Vous pouvez regarder l’interview sous forme de vidéo (pensez à activer les sous-titres !) ou le télécharger en MP3, ou le télécharger dans iTunes. Transcription texte de l’interview : Olivier Roland : Bonjour et bienvenue dans cette nouvelle vidéo de Blogueur Pro. Je me trouve actuellement à Scottsdale en Arizona, à côté de la capitale Phoenix. Je suis à un évènement de marketing organisé par Jeff Walker. D’ailleurs ceux qui suivent un petit peu le marketing Internet américain reconnaitront peut-être : c’est le lieu même où a été tournée la première vidéo du lancement de la Product Launch Formula en février 2011, et je suis actuellement avec Olivier Bessaignet du blog Monter son home studio. Donc bonjour Olivier. Olivier Bessaignet : Bonjour Olivier ! Olivier Roland : J’ai rencontré Olivier par hasard –c’est un événement où il y a beaucoup d’Américains mais il y a aussi pas mal de gens du monde entier- et j’ai remarqué qu’il y a un contingent de Français cette année qui n’est pas mal. L’année dernière j’étais là aussi, on était trois Français –là si j’ai bien compté, on est neuf- donc waouh, on a triplé l’effectif depuis la dernière fois ! Et Olivier m’a raconté son histoire, comment il a lancé son blog et comment il l’a monétisé. J’ai trouvé ça très intéressant, et je me suis dit que ça serait intéressant de partager cette histoire avec vous. Olivier Bessaignet : Avec plaisir ! Olivier Roland : Donc est-ce que déjà tu peux te présenter un petit peu, nous parler de ton parcours avant que tu n’arrives au blogging ? Olivier Bessaignet : Oui. Alors moi je suis musicien à la base, j’ai appris le violon à l’âge de six ans, donc j’ai été vraiment dans la musique. Je suis ingénieur du son, j’ai fait des études d’ingénieur du son à Berkeley, aux États-Unis, pendant trois ans. J’essaye de la faire un peu courte parce que peut-être, on peut arriver au blog ! Mais voilà, j’ai vraiment un parcours de musicien et d’ingénieur du son. Je suis de Nice, je suis arrivé sur Paris en 2000 et j’étais assistant dans les studios d’enregistrement. Moi ce qui m’intéressait, c’était vraiment la créativité : créer, produire, créer de la musique. Donc j’étais assistant au studio d’enregistrement, et il y a un moment où la personne qui faisait le studio est partie en région et j’ai voulu créer mon propre studio d’enregistrement. Olivier Roland : D’accord. Donc c’est ce que j’ai fait à Paris. Et ce que je vois à l’expérience, c’est que les artistes qui viennent au studio d’enregistrement, ils ont déjà fait des prémaquettes, ils ont déjà enregistré des choses. Ils ne sont pas forcément bien organisés dans leurs technologies, on passait du temps en fait en studio à mettre leur ordinateur et leur studio d’aplomb. Par exemple, on passait une journée rien qu’à mettre la session d’aplomb, avant de pouvoir commencer à vraiment travailler en studio. Olivier Roland : Une journée ! Olivier Bessaignet : Oui et donc c’était du temps perdu aussi bien pour eux –ça leur coûtait de l’argent – que pour moi. Moi, je suis là pour que les choses se fassent, je ne suis pas vraiment là pour faire de la préparation. Donc en fait je les aidais à préparer leur ordinateur, ou leur montrer : voilà, il aurait mieux fallu que tu fasses comme ci ou comme ça. Donc je commençais à avoir de plus en plus de questions sur le son, sur comment s’installer et ma première vidéo ça a été : comment préparer vos pistes avant de venir finaliser en studio ? Olivier Roland : Oui parce que tu voulais gagner du temps en fait. Olivier Bessaignet : Je voulais gagner du temps pour que les artistes aillent mieux préparer, et que le temps soit plus concis et plus efficace en studio. Olivier Roland : D’accord, donc tu t’es dit : je vais faire une vidéo pour leur expliquer ça et je leur enverrai avant pour qu’ils puissent…
Olivier Bessaignet : Non ! je l’ai mise sur YouTube, et je leur disais, à chaque fois qu’il y avait un nouvel artiste qui voulait enregistrer, qui disait : voilà, j’ai préparé ma session, avec quoi est-ce que je dois arriver ? Plutôt que de repasser une heure ou deux pour leur expliquer, je leur disais : allez voir la vidéo sur YouTube, et préparez votre session comme je le propose. Et donc cette vidéo je l’ai mise sur YouTube, et assez rapidement j’ai créé un blog, où j’ai posté cette première vidéo –en fait c’était en trois vidéos- et ça a été mon démarrage de blog. Olivier Roland : C’était en quelle année alors ? Olivier Bessaignet : C’était en 2007 je crois. Olivier Roland : En 2007. Olivier Bessaignet : Voilà ! Olivier Roland : Au début, tu n’avais pas du tout l’idée de monétiser ton blog ? Olivier Bessaignet : Pas du tout ! Olivier Roland : C’était juste pour te faciliter la vie dans ton travail ? Olivier Bessaignet : Exactement. Olivier Roland : Donc là, on a quand même quelque chose d’intéressant. Je dis, je le répète un peu partout sur mes blogs, que les blogs, c’est une excellente manière d’automatiser son business et donc voilà une manière de le faire, c’est que quand on fait de la prestation de service et qu’on doit tout le temps répéter quelque chose… Olivier Bessaignet : Voilà ! Olivier Roland : On peut très bien faire une FAQ sur un site, et le faire en vidéos d’ailleurs et ça réduit drastiquement le nombre de personnes qui vont poser toujours les mêmes questions, et ça peut nous faire gagner beaucoup de temps. Voilà un exemple parmi tant d’autres. Très bien, donc tu as commencé ton blog en 2007 et aujourd’hui tu me disais que tu génères déjà un bon chiffre d’affaires avec ton blog, on y reviendra. Quand est-ce que tu es passé de : ok, je vais mettre quelques vidéos pour me faciliter la vie sur mon blog, à : je veux le monétiser ? Olivier Bessaignet : En fait, le fait d’avoir mis le blog en ligne, apparemment, d’autres gens sont tombés dessus. Au bout d’un mois ou deux, l’url a commencé à monter, je n’ai pas fait particulièrement de SEO ou quoi que ce soit. Olivier Roland : D’accord. Olivier Bessaignet : Mais je suis parti avec une base Joomla, parce que c’est ça que j’ai appris à faire, j’ai plus été dans les tutos en lignes : comment est-ce qu’on fait un blog ? J’ai pris un Jumla, j’ai commencé à faire cette base de blog. Apparemment, ça a été bien référencé, puisqu’intuitivement, j’avais déjà créé des choses assez carrées –simples et carrées-. J’ai commencé à avoir des commentaires : qu’est-ce qu’il faut que j’aie comme carte son, qu’est-ce qu’il fait que j’aie comme micro, comment est-ce que je branche mon truc, ma table de mixage, comment est-ce que j’ai dû son ? Etc. Olivier Roland : D’accord, donc tu as eu des lecteurs qui ont commencé à interagir avec toi, à poster des commentaires ? Olivier Bessaignet : Voilà. Je n’ai fait que répondre aux questions C’est-à-dire qu’en-dessous de ma vidéo, j’avais des questions sur des cartes son, j’ai dit : bon, ok, il faut que je fasse un