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Suis-je hypersensible ?
Résumé de "Suis-je hypersensible ?" de Fabrice Midal : l’auteur, connu pour son enseignement de la méditation, nous livre, dans cet ouvrage, le témoignage authentique de son vécu d’hypersensible. Il apporte alors sa vision positive de l’hypersensibilité lorsqu’elle est assumée, des clés de compréhension et des conseils pour en exploiter toute sa richesse. Par Fabrice Midal, 2021, 304 pages. Chronique et résumé de "Suis-je hypersensible ? – Enquête sur un pouvoir méconnu" de Fabrice Midal
Chapitre 1 - Trop : Bruits, odeurs, émotions, empathie, pensées… Les mille manières d’être trop Dans le premier chapitre de son livre "Suis-je hypersensible ?", Fabrice Midal commence par partager son vécu d’enfant et d’adolescent hypersensible. Ainsi, les nombreuses anecdotes de son histoire restituent la façon dont son hypersensibilité l’a impacté jusqu’à l’âge adulte. Fabrice Midal évoque alors :
Un sentiment d’excès, de "trop"
Ce "trop" d’émotions, d’idées, de sensations et de pensées dans tous les sens, ce trop d’empathie, ce trop d’intensité dans sa vie, tout cela a été, durant son parcours, source de surréactions par rapport aux autres. "Je ne connaissais pas la tiédeur. Je passais brusquement du rire aux larmes, de l’enthousiasme au découragement, à travers une gamme infinie de sensations" raconte l’auteur. En ce sens, ces excès lui ont été insupportables parfois car ils dérangeaient, perturbaient. Ils étaient un véritable "boulet". Mais l’auteur nuance ses propos. Car ce "trop", ajoute-il, a souvent été exaltant aussi. Il lui procurait beaucoup d’allant et le "bonheur d’être vivant".
Un sentiment de ne pas être comme les autres
En parlant de ces autres, l’auteur écrit : "leur vie m’apparaissait couler comme un long fleuve tranquille, la mienne était une succession de montagnes russes". L’auteur se décrit enfant avec des passions qui n’intéressaient pas les autres enfants, un attachement aux adultes et un besoin fort et constant de créer des liens de tendresse et de câlins avec eux.
Le sentiment de ne pas avoir la maitrise de soi
Les colères, changements d’humeur, exaltations, larmes incontrôlables généraient, précise l’auteur, beaucoup de culpabilité. Et s’en suivaient généralement alors de vains efforts à essayer de "rentrer dans le moule" ou à, comme on lui conseillait toujours, essayer de mettre ses émotions plus à distance.
Sa pensée en arborescence et son hyper-affectivité
Fabrice Midal décrit sa pensée intuitive, ses difficultés de concentration, sa facilité à être bouleversé à la simple lecture d’un mot ou d’une phrase. Il dépeint son être pleinement engagé et habité d’émotions quand pour les autres, seule la raison n’est présente. Enfin, Fabrice Midal conclut ce chapitre en interpellant le lecteur qui se reconnaitrait dans ses propos : "Tu t’en veux : tu voudrais tellement être comme tout le monde ! Tu te méprends : en réalité tu as ce don" écrit-il. Car selon lui, l’hypersensibilité est effectivement un don, une chance à exploiter : "Parfois, cette intensité a été douloureuse et m’a épuisé. Mais souvent, elle m’a porté dans une sorte de jubilation extatique qui m’a transfiguré, m’a amené à me dépasser, à toucher la vie en moi, à être pleinement. Il m’a fallu du temps pour comprendre que ce trop, sensible, émotionnel, cognitif, pouvait être une chance. Qu’il était même un don si je réussissais à le travailler comme d’autres travaillent leur don pour la musique, pour la cuisine ou pour les mathématiques." Chapitre 2 - Le cadeau - Prendre conscience de ton hypersensibilité pourra tout changer pour toi
L’annonce
Fabrice Midal raconte, dans ce deuxième chapitre de "Suis-je hypersensible ?", comment il a pris conscience de son hypersensibilité et la première fois qu’il a pu y mettre des mots dessus. Ainsi, il nous confie que l’idée d’être hypersensible ne lui avait jamais effleuré l’esprit jusqu’à ce fameux soir où, au détour d’une discussion tardive avec un participant d’un de ses séminaires, ce dernier lui suggéra, de façon totalement inattendue, cette possibilité. L’auteur se dit d’abord troublé par cette idée, car il associait au terme d’hypersensibilité de nombreux préjugés dans lesquels il ne se reconnut pas. Hyperactif, très engagé et assumant de lourdes responsabilités professionnelles et familiales, il ne collait pas au stéréotype "de la petite chose fragile" qu’il attribuait, à tort, à l’hypersensibilité.
La prise de conscience et l’acceptation
Mais au cours de la discussion, Fabrice Midal découvre que l’hypersensibilité, bien loin des clichés qu’il avait en tête, était, en fait, essentiellement liée à notre processus de filtrage d’informations sensorielles, émotionnelles et cognitives qui nous parviennent en continu. Il apprend que ce filtrage réalisé par notre cerveau s’effectue différemment chez les uns et les autres comme un tamis dont la grille de maillage serait plus ou moins fine selon les individus. De façon très résumée, les personnes dont le maillage est :
Très fin, autrement dit ceux dont les filtres sont performants, peuvent faire preuve d’une très grande concentration (ils ne sont pas parasités par trop d’informations). Leur vie sera, par contre, plutôt monotone, du fait de la sous-information. Moins fin et dont le tri d’informations est moins rigoureux, reçoivent des informations de partout, de façon continuelle et plus fortement (bruits, odeurs, température, moindres dysfonctionnements de leur organisme). Ils perçoivent quantité de signaux émotionnels (larmes aux yeux, colère, explosion de joie…). Ce sont des hypersensibles :
"Suralimentée en informations, leur intelligence est singulière, plus intuitive : ils "captent" une situation, une solution, sans toujours savoir comment ils l’ont perçue et comprise, et sans jamais passer par les chemins de la logique conventionnelle."
Le soulagement et le sens
Après avoir pris conscience de ce qu’était réellement l’hypersensibilité, l’auteur de "Suis-je hypersensible ?" explique avoir été soulagé de pouvoir mettre un mot sur tout ce qu’il lui arrivait. Avec cette annonce, tout prenait sens, explique Fabrice Midal : ses fulgurances, ses réactions excessives, son besoin de solitude, son impression d’être anormal. "J’avais jusque-là la mauvaise carte de géographie de mon cerveau. Il me restait à trouver un GPS adapté pour m’orienter dans la vie" analyse l’auteur.
"Un merveilleux cadeau"
Le profond soulagement s’est enfin accompagné, pour Fabrice Midal, d’une conviction : celle que son hypersensibilité était non seulement une singularité à assumer, mais surtout un véritable atout à cultiver. Finalement, à travers son histoire, l’auteur de "Suis-je hypersensible ?" souligne trois idées : se reconnaître hypersensible demande de :
Faire un long travail de mise en liens dans son vécu : "d’un coup, tout fait sens, tout devient moins pénible, moins douloureux" indique l’auteur.
Comprendre "qu’il y a autant d’hypersensibilités que d’individus hypersensibles".
Considérer l’hypersensibilité comme "un cadeau extraordinaire qui change la vie".
Chapitre 3 – Test - Comment se retrouver face au foisonnement des manifestations de l’hypersensibilité Un hypersensible, tant qu’il s’ignore, aura des difficultés à s’intégrer socialement, affirme l’auteur de "Suis-je hypersensible ?" Pourquoi ? À cause du sentiment de décalage qu’il ressent dans sa vie sociale : à l’école d’abord, puis à l’université et au travail. De plus, de ce sentiment d’être différent, "étranger aux règles du jeu des autres", naît souvent un sentiment de culpabilité. Pour éviter cela, Fabrice Midal nous invite, dans ce troisième chapitre de "Suis-je hypersensible ?", à réaliser un test pour nous éclairer sur notre hypersensibilité. Même si on ne peut pas considérer ce genre de test comme scientifiquement rigoureux (l’hypersensibilité étant difficilement définissable selon nos modes de penser), réaliser un test peut nous apporter quelques points de repère et nous aider à comprendre notre nature hypersensible (chaque personne ayant une manière très singulière d’être hypersensible). Attention toutefois, rappelle l’auteur, de "ne pas se laisser enfermer dans le résultats des tests qui doivent rester ludiques avant tout". Chapitre 4 - Lucky Luke - Où l’on découvre que l’hypersensibilité est un précieux atout pour un cow-boy du Far West Dans ce quatrième chapitre de "Suis-je hypersensible ?", Fabrice Midal nous présente Lucky Luke comme l’archétype de l’hypersensible. En effet, l’auteur raconte qu’après qu’il se soit découvert hypersensible, il perçut une facette inédite et très caractéristique dans le personnage de bande dessinée de Lucky Luke, à savoir sa dimension hypersensible. L’hypersensibilité assumée de Lucky Luke devint alors une source d’inspiration pour Fabrice Midal : "Ce pourfendeur du mal qui protège les autres au péril de sa vie se sait différent, mais cela ne le chagrine pas, au contraire : il se voit comme un cygne au milieu des canards et il revendique sa singularité. Il n’est pas pour autant un Schtroumpf timide ou asocial ! Quand il émerge de ses parenthèses de solitude, il est tout à fait capable de jongler avec la grammaire sociale qu’il a apprise." Le cow-boy justicier fait réaliser à l'auteur que l’hypersensibilité peut devenir un véritable atout dès lors qu’elle est acceptée : "Lucky Luke a fait de son hypersensibilité exacerbée et assumée un incroyable atout grâce auquel il réussit les missions les plus périlleuses. […] Pleinement lui-même, avec ses forces et ses faiblesses, il avance dans la vie avec légèreté, en adéquation avec elle. S’il avait rejeté sa fragilité, s’il avait tenté de l’enfouir comme le font souvent les hypersensibles, Luke n’aurait pas été Lucky Luke. Il n’aurait sans doute rien fait de sa vie, ployant sous le fardeau de la culpabilité d’être si sensible…" En brossant ainsi le portrait du cow-boy hypersensible qui s’assume, Fabrice Midal nous invite à cesser de culpabiliser d’être ce que nous sommes. Et cesser d’essayer d’être ce que nous ne sommes pas : cela nous étouffe. Nous retiendrons ces phrases-clés à ce sujet :
"L’hypersensibilité se manifeste par une très profonde humanité".
"L’héroïsme ne consiste pas à étouffer son hypersensibilité, mais à la reconnaître pleinement. […] C’est en utilisant tous les atouts de son hypersensibilité que le héros peut se révéler".
Chapitre 5 - Acceptation - Dire oui à son hypersensibilité n’est pas un acte isolé, mais le chemin de toute une vie
Nous l’avons vu précédemment : l’hypersensibilité est une chance quand on sait l’accepter et l’intégrer dans sa vie avec intelligence. C’est pourquoi, assure l’auteur de "Suis-je hypersensible ?" en démarrant ce nouveau chapitre, il est tout à fait possible de vivre de façon harmonieuse avec elle. Il est même possible de la développer pour en tirer de nombreux bénéfices. Mais pour cela, l’auteur rappelle ici qu’il convient de suivre deux étapes qui peuvent durer toute une vie :
Comprendre sa singularité, l’explorer, découvrir son propre mode d’emploi.
Accepter son hypersensibilité, "la transformer en jeu" au lieu de la renier. Il ne s’agit pas ici de "juste consentir à ce qui est" en baissant les bras. Cette acceptation est un travail qui s’entreprend au quotidien et qui exige, au-delà d’une simple décision intellectuelle, un "accueil profond".
Chapitre 6 - Faux self - Ta carapace ne te protège pas. Au contraire, elle est un handicap Souvent, inconsciemment, l’hypersensible fait l’erreur de rejeter son hypersensibilité. À la place, il se forge une carapace pour correspondre aux attentes des autres : c’est qu’on appelle "le faux self".
Le faux-self : une protection illusoire
Ce mécanisme de défense va, dans un premier temps, servir de protection. Mais il est artificiel et illusoire. Au fil du temps, l’hypersensible ne devient plus que cette carapace. Il s’oublie, se perd sous cette armure protectrice qui "se rouille et s’alourdit" jusqu’à le paralyser. Le risque est aussi que cette carapace explose brutalement. Pour illustrer ce processus, Fabrice Midal relate l’histoire de sa tante : voulant être parfaite, celle-ci a vécu longtemps à côté de sa vie sans jamais être elle-même, jusqu’à soudainement s’écrouler. Victime d’un burn-out, il lui a fallu des mois pour se relever et finalement arriver à vivre sans son armure de protection. Dans ce chapitre, nous comprenons alors que le problème n’est pas l’existence du faux self en soi, car il peut s’avérer utile socialement (c’est grâce à lui, par exemple, que nous nous comportons différemment en réunion de travail qu’en plein concert). Le problème, explique l’auteur, c’est quand l’emprise du faux-self sur le vrai self est tel que ce dernier s’efface, qu’il est refoulé et qu’il finit par déclencher souffrance et crise identitaire.
Se débarrasser de son faux-self avant qu’il n’explose
Et c’est ce qui se passe avec beaucoup d’hypersensibles : parce qu’ils ont peur du rejet, les hypersensibles ont tendance à se conformer aux attentes des autres et terrent leur singularité sous une carapace. Leur vrai-self se retrouve étouffé dans "un moule trop petit, trop étroit, trop obscur", et ils en oublient qui ils sont vraiment. Fabrice Midal s’adresse alors au lecteur : "Se débarrasser de son faux self avant qu’il explose est un acte de confiance qu’il est important d’assumer. La peur est légitime, mais la magie de la vie fait qu’en réalité, sans armure, tu peux encore mieux marcher." Chapitre 7 - Écorché vif - Avec son tempérament bouillonnant, puissant, ouvert, vivant, l’hypersensible est une énigme qui a toujours interrogé l’histoire de l’Occident Ce septième chapitre de "Suis-je hypersensible ?" aborde la façon dont l’hypersensibilité a été considérée au fil de l’histoire occidentale. Fabrice Midal y développe trois points :
L’hypersensibilité a toujours intrigué dans l’histoire de la pensée et de la philosophie
On l’a ainsi nommée de différentes manières. L’auteur revient sur les termes employés au fil du temps : "écorché vif", "nerveux" (début du 19ème siècle), "mélancoliques" (pas dans le sens de la tristesse mais en référence à la bile noire secrétée en excès par l’hypersensible selon la médecine antique).
La puissance de ressenti des hypersensibles a toujours fasciné
Vivre cette succession de "hauts qui sont très hauts" et de "bas qui sont très bas" peut être perçue comme un inconfort par les concernés. Mais elle peut être considérée comme une opportunité par les autres qui ne s’étonnent pas "que les meilleurs (politiciens, sportifs, guerriers, écrivains…) soient des hypersensibles". Chapitre 8 - Émotions - Comment prendre une décision vraiment logique et rationnelle Depuis leur enfance, les hypersensibles s’entendent dire que leurs émotions les empêchent d’agir d’une juste façon : il ne faut pas pleurer, ni se mettre en colère, ni avoir peur ou être angoissé au risque d’être moins fort ou moins performant. Il faut plutôt réfléchir, leur répète-t-on. L’auteur de "Suis-je hypersensible ?" indique que c’est en fait la naissance d’un nouveau concept, dans les années 1990, qui a mis fin à l’opposition émotions/ raison et a fini par mettre en évidence la richesse indiscutable de nos émotions. Ce concept, c’est l’intelligence émotionnelle. Cruciale, cette intelligence, appelée aussi "intelligence du cœur", consiste ni à rejeter ni à accepter ses émotions mais à les considérer comme un énorme potentiel à écouter et explorer. Aussi, Fabrice Midal nous propose d’essayer d’examiner nos émotions à partir de quatre méthodes issues des recherches du neuropsychologue António Damásio. Ces méthodes s’appliquent selon les situations :
Agir comme un spectateur impartial face à nos émotions, avant qu’elles ne nous submergent. Accueillir et reconnaître pleinement l’émotion pour l’apaiser. Noter par écrit ce que nous ressentons à l’état brut, mettre des mots sur nos émotions dans le but de les mettre à distance et de nous en libérer. Se mettre à la place de l’autre pour ne pas prendre les émotions des autres comme si elles étaient dirigées contre soi.
