Ça y est ! Vous avez été 1168 à voter pour le 1er round de ce concours, WOW, merci pour votre enthousiasme
-
J'ai publié sur blogueur-pro.com
January 14 2021, 7:28am
-
J'ai publié sur blogueur-pro.com
Comment trouver l’idée de son blog ? | Conseils concrets
Vouloir créer un blog, c’est bien, mais avant de vous lancer, vous devez trouver une idée qui vous passionne. Eh oui, quand on démarre dans le blogging, il est important d’être animé par sa thématique, car le but n’est sûrement pas d’abandonner en cours de route. Pour tout vous dire, la très grande majorité des […] L’article Comment trouver l’idée de son blog ? | Conseils concrets est apparu en premier sur Blogueur Pro.
January 12 2021, 5:00pm
-
J'ai publié sur youtube.com
January 12 2021, 5:00pm
-
J'ai publié sur youtube.com
January 9 2021, 5:35pm
-
J'ai publié sur blogueur-pro.com
Quelle est la MEILLEURE vidéo ? (Édition 2021)
Pour fêter les 11 ans de la formation Blogueur Pro, j’ai demandé aux membres de la formation de publier sur Youtube une vidéo dans laquelle ils expliquent ce que la formation Blogueur Pro a apporté dans leur vie, dans le cadre d’un concours pour déterminer la meilleure vidéo. C’était la 1ère fois que j’organise ce […] L’article Quelle est la MEILLEURE vidéo ? (Édition 2021) est apparu en premier sur Blogueur Pro.
January 9 2021, 8:08am
-
J'ai publié sur des-livres-pour-changer-de-vie.fr
Le hamster quitte la roue
Résumé de "Le hamster quitte la roue" de Christopher Klein et Jens Helbig : forts de leurs propres réussites, les auteurs nous enseignent comment développer nos actifs, réduire nos passifs, investir intelligemment et travailler sur notre mindset pour atteindre la liberté financière et l'autosuffisance. Par Christopher Klein et Jens Helbig, 2019, 143 pages. Chronique et résumé de "Le hamster quitte la roue" de Christopher Klein et Jens Helbig Avant-propos L’ouvrage "Le hamster quitte la roue" de Christopher Klein et Jens Helbig fait suite au best-seller qu'ils ont publié six ans auparavant, intitulé "Jour après jour dans la roue du hamster". Dans ce premier livre, les auteurs relataient leur décision de quitter la roue de hamster, cette "grande lessiveuse économique", pour toujours. Dans "Le hamster quitte la roue", ils nous expliquent avoir finalement trouvé ce qu’ils recherchaient : la liberté financière, et nous racontent le long chemin difficile et caillouteux qu’ils ont emprunté pour y arriver. Ainsi, "Le hamster quitte la roue" développe, en quatre chapitres, les quatre étapes qui constituent les jalons de ce chemin vers l'indépendance financière. Nous y apprenons alors :
Le problème fondamental qui nous empêche d’atteindre la liberté financière. Les règles du système, qui, une fois connues, peuvent être utilisées en notre faveur. Des stratégies basées sur l’expérience des auteurs qui ont pour objectif de nous faire réfléchir en dehors des sentiers battus, de nous faire découvrir de nouveaux horizons. L’autosuffisance spirituelle et matérielle.
Pour nous aider à mieux comprendre comment agir, les auteurs redonnent vie aux personnages de leur premier livre (Pure et Tolata Hasard, Carl Culation) et les remettent en scène dans des situations concrètes. Partie 1 - L'origine des problèmes 1.1 - Les croyances limitantes à l’origine de nos problèmes d’argent Christopher Klein et Jens Helbig expriment, tout d’abord, leur souhait, avec ce livre, de transmettre leur expertise pour aider les lecteurs à quitter "la roue de hamster pour toujours" et atteindre la liberté financière. Pour eux, cela signifie vivre une vie libérée des contraintes matérielles et caractérisée par la réalisation de soi. Les auteurs du livre "Le hamster quitte la roue" analysent ensuite le problème qui, selon eux, limite le plus nos possibilités de liberté financière, celui auquel nous sommes le plus souvent confrontés, à savoir nos croyances limitantes. Christopher Klein et Jens Helbig expliquent, en effet, qu’à cause de ces croyances, beaucoup d’entre nous manquent de confiance et ne se sentent pas à l’aise avec l’argent. Pour combattre ces croyances limitantes, ils nous invitent à adopter une "conscience monétaire positive". Car tant que nos pensées en matière d’argent seront dominées par le manque, il nous sera impossible de changer : "Les croyances limitantes sont des excuses et des justifications pour rejeter la responsabilité de nos propres erreurs sur d'autres choses ou personnes. Or nous sommes nous-mêmes, principalement par le biais de nos pensées, créateurs de notre réalité." 1.2 - Le temps, l’argent et l’énergie : trois facteurs à optimiser ensemble Pour les auteurs du livre "Le hamster quitte la roue", "la vraie réalisation de soi et le bonheur ne s'achètent pas". Mais l’argent est un moyen de parvenir à la liberté car il nous apporte la base indispensable : le temps. C’est pourquoi l’objectif que nous devrions viser pour devenir indépendant financièrement est d’optimiser simultanément trois facteurs, et ce, quel que soit le stade de la vie où nous en sommes :
Le temps L’argent L’énergie
Partie 2 - Les règles du système Dans cette deuxième partie du livre "Le hamster quitte la roue", Christopher Klein et Jens Helbig commencent par énoncer une règle très basique mais capitale dans la réalisation de nos objectifs de liberté financière. Il s’agit tout simplement de dépenser moins que ce que nous percevons. Pour cela, l’attitude à adopter se résume à :
Diminuer nos dépenses d’une part, en maîtrisant ses passifs. Augmenter nos revenus d’autre part, en se constituant des actifs et des revenus passifs.
2.1 - Maîtriser ses passifs
Comprendre la grande différence entre les "hamsters" et les gens libres financièrement
La différence fondamentale entre les gens libres financièrement et les "hamsters" se situe à un niveau comportemental. En effet, trois caractéristiques comportementales principales les distinguent. Les indépendants financiers :
Consacrent beaucoup de temps à la gestion de leurs finances. Ont compris la différence entre les "passifs" qui leur coûtent et les "actifs" qui leur rapportent quelque chose. Utilisent les avantages du système en leur faveur par le biais de leurs actifs justement.
Analyser la façon dont nous utilisons notre salaire
Les auteurs décrivent ici deux façons de dépenser son salaire à travers le comportement de deux personnages issus du premier livre de Christopher Klein et Jens Helbig :
Pure Hasard, le hamster qui tourne dans sa roue, qui dépense son argent dans des biens de consommation ou des "services de luxe". En fin de mois, il ne lui reste que quelques euros. Carl Culation, le magnat, l’indépendant financier, qui fait exactement le contraire : il investit la majeure partie de l'argent dans des actifs.
Christopher Klein et Jens Helbig résument en disant que la meilleure voie pour devenir financièrement autonome (et donc éviter la "servitude financière") est d’investir son argent durement gagné de la même façon que Carl Culation : "moins dans les passifs (biens de consommation dont nous n'avons pas besoin pour survivre) et plus dans les actifs (choses qui rapportent de l'argent)".
Réduire les passifs, ces dépenses qui ne rapportent rien
Se débarrasser de ses passifs est la première étape à réaliser pour atteindre la liberté financière. Elle est incontournable. Dans cette démarche, les auteurs attirent tout d’abord notre attention sur le fait que nous considérons parfois comme un actif ce qui s’avère, en réalité, être un passif.
Notre maison
La maison est un très bon exemple du mélange passif/actif. Nous pensons investir dans un actif en devenant propriétaire de notre résidence principale, alors qu'en réalité, chaque dépense relative à la maison entraîne un passif : rendre le domicile opérationnel, l’entretenir. En louant un logement, le loyer est une charge mais il n’y aurait à payer ni intérêt du prêt immobilier, ni réparations ou encore frais d’entretien (à la charge du propriétaire).
La voiture
Une voiture est coûteuse : à cause de l’achat d'abord, mais aussi parce que les dépenses inhérentes sont nombreuses (assurance, taxes, réparations, pneus, enregistrement, contrôle technique, carburant…). Au lieu d’acheter un véhicule neuf qui perd une grande partie de sa valeur dès le premier kilomètre et la première année, les auteurs recommandent d’acheter une voiture d’occasion au moteur incassable et à la consommation de carburant basse. S’il s’agit d’une voiture destinée à de petits trajets, une voiture ancienne peut s’avérer intéressante : en devenant une voiture de collection quelques années plus tard, elle a des chances, en effet, de regagner de la valeur.
Tous les autres passifs
Christopher Klein et Jens Helbig conseillent également d’identifier et de ne plus acheter tous les passifs qui se cachent dans nos objets quotidiens (le nouveau téléviseur à écran plat, le nouvel ordinateur portable ou le smartphone dernier cri).
Diviser son budget pour une routine budgétaire raisonnée et équilibrée
Les auteurs nous invitent ici à diviser notre argent en quatre grandes parties :
Première partie => pour soi
Il s’agit normalement du poste le plus important. Cet argent doit satisfaire nos propres nécessités, c’est-à-dire notre consommation quotidienne (dont nos "petits plaisirs"), nos assurances, les dépenses liées à la voiture, le loyer, les dettes, les courses, les vacances et sorties…
Deuxième partie => notre "matelas"
C’est une trésorerie utilisée pour faire face aux dépenses imprévues.
Troisième partie => notre train de vie
Ce poste vise une possible indépendance ou liberté financière. L’argent correspondant nous permettra de nous constituer des actifs. Pour cela, il sera réinvesti, par exemple, dans le travail indépendant et/ou l’investissement.
Quatrième partie => pour les dons
Cette dernière partie est constituée d’argent visant à aider les autres. Christopher Klein et Jens Helbig précisent que :
C’est à nous de décider des montants à dédier à chaque part. Cela dépendra de nos possibilités et de nos préférences. Il est indispensable ensuite de se créer une routine budgétaire mensuelle selon cette organisation de manière à gérer nos finances de manière disciplinée, raisonnable et équilibrée.
Ne pas contracter de nouvelles dettes
Ne pas s’endetter davantage fait partie des premiers engagements à prendre sur le chemin de l’indépendance financière. Le premier point à vérifier pour cela, c’est que nos dépenses ne dépassent pas nos revenus. "Le hamster quitte la roue" suggère alors de tenir un livre de comptes. Celui-ci nous permettra de :
Disposer d’une vue d’ensemble pour tous nos revenus, actifs et autres charges du ménage. Pouvoir plus facilement réexaminer nos dépenses de manière critique.
Rembourser ses dettes
Il faut le faire le plus rapidement possible. Cela nécessite de mettre en place une stratégie d’épargne efficace qui :
S’inscrit dans un objectif de diminution des passifs : plus nous parviendrons à les réduire, plus nous libérerons des ressources pour rembourser les dettes. S’appuie sur une planification financière (écrire ses sous-objectifs). Prévoit :
D’abord d’équilibrer ses comptes bancaires négatifs. Puis de rembourser ses emprunts.
Se constituer un coussin de trésorerie
Ce coussin de trésorerie, appelé coffre-fort par les auteurs du livre "Le hamster quitte la roue", doit permettre de "rester à flot" pendant une période de 6 mois sans travailler. Selon les auteurs, il faut alors épargner l’équivalent d’au minimum 3 mois de salaire pour chacun des membres du foyer. S’il est nécessaire d’utiliser cette réserve personnelle, il faut veiller à le remplir à nouveau le plus vite possible. Ce matelas de trésorerie va nous aider à reprendre confiance en nous et nous apporter une sérénité d’esprit. Une fois les dettes remboursées et ce coussin de trésorerie constitué, nous utiliserons la somme initialement affectée à ces deux objectifs pour acheter des actifs (ou remplir ce que les auteurs nomment notre "coffre au trésor").
Réduire les dépenses cachées
Le livre de comptes, avec sa vision d’ensemble des entrées et sorties d’argent, est un excellent outil pour prendre conscience de toutes ses dépenses récurrentes (passifs) qui, pris isolément, n'ont généralement pas beaucoup de poids, mais qui, à l’échelle de plusieurs années, représentent des coûts considérables. Voici les recommandations de Christopher Klein et Jens Helbig pour réduire ces frais cachés :
Résilier les abonnements : les gens possèdent quantité d’abonnements inutiles (magazines, bouquets TV…) ou non indispensables (il est très souvent possible de trouver des alternatives gratuites parfois même plus intéressantes.
Cesser les jeux de hasard : les calculs élaborés par les auteurs du livre "Le hamster quitte la roue" basés sur les statistiques de probabilité de gagner, nous montrent notamment que nous avons autant de chance de toucher le gros lot que d'être frappé sept fois par la foudre (1:20 millions).
Se passer d’assurances : selon Christopher Klein et Jens Helbig, trois assurances seulement sont indispensables : l'assurance responsabilité civile, l'assurance invalidité professionnelle et l'assurance maladie. Selon eux, le business des compagnies d’assurance utilise la peur et le besoin de sécurité des personnes qui en découle pour nous convaincre que nous pouvons économiser de l'argent en contractant leur assurance. Mais, en réalité, en cas de pépin, il n’est absolument pas certain que les dommages-intérêts soient égaux ou supérieurs aux montants versés au fil des années. Il n’est même pas garanti que nous recevions une indemnisation. Enfin, il est observé que la plupart des gens, trop "occupés par la roue du hamster qui tourne" ne sollicitent même pas leurs nombreuses assurances en cas de dommage.
