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December 8 2023, 12:15am
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Cyberminimalisme
Résumé de « Cyberminimalisme. Face au tout numérique, reconquérir du temps, de la liberté et du bien-être » de Karine Mauvily : cet ouvrage est un véritable petit manuel qui vous guidera vers une réduction de vos usages numériques, que ce soit vis-à-vis des réseaux sociaux ou l’utilisation des moteurs de recherche, notamment.
Par Karine Mauvily, 2019, 228 pages.
Chronique et résumé de "Cyberminimalisme. Face au tout-numérique, reconquérir du temps, de la liberté et du bien-être" de Karine Mauvily
Introduction — Il n'y a pas de fatalité technologique
Un antidote à la fatalité numérique
L’auteure commence par raconter comment elle en est venue à s’intéresser au cyberminimalisme. Elle raconte deux anecdotes :
Ayant reçu un appareil photo argentique, elle se rend compte qu'elle ne sait pas l'utiliser correctement. Elle retourne au numérique, mais se dit qu'il doit y avoir un moyen pour limiter les nuisances liées à ce type d'appareil.
Après une pause de 4 ans (quand même !) sans téléphone portable ni smartphone, elle s'est dit qu'il était possible de proposer un mode de vie sain et vivable tout en réduisant nos usages des technologies numériques.
Selon Karine Mauvily, nous ne sommes donc pas sans ressources face au déferlement des innovations numériques. Nous pouvons choisir — pour nous et pour la société — de moduler notre rapport aux dispositifs digitaux (en particulier les ordinateurs et téléphones portables, mais aussi les tablettes et autres montres ou objets connectés).
Un peu partout, des prises de conscience
La discussion critique sur les technologies numériques s'étend sur plusieurs "fronts", et notamment :
Des "repentis" de l'industrie numérique elle-même (dirigeants de Facebook et autres).
Des collectifs comme Pièces et main-d'œuvre ou Oblomoff, en France.
Bien sûr, des intellectuels individuels.
Des médecins et des psychologues également, eux aussi parfois regroupés en collectifs, comme la Cose (Collectif surexposition écrans).
Des praticiens de tous les métiers touchés par la numérisation de leurs fonctions, parfois rassemblés (comme dans le collectif Écran total).
Parmi eux, des enseignants se battent contre l'échec de la numérisation à l'école (Karine Mauvily a d'ailleurs écrit un précédent livre à ce sujet : Le désastre de l'école numérique).
Des utilisateurs déçus de Google, de Facebook ou d'autres plateformes qui appellent au désabonnement.
Même certains patrons dénoncent la concurrence déloyale des géants du Web, les GAFAM (pour Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft).
Qu'est-ce que le cyberminimalisme ?
Le cyberminimalisme est, selon Karine Mauvily :
"Un style de vie qui cherche à minimiser la présence du numérique dans nos vies pour nous faire gagner du temps, du bien-être et de la liberté. Il s'agit d'agrandir notre zone non numérique dès que cela est possible." (Cyberminimalisme, p. 20)
Le terme vient de "cyber-", qui a donné "cybernétique" dans les années 1940 sous l'impulsion du mathématicien Norbert Wiener. Ce terme est emprunté au Grec ancien où il signifie "piloter", "gouverner" ou "diriger".
Ne laissons pas la cybernétique gouverner nos vies ! Soyons prudents face aux sollicitations constantes des mondes numériques et reprenons la place du pilote. Telle est l'idée.
Si vous voulez en savoir plus au sujet des dangers du numérique et de l'addiction qui peut en découler, lisez la chronique du livre Le bug humain.
Les 7 principes cyberminimalistes
Pour récupérer du contrôle sur nos existences numérisées, Karine Mauvily dresse un inventaire de sept principes :
Le minimum d'objets connectés, achetés à l'occasion.
Pas de téléphone portable avant 15 ans.
Refuser de se laisser remplacer par des logiciels.
Fournir le minimum de données.
Vivre sa vie sans l’enregistrer.
Pratiquer la cyberpolitesse.
Ne pas agir seul (pour une brève explication de chaque principe, voir p. 22-27).
Les avantages du cyberminimalisme
L'auteure considère qu'il y a au moins 5 avantages à l'adoption de ce mode de vie :
Temps gagné = contrairement à ce que nous pouvons penser spontanément, nous gagnons peu de temps à utiliser les solutions clés en main proposées par les applications. Par contre, notre temps d'écran quotidien a explosé et nous fait perdre beaucoup d'heures de la journée.
Bien-être augmenté = l'addiction aux dispositifs numériques est bien documentée maintenant. Elle génère des sentiments négatifs (anxiété, solitude, etc.) dont nous pouvons nous délivrer.
Efficacité retrouvée = c'est une vérité qui se fait de plus en plus jour, nous travaillons mieux quand nous sommes déconnectés.
Liberté préservée = eh oui, les plateformes savent beaucoup, beaucoup de choses sur vous. Pourquoi leur donner toutes ces informations et leur permettre de vous tracer pour vous vendre tel ou tel produit ?
Environnement protégé = la pollution liée au numérique est de plus en plus visible. Les ressources nécessaires pour produire nos dispositifs et soutenir nos échanges en ligne sont en quantité limitée et nous devons en prendre soin.
Chapitre 1 — L’équipement cyberminimaliste
Karine Mauvily ironise : il ne s’agit pas de retourner à la bougie, mais bien de réduire sa dépendance aux outils numériques. Autrement dit, le cyberminimaliste ne nie pas leur intérêt, mais cherche à en circonscrire la portée et le nombre. Voyons comment.
Pourquoi réduire notre stock d'objets connectés ?
Parce que le "tout-numérique" (notamment via l'internet des objets) crée :
Une pression écologique insoutenable ;
Une exposition accrue au piratage ;
Des coûts économiques importants.
Au niveau écologique, d'abord :
"Un Européen aisé se débarrasse d'environ 20 kilos de déchets électriques et électroniques chaque année, n'en déposant que 7 kg en déchetterie. La biodiversité est anéantie par les sites d'extraction de minerais, les sols et rivières sont pollués dans les pays d'export des déchets. Le mot "dématérialisation" accolé aux politiques de numérisation est un mensonge pur et simple." (Cyberminimalisme, p. 37)
L'auteure s'offusque de certains discours, comme celui qui veut qu'imprimer soit moins écologique que lire sur écran. C'est faux ! Parfois, lire sur papier est moins gourmand en énergie que lire directement sur ordinateur.
De façon plus générale, la "dématérialisation" n'aura pas lieu par miracle, mais uniquement si nous réduisons le nombre de nos dispositifs numériques connectés.
Sur le plan du piratage, "chaque nouvel objet connecté qui pénètre chez nous est une porte d'entrée pour la cybercriminalité", dit Karine Mauvily. Pourtant, nous ne nous en rendons pas souvent compte.
