Résumé de “Je ne veux pas choisir !” de Barbara Sher : Ce livre s’adresse aux explorateurs – scanners en anglais – ces personnes multipotentielles qui se passionnent pour tout et ne parviennent à choisir une voie qu’au prix d’efforts considérables. L’auteure propose d’aider l’explorateur à mieux comprendre son fonctionnement pour retrouver une image positive de […] Cet article Je ne veux pas choisir est apparu en premier sur Des livres pour changer de vie.
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March 8 2021, 9:58am
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Positive Sketching
Résumé de "Positive sketching" d’Isabelle Pailleau et Philippe Boukobza : Dans ce livre, les auteurs nous présente comment la pensée visuelle peut contribuer à notre bonheur et à celui des autres grâce au concept de développement personnel et professionnel, créatif et innovant, qu'est le positive sketching. Par Isabelle Pailleau et Philippe Boukobza, 2019, 136 pages. Chronique et résumé de "Positive sketching" d’Isabelle Pailleau et Philippe Boukobza Introduction En introduction de leur livre, les auteurs, Isabelle Pailleau et Philippe Boukobza, commencent par nous donner une brève définition du concept de positive sketching. Ainsi, le positive sketching est, selon eux, un concept de développement personnel et professionnel "à la croisée de la psychologie positive et du design thinking". Il est capable d’agir sur notre état d’esprit, sur l’image que nous nous faisons de nous-même, nos relations aux autres et notre environnement. Les auteurs nous présentent ensuite deux outils de pensée visuelle particulièrement puissants qui peuvent s'inscrire dans le concept de positive sketching :
Le mindmapping
Le mindmapping est une technique de représentation graphique d’idées créée par Tony Buzan, qui met en lumière les relations entre les idées. Une mind map, appelée aussi carte heuristique ou carte mentale, se construit ainsi : un centre à partir duquel des branches colorées irradient dans différentes directions. Ces branches portent les idées principales, sous forme de dessins et/ou de mots-clés.
Le sketchnoting
Appelé aussi "prise de notes visuelle", le sketchnoting est une manière créative de prendre des notes en une représentation graphique et synthétique ("sketch" signifie "croquis", "ébauche", et "noting"se traduit par le fait de prendre des notes dynamiquement). En contribuant à la collaboration et à l’innovation, ces techniques de pensée visuelle possèdent, pour les auteurs, un réel impact positif sur les individus. Partie 1 - Penser créatif
Pour Isabelle Pailleau et Philippe Boukobza, la créativité :
Se trouve en chacun de nous ; S’applique à tous les secteurs d’activités (pas uniquement au champ artistique) ; Se travaille ; Relève de l’imagination ; Se traduit par notre faculté à "trouver, générer des idées" et à "envisager différents points de vue à une situation donnée".
Dans cette première partie, les auteurs de "Positive sketching" nous décrivent différents concepts en lien avec la pensée créative. 1.1 - La confiance créative Créé par le designer David Kelley, le concept de "confiance créative" part du principe que "chaque individu possède un potentiel créatif qui ne demande qu’à être révélé". Il est donc essentiel de croire en notre propre capacité de créer. En fait, nous devons nous autoriser à créer malgré nos peurs. Pour dépasser ces peurs et ne pas tomber dans le perfectionnisme, David Kelley nous invite à utiliser la technique de la maîtrise guidée qui consiste à procéder par petites étapes successives et progressives.
Qu’est-ce que le design positif ?
À la croisée de la psychologie positive et du design thinking (= synthèse entre la pensée analytique et la pensée intuitive), le "design positif" est une approche inventée par Pieter Desmet et Anna Pohlmeyer, tous deux professeurs à l’université de technologie de Delft aux Pays-Bas. Le but du design positif est de concevoir des produits/services favorisant le bien-être et l’épanouissement des individus. Il s’appuie sur trois axes :
Le plaisir, les émotions positives. L’efficacité : chacun doit trouver une signification personnelle dans l’utilisation des produits/services, selon ses propres objectifs et aspirations. L’éthique : il doit favoriser "la vertu, l’accord de chacun avec son éthique personnelle ou l’accord d’une entreprise avec ses valeurs".
[caption id="attachment_22236" align="aligncenter" width="300"] Schéma extrait du livre "Positive Sketching" d'Isabelle Pailleau et Philippe Boukobza[/caption]
Qu’est-ce que le visual mapping ?
Créé au début des années 2000 par Philippe Boukobza, le visual mapping englobe les principales techniques de pensée visuelle que sont, pour les plus connues : le mind mapping, le sketchnoting, le story-board et la carte conceptuelle. Les expériences des auteurs, en tant que formateurs et facilitateurs visuels, leur ont permis, nous disent-ils, d’observer les bienfaits de la mise en œuvre du visual mapping dans de nombreuses situations.
Qu'est-ce que le positive sketching ?
Pourquoi utiliser le positive sketching ?
Pour un facilitateur visuel (c’est-à-dire celui qui met en œuvre les techniques de pensée visuelle), le positive sketching est particulièrement intéressant. Pourquoi ? Parce qu’en reformulant positivement, en images et en mots, les idées et les informations, le positive sketching agit en profondeur sur notre état d’esprit, sur l’image de soi et sur nos relations avec les autres. Plus globalement, pour les auteurs : "Il [le positive sketching] est le terreau d’une croissance personnelle et professionnelle."
Positive sketching = Créativité + Psychologie positive
Le positive sketching allie :
La créativité : autrement dit, une compétence essentielle qui booste notre confiance créative, procure une énergie positive et dynamisante, nous pousse à l’action et à l’exploration créatrice, nous aide renoncer à la perfection. La psychologie positive : ce qu’on appelle psychologie positive est, selon les termes des auteurs : "l’étude scientifique des forces et des qualités qui permettent aux individus et aux communautés de s’épanouir. En deux mots, elle étudie les émotions, les traits de personnalité et les institutions qui marchent".
Manifeste du positive sketching
En somme, le positive sketching est une approche qui :
Fait appel à la fois aux compétences cognitives rationnelles, émotionnelles et intuitives (les auteurs parlent de "cerveau global"). Place l’humain au centre et a, ainsi, pour but l’épanouissement de chacun et du groupe. Se veut pragmatique, claire et simple, ouverte à tous et la plus universelle possible. Reconnaît la potentialité créative de chacun et tend à la cultiver via un langage visuel et positif. S’inspire de la psychologie et pédagogie positives, et en même temps des techniques de pensée visuelle et du design. Vise la réussite et le succès des personnes et des organisations. Considère le plaisir, les émotions positives et le jeu comme "moteurs à la réalisation".
1.2 - La pensée visuelle appliquée "Le positive sketching est un nouveau langage qui combine les postulats de la psychologie positive avec les récentes découvertes des sciences cognitives sur le langage que nous avons appliquées au domaine de la pensée visuelle. C’est un langage visuel positif, une trousse à outils cognitive : mots, images, techniques et modèles visuels sélectionnés pour leur charge positive. Ce langage favorise des situations liées au bien-être, à la réussite et à l’innovation."
La puissance des mots : la science du langage positif
Isabelle Pailleau et Philippe Boukobza nous font part des travaux de Luis Castellanos, philosophe, accompagné de deux neuroscientifiques, qui ont mis en lumière les effets majeurs du langage positif (écrit, verbal, non verbal et intérieur) sur les individus et leurs émotions. D’autres champs disciplinaires (les neurosciences, la psychologie cognitive, la psychologie positive, la théorie de l’intelligence émotionnelle) viennent corroborer cette idée. De même, plusieurs méthodologies de communication ont mis en évidence l’impact positif des formulations affirmatives sur nos pensées. D’ailleurs, pour passer à l’action, notre cerveau, incapable de traiter la négation, aurait besoin de formulations positives. Et c'est parce qu’ils ont aussi compris le pouvoir de ce langage positif dans leur approche de pensée visuelle que les auteurs ont décidé d’en faire le socle de leurs outils. Dans leur pratique de facilitation visuelle, Isabelle Pailleau et Philippe Boukobza encouragent alors les personnes et les équipes à communiquer sur l’aspect positif des événements, à employer des mots à connotation positive, des expressions génératrices de ressentis positifs (bien-être, joie, humour, gratitude…).
Le langage visuel utilisé de façon positive impacte favorablement notre perception du monde
Aujourd’hui, plusieurs preuves expérimentales montrent que les langues façonnent nos pensées, notre perception du monde, nos capacités cognitives et même certaines caractéristiques fondamentales de l’expérience humaine (les nombres, l’espace, le temps, la mémoire et les relations à autrui). En étant un langage - et plus précisément un langage visuel - le positive sketching va, de la même façon que les mots, impacter notre perception de la réalité. Après l'époque du tout-verbal, nous sommes entrés dans une ère où le visuel règne (pub, infos, etc.). Et si nous utilisons ce langage visuel pour exprimer de façon positive nos idées, il aura incontestablement un impact positif sur notre perception, notre communication et nos actions. On parle d'ailleurs, désormais, de "graphicatie" pour définir cette "aptitude à comprendre et présenter l’information sous forme visuelle". C'est une compétence très intéressante car elle permet de transmettre les informations très rapidement. Comme le dit le célèbre diction : "Une image vaut mille mots". Finalement, pratiquer le positive sketching consiste à s’appuyer sur la puissance des images pour ressentir les moments de bien-être et acquérir une façon de penser favorable à l’innovation. Il peut s’appliquer dans les domaines personnel, associatif ou professionnel.
Partie 2 - Pratiquer le positive sketching 2.1 – Découvrir la symbolique positive Nous utilisons très souvent des images pour symboliser des idées et des concepts. Partagés par un groupe/une communauté, ces symboles nous rassemblent autour de valeurs. Ils peuvent avoir un impact positif considérable lorsqu’ils sont cohérents avec le contenu (mots utilisés, propos….). C’est ce qu’on appelle la théorie du double codage. Cette théorie indique, en effet, que nous traitons les informations verbales et visuelles via des canaux bien distincts : un système verbal et un système pictural. Et selon des études, l’information est mieux mémorisée si elle est traitée à travers les deux canaux simultanément. Isabelle Pailleau et Philippe Boukobza nous présentent ici les symboles visuels positifs les plus utilisés.
Les déclencheurs d’émotions dites positives
Autrement dit, les symboles qui sont source d’émotions que nous ressentons de manière agréable ou désagréable.
Le cœur : symbole à l’origine très ancienne, il représente notamment l’amour. La coupe de la victoire : symbole moderne de la récompense et de la victoire, il traduit une idée de dépassement et de réussite. La couronne : symbole de pouvoir, de puissance et de magnificence, elle sert à la mise en valeur de nos propres compétences, le statut d’un client ou la souveraineté d’une idée/personne. Le super-héros ou la super-héroïne : porteurs de valeurs morales fortes, d’engagement et de pouvoirs extraordinaires, il/elle illustre notamment l’empowerment.
Les symboles utilisant la lumière et l’énergie
L’ampoule : elle représente une idée qui émerge ; les sources de lumière sont généralement utilisées pour évoquer la connaissance et l’intelligence. L’étoile : elle incarne la lumière, la chance, la magie, le chemin à suivre, le talent, le monde céleste et l’énergie. Avec une queue, l’étoile devient comète, signe annonciateur d’une bonne nouvelle. Le soleil : source première de lumière, de chaleur et de vie, le soleil peut notamment symboliser l’espoir. Les flèches : très présents dans les sketchnotes, les flèches sont dessinées pour connecter les mots, les idées et guider le regard à travers un document. Elles traduisent l’idée de mouvement. La fusée : associée à l’innovation, au lancement de projet, à l’entrepreneuriat, la fusée renvoie au fait de tendre vers ses objectifs élevés et lointains, à l’énergie qui propulse dans l’action. La spirale : elle indique l’idée de mouvement circulaire, d’énergie, de cycle, et crée une dynamique de vie et de mouvement dans les visuels.
Les symboles qui évoquent l'équilibre et l’unité
Le yin et le yang : ils symbolisent l’unité des opposés et la complémentarité. La posture du lotus : elle se rapporte à la détente, à la capacité à rester zen malgré l’agitation. Le symbole de l’infini (le huit couché) : il représente l’éternité, un "monde sans fin", un "monde sans limites". Les pièces de puzzle : elles renvoient à l’unité, à la communauté ou encore au travail en équipe.
Les objets positifs
La baguette magique : elle apporte un peu de magie dans les visuels et exprime les talents extraordinaires que nous avons tous au fond de nous. La clé : elle possède de nombreuses interprétations mais nous l’employons surtout comme symbole à ce qui permet de comprendre, de résoudre un problème, ou comme ce qui donne la solution. Le diamant : il est symbole de pureté, de valeur et de rareté ; il communique "l’idée d’une grande valeur associée à une personne, à une idée ou à une chose". Le coffre : il symbolise l’héritage, la richesse, ce qui est précieux car on l’imagine souvent abritant un trésor. La montgolfière : symbole d’envol, de voyage et de découverte, elle renvoie également une idée de légèreté.
2.2 – Le biomimétisme : s’inspirer du vivant dans le langage visuel
Le design biophilique : la nature comme source d’inspiration dans le positive sketching
Le biomimétisme, très utilisé en innovation et en recherche scientifique (Léonard de Vinci, Tony Buzan…), consiste à "imiter les réalisations les plus efficaces de la nature et à s’en inspirer dans la production de solutions pour notre quotidien". Dans le domaine du positive sketching, le biomimétisme prend la forme de ce que nous appelons le "design biophilique". Le design biophilique se fonde sur de multiples recherches en psychologie, sociologie et neurosciences. En intégrant consciemment la nature dans les productions de pensée visuelle, Isabelle Pailleau et Philippe Boukobza expliquent en quoi le design biophilique impacte positivement notre créativité, productivité et moral : "Cela va bien au-delà du simple fait d’ajouter des plantes dans les bureaux. Le design biophilique recherche toutes les formes, couleurs et combinaisons visuelles issues de la nature afin d’améliorer notre bien-être au sein de nos espaces de vie et de travail."
Trois recommandations de design positif issu du biomimétisme
Dans le positive sketching, nous pouvons appliquer plusieurs principes issus du biomimétisme en vue d’impacter positivement la santé et le bien-être des gens. Notamment :
Utiliser des formes, couleurs, textures et motifs issus du vivant : "La nature minimise les lignes et angles droits, elle préfère notamment l’angle d’or (que l’on retrouve dans diverses plantes) et les courbes, comme dans la fameuse spirale de Fibonacci" précisent les auteurs.
S’appuyer sur des principes d’organisation spatiale observés dans la nature : comme la symétrie et les "designs fractals".
Privilégier les formes courbes : la recherche a démontré que les êtres humains et la nature préféraient les formes courbes aux formes anguleuses. Toutefois, il est intéressant de recourir aux angles vifs de temps en temps pour attirer l’attention sur un message en particulier par exemple.
Cinq symboles inspirés de la nature
Ces symboles, inspirés de la nature, sont faciles à dessiner tout en ayant un pouvoir métaphorique fort. Il est donc très utile de les connaître et de les employer pour enrichir notre langage visuel et créatif.
La fleur : elle évoque l’épanouissement ou le caractère florissant d’un projet ou d’une idée. La montagne : elle symbolise le chemin à parcourir pour atteindre un objectif ; elle comporte une idée de progression non linéaire, voire même difficile. L’arbre : il est symbole de vie. L’abeille et la ruche : ces éléments renvoient au travail collectif et collaboratif. Le papillon : il inspire l’idée de transformation, de changement vers quelque chose de mieux, suggère des situations nouvelles d’amélioration. Il peut aussi faire penser à l’éphémère.
La combinaison des éléments
Allier plusieurs symboles peut s’avérer très efficace pour transmettre des messages forts. Voici quelques exemples d’illustrations combinées et leurs idées :
Une main avec un cœur ⇒ l’entraide. Deux visages partageant une même émotion ⇒ l’empathie. Un personnage portant une étoile => un leader et son aspect visionnaire. Deux bulles reliées par un + ⇒ un dialogue constructif Un soleil avec une spirale ⇒ L’énergie et le mouvement.
Partie 3 - Se connecter à ses sources d’enchantement Dans la troisième partie de leur livre "Positive sketching", lsabelle Pailleau et Philippe Boukobza nous proposent de nombreux exercices/jeux pour nous accompagner dans un processus créatif. Ils nous invitent alors à un premier exercice appelé : "J’allège mes neurones" qui consiste à noter, tous les soirs, l’ensemble de nos préoccupations dans une "to do list" ayant la forme d’une carte à bulle. 3.1 – Créer son langage visuel positif Les auteurs de "Positive sketching" nous suggèrent tout d’abord, à travers plusieurs jeux/exercices de pensée visuelle, de découvrir "les mots qui nous font du bien" et de les mettre en lumière visuellement pour qu’ils nous impactent positivement.
Jeu N°1 : Dessiner sa constellation
En gros, il s’agit de lister une vingtaine de mots correspondant à un lieu, une valeur, un groupe de musique, une saveur, un plat que nous aimons particulièrement. Ensuite, les auteurs nous invitent à inscrire notre prénom au centre d’une page puis de positionner ces mots sur la feuille, par ordre d’importance, comme une constellation de planètes qui graviteraient autour de nous.
Jeu n° 2 : Créer son propre nuage de mots positifs
Isabelle Pailleau et Philippe Boukobza nous proposent, dans ce deuxième jeu, de reprendre la liste de mots positifs créée lors l’exercice précédent, et de s’amuser à les écrire en petit, en gros, en arrondi, en gras, etc., dans un nuage de mots. Cette technique appelée "hand lettering" ou "lettrage à la main" font des lettres des objets graphiques porteurs d’un message, d’une émotion, d’une valeur. [caption id="attachment_22240" align="aligncenter" width="735"] Image extraite du livre "Positive Sketching"d'Isabelle Pailleau et Philippe Boukobza - Exemple de lettrage à la main[/caption]
Jeu N° 3 : Transformer une citation positive qui nous plaît
Ce jeu consiste à sélectionner une citation que nous trouvons inspirante, qui nous fait du bien, et à l’écrire dans un lettrage coloré et créatif. L’idée ensuite est d’afficher notre citation, comme un miniposter, à un endroit où nous passons souvent.
Jeu N° 4 : Colorier son nuage de mots positifs
Isabelle Pailleau et Philippe Boukobza nous encouragent ensuite à colorier les mots et dessins de notre nuage et à y ajouter, si nous le voulons, des ombrages. Cette activité nous permettra de re-expérimenter le plaisir du coloriage qui, selon les auteurs, "répond à une joie profonde de se reconnecter avec soi, comme dans une bulle, isolé de l’extérieur". C’est aussi, pour eux, une façon de "retrouver le temps de l’enfance". Notre nuage de mots positifs peut enfin être accroché dans notre maison ou dans notre bureau "afin d’activer le ressenti positif qu’il produit le plus régulièrement possible". 3.2 – Activer et entretenir la joie Les auteurs de "Positive sketching" partagent à présent des exercices de pensée visuelle pour s’épanouir et rester positifs. Selon eux, le positive sketching peut, en effet, s’avérer être une véritable activité relaxante pour tous : "Dans un monde qui s’accélère, nous avons bien du mal à ralentir. Nous avons découvert que la pratique de la pensée visuelle, et notamment du sketchnoting, fonctionne comme une forme de méditation. Parce qu’elle nous oblige à une connexion main-cerveau qui force à ralentir. Tracer, écrire, dessiner, colorier contribuent à augmenter le niveau de concentration, à calmer la respiration et à développer le sentiment de bien-être." Et selon les auteurs, inutile de savoir dessiner : c’est juste notre capacité à observer et à reproduire qu’il nous faut apprendre à développer.
Jeu N° 5 : Dessiner son story-board positif et autobiographique
Un story-board ressemble, dans sa forme, à une bande dessinée. Le contenu d’un story-board correspond à la structure graphique d’un récit, d’un film ou d’une présentation. Les auteurs nous encouragent donc à exploiter le concept du story-board dans le but de structurer une histoire que nous présenterons ou raconterons par la suite. Cela peut relater visuellement une période de notre vie personnelle ou professionnelle : un épisode qui nous a fait grandir ou une réussite par exemple. En augmentant l’impact positif de cette histoire, le storyboard peut :
Nous aider à mieux la structurer et mieux la communiquer ; Améliorer l’image que nous nous faisons de nous ; Développer la cohésion et la motivation d’une équipe.
Jeu N° 6 : Dessiner sa journée
Dans cet exercice, les auteurs de "Positive sketching" nous invitent à choisir un moment positif de notre journée ou de notre vie et à le raconter visuellement sous forme de vignettes dessins. C’est une façon, selon eux, de prendre de la distance avec les événements et de mettre en avant les aspects positifs des moments ennuyeux, routiniers ou insignifiants du quotidien. "Nos vies regorgent de petits instants ou d’activités routinières que nous pouvons regarder sous un angle joyeux. […] C’est une autre manière de démarrer ou de tenir son "journal intime"."
Jeu N° 7 : Dessiner son voyage
L’objectif de ce jeu est de "raconter ses voyages autrement" en créant des carnets de voyage différents, dans lesquels nous pourrions "croquer" des petits moments d’une journée, d’un lieu, pour insuffler l’atmosphère du voyage.
Jeu N° 8 : Transformer un article de presse en sketchnote
Le but de ce jeu est de transformer un article qui porte sur un sujet qui nous intéresse en sketchnote. D’une façon plus générale, les auteurs de "Positive sketching" nous proposent, en fait, de remixer nos sources d’inspiration pour réactiver leur souvenir régulièrement et ainsi nous sentir plus heureux. Dans cette idée, nous pouvons, par exemple, choisir un disque que nous affectionnons et nous amuser à en recréer la pochette.
Jeu N° 9 : Dresser son portait chinois en image
Dresser son portrait chinois "version sketching" consiste à lister des phrases commençant par "Si j’étais…" puis à les terminer en dessins ou avec des mots typographiés de façon originale.
Jeu N° 10 : Réaliser son etegami
L’etegami est une technique japonaise inventée par le peintre Koike Kunio. C’est, en fait, un concept de carte postale visuelle que l’on envoie à ses proches et qui associe message et image. Pour réaliser cette "lettre-image", il est possible de pratiquer la technique du photosketching, qui mélange, comme son nom l’indique, photographie et sketchnoting. Le principe étant de sketchnoter sur et à partir d’une photo (pas l’inverse qui serait d’inclure des photos dans une sketchnote). Partie 4 - Partager pour favoriser un esprit positif seul ou ensemble Dans le dernier chapitre de "Positive sketching", Isabelle Pailleau et Philippe Boukobza proposent de nous initier à 5 modèles de facilitation graphique. Ces modèles de pensée visuelle sont utiles sur un plan :
Personnel : ils peuvent servir à la réflexion d'un projet de vie future et s’utiliser seul ou en famille.
Professionnel : dans le monde de l’entreprise, ces outils s’inscrivent souvent dans une démarche d’innovation et de changement. Les organisations aux méthodologies agiles y trouvent une approche positive et motivante.
Les auteurs précisent que deux chercheurs universitaires de Saint-Gall en Suisse, Martin Eppler et Roland Pfister, ont mis en lumière l’efficacité des dessins tout-à-fait simples dans nombre de situations professionnelles, quand ils s’appuyaient sur des métaphores particulièrement puissantes. Notamment pour :
Animer une réunion, Coordonner une équipe de projet, Vendre un produit ou service, Analyser des problèmes, Négocier un contrat, Améliorer un processus, Planifier un projet, une tâche ou un événement.
4.1 – Cinq modèles positifs de facilitation pour penser avec légèreté
Une étoile de mer ⇒ pour favoriser la réflexion
La rétrospective starfish est une technique d’animation souvent employée dans le cadre de méthodologies agiles. Elle consiste à échanger en équipe brièvement (30 minutes maximum) pour faire un bilan - positif et négatif - de ses actions et rechercher les axes d’amélioration. Généralement, cette technique maximise l'engagement des équipes. Concrètement, il faut dessiner une étoile de mer au centre d’une page. Les cinq bras de l’étoile constituent 5 zones que nous intitulerons :
"Continuer" : noter sur cette branche ce qui est considéré comme ayant de la valeur, de l’intérêt, de l’utilité dans ce qui se fait déjà. Et que l’on veut donc continuer. "Moins de" : noter ce qui est utile dans ce que nous faisons déjà mais que nous souhaiterions diminuer. "Plus de" : noter ce qui est déjà présent dans ce que nous faisons mais que nous souhaiterions augmenter. "Arrêter" : noter tout ce qui n’apporte aucune valeur. "Commencer" : noter les nouvelles idées que nous voudrions essayer.
L’étoile de mer est également efficace pour réfléchir à un projet personnel (seul ou en famille) ou encore pour inspirer un coach dans sa mission d’accompagnement.
Un sentier de montagne ⇒ pour montrer les principales étapes d’un projet
Le sentier de montagne est un modèle de pensée visuelle qui renvoie à l’idée d’ascension, d’élévation, mais aussi d’effort. Il est idéal pour "expliquer en quelques minutes les étapes clés d’un projet, d’une progression". Concrètement, il s’agit de tracer simplement un chemin qui serpente jusqu’en haut d’une montagne. Au sommet de la montagne : un drapeau. Tout au long du sentier : des jalons qui correspondent aux étapes (pas plus de 12) et des obstacles ou traits de vigilance symbolisés par un double trait.
Un pont ⇒ pour expliquer une transition
Le pont possède une symbolique intéressante dans les contextes de changement ou de tensions. Il s’interprète comme un moyen de surmonter des obstacles pour poursuivre un chemin. Il symbolise aussi l’entente. Dès lors, le pont est un élément judicieux pour expliquer rapidement à des équipes un processus de transition. Concrètement, nous dessinerons un pont minimaliste, arrondi, avec ses rives de chaque côté. Sur ce pont, plusieurs demi-cercles seront tracés : au-dessus de ces demi-cercles, nous ferons apparaître les grandes étapes de la transition. Puis, seront indiqués, succinctement :
Sur la rive gauche => les caractéristiques clés de la situation actuelle. Sur la rive droite => la situation souhaitée. Sous le pont, entre les deux rives => les obstacles clés.
Une montgolfière ⇒ pour dialoguer
Reliée à l’idée de voyage, mais aussi à celles d’envol et de légèreté, la montgolfière est un outil de dialogue impactant dans diverses situations, comme pour :
Faire part de ressentis au sein d’un groupe concernant ce qui l’aide à avancer ou, au contraire, ce qui le ralentit. Faire le point au cours d’un projet. Mettre en place un rituel dans la vie d’une équipe.
Il existe de nombreuses variantes, mais ce concept peut s’appliquer de la manière suivante : dessiner une montgolfière sur un tableau, puis demander aux participants de noter sur des petites fiches adhésives (une idée = une note) ce qui, dans le cadre de leurs travaux ou de leur projet :
Les aide à avancer, les pousse vers l’avant => placer ces notes à l’intérieur du ballon. Les ralentit, les empêche d’avancer ou les tire vers le bas => placer ces notes sous la nacelle, comme les sacs de sable lestant la montgolfière.
Un chemin vers l’horizon ⇒ pour partager une vision
Le chemin vers l’horizon est un visuel porteur de positivité, d’autant plus lorsque c’est un chemin sinueux, qui monte en pente douce et progresse vers un soleil. Il est intéressant pour montrer les étapes majeures d’un projet ou d’une stratégie. Il faut alors dessiner le paysage avec :
Le chemin ; Le soleil dans lequel seront énoncés le/les objectifs ; Des drapeaux tout au long du sentier qui représenteront les étapes du projet ; Des nuages dans le ciel qui contiennent les menaces/obstacles.
4.2 – Quelques sketcheurs qui nous inspirent
Éric Thienot
Facilitateur visuel, sketcheur, scriber, gribouilleur, sketchnoteur, Eric Thienot fait partie de la Tribu des agiles, initiée par Céline Pernot-Burlet.
Céline Pernot-Burlet
Céline Pernot-Burlet est facilitatrice graphique chez BNP Paribas mais aussi facilitatrice indépendante pour divers projets à impact positif ou culturels. Elle a fondé la Tribu des agiles, un dispositif permettant d’intégrer la facilitation graphique dans son entreprise. Elle est aussi passionnée de dessins de carnets de voyages et de spectacles.
Marie Caron
Après avoir exercé 20 ans dans la grande distribution, les achats, le marketing, la communication et le management, Marie Caron est aujourd’hui facilitatrice et formatrice certifiée. Elle enseigne comment utiliser les pratiques collaboratives, l’intelligence collective et la facilitation visuelle aux groupes pour les aider à travailler plus efficacement. Pour cela, elle pratique notamment les métaphores biomimétiques du bouquet de fleurs et de l’arbre.
Béatrice Lhuillier
Fondatrice du site http://www.sketchnotes-facile.com, Béatrice Lhuillier a fait carrière dans le e-learning. Sa passion, c’est d’exploiter le visuel (mind mapping, sketchnoting, facilitation graphique) pour mieux apprendre, mémoriser, enseigner ou collaborer. En fin de livre, Isabelle Pailleau et Philippe Boukobza proposent une liste de ressources intéressantes pour les lecteurs qui souhaitent aller plus loin : des liens vers des sites, blogs, applications et réseaux sociaux, des références de vidéos en ligne ainsi qu'une bibliographie commentée et catégorisée par sujets (sketchnoting et facilitation graphique, mind mapping, psychologie et pédagogie positives, pensée design, créativité, langage positif). Conclusion de "Positive sketching" d’Isabelle Pailleau et Philippe Boukobza Conclusion des auteurs de "Positive sketching" Isabelle Pailleau et Philippe Boukobza concluent leur ouvrage en nous encourageant à développer notre confiance créative et notre propre langage visuel créatif et positif. Ils nous rappellent qu'il est aussi et surtout essentiel de toujours nous faire plaisir dans nos activités créatives. Enfin, les auteurs soulignent à quel point la pensée visuelle positive est essentielle dans l'époque de changement que nous traversons. Voici leur conclusion : "Il est important aujourd’hui de proposer une éthique positive de la pensée visuelle, au-delà de la technique pure et des effets de mode. Dans le grand changement que nous vivons, le positive sketching favorise le mieux-être et l’innovation pour les personnes et les organisations, met en valeur les autres, développe la créativité et l’innovation autour de soi en insufflant un vocabulaire et une symbolique à forte valeur positive." Ce que ce livre m’a apporté "Positive sketching" s'adresse à tous ceux qui s'intéressent à la pensée visuelle et ont envie d'explorer leur fibre créative. Après avoir lu ce livre, les lecteurs connaîtront, en effet, les bases théoriques et pratiques du concept de design visuel et de sketching dans son ensemble. Ils sauront comment se lancer dans cette activité et surtout comment pratiquer le sketching pour se sentir bien et impacter positivement leur environnement personnel et/ou professionnel. Enfin, le livre nous procure des références pour aller plus loin d'une façon générale ou pour approfondir un champ plus spécifique au vaste domaine qu'est, en réalité, le sketching. Points forts :
Un sujet spécifique peu traité, et encore moins souvent sous l’angle de la croissance personnelle. Les illustrations, sketchnotes et exercices qui aident à comprendre, à concrétiser les concepts et à se lancer. Un livre motivant qui donne confiance en nos capacités créatives et donne envie de pratiquer.
Point faible :
La première partie est assez abstraite, contrairement au reste du livre.
Ma note : Avez-vous lu “Positive sketching” d’Isabelle Pailleau et Philippe Boukobza ? Combien le notez-vous ? [ratings] Visitez Amazon afin de lire plus de commentaires sur le livre d’Isabelle Pailleau et Philippe Boukobza "Positive sketching" Visitez Amazon afin d'acheter le livre d’Isabelle Pailleau et Philippe Boukobza "Positive sketching"
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March 4 2021, 5:00pm
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Karma Sutra
Résumé de "Karma Sutra" : Ce livre "Karma Sutra" vous présente 17 règles issues de l’expérience de l’auteur pour vous aider à prendre votre vie en main ! Par Steve Abd Al Karim, 152 pages, 2019 Note : Cet article invité a été écrit par Alexy de Neuro Nomade Chronique et résumé de "Karma Sutra" de Steve Abd Al Karim :
Mon introduction Commençons ce texte par un peu de joie : Tôt ou tard, vous allez mourir. C’est étrange non ? L’être humain est le seul animal conscient de sa propre mortalité. Il arrive au milieu de sa vie, et soudain fait une crise existentielle. Il réalise qu’il n’a pas accompli ses rêves de jeunesse, et choisit ainsi de tout laisser tomber pour conquérir cette jeunesse perdue ! C’est ce que l’on appelle la crise de la quarantaine. Personnellement, je suis terrifié par cette idée de passer à côté de ma vie ! Mais je le suis d’une bonne manière : je veux faire en sorte d’agir chaque jour pour rendre ma vie meilleure de 1%, même si cela demande de passer par des phases de courage héroïque ou d’intense souffrance. Et dans cette quête spirituelle périlleuse, des compagnons fidèles sont là pour m’accompagner : les livres ! En ces compagnons, je cherche des solutions, des conseils et des exercices me permettant de poursuivre cette aventure ! Et aujourd’hui, je souhaite vous présenter l’un de mes plus fidèles alliés, m’ayant aidé à braver monts et marées, j’ai nommé : Karma Sutra ! Vous avez du mal à passer à l’action ? Vous procrastinez pendant des heures, voir des jours, devant ce projet qui pourrait radicalement changer votre vie ? Alors Karma Sutra est fait pour vous !
Karma Sutra se résume en une phrase : 17 règles acquises de l’expérience de Steve (l’auteur) qui vous permettront de « plier votre game » tel ce joli origami, ou, en d’autres mots, d’accomplir votre légende personnelle (dont on parlera plus tard dans cette article).
