Tweet Cette présentation date de 2011, mais les principaux fondamentaux que j’expose restent valables, donc je me suis dit que cela vous ferait plaisir de la voir . Soyez indulgent : c’était ma toute première présentation devant plusieurs centaines d’entrepreneurs. Enjoy ! Transcription texte de la présentation : Dans cette présentation, je vais vous expliquer […]
-
J'ai publié sur blogueur-pro.com
May 14 2014, 4:00pm
-
J'ai publié sur blogueur-pro.com
Comment Christine Lewicki a vendu 100 000 exemplaires de son livre avec son blog
Tweet Dans cette interview, Christine Lewicki, auteur du best-seller “J’arrête de râler” (100 000 exemplaires vendus en France), nous explique : Comme elle a eu l’idée de créer son blog Comment elle s’en est servie : Pour bâtir une audience Pour attirer l’attention des médias Pour démarrer l’écriture de son livre Et comment ensuite elle […]
March 28 2014, 4:00pm
-
J'ai publié sur blogueur-pro.com
Comment Loic a réalisé 10 806 € de ventes en 7 jours avec son blog sur les potagers
TweetDans cette nouvelle étude de cas, Loic, membre de la formation Blogueur Pro et auteur du blog Mon potager en carré nous explique : Comment il a démarré son blog à temps partiel (6 heures par semaine !) en parallèle de son entreprise d’informatique Comment il a réalisé un CA de 10 806 euros en […]
September 10 2013, 5:00pm
-
J'ai publié sur blogueur-pro.com
30 000 euros en une semaine : Comment Romain est devenu Blogueur Pro en un an et demi
Le blog de Romain : Décodeur du Non-Verbal Transcription texte de l’interview : Olivier Roland : Bonjour, je suis Olivier Roland et bienvenue dans cette nouvelle vidéo de Blogueur Pro. Je suis actuellement avec mon élève Romain du blog "Décodeur du non verbal". C’est un blogueur qui est récemment devenu libre et indépendant grâce à son blog et j’ai voulu l’interviewer. Tu as créé ton blog il y a environ un et demi et donc tu as réalisé un chiffre d’affaires de 30 000 € en une semaine avec ton premier produit, environ 14 000 € réglés dans l’immédiat et le reste réparti sur l’année avec des règlements en plusieurs fois. J’ai voulu interviewer Romain pour que vous puissiez tirer parti de son expérience et que vous puissiez vous aussi réussir avec votre blog. Avant de commencer, j’aimerai préciser que les résultats de Romain ne sont pas typiques parce que quand il a sorti son produit, son blog n’avait pas un trafic démentiel. Ton blog avait 18 000 visites par mois et tu es dans un domaine que l’on pourrait plutôt qualifier de difficile. Tu parles de comment décoder et utiliser le langage du corps pour mieux réussir sa vie, à tous les niveaux, professionnel, sentimental ou personnel. Est-ce que tu peux nous dire quelle était ta situation lorsque tu as créé ton blog? Tu étais employé, étudiant?
Romain : Lorsque j’ai fait ce blog, j’étais employé et rien ne me prédisposait à bloguer sur le langage du corps. Depuis l’enfance, j’ai toujours été attiré par les maths et la physique et pas du tout par les sciences sociales et la psychologie. J’ai fait des études d’ingénieur dans le domaine des nanotechnologies pour comprendre le fonctionnement de la physique. En parallèle, j’ai aussi commencé à m’intéresser au développement personnel, à la psychologie. Je me suis dit que la compréhension de l’infiniment petit était cool, mais la compréhension des dynamiques sociales, de l’humain est beaucoup plus intéressante dans la vie de tous les jours dans la manière d’interagir et pour améliorer ses relations. Dans ce domaine, je trouvais la communication verbale et le langage du corps vraiment fascinants et j’avais envie de creuser ce sujet-là. Quand j’ai commencé à me renseigner sur internet, à lire des livres sur la communication non verbale, je me suis rendu compte qu’en France il n’y avait pas vraiment grand-chose. Il y avait des choses qui étaient faites, soient par des psychologues, avec une vision très académique, et donc de ce fait, le langage était incompréhensible et trop théorique; soient par des approches un peu farfelues telles que : « je me gratte le lobe de l’oreille, cela veut dire ça… ». Il y avait aussi des approches vidéos, où les gens décodaient le non verbal mais cela n’était pas pratique à appliquer dans la vie de tous les jours (car il faudrait se filmer à chaque fois, analyser avant d’en discuter). Il y avait vraiment un manque en France. J’ai eu la chance de me retrouver en transit à Miami, et de tomber sur un livre qui s’appelait "The definitive book of body language" de Barbara et Allan Pease. C’était vraiment le truc qu’il me fallait pour apprendre le langage du corps et je me suis dit qu’il serait intéressant de partager ce que j’apprenais sur un blog. C’est en février 2011 que j’ai lancé mon blog " Décodeur du non verbal" tout simplement dans une optique de partager ce que j’apprenais, avec une vision vraiment pragmatique de comment décoder le langage du corps dans la vie de tous les jours que ce soit d’un point de vue sentimental, dans ses relations professionnelles ou avec ses amis. Il existe une autre approche sur comment avoir une attitude et plus d’impact à travers cette communication-là. Olivier Roland : Donc c’est vraiment parti d’une passion, comme tu l’as dit. Ta curiosité pour les sciences dures s’est translatée vers les sciences sociales. Tu crées ton blog en février 2011, à l’époque je suppose que tu n’avais pas d’objectif d’en faire une entreprise, de gagner de l’argent…. Romain : Quand j’ai voulu monter ce blog, je me suis dit qu’il y avait quelque chose à faire. Je voyais qu’aux États-Unis, c’était un domaine vraiment en expansion. Tu parles souvent de trouver des niches qui sont déjà pas mal développées aux États-Unis qui mettent trois à quatre ans avant d’arriver en France. Et concrètement ça entrait parfaitement dans ce cadre-là et donc j’ai senti un potentiel de monétisation. Sauf que je me formais sur le langage du corps et il fallait aussi me former sur comment monétiser ce blog d’une façon professionnelle. En février 2011, je ne sais pas si tu t’en rappelles, il y a eu un lancement sur internet de la première fournée des élèves de Blogueur Pro. C’était la croisée des chemins entre une passion et la sortie de Blogueur Pro. Je développais cette expertise sur le langage des corps, je partageais mon expertise avec les personnes que cela intéressait. Il fallait s’occuper du développement du blog et ensuite du business autour. Olivier Roland : En effet ça arrivait juste au bon moment, puisque tu venais tout juste de créer ton blog. Romain : Exactement, quelques semaines avant. Olivier Roland : Tu étais et tu es toujours salarié. Donc tu travailles combien de temps sur ton blog? Romain : Je pense que je travaille beaucoup sur le blog et j’arrive à concilier les deux, à la fois mon activité salariée et le développement du blog mais je pense que c’est dû à une organisation assez drastique dans ma vie de tous les jours. C’est peut-être ce qui peut manquer à certains blogueurs, d’avoir une structure dans leur façon de travailler. Cela m’a sauté aux yeux surtout depuis que j’ai lu le livre "The E-myth" de Michael Gerber. Il explique dans ce livre que l’on a trois personnalités. La première est entrepreneuriale. Quand on développe un blog, on a les idées, mais pour que ces idées se concrétisent, il faut que la deuxième personnalité "Manager" puisse les organiser dans des tâches concrètes et limitées dans le temps. La troisième personne, c’est le technicien. Il met en place ce que le manager a décidé et répond aux idées de l’entrepreneur. Concrètement, j’avais des idées mais il a fallu que je développe des techniques de productivité et d’organisation pour que cette partie »manager » prenne le relais. Il y a une technique que tu as donnée dans Blogueur Pro que j’utilise toujours, c’est " Zen to Done" de Leo Babauta. Chaque semaine je me donne un objectif pour le blog. Je conseille d’ailleurs cette méthode qui est facilement accessible…. Olivier Roland : Oui, comme tu l’as dit dans la plupart des cas de personnes qui se lancent dans le blogging, il y a un problème d’organisation. Tu l’as dit toi même, tu as travaillé beaucoup sur ton blog, mais c’est quand même du travail à temps partiel. Tu estimes à combien le nombre d’heures passées par semaine? Romain : Un peu plus d’une dizaine. Olivier Roland : Tu as pu le faire car tu avais ta méthode de productivité, tu ne te laissais pas distraire par la télé, Facebook, Youtube… Romain : Non. Olivier Roland : C’est un des premiers conseils que l’on peut donner, d’arrêter de regarder la télé. On gagne un temps fou. On a bien compris comment tu as eu l’idée de ce blog, est-ce que quand tu as démarré, tu étais un expert dans le langage du corps? Romain : J’ai pris le positionnement débutant sur ce blog. J’ai dit clairement que j’avais envie de développer ce sujet qui était une passion, et que j’allais partager avec mes lecteurs ce que j’allais apprendre. Je dirais que la structure du blog est l’une des meilleures manières d’apprendre. Lorsque tu partages ce que tu apprends, tu synthétises tes idées. Tu apprends à les expliquer. La personne qui enseigne aux débutants sur un blog, finalement apprend par les questions qui lui sont posées. Il y a aussi des gens qui sont experts qui t’apportent un autre regard sur le sujet et te permettent d’enrichir ton expertise. Et