Voici enfin l’article récapitulant toutes les participations validées à la version 2021 de l’événement interblogueurs “Les 3 livres qui ont changé ma vie” Vous avez été 44 à participer en jouant le jeu en dévoilant les livres changeurs de vie ! Merci BEAUCOUP d’avoir été si nombreux à jouer le jeu de présenter vos 3 livres changeurs de vie !
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September 23 2021, 2:00pm
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Copie de La magie de voir grand
Résumé du livre La magie de voir grand : Fixez-vous des buts élevés… Et dépassez-les ! : Ce livre dévoile les attitudes positives propices à la réussite, qui aident à surmonter les difficultés et à réaliser ses rêves, indépendamment du contexte ou des limites personnelles, pour toute personne souhaitant accomplir des choses extraordinaires. Par David Schwartz, 1959, 363 pages, titre original : The Magic of Thinking Big. Note : Cette chronique est une chronique invitée écrite par Mariana Zanetti, auteure de l’article sur ce même blog « Ne vous trompez pas : Pourquoi un MBA n’est pas rentable ». Elle se lance dans la publication de son livre en anglais traitant du même sujet, The MBA Bubble, dans lequel elle dévoile les résultats de sa recherche sur le monde des « business schools ». Quels sont les 10 principes du livre La magie de voir grand ?
Croyez que vous pouvez réussir et ça sera votre réalité Arrêtez de vous donner des excuses Développez votre confidence en vous et anéantissez vos craintes Pensez et rêvez de manière créative Vous êtes ce que vous penser que vous êtes Contrôlez votre environnement Faites de vos attitudes vos alliés Ayez une bonne attitude envers les autres Changez les défaites en victoires Pensez comme un leader
Chronique et résumé du livre La magie de voir grand : Fixez-vous des buts élevés… Et dépassez-les ! Lire La magie de voir grand ou cette chronique est la preuve que vous attendez de grandes choses dans votre vie. Cela prouve aussi que vous avez l’intelligence de chercher les outils qui vous permettront d’atteindre ces objectifs. Réfléchissez intensément, voyez grand et votre vie sera extraordinaire. Pour réussir, il suffit d’y croire : la confiance en vous vous est donc essentielle. Pour atteindre vos objectifs, vous devez fortement croire en vous, croire que c’est possible. C’est aussi simple que cela. La foi en vous et en vos objectifs vous donnera la motivation, la méthode et l’enthousiasme pour atteindre ce à quoi vous aspirez. Le simple fait de douter vous éloignera de vos desseins. Ne laissez pas le doute vous dominer : si vous entendez votre voix intérieure qui vous critique, vous disant que vous ne réussirez pas, répondez-lui que ce n’est pas vrai et pensez à toutes les épreuves que vous avez surmontées dans la vie. Créez une annonce publicitaire de vous-même dans laquelle vous êtes « le produit », lisez-la tous les matins, croyez en elle et achetez chaque jour le meilleur produit que vous pourriez acheter : vous-même. Généralement les gens heureux qui obtiennent ce à quoi ils aspirent ne sont pas des super héros, mais des gens ordinaires qui ont décidé d’adopter la bonne attitude : le positivisme. Pour avoir confiance en vous, pensez toujours en termes de succès : « Je suis capable de le faire », « Je vais réussir ». Vous devez croire que vous valez beaucoup plus que ce que vous imaginez. « Think big » : voyez grand ! Ainsi, si vos objectifs sont médiocres, vos résultats le seront aussi. Un des grands freins vous empêchant d’obtenir ce que vous voulez dans la vie est cette maladie qui touche de très nombreuses personnes : « l’excusite », la maladie de l’excuse. Généralement, ceux qui n’ont pas réalisé leurs projets souffrent d’un certain degré d’excusite. En revanche, ceux qui ont atteint ce à quoi ils aspiraient, parfois de grandes choses, ne se cachent jamais derrière l’excusite. Roosevelt ne s’est jamais caché derrière son handicap, de même que Kennedy vis-à-vis de son jeune âge. Mais certains pourraient utiliser l’excusite pour leur santé, leur éducation, leur origine, leur race, leur sexe, leur âge, leur « intelligence », leur chance, etc. L’excusite peut être traitée et guérie à l’image des maladies courantes. Évitez de parler de vos limites personnelles, par exemple d’un problème de santé ou de votre âge. Si vous vous exprimez en termes de limites, vous serez limité. A contrario, si vous n’en parlez pas, vous n’aurez donc pas de limites. Rien n’est plus inutile que de s’inquiéter des choses : c’est comme si on mâchait un chewing-gum dans l’objectif de résoudre un problème de mathématiques. De même, vous ne devez pas vous laisser envahir par des problèmes tels que votre santé ou toute autre chose. Quant à l’intelligence, il est facile de voir qu’en général, nous surestimons l’intelligence des autres tout en sous-estimant la nôtre. Résultat : nous nous dévaluons progressivement et nous perdons confiance en ce que nous pouvons vraiment faire. Rappelez-vous : la clé est la confiance en vous-même ! La plupart des personnes qui ont obtenu ce qu’elles voulaient sont des gens ordinaires qui ont confiance en eux-mêmes. La passion, l’enthousiasme et l’attitude positive vont vous motiver pour vous investir dans tout ce que vous voulez entreprendre. Vous investir dans ce que vous faites représente 95 % du talent que vous développez. Vos attitudes seront mille fois plus importantes que votre intelligence : ne pensez jamais que votre degré d’intelligence sera un obstacle pour obtenir ce que vous voulez. Quant à l’excuse de l’âge, pensez à ceci : combien de temps avez-vous été sur le marché du travail et combien de temps vous reste-t-il pour atteindre l’âge de la retraite ? Commencez à construire au plus tôt votre avenir, vos prochaines 20, 30 ou 40 années. Vous avez le bon âge pour commencer à le faire au plus tôt ! Dès que les gens ont de grands rêves, une menace apparaît : la peur paralysante. La peur est une force considérable qui détruit la confiance et empêche les gens d’obtenir ce qu’ils veulent vraiment dans la vie. Pour la contrer, vous pouvez développer la confiance en vous. Imaginez un bébé qui apprend à marcher : il a une énorme confiance en lui-même, mais il tombe, il rit et puis il se lève à nouveau avec joie et ne cesse d’essayer à nouveau. Quant aux adultes, il est incroyable de voir comment nous avons perdu cette confiance en nous-mêmes au fil des ans, pour laisser place à la peur. Ainsi, nous ne nous levons plus et nous n’essayons plus.
Comme toute autre maladie, la peur peut être traitée et guérie : le remède à la peur, c’est l’action. Passez à l’action et la peur disparaîtra. Si vous avez peur de la présentation que vous devez faire à vos clients, préparez-la et répétez-la. De même, si vous avez peur de ne pas avoir assez d’argent pour payer vos factures, économisez dès aujourd’hui. Parfois, nos peurs peuvent être amplifiées par notre perception erronée de la réalité et des conséquences que nous appréhendons. Ainsi, les conducteurs ne pourraient jamais monter dans une voiture rien qu’à l’idée d’être blessés dans un accident ! Néanmoins, vous conduisez quand même tous les jours parce que vous avez confiance en vous : vous savez comment réagir si quelque chose va mal. Il suffit donc de penser à des situations positives. Remplissez votre esprit de souvenirs positifs. Agissez selon votre conscience. Si vous ne le faites pas, vous aurez peur et vous perdrez toute confiance en vous-même : or, la confiance est la base de tout ce que vous voulez entreprendre. Comment voir grand
Si les gens se demandaient quel est leur point faible, beaucoup seraient surpris de découvrir qu’ils souffrent de la faiblesse ultime de la nature humaine : l’autodépréciation. Ainsi, vous pensez que votre produit peut plaire à M. Perez, mais vous ne l’appelez jamais puisque vous pensez qu’il ne daignera pas vous consacrer de son temps. Vous pensez que votre produit ou service a une valeur intéressante, mais vous vous positionnez en dessous parce que vous croyez que les gens ne l’apprécieront pas ? C’est de l’autodépréciation. S’il est vrai que vous devez connaître vos propres limites, n’ignorez pas pour autant vos forces, mais au contraire, valorisez-les ! Pour découvrir vos forces, interrogez vos proches et construisez la liste de vos 5 meilleurs atouts. Par ailleurs, le livre StrenghFinders 2.0 vous permet de découvrir vos points forts pour vous appuyer dessus au lieu de tenter d’améliorer vos faiblesses. Vous constaterez que nombre de personnes ont obtenu ce à quoi vous aspirez, sur la base de ces mêmes atouts, et parfois même dans une moindre mesure. Vous verrez alors que vous avez plus d’atouts que vous ne le pensez. Essayez d’utiliser un vocabulaire empreint d’espoir, de motivation et de confiance qui vous animent. Retirez de votre discours quotidien les mots négatifs qui évoquent l’échec. Envisagez les choses pour ce qu’elles pourraient être et non pour ce qu’elles sont. La vie quotidienne est compliquée : nous sommes tous confrontés à de nombreux petits problèmes, mais il y a une récompense pour ceux qui peuvent s’élever au-dessus de toutes ces difficultés. C’est pourquoi vous devez garder le cap sur un objectif important. N’ayez de cesse de vous demander si vous dédiez votre énergie à des choses vraiment importantes, sans être aveuglé par des bagatelles. « La plupart d'entre nous font deux erreurs fondamentales en ce qui concerne l'intelligence : 1. Nous sous-estimons notre propre cerveau. 2. Nous surestimons le cerveau de l’autre. » Citation de David J. Schwartz,auteur du livre La magie de voir grand Comment penser et rêver de façon créative L’esprit créatif permet de découvrir les meilleures façons de faire les choses. Un terrain vacant peut devenir un jardin, une personne lambda peut devenir l’héroïne d’un best-seller, une famille pauvre peut donner une bonne éducation à ses enfants... le tout, grâce à un esprit créatif. La première condition pour développer l’esprit créatif c’est d’avoir foi en vos chances d’obtenir ce que vous voulez. En général, une bonne façon d’augmenter la foi en vos chances de réussir est de voir comment les autres ont fait et de ne pas vous mépriser. Si d’autres ont réussi avec des forces similaires aux vôtres, bien sûr que vous le pouvez aussi. Un vieux dicton dit : « Si vous pensez que vous réussirez ou si vous pensez que vous ne réussirez pas, de toute façon, vous aurez raison ». Quand vous pensez que quelque chose est impossible, votre esprit se concentre sur la recherche des causes de cette croyance. Toutefois, lorsque vous pensez que quelque chose est possible, votre esprit viendra à votre secours pour trouver les moyens de la concrétiser. La foi en vous libère toute votre énergie créatrice. Bannissez le mot « impossible » de votre vocabulaire. Très souvent, nous renonçons à nos rêves parce que nous ne considérons que les raisons pour y renoncer, alors que la seule chose qui vaille notre effort est de trouver des raisons d’insister, d’y croire et de réussir ! Soyez réceptif aux nouvelles idées. Lisez, lisez, lisez ! Vivez de nouvelles expériences, brisez votre routine ! Demandez-vous comment vous pourriez agir autrement, pour progresser. Tournez-vous vers l’avenir et non pas vers le passé. Soyez à l’écoute des idées des autres et posez-leur les bonnes questions. Rappelez-vous que ceux sur qui on prend exemple savent écouter, tandis que les petites gens monopolisent la parole. Vous êtes l’image de vos pensées C’est aussi simple que cela : les autres verront en vous ce que vous pensez de vous-même. Vous mériterez donc ce que vous pensez mériter. Nos actions sont guidées par ce que nous pensons. Obtenir le respect des autres est très simple : nous devons d’abord penser que nous méritons ce respect. Plus vous vous respectez, plus les autres vous respecteront. Donc, si vous voulez représenter le succès, pensez à l’image de quelqu’un qui a atteint ce succès. Voyez, parlez, pensez et agissez, en vous mettant dans la peau de la personne que vous voulez être. Écrivez « l’annonce publicitaire » de vous-même et lisez-la plusieurs fois par jour. Contrôlez votre environnement Votre environnement nourrit votre esprit. Entourez-vous de petites gens et vous penserez de façon négative. En revanche, si vous vous entourez de personnes ayant de bonnes idées, vous finirez par penser grand (Think big). Vous verrez que le monde peut être divisé en trois catégories de personnes : celles qui ont complètement renoncé à leurs rêves, la majorité ; celles qui y ont renoncé en partie ; celles qui n’y ont pas renoncé. D’après l’auteur David Schwartz, la deuxième catégorie est constituée de personnes qui ont peur et qui ne peuvent donc pas progresser. Ces personnes ne sont pas heureuses et certaines même se sentent vaincues. Quant aux personnes du troisième groupe, elles pensent que la vie mérite d’être bien vécue. Pour faire partie de ce groupe, nous devons surmonter les forces handicapantes de notre environnement. Il est aisé de classer les personnes dans chacun de ces trois groupes. Ne faites pas part de vos projets aux envieux, pessimistes, médiocres et conformistes, car tout ce qu’ils feront c’est vous décourager. En revanche, parlez-en à ceux qui ont réussi dans la réalisation de leurs projets ! Si vous êtes entouré par des gens qui ont la maladie de l’excusite, ne vous laissez pas convaincre par leurs arguments et prenez la fuite ! En effet, ils n’ont jamais obtenu ce qu’ils voulaient et ont donc besoin de justifier leur échec. Adoptez les attitudes qui vous conviennent le mieux Nous pouvons transmettre des choses sans parler. « Je vous aime », « Je ne vous aime pas », « Je m’ennuie »… Tout cela se transmet sans avoir besoin de paroles, mais notamment à travers nos réactions, notre voix ou notre regard. Ce qui compte vraiment, c’est notre attitude. Ceux qui ont la bonne attitude obtiendront de grandes choses à partir de leurs relations avec les autres, dans leur vie professionnelle et de tout ce qu’ils entreprennent. Il s’agit d’un ensemble d’attitudes gagnantes qu’il faut cultiver et faire jouer en notre faveur :
L’enthousiasme. Valoriser les autres. Avoir une vocation de service.
L’enthousiasme est un élément qui crée toute la différence dans ce que vous entreprenez. C’est aussi simple que cela : l’enthousiasme est quelque chose hors du commun ! C’est génial ! Même si quelque chose n’éveille pas en vous une motivation, vous pouvez néanmoins développer votre enthousiasme grâce à quelques stratégies simples :
Montrez-vous curieux. Très probablement, vous ne savez presque rien sur les choses qui ne vous intéressent pas. Et bien, le contraire est vrai aussi. Vous finirez par avoir de l’intérêt pour les choses que vous connaissez et maîtrisez. Il suffit pour cela d’en savoir davantage sur ce qui ne vous semble pas intéressant ou excitant, au premier abord : vous verrez comme l’enthousiasme vous envahira. Avec de l’enthousiasme, vous ne pouvez pas être malheureux ! Mettez de la vie dans tout ce que vous faites. Lorsque vous serrez la main à quelqu’un, faites-le avec énergie. Pensez à l’idée que vous êtes heureux de saluer l’autre personne. Souriez et transmettez la joie. Faites-le sincèrement, personne n’aime les faux sourires. Mettez beaucoup de vie à chaque fois que vous dites « merci » et dites-le avec le cœur. En général, mettez de la vie dans tout ce que vous dites. Soyez celui qui donne les bonnes nouvelles. Les bonnes nouvelles apportent de bons résultats. Dites que vous vous sentez très bien. Dites aux autres à quel point vous les percevez positivement. Encouragez-les. Si ceux autour de vous se sentent bien, vous aussi vous vous sentirez bien.
Valorisez les autres, parce que chaque être humain, peu importe son statut ou son origine, veut se sentir important. Beaucoup de gens ignorent l’importance de cette maxime, comme s’ils disaient : « vous n’avez aucune importance pour moi », parce qu’ils pensent que l’autre ne leur apporte rien. Mais cette attitude est erronée. Si quelqu’un perçoit qu’il est important à vos yeux, il vous fera des faveurs. Et quand vous aidez quelqu’un à se sentir important, c’est vous qui vous sentez important. Si vous n’êtes pas important, tout ce que vous entreprenez dans votre vie sera médiocre. Essayez et vous verrez. Appréciez les autres avec sincérité, félicitez-les pour leurs réussites, qu’elles soient grandes ou petites. Appelez-les ou laissez-leur des messages de reconnaissance. Appelez les gens par leur prénom et/ou nom et ne vous trompez pas ! Dites-le et écrivez-le correctement, car beaucoup d’émotions sont liées à notre prénom. Partagez les mérites non seulement avec votre équipe, mais aussi avec votre famille. Adoptez les attitudes positives envers les autres Voici une règle d’or à retenir : la réussite réside dans le soutien des autres. Vous ne pouvez obtenir quoi que ce soit si les autres ne vous facilitent la tâche, par exemple les clients qui achètent vos produits, vos employés qui accomplissent le travail, les patrons qui soutiennent les initiatives, les investisseurs, les enseignants, les étudiants, votre famille, etc. Nous comptons toujours sur les autres pour nos réalisations. Et pour compter sur leur soutien, vous devez prendre la bonne attitude à leur égard. L’attitude est plus importante que vos diplômes. Si les gens vous respectent et ont de la considération pour vous, si vous gagnez en crédibilité à leurs yeux, tout ça vaudra beaucoup plus que les diplômes. Les gens qui obtiennent ce qu’ils veulent sont « formés » à aimer les autres, suivant quelques règles de base :
Ne vous trompez pas quand vous écrivez ou vous dites le prénom d’une personne ! Nous réagissons tous avec beaucoup d’émotion à notre prénom. Sentez-vous bien dans votre peau. Ne transmettez pas de tension, mais de la tranquillité. Faites en sorte que les autres se sentent bien en votre compagnie. Restez calme, ne vous inquiétez pas pour peu. Ne vous concentrez pas sur vous-même, comme si vous saviez tout de ce monde. Devenez quelqu’un d’intéressant pour que les autres soient gagnants en votre compagnie. Arrondissez les angles aigus de votre personnalité. Entraînez-vous à aimer les autres jusqu’à ce que ça devienne quelque chose de tout à fait naturel. Félicitez les autres pour leurs réalisations. Diffusez le plein d’énergie spirituelle à ceux qui vous entourent pour que tout cet amour vous soit retourné et démultiplié.
Si vous faites un cadeau à quelqu’un, il doit être empreint de sincérité, parce que nous ne pouvons pas acheter l’amitié ; au contraire, nous risquons de perdre notre argent et le respect des gens. Prenez l’initiative de vous présenter aux autres. Vous reconnaîtrez toujours la personne la plus importante, car c’est celle qui se présente aux autres. Acceptez les imperfections et les différences chez les autres (et les vôtres aussi !). S’il n’y en avait pas, nous ne serions pas humains et le monde serait très ennuyeux ; renoncez donc aussi à transformer l’univers. Exercez l’art de la pensée positive sur les autres, vous serez gagnant, car à long terme, la chose la plus difficile dans ce monde n’est pas de dire ce que vous pensez, mais de ne pas transmettre ce que vous pensez vraiment. Donc si vous pensez du mal de quelqu’un, vous le « direz » d’une manière ou d’une autre et vous le dresserez contre vous. Écoutez ce que les autres ont à dire, ne monopolisez pas la conversation. « Croyez que c'est possible. Lorsque vous croyez que quelque chose peut être fait, et que vous le croyez vraiment, votre esprit trouvera des moyens de le faire. Croire en une solution ouvre la voie à une solution. » Citation de David J. Schwartz,auteur du livre La magie de voir grand Prenez l’habitude d’agir Si vous avez de bonnes idées, mais vous ne les mettez jamais en pratique, elles ne servent à rien. Seules celles qui sont mises en œuvre porteront leurs fruits. Lorsque vous devenez passif et ne réalisez pas vos projets et vos rêves, vous perdez confiance en vous. Les actifs, cependant, agissent et rentrent ainsi dans le cercle vertueux de la confiance avec un sentiment de sécurité et de réussite. Si vous attendez que 100 % des conditions soient favorables à l’action, vous ne ferez jamais rien. Si vous attendez que la situation soit idéale, vous vous condamnez à ne jamais agir, car il n’y a pas de moment idéal. Si vous manquez de motivation pour faire quelque chose, agissez et vous verrez comment la motivation et l’inspiration vous viennent automatiquement. Agir est aussi une façon de lutter contre la peur, comme David Schwartz l’a déjà évoqué précédemment. « Demain » ou « Plus tard » sont souvent synonymes de « jamais ». Comment transformer l’échec en victoire Si nous établissons un parallèle entre certains groupes, les démunis, les pauvres ou ceux qui ont obtenu ce qu’ils voulaient dans la vie, ce que chaque groupe a en commun n’est ni l’origine, ni la chance, ni la nationalité, mais l’attitude envers l’échec. L’échec n’est ni plus ni moins qu’une leçon. Vous pouvez en tirer des leçons ou vous décourager. L’échec n’est qu’un état d’esprit. Étudiez les causes de votre échec et ne blâmez pas les autres, cela n’a pas de sens. Une telle attitude serait de l’énergie gaspillée. La seule réaction qui ajoute quelque chose de positif à votre réussite c’est de trouver ce que vous pourriez faire différemment pour ne pas retomber dans la même situation d’échec. Ayez le courage de faire une critique constructive de vos actions. Apprenez de vos échecs et de l’expérience. Trouvez de nouvelles façons d’atteindre vos objectifs. Tous les gens qui ont réussi dans la vie ont connu des résultats inattendus dans leur chemin vers la réussite, et souvent, sur une longue période ! Vos pensées ont le pouvoir d’attirer ce que vous voulez, donc n’arrêtez pas de vous dire qu’il doit y avoir un moyen d’y parvenir. Si au contraire, vous vous dites que vous êtes perdu, qu’il n’y a pas de moyen de vous en sortir, que c’est impossible, vous vous donnerez raison. Un problème est insoluble seulement si vous pensez que c’est le cas. Ne passez pas beaucoup de temps à analyser les problèmes, en revanche prenez du recul et recommencez. Prenez de la distance et la solution viendra aisément à votre esprit. Et surtout, n’oubliez pas que toute situation a un côté positif ; regardez-le.
Pour progresser, fixez-vous des objectifs Aucun progrès ne peut se produire si nous ne nous fixons pas des objectifs en avance. Rappelez-vous que l’important ce n’est pas d’où vous venez, mais où vous allez. Comment vous voyez-vous dans 10 ans ? Ne donnez pas une réponse vague, soyez spécifique : au niveau professionnel, quels revenus souhaitez-vous avoir ? Quant à votre vie de famille, quelles relations voulez-vous avoir avec votre famille, quelle éducation voulez-vous dispenser à vos enfants, où voulez-vous habiter ? Pour votre vie sociale, quel genre d’amis voulez-vous avoir ? Quel genre d’activités voulez-vous pratiquer avec eux ? Quel genre d’expériences recherchez-vous dans votre vie ? Quel genre de personne voulez-vous devenir ? Et pourquoi autant de questions ? Car personne ne fera grand-chose dans la vie tant qu’elle n’est pas mue par une grande cause. Votre énergie doublera si vous vous consacrez à atteindre un but qui vient de votre cœur. Il sera gravé dans votre inconscient qui vous guidera automatiquement pour l’atteindre. Tout progrès est la somme des petits progrès quotidiens. Si votre objectif est très ambitieux, il vous envahira et vous vous sentirez dépassé. Focalisez-vous sur les petites victoires que vous obtenez et la grande réussite viendra seule. Cependant, si quelque chose ne se passe pas comme vous l’attendiez et vous devez faire un petit détour, acceptez-le et passez à autre chose. Parfois nous atteignons notre destination grâce à un raccourci. Investissez en vous-même, en augmentant votre capacité à réaliser ce que vous voulez et vos résultats seront extraordinaires. Prenez le temps de méditer chaque jour pour communiquer avec votre puissance mentale suprême pour libérer votre énergie créatrice. Réfléchissez un peu chaque jour et regardez votre vie qui se transforme. Conclusion sur le livre La magie de voir grand : Fixez-vous des buts élevés… Et dépassez-les ! par Mariana Zanetti, auteure du livre en anglais The MBA Bubble. Le livre La magie de voir grand est un grand classique sur l’attitude vis-à-vis de la réussite : il a inspiré des milliers de personnes. Il m’a tout particulièrement donné la motivation pour entreprendre des projets personnels et professionnels qui me semblaient presque impossibles à réaliser. C’est un livre que nous devons relire de temps en temps, lorsque nous nous sentons démotivés. Il a été écrit pour ceux qui veulent atteindre de grandes choses dans la vie. La définition de « grandes choses » ne peut pas être la même pour tout le monde, mais de toute façon ces idées sont résolument puissantes et extraordinaires. Toute personne ayant besoin de retrouver de l’énergie devrait revenir sur ses pages de temps en temps, comme je l’ai fait à plusieurs reprises. Points forts du livre La magie de voir grand :
L’auteur David Schwartz utilise un langage simple et direct. Le livre La magie de voir grand est très facile à lire. Il s’en dégage une sagesse universelle qui s’applique à n’importe quelle situation personnelle. Il est une grande source d’inspiration et devient une source d’énergie.
Points faibles du livre La magie de voir grand :
Le livre La magie de voir grand a déjà quelques années : il a été écrit en 1959 et les images de la réussite qu’il propose sont très traditionnelles, alors que la réussite peut être définie de façon très différente d’une personne à une autre. Ceci s’observe aussi à travers quelques références un peu machistes, mais qui, à l’époque, étaient moins choquantes.
Le petit guide pratique de la magie de voir grand
Quels sont les 10 principes du livre La magie de voir grand ?
Croyez que vous pouvez réussir et ça sera votre réalité Arrêtez de vous donner des excuses Développez votre confidence en vous et anéantissez vos craintes Pensez et rêvez de manière créative Vous êtes ce que vous penser que vous êtes Contrôlez votre environnement Faites de vos attitudes vos alliés Ayez une bonne attitude envers les autres Changez les défaites en victoires Pensez comme un leader
Foire Aux Questions (FAQ) du livre La magie de voir grand 1. Pourquoi le livre la magie de voir grand a-t-il connu autant de succès lors de son lancement ? Le souhait le plus ardent de la plupart des Hommes sur cette terre est de réussir mais cette réussite tant convoitée ne s'improvise pas. Ainsi, le livre la magie de voir grand de David Schwartz avec un langage simple, direct et très facile à lire est venu à point nommé en étant l’un des meilleurs livres de développement personnel car il constitue une grande source d’inspiration et devient une source d’énergie du commun des mortels et de toutes couches socioprofessionnelles confondues. 2. Quels sont les principes fondamentaux révélés par David Schwartz dans son livre la magie de voir grand? Les principes fondamentaux révélés par David Schwartz dans la magie de voir grand sont au nombre de dix à soir: Croyez que vous pouvez réussir et ça sera votre réalité, Arrêtez de vous donner des excuses, Développez votre confidence en vous et anéantissez vos craintes, Pensez et rêvez de manière créative, Vous êtes ce que vous penser que vous êtes, Contrôlez votre environnement, Faites de vos attitudes vos alliés, Ayez une bonne attitude envers les autres, Changez les défaites en victoires et enfin Pensez comme un leader. 3. A qui le livre La magie de voir grand s’adresse-t-il ? Ce livre s'adresse à tous ceux qui rêvent grand, à tous les hommes et femmes qui pensent qu'ils peuvent faire des choses extraordinaires dans la vie. En particulier à tous les entrepreneurs, les commerçants, les étudiants et à tous ceux qui veulent vivre utilement. Il est une source d'inspiration et une source d'énergie pour le commun des mortels. Il est un véritable recours pour tous les coachs du développement personnel. 4- Quelle est la véritable clé du succès révélée par David Schwartz dans son livre ? Pour répondre à cette question, David Schwartz pense qu'il est très important de se rappeler que la clé est la confiance en vous-même ! Pour lui, la plupart des personnes qui ont obtenu ce qu’elles voulaient sont des gens ordinaires qui ont confiance en eux-mêmes. La passion, l’enthousiasme et l’attitude positive vont vous motiver pour vous investir dans tout ce que vous voulez entreprendre. Vous investir dans ce que vous faites représente 95 % du talent que vous développez. Vos attitudes seront mille fois plus importantes que votre intelligence : ne pensez jamais que votre degré d’intelligence sera un obstacle pour obtenir ce que vous voulez. 5-Comment penser et rêver de façon créative selon David Schwartz D'après David Schwartz, l’esprit créatif permet de découvrir les meilleures façons de faire les choses. Pour lui, la première condition pour développer l’esprit créatif c’est d’avoir foi en vos chances d’obtenir ce que vous voulez. En général, une bonne façon d’augmenter la foi en vos chances de réussir est de voir comment les autres ont fait et de ne pas vous mépriser. Si d’autres ont réussi avec des forces similaires aux vôtres, bien sûr que vous le pouvez aussi.
Les attitudes positives versus les attitudes négatives
ATTITUDES POSITIVES
ATTITUDES NÉGATIVES
Avoir la confiance en soi Découragement
Arrêtez de vous donner des excuses Se donner des excuses
Avoir une bonne attitude envers les autres Avoir une mauvaise attitude envers les autres
Changez les défaites en victoires Changez les victoires en défaites
Avoir de la gratitude Croire que tout nous est dû
Pensez comme un leader Pensez comme un suiveur
Qui est David Schwartz?
Décédé le 6 décembre 1987, David Joseph Schwartz est né le 23 Mars 1927. De nationalité américaine, il est auteur, conférencier, coach et Professeur à l'Université d'État de Géorgie, à Atlanta. Publié en 1959, La magie de voir grand est l'un de ses meilleurs Best-Seller, un extraordinaire livre de développement personnel à travers lequel l’auteur nous enseigne les dix principes fondamentaux et les attitudes positives à adopter pour réussir dans la vie. Pour lui, la réussite n'est pas l'apanage des intellectuels ni d'une couche socioprofessionnelle particulière mais le fait d'apprendre à penser différemment et à modifier ses vielles habitudes. Ce livre révèle des secrets pour progresser, se fixer de grands objectifs et comment penser comme un leader. Nous ne pouvons pas parler de David Schwartz sans mentionner ses nombreux autres ouvrages à savoir: La magie de penser succès, la magie de s'auto diriger, La magie de vivre ses Rêves etc
La note de Mariana Zanetti, auteure du livre en anglais The MBA Bubble.
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Crédits Photos : Chris Greene, Vikash Sharma. Je vous invite aussi à visionner ma vidéo intitulée "Les passages les PLUS surlignés de "Tout le monde n'a pas eu la chance de rater ses études"" qui accompagne très bien cet article
September 18 2021, 5:17pm
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Copie de Influence et Manipulation: comment persuader intelligemment
Résumé de "Influence et Manipulation" : En tant qu'êtres humains, nous réagissons souvent de manière automatique à certains événements, car prendre le temps de réfléchir à chaque action que nous faisons coûterait trop en temps et en ressources ; or si la plupart du temps ces comportements automatiques ont leurs avantages, ils se détournent parfois de leur but premier par des personnes averties qui désirent les exploiter pour nous manipuler ; Influence et Manipulation décortique ces comportements et ces techniques pour nous aider à nous en prémunir. Par Robert Cialdini, 1984 (édition originale), 1993 (édition révisée actuelle), 300 pages. Titre original : Influence, the psychology of Persuasion (Influence, la psychologie de la persuasion). Chronique et résumé de "Influence et Manipulation"de Robert Cialdini qui partage ses astuces :
Si vous préférez la vidéo au texte, j'ai préparé une chronique illustrée du livre en vidéo
September 17 2021, 6:10pm
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Copie de Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même
Résumé du livre Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même : Lise Bourbeau explique que toutes nos souffrances physiques, émotionnelles ou mentales proviennent de cinq blessures fondamentales et de cinq masques qu’il nous faut identifier pour parvenir au véritable épanouissement personnel. Par Lise Bourbeau, 2000, 220 pages Quelles sont les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même ?
Le rejet L’abandon L’humiliation La trahison L’injustice
Chronique et résumé du livre Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même : Partie 1 : Introduction du livre Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même et masques associés Tous nos maux proviennent de cinq blessures fondamentales : le rejet, l’abandon, l’humiliation, la trahison et l’injustice. Afin de supporter la douleur de ces cinq blessures, nous développons un masque pour chacune d’entre elles : la fuite, la dépendance, le masochisme, le contrôle et la rigidité. Seule l’acceptation de ces mécanismes nous conduira à être enfin nous-mêmes et à amorcer la voie de notre guérison. Partie 1.1 - Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même
Pour Lise Bourbeau, les quatre étapes à l’origine de nos blessures sont les suivantes :
Nous venons au monde, nous ressentons la joie d’être nous-même ; Ensuite, nous vivons la douleur de ne pas pouvoir agir en étant nous-mêmes ; Nous connaissons une période de crise et de révolte liée à la souffrance de ne pas pouvoir être nous-mêmes ; Enfin, nous nous résignons pour réduire la douleur et finissons par nous créer une nouvelle personnalité afin de ne pas décevoir les autres et être aimé.
Ce n’est pas la réalité des faits qui crée la blessure, mais notre ressenti à l’expérience, notre construction mentale. Ainsi, tous les maux de l’humain peuvent être condensés en cinq blessures qui sont, par ordre chronologique d’arrivée dans la vie :
Le rejet L’abandon L’humiliation La trahison L’injustice
Partie 1.2 - Les cinq masques associés aux cinq blessures Durant les troisième et quatrième étapes de la création de nos blessures, notre ego va construire un type de personnalité pour nous protéger de la souffrance vécue lors de la seconde étape. Ces « types de personnalité » ou ces « caractères » sont appelés des « masques » par Lise Bourbeau. Nous les avons ainsi fabriqués pour notre survie. Nous portons ces masques plus ou moins souvent, en fonction de la gravité de nos blessures : si notre blessure est conséquente, on en souffre plus souvent, donc notre masque sera plus fréquemment utilisé. Ces masques sont au nombre de cinq et correspondent aux cinq grandes blessures de base vécues par l’humain précédemment citées :
Blessure Masque
Rejet Fuyant
Abandon Dépendant
Humiliation Masochiste
Trahison Contrôlant
Injustice Rigide
Partie 1.3 - Les types de personnalités pour reconnaître nos blessures, selon Lise Bourbeau Après avoir présenté l’origine des blessures et des masques, Lise Bourbeau va consacrer chacun des cinq chapitres suivants à décrire une blessure et le masque qui lui est associé. Cette description va nous permettre d’identifier nos blessures et celles des autres. Tout d'abord, l’auteure Lise Bourbeau dresse les cinq portraits du « fuyant », « dépendant », « masochiste », « contrôlant » et « rigide », de manière très complète, afin que chacun puisse y reconnaître son propre comportement. Ensuite, elle y détaille :
L’origine de la blessure : sa période d’éveil et son lien avec le parent concerné ; Les peurs et besoins liés à cette blessure ; Les aspects physiques de la personne qui porte cette blessure : son corps, sa manière de se vêtir, de s’asseoir, le type de véhicule qu’il va préférer, son alimentation, les maladies qui lui sont spécifiques ; Mais aussi, les traits de caractère de celui qui souffre de cette blessure sur un plan émotionnel et mental.
« Tu sais, dans la vie il n'y a pas de personnes coupables : seulement des personnes souffrantes. » Lise Bourbeau, Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même Il est rare qu’une personne n’ait qu’une blessure. Il est possible que certains aient trois, quatre ou même cinq blessures. Une des cinq blessures peut prédominer, tandis que les autres seront moins évidentes. Elles peuvent aussi toutes être de moindre importance. Lise Bourbeau insiste sur le fait que la manière la plus sûre de nous reconnaître dans ces portraits est d’observer notre physique car celui-ci ne ment pas. [caption id="attachment_18262" align="aligncenter" width="500"] Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même - Le rejet[/caption] Partie 2 : Description de nos cinq blessures et masques, selon Lise Bourbeau Partie 2.1 - Le Rejet : portrait du fuyant
Blessure Le rejet
Masque la fuite
Plus grande peur la panique
Plus grand besoin l’appartenance
Parent du même sexe
L’éveil de la blessure : de la conception à l’âge d’un an, avec le parent du même sexe
« Rejeter quelqu’un », c’est « le repousser, ne pas le vouloir à ses côtés ou dans sa vie ». L’action de « rejeter quelqu’un » est différente de celle « d’abandonner quelqu’un » qui signifie « s’éloigner d’une personne pour autre chose ou pour quelqu’un d’autre ». Celui qui « rejette » utilise l’expression « je ne veux pas » ; celui qui « abandonne » utilise l’expression « je ne peux pas ». Le rejet est une blessure très profonde qui touche l’être directement : l’enfant a le sentiment d’être rejeté dans son être et dans son droit d’exister. Il s’agit de la première blessure à se manifester dans la vie, parfois même avant de naître (ex. : bébé non désiré). Le rejet étant vécu avec le parent du même sexe, le « fuyant » se sentira, plus tard, rejeté par les personnes du même sexe que lui.
Son corps : petit et fuyant
Pour commencer, le corps de celui qui souffre de rejet est fuyant, petit, étroit, mince, contracté, fragmenté. Il semble incomplet, comme s’il manquait un morceau (ex. : pas de fesses, pas de menton, pas de seins, présence de creux) ou comme si certaines parties de son corps n’allaient pas ensemble (parties asymétriques). C’est un corps qui ne veut pas prendre trop de place et qui semble vouloir disparaître, à l’image du « fuyant » qui essayera toute sa vie de ne pas utiliser trop d’espace. Il a un visage et des yeux petits. Son regard est fuyant, avec une impression de masque (cernes gris) ou de peur. Sa voix est faible et éteinte. Le « fuyant » favorise les vêtements noirs ou de couleurs ternes pour ne pas se faire remarquer. Il n’aime pas particulièrement danser ; cependant, s’il danse, ce sera sans trop bouger et de façon effacée. Ce qui émane de lui à ce moment-là, c’est « ne me regardez pas trop ». Lorsqu’il s’assoit, il se fait tout petit sur sa chaise et aime cacher ses pieds sous ses cuisses. Celui qui souffre de rejet a un appétit souvent coupé par les émotions ou la peur. Il mange de petites portions. Il est prédisposé à l’anorexie et à consommer du sucre, de l’alcool ou de la drogue pour fuir. Les malaises et maladies qui peuvent se manifester chez le « fuyant » sont les problèmes de peau, les diarrhées, l’arythmie, le cancer, les problèmes respiratoires, les allergies. Il ne faut pas oublier les vomissements, les évanouissements et étourdissements, le coma, l’agoraphobie, l’hypoglycémie, le diabète, la dépression, la psychose.
Son comportement : fuyant et effacé
Tout d'abord, le « fuyant » ne s’attache pas aux choses matérielles : tout ce qui est relié à l’esprit ou au monde intellectuel l’attire d’avantage. Il se considère comme nul et sans valeur. Il a très peu d’estime de lui-même. Le « fuyant » recherche la solitude, a généralement très peu d’amis à l’école et au travail. Il ne parle pas beaucoup et se montre effacé. Il possède une capacité à se rendre invisible. Le fuyant se sent coupé et incompris des autres. Ainsi, il se réfugie dans son monde imaginaire. Le « fuyant » est un grand perfectionniste qui, en vieillissant, panique de plus en plus à l’idée de ne pas être à la hauteur. C'est une personne qui recherche la perfection dans tout ce qu’il fait, car il croit que s’il fait une erreur, il sera jugé (pour lui, être jugé équivaut à être rejeté). Il passe par des phases de grand amour à des phases de haine profonde. Il rencontre souvent des difficultés sexuelles. Aussi, il peine à laisser vivre son enfant intérieur. Le « fuyant » emploie par exemple fréquemment les mots « nul », « rien », « inexistant », « disparaître », « pas de place ». Par ailleurs, il aime les voitures aux couleurs sombres qui passent inaperçues. Sa plus grande peur est la panique. Il ne s’en rend pas compte, car il trouve souvent le moyen de s’éclipser juste avant de paniquer. Les autres peurs du « fuyant » qui affectent sa communication sont la peur de ne pas être intéressant, d’être considéré comme nul ou sans valeur, d’être incompris, que l’autre ne l’écoute uniquement par obligation ou par politesse. Le plus grand besoin du « fuyant » est l’appartenance. Malgré cela, il fera tout pour passer inaperçu, car il a sans cesse peur de déranger et croit qu’il n'en vaut pas la peine. [caption id="attachment_18265" align="aligncenter" width="500"] Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même - L'abandon[/caption] Partie 2.2 - L’Abandon : portrait du dépendant
Blessure L’abandon
Masque la dépendance
Plus grande peur la solitude
Plus grand besoin l’attention
Parent du sexe opposé
L’éveil de la blessure : entre 1 et 3 ans, avec le parent du sexe opposé
« Abandonner quelqu’un », c’est « le quitter, le laisser, ne pas vouloir s’en occuper ». Selon Lise Bourbeau, l’abandon est la blessure la plus souffrante après celle du rejet, car, elle aussi, touche l’être directement. Le manque de nourriture affective ou tout autre genre de nourriture désiré (manque de nourriture physique par exemple) peut causer la blessure d’abandon (ex. : parents très occupés, enfant hospitalisé, mère qui s’occupe d’un nouveau-né). L’abandon est vécu avec le parent du sexe opposé. Le « dépendant » se sent donc facilement abandonné par les personnes du sexe opposé.