Gagner de l'argent supplémentaire
Via la vente d’affaires personnelles
Christopher Klein et Jens Helbig considèrent qu’il est très facile de se passer de tout ce que nous n’avons pas utilisé au cours des 10 derniers mois. Adeptes du "moins, c’est mieux", ils nous disent : "Tout attachement offre un potentiel de souffrance. Rompre avec vos objets vous rend libre et heureux. Ce n'est pas une renonciation, mais plutôt une "libération". La libération d'un ballast inutile. Une étape essentielle vers l’indépendance financière et l’amélioration de la qualité de vie." Les auteurs nous proposent alors plusieurs façons astucieuses de nous débarrasser de nos affaires "en trop" grâce à la vente sur internet (livres, CD, DVD, téléphones, vêtements, bijoux en or ou en argent, articles rares, de marque ou de collection, biens encombrants...). Ils listent diverses plateformes dédiées, sites de petites annonces ou enchères numériques qui nous permettent, aujourd’hui, un véritable "deal gagnant-gagnant" pour les personnes impliquées. Les invendus peuvent être donnés à des gens dans le besoin.
Via la location de biens personnels
Christopher Klein et Jens Helbig décrivent les deux types de location qu’ont mis en place leurs personnages de fiction Pure et Tolata Hasard pour gagner de l’argent supplémentaire. Et encore une fois, en plus de l’aspect lucratif, d’autres bénéfices sont à tirer de ces pratiques. Il s’agit de la location :
De leur 2ème voiture durant les périodes pendant lesquelles ils ne s’en servent pas (30€/jour). C'est aussi un moyen d’aider les autres et de prendre soin de l’environnement. D’une chambre privée via la plateforme de location "Airbnb". Cela leur permet de rencontrer des personnes intéressantes, d’élargir leur réseau social, de créer du partage.
Faire des économies | 45 astuces d’épargne simples et efficaces
Christopher Klein et Jens Helbig expliquent que, fondamentalement, la prospérité, tant intérieure qu’extérieure, consiste à dépenser peu. Cela nécessite de revoir de manière critique ses comportements et sa consommation (considérée au sens d’une accumulation de choses matérielles) en visant le "moins égal plus". C'est pourquoi, selon les auteurs, la voie qui mène à l’indépendance financière est aussi celle du développement personnel et spirituel. Et la démarche que préconisent les auteurs tend à développer davantage l'esprit et mettre de côté les besoins matériels. En guise de réflexion, "Le Hamster quitte la roue" énumère ici 45 façons simples et efficaces d’économiser. Nous retrouvons, parmi ceux-ci beaucoup de bon sens mais aussi des conseils astucieux, comme par exemple :
Concernant les achats :
Prioriser les achats d’occasion, y compris pour les vêtements. Préférer des produits de la marque de distributeurs aux produits de grandes marques. Préférer les imprimantes à jet d'encre aux imprimantes laser. Négocier avec les commerçants. Utiliser des bons de réduction et les plateformes Internet comme Groupon. Faire ses courses toutes les semaines. Acheter des fruits et légumes de saison.
Concernant les dépenses d’électricité :
Débrancher les appareils électriques en veille. Considérer la classe d’efficacité énergétique lors de l’achat de ses articles électroniques. Éteindre les lampes. Poser des panneaux solaires. Lancer des machines à laver pleines, à 30°C. Éviter les sèche-linges. Dégivrer régulièrement son compartiment congélateur et le maintenir au-dessous de 18°C. Choisir des casseroles/poêles d’une taille exactement identique à la surface de cuisson. Débrancher les chargeurs qui ne sont pas en train de charger un appareil. Accélérer la cuisson des aliments en utilisant la fonction "chaleur tournante" du four.
Concernant les frais de chauffage :
Bien isoler son logement, faire appel aux subventions de l'État pour financer l’isolation de sa maison. Préférer une température intérieure à 18-20 °C. Fermer ses volets la nuit pour faire barrière au froid. Diminuer les coûts des matières premières en les achetant de façon contre-cyclique (en été par exemple). Se laver les mains à l’eau froide pour éviter la mise en route du chauffe-eau. Chauffer l’eau avec une bouilloire.
Concernant la consommation d’eau :
Acheter des réducteurs d’eau. Préférer la douche au bain. Préférer l’eau du robinet à l’eau en bouteille.
Concernant la vie quotidienne :
Se préparer un "casse-croûte" avec des bouteilles d'eau pour le déjeuner au bureau. Le matin, prendre son café chez soi plutôt qu'au café. Réserver ses vacances très à l'avance ou au dernier moment. Rechercher des vacances alternatives peu chères via AirBnB ou une "ferme romantique, durable et confortable". Rentabiliser vos lectures en prenant une carte de bibliothèque. Réaliser ses petits trajets à pied ou à vélo. Éviter la climatisation en voiture. Pratiquer le covoiturage. Faire appel aux étudiants en coiffure pour bénéficier d’une coupe de cheveux gratuite lors d’un cours. Faire de la récupération dans les déchets encombrants. Déléguer des travaux simples mais exigeants à des étudiants. Renégocier régulièrement les tarifs de ses contrats de téléphone/Internet. Faire un potager. En cuisine, exploiter les restes. Pour des réparations, faire réaliser au moins deux devis et penser à internet (portails de comparaison et tutoriels sur You Tube). Rechercher des informations pratiques sur la façon de faire des économies, sur le blog gratuit radinmalinblog.com par exemple.
Arrêter la consommation inutile
Pour Christopher Klein et Jens Helbig, de nombreuses personnes "tombent dans le piège" de la consommation inutile. C’est, selon eux, une manière de "compenser une forme de vide intérieur". Pour beaucoup, cela revient à s’acheter une image à montrer au monde extérieur. Le problème, c’est que non seulement la consommation inutile coûte de l'argent, mais elle peut en plus nous rendre malade. Pour les auteurs : "La consommation constante est un handicap car elle nous oblige à "acquérir de plus en plus" afin de maintenir un certain niveau de vie et un certain niveau de bonheur. Mais si nous consommons de moins en moins et consciemment, nous aidons l’environnement, notre situation financière et notre esprit à se régénérer des conséquences destructrices." Les auteurs du livre "Le hamster quitte la roue" nous invitent alors à nous interroger, à chaque fois que nous envisageons un achat : "Ai-je vraiment besoin de ce produit ou service ?" La réponse à cette question nous fait réaliser que nous n’avons pas besoin de grand-chose pour vivre heureux et nous épanouir. C'est une première prise de conscience pour commencer à consommer de moins en moins.
Investir en soi-même
"Plus nous investissons de temps et d'efforts en nous-mêmes, ainsi que dans nos propres capacités et forces, plus nous serons remboursés. […] Investir du temps et travailler pour votre propre éducation est la clé du succès." Avant d’en terminer avec cette première étape et de passer à la suivante, Christopher Klein et Jens Helbig soulignent l’importance de l’éducation financière. Ils nous encouragent à investir sur nous-mêmes, à nous former en matière de finances personnelles, en distinguant deux façons de le faire :
Via la connaissance explicite que nous acquérons sous forme théorique (par les livres, les journaux ou la télévision par exemple). Via la connaissance implicite que nous acquérons par nos propres expériences ; c’est une connaissance individuelle et pour les auteurs, la "seule vraie connaissance".
Pour réussir, "Le Hamster quitte la roue" nous suggère de dédier au moins un quart d’heure par jour au développement de ses compétences, à son éducation financière et/ou à réfléchir comment occuper son temps intelligemment. 2.2 - Se constituer des actifs/un patrimoine
Après avoir réussi à maîtriser ses actifs, c’est-à-dire après avoir revu sa consommation et la manière de gérer son budget, réduit ses dépenses, remboursé ses dettes et économisé, il est temps, selon les auteurs du livre "Le hamster quitte la roue", de se constituer un capital qui va nous rapporter de l’argent. "On peut limiter le sujet du gain actif à une seule question très centrale : combien puis-je vendre mon temps de travail ?" Les auteurs du livre "Le hamster quitte la roue" se servent des histoires de Pure et Tolata Hasard pour développer les deux options qui s’offrent à nous pour gagner de l’argent, c’est-à-dire :
La perspective interne, qui consiste à offrir plus de son temps pour gagner plus d'argent ou améliorer ses performances. La perspective externe, qui consiste à convaincre d'autres personnes de nous "donner" leur argent.
En somme, il s’agit :
Soit d’augmenter sa quantité de travail (option 1 interne), Soit d’améliorer sa qualité de travail (option 2 externe).
Augmenter sa quantité de travail
Deux façons d’augmenter sa quantité de travail sont ici décrites :
Faire des heures supplémentaires
Christopher Klein et Jens Helbig expliquent qu’en réalité, travailler davantage et être payé en heures supplémentaires n'augmente que "marginalement" nos revenus, car les heures supplémentaires "ne servent presque exclusivement qu'à payer des impôts". Par ailleurs, cette pratique nous oblige à être encore moins présent auprès de notre famille. Au final : "Les heures supplémentaires […] incitent la plupart des gens à travailler ici et maintenant et à courir de plus en plus vite dans la roue du hamster pour finalement voir progressivement le fardeau fiscal s'alourdir".
Exercer un second emploi
De même, cumuler un second emploi salarié en France n'est pas vraiment avantageux fiscalement et socialement (sauf un second emploi non salarié qui, dans certaines situations, peut s’avérer intéressant). Toutefois, un second emploi est une opportunité de rencontrer de nouvelles personnes avec qui nous partageons souvent les mêmes intérêts. Nous élargissons ainsi notre réseau social et professionnel. En résumé, augmenter son temps de travail ou exercer un second emploi représentent, selon les auteurs du livre "Le hamster quitte la roue", "des moyens raisonnables et une première option pour gagner de l'argent supplémentaire". Mais selon eux, il faut bien avoir conscience que travailler plus signifie que nous disposons de moins de temps libre.
Améliorer sa qualité de travail
Christopher Klein et Jens Helbig présentent deux options pour augmenter nos revenus en améliorant la qualité de notre travail :
Progresser dans son poste pour obtenir une promotion accompagnée d’une augmentation de salaire ; Changer de travail et vendre ses heures de travail plus chères.
Ces deux options nécessitent généralement du temps. La reconversion professionnelle (option 2) demande par exemple, la plupart du temps, une longue formation ainsi que des stages complémentaires. Ce n’est donc judicieux que s’il s’agit d’un emploi qui nous passionne vraiment, ou d’un emploi beaucoup mieux rémunéré qui laisse en parallèle plus de temps libre. Mais à long terme, malgré ses avantages, cette nouvelle activité peut nous demander beaucoup d’efforts sans plus nous satisfaire. Par conséquent, pour les auteurs du livre "Le hamster quitte la roue", l’option la plus intéressante n’est ni d’augmenter sa quantité de travail ni d’améliorer sa qualité de travail. L’option la plus lucrative et astucieuse est de laisser les autres travailler pour nous. Et ce, de la manière la plus intelligente possible. C’est pourquoi, les auteurs nous encouragent à mobiliser notre temps libre pour "développer et initier des processus qui s'exécutent automatiquement et demandent peu ou pas du tout qu'on s'en occupe". Ils parlent alors de revenus passifs. 2.3 - Développer des revenus passifs Voici quelques points importants énoncés dans cette partie du livre "Le hamster quitte la roue" pour comprendre ce que sont les revenus passifs. Les revenus passifs :
Sont des "gains supplémentaires" mensuels qui ne nécessitent ni trop d'effort ni trop de travail : "ils coulent passivement jusqu'à nous". Le but est donc de travailler moins "tout en gagnant de l’argent de façon aussi automatique que possible". Nous permettent de ne plus enrichir une autre personne (un employeur) mais de nous construire notre propre situation financière. Sont généralement réalisés grâce à nos actifs, qu’il ne faut pas mesurer que monétairement mais aussi en nombre de jours non travaillés pendant le mois. "Celui qui travaille toute la journée n'a pas le temps de gagner de l'argent" déclarent les auteurs. Peuvent être créés de trois façons :
Louer quelque chose, Acquérir des investissements en capital, Devenir indépendant.
Façon n°1 : Faire de la location La location de biens immobiliers (appartements, terrains, etc.) permet de gagner de l'argent passivement sans y accorder beaucoup de temps. Cette option reste toutefois risquée (paiement de charges et taxes, fluctuation des prix du marché immobilier, de la valeur des biens, des taux d’intérêts des crédits bancaires…). Christopher Klein et Jens Helbig recommandent alors plutôt d’envisager d’autres types de locations comme louer :
Sa voiture : des plateformes d'autopartage/covoiturage comme tictactrip.eu ou BlablaCar permettent d’économiser sur les coûts de carburant mais aussi de gagner de l’argent (en plus d’élargir son réseau). Une chambre dans son appartement : via des plateformes comme Airbnb. Le toit de notre maison : des investisseurs peuvent être intéressés par la mise à disposition de notre toit pour exploiter un système photovoltaïque en contrepartie d’un loyer mensuel. Son électricité : créer sa propre électricité permet de réduire ses dépenses d’électricité et de gagner de l’argent en revendant sa propre électricité à EDF.
Façon n°2 : Placer son argent et le multiplier La deuxième façon décrite par Christopher Klein et Jens Helbig pour développer des revenus passifs est d’investir. L’objectif est de placer son argent dans des investissements rentables de manière à profiter de l’effet des intérêts composés.
