Résumé de "La Réponse" d’Allan et Barbara Pease : en s’appuyant sur leur propre histoire et les multiples recherches en neurosciences et psychologie, Allan et Barbara Pease nous expliquent comment exploiter notre système d’activation réticulaire (SAR) situé dans notre cerveau dans le but de réaliser nos rêves et nos objectifs de vie ; nous y apprenons alors des points fondamentaux comme l’importance de lister ses objectifs par écrit et de les intégrer dans un plan d’action précis, ainsi que la puissance de la visualisation et des affirmations.
Par Allan et Barbara Pease, 2017, 192 pages.
Titre original : "The Answer"
Chronique et résumé de "La Réponse" d’Allan et Barbara Pease
Introduction
En introduction de leur livre "La Réponse", les auteurs Allan et Barbara Pease nous font part de leur objectif : celui de nous apprendre à savoir puis obtenir ce que nous attendons vraiment de l’existence.
Ils nous expliquent, plus précisément, que ce livre se veut être "la réponse" aux deux questions essentielles qui sont les suivantes :
Comment prendre son existence en main et devenir la personne que nous rêvons d’être ?
Pour cela, Allan et Barbara Pease proposent de nous enseigner comment :
Choisir notre voie, par nous-mêmes, c’est-à-dire "sans subir l’influence de quiconque".
Hiérarchiser nos idées.
Affronter les obstacles que nous rencontrerons entre notre situation actuelle et la destination souhaitée.
Comment notre cerveau peut nous aider à nous mener là où nous voulons et comment le programmer pour cela ?
Les progrès immenses des neurosciences nous permettent aujourd’hui de comprendre des éléments jusqu’alors peu ou pas expliqués scientifiquement. Par exemple : le fonctionnement de la fixation d'objectifs, la visualisation, des affirmations, de la prière, de la pensée alpha et de la loi de l’attraction. Les auteurs évoquent les résultats de ce type d'études sur le cerveau dès le début de leur ouvrage "La Réponse".
Chapitre 1 - Le secret du SAR
Dans le premier chapitre, Allan et Barbara Pease nous présentent en effet une découverte majeure. Il s'agit d’un système dont tous les cerveaux sont dotés : le système d’exploitation cérébral (SAR). Les auteurs exposent ici comment ce système, le SAR, joue en fait un rôle fondamental dans la réussite de nombreux individus.
1.1 – Qu’est-ce que le SAR ?
Le SAR est constitué de fibres neuronales. Il participe à nombre de fonctions essentielles de la biologie humaine.
Il se compose du :
SAR Ascendant => relié à des parties du cerveau comme le cortex, le thalamus et l’hypothalamus.
SAR Descendant => relié au cervelet et aux nerfs responsables des sens.
Le SAR est décrit par les auteurs comme :
"L’endroit où convergent vos pensées, vos sentiments, ainsi que les influences extérieures. […] Il s’agit d’un réseau de voies nerveuses qui filtre toutes les données sensorielles entrantes en provenance du monde extérieur. Tout ce que vous voyez, entendez, sentez ou goûtez traverse le SAR. […] En un mot, le SAR est la clé pour "allumer" votre cerveau et représente le centre de la motivation."
Autrement dit, les millions de données qui nous arrivent en permanence en tant qu’humain atterrissent dans notre SAR. Avant d’entrer dans notre cerveau, chaque donnée suit le chemin suivant. Elle :
Est d’abord décodée par les récepteurs de nos sens,
Passe ensuite par les nerfs,
Rejoint la moelle épinière,
Remonte à travers le SAR qui se trouve être le centre de commandement de notre cerveau.
1.2 – Le SAR est le centre de tri de notre cerveau
"Le cerveau traite plus de 400 millions d’éléments d’information à la seconde, dont seulement 2 000 consciemment. […] Autrement dit, vous ne percevez pas 99,9999 % des informations qui vous parviennent chaque jour, précisent les auteurs."
Quand les millions de données que nous réceptionnons passent par le SAR, ce dernier va fonctionner à la manière d'"un centre de tri". Le SAR va filtrer les informations pour déterminer des priorités et choisir celles à faire remonter à notre conscience. Pour cela, le SAR relie nos pensées et sentiments à des éléments similaires dans notre environnement. Ainsi, "quand une correspondance est trouvée, votre conscience est alertée".
1.3 – Notre SAR possède un GPS
Parmi les découvertes des scientifiques sur le système d’activation réticulaire, les auteurs trouvent intéressant de noter son rôle dans ce qui est souvent appelé la "loi de l’attraction".
Pour nous aider à comprendre, Allan et Barbara font une analogie avec le GPS : quand nous utilisons un GPS, nous indiquons au GPS notre destinations sans nous soucier de comment s'y rendre. Le GPS nous y conduit automatiquement. Le SAR agit de la même façon : une fois que nous nous sommes fixé un objectif, ce dernier se met à voir tout ce qui est en rapport avec cet objectif, ce qui nous met inévitablement sur la voie de cet objectif. Comme un filtre, il atténue les effets des autres stimuli, scanne toutes les données, repère et ne conserve que celles qui sont pertinentes. C'est ce qui se passe, par exemple, lorsque nous nous trouvons dans un centre commercial ou un aéroport bondé et que l’on prononce notre nom dans les haut-parleurs : nous l’entendrons.
1.4 – Le moteur de recherche de notre SAR
De même, le système d’activation réticulaire ne reconnaît ou ne sélectionne que les informations conformes à notre système de croyances. Nous comprenons ainsi que notre SAR peut, selon les termes des auteurs, "travailler pour ou contre nous". Cela "dépend entièrement de ce que nous pensons".
"À la manière d’un moteur de recherche sur un ordinateur, le SAR peut être programmé pour détecter ce que nous souhaitons. Ainsi, si nous le programmons sur une idée ou un objectif bien précis, le SAR récupérera les données pertinentes parmi des millions d’éléments d’information pour vous les soumettre et éliminera les données non pertinentes. Pour trouver précisément ce que vous lui avez ordonné de trouver."
Les auteurs citent plusieurs exemples pour illustrer cette idée :
Ce modèle de voiture que nous nous mettons à voir partout, dès lors que nous l’avons choisi comme étant le modèle de notre future voiture. Le nombre de modèle n’a pourtant pas augmenté. Par ailleurs, si cette voiture venait à ne plus nous intéresser, nous ne la verrions plus sur les routes.
Lorsque nous venons d’avoir un bébé et que, tellement fatigué, nous sommes capable de nous endormir au milieu de n’importe quel bruit sans nous réveiller, sauf lorsque notre bébé se met à pleurer.
1.5 – Comment la pensée positive impacte notre SAR
Notre SAR fonctionnant comme un filtre, nous comprenons désormais comment notre dialogue intérieur et nos attentes peuvent impacter notre quotidien : en pensant de manière positive, nous programmons automatiquement notre SAR "pour qu’il recherche des informations sur les comportements positifs et écarte les données sur les attitudes négatives". Et inversement.
C’est pourquoi, il est capital de se concentrer uniquement sur ce que nous voulons, nous aimons, et non pas sur ce que nous refusons.
Ainsi, la découverte passionnante selon les auteurs, c’est que :
"Vous pouvez programmer sciemment votre SAR en choisissant les messages à lui envoyer depuis votre conscience. Cela signifie que vous pouvez désormais créer votre propre réalité."
Chapitre 2 - Décidez ce que vous voulez
"Tout le monde a déjà éprouvé une folle envie de faire quelque chose qui nous transporte quand on y pense, mais rares sont ceux qui réalisent ce rêve."
Dans ce deuxième chapitre, les auteurs du livre "La Réponse" abordent la première grande difficulté de la plupart d’entre nous : décider ce que nous voulons.
Cela paraît très simple en apparence. Mais en réalité, beaucoup de personnes ne savent pas comment s’y prendre. Et c’est souvent la raison pour laquelle beaucoup n’accomplissent pas grand-chose ou ne possèdent rien de particulier. C'est "parce qu’ils n’ont pas décidé ce qu’ils souhaitaient faire de leur vie" lancent Allan et Barbara Pease.
2.1 – Trois étapes pour décider ce que nous voulons
À la puberté, beaucoup d’entre nous se conforment aux exigences des autres. Nos rêves d’enfant s’éloignent pour laisser place à la sécurité et l’anxiété.
La première étape pour faire de notre vie ce que nous souhaitons vraiment et pas ce que les autres exigent de nous est d’en prendre la décision.
Voici ensuite les 3 conseils d’Allan et Barbara Pease pour parvenir à décider ce que nous voulons vraiment réaliser dans notre existence.
Noter tout ce que nous pourrions aimer faire ou réussir
Allan et Barbara Pease nous invitent à lister tous nos rêves :
Sans nous limiter (nous ne nous engageons absolument pas à tout accomplir).
Sans nous soucier de ce que peuvent penser les autres.
En prenant soin d’y intégrer nos rêves d’enfant qui sont toujours importants à nos yeux.
En nous inspirant des idées dont nous entendons parler et qui nous font vibrer.
Les auteurs conseillent de garder cette liste pour soi, ou de ne la partager qu’avec quelqu’un d’entière confiance (une personne qui ne dira pas que notre liste est stupide ou irréalisable, et qui ne s'en servira pas pour nous manipuler) :
"Cette liste ne concerne que vous. Ne la montrez pas aux briseurs de rêves et ne vous laissez pas définir par l’opinion d’autrui."
Décider quoi faire et non comment faire
Ici, les auteurs du livre "La Réponse" expliquent pourquoi il est capital de se concentrer, à ce stade, uniquement sur ce que nous voulons vraiment, et non pas sur la façon de le réaliser.
"Décidez d’abord ce que vous voulez. Votre SAR cherchera ensuite les réponses à la question "Comment y parvenir ?" et les méthodes commenceront à apparaître."
Ceux qui réfléchissent dès le départ à comment parvenir à leur rêve se découragent et sont ceux qui abandonnent.
Créer un recueil d’objectifs
Cela consiste à regrouper, dans un carnet que nous lirons tous les jours, notre liste de rêves (réalisée en première étape), des photos, des images et des textes décrivant ou illustrant nos objectifs.
2.2 – L’utilité de dresser une liste manuscrite
Trois bonnes raisons d’écrire ses objectifs
Les auteurs sont formels : dresser une liste manuscrite de ce qui nous passionne dans la vie augmente grandement nos chances d’accomplir nos objectifs. Ils font part d’une étude réalisée qui montre, en effet, que lorsque nous couchons nos objectifs sur papier, nous avons 42 % de chances en plus d’atteindre nos objectifs.
Pourquoi ? Parce que l’écriture à la main :
Nous implique physiologiquement (cela génère jusqu’à 10 000 mouvements et des milliers de voies neuronales) et active donc puissamment notre SAR qui va se mettre à filtrer les informations liées à ce que nous avons noté.
Nous amène à nous concentrer sur ce qui importe vraiment et nous aide à clarifier nos pensées :
"Comme une boule de spaghettis, une pensée est inextricablement liée à bien d’autres. Il est difficile d’isoler une seule idée pour se concentrer dessus. […] Le processus d’écriture cristallise chaque pensée de façon à l’isoler des autres."