surtout, un blog te permet d’interviewer des experts. Avant Blogueur Pro, je me demandais comment contacter ces experts. Le summum de mes experts interviewés était un agent du FBI qui était un expert du non verbal. Cela développe beaucoup ton expertise et profite aux lecteurs. Olivier Roland : C’est vrai que l’on peut démarrer un blog en étant débutant, tout en étant transparent. Enseigner c’est une excellente manière d’apprendre et de structurer sa pensée par rapport à tout ce qui peut faire un sujet de blog. Cela élargit notre ouverture sur tout ce qui est lié à notre domaine. Les experts auxquels on peut penser ne sont pas si inaccessibles que ça. Le fait que vous ayez une plateforme, lui ça lui fait de la pub, vous du contenu, et les lecteurs sont contents car cela leur donne du contenu intéressant. Accéder aux experts te permet de poser les questions que tu veux. Tu étais donc débutant lorsque tu as créé ton blog, tu as intégré la formation Blogueur Pro. Est-ce que tu peux nous parler brièvement de ce qu’elle t’a apporté? Romain : Le conseil que je veux donner à toute personne qui débute dans le blogging, c’est de trouver un mentor qui a déjà réussi dans ce que vous voulez faire. C’est ce que j’ai trouvé avec Blogueur Pro. Le mentor va vous indiquer les 20% de choses sur lesquelles il faut se concentrer et qui vont vous apporter 80% des résultats, voire plus. J’aurai pu lancer le blog sans cette formation mais les résultats auraient été différents. La formation m’a montré les raccourcis pour développer le blog. Olivier Roland : Cela t’a permis de te concentrer sur l’essentiel et de savoir ce qu’il faut faire. Romain : C’est simple finalement, tu apprends, tu appliques. Ce qui est aussi très intéressant avec Blogueur Pro, c’est que tu as une émulation avec d’autres membres. Concrètement si j’étais resté dans mon coin à développer le blog tout seul, je me serais découragé. La traversée du désert est plus sympathique avec une dizaine de personnes qui font la même chose. C’est un point essentiel dans la formation… Olivier Roland : …la communauté qui te soutient et que tu soutiens. Les personnes qui sont dans la même démarche se motivent les unes les autres. Je parle de cette traversée du désert dans mon livre. Il y a trois phases. Celle du démarrage où l’on est très motivé par la nouveauté, la deuxième qui est la traversée du désert, celle où l’attrait de la nouveauté a disparu, on fait beaucoup d’efforts pour peu de résultats, et c’est très décourageant. Il est très important de comprendre cela et d’utiliser toutes les techniques pour rester motivé pour atteindre la troisième période où l’on récolte les fruits de ce que l’on a semé. Après cela, on atteint une autre phase, où on maîtrise le sujet et où l’on dépense très peu d’efforts pour atteindre beaucoup de résultats. Dans le blogging, il y a aussi le fait que tout ce que l’on a fait avant travaille pour nous. Tu as un peu ralenti ton rythme de publication et pourtant tu continues à augmenter ton trafic de manière soutenue. Au-delà de ton succès formidable, avec aujourd’hui 30 000 visiteurs par mois, est-ce que tu as du plaisir à faire cela, où est-ce que tu as l’impression de faire un travail….? Romain : Quand tu écris, tu publies des podcasts sur les sujets de ta passion, tu gagnes de l’argent dans ce domaine, et tu apportes de la valeur aux autres…c’est magique. Olivier Roland : C’est pourquoi il faut bloguer sur ces passions. La traversée du désert, ce n’est pas facile quand on est passionné par un sujet, alors quand on ne l’est pas, c’est l’hécatombe. Romain : Exactement. Olivier Roland : Donc, c’est important, de bloguer sur un sujet qui soit une passion, qui ait un potentiel économique, et qui est éventuellement un domaine d’expertise, mais comme on l’a vu ce n’est pas obligatoire. Comme on parle de toutes ces personnes qui se démotivent. C’est le plus gros problème dans le blogging. La plupart des personnes qui se lancent dans le blogging, qu’elles achètent une formation ou pas, vont abandonner avant la fin. Pourquoi es-tu resté motivé malgré cette traversée du désert que tout le monde connaît? Romain : Comme tu le dis la traversée du désert quand on est avec des gens qui ont le même objectif que soi, cela devient un voyage. Je vous invite à vous connecter avec des blogueurs dans la même niche que vous, pour échanger. Cela a été un facteur de succès pour moi que de rencontrer des gens qui étaient dans le même état d’esprit. Lorsque tu montes un blog et que tu dis que tu comptes en vivre, certains te disent que tu es un peu fou de faire ce genre de choses. Ensuite ils t’observent et voient que tu avances, enfin quand tu réussis, tu inspires. C’est toujours bon d’avoir des gens avec qui discuter dès le démarrage et échanger. Cela te permet de rester au top, de savoir ce qui se fait dans le blogging. Un des facteurs qui m’a permis de réussir, c’est d’avoir cette communauté dans le blogging et de se former sur la niche pour apporter de la valeur aux lecteurs et auditeurs. Olivier Roland : C’est aussi un facteur de motivation pour se former. On rencontre des personnes passionnées par le sujet et on continue à se former et se motiver. C’est un très bon conseil. Je rajouterai que ce n’est même pas la peine de trouver des blogueurs dans une niche connexe. Il suffit qu’ils soient des blogueurs dans la même démarche que vous dans leur domaine, (et ensuite de gagner de l’argent avec ça). On sait aussi qu’un blog, c’est une entreprise entièrement gérée sur le net. Cela permet de voyager beaucoup. Est-ce que cela t’a permis de voyager? Romain : J’ai vécu trois ans à l’étranger, donc j’ai déjà eu ma part d’exotisme. Le voyage est prévu pour l’année prochaine en Amérique du Sud. Olivier Roland : Tu seras encore salarié à ce moment-là? Romain : Non je ne pense pas. Olivier Roland : Pourquoi es tu encore salarié? La thématique de mon travail, autour des nano technologies, c’est ma première passion. Cela me permet de garder un pied dans ce domaine-là que j’affectionne particulièrement. Et je me suis rendu compte que je pouvais développer mon blog en parallèle à mon travail. Je sais qu’il y a des gens qui sont motivés pour quitter leur travail, moi je ne le suis pas. Cela viendra en son temps mais pour le moment je suis content d’avoir deux salaires sur mon compte en banque. Olivier Roland : A priori tu comptes quand même quitter ton travail l’année prochaine pour accompagner le développement de ton blog. Romain : J’aime bien avoir des choses stables, je préfère attendre que le blog soit bien lancé avant de quitter mon travail. Olivier Roland : La transition n’est pas toujours facile. J’ai eu du mal moi aussi à quitter ma première entreprise. On a vu que tu as fait un beau lancement avec ton blog récemment, quels sont tes projets pour la suite? Romain : Autour du blog, c’est de continuer ma formation, d’accompagner mes clients qui ont démarré avec moi il y a 2 mois. La formation dure 7 mois. J’ai le projet de lancer la formation publiquement avec des partenaires. Olivier Roland : Tu avais un lancement uniquement sur ta liste. Romain : Lors de ce lancement, mes partenaires m’avaient contacté pour savoir s’ils pouvaient aussi participer à l’aventure. Je leur ai dit que je voulais d’abord faire un test avant de se lancer plus tard. J’ai aussi le projet de lancer une autre formation sur une deuxième approche du langage du corps, sur la communication non verbale qui va faire que tu auras plus d’impact dans ta vie pour développer tes relations professionnelles, sentimentales… Olivier Roland : Tu as fait 30 000€ avec ton premier lancement. Comme on le disait dans une interview récente, c’est beaucoup plus difficile de passer de 0 à 1 000 que de 1 000 à 5 000€. Lorsque l’on a compris comment ça marche. Il suffit de répéter le processus. On a un bon aperçu de ton expérience. Pour finir, peux-tu justement nous dire si tu penses que n’importe qui peut démarrer sans expérience, sans argent et réussir comme toi? Ou est-ce que tu penses que tu as eu de la chance? Romain : Je ne pense pas que j’ai eu de la chance. Ce qu’il faut c’est savoir où tu vas aller. Avec la formation Blogueur Pro, tu sais où tu es, quels sont les paliers qui vont t’amener à réussir avec ton blog. Dans un premier temps, il faut développer ta liste e-mail. Si tu n’en as pas une, tu ne peux pas contacter tes prospects au moment où tu lances ta formation. Olivier Roland : Cette étape évidente est très importante, pourtant la majorité des blogueurs en France ne la fait pas. Romain : Mettre une liste Aweber, créer un bonus, publier un article par semaine….et on coche, dans le déroulé, les choses faites sur la liste. Olivier Roland : Je pense vraiment que la méthode de Blogueur Pro est réplicable. On a vu le succès des personnes qui l’ont appliquée dans des domaines qui n’ont rien à voir avec le blogging professionnel. Cela n’empêche pas évidemment qu’une grande partie des blogueurs va abandonner pour une raison ou une autre. Merci beaucoup Romain de nous avoir expliqué ton parcours et comment tu es arrivé à ce succès formidable. On suivra avec plaisir la suite de tes aventures, peut-être dans un an quand tu auras quitté ton job et en Amérique du Sud. Romain : Exactement. Avec plaisir!
Merci d’avoir regardé cette vidéo et à très bientôt pour de nouvelles aventures!
