mobiliser tous les moyens mnémotechniques qui viennent d’être présentés. Elle constitue donc un moyen d’apprentissage et de mémorisation tout à fait privilégié. 6- Mind maps – introduction à la nature des mots et des pensées Le chapitre commence par un exercice pratique visant à prendre conscience du pouvoir des mots et des concepts-clés. Il s’agit en effet de repérer que la mémoire fonctionne par associations successives et qu’un simple mot peut avoir le pouvoir de réactiver une somme d’informations importante. Par contre, il convient de faire la différence entre les mots-clés « de rappel », qui permettent de réactiver les images et les mots appropriés, et les mots-clés « dynamiques », qui sont évocateurs sans susciter d’images spécifiques. Le fait de comprendre que la mémoire fonctionne par association de concepts-clés et non selon un processus littéral de mot-à-mot mène à la conclusion que les notes prises de manière linéaire sont complètement inadaptées au projet de mémoriser leur contenu efficacement. En effet : - 90% des mots relevés ne jouent aucun rôle dans la mémorisation, - 90% du temps est perdu à relire ces mots inutiles, - Nous perdons du temps à rechercher les mots-clés dans nos notes, - Les mots qui séparent deux mots-clés affaiblissent leur connexion : l’espace et le temps passé affaiblissent le lien associatif. Comment les Mind maps vont-elles nous permettre de dépasser ces différentes difficultés ? 7- Mind maps – les lois naturelles L’esprit est parfaitement capable d’assimiler une information non linéaire. Il le fait d’ailleurs en permanence lorsqu’il est confronté à une photographie, un dessin, un tableau ou un film. L’idée de base du Mind mapping est d’instaurer un rapport positif entre le cerveau et l’information : il s’agit de structurer l’information pour une insertion optimisée (idée centrale + ramifications), car le cerveau ne fait qu’enchaîner et intégrer des concepts-clés reliés entre eux. Quels sont les règles du Mind mapping ? 1) Commencer par une image centrale (ou un mot-clé) en couleur 2) Utiliser des images/mots-clés dans tout le Mind map 3) Écrire les mots-clés en majuscules 4) Les mots sont sur des lignes reliées entre elles 5) Un mot par ligne 6) Des couleurs partout Par curiosité, entrez les mots « mind map » dans un moteur de recherche : vous obtiendrez instantanément des milliers d’exemples du résultat que cela peut donner. Quels sont les avantages du Mind mapping ? - L’idée principale apparaît clairement ; - L’importance relative des idées est identifiée ; - Les liens entre les concepts sont immédiats ; - Les réactivations sont rapides pour une mémorisation efficace ; - L’introduction d’informations nouvelles est facilitée ; - Les Mind maps sont personnalisées et originales, ce qui permet une meilleure mémorisation ; - Il s’agit d’être créatif : les nouvelles associations sont donc facilitées. 8- Mind maps – techniques et applications L’outil Mind map peut s’adapter à de multiples usages : la prise de notes, les communications orales, la préparation d’une réunion, la préparation d’articles ou d’exposés… 9- La méthode fonctionnelle d’apprentissage Tony Buzan présente enfin une méthode de travail visant à dépasser les difficultés que beaucoup d’entre nous rencontrent lorsqu’il s’agit de « nous mettre au travail » : la flemme, la difficulté à rester concentré, résister aux distractions… Sa proposition se décline en deux phases comprenant chacune quatre étapes successives. Afin d’illustrer l’intérêt de la démarche Mind map, je vous en propose une ci-dessous qui reprend la démarche présentée dans la méthode fonctionnelle d’apprentissage. La phase de préparation vise à vous mettre dans les meilleures conditions pour aborder le contenu que vous souhaitez travailler. Prenons l’exemple d’une personne qui voudrait lire un livre, mais avec l’objectif de s’en souvenir le mieux possible et le plus longtemps possible. Phase de préparation : 1) Parcourir le livre : regardez le sommaire, les grandes parties, la quatrième de couverture pour en avoir un aperçu global. 2) Définir l’étendue du travail et la durée que vous souhaitez y consacrer : nous avons tendance à vouloir terminer ce que nous avons nous-mêmes planifié. 