Concernant les économies, cela paraît par contre plus évident à chacun : nous consommons aujourd'hui beaucoup plus de technologies numériques qu'il y a 10 ou 15 ans. Pour l'auteure, mieux vaut opter pour des outils d'occasion et faire preuve d'une certaine frugalité en :
Ne renouvelant pas le matériel que vous n'utilisez pas ou peu ;
Achetant d'occasion (reconditionné) ;
Évitant l'achat de gadgets ;
Groupant les achats/ne dupliquant pas le matériel informatique ;
Retardant l'équipement des enfants.
Réduire notre empreinte numérique : mode d'emploi
Commencez par tout noter — avec un calepin et un stylo ! Quoi ? Tous les dispositifs (de l'ordinateur à la bouilloire) électroniques, informatiques ou simplement mécaniques que vous avez chez vous. Pièce après pièce, faites "l'inventaire de vos machines avant réduction" (un tableau illustratif est proposé page 45) dans votre maison.
Une fois l'inventaire réalisé, faites le tri proprement dit. Supprimez :
Les doublons (une télévision, c'est largement suffisant, non ?) ;
Les appareils qui n'ont pas servi plus d'une fois dans l'année ;
Ceux qui peuvent être remplacés par une alternative manuelle.
À chaque phase, Karine Mauvily donne en exemple le cas de sa famille. Elle affirme avoir réduit 25 % du stock d'objets inutiles chez elle.
Troisième étape : la remise en circulation. Si vous le pouvez, ne jetez pas (ou à la déchetterie, au minimum). Recyclez, quand l'option vous en est offerte. Par exemple, en donnant les objets qui fonctionnent encore ou en les envoyant dans des recycleries.
Toutefois, pour l'auteure, la revente en ligne n'est pas ce qui est de plus fiable. Préférez plutôt la revente directe, comme il vient d'être indiqué (directement à la ressourcerie ou dans une recyclerie près de chez vous).
Quatrième étape : si vous devez acheter, achetez d'occasion. Ou si vous ne pouvez vraiment pas vous retenir d'acheter du neuf, cherchez à acheter du modulaire, qui permet un remplacement plus facile des composants (pour un téléphone mobile, par exemple).
Adopter le smartphone allégé
Le smartphone est un couteau suisse. Oui, mais… C'est bien ça le problème : "ses nombreuses fonctions nous ramènent à lui en permanence, au-delà du raisonnable". Pour limiter son utilisation, "allégez-le" en vous dotant :
D'une montre à poignet ;
D'une calculatrice old school ;
D'un réveil ;
D'un calepin ou agenda papier ;
D'une radio classique ;
D'un miroir ;
D'un répertoire téléphonique "papier".
En plus de cela, pensez à désinstaller les logiciels qui ne vous servent pas ou plus. Veillez tout particulièrement — si vous voulez suivre jusqu'au bout les conseils de Karine Mauvily — à supprimer tous les services Google qui vous tracent à coup sûr (nous allons revenir sur ce point plus bas).
Libérer nos appareils des géants de la Tech
C'est un autre aspect important, en effet. Vous pouvez chercher à utiliser des logiciels libres, dont "les codes sources restent ouverts, consultables et modifiables".
Mais attention : leur installation et leur utilisation peuvent parfois devenir chronophages. Cela doit donc être véritablement utile. Pour l'auteure :
"Ce sont deux zones de liberté à conquérir : la zone non numérique à agrandir, la zone numérique à libérer de ses monopoles." (Cyberminimalisme, p. 59)
Pour commencer à vous libérer des monopoles, vous pouvez opter pour un :
Système d'exploitation libre (type Linux) ;
Navigateur Internet libre (type Firefox) ;
Moteur de recherche respectueux de votre vie privée (il y en a plusieurs, tels que DuckDuckGo ou Startpage, par exemple).
Pour vos téléphones portables, c'est pareil ou presque. Le pire étant ici Android, véritable "cheval de Troie" de Google. Apple (et son système iOS) ne semblent pas tracer — pour l'instant au moins — ses utilisateurs.
Voici les 6 options à considérer pour votre mobile, de la moins à la plus cyberminimaliste :
Acheter et utiliser un téléphone Android et l'utiliser tel quel ;
Choisir un iPhone ;
Guetter les smartphones sous système d'exploitation libre (qui arriveront prochainement sur le marché) ;
Choisir un Android et feinter Google (en migrant tout ce qui est possible vers le libre, notamment via le magasin d'applications libres F-Droid) ;
Garder un téléphone portable simple (non "smart") ;
Ne pas avoir de téléphone portable (voir l’argument complet p. 65).
Chapitre 2 — Pas de téléphone portable avant 15 ans
L’auteure raconte l’histoire d’une petite voisine qui, après avoir reçu un smartphone, a perdu toute spontanéité et présence auprès des autres.
Le danger du "piratage de cerveau" (brain-hacking) est réel. L'enfant a besoin de s'ennuyer et d'inventer des jeux pour grandir normalement ; pas de téléphone. Pour Karine Mauvily, la règle "Pas de téléphone portable avant 15 ans" doit donc être suivie.
Les limites d'âge définissent l'enfance
Il y a une foule de choses que nos enfants peuvent ou ne peuvent pas faire en fonction de leur âge, dont se marier et boire de l'alcool, par exemple. Lorsque vous achetez un jouet ou que vous vous apprêtez à regarder un film avec votre bambin, vous regardez aussi quels sont les âges préconisés.
De façon plus générale, poser des limites est sain et fait partie de la construction de l'enfant. Malheureusement, ces limites sont quasi inexistantes sur Internet.
Les impacts de la connexion précoce de mieux en mieux connus
Voici quelques effets négatifs des écrans, établis par des experts, sur les plus jeunes d'entre nous :
Un fort sentiment de dépendance ;
Une exposition à la publicité (et, par ce biais, aux produits gras, sucrés, etc.) ;
De moins bons résultats scolaires ;
Une santé physique et morale en berne.
Pour en savoir plus à ce sujet, vous pourriez également être intéressé par notre chronique de La Fabrique du crétin digital.
Pas d'objets connectés personnels avant 15 ans : la mise en pratique
Pas facile tous les jours, bien entendu, de maintenir le cap ! Et, soyons clairs : pour l'auteure, cela ne signifie pas couper complètement l'enfant de l'univers numérique ou de leurs copains.
Pour ce faire, l'enfant pourra utiliser l'ordinateur familial et surfer sur Internet à cette occasion. Il est aussi recommandé de réhabiliter le téléphone fixe dans la maison pour qu'il puisse recevoir des appels privés.
Il y a plus : pour Karine Mauvily, les enfants doivent aider aux tâches ménagères et être amenés à la lecture. Par ailleurs, il est aussi souhaitable de :
Les inscrire à une activité sportive ;
Se balader en famille (sans mobile) ;
Manger en famille (sans écran).
Lorsque l'enfant a accès à un écran d'ordinateur collectif, il faut en fixer la durée et les plages horaires. Bien sûr, il est aussi important de donner soi-même l'exemple en tant que parent !
