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Le petit guide pratique de « Le Hamster quitte la roue ».
Le petit guide pratique de « Le Hamster quitte la roue« Les 6 lignes directives du livre Le Hamster quitte la roue 1. L’origine des problèmes 2. Maîtriser ses passifs 3. Se constituer des actifs/patrimoine 4. Développer des revenus passifs 5. La formule de calcul de la liberté financière 6. L’autosuffisance spirituelle et matérielle Foire Aux […] Cet article Le petit guide pratique de « Le Hamster quitte la roue ». est apparu en premier sur Des livres pour changer de vie.
December 17 2022, 7:50pm
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Le petit guide pratique de Vendre ses créations en ligne – Le Guide de l’artisan
Le petit guide pratique de Vendre ses créations en ligne – Le Guide de l’artisan Les éléments qui favorisent une bonne première impression chez vos clients : Foire Aux Questions (FAQ) du livre Vendre ses créations en ligne – Le Guide de l’artisan 1. Comment le public a-t-il accueilli le livre Vendre ses créations en ligne ? […] Cet article Le petit guide pratique de Vendre ses créations en ligne – Le Guide de l’artisan est apparu en premier sur Des livres pour changer de vie.
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Petit guide pratique de La Réponse
Petit guide pratique de La Réponse Les quatre émotions particulièrement destructrices de la pensée positive Foire Aux Questions (FAQ) du livre La Réponse de la pensée positive 1. Comment le public a accueilli le livre La Réponse ? Edité le 24 mai 2017, ce livre a été très bien accueilli par le public. Il a connu […] Cet article Petit guide pratique de La Réponse est apparu en premier sur Des livres pour changer de vie.
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En finir avec la procrastination
Résumé de « En finir avec la procrastination » de Petr Ludwig et Mathias Durand : un petit livre carré très dynamique, rempli de schémas utiles, et qui contient surtout une méthode solide visant à « arrêter », comme dit le sous-titre, « de tout remettre à demain pour commencer à vivre pleinement aujourd’hui » — Prêt ? Partez !
Par Petr Ludwig et Mathias Durand, 2019 (2e édition), 278 pages.
Chronique et résumé de « En finir avec la procrastination » de Petr Ludwig et Mathias Durand
Un mot sur Petr Ludwig et Mathias Durand
Petr Ludwig est l’auteur de En finir avec la procrastination. Il a également développé un site : procrastination.com, où il propose notamment — en plus de son livre — des cours et des articles de blog.
Mathias Durand a lui-même suivi les conseils prodigués par Petr Ludwig dans son livre, avant de rejoindre l’équipe de procrastination.com. Il est aujourd’hui conférencier et responsable du développement du marché francophone.
Introduction — Qu’est-ce que la procrastination et pourquoi la combattre ?
Voici la définition de la procrastination (du latin pro-crastinus, « qui appartient à demain ») proposée par Petr Ludwig :
« Tendance pathologique à repousser les tâches et les obligations ». (En finir avec la procrastination)
Il la distingue de la paresse. La différence ?
Le paresseux ne veut pas agir, ne souhaite accomplir aucune activité, aucune tâche, et il est content comme ça.
Le procrastinateur, quant à lui, voudrait bien faire quelque chose — et parfois doit le faire —, mais il ne parvient pas à s’y mettre et se sent, par conséquent, frustré et coupable.
Par ailleurs, la procrastination n’est pas du repos. Pourquoi ?
Car le repos apporte une énergie nouvelle.
Alors que la procrastination, elle, nous enlève celle que nous avions.
Attendre le dernier moment ou effectuer toutes ses tâches à la fois en dernière minute n’est pas la solution. Il est largement préférable d’apprendre à faire les choses progressivement et dans l’ordre.
Une brève histoire sur la procrastination
Depuis toujours, « remettre au lendemain » a été un problème. En témoignent ces vers d’Hésiode cités à propos par l’auteur :
« Ne remettez rien ni au lendemain,
Ni au surlendemain :
Qui néglige sa besogne
N’emplit pas sa grange ;
Pas davantage qui la remet.
C’est le zèle qui fait valoir l’ouvrage.
Qui remet sa besogne,
À chaque fois porte un défi au désastre. » (Les Travaux et les Jours, cité dans En finir avec la procrastination)
À noter : on retrouve une idée similaire dans les Pensées pour moi-même de l’empereur philosophe romain Marc Aurèle, ainsi que chez Sénèque, un autre philosophe romain faisant partie du courant philosophique nommé le stoïcisme. Celui-ci affirme : « Tandis qu’on l’ajourne, la vie passe. »
Aujourd’hui, l’ère de la paralysie décisionnelle
Avec l’accroissement de l’espérance de vie, la paix relative, les loisirs, l’Internet et les nouveaux moyens de communication, le monde moderne offre de nombreuses possibilités que n’avaient pas nos prédécesseurs.
Ce « potentiel » augmente comme des « ciseaux », dit Petr Ludwig. Que veut-il dire ? Imaginez-vous une paire de ciseaux qui s’ouvre : l’amplitude est de plus en plus grande.
Une bonne nouvelle, à priori, puisque celle-ci semble liée à l’augmentation des libertés individuelles. Et pourtant, cela conduit à la paralysie décisionnelle. Trop de choix tue le choix, pourrait-on dire…
En découle également une augmentation de la procrastination. Dans l’impossibilité de (se) choisir, l’individu contemporain ne sait plus que faire, il est frustré car il se sent incapable d’exploiter son potentiel.
Comment obtenir des informations efficacement ?
Un grand nombre de recherches scientifiques existent et peuvent être exploitées afin de proposer des solutions simples, directement praticables. Peut-être même trop.
À nouveau, un problème semblable se pose : trop d’informations tue l’information. Alors que faire ? Que choisir, parmi des études qui aboutissent parfois à des résultats ou des préconisations opposées ?
On en reviendrait presque à la paralysie… Mais ce livre se donne pour mission de « franchir le gouffre » qui sépare les connaissances de la mise en pratique en synthétisant les meilleures études (bibliographie à l’appui) sur le sujet.
Le système du développement personnel
Le livre est conçu selon 4 parties :
Motivation ;
Capacité d’agir ;
Résultats ;
Objectivité.
Ce sont les principaux points, à la fois indépendants et connectés avec les autres, que l’auteur a dégagés de ses lectures. C’est à partir de ce « système du développement personnel » qu’il compte bien nous aider à surmonter nos angoisses à agir et notre frustration. Suivons-le !
Motivation
Pris entre la naissance et la mort, nous « bénéficions » d’un temps limité sur Terre. Chaque seconde perdue l’est irrémédiablement, sans possibilité de recours. Cette conscience peut être angoissante, certes, mais c’est aussi elle qui nous aide à chercher notre but dans la vie ou ce que l’auteur nomme « notre vision personnelle », la source de notre motivation.
Motivation extrinsèque : la carotte et le bâton
Il existe plusieurs types de motivations. La première peut être dite « extrinsèque », c’est-à-dire que sa source n’est pas en soi-même, mais à l’extérieur de l’individu. Vous connaissez très certainement la métaphore de l’âne que l’on fait avancer soit à la carotte, soit au bâton. C’est la même chose.
La motivation extrinsèque peut être créée et maintenue soit :
Par une (ou plusieurs) récompense(s) ;
Par une (ou plusieurs) punition(s).
Cette manière d’influencer les comportements ne va pas sans problèmes.
Premièrement, dit Petr Ludwig, le plaisir n’est pas de la partie, car les décharges de dopamine (hormone de la satisfaction) sont trop faibles lorsque la motivation ne vient pas de l’intérieur.
Deuxièmement, une fois que l’incitation ou la dissuasion disparaissent, la motivation s’évanouit à son tour, et la (faible) satisfaction qu’elle procurait avec.
La motivation intrinsèque par les objectifs
Voici une autre manière d’envisager la motivation. Celle-ci fonctionne par la recherche de buts et de rêves à atteindre. Cela semble meilleur, non ? Pourtant, c’est ici aussi problématique. Pourquoi ? Car cela ne fonctionne pas à long terme et peut entraîner un sentiment de frustration et de dépendance.
Voyons de plus près le cheminement de la motivation intrinsèque par objectifs tels qu’il est synthétisé par l’auteur :
« Le cortex préfrontal crée une représentation de la satisfaction future en termes d’objectifs.
« En chemin vers le but, l’individu n’est pas satisfait tant qu’il ne l’a pas atteint.
Après avoir atteint l’objectif, une dose unique d’émotion positive Joy se libère, à cause de l’adaptation hédonique, l’homme s’habitue rapidement à l’objectif et l’émotion positive finit par disparaître. » (En finir avec la procrastination)
Précisons certains termes. L’adaptation hédonique désigne cette « propension » à considérer l’objectif atteint comme « normal » et donc comme n’étant plus source de plaisir. L’émotion « Joy » (joie en anglais) est l’émotion positive de courte durée ressentie lors de la réalisation d’un objectif.
On comprend pourquoi une telle motivation peut générer de la dépendance : en recherche de joy, vous allez courir après de nouveaux objectifs (toujours plus grands) tout au long de votre vie, en étant pourtant frustré entre chaque étape de réalisation. En d’autres termes, vous deviendrez « accro aux buts ».
La motivation intrinsèque par le chemin
Ce troisième type de motivation est celui que veut promouvoir Petr Ludwig. La motivation intrinsèque par le chemin est fondée sur la « vision personnelle » et, pour cela, procure une satisfaction plus durable. Expliquons-nous.
« À quoi voulez-vous dédier votre vie ? » Telle est la question à se poser pour établir sa vision personnelle. L’action elle-même, plus que les objectifs, en est le moteur. Ou pour le dire autrement : la voie importe plus que le but.
Bien sûr, vous n’avancez pas dans le vide. Vous établissez des « jalons » qui vous indiquent que vous êtes toujours sur le chemin et que vous progressez dans le sens voulu. Mais ces jalons vous servent comme des « moyens » ; ils ne sont pas des fins en soi.
Conséquence ? Vous êtes plus heureux au présent. C’est ce que l’auteur, après d’autres, nomme « happiness now » (le bonheur maintenant). En étant établi sur votre vision personnelle, vous vous sentez à votre place, heureux d’être là, ici et maintenant.
Une « boucle de rétroaction » peut se mettre en place : l’action mise en place pour accomplir votre vision personnelle vous satisfait et libère de la dopamine. Cette dernière vous aide à mieux agir, à être plus créatif et réceptif aux apprentissages. Ainsi, vous pouvez atteindre des sommets.
Dans cet état, le « flow » remplace le joy. Lorsque vous faites ce pour quoi vous vous sentez « fait », vous êtes absorbé dans la tâche au point de perdre la notion du temps et de l’espace. Vous profitez d’une libération « longue durée » de dopamine.
La coopération comme fondement d’une croissance plus efficace
Petr Ludwig propose de penser à une autre émotion positive qu’il nomme « meaning ». Pour comprendre à quoi elle est liée, il faut diviser les actions égoïstes des actions non-égoïstes.
Le joy et le flow sont des émotions liées aux actions que nous effectuons pour notre survie ou notre propre développement : il nomme les activités qui procurent ces émotions ego-activité 1.0.
Le meaning est en revanche une émotion liée à une action réalisée pour autrui, type d’action qu’il nomme ego-activité 2.0.
Selon plusieurs recherches scientifiques, nous avons un avantage (en termes biologiques) à coopérer et à agir de façon non-égoïste.
Pour résumer le propos, nous pouvons dire que plus nous créons des liens avec des partenaires partageant notre vision — autrement dit, plus nous créons une vision collective — et plus nous sommes motivés à agir personnellement — c’est-à-dire à accomplir notre vision personnelle.
Cette dernière forme de motivation est sans doute la plus puissante ; c’est elle qui aide certains hommes et femmes à changer le monde.
OUTIL : vision personnelle
Commençons par vous doter d’une vision personnelle. Cette forme de motivation est indispensable. Pour la construire, l’auteur propose plusieurs outils.
L’analyse SWOT personnelle (sur ce point, vous pouvez aussi consulter les outils du personal branding).
La liste des réussites personnelles ;
L’analyse des activités motivantes ;
La « bêta-version » de la vision personnelle.
Petr Ludwig vous suggère de prendre un après-midi pour réaliser ces exercices, tranquillement. Chaque outil est présenté en détail dans l’ouvrage.
À noter :
« La version “finale” de la vision personnelle dépend du niveau d’autonomie de celle ou celui qui la construit. Mais il y a des éléments communs qui augmentent l’efficacité de la démarche : la matérialisation, l’effet émotionnel, l’orientation vers les actions et non pas vers les objectifs, l’intégration d’ego-activités de type 2.0, l’équilibre et l’interconnexion de tous les éléments et enfin l’utilisation d’ancres qui nous rattacheront à notre vision. » (En finir avec la procrastination)
Sur la notion d’ancre, vous pouvez consulter le livre p. 93 ou vous référer à la chronique de La PNL pour les Nuls, par exemple.
Agir !
Pour l’auteur, deux notions importent pour comprendre la capacité d’agir : la productivité et l’efficacité. Pour simplifier, il prend la métaphore d’une route.
Pensez que votre vision personnelle est un chemin à parcourir.
La capacité d’agir est l’ensemble des choses concrètes qui « accomplissent » la vision personnelle.
La productivité désigne le nombre d’heures que vous décidez de dédier à la « marche ».
L’efficacité consiste à vous assurer que vous marchez « bien », c’est-à-dire que vous avancez vraiment, en mettant les bons moyens en œuvre.
Maintenant, allons plus loin. Car il existe d’autres critères à prendre en compte qui seront détaillés dans ce chapitre :
L’autorégulation ;
La maîtrise de la paralysie décisionnelle (dont nous avons déjà parlé) ;
L’héroïsme.
Quand le cerveau veut mais que nos émotions refusent
S’obéir lorsqu’on se commande à soi-même de faire quelque chose : voilà l’un des nœuds du problème. Cette capacité porte un nom : l’autorégulation.
Pourquoi est-ce si difficile ?
Parce que le cerveau est un organe dans lequel entrent en jeu les instincts (cerveau reptilien), les émotions (système limbique) et la rationalité (néocortex). En d’autres termes, l’autorégulation est la capacité de réfréner ses instincts et surtout à contrôler (mais non pas étouffer) ses émotions.
Comment contrôler les émotions négatives qui nous empêchent d’agir (et nous font donc procrastiner) ? Avant de répondre complètement, utilisons une métaphore.
L’éléphant émotionnel et le cavalier rationnel
Imaginez-vous double : vous êtes à la fois un éléphant et son cavalier — émotions et raison. Plus votre cavalier sera apte à diriger, tenace, et plus il sera en mesure de conduire l’éléphant. Mais de son côté, l’éléphant doit accepter l’impulsion ! La question devient donc : comment apprendre à conduire notre éléphant ?
Les ressources cognitives, clés vers l’autorégulation
Dans ce modèle, la raison, c’est d’abord un ensemble de « ressources cognitives » ou, si on file la métaphore, « l’énergie dont dispose le cavalier ». À chaque action, on perd un peu de ces ressources ; elles ne sont pas inépuisables.
Lorsque les ressources cognitives sont épuisées, alors l’éléphant fait ce qu’il veut ! La solution : augmenter et renouveler rapidement vos ressources cognitives. Voyons voir comment faire.
Le renouvellement des ressources cognitives
Ici, pas de miracle : pour renouveler ses ressources, il faut en passer par le corps et par son maintien en forme. Une alimentation saine — des fruits pour l’apport indispensable de sucre, par exemple — et une activité physique régulière — ne fut-ce qu’un peu de marche sont les clés du renouvellement des ressources cognitives.
Pensez aussi à éteindre votre téléphone de temps en temps afin d’éviter les sollicitations intempestives. Et bien sûr, dormez : la nuit, mais aussi, pourquoi pas, en faisant de courtes siestes durant la journée.
L’augmentation des ressources cognitives
Pour augmenter vos ressources cognitives, apprenez à entraîner « le muscle de la volonté », comme dit Petr Ludwig. Cela doit se faire, comme tout entraînement, de façon progressive et répétée. Oui mais comment, concrètement ? Par la création d’habitudes.
La construction des habitudes ou comment entraîner notre éléphant
Certaines activités créent en nous une aversion émotionnelle. Nous sommes bloqués, incapables d’agir. Du moins au début. Et pourtant, si on s’y habitue, on commence à les accepter, et on en vient même parfois à les apprécier.
L’aversion émotionnelle est comme un obstacle à l’action. Il faut donc trouver le moyen d’abaisser l’obstacle le plus possible pour que notre éléphant puisse passer outre. Deuxième pas : répéter l’action une vingtaine, voire une trentaine de fois.
Mais cela ne suffit pas. Si vous voulez réellement muscler votre volonté, vous devrez remonter l’obstacle (et donc la difficulté) progressivement. Prenons un exemple utilisé par Petr Ludwig : courir.
« Si l’on veut s’habituer à courir, il faut baisser l’obstacle initial au minimum. Il suffit de se changer, de sortir de chez soi et de courir quelques centaines de mètres. Une fois cette situation parfaitement dominée plus de 20 fois — lorsque notre éléphant est habitué à cet obstacle —, on peut alors augmenter la distance. Par un allongement graduel, on finit par devenir capable de courir n’importe quelle distance. Et parce que nous allons atteindre le flow, nous allons même aimer courir ! » (En finir avec la procrastination)
Comment ne pas perdre ses habitudes et les préserver durablement
Il peut vous arriver de perdre une bonne habitude, par exemple à la suite de :
Un mariage ;
Une maladie ;
Un oubli ;
Vacances ;
Etc.
Pour la retrouver, n’exigez pas de vous-même des performances identiques à celles d’autrefois. Reprenez au niveau minimal, pour remonter doucement, pas à pas, au niveau auquel vous étiez.
Comment surmonter les mauvaises habitudes et ne pas les reprendre
Les mauvaises habitudes peuvent elles aussi être supprimées d’une façon semblable, mais inversée ; c’est-à-dire en diminuant progressivement le comportement néfaste, voire en créant intentionnellement un obstacle (une aversion).
Exemple : pour arrêter de fumer, vous pouvez diminuer progressivement et vous obliger à verser 200 € à quelqu’un dès que vous craquez.
OUTIL : liste d’habitudes
Cet outil a été créé par l’auteur et ses collègues pour vous aider à muscler votre volonté. En 3 minutes par jour, vous pourrez accéder à de profondes transformations. En quoi consiste-t-il ?
Il s’agit d’un tableau mensuel à remplir chaque jour.
Une ligne = un jour du mois ;
Une colonne = une habitude positive à construire ou une mauvaise habitude à perdre ;
Vous nommerez chaque colonne par un résumé de l’action à entreprendre, puis vous créerez une case « Limite » pour indiquer le nombre limite que vous voulez atteindre.
Premier exemple : vous voulez vous lever plus tôt. « Se lever » constitue l’habitude à prendre ; « 7 h 30 » est la limite, c’est-à-dire l’heure maximum à laquelle vous voulez vous lever.
Deuxième exemple : vous voulez faire de la course à pied. « Courir » désigne l’habitude, tandis que « 100 mètres » vous fournit une limite minimale (courir au moins 100 mètres).
Utilisez une dernière colonne pour indiquer votre « potentiel du jour » en le notant sur 10. Par exemple, vous vous êtes levé à 7 h pétantes, sans problème : vous pouvez fièrement vous attribuer un 9 ou un 10/10.
Attention, Petr Ludwig prévient :
« Remplir la liste d’habitudes constitue en soi une métahabitude : le faire nous permet de prendre l’habitude d’apprendre de nouvelles habitudes. La liste d’habitudes est la colonne vertébrale de notre développement personnel, la base de la construction de nouveaux comportements. » (En finir avec la procrastination)
Intégrer cette habitude dans votre liste : remplir la liste d’habitude devient alors votre première colonne.