Les conseils des auteurs du livre "Le hamster quitte la roue" Pour des bénéfices réalistes et sûrs :
Mettre en place des stratégies d’investissement à long terme (au moins 15 ans). Commencer le plus tôt possible pour bénéficier de la puissance de la nature exponentielle de l’intérêt composé. Profiter des hausses de cours, en considérant deux règles de base : toujours acheter à bas prix et vendre à prix élevé, ou n’investir que dans des actions de haute qualité (c’est-à-dire dans les entreprises aux perspectives d’avenir particulièrement rentables). Diversifier ses investissements pour minimiser les risques : pour cela, il est recommandé de répartir son investissement entre les industries et les entreprises. Les auteurs soulignent l'importance de la "répartition de l'actif". En effet, si nos actifs "sont composés d'actions, d'obligations, d'investissements dans des prêts entre particuliers (P2P), d'ETFs et d'actifs corporels, en passant par notre propre entreprise, le risque est minimisé. "Un résultat négatif dans un domaine peut être compensé par les résultats positifs dans d’autres" affirment-ils.
Les types d’investissements préconisés par "Le hamster quitte la roue"
Les fonds de microfinance ⇒ ce placement est social et éthique ; l’argent investi dans ces fonds profite aux petites entreprises et aux particuliers (notamment en Afrique, en Amérique latine et en Asie).
Les actions ⇒ cet investissement nécessite de suivre deux recommandations importantes :
Y placer l’argent dont nous n’avons pas besoin pour vivre. Prendre en compte trois critères prioritaires dans le choix de ses actions : les coûts, le potentiel de profit et le risque.
Les fonds de placements et ETF (Exchange Traded Fund) ⇒ cette stratégie d’investissement passif (appelée aussi des trackers) est particulièrement intéressante pour ceux qui n’ont qu’un petit budget (versement à partir de 25€/mois seulement). De plus, en modélisant certains indices, les ETF offrent une large diversification avec de faibles coûts administratifs permanents (TER).
Les obligations et emprunts obligataires : les emprunts obligataires (ou obligations) consistent à faire crédit à un État ou à une entreprise. De la même manière qu’un prêt, nous percevons alors un taux d’intérêt annuel prédéterminé (montant mis à disposition au terme du prêt).
Les métaux précieux et actifs corporels : même s’il ne génère pas de revenu à proprement parlé, ce type d’investissement doit faire partie, pour les auteurs, de notre stratégie. Certaines règles sont essentielles pour réussir cet investissement :
Miser en particulier sur le cuivre, l'argent et l'or. Penser "long terme". Prioriser absolument les investissements dits anticycliques. Profiter des crises financières (favorables aux investissements dans les métaux précieux mais aussi dans d’autres matières premières comme le bois).
Investir de manière réfléchie
Christopher Klein et Jens Helbig concluent cette partie sur les investissements en nous invitant à toujours investir de manière réfléchie car : "Malheureusement, une triste équation s'applique en particulier aux investissements. Plus vous gagnez d'argent, plus quelqu'un en perd de l'autre côté. Plus le rendement promis est élevé, plus le risque est élevé et plus le résultat (produit ou service) fait des dégâts d'un point de vue social et écologique." Façon n°3 : Devenir indépendant Devenir indépendant est la troisième façon de développer ses revenus passifs. L’objectif est de rechercher cette indépendance grâce à quelque chose qui nous rend heureux. Internet est un excellent moyen de le faire. En créant son propre site Web, son blog, son e-commerce, etc., il est aujourd’hui possible de vendre des produits, de faire de notre passe-temps une vocation qui génère des revenus passifs. Avec internet, la probabilité de réussir son commerce est en effet bien plus élevée qu'avant.
Les produits numériques
Le "clou du revenu passif", indiquent les auteurs, c’est la vente de ses propres produits numériques. En effet, ces derniers nécessitent des coûts fixes vraiment minimes et sont parallèlement très scalables : "à mesure que le nombre de ventes augmente, les revenus augmentent de plus en plus, une fois l'infrastructure construite".
Les produits de niche
Les produits de niche sont les plus intéressants pour gagner de l'argent rapidement, "car ils s'adressent à un groupe cible spécifique et ne sont pas en concurrence avec les géants de la vente". Christopher Klein et Jens Helbig exposent différentes façons de créer une activité sur internet pour percevoir des revenus passifs, comme :
Distribuer son propre produit en téléchargement sur son blog, sur sa chaîne YouTube ou sur des plateformes ; Publier ses propres livres autoédités ; Faire de l’affiliation ou du marketing de réseau ; Développer une application.
Tout cela est aujourd’hui très accessible et peut être automatisé.
Le travail et l’investissement dans son entreprise
Attention toutefois : vendre ses propres produits/services sur internet demande un travail conséquent. Les auteurs insistent particulièrement sur ce point : "Il est possible de tout faire tout seul, mais vous devez savoir que vous devez travailler dur, beaucoup transpirer et y mettre énormément d'amour, surtout au début." Ils rajoutent : "C'est l'investissement dans votre propre entreprise qui apporte le rendement le plus élevé !"
L’effet de levier du revenu
Les auteurs du livre "Le hamster quitte la roue" commencent par un constat : "Le travail indépendant est l’une des principales voies menant à la liberté financière. Être financièrement indépendant en restant salarié est donc beaucoup plus difficile. […] Tant que nous dépendons de la capacité et de la volonté de l'employeur, nous ne sommes pas libres." Dès lors, pour être libre financièrement, il n’y a, selon les auteurs, pas d’autres solutions que d’être "au moins partiellement indépendant". Car même si le risque pour un travailleur indépendant est plus élevé, les profits et les opportunités de gain sont, eux, beaucoup plus importants. C'est ce qu’on appelle l'effet de levier du revenu. Cet effet de levier a également pour avantage de partager des bénéfices ou de créer du travail pour d'autres, et donc produire des revenus pour eux.
Patience et passion
"Tant que vous poursuivez un projet avec passion et que vous y travaillez chaque jour, le résultat ne peut qu'être fructueux." Christopher Klein et Jens Helbig font deux recommandations :
Notre idée de business doit susciter de la passion chez nous. Elle est, sinon, "vouée à l'échec". La question à se poser avant de se lancer est donc : "Qu'est-ce que j'aime vraiment faire ? Quelle est ma passion ?" Il est préférable de ne pas tout plaquer d’un coup et de prendre le temps de construire son indépendance en parallèle de son emploi principal de salarié, petit à petit, en y travaillant chaque jour. Puis, si l'on observe un succès initial, convenir d’un temps partiel avec son employeur.
Les erreurs à éviter au moment d’une création d’entreprise
L'idée de se lancer dans l’entrepreneuriat effraye de nombreuses personnes. Il faut dire que 50 % des entrepreneurs qui se lancent échouent dans les six premières années. Afin de nous éviter les erreurs classiques des débutants, Christopher Klein et Jens Helbig listent quelques conseils à suivre :
Se constituer une base solide de capitaux propres : de la même manière que nous nous sommes constitué une réserve de trésorerie personnelle pour faire face à d’éventuels problèmes financiers, ce capital propre nous épargnera une situation insoutenable en cas d’échec. Adopter le concept de "lean-start-up" ou "bootstrapping". Élaborer un business plan qui précise ce qui se passerait si le projet échouait. Se concentrer sur son cœur de métier : il s’agit d’appliquer le principe de Pareto, appelé aussi règle des 80/20, qui stipule que 20 % de la production génère environ 80 % du chiffre d'affaires total. Pour une entreprise, ces 20 % qui génèrent 80 % du CA ne sont ni plus ni moins que son cœur de métier. C’est pourquoi, il est indispensable de connaître précisément sa cible : "il vaut mieux attirer moins de personnes, mais aussi précisément que possible !" affirment les auteurs. Limiter la gamme de produits : généralement, les clients préfèrent avoir peu de choix. C’est pourquoi il est préférable de ne prévoir que 2 niveaux d’offres/services : une version standard (marge rentable) et une version premium (marge plus importante). Ils seront suffisants pour satisfaire les besoins des clients et favoriseront une prise de décision rapide.
Partie 3 - Notre formule de liberté financière Dans cette troisième partie de l’ouvrage "Le hamster quitte la roue", Christopher Klein et Jens Helbig partagent la formule qu’ils ont mise au point pour bénéficier de "30 jours libres par mois pour le reste de notre vie". 3.1 - La formule de calcul de la liberté financière
Les auteurs nous invitent à procéder aux calculs suivants.
Calculer le facteur "heures travaillées"
Le calcul du nombre de jours que nous devons travailler chaque mois suit la formule suivante : F = D / R Sachant que :
D = Dépenses => coût de notre niveau de vie R = Recettes => tous les revenus que nous générons F = Facteur heures travaillées
Exemple : Les personnages fictifs du livre, Pure et Totala dépensent chaque mois 1 500 euros (D= 1500) et gagnent chaque mois 2 000 euros (R = 2000). Leur facteur d'heures travaillées est donc égal à 1 500/ 2 000 = 0,75. Cela signifie que Pure et Tolata seraient en mesure de payer l'ensemble de leurs dépenses avec 75 % de leurs revenus. Les 25 % restants représentent du travail "en trop" qu’ils peuvent consacrer, épargner, investir dans leur patrimoine.
Calculer le nombre d’heures absolues par mois pour la quantité de travail requise
Pour transformer ensuite ce pourcentage en heures absolues, nous appliquerons la formule suivante : Nombre effectif d'heures travaillées X F. Si nous reprenons l'exemple précédent, il faut alors multiplier le facteur heures travaillées (0,75) par le nombre effectif d'heures travaillées. Si Pure et Tolata travaillent 60 heures par semaine, 4 semaines par mois, ils accumulent alors un total de 240 heures. Pour conserver leur niveau de vie actuel, tous deux ne devraient travailler que 240 h x 0,75 = 180 h. 3.2 - Calculer les scénarios futurs En fait, plus F est proche de zéro, mieux c'est. Si nous souhaitons, ensuite, calculer des scénarios futurs, il faut inclure aux recettes les actifs financiers actuels : R = recettes + actifs financiers. Le reste de la formule reste identique. 3.3 - La métaphore de la tortue aux œufs d’or Christopher Klein et Jens Helbig comparent la richesse à une tortue pondant des œufs d'or :
La tortue représente notre capital. Les œufs d'or représentent notre production et le profit qu'ils génèrent.
Puis ils énoncent : "Tant que nous dépensons tout notre argent à la fin du mois, nous ne pouvons pas acheter de tortue ni obtenir d’œufs en or. Au lieu de cela, si nous investissons de l'argent à la fin du mois pour acheter plus de tortues, elles nous apporteront régulièrement de plus en plus d'œufs d'or. À long terme, ces œufs d'or deviendront des tortues qui produiront à leur tour des œufs d'or. Nous reproduisons donc l'effet de croissance de l'intérêt composé et augmentons graduellement notre actif – le temps, que nous pouvons utiliser pour nous-mêmes et non pas pour les autres." Partie 4 - Autosuffisance spirituelle et matérielle Cette dernière partie du livre "Le hamster quitte la roue" développe l’idée qu’avant d'acquérir la richesse matérielle, il est nécessaire de réaliser un travail sur soi. Christopher Klein et Jens Helbig l’affirment : "Changer de mentalité est au moins aussi important que de réduire les passifs ou de se constituer des actifs." Et selon eux, "les deux derniers éléments constitutifs d'une vie véritablement libre financièrement" sont "l'autosuffisance spirituelle et matérielle". 4.1 - L’autosuffisance spirituelle Christopher Klein et Jens Helbig exposent plusieurs idées à mettre en place dans l’objectif d’une autosuffisance spirituelle. Les voici résumées.
Voir grand !
"Il n'y a aucune raison de penser petit - au contraire !" Les auteurs nous invitent à travailler sur les croyances limitantes que nous avons acquises depuis notre enfance et à voir grand. Ils affirment que "la plupart des gens ne visent que ce qui leur semble réaliste" alors que, selon eux "ce n'est que si l'on s'aventure dans des domaines inconnus et surtout utopiques que les concurrents diminuent." C’est notre façon de penser personnelle qui nous limite à ce que nous sommes. De ce fait : "Tout changement commence par la transformation de ses propres pensées et idées." Pour cela, "Le hamster quitte la roue" nous suggère de :
Nous demander : "À quoi ma vie ressemblerait-elle si je n'avais plus à me faire de soucis vis-à-vis de l'argent ?" Penser et visualiser des objectifs "utopiques", imaginer que nous connaissons richesse, indépendance, autosuffisance et succès.
Choisir l’impulsion sous aspiration, pas sous la pression
Christopher Klein et Jens Helbig nous expliquent ici la différence fondamentale entre les effets de la pression et ceux de l’aspiration :
Poursuivre quelque chose sous la pression nous coûte de la force et des efforts car nous nous sentons dans l’obligation de le faire. Poursuivre quelque chose parce qu'il a un effet d'aspiration sur nous, est bien plus facile, amusant et entraînant car nous faisons les choses pour nous et avec plaisir (motivation intrinsèque).
En somme, "les pressions exercées sont relativement improductives", tandis que "l’aspiration crée efficacité et activité".
Revoir son rapport à l’argent
Pour attirer l’argent à nous, "Le hamster quitte la roue" nous invite à :
Réviser nos croyances sur l’argent : en nous interrogeant sur ce qu'il y a de bon dans l'argent et pourquoi nous le méritons, nous comprendrons que l’argent – mis "entre de bonnes mains" - peut créer beaucoup de bien. Il peut, par exemple, être donné pour soutenir les autres, contribuer à la réalisation de nos rêves et à ceux des autres, servir à fonder une entreprise qui aide les autres et nous épanouisse, etc. Nous créer de nouvelles expériences et instaurer une routine quotidienne "pour réécrire notre disque dur".