article sur des cartes sons parce que ce n’est plus dans le contexte de la vidéo. Donc j’ai commencé à créer d’autres articles sur le thème de : quand on est artiste et que l’on veut créer ses chansons, peut-être qu’on se dit qu’on va aller en studio, mais même avant, rien que le plaisir de le faire, comment est-ce qu’on s’organise. Donc il n’y avait plus de finalité en soi, c’était vraiment la passion, pour les passionnés, pour les musiciens, qu’on soit passionné, ou qu’on veuille le faire plus professionnellement. Principalement, j’ai commencé par répondre aux questions et ensuite j’ai créé des posts blogs, enfin des articles de blogs, pour aller plus dans le détail de certaines spécificités. Olivier Roland : D’accord, c’est ça. Donc progressivement, tu deviens une sorte de référence dans le milieu parce que je suppose que les gens se sont transmis les articles. Olivier Bessaignet : En fait, ce qui est étonnant c’est que je n’ai pas écrit beaucoup d’articles. Je crois que pendant un an et demi, j’ai dû avoir six articles. Olivier Roland : Ah oui, ce n’est pas beaucoup ! Olivier Bessaignet : Je ne suis pas blogueur, je ne fais pas du contenu énormément, mais apparemment, le contenu que j’ai fait était assez pillé, comme on peut dire en blog –depuis j’ai appris ce qu’était qu’un article pilier. Olivier Roland : C’est un concept qui a été inventé par Yaro Starak, le célèbre blogueur australien, qui a déjà été interviewé sur Blogueur Pro. Olivier Bessaignet : Voilà, exactement. Donc en apprenant à faire mes articles, enfin, en voulant faire mes articles, j’ai cherché à apprendre à bien les faire, et donc c’est là que je suis tombé sur Yaro. Et donc j’ai commencé par suivre ses conseils. Ensuite, j’ai suivi sa formation : comment être blogueur ? pour que ce soit le plus professionnel possible, parce que c’est quand même dans ma nature et ma mentalité. Et donc j’ai surtout fait des articles piliers, où je parle des choses essentielles avec des photos, des exemples. Et en fait, les commentaires, au lieu que ce soit dans l’ordre du plus ancien au plus récent vers le bas, en fait, le plus récent est en haut. Olivier Roland : D’accord. C’est toujours le plus récent qui est en haut. Ça encourage tes lecteurs à poster des commentaires. Olivier Bessaignet : Ça encourage mes lecteurs à poster des commentaires, mais surtout la page où est posté … –il y a plusieurs pages de commentaires- mais la première page, elle évolue tout le temps. Le contenu change, puisque qu’on me pose des questions et je réponds. Et des fois les questions, elles sont comme ça (il indique une taille d’environs dix centimètres avec ses mains) et les réponses elles sont comme ça aussi. Donc en fait, je n‘ai même pas besoin particulièrement de me casser la tête à créer du contenu, puisque ce sont mes lecteurs qui créent le contenu, et moi en réponse, qui crée aussi le contenu de façon interactive. Olivier Roland : Alors on pourrait aussi voir la chose autrement en se disant : je prends les questions qui reviennent le plus souvent ou qui semblent être les plus communes, et j’écris ensuite des articles pour y répondre. Olivier Bessaignet : Voilà, donc effectivement, ça c’est une partie. Donc effectivement quand je vois des questions qui commencent à arriver, qui vraiment méritent un article pour cette question-là, là je n’hésite pas à faire un nouvel article. Mais c’est vrai que je ne viens pas d’un milieu littéraire particulièrement, j’ai fait des études plutôt scientifiques. Donc je n’ai pas une plume facile, ce n’est pas quelque chose que je peux écrire, des articles je ne peux pas en faire trois fois par semaine. Donc c’est ma façon, que j’ai trouvée, qui me va, qui fonctionne pour moi. J’y vais une fois par semaine, je réponds aux différentes questions, et éventuellement, une fois tous les mois, je fais un nouvel article pour un sujet particulier. Olivier Roland : Ça c’est depuis 2007 alors, tu n’as pas changé de rythme depuis ? Olivier Bessaignet : Voilà ! Olivier Roland : Très bien. Donc tu suis la formation de Yaro Starak. Quand tu l’as achetée –parce que je crois que ça coutait 350 dollars à l’époque, quelque chose comme ça. Olivier Bessaignet : Alors c’est une bonne question ! Je ne sais plus, c’était quand même assez cher, je crois que c’était plutôt 400… enfin 350 dollars en euros alors ! C’est presque 500. Olivier Roland : J’ai mentionné dans l’interview de Yaro que j’avais suivi sa formation. Ça a été le premier produit… c’était la première formation de ma vie que j’ai achetée sur Internet, c’était quand même un bel investissement. Olivier Bessaignet : Voilà. Olivier Roland : Et je me rappelle avoir beaucoup hésité, et j’ai vraiment fait un acte de foi en fait en disant –j’ai vu la page- : il a l’air sincère, en plus il a sa garantie et ça a l’air d’être un blogueur connu, donc je suppose que si ça ne me convient pas, il va me rembourser. Et je suis vraiment heureux de l’avoir suivie. Olivier Bessaignet : Écoute, c’est vraiment fort pour moi d’en parler avec toi, parce que ça a été le démarrage pour moi de tout Internet. C’est ce qui m’a déclenché d’avoir envie de passer beaucoup plus de temps sur Internet et de développer des choses, des produits spécifiques pour Internet. Olivier Roland : Alors, juste au cas où vous voulez tout de suite vous lancer sur le blog de Yaro, sa formation n’est plus en vente aujourd’hui. Parce que là on parle de 2008, à l’époque où je l’ai achetée, parce qu’elle commençait à être un peu obsolète et il l’a retirée du marché. Olivier Bessaignet : Maintenant oui. Olivier Roland : Mais en tout cas, moi aussi, c’est une formation qui m’a énormément aidée pour Des livres pour changer de vie. Et finalement, ce que j’enseigne dans Blogueur Pro et dans ma formation, c’est le même business model, mais avec mon expérience, et aussi mon apport par rapport au marché français. Donc ok, tu achètes cette formation qui est quand même un certain investissement, et je suppose que, à ce moment-là, tu savais que tu voulais aller plus loin, et puis peut-être que tu voulais monétiser directement ce blog. Olivier Bessaignet : Alors, j’ai découvert quelque chose avec Yaro, c’est qu’éventuellement, c’était possible de monétiser sa passion. Lui, il en parle comme ça : vous avez une passion, et c’est de savoir quelle est cette passion, et grâce à Internet, vous avez la possibilité de la monétiser. Donc tout d’un coup, ça commençait à m’ouvrir des idées : la musique, c’est mon métier, mais c’est ma passion ! Je veux dire, je respire, je vis pour et j’investis énormément dedans. Et l’une de ses questions, c’était : quel est votre savoir-faire pour lequel vous pouvez éventuellement créer un produit d’information. Et pour moi c’était immédiatement évident. Je n’ai pas eu à me casser la tête, j’ai ce savoir-faire que j’ai développé depuis toujours par mon éducation qui