Chapitre 9 - Cerveau - L’hypersensibilité n’est pas seulement une affaire de psychologie : elle est écrite dans notre corps
Les progrès scientifiques, en imagerie médicale en particulier, ont récemment fait naître des débuts d’explications concernant l’hypersensibilité et ses causes. Parmi ces découvertes, celles du chercheur en physico-chimie Francis Taulelle, nous apprennent que :
Notre sensibilité est plus ou moins fine selon les éléments : pour certains, ce sera le bruit, pour d’autres le toucher ou le goût.
Cette hypersensibilité se travaille : en s’entraînant, de nouvelles connexions neuronales se créent. Il est ainsi possible d’affiner sa vue, son odorat, son ouïe (comme le font les "nez" de la parfumerie avec les odeurs, les œnologues avec les saveurs).
L’hypersensibilité serait en fait le mode de fonctionnement "normal" de notre cerveau. C’est le poids de notre conscience en activité qui engendrerait, chez les hypo-sensibles, une restriction anormale des capacités à traiter simultanément les informations subconscientes.
Nous possédons des "récepteurs d’émotions" dans l’ensemble de notre organisme, positionnés sur les membranes de nos cellules. Ces récepteurs, particulièrement nombreux et développés chez les hypersensibles, peuvent, en réaction aux émotions, modifier de façon mécanique la cellule sur laquelle ils se trouvent. L’auteur nous dit qu’ils mettent ainsi "le psychique dans le corps". Voilà donc pourquoi, entre autres, un choc émotionnel peut être à l’origine de dérèglement de l’organisme (coliques, insomnies, maladies graves…).
Chapitre 10 - Sorcière - L’hypersensible est un extralucide dont le savoir intuitif a souvent fait peur Bien souvent, le savoir intuitif de l’hypersensible inquiète car il sort du cadre conventionnel et se veut libre. Dans cette partie de "Suis-je hypersensible ?", Fabrice Midal nous raconte en quoi le procès des sorciers et sorcières, sensibles, réceptifs aux vibrations et intuitions, connaisseurs des plantes et en symbiose avec la nature fut, en fait, celui de l’hypersensibilité. Fabrice Midal relate les persécutions des sorcières à la Renaissance quand l’exploration du monde fut donnée aux savants. À ce moment-là, l’hypersensibilité fut alors associée au féminin en même temps qu’un "modèle masculin fantasmé" érigé sur la force et la virilité, fut institué. Le philosophe et sémiologue Roland Barthes dira plus tard, dans les années 1050, que la reconnaissance des sorcières est en fait "celle du droit à la sensibilité dont nos sociétés ont tant besoin". Pourtant, encore aujourd’hui, l’imaginaire collectif continue de penser que l’hypersensibilité ne peut pas être encouragée et pense plus prudent de tenir les hypersensibles à l’écart. En somme, "la réhabilitation de la sorcière est celle de notre propre rapport à l’hypersensibilité" résume Fabrice Midal. Chapitre 11 - Je pense trop - Pourquoi les hypersensibles ont besoin de mettre de l’ordre dans leur mental L’esprit de l’hypersensible fonctionne de façon singulière, intense et exaltante. Pour résumer, "l’hypersensible pense trop". Assailli en permanence de pensées qui surgissent toutes en même temps, l’hypersensible s’épuise et dépense souvent une énergie considérable à essayer de remettre de l’ordre dans toutes ses idées. Pourquoi ? Parce que, selon Fabrice Midal, l’hypersensible veut "prendre tous les chemins en même temps", craignant de "passer à côté du bon chemin". De cette façon, il se retrouve, certes plein d’enthousiaste, mais tourne en rond, incapable d’aller au bout de ses projets. Pour éviter cela, inutile de se mettre la pression en cherchant à contrôler son esprit. Fabrice Midal conseille ici aux hypersensibles d’essayer d’avancer pas à pas en se faisant confiance, dans une seule direction et sans se laisser distraire. Il décrit deux méthodes complémentaires pour nous y aider : la technique méthodique de Descartes et la to-do-list (liste de tâches à effectuer). Chapitre 12 - Ancrage - Comment trouver des ressources en soi en prenant appui sur son hypersensibilité Fabrice Midal commence ce chapitre de "Suis-je hypersensible ?" en affirmant qu’il n’est possible de bien vivre avec son hypersensibilité qu’en l’aidant à s’épanouir. Concrètement, cela sous-entend qu’on "ne raisonne pas un hypersensible pour qu’il devienne moins sensible". D’abord parce qu’il n’y parviendra pas (renvoyé à son impuissance, cela ne va fera qu’aggraver sa situation). Ensuite parce qu’il ne sert à rien de vouloir contrôler son hypersensibilité. Pour apaiser l’agitation de l’hypersensible, il faut, au contraire, cesser de vouloir toujours tout comprendre, et juste se poser, s’ancrer dans une intensité de présence. Ici, Fabrice Midal évoque alors la notion d’ancrage comme méthode d’ouverture à ce que François Roustang, psychanalyste et hypnothérapeute, appelait la"perception élargie" par opposition à la "perception restreinte" : "La perception restreinte est de l’ordre de la concentration. […] La perception élargie consiste à être entièrement en rapport à ce qui est, dans un état de veille globale. C’est être pleinement, en faisant confiance à l’entièreté de ce que l’on perçoit, de ce que l’on ressent. Cette dimension de présence a une vertu rare pour l’hypersensible : elle apaise radicalement ses brûlures, ses tourments." Chapitre 13 - Cœur - Les chemins de notre cœur sont surprenants et mystérieux "L’une des raisons du déni de l’hypersensibilité est la coupure profonde de notre époque avec son propre cœur." Dans ce chapitre de "Suis-je hypersensible ?", Fabrice Midal nous encourage à vivre pleinement l’expérience de notre hypersensibilité pour dénouer une situation. Il nous invite à laisser la vie travailler en nous, à laisser une place à "l’inattendu", à "la surprise", à "la rencontre avec son cœur". "Quand tout te semble fermé devant toi, quand tu as l’impression d’être emprisonné, laisse-toi aller à un moment d’hypersensibilité qui, seul, pourra tout dénouer. Accepte la possibilité d’une solution qui viendra du seul fait que ton cœur sera touché. Laisse cette expérience aller à son terme. Le soulagement adviendra…" Chapitre 14 - Jacob - Comment assumer des responsabilités quand on est hypersensible Dans ce chapitre de "Suis-je hypersensible ?", Fabrice Midal commence par raconter l’histoire de Jacob. Ce personnage hypersensible de la Bible, va, au fil de son parcours, agir et prendre des responsabilités politiques, sociales et spirituelles, et devenir un leader. L’auteur de "Suis-je hypersensible ?" se sert alors de ce récit initiatique pour mettre en évidence les quatre étapes du chemin difficile mais exaltant, que nous pouvons emprunter pour grandir, nous accomplir, nous métamorphoser et devenir, nous aussi, des leaders responsables de notre vie.
Leçon n°1 : "Entrer dans l’action"
Pour tirer tous les bénéfices de son hypersensibilité, l’hypersensible, bien que tenté de se réfugier dans son intériorité, va devoir entrer dans l’action.
Leçon n°2 : "Développer son talent"
Les hypersensibles sont créatifs, novateurs et débordant d’idées ingénieuses et différentes de ce qui se fait habituellement. Il est alors essentiel de laisser ces talents s’exercer.
Leçon n°3 : "Rencontrer ses zones d’ombre"
Les hypersensibles ont besoin de silence et d’espace. Dans cet isolement en soi, Fabrice Midal nous invite alors à mener un combat avec nos peurs, notre "part d’ombre" et "tout ce que l’on refuse de soi". Comme Jacob dans un combat intérieur, l’auteur nous encourage à surmonter nos contradictions de façon à nous assumer tel que nous sommes et enfin arriver à "déclarer ouvertement" notre hypersensibilité.
Leçon n°4 : "Accepter de vaincre en restant humble, en restant soi"
S’engager dans ce monde en tant qu’hypersensible requiert de savoir allier humilité, sensibilité, fragilité, inventivité et liberté. C’est ainsi que nous serons en mesure de transformer notre hypersensibilité en force, assure l’auteur. Chapitre 15 - Surdoué - Et si c’était une autre manière d’appeler les hypersensibles ? Fabrice Midal entame ce chapitre en revenant sur le travail effectué par les psychologues au fil des siècles au sujet de l’intelligence et auprès de ceux qu’on appelle "surdoués", "précoces" ou encore "haut potentiel". Quatre idées phares ressortent de son exposé. Selon lui, les surdoués sont de grands hypersensibles. Aussi, ils :
Ne sont pas dotés d’une "intelligence supérieure quantifiable" mais d’une "multiplicité d’intelligences" (intelligence relationnelle, mémorielle, corporelle, linguistique…) fonctionnant en réseau, avec des antennes partout déployées.
Sont pourvus d’un fonctionnement intellectuel particulier et présentent une manière très singulière d’être au monde. Cette intelligence atypique s’accompagne d’un mode de pensée dit "en arborescence" par opposition au mode de pensée dit "linéaire", dont la logique est normative et évidente. Aussi, intuitions et fulgurances interfèrent, voire dominent sur leur raisonnement.
Savent dépasser les carcans des conformismes qui limitent la pensée, mettent en lien des éléments que rien ne relient a priori et ne craignent pas la complexité. Ils ont ainsi la faculté d’inventer d’autres voies, de prendre des chemins de traverse.
Enfants, les surdoués ne sont pas comme les autres : ils "pensent trop, parlent trop, réagissent trop, semblent dissipés alors qu’ils effectuent plusieurs tâches à la fois" ; ils sont extrêmement curieux et passionnés.
L’auteur insuffle alors au lecteur la possibilité de repenser la manière de conduire leur vie sous le prisme du haut potentiel. Car ce que les surdoués portent, en fait, au cœur de leur singularité, c’est l’hypersensibilité : "Toi aussi, tu peux être curieux, tu peux explorer le monde, poser des questions puisque telle est ta force. […] N’oublie pas que les grands découvreurs sont, eux aussi, des hypersensibles. C’est ce qui leur a permis de sortir des chemins tracés d’avance, d’oser transgresser les règles données, d’explorer, d’entrer en rapport avec ce qu’il se passe, avec ce qui est, et de voir ce que personne n’avait vu pour laisser advenir un savoir surprenant." Chapitre 16 - Frontalier - Les hypersensibles vont aux frontières de ce qui est connu et en rapportent leur savoir L’auteur de "Suis-je hypersensible ?" commence par nous parler des mythes fondateurs des Achuars vivant entre le Pérou et l’Équateur pour nous expliquer leur vision non dualiste du monde. En effet, le peuple Achuar considère comme parfaitement égaux "humains" et "non-humains", "nature" et "culture", "corps" et "esprit". Ce rapport au monde, totalement étranger à notre rationalité, à nos schémas et catégories, amène les Achuars à détecter, d’une manière hypersensible, "les liens invisibles mais réels entre les éléments". Ils ont ainsi accès aux mondes et domaines artificiellement séparés par la raison, mondes qui selon eux n’ont jamais cessé d’être connectés. L’auteur de "Suis-je hypersensible ?" analyse alors ici l’hypersensibilité comme "un don" capable de nous emmener à ces frontières. Selon lui, l’hypersensibilité est "l’intuition fondamentale de l’existence de liens entre nous et ce qui nous entoure, des liens qui n’entrent dans aucun schéma et sur lesquels il est difficile de mettre des mots, mais qui n’en sont pas moins réels". Les artistes, peuples premiers, marginaux sont, précise-t-il, des frontaliers. Ils nous ont appris que "c’est là que l’on touche à des vérités très profondes, des vérités existentielles". Et qu’être frontalier nous permet d’aller explorer l’inconnu pour "en rapporter de précieux savoirs".
Chapitre 17 - Normalité - Les mesures statistiques n’existent pas dans la réalité Pour aborder le sujet de la normalité et ses conséquences, Fabrice Midal nous raconte une anecdote qui l’a marqué pendant son enfance : celle d’une jeune femme trisomique qui participait à son cours de dessin et exprimait ce qu’elle ressentait d’une manière très libre et singulière. À travers l’histoire qu’il nous relate, l’auteur dénonce les normes qui nous écrasent, nous emprisonnent et freinent notre créativité. Malgré tous les efforts possibles, personne ne parvient à correspondre complètement à cette norme. Tout comme personne n’arrive à être ce qui est censé la refléter, à savoir "la moyenne". Chez les hypersensibles, encore plus que chez les autres, cette notion de normalité est source de pression et de beaucoup de souffrance. Selon l’auteur, l’hypersensible "se sent anormal alors qu’il est tout simplement un autre normal". Comme tout un chacun d’ailleurs : "nous sommes tous, chacun à notre manière, des autres normaux" ajoute l’auteur. Enfin, Fabrice Midal conclut en encourageant le lecteur à se détacher de la tyrannie de la norme et à nourrir sa singularité : "Reste un humain dans un monde déshumanisé par la norme, où tout doit être lisse, où il faut couper tout ce qui dépasse. Et où l’on finit par tous se sentir bizarres. Tu es différent ? Tant mieux, parce que c’est là que réside ton humanité. Ta différence est un cadeau de la vie. Ta seule mission est de veiller à ta singularité. C’est elle qui sauvera le monde de la grisaille…" Chapitre 18 - Proust - Pour vivre pleinement une vie fantastique, orgasmique, il suffit de faire attention Selon l’auteur de "Suis-je hypersensible ?", la vie et l’œuvre hors normes de Marcel Proust, et notamment son ouvrage "À la recherche du temps perdu", sont de véritables modes d’emploi pour explorer notre hypersensibilité. En effet, Proust est, selon Fabrice Midal, un grand hypersensible. Il a su faire de son hypersensibilité une force qui l’a amené à vivre une existence fantastique et à réaliser une grande œuvre littéraire. Dans ses écrits, Proust nous montre que "l’hypersensible n’a pas besoin d’aller au sommet de l’Himalaya pour vivre les expériences les plus extraordinaires : le moindre événement du quotidien peut être l’occasion d’une métamorphose, d’une aventure". L’illustration en est sa fameuse madeleine : simple madeleine qu’il est capable de transformer en une "expérience orgasmique" lance l’auteur. À travers l’hypersensibilité de Proust, l’auteur dégage ici 4 leçons :
Leçon n°1 : "l’hypersensibilité est un formidable levier pour nous tirer de la grisaille et de l’ennui". Aussi, ceux dont la sensibilité est émoussée ne connaissent pas le pouvoir de l’hypersensibilité de nous ouvrir à un monde merveilleux et infini.
Leçon n°2 : "l’hypersensibilité est notre génie". Grâce à Proust, l’auteur dit avoir compris que la source du génie provenait de "l’exploration de ce que l’on ressent au fond de soi, de sa singularité", et non pas "cette intelligence qui analyse, ordonne et classe et qui est la même partout".
Leçon n°3 : en apprenant à faire quelque chose de nos épreuves douloureuses, nous réapprenons à vivre.
Leçon n°4 : il faut nommer ce que nous éprouvons pour le rendre vivant.
Chapitre 19 - Système nerveux - L’hypersensibilité est le mode de fonctionnement cérébral le plus fructueux Dans ce chapitre de "Suis-je hypersensible ?", Fabrice Midal nous explique que les fondements de l’hypersensibilité sont physiologiques. Il s’agit d’abord d’un fonctionnement neuronal, sur lequel vient ensuite se greffer la psychologie. Fabrice Midal expose de façon très détaillée ce mode de fonctionnement. Ces explications nous aident à comprendre les sur-réactions des hypersensibles. De nombreux points sont développés. Retenons deux principes clés qui s’appuient sur les travaux de Michel Le Van Quyen.