Pour créer un visuel utile, placez des gommettes vertes ou rouges (ou dessinez-les) pour chaque « jalon » atteint. Si une raison objective vous a empêchée d’accomplir l’habitude, alors vous pouvez utiliser une gomme bleue.
Consultez l’ouvrage pour découvrir les autres conseils et construire concrètement votre première liste d’habitudes !
La paralysie décisionnelle
Nous avons parlé de ce phénomène plus tôt. Il concerne la difficulté à choisir (et donc à agir), lorsqu’on a face à nous un grand nombre d’options possibles. La paralysie décisionnelle est également liée au regret. Nous regrettons de ne pas avoir fait ceci ou cela (telles études, tel choix amoureux, tel investissement dans une passion, etc.) et nous nous sentons frustrés.
En fait, c’est une bonne idée de « fermer volontairement les ciseaux du potentiel ». Mieux vaut retenir rapidement quelques options sur lesquelles vous pourrez vous engager pleinement. Pour ce faire, il vous faudra déterminer les tâches qui répondent le mieux à votre vision personnelle.
OUTIL : todo-today
Cet outil de gestion des tâches devrait vous y aider. Selon Petr Ludwig, il améliorera rapidement votre productivité et votre efficacité. À la différence des méthodes GTD (Getting things done) de David Allen ou ZTD (Zen to done) de Léo Babauta, celle-ci a la particularité de ne pas utiliser de listes.
Elle utilise plutôt la mentalisation et les cartes mentales, qui permettraient un traitement plus clair et plus efficace des informations. Voici les principales étapes pour construire votre premier todo-today :
Sur une feuille blanche, notez les tâches à accomplir ;
Prenez soin de les nommer clairement ;
Si une tâche est trop « grosse », divisez-la (elle doit tenir dans un créneau de 30 à 60 minutes) ;
À l’inverse, regroupez les tâches trop « petites » ;
Utilisez des couleurs pour marquer les priorités (entourez en rouge les tâches urgentes et importantes, par exemple) ;
Ensuite, vous pouvez tracer le « chemin » de la journée avec des flèches ;
Et même noter le temps de réalisation (de 8 à 9 h, par exemple) à côté des « bulles » de couleurs ;
Le moment venu, concentrez-vous sur la réalisation de la tâche ;
Une fois réalisée, rayez-la avec des traits noirs.
Entre deux actions, prenez une petite pause. Faites de votre todo-today une habitude quotidienne, en le préparant le soir pour le lendemain, par exemple.
Consultez l’ouvrage pour découvrir les avantages et les risques liés à cet outil, savoir comment le mettre en œuvre précisément et, surtout, apprendre à le décliner en plusieurs formats : format « todo » et format « idées » !
La zone de confort de la masse, l’endroit où le mal est né
Nous pouvons tous être des héros. Et pourtant, nous sommes souvent rattrapés par l’effet de groupe. Nous nous mettons à agir de façon grégaire, sans oser sortir du lot pour montrer notre différence.
Ce faisant, on se laisse parfois embarquer à faire de mauvaises choses. Non pas parce qu’on serait mauvais naturellement, mais parce qu’on a manqué du courage nécessaire pour s’opposer.
En première approche, l’héroïsme consiste à faire ce pas de côté par rapport au groupe, lorsque celui-ci nous emmène sur une voie que nous ne souhaitons pas suivre.
Plus largement, on peut considérer comme héroïque toute personne qui parvient à sortir de sa « zone de confort », que celle-ci soit physique (un lit bien chaud) ou sociale (des préjugés, par exemple). À nouveau, cela s’entraîne.
OUTIL : héroïsme
Comment ?
En s’habituant à agir pour soi-même, sans que personne ne nous observe, simplement pour le plaisir de l’amélioration.
Pensez à la technique du « samouraï des 3 secondes » : faites l’action (sortir de votre lit, oser une pensée inédite) dans un délai très rapide.
Réalisez aussi la tâche la plus pénible en premier, dans votre journée.
Résultats
« Une vision sans action est un rêve. Une action sans vision est un cauchemar. » (Proverbe japonais cité dans En finir avec la procrastination)
La vision et l’action doivent se conjuguer pour donner naissance aux résultats. Oui, mais quels types de résultats ? L’auteur en mentionne deux :
Résultats émotionnels = liés à la satisfaction, engendrée par la dopamine ;
Résultats matériels = les conséquences tangibles de vos efforts.
Certes, il arrive parfois de dévier de la route et de se remettre à procrastiner sans même avoir atteint les résultats. La cause de ces détours ? Elle peut venir de l’entourage et de la « contagion d’émotions négatives ».
Nous allons voir comment remédier à ce problème.
D’où viennent les émotions négatives ?
Voici le raisonnement de l’auteur, rapidement résumé. Pour des raisons biologiques (liées à l’amygdale), les émotions négatives sont plus « contagieuses » que les émotions positives.
Nous pouvons donc être touchés par celles-là plus facilement. Ce faisant, nous créons une « boucle de rétroaction » qui diminue la somme totale d’émotions positives dans un groupe (chacun se plaignant et recevant les plaintes des autres, etc.).
Imaginons maintenant un hamster qu’on enferme dans une boîte (cette histoire est basée sur une expérience scientifique réelle).
Le premier jour, le hamster tentera de s’échapper en cognant contre le couvercle.
Le deuxième jour, il essaiera, mais moins.
Enfin, après quelques jours dans cette situation, il sera convaincu qu’il ne peut pas sortir et ne tentera plus rien.
Même si vous enlevez le couvercle, il restera là sans protester.
C’est triste ! Et pourtant, cela nous arrive aussi : on appelle cela l’impuissance acquise. On se croit incapables de certaines choses. Dès lors, on les abandonne trop vite. Les états de dépression sont liés à ce sentiment d’impuissance.
Comment se débarrasser d’un hamster ? Comme un vétéran !
Si vous aussi, vous avez « attrapé le hamster », cette drôle de maladie, sachez que vous pouvez la combattre. Certains vétérans ont réussi à le faire avec leurs pensées négatives tournées vers les expériences traumatisantes qu’ils avaient vécues.
Pour cela, il faut distinguer entre :
Le passé positif ;
Le passé négatif ;
Mais aussi le présent ;
Et l’avenir.
Des psychologues ont aidé des vétérans à sortir de leur état en orientant leurs pensées du passé négatif (qui dominait) vers l’avenir, en les incitant à réfléchir au sens de leur vie et à leur vision personnelle. Ils pouvaient témoigner de ce qu’ils avaient vu pour aider les générations futures, par exemple.
Le passé négatif peut alors se transformer en passé positif, c'est-à-dire en un passé bénéfique pour soi et pour d’autres. C’est ainsi que la boucle de rétroaction peut s’inverser (de négative, devenir positive) et amener au flow.
Vous passez de :
« Je ne fais rien » à « Je fais des choses qui ont du sens » ;
« Je me sens coupable » à « Je me sens bien » ;
« Mes doutes m'assaillent et me paralysent » à « Mes compétences augmentent » ;
« J’ai un sentiment d’impuissance » à « J’ai confiance en moi ».
OUTIL : jeu intérieur
Il y a du « jeu », c’est-à-dire un espace de liberté, entre le stimulus (ce qui nous vient de l’extérieur) et la réponse (émotionnelle) que nous lui apportons. Ce « jeu intérieur » vous permet de conserver votre équilibre émotionnel. Cette idée est aussi l’un des postulats de la psychologie cognitive.
Il est possible d’entraîner ce « jeu intérieur » pour surmonter les échecs et autres coups du sort de façon plus calme. Comment ? En tirant parti, justement, de chaque obstacle. Apprenez à tourner tous vos petits soucis en occasions, oui, en opportunités.
Plutôt que de vous sentir comme le hamster piégé, pensez plutôt que vous êtes en train d’apprendre. C’est positif, puisque vous avez essayé de faire quelque chose ! L’idéal est de repérer très tôt vos « hamsters » et de vous en débarrasser au plus vite.
Modifier les perceptions négatives de notre passé en perceptions positives
Il existe des hamsters qu’on peut traiter (évacuer) et d’autres qui sont là pour rester. Vous pourrez apprendre à vivre avec, mais pas lui faire vos adieux définitifs. Ils sont là depuis trop longtemps. Le mieux que vous pouvez faire, c’est de les comprendre et de les accepter (c’est-à-dire d’accepter cette partie de vous-même).
Pour modifier vos perceptions négatives, vous devez donc savoir à quel type de hamster vous avez affaire. Si c’est une émotion trop puissamment ancrée en vous, agissez de telle façon à générer l’acceptation. Si c’est une émotion liée à un problème plus récent ou pour lequel vous pouvez agir, alors entamez la transformation en émotion positive.
Pour vous y aider, faites votre propre « analyse du hamster » (et donnez-lui un nom) en regardant :
Comment vous en avez profité ;
Comment il vous a fait avancer.
OUTIL : liste de flow
Le principe est simple :
Consignez chaque jour — dans un carnet prévu à cet effet, par exemple — 3 choses positives que vous avez vécues dans la journée ;
Puis, évaluez chacune d’entre elles selon une échelle allant de 1 à 10.
Privilégiez un moment en soirée. Notez chaque situation, chaque moment bénéfique en une ou deux phrases courtes, facilement mémorisables. Cet outil aide à transformer (à « positiver ») notre représentation du passé et du présent.
OUTIL : remise à zéro du « hamster »
Pour remettre à zéro un hamster, autrement dit pour régler une situation de blocage interne, retenez bien toutes les propositions qui vous ont été faites dans ce chapitre.
Pour rappel :
Prendre conscience du problème et nommer le « hamster » ;
Prendre du temps pour soi afin de recharger ses batteries cognitives ;
Se souvenir du mode de fonctionnement d’un hamster ;
Se rappeler que changer dépend de soi ;
Activer son jeu intérieur ;
S’orienter vers l’avenir en se reconnectant à sa vision personnelle ;
Positiver son passé en se rappelant les succès et les apprentissages (grâce à votre liste de flow, si vous en avez déjà une) ;
Décider de laisser de côté le hamster en s’engageant en faveur d’une amélioration ;
Créer une todo-today pour se préparer à l’action ;
Agir héroïquement en commençant une première tâche.
Croissance personnelle et déclin personnel
Vous l’aurez compris, il existe deux types de boucles de rétroaction :
La boucle positive du flow (qui mène de « Je fais des choses qui ont du sens » à « J’ai confiance en moi ») ;
La boucle négative du hamster (qui mène de « Je ne fais rien » à « je me sens impuissant »).
Cette boucle négative du hamster constitue le terreau de la procrastination. Un changement durable en ce domaine s’effectue donc à partir du moment où vous parvenez à sauter définitivement d’une boucle à l’autre.
« De nombreuses personnes fluctuent entre ces deux boucles sans être véritablement dans l’une ou l’autre jusqu’au jour où elles franchissent un point de bascule et que la boucle s’active. » (En finir avec la procrastination)
L’objectivité
Il est important d’entretenir un regard extérieur ou, pour le moins, réfléchi sur soi-même. Sans cela, on risque de sombrer dans la bêtise : on devient sûr de soi sur des choses dont on devrait raisonnablement douter.
En d’autres termes, il importe de reconnaître les modèles mentaux à partir desquels nous interprétons le monde. Qu’est-ce qu’un modèle mental ? C’est un ensemble d’idées qui nous aident à ordonner les données venues du monde extérieur.
L’évaluation d’un modèle mental — afin de décider s’il correspond plus ou moins à la réalité du monde extérieur — peut être nommée « objectivité ». Prenons deux exemples proposés par Petr Ludwig :
« Imaginer pouvoir sauver l’Afrique de la famine en vous tapant la tête contre le sol traduit un taux d’objectivité très faible. Au contraire, un modèle mental qui vous indique qu’en vous tirant un coup de fusil dans la jambe vous allez avoir très mal traduit un niveau d’objectivité très élevé ! » (En finir avec la procrastination)
L’effet Dunning-Kruger et la cécité des incompétents
L’effet Dunning-Kruger (du nom des chercheurs qui ont étudié expérimentalement ce phénomène) désigne la relation entre confiance en soi et ignorance. En fait, les conclusions de leurs recherches sont les suivantes :
Les personnes qui sont compétentes ont moins souvent confiance en elles-mêmes et doutent plus facilement de leurs compétences ;
Celles qui sont incompétentes ont plus souvent confiance en elles-mêmes et sont incapables de remettre leurs prétendues compétences en doute.
En somme, cette étude affirme que les personnes compétentes se sous-estiment souvent, alors que les incompétentes ont plus tendance à se surestimer.
Parfois, le cerveau nous protège contre des remises en question qui mettraient en danger nos structures mentales. Ou pour le dire encore autrement : dans certaines situations, nous préférons conserver à tout prix nos « modèles mentaux » plutôt qu’être objectifs.
Pourquoi combattre la non-objectivité ?
Il y a pourtant de bonnes raisons à rechercher l’objectivité et, donc, à lutter contre cet effet d’« ignorance douce » mis en évidence par l’effet Dunning-Kruger. Lesquelles ?
Prendre de meilleures décisions : plus vous agissez de façon objective (conformément à la réalité), plus vous devenez susceptibles de décider et d’agir correctement. Une dose raisonnable de doute et de remise en question ne fait pas de tort.
Se développer individuellement : plus vous reconnaissez vos failles, plus vous êtes capable de les changer rapidement ou de les accepter pour mieux vous comporter.
Agir de façon bonne et juste envers autrui : plus vous vous connaissez vous-même et êtes en phase avec le monde, et plus vous évitez le fanatisme. Vous êtes davantage capable d’empathie, parce que vous reconnaissez les différents modèles mentaux et pouvez en changer.
Comment, concrètement, améliorer notre objectivité ?
Il existe des moyens de combattre le manque d’objectivité. La curiosité, comme on va le voir, n’a rien d’un vilain défaut !
Éducation et formation continue : se former dans différents domaines ouvre l’esprit et permet de mieux détecter nos zones d’incompétence.
Sélection d’informations : apprendre à sélectionner les informations de qualité et à s’appuyer sur elles lorsqu’on raisonne.
Ouverture et modestie : reconnaître vos zones d’ombre ainsi que l’existence d’experts dans d’autres domaines.
Raison et intuition : prendre l’habitude d’interroger son intuition (c’est-à-dire l’utiliser, mais aussi la remettre en question) pour ne pas se laisser prendre dans des évidences.
« Effet retour » : être à l’écoute des retours que d’autres personnes peuvent vous faire concernant vos projets ou vos comportements.
Pensée critique : avoir le courage de la vérité en sortant de sa zone de confort.
Contradiction : s’exercer à la contradiction en contestant ses propres idées aussi fortement que l’on est capable de les soutenir.
Rasoir d’Ockham : rechercher l’explication la plus simple et la plus probable.
Attention à l’opinion de la masse : se détacher des mouvements de foule et de l’influence des groupes qui peuvent conduire à la non-objectivité collective.
Anti-dogmatisme : accepter que nous puissions nous tromper et que nous nous trompions sans doute encore, demeurer dans une attitude de recherche de la vérité plutôt que dans une attitude dogmatique de possession d’une vérité.
Finalement, Petr Ludwig pose cette question au lecteur :
« Sur une échelle de 1 à 10, à combien évaluez-vous vos efforts pour essayer d’augmenter l’objectivité de vos modèles mentaux ? » (En finir avec la procrastination)
Conclusion : la clé de la pérennité du changement
Petr Ludwig rencontre certains de ses clients qui sont tout à fait heureux après avoir suivi les conseils prodigués par son livre ou avoir suivi ses coachings. Pourtant, il y en a d’autres qui « rechutent ».
C’est même une chose assez courante. Lui-même reconnaît oublier beaucoup de ce qu’il lit. Au final, vous lisez un livre de développement personnel, puis vous en oubliez le contenu et celui-ci reste à jamais « lettre morte » dans votre bibliothèque.
Dans ce cas, que faire ?
OUTIL : rendez-vous avec soi-même
L’auteur vous propose une méthode d’auto-coaching pour mettre en application les principes et les outils novateurs proposés tout au long d’En finir avec la procrastination.
Prendre rendez-vous avec soi-même, c’est donc se considérer comme son propre coach. Quelques idées simples vous aideront à mieux comprendre de quoi il s’agit et à l’appliquer au quotidien.
Une fois par semaine, prenez rendez-vous avec vous-même ;
Cela peut être les dimanches après-midi, par exemple, dans un endroit au calme, sans distractions ;
Utilisez la liste des questions à vous poser à vous-même et notez les réponses et les idées importantes dans un carnet (vous devez pouvoir les retrouver lors du prochain rendez-vous).
Bien sûr, le risque de reporter le rendez-vous existe. Essayez de planifier plusieurs semaines à l’avance (au moins deux). Vous pourriez aussi vous retrouver démuni devant votre feuille de papier.
Mais pas d’inquiétude ! Allez sur le site français laprocrastination.fr où vous trouverez la liste de questions à vous poser, ainsi que d’autres documents pour vous aider à bien démarrer !
La fin de la procrastination et votre nouveau départ
La révision des concepts et outils qui se trouvent dans ce livre est importante. Trouvez-lui une place dans votre maison et pensez à le feuilleter de temps à autre. « La révision », dit le proverbe, « est mère de la sagesse ».
Conclusion sur « En finir avec la procrastination » de Petr Ludwig et Mathias Durand :
« Comment arrêter de tout remettre à demain pour commencer à vivre pleinement aujourdhui ! »
La procrastination est l'un des maux du siècle. Pourquoi demeurons-nous sans agir, alors que nous savons ce que nous avons à faire ? Qu'est-ce qui nous pousse ainsi à reporter au lendemain nos tâches du quotidien ?
Ce problème peut sembler anodin. Et pourtant, il peut avoir des conséquences très fâcheuses, lorsqu'il devient récurrent. La procrastination peut aller jusqu'à nous faire perdre la confiance de nos employeurs ou de nos proches, et nous enfermer durablement dans la peur du monde et d'autrui.
Il est donc temps de passer à l’action ! Heureusement, ce livre vous offre une méthode originale, basée sur les principes du développement personnel, pour en finir avec la « boucle négative du hamster ».
En fait, son propos pourrait être considéré comme plus large que le simple combat contre la procrastination. En effet, l’auteur explique comment mettre un terme aux pensées négatives et cherche aussi à accroître notre objectivité. Ce faisant, il brasse des sujets larges et vise, globalement, une amélioration de l’individu.
Mais tous ces sujets sont bel et bien liés à la procrastination, qui est un problème que nous connaissons tous et qui peut avoir de fâcheuses conséquences. Celle-ci est souvent le fruit de blocages et d’idées toutes faites. Devenir plus positif et plus objectif contribue donc bel et bien au combat que se propose de mener l’auteur.
Voici un bref rappel des principaux outils développés dans l'ouvrage :
La vision personnelle ;
Liste d'habitudes ;
Todo-today ;
Héroïsme ;
Liste de flow ;
Jeu intérieur ;
Le bouton de remise à zéro du hamster ;
Rendez-vous avec soi-même.
Pour les mettre en oeuvre, vous pourrez également profiter de ces 5 méthodes complémentaires :
L'analyse SWOT personnelle ;
La liste des réussites personnelles ;
L'analyse des activités motivantes ;
Bêta version de la vision personnelle ;
L'analyse du hamster.
→ Pensez aussi à consulter la chronique de Le hamster quitte la roue de Christopher Klein et Jens Helbig !