November 17 2012, 10:26am
-
J'ai publié sur blogueur-pro.com
Interview : Comment Benoit et Geoffrey de Bonne Gueule battent les sites e-commerce avec leur blog
Le blog de Benoit et Geoffrey : Bonne Gueule Transcription texte de l’interview :
Olivier Roland : Bonjour et bienvenue dans cette nouvelle vidéo de blogueur Pro. Je suis actuellement avec Benoit et Geoffrey du blog "Bonne gueule". J’ai voulu vous interviewer car j’ai eu des échos indiquant que votre blog marchait vraiment très bien. Ce qui m’intriguait c’est que vous êtes deux blogueurs, ce n’est pas une configuration que l’on voit beaucoup sur le web français. Et cela pourrait intéresser les blogueurs de voir ce que l’on peut faire quand on est à deux. On peut se diviser le travail et fonctionner en partenariat. Est-ce que vous pouvez vous présenter rapidement et présenter "Bonne gueule" pour ceux qui ne vous connaissent pas? Benoit : Moi je suis Benoit. J’ai 24 ans. "Bonne gueule", ça fait 5 ans que ça existe. Le premier article a été publié en juillet 2007. J’étais avec une autre personne qui est rentrée en prépa, donc pendant 4 ans j’ai tenu le blog tout seul, avec quelques articles invités de la part des copains. Pendant ce temps, j’étais en école de commerce et donc je m’occupais du blog en parallèle avec mes études. Olivier Roland : Tu avais quel âge quand tu as commencé? Benoit : J’avais 19 ans. Cela nous a beaucoup favorisés, car notre nom de domaine était assez vu et Google donne un bon coup de pouce aux vieux sites qui publient du contenu régulièrement, au niveau du référencement. J’étais seul jusqu’à il y a un an et demi où j’ai voulu le monétiser de manière un peu plus sérieuse. J’ai toujours été contre la pub et l’affiliation, je n’ai jamais eu l’esprit entrepreneur. Dans mon école je faisais plutôt partie de la masse silencieuse. Donc j’ai fait appel à Geoffrey. Olivier Roland : Quel était ton objectif à l’époque? Tu t’intéressais à la mode? Benoit : Mes copains m’appelaient souvent pour aller faire du shopping, et moi j’ai toujours aimé écrire et je me suis dit que les conseils que je donnais à mes copains, je pourrais les donner sur un blog. C’est là que l’aventure a débuté. J’étais à Montréal pendant 9 mois, pendant ce temps Geoffrey a quitté son job et s’est mis à travailler à "Bonne gueule". Quand je suis rentré d’un voyage aux États-Unis, j’ai pu me mettre à plein temps sur "Bonne gueule". Maintenant nous sommes tous deux à plein temps. Olivier Roland : Si je comprends bien, tu avais ton blog depuis 4 ans, qui ne fonctionnait pas trop mal mais… Benoit : …qui était très artisanal. Olivier Roland : Avec déjà un bon trafic ou pas? Benoit : Il y avait environ 500 visiteurs par jour. Olivier Roland : Donc tu étais à moins de 30 000 visiteurs par mois. Benoit : À l’époque je ne regardais pas trop mes statistiques, donc les bons jours c’était 500-600 visiteurs par jour à peu près. C’était un petit blog… Olivier Roland : C’était un petit blog sympa dont tu aimais bien t’occuper. Benoit : Exactement. Olivier Roland : À un moment donné, tu t’es dit que tu voulais passer à la vitesse supérieure mais tu ne pouvais pas le faire tout seul. Benoit : Je me voyais mal le faire tout seul, car je manquais peut-être un peu de confiance. Cela me paraissait trop impressionnant, c’est pourquoi j’ai fait appel à Geoffrey pour qu’il me rejoigne dans cette belle aventure. Olivier Roland : Bien. Quel est le trafic et le chiffre d’affaires de votre blog aujourd’hui? Benoit : Je laisse Geoffrey répondre à cette question. Geoffrey : Benoit s’occupe plus du côté créatif, produit, alors que moi je suis plus côté gestionnaire, commercial, partenariat. Dans Google, "Bonne gueule" tournait autour de 500 visites. Nous l’avons fait passer à 3500-4000 visites par jour. Nous dépassons les 500 000 à l’année. Olivier Roland : Et au niveau du CA? Benoit : En moyenne 5000€ par mois, parfois plus. Olivier Roland : Pendant 4 ans le trafic était de 500 visites par jour. En un an, il est passé à 4000 visites par jour. C’est quand même impressionnant. Benoit : Moi, même si j’étais dans le commerce, j’étais plus dans mon produit. Geoffrey, lui, a vu les effets de levier que l’on pouvait trouver pour acquérir de l’audience. C’est lui qui a développé tout ce qui est articles invités, en les mettant à un autre niveau. Il n’hésitait pas à payer des copains pour avoir des articles invités. C’était un cercle vertueux pour tout le monde. Nous, on avait des articles invités de qualité, et les copains pouvaient écrire sur des sujets qui leur plaisaient et être rémunérés pour cela. Olivier Roland : Geoffrey, tu avais déjà un blog à l’époque, pourquoi tu n’as pas appliqué ces stratégies pour ton propre blog? Geoffrey : Parce que je ne les connaissais pas tellement. Je le voyais plus comme une carte de visite pour tenter de travailler dans la mode masculine mais cela n’a pas fonctionné. C’est vrai que le fait de voir fonctionner aussi bien le "Bonne gueule book" dès le début, cela m’a donné des idées. En fait pour tout dire, le jour où j’ai lancé avec Benoit le livre, c’était un dimanche. Le lundi matin, j’étais face à une gestionnaire RH d’un cabinet de conseil parisien qui me disait que mes augmentations seraient de 3% par an, que je devais payer mon assurance vie emploi…et mon téléphone portable n’arrêtait pas de sonner dans ma poche " 27 euros…27euros…27 euros". Donc tu te doutes bien qu’après pendant 7 mois j’étais un employé assez horrible, car j’avais beau essayer de m’intéresser à ce travail, à côté de cela j’avais une perspective énorme qui s’ouvrait en travaillant avec Benoit. Tous les soirs, jusqu’à 4h du matin, j’envoyais encore des mails, je préparais la suite, les parutions, la SEO etc…Je ne faisais que préparer la sortie de mon boulot. À un moment donné, je ne pouvais plus faire les deux. Mon travail s’était dégradé et je ne me sentais pas du tout à l’aise dans le cabinet. Je me suis dit qu’il fallait faire le grand saut et cela a été un énorme soulagement. Olivier Roland : Donc maintenant, tu es à temps plein sur "Bonne gueule"? Geoffrey : J’ai bossé pendant 4-5 mois à temps plein pour préparer l’arrivée de Benoit qui finissait encore ses études. On a deux ans de différence en termes de promotion. Benoit est arrivé en Avril, puis on a fait le voyage aux USA. Maintenant, nous sommes tous les deux à plein temps. Olivier Roland : Alors premier produit "le Bonne gueule Book". C’est ce qui vous a lancé finalement. Vous faisiez combien de chiffre d’affaires à ce moment-là? Benoit : Moins que Laurent Breillat, c’est sûr. Mais pendant les 3 jours où on a atteint la barre des 1 000€ par jour, ma première réaction c’était que je n’aurais pas besoin de faire un job d’été. Geoffrey : Moi j’étais à -5000€, je devais payer GDF, je n’avais pas payé la facture car j’avais payé les graphistes. J’avais encore un emprunt, donc ma réaction c’était que j’allais pouvoir payer mes dettes. Benoit : On a eu beaucoup de chance. Olivier Roland : On revient à ce côté complémentarité entre vous. Toi tu es plus créatif, toi tu es plutôt vente, marketing, et toutes les stratégies pour amener du trafic sur le blog. Bravo pour la compétence. Qui crée les articles aujourd’hui? Benoit : Nous sommes en pleine création de produit, donc c’est Geoffrey et moi-même. Il n’y a pas d’articles invités en ce moment. Olivier Roland : Donc vous avez en partie externalisé la création de contenu sur votre blog. Geoffrey : Le vrai contenu prend valeur dans tes conseils. Il est très dur à faire produire par quelqu’un, mais c’est vrai que par exemple dans les articles test, on propose à nos lecteurs fidèles de faire le test d’un vêtement, d’une paire de chaussure ou autre, généralement ils l’ont en cadeau et ils s’engagent à nous faire un bel article. C’est un échange où tout le monde est content. Benoit : Nous sommes quand même assez réputés pour nos tests. On ne fait pas des articles de 300 mots. Cela nous permet de monter un peu plus haut et d’avoir de super tests. Olivier Roland : Un partenariat dans son entreprise, cela peut avoir beaucoup d’avantages mais aussi pas mal d’inconvénients. Qu’est-ce qui est difficile de travailler à deux au quotidien? Benoit : Le plus visible c’est les profits qui sont partagés en deux. En même temps je me demande si ma qualité de vie en serait meilleure en gagnant deux fois plus. Geoffrey : Pour moi, il y a des tâches que je n’aime pas faire, des tâches que Benoit n’aime pas faire, des tâches où l’un ou l’autre n’est pas bon. Donc cela permet de se concentrer sur ce que l’on sait faire de mieux. Par exemple, Benoit ne sera pas très à l’aise dans le côté partenariat avec d’autres acteurs, par contre moi je suis, avec mon passif de commercial, commercialement un peu plus "agressif". Je fais cela plus naturellement. Olivier Roland : Qu’est-ce qui se passe lorsque vous avez des tâches que vous ne voulez pas faire l’un et l’autre? Geoffrey : On externalise. Très rapidement on a trouvé des personnes pour externaliser. On a de très bons Freelance. On a une très bonne traductrice Freelance. On voulait quand même faire un produit en anglais car on avait identifié des partenaires qui avaient un éditorial proche. Il n’y avait plus qu’à leur expliquer comment faire un lancement, le genre de choses que tu expliques très bien à tes lecteurs et tes clients. C’est un lancement qui marche bien. Aujourd’hui on gagne environ 60€ en chiffre d’affaires par jour sur le web anglo-saxon. Olivier Roland : Donc ce sont des partenaires…. Geoffrey : On leur fait juste un produit. On a quand même des velléités internationales qui ne sont pas à l’ordre du jour aujourd’hui, mais dans un an et demi on va beaucoup y penser. Olivier Roland : ….Vous avez beaucoup de concurrence aussi…. Benoit : Pas tant que ça. Les informations sur le look en anglais soit sont très cheap, soit inexistantes…. Geoffrey : Elles viennent souvent de dating coaches. Les mecs souvent ne s’y connaissent pas. Et à côté, il y a un côté séduction qui peut paraitre un peu rédhibitoire pour certaines personnes. J’ai des amis qui sont coach dans la séduction, c’est un business comme un autre, mais c’est vrai que le public ne le voit pas toujours du même œil et le fait d’être un acteur qui est uniquement LOOK, c’est en soi un gros avantage. Olivier Roland : Il y a aussi la French touch à jouer sur l’international. Benoit : Objectivement, on avait aussi une qualité de contenu assez élevée puisqu’on était relookeur aussi. Cela faisait 5 ans que j’étais sur le sujet. On n’a pas trouvé d’équivalent américain. Évidemment il y a des gens qui sont très pointus sur la mode masculine mais aucun n’avait une vraie pédagogie derrière en fait. Geoffrey : Ce qui manque dans tous les domaines que ce soit en France ou à l’étranger, ce sont des vulgarisateurs. Ce ne sont pas les gens pointus qui vont s’adresser à des gens pointus. Ce ne sont pas des gens qui ne connaissent pas grand-chose qui font de l’article de masse. Ce sont des gens qui arrivent à faire