est la musique, enregistrer. Je l’ai fait pour moi, et en fait, j’ai tellement de demandes enfin, tellement entre guillemets. J’ai beaucoup de demandes sur mon blog que j’ai créé spontanément, sur comment est-ce qu’on fait, donc c’est ça qu’il faut que j’enseigne. Sur comment est-ce qu’on fait, et bien c’est ça qu’il faut que j’enseigne. Donc comment le faire ? Yaro avait les réponses : vous prenez votre caméra, vous vous filmez, vous filmez votre écran avec la souris, comment ça marche etc. C’est ce que je fais, le rapport était assez immédiat. Donc en fait, quand il a proposé sa formation ; créez un site Membership… Olivier Roland : C’était son deuxième produit. Olivier Bessaignet : Voilà. Olivier Roland : C’était le complément idéal. Olivier Bessaignet : Je n’ai jamais dépensé autant d’argent, enfin c’était un vrai investissement pour moi, c’était quand même presque 2000 dollars à l’époque. Olivier Roland : Oui, enfin, c’était plus cher que la première. Olivier Bessaignet : Oui ! Je n’ai vraiment pas hésité, c’était une évidence pour moi. Et donc ça a vraiment été un élément déclencheur pour moi de passer à créer des produits et à enseigner sur Internet. En fait, j’avais déjà eu une expérience d’enseignement, puisque j’avais enseigné pendant cinq ans à Nice –je suis d’origine de Nice- et à l’université de Nice, j’ai enseigné en troisième année pour les licences troisième année, un atelier sur la musique et la créativité. Donc j’avais déjà été confronté un peu à ce que je sais, comment le mettre en forme pour le communiquer. Ce qui est intéressant de le faire en live, c’est que pendant l’avion –donc j’étais à Paris, je descendais en avion- pendant une heure et demie, j’essayais de prévoir l’enchainement de ce que je pouvais leur dire, donc c’était assez immédiat. Et de cette première expérience, des retours de leur capacité d’accepter l’information que je pouvais délivrer, je me suis dit : ok, comment est-ce que je peux le traduire dans un cours plus formel, où je ne vais pas avoir les gens immédiatement en face de moi. Olivier Roland : Donc là il y a un point très important qu’a soulevé Olivier, il y a un triptyque en fait. C’est aussi ce que j’enseigne sur Blogueur Pro : l’idéal, quand on démarre un blog, c’est de démarrer un blog sur un sujet qui, un : nous passionne, deux : qui a un potentiel économique, clairement. Je veux dire si vous êtes le seul au monde à être passionné par ce que vous faites, il n’y a personne qui va vous acheter quoi que ce soit, qui va venir vous lire. Et trois : qui soit aussi une compétence. Parce que, ce n’est pas obligatoire, on peut démarrer un blog en étant un total débutant dans son domaine, comme par exemple Laurent dans Apprendre la photo, il a démarré en étant un débutant en photo, et son positionnement c’était : apprenons ensemble. C’est un positionnement qui marche bien. Mais l’idéal c’est ça : passion, un marché potentiel et compétence parce que c’est la combinaison gagnante. Olivier Bessaignet : Un savoir-faire au moins. Olivier Roland : Voilà. Après, on peut avoir le savoir-faire et pas la passion. Donc ça peut marcher si voilà, vous voulez démarrer une entreprise, mais ça sera plus difficilement, clairement, si vous n’êtes pas passionné par ce que vous faites. Parce que, vous aurez l’impression tous les jours d’aller à l’usine. Olivier Bessaignet : Honnêtement, c’est un gros investissement, c’est beaucoup d’heures de travail -en tout cas, moi c’est comme ça que je l’ai vécu- donc si c’est une passion, d’autant mieux. Et pour moi, Internet, c’est cette possibilité en plus, donc autant l’utiliser. Olivier Roland : Donc quand tu démarrais ton blog, c’était quand même à temps partiel, dans le sens où tu restes sur ton activé principale sur Paris à l’époque. Olivier Bessaignet : Oui, complètement oui. Moi j’avais le studio d’enregistrement qui démarrait. Non, en fait, je ne m’en suis même pas servi pour faire la promo du studio, je me suis dit : peut-être ça va me ramener du trafic, mais en fait, j’ai surtout fonctionné par le bouche à oreille, la pub. Les éléments très traditionnels. Peut-être je peux en parler maintenant, mais le blog m’a apporté d’autres clients. J’ai mis un encart en bas à droite : Coaching Home Studio, et les gens qui ont commencé à m’appeler pour dire : oui, je suis à la Réunion, je suis en Polynésie Française, je suis dans le sud de la France… Olivier Roland : D’un seul coup, tu as une clientèle internationale. Enfin déjà toute la France… Olivier Bessaignet : Voilà ! Olivier Roland : Et des gens du Québec sans doute. Olivier Bessaignet : Du Québec, d’Afrique… Toute la francophonie qui, tout d’un coup tombe sur moi, tout d’un coup je suis un expert. J’étais à Paris et tout d’un coup on me trouve partout. Donc ça, c’est assez fort, et en particulier, je pense à cette personne qui est en Polynésie Française, qui me dit : écoute, il n’y a pas grand-chose pour les musiciens, il n’y a pas de studios d’enregistrement professionnel. Moi, j’ai mes propres musiques que j’aimerais enregistrer, et je ne vais pas venir à Paris pour les enregistrer. Déjà, comment je fais ? Comment je fais pour enregistrer mon groupe, mes potes et les autres musiciens. Donc en fait on a passé pas mal de temps par Skype, je lui ai dit : écoute, ça serait bien que tu aies une cabine d’enregistrement insonorisée, l’aération, l’acoustique, l’insonorisation, qu’est-ce qu’il te faut comme matériel, où est ce qu’on positionne la table de mixage, combien il faut de micros, quel type de micros etc. Donc à distance, je l’ai coaché pour créer son propre studio. Évidemment, ça lui coûte un peu d’argent, ça lui coûte mon temps : moi j’ouvre Skype et je suis à disposition pour donner ce que je sais, mon expertise et mes compétences, et lui il est en train de faire son studio d’enregistrement. Olivier Roland : Waouh ! Olivier Bessaignet : C’est génial de voir l’évolution de cette personne. Olivier Roland : C’est ça quand on a les compétences, la passion, pas de blog, on peut aider les gens, mais localement. Alors que d’un seul coup, avec un blog, de manière semi-automatisée voire automatisée, on peut aider des gens partout dans le monde. Ça c’est extraordinaire. Olivier Bessaignet : Alors ce qui est intéressant, c’est que probablement cette personne est allée sur Internet pour rechercher de l’information, je ne pense pas qu’il cherchait un coach. Je pense qu’il cherchait comment résoudre son problème : alors, qu’est-ce que je dois chercher comme micro. Il a dû taper : micro pour enregistrer sa voix. Comme moi j’ai un poste spécifique pour –depuis, j’ai aussi un PDF que l’on peut télécharger avec déjà une liste de matériel, des bases- du coup, il a commencé à avaler mon information et tout de suite il a cliqué sur Coach ! Olivier Roland : Alors là on a beaucoup de choses intéressantes. Déjà : un blog peut être une