Nous investit plus émotionnellement et décuple ainsi notre motivation à atteindre nos objectifs.
Les auteurs illustrent leurs propos avec plusieurs objectifs qu’ils ont réussi à atteindre parce qu’ils les avaient inscrits sur leur liste de rêves, alors même que ceux-ci paraissaient fous.
L’importance de relire constamment sa liste manuscrite d’objectifs
Relire souvent sa liste manuscrite d’objectifs va nous permettre de réévaluer l’importance de chaque élément régulièrement, au fil du temps, de l'amputer ou de l'enrichir.
Pour être plus certain de la relire constamment, nous pouvons l’afficher à un endroit où elle sera toujours visible (dans notre chambre, notre salle de bain, sur le réfrigérateur, notre écran d’ordinateur ou de téléphone…).
Les personnes qui réussissent le mieux dans la vie écrivent leurs idées et leurs objectifs
Les auteurs évoquent notamment une étude des années 70 qui a démontré, en gros, que les millionnaires sont des gens passionnés qui savent précisément ce qu’ils veulent. Les milliardaires aussi sauf qu’eux ont, en plus, dressé des listes et plans d’action écrits de leurs intentions.
2.3 – La découverte de sa véritable vocation professionnelle ou de sa mission de vie
La vie professionnelle fait partie des priorités de la majorité des gens. Pourtant, des études indiquent qu’au moins 8 personnes sur 10 n’aiment pas l’activité qui leur permet de gagner leur vie.
Pour savoir quelle est notre "mission de vie" ou "vocation professionnelle" (selon les termes du livre), les auteurs suggèrent de répondre à la question suivante :
"Quelle est la chose que j’aime tellement que je serais prêt à la faire gratuitement, mais pour laquelle je pourrais également être rémunéré ?"
Allan et Barbara Pease rajoutent :
"Avez-vous cité votre boulot actuel ? Si vous avez fourni une autre réponse, commencez immédiatement à envisager de quitter votre boulot actuel."
Selon Allan et Barbara Pease, tout ce qui nous passionne peut devenir une activité professionnelle rémunérée, à condition de savoir précisément ce que nous aimons et de le lister par écrit.
"Trouvez une activité que vous aimez et vous ne travaillerez plus jamais de votre vie. […] Laissez vos rêves vous emporter."
Chapitre 3 - Fixez-vous une liste d’objectifs très clairs
3.1 – Dresser sa liste par écrit
Le chapitre précédent nous a montré comment le fait de lister à la main les rêves qui comptent vraiment pour nous permet d’exploiter pleinement notre potentiel. Il s'agit maintenant de passer à l'action :
"Commencez à dresser votre liste tout de suite. […] Faites-le maintenant. Sinon, vous risquez un jour de vous réveiller en vous apercevant que vous n’avez plus le temps."
3.2 – Classer ses rêves en 3 colonnes
Les auteurs de "La Réponse" nous proposent de répartir les éléments de notre liste en trois sections intitulées A, B et C :
"A" : les objectifs/rêves les plus importants actuellement et que nous aimerions accomplir rapidement.
"B" : les objectifs/rêves importants à nos yeux, mais qui demandent encore un peu de réflexion avant de nous engager à les concrétiser.
"C" : les objectifs/rêves que nous voudrions réaliser mais qui ne restent que des éventualités (car nous manquons, par exemple, d’informations avant de les positionner dans la section "B" ou "A").
À l’intérieur de chaque section, nos objectifs seront classés et numérotés par ordre d’attrait. Il est préférable de toujours avoir au moins dix objectifs réalisables sur sa liste. Car si l’un d’eux ne nous convient plus, il nous en reste neuf : nous conservons ainsi un état d’esprit positif.
"Cette liste va désormais constituer une base de départ pour l’évolution de votre existence."
3.3 – Quantifier ses objectifs
Pour être motivant et reconnu par notre SAR, un objectif doit être formulé "en termes clairs et mesurables avec des dates, heures, quantités, formes, couleurs, dimensions et résultats" affirment Allan et Barbara Pease.
Les objectifs trop vagues et généraux doivent être reformulés de façon mesurable, quantifiable et détaillée, comme dans les deux exemples suivants :
"Être riche un jour" ⇒ "Le 15 août à 12 heures, soit dans 5 ans, j’aurai des actifs nets à hauteur de 1 million d’euros et plus aucune dette".
"Avoir une jolie maison" ⇒ "Posséder, d’ici 3 ans, une maison en brique avec 4 chambres et un jardin tropical, orientée nord-est et située à 100 mètres de la mer" puis décrire clairement les plans, meubles, poignées de porte, revêtements de sol, l’aménagement paysager…).
Dans ces exemples, la deuxième formulation donne envie d’agir immédiatement et permet à notre SAR de passer en "mode recherche".
Enfin, les auteurs précisent que notre objectif "doit être hors de portée, mais pas hors de vue".
3.4 – Formuler ses objectifs de manière positive
Il est indispensable de formuler ses objectifs positivement. Pour plusieurs raisons :
Le SAR n’est capable de ne visualiser que des images positives : par exemple, au lieu d’écrire "Je vais arrêter de fumer le 1er janvier", noter "Je serai non-fumeur au 1er janvier" pour que notre SAR puisse créer une image représentant un non-fumeur.
Les objectifs formulés de façon positive créent, dans l’esprit, des images motivantes. Les objectifs négatifs, quant à eux, ne créent aucune image mentale.
3.5 – Opter pour des objectifs tangibles
"Plus vous êtes émotionnellement et physiquement proche des images reliées à vos objectifs, plus vite vous atteindrez ces derniers."
En résumé, il s’agit de :
Ancrer son objectif dans la réalité
Par exemple, si nous souhaitons scolariser nos enfants dans une grande école, nous ne devrions pas nous contenter de lire des articles sur les établissements visés mais les visiter pour nous en faire une idée réelle.
Se mettre dans la peau de la personne que nous serons une fois l’objectif accompli
"Si vous pouvez l’imaginer, alors vous avez en vous les ressources pour que cela devienne réalité."
Selon les auteurs, si nous parvenons à nous imaginer en train d’atteindre notre objectif ou à nous voir une fois notre objectif atteint, c’est que nous possédons les aptitudes nécessaires pour le faire. Sinon, nous n’aurions pas réussi à nous visualiser dans ce rôle. Les sportifs ont d'ailleurs bien compris ce principe : s’ils sont capables de se visualiser en train d’accomplir une performance, alors c’est que leur corps est en capacité de l’atteindre. S'exercer à cela est encore une façon d’activer notre SAR qui se met à agir en conséquence.
Les auteurs de "La Réponse" précisent :
"La vie ne garantit pas que vous obteniez tous ces résultats, mais être capable de commencer par visualiser une situation vous met sur la voie de sa concrétisation. La première étape la plus importante est de commencer par vous imaginer en train d’obtenir ce résultat et non de réfléchir à la façon d’y parvenir."
3.6 – Afficher sa liste d’objectifs partout
Les auteurs le répètent : afficher notre liste écrite d’objectifs partout (réfrigérateur, économiseur d’écran) force notre cerveau à se projeter et à visualiser à quoi ressemblera notre vie future, une fois chaque objectif atteint. Pour plus d’efficacité, nous pouvons imprimer ou découper des photos et images en lien avec nos objectifs. Puis, les coller sur une feuille ou dans un carnet où figurent nos listes d’objectifs.
Chapitre 4 - Échafaudez un plan avec une date limite
4.1 – Comment transformer ses rêves en objectifs
"La date limite est à vos objectifs ce que la détente est au pistolet."
C’est en effet, selon Allan et Barbara Pease, en fixant une date limite à la réalisation de nos rêves que nous allons les transformer en objectifs :
"Un rêve demeure au stade du rêve jusqu’à ce que vous lui attribuiez une date limite. Les dates limites exigent que vous passiez à l’action et vous font aller de l’avant."
Autrement dit, le fait d’écrire une deadline pour nos rêves :
Est source de motivation pour aller de l’avant et au bout de nos projets.
Donne du sens à nos priorités.
Nous aide à passer à l’action : en nous impliquant davantage physiologiquement et donc émotionnellement, il devient plus facile de dépasser nos peurs et nos doutes. Nous aurons donc moins tendance à procrastiner.
4.2 – Comment rendre les deadlines encore plus efficaces
Concernant les dates limites, les auteurs de "La Réponse" nous invitent à suivre 3 principes.
Se fixer des deadlines réalistes
Autrement dit, nous devons être capable de respecter les dates limites mais celles-ci doivent rester suffisamment rapprochées pour rester motivantes (elles doivent générer un petit challenge).
Découper les objectifs ambitieux en "petites bouchées" réalisables
Cela les rendra moins intimidants et évitera le découragement. Concrètement, il s’agit de planifier, dans un calendrier, des sous-objectifs réalistes (annuels, mensuels, hebdomadaires, quotidiens et même horaires) de nos grands objectifs. Ces mini-objectifs, traités un par un seront faciles à accomplir et nous apporteront un sentiment de réussite et donc de la motivation pour continuer.
Une phrase du livre résume bien cette idée : "Gardez un œil sur la prochaine étape et non sur le sommet."
Passer tout de suite à l’action
Dès que nous avons décidé quoi faire, il faut commencer, sans attendre. Pour les auteurs de "La Réponse", se mettre en marche est l’étape la plus importante :
"Inutile de voir tout l’escalier, contentez-vous de monter la première marche. Parfois, le plus petit pas dans la bonne direction peut s’avérer le plus grand de toute votre vie. Faites ce pas, même si c’est sur la pointe des pieds."
En fait, beaucoup de personnes n’avancent pas parce qu’ils ne démarrent jamais, trop occupés à "se préparer à être prêts", trop obnubilées par la planification.
"N’attendez pas d’avoir fini de rembourser votre emprunt immobilier, que les enfants aient quitté le nid, que vous ayez gagné en confiance, que le Nouvel An soit passé, votre anniversaire, le trente-six du mois, votre mariage, divorce, séparation, promotion, retraite, licenciement, ou la mort de votre perroquet. Commencez dès maintenant ! Si le "plan A" ne fonctionne pas, sachez qu’il y a 25 autres lettres dans l’alphabet."
4.3 – Que faire lorsque nous ne respectons pas la date limite de notre plan d'action ?
Les résultats sont parfois plus longs à venir que nous l’imaginions au départ. En effet, nous traversons tous, dans notre vie, des difficultés.
Dans ce cas, les auteurs de "La Réponse" nous conseillent de fragmenter notre objectif en sous-objectifs, de poser une autre échéance, puis une autre encore si nécessaire afin de ne pas prendre le risque de renoncer. Comme les dates limites ne s’établissent que sur la base d’estimations, il est normal de devoir les réajuster en cours de route.
Il n’est, par ailleurs, pas recommandé de se lancer dans trop d’objectifs en même temps.
4.4 – "Si vous traversez l’enfer, surtout continuez d’avancer"
Cette citation de Winston Churchill énoncée par Allan et Barbara Pease résume la dernière idée développée dans ce chapitre : il est tout à fait possible et même recommandé de fixer une date butoir également aux pensées négatives ou à ce que nous voudrions qui cesse.