la navette entre des choses qui peuvent être vues comme compliquées, et qui arrivent à les expliquer en des termes simples à des gens qui n’ont pas forcément le contexte autour pour passer directement au premier étage. Nous sommes en quelques sorte les escaliers. Benoit : C’est exactement ce que tu fais avec ton blog "Des livres pour changer" quand tu expliques simplement le business. Olivier Roland : Effectivement, c’est là où il y a un gros marché pour tous ceux qui veulent se lancer. Benoit : Laurent Breillat est aussi un exemple parlant. Olivier Roland : Vous avez de quoi faire. On va suivre avec attention votre ascension sur le marché anglo-saxon, car il n’y a pas beaucoup de blogueurs en France qui s’attaquent à ça. Geoffrey : Finalement cela ne coûte pas très cher. Tu prends un mec qui fait du développement commercial, tu rachètes un blog qui a déjà une audience. Une fois que c’est fait. Il faut juste traduire un flux et le brancher… tu peux customiser un peu le produit…il y a quand même beaucoup moins de travail. Nous connaissons déjà la recette. Olivier Roland : Voilà la recette est donnée, nous attendons vos retours sur BlogueurPro et nous suivrons cela avec attention. Vous avez pas mal de projets pour l’avenir. Ce qui est intéressant, c’est qu’au-delà des produits d’information que vous vendez, que finalement la plupart des blogueurs français de la nouvelle vague vendent aussi, vous faites également des produits physiques. Benoit : On en a fait deux pour l’instant. Le premier c’était un jean qui a très bien marché. Pour la petite histoire, c’est un jean assez épais, qui coûtait quand même 157€. Pour le commun des mortels c’est du haut de gamme, mais les gens qui s’y connaissent c’est du moyen/haut de gamme. Nos amis qui travaillent dans le e-commerce nous ont dit de sortir le champagne si on arrivait à en vendre 75 la première semaine. Dans les faits, moi j’ai fait une grosse erreur car tout le monde me demandait s’il pouvait réserver le jean, donc j’ai décidé de faire une page de précommande et d’envoyer un e-mail à toute ma liste pour leur dire que les précommandes sont ouvertes. Le stock de 150 jeans est parti en 4 heures. C’était le stock pour deux mois. Geoffrey : Moi j’avais parié que l’on vendrait 60 jeans en une semaine. Olivier Roland : Je pense que ce qui est extrêmement intéressant ici c’est que l’on voit le pouvoir d’un blog qui est non seulement de générer plus de trafic, mais aussi de développer la relation et l’autorité. Ce sont les trois piliers dont je parle dans mon livre. Une boutique e-commerce qui n’a pas ces piliers-là, ne va pas avoir cette aura-là auprès de ses prospects, elle n’aura pas cette relation qui fait que ses prospects l’apprécient, et voient tout de suite la différence d’efficacité. Benoit : Je n’arrête pas de dire arrêtez d’envoyer que des newsletters à vos prospects. Arrêtez d’envoyer des promotions. Olivier Roland : Il faut une relation humaine avec tout cela. Ce sont des lecteurs qui sont là qui adorent ce que vous faites…. Benoit : Et surtout moi j’ai l’impression qu’il y a des gens qui font de l’e-commerce qui sont incapables de se mettre à la place de leurs prospects. Ils se disent quand la personne va recevoir un email avec la newsletter, elle va être curieuse et va venir. Geoffrey : Dans beaucoup de cas, le meilleur marketing est de ne pas avoir de marketing. Je pense que l’économie est arrivée à un stade où il faut créer beaucoup plus de personnalisation, plus de confiance et tout cela se fait plus facilement en étant spontané, véridique, transparent. Olivier Roland : Je pense que c’est du marketing quand même, mais de proximité. Geoffrey : Nous avons un marketing centré sur la transparence et la proximité. Par exemple toi avec tes lecteurs, tes auditeurs…. Benoit : Je n’ai pas hésité à dire que le jean avait du retard, que Paypal nous a bloqué notre compte, ce qui a entrainé pas mal de problèmes. J’ai choisi de dire clairement les choses sans les camoufler. Olivier Roland : Vous avez tellement gagné d’argent, que Paypal a bloqué votre compte. Geoffrey : Nous ne pouvions pas payer le transporteur. En gros, le business était gelé, nous ne pouvions rien faire. Olivier Roland : Alors comment avez-vous communiqué avec vos prospects? Benoit : En fait j’ai reçu des e-mails de remerciement qui me disaient que c’était vraiment rare que l’on les informe. J’ai aussi proposé un remboursement. Geoffrey : Nous avons un lectorat formidable. Nous faisons de plus en plus de choses pour être à leur écoute. Benoit : C’est la puissance d’une liste de personnes qui nous soutiennent, qui croient en nous et qui aiment ce que l’on fait. Olivier Roland : Vous avez dans cette étude de cas un résumé de tous les avantages que peut apporter un blog parfois à un site e-commerce ou a tout autre site. Benoit : Pour le T-shirt c’était pareil. Geoffrey : Le problème qui se posait c’est qu’on utilisait Paypal qui n’est pas adapté pour les ventes Flash. C’est très difficile d’arrêter le bouton Paypal en temps réel quand il n’y a plus de disponibilité. Olivier Roland : Vous avez dû effectuer des remboursements… Geoffrey : C’est pour cela que l’on prépare une infrastructure un peu plus professionnelle qui permet de mieux mettre en valeur le produit, une meilleure gestion du stock et des réservations. Olivier Roland : En tout cas cela montre que lorsqu’on est blogueur on peut vendre des produits physiques et que cela fonctionne. Benoit : Il y a des synergies qui peuvent être colossales pour un propriétaire de e-commerce. Mais eux, ils raisonnent toujours en termes de taux de rebond, de pages lues, de positionnement clé…à aucun moment, je vois la relation humaine. C’est à dire comment je fais pour créer de la confiance, pour les rassurer, leur montrer que je les comprends, que je tiens à eux? Toutes ces questions finalement sont balayées car ils se cachent derrière le fait que c’est du commerce de masse et donc cela ne s’applique pas chez eux. Geoffrey : C’est toujours des e-commerces qui existent qui se lancent en se disant qu’ils vont mettre du communautaire, c’est la grande mode. Mais on n’a jamais un éditorial qui est suffisamment touchant, percutant, parce que c’est trop informel. Ce sont des gens qui sont payés pour écrire. La bonne approche c’est de créer une communauté, d’apporter de la valeur, de fédérer une communauté derrière un idéal de société de consommation et ensuite de se demander de quoi a besoin cette communauté afin de créer des vêtements ou des produits qu’elle veut. C’est vraiment le problème pris à l’inverse. Benoit : Pour eux la relation client, c’est répondre aux gens sur la page FaceBook et à faire du Tweeter. Pour moi il faut aller au-delà. Olivier Roland : Il faut apporter de la valeur, il faut savoir montrer que l’on est un expert, que les produits que l’on propose, on les a bien sélectionnés ou créés soi-même et avoir une véritable relation humaine avec ces prospects… Benoit : Il faut sortir un peu de tout ce qui est statistique et passer à une approche beaucoup plus qualitative. J’ai l’impression que c’est difficile à apprendre. Olivier Roland : Tant mieux pour vous. Vous avez d’autres projets comme ça de produits physiques? Geoffrey : Benoit ce sera plus des produits en version numérique, pédagogique finalement, moi ce sera plus la partie vêtement, la partie infrastructure pour vendre les vêtements, le système de réservation… Benoit fera la partie formations avec plein d’experts, on va les enrichir à chaque relancement. Une fois que l’on a tout cela, on transposera sur un modèle anglo-saxon pour vraiment toucher un public plus grand. Olivier Roland : Cela fait plaisir. Geoffrey : Et finalement ce n’est si compliqué que ça à mettre en place. C’est plus la partie française qui prend le plus de temps, après ce n’est que de la traduction. Olivier Roland : Ce sera intéressant pour ceux qui nous regarderont dans un an d’aller sur le web pour voir si vous êtes présent sur le web anglo-saxon. En tout cas bravo. Car comme je vous le disais ce sont des choses que l’on voit rarement sur la blogosphère française, donc félicitations. Alors comme à tous les blogueurs que je rencontre, je vais vous demander combien de temps de travail par semaine vous consacrez à votre blog? Geoffrey : 6j/7 et 7-8h mais comme tu le dis souvent c’est compliqué de savoir où est la limite entre ce que tu dois faire et ce que tu aimes faire. Benoit : Par exemple toute la journée je suis sur ‘’Bonne gueule’’, ensuite vers 20h je sors dîner avec un ami. Je reviens à 23h. Je vais prendre mes mails, ou je regarde un blog….En fait moi je ne suis pas capable de répondre vraiment à cette question. C’est sûr on n’est pas en mode "semaine des 4 heures". Olivier Roland : Est-ce que vous faites partie de ceux qui travaillent 70 heures par semaine? Benoit : Non. Si je dois aller à une soirée j’y vais, le soir je ne m’interdis pas d’aller au cinéma…on fait du Beach volley Ball… Olivier Roland : Vous travaillez un peu le weekend? Benoit : Moi cela m’arrive un peu dans le train… Geoffrey : De toute façon si tu travailles 70h par semaine, tu perds l’équilibre au niveau de ta santé, du sport, de ta copine… Si tu n’es pas heureux dans un aspect de ta vie, cela va forcément mettre un gros burn sur ta capacité à développer ton business. Benoit : Moi j’ai toujours besoin d’être créatif, si je suis trop la tête dans le guidon, je ne peux plus avoir de créativité. Olivier Roland : Vous avez l’impression aujourd’hui d’avoir un équilibre entre votre vie professionnelle et personnelle? Benoit : Oui. Olivier Roland : Ceux qui n’est pas le cas de beaucoup d’entrepreneurs, en tout cas ceux qui démarrent leur entreprise. Benoit : Je pense que pour eux c’est différent. Ils ont une énorme pression. Une entreprise classique nécessite des investisseurs. Alors que nous on était rentable dès le deuxième jour. Olivier Roland : C’est vrai, cela ne vous a pas demandé un grand investissement? Benoit : 7 000€, ce qui est négligeable. Olivier Roland : Pourquoi 7 000€ ? Benoit : Au niveau du graphisme, cela nous a coûté 2 500€ pour la mise en page de l’e-book. Je ne voulais pas que les gens pensent que j’ai juste pris un fichier Word pour l’exporter en PDF. On a payé 500€ pour la customisation de la page de vente. Olivier Roland : Vous n’avez pas hésité à investir pour avoir un beau produit pour donner à vos lecteurs une bonne qualité. Benoit : C’est surtout Geoffrey qui a avancé pas mal d’argent. Olivier Roland : Tu as donné 5000€ d’un coup. Geoffrey : Tout est tombé en même temps : Impôts, gaz, graphisme etc… Olivier Roland : C’est une stratégie intelligente dans le sens où il ne faut pas décevoir ses clients. Mais on peut aussi démarrer avec un petit produit sans mettre trop d’investissement. Vous avez préféré investir mais vous auriez pu démarrer l’e-book moins cher. Benoit : Bien sûr pour le blogueur débutant, je ne lui conseille pas de dépenser 2 500€ dans le graphisme. Pour moi le fait de perdre de l’argent n’était