source, une plateforme pour monétiser, avoir vraiment des produits, mais aussi c’est une excellente manière pour une entreprise, même locale, de se faire connaître dans le monde entier, et de trouver des clients. Là, tu en as un exemple parfait, tu as mis un petit encart et puis voilà. C’est une excellente manière de montrer que vous êtes un expert dans le sujet. Vous n’avez pas besoin de vous vanter, vous avez juste à créer du contenu pertinent sur le sujet, et tout de suite les lecteurs vont se dire : waouh ! Olivier Bessaignet : Honnêtement, moi sur mon blog, je ne parle pas de moi. Il y a une page A propos, bien sûr : voilà, je parle un petit peu de mon parcours mais je ne parle pas de moi. Donc en fait c’est surtout sur : je prends un sujet, je pars du sujet et ensuite les questions réponses font que c‘est clair qu’il se passe quelque chose pour les gens qui viennent là-dessus. Et donc il y a tout de suite une relation qui se crée, qui est une relation d’information, mais qui est bien plus que ça, qui est une relation personnalisée et d’affinité. C’est-à-dire que bien au-delà de l’information que je donne, c’est surtout ma passion que je transmets, mon enthousiasme, et il ya beaucoup de personnes dont j’ai le retour, c’est que : d’abord, quand j’ai besoin de quelque chose, je viens d’abord sur ton blog, je ne vais même plus chercher. Parce que, au-delà de l’information, il y a quelque chose en plus, qui est que chacun a sa personnalité. Donc un blog en particulier, c’est vraiment l’occasion en plus de l’information, de faire passer sa personnalité. Et il y a plein de gens qui sûrement, n’aiment pas ma façon de faire, et autant qu’ils aillent voir quelqu’un d’autre, ça me va parfaitement. Olivier Roland : C’est incroyable parce que c’est mot pour mot ce que j’enseigne ! Et tu ne connaissais pas mon blog ? Olivier Bessaignet : Si ! Olivier Roland : Enfin ça, tu l’as trouvé par toi-même, ou Yaro te l’a enseigné, tous ces trucs-là, tu les as trouvés de manière plus ou moins indépendante. Olivier Bessaignet : C’est clair que je regarde ce qu’il se passe. Mais moi, ma démarche depuis toujours, je suis un expérimentateur. Donc je suis un peu le scientifique fou, même dans la musique j’expérimente : ça marche, ça ne marche pas, ça ne marche pas ça n’est pas grave, on passe à autre chose. Donc Internet c’est pareil. Olivier Roland : C’est une excellente plateforme pour tester, c’est facile. Olivier Bessaignet : C’est exactement ce que je voulais dire ! C’est que l’on a des idées, en se disant : ça, ça va marcher, on les met en place, et on voit tout de suite comment ça réagit. Et en général… Olivier Roland : Et ça ne coûte rien ! Olivier Bessaignet : Et ce qui sort est cent fois plus intéressant que tout ce que l’on pouvait imaginer. Olivier Roland : Exactement, on est d’accord ! Alors, quand tu as démarré ton blog, les premières années, tu faisais ça à coté de ton activité, combien d’heures par semaine tu travaillais dessus ? Olivier Bessaignet : En fait ça m’a quand même pris de l’investissement de créer ces articles. Il a fallu les construire, j’ai fait pas mal de recherche parce quand même, c’est de la publication, je ne peux pas dire n’importe quoi. Effectivement moi j’essaye chez moi, je branche ci et ça, ça marche, ça ne marche pas, ça n’est pas grave, personne n’est au courant. Mais là, quand même, je ne peux pas dire n’importe quoi, parce que c’est quand même publique, alors à chaque fois je fais très attention, quand je réponds, quand j’écris quelque chose, même s’il y a des choses que je dis parce que je sais, c’est toujours bien d’aller revoir quand même, vérifier son information avant de poster quoi que ce soit. Olivier Roland : Faire un peu de recherche toujours. Donc, peut être que ça me prend un peu plus de temps que je ne devrais, mais moi je suis très consciencieux par rapport à ça. Donc c’est vrai que par exemple, écrire un article, ça peut me prendre une après-midi. Olivier Roland : C’est raisonnable, c’est quelques heures. Voilà, quatre, cinq heures. En fait, je ne suis pas à prendre d’un coup. J’ai des idées, ça murit dans ma tête. En général, si je m’assois et que j’écris, ça ne vient pas. Je me dis : ok, je vais parler de ça, et puis pendant deux, trois jours, ça rumine et tout d’un coup, je sais comment le présenter. Donc je l’écris et puis je ne sais plus quoi écrire donc j’arrête, je fais de la musique, je vais manger, je reviens, et j’ai la suite qui me vient. Donc quand même j’y passe un peu de temps à créer. À chaque fois ce sont des articles piliers parce j’investis pas mal de moi, de moi-même. Olivier Roland : Alors juste pour préciser pour ceux qui ne connaissent pas les articles piliers, à la base ce sont des articles –on a l’image du pilier- vraiment excellents, qui vont en profondeur, qui vont dans le détail, qu’on conçoit, sur lesquels on prend du temps, ce ne sont pas des articles vite faits, de trois ou quatre paragraphes. Ce sont des articles de fond en fait, voilà, j’ai trouvé le mot ! Olivier Roland : Des articles de fond qui vont former l’ossature du blog, et qui vont porter tellement de bon contenu que les gens vont le partager spontanément. Alors des fois on veut créer un article clip, ça ne marche pas, ça n’accroche pas, et puis des fois, on se dit : bon celui-là, je vais le publier mais je n’y crois pas et puis ça cartonne. Oui. Olivier Roland : Ce n’est pas quelque chose de prévisible à 100%. Mais on a une démarche qu’on écrit. On se dit : je vais écrire un article pilier, je vais me mettre à fond dedans, je vais faire des recherches, je veux en faire vraiment quelque chose qui tient la route. Olivier Bessaignet : Tu vois par exemple, il y a un article que je pensais être pilier sur la position des enceintes etc mais en fait, c’est un article assez spécifique, donc finalement, j’ai assez peu de retours dessus, alors que pour moi, c’est quelque chose de fondamental. Ce que ça me montre, c’est que je sais que c’est fondamental, et il faut peut-être que j’amène les gens à comprendre à quel point c’est fondamental. Donc ça me permet d’apprendre, enfin ce retour des personnes me permet de mieux comprendre comment enseigner et comment les emmener à aller plus loin. Olivier Roland : D’accord, donc pour revenir sur le mot d’ordre de travailler, tu mets quatre/cinq heures à écrire des articles, et tu fais six articles tous les un an et demi, donc je suppose que c’est plutôt raisonnable ! Olivier Bessaignet : Oui ! Olivier Roland : Pour le blog en lui-même. Je suppose qu’après tu prends du temps pour te former. Olivier Bessaignet : En fait, comment dire : la genèse a été le blog, et il y a un moment où ça a été clair dans ma tête qu’il fallait que je fasse des vidéos pointues. Pointues pour débutants. Olivier Roland : Oui parce que ton domaine, c’est logique de faire des vidéos, parce que tu peux