Le cerveau émotionnel des hypersensibles est très réactif
L’auteur nous explique le fonctionnement du système limbique dit "émotionnel" qui fonctionne sans ordres conscients de notre part mais par automatismes. Il décrit comment ce système secrète des hormones pour activer notre système nerveux sympathique et parasympathique. Il souligne que chez les personnes dites hypersensibles, ce système est très réactif aux stimuli externes ainsi qu’aux pensées et ruminations internes.
Le "mode par défaut" des hypersensibles est celui de l’intériorité et de la rêverie
L’auteur décrit les trois grands réseaux de fonctionnement du cerveau, plus ou moins dominants selon notre vécu, nos apprentissages, peut-être nos gènes :
Le système exécutif, celui de la rationalité
Il agit comme un filtre face aux stimuli et nous permet alors de nous concentrer sur une tâche malgré les stimulations et sollicitations (travailler dans un open space, suivre une conversation dans un café…). Les recherches réalisées laissent penser qu’il serait moins performant chez les hypersensibles que chez les autres.
Le système de l’intériorité, le "mode par défaut"
"Quand il prend le dessus, nous sommes dans un état de rêverie, d’esprit vagabond, d’introspection" indique l’auteur. On déconnecte de la rationalité pour se connecter à la créativité, à l’intuition. Ces moments sont très féconds, propices à la mémorisation, à la construction du moi, à la découverte de solutions inattendues et à l’origine de nombreuses petites et grandes inventions, de prodigieuses découvertes scientifiques, chefs-d’œuvre littéraires et artistiques.
Le réseau de la salience
Ce système joue le rôle d’arbitre : quand il est temps de sortir du "mode vagabondage", il réactive notre système exécutif et nous ramène à la tâche en cours. Le mode dominant chez l’hypersensible, parmi les trois, est celui de l’intériorité. Souvent, l’hypersensible s’en veut d’être ainsi plus volontiers porté sur la rêverie, le mode par défaut. Il cherche alors à réactiver son système exécutif. Mais, pour l’auteur, cette attitude est complètement vaine puisqu’il s’agit de son fonctionnement neuronal. Il n’est donc pas question de chercher encore à plus contrôler. Il faut plutôt s’autoriser à relâcher le contrôle. L’hypersensible doit faire confiance à la singularité de son système nerveux. Il doit laisser son cerveau tranquille quand il rêvasse car, en réalité, celui-ci "est en train de travailler pour le conduire là où il a besoin d’aller", assure l’auteur. Chapitre 20 - Silence - Écouter le bruit de la vie Les personnes hypersensibles ont énormément besoin de silence pour se ressourcer. L’auteur parle ici d’"un vrai silence", un silence "qui ne fait pas peur", un silence "plein, vivant, fécond, régénérant".
Fabrice Midal témoigne de cette nécessité pour lui-même : "J’ai l’impression d’être agressé par le brouhaha, par les bruits de fond, par les sons inutiles, par les bavardages. Je n’aime pas les grandes tablées, je leur préfère les repas plus intimes." Même si notre société, elle, n’aime pas le silence (il angoisse, fait peur, renvoie à la solitude, à l’ennui…), Fabrice Midal appelle les hypersensibles à s’éloigner du bruit et de l’agitation qui les agresse. Ainsi, ils pourront trouver, dans le silence, une vraie expérience humaine, leur force de guérison quand ils se sentent submergés, ainsi qu’une parole authentique. Chapitre 21 - Burn-out - Ce qui vous menace n’est pas du tout ce que vous croyez Dans ce chapitre, Fabrice Midal explique pourquoi le burn-out est redoutable pour les personnes hypersensibles. Il détaille comment celui-ci se manifeste et appelle les hypersensibles à la vigilance sur les signes avant-coureurs.
Le burn-out : un piège pour l'hypersensible
Le burn-out n’est pas causé par un travail excessif en soi, mais par le manque de considération de son travail, la "maltraitance sournoise". Il n'est pas lié non plus à une faiblesse, au contraire, il touche les individus particulièrement résistants, enthousiastes et surefficients. Aussi, l'hypersensibilité est un terrain propice au burn-out par l'inclinaison de l'hypersensible à toujours faire mieux, son besoin de sens dans chaque tâche réalisée, sa faculté à repousser ses limites jusqu’à ne plus se respecter parfois, etc.
Une maladie psychologique, physiologique, cognitif, émotionnel, comportementale
Le burn-out est bel et bien une maladie nous dit l'auteur. Et celle-ci atteint la personne sur tous les plans, de manière simultanée. Au niveau :
Psychologique : le burn-out est "un effondrement complet, une perte de toutes les ressources en soi" qui va "brûlée", "carbonisée" celui/ celle qui en est victime.
Physiologique/ physique : le burn-out se déclenche à la suite d'une situation de stress intense et prolongée. Le stress chronique secrète, en effet, certaines hormones qui, en continu, agressent l’organisme. Ce dernier ne suit plus, s’épuise et commence à dysfonctionner. On se met à ressentir "des nausées, des vertiges, un mal de tête, une infinie lassitude". Un jour, c’est "la déflagration" : le corps lâche, les muscles ne répondent plus, si bien qu'un matin, il nous est impossible de nous lever.
Cognitif : le burn-out se manifeste aussi par une incapacité à se concentrer, des trous de mémoire, une sensation de blocage dans nos raisonnements, ou encore cette impression que notre esprit fonctionne au ralenti.
Émotionnel et comportemental : l'épuisement prend le dessus, entraînant avec lui un repli sur soi, de l'agressivité, une perte d'empathie. La personne semble ne ressentir que de l'hostilité et ne se trouver que dans des situations dont elle n'arrive pas à sortir. Souvent, elle s'en veut d'être comme cela. "Elle devient encore plus hypersensible : elle ressent tout, et tout devient plus intense."
Fabrice Midal conclut en attirant notre attention sur les signes avant-coureurs d’un burn-out : "Ouvrons les yeux pour les détecter et apprenons à dire non à ceux qui abusent de notre enthousiasme – même si c’est difficile pour un hypersensible" lâche-t-il. Chapitre 22 - Performance - La contre-productivité de la roue du hamster Dans ce court chapitre, l’auteur de "Suis-je hypersensible ?" nous invite à réfléchir sur notre rapport, en tant qu’hypersensible, à la performance. En fait, Fabrice Midal nous met en garde sur plusieurs points. En effet, selon lui, le monde connaît une véritable "hystérie de la performance" qui nuit à la créativité, à l’envie. Elle "assassine la performance". Selon l’auteur, les hypersensibles seront plus facilement victimes de l’hystérie de la performance à cause de leur exigence de performance, leur passion de l’engagement. Mais les hypersensibles sont des lanceurs d’alerte. Ils seront alors aussi les plus à même de "sauver le monde" de cette hystérie de la performance : "les hypersensibles sont la conscience du monde" écrit l’auteur. Chapitre 23 - Stress - Se "calmer", c’est se couper de ce que l’on vit et de ce que l’on sent Fabrice Midal introduit ce chapitre de "Suis-je hypersensible ?" en nous rappelant que "le stress est une réaction naturelle de tout organisme vivant". Le problème, rajoute-t-il, c’est que le terme "stress" est devenu un mot-valise sous lequel nous mettons, la plupart du temps, les émotions que nous n'avons pas envie de voir : angoisses, colère, déceptions, etc. À cause de cela, nous n'observons pas ce que nous ressentons vraiment, "ce qui nous travaille". Nous culpabilisons quand les autres nous font remarquer que nous sommes stressé" et subissons ainsi tous les effets néfastes du stress. Selon l'auteur, pour apaiser notre stress et surmonter nos blessures, nous n'avons pas le choix que de comprendre et nommer le vécu que nous dissimulons sous le mot "stress" qui ne veut plus rien dire. C'est pourquoi, au lieu de chercher à gérer notre stress, à être zen, comme on nous le demande, il est bien plus utile de clarifier et reconnaître notre réalité humaine : "non, je ne suis pas stressé : je suis trop sensible, je suis affecté, je suis malheureux, je suis ému, je suis à bout, je suis énervé, je suis sous tension, je suis inquiet, je suis maltraité, je suis débordé". Une fois cette démarche réalisée, nous cessons de nous sentir coupable d'être stressé. Nous nous sentons même moins "stressé". Enfin, l'auteur nous fait déculpabiliser en soulignant qu'être stressé, c’est également synonyme d’engagement, c’est vouloir réaliser les choses avec sérieux, du mieux possible. Celui qui s’en fiche, lui, n’est pas "stressé", pas mobilisé. Cette étape nous pousse donc aussi à "aller au bout de l’exigence qui nous caractérise en tant qu’hypersensible". Chapitre 24 - Spider-man - Renouer avec les pouvoirs de l’hypersensibilité
Les super-héros sont des hypersensibles
Pour Fabrice Midal, Spider-Man est une excellente métaphore de l’hypersensibilité. En partageant l’histoire de ce super-héros solitaire, l’auteur nous apprend comment les supers pouvoirs de Spider-Man – son sixième sens exacerbé qui lui permet de "sentir" les menaces à distance - ressemblent en réalité aux antennes surdéveloppées des hypersensibles. L’auteur de "Suis-je hypersensible ?" revient ensuite en détail sur les différents aspects du personnage. Il raconte ainsi comment :
Le don de Spider-Man suscite à la fois crainte, admiration, et jalousie, et finit par provoquer sa mise à l’écart.
Spider-Man va finalement puiser sa force dans sa sensibilité hors norme pour s’élever et réinventer de nouveaux possibles là où personne n’en voyait.
Il accepte finalement "d’être ce qu’il est", avec ses grands pouvoirs et les grandes responsabilités qui, de fait, lui incombent : pour cela, il se place au service des autres et en devient le super justicier que l’on connaît.
Fabrice Midal en conclut alors que "les héros peuvent devenir de super-héros sans sensibilité extrême", car c’est cette hypersensibilité à l’origine de leurs pouvoirs et de leur "aptitude à voir ce que les autres ne voient pas".
L’hypersensibilité nous aide à faire face aux difficultés
Fabrice Midal évoque également l’histoire d’un autre super-héros : celle d’Antonio de Montesinos, prêtre dominicain et acteur majeur dans la lutte contre le massacre des conquistadores perpétré sur les indigènes. Les récits de ces deux super-héros illustrent combien nous avons besoin des hypersensibles dans l’adversité et pour affronter les difficultés de nos vies et du monde en général : "Plus que jamais, nous avons besoin de l’héroïsme des hypersensibles. […] Ils se posent en rempart contre tous les excès, contre la déshumanisation du monde. […] Ces activistes sont les premiers à "voir" les dégâts que l’aveuglement de la norme inflige à notre planète, à notre société, et ils ont le courage, comme Spider-Man, de s’élever contre tous pour nous dire : "Stop, ça suffit !". Ils ouvrent une forme de résistance qui n’est pas une militance issue d’une analyse logique et rationnelle, mais d’un engagement profond, viscéral, que la réflexion vient ensuite nourrir et éclairer. […] Ils n’ont souvent que de minuscules pouvoirs, mais ils les placent au service d’un projet bien plus ample qu’eux, notre projet collectif pour l’avenir de l’humanité." Chapitre 25 - Amoureux - Les quatre merveilles de l’hypersensibilité Dans ce chapitre de "Suis-je hypersensible ?", Fabrice Midal explique pourquoi, selon lui, l’état amoureux ressemble en de nombreux points à l’hypersensibilité. Il écrit : "L’amoureux, l’amoureuse est ébranlé(e), touché(e), électrisé(e), retourné(e), torpillé(e), déstabilisé(e) par un changement d’ordre, par une perte de ses repères qui le(la) dévie des rails habituels. La vie rayonne, elle sort de l’ordinaire, de la médiocrité. Brusquement, il, elle, voit se déployer en lui(elle) les quatre merveilles qui caractérisent tous les états hypersensibles." Ainsi, pour l’auteur, l’état amoureux tout comme l’état hypersensible sont deux états pas toujours confortables mais tellement exaltants. Tous deux sont capables de réveiller "les quatre merveilles qui sont le sel de l’existence : ils sont beaux, vrais, vivants, justes". L’auteur décrit alors ces merveilles :
Se sentir pleinement vivant
"D’un coup le monde s’ouvre à toi, coloré, chaleureux, vrai. […] Tout s’entrechoque […]. Un parfum, une silhouette, une musique, une phrase te transportent, […] tous les possibles sont à toi. Ta joie est intense."
S’ouvrir au monde et se sentir relier à tout
"Ta sensibilité est en effervescence, tes antennes sont déployées, ton cœur est dilaté, tout t’intéresse, tout t’émeut, tout te réveille, tout te bouscule. Tu es en hyperempathie, vibrant à chaque frémissement de l’autre. […] Tu n’es plus dans un contrôle logique, intellectuel, cérébral de la réalité, mais dans un autre régime de présence au monde. [...] Un mot anime, bouleverse ta journée."
Se sentir riche d’un trésor à partager, sentir son cœur chanter et déborder d’intensité
"Sensible aux moindres détails, tu sors de la médiocrité ambiante, tu vois le monde plus beau. Tu es transi, tu es ému, tu es bouleversé, tu ressens, tu résonnes, tu es en empathie avec tout ce qui existe. Tout chante autour de toi."
Ressentir le bonheur de pleurer
"Les larmes sont une vérité profonde, physique, organique, un savoir intime qui te rend vivant. […] Elles racontent l’amplitude de l’éblouissement que tu ressens et qui ne se dit pas en mots. Ces larmes-là sont riches, elles sont à la mesure des ailes que tu te sens pousser, de l’allant qui te meut. Elles font un bien fou." Quand nous sommes amoureux, nous savons que nous touchons à quelque chose de vrai. Le réveil de la vie en nous nous donne beaucoup de force. L’hypersensible, assure Fabrice Midal, vit ces quatre merveilles en permanence. C’est une chance ! "Reprends confiance dans cette intensité de l’existence. Tant d’autres passent toute leur vie à la chercher, y compris à travers les films romantiques, les romans, la poésie. Et toi, elle est tous les jours à ta portée, elle te fait tous les jours toucher le sublime. Avec ces quatre merveilles, tu as un atout : tu sais accéder facilement au bonheur." Chapitre 26 – Sexualité - Explorer, découvrir, sentir : la chance d’être hypersensible Fabrice Midal brosse ici un épisode de l’épopée d’Ulysse, le héros de la guerre de Troie dans l’Odyssée d’Homère, pour nous exposer sa vision de la sexualité quand on est hypersensible. L’histoire raconte qu’Ulysse a fait le choix de rester avec son épouse Pénélope alors qu’il avait la possibilité de vivre éternellement avec la belle Calypso qui le comblait de plaisir. Si Ulysse préfère en effet rejoindre Pénélope, une mortelle n’ayant ni la sature ni la beauté de Calypso, c'est parce qu'elle lui apporte la profondeur d’une relation vraie, humaine, pleine de risques et de rebondissements. Ulysse a compris que la sexualité est "une aventure qui surprend, déplace, bouscule, échappe au contrôle, un lieu de sincérité absolue, entièrement habitée, donc humaine, plutôt que parfaite". En cela, il montre qu’au-delà de sa dimension technique, une sexualité épanouie fait appel à toutes nos facultés émotionnelles, intellectuelles et bien sûr sensorielles. Et que la sexualité est donc "un acte hypersensible par nature". Chapitre 27 - Méditation - N’en veux pas à la mer d’avoir des vagues Ce chapitre de "Suis-je hypersensible ?" nous invite à méditer "en nous foutant la paix", pour reprendre les termes connus de l’auteur. Fabrice Midal partage ici son expérience avec la méditation depuis 30 ans.
