Résumé de "Le hamster quitte la roue" de Christopher Klein et Jens Helbig : forts de leurs propres réussites, les auteurs nous enseignent comment développer nos actifs, réduire nos passifs, investir intelligemment et travailler sur notre mindset pour atteindre la liberté financière et l'autosuffisance. Par Christopher Klein et Jens Helbig, 2019, 143 pages. Chronique et résumé de "Le hamster quitte la roue" de Christopher Klein et Jens Helbig Avant-propos L’ouvrage "Le hamster quitte la roue" de Christopher Klein et Jens Helbig fait suite au best-seller qu'ils ont publié six ans auparavant, intitulé "Jour après jour dans la roue du hamster". Dans ce premier livre, les auteurs relataient leur décision de quitter la roue de hamster, cette "grande lessiveuse économique", pour toujours. Dans "Le hamster quitte la roue", ils nous expliquent avoir finalement trouvé ce qu’ils recherchaient : la liberté financière, et nous racontent le long chemin difficile et caillouteux qu’ils ont emprunté pour y arriver. Ainsi, "Le hamster quitte la roue" développe, en quatre chapitres, les quatre étapes qui constituent les jalons de ce chemin vers l'indépendance financière. Nous y apprenons alors :
Le problème fondamental qui nous empêche d’atteindre la liberté financière. Les règles du système, qui, une fois connues, peuvent être utilisées en notre faveur. Des stratégies basées sur l’expérience des auteurs qui ont pour objectif de nous faire réfléchir en dehors des sentiers battus, de nous faire découvrir de nouveaux horizons. L’autosuffisance spirituelle et matérielle.
Pour nous aider à mieux comprendre comment agir, les auteurs redonnent vie aux personnages de leur premier livre (Pure et Tolata Hasard, Carl Culation) et les remettent en scène dans des situations concrètes. Partie 1 - L'origine des problèmes 1.1 - Les croyances limitantes à l’origine de nos problèmes d’argent Christopher Klein et Jens Helbig expriment, tout d’abord, leur souhait, avec ce livre, de transmettre leur expertise pour aider les lecteurs à quitter "la roue de hamster pour toujours" et atteindre la liberté financière. Pour eux, cela signifie vivre une vie libérée des contraintes matérielles et caractérisée par la réalisation de soi. Les auteurs du livre "Le hamster quitte la roue" analysent ensuite le problème qui, selon eux, limite le plus nos possibilités de liberté financière, celui auquel nous sommes le plus souvent confrontés, à savoir nos croyances limitantes. Christopher Klein et Jens Helbig expliquent, en effet, qu’à cause de ces croyances, beaucoup d’entre nous manquent de confiance et ne se sentent pas à l’aise avec l’argent. Pour combattre ces croyances limitantes, ils nous invitent à adopter une "conscience monétaire positive". Car tant que nos pensées en matière d’argent seront dominées par le manque, il nous sera impossible de changer : "Les croyances limitantes sont des excuses et des justifications pour rejeter la responsabilité de nos propres erreurs sur d'autres choses ou personnes. Or nous sommes nous-mêmes, principalement par le biais de nos pensées, créateurs de notre réalité." 1.2 - Le temps, l’argent et l’énergie : trois facteurs à optimiser ensemble Pour les auteurs du livre "Le hamster quitte la roue", "la vraie réalisation de soi et le bonheur ne s'achètent pas". Mais l’argent est un moyen de parvenir à la liberté car il nous apporte la base indispensable : le temps. C’est pourquoi l’objectif que nous devrions viser pour devenir indépendant financièrement est d’optimiser simultanément trois facteurs, et ce, quel que soit le stade de la vie où nous en sommes :
Le temps L’argent L’énergie
Partie 2 - Les règles du système Dans cette deuxième partie du livre "Le hamster quitte la roue", Christopher Klein et Jens Helbig commencent par énoncer une règle très basique mais capitale dans la réalisation de nos objectifs de liberté financière. Il s’agit tout simplement de dépenser moins que ce que nous percevons. Pour cela, l’attitude à adopter se résume à :
Diminuer nos dépenses d’une part, en maîtrisant ses passifs. Augmenter nos revenus d’autre part, en se constituant des actifs et des revenus passifs.
2.1 - Maîtriser ses passifs
Comprendre la grande différence entre les "hamsters" et les gens libres financièrement
La différence fondamentale entre les gens libres financièrement et les "hamsters" se situe à un niveau comportemental. En effet, trois caractéristiques comportementales principales les distinguent. Les indépendants financiers :
Consacrent beaucoup de temps à la gestion de leurs finances. Ont compris la différence entre les "passifs" qui leur coûtent et les "actifs" qui leur rapportent quelque chose. Utilisent les avantages du système en leur faveur par le biais de leurs actifs justement.
Analyser la façon dont nous utilisons notre salaire
Les auteurs décrivent ici deux façons de dépenser son salaire à travers le comportement de deux personnages issus du premier livre de Christopher Klein et Jens Helbig :
Pure Hasard, le hamster qui tourne dans sa roue, qui dépense son argent dans des biens de consommation ou des "services de luxe". En fin de mois, il ne lui reste que quelques euros. Carl Culation, le magnat, l’indépendant financier, qui fait exactement le contraire : il investit la majeure partie de l'argent dans des actifs.
Christopher Klein et Jens Helbig résument en disant que la meilleure voie pour devenir financièrement autonome (et donc éviter la "servitude financière") est d’investir son argent durement gagné de la même façon que Carl Culation : "moins dans les passifs (biens de consommation dont nous n'avons pas besoin pour survivre) et plus dans les actifs (choses qui rapportent de l'argent)".
Réduire les passifs, ces dépenses qui ne rapportent rien
Se débarrasser de ses passifs est la première étape à réaliser pour atteindre la liberté financière. Elle est incontournable. Dans cette démarche, les auteurs attirent tout d’abord notre attention sur le fait que nous considérons parfois comme un actif ce qui s’avère, en réalité, être un passif.
Notre maison
La maison est un très bon exemple du mélange passif/actif. Nous pensons investir dans un actif en devenant propriétaire de notre résidence principale, alors qu'en réalité, chaque dépense relative à la maison entraîne un passif : rendre le domicile opérationnel, l’entretenir. En louant un logement, le loyer est une charge mais il n’y aurait à payer ni intérêt du prêt immobilier, ni réparations ou encore frais d’entretien (à la charge du propriétaire).
La voiture
Une voiture est coûteuse : à cause de l’achat d'abord, mais aussi parce que les dépenses inhérentes sont nombreuses (assurance, taxes, réparations, pneus, enregistrement, contrôle technique, carburant…). Au lieu d’acheter un véhicule neuf qui perd une grande partie de sa valeur dès le premier kilomètre et la première année, les auteurs recommandent d’acheter une voiture d’occasion au moteur incassable et à la consommation de carburant basse. S’il s’agit d’une voiture destinée à de petits trajets, une voiture ancienne peut s’avérer intéressante : en devenant une voiture de collection quelques années plus tard, elle a des chances, en effet, de regagner de la valeur.