pas concevable. Vu l’audience que l’on avait, on était plutôt confiant. De plus le graphiste nous a accordé pas mal de facilité de paiement, donc nous le remercions. Olivier Roland : Avoir son entreprise sur internet, cela vous permet aussi de voyager. Est-ce que vous en profitez un petit peu? Benoit : Par rapport à cela, il y a toujours un mythe (business internet = vous pouvez voyager). On a pu partir un mois aux USA, Joffrey est parti en Thaïlande cet été. Moi je vais repartir à Montréal pour 3 semaines. Dans une entreprise classique, j’aurais déjà grillé tous mes jours de congé. Olivier Roland : Toi Geoffrey, tu as été en Thaïlande pendant un mois c’est cela? Geoffrey : Oui. C’est vrai que l’on prend quand même 2 mois de voyages dans l’année. Olivier Roland : C’est énorme par rapport à un salarié classique. Geoffrey : Il ne faut pas du tout penser qu’un business sur un blog est entièrement virtuel. Quand tu veux nouer des partenariats avec d’autres partenaires web (par exemple nous en ce moment, on crée des partenariats avec "Mensup") qui sont des grosses publications dans notre secteur, quand il faut créer une relation de confiance avec le créateur de vêtements qui met sa marque entre tes mains le temps d’une collaboration. Cela c’est des poignées de mains, ce n’est pas des échanges de mails. Benoit : On a quand même une qualité de vie qui est enviable pour beaucoup de personnes. Moi je suis toujours très souple par rapport aux sorties avec mes amis. Olivier Roland : Pour donner un peu mon avis par rapport à mon expérience personnelle, au début quand j’ai sorti ma première formation d’"Agir et réussir", tous les partenaires qui ont promu la formation, je les avais uniquement contactés par e-mail. J’ai ensuite rencontré la plupart d’entre eux à un moment donné. Je ne dirais pas que c’est indispensable pour démarrer une collaboration, mais cela dépend évidemment de la complexité du partenariat. Mais de toute façon, une rencontre, cela vaut des milliers de mails. Il faut rencontrer les personnes humaines car c’est plaisant et cela renforce les liens. C’est les limites du web. D’ailleurs c’est pareil pour les clients, j’ai organisé une rencontre récemment avec les clients de BlogueurPro. C’est très plaisant de voir les personnes avec qui tu échanges depuis parfois des mois. Ils en ont besoin, ça leur fait plaisir. Quand on suit une formation à distance, on reste physiquement tout seul derrière son ordinateur. Il ne faut donc pas négliger cet aspect rencontre qui est très important. Mais pour démarrer ce n’est pas indispensable. Benoit : Nous avec des produits physiques à gérer, des prestations, avec pas mal de rendez-vous pour les bons acteurs…il faut être là. D’ailleurs si tu es à Paris pour 3 mois, c’est aussi un peu pour cela. Olivier Roland : C’est vrai, cela fait un mois que je suis à Paris et j’en ai profité pour rencontrer pas mal de personnes, notamment celles avec qui je travaille depuis parfois des années que je n’avais jamais rencontrées. On a un bon aperçu de votre blog, de votre business. Pour terminer, quels sont les conseils que vous donneriez aux blogueurs qui veulent se lancer? Benoit : La première chose importante pour moi c’est de voir les choses de manière très légère. Commencez très simplement un blog de base, ne perdez pas de temps à faire des schémas. Publiez des articles et après vous faites le design. Et surtout, réfléchissez à un contenu de qualité pour vos lecteurs, ça c’est fondamental. Il faut se demander ce que les lecteurs veulent, mettre l’accent sur la relation, aller à l’essentiel et ne pas perdre de temps dès le début. Il faut installer Aweber, préparer ses séquences email, les articles "coup de poing"…le design n’est pas très important. Je conseille de commencer par un petit produit. Olivier Roland : Pour la monétisation, une fois que tout est mûr, le blog, la liste etc…il faut lancer si possible une formation. On peut aussi démarrer par un produit plus petit qui permet de gagner de l’expérience. Benoit : …Qui permet d’être motivé. Dans le pire des cas on a gagné 400€, et cela nous motive. Olivier Roland : C’est vrai que même les premières dizaines, centaines d’euros gagnées constituent déjà une super motivation. Benoit : Il faut savoir qu’il existe de très bons marketeurs américains qui vendent des formations par mail très chères. Si vous avez peur de vous lancer dans la grande formation, il y a des tas de possibilités qui existent…des formations en duo… Il ne faut pas avoir peur de réinvestir ce que l’on a gagné. Tout ce qui est SEO il faut l’externaliser. On se démotive très vite à faire des choses que l’on n’a pas vraiment envie de faire. Donc ne pas hésiter à réinvestir ses revenus mais aussi à se faire plaisir avec. Olivier Roland : Je trouve que ce sont là d’excellents conseils. Est-ce que tu en as à rajouter? Geoffrey : J’en ai deux. Le premier c’est qu’il ne faut pas se leurrer, c’est beaucoup de travail. Si on ne transpire pas un peu, on n’a pas grand-chose. Olivier Roland : Tu as quand même démarré en ayant quelque chose à côté. C’était quand même à temps partiel au début. Benoit : C’était une passion. Faire du contenu sur quelque chose qui ne nous passionne pas c’est une torture. Olivier Roland : On voit là un très bon exemple. Le cœur du succès, c’est d’avoir l’intersection entre la passion, le marché économique évidemment et les compétences. Dans votre cas, vous êtes compétents dans le domaine, vous êtes passionnés et il y a un vrai marché dans votre domaine. Donc la passion vous a permis de beaucoup travailler dessus. Moi j’ai beaucoup insisté sur le fait que l’on peut démarrer un blog à temps partiel. Il faut travailler beaucoup, mais il ne faut pas non plus y consacrer 70h par semaine. Geoffrey : Oui mais il y a des sacrifices aussi à faire. Moi je me souviens d’avoir fait beaucoup de nuits blanches sur les périodes de pré-lancement. Il y a une part de risques financiers, c’est aussi un petit sacrifice. Benoit : À notre échelle c’est normal, mais pour un blogueur débutant, s’il lance un petit produit, il a une petite liste…cela peut rester très léger. C’est vrai que Geoffrey parle quand même d’une échelle un peu différente pour gagner plusieurs milliers d’euros par mois avec le blog. Mais au tout début, en supprimant la télé, Facebook et Youtube… Olivier Roland : Des gens ont gagné énormément d’argent. Geoffrey : En essayant de supprimer tous les loisirs inutiles. Finalement est-ce que cela vous apporte plus de rester oisif devant une série télévisée que de lire un livre sur votre thématique. Moi j’ai la chance d’aimer les livres sur le marketing. Benoit : C’est pour ça que moi je ne regarde plus de séries télé, le fameux Zone interdite du dimanche soir…. Geoffrey : Il faut couper la télé. Olivier Roland : Effectivement, des sacrifices qui une fois que l’on est habitué, sont plutôt des cadeaux que l’on se fait. Ce sont des distractions qui ne vous apportent rien. À la place, vous pouvez construire quelque chose de beau et qui vous fait vibrer, qui vous apporte aussi des revenus. Il faut savoir aller au-delà de la gratification du petit plaisir à l’instant T. Geoffrey : Organisez un tournoi de paintball avec vos amis, économisez un peu pour partir en vacances avec votre femme… Benoit : C’est MJ DeMarco, l’auteur de l’Autoroute du Millionaire qui disait qu’il y avait une différence entre un process et un événement. Les gens de l’extérieur voient l’événement " C’est cool, il part 3 semaines à Montréal", alors que derrière il y a eu un énorme effort pour permettre cela. Donc le bon conseil c’est de voir tout le process et pas seulement l’événement. Olivier Roland : Geoffrey, tu es l’homme qui a transformé " Bonne gueule" qui est passé de 500 à 3000 visiteurs par jour. Quels sont tes conseils au niveau du trafic pour un blogueur débutant? Quelle a été l’action la plus efficace que tu as entreprise? Geoffrey : Les articles invités sur un autre blog. D’ailleurs il faut des articles de contenu aussi bon que les vôtres. Il faut faire les choses proprement pour que le partenariat dure avec quelqu’un qui vous offre la chance de publier chez lui. Donc il faut faire les choses comme si c’était pour votre blog. Quand on va chez quelqu’un à dîner, on s’essuie les pieds et on ne pourrit pas le tapis. Lorsque vous écrivez un article pour un autre blog, essayez de créer de la valeur pour lui aussi. Dans les secteurs déjà moins professionnalisés, il faut voir les gens en vrai sur le long terme. Benoit : Il faut aussi externaliser la SEO. Olivier Roland : C’est à dire confier le référencement SEO à un référenceur. Benoit : Pour un blogueur débutant, il n’y a pas grand-chose à faire à part faire de très bons articles invités. Olivier Roland : C’est bon pour un blog d’avoir des liens d’un blog qui a plus d’autorité que vous. Benoit : C’est vraiment la méthode que les blogueurs débutant devraient suivre. Geoffrey : Il ne faut pas oublier les réseaux sociaux, mais plus dans le sens social que réseau. Je pensais au forums. Si on apporte de la valeur à un forum, après plusieurs articles on peut demander la permission de promouvoir ses produits au propriétaire du forum. Olivier Roland : Voilà c’est très important, il faut toujours apporter de la valeur avant de promouvoir ses produits en particulier sur les forums. Si vous vous inscrivez pour juste dire d’aller voir votre produit, vous allez vous faire expulser très vite. Geoffrey : Vous faites des bons posts, et ensuite vous demandez l’autorisation de mettre votre lien en signature. Et continuez à apporter de la valeur. Olivier Roland : Donnez pour recevoir. Geoffrey : Mon deuxième conseil, c’est sur l’innovation. Moi au début, j’avais tendance à être un peu anxieux en regardant ce qui se passait à droite et à gauche sur les autres blogs. Avec le recul, ce n’est pas utile, car en fait à trop regarder sur le côté on perd sa vision à long terme. Visionnaire, c’est un grand mot, mais je pense qu’on doit savoir ce qu’on veut dans 5 ans, ce qui nous rendrait le plus fier, qu’est-ce qui apporte de la valeur concrète à mes lecteurs, quitte à aller parfois dans le sens inverse de ce que veulent certaines parties du lectorat. Il faut imposer sa vision si on pense que c’est la bonne. Et tout cela on le perd, si on se concentre à épier ce que fait le concurrent pour le copier. Non seulement on se limite à de la copie mais en plus en copiant on a une longueur de retard, le temps d’adapter ce que lui met en place. La meilleure position que vous pouvez atteindre c’est d’être numéro 2, c’est assez triste de se borner à ça. Benoit : Le standard c’est l’attente du client pas la concurrence en fait. Olivier Roland : Voilà un super conseil pour conclure cette interview. Il y a eu énormément de bon contenu pour ceux qui s’intéressent au blogging professionnel. Merci de l’avoir accepté. On va suivre avec attention votre réussite sur le web anglo-saxon. Geoffrey : Merci, à bientôt. Merci Olivier. Olivier Roland : Merci et au revoir.