Son corps : long et tombant
Le corps de celui qui souffre d’abandon est long, mince, manque de tonus et possède des parties flasques ou tombantes (ex. : les épaules). Son système musculaire est généralement sous-développé. Ses jambes sont faibles, son dos est courbé, ses bras semblent trop longs et pendent le long du corps. Il s’appuie souvent sur quelque chose ou sur quelqu’un. Ainsi, c'est quelqu'un qui a souvent de grands yeux tristes et le regard qui tire. De plus, on le reconnait à sa voix plaintive avec une intonation d’enfant. En outre, le « dépendant » porte des vêtements amples ou pendants. Il aime les danses de contact parce qu’elles lui donnent l’occasion de se coller à son partenaire, de « se pendre » à l’autre. Ainsi, ce qui se dégage de lui quand il danse, c’est « regardez comme mon partenaire m’aime ». Il s’assoit généralement en s’écrasant sur sa chaise ou plus précisément en s’appuyant sur quelque chose (bras de chaise, fauteuil à côté). Celui qui souffre d’abandon a bon appétit. Il aime les aliments mous et mange lentement. De plus, il est prédisposé à la boulimie. Les malaises et maladies qui peuvent se manifester chez le « dépendant » sont les problèmes de dos, l’asthme, les bronchites, les migraines, l’hypoglycémie, le diabète, l’agoraphobie, les problèmes liés aux glandes surrénales, la myopie, l’hystérie, la dépression, les maladies rares qui attirent davantage l’attention, les maladies incurables.
Son comportement : en recherche d’attention
Le « dépendant » recherche la présence, l’attention, le support et surtout le soutien de son entourage, en particulier de son conjoint s’il est en couple. Par ailleurs, il entretient facilement des relations fusionnelles avec les autres. Le « dépendant » s’accroche physiquement à la personne aimée. Ainsi, il lui est difficile d’accepter un refus. Il éprouve de la difficulté à faire ou à décider quelque chose seul. Il demande une opinion (pour avoir de l’attention et non parce qu’il en a besoin) mais ne suit pas nécessairement les conseils qui lui sont donnés. En vieillissant, il angoisse de plus en plus à l’idée d’être seul. Il a des hauts et des bas : un jour joyeux, un jour triste. Le « dépendant » pleure facilement et s’attire la pitié, surtout lorsqu’il parle de ses problèmes ou de ses épreuves. Il a tendance à se montrer victime et peut alors se créer des difficultés de toutes sortes pour attirer l’attention. Enfin, il peut aussi jouer le rôle de « sauveur » pour recevoir cette attention. Dans un groupe, il aime parler de lui, surtout au passé. Il développe un côté vedette pour attirer l’attention. Il peut aussi donner de l’importance aux autres et leur rendre service dans l’espoir qu’on s’occupe de lui en retour. « Nous reprochons aux autres tout ce que nous faisons nous-même et ne voulons pas voir. » Lise Bourbeau, Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même C’est une personne qui dramatise beaucoup, par exemple le moindre incident prend des proportions gigantesques. L’émotion la plus intense vécue par le « dépendant » est de toute évidence la tristesse. Enfin, il aime le sexe. Le vocabulaire récurrent chez le « dépendant » est le suivant : « absent », « seul », « je ne supporte pas », « je me fais bouffer », « on ne me lâche pas », « je te laisse tomber », « j’ai laissé tomber ». Il a beaucoup de difficulté avec le mot « laisser » qui pour lui est synonyme « d’abandonner ». Il achètera une voiture confortable et différente des normes. La plus grande peur du « dépendant » est la solitude. Il n’est, en général, pas capable de voir cette peur, car il s’arrange pour n’être seul que très rarement ; s’il se retrouve seul, la télévision et le téléphone lui tiendront compagnie. Les autres peurs de celui qui souffre d’abandon sont : la peur de pleurer ou de passer pour un bébé, la peur que l’autre parte, que l’autre ne soit pas d’accord et ignore ce qui est dit ou demandé, qu’on lui dise « non », la peur de ne pas être soutenu comme il le souhaiterait, de ne pas répondre aux attentes des autres. Le « dépendant » redoute également toute forme d’autorité. Ses plus grands besoins sont l’attention et le soutien des autres pour se sentir aidé et aimé. [caption id="attachment_18266" align="aligncenter" width="500"] Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même - L'humiliation[/caption] Partie 2.3 - L’Humiliation : portrait du masochiste
Blessure L’humiliation
Masque le masochisme
Plus grande peur la liberté
Plus grand besoin la liberté
Parent la mère
L’éveil de la blessure : entre 1 et 3 ans, avec la mère (ou le parent qui s’est occupé du développement physique de l’enfant)
« L’humiliation » est « l’action de se sentir abaissé, de s’abaisser ou d’abaisser quelqu’un d’autre outrageusement ». Cette blessure est rattachée au monde physique, celui de « l’avoir » et du « faire ». Cette blessure est vécue avec le parent qui s’est occupé du développement physique et sexuel de l’enfant. Il peut donc s’agir d’un seul parent ou des deux. Cette blessure apparaît chez l’enfant qui a souffert d’humiliation après avoir eu du plaisir avec ses sens. Il a ressenti de la honte face au parent concerné (ex. : l’enfant a été traité « de petit cochon » parce qu’il s’est sali). Aussi, la liberté de celui qui souffre de cette blessure a été brimée devant l’attitude répressive d’un parent.
Son corps : tout en rondeur
Le corps de celui qui souffre de la blessure d’humiliation est gros ou rondelet, avec un surplus de graisse. Il a une taille courte, un cou gros et bombé. Il présente, en somme, des tensions au cou, à la gorge, aux mâchoires et au pelvis. C'est quelqu'un qui a un corps qui contient beaucoup d’énergie bloquée. Son visage et ses yeux sont ronds, ouverts et innocents comme ceux d’un enfant. Il a une voix mielleuse qui déguise souvent des sentiments afin de passer pour une personne intéressée. Le « masochiste » porte des habits souvent serrés, ce qui accentue ses rondeurs. Il tâche fréquemment ses vêtements. Il aime beaucoup danser ; c'est quelqu'un qui y prend beaucoup de plaisir et en profite pour exprimer sa sensualité. Ce qui émane de lui quand il danse, c’est « regardez à quel point je peux être sensuel ». Il s’assoit les jambes écartées, mais semble être inconfortablement assis car il choisit souvent une chaise ou un fauteuil qui ne lui convient pas. Le « masochiste » aime les aliments riches en gras, le chocolat. Il a un comportement boulimique ou mange par nombreuses petites portions. Il ressent de la honte à s’acheter ou à manger des friandises. Mais, il compense et se récompense par la nourriture. Les malaises et maladies qui peuvent se manifester chez le « masochiste » sont les problèmes de dos, des sensations de lourdeur sur les épaules, les maux de gorge (angines, laryngites), les problèmes respiratoires, les problèmes aux jambes et aux pieds (varices, entorses, fractures), au foie, à la glande thyroïde, les démangeaisons de la peau, l’hypoglycémie, le diabète, les problèmes cardiaques.
Son comportement : contrôlé par la honte
Selon Lise Bourbeau, le « masochiste » trouve de la satisfaction et même du plaisir à souffrir. C’est pourquoi il recherche, de façon inconsciente, la douleur et l’humiliation. Le « masochiste » rencontre des difficultés à exprimer ses besoins et ce qu’il ressent par peur d’avoir honte de lui-même, des autres ou de faire honte à quelqu’un. Il a beaucoup de retenue dans ses paroles, il se contrôle. De plus, il refoule ses pulsions car s’il est sans limites, il craint de déborder et d’avoir honte (sur le plan sexuel ou alimentaire notamment). Il se croit malpropre, sans cœur, cochon, indigne ou moindre que les autres. Le « masochiste » a tendance à se blâmer pour tout et même à prendre le blâme pour les autres. Par exemple, il se punit lui-même avant que quelqu’un d’autre le fasse et se punit en croyant punir l’autre. Il connait ses besoins mais ne les écoute pas car, souvent, les autres passent avant lui. C'est quelqu'un qui « joue à la mère ». Il peut avoir une relation fusionnelle avec ceux qu’il aime et fait tout son possible pour être digne à leurs yeux. Ainsi, il en prend beaucoup sur son dos, se crée de nombreuses contraintes et obligations s’assurant ainsi de ne pas être libre. Ce qu’il fait pour se libérer dans un domaine l’emprisonne dans un autre. Le sens du devoir est très important pour lui. Le dégoût est un sentiment qu’il ressent souvent. Il est généralement hypersensible. Enfin, il n’aime pas aller vite. Le « masochiste » emploie beaucoup les mots et expressions « être digne », « être indigne », « petit », « gros », « ce n’est pas digne de toi », « c’est honteux », « cochon », « sale ». Il préfèrera un petit véhicule où il se sera à l’étroit. La liberté est très importante pour celui qui souffre d’humiliation. C’est en même temps sa plus grande peur et son plus grand besoin. Plus jeune, le « masochiste » ne s’est souvent pas senti libre, surtout avec ses parents. Il est maintenant convaincu qu’il ne saurait pas gérer le fait d’être libre à sa guise. Il s’arrange donc inconsciemment pour ne pas l’être, car être « libre » signifie pour lui « illimité » et avoir trop de « plaisir ». Ses autres peurs qui l’empêchent de communiquer clairement sont : la peur de blesser l’autre, de passer pour un égoïste s’il dévoile ses besoins ou ses désirs, d’être abaissé ou humilié, de se sentir indigne. [caption id="attachment_18263" align="aligncenter" width="500"] Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même - La trahison[/caption] Partie 2.4 - La Trahison : portrait du contrôlant
Blessure La trahison
Masque le contrôle
Plus grande peur la dissociation et le reniement
Plus grand besoin la liberté
Parent du sexe opposé
L’éveil de la blessure : entre 2 et 4 ans, avec le parent du sexe opposé
« Trahir » signifie « cesser d’être fidèle à quelqu’un ou à une cause, abandonner ou livrer quelqu’un ». Selon Lise Bourbeau, ceux qui souffrent de trahison n’ont pas résolu leur complexe d’Œdipe étant jeunes. L’enfant a été déçu et a souffert de ne pas voir ses attentes comblées avec le parent du sexe opposé. Il a pu se sentir manipulé ou trahi et a ainsi perdu confiance en ce parent. Adulte, il a tendance à accuser les personnes du sexe opposé d’être la cause de sa douleur et de ses émotions.
Son corps : fort
Premièrement, l’homme « contrôlant » exhibe de la force et du pouvoir dans le haut de son corps (les épaules sont plus larges que les hanches). La femme « contrôlante » sera plus forte au niveau des hanches, des fesses, du ventre et des cuisses (les hanches sont plus larges que les épaules, culotte de cheval). La poitrine et le ventre du « contrôlant » sont bombés. Ses muscles dominent. S’il a des kilos en trop, il ne paraîtra pas gros mais plutôt fort. Il possède des yeux qui voient tout rapidement, avec un regard intense et séducteur. Sa voix est forte et porte loin. Le « contrôlant » favorise les vêtements flamboyants. Il aime danser en prenant beaucoup de place. C’est une occasion pour lui de séduire et d’être regardé. Ce qui se dégage de lui à ce moment-là, c’est « regardez-moi ». Lorsqu’il écoute, il s’assoit en penchant son corps vers l’arrière avec les bras croisés. Lorsqu’il parle, il se penche vers l’avant pour mieux convaincre son interlocuteur. « Plus tu souffres à travers une situation ou avec une personne spécifique, plus le problème vient de loin. » Lise Bourbeau, Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même Le « contrôlant » a bon appétit. Il mange rapidement. Il ajoute sel et épices. Absorbé par une tâche, il peut facilement oublier de se nourrir. Il dit même que manger n’est pas important pour lui. Par contre, lorsqu’il décide de manger, il peut perdre le contrôle et se nourrir beaucoup plus que ce que son corps a besoin. Les maladies qui peuvent se manifester chez le « contrôlant » sont celles en lien avec le contrôle et la perte de contrôle de certaines parties du corps (hémorragies, impuissance sexuelle, diarrhée, paralysie…). Il peut souffrir aussi d’agoraphobie, de spasmophilie, de raideurs aux articulations (principalement aux genoux), de problèmes liés au système digestif (surtout au foie et à l’estomac), de maladies finissant en « ite », d’herpès buccal. Il a peur de la folie.
Son comportement : dans le contrôle
Le « contrôlant » a une forte personnalité. De toute évidence, il est convaincu d’avoir raison et affirme son point de vue de façon catégorique, il cherche à tout prix imposer son point de vue. Il fait tout pour être une personne responsable, forte, spéciale et importante. Le contrôlant aime bien diriger d’autres personnes. Il est très physique et prend de la place. De même qu'il aime tout prévoir et arriver en avance pour s’assurer le contrôle sur tout. Sa réputation est primordiale et il tient à ce que les autres sachent de quoi il est capable. Le « contrôlant » ne fait pas confiance facilement. Il se confie en fait difficilement et ne montre pas sa vulnérabilité. Par ailleurs, il ne tient ni ses engagements ni ses promesses ou doit se forcer pour les maintenir. Il ment aisément. De plus, il est doté d’un grand pouvoir de séduction et manipule sans peine les autres pour arriver à ses fins. C’est un bon comédien. Le « contrôlant » est une personne performante qui veut se faire remarquer comme tel. Il attend beaucoup des autres et se montre donc très exigeant avec eux. Le contrôlant comprend et agit rapidement. Il est intolérant et impatient, surtout avec ceux qui sont plus lents que lui. D'ailleurs, il se croit indispensable et aime à penser que les autres ne réussiraient pas sans lui. Le « contrôlant » est sceptique et d’humeur inégale. Il a peur du désengagement. Le contrôlant a de la difficulté à accepter les imprévus et déteste qu’on lui change ses plans. Le « contrôlant » emploie souvent les termes « dissocié », « as-tu compris ? », « je suis capable », « laisse-moi faire seul », « je le sais », « je le savais », « fais-moi confiance », « je ne lui fais pas confiance », « écoute-moi », « j’avais raison », « c’est vrai », « franchement ». Afin d'attirer l'attention sur lui, il choisira une automobile puissante qui sera remarquée. Les plus grandes peurs du « contrôlant » sont le reniement (car, pour lui, « renié » signifie « être trahi ») et la dissociation sous toutes ses formes : la séparation de couple l’effraie profondément, mais il craint aussi la séparation sur le plan professionnel. Il a également peur de la colère de l’autre ou de sa propre colère, de ne pas pouvoir convaincre l’autre, de passer pour un menteur, de se confier, de montrer sa vulnérabilité, de se faire manipuler ou séduire, d’être obligé de s’engager. [caption id="attachment_18264" align="aligncenter" width="500"] Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même - L'injustice[/caption] Partie 2.5 - L’Injustice : portrait du rigide
Blessure L’injustice
Masque la rigidité
Plus grande peur la froideur
Plus grand besoin la liberté
Parent du même sexe
L’éveil de la blessure : entre 4 et 6 ans, surtout avec le parent du même sexe
« L’injustice », c’est le « caractère d’une personne ou d’une chose qui manque de justice ». La « justice » est « l’appréciation, la reconnaissance et le respect des droits et du mérite de chacun ». Une personne qui souffre d’injustice est donc celle qui ne se sent pas appréciée à sa juste valeur, qui ne se sent pas respectée ou qui ne croit pas recevoir ce qu’elle mérite. Cette blessure s’éveille au moment du développement de l’individualité de l’enfant. Celui-ci va trouver injuste de ne pas pouvoir s’exprimer, de ne pas pouvoir être lui-même avec le parent du même sexe perçu comme froid et sévère par l’enfant. Ce dernier a généralement souffert de ses fréquentes critiques, de son intolérance ou de son conformisme. L’enfant a réagi en se coupant de sa sensibilité et s’est imposé d’être performant et parfait (blocage de l’individualité). Adulte, le « rigide » accuse les personnes du même sexe d’être injustes avec lui.
Son corps : droit et rigide
Le corps de celui qui souffre d’injustice est rigide, bien proportionné et le plus parfait possible. Sa posture est bien droite, son apparence est soignée et sexy. Il a des épaules carrées et des fesses rondes ou bombées. Son ventre, qu’il s’efforce de rentrer, est plat. Il possède une petite taille généralement serrée par ses vêtements ou une ceinture. Le « rigide » est droit de fierté. Ses mouvements sont secs et rigides. Ses mâchoires sont serrées. Il se croise souvent les bras, ce qui bloque son plexus solaire. Sa peau et ses yeux sont clairs, son teint rayonnant. Il a un regard brillant et vivant. Sa voix est sèche. Il parle d’une façon plutôt mécanique et retenue. Le « rigide » danse très bien et, malgré la rigidité de ses jambes, a le sens du rythme. Il est attentif à ne pas se tromper, se tient droit et semble compter ses pas (il a souvent pris des cours de danse). Ce qui se ressort de lui quand il danse est « regardez comme je danse bien ». Il s’assoit bien droit. Il serre parfois les jambes l’une contre l’autre et les aligne avec le corps. Lorsqu’il croise les jambes et les bras, c’est pour ne pas sentir ce qui se passe. Celui qui souffre d’injustice préfère les aliments salés aux aliments sucrés. Il apprécie tout ce qui est croustillant. Et il surveille son alimentation pour ne pas grossir (il se justifie et se sent honteux quand il perd le contrôle). C'est une personne qui ressent de la rigidité physiquement sous forme de raideurs ou de tensions, essentiellement dans son cou, le haut de son dos et dans les parties flexibles de son corps (genoux, chevilles, coudes, etc.). Les malaises et maladies qui peuvent se manifester chez le « rigide » sont le burn-out (épuisement professionnel), l’anorgasmie (chez la femme), l’éjaculation précoce ou l’impuissance (chez l’homme), les maladies finissant par « ite » (telles que la tendinite, la bursite, l’arthrite…), les torticolis, la constipation, les hémorroïdes, les crampes, les troubles liés à la circulation du sang comme les varices, ceux liés au foie, les problèmes de peau sèche, le psoriasis, la nervosité, les insomnies, une mauvaise vision. Le « rigide » a tendance à prendre des boutons sur le visage. La plupart de ses maladies ne sont, généralement, pas assez sérieuses pour aller voir le médecin.
Son comportement : perfectionniste
En premier lieu, le « rigide » est perfectionniste : il se contrôle pour être parfait et pour correspondre à l’idéal qu’il s’est fixé ou qu’il croit qu’on attend de lui. C’est un grand optimiste qui veut se montrer toujours positif, ainsi il avoue rarement qu’il vit des difficultés ou que quelque chose le dérange. S’il reconnait avoir un problème, il dira que ce n’est pas grave, qu’il est capable de s’en sortir seul. Il peine à se faire plaisir sans se sentir coupable. Ne sachant pas gérer sa sensibilité, le « rigide » se coupe de son ressenti. Il passe d’ailleurs pour froid et insensible et se persuade, de cette manière, que rien ne le touche. Le « rigide » est très dur avec son corps. Il admet rarement être malade et se vante de ne pas avoir besoin de médecin. Même fatigué, il se montre vivant et dynamique. Il exige beaucoup de lui-même, veut être performant pour être parfait et ne respecte pas ses limites. Le rigide est difficile, pour lui, de demander de l’aide et de recevoir d’une manière générale. Enfin, il se justifie beaucoup. Le « rigide » peut se montrer envieux et colérique. Il doute de ses choix, se compare à mieux et à pire. C'est quelqu'un qui aime l’ordre. Il est plutôt extrémiste et entêté dans ce qu’il croit être juste. Et, il trouve injuste d’en obtenir moins et encore plus injuste d’en recevoir plus que les autres. Le « rigide » utilise couramment les expressions « pas de problème », « toujours / jamais », « très bon / très bien », « très spécial », « justement », « exactement », « sûrement », « d’accord ». Il aime les voitures classiques, performantes, car il veut en avoir pour son argent. Sa plus grande peur est la froideur. Il reconnaît difficilement cette froideur, car il se considère comme une personne chaleureuse. Son plus grand besoin est la liberté. La vidéo suivant accompagne très bien cet article. Regardez Comment dépasser TOUS les traumatismes SANS y passer des ANNÉES, la méthode SIMPLE par Bill O'Hanlon
September 17 2021, 4:37pm
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J'ai publié sur des-livres-pour-changer-de-vie.fr
Copie de Réfléchissez et devenez riche : Napoleon Hill partage son secret pour la liberté financière
Réfléchissez et devenez riche de Napoleon Hill est l'un des meilleurs livres de développement personnel qui renseigne sur les secrets pour devenir riche. Il est également l'un des plus complets en matière d'intelligence financière pour avoir la liberté financière. Résumé du livre « Réfléchissez et devenez riche » : Ce livre tente d’expliquer pourquoi certaines personnes ont amassé de grandes fortunes alors que d’autres n’arrivent pas à finir leur fin de mois. Depuis son lancement en 1937, ce livre n'a jamais cesser d'être la référence auprès des personnes qui cherchent comment de venir riche. Par Napoleon Hill, 1937, 250 pages, titre original: Think and Grow Rich (traduction littérale : Pensez et devenez riche) Note : Cette chronique du livre Réfléchissez et devenez riche est une chronique invitée écrite par Nicolas Bazard du blog Objectif 10%. Chronique et résumé de « Réfléchissez et devenez riche » Note : Vous pouvez aussi consulter une version abrégée en format vidéo de cette chronique à la fin de cet article. C’est après la lecture du livre "Réfléchissez et devenez riche" que j’ai réalisé mes premiers investissements immobiliers. Y a-t-il une formule secrète pour devenir millionnaire ? L’auteur de ce livre, Napoléon Hill, pense que « oui » et je suis totalement d’accord avec lui. J’aime relire ce livre dans les moments de doutes : C’est une véritable source d’inspiration et de motivation ! Chapitre 0 : Introduction L’auteur de Réfléchissez et devenez riche Napoleon Hill a étudié, interviewé les 500 hommes les plus fortunés de son époque : Carnegie, Rockfeller, Ford,… Pour essayer de déterminer s’il y a avait des points communs entre tous ces hommes qui savaient comment devenir riche. Existe-t-il une méthode reproductible afin d'apprendre comment réfléchir et devenir riche ? La réponse est oui ! Et cette méthode, fruit de 25 années de recherche, a été divisée en 13 étapes. Napoléon Hill nous explique que l’enrichissement personnel est possible à condition de connaitre un et un seul secret. Ce secret ne sera jamais nommé précisément dans le livre, mais pourtant sera évoqué plus d’une centaine de fois car ce secret est plus efficace lorsqu’il est simplement laissé en vue, là où ceux qui sont prêts et qui le recherchent pourront s’en servir... Mais il est claire que par le biais de ces 13 étapes, vous pensez et devenez riche. Ce secret lui a été enseigné par Andrew Carnegie alors que Napoleon Hill n’était encore qu’un jeune homme. Ce dernier a ensuite passé les 20 années suivantes de sa vie à révéler ce secret à plus de 100 000 hommes pour vérifier son efficacité. L’auteur nous donne un certain nombre d’exemples de personnes qui ont réussi après avoir acquis ce secret. Pour lui, toutes les personnes qui ont acquis ce secret et l’ont utilisé se sont trouvées littéralement emportées par le succès ! Ensuite, l’auteur précise que ce secret n’a rien avoir avec le fait de faire de grandes études ou d’être particulièrement bien instruit. Il cite l’exemple d’Henry Ford qui n’a jamais été au lycée. Enfin Napoléon Hill conclut en disant que si le lecteur de Réfléchissez et devenez riche est prêt à recevoir ce secret alors il jaillira de ces lignes devant ces yeux et il reconnaîtra ce secret dans chacun des chapitres du livre. Napoléon Hill finit par déclarer que : « Tout succès, toute fortune débutent par une idée. » Chapitre 1 : L’homme qui « dans sa pensée », voulait devenir l’associé de Thomas A Edison.
Napoléon Hill nous raconte l’histoire d’Edwin C. Barnes, un homme qui voulait ardemment rencontrer et travailler avec Thomas A Edison. Seulement Barnes ne connaissait pas Thomas Edison et il n’avait pas non plus assez d’argent pour se rendre jusqu’au bureau d’Edison. Ces obstacles auraient pu stopper n’importe qui, mais pas Barnes qui désirait travailler avec Edison. Alors il prit un train de marchandises et réussit à décrocher un entretien. Barnes était un garçon tout à fait ordinaire, malgré cela, Edison sentit que son désir de travailler avec lui était vraiment très fort alors il l’engagea comme simple salarié. Cela n’entacha pas la volonté et le désir précis de Barnes de vouloir devenir l’associé d’Edison et non son salarié. Après plusieurs années, Barnes avait toujours son objectif en tête et une opportunité se présenta à lui. Edison venait d’inventer une nouvelle machine qu’aucun de ses commerciaux n’arrivaient à vendre. Barnes saisit cette opportunité et vendit cet « Ediphone » pendant plus de trente ans ! Il empocha des millions de dollars. C’est à cette époque que le slogan « Inventé par Edison et installé par Barnes » apparut. Grâce à son idée fixe : devenir l’associé d’Edison, un homme normal réussi à faire fortune. Qu’avait-il de plus que les autres ? Il savait ce qu’il voulait et était prêt à persévérer jusqu’à atteindre son objectif. Le point commun entre tous les hommes qui connaissent l’échec est l’abandon. Barnes aurait pu abandonner à maintes reprises, mais pourtant il a persévéré et il a réussi. Le succès vient après l’échec Napoleon Hill donne un autre exemple, celui d’un homme qui partit vers l’ouest à la conquête de l’or. Il trouva rapidement le métal recherché et commença à faire fortune. Jusqu’au jour où le filon disparut, il avait exploité tout l’or de sa mine. Et que croyez-vous qu’il fit ? Il abandonna. Un investisseur racheta la mine, visiblement vide. Il fit appel à un ingénieur qui déclara qu’il y avait encore de l’or dans la mine, mais qu’il fallait creuser à un autre endroit situé juste à côté. Et cet investisseur, qui avait consulté un ingénieur, fit fortune. La morale de cette histoire ? Le succès vient rarement tout de suite et il faut souvent essuyer plusieurs échecs avant de connaitre la réussite. La réaction normale après un échec est d’abandonner, c’est d’ailleurs ce que font la plupart des gens. Sur les 500 plus grosses fortunes de l’époque, la plupart ont confié à l’auteur avoir connu leur plus grand succès immédiatement après un échec qui semblait pourtant sans espoir. L’échec ne fait que masquer la réussite qui est en fait beaucoup plus proche qu’on ne le pense. Le secret d’Henry Ford pour devenir riche Un jour, Henry Ford, l’homme qui a révolutionné l’automobile, décida de produire son moteur V8. Tous ses ingénieurs lui dirent que son idée était « impossible ». Ford leur ordonna d’essayer quand même. Six mois passèrent, puis six autres… Et les ingénieurs n’arrivaient pas à construire ce fameux moteur. Ford, déterminé, leur dit de continuer à chercher. Puis un jour, comme par magie, les ingénieurs découvrirent le secret de fabrication du moteur V8. C’est la détermination légendaire d’Henry Ford qui est la source de tous ses succès. Là où plus d’une personne aurait abandonné, lui reste fixé sur son objectif. Chapitre 2 : Réfléchissez et devenez riche, première étape vers la richesse : le désir Le désir est le point de départ de toute réussite personnelle. Lorsque Barnes descendit du train de marchandises pour rencontrer Thomas Edison, on aurait pu le prendre pour un vagabond, mais ses pensées étaient celles d’un roi. Pendant tout le trajet, il se visualisait en train de travailler comme associé avec Edison. Ce désir n’était pas un espoir ou un souhait, c’était un désir ardent ! Pour tout le monde, Barnes n’était qu’un rouage de plus dans l’affaire d’Edison. Mais dans son propre esprit, il était l’associé d’Edison depuis le premier jour où il était entré dans son entreprise. Comment maintenir dans l’esprit le désir ardent de gagner ? Napoléon Hill raconte une vieille histoire d’un guerrier qui partait en bateau à une bataille perdue d’avance. Une fois arrivé sur place, il demanda à ses soldats de mettre le feu aux bateaux. Il ne restait donc plus qu’une seule solution : « Vaincre ou mourir ». Et ils gagnèrent cette bataille perdue d’avance. Celui qui veut réussir dans n’importe quelle entreprise doit couper toutes sources de retraite. C’est le seul moyen pour maintenir dans l’esprit le désir ardent de gagner, qui est la clé du succès. Instructions à suivre pour transformer vos désirs en argent comptant Voici les 6 instructions précises et pratiques qui vous permettront de changer vos DÉSIRS en argent comptant :
- Fixez dans votre esprit le montant exact de la somme que vous désirez.
- Déterminez exactement ce que vous avez l’intention de donner en échange de l’argent que vous désirez.
- Fixez la date à laquelle vous voulez être en possession de cette somme
- Définissez un plan précis qui vous aidera à réaliser votre désir, et commencez immédiatement à le mettre en exécution.
- Écrivez clairement sur un papier la somme que vous voulez acquérir, le délai que vous vous êtes fixé et le plan précis que vous avez élaboré pour réaliser tout cela.
- Lisez vos objectifs écrits à haute voix, 2 fois par jour, le soir avant de vous coucher et le matin en vous réveillant.
Pendant cette lecture, il faut que vous vous voyiez, sentiez et croyiez en possession de cet argent. Votre esprit doit être saturé par le désir d’argent. Ayez un but bien défini et un désir ardent. Pour réussir, il faut avoir un but bien défini, savoir exactement ce que l’on veut et avoir un désir ardent de le posséder. Tous ceux qui désirent devenir riche doivent garder à l’esprit que les plus grands gratte-ciel, que les inventions les plus ingénieuses étaient avant tout des rêves.
Les plus grandes réalisations de l’homme n’étaient, à l’origine, que des idées Lorsque vous aurez décidé d’acquérir votre part de richesse, ne vous laissez pas influencer, même si l’on se moque de votre rêve. Essayez de retrouver l’esprit des grands pionniers dont leurs rêves ont donné à la civilisation américaine tout ce qu’elle a de plus valable ainsi que l’occasion de développer et de lancer nos talents. Le désir rend possible l’impossible Napoleon Hill nous raconte ensuite l’histoire de son enfant, sourd-muet de naissance. En le voyant, l’auteur se dit en lui-même « je veux que mon fils entende et parle, je veux qu’il ait une vie normale. » Tous les jours Napoléon Hill se répétait en lui-même qu’il voulait que son fils ait une vie normale. Quelques années plus tard, l’auteur acheta un phonographe que son fils écoutait pendant des heures, les dents soudées au coffre de l’appareil. L’os étant un bon conducteur du son, son fils pouvait entendre la musique, même légèrement. Napoleon Hill désirait plus que tout au monde que son fils entende alors il chercha des solutions dans les avancées technologiques de l’époque. Quand le jeune garçon arriva à l’université, il essaya un appareil électrique de pointe qu’il lui fit entendre pour la première fois ! Découvrant un nouveau monde, le fils de l’auteur décida de consacrer sa vie à vendre des appareils pour lutter contre la surdité. Napoléon Hill en conclut que rien n’est impossible pour quelqu’un qui a la foi. Il aurait pu accepter que son fils n’entende jamais, mais il s’est battu toute sa vie pour lui trouver des solutions et finalement son fils retrouva l’ouïe. Chapitre 3 Réfléchissez et devenez riche, deuxième étape vers la richesse : La foi La foi est un état d’esprit que l’on acquiert en affirmant ou en répétant des instructions au subconscient, qui joue un grand rôle dans la concrétisation du désir, par le principe de l’autosuggestion. Prenez en exemple votre propre cas, pourquoi lisez-vous cette chronique ? Parce que vous voulez savoir comment transformer votre désir en son équivalent physique, c’est-à-dire en argent. La seule méthode pour développer volontairement la foi est de répéter à son subconscient des ordres affirmatifs : « Je veux 1 million d’euros, je veux 1 million d’euros, je veux… ». Toutes pensées, positives ou négatives, stimulées par la foi influencent le subconscient Lorsque les hommes sont confrontés au crime, ils le détestent. La deuxième foi, ils s’y habituent. Avec le temps, ils finissent par l’accepter totalement et trouver cela normal. Toutes pensées, répétées encore et encore, finissent par être acceptées par notre subconscient, qu’elles soient bonnes ou mauvaises. La plupart des gens se sentent condamnés à rester pauvres alors ils se répétèrent sans cesse : « Je ne pourrais jamais devenir riche ». Et ils finissent par s’en convaincre. Ce sont ces personnes qui sont les créateurs de leur propre malheur. La foi est un état d’esprit qui se crée par l’autosuggestion Vous pourrez développer votre foi en suggérant volontairement à votre subconscient que vous avez la foi. Puis, votre subconscient influencera vos actions. Si vous comprenez cela, alors vous comprendrez pourquoi il est essentiel de chasser ses pensées négatives (« je vais échouer ») et d’encourager ses pensées positives (« je vais réussir »). Cette foi est à la fois le premier pas vers la richesse, mais également le seul antidote contre l’échec. Cela explique pourquoi les riches connaissent toujours plus de succès et les pauvres toujours plus d’échecs. La répétition de la pensée Comment planter la graine d’une idée dans notre esprit ? C’est très simple : toute idée, tout plan ou but peut être placé dans l’esprit par la répétition de la pensée. C’est pourquoi, l’auteur recommande d’écrire sur papier votre but principal et de le définir précisément, de l’apprendre par cœur et de le répéter à haute voix tous les jours, jusqu’à ce que cette pensée soit solidement installée dans votre esprit. Une fois cette idée fixée dans votre esprit, plus rien ne pourra vous faire abandonner. Souvenez-vous : La richesse commence par une pensée. Chapitre 4 : Réfléchissez et devenez riche, troisième étape vers la richesse : L’autosuggestion, moyen pour influencer l’esprit subconscient L’autosuggestion est une forme de suggestion que l’on s’adresse à soi-même. Le subconscient est comme un jardin. N’y touchez pas et les mauvaises herbes s’y développeront. Au contraire, en nourrissant votre jardin de pensées positives alors toutes les pensées négatives disparaitront et vous réussirez tout ce que vous entreprendrez. Pour agir sur votre subconscient, pensez avec émotion Dans le chapitre sur le désir, nous avons vu qu’il fallait répéter à haute voix, deux fois par jour, tous ses objectifs. Lire à haute voix ne suffit malheureusement pas. Il faut à la fois lire et ressentir vos objectifs. Votre subconscient ne peut agir que s’il est animé par des pensées empreintes d’émotion. De plus, vous devez croire à ce que vous dites. Alors que, les yeux fermés, vous « visualisez » l’argent que vous désirez, imaginez que, dans le même temps, vous rendez service à autrui et qu’il n’y a pas simple acquisition ou avantage personnel, mais échange. Il ne peut pas y avoir d’enrichissement sans un service rendu en contrepartie. Le fait que vous lisiez cette chronique prouve que vous désirez vraiment connaître les secrets de la réussite. Pour obtenir des résultats satisfaisants, vous devez suivre à la lettre toutes les instructions décrites dans Réfléchissez et devenez riche et croire profondément que votre désir se concrétisera. L’homme est le maître de son destin terrestre De nombreux philosophes ont constaté que l’homme est le maître de son destin, mais la plupart n’ont pas pu nous dire pourquoi il en est ainsi. L’homme peut devenir maître de lui-même et de tout ce qui l’entoure, parce qu’il possède le pouvoir d’influencer son propre subconscient. Chapitre 5 : Réfléchissez et devenez riche, quatrième étape vers la richesse : La spécialisation, expériences personnelles ou observations Il y a 2 sortes de culture : la culture générale et la spécialisation. La culture générale n’a que peu d’utilité dans la course à l’argent. Faire de longues études n’aide pas à devenir riche, d’ailleurs la plupart des professeurs sont pauvres. Le principal défaut de tout système éducatif est l’impossibilité des écoles à apprendre à leurs élèves l’organisation et l’utilisation du savoir. Henry Ford, lors d’un procès pour diffamation, dû répondre à un certain nombre de questions de culture générale visant à prouver qu’il n’était pas éduqué. Ce que répondit Henry Ford les déstabilisa : « Je travaille avec des gens qui sont tous capables de répondre à vos questions, il me suffit d’appuyer sur un bouton pour qu’ils viennent y répondre. Alors pourquoi devrais-je essayer d’avoir réponse à toutes les questions alors que je travaille avec des hommes qui sont là pour m’aider en cas de défaillance ? » Tous les avocats ne surent quoi répondre. Tout le monde reconnut que les propos de Ford étaient ceux d’un homme éduqué. Avant de pouvoir transformer votre désir en son équivalent monétaire, il faut d’abord que vous vous spécialisiez dans un domaine précis. La connaissance du service, des marchandises ou de la profession que vous avez l’intention d’offrir, en échange de la fortune, est indispensable. Il n’est jamais trop tard pour apprendre Les hommes qui réussissent, et cela dans toutes les sphères d’activités, ne cessent jamais d’enrichir leurs connaissances spécialisées. Ceux qui échouent font souvent l’erreur de croire que le temps d’apprendre se termine avec l’école. En vérité, l’école ne fait qu’essayer de nous apprendre comment nous pouvons acquérir des connaissances pratiques. Se former est, la plupart du temps, payant ! La personne qui cesse d’étudier, simplement parce qu’elle pense qu’elle a terminé ses études, est désespérément condamnée à la médiocrité. Pour atteindre le succès, il faut continuer à acquérir des connaissances. C’est pour cette raison que j’ai créé mon blog : Objectif 10% qui a pour objectif de vous aider à trouver des placements qui vous rapporteront au moins 10% par an ! Chapitre 6 Réfléchissez et devenez riche, cinquième étape vers la richesse : L’imagination, l’atelier de l’esprit L’imagination est l’atelier où s’élaborent tous les plans de l’homme. Le désir est formé, sculpté, alimenté par les facultés imaginatives de l’esprit. C’est grâce à l’imagination que l’homme a conquis le ciel, déterminé la distance avec le soleil, voyagé plus vite que le son,… Napoléon Hill définit 2 types d’imagination :
L’imagination synthétique : Elle ne crée rien, consiste à maquiller de vieux concepts, de vieilles idées, de vieux plans. Cette forme d’imagination s’appuie sur l’expérience, l’instruction et l’observation L’imagination créatrice : Grâce à elle, l’esprit ne connait aucune limite. Elle crée des idées neuves. Elle fonctionne grâce à un désir ardent de notre subconscient.
Ayez une intention précise et des plans précis Si vous êtes de ceux qui croient que seul un travail acharné mène à la richesse, détrompez-vous, il n’en est rien ! L’argent n’est pas le fruit du travail. L’argent est la réponse à la demande. Les personnes qui s’enrichissent sont celles qui répondent à une demande précise et partagée par un grand nombre d’individus sur Terre. Tous les vendeurs passés maîtres dans leur profession savent qu’une idée peut se vendre là où les marchandises ne le peuvent pas. Les mauvais vendeurs l’ignorent, c’est pourquoi ils resteront mauvais vendeurs ! L’auteur nous raconte alors l’histoire d’un vendeur de livres qui remarqua que les livres qui se vendaient le mieux étaient ceux qui avaient la plus jolie couverture. Alors il changea la couverture des livres qu’il n’arrivait pas à vendre et fit fortune ! Aussi simple que cela puisse paraître, voilà une bonne idée ! Une idée jaillit de l’imagination. Pour les idées, il n’existe pas de prix standard. Le créateur d’idées fait son prix et s’il sait s’y prendre, il gagnera beaucoup d’argent. L’histoire de presque toutes les grosses fortunes a commencé le jour où un créateur d’idées et un vendeur d’idées se sont rencontrés et ont travaillé de concert. Chapitre 7 : Réfléchissez et devenez riche, sixième étape vers la richesse : L’élaboration des plans, la cristallisation du désir en action Tout ce que l’on crée ou que l’on acquiert commence par le désir. Dans l’atelier de l’imagination où des plans sont créés et organisés, le désir entame son voyage, de l’abstrait au concret. L’élaboration d’un ou de plusieurs plans définis et pratiques pour réaliser cette transformation est une phase très importante. Voici comment élaborer des plans :
Réunissez toutes les personnes qui seront nécessaires à la réussite de votre plan Décidez des avantages et des bénéfices que vous pourrez offrir aux différents membres de votre groupe en échange de leur coopération. Organisez des réunions avec les membres de votre groupe, au moins 2 fois par semaine jusqu’à ce que votre plan soit terminé. Et enfin, soyez en parfaite harmonie avec chaque membre de votre groupe
Persévérez jusqu’à réussir Si le premier plan que vous adoptez échoue, remplacez-le par un nouveau plan. Si celui-ci ne réussit pas non plus, remplacez-le encore par un nouveau et ainsi de suite jusqu’à ce que vous trouviez celui qui fonctionne. C’est exactement là que la majorité des gens se découragent et connaissent l’échec, à cause de leur manque de persévérance. La défaite temporaire mène au succès Thomas Edison a échoué 10 000 fois avant d’inventer l’ampoule électrique. On pourrait dire qu’il a échoué 10 000 fois, mais Napoléon Hill précise qu’il a rencontré la défaite temporaire 10 000 fois avant que ses efforts soient récompensés.