Grâce à ces règles, vous maximiserez vos chances de vous créer une vie remplie de sens et d’accomplir vos rêves les plus fous (rien que ça !). Mais quelles sont ces fameuses 17 règles allez-vous me demander, cher auditeur tressaillant d’impatience à l’idée d’accomplir votre quête de vie ? Prenez une bonne tasse de thé, un bon brocoli bio (cuit, c’est meilleur !) et installez-vous confortablement. Je vous propose le format suivant : Je vous raconte l’histoire à la première personne (comme si l’auteur parlait), et de temps en temps j’interagirai avec vous sous forme de parenthèse, comme ça vous saurez que ce ne sont pas les mots prononcés par l’auteur, mais les miens, un peu à l’effigie d’une fée qui parle à votre inconscient ! On est bon ? C’est parti ! Chapitre 1 : La stratégie du Masque à oxygène Il neige, il fait sombre. Les seuls bruits que l’on entend sont les tirs des armes de l’ennemi. J’ai peur, j’ai froid. A côté de moi, une balle atteint le corps de mon ami. Pris par l’émotion, je le mets sur mon dos et cours. Erreur ! Game over Cette simulation a vraiment fini de la pire des manières. Face à moi, le capitaine. Un homme qui grimpe une montagne en 2 heures et la redescend en 30 minutes en sifflotant. Vexé face à notre incompétence, il nous rappelle une chose : « Savez-vous qu’en cas de dépressurisation d’un avion, il faut d’abord mettre votre masque à oxygène avant de mettre celui des autres ?». Peut-être qu’en lisant ces lignes tu penses : « Jamais ! J’aide d’abord ce que j’aime avant de m’aider ». Mais qui aideras-tu quand tu seras tombé dans les pommes ? Je me souviens encore de ce moment où il nous a enfermés à 15 dans une pièce avec un masque à oxygène et a jeté une grenade fumigène. Il aurait suffi qu’un homme attrape ce foutu masque, défonce la porte, et aide les autres à sortir. Mais non. Il a fallu que l’on se batte pour ce masque. Tout ça à cause de cette peur, cette peur qui se diffuse dans nos veines comme un mauvais poison. Beaucoup de gens viennent me voir et me disent « Comment je peux aider les autres ? ». Mais il suffit de poser deux questions pour se rendre compte que la personne est au chômage, célibataire, ou malade et que Netflix est son activité favorite. Quelle est ma réponse à ces personnes ? La stratégie du masque à oxygène. Investis en toi. Apprends à te connaître, agis, et quand tu seras bien aligné avec toi, à ce moment-là aide les autres. Règle n°1 : Ceux qui donnent doivent apprendre à poser des limites, car ceux qui prennent n’ont aucune limite C’est chez les commandos alpins que j’ai appris à me créer un champ de distorsion mentale. En entraînement, je m’enterrais dans un trou sous la neige, sans lumière, sans communication avec l’extérieur. Et quand je voulais abandonner, je me disais « tu ne revivras jamais ce moment hors du commun qui va faire de toi un être hors du commun. Rappelle-toi de ce que disait Mohamed-Ali : « Je détestais chaque jour d’entraînement, mais je savais que cela ferait de moi une légende » » C’est suite à cette expérience que j’ai compris une chose : il existe deux catégories de personne. Les premiers se font dévorer par la vie, et les deuxièmes respectent la règle n°2. Règle n°2 : Quand on te jette aux loups, reviens à la tête de la meute
Mais, bien avant de me retrouver seul dans un trou, j’étais un enfant solitaire passionné de mangas. J’étais jaloux des supers héros et de leurs supers pouvoirs. Si moi aussi je possédais ce genre de pouvoir, je pourrais accomplir des actes extraordinaires ! A cette époque, ma vie est bien moins belle. Orphelin de père, je n’ai pas de pouvoir particulier, à part l’écriture de poèmes que je ne montre à personne, je suis bien trop attaché à ma réputation de racaille charismatique. On m’a collé une étiquette de cancre, et je ne cherche pas à la décoller, je suis trop occupé à m’inventer un père. Mais au fil des années, je me rends à l’évidence, mon père m’a juste abandonné. Après 20 ans de déni, je prends mon courage à deux mains, direction la Tunisie pour le rencontrer. Je me retrouve face à un inconnu, j’ai alors deux choix : la haine ou le pardon. En lui parlant, je réalise la chance que j’ai eu d’avoir une mère et une grand-mère aimantes. Je ne peux pas changer mon passé, mais je peux écrire mon histoire. Avant de repartir, je passe le voir une dernière fois, il ne me dit rien, je ne lui dis rien, mais nous comprenons dans nos regards qu’on est bien trop fiers pour pleurer, bien trop cons pour se dire « je t’aime » et pas assez honnêtes pour se dire que l’on ne souhaite pas se revoir. Règle n°3 : N’importe quelle forteresse peut être transformée en prison et n’importe quel obstacle peut être retourné contre lui-même (Je suis de retour suite à ce chapitre mouvementé. Je vous propose un exercice bonus pour vous permettre d’appliquer ce que l’on vient de voir. Tous les jours quand vous vous levez, ou tous les soirs quand vous vous couchez, demandez-vous quels ont été les trois moments de la veille pour lesquels vous avez eu de la gratitude. Faîtes cela pendant une semaine et vous vous sentirez plus souvent joyeux, étude à la clé ) Chapitre 2 : De Paname à Gotham Si Bruce Wayne n’avait pas perdu ses 2 parents à 12 ans suite à un meurtre, il ne serait pas devenu Batman. A 18 ans, je suis face à un choix : Rester bloqué à Paname ou m’envoler vers la ligue des ombres de Gotham. Sans diplôme, je décide d’intégrer l’armée ! Je savais que j’avais un potentiel à exploiter, et que si l’on me donnait l’occasion de m’entraîner avec les meilleurs, je deviendrai un warrior ! C’est quand tu es prêt à exploiter ce potentiel que le Karma t’envoie les meilleures opportunités ! D’ailleurs, je ne te l’ai pas dit : Le karma, c’est le terme employé dans ce livre "Karma Sutra" pour désigner ce que tu veux, sacré ou profane, tant que ça te parle ! Mon Karma à moi m’a mis face au mur, soit j’allais en prison, soit j’allais à l’armée. J’ai donc rejoint les troupes alpines. Et là, c’est la révélation, je m’éclate comme un fou ! On m’apprend à développer mes capacités physiques et mentales. C’est bien sûr ici que j’ai rencontré le fameux capitaine inarrêtable, qui me prendra sous son aile pour développer mon mindset. Tu veux devenir meilleur ? Règle n°4 : Choisis la douleur de la discipline plutôt que la facilité de la distraction Comme Michael Jordan, considéré comme le meilleur joueur de tous les temps (le GOAT pour les connaisseurs) je m’entraîne 5 minutes avant tout le monde et finit 5 minutes après tout le monde. Je t’entends rire devant ton écran. 5 minutes, c’est rien ! Vraiment ? Sache que c’est grâce à ces 5 minutes que tu développeras de bonnes habitudes, mais également un moral d’acier qui te poussera à faire plus. Comme appris à l’armée, la force d’un homme, c’est 20% de muscle et 80% de mental. Mais le jour où l’on m’a convoqué sur le terrain pour un exercice impliquant de tuer, j’ai senti un désalignement de mes valeurs. C’est comme ça que je suis parti de l’armée, direction : ma mère ! Dans la vie, il y a des choses qui peuvent s’acheter, et des choses qui ne peuvent pas s’acheter. Les valeurs font partie de la deuxième catégorie. Si tu bafouilles tes valeurs pour obtenir quelque chose, ce quelque chose se transformera pour toi en fardeau, car quand on l’a fait une fois, on a 100 fois plus de chance de le refaire. (C’est le fameux principe de cohérence développé dans le bouquin « Influence et Manipulation » de Robert Cialdini). Tu ne souhaites pas devenir un homme sans cœur. Règle n°5 : Reste aligné avec tes valeurs Comment savoir ton alignement ? Va dans un parc, installe-toi confortablement et ferme les yeux. Quand tu te sens près, pose-toi ces 3 questions :
Tout d'abord : «Est-ce que la vie que je mène aujourd’hui correspond aux valeurs que je prône et auxquelles je tiens ? Est-ce que je me sens en cohérence ? Est-ce que mon cœur, mon corps et mon esprit sont bien alignés sur la même ligne ? »
Quand tu ressortiras de ce parc, tu sauras s’il faut agir ou se réjouir. Et n’oublie pas, le vrai super héros, c’est celui qui n’a pas de super-pouvoir, et qui s’en crée un avec sa sueur, ses larmes et sa ténacité ! C’est celui qui a la rage de devenir ce pour quoi il est venu au monde. (Mais comment connaître ses valeurs me demanderez-vous, jeune spectateur attentif ? Voici un petit exercice pour vous aider, tiré du livre « Votre temps est infini » :
Etape 1 : Listez tous vos objectifs, vos buts, vos buts ultimes et ce qui vous anime, que ce soit « obtenir mon permis », « révolutionner le monde de la musique » ou « jouer au foot ». Etape 2 : Rassemblez chaque terme ensemble jusqu’à obtenir 1 à 5 mots génériques. Par exemple « Obtenir mon permis » et « voyager » peuvent être regroupé en « pouvoir me déplacer où je veux par mes propres moyens » qui sera transformé en « liberté »
Quand vous aurez cette liste de mots, vous connaitrez vos valeurs !) Chapitre 3: B Plan Killed the A Plan --Pays de Wu, 512 avant JC-- Un village (d’irréductibles Gaulois … Pardon je me suis emporté) résiste face à l’empereur Wu. Encerclés, les habitants se battent corps et âme pour défendre ceux qu’ils aiment. C’était sans compter sur l’arrivée du meilleur général de l’armée de Guerre : Sun Tzu, ayant écrit le très célèbre « L’art de la guerre ». Comment vaincre ces irréductibles chinois ? Une méthode simple : créer des brèches. Sun Tzu explique que lorsqu’un village n’a plus de possibilités de fuir, un homme en vaut alors 10 ! Mais si on leur laisse une brèche, certains hésiteront, d’autre fuiront, et tous mourront ! Maintenant, visualise ta vie comme ce village. Tu as ton projet, le plan A, et tu es prêt à te battre avec l’énergie du désespoir s’il le faut. Mais si tu as un plan B, cela représente des brèches, et la tentation de fuir sera trop forte. Le plan B n’est qu’une excuse pour ne pas réaliser le plan A. (Salut, ici fée clochette ! Juste pour vous dire que je n’adhère pas avec les idées de Steve sur ce point. Je pense qu’il est plus stratégique d’assurer ses arrières si jamais votre plan foire ! Parce que ce que ne nous dit pas Steve, c’est que parmi les guerriers qui se battent avec l’énergie du désespoir, il y en a plein qui meurent ! Après, c’est un choix personnel, est-ce que vous voulez risquer le tout pour le tout ou jouer la sécurité ?) Moi aussi, je me suis retrouvé encerclé. Plusieurs années avant de lire l’art de la guerre, j’ai plongé ma tête la première dans la délinquance, jusqu’à ce qu’un jour, un pote vienne me dire que ma tête figurait en haut de la liste de la police. Je n’avais plus le choix, l’armée ou la prison. J’ai fait de l’armée mon plan A. Règle n°6 : Quand tu tournes en rond, brise le cercle « Le meilleur moyen d’obtenir ce que l’on veut du Karma, c’est d’être convaincu que l’on va l’obtenir. » Suite à une erreur de l’armée, je me retrouve en position de force, et demande à intégrer le peloton de sécurité. Là-bas, j’ai repéré un type, une sorte de Clint Eastwood, que je souhaite avoir comme mentor. La magie du plan A, c’est qu’il t’offre la détermination pour tout accomplir, malgré les obstacles sur ton chemin. Contrairement à ce que le plan B veut te faire croire, c’est ta zone de confort l’endroit le plus dangereux pour toi. Un rapport publié montre que 1% de la population possède plus d’argent que les 99% restants. Parmi ces gens, Rhett Power, a décrit 8 choses que les 1% font :
Définir ses objectifs de vie Prioriser Planifier Se protéger des distractions Agir Recevoir les critiques Apprendre (La clé de la réussite ! Surtout dans un monde en mouvement comme le nôtre) Passer à l’action
Rhett Power conclut : « Faire partie des 1% n’est pas une question de chance, mais de décisions, de concentration et de discipline ». Pour Sun Tzu ou Rhett Power, le but est le même : atteindre son objectif. Les gens croient qu’un jour quelqu’un va les aider à sortir du trou. Laisse-moi te dire qu’au même titre que les licornes (ou les fées clochettes), c’est un mythe ! Tu es un lion, mais tu crois être un cafard car on te l’a répété tant d’années. N’attends pas que quelqu’un vienne te secouer ou te montrer la voie, car cette personne, c’est toi. Le gamin sans père du fond de la classe avait bien compris qu’il n’avait aucun talent. Mais il avait également compris qu’en travaillant dur, en fournissant des efforts constants, il pouvait pirater le Karma et faire partie des meilleurs. Car la constante est plus forte que le talent. Règle n°7 : La persévérance est la force des faibles
Comme le dit la célèbre fable du lion et du rat : « Patience et longueur de temps, font plus que force ni que rage ». Qu’est-ce que cela veut dire ? Dans ta vie, tu rencontreras des gens plus doués que toi, avec un talent inné. Ces personnes ont tendance à se reposer sur leurs lauriers et à abandonner dès le premier problème venu. A l’inverse, il y a des gens, comme toi et moi, qui allons accumuler une série de petites actions qui peuvent paraître insignifiantes. Pourtant ces petites actions créent de grands résultats sur le long terme. (Le livre « l’effet cumulé » de Darren Hardy décrit bien ce concept) « La persévérance, c’est faire une série de choix minimes, mais intelligents et stratégiques qui, couplés avec la constance, vont finir par donner d’immenses bénéfices. » (C’est encore moi pour, cette fois ci, un petit challenge Ne me remerciez pas ! Je vous propose le défi suivant : Pendant une semaine, faîtes une action chaque jour qui vous challenge un peu, comme lire 10 minutes, faire du sport, parler à un inconnu …) Chapitre 4 : Le pouvoir de l’intention « Pour réaliser une chose vraiment extraordinaire, commencez par la rêver » - Walt Disney - Rêver, ce mot est inconnu de ma conseillère d’orientation. Je lui parlais d’écriture et de créativité, elle m’oriente vers la sidérurgie et autres banalités. Elle s’en tape clairement de mon potentiel, elle a juste des entreprises qui recrutent dans ces domaines. Règle n°8 : Ne demande de conseils qu’à ceux qui sont au niveau que tu souhaites atteindre A l’époque, j’écrivais sur tout. Un jour ma prof de français m’a cramé, et a lourdement insisté pour que je lui lise un de mes poèmes. Elle était choquée. Mon style « racaille » ne collait pas avec les mots défilant sous ses yeux. Elle m’affirme que j’ai un potentiel pour devenir excellent en français, mais que je dois fournir de gros efforts et suivre ses enseignements. Je refuse, c’est ma réputation qui est en jeu ! Mais au fond de moi, je sens que le problème est différent. J’expérimente la peur de réussir, qui est plus forte encore que celle d’échouer. Ma prof comprend très bien ce qui se joue en moi, et me dit ses mots qui resteront à jamais gravés dans ma mémoire : « Qui es-tu pour priver le monde de ta lumière ? ». Dès lors, je la laisse devenir mon mentor. Contrôle de français suivant : je termine premier. La « première de la classe » n’était pas prête à ça, elle se met à pleurer. Je comprends alors qu’elle ne se reposait que sur son talent naturel. Et je réalise la puissance d’avoir un mentor pour exploser ses objectifs de vie ! Règle n°9 : Quand les gens quittent un mentor, ils doivent être meilleurs qu’au moment où ils l’ont rencontré. La mission d’un mentor est de créer plus de mentors Laissez-moi vous raconter une histoire vraie. Un garçon ramène une lettre de l’école à sa mère, qui fond en larmes après l’avoir lue ! « C’est incroyable ! Il est écrit que tu es beaucoup trop intelligent pour ta classe, et que pour ne pas défavoriser tes autres camarades, il est mieux de te trouver une nouvelle école. Je suis fier de toi mon fils ! ». Ce petit garçon continue son bout de chemin. Il inventa quelques inventions comme l’ampoule. Quelques temps après le décès de sa mère, Edison retrouve la fameuse lettre et, ému, commence à la lire. « Madame, votre fils est insupportable, c’est un véritable cancre. Par conséquent nous le renvoyons de l’école ». (Thomas Edison, en larme, écrivit à la suite « Thomas Edison est un cancre qui, grâce à une mère incroyable, est devenu l’homme qu’il est aujourd’hui ») Chacune de nos paroles peut faire la différence dans la vie des autres. Le pouvoir de l’optimisme est incroyable. Pour le chercheur scientifique Michel Lejoyeux (Quel beau nom !), il y a neuf bienfaits qui en découlent :
Être plus apprécié en société Avoir plus de chance de se marier et moins de risque de divorcer Avoir un plus grand nombre d’amis prêts à aider Être plus productif professionnellement Faire plus facilement face aux épreuves et difficultés Avoir un système immunitaire plus performant Avoir une meilleure forme physique Mieux se nourrir Vivre plus longtemps
Développer un mindset optimiste, ça s’apprend ! Mais si tu manges bio en te disant « de toute façon ça ne fonctionne pas ces conneries », les résultats ne seront pas là. Que se passerait-il si tu inversais le processus. (Attention cependant ! L’optimisme à l’extrême est mauvais pour l’esprit et le bonheur, c’est assez contre-intuitif, je vous l’accorde. Si nous possédons des émotions comme la colère ou la tristesse, c’est qu’elles nous ont été utiles pour survivre jusqu’à présent, les ignorer serait donc dangereux ! Mon conseil ? Pratiquer la gratitude. Quand un mal vous arrive, dîtes vous « je ne sais pas en quoi cette chose va me faire grandir dans ma vie, mais elle est parfaite pour moi ». Ainsi vous ne tombez pas dans un piège d’illusion de bonheur. Le meilleur conseil reste d’être un « bon » sceptique, comme développé dans le livre d’Olivier Roland « Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études » ) Tu aimes les histoires ? Laisse-moi t’en raconter une autre. Milton Erickson, âgé alors de 12 ans, s’exclame : « Wow ! Le dictionnaire est dans l’ordre alphabétique ». Évidemment, après cette remarque ; ses camarades le considèrent comme un idiot. Devenu ado, il attrape une maladie grave. Sur son lit d’hôpital, il a alors l’idée suivante : « Si je fais croire à mon corps qu’on est dans le passé, quand je n’avais pas la polio, mes cellules se régénéreront ». Eh bien, crois-le ou non, après de nombreuses heures de visualisation, il guérit. Il deviendra par la suite le père des « thérapies brèves ». Cette histoire peut paraître dingue. Mais à l’origine, c’est juste un homme ordinaire que le Karma a mis en situation extrême. Et c’est lui qui a choisi de transformer son épreuve en expérience extraordinaire. « Nous possédons tous en nous la réussite. Celle qui fera de nos obstacles des grands tremplins et de nos souffrances les composts les plus fertiles » Chapitre 5 : La déclaration de guerre --La défense - 1999—
Il est tard. Je marche avec des potes dans la rue, capuche sur la tête. Au loin j’aperçois un autre groupe de racailles. Je ne veux pas chercher la merde, je me fais discret. Soudain, une fille sort d’un entrepôt. Elle semble bien amochée. Elle regarde un des types callés contre le mur. D’un coup, ce dernier se met à hurler et s’effondre par terre … On apprit plus tard que cette fille s’était faite violer par tout le groupe. Sauf que, quand elle est sortie à la lumière des lampadaires, il s’est avéré que c’était la sœur d’un des ravisseurs, celui qui s’est écroulé au sol. « Karma is a bitch », voilà ce que m’a appris cette histoire. Quand tu sombres dans la noirceur, le karma s’occupe de te renvoyer le boomerang. En faisant du mal aux autres, tu te détruis toi-même. Je suis assis sur un banc, me demandant si j’arriverais un jour à reprendre la plume. Je n’ai plus la passion d’avant et ça me déprime. C’est alors qu’un type du quartier vient me taper la discute, un CD de rap en main. Mais moi je n’y connais rien. « Comment ça cousin ? C’est la loose ! ». Après 2 heures d’explication intense sur toute l’histoire du rap, il s’en va. Et moi je sens ce frisson bien particulier, c’était l’étincelle qu’il me fallait pour rallumer ma flamme intérieure. Je vais transformer mes écrits en mélodies. On ne fait jamais de rencontre par hasard. Toute rencontre a une sagesse. « Quand l’élève est prêt, le maître apparaît. » Avec le monde du rap est revenu celui de la drogue et de toute autre activité « du milieu ». Retour à la case départ. Je suis devenu un expert en narcotisation. Qu’est-ce que ça veut dire ? Que je suis un hamster, qui passe ses journées à tourner sur une roue. Le monde est séparé en 3 catégories de personnes, ceux qui creusent la tombe de leur propre vie, ceux qui sont en mode avion, et ceux qui roulent dans la vie en Batmobile. La narcotisation, c’est le boulot des premiers et le passe-temps des seconds. Elle consiste à remplir le vide abyssal de sa vie par des activités inutiles pour son propre avancement et celui du monde. En bref, tout type d’activité qui évite de se retrouver seul face à soi-même et de se poser les questions « Qui suis-je ? Est-ce que je fais vraiment ce pourquoi je suis fait ou est-ce que je passe à côté de ma vie ? ». Einstein disait : « La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent ». Il ne suffit pas de changer la roue de place, ou même de changer de roue, pour que le hamster arrête de courir en vain. L’objectif, c’est de sortir de la roue, de changer son mode de fonctionnement. Je suis assis dans le métro à côté de mon pote Steve. Notre passe-temps favori de l’époque, c’était de s’incruster à des soirées parisiennes, et de développer des stratégies pour rester une fois incrustés. Un grand de la cité vient nous saluer « Alors, ça fait quoi la jeunesse ? ». On lui raconte nos mésaventures et le mec nous regarde avec des grands yeux. « Hé les frères siamois, vous êtes complétement à la masse ! Si vous avez l’intelligence de faire des trucs comme ça c’est que vous pouvez faire des vrais trucs utiles ! » Laissez-moi vous raconter ma version de l’histoire des trois petits cochons. Il y a 3 types. Le premier passe des journées à glander en fumant du shit. Il finit caissier et construit une maison en paille parce qu’il n’a pas une thune. Quand le grand méchant loup arrive, c’est un carnage. Le deuxième taffe un peu, mais se repose sur ses facilités. Toujours dans la moyenne, vous voyez ? Il se fait une banale maison en bois, un peu bancale. Quand le loup arrive, une allumette et c’est réglé. Le troisième, c’est la force tranquille. Il ne se vante pas et fait ses petites actions dans son coin. Il se construit une maison super solide, et finit son bout de vie tranquille, à l’abri du loup. Alors, c’est quel type de mec que vous voulez devenir ? » C’est grâce à lui que j’ai découvert la stratégie des « 3 petits cochons ». Celle qui pousse à choisir la douleur de la discipline plutôt que la facilité de la distraction. Faut dire qu’entre Netflix et le porno, la distraction est partout. Règle n°10 : Choix simples, vie difficile. Choix difficiles, vie simple. Il existe 4 choses que la narcotisation détruit à feux doux : Le focus mental, l’énergie physique, la discipline et le temps. Le focus mental te permet d’avoir un projet fixe auquel tu tiens. L’énergie physique, c’est comme ta voiture. Tu préfères faire un Paris-Marseille en Ferrari ou en Fiat Panda ? Pour un corps en bonne santé, la règle fondamentale c’est le sport, 3 fois par semaine minimum. La discipline te programme sur le long terme pour obtenir de meilleurs résultats. Le temps, c’est ta ressource la plus précieuse, et celle que tu dépenses le plus facilement. Un bon exercice à faire serait d’avoir un cahier journalier dans lequel tu notes le temps que les tâches te prennent, et ce qu’elles t’apportent, histoire de te débarrasser de l’inutile. Une des meilleures façons d’investir ton temps, c’est de prendre soin de ton corps. Arrête de te lever à 14 heures en ouvrant ton fil Instagram. Offre à ton corps des vrais matins, même si ça implique douche froide ou roulé-boulé par terre. Calle-toi sur tes rythmes circadiens (ce sont les rythmes naturels de ton corps). Et tous les matins, répète-toi ta « déclaration de guerre ». Voici, en exemple, la mienne :
On ne peut pas à la fois obéir au monde et le transformer N’accorde pas à la vie une importance qu’elle n’a pas : sois comme une flèche qui chemine vers sa cible et détourne-toi de tout ce qui est autre que ton but Transforme-toi et tu transformeras ton histoire Pour cesser d’être aliéné il faut cesser d’être aliénable La richesse diminue en la dépensant et la science croît en la répandant Découvre tes limites, ensuite dépasse-les Apprends parfaitement les règles du jeu et entraîne-toi plus que les autres Si tu veux devenir excellent, vise la perfection Investis ton temps, ne le dépense pas Ton programme est le chemin qui va te permettre d’atteindre tes objectifs et ta discipline accélère ta vitesse de croissance La guerre se gagne dans les plans, jamais sur le champ de bataille
Chapitre 6 : Ghostbusters Le psychiatre Eric Berne a identifié 4 mythes qui guident notre vie et handicapent notre relation à nous-même et aux autres.
J’ai le pouvoir de rendre les gens heureux J’ai le pouvoir de rendre les gens malheureux Les gens ont le pouvoir de me rendre heureux Les gens ont le pouvoir de me rendre malheureux
Ces mythes sont extrêmement malsains, car ils nous font croire que notre bonheur dépend de l’extérieur. En réalité, j’ai le pouvoir d’influencer le bonheur de l’autre, la nuance est très importante. Tellement importante que je vais ruiner ces mythes les uns après les autres. 1) J’ai le pouvoir de rendre les gens heureux Tu n’as aucun pouvoir. Si l’autre n’est pas heureux, c’est parce qu’il l’a choisi. Imagine un arbre avec de magnifiques pommes rouges bien mûres et une petite pomme verte. Si en tant que sauveur, tu veux cueillir cette pomme, tu ne pourras rien en faire, et tu ne pourras pas non plus la remettre sur l’arbre. Attends qu’elle soit mûre pour la cueillir ! 2) J’ai le pouvoir de rendre les gens malheureux Quand une information sort de toi, elle devient neutre, et c’est à l’autre de l’interpréter de la manière qu’il veut. Ce n’est pas pour rien que deux personnes peuvent recevoir un même message et le vivre très différemment. 3) Les autres ont le pouvoir de me rendre heureux Cette croyance est parfaite pour rester en mode avion toute ta vie. En revanche, si tu veux une vie remplie de sens, endosse la responsabilité d’atteindre tes objectifs sans te reporter à une personne extérieure. (Attention ! Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas demander de l’aide. Je pense que le plus sain à faire, c’est de demander à l’autre COMMENT faire la tâche et non pas QUOI faire, ce qui nous permet d’apprendre et de prendre nos responsabilités !) 4) Les autres ont le pouvoir de me rendre malheureux Tu ne peux pas rendre les gens malheureux, donc ils ne le peuvent pas non plus. Règle n°11 : Se changer soi-même, c’est changer le monde, car nous sommes une partie de ce monde Ma plus grande peur, c’est de nager dans une eau où on ne voit pas le fond. J’ai donc décidé d’aller nager dans un lac volcanique.
Règle n°12 : Si tu as une peur, fixe-la toi en objectif Nos croyances ont un impact énorme sur nos vies. A force de croire quelque chose, on va avoir des actions en adéquation avec cette croyance. Et ces actions vont amener des résultats qui vont renforcer notre croyance. Je me suis répété que j’allais réussir, et j’ai fini par réussir. (Attention sur ce point ! Travailler dur ne suffit pas, sinon toutes les caissières seraient multimillionnaires. Mais par contre, tous les entrepreneurs à succès ont travaillé dur. Pour les pensées c’est pareil. Rester positif est nécessaire pour vous assurer de continuer vers votre objectif, mais cela ne vous assure pas le succès pour autant. La nuance est importante !) Chapitre 7 : Le Dawn Wall
Ahhhh le Dawn Wall… Le mur le plus dur à escalader au monde. C’est ce mur qu’ont escaladé Tommy Caldwell et Kevin Jorgeson, du jamais-vu ! Leur ascension, épicée de différentes galères, a duré 19 jours ! Mais ils y ont cru jusqu’au bout. Arrivés en haut, ils diront « Nous sommes capables de bien plus que ce que l’on imagine ». Leur légende personnelle à eux, c’était le Dawn Wall. Leur quoi ? La légende personnelle, c’est un concept présenté dans le très célèbre livre de Paulo Coelho « l’alchimiste » dans lequel un enfant voyage à l’autre bout du monde pour accomplir ce pour quoi il est né : sa légende personnelle. Nous sommes tous venus au monde avec un destin à accomplir, un Dawn Wall personnel. (Sur ce point, je ne suis pas tout à fait d’accord. Je me permets de vous proposer cette vidéo du neuroscientifique David Lefrançois apporte un peu plus de clarté sur la mission de vie, et tout ce dont il en découle) Règle n°13 : Accomplir sa légende personnelle est la seule et unique obligation des hommes La neuropsychologue Patricia Boyle a montré que les personnes avec un but important dans la vie étaient plus heureuses, plus équilibrées et en meilleure santé. Evidemment, identifier sa légende personnelle n’est pas chose aisée. Cela peut venir dès notre jeunesse, ou beaucoup plus tard. Mais il est possible de pirater le Karma et d’aller plus vite ! Comment ? Le médecin et professeur en neuroscience et neurologie Antonio Damasio a démontré que nos émotions s’expriment d’abord physiquement, puis mentalement. Règle n°14 : Ton corps sait déjà ce que ta tête va mettre des années à comprendre Ma légende personnelle, j’ai mis des années à la trouver. Quand je me remets dans le rap pour avoir un nouvel objectif de vie, je suis de loin le plus lent. Mais un jour, suite à un énorme coup de pression, je dois écrire un texte en une heure. Résultat : le plus beau texte de ma vie. C’est là que je me rends compte que trop d’analyse paralyse. Un beau jour, je tombe sur le film « Slam », et là, nouvel éclair : le rap c’est trop facile, je veux faire du slam. Quelque temps plus tard, je suis au championnat de France, inscrit par mon mentor dans la discipline. J’arrive avec mon survêt Nike face au juge, je ne sais pas si je suis à la hauteur, mais je donne tout ce que j’ai :
(note : ce texte vient directement du livre "Karma Sutra") Je finis champion de France. Plus tard, je gagne un séjour en Grèce grâce à un concours Skyrock. Je suis assis face à la mer, avec un cigare devant le soleil. J’ai tout ce qu’un homme pourrait rêver… Et là, j’ai un bug : « C’est quoi le sens de tout ça ? » Chapitre 8 : La sagesse de l’échec
Cette œuvre nous pousse à une réflexion : « Quel sens met-on derrière un mot ou une image ? » Par exemple, le mot « liberté » est compris très différemment par tout un chacun. Eh bien, si je te dis que le mot échec n’existe pas dans mon monde, que je possède un tableau mental de « ceci n’est pas un échec » auquel je pense à chaque fois que tu me décris ta situation, que me répondrais-tu ? Je n’utilise plus « échec » mais « feedback » et « expérience ». Ce qui ne marche pas n’est en réalité qu’un brouillon de la réussite. Thomas Edison disait : « Je n’ai pas échoué, j’ai simplement trouvé 10 000 solutions qui ne fonctionnent pas ». Au fond, l’échec n’est-il pas juste une excuse pour ceux qui n’ont pas le courage de continuer ? 95 % des gens abandonnent après ce qu’ils appellent un échec. Mais ceux qui réussissent ont compris que la voie du succès se résume de cette manière : échouer, recommencer, échouer, recommencer … Paulo Coelho écrit dans l’alchimiste « Il n’y a qu’une chose qui puisse rendre un rêve impossible, c’est la peur d’échouer » Mon plus gros « échec », je le vis durant une mission humanitaire, lorsque je n’arrive pas à sauver une petite camerounaise de la gangrène. Grâce à mon coach, je comprends que je n’ai de pouvoir que sur les causes et que les conséquences ne m’appartiennent pas, et que penser le contraire serait dangereux et complétement égoïste. Règle n°15 : Si tu essaies, tu as une chance de perdre. Si tu n’essaies pas, tu as déjà perdu. Transformer n’importe quelle épreuve en tremplin, c’est un mindset, à l’effigie de l’Aïkido où l’on retourne la force de l’adversaire contre lui. La souffrance n’est qu’un SMS de ton corps et de ton esprit t’indiquant qu’il est l’heure de se recentrer. Deng Xiaoping a dit « Ce qui est bon est ce qui fonctionne ». Il y a des gens qui passent leur vie à peaufiner des taches secondaires. Il se cache dans le perfectionnisme par peur d’échouer. Par exemple, après qu’un de mes élèves m’ait révélé travailler sur son logo depuis 4 mois, je l’ai amené dans le restaurant italien le plus connu de Paris, et lui est montré le logo : fait en quelques clics sur Arial. Un de mes mentors disait « Tant que tu as besoin d’une carte de visite pour te présenter, c’est que tu n’es personne ». Pense progrès et non perfection, car la perfection bloque le cerveau. Pendant que tu perds ton temps sur ton logo, d’autres avancent. Règle n°16 : Une vision sans action n’est qu’une hallucination (Si vous souhaitez un livre entier sur comment combattre cette perfection et toute autre forme de résistance au travail, je vous conseille l’excellent livre de Steven Pressfield : la guerre de l’art) Chapitre 9 : La fabrique du Warrior En cinquième, j’ai été viré du cours d’histoire toute l’année. Laisse-moi t’expliquer pourquoi. J’avais l’habitude d’aller dans une bibliothèque, une espèce d’antre avec une sorte d’alchimiste, les cheveux en pétards. A force de la fréquenter, il m’a conseillé plein de livres. C’est comme ça que j’ai découvert d’incroyables faits sur l’histoire. Puis, naïf, je présente un exposé sur l’Egypte en expliquant à la prof, du type militante FN, que les pharaons étaient probablement noirs et que l’Egypte était bien plus avancée que l’Europe. J’avais trop de savoir et d’arguments, ça ne lui a pas plu. Grâce à cette expérience, j’ai compris que le savoir, je devais aller le chercher moi-même ! Des années plus tard, je reprends mes études, mais je me retrouve en galère d’argent, allant même jusqu’aux restos du cœur. Quand j’apprends que mon école organise un concours et que le gagnant se verra offrir sa scolarité, il ne m’en faut pas plus. Pendant 2 mois, je m’enferme. Je réduis mon sommeil (à éviter !), je mange bio et sain et je sors uniquement pour faire du sport. Ce mode de vie m’a tellement était profitable que c’est devenu mon IOS, tu sais ce logiciel des IPhones qui détermine la performance de l’appareil. Bah ton corps, c’est la machine, et ton cerveau le système d’exploitation. Et comme pour un ordinateur, télécharge des logiciels profitables, et évite d’endommager ton IOS avec des merdes. Comment ? En 4 étapes :
Elimine le micro-ondes (ici j’ai fait des recherches et des expériences avec un ami et je n’ai rien trouvé de concluant, donc à prendre avec des pincettes) Supprime la télévision (ohhhh que oui !) : « Les gens normaux ont de grandes télévisions, les gens extraordinaires ont de grandes bibliothèques » Dis adieu à la junk food ! Fais du sport ! (Tant de bénéfices dans ce dernier point)
Quelques temps plus tard, je me rends en Suisse pour voir un ami, et quand je lui dis que j’ai mis 2 mois à lire 10000 pages, il tique. Il me fait découvrir la lecture rapide ! « Quand l’élève est prêt, le maitre apparaît ». Les élèves me voient dans mes délires de lire toute la bibliothèque en 2 ans. J’en intrigue certains qui me demandent des cours. Ma première micro-entreprise était créée, avec aujourd’hui plus de 10 000 personnes formées dans près de 100 pays. De par mes expériences, j’ai compris que j’avais créé un IOS super-performant et que je me devais de le partager au monde ! « Et toi, tu es qui pour priver le monde de ta lumière ? » Pendant un de mes séminaires, un élève m’explique qu’il n’ose pas aborder la fille de ses rêves à son boulot car il est trop timide. Après lui avoir demander l’autorisation d’être en sincérité radicale, je lui réponds : « Il ne faut pas confondre timidité et stupidité. La timidité ne peut pas servir d’excuse pour ne pas accomplir ta légende personnelle ». Tu ne sais pas ce qu’est la sincérité radicale ? C’est une des deux méthodes de communication que j’utilise avec la communication non-violente. La sincérité radicale, c’est dire ce qu’il y a à l’intérieur de toi, la stratégie Shrek pour les intimes, car « mieux vaut que ça pète dehors que dedans ». Demande toujours l’autorisation de ton interlocuteur avant de l’utiliser. Cette méthode est très bénéfique pour créer des relations saines et profondes (et les relations c’est la clé n°1 de notre bonheur, selon une étude d’Harvard de 70 ans) La communication non violente, quant à elle, peut-être comparée à la technique du sandwich :
Une tranche de pain : j’ai aimé que … Le contenu : ce que j’aurais aimé … La deuxième tranche : en tout cas j’apprécie …
Utilise ces deux techniques en fonction du contexte et de l’interlocuteur, et laisse sortir ce que tu penses pour ne pas te dégrader de l’intérieur. Règle n°17 : Tant que nous ne sommes pas en amour avec nous-mêmes, nous sommes une fréquentation dangereuse pour les autres. Chapitre 10 : La valse des mentors --Championnat du monde de lecture rapide et de Mind Mapping. Hong Kong, 2018-- Mon équipe est composée de racailles, de cancres et même d’un mal entendant. Pourtant, on rafle 7 médailles. Il y a un an, j’étais un looser à qui Tony Buzan n’avait même pas serré la main. Aujourd’hui, je suis entraîneur de l’équipe de France. Au moment où je monte sur scène, j’ai un flashback de mon père qui me dit « Tu sais Steve, si tu as grandi sans père, c’est peut-être parce que le Karma a décidé que tu n’en avais pas besoin. Et que plus tard il te donnerait autre chose en compensation. » Dans ma tête valsent tous les mentors que j’ai rencontrés, et parmi eux : Tony Buzan, ou « Tony B » pour les intimes, celui qui a amené sa part de progrès sur terre en apportant des éclaircissements sur le fonctionnement du cerveau. Je le rejoins sur scène pour prendre la photo, c’est le kiff ! Et là il me glisse à l’oreille : « Bravo ! le flambeau est passé. » Quelques semaines plus tard, j’apprends avec horreur la mort de Tony B. « Le meilleur moment pour réaliser ses rêves, c’est maintenant, tant qu’il en est encore temps ». C’est une règle de vie que j’essaye de transmettre à mes élèves. Je me souviens encore de cette phrase qu’il m’a dite : « Si on peut muscler son corps, on peut aussi muscler son cerveau ; les sports mentaux comme la lecture rapide sont le futur, et toi et moi en sommes les ambassadeurs. » La veille de la compét’, mon équipe et moi sommes dans un bar, et c’est ce moment que je choisis pour faire mon speech : « Les amis, j’ai 10 conseils qui peuvent vous aider, je l’espère, à booster votre excellence ».
Marc Aurèle disait : « Si tu es bloqué sur le chemin, alors tu es sur le bon chemin ». Le conseil n°1 est d’arrêter de brasser de l’air et d’agir. Mais c’est prendre un risque me diras-tu ? Oui, je sais, alors applique le conseil n°2, si tu fais ce que tu as toujours fait, tu obtiendras ce que tu as toujours obtenu. Continuons avec le conseil n°3 qui vous enseigne que ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que vous n’osez pas, mais parce que vous n’osez pas qu’elles sont difficiles. Bah ouais, la peur a tué plus de rêves que l’échec, mais j’ai une bonne nouvelle, le conseil n°4 nous dit que soit vous gagnez, soit vous apprenez, vous ne perdez jamais. J’aurais pu ne prendre aucun risque et écouter ce que ma conseillère d’orientation m’a dit, mais j’ai préféré écouter le conseil n°5 qui dit qu’il ne faut jamais croire quelqu’un qui affirme que vous ne pouvez pas le faire. Ces croyances limitantes, ce sont justes des croyances, pas la réalité. Thomas Jefferson disait « Je me suis rendu compte que plus je travaille dur, plus j’ai de la chance », et ouais, nos vies, ce n’est rien d’autre que le miroir de nos choix … C’est d’ailleurs en lien avec le conseil n°6 qui te dit que tu n’as que deux choix : Avancer ou abandonner. Et je ne crois pas en la chance, je crois plutôt au conseil n°7, chance, hasard et coïncidence sont justes le nom que les ignorants donnent à leur ignorance. Enchainons sur le conseil n°8 qui nous rappelle que c’est en faisant des choses que vous n’avez jamais faîtes que vous obtiendrez des choses que vous n’aviez jamais réussi à obtenir. Etes-vous prêt à partir à la conquête de vous-même ? Soit, vous êtes un lâche, soit vous êtes un guerrier qui apprend que l’excellence est un processus qui s’apprend. Mais c’est en lien avec le conseil n°9, l’excellence, c’est de mettre en place une méthode pour augmenter votre excellence de 1% chaque jour. Vous pouvez me dire que l’excellence coûte cher, je vous répondrai que l’ignorance coûte bien plus cher. Laissez-moi vous offrir le conseil n°10 : Faire plus de choses qui ne fonctionnent pas ne produit que plus de dysfonctionnement. Mes amis, le meilleur moment pour investir en vous, c’était il y a 10 ans, le deuxième meilleur moment, c’est maintenant. N’ayez peur que d’une chose, vous retrouver au même niveau dans 1 an. Les perdants ont des excuses, les gagnants trouvent des moyens. Demain il n’y aura ni gagnant, ni perdant, car ce soir, vous avez déjà gagné. » Conclusion sur « Karma Sutra » de Steve : Karma Sutra est un livre « de motivation » par excellence. C’est le genre d’ouvrage à emporter avec vous pour retrouver la motivation d’affronter les épreuves difficiles. Le mot clé de Karma Sutra est « Agir ». Et c’est ce mot-clé qui gouverne les pensées de l’auteur tout au long du récit. A travers son parcours, il nous montre l’importance d’agir et tous les bénéfices que cela nous apportera ! Vous avez tendance à procrastiner ? Alors lisez ce livre et vous agirez ! J’ai écouté ces conseils, et ils m’ont été d’une grande utilité ! Je partais de l’idée que je devais attendre que ma vie devienne incroyable, et ce livre m’a fait comprendre, à travers ses 17 règles, que c’était de mon devoir de me créer ma vie. Personne d’autre ne le ferait à ma place. Alexy de Neuro Nomade Points forts :
Karma Sutra est facile et agréable à lire Beaucoup d’exemples pour illustrer les règles Des conseils simples et applicables immédiatement Des histoires qui nous captivent et donnent envie de lire la suite du livre
Points faibles :
Certains passages sont tournés uniquement sur la motivation sans réelle étude derrière Certains conseils peuvent être mal interprétés et apporter un résultat opposé.
Ma note :
Avez-vous lu le livre ? Combien le notez-vous ? [ratings] Visitez Amazon afin de lire plus de commentaires sur le livre de Steve “Karma Sutra” Visitez Amazon afin d’acheter le livre de Steve “Karma Sutra”Crédits photos : Orudorumagi11 / Gustave Doré / Ashton Emanuel/ Zainubrazvi / Nate Ptacek /Ωméga * /anonyme Cet article Karma Sutra est apparu en premier sur Des livres pour changer de vie.
February 25 2021, 5:00pm
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J'ai publié sur des-livres-pour-changer-de-vie.fr
La Réponse
Résumé de "La Réponse" d’Allan et Barbara Pease : en s’appuyant sur leur propre histoire et les multiples recherches en neurosciences et psychologie, Allan et Barbara Pease nous expliquent comment exploiter notre système d’activation réticulaire (SAR) situé dans notre cerveau dans le but de réaliser nos rêves et nos objectifs de vie ; nous y apprenons alors des points fondamentaux comme l’importance de lister ses objectifs par écrit et de les intégrer dans un plan d’action précis, ainsi que la puissance de la visualisation et des affirmations. Par Allan et Barbara Pease, 2017, 192 pages. Titre original : "The Answer" Chronique et résumé de "La Réponse" d’Allan et Barbara Pease
Introduction En introduction de leur livre "La Réponse", les auteurs Allan et Barbara Pease nous font part de leur objectif : celui de nous apprendre à savoir puis obtenir ce que nous attendons vraiment de l’existence. Ils nous expliquent, plus précisément, que ce livre se veut être "la réponse" aux deux questions essentielles qui sont les suivantes :
Comment prendre son existence en main et devenir la personne que nous rêvons d’être ?
Pour cela, Allan et Barbara Pease proposent de nous enseigner comment :
Choisir notre voie, par nous-mêmes, c’est-à-dire "sans subir l’influence de quiconque". Hiérarchiser nos idées. Affronter les obstacles que nous rencontrerons entre notre situation actuelle et la destination souhaitée.
Comment notre cerveau peut nous aider à nous mener là où nous voulons et comment le programmer pour cela ?
Les progrès immenses des neurosciences nous permettent aujourd’hui de comprendre des éléments jusqu’alors peu ou pas expliqués scientifiquement. Par exemple : le fonctionnement de la fixation d'objectifs, la visualisation, des affirmations, de la prière, de la pensée alpha et de la loi de l’attraction. Les auteurs évoquent les résultats de ce type d'études sur le cerveau dès le début de leur ouvrage "La Réponse". Chapitre 1 - Le secret du SAR Dans le premier chapitre, Allan et Barbara Pease nous présentent en effet une découverte majeure. Il s'agit d’un système dont tous les cerveaux sont dotés : le système d’exploitation cérébral (SAR). Les auteurs exposent ici comment ce système, le SAR, joue en fait un rôle fondamental dans la réussite de nombreux individus. 1.1 – Qu’est-ce que le SAR ?
Le SAR est constitué de fibres neuronales. Il participe à nombre de fonctions essentielles de la biologie humaine. Il se compose du :
SAR Ascendant => relié à des parties du cerveau comme le cortex, le thalamus et l’hypothalamus. SAR Descendant => relié au cervelet et aux nerfs responsables des sens.
Le SAR est décrit par les auteurs comme : "L’endroit où convergent vos pensées, vos sentiments, ainsi que les influences extérieures. […] Il s’agit d’un réseau de voies nerveuses qui filtre toutes les données sensorielles entrantes en provenance du monde extérieur. Tout ce que vous voyez, entendez, sentez ou goûtez traverse le SAR. […] En un mot, le SAR est la clé pour "allumer" votre cerveau et représente le centre de la motivation." Autrement dit, les millions de données qui nous arrivent en permanence en tant qu’humain atterrissent dans notre SAR. Avant d’entrer dans notre cerveau, chaque donnée suit le chemin suivant. Elle :
Est d’abord décodée par les récepteurs de nos sens, Passe ensuite par les nerfs, Rejoint la moelle épinière, Remonte à travers le SAR qui se trouve être le centre de commandement de notre cerveau.
1.2 – Le SAR est le centre de tri de notre cerveau "Le cerveau traite plus de 400 millions d’éléments d’information à la seconde, dont seulement 2 000 consciemment. […] Autrement dit, vous ne percevez pas 99,9999 % des informations qui vous parviennent chaque jour, précisent les auteurs." Quand les millions de données que nous réceptionnons passent par le SAR, ce dernier va fonctionner à la manière d'"un centre de tri". Le SAR va filtrer les informations pour déterminer des priorités et choisir celles à faire remonter à notre conscience. Pour cela, le SAR relie nos pensées et sentiments à des éléments similaires dans notre environnement. Ainsi, "quand une correspondance est trouvée, votre conscience est alertée". 1.3 – Notre SAR possède un GPS Parmi les découvertes des scientifiques sur le système d’activation réticulaire, les auteurs trouvent intéressant de noter son rôle dans ce qui est souvent appelé la "loi de l’attraction". Pour nous aider à comprendre, Allan et Barbara font une analogie avec le GPS : quand nous utilisons un GPS, nous indiquons au GPS notre destinations sans nous soucier de comment s'y rendre. Le GPS nous y conduit automatiquement. Le SAR agit de la même façon : une fois que nous nous sommes fixé un objectif, ce dernier se met à voir tout ce qui est en rapport avec cet objectif, ce qui nous met inévitablement sur la voie de cet objectif. Comme un filtre, il atténue les effets des autres stimuli, scanne toutes les données, repère et ne conserve que celles qui sont pertinentes. C'est ce qui se passe, par exemple, lorsque nous nous trouvons dans un centre commercial ou un aéroport bondé et que l’on prononce notre nom dans les haut-parleurs : nous l’entendrons. 1.4 – Le moteur de recherche de notre SAR De même, le système d’activation réticulaire ne reconnaît ou ne sélectionne que les informations conformes à notre système de croyances. Nous comprenons ainsi que notre SAR peut, selon les termes des auteurs, "travailler pour ou contre nous". Cela "dépend entièrement de ce que nous pensons". "À la manière d’un moteur de recherche sur un ordinateur, le SAR peut être programmé pour détecter ce que nous souhaitons. Ainsi, si nous le programmons sur une idée ou un objectif bien précis, le SAR récupérera les données pertinentes parmi des millions d’éléments d’information pour vous les soumettre et éliminera les données non pertinentes. Pour trouver précisément ce que vous lui avez ordonné de trouver." Les auteurs citent plusieurs exemples pour illustrer cette idée :
Ce modèle de voiture que nous nous mettons à voir partout, dès lors que nous l’avons choisi comme étant le modèle de notre future voiture. Le nombre de modèle n’a pourtant pas augmenté. Par ailleurs, si cette voiture venait à ne plus nous intéresser, nous ne la verrions plus sur les routes. Lorsque nous venons d’avoir un bébé et que, tellement fatigué, nous sommes capable de nous endormir au milieu de n’importe quel bruit sans nous réveiller, sauf lorsque notre bébé se met à pleurer.
1.5 – Comment la pensée positive impacte notre SAR Notre SAR fonctionnant comme un filtre, nous comprenons désormais comment notre dialogue intérieur et nos attentes peuvent impacter notre quotidien : en pensant de manière positive, nous programmons automatiquement notre SAR "pour qu’il recherche des informations sur les comportements positifs et écarte les données sur les attitudes négatives". Et inversement. C’est pourquoi, il est capital de se concentrer uniquement sur ce que nous voulons, nous aimons, et non pas sur ce que nous refusons. Ainsi, la découverte passionnante selon les auteurs, c’est que : "Vous pouvez programmer sciemment votre SAR en choisissant les messages à lui envoyer depuis votre conscience. Cela signifie que vous pouvez désormais créer votre propre réalité." Chapitre 2 - Décidez ce que vous voulez "Tout le monde a déjà éprouvé une folle envie de faire quelque chose qui nous transporte quand on y pense, mais rares sont ceux qui réalisent ce rêve." Dans ce deuxième chapitre, les auteurs du livre "La Réponse" abordent la première grande difficulté de la plupart d’entre nous : décider ce que nous voulons. Cela paraît très simple en apparence. Mais en réalité, beaucoup de personnes ne savent pas comment s’y prendre. Et c’est souvent la raison pour laquelle beaucoup n’accomplissent pas grand-chose ou ne possèdent rien de particulier. C'est "parce qu’ils n’ont pas décidé ce qu’ils souhaitaient faire de leur vie" lancent Allan et Barbara Pease. 2.1 – Trois étapes pour décider ce que nous voulons À la puberté, beaucoup d’entre nous se conforment aux exigences des autres. Nos rêves d’enfant s’éloignent pour laisser place à la sécurité et l’anxiété. La première étape pour faire de notre vie ce que nous souhaitons vraiment et pas ce que les autres exigent de nous est d’en prendre la décision. Voici ensuite les 3 conseils d’Allan et Barbara Pease pour parvenir à décider ce que nous voulons vraiment réaliser dans notre existence.
Noter tout ce que nous pourrions aimer faire ou réussir
Allan et Barbara Pease nous invitent à lister tous nos rêves :
Sans nous limiter (nous ne nous engageons absolument pas à tout accomplir). Sans nous soucier de ce que peuvent penser les autres. En prenant soin d’y intégrer nos rêves d’enfant qui sont toujours importants à nos yeux. En nous inspirant des idées dont nous entendons parler et qui nous font vibrer.
Les auteurs conseillent de garder cette liste pour soi, ou de ne la partager qu’avec quelqu’un d’entière confiance (une personne qui ne dira pas que notre liste est stupide ou irréalisable, et qui ne s'en servira pas pour nous manipuler) : "Cette liste ne concerne que vous. Ne la montrez pas aux briseurs de rêves et ne vous laissez pas définir par l’opinion d’autrui."
Décider quoi faire et non comment faire
Ici, les auteurs du livre "La Réponse" expliquent pourquoi il est capital de se concentrer, à ce stade, uniquement sur ce que nous voulons vraiment, et non pas sur la façon de le réaliser. "Décidez d’abord ce que vous voulez. Votre SAR cherchera ensuite les réponses à la question "Comment y parvenir ?" et les méthodes commenceront à apparaître." Ceux qui réfléchissent dès le départ à comment parvenir à leur rêve se découragent et sont ceux qui abandonnent.
Créer un recueil d’objectifs
Cela consiste à regrouper, dans un carnet que nous lirons tous les jours, notre liste de rêves (réalisée en première étape), des photos, des images et des textes décrivant ou illustrant nos objectifs. 2.2 – L’utilité de dresser une liste manuscrite
Trois bonnes raisons d’écrire ses objectifs
Les auteurs sont formels : dresser une liste manuscrite de ce qui nous passionne dans la vie augmente grandement nos chances d’accomplir nos objectifs. Ils font part d’une étude réalisée qui montre, en effet, que lorsque nous couchons nos objectifs sur papier, nous avons 42 % de chances en plus d’atteindre nos objectifs.
Pourquoi ? Parce que l’écriture à la main :
Nous implique physiologiquement (cela génère jusqu’à 10 000 mouvements et des milliers de voies neuronales) et active donc puissamment notre SAR qui va se mettre à filtrer les informations liées à ce que nous avons noté.
Nous amène à nous concentrer sur ce qui importe vraiment et nous aide à clarifier nos pensées :
"Comme une boule de spaghettis, une pensée est inextricablement liée à bien d’autres. Il est difficile d’isoler une seule idée pour se concentrer dessus. […] Le processus d’écriture cristallise chaque pensée de façon à l’isoler des autres."
Nous investit plus émotionnellement et décuple ainsi notre motivation à atteindre nos objectifs.
Les auteurs illustrent leurs propos avec plusieurs objectifs qu’ils ont réussi à atteindre parce qu’ils les avaient inscrits sur leur liste de rêves, alors même que ceux-ci paraissaient fous.
L’importance de relire constamment sa liste manuscrite d’objectifs
Relire souvent sa liste manuscrite d’objectifs va nous permettre de réévaluer l’importance de chaque élément régulièrement, au fil du temps, de l'amputer ou de l'enrichir. Pour être plus certain de la relire constamment, nous pouvons l’afficher à un endroit où elle sera toujours visible (dans notre chambre, notre salle de bain, sur le réfrigérateur, notre écran d’ordinateur ou de téléphone…).
Les personnes qui réussissent le mieux dans la vie écrivent leurs idées et leurs objectifs
Les auteurs évoquent notamment une étude des années 70 qui a démontré, en gros, que les millionnaires sont des gens passionnés qui savent précisément ce qu’ils veulent. Les milliardaires aussi sauf qu’eux ont, en plus, dressé des listes et plans d’action écrits de leurs intentions. 2.3 – La découverte de sa véritable vocation professionnelle ou de sa mission de vie La vie professionnelle fait partie des priorités de la majorité des gens. Pourtant, des études indiquent qu’au moins 8 personnes sur 10 n’aiment pas l’activité qui leur permet de gagner leur vie. Pour savoir quelle est notre "mission de vie" ou "vocation professionnelle" (selon les termes du livre), les auteurs suggèrent de répondre à la question suivante : "Quelle est la chose que j’aime tellement que je serais prêt à la faire gratuitement, mais pour laquelle je pourrais également être rémunéré ?" Allan et Barbara Pease rajoutent : "Avez-vous cité votre boulot actuel ? Si vous avez fourni une autre réponse, commencez immédiatement à envisager de quitter votre boulot actuel." Selon Allan et Barbara Pease, tout ce qui nous passionne peut devenir une activité professionnelle rémunérée, à condition de savoir précisément ce que nous aimons et de le lister par écrit. "Trouvez une activité que vous aimez et vous ne travaillerez plus jamais de votre vie. […] Laissez vos rêves vous emporter." Chapitre 3 - Fixez-vous une liste d’objectifs très clairs 3.1 – Dresser sa liste par écrit Le chapitre précédent nous a montré comment le fait de lister à la main les rêves qui comptent vraiment pour nous permet d’exploiter pleinement notre potentiel. Il s'agit maintenant de passer à l'action : "Commencez à dresser votre liste tout de suite. […] Faites-le maintenant. Sinon, vous risquez un jour de vous réveiller en vous apercevant que vous n’avez plus le temps." 3.2 – Classer ses rêves en 3 colonnes Les auteurs de "La Réponse" nous proposent de répartir les éléments de notre liste en trois sections intitulées A, B et C :
"A" : les objectifs/rêves les plus importants actuellement et que nous aimerions accomplir rapidement. "B" : les objectifs/rêves importants à nos yeux, mais qui demandent encore un peu de réflexion avant de nous engager à les concrétiser. "C" : les objectifs/rêves que nous voudrions réaliser mais qui ne restent que des éventualités (car nous manquons, par exemple, d’informations avant de les positionner dans la section "B" ou "A").