Tous les autres passifs
Christopher Klein et Jens Helbig conseillent également d’identifier et de ne plus acheter tous les passifs qui se cachent dans nos objets quotidiens (le nouveau téléviseur à écran plat, le nouvel ordinateur portable ou le smartphone dernier cri).
Diviser son budget pour une routine budgétaire raisonnée et équilibrée
Les auteurs nous invitent ici à diviser notre argent en quatre grandes parties :
Première partie => pour soi
Il s’agit normalement du poste le plus important. Cet argent doit satisfaire nos propres nécessités, c’est-à-dire notre consommation quotidienne (dont nos "petits plaisirs"), nos assurances, les dépenses liées à la voiture, le loyer, les dettes, les courses, les vacances et sorties…
Deuxième partie => notre "matelas"
C’est une trésorerie utilisée pour faire face aux dépenses imprévues.
Troisième partie => notre train de vie
Ce poste vise une possible indépendance ou liberté financière. L’argent correspondant nous permettra de nous constituer des actifs. Pour cela, il sera réinvesti, par exemple, dans le travail indépendant et/ou l’investissement.
Quatrième partie => pour les dons
Cette dernière partie est constituée d’argent visant à aider les autres. Christopher Klein et Jens Helbig précisent que :
C’est à nous de décider des montants à dédier à chaque part. Cela dépendra de nos possibilités et de nos préférences. Il est indispensable ensuite de se créer une routine budgétaire mensuelle selon cette organisation de manière à gérer nos finances de manière disciplinée, raisonnable et équilibrée.
Ne pas contracter de nouvelles dettes
Ne pas s’endetter davantage fait partie des premiers engagements à prendre sur le chemin de l’indépendance financière. Le premier point à vérifier pour cela, c’est que nos dépenses ne dépassent pas nos revenus. "Le hamster quitte la roue" suggère alors de tenir un livre de comptes. Celui-ci nous permettra de :
Disposer d’une vue d’ensemble pour tous nos revenus, actifs et autres charges du ménage. Pouvoir plus facilement réexaminer nos dépenses de manière critique.
Rembourser ses dettes
Il faut le faire le plus rapidement possible. Cela nécessite de mettre en place une stratégie d’épargne efficace qui :
S’inscrit dans un objectif de diminution des passifs : plus nous parviendrons à les réduire, plus nous libérerons des ressources pour rembourser les dettes. S’appuie sur une planification financière (écrire ses sous-objectifs). Prévoit :
D’abord d’équilibrer ses comptes bancaires négatifs. Puis de rembourser ses emprunts.
Se constituer un coussin de trésorerie
Ce coussin de trésorerie, appelé coffre-fort par les auteurs du livre "Le hamster quitte la roue", doit permettre de "rester à flot" pendant une période de 6 mois sans travailler. Selon les auteurs, il faut alors épargner l’équivalent d’au minimum 3 mois de salaire pour chacun des membres du foyer. S’il est nécessaire d’utiliser cette réserve personnelle, il faut veiller à le remplir à nouveau le plus vite possible. Ce matelas de trésorerie va nous aider à reprendre confiance en nous et nous apporter une sérénité d’esprit. Une fois les dettes remboursées et ce coussin de trésorerie constitué, nous utiliserons la somme initialement affectée à ces deux objectifs pour acheter des actifs (ou remplir ce que les auteurs nomment notre "coffre au trésor").
Réduire les dépenses cachées
Le livre de comptes, avec sa vision d’ensemble des entrées et sorties d’argent, est un excellent outil pour prendre conscience de toutes ses dépenses récurrentes (passifs) qui, pris isolément, n'ont généralement pas beaucoup de poids, mais qui, à l’échelle de plusieurs années, représentent des coûts considérables. Voici les recommandations de Christopher Klein et Jens Helbig pour réduire ces frais cachés :
Résilier les abonnements : les gens possèdent quantité d’abonnements inutiles (magazines, bouquets TV…) ou non indispensables (il est très souvent possible de trouver des alternatives gratuites parfois même plus intéressantes.
Cesser les jeux de hasard : les calculs élaborés par les auteurs du livre "Le hamster quitte la roue" basés sur les statistiques de probabilité de gagner, nous montrent notamment que nous avons autant de chance de toucher le gros lot que d'être frappé sept fois par la foudre (1:20 millions).
Se passer d’assurances : selon Christopher Klein et Jens Helbig, trois assurances seulement sont indispensables : l'assurance responsabilité civile, l'assurance invalidité professionnelle et l'assurance maladie. Selon eux, le business des compagnies d’assurance utilise la peur et le besoin de sécurité des personnes qui en découle pour nous convaincre que nous pouvons économiser de l'argent en contractant leur assurance. Mais, en réalité, en cas de pépin, il n’est absolument pas certain que les dommages-intérêts soient égaux ou supérieurs aux montants versés au fil des années. Il n’est même pas garanti que nous recevions une indemnisation. Enfin, il est observé que la plupart des gens, trop "occupés par la roue du hamster qui tourne" ne sollicitent même pas leurs nombreuses assurances en cas de dommage.
Gagner de l'argent supplémentaire
Via la vente d’affaires personnelles
Christopher Klein et Jens Helbig considèrent qu’il est très facile de se passer de tout ce que nous n’avons pas utilisé au cours des 10 derniers mois. Adeptes du "moins, c’est mieux", ils nous disent : "Tout attachement offre un potentiel de souffrance. Rompre avec vos objets vous rend libre et heureux. Ce n'est pas une renonciation, mais plutôt une "libération". La libération d'un ballast inutile. Une étape essentielle vers l’indépendance financière et l’amélioration de la qualité de vie." Les auteurs nous proposent alors plusieurs façons astucieuses de nous débarrasser de nos affaires "en trop" grâce à la vente sur internet (livres, CD, DVD, téléphones, vêtements, bijoux en or ou en argent, articles rares, de marque ou de collection, biens encombrants...). Ils listent diverses plateformes dédiées, sites de petites annonces ou enchères numériques qui nous permettent, aujourd’hui, un véritable "deal gagnant-gagnant" pour les personnes impliquées. Les invendus peuvent être donnés à des gens dans le besoin.
Via la location de biens personnels
Christopher Klein et Jens Helbig décrivent les deux types de location qu’ont mis en place leurs personnages de fiction Pure et Tolata Hasard pour gagner de l’argent supplémentaire. Et encore une fois, en plus de l’aspect lucratif, d’autres bénéfices sont à tirer de ces pratiques. Il s’agit de la location :
De leur 2ème voiture durant les périodes pendant lesquelles ils ne s’en servent pas (30€/jour). C'est aussi un moyen d’aider les autres et de prendre soin de l’environnement. D’une chambre privée via la plateforme de location "Airbnb". Cela leur permet de rencontrer des personnes intéressantes, d’élargir leur réseau social, de créer du partage.