Thomas Edison a échoué 10 000 fois avant de réussir C’est là qu’est toute la différence. Chaque échec ne doit être considéré que comme un échec temporaire et qu’un succès est tout proche. Il ne faut surtout pas abandonner au premier coup dur. Personne n’est jamais battu, jusqu’à ce qu’il abandonne dans son esprit. Personne ne peut espérer connaitre de grands succès financiers sans connaitre des échecs temporaires. L’auteur utilise une phrase que j’aime beaucoup : « Un lâcheur ne gagne jamais et un gagneur ne lâche jamais » Les éléments principaux du leadership Il n’y a aucune honte à être un suiveur, mais on ne gagne rien à y rester. La plupart des grands chefs ont commencé en qualité de suiveurs. Ils sont devenus de grands chefs parce qu’ils étaient des suiveurs intelligents. À peu d’exceptions, l’homme qui est incapable de suivre intelligemment son chef ne sera jamais un bon chef. Les hommes qui sont proches de leurs supérieurs sont souvent ceux qui décrochent des promotions en premier. Un suiveur intelligent a plusieurs avantages, parmi eux l’opportunité d’acquérir le savoir de son chef. Voici les qualités que doivent développer tous les leaders :
Courage infaillible Contrôle de soi Un sens réel de la justice Fermeté dans les décisions Précision des plans L’habitude d’en faire plus que les autres Une personnalité agréable Sympathie et compréhension Maitrise des détails Volonté d’assumer la pleine responsabilité Coopération
Les 10 causes principales de l’échec dans le leadership
Négligences des détails Réticence à rendre un service humble Vouloir un salaire pour ce qu’ils « savent » et non pour ce qu’ils font avec ce qu’ils savent Peur de la concurrence des subordonnés Manque d’imagination Egoïsme Intempérance Déloyauté Mise en avant de l’autorité de la direction Mise en avant du titre
Les 30 principales causes de l’échec Au-delà de l’analyse de grandes réussites, Napoleon Hill a aussi eu l’occasion d’observer de grands échecs. Il en a tiré 30 causes dans son livre Réfléchissez et devenez riche.
Un fond héréditaire défavorable : une déficience mentale par exemple Le manque de but bien défini dans la vie Le manque d’ambition Une éducation insuffisante : Les hommes sont payés pour ce qu’ils savent, mais surtout pour ce qu’ils font de leur savoir. Le manque d’autodiscipline Une mauvaise santé Des mauvaises influences pendant l’enfance : « la plante pousse selon son tuteur » L’hésitation : La cause la plus courante de l’échec. Le bon moment ne viendra jamais. Le manque de persévérance. Une personnalité négative Le manque de contrôle des besoins sexuels Le désir incontrôlé d’avoir « quelque chose sans rien donner » Le manque de décision bien définie Une ou plusieurs des 6 craintes de base : Elles sont décrites dans la partie « les 6 fantômes de la peur » Mal choisir son conjoint : Les rapports maritaux seront une forme d’échec s’ils sont marqués par la misère, la tristesse et la destruction de tout signe d’ambition. La prudence excessive Mal choisir ses associés dans les affaires La superstition et les préjugés Se tromper de vocation La dispersion de vos efforts L’habitude de dépenser sans compter Le manque d’enthousiasme L’intolérance Les excès concernant la nourriture, les boissons et la vie sexuelle L’incapacité de coopérer, à travailler avec les autres La possession d’un pouvoir non acquis par ses propres efforts : Hériter d’une grande fortune par exemple La malhonnêteté L’égoïsme et la vanité : Ces défauts font fuir les autres L’estimation au lieu de la réflexion : Il faut juger par la réalité et par des « avis » Le manque de capital
Chapitre 8 : Réfléchissez et devenez riche, septième étape vers la richesse : La décision Avant la rédaction de Réfléchissez et devenez riche, Napoléon Hill a étudié plusieurs milliers de cas d’échecs et en a conclu que l’une des principales causes de l’échec est l’indécision. La plupart des personnes qui font fortune ont la capacité de prendre des décisions rapidement et de s’y tenir. Prenez vous-même vos décisions et tenez-vous y La plupart des gens qui échouent dans leur tentative de gagner beaucoup d’argent sont généralement très influençables. Les amis intimes et les parents, bien que ce ne soit pas là leur intention, freinent souvent nos ambitions en émettant des réserves ou en exprimant un avis négatif. Des milliers d’hommes et de femmes traînent toute leur vie des complexes d’infériorité parce qu’une personne a détruit leur confiance en eux par ses opinions et ses moqueries. Vous avez un cerveau et un esprit, alors servez-vous en pour prendre vos propres décisions. La valeur d’une décision La valeur d’une décision dépend du courage qu’il faut pour la prendre. Les grandes décisions qui font progresser la civilisation sont prises par des hommes qui vont jusqu’à risquer la mort. La plus grande décision de toute l’histoire des États-Unis a été prise à Philadelphie, le 4 juillet 1776, lorsque 56 hommes signèrent un document, sachant qu’ils auraient aussi bien pu apporter la liberté à tous les Américains que d’en faire pendre 56 haut et court. Ce document est la déclaration d’indépendance qui fit naitre les Etats Unis d’Amérique. Chapitre 9 : Réfléchissez et devenez riche, huitième étape vers la richesse : La persévérance, l’effort nécessaire pour avoir la foi La persévérance est ce qui vous permettra de transformer le désir d’argent en monnaie sonnante et trébuchante. Associée à la persévérance, il y a la volonté. Ces deux notions conjuguées peuvent emmener n’importe quel homme ou femme vers des sommets de réussite La plupart des gens abandonnent à la première résistance et c’est pour cette raison qu’ils ne deviendront jamais riches. Un désir tiède apporte de maigres résultats Le désir est à l’origine de toute entreprise. Ne l’oubliez jamais. Un petit désir n’apporte que de maigres résultats, de même qu’un petit feu donne peu de chaleur. Si vous manquez de persévérance, combattez cette faiblesse en stimulant votre désir jusqu’à ce qu’il devienne obsessionnel. De même que l’eau est attirée par l’océan, la fortune est attirée par ceux qui ont préparé leur esprit à la recevoir. Ceux qui ont cultivé l’habitude de la persévérance ont acquis une assurance contre l’échec. Peu importe le nombre de leurs défaites, ils sont certains de remporter la victoire. La persévérance est à la portée de tous La persévérance est un état d’esprit, elle peut donc se cultiver. Pour y arriver, voici ce qu’il faut :
La définition du but Le désir La foi en soi La précision des plans Des connaissances adéquates La coopération Le pouvoir de la volonté L’habitude
Les ennemis de la persévérance Voici les faiblesses qui doivent être vaincues par tous ceux qui cherchent à faire fortune :
L’impossibilité de reconnaître et de définir clairement ce que l’on veut. L’hésitation et son lot d’alibis et d’excuses. Le manque d’intérêt pour un enseignement spécialisé. L’indécision et l’habitude de laisser les autres prendre toutes les décisions à notre place. L’habitude de se reposer sur des excuses au lieu de créer des plans précis pour trouver une solution à son problème. Le contentement de soi. Il n’y a malheureusement rien à faire contre cette maladie. L’indifférence qui se manifeste habituellement par la recherche systématique de compromis là où il y aurait lieu de faire face aux obstacles et d’essayer de les franchir. L’habitude de critiquer les erreurs des autres et d’accepter des circonstances défavorables comme inévitables. La volonté, et même parfois la hâte, d’abandonner au premier signe de défaite. L’absence de plans organisés et soigneusement rédigés pour pouvoir être mieux étudiés. L’habitude de négliger l’occasion qui se présente. Souhaiter au lieu de vouloir. L’habitude d’établir des compromis avec la pauvreté au lieu de vouloir la fortune. Le manque total d’ambition d’être, d’agir, de posséder. La quête de raccourcis menant à la fortune ; essayer de prendre sans rien donner. La peur d’être critiqué, la peur du « qu’en-dira-t-on » qui fait échouer autant l’élaboration que l’application de plans.
Chapitre 10 Réfléchissez et devenez riche, neuvième étape vers la richesse : Le pouvoir de l’alliance d’ « esprit maitre » Pour faire fortune, le pouvoir est indispensable. Dans Réfléchissez et devenez riche, Napoléon Hill le définit comme « une connaissance organisée et intelligemment dirigée. » Les avantages d’avoir un groupe d’ « esprit maitre » Celui qui s’entoure d’hommes intelligents a un avantage certain sur celui qui est seul. De plus, Napoléon Hill évoque la synergie des esprits : 1 + 1 = 3. Deux esprits travaillant ensemble sont plus efficaces que deux esprits séparés. La clef du pouvoir et de la réussite est de savoir s’entourer d’hommes brillants. C’est notamment le cas d’Andrew Carnegie qui avait dans son groupe d’ « esprit maitre » cinquante personnes qui maitrisaient le domaine de l’acier sur le bout des doigts. La réussite des grands hommes est souvent due aux personnes qui les ont entourés. Chapitre 11 Dixième étape vers la richesse : Le mystère de la transmutation sexuelle L’émotion sexuelle n’est pas seulement liée à un état physique, mais également à une émotion. Cette émotion a trois raisons d’être :
La reproduction Le maintien en bonne santé La transformation de la médiocrité en génie
Le désir sexuel est le plus puissant des désirs. Il stimule, développe l’imagination, le courage, la volonté, la persévérance et un pouvoir créateur qui va croissant. Le désir sexuel est extrêmement puissant. Certains pour le satisfaire, risquent leur vie et leur réputation. Ce désir doit donc être maitrisé, catalysé pour servir à une cause « plus grande » que la reproduction, par exemple la poursuite de la richesse. Il a été prouvé que les personnes qui réussissaient le mieux étaient ceux qui avaient un très fort désir sexuel, mais qui étaient capables de le contrôler. Au contraire, les personnes qui n’arrivent pas à catalyser cette énergie échoueront toujours dans la vie. C’est d’ailleurs pour cette raison que le succès ne vient pas à 20 ans (à de rares exceptions), mais plus tard, quand l’homme arrive enfin à maitriser son énergie sexuelle. Chapitre 12 Onzième étape vers la richesse : L’esprit subconscient Le subconscient enregistre et classe toutes les pensées qui atteignent le conscient par l’un des 5 sens. Le subconscient travaille jour et nuit. Confiez à votre subconscient votre plan, désir ou but Par un phénomène inconnu, le subconscient se nourrit de nos pensées et les transforme en leur équivalent physique. De plus, il utilise toujours les moyens les plus pratiques pour y arriver. Vous n’avez pas le contrôle de votre subconscient, mais vous pouvez lui suggérer un plan d’action. Lorsque vous aurez accepté l’existence de votre subconscient, vous comprendrez pourquoi il est important de préciser vos désirs et de les écrire. Cependant, pour agir sur le subconscient, il faut être patient et faire fonctionner le pouvoir de l’habitude : répéter tous les jours à haute voix vos objectifs et votre plan. Au contraire, si vous n’essayez pas de le contrôler, votre subconscient se nourrira des pensées qui traversent votre esprit, que ces pensées soient positives ou non. Apprenez à maitriser vos pensées et vous maitriserez votre subconscient. Les sept émotions positives Vous pouvez choisir de nourrir votre subconscient avec des émotions positives :
Désir, foi, amour, sexualité, enthousiasme, tendresse, espoir
Les sept émotions négatives Ou vous pouvez subir vos émotions négatives :
Peur, jalousie, haine, vengeance, avarice, superstition, colère
CHAPITRE 13 Douzième étape vers la richesse : Le cerveau humain, un poste émetteur et récepteur de la pensée Le cerveau humain est semblable à une radio : il peut émettre des ondes, mais également en recevoir. Quand le cerveau fonctionne avec intensité, il est capable de donner une charge émotive aux ondes reçues pour qu’elles soient intégrées dans notre subconscient.
Le penseur de Rodin Le subconscient est la « station émettrice » du cerveau alors que « l’imagination créatrice » est le « poste récepteur » du cerveau. Nous sommes dirigés par des forces intangibles Napoléon Hill explique qu’il y a des forces intangibles, des choses que l’on ne peut percevoir avec nos cinq sens. Parmi ces forces intangibles, il y a la pensée. A l’époque de l’auteur et encore aujourd’hui, les scientifiques comprennent très mal le fonctionnement du cerveau. Les cerveaux de votre groupe de travail peuvent être accordés les uns aux autres en mettant en place un environnement favorable. L’auteur décrit les conditions idéales pour stimuler notre « sixième sens » dans le chapitre suivant. CHAPITRE 14 Treizième étape vers la richesse : Le 6 ème sens, la porte du temple de la sagesse Le 6 ème sens ne peut être compris, ni assimilé, si l’on n’a pas au préalable, compris et maitrisé les 12 autres principes de Réfléchissez et devenez riche. Napoléon Hill définit le sixième sens comme la partie du subconscient à laquelle on a donné le nom d’ « imagination créatrice ». En développant ce sixième sens, vous posséderez un « ange gardien » qui vous ouvrira la porte du « temple de la sagesse ». Pour Napoleon Hill, le 6 ème sens se rapproche du miracle. Vous pouvez utiliser les services de « conseillers invisibles » Il est bénéfique de s’inspirer des grands hommes. Cela forme votre « conseil invisible » qui peut vous conseiller avant toute prise de décision. Le conseil personnel de l’auteur est formé des 9 personnalités suivantes :
Emerson : chef du mouvement littéraire du « Transcendantalisme » Paine : A œuvré pour l’indépendance des Etats Unis Edison : Pionnier dans le domaine de l’électricité Darwin : biologiste, auteur de la théorie de l’évolution Lincoln : 16ème président des Etats Unis, a aboli l’esclavage Burbank : Célèbre horticulteur américain Napoléon 1er : Empereur (vous noterez que c’est la seule personnalité qui n’est pas américaine) Ford : Inventeur de la Ford T Carnegie : milliardaire qui a fait fortune dans l’acier
Comment inspirer le sixième sens ? Utiliser et arrêter d’utiliser son sixième sens ne peut pas se faire à discrétion. Cependant, en appliquant les principes de ce livre, on peut développer son sixième sens. Le point de départ de toute réalisation est le désir, à l’arrivée, il y a le sixième sens. Ce « quelque chose » d’inconnu a été le moteur et la source d’inspiration de très grands penseurs, entrepreneurs, artistes et hommes d’Etat. Tout événement inattendu qui provoque des émotions et fait battre le cœur plus vite que d’ordinaire réveillera votre sixième sens. L’auteur prend l’exemple du conducteur de voiture qui tourne le volant au dernier moment pour éviter un accident : Le 6 ème sens l’a aidé. En apprenant à développer votre sixième sens, vous pourrez transformer votre désir en son équivalent matériel.
CHAPITRE 15 Comment vaincre les 6 fantômes de la peur ? Pour réussir, vous devez chasser de votre esprit toute forme de peur. C'est un principe clé de Réfléchissez et devenez riche. La peur peut être divisée en 6 formes différentes : La peur de la pauvreté, de la critique, de la maladie, de perdre son amour, de la vieillesse et de la mort. ,Mais vous ne devez pas oublier que la peur est un état d’esprit et qu’un état d’esprit peut se contrôler et se diriger. Malheureusement pour les peureux, les états d’esprit se transforment en leur équivalent physique, que l’état d’esprit en question soit volontaire ou non. La peur de la pauvreté La peur de la pauvreté est la principale peur qui nous empêche de nous enrichir : « Est si j’échouais ? Est-ce que je me retrouverais à la rue ? » La peur de la pauvreté n’est qu’un simple état d’esprit. Mais pourtant, elle peut suffire à détruire toute chance de réussite. Beaucoup de personnes n’investissent pas leur argent de peur de le perdre. La peur d’être critiqué Napoléon Hill se pose la question suivante : Comment l’homme en est-il arrivé à craindre les critiques ? Le comportement de la plupart des hommes est commandé par la peur d’être jugé négativement par les autres. C’est pour cette raison que tout le monde rachète régulièrement des vêtements, par peur de ne plus être à la mode ! Cette peur enlève à l’homme son imagination, détruit toute forme d’initiative. C’est cette peur de se faire « taper sur la tête » si on sort du rang qui empêche les hommes de vivre la vie dont ils ont vraiment envie. La peur de la maladie L’homme craint la maladie parce qu’il l’associe à la vieillisse et à la mort. Cependant, un médecin réputé estimait que 75% de ses patients étaient des malades imaginaires. Il a également été prouvé que la peur de la maladie entrainait… La maladie elle-même ! Cela va dans le sens de la thèse de l’auteur qui estime que les pensées se transforment en leur équivalent physique. La peur de perdre son amour La jalousie et autres formes de névroses proviennent de la peur de perdre l’être aimé. C’est une forme de peur très puissante, celle qui fait probablement le plus de ravages dans le corps et l’esprit. L’homme préhistorique avait tendance à la polygamie et c’est l’homme le plus fort qui choisissait sa femme. Il s’en emparait par la brutalité. L’homme peut avoir plusieurs enfants de plusieurs femmes en même temps alors que la femme ne peut avoir qu’un seul enfant à la fois et donc qu’un seul conjoint. Ce sont d’ailleurs plus souvent les femmes qui ont peur de perdre leur amour, ce qui s’explique par la nature polygame de l’homme. La peur de vieillir A la peur de vieillir est associé deux types de peur : Celle de s’affaiblir et celle de mourir. Cette forme de peur entraine la crainte de la pauvreté, celle de perdre l’indépendance et la liberté physique et économique. La peur de la mort Cette peur est la plus cruelle de toutes. Cette angoisse a engendré un certain nombre de fanatismes religieux. Seule la religion donne un sens à la vie en lui suggérant qu’il y a une vie après la mort. La religion essaye d’expliquer les questions suivantes : « D’où venons-nous ? Et où allons-nous ? » Les pensées destructrices Les ondes émises par la peur se transmettent et passent d’un esprit à l’autre. C’est pour cette raison que les personnes négatives ont tendance à nous transmettre leur pessimisme et que les personnes positives nous transmettent leur enthousiasme ! Celui qui émet des pensées négatives détruira son imagination créatrice. De plus, ces pensées entraînent une personnalité négative et repoussent les autres, voire les rend hostiles ! Heureusement, vous pouvez contrôler votre pensée, la nourrir des idées que vous aurez choisies. Vous aurez la maîtrise de votre destinée aussi longtemps que vous contrôlerez vos pensées. Beaucoup de gens ont recours aux excuses Les gens qui ne réussissent pas ont tous un point commun : Ils connaissent les raisons de leurs échecs et les expliquent en les excusant ! Malheureusement, les excuses n’ont jamais fabriqué l’argent. Voici quelques excuses couramment utilisées mentionnées dans Réfléchissez et devenez riche:
Si j’avais de l’argent A condition que j’avais une meilleure santé Lorsque j’avais plus de temps En admettant que je pouvais revivre ma vie Supposé que j’étais né riche Sauf si ma famille me comprenait Si….
Alors plus d’excuses imaginaires, agissez !
Conclusion du livre « Réfléchissez et devenez riche » par Nicolas Bazard du blog Objectif 10% Réfléchissez et devenez riche est le tout premier livre que j’ai lu sur le thème des finances personnelles et du développement personnel en général. C’est à la suite de ce livre que j’ai décidé de prendre ma vie en main. Comme l’explique Napoleon Hill, les hommes les plus riches sont avant tout des hommes qui n’arrêtent pas d’apprendre. J’aime lire, j’aime apprendre. A la suite de ce premier livre, je suis parti à la recherche d’autres livres sur les finances personnelles et j’ai réussi à passer d’étudiant fauché à étudiant avec une épargne de 5000€ en rentrant dans la vie active. J’ai également lu plusieurs livres sur la bourse comme l’investisseur intelligent, dont je suis rigoureusement les principes. Mon portefeuille réalise une performance moyenne de 30% ! Je me lance désormais dans l’immobilier, suite à la lecture de plusieurs livres dont Tout le monde mérite d’être riche et Comment je suis devenu rentière en 4 ans. Est-ce que je vais réussir à m’enrichir durablement avec l’immobilier ? J’en suis persuadé ! Pourquoi ? Et bien parce que, comme pour mon épargne (ou j’étais mal parti) ou la bourse (mes premières prises de position ont été catastrophiques) je vais commettre des erreurs… D’énormes erreurs même ! Mais je n’abandonnerais pas, je continuerai à me former et à apprendre. Un jour ou l’autre je connaîtrais le succès. C’est là le secret de la richesse selon Napoleon Hill : Il faut être persévérant si l’on veut réussir tout ce que l’on entreprend car c’est souvent après de gros échecs que l’on connait nos plus grandes réussites. A titre personnel, j’ai créé cinq blogs différents et deux produits d’information qui ont tous été des échecs. Est-ce que j’en ai honte ? Non, puisque je n’ai pas abandonné et surtout : J’ai appris de mes erreurs ! Je reste persuadé qu’un jour ou l’autre je connaîtrais le succès sur internet, cela prendra le temps que cela prendra. Voici une citation, qui résume assez bien, à mon sens, la pensée de Napoleon Hill : « Le succès c’est d’aller d’échec en échec sans perdre son enthousiasme » - Winston Churchill J’espère que le livre Réfléchissez et devenez riche vous donnera envie de nourrir votre esprit de pensées positives et de créer votre entreprise, d’investir en bourse ou bien d’investir dans l’immobilier. Points forts :
Réfléchissez et devenez riche est un livre ultra-motivant qui pousse à l’action Se lit très facilement et est agrémenté de nombreux exemples Bien que se soit un ouvrage à contenu théorique, Napoléon Hill donne des actions à réaliser au quotidien Le côté « intemporel » du livre qui sera toujours d’actualité dans les décennies à venir Aussi connu sous le nom de "Pensez et devenez riche", ce livre nous enseigne la philosophie de vie des personnes qui ont appris comment devenir riche.
Points faibles :
Réfléchissez et devenez riche est très « américain » dans l’esprit et notamment dans le rapport à l’argent de l’auteur : Pour l’auteur, l’enrichissement personnel peut-être un but alors qu’en France, il est tabou de dire que l’on veut devenir millionnaire. Le livre a été écrit il y a 80 ans maintenant, cela peut se ressentir parfois, notamment à travers les exemples de l’auteur.
La note de Nicolas Bazard du blog Objectif 10% :
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Voici la chronique vidéo du livre Réfléchissez et devenez riche
September 17 2021, 12:59pm
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J'ai publié sur des-livres-pour-changer-de-vie.fr
Copie de Les secrets d’un esprit millionnaire : Maîtrisez le jeu intérieur de la richesse
Résumé du livre Les secrets d'un esprit millionnaire: Si votre « plan financier » inconscient n’est pas « réglé » sur la réussite, rien de ce que vous apprendrez, rien de ce que vous saurez et rien de ce que vous accomplirez ne fera réellement de différence. De T. Harv Eker, 2006, 222 pages Cette chronique invitée du livre Les secrets d'un esprit millionnaire a été rédigée par Sophie, auteur du blog Esprit de succès dans lequel elle partage sa passion pour le développement personnel et professionnel des entrepreneurs, c’est-à-dire tous ceux qui se retroussent les manches pour créer la vie de leurs rêves. Chronique et résumé du livre Les secrets d’un esprit millionnaire Introduction Les riches pensent d’une certaine manière tandis que les pauvres pensent d’une tout autre façon. Les modes de pensée des uns et des autres déterminent leurs actions et par là-même leurs résultats. Pour devenir riche, il faut donc avoir les secrets d'un esprit millionnaire et se mettre à penser à la manière des riches. T. Harv Eker se propose de nous présenter dans son livre Les secrets d'un esprit millionnaire, le chaînon manquant entre souhaiter la réussite et obtenir la réussite. Car il y a en effet un monde de différences entre les deux. Première partie du livre Les secrets d'un esprit millionnaire
Dans une première partie, T. Harv Eker nous explique dans son livre Les secrets d'un esprit millionnaire, comment chacun d’entre nous est conditionné à penser et à agir en matière d’argent. Il présente ensuite quatre stratégies clés pour réviser notre « plan financier mental ». Ce qu’il faut comprendre :
Les racines créent les fruits
Les lois de la nature déterminent que ce qui est dans le sol crée ce qui sort hors du sol, ce qui est invisible crée ce qui est visible. Imaginez un arbre avec des fruits. Si les fruits vous déplaisent pour une raison ou pour une autre, et que vous voulez les modifier, il vous faudra agir au niveau de l’arbre et plus particulièrement au niveau de ses racines. Ce que vous ferez au niveau des fruits eux-mêmes n’aura aucun impact sur leur nature. On ne peut changer les fruits qui pendent déjà à l’arbre. On peut, par contre, changer les fruits de demain. Et pour cela, il nous faudra creuser dans le sol et renforcer les racines, c'est çà les secrets d'un esprit millionnaire.
Nous vivons dans un monde de causalité
Notre existence se réalise dans au moins quatre sphères : le monde physique, le monde mental, le monde émotionnel et le monde spirituel. Ce qu’il est impératif de comprendre c’est que le monde physique, celui qu’on voit, n’est que la conséquence des trois autres. L’argent est un résultat, la richesse est un résultat, la santé est un résultat, la maladie est un résultat, le poids est un résultat. Notre monde extérieur n’est que le résultat de notre monde intérieur. Si les choses ne vont pas bien dans notre vie extérieure, c’est parce que les choses ne vont pas bien dans notre vie intérieure. Et le seul moyen de les changer sera d'avoir les secrets d'un esprit millionnaire pour changer d’abord notre monde intérieur. Note d’Olivier : je pense que la réalité est un peu plus complexe que cela : nous aurons beau être au top dans tous les domaines de la vie, y compris dans notre monde intérieur, cela n’empêchera pas certains événements complètement extérieurs à nous-même de nous influencer ou de s’imposer à nous. Si un tsunami nous tombe dessus, nous pourrons mourir en quelques secondes malgré tout ce que nous avons et tout ce que nous sommes. L’univers physique a sa réalité propre sur lequel nous avons une influence, mais dont la complexité nous dépasse souvent. L’intérêt de l’approche décrite ici est de décider de devenir responsable de notre vie, de prendre la responsabilité de notre destin. Nous ne pouvons pas savoir ce qui nous tombera sur la tête au détour d’une rue, mais nous choisissons de nous prendre en main pour nous réaliser, malgré tous les obstacles qui pourrons se dresser contre nous. Nous nous changeons nous-même et nous changeons notre environnement pour atteindre nos objectifs, et cette capacité est ce qui fait la force et la beauté de la nature humaine. En tant qu’êtres humains, nous faisons partie de la nature. C’est ainsi que nous avons un plan financier intérieur qui détermine nos résultats financiers visibles.
Nous sommes déterminés par un plan financier intérieur
Ce que T. Harv Eker appelle « plan financier mental ou intérieur» dans son livre Les secrets d'un esprit millionnaire correspond à une sorte de thermostat financier qui va s’atteler à nous maintenir en permanence dans une certaine zone financière. Ainsi, si nous nous retrouvons brusquement avec une grosse somme d’argent sans y être préparé intérieurement, il y a de gros risques que cet argent disparaisse très rapidement. Tout le monde a déjà entendu parler de ces gagnants au loto qui, quelque soit l’importance de la somme gagnée, reviennent très vite à leur état financier d’origine, c’est-à-dire la somme qu’ils sont habitués à gérer parcequ'ils n'ont pas les secrets d'un esprit millionnaire. De la même façon, les millionnaires qui doivent leur fortune à leurs propres efforts, parviendront à récupérer assez vite leur niveau financier s’ils sont amenés à perdre leur fortune. Donald Trump en est un bel exemple, lui qui a tout perdu pour ensuite tout regagner, et même plus, quelques années plus tard. Ce qu’il se passe, c’est que, même s’ils perdent leur fortune, les millionnaires ne perdent jamais l’ingrédient essentiel à leur réussite : leurs secrets d'esprit millionnaire.
Nous créons notre réalité d’une certaine façon
Une formule très importante résume la manière dont nous créons notre réalité et notre situation financière grâce aux secrets d'un esprit millionnaire: P => S =>A = R Les pensées amènent les sentiments. Les sentiments amènent les actions. Les actions amènent les résultats. Tout vient donc de nos pensées. Et nos pensées, d’où proviennent-elles ? Principalement des renseignements et de la programmation que nous avons reçus par la passé. En quelque sorte, pour être complète, la formule que nous venons de voir devrait s’écrire : P =>P =>S =>A = R Le premier P étant relatif à la programmation. Ce sera donc en modifiant notre programmation que nous pourrons faire le premier pas pour modifier nos résultats. Mais avant cela, voyons comment s’est installée cette programmation.
Trois facteurs interviennent dans notre programmation
Dans chaque sphère de notre vie, y compris la sphère financière, nous sommes conditionnés de trois façons principales.
La 1ère influence : la programmation verbale
Tout ce que nous entendons dire au sujet de l’argent quand nous sommes jeunes reste inscrit dans notre subconscient et dirige notre vie financière. Des phrases comme « l’argent est à l’origine de tous les maux, les riches sont avares, les riches sont des criminels, il faut travailler dur pour faire de l’argent, ce n’est pas pour des gens comme nous, on ne peut pas se le permettre… » continuent de nous marquer à l’âge adulte et orientent toutes nos décisions concernant l’argent. Si nous sommes conditionnés verbalement à voir la richesse comme quelque chose de mal, ou qui nous est inaccessible, la loyauté envers notre entourage peut tout à fait nous empêcher d'avoir les secrets d'un esprit millionnaire et d’accéder à un niveau de vie supérieur à celui de ceux que nous aimons.
La 2ème influence : l’exemple
Nous apprenons énormément par l’exemple. En matière d’argent aussi, nous avons tendance à agir comme nous avons vu agir nos parents. Il est donc intéressant de retrouver comment nos parents se comportaient. Etaient-ils dépensiers ou économes ? Investissaient-ils avec sagesse ou n’investissaient-ils pas du tout ? Prenaient-ils des risques ou étaient-ils conservateurs ? Avaient-ils toujours de l’argent en banque ou était-ce occasionnel ? Faisaient-ils facilement de l’argent ou était-ce difficile ? L’argent était-il source de joie à la maison ou cause de disputes ? Avaient-ils les secrets d'un esprit millionnaire? En matière financière, la plupart d’entre nous ont tendance à être comme l’un de leurs parents ou les deux. A moins de vouloir adopter une attitude totalement opposée, par colère ou par esprit de rébellion. Quelle que soit notre façon de faire, elle n’est pas étrangère à ce que nous avons vécu dans l’enfance.
La 3ème influence : les incidents spécifiques
Les expériences que nous faisons par rapport aux riches, à l’argent, ou à la richesse quand nous sommes enfants façonnent les croyances qui nous dirigent à l’âge adulte. Selon que nous associons l’argent au plaisir, à la liberté, à la sécurité ou autre, nous allons nous comporter différemment en matière financière. Si vous avez associé l’argent avec des expériences négatives, il y a de fortes chances que vous aurez du mal à avoir les secrets d'un esprit millionnaire et gagner de l’argent ou à le conserver. Par contre, si l’argent évoque des souvenirs agréables, il vous sera certainement plus facile de l’attirer à vous. Dans le même ordre d’idée, il est important de rechercher la raison qui pousse à faire de l’argent ou réussir. Si ce désir a pour racine la peur, la colère ou la nécessité de se prouver des choses, il est à peu près sûr que l’argent ne fera pas le bonheur. Pourquoi ? Parce qu’on ne peut résoudre aucun de ces problèmes avec de l’argent. L’argent ne fait qu’accentuer ce qui est déjà là. Relation entre la peur, la colère et l'argent Si c’est la peur, plus d’argent ne fera que changer le type de peur auquel il faudra faire face. Au lieu d’avoir peur de manquer, on aura peur d’être agressé, volé, de perdre tout ce que l’on a. A moins de s’attaquer à la racine de la peur, aucune somme d’argent ne pourra nous venir en aide. Dans le cas des gens qui sont poussés à prouver qu’ils sont assez bons, aucune somme d’argent ne pourra réellement alléger la souffrance de ne pas se sentir valable. Etant donné que le monde extérieur reflète le monde intérieur, la croyance de n’être pas assez crée la réalité de ne pas avoir assez. Le « pas assez » devient le mode dominant dans lequel on fonctionne. Quant à la colère comme motivation à réussir, elle va entraîner une association d’idée entre argent et colère. Dès lors, en ayant plus d’argent, on aura plus de colère. Et si l’on veut se défaire de la colère, inconsciemment, on prend le risque de se défaire également de notre argent.
