Aujourd’hui, nous allons parler des croyances limitantes. Vous savez, ce sont celles qui nous empêchent d’avancer et de réaliser nos objectifs. Alors pourquoi je vous parle de ça ? Tout simplement, car j’ai pu identifier certaines peurs qui reviennent systématiquement, notamment lorsque l’on souhaite se lancer dans le blogging. Je tenais donc à vous partager […] L’article Comment casser ses croyances limitantes pour réussir ? est apparu en premier sur Blogueur Pro.
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February 16 2021, 5:00pm
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La Réponse
Résumé de "La Réponse" d’Allan et Barbara Pease : en s’appuyant sur leur propre histoire et les multiples recherches en neurosciences et psychologie, Allan et Barbara Pease nous expliquent comment exploiter notre système d’activation réticulaire (SAR) situé dans notre cerveau dans le but de réaliser nos rêves et nos objectifs de vie ; nous y apprenons alors des points fondamentaux comme l’importance de lister ses objectifs par écrit et de les intégrer dans un plan d’action précis, ainsi que la puissance de la visualisation et des affirmations. Par Allan et Barbara Pease, 2017, 192 pages. Titre original : "The Answer" Chronique et résumé de "La Réponse" d’Allan et Barbara Pease
Introduction En introduction de leur livre "La Réponse", les auteurs Allan et Barbara Pease nous font part de leur objectif : celui de nous apprendre à savoir puis obtenir ce que nous attendons vraiment de l’existence. Ils nous expliquent, plus précisément, que ce livre se veut être "la réponse" aux deux questions essentielles qui sont les suivantes :
Comment prendre son existence en main et devenir la personne que nous rêvons d’être ?
Pour cela, Allan et Barbara Pease proposent de nous enseigner comment :
Choisir notre voie, par nous-mêmes, c’est-à-dire "sans subir l’influence de quiconque". Hiérarchiser nos idées. Affronter les obstacles que nous rencontrerons entre notre situation actuelle et la destination souhaitée.
Comment notre cerveau peut nous aider à nous mener là où nous voulons et comment le programmer pour cela ?
Les progrès immenses des neurosciences nous permettent aujourd’hui de comprendre des éléments jusqu’alors peu ou pas expliqués scientifiquement. Par exemple : le fonctionnement de la fixation d'objectifs, la visualisation, des affirmations, de la prière, de la pensée alpha et de la loi de l’attraction. Les auteurs évoquent les résultats de ce type d'études sur le cerveau dès le début de leur ouvrage "La Réponse". Chapitre 1 - Le secret du SAR Dans le premier chapitre, Allan et Barbara Pease nous présentent en effet une découverte majeure. Il s'agit d’un système dont tous les cerveaux sont dotés : le système d’exploitation cérébral (SAR). Les auteurs exposent ici comment ce système, le SAR, joue en fait un rôle fondamental dans la réussite de nombreux individus. 1.1 – Qu’est-ce que le SAR ?
Le SAR est constitué de fibres neuronales. Il participe à nombre de fonctions essentielles de la biologie humaine. Il se compose du :
SAR Ascendant => relié à des parties du cerveau comme le cortex, le thalamus et l’hypothalamus. SAR Descendant => relié au cervelet et aux nerfs responsables des sens.
Le SAR est décrit par les auteurs comme : "L’endroit où convergent vos pensées, vos sentiments, ainsi que les influences extérieures. […] Il s’agit d’un réseau de voies nerveuses qui filtre toutes les données sensorielles entrantes en provenance du monde extérieur. Tout ce que vous voyez, entendez, sentez ou goûtez traverse le SAR. […] En un mot, le SAR est la clé pour "allumer" votre cerveau et représente le centre de la motivation." Autrement dit, les millions de données qui nous arrivent en permanence en tant qu’humain atterrissent dans notre SAR. Avant d’entrer dans notre cerveau, chaque donnée suit le chemin suivant. Elle :
Est d’abord décodée par les récepteurs de nos sens, Passe ensuite par les nerfs, Rejoint la moelle épinière, Remonte à travers le SAR qui se trouve être le centre de commandement de notre cerveau.
1.2 – Le SAR est le centre de tri de notre cerveau "Le cerveau traite plus de 400 millions d’éléments d’information à la seconde, dont seulement 2 000 consciemment. […] Autrement dit, vous ne percevez pas 99,9999 % des informations qui vous parviennent chaque jour, précisent les auteurs." Quand les millions de données que nous réceptionnons passent par le SAR, ce dernier va fonctionner à la manière d'"un centre de tri". Le SAR va filtrer les informations pour déterminer des priorités et choisir celles à faire remonter à notre conscience. Pour cela, le SAR relie nos pensées et sentiments à des éléments similaires dans notre environnement. Ainsi, "quand une correspondance est trouvée, votre conscience est alertée". 1.3 – Notre SAR possède un GPS Parmi les découvertes des scientifiques sur le système d’activation réticulaire, les auteurs trouvent intéressant de noter son rôle dans ce qui est souvent appelé la "loi de l’attraction". Pour nous aider à comprendre, Allan et Barbara font une analogie avec le GPS : quand nous utilisons un GPS, nous indiquons au GPS notre destinations sans nous soucier de comment s'y rendre. Le GPS nous y conduit automatiquement. Le SAR agit de la même façon : une fois que nous nous sommes fixé un objectif, ce dernier se met à voir tout ce qui est en rapport avec cet objectif, ce qui nous met inévitablement sur la voie de cet objectif. Comme un filtre, il atténue les effets des autres stimuli, scanne toutes les données, repère et ne conserve que celles qui sont pertinentes. C'est ce qui se passe, par exemple, lorsque nous nous trouvons dans un centre commercial ou un aéroport bondé et que l’on prononce notre nom dans les haut-parleurs : nous l’entendrons. 1.4 – Le moteur de recherche de notre SAR De même, le système d’activation réticulaire ne reconnaît ou ne sélectionne que les informations conformes à notre système de croyances. Nous comprenons ainsi que notre SAR peut, selon les termes des auteurs, "travailler pour ou contre nous". Cela "dépend entièrement de ce que nous pensons". "À la manière d’un moteur de recherche sur un ordinateur, le SAR peut être programmé pour détecter ce que nous souhaitons. Ainsi, si nous le programmons sur une idée ou un objectif bien précis, le SAR récupérera les données pertinentes parmi des millions d’éléments d’information pour vous les soumettre et éliminera les données non pertinentes. Pour trouver précisément ce que vous lui avez ordonné de trouver." Les auteurs citent plusieurs exemples pour illustrer cette idée :
Ce modèle de voiture que nous nous mettons à voir partout, dès lors que nous l’avons choisi comme étant le modèle de notre future voiture. Le nombre de modèle n’a pourtant pas augmenté. Par ailleurs, si cette voiture venait à ne plus nous intéresser, nous ne la verrions plus sur les routes. Lorsque nous venons d’avoir un bébé et que, tellement fatigué, nous sommes capable de nous endormir au milieu de n’importe quel bruit sans nous réveiller, sauf lorsque notre bébé se met à pleurer.
1.5 – Comment la pensée positive impacte notre SAR Notre SAR fonctionnant comme un filtre, nous comprenons désormais comment notre dialogue intérieur et nos attentes peuvent impacter notre quotidien : en pensant de manière positive, nous programmons automatiquement notre SAR "pour qu’il recherche des informations sur les comportements positifs et écarte les données sur les attitudes négatives". Et inversement. C’est pourquoi, il est capital de se concentrer uniquement sur ce que nous voulons, nous aimons, et non pas sur ce que nous refusons. Ainsi, la découverte passionnante selon les auteurs, c’est que : "Vous pouvez programmer sciemment votre SAR en choisissant les messages à lui envoyer depuis votre conscience. Cela signifie que vous pouvez désormais créer votre propre réalité." Chapitre 2 - Décidez ce que vous voulez "Tout le monde a déjà éprouvé une folle envie de faire quelque chose qui nous transporte quand on y pense, mais rares sont ceux qui réalisent ce rêve." Dans ce deuxième chapitre, les auteurs du livre "La Réponse" abordent la première grande difficulté de la plupart d’entre nous : décider ce que nous voulons. Cela paraît très simple en apparence. Mais en réalité, beaucoup de personnes ne savent pas comment s’y prendre. Et c’est souvent la raison pour laquelle beaucoup n’accomplissent pas grand-chose ou ne possèdent rien de particulier. C'est "parce qu’ils n’ont pas décidé ce qu’ils souhaitaient faire de leur vie" lancent Allan et Barbara Pease. 2.1 – Trois étapes pour décider ce que nous voulons À la puberté, beaucoup d’entre nous se conforment aux exigences des autres. Nos rêves d’enfant s’éloignent pour laisser place à la sécurité et l’anxiété. La première étape pour faire de notre vie ce que nous souhaitons vraiment et pas ce que les autres exigent de nous est d’en prendre la décision. Voici ensuite les 3 conseils d’Allan et Barbara Pease pour parvenir à décider ce que nous voulons vraiment réaliser dans notre existence.
Noter tout ce que nous pourrions aimer faire ou réussir
Allan et Barbara Pease nous invitent à lister tous nos rêves :
Sans nous limiter (nous ne nous engageons absolument pas à tout accomplir). Sans nous soucier de ce que peuvent penser les autres. En prenant soin d’y intégrer nos rêves d’enfant qui sont toujours importants à nos yeux. En nous inspirant des idées dont nous entendons parler et qui nous font vibrer.
Les auteurs conseillent de garder cette liste pour soi, ou de ne la partager qu’avec quelqu’un d’entière confiance (une personne qui ne dira pas que notre liste est stupide ou irréalisable, et qui ne s'en servira pas pour nous manipuler) : "Cette liste ne concerne que vous. Ne la montrez pas aux briseurs de rêves et ne vous laissez pas définir par l’opinion d’autrui."
Décider quoi faire et non comment faire
Ici, les auteurs du livre "La Réponse" expliquent pourquoi il est capital de se concentrer, à ce stade, uniquement sur ce que nous voulons vraiment, et non pas sur la façon de le réaliser. "Décidez d’abord ce que vous voulez. Votre SAR cherchera ensuite les réponses à la question "Comment y parvenir ?" et les méthodes commenceront à apparaître." Ceux qui réfléchissent dès le départ à comment parvenir à leur rêve se découragent et sont ceux qui abandonnent.
Créer un recueil d’objectifs
Cela consiste à regrouper, dans un carnet que nous lirons tous les jours, notre liste de rêves (réalisée en première étape), des photos, des images et des textes décrivant ou illustrant nos objectifs. 2.2 – L’utilité de dresser une liste manuscrite
Trois bonnes raisons d’écrire ses objectifs
Les auteurs sont formels : dresser une liste manuscrite de ce qui nous passionne dans la vie augmente grandement nos chances d’accomplir nos objectifs. Ils font part d’une étude réalisée qui montre, en effet, que lorsque nous couchons nos objectifs sur papier, nous avons 42 % de chances en plus d’atteindre nos objectifs.
Pourquoi ? Parce que l’écriture à la main :
Nous implique physiologiquement (cela génère jusqu’à 10 000 mouvements et des milliers de voies neuronales) et active donc puissamment notre SAR qui va se mettre à filtrer les informations liées à ce que nous avons noté.
Nous amène à nous concentrer sur ce qui importe vraiment et nous aide à clarifier nos pensées :
"Comme une boule de spaghettis, une pensée est inextricablement liée à bien d’autres. Il est difficile d’isoler une seule idée pour se concentrer dessus. […] Le processus d’écriture cristallise chaque pensée de façon à l’isoler des autres."
Nous investit plus émotionnellement et décuple ainsi notre motivation à atteindre nos objectifs.
Les auteurs illustrent leurs propos avec plusieurs objectifs qu’ils ont réussi à atteindre parce qu’ils les avaient inscrits sur leur liste de rêves, alors même que ceux-ci paraissaient fous.
L’importance de relire constamment sa liste manuscrite d’objectifs
Relire souvent sa liste manuscrite d’objectifs va nous permettre de réévaluer l’importance de chaque élément régulièrement, au fil du temps, de l'amputer ou de l'enrichir. Pour être plus certain de la relire constamment, nous pouvons l’afficher à un endroit où elle sera toujours visible (dans notre chambre, notre salle de bain, sur le réfrigérateur, notre écran d’ordinateur ou de téléphone…).
Les personnes qui réussissent le mieux dans la vie écrivent leurs idées et leurs objectifs
Les auteurs évoquent notamment une étude des années 70 qui a démontré, en gros, que les millionnaires sont des gens passionnés qui savent précisément ce qu’ils veulent. Les milliardaires aussi sauf qu’eux ont, en plus, dressé des listes et plans d’action écrits de leurs intentions. 2.3 – La découverte de sa véritable vocation professionnelle ou de sa mission de vie La vie professionnelle fait partie des priorités de la majorité des gens. Pourtant, des études indiquent qu’au moins 8 personnes sur 10 n’aiment pas l’activité qui leur permet de gagner leur vie. Pour savoir quelle est notre "mission de vie" ou "vocation professionnelle" (selon les termes du livre), les auteurs suggèrent de répondre à la question suivante : "Quelle est la chose que j’aime tellement que je serais prêt à la faire gratuitement, mais pour laquelle je pourrais également être rémunéré ?" Allan et Barbara Pease rajoutent : "Avez-vous cité votre boulot actuel ? Si vous avez fourni une autre réponse, commencez immédiatement à envisager de quitter votre boulot actuel." Selon Allan et Barbara Pease, tout ce qui nous passionne peut devenir une activité professionnelle rémunérée, à condition de savoir précisément ce que nous aimons et de le lister par écrit. "Trouvez une activité que vous aimez et vous ne travaillerez plus jamais de votre vie. […] Laissez vos rêves vous emporter." Chapitre 3 - Fixez-vous une liste d’objectifs très clairs 3.1 – Dresser sa liste par écrit Le chapitre précédent nous a montré comment le fait de lister à la main les rêves qui comptent vraiment pour nous permet d’exploiter pleinement notre potentiel. Il s'agit maintenant de passer à l'action : "Commencez à dresser votre liste tout de suite. […] Faites-le maintenant. Sinon, vous risquez un jour de vous réveiller en vous apercevant que vous n’avez plus le temps." 3.2 – Classer ses rêves en 3 colonnes Les auteurs de "La Réponse" nous proposent de répartir les éléments de notre liste en trois sections intitulées A, B et C :
"A" : les objectifs/rêves les plus importants actuellement et que nous aimerions accomplir rapidement. "B" : les objectifs/rêves importants à nos yeux, mais qui demandent encore un peu de réflexion avant de nous engager à les concrétiser. "C" : les objectifs/rêves que nous voudrions réaliser mais qui ne restent que des éventualités (car nous manquons, par exemple, d’informations avant de les positionner dans la section "B" ou "A").
À l’intérieur de chaque section, nos objectifs seront classés et numérotés par ordre d’attrait. Il est préférable de toujours avoir au moins dix objectifs réalisables sur sa liste. Car si l’un d’eux ne nous convient plus, il nous en reste neuf : nous conservons ainsi un état d’esprit positif. "Cette liste va désormais constituer une base de départ pour l’évolution de votre existence." 3.3 – Quantifier ses objectifs Pour être motivant et reconnu par notre SAR, un objectif doit être formulé "en termes clairs et mesurables avec des dates, heures, quantités, formes, couleurs, dimensions et résultats" affirment Allan et Barbara Pease. Les objectifs trop vagues et généraux doivent être reformulés de façon mesurable, quantifiable et détaillée, comme dans les deux exemples suivants :
"Être riche un jour" ⇒ "Le 15 août à 12 heures, soit dans 5 ans, j’aurai des actifs nets à hauteur de 1 million d’euros et plus aucune dette". "Avoir une jolie maison" ⇒ "Posséder, d’ici 3 ans, une maison en brique avec 4 chambres et un jardin tropical, orientée nord-est et située à 100 mètres de la mer" puis décrire clairement les plans, meubles, poignées de porte, revêtements de sol, l’aménagement paysager…).
Dans ces exemples, la deuxième formulation donne envie d’agir immédiatement et permet à notre SAR de passer en "mode recherche". Enfin, les auteurs précisent que notre objectif "doit être hors de portée, mais pas hors de vue".
3.4 – Formuler ses objectifs de manière positive Il est indispensable de formuler ses objectifs positivement. Pour plusieurs raisons :
Le SAR n’est capable de ne visualiser que des images positives : par exemple, au lieu d’écrire "Je vais arrêter de fumer le 1er janvier", noter "Je serai non-fumeur au 1er janvier" pour que notre SAR puisse créer une image représentant un non-fumeur.
Les objectifs formulés de façon positive créent, dans l’esprit, des images motivantes. Les objectifs négatifs, quant à eux, ne créent aucune image mentale.
3.5 – Opter pour des objectifs tangibles "Plus vous êtes émotionnellement et physiquement proche des images reliées à vos objectifs, plus vite vous atteindrez ces derniers." En résumé, il s’agit de :
Ancrer son objectif dans la réalité
Par exemple, si nous souhaitons scolariser nos enfants dans une grande école, nous ne devrions pas nous contenter de lire des articles sur les établissements visés mais les visiter pour nous en faire une idée réelle.
Se mettre dans la peau de la personne que nous serons une fois l’objectif accompli
"Si vous pouvez l’imaginer, alors vous avez en vous les ressources pour que cela devienne réalité." Selon les auteurs, si nous parvenons à nous imaginer en train d’atteindre notre objectif ou à nous voir une fois notre objectif atteint, c’est que nous possédons les aptitudes nécessaires pour le faire. Sinon, nous n’aurions pas réussi à nous visualiser dans ce rôle. Les sportifs ont d'ailleurs bien compris ce principe : s’ils sont capables de se visualiser en train d’accomplir une performance, alors c’est que leur corps est en capacité de l’atteindre. S'exercer à cela est encore une façon d’activer notre SAR qui se met à agir en conséquence. Les auteurs de "La Réponse" précisent : "La vie ne garantit pas que vous obteniez tous ces résultats, mais être capable de commencer par visualiser une situation vous met sur la voie de sa concrétisation. La première étape la plus importante est de commencer par vous imaginer en train d’obtenir ce résultat et non de réfléchir à la façon d’y parvenir." 3.6 – Afficher sa liste d’objectifs partout Les auteurs le répètent : afficher notre liste écrite d’objectifs partout (réfrigérateur, économiseur d’écran) force notre cerveau à se projeter et à visualiser à quoi ressemblera notre vie future, une fois chaque objectif atteint. Pour plus d’efficacité, nous pouvons imprimer ou découper des photos et images en lien avec nos objectifs. Puis, les coller sur une feuille ou dans un carnet où figurent nos listes d’objectifs. Chapitre 4 - Échafaudez un plan avec une date limite
4.1 – Comment transformer ses rêves en objectifs "La date limite est à vos objectifs ce que la détente est au pistolet." C’est en effet, selon Allan et Barbara Pease, en fixant une date limite à la réalisation de nos rêves que nous allons les transformer en objectifs : "Un rêve demeure au stade du rêve jusqu’à ce que vous lui attribuiez une date limite. Les dates limites exigent que vous passiez à l’action et vous font aller de l’avant." Autrement dit, le fait d’écrire une deadline pour nos rêves :
Est source de motivation pour aller de l’avant et au bout de nos projets. Donne du sens à nos priorités. Nous aide à passer à l’action : en nous impliquant davantage physiologiquement et donc émotionnellement, il devient plus facile de dépasser nos peurs et nos doutes. Nous aurons donc moins tendance à procrastiner.
4.2 – Comment rendre les deadlines encore plus efficaces Concernant les dates limites, les auteurs de "La Réponse" nous invitent à suivre 3 principes.
Se fixer des deadlines réalistes
Autrement dit, nous devons être capable de respecter les dates limites mais celles-ci doivent rester suffisamment rapprochées pour rester motivantes (elles doivent générer un petit challenge).