Il raconte ainsi comment la méditation qui, au démarrage, l’avait tant soulagé en lui donnant enfin l’autorisation d’être, a fini par lui faire plus de mal que de bien après quelques années, quand il a commencé à être question d’essayer de "faire le vide dans sa tête", d’inspirer et d’expirer pour se contrôler : "d’un seul coup, on ne m’a plus enjoint de méditer pour être moi, mais pour atteindre un état particulier de calme" confie Fabrice Midal. Or, toute forme de méditation, continue-t-il, et même toute approche qui nous conduit à nous sentir coupable d’éprouver nos émotions n’est vraisemblablement pas bénéfique. La méditation n’a pas pour but de réfléchir : méditer consiste à ressentir une émotion, aller à sa rencontre au lieu de la fuir, la reconnaître, l’accepter, l’autoriser à être et à s’en aller. Autrement dit : "Quelle que soit la voie que tu choisis, elle doit impliquer de te réconcilier avec toi-même, de faire la paix, de vivre ce que tu es, d’embrasser tes émotions, tes contradictions." Ainsi, "méditer, vivre, ce n’est pas se calmer, c’est se foutre la paix" termine l’auteur de "Suis-je hypersensible ?" Chapitre 28 - Art - Le trop qui fait du bien À travers son histoire personnelle, l’auteur de "Suis-je hypersensible ?" développe deux idées :
L’art permet aux hypersensibles d’accepter leurs émotions, de leur donner une place et de s’en libérer. Autrement dit, par l’art, l’hypersensible peut faire la paix avec sa sensibilité en lui donnant forme. En ce sens, l’art a un pouvoir cathartique.
L’hypersensibilité est une qualité majeure qui donne accès aux plus grands trésors artistiques de l’humanité.
De cette façon, selon Fabrice Midal, "une œuvre d’art, quelle qu’elle soit, n’est pas là pour nous cultiver, mais pour nous faire du bien". Chapitre 29 - La princesse au petit pois - Pourquoi assumer sa vulnérabilité L’auteur de "Suis-je hypersensible ?" s’appuie sur un conte d’Andersen pour dégager deux idées essentielles. Ce conte raconte le parcours d’une princesse atypique, libre et déterminée, qui traverse différentes étapes avant de triompher du revers ultime. Tout au long de l’histoire, la princesse assume sa vulnérabilité et se présente, dans les épreuves, telle qu’elle est vraiment. Le récit révèle alors que l’hypersensibilité :
S’apparente parfois à un "état bizarre, étrange, inquiétant". Mais c’est à nous de regarder au-delà des apparences "dans une attitude d’accueil" pour réaliser qu’il est un trésor à cultiver dans tout être humain.
Est un levier : "Il est important d’accepter sa part de vulnérabilité, de ne pas avoir honte de ce que l’on éprouve, de ce que l’on ressent. C’est ainsi que s’ouvrent les portes des extraordinaires châteaux".
Chapitre 30 - Proie - Dans la vraie vie, les vampires existent Dans ce chapitre de "Suis-je hypersensible ?", l’auteur nous met en garde : même si l’hypersensible, avec "ses antennes surdéveloppés" est capable de détecter les "violents, les méchants, les agressifs", il est cependant la proie parfaite des pervers narcissiques. Pourquoi ? Précisément parce que l’hypersensible a de grandes qualités d’empathie, d’écoute, un bon cœur, qu’il est ouvert, sincère, livre ses émotions et fait confiance sans calcul ni protection particulière. Le pervers narcissique, que l’auteur appelle "le vampire", va alors profiter de toutes ces qualités pour créer un lien de dépendance avec "sa victime". Il va la mettre en confiance en offrant chaleur et intimité, puis créer un rapport de contrôle et de domination sur elle jusqu’à lui enlever tout élan vital et ainsi la détruire. Fabrice Midal rappelle alors qu’avec les pervers narcissiques, il n’y a pas de relation possible et que la seule issue est de s’en aller : "Quand tu vois se tisser autour de toi un lien de dépendance, quand tu commences à te sentir coupable, en faute parce que la relation trébuche, cela signifie que la relation n’existe pas." Chapitre 31 - Narcisse - As-tu vraiment rencontré ton hypersensibilité ? Fabrice Midal fait référence au mythe de Narcisse pour faire un parallèle avec ce que vivent les hypersensibles qui s’ignorent hypersensibles. Narcisse, fils d’une nymphe, est très beau mais il ne le sait pas car il a grandi sans jamais se voir. Un jour, il se penche par hasard sur une source et découvre son reflet pour la première fois. C’est un choc ! Narcisse tombe amoureux de son reflet sans même savoir qu’il s’agit de lui. "Il voit la beauté sans savoir que c’est la sienne". De la même façon que Narcisse, l’hypersensible vit dans l’ignorance de sa nature. Il ignore sa beauté, la beauté de son hypersensibilité. Il ne peut donc ni comprendre, ni accepter son mode de fonctionnement, ni entrer en relation profonde avec les autres. C’est pourquoi, s’apprécier n’est pas une faute : c’est même "une condition de l’éclosion à la vie", affirme fabrice Midal. "Quand tu es qui tu es, quand tu assumes ton hypersensibilité, ta singularité, tu es libéré. Tout devient plus simple, plus léger. Tu as enfin touché un sentiment de paix", conclut l’auteur. Chapitre 32 - Sublime - Exalté, transporté : au cœur de l’expérience de l’hypersensibilité Selon Fabrice Midal, "la relation des hypersensibles à la beauté est très particulière". Il entend, précise-t-il, beauté au sens "sublime". Dans ce chapitre de "Suis-je hypersensible ?", l’auteur va alors décrire longuement en quoi l’expérience du beau et celle du sublime se distinguent nettement : "On va à la rencontre du beau ; le sublime, lui, s’empare de nous sans crier gare."
Le beau, dit-il, "c’est ce qui est harmonieux, ordonné, qui procure un plaisir esthétique".
Le sublime, lui, se situe à un degré au-dessus du beau : "il relève de la démesure, de la grandeur qui déstabilise et ébranle". Il a la faculté "de bouleverser, de soulever, d’enthousiasmer". En comparaison, "tout le reste est petit".
Le sublime ne se vit donc pas avec l’intelligence, mais avec les sens, avec le cœur et les émotions. Autrement dit, c’est "l’expérience de l’hypersensibilité avec son intensité, sa démesure, ses paradoxes". En tant qu’hypersensibles, nous sommes encore plus aptes que d’autres à vivre le rapport au sublime. C’est pourquoi, l’auteur nous incite vivement à accepter l’appel du grandiose : nous abandonner au sublime, nous laisser transporter hors de l’ordre établi jusqu’à nous oublier nous-même. Chapitre 33 - Nature - Se libérer de son rapport au temps et s’accorder à la vibration du monde Dans l’avant-dernier chapitre de son ouvrage, Fabrice Midal se confie sur son rapport à la nature : il évoque sa relation avec un cèdre bleu pleureur géant qui a le pouvoir de le guérir de ses blessures, avec la mer qui lui apporte puissance et confiance, avec les fleurs d’un petit cerisier, près de chez lui, qui le rend plus vivant.
Il souligne combien les hypersensibles ont profondément besoin de nature. Combien la simplicité d’un environnement vivant et sensible les apaise. Et combien il est indispensable de respecter ce besoin pour "rester en rapport avec la vie". Fabrice Midal explique enfin le pouvoir thérapeutique de la nature sur les individus, d’autant plus prégnant chez les personnes hypersensibles. Il mentionne plusieurs recherches scientifiques réalisées auprès de prisonniers ou encore de patients hospitalisés démontrant l’impact de la vue depuis leur cellule ou leur chambre d’hôpital sur leur état selon qu’il s’agit d’un mur en béton ou d’arbres. Chapitre 34 - Darwin - Pourquoi l’évolution sélectionne les hypersensibles Le dernier chapitre de l'ouvrage "Suis-je hypersensible ?" aborde la question de l'utilité de l'hypersensibilité à l'échelle de l'humanité. Plus concrètement, Fabrice Midal essaye de répondre à la question suivante : à quoi servent les hypersensibles ? Il fait plusieurs constats :
L'hypersensibilité est inscrite dans nos gènes
Les études des américains Thomas Boyce, pédopsychiatre, et Bruce Ellis, psychologue, ont démontré que l’hypersensibilité :
N’est pas le fruit d’un vécu personnel uniquement, elle est aussi en partie génétique et s'inscrit dans notre ADN. A été protégé depuis des centaines de millénaires par le processus de l’évolution ; si elle n’a pas disparu, c’est parce qu’elle est précieuse : elle augmente les chances de survie des individus :
Dans les situations stressantes : ces derniers alertent la société des dangers à venir car ils sont en mesure de les percevoir avant les autres. Dans les périodes paisibles : "une proportion de 15 à 20 % d’hypersensibles est indispensable à toute société pour qu’elle puisse fonctionner et se développer" indique l'auteur. "Les hypersensibles sont d’une certaine manière plus vulnérables que les autres, mais ils sont surtout incroyablement plus compétents".
Dans un environnement épanouissant, l'hypersensibilité nous rend plus fort que les autres et se transforme en réel atout
Au-delà de l'héritage génétique, les mêmes études ont fait ressortir que le contexte dans lequel évolue un enfant puis adulte hypersensible est aussi déterminant. En résumé, s'ils grandissent et vivent dans des conditions apaisantes et sécures et s'ils sont reconnus dans leur hypersensibilité, les personnes hypersensibles sont plus solides que la majorité de la population. En somme, l'hypersensibilité, nourrie par un contexte épanouissant, semble lui procurer "des moyens supplémentaires de se développer". Pour autant, ceux qui n'ont pas bénéficié de cet environnement agréable ne sont pas condamnés à subir leur condition. Fabrice Midal assure en effet que nous ne portons pas le poids de notre enfance toute notre vie : "À tout moment de ta vie, tu peux "rectifier le tir" en discernant puis en construisant ton espace de sécurité, un environnement socio-émotionnel qui transforme ton hypersensibilité en force. Il peut s’agir de quelques amis avec lesquels tu te sens bien, de ton travail dans lequel tu t’épanouis, de tes enfants avec qui tu as développé une relation vraie, profonde. Ou alors d’une pièce de ta maison où tu te sens bien, entouré d’objets que tu aimes, qui te parlent, t’apaisent. Construire ce contexte est un travail sur le long cours. Mais cela en vaut la peine…" Conclusion de Fabrice Midal - Le bonheur L’art d’être hypersensible, c'est "l'art du bonheur". Mais si l'hypersensibilité est un bonheur, précise l'auteur, elle n'est toutefois pas l'idée étriquée qu'on se fait du bonheur. Ce n'est pas ce bonheur lisse, rempli de satisfaction, cet état de bien-être continu. Être hypersensible, c'est le bonheur de s'engager véritablement dans sa vie, de se nourrir de ce qui est vrai, de ressentir ce vrai "dans toutes les fibres de son corps" et "toutes les pensées de son esprit". C'est l'art d'avancer sur un chemin qui ne se satisfait pas de l'ordinaire. En somme : "La vie d’un hypersensible est une aspiration continue au whaou !, au sublime, au vrai, au juste. Elle ne se contente pas de peu. Elle exige de toi que tu retrousses tes manches pour aller au contact du réel, elle te demande de t’engager dans ce que tu aimes. [...] Trouve ta voie, trouve ton chemin, laisse-toi nourrir de ce qui est vrai pour toi." Conclusion de "Suis-je hypersensible ?" de Fabrice Midal Les idées clés à retenir de l'ouvrage "Suis-je hypersensible ?" De cette lecture, nous pourrions dégager, à mon sens, les quatre idées essentielles suivantes. Notre hypersensibilité :
Est une chance quand nous l’acceptons et l’exploitons. Plutôt que de la nier, la rejeter ou de chercher à la cacher, nous devrions assumer pleinement cette part naturelle de nous. Cela demande de s'engager dans un long apprentissage mais il est salvateur.
Nous enrichit grandement et fait toute notre singularité : les plus grands héros sont des hypersensibles et c'est souvent de notre hypersensibilité que sont issues les plus grandes œuvres artistiques.
N’est pas forcément confortable mais elle est tellement exaltante que nous ne pouvons que ressentir de la gratitude envers elle. Elle nous permet de vivre une vie "vraie" et intense.
Génère dispersion, surréactions, des pensées incessantes, un terrain propice aux pervers narcissiques, au burnout. Mais cela n’est rien face à toutes les dimensions qu'elle nous donne à voir et dont les autres n'auront jamais accès.
Ce que vous apportera la lecture du livre "Suis-je hypersensible ?"
Une aide pour s’accepter tel qu'on est et le sentiment d’être compris
Les hypersensibles se reconnaîtront forcément dans cette lecture. Ils en ressortiront compris, sans doute même soulagés. L'hypersensibilité y est abordée avec beaucoup de tendresse et de bienveillance. Elle est considérée comme une force, non pas comme une fragilité. "Suis-je hypersensible ?" réconciliera donc le lecteur avec son hypersensibilité ou avec celle de ceux qui l'entourent. En ce sens, cet ouvrage fait du bien, et nous aide, avec douceur, à nous accepter tel que nous sommes.
Un éclairage positif et déculpabilisant
Fabrice Midal apporte, dans cet ouvrage, son regard authentique et positif de ce qu’est l’hypersensibilité. Tout au long des chapitres, nous comprenons alors mieux en quoi notre hypersensibilité est un "don", un "cadeau", un vrai potentiel. Ainsi, quand d'autres semblent nous exhorter de nous en départir, Fabrice Midal, lui, nous apprend à l'aimer.
Une invitation à l’introspection
L'auteur invite le lecteur à lâcher prise, à plus de compréhension sans pour autant tout analyser. Il nous encourage à l'introspection, dans le silence, connecté à la nature, pour mieux ressentir ce qui émane de notre être hypersensible. Il nous propose aussi à une série d'exercices pour cheminer pas à pas. Un livre sur l’hypersensibilité qui se démarque des autres par le ton inspirant de l’auteur Dans "Suis-je hypersensible ?", Fabrice Midal nous livre un témoignage plein d'authenticité et plein de tendresse. De son talent d'écriture, se dégage, en effet, beaucoup de sensibilité et émane une forme de poésie, rendant la lecture apaisante. Les propos résonnent avec justesse : son vécu, son ressenti s'accompagnent de conseils et propositions inspirantes. Les idées sont documentées. Elles sont aussi souvent accompagnées d'illustrations personnelles ou culturelles qui transportent le lecteur au coeur d'aventures de héros de bandes dessinées ou de contes mythologiques... Points forts :
Le talent d’écriture de l’auteur rend la lecture dynamique et très agréable, tout en proposant une grande profondeur de réflexion. Les propos sont authentiques, réconfortants, pleins de tendresse et d’humanité. L’idée que l’hypersensibilité est une richesse, pas forcément un problème, ouvre des perspectives nouvelles au lecteur.
Point faible :
L'ouvrage ne regorge pas de conseils pratiques. C’est avant tout un livre pour apprendre à se comprendre et se réconcilier avec son hypersensibilité.