Voici quelques autres propositions de l'auteure :
Jouer à des jeux de société ;
Écouter de la musique en famille ;
Imprimer les photos de vacances et faire des albums ;
Proposer des "récompenses" sociales (fêtes d'anniversaire, invitations à dormir, etc.).
Karine Mauvily est également prudente face à la numérisation du milieu scolaire, à la fois néfaste pour les enfants et les enseignants. Ce n'est pas toujours simple, mais il faut oser résister.
Que font les pouvoirs publics ?
Malgré des études aux résultats toujours plus inquiétants, les États continuent à vouloir numériser massivement le système éducatif. Tous les Français sont de surcroît poussés à la consommation de ce type d'appareil, qui reçoit la bénédiction des pouvoirs publics (surtout s'il s'agit de French tech).
Il y a des régulations : par exemple, la "majorité numérique" stipule qu'un enfant ne peut pas ouvrir un compte seul sur un réseau social avant 15 ans. Mais c'est largement insuffisant, du moins pour Karine Mauvily.
Chapitre 3 — La communication cyberminimaliste
Connaissez-vous le phubbing (contraction de phone et snubbing, snober) ? C'est lorsque quelqu'un vous interrompt ou coupe la conversation pour répondre à une notification de son téléphone (appel ou autre).
Au-delà, comment retrouver une communication plus vivante et plus polie ?
Problème numéro 1 : le phubbing
Nous venons de le voir : c'est le phénomène d'être avec quelqu'un tout en agissant sur son téléphone en même temps. Nous pensons pouvoir rester attentifs, mais c'est faux. En outre, cela crée une gêne et un sentiment d'exclusion ou de frustration de l'autre personne.
La solution ? Ne pas utiliser son téléphone portable comme un malpropre ! Voici quelques règles de cyberpolitesse suggérées par l'auteure :
Se rendre à un rendez-vous avec un ami sans téléphone (ou, à défaut, le mettre en sourdine) ;
Terminer une conversation téléphonique avant d'entrer dans un commerce ;
Quitter sa place dans un train pour téléphoner ;
Ne rien écrire sur Internet que nous n'oserions pas dire en face (p. 112-113).
Problème numéro 2 : l'e-réputation à la dérive
Un hacker ou quelqu'un de mal intentionné peut savoir beaucoup de choses sur vous rien qu'en observant vos réseaux sociaux. Mais pas seulement ! Pensez aussi que les recruteurs sont extrêmement nombreux (93 %) à aller jeter un œil du côté d'Internet pour vérifier le profil d'un candidat.
"Retenons comme un mantra : tout ce que nous publions sur Internet devient notre CV, et dans la plupart des cas, nous ne pouvons pas l'effacer." (Cyberminimalisme, p. 114)
Les solutions sont peu nombreuses pour remédier à une mauvaise réputation sur Internet. Nous avons, en Europe, un droit à l'oubli, mais il n'est pas aisément mis en œuvre par les plateformes des GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft).
Il existe d'autres bases juridiques, comme la diffamation ou l'atteinte à la vie privée. Mais vous devrez souvent vous battre pendant longtemps avant d'obtenir gain de cause.
Au-delà (ou en deçà) de ces solutions de dernier recours, il existe une formule simple : renoncer au life-log, c'est-à-dire à l'étalage (via le téléchargement) de sa vie sur Internet. Voulez-vous vraiment devenir "le rédacteur en chef de votre propre vie" ?
Ce temps d'attention que vous donnez aux réseaux sociaux est perdu. Et l'image de vous-même qui en sort n'est pas si bénéfique. Il est normal et sain de se fabriquer des identités, mais les identités numériques sont très fragiles et causent souvent de fortes doses d'anxiété.
Problème numéro 3 : trop de messages, des liens moins profonds
"C'est le paradoxe de notre époque : nous communiquons plus que nous ne l'avons jamais fait, pourtant le sentiment de connexion aux autres n'est pas réellement amélioré." (Cyberminimalisme, p. 121)
Demandons-nous quelles sont les personnes que nous voulons avoir dans notre vie et communiquons en priorité avec elles. Optons donc pour le nombre de Dunbar (le nom d'un anthropologue) : 150 relations en moyenne.
Cette "galaxie relationnelle" est composée de plusieurs "couches de relations" (des plus proches aux plus lointaines). Si elle reste constante en nombre, il est tout à fait possible, en revanche, que certains noms changent au cours du temps.
Parmi ces personnes (si vous faites la liste, comme le préconise l'auteure dans le livre, p. 124), lesquelles sont sur Facebook ? Ne gardez qu'elles et privilégiez deux réseaux sociaux maximum.
Réhabituez-vous également, si le cœur vous en dit :
À l'art des coups de fil et des visites ;
Ou à celui des lettres manuscrites !
Finalement, Karin Mauvily traite de la question des réseaux sociaux d’entreprise (souvent moins efficaces que ce qui était espéré) et de la possibilité de quitter certains réseaux comme Facebook.
Chapitre 4 — Cyberminimalisme au travail
Il existe trois enjeux pour le cyberminimalisme relativement au travail. Voyons tout de suite lesquels.
Défi numéro 1 : rester concentré
L'attention se dissipe, l'énergie s'en va… Face à tous ces écrans, nous ne savons plus où donner de la tête. Mais il existe des solutions assez simples pour s'y retrouver.
Premier conseil, classique : ne pas recevoir de notifications lorsque vous travaillez. Pour l'auteure, mieux vaut se passer du téléphone tout court (pendant les plages de labeur, mettre le téléphone dans une autre pièce, en silencieux).
Vous voulez tester votre niveau de proximité à votre smartphone ? Remplissez le tableau p. 148 !
Autres conseils pour améliorer l'attention (d'après Jean-Philippe Lachaux, cité par l'auteure) :
Fractionner ses activités de la journée en minimissions ;
Formuler très clairement son intention pour chaque mission ;
Donner à chaque mission une heure précise de fin.
Pour les mails, perdez l'habitude d'ouvrir votre boîte le matin — un conseil de Thimothy Ferris ! Consultez-les plutôt en fin de journée ou avant une pause, lorsqu'une mission est achevée.
Défi numéro 2 : déconnecter pour éviter le burn-out
Trop de connexions et la surchauffe guette ! Vous avez pensé à faire une pause en milieu de matinée ? C'est pourtant une très bonne idée, assez simple à mettre en œuvre.
Bien sûr, ce n'est pas tout — et pas suffisant, dans bien des cas. Pensez aussi à organiser des réunions sans portable et à vous déconnecter après le travail. C'est dans la loi, vous en avez le droit — ne l'oubliez pas (même si son application pose quelques problèmes qui sont mentionnés dans le livre p. 152 notamment).
Karine Mauvily plaide également pour un droit à la non-connexion. Est-il envisageable, aujourd'hui, de ne pas avoir de boîte mail ? Pas si sûr. Même pour avoir une ligne fixe, il faut désormais se connecter avec une "box". Pourtant, il est capital de penser ce droit, qui est une liberté fondamentale, pour l'auteure.