Découper les objectifs ambitieux en "petites bouchées" réalisables
Cela les rendra moins intimidants et évitera le découragement. Concrètement, il s’agit de planifier, dans un calendrier, des sous-objectifs réalistes (annuels, mensuels, hebdomadaires, quotidiens et même horaires) de nos grands objectifs. Ces mini-objectifs, traités un par un seront faciles à accomplir et nous apporteront un sentiment de réussite et donc de la motivation pour continuer. Une phrase du livre résume bien cette idée : "Gardez un œil sur la prochaine étape et non sur le sommet."
Passer tout de suite à l’action
Dès que nous avons décidé quoi faire, il faut commencer, sans attendre. Pour les auteurs de "La Réponse", se mettre en marche est l’étape la plus importante : "Inutile de voir tout l’escalier, contentez-vous de monter la première marche. Parfois, le plus petit pas dans la bonne direction peut s’avérer le plus grand de toute votre vie. Faites ce pas, même si c’est sur la pointe des pieds." En fait, beaucoup de personnes n’avancent pas parce qu’ils ne démarrent jamais, trop occupés à "se préparer à être prêts", trop obnubilées par la planification. "N’attendez pas d’avoir fini de rembourser votre emprunt immobilier, que les enfants aient quitté le nid, que vous ayez gagné en confiance, que le Nouvel An soit passé, votre anniversaire, le trente-six du mois, votre mariage, divorce, séparation, promotion, retraite, licenciement, ou la mort de votre perroquet. Commencez dès maintenant ! Si le "plan A" ne fonctionne pas, sachez qu’il y a 25 autres lettres dans l’alphabet." 4.3 – Que faire lorsque nous ne respectons pas la date limite de notre plan d'action ? Les résultats sont parfois plus longs à venir que nous l’imaginions au départ. En effet, nous traversons tous, dans notre vie, des difficultés. Dans ce cas, les auteurs de "La Réponse" nous conseillent de fragmenter notre objectif en sous-objectifs, de poser une autre échéance, puis une autre encore si nécessaire afin de ne pas prendre le risque de renoncer. Comme les dates limites ne s’établissent que sur la base d’estimations, il est normal de devoir les réajuster en cours de route. Il n’est, par ailleurs, pas recommandé de se lancer dans trop d’objectifs en même temps. 4.4 – "Si vous traversez l’enfer, surtout continuez d’avancer" Cette citation de Winston Churchill énoncée par Allan et Barbara Pease résume la dernière idée développée dans ce chapitre : il est tout à fait possible et même recommandé de fixer une date butoir également aux pensées négatives ou à ce que nous voudrions qui cesse. Pour cela : "Décidez qu’à partir d’un jour et d’une heure précis, vous ne porterez pas un regard négatif sur ce qui vous est arrivé par le passé. Décidez de penser uniquement à ce que vous voulez vraiment.[…] Vous ne connaissez la défaite que si vous ne vous relevez pas. Décidez à l’avance que si une tragédie vous frappe, vous vous en sortirez." En guise d’illustration, Allan Pease raconte comment il a lui-même appliqué ce principe, à plusieurs reprises, dans sa vie. Il nous décrit ces expériences comme des expériences "incroyablement libératrices" car cela lui a permis, à chaque fois, de se sentir à nouveau aux commandes de sa vie. Chapitre 5 - Persistez quoi que pensent, fassent ou disent les autres Se fixer des objectifs et les planifier n’est pas le plus difficile. Le plus difficile, c’est d’aller au bout de ses plans. D’autant plus que notre entourage ne joue pas souvent un rôle très encourageant à cette étape-là.
5.1 – Décider immédiatement de ne plus écouter les personnes qui essaient de nous dissuader
"Ne laissez personne vous voler vos rêves"
Lorsque nous faisons part de nos projets à notre entourage, une quantité de personnes (proches et amis essentiellement) vont soudainement tenter de nous dissuader de mener ces projets. Pour cela, ils vont utiliser tout un tas d’arguments :
Nous sommes trop vieux, trop jeune, trop gros, trop maigre, trop paresseux, trop fou… Nous n’avons pas assez d’argent, de compétences, de talent… C’est trop risqué, ce n’est pas le bon moment, l’économie est mal en point, il y a de l’inflation, de la déflation…
Mais Allan et Barbara Pease nous mettent en garde : "ne laissez personne vous voler vos rêves". Ils insistent en nous conseillant de bien faire attention à qui nous révélons nos rêves : "Les personnes trop faibles pour poursuivre leurs rêves trouvent toujours un moyen de vous décourager dans la concrétisation des vôtres. Ne laissez pas les esprits étroits vous convaincre que vos objectifs sont trop élevés." En somme, chacun d'entre nous est capable de prendre ses décisions en connaissance de cause. Nous ne devrions surtout jamais prendre ces décisions "en suivant les conseils de ceux qui n’auront pas à subir les conséquences des résultats obtenus".
Pourquoi les autres essaient-ils de nous dissuader d’atteindre nos objectifs ?
Les auteurs de "La Réponse" décrivent trois raisons principales au fait que les autres cherchent souvent à nous détourner de nos objectifs. Selon eux, c'est parce qu'il s'agit de personnes :
Inquiètes que nous perdions notre argent, notre santé, une opportunité, ou que nous régressions. Qui craignent que nous mettions en lumière à quel point ils ne font pas grand-chose de leur vie : dès lors, "les raisons pour que vous ne poursuiviez pas vos rêves sont les leurs et non les vôtres" affirment les auteurs. Qui se sentent menacées ou médiocres face à l’annonce de nos objectifs.
La recommandation des auteurs du livre "La Réponse" est de ne pas écouter ce que les autres disent, font ou pensent mais de persévérer dans l’exécution de notre plan. Plus concrètement, ils nous conseillent de remercier ces gens de s’inquiéter pour nous, leur dire que nous les aimons, puis reformuler notre projet sans plus d’explications. 5.3 – Surmonter la peur d’échouer Nombre de personnes ne se lancent pas dans la réalisation de leurs rêves par peur d’échouer. Or, nous ne devrions pas craindre l’échec, car c’est, en réalité, une partie essentielle du succès. En effet, très peu de gens ont réussi sans avoir échoué. Les auteurs s’intéressent ici à plusieurs de ces destins (Howard Schultz avec Starbucks, Walt Disney avec Disneyland…) pour conclure que : "Les gagnants ne sont pas ceux qui n’échouent jamais. Les gagnants sont ceux qui ne renoncent jamais." Ils citent également la romancière J.K. Rowling : "Les erreurs vous aident simplement à apprendre ce qu’il faut faire pour réussir. Un boxeur ne perd pas son combat s’il va au tapis. Il perd s’il ne se relève pas." 5.4 – Éviter d’être manipulé par les autres Les auteurs de "La Réponse" partagent les deux techniques qu’ils utilisent pour éviter d’être manipulé par les autres :
Technique n ° 1 :
Accepter la part de vérité dans les propos de son interlocuteur ; Reformuler sa position et la maintenir sans agressivité.
Exemple : Une mère dit à sa fille qu’en partant travailler en Afrique, elle peut mourir d’une maladie. Voici ce que serait la réponse de la fille selon la technique n° 1 des auteurs : "Cela se pourrait. Mais j’ai profondément envie d’aider les défavorisés et je brûle d’impatience de partir."
Technique n ° 2 : si nous ne sommes vraiment pas d’accord ou que nous trouvons les propos de notre interlocuteur stupides, alors convenir que ce dernier a le droit d’avoir son opinion, mais maintenir notre position.
Dans les deux cas, rester agréable et faire en sorte que notre interlocuteur aient l’impression d’avoir raison. Chapitre 6 - Prenez votre vie en main en assumant vos responsabilités 6.1 – Comment reprendre le contrôle de sa vie ? Pour Allan et Barbara Pease, nous sommes responsables de ce qui se passe dans notre vie actuelle, du positif comme du négatif : "Votre façon de penser et les choix opérés par le passé ont donné naissance à la situation dans laquelle vous vous trouvez aujourd’hui." C’est pourquoi, il nous revient d’en assumer "tous les mérites et toutes les déconvenues". Aussi, pour assumer la responsabilité de notre situation, il nous faut absolument, d'après les auteurs, contrôler nos :
Pensées, Réactions, Réponses/choix face à ce qui nous arrive.
Il existe de nombreux événements sur lesquels nous n’avons pas ou peu de mainmise (maladie grave, accident, incendie, tsunami…). Néanmoins, il nous est tout à fait possible de maitriser ces trois éléments qui créent notre vie future. 6.2 – "Ce n’est pas ce qui vous arrive qui est important, c’est ce que vous en faites."
Tout ce que nous faisons repose sur nos choix
"C’est vous et vous seul qui êtes responsable de chaque décision et orientation que vous choisissez de prendre dans votre vie. […] Votre vie est le résultat des choix que vous faites. Si vous n’aimez pas votre vie, commencez par faire de meilleurs choix." Selon les auteurs de "La Réponse", nous pouvons nous créer une vie de rêve mais il nous faut alors cesser de nous poser en victime et de nous trouver des excuses. Car c’est précisément ce qui nous empêche d’accomplir nos rêves. Nos parents, beaux-parents, partenaire actuel et ex-partenaires, notre genre, âge, couleur de peau, santé, notre chef, l'économie, le gouvernement, la météo : certes, tous ces facteurs impactent notre situation, mais ils "ne conditionnent pas le résultat d’ensemble". Quelle que soit l'activité, des milliers de personnes réussissent avec ces "facteurs militants". "Si les "facteurs limitants" étaient si importants, personne n’aurait jamais rien réussi."
Les mauvais choix
Pour Allan et Barbara Pease, faire face aux conséquences d’un mauvais choix nous est utile. Cela nous enseigne une "leçon" qu'il nous était probablement nécessaire de connaître pour avancer. Par contre, quand nous commettons toujours la même erreur, ce n’est plus une erreur : c’est un choix. 6.3 – Huit décisions à prendre pour assumer à 100 % ses responsabilités Si nous voulons accomplir nos rêves, améliorer notre vie, alors il est indispensable de commencer par changer nos pensées et comportements. Car en continuant à penser et à agir comme depuis toujours, nous obtiendrons invariablement les résultats que nous avons depuis toujours. Dès lors, Allan et Barbara Pease nous encouragent à prendre 8 décisions :
Arrêter de nous plaindre
Ou si nous avons de bonnes raisons de nous plaindre, alors nous adresser à quelqu’un qui peut nous aider.
Cesser de rejeter la faute sur les autres
Pour les auteurs, les êtres bons nous apportent du bonheur et nous offrent des souvenirs. Ceux qui ne le sont pas enrichissent notre expérience et nous offrent des leçons.
Cesser de nous croire victime des circonstances et de trouver des excuses à ce qui se passe dans notre vie
"De votre pensée découlent vos actes et il vous incombe de changer ou non. Vos résultats vous disent la vérité sur vos choix." Les auteurs évoquent, comme exemple, notre responsabilité concernant notre état de santé. Ils précisent que "près de 80 % des cancers et maladies cardiovasculaires sont liés au mode de vie du patient – régime alimentaire néfaste, tabac, alcool, malbouffe, pollution, métier stressant et attitudes négatives".
Choisir de s’entourer de personnes et de choses que nous méritons et que nous voulons vraiment
Il s’agit de choisir un cercle plus positif. Les auteurs nous invitent à nous autoriser à fuir "ce qui ne nous fait pas bonne impression" en faisant confiance à notre voix intérieure. "N’ignorez pas les avertissements que vous lance l’existence. La façon dont une personne traite les serveurs, le personnel des hôtels et les chiens correspond à celle qu’elle finira par adopter avec son mari, sa femme ou son/sa partenaire. La vie vous donne des indices sur tout et tout le monde. Si quelqu’un nuit à votre existence, éloignez-le de votre vie, […] ou envisagez tout du moins de passer moins de temps en sa compagnie."
Focaliser sur des mesures positives qui favorisent l’atteinte de nos objectifs
Allan et Barbara Pease expliquent ici qu’en nous concentrant uniquement sur ce que nous voulons, et en en parlant positivement, nous verrons d'autres issues aux événements que nous vivons (et ce, grâce à notre SAR). Dès lors, les auteurs nous proposent de dresser la liste de dix choses que nous souhaiterions changer ou améliorer à notre sujet, puis de focaliser sur cette liste.
Réagir différemment aux événements qui surviennent dans notre vie
Trois points sont ici développés :
Il n’est pas difficile de voir en quoi nos actes (ou notre manque d’action) ont provoqué la situation dans laquelle nous nous trouvons. "Si vous n’aimez pas quelque chose, changez-le. Si vous ne pouvez le changer, changez la perception que vous en avez." Ou encore plus simplement : "Si vous souhaitez voir votre vie changer, changez de vie."
Ne pas vivre dans le passé
Pour les auteurs de "La Réponse", il est essentiel de "rester à la page" et d'être tourné vers le présent et l'avenir. Chapitre 7 - L’art de la visualisation
7.1 – Comment fonctionne la visualisation ?
Une image précise de son objectif
Visualiser un objectif, c’est créer une image mentale nette de celui-ci dans notre conscience. C’est s’imaginer en train d’obtenir les résultats souhaités et précisément ce que nous ferions et éprouverions à ce moment-là. Le SAR, qui n’est pas en capacité de faire la distinction entre imaginaire/fiction et réalité, va alors transmettre cette image dans notre subconscient. Les auteurs nous informent que : "Des études ont démontré que les sujets qui visualisent au préalable les résultats souhaités obtiennent en moyenne des résultats supérieurs de 100% à ceux qui n’ont pas employé cette technique." C’est pourquoi, depuis plus de 50 ans, presque tous les sportifs olympiques utilisent la visualisation.
Notre esprit pense en images
Les auteurs montrent ici que notre esprit ne pense pas avec des mots, mais en images. D’où l’importance de lister ses objectifs et toutes actions inhérentes en décrivant, avec passion et enthousiasme, une image claire et positive du résultat souhaité et de notre situation une fois notre objectif atteint.
Les preuves scientifiques de l’efficacité de la visualisation
Allan et Barbara Pease exposent les résultats de nombreuses recherches sur le cerveau qui ont démontré la force de la connexion esprit-corps, le lien entre nos pensées et nos comportements et l’efficacité de la visualisation. Les études présentées font part de :
La découverte de mouvements musculaires subtils déclenchés par la visualisation ; Le pouvoir de l’entraînement mental auprès de basketteurs, de policiers et d’athlètes ; Les effets de la visualisation et de l’hypnose dans la lutte contre le cancer ou en prévention de maladies ; La pratique de la "répétition mentale".
En outre, ces travaux révèlent que "les pensées produisent les mêmes instructions mentales que les actions physiques". En agissant sur un grand nombre de fonctions cérébrales, la motricité, l’attention, la perception, la planification et la mémoire, la visualisation nous entraîne à la performance réelle. Et si la pratique mentale n’est pas aussi efficace que la pratique physique, elle est très complémentaire et constitue une excellente façon de :
Renforcer sa confiance et préparer son cerveau à l’atteinte de ses objectifs. Faire progresser sa motricité. Améliorer sa motivation et ses performances.
7.2 – Comment pratiquer la visualisation | 5 étapes à suivre Pratiquer la visualisation est simple mais nécessite de s’exercer régulièrement pour de bons résultats. Les auteurs de "La Réponse" proposent de commencer par un objectif simple (manger lentement, se lever tôt, répondre calmement à une personne qui nous énerve) avant de se lancer sur des sujets plus complexes. Ils nous décrivent 5 étapes à suivre :
Se détendre : s’installer dans un endroit calme où nous sommes sûr de ne pas être dérangé. Fermer les yeux et respirer profondément.
Imaginer ce que nous voulons réaliser : visualiser une image nette de l’ensemble de ce que nous souhaitons. S’il s’agit, par exemple, de savoir jouer de la guitare, nous visualiserons la guitare, sa forme, les cordes…
Prendre place dans l’image : s’imaginer avec tous les détails possibles dans cette image. Dans notre exemple, ce sera la façon de nous assoir, de prendre et tenir notre guitare.
Passer à l’action : toujours dans le même exemple, il faudra alors ressentir la guitare dans nos mains, se concentrer sur tout ce que nous percevons, comme le son de la guitare. S’imaginer en train de commencer à s’exercer, à jouer des morceaux sans rater aucune note, comme si nous étions un virtuose de l’instrument.
Rouvrir les yeux.
Quelques points importants à suivre pour rendre la visualisation plus efficace :
Faire appel le plus possible à ses cinq sens. Visualiser le maximum de détails : ce que nous portons, avec qui nous sommes, où nous nous trouvons… S’imaginer franchir tous les obstacles que nous pourrions rencontrer. Réaliser ses séances de visualisation plutôt tôt le matin ou juste avant de s’endormir.
Chapitre 8 - Le pouvoir des affirmations 8.1 – Qu’est-ce qu’une affirmation ? Une affirmation est :
Une déclaration positive à répéter régulièrement pour confirmer ce que nous avons l’intention de réussir ou de faire, ou sur une vérité à laquelle nous avons choisi d’adhérer. Un outil intéressant pour modifier ses schémas de pensées, l’image qu’on a de soi et faire en sorte que nos objectifs deviennent réalité (nos affirmations vont traverser notre SAR).
8.2 – Comment formuler une affirmation ? Pour qu’une affirmation fonctionne, elle doit :
Être choisie en fonction de notre situation personnelle. Être formulée de manière positive (ne pas utiliser "ne… pas", "ne vais pas" ou "ne peux pas"). Commencer par "Je suis" ou "Je vais". Être précise : par exemple, la formulation "je suis en train de mincir" n’a pas le même pouvoir que "je suis en train de devenir une personne qui pèse 90 kilos". Être répétée inlassablement : "jusqu’à ce qu’elle fasse partie de notre être".
Les affirmations doivent être répétées en visualisant les résultats de ce que nous souhaitons, non pas de ce que nous ne voulons pas, et en nous voyant toujours en train de gagner. Enfin, répéter une liste d’affirmations n’est pas rêvasser : les rêveurs n’ont ni plan, ni délai précis, ni l’intention de prendre des mesures pour accomplir leurs rêves. Les personnes qui se servent de leur pouvoir d’affirmations et de visualisation ont, eux, un plan et un objectif en tête. 8.3 – Le principe de remplacement Pour terminer ce chapitre, Allan et Barbara Pease proposent de modifier la représentation que nous nous sommes faite de nous-même, au fil du temps, sur la base des affirmations positives et négatives reçues de notre entourage/environnement (société, parents, amis, professeurs, partenaires…). Les auteurs nous invitent à remplacer nos idées négatives, nos doutes et nos peurs en nourrissant notre esprit d’affirmations positives. Le but étant que celle-ci deviennent notre nouvelle image et réalité. 8.4 – La loi du renforcement "Celui qui dit “Je suis capable !” et celui qui dit “Je ne suis pas capable !” ont souvent tous les deux raison." Les auteurs de "La Réponse" citent cette phrase d’Henry Ford pour illustrer la loi de renforcement. Il a été prouvé, nous expliquent-ils, le phénomène suivant : au moment même où nous pensons/disons que nous ne pouvons pas faire quelque chose, notre cerveau réduit la quantité d’énergie électrique envoyée vers les parties de notre corps qui serviraient à faire ce que nous prétendons être incapable de faire. Et inversement. C'est ce qu'on appelle la loi de renforcement. De très nombreuses personnes ayant utilisé les affirmations, visualisé à l’avance leur réussite et finalement atteint leurs objectifs témoignent de cette loi de renforcement. Elle est aussi joliment mise en lumière dans la petite histoire suivante : "Un vieil homme dit à son petit-fils : "Mon petit, une bataille entre deux loups fait rage en nous. L’un est mauvais. C’est la colère, la jalousie, l’avidité, le ressentiment, l’infériorité, les mensonges et l’ego. L’autre est bon. C’est la paix, l’espoir, la joie, l’amour, l’humilité, la gentillesse, l’empathie et la vérité." Le garçon réfléchit et demanda : "Grand-père, quel loup gagne ?" Le vieil homme répondit calmement : "Celui que tu nourris."" Chapitre 9 - Prenez de nouvelles habitudes Dans ce chapitre du livre "La Réponse", Allan et Barbara Pease s’intéressent à l’impact de nos habitudes positives et négatives sur nos résultats. Ils soulignent notre liberté de choix en ce qui concerne nos pensées et nos habitudes. 9.1 – "Vous êtes uniquement prisonnier des murs que vous construisez." Pour mieux comprendre comment fonctionnent nos habitudes, les auteurs utilisent l’exemple des éléphants de cirque. Dès leur naissance, les éléphants de cirque sont attachés à une chaîne reliée à un bloc de béton. En grandissant, les pachydermes enchainés comprennent qu’il leur est impossible de s’enfuir, et ce quels que soient leurs efforts. Ces derniers finissent donc par ne plus essayer. Ainsi, plus tard, une fois déliés de leurs entraves, les éléphants, mentalement conditionnés à se croire prisonniers, ne s’échappent jamais. À travers cette histoire, les auteurs de "La Réponse" veulent nous faire comprendre que nous sommes, nous aussi, depuis notre naissance, conditionnés par nos "dresseurs". Ces "dresseurs", ce sont nos parents, nos frères et sœurs, nos amis, nos enseignants, la publicité, la société, la religion, la télévision, les médias, Internet. Les messages subtils et répétitifs qu’ils nous envoient finissent par faire partie de notre système de croyances. C'est ainsi que nous nous emprisonnons derrière des murs qui n'existent pas : "Pendant l’enfance, on nous dit en permanence ce que nous ne pouvons pas faire, et non ce que nous pouvons réussir. […] Ce conditionnement négatif et répétitif peut nous empêcher de réussir. Vous êtes uniquement prisonnier des murs que vous construisez." 9.2 – Habitudes mentales Vs habitudes de vie Pour obtenir des résultats et atteindre nos objectifs, il est capital de prendre des habitudes positives. Il existe en fait deux types d’habitudes :
Les habitudes mentales qui sont les "dispositions d’esprit", Les habitudes de vie.