3) Mise en forme de l’information : vous réalisez une première Mind map avec pour objectif de mettre à plat ce que vous savez déjà sur le sujet traité dans l’ouvrage. Cela vous conduit à vous concentrer et à adopter une attitude de recherche en développant votre curiosité pour ce que le livre pourra éventuellement vous apporter. 4) Questions et objectifs : vous définissez avec attention ce que vous recherchez à la lecture de livre, et vous vous fixez un objectif, une accroche, et des questions auxquelles ce livre vous permettra vraisemblablement de répondre. Phase d’application : 1) Aperçu global : vous feuilletez le livre de manière analytique en faisant essentiellement attention à sa structure d’ensemble. Vous construisez alors une Mind map qui formalisera l’architecture globale de l’ouvrage. 2) Première approche : vous approfondissez votre lecture en réalisant une Mind map par chapitre. 3) Approfondissement : vous allez de plus en plus dans le détail, sans prendre trop de temps à vous entêter sur une difficulté éventuelle. La tension qui peut en découler va diminuer vos capacités de compréhension. De plus, c’est bien souvent en référence au contexte global et par liens et associations successifs que la notion s’éclairera d’elle-même. Vous y revenez plus tard… 4) Révisions : vous avez progressivement construit une Mind map de l’ensemble du livre, à l’aide de mots-clés, de concepts-clés et d’images. Ces outils vous permettront de réactiver le contenu de manière efficace lorsque cela sera nécessaire. 10- Quel avenir pour l’homme ? Il y a toutes les chances que si nous comprenons, si nous écoutons et si nous exploitons nos ressources intellectuelles ainsi qu’elles devraient l’être, l’aventure d’Edward Hughes devienne celle de tous. Conclusion de Hélène WEBER, du blog étudier plus efficacement Tony Buzan a construit son livre en suivant tous les conseils qu’il énumère dans son contenu : l’introduction annonce comment aborder chacun des chapitres, le livre est émaillé d’exercices pratiques qui mettent le lecteur en position d’acteur de sa lecture, le développement comprend de nombreux exemples concrets, ainsi que des dessins, des Mind maps et des schémas visant l’illustration du propos (note d’Olivier : vous pouvez télécharger Freedmind en cliquant ici, c’est un logiciel gratuit de mindmap). J’ai découvert Une tête bien faite il y a quelques mois seulement, alors que j’avais fini mes études universitaires depuis plus de huit ans. J’avoue regretter de ne pas l’avoir découvert plus tôt, même si les usages que je peux en faire aujourd’hui sont innombrables. J’ai trouvé depuis un logiciel qui permet de réaliser des Mind maps en ligne, que j’utilise maintenant chaque fois que j’aborde un nouvel ouvrage. Après-coup, cela me permet d’avoir une vue globale immédiate de son contenu, ainsi que de l’articulation logique des arguments qui y sont présentés. Chaque jour, j’ai l’impression que ma capacité à réfléchir et mettre en lien les informations que j’intègre progresse. Si vous souhaitez lire mieux et plus vite, davantage mémoriser ce que vous lisez et travailler de manière plus efficace, ce livre est l’outil idéal. Points forts :
Une écriture ludique et accessible, avec des exercices concrets et amusants qui font réfléchir. Un livre clair aux arguments précis et étayés par de multiples résultats de recherche. Des techniques et méthodes très efficaces. Une écriture agréable et facile grâce aux résumés, aux dessins en couleur qui émaillent tout le contenu, ainsi qu’aux nombreux exemples concrets.
Points faibles :
Honnêtement, j’ai du mal à en trouver… Peut-être est-ce tout de même une approche qui peut mettre beaucoup d’entre nous en difficulté, dans la mesure où elle vient contrarier les habitudes d’apprentissage qui sont ancrées en nous depuis que nous allons à l’école : comment faire autrement après tant d’années de conditionnement ? C’est le défi à relever !
La note d’Hélène WEBER du blog http://www.etudier-plus-efficacement.com :
Avez-vous lu « Une tête bien faite » ? Combien le notez-vous ? Note: There is a rating embedded within this post, please visit this post to rate it. Lire plus de commentaires sur Une tête bien faite sur Amazon. Acheter “Une tête bien faite sur Amazon” :
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January 17 2012, 7:30am