Faire des économies | 45 astuces d’épargne simples et efficaces
Christopher Klein et Jens Helbig expliquent que, fondamentalement, la prospérité, tant intérieure qu’extérieure, consiste à dépenser peu. Cela nécessite de revoir de manière critique ses comportements et sa consommation (considérée au sens d’une accumulation de choses matérielles) en visant le "moins égal plus". C'est pourquoi, selon les auteurs, la voie qui mène à l’indépendance financière est aussi celle du développement personnel et spirituel. Et la démarche que préconisent les auteurs tend à développer davantage l'esprit et mettre de côté les besoins matériels. En guise de réflexion, "Le Hamster quitte la roue" énumère ici 45 façons simples et efficaces d’économiser. Nous retrouvons, parmi ceux-ci beaucoup de bon sens mais aussi des conseils astucieux, comme par exemple :
Concernant les achats :
Prioriser les achats d’occasion, y compris pour les vêtements. Préférer des produits de la marque de distributeurs aux produits de grandes marques. Préférer les imprimantes à jet d'encre aux imprimantes laser. Négocier avec les commerçants. Utiliser des bons de réduction et les plateformes Internet comme Groupon. Faire ses courses toutes les semaines. Acheter des fruits et légumes de saison.
Concernant les dépenses d’électricité :
Débrancher les appareils électriques en veille. Considérer la classe d’efficacité énergétique lors de l’achat de ses articles électroniques. Éteindre les lampes. Poser des panneaux solaires. Lancer des machines à laver pleines, à 30°C. Éviter les sèche-linges. Dégivrer régulièrement son compartiment congélateur et le maintenir au-dessous de 18°C. Choisir des casseroles/poêles d’une taille exactement identique à la surface de cuisson. Débrancher les chargeurs qui ne sont pas en train de charger un appareil. Accélérer la cuisson des aliments en utilisant la fonction "chaleur tournante" du four.
Concernant les frais de chauffage :
Bien isoler son logement, faire appel aux subventions de l'État pour financer l’isolation de sa maison. Préférer une température intérieure à 18-20 °C. Fermer ses volets la nuit pour faire barrière au froid. Diminuer les coûts des matières premières en les achetant de façon contre-cyclique (en été par exemple). Se laver les mains à l’eau froide pour éviter la mise en route du chauffe-eau. Chauffer l’eau avec une bouilloire.
Concernant la consommation d’eau :
Acheter des réducteurs d’eau. Préférer la douche au bain. Préférer l’eau du robinet à l’eau en bouteille.
Concernant la vie quotidienne :
Se préparer un "casse-croûte" avec des bouteilles d'eau pour le déjeuner au bureau. Le matin, prendre son café chez soi plutôt qu'au café. Réserver ses vacances très à l'avance ou au dernier moment. Rechercher des vacances alternatives peu chères via AirBnB ou une "ferme romantique, durable et confortable". Rentabiliser vos lectures en prenant une carte de bibliothèque. Réaliser ses petits trajets à pied ou à vélo. Éviter la climatisation en voiture. Pratiquer le covoiturage. Faire appel aux étudiants en coiffure pour bénéficier d’une coupe de cheveux gratuite lors d’un cours. Faire de la récupération dans les déchets encombrants. Déléguer des travaux simples mais exigeants à des étudiants. Renégocier régulièrement les tarifs de ses contrats de téléphone/Internet. Faire un potager. En cuisine, exploiter les restes. Pour des réparations, faire réaliser au moins deux devis et penser à internet (portails de comparaison et tutoriels sur You Tube). Rechercher des informations pratiques sur la façon de faire des économies, sur le blog gratuit radinmalinblog.com par exemple.
Arrêter la consommation inutile
Pour Christopher Klein et Jens Helbig, de nombreuses personnes "tombent dans le piège" de la consommation inutile. C’est, selon eux, une manière de "compenser une forme de vide intérieur". Pour beaucoup, cela revient à s’acheter une image à montrer au monde extérieur. Le problème, c’est que non seulement la consommation inutile coûte de l'argent, mais elle peut en plus nous rendre malade. Pour les auteurs : "La consommation constante est un handicap car elle nous oblige à "acquérir de plus en plus" afin de maintenir un certain niveau de vie et un certain niveau de bonheur. Mais si nous consommons de moins en moins et consciemment, nous aidons l’environnement, notre situation financière et notre esprit à se régénérer des conséquences destructrices." Les auteurs du livre "Le hamster quitte la roue" nous invitent alors à nous interroger, à chaque fois que nous envisageons un achat : "Ai-je vraiment besoin de ce produit ou service ?" La réponse à cette question nous fait réaliser que nous n’avons pas besoin de grand-chose pour vivre heureux et nous épanouir. C'est une première prise de conscience pour commencer à consommer de moins en moins.
Investir en soi-même
"Plus nous investissons de temps et d'efforts en nous-mêmes, ainsi que dans nos propres capacités et forces, plus nous serons remboursés. […] Investir du temps et travailler pour votre propre éducation est la clé du succès." Avant d’en terminer avec cette première étape et de passer à la suivante, Christopher Klein et Jens Helbig soulignent l’importance de l’éducation financière. Ils nous encouragent à investir sur nous-mêmes, à nous former en matière de finances personnelles, en distinguant deux façons de le faire :
Via la connaissance explicite que nous acquérons sous forme théorique (par les livres, les journaux ou la télévision par exemple). Via la connaissance implicite que nous acquérons par nos propres expériences ; c’est une connaissance individuelle et pour les auteurs, la "seule vraie connaissance".
Pour réussir, "Le Hamster quitte la roue" nous suggère de dédier au moins un quart d’heure par jour au développement de ses compétences, à son éducation financière et/ou à réfléchir comment occuper son temps intelligemment. 2.2 - Se constituer des actifs/un patrimoine
Après avoir réussi à maîtriser ses actifs, c’est-à-dire après avoir revu sa consommation et la manière de gérer son budget, réduit ses dépenses, remboursé ses dettes et économisé, il est temps, selon les auteurs du livre "Le hamster quitte la roue", de se constituer un capital qui va nous rapporter de l’argent. "On peut limiter le sujet du gain actif à une seule question très centrale : combien puis-je vendre mon temps de travail ?" Les auteurs du livre "Le hamster quitte la roue" se servent des histoires de Pure et Tolata Hasard pour développer les deux options qui s’offrent à nous pour gagner de l’argent, c’est-à-dire :
La perspective interne, qui consiste à offrir plus de son temps pour gagner plus d'argent ou améliorer ses performances. La perspective externe, qui consiste à convaincre d'autres personnes de nous "donner" leur argent.
En somme, il s’agit :
Soit d’augmenter sa quantité de travail (option 1 interne), Soit d’améliorer sa qualité de travail (option 2 externe).