montrer en direct dans la vidéo comment manipuler les instruments. Olivier Bessaignet : Alors, par exemple, la première vidéo, j’en ai déjà parlé. La seconde série de vidéos, ça a été : comment faire de la musique quand on n’a rien, à part un ordinateur et une souris. Donc pour faire la musique, normalement il faut une guitare, un violon, des claviers, des banques de sons etc. Quand on n’a pas tout ça, quand on n’a pas les banques professionnelles, j’ai créé une première série de vidéo qui est : comment créer un slow à partir du Bit de Billie Jean. C’est-à-dire que je prends le CD de Billie Jean, et en fait, le début c’est : (il chante) ok, on reconnaît ! Donc je découpe les éléments individuels, et après, j’ai la liberté de pouvoir créer ce que moi j’ai envie. Et donc tout de suite… Olivier Roland : Et donc tu l’as montré en vidéo. Olivier Bessaignet : Ça n’est pas quelque chose que je peux dire en texte ! Olivier Roland : Ça c’est clair ! Olivier Bessaignet : Donc c’est capture d’écran, la souris, et en fait, je ne suis pas en train de blablater sur : ça serait bien de faire de la musique, est-ce qu’on peut devenir une star. Non non ! C’est : on y va. Donc voilà, c’est ma façon d’aborder le business sur Internet, c’est : on y va. Et en fait c’est tellement inspirant que les gens commencent à faire play, à faire play et play. Ils continuent à consommer des vidéos, et ils ne s’arrêtent plus. Olivier Roland : Super ! Olivier Bessaignet : Mon business model c’est ça ! Olivier Roland : Tu as combien de vidéos alors sur ta chaîne YouTube ? Olivier Bessaignet : Je ne sais plus. Olivier Roland : De toute façon les lecteurs, enfin les spectateurs plutôt–je n’aime pas dire spectateur !- l’audience, ou en tout cas, vous qui nous regardez, vous allez pouvoir aller sur la chaîne YouTube d’Olivier, si ça vous intéresse bien sûr ! Olivier Bessaignet : Pour en revenir au blog, et à la suite des vidéos. La première série de vidéos, c’était donc pour aider les personnes à venir dans mon studio de façon plus carrée. La deuxième vidéo, c’est quand on n’a rien, comment est-ce qu’on peut démarrer à faire de la musique, créatif. Olivier Roland : Ce qui intéresse beaucoup de gens dans ton milieu. Olivier Bessaignet : Je crois que de la musique, ça passionne pas mal de monde, un peu tout le monde même ! Donc en fait, tout d’un coup, au lieu de m’adresse à des musiciens qui essayent d’être pros, ou qui ont déjà fait deux/trois CDs etc, ça m’a ouvert tout un autre panel de personnes qui viennent me voir. Donc ma deuxième série de vidéos, j’ai commencé à tourner et à être créatif à l’écran, et j’ai tourné cinquante minutes de vidéo. Je me suis dit : est-ce que je mets en ligne tout ça gratuitement, qu’est-ce que je fais ? Donc j’ai commencé à créer une page de capture, qui est : je montre ce qu’on va faire et pour aller plus loin, on donne son e-mail. Donc on peut voir la suite etc donc ça, ça a été ma deuxième étape. Donc à partir de ce moment-là… Olivier Roland : Tu as commencé à créer une liste. Olivier Bessaignet : J’ai commencé à créer une liste, et mon blog ne m’a plus servi à uniquement créer des articles de fond mais aussi à parler de ce que j’étais en train de faire. Par exemple, le premier article que j’ai fait c’est : je viens de faire une série de vidéos sur comment créer, donc si vous voulez être créatifs et que vous n’avez rien, et bien par exemple, apprenez à faire un slow, ou ce que vous voulez, ou un Bit de hard rock peu importe, à partir des sons de Billie Jean, ou de la musique que vous aimez. Voici la première vidéo et pour voir la suite… Et donc ça, ça fait partie de mon blog. Et à chaque fois que je crée un nouveau cours –j’ai créé un cours sur les équaliseurs, lui il est payant- donc je crée. Alors, comment expliquer ça. À partir d’un moment, j’ai commencé à créer des cours qui étaient tellement pointus qu’il fallait qu’ils soient payants. Parce que j’étais en train d’y passer une semaine rien qu’à faire ça, donc il fallait que ce soit rémunéré. Olivier Roland : Donc tu t’es dit à un moment je crée un produit, donc c’est un produit d’information, ce qui est complètement logique par rapport à ce que tu fais. Et donc tu mixtes le contenu gratuit que tu mets sur ton blog, avec le contenu payant qui, je suppose, est sur une plateforme d’information. Olivier Bessaignet : Voilà, donc pour pas que ce soit confus, j’ai laissé le blog tel qu’il était et j’ai créé une autre plateforme plus professionnelle dans le sens e-learning de se former, avec ces vidéos de formation plus pointues, et je me sers de la plateforme de blog pour à chaque fois lancer les nouveau cours. Donc par exemple je fais un cours sur les équaliseurs. Donc je m’étais dit d’abord : je fais un cours sur apprendre la musique. Et ensuite je me suis rendu compte que je pouvais tellement rentrer dans les détails de chaque sujet que je me suis dit : ok, je vais faire un cours sur les équaliseurs, déjà ça sera pas mal. Ensuite un cours sur les compresseurs, déjà ça sera pas mal. Un cours sur la configuration, comment câbler ses trucs, ok ? En fait ça me donne le temps de le faire. Je passe une semaine à faire un cours sur les équaliseurs. sur mon blog, je fais extraire ce qui est digeste pour un nouveau, pour un débutant. Ça me crée mon article. Je ne suis pas en train de me dire : comment est-ce que je pourrai parler des égaliseurs. Non, je viens de créer le cours payant. Je n’ai rien à inventer. Olivier Roland : Tu as juste à extraire. Olivier Bessaignet : J’en tire le démarrage, l’essentiel, ce qui est abordable, et ça me fait mon article de blog. Olivier Roland : Et tu mets à la fin de l’article, si vous voulez aller plus loin, allez là. Olivier Bessaignet : Oui ! Olivier Roland : Simple et efficace ! Olivier Bessaignet : Ça c’est assez simple et assez efficace. Donc en fait, ce que j’ai découvert en expérimentant, c’est que je ne passe plus aucun temps à créer du contenu gratuit. Je ne crée que du contenu payant. Olivier Roland : Très intelligent ! Olivier Bessaignet : Et honnêtement, c’est une façon naturelle de consommer l’information, de commencer par quelque chose d’assez succinct, qui va être gratuit, et ensuite, si on en a envie, si on le veut, si ça m’intéresse, si j’en ai l’envie, et bien je vais aller prendre quelque chose de plus pointu et de payant. Donc, pour moi, c’est l’attitude normale de la personne qui s’intéresse à quelque chose, et en fait c’est devenu mon business model. Je l’ai fait en expérimentant. C’est-à-dire j’ai créé le cours et je me suis dit comment est-ce que je vais le marqueter. Et bien en fait je n’ai pas besoin de le marqueter : j’en prends l’essentiel et c’est ça qui me permet de le lancer. Olivier Roland : Alors quel chiffre d’affaires tu fais aujourd’hui, par mois exactement, sur la plateforme ? Olivier Bessaignet : Donc là je suis régulièrement