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March 24 2022, 5:00pm
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J'ai publié sur youtube.com
March 23 2022, 5:02pm
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March 22 2022, 5:00pm
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March 18 2022, 5:34pm
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Le guide du copywriting
Résumé de « Le guide du copywriting. Pages de vente, newsletters, sites web, réseaux sociaux… » de Sélim Niederhoffer : un livre pour toutes celles et tous ceux qui ambitionnent de gagner leur vie de leur plume, tout en apprenant à convaincre ! Par Sélim Niederhoffer, 2021, 248 pages. Chronique et résumé de « Le guide du copywriting » de Sélim Niederhoffer
L’auteur Sélim Niederhoffer est copywriter depuis 2010. Il a créé le blog artdeseduire.com et le site internet Les Mots Magiques, qui s’accompagne d’une chaîne YouTube. 1. Qu’est-ce que le copywriting ? « Le copywriting est l’art de vendre avec les mots. Si vous en maîtrisez les bases, vous pourrez devenir plus riche que vous ne l’êtes aujourd’hui. D’ailleurs, pour de nombreux entrepreneurs qui ont fait fortune en ligne, le copywriting est la compétence clé pour vendre plus et devenir indépendant financièrement rapidement. Dans sa définition la plus large, le copywriting est l’art de convaincre, de persuader, d’influencer l’autre dans le but de promouvoir un produit, une personne, une entreprise, une opinion ou une idée. Pour un produit on parlera de publicité ; pour un programme politique, on parlera de propagande, pour une secte, on parlera d’endoctrinement. Mais dans tous les cas, le mécanisme reste le même : il s’agit de choisir et d’utiliser les mots magiques, ceux qui vont pousser l’autre à agir dans votre sens (et dans son intérêt aussi, si possible). » (Le guide du copywriting, p. 3) C’est ainsi que Sélim Niederhoffer définit le copywriting. Plutôt osé de le comparer aux pratiques d’une secte, mais cela lui permet de souligner le point central : le copywriting vise à convaincre autrui. Les origines du copywriting : de la religion aux Stories sponso sur Instagram L’auteur le définit plus précisément encore ici : « Le copywriting est donc l’art d’écrire de bons textes et de bonnes publicités qui motivent le lecteur à passer à l’action. » (Le guide du copywriting, p. 4) Ce n’est pas un art nouveau et l’on pourrait, à l’envi, lui trouver des précédents célèbres. Ce qui est sûr, c’est qu’aujourd’hui, le copywriting se concentre sur ce qu’on nomme en anglais les call to action (CTA), les appels à l’action. Non pas (du moins pas d’abord) ceux qui visent à conduire l’acheteur en magasin (cela c’était avant), mais ceux qui visent à accomplir une action sur internet. Voici quelques exemples de CTA donnés par l’auteur :
Téléchargez gratuitement ; Réservez votre place ; Abonnez-vous ; Appelez le 36-37 ; Remplissez ce sondage ; Passez votre quiz ; Etc.
Le copywriting : de la vente sous stéroïdes Contrairement au comique ou au vendeur porte à porte, le copywriter ne peut s’appuyer sur les retours directs de ses lecteurs pour trouver le mot qui fait mouche pile au bon moment. Il n’agit pas « en direct », mais de façon décalée dans le temps. À la place, il doit argumenter en ayant à l’esprit la psychologie humaine. Que fait le copywriter en 2020 ? Il rédige des contenus pour le web ! Voici quelques types de contenus que vous serez amené à écrire si vous vous lancez dans cette voie :
Pages fixes des sites internet ; Page Facebook, LinkedIn ; Publicités Facebook, LinkedIn, Google Ads ; Mails, newsletters, campagnes e-mailings ; Tunnels de vente (pages de vente, scripts de vidéos de vente, etc.).
Vous aimez les mots ? Ils adorent les chiffres ! « Écrire de bons textes persuasifs et des pubs qui font cliquer seront vos premiers pas vers la réussite en tant que copywriter. C’est comme un pouvoir magique que vous allez découvrir : comment transformer les mots en argent. Attention toutefois ! Si Word est désormais votre logiciel, n’oubliez pas qu’en face, le client ne parle pas la même langue que vous : il parle l’Excel, le chiffre, le ROI (Return on Investment, “retour sur investissement”). Une grande partie de votre travail en tant que copywriter indépendant consistera à gagner la confiance de votre client qui ne déteste rien de plus que les dépenses injustifiées, non mesurables. » (Le guide du copywriting, p. 7)
- Le copywriting aujourd’hui : comprendre le modèle de l’entonnoir On parle de tunnel de vente ou de funnel, en anglais, ou encore d’entonnoirs de vente pour caractériser un modèle d’écriture persuasive qui a pour but de faire découvrir une offre au prospect, puis de le convertir en le faisant passer à l’action, c’est-à-dire, ici, à l’achat. Le funnel reproduit donc un parcours client. Sélim Niederhoffer donne cet exemple de tunnel de vente :
Du contenu gratuit ; La collecte du mail du prospect ; L’envoi d’un mail (qui contient éventuellement un lien vers un site) ; Une page de vente ; L’achat du produit/service.
Le client va parcourir le chemin dans le sens indiqué. Par contre, le copywriter va commencer par écrire la fin, et remonter jusqu’au contenu gratuit. Autrement dit, il va :
D’abord, peaufiner le discours autour du produit, c’est-à-dire créer une offre irrésistible ; Ensuite, il va soigner la page de vente ; Puis, faire connaître le produit/service via un mail (ou un article, un webinaire, une vidéo, etc.) en dirigeant vers la page de vente ; Créer des moyens de collecter le mail du prospect (jeu-concours, newsletter, quiz, enquête, ebook, etc.) ; Et enfin, rédiger des contenus percutants et gratuits pour attirer le chaland vers le funnel.
Tous ces points sont détaillés dans Le guide du copywriting et seront aussi expliqués dans cette chronique. Un peu de patience ! 3. Pourquoi vous devez apprendre le copywriting Parce que cela vous aidera à booster votre commerce, quel qu’il soit. Apprendre et rédiger par vous-même vous permettra aussi de ne pas payer un copywriter professionnel. Pourquoi apprendre le copywriting plutôt que faire appel à un copywriter ? Le copywriter professionnel a besoin de tout savoir du produit/service de l’entreprise (son client) : il doit créer un avatar (voir chapitre 7) du client de l’entreprise (le client de son client). Ce transfert d’information et ce travail de composition prennent du temps. Vous connaissez mieux votre offre que lui, faites-le donc vous-même. Cela vous fera gagner du temps. Néanmoins, si vous voulez être sûr de ne pas faire d’erreurs (et donc perdre du temps, au final), vous pouvez vous faire corriger par un copywriter expert, qui s’assurera de la solidité de votre travail. Le copywriting : une compétence simple à apprendre, à la portée de tous Il existe des techniques d’écriture persuasive. Même si vous n’aimez pas écrire, vous pourrez les appliquer et avoir du succès. Comme vous aurez besoin de cette compétence constamment, autant s’y mettre dès maintenant ! 4. Devenir copywriter pour tous ou pour soi ? Il existe deux chemins possibles à prendre, à partir de ce livre : soit devenir copywriter professionnel, soit devenir un professionnel (dans un secteur quelconque) qui fait du copywriting. Chaque formule a ses points forts et ses points plus faibles.
Maîtrise des techniques de vente à l’écrit : meilleure pour le copywriter pro, puisqu’il rédige constamment et sur des sujets variés ; Connaissance du produit : elle est nécessairement plus étendue au départ du côté du professionnel, mais l’une des forces du copywriter pro est de se fondre dans l’univers de son client ; Connaissance des clients : le professionnel apprend à connaître ses clients au fil des années, il a donc l’avantage sur ce point ; Obstacles les plus chronophages : pour le copywriter pro, c’est le démarchage de nouveaux clients, tandis que pour le professionnel qui fait son copywriting, c’est le temps passé à rédiger et à créer de nouvelles offres. Probabilités de faire fortune : bien que le copywriter pro n’ait pas à se plaindre, il gagnera potentiellement moins qu’un entrepreneur faisant son propre copywriting tout en proposant un produit/service de qualité, adapté au marché et scalable. Reconversions possibles : le copywriter pro peut se reconvertir en écrivain, par exemple (comme Frédéric Beigbeder), tandis que le professionnel peut évoluer dans son secteur d’activité, voir devenir coach en copywriting s’il prend goût à cette pratique !
- Où trouver le vocabulaire qui « parle » à votre prospect ? Ne zappez pas la phase d’étude de marché : vous devez savoir dans quel environnement se situe votre offre. Est-elle révolutionnaire ou avez-vous des concurrents ? Si oui, comment parlent-ils à leurs clients ? Les cinq sources pour trouver les bons mots pour convaincre vos futurs clients
Si votre entreprise fonctionne déjà, intéressez-vous à vos clients actuels ; Vos concurrents (analysez le vocabulaire utilisé sur leurs sites et dans leurs articles, inscrivez-vous à leurs newsletters, achetez leurs produits) ; Les forums de discussion (n’hésitez pas à participer et à poser des questions) ; Les réseaux sociaux (Instagram, Twitter, Facebook, LinkedIn peuvent vous aider à trouver des posts inspirants, via la fonction des hashtags) ; Les publicités passées (inspirez-vous de ce qui a déjà été fait, en remontant plus ou moins loin dans le temps) ; Pourquoi le consommateur achète-t-il ?
« C’est la question clé que vous devez vous poser si vous voulez écrire mieux et vendre plus : pourquoi un inconnu est-il susceptible de dire oui à votre offre ? Avant toute chose, prenez le temps d’analyser votre propre comportement. Regardez autour de vous. Pourquoi avez-vous acheté cet ordinateur Apple ? Cette marque de yaourt ? Cette paire de chaussures ? Si vous regardez attentivement autour de vous, vous verrez que tous vos achats se classent en deux catégories : les besoins et les envies. » (Le guide du copywriting, p. 27-28) 6. Pourquoi le consommateur achète-t-il ? Outil principal pour comprendre les besoins de vos clients Utilisez la pyramide de Maslow, selon laquelle il existe une hiérarchie des besoins que l’être humain cherche à combler :
Physiologiques (respiration, faim, soif, sexualité, sommeil, élimination) ; De sécurité (stabilité et prévisibilité de l’environnement, sérénité) ; Appartenance et amour (affection des autres) ; Estime (reconnaissance, confiance en soi) ; Accomplissement (« devenir » soi-même).
Ce modèle est aujourd’hui critiqué, mais peut vous aider à définir ce que cherche votre client. Des motivations bien plus variées et impulsives ? Drew Whitman, un autre psychologue, mais spécialisé dans la vente, propose quant à lui huit désirs ou « forces de vie » :
La survie (ou l’allongement de la vie) ; La satisfaction alimentaire ; L’évitement de la peur, du danger ou de la douleur ; L’épanouissement sexuel et affectif ; La sécurité financière ; La compétition et la comparaison sociale ; Le soin et la protection des proches ; La reconnaissance et l’approbation.
Lorsque vous écrivez, vous pouvez chercher à « cocher » un maximum de ces huit cases. Pourquoi votre client va-t-il acheter votre produit ? Les 10 raisons selon Jim Edwards Ce copywriter donne quant à lui 10 raisons qui poussent à agir. Je vous laisse les découvrir dans Le guide du copywriting, p. 31 !
- Pour qui écrivez-vous ? Définissez votre avatar ! C’est l’autre question à ne surtout pas manquer. Vous devez savoir pour qui vous écrivez avant même de commencer. Car vous allez choisir vos mots en fonction de la cible choisie. On nomme avatar (mais aussi persona, en marketing) le portrait-robot précis du prospect pour lequel on va écrire. Vous devez établir/connaître les critères suivants :
Sociaux ; Géographiques ; Démographiques (et économiques).
Bref, du sexe à la profession, en passant par le lieu de vie, vous devez chercher à en savoir un maximum sur les caractéristiques objectives de la personne que vous voulez convaincre. L’étape d’après : définissez les critères psychographiques (ou comportementaux) Quel est le groupe d’appartenance de votre avatar ? À quoi s’identifie-t-il ? Qu’aime-t-il et que rejette-t-il ? Quelles sont ses valeurs, ses aspirations et ses habitudes de consommation ? Ici encore, cherchez à déterminer un maximum de ces points, de la façon la plus précise possible. Trois autres astuces pour mieux définir votre avatar
Créez une illustration ou une image et imprimez-là ; Affinez progressivement votre avatar en fonction des retours ; Si vous visez plusieurs cibles, fédérez et utilisez les « témoignages clients ».
N’oubliez pas de donner un prénom (voire un nom) à votre avatar ! 8. Sept solutions pour contourner l’angoisse de la page blanche
Écrire sans enjeu (chauffez-vous en écrivant quelque chose d’inutile ou sans enjeu professionnel) ; Rédiger quelque chose de professionnel, mais de moins stressant psychologiquement (un mail ou un post, plutôt que la page de vente) ; Montrer qui est l’expert (c’est vous !) ; Corriger une ancienne page de vente pour faire émerger la nouvelle ; Découper la tâche en petits morceaux ; Procrastiner de façon productive (réaliser une petite tâche sans rapport avec le travail, mais qui remonte le moral et permet de cocher une case dans la to-do-list) ; Commencer à travailler à partir d’une page déjà préstructurée (utilisez par exemple la Supe Structure du chapitre 10).
- AIDA et les cinq alternatives pour structurer votre page de vente AIDA : la structure de base du copywriting Il existe des structures pour vous aider à rédiger vos pages de vente de manière efficace. La plus connue, qui se décline en variantes, se nomme AIDA. Mais que signifient ces quatre lettres ?
A = Attention (capter l’attention) ; I = Intérêt (l’accrocher en lui parlant de lui) ; D = Désir (lui donner envie de quelque chose) ; A = Action (pousser le prospect à l’action).
Alternative 1 : AIDCA La première variante ne change que d’une petite lettre : AIDCA. Que désigne la lettre C qui vient se placer juste avant l’action ?
C = Conviction (convaincre que l’action sera sans risque).
Alternative 2 : PAS – Problem – Agitate – Solve
Problem = vous interpellez le lecteur au sujet de son problème ; Agitate = vous développez un scénario défavorable qui dérange, voire effraie le lecteur ; Solve = vous sauvez le lecteur avec votre produit/service.
Alternative 3 : PAPA
P = Problème (quel est le problème de votre lecteur ?) A = Avantages (quels sont les avantages de l’offre ? Scénario radieux) P = Preuve (qu’est-ce qui démontre que l’offre à cet effet (témoignages, éléments techniques) ? A = Action (cliquez ici !)
Alternative 4 : PASTOR
P = Problème (le problème du client, vous commencez à comprendre…) ; A = Amplifier ou Agiter (le scénario du pire, comme dans l’alternative PAS) ; S = Solution ou Story (heureusement, il existe une façon d’agir autrement) ; T = Transformation ou Témoignages (un client convaincu se confie) ; O = Offre (son prix, les conditions et le processus d’achat) ; R = Réponse (après vous avoir écouté, le client répond, c’est-à-dire passe à l’action).
Alternative 5 : les 4 P
P = Problème ; P = Promesse (scénario radieux) ; P = Preuve ; P = Proposition (description précise de l’offre).
- La Super Structure, le plan ultime pour écrire votre page de vente La Super Structure est une structure de rédaction de page de vente en 17 points qui a été enseignée à Sélim Niedherhoffer et qu’il reproduit dans Le guide du copywriting. La Super Structure : 17 blocs de texte pour écrire une page de vente parfaite Voici — en résumé — les 17 « blocs » (ou plutôt les 16, car la numérotation saute du 10 au 12 dans le livre). En réalité, cela donne donc 16 blocs de texte. Les voici :
Titre Promesse Couteau dans la plaie Votre histoire (storytelling) Solutions inefficaces des concurrents Recadrage Vision idéale Présentation de l’offre Liste à puces (bénéfices) Mise en perspective Marketing répulsif Annonce du prix Présentation des bonus Témoignages clients Appel à l’action Dernières infos (Post scriptum, PS)
Devez-vous impérativement respecter la Super Structure ? La réponse est non ! Tant que vous vendez. Cela dit, certains blocs sont nettement recommandés (1, 2, 3, 8, 9, 14, 16). Pouvez-vous déplacer les blocs de la Super Structure ? Bien sûr. À vous d’analyser ce qui convertit le mieux. Testez différentes formules, différentes mises en page ! Le reste du livre détaille cette Super Structure.