Défi numéro 3 : ne pas se laisser remplacer
Quand le débat sur la numérisation des professions aura-t-il lieu ? C'est vrai pour l'école, qui intéresse beaucoup Karine Mauvily, mais ça l'est aussi pour bien d'autres métiers.
À l'hôpital ou dans les administrations publiques, c'est pareil : de plus en plus de dispositifs numériques deviennent obligatoires, sans qu'il y ait vraiment de justification à cela. Le travail devient abrutissant, car il consiste à assister des logiciels.
La pression sociale est forte, mais il est important de voir que l'envie de numérisation n'est pas uniformément répandue dans la société. Et que cette résistante mérite d'être entendue !
D'où l'importance de ne pas agir seul (septième principe cyberminimaliste), de constituer des collectifs (ou d'en faire partie) et de créer le débat, notamment au sein des syndicats.
Chapitre 5 — Achats et loisirs cyberminimalistes
Il y a moyen de faire des achats, de passer ses vacances et ses soirées de façon sobre, numériquement parlant. Pas besoin d'être derrière un écran à la recherche de la dernière appli à la mode !
Les achats cyberminimalistes
Il nous faut prendre conscience que nous sommes environnés par les entreprises venues de Californie. "Dans le monde entier, les responsables de communication des entreprises, des services publics, des start-up, semblent confondre modernité et intérêts californiens", rappelle l'auteure.
Chaque achat numérique nous renvoie vers des conditions d'accès, contrats et autres conditions d'utilisation qui font souvent plusieurs milliers de signes et qui sont difficiles à lire. Qu'achetons-nous ? À quoi nous engageons-nous ? Nous ne le savons pas vraiment.
Autre point important : les achats en ligne. Nous participons à la destruction des petits commerces, voire de marchés entiers. Pourtant, nous aimons nous rendre dans une librairie ou dans un magasin… Alors pourquoi ne pas y retourner ?
N'oublions pas non plus de faire attention lorsque des données nous sont demandées par les commerçants (en ligne ou réels).
Les vacances cyberminimalistes
La déconnexion totale n'est pas forcément bonne, car elle crée le manque qui appelle l'obsession. Il est par contre plus intéressant de regarder comment limiter notre rapport :
Aux sites "parasites" tels que Booking ou dans une moindre mesure Airbnb ;
Aux systèmes d'évaluations réciproques ;
Ainsi qu'aux applications qui veulent (trop) nous "faciliter la vie" en vacances (comme les GPS, par exemple) ;
Et enfin aux photographies, que nous prenons en masse — mais pourquoi, au juste ?
Les soirées cyberminimalistes
Souvent, la télévision nous déprime et nous donne un sentiment d'inachèvement. "Nous rêvons d'autre chose", dit l'auteure. Comment mettre en place de nouvelles routines, plus créatives ?
Voici quelques options :
S'offrir trois soirées sans écrans par semaine (et en profiter pour commencer une activité sociale, ludique, créative, sportive, technique, etc.) ;
Varier les plaisirs numériques (en ne visionnant qu'un seul film par semaine, en allant au cinéma et en modérant notre goût pour les séries ou le sport en se fixant une consommation d'un match//épisode par semaine) ;
Surfer sur Internet de façon raisonnable et responsable (à la fois écologique et sociale).
Karine Mauvily propose un tableau (qu'elle remplit en donnant son exemple) pour "choisir ses usages de la Toile", p. 198.
Quelques défis cyberminimaliste
Voici quelques rappels de ce que l'auteure a déjà proposé durant l'ouvrage, accompagné de quelques nouveautés :
Acheter des journaux papier et s'installer pour lire à la terrasse d'un café ;
Écouter la radio ;
Imprimer ses billets de train ;
S'ennuyer dans une salle d'attente ;
Faire une cure de désinformation (ni internet, ni journaux, ni télévision) ;
Transformer tout achat projeté sur Internet en un achat en ville.
Conclusion — Que faire collectivement ?
Cyberminimalisme versus dataïsme
Le dataïsme est la religion de certains grands patrons de la Silicon Valley. Ceux-ci souhaitent vivre éternellement en téléchargeant leurs esprits dans des espaces numériques.
Lisez la chronique de Homo Deus à ce sujet ! L'intelligence artificielle se répand et avec elle les rêves d'immortalité les plus fous des transhumanistes.
Nous ne sommes jamais consultés
Un fait est là : les citoyens ne sont pas consultés sur la numérisation de la société et sur l'utilisation à grande ampleur de l'intelligence artificielle. Qui, nous dit-on pourtant, est potentiellement dangereuse !
Il semble que les entreprises qui les commercialisent aient réussi à faire passer toute cette évolution pour quelque chose de très naturel et d'irréversible.
Pourtant, nous pourrions en débattre et opter pour d'autres options, moins high-tech, plus durables, etc. Au moins, nous devrions avoir le droit d'en discuter collectivement.
Des pistes d'actions collectives
Voici quelques pistes d'actions à mettre en place au niveau collectif :
Lutter pour un droit à la non-connexion ;
Faire fleurir les boutiques de matériel d'occasion ;
Installer en ville des espaces publics numériques (où trouver de l'aide) ;
Renoncer à la numérisation de l'école ;
Se questionner sérieusement sur l'idée de machines éthiques (IA).
Karine Mauvily fait le vœu que la génération Y (nés dans les années 1980 et abreuvés de télévision) soit capable d’élever des enfants avec l’idée de modération numérique. Cette génération Alpha (enfants nés dans les années 2010) saura, espérons-le, reprendre en main le numérique.
Conclusion sur "Cyberminimalisme. Face au tout-numérique, reconquérir du temps, de la liberté et du bien-être" de Karine Mauvily :
Ce qu'il faut retenir de "Cyberminimalisme. Face au tout-numérique, reconquérir du temps, de la liberté et du bien-être" de Karine Mauvily :
Rappelons tout d'abord les 7 principes cyberminimalistes mis en avant par Karin Mauvily :
Le minimum d'objets connectés, achetés à l'occasion.
Pas de téléphone portable avant 15 ans.
Refuser de se laisser remplacer par des logiciels.
Fournir le minimum de données.
Vivre sa vie sans l'enregistrer.
Pratiquer la cyberpolitesse.
Ne pas agir seul.
Ce livre qui complète de façon très intéressante, à la fois :
Les critiques du monde numérique, telles que La fabrique du crétin digital, Le Bug humain (déjà cité) ou bien Apocalypse cognitive ;
Les ouvrages sur l'organisation et la gestion du temps, tels que Savoir s'organiser ou encore l'indémodable La semaine de 4 heures.
Vous y trouverez une recherche de juste milieu visant à accroître notre "zone non numérique", tout en prenant en main notre "zone numérique".
L'auteure ne propose pas de critique radicale de la technologie numérique. Elle cherche plutôt à rendre l'existence contemporaine plus vivable et agréable en limitant nos usages et en évitant le gaspillage.