Pour cela :
"Décidez qu’à partir d’un jour et d’une heure précis, vous ne porterez pas un regard négatif sur ce qui vous est arrivé par le passé. Décidez de penser uniquement à ce que vous voulez vraiment.[…] Vous ne connaissez la défaite que si vous ne vous relevez pas. Décidez à l’avance que si une tragédie vous frappe, vous vous en sortirez."
En guise d’illustration, Allan Pease raconte comment il a lui-même appliqué ce principe, à plusieurs reprises, dans sa vie. Il nous décrit ces expériences comme des expériences "incroyablement libératrices" car cela lui a permis, à chaque fois, de se sentir à nouveau aux commandes de sa vie.
Chapitre 5 - Persistez quoi que pensent, fassent ou disent les autres
Se fixer des objectifs et les planifier n’est pas le plus difficile. Le plus difficile, c’est d’aller au bout de ses plans. D’autant plus que notre entourage ne joue pas souvent un rôle très encourageant à cette étape-là.
5.1 – Décider immédiatement de ne plus écouter les personnes qui essaient de nous dissuader
"Ne laissez personne vous voler vos rêves"
Lorsque nous faisons part de nos projets à notre entourage, une quantité de personnes (proches et amis essentiellement) vont soudainement tenter de nous dissuader de mener ces projets. Pour cela, ils vont utiliser tout un tas d’arguments :
Nous sommes trop vieux, trop jeune, trop gros, trop maigre, trop paresseux, trop fou…
Nous n’avons pas assez d’argent, de compétences, de talent…
C’est trop risqué, ce n’est pas le bon moment, l’économie est mal en point, il y a de l’inflation, de la déflation…
Mais Allan et Barbara Pease nous mettent en garde : "ne laissez personne vous voler vos rêves". Ils insistent en nous conseillant de bien faire attention à qui nous révélons nos rêves :
"Les personnes trop faibles pour poursuivre leurs rêves trouvent toujours un moyen de vous décourager dans la concrétisation des vôtres. Ne laissez pas les esprits étroits vous convaincre que vos objectifs sont trop élevés."
En somme, chacun d'entre nous est capable de prendre ses décisions en connaissance de cause. Nous ne devrions surtout jamais prendre ces décisions "en suivant les conseils de ceux qui n’auront pas à subir les conséquences des résultats obtenus".
Pourquoi les autres essaient-ils de nous dissuader d’atteindre nos objectifs ?
Les auteurs de "La Réponse" décrivent trois raisons principales au fait que les autres cherchent souvent à nous détourner de nos objectifs.
Selon eux, c'est parce qu'il s'agit de personnes :
Inquiètes que nous perdions notre argent, notre santé, une opportunité, ou que nous régressions.
Qui craignent que nous mettions en lumière à quel point ils ne font pas grand-chose de leur vie : dès lors, "les raisons pour que vous ne poursuiviez pas vos rêves sont les leurs et non les vôtres" affirment les auteurs.
Qui se sentent menacées ou médiocres face à l’annonce de nos objectifs.
La recommandation des auteurs du livre "La Réponse" est de ne pas écouter ce que les autres disent, font ou pensent mais de persévérer dans l’exécution de notre plan. Plus concrètement, ils nous conseillent de remercier ces gens de s’inquiéter pour nous, leur dire que nous les aimons, puis reformuler notre projet sans plus d’explications.
5.3 – Surmonter la peur d’échouer
Nombre de personnes ne se lancent pas dans la réalisation de leurs rêves par peur d’échouer. Or, nous ne devrions pas craindre l’échec, car c’est, en réalité, une partie essentielle du succès.
En effet, très peu de gens ont réussi sans avoir échoué. Les auteurs s’intéressent ici à plusieurs de ces destins (Howard Schultz avec Starbucks, Walt Disney avec Disneyland…) pour conclure que :
"Les gagnants ne sont pas ceux qui n’échouent jamais. Les gagnants sont ceux qui ne renoncent jamais."
Ils citent également la romancière J.K. Rowling :
"Les erreurs vous aident simplement à apprendre ce qu’il faut faire pour réussir. Un boxeur ne perd pas son combat s’il va au tapis. Il perd s’il ne se relève pas."
5.4 – Éviter d’être manipulé par les autres
Les auteurs de "La Réponse" partagent les deux techniques qu’ils utilisent pour éviter d’être manipulé par les autres :
Technique n ° 1 :
Accepter la part de vérité dans les propos de son interlocuteur ;
Reformuler sa position et la maintenir sans agressivité.
Exemple : Une mère dit à sa fille qu’en partant travailler en Afrique, elle peut mourir d’une maladie. Voici ce que serait la réponse de la fille selon la technique n° 1 des auteurs : "Cela se pourrait. Mais j’ai profondément envie d’aider les défavorisés et je brûle d’impatience de partir."
Technique n ° 2 : si nous ne sommes vraiment pas d’accord ou que nous trouvons les propos de notre interlocuteur stupides, alors convenir que ce dernier a le droit d’avoir son opinion, mais maintenir notre position.
Dans les deux cas, rester agréable et faire en sorte que notre interlocuteur aient l’impression d’avoir raison.
Chapitre 6 - Prenez votre vie en main en assumant vos responsabilités
6.1 – Comment reprendre le contrôle de sa vie ?
Pour Allan et Barbara Pease, nous sommes responsables de ce qui se passe dans notre vie actuelle, du positif comme du négatif :
"Votre façon de penser et les choix opérés par le passé ont donné naissance à la situation dans laquelle vous vous trouvez aujourd’hui."
C’est pourquoi, il nous revient d’en assumer "tous les mérites et toutes les déconvenues".
Aussi, pour assumer la responsabilité de notre situation, il nous faut absolument, d'après les auteurs, contrôler nos :
Pensées,
Réactions,
Réponses/choix face à ce qui nous arrive.
Il existe de nombreux événements sur lesquels nous n’avons pas ou peu de mainmise (maladie grave, accident, incendie, tsunami…). Néanmoins, il nous est tout à fait possible de maitriser ces trois éléments qui créent notre vie future.
6.2 – "Ce n’est pas ce qui vous arrive qui est important, c’est ce que vous en faites."
Tout ce que nous faisons repose sur nos choix
"C’est vous et vous seul qui êtes responsable de chaque décision et orientation que vous choisissez de prendre dans votre vie. […] Votre vie est le résultat des choix que vous faites. Si vous n’aimez pas votre vie, commencez par faire de meilleurs choix."
Selon les auteurs de "La Réponse", nous pouvons nous créer une vie de rêve mais il nous faut alors cesser de nous poser en victime et de nous trouver des excuses. Car c’est précisément ce qui nous empêche d’accomplir nos rêves.
Nos parents, beaux-parents, partenaire actuel et ex-partenaires, notre genre, âge, couleur de peau, santé, notre chef, l'économie, le gouvernement, la météo : certes, tous ces facteurs impactent notre situation, mais ils "ne conditionnent pas le résultat d’ensemble". Quelle que soit l'activité, des milliers de personnes réussissent avec ces "facteurs militants".
"Si les "facteurs limitants" étaient si importants, personne n’aurait jamais rien réussi."
Les mauvais choix
Pour Allan et Barbara Pease, faire face aux conséquences d’un mauvais choix nous est utile. Cela nous enseigne une "leçon" qu'il nous était probablement nécessaire de connaître pour avancer. Par contre, quand nous commettons toujours la même erreur, ce n’est plus une erreur : c’est un choix.
6.3 – Huit décisions à prendre pour assumer à 100 % ses responsabilités
Si nous voulons accomplir nos rêves, améliorer notre vie, alors il est indispensable de commencer par changer nos pensées et comportements. Car en continuant à penser et à agir comme depuis toujours, nous obtiendrons invariablement les résultats que nous avons depuis toujours.
Dès lors, Allan et Barbara Pease nous encouragent à prendre 8 décisions :
Arrêter de nous plaindre
Ou si nous avons de bonnes raisons de nous plaindre, alors nous adresser à quelqu’un qui peut nous aider.
Cesser de rejeter la faute sur les autres
Pour les auteurs, les êtres bons nous apportent du bonheur et nous offrent des souvenirs. Ceux qui ne le sont pas enrichissent notre expérience et nous offrent des leçons.
Cesser de nous croire victime des circonstances et de trouver des excuses à ce qui se passe dans notre vie
"De votre pensée découlent vos actes et il vous incombe de changer ou non. Vos résultats vous disent la vérité sur vos choix."
Les auteurs évoquent, comme exemple, notre responsabilité concernant notre état de santé. Ils précisent que "près de 80 % des cancers et maladies cardiovasculaires sont liés au mode de vie du patient – régime alimentaire néfaste, tabac, alcool, malbouffe, pollution, métier stressant et attitudes négatives".
Choisir de s’entourer de personnes et de choses que nous méritons et que nous voulons vraiment
Il s’agit de choisir un cercle plus positif. Les auteurs nous invitent à nous autoriser à fuir "ce qui ne nous fait pas bonne impression" en faisant confiance à notre voix intérieure.
"N’ignorez pas les avertissements que vous lance l’existence. La façon dont une personne traite les serveurs, le personnel des hôtels et les chiens correspond à celle qu’elle finira par adopter avec son mari, sa femme ou son/sa partenaire. La vie vous donne des indices sur tout et tout le monde. Si quelqu’un nuit à votre existence, éloignez-le de votre vie, […] ou envisagez tout du moins de passer moins de temps en sa compagnie."
Focaliser sur des mesures positives qui favorisent l’atteinte de nos objectifs
Allan et Barbara Pease expliquent ici qu’en nous concentrant uniquement sur ce que nous voulons, et en en parlant positivement, nous verrons d'autres issues aux événements que nous vivons (et ce, grâce à notre SAR). Dès lors, les auteurs nous proposent de dresser la liste de dix choses que nous souhaiterions changer ou améliorer à notre sujet, puis de focaliser sur cette liste.
Réagir différemment aux événements qui surviennent dans notre vie
Trois points sont ici développés :
Il n’est pas difficile de voir en quoi nos actes (ou notre manque d’action) ont provoqué la situation dans laquelle nous nous trouvons.
"Si vous n’aimez pas quelque chose, changez-le. Si vous ne pouvez le changer, changez la perception que vous en avez."
Ou encore plus simplement : "Si vous souhaitez voir votre vie changer, changez de vie."
Ne pas vivre dans le passé
Pour les auteurs de "La Réponse", il est essentiel de "rester à la page" et d'être tourné vers le présent et l'avenir.
Chapitre 7 - L’art de la visualisation
7.1 – Comment fonctionne la visualisation ?
Une image précise de son objectif
Visualiser un objectif, c’est créer une image mentale nette de celui-ci dans notre conscience. C’est s’imaginer en train d’obtenir les résultats souhaités et précisément ce que nous ferions et éprouverions à ce moment-là.
Le SAR, qui n’est pas en capacité de faire la distinction entre imaginaire/fiction et réalité, va alors transmettre cette image dans notre subconscient.
Les auteurs nous informent que :
"Des études ont démontré que les sujets qui visualisent au préalable les résultats souhaités obtiennent en moyenne des résultats supérieurs de 100% à ceux qui n’ont pas employé cette technique."