- Des titres qui tuent « Notre travail est d’attirer des lecteurs grâce à un titre remarquable. Pas le temps de mettre les formes ou de dire bonjour : vous devez immédiatement démarrer avec le concentré de votre puissance et de votre créativité. Votre titre est la vitrine : il doit être alléchant. S’il ne l’est pas, si le titre est trop faible, avec une promesse pas assez forte (voir chapitre 12), le lecteur passera son chemin. » (Guide du copywriting, p. 53) Les quatre catégories de titres pour attirer le prospect à chaque étape du tunnel de vente
Articles et vidéos (70 caractères max.) ; Objets de vos mails (70 caractères max.) ; Titres de publicités (70 caractères max.) ; Titres de pages de vente (il peut être plus long, mais doit nécessairement être hypnotique).
Comment écrire un bon titre ? Qu’est-ce qui fait cliquer le lecteur ? Qu’on parle de lui, de ses besoins et désirs. Trois types de titres marchent bien :
Promesse ; Annonce d’une nouveauté ; Mystère.
Sélim Neiderhoffer donne de nombreux exemples dans l’ouvrage. Comment ne jamais manquer d’inspiration pour écrire un bon titre Constituez-vous un réservoir de titres grâce à l’abonnement à des newsletters (réservez une adresse mail spécifique), en prenant des photos de publicités, en notant tout ce que vous pouvez, etc. Prenez du temps pour choisir un titre. L’auteur propose trois étapes :
Rédiger entre 10 et 20 titres ; Le lendemain, sélectionnez-en 3 ; Le surlendemain, élisez votre vainqueur.
- La promesse David Ogilvy a dit, dans On Advertising : « Une publicité qui ne promet aucun bénéfice au client ne vend pas, et pourtant la majorité des campagnes ne propose aucune promesse. » (Cité dans Le guide du copywriting, p. 59) Promesse et USP Selon Rosser Reeves, créateur de l’USP (Unique Selling Proposition), vous devez choisir le bénéfice majeur de votre offre et construire votre promesse à partir de là. Votre lessive lave-t-elle plus blanc ou est-elle écoresponsable ? Choisissez. Les quatre étapes pour rédiger votre promesse marketing avec le modèle OPEN
O = Obstacle (ce qu’il s’agit de « pulvériser » pour atteindre l’offre ou le prix) ; P = Prix (le rêve, l’aspiration qui pousse à l’action et au dépassement de soi) ; E = Espace-temps (situez et, surtout, donnez une temporalité concrète et tenable) ; N = Négation (évacuez toute excuse qui ralentirait votre lecteur).
- La douleur vend plus que la douceur Appuyez là où ça fait mal… mais pas trop fort ! Pour capter durablement l’attention de votre lecteur, il vous faudra lui rappeler ce qui le préoccupe. Lorsqu’on parle de douleurs, en marketing, on peut parler de douleurs physiques, psychologiques, ou de préoccupations diverses. Lorsque vous connaissez ce qui ennuie votre avatar, rappelez-le-lui. Pourquoi appuyer là où ça fait mal ? Eh bien parce que l’être humain est, dit-on, plus enclin à recevoir des arguments qui lui indiquent qu’il peut éviter une situation de douleur/danger/perte, que des arguments qui l’invitent simplement à imaginer une situation où tout va bien. C’est ce qu’on nomme habituellement « l’aversion à la perte ». Les trois étapes pour faire vibrer votre lecteur grâce à la douleur Posez des questions en suivant ce cheminement :
Introduction à la question ; Question (qui rappelle une ou plusieurs douleurs) ; Validation (qui invite le lecteur qui s’est reconnu à lire la suite).
Chez le médecin, on évalue parfois la douleur de 0 à 9. Un conseil : ne visez pas le maximum, vous risqueriez de faire fuir le prospect. Il pourrait en effet vous prendre en grippe, parce que vous l’incommodez et lui rappelez trop fortement son problème. 14. Les fausses solutions : préparer le prospect à votre offre « Avant de proposer votre solution, vous devez raconter à votre prospect que vous aussi, vous avez cherché à vous en sortir par vous-même. Vous devez lui raconter que vous avez testé les solutions existantes sur le marché. Mais que rien n’y a fait, vous avez perdu temps, énergie, santé, argent, honneur, amis, à tester ces fausses solutions. » (Le guide du copywriting, p. 71) Une fois rappelées ces « fausses solutions », vous pouvez proposer votre solution, évidemment bien plus avantageuse. Rappelez aussi la perte de ressources et l’absence de résultats concrets impliqués par les autres options. 15. Promettez des lendemains qui chantent avec le future pacing Inspirée des neurosciences et de la programmation neurolinguistique, cette technique de la projection simule une situation idéale afin de générer un bien-être associé à l’utilisation de l’offre. Trois stratégies pour aider votre prospect à se projeter dans sa situation idéale
Illustrez : ne vous contentez pas des mots, utilisez les images et les photos ; Mettez en scène : les mots vous permettent de placer le lecteur en situation ; Utilisez le présent : ne présentez pas un futur, mais un ici et maintenant idéal. Comment mettre en avant les bénéfices de votre offre
Certains titres que vous n’auriez pas retenus (voir le chapitre 11) pourront vous resservir ici. Vous avez choisi un bénéfice central (qui fait l’objet de votre promesse), mais maintenant vous pouvez en énumérer d’autres. Comment bien rédiger votre liste à puces de bénéfices ? En fait, construisez votre liste à puces comme si chaque puce était un titre (en alternant leur puissance, leur longueur, leur formulation, etc.) et n’hésitez pas à les rendre plus visibles (utilisation du gras, de l’italique, du surlignage ou des émojis). La méthode du lecteur imaginaire pour savoir si votre bénéfice est convaincant ou s’il ne sert à rien Demandez-vous quel est le besoin fondamental de la pyramide de Maslow auquel votre bénéfice répond. Pour parvenir à le déterminer, posez-vous des questions à vous-même comme si vous discutiez avec un lecteur récalcitrant. Les 13 phrases à copier-coller que vous pouvez utiliser à la place de « pourquoi » et « comment » pour rédiger vos bénéfices Utilisez une phrase introductive, puis variez les formulations de vos bénéfices. Pour découvrir quelles sont ces 13 phrases magiques, rendez-vous dans Le guide du copywriting, p. 80-81 ! 17. Les caractéristiques de l’offre : comment en parler ? « Notre travail de copywriter consiste à présenter l’information de la manière la plus convaincante et alléchante possible. Si notre édifice repose sur la promesse et les bénéfices pour le client, ne négligez pas les caractéristiques de votre produit. En effet, il y a toute une catégorie “acheteurs très consciencieux qui veulent savoir précisément ce que contient votre offre, comment elle est faite, comment elle sera livrée, combien de temps ils pourront en bénéficier, etc. Si les bénéfices client répondent à la question « Pourquoi j’achèterais ça ? », les caractéristiques répondent à la question « Qu’est-ce que j’achète précisément ? » » (Le guide du copywriting, p. 82) À quel moment parler des caractéristiques ? Lorsque vous présentez votre offre. Devez-vous mêler les caractéristiques et les bénéfices ? Cela dépend. Oui, si les caractéristiques sont très techniques et peu connues, ajoutez-y des bénéfices, pour faire comprendre la relation au lecteur. Encore oui, si vous voulez allongez votre liste à puces de bénéfices. Sinon, évitez. Quand les caractéristiques renforcent la crédibilité Vous pouvez utiliser les caractéristiques de votre offre pour en renforcer la crédibilité. Vous jouez alors sur des effets de réputation : la voiture « allemande », des graphismes d’un ancien graphiste « Pixar », etc. Des pictos, des pictos, encore des pictos ! L’utilisation des pictogrammes est fortement recommandée pour clarifier les caractéristiques de votre offre. N’abusez pas : de trois à six pictogrammes, cela est largement suffisant (sous peine de saturer les écrans). 18. Le storytelling, ou comment raconter des histoires qui font vendre Tout le monde aime les histoires ! Pourquoi ? Pour les émotions qu’elles procurent, pour ce qu’elles nous apprennent sur le monde et la vie, aussi. Quelle histoire raconter pour donner envie ? Privilégiez les histoires qui finissent bien : des success stories. Vous pouvez prendre l’histoire d’un client type, ou la vôtre. Vous pouvez même les combiner. Objectif : identification et projection Faites prendre conscience au prospect qu’il peut lui aussi accomplir le cheminement que d’autres ont réussi à mener avant lui. N’évitez pas l’échec, il fait partie de toute histoire et la rend plus humaine. Comment structurer votre bloc de storytelling ? Sélim Niederhoffler nous résume les quatre points fondamentaux d’un bon storytelling marketing :
Le héros ; Un problème ; Une quête ; La résolution du problème.
- Crédibilité et autorité : utilisez ces principes pour rassurer La crédibilité et l’autorité s’acquièrent. Sans elles, vous aurez plus de difficultés à rassurer un prospect. Vous devez pouvoir démontrer votre expertise dans la page de vente. Comment vous assurer de tels atouts ? Quelques pistes sont évoquées par l’auteur :
Exister en ligne (via un site, mais aussi les réseaux sociaux et les services fournis par Google) ; Tenir un blog, y rédiger des articles et proposer des ebooks ou des études de cas (cela fonctionne aussi avec une chaîne YouTube) ; Exhiber ses diplômes ; Montrer son expérience professionnelle ; Côtoyer et entretenir la conversation avec d’autres experts ; Participer à des conférences ; Devenir le centre de l’attention (en étant interviewé soi-même, par exemple, ou en écrivant un livre).
- Preuve sociale et témoignage Nous avons besoin d’être rassurés par le fait que d’autres avant nous ont utilisé le service/produit proposé et en ont été satisfaits. Cela s’appelle la preuve sociale. Qu’elle agisse via la simple observation, le bouche-à-oreille, ou via les recommandations et évaluations numériques (étoiles ou commentaires sur les applications et sites en tout genre), la logique est la même : montrer au client que si « des gens comme lui » (Seth Godin) ont sauté le pas avant lui, il peut le faire aussi. Les trois niveaux de preuve sociale
Le bouche-à-oreille : une personne « normale » recommande l’usage d’un service/produit à une autre personne ‘normale ; L’autorité : un expert en x vous donne des conseils sur tel sujet relié à ce x et vous l’écoutez en raison de ses connaissances avérées ; La célébrité : quelqu’un que vous considérez comme exceptionnel vous incite à agir dans le même sens que lui (« Si c’est assez bon pour lui, pourquoi pas pour moi ? »).
Comment recueillir et présenter vos témoignages clients ? Pour recueillir vos témoignages, commencez par soigner le client, puis prenez contact avec lui par téléphone ou en direct, d’abord, et puis surtout par mail ensuite (en lui envoyant des liens d’applications où il pourra témoigner). Invitez-le à donner un avis sincère. S’il accepte de que vous utilisiez une photo de lui ou qu’il réalise une vidéo, c’est encore mieux ! Présentez les témoignages à l’aide de phrases courtes et percutantes, qui mettent en avant soit la relation d’expertise, soit la réputation, soit le rapport de confiance et de confidence entre amis. 21. Comment bien amener le prix ? ‘Ça y est, votre lecteur a l’eau à la bouche, vous avez réussi la première partie du travail. Vient maintenant le moment qui fait peur : l’annonce du prix. Le plus souvent, ce n’est pas le lecteur qui a peur, mais bien vous. Vous avez peur de demander trop, de vendre trop cher, de faire peur à votre prospect. Je ne peux que vous recommander de travailler sur votre conception de l’argent. Plus vous serez à l’aise avec l’argent (en gagner, en dépenser, en investir), plus vous serez à l’aise avec l’idée d’en demander à votre prospect. Une fois que vous serez à l’aise avec les prix, vous devrez quand même vaincre les objections de vos clients. “C’est trop cher”, “La concurrence fait mieux”, “Je n’avais pas prévu ce budget”.’ (Le guide du copywriting, p. 103) Le prix vs la valeur « La règle, c’est de faire payer votre client en fonction de la valeur perçue, de la valeur qu’il va retirer de votre offre », dit encore Sélim Niedrhoffer (p. 104). Le prix varie donc en fonction de votre cible. Avant de le lui annoncer, soyez sûr d’avoir :
Mis en évidence la valeur de votre offre ; Décrit tous ses avantages ; Insisté sur les changements positifs qui seront produits par l’acquisition de l’offre.
Quand parler du prix ? À moins de vendre un produit générique et de jouer sur l’effet promotion, réservez plutôt l’annonce du prix à la fin, comme le conseillent les structures de pages de vente présentées plus haut (chapitres 9 et 10). Il existe une autre solution, à privilégier pour les offres prémium qui veulent jouer dans la cour du luxe : ne pas en parler, ne pas l’afficher. Un bouton « En savoir plus » ou « Contactez nos équipes » suffira à exciter le désir de votre prospect. Comment parler du prix ? Sept stratégies faciles à mettre en place
L’effet d’ancrage ; Parler de valeur et d’investissement ; Utiliser la comparaison ; Augmenter la valeur perçue grâce aux bonus ; Tout écrire (le détail du prix et les promotions comprises) ; Proposer l’étalement du paiement ; Afficher des prix précis (qui semblent plus justes, mieux calculés). L’appel à l’action : le moment de conclure ?
L’appel à l’action mène votre lecteur vers l’inscription à une newsletter, un formulaire de paiement, le téléchargement d’un ebook, l’installation d’une application, etc. Vous devez lui proposer de cliquer, puisque c’est précisément ce que vous voulez qu’il fasse. Où placer votre CTA ? Cela dépend. Normalement, plutôt à la fin de l’argumentaire de vente. Mais vous pouvez tester. Les plus grandes marques le font (Netflix, par exemple). Si vous placez le CTA directement dans le texte, changez les phrases ; si vous utilisez des boutons qui parsèment le texte, conservez la même couleur pour ne pas perdre le lecteur. Quand le rédiger ? Tout au début ! Commencez par là. Pour avoir l’esprit bien au frais et rédiger le meilleur CTA possible. Eh oui, car c’est lui qui vient clore tout le parcours et il a donc une importance de premier plan. La check-list des cinq caractéristiques pour rédiger un bon CTA
Simple ; Urgent ; Concis ; Direct ; Irrésistible.
Le bouton d’achat : quel texte écrire ? Fiez-vous aux pratiques de e-commerces renommés et suivez la tendance qui vous paraît la plus proche de votre propre offre ou identité de marque. 23. Trois techniques d’engagement pour aider le prospect à sauter le pas plus facilement L’engagement, c’est la tendance à ne pas sortir d’un sentier, lorsqu’on a commencé à l’emprunter. Pour créer de l’engagement, et donc de l’habitude, vous devez — paradoxalement — lui expliquer qu’il ne s’engage à rien.
Offrir quelque chose (première session gratuite, etc.) ; Baisser drastiquement le prix du premier achat (pour un abonnement mensuel, par exemple) ; Garantir le produit (« garanti ou remboursé »).