4 stratégies permettent de réviser notre « plan financier mental »
Par rapport à chacune des influences déterminant notre plan financier mental, T. Harv Eker propose 4 étapes-clés pour changer notre programmation : 1- Prise de conscience. Avant toutes choses, pour pouvoir modifier une attitude, un comportement, il faut se rendre compte de la façon dont on fonctionne. Il faut donc s’observer et s’examiner à la loupe pour détecter nos pensées, nos craintes, nos croyances, nos habitudes, nos actions et même nos inactions. 2- Compréhension. Ensuite, nous allons rechercher d’où provient notre mode de pensée. Nous pourrons ainsi reconnaître qu’il ne vient pas directement de nous et qu’il ne fait pas partie intégrante de nous-mêmes. Ce n’est qu’un dossier classé dans notre esprit il y a fort longtemps. 3- Dissociation. A partir du moment où nous avons réalisé que notre mode de pensée était extérieur à nous, nous pouvons décider de le garder ou de le lâcher, en fonction de ce que nous sommes devenus aujourd’hui et des objectifs que nous avons pour demain. 4- Déclaration. Enfin, nous allons exprimer officiellement notre intention de faire ou d’être quelque chose, et d’entreprendre toutes les actions nécessaires pour transformer cette intention en réalité. La déclaration est une affirmation positive que l’on exprime à voix haute avec conviction, qui adresse un message puissant à notre subconscient et libère une solide énergie dans toutes les cellules de notre corps. Conclusion de la première partie Pour conclure cette première partie, T. Harv Eker interpelle le lecteur du livre Les secrets d'un esprit millionnaire en lui demandant sur quoi est réglé son plan financier intérieur. Pour répondre à cette question, il lui suggère d’examiner ses résultats. « Vérifiez votre compte en banque. Contrôlez votre revenu. Collationnez votre valeur nette. Examinez votre réussite en matière d’investissements. Étalonnez votre réussite en affaires. S'assurez si vous êtes dépensier ou économe. Voir si vous gérez bien votre argent. Confirmez si vous êtes conséquent ou inconséquent. Prouvez dans quelle mesure vous travaillez dur pour gagner votre argent. Supervisez vos relations à la lumière de l’argent. » Et si vous n’êtes pas satisfait de vos résultats, sachez que « le seul moyen de changer votre degré de réussite financière « de manière permanente » consiste à régler de nouveau votre thermostat financier, à savoir votre plan financier intérieur ». Deuxième partie du livre Les secrets d'un esprit millionnaire Dans cette partie-ci, T. Harv Eker présente dans son livre Les secrets d'un esprit millionnaire, les différences qui existent entre la manière dont pensent les riches et celle dont les gens pauvres ou les gens de la classe moyenne envisagent les choses. Il développe dix-sept attitudes et actions à adopter pour changer définitivement sa vie financière. Comme nous l’avons vu dans la première partie, les pensées mènent aux sentiments, qui mènent aux actions, qui mènent aux résultats. Nous pouvons donc choisir d'avoir les secrets d'un esprit millionnaire et penser de manière à favoriser la réussite plutôt que le contraire. Nous pouvons apprendre à penser comme les gens riches pour obtenir les mêmes résultats que les gens riches. Car les gens riches pensent de façon très différente des gens pauvres et de la classe moyenne. Ils pensent différemment au sujet de l’argent, de la richesse, d’eux-mêmes, des autres, et de presque toutes les dimensions de la vie. Pour penser comme les gens riches, nous devons donc savoir comment pensent les gens riches. C’est ce que T. Harv Eker nous présente ici dans son livre Les secrets d'un esprit millionnaire, après avoir pris la précaution de préciser qu’il ne veut aucunement dénigrer les pauvres ou sembler manquer de compassion envers eux. Avant d’introduire son propos, l’auteur s’excuse également des généralisations « énormes » qu’il va faire pour que nous puissions bien saisir et mettre en pratique chaque principe exposé. Voici ses observations : 1- Les riches croient : « Je crée ma vie ». Les pauvres croient : « Je subis ma vie ». Le premier secret d'un esprit millionnaire est que pour faire fortune, il est primordial que vous croyiez être aux commandes de votre vie, en particulier de votre vie financière. Vous devez croire que c’est vous qui créez aussi bien votre réussite que votre médiocrité ou vos difficultés en matière d’argent et de réussite. Au lieu d’assumer la responsabilité de ce qui se passe dans leur vie, les pauvres jouent à la victime. Or, une victime vraiment riche, ça n’existe pas. 2- Les riches jouent au jeu de l’argent pour gagner. Les pauvres jouent au jeu de l’argent pour ne pas perdre. Les pauvres jouent au jeu de l’argent de manière défensive. Ils se préoccupent principalement de leur survie et de leur sécurité là où les riches recherchent la fortune et l’abondance. Si l’intention est d’en avoir juste assez pour payer les factures, c’est ce qui arrive : juste assez pour payer les factures et pas un centime de plus. Les secrets d'un esprit millionnaire sont que si vous avez pour but d’être à l’aise financièrement, vous risquez de ne jamais devenir riche. Mais si vous avez pour but d’être riche, vous courez la chance de devenir drôlement à l’aise financièrement. 3- Les riches se sont engagés à être riches. Les pauvres veulent être riches. Chacun a dans son esprit un dossier d’enrichissement qui renferme ses croyances personnelles concernant la richesse. Ce dossier inclut en quoi il serait merveilleux d’être riche mais, pour beaucoup de gens, il inclut aussi des raisons pour lesquelles il se pourrait qu’être riche ne soit pas si formidable. Leur esprit est donc confronté à des messages conflictuels concernant la richesse. Ils ne savent pas ce qu’ils veulent réellement. Les pauvres ont en général beaucoup de bonnes raisons pour croire que devenir riche peut poser problème tandis que les riches ont les secrets d'un esprit millionnaire et savent parfaitement bien qu’ils veulent la fortune. 4- Les riches voient les choses en grand. Les pauvres voient les choses en petit. La plupart des gens choisissent de jouer en voyant petit. D’une part, parce qu’ils ont peur. Peur d’échouer et encore plus de réussir. Mais aussi, parce qu’ils se sentent petits. Ils se sentent indignes et n’ont pas l’impression d’être assez bons et assez importants pour faire une réelle différence dans la vie des gens. Or, le monde n’a pas besoin de plus de gens qui jouent petit. Le monde a besoin des talents naturels et des dons de chacun. Nous avons à partager notre valeur avec autant de gens que possible, ce qui veut dire être prêt à jouer grand. Penser petit et agir petit conduisent à être fauché et insatisfait. Penser grand et agir grand conduisent à être riche sur les plans mental, émotionnel, spirituel, et très certainement financier. 5- Les riches se concentrent sur les occasions. Les pauvres se concentrent sur les obstacles. Les autres secrets d'un esprit millionnaire sont que les riches voient les occasions. Les pauvres voient les obstacles. Les riches se concentrent sur les récompenses. Les pauvres se concentrent sur les risques. Les pauvres font des choix basés sur la peur. Ils ne cessent d’examiner les situations sous l’angle de ce qui cloche ou pourrait clocher en elles. Leur premier réflexe est de se dire « Et si ça devait ne pas fonctionner ? » ou, plus souvent : « Ça ne fonctionnera pas ». Les riches agissent en ayant pour réflexe de se dire : « Ça fonctionnera, parce que je vais faire en sorte que ça fonctionne ». Ils s’attendent à réussir. Ils ont confiance en leurs aptitudes, en leur créativité, en leurs secrets d'un esprit millionnaire et croient que si ça devait mal tourner, ils trouveraient un autre moyen de réussir. 6- Les riches admirent les autres riches et ceux qui réussissent. Les pauvres en veulent aux riches et aux gens qui réussissent. Les pauvres éprouvent souvent du ressentiment, de la jalousie et de l’envie envers la réussite des autres. Ils se comportent comme s’ils croyaient que les riches les rendaient pauvres. Or, si vous percevez les riches comme mauvais d’une certaine manière et que vous-même souhaitez être une bonne personne, alors vous ne pourrez jamais être riche. En effet, comment pourriez-vous être ce que vous méprisez ? Au lieu d’en vouloir aux riches, T. Harv Eker recommande dans son livre Les secrets d'un esprit millionnaire de s’exercer à admirer, bénir et aimer les riches. De cette façon, votre esprit enregistre inconsciemment qu’à votre tour, quand vous serez riche, d’autres vous admireront, vous béniront et vous aimeront, plutôt que de vous en vouloir à mort, comme c’est peut-être votre cas actuellement. 7- Les riches s’associent aux gens positifs qui réussissent. Les pauvres s’associent aux gens négatifs qui ne réussissent pas. Les gens qui réussissent observent d’autres gens qui réussissent dans le but d’en faire des modèles et d’en tirer des leçons. Ils se disent que le moyen le plus rapide et le plus facile de faire fortune consiste à découvrir exactement comment les riches, qui sont passées maîtres au jeu de l’argent, y jouent. Leur but consiste à imiter leurs stratégies. Contrairement aux riches, lorsqu’ils entendent parler de la réussite d’autres personnes, les pauvres très souvent les jugent, les critiquent, se moquent d’elles et essaient de les rabaisser à leur niveau. Comment peuvent-ils tirer des leçons et s’inspirer de ceux qu’ils méprisent ? Au lieu de vous moquer des riches, imitez-les. Au lieu de vous éloignez des riches parce qu’ils vous intimident, apprenez à les connaitre. Dites-vous : « S’ils y arrivent, j’en suis capable aussi ! ». 8- Les riches sont prêts à se promouvoir, eux et leur valeur. Les pauvres voient la vente et la promotion d’un mauvais œil. Le fait d’être contrarié par la vente et la promotion constitue un des plus grands obstacles à la réussite. Les gens qui trouvent à redire de la vente et de la promotion sont souvent fauchés ou en passe de le devenir. En effet, le marché abonde en produits et services, il ne suffit pas d’être le meilleur, encore faut-il que cela se sache. Supposons que vous connaissiez un médicament très efficace pour un problème donné. Si vous rencontrez quelqu’un qui souffre de ce problème, lui cacheriez-vous le moyen de se guérir ? Attendriez-vous que l’autre lise dans vos pensées et devine que vous avez la solution à son problème ? Si vous croyez en votre valeur, en la valeur de ce que vous offrez, pourquoi cacher cela aux gens qui en ont besoin ? Si ce que vous avez à offrir peut vraiment venir en aide aux autres, il est de votre devoir de le faire savoir à autant de monde que possible. De cette manière, vous viendrez en aide aux autres, mais aussi, c’est comme ça que vous pourrez devenir riche. 9- Les riches sont plus grands que leurs problèmes. Les pauvres sont plus petits que leurs problèmes La route qui mène à la richesse est pleine d’obstacles, de pièges et de détours. C’est pour cela que la plupart des gens ne l’empruntent pas. Ils ne veulent pas de problèmes. A la vue d’un défi, ils prennent leurs jambes à leur cou. Mais en cherchant à éviter les problèmes à tout prix, ils se retrouvent confrontés au plus grand problème qui soit : ils se retrouvent fauchés et misérables. Les secret d'un esprit millionnaire pour éviter cela n’est donc pas de tenter d’éviter, d’éliminer ou de fuir ses problèmes mais bien de grandir de façon à devenir plus grand qu’eux. Il vous appartient de décider d’être une plus grande personne et de ne permettre à aucun problème, aucun obstacle de vous priver de votre bonheur ou de votre réussite. 10- Les riches savent très bien recevoir. Les pauvres savent très mal recevoir. La plupart des gens ne savent pas recevoir. Et comme ils ne savent pas recevoir, tout simplement, ils ne reçoivent pas ! Alors, que faire ? Tout d’abord, commencer par se faire du bien à soi-même. Accordez-vous une certaine somme que vous dépenserez à faire des choses qui vous font du bien. De cette façon, vous augmenter votre estime de vous-même et vous vous entraînez à recevoir. Ensuite, entraînez-vous à déborder d’enthousiasme et de gratitude chaque fois que vous recevez ou trouvez de l’argent quel qu’en soit le montant. Lorsque vous aurez accru votre capacité à recevoir, vous recevrez. Mieux, lorsque vous serez vraiment ouvert à recevoir avec les secrets d'un esprit millionnaire, tout le reste de votre vie s’ouvrira. Non seulement, vous recevrez plus d’argent, mais encore vous recevrez plus d’amour, plus de paix, plus de bonheur, plus de satisfaction. En effet, la manière dont on fait quoi que ce soit est la manière dont on fait tout. 11- Les riches choisissent de se faire rémunérer en fonction de leurs résultats. Les pauvres choisissent de se faire rémunérer en fonction de leur temps. Les pauvres préfèrent se faire rémunérer selon un salaire régulier ou un taux horaire. Ils ont besoin de la « sécurité » que leur procure le fait de savoir qu’ils recevront exactement le même montant d’argent au même moment tout au long de l’année. Ce qui leur échappe, c’est que cette sécurité a un prix. Elle leur coûte la richesse. En effet, échanger son temps contre de l’argent, c’est accepter de limiter ses revenus puisque le temps lui-même est limité. Vivre de manière à être en sécurité, c’est vivre dans la peur. C’est se dire : « je crains de ne pas arriver à gagner suffisamment par mon rendement ». Les riches préfèrent se faire rémunérer selon les résultats qu’ils obtiennent, si ce n’est en totalité, du moins en partie. Ils obtiennent leurs revenus à partir de leurs bénéfices. Ils croient en eux-mêmes, en leur valeur et en leurs capacités à obtenir des résultats parcequ'ils ont les secrets d'un esprit millionnaire. 12- Les riches pensent selon « les deux ». Les pauvres pensent selon « l’un ou l’autre ». Les pauvres se focalisent sur les limites. Ils pensent qu’il n’y a pas assez, qu’on ne peut pas tout avoir, qu’il faut choisir. Ils croient qu’on ne peut pas avoir l’argent et les autres dimensions de la vie, qu’on ne peut pas avoir l’argent et le bonheur, le beurre et l’argent du beurre. Les gens pauvres fonctionnent en termes de « OU ». Les riches se focalisent sur l’abondance et les secrets d'un esprit millionnaire. Ils fonctionnent en termes de « ET ». Ils sont persuadés qu’il existe un moyen d’avoir l’argent et le bonheur, de la même manière que l’on peut avoir des bras et des jambes. 13- Les riches se concentrent sur leur valeur nette. Les pauvres se concentrent sur leur revenu gagné. Les pauvres se concentrent exclusivement sur le revenu qu’ils gagnent. Les riches, quant à eux, ont les secrets d'un esprit millionnaire et ont compris que la richesse se mesure réellement à la valeur nette et non au revenu gagné. Pour déterminer votre valeur nette, calculez la valeur de tout ce que vous possédez (vos liquidités, vos investissements, la valeur de votre résidence si vous en possédez une, la valeur de votre entreprise si vous en avez une) puis soustrayez-en toutes vos dettes. Pour augmenter votre valeur nette, concentrez-vous sur les quatre facteurs qui la composent : le revenu, les économies, le rendement de vos investissements, la simplification de votre style de vie pour diminuer vos dépenses. 14- Les riches gèrent bien leur argent. Les pauvres gèrent bien mal leur argent. Les pauvres, soit gèrent mal leur argent, soit évitent complètement de le gérer sous prétexte de ne pas en avoir assez. Les riches ne sont pas plus intelligents que les pauvres. Simplement, ils adoptent des habitudes financières différentes et plus bénéfiques. T. Harv Eker dans son livre Les secrets d'un esprit millionnaire suggère une méthode de gestion financière étonnamment simple et efficace. Ouvrez des comptes bancaires séparés où vous allez verser : -10% de vos revenus après impôts pour augmenter votre autonomie financière par des investissements. Il s’agit là d’une poule aux œufs d’or à laquelle vous ne toucherez jamais. Viendra un jour où vous pourrez prélever les œufs et les utiliser mais vous ne toucherez jamais au capital en soi. - 10% pour un compte d’amusement qui servira à équilibrer la « poule », en vous faisant du bien. Il est réservé aux choses très spéciales comme aller au restaurant et commander une bouteille du meilleur vin ou champagne. Ou séjourner dans un hôtel de luxe ou se faire faire des massages ou des soins esthétiques… La règle du compte d’amusement est d’en dépenser le solde chaque mois. - 10% pour les économies à long terme, les dépenses irrégulières - 50% pour le nécessaire et les dépenses courantes - 10% pour votre éducation, vos apprentissages, votre développement personnel - 10% pour faire des dons 15- Les riches font travailler dur leur argent pour eux. Les pauvres travaillent dur pour leur argent. S’il ne fait aucun doute que travailler dur est important, il faut cependant bien admettre que travailler dur ne rend pas riche. Des millions et même des milliards de gens travaillent comme des esclaves à longueur de temps sans être riches. Au contraire. Alors qu’on peut voir des riches passer leurs après-midi à jouer au golf, à faire les boutiques ou à se prélasser dans des hôtels de luxe… Chez les riches, travailler dur pour faire de l’argent n’est que temporaire. Avec les secrets d'un esprit millionnaire, ils travaillent dur jusqu’à ce que leur argent travaille pour eux et prenne la relève. Chez les pauvres, travailler dur est une situation permanente. C'est un principe important du célèbre livre Père Riche Père Pauvre de l'auteur américain Robert Kiyosaki. 16- Les riches agissent en dépit de la peur. Les pauvres laissent la peur les arrêter. Les gens riches et qui réussissent dans la vie ont des peurs, des doutes, des inquiétudes mais ils ne permettent pas à ces sentiments de les paralyser. Les gens pauvres et qui ne réussissent pas dans la vie ont des peurs, des doutes, des inquiétudes et ils laissent ces sentiments les paralyser. Si vous voulez faire fortune ou connaitre la réussite, vous devez avoir les secrets d'un esprit millionnaire et être prêt à faire le nécessaire, vous ne devez laisser rien ni personne vous arrêter. « Si vous n’êtes prêt à faire que ce qui est facile à faire, la vie sera difficile. Mais si vous êtes prêt à faire ce qui est difficile à faire, la vie sera facile » 17-Les riches apprennent et grandissent sans cesse. Les pauvres croient déjà savoir. Les pauvres tentent souvent de prouver qu’ils ont raison. Ils donnent l’impression qu’ils savent déjà tout et que ce n’est qu’à cause d’un mauvais coup du sort ou d’un pépin temporaire s’ils sont fauchés ou ont des difficultés. Or, si l’on n’est pas vraiment riche et heureux, c’est qu’il y a de fortes chances pour que l’on ait encore besoin d'avoir les secrets d'un esprit millionnaire et apprendre des choses sur l’argent, la réussite et la vie. Les pauvres affirment ne pas pouvoir se permettre de s’instruire par manque de temps ou d’argent. Par contre, les riches s’identifient à la citation de Benjamin Franklin : « Si vous trouvez que l’instruction coûte cher, essayez donc l’ignorance. »
Conclusion Non seulement Les secrets d'un esprit millionnaire peut vous amener à devenir riche financièrement mais il se veut aussi un guide pour amener de la richesse dans tous les domaines de votre vie. Il montre bien combien le développement personnel est à la base du développement des finances. J’ai beaucoup aimé la notion de plan financier intérieur. Je l’ai trouvé claire, évidente et ce qui m’a plu c’est d’apprendre que j’avais le pouvoir de changer les choses. Les secrets d'un esprit millionnaire n’était pas le premier livre sur l’argent que je lisais mais c’est celui qui m’apportait des solutions concrètes à appliquer immédiatement. Ensuite, proposer de modéliser les riches en nous expliquant comment ils pensaient et fonctionnaient était du pur bonheur pour la PNListe que je suis. Faire comme ceux qui réussissent n’est-ce pas le meilleur moyen d’obtenir les mêmes résultats ? Quand je relis les dossiers financiers intérieurs respectifs des riches et des pauvres, cela paraît tellement évident ! Pour certains, je me dis « OK, là tu y es presque ! » mais pour d’autres, je vois qu’il y a encore du chemin à faire. Et c’est ça qui est super : la route vers la destination est aussi attrayante que la destination elle-même !... Comme le dit l’auteur, « Devenir riche n’a pas tant à voir avec le fait de devenir riche financièrement. Et ce, qu’avec la personne qu’on doit devenir en caractère et en esprit, pour devenir riche. Je tiens à vous révéler un secret que peu de gens connaissent. Le moyen le plus rapide de devenir riche et de le rester consiste à travailler et à se perfectionner soi-même ! » Il développe ainsi quelques principes qui me tiennent à cœur et que j’ai moi-même développés dans mon blog, en particulier celui de la responsabilité ou celui de l’engagement. Cette chronique, fort détaillée, peut vous donner l’impression d’en savoir assez sur le sujet. Et de ne pas avoir besoin du livre. Ce serait une erreur de ne pas le consulter car il regorge d’exercices pratiques. Et comme vous le savez, ce n’est pas le savoir qui crée le changement, c’est l’action ! Points forts du livre Les secrets d'un esprit millionnaire
Une véritable démarche de développement personnel pour augmenter ses revenus, surtout dans le cadre de business Un style direct, simple et facile à comprendre De l’humour Les secrets d'un esprit millionnaire offre des exemples concrets, des témoignages personnels, des métaphores percutantes pour illustrer le propos A chaque étape, des exercices précis pour appliquer tout de suite ce qui est dit Des idées intéressantes à appliquer dans sa vie financière. Mais également valables pour tous les domaines de notre vie Un contenu très dense
Points faibles Les secrets d'un esprit millionnaire
Une structure un peu brouillonne surtout dans la première partie Difficile à résumer car presque tout est important
La note de Sophie Gueidon de Esprit de Succès :
Avez-vous lu le livre Les secrets d'un esprit millionnaire? Combien le notez-vous ? [ratings] Visitez Amazon et lisez plus de commentaires sur Les secrets d'un esprit millionnaire Acheter ce livre sur Amazon Je vous invite aussi à visionner ma vidéo intitulée "A quoi ça sert de devenir RICHE si ce n'est pas pour acheter des objets ?"
September 17 2021, 12:42pm
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J'ai publié sur des-livres-pour-changer-de-vie.fr
Uniques
Résumé de "Uniques" d’Alexandre Pachulski : "Uniques" nous invite à identifier notre singularité, à affirmer ce qui nous rend uniques, à considérer nos forces et nos failles pour en tirer profit dans notre épanouissement personnel et pour impacter positivement la société. Par Alexandre Pachulski, 2018, 304 pages. Chronique et résumé de "Uniques" d’Alexandre Pachulski
Introduction - En route pour un voyage singulier Alexandre Pachulski commence son livre "Uniques" en nous rappelant à quel point, dans la société actuelle, rien n’est conçu pour nous aider à exprimer notre singularité, notre différence. En fait, nous sommes sans cesse en train de nous comparer aux autres. Nous sommes toujours en train d’essayer de nous conformer à l’ordre social, aux normes. Dans ce contexte, il est bien difficile d’aligner nos actions avec qui nous sommes. L’auteur évoque ensuite les trois premières parties de son livre "Uniques" :
L’éducation
"L’école persiste à demander aux enfants d’engranger des informations plutôt que de développer leur esprit critique, de mémoriser les connaissances d’autrui plutôt que d’élaborer les leurs, de retranscrire plutôt que de reconstruire." Pourtant, à l’heure des intelligences artificielles et de la réalité virtuelle, il serait bon de s’interroger individuellement et collectivement sur notre futur. Il est de notre responsabilité de changer en profondeur la société actuelle afin de façonner celle de demain. Pour l’auteur, cela nécessite d’explorer notre personnalité, de définir qui nous sommes et qui nous voulons être. C’est "l’apprentissage le plus passionnant que nous puissions envisager dans notre vie", indique Alexandre Pachulski.
Le travail
Pour l’auteur de "Uniques", la clé de voûte de notre bien-être est d'identifier notre travail idéal. Car le travail est, dit-il, ce qui nous permet "d’aligner ce que nous faisons avec qui nous sommes". Pour le trouver, nous devons avoir le courage d’explorer notre "éventail des possibles". Et même si besoin inventer ces possibles.
L’entreprise
Selon Alexandre Pachulski, il est aussi essentiel que l’entreprise, structure dominante dans le monde du travail, opère une mutation : "Ne pourrait-elle pas devenir cet hôte accueillant mettant à notre disposition un environnement propice à poursuivre notre projet professionnel, au sein d’une communauté de contributeurs – collaborateurs, clients, prestataires – partageant une culture, des valeurs et des projets suffisamment proches, voire convergents, pour avoir envie de mener cette aventure ensemble ? L’enjeu clé étant d’assurer ce subtil équilibre entre projets individuels et projets collectifs. Le tout supporté par des technologies exponentielles (intelligence artificielle, robotique, Internet des objets, réalité virtuelle) mises à notre service pour nous aider dans la réalisation de nos projets." Partie 1 - L'éducation, de la norme à la singularité Dans la première partie du livre "Uniques", Alexandre Pachulski remarque que les enseignements les plus valorisés sont ceux qui peuvent nous faire gagner de l’argent. Or, selon lui, l’éducation devrait plutôt nous enseigner à mieux nous connaître et nous aider ainsi à nous réaliser. Elle devrait nous apprendre à ne pas nous soucier de ce que la société impose, à ne pas rechercher la normalité mais au contraire notre singularité. 1.1 - L’école Multiplicity | Redéfinir ce que signifie la singularité humaine Notre singularité nous rend uniques par rapport aux autres. Elle se compose de nos :
Pensées, sentiments et émotions ; Qualités et défauts ; Ambitions, aspirations et envies ; Doutes, peurs et appréhensions ; Goûts et dégoûts ; Façons de voir le monde ; Manière d’agir et comportements.
L’auteur de "Uniques" pose alors trois questions.
Notre singularité est-elle une construction ?
Alexandre Pachulski explique ici que nous pouvons faire évoluer notre singularité toute notre vie. Pour illustrer son idée, il utilise une image : la vie serait une sorte d’autoroute sur laquelle nous roulons. Notre véhicule aurait des caractéristiques propres (à notre classe sociale, parents, environnement, époque…). Au fur et à mesure de notre route, selon nos expériences et interactions, nous allons développer notre libre-arbitre : nous allons "tuner" notre auto.
La singularité est-elle ce que nous sommes ou ce que nous voulons devenir ?
Pour l’auteur du livre "Uniques", la singularité est à la fois ce que nous sommes aujourd’hui, et ce que nous souhaitons être demain. D'après lui, ce qui nous rend uniques est un "savant mélange des deux". Ainsi, notre singularité est définie par :
Notre façon de réfléchir, d’agir et de ressentir ; Nos envies, aspirations, rêves, objectifs.
Notre singularité est-elle une ou multiple ?
"Nos comportements varient certes, mais profondément, nous sommes et restons les mêmes", affirme Alexandre Pachulski. L’auteur compare notre singularité à un ensemble de marionnettes que chacun possède : "Nous sommes les heureux propriétaires d’un théâtre de marionnettes […] et nous sortons ces marionnettes au moment opportun pour les besoins de notre histoire. Notre singularité serait en quelque sorte la somme de toutes ces marionnettes, qui sont chacune un peu nous." Ces marionnettes peuvent correspondre à ce que le sociologue François de Singly nomme "nos identités statutaires"(parent, boulanger, sportif, etc.). Elles enrichissent notre identité personnelle, "qui s’apparenterait à notre moi plus intérieur, plus profond". "En fait, on pourrait définir la singularité comme le plus petit dénominateur commun de tous nos comportements. Ce noyau qui supporte toutes nos interactions et qui fait que l’on nous reconnaît entre mille. D’aucuns appellent cela la personnalité." La difficulté est alors d’arriver à être bien, à s’adapter aux situations sans se perdre. Et cela est particulièrement compliqué dans le monde du travail où la norme domine nos singularités. Pour y parvenir, il est indispensable de travailler sur soi et de partir en quête de sa singularité. 1.2 - L’école Billy Elliot | Découvrir sa singularité Alexandre Pachulski expose ici l’idée majeure que partage Ken Robinson, expert en éducation, dans son livre "L’Élément. Quand trouver sa voie peut tout changer". Ken Robinson explique que pour découvrir sa singularité, il faut identifier notre "élément". Autrement dit "le point de convergence entre notre passion et notre talent naturel". Cela nécessite 4 étapes : la découverte de son fonctionnement, de ses aspirations, de ses talents et de son prisme personnel.
Découvrir son fonctionnement
Nous devons d’abord comprendre notre fonctionnement, et ce, dès le plus âge. Pour cela, nous devons chercher à "comprendre comment nous pensons, agissons, réagissons ou prenons nos décisions". Une fois identifié, il est ensuite indispensable, pour se sentir bien, d’accepter ce fonctionnement qui nous est propre. L’auteur de "Uniques" évoque ici la théorie des intelligences multiples élaboré par Howard Gardner, psychologue américain. Elle permet, dit-il, de "sortir de la dictature des tests de QI et de valoriser chacun dans sa singularité". Dans cette théorie, Gardner distingue huit types d’intelligence. L’intelligence :
Linguistique, Logico-mathématique, Spatiale, Intrapersonnelle, Interpersonnelle, Corporelle kinesthésique, Musicale, Naturaliste.
Découvrir ses aspirations
"Aller à la découverte de ce qui nous rend uniques, singuliers, ce n’est pas seulement reconnaître en soi une aptitude ou un fonctionnement différent. C’est d’abord affirmer ses goûts, ses envies, ses aspirations, qui ne sont pas toujours ceux des personnes qui nous entourent ou ceux valorisés au sein de la société." Deux points ressortent de cet extrait du livre. L’auteur nous invite à :
D’abord, découvrir nos aspirations : elles naissent souvent dans notre enfance. Si nous n’arrivons pas à les reconnaître, l’auteur conseille de :
Nous adonner à de nombreuses activités différentes pour les faire émerger. Nous autoriser à nouveau à rêver : souvent, nous ne nous donnons plus la permission de rêver, ou alors qu’à ce qui nous semble réalisable.
Ensuite, répondre à ces aspirations : cela nécessite de connaître ses talents.
Découvrir ses talents
Le talent est un élément essentiel de notre singularité. Il est défini par Alexandre Pachulski comme "la capacité à faire la différence dans un domaine". Le talent étant parfois difficile à discerner, l’auteur nous invite à être attentif aux indices qui semblent indiquer que l’on a des aptitudes dans un domaine précis. Parmi ces indices, Alexandre Pachulski cite notre curiosité ainsi que notre facilité ou rapidité d’exécution dans un domaine. Enfin, l’auteur explique que, pour se révéler, nos talents ont besoin de conditions favorables. Le contexte dans lequel nous évoluons peut être en train d’étouffer nos talents et aptitudes naturelles sans que nous nous en rendions compte. C'est pourquoi il est fondamental de "s’essayer à différentes activités, dans différents contextes, avec différentes personnes". L’auteur souligne, à ce propos, que nous avons plus de chance de voir émerger un talent caché "dans un domaine pour lequel on nourrit des aspirations".
Découvrir son prisme personnel
"Notre prisme personnel est une affirmation de notre singularité. Il est notre façon unique de voir le monde, d’observer la même chose que n’importe qui selon un autre angle, le nôtre. Il permet souvent de voir quelque chose que les autres n’ont pas vu, d’éclairer une situation sous un jour nouveau. Il est à l’origine de nombreuses innovations et de nombreux succès." Alexandre Pachulski illustre cette idée avec plusieurs exemples, notamment :
Le sitcom Seinfeld, qui a inspiré "Friends" et "How I Met Your Mother", et dans lequel Jerry Seinfeld partage son regard décalé sur la vie de tous les jours des Américains.
Des comédiens qui ont fait de leur prisme personnel leur fonds de commerce : l’humoriste Gad Elmaleh, Aziz Ansari dans "Master of None"…
Temple Grandin : Temple est une jeune femme autiste, à l’intelligence visuelle exceptionnelle, qui fait preuve d’une empathie hors du commun pour le bétail. Elle perçoit, en effet, au travers de son prisme personnel, "des éléments concernant les animaux que personne ne voit". Temple utilisera ce "sixième sens animal" pour la recherche animale, le bien-être des animaux et sera à l’origine de nombreuses améliorations les concernant.
L’auteur termine cette partie en faisant la transition avec la suivante : parce que nous sommes uniques, les dispositifs d’apprentissage doivent s’adapter à nous. Pas l’inverse. Il en est convaincu : "Il nous faut développer notre propre manière d’apprendre, celle qui fonctionne pour nous. On parle alors d’apprendre à apprendre." 1.3 - L’école Yoda | Apprendre à apprendre Apprendre est une activité essentielle de notre vie. Après avoir appris qui nous sommes (et c’est une découverte sans fin puisque nous ne cessons jamais d’évoluer tout au long de notre vie), il est capital d’apprendre à apprendre. Cette compétence est, selon Alexandre Pachulski, "le passeport de notre liberté". C’est elle, en effet, qui nous permet d’opérer les choix qui nous correspondent. En apprenant à apprendre, nous acquérons autonomie et confiance dans nos apprentissages pour le reste de notre vie. Grâce à cela, nos choix d’orientation professionnelle ne seront plus irrémédiables, puisque nous serons, de cette façon, capable de nous lancer à tout moment dans n’importe quelle activité. L’auteur souligne que, même si l’Éducation nationale dispense le même apprentissage pour tous, il existe aujourd’hui de nouvelles approches pédagogiques. On les retrouve au sein de diverses écoles qui sont les écoles :
Dites alternatives (Montessori, Steiner, Freinet, Decroly) ; Aux pédagogies innovantes : en exemple, l’auteur cite l’École informatique 42 de Xavier Niel qui met à disposition des étudiants l’environnement approprié pour qu’ils apprennent par eux-mêmes au travers de projets à réaliser.
Apprendre à désapprendre
L’auteur attire ici notre attention sur un point : nous agissons selon de multiples certitudes et croyances que nous remettons trop peu en cause au cours de notre vie. Pour étayer cette idée, Alexandre Pachulski renvoie à une théorie de l’apprentissage décrite par Jean Piaget : le constructivisme. "Ce courant de pensée stipule que le monde tel qu’on le perçoit n’existe pas de façon absolue, mais qu’au contraire, il y a autant de représentations que d’individus, chacun jouant un rôle très actif dans la construction de cette représentation. En fonction de notre vécu, de nos croyances, de nos peurs et aspirations, et de tout ce qui constitue un être humain, nous percevrons le monde de façon différente." L’auteur de "Uniques" suggère alors de chercher à nous libérer de toutes ces croyances : en les repérant d’abord, puis en essayant de comprendre les raisons qui nous poussent à agir comme nous le faisons. Dès lors, le fait de porter un regard neuf, ou presque, sur chaque situation nous permet de réaliser que beaucoup de nos comportements se fondent sur :
"Des habitudes ancestrales maintenues au fil des siècles et qui n’ont absolument plus de raison d’être aujourd’hui". "Des croyances et convictions transmises par autrui, que nous avons fait nôtres sans jamais les remettre en question".
Apprendre en jouant
Si nous nous mettons en situation d’apprendre le piano, l’auteur du livre "Uniques" nous explique ici que nous pouvons choisir entre deux méthodes d’apprentissage bien différentes :
Méthode n°1 : Apprendre le solfège avant d’apprendre à jouer un morceau
Ce modèle d’apprentissage est commun en France (dans la lignée de l’Éducation nationale, de ses institutions traditionnelles et de la formation professionnelle). Son format est le suivant : "quelqu’un d’autre sait, nous écoutons, puis nous répétons".
Méthode n°2 : Apprendre "à jouer à… jouer !", autrement dit, prendre un morceau que nous aimons et essayer de le jouer
Cette technique, davantage américaine, nous oblige à apprendre à lire les notes, à comprendre l’harmonie et suivre le rythme indiqué par le morceau. Toutefois, de cette manière, nous apprenons en même temps que nous jouons : en faisant. Le format de ce modèle d’apprentissage est le suivant : "70/ 20/ 10", ce qui signifie que nos connaissances s’acquièrent à :
70 % par la pratique et l’expérience, 20 % par nos interactions sociales, 10 % par une formation traditionnelle, plus formelle.
Pour l’auteur de "Uniques", cette seconde technique est plus convaincante : "Les 10 % d’apprentissages formels constituent un socle minimal qui permet d’avancer. Mais l’ancrage des connaissances ne se fera véritablement que dans l’action, soit en se débrouillant seul, soit en interagissant avec autrui. Et ce pour la bonne et simple raison que seule la répétition permet d’ancrer solidement une connaissance, sinon on l’oublie quelques semaines après l’avoir apprise." De plus, c’est une méthode d’apprentissage plus ludique (c’est le plaisir qui nous guide) et gratifiante (car nous sommes plus rapidement récompensé par le fait de nous lancer, et cette petite récompense nous donne envie d’en apprendre davantage). Enfin, Alexandre Pachulski évoque le "SaaS" (School-as-a-Service) comme autre exemple de méthode d’apprentissage (particulièrement populaire en Finlande et à Shanghai). L’idée étant d’abattre les cloisons entre l’école et la vie réelle.
Apprendre en collaborant
Il est utile, voire indispensable, de bénéficier d’un observateur extérieur pour prendre conscience de sa singularité - à condition, par contre, que ce qui est renvoyé par l’autre ne soit pas pris comme un jugement, mais bien comme "une indication sur nous-mêmes". Alexandre Pachulski cite les propos de Céline Alvarez, dans son livre "Les lois naturelles de l’enfant" pour nous rappeler que c’est au contact des autres, en interagissant de façon vivante et concrète que nous apprenons : "l’être humain est un être social qui a besoin d’interactions, d’activités et de sollicitations cognitives pour entretenir sa plasticité et apprendre". L’auteur de "Uniques" fait également référence à la notion de "lien social", énoncé par le médecin et psychologue Ovide Decroly. Selon lui : "La priorité de l’école n’est pas de transmettre des connaissances aux élèves, mais plutôt d’aider ceux-ci d’une part à développer leur personnalité et d’autre part à s’adapter à la société." En plus de nous aider à découvrir notre singularité, la collaboration nous :
Entraîne à exprimer notre singularité au sein de la collectivité. Enrichit des différences des autres pour faire face à des situations que l’on n’arriverait pas à surmonter seul.
1.4 - L’école du "Cercle des poètes disparus" | Développer son esprit critique Alexandre Pachulski fait référence ici au film mythique de Peter Weir, sorti en 1989, intitulé "Le Cercle des poètes disparus". "Ce film montre magnifiquement que l’esprit critique est un ticket pour la liberté" déclare l’auteur. En plus de savoir s’écouter soi-même (plus que les autres), l’esprit critique est une condition sine qua non pour tracer son propre chemin. Et l’acquisition de cet esprit critique passe, selon l’auteur, par les trois étapes suivantes.
Discerner le vrai du faux
Alexandre Pachulski cite ici Umberto Eco qui, dans ses "Chroniques d’une société liquide" souligne l’importance de questionner les informations que nous recevons : "Lorsque l’information est facilement disponible, l’enjeu n’est plus d’y accéder, mais d’apprendre à poser les bonnes questions. Celles qui nous permettront d’éviter de nous faire manipuler par les autres, quelles que soient leurs intentions, et de faire reposer nos décisions et actions sur notre volonté propre." Il faut ainsi prendre du recul pour :
Mettre l’information en perspective avec ce nous connaissons déjà du sujet, Croiser l’information avec d’autres informations.
Nous devons, en même temps, faire preuve de vigilance concernant nos propres biais car ils peuvent être sources de mauvaises interprétations, prévient l’auteur. Pour éviter cela, il est important, selon lui, de comparer l’information avec ce que l’on sait ou croit être vrai, tout en restant ouvert à l’inconnu et à la nouveauté.
Se cultiver
La culture favorise grandement notre esprit critique. Elle enrichit notre socle de connaissances, ce qui a pour conséquence de nous aider à débattre, discerner le vrai du faux, analyser des sujets ou encore désamorcer des tentatives de manipulation. Alexandre Pachulski explique que la culture englobe tout ce qui berce notre vie à tous, autrement dit, pas seulement les œuvres "exigeantes" mais aussi toutes celles de la pop culture. L’auteur de "Uniques" développe ensuite trois points :
L’accès à la culture se limite encore trop souvent à quelques-uns : en effet, se cultiver requiert du temps, de l’argent et d’en prendre l’habitude.
La culture est un levier puissant dans "l’égalité des chances" : c’est pourquoi l’auteur encourage les initiatives culturelles qui visent à rendre la culture plus accessible (comme "La petite bibliothèque ronde" par exemple).
L’envie de se cultiver repose sur la curiosité : curiosité que l’on peut éveiller en donnant une raison de s’intéresser à la culture, en montrant son utilité.
L’auteur nous met en garde toutefois : il nous invite à toujours "garder un œil critique à l’égard même des autorités intellectuelles, artistiques, scientifiques, auxquelles nous nous référons". Il faut parfois les défier pour rester entièrement libres de nos pensées, émotions et choix.
Défier l’autorité
Notre société, ses courants de pensée et ses autorités influencent grandement notre esprit critique. Yuval Noah Harari explique notamment, dans son ouvrage "Sapiens", que nous sommes aujourd’hui sous l’autorité de la donnée, le "dataisme". Or, selon Alexandre Paluchski, les données cherchent certes à nous rendre plus efficaces, mais pas à nous procurer du plaisir. Notre GPS, par exemple, saura nous indiquer le bon chemin, le plus rapide ou le plus court, mais ne saura pas deviner l’itinéraire qui nous apportera le plus de plaisir à parcourir. Aussi, l'auteur cite le livre "The Code of the Extraordinary Mind" de Vishen Lakhiani qui invite chacun à devenir un "hacker de sa vie" en apprenant à tout remettre en question. Vishen Lakhiani considère, en effet, que "les hommes sont tellement immergés dans leur culture qu’ils ne se rendent pas compte qu’ils subissent des règles plus ou moins arbitraires". C’est le cas notamment des institutions comme le mariage, l’argent ou les religions qui se composent de règles établies depuis tellement longtemps qu’elles se doivent d’être questionnées. "Suivre ces règles sans s’interroger sur leur bien-fondé conduit à une sorte de déterminisme social qui limite considérablement nos potentialités" lance l’auteur. Finalement : "Développer notre esprit critique, c’est être capable de remettre en cause les autorités détenant supposément la vérité, et apprendre par nous-mêmes, pour nous-mêmes, étant les mieux placés pour savoir ce qui fonctionne ou non pour nous." 1.5 - L’école Michel Gondry | Libérer sa créativité
Alexandre Pachulski développe trois idées importantes pour introduire ce chapitre :
Faire preuve de créativité est une arme redoutable pour échapper à la "tyrannie de la norme" (titre d’un livre dont l’auteur fait mention).
"La créativité est la botte secrète qui nous permet de nous échapper des sentiers battus et de nous donner une chance de dessiner le nôtre. Il s’agit de créer des ponts entre différents lieux qui n’ont jamais été reliés, ce que Peter Drucker appelle "créer des connexions"."
Il s’accorde sur l’idée suivante de Ken Robinson : tout le monde naît avec un talent fabuleux, mais notre éducation l’étouffe plus qu’elle ne le fait grandir. L’auteur explique qu’en fait, notre société (l’Éducation nationale en particulier) ne valorise pas du tout l’erreur. Si bien que très tôt, la peur de nous tromper nous fait perdre notre créativité et réduit les chances d’exprimer nos talents. Pour corroborer cette idée, l’auteur rapporte les résultats surprenants d’un test réalisé pour la NASA auprès de 1 600 enfants âgés de 4 à 5 ans : la mission proposée aux enfants était de rechercher des idées nouvelles, différentes et innovantes pour résoudre des problèmes. Il s’avère que 98 % d’entre eux ont su faire preuve d’innovation. Lorsque ces mêmes enfants ont atteint l’âge de 10 ans, seulement 30 % d’entre eux ont démontré une véritable capacité à innover. À 15 ans, les résultats sont descendus à 2 %.
La créativité se libère lorsque nous méditons, que nous sortons de nos habitudes et que nous laissons parler notre imagination.
Méditer
Selon Alexandre Pachulski, la créativité ne peut émerger que lorsque nous avons un peu d’espace mental. L’auteur nous invite alors à recourir à la méditation car créer de l’espace mental est exactement l'objectif de la méditation. Il explique, en effet, qu’en méditant, nous nous familiarisons avec notre esprit et écoutons davantage notre inspiration profonde. Cet écoute introspective favorise alors l’émergence "des idées nouvelles qui peuvent jaillir à l’intérieur de nous" et notre créativité naturelle.
Rompre avec ses habitudes
"Qu’on le veuille ou non, notre quotidien tend à nous enfermer dans un certain nombre de routines, de schémas cognitifs, qui brident considérablement notre créativité. Pour innover, il faut sortir du cadre !" Et pour cela, il est bon de créer des ruptures dans nos routines. De cette manière, de nouvelles situations et de nouvelles idées pourront émerger. "L’idée est de convoquer l’inattendu, l’imprévu" suggère l’auteur.
Oser laisser parler son imagination
L’auteur nous invite à ne laisser personne étouffer notre voix intérieure. Nos rêves sont, écrit-il, "des rampes de lancement". Et notre imagination, un levier considérable dans la découverte et l’expression de notre singularité. Il nous encourage à libérer notre créativité plutôt que de la brider en cessant de considérer négativement nos idées : "Notre propension à brider notre créativité est impressionnante. Notre problème n’est pas notre manque d’idées, mais notre capacité à nous convaincre qu’elles sont idiotes. […] Lorsque l’on prend conscience de cela et qu’on ose laisser parler son imagination, on se rend compte que les idées dites idiotes ou impossibles sont dans 99 % des cas des idées que personne n’a encore réussi à mettre en œuvre. C’est tout." 1.6 - L’école X-Men | Assumer sa singularité Être différent rend la vie plus compliquée. Alexandre Pachulski aborde ici le cas des personnes au profil atypique. Il s’agit, nous dit l’auteur, de "ces personnes qui ont des parcours qui sortent des sentiers battus et qui ne fonctionnent pas selon la norme établie (mais par qui ?)". L’auteur parle plus précisément des surdoués et autistes au travail, qui ont connu des difficultés d’intégration à l’école lorsqu’ils étaient enfants et qui en connaissent encore souvent dans le monde du travail une fois adulte. Selon lui, l’école, l’entreprise et la société ne perçoivent généralement que les "failles des profils atypiques et pas leurs qualités". Pourtant, continue-il : "Ce qui rend ces personnes si singulières peut constituer un véritable atout dont il est possible de tirer un grand profit ! Pour peu que l’on nous apprenne à accepter cette singularité et à en tirer parti."
Apprivoiser sa singularité
L’auteur de "Uniques" part de "La saga des X-Men", une bande dessinée née dans les années 60, pour souligner la nécessité d’être accompagné, souvent, pour détecter notre singularité (un talent, une aptitude, un intérêt spécifique), bien vivre avec elle et en tirer profit tout au long de notre vie. Ensuite, Alexandre Pachulski développe trois étapes à suivre pour apprivoiser notre singularité.
1ère étape ⇒ Comprendre que lutter est inutile
"Nous consacrons durant toute notre vie une énergie considérable à tenter de ressembler à d’autres que nous. Pour des tas de raisons : parce que nous les admirons, parce qu’ils semblent avoir une vie plus agréable, parce que nous avons l’impression que nous serons plus heureux, plus aimés, davantage acceptés si nous sommes comme eux." Or, "il est difficile, pour ne pas dire impossible, d’être autre chose que… ce que l’on est" lance l’auteur.
2ème étape ⇒ Prendre du recul concernant la différence créée par notre singularité
"Toute différence est par essence très contextuelle, relative à une époque, à une classe sociale ou à un environnement." L’auteur donne l’exemple de plusieurs parcours de personnes qui apprivoisent leur différence. Certains s’efforcent de ne pas tenir compte de l’avis des autres ; d’autres partent pour vivre dans un environnement où leur différence n’en est plus une. Dans les deux cas, suivre sa voie nous oblige souvent à affronter des vents contraires. Ce qui nécessite donc courage, ténacité et patience : "Notre épanouissement dépend grandement de notre capacité à accepter ce qui nous différencie, indépendamment du regard des autres, sans quoi les risques de passer à côté de notre vie et de parcourir le chemin d’un autre sont énormes."
3ème étape ⇒ Accepter notre singularité
Accepter sa singularité, c’est faire valoir sa différence, "transformer le regard que les autres portent sur nous".
Faire valoir sa différence
Faire valoir sa différence peut passer par le fait de croiser sur notre chemin des personnes qui non seulement nous comprennent, mais nous aident. L’auteur du livre "Uniques" fait à nouveau référence à l’autisme ainsi qu’aux personnes surdouées (Daniel Auteuil, Natalie Portman, Usain Bolt, Roger Federer, Sheryl Sandberg) pour expliquer comment ils ont fait du "petit quelque chose en plus" qu’ils ont, une marque de distinction vis-à-vis de leurs pairs, et ainsi un véritable atout. Puis, il termine : "Pour la plupart d’entre nous, qui ne sommes probablement ni autistes ni surdoués, faire valoir notre singularité relève de la même méthode : essayer de trouver sur notre chemin une ou plusieurs personnes qui verront en nous les qualités inhérentes à notre singularité que les autres ne voient pas. Pour, petit à petit, nous apprendre à les apprivoiser et identifier les situations dans lesquelles, loin d’être des défauts, elles se révèlent extrêmement utiles. Jusqu’à devenir, peut-être, notre principal atout."