À l’intérieur de chaque section, nos objectifs seront classés et numérotés par ordre d’attrait. Il est préférable de toujours avoir au moins dix objectifs réalisables sur sa liste. Car si l’un d’eux ne nous convient plus, il nous en reste neuf : nous conservons ainsi un état d’esprit positif. "Cette liste va désormais constituer une base de départ pour l’évolution de votre existence." 3.3 – Quantifier ses objectifs Pour être motivant et reconnu par notre SAR, un objectif doit être formulé "en termes clairs et mesurables avec des dates, heures, quantités, formes, couleurs, dimensions et résultats" affirment Allan et Barbara Pease. Les objectifs trop vagues et généraux doivent être reformulés de façon mesurable, quantifiable et détaillée, comme dans les deux exemples suivants :
"Être riche un jour" ⇒ "Le 15 août à 12 heures, soit dans 5 ans, j’aurai des actifs nets à hauteur de 1 million d’euros et plus aucune dette". "Avoir une jolie maison" ⇒ "Posséder, d’ici 3 ans, une maison en brique avec 4 chambres et un jardin tropical, orientée nord-est et située à 100 mètres de la mer" puis décrire clairement les plans, meubles, poignées de porte, revêtements de sol, l’aménagement paysager…).
Dans ces exemples, la deuxième formulation donne envie d’agir immédiatement et permet à notre SAR de passer en "mode recherche". Enfin, les auteurs précisent que notre objectif "doit être hors de portée, mais pas hors de vue".
3.4 – Formuler ses objectifs de manière positive Il est indispensable de formuler ses objectifs positivement. Pour plusieurs raisons :
Le SAR n’est capable de ne visualiser que des images positives : par exemple, au lieu d’écrire "Je vais arrêter de fumer le 1er janvier", noter "Je serai non-fumeur au 1er janvier" pour que notre SAR puisse créer une image représentant un non-fumeur.
Les objectifs formulés de façon positive créent, dans l’esprit, des images motivantes. Les objectifs négatifs, quant à eux, ne créent aucune image mentale.
3.5 – Opter pour des objectifs tangibles "Plus vous êtes émotionnellement et physiquement proche des images reliées à vos objectifs, plus vite vous atteindrez ces derniers." En résumé, il s’agit de :
Ancrer son objectif dans la réalité
Par exemple, si nous souhaitons scolariser nos enfants dans une grande école, nous ne devrions pas nous contenter de lire des articles sur les établissements visés mais les visiter pour nous en faire une idée réelle.
Se mettre dans la peau de la personne que nous serons une fois l’objectif accompli
"Si vous pouvez l’imaginer, alors vous avez en vous les ressources pour que cela devienne réalité." Selon les auteurs, si nous parvenons à nous imaginer en train d’atteindre notre objectif ou à nous voir une fois notre objectif atteint, c’est que nous possédons les aptitudes nécessaires pour le faire. Sinon, nous n’aurions pas réussi à nous visualiser dans ce rôle. Les sportifs ont d'ailleurs bien compris ce principe : s’ils sont capables de se visualiser en train d’accomplir une performance, alors c’est que leur corps est en capacité de l’atteindre. S'exercer à cela est encore une façon d’activer notre SAR qui se met à agir en conséquence. Les auteurs de "La Réponse" précisent : "La vie ne garantit pas que vous obteniez tous ces résultats, mais être capable de commencer par visualiser une situation vous met sur la voie de sa concrétisation. La première étape la plus importante est de commencer par vous imaginer en train d’obtenir ce résultat et non de réfléchir à la façon d’y parvenir." 3.6 – Afficher sa liste d’objectifs partout Les auteurs le répètent : afficher notre liste écrite d’objectifs partout (réfrigérateur, économiseur d’écran) force notre cerveau à se projeter et à visualiser à quoi ressemblera notre vie future, une fois chaque objectif atteint. Pour plus d’efficacité, nous pouvons imprimer ou découper des photos et images en lien avec nos objectifs. Puis, les coller sur une feuille ou dans un carnet où figurent nos listes d’objectifs. Chapitre 4 - Échafaudez un plan avec une date limite
4.1 – Comment transformer ses rêves en objectifs "La date limite est à vos objectifs ce que la détente est au pistolet." C’est en effet, selon Allan et Barbara Pease, en fixant une date limite à la réalisation de nos rêves que nous allons les transformer en objectifs : "Un rêve demeure au stade du rêve jusqu’à ce que vous lui attribuiez une date limite. Les dates limites exigent que vous passiez à l’action et vous font aller de l’avant." Autrement dit, le fait d’écrire une deadline pour nos rêves :
Est source de motivation pour aller de l’avant et au bout de nos projets. Donne du sens à nos priorités. Nous aide à passer à l’action : en nous impliquant davantage physiologiquement et donc émotionnellement, il devient plus facile de dépasser nos peurs et nos doutes. Nous aurons donc moins tendance à procrastiner.
4.2 – Comment rendre les deadlines encore plus efficaces Concernant les dates limites, les auteurs de "La Réponse" nous invitent à suivre 3 principes.
Se fixer des deadlines réalistes
Autrement dit, nous devons être capable de respecter les dates limites mais celles-ci doivent rester suffisamment rapprochées pour rester motivantes (elles doivent générer un petit challenge).
Découper les objectifs ambitieux en "petites bouchées" réalisables
Cela les rendra moins intimidants et évitera le découragement. Concrètement, il s’agit de planifier, dans un calendrier, des sous-objectifs réalistes (annuels, mensuels, hebdomadaires, quotidiens et même horaires) de nos grands objectifs. Ces mini-objectifs, traités un par un seront faciles à accomplir et nous apporteront un sentiment de réussite et donc de la motivation pour continuer. Une phrase du livre résume bien cette idée : "Gardez un œil sur la prochaine étape et non sur le sommet."
Passer tout de suite à l’action
Dès que nous avons décidé quoi faire, il faut commencer, sans attendre. Pour les auteurs de "La Réponse", se mettre en marche est l’étape la plus importante : "Inutile de voir tout l’escalier, contentez-vous de monter la première marche. Parfois, le plus petit pas dans la bonne direction peut s’avérer le plus grand de toute votre vie. Faites ce pas, même si c’est sur la pointe des pieds." En fait, beaucoup de personnes n’avancent pas parce qu’ils ne démarrent jamais, trop occupés à "se préparer à être prêts", trop obnubilées par la planification. "N’attendez pas d’avoir fini de rembourser votre emprunt immobilier, que les enfants aient quitté le nid, que vous ayez gagné en confiance, que le Nouvel An soit passé, votre anniversaire, le trente-six du mois, votre mariage, divorce, séparation, promotion, retraite, licenciement, ou la mort de votre perroquet. Commencez dès maintenant ! Si le "plan A" ne fonctionne pas, sachez qu’il y a 25 autres lettres dans l’alphabet." 4.3 – Que faire lorsque nous ne respectons pas la date limite de notre plan d'action ? Les résultats sont parfois plus longs à venir que nous l’imaginions au départ. En effet, nous traversons tous, dans notre vie, des difficultés. Dans ce cas, les auteurs de "La Réponse" nous conseillent de fragmenter notre objectif en sous-objectifs, de poser une autre échéance, puis une autre encore si nécessaire afin de ne pas prendre le risque de renoncer. Comme les dates limites ne s’établissent que sur la base d’estimations, il est normal de devoir les réajuster en cours de route. Il n’est, par ailleurs, pas recommandé de se lancer dans trop d’objectifs en même temps. 4.4 – "Si vous traversez l’enfer, surtout continuez d’avancer" Cette citation de Winston Churchill énoncée par Allan et Barbara Pease résume la dernière idée développée dans ce chapitre : il est tout à fait possible et même recommandé de fixer une date butoir également aux pensées négatives ou à ce que nous voudrions qui cesse. Pour cela : "Décidez qu’à partir d’un jour et d’une heure précis, vous ne porterez pas un regard négatif sur ce qui vous est arrivé par le passé. Décidez de penser uniquement à ce que vous voulez vraiment.[…] Vous ne connaissez la défaite que si vous ne vous relevez pas. Décidez à l’avance que si une tragédie vous frappe, vous vous en sortirez." En guise d’illustration, Allan Pease raconte comment il a lui-même appliqué ce principe, à plusieurs reprises, dans sa vie. Il nous décrit ces expériences comme des expériences "incroyablement libératrices" car cela lui a permis, à chaque fois, de se sentir à nouveau aux commandes de sa vie. Chapitre 5 - Persistez quoi que pensent, fassent ou disent les autres Se fixer des objectifs et les planifier n’est pas le plus difficile. Le plus difficile, c’est d’aller au bout de ses plans. D’autant plus que notre entourage ne joue pas souvent un rôle très encourageant à cette étape-là.
5.1 – Décider immédiatement de ne plus écouter les personnes qui essaient de nous dissuader
"Ne laissez personne vous voler vos rêves"
Lorsque nous faisons part de nos projets à notre entourage, une quantité de personnes (proches et amis essentiellement) vont soudainement tenter de nous dissuader de mener ces projets. Pour cela, ils vont utiliser tout un tas d’arguments :
Nous sommes trop vieux, trop jeune, trop gros, trop maigre, trop paresseux, trop fou… Nous n’avons pas assez d’argent, de compétences, de talent… C’est trop risqué, ce n’est pas le bon moment, l’économie est mal en point, il y a de l’inflation, de la déflation…
Mais Allan et Barbara Pease nous mettent en garde : "ne laissez personne vous voler vos rêves". Ils insistent en nous conseillant de bien faire attention à qui nous révélons nos rêves : "Les personnes trop faibles pour poursuivre leurs rêves trouvent toujours un moyen de vous décourager dans la concrétisation des vôtres. Ne laissez pas les esprits étroits vous convaincre que vos objectifs sont trop élevés." En somme, chacun d'entre nous est capable de prendre ses décisions en connaissance de cause. Nous ne devrions surtout jamais prendre ces décisions "en suivant les conseils de ceux qui n’auront pas à subir les conséquences des résultats obtenus".
Pourquoi les autres essaient-ils de nous dissuader d’atteindre nos objectifs ?
Les auteurs de "La Réponse" décrivent trois raisons principales au fait que les autres cherchent souvent à nous détourner de nos objectifs. Selon eux, c'est parce qu'il s'agit de personnes :
Inquiètes que nous perdions notre argent, notre santé, une opportunité, ou que nous régressions. Qui craignent que nous mettions en lumière à quel point ils ne font pas grand-chose de leur vie : dès lors, "les raisons pour que vous ne poursuiviez pas vos rêves sont les leurs et non les vôtres" affirment les auteurs. Qui se sentent menacées ou médiocres face à l’annonce de nos objectifs.
La recommandation des auteurs du livre "La Réponse" est de ne pas écouter ce que les autres disent, font ou pensent mais de persévérer dans l’exécution de notre plan. Plus concrètement, ils nous conseillent de remercier ces gens de s’inquiéter pour nous, leur dire que nous les aimons, puis reformuler notre projet sans plus d’explications. 5.3 – Surmonter la peur d’échouer Nombre de personnes ne se lancent pas dans la réalisation de leurs rêves par peur d’échouer. Or, nous ne devrions pas craindre l’échec, car c’est, en réalité, une partie essentielle du succès. En effet, très peu de gens ont réussi sans avoir échoué. Les auteurs s’intéressent ici à plusieurs de ces destins (Howard Schultz avec Starbucks, Walt Disney avec Disneyland…) pour conclure que : "Les gagnants ne sont pas ceux qui n’échouent jamais. Les gagnants sont ceux qui ne renoncent jamais." Ils citent également la romancière J.K. Rowling : "Les erreurs vous aident simplement à apprendre ce qu’il faut faire pour réussir. Un boxeur ne perd pas son combat s’il va au tapis. Il perd s’il ne se relève pas." 5.4 – Éviter d’être manipulé par les autres Les auteurs de "La Réponse" partagent les deux techniques qu’ils utilisent pour éviter d’être manipulé par les autres :
Technique n ° 1 :
Accepter la part de vérité dans les propos de son interlocuteur ; Reformuler sa position et la maintenir sans agressivité.
Exemple : Une mère dit à sa fille qu’en partant travailler en Afrique, elle peut mourir d’une maladie. Voici ce que serait la réponse de la fille selon la technique n° 1 des auteurs : "Cela se pourrait. Mais j’ai profondément envie d’aider les défavorisés et je brûle d’impatience de partir."
Technique n ° 2 : si nous ne sommes vraiment pas d’accord ou que nous trouvons les propos de notre interlocuteur stupides, alors convenir que ce dernier a le droit d’avoir son opinion, mais maintenir notre position.
Dans les deux cas, rester agréable et faire en sorte que notre interlocuteur aient l’impression d’avoir raison. Chapitre 6 - Prenez votre vie en main en assumant vos responsabilités 6.1 – Comment reprendre le contrôle de sa vie ? Pour Allan et Barbara Pease, nous sommes responsables de ce qui se passe dans notre vie actuelle, du positif comme du négatif : "Votre façon de penser et les choix opérés par le passé ont donné naissance à la situation dans laquelle vous vous trouvez aujourd’hui." C’est pourquoi, il nous revient d’en assumer "tous les mérites et toutes les déconvenues". Aussi, pour assumer la responsabilité de notre situation, il nous faut absolument, d'après les auteurs, contrôler nos :
Pensées, Réactions, Réponses/choix face à ce qui nous arrive.
Il existe de nombreux événements sur lesquels nous n’avons pas ou peu de mainmise (maladie grave, accident, incendie, tsunami…). Néanmoins, il nous est tout à fait possible de maitriser ces trois éléments qui créent notre vie future. 6.2 – "Ce n’est pas ce qui vous arrive qui est important, c’est ce que vous en faites."
Tout ce que nous faisons repose sur nos choix
"C’est vous et vous seul qui êtes responsable de chaque décision et orientation que vous choisissez de prendre dans votre vie. […] Votre vie est le résultat des choix que vous faites. Si vous n’aimez pas votre vie, commencez par faire de meilleurs choix." Selon les auteurs de "La Réponse", nous pouvons nous créer une vie de rêve mais il nous faut alors cesser de nous poser en victime et de nous trouver des excuses. Car c’est précisément ce qui nous empêche d’accomplir nos rêves. Nos parents, beaux-parents, partenaire actuel et ex-partenaires, notre genre, âge, couleur de peau, santé, notre chef, l'économie, le gouvernement, la météo : certes, tous ces facteurs impactent notre situation, mais ils "ne conditionnent pas le résultat d’ensemble". Quelle que soit l'activité, des milliers de personnes réussissent avec ces "facteurs militants". "Si les "facteurs limitants" étaient si importants, personne n’aurait jamais rien réussi."
Les mauvais choix
Pour Allan et Barbara Pease, faire face aux conséquences d’un mauvais choix nous est utile. Cela nous enseigne une "leçon" qu'il nous était probablement nécessaire de connaître pour avancer. Par contre, quand nous commettons toujours la même erreur, ce n’est plus une erreur : c’est un choix. 6.3 – Huit décisions à prendre pour assumer à 100 % ses responsabilités Si nous voulons accomplir nos rêves, améliorer notre vie, alors il est indispensable de commencer par changer nos pensées et comportements. Car en continuant à penser et à agir comme depuis toujours, nous obtiendrons invariablement les résultats que nous avons depuis toujours. Dès lors, Allan et Barbara Pease nous encouragent à prendre 8 décisions :
Arrêter de nous plaindre
Ou si nous avons de bonnes raisons de nous plaindre, alors nous adresser à quelqu’un qui peut nous aider.
Cesser de rejeter la faute sur les autres
Pour les auteurs, les êtres bons nous apportent du bonheur et nous offrent des souvenirs. Ceux qui ne le sont pas enrichissent notre expérience et nous offrent des leçons.
Cesser de nous croire victime des circonstances et de trouver des excuses à ce qui se passe dans notre vie
"De votre pensée découlent vos actes et il vous incombe de changer ou non. Vos résultats vous disent la vérité sur vos choix." Les auteurs évoquent, comme exemple, notre responsabilité concernant notre état de santé. Ils précisent que "près de 80 % des cancers et maladies cardiovasculaires sont liés au mode de vie du patient – régime alimentaire néfaste, tabac, alcool, malbouffe, pollution, métier stressant et attitudes négatives".
Choisir de s’entourer de personnes et de choses que nous méritons et que nous voulons vraiment
Il s’agit de choisir un cercle plus positif. Les auteurs nous invitent à nous autoriser à fuir "ce qui ne nous fait pas bonne impression" en faisant confiance à notre voix intérieure. "N’ignorez pas les avertissements que vous lance l’existence. La façon dont une personne traite les serveurs, le personnel des hôtels et les chiens correspond à celle qu’elle finira par adopter avec son mari, sa femme ou son/sa partenaire. La vie vous donne des indices sur tout et tout le monde. Si quelqu’un nuit à votre existence, éloignez-le de votre vie, […] ou envisagez tout du moins de passer moins de temps en sa compagnie."
Focaliser sur des mesures positives qui favorisent l’atteinte de nos objectifs
Allan et Barbara Pease expliquent ici qu’en nous concentrant uniquement sur ce que nous voulons, et en en parlant positivement, nous verrons d'autres issues aux événements que nous vivons (et ce, grâce à notre SAR). Dès lors, les auteurs nous proposent de dresser la liste de dix choses que nous souhaiterions changer ou améliorer à notre sujet, puis de focaliser sur cette liste.
Réagir différemment aux événements qui surviennent dans notre vie
Trois points sont ici développés :
Il n’est pas difficile de voir en quoi nos actes (ou notre manque d’action) ont provoqué la situation dans laquelle nous nous trouvons. "Si vous n’aimez pas quelque chose, changez-le. Si vous ne pouvez le changer, changez la perception que vous en avez." Ou encore plus simplement : "Si vous souhaitez voir votre vie changer, changez de vie."
Ne pas vivre dans le passé
Pour les auteurs de "La Réponse", il est essentiel de "rester à la page" et d'être tourné vers le présent et l'avenir. Chapitre 7 - L’art de la visualisation
7.1 – Comment fonctionne la visualisation ?
Une image précise de son objectif
Visualiser un objectif, c’est créer une image mentale nette de celui-ci dans notre conscience. C’est s’imaginer en train d’obtenir les résultats souhaités et précisément ce que nous ferions et éprouverions à ce moment-là. Le SAR, qui n’est pas en capacité de faire la distinction entre imaginaire/fiction et réalité, va alors transmettre cette image dans notre subconscient. Les auteurs nous informent que : "Des études ont démontré que les sujets qui visualisent au préalable les résultats souhaités obtiennent en moyenne des résultats supérieurs de 100% à ceux qui n’ont pas employé cette technique." C’est pourquoi, depuis plus de 50 ans, presque tous les sportifs olympiques utilisent la visualisation.
Notre esprit pense en images
Les auteurs montrent ici que notre esprit ne pense pas avec des mots, mais en images. D’où l’importance de lister ses objectifs et toutes actions inhérentes en décrivant, avec passion et enthousiasme, une image claire et positive du résultat souhaité et de notre situation une fois notre objectif atteint.
Les preuves scientifiques de l’efficacité de la visualisation
Allan et Barbara Pease exposent les résultats de nombreuses recherches sur le cerveau qui ont démontré la force de la connexion esprit-corps, le lien entre nos pensées et nos comportements et l’efficacité de la visualisation. Les études présentées font part de :
La découverte de mouvements musculaires subtils déclenchés par la visualisation ; Le pouvoir de l’entraînement mental auprès de basketteurs, de policiers et d’athlètes ; Les effets de la visualisation et de l’hypnose dans la lutte contre le cancer ou en prévention de maladies ; La pratique de la "répétition mentale".
En outre, ces travaux révèlent que "les pensées produisent les mêmes instructions mentales que les actions physiques". En agissant sur un grand nombre de fonctions cérébrales, la motricité, l’attention, la perception, la planification et la mémoire, la visualisation nous entraîne à la performance réelle. Et si la pratique mentale n’est pas aussi efficace que la pratique physique, elle est très complémentaire et constitue une excellente façon de :
Renforcer sa confiance et préparer son cerveau à l’atteinte de ses objectifs. Faire progresser sa motricité. Améliorer sa motivation et ses performances.
7.2 – Comment pratiquer la visualisation | 5 étapes à suivre Pratiquer la visualisation est simple mais nécessite de s’exercer régulièrement pour de bons résultats. Les auteurs de "La Réponse" proposent de commencer par un objectif simple (manger lentement, se lever tôt, répondre calmement à une personne qui nous énerve) avant de se lancer sur des sujets plus complexes. Ils nous décrivent 5 étapes à suivre :
Se détendre : s’installer dans un endroit calme où nous sommes sûr de ne pas être dérangé. Fermer les yeux et respirer profondément.
Imaginer ce que nous voulons réaliser : visualiser une image nette de l’ensemble de ce que nous souhaitons. S’il s’agit, par exemple, de savoir jouer de la guitare, nous visualiserons la guitare, sa forme, les cordes…
Prendre place dans l’image : s’imaginer avec tous les détails possibles dans cette image. Dans notre exemple, ce sera la façon de nous assoir, de prendre et tenir notre guitare.
Passer à l’action : toujours dans le même exemple, il faudra alors ressentir la guitare dans nos mains, se concentrer sur tout ce que nous percevons, comme le son de la guitare. S’imaginer en train de commencer à s’exercer, à jouer des morceaux sans rater aucune note, comme si nous étions un virtuose de l’instrument.
Rouvrir les yeux.
Quelques points importants à suivre pour rendre la visualisation plus efficace :
Faire appel le plus possible à ses cinq sens. Visualiser le maximum de détails : ce que nous portons, avec qui nous sommes, où nous nous trouvons… S’imaginer franchir tous les obstacles que nous pourrions rencontrer. Réaliser ses séances de visualisation plutôt tôt le matin ou juste avant de s’endormir.
Chapitre 8 - Le pouvoir des affirmations 8.1 – Qu’est-ce qu’une affirmation ? Une affirmation est :
Une déclaration positive à répéter régulièrement pour confirmer ce que nous avons l’intention de réussir ou de faire, ou sur une vérité à laquelle nous avons choisi d’adhérer. Un outil intéressant pour modifier ses schémas de pensées, l’image qu’on a de soi et faire en sorte que nos objectifs deviennent réalité (nos affirmations vont traverser notre SAR).
8.2 – Comment formuler une affirmation ? Pour qu’une affirmation fonctionne, elle doit :
Être choisie en fonction de notre situation personnelle. Être formulée de manière positive (ne pas utiliser "ne… pas", "ne vais pas" ou "ne peux pas"). Commencer par "Je suis" ou "Je vais". Être précise : par exemple, la formulation "je suis en train de mincir" n’a pas le même pouvoir que "je suis en train de devenir une personne qui pèse 90 kilos". Être répétée inlassablement : "jusqu’à ce qu’elle fasse partie de notre être".
Les affirmations doivent être répétées en visualisant les résultats de ce que nous souhaitons, non pas de ce que nous ne voulons pas, et en nous voyant toujours en train de gagner. Enfin, répéter une liste d’affirmations n’est pas rêvasser : les rêveurs n’ont ni plan, ni délai précis, ni l’intention de prendre des mesures pour accomplir leurs rêves. Les personnes qui se servent de leur pouvoir d’affirmations et de visualisation ont, eux, un plan et un objectif en tête. 8.3 – Le principe de remplacement Pour terminer ce chapitre, Allan et Barbara Pease proposent de modifier la représentation que nous nous sommes faite de nous-même, au fil du temps, sur la base des affirmations positives et négatives reçues de notre entourage/environnement (société, parents, amis, professeurs, partenaires…). Les auteurs nous invitent à remplacer nos idées négatives, nos doutes et nos peurs en nourrissant notre esprit d’affirmations positives. Le but étant que celle-ci deviennent notre nouvelle image et réalité. 8.4 – La loi du renforcement "Celui qui dit “Je suis capable !” et celui qui dit “Je ne suis pas capable !” ont souvent tous les deux raison." Les auteurs de "La Réponse" citent cette phrase d’Henry Ford pour illustrer la loi de renforcement. Il a été prouvé, nous expliquent-ils, le phénomène suivant : au moment même où nous pensons/disons que nous ne pouvons pas faire quelque chose, notre cerveau réduit la quantité d’énergie électrique envoyée vers les parties de notre corps qui serviraient à faire ce que nous prétendons être incapable de faire. Et inversement. C'est ce qu'on appelle la loi de renforcement. De très nombreuses personnes ayant utilisé les affirmations, visualisé à l’avance leur réussite et finalement atteint leurs objectifs témoignent de cette loi de renforcement. Elle est aussi joliment mise en lumière dans la petite histoire suivante : "Un vieil homme dit à son petit-fils : "Mon petit, une bataille entre deux loups fait rage en nous. L’un est mauvais. C’est la colère, la jalousie, l’avidité, le ressentiment, l’infériorité, les mensonges et l’ego. L’autre est bon. C’est la paix, l’espoir, la joie, l’amour, l’humilité, la gentillesse, l’empathie et la vérité." Le garçon réfléchit et demanda : "Grand-père, quel loup gagne ?" Le vieil homme répondit calmement : "Celui que tu nourris."" Chapitre 9 - Prenez de nouvelles habitudes Dans ce chapitre du livre "La Réponse", Allan et Barbara Pease s’intéressent à l’impact de nos habitudes positives et négatives sur nos résultats. Ils soulignent notre liberté de choix en ce qui concerne nos pensées et nos habitudes. 9.1 – "Vous êtes uniquement prisonnier des murs que vous construisez." Pour mieux comprendre comment fonctionnent nos habitudes, les auteurs utilisent l’exemple des éléphants de cirque. Dès leur naissance, les éléphants de cirque sont attachés à une chaîne reliée à un bloc de béton. En grandissant, les pachydermes enchainés comprennent qu’il leur est impossible de s’enfuir, et ce quels que soient leurs efforts. Ces derniers finissent donc par ne plus essayer. Ainsi, plus tard, une fois déliés de leurs entraves, les éléphants, mentalement conditionnés à se croire prisonniers, ne s’échappent jamais. À travers cette histoire, les auteurs de "La Réponse" veulent nous faire comprendre que nous sommes, nous aussi, depuis notre naissance, conditionnés par nos "dresseurs". Ces "dresseurs", ce sont nos parents, nos frères et sœurs, nos amis, nos enseignants, la publicité, la société, la religion, la télévision, les médias, Internet. Les messages subtils et répétitifs qu’ils nous envoient finissent par faire partie de notre système de croyances. C'est ainsi que nous nous emprisonnons derrière des murs qui n'existent pas : "Pendant l’enfance, on nous dit en permanence ce que nous ne pouvons pas faire, et non ce que nous pouvons réussir. […] Ce conditionnement négatif et répétitif peut nous empêcher de réussir. Vous êtes uniquement prisonnier des murs que vous construisez." 9.2 – Habitudes mentales Vs habitudes de vie Pour obtenir des résultats et atteindre nos objectifs, il est capital de prendre des habitudes positives. Il existe en fait deux types d’habitudes :
Les habitudes mentales qui sont les "dispositions d’esprit", Les habitudes de vie.
Beaucoup de personnes ne se concentrent que sur le changement de leurs habitudes de vie, les actions physiques. Or, ce sont les habitudes mentales, notre pensée, dont dépend surtout nos résultats. Pour éviter cet écueil, il est intéressant de noter ses pensées et ses dispositions d’esprit dans le but de les analyser et d’y travailler dessus. 9.3 – Comment prendre de meilleures habitudes Voici les conseils des auteurs pour remplacer nos habitudes contre-productives par des habitudes positives :
Identifier nos habitudes destructrices à éliminer et nos habitudes productives à acquérir : si nécessaire, pour nous aider dans cette étape, nous pouvons demander à notre entourage ou analyser les habitudes des personnes qui réussissent et celles qui ne réussissent pas.
Remplacer nos pensées et affirmations négatives (comme "je vais essayer", "je suis trop occupé") par d’autres positives.
Ne changer qu’une habitude à la fois, sachant que 30 jours de répétition sont normalement nécessaires pour prendre définitivement une nouvelle habitude.
Bâtir un plan pour prendre une nouvelle habitude et s’exercer jusqu’à ce qu’elle fasse vraiment partie intégrante de notre être.
Éviter les personnes qui nous empêchent de réussir et choisir ses amis avec soin : sans forcément tourner le dos à nos anciens amis, nous pouvons élargir notre cercle.
L'idée est de choisir la compagnie de personnes ayant une meilleure influence sur nous : des personnes qui nous aident à avancer vers nos objectifs et nous motivent à devenir le meilleur de nous-même. Dans le même temps, il est conseillé de réduire nos relations avec les personnes que nous considérons comme négatives (celles, par exemple, qui critiquent, sont stressées, jalouses, se déresponsabilisent ou encore noircissent les choses sans arrêt).
"Restez à bonne distance des personnes négatives, des individus néfastes, des voleurs de rêves et des vampires émotionnels. […] Vous êtes le reflet des cinq personnes que vous fréquentez le plus. Si ce niveau moyen vous déplaît, changez la donne." Chapitre 10 - Jouez la carte des chiffres | Trois lois numériques à connaître Ce chapitre de "La Réponse" nous montre que, dans chaque activité ou projet que nous menons, un ensemble d’éléments statistiques (principes, lois et rapports) détermine nos chances de succès. Voici donc le résumé des lois numériques les plus intéressantes à connaître. Celles-ci nous indiquent où nous devons améliorer nos capacités, passer notre temps et quelles activités éviter. 10.1 – La loi des moyennes Pour mieux comprendre comment cette loi s’applique concrètement, Allan Pease nous raconte plusieurs de ses propres expériences :
Le porte-à-porte
Lorsqu’il avait 11 ans, Allan vendait des éponges en porte-à-porte après l’école de 16 h à 18 h. Ses moyennes étaient de 10 : 7 : 4 : 2. Cela signifie qu’en frappant à 10 portes, en moyenne :
7 personnes lui ouvraient la porte ; Sur ces 7 personnes : 4 écoutaient sa présentation ; Sur ces 4 personnes : 2 lui achetaient une éponge à 20 cents.
Comme en 1 heure Allan frappait en général à 30 portes, il réalisait 12 ventes en deux heures (60 portes) et gagnait donc chaque jour 2,40 $. Il ne se souciait pas des 3 portes sur 10 qui ne s’ouvraient pas, des 3 personnes qui ne l’écoutaient pas ni de celles qui ne lui achetaient rien. Tout ce qu’il retenait, c’est qu’en toquant à 10 portes, il gagnerait 40 cents. Bilan : le garçon empochait 4 cents à chaque porte, quoi qu’il se passe ensuite. Allan Pease conclue son histoire ainsi : "Quel que soit votre objectif, il existe un rapport – un ensemble de chiffres – qui détermine le nombre de tentatives et de succès. Il s’agit simplement de découvrir ces chiffres." Une fois ces chiffres mis en évidence (loi des moyennes), nous pouvons baser dessus pour répéter la même chose, dans les mêmes situations, et ainsi obtenir les mêmes résultats.
L’assurance-vie
Allan Pease nous explique comment il a aussi joué la carte des chiffres lorsqu’il travaillait dans la vente d’assurance-vie. Son rapport était alors de 10 : 5 : 4 : 3 : 1. Ainsi, sur 10 clients appelés au téléphone :
5 acceptaient un rendez-vous. 4 clients honoraient ce rendez-vous. Sur ces 4 clients : 3 concluaient une vente suite à sa présentation pour laquelle il percevait une commission de 300 $.
Autrement dit, pour chaque personne appelée, qu’elle accepte ou non de le rencontrer, qu’elle honore ou pas le rendez-vous, achète ou pas son produit, Allan gagnait 30 $. De fait, Allan Pease ne cherchait pas à trouver des acheteurs : il se contentait simplement d’appeler 10 clients potentiels quotidiennement pour savoir qu’il gagnerait 300 $ par jour.
Les rapports : clés de nos réussites
Ainsi, pour l’auteur : "La clé de tous ces succès a été la compréhension du fonctionnement des chiffres et des rapports." Partant de ce principe, il nous invite à consigner par écrit nos réalisations quotidiennes. Puis, de les accompagner de nos données d’échecs et de succès, de ce qui a produit un résultat et ce qui n’a rien donné, dans le but de faire apparaître nos rapports. 10.2 – Le principe des 80/20
Qu’est-ce que le principe 80/20 ?
Le principe des 80/20, appelé aussi "principe de Pareto" (nom de l’économiste italien Vilfredo Pareto qui l’a observé) stipule que la plupart des résultats (80 %) dans n’importe quelle situation, sont déterminés par un nombre réduit de causes (20 %). Les chiffres 80/20 ne sont pas une règle absolue. De nombreux facteurs clés pouvant faire varier les données, ceux-ci ne sont pas toujours exactement identiques à 80/20. Toutefois, ils s’en rapprochent. L’idée à retenir de ce principe des 80/20 est donc qu’une minorité crée généralement une majorité. Et cela vaut pour presque tout. Considérant cette loi, nous comprenons alors, entre autres, que :
80 % des résultats obtenus sont le fruit de 20 % de nos efforts et donc inversement, 20 % des résultats obtenus sont le fruit de 80 % de nos efforts. 80 % de nos revenus sont générés par 20 % de nos contributions. Certaines de nos activités (nos 20 %) constituent la majeure partie (80 %) de notre bonheur, de nos résultats et de notre production. Plus de 80 % de la richesse mondiale est détenue par moins de 20 % de la population mondiale.
Comprendre la loi du 80/20 peut changer notre vie professionnelle
Ce principe des 80/20 est extrêmement utile professionnellement car elle nous offre la possibilité d’optimiser grandement nos performances. En l’appliquant, nous pouvons, en effet :
Repérer, dans nos produits et/ou services, ceux qui génèrent le plus de revenus (les 20 %) et abandonner ceux qui sont sources de résultats modestes (les 80 %). Nous concentrer sur les 20 % de tâches et actions qui produisent 80 % des meilleurs résultats, nous améliorer dans les aptitudes inhérentes à ces tâches et déléguer ou abandonner les tâches qui correspondent aux 80 % restants. Récompenser les meilleurs employés (20 %) et se séparer des moins bons. Améliorer notre service auprès de nos meilleurs clients (20 %).
Par conséquent, Allan et Barbara Pease nous invitent à rechercher des activités 80/20 dans tout ce que nous faisons, sur le plan professionnel mais aussi personnel, et y mettre toute notre énergie.
Transformer ses passions en source de revenus avec le principe 80/20
Le principe des 80/20 est aussi extrêmement intéressant à appliquer au niveau personnel. L'idée est, en suivant ce principe, est de passer moins de temps sur les activités que nous n’aimons pas pour en consacrer plus à ce qui nous plait, à ce qui compte vraiment pour nous (passer du temps avec sa famille, s’adonner à ses passions…). D’ailleurs, précisent les auteurs de "La Réponse", en centrant notre énergie et notre source de revenu sur nos passions (qui sont aussi généralement nos points forts), nous obtenons souvent un revenu plus important, car notre rendement est de bien meilleure qualité. Allan et Barbara Pease nous proposent alors de coucher nos passions par écrit. Puis, ils nous interrogent : pourquoi ne pas diminuer nos heures de travail et passer plus de temps à une activité professionnelle annexe qui correspond à notre passion (jouer de la musique sur scène, écrire un livre, développer notre invention ou notre logiciel, trouver des investisseurs pour nos projets…) ? Au fil de l’évolution de cette nouvelle activité professionnelle annexe, nous pourrions ajuster notre proportion travail/passion, et nous fixer des objectifs financiers. Les auteurs développent ici pourquoi : "Lorsque vous vous fixez des objectifs financiers très clairs et suivez un plan d’action avec un délai précis, les probabilités de gain sont bien plus importantes que n’importe quel gros lot." 10.3 – Le groupe des 3 % Allan Pease s’inspire à nouveau de sa propre expérience pour nous expliquer ce dernier principe. À l’âge de 47 ans, Allan apprend qu’il est gravement atteint d’un cancer de la prostate. Son médecin l’informe alors qu’il ne lui reste que trois ans à vivre. En échangeant avec ce spécialiste, Allan apprend qu’environ :
20 % des hommes de son âge dans le même état que lui meurent dans les 2 ans. 50 % dans les 3 ans. 27 % meurent généralement peu de temps après ces 3 ans. 3 % dépassent les 80 ans et meurent d’autre chose.
Allan Pease interroge les médecins : que faisaient les survivants du groupe des 3 % que les 97 % ne faisaient pas. Aucun ne savait. L’auteur décide alors de réaliser ses propres recherches : il étudie les raisons pour lesquelles les personnes du groupe des 3 % étaient encore en vie. Il ajuste sa vie en fonction de ses découvertes et choisit de voir ce cancer comme un simple obstacle supplémentaire à ses projets. Seize ans plus tard, Allan Pease est toujours en vie. Chapitre 11 - Gérez le stress Ce onzième chapitre du livre "La Réponse" parle de gélotologie. La gélotologie est la science du rire, c'est-à-dire l’étude de l’humour, du rire et de ses effets psychologiques et physiologiques sur le corps humain. 11.1 – Rire pour être en bonne santé Après nous avoir présenté les aspects biologiques du rire, les auteurs décrivent, à travers les recherches de nombreux scientifiques (Vernon Riley, Patch Adams, Thomas Holmes et Richard Rahe, Candace Perth), les multiples bienfaits du rire. Ces études nous apprennent que le rire :
Nous aide à nous détendre grâce à son effet tranquillisant sur le corps : lors d’un fou rire, notre cerveau libère de l’endorphine ; nos larmes, lorsque nous pleurons de rire, contiennent de l’encéphaline, un tranquillisant naturel du corps capable de soulager la douleur. Renforce le système immunitaire et allonge l’espérance de vie. Diminue le stress, connu comme cause majeure dans le déclenchement de graves maladies comme le cancer.
L’intervention de clowns et salles de rire dans les hôpitaux sont autant d'exemples qui découlent de ces recherches et/ou viennent les confirmer (les statistiques font notamment apparaître, avec ces structures, un raccourcissement de la durée d’hospitalisation, une diminution de la quantité d’analgésiques, des patients plus faciles à gérer…). En somme, toutes ces études prouvent que l’humour et la pensée positive sont extrêmement bénéfiques pour la santé, facilitent les relations avec les autres et aident à réussir davantage. 11.2 – Le rire contre les émotions destructrices Les auteurs du livre "La Réponse" attirent notre attention sur quatre émotions particulièrement destructrices. Il s’agit de :
La culpabilité, La gêne, La honte, L’offense.
Les auteurs soulignent que ces quatre émotions, nuisibles à notre bonheur, résultent toutes d’un choix. Allan et Barbara Pease nous proposent donc plutôt de choisir de nous servir de l’humour pour affronter ces situations émotionnelles et modifier notre état physique (ils mentionnent notamment les thérapies par le rire). Chapitre 12 - Surmontez la peur et l’inquiétude La peur et l’inquiétude sont deux réactions ancestrales qui servaient, chez les humains, à réduire le risque de mourir par "le combat ou la fuite". Mais elles sont aujourd’hui, pour les auteurs de "La Réponse", nos deux principaux freins aux succès, bonheur, épanouissement et paix intérieure. Par ailleurs, la peur et l'inquiétude causent des dommages à nos organes et à notre système immunitaire. Il devient alors primordial de ne pas laisser la peur et l’inquiétude exercer une emprise sur nous.
12.1 – La peur : une réaction normale et importante Les auteurs de "La Réponse" commencent ce chapitre par des explications issues de la neuroscience cognitive pour mieux comprendre comment fonctionnent la peur et l’inquiétude dans notre système nerveux central. Ils nous rappellent ainsi que la peur fait partie intégrante du cerveau humain et qu’elle est indispensable. Avoir peur ou être préoccupé par sa vie est un comportement humain normal. Sans cela, les espèces disparaissent. 12.2 – La peur liée à nos souvenirs Les auteurs développent 3 points concernant la peur et sa corrélation avec nos souvenirs.
Nous pouvons avoir peur sans savoir pourquoi.
En effet, la réaction de peur a été apprise grâce à un processus appelé "conditionnement classique" généré par l’amygdale. Cette amygdale gère la mémoire implicite, c’est-à-dire qu’elle stocke nos réactions physiques en lien avec les événements et expériences passées au niveau inconscient. C'est pourquoi il nous arrive de ressentir de la peur sans comprendre consciemment pourquoi.
Nous nous souvenons plus facilement des événements/expériences émotionnelles.
Ces souvenirs sont appelés "souvenirs éclairs" (exemple : quelqu'un de la génération X se rappelle certainement où il se trouvait le jour où la princesse Diana est morte). Attention : quand l’événement est trop traumatisant, nous pouvons mentionner des éléments très clairs de souvenirs éclairs. Or, les auteurs soulignent qu'en réalité ceux-ci se révèlent souvent faux.
Créer de nouveaux souvenirs peut nous aider à surmonter la peur.
Une peur "raisonnable" s’avère utile pour notre sécurité. Toutefois, dans les cas de troubles anxieux (comme l’état de stress post-traumatique, le trouble panique, la phobie sociale ou le trouble obsessionnel-compulsif), la peur devient handicapante. Pour rendre une peur positive, il faut alors créer de nouveaux souvenirs capables de modifier notre système nerveux central. En gros, au lieu de penser aux résultats indésirables que nous avons connus, nous devrions ne penser qu’aux résultats souhaités. 12.3 – Les fausses peurs Notre cerveau ne sait pas distinguer les expériences réellement effrayantes de celles créées pour nous effrayer. C’est pourquoi les activités qui donnent le frisson nous permettent d’avoir peur sans nous exposer à un véritable danger physique (films d’horreur, trains fantômes, montagnes russes, saut à l’élastique et sports extrêmes). Généralement, cette peur nous attire : le plaisir/euphorie qu’elle nous procure est semblable à celle que ressentent les toxicomanes. 12.4 – Les peurs sociales ou la peur d’être jugé Les peurs les plus courantes sont celles que nous ressentons dans les situations où nous sommes susceptible d’être jugé par les autres (parler en public, par exemple, fait partie des peurs de la plupart des gens). Ce sont des peurs dites sociales. Ces peurs proviennent en fait du sentiment d’inadaptation que nous éprouvons en nous comparant à d’autres individus jugés meilleurs que nous. C’est pourquoi, pour Allan et Barbara Pease, il est inutile de se comparer : "Le seul moment où il est sain de se comparer à une autre personne, c’est quand celle-ci représente une source d’inspiration parce qu’elle a déjà accompli ce dont vous rêvez." 12.5 – La peur d’être rejeté Allan et Barbara Pease développent plusieurs idées à propos du rejet et de la peur que nous en avons :
Tous ceux qui ont réussi ont dû gérer des rejets avant de réussir. Le rejet ne signifie pas forcément que notre situation se détériore. Par exemple, si le projet que nous avons soumis à notre supérieur hiérarchique est rejeté, cela ne fait pas de nous quelqu’un de moins bon qu’avant notre proposition. Nous sommes même meilleur puisque nous savons comment modifier notre approche pour viser plus juste la fois suivante. Quand nous subissons un rejet, nous pouvons gérer la situation en 3 étapes : d’abord, ne pas le prendre personnellement, ensuite accepter de se sentir mal ; enfin, se fixer une limite temporelle pour ne plus y penser et passer à autre chose. Si nous devons rejeter une autre personne, nous pouvons le faire péniblement mais efficacement de la façon suivante : remercier la personne, lui expliquer la raison de notre rejet ; enfin, louer ses qualités.
12.6 – Trois moyens très simples de gérer sa peur
Prendre du recul
"Le cœur qui bat à tout rompre, les mains moites, le désespoir et la confusion sont le résultat de la libération d’adrénaline" indiquent les auteurs. Pour nous sentir mieux, nous pouvons alors faire 15 minutes de marche, prendre une douche ou se préparer un thé/café.
Être réaliste
Il ne vaut pas la peine de se faire du souci pour ce que nous redoutons : en effet, des études ont montré que dans 87 %, les motifs de nos inquiétudes ne se réalisent jamais. Et lorsqu’ils se produisent, seulement 6 % des événements dépendront de nous.
Nos peurs sont souvent bien pires que la réalité. Par exemple, le jour où un requin est aperçu sur une côte, tout le monde s’imaginent que des requins rôdent autour de toutes les plages.
Quand quelque chose nous fait peur, il est judicieux de penser à la pire issue : "Que peut-il arriver de pire ?". Car "qu’il s’agisse d’une présentation, d’un appel téléphonique, d’une conversation ou d’une relation qui se passe horriblement mal, le soleil se lèvera bien le lendemain matin et la vie suivra son cours".
Pour garder le sens des proportions vis-à-vis de nos peurs, il est aussi intéressant d’aider quelqu’un moins bien loti que nous : en prenant conscience de la chance que nous avons, nos problèmes nous paraitront moins intimidants.