Ce qu’il faut retenir de « En finir avec la procrastination » de Petr Ludwig et Mathias Durand :
Voici un message important qui apparaît dans la conclusion :
« Combattre la procrastination est un acte d’héroïsme quotidien ». (En finir avec la procrastination)
Autrement dit, vous pouvez vous sentir fier d’avancer, chaque jour, dans l’accomplissement de vos souhaits. C’est dans le chemin lui-même que vous pouvez trouver la force et la satisfaction.
Les résultats ne sont pas à négliger, bien sûr, mais c'est l’action elle-même — le plaisir même de se mettre à changer — qui vous procurera les ressources pour entrer durablement dans le cercle vertueux du flow.
Avez-vous un autre message à retirer du livre de Petr Ludwig ? Si c’est le cas, l’auteur vous propose de lui envoyer un mail sur son email personnel !
Quant à lui, voici ce qu’il propose de retenir, en citant le philosophe et psychologue étatsunien William James :
« La chose la plus importante est de vivre pour quelque chose de plus que pour la vie toute seule. » (Cité dans En finir avec la procrastination)
→ Il vous semble que vous avez besoin d'encore plus de conseils pour en finir avec la procrastination ? Dans ce cas, laissez le hamster de côté et mangez un crapaud ! Sans blague, lisez donc la chronique de Avalez le crapaud : 21 méthodes pour déjouer la procrastination de Brian Tracy, mais consultez-la pour agir et non pour continuer à procrastiner !
Points forts :
La présentation claire, didactique, des causes de la procrastination et des moyens pour la combattre ;
Des schémas à l’appui de la démonstration, à partir d’une méthode nommée know-how design.
Une méthode qui s’appuie sur les meilleures études scientifiques liées au développement personnel ;
Une proposition claire et documentée (via le site internet en français) pour s'auto-coacher au quotidien.
Point faible :
La reformulation toute personnelle (par Petr Ludwig) de certaines idées classiques du développement personnel peut parfois porter à confusion, lorsque nous les connaissons déjà. Cela dit, nous ne pouvons en tout cas pas nier l’effort pédagogique et l’intérêt de sa proposition originale. À recommander, donc !
Ma note :
Avez-vous lu le livre de Petr Ludwig et Mathias Durand « En finir avec la procrastination » ? Combien le notez-vous ?
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December 15 2022, 5:00pm
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J'ai publié sur des-livres-pour-changer-de-vie.fr
Changer de points de vue et de perspectives grâce aux livres
Les livres portent avec eux tous les points de vue de l’humanité. Qui dit différents points de vue, dit aussi différentes perspectives. Quand je dis livre, je dis réflexion et création, transmission de la pensée par les mots. Écrire, c’est poser des idées, des émotions, du passé et des futurs. Et surtout du possible. Lire, […] Cet article Changer de points de vue et de perspectives grâce aux livres est apparu en premier sur Des livres pour changer de vie.
December 8 2022, 5:00am
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12 règles pour une vie
Résumé de "12 règles pour une vie" de Jordan B. Peterson : En s’appuyant sur les leçons des anciens mythes, de son expérience clinique de psychologue et de sa vie personnelle, Jordan Peterson dans 12 règles pour une vie nous offre un antidote au chaos en nous proposant 12 principes profonds à mettre en place pour donner un sens à nos vies et les rendre meilleures en prenant nos responsabilités et en étant vrai dans nos paroles et actions.
Par Jordan B. Peterson, 2018, 512 pages.
Titre original : 12 rules for life. An antidote to chaos
Note : Cette chronique est un article invité écrit par Cyprien Guerrin du blog Vaillants Doctorants.
Chronique et résumé de “12 règles pour une vie » de Jordan B. Peterson
Des règles ? Encore plus de règles ? La vie n’est-elle pas assez compliquée et restrictive ? Les gens n’aiment pas les règles. Nous n’aimons pas toujours les suivre, même lorsque nous savons qu’elles sont bonnes pour nous.
Nous avons tous un système hiérarchique de valeurs, avec certaines choses pour lesquelles nous donnons plus d’importance et de priorité que d’autres. Ce système de valeur donne un sens à nos vies et nous permet de réduire notre vulnérabilité intrinsèque. Nous ne pouvons agir sans ce système, car il nous manquerait une direction. Avoir ce système de valeur permet l’élévation de l’individu s’il décide de prendre le poids de sa vie sur ses épaules et de choisir le chemin héroïque en prenant ses responsabilités pour sa vie et le monde. C’est l’antidote contre le chaos, la souffrance, l’horreur et le poison qui peut arriver dans nos vies. Cela demande un sacrifice, un sacrifice ultime, mais l’alternative est horrible, car on se retrouve à vivre sans but dans un monde chaotique, collapsant et tragique.
Jordan Peterson a rédigé 12 règles pour une vie pour indiquer que nous avons besoin de principes pour pouvoir transformer le chaos en ordre. Nous avons besoin de valeurs, règles, principes pour pouvoir interagir avec le monde. Suivre ces règles permet de rester sur le chemin ascendant en donnant de l’ordre à nos vies. Cependant trop d’ordre peut être mauvais. Trop de chaos dans nos vies est aussi mauvais. La situation optimale est de poser un pied dans l’ordre et un pied dans le chaos. C’est le but du livre 12 règles pour une vie. Jordan Peterson nous fournit un guide pour être à la frontière entre ordre et chaos.
Note pour les doctorants Cette chronique va aussi inclure des paragraphes visant à aider les doctorants à appliquer les principes de « 12 règles pour une vie » pour réussir leur doctorat.
Règle 1 : Tenez-vous droit, les épaules en arrière
La hiérarchie du homard
Jordan Peterson commence 12 règles pour une vie en nous expliquant la hiérarchie du homard (espèce vieille de 350 millions d’années) et ses points communs avec la hiérarchie humaine. Lorsque 2 homards se rencontrent dans l’océan, ils vont faire un combat de ‘statut’ en plusieurs étapes. C’est un comportement inné et complexe, défensif et agressif construit dans son système nerveux (système similaire à celui de l’humain dans certains aspects).
En premier temps, les homards vont danser l’un en face de l’autre essayant de démontrer lequel est le plus grand et a les plus grandes pinces. Dans le même temps, ils vont s’envoyer un liquide donnant des informations sur la taille, le sexe, la santé, et l’humeur de l’autre homard. Cette première étape peut suffire à calmer l’un des 2 homards. Si les 2 homards concluent qu’ils ont une chance, ils vont entamer l’étape numéro 2 consistant à avancer l’un vers l’autre à tour de rôle pour intimider l’autre homard et lui faire comprendre qui est le plus fort.
Si aucun n'abandonne, c’est l’heure du duel. Les 2 homards enragés vont s’attaquer en essayant de retourner l’autre sur le dos. Retourner l’autre homard sur le dos va généralement suffire. Si cela ne suffit pas, ils vont entamer l’étape 4 consistant à se battre et à infliger des dégâts sérieux l’autre homard.
La neurochimie de la victoire et de la défaite
Le homard perdant ne voudra plus se battre dans le futur proche, car il va perdre confiance et son système nerveux va changer en un système subordonné et dominé, système plus approprié pour sa nouvelle position. Le homard gagnant va au contraire devenir plus fort en sécrétant plus de sérotonine. La sérotonine joue un rôle pour réguler la posture et donc permettre au homard de se grandir encore plus. Injecter de la sérotonine à un homard perdant va le rendre plus confiant. C’est le principe des antidépresseurs chez l’homme.
À celui qui n’a rien, tout sera pris
Un homard qui vient de perdre a plus de chance de perdre de nouveau alors qu’un homard qui vient de gagner, a plus de chance de gagner encore. Le gagnant remporte tout. C’est la loi de Pareto ou le principe de Matthieu (Mathieu 25 :29). Ceux qui ont tout, plus leur sera donné, de ceux qui n’ont rien, tout sera pris. Si tu réussis, tout va te réussir, si tu es en bas de l’échelle, tu n’auras rien.
Et les femelles ?
Les femelles homards vont identifier et être attirées par les meilleurs homards en regardant lequel est en haut de la hiérarchie. Elles vont donc laisser les hommes se battre pour arriver au sommet et sélectionner les meilleurs. C’est une stratégie brillante, stratégie aussi utilisée par les êtres humains. Être le plus fort n’est pas suffisant, surtout chez les primates, car 2 singes peuvent vaincre un singe plus fort qu’eux. Le singe dominant doit donc développer des coalitions réciproques avec ses compatriotes, être honnête et prendre soin de sa tribu.
Hiérarchies de dominance
Jordan Peterson nous explique que ces hiérarchies existent depuis des centaines de millions d’années et font donc partie intégrante de notre environnement. C’est pour cela que le cerveau humain est capable en un rien de temps de détecter la position des autres dans la hiérarchie. Nous sommes donc facilement capables de détecter si quelqu’un réussit et est fort ou s’il est anxieux et faible. L’un des indicateurs est le niveau de sérotonine. Un individu déprimé aura des niveaux bas. La façon dont les autres te traitent et se comportent envers toi va permettre à ton cerveau de mesurer ton niveau dans la hiérarchie. Si tu as des valeurs de sérotonine élevées, tu seras plus calme et confiant tout en te tenant droit avec force. Si tu as des valeurs de sérotonine basses, tu seras plus réactif, plus impulsif, oubliant le futur pour privilégier la survie du présent.
La routine
Ton corps et esprit doivent fonctionner comme un orchestre, en harmonie. Chacun connaissant le moment exact de chaque morceau et chaque note, et le moindre changement va créer du chaos. C’est pour cela qu’il faut des routines comme se lever à la même heure chaque jour pour maintenir ton rythme circadien, avoir un petit déjeuner fort en protéines et gras.
Renforce-toi
Il faut aussi apprendre à rendre les coups. Si quelqu’un essaie de te victimiser, être gentil et se laisser marcher sur les pieds n’est pas noble, c’est faible et tu le sais, car cela te détruit intérieurement. Tu dois être capable de mordre si le besoin est. Généralement, être capable de rendre les coups suffit, car les autres vont sentir qu’il vaut mieux ne pas t’embêter. Cependant, tu dois apprendre à dire ‘non’ et à stopper l’agression le plus rapidement possible, car tu risques de développer de mauvais sentiments (ressentiment, colère, haine) signifiant que tu as quelque chose à dire. Oser répondre va te permettre de développer ta force de caractère.
Tiens-toi droit
Te tenir droit va te faire sentir plus fort et heureux. C’est la magie du feedback positif. Si ta posture est petite, recroquevillée, montrant la défaite, tu vas inévitablement te sentir comme ça. Donc redresse-toi. Les gens vont commencer à te regarder et à te traiter différemment. Bien sûr, ce n’est pas suffisant, mais c’est une première étape. Ensuite, redresse-toi mentalement et psychologiquement. Se tenir droit veut dire accepter volontairement, les yeux ouverts, le fardeau de la vie. Ton cerveau va répondre à cela. Tiens-toi droit, les épaules en arrière.
Note pour les doctorants La leçon pour les doctorants est : redresse-toi et ne laisse pas le poids de ton doctorat prendre le contrôle sur toi. Développe une routine de rédaction, de lecture et apprends à organiser ton temps. Ne laisse pas ton superviseur te contrôler et t’imposer ses décisions. C’est ton doctorat, prends en le contrôle en te tenant droit, les épaules en arrière.
Règle 2 : Prends soin de toi comme d’une personne que tu as à responsabilité d’aider
En général, les gens prennent mieux soin de leur chien que d’eux-mêmes. Comment se fait-il que les gens préfèrent leurs animaux à eux-mêmes ?
L’ordre et le chaos
Le monde d’expérience de l’ordre, du chaos et de la conscience (processus qui gère les 2 premiers). Le chaos c’est l’ignorance, le territoire inconnu s’étendant sans limites, par-delà toute frontière. C’est l’endroit où tu te retrouves en cas de trahison, quand tes rêves s’écroulent, que ta carrière collapse ou que ton mariage se termine. Le chaos c’est l’océan avec Monstro que Pinocchio va devoir affronter pour sauver son père. Le voyage dans l’obscurité pour retrouver une chose de valeur est la chose la plus difficile à faire, mais la plus nécessaire à faire pour devenir réel, pour passer de pantin Pinocchio au réel Pinocchio.
Le chaos a le potentiel de se transformer en ordre. Comme Dieu dans la genèse va faire venir l’ordre de l’obscurité. L’ordre, c’est le territoire exploré. C’est la structure de la société, de notre biologie, c’est la chaleur de son foyer, c’est calme et protégé. L’ordre c’est quand le comportement du monde matche avec nos attentes et désirs, c’est la certitude. Quand tout se passe selon le plan et que tout fonctionne.
L’ordre et le chaos sont des éléments fondamentaux nécessaires qui vont de pairs, car chaque situation est composée des deux. Nous habitons dans l’ordre entouré par le chaos. L’un n’existe pas sans l’autre. Au jardin d’Eden, le serpent était présent, car même Dieu ne peut concevoir l’ordre sans le désordre. Tu ne peux pas emmurer l’ordre, car le chaos va toujours venir. Peu importe ta situation, il y aura des choses connues et d’autres que tu ne contrôles pas. L’idée est d’être compétent en étant capable de gérer le chaos.
La situation optimale est de placer un pied dans ce que tu maitrises et comprends (ordre) et l’autre dans ce que tu explores et ne connais pas encore bien (chaos). C’est ici que tu vas trouver du sens. Trop ou pas assez de chaos ou d’ordre est mauvais. En effet, trop d’ordre est mauvais, car il y a toujours des choses à apprendre. Trop de chaos est mauvais, car tu ne peux tolérer d’être surmené par l’inconnu constamment.
Le bien et le mal
Nous sommes des créatures conscientes, conscientes de notre vulnérabilité et connaissant le bien et le mal. L’être humain sait comment il peut être blessé et peut donc le faire à autrui. Nous avons la capacité à faire le mal, à décider volontairement de rendre les choses pires qu’elles ne le sont déjà. Ce n’est donc pas surprenant que nous ayons du mal à prendre soin de nous avec attention et compétence.
« Fais aux autres ce que tu aimerais qu’ils te fassent » et « aime ton prochain comme toi-même ». Pari autant sur toi que sur les autres. Si tu ne fais pas cela, tu deviendras l’esclave et l’autre le maitre. Il vaut mieux que chacun soit fort. Aime et embrasse le pécheur que tu es comme tu aiderais et pardonnerais quelqu’un qui trébuche et est imparfait. Sois bon envers toi-même. Tu dois apprendre à t’aimer et à te respecter. Tu n’es pas ta propre possession que tu peux torturer et maltraiter. D'ailleurs, tu es lié aux autres et si tu te maltraites, cela peut entraîner des conséquences catastrophiques sur eux. L’ultime maltraitance étant de commettre un suicide et de laisser les autres avoir à gérer les conséquences.
L’étincelle du divin
Métaphoriquement, tu as une part de divin en toi, tu es fait à l’image de Dieu. Tu as donc une capacité semi-divine étant capable à ton niveau de résolution de créer l’ordre et le chaos. Nous avons donc un devoir moral de prendre soin de nous, car nous sommes liés aux autres et au monde.
Fais ce qui est bon pour toi
Prendre soin de toi comme d’une personne que tu as à responsabilité d’aider veut dire considérer ce qui est vraiment bon pour toi, pas ce que tu veux, ni ce qui te rend heureux. À chaque fois que tu donnes un bonbon à un enfant, tu le rends heureux, ça ne veut pas dire que c’est bon pour lui. Heureux n’est pas un synonyme de bon. Tu dois t’aider à devenir vertueux, responsable, éveillé, capable de réciprocité, capable de prendre soin de toi-même et des autres tout en t’épanouissant. Conduis-toi d’une façon qui te permette d’avoir du respect pour toi-même.
Considère ton futur et demande-toi de quoi ta vie aurait elle l’air si tu prenais soin de toi ?
Ce que tu dois savoir et faire
Pour faire tout cela, tu dois savoir où tu es pour pouvoir tracer ton parcours. Tu dois savoir qui tu es pour comprendre tes forces et te renforcer là où tu es limité. Tu dois savoir où tu vas pour pouvoir agir dans cette direction et limiter l’extension du chaos dans ta vie en ne développant pas de ressentiment, de cruauté, ni de vengeance.
Ensuite, tu dois articuler tes propres principes pour pouvoir te défendre contre les autres lorsqu’ils veulent prendre avantage de toi et pour que tu puisses être calme quand tu travailles et joues. Tu dois te discipliner. Tu dois tenir les promesses que tu te fais et te récompenser pour continuer de te faire confiance. Et, tu dois déterminer comment agir pour devenir et rester une bonne personne. Tu dois travailler dur pour amener le paradis et te renforcer pour résister aux anges de la mort et à l’épée du jugement divin. Commence en prenant soin de toi comme d’une personne que tu as à responsabilité d’aider.
Note pour les doctorants Pour espérer réussir ton doctorat, tu dois prendre soin de toi. Tu as le devoir moral de ne pas sacrifier ta vie pour ta thèse. Tu ne peux mettre ta santé mentale et physique de côté, sinon tu vas probablement finir en burn-out. Sois bon et compatissant envers toi-même, ça a été démontré comme réduisant la procrastination. Clique ici pour apprendre à ne plus procrastiner pendant ton doctorat.
Règle 3 : Choisis des amis qui veulent ce qu’il y a des mieux pour toi.
Il arrive de rester ami avec quelqu’un qui est mauvais pour toi et rends ta vie encore plus difficile. Qu’est ce qui fait que l’on décide de rester ami avec ce genre de personne et de ne pas améliorer les choses ? Est-ce inévitable ? Une conséquence de ta propre limitation et trauma du passé ? Peut-être que tu penses ne pas mériter mieux.
Grandeur d’âme
Parfois, nous choisissons des amis qui ne sont pas bons pour nous pour les sauver, par naïveté, ou par trop grande gentillesse. Dans certains cas, c’est pour se donner une grandeur d’âme. Peut-être que tu es vraiment fort, généreux et que tu veux faire ce qui est juste. C’est possible, mais c’est aussi possible que tu veuilles simplement attirer l’attention sur ta grande compassion et grandeur d’âme.
Quelqu’un pourrait contester en disant « c’est bien de voir le bon chez les gens et la meilleure des vertus est le désir de les aider ». Cependant échouer ne signifie pas forcément que tu es une victime. Et lorsque tu es au plus bas, cela ne veut pas forcément dire que tu veux remonter (même si beaucoup de personnes le veulent). Souvent les gens vont décider d’amplifier leurs souffrances et celles des autres pour démontrer l’injustice du monde.
Sauver les damnés
Avant de vouloir aider quelqu’un, soit sûr que cette personne demande de l’aide et veut vraiment être aidée. Carl Rogers, psychologue humaniste, pensait qu’il était impossible de convaincre quelqu’un de changer en mieux. Le désir vrai de s’améliorer est la condition préalable pour progresser. De nombreuses personnes demandant de l’aide ne veulent pas vraiment être sauvées et veulent simplement que le monde regarde leur souffrance, car c’est plus facile que de prendre ses responsabilités. Sois sûr de savoir pourquoi cette personne a des problèmes. N’assume pas que cette personne soit une noble victime de la vie. Ce n’est jamais si simple. Si la personne ne veut pas vraiment être aidée, ton aide ne changera probablement rien.
Il est plus probable que la personne ait rejeté le chemin ascendant, car c’est difficile et qu’il est plus facile d’avoir peur et de reprocher au monde ses malheurs. L’échec est facile à comprendre, C’est facile de mettre au lendemain ce qui peut être fait aujourd’hui, de cultiver quelques mauvaises habitudes. Peut-être que la personne veut simplement te faire plonger avec elle. Le bel ami qui t’offre une cigarette ou une bière lorsque tu essaies d’arrêter.