Points forts :
Une bibliographie intéressante ;
Des tableaux et conseils pratiques ;
Une écriture simple, mais qui aide à réfléchir.
Point faible :
Pour certains d'entre vous, il ne sera pas pertinent d'appliquer toutes les règles recommandées. En effet, cela dépend de votre goût pour l'informatique ainsi que du travail que vous effectuez. Mais le plus important est de pouvoir y penser et de choisir vos pratiques consciemment. Et en cela, aucun doute, le livre vous aidera !
Ma note :
★★★★★
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November 6 2023, 5:00pm
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Ce dont je suis certaine
Résumé de "Ce dont je suis certaine" d'Oprah Winfrey : un livre d'introspection et de développement personnel par l'une des personnalités les plus aimées des états-uniens, "La" productrice et présentatrice de télévision qui a interviewé les plus grands de ce monde avec bienveillance et empathie.
Par Oprah Winfrey, 2022, 224 pages.
Titre original : "What I know for sure", 2014.
Chronique et résumé de "Ce dont je suis certaine" d'Oprah Winfrey
Qui est Oprah Winfrey (en quelques mots) ?
Oprah Winfrey est née le 29 janvier 1954 à Kosciusko (Mississippi). Elle est animatrice et productrice de télévision, mais pas seulement ! Elle a aussi produit des films et joué dans plusieurs films.
Par ailleurs, elle s'occupe de presse écrite : elle travaille également comme critique littéraire et éditrice de magazines.
Elle a connu la célébrité avec son talk-show The Oprah Winfrey Show, un programme produit par sa propre société : Harpo Productions.
Dans les années 1990, elle décide de focaliser son émission autour de la littérature, du développement personnel, de la spiritualité et de la méditation. C'est un succès.
En 2011, The Oprah Winfrey Show est considéré comme le programme le plus regardé dans l'histoire de la télévision.
Elle gagne de nombreux prix (pour son show, ainsi qu'une nomination aux Oscar pour sa prestation d'actrice) et est classée comme la femme afro-américaine la plus riche du XXe siècle.
En 2006, elle soutient activement la candidature de Barack Obama à la présidence des États-Unis.
Introduction
Un jour, le critique de cinéma Gene Siskel demande à Oprah Winfrey : "Dites-moi, de quoi êtes-vous certaine ?". Cette question la perturbe et elle ne sait quoi répondre sur le moment.
Malgré son expérience des interactions à la télévision, elle n'a pas tellement l'habitude d'être dans le rôle de l'interviewée !
Toutefois, elle y pense. Et elle y pense tellement qu'elle décide d'en faire une interrogation centrale de son existence et d'en faire l'objet d'une chronique dans la revue O.
Chaque semaine, elle écrit sur ce qu'elle estime savoir de source sûre. Puis, après 14 ans, elle décide de reprendre tout ce matériau et d'en faire le livre que vous tenez entre les mains (ou plutôt, pas encore !, car c'est le résumé que vous lisez ici).
Lorsqu'elle a révisé les textes, elle a été satisfaite de constater qu'elle n'a pas dû modifier énormément d'éléments. C'est ce qu'elle exprime par ces mots :
"J'ai le bonheur de vous dire que ce que j'ai découvert en révisant l'équivalent de quatorze années de chroniques, c'est que lorsqu'on sait une chose, qu'on la sait vraiment, elle a tendance à réussir l'épreuve du temps." (Ce dont je suis certaine, Introduction)
Voyons donc, point par point, ce savoir révélé par la célèbre présentatrice télé.
La joie
Oprah Winfrey commence par raconter une anecdote à propos de Tina Turner. Elle aurait voulu suivre la rockeuse dans ses tournées et vivre sa vie. Elle ne l'a pas fait, mais elle a eu la chance de la rencontrer et de chanter avec elle, à une occasion.
Cela lui a procuré beaucoup de joie. Et elle se sent fière d'avoir réussi à laisser tomber sa timidité pour profiter de l'instant présent avec la star.
L'animatrice "prend ses plaisirs au sérieux". Mais elle se sent vite contentée, car elle a besoin de peu :
"Un rien fait mon bonheur, car je tire satisfaction de tant de choses que je fais. J'accorde plus de prix à certaines choses, bien entendu. Et comme je m'efforce de mettre en pratique ce que je prêche — vivre l'instant présent —, je suis consciente la plupart du temps de tout le plaisir que je reçois." (Ce dont je suis certaine, Chapitre 1)
Le fait de connaître et surtout de se créer des expériences quatre et cinq étoiles vous donne le sentiment d'être béni. Voici quelques exemples donnés dans l'ouvrage :
Une bonne tasse de café avec une crème de noisettes parfaite = quatre étoiles.
Se promener dans les bois avec les chiens (sans les lâcher) = cinq étoiles.
Se réveiller "avec toute sa tête" et être capable de mener sa journée = cinq étoiles.
Lire le journal sous un chêne = quatre étoiles.
Lire un excellent livre = cinq étoiles.
À vous d'inventer vos expériences 4 et 5 étoiles !
Votre niveau de plaisir est déterminé par la façon dont vous considérez votre existence. Et c'est un cercle vertueux : "ce que nous donnons nous revient", dit-elle encore.
Oprah Winfrey adore le mot "délicieux" et l'applique aux expériences qui la renforcent ou la marquent. C'est le cas d'un cadeau que lui a fait une amie, le jour de son 59e anniversaire.
Autre exemple : la nourriture. Qui n'aime pas manger ! L'autrice adore ça, et surtout la cuisine authentique de Rome. Bien accompagnée, d'amis et de bon vin, un bon repas est une expérience incroyable, proprement "délicieuse".
Toutefois, son rapport à la bonne chère n'a pas toujours été facile. Oprah Winfrey a pesé plus de cent kilos et a dû changer son mode de vie pour se sentir mieux dans son corps. L'entraînement et le jardinage (ainsi que les légumes frais qui en résultaient) l'ont beaucoup aidée.
D'autres expériences sont racontées :
L'adoption de chiots ;
Le simple fait d'allumer un feu ;
Son amitié avec Gayle King ;
Ses exercices spirituels.
Elle insiste finalement sur le point central : vivre l'instant présent. Voilà ce qui permet de ressentir la joie au quotidien et d'amplifier ses expériences à tous les niveaux.
La résilience
Oprah Winfrey est née en 1953 dans le Mississippi, de parents non mariés. Sa mère n'a rien dit de sa grossesse à son entourage jusqu'au jour de l'accouchement. "Ma naissance a été marquée par le regret, la dissimulation et la honte", dit-elle.
Elle a vécu son enfance avec ses grands-parents, en se sentant énormément seule. Non pas qu'elle n'ait eu personne autour d'elle, mais elle sentait qu'elle devait se construire seule.