C’est pourquoi, depuis plus de 50 ans, presque tous les sportifs olympiques utilisent la visualisation.
Notre esprit pense en images
Les auteurs montrent ici que notre esprit ne pense pas avec des mots, mais en images. D’où l’importance de lister ses objectifs et toutes actions inhérentes en décrivant, avec passion et enthousiasme, une image claire et positive du résultat souhaité et de notre situation une fois notre objectif atteint.
Les preuves scientifiques de l’efficacité de la visualisation
Allan et Barbara Pease exposent les résultats de nombreuses recherches sur le cerveau qui ont démontré la force de la connexion esprit-corps, le lien entre nos pensées et nos comportements et l’efficacité de la visualisation. Les études présentées font part de :
La découverte de mouvements musculaires subtils déclenchés par la visualisation ;
Le pouvoir de l’entraînement mental auprès de basketteurs, de policiers et d’athlètes ;
Les effets de la visualisation et de l’hypnose dans la lutte contre le cancer ou en prévention de maladies ;
La pratique de la "répétition mentale".
En outre, ces travaux révèlent que "les pensées produisent les mêmes instructions mentales que les actions physiques".
En agissant sur un grand nombre de fonctions cérébrales, la motricité, l’attention, la perception, la planification et la mémoire, la visualisation nous entraîne à la performance réelle.
Et si la pratique mentale n’est pas aussi efficace que la pratique physique, elle est très complémentaire et constitue une excellente façon de :
Renforcer sa confiance et préparer son cerveau à l’atteinte de ses objectifs.
Faire progresser sa motricité.
Améliorer sa motivation et ses performances.
7.2 – Comment pratiquer la visualisation | 5 étapes à suivre
Pratiquer la visualisation est simple mais nécessite de s’exercer régulièrement pour de bons résultats.
Les auteurs de "La Réponse" proposent de commencer par un objectif simple (manger lentement, se lever tôt, répondre calmement à une personne qui nous énerve) avant de se lancer sur des sujets plus complexes.
Ils nous décrivent 5 étapes à suivre :
Se détendre : s’installer dans un endroit calme où nous sommes sûr de ne pas être dérangé. Fermer les yeux et respirer profondément.
Imaginer ce que nous voulons réaliser : visualiser une image nette de l’ensemble de ce que nous souhaitons. S’il s’agit, par exemple, de savoir jouer de la guitare, nous visualiserons la guitare, sa forme, les cordes…
Prendre place dans l’image : s’imaginer avec tous les détails possibles dans cette image. Dans notre exemple, ce sera la façon de nous assoir, de prendre et tenir notre guitare.
Passer à l’action : toujours dans le même exemple, il faudra alors ressentir la guitare dans nos mains, se concentrer sur tout ce que nous percevons, comme le son de la guitare. S’imaginer en train de commencer à s’exercer, à jouer des morceaux sans rater aucune note, comme si nous étions un virtuose de l’instrument.
Rouvrir les yeux.
Quelques points importants à suivre pour rendre la visualisation plus efficace :
Faire appel le plus possible à ses cinq sens.
Visualiser le maximum de détails : ce que nous portons, avec qui nous sommes, où nous nous trouvons…
S’imaginer franchir tous les obstacles que nous pourrions rencontrer.
Réaliser ses séances de visualisation plutôt tôt le matin ou juste avant de s’endormir.
Chapitre 8 - Le pouvoir des affirmations
8.1 – Qu’est-ce qu’une affirmation ?
Une affirmation est :
Une déclaration positive à répéter régulièrement pour confirmer ce que nous avons l’intention de réussir ou de faire, ou sur une vérité à laquelle nous avons choisi d’adhérer.
Un outil intéressant pour modifier ses schémas de pensées, l’image qu’on a de soi et faire en sorte que nos objectifs deviennent réalité (nos affirmations vont traverser notre SAR).
8.2 – Comment formuler une affirmation ?
Pour qu’une affirmation fonctionne, elle doit :
Être choisie en fonction de notre situation personnelle.
Être formulée de manière positive (ne pas utiliser "ne… pas", "ne vais pas" ou "ne peux pas").
Commencer par "Je suis" ou "Je vais".
Être précise : par exemple, la formulation "je suis en train de mincir" n’a pas le même pouvoir que "je suis en train de devenir une personne qui pèse 90 kilos".
Être répétée inlassablement : "jusqu’à ce qu’elle fasse partie de notre être".
Les affirmations doivent être répétées en visualisant les résultats de ce que nous souhaitons, non pas de ce que nous ne voulons pas, et en nous voyant toujours en train de gagner.
Enfin, répéter une liste d’affirmations n’est pas rêvasser : les rêveurs n’ont ni plan, ni délai précis, ni l’intention de prendre des mesures pour accomplir leurs rêves. Les personnes qui se servent de leur pouvoir d’affirmations et de visualisation ont, eux, un plan et un objectif en tête.
8.3 – Le principe de remplacement
Pour terminer ce chapitre, Allan et Barbara Pease proposent de modifier la représentation que nous nous sommes faite de nous-même, au fil du temps, sur la base des affirmations positives et négatives reçues de notre entourage/environnement (société, parents, amis, professeurs, partenaires…).
Les auteurs nous invitent à remplacer nos idées négatives, nos doutes et nos peurs en nourrissant notre esprit d’affirmations positives. Le but étant que celle-ci deviennent notre nouvelle image et réalité.
8.4 – La loi du renforcement
"Celui qui dit “Je suis capable !” et celui qui dit “Je ne suis pas capable !” ont souvent tous les deux raison."
Les auteurs de "La Réponse" citent cette phrase d’Henry Ford pour illustrer la loi de renforcement.
Il a été prouvé, nous expliquent-ils, le phénomène suivant : au moment même où nous pensons/disons que nous ne pouvons pas faire quelque chose, notre cerveau réduit la quantité d’énergie électrique envoyée vers les parties de notre corps qui serviraient à faire ce que nous prétendons être incapable de faire. Et inversement. C'est ce qu'on appelle la loi de renforcement.
De très nombreuses personnes ayant utilisé les affirmations, visualisé à l’avance leur réussite et finalement atteint leurs objectifs témoignent de cette loi de renforcement.
Elle est aussi joliment mise en lumière dans la petite histoire suivante :
"Un vieil homme dit à son petit-fils : "Mon petit, une bataille entre deux loups fait rage en nous. L’un est mauvais. C’est la colère, la jalousie, l’avidité, le ressentiment, l’infériorité, les mensonges et l’ego. L’autre est bon. C’est la paix, l’espoir, la joie, l’amour, l’humilité, la gentillesse, l’empathie et la vérité." Le garçon réfléchit et demanda : "Grand-père, quel loup gagne ?" Le vieil homme répondit calmement : "Celui que tu nourris.""
Chapitre 9 - Prenez de nouvelles habitudes
Dans ce chapitre du livre "La Réponse", Allan et Barbara Pease s’intéressent à l’impact de nos habitudes positives et négatives sur nos résultats. Ils soulignent notre liberté de choix en ce qui concerne nos pensées et nos habitudes.
9.1 – "Vous êtes uniquement prisonnier des murs que vous construisez."
Pour mieux comprendre comment fonctionnent nos habitudes, les auteurs utilisent l’exemple des éléphants de cirque.
Dès leur naissance, les éléphants de cirque sont attachés à une chaîne reliée à un bloc de béton. En grandissant, les pachydermes enchainés comprennent qu’il leur est impossible de s’enfuir, et ce quels que soient leurs efforts. Ces derniers finissent donc par ne plus essayer. Ainsi, plus tard, une fois déliés de leurs entraves, les éléphants, mentalement conditionnés à se croire prisonniers, ne s’échappent jamais.
À travers cette histoire, les auteurs de "La Réponse" veulent nous faire comprendre que nous sommes, nous aussi, depuis notre naissance, conditionnés par nos "dresseurs". Ces "dresseurs", ce sont nos parents, nos frères et sœurs, nos amis, nos enseignants, la publicité, la société, la religion, la télévision, les médias, Internet. Les messages subtils et répétitifs qu’ils nous envoient finissent par faire partie de notre système de croyances. C'est ainsi que nous nous emprisonnons derrière des murs qui n'existent pas :
"Pendant l’enfance, on nous dit en permanence ce que nous ne pouvons pas faire, et non ce que nous pouvons réussir. […] Ce conditionnement négatif et répétitif peut nous empêcher de réussir. Vous êtes uniquement prisonnier des murs que vous construisez."
9.2 – Habitudes mentales Vs habitudes de vie
Pour obtenir des résultats et atteindre nos objectifs, il est capital de prendre des habitudes positives.
Il existe en fait deux types d’habitudes :
Les habitudes mentales qui sont les "dispositions d’esprit",
Les habitudes de vie.
Beaucoup de personnes ne se concentrent que sur le changement de leurs habitudes de vie, les actions physiques. Or, ce sont les habitudes mentales, notre pensée, dont dépend surtout nos résultats. Pour éviter cet écueil, il est intéressant de noter ses pensées et ses dispositions d’esprit dans le but de les analyser et d’y travailler dessus.
9.3 – Comment prendre de meilleures habitudes
Voici les conseils des auteurs pour remplacer nos habitudes contre-productives par des habitudes positives :
Identifier nos habitudes destructrices à éliminer et nos habitudes productives à acquérir : si nécessaire, pour nous aider dans cette étape, nous pouvons demander à notre entourage ou analyser les habitudes des personnes qui réussissent et celles qui ne réussissent pas.
Remplacer nos pensées et affirmations négatives (comme "je vais essayer", "je suis trop occupé") par d’autres positives.
Ne changer qu’une habitude à la fois, sachant que 30 jours de répétition sont normalement nécessaires pour prendre définitivement une nouvelle habitude.
Bâtir un plan pour prendre une nouvelle habitude et s’exercer jusqu’à ce qu’elle fasse vraiment partie intégrante de notre être.
Éviter les personnes qui nous empêchent de réussir et choisir ses amis avec soin : sans forcément tourner le dos à nos anciens amis, nous pouvons élargir notre cercle.
L'idée est de choisir la compagnie de personnes ayant une meilleure influence sur nous : des personnes qui nous aident à avancer vers nos objectifs et nous motivent à devenir le meilleur de nous-même.
Dans le même temps, il est conseillé de réduire nos relations avec les personnes que nous considérons comme négatives (celles, par exemple, qui critiquent, sont stressées, jalouses, se déresponsabilisent ou encore noircissent les choses sans arrêt).
"Restez à bonne distance des personnes négatives, des individus néfastes, des voleurs de rêves et des vampires émotionnels. […] Vous êtes le reflet des cinq personnes que vous fréquentez le plus. Si ce niveau moyen vous déplaît, changez la donne."
Chapitre 10 - Jouez la carte des chiffres | Trois lois numériques à connaître
Ce chapitre de "La Réponse" nous montre que, dans chaque activité ou projet que nous menons, un ensemble d’éléments statistiques (principes, lois et rapports) détermine nos chances de succès.
Voici donc le résumé des lois numériques les plus intéressantes à connaître. Celles-ci nous indiquent où nous devons améliorer nos capacités, passer notre temps et quelles activités éviter.