November 1 2012, 9:00pm
-
J'ai publié sur blogueur-pro.com
Aurélien Amacker : comment il a transformé un blog gratuit en entreprise rentable
Cliquez ici pour accéder aux vidéos gratuites proposées par Aurélien
September 27 2012, 9:32am
-
J'ai publié sur blogueur-pro.com
Comment créer un véritable business avec moins de 1000 visiteurs par mois
Note : Cet article est un article invité rédigé par Jeremy Goldyn, blogueur Entrepreneur. Il est l’auteur du blog Road to Entrepreneur dont le but est d’aider tous ceux qui veulent réussir à Entreprendre.
Dans cet article, je vais vous expliquer comment j’ai fait pour créer un vrai business grâce à Internet et plus particulièrement grâce au blogging. Avant de commencer, je tiens à remercier Olivier pour la publication de cet article, qui j’espère en inspirera plus d’un. Petite histoire : comment je suis devenu blogueur ? En réalité, je blogue depuis 2004. A cette époque, j’avais créé un blog sur les énergies nouvelles et l’environnement car c’était ma passion. Je n’avais aucune intention de monétiser ce blog et d’ailleurs je n’ai rien gagné comme argent. Enfin presque… mais j’expliquerais cela plus tard. Au départ, le but était de partager des conseils pratiques pour aider les gens à économiser de l’argent en investissant dans les énergies nouvelles. Le blog était à la fois :
un bon moyen de me faire connaître dans ce secteur afin d’affirmer mon expertise, de me forcer à rester à jour avec les nouveautés du marché.
Finalement, grâce à ce blog, j’ai pu entrer dans les médias et devenir journaliste. Ce qui m’a permis de gagner de l’argent et un titre intéressant. En été 2011, grâce au blog Des Livres Pour Changer de Vie d’Olivier, j’ai découvert qu’il était possible de devenir blogueur professionnel. Paradoxalement, cette découverte s’est faite lorsque j’avais décidé de me former afin de comprendre quels étaient tous les facteurs qui faisaient la différence entre ceux qui réussissent et ceux qui échouent. Pendant les mois qui ont suivi, j’ai décidé de me former à cette nouvelle discipline en cherchant les meilleures sources d’informations disponibles à ce sujet. C’est ici que toute l’histoire commence… Créer un blog… Après avoir ingurgité énormément d’information pendant 3 mois, que ce soit sur le blog d’Olivier ou sur des blogs anglais comme celui de Steeve Pavlina, Tim Ferriss, ou encore de nombreuses formations business depuis l’étranger, etc. Il était temps de passer à l’action et de mettre en pratique tout ce que j’avais appris et tout ce que je connaissais déjà. Note : le problème avec l’information intéressante que vous trouvez sur les autres sites Internet est que vous avez tendance à en consommer de plus en plus sans réellement agir. C’est ce qu’on appelle la procrastination. J’en ai été victime pendant une courte période lors de mon apprentissage et la seule solution pour en sortir est d’arrêter de consommer. Au lieu de consommer de l’information, utilisez ce temps et cette énergie pour produire des résultats par rapport à vos propres projets. Pour démarrer mon premier blog WordPress professionnel, je n’ai fait que suivre les conseils donnés par Olivier dans la série de vidéos sur le blog http://www.blogueur-pro.com. L’installation de mon blog n’a pris que 20 minutes. Ca y est, je pouvais démarrer mon projet. Démarrer son projet
C’est ici que la majorité des blogueurs Entrepreneurs débutants font la même erreur. Ils considèrent leur blog comme un blog et pas comme un projet (comme un business). Or, avant même de commencer votre blog, vous devez avoir une idée assez claire de ce que vous voulez en faire, comment vous allez faire et surtout quels sont les résultats que vous souhaitez atteindre. En résumé, vous devez avoir une VISION. Pour ma part, je démarre tous mes projets avec cette méthode. C’est ce qu’on appelle le développement agile, c’est-à-dire que vous développez votre projet au fil de l’eau mais avec une VISION plus ou moins claire dès le départ. Laissez-moi vous donner l’exemple de mon cas. Je voulais créer un blog de niche sur la thématique des énergies renouvelables et solutions pour économiser l’énergie. Ma vision était d’aider les autres à faire des économies d’énergie. A ce stade, je ne savais pas encore comment faire et ce n’était pas important, je savais au moins ce que je voulais faire. L’idée était de créer un business plus ou moins automatique afin de ne pas échanger mon temps contre de l’argent mais de construire un système qui travaillait pour moi. Avoir une vision de votre projet est sûrement l’une des étapes les plus importantes de votre projet. Petit conseil : ne changez pas votre VISION ! Vous pouvez changer la manière dont vous allez faire les choses pour atteindre votre but mais votre VISION doit rester la même. Trop souvent, les gens arrêtent leur projet trop tôt. Gardez à l’esprit que les difficultés et les problèmes font partie de votre projet. C’est en trouvant des solutions aux problèmes qu’on avance, pas en renonçant ! Comment savoir si vous êtes dans la bonne direction ou s’il est peut-être nécessaire d’arrêter votre projet ? Pour commencer, construisez des statistiques de progression concernant votre projet. Pour cela, définissez des critères qui mesurent l’évolution de votre projet afin d’atteindre votre objectif final. Par exemple, si vous voulez créer un site de vente de service en ligne, le taux de conversion de votre site est certainement l’indicateur de progression le plus important. Trouvez tous les indicateurs pertinents pour votre site Internet : le trafic, le taux de rebond, le nombre de visites sur telle page, le nombre d’achats, le nombre de vues d’une vidéo, etc. Faites un tableau Excel reprenant ses indicateurs. Chaque semaine, faites un état des lieux en observant les progressions de vos différents indicateurs et essayez de faire une corrélation logique entre les résultats que avez obtenus et les actions que vous avez menées. Pour avoir une vue sur cela, répertoriez vos activités dans Google Agenda par exemple. Après 3 à 6 mois, si vous ne voyez aucune progression significative, c’est à dire des résultats conséquents qui vous rapprochent fondamentalement de votre but, vous pouvez arrêter ou mener une grande réflexion quant au développement de votre projet. Mais pas avant. J’ai remarqué que la majorité des projets commencent à prendre de l’ampleur après le 3ème mois (c’est une observation personnelle ). L’avantage de cette méthode est que vous ne perdez pas de temps à faire des choses inutiles. Vous analysez constamment comment évolue votre projet et vous savez ce que vous avez à faire pour le rendre plus efficient. Si vous êtes intéressé par cette méthode, je vous invite à lire la chronique du livre ‘’ The Lean Startup ‘’. Il s’agit d’un livre qui fait partie du PMBA qui a pour but de vous aider à créer au plus vite un business viable. C’est la méthodologie qu’utilisent des Entreprises comme Facebook, Groupon, Salesforce, etc. Autant dire que c’est efficace
C’est la méthode que j’ai utilisée pour créer mon projet de blogging. À ce stade-ci, j’avais l’idée de mon projet, j’avais l’expertise dans le secteur, j’avais une VISION mais… le moyen que j’avais utilisé pour communiquer le projet ne me semblait pas le plus efficace… je pensais que j’aurais dû opter pour une autre approche mais je ne voulais pas tout recommencer bien que ça aurait peut-être été une meilleure solution. Quand l’innovation est de rigueur En effet, même si ce n’était pas le meilleur des canaux de communication, le blog était le canal que j’avais choisi pour développer mon projet car c’était un moyen peu coûteux, qui demandait très peu de compétences techniques (je n’en avais aucune à ce moment-là) et rapide à mettre en place. Par contre, je n’avais pas pris en compte les autres paramètres…Pour créer un blog avec du trafic ciblé, il est nécessaire de créer du contenu. Ce n’était pas un problème, j’avais beaucoup d’idées d’articles en réserve. Le problème c’était que ce contenu devait être lu et que le meilleur moyen de développer le trafic de votre blog est de parler de votre thématique sur d’autres blogs ou sites qui ont un rapport similaire ou complémentaire avec le vôtre. Autant dire que j’étais un peu trop seul dans ma niche. Toutes les recherchent que j’avais faites montraient des sites qui n’étaient plus à jour ou des sites qui n’avaient pas de rapport commun au mien. Pas évident de développer le trafic… Après 6 mois, je me suis retrouvé avec un faible trafic, presque aucun commentaire et peu d’inscrits à ma liste (moins de 10 inscrits). Pour ce dernier élément j’avais proposé un livre gratuit qui donnait des conseils pour économiser l’énergie.
Voici les statistiques après le 3ème mois. Je venais de réaliser mon premier partenariat avec un événement offline. Presque 70% des visiteurs se sont inscrits à ma mailing list.
Après avoir répondu à toutes les demandes pertinentes (en suivant la loi de Pareto ), j’ai arrêté de développer mon projet en novembre car j’avais appris suffisamment de choses. Cependant, en février, je souhaitais tester une nouvelle technique de marketing. Ce projet était le meilleur support pour le faire. En résumé j’ai juste modifié ma USP (Unique Selling Proposition). Votre USP permet d’expliquer en quelques mots la force de votre projet et pourquoi les gens devraient investir en vous. Et là, malgré les très mauvais chiffres que vous pouvez voir. Je n’ai jamais eu autant de personnes qui ont signé pour le projet. D’ailleurs cela a été un problème car je ne pouvais tout simplement pas répondre à la demande. C’est à ce moment que j’ai réalisé le chiffre le plus important du projet. Comme quoi, les statistiques ne veulent pas toujours tout dire !