Guérir ce type de blessure fait partie des défis de la vie les plus importants. Il est nécessaire de comprendre ce qui s'est produit en vous, comment d'autres vous ont "programmé", afin d'apprendre à modifier cette "programmation" (via la programmation neurolinguistique, notamment).
Les problèmes que nous rencontrons sur notre chemin sont des occasions pour apprendre et nous construire une vie meilleure. Rester dans l'instant présent vous aide à ne pas surinterpréter les événements et à surmonter les obstacles lorsqu'ils se présentent.
Oprah Winfrey raconte une autre expérience traumatisante : les viols d'abord, auxquels ont succédé une grossesse non désirée et la mort de l'enfant, peu après sa naissance. Elle n'avait que 14 ans à ce moment-là (et les attouchements ont commencé lorsqu'elle avait 10 ans seulement).
L'animatrice cachait cet aspect de sa vie. Pourtant, un jour, une personne de sa famille a "vendu" l'histoire à des tabloïds. Elle en a été détruite. Mais elle a tenu bon et a été étonnée de l'empathie que son entourage personnel et professionnel a témoignée à son égard.
Elle revient ensuite sur ses débuts à la télévision. Elle dit avoir fait beaucoup d'erreurs. Notamment, elle a parfois confondu fierté personnelle et égo. Mais elle a compris petit à petit comment agir, vis-à-vis d'elle-même et des autres.
Voici quelques pratiques qu'Oprah Winfrey a mises en place pour se tranquilliser et qu'elle conseille à chacun :
Une bonne dose de calme au moins une ou deux fois par jour, 20 minutes le matin et 20 minutes le soir. Cela aide à mieux dormir et à se concentrer plus profondément, cela stimule la productivité et alimente la créativité.
La respiration est essentielle : elle est un point d'ancrage qui permet de nous centrer en cet instant précis. Chaque fois que vous faites une rencontre qui implique la moindre tension, arrêtez-vous, inspirez profondément puis relâchez l'air et la pression.
Relativiser : votre meilleur varie d'un jour à l'autre en fonction de votre état d'esprit. Peu importe, donnez le meilleur de vous-même en toute circonstance. De cette façon, vous ne créerez ni culpabilité ni honte.
Vivez de telle sorte qu'à la fin de chaque journée, vous puissiez dire : "J'ai fait de mon mieux". Voilà la grande œuvre d'une vie.
"Réfléchissez un instant à votre propre histoire — pas uniquement à l'endroit où vous êtes né ou vous avez grandi, mais aux circonstances qui vous ont amené à vous trouver ici même aujourd'hui. Quels sont, chemin faisant, les instants qui vous ont blessé ou affolé ? Selon toutes probabilités, vous en avez connu quelques-uns. Voici néanmoins ce qu'il y a de remarquable dans tout cela : vous êtes encore là, et debout." (Ce dont je suis certaine, Chapitre 2)
Les relations
Nous avons tous le besoin d'être estimés, compris, aimés. Nous recherchons souvent cela dans les relations. Et, pour une part, nous avons raison. Mais cela ne peut fonctionner réellement que si nous nous aimons déjà au préalable.
Cela peut paraître étrange, mais ce besoin d'être aimé doit commencer par un amour à se donner à soi-même. Sinon, vous ne serez pas en mesure de recevoir l'estime, la reconnaissance ou l'amour d'autrui.
Pourtant, nous faisons tous des caprices pour être reconnus de nos semblables. C'est l'une des motivations principales de nos actions. Mais — l'autrice y insiste — vous devez commencer par regarder en vous-même et affirmer votre propre existence.
Oprah Winfrey aborde ensuite la question de la communication dans les relations. Elle considère que communiquer est comme une danse. Elle prône une forme de communication non violente où les mots suivants sont importants :
"Que veux-tu au juste ?"
"Je te comprends."
Elle avoue également qu'elle "n'a jamais été une personne sociable", ce qui peut étonner lorsque nous connaissons son parcours ! Et pourtant, elle affirme qu'il a été difficile pour elle de créer ou de maintenir des liens d'amitié ou d'amour pendant de longues années.
C'est grâce à un déménagement et à l'influence de son voisinage bienveillant qu'elle a recommencé à se reconnecter aux autres, à rire, à sortir.
Oprah Winfrey aborde ensuite la question de l'amour. Elle commence par affirmer que l'amour est partout. "L'amour romantique n'est pas la seule forme qui en vaut la peine", même s'il est important. L'amour existe sous bien d'autres formes dans l'univers et vous pouvez aimer et être aimé de bien des manières.
Parfois, l'auteure marche dans son jardin et sent que tous les arbres vibrent d'amour. Il est toujours disponible pour ceux qui le demandent. Ce type de manifestation est la confirmation que quelque chose de plus grand que nous est à l'œuvre.
Ce sont des miracles de la vie qui se produisent tous les jours et que nous pouvons apprendre à capter en vivant l'instant présent.
"Lorsque vous vous faites un devoir toute votre vie d'aimer les autres, il n'y a jamais de dernier chapitre, car l'histoire se poursuit. Vous prêtez votre lumière à quelqu'un d'autre, qui éclaire une autre personne et une autre, et encore une autre. Et j'ai la certitude qu'en dernière analyse — lorsque les listes de choses à faire ne tiendront plus, que la frénésie sera terminée, que notre boite de courriels sera vide —, la seule chose qui aura encore de la valeur dans notre vie sera de savoir si nous avons aimé d'autres personnes et si d'autres personnes nous ont aimés." (Ce dont je suis certaine, Chapitre 3)
La gratitude
Pour la présentatrice, la gratitude constitue une priorité quotidienne. Elle cherche tous les jours des raisons d'être reconnaissante. Et elle n'est jamais déçue !
Oprah Winfrey a tenu un journal de la gratitude pendant une décennie entière, en notant chaque jour cinq choses pour lesquelles elle se sentait reconnaissante.
Voici l'exemple qu'elle donne dans son livre (à la date du 12 octobre 1996) :
"Une course autour de Fisher Island, en Floride, en profitant d'une douce brise rafraichissante.
J'ai mangé du melon bien froid, assise sur un banc au soleil.
Une longue conversation hilarante avec Gayle au sujet de son rendez-vous arrangé avec M. Patate.
Un sorbet en cornet, si savoureux que je m'en suis léché les doigts.
Maya Angelou m'a téléphoné pour me lire un nouveau poème." (Chapitre 4)
Le fait d'apprécier tout ce qui se présente à vous dans la vie change votre existence. Vous rayonnez et générez plus bien-être lorsque vous êtes conscient de tout ce que vous avez, au lieu de vous concentrez sur ce que vous n'avez pas.
Mais sa vie n'a pas toujours été ainsi. Elle se souvient aussi du temps où elle ne ressentait pas ce sentiment de gratitude. Mais peu à peu, notamment en raison de coups durs, elle s'est rendu compte de sa chance : "Mince, je suis encore là, j'ai une autre chance aujourd'hui de bien faire les choses."