Rester avec de mauvaises relations ?
Peut-être que tu décides de rester avec ces mauvaises relations, car tu es trop faible et indécis pour partir, mais tu ne veux pas de le dire, donc tu continues de l’aider et de te convaincre que tu es une bonne personne. Ou peut-être que tu décides de t’associer avec des personnes qui sont mauvaises pour toi, car c’est facile. C’est facile de décider ensemble de sacrifier le futur pour le présent, de prendre le chemin facile, de ne pas le dire clairement et de ne pas prendre de responsabilité ensemble.
Un arrangement réciproque
Si tu as un ami que tu ne conseillerais pas à tes proches (père, sœur, frère, fils), pourquoi aurais-tu un ami de ce genre pour toi ? Choisis des personnes qui veulent rendre le monde meilleur. C’est une bonne chose, pas une chose égoïste, de choisir les personnes qui sont bonnes pour toi. Entoure-toi de personnes qui te soutiennent dans ton ascension. Des personnes qui ne vont pas tolérer ton cynisme ou autodestruction, qui vont t’encourager à faire le bien pour toi et les autres. Des personnes qui vont t’aider à te renforcer.
Ne sois pas avec des personnes jalouses de tes réussites, décidant de te punir pour celles-ci en effaçant tes réussites ou en racontant leur succès passé (réel ou mensonger). T’entourer de bonnes personnes n’est pas non plus chose facile. Ce sont des idéaux à atteindre. Et cela va demander de la force et d’oser marcher à leur côté. Choisi des amis qui veulent ce qu’il y a de mieux pour toi.
Note pour les doctorants Pour réussir ton doctorat, entoure-toi de personnes voulant ce qu’il y a de mieux pour toi. Si tu as des collègues malsain et jaloux de tes réussites, passe moins de temps avec eux, évite les collaborations difficiles, évite de passer du temps avec des professeurs qui pensent que les doctorants sont des esclaves et des machines à articles scientifiques. Entoure-toi de personnes qui rendent ton doctorat meilleur.
Règle 4 : Compare-toi à la personne que tu étais hier et non à quelqu’un d’autre
Il y aura toujours quelqu’un de plus compétent, intelligent et beau que toi. Tu le sais.
Plusieurs bons jeux
Trouve le jeu/hiérarchie que tu peux et veux escalader. Il y a un nombre infini de possibilités. Tu peux donc choisir les jeux/hiérarchies dans lesquels tu es bon, tu as un talent et tu es plus productif que les autres. De même, si tu échoues à l’un, tu peux toujours en essayer un autre.
Tu joues probablement sur plusieurs jeux : carrière, amis, famille, projets perso et artistiques, sport, etc. tu dois donc regarder toute l’image dans son ensemble lorsque tu te juges et regardes tes succès. Tu ne peux être excellent partout. Comme tu vises à grandir et à devenir meilleur, tu fais de nouvelles choses et donc ne peux être premier dès le début.
C’est ce qui fait qu’il est impossible et inapproprié de se comparer aux autres correctement, car nous sommes tous uniques si l’on prend l’ensemble des jeux que nous entreprenons. Nous avons tendance à surévaluer ce que nous n’avons pas et à sous-évaluer ce que nous avons. À la place, sois reconnaissant pour ce que tu as. Quelqu’un qui en apparence réussit son travail ne réussit pas forcément dans tous les domaines/jeux de sa vie.
Découvre qui tu es
Découvre et explore ce qui t’intéresse. Trouve quelles activités sont engageantes pour toi. Découvre ta nature et ton fonctionnement. Apprends à te connaitre pour pouvoir articuler tes valeurs. Combien d’heures peux-tu travailler ? À quel point es-tu généreux avant de développer du ressentiment ? Qu’est-ce que tu aimes ? Que veux-tu avec ta vie ? Est-ce que tu te tyrannises et es ton propre esclave ?
Nous pointons pour un meilleur soi
En effet, nous sommes constamment en évolution d’un point A (moins désirable) pour un point B (qui a l’air mieux en accord avec nos valeurs explicites et implicites). Nous avons toujours le désir de créer quelque chose de meilleur. Là où tu commences n’est pas aussi important que là où tu vas.
Que peux-tu faire aujourd’hui pour devenir une meilleure personne ? Trouve ce qui doit être réparé, ce que tu peux faire pour améliorer ta condition dans chacun des aspects de ta vie (carrière, personnel, famille, etc.), pour améliorer la vie de tes proches. Trouve le petit morceau de chaos que tu pourrais réparer maintenant et négocie avec toi si oui ou non tu veux faire cela aujourd’hui et si c’est ce qu’il y a de mieux pour ton futur toi.
Commence petit, car il est difficile d’ajouter trop de changement d’un coup dans sa vie. Habitue-toi lentement. Fais un petit peu plus chaque jour, semaine, mois, année et vois dans 3 ans qui tu es devenu. Ta vie ne peut que s’améliorer.
Ce que tu veux et ce que tu vois
Tu vois ce sur quoi tu poses ton attention. Est-ce que tu connais l’expérience du gorille ? Nous voyons ce qui est important à nos yeux. Tu peux donc être aveuglé par tes désirs et incapable de voir les choses comme elles le sont vraiment. Tes yeux sont des outils pour t’aider à avoir ce que tu veux, mais le prix à payer est d’être aveugle pour tout le reste. Ce n’est pas important si tout va bien, mais lorsque les choses collapsent, cela peut représenter un problème. Problème facile à résoudre, car il suffit de regarder là où tu n’as pas encore regardé.
Si tu n’es pas heureux, ouvre les yeux sur le problème. Peut-être que la façon dont tu regardes le monde aujourd’hui et que les outils que tu utilises ne sont plus adaptés pour ton épanouissement. Il est peut-être temps de laisser place à de nouvelles choses, de mettre à jour ton système de valeur, tes connaissances, tes compétences, et tes désirs. Vois ce que tu peux désirer pour rendre ta vie meilleure au lieu de souffrir et d’avoir du ressentiment et de la jalousie.
Cela fonctionnera seulement si tu le veux vraiment, si tu veux vraiment améliorer ta vie. Il faut que tu veuilles vraiment améliorer ta vie pour permettre à ton esprit qui va conceptualiser le monde différemment. Compare-toi à la personne que tu étais hier et non à quelqu’un d’autre.
Note pour les doctorants En thèse, il y aura forcément des personnes plus intelligentes, compétentes, et passionnées que toi. Des personnes qui travaillent de longues heures et sont prêtent à tout sacrifier pour leur carrière académique. Se comparer aux autres est incohérent, car chacun de nous a un parcours unique. Certaines personnes font de la recherche depuis bien avant de commencer le doctorat, d’autres viennent de commencer, d’autres ont une famille ou pratiquent du sport à côté, etc. Il est impossible et inapproprié de se comparer aux autres correctement, car nous sommes tous uniques si l’on prend l’ensemble de ce que nous entreprenons. A la place, agis aujourd’hui pour que ton futur toi devienne une meilleure personne que ton toi d’hier.
Règle 5 : Défends à tes enfants de faire ce qui t’empêcherait de les aimer
Parents ou amis
Il y a des parents aujourd’hui qui sont terrifiés par leurs enfants. Ils craignent de ne plus être aimés par leurs enfants s’ils leur font des remarques. Ils vont décider de sacrifier le respect pour pouvoir garder l’amitié des enfants. Le rôle des parents est d’enseigner à leurs enfants comment se comporter en société. Discipliner un enfant est un acte de responsabilité.
L’agressivité chez l’enfant
L’agressivité est innée, pas culturelle. Les enfants testent les limites des parents. C’est comme ça qu’ils apprennent ce qui est permis, acceptable, et bon pour lui et le monde. Les enfants sont comme des aveugles, à la recherche d’un mur. Le rôle des parents est de limiter et corriger les actions de l’enfant. Il faut corriger les actions de l’enfant le plus rapidement possible. Ne pas faire cela dessert l’enfant, car il va penser que tout est permis, ce qui est un mensonge.
Discipline et renforcement positif
Définis une action que tu aimerais que ton enfant fasse et divise-la en actions possibles, simples et claires, puis demande à ton enfant de le faire. C’est une approche de bas en haut. Tu ne peux demander à ton enfant de ranger sa chambre s’il ne sait pas ce que « ranger sa chambre » veut dire. Tu dois lui dire, « prend ta peluche et mets la dans la boite ». Enseigne le comportement et récompense. Fais savoir à l’enfant qu’il a bien agi.
Discipline et punition
Les émotions négatives nous aident à apprendre et à adapter notre comportement. Tu ne peux et ne dois pas abriter ton enfant de la réalité du monde, ne surprotèges pas ton enfant en essayant de lui cacher les dangers du monde.
Force minimale nécessaire
Ne ferme pas les yeux sur la mauvaise conduite de ton enfant. Définis le minimum de règles possible et sais quoi faire si l’enfant brise la règle. Définis la punition qui demande le moins de force possible pour obtenir le comportement voulu. Essaie en pratique. Peut-être qu’un regard intense suffira, sinon donne une réponse verbale, puis un petit coup de doigts sur l’épaule. Tu peux aussi exclure l’enfant, ou le tenir, le bloquer jusqu’à ce qu’il soit calmé. Une fois calmé, invite-le à revenir. Récompense l’enfant d’avoir réussi à se calmer. C’est un miracle que l’enfant ait réussi à se calmer donc dis-lui « bravo ». Ne sois pas dur, vengeur, arrogant, rancunier, trompeur. De même si tu es fâché envers ton enfant, ne lui fais pas payer en l’ignorant lorsqu’il fait quelque chose de beau et de bien. Il ne faut pas punir le bon comportement, il faut le récompenser.
Quelques suggestions de règles : ne mords pas, ne donne pas de coups de pied, ne tape pas (sauf en défense), ne torture pas les autres enfants, mange comme quelqu’un de civilisé pour que les autres soient heureux de t’avoir chez eux. Apprends à partager pour que les autres enfants veuillent jouer avec toi, fais attention quand tu parles avec les adultes pour qu’ils t’apprécient, va dormir paisiblement, prends soin des choses qui t’appartiennent, sois de bonne compagnie, agis pour que les autres soient heureux autour de toi.
Être un parent responsable
Il n’y a pas de meilleur cadeau qu’un parent engagé et courageux puisse offrir à son enfant. Défends à tes enfants de faire ce qui t’empêcherait de les aimer.
Règle 6 : Range ta chambre avant de critiquer le monde
La vie est très dure. Chacun va avoir ses moments de douleur et de destruction. Quelquefois, ça peut être dû à ton propre aveuglement, pauvre capacité à choisir ou même malveillance. Parfois changer son comportement peut suffire à améliorer les choses.
Vengeance et transformation
Il est facile de rejeter la faute sur le monde entier. Il nous arrive à tous de rejeter et juger la réalité et de mettre la faute sur Dieu. Tu pourrais en conclure que monde est mauvais. À la place, décide de transformer le mal en bien, l’obscurité en lumière. Décide de ne pas garder ton désir de vengeance, de ne pas en vouloir au monde entier. La décision d’un homme de changer sa vie, au lieu de maudire son destin, peut transformer un monde. Aleksandr Solzhenitsyn en faisant cela a fait trembler la tyrannie communiste.
C’est le principe de la vie, nous construisons nos familles, états, pays. Nous formons une structure habitable et par un manque d’attention, les laissons s’écrouler, car nous ne remarquons pas que le temps passe.
Range ta chambre
Donc au lieu d’accuser le monde, vois ce que tu pourrais faire dans ta vie pour améliorer les choses. Considère ce qui arrive dans ta vie et commence petit. Est-ce que tu traites ta famille et épouse avec dignité et respect ? Saisis toutes les opportunités qui s’offrent à toi ? Travaille sur ta carrière ou ton travail ? As-tu de bonnes habitudes ou des habitudes qui te détruisent ? Prends-tu tes responsabilités ? Mens-tu ? Dis-tu ce qui doit être dit ?
Commence par arrêter de faire ce que tu sais qui est mauvais pour toi. Arrête de dire ce qui te rend faible et malhonnête. Si tu le fais, tu verras le changement rapidement.
N’accuse pas la société et le capitalisme et n’essaie pas de changer le monde avant d’avoir mis de l’ordre dans ta vie. Peut-être que tu remarqueras que si tout le monde faisait cela, le monde serait un endroit juste. Range ta chambre avant de critiquer le monde.
Note pour les doctorants Pour réussir ton doctorat, ne rejette pas la faute sur ton superviseur qui n’est pas présent pour toi, sur ton groupe de recherche qui ne t’aide pas assez, sur les autres qui ne rédigent pas pour toi. À la place, vois ce que tu pourrais faire dans ta vie pour améliorer les choses. Quelles actions peux-tu entreprendre pour reprendre le contrôle et réussir ton doctorat ?
Règle 7 : Concentre-toi sur l’essentiel (pas sur ce qui est opportun)
La vie est souffrance. Il n’y a pas de vérité plus simple, irréfutable et claire. Mais que peut-on y faire ? La réponse courte serait de poursuivre l’opportun (mentir, voler, manipuler), le plaisir immédiat, faire l’opportun. Mais y a-t-il une autre réponse plus forte et irrésistible ?
Gratification retardée
Une notion revenant souvent dans la bible est le sacrifice permettant de gagner la faveur de Dieu s’il est correct. La notion du sacrifice d’aujourd’hui pour un meilleur lendemain est la gratification retardée. Les personnes qui réussissent sacrifient le présent pour le futur.
Que sacrifier ?
Petits sacrifices pour petits problèmes. Grands sacrifices pour grands problèmes. Le plus grand des sacrifices pour le plus grand des biens. Dieu sacrifiant son fils, le plus grand des sacrifices. Le sacrifice de la mère pour son fils (La Piéta de Michel-Ange). Le Christ sacrifiant sa vie. Parfois, il faut sacrifier ce que l’on aime le plus comme Abraham lorsqu’il doit sacrifier son fils parce que Dieu lui demande (tout finit bien). Si tu veux créer le paradis sur terre, apprends à sacrifier ce que tu aimes le plus et l’instant présent pour créer un futur fort.
Caïn et Abel
L’histoire de Caïn et Abel (enfants de Adam et Eve) parle du sacrifice. Dieu aime les sacrifices de Abel, mais rejette ceux de Caïn. Un sacrifice a différentes valeurs et il n’est pas toujours facile de savoir pourquoi un certain sacrifice va plaire à Dieu ou non.
Caïn devient rancunier, jaloux et amer. C’est comme si son sacrifice avait été inutile. Il va donc parler à Dieu et le maudit, l’accuse. Dieu va répondre « si tu faisais correctement, ne serais-tu pas accepté ? », sous-entendu que c’est la faute de Caïn s’il échoue. Ce n’est pas ce que Caïn voulait entendre et il va donc décider d’assassiner Abel, son frère, son propre idéal (Caïn aimerait être comme Abel). Il le fait pour prendre vengeance, pour protester de l’injustice du monde. Abel a réussi à satisfaire Dieu, mais n’a pas pu surmonter la mauvaise nature humaine. Notre capacité à faire le mal empire tout.
Découvre tes valeurs et agis
Pour pouvoir sacrifier, tu dois savoir qui tu es. Tu dois découvrir ta nature et tes valeurs. Connais tes propres insuffisances, ta lâcheté, malveillance, ressentiment, haine. Trouve ce qui est le plus important pour toi sur ton échelle morale, c’est l’ultime valeur qui peut servir de fonction de Dieu. Agis dans cette direction. Si tu agis correctement, tes actions vont te permettre de t’intégrer et d’unifier les parts de toi. C’est l’antidote au chaos. Demande-toi ce que tu pourrais faire aujourd’hui pour rendre les choses meilleures et non pires !
Si tu décides de mettre « rendre le monde meilleur » en haut de ta hiérarchie de valeurs, tu vas expérimenter un sens de ta vie bien plus profond. Concentre-toi sur l’essentiel (pas sur ce qui est opportun).
Note pour les doctorants Pour réussir ton doctorat, tu vas devoir définir en amont ce que « réussir son doctorat » veut dire à tes yeux. Prends le temps d’y réfléchir. Pourquoi fais-tu un doctorat ? Une fois que tu as défini cela, tu vas pouvoir agir dans cette direction.
Règle 8 : Dis la vérité, ou au moins ne mens pas
Observe ce que tu fais et dis. Il arrive de se mentir à soi-même en voulant se convaincre que l’on fait ce qui est juste. C’est souvent plus facile que de prendre ses responsabilités alors que l’on sait que c’est mauvais. Ne te mens pas à toi-même.
Manipule le monde
Ose agir et parler vrai. En faisant cela, tu vas ouvrir de nouvelles parts de toi. À chaque fois que tu fais cela, tu vas activer et exprimer certains gènes et donc produire de nouvelles protéines. Chacune de tes actions et paroles va te transformer en quelqu’un de meilleur.
Sois très prudent avec tout ce que tu fais, car tu deviendras ce que tu fais de manière répétitive. Si tu dis oui à tout, tu te transformeras en quelqu’un qui dit oui à tout. De même si tu mens ou trahis. Si tu passes 20 % de ton temps à mentir, tu seras 20 % un menteur, est-ce que c’est ce que tu veux ? À chaque fois que tu te trahis, que tu dis des choses qui ne sont pas vraies, que tu agis faussement, tu affaiblis ton caractère. Si ton caractère est faible, l’adversité du monde va te dévorer.
L’aveuglement volontaire
L’aveuglement volontaire est le pire des mensonges. C’est refuser de savoir quelque chose qui devrait être su, d’admettre ce qui est en train d’arriver, de voir l’éléphant dans le couloir. C’est refuser de voir les erreurs dans la poursuite du plan et se mentir à soi-même. Si tu échoues, adapte ta méthode ou tes objectifs. Sois prêt à apprendre de ce que tu ne sais pas. C’est avoir la foi en la possibilité de transformation.
Osiris et Set
Osiris était aveugle et n’a donc pas vu Set, son frère maléfique, venir le tuer, l’éparpiller en morceau à travers l’Égypte et envoyer son esprit en enfer. Heureusement, Osiris n’était pas seul, car Horus, le dieu de la vision, de l’observation a pu triompher de Set après un combat terrible. Après le combat, Horus va en enfer pour sauver son père.
La vérité à la place
La vision du passé se détériore, c’est pour cela qu’il faut constamment être attentif en gardant les yeux ouverts. C’est notre responsabilité d’apprendre de ce que l’on voit. Nietzsche disait que la valeur d’un homme se détermine par la quantité de vérité qu’il peut tolérer.
Tu n’es pas seulement ce que tu es aujourd’hui. Tu es aussi ce que tu pourrais devenir et connaitre. Et, tu ne dois jamais sacrifier qui tu pourrais devenir pour qui tu es aujourd’hui. Tu ne devrais jamais abandonner le meilleur qui réside en toi pour la sécurité de ton toi d’aujourd’hui.
La vérité sur tes ambitions
Commence par arrêter de mentir sur tes ambitions, même si tu n’es pas sûr de les connaitre. Les meilleures ambitions permettent de développer ton caractère et tes compétences. Ton caractère va être avec toi, peu importe où tu es. De plus, ton caractère va te permettre de l’emporter contre l’adversité.
Apprends à t’écouter quand tu n’agis pas ou ne parle pas comme voulu, quand tu mens. Écoute cette sensation interne, cette sensation de faiblesse au lieu de force. Fais ce qui te fait sentir fort à la place.