Augmenter sa quantité de travail
Deux façons d’augmenter sa quantité de travail sont ici décrites :
Faire des heures supplémentaires
Christopher Klein et Jens Helbig expliquent qu’en réalité, travailler davantage et être payé en heures supplémentaires n'augmente que "marginalement" nos revenus, car les heures supplémentaires "ne servent presque exclusivement qu'à payer des impôts". Par ailleurs, cette pratique nous oblige à être encore moins présent auprès de notre famille. Au final : "Les heures supplémentaires […] incitent la plupart des gens à travailler ici et maintenant et à courir de plus en plus vite dans la roue du hamster pour finalement voir progressivement le fardeau fiscal s'alourdir".
Exercer un second emploi
De même, cumuler un second emploi salarié en France n'est pas vraiment avantageux fiscalement et socialement (sauf un second emploi non salarié qui, dans certaines situations, peut s’avérer intéressant). Toutefois, un second emploi est une opportunité de rencontrer de nouvelles personnes avec qui nous partageons souvent les mêmes intérêts. Nous élargissons ainsi notre réseau social et professionnel. En résumé, augmenter son temps de travail ou exercer un second emploi représentent, selon les auteurs du livre "Le hamster quitte la roue", "des moyens raisonnables et une première option pour gagner de l'argent supplémentaire". Mais selon eux, il faut bien avoir conscience que travailler plus signifie que nous disposons de moins de temps libre.
Améliorer sa qualité de travail
Christopher Klein et Jens Helbig présentent deux options pour augmenter nos revenus en améliorant la qualité de notre travail :
Progresser dans son poste pour obtenir une promotion accompagnée d’une augmentation de salaire ; Changer de travail et vendre ses heures de travail plus chères.
Ces deux options nécessitent généralement du temps. La reconversion professionnelle (option 2) demande par exemple, la plupart du temps, une longue formation ainsi que des stages complémentaires. Ce n’est donc judicieux que s’il s’agit d’un emploi qui nous passionne vraiment, ou d’un emploi beaucoup mieux rémunéré qui laisse en parallèle plus de temps libre. Mais à long terme, malgré ses avantages, cette nouvelle activité peut nous demander beaucoup d’efforts sans plus nous satisfaire. Par conséquent, pour les auteurs du livre "Le hamster quitte la roue", l’option la plus intéressante n’est ni d’augmenter sa quantité de travail ni d’améliorer sa qualité de travail. L’option la plus lucrative et astucieuse est de laisser les autres travailler pour nous. Et ce, de la manière la plus intelligente possible. C’est pourquoi, les auteurs nous encouragent à mobiliser notre temps libre pour "développer et initier des processus qui s'exécutent automatiquement et demandent peu ou pas du tout qu'on s'en occupe". Ils parlent alors de revenus passifs. 2.3 - Développer des revenus passifs Voici quelques points importants énoncés dans cette partie du livre "Le hamster quitte la roue" pour comprendre ce que sont les revenus passifs. Les revenus passifs :
Sont des "gains supplémentaires" mensuels qui ne nécessitent ni trop d'effort ni trop de travail : "ils coulent passivement jusqu'à nous". Le but est donc de travailler moins "tout en gagnant de l’argent de façon aussi automatique que possible". Nous permettent de ne plus enrichir une autre personne (un employeur) mais de nous construire notre propre situation financière. Sont généralement réalisés grâce à nos actifs, qu’il ne faut pas mesurer que monétairement mais aussi en nombre de jours non travaillés pendant le mois. "Celui qui travaille toute la journée n'a pas le temps de gagner de l'argent" déclarent les auteurs. Peuvent être créés de trois façons :
Louer quelque chose, Acquérir des investissements en capital, Devenir indépendant.
Façon n°1 : Faire de la location La location de biens immobiliers (appartements, terrains, etc.) permet de gagner de l'argent passivement sans y accorder beaucoup de temps. Cette option reste toutefois risquée (paiement de charges et taxes, fluctuation des prix du marché immobilier, de la valeur des biens, des taux d’intérêts des crédits bancaires…). Christopher Klein et Jens Helbig recommandent alors plutôt d’envisager d’autres types de locations comme louer :
Sa voiture : des plateformes d'autopartage/covoiturage comme tictactrip.eu ou BlablaCar permettent d’économiser sur les coûts de carburant mais aussi de gagner de l’argent (en plus d’élargir son réseau). Une chambre dans son appartement : via des plateformes comme Airbnb. Le toit de notre maison : des investisseurs peuvent être intéressés par la mise à disposition de notre toit pour exploiter un système photovoltaïque en contrepartie d’un loyer mensuel. Son électricité : créer sa propre électricité permet de réduire ses dépenses d’électricité et de gagner de l’argent en revendant sa propre électricité à EDF.
Façon n°2 : Placer son argent et le multiplier La deuxième façon décrite par Christopher Klein et Jens Helbig pour développer des revenus passifs est d’investir. L’objectif est de placer son argent dans des investissements rentables de manière à profiter de l’effet des intérêts composés.
Les conseils des auteurs du livre "Le hamster quitte la roue" Pour des bénéfices réalistes et sûrs :
Mettre en place des stratégies d’investissement à long terme (au moins 15 ans). Commencer le plus tôt possible pour bénéficier de la puissance de la nature exponentielle de l’intérêt composé. Profiter des hausses de cours, en considérant deux règles de base : toujours acheter à bas prix et vendre à prix élevé, ou n’investir que dans des actions de haute qualité (c’est-à-dire dans les entreprises aux perspectives d’avenir particulièrement rentables). Diversifier ses investissements pour minimiser les risques : pour cela, il est recommandé de répartir son investissement entre les industries et les entreprises. Les auteurs soulignent l'importance de la "répartition de l'actif". En effet, si nos actifs "sont composés d'actions, d'obligations, d'investissements dans des prêts entre particuliers (P2P), d'ETFs et d'actifs corporels, en passant par notre propre entreprise, le risque est minimisé. "Un résultat négatif dans un domaine peut être compensé par les résultats positifs dans d’autres" affirment-ils.
Les types d’investissements préconisés par "Le hamster quitte la roue"
Les fonds de microfinance ⇒ ce placement est social et éthique ; l’argent investi dans ces fonds profite aux petites entreprises et aux particuliers (notamment en Afrique, en Amérique latine et en Asie).
Les actions ⇒ cet investissement nécessite de suivre deux recommandations importantes :
Y placer l’argent dont nous n’avons pas besoin pour vivre. Prendre en compte trois critères prioritaires dans le choix de ses actions : les coûts, le potentiel de profit et le risque.
Les fonds de placements et ETF (Exchange Traded Fund) ⇒ cette stratégie d’investissement passif (appelée aussi des trackers) est particulièrement intéressante pour ceux qui n’ont qu’un petit budget (versement à partir de 25€/mois seulement). De plus, en modélisant certains indices, les ETF offrent une large diversification avec de faibles coûts administratifs permanents (TER).
Les obligations et emprunts obligataires : les emprunts obligataires (ou obligations) consistent à faire crédit à un État ou à une entreprise. De la même manière qu’un prêt, nous percevons alors un taux d’intérêt annuel prédéterminé (montant mis à disposition au terme du prêt).