Beaucoup de personnes ne se concentrent que sur le changement de leurs habitudes de vie, les actions physiques. Or, ce sont les habitudes mentales, notre pensée, dont dépend surtout nos résultats. Pour éviter cet écueil, il est intéressant de noter ses pensées et ses dispositions d’esprit dans le but de les analyser et d’y travailler dessus. 9.3 – Comment prendre de meilleures habitudes Voici les conseils des auteurs pour remplacer nos habitudes contre-productives par des habitudes positives :
Identifier nos habitudes destructrices à éliminer et nos habitudes productives à acquérir : si nécessaire, pour nous aider dans cette étape, nous pouvons demander à notre entourage ou analyser les habitudes des personnes qui réussissent et celles qui ne réussissent pas.
Remplacer nos pensées et affirmations négatives (comme "je vais essayer", "je suis trop occupé") par d’autres positives.
Ne changer qu’une habitude à la fois, sachant que 30 jours de répétition sont normalement nécessaires pour prendre définitivement une nouvelle habitude.
Bâtir un plan pour prendre une nouvelle habitude et s’exercer jusqu’à ce qu’elle fasse vraiment partie intégrante de notre être.
Éviter les personnes qui nous empêchent de réussir et choisir ses amis avec soin : sans forcément tourner le dos à nos anciens amis, nous pouvons élargir notre cercle.
L'idée est de choisir la compagnie de personnes ayant une meilleure influence sur nous : des personnes qui nous aident à avancer vers nos objectifs et nous motivent à devenir le meilleur de nous-même. Dans le même temps, il est conseillé de réduire nos relations avec les personnes que nous considérons comme négatives (celles, par exemple, qui critiquent, sont stressées, jalouses, se déresponsabilisent ou encore noircissent les choses sans arrêt).
"Restez à bonne distance des personnes négatives, des individus néfastes, des voleurs de rêves et des vampires émotionnels. […] Vous êtes le reflet des cinq personnes que vous fréquentez le plus. Si ce niveau moyen vous déplaît, changez la donne." Chapitre 10 - Jouez la carte des chiffres | Trois lois numériques à connaître Ce chapitre de "La Réponse" nous montre que, dans chaque activité ou projet que nous menons, un ensemble d’éléments statistiques (principes, lois et rapports) détermine nos chances de succès. Voici donc le résumé des lois numériques les plus intéressantes à connaître. Celles-ci nous indiquent où nous devons améliorer nos capacités, passer notre temps et quelles activités éviter. 10.1 – La loi des moyennes Pour mieux comprendre comment cette loi s’applique concrètement, Allan Pease nous raconte plusieurs de ses propres expériences :
Le porte-à-porte
Lorsqu’il avait 11 ans, Allan vendait des éponges en porte-à-porte après l’école de 16 h à 18 h. Ses moyennes étaient de 10 : 7 : 4 : 2. Cela signifie qu’en frappant à 10 portes, en moyenne :
7 personnes lui ouvraient la porte ; Sur ces 7 personnes : 4 écoutaient sa présentation ; Sur ces 4 personnes : 2 lui achetaient une éponge à 20 cents.
Comme en 1 heure Allan frappait en général à 30 portes, il réalisait 12 ventes en deux heures (60 portes) et gagnait donc chaque jour 2,40 $. Il ne se souciait pas des 3 portes sur 10 qui ne s’ouvraient pas, des 3 personnes qui ne l’écoutaient pas ni de celles qui ne lui achetaient rien. Tout ce qu’il retenait, c’est qu’en toquant à 10 portes, il gagnerait 40 cents. Bilan : le garçon empochait 4 cents à chaque porte, quoi qu’il se passe ensuite. Allan Pease conclue son histoire ainsi : "Quel que soit votre objectif, il existe un rapport – un ensemble de chiffres – qui détermine le nombre de tentatives et de succès. Il s’agit simplement de découvrir ces chiffres." Une fois ces chiffres mis en évidence (loi des moyennes), nous pouvons baser dessus pour répéter la même chose, dans les mêmes situations, et ainsi obtenir les mêmes résultats.
L’assurance-vie
Allan Pease nous explique comment il a aussi joué la carte des chiffres lorsqu’il travaillait dans la vente d’assurance-vie. Son rapport était alors de 10 : 5 : 4 : 3 : 1. Ainsi, sur 10 clients appelés au téléphone :
5 acceptaient un rendez-vous. 4 clients honoraient ce rendez-vous. Sur ces 4 clients : 3 concluaient une vente suite à sa présentation pour laquelle il percevait une commission de 300 $.
Autrement dit, pour chaque personne appelée, qu’elle accepte ou non de le rencontrer, qu’elle honore ou pas le rendez-vous, achète ou pas son produit, Allan gagnait 30 $. De fait, Allan Pease ne cherchait pas à trouver des acheteurs : il se contentait simplement d’appeler 10 clients potentiels quotidiennement pour savoir qu’il gagnerait 300 $ par jour.
Les rapports : clés de nos réussites
Ainsi, pour l’auteur : "La clé de tous ces succès a été la compréhension du fonctionnement des chiffres et des rapports." Partant de ce principe, il nous invite à consigner par écrit nos réalisations quotidiennes. Puis, de les accompagner de nos données d’échecs et de succès, de ce qui a produit un résultat et ce qui n’a rien donné, dans le but de faire apparaître nos rapports. 10.2 – Le principe des 80/20
Qu’est-ce que le principe 80/20 ?
Le principe des 80/20, appelé aussi "principe de Pareto" (nom de l’économiste italien Vilfredo Pareto qui l’a observé) stipule que la plupart des résultats (80 %) dans n’importe quelle situation, sont déterminés par un nombre réduit de causes (20 %). Les chiffres 80/20 ne sont pas une règle absolue. De nombreux facteurs clés pouvant faire varier les données, ceux-ci ne sont pas toujours exactement identiques à 80/20. Toutefois, ils s’en rapprochent. L’idée à retenir de ce principe des 80/20 est donc qu’une minorité crée généralement une majorité. Et cela vaut pour presque tout. Considérant cette loi, nous comprenons alors, entre autres, que :
80 % des résultats obtenus sont le fruit de 20 % de nos efforts et donc inversement, 20 % des résultats obtenus sont le fruit de 80 % de nos efforts. 80 % de nos revenus sont générés par 20 % de nos contributions. Certaines de nos activités (nos 20 %) constituent la majeure partie (80 %) de notre bonheur, de nos résultats et de notre production. Plus de 80 % de la richesse mondiale est détenue par moins de 20 % de la population mondiale.
Comprendre la loi du 80/20 peut changer notre vie professionnelle
Ce principe des 80/20 est extrêmement utile professionnellement car elle nous offre la possibilité d’optimiser grandement nos performances. En l’appliquant, nous pouvons, en effet :
Repérer, dans nos produits et/ou services, ceux qui génèrent le plus de revenus (les 20 %) et abandonner ceux qui sont sources de résultats modestes (les 80 %). Nous concentrer sur les 20 % de tâches et actions qui produisent 80 % des meilleurs résultats, nous améliorer dans les aptitudes inhérentes à ces tâches et déléguer ou abandonner les tâches qui correspondent aux 80 % restants. Récompenser les meilleurs employés (20 %) et se séparer des moins bons. Améliorer notre service auprès de nos meilleurs clients (20 %).
Par conséquent, Allan et Barbara Pease nous invitent à rechercher des activités 80/20 dans tout ce que nous faisons, sur le plan professionnel mais aussi personnel, et y mettre toute notre énergie.
Transformer ses passions en source de revenus avec le principe 80/20
Le principe des 80/20 est aussi extrêmement intéressant à appliquer au niveau personnel. L'idée est, en suivant ce principe, est de passer moins de temps sur les activités que nous n’aimons pas pour en consacrer plus à ce qui nous plait, à ce qui compte vraiment pour nous (passer du temps avec sa famille, s’adonner à ses passions…). D’ailleurs, précisent les auteurs de "La Réponse", en centrant notre énergie et notre source de revenu sur nos passions (qui sont aussi généralement nos points forts), nous obtenons souvent un revenu plus important, car notre rendement est de bien meilleure qualité. Allan et Barbara Pease nous proposent alors de coucher nos passions par écrit. Puis, ils nous interrogent : pourquoi ne pas diminuer nos heures de travail et passer plus de temps à une activité professionnelle annexe qui correspond à notre passion (jouer de la musique sur scène, écrire un livre, développer notre invention ou notre logiciel, trouver des investisseurs pour nos projets…) ? Au fil de l’évolution de cette nouvelle activité professionnelle annexe, nous pourrions ajuster notre proportion travail/passion, et nous fixer des objectifs financiers. Les auteurs développent ici pourquoi : "Lorsque vous vous fixez des objectifs financiers très clairs et suivez un plan d’action avec un délai précis, les probabilités de gain sont bien plus importantes que n’importe quel gros lot." 10.3 – Le groupe des 3 % Allan Pease s’inspire à nouveau de sa propre expérience pour nous expliquer ce dernier principe. À l’âge de 47 ans, Allan apprend qu’il est gravement atteint d’un cancer de la prostate. Son médecin l’informe alors qu’il ne lui reste que trois ans à vivre. En échangeant avec ce spécialiste, Allan apprend qu’environ :
20 % des hommes de son âge dans le même état que lui meurent dans les 2 ans. 50 % dans les 3 ans. 27 % meurent généralement peu de temps après ces 3 ans. 3 % dépassent les 80 ans et meurent d’autre chose.
Allan Pease interroge les médecins : que faisaient les survivants du groupe des 3 % que les 97 % ne faisaient pas. Aucun ne savait. L’auteur décide alors de réaliser ses propres recherches : il étudie les raisons pour lesquelles les personnes du groupe des 3 % étaient encore en vie. Il ajuste sa vie en fonction de ses découvertes et choisit de voir ce cancer comme un simple obstacle supplémentaire à ses projets. Seize ans plus tard, Allan Pease est toujours en vie. Chapitre 11 - Gérez le stress Ce onzième chapitre du livre "La Réponse" parle de gélotologie. La gélotologie est la science du rire, c'est-à-dire l’étude de l’humour, du rire et de ses effets psychologiques et physiologiques sur le corps humain. 11.1 – Rire pour être en bonne santé Après nous avoir présenté les aspects biologiques du rire, les auteurs décrivent, à travers les recherches de nombreux scientifiques (Vernon Riley, Patch Adams, Thomas Holmes et Richard Rahe, Candace Perth), les multiples bienfaits du rire. Ces études nous apprennent que le rire :
Nous aide à nous détendre grâce à son effet tranquillisant sur le corps : lors d’un fou rire, notre cerveau libère de l’endorphine ; nos larmes, lorsque nous pleurons de rire, contiennent de l’encéphaline, un tranquillisant naturel du corps capable de soulager la douleur. Renforce le système immunitaire et allonge l’espérance de vie. Diminue le stress, connu comme cause majeure dans le déclenchement de graves maladies comme le cancer.
L’intervention de clowns et salles de rire dans les hôpitaux sont autant d'exemples qui découlent de ces recherches et/ou viennent les confirmer (les statistiques font notamment apparaître, avec ces structures, un raccourcissement de la durée d’hospitalisation, une diminution de la quantité d’analgésiques, des patients plus faciles à gérer…). En somme, toutes ces études prouvent que l’humour et la pensée positive sont extrêmement bénéfiques pour la santé, facilitent les relations avec les autres et aident à réussir davantage. 11.2 – Le rire contre les émotions destructrices Les auteurs du livre "La Réponse" attirent notre attention sur quatre émotions particulièrement destructrices. Il s’agit de :
La culpabilité, La gêne, La honte, L’offense.
Les auteurs soulignent que ces quatre émotions, nuisibles à notre bonheur, résultent toutes d’un choix. Allan et Barbara Pease nous proposent donc plutôt de choisir de nous servir de l’humour pour affronter ces situations émotionnelles et modifier notre état physique (ils mentionnent notamment les thérapies par le rire). Chapitre 12 - Surmontez la peur et l’inquiétude La peur et l’inquiétude sont deux réactions ancestrales qui servaient, chez les humains, à réduire le risque de mourir par "le combat ou la fuite". Mais elles sont aujourd’hui, pour les auteurs de "La Réponse", nos deux principaux freins aux succès, bonheur, épanouissement et paix intérieure. Par ailleurs, la peur et l'inquiétude causent des dommages à nos organes et à notre système immunitaire. Il devient alors primordial de ne pas laisser la peur et l’inquiétude exercer une emprise sur nous.
12.1 – La peur : une réaction normale et importante Les auteurs de "La Réponse" commencent ce chapitre par des explications issues de la neuroscience cognitive pour mieux comprendre comment fonctionnent la peur et l’inquiétude dans notre système nerveux central. Ils nous rappellent ainsi que la peur fait partie intégrante du cerveau humain et qu’elle est indispensable. Avoir peur ou être préoccupé par sa vie est un comportement humain normal. Sans cela, les espèces disparaissent. 12.2 – La peur liée à nos souvenirs Les auteurs développent 3 points concernant la peur et sa corrélation avec nos souvenirs.
Nous pouvons avoir peur sans savoir pourquoi.
En effet, la réaction de peur a été apprise grâce à un processus appelé "conditionnement classique" généré par l’amygdale. Cette amygdale gère la mémoire implicite, c’est-à-dire qu’elle stocke nos réactions physiques en lien avec les événements et expériences passées au niveau inconscient. C'est pourquoi il nous arrive de ressentir de la peur sans comprendre consciemment pourquoi.
Nous nous souvenons plus facilement des événements/expériences émotionnelles.
Ces souvenirs sont appelés "souvenirs éclairs" (exemple : quelqu'un de la génération X se rappelle certainement où il se trouvait le jour où la princesse Diana est morte). Attention : quand l’événement est trop traumatisant, nous pouvons mentionner des éléments très clairs de souvenirs éclairs. Or, les auteurs soulignent qu'en réalité ceux-ci se révèlent souvent faux.
Créer de nouveaux souvenirs peut nous aider à surmonter la peur.
Une peur "raisonnable" s’avère utile pour notre sécurité. Toutefois, dans les cas de troubles anxieux (comme l’état de stress post-traumatique, le trouble panique, la phobie sociale ou le trouble obsessionnel-compulsif), la peur devient handicapante. Pour rendre une peur positive, il faut alors créer de nouveaux souvenirs capables de modifier notre système nerveux central. En gros, au lieu de penser aux résultats indésirables que nous avons connus, nous devrions ne penser qu’aux résultats souhaités. 12.3 – Les fausses peurs Notre cerveau ne sait pas distinguer les expériences réellement effrayantes de celles créées pour nous effrayer. C’est pourquoi les activités qui donnent le frisson nous permettent d’avoir peur sans nous exposer à un véritable danger physique (films d’horreur, trains fantômes, montagnes russes, saut à l’élastique et sports extrêmes). Généralement, cette peur nous attire : le plaisir/euphorie qu’elle nous procure est semblable à celle que ressentent les toxicomanes. 12.4 – Les peurs sociales ou la peur d’être jugé Les peurs les plus courantes sont celles que nous ressentons dans les situations où nous sommes susceptible d’être jugé par les autres (parler en public, par exemple, fait partie des peurs de la plupart des gens). Ce sont des peurs dites sociales. Ces peurs proviennent en fait du sentiment d’inadaptation que nous éprouvons en nous comparant à d’autres individus jugés meilleurs que nous. C’est pourquoi, pour Allan et Barbara Pease, il est inutile de se comparer : "Le seul moment où il est sain de se comparer à une autre personne, c’est quand celle-ci représente une source d’inspiration parce qu’elle a déjà accompli ce dont vous rêvez." 12.5 – La peur d’être rejeté Allan et Barbara Pease développent plusieurs idées à propos du rejet et de la peur que nous en avons :
Tous ceux qui ont réussi ont dû gérer des rejets avant de réussir. Le rejet ne signifie pas forcément que notre situation se détériore. Par exemple, si le projet que nous avons soumis à notre supérieur hiérarchique est rejeté, cela ne fait pas de nous quelqu’un de moins bon qu’avant notre proposition. Nous sommes même meilleur puisque nous savons comment modifier notre approche pour viser plus juste la fois suivante. Quand nous subissons un rejet, nous pouvons gérer la situation en 3 étapes : d’abord, ne pas le prendre personnellement, ensuite accepter de se sentir mal ; enfin, se fixer une limite temporelle pour ne plus y penser et passer à autre chose. Si nous devons rejeter une autre personne, nous pouvons le faire péniblement mais efficacement de la façon suivante : remercier la personne, lui expliquer la raison de notre rejet ; enfin, louer ses qualités.
12.6 – Trois moyens très simples de gérer sa peur
Prendre du recul
"Le cœur qui bat à tout rompre, les mains moites, le désespoir et la confusion sont le résultat de la libération d’adrénaline" indiquent les auteurs. Pour nous sentir mieux, nous pouvons alors faire 15 minutes de marche, prendre une douche ou se préparer un thé/café.
Être réaliste
Il ne vaut pas la peine de se faire du souci pour ce que nous redoutons : en effet, des études ont montré que dans 87 %, les motifs de nos inquiétudes ne se réalisent jamais. Et lorsqu’ils se produisent, seulement 6 % des événements dépendront de nous.
Nos peurs sont souvent bien pires que la réalité. Par exemple, le jour où un requin est aperçu sur une côte, tout le monde s’imaginent que des requins rôdent autour de toutes les plages.
Quand quelque chose nous fait peur, il est judicieux de penser à la pire issue : "Que peut-il arriver de pire ?". Car "qu’il s’agisse d’une présentation, d’un appel téléphonique, d’une conversation ou d’une relation qui se passe horriblement mal, le soleil se lèvera bien le lendemain matin et la vie suivra son cours".
Pour garder le sens des proportions vis-à-vis de nos peurs, il est aussi intéressant d’aider quelqu’un moins bien loti que nous : en prenant conscience de la chance que nous avons, nos problèmes nous paraitront moins intimidants.