Faire de sa différence son principal atout
Ici, Alexandre Pachulski explique comment il est possible de transformer ce qui apparait comme des faiblesses en de grandes forces. Comme exemples, il cite le personnage principal, autiste, du film "Forrest Gump". Il raconte le parcours chaotique de l’acteur français Jean-Paul Belmondo. Il mentionne également l’authenticité, la fragilité, la timidité de certains candidats du concours de chant télévisuel "The Voice" : ces traits peuvent en effet, contre toute attente, s’avérer déterminants car touchants. Ils peuvent faire la différence dans le bon sens. Un des membres du jury, Pascal Obispo, déclare d’ailleurs : "Un bon chanteur, c’est quelqu’un qui utilise sa faille pour en faire son atout principal". La liste interminable des personnes qui ont su faire de leurs supposées faiblesses leur principale force montre finalement que le principal obstacle pour faire de notre singularité notre plus grand atout, c’est nous-mêmes ! Alexandre Pachuski conclut cette première partie en la résumant : "Nous devons donc partir à la conquête de nous-mêmes afin de découvrir notre singularité, ce qui nous rend uniques : nos aspirations et talents, notre mode de fonctionnement et notre manière de voir le monde. Cela requiert de tourner notre regard vers l’intérieur, de nous apprivoiser, de nous accepter, mais aussi d’oser explorer les possibles, offerts à l’extérieur. Notre capacité à apprendre, notre créativité et notre esprit critique seront autant d’atouts pour, peu à peu, tracer un chemin qui n’appartient qu’à nous." L’auteur introduit ensuite la partie suivante : il explique qu’une fois notre singularité identifiée, le travail est peut-être le chemin plus court pour exprimer cette singularité et la mettre à disposition du collectif. Partie 2 - Le travail, de souffrir à s’accomplir Alexandre Pachulski commence par nous faire part des résultats d’une étude réalisée auprès des français pour savoir comment ils définiraient le travail. La conclusion de cette étude est que le travail est avant tout perçu comme un "gagne-pain". Ensuite, deux visions s’opposent : d’un côté, le travail représente, pour les français, une forme d’esclavage, une obligation et même une torture. De l’autre côté, il correspond à une passion, un facteur d’épanouissement. Quoiqu’il en soit, facteur de bonheur ou de malheur, ce qu’il ressort de ces données, c’est que le travail influe grandement sur notre bien-être. Dans la deuxième partie du livre "Uniques", l’auteur propose alors de réfléchir aux deux questions suivantes : "comment transformer cette obligation en opportunité ?" Le travail peut-il constituer le meilleur vecteur de notre singularité ? 2.1 - La voie ikigai | Redéfinir ce que travailler signifie
Alexandre Pachulski commence par différencier les notions d’œuvre, de travail et d’action. Il nous rappelle les définitions que nous en donnent les philosophes. Tous s’accordent plus ou moins sur la même idée.
Hannah Arendt pense que :
L’œuvre sous-entend une notion d’utilité, de consommation ; Le travail, une notion de nécessité ; L’action, une notion de contribution à la vie de la Cité.
Bernard Stiegler va plus loin en distinguant "emploi" et "travail" (dans la même idée que Hannah Arendt).
Selon Bernard N. Schumacher, le travail est vecteur d’expression de notre singularité. Il permettrait de nous réaliser et de contribuer positivement au collectif.
"Et c’est peut-être cela le bien-être", lance l’auteur : "l’alignement de ce que nous sommes et de ce que nous faisons. Plus exactement, l’alignement de ce que nous sommes et de ce que nous voulons devenir, rendu possible par notre action dans la société. Cette action étant appelée notre travail". Aussi, pour mieux cerner ce que nous voulons faire de notre vie, l’auteur poursuit en expliquant le concept japonais d’ikigai. L’ikigai est une démarche d’introspection qui vise à découvrir quel est le sens (gaï) à sa vie (iki). Il est à la croisée de quatre dimensions : ce que l’on aime faire, ce pour quoi l’on est doué, ce dont le monde a besoin et ce pour quoi l’on peut être payé.
Ce que l’on aime faire
Dans l’idéal, notre travail devrait combler nos aspirations, nos ambitions, nos envies et nos rêves. Mais pour beaucoup d’entre nous, le travail constitue juste un moyen sûr de gagner de l’argent pour être en mesure d’assumer nos responsabilités. On ne peut donc pas se demander si ce que l’on fait nous fait vibrer. D’autres personnes ne se lancent pas parce qu’ils ne se considèrent pas assez talentueux. Face à ces deux cas de figures, la solution serait alors de "croiser ce que l’on aime faire avec ce pour quoi l’on est doué, et de pouvoir en plus gagner sa vie avec cela".
Ce pour quoi l’on est doué
Alexandre Pachulski nous amène à réfléchir sur nos choix professionnels, définis selon nos compétences. Il nous met en garde : "Ce n’est pas parce que je peux occuper l’emploi de chef de projet informatique que celui-ci répond obligatoirement à mes aspirations. Je peux le faire, mais en ai-je vraiment envie ?"
Ce dont le monde a besoin
L’auteur de "Uniques" nous raconte son propre parcours dans l’informatique. Il explique avoir suivi des études dans l’intelligence artificielle dans les années 1990. Si à cette époque, personne n’avait besoin de lui, il ajoute : "Vingt ans plus tard, l’intelligence artificielle est de nouveau en vogue et le monde a plus que jamais besoin de spécialistes en la matière. Être au cœur de ce dont le monde a besoin est aussi aléatoire que fluctuant, il est par conséquent déconseillé de faire un choix à partir de ce seul critère."
Ce pour quoi l’on peut être payé
Bien entendu, notre travail doit aussi constituer un moyen de gagner sa vie. L’auteur conclut : notre travail idéal se situe à la lumière du concept d’ikigai. Celui-ci s’appuie pleinement sur notre singularité puisqu’elle est notamment composée de nos aspirations et de nos talents. 2.2 - La voie Bruce Springsteen | Découvrir son travail idéal Pour être certain que ce que nous faisons est en accord avec ce que nous sommes (autrement dit, pour savoir si nous aimons réellement notre travail ou si nous le faisons uniquement pour gagner de l’argent), Alexandre Pachulski nous invite à nous poser la question un peu simpliste mais révélatrice suivante : "Si, ce soir, je gagnais 100 millions à la loterie, retournerais-je au boulot demain matin ?" Selon l’auteur, l’école ne nous aide pas à savoir ce que nous aimerions faire de notre vie. Nous recherchons plutôt à avoir les meilleures résultats possibles. Et ce, pour pouvoir intégrer des grandes écoles, sans jamais vraiment s’interroger sur ce que nous voulons faire. Cette situation explique pourquoi, de plus en plus de personnes ayant réussi, après moult efforts et tant d’années, décident finalement de se reconvertir dans un autre métier porteur de sens pour eux. David Graeber, un sociologue américain, dénonce "ces métiers dont on ne perçoit plus le sens. Ces métiers qui nous donnent l’impression de passer notre vie à la perdre". Il les appelle les "bullshit jobs". Il faut donc se poser la question de ce qui pourrait nous rendre heureux le plus tôt possible.
Oser se poser la question
La principale question à se poser concerne les activités qui pourraient être source de réalisation pour nous. S’interroger sur ce sujet peut s’avérer très compliqué pour trois raisons :
Raison n°1 : on peut n’avoir aucune idée de ce que l’on veut faire
Il faut alors revenir sur le concept d’ikigai. Tout en sachant que, quels que soient notre âge et nos responsabilités, il ne s’agit pas de "tout plaquer du jour au lendemain, mais de nous donner une chance d’occuper un travail qui puisse nous épanouir".
Raison n°2 : on peut avoir une idée de ce que l’on veut faire mais n’avoir aucune idée du comment
Parce que nous ignorons le chemin à suivre pour arriver à ce que nous voulons, nous préférons souvent renoncer. Autrement dit, nous savons très clairement quel est notre rêve. Toutefois, nous craignons de ne pas y arriver, d’être frustré ou de nous lancer dans l’inconnu. Pour l’auteur : "À chacun de décider s’il vaut mieux se lancer dans l’inconnu et chercher un comment, ou bien rester sur du connu au risque de mourir d’ennui."
Raison n°3 : on peut avoir une idée de ce que l’on veut faire et comment le faire, mais ne pas oser sauter le pas
Lorsque nous sommes jeunes, nous n’avons pas toujours le courage d’affronter notre famille pour affirmer un choix qui peut être perçu "comme une négation de la destinée familiale, de l’héritage laissé par les siens". En fait : "Il faut parfois que survienne un événement qui nous chamboule jusque dans nos fondations pour que l’on ose finalement sauter le pas."
Essayer plutôt que planifier
L’auteur du livre "Uniques" relate ici un événement pour illustrer l’idée que pour avancer, il faut essayer : le concours de design Marshmallow Challenge. L’auteur nous explique que les gagnants de ce concours sont ceux qui parviennent à construire la plus haute structure en spaghettis capable de soutenir un marshmallow. Ce qui est étonnant, c’est qu’à la fin de leur mission, "ceux qui s’en sortent le mieux ne sont pas les ingénieurs, les étudiants, les directeurs d’école de commerce ou encore les avocats, mais… les enfants de maternelle !" En fait, tous ceux ayant suivi de longues études ont été conditionnés dans l’idée que bien travailler signifie "élaborer un plan parfait fonctionnant du premier coup". Pendant le concours, ces derniers passent alors la majorité du temps à échafauder ce plan. Et quand il leur faut l’exécuter, ils se dépêchent de le faire. Dans la précipitation, ils tentent de faire tenir le marshmallow au sommet de la structure mais celui finit la plupart du temps par s’écrouler. Les enfants de maternelle, eux, pas encore conditionnés à élaborer un plan, vont tout simplement essayer directement. Ils s’y reprennent de nombreuses fois avant d’y parvenir mais finissent par y arriver dans le temps qui leur est imparti. Alors ce qu’il faut retenir du Marshmallow Challenge, selon Alexandre Pachulski, est le point suivant : "L’important est de partir de la finalité, de la garder constamment à l’esprit et d’essayer de trouver le meilleur chemin qui y conduise, en tentant plein de choses. Et ce le plus librement possible. Cela nécessite d’être capable de réaliser une chose très difficile : aller au-delà de ses a priori !" Ainsi, pour l’auteur, nous ne connaissons pas vraiment la nature d’un travail et l’effet qu’il aura sur nous avant de l’avoir exercé. Il faut essayer et rester le plus ouvert possible pour trouver la voie de notre réalisation.
Le travail idéal n’est pas du travail
L’auteur nous explique ici que "le bon travail ne doit pas ressembler à du travail !". Il mentionne divers exemples d’artistes : ces derniers ont pour habitude de donner beaucoup de temps et d’énergie sans compter, parce qu’ils aiment leur activité. Alexandre Pachulski liste ensuite plusieurs indicateurs qui peuvent nous laisser penser que nous sommes sur la bonne voie - ou déjà à notre place - ou pas. En voici deux :
Mauvais signe ⇒ la fameuse "angoisse du dimanche soir" ou le fait de passer toute la semaine à attendre le vendredi soir. Bon signe ⇒ Si nous nous sentons nous-mêmes au travail, que notre attitude n’est pas schizophrénique (comportement complètement différent au travail et en dehors du travail).
Le travail idéal d’un jour n’est pas le bon travail de toujours
"L’alignement n’est pas un acquis indestructible, c’est plutôt un processus qu’il faut actionner sans relâche." En effet, cette impression d’être à notre place, si difficile à ressentir, n’est en réalité pas perpétuelle, prévient l’auteur. Il se peut très bien qu’au fil du temps, nous n’apprécions plus le travail tant aimé autrefois. Ces revirements deviennent courants. Nous observons de plus en plus de personnes "switcher", c’est-à-dire tout quitter pour s’aventurer dans une nouvelle vie. Ces reconversions ont souvent lieu après un événement spécifique venu questionner le sens à donner à notre vie (simple prise de conscience ou choc lié à une rupture, un accident…). Alexandre Pachulski conclut en résumant : "Il est essentiel de ne plus penser au travail en termes de carrière, mais comme une succession d’expériences qui, à un instant donné, correspondent le mieux à notre état d’esprit, à nos attentes, nos comportements, à nos valeurs, nos envies, le tout pouvant évoluer au fil du temps. Parfois, il est possible de faire évoluer notre travail au sein de la même entreprise, parfois il est nécessaire de changer de projet, de changer d’entreprise ou carrément de changer de métier." 2.3 - La voie Aaron Sorkin | Cheminer vers son travail idéal Le chemin vers nos rêves est semé d’embûches. Si nous voulons créer une entreprise, nous pouvons manquer de temps, d’argent, de clients, de soutien, et rencontrer beaucoup de concurrence. De même, lorsque nous recherchons un emploi, il peut s’avérer difficile de dégager le temps nécessaire aux démarches inhérentes, ou de trouver un job rémunéré à la hauteur de nos attentes. Il faut alors toujours garder son objectif en tête et "faire preuve d’adaptabilité pour contourner les obstacles".
Ne pas confondre "chemin" et "destination"
Bien souvent, nous confondons la destination (notre travail idéal) et le chemin pour nous y mener. Or, l’auteur est clair : quand nous rencontrons des obstacles, c’est bien notre manière de faire qu’il faut revoir (le chemin), pas la finalité (destination). Pour mieux comprendre, Alexandre Pachulski raconte comment, dans sa propre histoire, les alertes l’ont amené à opérer ce changement, à "pivoter" comme il est coutume de dire dans l’industrie logicielle. Il relate aussi l’histoire de Gaggan Anand, propriétaire de restaurants classés parmi les meilleurs au monde. Le parcours très tortueux de ce selfmade man indien nous montre les déviations et réajustements effectués pour arriver à son but.
Savoir décoder les obstacles
Le premier pas vers notre travail idéal est souvent le plus difficile. Mais, sur le chemin, se dressent aussi des obstacles. Ceux-ci sont, selon Alexandre Pachilski, de deux types :
Les "obstacles tests", qui viennent tester notre motivation, "éprouver la profondeur de notre envie" ; ils ne doivent pas nous arrêter.
Les "obstacles panneaux indicateurs", qui semblent vouloir nous indiquer quelque chose ; un peu comme si la vie cherchait à nous dire qu’il serait préférable de changer de direction (attention, pas nos envies) plutôt que d’insister dans cette voie.
"Les obstacles, loin d’être inutiles, peuvent servir de guides et nous indiquer la marche à suivre. Ils nous montrent que nous devons garder le cap (les obstacles tests) ou en changer (les obstacles panneaux indicateurs). Certes, la lecture que l’on en fait est tout sauf scientifique. Elle est au contraire subjective et peut se prêter à de multiples commentaires. Cependant, la manière dont ils résonnent en nous et ce qu’ils font émerger sont bien réels ! […] Savoir décoder les obstacles, c’est finalement apprendre à nous écouter."
Savoir provoquer sa chance
Dans la mise en œuvre d’un projet, quel qu’il soit, il est judicieux de savoir décoder les obstacles. Toutefois, nous devons être vigilant à ne pas focaliser uniquement sur ces obstacles. Car le risque serait d’éliminer notre créativité et donc de passer à côté de notre capacité à forcer le destin. L’auteur complète cette idée avec les propos de Philippe Gabilliet, professeur à l’ESCP, qui affirme que "la chance est en fait une compétence qu’il nous faut apprendre à développer". Selon lui, "la chance, c’est-à-dire le fait que de bonnes choses nous tombent dessus, résulte d’une façon de voir le monde". En gros, notre chance dépend de notre compétence à faire de chaque situation une opportunité. Ce qui nécessite de savoir identifier les opportunités mais aussi de savoir les provoquer : "ce que d’autres appellent plus communément prendre des risques" stipule l’auteur. 2.4 - La voie Will Hunting | Dépasser ses peurs Les peurs non maîtrisées "peuvent littéralement nous paralyser". Et être aux prises avec nos peurs peut vraiment nous empêcher de vivre pleinement notre vie. En guise d’exemple, l’auteur de "Uniques" analyse le personnage principal de Will Hunting dans le film qui porte son nom. Ce jeune génie des mathématiques, né dans un quartier populaire, a arrêté ses études très tôt et traîne avec ses copains. Lorsqu’il est repéré par un éminent professeur du MIT, le garçon refuse le brillant avenir qui pourrait lui être donné. Ce refus résulte, selon Alexandre Pachulski, d’une multitude de peurs : sa peur de réussir et de trop se différencier de ses amis, de quitter sa ville et de sortir de l’environnement dans lequel il a passé toute sa vie, sa peur d’être déçu par la réalité qui l’attendrait, de ne pas être à la hauteur des espoirs que le professeur fonde en lui ; sa peur d’aimer et de souffrir ; sa peur d’être abandonné comme il l’a déjà été par ses parents...
Comprendre d’où viennent ses peurs
Nos peurs, liées à l’instinct de survie, peuvent s’avérer utiles en nous préservant des dangers. Mais celles que l’auteur dénonce ici sont celles qui "nous inhibent, nous empêchent d’avancer dans notre vie". Elles constituent des "bloqueurs" ou des "empêcheurs". Pour ne plus subir ces peurs, il est recommandé de les déconstruire, de retrouver leur source et les comprendre, avance l’auteur. Pour cela, il est intéressant de s’interroger lorsqu’une peur apparaît : Pourquoi ai-je peur de cela ? Puis, notre réponse sera, à son tour, soumise à la même question, jusqu’à ce qu’à force d’itérations, la peur primale, celle à la source de toutes les autres, émerge. Cette peur peut n’avoir aucun lien avec notre situation actuelle. Mais justement, prendre conscience du décalage qui existe entre les racines de nos peurs et notre situation aujourd’hui, est ce qui nous permet de dépasser nos peurs.
Se guérir par le pire
Une autre façon de se libérer de ses peurs consiste à s’y confronter en imaginant le pire scénario qui puisse se produire. Cette technique aide à dédramatiser, à "dégonfler sa peur", car nous nous apercevons que, la plupart du temps, la situation n’est pas si grave ou, en tous cas, ne nous sera pas fatale ! Ainsi, sans pour autant minimiser la peine ou difficulté qui l’accompagne, cette démarche contribue à diminuer le pouvoir de la peur sur nous, dans notre vie. "En un mot : de nous en libérer" précise Alexandre Pachulski. Puis, l’auteur rappelle l’idée-force du stoïcisme : pour augmenter nos chances d’être heureux, nous devons apprendre à accepter ce qui ne dépend pas de nous et cesser de focaliser notre attention là-dessus. Encore une fois, "beaucoup des situations que nous redoutons ne sont, en réalité, pas si inquiétantes". L’auteur relate ici les peurs de son père et comment elles l'ont influencé. Il en conclut que vivre certaines des expériences tant redoutées par son père avaient certes été sources d’ennuis, mais que celles-ci ne l’ont pas tué pour autant. Et au moins, aujourd’hui, il les connaît : il ne vit donc plus dans l’appréhension qu’elles se produisent. L’auteur expose ensuite plusieurs situations de prise de parole en public qui ont été désagréables pour les gens. Pour autant, ils n’en sont pas morts et s’en sont finalement remis. Selon lui, aussi désastreuse que puisse être une expérience de prise de parole en public, les "effets seront moins longs et pesants que le fait de nourrir une peur toute sa vie !"
Faire de ses peurs des alliées
Alexandre Pachulski décrit toutes les situations où la peur peut devenir une alliée :
Dans notre vie personnelle : les activités de sport extrême, par exemple, procure des sensations intenses et agréables. De plus, une certaine dose de peur est source de concentration et d’attention.
Au travail : nos peurs naturelles (ne pas être à la hauteur, ne pas arriver à nous adapter à un nouvel environnement ou à relever les challenges demandés) peuvent être transformées en garde-fous plutôt qu’en inhibiteurs.
Pour faire de ses peurs de véritables alliées, Alexandre Pachulski conseille de :
Les accepter pleinement.
Rester humble et prudent face à une situation nouvelle : "être très à l’écoute, absorber toutes les informations à disposition, demander de l’aide quand cela est possible et nécessaire".
S’entourer d’un mentor : une personne qui a déjà traversée ce que nous allons vivre et qui saura donc nous aider à anticiper, à décrypter les situations, nous conseiller et nous rassurer.
Pour conclure, voici comment Alexandre Pachulski résume cette partie sur le dépassement des peurs : "Bref, les peurs sont faites pour être dépassées. Soit en se tournant vers le passé afin de trouver où elles prennent leurs racines, et souvent se rendre compte qu’elles n’ont pas de pertinence dans la situation présente. Soit en se tournant vers le futur en anticipant le pire, et se rendre compte que le pire n’est pas si terrible ou qu’il est extrêmement improbable. Et quand la peur se révèle bel et bien fondée, il est possible de s’en faire une alliée, une source de motivation, de concentration, d’attention, afin de mieux répondre aux enjeux de la situation à laquelle nous sommes confrontés. Dans tous les cas, il existe un moyen d’empêcher qu’elle ne nous paralyse et ne nous interdise de cheminer vers notre travail idéal." 2.5 - La voie Daenerys Targaryen | Prendre confiance en soi Daenerys Targaryen fait partie des personnages phares de la célèbre série "Game of Thrones". Alexandre Pachulski nous offre une analyse détaillée de l’évolution de ce personnage au cours des saisons. Selon lui, le parcours de Daenerys Targaryen montre parfaitement bien comment les expériences de la vie peuvent nous permettre, au fil du temps, de prendre grandement confiance en nous. Selon l’auteur, le destin de Daenerys illustre trois points clés :
"La confiance en soi se révèle et se développe dans l’action" : dans la saga, Daenerys passe "du statut d’exilée à celui d’épouse (malgré elle) d’un barbare deux fois plus âgé qu’elle, pour finalement – à force de péripéties – devenir reine".
"La confiance que les autres nous portent est le reflet de celle que nous nous accordons" : l’autorité de Daenerys croît avec la confiance qu’elle sent grandir en elle, mais aussi celle que les autres lui consent.
Et "La confiance ne se gagne qu’au fil des succès… et des échecs" : malgré sa confiance en elle, Danerys continue d’hésiter, de demander des conseils et même d’échouer. Ses doutes et ses échecs la font réfléchir, mais au final : "la confiance est ce déclencheur qui fait la différence lorsque le moment vient d’agir, de prendre une décision".
Créer les conditions du succès
Alexandre Pachulski décrit les transformations de Jean Dujardin, Louane ou encore Matthieu Chedid au fil du temps pour illustrer l’idée que le succès est facteur de confiance en soi. "Il confère à son propriétaire une certaine aura, un charisme et un pouvoir d’attraction" déclare l’auteur. Or, parmi les conditions premières au succès, il y a celle de se bâtir un "environnement bienveillant". C’est-à-dire "un environnement qui pardonne les échecs et valorise la prise d’initiative, voire encourage à recommencer". Par exemple, si nous voulons apprendre à jouer du piano, il est préférable de démarrer par un morceau facile, qu’on apprécie et qui nous montrera que nous en sommes capables tout en prenant du plaisir. Ensuite, nous pourrons choisir un morceau plus difficile. Ainsi, "peu à peu, à force de travail et de répétition, on se retrouve à jouer un morceau difficile sans jamais avoir été mis en échec".
Digérer ses échecs
La plupart des personnes qui connaissent le succès ont "chuté" de nombreuses fois avant de pouvoir montrer leur talent (en guise d’illustrations, l’auteur raconte ici le parcours de Steven Spielberg et de Michael Jordan). Selon Alexandre Pachulski, l’échec peut être perçu très différemment. Il prend deux exemples très parlants pour mieux saisir l’importance de ce décalage :
La vision des banques : en France, celles-ci refusent généralement de financer un projet si son porteur a vécu un échec en matière d’entreprise dans le passé. Les banques américaines, elles, refusent de prêter de l’argent à un porteur de projet qui n’aurait jamais échoué sur un projet auparavant.
Les évènements qui célèbrent l’échec : plusieurs évènements - "fête de la défaite" de l’éditeur de logiciel Intuit ou The FailCamp (sorte de "conférence de l’échec") à Montréal – attestent de la valorisation de l’échec outre-Atlantique.
C’est évident, en France, notre éducation et société ne valorisent pas l’échec. Toutefois, cette perception est en train d’évoluer depuis que nous prenons les startups de la Silicon Valley et leur règle test and learn ("essaies et apprends") comme modèles. Cette formule rappelle qu'"il n’est plus possible de réussir dans le monde actuel sans prendre un minimum de risques, et sans donc échouer à un moment ou à un autre. En somme, pour l’auteur de "Uniques", il est largement préférable d’accepter les échecs et d’en tirer parti plutôt que de les renier. C’est pourquoi nous devons passer, comme Charles Pépin l’explique dans son ouvrage "Les Vertus de l’échec" : "d’une culture de l’échec à une culture de l’erreur, l’erreur étant un moyen d’apprendre". Enfin, l’auteur souligne que rire de ses échecs et pratiquer l’improvisation, sont aussi deux excellents moyens de gérer l’échec et de rebondir positivement.
Savourer ses victoires
Apprendre à savourer ses victoires est essentiel : cela fait grandir la confiance en soi ; par ailleurs, cela permet d’engranger assez de force pour affronter de possibles difficultés à venir. Alexandre Pachulski décrit les différences culturelles à ce sujet entre les États-Unis, où ceux qui incarnent le "rêve américain" et qui ont réussi dans la vie, n’hésitent pas à le faire savoir (villas des stars), et la France où la victoire est plus modeste : montrer sa réussite y est quasiment indécent. Il fait ensuite le lien entre le rapport à l’argent et le rapport à la victoire, bien différent aussi selon que nous nous trouvons d’un côté ou de l’autre de l’Atlantique. Pour l’auteur de "Uniques" : "Il est plus facile de prendre confiance en soi lorsque l’on est autorisé à célébrer librement un succès, à recevoir les félicitations enthousiastes d’autrui et à le matérialiser comme bon nous semble, plutôt que lorsque l’on doit le savourer discrètement sous le regard quasi suspicieux des autres." Selon lui : "Il faut assurément apprendre à se poser un instant après une belle victoire, non pas pour se vanter, mais pour la digérer, pour la laisser "diffuser" à l’intérieur de soi, et laisser s’installer une certaine confiance. Celle-ci ne peut véritablement s’ancrer en nous que sur la base de succès, de victoires et de réussites. Et cette confiance sert de socle pour continuer notre route et atteindre notre but. Elle fournit les réserves dans lesquelles on pourra puiser en cas d’intempéries." 2.6 - La voie Hollywood | Assumer ses rêves Alexandre Pachulski termine la deuxième partie de son livre "Uniques" en développant trois façons de dépasser ses blocages pour réaliser ses rêves. Ces blocages sont souvent liés à la peur du jugement des autres, à un manque de ténacité ou à la crainte que nos rêves ne soient pas à la hauteur de nos espérances.
Supporter le regard des autres
L’auteur cite, comme exemple, l’histoire du film "Joue-la comme Beckham" dans lequel une adolescente de la banlieue londonnienne, passionnée de football, doit affronter le regard des autres. La jeune fille y fait preuve de beaucoup de courage et de persévérance pour aller au bout de ses rêves. Dans ce film et d’autres mentionnés par l’auteur ("Dirty Dancing", "Flashdance", "Rasta Rockett"), des héros poursuivent un rêve que les autres considèrent comme complètement démesuré. Au même titre que ces personnes qui "switchent" ou ne suivent pas la voie vers laquelle leur environnement les pousserait, ces personnages ont su assumer leur rêve. Malgré les contestations et reproches générées, ils ont remis en cause l’ordre établi et les chemins tout tracés pour montrer que cela était possible.
Tenir bon
L’auteur de "Uniques" fait ici référence à un film, "Burt Munro", qui narre l’histoire vraie d’un passionné de moto Néo-Zélandais. Cet homme, atypique, a battu le record de vitesse de moto de moins de 1 000 cm3 sans équipement et sans argent, juste à force de détermination. Alexandre Pachulski évoque ensuite d’autres films pour illustrer son idée. Celui "New York Melody", par exemple, retrace les aventures de Gretta qui cherche à percer dans la musique et qui finit par y arriver grâce à une idée géniale. En s’appuyant sur tous ces films, Alexandre Pachuski veut mettre en évidence que : "La ténacité, la capacité à s’accrocher à nos rêves malgré la multitude de difficultés qui se présentent, est essentielle pour finir par atteindre notre but. Dans ces films, les héros ne souffrent pas de leurs choix, mais luttent simplement pour ne pas voir leurs rêves étouffés par les difficultés rencontrées."
Éviter les désillusions
Selon Alexandre Pachulski, peu de personnes, en poursuivant leur rêve envisagent le risque de la désillusion. Pourtant, c’est une réelle probabilité. Pour avoir pleinement conscience de la tristesse que nous sommes susceptible de vivre en touchant nos rêves du bout des doigts, l’auteur revient sur le scénario du film "Presque célèbre". Il raconte l’histoire d’un adolescent qui arrive à se faire embaucher sur la tournée d’un groupe de rock dont il est fan, mais durant laquelle il connaîtra de nombreuses désillusions. Partie 3 - L’entreprise, de subir à s’épanouir Les bouleversements opérés dans le monde du travail ont entraîné des changements nécessaires au sein des entreprises. Cette mutation se lit dans :
La vision du salariat : les notions de bonheur au travail, d’engagement, de satisfaction et de motivation sont de plus en présentes face au sentiment de manque de prise en compte et de conformité.
La transformation digitale : toutes les opportunités offertes par les nouvelles technologies permettent de travailler autrement, dans l’intérêt conjoint des collaborateurs et de l’entreprise.
Selon Alexandre Pachulksi, cette mutation est très profonde : "ce sont les notions ancestrales de pouvoir, de hiérarchie, d’autorité et de management qui sont mises à mal" assure l’auteur. Aussi, dans cette troisième partie du livre "Uniques", Alexandre Pachulski propose aux entreprises plusieurs idées pour sortir de leur crise. 3.1 - L’anti-méthode "Les Temps modernes" | Redéfinir ce que l’entreprise signifie "Les Temps modernes" est un film avec Charlie Chaplin qui dépeint la vie d’un ouvrier d’usine, employé sur une chaîne de production. "Corvéable à merci par son employeur, il est soumis à une succession de mauvais traitements qui le conduiront à une dépression nerveuse" raconte Alexandre Pachulski. Aujourd’hui, dans de nombreuses entreprises, les employés connaissent encore beaucoup de pression pour toujours plus de productivité. Toutefois, de plus en plus d’entreprises se remettent en question par nécessité économique : elles comprennent qu’elles ne peuvent espérer être compétitives qu’à condition que leurs employés se sentent bien dans leur travail. Or, pour créer des conditions d’épanouissement individuel et collectif et une véritable communauté mue par une cause commune, les entreprises doivent se réinventer. Dans cette partie de "Uniques", l’auteur explique comment le monde de l’entreprise doit aujourd’hui revisiter ce qu’il appelle les "3W" :
Workforce = les forces vives au travail ; Workspace = l’espace de travail ; Workflows = les interactions au travail.
Les forces vives
L’évolution de la notion de "ressources humaines"
Les administrateurs du personnel commencent à changer de nom dans les années 2000. On parle alors de plus en plus de responsables du capital humain ou de gestionnaires de talents, puis même de CHO (Chief Happiness Officer = "responsable du bonheur au travail") ou CPO (Chief People Officer = "responsable des gens"). Au-delà des termes, l’objectif de la fonction évolue : l’objectif est que l’employé puisse trouver une place à la croisée de ses envies, de ses compétences et des besoins de l’entreprise.
L’accroissement du nombre de travailleurs indépendants (Gig economy)
L’entreprise d’aujourd’hui travaille avec un véritable écosystème : ses salariés bien entendu, mais elle fait aussi de plus en plus appel à des partenaires, prestataires, consultants, freelances. Tout ce monde participe à la mission de l’entreprise et doit donc être intégré dans sa communauté. Beaucoup de ces individus, d’horizons divers, ne sont pas intéressés par une quelconque carrière au sein de l’entreprise mais veulent se réaliser au travers de leur travail. D’où l’importance pour l’entreprise d'"affirmer clairement sa mission, son but, le pourquoi de son existence, et de rallier à sa cause tous ceux d’entre nous souhaitant atteindre un but similaire, convergent, si ce n’est identique".
L’espace de travail
Les outils digitaux ont radicalement transformé notre façon de travailler. En plus de favoriser la collaboration, ils nous offrent désormais la possibilité d’interagir partout, tout le temps, et de nous affranchir des contraintes d’espace-temps. Grâce à la technologie, nous n’avons plus besoin de nous réunir au bureau pour travailler ensemble. Chacun peut travailler d'où il veut : du bureau de l’entreprise, de son domicile, des espaces de co-working, coffices, terrasses de cafés ou tout autre endroit qui lui plait. Cette nouvelle donne, qui s’observe bien dans l’apparition des acronymes ATAWAD - AnyTime, AnyWhere, on Any Device -, amène l’entreprise à repenser entièrement son espace de travail. L’entreprise se doit de "nous proposer l’expérience de travail la plus agréable possible". Il doit être un lieu de vie, d’interactions, de collaboration, "propice à la sérendipité". Il doit respecter notre singularité et disposer de l’environnement numérique adéquat. Alexandre Pachulski cite plusieurs exemples d’entreprises ayant compris cela (entreprises de la Silicon Valley, BNP Paribas Real Estate, Flying Tiger, Dorchester Collection, ou encore Asana "qui va jusqu’à donner 10 000 dollars à chaque collaborateur pour qu’il aménage son bureau comme il l’entend").
Les interactions
La collaboration
L’auteur explique comment nous sommes passé du taylorisme (exécution de gestes répétitifs, pensés par d’autres, qui ne demandent pas de réflexion mais d’accomplir "tels des robots déshumanisés") et d’une vision pyramidale (avec, au plus bas de l’organisation, des employés pas là pour penser ni donner leur avis) à la notion de collaboration. La collaboration est essentielle car elle permet de tirer profit des forces vives en présence pour solutionner des problèmes aujourd’hui complexes et faire face aux disruptions présentes et à venir. Les organisations tendent donc à s’aplatir, gommant la notion de verticalité et de hiérarchie, afin de favoriser les échanges et les interactions. Simplement parce que la question n’est plus de savoir qui manage qui, mais plutôt qui peut aider à résoudre tel ou tel problème.
Le mode projet
Suivant la même évolution, l’entreprise s’organise de plus en plus en "mode projet" plutôt qu’en départements. Ce nouveau fonctionnement agile de travailler entraîne des changements à tous les niveaux :
L’équipe en elle-même : l’idée est de constituer une équipe temporaire pour un projet bien déterminé, pour réfléchir à des solutions sur un problème défini. Puis, une fois le projet terminé, cette équipe "se défait" pour réintégrer un autre projet. Chaque membre rejoint une équipe sur la base de sa volonté et de ses capacités spécifiques.
Le manager : responsable du projet, il doit savoir assembler toutes les compétences requises au sein de son équipe, "réunir les meilleurs talents afin que ces derniers effectuent la meilleure performance".
Les collaborateurs : Le collaborateur a la responsabilité de "fournir la meilleure prestation possible, conformément aux souhaits qu’il a exprimés et aux talents qu’il a déclarés".
Enfin, nous voyons apparaître la notion "d’entreprise libérée" (notion popularisée par Isaac Getz et Brian M. Carney dans leur livre "Liberté & Cie"). Cette version de l’entreprise nous donne "l’opportunité d’exprimer notre singularité et de travailler comme nous l’entendons". Il revient alors aux dirigeants de s’assurer que "la mission de l’entreprise soit alignée, ou au moins convergente, avec nos missions individuelles". 3.2 - L’anti-méthode "Brazil" | S’épanouir en entreprise Alexandre Pachulski fait ici référence au film "Brazil". Celui-ci montre parfaitement bien l’influence de la bureaucratie sur les individus qui la subissent. L’auteur fait ressortir trois points :
Le fonctionnement d’une organisation peut s’avérer complètement absurde : ceci contribue à rendre ceux qui y travaillent inefficaces et à une forme de schizophrénie (les gens se comportent complètement différemment entre vie professionnelle et personnelle).
Les entreprises mettent en place d’innombrables initiatives (et dépensent des sommes astronomiques) pour motiver leurs collaborateurs. C’est, en réalité, une grosse erreur : c’est leur mode de fonctionnement qui est source de désengagements, et c’est donc celui-ci qu’elles doivent changer si elles veulent des employés engagés.
En empêchant les employés de faire la moindre tâche "sans en référer à son supérieur et remplir une multitude de formulaires", la bureaucratie crée une déresponsabilisation et un désengagement profond des employés.
Garder son naturel
À l’opposé de l’univers bureaucratique extrêmement froid du ministère de l’Information mis en scène dans "Brazil", l’auteur décrit ici le fonctionnement des petites startups. En résumé :
Le bureau ressemble souvent à un appartement un peu en chantier (mobilier semblable à celui que l’on a chez nous). Les horaires de travail sont flexibles : les gens connaissent leur biorythme et lorsqu’ils sont le plus productifs ; ils viennent donc travailler quand ils le veulent. Le seul objectif est de réussir à faire décoller leur entreprise. N’importe qui peut s’adresser à n’importe qui, sans attendre une validation pendant des mois d’un supérieur hiérarchique (processus contre-productif et démotivant) ; chacun est aussi libre de parler au fondateur (ce dernier n'ayant d’ailleurs même pas de bureau) quand il le souhaite. Les membres de la start-up organisent souvent des cryoto-lunch, tournois de jeux vidéo, moyen bien plus naturel et économique de créer du lien social plutôt "que d’organiser des séminaires au vert qui, la plupart du temps, ennuient fortement tous ceux qui y participent".
"Les startups, qui sont très loin d’être exemptes de défauts, présentent toutefois le grand avantage de ne pas se sentir obligées de recréer ces environnements très contraints, empreints de mille règles d’un autre temps, sous prétexte qu’il s’agit de travail. Probablement parce que travailler ne rime pas ici avec "souffrir", mais plutôt avec "accomplir" et parfois même avec "s’accomplir"."
Saisir les opportunités
L’auteur de "Uniques" nous invite à nous imaginer dans diverses situations (organisation d’un dîner, de vacances…) pour comprendre l’intérêt de laisser aux collaborateurs la liberté de choisir les missions et projets auxquels ils vont contribuer. "Le bon sens veut que lorsque l’on organise une activité impliquant plusieurs personnes, on demande à chacune ce qu’elle souhaiterait faire, sans quoi les probabilités que tout le monde – ou tout du moins le plus grand nombre – soit satisfait sont nulles. Il en est de même en entreprise. Plutôt que de dépenser des millions en multiples tentatives visant notre engagement, notre motivation, notre satisfaction, les entreprises feraient mieux d’opérer un simple changement : nous laisser libres du choix des missions et projets auxquels nous souhaitons contribuer." En plus de se sentir respectés et écoutés, les employés, plus alignés avec ce qu’ils font, et donc plus épanouis, seraient certainement plus bien plus productifs. Pour cela, l’entreprise devrait adapter les postes de travail à ses collaborateurs et non pas l’inverse, dans une logique d’opportunités et d’agilité. Ainsi, nous pourrions régulièrement passer d’une opportunité à une autre selon les différents projets et missions proposés (nous n’aurions plus à quitter l’entreprise pour changer d’activité). L'auteur souligne que l’accroissement du nombre de travailleurs indépendants montre bien à quel point nous avons envie d’avoir cette possibilité de choisir les projets auxquels nous allons contribuer plutôt que de nous les voir imposer.
Choisir ses outils de travail
L’auteur du livre "Uniques" termine ce chapitre en expliquant le décalage entre la rapide et facile utilisation des outils technologiques dans notre quotidien et à l’inverse, la façon lente et compliquée de les intégrer au sein de l’entreprise. Pour pallier ce problème, Alexandre Pachulski émet une idée qui existe déjà dans certaines entreprises. Il s’agit du BYOD (Bring Your Own Device) qui consiste à "laisser chacun d’entre nous libre des appareils sur lesquels il souhaite travailler". Cela implique quelques inconvénients à solutionner (comme lorsque nous souhaitons partager quelque chose avec quelqu’un qui n’utilise pas la même application que nous par exemple). Cependant, le plaisir éprouvé quand nous travaillons sur des outils que l’on aime et que l’on a l’habitude d’utiliser est un atout considérable. 3.3 - La méthode Actors Studio | Créer son aire de jeu Alexandre Pachulski nous explique ici que tout le monde peut, à sa manière, influer sur son environnement de travail. C'est d'ailleurs ce que préconise Actors Studio dans sa formation au métier d’acteurs : "chaque acteur doit, en puisant dans son vécu, ses émotions, sa psyché, bref, dans tout ce qui constitue sa singularité, trouver la vérité de son rôle ! En d’autres mots, aligner son rôle avec ce qu’il est, permettant ainsi de transformer son personnage de façon unique et faire qu’il ne ressemble à aucun autre". Selon l’auteur de "Uniques", dans l’entreprise aussi, chacun peut modifier son aire de jeu, avoir un impact par des initiatives locales. Elles peuvent d’abord provenir d’un ou deux managers puis s’étendre au reste de l’entreprise.
Apposer sa patte
Alexandre Pachulski nous raconte les jeux d’acteur si spécifiques de plusieurs comédiens (Léonardo di Caprio, puis Jean Gabin, Jeanne Moreau, Louis de Funès) pour dire que dans l’entreprise aussi, nous pouvons nous approprier notre fonction en apposant notre patte : "Tout comme un scénario précise à l’ensemble des acteurs ce que le réalisateur attend d’eux, les processus et autres dispositifs organisationnels sont là pour nous indiquer le fonctionnement global de l’entreprise. Rien n’empêche ensuite les acteurs que nous sommes de nous approprier notre rôle à notre manière, de faire les choses à notre façon, pour peu que la performance soit au rendez-vous." L’auteur affirme d’ailleurs que : "Ces "gueules du cinéma" d’hier sont les profils dits "atypiques" d’aujourd’hui : les recruteurs rechignent à les embaucher à cause de leur singularité, mais une fois dans l’entreprise, ils peuvent faire des merveilles grâce à cette même singularité."