Ce dont Oprah Winfrey est certaine, c'est qu'elle a besoin de s'accorder du temps et du repos — de dire merci à son corps et à son esprit, en quelque sorte.
C'et ce qu'elle fait en s'accordant un jour de congé chaque semaine, le dimanche. Elle ne fait rien, laisse son être décompresser tranquillement.
Elle note d'ailleurs que, chaque fois qu'elle a manqué un dimanche, elle a remarqué un net changement dans son humeur pour le reste de la semaine.
L'auteure insiste également sur l'importance de remercier l'univers d'avoir la possibilité de vieillir. Prendre de l'âge n'a rien d'un enlaidissement. C'est une chance.
"Vieillir est la meilleure chose qui me soit arrivée. Dès mon réveil, je vois la prière matinale de remerciement, affichée au mur de ma salle de bains, tirée du livre de Marianne Williamson intitulé Illuminata. Peu importe mon âge, je pense à toutes les personnes qui ne se sont pas rendues aussi loin. Je pense aux gens qui ont été rappelés avant de saisir toute la beauté et toute la majesté de la vie sur la terre." (Ce dont je suis certaine, Chapitre 4)
Oprah Winfrey dévoile aussi dans ce chapitre plusieurs lettres qu'elle a reçues lorsqu'elle était animatrice de son Oprah Winfrey Show.
Les possibilités
"Comment puis-je exploiter mon potentiel plus à fond ? Voilà une question que je me pose encore, surtout lorsque je contemple ce que l'avenir me réserve", se demande Oprah Winfrey en ouverture de ce chapitre.
Elle se souvient qu'à chaque étape de sa carrière, elle a eu peur, mais qu'elle y est allée malgré tout, dans l'objectif de se développer et d'être fière d'elle-même.
La crainte est notre pire ennemie, c'est elle "qui détient le pouvoir" sur nous, lorsque nous n'osons pas agir. Le plus important consiste à se décider fermement à poursuivre sa route, quelles que soient les embuches. C'est là le véritable courage.
Chaque défi que nous relevons a le pouvoir de nous mettre à genoux. Mais la seule façon d'endurer un tremblement de terre personnel est d'apprendre et de modifier sa position.
L'expérience de l'échec est un cadeau, il nous donne la force de faire un pas à droite ou à gauche à la recherche d'un nouveau centre de gravité. Ne le combattez donc pas. Laissez-le plutôt vous aider à ajuster votre position.
L'animatrice traite encore de plusieurs autres questions dans ce chapitre. Notamment, de son rapport à l'argent, qu'elle considère plutôt sain, car elle sait que ce n'est pas son salaire qui fera son bonheur.
Elle traite aussi de ce qu'elle aime et de ce qu'elle n'aime pas. Par exemple, elle n'est pas du genre à se lancer dans des sports extrêmes. Elle le sait et s'adapte donc : pour elle, l'aventure est une autre chose.
En fait, "le plus grand frisson que nous puissions nous procurer consiste à mener la vie de nos rêves", dit-elle. Or, il existe des opportunités qui, de temps à autre, vous ouvrent la voie. Ayez le courage de les attraper au vol !
Ne laissez pas d'autres personnes vous voler votre pouvoir : aimez-vous d'abord vous-même et n'attendez pas que d'autres vous le manifestent. Montrez au monde ce que vous pouvez faire par vous-même. Faites vos propres choix.
Car ne l'oubliez pas : le temps file à toute allure. Mais cela ne devrait pas vous angoisser. À partir du moment où vous avez pour objectif de grandir intérieurement et de vous accomplir courageusement, tout ira bien.
"Progressez en direction de votre but avec toute la force et toute l'inspiration que vous pouvez déployer. Puis lâchez prise, cédez votre plan d'action à la Puissance qui vous surpasse et laissez votre rêve se concrétiser en tant que chef-d'œuvre indépendant." (Ce dont je suis certaine, Chapitre 5)
L'émerveillement
Oprah Winfrey raconte comment elle a vécu un moment de calme et d'émerveillement alors qu'elle randonnait avec un ami. Le plus beau, c'est qu'elle avait, le matin même, médité à cette idée : l'essence même de la vie. Pour elle, ce moment de silence complet, en pleine nature, lui offrait une réponse idéale à ce questionnement.
La star du show-business ne le cache pas : elle est croyante. Et pour elle, les miracles importent. Mais ce ne sont pas des miracles comme vous pourrez en lire dans les Écritures, non. Ce sont de simples phénomènes qui nous rappellent la beauté du monde ou l'humanité et la gentillesse de nos semblables.
Pour elle, "la vie ne saurait avoir de véritable signification sans composante spirituelle". C'est quelque chose de sain et de nécessaire à l'être humain. Vous en retrouvez les traces dans les pratiques de méditation et de développement personnel.
Oprah Winfrey évoque également dans ce chapitre l'importance des livres dans son existence. Des livres de tout type, et notamment de poésie. Un poème est une "déclaration inattendue de l'âme".
Autre point important : l'importance de la quête. L'animatrice dit se voir comme une chercheuse. Elle est curieuse, ouverte au mystère de la vie et heureuse de fêter ses 60 ans (lorsqu'elle écrit l'ouvrage, en 2014).
"La plus belle réalisation à mon actif est de ne jamais avoir fermé mon cœur. Même durant les instants les plus sombres de ma vie [...], je suis restée fidèle, remplie d'espoir et disposée à voir le meilleur chez les gens, même lorsqu'ils me montraient leurs pires côtés. J'ai continué de croire que, peu importe le degré de difficulté de l'ascension, il y a toujours moyen de laisser entrer un éclat de lumière pour qu'il illumine le sentier devant soi." (Ce dont je suis certaine, Chapitre 6)
La clarté
Épictète aurait dit : "Dis-toi d'abord ce que tu veux être, puis fais ce qu'il faut pour le devenir".
Voilà une façon claire de voir les choses. Mais qu'est-ce qu'elle implique ? Qu'il faut savoir dire non. Pourtant, "j'ai mis quarante ans à apprendre à dire non", se souvient Oprah Winfrey.
Pas facile de poser nos limites lorsque nous avons eu une enfance perturbée. Pourtant, il le faut. C'est en examinant nos propres intentions que nous pouvons apprendre à suivre le fil de ce qui nous importe, tout en refusant de céder à celles et ceux qui veulent nous voir suivre leur chemin, ou nous faire agir à leur guise.
Voici une autre leçon à retenir de cela : quelle que soit votre situation actuelle, vous avez joué un rôle majeur dans sa création. Avec chaque expérience, vous construisez votre vie, pensée après pensée, choix après choix, et sous chacune de ces pensées et de ces choix se cache votre intention la plus profonde.
C'est pourquoi, avant de prendre une décision, Oprah Winfrey se pose cette question essentielle — et vous invite à faire de même : "Quelle est ma véritable intention ?"
Lorsque vous ne savez pas quoi faire, ne faites rien jusqu'à ce que la clarté entre en vous. S'immobiliser, méditer, se mettre à l'écoute de sa propre voix permet d'entrer plus rapidement en contact avec cette intention qui vous anime.