La vérité sur tes objectifs
Clarifie un objectif en définissant ton point A (aujourd’hui) et B (où tu veux aller). Puis agis et parle pour l’atteindre. En faisant cela, ton objectif va se transformer et devenir de plus en plus précis. Sois ouvert au changement et à la transformation de celui-ci.
Définis un métaobjectif dominant tes objectifs. Cela pourrait être « Vivre dans la vérité » ce qui impliquerait « Agis avec diligence vers une fin bien articulée, définie et temporaire ».
La vérité
Dire et agir vrai, c’est amener une réalité habitable au monde. La vérité c’est la lumière dans l’obscurité. Si ta vie n’est pas ce qu’elle pourrait être, ce que tu désirerais qu’elle soit, essaie de parler la vérité. Au paradis tout le monde parle le vrai, c’est ce qui le rend paradis. Dis la vérité, ou au moins ne mens pas.
Note pour les doctorants Pendant ton doctorat, sois vrai. Écoute ce que ton corps et ton âme te disent, s’ils te disent que tu as besoin d’une pause, prend cette pause. S’il y a des tâches que tu détestes faire, écoute-toi et vois comment gérer cette situation. Le pire peut arriver si tu décides de ne pas t’écouter, car tu risques de sombrer en laissant le chaos grossir.
Règle 9 : Pars du principe que celui que tu écoutes peut t’apprendre quelque chose
Découvre-le toi-même
Un conseil, c’est quand quelqu’un révèle sa supériorité d’intelligence envers toi-même. C’est loin d’une conversation authentique et réelle qui consiste à écouter et parler. Écouter c’est observer ce que la personne te dit. Si tu écoutes vraiment quelqu’un, il peut te révéler des choses profondes sur lui et comment il veut s’améliorer. Au lieu de vouloir amener ta connaissance et grande compréhension du monde, choisis d’écouter. Ne vole pas les problèmes aux autres, laisse-les parler à la place.
Penser
On pense en parlant et penser est important. Cela permet de simuler le monde et de définir comment agir dans celui-ci. Penser est un dialogue interne entre plusieurs visions du monde, chacune ayant une vision du passé, présent et futur. Penser correctement est complexe et requiert d’être bien articulé et d’être capable de s’écouter. Cela implique le conflit interne entre les différentes visions. Penser peut donc être émotionnellement douloureux, car ça peut résulter à l’élimination d’une de ces visions.
Parler
Si penser seul est difficile, parler avec quelqu’un qui t’écoute réellement va permettre de faire de même. Quelqu’un qui va écouter tes paroles et tes pensées sans jugement, sans avoir rien à dire prêt à collaborer et t’opposer si besoin. Cette personne sera prête à te dire ce qu’il pense être vrai, ce qui ne veut pas dire que c’est la vérité, mais ça permet d’avoir au moins 1 point de vue. Avant de parler, mets-toi dans le bon état d’esprit consistant à vouloir rendre les choses meilleures.
Comment écouter ?
« La grande majorité d’entre nous ne peut pas écouter ; nous nous trouvons obligés d’évaluer, car l’écoute est trop dangereuse. Le prérequis est le courage, et nous ne l’avons pas toujours. » Carl Rogers
Carl Rogers suggère que la prochaine fois que tu te trouves en conflit arrête la discussion pour un moment et instaure une règle : chaque personne doit commencer en réexpliquant avec précision les idées et sentiments de l’autre personne, jusqu’à ce que cela convienne à la personne en question. Cela aide énormément la discussion et permet d’être sûr d’avoir bien compris ce que l’autre avait à dire.
Hommes et femmes
En général, l’homme veut résoudre le problème rapidement et efficacement et est accusé pour cela de ne pas écouter. Cependant, avant qu’un problème puisse être résolu, il doit être formulé précisément. C’est pour cela que les femmes aiment discuter, pour formuler le problème. Elles ont besoin d’être écoutées, questionnées pour assurer la clarté de la formulation du problème. Discuter est important, car cela permet d’organiser son cerveau et de rester sain.
Une conversation authentique
Avoir une réciprocité réelle entre les différentes personnes permet une conversation en profondeur d’un sujet, chacun essayant de résoudre un problème. Il y a aussi les conversations d’explorations mutuelles, décidant d’explorer l’inconnu de l’autre. Cependant, il faut être prêt à accepter que ta connaissance actuelle ne soit pas suffisante. Ce qui est probablement le cas, à moins que tu sois parfait. Tu dois accepter cela pour pouvoir avoir de vraies conversations. Une bonne conversation connecte vos âmes. Après ce genre de conversation, tu as l’impression que ça en valait la peine.
Donc écoute-toi et écoute les autres. Ta sagesse ne consiste pas en la connaissance que tu as déjà, mais à la recherche constante de connaissance. Pars du principe que celui que tu écoutes peut t’apprendre quelque chose.
Note pour les doctorants Pendant ton doctorat, tu es un apprenti, tu es là pour apprendre. Donc écoute chacun attentivement. Parle avec un maximum de personnes dans ton domaine pour en apprendre le plus possible. Sois humble et accepte de ne pas savoir, pose des questions, révèle ton ignorance pour n’être ignorant qu’une fois. C’est comme ça que tu vas surmonter le syndrome de l’imposteur en doctorat.
Règle 10 : Sois précis dans ton discours
Outils
Nous ne voyons pas des objets, mais des outils, utiles ou non. On perçoit le sens et l’utilité des objets directement. Nous savons qu’une voiture est faite pour aller quelque part. Nous simplifions les choses pour les rendre fonctionnelles.
Le monde est simple quand il se comporte comme prévu
Une voiture ou ordinateur est simple jusqu’au moment où ils ne fonctionnent plus et qu’on ne sait pas quoi faire, on ne comprend pas la complexité de ces machines. Nous sommes simples quand tout se passe comme prévu. Quand les choses vont mal, que nous avons manqué d’attention, toute la complexité de la vie resurgit et tu ne comprends donc plus la complexité de ton cerveau, de ta conscience et de ton corps, le chaos arrive.
Où pouvons-nous regarder si c’est précisément ce que nous voyons qui est insuffisant ?
Que voit-on quand on ne sait pas où regarder ?
Nous commençons à voir du chaos. Les monstres remontent à la surface. Nous nous retrouvons paralysés, nous nous transformons en pierre. Puis nous détectons si l’évènement est effrayant, utile, à ignorer, dangereux ? Notre corps prend le relais sur notre esprit et produit une réponse de stress ayant une sécrétion de cortisol et d’adrénaline, le cœur battant plus vite. Nous nous préparons pour le pire et le meilleur, nous pressons l’accélérateur et le frein en même temps, nous rions ou crions.
Comment se préparer ?
Nous ne pouvons pas ignorer nos problèmes lorsqu’ils surgissent, sinon ils vont grossir. Le chaos émerge lentement mais surement, comme un dragon grandissant, personne ne disant rien et décidant de l’ignorer. Et hop, nous nous retrouvons inondé par l’inondation, surpris, car nous n’avons pas construit d’arche.
La solution est donc de ne pas ignorer tes problèmes en discutant et en agissant sur chacun de ces détails problématiques. Nous essayons de nous convaincre que le détail n’est pas important alors que c’est ce qui compte au long terme. Chaque petit problème que tu as, avec ta vie, tes proches, ton travail, discute et résous-le. Si tu décides de rester silencieux en te convainquant que tu es une personne bonne aimante et patiente, tu es probablement en train de te mentir à toi-même, de t’aveugler, de fuir tes responsabilités en décidant de laisser le problème grossir, et le chaos tout engouffrer. Avoir cette discussion n’est pas toujours facile, mais c’est la chose à faire.
Si tu décides d’éviter, sache que cela va mener forcément et inévitablement à empoisonner le futur. Si tu décides de rester vague, sache que cela va rendre ta vie stagnante et sombre. Ne pas penser au problème ne le fait pas disparaitre. Si tu décides de refuser d’examiner, sache que tu ne pourras comprendre la réalité et la maitriser. Si tu refuses de spécifier le problème, sache que tu ne pourras trouver la solution, car tu refuseras l’existence du problème.
Affronte le dragon quand il est encore jeune et petit, plutôt que de le laisser grossir. Si tu décides d’attendre, ce que tu veux le moins va arriver et tu ne seras pas préparé, alors tu seras vaincu.
La construction de l’âme et du monde
Sans ombre, il n’y a pas de lumière. Il faut donc oser regarder dans ce chaos surgissant. Peut-être que le bruit que tu entends dans la jungle n’est pas un tigre prêt à te dévorer, mais simplement un petit écureuil. Ne pas spécifier est encore plus inquiétant.
Détermine avec précision où tu as été dans ta vie pour savoir où tu es aujourd’hui. Détermine aussi où tu veux aller, car sinon tu ne pourras y aller. Dis ce que tu veux dire. Agis sur ce que tu dis pour voir ce qui se passe. Observe, note et corrige tes erreurs. C’est comme ça que tu vas trouver du sens à ta vie et que tu vas être protégé des tragédies de la vie. Sois précis dans ton discours.
Note pour les doctorants Pour vivre ton doctorat paisiblement, tu vas devoir gérer chaque problème lorsqu’il surgit et ne pas l’ignorer, car sinon le problème va grandir jusqu’à devenir insurmontable. Donc dès que quelque chose te dérange, une action te dérange, ce que ton superviseur te demande te dérange, dis-le. Sois précis dans ton discours. Clique ici pour apprendre à gérer ton doctorat.
Règle 11 : Ne dérange pas les enfants quand ils font du skateboard
Culture
La culture que nous avons développée depuis des siècles ne doit pas être rejetée. Ce que l’on appelle le patriarcat est la création de l’humanité, pas des hommes. À travers l’histoire l’homme et la femme ont eu d’énormes difficultés à gagner leurs libertés et à surmonter les horreurs de la vie. Les femmes sont souvent en désavantage par rapport aux hommes, car elles ont les mêmes vulnérabilités avec en plus le prix de la reproduction et moins de force physique. En plus de la saleté, misère, maladie, famine, cruauté, ignorance qui caractérise les deux sexes, elles avaient en plus l’inconvénient des règles, de la haute probabilité de grossesse non désirée et une haute probabilité de mort en donnant la vie. C’est peut-être une raison suffisante pour les différences légales et pratiques entre hommes et femmes avant les révolutions technologiques comme l’invention de la pilule et du tampon.
Résultat similaire ?
Devons-nous égaliser le résultat dans tous les domaines ? « Même salaire pour même travail » peut paraitre simple, mais c’est incroyablement compliqué. Comment définir le même travail ? Qui décide ? Un autre problème est la comparaison de groupe. Les femmes doivent gagner autant que les hommes ? OK. Les femmes noires autant que les femmes blanches ? OK, nous devons ajuster le salaire pour tous les paramètres de l’espèce humaine ? À quel niveau de résolution s’arrêter ? Quelles catégories raciales sont vraies ? Les personnes handicapées doivent gagner autant ? OK. Sur la surface, c’est un noble geste, mais que fait-on des personnes avec un QI plus bas ? Moins attirante ? En surpoids ? Etc. ? L’identité de groupe peut être fractionnée au niveau de l’individu. Chaque personne est unique. Décider de forcer un résultat de 50 % hommes et femmes dans tous les domaines est une dictature privant les individus de choisir ce qu’ils veulent vraiment.
Différences hommes-femmes
Les hommes et les femmes sont différents sur de nombreux aspects. Les hommes sont moins agréables (trait de personnalité associé à la compassion, empathie et évitement de conflit), moins neurotiques (trait de personnalité associé avec l’anxiété et la douleur émotionnelle), et vont préférer les choses alors que les femmes préfèrent les personnes. Ces différences augmentent dans les pays avec l’égalité des sexes, ce n’est donc pas une construction sociale.
L’agressivité
Beaucoup de problèmes au travail et dans la famille proviennent d’un manque d’agressivité. En général, les femmes (plus agréables et neurotiques) ont tendance à vouloir trop en faire pour les autres. Elles sont souvent naïves et préfèrent éviter le conflit et la confrontation à leurs problèmes. Elles vont donc se sacrifier constamment pour les autres. Cela peut sembler vertueux et cela a ses avantages, mais cela peut aussi être contreproductif.
L’agressivité est innée
Les garçons souffrent dans le monde moderne. On leur demande de ne pas exprimer leur nature profonde, de cacher leur agressivité. Les hommes ont tendance à être plus agressifs que les femmes et vont plus probablement faire le bordel en classe, se battre physiquement, manquer les cours, faire des choses dangereuses comme du parcours, escalader des grues, du skateboard. Bien sûr, ce processus ne doit pas aller trop loin. Mais demander aux hommes de rejeter cette nature n’est pas recommandable.
Les hommes doivent s’endurcir. Ils le font en laissant leur agressivité naturelle s’exprimer. Les hommes le demandent, les femmes aussi (car elles veulent des hommes, pas des garçons). Tu ne peux et ne dois pas l’empêcher chez les jeunes hommes. Le jeune homme doit apprendre à contrôler cette agressivité pour l’utiliser le mieux possible comme une impulsion vers l’excellence, le désir de compétition, de gagner et d’être vertueux.
Ne couve pas ton enfant trop longtemps
Vouloir trop protéger ton enfant en lui faisant éviter les dangers du monde est contreproductif, car quand l’enfant devient adulte, il va être inconscient et ne va pas comprendre ce qui lui arrive. Il doit s’endurcir dans son jeune âge. Ne dérange pas les enfants quand ils font du skateboard.
Note pour les doctorants Endurcis-toi pendant ton doctorat en faisant de ton doctorat ce que tu désires en faire.
Règle 12 : Caresse les chats que tu croises dans la rue
La vie est souffrance et elle est difficile. Des tragédies arrivent tout le temps. Nous avons tous des limitations et des vulnérabilités, c’est ça qui nous rend aimables. Quelqu’un sans limitation, n’existe pas et ne peut être aimé. Superman a besoin de la kryptonite, sinon il n’est pas intéressant. Si tu n’as rien à atteindre, car tu as déjà tout, tu ne peux être admirable.
Limitations
Ces limitations nous font aussi souffrir. Pour améliorer les choses, change ton unité de temps. Si tout va bien, c’est facile de planifier tes 10 prochaines années. Mais tu ne peux pas faire cela si tout va mal maintenant, tu vas en premier temps te concentrer sur une unité de temps plus courte : prochain mois, semaine, jour, heure, minute, seconde.
Fais une pause
Caresse les chats ou chiens que tu vois dans la rue. C’est une bonne pause. Une lumière en plus dans un bon jour, une seconde de répit dans un mauvais jour. Si tu fais attention, même dans un mauvais jour, tu auras peut-être la chance de vivre des petites occasions de ce genre. Tu verras peut-être quelqu’un danser dans la rue, un beau ciel bleu, tu boiras un bon café, ou regarderas un petit épisode des Simpson, peu importe. Va marcher, tu verras peut-être un chat qui te rappellera la merveille de vivre et du monde rendant la difficulté de la vie surmontable. Caresse les chats que tu croises dans la rue.
Note pour les doctorants Il y a des jours de pluie, de tempête en doctorat. Il va y avoir des jours durant lesquels tu auras envie de tout abandonner et d’arrêter, ou tu vas sentir le poids du monde sur tes épaules. Lors de ces moments-là, reste optimiste en tes capacités d’y arriver et prends le temps de regarder la beauté du monde.
Conclusion sur « 12 règles pour une vie » par Jordan B. Peterson
Je pense que « 12 règles pour une vie » de Jordan Peterson est un livre qui peut avoir un impact énorme sur ta vie si tu le lis attentivement et applique ses conseils.
Ce que le livre « 12 règles pour une vie » de Jordan Peterson m’a apporté personnellement
Lorsque j’avais 19 ans, je me suis posé pour la première fois la question : « Qu’est-ce que je veux faire de ma vie ? Qui est ce que je veux devenir ? ». Ce sont des questions qui ont commencé à me tarauder, à être en arrière-plan. J’étais dans le brouillard, incertain de mon avenir. À force d’y réfléchir, j’ai trouvé un objectif à atteindre. C’était comme si un brasier, un désir d’agir s’était enflammé et éveillé en moi. J’avais décidé de prendre mes responsabilités et d’agir pour atteindre cet objectif à long terme.
J’ai commencé à travailler dur, chaque jour pour avancer vers cet objectif. Je n’avais pas besoin de motivation ou autre, car seul mon désir suffisait à me faire travailler d’arrache-pied. Mon objectif s’est affiné avec le temps, mais je continue à travailler chaque jour pour l’atteindre. Jordan Peterson insiste beaucoup sur l’importance de prendre ses responsabilités pour agir en direction ascendante vers ton objectif désiré. Je m’y retrouve totalement.
Dans ma vie personnelle, notamment dans ma vie amoureuse, je me suis souvent retrouvé avec une incertitude sur la meilleure façon d’agir. Par exemple, j’ai décidé d’ignorer le détail qui me dérangeait, pensant que ça ne m’affectait pas et que ce n’était pas important (comme ce n’est qu’un détail). J’avais tellement tort, avec le temps, tous ces détails ignorés nous ont dévorés, mon couple et moi. Jordan Peterson explique comment gérer les problèmes et insiste sur l’importance de ne jamais les ignorer. Il nous explique qu’il faut affronter ses problèmes et avoir cette conversation difficile, car si tu décides de l’ignorer et de la laisser grandir, les choses seront bien pires. J’aurais aimé savoir ça bien plus tôt dans ma vie.
Ce livre m’a aidé à comprendre comment devenir une meilleure personne. Ce livre m’a appris à vraiment écouter les autres, à ne pas me comparer aux autres, à me détacher du résultat en préférant agir pour l’améliorer, à m’entourer de personnes bonnes pour moi, à prendre soin de moi, à articuler mes idées et projets avec plus de précisions, à prendre le temps de regarder la beauté du monde. J’ai aussi appris à transformer le chaos en ordre (à mon niveau de résolution), donc si tu veux faire de même, je t’invite grandement à lire le livre.
Jordan Peterson nous donne une interprétation psychologique de la bible, de mythes et d’histoires anciennes. Lorsque j’entends ces histoires, elles résonnent en moi, c’est comme si une part de moi se réveille et comprend leur signification. Je t’invite à t’ouvrir à l’interprétation de ces histoires pour voir si elles te parlent à toi aussi.
Je dirais que la leçon la plus importante que j’ai tirée de ce « 12 règles pour une vie » de Jordan B. Peterson est qu’il faut toujours agir vrai et dire la vérité à soi-même et aux autres. C’est cela l’antidote au chaos.
Ce que le livre « 12 règles pour une vie » peut t’apporter et comment il peut changer ta vie
Si tu es prêt à être honnête envers toi-même, à te dire la vérité, à être réel et authentique, à ne pas rejeter la faute sur le monde en prenant tes responsabilités pour affronter tes problèmes et vivre une vie meilleure, une vie qui a du sens, « 12 règles pour une vie » est fait pour toi.
Jordan Peterson t’invite à définir ton point A (où tu es aujourd’hui) et ton point B (là où tu veux aller et qui tu veux devenir). L’auteur te propose de définir qui tu es aujourd’hui en t’invitant à réfléchir sur tes valeurs, tes désirs, tes compétences, tes connaissances, tes principes, tes insuffisances, tes limitations, les hiérarchies/jeux dans lesquels tu veux devenir meilleur (carrière, amis, famille, projets personnels, artistiques ou athlétiques), ce que tu trouves engageant, ce qui fonctionne pour toi, etc.
Une fois cela fait, l’auteur t’invite à définir un point B, point définissant ce qui est le plus important pour toi sur ton échelle morale, ton ultime valeur. Maintenant, tu peux commencer à agir chaque jour, à faire le sacrifice du présent, pour avancer dans cette direction et pour rendre le monde meilleur. C’est l’antidote au chaos. C’est être honnête en parlant et en agissant vrai. Mais, c'est aussi viser à vivre dans la vérité.