Les métaux précieux et actifs corporels : même s’il ne génère pas de revenu à proprement parlé, ce type d’investissement doit faire partie, pour les auteurs, de notre stratégie. Certaines règles sont essentielles pour réussir cet investissement :
Miser en particulier sur le cuivre, l'argent et l'or. Penser "long terme". Prioriser absolument les investissements dits anticycliques. Profiter des crises financières (favorables aux investissements dans les métaux précieux mais aussi dans d’autres matières premières comme le bois).
Investir de manière réfléchie
Christopher Klein et Jens Helbig concluent cette partie sur les investissements en nous invitant à toujours investir de manière réfléchie car : "Malheureusement, une triste équation s'applique en particulier aux investissements. Plus vous gagnez d'argent, plus quelqu'un en perd de l'autre côté. Plus le rendement promis est élevé, plus le risque est élevé et plus le résultat (produit ou service) fait des dégâts d'un point de vue social et écologique." Façon n°3 : Devenir indépendant Devenir indépendant est la troisième façon de développer ses revenus passifs. L’objectif est de rechercher cette indépendance grâce à quelque chose qui nous rend heureux. Internet est un excellent moyen de le faire. En créant son propre site Web, son blog, son e-commerce, etc., il est aujourd’hui possible de vendre des produits, de faire de notre passe-temps une vocation qui génère des revenus passifs. Avec internet, la probabilité de réussir son commerce est en effet bien plus élevée qu'avant.
Les produits numériques
Le "clou du revenu passif", indiquent les auteurs, c’est la vente de ses propres produits numériques. En effet, ces derniers nécessitent des coûts fixes vraiment minimes et sont parallèlement très scalables : "à mesure que le nombre de ventes augmente, les revenus augmentent de plus en plus, une fois l'infrastructure construite".
Les produits de niche
Les produits de niche sont les plus intéressants pour gagner de l'argent rapidement, "car ils s'adressent à un groupe cible spécifique et ne sont pas en concurrence avec les géants de la vente". Christopher Klein et Jens Helbig exposent différentes façons de créer une activité sur internet pour percevoir des revenus passifs, comme :
Distribuer son propre produit en téléchargement sur son blog, sur sa chaîne YouTube ou sur des plateformes ; Publier ses propres livres autoédités ; Faire de l’affiliation ou du marketing de réseau ; Développer une application.
Tout cela est aujourd’hui très accessible et peut être automatisé.
Le travail et l’investissement dans son entreprise
Attention toutefois : vendre ses propres produits/services sur internet demande un travail conséquent. Les auteurs insistent particulièrement sur ce point : "Il est possible de tout faire tout seul, mais vous devez savoir que vous devez travailler dur, beaucoup transpirer et y mettre énormément d'amour, surtout au début." Ils rajoutent : "C'est l'investissement dans votre propre entreprise qui apporte le rendement le plus élevé !"
L’effet de levier du revenu
Les auteurs du livre "Le hamster quitte la roue" commencent par un constat : "Le travail indépendant est l’une des principales voies menant à la liberté financière. Être financièrement indépendant en restant salarié est donc beaucoup plus difficile. […] Tant que nous dépendons de la capacité et de la volonté de l'employeur, nous ne sommes pas libres." Dès lors, pour être libre financièrement, il n’y a, selon les auteurs, pas d’autres solutions que d’être "au moins partiellement indépendant". Car même si le risque pour un travailleur indépendant est plus élevé, les profits et les opportunités de gain sont, eux, beaucoup plus importants. C'est ce qu’on appelle l'effet de levier du revenu. Cet effet de levier a également pour avantage de partager des bénéfices ou de créer du travail pour d'autres, et donc produire des revenus pour eux.
Patience et passion
"Tant que vous poursuivez un projet avec passion et que vous y travaillez chaque jour, le résultat ne peut qu'être fructueux." Christopher Klein et Jens Helbig font deux recommandations :
Notre idée de business doit susciter de la passion chez nous. Elle est, sinon, "vouée à l'échec". La question à se poser avant de se lancer est donc : "Qu'est-ce que j'aime vraiment faire ? Quelle est ma passion ?" Il est préférable de ne pas tout plaquer d’un coup et de prendre le temps de construire son indépendance en parallèle de son emploi principal de salarié, petit à petit, en y travaillant chaque jour. Puis, si l'on observe un succès initial, convenir d’un temps partiel avec son employeur.
Les erreurs à éviter au moment d’une création d’entreprise
L'idée de se lancer dans l’entrepreneuriat effraye de nombreuses personnes. Il faut dire que 50 % des entrepreneurs qui se lancent échouent dans les six premières années. Afin de nous éviter les erreurs classiques des débutants, Christopher Klein et Jens Helbig listent quelques conseils à suivre :
Se constituer une base solide de capitaux propres : de la même manière que nous nous sommes constitué une réserve de trésorerie personnelle pour faire face à d’éventuels problèmes financiers, ce capital propre nous épargnera une situation insoutenable en cas d’échec. Adopter le concept de "lean-start-up" ou "bootstrapping". Élaborer un business plan qui précise ce qui se passerait si le projet échouait. Se concentrer sur son cœur de métier : il s’agit d’appliquer le principe de Pareto, appelé aussi règle des 80/20, qui stipule que 20 % de la production génère environ 80 % du chiffre d'affaires total. Pour une entreprise, ces 20 % qui génèrent 80 % du CA ne sont ni plus ni moins que son cœur de métier. C’est pourquoi, il est indispensable de connaître précisément sa cible : "il vaut mieux attirer moins de personnes, mais aussi précisément que possible !" affirment les auteurs. Limiter la gamme de produits : généralement, les clients préfèrent avoir peu de choix. C’est pourquoi il est préférable de ne prévoir que 2 niveaux d’offres/services : une version standard (marge rentable) et une version premium (marge plus importante). Ils seront suffisants pour satisfaire les besoins des clients et favoriseront une prise de décision rapide.
Partie 3 - Notre formule de liberté financière Dans cette troisième partie de l’ouvrage "Le hamster quitte la roue", Christopher Klein et Jens Helbig partagent la formule qu’ils ont mise au point pour bénéficier de "30 jours libres par mois pour le reste de notre vie". 3.1 - La formule de calcul de la liberté financière
Les auteurs nous invitent à procéder aux calculs suivants.
Calculer le facteur "heures travaillées"
Le calcul du nombre de jours que nous devons travailler chaque mois suit la formule suivante : F = D / R Sachant que :
D = Dépenses => coût de notre niveau de vie R = Recettes => tous les revenus que nous générons F = Facteur heures travaillées
Exemple : Les personnages fictifs du livre, Pure et Totala dépensent chaque mois 1 500 euros (D= 1500) et gagnent chaque mois 2 000 euros (R = 2000). Leur facteur d'heures travaillées est donc égal à 1 500/ 2 000 = 0,75. Cela signifie que Pure et Tolata seraient en mesure de payer l'ensemble de leurs dépenses avec 75 % de leurs revenus. Les 25 % restants représentent du travail "en trop" qu’ils peuvent consacrer, épargner, investir dans leur patrimoine.