Pratiquer la règle des trois secondes
Christopher Klein et Jens Helbig partagent ici une méthode pour nous aider à ne plus procrastiner. Ils nous expliquent qu’il faut environ 3 secondes au cerveau pour reproduire nos schémas habituels et familiers. La technique que les auteurs proposent consiste donc à prendre une décision et passer à l’action dans les 3 secondes qui suivent notre réflexion. De cette manière, nous cassons la spirale négative des pensées et de l’émotion qui nous poussent à procrastiner.
Optimiser sa productivité grâce à la loi de Parkinson
La loi de Parkinson indique que "la durée d'une tâche dépend moins de son étendue que du temps disponible". Cela signifie que, pour réaliser quelque chose, nous mettrons le temps que nous avons prévu d’y consacrer, qu’il soit court ou long. L’exécution de la tâche se fera dans le délai imparti, la durée disponible que nous lui attribuons, et non pas selon le temps qu’elle nécessite réellement pour être effectuée. C’est pourquoi, il est judicieux de :
Se fixer des échéances courtes (mais réalistes), car cela nous limite à l'essentiel, aux 20 % importants qui constituent 80 % du succès. Lister ce que nous devons faire sans jamais inclure plus de 2 points vraiment importants par jour. Comprendre la différence entre occupation et productivité, en se posant la question suivante : "S’il y a une seule activité que je devais faire demain, laquelle je choisirai ?" Réaliser les tâches les plus importantes le matin, et proscrire petit à petit les activités inutiles et chronophages.
Faire ce qui nous passionne de manière quotidienne
Pour les auteurs du livre "Le hamster quitte la roue" : "Vous ne pouvez vraiment réussir que si vous faites ce que vous aimez et qui crée en vous un sentiment d'accomplissement." La question à se poser ici est la suivante : "Qu’est-ce que je ferais si j'avais tout l'or du monde ?" Christopher Klein et Jens Helbig suggèrent de se créer comme habitude de faire ce quelque chose qui nous plaît pendant au minium 15 minutes tous les jours. "Le secret, petit mais si grand, est de travailler jour après jour sur ses objectifs, ses forces et ses désirs. Tant que vous faites ce que vous aimez encore et encore, jour après jour, vous aurez (presque) toutes les chances de réussir. Dans l'idéal, cette activité est intégrée dans une routine. L'appliquer comme une sorte de plan de vie générera jour après jour de plus en plus de succès."
Donner pour recevoir : la loi du don
L’idée que développent ici les auteurs du livre "Le hamster quitte la roue" est la suivante : "Les choses que nous donnons nous reviendront encore plus intensément." C’est, selon eux, une loi fondamentale. Donner ce que nous aimerions nous-même recevoir nous garantit "une vie réussie et épanouie à tous les niveaux". Donner quelque chose "à au moins une personne chaque jour" par exemple (même s’il s’agit que d’un simple sourire) fait grandir le sentiment d’abondance en nous et façonne nos actions subconscientes. De cette manière, "nous nous concentrerons sur ce que nous avons (réalisé) plutôt que sur ce qui nous manque". Et c’est essentiel pour atteindre la liberté financière : "L'autosuffisance interne entraîne l'autosuffisance externe." À l’inverse, vouloir absolument quelque chose provoque un sentiment de manque. 4.2 - L'autosuffisance matérielle Tant que nous continuons de dépendre d’un système monétaire, financier et économique, nous ne pouvons atteindre complètement la liberté financière. Même avec toutes les stratégies présentées dans ce livre, le système tel qu’il est construit, fait que nous ne pouvons qu’y rester emprisonnés. Christopher Klein et Jens Helbig proposent alors une solution pour une vraie liberté : l'autosuffisance matérielle. Et pour cela, ils nous invitent à revoir nos modes de consommation et nos façons de dépenser : "La vraie liberté consiste donc à ne pas utiliser d’argent ou à en utiliser très peu. Cela nous détache des contraintes et des obligations du système économique et prive la roue du hamster de carburant superflu. […] Plutôt que de soutenir les sociétés multinationales opérant dans le monde entier, la priorité pourrait être (re) donnée au régionalisme." Voici donc le résumé des idées qu’ils préconisent dans ce sens.
L'autosuffisance personnelle
La ligne directive est de chercher à rendre notre vie aussi simple que possible. "Vous serez surpris de voir à quel point vous deviendrez prospère et heureux !" lancent les auteurs.
La réduction des passifs
Plusieurs propositions sont développées par Christopher Klein et Jens Helbig pour nous aider à réduire nos passifs. Ceux-ci suggèrent, en effet, de :
Identifier ses propres besoins de consommation et les remettre en question : c’est une première étape indispensable. Ne pas confondre "qualité de vie" et "quantité de vie" : posséder plus de choses matérielles ne signifie pas que nous ayons une meilleure qualité de vie. Au contraire, "plus nous accumulons, plus cela nous pèse". En nous libérant de nos passifs, nous libérons également notre esprit des dépendances qu’elles ont créées (peur de perdre ou de casser) et soulageons notre porte-monnaie. Réfléchir aux choses dont nous avons à nous "occuper" et les réduire à ce qui est réellement vital pour nous (nourriture, boissons, logement…). Pratiquer l’autosuffisance pour subvenir à nos besoins quotidiens et réduire nos consommations d’énergie : cultiver ses fruits et légumes, récupérer l'eau de pluie avec une citerne, installer un système photovoltaïque… Comprendre que la véritable autosuffisance commence avec notre conscience (comme acheter des produits avec le moins d'emballages possible). Il faut savoir que changer notre comportement de consommation à un niveau individuel a un vrai impact sur l’économie globale car, avec le temps, celle-ci n’a pas le choix que d’ajuster l'offre au consommateur. Vivre l’autosuffisance comme une expérience sociale : pour ne pas avoir à cultiver ses légumes 60 heures par semaine, il est possible de mettre en place un système d’autosuffisance qui fonctionne sous forme de petites communautés, en collaboration avec ses amis, ses connaissances et sa famille. C'est ce que l'on appelle l'"économie partagée".
L'économie partagée
L’économie du partage implique une autre forme de consommation : au lieu de jeter les objets que nous ne voulons plus ou d'en acheter de nouveaux, l’idée est de les partager avec d'autres personnes (tondeuses à gazon, voitures, livres, vêtements, nourriture par exemple). Et avec à Internet, il est devenu facile de trouver ce genre d'alternatives. De plus, l’économie du partage est source de véritables situations gagnant-gagnant. Ce type d’économie favorise :
La réduction de nos dépenses. La protection de l'environnement (puisque moins de produits). Une cohésion sociale plus importante, avec une plus grande volonté d'aider, plus de tolérance et de compassion. Des opportunités (financières) intéressantes (le cercle social étant une des clés de la réussite). Une approche de travail ensemble plutôt que l'un contre l'autre.
L’économie circulaire
L’économie circulaire, encore appelée "Cradle to Cradle", prend le contre-pied de "l'obsolescence programmée" qui consiste à créer des produits industriels qui ne durent volontairement pas longtemps (autrement dit "l’économie jetable dominante"). En effet, le concept de l’économie circulaire consiste à récupérer, à la fin de la vie d’un produit, toutes ses pièces, et de les réutiliser complètement. L'économie circulaire a "l'intention ambitieuse de ne produire aucun déchet et aucune émission". C'est une forme de recyclage 2.0 qui ne fait, en réalité, qu’imiter les processus de la nature (qui désintègre des objets vivants en fin de vie et les réutilise entièrement dans le cadre d'une réorganisation). Elle s'appuie sur l'idée que c'est le changement de comportement des consommateurs qui crée le système économique du futur. Exemples de produits qui pourraient faire partie d'une économie circulaire : des voitures qui absorberaient du CO2 et rejetteraient de l'oxygène, des maisons qui s'adapteraient aux changements de saison comme la fourrure des animaux, des avions qui, comme des aigles, pourraient parcourir de longues distances en utilisant uniquement les thermiques ! Par contre, pour les auteurs, l'économie circulaire ne résout pas tous nos problèmes car l'énergie reste toujours nécessaire pour la production.
La décentralisation
Christopher Klein et Jens Helbig remettent ici en question nos habitudes de consommation et souhaitent susciter une prise de conscience. Ils proposent de réfléchir à un système économique alternatif : plus local et plus naturel, avec plus de temps et de liberté. Et terminent en rappelant que : "En tant que consommateurs, nous donnons la tendance - et non l'inverse."
Moins de travail, plus de temps
Pour "Le hamster quitte la roue", il serait possible de revenir à une économie et à un mode de vie plus naturels si nous réduisions notre temps de travail à 25 heures hebdomadaires (semaine de 5 jours). Cet aménagement du temps du travail aurait de nombreux effets positifs. En effet, travailler moins libèrerait du temps :
De travail pour d’autres. Pour que tout un chacun puisse :
Se consacrer à ses passions et ses rêves, Développer son autosuffisance, S’impliquer régionalement, Exprimer sa créativité.
Il en résulterait une société "plus heureuse, plus pacifique et plus saine", soulageant, par voie de conséquence, le système de santé et le système social.
Une économie post-croissance
"Le hamster quitte la roue" nous encourage à cette autre forme de consommation plus modeste, qui repose sur l’entraide et plus d’approvisionnement régional. En proposant cette solution, les auteurs ouvrent une réflexion sur le système économique : "Ne pouvons-nous pas aller ensemble sur un chemin qui repose davantage sur la coexistence, la frugalité et l'autosuffisance, au lieu d'être insatiable, de travailler les un contre les autres et de dépendre d'un approvisionnement externe instable ?"
Les villes en transition
Les auteurs décrivent cet autre modèle économique que sont les villes dites en transition. Celles-ci se fondent sur quatre piliers :
La philanthropie, La cohésion sociale (au sens de communauté solidaire), Un mode de vie respectueux de l'environnement et écologique, Une autosuffisance maximale.
4.3 - Être heureux et être conscient
L’argent nous rend heureux jusqu’à un certain seuil
"Il est clairement prouvé qu'à partir d'un certain seuil, l'argent ne contribue plus que marginalement à accroître le sentiment de bonheur. Cette limite est de 50 000 € par an en France." Les auteurs du livre "Le hamster quitte la roue" nous expliquent ici que :
La somme d’argent annuelle dont nous avons besoin pour répondre à tous nos besoins essentiels et à la réalisation de nos désirs matériels s‘élève à 50 000 €. Les individus qui perçoivent un montant supérieur à ce seuil ne seraient donc pas plus heureux. Le fait d'être pauvre nous rend malheureux : cela a aussi été prouvé. Nous consommons de manière insensée pour ressentir le bonheur, mais c’est finalement un sentiment artificiel et à court terme.
Le véritable but de la vie est la réalisation de soi
Même si la vie est bien plus qu'une question de liberté financière, la liberté financière n’en reste pas moins primordiale car c’est grâce à elle que nous aurons l’espace et le temps dont nous avons besoin pour nous consacrer à notre véritable destin, pour nous réaliser. Conclusion de "Le hamster quitte la roue" de Christopher Klein et Jens Helbig Ce qu’il faut retenir du livre "Le hamster quitte la roue"
Deux points essentiels à savoir avant de se mettre en quête de liberté financière
Les croyances limitantes sont ce qui nous freinent le plus sur le chemin de l'indépendance financière. Les auteurs parlent de "conscience monétaire positive" pour lever toutes nos croyances négatives vis-à-vis de l'argent. La liberté financière s'acquiert par la meilleure combinaison possible des trois facteurs suivants : temps, argent et énergie.
Les deux grandes phases qui jalonnent le parcours vers la liberté financière
Diminuer ses dépenses, ce qui implique de :
Réduire ses passifs, rembourser puis ne plus contracter de dettes, se constituer une réserve de liquidités. Analyser notre façon de gérer notre budget pour parvenir à instaurer une routine budgétaire raisonnée et équilibrée (s'éduquer financièrement, investir davantage en soi-même, revoir ses modes de consommation).
Augmenter ses revenus :
Cela passe par le fait de se constituer des actifs et des revenus passifs. Augmenter sa quantité de travail (heures supplémentaires, second emploi) et améliorer sa qualité de travail (promotion avec meilleure rémunération, un emploi mieux payé) ne sont pas des solutions à long terme. Ces deux options nécessitent beaucoup de temps et d'énergie, ce qui risque d'être source d'insatisfaction au bout d'un moment. La solution est de développer des revenus passifs qui nous enrichissent automatiquement, sans que nous n'ayons beaucoup de temps et d'efforts à y consacrer. Les effets de levier de revenus les plus intéressants sont
La location, Les placements et investissements La création d'une activité indépendante.
Les auteurs résument ce qu'est "la clé de l’augmentation des revenus à long terme" : "la combinaison d'un revenu passif, d'un travail indépendant et d'un faible endettement".
L'autosuffisance est l'unique voie qui permette d'être complètement libre financièrement
Les auteurs parlent d'autosuffisance matérielle mais aussi spirituelle. Dans cet objectif, ils nous encouragent à :
Développer le bon état d'esprit (voir grand, être aspiré par nos objectifs, développer notre productivité, donner, nous passionner pour quelque chose quotidiennement...). Repenser nos comportements, nos modes de consommation, nos systèmes économiques pour les faire évoluer et les rendre plus responsables (moins de travail et plus de liberté, une économie partagée, circulaire, décentralisée, plus locale, post-croissance, villes en transition...).