Revenir à des choses simples
Les médicaments, drogue, alcools ne font qu’augmenter les peurs. Les meilleurs remèdes contre l’anxiété ou la tension se trouvent dans des choses simples : une bonne nuit de sommeil, un bon repas équilibré, une marche, une conversation avec un ami bienveillant, la lecture, l’écoute ou le visionnage de quelque chose d’inspirant ou de motivant. Chapitre 13 - N’abandonnez jamais 13.1 – "Les gagnants ne sont pas des personnes qui n’échouent jamais, mais des personnes qui ne renoncent jamais." "Le rejet n’est rien d’autre qu’un retour négatif vous montrant ce qu’il ne faut pas faire." Autrement dit, le rejet nous indique la voie à suivre vers le succès. Au lieu de le craindre, il faut donc l’accepter volontiers. L’histoire est remplie d’exemples d’hommes et de femmes qui ont réussi et pourtant multiplier les rejets : Walt Disney, Steve Jobs, Oprah Winfrey, Les Beatles, Albert Einstein. Toutes ces personnes se sont accrochées à leurs objectifs, malgré ce que les autres disaient, pensaient ou faisaient. En résumé, ce n’est pas le rejet qui empêche de réussir. C’est le renoncement. C’est pourquoi, si nous sommes "persuadé d’avoir une idée géniale", Allan et Barbara Pease nous incitent à aller au bout de notre projet. Et avant de passer à autre chose, "épuiser toutes les options possibles" : "N’abandonnez pas ! Les débuts sont toujours la partie la plus ardue. Si vous avez envie de renoncer, relisez votre liste d’objectifs et ne pensez qu’au résultat souhaité. Ne laissez jamais les probabilités vous empêcher de réaliser ce pour quoi vous êtes certain d’être fait au fond de votre cœur. Allez au bout des choses et, une fois parvenu à destination, vous verrez que vous êtes capable de dépasser les limites fixées au départ." Enfin, les auteurs rajoutent : "Si vous renoncez, vous ne saurez jamais à côté de quoi vous passerez. Si vous croyez à une idée ou un concept et estimez qu’il profitera aux autres, tenez bon. N’abandonnez pas au premier contretemps. Au fil de votre progression vers vos objectifs, certains vous jetteront des pierres, mais vous pouvez vous servir de ces pierres pour bâtir un mur ou construire un pont." 13.2 – Demander de l’aide auprès d’experts pour atteindre ses objectifs Les auteurs de "La Réponse" nous invitent à demander à des personnes qui ont déjà vécu notre situation, qui ont accompli/sont en train d’accomplir ce que nous voudrions réaliser, comment ils s’y sont pris. Les personnes sollicitées doivent posséder une certaine expertise dans ce que nous visons pour être en mesure de nous montrer les pièges et les raccourcis. Les auteurs suggèrent de leur demander conseil de façon positive, créative, en termes très clairs et sans craindre de s’entendre dire "non" : "Statistiquement, la réponse sera plus souvent "Non" que "Oui", mais si le rapport est, admettons, de 10 contre 1, vous finirez par obtenir un "Oui". Même lorsque la réponse est "Non", vous n’êtes pas moins bien loti qu’avant d’avoir posé la question. Vous êtes exactement dans la même situation." Les auteurs illustrent leur propos en racontant leur propre expérience lors de la parution de leur premier livre. Ils soulignent enfin que cette aide peut aussi se trouver dans des livres, des vidéos ou tout autre contenu, sur internet par exemple. Chapitre 14 - Des tréfonds au firmament Les deux derniers chapitres du livre "La Réponse" sont autobiographiques. Après avoir longuement hésité, les auteurs ont décidé de partager leur histoire et leur vécu personnel pour nous montrer comment ils ont appliqué les principes de "La Réponse" à leur propre vie.
14.1 – La chute Alors que tout va parfaitement bien dans la vie d'Allan et Barbara Pease, tout s'arrête "pratiquement du jour au lendemain". Après des années de succès triomphal, d'abondance et de prospérité, le couple se retrouve endetté de plusieurs millions de dollars. Dans le même temps, Allan apprend qu’il est très gravement atteint d’un cancer. Les Pease traversent alors une période extrêmement difficile. Jusqu'au jour où ils décident de tout recommencer à zéro : "Nous avons pris la décision irréversible de connaître un succès encore plus grand que le précédent, nous nous sommes assis devant une table en plastique prêtée par un ami et avons écrit à la main nos nouveaux objectifs, nous avons détaillé notre futur mode de vie et nos prochains succès. Nous ignorions comment nous allions procéder, mais nous avions décidé quoi faire." Après plusieurs mois d’introspection, Allan et Barbara Pease choisissent finalement d’écrire de nouveaux livres. Leur ambition est de les vendre ensuite en millions d’exemplaires, soit bien plus que leurs précédents ouvrages. La barre est haute, mais leur situation ne leur donnait pas la possibilité, se rappellent-ils, de faire autrement. 14.2 – L’horizon se dessine Pour atteindre son objectif, le couple sait qu’il doit se positionner sur les marchés de pays à forte population. Pour diverses raisons, Allan et Barbara choisissent de conquérir le marché de l’Europe. Ils s’installent alors en plein milieu de l’Angleterre, en territoire totalement inconnu, avec pour seul arme : "un objectif en tête et leur foi en l’univers". "En y réfléchissant bien, ce que nous avons accompli paraît presque impossible, mais c’était la seule option qui s’offrait à nous. Quand vous êtes dos au mur, l’épée à la main, sans autre solution, vous ne pouvez qu’aller de l’avant. Nous avons même refusé d’envisager autre chose que la réussite. Nous allions enregistrer des succès sans précédent, point barre ! Et nous allions suivre notre plan d’action quoi que disent, pensent ou fassent les autres." Allan et Barbara Pease racontent leur arrivée au Royaume-Uni. Ils nous font vivre leurs débuts dans le petit village anglais d’Henley-in-Arden. Les premiers mois sont bien plus difficiles que ce qu’ils avaient imaginé. Leur récit est palpitant. C’est un grand saut dans l’inconnu à la fois effrayant et captivant. 14.3 – Tenir bon Allan et Barbara Pease mettent trois ans à se sortir de leurs difficultés financières. Cette période met à mal leur relation. Les incompréhensions qu’Allan et Barbara rencontrent au sein de leur vie de couple vont être à l’origine de leur intérêt particulier pour ce qui va devenir le sujet de leur succès. C’est à force de persévérance et parce qu’ils ne cessent de parler de leur situation à tout le monde que le couple commence à voir leur condition s’améliorer. De nombreuses personnes acceptent de les aider. Barbara et Allan travaillent laborieusement. Petit à petit, Allan est invité à participer à plusieurs conférences et sur des plateaux de télévision. Au cours de ses interventions, les idées d’Allan, qui démontrent les différences entre le cerveau des hommes et celui des femmes, portent à controverse. Toutefois, ses exposés connaissent un bon accueil. Le couple saisit alors le potentiel du sujet. Il décide de consacrer son prochain livre à l’étude des relations entre les hommes et les femmes. Un jour, lors d’un voyage en Italie, en voiture, Allan et Barbara se disputent. Cette expérience est à l’origine du titre de leur livre : "Pourquoi les hommes n’écoutent jamais rien et les femmes ne savent pas lire les cartes routières". L’ouvrage parle des différences entre les hommes et les femmes sur un ton drôle mais étoffé par des données très scientifiques et des histoires vraies. Ce genre de texte est nouveau et n’est pas politiquement correct. Il suscite donc l’attention des médias et génère une certaine notoriété à Allan. Le livre, auto édité, devient très vite numéro un des ventes en Australie. 14.4 – Des obstacles et des pièges Allan et Barbara relatent ensuite l’histoire de la publication de leur livre en Europe : ils partagent les stratégies qu’ils ont dû adopter face aux nombreux refus et obstacles rencontrés pendant des mois avant leur entrée dans les meilleures ventes de Grande-Bretagne. "En bien des occasions, les perspectives nous ont paru sombres ou les choses ne tournaient pas comme nous l’aurions souhaité. Mais lorsque vous avez des objectifs clairs, vous êtes motivé par la perspective du résultat final, au lieu de vous appesantir sur l’obstacle." Après avoir passé 3 ans dans un logement miteux, les auteurs retracent leur ascension. Ils racontent comment ils sont notamment parvenus à devenir propriétaires d'un bel appartement dans une demeure du 17e siècle en Angleterre (grâce à l’aide de personnes passionnées par leur projet). 14.5 - Ne jamais abandonner Devenus habitués de la télévision britannique, Allan et Barbara Pease participent ensuite à de nombreux projets télévisuels (séries, documentaires). Ils auto publient encore 7 ouvrages qui se vendent en millions d’exemplaires. Voici un extrait de l’analyse qu’ils font de leur success story. Celle-ci résonne avec les propos des précédents chapitres de ce livre : "Les résultats décrits ici représentent environ 20 % de nos efforts initiaux - les 80 % restants n’ayant débouché sur rien. Nous avons joué la carte des chiffres, nous nous sommes fixé des objectifs clairs, écrits ensuite à la main et comprenant une date limite. Nous avons constamment visualisé les résultats souhaités et utilisé chaque jour les affirmations. Faire tout cela, solliciter l’aide d’autrui et prendre la décision de persévérer, malgré ce que disent, pensent ou font les autres, porte ses fruits." 14.6 - Réussir l’impossible Les auteurs de "La Réponse" nous expliquent ensuite comment ils ont réussi à aller au bout de l’un des objectifs les plus improbables de leur liste : celui de pénétrer le plus gros marché non exploité au monde, à savoir la Russie. À l’époque, en 1990, il est quasiment impossible d’entrer sur le territoire russe. Encore moins d’y publier un livre ou d’intervenir au cours d’une conférence. Pourtant, le couple y parviendra. Allan et Barbara Pease nous embarquent ici dans leurs aventures abracadabrantes sur fond de KGB jusqu’à atteindre leur rêve impensable d’animer quantité de séminaires à travers tout le pays encore très fermé. Leur tournée ira jusqu’au Kremlin. Aujourd’hui, les auteurs sont célèbres en Russie où ils séjournent trois mois par an. Les auteurs terminent ce chapitre en rappelant leur stratégie, qui prend sens dans leur récit et qui se résume ainsi : "Tout ce qu’il vous faut, c’est commencer par définir les objectifs que vous souhaitez atteindre, puis les écrire sur une feuille. Dressez les listes A, B et C, puis définissez des dates limites pour les éléments de la liste A. Quand la façon de procéder commence à apparaître autour de vous, échafaudez un plan d’action. Puis allez de l’avant, quoi que pensent, disent ou fassent les autres. Adoptez les nouvelles habitudes nécessaires pour vous faciliter la vie, concevez des affirmations positives et servez-vous de la visualisation. Et, quoi qu’il vous arrive en route, voyez le bon côté des choses. C’est ce que Barb et moi-même avons toujours fait, parce que nous savons que ça fonctionne. Et il en ira de même pour vous dès que vous aurez décidé d’adopter le même état d’esprit." Chapitre 15 - Dites à votre corps quoi faire Dans cet avant-dernier chapitre de "La Réponse", Allan et Barbara Pease évoquent une période de leur vie à la fois très intime et inspirante. Le couple relate avec émotion les épreuves qu'ils ont dû endurer pour arriver à devenir parents. Ce qu'ils nous racontent relève presque de l'impossible. Leur détermination et persévérance forcent l'admiration. Et leur histoire illustre bien, disent-ils, le pouvoir du SAR et les enseignements développés dans ce livre. 15.1 – Le récit émouvant du combat d'Allan et Barbara Pease pour avoir des enfants Quand Allan et Barbara Pease décident d'avoir des enfants ensemble, ils ont déjà 4 enfants (2 garçons du côté de Barbara et 2 filles du côté d’Allan). Les chances de survie d'Allan étaient si faibles quand on lui a diagnostiqué son cancer que cette épreuve, dont il est finalement sorti vivant, a amené le couple à réfléchir profondément à leur vie et à leur relation. Leur décision d’avoir deux autres enfants et d'en faire leur objectif premier dans leur liste manuscrite fait suite à cette longue réflexion. Très vite, le couple comprend qu'il va devoir faire face à un obstacle de taille : statistiquement parlant, il est quasiment impossible que cela puisse se produire. En effet, les spermatozoïdes d'Allan, âgé de 52 ans à ce moment-là, ne sont plus viables à cause du traitement de radiothérapie subi. À 41 ans, Barbara arrive, quant à elle, à un âge médicalement avancé pour procréer. De plus, personne ne les encourage à poursuivre ce projet : leurs amis y voient une décision irresponsable ; et pour les spécialistes, leur projet a moins de 2 % de chances d'aboutir. 15.2 – Une motivation à toute épreuves Mais Allan et Barbara ne se laissent pas démotiver. Ils ne tiennent pas compte ni de l'opinion de leur entourage ni des pronostics des médecins : "Ne suivez pas les conseils de personnes qui n’ont jamais réussi ce que vous souhaitez entreprendre. [...] Quand des "experts" ou d’autres personnes bien intentionnées vous disent qu’une chose est infaisable, trouvez de nouveaux experts et amis qui croient en vous et en ce que vous souhaitez atteindre. Voyez-vous, si nous avions écouté les conseils des experts quand on m’a diagnostiqué mon cancer, je serais probablement mort depuis longtemps." Leur première solution sera la FIV. Si cela ne marchait pas, alors il resterait la mère porteuse ou l’adoption comme autres solutions. 15.3 – Persévérer coûte que coûte Le récit de ce chapitre décrit tous les espoirs et désespoirs que le couple a connu au cours de leur projet de mettre au monde de nouveaux enfants. Ils nous en livrent toutes les épreuves, les étapes, les "rounds" (pour reprendre les termes des auteurs) à l'image d'un véritable parcours du combattant. Nous y apprenons :
Les "montagnes russes" qu'ils ont vécues dans le cadre de leur FIV, avec des nouvelles aussi brutales qu'inattendues, tant positives que négatives.
Leur façon de les gérer et de rester motiver : focaliser sur le but final et pas sur les échecs.
Le cauchemar vécu par Allan pour aller au bout d'une technique d’insémination artificielle complètement expérimentale : programme qu'ils ont suivi malgré les difficultés à en bénéficier, les faibles chances de réussite et les conséquences que cela comportait (interventions chirurgicales des testicules provoquant une voix aigue chez Allan par exemple).
Toutes les mésaventures éprouvantes qu’ils ont traversées et acceptées pour respecter le protocole d’injections d’hormones.
La confiance et la foi de Barbara qui "parlait joyeusement à ses ovaires", "chantait des chansons à ses embryons", leur "lisait des histoires " et leur "expliquait tout ce qu'elle faisait en détail". Et tout cela en se promenant dans la maison avec des bavoirs et des vêtements de bébé autour du cou, nous raconte Allan. Pour lui, son épouse "respectait à la lettre le principe selon lequel vous devez absolument […] croire en vous et ne jamais envisager d’autres issues que celle que vous souhaitez voir se produire".
Le mélange de respect et d’admiration qu’Allan a éprouvé en observant la force de détermination de son épouse : "en tant que mari, je demeurais nerveusement silencieux pendant qu’elle se montrait déterminée et résolue, d’un calme inquiétant, certaine que nous aurions au moins un enfant - et peut-être deux."
15.4 – La fin de l'histoire Le couple aura finalement deux enfants en bonne santé :
Brandon, né en 2005 après un travail naturel de douze heures, sans prise de médicaments. Bella, maintenue en congélation plusieurs mois avant d'être inséminée.
15.5 – Les clés de la réussite du projet d'Allan et Barbara Pease qu'il faut retenir Allan et Barbara Pease concluent leur ouvrage "La Réponse" en partageant leur analyse sur ce qui, selon eux, a contribué à la réussite de leur projet. Les 2 postulats qu'ils mettent ici en avant sont :
Adopter un état d’esprit positif et répéter des affirmations positives
Barbara confie avoir choisi d'être positive et avoir visualisé le résultat souhaité tout au long de cette période. Déterminée à avoir un enfant et convaincue de réussir malgré les probabilités très faibles, elle dit n'avoir jamais imaginé qu'elle n'y arriverait pas. Il est souvent difficile, lorsque tout se ligue contre nous, de rester positif. Pourtant, lorsque nous décidons de suivre un objectif réellement souhaité, de nouvelles portes s'ouvrent. "Vous voyez d’autres options et possibilités que vous n’auriez pas prises en compte si vous n’aviez pas emprunté cette voie" affirment les auteurs.
S'entourer uniquement de personnes soutenantes
"Si vos "conseillers" ne croient pas en votre objectif, trouvez-en d’autres. C’est votre objectif, pas le leur. Il ne s’agit que de conseillers, avec une opinion." Barbara explique n'avoir gardé, dans son entourage, que des personnes qui pensaient que son projet était possible et la soutiendraient. Elle termine ainsi : "Quand on vous dit qu’il n’y a qu’une toute petite chance de réussir quelque chose, gardez à l’esprit qu’il ne s’agit que de l’opinion de la personne qui vous le dit et qu’elle se base sur son expérience. Il se peut aussi qu’elle projette sur vous ses propres insuffisances. Cela ne signifie pas que vous allez au-devant d’un échec, mais généralement que vous avez besoin d’afficher une attitude positive, de redoubler d’efforts et de décider de faire partie de la minorité des individus qui triomphent." Chapitre 16 - Une synthèse s’impose Ce dernier chapitre de "La Réponse" résume les idées clés du livre. En voici la synthèse. 16.1 – Se fixer des objectifs précis et rester focus Les auteurs de "La Réponse" le répètent tout au long du livre : c'est quand nous décidons du "quoi" que le comment apparaît de lui-même. C’est pourquoi, nous devons décider de ce que nous voulons vraiment avant de réfléchir à la façon d’y parvenir. Le couple Pease rappelle ensuite le processus pour accomplir ses objectifs de vie. Celui-ci peut se résumer ainsi :
Se fixer des objectifs. Poser ces objectifs par écrit. Leur donner un ordre de priorité. Les décomposer en sous-objectifs à atteindre un par un. Intégrer ces objectifs et sous-objectifs dans un plan d’action. Leur fixer des limites réalistes (et réajuster quand nécessaire). Focaliser sur l’action, toujours aller de l’avant quoiqu’en disent ou pensent les autres. Adopter les nouvelles habitudes nécessaires, se servir des affirmations positives et de la visualisation. Garder le cap même si les autres tentent de nous dévier de nos objectifs.
16.2 – Comprendre le rôle central de notre système d’activation réticulaire (SAR) Grâce à notre SAR (amas de fibres neuronales traversant notre tronc cérébral), nous pouvons, selon Allan et Barbara Pease, créer notre propre réalité. Pour cela, il nous faut programmer notre SAR en choisissant les messages à lui envoyer. Cette démarche consciente et précise :
Se fait en positivant et en contrôlant mieux notre dialogue intérieur et nos attentes. Va orienter notre SAR pour qu'il recherche les informations positives dont nous avons besoin et éliminer les données négatives.
"Le SAR est un outil tellement puissant qu’il peut vous mener partout où vous souhaitez aller. C’est votre GPS personnel." 16.3 – Utiliser la puissance de l’écriture Pour les auteurs de "La Réponse", "écrire multiplie nos chances de réussite". Coucher sur papier nos pensées fixe notre attention sur ce qui importe vraiment et mobilise notre SAR. Dès lors, les auteurs préconisent de :
Lister par écrit ce qui nous intéresse, nous passionne dans l’existence, sans porter aucun jugement sur les éléments notés. Enrichir ses listes continuellement et rester vigilant à ce qu’elles correspondent bien à ce que nous voulons vraiment, pas à ce que les autres attendent de nous.
16.4 – Prendre ses responsabilités "Tout ce que vous avez dans la vie repose sur les choix que vous effectuez." Il est donc inutile d’accuser les autres ou les circonstances. Nous sommes responsables de nos choix et de nos décisions. Prendre ses responsabilités implique de :
Décider d’assumer à 100 % tout ce qui nous arrive. Réagir positivement aux événements : cesser de se plaindre et réfléchir à ce que nous pouvons et allons faire.
16.5 – Se servir de la visualisation et des affirmations "Votre vie est la somme de vos affirmations passées." La découverte du SAR par les neurosciences explique désormais comment des procédés tels que la visualisation, les affirmations ou encore la loi de l’attraction contribuent largement à la réussite de nos projets. En outre, quantité d’histoires en témoignent. Nous savons, par exemple, que tous les sportifs à succès s’entraînent physiquement mais aussi mentalement. Les affirmations et la visualisation consistent à fixer son esprit sur les résultats souhaités et à imaginer mentalement son succès, ses objectifs atteints. Elles renforcent les voies neuronales pour une compétence donnée, libèrent notre créativité et permettent à notre potentiel de s’exprimer pleinement, "au-delà de nos rêves les plus fous." Elles font également naître le courage et l’esprit d’initiative. "La Réponse" indique plusieurs principes à suivre pour des affirmations et une visualisation efficaces :
Ne penser qu'à ce que nous désirons vraiment, pas aux choses que nous refusons. N’utiliser que des formules positives. S'imaginer toujours en train de gagner. S’entraîner pour que nos actions positives deviennent des habitudes.
16.6 – Prendre de nouvelles habitudes : celles qui mènent au succès Les auteurs du livre "La Réponse" terminent leur ouvrage en rappelant les habitudes communes aux personnes couronnées de succès :
Persévérer, quoi qu’en pensent ou en disent les autres
Autour de nous, des gens tenteront sûrement de nous interrompre sur le chemin de nos objectifs, soit parce qu’ils nous aiment, soit au contraire parce qu'ils nous détestent ou encore parce qu'ils ne veulent pas eux-mêmes paraître comme des "losers". Pour y faire face, les auteurs suggèrent de :
Rester concentré sur ses objectifs et avancer malgré ce que font, pensent et disent les autres. Éviter les critiques en "ne faisant rien", "ne disant rien" et "en n’étant personne". Se montrer agréable et faire en sorte que les autres aient le sentiment d’avoir raison, quelle que soit leur opinion (tout en reformulant les choses conformément à ce que nous estimons vrai à nos yeux).
S’autoriser à fuir ce qui ne nous fait pas bonne impression
Inutile de donner des explications à quiconque. Faisons simplement confiance à notre voix intérieure. Nous devons assumer notre responsabilité dans le fait que certaines personnes fassent partie de notre environnement. Le conseil des auteurs du livre "La Réponse" à ce sujet : "Si le mode de vie et les accomplissements de vos cinq amis les plus proches ne vous enthousiasment pas, faites-vous de nouveaux amis".
Considérer la peur et l’inquiétude comme normales mais décider que nous nous en sortirons
Les catastrophes arrivent à tout le monde, à tout moment. Cela est normal. Et ce n'est parce que nous sommes au tapis que nous sommes hors jeu. "Vous ne connaissez la défaite que si vous ne vous relevez pas" écrivent Allan et Barbara Pease. Si une tragédie nous frappe, il est alors essentiel de décider que nous nous en sortirons. Nous pouvons nous fixer un jour et une heure précise à partir de laquelle nous décidons de vaincre le stress, l'inquiétude, la déprime. En bref : "Attendez-vous à ressentir de la peur en cas d’événements nouveaux ou d’imprévus, mais ne les laissez pas entraver la progression vers votre objectif."
Jouer la carte des chiffres
Nos objectifs dépendent d'un certain nombre de séquences, de formules, d'éléments statistiques, et ce quelque soit notre projet ou activité. Ces chiffres détermineront nos chances de succès. C'est pourquoi, il est très intéressant de noter nos activités quotidiennes, le nombre de nos tentatives, de nos réussites et échecs, ce qui a porté ses fruits et ce qui n’a pas fonctionné. De cette façon, nos rapports se dessineront rapidement.
Voir le bon côté des choses
Pour le couple Pease, il est indispensable de faire les choses sérieusement, mais sans jamais nous prendre trop au sérieux. "Passez avec vous-même un contrat stipulant que vous verrez le bon côté de tout ce qui vous arrive. Le plus beau jour de votre vie est celui où vous décidez que votre existence vous appartient - pas d’excuses, personne sur qui vous appuyer, vous reposer ou rejeter la faute. C’est ce jour-là que débute réellement votre vie."
Prendre les commandes de sa vie
Les auteurs attirent notre attention sur le risque de suivre une voie qui n'est pas la nôtre mais celle désignée par quelqu'un d'autre (et ce, souvent malgré de très bonnes intentions de la part de l'autre). Prendre sa vie en main, c'est donc choisir de devenir la personne que nous voulons être. "Si vous n’œuvrez pas chaque jour dans un domaine qui vous passionne, envisagez d’en changer. La plupart n’aiment pas leur métier. Trop d’individus affirment que leur emploi ne leur laisse pas assez de temps pour faire ce qu’ils souhaitent vraiment. Ne faites pas partie de ces gens."
Ne pas renoncer
Le plus important - et le plus difficile aussi - est le début. Ainsi, les auteurs nous encouragent vivement à :
Commencer par réfléchir à nos objectifs, les noter par écrit puis poser des des échéances pour les projets que nous aurons définis comme prioritaires. Ensuite, pour rester accroché, ne pas renoncer, nous pourrons relire notre liste d'objectifs. Nous ne devrons penser qu'au résultat souhaité et suivre les règles et principes présentés dans ce livre.
"Allez au bout des choses et, une fois parvenu à destination, vous verrez que vous êtes capable de dépasser les limites fixées au départ." Conclusion de "La Réponse" d’Allan et Barbara Pease Ce qu'il faut retenir du livre "La Réponse" L'idée globale du livre à retenir est, à mes yeux, la suivante : nous pouvons créer notre vie, notre réalité, sans plus subir les choses. La réalisation de nos rêves, l’atteinte de nos objectifs est bien plus accessible que ce que nous imaginons. Et pour cela, il ne dépend que de nous de reprendre le contrôle de notre histoire :
Il ne s'agit pas uniquement de talent ni de compétences, mais avant tout d’état d’esprit, de pensées et attitudes positives. Il est indispensable de prendre nos responsabilités et de croire en nos rêves. Nous devons lister et prioriser les objectifs qui comptent vraiment pour nous, établir un plan d'action et persévérer quoiqu'en pensent les autres.
Ce que ce livre vous apportera Ce que vous apprendrez dans ce livre peut se résumer en 5 points majeurs :
Le fonctionnement du Système d'Activation Réticulaire (SAR) et son impact dans la réalisation des rêves.
Le rôle de catalyseur des objectifs et du plan d'action : le fait de formuler ses véritables objectifs de vie, de les prioriser, de leur fixer une date limite sert de boussole. Cela détermine un cap à suivre pour vivre pleinement nos rêves et notre vie.
La puissance de l’écriture et des listes manuscrites : les spécialistes en neurosciences et psychologie ont montrer en quoi cette démarche peut jouer un rôle dans la réussite de ses objectifs de vie. Notamment parce que l'écriture nous aide à clarifier nos pensées, à aller à l’essentiel, ancre les mots et pensées une réalité qui nous est propre.
L'utilité de s'approprier les méthodes, qualités et habitudes communes aux "gagnants" : persévérance, maitrise de soi, pensée positive, dépassement de ses peurs, capacité à sortir de sa zone de confort, visualisation, affirmations, etc. sont autant de caractéristiques gages de réussites que nous pouvons dès à présent utiliser.
L’importance de vivre ses rêves et sa vie intensément : "La Réponse" nous invite à réfléchir aux opportunités que nous laissons souvent passer pour être heureux.
Points forts :
Même si parfois les idées présentées semblent un peu ésotériques, les auteurs s’appuient sur de nombreuses données scientifiques (en citant toujours leurs sources) pour étayer leur propos. L'approche proposée est optimiste, positive et motivante. Les principes développés sont rendus concrets par le témoignage de vie des auteurs qui montre bien une corrélation entre état d'esprit et réussite. Les anecdotes, les exemples et les récits sont racontées de manière captivante.
Points faibles :
Les auteurs sont très convaincus de leurs idées et cela est à double tranchant : si le lecteur y adhère, il sera d'autant plus motivé à les mettre en place dans ses projets de vie. S'il n'est pas réceptif au ton aussi déterminé du livre, il est possible que les propos des auteurs, même s'ils restent souvent nuancés, résonnent comme des conseils moralisateurs. Les mêmes idées sont répétées, reformulées tout au long du livre.
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February 11 2021, 5:00pm
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Ces moments qui comptent
Résumé de "Ces moments qui comptent" de Chip Heath et Dan Heath : Dans "Ces moments qui comptent", Chip Heath et Dan Heath souhaitent aider leurs lecteurs à créer de grands moments dans leur quotidien. La plupart des gens passent à côté d’instants qui pourraient se transformer en évènements mémorables simplement par manque d’attention ou d’audace. Dans cet ouvrage, ils proposent des astuces pour révéler tout le potentiel de ces situations bouleversantes dans la vie d’un individu, en termes d’élévation, de révélation, de fierté ou de connexion. Par Chip Heath et Dan Heath, 2018, 368 pages Titre original : "The Power of Moments" Chronique et résumé de "Ces moments qui comptent", de Chip Heath et Dan Heath
Chapitre 1 : Les grands moments
Dans le premier chapitre de "Ces moments qui comptent", Chip Heath et Dan Heath présentent le Senior Signing Day, mis en place par Chris Barbic et Donald Karmentz, dans leur école Yes Prem, à Houston. Il s’agit de célébrer, à la manière des grands sportifs, l’entrée à l’université des élèves.
Découvrir et dompter les grands moments : l’objectif de "Ces moments qui comptent"
"Tous, dans notre vie, nous vivons des moments forts – des expériences chargées de sens qui occupent une place à part dans notre mémoire. [...] Ces moments semblent être le produit du destin ou de la chance, ou peut-être l’intervention d’une puissance d’ordre supérieur." Si beaucoup pensent que ces moments inoubliables arrivent par hasard, Chip Heath et Dan Heath soulignent que ce n'est pas forcément le cas : "Les grands moments façonnent notre vie, mais nous ne sommes pas obligés d’attendre qu’ils se produisent. Nous pouvons en être les auteurs." Le Senior Signing Day, par exemple, a été créé par les fondateurs de Yes Prem pour leurs élèves. Cette journée a pour but de marquer un objectif scolaire dès leur entrée. Elle est un tournant pour leur vie future, et restera gravée dans leur mémoire. Les deux frères Heath, auteurs du livre "Ces moments qui comptent", désirent mettre en lumière :
Les points communs des grands moments, c'est-à-dire ce qui fait qu’une expérience devient "mémorable et significative". La méthode pour créer de grands moments.
Comprendre pourquoi certains souvenirs restent
Pour expliquer les grands moments, Chip Heath et Dan Heath s’interrogent sur le fonctionnement de la mémoire et les “raisons du souvenir”. Ils expliquent alors que, selon les recherches, lorsque nous nous remémorons une expérience, nous nous concentrons, en réalité, que sur quelques moments particuliers, et ignorons la plus grande partie de ce qui s’est passé. Pour comprendre ce processus, les deux auteurs de l’ouvrage présentent une expérience durant laquelle les participants plongent leurs mains dans de l’eau froide. L’expérience varie en durée. Lorsqu'il est demandé aux participants quelle épreuve ils préfèrent réitérer, ils choisissent systématiquement la plus longue. Cela illustre un fait : lorsque nous évaluons une expérience, nous avons tendance à oublier ou ignorer sa durée. Ce phénomène, appelé "négligence de la durée" (duration neglect), amène les gens à baser leur évaluation sur deux moments clés :
Le meilleur ou le pire moment, dit pic. La fin.
La psychologie parle de "règle pic-fin" (peak-end rule)." Or, selon Chip Heath et Dan Heath, au-delà du pic et de la seule fin, il faudrait prendre en compte les temps de transition, celle du début et de la fin. Pourquoi ? Parce que ces moments ont une signification particulière : ce sont eux qui restent majoritairement en mémoire au fil du temps.
Les quatre facteurs qui font les grands moments
D’après les auteurs de "Ces moments qui comptent", les grands moments dépendent de l’un des quatre facteurs suivants :
Élévation : "Les moments d’élévation transcendent le cours normal des événements, ils sont littéralement extraordinaires". Révélation : Ces moments sont à l’origine de transformations profondes. Fierté : Courage et fierté mènent à de grands moments de réussite, complètement inoubliables. Connexion : Les grands moments sont des instants de partage, de communion, entre différentes personnes (mariages, baptêmes…). Ils sont donc profondément “sociaux”.
Chip Heath et Dan Heath apportent ici une précision sur la suite de leur ouvrage : l’usage des termes “grands moments positifs” ou “pics” renvoie à la même signification. Ils s’attacheront à décrire ceux-ci plutôt que les moments négatifs ou traumatisants. Pour revenir aux quatre éléments mentionnés ci-dessus, il est important de préciser que ceux-ci ne coexistent pas forcément. Certains grands moments peuvent en présenter qu’un ou deux, quand d’autres les contiennent tous les quatre. Les auteurs de "Ces moments qui comptent" évoquent l’idée d’un coffre au trésor que nous aurions tous. Celui-ci peut prendre différentes formes, mais contiendrait les quatre éléments (élévation, révélation, connexion, fierté). Ils invitent le lecteur à penser au contenu de ce coffre (des photos, des trophées, des lettres, etc.) pour saisir le sentiment lié à l’idée d’une transmission de celui-ci à vos proches. "Ce livre est consacré à la puissance des moments et à ce qu’il faut savoir pour les mettre en forme." Chapitre 2 : Sachez “penser moments”
Ponctuer le temps
Selon Chip Heath et Dan Heath, il faut porter une attention particulière à certains moments qui le méritent. Ils prennent l’exemple d’une première journée de travail dans une entreprise : elle ne fait généralement pas partie des grands moments d’une vie, et pourtant c’est un jour important. "On doit comprendre que des moments spéciaux sont nécessaires dans certaines circonstances. On doit apprendre à penser ces moments, à repérer les occasions qui méritent un effort." S’il existe un “catalogue de grands moments obligatoires”, les auteurs rappellent toutefois que celui-ci n’est pas naturel : "Tous ont été inventés, rêvés par des auteurs anonymes qui ont voulu donner une forme au temps. C’est ce que nous entendons par "penser moments" : comprendre où la prose du temps nécessite une ponctuation." Trois grandes phases nécessitent cette dernière :
Les transitions ; Les jalons ; Les puits ;
Pour reprendre l’exemple de la première journée de travail dans une nouvelle entreprise, les auteurs montrent que celle-ci est en fait le résultat de trois grandes transitions (intellectuelle, sociale et locale), c’est pourquoi elle devrait être un grand moment significatif dans la vie du nouveau salarié. L’entreprise John Deere l’a bien compris et a mis en place “l’Expérience du premier jour”, sorte de processus d’accueil des nouveaux employés.
Les transitions ou nouveau départ
"Une transition vitale dépourvue de "moment" peut devenir incohérente. On se sent souvent inquiet de ne pas savoir comment agir, quelles règles appliquer." Ces moments viennent en effet poser des “jalons temporels” qui marquent la transition, l’évolution d’un statut à un autre. Il existe d’ailleurs une théorie de “nouveau départ”, expliquée par Katherine Milkman : c’est le cas pour les résolutions du Nouvel An grâce auxquelles on espère repartir à zéro en même temps que la nouvelle année. "Si vous avez du mal à opérer une transition, organisez un grand moment qui formera une ligne de démarcation entre l’ancien vous et le nouveau."
Les jalons naturels
Les âges sont des jalons naturels, mais certains paliers fixés arbitrairement entraînent des ressentis différents, du simple fait du sens qu’on leur porte.
Il existe d'autres jalons qui semblent moins importants. Certaines entreprises en ont fait leur business : elles sont là pour comptabiliser vos jalons invisibles et vous les rappeler (nombre de kilomètres atteint, nombre de mots lus, etc.).
Combler les puits
"Penser moments signifie être attentif aux transitions et aux jalons ainsi qu’à un troisième type d’expérience : les puits. Les puits sont l’inverse des pics. Ce sont des grands moments négatifs, des épisodes d’épreuve, de douleur ou d’anxiété. Les puits doivent être comblés." Si le fait de combler les périodes négatives semble relever du bon sens, les transformer en pic est moins évident. En effet, il semblerait que réparer une défaillance ou “combler un puits" permet de s’élever. "Proposer d’aider quelqu’un dans une période difficile est en soi un objectif et une récompense." Chip Heath et Dan Heath présentent l’exemple d’un concepteur de machine IRM, Doug Dietz. Alors qu’il se focalisait uniquement sur l’aspect technique, il a réalisé auprès des enfants qui devaient passer une IRM qu’il devait prendre en compte l'expérience de ces petits patients afin de transformer ce moment angoissant en aventure. C’est un exemple concret de mutation d’un puits en pic.
Reconnaître les moments charnières
Ainsi, pour les auteurs, "penser moments", c'est :
Marquer les transitions, Commémorer les jalons, Combler les puits.
Ils insistent également sur la nécessité de prendre en considération d’autres moments qui ne rentrent pas forcément de prime abord dans ces trois stades, mais qui pourraient pourtant le devenir. Ces moments demandent une attention particulière pour rester positifs. Ils donnent des exemples pour les trois catégories :
Transitions : les promotions à un nouveau poste (entre succès et angoisse de ce nouveau rôle à assumer), le jour de rentrée scolaire, la fin d’un projet, etc. Jalons : le départ à la retraite (entre transition et jalon), les réussites méconnues (un nombre de ventes ou de collaborateurs par exemple). Puits : évaluations négatives, décès…
Exercice 1 À ce stade, Chip Heath et Dan Heath proposent un exercice intitulé “Moments manqués dans la banque de dépôt” au lecteur. Ils prennent l’exemple des banques qui manquent des moments importants dans la vie de leurs clients. Ils montrent, étape par étape (transition, jalon et puits), les moments où les banques devraient se rapprocher de leurs clients pour renforcer leur relation. Chapitre 3 : Bâtissez des pics
Le procès Golding du lycée Hillsdale
Chip Heath et Dan Heath présentent ici le projet de Greg Jouriles, professeur d’études sociales, et Susan Bedford, professeur d’anglais, dans un lycée de Californie. Il s’agit de reproduire fidèlement un procès, celui de Golding (auteur de "Sa majesté des mouches"), à propos de la Nature Humaine. Leur objectif était de créer une “expérience pédagogique” mémorable, qui sorte de l’ordinaire et qui regroupe leurs deux matières. Le jury est composé de professeurs, du directeur de l’établissement, etc. et se déroule désormais chaque année dans un vrai palais de justice. Le procès est devenu un pic dans le parcours scolaire des élèves dont ils se souviennent longtemps, tel un match important pour un sportif.
La satisfaction client : le pic à viser
Les auteurs de "Ces moments qui comptent" prennent maintenant un exemple fort intéressant : celui des entreprises qui interviennent dans le cas d’une panne ou d’une défaillance quelconque. Leur action revient à combler un puits et se voudrait oubliable rapidement. Pourtant, ils pourraient aller plus loin en transformant le puits en pic. "D’abord, vous comblez les puits. Cela vous libère pour vous attacher au deuxième stade : créer les moments qui rendront l’expérience "remarquable à l’occasion"." Cette description en étape permet de mieux comprendre la différence entre satisfaire les besoins de ses clients et dépasser leurs attentes. Selon une étude de Forrester, aller chercher la vraie satisfaction (au-delà du fait de combler les puits donc) ferait bondir le chiffre d’affaires. "Nous ne conseillons pas aux dirigeants de renoncer à leurs efforts visant à résoudre les gros problèmes. Ils devraient plutôt redistribuer leur attention. Il y a neuf fois plus à gagner en améliorant la satisfaction des clients positifs qu’en éliminant les causes de mécontentement des clients négatifs."
Briser le “raisonnable” pour atteindre les pics
D’après le passage précédent, Chip Heath et Dan Heath appellent à l’élévation de l’expérience client et rappellent ici que les pics sont fondés sur "des éléments d’élévation, de révélation, de fierté et/ou de connexion". Ils donnent alors la recette pour “élever un moment” : "Un, renforcez l’attrait sensoriel. Deux, augmentez les enjeux. Trois, cassez le script (c’est-à-dire, enfreignez les attentes relatives à une expérience – le prochain chapitre sera consacré à ce concept)." Pour que cela fonctionne, il faut regrouper au moins deux éléments précédemment cités.
Le premier point fait référence à tout ce qui pourrait être une réalité augmentée : tout doit être plus intense, plus vrai, plus grand. Les enjeux renvoient à ce que les auteurs appellent la “pression productive”. Enfin, le dernier élément amène à penser qu’un esprit ouvert multiplie les grands moments.
"Méfiez-vous de la force du "raisonnable", qui est privation d’âme. Vous risqueriez de dégonfler vos pics." À ce stade de "Ces moments qui comptent", les auteurs souhaitent rappeler que créer des grands moments n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît. En effet, au quotidien, nous ne songeons pas à cette possibilité. Il s’agit d’ajouter quelque chose à sa routine pour la transformer, en faisant fi des contraintes et fausses raisons que l’on trouve toujours pour ne pas mettre en place ces pics inoubliables.
Vivre : l’exemple d’Eugen O’Kelly
Chip Heath et Dan Heath reprennent ici le témoignage bouleversant d’Eugene O’Kelly dans son ouvrage "Chasing Daylight". Lorsqu’il apprend qu’il est condamné par trois tumeurs au cerveau, Eugene O’Kelly décide de vivre pleinement ses derniers moments de vie avec ses proches. Il organise ainsi ses “dernières rencontres”. Ce concentré de rencontres intenses et de “journées parfaites” comme il le décrit lui-même ont fait de ses trois derniers mois de vie des moments qui comptent. Chip Heath et Dan Heath rappellent l’urgence de mettre en place ces moments : "Peut-être avons-nous plus de temps à vivre que lui, mais serait-ce une raison pour les écarter ? Tel est le grand piège de la vie : chaque jour fait suite au précédent, et une année passe, et nous n’avons encore pas eu cette conversation sur laquelle nous comptions depuis toujours.[...] Rompre avec cette tendance n’est pas facile. Gene O’Kelly a eu besoin d’une maladie mortelle pour y parvenir." Chapitre 4 : Cassez le script
Surprise et humanité pour changer l’ordre établi
Pour la plupart des situations de la vie quotidienne, nous possédons des scripts invisibles : nous savons comment chaque chose va se dérouler dans les grandes lignes. Mais bouleverser ce déroulé préétabli vient créer quelque chose de différent. "Créer des moments d’élévation, on l’a vu au chapitre précédent, suppose de renforcer les plaisirs des sens et d’augmenter les enjeux. Casser le script – déjouer les attentes quant à ce qui va se passer ensuite –, telle est la troisième méthode." Cet événement extraordinaire vient casser la routine en jouant sur l’effet de surprise. Cependant, ce n’est pas tant la surprise qui compte, mais bien ce qu’elle représente. En prenant exemple sur des compagnies d’aviation ou de restauration, les auteurs de "Ces moments qui comptent" montrent que l’effet de surprise (généré par un produit offert ou une consigne donnée avec humour) a une incidence sur le comportement de ses clients (fidélisation, recommandation, etc.) et donc sur le chiffre d’affaires des sociétés qui pratiquent ces méthodes. "Augmenter la variation positive consiste à laisser entrer de l’humanité et de la spontanéité dans le système. Ce qui signifie laisser [...] la possibilité de sortir du script."
La surprise stratégique
"Les pics pimentent notre vie. Ils peuvent enrichir une éducation lycéenne (le Procès), remplir des avions (Southwest), réjouir des enfants (vacances de Joshie). En ce sens, ils sont persistants – ils peuvent se produire à n’importe quel moment et conservent leur pouvoir d’élévation. Mais n’oubliez pas qu’ils peuvent aussi servir à marquer des transitions." La société VF (groupement de marques) a compris cette perspective : elle a impliqué ses salariés dans des expériences immersives marquantes, amenant la société à une évolution spectaculaire. La transformation d’un classique séminaire en une immersion sur le terrain a créé une “surprise stratégique”.
Le pic de réminiscence
La plupart des pics se dérouleraient entre 15 et 30 ans. C’est ce que les chercheurs appellent le “pic de réminiscence”. "La clé du pic de réminiscence est la nouveauté, assure Claudia Hammond dans son livre "Time Warped". La raison pour laquelle nous nous rappelons si bien notre jeunesse est que c’est une… période de premières – premières relations sexuelles, premiers emplois, premier voyage sans les parents, première expérience de la vie loin du foyer, première fois où nous avons vraiment le choix de la manière d’occuper notre temps." L’effet de nouveauté permet également de mobiliser l’attention (alors qu’on accordera moins de temps à quelque chose que l’on (re)connaît). Ceci a un impact sur la forme du souvenir que l’on en garde. "En d’autres termes, la surprise allonge le temps." Ainsi, c’est en vous connaissant que vous pourrez créer de nouveaux moments qui comptent pour vous. Osez faire de nouvelles choses, cassez le script de votre vie, pour fonder des souvenirs inoubliables. Chip et Dan Heath citent les auteures du livre "Surprise" : "nous nous sentons bien plus à l’aise quand les choses sont certaines mais bien plus vivants quand elles ne le sont pas". Exercice 2 Chip Heath et Dan Heath proposent un exercice transversal aux quatre éléments de l’ouvrage, dans le cadre d’une réunion qui s’enlise. Ils prennent l’exemple d’une réunion paroissiale mensuelle, au Texas. La situation semble bouchée. Pourtant, en reprenant des éléments de l’élévation (surprise, enjeux, mobilisation des sens), de la révélation (vérité, dépassement de soi...), de la fierté (félicitations, évolutions) et de la connexion, la réunion s’est métamorphosée en un moment important qui marquera, à coup sûr, une transition pour les prochaines rencontres. L’exercice précédent permet aux auteurs de "Ces moments qui comptent" d'introduire le concept de révélation. "Les moments de révélation apportent des prises de conscience et des transformations. Certaines révélations sont modestes mais pleines de sens." Chapitre 5 : Butez sur la vérité
Mettre à nu la vérité
Pour amorcer ce nouveau chapitre, Dan Heath et Chip Heath mobilisent un exemple délicat : les défections à l’air libre. Courantes dans de nombreux villages qui n’ont pas d’équipements suffisants, c’est un problème sanitaire majeur. Cependant, les observateurs ont démontré qu’il ne suffisait pas d’avoir des latrines pour qu’elles soient utilisées, il faut qu’il y ait une prise de conscience générale. Le Community-Led Total Sanitation (Hygiène totale par effet communautaire) ou CLTS a donc été mis en place. Cette méthode place les habitants dans une situation où ils découvrent presque par eux-mêmes le problème (l’animateur pose simplement des questions, les villageois répondent, désignent, repensent…) : "ils ne "voyaient" pas vraiment la vérité tant qu’on ne les avait pas amenés à buter dessus" précisent les auteurs.
Révélations subites et puissantes
"Buter sur la vérité est une révélation qui vous flanque un coup psychologique. C’est une prise de conscience soudaine que vous n’avez pas vu venir et dont vous savez viscéralement qu’elle est juste. C’est un grand moment qui peut changer en un instant votre manière de voir le monde." Cette prise de conscience n’est pas due au hasard, elle est créée par une situation précise (le CLTS dans l’exemple précédent). C’est ce qui la rend d’autant plus immédiate. Comme dans l’exemple de la société Azure, une fois que la population cible a saisi le problème, il y a une urgence à l’action. "Cette recette en trois parties – (1) une révélation claire, (2) dans un laps de temps bref, (3) constatée par le public lui-même – fournit un plan d’action pour qui veut amener des gens à regarder en face des vérités inconfortables."