Calculer le nombre d’heures absolues par mois pour la quantité de travail requise
Pour transformer ensuite ce pourcentage en heures absolues, nous appliquerons la formule suivante : Nombre effectif d'heures travaillées X F. Si nous reprenons l'exemple précédent, il faut alors multiplier le facteur heures travaillées (0,75) par le nombre effectif d'heures travaillées. Si Pure et Tolata travaillent 60 heures par semaine, 4 semaines par mois, ils accumulent alors un total de 240 heures. Pour conserver leur niveau de vie actuel, tous deux ne devraient travailler que 240 h x 0,75 = 180 h. 3.2 - Calculer les scénarios futurs En fait, plus F est proche de zéro, mieux c'est. Si nous souhaitons, ensuite, calculer des scénarios futurs, il faut inclure aux recettes les actifs financiers actuels : R = recettes + actifs financiers. Le reste de la formule reste identique. 3.3 - La métaphore de la tortue aux œufs d’or Christopher Klein et Jens Helbig comparent la richesse à une tortue pondant des œufs d'or :
La tortue représente notre capital. Les œufs d'or représentent notre production et le profit qu'ils génèrent.
Puis ils énoncent : "Tant que nous dépensons tout notre argent à la fin du mois, nous ne pouvons pas acheter de tortue ni obtenir d’œufs en or. Au lieu de cela, si nous investissons de l'argent à la fin du mois pour acheter plus de tortues, elles nous apporteront régulièrement de plus en plus d'œufs d'or. À long terme, ces œufs d'or deviendront des tortues qui produiront à leur tour des œufs d'or. Nous reproduisons donc l'effet de croissance de l'intérêt composé et augmentons graduellement notre actif – le temps, que nous pouvons utiliser pour nous-mêmes et non pas pour les autres." Partie 4 - Autosuffisance spirituelle et matérielle Cette dernière partie du livre "Le hamster quitte la roue" développe l’idée qu’avant d'acquérir la richesse matérielle, il est nécessaire de réaliser un travail sur soi. Christopher Klein et Jens Helbig l’affirment : "Changer de mentalité est au moins aussi important que de réduire les passifs ou de se constituer des actifs." Et selon eux, "les deux derniers éléments constitutifs d'une vie véritablement libre financièrement" sont "l'autosuffisance spirituelle et matérielle". 4.1 - L’autosuffisance spirituelle Christopher Klein et Jens Helbig exposent plusieurs idées à mettre en place dans l’objectif d’une autosuffisance spirituelle. Les voici résumées.
Voir grand !
"Il n'y a aucune raison de penser petit - au contraire !" Les auteurs nous invitent à travailler sur les croyances limitantes que nous avons acquises depuis notre enfance et à voir grand. Ils affirment que "la plupart des gens ne visent que ce qui leur semble réaliste" alors que, selon eux "ce n'est que si l'on s'aventure dans des domaines inconnus et surtout utopiques que les concurrents diminuent." C’est notre façon de penser personnelle qui nous limite à ce que nous sommes. De ce fait : "Tout changement commence par la transformation de ses propres pensées et idées." Pour cela, "Le hamster quitte la roue" nous suggère de :
Nous demander : "À quoi ma vie ressemblerait-elle si je n'avais plus à me faire de soucis vis-à-vis de l'argent ?" Penser et visualiser des objectifs "utopiques", imaginer que nous connaissons richesse, indépendance, autosuffisance et succès.
Choisir l’impulsion sous aspiration, pas sous la pression
Christopher Klein et Jens Helbig nous expliquent ici la différence fondamentale entre les effets de la pression et ceux de l’aspiration :
Poursuivre quelque chose sous la pression nous coûte de la force et des efforts car nous nous sentons dans l’obligation de le faire. Poursuivre quelque chose parce qu'il a un effet d'aspiration sur nous, est bien plus facile, amusant et entraînant car nous faisons les choses pour nous et avec plaisir (motivation intrinsèque).
En somme, "les pressions exercées sont relativement improductives", tandis que "l’aspiration crée efficacité et activité".
Revoir son rapport à l’argent
Pour attirer l’argent à nous, "Le hamster quitte la roue" nous invite à :
Réviser nos croyances sur l’argent : en nous interrogeant sur ce qu'il y a de bon dans l'argent et pourquoi nous le méritons, nous comprendrons que l’argent – mis "entre de bonnes mains" - peut créer beaucoup de bien. Il peut, par exemple, être donné pour soutenir les autres, contribuer à la réalisation de nos rêves et à ceux des autres, servir à fonder une entreprise qui aide les autres et nous épanouisse, etc. Nous créer de nouvelles expériences et instaurer une routine quotidienne "pour réécrire notre disque dur".
Pratiquer la règle des trois secondes
Christopher Klein et Jens Helbig partagent ici une méthode pour nous aider à ne plus procrastiner. Ils nous expliquent qu’il faut environ 3 secondes au cerveau pour reproduire nos schémas habituels et familiers. La technique que les auteurs proposent consiste donc à prendre une décision et passer à l’action dans les 3 secondes qui suivent notre réflexion. De cette manière, nous cassons la spirale négative des pensées et de l’émotion qui nous poussent à procrastiner.
Optimiser sa productivité grâce à la loi de Parkinson
La loi de Parkinson indique que "la durée d'une tâche dépend moins de son étendue que du temps disponible". Cela signifie que, pour réaliser quelque chose, nous mettrons le temps que nous avons prévu d’y consacrer, qu’il soit court ou long. L’exécution de la tâche se fera dans le délai imparti, la durée disponible que nous lui attribuons, et non pas selon le temps qu’elle nécessite réellement pour être effectuée. C’est pourquoi, il est judicieux de :
Se fixer des échéances courtes (mais réalistes), car cela nous limite à l'essentiel, aux 20 % importants qui constituent 80 % du succès. Lister ce que nous devons faire sans jamais inclure plus de 2 points vraiment importants par jour. Comprendre la différence entre occupation et productivité, en se posant la question suivante : "S’il y a une seule activité que je devais faire demain, laquelle je choisirai ?" Réaliser les tâches les plus importantes le matin, et proscrire petit à petit les activités inutiles et chronophages.
Faire ce qui nous passionne de manière quotidienne
Pour les auteurs du livre "Le hamster quitte la roue" : "Vous ne pouvez vraiment réussir que si vous faites ce que vous aimez et qui crée en vous un sentiment d'accomplissement." La question à se poser ici est la suivante : "Qu’est-ce que je ferais si j'avais tout l'or du monde ?" Christopher Klein et Jens Helbig suggèrent de se créer comme habitude de faire ce quelque chose qui nous plaît pendant au minium 15 minutes tous les jours. "Le secret, petit mais si grand, est de travailler jour après jour sur ses objectifs, ses forces et ses désirs. Tant que vous faites ce que vous aimez encore et encore, jour après jour, vous aurez (presque) toutes les chances de réussir. Dans l'idéal, cette activité est intégrée dans une routine. L'appliquer comme une sorte de plan de vie générera jour après jour de plus en plus de succès."