Une fois que vous avez décidé ce que vous voulez, engagez-vous et donnez tout ce que vous pouvez.
Par contre, si quelqu'un vous demande de faire quelque chose qui vous rebute, c'est le signe que vous devriez vous arrêter et vous tenir tranquille jusqu'à ce que votre instinct vous donne le feu vert (pour reprendre ou arrêter complètement).
Voici quelques autres pensées et anecdotes contées par l'animatrice :
Les femmes ont été éduquées pour répondre aux besoins et elles doivent réapprendre à se saisir de leurs intentions propres ;
Elle n'est pas si stressée que les gens le pensent habituellement ;
Elle cherche à ne pas perdre son temps ;
Oui, c'est vrai, elle a beaucoup trop de chaussures !
Et voici ce qu'elle dit cependant :
"L'excès de biens matériels va beaucoup plus loin que des objets eux-mêmes. Bien que nous sachions devoir renoncer à ces choses, cela nous angoisse. Je sais toutefois que le fait de renoncer à certaines d'entre elles laisse le champ libre à d'autres choses. Et cela vaut non seulement pour notre relation avec les chaussures, mais aussi pour celle que nous entretenons avec toutes choses. Faire le ménage à la maison — tant au sens littéral que figuré — constitue un excellent moyen de repartir à neuf." (Ce dont je suis certaine, Chapitre 7)
À la fin du chapitre, elle se promet de mettre un peu de minimalisme dans sa vie et de dire adieu à l'excès de chaussures !
Le pouvoir
"J'ai toujours estimé que le libre arbitre était un droit de naissance", affirme clairement et fièrement Oprah Winfrey. Pour elle, la liberté, c'est avant tout "avoir le choix".
Bien sûr, il y a des éléments que vous ne contrôlez pas, comme votre lieu de naissance. Si vous êtes né aux États-Unis ou dans un pays occidental, vous avez de la chance.
Il y a également de nombreux événements qui peuvent vous blesser, comme les mensonges racontés par les tabloïdes ou les potins qui circulent sur vous, par exemple. Mais toutes ces pensées négatives, vous pouvez les renvoyer d'où elles viennent.
Oprah Winfrey fait également une confidence : elle ne regarde pas beaucoup la télévision. Par ailleurs, elle avoue avoir fait preuve d'irresponsabilité dans les premières années de sa carrière.
Elle se souvient notamment avoir regretté d'avoir mis une femme dans le désarroi, lorsqu'elle a exhibé, sur le plateau de télévision, la tromperie de son mari.
Depuis lors, elle s'est juré de ne plus commettre de tel impair et de ne plus jamais rabaisser, embarrasser ou diminuer un autre être humain.
Quand vous choisissez de voir le monde comme une grande salle de classe ouverte sur l'extérieur, vous comprenez que toutes les expériences sont là pour vous apprendre quelque chose sur vous-même et que le voyage de votre vie consiste à devenir davantage qui vous êtes.
Les expériences les plus difficiles sont souvent celles qui nous apprennent le plus. Chaque fois que des problèmes se présentent à Oprah Winfrey, elle se demande : "De quoi s'agit-il vraiment et qu'est-ce que je suis censé apprendre de tout cela ?"
D'autres thèmes sont abordés dans ce chapitre :
L'endettement et les moyens de l'éviter ;
Le vote des femmes aux États-Unis ;
La santé et le problème de l'obésité aux USA ;
La pertinence de la richesse ou de la célébrité pour définir une personne ;
Le drame de l'ouragan Katrina en Louisiane et les leçons à en tirer ;
Le manque de confiance en soi d'Oprah Winfrey et sa relation avec l'embonpoint ;
Son besoin de "performer" et d'être la meilleure.
Ces thèmes sont liés entre eux. Ils ont le pouvoir pour point commun. Ce que nous pouvons faire pour améliorer notre situation et ne pas nous laisser dominer par la peur.
Voici ce que dit l'auteure :
"Laissez votre vie s'éveiller en vous. Quel que soit votre défi — la tendance à trop manger, à trop consommer une certaine substance ou à trop faire une même activité, ou encore le deuil d'une relation, d'une somme d'argent ou d'un poste —, permettez-lui de vous ouvrir la porte sur les révélations les plus nobles à votre sujet, de vous inviter à entrer dans ce qu'est la vie excellente pour vous." (Ce dont je suis certaine, Chapitre 8)
Enfin, Oprah Winfrey rappelle l'importance d'agir de façon amicale avec les autres. Toutes nos actions tournent autour de nous "aussi surement que la Terre tourne autour du Soleil", dit-elle. L'amour que vous transmettez vous sera renvoyé d'une manière ou d'une autre. Ayez confiance en cela.
"Aujourd'hui, j'essaie de bien agir envers toutes les personnes que je rencontre et d'être bien en leur compagnie. Je veille à employer ma vie à faire le bien ; car ce dont je suis certaine, c'est que tout — ce que je pense, ce que je dis et ce que je fais — me sera rendu. Et il en va de même pour vous." (Ce dont je suis certaine, Chapitre 8)
Conclusion sur "Ce dont je suis certaine" d'Oprah Winfrey :
Ce qu'il faut retenir de "Ce dont je suis certaine" d'Oprah Winfrey :
Ce livre est composé d'une collection de chroniques qu'Oprah Winfrey a tirées de sa chronique populaire dans le magazine O. Elle y confie ses expériences et ses leçons de vie pendant 14 ans.
Dans l'ensemble, tous les thèmes se connectent et résonnent les uns avec les autres et forment, pourrions-nous dire, l'échelle des valeurs d'Oprah Winfrey :
La joie ;
La résilience ;
Les relations ;
La gratitude ;
Les possibilités ;
L'émerveillement ;
La clarté ;
Le pouvoir.
L'expérience de l'auteure, à près de 60 ans, lui permet d'avoir le recul suffisant pour analyser sa vie riche en rebondissements, en drames et en moments joyeux.
Plutôt que de se cacher derrière de grandes théories, Oprah Winfrey s'exprime honnêtement sur les tragédies de son enfance, ses échecs, ses erreurs et ses plus grandes réussites et bonheurs.
Son expérience d'intervieweuse joue un grand rôle aussi dans sa connaissance de l'âme humaine.
Enfin, Oprah Winfrey montre dans ces lignes que la méditation et le développement personnel l'aident au quotidien, ainsi que la spiritualité.
Points forts :
C'est agréable de se plonger dans la vie et l'esprit de cette célébrité ;
Il y a de nombreuses réflexions intéressantes à méditer ;
Le livre est très bien organisé, les chapitres clairs et se lit facilement.
Point faible :
Ne vous attendez pas à une grande théorie ici ni à un manuel de savoir-vivre ou de développement personnel classique ; il s'agit simplement — mais c'est déjà beaucoup — de réflexions sur la vie.
Ma note :
★★★★★
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