Ce qu'apporte la lecture "Le hamster quitte la roue" "Le hamster quitte la roue" :
Propose une méthode très pragmatique qui décrit les systèmes financiers et les étapes à suivre pour échapper à la roue du hamster, ce cercle vicieux invisible qui nous emprisonne par le fait de travailler toujours plus pour de moins en moins de temps libre. Est source de motivation pour commencer à amorcer des changements visant la liberté financière et donc une meilleure qualité de vie. Invite à prendre conscience qu'une démarche éthique et responsable n'est absolument pas incompatible avec un enrichissement personnel, au contraire. Fait réfléchir sur notre responsabilité (impact de nos choix de vie sur un plan matériel, de nos choix d'investissements, etc.) dans l'avenir de nos systèmes économiques et de notre environnement.
Une approche à la croisée du développement personnel et du développement matériel Christopher Klein et Jens Helbig concluent leur ouvrage par ces mots : "Créez de la valeur, influez positivement la vie des autres, faites preuve d'empathie et soyez authentique. N'oubliez pas de rester ouvert d'esprit. Parce que c'est seulement en donnant que l'on devient riche et que l'on réussit, et non l'inverse !" Cette phrase est emblématique de l'approche que proposent les auteurs dans leur ouvrage : celle de relier une vision très matérielle des finances à un niveau plus spirituel. Dès lors, "Le hamster quitte la roue" aide le lecteur à utiliser les leviers financiers intelligemment pour avancer, pas à pas, sur la voie de la liberté financière. Mais, en même temps, cette lecture suscite des questionnements et amène à se développer personnellement. Points forts :
Le fait de présenter l'éducation financière sous plusieurs angles : une méthode et des outils concrets, tangibles, pragmatiques mis en corrélation avec une vision minimaliste et responsable des finances. L'approche très actuelle et éthique de la liberté financière qui prend en compte les enjeux mondiaux et les responsabilités de chacun. Les personnages fictifs qui rendent les explications parlantes.
Points faibles :
Les idées sont, à certains moments, très théoriques, et ne semblent, dans la pratique, pas aussi simples et rapides à mettre en place que ce que nous pourrions imaginer (le chemin étant, comme les auteurs nous le décrivent, particulièrement semé d'embûches). L'approche est d'exposer la voie qui mène à la liberté financière dans son ensemble. Ce choix fait que les auteurs passent très rapidement sur certains points qui mériteraient, à mon sens, d'être un peu plus approfondis.
Ma note : Avez-vous lu "Le hamster quitte la roue" de Christopher Klein et Jens Helbig ? Combien le notez-vous ? [ratings] Visitez Amazon afin de lire plus de commentaires sur le livre de Christopher Klein et Jens Helbig "Le hamster quitte la roue” Visitez Amazon afin d'acheter le livre de Christopher Klein et Jens Helbig "Le hamster quitte la roue"
Cet article Le hamster quitte la roue est apparu en premier sur Des livres pour changer de vie.
January 7 2021, 5:00pm
-
J'ai publié sur youtube.com
January 6 2021, 5:00pm
-
J'ai publié sur blogueur-pro.com
Le design d’un blog est-il vraiment important ?
Parfois, il m’arrive de recevoir des messages du type : « Olivier, pourquoi ton blog est si moche ? Pourquoi tu ne prends pas plus soin du design ? » Etc. Clairement, ces questions sont tout à fait légitimes, car je forme tout de même, chaque année, des milliers de personnes à devenir blogueur professionnel. […] L’article Le design d’un blog est-il vraiment important ? est apparu en premier sur Blogueur Pro.
January 5 2021, 5:00pm
-
J'ai publié sur des-livres-pour-changer-de-vie.fr
Internet est une table pour deux | Le marketing autrement
Résumé de "Internet est une table pour deux | Le marketing, autrement" de Selma Païva : "Internet est une table pour deux"propose aux entrepreneurs un marketing nouveau, une approche qui nous invite à penser "client" et non pas "produit", une communication qui place la discussion et la relation humaine au cœur de notre démarche commerciale. Par Selma Païva, 2018, 286 pages. Chronique et résumé de "Internet est une table pour deux | Le marketing, autrement" de Selma Païva Introduction L’auteure, Selma Païva commence son livre en rappelant que le commerce est bien plus qu’une transaction financière. Avec la technologie, nous perdons de vue l’essentiel : le fait que derrière tous ces écrans, il y a de vrais individus "en chair et en os". De cette nouvelle économie découlent plusieurs idées développées par l’auteur :
Pour vendre, il n’est plus question de s’imposer, interrompre, importuner : nous devons désormais "vendre bien" en intégrant les notions de "valeurs", "passion" et "marketing authentique". En matière de vente et marketing, les nouvelles attentes ont rendu la stratégie traditionnelle caduque.
"Internet comme une table pour deux" propose alors de montrer comment une approche différente du web - le marketing autrement - peut transformer une démarche commerciale : "Nous allons enterrer les clichés, pour comprendre ce que "remettre l’humain au cœur du marketing" veut vraiment dire : ce que ça implique ET comment faire pour y arriver." Partie 1 – La nouvelle économie, celle du "ET"
Chapitre 1 - L’échange de valeurs est cassé "Ce n’est pas que nous n’avons plus envie d’acheter, c’est que nous voulons le faire bien."
L’économie du "ET"
Ce que Selma Païva nomme "l’économie du ET" est une nouvelle consommation : celle du "être ET avoir", celle qui vise à "s’épanouir ET gagner de l’argent". En fait, les gens recherchent désormais du sens, des actions qui les connectent à quelque chose de plus grand qu’eux. Ils veulent changer le monde. Et forcément, cette nouvelle ère de la connexion a un impact sur notre rapport aux objets, à la consommation et à la réussite.
Les clients au cœur de cette nouvelle économie
Adopter la nouvelle économie, c’est passer d’une économie "produit" à une économie "clients", autrement dit "acheter/vendre ET changer le monde". En fait, Pour Selma Païva, "l’échange de valeurs est cassé" car les clients ont changé. À présent hyper informés et outillés, ces derniers sont devenus plus exigeants : "l’être" a pris le dessus sur le reste. Il est alors essentiel de bien comprendre ces nouveaux besoins. Quand nous vendons un produit, c’est pour répondre à un besoin, qu'il soit rationnel ou émotionnel. Mais, à présent, une nouvelle forme de besoins doit être considérée : les besoins sociétaux. Et ces besoins sociétaux se traduisent par le fait que les clients d’aujourd’hui :
Veulent participer ; Attendent des marques qu’elles prennent des engagements par conviction.
En somme, ces clients ne veulent plus "acheter pour acheter" ni être considérés comme des "portefeuilles ambulants" ou simplement recevoir des offres promotionnelles. Ils souhaitent désormais connaître le futur qu’ils sont en train de financer et à quel monde nouveau ils contribuent. Selma Païva résume ainsi : "C’est une nouvelle consommation qui se développe : nous voulons avoir, faire ET être. Il ne s’agit ni d’une passade, ni d’une brise en surface : c’est une vraie lame de fond qui a commencé à monter, celle de l’économie du ET."
Un échange de valeurs réciproque
Nous l'avons vu, les clients d’aujourd’hui exigent des relations qui ont du sens avec les marques. Autrement dit, l’échange de valeurs entre les marques et les clients doit être réciproque, ce qui nécessite que les marques :
Comprennent bien le client, soient en mesure de déchiffrer ce dont il a vraiment besoin. Proposent un produit/service qui apporte au client un bénéfice, de la valeur. Cette valeur "n’est pas déterminée par le produit ou service en soi, mais par ce que ce produit ou service lui permet de faire, et qui il permet au client de devenir grâce à ses achats".
Transaction financière n’est PAS synonyme de commerce
Une relation commerciale ne se résume pas à une transaction financière : avec le web, deux autres éléments clés sont réapparus :
La conversation ; La relation.
"Quand on laisse le temps à la conversation de se développer, l’acheteur est prêt à payer plus, le vendeur est prêt à facturer moins. Pourquoi ? Parce que leurs échanges ont créé une relation humaine."
"Vendre, c’est voir le futur"
Selon Selma Païva, la compétence la plus importante à développer aujourd’hui pour vendre, c’est "la vision" : "Vendre, ce n’est pas se vendre, ce n’est pas non plus vendre ses produits et services. C’est voir le futur : nous tendons tous vers le progrès personnel et professionnel, nous voulons tous surmonter des problèmes, concrétiser des aspirations. Ce qu’on vend vraiment au client, c’est la concrétisation d’une meilleure version de lui-même." Enfin, l’auteure de "Internet est une table pour deux" souligne que désormais, vendre ne signifie plus "créer de nouvelles offres" mais plutôt "créer de nouveaux clients". Chapitre 2 - Passer d’une économie produit à une économie client
La relation commerciale de personne à personne
Pour Selma Païva, l’avenir n’est pas dans la relation commerciale du B2B ni dans celle du B2C. Selon elle, l’avenir se trouve dans le P2P : la relation commerciale de Personne à Personne. "Que le client soit un particulier, une entreprise ou un entrepreneur – et sous toutes étiquettes démographiques et statistiques qu’on pourrait lui coller – c’est avant tout une personne." Pour l'auteure, un marché est d’abord composé de gens. Elle recentre ici l’humain au cœur de la relation commerciale.
Nous ne vendrons rien à une audience qui n’adhère pas à notre vision
Selma Païva explique que même si l’audience est là, et que notre idée de produit/service est bonne, si les personnes qui constituent le marché ne sont pas encore prêtes à l’adopter, alors elles émettront toujours des objections ("pas confiance", "pas envie", "pas le temps", "pas besoin", "pas d’argent"). En somme, tant que notre audience n’adhère pas à notre vision, nous ne pourrons pas lui vendre les produits/services dont elle a besoin, ou alors pour des mauvaises raisons (une réduction par exemple). C’est pourquoi, selon l’auteure, "développer son marché" ne consiste pas à développer sa visibilité, se démarquer ou encore baisser ses prix. Selon elle, "développer son marché" signifie "développer des gens".
Transformer son audience en potentiels clients
Ce que veut dire Selma Païva en parlant de "développer des gens", c'est que notre but, en tant qu’entrepreneur, est de transformer les gens de notre audience en potentiels clients. Notre stratégie de contenu servira alors, non pas à publier sur notre offre, mais à provoquer un changement chez nos lecteurs jusqu’à devenir des clients potentiels. Cette étape est incontournable si nous voulons faire adopter à une personne notre produit : "Le changement nécessaire peut être plus ou moins important, mais ça ne sert à rien de proposer "Achetez !" si vous interlocuteur ne peut pas d’abord s’imaginer en train d’utiliser ce que vous proposez." Pour illustrer ses propos, l’auteure cite ici l’exemple des chariots en grande surface, pas du tout utilisés lors de leur lancement, car les gens n’y étaient pas encore prêts. En fait, les chariots ont commencé à être adoptés que lorsque les a priori des clients ont été levés. Et pour cela, aucune publicité n’a été nécessaire. Il a simplement fallu montrer aux gens que d’autres personnes qui leur ressemblaient étaient déjà devenus utilisateurs. Chapitre 3 - Commencer par le bon "pourquoi"
S’interroger sur le "bon pourquoi"
Il est essentiel de se poser la question du pourquoi - comme Simon Senek le conseille dans ses ouvrages. Mais pour l’auteure du livre "Internet est une table pour deux", il faut veiller à bien s’interroger sur "le bon pourquoi". Autrement dit, réfléchir à la raison d’être de notre produit/service du point de vue du client, pas du nôtre. Quand nous interrogeons un vendeur sur ses motivations, sa passion, les raisons de ses actions, les gens doivent se sentir concernés avant tout. Même si le parcours du vendeur compte, il n’est pas utile à ce stade. Les questions que nous devons nous poser ne portent pas sur nous mais sur la vision que nous avons de nos clients.
Adopter le point de vue de son audience
Adopter le point de vue de son audience est un exercice difficile mais indispensable. Pour connaître vraiment son client, Selma Païva nous invite à observer son environnement, à échanger avec lui, l’écouter, analyser les données récoltées à son sujet. Comme pistes de réflexion, elle propose ensuite de se demander pourquoi notre produit/service existe. Par exemple, nous pourrons nous poser les questions suivantes : une fois que notre client l’aura acheté et utilisé, qu’est-ce qui aura changé pour lui ? Qu’est-ce qui devient possible pour lui ? Quel en sera l’impact sur sa vie de tous les jours, sur son environnement, sur ses relations, sur l’image qu’il donne et a lui-même ? Chapitre 4 - La vraie conséquence de la transformation numérique L'auteure le répète : la conséquence principale de la transformation numérique, c’est que les clients ont de nouvelles attentes, elles-mêmes sources de nouveaux besoins et un processus différent. Or, pour Selma Païva : "Tout ça ne peut plus se faire en vase clos, dans une dynamique linéaire au bout de laquelle se trouve l’abonné, le lecteur, le client." L'entrepreneur doit s'adapter et adopter une approche de "marketing autrement". Ce quatrième chapitre du livre "Internet est une table pour deux" développe les quatre nouvelles notions à intégrer selon l'auteure.
Impliquer et partager
À l’ère de la connexion, il n’est plus possible de concevoir des produits/services sans faire preuve d’humilité, sans interagir et impliquer les clients concernés. De même, "le marketing ne peut plus être l’étape qui prend le relais une fois l’offre créée" lance Selma Païva.