Revenir à des choses simples
Les médicaments, drogue, alcools ne font qu’augmenter les peurs. Les meilleurs remèdes contre l’anxiété ou la tension se trouvent dans des choses simples : une bonne nuit de sommeil, un bon repas équilibré, une marche, une conversation avec un ami bienveillant, la lecture, l’écoute ou le visionnage de quelque chose d’inspirant ou de motivant. Chapitre 13 - N’abandonnez jamais 13.1 – "Les gagnants ne sont pas des personnes qui n’échouent jamais, mais des personnes qui ne renoncent jamais." "Le rejet n’est rien d’autre qu’un retour négatif vous montrant ce qu’il ne faut pas faire." Autrement dit, le rejet nous indique la voie à suivre vers le succès. Au lieu de le craindre, il faut donc l’accepter volontiers. L’histoire est remplie d’exemples d’hommes et de femmes qui ont réussi et pourtant multiplier les rejets : Walt Disney, Steve Jobs, Oprah Winfrey, Les Beatles, Albert Einstein. Toutes ces personnes se sont accrochées à leurs objectifs, malgré ce que les autres disaient, pensaient ou faisaient. En résumé, ce n’est pas le rejet qui empêche de réussir. C’est le renoncement. C’est pourquoi, si nous sommes "persuadé d’avoir une idée géniale", Allan et Barbara Pease nous incitent à aller au bout de notre projet. Et avant de passer à autre chose, "épuiser toutes les options possibles" : "N’abandonnez pas ! Les débuts sont toujours la partie la plus ardue. Si vous avez envie de renoncer, relisez votre liste d’objectifs et ne pensez qu’au résultat souhaité. Ne laissez jamais les probabilités vous empêcher de réaliser ce pour quoi vous êtes certain d’être fait au fond de votre cœur. Allez au bout des choses et, une fois parvenu à destination, vous verrez que vous êtes capable de dépasser les limites fixées au départ." Enfin, les auteurs rajoutent : "Si vous renoncez, vous ne saurez jamais à côté de quoi vous passerez. Si vous croyez à une idée ou un concept et estimez qu’il profitera aux autres, tenez bon. N’abandonnez pas au premier contretemps. Au fil de votre progression vers vos objectifs, certains vous jetteront des pierres, mais vous pouvez vous servir de ces pierres pour bâtir un mur ou construire un pont." 13.2 – Demander de l’aide auprès d’experts pour atteindre ses objectifs Les auteurs de "La Réponse" nous invitent à demander à des personnes qui ont déjà vécu notre situation, qui ont accompli/sont en train d’accomplir ce que nous voudrions réaliser, comment ils s’y sont pris. Les personnes sollicitées doivent posséder une certaine expertise dans ce que nous visons pour être en mesure de nous montrer les pièges et les raccourcis. Les auteurs suggèrent de leur demander conseil de façon positive, créative, en termes très clairs et sans craindre de s’entendre dire "non" : "Statistiquement, la réponse sera plus souvent "Non" que "Oui", mais si le rapport est, admettons, de 10 contre 1, vous finirez par obtenir un "Oui". Même lorsque la réponse est "Non", vous n’êtes pas moins bien loti qu’avant d’avoir posé la question. Vous êtes exactement dans la même situation." Les auteurs illustrent leur propos en racontant leur propre expérience lors de la parution de leur premier livre. Ils soulignent enfin que cette aide peut aussi se trouver dans des livres, des vidéos ou tout autre contenu, sur internet par exemple. Chapitre 14 - Des tréfonds au firmament Les deux derniers chapitres du livre "La Réponse" sont autobiographiques. Après avoir longuement hésité, les auteurs ont décidé de partager leur histoire et leur vécu personnel pour nous montrer comment ils ont appliqué les principes de "La Réponse" à leur propre vie.
14.1 – La chute Alors que tout va parfaitement bien dans la vie d'Allan et Barbara Pease, tout s'arrête "pratiquement du jour au lendemain". Après des années de succès triomphal, d'abondance et de prospérité, le couple se retrouve endetté de plusieurs millions de dollars. Dans le même temps, Allan apprend qu’il est très gravement atteint d’un cancer. Les Pease traversent alors une période extrêmement difficile. Jusqu'au jour où ils décident de tout recommencer à zéro : "Nous avons pris la décision irréversible de connaître un succès encore plus grand que le précédent, nous nous sommes assis devant une table en plastique prêtée par un ami et avons écrit à la main nos nouveaux objectifs, nous avons détaillé notre futur mode de vie et nos prochains succès. Nous ignorions comment nous allions procéder, mais nous avions décidé quoi faire." Après plusieurs mois d’introspection, Allan et Barbara Pease choisissent finalement d’écrire de nouveaux livres. Leur ambition est de les vendre ensuite en millions d’exemplaires, soit bien plus que leurs précédents ouvrages. La barre est haute, mais leur situation ne leur donnait pas la possibilité, se rappellent-ils, de faire autrement. 14.2 – L’horizon se dessine Pour atteindre son objectif, le couple sait qu’il doit se positionner sur les marchés de pays à forte population. Pour diverses raisons, Allan et Barbara choisissent de conquérir le marché de l’Europe. Ils s’installent alors en plein milieu de l’Angleterre, en territoire totalement inconnu, avec pour seul arme : "un objectif en tête et leur foi en l’univers". "En y réfléchissant bien, ce que nous avons accompli paraît presque impossible, mais c’était la seule option qui s’offrait à nous. Quand vous êtes dos au mur, l’épée à la main, sans autre solution, vous ne pouvez qu’aller de l’avant. Nous avons même refusé d’envisager autre chose que la réussite. Nous allions enregistrer des succès sans précédent, point barre ! Et nous allions suivre notre plan d’action quoi que disent, pensent ou fassent les autres." Allan et Barbara Pease racontent leur arrivée au Royaume-Uni. Ils nous font vivre leurs débuts dans le petit village anglais d’Henley-in-Arden. Les premiers mois sont bien plus difficiles que ce qu’ils avaient imaginé. Leur récit est palpitant. C’est un grand saut dans l’inconnu à la fois effrayant et captivant. 14.3 – Tenir bon Allan et Barbara Pease mettent trois ans à se sortir de leurs difficultés financières. Cette période met à mal leur relation. Les incompréhensions qu’Allan et Barbara rencontrent au sein de leur vie de couple vont être à l’origine de leur intérêt particulier pour ce qui va devenir le sujet de leur succès. C’est à force de persévérance et parce qu’ils ne cessent de parler de leur situation à tout le monde que le couple commence à voir leur condition s’améliorer. De nombreuses personnes acceptent de les aider. Barbara et Allan travaillent laborieusement. Petit à petit, Allan est invité à participer à plusieurs conférences et sur des plateaux de télévision. Au cours de ses interventions, les idées d’Allan, qui démontrent les différences entre le cerveau des hommes et celui des femmes, portent à controverse. Toutefois, ses exposés connaissent un bon accueil. Le couple saisit alors le potentiel du sujet. Il décide de consacrer son prochain livre à l’étude des relations entre les hommes et les femmes. Un jour, lors d’un voyage en Italie, en voiture, Allan et Barbara se disputent. Cette expérience est à l’origine du titre de leur livre : "Pourquoi les hommes n’écoutent jamais rien et les femmes ne savent pas lire les cartes routières". L’ouvrage parle des différences entre les hommes et les femmes sur un ton drôle mais étoffé par des données très scientifiques et des histoires vraies. Ce genre de texte est nouveau et n’est pas politiquement correct. Il suscite donc l’attention des médias et génère une certaine notoriété à Allan. Le livre, auto édité, devient très vite numéro un des ventes en Australie. 14.4 – Des obstacles et des pièges Allan et Barbara relatent ensuite l’histoire de la publication de leur livre en Europe : ils partagent les stratégies qu’ils ont dû adopter face aux nombreux refus et obstacles rencontrés pendant des mois avant leur entrée dans les meilleures ventes de Grande-Bretagne. "En bien des occasions, les perspectives nous ont paru sombres ou les choses ne tournaient pas comme nous l’aurions souhaité. Mais lorsque vous avez des objectifs clairs, vous êtes motivé par la perspective du résultat final, au lieu de vous appesantir sur l’obstacle." Après avoir passé 3 ans dans un logement miteux, les auteurs retracent leur ascension. Ils racontent comment ils sont notamment parvenus à devenir propriétaires d'un bel appartement dans une demeure du 17e siècle en Angleterre (grâce à l’aide de personnes passionnées par leur projet). 14.5 - Ne jamais abandonner Devenus habitués de la télévision britannique, Allan et Barbara Pease participent ensuite à de nombreux projets télévisuels (séries, documentaires). Ils auto publient encore 7 ouvrages qui se vendent en millions d’exemplaires. Voici un extrait de l’analyse qu’ils font de leur success story. Celle-ci résonne avec les propos des précédents chapitres de ce livre : "Les résultats décrits ici représentent environ 20 % de nos efforts initiaux - les 80 % restants n’ayant débouché sur rien. Nous avons joué la carte des chiffres, nous nous sommes fixé des objectifs clairs, écrits ensuite à la main et comprenant une date limite. Nous avons constamment visualisé les résultats souhaités et utilisé chaque jour les affirmations. Faire tout cela, solliciter l’aide d’autrui et prendre la décision de persévérer, malgré ce que disent, pensent ou font les autres, porte ses fruits." 14.6 - Réussir l’impossible Les auteurs de "La Réponse" nous expliquent ensuite comment ils ont réussi à aller au bout de l’un des objectifs les plus improbables de leur liste : celui de pénétrer le plus gros marché non exploité au monde, à savoir la Russie. À l’époque, en 1990, il est quasiment impossible d’entrer sur le territoire russe. Encore moins d’y publier un livre ou d’intervenir au cours d’une conférence. Pourtant, le couple y parviendra. Allan et Barbara Pease nous embarquent ici dans leurs aventures abracadabrantes sur fond de KGB jusqu’à atteindre leur rêve impensable d’animer quantité de séminaires à travers tout le pays encore très fermé. Leur tournée ira jusqu’au Kremlin. Aujourd’hui, les auteurs sont célèbres en Russie où ils séjournent trois mois par an. Les auteurs terminent ce chapitre en rappelant leur stratégie, qui prend sens dans leur récit et qui se résume ainsi : "Tout ce qu’il vous faut, c’est commencer par définir les objectifs que vous souhaitez atteindre, puis les écrire sur une feuille. Dressez les listes A, B et C, puis définissez des dates limites pour les éléments de la liste A. Quand la façon de procéder commence à apparaître autour de vous, échafaudez un plan d’action. Puis allez de l’avant, quoi que pensent, disent ou fassent les autres. Adoptez les nouvelles habitudes nécessaires pour vous faciliter la vie, concevez des affirmations positives et servez-vous de la visualisation. Et, quoi qu’il vous arrive en route, voyez le bon côté des choses. C’est ce que Barb et moi-même avons toujours fait, parce que nous savons que ça fonctionne. Et il en ira de même pour vous dès que vous aurez décidé d’adopter le même état d’esprit." Chapitre 15 - Dites à votre corps quoi faire Dans cet avant-dernier chapitre de "La Réponse", Allan et Barbara Pease évoquent une période de leur vie à la fois très intime et inspirante. Le couple relate avec émotion les épreuves qu'ils ont dû endurer pour arriver à devenir parents. Ce qu'ils nous racontent relève presque de l'impossible. Leur détermination et persévérance forcent l'admiration. Et leur histoire illustre bien, disent-ils, le pouvoir du SAR et les enseignements développés dans ce livre. 15.1 – Le récit émouvant du combat d'Allan et Barbara Pease pour avoir des enfants Quand Allan et Barbara Pease décident d'avoir des enfants ensemble, ils ont déjà 4 enfants (2 garçons du côté de Barbara et 2 filles du côté d’Allan). Les chances de survie d'Allan étaient si faibles quand on lui a diagnostiqué son cancer que cette épreuve, dont il est finalement sorti vivant, a amené le couple à réfléchir profondément à leur vie et à leur relation. Leur décision d’avoir deux autres enfants et d'en faire leur objectif premier dans leur liste manuscrite fait suite à cette longue réflexion. Très vite, le couple comprend qu'il va devoir faire face à un obstacle de taille : statistiquement parlant, il est quasiment impossible que cela puisse se produire. En effet, les spermatozoïdes d'Allan, âgé de 52 ans à ce moment-là, ne sont plus viables à cause du traitement de radiothérapie subi. À 41 ans, Barbara arrive, quant à elle, à un âge médicalement avancé pour procréer. De plus, personne ne les encourage à poursuivre ce projet : leurs amis y voient une décision irresponsable ; et pour les spécialistes, leur projet a moins de 2 % de chances d'aboutir. 15.2 – Une motivation à toute épreuves Mais Allan et Barbara ne se laissent pas démotiver. Ils ne tiennent pas compte ni de l'opinion de leur entourage ni des pronostics des médecins : "Ne suivez pas les conseils de personnes qui n’ont jamais réussi ce que vous souhaitez entreprendre. [...] Quand des "experts" ou d’autres personnes bien intentionnées vous disent qu’une chose est infaisable, trouvez de nouveaux experts et amis qui croient en vous et en ce que vous souhaitez atteindre. Voyez-vous, si nous avions écouté les conseils des experts quand on m’a diagnostiqué mon cancer, je serais probablement mort depuis longtemps." Leur première solution sera la FIV. Si cela ne marchait pas, alors il resterait la mère porteuse ou l’adoption comme autres solutions. 15.3 – Persévérer coûte que coûte Le récit de ce chapitre décrit tous les espoirs et désespoirs que le couple a connu au cours de leur projet de mettre au monde de nouveaux enfants. Ils nous en livrent toutes les épreuves, les étapes, les "rounds" (pour reprendre les termes des auteurs) à l'image d'un véritable parcours du combattant. Nous y apprenons :
Les "montagnes russes" qu'ils ont vécues dans le cadre de leur FIV, avec des nouvelles aussi brutales qu'inattendues, tant positives que négatives.
Leur façon de les gérer et de rester motiver : focaliser sur le but final et pas sur les échecs.
Le cauchemar vécu par Allan pour aller au bout d'une technique d’insémination artificielle complètement expérimentale : programme qu'ils ont suivi malgré les difficultés à en bénéficier, les faibles chances de réussite et les conséquences que cela comportait (interventions chirurgicales des testicules provoquant une voix aigue chez Allan par exemple).
Toutes les mésaventures éprouvantes qu’ils ont traversées et acceptées pour respecter le protocole d’injections d’hormones.
La confiance et la foi de Barbara qui "parlait joyeusement à ses ovaires", "chantait des chansons à ses embryons", leur "lisait des histoires " et leur "expliquait tout ce qu'elle faisait en détail". Et tout cela en se promenant dans la maison avec des bavoirs et des vêtements de bébé autour du cou, nous raconte Allan. Pour lui, son épouse "respectait à la lettre le principe selon lequel vous devez absolument […] croire en vous et ne jamais envisager d’autres issues que celle que vous souhaitez voir se produire".
Le mélange de respect et d’admiration qu’Allan a éprouvé en observant la force de détermination de son épouse : "en tant que mari, je demeurais nerveusement silencieux pendant qu’elle se montrait déterminée et résolue, d’un calme inquiétant, certaine que nous aurions au moins un enfant - et peut-être deux."
15.4 – La fin de l'histoire Le couple aura finalement deux enfants en bonne santé :
Brandon, né en 2005 après un travail naturel de douze heures, sans prise de médicaments. Bella, maintenue en congélation plusieurs mois avant d'être inséminée.
15.5 – Les clés de la réussite du projet d'Allan et Barbara Pease qu'il faut retenir Allan et Barbara Pease concluent leur ouvrage "La Réponse" en partageant leur analyse sur ce qui, selon eux, a contribué à la réussite de leur projet. Les 2 postulats qu'ils mettent ici en avant sont :
Adopter un état d’esprit positif et répéter des affirmations positives
Barbara confie avoir choisi d'être positive et avoir visualisé le résultat souhaité tout au long de cette période. Déterminée à avoir un enfant et convaincue de réussir malgré les probabilités très faibles, elle dit n'avoir jamais imaginé qu'elle n'y arriverait pas. Il est souvent difficile, lorsque tout se ligue contre nous, de rester positif. Pourtant, lorsque nous décidons de suivre un objectif réellement souhaité, de nouvelles portes s'ouvrent. "Vous voyez d’autres options et possibilités que vous n’auriez pas prises en compte si vous n’aviez pas emprunté cette voie" affirment les auteurs.
S'entourer uniquement de personnes soutenantes
"Si vos "conseillers" ne croient pas en votre objectif, trouvez-en d’autres. C’est votre objectif, pas le leur. Il ne s’agit que de conseillers, avec une opinion." Barbara explique n'avoir gardé, dans son entourage, que des personnes qui pensaient que son projet était possible et la soutiendraient. Elle termine ainsi : "Quand on vous dit qu’il n’y a qu’une toute petite chance de réussir quelque chose, gardez à l’esprit qu’il ne s’agit que de l’opinion de la personne qui vous le dit et qu’elle se base sur son expérience. Il se peut aussi qu’elle projette sur vous ses propres insuffisances. Cela ne signifie pas que vous allez au-devant d’un échec, mais généralement que vous avez besoin d’afficher une attitude positive, de redoubler d’efforts et de décider de faire partie de la minorité des individus qui triomphent." Chapitre 16 - Une synthèse s’impose Ce dernier chapitre de "La Réponse" résume les idées clés du livre. En voici la synthèse. 16.1 – Se fixer des objectifs précis et rester focus Les auteurs de "La Réponse" le répètent tout au long du livre : c'est quand nous décidons du "quoi" que le comment apparaît de lui-même. C’est pourquoi, nous devons décider de ce que nous voulons vraiment avant de réfléchir à la façon d’y parvenir. Le couple Pease rappelle ensuite le processus pour accomplir ses objectifs de vie. Celui-ci peut se résumer ainsi :
Se fixer des objectifs. Poser ces objectifs par écrit. Leur donner un ordre de priorité. Les décomposer en sous-objectifs à atteindre un par un. Intégrer ces objectifs et sous-objectifs dans un plan d’action. Leur fixer des limites réalistes (et réajuster quand nécessaire). Focaliser sur l’action, toujours aller de l’avant quoiqu’en disent ou pensent les autres. Adopter les nouvelles habitudes nécessaires, se servir des affirmations positives et de la visualisation. Garder le cap même si les autres tentent de nous dévier de nos objectifs.
16.2 – Comprendre le rôle central de notre système d’activation réticulaire (SAR) Grâce à notre SAR (amas de fibres neuronales traversant notre tronc cérébral), nous pouvons, selon Allan et Barbara Pease, créer notre propre réalité. Pour cela, il nous faut programmer notre SAR en choisissant les messages à lui envoyer. Cette démarche consciente et précise :
Se fait en positivant et en contrôlant mieux notre dialogue intérieur et nos attentes. Va orienter notre SAR pour qu'il recherche les informations positives dont nous avons besoin et éliminer les données négatives.
"Le SAR est un outil tellement puissant qu’il peut vous mener partout où vous souhaitez aller. C’est votre GPS personnel." 16.3 – Utiliser la puissance de l’écriture Pour les auteurs de "La Réponse", "écrire multiplie nos chances de réussite". Coucher sur papier nos pensées fixe notre attention sur ce qui importe vraiment et mobilise notre SAR. Dès lors, les auteurs préconisent de :
Lister par écrit ce qui nous intéresse, nous passionne dans l’existence, sans porter aucun jugement sur les éléments notés. Enrichir ses listes continuellement et rester vigilant à ce qu’elles correspondent bien à ce que nous voulons vraiment, pas à ce que les autres attendent de nous.