Problèmes VS vérité
Pour que cette méthode de la vérité fonctionne, il ne faut pas présenter la solution, mais les problèmes. La solution viendra d’elle-même, par la confrontation aux problèmes justement. "On ne peut apprécier la solution avant d’avoir apprécié le problème. Aussi, quand nous parlons de "buter sur la vérité", nous voulons dire la vérité à propos d’un problème ou d’une nuisance. C’est de là que jaillit une révélation soudaine." Les auteurs de "Ces moments qui comptent" présentent le Course Design Institute qui propose aux professeurs de repenser leur plan de cours pour mieux atteindre les objectifs qu’ils souhaitent pour leurs élèves. Chapitre 6 : Dépassez-vous pour parvenir à une révélation
La connaissance de soi
Dan Heath et Chip Heath présentent deux exemples en opposition :
Celui d’une assistante vétérinaire qui ouvre la pâtisserie de ses rêves avant de la fermer moins de deux ans plus tard en se rendant compte qu’elle n’est pas faite pour cela. Celui d’une jeune femme qui part étudier à l’étranger alors qu’elle a peur de tout (et qui vit depuis, bien loin de chez elle).
À un moment donné, ces deux femmes sont sorties de leur zone de confort pour se tester et tenter une nouvelle aventure. "Se dépasser, c’est se placer soi-même dans une situation où l’on s’expose à un risque d’échec. Ce qui peut sembler paradoxal est qu’on parvient rarement à la connaissance de soi sans sortir de soi. Les études semblent montrer que réfléchir ou ruminer ses pensées et ses sentiments n’est pas un moyen efficace de parvenir à une véritable compréhension. Étudier son propre comportement est plus fructueux." Ainsi, c’est par l’action que les révélations se produisent. L’introspection, elle, est plutôt synonyme d’immobilisme. "La connaissance de soi vient lentement. L’un des rares moyens de l’accélérer – vivre davantage de moments de cristallisation – est de se dépasser pour parvenir à une révélation."
Le prix psychologique et le soutien extérieur
Les deux auteurs de "Ces moments qui comptent" partent ici du suicide d’un interne en psychiatrie pour développer le concept du “prix psychologique”, étudié par Barbara Fredrickson : "Si notre mémoire surpondère les pics, c’est parce qu’ils fonctionnent comme une sorte d’étiquette de prix psychologique. Ils nous disent, au fond, voilà ce qu’il vous en coûterait de vivre à nouveau cette expérience." Cet exemple leur permet également de souligner le rôle des autres dans ces moments de révélation. L’entourage nous pousse à nous dépasser, quitte à sortir de notre zone de confort.
La sage critique
"Les mentors poussent, leurs disciples se dépassent." Pour se dépasser, il semble que la formule “normes élevées + assurance” fonctionne comme un levier. Celle-ci, mise en lumière dans l’exemple donné par Dan Heath Et Chip Heath à propos des notations de dissertations, repose sur l’idée de rassurer et encourager celui qui la reçoit.
Le mentorat pour une meilleure connaissance de soi
"Normes élevées + assurance est une formule puissante, mais qui se contente au fond d’exprimer des attentes. Les grands mentors y ajoutent deux éléments supplémentaires : orientation et soutien." Dans cette sous-partie, les auteurs de "Ces moments qui comptent" développent la notion de mentorat comme un accompagnement à une meilleure connaissance de soi, qui rappelons-le permet de se dépasser.
Échec et apprentissage
Oser se lancer dans quelque chose de nouveau, se dépasser, affronter les craintes des autres ne vous empêchera pas d'échouer : "Ce que promet le dépassement de soi n’est pas le succès, c’est un apprentissage. C’est la connaissance de soi. C’est la promesse d’obtenir une réponse à certaines des questions les plus importantes et les plus irritantes de notre vie. [...] Celui qui ne se dépasse pas ne connaîtra jamais ses limites." Exercice 3 Après un rapide résumé du chapitre, les auteurs proposent le troisième exercice de l’ouvrage "Ces moments qui comptent". À travers l’exemple d’un restaurant chinois, ils souhaitent amener le lecteur à trouver des solutions pour améliorer l’expérience client et ainsi créer des moments mémorables. Chip Heath et Dan Heath introduisent alors le concept des moments de fierté : "Les moments d’élévation nous font dépasser le quotidien. Les moments de révélation amènent des découvertes sur le monde et sur soi. Et les moments de fierté sont ceux où nous donnons le meilleur de nous-même – ceux où nous faisons preuve de courage, où nous méritons des éloges, où nous relevons des défis." Chapitre 7 : Honorez les autres
Du cocon au papillon de lumière
Pour introduire ce nouveau chapitre, Chip Heath et Dan Heath racontent comment Kira Sloop est passée du statut de celle qui doit faire semblant de chanter à la talentueuse chanteuse présente dans toutes les représentations de son collège puis de son lycée.
“Quelques minutes peuvent changer une vie”
L’histoire de Kira Loop est semblable à de nombreuses autres. Il suffit qu’un enseignant prenne la peine d’encourager ou de féliciter quelqu’un pour que celui-ci révèle ses talents. "De tous les moyens par lesquels il est possible de créer des moments de fierté pour les autres, le plus simple est de les mettre en valeur."
Le besoin de reconnaissance
Les auteurs de "Ces moments qui comptent" questionnent alors le principe de reconnaissance. "Bien que la reconnaissance soit une attente universelle, ce n’est pas une pratique universelle." Les attentes créent malheureusement, dans la plupart des cas, un “déficit de reconnaissance”. Il apparaît que la reconnaissance est attendue beaucoup plus régulièrement. Aussi, elle a une plus forte valeur lorsqu’elle est spontanée (en dehors d’une cérémonie par exemple). Enfin, elle doit porter sur quelque chose de précis, qui est souligné. La reconnaissance peut prendre plusieurs formes : qu’elle soit matérielle (cadeaux en tous genres) ou immatérielle (un compliment, une mise en avant lors d’une réunion, etc.), elle doit avant tout être personnalisée pour atteindre son but.
Donner et recevoir
La reconnaissance individualisée mais à grande échelle est possible, comme l’expose la société DonorsChoose qui a choisi de mobiliser les élèves recevant des dons pour remercier ses clients : les élèves écrivent des lettres de remerciements à leurs donateurs. Cette vision est double : à la fois, elle permet de faire prendre conscience aux élèves de la chance qu’ils ont, et en même temps, il y a une connexion, un lien qui s’établit entre les donneurs et les receveurs, rendant l’expérience unique et gratifiante des deux côtés. ""Cette manière de transmettre la gratitude va à rebours de tous les conseils sur les moyens de se développer, admet Julia Prieto, directrice responsable des lettres aux donateurs chez DonorsChoose. Mais c’est cela que les gens retiennent de leur expérience." [...] DonorsChoose a créé une usine à grands moments pour ses donateurs."
De l’investissement à la récompense
"L’expression de la gratitude satisfait le destinataire de l’éloge, bien sûr, mais elle peut aussi avoir un effet boomerang ; elle élève l’esprit de la personne reconnaissante." Cette idée, la société DonorsChoose l’a bien comprise, et en a fait son modèle. Le pic est partagé entre celui qui donne et celui qui reçoit, comme le souligne l’exemple présent dans cette sous-partie où un étudiant lit une lettre de remerciements à sa mère. L’émotion est partagée. Et il semblerait que cela soit durable. "Cette disjonction – un petit investissement qui apporte une grande récompense – est la caractéristique essentielle de la reconnaissance." Chapitre 8 : Multipliez les jalons
Repenser ses objectifs
Chip Heath et Dan Heath abordent, dans ce huitième chapitre, le sujet des jalons. Pour ce faire, ils prennent l’exemple du programme “Couch to 5K” (du canapé aux cinq kilomètres) créé par Josh Clark. Celui-ci a permis à des milliers de personnes (même les plus réticentes - d’où sa force) de se remettre à la course à pied. Les auteurs expliquent que le programme "Couch to 5K" propose une structure "qui respecte la force des moments" :
L'engagement de participer au programme est un premier jalon : "une résolution personnelle affichée en public". Achever le 5K représente un pic comportant des éléments d’élévation, de connexion et de fierté.
Chip Heath et Dan Heath invitent à utiliser cette “stratégie” dans tous les aspects de la vie : les jalons et la fierté qu’ils entraînent une fois atteints, permettent de multiplier les grands moments.
Poser ses propres jalons
Dans son livre "Level Up Your Life : How to Unlock Adventure and Happiness by Becoming the Hero of Your Own Story", Steve Kamb compare la vie réelle avec les jeux vidéo auxquels il était addict. Cela lui permet de repenser les jalons : "Progresser de niveau en niveau produit un sentiment agréable." Cette métaphore permet de mieux comprendre les enjeux des étapes : pour atteindre un objectif, il est essentiel de poser des jalons atteignables. Tels des niveaux de jeux vidéo, ceux-ci vous pousseront à aller plus loin pour atteindre votre objectif. L’idée est la suivante : chaque jalon peut marquer la fin de la quête, il suffira à de bons souvenirs et quelques moments de fierté, donc de grands moments.
Se rappeler du chemin parcouru
"Avec la stratégie échelonnée de Kamb, on multiplie le nombre de jalons motivants rencontrés en progressant vers son but. C’est une stratégie tournée vers l’avant : on anticipe des moments de fierté à venir." Cependant, il est aussi possible de percevoir a posteriori les jalons : c’est le cas des applications qui vous félicitent pour une certaine distance parcourue. Malheureusement, cette pratique est peu répandue, au grand regret des auteurs de "Ces moments qui comptent". Marquer les progrès de jeunes sportifs ou ceux d’un couple permettrait de grands moments de fierté ou de connexion.
Transformer l’objectif en quête ludique
Chip Heath et Dan Heath réfléchissent ici sur les raisons qui empêchent de vivre ces grands moments, pourtant accessibles à tous. Leur théorie repose sur le fait que les objectifs semblent principalement cantonnés au monde du travail. Ce sont des objectifs chiffrés, peu motivants individuellement et surtout sans jalons. "L’intérêt de ces outils est qu’ils tiennent les gens pour responsables de leur travail. Ils ne sont conçus ni pour être intrinsèquement motivants ni pour améliorer l’expérience des êtres humains tenus pour responsables." Une fois encore, les auteurs rappellent l’importance des jalons : ce n’est pas tant l’objectif final qui prime, mais les petites récompenses intermédiaires, car ce sont elles qui vous aideront à tenir et à progresser. À vous de trouver les jalons motivants.
Des jalons aux formes multiples
"Atteindre un jalon apporte de la fierté. Cela devrait aussi déclencher une célébration – un moment d’élévation. [...] Les jalons appellent des pics." Pour appuyer leur propos, les auteurs mentionnent les exemples des médailles chez les scouts, des ceintures chez les judokas ou encore des tampons sur les passeports. Tous ces jalons sont à la fois des moments de fierté, des symboles forts de réussite ou d’évolution, et qui restent généralement des moments inoubliables.
Les jalons comme objectifs intermédiaires
"Le désir d’atteindre des jalons déclenche un ultime effort délibéré." Cette observation explique les différences de chronomètre au moment des seuils sur les marathons. Le jalon à atteindre vous permet de vous surpasser, dans un dernier effort. C’est ce que Cal Newport appelle “l’obsession de la complétion”. "Les jalons nous imposent ces efforts, car (a) ils sont à notre portée, et (b) nous les avons choisis précisément parce qu’ils valent qu’on les atteigne. Ils définissent des moments qu’il est possible et louable de conquérir." Chip Heath et Dan Heath parlent même de “lignes d’arrivées intermédiaires” pour conclure ce chapitre sur les jalons. Chapitre 9 : Pratiquez le courage
Maîtriser la peur
Les deux auteurs de "Ces moments qui comptent" introduisent ce nouveau chapitre par l’exemple des mouvements antiségrégationnistes aux États-Unis, et notamment à Nashville. Les marches et sit-in ont mené à la fin des séparations Noirs/Blancs dans les espaces de restauration, dans un premier temps. "Ce fut une victoire du courage – le courage d’un groupe d’étudiants prêts à risquer humiliation, coups et incarcération pour protester contre un traitement inhumain. [...] Ce qu’on sait moins à propos de cette histoire est que les manifestants ne se contentèrent pas de montrer du courage. Ils le pratiquèrent. Ils le répétèrent." En effet, avant de se lancer dans de telles protestations, les étudiants se sont formés auprès de Lawson. Ils ont appris les techniques de résistances pacifiques et ils se sont organisés en collectif. Ils étaient donc parés à toutes les éventualités. Et être courageux, c'est bien cela : maîtriser la peur. À ce propos, les auteurs citent Mark Twain qui disait que "le courage est la résistance à la peur, la maîtrise de la peur – pas l’absence de peur".
Apprendre et pratiquer
La principale difficulté avec les moments de courage, c’est qu’ils semblent survenir sans prévenir, ni durer dans le temps. "On ne peut pas fabriquer des "moments de courage". Mais, dans ce chapitre, nous verrons qu’on peut pratiquer le courage de manière à être prêt au moment où il en faudra." Les militaires reçoivent une formation pour appréhender les situations les plus dangereuses. Celle-ci leur permet d’obtenir un degré de confiance élevé, sans pour autant nier le danger existant. La méthode repose sur la “pratique graduelle et graduée”. Semblable à la thérapie d’exposition, il s’agit d’augmenter petit à petit, étape par étape, l’exposition au danger réel ou figuré. "Gérer sa peur – le but de la thérapie d’exposition – est un aspect capital du courage. [...] Mais le courage ne consiste pas seulement à éliminer la peur. Il consiste aussi à savoir agir face aux événements." Ainsi, Dan Heath et Chip Heath parlent de préparation mentale comme forme de courage : celle-ci permet de programmer ses réactions à venir, sans avoir à le faire lors d’un moment de peur. Ils reprennent ainsi le concept des “intentions programmées” de Gollwitzer : "Ses travaux montrent que les gens qui prennent à l’avance des résolutions mentales – si X se produit, je ferai Y – ont nettement plus de chances d’agir conformément aux objectifs qu’ils se sont fixés que des gens qui sont dépourvus de ces plans mentaux.[...] Programmer une réaction est efficace."
Faire le lien entre courage et morale
Cette perception du courage comme résultant d’un apprentissage questionne le lien entre courage et morale. Mary Gentile s’interroge notamment sur ce qui est juste de faire. Selon elle, "l’éducation morale devrait être centrée non pas sur ce qu’on doit faire mais sur la manière d’obtenir que ce qui doit être fait soit fait". Pour cela, elle a mis en place une méthode basée sur les mêmes principes que Lawson : pratiquer des mises en situation et apprendre les différents comportements qu’il convient d’avoir.
Comprendre que "le courage est contagieux"
S’entraîner en amont des situations déroutantes ou dangereuses permet d’acquérir de l’expérience, de passer de la théorie à la pratique. "La pratique apaise l’anxiété qui risquerait d’assombrir notre esprit lors d’un épisode difficile. Quand nous manquons de pratique, nos bonnes intentions s’étiolent souvent." En prenant l’exemple du refus de consommer des drogues, les auteurs de "Ces moments qui comptent" soulignent aussi le fait que faire preuve de courage a un impact collectif : "Ils rendront la résistance plus facile pour les autres aussi. Un acte de courage peut renforcer la détermination d’autrui." Un autre exemple vient corroborer cette idée : une observation de diapositives de couleurs différentes. Il suffit qu’un membre du groupe soutienne sa propre vision, pour que d’autres soient amenés à en faire de même, qu’ils osent à leur tour dire à haute voix la couleur qu’ils voient. "Être courageux est difficile, mais cela devient plus facile une fois que vous avez pratiqué, et d’autres se joindront à vous quand vous vous rebifferez." Exercice 4 Après un bref résumé du chapitre, il est temps de passer au quatrième exercice de l’ouvrage. Il s’agit d’une réunion durant laquelle un dirigeant peu apprécié fait son mea culpa auprès de ses collaborateurs et promet de changer. Cet exemple permet à Dan Heath et Chip Heath d’introduire les moments de connexion : "Il y a aussi des moments sociaux. Ils sont plus mémorables parce que d’autres personnes sont présentes. Les moments de connexion approfondissent nos relations avec autrui." Chapitre 10 : Forgez une signification partagée
Engagement collectif et unité
Le groupe Sharp HealthCare dirige de nombreux hôpitaux, mais la satisfaction client laisse à désirer. Lors d’une hospitalisation de son père, Sonia Rhodes, l’une des dirigeantes de Sharp a relevé ce qui ne fonctionnait pas et l’a fait remonter. C’est ainsi qu’un gigantesque séminaire, regroupant tous les personnels de Sharp a été organisé afin de faire connaître les nouveaux objectifs du groupe (améliorer l’expérience des patients, des soignants et être le meilleur réseau de soins). Le fait d’inclure l’ensemble du personnel dans cette nouvelle vision, d’avoir recours à leur expertise ou leurs observations dans des “équipes d'action” a profondément transformé la philosophie de ce groupe et l’engagement de ses salariés. "En groupe, les grands moments surviennent quand nous forgeons une signification partagée – en mettant en avant la mission qui nous lie et fait passer nos différences au second plan. Nous éprouvons un sentiment d’unité." Cette stratégie repose sur trois éléments principaux, soulignés par Chip Heath et Dan Heath :
Créer un moment synchronisé ; Inciter à un combat partagé ; Se rattacher à une signification.
Synchronisation sociale
"Selon Provine, le rire est trente fois plus courant dans les circonstances sociales que dans les circonstances privées. C’est une réaction sociale. "Le rire relève des relations plus que de l’humour", conclut le chercheur. Nous rions pour unir le groupe." Les auteurs de "Ces moments qui comptent" analysent le rire comme un “sonar social”, il permet de confirmer l’inclusion dans le groupe et l’attention. C’est une forme de synchronisation collective. "Un grand moment doit être partagé en personne. La présence des autres transforme les idées abstraites en réalité sociale."
Les liens du combat
Chip Heath et Dan Heath mettent en lumière plusieurs rites de passages (religieux ou professionnels), dont le seul point commun est l’idée de combat. "Si un groupe développe rapidement un lien interne, il y a des chances pour que ses membres aient combattu ensemble." Les bizutages sont un bon exemple de ces rites, mais le plus important réside dans le sens alloué à chacun de ces rites : "Si vous voulez faire partie d’un groupe qui crée des liens en béton, choisissez une tâche vraiment exigeante qui ait un sens profond. Vous vous en souviendrez jusqu’à votre dernier jour."
Signification partagée et but
Les auteurs de "Ces moments qui comptent" s’intéressent à présent au sentiment de signification, au sens attribué à nos actions. Ils s’appuient sur l’étude de Morten Hansen pour saisir le rôle de la signification au travail : "L’étude de Hansen portait aussi sur la distinction entre but et passion. Le but est défini comme le sentiment que vous apportez quelque chose aux autres, que votre travail a une signification plus large. La passion est le sentiment d’excitation ou d’enthousiasme que vous inspire votre travail." D’après cette enquête, le but primerait sur la passion : la dernière est personnelle, intime, alors que le premier peut-être fédérateur d’un collectif. Ceci amène tout naturellement à s’interroger sur la découverte de “son” but. Selon Amy Wrzesniewski, les buts ne préexistent pas par eux-mêmes, mais ils se “cultivent” : "Un but peut être cultivé dans un moment de révélation et de connexion." Pour se souvenir de ses buts, il est important de se rappeler le pourquoi, de “se connecter au sens” de nos actions. Le fait de partager cela avec un groupe de pairs, par exemple, a le pouvoir de renforcer encore ces buts. Chip Heath et Dan Heath introduisent ici le concept de contribution : il s’agit de saisir votre rôle dans la quête de votre but. C’est l’objectif ultime qui englobe tous les jalons pour y parvenir (un employé de ménage s’occupe de l’entretien des chambres dans un hôpital, d’abord parce que c’est “son métier”, ensuite pour que les chambres soient propres et enfin pour la satisfaction du client). "Le sentiment d’avoir un but semble pousser les comportements "plus haut et plus loin". C’est un moment de signification partagée. Il instille non pas la fierté d’un accomplissement individuel mais le sentiment de connexion profond qui naît quand on se met au service d’une mission plus élevée." Chapitre 11 : Approfondissez les liens
Des visites à domicile pour une scolarité réussie
Dans cette nouvelle sous-partie, il est question d’un programme mis en place dans une école de Washington, considérée comme la pire du district. Ce programme, déployé par Flamboyan Foundation, repose sur une idée toute simple : écouter les parents, saisir leurs attentes à propos de l’avenir de leurs enfants lors de visites à domicile avant la rentrée. Après observations, il est évident que l’engagement des parents dans la scolarité de leurs enfants a un impact positif sur leurs résultats. "Si l'on parvient à créer le bon type de moment, les relations peuvent changer en un instant."
Être réactif
Chip Heath et Dan Heath mobilisent ici la théorie de Harry T. Reis, spécialiste des relations, pour tenter de comprendre l’impact des relations. Ils évoquent un possible "principe organisateur central" de la science des relations : "On peut le résumer en une phrase : nos relations sont plus solides quand nous sentons que nos partenaires sont réactifs à notre égard." Par “réactivité”, ils entendent la compréhension, la validation et la bienveillance. Ce trio requiert un équilibre puisque ces attentes sont réciproques. C’est précisément cette réactivité qui explique le succès des visites à domicile de l’école Stanton. D’ailleurs, la réactivité est plus attendue dans certains domaines comme la santé. En somme, la réactivité :
Intervient dans tous les domaines de la vie (travail, vie personnelle, interactions sociales diverses, etc.). Peut se manifester par la formule “Qu’est-ce qui compte pour vous ?”. C’est savoir prendre en compte l’autre, l’écouter pour le comprendre. Rend l’interlocuteur unique et tient compte du “bagage” de l’autre : le passif de la relation (quelle que soit sa nature) doit être réactif.
"Si nous voulons davantage de moments de connexion, nous devons être plus réactifs envers les autres."
Agir pour faire vivre ses relations
Les auteurs précisent que réactivité ne signifie pas pour autant intimité. Elle est simplement une porte d’entrée si vous souhaitez faire évoluer la relation avec votre interlocuteur. Il faut ensuite que le dialogue s’instaure, c’est-à-dire un échange d’informations, à tour de rôle, pour qu’une intimité progressive s’instaure. Ceci ne se fait pas naturellement, il faut le créer : "les relations ne s’approfondissent pas naturellement. Sans action, elles s’arrêtent" précisent les auteurs. Pour clore ce chapitre, Chip Heath et Dan Heath reviennent sur l’importance des moments de connexion : ce sont eux qui permettent de dessiner une signification commune. Ces liens doivent se cultiver et se baser sur une compréhension réciproque pour évoluer et se renforcer. Exercice 5 Ce nouvel exercice vous plonge dans une entreprise dont les services ventes et marketing vivent une incompréhension lourde. L’objectif est de les faire sortir de leurs “silos” et d’obtenir une collaboration pérenne. Cet exercice amène à repenser le rôle des réunions et la nécessité dans certains cas de créer un grand moment pour sortir d’une impasse. Chapitre 12 : Faire que les moments comptent
Vivre des grands moments
Pour amorcer le dernier chapitre de l’ouvrage "Ces moments qui comptent", les auteurs rappellent les outils mis à disposition tout au long de celui-ci pour transformer un moment important en grand moment. "Un peu d’attention et d’énergie permet de faire d’un moment ordinaire un moment extraordinaire." Pour autant, ces grands moments, s’ils peuvent se mesurer en termes de satisfaction, de rendement, d’engagement, doivent être les objectifs : "À notre avis ils ne sont pas un moyen en vue d’une fin. Ils sont autant de fins. Créer davantage d’expériences mémorables et significatives est un but qui en vaut la peine – pour votre travail, pour les gens qui vous sont chers, pour vous personnellement – indépendamment de tous les effets secondaires." Chip Heath et Dan Heath rappellent que bien des évènements tenteront de repousser vos efforts pour créer de grands moments, mais que parmi les regrets de ceux qui ont pu témoigner sur leur lit de mort figure le fait d’être passé(e)s à côté des grands moments de leur vie (sans doute à cause de la notion de “raisonnable”...).
Saisir les moments
Les auteurs retracent ici le parcours de Julie Kasten : de son poste dans un cabinet de conseil à celui de conseillère en orientation. Tous comme les exemples de changements de vie qui suivent, il y a un moment de basculement qui pousse toutes ces personnes à changer quelque chose dans leur vie. "Nous pensions découvrir des "épiphanies", des moments "Eurêka !" Mais en avançant dans notre lecture, il nous est apparu qu’elles ne décrivaient pas des prises de conscience soudaines. Elles étaient des récits d’action." En fait, il y a une prise de conscience de possibilités nouvelles qui vont enclencher un processus de changement : "Ce qui paraît être un moment d’inspiration créatrice est souvent un moment d’intentionnalité. Ce que Julie Kasten, Suresh Mistry et les autres ont ressenti comme le choc d’une découverte était en réalité, sommes-nous venus à penser, le contrecoup de la prise de conscience qu’ils pouvaient AGIR, puis projeter délibérément leur existence dans une nouvelle direction. Ils n’ont pas reçu un moment, ils l’ont saisi." Conclusion de "Ces moments qui comptent" de Chip Heath et Dan Heath
Peu d'efforts peuvent souvent rendre des moments banals en grands moments
Les auteurs soulignent l'importance de porter attention aux moments d’apparence banale car ces derniers peuvent révéler leur potentiel de grand moment avec seulement quelques efforts. selon eux : "Les moments les plus précieux sont souvent ceux qui coûtent le moins. Et c’est ce qui nous incombe à tous : défier la platitude oubliable du travail et de la vie de tous les jours en créant quelques moments précieux."
Se créer des souvenirs mémorables pour vivre une existence plus riche
S'interroger sur ce qui fait que des moments comptent est, en soi, une réflexion peu commune et pertinente. Les frères Heath nous proposent alors, avec cet ouvrage, une façon assez originale (dans le sens où ce n'est pas une idée habituellement traitée dans les livres de développement personnel) et surtout très intéressante de se créer une vie plus riche, plus intense, plus belle.
Dépasser le raisonnable
En quelques mots, les grands moments donnent du sens à notre vie. C’est pourquoi il est fondamental, pour les auteurs, de dépasser le raisonnable afin de se créer des souvenirs inoubliables de par les sentiments de fierté, d’élévation, de révélation ou de connexion qu’ils procurent.
Un livre pour se développer aux niveaux personnel, professionnel et relationnel
"Ces moments qui comptent" est un livre à mettre entre toutes les mains car il enseigne des clés sur un plan :
Professionnel : les managers y apprendront, par exemple, à créer de grands moments au sein de leur service ou entreprise pour développer une cohésion d'équipe, un combat ou un but commun. Les entrepreneurs comprendront comment rendre une expérience client inoubliable. Personnel : multiplier les "grands moments" dans sa vie est un façon très attrayante de rendre son existence plus intense, de se sentir plus vivant. Relationnel : être capable de marquer une personne en lui faisant vivre des moments inoubliables enrichira vos relations, approfondira vos liens avec les autres.
Points forts :
Les multiples exemples : tous les domaines de la vie sont abordés (famille, travail, étude, décès…) pour saisir la diversité des grands moments. Des synthèses à la fin de chaque chapitre : les grands concepts y sont repris point par point pour retenir l’essentiel. Des études de cas détaillées : cinq exemples précis pour envisager la situation dans sa propre vie.
Points faibles :
L’absence de table des matières pour comprendre le déroulé de l’ouvrage. Des exercices qui n’en sont pas (il s’agit plutôt d’étude de cas) : il aurait été intéressant de devoir envisager soi-même les outils pour transformer le problème décrit en grand moment.
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February 4 2021, 5:00pm
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172 citations motivantes pour passer à l’action
Retrouvez dans cet article 172 citations pour passer à l'action et vous aider à ne plus procrastiner !
Une célèbre phrase dit que la distance entre nos rêves et la réalité s’appelle l’action. C'est dire l'importance de passer à l'action pour espérer un changement et une évolution dans notre vie. Pourtant, pour la plupart d'entre nous, passer à l'action n'est pas chose facile. Les conditions ne nous sont pas toujours favorables, et il nous faut parfois faire preuve de beaucoup de motivation et de courage pour démarrer une activité ou un projet, même s'il s'agit de choses qui nous tiennent à cœur. Pour nous y aider, j'ai alors sélectionné 172 citations sur le fait de passer à l'action. Toutes ces phrases proviennent de grands penseurs ou personnalités célèbres : des scientifiques, entrepreneurs, sportifs, explorateurs, artistes, auteurs, philosophes, conférenciers ou encore, leaders politiques. En plus de nous motiver pour passer à l'action rapidement, ces citations nous apprennent d'abord que le passage à l'action est une question, au commencement, de décision et que le choix de procrastiner ou d'agir ne dépend, en réalité, que de nous, pas des circonstances. Ces phrases parlent aussi de l'importance de notre détermination au démarrage de toute entreprise, projet, action. Elles sont aussi de véritables sources d'inspiration pour nous pousser à persévérer sans abandonner. Nous découvrirons également à quel point il est utile de savoir sortir de sa zone de confort, dépasser ses peurs, développer son potentiel et un état d'esprit positif pour un passage à l'action efficace et pour, ainsi, espérer un changement positif réel dans notre vie. À travers ces citations pour passer à l'action, nous verrons enfin l'importance de la passion, des rêves, de la clarté de nos objectifs, de notre vision et de notre entourage dans le passage à l'action. Nous terminerons par des pensées d'ordre plus philosophiques sur la représentation de l'action dans la condition humaine. Sur ce, action ! Citations courtes et super motivantes sur le passage à l’action
"Si vous pouvez le rêver vous pouvez le faire." Walt Disney "Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait." Mark Twain "Agissez comme s’il était impossible d’échouer." Winston Churchill "Qu’importe d’où tu viens et qui tu es, tu peux réussir." Oprah Winfrey "Cela semble toujours impossible, jusqu’à ce qu’on le fasse." Nelson Mandela "N’essaie pas. Fais-le, ou ne le fais pas, mais il n’y a pas d’essai." Maître Yoda (personnage fictif de Star Wars) "Ce que d’autres ont réussi, on peut toujours le réussir." Antoine de Saint-Exupéry "Vivre consiste à agir." Henri Bergson "On peut toujours plus que ce que l’on croit pouvoir." Joseph Kessel "Une once d’action vaut une bonne théorie. "Engels "Plus on agit, moins on subit." Youcef Nemmar "Ce que vous avez fait n'est rien comparé à ce que vous pouvez faire." Grant Cardone "Tout ce que le mental de l’homme peut concevoir, il peut le réaliser." Napoleon Hill "Le commencement est la moitié de l'action." Wilfrid Laurier "Ils peuvent parce qu'ils pensent qu'ils peuvent." Virgile "Le seul voyage impossible est celui que vous ne commencez jamais." Anthony Robbins "Dès que tu commences à marcher sur le chemin, le chemin apparaît." Rûmi "La première étape est de vous dire que vous pouvez y arriver." Will Smith "Et si c'était possible." David Laroche
Citations pour passer à l’action sans plus attendre
"Rêvez grand, commencez petit, agissez maintenant." Robin Sharma "Il vaut mieux agir trop rapidement qu’attendre trop longtemps." Jack Welch "N’attendez pas que les choses soient parfaites, elles ne le seront jamais. Ce qu’il faut, c’est démarrer maintenant. À chaque étape franchie, vous deviendrez de plus en plus fort, de plus en plus compétent, de plus en plus confiant en vous-même. Et vous connaîtrez de plus en plus de succès." Mark Victor Hansen "Un jour, vous vous réveillerez et vous n’aurez plus le temps de faire ce que vous avez toujours voulu faire. Faites-le donc maintenant." Paulo Coelho "Commence par faire le nécessaire, puis fais ce qu’il est possible de faire, et tu réaliseras l’impossible sans t’en apercevoir." Saint François D’Assise "Quoique tu rêves d’entreprendre, commence-le. L’audace a du génie, du pouvoir, de la magie." Goethe "Ton avenir est créé par ce que tu fais aujourd’hui, pas demain." Robert T. Kiyosaki "Tout ce qui peut être fait un autre jour, le peut être aujourd’hui." Montaigne "Le meilleur moment pour planter un arbre, c’était il y a 20 ans. Le deuxième meilleur moment, c’est maintenant." Proverbe chinois "Si quelqu'un vous donne une belle opportunité mais que vous n'êtes pas qualifié pour, acceptez-la. Vous apprendrez après." Richard Branson "Pour s’y mettre, il faut cesser de discourir et passer à l’action." Walt Disney "Dans 20 ans, vous serez plus déçu par les choses que vous n’avez pas faites que par celles que vous avez faites. Alors sortez des sentiers battus. Mettez les voiles. Explorez. Rêvez. Découvrez." Mark Twain "Commencer, c'est la moitié de fait que d'avoir commencé. Il reste encore la moitié de l'ouvrage, commencez de rechef et vous l'achèverez." Ausone "Qu'est-ce que vous pouvez faire aujourd'hui qui vous rendra fier de vous ce soir ?" David Laroche
Citations pour prendre la décision de passer à l’action
"Je ne suis pas un produit de mes circonstances. Je suis un produit de mes décisions." Stephen Covey "Si vous êtes assis à attendre que quelqu'un vous sauve, pour vous réparer, pour vous aider même, vous perdez votre temps parce que vous seul avez le pouvoir de prendre la responsabilité de faire avancer votre vie." Oprah Winfrey "Je pense qu'il est possible aux gens ordinaires de choisir d'être extraordinaire." Elon Musk "Prenez la décision aujourd’hui de faire quelque chose de merveilleux avec votre vie." Brian Tracy "On a toujours le choix. On est même la somme de ses choix." Joseph O’ Connor "Prends le temps de réfléchir mais lorsque c’est le moment de passer à l’action, cesse de penser et vas-y." Andrew Jackson "La chose la plus difficile, c’est de prendre la décision d’agir ; la suite n’est qu’une affaire de ténacité." Amelia Earhart "Chaque fois que vous voyez une entreprise qui réussit, dites-vous que c’est parce qu’un jour quelqu’un a pris une décision courageuse. Peter Drucker "Ce qui fait un bon manager c'est la prise de décision. On peut utiliser les ordinateurs les plus fous pour étudier les chiffres mais en final il faudra faire un planning et passer à l'action." Lee Lacocca "Ne rêve pas que ce soit plus facile. Décide simplement d’être meilleur." Jim Rohn "Comment serait votre vie dans un an si vous vous donniez la permission d'être une meilleure personne ?" David Laroche
Citations sur la procrastination ou le fait de "ne pas essayer"
"La seule chose qu'on est sûr de ne pas réussir est celle qu'on ne tente pas." Paul Émile Victor "Il n’y a que deux conduites dans la vie : ou on la rêve ou on l’accomplit." René Char "La parole est l’ombre de l’action." Démocrite "Je savais que si j’échouais, je ne le regretterai pas, mais je savais que la seule chose que je pourrai regretter était de ne pas essayer." Jeff Bezos "Les idées sans suivi sont inutiles." Harvey Mackay "Les gagnants trouvent des moyens, les perdants des excuses." Hérodote "Il y a un temps pour la contemplation et un temps pour l’action." John Lennon "On commence par dire : cela est impossible pour se dispenser de le tenter, et cela devient impossible, en effet, parce qu'on ne le tente pas." Charles Fourier "Je peux accepter l’échec, tout le monde échoue dans quelque chose. Mais je ne peux pas accepter de ne pas essayer." Michael Jordan "Les plus petites de nos actions sont toujours meilleures que les plus nobles de nos intentions." Robin Sharma "On ne peut pas, sous prétexte qu'il est impossible de tout faire en un jour, ne rien faire du tout." Abbé Pierre "La première règle de la réussite, ne jamais remettre au lendemain l’exécution d’un travail." Emmeline Raymond "Les conséquences de ce qu’on ne fait pas sont les plus graves." Marcel Mariën "Faire et souhaiter faire sont deux choses différentes." Benjamin Franklin "L’homme a besoin d’autre chose que d’un piédestal : il lui faut tôt ou tard passer à l’action." Theodore Sturgeon "Une caractéristique des gens qui ont du succès c'est qu'ils sont orientés sur l'action. Une caractéristique des gens moyens c'est qu'ils sont orientés sur les paroles." Brian Tracy "Pour savoir si l'eau d'un bol est chaude ou froide, il faut y mettre le doigt. Il ne sert à rien de discuter." Koan Zen
Citations pour passer à l’action grâce à la volonté d’action et la détermination
"Si vous êtes déterminé à devenir avocat, vous avez fait plus de la moitié du chemin… Sachez que votre volonté de réussir est plus importante que tout." Abraham Lincoln "La volonté est le ressort de l’action." Henri Lacordaire "Il existe une force motrice plus puissante que la vapeur, l’électricité et l’énergie atomique. Cette force, c’est la volonté." Albert Einstein "L'obstination est le chemin de la réussite." Charlie Chaplin "Ce n'est pas le plus intelligent, ni le plus talentueux qui gagne à tous les coups. C’est le plus déterminé." Confucius "La différence entre le possible et l’impossible réside dans la détermination qui sommeille en toi." Tommy Lasorda
Citations sur l'intérêt d'agir au-delà de ses peurs et en dehors de sa zone de confort
"Pour réaliser quelque chose que vous n’avez jamais atteint avant, vous devez être quelqu’un que vous n’avez jamais été avant." Brian Tracy "Ta peur t'empêche de passer à l'action. Et elle empêchera ton rêve de se transformer en réalité." Katherine Pancol "Il y a deux façons de faire face aux difficultés : soit on les transforme, soit on se transforme en les affrontant." P. Bolton "Quand vous sentez que vous stagnez, faites-vous la promesse d’aller au-delà de vos peurs et de tout ce qui vous bloque." Paulo Coelho "Ce que nous craignons le plus de faire est généralement ce que nous avons le plus besoin de faire." Tim Ferriss "La plupart des apprentissages se font à la limite de la zone de confort." Anders Ericsson "Seuls ceux qui se risqueront à peut-être aller trop loin sauront jusqu’où̀ il est possible d’aller." Thomas Stearns Eliot "Repousser ses limites est la seule manière de se connaître mieux et de progresser humainement." Mike Horn "La connaissance s’acquiert par l’expérience, tout le reste n’est que de l’information." Albert Einstein "Il n’y a qu’une chose qui puisse rendre un rêve impossible, c’est la peur d’échouer." Paulo Coelho
Citations sur le dépassement de sa condition, de ses limites et de ses croyances pour mieux passer à l’action
"On peut aussi bâtir quelque chose de beau avec les pierres qui entravent le chemin." Goethe "Notre esprit n'a pour limites que celles que nous lui reconnaissons." Napoleon Hill "Il n'y a pas de limites à ce que vous pouvez accomplir, sauf les limites que vous placez dans votre propre pensée." Brian Tracy "Si vous vous persuadez à vous-même que vous pouvez faire une chose quelconque, pourvu qu’elle soit possible, vous la ferez, si difficile qu’elle puisse être." Émile Coué "Crois en tes rêves et ils se réaliseront peut-être. Crois en toi et ils se réaliseront sûrement." Cherry Blossom "Si aujourd’hui vous n’avez pas la vie que vous désirez, c’est qu’il y a un schéma immobilisant ou une peur qui vous empêche de passer à l’action." Anthony Robbins "Ce que les gens disent que vous ne pouvez pas faire, essayez et vous constaterez que vous le pouvez." Henry David Thoreau. "Si mon esprit peut le concevoir et mon cœur peut le croire alors je peux le faire." Mohamed Ali "Vos limites sont fixées par ce que vous avez convenu d’appeler les limites du possible. Modifiez votre point de vue et vous pourrez faire disparaître toutes vos limites." Dr. Wayne Dyer "Il faut tendre vers l’impossible : les grands exploits à travers l’histoire ont été la conquête de ce qui semblait impossible." Charlie Chaplin "La première étape consiste à établir que quelque chose est possible, alors la probabilité se produira." Elon Musk "Il est bien des choses qui ne paraissent impossibles que tant qu'on ne les a pas tentées." André Gide "La seule limite à notre épanouissement de demain sera nos doutes d’aujourd’hui." Franklin Delano Roosevelt
Citations pour passer à l’action grâce à un état d’esprit positif et le développement de son plein potentiel
"Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité, un optimiste voit l’opportunité dans chaque difficulté." Winston Churchill "Une grande part de mon succès est attribuable à ma capacité de me convaincre que je peux réussir quelque chose, même si je n’y connais rien." Anthony Robbins "Ne pensez pas à l’échec, pensez aux opportunités que vous risquez de manquer si vous n’essayez pas." Jack Canfield "Quand on ne peut revenir en arrière, on ne doit se préoccuper que de la meilleure façon d’aller de l’avant." Paulo Coelho "Si je ne peux changer une situation, je peux en changer le sens." Jacques Salomé "Un état d’esprit positif t’aide non seulement à imaginer ce que tu veux être, mais t’aide aussi à le devenir." Wally Amos "Plutôt que de penser à ce que tu n’as pas, pense à ce que tu peux faire avec ce que tu as." Ernest Hemingway "Ne vous souciez pas des échecs, souciez-vous des chances que vous laissez échapper lorsque vous n’essayez même pas." Jack Canfield "Dans la vie, il y a deux catégories d'individus: ceux qui regardent le monde tel qu'il est et se demandent pourquoi, et ceux qui imaginent le monde tel qu'il devrait être et qui se disent: Pourquoi pas ?" George Bernard Shaw "Ce qui te manque, cherche-le dans ce que tu as." Koan Zen "Brûlez les ponts derrière vous et voyez comme vous travaillez bien quand vous savez que vous ne pouvez reculer." Napoleon Hill "Le don de créativité se niche en chacun de nous, dans l'attente de s'exprimer." Pat B. Allen "Vous avez en vous une superbe réserve de potentiel inexploité, votre travail consiste à la libérer." Brian Tracy
Citations sur le succès, le bonheur et autres répercussions positives du passage à l'action
"L’action est ce qui crée toutes les grandes réussites. L’action est ce qui donne des résultats." Anthony Robbins "Quoi que tu penses ou que tu crois pouvoir faire, fais-le. L’action porte en elle la magie, la grâce et le pouvoir." Goethe "L’action n’apporte pas toujours le bonheur, mais il n’y a pas de bonheur sans action." William James "Le bonheur se trouve par l’action, et non par la possession." Napoleon Hill "L’action est la clé fondamentale de tout succès." Pablo Picasso "Le succès revient à ceux qui agissent." Brian Tracy "Croyez-moi, mille mots ne laisseront jamais une impression aussi profonde qu’un seul geste." Henrik Ibsen "Tous les hommes pensent que le bonheur se trouve au sommet de la montagne alors qu’il réside dans la façon de la gravir." Confucius
Citations en vue de changer, d'évoluer
"Ce n’est pas en écoutant quelqu’un parler que l’on évolue. C’est en agissant et en vivant des expériences." Laurent Gounelle "Plus d’un homme instruit en est à ignorer que le seul moyen de changer d’idée est de changer d’action." Alain "Celui qui déplace la montagne, c’est celui qui commence par enlever les petites pierres." Confucius "Nos actions agissent sur nous tout autant que nous agissons sur elles." George Eliot "La porte du changement ne peut s’ouvrir que de l’intérieur. Chacun en détient la clé." Jacques Salomé "La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent." Albert Einstein "Les pensées mènent aux sentiments, les sentiments mènent aux actions, les actions mènent aux résultats." T. Harv Eker "Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde." Ghandi "Ta vie ne s’améliorera pas par hasard, elle ira mieux par le changement." Jim Rohn
Citations pour passer à l’action, puis persévérer et ne jamais abandonner
"Notre plus grande faiblesse réside dans l’abandon. Le moyen le plus sûr de réussir est d’essayer juste une fois de plus." Thomas A. Edison "Les deux guerriers les plus puissants sont la patience et le temps. N’oublie pas que les grandes réalisations prennent du temps et qu’il n’y a pas de succès du jour au lendemain." Léon Tolstoï "N’acceptez jamais la défaite ; vous êtes peut-être à un pas de la réussite." Jack E. Addington "Il n’y a qu’une façon d’échouer, c’est d’abandonner avant d’avoir réussi." Georges Clemenceau "Une des qualités que possèdent les gens qui réalisent de grandes choses, c’est la ténacité. Pour compléter le voyage le plus difficile, il nous faut franchir un pas à la fois, mais ne pas cesser de faire des pas." Roger Bannister "Le succès est la somme de petits efforts, répétés jour après jour." Leo Robert Collier "Notre plus grande faiblesse réside dans notre manque de persévérance. La façon la plus sûre de réussir est d’essayer une fois de plus." Thomas Edison. "La persévérance, plus les efforts quotidiens, plus le temps : voilà la recette du génie." Robin Sharma "Votre atout le plus précieux peut être votre volonté de persister plus longtemps que quiconque." Brian Tracy "Je ne suis pas le plus riche, le plus intelligent ou le plus talentueux du monde, mais j’ai réussi parce que j’ai continué, continué, continué." Sylvester Stallone "Ne vous découragez pas ; c'est souvent la dernière clef du trousseau qui ouvre la porte." Paulo Coelho "Une vie extraordinaire consiste à améliorer quotidiennement et continuellement les domaines qui comptent le plus." Robin Sharma
Citations sur la puissance qu'ont les objectifs et la vision dans les résultats de ses actions
"Une vision sans action n’est qu’un rêve. L’action sans la vision ne mène nulle part. Une vision accompagnée de l’action peut changer le monde." Loren Eiseley "L’établissement d’un but ou objectif clair et central dans la vie est le point de départ de tout succès." Brian Tracy "Consigner vos objectifs sur papier augmente vos chances de les atteindre de mille pour cent." Brian Tracy "Les individus qui réussissent sont ceux qui savent mobiliser toutes leurs ressources mentales et physiques sur un objectif." Anthony Robbins "Soyez clair avec ce que vous voulez." Zig Ziglar "Si je disposais de six heures pour abattre un arbre, je consacrerais les quatre premières heures à aiguiser ma hache." Abraham Lincoln "Le point de départ de tout succès est un objectif définitif. Sans plan et sans but, les gens naviguent à travers la vie tels des fantômes." Napoleon Hill "Lorsque vous savez ce que vous voulez et que vous le voulez suffisamment, vous trouverez le moyen de l'obtenir." Jim Rohn "Il est préférable de faire peu de choses mais à la perfection que beaucoup de choses de façon médiocre." Robin Sharma
Citations sur l'influence de notre entourage dans notre passage à l'action
"Il y a deux types de personnes qui vous diront que vous ne pouvez pas faire une différence dans ce monde : ceux qui ont peur d’essayer et ceux qui ont peur que vous réussissiez." Ray Goforth "Je suis reconnaissant envers ceux qui m'ont dit "non" car c'est grâce à eux que je l'ai fait par moi-même." Albert Einstein "Ceux qui pensent qu’il est impossible d’agir sont généralement interrompus par ceux qui agissent." James Baldwin "Quand vous aurez compris que le monde qui vous entoure a été construit par des gens qui ne sont pas plus intelligents que vous et que vous pouvez le transformer, votre vie ne sera plus jamais la même." Steve Jobs "Détournez-vous de ceux qui vous découragent de vos ambitions. C'est l'habitude des mesquins, ceux qui sont vraiment grands vous font comprendre que vous aussi pouvez le devenir." Mark Twain "Ceux qui pensent que c'est impossible sont priés de ne pas déranger ceux qui essaient." Anonyme
Citations sur la force de la passion et des rêves dans le passage à l’action
"Vous devez trouver ce qui déclenche une lumière en vous afin que vous puissiez à votre manière illuminer le monde." Oprah Winfrey "Notre vie est pour une grande part composée de rêves. Il faut les rattacher à l’action." Anaïs Nin "Rien de grand dans le monde ne s'est accompli sans passion." Hegel "Les passionnés soulèvent le monde, et les sceptiques le laissent retomber." Albert Guinon "Ce n’est pas les choses que nous avons faites pendant notre vie que nous regrettons sur notre lit de mort. Ce sont les choses que nous n’avons pas faites. Trouvez votre passion et suivez là." Randy Pausch "Vous devenez ce que vous imaginez être vous-même." Lewis Howes "Les gens devraient poursuivre ce qui les passionne. Cela les rendra plus heureux que quasiment toute autre chose." Elon Musk "Le succès est de faire ce que vous voulez quand vous voulez avec qui vous voulez autant que vous voulez." Anthony Robbins
Citations philosophiques sur l'importance de l’action dans la vie des Hommes
"Le grand but de la vie n’est pas le savoir, mais l’action." Thomas Huxley "L’homme n’est rien d’autre que la série de ses actes." Hegel "C’est dans le moule de l’action que notre intelligence a été coulée." Henri Bergson "Si tu n’as pas appris ce que tu sais pour le mettre en œuvre, pourquoi l’as-tu appris ?" Épictète "Le vrai plaisir d’un homme est de faire des choses, il a été fait pour ça." Marc Aurèle "L’homme doit agir le plus possible, car il doit exister le plus possible et l’existence est essentiellement action." Leibniz "Au dernier jour, on ne vous demandera pas ce que vous aurez su, mais ce que vous aurez fait." Jean Gerson "En vieillissant, vous découvrirez que les choses que vous regrettez sont seulement celles que vous n’avez pas faites." Zachary Scott "Qui s’instruit sans agir, laboure sans semer." Proverbe arabe "La vie est un défi à relever, un bonheur à mériter, une aventure à tenter." Mère Teresa "La connaissance est le début de l’action, l’action est l’accomplissement de la connaissance." Wang Yang Ming "Le contrôle commence par vos pensées, vos pensées déterminent vos sentiments, vos sentiments déterminent ensuite vos actions." Brian Tracy "Un homme est la somme de ses actes, de ce qu’il fait, de ce qu’il peut faire. Rien d’autre." Malraux "Il vient toujours un temps où il faut choisir entre la contemplation et l’action. Cela s’appelle devenir un homme." Albert Camus "La pensée sans action est un vain mirage, l’action sans pensée un vain effort." Gustave Le Bon "Sans l’action, l’imagination ne serait qu’un moyen de nous réfugier dans l’irréel." Albert Jacquard "Ceux qui ont le privilège de savoir ont le devoir d’agir." Albert Einstein
Et vous, connaissez-vous des citations qui vous aident à passer à l’action ? N’hésitez pas à nous les faire connaître en les partageant dans les commentaires. Cet article 172 citations motivantes pour passer à l’action est apparu en premier sur Des livres pour changer de vie.