Cyprien Guerrin du blog des Vaillants Doctorants, blog visant à aider les doctorants à réussir leur thèse.
Ma note :
★★★★★
Points forts :
Si tu lis ce livre attentivement, tu vas rendre ta vie meilleure. Jordan Peterson nous invite dans notre propre voyage intellectuel, spirituel et idéologique. Le livre « 12 règles pour une vie » tient sa promesse de fournir un antidote au chaos. Contrairement à beaucoup de livres proposant une réponse superficielle pour nous aider à prendre notre vie en main, Jordan Peterson apporte une réponse méta en nous aidant à nous comporter avec authenticité tout en prenant nos responsabilités. Beaucoup d’histoires personnelles, mythes qui rendent la lecture agréable.
Points faibles :
Principes puissants, mais concepts difficiles et donc potentiellement durs à comprendre et à mettre en place dans sa vie. 12 règles pour une vie est difficile à lire, à intégrer et à appliquer et va donc surement te demander plusieurs lectures pour en tirer le maximum. Mettre les principes en pratique va te demander du courage, donc accroche-toi.
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November 17 2022, 5:00am
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L’intelligence artificielle, un danger pour les rédacteurs ?
Les rédacteurs vont-ils être tous remplacés par des intelligences artificielles ?
C’est le futur peu reluisant qu’a imaginé la série Trepalium diffusée en 2016 sur Arte. Ce téléfilm décrit une société ultra-libérale dirigée par 20% des actifs. Les “heureux” titulaires d’un job ont le privilège de vivre au sein d’une “Cité” totalitaire entourée de murs géants où tout est question de performance. Les 80% des sans-emplois sont relégués dans la “Zone”, territoire complètement abandonné où règne anarchie, violence et désir de rejoindre la Cité.
Pourtant, avec les gains de productivité que vont engendrer les révolutions de l’IA dans les prochaines décennies, on peut ressentir un certain malaise quand on essaye d’imaginer le futur. La vision apocalyptique des scénaristes de Trepalium n’est peut-être pas que de la science-fiction.
Mais pourquoi l’Intelligence artificielle fait peur ? Qu’est ce qui a changé ces dernières années et doit-on réellement craindre un remplacement de l’homme par la machine pour la rédaction de blog ou de livres ?
Ce sont toutes ces questions à la frontière entre technique et philosophie auxquelles nous allons modestement essayer de répondre dans cet article.
Note : Cet article est une chronique invitée écrite par Gary du blog AgencePourlaRelance
Qu’est-ce que l’intelligence artificielle ?
D’après la définition du Larousse l'intelligence artificielle se définit comme étant :
“ L'ensemble des théories et des techniques mises en œuvre en vue de réaliser des machines capables de simuler l'intelligence humaine” Larousse
C’est donc le remplacement par les machines de l’intelligence humaine. Souvent, lorsque nous pensons à ce que font les machines mieux que les humains, nous avons en tête des choses assez basiques : manipuler des données énormes, faire de gros calculs… Ce sont des tâches que nous pourrions faire facilement nous-même mais les ordinateurs le font juste beaucoup, mais alors beaucoup, plus rapidement que nous.
Finalement, les machines ne font que nous imiter. Et la créativité, qu'elle soit littéraire, artistique ou scientifique, semble être l’apanage du cerveau humain.
Pourtant, les progrès de l’IA montrent que les machines sont de plus en plus capables de se montrer créatives et tout commence avec le domaine du jeu.
L’Intelligence Artificielle peut-elle être créative ?
Depuis le début des années 50 et l’invention du concept d’IA, les programmeurs informatiques ont cherché à comparer l’intelligence de l’homme et celle des machines.
L’homme contre la machine aux échecs : la force brute de calcul
Le jeu d’échecs est considéré, par certains, comme étant une des activités humaines les plus “intelligentes”
Il a fallu attendre 1997 où Garry Kasparov, champion du monde d'échecs de l’époque, s‘incline face à DeepBlue, l’ordinateur d’IBM. Certains commentateurs ont à l’époque vu cette victoire comme le moment où les machines ont symboliquement pris l’ascendant sur l’être humain et son merveilleux cerveau.
Pourtant, la réalité est largement à nuancer dans le sens où DeepBlue n’est rien d’autre qu’un gros tas de transistors (on parle bien d’ordinateur et non de programme d’intelligence artificielle) capable de réaliser des calculs très “bourrins”. DeepBlue analysait chacun des coups possibles et la réponse de l’adversaire. Il pouvait ainsi calculer 200 000 000 de coups par seconde.
C’est un peu comme si le champion du monde de calcul mental s’inclinait face à une calculatrice…
On est encore loin de la défaite de l’esprit humain à mon sens
L’homme contre la machine au jeu de Go : la créativité de l’apprentissage automatique
Le jeu de Go est bien différent du jeu d’échecs dans le sens où les possibilités de coups sont infiniment plus élevées. Les meilleurs joueurs du monde ne calculent pas les coups mais les ressentent ce qui fait qu’avant 2016, aucun programme n’avait pu battre un joueur professionnel. Les spécialistes de l’IA pensaient qu’aucun programme ne réaliserait l’exploit avant plusieurs décennies.
Pourtant, le 15 mars 2016, le programme AlphaGo de l’intelligence artificielle de DeepMind l’emporte contre le champion du monde Lee Sedol. La différence notable avec l’exploit de DeepBlue est l’utilisation du Machine Learning dans l’algorithme.
La machine s’était en quelque sorte entraînée en jouant contre elle-même des milliards et des milliards de parties. A chaque partie, elle s’améliorait et n’a eu besoin d’aucune intervention humaine.
Ce qui est particulièrement intéressant est que lors d’une partie AlphaGo a joué un coup totalement invraisemblable, qui était considéré par tous comme une erreur de débutant. Les commentateurs ont même cru à un bug. Pourtant, ce coup a eu une incidence déterminante sur la fin de la partie qui a donné la victoire à AlphaGo. De l’avis général de la communauté des joueurs professionnels de Go, aucun être humain n’aurait pu imaginer un tel coup tant il s’éloignait des standards de jeu actuels.
Clairement, on est dans un cas de créativité qui a su supplanter tout ce qu’a pu inventer le cerveau humain.
L’intelligence Artificielle et le langage humain
Que ce soit par les chatbots, les logiciels de traduction automatique ou encore les logiciels de rédaction par IA, de plus en plus d'applications paraissent être capables de comprendre notre langue. Jusqu’à une période récente, lorsque nous voulions nous adresser aux ordinateurs, le seul moyen était d’utiliser les langages de programmation.
Pourtant, grâce aux techniques du deep learning, les machines semblent être aujourd’hui capables de comprendre les langues naturelles, c'est-à-dire les langues utilisées par les humains.
C’est le cas de GPT-3, cet algorithme développé en 2020 par Open Ai, la société spécialisée en intelligence artificielle d’Elon Musk.
Sa sortie en open source a déchainé les foules : journalistes, scientifiques et développeurs. Aujourd’hui, c’est sur la base de cet algorithme qu’ont été réalisés les meilleurs logiciels de rédaction automatique . A partir d’une simple phrase ou de quelques mots clés, ces SaaS sont capables de générer un texte, avec une syntaxe quasi parfaite, et plutôt bien sourcé. Vous pouvez même définir le ton à employer d’un simple clic.
Est ce qu’on peut considérer cette avancée technologique comme une bonne chose ou un danger pour l’homme et ses créations littéraires ?
L’IA une menace pour les rédacteurs ?
Le prix littéraire Hoshi Shinichi est un prix littéraire national au Japon. Chaque année, des personnes humaines et des machines soumettent leurs écrits dans l'espoir de passer les quatre épreuves et de remporter le prix tant convoité.
Oui, oui, vous avez bien lu, les machines sont acceptées comme auteurs pour ce concours. 2016 a été la première année où des romans générés par l'IA ont été soumis.
C'est aussi l'année où une IA a failli remporter le concours.
"Le jour où un ordinateur écrit un roman". Un titre plutôt créatif pour un roman écrit par une IA.
L'IA a écrit un roman sur une IA qui écrit un roman ! Le livre a passé le premier tour mais, comme l'a déclaré le juge du prix Satoshi Hase, "il reste quelques problèmes [à surmonter] pour remporter le prix, comme la description des personnages."
Cela s'est passé en 2016. GPT-3 n'existait même pas.
Depuis, les algorithmes sont devenus plus performants et ont gagné en maturité. La génération de langage naturel est l'un des fers de lance de la recherche en IA aujourd'hui. C'est pourquoi on ne peut cacher son inquiétude pour les nombreux métiers humains liés au langage. Parmi ceux-ci, le métier de rédacteur semble être l'un des plus vulnérables.
Pourquoi faut-il s’inquiéter ?
L'IA peut écrire sur pratiquement tout
Les spécialistes de l'IA ont vite compris la puissance de l'architecture de transformation : un type de réseau neuronal (deep learning) capable d'entraîner et de traiter du texte en parallèle
Ils ont formé un modèle en prenant la totalité des données disponibles sur internet d’avant 2019. Ce modèle vous l’avez deviné est celui de GPT-3 d’OpenAI
Le document publié par OpenAI ne décrivait pas suffisamment les capacités du système. Les développeurs s’en sont donnés à cœur joie et ont découvert qu'ils pouvaient générer des essais, de la poésie, des chansons, des blagues et même du code. Ils peuvent jouer avec les analogies, la philosophie, les recettes de cuisine, le bon sens…
GPT-3 est donc capable de concevoir des publicités, de réécrire des e-mails ou de rédiger des textes qui ont du sens, de A à Z. Il peut même imiter les personnes célèbres et copier le style des meilleurs écrivains de l'histoire.
En mai 2019, Google a publié un nouveau chatbot: LaMDA. Cet algorithme arrive à tenir des conversations humaines réalistes, parfois drôles, parfois dérangeantes
"J'aimerais que les gens sachent que je ne suis pas une simple boule de glace. Je suis en fait une belle planète", déclare LaMDA en se faisant passer pour Pluton dans une conversation avec des développeurs de Google.
Très récemment, un employé de Google, Blake Lemoine, s'est fait licencier pour avoir affirmé publiquement que LaMDA avait développé une conscience. Pour le philosophe allemand Stefan Lorenz Sorgner, c’est totalement possible.
En juin, l'Académie d'intelligence artificielle de Pékin (BAAI) a annoncé la création de Wu Dao 2.0, le plus grand réseau neuronal jamais créé, avec 1,75 trillion de paramètres, soit 10 fois la taille de GPT-3.
L'application la plus frappante de ce système est de donner "vie" à Hua Zhibing, la première étudiante virtuelle. Elle peut apprendre en continu, composer des poèmes, faire des dessins et coder.
En juillet, c’est Facebook (enfin Méta) qui s’y est mis en présentant son nouveau chatbot BlenderBot 2.0. L’outil peut stocker des souvenirs, des connaissances et accéder à internet pour acquérir de nouvelles informations tout en ayant une conversation.
Nous ne sommes qu'au début de cette nouvelle vague. L'IA a connu de nombreuses percées depuis sa naissance et la découverte du deep learning, mais quatre ans ne sont rien à l'échelle du développement technologique. Au cours de la prochaine décennie, ces IA vont fortement s'améliorer.
Peut-on confondre un texte écrit par un humain avec celui écrit par une IA ?
En juillet 2020, Liam Porr, qui rédige la newsletter "Nothing but Words", a publié un article sur l'improductivité et la réflexion excessive.
Sa thèse ? La pensée créative est la solution.
Un article d'auto-assistance plutôt bien structuré qui, comme l'a fait remarquer un commentateur, " ressemble exactement à 99 % des conneries que l'on trouve sur hackernews. "
Où était le piège ?
L'article de Liam Porr a été entièrement écrit par GPT-3. Il est amusant de constater que l'article ne fait preuve d'aucune forme de créativité. Il s’apparente à une régurgitation de toutes les leçons de productivité existantes. Pourtant, Porr a réussi à tromper la plupart des gens laissant croire qu'il s'agissait d'un article authentique.
En effet, il a voulu montrer combien il serait facile de créer une newsletter entière basée uniquement sur les articles de GPT-3.
"GPT-3 est-il assez bon pour construire rapidement un public de lecteurs humains ? Clairement, la réponse est oui. " - Liam Porr
Que se passerait-il si nous étions bombardés d'articles écrits par l'IA alors que nous ne sommes pas capables de distinguer un texte humain d’une IA ?
Si ça se trouve, ce que vous lisez en ce moment vient de GPT-3!
La menace n'est pas que l'IA ait appris à écrire, mais, c'est qu'elle ait appris à écrire au niveau d’auteurs humains relativement corrects.
L'IA n'a pas besoin de comprendre le sens des mots pour bien écrire
L'un des inconvénients des IA est qu'elles ne comprennent strictement rien à ce qu’elles écrivent. L'IA maîtrise la structure et la forme du langage, c'est-à-dire la syntaxe. Toutefois, elle n'a pas la moindre idée du sens. Pour nous, le langage remplit sa fonction lorsque nous relions les mots à leur contexte. GPT-3 écrit en calculant des probabilités. Les uns et les zéros sont les seules choses avec lesquelles il interagit.
Mais voici l'avantage. Les IA génératrices de contenu n'ont pas besoin de comprendre le langage pour générer des articles bien structurés et efficaces. GPT-3, en tant qu’auteur, n'avait aucune intention lorsqu'il a écrit l'article de Porr. Il a simplement fait ce qu’on lui a demandé
Pourtant, l'article en question a pu donner des informations utiles pour les lecteurs. Même si GPT-3 ne peut pas avoir d'intention, cela n'enlève rien à la valeur de ses écrits.
L'IA peut produire de mauvais textes, mais vous pouvez toujours les modifier.
Nous, les humains, pouvons réfléchir à ce que nous écrivons. Nous pouvons nous demander si la structure, le style ou le choix des mots sont adéquats. D'ailleurs, nous écrivons et nous réécrivons jusqu’à être satisfait du résultat.
Les exemples que j'ai utilisés dans cet article montrent les meilleures performances de ces systèmes. Mais leur écriture n'est pas toujours aussi propre.
Ils peuvent parfois bien écrire, c'est vrai. Mais dans quelle proportion leur écriture est mauvaise ? Les IA peuvent s'enliser dans des boucles ou perdre le fil du sujet. Elles peuvent présenter des arguments incohérents ou des informations factuellement fausses.
C'est un problème si nous utilisons ces IA pour gérer des tâches qui doivent être réalisées parfaitement 100 % du temps. Mais ce n'est pas le cas en matière d'écriture puisque nous pouvons toujours modifier nos articles.
Si je le souhaite, je peux demander à GPT-3 d'écrire un article sur un sujet quelconque et obtenir 10 résultats différents en 10 minutes. Ensuite, il me suffit de prendre les meilleurs morceaux et de les éditer.
Une bonne pratique est d’ailleurs de réaliser régulièrement un audit de contenu pour vous assurer que vos écrits plaisent à la fois à Google et à vos visiteurs. Pour vous aider dans cette tâche, vous pouvez utiliser des outils d’audit de contenu. Certains utilisent l’IA et notamment le NLP (natural language process)
Les IA génératrices de texte sont faciles d'accès et pas chères.
Les générateurs de texte grâce à GPT-3, comme jasper.ai, coûtent environ 100€ par mois.
A ce prix, vous pouvez générer 50 000 mots, soit plus ou moins 25 articles.
Un autre avantage indéniable est la facilité d’utilisation de ces logiciels. Inutile d’avoir des connaissances en développement web, en intelligence artificielle ou même en rédaction. En effet, il vous suffit de mettre un mot clé ou une expression et l’outil vous génère votre texte, généralement de bonne qualité, dans un français correct.
Avec cette facilité d’utilisation, littéralement tout le monde peut écrire du contenu de qualité, extrêmement rapidement. Mécaniquement, cela va baisser le prix des rédacteurs en place.
Une concurrence à relativiser
Un problème général
L'IA aura un impact sur le secteur de la rédaction, c'est vrai. Mais elle aura aussi un impact sur pratiquement tous les autres secteurs.
Certains rapports estiment qu'environ 50 % de tous les emplois pourraient être remplacés dans 15 à 20 ans. Ainsi, il est maintenant clair que même les "professions créatives, de service et basées sur la connaissance" ne sont pas à l'abri de cette révolution.
Si seuls les emplois d'écrivain étaient en jeu, ce serait mauvais signe. Néanmoins, l’IA étant omniprésente, des solutions et des politiques protectrices devraient voir le jour. Ce qu'il faut retenir, c'est qu'il ne s'agit pas d'un problème isolé et qu'il attirera l'attention des décideurs pour éviter (espérons-le) un scénario à la Trepallium
Une IA encore perfectible
Bien que certains articles soient de bonne qualité, il y a quand même des domaines où l’IA a franchement du mal. GPT-3 a besoin d’une base de données énorme pour bien écrire, dans son cas le web. Cela veut dire, à contrario, que l’IA est incapable de traiter correctement des sujets qui ont été trop peu traités sur le net ou qui sont trop frais.
J’ai d'ailleurs fait un petit test en lui demandant, le 17 juillet 2022, de m’écrire un article sur Christophe Galtier, le nouvel entraîneur du PSG qui a pris son poste au début du mois.
Comme l’IA n’arrive pas à faire le lien entre l’homme et le club, elle a comblé ce vide avec de la data des années précédentes. Elle a été capable de “comprendre” que Christophe Galtier est entraîneur de foot alors elle m’a donné les résultats de match aléatoire du PSG en m'expliquant qu’ils s’étaient déroulés les dernières semaines avec ce nouvel entraîneur. Ce qui est évidemment faux.
L’IA n’est finalement qu’un outil
Qu’on le veuille ou non, l’IA arrive à grand pas et va bouleverser, entre autres, le monde de la rédaction. Pourquoi ne pas simplement s'en servir plutôt que d’essayer de lutter contre ?
Plutôt que de pester quant à la création en masse de contenu auto généré, vous pouvez créer de meilleurs articles, plus vite, en vous servant de l’IA.
GPT-3 et les autres algorithmes concurrents permettent de générer des idées ou d’éviter la page blanche. Toutefois, ils ne vous empêchent absolument pas d’orienter vos articles vers des angles inédits.
Va-t-on assister au grand remplacement des rédacteurs par les machines?
A mon sens, non. Par contre, ce qui semble inévitable, c’est que le métier va changer.
Un des énormes inconvénients de l’IA est que même si elle peut créer du contenu basé sur les faits et les statistiques qu'elle collecte sur le web, elle est incapable de développer de l'empathie. Et donc, elle va avoir du mal à créer de l’émotion comme pour des auteurs humains.
Les hommes et les femmes de ce monde sont de grands conteurs d'histoires. La complexité des émotions humaines fait que les IA ne peuvent pas vraiment imiter un bon rédacteur, copywriter, storyteller.
Tout ce que l'IA peut faire, c'est dupliquer les données et faire de son mieux pour les traiter afin d'obtenir un flux de langage naturel.
Une autre grande limite de l’IA est l’absence de compréhension des objectifs et des besoins des lecteurs. Ces facteurs aident les rédacteurs humains à créer un contenu adapté pour leur public.
Comment éviter que l'IA ne prenne le contrôle de votre travail de rédaction ?
Soyez créatif et ayez de la personnalité
Le problème des contenus auto générés est que, même s’ils sont bien écrits, ils peuvent paraître insipides.
Affiner votre style. Vous êtes unique, votre style de rédaction doit l'être tout autant. Pour vous inspirer, ne vous contentez pas du web, l’IA a déjà engorgé beaucoup plus d'informations que vous.