16.4 – Prendre ses responsabilités "Tout ce que vous avez dans la vie repose sur les choix que vous effectuez." Il est donc inutile d’accuser les autres ou les circonstances. Nous sommes responsables de nos choix et de nos décisions. Prendre ses responsabilités implique de :
Décider d’assumer à 100 % tout ce qui nous arrive. Réagir positivement aux événements : cesser de se plaindre et réfléchir à ce que nous pouvons et allons faire.
16.5 – Se servir de la visualisation et des affirmations "Votre vie est la somme de vos affirmations passées." La découverte du SAR par les neurosciences explique désormais comment des procédés tels que la visualisation, les affirmations ou encore la loi de l’attraction contribuent largement à la réussite de nos projets. En outre, quantité d’histoires en témoignent. Nous savons, par exemple, que tous les sportifs à succès s’entraînent physiquement mais aussi mentalement. Les affirmations et la visualisation consistent à fixer son esprit sur les résultats souhaités et à imaginer mentalement son succès, ses objectifs atteints. Elles renforcent les voies neuronales pour une compétence donnée, libèrent notre créativité et permettent à notre potentiel de s’exprimer pleinement, "au-delà de nos rêves les plus fous." Elles font également naître le courage et l’esprit d’initiative. "La Réponse" indique plusieurs principes à suivre pour des affirmations et une visualisation efficaces :
Ne penser qu'à ce que nous désirons vraiment, pas aux choses que nous refusons. N’utiliser que des formules positives. S'imaginer toujours en train de gagner. S’entraîner pour que nos actions positives deviennent des habitudes.
16.6 – Prendre de nouvelles habitudes : celles qui mènent au succès Les auteurs du livre "La Réponse" terminent leur ouvrage en rappelant les habitudes communes aux personnes couronnées de succès :
Persévérer, quoi qu’en pensent ou en disent les autres
Autour de nous, des gens tenteront sûrement de nous interrompre sur le chemin de nos objectifs, soit parce qu’ils nous aiment, soit au contraire parce qu'ils nous détestent ou encore parce qu'ils ne veulent pas eux-mêmes paraître comme des "losers". Pour y faire face, les auteurs suggèrent de :
Rester concentré sur ses objectifs et avancer malgré ce que font, pensent et disent les autres. Éviter les critiques en "ne faisant rien", "ne disant rien" et "en n’étant personne". Se montrer agréable et faire en sorte que les autres aient le sentiment d’avoir raison, quelle que soit leur opinion (tout en reformulant les choses conformément à ce que nous estimons vrai à nos yeux).
S’autoriser à fuir ce qui ne nous fait pas bonne impression
Inutile de donner des explications à quiconque. Faisons simplement confiance à notre voix intérieure. Nous devons assumer notre responsabilité dans le fait que certaines personnes fassent partie de notre environnement. Le conseil des auteurs du livre "La Réponse" à ce sujet : "Si le mode de vie et les accomplissements de vos cinq amis les plus proches ne vous enthousiasment pas, faites-vous de nouveaux amis".
Considérer la peur et l’inquiétude comme normales mais décider que nous nous en sortirons
Les catastrophes arrivent à tout le monde, à tout moment. Cela est normal. Et ce n'est parce que nous sommes au tapis que nous sommes hors jeu. "Vous ne connaissez la défaite que si vous ne vous relevez pas" écrivent Allan et Barbara Pease. Si une tragédie nous frappe, il est alors essentiel de décider que nous nous en sortirons. Nous pouvons nous fixer un jour et une heure précise à partir de laquelle nous décidons de vaincre le stress, l'inquiétude, la déprime. En bref : "Attendez-vous à ressentir de la peur en cas d’événements nouveaux ou d’imprévus, mais ne les laissez pas entraver la progression vers votre objectif."
Jouer la carte des chiffres
Nos objectifs dépendent d'un certain nombre de séquences, de formules, d'éléments statistiques, et ce quelque soit notre projet ou activité. Ces chiffres détermineront nos chances de succès. C'est pourquoi, il est très intéressant de noter nos activités quotidiennes, le nombre de nos tentatives, de nos réussites et échecs, ce qui a porté ses fruits et ce qui n’a pas fonctionné. De cette façon, nos rapports se dessineront rapidement.
Voir le bon côté des choses
Pour le couple Pease, il est indispensable de faire les choses sérieusement, mais sans jamais nous prendre trop au sérieux. "Passez avec vous-même un contrat stipulant que vous verrez le bon côté de tout ce qui vous arrive. Le plus beau jour de votre vie est celui où vous décidez que votre existence vous appartient - pas d’excuses, personne sur qui vous appuyer, vous reposer ou rejeter la faute. C’est ce jour-là que débute réellement votre vie."
Prendre les commandes de sa vie
Les auteurs attirent notre attention sur le risque de suivre une voie qui n'est pas la nôtre mais celle désignée par quelqu'un d'autre (et ce, souvent malgré de très bonnes intentions de la part de l'autre). Prendre sa vie en main, c'est donc choisir de devenir la personne que nous voulons être. "Si vous n’œuvrez pas chaque jour dans un domaine qui vous passionne, envisagez d’en changer. La plupart n’aiment pas leur métier. Trop d’individus affirment que leur emploi ne leur laisse pas assez de temps pour faire ce qu’ils souhaitent vraiment. Ne faites pas partie de ces gens."
Ne pas renoncer
Le plus important - et le plus difficile aussi - est le début. Ainsi, les auteurs nous encouragent vivement à :
Commencer par réfléchir à nos objectifs, les noter par écrit puis poser des des échéances pour les projets que nous aurons définis comme prioritaires. Ensuite, pour rester accroché, ne pas renoncer, nous pourrons relire notre liste d'objectifs. Nous ne devrons penser qu'au résultat souhaité et suivre les règles et principes présentés dans ce livre.
"Allez au bout des choses et, une fois parvenu à destination, vous verrez que vous êtes capable de dépasser les limites fixées au départ." Conclusion de "La Réponse" d’Allan et Barbara Pease Ce qu'il faut retenir du livre "La Réponse" L'idée globale du livre à retenir est, à mes yeux, la suivante : nous pouvons créer notre vie, notre réalité, sans plus subir les choses. La réalisation de nos rêves, l’atteinte de nos objectifs est bien plus accessible que ce que nous imaginons. Et pour cela, il ne dépend que de nous de reprendre le contrôle de notre histoire :
Il ne s'agit pas uniquement de talent ni de compétences, mais avant tout d’état d’esprit, de pensées et attitudes positives. Il est indispensable de prendre nos responsabilités et de croire en nos rêves. Nous devons lister et prioriser les objectifs qui comptent vraiment pour nous, établir un plan d'action et persévérer quoiqu'en pensent les autres.
Ce que ce livre vous apportera Ce que vous apprendrez dans ce livre peut se résumer en 5 points majeurs :
Le fonctionnement du Système d'Activation Réticulaire (SAR) et son impact dans la réalisation des rêves.
Le rôle de catalyseur des objectifs et du plan d'action : le fait de formuler ses véritables objectifs de vie, de les prioriser, de leur fixer une date limite sert de boussole. Cela détermine un cap à suivre pour vivre pleinement nos rêves et notre vie.
La puissance de l’écriture et des listes manuscrites : les spécialistes en neurosciences et psychologie ont montrer en quoi cette démarche peut jouer un rôle dans la réussite de ses objectifs de vie. Notamment parce que l'écriture nous aide à clarifier nos pensées, à aller à l’essentiel, ancre les mots et pensées une réalité qui nous est propre.
L'utilité de s'approprier les méthodes, qualités et habitudes communes aux "gagnants" : persévérance, maitrise de soi, pensée positive, dépassement de ses peurs, capacité à sortir de sa zone de confort, visualisation, affirmations, etc. sont autant de caractéristiques gages de réussites que nous pouvons dès à présent utiliser.
L’importance de vivre ses rêves et sa vie intensément : "La Réponse" nous invite à réfléchir aux opportunités que nous laissons souvent passer pour être heureux.
Points forts :
Même si parfois les idées présentées semblent un peu ésotériques, les auteurs s’appuient sur de nombreuses données scientifiques (en citant toujours leurs sources) pour étayer leur propos. L'approche proposée est optimiste, positive et motivante. Les principes développés sont rendus concrets par le témoignage de vie des auteurs qui montre bien une corrélation entre état d'esprit et réussite. Les anecdotes, les exemples et les récits sont racontées de manière captivante.
Points faibles :
Les auteurs sont très convaincus de leurs idées et cela est à double tranchant : si le lecteur y adhère, il sera d'autant plus motivé à les mettre en place dans ses projets de vie. S'il n'est pas réceptif au ton aussi déterminé du livre, il est possible que les propos des auteurs, même s'ils restent souvent nuancés, résonnent comme des conseils moralisateurs. Les mêmes idées sont répétées, reformulées tout au long du livre.
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February 11 2021, 5:00pm
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Ces moments qui comptent
Résumé de "Ces moments qui comptent" de Chip Heath et Dan Heath : Dans "Ces moments qui comptent", Chip Heath et Dan Heath souhaitent aider leurs lecteurs à créer de grands moments dans leur quotidien. La plupart des gens passent à côté d’instants qui pourraient se transformer en évènements mémorables simplement par manque d’attention ou d’audace. Dans cet ouvrage, ils proposent des astuces pour révéler tout le potentiel de ces situations bouleversantes dans la vie d’un individu, en termes d’élévation, de révélation, de fierté ou de connexion. Par Chip Heath et Dan Heath, 2018, 368 pages Titre original : "The Power of Moments" Chronique et résumé de "Ces moments qui comptent", de Chip Heath et Dan Heath
Chapitre 1 : Les grands moments
Dans le premier chapitre de "Ces moments qui comptent", Chip Heath et Dan Heath présentent le Senior Signing Day, mis en place par Chris Barbic et Donald Karmentz, dans leur école Yes Prem, à Houston. Il s’agit de célébrer, à la manière des grands sportifs, l’entrée à l’université des élèves.
Découvrir et dompter les grands moments : l’objectif de "Ces moments qui comptent"
"Tous, dans notre vie, nous vivons des moments forts – des expériences chargées de sens qui occupent une place à part dans notre mémoire. [...] Ces moments semblent être le produit du destin ou de la chance, ou peut-être l’intervention d’une puissance d’ordre supérieur." Si beaucoup pensent que ces moments inoubliables arrivent par hasard, Chip Heath et Dan Heath soulignent que ce n'est pas forcément le cas : "Les grands moments façonnent notre vie, mais nous ne sommes pas obligés d’attendre qu’ils se produisent. Nous pouvons en être les auteurs." Le Senior Signing Day, par exemple, a été créé par les fondateurs de Yes Prem pour leurs élèves. Cette journée a pour but de marquer un objectif scolaire dès leur entrée. Elle est un tournant pour leur vie future, et restera gravée dans leur mémoire. Les deux frères Heath, auteurs du livre "Ces moments qui comptent", désirent mettre en lumière :
Les points communs des grands moments, c'est-à-dire ce qui fait qu’une expérience devient "mémorable et significative". La méthode pour créer de grands moments.
Comprendre pourquoi certains souvenirs restent
Pour expliquer les grands moments, Chip Heath et Dan Heath s’interrogent sur le fonctionnement de la mémoire et les “raisons du souvenir”. Ils expliquent alors que, selon les recherches, lorsque nous nous remémorons une expérience, nous nous concentrons, en réalité, que sur quelques moments particuliers, et ignorons la plus grande partie de ce qui s’est passé. Pour comprendre ce processus, les deux auteurs de l’ouvrage présentent une expérience durant laquelle les participants plongent leurs mains dans de l’eau froide. L’expérience varie en durée. Lorsqu'il est demandé aux participants quelle épreuve ils préfèrent réitérer, ils choisissent systématiquement la plus longue. Cela illustre un fait : lorsque nous évaluons une expérience, nous avons tendance à oublier ou ignorer sa durée. Ce phénomène, appelé "négligence de la durée" (duration neglect), amène les gens à baser leur évaluation sur deux moments clés :
Le meilleur ou le pire moment, dit pic. La fin.
La psychologie parle de "règle pic-fin" (peak-end rule)." Or, selon Chip Heath et Dan Heath, au-delà du pic et de la seule fin, il faudrait prendre en compte les temps de transition, celle du début et de la fin. Pourquoi ? Parce que ces moments ont une signification particulière : ce sont eux qui restent majoritairement en mémoire au fil du temps.
Les quatre facteurs qui font les grands moments
D’après les auteurs de "Ces moments qui comptent", les grands moments dépendent de l’un des quatre facteurs suivants :
Élévation : "Les moments d’élévation transcendent le cours normal des événements, ils sont littéralement extraordinaires". Révélation : Ces moments sont à l’origine de transformations profondes. Fierté : Courage et fierté mènent à de grands moments de réussite, complètement inoubliables. Connexion : Les grands moments sont des instants de partage, de communion, entre différentes personnes (mariages, baptêmes…). Ils sont donc profondément “sociaux”.
Chip Heath et Dan Heath apportent ici une précision sur la suite de leur ouvrage : l’usage des termes “grands moments positifs” ou “pics” renvoie à la même signification. Ils s’attacheront à décrire ceux-ci plutôt que les moments négatifs ou traumatisants. Pour revenir aux quatre éléments mentionnés ci-dessus, il est important de préciser que ceux-ci ne coexistent pas forcément. Certains grands moments peuvent en présenter qu’un ou deux, quand d’autres les contiennent tous les quatre. Les auteurs de "Ces moments qui comptent" évoquent l’idée d’un coffre au trésor que nous aurions tous. Celui-ci peut prendre différentes formes, mais contiendrait les quatre éléments (élévation, révélation, connexion, fierté). Ils invitent le lecteur à penser au contenu de ce coffre (des photos, des trophées, des lettres, etc.) pour saisir le sentiment lié à l’idée d’une transmission de celui-ci à vos proches. "Ce livre est consacré à la puissance des moments et à ce qu’il faut savoir pour les mettre en forme." Chapitre 2 : Sachez “penser moments”
Ponctuer le temps
Selon Chip Heath et Dan Heath, il faut porter une attention particulière à certains moments qui le méritent. Ils prennent l’exemple d’une première journée de travail dans une entreprise : elle ne fait généralement pas partie des grands moments d’une vie, et pourtant c’est un jour important. "On doit comprendre que des moments spéciaux sont nécessaires dans certaines circonstances. On doit apprendre à penser ces moments, à repérer les occasions qui méritent un effort." S’il existe un “catalogue de grands moments obligatoires”, les auteurs rappellent toutefois que celui-ci n’est pas naturel : "Tous ont été inventés, rêvés par des auteurs anonymes qui ont voulu donner une forme au temps. C’est ce que nous entendons par "penser moments" : comprendre où la prose du temps nécessite une ponctuation." Trois grandes phases nécessitent cette dernière :
Les transitions ; Les jalons ; Les puits ;
Pour reprendre l’exemple de la première journée de travail dans une nouvelle entreprise, les auteurs montrent que celle-ci est en fait le résultat de trois grandes transitions (intellectuelle, sociale et locale), c’est pourquoi elle devrait être un grand moment significatif dans la vie du nouveau salarié. L’entreprise John Deere l’a bien compris et a mis en place “l’Expérience du premier jour”, sorte de processus d’accueil des nouveaux employés.
Les transitions ou nouveau départ
"Une transition vitale dépourvue de "moment" peut devenir incohérente. On se sent souvent inquiet de ne pas savoir comment agir, quelles règles appliquer." Ces moments viennent en effet poser des “jalons temporels” qui marquent la transition, l’évolution d’un statut à un autre. Il existe d’ailleurs une théorie de “nouveau départ”, expliquée par Katherine Milkman : c’est le cas pour les résolutions du Nouvel An grâce auxquelles on espère repartir à zéro en même temps que la nouvelle année. "Si vous avez du mal à opérer une transition, organisez un grand moment qui formera une ligne de démarcation entre l’ancien vous et le nouveau."
Les jalons naturels
Les âges sont des jalons naturels, mais certains paliers fixés arbitrairement entraînent des ressentis différents, du simple fait du sens qu’on leur porte.
Il existe d'autres jalons qui semblent moins importants. Certaines entreprises en ont fait leur business : elles sont là pour comptabiliser vos jalons invisibles et vous les rappeler (nombre de kilomètres atteint, nombre de mots lus, etc.).
Combler les puits
"Penser moments signifie être attentif aux transitions et aux jalons ainsi qu’à un troisième type d’expérience : les puits. Les puits sont l’inverse des pics. Ce sont des grands moments négatifs, des épisodes d’épreuve, de douleur ou d’anxiété. Les puits doivent être comblés." Si le fait de combler les périodes négatives semble relever du bon sens, les transformer en pic est moins évident. En effet, il semblerait que réparer une défaillance ou “combler un puits" permet de s’élever. "Proposer d’aider quelqu’un dans une période difficile est en soi un objectif et une récompense." Chip Heath et Dan Heath présentent l’exemple d’un concepteur de machine IRM, Doug Dietz. Alors qu’il se focalisait uniquement sur l’aspect technique, il a réalisé auprès des enfants qui devaient passer une IRM qu’il devait prendre en compte l'expérience de ces petits patients afin de transformer ce moment angoissant en aventure. C’est un exemple concret de mutation d’un puits en pic.
Reconnaître les moments charnières
Ainsi, pour les auteurs, "penser moments", c'est :
Marquer les transitions, Commémorer les jalons, Combler les puits.
Ils insistent également sur la nécessité de prendre en considération d’autres moments qui ne rentrent pas forcément de prime abord dans ces trois stades, mais qui pourraient pourtant le devenir. Ces moments demandent une attention particulière pour rester positifs. Ils donnent des exemples pour les trois catégories :
Transitions : les promotions à un nouveau poste (entre succès et angoisse de ce nouveau rôle à assumer), le jour de rentrée scolaire, la fin d’un projet, etc. Jalons : le départ à la retraite (entre transition et jalon), les réussites méconnues (un nombre de ventes ou de collaborateurs par exemple). Puits : évaluations négatives, décès…
Exercice 1 À ce stade, Chip Heath et Dan Heath proposent un exercice intitulé “Moments manqués dans la banque de dépôt” au lecteur. Ils prennent l’exemple des banques qui manquent des moments importants dans la vie de leurs clients. Ils montrent, étape par étape (transition, jalon et puits), les moments où les banques devraient se rapprocher de leurs clients pour renforcer leur relation. Chapitre 3 : Bâtissez des pics
Le procès Golding du lycée Hillsdale
Chip Heath et Dan Heath présentent ici le projet de Greg Jouriles, professeur d’études sociales, et Susan Bedford, professeur d’anglais, dans un lycée de Californie. Il s’agit de reproduire fidèlement un procès, celui de Golding (auteur de "Sa majesté des mouches"), à propos de la Nature Humaine. Leur objectif était de créer une “expérience pédagogique” mémorable, qui sorte de l’ordinaire et qui regroupe leurs deux matières. Le jury est composé de professeurs, du directeur de l’établissement, etc. et se déroule désormais chaque année dans un vrai palais de justice. Le procès est devenu un pic dans le parcours scolaire des élèves dont ils se souviennent longtemps, tel un match important pour un sportif.
La satisfaction client : le pic à viser
Les auteurs de "Ces moments qui comptent" prennent maintenant un exemple fort intéressant : celui des entreprises qui interviennent dans le cas d’une panne ou d’une défaillance quelconque. Leur action revient à combler un puits et se voudrait oubliable rapidement. Pourtant, ils pourraient aller plus loin en transformant le puits en pic. "D’abord, vous comblez les puits. Cela vous libère pour vous attacher au deuxième stade : créer les moments qui rendront l’expérience "remarquable à l’occasion"." Cette description en étape permet de mieux comprendre la différence entre satisfaire les besoins de ses clients et dépasser leurs attentes. Selon une étude de Forrester, aller chercher la vraie satisfaction (au-delà du fait de combler les puits donc) ferait bondir le chiffre d’affaires. "Nous ne conseillons pas aux dirigeants de renoncer à leurs efforts visant à résoudre les gros problèmes. Ils devraient plutôt redistribuer leur attention. Il y a neuf fois plus à gagner en améliorant la satisfaction des clients positifs qu’en éliminant les causes de mécontentement des clients négatifs."