Pourquoi ces trois principes fonctionnent-ils ? Parce que vous rassurez votre prospect, vous lui montrez que vous-même avez confiance en votre offre, et que vous n’avez pas peur de la lui faire tester gratuitement ou à bas prix. Mais aussi parce que, une fois qu’il l’aura testé, il en fera rapidement une habitude (c’est ce que vous espérez) et il n’y pensera plus. 24. L’importance du marketing répulsif pour accroître la désirabilité de votre produit Malheureusement, votre offre ne convient pas à tous. C’est la base du marketing répulsif : en rejeter certains pour augmenter la désirabilité de votre produit ou service. Faire le tri, sélectionner, voilà qui génère de la valeur. Le marketing répulsif : un bon moyen de qualifier les prospects En tant que copywriter, vous voulez convaincre des prospects déjà « qualifiés », c’est-à-dire qui sont déjà avancés dans le parcours d’achat. Le marketing répulsif peut vous y aider par la négative, d’abord (en mentionnant les caractéristiques des clients que vous refusez) et positivement ensuite (en mentionnant ceux que, par contraste, vous acceptez). Pensez aux vidéos YouTube ! 25. Urgence et rareté — le bloc indispensable de la Super Structure Ces deux caractéristiques peuvent pousser le prospect à l’action, car elles lui fournissent le petit coup d’adrénaline nécessaire. « Je ne veux pas passer à côté ! » La rareté : pourquoi et comment l’utiliser pour booster vos ventes Ce qui est rare est cher, c’est connu. Bien des marques en jouent. L’important est de justifier la raison de la rareté (pour des raisons techniques, parce que vous voulez prendre soin de chacun, parce que…). L’urgence : nécessaire pour hacker le cerveau de votre prospect Dans l’urgence, nous agissons sans penser — du moins sans penser rationnellement. Nous laissons tomber l’analyse. Soumettre vos prospects à cette pression (en leur montrant que d’autres personnes consultent l’offre, par exemple) peut donc les aider à passer à l’action. Comment justifier et rédiger l’urgence Sélim Niederhoffer invite à utiliser des scénarios imaginaires (un ennemi/un concurrent qui peut ne pas vraiment exister), mais conseille plutôt des propositions réalistes ou, encore mieux, réelles. Mettez en avant vos contraintes personnelles de temps, par exemple, ou le fait que vous devez respecter une chaîne de production (contraintes de temps externes). Cas de conscience : « Je veux être un copywriter éthique, je ne veux pas utiliser l’urgence et la rareté factices ! » C’est à vous de voir. L’auteur insiste sur la présence de deux types de copywriters : ceux qui acceptent tous les moyens en vue de vendre, et ceux qui cherchent davantage à créer une relation et à plaire à leurs clients. Les seconds seront plus réticents quant à l’usage de certaines méthodes de conviction. Pour l’auteur, l’idéal se situe entre les deux. Ogilvy contre Les Inconnus ? À vous de voir, également, si vous considérez les clients comme des gens intelligents (position du publicitaire Ogilvy) ou non (position des Inconnus dans un de leurs sketchs). « Entre un angélisme suspect et un cynisme exagéré, voyez l’option avec laquelle vous êtes le plus à l’aise moralement… et financièrement. Si votre page de vente ne convertit pas sans les arguments d’urgence et de rareté, mettez-les en place, et regardez les ventes augmenter comme par magie. » (Le guide du copywriting, p. 128) 26. Comment contourner le principe de la réactance dans votre page de vente ? En laissant la liberté au lecteur — ou plus exactement, en lui rappelant qu’il peut l’exercer. C’est-à-dire qu’il peut, qu’il est capable de faire un choix. La réactance : définition et exemple « La réactance est un mécanisme de défense psychologique qui se déclenche chez votre lecteur pour tenter de maintenir sa liberté d’action lorsqu’il la croit ôtée ou menacée, mis en avant par Jack W. et Sharon S. Brehm en 1966. » (Le guide du copywriting, p. 130) Celui qui décide de rouler au charbon, plutôt qu’à l’essence, voire avec un véhicule hybride, veut montrer qu’il conserve la liberté de « faire ce qui lui plaît », même lorsque (et justement parce que) les normes environnementales deviennent de plus en plus contraignantes. En somme, il s’agit d’un esprit de contradiction ou de résistance assez spontané et adolescent : nous voulons éviter qu’on nous impose quoi que ce soit. Comment rédiger le texte pour éviter la réactance Faites appel à nouveau aux désavantages des solutions passées et mettez le lecteur face à l’alternative : les solutions qui ne marchent pas ou votre offre qui, elle, fonctionne. Rappelez la liberté de choix qui caractérise le lecteur en tant que consommateur : c’est à lui de décider ce qu’il préfère. Vous n’êtes là que pour l’aider à voir correctement le meilleur chemin à suivre. Sans le juger. Simplement en valorisant ses capacités cognitives et de prise de décision. 27. Cinq éléments pour bien boucler votre page de vente
Terminez par votre signature manuscrite ! Montrez votre tête ! Soyez joignable ! Enchaînez directement avec le chapitre 1 (pour un infoproduit) ! La FAQ : une dernière chance de répondre à toutes les objections de votre prospect
Par ailleurs, pensez bien à renseigner les conditions générales de vente (CGV) et les mentions légales. 28. KISS : la règle d’écriture de tous les copywriters En un mot : soyez simple. Écrire simplement, cela s’apprend (ou se réapprend). C’est ce que nous dit la règle KISS ! KISS : Keep it simple, stupid ! Il y a plusieurs versions du dernier mot de cet acronyme (short [court], silly [idiot], straightforward [direct]). Le principe ne change pas. Allez droit au but pour faire comprendre rapidement votre idée. Brûlez votre bulletin de notes pour écrire plus simple Votre but n’est pas d’avoir une bonne note ; vous n’êtes plus à l’école. Vous devriez plutôt penser aux résultats, c’est-à-dire finalement aux ventes engrangées. Plus vous connaîtrez votre client, plus vous lui parlerez honnêtement, et mieux vous y parviendrez. Cinq règles de simplification
Raccourcir ; Simplifier ; Utiliser un terme générique ; Couper les phrases longues ; Limiter les adverbes et les adjectifs.
Vous pouvez également vous référer aux conseils de grands auteurs comme Stephen King. Ils vont dans le même sens. 29. Le piège du jargon : quand l’expert devient copywriter « Mettez-vous à la place de vos lecteurs quand vous écrivez vos textes : ils ne sont pas experts. Ils viennent à vous parce qu’ils ont un problème à résoudre et que vous êtes l’expert. Vous avez acquis un savoir, des connaissances précieuses à force de lecture et de pratique sur le terrain. Avec vos collègues, vos concurrents, vous avez un vocabulaire commun. Mais votre prospect n’a pas le même niveau d’information que vous […]. » (Le guide du copywriting, p. 141) Le problème du jargon d’expert Vous pouvez l’utiliser pour le B2B (business-to-business, c’est-à-dire lorsque vous vous adressez directement à d’autres entreprises ou entrepreneurs). Mais c’est déconseillé pour le B2C (business-to-consumer, bref la vente directe). Vous ne devez pas culpabiliser votre lecteur (on en reparle au chapitre 30), mais vous ne devez pas non plus l’humilier en lui montrant qu’il n’y connaît rien. C’est la principale raison pour laquelle il vaut mieux se mettre à la hauteur de votre interlocuteur. Le copywriting, c’est l’art d’écrire comme votre client parle Dans Influence et manipulation, Robert Cialdini évoque l’importance de l’appréciation. Si vous parvenez à créer un lien d’amitié ou de similarité entre le client et vous-même, vous êtes sur le bon chemin. Cette connexion passe par le langage. Cela est d’autant plus vrai si vous vous mettez à faire des vidéos : soyez naturel, parlez comme la personne à laquelle vous vous adressez. Deux exemples de campagnes qui parlent comme le client
Amis aussi la nuit Campagne d’Orange (2020) : On peut faire des choses incroyables avec son mobile. Genre le recycler. Utilisation du mot « Genre », qui sonne « jeune ».
- Ne culpabilisez pas votre lecteur Votre but : garder le lecteur avec vous et lui montrer que votre offre peut le mettre sur la bonne voie. Le moyen : donner confiance, être proche. Comment ne pas culpabiliser votre lecteur et l’inclure : l’importance du « nous » Incluez le lecteur. Pour cela, il n’y a pas mieux que le pronom « nous ». Vous pouvez vous inspirer de la communication non violente pour trouver les bonnes façons de rassurer et de parler de façon inclusive. Dans Le guide du copywriting, Sélim Niederhoofer vous donne sept formules supplémentaires pour ne pas culpabiliser votre lecteur. S’il est bon d’inclure, n’en oubliez pas pour autant de prendre position, d’incarner des valeurs claires. Rester dans la demi-teinte ne fonctionne pas. Il faut trancher et incarner une forme de leadership.
- Je ? Vous ? On ? Le pouvoir des pronoms Diminuez le « je » Mais pensez à l’utiliser lorsqu’il est nécessaire. C’est-à-dire lorsque vous racontez votre histoire personnelle (en mode storytelling, par exemple). Vous faites ainsi entrer le lecteur dans l’intimité de votre vécu. Augmentez le « vous » Utilisez le vous de politesse, qui se conjugue au singulier : « Vous vous sentez seul » et non « Vous vous sentez seuls ». Vous vous adressez à une personne, à un lecteur unique ! Faites le « You Test » de Tom Ahern : votre page doit comprendre au moins deux fois plus de « vous » que de « je ». Tu ou vous ? En règle générale, préférez le « vous », qui est plus respectueux et plus chic. Mais cela dépend de votre public : les enfants et les jeunes, notamment. Quand devez-vous utiliser la troisième personne ? Lorsque vous racontez l’histoire (réussite ou échec) d’un client, cela peut aider. Soit pour montrer que le lecteur peut faire de même (réussite), soit pour lui montrer ce qu’il ne faut surtout pas faire (échec). La troisième personne du pluriel vous aidera aussi, soit pour faire référence à des groupes de références (les stars, les footballers, etc.) ou à des épouvantails à ne pas suivre.
- Tuez la voix passive ! Sortez votre stylo rouge dès que vous la voyez. Elle fonctionne peut-être pour l’écriture juridique et administrative, mais pas dans le marketing. Vous voulez enclencher l’action, et non un état d’inertie, d’attente, de réception ; or, c’est ce que produit la voix passive. « Dans le copywriting, vous n’irez nulle part si vous ne prenez pas de risque, si vous ne placez pas votre prospect au cœur de l’action. Il doit agir, pour lui, et pour vous ! » (Le guide du copywriting, p. 157)
- Soyez précis ! La vente ne tolère pas l’à peu près, tout est dans le détail Évitez les mots qui ajoutent du flou au texte (quelques, environ, à peu près, etc.). Donnez des chiffres, détaillez ce que vous pouvez à l’aide de nombres concrets.
Exemple 1 : « Vous allez économiser vraiment beaucoup avec cette offre »
Ah oui ? Combien ? Voici l’une des reformulations proposées par l’auteur : « Vous pouvez réaliser des économies allant de 10 à 17 % grâce à cette offre. »
Exemple 2 : « Notre coaching est le meilleur sur le marché »
Ah bon… Par rapport à qui, et puis comment pouvez-vous l’affirmer ? Reformulation de Sélim Niederhoffer : « Et parce que nous mesurons les résultats de nos coachés, notre offre est l’une des meilleures sur le marché : grâce à cet effet d’engagement, vous vous investissez plus, et obtenez plus de résultats. » Paiement et livraison : précision chirurgicale obligatoire ! Le client n’aime pas les (mauvaises) surprises : au moment de payer, tout doit être clair comme de l’eau de roche. 34. Show, don’t tell : la théorie du bonnet et de l’écharpe Cette technique littéraire convient à merveille au marketing. Ne racontez pas les résultats, montrez-les ! Vous avez une offre irrésistible pour aider vos clients à perdre du poids ? Utilisez des photomontages pour montrer les différences avant/après, par exemple. Il fait froid ? Montrez un bonnet et une écharpe, plutôt que de le dire. Les images ont un impact fort. Mais vous pouvez aussi produire ce résultat à l’écrit, en insistant sur des effets, ou encore en racontant une histoire qui met en évidence un sentiment, une valeur, un résultat obtenu, etc. 35. La liste des mots magiques Impossible de résumer ce chapitre ! Pour en savoir plus, rendez-vous dans Le guide du copywriting, entre la page 166 et la page 176. Vous y découvrirez les secrets de Sélim Niederhoffer pour savoir :
Comment repérer les mots magiques ; Comment trouver la liste des mots magiques spécifique à votre niche ; Maîtriser les cinq catégories de mots magiques à utiliser, quelle que soit votre offre.
- La liste des 50 nombres magiques « Vous apprendrez en testant vos articles et vos newsletters que certains chiffres sont magiques, alors que d’autres ne créeront pas la même envie chez vos lecteurs. Le meilleur test que vous pouvez faire pour vous rendre compte par vous-même, c’est de créer la même publicité avec un bon titre : “Les XX erreurs fatales à ne jamais commettre si vous voulez [objectif à atteindre]”. Remplacer par les chiffres suivants : testez 2 vs 3, 8 vs 10. » (Le guide du copywriting, p. 177) Comment choisir les bons chiffres pour vos titres : la liste des nombres magiques
1 3 5 7 10 12 Mais aussi, entre autres (voir le livre pour la liste complète) : 13, 50, 100, 1000, 1001…
Que faire si votre liste de techniques ou de solutions n’a pas un nombre magique ? Prenez le temps d’y repenser. Si vous avez un chiffre trop haut ou trop bas, supprimez un critère plus faible ou ajoutez-en un. Vous pouvez aussi utiliser la méthode du « bonus » : « 7 bons plans pour visiter Paris » + un plan bonus, par exemple. L’importance des prix psychologiques : les cas du 7 et du 9 Le lecteur (vous et moi) a un left-digit biais : il reste davantage fixé sur le chiffre des décimales. Par exemple : 49 € ou 50 €. Vous resterez davantage fixé sur le 4, même si la différence de prix est minime. C’est pourquoi le 9 est devenu la règle d’or des prix ! Vous pouvez utiliser le 0. Le 7, qui a eu le vent en poupe un moment, est quant à lui de moins en moins utilisé, sauf par quelques infopreneurs superstitieux. 37. Comment forcer votre lecteur à vous lire jusqu’au bout grâce à cette découverte psychologique des années 1920 Bluma Zeigarnik, psychologue viennoise des années 20, a mis en évidence qu’on retient plus facilement quelque chose qui n’est pas encore arrivé (et que l’on doit éventuellement faire), que quelque chose qui est déjà fait (et auquel, justement, on n’a plus à penser). Ce principe simple a été à l’origine de réflexions, notamment dans l’industrie cinématographique et télévisuelle. Comment conserver le spectateur accroché à un film ou à une série ? En faisant planer le suspense plus longtemps, c’est-à-dire en ne révélant pas tout de suite la conclusion. Ainsi, le cerveau reste disponible pour apprendre ce que vous voulez lui apprendre. 38. Relecture(s) et réécriture C’est une obligation, même si cet exercice est habituellement peu apprécié par les copywriters débutants. Pourquoi la relecture est-elle un passage obligatoire ? Parce qu’elle vous permet d’améliorer votre texte — et donc de faire plus de ventes. Tout simplement ! Quand vous relire ? Le lendemain de l’écriture, par exemple. C’est-à-dire quand vous avez eu le temps de vous reposer et de penser à autre chose. Gardez le texte imprimé à disposition pour votre séance de relecture, puis mettez-vous à la tâche. Comment bien vous relire ? En étant en forme, calme, frais et dispos. Voici quelques conseils supplémentaires de Sélim Niederhoffer :
Relisez-vous plusieurs fois ; Faites (au moins) une relecture à voix haute ; Trouvez des exemples pour illustrer vos arguments ; Trouvez de nouveaux mots-clés et requêtes clés si vous écrivez un texte SEO ; Installez le plug-in Yoast SEO ; Vérifiez attentivement la typographie de votre texte ; Corrigez le style (voix passive, lourdeurs, phrases impersonnelles, etc.) ; Conservez un document avec vos fautes récurrentes ; Faites-vous relire par quelqu’un de confiance.
- Page de vente ou vidéo de vente ? La page de vente est :
Rapide pour vous (en matière d’investissements à fournir et d’accès) ; Pratique et habituelle pour votre lecteur ; La lecture est moins addictive et plus fatigante que la vidéo.
La vidéo de vente est :
Hypnotique (vous êtes accroché, c’est instinctif !) ; Plus passive et donc pas nécessairement plus engageante (il faut particulièrement bien penser l’emplacement du CTA) ; Plus chère à produire pour vous (coût de production, investissement) et pas toujours accessible à l’internaute (problèmes de 4G) ; Peut-être moins facilement consultable en raison des horaires de travail.