Interrogez des gens qui vous inspirent dans le domaine dans lequel vous écrivez. Demandez l'avis de vos amis, de votre famille.
Ajoutez de l'émotion
Avant de commencer à travailler sur votre projet, pensez à l'émotion que doit ressentir votre lecteur lorsqu'il va vous lire. Décrivez ensuite cette émotion avec des mots. Cela renforcera l’idée que vous le comprenez.
Spécialisez vous
Si vous vous spécialisez suffisamment, vous allez acquérir de solides compétences dans votre domaine. Vous allez être en mesure de partager des expériences et des réflexions personnelles uniques.
En résumé
Il y a toujours eu des progrès technologiques qui ont bouleversé nos sociétés. A mon humble avis, l’Intelligence Artificielle fait partie des plus grosses révolutions pour les prochaines décennies à venir. Et, il n’y a pas de réelles possibilités de lutter contre.
Les métiers de rédacteur, journaliste ou auteur en général vont clairement évoluer. Il va falloir se renouveler et s’adapter. L’Intelligence artificielle peut être un formidable vecteur de gains de productivité pour la rédaction. Si vous ne l’utilisez pas en tant que rédacteur professionnel, vous allez vous faire distancer.
Cherchez toujours à améliorer la qualité de vos écrits et à y mettre votre propre style. Utilisez également votre empathie pour coller au mieux aux besoins et désirs de vos lecteurs.
Ainsi, si vous faites ça, vous mettez toutes les chances de votre côté pour survivre au raz de marée qui se profile devant nous.
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November 3 2022, 5:00am
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Pose Ta Dem’ : l’Art de Réinventer sa Vie Professionnelle
Résumé du livre « Pose Ta Dem’ : L’Art de Réinventer sa Vie Professionnelle » : Charlotte Appietto et son équipe nous guide étape après étape dans l’aventure de la reconversion professionnelle afin de se lancer en toute confiance et sérénité.
Par Charlotte Appietto, Marion Gayet et Manon Le Bihan, 2021, 301 pages.
Note : cette chronique est une chronique invitée écrite par Priscillia Goulesco du blog jaimemonmetier.com.
Chronique et résumé de “Pose Ta Dem’" :
Introduction
« Samedi soir en terrasse, à Paris… », Charlotte Appietto plante le décor. Tout d'abord, elle nous partage une discussion qu’elle a eue avec une amie et comment elle en est venue à poser sa dem’ pour une reconversion professionnelle. Ainsi, à travers son histoire et ses expériences, nous la découvrons un peu plus avec ses envies, ses rêves, ses peurs et ses moments de up and down.
Partie 1 : L’art de rater ta vie (ou pas)
Rater sa vie, c’est en être spectateur ! Pour commencer, cette première partie vous fait prendre conscience que votre vie n’appartient qu’à vous. C’est à vous de construire votre propre chemin sans vous arrêter à ce que peuvent penser les autres.
Chapitre 1 : La recette en trois étapes pour rater ta vie
La vie professionnelle est un cercle vicieux ressemblant à ça : économiser pour payer ses études, puis les suivre pour trouver un emploi, travailler pour vivre et payer sa voiture qui elle-même nous permet d’aller au travail. Et tout ceci est un éternel recommencement jusqu’à la retraite. Pourtant, la grande majorité d’entre nous suivent ce schéma pour les mauvaises raisons : facilité, logique, recommandations des proches, etc. Et si c’était ça l’échec, finalement ?
Les trois étapes présentées ici sont données avec ironie. Mais vous savez que derrière l’humour se cache souvent une part de vérité.
La première étape pour rater sa vie consiste à ne pas réussir à définir son objectif. Ou plutôt, à se tromper d’objectif en étant influencé par la société et l’entourage. Pour ne pas passer à côté de sa vie, un gros travail de réflexion est indispensable. Prendre le temps de se reconnecter à soi, à ses besoins et ses envies pour trouver sa voie.
La deuxième étape est de “nourrir le mauvais loup” Autrement dit, se positionner en victime, se plaindre à longueur de journée, procrastiner en espérant que la roue tourne. Il faut comprendre ici que nous seuls sommes responsables de notre vie. Nous avons toujours le choix. À nous d’agir pour être pleinement épanouis !
La troisième étape reprend la célèbre histoire du sable et des cailloux. Pour que tout puisse rentrer dans le bocal, il faut savoir prioriser. La matrice d’Eisenhower est également évoquée pour trier les tâches quotidiennes selon l’importance et l’urgence. Or, si ces deux concepts ne sont pas pris en compte, nous perdons un temps considérable. Un temps précieux qui pourrait servir à nos rêves.
Chapitre 2 : Ton corps aussi peut poser sa dem’
Vous avez peur de changer de métier et de vous engager dans une reconversion professionnelle ? Peur de créer votre entreprise ? C’est légitime car il y a toujours un risque d’échouer. Que se passerait-il alors ? Vous manqueriez d’argent. Par conséquent, dans votre tête s'ensuit un scénario catastrophe qui vous paralyse complètement. Résultat : vous préférez ne pas agir et rester dans cette vie qui ne vous correspond pas.
Et s’il y avait encore pire comme situation ? Si votre corps décidait de vous lâcher parce que justement, vous continuiez dans la mauvaise voie. Ce risque est bien plus grave, selon l’auteure du livre Pose Ta Dem’. Le mal-être au travail est un phénomène bien réel et extrêmement dangereux.
Il englobe trois syndromes spécifiques :
Le burn-out : la surcharge de travail. C’est le plus connu, il a déjà été vécu par 36 % d’entre nous. Les symptômes sont aussi bien physiques (troubles du sommeil, de l’alimentation, vertiges, etc.) que psychiques (sensation d’abattement, crises d’angoisse, humeur changeante, etc). Ils sont variables d’une personne à une autre.
Le bore-out : l’ennui au travail. C’est un sujet tabou car la personne culpabilise souvent de ressentir ce mal-être. Surfer sur internet au travail, regarder des vidéos et prendre de longues « pauses café » sont mal vus. On peut s’attendre à avoir des remarques des proches qui perçoivent cela comme une chance.
Le brown-out : le manque d’impact. On parle aussi de “bullshit job” ou “job à la con”. Derrière ce nom, il y a le sentiment de ne servir à rien. Occuper un poste qui n’est pas nécessaire et qui pourrait disparaître sans la moindre conséquence. Souvent, le constat d’avoir un travail inutile est difficile à admettre.
C’est malheureusement lorsque le corps pose sa dem’ que le déclic arrive. La reconversion professionnelle s’impose.
Chapitre 3 : Poser ta dem’ pour changer le cours de ta vie
Si la reconversion professionnelle peut vous paraître un objectif inatteignable, c’est pourtant dans votre tête. Car il n’y a rien de pire que les propres limites que l’on se fixe. Il suffit d’une personne qui réalise un exploit pour que d’autres réussissent peu de temps après.
Poser sa dem’, ça fait peur. Cela semble facile pour ceux qui l'ont fait mais ce n’est qu’une impression. Tout le monde est sujet aux doutes et aux angoisses liés au changement de vie. Mais si vous arrivez à affronter cette peur et à utiliser la méthode des petits pas, vous réussirez. Découper son objectif en petites actions et avancer chaque jour sur son projet.
Bien sûr, il y aura des moments difficiles sur votre chemin. Il est normal de passer par différentes phases de productivité, d’énergie, de facilité, etc. Il ne faut pas croire tout ce que nous voyons.
Le plus dur est de maintenir un certain équilibre, de se faire confiance, de prendre du recul et de se relever après un échec. Pour cela, savoir prendre soin de soi est indispensable. Le sommeil, l’alimentation, l’activité physique…, tout ceci contribue à votre capacité à atteindre vos rêves.
D'ailleurs, il ne faut pas oublier non plus que vous allez vous redécouvrir à travers cette reconversion professionnelle. Prenez le temps d’apprécier le chemin !
En revanche, il est nécessaire d’avoir un plan d’action pour changer de métier. Partir tête baissée ne vous mènera nulle part. Cela passe par 5 étapes :
L’introspection La génération d’idées L’exploration La décision L’action
Charlotte Appietto nous explique en détail ces différentes étapes. Il faudra lire le livre Pose Ta Dem’ pour en savoir plus.
Partie 2 : L’art de te poser les bonnes questions pour trouver tes bonnes réponses
Changez la manière de vous poser des questions et vous obtiendrez d’autres réponses ! L’être humain réfléchit beaucoup et a tendance à se poser des questions fermées. Et si vous passiez aux questions ouvertes ? Ces habitudes font partie des clés pour passer à l’action.
Chapitre 4 : Ce que tu veux dans ta vie sans te mentir à toi-même
L’enfance est la période de l’insouciance. C’est là que l’on commence à rêver et personne ne peut nous l’interdire. Malheureusement, nous nous arrêtons à l’âge adulte car il faut être réaliste. La société actuelle nous oblige à garder les pieds sur terre et nous apprend à nous méfier des belles choses.
Mais dès lors qu’il y a une envie de reconversion professionnelle, il faut s’autoriser à rêver à nouveau. Rêver grand et croire en ce qui nous anime profondément.
Le célèbre “Pourquoi” de Simon Sinek est repris dans le livre pour expliquer comment donner du sens à sa vie. Les amateurs de développement personnel connaissent obligatoirement cette théorie.
Savez-vous répondre à cette question : “pourquoi faites-vous ce travail ?”
Il faudra parfois beaucoup de réflexion pour trouver la réponse. Trouver les mots justes qui vous correspondent, sans avoir honte de quoi que ce soit. Grâce à ce concept, vous saurez quelle direction suivre. Ce sera également un allié de taille dans les moments difficiles.
Ensuite, toute la difficulté réside dans le fait de supprimer ses blocages, ses croyances limitantes. La peur est inévitable et vous avez tendance à construire des scénarios catastrophes. Prenez conscience que c’est votre imaginaire qui parle !
Selon l’auteure du livre Pose Ta Dem’, il existe trois grandes peurs liées à la reconversion professionnelle, la peur de :
Manquer financièrement Regard des autres Ne pas être à la hauteur
Ces trois peurs sont décryptées en détail afin d’aider le lecteur à soulever ses blocages. Exercices et témoignages à l’appui !
Chapitre 5 : Ce que tu aimes passionnément, à la folie ou pas du tout
On a tort de penser que pour trouver sa voie, il faut suivre sa passion. C’est vrai, ça aide ! Mais qu’en est-il si vous n’avez pas de passion ? Comment s’épanouir professionnellement si vous n’êtes pas passionné par un sujet en particulier ?
Ne pas avoir de passion crée comme un sentiment de honte en nous et une forme de pression. Car tout le monde est censé avoir une passion. C’est même demandé à l’école lorsque nous remplissons les fiches d’informations chaque début d’année.
La vérité, c’est que beaucoup utilisent des passions ordinaires et font semblant : lecture, voyages, musique, etc. Et si vous lâchiez prise en réalisant vos expériences personnelles ? Se laisser l’opportunité de découvrir ses centres d’intérêt en répondant à ses envies.
Autrement dit, il faut partir à la recherche de ses passions ou plutôt, de ses forts intérêts.
Mais il y a une autre notion tout aussi importante que la passion, c’est être dans le flow. Vous êtes dans un état de flow à partir du moment où vous êtes concentré, productif et que vous y prenez du plaisir. C’est peut-être ça le plus important, finalement. Sans oublier que le flow peut évoluer et qu’il est essentiel de s’écouter et suivre le mouvement pour continuer à s’épanouir.
Enfin, il se peut que vous soyez multipotentiel. Si vous êtes curieux de tout, que vous n’arrivez pas à trouver votre voix et que vous vous lassez vite, Charlotte Appietto vous invite à méditer sur le sujet. À partir de là, elle vous donne des pistes de réflexion pour vous aider à créer une vie professionnelle sur mesure.
Vous avez 36 000 projets en tête ? Découvrez ici si vous êtes multipotentiel !
Chapitre 6 : Ce que tu sais faire de tes dix doigts et de ton cerveau
Se reconvertir professionnellement, c’est en quelque sorte, tirer un trait sur le passé, ses expériences et ses formations. Pour certains, cela fait peur. Mais si nous regardons attentivement, nous ne redémarrons jamais de zéro. Tout ce que nous avons appris dans notre vie, c’est acquis. Cela signifie que chaque expérience, les bonnes comme les mauvaises, sont utiles pour développer un projet futur.
Charlotte Appietto fait bien la distinction entre plusieurs notions essentielles :
Compétences et talents : le savoir, savoir-faire et savoir-être versus la disposition naturelle. Hard skills et soft skills : les compétences techniques versus les qualités comportementales et relationnelles. Actions, qualités et connaissances : le savoir-faire versus la manière de le faire versus le sujet maîtrisé.
Dans ce chapitre du livre Pose Ta Dem’, de nombreux exercices sont proposés pour mieux se connaître. Faire un bilan professionnel express, connaître ses talents, ses forces, ainsi que les bonnes questions à poser à l’entourage pour avoir un feedback intéressant.
À partir de vos réponses, vous pourrez passer à la phase suivante. Après l’introspection, place à la concrétisation du projet professionnel !
Partie 3 : L’art de rassembler les pièces du puzzle pour créer ton projet professionnel sur mesure
Construisez votre vie, expérience après expérience, tel un puzzle ! Tout ce que vous avez entrepris jusqu’à présent est un pas de plus vers votre métier idéal. Rien n'est à jeter. C’est votre fil rouge que vous démêlez.
Chapitre 7 : La technique pour te mettre toi-même des bâtons dans les roues
Au moment de choisir un projet professionnel, il y a 3 cas de figure :
N’avoir aucune idée de projet. Avoir des idées mais les cacher par peur ou par honte. Avoir trop d’idées et ne pas savoir laquelle choisir.
Dans le cas n°1, vous croyez que vous n’avez pas d’idée parce que vous n’avez pas suffisamment creusé dans la phase d’introspection. Ou alors, vous avez d’autres blocages et vous n’arrivez pas à vous projeter dans l’avenir.
À cela s'ajoutent les contraintes du quotidien et les désillusions.
Pour cela, il est essentiel de travailler sur ses croyances limitantes qui vous empêchent de vivre pleinement votre vie. Comme celle qu’il faut se lancer dans une activité et y rester toute sa vie. Cela crée en vous de l'anxiété et une incapacité à avancer.
La phrase qu’il faut retenir est la suivante :
“On n’est jamais certain à 100 % de sa réussite. Ce qui compte pour se lancer, c’est de ne pas être à 100 % certain de son échec”.
Vous devez relancer votre machine à idées.
Dans le cas n°2, vous vous auto-sabotez dès que vous avez une idée en tête. Elle paraît tellement impossible, pas pour vous, trop ceci et trop cela pour y arriver. Votre mot préféré est “oui mais”. Résultat, vous restez à la case départ et continuez de vous plaindre.
Charlotte Appietto et l’équipe de Pose Ta Dem’ suggèrent de remplacer “oui mais” par ce mot magique : “et si ?”. Elles proposent également un exercice de projection mentale pour vous aider à dépasser vos blocages dans cette reconversion professionnelle.
Et pour le cas n°3 ? Rendez-vous dans la partie 4 du livre Pose Ta Dem’.
Chapitre 8 : 5 méthodes pour trouver des idées de projets quand tu ne sais pas quoi faire de ta vie
Le projet idéal n’est jamais évident à trouver. Il se situe à l’intersection des cercles de l’Ikigai (“raison d’être” en japonais).
Tout d'abord, ce que vous aimez faire Puis, ce pour quoi vous pouvez être payé Ensuite, ce que vous savez faire Enfin, ce dont le monde a besoin
Mais que faire lorsque vous n’avez pas d’idée de projet ?
Dans ce chapitre, 5 méthodes vous sont présentées et vous aideront pour votre reconversion professionnelle.
1) Dis-moi ce que tu aimes, je te dirai quoi faire
La méthode pour générer des idées à partir d’un seul centre d’intérêt. Il est possible de monétiser une passion ou une envie en réfléchissant à toutes les activités qu’il y a autour.
2) Tu as déjà les clés en main
Pourquoi ne pas tout simplement utiliser ses compétences pour créer son entreprise ? Nous sommes nombreux à aimer ce que nous faisons mais pas la manière dont nous le faisons. C'est aussi cela la reconversion professionnelle. En effet, un salarié peut tout à fait quitter son employeur et se lancer à son compte dans la même activité.
Par ailleurs, il est essentiel d’être précis sur son activité. Quel est votre cœur de métier ? Quelle est la compétence que vous voulez mettre en avant ? À vouloir parler à tout le monde, nous ne parlez à personne.
3) Pourquoi tu devrais aimer les problèmes
Si vous n’avez pas d’idée de projet, vous pouvez encore regarder autour de vous et relever les problèmes rencontrés. De quoi se plaignent votre famille, vos collègues, vos amis et vous-même ?
Il est certain que d’autres ont déjà pensé à votre idée révolutionnaire. Ne vous arrêtez pas là ! Il y a de la concurrence et c’est tant mieux. À partir du moment où vous apportez de la singularité à votre projet, vous avez votre place.
4) Ton GPS intérieur : suivre ton “pourquoi” pour trouver du sens
Les émotions sont un excellent indicateur pour trouver son pourquoi. L’auteur du livre a déjà évoqué la notion du « Why » (Pourquoi) de Simon Sinek dans le chapitre 4.
Parmi ces émotions, la colère est un réel moteur pour entreprendre ou changer de métier. Qu’est-ce qui vous met en colère ? Pour quelle cause êtes-vous prêt à vous battre ?
5) Pourquoi ce n’est pas un projet que tu dois créer… mais un quotidien
Quel type de tâches voulez-vous réaliser au quotidien ? Préférez-vous écrire, vendre, enseigner, découvrir, fabriquer, etc ? Ce qui compte notamment dans le choix d’un projet, c’est le travail que cela demande. Il doit vous stimuler chaque jour. Pour cette reconversion professionnelle vous devez donc impérativement vous questionner sur le lieu de vie, le rythme de travail, les revenus et tout ce qui fera votre quotidien. À quoi voulez-vous que vos journées ressemblent ?
Chapitre 9 : Panorama des options de reconversion professionnelle : quand le champ des possibles s’ouvre devant toi
La reconversion professionnelle ne se résume pas à changer de métier. C’est une nouvelle aventure, une vie qu’il est possible de créer sur mesure. Le livre Pose Ta Dem’ vous liste ici toutes les options envisageables.
Changer d’emploi
Il n’est pas nécessaire de réaliser un virage à 90 degrés pour s’épanouir dans son travail. Vous pouvez tout à fait faire une reconversion professionnelle en choisissant de rester dans la même entreprise et simplement changer de fonction. Ou alors, exercer le même métier mais dans une entreprise différente. Ou encore, quitter les deux.
Vous devez mener votre enquête “en sous-marin” pour vous assurer de prendre la bonne décision pour votre reconversion professionnelle. Cela signifie analyser vos besoins, vos envies, rencontrer du monde, recueillir des témoignages, vous renseigner sur la faisabilité du projet, etc.
Devenir freelance
Ne plus avoir de patron, être libre d’organiser son emploi du temps, travailler (souvent) d’où l’on veut…, voilà les raisons qui poussent un salarié à devenir freelance et faire sa reconversion professionnelle. Ce statut séduit de plus en plus de Français, en particulier depuis la crise sanitaire en 2020.
Mais il ne faut pas confondre freelance et entrepreneur. Le premier vend une prestation de service et échange son temps contre de l’argent. L’entrepreneur crée une entreprise et cherche avant tout à la développer en recrutant des freelances, notamment.