Briser le “raisonnable” pour atteindre les pics
D’après le passage précédent, Chip Heath et Dan Heath appellent à l’élévation de l’expérience client et rappellent ici que les pics sont fondés sur "des éléments d’élévation, de révélation, de fierté et/ou de connexion". Ils donnent alors la recette pour “élever un moment” : "Un, renforcez l’attrait sensoriel. Deux, augmentez les enjeux. Trois, cassez le script (c’est-à-dire, enfreignez les attentes relatives à une expérience – le prochain chapitre sera consacré à ce concept)." Pour que cela fonctionne, il faut regrouper au moins deux éléments précédemment cités.
Le premier point fait référence à tout ce qui pourrait être une réalité augmentée : tout doit être plus intense, plus vrai, plus grand. Les enjeux renvoient à ce que les auteurs appellent la “pression productive”. Enfin, le dernier élément amène à penser qu’un esprit ouvert multiplie les grands moments.
"Méfiez-vous de la force du "raisonnable", qui est privation d’âme. Vous risqueriez de dégonfler vos pics." À ce stade de "Ces moments qui comptent", les auteurs souhaitent rappeler que créer des grands moments n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît. En effet, au quotidien, nous ne songeons pas à cette possibilité. Il s’agit d’ajouter quelque chose à sa routine pour la transformer, en faisant fi des contraintes et fausses raisons que l’on trouve toujours pour ne pas mettre en place ces pics inoubliables.
Vivre : l’exemple d’Eugen O’Kelly
Chip Heath et Dan Heath reprennent ici le témoignage bouleversant d’Eugene O’Kelly dans son ouvrage "Chasing Daylight". Lorsqu’il apprend qu’il est condamné par trois tumeurs au cerveau, Eugene O’Kelly décide de vivre pleinement ses derniers moments de vie avec ses proches. Il organise ainsi ses “dernières rencontres”. Ce concentré de rencontres intenses et de “journées parfaites” comme il le décrit lui-même ont fait de ses trois derniers mois de vie des moments qui comptent. Chip Heath et Dan Heath rappellent l’urgence de mettre en place ces moments : "Peut-être avons-nous plus de temps à vivre que lui, mais serait-ce une raison pour les écarter ? Tel est le grand piège de la vie : chaque jour fait suite au précédent, et une année passe, et nous n’avons encore pas eu cette conversation sur laquelle nous comptions depuis toujours.[...] Rompre avec cette tendance n’est pas facile. Gene O’Kelly a eu besoin d’une maladie mortelle pour y parvenir." Chapitre 4 : Cassez le script
Surprise et humanité pour changer l’ordre établi
Pour la plupart des situations de la vie quotidienne, nous possédons des scripts invisibles : nous savons comment chaque chose va se dérouler dans les grandes lignes. Mais bouleverser ce déroulé préétabli vient créer quelque chose de différent. "Créer des moments d’élévation, on l’a vu au chapitre précédent, suppose de renforcer les plaisirs des sens et d’augmenter les enjeux. Casser le script – déjouer les attentes quant à ce qui va se passer ensuite –, telle est la troisième méthode." Cet événement extraordinaire vient casser la routine en jouant sur l’effet de surprise. Cependant, ce n’est pas tant la surprise qui compte, mais bien ce qu’elle représente. En prenant exemple sur des compagnies d’aviation ou de restauration, les auteurs de "Ces moments qui comptent" montrent que l’effet de surprise (généré par un produit offert ou une consigne donnée avec humour) a une incidence sur le comportement de ses clients (fidélisation, recommandation, etc.) et donc sur le chiffre d’affaires des sociétés qui pratiquent ces méthodes. "Augmenter la variation positive consiste à laisser entrer de l’humanité et de la spontanéité dans le système. Ce qui signifie laisser [...] la possibilité de sortir du script."
La surprise stratégique
"Les pics pimentent notre vie. Ils peuvent enrichir une éducation lycéenne (le Procès), remplir des avions (Southwest), réjouir des enfants (vacances de Joshie). En ce sens, ils sont persistants – ils peuvent se produire à n’importe quel moment et conservent leur pouvoir d’élévation. Mais n’oubliez pas qu’ils peuvent aussi servir à marquer des transitions." La société VF (groupement de marques) a compris cette perspective : elle a impliqué ses salariés dans des expériences immersives marquantes, amenant la société à une évolution spectaculaire. La transformation d’un classique séminaire en une immersion sur le terrain a créé une “surprise stratégique”.
Le pic de réminiscence
La plupart des pics se dérouleraient entre 15 et 30 ans. C’est ce que les chercheurs appellent le “pic de réminiscence”. "La clé du pic de réminiscence est la nouveauté, assure Claudia Hammond dans son livre "Time Warped". La raison pour laquelle nous nous rappelons si bien notre jeunesse est que c’est une… période de premières – premières relations sexuelles, premiers emplois, premier voyage sans les parents, première expérience de la vie loin du foyer, première fois où nous avons vraiment le choix de la manière d’occuper notre temps." L’effet de nouveauté permet également de mobiliser l’attention (alors qu’on accordera moins de temps à quelque chose que l’on (re)connaît). Ceci a un impact sur la forme du souvenir que l’on en garde. "En d’autres termes, la surprise allonge le temps." Ainsi, c’est en vous connaissant que vous pourrez créer de nouveaux moments qui comptent pour vous. Osez faire de nouvelles choses, cassez le script de votre vie, pour fonder des souvenirs inoubliables. Chip et Dan Heath citent les auteures du livre "Surprise" : "nous nous sentons bien plus à l’aise quand les choses sont certaines mais bien plus vivants quand elles ne le sont pas". Exercice 2 Chip Heath et Dan Heath proposent un exercice transversal aux quatre éléments de l’ouvrage, dans le cadre d’une réunion qui s’enlise. Ils prennent l’exemple d’une réunion paroissiale mensuelle, au Texas. La situation semble bouchée. Pourtant, en reprenant des éléments de l’élévation (surprise, enjeux, mobilisation des sens), de la révélation (vérité, dépassement de soi...), de la fierté (félicitations, évolutions) et de la connexion, la réunion s’est métamorphosée en un moment important qui marquera, à coup sûr, une transition pour les prochaines rencontres. L’exercice précédent permet aux auteurs de "Ces moments qui comptent" d'introduire le concept de révélation. "Les moments de révélation apportent des prises de conscience et des transformations. Certaines révélations sont modestes mais pleines de sens." Chapitre 5 : Butez sur la vérité
Mettre à nu la vérité
Pour amorcer ce nouveau chapitre, Dan Heath et Chip Heath mobilisent un exemple délicat : les défections à l’air libre. Courantes dans de nombreux villages qui n’ont pas d’équipements suffisants, c’est un problème sanitaire majeur. Cependant, les observateurs ont démontré qu’il ne suffisait pas d’avoir des latrines pour qu’elles soient utilisées, il faut qu’il y ait une prise de conscience générale. Le Community-Led Total Sanitation (Hygiène totale par effet communautaire) ou CLTS a donc été mis en place. Cette méthode place les habitants dans une situation où ils découvrent presque par eux-mêmes le problème (l’animateur pose simplement des questions, les villageois répondent, désignent, repensent…) : "ils ne "voyaient" pas vraiment la vérité tant qu’on ne les avait pas amenés à buter dessus" précisent les auteurs.
Révélations subites et puissantes
"Buter sur la vérité est une révélation qui vous flanque un coup psychologique. C’est une prise de conscience soudaine que vous n’avez pas vu venir et dont vous savez viscéralement qu’elle est juste. C’est un grand moment qui peut changer en un instant votre manière de voir le monde." Cette prise de conscience n’est pas due au hasard, elle est créée par une situation précise (le CLTS dans l’exemple précédent). C’est ce qui la rend d’autant plus immédiate. Comme dans l’exemple de la société Azure, une fois que la population cible a saisi le problème, il y a une urgence à l’action. "Cette recette en trois parties – (1) une révélation claire, (2) dans un laps de temps bref, (3) constatée par le public lui-même – fournit un plan d’action pour qui veut amener des gens à regarder en face des vérités inconfortables."
Problèmes VS vérité
Pour que cette méthode de la vérité fonctionne, il ne faut pas présenter la solution, mais les problèmes. La solution viendra d’elle-même, par la confrontation aux problèmes justement. "On ne peut apprécier la solution avant d’avoir apprécié le problème. Aussi, quand nous parlons de "buter sur la vérité", nous voulons dire la vérité à propos d’un problème ou d’une nuisance. C’est de là que jaillit une révélation soudaine." Les auteurs de "Ces moments qui comptent" présentent le Course Design Institute qui propose aux professeurs de repenser leur plan de cours pour mieux atteindre les objectifs qu’ils souhaitent pour leurs élèves. Chapitre 6 : Dépassez-vous pour parvenir à une révélation
La connaissance de soi
Dan Heath et Chip Heath présentent deux exemples en opposition :
Celui d’une assistante vétérinaire qui ouvre la pâtisserie de ses rêves avant de la fermer moins de deux ans plus tard en se rendant compte qu’elle n’est pas faite pour cela. Celui d’une jeune femme qui part étudier à l’étranger alors qu’elle a peur de tout (et qui vit depuis, bien loin de chez elle).
À un moment donné, ces deux femmes sont sorties de leur zone de confort pour se tester et tenter une nouvelle aventure. "Se dépasser, c’est se placer soi-même dans une situation où l’on s’expose à un risque d’échec. Ce qui peut sembler paradoxal est qu’on parvient rarement à la connaissance de soi sans sortir de soi. Les études semblent montrer que réfléchir ou ruminer ses pensées et ses sentiments n’est pas un moyen efficace de parvenir à une véritable compréhension. Étudier son propre comportement est plus fructueux." Ainsi, c’est par l’action que les révélations se produisent. L’introspection, elle, est plutôt synonyme d’immobilisme. "La connaissance de soi vient lentement. L’un des rares moyens de l’accélérer – vivre davantage de moments de cristallisation – est de se dépasser pour parvenir à une révélation."
Le prix psychologique et le soutien extérieur
Les deux auteurs de "Ces moments qui comptent" partent ici du suicide d’un interne en psychiatrie pour développer le concept du “prix psychologique”, étudié par Barbara Fredrickson : "Si notre mémoire surpondère les pics, c’est parce qu’ils fonctionnent comme une sorte d’étiquette de prix psychologique. Ils nous disent, au fond, voilà ce qu’il vous en coûterait de vivre à nouveau cette expérience." Cet exemple leur permet également de souligner le rôle des autres dans ces moments de révélation. L’entourage nous pousse à nous dépasser, quitte à sortir de notre zone de confort.
La sage critique
"Les mentors poussent, leurs disciples se dépassent." Pour se dépasser, il semble que la formule “normes élevées + assurance” fonctionne comme un levier. Celle-ci, mise en lumière dans l’exemple donné par Dan Heath Et Chip Heath à propos des notations de dissertations, repose sur l’idée de rassurer et encourager celui qui la reçoit.
Le mentorat pour une meilleure connaissance de soi
"Normes élevées + assurance est une formule puissante, mais qui se contente au fond d’exprimer des attentes. Les grands mentors y ajoutent deux éléments supplémentaires : orientation et soutien." Dans cette sous-partie, les auteurs de "Ces moments qui comptent" développent la notion de mentorat comme un accompagnement à une meilleure connaissance de soi, qui rappelons-le permet de se dépasser.
Échec et apprentissage
Oser se lancer dans quelque chose de nouveau, se dépasser, affronter les craintes des autres ne vous empêchera pas d'échouer : "Ce que promet le dépassement de soi n’est pas le succès, c’est un apprentissage. C’est la connaissance de soi. C’est la promesse d’obtenir une réponse à certaines des questions les plus importantes et les plus irritantes de notre vie. [...] Celui qui ne se dépasse pas ne connaîtra jamais ses limites." Exercice 3 Après un rapide résumé du chapitre, les auteurs proposent le troisième exercice de l’ouvrage "Ces moments qui comptent". À travers l’exemple d’un restaurant chinois, ils souhaitent amener le lecteur à trouver des solutions pour améliorer l’expérience client et ainsi créer des moments mémorables. Chip Heath et Dan Heath introduisent alors le concept des moments de fierté : "Les moments d’élévation nous font dépasser le quotidien. Les moments de révélation amènent des découvertes sur le monde et sur soi. Et les moments de fierté sont ceux où nous donnons le meilleur de nous-même – ceux où nous faisons preuve de courage, où nous méritons des éloges, où nous relevons des défis." Chapitre 7 : Honorez les autres
Du cocon au papillon de lumière
Pour introduire ce nouveau chapitre, Chip Heath et Dan Heath racontent comment Kira Sloop est passée du statut de celle qui doit faire semblant de chanter à la talentueuse chanteuse présente dans toutes les représentations de son collège puis de son lycée.
“Quelques minutes peuvent changer une vie”
L’histoire de Kira Loop est semblable à de nombreuses autres. Il suffit qu’un enseignant prenne la peine d’encourager ou de féliciter quelqu’un pour que celui-ci révèle ses talents. "De tous les moyens par lesquels il est possible de créer des moments de fierté pour les autres, le plus simple est de les mettre en valeur."
Le besoin de reconnaissance
Les auteurs de "Ces moments qui comptent" questionnent alors le principe de reconnaissance. "Bien que la reconnaissance soit une attente universelle, ce n’est pas une pratique universelle." Les attentes créent malheureusement, dans la plupart des cas, un “déficit de reconnaissance”. Il apparaît que la reconnaissance est attendue beaucoup plus régulièrement. Aussi, elle a une plus forte valeur lorsqu’elle est spontanée (en dehors d’une cérémonie par exemple). Enfin, elle doit porter sur quelque chose de précis, qui est souligné. La reconnaissance peut prendre plusieurs formes : qu’elle soit matérielle (cadeaux en tous genres) ou immatérielle (un compliment, une mise en avant lors d’une réunion, etc.), elle doit avant tout être personnalisée pour atteindre son but.
Donner et recevoir
La reconnaissance individualisée mais à grande échelle est possible, comme l’expose la société DonorsChoose qui a choisi de mobiliser les élèves recevant des dons pour remercier ses clients : les élèves écrivent des lettres de remerciements à leurs donateurs. Cette vision est double : à la fois, elle permet de faire prendre conscience aux élèves de la chance qu’ils ont, et en même temps, il y a une connexion, un lien qui s’établit entre les donneurs et les receveurs, rendant l’expérience unique et gratifiante des deux côtés. ""Cette manière de transmettre la gratitude va à rebours de tous les conseils sur les moyens de se développer, admet Julia Prieto, directrice responsable des lettres aux donateurs chez DonorsChoose. Mais c’est cela que les gens retiennent de leur expérience." [...] DonorsChoose a créé une usine à grands moments pour ses donateurs."
De l’investissement à la récompense
"L’expression de la gratitude satisfait le destinataire de l’éloge, bien sûr, mais elle peut aussi avoir un effet boomerang ; elle élève l’esprit de la personne reconnaissante." Cette idée, la société DonorsChoose l’a bien comprise, et en a fait son modèle. Le pic est partagé entre celui qui donne et celui qui reçoit, comme le souligne l’exemple présent dans cette sous-partie où un étudiant lit une lettre de remerciements à sa mère. L’émotion est partagée. Et il semblerait que cela soit durable. "Cette disjonction – un petit investissement qui apporte une grande récompense – est la caractéristique essentielle de la reconnaissance." Chapitre 8 : Multipliez les jalons
Repenser ses objectifs
Chip Heath et Dan Heath abordent, dans ce huitième chapitre, le sujet des jalons. Pour ce faire, ils prennent l’exemple du programme “Couch to 5K” (du canapé aux cinq kilomètres) créé par Josh Clark. Celui-ci a permis à des milliers de personnes (même les plus réticentes - d’où sa force) de se remettre à la course à pied. Les auteurs expliquent que le programme "Couch to 5K" propose une structure "qui respecte la force des moments" :
L'engagement de participer au programme est un premier jalon : "une résolution personnelle affichée en public". Achever le 5K représente un pic comportant des éléments d’élévation, de connexion et de fierté.
Chip Heath et Dan Heath invitent à utiliser cette “stratégie” dans tous les aspects de la vie : les jalons et la fierté qu’ils entraînent une fois atteints, permettent de multiplier les grands moments.
Poser ses propres jalons
Dans son livre "Level Up Your Life : How to Unlock Adventure and Happiness by Becoming the Hero of Your Own Story", Steve Kamb compare la vie réelle avec les jeux vidéo auxquels il était addict. Cela lui permet de repenser les jalons : "Progresser de niveau en niveau produit un sentiment agréable." Cette métaphore permet de mieux comprendre les enjeux des étapes : pour atteindre un objectif, il est essentiel de poser des jalons atteignables. Tels des niveaux de jeux vidéo, ceux-ci vous pousseront à aller plus loin pour atteindre votre objectif. L’idée est la suivante : chaque jalon peut marquer la fin de la quête, il suffira à de bons souvenirs et quelques moments de fierté, donc de grands moments.
Se rappeler du chemin parcouru
"Avec la stratégie échelonnée de Kamb, on multiplie le nombre de jalons motivants rencontrés en progressant vers son but. C’est une stratégie tournée vers l’avant : on anticipe des moments de fierté à venir." Cependant, il est aussi possible de percevoir a posteriori les jalons : c’est le cas des applications qui vous félicitent pour une certaine distance parcourue. Malheureusement, cette pratique est peu répandue, au grand regret des auteurs de "Ces moments qui comptent". Marquer les progrès de jeunes sportifs ou ceux d’un couple permettrait de grands moments de fierté ou de connexion.
Transformer l’objectif en quête ludique
Chip Heath et Dan Heath réfléchissent ici sur les raisons qui empêchent de vivre ces grands moments, pourtant accessibles à tous. Leur théorie repose sur le fait que les objectifs semblent principalement cantonnés au monde du travail. Ce sont des objectifs chiffrés, peu motivants individuellement et surtout sans jalons. "L’intérêt de ces outils est qu’ils tiennent les gens pour responsables de leur travail. Ils ne sont conçus ni pour être intrinsèquement motivants ni pour améliorer l’expérience des êtres humains tenus pour responsables." Une fois encore, les auteurs rappellent l’importance des jalons : ce n’est pas tant l’objectif final qui prime, mais les petites récompenses intermédiaires, car ce sont elles qui vous aideront à tenir et à progresser. À vous de trouver les jalons motivants.
Des jalons aux formes multiples
"Atteindre un jalon apporte de la fierté. Cela devrait aussi déclencher une célébration – un moment d’élévation. [...] Les jalons appellent des pics." Pour appuyer leur propos, les auteurs mentionnent les exemples des médailles chez les scouts, des ceintures chez les judokas ou encore des tampons sur les passeports. Tous ces jalons sont à la fois des moments de fierté, des symboles forts de réussite ou d’évolution, et qui restent généralement des moments inoubliables.