Choisir ses batailles
Alexandre Pachulski utilise l’exemple du film "Heat" opposant un braqueur de banques avec un "flic de choc" pour mettre en évidence combien le fait de bien ou mal choisir ses batailles peut être déterminant dans notre vie. Ainsi, il souligne l’importance de décider ce que l’on fait de ses journées, des problèmes à traiter selon nos priorités. En somme, il nous invite, pour reprendre la main sur notre expérience professionnelle à "choisir plutôt que subir". "Nous avons tous l’occasion, chacun à notre niveau, avec les possibilités plus ou moins nombreuses qui nous sont offertes, de faire des choix au sein de l’entreprise. Ils nous rapprochent de notre travail idéal ou nous en éloignent. Il est de notre responsabilité de savoir lesquels sont les bons, même lorsqu’ils semblent plus risqués que ceux que nous soufflent la norme ou les autres."
Prendre la parole en public
Pour imposer notre style et singularité, faire valoir nos idées, rallier un auditoire à notre cause, nous devons convaincre. Et pour cela, la prise de parole en public est, selon l’auteur de "Uniques", très puissante. Le problème, c'est que très souvent, la prise de parole fait peur. L’auteur mentionne plusieurs anecdotes pour montrer à quel point cette peur, celle finalement d’être ridicule, est handicapante. Pour nous aider à dépasser cette crainte et dédramatiser, Alexandre Pachulski compare la prise de parole à la cuisine. Puis, il insiste sur deux points à retenir :
Ne faire passer qu’un seul message et transmettre ce message d’une façon qui nous correspond, car "la manière que l’on a de faire passer nos idées compte autant que les idées elles-mêmes". Bien au-delà de l’image que nous allons renvoyer, c’est la générosité, l’envie de partager qui doit compter.
3.4 - La méthode Cédric Klapisch | Tirer profit de la mixité générationnelle Dans ce chapitre de "Uniques", Alexandre Pachulski décrit les différentes générations qui se sont succédées et leurs époques : la génération Y (digital natives, nés entre 1980 et 1994), la génération Z (digital intuitives, nés après 1994), les Xennials (micro-génération née entre 1977 et 1983)… Puis, il nous parle du film "Peut-Être" de Cédric Klapisch qui aborde les chocs des générations à travers les péripéties de deux hommes. Nous comprenons alors que les époques différentes, dans lesquelles les différentes générations évoluent, ont toutes des codes, des habitudes, des doutes, des références culturelles et technologiques propres qui expliquent les décalages entre générations (manières de penser, de parler, de prendre des décisions, etc.).
Reprendre le pouvoir
L’auteur explique qu’au XXe siècle, les musiciens qui voulaient "percer" n’avaient pas d’autres options que de démarcher les maisons de disques. Les artistes dépendaient entièrement des directeurs artistiques et programmateurs de radio pour vivre de leur activité artistique, puisque seuls ces derniers décidaient de la diffusion de leurs productions musicales. L’apparition de MySpace, en 2003, puis de Facebook, YouTube, Spotify, Deezer et Soundcloud, provoqua une petite révolution. Il devint, en effet, possible, pour les musiciens, de faire connaître leurs compositions en les publiant sur les réseaux sociaux. Si bien qu’à présent, les artistes n’ont plus besoin d’aucune approbation pour faire valoir leur création. En réalité, ce phénomène n’est pas propre au secteur artistique. Il est en train de se produire dans presque tous les domaines : "en quelques années seulement chacun d’entre nous a pu reprendre tout ou partie du pouvoir qui était entre les mains d’organismes professionnels depuis tant d’années" déclare l’auteur. Et aujourd’hui, à l’heure où devenir célèbre est possible juste en réalisant des vidéos dans sa chambre, "devoir demander l’autorisation avant de prendre la moindre initiative en entreprise devient vite insupportable, pour ne pas dire inenvisageable !" termine l’auteur de "Uniques".
Startuper is the new sexy
Alexandre Pachulski raconte ici son propre parcours : il décrit comment monter sa première entreprise après son doctorat et n’en retirer que 800 € par mois était quelque chose d’inconcevable pour ses parents. Désormais (17 ans plus tard), un jeune diplômé d’une école de commerce qui recherche un emploi dans une grande entreprise dès la sortie de ses études plutôt que d’essayer de créer sa startup est devenu "suspect". Car aujourd’hui, pour briller en société, il est beaucoup plus "cool" de devenir startuper. Même si la réalité n’est pas toujours aussi attrayante, cette tendance change la donne pour les entreprises : "Quoi qu’il en soit, "biberonnés" par ce mirage de la startup, il est clair que les membres des jeunes générations brandissent la menace de partir de l’entreprise à la moindre contrariété. Pensant que celle-ci bride leur liberté, leur créativité et la forte probabilité qu’ils ont de faire fortune avec une ou deux bonnes idées." L’auteur de "Uniques" termine en évoquant un concept nouveau, celui d’intrapreneuriat. Ce concept est intéressant car il permet d’entreprendre au sein d’une entreprise, laissant ainsi aux uns la possibilité "d’étancher leur soif de créativité" et aux autres de fidéliser de potentiels talents dans l’entreprise.
Être en quête de sens
Les individus, toutes générations confondues, sont aujourd’hui en quête de sens et d’un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Cette quête s’exprime au travail : "Plus question de nous tuer à la tâche si cela n’a pas un minimum de sens. Et surtout, si cela ne contribue ni de près ni de loin à notre objectif de vie." Cette évolution a pour conséquence :
La considération croissante apportée à la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) : aujourd’hui, la RSE a à cœur d’aligner son activité avec ses valeurs et les questions éthiques, sociales et environnementales.
La possibilité, plus facile et fréquente, d’un revirement, de plaquer son job du jour au lendemain : nous sommes maintenant plus connectés à la planète entière, plus libres. Nous nous sentons alors plus autorisés à tout quitter pour faire le tour du monde en sac à dos, nous lancer dans un métier dont on rêve depuis l’enfance, reprendre des études, nous expatrier pour découvrir un autre mode de vie… Le plus important, pour l’auteur, c’est que l’entreprise et chacun d’entre nous parviennent "à tirer profit de cette diversité, source d’innovation et de créativité".
L’auteur de "Uniques" conclut ce chapitre en nous encourageant à ne pas craindre la diversité générationnelle (ou tout autre diversité). Il nous invite, au contraire, à "cultiver ces différences au sein des entreprises comme autant de possibilités de faire émerger des solutions nouvelles à des problèmes inédits". 3.5 - La méthode "Suits" | Manager et être managé
Ce chapitre traite de l’influence de la relation que nous entretenons avec notre manager sur notre expérience de travail. L’auteur nous rappelle, à ce propos, ce que dit la maxime : "on rejoint une entreprise, mais on quitte un manager". Selon Alexandre Pachulski, une bonne expérience de travail se fonde sur quatre piliers :
La rémunération ; L’environnement de travail ; Les projets sur lesquels on travaille ; La relation avec son manager.
L’auteur souligne ensuite qu’établir une bonne relation entre managé et manager implique que chacun ait sa part de responsabilité : "Tout l’enjeu réside finalement dans le fait de trouver un bon équilibre entre la façon dont chacun contribue au projet de l’entreprise, et la façon dont l’entreprise permet à chacun de poursuivre son propre projet."
Apprendre à se connaître
Alexandre Pachulski nous raconte les aventures des deux avocats new-yorkais du film "Suits" pour illustrer plusieurs idées sur la relation managé-manager. Il indique que cette relation est conditionnée par :
Les premiers contacts, entretiens et échanges, la façon dont l’un se présente à l’autre, ce que l’on se dit et ce que l’on ne se dit pas.
La connaissance d’autrui : qui ne se fera qu’au fur et à mesure de la relation, "une fois plongé dans le feu de l’action". Au moment du recrutement, c’est juste un pari que nous faisons sur le potentiel de quelqu’un.
Une prise de risque au départ, qu’il faut savoir prendre : en effet, l’auteur explique ici pourquoi "un manager trop frileux met finalement la réussite et la pérennité de l’équipe en jeu, tout en croyant au contraire sécuriser la situation".
L’honnêteté et la sincérité : il est préférable de "passer à côté d’un employeur ou d’un candidat que de devoir rogner notre singularité, car derrière, c’est toute notre vie qui en pâtit".
Construire une relation équilibrée
Selon Alexandre Pachulski une personne capable d’obtenir de bons résultats dans son domaine ne fait pas obligatoirement un bon manager. Car "savoir faire" et "savoir faire-faire" sont des compétences bien distinctes. Dans "Suits", par exemple, la relation entre manager et managé ressemble plus à un binôme qu’à une classique relation hiérarchique. L’idée de ce binôme, c’est que le manager sache repérer, parmi ses objectifs, ceux qui motiveront ses managés (selon leurs aspirations et ambitions) et de laisser à chacun d’entre eux une marge d’autonomie suffisante pour qu’ils fassent leurs propres expériences. En somme : "Il est de la responsabilité du manager d’oser parier sur chacun afin qu’il puisse exercer ses talents et les développer […] Il est de la responsabilité du managé d’oser exprimer ses envies et de les assumer ensuite."
Apprendre à se faire confiance
"Dans une relation manager-managé, la confiance se gagne et s’accorde des deux côtés." Pour obtenir la confiance de quelqu’un, il faut savoir lui accorder la nôtre. Pour Alexandre Pachulski, cela signifie que nous devons "nous montrer tel que nous sommes, humblement, sans essayer de bluffer ou de se draper sous un voile de (pseudo) perfection". L’auteur fait référence à un épisode de l’émission de concours culinaire "Top Chef !" pour témoigner de l’impact de la confiance du manager sur son managé. Ainsi, avoir confiance en l’autre :
Accroît la responsabilisation, la motivation, l’engagement de cet autre. Lui laisse la possibilité de montrer ce qu’il sait faire : "À tout vouloir contrôler, on bride la créativité des gens qui ne peuvent plus exprimer "ce qu’ils ont dans le ventre" !" lance l’auteur. Aide dans les épreuves : nous sommes plus fort que si nous étions seul et pouvons compter sur l’autre en toutes circonstances.
3.6 - La méthode "Justice League" | Partager le leadership L’image du leader est en train d’évoluer. Autrefois perçus comme des individus "charismatiques, magnétiques, inspirants, tyranniques, obsessionnels, parfois ensorcelants", les leaders apparaissent aujourd’hui moins individualistes, laissant la place à un leadership communautaire. Aussi, l’auteur différencie bien le leadership du management : "Un manager permet à ses équipes de développer performance et bien-être dans un cadre donné, quand le leader est celui qui a aussi la légitimité pour changer, quand il le juge nécessaire, le cadre et les règles du jeu qui vont avec ! Si le manager est le chef d’orchestre, le leader serait plutôt le compositeur. Par la puissance de sa composition, il peut faire que des orchestres se constituent et donnent le meilleur pour magnifier sa proposition artistique." Le film "Justice League" montre très bien cette évolution du leadership : même les super-héros (Batman, Wonder Woman), stars de la mise en scène, n’ont plus la prétention de sauver le monde avec leurs superpouvoirs.
Partager une passion
Selon l’auteur, tous les leaders sont passionnés (voire obsédés) par l’activité qu’ils exercent. Et tous ont envie de transmettre cette passion. Il écrit à ce propos : "La passion entraîne le travail et le travail force le respect de ceux qui nous entourent. Il constitue une forme d’exemplarité qui incite les autres à nous suivre."
Partager une vision
Un leader est un visionnaire. Autrement dit : "Il est capable de projeter une vision et d’être suffisamment persuadé qu’elle va prendre corps pour que cela se passe réellement. Il compose sa vision, là ou un manager contribue à l’exécuter." L’auteur rajoute : "Le leader ne s’occupe pas – localement – du sens de l’activité de chacun, mais du sens – globalement – que cela a pour chaque collaborateur d’appartenir à cette entreprise plutôt qu’à une autre, de faire partie de cette aventure, de défendre cette cause." Pour développer cette vue globale, le leader sait faire preuve de recul et se distancier du regard des autres. Il sait "prendre de la hauteur pour mieux suivre la direction voulue". Pour les autres, il est "une sorte de boussole infaillible".
Vouloir réussir avec et pour les autres
"Un vrai leader sait non seulement s’entourer, mais, mieux, il développe une volonté profonde de mettre en avant ceux qui l’entourent." Pour réussir, nous avons besoin des autres. Alexandre Pachulski rappelle que les projets de Coluche, Sting ou encore Mère Teresa ont pu survivre parce que d’autres les ont suivis. Un autre exemple de leadership partagé est celui de la ligue de basket-ball américaine que nous raconte l’auteur. Alexandre Pachulski liste les conditions indispensables à ses yeux pour savoir solliciter autrui au bon moment sans renoncer à sa singularité : ouverture d’esprit, humilité, contribution, compatibilité, etc. Partie 4 - La singularité technologique, de la peur à la promesse La transformation digitale que nous avons connu ces 20 dernières années a été très brutale. Celle qui est en train d’arriver le sera, selon Alexandre Pachulski, probablement encore plus. Dans la dernière partie du livre "Uniques", l’auteur propose alors de chercher à savoir si les technologies (Internet des objets, intelligence artificielle, robotique, réalité virtuelle, biotechnologie…) vont nous aider ou pas à nous réaliser. 4.1 - L’inspiration "Ex Machina" | Redéfinir ce que signifie la singularité technologique L’auteur de "Uniques" évoque le film "Ex Machina", mais aussi "Blade Runners" (qui a pourtant plus de 35 ans), pour aborder la question de la conscience de soi chez les intelligences artificielles. "Comment peut-on déterminer qu’une machine a ou non conscience d’elle-même ? Et finalement, qu’est-ce que la conscience, dont on pense qu’elle reste in fine le facteur ultime de différenciation d’un humain et d’une machine ?"
La singularité technologique : mythe ou réalité ?
Alexandre Pachulski s’inspire de plusieurs films ("Terminator", "Westworld", "L’Odyssée de l’espace") et livres ("Superintelligence" de Nick Boström, "Our Final Invention : Artificial Intelligence and the End of the Human Era" de James Barrat, "Gödel, Escher, Bach - Les Brins d’une guirlande éternelle" de Douglas Hofstadter, "L’Analogie au cœur de la pensée" d'Emmanuel Sander et Douglas Hofstadter) pour apporter une réflexion sur la question du créateur dominé par sa machine. La question est la suivante : des robots mal intentionnés, dotés d’IA aux capacités cognitives supérieures à celles de l’homme, pourraient-ils se rebeller, s’affranchir de l’emprise de leurs créateurs et vouloir les éliminer ? Possible, mais selon Emmanuel Sander ou Douglas Hofstadter, nous avons encore un peu de temps avant que les robots en soient capables. D’autre part, pourquoi ne pas envisager des scénarios plus optimistes ? Pourquoi les intelligences artificielles ne pourraient pas plutôt chercher à nous protéger ? Si les IA étaient bien traitées et exploitées, si elles avaient une vie aussi ordinaire que celle des humains, pourquoi ne seraient-elles pas bienveillantes ? L’auteur cite ici l’exemple troublant de Lil Miquela. Suivie par des millions de followers sur Intagram, Lil Miquela est l’égérie de Pat McGrath et petite amie de l’un des membres du groupe Portugal The Man. Pourtant : "Lil Miquela n’existe pas ! Il s’agit d’un avatar créé et piloté par une IA. En voyant ses photos, en particulier celles la mettant en scène avec son petit ami, bien réel, lui, on se dit que la frontière entre le virtuel et le réel devient bien ténue."
L’intelligence artificielle : reproduction ou simulation de l’intelligence humaine ?
L’auteur nous décrit ici les deux écoles qui s’opposent en matière d’IA depuis que celle-ci est née en 1956 :
Première approche ⇒ reproduire l’intelligence humaine
L’idée est qu’une machine puisse "modéliser la complexité de l’intelligence humaine et résoudre des problèmes comme l’homme le ferait". Cette approche dite "déterministe" ou "symbolique" a créé l’apprentissage symbolique, l’ingénierie des connaissances, les systèmes experts.
Deuxième approche ⇒ simuler l’intelligence humaine
L’idée est qu’une machine puisse "résoudre des problèmes qui requièrent a priori l’intelligence humaine, même s’il ne s’agit que de la simuler". Cette approche dite "probabiliste" ou "connexionniste" est à l’origine de la machine learning, des réseaux de neurones, du deep learning.
Comment l’IA va-t-elle s’incarner dans nos sociétés ?
Encore une fois, Alexandre Pachulski s’appuient sur de nombreux auteurs (Philip K. Dick dans son roman éponyme, Isaacs Asimov dans le "Cycle des robots") et des références cinématographiques ("Blade Runners", "I, Robot") pour tenter de répondre à cette question. L’auteur nous amène à nous interroger sur :
Notre cohabitation à venir avec les robots dans notre quotidien.
La possibilité qu’un jour, des machines soient capables de trouver une faille et contourner leur fonctionnement initial (comme les pirates informatiques sont à même de le faire).
L’Internet des objets (Internet of Things - IoT - en anglais) : aujourd’hui déjà, les exemples d’objets connectés accessibles par tous sont nombreux (voiture sans conducteur, smartphone, montre, réfrigérateur, radiateur, etc.). Ils le seront encore plus très prochainement, surtout dans la domotique, la e-santé ou encore le "quantified self" (les montres Fitbit ou d’Apple, par exemple, qui permettent déjà de réaliser des mesures de soi).
4.2 - L’inspiration Gary Kasparov | Anticiper l’impact de l’IA sur nos emplois L’une des principales craintes des gens concernant l’IA est son impact sur nos emplois. Les IA sont déjà très présentes dans les entreprises (marketing, publicité, salles de marché financier, conception industrielle automatisée, maintenance des ascenseurs, entrepôts…). Mais l’auteur mentionne d’autres exemples très parlants :
Spread, une ferme entièrement robotisée au Japon. Le robot japonais Erica conçu pour présenter un journal télévisé très prochainement. La robotique chirurgicale en plein essor avec des robots qui assistent les chirurgiens dans leurs tâches, ou encore des chirurgiens capables d’opérer un patient à distance en commandant les gestes de robots situés à côté du patient.
Partager nos emplois avec les machines
Pour savoir si nous devons nous inquiéter de la robotisation et de l’automatisation, l’auteur propose tout d’abord de chercher à savoir si l’IA est plutôt une menace ou une opportunité en ce qui concerne nos emplois. Il développe trois points pour nous éclairer :
Une étude effectuée par le Conseil d’orientation pour l’emploi français : celle-ci nous apprend que 10 % de nos emplois sont menacés de disparition avec l’IA, 50 % pourraient être automatisés de moitié. Mais elle avance, par ailleurs, que l’IA va être à l’origine d’innombrables nouveaux emplois puisque l'étude affirme que "85 % des métiers de 2030 n’ont pas encore vu le jour".
Selon Nicolas Bouzou, auteur du livre "Le travail est l’avenir de l’homme", la technologie peut engendrer trois conséquences sur le travail, à savoir :
Automatiser un emploi et ainsi se substituer à lui entièrement. Faire disparaître certaines tâches d’un métier qui reste (les concierges, par exemple, n’ouvrent plus la porte des immeubles, mais veillent à maintenir un "climat" de vie agréable dans un immeuble). Faire disparaître un produit et les métiers qui lui sont associés (exemples : depuis l’invention de l’électricité, il n’y a plus d’allumeurs de réverbères).
Un rapport du McKinsey Global : celui-ci explique que moins de 5 % des emplois sont susceptibles d’être entièrement automatisés, 60 % environ auraient 30 % de tâches automatisables.
Se répartir les tâches
Pour mieux cerner ce que nous risquons de ne plus faire bientôt, l’auteur décrit tout d’abord ce qui rend une tâche automatisable. Ainsi, selon le rapport Villani, elle l’est quand elle ne demande ni flexibilité (rythme imposé par une cadence) ni adaptation (application d’ordres ou de modes d’emploi), qu’elle n’interagit pas socialement ou n’a pas à résoudre des problèmes. En gros, nous devrons continuer de réfléchir, de créer, de socialiser. Autrement dit, nous conservons les tâches les plus sympathiques, celles qui impliquent nos capacités :
Cognitives transversales, Créatives, Sociales et situationnelles, De précisions liées à la perception et à la manipulation (dextérité manuelle par exemple).
Apprendre à collaborer
Plutôt que d’avoir peur d’être remplacé par des machines, Alexandre Pachulski nous suggère d’observer plutôt les collaborations homme-robots (= la cobotique) dont nous pourrions tirer profit. L'idée est ici de prendre "le meilleur des deux mondes" avec :
D’un côté : notre singularité humaine, c’est-à-dire la partie que nous préférons dans notre travail. D’un autre côté : la singularité technologique, c’est-à-dire que la machine exécuterait ce dans quoi elle excelle et qui ne nécessite pas notre attention.
Ainsi, l'auteur indique qu'en trouvant la meilleure façon de collaborer avec les machines, nous aurions plus de chances de réaliser nos rêves et aspirations. Il ne s’agirait alors plus de rechercher à se défendre de la technologie mais de développer des compétences qui nous permettent de mettre en place une coopération efficace. 4.3 - L’inspiration Emmett Brown | Apprendre à tirer profit de la technologie Selon l’auteur de "Uniques", le plus important, pour les personnes qui ne sont pas nées avec l’Internet et les smartphones, est de s’ouvrir aux nouvelles technologies et d’oser se lancer. Alexandre Pachulski mentionne ici l'exemple du Dr Emmett Brown, inventeur fou du film "Retour vers le futur" alors âgé d’une cinquantaine d’années.
Oser se lancer
Pour apprendre à se servir de la technologie, il faut d’abord apprendre à dépasser notre peur naturelle envers elle. Et la meilleure façon de le faire, c’est, selon l’auteur, de ne plus craindre de faire des erreurs (celles-ci sont généralement toutes rattrapables) et d’essayer. Il faut aussi accepter d’être continuellement en apprentissage : car bien souvent, alors que nous venons juste de comprendre comment une nouvelle technologie fonctionne, nous devons en apprendre une nouvelle. En fait, pour l’auteur, le plus difficile n’est pas d’apprendre. Le plus gros challenge est de sortir de sa zone de confort pour s’ouvrir à la nouveauté, faire preuve d’adaptabilité et maintenir cette volonté d’apprendre (désapprendre pour réapprendre) tout au long de notre vie.
S’ouvrir à de nouveaux possibles
L’auteur cite plusieurs exemples de projets (startup Kano, ateliers Colori, la Drone université de Nicolas Hazard) qui proposent aujourd’hui de se former aux nouvelles technologies et cela, dès le plus jeune âge, et quel que soit notre niveau. Ces programmes nous invitent souvent à réaliser nos projets plutôt qu'à rester spectateur du progrès "ébahis ou anxieux".
Hacker la technologie… et nos habitudes
L’auteur de "Uniques" explique que le hacking consiste à détourner l’usage initial d’un outil "en un usage auquel personne n’avait jamais vraiment pensé auparavant". Cela implique aussi de faire soi-même et d’être créatif. Selon Alexandre Pachulski, le hacking est "une philosophie de vie applicable partout". Nouhad Hamam décrit quatre compétences clés pour hacker la technologie. Celles-ci se résument par :
Le "flow d’idées" générées à partir d’un problème à résoudre. L'"adaptabilité" qui consiste à percevoir un objet dans des situations nouvelles et originales (ex. : une ampoule usagée peut devenir un pot de terre). L'"amélioration" de solutions existantes (ex. : idées pour rendre un camion de pompier plus amusant). L'"originalité", c’est-à-dire générer des idées insolites, percevoir de nouvelles pistes.
Ces capacités nous aident à suivre le cycle en deux temps de l’apparition d’une nouvelle technologie dans nos vies :
D’abord se servir de cette technologie pour faire ce que nous avons l’habitude de faire, mais de façon efficiente, rapide, économique, etc. Puis, remettre en question nos pratiques et habitudes, et les modifier grâce aux possibilités offertes par la nouvelle technologie utilisée.
4.4 - L’inspiration "Contact" | Apprendre autrement Le film "Contact" montre bien comment nous pouvons apprendre grâce à la technologie. Les aventures du Dr Eleanor Arroway, une scientifique spécialisée dans la radio-télécommunication et l’astronomie, qui découvre un signal radio à quelques années-lumière de la Terre, constitue une excellente métaphore de la boucle de l’apprentissage décrite par Alexandre Pachulski :
Nous acquérons de nouvelles connaissances toute notre vie. Ces connaissances sont sources d’innovations technologiques. Nous apprenons alors à nous servir de ces innovations dans le but d’explorer de nouveaux possibles. Nous acquérons ainsi de nouvelles connaissances.
Et la boucle se poursuit.
Apprendre tout au long de sa vie
Alexandre Pachulski nous invite à ne plus nous contenter de notre petit savoir et de ce que l’on possède, mais à rester plutôt un éternel étudiant. Cela est rendu possible aujourd’hui, dit-il, grâce aux formations en ligne (MOOC - Massive Online Open Courses) accessibles à tous. En plus de YouTube et autres plateformes hébergeant des vidéos, l’auteur décrit les nombreuses initiatives qui ont émergées dans le domaine de l’éducation en ligne : La Khan Academy, OpenClassrooms, les startups Udacity de Sebastian Thrun et Coursera d’Andrew Ng, deux professeurs de Stanford. Ces acteurs de la formation à distance travaillent actuellement sur la mise à disposition de logiciels intelligents capables de nous accompagner dans notre apprentissage, de nous assister et de nous motiver. L’auteur mentionne également un exemple intéressant : le Dr Miami (Michael Salzhauer). Ce chirurgien plastique filme ses interventions en temps réel. Il permet ainsi à des centaines de milliers d’étudiants en médecine d’apprendre grâce à ces vidéos sur SnapChat.
Apprendre des technologies elles-mêmes
L’auteur nous propose d’utiliser les technologies à notre disposition comme sources d’apprentissage mais aussi de bénéficier des connaissances produites par les technologies elles-mêmes pour personnaliser nos apprentissages.
L’apprentissage adaptatif
L’école AltSchool, par exemple, propose aux enfants de 4 à 14 ans, un enseignement dispensé par des ordinateurs. Les données générées par ces ordinateurs (résultats, rythme, etc.) permettent aux enseignants d’élaborer des sortes de "playlists de cours" adaptées à chacun des enfants pour un enseignement sur mesure.
L’IoT
Avec l’IoT, tous nos faits et gestes peuvent être analysés. Il devient alors possible d’approfondir la connaissance que nous avons de nous-mêmes et de réajuster nos comportements si besoin. Cette technologie est notamment intéressante dans l’atteinte de nos objectifs.
Apprendre à s’augmenter
L’homme augmenté, appelé transhumanisme ou hybridation, soulève de multiples questions éthiques, sociales, sociétales, politiques, etc. L’auteur fait part des réflexions qui émergent dans le domaine comme celles sur l’eugénisme biologique (qui vise l’amélioration du patrimoine génétique d’un individu), la limite entre homme augmenté et être humain, le fait de stocker notre conscience dans le cloud et de la réinjecter dans un autre corps. Il parle aussi de Neil Harbisson, officiellement reconnu comme un cyborg : né achromate, cet homme est aujourd’hui capable d’"entendre les couleurs" (selon ses propres termes) grâce à une antenne, greffée sur son crâne. 4.5 - L’inspiration "Chappie" | Travailler autrement Pour Alexandre Pachulski, nous devons considérer les machines comme des partenaires au service de notre réalisation professionnelle. L’essentiel est alors d’apprendre à collaborer avec les intelligences artificielles. Pour illustrer cette idée, l’auteur raconte l’histoire de la collaboration profitable (performance et diminution des risques) entre robots et policiers pour lutter contre la criminalité dans le film "Chappie". Puis il décrit le "partenariat" entre humains et IA de deux façons possibles. Selon lui, les robots pourraient :
Soit créer des richesses et faire que nous n’ayons plus à travailler pour gagner de l’argent : "le travail aurait ainsi pour unique but de nous permettre de contribuer au bien commun" indique Alexandre Pachulski.
Soit occuper nos emplois actuels de manière si efficace qu’il nous faudrait "trouver d’autres moyens de contribuer à la société et d’exprimer nos talents".
L’auteur évoque ensuite les controverses autour du revenu brut universel (RBU) qui propose que "nous touchions tous, indépendamment de notre situation et activité, de l’argent chaque mois afin de subvenir à nos besoins élémentaires". Il nous fait également réfléchir sur toutes les questions que ces possibles évolutions supposeraient en matière de redéfinition du travail, concernant le concept même d’ikigai ou encore le sens que nous donnerions à nos vies. Alexandre Pachulski termine sa réflexion ainsi : "Le concept de travail se retrouverait ainsi à la croisée des trois (et non plus quatre) facettes restantes de l’ikigai : ce que l’on aime faire, ce pour quoi l’on est doué et ce dont le monde a besoin. Sans considération économique et financière aucune. Il s’agirait simplement de trouver en quoi l’on peut contribuer de façon unique à la vie de la société, dans l’intérêt de celle-ci et dans notre propre intérêt. Faisant alors du travail un pur levier d’accomplissement."
Faire de l’IA notre meilleur partenaire
Alexandre Pachulski souligne ici le fait que, contrairement aux humains, les IA (qui travaillent par induction) raisonnent sans aucun a priori ni affect. Elles ne s’autolimitent pas comme nous le faisons souvent. En effet, selon Alexandre Pachulski : "Lorsque nous connaissons ce pour quoi l’on est doué et nos aspirations, il y a bien souvent une petite voix pour nous chuchoter un oui, mais tu sais bien que ce n’est pas possible ou un tu crois vraiment que ce que tu veux faire existe ?" Les IA, elles, nous proposent des possibilités auxquelles nous n’aurions peut-être jamais pensé ou "dont nous n’aurions pas osé rêver". En ce sens, les IA peuvent être d’excellents coachs, capables de nous aider à faire les bons choix professionnels pour trouver notre travail idéal par exemple. Et "les avancées dans le domaine sont prometteuses", déclare l’auteur en décrivant le coach digital de l’entreprise Jobmaker ou encore le robot recruteur de l’entreprise VCV8.
Sortir du déterminisme
Pour tirer profit de la technologie, nous devons, explique l’auteur, changer nos habitudes. Et le premier changement à réaliser consiste, lors d’un recrutement par exemple, à sortir du déterminisme basé uniquement sur les compétences et les expériences passées. L'idée est plutôt de rechercher, chez le candidat, son potentiel futur à exercer un emploi donné. En somme, l’auteur suggère de nous appuyer sur "une combinaison entre savoir-faire, vouloir-faire et pouvoir-faire". Une IA permet de le faire objectivement : "Il suffit que nous ayons embauché une fois un professeur de philosophie sur un poste donné et que cela ait mal tourné pour que nous déduisions que les professeurs de philosophie ne peuvent pas occuper le poste en question. Une IA n’induira jamais une telle conclusion à partir d’un seul cas. Elle brassera au contraire des millions d’informations jusqu’à induire une connaissance à laquelle un humain n’aurait jamais pensé. Et c’est bien ce qui permet de sortir de tout déterminisme et ce qui constitue l’intérêt majeur de l’IA !"
Anticiper les dérives
Nous devons garder en tête, prévient l’auteur, que les algorithmes qu’utilisent les IA ne sont pas objectifs car ils ont été conçus par des humains. Alexandre Pachulski évoque ici plusieurs situations qui ont suscitées des polémiques :
Le cas d’une IA mise au point avec de nombreux biais par des chercheurs de Stanford, se disant capable de détecter des individus homosexuels. Le programme développé par la startup israélienne Faception qui prétend révéler la personnalité des gens par leurs images faciales. L’idée sous-jacente étant de détecter les suspects avant qu’ils ne puissent agir.
Ces exemples font ressortir les dérives possibles et le danger potentiel de l’IA en fonction de l’utilisation que nous en faisons. Pour éviter ces dérives, nous devons être très vigilant à la transparence et à la traçabilité des raisonnements utilisés pour arriver au résultats obtenus. 4.6 - L’inspiration "Premier Contact" | Vivre ensemble autrement Dans le dernier chapitre du livre "Uniques", Alexandre Pachulski amène le lecteur à se poser des questions déterminantes concernant notre avenir collectif avec l’intelligence artificielle. Comme dans le film "Premier Contact", dans lequel une linguiste cherche à percer le mystère d’une présence extraterrestre sur Terre : "de ses questions dépend l’avenir de l’humanité". L’auteur développe sa réflexion et nous invite à méditer, nous aussi, sur tous ces sujets avant de mettre des robots en circulation.
Quelle place pour les robots dans notre société ?
Aujourd’hui, l’IA prend essentiellement la forme d’assistants personnels "intelligents" cherchant à nous simplifier la vie. C’est le cas de Google Home de Google, Alexa d’Amazon, de Siri d’Apple, du robot Pepper servant d’aide-mémoire aux personnes âgées ou encore de l’hologramme féminin Azuma Hikari ayant pour fonction d’être "une épouse virtuelle idéale". Certains de ces robots posent déjà des questions éthiques. Mais alors qu’en sera-t-il lorsqu’ils seront encore plus perfectionnés ? Qu’allons-nous leur demander ? Il y a de forts risques que les comportements rationnels, conformes à leur programmation, génèrent des challenges importants. L’auteur interroge, en effet, sur trois points :
Par qui sera déterminé et programmé cette rationalité, sachant que le rationnel de l’un n’est pas celui de l’autre ?
Un modèle "parfait" ne semble pas compatible à notre condition humaine : Alexandre Pachulski illustre cette idée avec la série Real Humans pour nous montrer à quel point un robot "parfait" pourrait nous pousser dans nos retranchements.
Comment inculquer à des programmes informatiques des règles sans que la société n’ait encore jamais défini ce qui était supposé être rationnel, souhaitable, éthique ou efficace ? Alexandre Pachulski cite en exemple les voitures sans chauffeur. En cas d’imprévu sur la route, quels choix feront-elles : "foncer dans un véhicule dans lequel se trouvent une mère et ses deux enfants, ou foncer dans un car empli d’une centaine de personnes âgées ?"
Doit-on ouvrir la boîte de Pandore ?
L’auteur de "Uniques" poursuit sa réflexion en imaginant une assistance technologique individualisée qui nous limiterait par sa "dictature du bien". Il décrit un scénario futur très pessimiste mais complètement plausible. Pourtant, selon lui, nous pourrions éviter ce scénario. L'Internet des Objets ne pourrait rester que positive. C'est là que nous avons un rôle à jouer. Pour l’auteur : "Si nous définissons des objectifs clairs quant à la façon dont nous souhaitons organiser les différents compartiments de notre vie, s’appuyant sur notre singularité et nos aspirations, l’IoT va sûrement nous aider à les atteindre. Ou au moins, nous faciliter la vie et nous faire économiser de l’énergie pour que celle-ci soit utilisée à bon (ou meilleur) escient. Néanmoins, on peut s’interroger sur la finalité de l’IoT. S’il est évident que cette technologie va permettre de prévenir et d’anticiper de nombreux problèmes de santé, qui va décider des ajustements à opérer sur nos vies en fonction des informations transmises par les objets qui nous environnent ?"
Faut-il interdire la réalité virtuelle ?
Alexandre Pachulski développe ici les aspects négatifs et positifs de la réalité virtuelle par divers exemples. Sur un plan positif, il mentionne une publicité Samsung. Celle-ci montre que la technologie pourrait "permettre de réaliser l’impossible". On y voit, en effet, une jeune femme en rééducation, s’exerçant à marcher avec une prothèse de jambe. Alors qu’elle tombe et se décourage, l’ergothérapeute qui l’accompagne pose un casque de réalité virtuelle sur sa tête. Celui-ci projette des images d’elle en train de marcher avec ses deux jambes, sans prothèse. Grâce à la réalité virtuelle, la jeune femme parvient finalement à marcher "pour de vrai", la neuroscience ayant démontré aujourd’hui que le cerveau ne faisait pas la distinction entre l’imaginaire et le réel. Tous les progrès accomplis grâce à la réalité virtuelle, dans le secteur médical notamment, nous font prendre la mesure du bouleversement que ces technologies exponentielles peuvent générer dans nos vies. D'où l'intérêt encore plus grand de bâtir "un projet de société qui assure de mettre ces innovations technologiques à notre service".
Comment affirmer notre singularité humaine face à la singularité technologique ?
Selon Alexandre Pachulski, nous avons du mal à nous faire un avis quant à l’impact des technologies exponentielles sur notre vie (société, travail, mode de vie) car il est difficile "d’en cerner les limites". En effet, les avancées de l’IA sont stupéfiantes. L’IA étonne aujourd’hui même dans des domaines supposés ne relever qu’exclusivement de l’humain. Comme, par exemple, sur les plans de :
La créativité : l'auteur explique que des algorithmes sont désormais en mesure de créer des œuvres d'art, qu'elles soient picturales ou musicales (ex. : Flow Machines de Sony)…
L’émotion : l'auteur montre que l’informatique affective est en train de développer des programmes capables de reconnaître et d’exprimer des émotions humaines.
L’amour : "pourrions-nous ressentir de l’amour pour un être que l’on sait ne pas être humain ?" interroge l'auteur avant de rajouter :
"Après tout, n’aimons-nous pas profondément nos peluches lorsque nous sommes enfants ? Faut-il qu’un être soit humain pour l’aimer ? À partir du moment où il pourrait nous témoigner l’amour que nous attendons de recevoir [...], ne pourrait-on pas l’aimer en retour ?" Conclusion - Alors, qui voulez-vous être ?
Savoir qui l'on est et ce que nous voulons
En conclusion, Alexandre Pachulski résume le message de son ouvrage "Uniques" ainsi : "Pour nous donner une chance d’être heureux, il faut veiller en permanence à cet alignement si précieux entre ce que nous faisons et qui nous sommes". Selon l'auteur, ceci implique d'aller, d'abord, à la rencontre de soi-même pour savoir qui l'on est et qui nous voulons être. Pour cela, nous devons regarder "vers l’intérieur plus que vers l’extérieur" et envisager l’éducation autrement. L'école doit évoluer. Notre apprentissage doit être constant tout au long de notre vie. Notre bien-être doit être notre boussole qui nous guide dans la voie qui nous correspond vraiment.
Mettre l'entreprise et les nouvelles technologies à contribution de notre accomplissement individuel et collectif
Pour Alexandre Pachulski, l’entreprise, si elle partage une mission claire et alignée avec les projets de ses collaborateurs, pourrait devenir un véritable lieu d’accomplissement individuel et collectif. Il faudrait alors qu'elle offre la possibilité à tout un chacun des moyens de se révéler. Les technologies exponentielles qui émergent (intelligence artificielle, robotique, Internet des objets, réalité virtuelle) et qui nous terrifient (peur d'être écrasés, supprimés, remplacés) font partie de ces moyens. L'enjeu capital reste la mise en place, en amont, du projet collectif que la société souhaiterait bâtir avec ces technologies, et d'une gouvernance mondiale sur les règles éthiques, sociales, sociétales que ces innovations nécessitent.
Distinguer l'humain des machines
L'auteur de "Uniques" termine en posant une question : "Qu’est-ce qui nous distingue fondamentalement des machines ?" Il apporte son point de vue en mettant en avant l'existence possible d'une "intelligence supérieure" : c'est elle qui poserait notre véritable différence d'avec les machines. Ces dernières ne seraient alors que "de fabuleux instruments visant à nous faciliter la vie, à supporter nos projets et pourquoi pas, un jour, à nous rendre "amortels" comme le laissent supposer les progrès en biotechnologie". Conclusion de "Uniques" d’Alexandre Pachulski Les idées clés à retenir de l'ouvrage "Uniques" Alexandre Pachulski résume bien, en conclusion de son livre, les idées phares de son propos. Globalement, il invite le lecteur à explorer sa singularité, ce qui le rend unique. Il l'encourage à assumer ses rêves pour bâtir une vie qui soit en parfait accord avec lui-même, alignée à ses aspirations profondes et naturelles. Cette démarche doit l'amener à écouter son environnement et les signaux qu'il lui envoie. L’auteur met en avant la liberté que nous offre les nouvelles technologies. Enfin, il nous encourage à penser l’entreprise et le travail comme un épanouissement individuel et une pierre à l’édifice collectif. Un livre matière à réflexion Alexandre Pachulski suscite des réflexions chez le lecteur tout au long des chapitres. Il apporte aussi de nombreuses propositions comme pistes de réponses. Ainsi, cette lecture questionne sur des domaines majeurs :
L'éducation
L'auteur remet en question le système éducatif qui, selon lui, ne favorise pas le développement de notre singularité. L'école nous enseigne des tas de choses mais pas à nous connaître. Il cite des exemples de pédagogies d'apprentissages innovantes encore peu connues qui expérimentent des apprentissages plutôt :
Pensés en mode projets, Axés sur la pratique et l'action, Qui savent tirer profit des nouvelles technologies.
Alexandre Pachulski souligne aussi l'importance d'apprendre à apprendre. Cette compétence est essentielle dans notre monde en évolution puisqu'elle nous permettra d'être agile, flexible et de toujours mieux découvrir notre propre singularité.
Le travail
L'auteur met en lumière l'évolution technologique et le mode de vie des nouvelles générations sur le marché du travail qui nous obligent aujourd'hui à repenser nos façons de travailler. Il interroge sur les conformistes d'un autre temps qui nous empêchent d'exercer pleinement nos talents. Il dégage des pistes de réflexion pour utiliser les technologies dans une perspective de développer sa singularité dans nos collaborations plutôt que de standardiser.