10.1 – La loi des moyennes
Pour mieux comprendre comment cette loi s’applique concrètement, Allan Pease nous raconte plusieurs de ses propres expériences :
Le porte-à-porte
Lorsqu’il avait 11 ans, Allan vendait des éponges en porte-à-porte après l’école de 16 h à 18 h. Ses moyennes étaient de 10 : 7 : 4 : 2.
Cela signifie qu’en frappant à 10 portes, en moyenne :
7 personnes lui ouvraient la porte ;
Sur ces 7 personnes : 4 écoutaient sa présentation ;
Sur ces 4 personnes : 2 lui achetaient une éponge à 20 cents.
Comme en 1 heure Allan frappait en général à 30 portes, il réalisait 12 ventes en deux heures (60 portes) et gagnait donc chaque jour 2,40 $. Il ne se souciait pas des 3 portes sur 10 qui ne s’ouvraient pas, des 3 personnes qui ne l’écoutaient pas ni de celles qui ne lui achetaient rien. Tout ce qu’il retenait, c’est qu’en toquant à 10 portes, il gagnerait 40 cents.
Bilan : le garçon empochait 4 cents à chaque porte, quoi qu’il se passe ensuite.
Allan Pease conclue son histoire ainsi :
"Quel que soit votre objectif, il existe un rapport – un ensemble de chiffres – qui détermine le nombre de tentatives et de succès. Il s’agit simplement de découvrir ces chiffres."
Une fois ces chiffres mis en évidence (loi des moyennes), nous pouvons baser dessus pour répéter la même chose, dans les mêmes situations, et ainsi obtenir les mêmes résultats.
L’assurance-vie
Allan Pease nous explique comment il a aussi joué la carte des chiffres lorsqu’il travaillait dans la vente d’assurance-vie. Son rapport était alors de 10 : 5 : 4 : 3 : 1.
Ainsi, sur 10 clients appelés au téléphone :
5 acceptaient un rendez-vous.
4 clients honoraient ce rendez-vous.
Sur ces 4 clients : 3 concluaient une vente suite à sa présentation pour laquelle il percevait une commission de 300 $.
Autrement dit, pour chaque personne appelée, qu’elle accepte ou non de le rencontrer, qu’elle honore ou pas le rendez-vous, achète ou pas son produit, Allan gagnait 30 $.
De fait, Allan Pease ne cherchait pas à trouver des acheteurs : il se contentait simplement d’appeler 10 clients potentiels quotidiennement pour savoir qu’il gagnerait 300 $ par jour.
Les rapports : clés de nos réussites
Ainsi, pour l’auteur :
"La clé de tous ces succès a été la compréhension du fonctionnement des chiffres et des rapports."
Partant de ce principe, il nous invite à consigner par écrit nos réalisations quotidiennes. Puis, de les accompagner de nos données d’échecs et de succès, de ce qui a produit un résultat et ce qui n’a rien donné, dans le but de faire apparaître nos rapports.
10.2 – Le principe des 80/20
Qu’est-ce que le principe 80/20 ?
Le principe des 80/20, appelé aussi "principe de Pareto" (nom de l’économiste italien Vilfredo Pareto qui l’a observé) stipule que la plupart des résultats (80 %) dans n’importe quelle situation, sont déterminés par un nombre réduit de causes (20 %).
Les chiffres 80/20 ne sont pas une règle absolue. De nombreux facteurs clés pouvant faire varier les données, ceux-ci ne sont pas toujours exactement identiques à 80/20. Toutefois, ils s’en rapprochent.
L’idée à retenir de ce principe des 80/20 est donc qu’une minorité crée généralement une majorité. Et cela vaut pour presque tout.
Considérant cette loi, nous comprenons alors, entre autres, que :
80 % des résultats obtenus sont le fruit de 20 % de nos efforts et donc inversement, 20 % des résultats obtenus sont le fruit de 80 % de nos efforts.
80 % de nos revenus sont générés par 20 % de nos contributions.
Certaines de nos activités (nos 20 %) constituent la majeure partie (80 %) de notre bonheur, de nos résultats et de notre production.
Plus de 80 % de la richesse mondiale est détenue par moins de 20 % de la population mondiale.
Comprendre la loi du 80/20 peut changer notre vie professionnelle
Ce principe des 80/20 est extrêmement utile professionnellement car elle nous offre la possibilité d’optimiser grandement nos performances. En l’appliquant, nous pouvons, en effet :
Repérer, dans nos produits et/ou services, ceux qui génèrent le plus de revenus (les 20 %) et abandonner ceux qui sont sources de résultats modestes (les 80 %).
Nous concentrer sur les 20 % de tâches et actions qui produisent 80 % des meilleurs résultats, nous améliorer dans les aptitudes inhérentes à ces tâches et déléguer ou abandonner les tâches qui correspondent aux 80 % restants.
Récompenser les meilleurs employés (20 %) et se séparer des moins bons.
Améliorer notre service auprès de nos meilleurs clients (20 %).
Par conséquent, Allan et Barbara Pease nous invitent à rechercher des activités 80/20 dans tout ce que nous faisons, sur le plan professionnel mais aussi personnel, et y mettre toute notre énergie.
Transformer ses passions en source de revenus avec le principe 80/20
Le principe des 80/20 est aussi extrêmement intéressant à appliquer au niveau personnel.
L'idée est, en suivant ce principe, est de passer moins de temps sur les activités que nous n’aimons pas pour en consacrer plus à ce qui nous plait, à ce qui compte vraiment pour nous (passer du temps avec sa famille, s’adonner à ses passions…).
D’ailleurs, précisent les auteurs de "La Réponse", en centrant notre énergie et notre source de revenu sur nos passions (qui sont aussi généralement nos points forts), nous obtenons souvent un revenu plus important, car notre rendement est de bien meilleure qualité.
Allan et Barbara Pease nous proposent alors de coucher nos passions par écrit. Puis, ils nous interrogent : pourquoi ne pas diminuer nos heures de travail et passer plus de temps à une activité professionnelle annexe qui correspond à notre passion (jouer de la musique sur scène, écrire un livre, développer notre invention ou notre logiciel, trouver des investisseurs pour nos projets…) ?
Au fil de l’évolution de cette nouvelle activité professionnelle annexe, nous pourrions ajuster notre proportion travail/passion, et nous fixer des objectifs financiers. Les auteurs développent ici pourquoi :
"Lorsque vous vous fixez des objectifs financiers très clairs et suivez un plan d’action avec un délai précis, les probabilités de gain sont bien plus importantes que n’importe quel gros lot."
10.3 – Le groupe des 3 %
Allan Pease s’inspire à nouveau de sa propre expérience pour nous expliquer ce dernier principe.
À l’âge de 47 ans, Allan apprend qu’il est gravement atteint d’un cancer de la prostate. Son médecin l’informe alors qu’il ne lui reste que trois ans à vivre. En échangeant avec ce spécialiste, Allan apprend qu’environ :
20 % des hommes de son âge dans le même état que lui meurent dans les 2 ans.
50 % dans les 3 ans.
27 % meurent généralement peu de temps après ces 3 ans.
3 % dépassent les 80 ans et meurent d’autre chose.
Allan Pease interroge les médecins : que faisaient les survivants du groupe des 3 % que les 97 % ne faisaient pas. Aucun ne savait. L’auteur décide alors de réaliser ses propres recherches : il étudie les raisons pour lesquelles les personnes du groupe des 3 % étaient encore en vie. Il ajuste sa vie en fonction de ses découvertes et choisit de voir ce cancer comme un simple obstacle supplémentaire à ses projets. Seize ans plus tard, Allan Pease est toujours en vie.
Chapitre 11 - Gérez le stress
Ce onzième chapitre du livre "La Réponse" parle de gélotologie.
La gélotologie est la science du rire, c'est-à-dire l’étude de l’humour, du rire et de ses effets psychologiques et physiologiques sur le corps humain.
11.1 – Rire pour être en bonne santé
Après nous avoir présenté les aspects biologiques du rire, les auteurs décrivent, à travers les recherches de nombreux scientifiques (Vernon Riley, Patch Adams, Thomas Holmes et Richard Rahe, Candace Perth), les multiples bienfaits du rire.
Ces études nous apprennent que le rire :
Nous aide à nous détendre grâce à son effet tranquillisant sur le corps : lors d’un fou rire, notre cerveau libère de l’endorphine ; nos larmes, lorsque nous pleurons de rire, contiennent de l’encéphaline, un tranquillisant naturel du corps capable de soulager la douleur.
Renforce le système immunitaire et allonge l’espérance de vie.
Diminue le stress, connu comme cause majeure dans le déclenchement de graves maladies comme le cancer.
L’intervention de clowns et salles de rire dans les hôpitaux sont autant d'exemples qui découlent de ces recherches et/ou viennent les confirmer (les statistiques font notamment apparaître, avec ces structures, un raccourcissement de la durée d’hospitalisation, une diminution de la quantité d’analgésiques, des patients plus faciles à gérer…).
En somme, toutes ces études prouvent que l’humour et la pensée positive sont extrêmement bénéfiques pour la santé, facilitent les relations avec les autres et aident à réussir davantage.
11.2 – Le rire contre les émotions destructrices
Les auteurs du livre "La Réponse" attirent notre attention sur quatre émotions particulièrement destructrices. Il s’agit de :
La culpabilité,
La gêne,
La honte,
L’offense.
Les auteurs soulignent que ces quatre émotions, nuisibles à notre bonheur, résultent toutes d’un choix. Allan et Barbara Pease nous proposent donc plutôt de choisir de nous servir de l’humour pour affronter ces situations émotionnelles et modifier notre état physique (ils mentionnent notamment les thérapies par le rire).
Chapitre 12 - Surmontez la peur et l’inquiétude
La peur et l’inquiétude sont deux réactions ancestrales qui servaient, chez les humains, à réduire le risque de mourir par "le combat ou la fuite". Mais elles sont aujourd’hui, pour les auteurs de "La Réponse", nos deux principaux freins aux succès, bonheur, épanouissement et paix intérieure. Par ailleurs, la peur et l'inquiétude causent des dommages à nos organes et à notre système immunitaire. Il devient alors primordial de ne pas laisser la peur et l’inquiétude exercer une emprise sur nous.
12.1 – La peur : une réaction normale et importante
Les auteurs de "La Réponse" commencent ce chapitre par des explications issues de la neuroscience cognitive pour mieux comprendre comment fonctionnent la peur et l’inquiétude dans notre système nerveux central.
Ils nous rappellent ainsi que la peur fait partie intégrante du cerveau humain et qu’elle est indispensable. Avoir peur ou être préoccupé par sa vie est un comportement humain normal. Sans cela, les espèces disparaissent.
12.2 – La peur liée à nos souvenirs
Les auteurs développent 3 points concernant la peur et sa corrélation avec nos souvenirs.
Nous pouvons avoir peur sans savoir pourquoi.
En effet, la réaction de peur a été apprise grâce à un processus appelé "conditionnement classique" généré par l’amygdale. Cette amygdale gère la mémoire implicite, c’est-à-dire qu’elle stocke nos réactions physiques en lien avec les événements et expériences passées au niveau inconscient. C'est pourquoi il nous arrive de ressentir de la peur sans comprendre consciemment pourquoi.