Les jalons comme objectifs intermédiaires
"Le désir d’atteindre des jalons déclenche un ultime effort délibéré." Cette observation explique les différences de chronomètre au moment des seuils sur les marathons. Le jalon à atteindre vous permet de vous surpasser, dans un dernier effort. C’est ce que Cal Newport appelle “l’obsession de la complétion”. "Les jalons nous imposent ces efforts, car (a) ils sont à notre portée, et (b) nous les avons choisis précisément parce qu’ils valent qu’on les atteigne. Ils définissent des moments qu’il est possible et louable de conquérir." Chip Heath et Dan Heath parlent même de “lignes d’arrivées intermédiaires” pour conclure ce chapitre sur les jalons. Chapitre 9 : Pratiquez le courage
Maîtriser la peur
Les deux auteurs de "Ces moments qui comptent" introduisent ce nouveau chapitre par l’exemple des mouvements antiségrégationnistes aux États-Unis, et notamment à Nashville. Les marches et sit-in ont mené à la fin des séparations Noirs/Blancs dans les espaces de restauration, dans un premier temps. "Ce fut une victoire du courage – le courage d’un groupe d’étudiants prêts à risquer humiliation, coups et incarcération pour protester contre un traitement inhumain. [...] Ce qu’on sait moins à propos de cette histoire est que les manifestants ne se contentèrent pas de montrer du courage. Ils le pratiquèrent. Ils le répétèrent." En effet, avant de se lancer dans de telles protestations, les étudiants se sont formés auprès de Lawson. Ils ont appris les techniques de résistances pacifiques et ils se sont organisés en collectif. Ils étaient donc parés à toutes les éventualités. Et être courageux, c'est bien cela : maîtriser la peur. À ce propos, les auteurs citent Mark Twain qui disait que "le courage est la résistance à la peur, la maîtrise de la peur – pas l’absence de peur".
Apprendre et pratiquer
La principale difficulté avec les moments de courage, c’est qu’ils semblent survenir sans prévenir, ni durer dans le temps. "On ne peut pas fabriquer des "moments de courage". Mais, dans ce chapitre, nous verrons qu’on peut pratiquer le courage de manière à être prêt au moment où il en faudra." Les militaires reçoivent une formation pour appréhender les situations les plus dangereuses. Celle-ci leur permet d’obtenir un degré de confiance élevé, sans pour autant nier le danger existant. La méthode repose sur la “pratique graduelle et graduée”. Semblable à la thérapie d’exposition, il s’agit d’augmenter petit à petit, étape par étape, l’exposition au danger réel ou figuré. "Gérer sa peur – le but de la thérapie d’exposition – est un aspect capital du courage. [...] Mais le courage ne consiste pas seulement à éliminer la peur. Il consiste aussi à savoir agir face aux événements." Ainsi, Dan Heath et Chip Heath parlent de préparation mentale comme forme de courage : celle-ci permet de programmer ses réactions à venir, sans avoir à le faire lors d’un moment de peur. Ils reprennent ainsi le concept des “intentions programmées” de Gollwitzer : "Ses travaux montrent que les gens qui prennent à l’avance des résolutions mentales – si X se produit, je ferai Y – ont nettement plus de chances d’agir conformément aux objectifs qu’ils se sont fixés que des gens qui sont dépourvus de ces plans mentaux.[...] Programmer une réaction est efficace."
Faire le lien entre courage et morale
Cette perception du courage comme résultant d’un apprentissage questionne le lien entre courage et morale. Mary Gentile s’interroge notamment sur ce qui est juste de faire. Selon elle, "l’éducation morale devrait être centrée non pas sur ce qu’on doit faire mais sur la manière d’obtenir que ce qui doit être fait soit fait". Pour cela, elle a mis en place une méthode basée sur les mêmes principes que Lawson : pratiquer des mises en situation et apprendre les différents comportements qu’il convient d’avoir.
Comprendre que "le courage est contagieux"
S’entraîner en amont des situations déroutantes ou dangereuses permet d’acquérir de l’expérience, de passer de la théorie à la pratique. "La pratique apaise l’anxiété qui risquerait d’assombrir notre esprit lors d’un épisode difficile. Quand nous manquons de pratique, nos bonnes intentions s’étiolent souvent." En prenant l’exemple du refus de consommer des drogues, les auteurs de "Ces moments qui comptent" soulignent aussi le fait que faire preuve de courage a un impact collectif : "Ils rendront la résistance plus facile pour les autres aussi. Un acte de courage peut renforcer la détermination d’autrui." Un autre exemple vient corroborer cette idée : une observation de diapositives de couleurs différentes. Il suffit qu’un membre du groupe soutienne sa propre vision, pour que d’autres soient amenés à en faire de même, qu’ils osent à leur tour dire à haute voix la couleur qu’ils voient. "Être courageux est difficile, mais cela devient plus facile une fois que vous avez pratiqué, et d’autres se joindront à vous quand vous vous rebifferez." Exercice 4 Après un bref résumé du chapitre, il est temps de passer au quatrième exercice de l’ouvrage. Il s’agit d’une réunion durant laquelle un dirigeant peu apprécié fait son mea culpa auprès de ses collaborateurs et promet de changer. Cet exemple permet à Dan Heath et Chip Heath d’introduire les moments de connexion : "Il y a aussi des moments sociaux. Ils sont plus mémorables parce que d’autres personnes sont présentes. Les moments de connexion approfondissent nos relations avec autrui." Chapitre 10 : Forgez une signification partagée
Engagement collectif et unité
Le groupe Sharp HealthCare dirige de nombreux hôpitaux, mais la satisfaction client laisse à désirer. Lors d’une hospitalisation de son père, Sonia Rhodes, l’une des dirigeantes de Sharp a relevé ce qui ne fonctionnait pas et l’a fait remonter. C’est ainsi qu’un gigantesque séminaire, regroupant tous les personnels de Sharp a été organisé afin de faire connaître les nouveaux objectifs du groupe (améliorer l’expérience des patients, des soignants et être le meilleur réseau de soins). Le fait d’inclure l’ensemble du personnel dans cette nouvelle vision, d’avoir recours à leur expertise ou leurs observations dans des “équipes d'action” a profondément transformé la philosophie de ce groupe et l’engagement de ses salariés. "En groupe, les grands moments surviennent quand nous forgeons une signification partagée – en mettant en avant la mission qui nous lie et fait passer nos différences au second plan. Nous éprouvons un sentiment d’unité." Cette stratégie repose sur trois éléments principaux, soulignés par Chip Heath et Dan Heath :
Créer un moment synchronisé ; Inciter à un combat partagé ; Se rattacher à une signification.
Synchronisation sociale
"Selon Provine, le rire est trente fois plus courant dans les circonstances sociales que dans les circonstances privées. C’est une réaction sociale. "Le rire relève des relations plus que de l’humour", conclut le chercheur. Nous rions pour unir le groupe." Les auteurs de "Ces moments qui comptent" analysent le rire comme un “sonar social”, il permet de confirmer l’inclusion dans le groupe et l’attention. C’est une forme de synchronisation collective. "Un grand moment doit être partagé en personne. La présence des autres transforme les idées abstraites en réalité sociale."
Les liens du combat
Chip Heath et Dan Heath mettent en lumière plusieurs rites de passages (religieux ou professionnels), dont le seul point commun est l’idée de combat. "Si un groupe développe rapidement un lien interne, il y a des chances pour que ses membres aient combattu ensemble." Les bizutages sont un bon exemple de ces rites, mais le plus important réside dans le sens alloué à chacun de ces rites : "Si vous voulez faire partie d’un groupe qui crée des liens en béton, choisissez une tâche vraiment exigeante qui ait un sens profond. Vous vous en souviendrez jusqu’à votre dernier jour."
Signification partagée et but
Les auteurs de "Ces moments qui comptent" s’intéressent à présent au sentiment de signification, au sens attribué à nos actions. Ils s’appuient sur l’étude de Morten Hansen pour saisir le rôle de la signification au travail : "L’étude de Hansen portait aussi sur la distinction entre but et passion. Le but est défini comme le sentiment que vous apportez quelque chose aux autres, que votre travail a une signification plus large. La passion est le sentiment d’excitation ou d’enthousiasme que vous inspire votre travail." D’après cette enquête, le but primerait sur la passion : la dernière est personnelle, intime, alors que le premier peut-être fédérateur d’un collectif. Ceci amène tout naturellement à s’interroger sur la découverte de “son” but. Selon Amy Wrzesniewski, les buts ne préexistent pas par eux-mêmes, mais ils se “cultivent” : "Un but peut être cultivé dans un moment de révélation et de connexion." Pour se souvenir de ses buts, il est important de se rappeler le pourquoi, de “se connecter au sens” de nos actions. Le fait de partager cela avec un groupe de pairs, par exemple, a le pouvoir de renforcer encore ces buts. Chip Heath et Dan Heath introduisent ici le concept de contribution : il s’agit de saisir votre rôle dans la quête de votre but. C’est l’objectif ultime qui englobe tous les jalons pour y parvenir (un employé de ménage s’occupe de l’entretien des chambres dans un hôpital, d’abord parce que c’est “son métier”, ensuite pour que les chambres soient propres et enfin pour la satisfaction du client). "Le sentiment d’avoir un but semble pousser les comportements "plus haut et plus loin". C’est un moment de signification partagée. Il instille non pas la fierté d’un accomplissement individuel mais le sentiment de connexion profond qui naît quand on se met au service d’une mission plus élevée." Chapitre 11 : Approfondissez les liens
Des visites à domicile pour une scolarité réussie
Dans cette nouvelle sous-partie, il est question d’un programme mis en place dans une école de Washington, considérée comme la pire du district. Ce programme, déployé par Flamboyan Foundation, repose sur une idée toute simple : écouter les parents, saisir leurs attentes à propos de l’avenir de leurs enfants lors de visites à domicile avant la rentrée. Après observations, il est évident que l’engagement des parents dans la scolarité de leurs enfants a un impact positif sur leurs résultats. "Si l'on parvient à créer le bon type de moment, les relations peuvent changer en un instant."
Être réactif
Chip Heath et Dan Heath mobilisent ici la théorie de Harry T. Reis, spécialiste des relations, pour tenter de comprendre l’impact des relations. Ils évoquent un possible "principe organisateur central" de la science des relations : "On peut le résumer en une phrase : nos relations sont plus solides quand nous sentons que nos partenaires sont réactifs à notre égard." Par “réactivité”, ils entendent la compréhension, la validation et la bienveillance. Ce trio requiert un équilibre puisque ces attentes sont réciproques. C’est précisément cette réactivité qui explique le succès des visites à domicile de l’école Stanton. D’ailleurs, la réactivité est plus attendue dans certains domaines comme la santé. En somme, la réactivité :
Intervient dans tous les domaines de la vie (travail, vie personnelle, interactions sociales diverses, etc.). Peut se manifester par la formule “Qu’est-ce qui compte pour vous ?”. C’est savoir prendre en compte l’autre, l’écouter pour le comprendre. Rend l’interlocuteur unique et tient compte du “bagage” de l’autre : le passif de la relation (quelle que soit sa nature) doit être réactif.
"Si nous voulons davantage de moments de connexion, nous devons être plus réactifs envers les autres."
Agir pour faire vivre ses relations
Les auteurs précisent que réactivité ne signifie pas pour autant intimité. Elle est simplement une porte d’entrée si vous souhaitez faire évoluer la relation avec votre interlocuteur. Il faut ensuite que le dialogue s’instaure, c’est-à-dire un échange d’informations, à tour de rôle, pour qu’une intimité progressive s’instaure. Ceci ne se fait pas naturellement, il faut le créer : "les relations ne s’approfondissent pas naturellement. Sans action, elles s’arrêtent" précisent les auteurs. Pour clore ce chapitre, Chip Heath et Dan Heath reviennent sur l’importance des moments de connexion : ce sont eux qui permettent de dessiner une signification commune. Ces liens doivent se cultiver et se baser sur une compréhension réciproque pour évoluer et se renforcer. Exercice 5 Ce nouvel exercice vous plonge dans une entreprise dont les services ventes et marketing vivent une incompréhension lourde. L’objectif est de les faire sortir de leurs “silos” et d’obtenir une collaboration pérenne. Cet exercice amène à repenser le rôle des réunions et la nécessité dans certains cas de créer un grand moment pour sortir d’une impasse. Chapitre 12 : Faire que les moments comptent
Vivre des grands moments
Pour amorcer le dernier chapitre de l’ouvrage "Ces moments qui comptent", les auteurs rappellent les outils mis à disposition tout au long de celui-ci pour transformer un moment important en grand moment. "Un peu d’attention et d’énergie permet de faire d’un moment ordinaire un moment extraordinaire." Pour autant, ces grands moments, s’ils peuvent se mesurer en termes de satisfaction, de rendement, d’engagement, doivent être les objectifs : "À notre avis ils ne sont pas un moyen en vue d’une fin. Ils sont autant de fins. Créer davantage d’expériences mémorables et significatives est un but qui en vaut la peine – pour votre travail, pour les gens qui vous sont chers, pour vous personnellement – indépendamment de tous les effets secondaires." Chip Heath et Dan Heath rappellent que bien des évènements tenteront de repousser vos efforts pour créer de grands moments, mais que parmi les regrets de ceux qui ont pu témoigner sur leur lit de mort figure le fait d’être passé(e)s à côté des grands moments de leur vie (sans doute à cause de la notion de “raisonnable”...).
Saisir les moments
Les auteurs retracent ici le parcours de Julie Kasten : de son poste dans un cabinet de conseil à celui de conseillère en orientation. Tous comme les exemples de changements de vie qui suivent, il y a un moment de basculement qui pousse toutes ces personnes à changer quelque chose dans leur vie. "Nous pensions découvrir des "épiphanies", des moments "Eurêka !" Mais en avançant dans notre lecture, il nous est apparu qu’elles ne décrivaient pas des prises de conscience soudaines. Elles étaient des récits d’action." En fait, il y a une prise de conscience de possibilités nouvelles qui vont enclencher un processus de changement : "Ce qui paraît être un moment d’inspiration créatrice est souvent un moment d’intentionnalité. Ce que Julie Kasten, Suresh Mistry et les autres ont ressenti comme le choc d’une découverte était en réalité, sommes-nous venus à penser, le contrecoup de la prise de conscience qu’ils pouvaient AGIR, puis projeter délibérément leur existence dans une nouvelle direction. Ils n’ont pas reçu un moment, ils l’ont saisi." Conclusion de "Ces moments qui comptent" de Chip Heath et Dan Heath
Peu d'efforts peuvent souvent rendre des moments banals en grands moments
Les auteurs soulignent l'importance de porter attention aux moments d’apparence banale car ces derniers peuvent révéler leur potentiel de grand moment avec seulement quelques efforts. selon eux : "Les moments les plus précieux sont souvent ceux qui coûtent le moins. Et c’est ce qui nous incombe à tous : défier la platitude oubliable du travail et de la vie de tous les jours en créant quelques moments précieux."
Se créer des souvenirs mémorables pour vivre une existence plus riche
S'interroger sur ce qui fait que des moments comptent est, en soi, une réflexion peu commune et pertinente. Les frères Heath nous proposent alors, avec cet ouvrage, une façon assez originale (dans le sens où ce n'est pas une idée habituellement traitée dans les livres de développement personnel) et surtout très intéressante de se créer une vie plus riche, plus intense, plus belle.
Dépasser le raisonnable
En quelques mots, les grands moments donnent du sens à notre vie. C’est pourquoi il est fondamental, pour les auteurs, de dépasser le raisonnable afin de se créer des souvenirs inoubliables de par les sentiments de fierté, d’élévation, de révélation ou de connexion qu’ils procurent.
Un livre pour se développer aux niveaux personnel, professionnel et relationnel
"Ces moments qui comptent" est un livre à mettre entre toutes les mains car il enseigne des clés sur un plan :
Professionnel : les managers y apprendront, par exemple, à créer de grands moments au sein de leur service ou entreprise pour développer une cohésion d'équipe, un combat ou un but commun. Les entrepreneurs comprendront comment rendre une expérience client inoubliable. Personnel : multiplier les "grands moments" dans sa vie est un façon très attrayante de rendre son existence plus intense, de se sentir plus vivant. Relationnel : être capable de marquer une personne en lui faisant vivre des moments inoubliables enrichira vos relations, approfondira vos liens avec les autres.
Points forts :
Les multiples exemples : tous les domaines de la vie sont abordés (famille, travail, étude, décès…) pour saisir la diversité des grands moments. Des synthèses à la fin de chaque chapitre : les grands concepts y sont repris point par point pour retenir l’essentiel. Des études de cas détaillées : cinq exemples précis pour envisager la situation dans sa propre vie.
Points faibles :
L’absence de table des matières pour comprendre le déroulé de l’ouvrage. Des exercices qui n’en sont pas (il s’agit plutôt d’étude de cas) : il aurait été intéressant de devoir envisager soi-même les outils pour transformer le problème décrit en grand moment.
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February 4 2021, 5:00pm
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January 29 2021, 8:43pm
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172 citations motivantes pour passer à l’action
Retrouvez dans cet article 172 citations pour passer à l'action et vous aider à ne plus procrastiner !