L'entreprise
Là encore, les technologies exponentielles et ceux qui ont grandi avec elles, nous poussent à revoir notre organisation au sein de l'entreprise. L'auteur montre qu'aujourd'hui, le travail est rendu plus efficace dans un système qui tend vers moins de verticalité et plus d'horizontalité. Le management des ressources humaines a dû s'adapter. Il a évolué mais doit encore tendre vers plus de sens, plus de liberté, plus d'agilité. L'auteur invite à réfléchir sur une collaboration moins cloisonnée. Il préconise des responsabilités et des tâches réparties selon des projets consentis par tout un chacun et un recrutement fondé sur les potentiels plutôt que sur les compétences.
La technologie
Dans ce monde en pleine évolution, l'auteur insiste sur notre responsabilité dans l’apprentissage des usages associés aux nouvelles technologies. Si nous voulons tirer profit de toutes les possibilités qu’offrent ces technologies, il est crucial de réfléchir rapidement et collectivement à des questions incontournables. L'auteur nous fait prendre conscience de l'urgence à élaborer ensemble un projet commun pour affirmer notre singularité humaine face à l'intelligence artificielle qui a déjà intégré notre quotidien. Il est de notre responsabilité de ne pas subir mais de façonner notre avenir avec la technologie. "Uniques" est un livre... unique ! Les propos d'Alexandre Pachulski sont bien documentés, et le sont d'une façon originale puisqu'il illustre ses idées avec de nombreuses références à la pop culture. Les exemples sont surtout cinématographiques, mais pas uniquement : films, livres, émissions, séries, citations d’auteurs, entreprises, starts-ups, etc. Ces références à notre culture du quotidien :
Rendent la lecture du livre agréable voire divertissante. Le sujet est sérieux mais rendu très accessible car les illustrations parlent à tout le monde. Apportent une fraîcheur et un style très contemporain à l'ouvrage.
En conclusion, si vous recherchez un livre qui donne à réfléchir sur l'avenir, sur soi et notre place dans la société, "Uniques" vous comblera. Cette lecture est aussi un appel à la réalisation de soi et de ses rêves, sur un plan individuel et collectif. On en ressort inspiré et éclairé. Points forts :
Les multiples réflexions intéressantes que cette lecture suscite : sur le plan individuel, sociétal et concernant les évolutions induites par les nouvelles technologies. Les nombreuses références mentionnées en matière de projets innovants qui nous incitent à mieux les explorer. Le propos du livre qui fait prévaloir la singularité à la conformité. La fraicheur des propos, les exemples qui parlent à tous et rendent la lecture agréable et facile d’accès.
Point faible :
Je n’en vois pas.
Ma note : Avez-vous lu "Uniques" d’Alexandre Pachulski ? Combien le notez-vous ? Visitez Amazon afin de lire plus de commentaires sur le livre d’Alexandre Pachulski "Uniques" Visitez Amazon afin d'acheter le livre d’Alexandre Pachulski "Uniques"
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September 16 2021, 5:00pm
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Le storytelling
Résumé du livre de Sébastien Durand « Le Storytelling. Le guide pratique pour raconter efficacement votre marque » : découvrez les sept typologies de récits éternels à adapter à votre marque et apprenez comment les combiner pour créer un discours fondateur original qui puisse se renouveler régulièrement et s’intégrer dans une stratégie cross-, voire trans- média. Envie de booster votre commerce ? Commencez par : « Il était une fois… ». Par Sébastien Durand, 2018 (2e édition), 188 pages. Chronique et résumé du livre « Le Storytelling. Le guide pratique pour raconter efficacement votre marque »
À propos de l’auteur Sébastien Durand est consultant en stratégie d’entreprise ; en 2020, il a notamment co-fondé l’agence conseil Cogitandi, qui se consacre à la communication et à la réinvention des entreprises (dirigeants, management, équipes) grâce à la médiation d’accélérateurs d’intelligence formés — entre autres — aux techniques de la PNL et de la communication narrative. Sébastien Durand est également formateur et conférencier. Spécialiste de la pop culture et du marketing, il a peu à peu créé le modèle de 7 typologies de storytelling, qui a fait le succès du livre que je vais résumer. Il a présenté ses idées dans de nombreux médias. Qu’est-ce que la communication narrative ? Dans l’introduction de son ouvrage, Sébastien Durand propose une définition du storytelling. La voici : « Le storytelling (ou communication narrative) est une technique qui consiste à mettre un récit ou plusieurs récits, vrais ou les plus vraisemblables possibles de personnes morales ou physiques au service d’un objectif stratégique défini en amont, dans le but de capter l’attention ou d’emporter l’adhésion d’un auditoire. » (Sébastien Durand, Le storytelling, p. 4) Chaque segment de cette définition doit être bien appréhendé.
« Une technique » : ni positive ni négative en elle-même. « Un ou plusieurs récits » : ceux-ci peuvent s’emboîter les uns dans les autres. « Vrais ou vraisemblables » : l’efficacité est liée à l’authenticité. « Personnes morales ou physiques » : entreprise, individu ou même start-up. « Objectif stratégique défini en amont » : le récit raconte ce que vous avez prévu de dire. « Auditoire » : aujourd’hui, on parle de narrataire plutôt que de cible ou de public. « Capter l’attention/emporter l’adhésion » : les objectifs du storytelling.
L’ouvrage est composé de trois parties qui permettent d’évoluer pas à pas dans la mise en place d’un storytelling efficace : l’apprentissage des bases, les méthodes pour en acquérir la maîtrise, la mise en place d’une stratégie concrète de storytelling pour assurer le succès de votre entreprise. Partie 1 – Les bases du storytelling Chapitre 1 – Il était une fois le storytelling D’Homère à Homer… Simpson Sébastien Durand commence son parcours en citant un passage de Sapiens, Une brève histoire de l’humanité de Yuval Noah Harari : « [D]e grands nombres d’inconnus peuvent coopérer avec succès en croyant à des mythes communs ». Depuis toujours, les mythes nous fascinent et nous façonnent. Sans eux, impossible de faire tenir une société. Les hommes ont besoin d’histoires auxquelles croire en commun, afin de se faire mutuellement confiance et trouver un sens à la vie. Les mythes ont traditionnellement joué ce rôle. On pourrait croire qu’il existe une grande variété de mythes, mais en réalité les humains (du moins en Occident) ont tendance à répéter un petit nombre d’histoires relativement bien identifiées depuis la Grèce antique. En fait, nous ressassons encore aujourd’hui — sous des formes variées — les légendes racontées par Homère et d’autres aèdes des temps anciens ! Prenons par exemple L’Iliade. Les films de Marvel reprennent bien souvent une trame très semblable. Pareil pour L’Odyssée et les éternelles reprises du thème du héros solitaire rentrant au pays.
Mêmes fables, morales différentes Toutefois, il ne faut pas s’y tromper ! Les mêmes trames narratives peuvent être reprises à l’infini, mais les morales que nous y plaçons sont, elles, à chaque fois différentes ! Sébastien Durand le dit de manière limpide : « Les bonnes histoires sont éternelles, leur morale est temporelle. Les mêmes récits nous captivent peu ou prou depuis l’Antiquité. Et pourtant, ils ne nous lassent pas : c’est que nous n’en tirons pas les mêmes leçons aujourd’hui qu’hier. » (Le storytelling, p. 9) On peut donc faire dire ce que l’on veut à un même récit. C’est un point important, puisque cela signifie qu’une entreprise ou une marque pourra accoler son propre message à une histoire déjà préexistante, inscrivant ainsi son message à la fois dans la durée et dans la nouveauté. Un narrateur, des narrataires L’heure est à l’horizontalité des échanges. Avec l’émergence des nouveaux médias et des réseaux sociaux, les récepteurs d’un message sont — ou peuvent devenir — beaucoup plus actifs qu’auparavant. Pour désigner ce récepteur, on ne parle donc plus tellement aujourd’hui de « public » ou de « cible » (deux termes qui impliquent passivité et asymétrie de statut), mais plutôt de « narrataire ». Le narrataire est le pendant symétrique et actif du narrateur. Le narrateur est celui qui raconte l’histoire. Dans le cas du storytelling de marque, ce sera l’entreprise. Le narrataire, quant à lui, sera le prospect ou le client de cette enseigne, parfois aussi les parties prenantes en interne. En bref, il s’agit désormais de créer une conversation fluide entre ces parties, l’une enrichissant le message introduit par l’autre, provoquant une réponse en retour. Quand les marques deviennent porteuses d’histoires Les grandes histoires ont d’abord été celles des mythes fondateurs des cultures grecques et romaines, puis des sociétés occidentales modernes (le Progrès, par exemple, est une puissante mythologie occidentale née au XVIIIe siècle). Les politiciens de tout temps ont d’ailleurs, plus ou moins consciemment, utilisés le storytelling pour assoir leur pouvoir sur les peuples. Pourtant, les mythes semblent avoir déserté le monde contemporain. Plus de religion, plus de Grand Récit capable d’unir une société entière. C’est ce que les sociologues ont appelé le désenchantement du monde. Qu’à cela ne tienne, rappelle opportunément Sébastien Durand : « Comme la nature a horreur du vide, les marques se sont engouffrées dans la brèche : les entreprises sont devenues les nouveaux narrateurs et les nouveaux narrataires leurs cibles, consommateurs le plus souvent, mais nous verrons que cela peut aussi impliquer l’ensemble de leurs parties prenantes [les actionnaires et les collaborateurs, notamment]. » (Sébastien Durand, Le storytelling, p. 16) À vous de jouer !
« Cherchez des entreprises qui portent le nom de leur fondateur (par exemple dans l’automobile ou la mode). Quelle influence a eu (a encore) ce fondateur ?
Comment l’entreprise continue-t-elle après lui ? Quels avantages/inconvénients y a-t-il à porter le nom d’un individu réel ? Si vous créez votre entreprise un jour, lui donnerez-vous votre nom ? Pourquoi ?
Cherchez la liste des entreprises les plus puissantes, les plus admirées, les plus innovantes, etc. (il existe de nombreux classements accessibles sur Internet).
Essayez de les classer en groupes différents : lesquelles reposent sur un mythe fondateur, un créateur charismatique, un produit révolutionnaire, un art de vivre (lifestyle), etc. Combien de types d’histoires différentes pouvez-vous isoler ?
Mettez de côté cet exercice jusqu’au chapitre 3. » (Le storytelling, p. 18)
Chapitre 2 – L’efficacité du storytelling Donner du sens à ce qui n’en a (peut-être) pas Trouver un sens, c’est être capable de savoir où l’on est, à quel moment de l’histoire et dans quel état. Un bien précieux pour les individus contemporains qui se trouvent souvent être en perte de repères ! C’est pourquoi aujourd’hui encore — et peut-être aujourd’hui surtout — nous sommes réceptifs aux histoires qui nous sont contées. Lorsqu’une entreprise nous raconte une histoire, nous avons envie de la croire parce que :
Nous pouvons en devenir le protagoniste, le héros ou l’héroïne ; Nous y trouvons une façon de justifier moralement notre consommation.
« Les histoires sont efficaces, car elles donnent du sens à ce qui nous arrive, elles nous donnent une place dans la linéarité du récit. » (Sébastien Durand, Le storytelling, p. 22) Rassurer en s’inscrivant dans la durée Rassurer : tel est l’autre effet précieux de la communication narrative. Savoir d’où l’on vient, ne pas être soumis aux aléas, être solide : telles sont les sentiments et les croyances que véhiculent aussi les histoires. Les produits de luxe, par exemple, utilisent beaucoup cet effet de « réassurance » (le fait de rassurer). Il s’agit de mettre en avant des produits transgénérationnels. Bien sûr, dans le cas du luxe, cette exigence se trouve mise en tension par le besoin de suivre la mode. Un autre exemple : les marques-doudous, telles que le Nutella. Ceux-ci nous permettent de succomber à une tendre régression vers l’enfance : nous nous sentons en sécurité auprès de ces marques que nous aimons depuis toujours. Quitte à préférer l’émotion à la raison ! Nous savons que la consommation de certains produits n’est pas très bonne pour notre santé, ou que leur production est douteuse, et pourtant nous les consommons quand même, parce que cela nous fait du bien ; cela nous rassure. Ce phénomène est aussi nommé « dissonance cognitive ». Quand la nostalgie vire à la moisistalgie Mais ce retour vers un passé garant de qualité et de confort n’est pas l’apanage de tous les récits. Certains préfèrent plutôt se projeter ou, à tout le moins, éviter de paraître trop vieux – et donc potentiellement ringards. Le risque est aussi de dévaloriser ce qui se fait aujourd’hui au profit de l’ancien (« c’était mieux avant »). À cette « moisistalgie », il convient alors d’opposer une « néostalgie », à savoir « la promesse d’une nostalgie joyeuse » (Le storytelling, p. 25). Par exemple, le retour des voitures de naguère — la Beetle, la DS ou la Mini – jouent ce refrain : l’ancien se pare des atouts du neuf et en devient diablement plus désirable. Privilégier l’émotion sur la raison avec des histoires auxquelles on a envie de croire La croyance est ici fondamentale : « C’est là un des grands secrets du storytelling : vrai ou faux, il ne fonctionne que parce que le narrataire veut bien y croire, parce qu’il fait passer l’émotion (le désir)) avant la raison (la réalité). Au moins en partie. » (Sébastien Durand, Le storytelling, p. 27) Autrement dit, les consommateurs choisissent, plus ou moins consciemment, de préférer ce qui leur provoquera un avantage direct. Il s’agit d’apprendre à suspendre l’incrédulité, c’est-à-dire à faire sauter les verrous de la raison. Il s’agit pour cela d’assurer une vraisemblance au sein de l’histoire racontée. En bref, c’est une affaire de conventions entre le narrateur et le narrataire. Il y a des limites logiques à ces pratiques. On ne peut, sans risque, faire croire qu’une star de 50 ans retouchée par Photoshop est plus jeune qu’un mannequin de 20 ans… Par ailleurs, comme le signale encore Sébastien Durand, « l’émotion n’est pas pour autant l’ennemie de la raison ». Elle peut même parfois venir en renfort lorsqu’il s’agit de revenir aux fondamentaux, d’expliquer le produit ou d’informer le consommateur sur la meilleure manière de passer à l’action. Chacun de nous se fait son storytelling Eh oui, nous sommes pris dans le réseau émotionnel des marques ; nous y avons… nos marques, nos repères ! Nous en aimons certaines et en détestons d’autres. Le savoir permet de circuler plus aisément dans cet enchevêtrement d’histoires. À vous de jouer
« Quelles marques ou quels produits utilisez-vous comme vos parents l’ont fait avant vous ? Est-ce eux qui vous les ont transmis ou est-ce vous qui les avez achetés “sans y penser” ? Et maintenant que vous y pensez, quel “lien émotionnel” vous rattache à eux ?
Vous êtes-vous déjà intéressés à l’histoire des marques que vous affectionnez le plus ? De quand datent-elles ? Qui les a fondées ? Comment ont-elles évolué dans le temps ? Parmi les marques que vous connaissez, faites une recherche pour savoir laquelle est la plus ancienne ?
Utilisez-vous des produits, marques, centenaires ? » (Sébastien Durand, Le storytelling, p. 32)
Chapitre 3 – Les 7 histoires les plus efficaces Pourquoi 7 histoires (et pas 6 ou 8… ou 100) ? Parce que le chiffre 7 a quelque chose de magique. Regardez seulement combien de… :
Péchés capitaux ; Merveilles du monde ; Jours pour créer le monde ; Nains dans Blanche-Neige ; Etc.
En optant pour ce chiffre, on se donne un canevas bien utile pour pratiquer le storytelling, sans pour autant rien imposer. En les associant aux jours de la semaine, aux planètes et aux dieux, on se donne aussi des moyens mnémotechniques pour y faire plus facilement référence et les manipuler avec plus d’aisance. Typologie n° 1 du dimanche (Jour du Soleil-Apollon) Sunday en anglais : le jour du soleil. Et le dieu correspondant est Apollon : dieu solaire qui décrypte et révèle le savoir caché. Il est un bienfaiteur pour les hommes, puisqu’il les aide à discriminer le vrai du faux. « Apporter la lumière ou la connaissance, la partager et la rendre compréhensible à tous, voilà l’histoire que raconte celui qui utilise une typologie dimanche. » (Sébastien Durand, Le storytelling, p. 38) Assez logiquement, les organismes de presse utilisent souvent ce type de communication. Mettre de l’ordre là où règne la nuit et le chaos, telle est la mission du narrateur solaire. Le secteur du tourisme, qui fait découvrir d’autres cultures, passe également régulièrement par ce schéma narratif. Il s’agit alors d’un processus d’apprentissage et d’ouverture au monde. Ce schéma peut entraîner des émotions négatives telles que la jalousie (de la part d’autres acteurs) ou la fatuité (le mauvais rôle du donneur de leçons). En outre, dire la vérité n’est pas toujours apprécié. À vous de jouer
« Entre Google et Snapchat, lequel est du dimanche ? Entre Lego et Playmobil ?
Et vous, quelles entreprises de cette typologie solaire connaissez-vous ? » (Le storytelling, p. 39)
Typologie n° 2 du lundi (Jour de la Lune-Diane) Lundi, le jour de la Lune : lunae dies. Diane (Artémis en grec) en est la déesse tutélaire. Ombrageuse, travailleuse, Diane cherche la reconnaissance pour tout le travail accompli. « Gagner en visibilité en faisant enfin tomber la lumière sur vous, se remettre d’une crise, changer l’image qu’on a de vous, en un mot, voir enfin son travail reconnu, voilà l’histoire que raconte celui ou celle qui utilise une typologie lundi. » (Le storytelling, p. 41) C’est une stratégie de transition, souvent appliquée par les marques en crise ayant besoin de se refaire une santé médiatique, ou bien qui ont un nom difficile à retenir (ou à prononcer : Sébastien Durand donne l’exemple de Hoegaarden), ou encore qui offrent des produits ou des services difficiles à décrire (notamment, dans le secteur du B2B). Souvent, l’entreprise du lundi utilisera le témoignage de clients ou de personnes de confiance pour se redonner une crédibilité (pratique nommée « testimonial »). Il s’agit souvent d’une typologie provisoire et par défaut. L’entreprise a souvent intérêt et envie de la délaisser pour passer à une histoire plus positive. À vous de jouer
« Entre Crédit Agricole et Société Générale, lequel est du lundi ? Entre ENI et EDF ? Et vous, quelles entreprises de cette typologie lunaire connaissez-vous ? » (Sébastien Durand, Le storytelling, p. 43)
Typologie n° 3 du mardi (jour de Mars) Martis dies : le jour de Mars. Qui est la planète, mais aussi, chez les Grecs antiques, le dieu de la guerre. Il est combattif et résilient. Il ravive le feu aussi bien qu’il détruit. « Vouloir rattraper, puis dépasser, ceux qui sont devant vous, être capable pour cela de remises en cause, d’adaptations agiles, et ne jamais tenir la situation pour acquise, être en compétition, ou en guerre, en permanence, est caractéristique de celui qui utilise une typologie mardi, celle de David contre Golliath. » (Le storytelling, p. 46) Notez que les valeurs positives et négatives cohabitent ici : agressivité et renouvellement, compétition sans pitié et épanouissement personnel. L’industrie automobile est spécialiste de cette typologie. Tout comme certains équipementiers de sport. Nike étant le plus connu et celui qui, de challenger, est passé leader – tout en conservant un storytelling du mardi pour affirmer son goût pour la victoire (ce que signifie le nom de sa marque en grec) ! Le danger ? Devenir orgueilleux et déployer une agressivité démesurée, sans réussir à prendre en compte les risques d’une attitude belliqueuse. À vous de jouer
« Entre Burger King et McDonald’s, lequel est du mardi ? Entre Carrefour et Leclerc ?
Et vous, quelles entreprises de cette typologie martiale connaissez-vous ? » (Le storytelling, p. 48)
Typologie n° 4 du mercredi (jour de Mercure) Le jour de Mercure (la planète et le dieu) : Mercurii dies. Ce dieu de la médiation et des marchands assure le bon déroulement des transactions. D’où les termes de commerce (mercari), marchandises (merx) et salaire (merces). « Établir et maintenir la confiance, être proche et accessible et surtout rassurer et protéger, tout cela est caractéristique de celui qui raconte une histoire de type mercredi. » (Le storytelling, p. 50) Rassurer, faire passer l’intérêt des consommateurs avant ceux de l’entreprise, montrer de l’empathie et de la proximité, tels sont les traits généraux de cette typologie. Toutefois, prenez garde à ne pas devenir transparent. À trop vouloir privilégier l’autre et la relation, vous pourriez tendre à effacer votre identité. La familiarité a des limites ! À vous de jouer
« Entre Renauld et DS, lequel est du mercredi ? Entre Häagen-Das et Bonne Maman ?
Et vous, quelles entreprises de cette typologie mercuriale connaissez-vous ? » (Le storytelling, p. 51)
Typologie n° 5 du jeudi (jour de Jupiter) Jovi dies : jour de Jupiter (Zeus en grec). C’est bien sûr le plus grand des dieux par la puissance : il maîtrise la foudre et le temps. Tel un aigle, dont il prend parfois la forme, il survole et domine les habitants de la Terre, et il ne fait qu’une bouchée de ses proies. « Régner sans partage, au-dessus de la mêlée… mais en veillant à ce que personne ne s’élève jusqu’à vous, telle est l’histoire majestueuse que raconte celui qui utilise la typologie jupitérienne. » (Le storytelling, p. 53) Deux exemples : Coca-Cola (dont le challenger Pepsi utilise une typologie martienne) et LVMH. Coca-Cola a une double stratégie : vis-à-vis de ses clients, c’est une histoire de bonheur à déguster, mais vis-à-vis de ses parties prenantes, c’est la puissance qui domine. Rigidité, arrogance et ennui : tels sont les trois écueils à éviter. Face aux millenials notamment, le récit de la puissance hors d’accès devient plus difficile à tenir. À vous de jouer
« Entre Mercedes et Volkswagen, lequel est du jeudi ? Entre Le Puy du Fou et le Futuroscope ?
Et vous, quelles entreprises de cette typologie jupitérienne connaissez-vous ? » (Le storytelling, p. 55)
Typologie n° 6 du vendredi (jour de Vénus) Vénus, l’inspiratrice du vendredi : veneris dies. Tout le monde connaît ou croit connaître les spécificités de cette Déesse : la beauté, la jeunesse, le corps sain qui attire. Bref, le désir à l’état pur ! « Arrêter le cours du temps, voire l’inverser pour rester toujours dans la séduction, être un objet de désir qui valorise celui ou celle qui l’utilise, telle est l’histoire que véhicule la typologie du vendredi. » (Le storytelling, p. 57) Vous vendez un service ou un produit lié au désir ? C’est la typologie la plus évidente pour vous. Pourtant, bien d’autres marques l’utilisent. Apple, par exemple, joue souvent — et à fond — la carte de Vénus ; Nespresso et Schweppes également. Ici, bien sûr, les égéries sont plus que bienvenues ! Toutes les marques cherchent à séduire, pourtant certains véhiculent ce sentiment et cette histoire sur un temps plus long et en font, véritablement, leur fonds de commerce. Attention à la différenciation : il ne suffit pas de mettre du glamour et une star dans une pub pour réussir son storytelling de marque ! À vous de jouer
« Entre Dior et Nivea, lequel est du jeudi ? Entre Mini et Dacia ?
Et vous, quelles entreprises de cette typologie vénusienne connaissez-vous ? » (Le storytelling, p. 58)
Typologie n° 7 du samedi (jour de Saturne) Saturni dies a donné Saturday en anglais, et renvoie bien sûr à Saturne (alors que le samedi français renvoie au sabbat). L’idée importante ? Celle de congé et de renversement du quotidien, qui passe par la fête et le divertissement. « S’affranchir des limites qui s’imposent aux autres, ne penser qu’à son propre intérêt et à son propre plaisir, c’est une typologie centrée sur soi, très segmentante, mais très efficace pour celui qui se sent concerné par l’histoire saturnienne. » (Le storytelling, p. 61) Toute l’industrie de la fête va bien sûr se positionner naturellement dans ce créneau narratif. Les marques d’alcool en premier lieu. Les entreprises de luxe ont également tenté ce schéma dans les années 2000 avec le porno chic. Jusqu’à certaines marques d’alimentaire qui vantent le plaisir tabou qu’offre leur produit. Attention à ne pas trop en faire, car c’est un schéma segmentant qui peut vite vous attirer l’inimitié d’un grand public plus consensuel. À vous de jouer
« Entre Axe et Kiehl’s, lequel est du samedi ? Entre Absolut et Smirnoff ?
Et vous, quelles entreprises de cette typologie saturnale connaissez-vous ? » (Sébastien Durand, Le storytelling, p. 63)
Ces 7 typologies sont un guide, pas un carcan Vous pouvez utiliser plusieurs de ces typologies en fonction de vos produits ; vous pouvez utiliser une histoire comme « méta-récit » général et diversifier vos campagnes selon plusieurs schémas. Le plus important consiste à bien analyser son histoire, puis à choisir le schéma le plus approprié, quitte à le modifier. Pour ce faire, n’hésitez pas à consulter des personnes extérieures qui pourront — en cas de doute ou de panne sèche — vous donner un avis sur la tonalité de votre histoire. Par ailleurs, une marque peut modifier son histoire au fil du temps. C’est même souvent le cas, par exemple, lorsqu’il s’agit d’une typologie du lundi qui doit se réorienter. En fait, c’est même une stratégie qui doit être prévue par l’entreprise et que l’auteur nomme la « continuation ». À vous de jouer
« Reprenez la liste des entreprises que vous avez établie dans les exercices à la fin du chapitre 1. Combien de types d’histoires aviez-vous distingués ? Comment les replaceriez-vous maintenant que vous connaissez les 7 typologies ?
Faites un benchmarking des marques de café. Dans quelles typologies classeriez-vous des marques comme Grand-Mère, Jacques Vabre ou Nespresso ? Et les autres que vous avez trouvées ? » (Le storyteling, p. 66)
[caption id="attachment_23277" align="aligncenter" width="600"] Crédit : Sébastien Durand[/caption] Partie 2 – La maîtrise du storytelling Chapitre 4 – Le champ d’application du storytelling Bienvenue dans l’âge des histoires Le marketing a connu plusieurs phases. Si l’on accepte de caricaturer un peu, on pourrait dire qu’il est passé de :
L’âge des produits (la mise en avant de l’objet conçu et/ou vendu par l’entreprise) ; À l’âge de la marque (où l’entreprise essaie de se faire connaître et aimer par un nom) ; Pour arriver à l’âge des histoires (où l’intuition, grâce aux récits, joue un rôle central).
Bien sûr, les études de marché, principalement pratiquées à l’âge des produits, trouvent toujours leur efficacité réelle dans le perfectionnement de services ou de produits déjà existants. Par ailleurs, le nom de l’entreprise est également important — même aujourd’hui — mais ne suffit pas à lui seul à faire rayonner une enseigne. En fait, aujourd’hui, et surtout lorsqu’on parle innovation, ce sont les petites histoires qui marchent ; pas seulement celles qui parlent de la marque (de l’offre), mais aussi des clients eux-mêmes (de la demande). Les méta-marques, championnes en storytelling IKEA, par exemple, a réussi le tournant de la marque, puis de l’histoire. IKEA, ce ne sont pas seulement des meubles, ni un nom qu’on peut apposer partout, mais l’histoire du bien-être accessible pour toutes les bourses. D’ailleurs, visiter un magasin IKEA, c’est réaliser une expérience immersive qui nous emmène dans tous les lieux de l’existence quotidienne. Coca-Cola est un autre exemple de méta-marque, ainsi que Michelin qui a réussi à s’étendre des pneus aux guides gastronomiques, sans perdre son identité. Ce dernier a réussi à passer de l’automobile au concept de l’automobilité, qui englobe bien plus que la simple voiture et ses composants directs. Pareil pour l’industrie du luxe, qui parvient aujourd’hui à faire la transition entre la possession (ce sac m’appartient) à la jouissance (je loue ce sac et je peux en changer chaque semaine). Le storytelling doit inspirer toutes les prises de parole « Une fois déterminé, le storytelling doit donc inspirer les différentes prises de parole de la marque et peut se décliner sur tous les supports. » (Sébastien Durand, Le storytelling, p. 79) C’est en effet l’un des enjeux d’un storytelling complet : de la devanture de magasin aux affiches publicitaires, en passant par les réseaux sociaux et la communication interne, le storytelling doit s’adresser à toutes les parties prenantes et composer un environnement global de la marque. Vous pensez n’avoir pas d’histoire ? C’est souvent le cas des start-up et des jeunes entrepreneurs. C’est faux ! Vous ne pouvez certes pas vous targuer d’exister depuis de nombreuses années, mais vous pouvez imaginer comment on vous verra dans 50 ou 100 ans. C’est ce qu’on appelle le storytelling projectif. Vous remarquez qu’une histoire fonctionne mieux que la vôtre ? Attention, nous ne parlons pas ici de celle d’un de vos concurrents (n’allez pas lui chiper son histoire, tout de même !), mais celle de ses clients. Grâce à la force des anecdotes et des témoignages, vous pouvez la faire passer pour la vôtre. C’est très courant lorsqu’on se place dans une stratégie lunaire ou mercuriale. L’autre nom de cette pratique est le storytelling d’appropriation. Ainsi, « [M]ême les jeunes pousses ou les entreprises en “manque d’histoire” peuvent, sans se trahir ni trahir leurs consommateurs, bénéficier du storytelling qui a vocation à colorer toutes leurs prises de paroles. » (Le storytelling, p. 82) À vous de jouer
« Tout le monde a une histoire : quelle est la vôtre (personnelle) ? L’incarnez-vous au quotidien ?
Quelles entreprises connaissez-vous qui, comme Coca-Cola, peuvent prétendre au statut de méta-marque ? Non parce que ce sont des multinationales, mais parce qu’elles sont passées du stade de s’incarner dans leurs produits ou dans leur marque à celui d’une histoire qui se raconte au quotidien avec leurs fans ?
Si vous êtes jeune entrepreneur – ou si vous connaissez un jeune entrepreneur, quelle histoire vous/le verriez-vous incarner ? Quelle typologie pour durer 50 ans ?
Quels autres secteurs que ceux de l’automobile (vers l’automobilité) ou le luxe (vers la jouissance) présentés dans ce chapitre connaissez-vous qui vivent en ce moment leur révolution copernicienne ? Au-delà de leurs produits ou services, quelle typologie pensez-vous qu’ils incarnent ? » (Sébastien Durand, Le storytelling, p. 83)
Chapitre 5 – Le storytelling au cœur de la stratégie de marque L’histoire se constitue à partir d’un lien réalisé entre deux faits. Sébastien Durand donne l’exemple suivant :
« Le roi meurt » n’est pas une histoire ; Pas plus que « la reine devient folle » ; Par contre, « le roi meurt, la reine devient folle » est déjà une histoire.
Cette phrase courte est déjà une accroche : tout y est en germe. Le cerveau peut recomposer les éléments manquants. La brièveté est de rigueur, car vous n’avez souvent que quelques secondes pour capter l’attention de votre interlocuteur. En ce sens, Twitter est un excellent exercice pour le storyteller ! Bien sûr, faire court ne suffit pas (quitte à développer ensuite). Il faut avoir du temps et de l’espace. « [U]ne histoire se construit aussi dans le temps et dans l’ubiquité : plus elle est visible et plus elle s’impose. En ce sens aucun média n’est inutile s’il permet de renforcer cette présence. » (Le storytelling, p. 87) L’affichage, le poids des mots, le choc des photos Il est plus difficile de capter l’attention et de susciter une action avec une simple affiche. Elle vient plutôt en renfort. Néanmoins, une bonne image peut être vectrice d’une histoire forte. L’exemple donné par l’auteur est la célèbre campagne d’affiches publicitaires « J’enlève le bas » pour un… afficheur publicitaire : Avenir. « Vu à la télé » pour ancrer les histoires dans la mémoire Ici, on peut aisément raconter une histoire. Mais cela coûte cher. En outre, il faut répéter le message pendant longtemps en conservant le même sillon (sans en changer au gré des envies des créatifs des agences de pub). Deux exemples tirés de Nestlé : Nescafé et ses spots du quotidien qui ont duré une dizaine de spots, et Nespresso qui décline George Clooney depuis 2006 ! Trouver la bonne voix et la bonne voie à la radio Un coût plus faible (et donc un message plus facile à rendre pérenne) et l’émotion liée à la voix, ce médium phare de la narration. Que l’on choisisse une voix de star réelle ou une imitation (par exemple, dans le cas de personnalités décédées), il est possible de bénéficier du crédit qu’elles inspirent. Le print, le bon vieux storytelling des familles Particulièrement adapté aux entreprises qui développent des produits complexes ou des services innovants, le papier permet de dérouler une narration avec plus d’explications. Celle-ci devra néanmoins rester la plus courte possible. Internet et les applis, la version moderne du print ? Pas tout à fait, puisqu’il bénéficie d’une souplesse narrative plus grande. On peut y développer :
L’histoire de la marque ; Des interactions diverses entre le narrateur et les narrataires ; Du brand content et de l'inbound marketing ; Etc.
Les réseaux sociaux renforcent encore le caractère horizontal de la communication qui avait émergé avec Internet. « Il est désormais possible de conduire en temps réel une conversation entre les marques et les consommateurs, voire de donner à ces derniers le pouvoir de créer des histoires, ou de continuer vos stories. Ce dont ils ne se privent pas. » (Sébastien Durand, Le storytelling, p. 91) Hors-média : le cas des points de vente… ou des sièges sociaux On parle ici de/des :
Points de vente (boutiques) ; Entrepôts.
Ils doivent être conçus comme des showrooms où l’histoire se donne à voir. Prenez les magasins de thé Mariage Frères, le Palais des Thés ou encore Kusmi Tea, par exemple. Vous trouverez dans chaque magasin des styles différents, avec un discours associé particulier à chaque enseigne. Chacune vous raconte son histoire – et donc les valeurs qu’elle met en avant. Mettre en scène des produits, mettre en scène une histoire Dernière façon de faire passer une histoire : soigner la présentation de ce que l’on vend (empaquetage, achalandage). Des gâteaux présentés comme des accessoires de luxe, ça vous dit quelque chose ? Le cross-storytelling : le méta-média Désormais — et à l’avenir encore davantage — l’heure est à Internet et surtout aux réseaux sociaux : ils sont ou deviennent au cœur du storytelling des marques. Les autres médias étant utilisés en complément (en cross). La marque (surtout jupitérienne) doit donc quitter son piédestal pour accueillir les narrataires qui, par leurs actions et par leur nombre, peuvent modifier le storytelling, voire le contester ou en détourner le sens de façon imprévue et même potentiellement nuisible. Cela a deux conséquences. Tout d’abord, mieux vaut éviter le « consensus mou » et se positionner de façon (plus ou moins) forte. Cliver, sans nécessairement choquer, tel est l’une des conséquences du rapprochement avec les narrataires. Ensuite, les entreprises doivent apprendre à lâcher prise et à exercer un « pouvoir doux » sur les « forces faibles » (c’est-à-dire les masses de consommateurs qui, groupés, peuvent influer durablement sur le storytelling et l’image d’une entreprise). Comment ? Notamment grâce aux blogueurs. « Aujourd’hui où les blogueurs influents ont pour un certain temps remplacé les journalistes comme intermédiaires privilégiés, il est possible d’atteindre avec eux la même efficacité. » (Sébastien Durand, Le storytelling, p. 96) Pourtant, il ne s’agit pas de perdre tout contrôle. C’est bien l’entreprise qui doit demeurer à l’initiative de son storytelling, et non une personne tierce : ne laissez personne écrire votre page Wikipédia ou vous faire une pub que vous regretteriez ! À vous de jouer !
« Reprenez des marques que vous connaissez dans chacune des 7 typologies de storytelling. Construisez une micronouvelle qui “raconte” ces marques. Essayez de faire des histoires de la longueur d’un Tweet (240 caractères maximum).
Votre stratégie média est-elle adaptée au storytelling ? Sinon, comment faire pour y parvenir ?
Êtes-vous prêt à céder une partie de votre contrôle à vos narrataires ? Quelles sont les limites de ce que vous pourriez céder ? Avez-vous en tête des entreprises qui l’ont fait et dont vous pourriez vous inspirer ?
Qu’est-ce qui pourrait vous déstabiliser sur les réseaux sociaux ? Comment l’éviter… ou vous y préparer ? » (Le storytelling, p. 97)
Chapitre 6 – Les 6 éléments de scénario du storytelling Les typologies nous donnent des formes générales de récits, mais il faut encore savoir de quoi se constitue chaque récit. En suivant les travaux de la narratologie (la science des récits), on peut dégager une série d’éléments toujours présents dans les histoires :
La quête (l’objectif qui donne sens au récit) ; Le(s) protagoniste(s) ou le(s) héro(s) ; Le(s) antagoniste(s) qui s’oppose(nt) à la réalisation de la quête par le héros ; Un ou des adjuvant(s) qui interviennent favorablement auprès du héros ; Une résolution – la fin de la quête.
« Nous pouvons donc considérer qu’une bonne histoire est, en des termes storytelling : un protagoniste poursuit une quête qu’il parvient à accomplir malgré un antagoniste et avec l’aide d’un adjuvant. » (Le storytelling, p. 101) Élément n° 1 : la quête Vous pouvez trouver des exemples de quêtes différentes pour chaque typologie. Quoi qu’il en soit, la quête, autant que la typologie, est laissée à votre guise. C’est à vous de construire la narration à partir des sentiments et des valeurs sur lesquels vous voulez communiquer. Ne confondez pas la forme (belle, glamour) avec la typologie du vendredi. Ce n’est pas parce que vous mettez de la beauté dans votre pub que le désir en forme le message principal. N’oubliez pas : la narration vénusienne est racontée depuis la perspective du narrataire, qui doit se trouver plus beau ou plus belle. À vous de jouer !
« En 1997, Steve Jobs est rappelé aux commandes d’Apple, l’entreprise qu’il avait co-crée, mais dont on l’avait chassé une dizaine d’années plus tôt […]. Dès son arrivée, il commande une publicité pour présenter au grand public sa vision de ce qu’Apple doit redevenir. […] À votre avis, quelle est la quête, ou la typologie, qui est ici exprimée ?
Listez d’autres campagnes institutionnelles qui vous ont marqué et déterminez leur quête/typologie. » (Sébastien Durand, Le storytelling, p. 104)
Élément n° 2 : le protagoniste Soit ce sera le narrataire, soit le narrateur. Lorsque c’est ce dernier qui est le héros, il peut être en réalité plusieurs entités physiques ou morales : l’entreprise, parfois le produit (qui est toutefois le plus souvent l’adjuvant), voire le fondateur ou un représentant de la marque. Lorsque c’est le narrataire, il s’agit en règle générale de s’adresser au consommateur ou à la cible (si le storytelling est interne, cela pourrait être les actionnaires). À l’exception du schéma du mardi, la typologie décidera généralement pour vous du type de héros que vous choisirez :
Dimanche : le héros porteur de connaissance (narrateur) Lundi : le protagoniste qui attend la reconnaissance (narrateur) Mardi : le challenger qui veut prendre la place du chef (narrateur) Mercredi : la personne à rassurer (narrataire) Jeudi : le dominant (narrateur) Vendredi : celui qui est mis en valeur (narrataire) Samedi : le briseur de règles (narrateur ou narrataire)
Les signatures des publicités ne sont pas nécessairement en adéquation avec la trame narrative. Ne vous laissez donc pas induire en erreur par ces phrases finales qui ne font, parfois, que rappeler un autre élément (voire la métahistoire) de la marque. À vous de jouer !
« La plupart des pubs Nike avec des superstars du sport ressemblent encore aujourd’hui au modèle perfectionné par la marque dès 1992 avec Michael Jordan. […] À votre avis, quelle est la typologie mise en avant dans ce genre de spot ? Et qui en est le protagoniste ? »
Élément n° 3 : l’antagoniste Celui-ci peut être concret — un méchant en chair et en os — ou abstrait – une crise, un danger, une antivaleur. Bien sûr, vous pouvez choisir vos antagonistes en fonction des circonstances que vous vivez. Mais souvent, la typologie vous guide dans le choix :
Dimanche : l’ignorance Lundi : soi-même Mardi : le leader du secteur Mercredi : Personne Jeudi : Personne Vendredi : Le temps qui passe Samedi : les conventions (adapté de Sébastien Durand, Le storytelling, p. 108-109).
Il n’y a donc pas toujours de méchant. Avec Mercure et le schème de la proximité, mentionner un antagoniste peut être source de stress ; avec Jupiter, la puissance n’a pas intérêt à reconnaître d’opposition (ce serait diminuer son pouvoir). À vous de jouer !
« Les pubs CIC montrent souvent un client venu voir son banquier à propos d’un nouveau service. […] À votre avis, quelle est la typologie du CIC ? Qui est le protagoniste de ces pubs ? Qui en est l’antagoniste ?