January 28 2021, 5:00pm
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Le hamster quitte la roue
Résumé de "Le hamster quitte la roue" de Christopher Klein et Jens Helbig : forts de leurs propres réussites, les auteurs nous enseignent comment développer nos actifs, réduire nos passifs, investir intelligemment et travailler sur notre mindset pour atteindre la liberté financière et l'autosuffisance. Par Christopher Klein et Jens Helbig, 2019, 143 pages. Chronique et résumé de "Le hamster quitte la roue" de Christopher Klein et Jens Helbig Avant-propos L’ouvrage "Le hamster quitte la roue" de Christopher Klein et Jens Helbig fait suite au best-seller qu'ils ont publié six ans auparavant, intitulé "Jour après jour dans la roue du hamster". Dans ce premier livre, les auteurs relataient leur décision de quitter la roue de hamster, cette "grande lessiveuse économique", pour toujours. Dans "Le hamster quitte la roue", ils nous expliquent avoir finalement trouvé ce qu’ils recherchaient : la liberté financière, et nous racontent le long chemin difficile et caillouteux qu’ils ont emprunté pour y arriver. Ainsi, "Le hamster quitte la roue" développe, en quatre chapitres, les quatre étapes qui constituent les jalons de ce chemin vers l'indépendance financière. Nous y apprenons alors :
Le problème fondamental qui nous empêche d’atteindre la liberté financière. Les règles du système, qui, une fois connues, peuvent être utilisées en notre faveur. Des stratégies basées sur l’expérience des auteurs qui ont pour objectif de nous faire réfléchir en dehors des sentiers battus, de nous faire découvrir de nouveaux horizons. L’autosuffisance spirituelle et matérielle.
Pour nous aider à mieux comprendre comment agir, les auteurs redonnent vie aux personnages de leur premier livre (Pure et Tolata Hasard, Carl Culation) et les remettent en scène dans des situations concrètes. Partie 1 - L'origine des problèmes 1.1 - Les croyances limitantes à l’origine de nos problèmes d’argent Christopher Klein et Jens Helbig expriment, tout d’abord, leur souhait, avec ce livre, de transmettre leur expertise pour aider les lecteurs à quitter "la roue de hamster pour toujours" et atteindre la liberté financière. Pour eux, cela signifie vivre une vie libérée des contraintes matérielles et caractérisée par la réalisation de soi. Les auteurs du livre "Le hamster quitte la roue" analysent ensuite le problème qui, selon eux, limite le plus nos possibilités de liberté financière, celui auquel nous sommes le plus souvent confrontés, à savoir nos croyances limitantes. Christopher Klein et Jens Helbig expliquent, en effet, qu’à cause de ces croyances, beaucoup d’entre nous manquent de confiance et ne se sentent pas à l’aise avec l’argent. Pour combattre ces croyances limitantes, ils nous invitent à adopter une "conscience monétaire positive". Car tant que nos pensées en matière d’argent seront dominées par le manque, il nous sera impossible de changer : "Les croyances limitantes sont des excuses et des justifications pour rejeter la responsabilité de nos propres erreurs sur d'autres choses ou personnes. Or nous sommes nous-mêmes, principalement par le biais de nos pensées, créateurs de notre réalité." 1.2 - Le temps, l’argent et l’énergie : trois facteurs à optimiser ensemble Pour les auteurs du livre "Le hamster quitte la roue", "la vraie réalisation de soi et le bonheur ne s'achètent pas". Mais l’argent est un moyen de parvenir à la liberté car il nous apporte la base indispensable : le temps. C’est pourquoi l’objectif que nous devrions viser pour devenir indépendant financièrement est d’optimiser simultanément trois facteurs, et ce, quel que soit le stade de la vie où nous en sommes :
Le temps L’argent L’énergie
Partie 2 - Les règles du système Dans cette deuxième partie du livre "Le hamster quitte la roue", Christopher Klein et Jens Helbig commencent par énoncer une règle très basique mais capitale dans la réalisation de nos objectifs de liberté financière. Il s’agit tout simplement de dépenser moins que ce que nous percevons. Pour cela, l’attitude à adopter se résume à :
Diminuer nos dépenses d’une part, en maîtrisant ses passifs. Augmenter nos revenus d’autre part, en se constituant des actifs et des revenus passifs.
2.1 - Maîtriser ses passifs
Comprendre la grande différence entre les "hamsters" et les gens libres financièrement
La différence fondamentale entre les gens libres financièrement et les "hamsters" se situe à un niveau comportemental. En effet, trois caractéristiques comportementales principales les distinguent. Les indépendants financiers :
Consacrent beaucoup de temps à la gestion de leurs finances. Ont compris la différence entre les "passifs" qui leur coûtent et les "actifs" qui leur rapportent quelque chose. Utilisent les avantages du système en leur faveur par le biais de leurs actifs justement.
Analyser la façon dont nous utilisons notre salaire
Les auteurs décrivent ici deux façons de dépenser son salaire à travers le comportement de deux personnages issus du premier livre de Christopher Klein et Jens Helbig :
Pure Hasard, le hamster qui tourne dans sa roue, qui dépense son argent dans des biens de consommation ou des "services de luxe". En fin de mois, il ne lui reste que quelques euros. Carl Culation, le magnat, l’indépendant financier, qui fait exactement le contraire : il investit la majeure partie de l'argent dans des actifs.
Christopher Klein et Jens Helbig résument en disant que la meilleure voie pour devenir financièrement autonome (et donc éviter la "servitude financière") est d’investir son argent durement gagné de la même façon que Carl Culation : "moins dans les passifs (biens de consommation dont nous n'avons pas besoin pour survivre) et plus dans les actifs (choses qui rapportent de l'argent)".
Réduire les passifs, ces dépenses qui ne rapportent rien
Se débarrasser de ses passifs est la première étape à réaliser pour atteindre la liberté financière. Elle est incontournable. Dans cette démarche, les auteurs attirent tout d’abord notre attention sur le fait que nous considérons parfois comme un actif ce qui s’avère, en réalité, être un passif.
Notre maison
La maison est un très bon exemple du mélange passif/actif. Nous pensons investir dans un actif en devenant propriétaire de notre résidence principale, alors qu'en réalité, chaque dépense relative à la maison entraîne un passif : rendre le domicile opérationnel, l’entretenir. En louant un logement, le loyer est une charge mais il n’y aurait à payer ni intérêt du prêt immobilier, ni réparations ou encore frais d’entretien (à la charge du propriétaire).
La voiture
Une voiture est coûteuse : à cause de l’achat d'abord, mais aussi parce que les dépenses inhérentes sont nombreuses (assurance, taxes, réparations, pneus, enregistrement, contrôle technique, carburant…). Au lieu d’acheter un véhicule neuf qui perd une grande partie de sa valeur dès le premier kilomètre et la première année, les auteurs recommandent d’acheter une voiture d’occasion au moteur incassable et à la consommation de carburant basse. S’il s’agit d’une voiture destinée à de petits trajets, une voiture ancienne peut s’avérer intéressante : en devenant une voiture de collection quelques années plus tard, elle a des chances, en effet, de regagner de la valeur.
Tous les autres passifs
Christopher Klein et Jens Helbig conseillent également d’identifier et de ne plus acheter tous les passifs qui se cachent dans nos objets quotidiens (le nouveau téléviseur à écran plat, le nouvel ordinateur portable ou le smartphone dernier cri).
Diviser son budget pour une routine budgétaire raisonnée et équilibrée
Les auteurs nous invitent ici à diviser notre argent en quatre grandes parties :
Première partie => pour soi
Il s’agit normalement du poste le plus important. Cet argent doit satisfaire nos propres nécessités, c’est-à-dire notre consommation quotidienne (dont nos "petits plaisirs"), nos assurances, les dépenses liées à la voiture, le loyer, les dettes, les courses, les vacances et sorties…
Deuxième partie => notre "matelas"
C’est une trésorerie utilisée pour faire face aux dépenses imprévues.
Troisième partie => notre train de vie
Ce poste vise une possible indépendance ou liberté financière. L’argent correspondant nous permettra de nous constituer des actifs. Pour cela, il sera réinvesti, par exemple, dans le travail indépendant et/ou l’investissement.
Quatrième partie => pour les dons
Cette dernière partie est constituée d’argent visant à aider les autres. Christopher Klein et Jens Helbig précisent que :
C’est à nous de décider des montants à dédier à chaque part. Cela dépendra de nos possibilités et de nos préférences. Il est indispensable ensuite de se créer une routine budgétaire mensuelle selon cette organisation de manière à gérer nos finances de manière disciplinée, raisonnable et équilibrée.
Ne pas contracter de nouvelles dettes
Ne pas s’endetter davantage fait partie des premiers engagements à prendre sur le chemin de l’indépendance financière. Le premier point à vérifier pour cela, c’est que nos dépenses ne dépassent pas nos revenus. "Le hamster quitte la roue" suggère alors de tenir un livre de comptes. Celui-ci nous permettra de :
Disposer d’une vue d’ensemble pour tous nos revenus, actifs et autres charges du ménage. Pouvoir plus facilement réexaminer nos dépenses de manière critique.
Rembourser ses dettes
Il faut le faire le plus rapidement possible. Cela nécessite de mettre en place une stratégie d’épargne efficace qui :
S’inscrit dans un objectif de diminution des passifs : plus nous parviendrons à les réduire, plus nous libérerons des ressources pour rembourser les dettes. S’appuie sur une planification financière (écrire ses sous-objectifs). Prévoit :
D’abord d’équilibrer ses comptes bancaires négatifs. Puis de rembourser ses emprunts.
Se constituer un coussin de trésorerie
Ce coussin de trésorerie, appelé coffre-fort par les auteurs du livre "Le hamster quitte la roue", doit permettre de "rester à flot" pendant une période de 6 mois sans travailler. Selon les auteurs, il faut alors épargner l’équivalent d’au minimum 3 mois de salaire pour chacun des membres du foyer. S’il est nécessaire d’utiliser cette réserve personnelle, il faut veiller à le remplir à nouveau le plus vite possible. Ce matelas de trésorerie va nous aider à reprendre confiance en nous et nous apporter une sérénité d’esprit. Une fois les dettes remboursées et ce coussin de trésorerie constitué, nous utiliserons la somme initialement affectée à ces deux objectifs pour acheter des actifs (ou remplir ce que les auteurs nomment notre "coffre au trésor").
Réduire les dépenses cachées
Le livre de comptes, avec sa vision d’ensemble des entrées et sorties d’argent, est un excellent outil pour prendre conscience de toutes ses dépenses récurrentes (passifs) qui, pris isolément, n'ont généralement pas beaucoup de poids, mais qui, à l’échelle de plusieurs années, représentent des coûts considérables. Voici les recommandations de Christopher Klein et Jens Helbig pour réduire ces frais cachés :
Résilier les abonnements : les gens possèdent quantité d’abonnements inutiles (magazines, bouquets TV…) ou non indispensables (il est très souvent possible de trouver des alternatives gratuites parfois même plus intéressantes.
Cesser les jeux de hasard : les calculs élaborés par les auteurs du livre "Le hamster quitte la roue" basés sur les statistiques de probabilité de gagner, nous montrent notamment que nous avons autant de chance de toucher le gros lot que d'être frappé sept fois par la foudre (1:20 millions).
Se passer d’assurances : selon Christopher Klein et Jens Helbig, trois assurances seulement sont indispensables : l'assurance responsabilité civile, l'assurance invalidité professionnelle et l'assurance maladie. Selon eux, le business des compagnies d’assurance utilise la peur et le besoin de sécurité des personnes qui en découle pour nous convaincre que nous pouvons économiser de l'argent en contractant leur assurance. Mais, en réalité, en cas de pépin, il n’est absolument pas certain que les dommages-intérêts soient égaux ou supérieurs aux montants versés au fil des années. Il n’est même pas garanti que nous recevions une indemnisation. Enfin, il est observé que la plupart des gens, trop "occupés par la roue du hamster qui tourne" ne sollicitent même pas leurs nombreuses assurances en cas de dommage.
Gagner de l'argent supplémentaire
Via la vente d’affaires personnelles
Christopher Klein et Jens Helbig considèrent qu’il est très facile de se passer de tout ce que nous n’avons pas utilisé au cours des 10 derniers mois. Adeptes du "moins, c’est mieux", ils nous disent : "Tout attachement offre un potentiel de souffrance. Rompre avec vos objets vous rend libre et heureux. Ce n'est pas une renonciation, mais plutôt une "libération". La libération d'un ballast inutile. Une étape essentielle vers l’indépendance financière et l’amélioration de la qualité de vie." Les auteurs nous proposent alors plusieurs façons astucieuses de nous débarrasser de nos affaires "en trop" grâce à la vente sur internet (livres, CD, DVD, téléphones, vêtements, bijoux en or ou en argent, articles rares, de marque ou de collection, biens encombrants...). Ils listent diverses plateformes dédiées, sites de petites annonces ou enchères numériques qui nous permettent, aujourd’hui, un véritable "deal gagnant-gagnant" pour les personnes impliquées. Les invendus peuvent être donnés à des gens dans le besoin.
Via la location de biens personnels
Christopher Klein et Jens Helbig décrivent les deux types de location qu’ont mis en place leurs personnages de fiction Pure et Tolata Hasard pour gagner de l’argent supplémentaire. Et encore une fois, en plus de l’aspect lucratif, d’autres bénéfices sont à tirer de ces pratiques. Il s’agit de la location :
De leur 2ème voiture durant les périodes pendant lesquelles ils ne s’en servent pas (30€/jour). C'est aussi un moyen d’aider les autres et de prendre soin de l’environnement. D’une chambre privée via la plateforme de location "Airbnb". Cela leur permet de rencontrer des personnes intéressantes, d’élargir leur réseau social, de créer du partage.
Faire des économies | 45 astuces d’épargne simples et efficaces
Christopher Klein et Jens Helbig expliquent que, fondamentalement, la prospérité, tant intérieure qu’extérieure, consiste à dépenser peu. Cela nécessite de revoir de manière critique ses comportements et sa consommation (considérée au sens d’une accumulation de choses matérielles) en visant le "moins égal plus". C'est pourquoi, selon les auteurs, la voie qui mène à l’indépendance financière est aussi celle du développement personnel et spirituel. Et la démarche que préconisent les auteurs tend à développer davantage l'esprit et mettre de côté les besoins matériels. En guise de réflexion, "Le Hamster quitte la roue" énumère ici 45 façons simples et efficaces d’économiser. Nous retrouvons, parmi ceux-ci beaucoup de bon sens mais aussi des conseils astucieux, comme par exemple :
Concernant les achats :
Prioriser les achats d’occasion, y compris pour les vêtements. Préférer des produits de la marque de distributeurs aux produits de grandes marques. Préférer les imprimantes à jet d'encre aux imprimantes laser. Négocier avec les commerçants. Utiliser des bons de réduction et les plateformes Internet comme Groupon. Faire ses courses toutes les semaines. Acheter des fruits et légumes de saison.
Concernant les dépenses d’électricité :
Débrancher les appareils électriques en veille. Considérer la classe d’efficacité énergétique lors de l’achat de ses articles électroniques. Éteindre les lampes. Poser des panneaux solaires. Lancer des machines à laver pleines, à 30°C. Éviter les sèche-linges. Dégivrer régulièrement son compartiment congélateur et le maintenir au-dessous de 18°C. Choisir des casseroles/poêles d’une taille exactement identique à la surface de cuisson. Débrancher les chargeurs qui ne sont pas en train de charger un appareil. Accélérer la cuisson des aliments en utilisant la fonction "chaleur tournante" du four.
Concernant les frais de chauffage :
Bien isoler son logement, faire appel aux subventions de l'État pour financer l’isolation de sa maison. Préférer une température intérieure à 18-20 °C. Fermer ses volets la nuit pour faire barrière au froid. Diminuer les coûts des matières premières en les achetant de façon contre-cyclique (en été par exemple). Se laver les mains à l’eau froide pour éviter la mise en route du chauffe-eau. Chauffer l’eau avec une bouilloire.
Concernant la consommation d’eau :
Acheter des réducteurs d’eau. Préférer la douche au bain. Préférer l’eau du robinet à l’eau en bouteille.
Concernant la vie quotidienne :
Se préparer un "casse-croûte" avec des bouteilles d'eau pour le déjeuner au bureau. Le matin, prendre son café chez soi plutôt qu'au café. Réserver ses vacances très à l'avance ou au dernier moment. Rechercher des vacances alternatives peu chères via AirBnB ou une "ferme romantique, durable et confortable". Rentabiliser vos lectures en prenant une carte de bibliothèque. Réaliser ses petits trajets à pied ou à vélo. Éviter la climatisation en voiture. Pratiquer le covoiturage. Faire appel aux étudiants en coiffure pour bénéficier d’une coupe de cheveux gratuite lors d’un cours. Faire de la récupération dans les déchets encombrants. Déléguer des travaux simples mais exigeants à des étudiants. Renégocier régulièrement les tarifs de ses contrats de téléphone/Internet. Faire un potager. En cuisine, exploiter les restes. Pour des réparations, faire réaliser au moins deux devis et penser à internet (portails de comparaison et tutoriels sur You Tube). Rechercher des informations pratiques sur la façon de faire des économies, sur le blog gratuit radinmalinblog.com par exemple.
Arrêter la consommation inutile
Pour Christopher Klein et Jens Helbig, de nombreuses personnes "tombent dans le piège" de la consommation inutile. C’est, selon eux, une manière de "compenser une forme de vide intérieur". Pour beaucoup, cela revient à s’acheter une image à montrer au monde extérieur. Le problème, c’est que non seulement la consommation inutile coûte de l'argent, mais elle peut en plus nous rendre malade. Pour les auteurs : "La consommation constante est un handicap car elle nous oblige à "acquérir de plus en plus" afin de maintenir un certain niveau de vie et un certain niveau de bonheur. Mais si nous consommons de moins en moins et consciemment, nous aidons l’environnement, notre situation financière et notre esprit à se régénérer des conséquences destructrices." Les auteurs du livre "Le hamster quitte la roue" nous invitent alors à nous interroger, à chaque fois que nous envisageons un achat : "Ai-je vraiment besoin de ce produit ou service ?" La réponse à cette question nous fait réaliser que nous n’avons pas besoin de grand-chose pour vivre heureux et nous épanouir. C'est une première prise de conscience pour commencer à consommer de moins en moins.
Investir en soi-même
"Plus nous investissons de temps et d'efforts en nous-mêmes, ainsi que dans nos propres capacités et forces, plus nous serons remboursés. […] Investir du temps et travailler pour votre propre éducation est la clé du succès." Avant d’en terminer avec cette première étape et de passer à la suivante, Christopher Klein et Jens Helbig soulignent l’importance de l’éducation financière. Ils nous encouragent à investir sur nous-mêmes, à nous former en matière de finances personnelles, en distinguant deux façons de le faire :
Via la connaissance explicite que nous acquérons sous forme théorique (par les livres, les journaux ou la télévision par exemple). Via la connaissance implicite que nous acquérons par nos propres expériences ; c’est une connaissance individuelle et pour les auteurs, la "seule vraie connaissance".
Pour réussir, "Le Hamster quitte la roue" nous suggère de dédier au moins un quart d’heure par jour au développement de ses compétences, à son éducation financière et/ou à réfléchir comment occuper son temps intelligemment. 2.2 - Se constituer des actifs/un patrimoine
Après avoir réussi à maîtriser ses actifs, c’est-à-dire après avoir revu sa consommation et la manière de gérer son budget, réduit ses dépenses, remboursé ses dettes et économisé, il est temps, selon les auteurs du livre "Le hamster quitte la roue", de se constituer un capital qui va nous rapporter de l’argent. "On peut limiter le sujet du gain actif à une seule question très centrale : combien puis-je vendre mon temps de travail ?" Les auteurs du livre "Le hamster quitte la roue" se servent des histoires de Pure et Tolata Hasard pour développer les deux options qui s’offrent à nous pour gagner de l’argent, c’est-à-dire :
La perspective interne, qui consiste à offrir plus de son temps pour gagner plus d'argent ou améliorer ses performances. La perspective externe, qui consiste à convaincre d'autres personnes de nous "donner" leur argent.
En somme, il s’agit :
Soit d’augmenter sa quantité de travail (option 1 interne), Soit d’améliorer sa qualité de travail (option 2 externe).
Augmenter sa quantité de travail
Deux façons d’augmenter sa quantité de travail sont ici décrites :
Faire des heures supplémentaires
Christopher Klein et Jens Helbig expliquent qu’en réalité, travailler davantage et être payé en heures supplémentaires n'augmente que "marginalement" nos revenus, car les heures supplémentaires "ne servent presque exclusivement qu'à payer des impôts". Par ailleurs, cette pratique nous oblige à être encore moins présent auprès de notre famille. Au final : "Les heures supplémentaires […] incitent la plupart des gens à travailler ici et maintenant et à courir de plus en plus vite dans la roue du hamster pour finalement voir progressivement le fardeau fiscal s'alourdir".
Exercer un second emploi
De même, cumuler un second emploi salarié en France n'est pas vraiment avantageux fiscalement et socialement (sauf un second emploi non salarié qui, dans certaines situations, peut s’avérer intéressant). Toutefois, un second emploi est une opportunité de rencontrer de nouvelles personnes avec qui nous partageons souvent les mêmes intérêts. Nous élargissons ainsi notre réseau social et professionnel. En résumé, augmenter son temps de travail ou exercer un second emploi représentent, selon les auteurs du livre "Le hamster quitte la roue", "des moyens raisonnables et une première option pour gagner de l'argent supplémentaire". Mais selon eux, il faut bien avoir conscience que travailler plus signifie que nous disposons de moins de temps libre.
Améliorer sa qualité de travail
Christopher Klein et Jens Helbig présentent deux options pour augmenter nos revenus en améliorant la qualité de notre travail :
Progresser dans son poste pour obtenir une promotion accompagnée d’une augmentation de salaire ; Changer de travail et vendre ses heures de travail plus chères.
Ces deux options nécessitent généralement du temps. La reconversion professionnelle (option 2) demande par exemple, la plupart du temps, une longue formation ainsi que des stages complémentaires. Ce n’est donc judicieux que s’il s’agit d’un emploi qui nous passionne vraiment, ou d’un emploi beaucoup mieux rémunéré qui laisse en parallèle plus de temps libre. Mais à long terme, malgré ses avantages, cette nouvelle activité peut nous demander beaucoup d’efforts sans plus nous satisfaire. Par conséquent, pour les auteurs du livre "Le hamster quitte la roue", l’option la plus intéressante n’est ni d’augmenter sa quantité de travail ni d’améliorer sa qualité de travail. L’option la plus lucrative et astucieuse est de laisser les autres travailler pour nous. Et ce, de la manière la plus intelligente possible. C’est pourquoi, les auteurs nous encouragent à mobiliser notre temps libre pour "développer et initier des processus qui s'exécutent automatiquement et demandent peu ou pas du tout qu'on s'en occupe". Ils parlent alors de revenus passifs. 2.3 - Développer des revenus passifs Voici quelques points importants énoncés dans cette partie du livre "Le hamster quitte la roue" pour comprendre ce que sont les revenus passifs. Les revenus passifs :
Sont des "gains supplémentaires" mensuels qui ne nécessitent ni trop d'effort ni trop de travail : "ils coulent passivement jusqu'à nous". Le but est donc de travailler moins "tout en gagnant de l’argent de façon aussi automatique que possible". Nous permettent de ne plus enrichir une autre personne (un employeur) mais de nous construire notre propre situation financière. Sont généralement réalisés grâce à nos actifs, qu’il ne faut pas mesurer que monétairement mais aussi en nombre de jours non travaillés pendant le mois. "Celui qui travaille toute la journée n'a pas le temps de gagner de l'argent" déclarent les auteurs. Peuvent être créés de trois façons :
Louer quelque chose, Acquérir des investissements en capital, Devenir indépendant.
Façon n°1 : Faire de la location La location de biens immobiliers (appartements, terrains, etc.) permet de gagner de l'argent passivement sans y accorder beaucoup de temps. Cette option reste toutefois risquée (paiement de charges et taxes, fluctuation des prix du marché immobilier, de la valeur des biens, des taux d’intérêts des crédits bancaires…). Christopher Klein et Jens Helbig recommandent alors plutôt d’envisager d’autres types de locations comme louer :
Sa voiture : des plateformes d'autopartage/covoiturage comme tictactrip.eu ou BlablaCar permettent d’économiser sur les coûts de carburant mais aussi de gagner de l’argent (en plus d’élargir son réseau). Une chambre dans son appartement : via des plateformes comme Airbnb. Le toit de notre maison : des investisseurs peuvent être intéressés par la mise à disposition de notre toit pour exploiter un système photovoltaïque en contrepartie d’un loyer mensuel. Son électricité : créer sa propre électricité permet de réduire ses dépenses d’électricité et de gagner de l’argent en revendant sa propre électricité à EDF.
Façon n°2 : Placer son argent et le multiplier La deuxième façon décrite par Christopher Klein et Jens Helbig pour développer des revenus passifs est d’investir. L’objectif est de placer son argent dans des investissements rentables de manière à profiter de l’effet des intérêts composés.
Les conseils des auteurs du livre "Le hamster quitte la roue" Pour des bénéfices réalistes et sûrs :
Mettre en place des stratégies d’investissement à long terme (au moins 15 ans). Commencer le plus tôt possible pour bénéficier de la puissance de la nature exponentielle de l’intérêt composé. Profiter des hausses de cours, en considérant deux règles de base : toujours acheter à bas prix et vendre à prix élevé, ou n’investir que dans des actions de haute qualité (c’est-à-dire dans les entreprises aux perspectives d’avenir particulièrement rentables). Diversifier ses investissements pour minimiser les risques : pour cela, il est recommandé de répartir son investissement entre les industries et les entreprises. Les auteurs soulignent l'importance de la "répartition de l'actif". En effet, si nos actifs "sont composés d'actions, d'obligations, d'investissements dans des prêts entre particuliers (P2P), d'ETFs et d'actifs corporels, en passant par notre propre entreprise, le risque est minimisé. "Un résultat négatif dans un domaine peut être compensé par les résultats positifs dans d’autres" affirment-ils.
Les types d’investissements préconisés par "Le hamster quitte la roue"
Les fonds de microfinance ⇒ ce placement est social et éthique ; l’argent investi dans ces fonds profite aux petites entreprises et aux particuliers (notamment en Afrique, en Amérique latine et en Asie).
Les actions ⇒ cet investissement nécessite de suivre deux recommandations importantes :
Y placer l’argent dont nous n’avons pas besoin pour vivre. Prendre en compte trois critères prioritaires dans le choix de ses actions : les coûts, le potentiel de profit et le risque.
Les fonds de placements et ETF (Exchange Traded Fund) ⇒ cette stratégie d’investissement passif (appelée aussi des trackers) est particulièrement intéressante pour ceux qui n’ont qu’un petit budget (versement à partir de 25€/mois seulement). De plus, en modélisant certains indices, les ETF offrent une large diversification avec de faibles coûts administratifs permanents (TER).
Les obligations et emprunts obligataires : les emprunts obligataires (ou obligations) consistent à faire crédit à un État ou à une entreprise. De la même manière qu’un prêt, nous percevons alors un taux d’intérêt annuel prédéterminé (montant mis à disposition au terme du prêt).
Les métaux précieux et actifs corporels : même s’il ne génère pas de revenu à proprement parlé, ce type d’investissement doit faire partie, pour les auteurs, de notre stratégie. Certaines règles sont essentielles pour réussir cet investissement :
Miser en particulier sur le cuivre, l'argent et l'or. Penser "long terme". Prioriser absolument les investissements dits anticycliques. Profiter des crises financières (favorables aux investissements dans les métaux précieux mais aussi dans d’autres matières premières comme le bois).
Investir de manière réfléchie
Christopher Klein et Jens Helbig concluent cette partie sur les investissements en nous invitant à toujours investir de manière réfléchie car : "Malheureusement, une triste équation s'applique en particulier aux investissements. Plus vous gagnez d'argent, plus quelqu'un en perd de l'autre côté. Plus le rendement promis est élevé, plus le risque est élevé et plus le résultat (produit ou service) fait des dégâts d'un point de vue social et écologique." Façon n°3 : Devenir indépendant Devenir indépendant est la troisième façon de développer ses revenus passifs. L’objectif est de rechercher cette indépendance grâce à quelque chose qui nous rend heureux. Internet est un excellent moyen de le faire. En créant son propre site Web, son blog, son e-commerce, etc., il est aujourd’hui possible de vendre des produits, de faire de notre passe-temps une vocation qui génère des revenus passifs. Avec internet, la probabilité de réussir son commerce est en effet bien plus élevée qu'avant.
Les produits numériques
Le "clou du revenu passif", indiquent les auteurs, c’est la vente de ses propres produits numériques. En effet, ces derniers nécessitent des coûts fixes vraiment minimes et sont parallèlement très scalables : "à mesure que le nombre de ventes augmente, les revenus augmentent de plus en plus, une fois l'infrastructure construite".
Les produits de niche
Les produits de niche sont les plus intéressants pour gagner de l'argent rapidement, "car ils s'adressent à un groupe cible spécifique et ne sont pas en concurrence avec les géants de la vente". Christopher Klein et Jens Helbig exposent différentes façons de créer une activité sur internet pour percevoir des revenus passifs, comme :
Distribuer son propre produit en téléchargement sur son blog, sur sa chaîne YouTube ou sur des plateformes ; Publier ses propres livres autoédités ; Faire de l’affiliation ou du marketing de réseau ; Développer une application.
Tout cela est aujourd’hui très accessible et peut être automatisé.
Le travail et l’investissement dans son entreprise
Attention toutefois : vendre ses propres produits/services sur internet demande un travail conséquent. Les auteurs insistent particulièrement sur ce point : "Il est possible de tout faire tout seul, mais vous devez savoir que vous devez travailler dur, beaucoup transpirer et y mettre énormément d'amour, surtout au début." Ils rajoutent : "C'est l'investissement dans votre propre entreprise qui apporte le rendement le plus élevé !"
L’effet de levier du revenu
Les auteurs du livre "Le hamster quitte la roue" commencent par un constat : "Le travail indépendant est l’une des principales voies menant à la liberté financière. Être financièrement indépendant en restant salarié est donc beaucoup plus difficile. […] Tant que nous dépendons de la capacité et de la volonté de l'employeur, nous ne sommes pas libres." Dès lors, pour être libre financièrement, il n’y a, selon les auteurs, pas d’autres solutions que d’être "au moins partiellement indépendant". Car même si le risque pour un travailleur indépendant est plus élevé, les profits et les opportunités de gain sont, eux, beaucoup plus importants. C'est ce qu’on appelle l'effet de levier du revenu. Cet effet de levier a également pour avantage de partager des bénéfices ou de créer du travail pour d'autres, et donc produire des revenus pour eux.
Patience et passion
"Tant que vous poursuivez un projet avec passion et que vous y travaillez chaque jour, le résultat ne peut qu'être fructueux." Christopher Klein et Jens Helbig font deux recommandations :
Notre idée de business doit susciter de la passion chez nous. Elle est, sinon, "vouée à l'échec". La question à se poser avant de se lancer est donc : "Qu'est-ce que j'aime vraiment faire ? Quelle est ma passion ?" Il est préférable de ne pas tout plaquer d’un coup et de prendre le temps de construire son indépendance en parallèle de son emploi principal de salarié, petit à petit, en y travaillant chaque jour. Puis, si l'on observe un succès initial, convenir d’un temps partiel avec son employeur.
Les erreurs à éviter au moment d’une création d’entreprise
L'idée de se lancer dans l’entrepreneuriat effraye de nombreuses personnes. Il faut dire que 50 % des entrepreneurs qui se lancent échouent dans les six premières années. Afin de nous éviter les erreurs classiques des débutants, Christopher Klein et Jens Helbig listent quelques conseils à suivre :
Se constituer une base solide de capitaux propres : de la même manière que nous nous sommes constitué une réserve de trésorerie personnelle pour faire face à d’éventuels problèmes financiers, ce capital propre nous épargnera une situation insoutenable en cas d’échec. Adopter le concept de "lean-start-up" ou "bootstrapping". Élaborer un business plan qui précise ce qui se passerait si le projet échouait. Se concentrer sur son cœur de métier : il s’agit d’appliquer le principe de Pareto, appelé aussi règle des 80/20, qui stipule que 20 % de la production génère environ 80 % du chiffre d'affaires total. Pour une entreprise, ces 20 % qui génèrent 80 % du CA ne sont ni plus ni moins que son cœur de métier. C’est pourquoi, il est indispensable de connaître précisément sa cible : "il vaut mieux attirer moins de personnes, mais aussi précisément que possible !" affirment les auteurs. Limiter la gamme de produits : généralement, les clients préfèrent avoir peu de choix. C’est pourquoi il est préférable de ne prévoir que 2 niveaux d’offres/services : une version standard (marge rentable) et une version premium (marge plus importante). Ils seront suffisants pour satisfaire les besoins des clients et favoriseront une prise de décision rapide.
Partie 3 - Notre formule de liberté financière Dans cette troisième partie de l’ouvrage "Le hamster quitte la roue", Christopher Klein et Jens Helbig partagent la formule qu’ils ont mise au point pour bénéficier de "30 jours libres par mois pour le reste de notre vie". 3.1 - La formule de calcul de la liberté financière
Les auteurs nous invitent à procéder aux calculs suivants.
Calculer le facteur "heures travaillées"
Le calcul du nombre de jours que nous devons travailler chaque mois suit la formule suivante : F = D / R Sachant que :
D = Dépenses => coût de notre niveau de vie R = Recettes => tous les revenus que nous générons F = Facteur heures travaillées
Exemple : Les personnages fictifs du livre, Pure et Totala dépensent chaque mois 1 500 euros (D= 1500) et gagnent chaque mois 2 000 euros (R = 2000). Leur facteur d'heures travaillées est donc égal à 1 500/ 2 000 = 0,75. Cela signifie que Pure et Tolata seraient en mesure de payer l'ensemble de leurs dépenses avec 75 % de leurs revenus. Les 25 % restants représentent du travail "en trop" qu’ils peuvent consacrer, épargner, investir dans leur patrimoine.
Calculer le nombre d’heures absolues par mois pour la quantité de travail requise
Pour transformer ensuite ce pourcentage en heures absolues, nous appliquerons la formule suivante : Nombre effectif d'heures travaillées X F. Si nous reprenons l'exemple précédent, il faut alors multiplier le facteur heures travaillées (0,75) par le nombre effectif d'heures travaillées. Si Pure et Tolata travaillent 60 heures par semaine, 4 semaines par mois, ils accumulent alors un total de 240 heures. Pour conserver leur niveau de vie actuel, tous deux ne devraient travailler que 240 h x 0,75 = 180 h. 3.2 - Calculer les scénarios futurs En fait, plus F est proche de zéro, mieux c'est. Si nous souhaitons, ensuite, calculer des scénarios futurs, il faut inclure aux recettes les actifs financiers actuels : R = recettes + actifs financiers. Le reste de la formule reste identique. 3.3 - La métaphore de la tortue aux œufs d’or Christopher Klein et Jens Helbig comparent la richesse à une tortue pondant des œufs d'or :
La tortue représente notre capital. Les œufs d'or représentent notre production et le profit qu'ils génèrent.
Puis ils énoncent : "Tant que nous dépensons tout notre argent à la fin du mois, nous ne pouvons pas acheter de tortue ni obtenir d’œufs en or. Au lieu de cela, si nous investissons de l'argent à la fin du mois pour acheter plus de tortues, elles nous apporteront régulièrement de plus en plus d'œufs d'or. À long terme, ces œufs d'or deviendront des tortues qui produiront à leur tour des œufs d'or. Nous reproduisons donc l'effet de croissance de l'intérêt composé et augmentons graduellement notre actif – le temps, que nous pouvons utiliser pour nous-mêmes et non pas pour les autres." Partie 4 - Autosuffisance spirituelle et matérielle Cette dernière partie du livre "Le hamster quitte la roue" développe l’idée qu’avant d'acquérir la richesse matérielle, il est nécessaire de réaliser un travail sur soi. Christopher Klein et Jens Helbig l’affirment : "Changer de mentalité est au moins aussi important que de réduire les passifs ou de se constituer des actifs." Et selon eux, "les deux derniers éléments constitutifs d'une vie véritablement libre financièrement" sont "l'autosuffisance spirituelle et matérielle". 4.1 - L’autosuffisance spirituelle Christopher Klein et Jens Helbig exposent plusieurs idées à mettre en place dans l’objectif d’une autosuffisance spirituelle. Les voici résumées.
Voir grand !
"Il n'y a aucune raison de penser petit - au contraire !" Les auteurs nous invitent à travailler sur les croyances limitantes que nous avons acquises depuis notre enfance et à voir grand. Ils affirment que "la plupart des gens ne visent que ce qui leur semble réaliste" alors que, selon eux "ce n'est que si l'on s'aventure dans des domaines inconnus et surtout utopiques que les concurrents diminuent." C’est notre façon de penser personnelle qui nous limite à ce que nous sommes. De ce fait : "Tout changement commence par la transformation de ses propres pensées et idées." Pour cela, "Le hamster quitte la roue" nous suggère de :
Nous demander : "À quoi ma vie ressemblerait-elle si je n'avais plus à me faire de soucis vis-à-vis de l'argent ?" Penser et visualiser des objectifs "utopiques", imaginer que nous connaissons richesse, indépendance, autosuffisance et succès.
Choisir l’impulsion sous aspiration, pas sous la pression
Christopher Klein et Jens Helbig nous expliquent ici la différence fondamentale entre les effets de la pression et ceux de l’aspiration :
Poursuivre quelque chose sous la pression nous coûte de la force et des efforts car nous nous sentons dans l’obligation de le faire. Poursuivre quelque chose parce qu'il a un effet d'aspiration sur nous, est bien plus facile, amusant et entraînant car nous faisons les choses pour nous et avec plaisir (motivation intrinsèque).
En somme, "les pressions exercées sont relativement improductives", tandis que "l’aspiration crée efficacité et activité".
Revoir son rapport à l’argent
Pour attirer l’argent à nous, "Le hamster quitte la roue" nous invite à :
Réviser nos croyances sur l’argent : en nous interrogeant sur ce qu'il y a de bon dans l'argent et pourquoi nous le méritons, nous comprendrons que l’argent – mis "entre de bonnes mains" - peut créer beaucoup de bien. Il peut, par exemple, être donné pour soutenir les autres, contribuer à la réalisation de nos rêves et à ceux des autres, servir à fonder une entreprise qui aide les autres et nous épanouisse, etc. Nous créer de nouvelles expériences et instaurer une routine quotidienne "pour réécrire notre disque dur".
Pratiquer la règle des trois secondes
Christopher Klein et Jens Helbig partagent ici une méthode pour nous aider à ne plus procrastiner. Ils nous expliquent qu’il faut environ 3 secondes au cerveau pour reproduire nos schémas habituels et familiers. La technique que les auteurs proposent consiste donc à prendre une décision et passer à l’action dans les 3 secondes qui suivent notre réflexion. De cette manière, nous cassons la spirale négative des pensées et de l’émotion qui nous poussent à procrastiner.
Optimiser sa productivité grâce à la loi de Parkinson
La loi de Parkinson indique que "la durée d'une tâche dépend moins de son étendue que du temps disponible". Cela signifie que, pour réaliser quelque chose, nous mettrons le temps que nous avons prévu d’y consacrer, qu’il soit court ou long. L’exécution de la tâche se fera dans le délai imparti, la durée disponible que nous lui attribuons, et non pas selon le temps qu’elle nécessite réellement pour être effectuée. C’est pourquoi, il est judicieux de :
Se fixer des échéances courtes (mais réalistes), car cela nous limite à l'essentiel, aux 20 % importants qui constituent 80 % du succès. Lister ce que nous devons faire sans jamais inclure plus de 2 points vraiment importants par jour. Comprendre la différence entre occupation et productivité, en se posant la question suivante : "S’il y a une seule activité que je devais faire demain, laquelle je choisirai ?" Réaliser les tâches les plus importantes le matin, et proscrire petit à petit les activités inutiles et chronophages.
Faire ce qui nous passionne de manière quotidienne
Pour les auteurs du livre "Le hamster quitte la roue" : "Vous ne pouvez vraiment réussir que si vous faites ce que vous aimez et qui crée en vous un sentiment d'accomplissement." La question à se poser ici est la suivante : "Qu’est-ce que je ferais si j'avais tout l'or du monde ?" Christopher Klein et Jens Helbig suggèrent de se créer comme habitude de faire ce quelque chose qui nous plaît pendant au minium 15 minutes tous les jours. "Le secret, petit mais si grand, est de travailler jour après jour sur ses objectifs, ses forces et ses désirs. Tant que vous faites ce que vous aimez encore et encore, jour après jour, vous aurez (presque) toutes les chances de réussir. Dans l'idéal, cette activité est intégrée dans une routine. L'appliquer comme une sorte de plan de vie générera jour après jour de plus en plus de succès."