Une célèbre phrase dit que la distance entre nos rêves et la réalité s’appelle l’action. C'est dire l'importance de passer à l'action pour espérer un changement et une évolution dans notre vie. Pourtant, pour la plupart d'entre nous, passer à l'action n'est pas chose facile. Les conditions ne nous sont pas toujours favorables, et il nous faut parfois faire preuve de beaucoup de motivation et de courage pour démarrer une activité ou un projet, même s'il s'agit de choses qui nous tiennent à cœur. Pour nous y aider, j'ai alors sélectionné 172 citations sur le fait de passer à l'action. Toutes ces phrases proviennent de grands penseurs ou personnalités célèbres : des scientifiques, entrepreneurs, sportifs, explorateurs, artistes, auteurs, philosophes, conférenciers ou encore, leaders politiques. En plus de nous motiver pour passer à l'action rapidement, ces citations nous apprennent d'abord que le passage à l'action est une question, au commencement, de décision et que le choix de procrastiner ou d'agir ne dépend, en réalité, que de nous, pas des circonstances. Ces phrases parlent aussi de l'importance de notre détermination au démarrage de toute entreprise, projet, action. Elles sont aussi de véritables sources d'inspiration pour nous pousser à persévérer sans abandonner. Nous découvrirons également à quel point il est utile de savoir sortir de sa zone de confort, dépasser ses peurs, développer son potentiel et un état d'esprit positif pour un passage à l'action efficace et pour, ainsi, espérer un changement positif réel dans notre vie. À travers ces citations pour passer à l'action, nous verrons enfin l'importance de la passion, des rêves, de la clarté de nos objectifs, de notre vision et de notre entourage dans le passage à l'action. Nous terminerons par des pensées d'ordre plus philosophiques sur la représentation de l'action dans la condition humaine. Sur ce, action ! Citations courtes et super motivantes sur le passage à l’action
"Si vous pouvez le rêver vous pouvez le faire." Walt Disney "Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait." Mark Twain "Agissez comme s’il était impossible d’échouer." Winston Churchill "Qu’importe d’où tu viens et qui tu es, tu peux réussir." Oprah Winfrey "Cela semble toujours impossible, jusqu’à ce qu’on le fasse." Nelson Mandela "N’essaie pas. Fais-le, ou ne le fais pas, mais il n’y a pas d’essai." Maître Yoda (personnage fictif de Star Wars) "Ce que d’autres ont réussi, on peut toujours le réussir." Antoine de Saint-Exupéry "Vivre consiste à agir." Henri Bergson "On peut toujours plus que ce que l’on croit pouvoir." Joseph Kessel "Une once d’action vaut une bonne théorie. "Engels "Plus on agit, moins on subit." Youcef Nemmar "Ce que vous avez fait n'est rien comparé à ce que vous pouvez faire." Grant Cardone "Tout ce que le mental de l’homme peut concevoir, il peut le réaliser." Napoleon Hill "Le commencement est la moitié de l'action." Wilfrid Laurier "Ils peuvent parce qu'ils pensent qu'ils peuvent." Virgile "Le seul voyage impossible est celui que vous ne commencez jamais." Anthony Robbins "Dès que tu commences à marcher sur le chemin, le chemin apparaît." Rûmi "La première étape est de vous dire que vous pouvez y arriver." Will Smith "Et si c'était possible." David Laroche
Citations pour passer à l’action sans plus attendre
"Rêvez grand, commencez petit, agissez maintenant." Robin Sharma "Il vaut mieux agir trop rapidement qu’attendre trop longtemps." Jack Welch "N’attendez pas que les choses soient parfaites, elles ne le seront jamais. Ce qu’il faut, c’est démarrer maintenant. À chaque étape franchie, vous deviendrez de plus en plus fort, de plus en plus compétent, de plus en plus confiant en vous-même. Et vous connaîtrez de plus en plus de succès." Mark Victor Hansen "Un jour, vous vous réveillerez et vous n’aurez plus le temps de faire ce que vous avez toujours voulu faire. Faites-le donc maintenant." Paulo Coelho "Commence par faire le nécessaire, puis fais ce qu’il est possible de faire, et tu réaliseras l’impossible sans t’en apercevoir." Saint François D’Assise "Quoique tu rêves d’entreprendre, commence-le. L’audace a du génie, du pouvoir, de la magie." Goethe "Ton avenir est créé par ce que tu fais aujourd’hui, pas demain." Robert T. Kiyosaki "Tout ce qui peut être fait un autre jour, le peut être aujourd’hui." Montaigne "Le meilleur moment pour planter un arbre, c’était il y a 20 ans. Le deuxième meilleur moment, c’est maintenant." Proverbe chinois "Si quelqu'un vous donne une belle opportunité mais que vous n'êtes pas qualifié pour, acceptez-la. Vous apprendrez après." Richard Branson "Pour s’y mettre, il faut cesser de discourir et passer à l’action." Walt Disney "Dans 20 ans, vous serez plus déçu par les choses que vous n’avez pas faites que par celles que vous avez faites. Alors sortez des sentiers battus. Mettez les voiles. Explorez. Rêvez. Découvrez." Mark Twain "Commencer, c'est la moitié de fait que d'avoir commencé. Il reste encore la moitié de l'ouvrage, commencez de rechef et vous l'achèverez." Ausone "Qu'est-ce que vous pouvez faire aujourd'hui qui vous rendra fier de vous ce soir ?" David Laroche
Citations pour prendre la décision de passer à l’action
"Je ne suis pas un produit de mes circonstances. Je suis un produit de mes décisions." Stephen Covey "Si vous êtes assis à attendre que quelqu'un vous sauve, pour vous réparer, pour vous aider même, vous perdez votre temps parce que vous seul avez le pouvoir de prendre la responsabilité de faire avancer votre vie." Oprah Winfrey "Je pense qu'il est possible aux gens ordinaires de choisir d'être extraordinaire." Elon Musk "Prenez la décision aujourd’hui de faire quelque chose de merveilleux avec votre vie." Brian Tracy "On a toujours le choix. On est même la somme de ses choix." Joseph O’ Connor "Prends le temps de réfléchir mais lorsque c’est le moment de passer à l’action, cesse de penser et vas-y." Andrew Jackson "La chose la plus difficile, c’est de prendre la décision d’agir ; la suite n’est qu’une affaire de ténacité." Amelia Earhart "Chaque fois que vous voyez une entreprise qui réussit, dites-vous que c’est parce qu’un jour quelqu’un a pris une décision courageuse. Peter Drucker "Ce qui fait un bon manager c'est la prise de décision. On peut utiliser les ordinateurs les plus fous pour étudier les chiffres mais en final il faudra faire un planning et passer à l'action." Lee Lacocca "Ne rêve pas que ce soit plus facile. Décide simplement d’être meilleur." Jim Rohn "Comment serait votre vie dans un an si vous vous donniez la permission d'être une meilleure personne ?" David Laroche
Citations sur la procrastination ou le fait de "ne pas essayer"
"La seule chose qu'on est sûr de ne pas réussir est celle qu'on ne tente pas." Paul Émile Victor "Il n’y a que deux conduites dans la vie : ou on la rêve ou on l’accomplit." René Char "La parole est l’ombre de l’action." Démocrite "Je savais que si j’échouais, je ne le regretterai pas, mais je savais que la seule chose que je pourrai regretter était de ne pas essayer." Jeff Bezos "Les idées sans suivi sont inutiles." Harvey Mackay "Les gagnants trouvent des moyens, les perdants des excuses." Hérodote "Il y a un temps pour la contemplation et un temps pour l’action." John Lennon "On commence par dire : cela est impossible pour se dispenser de le tenter, et cela devient impossible, en effet, parce qu'on ne le tente pas." Charles Fourier "Je peux accepter l’échec, tout le monde échoue dans quelque chose. Mais je ne peux pas accepter de ne pas essayer." Michael Jordan "Les plus petites de nos actions sont toujours meilleures que les plus nobles de nos intentions." Robin Sharma "On ne peut pas, sous prétexte qu'il est impossible de tout faire en un jour, ne rien faire du tout." Abbé Pierre "La première règle de la réussite, ne jamais remettre au lendemain l’exécution d’un travail." Emmeline Raymond "Les conséquences de ce qu’on ne fait pas sont les plus graves." Marcel Mariën "Faire et souhaiter faire sont deux choses différentes." Benjamin Franklin "L’homme a besoin d’autre chose que d’un piédestal : il lui faut tôt ou tard passer à l’action." Theodore Sturgeon "Une caractéristique des gens qui ont du succès c'est qu'ils sont orientés sur l'action. Une caractéristique des gens moyens c'est qu'ils sont orientés sur les paroles." Brian Tracy "Pour savoir si l'eau d'un bol est chaude ou froide, il faut y mettre le doigt. Il ne sert à rien de discuter." Koan Zen
Citations pour passer à l’action grâce à la volonté d’action et la détermination
"Si vous êtes déterminé à devenir avocat, vous avez fait plus de la moitié du chemin… Sachez que votre volonté de réussir est plus importante que tout." Abraham Lincoln "La volonté est le ressort de l’action." Henri Lacordaire "Il existe une force motrice plus puissante que la vapeur, l’électricité et l’énergie atomique. Cette force, c’est la volonté." Albert Einstein "L'obstination est le chemin de la réussite." Charlie Chaplin "Ce n'est pas le plus intelligent, ni le plus talentueux qui gagne à tous les coups. C’est le plus déterminé." Confucius "La différence entre le possible et l’impossible réside dans la détermination qui sommeille en toi." Tommy Lasorda
Citations sur l'intérêt d'agir au-delà de ses peurs et en dehors de sa zone de confort
"Pour réaliser quelque chose que vous n’avez jamais atteint avant, vous devez être quelqu’un que vous n’avez jamais été avant." Brian Tracy "Ta peur t'empêche de passer à l'action. Et elle empêchera ton rêve de se transformer en réalité." Katherine Pancol "Il y a deux façons de faire face aux difficultés : soit on les transforme, soit on se transforme en les affrontant." P. Bolton "Quand vous sentez que vous stagnez, faites-vous la promesse d’aller au-delà de vos peurs et de tout ce qui vous bloque." Paulo Coelho "Ce que nous craignons le plus de faire est généralement ce que nous avons le plus besoin de faire." Tim Ferriss "La plupart des apprentissages se font à la limite de la zone de confort." Anders Ericsson "Seuls ceux qui se risqueront à peut-être aller trop loin sauront jusqu’où̀ il est possible d’aller." Thomas Stearns Eliot "Repousser ses limites est la seule manière de se connaître mieux et de progresser humainement." Mike Horn "La connaissance s’acquiert par l’expérience, tout le reste n’est que de l’information." Albert Einstein "Il n’y a qu’une chose qui puisse rendre un rêve impossible, c’est la peur d’échouer." Paulo Coelho
Citations sur le dépassement de sa condition, de ses limites et de ses croyances pour mieux passer à l’action
"On peut aussi bâtir quelque chose de beau avec les pierres qui entravent le chemin." Goethe "Notre esprit n'a pour limites que celles que nous lui reconnaissons." Napoleon Hill "Il n'y a pas de limites à ce que vous pouvez accomplir, sauf les limites que vous placez dans votre propre pensée." Brian Tracy "Si vous vous persuadez à vous-même que vous pouvez faire une chose quelconque, pourvu qu’elle soit possible, vous la ferez, si difficile qu’elle puisse être." Émile Coué "Crois en tes rêves et ils se réaliseront peut-être. Crois en toi et ils se réaliseront sûrement." Cherry Blossom "Si aujourd’hui vous n’avez pas la vie que vous désirez, c’est qu’il y a un schéma immobilisant ou une peur qui vous empêche de passer à l’action." Anthony Robbins "Ce que les gens disent que vous ne pouvez pas faire, essayez et vous constaterez que vous le pouvez." Henry David Thoreau. "Si mon esprit peut le concevoir et mon cœur peut le croire alors je peux le faire." Mohamed Ali "Vos limites sont fixées par ce que vous avez convenu d’appeler les limites du possible. Modifiez votre point de vue et vous pourrez faire disparaître toutes vos limites." Dr. Wayne Dyer "Il faut tendre vers l’impossible : les grands exploits à travers l’histoire ont été la conquête de ce qui semblait impossible." Charlie Chaplin "La première étape consiste à établir que quelque chose est possible, alors la probabilité se produira." Elon Musk "Il est bien des choses qui ne paraissent impossibles que tant qu'on ne les a pas tentées." André Gide "La seule limite à notre épanouissement de demain sera nos doutes d’aujourd’hui." Franklin Delano Roosevelt
Citations pour passer à l’action grâce à un état d’esprit positif et le développement de son plein potentiel
"Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité, un optimiste voit l’opportunité dans chaque difficulté." Winston Churchill "Une grande part de mon succès est attribuable à ma capacité de me convaincre que je peux réussir quelque chose, même si je n’y connais rien." Anthony Robbins "Ne pensez pas à l’échec, pensez aux opportunités que vous risquez de manquer si vous n’essayez pas." Jack Canfield "Quand on ne peut revenir en arrière, on ne doit se préoccuper que de la meilleure façon d’aller de l’avant." Paulo Coelho "Si je ne peux changer une situation, je peux en changer le sens." Jacques Salomé "Un état d’esprit positif t’aide non seulement à imaginer ce que tu veux être, mais t’aide aussi à le devenir." Wally Amos "Plutôt que de penser à ce que tu n’as pas, pense à ce que tu peux faire avec ce que tu as." Ernest Hemingway "Ne vous souciez pas des échecs, souciez-vous des chances que vous laissez échapper lorsque vous n’essayez même pas." Jack Canfield "Dans la vie, il y a deux catégories d'individus: ceux qui regardent le monde tel qu'il est et se demandent pourquoi, et ceux qui imaginent le monde tel qu'il devrait être et qui se disent: Pourquoi pas ?" George Bernard Shaw "Ce qui te manque, cherche-le dans ce que tu as." Koan Zen "Brûlez les ponts derrière vous et voyez comme vous travaillez bien quand vous savez que vous ne pouvez reculer." Napoleon Hill "Le don de créativité se niche en chacun de nous, dans l'attente de s'exprimer." Pat B. Allen "Vous avez en vous une superbe réserve de potentiel inexploité, votre travail consiste à la libérer." Brian Tracy
Citations sur le succès, le bonheur et autres répercussions positives du passage à l'action
"L’action est ce qui crée toutes les grandes réussites. L’action est ce qui donne des résultats." Anthony Robbins "Quoi que tu penses ou que tu crois pouvoir faire, fais-le. L’action porte en elle la magie, la grâce et le pouvoir." Goethe "L’action n’apporte pas toujours le bonheur, mais il n’y a pas de bonheur sans action." William James "Le bonheur se trouve par l’action, et non par la possession." Napoleon Hill "L’action est la clé fondamentale de tout succès." Pablo Picasso "Le succès revient à ceux qui agissent." Brian Tracy "Croyez-moi, mille mots ne laisseront jamais une impression aussi profonde qu’un seul geste." Henrik Ibsen "Tous les hommes pensent que le bonheur se trouve au sommet de la montagne alors qu’il réside dans la façon de la gravir." Confucius
Citations en vue de changer, d'évoluer
"Ce n’est pas en écoutant quelqu’un parler que l’on évolue. C’est en agissant et en vivant des expériences." Laurent Gounelle "Plus d’un homme instruit en est à ignorer que le seul moyen de changer d’idée est de changer d’action." Alain "Celui qui déplace la montagne, c’est celui qui commence par enlever les petites pierres." Confucius "Nos actions agissent sur nous tout autant que nous agissons sur elles." George Eliot "La porte du changement ne peut s’ouvrir que de l’intérieur. Chacun en détient la clé." Jacques Salomé "La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent." Albert Einstein "Les pensées mènent aux sentiments, les sentiments mènent aux actions, les actions mènent aux résultats." T. Harv Eker "Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde." Ghandi "Ta vie ne s’améliorera pas par hasard, elle ira mieux par le changement." Jim Rohn
Citations pour passer à l’action, puis persévérer et ne jamais abandonner
"Notre plus grande faiblesse réside dans l’abandon. Le moyen le plus sûr de réussir est d’essayer juste une fois de plus." Thomas A. Edison "Les deux guerriers les plus puissants sont la patience et le temps. N’oublie pas que les grandes réalisations prennent du temps et qu’il n’y a pas de succès du jour au lendemain." Léon Tolstoï "N’acceptez jamais la défaite ; vous êtes peut-être à un pas de la réussite." Jack E. Addington "Il n’y a qu’une façon d’échouer, c’est d’abandonner avant d’avoir réussi." Georges Clemenceau "Une des qualités que possèdent les gens qui réalisent de grandes choses, c’est la ténacité. Pour compléter le voyage le plus difficile, il nous faut franchir un pas à la fois, mais ne pas cesser de faire des pas." Roger Bannister "Le succès est la somme de petits efforts, répétés jour après jour." Leo Robert Collier "Notre plus grande faiblesse réside dans notre manque de persévérance. La façon la plus sûre de réussir est d’essayer une fois de plus." Thomas Edison. "La persévérance, plus les efforts quotidiens, plus le temps : voilà la recette du génie." Robin Sharma "Votre atout le plus précieux peut être votre volonté de persister plus longtemps que quiconque." Brian Tracy "Je ne suis pas le plus riche, le plus intelligent ou le plus talentueux du monde, mais j’ai réussi parce que j’ai continué, continué, continué." Sylvester Stallone "Ne vous découragez pas ; c'est souvent la dernière clef du trousseau qui ouvre la porte." Paulo Coelho "Une vie extraordinaire consiste à améliorer quotidiennement et continuellement les domaines qui comptent le plus." Robin Sharma
Citations sur la puissance qu'ont les objectifs et la vision dans les résultats de ses actions
"Une vision sans action n’est qu’un rêve. L’action sans la vision ne mène nulle part. Une vision accompagnée de l’action peut changer le monde." Loren Eiseley "L’établissement d’un but ou objectif clair et central dans la vie est le point de départ de tout succès." Brian Tracy "Consigner vos objectifs sur papier augmente vos chances de les atteindre de mille pour cent." Brian Tracy "Les individus qui réussissent sont ceux qui savent mobiliser toutes leurs ressources mentales et physiques sur un objectif." Anthony Robbins "Soyez clair avec ce que vous voulez." Zig Ziglar "Si je disposais de six heures pour abattre un arbre, je consacrerais les quatre premières heures à aiguiser ma hache." Abraham Lincoln "Le point de départ de tout succès est un objectif définitif. Sans plan et sans but, les gens naviguent à travers la vie tels des fantômes." Napoleon Hill "Lorsque vous savez ce que vous voulez et que vous le voulez suffisamment, vous trouverez le moyen de l'obtenir." Jim Rohn "Il est préférable de faire peu de choses mais à la perfection que beaucoup de choses de façon médiocre." Robin Sharma
Citations sur l'influence de notre entourage dans notre passage à l'action
"Il y a deux types de personnes qui vous diront que vous ne pouvez pas faire une différence dans ce monde : ceux qui ont peur d’essayer et ceux qui ont peur que vous réussissiez." Ray Goforth "Je suis reconnaissant envers ceux qui m'ont dit "non" car c'est grâce à eux que je l'ai fait par moi-même." Albert Einstein "Ceux qui pensent qu’il est impossible d’agir sont généralement interrompus par ceux qui agissent." James Baldwin "Quand vous aurez compris que le monde qui vous entoure a été construit par des gens qui ne sont pas plus intelligents que vous et que vous pouvez le transformer, votre vie ne sera plus jamais la même." Steve Jobs "Détournez-vous de ceux qui vous découragent de vos ambitions. C'est l'habitude des mesquins, ceux qui sont vraiment grands vous font comprendre que vous aussi pouvez le devenir." Mark Twain "Ceux qui pensent que c'est impossible sont priés de ne pas déranger ceux qui essaient." Anonyme
Citations sur la force de la passion et des rêves dans le passage à l’action
"Vous devez trouver ce qui déclenche une lumière en vous afin que vous puissiez à votre manière illuminer le monde." Oprah Winfrey "Notre vie est pour une grande part composée de rêves. Il faut les rattacher à l’action." Anaïs Nin "Rien de grand dans le monde ne s'est accompli sans passion." Hegel "Les passionnés soulèvent le monde, et les sceptiques le laissent retomber." Albert Guinon "Ce n’est pas les choses que nous avons faites pendant notre vie que nous regrettons sur notre lit de mort. Ce sont les choses que nous n’avons pas faites. Trouvez votre passion et suivez là." Randy Pausch "Vous devenez ce que vous imaginez être vous-même." Lewis Howes "Les gens devraient poursuivre ce qui les passionne. Cela les rendra plus heureux que quasiment toute autre chose." Elon Musk "Le succès est de faire ce que vous voulez quand vous voulez avec qui vous voulez autant que vous voulez." Anthony Robbins
Citations philosophiques sur l'importance de l’action dans la vie des Hommes
"Le grand but de la vie n’est pas le savoir, mais l’action." Thomas Huxley "L’homme n’est rien d’autre que la série de ses actes." Hegel "C’est dans le moule de l’action que notre intelligence a été coulée." Henri Bergson "Si tu n’as pas appris ce que tu sais pour le mettre en œuvre, pourquoi l’as-tu appris ?" Épictète "Le vrai plaisir d’un homme est de faire des choses, il a été fait pour ça." Marc Aurèle "L’homme doit agir le plus possible, car il doit exister le plus possible et l’existence est essentiellement action." Leibniz "Au dernier jour, on ne vous demandera pas ce que vous aurez su, mais ce que vous aurez fait." Jean Gerson "En vieillissant, vous découvrirez que les choses que vous regrettez sont seulement celles que vous n’avez pas faites." Zachary Scott "Qui s’instruit sans agir, laboure sans semer." Proverbe arabe "La vie est un défi à relever, un bonheur à mériter, une aventure à tenter." Mère Teresa "La connaissance est le début de l’action, l’action est l’accomplissement de la connaissance." Wang Yang Ming "Le contrôle commence par vos pensées, vos pensées déterminent vos sentiments, vos sentiments déterminent ensuite vos actions." Brian Tracy "Un homme est la somme de ses actes, de ce qu’il fait, de ce qu’il peut faire. Rien d’autre." Malraux "Il vient toujours un temps où il faut choisir entre la contemplation et l’action. Cela s’appelle devenir un homme." Albert Camus "La pensée sans action est un vain mirage, l’action sans pensée un vain effort." Gustave Le Bon "Sans l’action, l’imagination ne serait qu’un moyen de nous réfugier dans l’irréel." Albert Jacquard "Ceux qui ont le privilège de savoir ont le devoir d’agir." Albert Einstein
Et vous, connaissez-vous des citations qui vous aident à passer à l’action ? N’hésitez pas à nous les faire connaître en les partageant dans les commentaires. Cet article 172 citations motivantes pour passer à l’action est apparu en premier sur Des livres pour changer de vie.
January 28 2021, 5:00pm
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Créer un blog en 2021 | Bonne ou mauvaise idée ?
Faites-vous partie de ceux qui pensent que le blogging est mort ? Même si ce n’est pas le cas, je suis sûr que vous avez déjà entendu des phrases du type : « Avoir un blog, ça ne sert plus à rien. C’est tellement démodé. Mieux vaut aller sur YouTube et faire des vidéos, c’est […] L’article Créer un blog en 2021 | Bonne ou mauvaise idée ? est apparu en premier sur Blogueur Pro.
January 26 2021, 5:00pm
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January 25 2021, 5:16pm
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January 24 2021, 7:43pm
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January 24 2021, 4:47pm
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