Après maintes et maintes réflexions, j’en suis arrivé à la conclusion que le système automatique que je voulais construire allait être difficile à mettre en place. Cependant, j’étais sûr qu’il y avait une solution. J’ai donc eu une autre idée sur comment le blog allait pouvoir devenir un tremplin pour être monétisé et créer un business automatique. L’idée était de vendre des prestations de conseils énergétiques avec le gros avantage de proposer aux gens des conseils rentables par rapport à leur investissement financier. Le problème, c’est que ce business modèle était loin d’être automatique. Je devais me rendre chez les gens, faire une expertise de leur habitat, trouver des partenaires avec qui travailler pour concrétiser les travaux, etc. En résumé, je venais de créer un blog par lequel je donnais un service et pour lequel j’étais un apporteur d’affaire dans le secteur des énergies renouvelables. La seule manière d’automatiser mon business était de créer un système sous forme de franchise. Mais je savais que cette option risquait de me prendre du temps. Comme je ne voulais pas passer des années à développer le projet, j’ai juste développé la base afin de montrer que le business était viable. Mon idée était de le revendre rapidement. Comment est-ce que j’ai réussi à créer la demande de mon service grâce au blogging ? C’est simple. Je me suis dit que comme le marché des énergies était en pleine explosion et qu’il n’y avait pas d’acteurs vraiment présents sur le web qui pouvaient m’aider, j’ai cherché des acteurs externes hors ligne (des évènements, des foires, etc.) dans le secteur des énergies afin de leur proposer un partenariat à travers le blog. Certains évènements ont refusé mais la majorité a accepté. Ils ont envoyé un e-mail à leur liste et dans cet e-mail, j’offrais… mon livre gratuit. Et à chaque fois que quelqu’un le téléchargeait, il était inscrit à ma liste e-mail de mon blog ! Au final, après avoir participé à un événement, une centaine de personnes l’avaient téléchargé. La manœuvre était donc un succès !Maintenant que j’avais une liste avec plus de 100 personnes très très ciblées, j’allais pouvoir démarrer mon service et tester diverses propositions afin de trouver par quelle offre mes clients, allaient être le plus intéressés. Après avoir fait quelques tests, j’ai démarré ma campagne de promotion officielle et mon taux de conversion final était presque de 50%. C’est énorme par rapport au taux de conversion classique du webmarketing qui n’est que de 1 à 5%. Ça y est, je venais de créer un business et mon service tournait. Désormais, je savais que les foires et évènements hors ligne étaient incontournables. C’est le genre d’observation très importante pour développer votre business. Trouvez les canaux qui fonctionnent le mieux. Tiens, saviez-vous que Groupon avait également commencé leur business avec un blog WordPress ?
Le fin mot de l’histoire… Malgré ce beau projet, je n’ai pas pu maintenir le développement de celui-ci pour la simple et bonne raison qu’au départ, ce projet n’avait que le rôle de test pour développer mes autres projets. C’est une histoire un peu longue que je vous invite à découvrir sur le blog. Que vais-je faire avec ce projet ? Au début, je dois bien avouer que j’ai essayé de le démarrer. C’est normal, il rapporte de l’argent. C’est un peu bête de s’en séparer comme cela. Mais le temps a joué contre moi et je n’avais plus la possibilité de le faire. J’ai essayé de créer des associations mais ça n’a pas fonctionné. Aujourd’hui, je ne veux plus perdre de temps car je veux me consacrer à des choses que j’aime vraiment faire et vous le savez sûrement, c’est le plus important. Gagnez de l’argent et faire quelque chose qu’on n’aime pas n’a vraiment aucun sens. Même sur du court terme. Vous ne savez jamais ce qui peut arriver demain et vous pouvez rester avec des regrets pour toujours. Alors faites ce que vous voulez réellement faire. Finalement, ce projet, j’ai décidé de…vous le donner ! Prochainement, je vais écrire un article sur mon blog qui expliquera comment développer ce projet afin d’en tirer le maximum de profit. Plus intéressant encore, si vous souhaitez démarrer une activité en tant qu’apporteur d’affaires, le modèle que je vais expliquer vous permettra de développer n’importe quel type de business qui y ressemble. Sur base des calculs que j’avais faits, sans vraiment trop développer la stratégie et en fonction des besoins du marché et en réalisant 3 projets moyens (j’ai fait la moyenne des marges que vous pouvez gagner au maximum et au minimum) par mois (ce n’est vraiment pas grand-chose), vous pouvez espérer avoir un chiffre d’affaires de minimum (au grand minimum) de 40.000 euros par an. Pour un indépendant qui ne fait que l’intermédiaire entre deux acteurs et qui se déplace trois fois chez le client, je pense que c’est très bien !
Mais comment automatiser le processus ? Simple, vous avez suffisamment de demandes et d’argent ? Engagez quelqu’un. Ca y est vous êtes libre, vous n’avez plus qu’à gérer votre business et le développer ou le revendre à la concurrence. Pour les curieux, voici l’url du site actuel de ce projet mais il sera bientôt hors ligne ou une autre page sera rédigée (je compte bien essayer d’en faire quelque chose): http://www.energie-maison.be N’hésitez pas à laisser un commentaire pour poser une question ou simplement réagir. Je vous souhaite bonne chance dans la création de votre businessJuly 3 2012, 5:00pm
-
J'ai publié sur des-livres-pour-changer-de-vie.fr
4 livres indispensables pour le Blogueur Pro
Cela fait déjà plus de 2 ans que je suis officiellement Blogueur Pro, et plus de 4 ans que j’ai créé mon premier blog, que je laisse en ligne pour montrer à tous ce qu’il ne faut pas faire . Parmi la centaine de livres que j’ai lus et chroniqués sur ce blog, lesquels sont les plus directement utiles au Blogueur Pro ? J’en ai choisi 4 qui m’ont énormément aidé et dont les connaissances me servent toujours aujourd’hui. Deux d’entre eux sont en anglais et n’ont pas été traduits en français, mais vous pouvez lire leur résumé en français sur ce site. Voici donc ma sélection des 4 livres indispensables au Blogueur Pro :
Approche et état d’esprit : La semaine de 4 heures
LE livre que tout Blogueur Pro devrait avoir lu. Il est sans doute responsable de plus de démarrages de blogs créés dans une optique d’entreprise que tout autre livre jamais publié. L’auteur Tim Ferriss ne parle pas des blogs en tant quel, mais fait un travail remarquable pour nous montrer qu’il y a une autre voie possible que faire de longues études puis passer au métro-boulot-dodo, et pour nous motiver à changer de vie. Son credo ? Il est possible de vivre une vie de millionnaire sans être un millionnaire, c’est-à-dire de vivre une vie qui se caractérise par les 3 points suivants :
Faire ce que vous voulez Quand vous le voulez Avec qui vous le voulez
L’argent n’étant qu’un outil parmi d’autres nous aidant à obtenir le maximum de liberté possible pour vivre la vie qui nous passionne : il vaut mieux travailler 10 heures par semaine et vivre ses passions en gagnant 2000 euros par mois que de gagner 10 000 euros par mois en travaillant 80 heures par semaine et n’avoir le temps de rien. L’outil idéal pour cela ? Créer une “muse”, une entreprise automatisée au service de votre vie et qui fonctionne sans vous (ou presque). Or, un blog conçu de la bonne manière est une excellente muse une fois passé le “seuil déclic de succès” dont je parle dans ma série de vidéos gratuites sur le blogging. Par exemple, ce blog Des Livres Pour Changer de Vie fonctionne de manière quasi automatisée depuis plus d’un an : l’essentiel des articles publiés sont des articles invités écrits par d’autres blogueurs, me permettant de travailler moins d’une heure par semaine sur ce blog, le trafic augmente continuellement et a récemment dépassé les 100 000 pages vues par mois (cliquez ici si vous voulez publier un article invité sur ce blog et profiter de son trafic et sa visibilité) et chaque jour des dizaines de personnes s’inscrivent à la newsletter, me permettant de les contacter ultérieurement pour vendre mes produits ou en promouvoir d’autres en affiliation. Cette approche ne plaira pas à tout le monde – certains préfèreront le modèle classique de l’entrepreneur qui se démène plus de 50 heures par semaine sur son blog – mais le Blogueur Pro sérieux ne peut faire l’économie de la lecture de ce livre, qui est une véritable référence et pourrait bien changer votre vie comme il a changé la mienne et celle de milliers d’autres personnes . Cliquez ici pour lire le résumé de La semaine de 4 heures Points forts :
Motivant et très enthousiasmant Système complet pour éliminer l’inutile, créer sa muse et vivre la vie de ses rêves Une approche qui met à l’honneur l’aspect pratique et concret, tourné vers l’action, De nombreuses idées géniales ou très intéressantes Résumés simples et accessibles de notions beaucoup plus complexes
Points faibles :
L’approche quelque peu individualiste du livre peut rebuter certains lecteurs La mise en place complète du système préconisé par l’auteur n’est pas aussi simple qu’il le laisse entendre Ne convient pas à tout le monde et à tous les métiers (mais chacun saura y trouver quelque chose) Ego un peu surdimensionné de l’auteur
Lire plus de commentaires sur La Semaine de 4 heures sur Amazon. Acheter La semaine de 4 heures sur Amazon :
Productivité : Master your Workday Now ! (Maitrisez votre journée de travail !)