Donner pour recevoir : la loi du don
L’idée que développent ici les auteurs du livre "Le hamster quitte la roue" est la suivante : "Les choses que nous donnons nous reviendront encore plus intensément." C’est, selon eux, une loi fondamentale. Donner ce que nous aimerions nous-même recevoir nous garantit "une vie réussie et épanouie à tous les niveaux". Donner quelque chose "à au moins une personne chaque jour" par exemple (même s’il s’agit que d’un simple sourire) fait grandir le sentiment d’abondance en nous et façonne nos actions subconscientes. De cette manière, "nous nous concentrerons sur ce que nous avons (réalisé) plutôt que sur ce qui nous manque". Et c’est essentiel pour atteindre la liberté financière : "L'autosuffisance interne entraîne l'autosuffisance externe." À l’inverse, vouloir absolument quelque chose provoque un sentiment de manque. 4.2 - L'autosuffisance matérielle Tant que nous continuons de dépendre d’un système monétaire, financier et économique, nous ne pouvons atteindre complètement la liberté financière. Même avec toutes les stratégies présentées dans ce livre, le système tel qu’il est construit, fait que nous ne pouvons qu’y rester emprisonnés. Christopher Klein et Jens Helbig proposent alors une solution pour une vraie liberté : l'autosuffisance matérielle. Et pour cela, ils nous invitent à revoir nos modes de consommation et nos façons de dépenser : "La vraie liberté consiste donc à ne pas utiliser d’argent ou à en utiliser très peu. Cela nous détache des contraintes et des obligations du système économique et prive la roue du hamster de carburant superflu. […] Plutôt que de soutenir les sociétés multinationales opérant dans le monde entier, la priorité pourrait être (re) donnée au régionalisme." Voici donc le résumé des idées qu’ils préconisent dans ce sens.
L'autosuffisance personnelle
La ligne directive est de chercher à rendre notre vie aussi simple que possible. "Vous serez surpris de voir à quel point vous deviendrez prospère et heureux !" lancent les auteurs.
La réduction des passifs
Plusieurs propositions sont développées par Christopher Klein et Jens Helbig pour nous aider à réduire nos passifs. Ceux-ci suggèrent, en effet, de :
Identifier ses propres besoins de consommation et les remettre en question : c’est une première étape indispensable. Ne pas confondre "qualité de vie" et "quantité de vie" : posséder plus de choses matérielles ne signifie pas que nous ayons une meilleure qualité de vie. Au contraire, "plus nous accumulons, plus cela nous pèse". En nous libérant de nos passifs, nous libérons également notre esprit des dépendances qu’elles ont créées (peur de perdre ou de casser) et soulageons notre porte-monnaie. Réfléchir aux choses dont nous avons à nous "occuper" et les réduire à ce qui est réellement vital pour nous (nourriture, boissons, logement…). Pratiquer l’autosuffisance pour subvenir à nos besoins quotidiens et réduire nos consommations d’énergie : cultiver ses fruits et légumes, récupérer l'eau de pluie avec une citerne, installer un système photovoltaïque… Comprendre que la véritable autosuffisance commence avec notre conscience (comme acheter des produits avec le moins d'emballages possible). Il faut savoir que changer notre comportement de consommation à un niveau individuel a un vrai impact sur l’économie globale car, avec le temps, celle-ci n’a pas le choix que d’ajuster l'offre au consommateur. Vivre l’autosuffisance comme une expérience sociale : pour ne pas avoir à cultiver ses légumes 60 heures par semaine, il est possible de mettre en place un système d’autosuffisance qui fonctionne sous forme de petites communautés, en collaboration avec ses amis, ses connaissances et sa famille. C'est ce que l'on appelle l'"économie partagée".
L'économie partagée
L’économie du partage implique une autre forme de consommation : au lieu de jeter les objets que nous ne voulons plus ou d'en acheter de nouveaux, l’idée est de les partager avec d'autres personnes (tondeuses à gazon, voitures, livres, vêtements, nourriture par exemple). Et avec à Internet, il est devenu facile de trouver ce genre d'alternatives. De plus, l’économie du partage est source de véritables situations gagnant-gagnant. Ce type d’économie favorise :
La réduction de nos dépenses. La protection de l'environnement (puisque moins de produits). Une cohésion sociale plus importante, avec une plus grande volonté d'aider, plus de tolérance et de compassion. Des opportunités (financières) intéressantes (le cercle social étant une des clés de la réussite). Une approche de travail ensemble plutôt que l'un contre l'autre.
L’économie circulaire
L’économie circulaire, encore appelée "Cradle to Cradle", prend le contre-pied de "l'obsolescence programmée" qui consiste à créer des produits industriels qui ne durent volontairement pas longtemps (autrement dit "l’économie jetable dominante"). En effet, le concept de l’économie circulaire consiste à récupérer, à la fin de la vie d’un produit, toutes ses pièces, et de les réutiliser complètement. L'économie circulaire a "l'intention ambitieuse de ne produire aucun déchet et aucune émission". C'est une forme de recyclage 2.0 qui ne fait, en réalité, qu’imiter les processus de la nature (qui désintègre des objets vivants en fin de vie et les réutilise entièrement dans le cadre d'une réorganisation). Elle s'appuie sur l'idée que c'est le changement de comportement des consommateurs qui crée le système économique du futur. Exemples de produits qui pourraient faire partie d'une économie circulaire : des voitures qui absorberaient du CO2 et rejetteraient de l'oxygène, des maisons qui s'adapteraient aux changements de saison comme la fourrure des animaux, des avions qui, comme des aigles, pourraient parcourir de longues distances en utilisant uniquement les thermiques ! Par contre, pour les auteurs, l'économie circulaire ne résout pas tous nos problèmes car l'énergie reste toujours nécessaire pour la production.
La décentralisation
Christopher Klein et Jens Helbig remettent ici en question nos habitudes de consommation et souhaitent susciter une prise de conscience. Ils proposent de réfléchir à un système économique alternatif : plus local et plus naturel, avec plus de temps et de liberté. Et terminent en rappelant que : "En tant que consommateurs, nous donnons la tendance - et non l'inverse."
Moins de travail, plus de temps
Pour "Le hamster quitte la roue", il serait possible de revenir à une économie et à un mode de vie plus naturels si nous réduisions notre temps de travail à 25 heures hebdomadaires (semaine de 5 jours). Cet aménagement du temps du travail aurait de nombreux effets positifs. En effet, travailler moins libèrerait du temps :
De travail pour d’autres. Pour que tout un chacun puisse :
Se consacrer à ses passions et ses rêves, Développer son autosuffisance, S’impliquer régionalement, Exprimer sa créativité.
Il en résulterait une société "plus heureuse, plus pacifique et plus saine", soulageant, par voie de conséquence, le système de santé et le système social.
Une économie post-croissance
"Le hamster quitte la roue" nous encourage à cette autre forme de consommation plus modeste, qui repose sur l’entraide et plus d’approvisionnement régional. En proposant cette solution, les auteurs ouvrent une réflexion sur le système économique : "Ne pouvons-nous pas aller ensemble sur un chemin qui repose davantage sur la coexistence, la frugalité et l'autosuffisance, au lieu d'être insatiable, de travailler les un contre les autres et de dépendre d'un approvisionnement externe instable ?"
Les villes en transition
Les auteurs décrivent cet autre modèle économique que sont les villes dites en transition. Celles-ci se fondent sur quatre piliers :
La philanthropie, La cohésion sociale (au sens de communauté solidaire), Un mode de vie respectueux de l'environnement et écologique, Une autosuffisance maximale.
4.3 - Être heureux et être conscient
L’argent nous rend heureux jusqu’à un certain seuil
"Il est clairement prouvé qu'à partir d'un certain seuil, l'argent ne contribue plus que marginalement à accroître le sentiment de bonheur. Cette limite est de 50 000 € par an en France." Les auteurs du livre "Le hamster quitte la roue" nous expliquent ici que :
La somme d’argent annuelle dont nous avons besoin pour répondre à tous nos besoins essentiels et à la réalisation de nos désirs matériels s‘élève à 50 000 €. Les individus qui perçoivent un montant supérieur à ce seuil ne seraient donc pas plus heureux. Le fait d'être pauvre nous rend malheureux : cela a aussi été prouvé. Nous consommons de manière insensée pour ressentir le bonheur, mais c’est finalement un sentiment artificiel et à court terme.
Le véritable but de la vie est la réalisation de soi
Même si la vie est bien plus qu'une question de liberté financière, la liberté financière n’en reste pas moins primordiale car c’est grâce à elle que nous aurons l’espace et le temps dont nous avons besoin pour nous consacrer à notre véritable destin, pour nous réaliser. Conclusion de "Le hamster quitte la roue" de Christopher Klein et Jens Helbig Ce qu’il faut retenir du livre "Le hamster quitte la roue"
Deux points essentiels à savoir avant de se mettre en quête de liberté financière
Les croyances limitantes sont ce qui nous freinent le plus sur le chemin de l'indépendance financière. Les auteurs parlent de "conscience monétaire positive" pour lever toutes nos croyances négatives vis-à-vis de l'argent. La liberté financière s'acquiert par la meilleure combinaison possible des trois facteurs suivants : temps, argent et énergie.
Les deux grandes phases qui jalonnent le parcours vers la liberté financière
Diminuer ses dépenses, ce qui implique de :
Réduire ses passifs, rembourser puis ne plus contracter de dettes, se constituer une réserve de liquidités. Analyser notre façon de gérer notre budget pour parvenir à instaurer une routine budgétaire raisonnée et équilibrée (s'éduquer financièrement, investir davantage en soi-même, revoir ses modes de consommation).
Augmenter ses revenus :
Cela passe par le fait de se constituer des actifs et des revenus passifs. Augmenter sa quantité de travail (heures supplémentaires, second emploi) et améliorer sa qualité de travail (promotion avec meilleure rémunération, un emploi mieux payé) ne sont pas des solutions à long terme. Ces deux options nécessitent beaucoup de temps et d'énergie, ce qui risque d'être source d'insatisfaction au bout d'un moment. La solution est de développer des revenus passifs qui nous enrichissent automatiquement, sans que nous n'ayons beaucoup de temps et d'efforts à y consacrer. Les effets de levier de revenus les plus intéressants sont
La location, Les placements et investissements La création d'une activité indépendante.
Les auteurs résument ce qu'est "la clé de l’augmentation des revenus à long terme" : "la combinaison d'un revenu passif, d'un travail indépendant et d'un faible endettement".
L'autosuffisance est l'unique voie qui permette d'être complètement libre financièrement
Les auteurs parlent d'autosuffisance matérielle mais aussi spirituelle. Dans cet objectif, ils nous encouragent à :
Développer le bon état d'esprit (voir grand, être aspiré par nos objectifs, développer notre productivité, donner, nous passionner pour quelque chose quotidiennement...). Repenser nos comportements, nos modes de consommation, nos systèmes économiques pour les faire évoluer et les rendre plus responsables (moins de travail et plus de liberté, une économie partagée, circulaire, décentralisée, plus locale, post-croissance, villes en transition...).
Ce qu'apporte la lecture "Le hamster quitte la roue" "Le hamster quitte la roue" :
Propose une méthode très pragmatique qui décrit les systèmes financiers et les étapes à suivre pour échapper à la roue du hamster, ce cercle vicieux invisible qui nous emprisonne par le fait de travailler toujours plus pour de moins en moins de temps libre. Est source de motivation pour commencer à amorcer des changements visant la liberté financière et donc une meilleure qualité de vie. Invite à prendre conscience qu'une démarche éthique et responsable n'est absolument pas incompatible avec un enrichissement personnel, au contraire. Fait réfléchir sur notre responsabilité (impact de nos choix de vie sur un plan matériel, de nos choix d'investissements, etc.) dans l'avenir de nos systèmes économiques et de notre environnement.
Une approche à la croisée du développement personnel et du développement matériel Christopher Klein et Jens Helbig concluent leur ouvrage par ces mots : "Créez de la valeur, influez positivement la vie des autres, faites preuve d'empathie et soyez authentique. N'oubliez pas de rester ouvert d'esprit. Parce que c'est seulement en donnant que l'on devient riche et que l'on réussit, et non l'inverse !" Cette phrase est emblématique de l'approche que proposent les auteurs dans leur ouvrage : celle de relier une vision très matérielle des finances à un niveau plus spirituel. Dès lors, "Le hamster quitte la roue" aide le lecteur à utiliser les leviers financiers intelligemment pour avancer, pas à pas, sur la voie de la liberté financière. Mais, en même temps, cette lecture suscite des questionnements et amène à se développer personnellement. Points forts :
Le fait de présenter l'éducation financière sous plusieurs angles : une méthode et des outils concrets, tangibles, pragmatiques mis en corrélation avec une vision minimaliste et responsable des finances. L'approche très actuelle et éthique de la liberté financière qui prend en compte les enjeux mondiaux et les responsabilités de chacun. Les personnages fictifs qui rendent les explications parlantes.
Points faibles :
Les idées sont, à certains moments, très théoriques, et ne semblent, dans la pratique, pas aussi simples et rapides à mettre en place que ce que nous pourrions imaginer (le chemin étant, comme les auteurs nous le décrivent, particulièrement semé d'embûches). L'approche est d'exposer la voie qui mène à la liberté financière dans son ensemble. Ce choix fait que les auteurs passent très rapidement sur certains points qui mériteraient, à mon sens, d'être un peu plus approfondis.
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January 7 2021, 5:00pm
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J'ai publié sur des-livres-pour-changer-de-vie.fr
Le Why Café
Résumé de "Le Why Café" de John Strelecky : Un soir, un homme, se retrouve dans un café étrange, perdu au milieu de nulle part ; sur le menu qu’on lui tend, trois questions sont inscrites : Pourquoi êtes-vous ici ? Craignez-vous la mort ? Êtes-vous pleinement épanoui ? En l'interrogeant sur sa raison d'être, ces questions vont changer sa vie. Par John Strelecky, 2009, 154 pages. Titre original : "The Why Café". Chronique et résumé de "Le Why Café" de John Strelecky Avant-Propos de l'auteur John Strelecky Avant de démarrer son récit, l’auteur John Strelecky, nous explique que :
L'histoire du Why Café est aujourd’hui un best-seller publié en 27 langues sur toute la planète. Le succès de ce livre lui a fait réaliser à quel point les humains sont fondamentalement tous les mêmes : quelque soient leur culture ou leur pays, ils s’émerveillent des mêmes pensées, s’interrogent et recherchent des réponses aux mêmes questions. Ce récit a été écrit dans un contexte et un état de conscience très particulier : l’auteur raconte s’être senti transporté, comme guidé "par un élan intérieur" dont il ignore l’origine, et avec comme seul objectif de retranscrire une expérience qui avait changé sa vie. "Le Why Café" a été conçu "presque de but en blanc" et finalisé en 21 jours.
Prologue Alors qu’il se questionne sur sa vie, John Strelecky décide, un jour, de déconnecter complètement de son travail et de prendre, pour cela, quelques jours de vacances. En effet, bien qu’il ne déteste pas son emploi, il s’interroge, à ce moment-là, sur l’intérêt de passer toutes ses journées au travail, à chercher à gravir des échelons qui le conduiraient finalement à travailler encore davantage. Il prend conscience qu’il n’est finalement qu’en train de répéter le schéma qui lui a été inculqué à l’école par des gens qui ne faisaient, eux-mêmes, que répéter ce qu’on leur avait aussi inculqué. Il se trouve alors que sur la route de ces vacances, l’auteur vit une expérience étrange : perdu et l’esprit brouillé, il atterrit sans trop savoir comment, au bout d’un long chemin sombre et isolé. De la même façon qu’il se sentait égaré dans sa vie c'est-à-dire "incertain de savoir exactement où il se dirigeait ni pourquoi il allait dans cette direction". John Strelecky termine son prologue en mettant en doute la véracité de ce récit. Mais conclut qu’après tout, peu importe que cette histoire ait bien été réelle ou non : cette soirée a définitivement changé sa vie. Chapitre 1 Dans ce premier chapitre, nous retrouvons John Strelecky, dans son véhicule, sur l’autoroute, immobilisé dans les embouteillages parmi des conducteurs mécontents. Après plus d’une heure d’attente, il apprend que la route est complètement fermée car un camion-citerne, rempli de produit toxique, s’est renversé. Les seules options proposées par la police sont de patienter jusqu’à ce que la route ait été nettoyée et réouvre, ou de faire demi-tour pour prendre une route secondaire. John choisit la seconde option. Chapitre 2
Avant son départ, John a imprimé l’itinéraire principal de sa destination trouvé sur internet, et n’a emporté que cet itinéraire avec lui. Sans atlas routier, il peine alors à s’orienter. Très vite, John se retrouve complètement perdu. Une série d’intersections et une signalisation inutile, du type "vieille route 65", ne font que semer plus de confusion chez le conducteur qui n’a pas croisé de véhicules depuis une cinquantaine de kilomètres au moins. L’endroit est totalement désert. Les habitations se font rares. À travers champs et forêts, John tente de se fier à son sens de l’orientation pour décider de la direction à prendre. Les yeux rivés sur sa jauge d’essence qui diminue et l’inquiète, il continue de rouler en comprenant qu’il lui est désormais impossible de tenter de rejoindre son point de départ. Il peste : ce voyage devait être l’occasion de se relaxer et de ressourcer, pense-t-il. Or, il n’est, pour l’instant, que frustrations et énervement. Au crépuscule, John, craignant la panne sèche, songe à dormir au bord de la route. Le lendemain matin serait plus propice à une solution, se résigne-t-il. Chapitre 3 Soudain, contre toute attente, John aperçoit de la lumière au bout d’un chemin. Tandis que son niveau de carburant a largement atteint la zone rouge, il s’avance, surpris de voir le signe d'une présence dans un lieu aussi incongru. Cette lumière, c’est un lampadaire qui éclaire l’entrée d’une petite bâtisse blanche. Sur celle-ci, une enseigne au néon bleu indique : "Le Why Café". John se gare sur le petit parking, près de trois autres voitures. Fatigué, il entre dans le café. En poussant la porte d’entrée, des clochettes retentissent, tandis que des odeurs appétissantes viennent réveiller sa faim. Chapitre 4 La décoration neuve et rétro du Why Café est très cosy. Le comptoir, les tables et banquettes rouges apportent un côté accueillant à cet endroit improbable, au milieu de nulle part. John s’assoit sur l’une des confortables banquettes. La serveuse se présente. Elle se nomme Casey. John la salue à son tour, avant de lui raconter brièvement ses mésaventures. Casey lui tend le menu. Sur la couverture du menu, il est écrit "Bienvenue au Why Café". Mais John remarque immédiatement un texte inscrit, juste au–dessous, en petit caractère : "Avant de commander, s’il vous plaît, informez-vous auprès de notre personnel sur le sens que pourrait avoir votre passage ici." À l’intérieur du menu, sont bien listés les mets habituels - petits déjeuners, sandwichs, entrées et salades, plats – mais au verso, à nouveau un texte quelque peu étrange : "Points à méditer pendant que vous attendez :
Pourquoi êtes-vous ici ? Avez-vous peur de la mort ? Êtes-vous pleinement épanoui ?"
John comprend qu’il vient alors d’atterrir dans un endroit vraiment peu habituel… Chapitre 5 Malgré quelques doutes sur cet endroit étrange, John décide de rester. Il n’a, de toutes façons, pas vraiment le choix, pense-t-il. Mais il ne peut s’empêcher de s’interroger concernant les trois questions au dos du menu. Avant de passer sa commande, il demande alors à Casey de quoi, au juste, il devait être informé, comme le stipule la phrase mentionnée sur la couverture du menu. Mais la réponse de la serveuse ne fait qu’accentuer la confusion de John : les clients qui passent au Why Café sont généralement différents lorsqu’ils en repartent, lui annonce Casey. C’est pourquoi, désormais, les propriétaires pensent qu’il est préférable de les informer de "ce à quoi ils peuvent s’attendre, au cas où il ne seraient pas tout à fait prêts à vivre l’expérience". Chapitre 6 En regardant Casey entrer dans la cuisine, John aperçoit, dans l’ouverture du mur qui y mène, l’homme en charge de la préparation des plats. John et lui s’échangent un sourire et un signe de la main de loin. Puis John relit la première question au dos du menu : "Pourquoi êtes-vous ici ?". Mais Casey revient et interrompt sa réflexion. Elle lui explique que l’homme qui vient de lui faire signe derrière les fourneaux se nomme Mike, que c’est le propriétaire du Why Café et qu’il fait toute la cuisine lui-même. Puis elle prend un ton plus sérieux. Casey suggère à Mike de modifier la question sur laquelle il est vraisemblablement en train de s’interroger. Elle lui propose de la lire de façon à ce qu’elle ne soit plus posée à quelqu’un d’autre, mais à lui. Car selon elle, cela change tout. Sans se l’expliquer, John affirme alors, qu’à ce moment très précisément, la phrase inscrite sur le menu se met à changer : au lieu de lire : "Pourquoi êtes-vous ici ?", il peut voir écrit, l'espace d'un instant, "Pourquoi suis-je ici ?". John s’inquiète. Comment cela a-t-il pu se produire ? Et lorsqu’il interroge Casey à ce propos, celle-ci poursuit sans répondre : "Ce n’est pas une question à prendre à la légère. [...] Lorsque vous vous y attardez […] et qu’en plus vous vous la posez à vous-même, alors votre monde change." Chapitre 7
Trouver un sens à sa vie
John commence à comprendre que la question sur le menu signifie bien plus que ce qu’il croit. Il ne s’agit pas juste de savoir pourquoi les gens viennent dans ce café. Elle va bien au-delà de ça. Casey confirme : "c’est exact. […] La question ne concerne pas du tout le café. Elle demande aux gens pourquoi ils existent, tout simplement." En réfléchissant, John se dit qu’il s’est déjà posé cette question. Depuis un certain nombre d’années, il s’interroge sur le sens plus élevé de son existence. Certes, il n’a jamais connu de grosses difficultés, malgré des moments de frustration. Il possède des amis, un emploi correct donc finalement plutôt une bonne vie. Cela dit, il y a toujours eu, quelque part en lui, un "sentiment inexplicable".
Accomplir sa raison d’être
En continuant de discuter, Casey affirme que se poser la question du sens à sa vie ouvre "une sorte de porte, de passage". Certaines personnes vont se poser, puis l’oublier. Mais ceux qui désirent vraiment connaître la réponse à "Pourquoi suis-je ici" ne pourront plus ignorer la réponse. Selon Casey : "Poser la question crée l’élan pour trouver la réponse. Lorsque quelqu’un trouve la réponse, une force aussi puissante émerge. Voyez-vous, dès qu’une personne sait pourquoi elle est ici, pourquoi elle vit, quelle est sa raison d’exister, elle voudra accomplir cette raison d’être. C’est comme savoir où se trouve le X indiquant un trésor sur une carte. Une fois que vous avez vu le X, il est difficile de l’ignorer. Il est encore plus difficile de ne pas aller chercher ce trésor. Une fois que quelqu’un sait pourquoi il est ici, ce sera émotivement et physiquement plus difficile de ne pas réaliser sa raison d’être." Finalement, John pense qu’il est parfois mieux de ne jamais se poser la question, afin de continuer sa vie simplement, comme avant. En tout cas, pour John et Casey, ce qui est clair, c’est que chacun est libre de décider par lui-même d’oublier la question ou de s’en préoccuper. Chapitre 8 Alors que John trouve sa situation loufoque et se rappelle qu’il n’est venu là finalement que pour manger, faire le plein d’essence et se reposer dans un endroit un moment, Mike vient se présenter à lui. John lui fait part de ses réflexions concernant la question posée sur le menu. Mike propose de lui expliquer quelques techniques utilisées par les gens pour trouver leur réponse. Avant cela, il veut lui apporter sa commande. Mais une fois servi, Mike quitte la table pour échanger avec le couple assis sur la banquette voisine. Chapitre 9 John, affamé, savoure ses plats, et se sent, à présent, beaucoup mieux. Il accepte avec plaisir la compagnie de Casey qui lui suggère de poursuivre sa réflexion avec elle. Durant leur discussion, John prend alors conscience de quelque chose d’extrêmement simple mais de très excitant : "une fois que les gens ont compris leur raison d’être, ils font tout simplement ce qu’ils veulent pour réaliser cette raison d’être" : "Mon esprit s’agitait. Je n’avais jamais envisagé les choses de cette façon auparavant. J’avais passé la majeure partie de ma vie à prendre des décisions selon d’autres raisons, comme des conseils de ma famille, la pression culturelle et l’opinion des gens. Ce qui m’était maintenant proposé était différent." John réalise qu’une raison d’être peut se concrétiser de différentes manières : en devenant artiste, médecin, bâtisseur ou comptable pour aider les autres, ou même en devenant millionnaire. Pour accomplir sa raison d’être, il faut donc définir comment le faire et apprendre à utiliser son temps dans cet objectif. Et pour cela, John en conclut que le mieux est, sans doute, d’explorer et d’essayer le maximum de choses en lien avec sa raison d’être. Casey est complètement d'accord. D'ailleurs, aujourd’hui, nous devons, selon elle, saisir cette chance de pouvoir être informé, de pouvoir rencontrer un tas de gens partout dans le monde, connaître plein de cultures différentes, et vivre diverses expériences bien plus facilement qu’auparavant. À ce stade de la conversation, John se rend compte que :
Nos limites ne sont pas liées à l’accessibilité ; elles sont ce que nous nous imposons nous-mêmes. Lui-même passe son temps à faire ce que la plupart des gens font, et non pas ce qu’il voudrait vraiment. Et selon lui, c’est parce qu’il ne connait pas la réponse à "pourquoi est-il ici".
Chapitre 10
L’histoire de la tortue de mer racontée par Casey
Stimulée par la conversation, Casey mentionne une expérience qu’elle a vécue avec une grosse tortue de mer verte. Elle explique que cette anecdote lui a enseigné une leçon de vie qu’elle souhaite partager avec John. Un jour, alors qu’elle s’adonne au snorkeling en mer, Casey voit, quelques mètres au-dessous d’elle, une tortue de mer. Fascinée, elle l’observe nager et décide de la suivre. Mais bien qu’elle n’ait rien qui la ralentisse, Casey n’arrive pas à être aussi rapide que la tortue. Cette dernière finit par semer Casey, épuisée. La même situation se répète le lendemain. En l’observant, Casey comprend alors pourquoi. Elle remarque que pour aller aussi vite, la tortue ne combat jamais les vagues. À la place, elle les utilise. Pour cela, elle alterne stratégiquement des périodes de nage et des périodes où elle se laisse flotter. Au même moment, Casey, quant à elle, continue de nager, sans s’arrêter, sans suivre le courant, peu importe comment. Casey s'aperçoit que sa façon de faire fonctionne au début, mais qu’elle se fatigue vite et manque d’énergie rapidement pour lutter contre les vagues : "Plus les vagues allaient et venaient, plus je m’épuisais et moins j’étais efficace. La tortue continuait d’ajuster ses mouvements à ceux de l’eau et c’est ainsi qu’elle pouvait nager plus rapidement que moi".
La leçon de vie enseignée par la tortue de mer
John formule l’enseignement à tirer de l’histoire de la tortue de mer verte ainsi : "Si vous n’êtes pas en résonance avec ce que vous voulez faire, vous pouvez gaspiller votre énergie à faire plein de choses. Et lorsque les occasions de faire ce que vous voulez se présentent, il est possible que vous n’ayez ni la force ou le temps de les accomplir." Casey acquiesce et souligne qu’en effet, tout ce que nous nous retrouvons à faire, tout le temps et l’énergie que nous donnons, qui ne sont, en fait, que ce que les autres veulent que nous fassions (activités, services proposés, destinations de voyage, lieux où manger, émissions de télévision…) nous éloignent de notre raison d’exister. Elle précise que, dans cette histoire :
Les vagues qui lui font face peuvent représenter toutes les personnes, activités et choses qui cherchent à capter son attention, son énergie et son temps, mais qui ne sont pas liées à sa raison d’être. Les vagues qui retournent à la mer peuvent représenter toutes les personnes, activités et choses qui l’aident à réaliser sa raison d’être.
Et selon cette métaphore, nous comprenons que plus nous dépensons de temps et d’énergie sur les vagues qui vont vers la plage, moins nous avons de temps et d’énergie pour celles qui retournent à la mer. Cette perspective nous aide à être sélectif sur la façon de dépenser son temps chaque jour.
La prise de conscience de tout ce temps gaspillé
Après le récit de Casey, John commence à calculer comment il divise et occupe habituellement son temps. Il se rend compte de l’énorme quantité de temps gaspillé à des choses qui ne l’intéressent pas (ouvrir du courrier qu’il n’attend pas particulièrement notamment). Choqué, il décide de poursuivre l’exercice. Chapitre 11
L’histoire du pêcheur heureux et de l’homme d’affaire en vacances
Dans ce chapitre, Mike, le propriétaire du Why Café, revient à la table de John. C’est à son tour de lui relater une histoire : celle d’un homme d’affaire qui s'est offert des vacances exotiques en vue d'échapper à la pression habituelle, et qui rencontre un villageois pêcheur. Ce pêcheur semble le plus heureux de tous les habitants du village. Lors d’une discussion avec l’homme d’affaire, le pêcheur raconte son quotidien, le déroulement simple et quasiment identique de toutes ses journées : il prend son petit déjeuner en compagnie de son épouse et de ses enfants, part pêcher pendant que ses enfants sont à l’école et que sa femme peint. Le soir, la famille mange les poissons de la pêche, qui suffisent amplement à nourrir la famille. Il arrive même souvent au pêcheur d’en remettre à l'eau car il y en a trop. Il fait ensuite la sieste et marche avec sa femme tous les soirs sur la plage, l’occasion pour eux d’admirer le coucher du soleil pendant que leurs enfants s’amusent dans l’océan. Étonné, l’homme d’affaires l’interroge : puisqu’il y a tant de poissons, pourquoi ne pas pêcher toute la journée pour vendre ses poissons, gagner de l’argent et ainsi développer son activité ? Petit à petit, il pourrait acquérir des bateaux puis des équipages jusqu’à devenir une entreprise de distribution de poissons internationale, s’enthousiasme l’homme d’affaire. Puis il poursuit sa réflexion : après avoir gagné beaucoup d’argent, il pourrait alors se retirer et faire ce qu’il veut. Il pourrait passer du temps en famille, pêcher (même si après toutes ces années, les poissons seront forcément moins nombreux), marcher sur la plage avec sa femme et ses enfants qui jouent dans la mer (même si d’ici là, ceux-ci seront devenus adultes). Perplexe, le pêcheur s’interroge sur le sens à tout cela.
Pourquoi ne pas faire ce que nous voulons maintenant ?
Mike questionne John sur cette histoire. Puis, il lui parle de sa propre prise de conscience concernant le fait de travailler dans le but de prendre sa retraite : "J’ai réalisé que chaque jour était une occasion de faire ce que je voulais. Chaque jour, j’avais la chance d’accomplir la réponse à la question qui vous a intrigué sur le menu. Je n’ai pas besoin d’attendre la retraite." Cela parait très simple. Néanmoins, John réalise, encore une fois, que, lui, ne fait pourtant pas ce qu’il veut. Pourquoi ? Il réfléchit : probablement parce qu'il a basé le choix de ses études sur des critères de débouchés ; puis comme il ne détestait pas son travail, il s’est concentré à gagner plus d’argent et s’est naturellement installé dans une routine. Pour terminer, Mike lance : "Pourquoi passons-nous tant de temps à nous préparer au jour où nous pourrons faire ce que nous voulons au lieu de tout simplement faire ce que nous voulons dès maintenant ?" Chapitre 12 Ce chapitre du livre "Le Why Café" introduit un nouveau personnage : celui d’Anne. Mike la présente comme une amie. Assise à la table voisine jusqu’à présent, le propriétaire du Why Café lui a demandé de se joindre à John car elle peut, selon lui, apporter un point de vue intéressant sur sa dernière question. En racontant son parcours, Anne insiste sur trois idées majeures :
Les publicitaires nous manipulent en agissant sur nos peurs et notre désir d’épanouissement
Anne est hautement diplômée en marketing et a exercé longtemps en tant que directrice dans la publicité. Son activité lui a permis de comprendre que les publicitaires sont en mesure de nous faire faire ce qu’ils veulent en agissant simplement sur nos peurs et notre désir d’épanouissement. Les messages dont ils nous bombardent sont bien sûr très subtils : le but est de nous faire croire que nous serons heureux avec un produit/service spécifique ou que nous ne le serons pas sans ce dernier.
Croire que le bonheur ne s’acquiert que par des produits/services nous conduit dans une impasse
Par ailleurs, pour Anne, penser que le bonheur ne s’obtient que par des produits ou services nous contraint financièrement, ce qui nous conduit à faire ce que nous ne voulons pas faire. Anne explique, en effet, l’impasse dans laquelle nous nous mettons : nous cherchons un emploi pour nous payer tous ces produits censés nous épanouir. Mais, pour nous acheter tous ces produits/services, nous devons passer beaucoup de temps à exercer cet emploi. Cette situation nous rend insatisfait et crée de la frustration. Elle nous amène à consommer encore plus : "Nous espérons que ces choses que nous achetons nous apporteront un sentiment de plénitude que notre travail journalier ne nous procure pas. Malheureusement, plus nous achetons de choses, plus nous avons de factures à payer et plus nous devons travailler pour les payer. Mais puisque notre travail ne correspond pas à ce que nous aimerions faire, travailler plus crée encore plus d’insatisfactions et de frustrations parce que nous avons encore moins de temps pour faire ce que nous aimerions faire." Au final, les gens se retrouvent "forcés" de travailler très longtemps et de faire des choses qui ne correspondent pas à leur mission de vie. "Mais ils continuent de rêver à ce futur où ils n’auront plus à travailler et ils pourront faire ce qu’ils veulent". John voit désormais les choses sous un autre angle.
N’est-il pas temps de se remettre en question ?
Anne raconte ici sa propre expérience. Travaillant sans cesse, la jeune femme comblait son manque de temps libre matériellement. C’était, pour elle, comme une récompense, une forme de mérite. Or, comme elle passait ses journées au travail, elle n’avait jamais la possibilité de profiter de ses achats. Un soir, Anne met un point d’arrêt à cette vie. Une remise en question inattendue la conduit, de réflexions en réflexions, graduellement, à complètement changer son quotidien. Elle cesse de se récompenser avec des choses matérielles, s’assure de prendre du temps pour elle (d’abord 1h, puis 2 puis 3 heures), pour réaliser des activités qu’elle aime vraiment (lecture, promenade, sport…), et se concentre entièrement à ce qu’elle veut faire. Chapitre 13 Ce chapitre aborde la seconde question inscrite sur le menu du Why Café, à savoir : "Avez-vous peur de la mort ?" Pour Anne, cette question est reliée à la première. La mort est l’une des peurs les plus courantes chez les gens. Particulièrement chez ceux qui ne se sont jamais posé la question de leur raison d’exister. Elle explique, en effet, son point de vue : à un niveau subconscient, ces personnes craignent le jour où ils mourront car ils savent que chaque jour passé les rapproche d’un futur où ils n’auront plus la chance de faire ce qu’ils veulent. Alors que les gens qui connaissent leur mission de vie et choisissent de faire des choses dans ce sens ne craignent pas de ne pas avoir la chance de faire quelque chose puisqu’ils l’ont fait ou le font tous les jours. Lorsqu’Anne le quitte, John se sent différent. Il a le sentiment d’avoir appris quelque chose. Il songe alors à :
Sa définition du bonheur, du succès et de la plénitude : il réalise que celle-ci a été déterminée par les autres, et notamment par tous ces messages "cachés" autour de lui (publicité, etc.). L’impact que pourrait avoir une vie qui comblerait sa raison d’exister sur le déroulement de ses journées et sa conception de la mort.
Chapitre 14 Ce chapitre aborde, à présent, la troisième question inscrite au dos du menu du Why Café : "Êtes-vous pleinement épanoui ?"
Les doutes de John sur ses capacités d’y arriver
John se pose d’abord une question : s’il identifiait sa raison d’être, serait-il alors capable d’agir en conséquence ? Puis il se demande : serait-il d’ailleurs en mesure de subvenir à ses besoins avec ses nouvelles activités ? Et arriverait-il à réaliser ces nouvelles activités jusqu'au bout ? Pour Casey, la réponse semble évidente : accomplir sa raison d’être, selon elle, c’est forcément exaltant. Pratiquer son activité favorite dans le but de combler sa raison d’exister, ne peut qu’être motivant et passionnant. Or, la passion est source d’excellence, affirme-t-elle, car :
La passion nous conduit à en vouloir toujours plus, à travailler même dans nos moments libres. Quand nous sommes passionné, nous nous "ré-énergisons" dans notre activité. Nous devenons enthousiaste, positif, et ne peinons donc pas à être intégré dans les activités des autres.
Les doutes de John sur ses capacités à gagner suffisamment d’argent pour vivre de sa passion
John approuve les dires de Casey, mais quid de l’argent : rien ne peut jamais garantir que nous retirerons suffisamment d’argent de cette activité pour en vivre. Devant ces doutes, Casey demande alors à John d’imaginer le pire scénario possible. Quel serait-il ? Après quelques réflexions, John en arrive à la conclusion que, dans le pire des scénarios, il lui suffirait alors de choisir de faire quelque chose d’autre. Par ailleurs, le piège des achats qui viennent combler un manque d’épanouissement personnel, qui sont réalisés dans le but de s’évader d’un quotidien frustrant, de se détendre du stress provoqué par un travail qui ne nous passionne pas, devient, dans ce cas, beaucoup moins probable. En effet, quand nous nous consacrons à ce que nous aimons, nous ressentons moins ce besoin. Dès lors, moins d’achats signifie beaucoup moins de besoins et de préoccupations liées à l’argent. Chapitre 15
Tout semble réussir aux gens passionnés
Après un passage en cuisine, Casey revient avec une réflexion : la question de l’argent fait aussi clairement partie des défis auxquels les gens peuvent être confrontés lorsqu’ils essaient de vivre selon leur raison d’exister. La serveuse demande ensuite à John de lui lister les points communs qu’ont, dans son entourage, les gens totalement passionnés par ce qu’ils font. John constate alors qu’ils :
Sont heureux ; Aiment réellement ce qu’ils font ; Sont confiants : ils savent que les choses se dérouleront comme ils l’entendent ; Sont chanceux : il leur arrive toujours de bonnes choses.
Casey confirme aussi avoir remarqué (parmi la clientèle du Why Café) que des choses inattendues arrivent aux gens qui cherchent à combler leur raison d’être, juste au moment où elles en ont le plus besoin. Elle explique que les personnes concernées reconnaissent tous ce phénomène, mais qu’il est perçu différemment selon les individus. Selon leur interprétation, il peut alors s’agir :
De l’expression un peu mystique d’une puissance supérieure, Du déroulement naturel des choses, De la chance.
Mais Casey met en avant une autre explication à ce phénomène : la théorie des nombres exponentiels.
La théorie des nombres exponentiels
Cette théorie est la suivante : si nous disons quelque chose à quelqu’un en lui demandant de le dire à d’autres, et que ces autres personnes le disent aussi à d’autres personnes, alors notre message atteint un nombre de personnes bien plus grand que celui à qui nous avons parlé au début. C’est le même principe que celui des chaînes de lettres. Et comme ce sont des personnes passionnées qui partagent leur message, ce sont forcément des gens qui communiquent leur enthousiasme pour ce qu’ils font. Leurs interlocuteurs, transportés par leur exaltation, vont généralement adhérer et avoir envie de les rejoindre dans leur mission, les aider. Pour cela, ils vont parler d’eux avec un peu la même passion, les mêmes émotions qui leur ont été communiquées. Selon Casey, c’est alors un processus très "contagieux". Chapitre 16 Tandis que Mike lui apporte un dessert copieux, John lui résume la discussion qu’il vient d’avoir avec Casey : les gens qui savent pourquoi ils sont ici et ont identifié les activités qu’ils souhaitent accomplir pour combler leur raison d’exister sont "pleinement confiants d’être en mesure de les réaliser". "Et lorsqu’ils essaient de le faire, des événements surviennent et leur permettent de réussir".
Les raisons qui font que les gens ne suivent pas leur raison d’être
John questionne ensuite Mike sur ce qui peut alors bien retenir les gens de ne pas suivre leur raison d’exister. Pour le propriétaire du Why Café, ces raisons sont personnelles et uniques à chacun, propres à chaque situation. Toutefois, il explique avoir repéré quatre raisons récurrentes qui amènent les gens à ne pas réaliser leur raison d’exister. Il y a, selon lui, le fait que ces personnes :
Ignorent complètement ce concept qu’est la raison d’exister. Pensent n’avoir aucune raison d’exister. S’interdisent de réaliser leur raison d’être : elles la connaissent mais à cause d’une pression familiale, religieuse, d’un milieu ou d’une éducation, ne se donnent pas le droit de la suivre. Ne parviennent pas à prendre le contrôle de leur épanouissement face à ceux qui cherchent à nous convaincre tous les jours que notre bonheur dépend de leur produit/service.
Finalement, John comprend qu’une personne "n’a pas besoin de la permission ni du consentement de quiconque" pour devenir ce qu’elle veut : c’est nous-même qui contrôlons notre destinée.
"Nous contrôlons notre propre destinée."
Mike souhaite raconter une histoire que lui a raconté un ami pour illustrer cette idée que chacun peut contrôler sa propre destinée. Cet ami est golfeur. Il rêvait fréquemment qu’il devait frapper sa balle placée dans une situation impossible à réussir : la balle de golf se trouvait en équilibre, posée sur le rebord d’une fenêtre. Le golfeur vivait alors très mal ces cauchemars remplis de frustrations. Jusqu’au jour où, dans son rêve, il prend conscience qu’il peut tout simplement changer la balle de place. Il la saisit et la dépose alors dans un endroit qui lui permet de la frapper sans encombre. L’homme se réveille avec le sentiment très fort d’avoir pris pleinement conscience de quelque chose de majeur en se disant : "Même si rien ne le laisse présager, les choses peuvent devenir d’une telle évidence lorsqu’on les voit autrement." Mike raconte que son ami golfeur conclut finalement la conversation avec cette phrase : "En dépit de ce que l’on nous a appris à croire, ou de ce que nous entendons dans les publicités, nous contrôlons tous chaque moment de notre vie. Je l’avais oublié et j’essayais de m’ajuster à toutes sortes d’influences extérieures que je laissais contrôler ma vie. Tout comme personne d’autre que moi ne se préoccupait dans mon rêve de l’endroit où je frappais la balle, seulement vous, dans la vie, savez vraiment ce que vous voulez de votre existence. Ne laissez jamais les choses ni les gens vous amener au point où vous sentez que vous n’avez pas le contrôle de votre propre destinée. Choisissez vous-même votre voie, ou les autres la choisiront pour vous. Déplacez votre balle de golf !" En quelques mots, il venait de résumer le pouvoir de choisir sa propre destinée. Chapitre 17 Le repas, ou petit-déjeuner, touche à sa fin. Il est déjà 5h15 du matin. Mais John ne sait toujours pas comment il doit s'y prendre s'il veut trouver sa raison d'exister, quelle méthode employer. Par une anecdote humoristique et dans une ambiance détendue, Casey fait comprendre à John que nous seuls avons la responsabilité de trouver la réponse. Il ne s'agit pas de simplement attendre que la réponse arrive. Il faut rechercher la réponse activement par nous-même. Et pour cela, il n'existe pas "une seule et unique méthode". Différents procédés peuvent être utilisés : les émotions que nous procurent la musique, la méditation, des réflexions suscitées par des idées ou histoires issues de lectures, le fait de se retirer dans la nature, de parler avec des amis, etc. Ce qu’il faut retenir, c’est que nous sommes définitivement les seuls à pouvoir trouver notre réponse. C’est d’ailleurs pourquoi, beaucoup de personnes font cette démarche de manière solitaire, en s’éloignant "de tout ce bruit extérieur afin de mieux se concentrer à quoi ils réfléchissent." Mike et Casey soulignent, enfin, que certaines personnes :
Identifient leur raison d'être en expérimentant de nouvelles expériences, en se confrontant à de nouvelles idées, cultures, perspectives, car ces découvertes sont sources de nouvelles "résonnances" en elles. Vivent cette prise de conscience physiquement, sous forme de frissons, courant d’énergie, pleurs de joie, sentiment de "déjà-vu" ou de "l’avoir toujours su".
Chapitre 18 Dans cet avant-dernier chapitre du Why Café, Mike, questionné par John, nous livre son histoire. Et c’est une nouvelle fois, le récit d’une prise de conscience soudaine.
L'histoire de Mike
Mike raconte, en effet, qu’il y a plusieurs années, il vivait à mille à l’heure. Il cumulait emploi et études avec l’ambition, en parallèle, d’une carrière d’athlète professionnelle. Dès lors, chaque minute de son existence était planifiée. Un été, Mike part voyager au Costa Rica. Et c’est là-bas, après une journée incroyable, en contemplant, un soir, un coucher de soleil spectaculaire qu’un véritable déclic se produit. Il exprime ce moment avec émotion : "Je me souviens qu'en admirant ce magnifique paysage, j'ai réalisé que [...] le paradis n'était qu'à quelques heures d'avion et à quelques routes boueuses, et j'ignorais qu'il existait. Et je compris que non seulement cette scène s'était répétée chaque jour durant les deux dernières années et demie où j'étais si occupé, mais que le soleil s'était couché ici et que les vagues s'étaient brisées sur cette plage depuis des millions, voire des milliards d'années."
Ce qui a changé après la prise de conscience de Mike
En vivant cette prise de conscience, le jeune Mike s'est senti soudainement tout petit. Ses problèmes, ses préoccupations stressantes et ses inquiétudes pour l'avenir lui apparurent dérisoires : "Je restais alors assis devant l'incroyable beauté et la majestuosité de la nature, en réalisant que ma vie, n'était qu'une portion infiniment petite de quelque chose de beaucoup plus grand. Et c'est alors que j'ai été comme foudroyé par la pensée : mais alors, pourquoi suis-je ici si toutes les choses que je croyais importantes ne l'étaient finalement pas ? Quel était le sens de la vie ? Pour quelle raison est-ce que j'existais ? Pourquoi étais-je ici ? [...] Ces questions m'ont obsédé jusqu'à ce que je trouve les réponses." John Strelecky résumera ce passage plus loin dans le livre : "D’un point de vue universel, nos stress, nos anxiétés, nos victoires et nos défaites comptent bien peu. [...] C’est devant notre apparente insignifiance que nous trouvons le sens de la vie." Chapitre 19 C’est le moment de l’addition. En quittant le Why Café, John se sent revigoré. C’est une nouvelle journée qui se lève. Une journée qu’il démarre en se posant une question : Pourquoi suis-je ici ?