à 3000 euros par mois. Olivier Roland : Sympa ! Et quand est-ce que tu as commencé à monétiser ? Olivier Bessaignet : Je l’ai lancé en avril dernier donc ça fait six mois à peu près. Olivier Roland : Waouh ! Ça n’est pas mal six mois ! Olivier Bessaignet : Oui ! Olivier Roland : Surtout que ça n’est que le début. Olivier Bessaignet : C’est que le début, ça a marché tout de suite. Olivier Roland : Est-ce que tu as utilisé la Product Launch Formula, ou Super Lancement, ou Lancement Orchestré en français au début ? Olivier Bessaignet : Alors, c’est tombé vraiment synchro. C’est-à-dire que j’ai quand même passé beaucoup de temps à ce que mon site, ma plateforme professionnelle soit professionnelle. C’est-à-dire qu’à l’époque, il n’existait pas encore grand-chose en France sur comment faire un site membre. Donc j’ai fait un mixte entre ce que proposaient déjà les Américains, ce que proposaient déjà quelques Français. En vérité, j’ai créé une première fois, et je l’ai testée avec des personnes, et j’ai eu des feedbacks, et j’ai refondu mon offre, ok ? Olivier Roland : D’accord. Olivier Bessaignet : Donc j’ai passé pas mal de temps. Ça, ça a été un gros travail, et pas mal de doutes aussi, mais la persévérance m’a sauvée. Olivier Roland : C’est important pour réussir. Olivier Bessaignet : Et au moment où j’étais près, je suis tombé sur l’offre de Jeff Walker, parce que je ne savais pas comment le faire connaître au public. J’ai commencé à avoir une liste de personnes qui s’étaient inscrites à mes vidéos gratuites. Olivier Roland : Formidable ! Magnifique coïncidence. Olivier Bessaignet : Et j’ai suivi le cursus de Jeff Walker, et chaque semaine, j’implémentais ce dont il parlait. Donc en avril, j’ai fait le lancement de mon site, avec une mailing liste de 1500 personnes. Olivier Roland : Entièrement constituée à partir de ton blog. Olivier Bessaignet : Voilà, je suis en autonomie totale. Je fonctionne par moi-même. Olivier Roland : En gros, pas d’affiliés parce que de toute façon, tu es le seul sur ton marché. Olivier Bessaignet : Je ne suis pas, enfin pour l’instant je ne connais pas les autres, j’ai un peu regardé mais, effectivement, je suis parti, j’ai commencé sans affiliés, je commence à avoir quelques affiliés. Donc je suis parti un peu tout seul, j’ai créé mon truc un peu tout seul et là je suis en train de m’ouvrir effectivement, donc j’ai lancé seul, avec ma propre liste, avec déjà 1500 personnes, c’est déjà quelque chose de les avoir. Olivier Roland : Ça n’est pas mal ! Olivier Bessaignet : Et quand on voit ce qui existe d’autre, des personnes qui ont 10 000, 50 000, 100 000 personnes, lancer avec 1500 c’était un peu…. Olivier Roland : D’ailleurs je fais un petit coucou aux 20 000 abonnés de Blogueur Pro ! Olivier Bessaignet : 1500, avec le recul, je me dis : j’étais un peu fou. Mais surtout, j’avais cette foi dans ce que j’étais en train de créer et cette persévérance, qui font que, ok, je me suis dit : là, il faut que ça sorte, je me lance. Olivier Roland : Et donc tu as fait un Super Lancement. Olivier Bessaignet : Le premier mois, je fais 1000 euros. Le deuxième mois j’ai doublé. Le troisième mois j’ai presque doublé à nouveau, et depuis, 3000 euros tous les mois. Donc en trois mois, je peux dire : si j’avais un job, je le quitterais. Olivier Roland : Et quel est ton trafic aujourd’hui mensuel sur ton blog ? Olivier Bessaignet : Alors mon blog, pendant un an et demi ou j’avais ces six articles est resté à 1500 visites par mois. À partir du moment où j’ai commencé à créer ces nouvelles vidéos, par rapport à la structure professionnelle, enfin aux vidéos de formation, donc que j’ai commencé à plus poster, ça a été plus actif, je suis passé à 2000, 2500, 3000, je crois que j’ai lancé, je devais avoir 3000 personnes par mois. Olivier Roland : Et le lancement forcément a augmenté le trafic. Olivier Bessaignet : Voilà. C’est toujours ce qu’il se passe. Non seulement c’est une excellente manière de générer du chiffre d’affaires, de démarrer votre entreprise, de rendre rentable votre blog, mais en plus, comme vous allez être le centre d’attention du marché pendant tout la période du lancement, en général ça amène énormément de trafic et ça peut doubler, presque du jour au lendemain le trafic d’un blog. C’est ce qu’il s’est passé puisque en trois/quatre mois, je suis passé de 3000 à 6000 visites par mois, sur le blog, et j’envoyais les gens qui venaient sur le blog, sur la plateforme de cours, qui elle était inconnue, donc j’avais 0 visite par mois, et maintenant je suis à 6000 des deux côtés. C’est-à-dire que elle-même, le fait de l’avoir lancée et montée dans Google, et bien on la trouve, on n’a plus besoin de passer par le blog. Donc il y a ceux qui passent directement dessus, et ceux qui passent par le blog. Donc c’est alchimiste. Olivier Roland : Voilà. Donc on a ici un parfait exemple du business model que j’enseigne, à savoir on a un blog, on met du bon contenu dessus, ça amène du trafic, ce trafic on le convertit ensuite en prospect en capturant leur adresse e-mail, donc il faut offrir quelque chose d’intéressant en échange de l’adresse e-mail. Olivier Bessaignet : Oui ! Oui oui, c’est solide, je veux dire, je n’offre pas du vent ! Olivier Roland : Forcément, les gens qui sont dans la liste sont intéressés. Olivier Bessaignet : C’est très concret. Olivier Roland : L’idée, c’est d’offrir un bonus qui intéresse les gens et qui soit lié au produit que l’on va vendre derrière ce qui fait que l’on se génère une liste de prospects intéressés et aussi qui ont vu que l’on est expert dans le sujet, qui nous aiment bien, sinon ils ne se seraient pas abonnés. Et derrière, on utilise cette liste pour faire un Super Lancement, ou un Lancement Orchestré d’un produit qu’on a créé et qui est aussi évidemment en relation avec la thématique, et on voit que ça donne des résultats intéressants, puisque mine de rien, 6000 par an, même 12 000, ce n’est pas si énorme que ça, ce n’est pas grand-chose. Olivier Bessaignet : Non. Olivier Roland : Et pourtant tu arrives déjà à faire 3000 euros de chiffre d’affaires par moi. Olivier Bessaignet : Voilà, je réalise au contact d’autres entrepreneurs sur Internet qu’en fait j’ai un très fort potentiel empathique ou interactif ou « inspiratif ». Olivier Roland : Tu inspires les autres. Olivier Bessaignet : Voilà. Olivier Roland : Parce que ce business model peut être dupliqué dans des tas de secteurs. Olivier Bessaignet : Oui. Je veux dire c’est impressionnant. C’est ça qui est assez fort, de voir, c’est qu’en fait la base reste la même et après c’est l’information et la personnalité de chacun qui fait l’attraction et que les prospects vont aller sur tel ou tel… Olivier Roland : Mais c’est une véritable méthode, c’est un modèle. Olivier Bessaignet : Oui ! Olivier Roland : Ça peut être répété, utilisé tel