Nous nous souvenons plus facilement des événements/expériences émotionnelles.
Ces souvenirs sont appelés "souvenirs éclairs" (exemple : quelqu'un de la génération X se rappelle certainement où il se trouvait le jour où la princesse Diana est morte). Attention : quand l’événement est trop traumatisant, nous pouvons mentionner des éléments très clairs de souvenirs éclairs. Or, les auteurs soulignent qu'en réalité ceux-ci se révèlent souvent faux.
Créer de nouveaux souvenirs peut nous aider à surmonter la peur.
Une peur "raisonnable" s’avère utile pour notre sécurité. Toutefois, dans les cas de troubles anxieux (comme l’état de stress post-traumatique, le trouble panique, la phobie sociale ou le trouble obsessionnel-compulsif), la peur devient handicapante.
Pour rendre une peur positive, il faut alors créer de nouveaux souvenirs capables de modifier notre système nerveux central. En gros, au lieu de penser aux résultats indésirables que nous avons connus, nous devrions ne penser qu’aux résultats souhaités.
12.3 – Les fausses peurs
Notre cerveau ne sait pas distinguer les expériences réellement effrayantes de celles créées pour nous effrayer.
C’est pourquoi les activités qui donnent le frisson nous permettent d’avoir peur sans nous exposer à un véritable danger physique (films d’horreur, trains fantômes, montagnes russes, saut à l’élastique et sports extrêmes).
Généralement, cette peur nous attire : le plaisir/euphorie qu’elle nous procure est semblable à celle que ressentent les toxicomanes.
12.4 – Les peurs sociales ou la peur d’être jugé
Les peurs les plus courantes sont celles que nous ressentons dans les situations où nous sommes susceptible d’être jugé par les autres (parler en public, par exemple, fait partie des peurs de la plupart des gens). Ce sont des peurs dites sociales.
Ces peurs proviennent en fait du sentiment d’inadaptation que nous éprouvons en nous comparant à d’autres individus jugés meilleurs que nous. C’est pourquoi, pour Allan et Barbara Pease, il est inutile de se comparer :
"Le seul moment où il est sain de se comparer à une autre personne, c’est quand celle-ci représente une source d’inspiration parce qu’elle a déjà accompli ce dont vous rêvez."
12.5 – La peur d’être rejeté
Allan et Barbara Pease développent plusieurs idées à propos du rejet et de la peur que nous en avons :
Tous ceux qui ont réussi ont dû gérer des rejets avant de réussir.
Le rejet ne signifie pas forcément que notre situation se détériore. Par exemple, si le projet que nous avons soumis à notre supérieur hiérarchique est rejeté, cela ne fait pas de nous quelqu’un de moins bon qu’avant notre proposition. Nous sommes même meilleur puisque nous savons comment modifier notre approche pour viser plus juste la fois suivante.
Quand nous subissons un rejet, nous pouvons gérer la situation en 3 étapes : d’abord, ne pas le prendre personnellement, ensuite accepter de se sentir mal ; enfin, se fixer une limite temporelle pour ne plus y penser et passer à autre chose.
Si nous devons rejeter une autre personne, nous pouvons le faire péniblement mais efficacement de la façon suivante : remercier la personne, lui expliquer la raison de notre rejet ; enfin, louer ses qualités.
12.6 – Trois moyens très simples de gérer sa peur
Prendre du recul
"Le cœur qui bat à tout rompre, les mains moites, le désespoir et la confusion sont le résultat de la libération d’adrénaline" indiquent les auteurs. Pour nous sentir mieux, nous pouvons alors faire 15 minutes de marche, prendre une douche ou se préparer un thé/café.
Être réaliste
Il ne vaut pas la peine de se faire du souci pour ce que nous redoutons : en effet, des études ont montré que dans 87 %, les motifs de nos inquiétudes ne se réalisent jamais. Et lorsqu’ils se produisent, seulement 6 % des événements dépendront de nous.
Nos peurs sont souvent bien pires que la réalité. Par exemple, le jour où un requin est aperçu sur une côte, tout le monde s’imaginent que des requins rôdent autour de toutes les plages.
Quand quelque chose nous fait peur, il est judicieux de penser à la pire issue : "Que peut-il arriver de pire ?". Car "qu’il s’agisse d’une présentation, d’un appel téléphonique, d’une conversation ou d’une relation qui se passe horriblement mal, le soleil se lèvera bien le lendemain matin et la vie suivra son cours".
Pour garder le sens des proportions vis-à-vis de nos peurs, il est aussi intéressant d’aider quelqu’un moins bien loti que nous : en prenant conscience de la chance que nous avons, nos problèmes nous paraitront moins intimidants.
Revenir à des choses simples
Les médicaments, drogue, alcools ne font qu’augmenter les peurs. Les meilleurs remèdes contre l’anxiété ou la tension se trouvent dans des choses simples : une bonne nuit de sommeil, un bon repas équilibré, une marche, une conversation avec un ami bienveillant, la lecture, l’écoute ou le visionnage de quelque chose d’inspirant ou de motivant.
Chapitre 13 - N’abandonnez jamais
13.1 – "Les gagnants ne sont pas des personnes qui n’échouent jamais, mais des personnes qui ne renoncent jamais."
"Le rejet n’est rien d’autre qu’un retour négatif vous montrant ce qu’il ne faut pas faire."
Autrement dit, le rejet nous indique la voie à suivre vers le succès. Au lieu de le craindre, il faut donc l’accepter volontiers.
L’histoire est remplie d’exemples d’hommes et de femmes qui ont réussi et pourtant multiplier les rejets : Walt Disney, Steve Jobs, Oprah Winfrey, Les Beatles, Albert Einstein. Toutes ces personnes se sont accrochées à leurs objectifs, malgré ce que les autres disaient, pensaient ou faisaient.
En résumé, ce n’est pas le rejet qui empêche de réussir. C’est le renoncement.
C’est pourquoi, si nous sommes "persuadé d’avoir une idée géniale", Allan et Barbara Pease nous incitent à aller au bout de notre projet. Et avant de passer à autre chose, "épuiser toutes les options possibles" :
"N’abandonnez pas ! Les débuts sont toujours la partie la plus ardue. Si vous avez envie de renoncer, relisez votre liste d’objectifs et ne pensez qu’au résultat souhaité. Ne laissez jamais les probabilités vous empêcher de réaliser ce pour quoi vous êtes certain d’être fait au fond de votre cœur. Allez au bout des choses et, une fois parvenu à destination, vous verrez que vous êtes capable de dépasser les limites fixées au départ."
Enfin, les auteurs rajoutent :
"Si vous renoncez, vous ne saurez jamais à côté de quoi vous passerez. Si vous croyez à une idée ou un concept et estimez qu’il profitera aux autres, tenez bon. N’abandonnez pas au premier contretemps. Au fil de votre progression vers vos objectifs, certains vous jetteront des pierres, mais vous pouvez vous servir de ces pierres pour bâtir un mur ou construire un pont."
13.2 – Demander de l’aide auprès d’experts pour atteindre ses objectifs
Les auteurs de "La Réponse" nous invitent à demander à des personnes qui ont déjà vécu notre situation, qui ont accompli/sont en train d’accomplir ce que nous voudrions réaliser, comment ils s’y sont pris. Les personnes sollicitées doivent posséder une certaine expertise dans ce que nous visons pour être en mesure de nous montrer les pièges et les raccourcis.
Les auteurs suggèrent de leur demander conseil de façon positive, créative, en termes très clairs et sans craindre de s’entendre dire "non" :
"Statistiquement, la réponse sera plus souvent "Non" que "Oui", mais si le rapport est, admettons, de 10 contre 1, vous finirez par obtenir un "Oui". Même lorsque la réponse est "Non", vous n’êtes pas moins bien loti qu’avant d’avoir posé la question. Vous êtes exactement dans la même situation."
Les auteurs illustrent leur propos en racontant leur propre expérience lors de la parution de leur premier livre.
Ils soulignent enfin que cette aide peut aussi se trouver dans des livres, des vidéos ou tout autre contenu, sur internet par exemple.
Chapitre 14 - Des tréfonds au firmament
Les deux derniers chapitres du livre "La Réponse" sont autobiographiques. Après avoir longuement hésité, les auteurs ont décidé de partager leur histoire et leur vécu personnel pour nous montrer comment ils ont appliqué les principes de "La Réponse" à leur propre vie.
14.1 – La chute
Alors que tout va parfaitement bien dans la vie d'Allan et Barbara Pease, tout s'arrête "pratiquement du jour au lendemain". Après des années de succès triomphal, d'abondance et de prospérité, le couple se retrouve endetté de plusieurs millions de dollars. Dans le même temps, Allan apprend qu’il est très gravement atteint d’un cancer.
Les Pease traversent alors une période extrêmement difficile. Jusqu'au jour où ils décident de tout recommencer à zéro :
"Nous avons pris la décision irréversible de connaître un succès encore plus grand que le précédent, nous nous sommes assis devant une table en plastique prêtée par un ami et avons écrit à la main nos nouveaux objectifs, nous avons détaillé notre futur mode de vie et nos prochains succès. Nous ignorions comment nous allions procéder, mais nous avions décidé quoi faire."
Après plusieurs mois d’introspection, Allan et Barbara Pease choisissent finalement d’écrire de nouveaux livres. Leur ambition est de les vendre ensuite en millions d’exemplaires, soit bien plus que leurs précédents ouvrages. La barre est haute, mais leur situation ne leur donnait pas la possibilité, se rappellent-ils, de faire autrement.
14.2 – L’horizon se dessine
Pour atteindre son objectif, le couple sait qu’il doit se positionner sur les marchés de pays à forte population. Pour diverses raisons, Allan et Barbara choisissent de conquérir le marché de l’Europe. Ils s’installent alors en plein milieu de l’Angleterre, en territoire totalement inconnu, avec pour seul arme : "un objectif en tête et leur foi en l’univers".
"En y réfléchissant bien, ce que nous avons accompli paraît presque impossible, mais c’était la seule option qui s’offrait à nous. Quand vous êtes dos au mur, l’épée à la main, sans autre solution, vous ne pouvez qu’aller de l’avant. Nous avons même refusé d’envisager autre chose que la réussite. Nous allions enregistrer des succès sans précédent, point barre ! Et nous allions suivre notre plan d’action quoi que disent, pensent ou fassent les autres."
Allan et Barbara Pease racontent leur arrivée au Royaume-Uni. Ils nous font vivre leurs débuts dans le petit village anglais d’Henley-in-Arden. Les premiers mois sont bien plus difficiles que ce qu’ils avaient imaginé. Leur récit est palpitant. C’est un grand saut dans l’inconnu à la fois effrayant et captivant.
14.3 – Tenir bon
Allan et Barbara Pease mettent trois ans à se sortir de leurs difficultés financières. Cette période met à mal leur relation. Les incompréhensions qu’Allan et Barbara rencontrent au sein de leur vie de couple vont être à l’origine de leur intérêt particulier pour ce qui va devenir le sujet de leur succès.
C’est à force de persévérance et parce qu’ils ne cessent de parler de leur situation à tout le monde que le couple commence à voir leur condition s’améliorer. De nombreuses personnes acceptent de les aider. Barbara et Allan travaillent laborieusement.