Tester et voir petit
"Voyez petit d’abord, pour mieux voir grand après." Le web permet aujourd’hui de tester une idée rapidement. Ainsi, Selma Païva recommande, avant d’investir des milliers d’euros et des mois de travail sans aucune garantie de retour sur investissement, de :
Tester une version minimale de son idée de produit/service. L’améliorer par la suite, en fonction des échanges que nous aurons avec les premiers clients.
Car finalement le "potentiel formidable du web", c’est que nous pouvons :
Utiliser le web comme un "laboratoire" pour commencer plus petit, plus vite, en partant de quasiment rien. Éviter de "passer des mois à la conception d’un produit/service à priori bon mais dont les clients n’ont pas besoin !" Nous rémunérer pendant le processus de recherche et développement.
Connaître ses clients
Selma Païva souligne que l’interaction devenue possible grâce au web permet maintenant, en plus, de pouvoir :
Acquérir une grande connaissance de ses clients ⇒ avant l'achat. Cerner la valeur de son travail et de le formuler en langage client ⇒ après l'achat.
Faire du marketing et de la vente orientés client
Les clients sont des humains, pas des produits : c’est leur transformation à eux qui les intéresse ! En somme, la valeur que nous leur apportons, c'est cette transformation avant/après. Ce n’est pas le produit ou le service en tant que tel, mais le changement qu’il provoque. C’est pourquoi l'auteure préconise "le marketing autrement" : l'élaboration d’une offre et sa manière de communiquer ne doivent plus être orienté "produit", mais bien "client". L’auteure de "Internet est une table pour deux" conclut alors cette quatrième partie ainsi : "La transformation numérique capitale n’a donc pas lieu au niveau des technologies que nous utilisons mais de leurs conséquences : elles nous rapprochent, elles créent des liens, elles nous rendent plus ouverts, créatifs, flexibles." Partie 2 – L’ère de la connexion Chapitre 5 - L’ère sociale, l’ère de la connexion Dans ce chapitre du livre "Internet est une table pour deux", Selma Païva nous explique que la transformation numérique nous ramène :
Aux deux éléments de base du commerce que sont la conversation et la relation. Aux trois valeurs que sont le sens, l’authenticité et la passion.
Ce sont les connexions qui créent de la valeur
Selon l’auteure, nous sommes, en fait, sans cesse en train de vendre. En effet, dès lors que nous cherchons à aider quelqu’un, à lui enseigner quelque chose, à résoudre un problème, nous devons "vendre" nos idées. En fait, "vendre" est la seule méthode qui amène l’autre à adhérer à notre vision des choses. Et dans l’acte de vendre, c’est plus précisément la conversation "adaptée à la perspective de l’interlocuteur" qui permet la connexion et l’adhésion (imposer notre point de vue met, au contraire, automatiquement notre interlocuteur sur la défensive). C’est donc en inspirant les gens avec notre contenu et en considérant qu’Internet est une table pour deux (conversation), que nous pouvons connecter nos idées, notre vision des choses, à ce qui se passe dans la tête de notre lecteur (ses problématiques, ses envies, ses besoins) et que ce dernier nous suivra.
Les enjeux de la connexion
L’ère de la connexion sous-entend deux points importants :
Notre démarche se veut désormais orientée client.
"Le contenu n’est plus du matraquage promotionnel mais un outil pour transformer son audience en clientèle potentielle. Changer le monde ET vendre mieux : voilà votre programme."
Nos publications vont impacter notre audience, même les personnes qui n’achètent pas.
Le commerce n’étant plus synonyme de transaction financière, les ventes sont fluidifiées par une conversation et une relation qui nous font progresser, grandir, et ce, "qu’on passe à la caisse ou non".
Le chemin à paver entre le lecteur et le client potentiel
Notre contenu, quand il est orienté client, définit le parcours de notre lecteur "entre le moment où il arrive chez nous et celui où il devient potentiellement client". Ainsi, pour arriver à l’achat, notre client potentiel devra, selon Selma Païva :
Comprendre la valeur de notre travail. Visualiser ce que nous allons l’aider à concrétiser ou à résoudre. Être inspiré par notre approche. Aimer notre univers et notre personnalité.
Au final, notre client choisira notre produit/service parce qu’il nous aura identifié "comme étant la personne dont les produits et services sont ce qu’il lui faut". C’est pourquoi Selma Païva nous explique que notre stratégie de contenu n’aura de la valeur que si elle parvient à établir une connexion entre les gens, les choses et les idées. En ce sens, elle doit connecter ce qui compte pour nous, pour le client et ce qui devient possible si ce dernier adhère à notre vision des choses.
Faire la différence en étant soi
Grâce au nouveau web, nous avons la chance de pouvoir être visible en nous montrant vraiment tel que nous sommes ! Cela ne signifie pas que nous sommes dans "l’ère du moi-je" mais plutôt dans l’ère du Personal Branding. Et Selma Païva nous invite à voir dans cette nouvelle relation, l’opportunité d’échanger sur "d’autres atomes crochus avec ses clients que le passage en caisse". "Internet est une table pour deux : la conversation autour de cette table virtuelle est alimentée par votre contenu, le nouveau web est le terreau idéal du Personal Branding !" Chapitre 6 - L’ère du personal branding
Nos clients ont besoin de savoir qui nous sommes vraiment
"On n’achète pas un produit, un service, une formation, une séance photo, un logo, un sac… On achète un morceau de conversation, une histoire à raconter." Ce que veut nous dire Selma Païva avec cette phrase, c’est que, pour acheter, les clients ont aujourd’hui besoin que le contenu de la marque résonne avec l’image qu’ils veulent donner. Ils participent aux échanges qui les inspirent, les font rire, leur apprennent quelque chose et veulent faire partie de l’histoire de la marque. "Les internautes sont justes des gens… les entrepreneurs aussi ! De la même manière que vous avez besoin de savoir qui est votre client quand il n’est pas votre client, lui a besoin de savoir qui vous êtes quand vous n’êtes pas en train de lui vendre quelque chose."
Storytelling et personal branding
Le storytelling et le personal branding sont d’excellents outils qui amènent à considérer le client comme autre chose qu’un portefeuille. L'auteure, qui prône un "marketing autrement", nous invite alors à nous poser la question suivante : quand nous ne sommes pas en train de vendre, qui sommes-nous ? Car c’est ce que notre client a besoin de savoir. Cela demande de nous exposer certes, mais en donnant à voir au lecteur qui nous sommes vraiment et en racontant une histoire, nos articles vont résonner avec les questions que nos lecteurs se posent. Ils vont alors réaliser qu’ils ont un problème, que nous pouvons les guider et que ce que nous vendons est bien l’outil (ou l’expérience) dont ils ont besoin.
Comment proposer un contenu qui a un pouls ?
Pour qu’Internet devienne une table pour deux et que notre contenu intéresse les internautes, l’auteure nous invite à nous interroger sur :
Notre parcours ⇒ qu’est-ce qui, dans notre passé, nourrit notre démarche d’aujourd’hui, quels sont "les zigzags de notre parcours" ? Notre savoir-faire et savoir-être ⇒ quelles compétences possédons-nous qui proviennent de nos expériences ?
Ces éléments de réflexions seront ensuite utilisés pour "briser la glace" et "inspirer notre lecteur". D'une façon générale, l’idée à garder en tête, c’est d’être humain tout simplement ! Chapitre 7 – Créer et vendre avec discernement : la révolution des forces Dans ce septième chapitre de "Internet est une table pour deux", Selma Païva nous invite à identifier ce que nous faisons particulièrement bien. Cela peut s’avérer difficile car nous avons davantage tendance à essayer de compenser nos points faibles (culture de notre système éducatif et professionnel) plutôt que de capitaliser sur nos points forts.
Pourquoi capitaliser sur ses points forts ?
L’auteure liste trois avantages au fait de miser sur nos points forts et nos traits de personnalité :
Des études (celles des chercheurs Markus Buckingham et Donald Clifton de l’Institut Gallup) montrent que c’est dans ce que nous réussissons déjà bien que nous avons le plus de potentiel.
Cela permet de faire des choix avec discernement : de dire "non" à ce qui ne nous correspond pas ou plus et de dire "oui" à ce qui nous convient le mieux et ce, au bénéfice du client comme du nôtre. D'ailleurs, précise l'auteure, dire "non" à certaines idées, opportunités, clients peut s’avérer très inconfortable au début mais devient ensuite vraiment libérateur !
C’est le meilleur moyen de se démarquer.
Comment capitaliser sur ses forces ?
"Internet est une table pour deux" nous propose plusieurs façons de capitaliser sur ses forces. Nous pouvons :
Comprendre les circonstances qui favorisent, chez nous, une meilleure activité ainsi que les offres, modalités de travail, ou type de clients qui nous épuisent, puis mettre en place des changements en fonction de cette analyse. Lire le livre "Découvrez vos points forts" de Buckingham et Clifton et faire le test en ligne qui est proposé pour connaître ses points forts. Ensuite, en fonction de ce qui est ressorti du test :
Réexaminer nos choix et notre manière de fonctionner, de travailler pour écarter ce qui ne nous correspond pas. Développer ce qui nous convient le mieux.
Chapitre 8 - Se démarquer : les nouveaux points-clefs Avec le web d’aujourd’hui, la relation commerciale est devenue une relation "de personne à personne". Mais, comme dans toute relation, et aussi pour se faire entendre dans "le brouhaha permanent de la webosphère", il est essentiel de rester soi-même. Par ailleurs, pour l’auteure du livre "Internet est une table pour deux", passer d’une orientation produit à une orientation client signifie que ce n’est plus ce que nous vendons en soi (produits, services, expériences) qui permet de se démarquer, mais une combinaison de 3 nouveaux leviers : nous + nos clients + nos concurrents.
Levier n° 1 : nous
Il est essentiel de soigner son personal branding : notre personnalité, nos points forts, notre parcours seront nos points de connexion avec nos clients.
Levier n° 2 : nos clients
Nos clients sont un élément clé de différenciation vis-à-vis de nos concurrents. C’est pour cette raison que l’auteure nous recommande de :
Montrer ses coulisses, et comment nos clients ont réussi. Intégrer nos clients dans nos contenus en pensant témoignages de transformation (axés sur le client) et pas témoignages de satisfaction (axés sur notre travail et produit/service). Identifier les points communs de nos clients (personnalité, valeurs, stade où ils en sont dans notre domaine) pour trouver des idées d’articles à illustrer avec notre parcours et ainsi faire passer un message différent de celui de notre concurrent.
Levier n°3 : nos concurrents
Selma Païva préfère parler d’alternative plutôt que de concurrence. Selon elle, il est indispensable se démarquer du contenu pré-mâché/recraché que nous lisons sur internet. Et pour cela, elle nous encourage à proposer des publications alternatives qui :
Font réfléchir et progresser avec de vrais conseils. Apportent vraiment un point de vue : nourri de notre parcours, de nos expériences et points-forts, il est crucial d’arriver à dire ce que nous pensons, même si cela implique de s’exposer (attention à s’attaquer à des idées, pas à des personnes). Montrent une personnalité, un style d’expression qui nous est propre, pour le type de client que nous préférons.
Pour conclure, l’auteure souligne que la différence avec la concurrence se situe ailleurs que dans le prix : "Quand on voit qu’Internet est une table pour deux et que la transaction financière n’est plus l’axe principal de la relation commerciale, le prix n’est plus un élément-clef pour la prise de décision !" Partie 3 - Les 5 malentendus qui ont plombé le web 2.0
Chapitre 9 - Le malentendu qui pèse sur le concept de marché et de cible Dans ce chapitre de "Internet est une table pour deux", Selma Païva explique d’abord qu’il est aujourd’hui indispensable "d’infuser le contenu publié de sa personnalité". En effet, selon elle, les mails trop informationnels ressemblent à des prospectus pour nos clients, et ce, même si le contenu est qualitatif. L’auteure parle ensuite d'une erreur de perception du marché et de la cible selon elle très commune chez les entrepreneurs : le nombre. En effet, selon Selma Païva, que notre cible représente 50 personnes ou 50 millions ne doit faire aucune différence : notre message doit attirer l’attention du lecteur. Elle écrit : "Voir ses clients comme un marché, comme un tout, des nombres, des caractéristiques démographiques, ça donne un message qui tombe à plat parce qu’en s’adressant à un groupe, on tombe dans la généralisation et que le message qui en découle ne peut pas qu’être maladroit." Comme elle le dit, Internet est une table pour deux, mais un lecteur est seul devant son écran et "dans sa tête". Les gens nous lisent individuellement, et cela ne change rien que l’article soit lu par des dizaines ou des milliers de personnes. Selma Païva partage alors une astuce pour dépasser ce problème. Elle suggère que nous notions le nom de la personne avec qui nous aimons particulièrement travailler sur un post-it. Puis, de s'adresser à cette personne lorsque nous écrivons, en le tutoyant ou le vouvoyant, peu importe, tant que l’utilisation du "vous" reste au singulier. Car ce qu’il faut absolument éviter, c’est d’écrire à un groupe. Chapitre 10 - Le malentendu qui pèse sur le concept de client idéal
Les sondages et études de marché restent peu fiables
Pour Selma Païva, les sondages et études de marché sont problématiques car l'analyse qui en ressort ne s’appuie, en réalité, que sur des suppositions, voire des mensonges. Les informations que nous en retirons peuvent être, en effet, selon elle, erronées, biaisées ou incomplètes pour les raisons suivantes :
Pour les gens, les questions des sondages sont posées par une entité dans le but de faire davantage de profit ; il est alors tout à fait commun qu'ils répondent à côté ou qu'ils mentent. Un sondage n’étant pas interactif, les retours sont assez superficiels. Sans relation avec l’autre, il n’est pas facile, au moment de l'analyse des réponses, de lire entre les lignes d’une base de données.