que. Enfin évidemment, il faut l’adapter à son marché. Olivier Bessaignet : Oui, oui ! Olivier Roland : C’est une base solide. Olivier Bessaignet : Oui, oui. J’ai commencé à expérimenter aussi, enfin d’autres personnes commencent à me demander justement aussi comment est-ce que j’ai fait etc, et je leur donne des pointeurs, et ça marche, dans complètement autre chose, c’est extraordinaire ! Olivier Roland : Exactement ! Une objection que l’on entend souvent, c’est : oui, mais ça ne marche que pour ceux qui expliquent comment gagner de l’argent. Et là on a la preuve que non, et puis ce n’est pas la seule preuve. Olivier Bessaignet : Absolument. Olivier Roland : Il y en a des centaines et des centaines. J’ai interviewé Will Hamilton sur Blogueur Pro, il est joueur de tennis, et puis il y a des tas d’autres exemples comme ça sur le marché américain. En France, ça commence tout juste à arriver parce que comme souvent, on a 3 à 5 ans de retard sur eux, donc ça commence à venir, et Olivier en est un bel exemple. Donc non, ça ne marche pas que dans le domaine de ceux qui enseignent comment gagner de l’argent. Olivier Bessaignet : C’est ça qui était intéressant, c’est qu’en recherchant commenter présenter mes cours, j’ai pas mal expérimenté avec les business models, et les premières objections que je recevais avec les personnes avec qui je partageais tout ça : oui, mais c’est des trucs pour le marketing Internet. Oui mais c’est des trucs pour gagner de l’argent. Et en fait j’ai pu vraiment voir que ça n’a rien à voir. C’est sur la psychologie humaine, c’est sur les passions humaines, ce que l’on a envie de faire, et donc ce modèle est basé là-dessus. Olivier Roland : C’est très universel. Ça transcende même les cultures en fait. Olivier Bessaignet : Tout à fait. Olivier Roland : Évidemment, il faut toujours adapter un petit peu, voire même beaucoup, mais la base reste universelle. Olivier Bessaignet : Bien entendu. Olivier Roland : Super parcours, sympa ! Olivier Bessaignet : Voilà, donc ce que j’en tire, si je peux dire, c’est au départ, je voulais communiquer ma passion, et en fait ce que je reçois, c’est au-delà du côté technique ou du coté information. C’est-à-dire que les gens me font des retours extraordinaires. Donc la plateforme de cours par exemple, je l’ai créée pour que les gens puissent apprendre à se débrouiller tout seul. Et puis j’ai fait un forum pour pouvoir répondre de façon interactive aux personnes, sans le faire forcément par e-mail. Et puis les personnes ont commencé à se répondre elles-mêmes entre elles. Olivier Roland : Ça a diminué ton travail ! Olivier Bessaignet : Ça a diminué mon travail. Olivier Roland : C’est ce qui se passe souvent. Olivier Bessaignet : Honnêtement, là j’ai eu besoin de m’investir dans autre chose, je ne me suis plus occupé ni de mon blog, ni de la plateforme de cours pendant un mois… Olivier Roland : Et ça a continué tout seul. Olivier Bessaignet : Et ça a continué tout seul. Aujourd’hui, je passe une semaine en Arizona, tous les jours j’ai Paypal qui fait ding ! Olivier Roland : C’est la beauté de ce business-là. Et puis on peut le gérer de partout dans le monde. Olivier Bessaignet : Exactement. Olivier Roland : Donc la si tu décides de faire un tour du monde, ça ne pose absolument aucun problème. Olivier Bessaignet : Et donc mon idée, c’était d’aider les musiciens à être mieux organisés, et sur le forum, j’ai créé une catégorie qui est : Interaction. Donc il y en a un qui a commencé à dire : moi je fais de la guitare, je cherche un batteur. Il y a deux/ trois batteurs qui ont répondu, il y a un chanteur qui est venu se greffer à ça, et ils ont commencé à interagir entre eux, sur la base de mes cours, à créer de la musique entre eux, et ils sont en train de monter des groupes virtuels, des groupes de musique virtuels ! Olivier Roland : Génial, ils font chacun les mixages de leur côté… Olivier Bessaignet : Donc il y en a un qui a besoin d’un chanteur, il va dire : moi j’ai besoin d’un chanteur parce que j’ai créé tel et tel truc. Nous on a créé une maquette mais on a du mal à la mixer, est ce qu’il y a quelqu’un qui pourrait nous la mixer. Donc en fait ça crée une interaction que je n’avais pas prévue, et ils sont tous là à me dire : merci Olivier de ce que tu offres. C’est extraordinaire. À chaque fois que je crée un nouveau cours et que je dis achetez-le, on me dit : merci Olivier pour ta générosité. Olivier Roland : Voilà, ça c’est aussi très important, ce n’est pas juste à propose de gagner de l’argent. Quand on marie les compétences, la passion et le bon marketing, on aide les gens réellement, et les membres, les clients sont heureux, ils sont contents de nous donner de l’argent parce qu’en retour, ils ont une valeur qui est largement supérieure à l’argent qu’ils ont donné. Olivier Bessaignet : Donc en fait, je n’ai pas l’impression de faire du marketing, c’est vrai qu’ils y sont les pointeurs de marketing, je suis les pointeurs de marketing, je les intègre, mais moi je communique ma passion. En fait c’est le meilleur marketing que l’on puisse faire. Olivier Roland : Voilà. Je pense qu’en France on a en tête cette notion plus ou moins consciente que le marketing, c’est un peu un gros mot, que c’est quelque chose de pas très net, pas très bien, mais c’est vital pour le succès d’une entreprise. Et si vous avez une passion, vous avez une compétence et vous avez cette volonté d’aider les autres et de leur apporter de la valeur, le marketing est absolument indispensable. C’est juste de vous faire connaître, de montrer que vous êtes un expert et de donner envie à vos prospects d’acheter vos produits, et ensuite de les utiliser. Olivier Bessaignet : Absolument. Olivier Roland : Merci, on a eu un très bon aperçu de ton parcours et de tout ce que tu as fait, quels sont tes prochains projets ? Olivier Bessaignet : Donc ma première passion c’était la musique, et il a fallu que j’apprenne l’Internet pour le faire concrètement, pouvoir le communiquer par Internet. Donc j’ai appris Internet pour communiquer ma passion. Et donc Internet est devenu une nouvelle passion en fait. Donc ce que je vois, c’est que j’ai des personnes qui, justement, par rapport à la façon dont je mets mes propres produits sur Internet, me demandent : qu’est-ce que tu en penses, moi j’aimerais mettre ça en ligne… et donc à force de donner des conseils… Là où j’aime bien faire, c’est l’ergonomie, c’est-à-dire la façon dont on utilise le site Internet, quel est le parcours de la personne qui vient sur le site Internet. Je vois une erreur qui revient souvent, c’est de vouloir tout mettre tout de suite, sur la première page. Les gens n’ont pas le temps d’absorber et en fait ils s’en vont. Donc la hiérarchie de l’information sur un site Internet, ce sont des choses qui me passionnent, et je vois que ça fonctionne en dehors de la musique. Parce