Petit à petit, Allan est invité à participer à plusieurs conférences et sur des plateaux de télévision. Au cours de ses interventions, les idées d’Allan, qui démontrent les différences entre le cerveau des hommes et celui des femmes, portent à controverse. Toutefois, ses exposés connaissent un bon accueil. Le couple saisit alors le potentiel du sujet. Il décide de consacrer son prochain livre à l’étude des relations entre les hommes et les femmes.
Un jour, lors d’un voyage en Italie, en voiture, Allan et Barbara se disputent. Cette expérience est à l’origine du titre de leur livre : "Pourquoi les hommes n’écoutent jamais rien et les femmes ne savent pas lire les cartes routières". L’ouvrage parle des différences entre les hommes et les femmes sur un ton drôle mais étoffé par des données très scientifiques et des histoires vraies. Ce genre de texte est nouveau et n’est pas politiquement correct. Il suscite donc l’attention des médias et génère une certaine notoriété à Allan. Le livre, auto édité, devient très vite numéro un des ventes en Australie.
14.4 – Des obstacles et des pièges
Allan et Barbara relatent ensuite l’histoire de la publication de leur livre en Europe : ils partagent les stratégies qu’ils ont dû adopter face aux nombreux refus et obstacles rencontrés pendant des mois avant leur entrée dans les meilleures ventes de Grande-Bretagne.
"En bien des occasions, les perspectives nous ont paru sombres ou les choses ne tournaient pas comme nous l’aurions souhaité. Mais lorsque vous avez des objectifs clairs, vous êtes motivé par la perspective du résultat final, au lieu de vous appesantir sur l’obstacle."
Après avoir passé 3 ans dans un logement miteux, les auteurs retracent leur ascension. Ils racontent comment ils sont notamment parvenus à devenir propriétaires d'un bel appartement dans une demeure du 17e siècle en Angleterre (grâce à l’aide de personnes passionnées par leur projet).
14.5 - Ne jamais abandonner
Devenus habitués de la télévision britannique, Allan et Barbara Pease participent ensuite à de nombreux projets télévisuels (séries, documentaires). Ils auto publient encore 7 ouvrages qui se vendent en millions d’exemplaires.
Voici un extrait de l’analyse qu’ils font de leur success story. Celle-ci résonne avec les propos des précédents chapitres de ce livre :
"Les résultats décrits ici représentent environ 20 % de nos efforts initiaux - les 80 % restants n’ayant débouché sur rien. Nous avons joué la carte des chiffres, nous nous sommes fixé des objectifs clairs, écrits ensuite à la main et comprenant une date limite. Nous avons constamment visualisé les résultats souhaités et utilisé chaque jour les affirmations. Faire tout cela, solliciter l’aide d’autrui et prendre la décision de persévérer, malgré ce que disent, pensent ou font les autres, porte ses fruits."
14.6 - Réussir l’impossible
Les auteurs de "La Réponse" nous expliquent ensuite comment ils ont réussi à aller au bout de l’un des objectifs les plus improbables de leur liste : celui de pénétrer le plus gros marché non exploité au monde, à savoir la Russie.
À l’époque, en 1990, il est quasiment impossible d’entrer sur le territoire russe. Encore moins d’y publier un livre ou d’intervenir au cours d’une conférence. Pourtant, le couple y parviendra.
Allan et Barbara Pease nous embarquent ici dans leurs aventures abracadabrantes sur fond de KGB jusqu’à atteindre leur rêve impensable d’animer quantité de séminaires à travers tout le pays encore très fermé. Leur tournée ira jusqu’au Kremlin. Aujourd’hui, les auteurs sont célèbres en Russie où ils séjournent trois mois par an.
Les auteurs terminent ce chapitre en rappelant leur stratégie, qui prend sens dans leur récit et qui se résume ainsi :
"Tout ce qu’il vous faut, c’est commencer par définir les objectifs que vous souhaitez atteindre, puis les écrire sur une feuille. Dressez les listes A, B et C, puis définissez des dates limites pour les éléments de la liste A. Quand la façon de procéder commence à apparaître autour de vous, échafaudez un plan d’action. Puis allez de l’avant, quoi que pensent, disent ou fassent les autres. Adoptez les nouvelles habitudes nécessaires pour vous faciliter la vie, concevez des affirmations positives et servez-vous de la visualisation. Et, quoi qu’il vous arrive en route, voyez le bon côté des choses. C’est ce que Barb et moi-même avons toujours fait, parce que nous savons que ça fonctionne. Et il en ira de même pour vous dès que vous aurez décidé d’adopter le même état d’esprit."
Chapitre 15 - Dites à votre corps quoi faire
Dans cet avant-dernier chapitre de "La Réponse", Allan et Barbara Pease évoquent une période de leur vie à la fois très intime et inspirante. Le couple relate avec émotion les épreuves qu'ils ont dû endurer pour arriver à devenir parents. Ce qu'ils nous racontent relève presque de l'impossible. Leur détermination et persévérance forcent l'admiration. Et leur histoire illustre bien, disent-ils, le pouvoir du SAR et les enseignements développés dans ce livre.
15.1 – Le récit émouvant du combat d'Allan et Barbara Pease pour avoir des enfants
Quand Allan et Barbara Pease décident d'avoir des enfants ensemble, ils ont déjà 4 enfants (2 garçons du côté de Barbara et 2 filles du côté d’Allan).
Les chances de survie d'Allan étaient si faibles quand on lui a diagnostiqué son cancer que cette épreuve, dont il est finalement sorti vivant, a amené le couple à réfléchir profondément à leur vie et à leur relation. Leur décision d’avoir deux autres enfants et d'en faire leur objectif premier dans leur liste manuscrite fait suite à cette longue réflexion.
Très vite, le couple comprend qu'il va devoir faire face à un obstacle de taille : statistiquement parlant, il est quasiment impossible que cela puisse se produire. En effet, les spermatozoïdes d'Allan, âgé de 52 ans à ce moment-là, ne sont plus viables à cause du traitement de radiothérapie subi. À 41 ans, Barbara arrive, quant à elle, à un âge médicalement avancé pour procréer.
De plus, personne ne les encourage à poursuivre ce projet : leurs amis y voient une décision irresponsable ; et pour les spécialistes, leur projet a moins de 2 % de chances d'aboutir.
15.2 – Une motivation à toute épreuves
Mais Allan et Barbara ne se laissent pas démotiver. Ils ne tiennent pas compte ni de l'opinion de leur entourage ni des pronostics des médecins :
"Ne suivez pas les conseils de personnes qui n’ont jamais réussi ce que vous souhaitez entreprendre. [...] Quand des "experts" ou d’autres personnes bien intentionnées vous disent qu’une chose est infaisable, trouvez de nouveaux experts et amis qui croient en vous et en ce que vous souhaitez atteindre. Voyez-vous, si nous avions écouté les conseils des experts quand on m’a diagnostiqué mon cancer, je serais probablement mort depuis longtemps."
Leur première solution sera la FIV. Si cela ne marchait pas, alors il resterait la mère porteuse ou l’adoption comme autres solutions.
15.3 – Persévérer coûte que coûte
Le récit de ce chapitre décrit tous les espoirs et désespoirs que le couple a connu au cours de leur projet de mettre au monde de nouveaux enfants. Ils nous en livrent toutes les épreuves, les étapes, les "rounds" (pour reprendre les termes des auteurs) à l'image d'un véritable parcours du combattant. Nous y apprenons :
Les "montagnes russes" qu'ils ont vécues dans le cadre de leur FIV, avec des nouvelles aussi brutales qu'inattendues, tant positives que négatives.
Leur façon de les gérer et de rester motiver : focaliser sur le but final et pas sur les échecs.
Le cauchemar vécu par Allan pour aller au bout d'une technique d’insémination artificielle complètement expérimentale : programme qu'ils ont suivi malgré les difficultés à en bénéficier, les faibles chances de réussite et les conséquences que cela comportait (interventions chirurgicales des testicules provoquant une voix aigue chez Allan par exemple).
Toutes les mésaventures éprouvantes qu’ils ont traversées et acceptées pour respecter le protocole d’injections d’hormones.
La confiance et la foi de Barbara qui "parlait joyeusement à ses ovaires", "chantait des chansons à ses embryons", leur "lisait des histoires " et leur "expliquait tout ce qu'elle faisait en détail". Et tout cela en se promenant dans la maison avec des bavoirs et des vêtements de bébé autour du cou, nous raconte Allan. Pour lui, son épouse "respectait à la lettre le principe selon lequel vous devez absolument […] croire en vous et ne jamais envisager d’autres issues que celle que vous souhaitez voir se produire".
Le mélange de respect et d’admiration qu’Allan a éprouvé en observant la force de détermination de son épouse : "en tant que mari, je demeurais nerveusement silencieux pendant qu’elle se montrait déterminée et résolue, d’un calme inquiétant, certaine que nous aurions au moins un enfant - et peut-être deux."
15.4 – La fin de l'histoire
Le couple aura finalement deux enfants en bonne santé :
Brandon, né en 2005 après un travail naturel de douze heures, sans prise de médicaments.
Bella, maintenue en congélation plusieurs mois avant d'être inséminée.
15.5 – Les clés de la réussite du projet d'Allan et Barbara Pease qu'il faut retenir
Allan et Barbara Pease concluent leur ouvrage "La Réponse" en partageant leur analyse sur ce qui, selon eux, a contribué à la réussite de leur projet.
Les 2 postulats qu'ils mettent ici en avant sont :
Adopter un état d’esprit positif et répéter des affirmations positives
Barbara confie avoir choisi d'être positive et avoir visualisé le résultat souhaité tout au long de cette période. Déterminée à avoir un enfant et convaincue de réussir malgré les probabilités très faibles, elle dit n'avoir jamais imaginé qu'elle n'y arriverait pas. Il est souvent difficile, lorsque tout se ligue contre nous, de rester positif. Pourtant, lorsque nous décidons de suivre un objectif réellement souhaité, de nouvelles portes s'ouvrent. "Vous voyez d’autres options et possibilités que vous n’auriez pas prises en compte si vous n’aviez pas emprunté cette voie" affirment les auteurs.
S'entourer uniquement de personnes soutenantes
"Si vos "conseillers" ne croient pas en votre objectif, trouvez-en d’autres. C’est votre objectif, pas le leur. Il ne s’agit que de conseillers, avec une opinion."
Barbara explique n'avoir gardé, dans son entourage, que des personnes qui pensaient que son projet était possible et la soutiendraient. Elle termine ainsi :
"Quand on vous dit qu’il n’y a qu’une toute petite chance de réussir quelque chose, gardez à l’esprit qu’il ne s’agit que de l’opinion de la personne qui vous le dit et qu’elle se base sur son expérience. Il se peut aussi qu’elle projette sur vous ses propres insuffisances. Cela ne signifie pas que vous allez au-devant d’un échec, mais généralement que vous avez besoin d’afficher une attitude positive, de redoubler d’efforts et de décider de faire partie de la minorité des individus qui triomphent."
Chapitre 16 - Une synthèse s’impose
Ce dernier chapitre de "La Réponse" résume les idées clés du livre. En voici la synthèse.