Conclusion : sondages et études de marché sont à prendre avec beaucoup de prudence et ne remplaceront jamais les échanges en duo, en tête à tête.
Comment dresser le portrait du client idéal ?
Pour l’auteure du livre "Internet est une table pour deux", "avoir un client idéal, ce n’est pas inventer un client qui n’existe pas !". Selma Païva suggère, pour trouver ce client idéal, de suivre les étapes suivantes :
Identifier 5 personnes qui représentent des clients idéaux à nos yeux. Leur proposer un entretien individuel autour d’un café ou sur Skype. Leur poser des questions préalablement listées avec l’aide de ce chapitre, écouter activement, inciter à creuser. Compiler et analyser les réponses.
Chapitre 11 - Le malentendu qui pèse sur les réseaux sociaux "Les réseaux sociaux ne sont pas des mégaphones à disposition des vendeurs : à la base, personne ne va sur les réseaux sociaux pour acheter !" Pour Selma Païva, les entreprises ne devraient pas utiliser les réseaux sociaux dans la seule optique de promouvoir leurs produits/services, mais plutôt s’en servir – selon les termes cités par Nilofer Merchant – comme "un stéthoscope pour écouter le cœur de leur marché". Considérer le web comme un stéthoscope, c’est le considérer comme un outil pour observer, écouter les clients que nous voulons servir, collecter toutes les informations nécessaires en vue de proposer une offre et un contenu orientés client. Pour cela, l’auteure nous invite à vraiment voir Internet comme une table pour deux, c’est-à-dire à :
Déterminer "de quelle conversation nous faisons partie en ligne" pour mieux comprendre nos potentiels clients (leurs problèmes, leurs envies, leurs blocages…) Identifier les autres acteurs (nos concurrents et partenaires éventuels). Identifier, parmi les clients/concurrents/partenaires potentiels, ceux que nous préférons, et les suivre. "Plutôt que de penser à cette plate-forme comme un outil de diffusion", la voir comme "un outil d’écoute" et de récolte d’informations.
Chapitre 12 - Le malentendu qui pèse sur la notion de marketing
Le modèle des 4 "P" (Produit, Prix, Place, Promotion) ne fonctionne plus
Dans ce chapitre du livre "Internet est une table pour deux", Selma Païva nous explique que le marketing basé sur ce que nous appelions les "4 P" - Produit (caractéristiques), Prix (combien), Place (lieux de vente) et Promotion - ne fonctionne désormais plus. À présent, les gens ont besoin que nous les intégrions dès le début au processus créatif du produit. L’auteure précise que c’est finalement la notion même de marketing qui a changé : le "marketing autrement" ne prend plus le relais après la conception du produit comme c’était le cas auparavant.
Les 3 "P" (Personnes, Promesses, Pourquoi)
L’auteure du livre "Internet est une table pour deux" nous décrit alors la nouvelle approche du marketing avec 3 "P" cette fois-ci. "Le marketing autrement" peut alors combiner le "P" de :
Personnes : le client est au cœur de notre business ; dès lors, nous devons échanger avec lui, partir de lui et de ses besoins, lui présenter une version minimale de notre produit qu’il nous aidera à améliorer au fil du temps.
Promesses : selon l’auteure, plus question de promettre un produit "au top" à ses clients ; la promesse doit désormais porter sur ce que nous allons rendre possible pour notre client avec notre produit : deviendra-t-il "un parent plus patient", "un conjoint plus attentionné", "un sportif plus performant", etc. Cette promesse doit être formulée en langage client et expliquer l’impact de notre travail sur ses relations, son image, son ressenti, ses capacités, les différents domaines de sa vie, etc. En somme, il est essentiel de faire vivre notre idée dans le contexte de notre client.
Pourquoi : il s’agit de s’interroger sur les raisons pour lesquelles nos clients ont besoin de ce que nous faisons, de leur point de vue à eux. Puis, pour que notre produit/service fasse sens pour eux, exprimer ce pourquoi en faisant écho à leur quotidien, leurs problèmes et envies.
Selma Païva termine ce chapitre en résumant que finalement : "Vendre, ce n’est pas dire "Nous sommes les meilleurs", ni "C’est moins cher ici qu’en face", mais : "C’est différent". Et surtout : voilà ce qui devient différent pour vous, voilà ce qui va changer pour vous." Chapitre 13 - Le malentendu qui pèse sur le web Pour Selma Païva, Internet ne devrait pas être perçu comme "une trousse à outils promotionnels" mais comme "un laboratoire". "Je vous invite à voir Internet comme votre laboratoire : les magazines en ligne, les blogs, les forums, les groupes privés, les plates-formes de vente, les moteurs de recherche sont autant d’écosystèmes vivants où vos clients échangent indépendamment de vous… et vous y avez accès ! Ce qui veut dire que ce qui se passe dans les vies et les têtes de vos clients est à portée de clics : passionnez-vous pour eux !" L’auteure poursuit en nous expliquant que nous passionner pour nos clients nécessite d’oublier un moment que nous avons un produit/service à vendre pour ne garder comme seul objectif, le temps d’une journée au moins, l’écoute et l’observation de nos clients. Il faudra préalablement identifier où ces derniers se trouvent (réseaux, sites, forums, etc.) puis compiler et analyser les données récoltées. Cette étape nous permettra ensuite de décider des offres à développer, d’améliorer l’existant, de développer son réseau et de définir une stratégie de contenu efficace. Partie 4 – Nouveau web, nouveau mode d’emploi Chapitre 14 - Utiliser le web comme un stéthoscope
Rentrer dans la tête de ses potentiels clients et imaginer que nous n’avons rien à vendre
Pour démarrer ce chapitre du livre "Internet est une table pour deux", Selma Païva fait référence aux personnages d’Etienne Lantier, mineur dans le roman "Germinal" de Zola et Vic, adolescente dans le film La Boum. Bien que ces deux personnages n’aient jamais existé dans la réalité, ils représentent pourtant des milliers de mineurs (comme Etienne Lantier) et d’adolescentes (comme Vic). Pourquoi ? Parce que leurs créateurs les ont imaginés à partir de vrais gens. C’est précisément ce que Selma Païva nous conseille de faire pour toucher nos clients : se servir de personnes réelles pour mieux comprendre notre client cible sans penser à ce que nous voulons vendre : "Imaginez que vous n’avez rien à vendre : vous êtes écrivain, scénariste, et vous avez besoin de montrer, avec votre contenu, un personnage plus vrai que nature. Vous allez donc chercher, rencontrer les personnes qui vont vous permettre de rentrer dans la tête de ceux que vous n’êtes pas."
Notre cible n’est pas notre marché
L’auteure souligne ensuite que ce n’est pas parce que nous ciblons un type d’individus très précis que nous toucherons uniquement ceux-ci. Nous allons, en effet, également toucher tous ceux qui veulent ressembler à notre client cible, tous ceux qui s’identifient à lui. C’est la raison pour laquelle elle recommande de ne surtout pas diluer son message dans le but de plaire à tout le monde. En somme, en orientant notre contenu directement vers notre personnage, nous nous assurons, selon les termes de l’auteure, de "taper dans le mille pour un groupe plus vaste". "Si vous le ou la connaissez sur le bout des doigts, votre personnage devient à la fois une figure d’identification et une boule de cristal." L’auteure rajoute : "En fonction de ses besoins ET de vos points forts, vous ferez un choix, une hypothèse, que vous testerez ensuite !"
Internet est un laboratoire
"Quand vous choisissez de voir Internet comme une table pour deux, vous accédez à une mine d’informations jamais égalée dans l’Histoire." Le web nous permet aujourd’hui de :
Collecter une immense quantité d’informations. Interagir avec les internautes pour creuser les données.
C’est un outil qui va alors grandement nous aider à faire des choix stratégiques efficaces. "Internet est votre laboratoire : formidable pour écouter, puis pour tester. Au lieu de voir réseaux, blogs et newsletters comme des canaux de promotions, utilisez-les en priorité pour écouter votre audience, puis tester vos idées."
Échanger avec ses clients
En ce qui concerne l’échange avec nos clients, Selma Païva nous propose d'adopter la démarche suivante :
Mettre en place un focus groupe en fonction de notre offre. Effectuer des entretiens en tête à tête avec les personnes de notre focus groupes. Analyser les informations qui ressortent de ces entretiens pour dégager les réels besoins et problèmes de ses clients. Se servir de ces données pour décider des produits/services à développer et/ou à améliorer. Utiliser les mêmes mots/formulations que notre focus groupe dans notre contenu (articles, mails, pages de vente).
Chapitre 15 - Tester ses idées Dans ce chapitre du livre "Internet est une table pour deux", Selma Païva nous explique qu’écouter ses clients n’est pas suffisant. Même en creusant et en analysant les informations que ces derniers partagent avec nous, nos idées ne restent, à ce stade, que des hypothèses. "Avoir une communauté, générer de l’enthousiasme ne se traduit pas forcément en ventes. […] On peut se retrouver avec un produit ou service qui se vend mal, alors que l’idée venait pourtant des personnes concernées !" C’est pourquoi Selma Païva nous invite vivement à tester une version minimale de notre idée avant de s’engager plus loin.
Tester avec une version minimale
Pour créer la version minimale de notre produit ou service, Selma Païva recommande de nous appuyer sur ce que nous connaissons de notre focus groupe (grâce aux échanges individuels réalisés préalablement avec eux) et à :
Définir - en trois points - ce que nous souhaitons rendre possible chez notre client. Imaginer ensuite quelle est la version la plus minimale et simple possible du produit/service que nous voulons développer.
L’auteure précise qu’il n’est pas nécessaire d’avoir un produit parfait ou un grand lancement : aujourd’hui, de nombreux outils sont disponibles pour tester notre idée sans budget important (mails, articles de blog, publications Facebook, webinaires, etc.). Autre point important : il ne s’agit pas seulement de présenter notre idée. Il faut vraiment tester par la vente et l’expérience client.
Valider puis améliorer notre idée
Ce test va nous permettre de valider ou d’invalider notre idée. En effet :
Si l’idée ne se vend pas : celle-ci est invalidée. Si l’idée se vend : celle-ci peut être validée. Il faudra alors créer une seconde version de son produit : une version améliorée en fonction des retours des clients (les "early adopters"). Si jamais cette deuxième version ne fonctionne pas, il est recommandé d’interroger les personnes à qui nous avons proposé cette seconde version et d’analyser leurs réponses.
Chapitre 16 - Utiliser son blog pour impacter ses ventes dans la nouvelle économie L’auteure de "Internet est une table pour deux" commence ce chapitre par nous dire que l’ère du haut-parleur, qui part du principe que plus nous sommes visibles, plus nous avons de ventes (plus de personnes informées => plus de trafic => plus de ventes => plus de clients => de meilleurs résultats) est révolu. La raison principale à cela est, selon Selma Païva, que cette approche "passe à côté de l’échange de valeurs" : "maintenant, les clients, les blogueurs, comme les entrepreneurs ont besoin et envie d’une relation différente" affirme-t-elle.
Une stratégie de contenu efficace
Le blogging est décrit par Selma Païva comme une valeur sûre. Selon l'auteure, pour acheter, un client doit, certes, nous connaître, nous apprécier, mais il doit aussi être enthousiasmé et nous faire confiance. C’est à ce niveau-là que le blog a tout son intérêt et va impacter nos ventes. Notre stratégie en matière de blogging va donc consister à publier des articles de qualité, mais aussi à guider le lecteur, étape après étape, sur le chemin qui le mène vers l’achat. Elle doit transformer nos lecteurs en clients potentiels, car : "Tant que ce qui se passe dans leur tête [aux lecteurs] ne leur permet pas d’adhérer à votre vision des choses, ils ne sont pas prêts à écouter ce que vous avez à dire, et encore moins à acheter ce que vous faites."
Le chemin à paver et les cinq types de clients potentiels
Pour Selma Païva, notre audience est composée de 5 types de clients potentiels, répartis sur 5 niveaux. Le niveau plus proche de nous (Stade 5) englobe les personnes qui n’ont besoin de presque rien pour devenir de réels clients. Il y a ensuite 4 autres niveaux, de plus en plus éloignés de nous. Voici le tableau que Selma Païva nous présente dans son livre "Internet est une table pour deux" pour mieux comprendre ces 5 types de clients et le stade où ils se situent dans leur cheminement jusqu'à l'achat : [caption id="attachment_21521" align="aligncenter" width="395"] Les 5 types de clients, selon Selma Païva, dans son ouvrage "Internet est une table pour deux"[/caption] Dans nos publications, notre objectif, en tant qu'entrepreneur, est alors de présenter nos idées selon le stade où se trouve notre lecteur/potentiel client : "Une stratégie de contenu efficace, conversationnelle, relationnelle prend votre lecteur par la main pour le faire progresser d’un stade à l’autre. Quand il arrive au dernier, et pas avant : il est prêt à devenir client. Il est prêt pour l’offre, la page de vente, le descriptif produit, l’entretien découverte. Mais avant, ce n’est pas encore le bon moment."
Comment réussir une page de vente ?