Une méthode de productivité est indispensable pour tout Blogueur Pro, qu’il soit débutant ou chevronné : tout comme il perdrait un temps fou à apprendre par lui-même un sport ou un art sans utiliser les méthodes réfléchies, testées et éprouvées d’un professeur, il gaspillerait énormément de temps et énergie à courir comme un poulet sans tête s’il n’utilisait pas une des méthodes réfléchies, testées et éprouvées pour faire plus en moins de temps qui sont à sa disposition. De toutes les méthodes de productivité, Getting Things Done, s’organiser pour réussir est de loin la plus connue, mais elle souffre d’un grave défaut : c’est une usine à gaz, d’une complexité telle que je n’ai jamais rencontré quelqu’un l’appliquant en totalité. A coté de cela, la méthode Master Your Workday Now ! de Michael Linenberger est une méthode extrêmement simple, qui peut être appliquée très rapidement et immédiatement améliorer votre productivité : depuis que je l’ai découverte, elle est devenue ma méthode principale (avec quelques zestes de Zen to Done) et elle fonctionne à merveille pour me permettre de travailler de manière radicalement efficace et sereine. Le livre n’a malheureusement pas été traduit en français, mais le résumé vous permettra déjà de démarrer. Cliquez ici pour lire le résumé de Master your Workday Now ! (en français) Points forts :
Système de productivité simple, puissant et facile à maintenir Ecrit très simplement et lisiblement Beaucoup plus facile à appliquer que GTD Permet de démarrer en quelques minutes Comble un des manques de GTD en liant vos tâches à accomplir avec vos objectifs de vie et votre personnalité
Points faibles :
La connexion entre les deux niveaux supérieurs et le premier niveau de Contrôle aurait toutefois pu être plus solide
Lire plus de commentaires sur Master Your Workday Now sur Amazon. Acheter Master your Workday Now sur Amazon :
Communication : Idées de génies (anciennement “Ces Idées qui collent”)
Dans ce livre facile à lire et fascinant, les deux auteurs étudient scientifiquement ce qui fait que des messages marquent les esprits et sont facilement mémorisés, alors que d’autres s’oublient aussitôt qu’ils sont entendus. Pourquoi des légendes urbaines complètement fausses ont fait plusieurs fois le tour de la planète, dans toutes les langues, alors que d’autres histoires ne se diffusent jamais ? Les auteurs dissèquent les caractéristiques de ces “idées qui collent” et nous donnent le mode d’emploi pour créer nos propres idées qui adhèrent, avec un tableau que tout blogueur devrait utiliser pour que les idées directrices de leurs articles marquent les esprits et y restent :
Principes
Message 1
Message 2
Message 3
Simplicité
Inattendu
Concret
Crédibilité
Émotion
Histoire
Pour en savoir plus, lisez ou écoutez le résumé, ou mieux lisez le livre . Cliquez ici pour le résumé de “Idées de génie” (anciennement “Ces Idées qui collent”) Cliquez ici pour écouter le résumé au format audio Points forts :
Simple et facile à comprendre De nombreux exemples et histoires pour nous aider à appréhender les concepts Nombreuses références à des études scientifiques Fournit des outils concrets – dont le tableau n’est pas le moindre – pour améliorer l’impact et l’adhésion de nos messages
Points faibles :
Un peu répétitif parfois Aurait gagné à être un peu allégé
Lire plus de commentaires sur "Idées de génie" sur Amazon (et les commentaires sur l’ancienne édition). Acheter Idées de génie sur Amazon :
Marketing et ventes : Getting Everything You can Out of All You’ve Got (Obtenez le maximum de tout ce que vous pouvez avoir)
Derrière ce nom à coucher dehors se cache l’un des meilleurs livres de marketing jamais écrit. Il vous enseignera des techniques et des stratégies encore peu utilisées en France, que vous pourrez appliquer directement à votre blog, et vous donnera un état d’esprit aiguisé comme un sabre de samouraï pour monétiser le plus efficacement possible votre blog. C’est simple, en lisant ce livre et en l’appliquant vous serez en avance sur l’écrasante majorité des blogueurs – et des entrepreneurs – français en matière de marketing, ce qui sera à double tranchant :
Vous aurez d’énormes atouts par rapport à la concurrence en utilisant ces stratégies redoutables
Vous devrez littéralement évangéliser certains de vos concurrents pour qu’ils comprennent que vous avez tout intérêt à vous entraider plutôt que de vous entretuer… Une tâche difficile dans certains milieux.
Votre réussite pourra aussi susciter jalousies et malveillances… mais c’est plutôt un bon problème à avoir
Un livre simple, pratique, bourré de conseils concrets à appliquer immédiatement pour peu que votre blog ait déjà un peu de trafic, et encore plus si vous vendez déjà un produit. Le seul problème est qu’il n’a jamais été traduit en français, mais le résumé vous permettra déjà de le découvrir. Cliquez ici pour lire le résumé de "Getting Everything You can Out of All You’ve Got" Points forts :
Très facile d’accès Conseils pratico-pratiques, simples et concrets Pertinent et intelligent Ponctué de nombreux exemples, anecdotes et histoires vraies tirés des expériences de Jay Abraham Change complètement votre point de vue sur le marketing Vous donne presque instantanément de nombreuses idées pour votre business
Points faibles :
Conçu pour les États-Unis – il faut adapter un peu au cas français Un peu trop promotionnel parfois pour les services proposés par l’auteur Pas traduit en français
Lire plus de commentaires sur Getting Everything You can Out of All You’ve Got sur Amazon Acheter Getting Everything You can Out of All You’ve Got sur Amazon :
Et pour finir…
Aucun de ces livres n’a le pouvoir de changer magiquement votre vie et votre carrière de Blogueur Pro par lui-même: vous avez le pouvoir de changer votre vie à l’aide de ces livres, mais pour cela il faut les appliquer et pas simplement vous contenter de les lire avant de les laisser prendre la poussière sur votre étagère pendant que les connaissances que vous en avez tirées s’effacent de votre cerveau. Si vous avez des difficultés à appliquer les livres que vous lisez et aimeriez bien résoudre ce problème, lisez ma série d’articles Pourquoi vous n’appliquez pas ce que vous lisez (et comment y remédier). Ces livres ont fait une différence énorme dans ma vie et dans mes succès parce que je les appliqué. Appliquez-les aussi, et ils feront une (grande) différence pour vous aussi
Pour recevoir gratuitement un podcast "7 étapes pour vaincre la Procrastination et rester motivé pour créer ou diriger une entreprise" et une vidéo "7 livres indispensables pour Créer son Entreprise", cliquez ici et laissez-moi votre adresse email pour que je vous les envoie gratuitement ! ;)Article publié sur Des Livres Pour Changer de Vie. Si vous voyez cet article sur un autre site, il s'agit d'une copie éhontée. Related posts: Vidéo : 7 livres indispensables pour Créer son Entreprise 10 livres à offrir pour changer une vie Comment parler English fluently et lire des livres compliqués en Anglais (pour les Nuls)
April 25 2012, 7:30am
-
J'ai publié sur blogueur-pro.com
L’histoire de la table géante, ou pourquoi vous ne devez pas avoir peur d’offrir un maximum de contenu sur votre blog ?
Article rédigé par Cédric VIMEUX, auteur du blog Virtuose Marketing. Cet article répond à deux questions que vous vous posez certainement : 1. Pourquoi les gens achèteraient-ils mon infoproduit alors qu’ils peuvent trouver toutes les informations qu’ils veulent, gratuitement, sur Internet ? 2. Quelle quantité d’informations gratuites puis-je offrir sur mon blog, et qu’est-ce que je ne dois pas offrir ? Pour connaitre la réponse à ces deux questions, vous devez avant tout vous imaginer ceci : La table de tous les mets Imaginez une table gigantesque. De 50 kilomètres de long. Sur cette table ? Toute la nourriture du monde. Toutes les viandes. Tous les poissons. Toutes les épices. Tous les mets. Tous les fruits. Tous les légumes. Et pour couronner le tout, c’est GRATUIT. Tout le monde peut se servir, et manger à sa faim. Génial, non ? Pas tant que ça, en fait… Regardez : Le problème, c’est que toute cette nourriture est mélangée. C’est à vous de parcourir les 50 kilomètres de table pour sélectionner ce que vous voulez manger. C’est à vous de chercher, de fouiner, et de courir dans tous les sens. Cette table est si grande… Vous voulez manger du riz cantonné et du poulet aux ananas ? Vous devez chercher le riz. Les légumes. Les oeufs. Le poulet. L’ananas. Les sauces. Et ce n’est pas tout… Vous devez aussi préparer votre plat vous-même. Le cuisiner de la bonne façon. Plus si génial que ça, pas vrai ? Imaginez maintenant… Des plats déjà préparés
À côté de la table gigantesque s’en trouve une autre, toute petite. Sur cette table ? Des plats déjà préparés. Dont votre fameux poulet aux ananas. Il est vendu 17 euros. Vous avez donc le choix :
Soit vous passez des heures et des heures à chercher sur l’immense table les ingrédients dont vous avez besoin pour votre poulet aux ananas. Et – si vous arrivez à tous les trouver – vous préparez vous-même votre plat… Soit vous déboursez 17 euros pour acheter le plat déjà préparé. Et vous pouvez vous régaler tout de suite.
Vous voyez où je veux en venir ? Cette table de 50 kilomètres de long, c’est Internet. Vous y trouvez gratuitement toutes les informations que vous voulez. Il vous faut juste prendre le temps de chercher. Beaucoup de temps, parfois. Et cela, sans jamais avoir la certitude de trouver… Et après ? Vous devez réorganiser toutes ces informations que vous avez trouvées, afin de les rendre "digestes". Maintenant, considérons les produits d’informations que vous pouvez acheter sur Internet. Que sont-ils ? Ce sont vos plats préparés. Ce sont des produits finis. Des méthodes. Elles contiennent toutes les informations dont vous avez besoin. Elles sont organisées. Et digestes. Tout le travail de recherche et de compilation est déjà fait. Vous pouvez les consommer maintenant. Le cas de votre blog Pour votre blog, c’est pareil. Vos lecteurs y trouvent énormément d’informations utiles. Mais elles sont dispersées un peu partout dans vos articles. Mélangées. Séquencées. Et parfois incomplètes… Votre blog est lui aussi semblable à cette table gigantesque. Vous pouvez tout y mettre. Toutes vos connaissances. Gratuitement. Et plus vous en mettez, plus la table grandit… Vos produits ? Ce sont les menus préparés. Ils répondent à un problème précis. Et donnent une solution concrète, organisée et complète pour le résoudre. Facilement et rapidement. La différence entre un produit que vous vendez et l’information gratuite que vous offrez sur votre blog est une simple question d’organisation. Sur votre blog, vous offrez des conseils gratuits et utiles. Vous partagez vos connaissances. Un peu de ci, un peu de ça. Sans organisation précise. Avec vos infoproduits, vous faites l’inverse. Vous organisez l’information afin d’en faire une méthode pas à pas, qui résout un problème précis. Rapidement, et facilement. Voilà la différence. N’ayez donc aucune crainte à partager toutes vos connaissances sur votre blog. Remplissez la grande table. Faites-la déborder. Puis préparez des menus tout faits. Vos infoproduits. Et vendez-les. Article rédigé par Cédric VIMEUX, professionnel de l’internet qui gagne sa vie grâce à ses sites web depuis 2008, et auteur du blog Virtuose Marketing.
January 26 2012, 6:15pm