Donner pour recevoir : la loi du don
L’idée que développent ici les auteurs du livre "Le hamster quitte la roue" est la suivante : "Les choses que nous donnons nous reviendront encore plus intensément." C’est, selon eux, une loi fondamentale. Donner ce que nous aimerions nous-même recevoir nous garantit "une vie réussie et épanouie à tous les niveaux". Donner quelque chose "à au moins une personne chaque jour" par exemple (même s’il s’agit que d’un simple sourire) fait grandir le sentiment d’abondance en nous et façonne nos actions subconscientes. De cette manière, "nous nous concentrerons sur ce que nous avons (réalisé) plutôt que sur ce qui nous manque". Et c’est essentiel pour atteindre la liberté financière : "L'autosuffisance interne entraîne l'autosuffisance externe." À l’inverse, vouloir absolument quelque chose provoque un sentiment de manque. 4.2 - L'autosuffisance matérielle Tant que nous continuons de dépendre d’un système monétaire, financier et économique, nous ne pouvons atteindre complètement la liberté financière. Même avec toutes les stratégies présentées dans ce livre, le système tel qu’il est construit, fait que nous ne pouvons qu’y rester emprisonnés. Christopher Klein et Jens Helbig proposent alors une solution pour une vraie liberté : l'autosuffisance matérielle. Et pour cela, ils nous invitent à revoir nos modes de consommation et nos façons de dépenser : "La vraie liberté consiste donc à ne pas utiliser d’argent ou à en utiliser très peu. Cela nous détache des contraintes et des obligations du système économique et prive la roue du hamster de carburant superflu. […] Plutôt que de soutenir les sociétés multinationales opérant dans le monde entier, la priorité pourrait être (re) donnée au régionalisme." Voici donc le résumé des idées qu’ils préconisent dans ce sens.
L'autosuffisance personnelle
La ligne directive est de chercher à rendre notre vie aussi simple que possible. "Vous serez surpris de voir à quel point vous deviendrez prospère et heureux !" lancent les auteurs.
La réduction des passifs
Plusieurs propositions sont développées par Christopher Klein et Jens Helbig pour nous aider à réduire nos passifs. Ceux-ci suggèrent, en effet, de :
Identifier ses propres besoins de consommation et les remettre en question : c’est une première étape indispensable. Ne pas confondre "qualité de vie" et "quantité de vie" : posséder plus de choses matérielles ne signifie pas que nous ayons une meilleure qualité de vie. Au contraire, "plus nous accumulons, plus cela nous pèse". En nous libérant de nos passifs, nous libérons également notre esprit des dépendances qu’elles ont créées (peur de perdre ou de casser) et soulageons notre porte-monnaie. Réfléchir aux choses dont nous avons à nous "occuper" et les réduire à ce qui est réellement vital pour nous (nourriture, boissons, logement…). Pratiquer l’autosuffisance pour subvenir à nos besoins quotidiens et réduire nos consommations d’énergie : cultiver ses fruits et légumes, récupérer l'eau de pluie avec une citerne, installer un système photovoltaïque… Comprendre que la véritable autosuffisance commence avec notre conscience (comme acheter des produits avec le moins d'emballages possible). Il faut savoir que changer notre comportement de consommation à un niveau individuel a un vrai impact sur l’économie globale car, avec le temps, celle-ci n’a pas le choix que d’ajuster l'offre au consommateur. Vivre l’autosuffisance comme une expérience sociale : pour ne pas avoir à cultiver ses légumes 60 heures par semaine, il est possible de mettre en place un système d’autosuffisance qui fonctionne sous forme de petites communautés, en collaboration avec ses amis, ses connaissances et sa famille. C'est ce que l'on appelle l'"économie partagée".
L'économie partagée
L’économie du partage implique une autre forme de consommation : au lieu de jeter les objets que nous ne voulons plus ou d'en acheter de nouveaux, l’idée est de les partager avec d'autres personnes (tondeuses à gazon, voitures, livres, vêtements, nourriture par exemple). Et avec à Internet, il est devenu facile de trouver ce genre d'alternatives. De plus, l’économie du partage est source de véritables situations gagnant-gagnant. Ce type d’économie favorise :
La réduction de nos dépenses. La protection de l'environnement (puisque moins de produits). Une cohésion sociale plus importante, avec une plus grande volonté d'aider, plus de tolérance et de compassion. Des opportunités (financières) intéressantes (le cercle social étant une des clés de la réussite). Une approche de travail ensemble plutôt que l'un contre l'autre.
L’économie circulaire
L’économie circulaire, encore appelée "Cradle to Cradle", prend le contre-pied de "l'obsolescence programmée" qui consiste à créer des produits industriels qui ne durent volontairement pas longtemps (autrement dit "l’économie jetable dominante"). En effet, le concept de l’économie circulaire consiste à récupérer, à la fin de la vie d’un produit, toutes ses pièces, et de les réutiliser complètement. L'économie circulaire a "l'intention ambitieuse de ne produire aucun déchet et aucune émission". C'est une forme de recyclage 2.0 qui ne fait, en réalité, qu’imiter les processus de la nature (qui désintègre des objets vivants en fin de vie et les réutilise entièrement dans le cadre d'une réorganisation). Elle s'appuie sur l'idée que c'est le changement de comportement des consommateurs qui crée le système économique du futur. Exemples de produits qui pourraient faire partie d'une économie circulaire : des voitures qui absorberaient du CO2 et rejetteraient de l'oxygène, des maisons qui s'adapteraient aux changements de saison comme la fourrure des animaux, des avions qui, comme des aigles, pourraient parcourir de longues distances en utilisant uniquement les thermiques ! Par contre, pour les auteurs, l'économie circulaire ne résout pas tous nos problèmes car l'énergie reste toujours nécessaire pour la production.
La décentralisation
Christopher Klein et Jens Helbig remettent ici en question nos habitudes de consommation et souhaitent susciter une prise de conscience. Ils proposent de réfléchir à un système économique alternatif : plus local et plus naturel, avec plus de temps et de liberté. Et terminent en rappelant que : "En tant que consommateurs, nous donnons la tendance - et non l'inverse."
Moins de travail, plus de temps
Pour "Le hamster quitte la roue", il serait possible de revenir à une économie et à un mode de vie plus naturels si nous réduisions notre temps de travail à 25 heures hebdomadaires (semaine de 5 jours). Cet aménagement du temps du travail aurait de nombreux effets positifs. En effet, travailler moins libèrerait du temps :
De travail pour d’autres. Pour que tout un chacun puisse :
Se consacrer à ses passions et ses rêves, Développer son autosuffisance, S’impliquer régionalement, Exprimer sa créativité.