"Votre client potentiel est déjà en terrain connu quand il arrive sur la page de vente. Mais ne la négligez pas : c’est là que votre client potentiel prend sa décision finale !" En effet, Selma Païva nous explique qu’à ce stade (la page de vente), 80 % du travail de vente a déjà été réalisée. Nos publications ont fait progresser le lecteur jusqu’à cette dernière étape clé du parcours, "et elle se fait d’autant plus facilement que le parcours a bien été pavé avant". Deux idées sont développées par l’auteure pour réussir sa page de vente :
Structurer sa page de vente de façon stratégique
L’auteure mentionne trois points essentiels :
Dès la 1ère partie de la page de vente, notre lecteur doit se sentir compris ; il est donc primordial d’évoquer sa situation actuelle. Nous pouvons ensuite lui montrer ce qui peut devenir possible pour lui grâce à nous. Dans le 3e tiers, notre lecteur est prêt à écouter ce que nous avons à dire à propos de ce que nous avons à vendre.
Établir une stratégie de contenu selon la technique AIDA pour préparer ses futures ventes
AIDA est un acronyme qui signifie :
Attention : la première chose à faire, c’est attirer l’attention du lecteur. Pour cela, il est essentiel de parler de lui, pas de nous, de comprendre ce qui se passe dans sa tête, de bousculer ses idées reçues (de manière bienveillante). Intérêt : à cette étape, il s’agit de garder l’attention du lecteur en suscitant son intérêt. Il faut alors lui montrer ce qui, grâce à nous, devient possible pour lui. Désir : il s’agit de donner à l’acheteur le désir d’arriver à ce qu’il veut en lui montrant pourquoi il n’y arrive pas seul. Action : le but est ici de motiver la personne à agir. À ce stade-là uniquement, nous pouvons parler de nous, de notre expertise, de notre produit / service, et lancer la vente à proprement parler.
Comment écrire un bon article ?
Pour écrire nos articles de manière efficace, Selma Païva nous suggère une astuce : placer une chaise vide près de nous et imaginer notre client assis près de nous, sur cette chaise. Elle liste ensuite plusieurs questions à se poser pour rédiger un article intéressant "pour lui ET pour nous". L’auteure de "Internet est une table pour deux" nous conseille également de reprendre les formulations utilisées par nos potentiels clients, par les personnes de notre focus groupe que nous avons interrogées. Ici, il n’est pas question de mentir bien entendu, mais d’employer les mots de nos lecteurs pour qu’ils puissent s’identifier à nous : les points communs, si petits soient-ils, favorisent la conversation et l’instauration d’une relation de confiance. Pour terminer ce chapitre sur le blogging, l’auteure résume : "N’oubliez pas que si les réseaux vous permettent d’écouter, le blog vous permet de transformer vos lecteurs en clients potentiels. Ensuite pour les transformer en clients tout court, c’est essentiellement par mail que ça se passe !" Chapitre 17 - Communiquer par mail Pour l’auteure de "Internet est une table pour deux", le mail a "un profil de dinosaure". Avec "son côté has-been", il est "tout sauf de la poudre aux yeux" nous prévient Selma Païva. Et pourtant, il est très efficace : "L’email ne se voit pas : c’est la partie cachée de l’iceberg, il n’a rien de moderne, ce qui ne le rend pas très attrayant face aux nouveautés… son retour sur investissement est pourtant 40 fois supérieur à celui des réseaux sociaux !"
Pourquoi le mail fonctionne-t-il bien ?
Le mail s’avère être un outil très intéressant car il :
Est l’unique moyen d’envoyer un long message à son destinataire directement et ainsi développer une conversation et une relation privée.
Peut être reçu individuellement par un grand nombre de personnes en même temps : la relation d’individu à individu se duplique, sans perdre en qualité.
Représente l’outil favori des internautes, quelle que soit la génération (y compris les "millennials") et touche donc énormément de gens : 91 % des gens consultent leurs mails au moins une fois par jour. Ainsi, "si vous avez 1 000 fans sur Facebook : en moyenne, ils sont 93 à voir passer votre publication, au lieu de 910 si vous leur envoyez un mail".
Est celui qui convertit le plus en acheteur : "On va vous suivre sur Facebook et Instagram, on va se promener sur votre blog et votre boutique mais c’est par mail qu’on achète" affirme l’auteure. Cette dernière nous présente toute une série de chiffres (avec sources) pour illustrer ses propos, dont les suivants :
"66 % des clients ont acheté suite à une offre reçue par mail". "Les clients qui achètent par mail dépensent en moyenne 138 % de plus que ceux qui n’ont pas reçu d’offre par mail".
En fait, pour Selma Païva, le mail représente l’essence même de la stratégie de contenu du nouveau web : son véritable pouvoir, rajoute l’auteure, "c’est qu’il permet concrètement de transformer Internet en une table pour deux" : "Pour s’épanouir, s’étoffer, une relation humaine a besoin de se développer en tête à tête, et surtout en privé : grâce au mail, vous pouvez transformer vos admirateurs passifs et clients occasionnels en clients récurrents – vous entrez dans la zone où la magie opère."
Quatre conseils concernant la communication par mail
"Internet est une table pour deux" nous conseille d'utiliser nos mails :
En complément des réseaux sociaux, du référencement et du blog, car avoir du bon contenu sur notre blog est l’unique façon de donner envie aux gens de lire nos mails.
Pour nourrir notre relation avec nos abonnés : comme avec notre blog, l’idée est d’accompagner et de transformer nos lecteurs en clients potentiels (les aider à dépasser les obstacles et les guider d’un stade à l’autre).
En appliquant la méthode AIDA dans la rédaction de nos messages et en tenant compte du stade où se situe notre interlocuteur.
Pour vendre nos offres phare ou à court terme dans l’optique de générer des revenus rapides.
Chapitre 18 - Développer son réseau et sa visibilité
Travailler son SEO
Travailler son référencement naturel (SEO) nécessite de travailler son contenu, c’est-à-dire de :
Publier des articles pertinents et intéressants pour sa cible. Bien connaître ses clients et rédiger son contenu selon ses problématiques et questionnements. Choisir les mots-clefs et les bonnes techniques pour optimiser son site.
"Il ne s’agit pas de plaire à Google, mais de plaire à Google ET à vos lecteurs potentiels", précise l’auteure.
Opter pour la générosité
Il faut compter environ 6 mois pour avoir un retour sur investissement de son référencement naturel. En attendant ces résultats, Selma Païva nous encourage à partager du contenu dans le but de :
Développer notre réseau et visibilité. Mettre les autres en avant.
Chapitre 19 - Se démarquer Pour Selma Païva : "Un lecteur ne cherche pas à trouver le coach, le prestataire, le vendeur qui est n°1 sur son créneau : ce qu’il cherche vraiment, c’est la personne dont le travail va lui permettre de résoudre ses problèmes, de concrétiser ses aspirations." C'est pourquoi il faut arriver à se démarquer. Et selon l’auteure de "Internet est une table pour deux", se démarquer n’est pas "être le meilleur", "le 1er"ou encore "le plus innovant". En fait, pour Selma Païva, de très nombreux éléments subjectifs entrent en jeu. Mais au final, le plus déterminant pour se démarquer, c’est nous : notre parcours/notre histoire, nos goûts/notre personnalité, ce qui nous fait rire et notre style.
Notre parcours
Bien souvent, les entrepreneurs se cachent là où ils souhaiteraient justement être visibles (ils utilisent un nom de marque au lieu de leur propre nom, ne font pas apparaître leur prénom-nom sur leur site ni dans leur url, écrivent au pluriel même s’ils sont seul, etc.). Pourtant, selon l’auteure : "Votre parcours raconte une histoire. Cette histoire est un message à faire passer : ce message, c’est votre force. […] Arriver à le formuler ce n’est pas être capable de vous raconter en mode CV historique, mais voir ce que ce parcours apporte de particulier à vos abonnés, à vos lecteurs, à vos clients : prenez le temps de chercher !" "Internet est une table pour deux" nous invite ainsi à rechercher, dans notre parcours, ce qui a impacté notre manière d’être, de travailler, de voir les choses. Puis le raconter dans nos articles pour inspirer notre audience. S’il s’agit d’épreuves, en parler de manière constructive, pour montrer ce qui est possible.
Nos goûts / Notre personnalité
Partager ce qui nous plaît crée une relation d’individu à individu, au-delà de la relation commerciale. C’est pourquoi il est intéressant de lister ce qui nous plaît (livres, films, musiques, marques…), d’analyser la signification de cette liste de goûts (ce que cela dit de nous, de nos aspirations, de notre vision du monde), puis de nous en servir d’illustrations, d’images, de métaphores ou d’exemples directement en lien avec ce que nous aimons et qui nous sommes dans nos articles.
Ce qui nous fait rire
L’auteure nous encourage à partager ce qui nous fait rire dans notre contenu, soit en rédigeant des articles humoristiques, soit en intégrant ce que nous trouvons drôle (liens, citations, idées, extraits…) dans nos articles. Le but, c’est que nos lecteurs passent un moment agréable tout en trouvant ce qu’ils recherchent.
Notre style
Notre style d’écriture (vocabulaire récurrent, syntaxes et métaphores utilisées, longueur et structure de phrases) participe grandement à notre image en ligne. Ce style influence le ressenti de nos lecteurs et les aide à nous reconnaître. C’est pourquoi il est capital de cultiver notre style en cohérence avec la relation que nous voulons développer avec nos lecteurs et rendre notre style reconnaissable : "Votre blog devient une expression de vous, de la meilleure version de vous-même en fait." Conclusion de "Internet est une table pour deux | Le marketing, autrement" de Selma Païva Les idées à retenir du livre "Internet est une table pour deux" De nombreuses idées intéressantes sont développées dans l'ouvrage "Internet est une table pour deux". À mes yeux, trois d'entre elles sont à retenir en particulier :
La relation commerciale d'aujourd'hui est une relation de personne à personne
Par le terme "une table pour deux", le titre de l'ouvrage fait allusion à une conversation. Cette expression résume, en quelque sorte, l'approche du marketing autrement développée par Selma Païva dans son livre : il est essentiel d'impliquer notre audience dans notre business, de rechercher son avis, la comprendre et l'écouter pour apporter des solutions pertinentes et au plus près de ses problèmes. Car c'est bien dans cette conversation avec notre audience que nos idées vont s’améliorer et s'affiner, affirme l'auteure, avant de rajouter, en citant Seth Godin, que c'est aussi "dans la conversation qu’une révolution commence". Elle souligne la même idée en conclusion du livre, en disant que : "Si les internautes, les clients, les lecteurs sont saturés de contenus purement promotionnels, ils sont friands de conversations intéressantes, de publications, d’articles, de produits, services, expériences qui leur permettent de se connecter à une nouvelle vision d’eux-mêmes, à un nouvel horizon de possibilités."
Notre communication doit être "humaine"
Ce second point découle naturellement du premier : interrogeons-nous sur ce que nous sommes vraiment et les valeurs que nous portons, nous, entrepreneurs ou futurs entrepreneurs. Soyons sincères et redonnons une place majeure à l'authenticité en proposant, notamment, du contenu émotionnel. Le personal branding et le storytelling sont deux outils largement recommandés par l'ouvrage, car ils s'inscrivent parfaitement bien dans une telle stratégie de contenu. Le marketing autrement décrit par Selma Païva dans cette ouvrage est un marketing de valeur.
Penser "client" non plus "produit"
Enfin, un des leviers puissants pour développer notre business est de concevoir, pour notre client, des expériences uniques et qualitatives, qui visent sa transformation. En résumé, tout le processus - de la conception à la vente - doit être pensé "client" et non plus "produit". Selon cette idée, l'auteure préconise de suivre le concept du "lean startup" (sans toutefois jamais le nommer tel quel) qui consiste à tester un produit minimal avant de l'améliorer (si l'idée marche), puis de créer un produit/service optimisé selon les feedbacks des premiers clients. Ce produit/service a alors toutes les chances de répondre exactement aux besoins de notre marché, et d'être donc, mieux vendu. Ce que "Internet est une table pour deux" apporte au lecteur Avec ce livre, vous :
Comprendrez pourquoi il est préférable de choisir un marketing de contenu et de communication centré sur l'humain, plutôt qu'un marketing traditionnel. Apprendrez comment penser "client", et non plus "produit" : l'auteure explique comment mettre en place une démarche orientée client en matière de marketing et de communication pour ne plus limiter, réduire la vente à une transaction financière. Réaliserez l'importance de développer une compétence capitale : celle de connaître parfaitement son client.
Points forts :
La vision marketing développée, centrée sur la relation et la bienveillance, propose une alternative efficace à tous les entrepreneurs mal à l'aise avec les méthodes traditionnelles axées sur la publicité et la transaction financière. Un contenu frais et moderne qui va plus loin que ce que nous sommes habitués à entendre dans le domaine du marketing, de la communication et de la vente. Le style conversationnel, en cohérence avec les idées phares de l'auteure : nous avons un peu l'impression de discuter avec cette dernière autour d'un café.
Points faibles :
Le ton conversationnel est agréable mais manque un peu de structure à mes yeux. Beaucoup de mêmes idées sont répétées tout au long du livre.
Ma note : Avez-vous lu “Internet est une table pour deux | Le marketing, autrement” de Selma Païva ? Combien le notez-vous ? [ratings] Visitez Amazon afin de lire plus de commentaires sur le livre de Selma Païva " Internet est une table pour deux | Le marketing, autrement ” Visitez Amazon afin d'acheter le livre de Selma Païva "Internet est une table pour deux | Le marketing, autrement ”
Cet article Internet est une table pour deux | Le marketing autrement est apparu en premier sur Des livres pour changer de vie.
December 31 2020, 5:00pm
Page: ‹ 1... 148 149 150 151 152 153 154 155 156 157 ...1440 ›