que l’on dit : est-ce que ça fonctionne en dehors du marketing Internet. Moi je suis en train de me rendre compte que ça fonctionne en dehors de la musique. Donc chacun voit midi à sa porte, c’est assez intéressant. Olivier Roland : Donc tu vas te lancer dans le marketing Internet alors ? Olivier Bessaignet : Donc, j’ai cette personne qui a créé un livre, et on est en train de faire son marketing sur Internet et ça marche très très bien. Olivier Roland : Et les Super Lancements ou Lancements Orchestrés, c’est une extraordinaire manière de promouvoir, c’est extrêmement efficace. On a ici aux États-Unis des exemples de personnes qui ont utilisé cette méthode pour propulser leur livre dans la liste des best sellers du New-York Times, c’est quand même quelque chose qui n’est pas évident à faire. SI je me rappelle bien, il faut faire 11 000 ventes en une semaine, la semaine de lancement, pour être dans la liste des best sellers, donc ce n’est quand même pas rien. On a l’exemple de Brendon Burchard qui non seulement a fait ça, mais en plus a généré un million de dollars de chiffre d’affaires en vente de produits supplémentaires après son livre. Donc des belles success stories. Olivier Bessaignet : Moi ce qui me passionne de voir, c’est comment la même information : moi au départ l’information que j’ai commencé à donner à des étudiants d’université, et j’ai vu que je pouvais finalement en faire des vidéos, et j’ai vu que je pouvais. Donc a priori, je pouvais faire un DVD. Mais j’ai trouvé ça plus intéressant de faire un site membre où les gens peuvent s’inscrire. Olivier Roland : Et puis comme ça les musiciens de Polynésie peuvent plus facilement aussi suivre tes cours ! Olivier Bessaignet : Voilà c’est ça. Donc c’était intéressant de voir que le même contenu, qu’il soit à la base créé à partir d’un livre, à partir d’une formation, à partir de conférences, et bien aussi ça peut être un DVD, être sur Internet, toute cette information peut prendre des formes différentes. Et ça vraiment, ça me passionne. Olivier Roland : Très bien. Alors pour terminer, est ce que tu as un conseil à donner pour les personnes qui nous regardent, et qui voudraient peut-être se lancer demain, débutants ? Olivier Bessaignet : Moi je ne peux parler que de mon expérience et effectivement, déjà de savoir quel est le sujet dans lequel on veut s’impliquer, parce que quand même, c’est pas mal d’implication, et moi ça a fonctionné car les questions, il faut commencer quelque part. Ce qui est important, c’est de commencer quelque part, même si ça rate, c’est important que ça rate, quelque part. Parce que le fait que ça rate, on apprend quelque chose. C’est mieux si ça marche ! Olivier Roland : D’accord. Olivier Bessaignet : Mais de commencer par un sujet, me dire : ok, ça, ça me passionne, je fais quelque chose avec. Moi je suis toujours dans : il faut faire quelque chose. Les musiciens, je leurs dit : c’est super de composer à la maison, mais faite un CD. Enregistrez, allez sur scène. Ce qui est important, c’est de s’exprimer. Donc, pour un blog, pour un produit, la première chose qui est importante, c’est d’exprimer ce que l’on a envie, exprimer ce que l’on sait du mieux que l’on peut aujourd’hui, sachant que ça sera mieux demain. Mais il ne faut pas attendre demain pour se dire : ça sera mieux demain. Non, c’est maintenant, c’est maintenant qu’il faut le faire, exprimer ce que l’on sait. Même si l’on a l’impression de savoir peu, c’est important de l’exprimer maintenant. Parce qu’en fait, c’est ce retour, cette interaction qui va vous faire comprendre où va la suite, comment est-ce que je peux perfectionner ce que j’ai fait, comment est-ce que je peux l’étendre et c’est en faisant qu’on découvre la suite. On ne peut pas imaginer le monde qu’il y a derrière tant que l’on n’en l’a pas fait. Donc la première étape, c’est de s’y mettre. Olivier Roland : Agir ! Olivier Bessaignet : Agir, faire réussir. Olivier Roland : Alors c’est vraiment intéressant, parce que j’ai aussi interviewé Will Hamilton et Pat Flynn qui sont deux blogueurs américains connus, sur Blogueur Pro, je leur ai posé la même question, et ils m’ont tous les deux répondu la même chose. Et ça c’est quelque chose que je vois souvent. Il y a beaucoup de personnes qui consomment entre guillemets de l’information sur l’Internet marketing, qui lisent des blogs, qui achètent des formations et qui n’en font rien. Et c’est la première chose à faire ! Il faut apprendre, ça c’est clair, il ne faut pas faire n’importe quoi, mais il faut agir. Expérimenter et tirer parti de ses erreurs, et continuer. Continuer à agir, c’est vraiment vraiment la clé. Donc vous qui nous regardez, si jusque-là vous n’avez fait que regarder les vidéos, lire les articles sans en rien faire, je vous demande de faire quelque chose. À partir d’aujourd’hui, promettez-moi, mettez-le moi en-dessous dans les commentaires en-dessous de cette vidéo, dites-moi : oui, Olivier, je m’engage à ne plus lire d’articles, à ne plus regarder de vidéos tant que je n’aurais pas appliqué ce que j’ai déjà appris, parce que c’est ça qui va vous mener au succès, ça n’est pas juste rester chez vous derrière votre ordinateur à « consommer du Youtube ». Olivier Bessaignet : C’est vrai que moi j’ai des blagues avec ça, c’est-à-dire qu’il y a des moments où je suis dans la créativité, et il y a des moments où je suis dans la recherche. C’est-à-dire que je ne sais plus trop par où prendre les choses. Olivier Roland : D’accord. Olivier Bessaignet : Et c’est là que je vais aller chercher l’information, tel marqueteur, comment il fait, Olivier, comment est-ce qu’il crée son blog, c’est là que je vais regarder un peu comment font les autres. Je prends l’information, et puis je la laisse digérer. Et puis il y a un moment où je n’ai plus envie d’aller voir quoi que ce soit, et c’est là que ça commence à monter. Chacun vraiment, a sa façon de faire, il y a des gens qui sont plus organisés, qui ont besoin de se cadrer. Moi je ne viens pas du tout de là, moi c’est beaucoup plus instinctif. Quand je ne sais plus quoi faire, je vais me coucher, je m’allonge pendant une demi-heure, et tout d’un coup, j’ai tout qui vient. Donc ce qui est important, c’est de se connaître en fait. La créativité, elle vient surtout en se connaissant. Il y a certaines personnes qui ont besoin de cadrage, il y a d’autres personnes qui ont besoin de sentir les choses venir de l‘intérieur. C’est aussi une astuce que je peux peut-être donner. Olivier Roland : Très bien Olivier, merci. On a vraiment été dans le détail dans cette longue interview. Donc si vous êtes encore là, c’est que j’espère le contenu vous a intéressé. Donc merci beaucoup d’avoir partagé ton histoire. Olivier Bessaignet : Merci Olivier. Olivier Roland : Et à très bientôt pour une prochaine aventure. Olivier Bessaignet : Avec plaisir !