Dans la quête que vous entreprendrez, quels obstacles jalonneront votre route ? Qui les y placera ? Contre lesquels pouvez-vous vous mobiliser ? Y en a-t-il qui vous semblent insurmontables ? » (Le storytelling, p. 110)
Élément n° 4 : la résolution Il faut que l’histoire finisse – et dans la publicité, il faut qu’elle se finisse bien ! Le héros (narrateur ou narrataire) doit avoir accompli avec succès la quête (éclairer le monde, être reconnu, etc.). Pour autant, la fin ne veut pas dire qu’il ne faut pas recommencer la quête. En effet, il n’y a pas toujours d’accomplissement absolu. Selon la typologie choisie, vous devrez renouveler indéfiniment la réalisation de la quête. Il appartient aux concepteurs du storytelling d’arrêter une quête pour se tourner vers une autre, de l’interrompre, ou de la continuer éternellement. La typologie du lundi est la seule qu’il est généralement préférable de changer. Une fois la reconnaissance accomplie (la crise de confiance passée, les investisseurs convaincus, etc.), il est bon de se diriger vers une autre typologie. Les autres, en revanche, peuvent se poursuivre si tel est le souhait de l’entreprise. À vous de jouer !
« Dans une soirée où tout le monde à l’air de s’ennuyer, l’arrivée de Penelope Cruz focalise toutes les attentions. […] Identifiez-vous la typologie, le protagoniste, l’antagoniste, l’adjuvant ? Et la quête est-elle accomplie ?
Et vous, qu’est-ce qui marquerait la fin de votre quête ? Pensez-vous être capable d’y parvenir plus ou moins facilement ? Si oui, n’avez-vous pas manqué d’ambition au début de votre storytelling ? Sinon, ne risquez-vous pas le découragement avec une quête qui serait véritablement inatteignable ? » (Sébastien Durand, Le storytelling, p. 113)
Élément n° 5 : l’adjuvant Bien souvent, celui qui aide le héros sera… le produit ou le service vendu ! C’est la preuve-produit, telle qu’on l’appelle en marketing. Lorsque le héros est déjà l’entreprise ou le produit lui-même, c’est évidemment un peu redondant. Mais lorsque le protagoniste est le narrataire, alors cela devient primordial. Les typologies particulièrement concernées par l’adjuvant sont le schéma mercurial (le client doit être rassuré grâce au produit ou au service), le schéma vénusien (le consommateur doit se sentir plus désirable grâce à l’adjuvant) et le schéma saturnien, dans le cas où le narrataire est le protagoniste (“est grâce au produit ou au service qui lui est offert qu’il pourra — enfin — casser les codes). À vous de jouer !
« Dans un pub Contrex, on peut voir de jeunes femmes pédaler et transpirer comme on le fait dans un club de sport. […] À votre avis, quelle typologie est ainsi utilisée ? Contre quoi se bat-on ? Quel est l’adjuvant ? » (Sébastien Durand, Le storytelling, p. 115)
Élément n° 6 : la continuation Contrairement à la narration classique, où l’histoire peut tranquillement se terminer et ne pas reprendre, l’entreprise a besoin de faire continuer la sienne. Elle doit donc soit poursuivre selon un même schéma, soit en changer et faire évoluer son schéma narratif. En soi, rien n’empêche de passer de l’une à toutes les autres, mais il existe une dynamique préférentielle de la continuation d’une typologie à l’autre :
Dimanche vers jeudi ou vendredi ; Lundi vers mardi ou mercredi ; Mardi vers mercredi ou jeudi ; Mercredi vers mardi ou vendredi ; Jeudi vers mercredi ou vendredi ; Vendredi vers jeudi ou mercredi ; Samedi préfère rester unique !
Certaines évolutions imposent de passer d’une typologie centrée sur le narrateur à l’une centrée sur le narrataire (ou l’inverse). Cela, dit Durand, est une véritable « révolution copernicienne » qu’il faut réaliser avec conscience et attention. Il n’y a d’ailleurs rien d’obligatoire à être « consumer-centric ». Quant à samedi, c’est une typologie qui interdit tout retour à une autre typologie, parce qu’il est difficile, voire impossible, de revenir au familial, au consensuel ou au partage lorsqu’on s’est engagé dans la voie de la provocation. À vous de jouer !
« Les pubs Nespresso répondent à un schéma presque immuable : George Clooney est gentiment mis en boîte, car, dans une boutique Nespresso, la vraie star c’est Madame Martin […] Mais dans une pub de 2014, tout semble changer […] Comment analyseriez-vous la continuation ici : vers quelle typologie se dirige-t-on et qu’est-ce qui, à votre avis, explique cette inflexion de storytelling ?
Reprenez la quête que vous avez choisie au début de ce chapitre et imaginez qu’elle soit achevée. Comment la relanceriez-vous ? Quelle pourrait en être la suite ? Ou passeriez-vous à une autre quête, très différente ? Qui pourrait prendre quelle forme ? » (Sébastien Durand, Le storytelling, p. 118-119)
[caption id="attachment_23279" align="aligncenter" width="600"] Crédit : Sébastien Durand[/caption] Partie 3 – Devenir champion en storytelling Chapitre 7 – L’équipe en charge du storytelling Les collaborateurs, premiers storytellers de l’entreprise Bien sûr, le storytelling doit être une démarche concertée. Or, pour qu’elle soit efficace, bien guidée et largement suivie, il convient qu’elle passe par la direction générale de l’entreprise. Petite ou grande structure, peu importe : il faudra en tout cas prévoir ce travail dans la durée. Les collaborateurs seront mis à profit : ce sont eux qui peuvent raconter, mais aussi propager l’histoire de l’enseigne. L’industrie automobile l’a compris en proposant des pubs qui incluent les employés. « Cette tendance à donner la parole aux collaborateurs est à mettre en parallèle avec celle qui consiste à laisser s’exprimer les clients (testimonial) ou celle qui favorise aujourd’hui les influenceurs sur les réseaux sociaux de préférence aux journalistes : la vérité semble mieux passer par eux que par les anciens canaux institutionnels… » (Sébastien Durand, Le storytelling, p. 130) La « storytelling team » L’équipe de storytelling fera l’intermédiaire entre la direction générale et les collaborateurs. L’équipe comprendra au maximum 10 personnes. Son but est de produire le book storytelling (voir le chapitre 9). Elle comprendra de préférence :
Monsieur ou Madame storytelling, garant(e) du projet ; Un ou des représentant(e)s chargé(e)s de faire le lien avec l’extérieur ; Un(e) ou des représentant(e)s chargé(e)s de faire le lien avec l’intérieur ; Pourquoi pas un(e) professionnel(le) qui pourrait coordonner la mise en place d’histoire.
La co-construction du storytelling L’importance des parties prenantes ne s’arrête pas aux collaborateurs. Il faut aussi compter avec les actionnaires. Par ailleurs, pour aider à propager le mythe fondateur de l’entreprise, il est conseillé de s’appuyer sur :
Un fournisseur de confiance (blogueur, journaliste) ; Un édile local (s’il est exempt de conflit d’intérêts) ; Des clients particulièrement fidèles.
Ils seront les meilleurs ambassadeurs de votre histoire. Le storytelling et les différences culturelles Chaque culture réceptionne différemment le storytelling. Les Français auront tendance à rester plus rationnels que les États-Uniens. Contrairement aux premiers, ceux-ci ne voient par exemple pas comme un problème de faire parler un mort et de créer un montage de toute pièce à partir de là, tant qu’il s’agit de « dire la vérité » (l’auteur utilise l’exemple du spot Nike en faveur de Tiger Woods). Choisir de se faire accompagner par un ou des professionnels L’entreprise a plusieurs options : soit tout faire en interne, soit passer par ses agences habituelles, soit encore décider d’embaucher un professionnel indépendant (notons que Sébastien Durand en est un lui-même). Quels en sont les avantages ?
Légitimité pour faire accepter les choix de l’équipe devant la Direction générale ; Gain de temps.
À vous de jouer !
« Quelles marques connaissez-vous qui ont fait de leurs clients les vrais co-storytellers de leur histoire ? Et pouvez-vous en citer qui mettent en avant leurs collaborateurs comme ambassadeurs ? Avez-vous généralement plutôt confiance ou pas dans ces entreprises ?
Si vous devenez le chef de projet storytelling, qui en interne devriez-vous impliquer ? Dressez la liste des participants potentiels. Pensez-vous que ce soient des alliés ? Que faudrait-il faire pour qu’ils le deviennent ? Faites la même démarche avec les parties prenantes extérieures auprès desquelles vous pourriez tester votre storytelling ?
Savez-vous si votre agence actuelle dispose de ressources pour vous accompagner éventuellement dans la mise en place du storytelling ? Sinon, savez-vous qui pourrait le faire ? » (Le storytelling, p. 136)
Chapitre 8 – Les limites du storytelling Ne racontez pas d’histoires ! Première limite évidente : le mensonge éhonté ou — ce qui revient au même — la différence flagrante entre la promesse et la réalité. Quatre exemples de glissade :
Auchan qui promet de « redonner confiance aux nourritures de la vie » et qui distribue les lasagnes au cheval de Spanghero ; Coca-Cola qui vend de l’« eau pure » qui vient… du robinet (mais qui coûte 3 000 fois plus cher) ; Chateldon qui prétend que Louis XIV buvait de son eau, mais qui n’en apporte aucune preuve convaincante ; Tod’s qui fait porter ses boots à des stars… qui ne les ont jamais portées.
Il est toujours possible de rectifier le tir en réajustant sa communication. Mais c’est bien sûr à éviter dès le départ. Opportunités et risques du storytelling de personnification On l’a vu, le narrateur est souvent du côté de l’enseigne. D’où, aussi, la tentation de la personnalisation, c’est-à-dire de placer une personnalité forte de l’entreprise comme protagoniste. Ce phénomène peut apparaître de plusieurs manières :
Le fondateur historique ; Un patron charismatique ; Un ambassadeur de la marque réel ; Ou un ambassadeur fictif (une mascotte).
Que l’on pense à Carlos Ghosn ou à John Galiano, les exemples ne manquent pas pour relativiser l’importance de la personnalisation (qui peut, par ailleurs, être un véritable vecteur de confiance et de notoriété). Le problème central est que la personne est temporelle, alors que la marque est éternelle, ou du moins, elle est censée durer plus longtemps que les personnes qui la portent. Cela arrive même aux mascottes qui perdent progressivement en crédibilité au fil des tendances sociales. Une solution pour sortir de ce dilemme : le storytelling de scission, qui vise à faire passer l’histoire de la personne à la marque, soit par un passage de relais explicite de la personne (par exemple le fondateur) vers l’entreprise (c’est le meilleur des cas, surtout s’il est prévu en amont), soit de façon progressive, après un départ ou après la mort du narrateur (ce dernier cas étant plus facile à gérer que le départ). Notons aussi que les personnalités charismatiques trouvent elles aussi le moyen de se réinventer et de refonder leur propre marque (personal branding) : c’est le cas de Rockfeller, vendeur de pétrole devenu philanthrope et de Bill Gates, qui a suivi les pas du premier. Ces histoires qui échappent à leur créateur et le storytelling de la dévalorisation Imaginez : vous créez une histoire, mais celle-ci se retourne contre vous ou est utilisée d’une façon que vous n’aviez pas prévue (ni souhaitée). Elle devient virale et cela vous dérange, car ce n’est pas votre marque qu’on met en avant, ni son histoire, mais un autre récit qui vous échappe. Comment faire ? Le storytelling de la dévalorisation consiste à ridiculiser le détournement et ceux qui y ont cru, surtout s’il nuit directement à la marque. Cette pression sociale placée sur le narrataire limitera l’effet « traînée de poudre ». Par contre, elle doit être maniée avec précaution, car il n’est pas bon dévaloriser ses clients (même certains d’entre eux) sur le long terme. Les émotions négatives : à utiliser avec précaution C’est une attitude qui peut être saturnale : casser les codes, c’est être parfois violent, excentrique, voire lubrique. Les images choc, celles des messages de prévention routière par exemple, utilisent aussi ces émotions négatives pour changer les règles (en l’occurrence, les faire respecter à ceux qui ont pour habitude de ne pas le faire). Le risque ? Le rejet pur et simple du message, considéré comme anxiogène. À vous de jouer !
« Quelles sont les entreprises qui confondent à votre avis leur corps narratif (leur storytelling) et leur corps profane (fondateur, dirigeant, etc.) d’une façon qui pourrait leur être dommageable ?
Quels hommes publics (entrepreneurs, politiques, etc.) ont réussi à reprendre en main leur histoire et à changer leur image ? Quelles ont été les conditions pour y parvenir (le temps, la constance, l’oubli, etc.) ? » (Sébastien Durand, Le storytelling, p. 151)
Chapitre 9 – Le Book Storytelling Le storytelling : une histoire qui se propage et qui fait vendre L’envie de faire partager une bonne histoire est universelle. Celle, aussi, d’être le premier à le faire. Et pourquoi pas, de pouvoir influencer, ajouter son petit grain de sel à ce qui lui a fait aimer ce récit. L’objectif final ? Vendre, bien sûr. Puisque c’est le signe de votre succès et de la qualité de votre service/produit. Votre feuille de route pour produire le « Book Storytelling » Voici les 8 étapes à suivre :
Constituez l’équipe de narrateur (cf. chapitre 7) ; Trouvez l’inspiration (à partir des typologies et scénarios proposés tout au long du livre) ; Choisissez la bonne typologie narrative (chapitre 3) ; Ordonnez les éléments du scénario (chapitre 6) ; Rationalisez (pensez à l’authenticité de votre message, aux médias utilisés, aux limites, etc.) ; Envisagez la suite (prévoyez dès maintenant les possibles bifurcations de votre histoire, cf. chap. 6) ; Rédigez le storytelling (prévoyez une version longue de 6 pages environ et une courte d’un paragraphe) ; Propagez votre storytelling (déclinez-le en fonction des médias choisis et de vos cibles internes et externes).
Le livre propose un exemple de Book Storytelling à partir duquel réaliser le vôtre. Du cross-media au transmedia storytelling Nous avons parlé du cross-media : c’est l’idée de choisir un média principal et de prendre les autres en appui. Mais il y a une nouvelle tendance qui se dessine déjà : celle du transmedia storytelling ! Finis les médias principaux et secondaires, place à l’interconnexion horizontale de chaque média, qui vise à faire fructifier la conversation avec les narrataires.
Conclusion sur « Le Storytelling. Le guide pratique pour raconter efficacement votre marque » : La communication narrative a de beaux jours devant elle Voici l'invitation lancée par Sébastien Durand dans la courte conclusion de cet ouvrage : « Le storytelling d’entreprise, cross, trans voire méta (!) a donc de beaux jours devant lui dans une époque aussi demandeuse d’histoires et d’émotions. Vous pouvez être le premier dans votre secteur à l’appliquer. À défaut, soyez meilleur que vos concurrents et concevez un récit plus passionnant que le leur. Vous avez toutes les cartes en main. Bonnes histoires à venir ! » (Sébastien Durand, Le storytelling, p. 157) Ce qu’il faut retenir de « Le Storytelling. Le guide pratique pour raconter efficacement votre marque » Sébastien Durand parvient à introduire efficacement son thème de prédilection et à nous donner envie de jouer avec les grilles d’analyse qu’il propose. S’il ne fallait retenir qu’un seul élément de cet ouvrage, ce serait bien ces 7 schémas narratifs à combiner les uns aux autres selon l’évolution de la marque, voire selon le média utilisé. Chaque entreprise développe en effet une histoire principale (nommée parfois la métahistoire par Sébastien Durand) et des histoires secondaires qui sont destinées à d’autres publics ou qui visent à renforcer tel ou tel produit. Il y a donc matière à imaginer une grande diversité de scénarios pour faire briller votre enseigne et convaincre vos clients ! Points forts :
Les 7 typologies d'histoires et les modèles de scénarios. Les nombreux exemples et cas d'écoles. La partie "À vous de jouer".
Points faibles :
Le manque d’élaboration précise sur les nouveaux médias (internet, réseaux sociaux). Les fautes d'orthographe et les trop nombreuses coquilles.
Ma note : Avez-vous lu le livre de Sébastien Durand « Le Storytelling. Le guide pratique pour raconter efficacement votre marque » ? Combien le notez-vous ? [ratings] Visitez Amazon afin de lire plus de commentaires sur le livre de Sébastien Durand « Le Storytelling. Le guide pratique pour raconter efficacement votre marque » Visitez Amazon afin d’acheter le livre de Sébastien Durand « Le Storytelling. Le guide pratique pour raconter efficacement votre marque »
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September 9 2021, 5:00pm
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158 citations de grands inventeurs et innovateurs
Cet article réunit 158 citations de grands inventeurs, pionniers, innovateurs en tous genre qui ont changé nos vies pour toujours avec leurs créations ou leurs découvertes. Quand on parle d'inventions, beaucoup pensent au savant un peu farfelu et décalé qui, à force de calculs à la lueur d'une bougie, connait soudainement l'illumination. Aujourd'hui, avec la technologie, les inventeurs d’autrefois sont devenus des innovateurs. Et les créateurs qui parviennent à casser les codes et les modèles en place depuis des décennies sont appelés des "disrupteurs". De fait, le stéréotype de l'inventeur a évolué : nombreux sont ceux qui le visualisent en geek hacker qui se terre au fond de sa cave pour trouver l'idée de génie qui le rendra millionnaire. Ces clichés ont une part de vérité pour certains : en proposant d'autres modèles économiques et entrepreneuriaux, les disrupteurs bâtissent parfois des empires financiers. Mais la plupart des grands innovateurs sont, avant tout, des travailleurs inarrêtables, déterminés à faire de leur rêve une réalité. Créatifs et passionnés, ils pensent souvent "en dehors de la boîte", prennent des sentiers peu empruntés, avec persévérance, pour atteindre leur objectif. Ce sont bien souvent des visionnaires qui ont un temps d'avance sur leur époque et une profonde envie de faire avancer l'humanité. Ces hommes et ces femmes, issus des quatre coins du globe, deviendront, pour certains célèbres, quand d'autres resteront dans l'ombre. Qu'ils soient devenus des leaders inspirants ou d'humbles brevetés, leurs inventions sont des jalons dans le progrès et l'Histoire de l'humanité. Les plus grands inventeurs ont révolutionné le cours des choses et définitivement changé notre vie ou notre façon de concevoir le monde. Mais qui sont-ils ? Comment pensent-ils ? Qu'ont-ils à nous apprendre ? C'est ce que je vous propose de découvrir avec ces 158 citations d'inventeurs passionnantes. Elles sont une source d'inspiration et de développement tant personnel que professionnel. Parmi elles, se trouve peut-être celle qui vous apportera le déclic pour dépasser votre peur de l'échec, comprendre les clés du leadership, booster votre créativité et votre inventivité. À votre tour ensuite d'innover à quelle qu'échelle que ce soit ! 1. Citations d’inventeurs et innovateurs du domaine de la communication
Citations d’Alexander Graham Bell, inventeur du téléphone
"Ne marche jamais sur le chemin tracé car il ne te mène que là où d'autres sont allés." "La réalisation d'un objectif devrait être le point de départ d'un autre." "Lorsqu'une porte se ferme, il y en a une qui s'ouvre. Malheureusement, nous perdons tellement de temps à contempler la porte fermée, que nous ne voyons pas celle qui vient de s'ouvrir." "Les grandes découvertes et les améliorations impliquent constamment la coopération de nombreux esprits." "Avant toute autre chose, la préparation est la clé du succès." "Le jour viendra où l'homme au téléphone pourra voir la personne distante à qui il parle." "La nuit est un moment plus calme pour travailler. Elle aide à penser." "Les hommes les plus réussis à la fin sont ceux dont le succès est le résultat d'une accélération constante." "Quelle est cette puissance, je ne peux pas dire... Tout ce que je sais, c'est qu'elle existe." "La seule différence entre succès et échec est la capacité d'agir." "Observez, souvenez-vous, comparez." "Un homme, en règle générale, doit très peu à ce qu'il est né - un homme est ce qu'il fait de lui-même." "Il y a deux points critiques dans chaque vol aérien : son début et sa fin." "Les idées réussies sont le résultat d'une croissance lente. Les idées n'atteignent pas la perfection dans un jour, peu importe la quantité d'étude qui leur est soumise." "Un jour, chaque grande ville d'Amérique aura un téléphone." "C'est l'homme qui avance doucement étape par étape... qui doit réussir au plus haut degré." "Premiers mots sur le premier téléphone - "Monsieur Watson - veuillez venir dans mon bureau, je vous prie."
Citations de Tim Berners-Lee, inventeur du web
"Le web est plus une invention sociale que technologique. Je l’ai conçu pour qu’il ait un effet social – aider les gens à travailler ensemble – et non comme un jouet technologique." "Le pouvoir du Web est son universalité. Qu’il soit accessible par n’importe qui quel que soit son handicap est un de ses aspects essentiels." "Le Web est désormais de l’ingénierie philosophique. Physique et Web portent tous les deux sur les relations entre les petits et les grands." "L’initiative du Web mobile est importante : l’information doit être traitée de façon transparente sur n’importe quel appareil." "La chose importante est la diversité disponible sur le Web." "Le DNS (Domain Name Server) est le talon d’Achille du Web. La chose importante est qu’il soit géré de manière responsable." "Cette idée de l’URL a été l’indice de base de l’universalité du Web. C’était la seule chose sur laquelle j’ai insisté." "Comparé, même au développement du téléphone ou de la télévision, le Web s’est développé très rapidement." "Nous pourrions dire que nous voulons le Web afin de refléter une vision du monde où tout est fait démocratiquement. Pour ce faire, nous faisons communiquer les ordinateurs entre eux de manière à promouvoir cet idéal." "Le Web comme je l’ai envisagé, nous ne l’avons pas encore vu. L’avenir est toujours beaucoup plus grand que le passé."
Citations d’autres grands inventeurs qui ont innové dans les moyens de communication
"Je vois que le courrier électronique est utilisé, dans l'ensemble, exactement comme je l'avais envisagé. En particulier, ce n'est pas strictement un outil de travail ou une chose strictement personnelle, tout le monde l'utilise de différentes manières, mais ils l'utilisent d'une manière qui leur convient." Ray Tomlinson, inventeur de l’email et du symbole @ "C'est une presse, certes, mais une presse d'où couleront des flots inépuisables. À travers elle, Dieu répandra Sa Parole. Une source de vérité en jaillira: comme une nouvelle étoile, elle dispersera les ténèbres de l'ignorance et fera briller une lumière jusqu'alors inconnue parmi les hommes." Johannes Gutenberg, inventeur de l’imprimerie "L'accès à la communication au sens le plus large est l'accès à la connaissance, et cela est d'une importance vitale pour nous si nous ne voulons pas continuer à être méprisés ou patronnés par des personnes voyantes condescendantes. Nous n'avons pas besoin de pitié, ni de nous rappeler que nous sommes vulnérables. Nous devons être traités sur un pied d’égalité - et la communication est le moyen d’y parvenir." Louis Braille, inventeur du braille "Chaque enfant a un rêve. Poursuivre le rêve est entre les mains de chaque enfant pour en faire une réalité. L'invention de l'un est l'outil d'un autre." Samuel Morse, inventeur de l’alphabet morse et du télégraphe électrique "Ai-je fait du bien au monde ou ai-je ajouté une menace ?" Guglielmo Marconi, inventeur de la radio et du télégraphe sans fil "L‘homme est naturellement mobile." Martin Cooper, inventeur du premier téléphone portable
- Citations d’inventeurs dans le domaine médical
Citations d’Hippocrate, père de la médecine moderne
"La médecine est la seule profession dont l'erreur n'est punie que par l'ignominie." "La force qui est en chacun de nous est notre plus grand médecin." "De deux douleurs simultanées, la plus forte obscurcit l'autre." "La guerre est la seule véritable école du chirurgien." "Si tu es malade, recherche d'abord ce que tu as fait pour le devenir." "Que ton aliment soit ta seule médecine !" "Laisse ta nourriture être ton remède et ton remède ta nourriture." "La marche est le meilleur remède pour l'homme." "Respectueux et reconnaissant envers mes Maîtres, je rendrai à leurs enfants l'instruction que j'ai reçue de leurs pères." "Si quelqu'un désire la santé, il faut d'abord lui demander s'il est prêt à supprimer les causes de sa maladie. Alors seulement il est possible de l'avoir." "La vie est courte, l'art est long, l'occasion fugitive, l'expérience trompeuse, le jugement difficile." "Nul ne peut se prétendre médecin s'il ne connaît les bases de l'astrologie." "L’homme doit harmoniser l'esprit et le corps." "C'est la nature qui guérit les malades." "Partout où l'art de la médecine est aimé, il y a aussi un amour de l'humanité." "Les hommes doivent savoir que du cerveau, et du cerveau seulement, naissent nos plaisirs, nos joies, nos rires et nos plaisanteries, ainsi que nos chagrins, nos douleurs, nos chagrins et nos larmes."
Citation de William Harvey, pionnier de la circulation sanguine
"Beaucoup soutiennent que tout ce que nous savons est encore infiniment moins que tout ce qui reste encore inconnu." "C'est, cependant, un argument sans poids de dire que les corps naturels sont d'abord générés ou composés à partir de ces choses dans lesquelles ils sont finalement décomposés ou dissous." "Le cœur des animaux est le fondement de leur vie, le souverain de tout en eux, le soleil de leur microcosme, ce dont dépend toute croissance, dont tout pouvoir procède." "Il n'y a pas de connaissance parfaite qui puisse s'appeler la nôtre, qui soit innée ; rien d'autre que ce qui a été obtenu de l'expérience ou dérivé d'une certaine manière de nos sens." "Je me suis souvent demandé et même ri de ceux qui pensaient que tout avait été si consommé et absolument étudié par un Aristote ou un Galien ou un autre nom puissant, que rien ne pouvait être ajouté à leur connaissance." "De même que l'art est une habitude par rapport aux choses à faire, la science l'est aussi par rapport aux choses à connaître." "Ce n'est qu'en comprenant la sagesse des aliments naturels et leurs effets sur le corps que nous parviendrons à maîtriser la maladie et la douleur, ce qui nous permettra de soulager le fardeau de l'humanité." "La civilisation n'est qu'une série de victoires contre la nature."
Citations d’autres inventeurs et précurseurs de la médecine moderne
"La pénicilline guérit les humains ; le vin les rend heureux." Alexander Fleming, qui a découvert le premier antibiotique "Je ne vous demande pas si vous êtes catholique ou protestant, riche ou pauvre, mais : quel est votre mal ?" Ambroise Paré, père de la chirurgie moderne La déviation de l'homme par rapport à l'état dans lequel il était originellement placé par la nature semble lui avoir prouvé une source prolifique de maladies." Edward Jenner, père de la vaccination "Dans la vie, rien n'est à craindre, tout est à comprendre." Marie Curie, qui a découvert le vaccin contre la rage et la radioactivité naturelle "Un savant médecin dit la meilleure médecine c’est de l’amour et de l’attention. Et quelqu’un lui demanda : et si cela ne fonctionne pas ? Le médecin sourit et répondit : augmente la dose !" René Laennec, inventeur du stéthoscope et de l’auscultation "La science ne connaît aucun pays, car la connaissance appartient à l'humanité et est le flambeau qui illumine le monde." Louis Pasteur, qui a découvert le vaccin contre la rage "Le hasard ne favorise que les esprits préparés." Louis Pasteur, qui a découvert le vaccin contre la rage "Regarder, regarder encore, regarder toujours, c'est ainsi seulement qu'on arrive à voir." Jean-Martin Charcot, père de la neurologie scientifique moderne "Si mes efforts ont abouti à plus de succès qu'à l'accoutumée, c'est dû, je crois, au fait qu'au cours de mes pérégrinations dans le domaine de la médecine, je me suis égaré sur des sentiers où l'or gisait encore au bord du chemin. Il faut un peu de chance pour pouvoir distinguer l'or des scories, mais c'est tout." Robert Koch, père de la bactériologie
- Citations d’inventeurs du domaine des transports
Citations de Robert Goddard, inventeur de la fusée spatiale
"Peu importe les progrès que l'on fait, il y a toujours le frisson de commencer." "Il est difficile de dire ce qui est impossible, car le rêve d'hier est l'espoir d'aujourd'hui et la réalité de demain." "Combien d'années je pourrai encore travailler sur le problème que je ne connais pas ; j'espère, tant que je vivrai. On ne peut pas penser à finir, car "viser les étoiles" au sens propre comme au figuré est un problème qui occupe des générations." "Il n'est pas simple de différencier les expériences infructueuses des expériences réussies. . . [La plupart] des travaux qui sont finalement couronnés de succès sont le résultat d'une série de tests infructueux au cours desquels les difficultés sont progressivement éliminées." "Fixez-vous des objectifs, mettez-vous au défi et atteignez-les. Vivez une vie saine ... et faites en sorte que chaque instant compte. Élevez-vous au-dessus des obstacles et concentrez-vous sur le positif." "La raison pour laquelle de nombreuses personnes échouent n'est pas par manque de vision, mais par manque de résolution. Et la résolution naît du calcul du coût."
Citations d’autres inventeurs qui ont innové dans les moyens de locomotion
"Il est une chose à laquelle je crois et à laquelle je crois avec passion, l'amour que l'homme voue à l'innovation ne mourra jamais." Karl Benz, inventeur de la première voiture "J'ai été marqué de folie et de folie pour avoir tenté ce que le monde appelle des impossibilités." Richard Trevithick, inventeur de la machine à vapeur à haute pression et du premier train tracté par une locomotive "Quoi que je puisse être gêné dans des circonstances pécuniaires, le grand honneur d'être un sujet utile ne peut jamais m'être enlevé, ce qui dépasse de loin la richesse." Richard Trevithick, inventeur de la machine à vapeur à haute pression et du premier train tracté par une locomotive "Ils m’ont étranglé avec la cravate." Clément Ader, inventeur de l’aviation "Les forces de la nature ne peuvent pas être éliminées mais elles peuvent être équilibrées les unes contre les autres." Ferdinand von Zeppelin, père des ballons dirigeables et inventeur du zeppelin "Quand je vis que la version de Moïse de la genèse du monde ne concordait pas suffisamment avec les vues d’Aristote et du reste des philosophes, je commençai à douter de la véracité de leurs enseignements et me mis à explorer les secrets de la nature." Gérard Mercator, inventeur de la cartographie "Sic itur ad astra : nous irons ainsi jusqu'aux astres." Les frères Joseph-Michel et Jacques-Etienne de Montgolfier, inventeurs de la montgolfière "Ce train, c’est ma cathédrale." Jacques Cooper, créateur designer du TGV (Train Grande vitesse) "Je n’ai jamais travaillé avec un ordinateur, j’allais beaucoup plus vite avec mon crayon. [...] Mon premier croquis a souvent été le bon." Jacques Cooper, créateur designer du TGV (Train Grande vitesse) "Dans le domaine du design, on a souvent tort d’avoir raison trop tôt." Jacques Cooper, créateur designer du TGV (Train Grande vitesse)
- Citations d’inventeurs et disrupteurs qui ont facilité notre quotidien
Citations de Nikola Tesla, inventeur du courant alternatif (l'électricité domestique)
"Les grands moments naissent des grandes opportunités." "Je pense qu'aucun frisson pouvant traverser le cœur d'un humain n'est comparable à ce que ressent un inventeur lorsqu'une création de son esprit se réalise avec succès. De telles émotions font oublier à un homme la nourriture, le sommeil, les amis, l'amour, tout." "Je me fiche qu'ils aient volé mon idée... Je m'inquiète du fait qu'ils n'en aient pas eux-mêmes." "Si vous voulez trouver les secrets de l'univers, pensez en termes d'énergie, de fréquence, d'information et de vibration." "Le but d'un inventeur est de trouver des solutions pour préserver la vie. Que ce soit en mettant certaines énergies au service de l'humanité, en perfectionnant les appareils, ou en inventant des dispositifs qui rendent la vie plus confortable, il contribue à améliorer la sécurité de notre existence." "Le jour où la science commencera à étudier les phénomènes non physiques, elle fera plus de progrès en une décennie que dans tous les siècles précédents son existence." "Bien que libres de penser et d'agir, nous sommes tenus ensemble, comme les étoiles dans le firmament, avec des liens inséparables. Ces liens ne peuvent être vus, mais nous pouvons les sentir." "L'homme de science ne vise pas un résultat immédiat. Il ne s'attend pas à ce que les idées qu'il avance soient facilement acceptées. Son travail est comme celui d'un cultivateur, pour l'avenir. Son devoir est de jeter les bases pour ceux qui sont à venir et de montrer la voie. Il vit, travaille et espère." "Le développement progressif de l'humanité dépend largement de ses inventions qui sont les produits par excellence de son esprit créateur." "Être seul, c'est le secret de l'inventivité ; être seul, c'est le moment où les idées naissent." "Ce qu'un homme appelle Dieu, un autre l'appelle les lois de la physique."
Citations des créateurs des GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft), rois du numériques
"Presque tous ceux qui ont eu une idée quelque peu révolutionnaire ou qui a connu un succès retentissant se sont d'abord fait dire qu'ils étaient fous." Larry Page, cofondateur de Google "Si ce que nous faisons n'est pas considéré par certaines personnes comme de la science-fiction, ce n'est probablement pas assez transformateur." Sergey Brin, cofondateur de Google "Trop de règles étoufferont l'innovation." Sergey Brin, cofondateur de Google "Si vous aimez ce que vous faites et êtes prêt à faire ce qu'il faut, c'est à votre portée." Steve Wozniak, cofondateur d’Apple, créateur de l’iPhone, iPod, iPad "La plupart des inventeurs et ingénieurs que j'ai rencontrés sont comme moi. Ils sont timides et vivent dans leur tête. Les meilleurs d'entre eux sont des artistes. Et les artistes fonctionnent mieux seuls." Steve Wozniak, cofondateur d’Apple, créateur de l’iPhone, iPod, iPad "J'ai appris à ne pas trop m'inquiéter du résultat, mais à me concentrer sur l'étape sur laquelle j'étais et à essayer de le faire aussi parfaitement que possible lorsque je le faisais." Steve Wozniak, cofondateur d’Apple, créateur de l’iPhone, iPod, iPad "Innover, c’est savoir abandonner des milliers de bonnes idées." Steve Jobs, cofondateur d’Apple, créateur de l’iPhone, iPod, iPad "L’innovation, c’est une situation qu’on choisit parce qu’on a une passion brûlante pour quelque chose." Steve Jobs, cofondateur de Apple, créateur de l’iPhone, iPod, iPad "Le plus grand risque est de ne prendre aucun risque." Mark Zuckerberg, fondateur de Facebook "Si vous doublez le nombre d’expérimentations que vous faites chaque année, vous allez doubler votre inventivité." Jeff Bezos (fondateur d’Amazon) "Je pense que c’est toujours le bon moment pour innover." Jeff Bezos, fondateur d’Amazon "Les gens ont toujours peur du changement. Ils avaient même peur de l’électricité quand elle a été inventée." Bill Gates, fondateur de Microsoft
Citations d’autres innovateurs qui ont rendu notre quotidien plus facile ou confortable
"Vous devez être prêt à abandonner même les idées les plus attrayantes lorsque l'expérience montre qu'elles se trompent." Alessandro Volta, inventeur de la batterie et de la pile électrique "Si j'y avais pensé, je n'aurais pas fait l'expérience. La littérature regorge d'exemples indiquant que vous ne pouvez pas faire cela." Spencer Silver, inventeur de la note adhésive post-it "La plus ancestrale des règles est celle qui consiste à se référer a une expérience antérieure, soit identique, soit analogue, en postulant par conséquent le caractère répétitif des situations que nous sommes amenés à vivre." Roland Moreno, inventeur de la carte à puce "S'interroger, cela ne vaut-il pas mieux que marcher au pas ?" Roland Moreno, inventeur de la carte à puce "Vivant au milieu de l'abondance, nous avons la plus grande difficulté à voir que l'offre de richesses naturelles est limitée et que l'augmentation constante de la population est destinée à réduire le niveau de vie américain à moins que nous ne traitions plus sainement nos ressources." Wallace Hume Carothers, inventeur des matières plastiques "Souvent, c'est un atout de ne pas tout savoir sur tout ... Beaucoup de choses vraiment géniales et innovantes se sont produites parce que les gens ne savaient tout simplement pas que ce n'était pas censé être possible." Drew Houston, créateur de la dropbox "À bien des égards, ce n'est pas l'argent qui vous permet de faire de nouvelles choses. C'est la croissance et la capacité de trouver les choses que les gens veulent et d'utiliser votre créativité pour les cibler." Travis Kalanick, fondateur des services de taxis Uber "Notre succès "du jour au lendemain" a duré 1 000 jours." Brian Chesky, cofondateur de la plateforme de location de biens Airbnb "Entreprendre, c’est un yo-yo émotionnel." Frédéric Mazzella, fondateur de la plateforme de covoiturage Blablacar
- Citations des pionniers du secteur industriel
Citations d’Henry Ford, pionnier de l’industrie automobile
"Le but de l'éducation n'est pas de remplir l'esprit d'un homme de faits ; c'est pour lui apprendre à utiliser son esprit pour penser." "La plupart des gens ratent leur chance parce qu'elle se présente en tenue de travail et ressemble à de l'ouvrage." "Il y a des gens qui disent qu'ils peuvent ; d'autres qu'ils ne peuvent pas. En général, ils ont tous raison." "Un pauvre n'est pas celui qui n'a pas un sou. Un pauvre homme est celui qui n'a pas de rêve." "L'échec est simplement l'occasion de recommencer, cette fois plus intelligemment." "Si j’avais demandé aux gens ce qu’ils voulaient, ils m’auraient dit des chevaux plus rapides !" "Vous pouvez tout réaliser si vous êtes enthousiaste !" "Ce n'est pas l'employeur qui paie les salaires, mais le client." "La seule vraie erreur est celle dont on n'apprend rien." "À celui qui voit loin, il n'est rien d'impossible." "Les deux choses les plus importantes n'apparaissent pas au bilan de l'entreprise : sa réputation et ses hommes." "Mes clients sont libres de choisir la couleur de leur voiture à condition qu'ils la veuillent noire." "Impossible signifie que vous n'avez pas encore trouvé de solution." "Les obstacles sont ces choses effrayantes que vous voyez lorsque vous quittez votre objectif des yeux."
Citations de Thomas A. Edison, père de l’industrie électrique, inventeur de la centrale électrique et de l’ampoule électrique
"Travaillez pendant que d'autres le souhaitent." "Beaucoup d'échecs de la vie sont des gens qui n'ont pas réalisé à quel point ils étaient proches du succès lorsqu'ils ont abandonné." "Si nous faisions tout ce que nous sommes capables de faire, nous nous étonnerions littéralement." "La plupart de mes idées appartenaient à d'autres personnes qui n'ont jamais pris la peine de les développer." "Chaque fois que vous échouez, vous avez éliminé une autre mauvaise option." "Notre plus grande faiblesse réside dans l'abandon. Le moyen le plus sûr de réussir est de toujours essayer une fois de plus." "Je n'ai pas échoué. Je viens de trouver 10 000 moyens qui ne fonctionnent pas." "Il y a un meilleur moyen pour tout. Trouve-le." "J'ai réalisé que la plupart de mes meilleures idées ont suivi une bonne nuit de sommeil." "L'innovation continue est le meilleur moyen de battre la concurrence." "Ne vous endormez jamais sans une demande à votre subconscient." "Je dois mon succès au fait que je n'ai jamais eu d'horloge dans mon atelier." "Absorber les idées de toutes les sources." "La plus grande invention au monde est l'esprit d'un enfant." "Je découvre ce dont le monde a besoin. Ensuite, je vais de l'avant et j'essaye de l'inventer." "Considérez les données sans préjugé." "Je fais plus d'erreurs que quiconque que je connais et, tôt ou tard, je brevète la plupart d'entre elles." "Les 40 premières heures de travail par semaine sont destinées à la survie. Tout après cela est pour le succès." "Pour faire beaucoup de réflexion claire, une personne doit organiser des périodes régulières de solitude où elle peut se concentrer et se livrer à l'imagination sans distraction." "La chance est ce qui se produit lorsque l'opportunité rencontre la planification." "Cinq pour cent des gens pensent ; dix pour cent des gens pensent qu'ils pensent ; et les quatre-vingt-cinq pour cent restants préfèrent mourir plutôt que de penser." "Avant de rejeter une idée, trouvez au moins cinq bonnes choses à son sujet."
- Citations de grands inventeurs dans le domaine des arts et divertissements
"La grande plaie de l’Humanité, c’est le conformisme." Auguste Lumière, inventeur du cinéma "J'ai trouvé le moyen de fixer les images de la chambre obscure et saisi la lumière au passage. Je l'ai enchaînée ! J'ai forcé le soleil à me peindre des tableaux." Louis Daguerre, inventeur de la photographie "La découverte que j'annonce au public est une des rares qui, par leurs principes, leurs résultats et l'influence bénéfique qu'ils exercent sur les arts, comptent parmi les inventions les plus utiles et les plus extraordinaires." Louis Daguerre, inventeur de la photographie "Il n'est besoin que de quelques mots pour dire la vérité." Joseph Haydn, pionnier de la symphonie "La musique n'est pas dans les notes, mais dans le silence entre les deux." Wolfgang Amadeus Mozart, pionnier de la musique classique "La plupart des idées entrepreneuriales sembleront folles, stupides et non rentables, puis elles s'avéreront justes." Reed Hastings, créateur de la plateforme de location de films Netflix
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September 2 2021, 5:00pm