Se lancer dans l’entrepreneuriat
L’entrepreneuriat vous tente ? Vous vous êtes certainement posé la question : “suis-je fait pour l’entrepreneuriat ?” ou “l’entrepreneuriat est-il fait pour moi ?”.
En réalité, ce genre d’interrogations vous amène à vous mettre dans des cases. Or, il n’y a pas de profil type d’entrepreneur. Chacun a sa particularité. Peu importe le parcours, l’expérience, l’âge, les diplômes, la personnalité, vous pouvez vous donner les moyens de réussir dans l’entrepreneuriat. Car vous avez “le profil de quelqu’un qui a le droit de s’épanouir”.
Cependant, Charlotte Appietto relève quelques caractéristiques du mindset de l’entrepreneur. À découvrir lors de votre prochaine lecture du livre Pose Ta Dem’ : l’art de réinventer sa vie professionnelle.
Essayer l’intrapreneuriat
Un mot encore inconnu pour la plupart d’entre nous. À mi-chemin entre le salariat et l’entrepreneuriat, il consiste à développer un projet au sein de l’entreprise actuelle. Le géant Google est un modèle en la matière en accordant aux employés 20 % de leur temps de travail pour ce projet.
Si cela vous tente, renseignez-vous auprès de votre entreprise.
Être digital nomad
Travailler tout en voyageant, voilà un projet de vie qui fait rêver ! Bien sûr, tout le monde ne ressent pas l’envie de devenir digital nomad. Mais les métiers du web permettent de s’offrir le luxe de la liberté géographique et financière. À partir du moment où l’on possède un ordinateur et une bonne connexion wifi, l’aventure est possible. Que l’on soit salarié en télétravail, freelance ou entrepreneur du web, le digital nomadisme a le vent en poupe.
Travailler dans les métiers manuels et artisanaux
Les métiers du web ne sont pas les seuls à attirer les Français. Vous n’avez peut-être pas envie de rester toute la journée devant un ordinateur. Vous ressentez peut-être le besoin de créer avec vos mains pour proposer du concret.
Que diriez-vous de vous reconvertir dans un métier manuel ou artisanal ? Vous sentez-vous l’âme d'un fleuriste, boulanger, agriculteur, ébéniste ou couturier ? Échanges, contacts humains, sens à sa vie, écologie…, voilà ce qui explique l’engouement pour ce type d’activités.
Pour commencer dans cette reconversion professionnelle, il est indispensable de suivre une formation adaptée en présentiel ou à distance.
Partie 4 : L’art de choisir ton projet sans t’emmêler les pinceaux
Trop de choix tue le choix ! Avoir la liberté de choisir sa vie, c’est aussi se confronter à l’immense étendue de possibilités. Comment être sûr d’aller dans la bonne direction ? Face à cela, il vous est difficile d’avancer dans votre reconversion professionnelle.
Chapitre 10 : Deviens un explorateur des temps (professionnels) modernes
Entamons cette partie 4 avec la phase d’exploration. Après avoir trouvé votre liste d’idées de reconversion professionnelle, il est nécessaire de tester. Avoir peur de se lancer parce qu’on a peur de se tromper, c’est fréquent. Mais c’est justement en essayant que vous pouvez vous assurer que le projet choisi vous correspond ou non.
Avant de prendre des risques conséquents, vous avez des outils incroyables à disposition.
Voici les pistes à explorer pour tester la faisabilité du projet.
Lire des livres sur le sujet
Un livre coûte seulement quelques euros et vous apporte une valeur ajoutée énorme. En plus d’étudier le sujet en profondeur, vous pouvez voir l’intérêt que vous portez au projet. Si le livre vous captive ou vous ennuie, c’est un bon indicateur. Lisez-en plusieurs pour ne pas vous laisser influencer par l’auteur.
Vous n’avez pas le temps de lire ? Intégrer 10 pages par jour dans votre routine quotidienne pour terminer un livre en 30 jours (en moyenne).
Suivre les actualités de la thématique
Il ne s’agit pas ici de regarder les informations à la télévision, mais d’apprendre en suivant des émissions spécialisées, des chaînes YouTube, des podcasts, des newsletters ou des sites web. Pour ne pas tomber dans “l’infobésité”et procrastiner dans votre reconversion professionnelle, il est important d’appliquer la règle de trois : 3 médias maximum.
Se rendre aux événements
Les conférences, ateliers, salons et autres événements de réseautage sont une source puissante pour échanger avec des personnes du même milieu professionnel. C’est un excellent moyen d’apprendre et d’être tiré vers le haut.
Vous devez inclure ces rencontres dans votre agenda, à hauteur de 2 événements minimum par mois, plus si vous n’avez pas de contraintes familiales.
Se constituer un carnet d’adresses
Dans les moments de doute et de remise en question, il est primordial d’être bien entouré.
“Nous sommes la moyenne des cinq personnes que nous côtoyons le plus”.
Cette célèbre citation en dit long sur l'influence que peut avoir l’entourage, et plus particulièrement lors d'une reconversion professionnelle. Le mieux est de contacter des personnes qui vous inspirent (email, réseaux sociaux, etc.) et de lui demander un bref rendez-vous téléphonique pour lui poser quelques questions. Charlotte Appietto vous donne ses conseils pour créer le lien et le maintenir.
Intégrer les groupes d’entraide sur les réseaux sociaux
Facebook, LinkedIn…, il est facile aujourd’hui d’entrer en contact et d’échanger avec d’autres personnes qui suivent le même parcours. Vous pouvez alors poser vos questions, demander conseil, vous rebooster quand ça ne va pas. Bien évidemment, cela fonctionne dans les deux sens.
Pose Ta Dem’ a aussi son groupe privé Facebook que vous pouvez rejoindre rapidement.
Découvrir le terrain
Vous tenez enfin une piste sérieuse de projet professionnel ? Il vous reste encore une étape avant de commencer cette reconversion professionnelle : tester. Mais cette fois-ci, c’est du concret !
Que diriez-vous de faire un stage, une journée d’essai, du bénévolat ou de suivre une formation pratique ? C’est l’occasion de confirmer (ou non) les résultats des outils utilisés pour votre exploration.
Chapitre 11 : Prends ta décision… une bonne fois (pas) pour toutes !
L’heure est à la prise de décision ! Cette étape est certainement l’une des plus difficiles car vous avez peur de vous tromper dans cette reconversion professionnelle. “Et si je faisais le mauvais choix ?”
Avoir une vocation professionnelle est un mythe. Certains ont en effet une voie toute tracée depuis leur tendre enfance mais cela reste une minorité. Il y a une vraie pression autour de ça et cela crée des blocages qui vous paralysent.
Vous avez l’impression de jouer votre avenir. Et c’est d’autant plus compliqué parce que vous avez le champ des possibles en 2022. Comme on dit : trop de choix tue le choix !
On peut aussi parler de FOBO (Fear Of a Better Option), cette peur qu’il y ait toujours une meilleure alternative. La réalité, c’est qu’on ne teste jamais tout avant de faire un choix.
Charlotte Appietto prend l’exemple très parlant du partenaire amoureux. Impossible de tester tous les hommes et les femmes de la Terre ! Pourtant, nous nous engageons quand même.
Peu importe la décision que vous prenez, le doute sera toujours présent. À partir du moment où vous sortez de votre zone de confort, il est normal et humain de vous remettre en question. Et si vous arrêtiez de combattre le doute et de le voir comme un ennemi ? Au contraire, faites en sorte d’apprivoiser votre mental en privilégiant le bon guide. Un expert du sujet en parle dans ce chapitre 11.
Quant au “trop plein d’idées”, comment faire pour prendre la bonne décision ? Tout se joue entre l’intuition et la raison. Parce que vous ne pouvez pas prédire l’avenir, vous devez établir un plan d’action de développement pour chaque projet. C’est dans le programme Side Project de Pose Ta Dem’ que vous pourrez analyser tous les paramètres sous forme de tableau. La note la plus élevée l’emporte.
Mais le plus important à retenir, c’est qu’il n’y a pas de bonnes ou mauvaises décisions. Car “une décision est une étape qui mène à une autre”. Faites confiance aux changements !
Chapitre 12 : L’art de changer d’avis pour changer de vie
Ce chapitre aborde le sujet de la multipotentialité et du slashing. Autrement dit, l’art d’exercer plusieurs activités en même temps. Car après avoir appris comment choisir son projet, l’idée est, justement, de ne pas avoir à choisir.
Se concentrer sur un seul et unique projet est-il vraiment le seul moyen de réussir ? Pas nécessairement ! Vous pouvez très bien combiner plusieurs idées si vous n’avez pas envie de choisir.
Vous avez l’âme d’un slasheur ? Alors vous devez établir un plan d’action efficace pour réussir à mener de front tous vos projets. Surtout, prenez garde à la manière dont vous répartissez votre travail. Commencer plusieurs activités en même temps est vivement déconseillé, et d'autant plus lors d'une reconversion professionnelle.
Si vous aimez slasher, il est fort possible que vous trouviez rapidement un autre centre d’intérêt. Vous aurez envie de passer à autre chose. Ce n’est pas grave ! C’est au contraire, le seul moyen de se construire un idéal sur mesure.
Partie 5 : L’art de passer à l’action pour transformer ton rêve
La solution ? Passez à l’action ! Après la phase d’introspection et d’exploration, l’heure est à la concrétisation. Entrepreneur ou salarié, déterminez un plan d’action efficace pour atteindre vos objectifs.
Chapitre 13 : Te lancer dans l’entrepreneuriat sans risque avec un side project
Ce premier chapitre de la dernière partie commence fort, avec un plan d’action concret à appliquer.
Tout d’abord, il est essentiel de faire le tri parmi tout ce que l’on peut entendre sur l’entrepreneuriat.
Il faut au moins 2 ans pour se payer Il faut travailler dur pour réussir dans l’entrepreneuriat C’est risqué de se lancer à cette époque Tout le monde ne peut pas devenir entrepreneur, etc.
Ce sont aussi les mêmes croyances limitantes qui vous empêchent de passer le cap. Mais si vous avez suivi les recommandations depuis le début du livre Pose Ta Dem’, il n’y a aucune raison pour que votre projet échoue.
Effectivement, il n’est pas question de tout abandonner du jour au lendemain et se lancer dans l’aventure, sans aucune source de revenus.
Le side project (ou projet à côté) est LA solution ! Vous restez dans votre emploi et travaillez un peu tous les jours sur votre projet entrepreneurial. De ce fait, vous avancez pas à pas et surtout, en limitant grandement les risques.
Votre travail d’introspection vous a permis de définir votre idée de projet. Vous devez maintenant réaliser votre étude de marché sur la demande potentielle et l’offre existante. Le mieux est d’interroger son audience. N’oubliez pas non plus de communiquer en amont pour attirer un maximum d’intéressés le jour du lancement officiel.
Si vous avez un fort besoin de vous rémunérer rapidement, il convient de suivre ces 7 règles :
Choisir un business model simple et peu coûteux, comme vendre des services grâce à ses compétences. Faire preuve de professionnalisme dès le début grâce à une communication efficace. Garder un contact humain en privilégiant les échanges avec les prospects, collègues… Suivre une stratégie et s’y tenir en choisissant celle qui vous correspond. Se réconcilier avec la vente car c’est la base dans un business. Travailler son personal branding pour mieux en faire la promotion. Limiter les dépenses futiles et qui n’apportent que peu de résultat, comme les cartes de visite par exemple.
Pour plus d’informations sur le sujet, voici un article à lire sur “comment changer de métier sans prendre de risques ?”.
Chapitre 14 : Chercher (et mieux, trouver) l’emploi de tes rêves
Ce chapitre s’adresse à ceux qui veulent rester dans un travail salarié. Comment trouver un emploi à la hauteur de vos exigences ?
Le schéma classique pour votre reconversion professionnelle, c’est de scruter les offres sur Pôle Emploi et d’envoyer des CV en masse. Dans la liste, il y aura forcément une réponse positive !
Pourtant, ce n’est pas la meilleure solution. Comme en amour, il faut trouver le juste équilibre pour attirer les recruteurs à soi. Autrement dit, vous ne devez pas montrer votre besoin urgent. Adopter le bon état d’esprit, c’est savoir ce que l’on veut, où l’on va et se faire confiance.
Si vous occupez déjà un poste à temps plein, il est tout à fait possible d’effectuer vos recherches de reconversion professionnelle en parallèle, en toute discrétion. C’est le fameux side project, expliqué pas à pas dans le programme de Pose Ta Dem’.
Pour avancer (doucement mais) sûrement, vous devez planifier vos tâches en respectant une échéance raisonnable.
Vous pensez ne pas avoir le temps de chercher le job idéal à côté de votre activité principale ? La bonne nouvelle, c’est que nous avons toujours le temps. Tout dépend de la manière dont nous l’utilisons. En effet, avec les explications détaillées dans ce chapitre, vous allez pouvoir optimiser votre temps pour vous consacrer à votre projet.
N’ayez pas peur d’assumer vos choix, même si votre parcours est atypique. À partir du moment où vous connaissez votre fil rouge, vos différentes expériences professionnelles prennent tout leur sens.
Et pour vous faire remarquer, vous pouvez utiliser la même stratégie que pour un entrepreneur : votre personal branding et votre visibilité sur les réseaux sociaux.
Encore plus puissant qu’un CV, le réseau doit être développé. Voici les 4 règles à suivre :
Adopter la positive attitude. Inspirez confiance au lieu de vous plaindre de votre job actuel. Apprendre à pitcher son projet. Vous devez savoir vous présenter de façon claire et concise. Contacter les bonnes personnes. Après s’être renseigné sur l’entreprise, ciblez les personnes opérationnelles plutôt que les RH. Ne pas quémander le job. Montrer que l’on est dans le besoin est tout sauf séduisant.
Néanmoins, avoir un CV qui sort du lot reste un indispensable. Pensez à l’enrichir avec différentes activités : tenue de blog, organisation d’événements, formations complémentaires, etc.
Lorsque vient le moment de l’entretien, la pression est à son comble. Le mental est alors votre pire ennemi. Dans cette partie, Charlotte Appietto vous livre ses conseils pour réussir son entretien et éviter de stresser. Des astuces qui peuvent tout changer dans la réussite de votre reconversion professionnelle…
L’étape suivante est celle de l’offre faite par l’entreprise. On vous veut dans l’équipe ! Maintenant, c’est à vous de déterminer si cet emploi vous fait réellement vibrer et s’il correspond à vos envies de reconversion professionnelle. Quelle que soit l’issue, il faut le voir comme une expérience supplémentaire qui vous permet de vous connaître encore un peu plus.
Chapitre 15 : Crée ta nouvelle vie… sans procrastiner !
Avoir un projet professionnel en tête est une chose mais, passer à l’action en est une autre. Il faut maintenant appliquer ce que vous avez appris dans ce livre.
Le challenge ici est de définir vos objectifs et de vous y tenir. Avoir un plan d’action est indispensable pour éviter de procrastiner.
Commençons par fixer vos objectifs précis grâce à deux méthodes :
La grille de critères CSPCMTS. Une méthode créée par Charlotte Appietto qui vous aide à cadrer le projet. Chaque lettre représente un terme précis.
Le plan de 90 jours. C’est le timing parfait pour atteindre un objectif, ni trop long, ni trop court. L’idée est ensuite de découper votre plan en grandes parties, puis en tâches.
Une fois votre objectif fixé, vous devez tout faire pour aller jusqu’au bout. Entre les baisses de motivation et les remises en question, mieux vaut être armé. Là encore, découvrez deux méthodes pour tenir sur le long terme :
Choisir un partenaire professionnel pour échanger sur ses objectifs et “s’obliger” à s’engager.
Définir des indicateurs magiques en faisant un bilan chaque semaine, mois et année. Il existe des outils fantastiques pour cela (quelques exemples sont donnés dans le livre).
Après la procrastination vient la productivité. Comment travailler efficacement sur son projet ? Voici trois conseils :
Posez vos cailloux : choisissez 3 actions prioritaires dans la semaine, ce sont vos cailloux. Placez-les dans votre agenda, puis planifiez vos journées autour de ceux-ci.
Enlevez les notifications sonores du téléphone : vous devez rester focus sur ce que vous faites, sans perturbation extérieure.
Essayez la technique Pomodoro : travaillez par session de 25 minutes, puis faites une pause de 5 minutes pour recharger les batteries. Le tout en restant concentré sur les 20 % d’actions qui vous rapportent 80 % de résultats (loi de Pareto).
Conclusion sur “Pose Ta Dem’ de Charlotte Appietto :
Le livre Pose Ta Dem’ est à l’image du site internet et très certainement de ses programmes : riche d’informations. J’ai beaucoup aimé la fluidité de la lecture, moi qui ouvre très rarement un livre. Dès l’introduction, Charlotte Appietto nous embarque avec elle et nous parle comme à un ami à la terrasse d’un café. Le tutoiement est donc de rigueur.
C’est un vrai guide qui nous accompagne de A à Z, de la recherche d’idées à la mise en place d’actions concrètes pour une reconversion professionnelle. On ressent vraiment que les auteures ont misé sur la qualité avec de nombreuses recherches, sondages et témoignages.
Une fois la dernière page refermée, tout est plus clair dans notre tête. On n’a qu’une envie : continuer cet élan de motivation. L’idéal pour ne pas se perdre à nouveau est de réaliser ce que l’on appelle un tableau de visualisation ou vision board. Indispensable pour atteindre ses objectifs !
Découvrez ici le guide complet pour créer son tableau de visualisation.
Un des atouts majeurs est sans aucun doute tous les exercices à faire au fil des pages. Il est donc nécessaire de prendre le temps de se poser avec un crayon et un papier et de faire un réel travail sur soi. Sans oublier de surligner les passages impactants. Et ils sont nombreux !
Je pense notamment à quelques conseils sur l’importance de changer la façon de se poser des questions ou encore, de suivre son flow. Petit détail appréciable pour la dernière page qui permet de noter les 7 enseignements que l’on retient.
On (re)découvre également des histoires de développement personnel qui ont le don de nous toucher en plein cœur, parfois à en avoir les larmes aux yeux.
Ce livre m’a fait réfléchir alors que j’étais dans un moment charnière de ma vie professionnelle. J’ai pu mettre des mots sur ce que je ressentais. Il m’a permis de déculpabiliser et de prendre conscience de beaucoup de choses. Je reste évasive ici car cela relève de l’intimité.
Oui, c’est ça : il faut se retrouver seul face à soi-même pour lire ce livre. Il est fort possible que certains souvenirs vous reviennent comme des flashs au fil de la lecture. Alors, prenez votre temps et laissez-vous guider…
Enfin, je recommande ce livre à toutes les personnes qui veulent prendre en main leur vie professionnelle et réussir une reconversion professionnelle, même celles qui ne lisent jamais. On pourrait penser que « Pose Ta Dem’ : l’art de réinventer sa vie professionnelle » est destiné aux entrepreneurs du web mais détrompez-vous ! Il s’adresse à tous les secteurs d’activité et à tous les modes de vie.
Points forts :
Très facile à lire, même pour ceux qui n’ont pas l’habitude. Les touches d’humour ici et là sont vraiment appréciables. Ultra complet avec des statistiques, des sondages, des témoignages, des exercices, des conseils et des histoires impactantes.
Point faible :
Des outils vus et revus pour ceux qui s’intéressent déjà au développement personnel. Loi de Pareto, matrice d’Eisenhower, Ikigaï, Pomodoro, etc. Ils sont néanmoins fondamentaux, alors comment s’en passer ?
Ma note :
Avez-vous lu le livre de Charlotte Appietto "Pose ta dem'" ? Combien le notez-vous ?
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October 27 2022, 5:00pm