Il en résulterait une société "plus heureuse, plus pacifique et plus saine", soulageant, par voie de conséquence, le système de santé et le système social.
Une économie post-croissance
"Le hamster quitte la roue" nous encourage à cette autre forme de consommation plus modeste, qui repose sur l’entraide et plus d’approvisionnement régional. En proposant cette solution, les auteurs ouvrent une réflexion sur le système économique : "Ne pouvons-nous pas aller ensemble sur un chemin qui repose davantage sur la coexistence, la frugalité et l'autosuffisance, au lieu d'être insatiable, de travailler les un contre les autres et de dépendre d'un approvisionnement externe instable ?"
Les villes en transition
Les auteurs décrivent cet autre modèle économique que sont les villes dites en transition. Celles-ci se fondent sur quatre piliers :
La philanthropie, La cohésion sociale (au sens de communauté solidaire), Un mode de vie respectueux de l'environnement et écologique, Une autosuffisance maximale.
4.3 - Être heureux et être conscient
L’argent nous rend heureux jusqu’à un certain seuil
"Il est clairement prouvé qu'à partir d'un certain seuil, l'argent ne contribue plus que marginalement à accroître le sentiment de bonheur. Cette limite est de 50 000 € par an en France." Les auteurs du livre "Le hamster quitte la roue" nous expliquent ici que :
La somme d’argent annuelle dont nous avons besoin pour répondre à tous nos besoins essentiels et à la réalisation de nos désirs matériels s‘élève à 50 000 €. Les individus qui perçoivent un montant supérieur à ce seuil ne seraient donc pas plus heureux. Le fait d'être pauvre nous rend malheureux : cela a aussi été prouvé. Nous consommons de manière insensée pour ressentir le bonheur, mais c’est finalement un sentiment artificiel et à court terme.
Le véritable but de la vie est la réalisation de soi
Même si la vie est bien plus qu'une question de liberté financière, la liberté financière n’en reste pas moins primordiale car c’est grâce à elle que nous aurons l’espace et le temps dont nous avons besoin pour nous consacrer à notre véritable destin, pour nous réaliser. Conclusion de "Le hamster quitte la roue" de Christopher Klein et Jens Helbig Ce qu’il faut retenir du livre "Le hamster quitte la roue"
Deux points essentiels à savoir avant de se mettre en quête de liberté financière
Les croyances limitantes sont ce qui nous freinent le plus sur le chemin de l'indépendance financière. Les auteurs parlent de "conscience monétaire positive" pour lever toutes nos croyances négatives vis-à-vis de l'argent. La liberté financière s'acquiert par la meilleure combinaison possible des trois facteurs suivants : temps, argent et énergie.
Les deux grandes phases qui jalonnent le parcours vers la liberté financière
Diminuer ses dépenses, ce qui implique de :
Réduire ses passifs, rembourser puis ne plus contracter de dettes, se constituer une réserve de liquidités. Analyser notre façon de gérer notre budget pour parvenir à instaurer une routine budgétaire raisonnée et équilibrée (s'éduquer financièrement, investir davantage en soi-même, revoir ses modes de consommation).
Augmenter ses revenus :
Cela passe par le fait de se constituer des actifs et des revenus passifs. Augmenter sa quantité de travail (heures supplémentaires, second emploi) et améliorer sa qualité de travail (promotion avec meilleure rémunération, un emploi mieux payé) ne sont pas des solutions à long terme. Ces deux options nécessitent beaucoup de temps et d'énergie, ce qui risque d'être source d'insatisfaction au bout d'un moment. La solution est de développer des revenus passifs qui nous enrichissent automatiquement, sans que nous n'ayons beaucoup de temps et d'efforts à y consacrer. Les effets de levier de revenus les plus intéressants sont
La location, Les placements et investissements La création d'une activité indépendante.
Les auteurs résument ce qu'est "la clé de l’augmentation des revenus à long terme" : "la combinaison d'un revenu passif, d'un travail indépendant et d'un faible endettement".
L'autosuffisance est l'unique voie qui permette d'être complètement libre financièrement
Les auteurs parlent d'autosuffisance matérielle mais aussi spirituelle. Dans cet objectif, ils nous encouragent à :
Développer le bon état d'esprit (voir grand, être aspiré par nos objectifs, développer notre productivité, donner, nous passionner pour quelque chose quotidiennement...). Repenser nos comportements, nos modes de consommation, nos systèmes économiques pour les faire évoluer et les rendre plus responsables (moins de travail et plus de liberté, une économie partagée, circulaire, décentralisée, plus locale, post-croissance, villes en transition...).
Ce qu'apporte la lecture "Le hamster quitte la roue" "Le hamster quitte la roue" :
Propose une méthode très pragmatique qui décrit les systèmes financiers et les étapes à suivre pour échapper à la roue du hamster, ce cercle vicieux invisible qui nous emprisonne par le fait de travailler toujours plus pour de moins en moins de temps libre. Est source de motivation pour commencer à amorcer des changements visant la liberté financière et donc une meilleure qualité de vie. Invite à prendre conscience qu'une démarche éthique et responsable n'est absolument pas incompatible avec un enrichissement personnel, au contraire. Fait réfléchir sur notre responsabilité (impact de nos choix de vie sur un plan matériel, de nos choix d'investissements, etc.) dans l'avenir de nos systèmes économiques et de notre environnement.
Une approche à la croisée du développement personnel et du développement matériel Christopher Klein et Jens Helbig concluent leur ouvrage par ces mots : "Créez de la valeur, influez positivement la vie des autres, faites preuve d'empathie et soyez authentique. N'oubliez pas de rester ouvert d'esprit. Parce que c'est seulement en donnant que l'on devient riche et que l'on réussit, et non l'inverse !" Cette phrase est emblématique de l'approche que proposent les auteurs dans leur ouvrage : celle de relier une vision très matérielle des finances à un niveau plus spirituel. Dès lors, "Le hamster quitte la roue" aide le lecteur à utiliser les leviers financiers intelligemment pour avancer, pas à pas, sur la voie de la liberté financière. Mais, en même temps, cette lecture suscite des questionnements et amène à se développer personnellement. Points forts :
Le fait de présenter l'éducation financière sous plusieurs angles : une méthode et des outils concrets, tangibles, pragmatiques mis en corrélation avec une vision minimaliste et responsable des finances. L'approche très actuelle et éthique de la liberté financière qui prend en compte les enjeux mondiaux et les responsabilités de chacun. Les personnages fictifs qui rendent les explications parlantes.
Points faibles :
Les idées sont, à certains moments, très théoriques, et ne semblent, dans la pratique, pas aussi simples et rapides à mettre en place que ce que nous pourrions imaginer (le chemin étant, comme les auteurs nous le décrivent, particulièrement semé d'embûches). L'approche est d'exposer la voie qui mène à la liberté financière dans son ensemble. Ce choix fait que les auteurs passent très rapidement sur certains points qui mériteraient, à mon sens, d'être un peu plus approfondis.
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