16.1 – Se fixer des objectifs précis et rester focus
Les auteurs de "La Réponse" le répètent tout au long du livre : c'est quand nous décidons du "quoi" que le comment apparaît de lui-même. C’est pourquoi, nous devons décider de ce que nous voulons vraiment avant de réfléchir à la façon d’y parvenir.
Le couple Pease rappelle ensuite le processus pour accomplir ses objectifs de vie. Celui-ci peut se résumer ainsi :
Se fixer des objectifs.
Poser ces objectifs par écrit.
Leur donner un ordre de priorité.
Les décomposer en sous-objectifs à atteindre un par un.
Intégrer ces objectifs et sous-objectifs dans un plan d’action.
Leur fixer des limites réalistes (et réajuster quand nécessaire).
Focaliser sur l’action, toujours aller de l’avant quoiqu’en disent ou pensent les autres.
Adopter les nouvelles habitudes nécessaires, se servir des affirmations positives et de la visualisation.
Garder le cap même si les autres tentent de nous dévier de nos objectifs.
16.2 – Comprendre le rôle central de notre système d’activation réticulaire (SAR)
Grâce à notre SAR (amas de fibres neuronales traversant notre tronc cérébral), nous pouvons, selon Allan et Barbara Pease, créer notre propre réalité.
Pour cela, il nous faut programmer notre SAR en choisissant les messages à lui envoyer. Cette démarche consciente et précise :
Se fait en positivant et en contrôlant mieux notre dialogue intérieur et nos attentes.
Va orienter notre SAR pour qu'il recherche les informations positives dont nous avons besoin et éliminer les données négatives.
"Le SAR est un outil tellement puissant qu’il peut vous mener partout où vous souhaitez aller. C’est votre GPS personnel."
16.3 – Utiliser la puissance de l’écriture
Pour les auteurs de "La Réponse", "écrire multiplie nos chances de réussite". Coucher sur papier nos pensées fixe notre attention sur ce qui importe vraiment et mobilise notre SAR.
Dès lors, les auteurs préconisent de :
Lister par écrit ce qui nous intéresse, nous passionne dans l’existence, sans porter aucun jugement sur les éléments notés.
Enrichir ses listes continuellement et rester vigilant à ce qu’elles correspondent bien à ce que nous voulons vraiment, pas à ce que les autres attendent de nous.
16.4 – Prendre ses responsabilités
"Tout ce que vous avez dans la vie repose sur les choix que vous effectuez."
Il est donc inutile d’accuser les autres ou les circonstances. Nous sommes responsables de nos choix et de nos décisions.
Prendre ses responsabilités implique de :
Décider d’assumer à 100 % tout ce qui nous arrive.
Réagir positivement aux événements : cesser de se plaindre et réfléchir à ce que nous pouvons et allons faire.
16.5 – Se servir de la visualisation et des affirmations
"Votre vie est la somme de vos affirmations passées."
La découverte du SAR par les neurosciences explique désormais comment des procédés tels que la visualisation, les affirmations ou encore la loi de l’attraction contribuent largement à la réussite de nos projets.
En outre, quantité d’histoires en témoignent. Nous savons, par exemple, que tous les sportifs à succès s’entraînent physiquement mais aussi mentalement.
Les affirmations et la visualisation consistent à fixer son esprit sur les résultats souhaités et à imaginer mentalement son succès, ses objectifs atteints. Elles renforcent les voies neuronales pour une compétence donnée, libèrent notre créativité et permettent à notre potentiel de s’exprimer pleinement, "au-delà de nos rêves les plus fous." Elles font également naître le courage et l’esprit d’initiative.
"La Réponse" indique plusieurs principes à suivre pour des affirmations et une visualisation efficaces :
Ne penser qu'à ce que nous désirons vraiment, pas aux choses que nous refusons.
N’utiliser que des formules positives.
S'imaginer toujours en train de gagner.
S’entraîner pour que nos actions positives deviennent des habitudes.
16.6 – Prendre de nouvelles habitudes : celles qui mènent au succès
Les auteurs du livre "La Réponse" terminent leur ouvrage en rappelant les habitudes communes aux personnes couronnées de succès :
Persévérer, quoi qu’en pensent ou en disent les autres
Autour de nous, des gens tenteront sûrement de nous interrompre sur le chemin de nos objectifs, soit parce qu’ils nous aiment, soit au contraire parce qu'ils nous détestent ou encore parce qu'ils ne veulent pas eux-mêmes paraître comme des "losers".
Pour y faire face, les auteurs suggèrent de :
Rester concentré sur ses objectifs et avancer malgré ce que font, pensent et disent les autres.
Éviter les critiques en "ne faisant rien", "ne disant rien" et "en n’étant personne".
Se montrer agréable et faire en sorte que les autres aient le sentiment d’avoir raison, quelle que soit leur opinion (tout en reformulant les choses conformément à ce que nous estimons vrai à nos yeux).
S’autoriser à fuir ce qui ne nous fait pas bonne impression
Inutile de donner des explications à quiconque. Faisons simplement confiance à notre voix intérieure. Nous devons assumer notre responsabilité dans le fait que certaines personnes fassent partie de notre environnement. Le conseil des auteurs du livre "La Réponse" à ce sujet :
"Si le mode de vie et les accomplissements de vos cinq amis les plus proches ne vous enthousiasment pas, faites-vous de nouveaux amis".
Considérer la peur et l’inquiétude comme normales mais décider que nous nous en sortirons
Les catastrophes arrivent à tout le monde, à tout moment. Cela est normal. Et ce n'est parce que nous sommes au tapis que nous sommes hors jeu. "Vous ne connaissez la défaite que si vous ne vous relevez pas" écrivent Allan et Barbara Pease. Si une tragédie nous frappe, il est alors essentiel de décider que nous nous en sortirons. Nous pouvons nous fixer un jour et une heure précise à partir de laquelle nous décidons de vaincre le stress, l'inquiétude, la déprime. En bref :
"Attendez-vous à ressentir de la peur en cas d’événements nouveaux ou d’imprévus, mais ne les laissez pas entraver la progression vers votre objectif."
Jouer la carte des chiffres
Nos objectifs dépendent d'un certain nombre de séquences, de formules, d'éléments statistiques, et ce quelque soit notre projet ou activité. Ces chiffres détermineront nos chances de succès. C'est pourquoi, il est très intéressant de noter nos activités quotidiennes, le nombre de nos tentatives, de nos réussites et échecs, ce qui a porté ses fruits et ce qui n’a pas fonctionné. De cette façon, nos rapports se dessineront rapidement.
Voir le bon côté des choses
Pour le couple Pease, il est indispensable de faire les choses sérieusement, mais sans jamais nous prendre trop au sérieux.
"Passez avec vous-même un contrat stipulant que vous verrez le bon côté de tout ce qui vous arrive. Le plus beau jour de votre vie est celui où vous décidez que votre existence vous appartient - pas d’excuses, personne sur qui vous appuyer, vous reposer ou rejeter la faute. C’est ce jour-là que débute réellement votre vie."
Prendre les commandes de sa vie
Les auteurs attirent notre attention sur le risque de suivre une voie qui n'est pas la nôtre mais celle désignée par quelqu'un d'autre (et ce, souvent malgré de très bonnes intentions de la part de l'autre). Prendre sa vie en main, c'est donc choisir de devenir la personne que nous voulons être.
"Si vous n’œuvrez pas chaque jour dans un domaine qui vous passionne, envisagez d’en changer. La plupart n’aiment pas leur métier. Trop d’individus affirment que leur emploi ne leur laisse pas assez de temps pour faire ce qu’ils souhaitent vraiment. Ne faites pas partie de ces gens."
Ne pas renoncer
Le plus important - et le plus difficile aussi - est le début. Ainsi, les auteurs nous encouragent vivement à :
Commencer par réfléchir à nos objectifs, les noter par écrit puis poser des des échéances pour les projets que nous aurons définis comme prioritaires.
Ensuite, pour rester accroché, ne pas renoncer, nous pourrons relire notre liste d'objectifs. Nous ne devrons penser qu'au résultat souhaité et suivre les règles et principes présentés dans ce livre.
"Allez au bout des choses et, une fois parvenu à destination, vous verrez que vous êtes capable de dépasser les limites fixées au départ."
Conclusion de "La Réponse" d’Allan et Barbara Pease
Ce qu'il faut retenir du livre "La Réponse"
L'idée globale du livre à retenir est, à mes yeux, la suivante : nous pouvons créer notre vie, notre réalité, sans plus subir les choses. La réalisation de nos rêves, l’atteinte de nos objectifs est bien plus accessible que ce que nous imaginons.
Et pour cela, il ne dépend que de nous de reprendre le contrôle de notre histoire :
Il ne s'agit pas uniquement de talent ni de compétences, mais avant tout d’état d’esprit, de pensées et attitudes positives.
Il est indispensable de prendre nos responsabilités et de croire en nos rêves.
Nous devons lister et prioriser les objectifs qui comptent vraiment pour nous, établir un plan d'action et persévérer quoiqu'en pensent les autres.
Ce que ce livre vous apportera
Ce que vous apprendrez dans ce livre peut se résumer en 5 points majeurs :
Le fonctionnement du Système d'Activation Réticulaire (SAR) et son impact dans la réalisation des rêves.
Le rôle de catalyseur des objectifs et du plan d'action : le fait de formuler ses véritables objectifs de vie, de les prioriser, de leur fixer une date limite sert de boussole. Cela détermine un cap à suivre pour vivre pleinement nos rêves et notre vie.
La puissance de l’écriture et des listes manuscrites : les spécialistes en neurosciences et psychologie ont montrer en quoi cette démarche peut jouer un rôle dans la réussite de ses objectifs de vie. Notamment parce que l'écriture nous aide à clarifier nos pensées, à aller à l’essentiel, ancre les mots et pensées une réalité qui nous est propre.
L'utilité de s'approprier les méthodes, qualités et habitudes communes aux "gagnants" : persévérance, maitrise de soi, pensée positive, dépassement de ses peurs, capacité à sortir de sa zone de confort, visualisation, affirmations, etc. sont autant de caractéristiques gages de réussites que nous pouvons dès à présent utiliser.
L’importance de vivre ses rêves et sa vie intensément : "La Réponse" nous invite à réfléchir aux opportunités que nous laissons souvent passer pour être heureux.
Points forts :
Même si parfois les idées présentées semblent un peu ésotériques, les auteurs s’appuient sur de nombreuses données scientifiques (en citant toujours leurs sources) pour étayer leur propos.
L'approche proposée est optimiste, positive et motivante.
Les principes développés sont rendus concrets par le témoignage de vie des auteurs qui montre bien une corrélation entre état d'esprit et réussite.
Les anecdotes, les exemples et les récits sont racontées de manière captivante.
Points faibles :
Les auteurs sont très convaincus de leurs idées et cela est à double tranchant : si le lecteur y adhère, il sera d'autant plus motivé à les mettre en place dans ses projets de vie. S'il n'est pas réceptif au ton aussi déterminé du livre, il est possible que les propos des auteurs, même s'ils restent souvent nuancés, résonnent comme des conseils moralisateurs.
Les mêmes idées sont répétées, reformulées tout au long du livre.
Ma note :
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