Quoi qu’il en soit, testez la meilleure formule. L’auteur vous conseille également d’accompagner chaque vidéo d’un texte, au cas où votre prospect ne pourrait pas y avoir accès pour l’une des raisons mentionnées plus haut. 40. Page de vente longue ou courte ? Il y a deux tendances : les adeptes du court et du concis et les gourous de la complétude. Sélim Niederhoofer vous propose une troisième voie, qu’il qualifie de scientifique. Courte ou longue : quel est l’objectif de votre page de vente ? Vous devriez au moins chercher à :
Informer sur votre offre ; Rassurer et contrer les objections ; Séduire et faire passer à l’action.
Si vous y arrivez en peu de mots, c’est tant mieux ! Ne vous obligez pas à remplir et à noircir l’écran si vous avez déjà tout dit. La longueur de votre page de vente dépend de votre offre En fonction de la technicité de l’offre ou de son prix, vous devrez plus ou moins ajouter des parties de la Super Structure et en allonger les parties. La longueur de votre page de vente dépend aussi de votre lecteur Le chapitre 7 vous a appris l’importance de connaître votre client. Cela a des effets ici aussi : plus vous en savez sur votre prospect, et plus vous savez ce qu’il a besoin d’entendre pour être convaincu. Alors, long ou court ? La réponse scientifique et la réponse du terrain Testez, testez et testez encore ! 41. Pour ou contre les émojis dans le copywriting ? Le copywriter peut utiliser toutes les ressources de la communication contemporaine pour faire passer son message. Pourquoi les émojis sont bons pour votre communication
Vous vous faites ainsi remarquer par le lecteur ; Le prospect est directement connecté aux émotions.
Mise en garde contre l’utilisation des émojis
Ils occupent des caractères dont vous avez peut-être besoin (pour écrire votre titre) ; C’est enfantin et peut nuire à votre image (tout dépend de votre secteur d’activité) ; Vous pouvez éventuellement créer de la confusion (imprécision des émojis).
Comment bien utiliser les émojis dans votre copywriting ?
N’en faites pas trop ; Qu’ils soient adaptés à votre champ d’activité ; Et à la personnalité de votre marque.
- Comment réussir votre test A/B ? La philosophie du test A/B « Le split test est un art de vivre pour comprendre ce qui fait cliquer le lecteur, ou ce qui le fait fuir. Une fois que vous aurez pris goût aux tests 1/B, vous ne vous arrêterez plus. Vous devez toujours tester un titre d’article, ou un titre de page de vente, le visuel d’une publicité, la couleur d’un bouton de paiement, le moment d’apparition d’un bouton de paiement dans une vidéo de vente… Vous l’aurez compris : tout se teste dans le copywriting. » (Le guide du copywriting, p. 203) Comment ? Avec l’aide de logiciels spécifiques, qui enverront une centaine de lecteurs vers une page A, et une centaine d’autres sur une page alternative (A1). Vous éliminerez celle qui génère le moins de clics et conserverez votre version gagnante, qui devient votre nouvelle version « contrôle ». Puis, vous pouvez recommencer avec une page A2, et ainsi de suite jusqu’à trouver celle qui fonctionne le mieux (en modifiant toujours un seul élément à chaque fois : couleur, titre, etc. ou en utilisant des tests multivariables). Cinq split tests à envisager D’abord, il y a le titre. C’est le plus basique. Mais il y a aussi :
La longueur de la page de vente ; Le ton ; Le prix ; Les couleurs de la page ; Vos formulaires.
Quels outils pour faire un split test ? Vous pourrez en trouver un grand nombre. Google Optimize, par exemple, qui est connectable à Google Analytics, ou encore Clickfunnels, parmi bien d’autres solutions existantes sur le marché citées par l’auteur. 43. Connaissez-vous la page de vente horizontale ? Jeff Walker, auteur du livre à succès Launch, a proposé les idées de lancement organisé (LO) et de page de vente horizontale. De quoi s’agit-il ? D’orchestrer l’envoi de mails pour que votre prospect reçoive la page de vente par petits blocs de texte (de votre Super Structure), jour après jour. Vous pouvez aussi agir ainsi sur vos réseaux sociaux, en y dévoilant peu à peu votre offre. Les trois avantages de cette « page de vente horizontale »
La probabilité de lecture complète est plus grande ; La répétition permet d’ancrer plus profondément le message ; Le prospect se transforme en fan qui attend votre offre avec impatience.
Qu’est-ce qu’une bonne page de vente horizontale pour lancer votre offre ? Vous devez penser en fonction des trois phases suivantes :
Avant : teasing qui sert à attirer l’attention ; Pendant : présentation de l’offre avec bonus ou remises et avec un compte à rebours ; Après : offre moins attractive, voire close, témoignages et retours des clients.
La page de vente horizontale, c’est bien… mais attention au spam ! Si vous commencez à envoyer un mail à votre prospect toutes les quatre heures, celui-ci ne sera pas content et sa boite de messagerie risque fort de prendre vos messages pour des spams. Toutefois, il ne faut pas négliger l’envoi de plusieurs mails le même jour, surtout lorsque l’offre touche à sa fin. 44. Comment écrire une bonne vidéo de vente ? « Le but d’une vidéo de vente est exactement le même qu’une page de vente textuelle : captiver le spectateur, le renseigner sur votre produit, lui donner envie d’acheter et le faire passer à l’action. Pour écrire une bonne vidéo de vente, vous allez utiliser les grands principes du copywriting pour votre structure. » (Le guide du copywriting, p. 210) Sept secrets pour réussir votre vidéo de vente
Gagner l’attention de votre prospect en tapant un grand coup ; Utiliser différents plans (plans rapprochés, texte, gros plans, plans produits, etc.) ; Parler des avantages et encore des avantages ; Positionner très clairement votre CTA ; Se faire beau ; Avoir un son de qualité ; Prévoir des sous-titres.
Comment structurer la page qui héberge une vidéo de vente ? Donnez un titre à la page, puis placez votre vidéo dessous. Dessous, placez le bouton d’achat. Répétez les avantages sous forme de liste à puces qui précèdera un deuxième bouton d’achat, puis une dernière phrase conclusive et percutante. 45. Comment progresser en copywriting ? Sélim Niederhoffer vous donne dix conseils simples et efficaces :
Ne passez pas votre vie à écrire ! Lisez sur le sujet, lisez les grands copywriters et les grands sociologues ! Lisez complètement autre chose et soyez curieux ! Traduisez des pages de vente anglaises ou américaines ! Utilisez votre main ! Améliorez les pages existantes et retravaillez les mails de vos concurrents ! « Je veux des mots qui sonnent, des mots qui résonnent » Créez des pages de vente pour des produits que vous aimez bien ! Créez votre offre : le stade ultime pour les copywriters « pour tous » Ne démarrez jamais avec une page blanche
- Le copywriter et l’éthique « Mon avis sur le copywriting et l’influence ? Voyez ça comme un stylo Mont Blanc : bien utilisé, il vous permettra de dessiner des chefs-d’œuvre, d’écrire les paroles d’une chanson ou de signer un contrat. Mal utilisé, il peut devenir une arme mortelle. Le stylo en soi n’est ni bon ni mauvais : tout dépend de ce que vous décidez d’en faire. Il en va de même avec la puissance du copywriting : vous pouvez devenir riche en aidant les gens à soulager leurs douleurs grâce à vos offres, ou décider de vous enrichir sur le dos de clients crédules que vous ne respectez pas. » (Le guide du copywriting, p. 222) Ne cédez pas à la facilité : ne faites pas de vente forcée ! Autrement dit, privilégiez l’influence (win-win) à la manipulation (win-lose). Vous frustreriez vos clients et cela se retournerait contre vous par l’intermédiaire de commentaires négatifs sur les plateformes en ligne ou les réseaux sociaux. La règle des 3 x 4 x 3 : l’éthique du copywriting est-elle celle du sexto ? L’idée est la suivante : vous demander si vous accepteriez de voir la publicité que vous avez créée sur une affiche de 3 mètres sur 4, postée sur l’abribus d’un lycée, d’un bureau ou de l’école de vos enfants. Si c’est le cas, alors allez-y. Vous pouvez appliquer cette même règle pour l’envoi de vos sextos ! C’est une idée semblable à celle proposée par David Ogilvy : « N’écrivez jamais une publicité que vous ne voudriez pas que votre famille voie. Vous ne mentiriez pas à votre femme. Alors ne mentez pas à la mienne non plus. »
- Les sept outils du copywriter, et comment écrire plus efficacement Que vous décidiez de travailler en mode digital nomads (comme Stan Leloup ou Tim Ferriss) ou de chez vous, il viendra un moment où vous aurez besoin de mettre en place des routines, des bonnes habitudes. Les outils du copywriter
Le b.a.-ba de la bureautique papier : carnets, stylos, Post-it®, marqueurs fluorescents, etc. ; Lunettes antireflets ; Matériel ergonomique ; Séance chez un ergonome ; Dictionnaires ; Ordinateur portable ; Lampe de bureau.
Sept techniques pour lutter efficacement contre les distractions et être plus productif
Travailler porte fermée ; Couper Internet pendant les phases d’écriture ; Placer son mobile en mode avion ; Soigner son environnement de travail ; Préparer son « quatre heures » ; Prévoir des pauses ; Choisir la musique ou le silence.
Quand écrire pour être le plus efficace ? Cela dépend de vous, de votre cycle de sommeil notamment. Apprenez à connaître et à maîtriser votre horloge biologique. 48. Comment trouver facilement vos premiers clients ? « Une plateforme de freelances est une place de marché en ligne où des demandeurs (des entreprises) sont à la recherche de votre compétence (ici, le copywriting) pour que vous écriviez des textes pour eux. Si vous vous imaginez un Tinder pour copywriters, c’est exactement ça ! » (Le guide du copywriting, p. 230) Est-ce que ça vaut le coup pour un copywriter débutant ? Le taux journalier moyen (TJM) est un indicateur qui permet de comparer les copywriters sur les plateformes, au niveau de leur prix. La concurrence est rude et beaucoup de débutants optent pour une baisse du TJM, afin de vous ravir les clients potentiels. Mais il n’y a pas que le moins cher qui gagne. Il y a aussi :
Celui qui est le mieux noté ; Celui qui est rare (et si possible pas cher).
Pour réussir en tant que débutant, faites savoir votre savoir-faire ! Et fixez-vous des objectifs. Le but n’est pas de rester sur ces plateformes indéfiniment. Comment ne pas devenir dépendant des plateformes de copywriters ? Comme avec Tinder, une fois que vous aurez trouvé vos clients, désinstallez l’application ! Vous bénéficierez de trois avantages :
Finies les commissions pour la plateforme ; Bonjour les vraies relations « en direct » ; Vous devenez votre propre « commercial » et vous prenez confiance en vous-même.
Où vous inscrire si vous êtes copywriter freelance et que vous cherchez des missions ?
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- 21 questions pour améliorer votre taux de conversion
« Est-ce que [votre page de vente] est humaine, personnalisée ou est-ce qu’elle sent l’arnaque ? […]
Est-ce qu’elle parle vrai, ou trop technique, trop de jargon, trop complexe ?
Est-ce qu’elle démarre fort, avec un gros titre et une bonne promesse ?
Les problèmes décrits sont-ils assez douloureux pour toucher votre lecteur ? […]
Les témoignages clients sont-ils crédibles ?
Les transitions entre vos différents blocs sont-elles logiques et fluides ? […]
Avez-vous présenté au lecteur suffisamment de bénéfices ? […]
Avez-vous réussi à rassurer votre lecteur ? […]
Avez-vous corrigé correctement votre copie (fautes d’orthographe, de grammaire, etc.) ?
Avez-vous soumis votre page aux yeux d’un designer ou d’un pro de l’UX ? […]
Votre vidéo de vente charge-t-elle assez vite ? […]
Votre offre tient-elle la route par rapport à ce que vos clients peuvent trouver ailleurs ? […]
Avez-vous clairement décrit les caractéristiques du produit et tout le processus de commande et de livraison ?
Votre call-to-action est-il clair et direct ? […]
Est-ce que votre prix est décourageant par rapport aux offres des concurrents ? […]
Avez-vous bien formulé le côté “limité” de votre offre ? […]
Proposez-vous des facilités de paiement ? […]
Avez-vous pensé à la garantie satisfait ou remboursé 30 jours, 60 jours, 1 an ?
Votre page de vente est-elle assez longue ? En dit-elle assez ? Avez-vous utilisé la Super Structure ?
Les pages de vos concurrents sont-elles vraiment meilleures ? Comment vous en inspirer ?
Êtes-vous joignable ? […] » (Le guide du copywriting, p. 238-240)
- Comment devenir un copywriter complet : les compétences adjacentes et complémentaires Sélim Niederhoffer propose pour terminer quelques compétences adjacentes et complémentaires que le copywriter pourra développer s’il en a le temps ou l’envie, ou bien déléguer, si le besoin s’en fait sentir ! Cinq compétences adjacentes au copywriting
Community management ; Ciblage pour publicité ; Rédacteur SEO, rédacteur de contenu pour les marques ; Prise de parole en public ; Édition, journalisme, roman, scénario, pièce de théâtre.
Les compétences complémentaires : tout le reste ?
Graphisme ; Photo ; Montage vidéo ; UX copywriting.
Vos connaissances pourront peut-être vous aider. Plus vous gagnez d’argent, et plus vous pourrez faire appel à des professionnels de qualité. Vous pouvez soit devenir « généraliste » et toucher à tout, soit vous spécialiser.
Conclusion sur « Le guide du copywriting. Pages de vente, newsletters, sites web, réseaux sociaux… » de Sélim Niederhoffer : L’important, c’est de se lancer et de prendre confiance en soi « [Il] n’y a pas deux copywriters identiques. Votre profil est unique, avec votre vécu, vos expertises professionnelles, votre sensibilité. Je ne me permettrais donc pas de vous dire quelle voie prendre. Je vous souhaite de devenir qui vous voulez être. Et n’oubliez pas : votre histoire, c’est à vous de l’écrire. » (Le guide du copywriting, p. 244) Ce qu’il faut retenir de « Le guide du copywriting. Pages de vente, newsletters, sites web, réseaux sociaux… » de Sélim Niederhoffer : La Super Structure proposée par l’auteur est probablement le point fort du livre, puisqu’il permet à tout copywriter en herbe de partir de ce schéma pour construire ce qu’il veut. Plus de peur de la page blanche ! Vous pouvez vous inspirer de techniques qui fonctionnent déjà. L’auteur Sélim Niederhoffer est copywriter depuis 2010. Il a créé le blog artdeseduire.com et le site internet Les Mots Magiques, qui s’accompagne d’une chaîne YouTube. Points forts :
Un livre clair qui met directement en application les règles qu’il explique ; Un ouvrage pratique qui vous aide à prendre la main et à construire votre page de vente peu à peu.
Point faible :
Certaines imprécisions demeurent au sujet de la différence entre copywriter et rédacteur web SEO : ce sont deux métiers bien distincts, mais l’auteur tend parfois à les confondre. Le SEO a ses techniques que les techniques du copywriter ignorent.
Ma note : Avez-vous lu le livre de Sélim Niederhoffer « Le guide du copywriting. Pages de vente, newsletters, sites web, réseaux sociaux… » ? Combien le notez-vous ? [ratings] Visitez Amazon afin de lire plus de commentaires sur le livre de Sélim Niederhoffer « Le guide du copywriting. Pages de vente, newsletters, sites web, réseaux sociaux… » Visitez Amazon afin d’acheter le livre de Sélim Niederhoffer « Le guide du copywriting. Pages de vente, newsletters, sites web, réseaux sociaux… »
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March 17 2022, 5:00pm
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J'ai publié sur youtube.com
March 15 2022, 5:00pm
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J'ai publié sur youtube.com
March 12 2022, 5:14pm
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