Épilogue de l'auteur John Strelecky L’épilogue nous révèle ce qu’il s’est passé pour John Strelecky après son expérience dans ce café hors du commun. L’auteur raconte en fait qu’après cette soirée au Why Café, plusieurs changements sont survenus dans sa vie.
Le long cheminement de John Strelecky vers l’identification de sa raison d’être
Nous apprenons d’abord, que pendant les vacances qui ont suivi son passage au Why Café, John n’a cessé de penser à cette question : Pourquoi suis-je ici ? Mais trouver sa vraie raison d’être lui a, en réalité, demandé beaucoup de temps. Pour y parvenir, il lui a fallu, comme Anne, consacrer du temps quotidiennement à faire ce qu’il aimait. Il a ensuite expérimenté de nombreuses nouvelles choses (comme Casey l’avait suggéré) avant d’élargir véritablement son univers et sa vision.
La décision de passer à l’action
Finalement, tout est devenu plus clair pour John Strelecky - sa raison d’être et les façons de la réaliser - quand il n’a plus pu éviter un choix : vivre en comblant sa raison d’être ou vivre tout simplement. Une décision loin d’être facile à prendre, confesse-t-il : "C’est à ce carrefour que la plupart des gens mettent fin à leur quête. Ils regardent par un trou dans la clôture et voient clairement la vie qu’ils aimeraient avoir, mais pour toutes sortes de raisons, ils n’ouvrent pas la porte de la clôture et n’avancent jamais vers cette vie désirée." En fait, chacun connaitra cette prise de conscience et prendra la décision d’agir à différents moments de sa vie : certains le font jeunes, d’autres plus tardivement, et même jamais pour certains. Peu importe. "Ce choix ne peut être ni brusqué ni imposé" précise l’auteur. Et ce qui a décidé John Strelecky à passer de l’autre côté de la clôture, à vivre sa raison d’être, c’est, déclare-t-il, une phrase d’Anne prononcée lors de sa nuit passée au Why Café : " Tu ne peux pas avoir peur de ne pas avoir la chance de faire ce que tu voudrais faire si tu le fais déjà ou si tu l’as déjà fait". Et la seule chose qu’il avoue regretter désormais, c’est de ne pas avoir fait ces changements plus tôt (même s'il reste convaincu que c'est très probablement parce qu'il n’était pas prêt à les faire avant cette nuit au Why Café). Conclusion de "Le Why Café" de John Strelecky Les principaux messages de John Strelecky Chaque lecteur aura sa propre grille d'interprétation de l'histoire racontée par John Strelecky. Et chacun trouvera dans "Le Why Café", quantité de messages et de pistes de réflexion. Toutefois, plusieurs grandes idées se dégagent de manière particulièrement évidente. Il me semble intéressant de les résumer :
Il est fort probable que nous soyons confrontés, à un moment ou à un autre dans notre vie, à nous poser la question du sens à notre existence. Si nous décidons d'approfondir cette question, cette réflexion nous conduit souvent, quand nous nous sentons prêts, à une prise de conscience déterminante pour notre futur. Comprendre notre raison d'être apporte de la consistance, de l'intensité à nos journées. C'est une source de motivation puissante à faire ce qui nous passionne, ce qui compte vraiment pour nous. C'est une aide précieuse pour se donner les moyens d'y parvenir, dépasser nos doutes, voir et donc saisir les opportunités de nous réaligner avec des convictions profondes. Lorsque nous avons déterminé le chemin à suivre pour réaliser notre raison de vivre, nous réalisons finalement que nous sommes les seuls décisionnaires de nos actions et que nous pouvons, de cette manière, pleinement contrôler notre destinée.
Ce que nous apporte le livre "Le Why Café" Il y a de fortes chances que la lecture du Why Café de John Strelecky provoque, chez vous, une réflexion profonde sur le sens que vous voulez donner à votre vie. Avec cette introspection, vous pourriez notamment comprendre les freins qui vous ont jusque-là empêché de mener la vie de vos rêves et les dépasser. Car finalement, bien que l'histoire soit très courte et sur fond de "déjà-vu-entendu", John Strelecky ouvre un arbre des possibles. Il vous amène, tout au long de son récit, à considérer votre vie selon de nouvelles perspectives. Un véritable déclic peut en découler, sinon au moins, un effet "booster" dans votre réalisation personnelle. C'est d'ailleurs probablement pourquoi des milliers de lecteurs soulignent le pouvoir de transformation de l'ouvrage de John Strelecky. Enfin, l'intrigue de l'histoire, extrêmement simple mais captivante, permet au lecteur de s'identifier facilement. John Strelecky sait doser le suspens dès les premières lignes et maintenir l'attention de son lecteur. "Le Why Café" se lit donc aisément d'un trait. Je conseille tout particulièrement cet ouvrage aux adeptes du genre et à tous ceux qui n'ont pas vécu cette étape de remise en question "existentielle" pour toutes les pistes de réflexion et les perspectives de réponses qu'il pourra vous apporter. Points forts :
Les pistes de réflexion qui suscitent une vraie remise en question et proposent un angle différent sur notre raison d'être. Une source de motivation pour affronter nos peurs et nous créer une vie qui nous ressemble. L’histoire simple mais captivante, ponctuée de suspens.
Points faibles :
Selon la sensibilité au genre de chacun et la grille de lecture que nous en faisons, certains peuvent trouver ce livre "gentillet" . Des messages certes puissants mais qui restent essentiellement de l'ordre de la prise de conscience.
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December 24 2020, 5:00pm
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Tu vas tout déchirer
Résumé de "Tu vas tout déchirer" de Jen Sincero : Jen Sincero propose avec l’ouvrage "Tu vas tout déchirer" une méthodologie à appliquer au quotidien pour transformer sa vie et enfin obtenir la vie dont vous avez longtemps rêvé. Elle montre que cette réussite dépend des choix que vous faites aujourd’hui et des engagements durables que vous prenez pour atteindre vos objectifs. Par Jen Sincero, 2016, 348 pages. Note : Les intitulés des parties et chapitres de ce résumé sont ceux du livre. Chronique et résumé de "Tu vas tout déchirer ! Réveillez la badasse qui sommeille en vous et transformez votre vie" de Jen Sincero
Pour commencer En introduction de l’ouvrage, Jen Sincero revient sur les raisons qui l’ont poussées à écrire ce livre. Elle confie avoir été réticente aux techniques de développement personnel dans un premier temps, tout en étant consciente qu’elle ne menait pas la vie qu’elle souhaitait. Elle a depuis changé de vie et souhaite encourager ses lecteurs à obtenir le meilleur d’eux-mêmes. L'auteure propose, dans un premier temps, de définir ce qui vous rend heureux : "Il s’agit d’avoir les couilles de choisir la facette la plus brillante de votre personnalité, la plus heureuse, celle qui déchire le plus, quelle que soit son apparence. La bonne nouvelle est que, pour y arriver, vous n’avez qu’un tout petit changement très simple à accomplir : il faut que vous arrêtiez de vouloir changer votre vie et que vous vous décidiez à le faire." Ainsi, pour Jen Sincero, tout est dans la décision de se lancer ! Elle prévient que le chemin sera long et sinueux, parfois déroutant. Mais que ce processus vous permettra d’atteindre vos objectifs et vos rêves les plus fous. Partie I. Comment vous en êtes arrivé là Chapitre 1 : C'est mon subconscient, m'dame !
Nos comportements sont le fruit de notre héritage
Jen Sincero commence ce chapitre en nous racontant une anecdote, où lors d'un achat de matelas, elle n'ose pas dire au vendeur qui s'est allongé à côté d'elle, de se lever. Elle utilise cette histoire pour nous faire comprendre que nos comportements sont, en fait, le fruit de notre héritage. : "Ce n’est pas de votre faute si vous êtes inadapté. C’est de votre faute si vous le restez, mais la source de votre inaptitude a été transmise dans votre famille de génération en génération. [...] En vous aimant de tout leur cœur [...] avec l’authentique désir de vous protéger, de vous élever et de vous aimer au mieux, ils [vos parents] vous ont transmis les croyances héritées de leurs parents, qui les devaient eux-mêmes à leurs parents, que les parents des parents des parents de vos parents leur avaient léguées, et ainsi de suite."
Conscient et subconcsient
L'auteure poursuit en nous expliquant que les êtres humains fonctionnent avec un esprit conscient et un esprit subconscient. Elle précise :
Le conscient traite et analyse toute l'information qui nous parvient, sans arrêt, Le subconscient est régit par le système émotionnel et ce, dès la naissance ; il est sans filtre.
Et pour l'auteure : "Nous tirons nos informations des mots, des sourires, des froncements de sourcils, des soupirs exaspérés, des haussements d’épaules, des larmes, des rires, etc., de ceux qui nous entourent, sans aucun filtre, et toutes viennent s’incruster dans nos petits subconscients malléables comme "la vérité" (autrement dit nos "croyances"), où elles vont vivre tranquillement, non analysées." Ces croyances prennent alors le pas sur notre esprit conscient. Ce sont elles qui nous gouvernent : c'est la raison selon laquelle, d'après Jen Sincero, nous avançons dans la vie tout en passant à côté de ce que nous voulons vraiment. "Peu importe ce que vous voulez, si vous avez développé une croyance inconsciente qui juge que cela vous est nuisible ou inaccessible : A) vous ne vous autoriserez pas à l’obtenir, B) vous l’obtiendrez et cela vous bousillera. Et puis vous laisserez tomber, et vous perdrez, de toute façon." Nous sommes très souvent tiraillé entre esprit conscient et subconscient. Mais pour Jen Sincero, la première étape pour réduire l’influence des croyances subconscientes, c'est de "reconnaître leur existence". La fin de ce chapitre nous propose alors un exercice à réaliser dans cet objectif. Chapitre 2 : Celui dont le nom ne doit pas être prononcé
Croire en l'énergie source
Jen Sincero a découvert la religion lorsqu'elle vivait au Nouveau-Mexique en lisant des ouvrages de développement personnel, puis de spiritualité. Elle l'a d'abord étudiée, puis pratiquée et ensuite enseignée. "Et j’ai remarqué que ça me faisait du bien. Alors j’ai commencé à croire et j’ai pris conscience de tous ces petits changements géniaux dans ma vie. Là, c’est devenu une passion. Je me suis prise à aimer ça, profondément. J’ai procédé à des changements radicaux guidés par la foi." Toutefois, elle n'incite pas ses lecteurs à croire en un Dieu unique, mais à une "énergie source" : "Le nom que vous choisissez n’a pas d’importance. Ce qui compte, c’est que vous commenciez à développer une conscience de l’Énergie-Source qui vous entoure et vous habite (il s’agit de la même énergie), et que vous débutiez une relation avec elle. Elle sera votre meilleure alliée, pour peu que vous lui en laissiez la possibilité." Selon l'auteure de "Tu vas tout déchirer", cette énergie spirituelle permet de maximiser votre potentiel concret, physique. Trouver son équilibre correspondrait à développer son "super-pouvoir invisible". En rappelant le principe des vibrations énergétiques - selon lequel chaque être vibre à des fréquences différentes et attire ainsi des vibrations semblables - Jen Sincero mobilise le concept de la loi de l'attraction : "Concentre-toi sur ce que tu aimes et tu trouveras (attireras) ce que tu aimes."
Éveiller sa conscience
Toujours dans cette idée, elle explique que le bonheur, le positif se trouve dans les hautes vibrations. C'est pourquoi, si vous êtes dans une mauvaise phase, vous ne pourrez pas atteindre ce que vous espérez. D'où l'importance de vous ouvrir à ce qui vous entoure, d'entraîner votre conscience à être en alerte. "Cette bonne vieille conscience éveillée est votre passeport pour la liberté. Dès que vous aurez réalisé que vous pouvez améliorer de façon drastique votre situation en vous connectant à l’Énergie-Source et en élevant votre fréquence, ce sera un jeu d’enfant." Pour autant, afin de "tout déchirer", il faut passer à l'action. Selon l'auteure, en gardant à l'esprit vos possibilités, en prenant soin de votre énergie et du lien avec l'Énergie-source et en étant empreint d'optimisme, le succès devrait être au rendez-vous. Chapitre 3 : Présent comme un pigeon Pour débuter ce nouveau chapitre de "Tu vas tout déchirer", Jen Sincero évoque le souvenir d’un cours de Yoga auquel elle a participé (en pratiquant particulièrement la posture du pigeon) pour comprendre, en image, ce qu’il se passe dans la vie et le rapport entre nos angoisses extérieures et notre for intérieur. Elle cherche à montrer à quel point nous devrions profiter de la vie qui nous entoure, de la force de l’Univers qui fonctionne par lui-même. Focalisés sur des "petits problèmes", nous oublions ce "miracle grandeur nature, juste là, sous nos yeux. Elle invite à percevoir les animaux et les enfants comme des “guides”, pour comprendre la vérité d’une vie simple, sans préoccupations démesurées ni peur du jugement. Car, selon Jen Sincero, cette vie existe. Il faut simplement en prendre conscience. Créer un environnement favorable pour l’accepter. Et selon elle, cela passe par une connexion renforcée à l’Énergie-Source : "Plus vous vous exercerez à être présent et relié à l’Énergie-Source, plus vous serez disposé à télécharger des idées et saisir des opportunités que vous auriez manquées en ne prêtant attention qu’à vos bavardages internes." Afin de saisir cela, elle conseille de prendre le temps de conscientiser l’instant présent, en portant une attention accrue sur chacun de vos ressentis (les bruits, les odeurs, l’air…). Cette méditation vous permettra ainsi d’accéder à un sentiment de plénitude. Enfin, d'après Jen Sincero, il est urgent de stopper les allers et retours dans le passé ou le futur : il faut saisir le présent comme la voie unique pour une vie meilleure, dans de hautes vibrations. Chapitre 4 : Le grand sommeil
L'ego, responsable de votre état de veille
Dès le début de ce chapitre, Jen Sincero revient sur la définition “d’ego”, très utilisé dans les ouvrages de développement personnel. "Dans la communauté du développement personnel et de la spiritualité, le terme "ego" est employé pour dénoter le moi de l’ombre, le faux moi, le moi qui se comporte comme une poule mouillée." Dans cette perspective, l’auteure de "Tu vas tout déchirer" a choisi de ne pas employer ce terme mais plutôt de l’évoquer sous le nom de “Grand Sommeil”. En effet, cet ego serait responsable de l’état de veille, de “sommeil” face à sa propre vie, expliquant ainsi que vous passez à côté de vos envies ou de vos rêves. L’ego ou le G.S comme Jen Sincero le nomme, agit sur vos manières de penser ou de vous comporter : il vous empêche d’aller de l’avant par la force des croyances acquises dès le plus jeune âge dont on a précédemment parlé. Selon elle : "Il est déterminé à vous maintenir confiné bien au chaud dans la réalité que ces fausses croyances restrictives vous ont fait construire (autrement dit, votre zone de confort). Le Grand Sommeil vit dans le passé et dans le futur, et vous pense séparé de tout ce qui vous entoure."
Se réveiller
À l’inverse, chaque être est doté d’un “moi supérieur”, relié à l’Énergie-Source. Celui-ci évolue dans le présent et vous pousse à donner le meilleur de vous-même. Cependant, il doit lutter contre le Grand Sommeil pour exister. Ce conflit se retrouve dans la société puisque la plupart des initiatives de personnes “réveillées” sont considérées comme impossibles ou dangereuses. Cette castration est le symptôme d’une peur de la majorité des gens qui vous entourent : la peur du changement, la peur de la réussite, etc. C’est pour cette raison que Jen Sincero vous encourage à garder le silence sur vos projets pour éviter toute chape négative qui risquerait de vous décourager dans votre processus de changement. Il vous sera déjà suffisamment difficile de faire face à vos propres "démons intérieurs". Pour bien comprendre le rôle du G.S, l’auteure de "Tu vas tout déchirer" prend l’exemple de la "mama italienne surprotectrice". Si les intentions sont bonnes, elles sont commandées uniquement par la peur. C’est la même chose avec l’ego. Le fait de lui désobéir aura les mêmes conséquences : conflit, violence et frustration. Pour autant, se réveiller est aussi synonyme de violence. Et pour se détacher des “croyances subconscientes limitatives”, le chemin à parcourir est long et sinueux, telle une désintoxication.
Reprendre le contrôle de sa vie
Si Jen Sincero reconnait que sa théorie peut sembler loufoque, elle explique que ce qu'elle appelle le Grand Sommeil "fera tout ce qui est en son pouvoir pour vous empêcher de changer et de grandir" et "faire disparaître l’identité même que vous, et tout le monde autour de vous, aviez établie pour "vous"." Pour mettre des barrières dans votre évolution, il dispose de plusieurs “outils” : blocages émotionnels, problèmes de santé, accidents, etc. Toutefois, si tout cela risque de mettre à l’épreuve votre volonté, les surmonter mènera à votre victoire sur le Grand Sommeil. Ces signes de prime abord négatifs sont en réalité le message que vous êtes sur la bonne voie : "Si vous désirez prendre le contrôle de votre vie et la transformer en quelque chose de complètement "vous", ne laissez rien vous arrêter. Ayez la foi. Votre nouvelle vie est déjà là et elle est bien mieux que l’ancienne." Chapitre 5 : La perception de soi, un sacré bordel "Il est tout aussi facile de se juger génial que complètement nul." Cela demande la même énergie, le même temps et pourtant il existe un fort penchant de l’être humain pour le négatif quand il s’agit de soi. Jen Sincero vous invite donc à vous percevoir à travers les yeux de quelqu'un d’autre pour contrer ce biais. Cette personne ne connaît pas vos complexes et ne voit que le meilleur en vous. L’auteure de "Tu vas tout déchirer" propose ici tout un tas de raisons justifiant votre présence sur Terre : vous êtes une star supportée par l’Univers tout entier. "Il n’y a pas de mauvais chemins. Il n’y a que l’être. Et votre boulot, c’est d’être vous, autant que possible. C’est votre but dans la vie. Renoncer à être vous laisserait un vide dans le monde, un vide en forme de vous. Vous êtes le seul vous ici, pour toujours. [...] Ne refusez pas au monde la seule et unique chance qu’il aura de jouir de votre magnificence." Partie II. Comment accueillir à bras ouverts ce moi qui déchire tout
Chapitre 6 : Aime-toi comme toi-même
Croire en soi
"Nous sommes nés en sachant nous fier à nos instincts. Et puis nous grandissons, nous apprenons de ceux qui nous entourent, nous remplaçons ces intuitions fondamentales par des croyances négatives et fausses, par la peur, la honte et les complexes." Pourtant, selon Jen Sincero, pour une vie heureuse, il faut réapprendre ce qui est bon pour vous, sans tenir compte des avis de votre entourage. Se connaître profondément et croire en soi est le meilleur chemin pour votre réussite.
Neuf conseils pour réhabiliter la confiance en soi
Jen Sincero rêve d’un monde où personne n’aurait à se soucier des autres, de leur avis sur votre propre vie. Elle rêve d’un monde où la confiance en soi serait inébranlable. Pour parvenir à cela, elle liste plusieurs conseils :
Sachez que vous êtes extraordinaire et unique. Noyez-vous d’affirmations : l’auteure de "Tu vas tout déchirer" vous invite à rechercher les affirmations dont vous avez le plus besoin et à vous les répéter à longueur de journée afin d’entraîner un changement positif en vous. Faites ce que vous aimez faire : accordez-vous le temps de profiter de la vie, faites-vous plaisir. Trouvez un remplaçant : en faisant un audit de vos réactions, Jen Sincero vous propose de transformer vos comportements, vos jugements en une version plus clémente envers vous-même. Exit l’autodérision : l’autodérision ne doit pas devenir de l’autoflagellation, en ce sens qu’avec le phénomène de répétition, ce qui était de l’humour pourrait devenir une croyance destructrice. Faites entrer l’amour : que ce soit l’amour des autres ou votre amour pour vous-même, faites lui une place dans votre vie, c’est important pour avancer. Ne vous comparez pas aux autres : peu importe ce que font les autres, le principal c’est d’être toujours bien dans ce que vous faites, vous. Pardonnez-vous (ce conseil est essentiel) : "Trimballer de la culpabilité et de l’autocritique partout où vous allez est tout sauf sain, en plus d’être absolument inutile et terriblement ennuyeux." Pardonner relève d’un long processus mais c’est une étape essentielle pour parvenir au bonheur. Aimez-vous !
Chapitre 7 : Pour vous, je sais, mais pour moi ?! Jen Sincero commence ce chapitre en développant plusieurs idées. Elle :
Rappelle à nouveau l’importance de ne pas s’attacher au regard et jugement des autres : "Vivre dans la peur de l’opinion des autres, c’est étouffer sa vie sous une chape de médiocrité quand nous devrions la passer à nous réjouir de ce que nous sommes."
Déclare que beaucoup de personnes refusent de “quitter le troupeau” pour ne pas s’exposer aux critiques, alors que c'est, pourtant, en prenant des risques que l’on évolue vers ses objectifs et ses rêves : "Ce que les autres pensent de vous n’a rien à voir avec vous, mais tout avec eux."
Prévient qu'il faut également se méfier des compliments. Le jugement des autres, même s’il est valorisateur, ne doit pas être votre seule motivation : "Quand on fonde son estime de soi sur l’opinion des autres, on transfère tout le pouvoir entre leurs mains et on devient dépendant de sources extérieures pour agir."
Ensuite, pour apprendre à se détacher du regard des autres, l’auteure de "Tu vas tout déchirer" énumère plusieurs conseils :
Recherchez le pourquoi de vos actions et l’intégrité. Donnez le meilleur de vous-même afin d'obtenir la confiance en vous nécessaire pour dépasser les critiques. Faites confiance à votre intuition : en augmentant votre confiance en vous et le lien à l’Énergie-Source, vous aurez toutes les ressources pour trouver les réponses à vos questions. Identifiez-vous à un modèle temporaire, le temps d’observer son comportement et ses réactions pour ensuite vous en détachez quand vous serez prêt(e). Aimez-vous.
Enfin, Jen Sincero nuance en concluant que : "Il est parfois plus facile à un œil extérieur de voir ce qui nous aveugle. Lorsque cela nous aide à rester vrai et à vivre plus heureux, plus fidèle à nous-mêmes, cela vaut la peine d’écouter." Chapitre 8 : Vous êtes là pour quoi ?
Le but de l'existence
"Connaître clairement son but dans l’existence peut faire toute la différence entre une vie d’abondance, heureuse, comblée, ouverte et choisie, et une vie réduite aux dimensions étriquées de votre indécision lasse et de vos vieilles excuses fatiguées." Jen Sincero prend l'image du don pour développer l'idée que la vie est un cadeau et que nous devons en être conscient pour ensuite le partager aux autres. "Quand nous partageons ce que nous sommes destinés à donner, nous nous mettons en accord avec la version la plus digne et la plus puissante de nous-mêmes."
Huit façons de vivre pleinement ce que la vie vous offre
Pour aller encore plus loin, l'auteure de "Tu vas tout déchirer" préconise un usage intensif de ce don. Pour cela, elle partage à nouveau plusieurs conseils :
Soyez l'alien : tel un alien débarquant sur Terre, à vous d'observer les opportunités et les ressources dont vous disposez pour atteindre une vie géniale. Faites le premier (bon) pas : arrêtez de penser et de planifier, agissez ! Cela suppose une attention particulière à ce qui vous entoure, aux signes et à votre intuition. Faites de votre mieux : avant l'arrivée à destination de votre vie, le chemin sera long, c'est pourquoi il est important de faire de votre mieux à chaque étape. Chacune d'elle vous rapproche de votre objectif et plus vous serez dans de hautes vibrations, plus celui-ci sera réussi. Ne réinventez pas la roue : "Inutile de partir de zéro pour bâtir votre vie idéale, il suffit de déterminer ce qui vous fait vous sentir vivant." Ne vous laissez pas embobiner par le mythe du flash : votre vocation n'est pas une apparition divine ! Elle se recherche et évolue dans le temps. Écoutez votre intuition : Jen Sincero conseille de méditer chaque jour pour améliorer l'écoute de soi et de son intuition. Selon elle, celle-ci mène à une vraie connexion avec soi-même. Suivez vos fantasmes : prenez le temps de reconsidérer vos rêves les plus fous, sans contraintes matérielles. Ils sont un puissant révélateur de vos aspirations, sans le poids des excuses que vous vous trouvez pour les affronter. Aimez-vous.
Chapitre 9 : L'homme au pagne Dans ce chapitre, Jen Sincero raconte sa rencontre avec un homme vivant au fin fond d'un canyon en Utah. Ce jeune homme vit de la chasse et de la cueillette, habite une grotte et n'a pour seul habit qu'un pagne en peau de cerf. "Il était simplement heureux d’être fidèle à lui-même, dans le présent, au milieu de nulle part." À travers le récit de cette rencontre, l'auteure invite en fait chacun à s'aimer, quoi qu'en pensent les autres, à s'écouter et à vivre en harmonie avec soi-même. Partie III. Comment trouver le bon filon Chapitre 10 : La méditation pour les nazes "La méditation, qu’on appelle parfois "rester assis à ne penser à rien", est l’une de ces choses qui peuvent se révéler aussi limpides que terriblement compliquées." Jen Sincero aborde la médiation comme une pratique "à travailler" afin d'analyser les vraies pensées de votre esprit, votre lien à l'Énergie-Source et non pas écouter les "bavardages de surface". La méthode vous appartient. Il n'y a pas de recette miracle. Mais l'essentiel est de pratiquer la méditation quotidiennement, d'abord quelques minutes seulement puis plus longtemps. Peu à peu, la méditation deviendra un besoin. L'auteure de "Tu vas tout déchirer" souligne que la méditation vous replace dans l'instant présent, élève vos fréquences, renforce la connaissance de soi et permet ainsi de trouver le bien-être. Elle présente ici différentes méthodes de méditation, dont la méditation de base, orientée sur la respiration ou un catalyseur de pensées (une bougie, une mantra, etc), la méditation guidée ou encore le chant. Elle termine en soulignant que : "En plus d’être l’un des outils les plus importants de notre boîte-à-élever-la-conscience, la méditation est un répit plus que nécessaire au milieu de la folie ambiante." Chapitre 11 : Votre cerveau est votre esclave
L'impact de l'auto-persuasion sur la réussite
Jen Sincero aborde le rôle du cerveau, et principalement des pensées, dans votre vie quotidienne. "C’est toujours à travers le prisme de nos pensées que nous créons notre réalité.[...] Par vos pensées, vous avez créé la réalité dans laquelle vous existez, ce qui signifie que vous pouvez mettre exactement la même puissance au service de son changement." Les désirs, objectifs et attentes étant individuels, le degré de réussite sera différent. Pour "tout déchirer", il faut y croire ! À l'inverse, si vous pensez ne pas mériter votre succès ou être incapable de parvenir à votre but, il est certain que vous n'y arriverez pas. Cette auto-persuasion montre l'importance de transformer vos croyances. Einstein disait d'ailleurs : "Le monde tel que nous l’avons créé est le produit de notre mode de pensée. On ne peut changer le premier sans changer le second."
Six pistes d'action pour reprendre le contrôle de ses pensées
Pour reprendre le contrôle de vos pensées, l'auteure de "Tu vas tout déchirer" distille quelques conseils :
Demandez et vous recevrez : grâce à la connexion avec l'Énergie-Source et les séances de méditation, vous pourrez trouver vos propres réponses. Faites comme si : faites semblant jusqu'à ce que ça marche. Améliorez votre environnement : en optimisant ce qui vous entoure, en donnant un coup de peps à votre intérieur, vous vous lancez sur la voie du changement et de la mise en action, nécessaire à votre esprit pour saisir le message de votre évolution en cours. Créez-vous un tableau d'images inspirantes : sur le même schéma que les vibrations positives, Jen Sincero propose de collecter des images en lien avec vos projets afin d'attirer ces éléments à vous et de les voir apparaître concrètement. Entourez-vous de gens qui pensent comme vous aimeriez penser et fréquentez plutôt des personnes qui voient la réalité comme un océan de possibles, qui agissent selon de grands projets, qui prennent sur eux de changer le monde en bien et pour qui rien n’est hors de portée. Aimez-vous !
Chapitre 12 : Fan de Crotch Jen Sincero évoque l’adolescence comme "une période durant laquelle nous conservons encore intacte cette capacité enfantine de créer "pour le fun", tout en jouissant de notre tout nouveau pouvoir de faire advenir de grandes choses dans nos vies". Ainsi, pour l’auteure de "Tu vas tout déchirer", la jeunesse est une période intense de créativité et d’amusement, qui ne devrait pas cesser en vieillissant. Pourtant, la société semble pousser tout un chacun à abandonner ses rêves pour “rentrer dans un moule établi”, oubliant de vivre une vie épanouissante. Jen Sincero invite alors chaque adulte à renouer avec l’enfant qu’il était. Peu importe l’âge, l’idée est de vous remémorer une période de votre vie dans laquelle vous étiez en phase avec vous-même, où seuls le plaisir et l’épanouissement vous guidaient. Puis, une fois ces clés rassemblées, elle suggère quelques voies à explorer :
Essayez toujours : Jen Sincero vous encourage à essayer la maxime qu’elle a mise en place dans sa propre vie, à savoir :"je voudrais juste voir si je peux / si j’arrive / si je suis capable…" Perdez la notion du temps : la meilleure façon d’y arriver est de consacrer du temps à vos passions. Restez débutant : sans peur du jugement, prenez du plaisir en apprenant, en évoluant. Aimez-vous.
Chapitre 13 : Donner et laisser donner Pour amorcer ce chapitre, Jen Sincero raconte une anecdote familiale à propos de sa nièce qui a choisi d’offrir une boite de bonbons à chaque membre de sa famille (six personnes), plutôt que de les garder pour elle. À travers cet exemple, l’auteure de "Tu vas tout déchirer" souligne la puissance d’un cadeau. "Quand nous croyons très fort en l’abondance de l’Univers et que nous donnons, avec prodigalité, nous élevons notre fréquence, nous renforçons notre foi, nous kiffons grave et nous nous plaçons ainsi en phase et en position pour recevoir beaucoup en retour." À l’inverse, se focaliser sur le manque va engendrer davantage de manque. "Plus vous donnerez, plus vous recevrez. Et réciproquement." Jen Sincero termine alors ce chapitre en proposant plusieurs pistes pour commencer à donner autour de vous, que ce soit des cadeaux, de l’argent ou simplement des attentions. Chapitre 14 : La gratitude, une porte d’entrée pour tout déchirer
La gratitude pour se réaliser
Pour Jen Sincero : "Être reconnaissant va bien au-delà des bonnes manières. La politesse est une forme de coutume, la gratitude un état d’esprit." L’auteure de "Tu vas tout déchirer" va plus loin en soulignant le rôle clé de la gratitude, symbole d’une conscience "des miracles de la vie". Elle explique aussi que la gratitude est reliée à la notion de pouvoir car elle permet d’atteindre un degré de réalisation totale, en développant une forme de reconnaissance envers soi-même. "Avec la gratitude, vous consacrez votre énergie positive à envoyer des remerciements, ce qui vous paye d’énergie positive en retour – à chaque action correspond une réaction égale et opposée. Le processus de réalisation s’en trouve renforcé."
La gratitude pour renforcer sa foi
Cette idée corrobore avec celle d’un renforcement de votre foi par la gratitude. Le fait de mesurer chaque élément positif qui vous arrive et de remercier l’Univers pour cela, vous permettra de croire encore en de belles choses pour l’avenir, et même d’y croire encore plus fort. "La foi est le muscle que vous activez lorsque vous décidez de vous tirer de votre zone de confort et de transformer votre vie en quelque chose d’à peine identifiable dans votre état présent. [...] La foi vous permet de prendre des risques." Selon Jen Sincero, il n’y a pas de meilleure recette qu’un mélange de confiance, de foi en ce qui vous arrive et de gratitude pour la réalisation de vos désirs. "Être reconnaissant pour ce qui ne s’est pas encore manifesté, c’est informer l’Univers que vous savez que ce que vous désirez existe déjà. Cela vous élève à la fréquence nécessaire pour le recevoir."
Trois astuces pour cultiver sa gratitude
À ce stade, l’auteure de "Tu vas tout déchirer" donne quelques astuces pour travailler sa gratitude :
Développez votre reconnaissance avec la phrase “c’est bien parce que ...” Écrivez des remerciements pour tout ce que vous vivez. Aimez-vous !
Chapitre 15 : Pardonner ou moisir sur place
"Pardonner, c'est prendre soin de vous"
Dans ce quinzième chapitre de "Tu vas tout déchirer", Jen Sincero aborde la question du pardon et des douleurs émotionnelles. Contrairement aux douleurs physiques, celles-ci sont plus difficiles à soigner. "Nous nous accrochons aux ressentiments qui occupent notre espace mental, qui nous bouffent notre temps, qui nous détournent, qui entretiennent notre colère, notre dépression et bien souvent nos maladies, et qui même parfois nous tuent." Selon l'auteure, tout ceci, c'est la faute du Grand Sommeil, cet égo évoqué dans un chapitre précédent. Il prend le pas sur le “moi supérieur”, tourné vers le positif, l’absence de jugement et le bonheur. "Pardonner, c’est prendre soin de vous, pas de la personne à qui vous pardonnez. C’est faire passer votre désir d’aller bien avant votre désir d’avoir raison. C’est accepter la responsabilité de votre propre bonheur plutôt que de prétendre qu’il dépend de quelqu’un d’autre."
Six conseils pour vous aider à mieux pardonner
Ainsi, Jen Sincero invite ses lecteurs à se libérer du poids de la rancœur pour aller de l’avant. Pour cela, voici ses suggestions :
Trouvez de la compassion pour soi et pour l’autre. Détachez l’incident de la personne pour gérer la situation sans ressentiment. Privilégiez votre bonheur au fait d’avoir raison. Envisagez une autre réalité : votre vérité n’est pas universelle, chacun a sa propre vision des choses. À vous de le comprendre. Abandonnez les jugements : malgré le pardon, certains ressentiments peuvent subsister. Jen Sincero appelle à effacer le mauvais pour ne garder que le meilleur. Aimez-vous…
Chapitre 16 : Relax, Max Jen Sincero raconte ici une anecdote lors d'un voyage en Inde. Alors qu’elle devait se rendre en bus à Delhi en cinq heures, son trajet se trouve perturbé par d’innombrables arrêts. Parmi ceux-ci, elle va découvrir le village de Vrindavan, haut lieu sacré de l’hindouisme. Cette expérience lui a offert une belle leçon sur la rencontre entre les cultures et surtout entre les gens. Elle insiste aussi sur la dimension de la rencontre de “l’inconnu”, que ce soit l’Autre ou l’imprévisible. Enfin, elle rappelle l’importance de la fête et que le temps passé à profiter n’est jamais perdu. Partie IV. Comment arrêter les conneries Chapitre 17 : C’est très facile dès qu’on a compris que c’était pas dur L’auteure de "Tu vas tout déchirer" prend l’exemple d’un oiseau entré par erreur dans sa maison - en décrivant sa panique et sa difficulté à ressortir de lui-même - pour le comparer à la vie de la plupart des gens. La solution de sortie - ou de réussite dans le cas présent - dépend de votre capacité à visualiser puis saisir les opportunités autour de vous. Jen Sincero appelle à ne pas se trouver d’excuses pour ne pas essayer. Pour renforcer son propos, elle cite le parcours de Ray Charles : malgré ce qui aurait pu apparaître comme des barrières à son succès (racisme, handicap, pauvreté…), il a eu une carrière triomphante. "Tout ce que vous avez à faire, c’est prendre la décision d’abandonner tout ce qui vous dessert, même si vous y êtes attaché, et rendre possible la réalité que vous voulez." Une nouvelle fois, l'auteure propose une liste de conseils :
Écrivez le nouveau script de votre vie : en faisant attention à ce que vous croyez être la réalité, transformez ces “vérités” vers un vrai changement ; Changez le cours de l’histoire : si vous persistez dans vos “petites histoires” - ces prétextes qui vous empêchent d’avancer - vous vous donnez raison mais au final vous vous trompez sur la forme d’avantage que vous en tirez. Ce n’est qu’un peu de sécurité, face à la peur du changement. Transformez les prétextes en motifs de transformation : en essayant de percevoir l’exact opposé de ce type de pensées, vous pourrez orienter votre vie vers quelque chose de plus puissant. Allez de l’avant : une fois tourné(e) vers le positif, plus rien ne vous arrêtera - à condition d’être impliqué(e) dans ce changement à 100%. Veillez à sortir de votre routine et surtout, à ne pas replonger du côté de vos vieilles habitudes. Aimez-vous.
Chapitre 18 : Procrastination, perfection et … terrasse de pub polonais Dans ce chapitre, Jen Sincero revient sur l’obtention de son premier emploi après l’université. Alors qu’elle n’avait aucune expérience dans le domaine, elle est devenue coordinatrice de production pour un festival. Cette anecdote lui permet d’aborder la problématique du manque de compétences : "Quand on dit qu’on n’a pas les compétences, c’est souvent qu’on est en réalité trop effrayé, plutôt qu’incapable. La plupart du temps, ce n’est pas le manque d’expérience qui nous retient, mais le manque de détermination." Selon elle, nous perdons beaucoup de temps à chercher de mauvaises raisons pour ne pas faire les choses dont nous rêvons réellement. Tout cela repousse vos objectifs, c’est pourquoi l’auteure de "Tu vas tout déchirer" voit la procrastination comme une forme “d’autosabotage”. "Si votre décision de changer votre vie est sérieuse, vous trouverez un moyen. Sinon, vous trouverez une excuse." Pour mettre fin à la procrastination, Jen Sincero répertorie plusieurs méthodes :
Mettez-vous en action, peu importe si la perfection - telle que vous la pensez - n’est pas atteinte. Prenez note de ce qui vous bloque. Décidez d’une échéance pour atteindre vos objectifs et pariez une grosse somme d’argent avec un ami : rien de mieux pour s’auto-discipliner et avancer sur ses projets ! Soyez conscients de votre manière de travailler. Aimez-vous.
Chapitre 19 : Le drame de la noyade
Se sentir dépassé : une question de perception
"J’aimerais vous rappeler qu’une grande partie de la peine et de la souffrance qu’on s’inflige trouve sa source dans la dramatisation inutile que nous produisons de nous-mêmes." Si vous vous sentez “sous l’eau”, dépassé(e) par toutes les tâches que vous avez à réaliser, Jen Sincero vous invite à respirer et prendre conscience que cette situation n’est due qu’à votre perception.
Des solutions pour contrer les trois plaintes les plus fréquentes
L’auteure de "Tu vas tout déchirer" développe les trois plaintes les plus courantes et propose des solutions adaptées :
“Je n’ai pas le temps”
Jen Sincero rappelle, dans un premier temps, que le temps :
N’est qu’une illusion : face à l’urgence ou au besoin, vous trouverez toujours du temps. Est une question d’harmonie : c’est pourquoi il faut le considérer comme une personne, lui montrer du respect.
Elle conseille ensuite de :
Repérer toutes vos distractions et de les éloigner au maximum pour optimiser votre temps de travail : vous serez plus concentré(e), donc plus efficace. Découper ses tâches : vous aurez le sentiment d’avancer plus rapidement tout en restant focus sur votre objectif.
“J’ai trop à faire”
L'auteure partage trois idées :
"Focalisez-vous sur le plaisir que vous prenez à vos activités et aux intervalles de temps libre plutôt que de vous sentir écrasé par la tâche. Décidez que vous vivez une vie géniale, détendue, pleine de projets passionnants que vous adorez approfondir, et envoyez ce message au monde et à vous-même." Pour avancer, il faut savoir demander de l’aide : en ayant parfois “la tête dans le guidon”, vous ne voyez plus les priorités. Un regard extérieur saura vous aiguiller. Soyez pragmatique. Notez les priorités, les besoins et ce qui peut attendre. Cela vous donnera un certain recul sur votre to-do list. Vous pourrez également déterminer si vous avez besoin de déléguer une partie du travail.
“J’en peux plus”
Pour être efficace, mais surtout en bonne santé, il est important de prendre soin de vous. Chapitre 20 : La peur, c’est pour les nuls Pour introduire ce chapitre, Jen Sincero raconte la fois où elle a compris que la peur était une question de choix. Au fond d’une grotte, plongée dans une totale obscurité, elle a senti ce point de basculement entre le calme et la panique. "La peur sera toujours là, immuable et prête à déclencher la panique, mais nous pouvons choisir de nous y adonner ou bien de rallumer la lumière, de la noyer et de passer outre, au besoin en rampant. J’ai aussi pris conscience que noyer la peur était en réalité plutôt facile ; simplement, nous sommes conditionnés pour penser autrement." Selon l’auteure de "Tu vas tout déchirer", la peur fait partie du conditionnement social, elle est tellement intégrée au comportement humain que plus personne n’en a conscience. De plus, la peur serait particulièrement liée à l’avenir et à la prise de risque. "Le sentiment de peur est réel, mais la peur elle-même est imaginaire puisque rien n’est encore arrivé." Pour faire face à ce sentiment, Jen Sincero conseille de travailler votre rapport à l’inconnu pour enfin être à l’aise avec cette dimension. L’excitation devrait remplacer la peur. "Juste de l’autre côté de votre peur se trouve votre liberté." Une nouvelle fois, vous trouverez en conclusion de cette partie, plusieurs idées pour dépasser vos peurs :
Mesurer les peurs du passé et réaliser le chemin parcouru depuis. Renverser la peur et tenter de comprendre pourquoi elle vous assaille. Laisser de côté vos pensées et vivre dans l’instant présent. Etc.
Chapitre 21 : Des millions de miroirs
L'autre est un miroir et un apprentissage
"L’un des trucs les plus incroyables chez les gens, c’est cette capacité qu’ils ont à nous fournir d’emblée des informations précieuses et souvent terriblement intimes sur eux-mêmes. En faisant un peu attention, on détecte ces indices qu’ils transmettent par leur langage corporel, leur apparence, leur mode de vie, leurs actions, etc." Ces petits signaux envoyés par les autres passent à travers le filtre de vos propres perceptions, qui va déterminer la suite de votre relation. En effet, l’identification, chez l’autre, d’éléments de comparaison impacte votre rapport aux autres : on a tendance à se rapprocher de celui ou celle qui nous ressemble. L’autre est un miroir. Et en tant que miroir, l’autre renvoie sa propre dynamique. C’est pourquoi il est important de s’entourer de gens positifs. Toutefois, la rencontre de personnes qui vous énervent est un apprentissage à saisir : ce qui vous rebutent chez elles doit faire écho en vous et vous permettre de déceler ce qui vous dérange en elles et en vous. "Si vous êtes consciemment ou inconsciemment focalisé sur certaines croyances quant à votre personnalité, ce que vous êtes, ce que vous aimeriez être ou ne pas être, vous attirerez à vous des gens qui refléteront cela et vous le renverront en pleine figure." C'est d'ailleurs pour cela qu'il est difficile de couper les relations avec ces personnes “nuisibles” : le lien entre elles et vous est bien plus fort qu’un simple rejet. Ce miroir vous renvoie le besoin d’être aimé pour ce que vous êtes vraiment. "Lorsque vous vous aimez suffisamment pour vous en tenir à votre vérité quel qu’en soit le coût, tout le monde en bénéficie. Alors, vous attirerez à vous le genre de choses, de gens et d’opportunités compatibles avec votre moi véritable."
Cinq conseils pour éviter les jugements et les projections
Pour cesser de porter sur les autres des jugements et des formes de projection, Jen Sincero propose sa méthode :
Cernez ce qui vous irrite : de manière factuelle, relevez ce qui vous dérange chez les autres et demandez-vous le lien avec vous-même. Questionnez ceux qui vous irritent : avec leurs réponses, interrogez-vous sur ce que ça vous renvoie et comment vous vous sentez vis à vis de vos jugements. N’incitez pas : aider n’est pas inciter. Faites attention à ne pas trop donner sans contrepartie en retour ou si l’autre ne se donne pas au maximum. Balancez les nocifs par-dessus bord : le message est assez clair, éloignez-vous des personnes nocives. Aimez-vous.
Chapitre 22 : La belle vie Dans ce court chapitre de "Tu vas tout déchirer", Jen Sincero rappelle que la vie passe vite et qu’il est donc important d’en saisir tous les instants de bonheur, mais aussi de croire en vous. "Si vous avez envie de faire quelque chose, n’attendez pas d’être moins occupé ou plus riche ou "prêt" ou avec vingt kilos de moins. Commencez maintenant. Vous ne serez plus jamais aussi jeune qu’à présent." Partie V. Comment tout déchirer Chapitre 23 : La grande décision
L'engagement
"Quand vous prenez une décision catégorique, vous vous engagez totalement et vous travaillez sans relâche dans ce but, et peu importent les embûches sur le chemin." À l’instar de Ford et de son moteur V8 en un seul bloc, Jen Sincero vous invite à poursuivre vos objectifs en vous engageant pleinement dans cette quête, quitte à affronter le monde entier et ses jugements. L’engagement est en ce sens différent de la volonté : en vous engageant, vous êtes prêt(e) à payer le prix nécessaire pour atteindre votre but, à braver tous les obstacles sans jamais douter. L’auteure de "Tu vas tout déchirer" rappelle ici l’importance du lien avec l’Énergie-Source et la foi, en soi-même et en quelque chose de plus grand : ils vous permettront d’enjamber les échecs et de garder confiance en votre vision d’avenir. "Le seul échec, c’est l’abandon. Tout le reste, c’est de la collecte d’informations."
Cinq conseils pour rester engagé coûte que coûte
À nouveau, Jen Sincero vous a préparé une petite liste de conseils :
Ayez la niaque : pour dépasser les difficultés à venir, vos objectifs doivent être clairement établis et votre motivation égale à votre engagement. Affrontez et décidez : pour avancer, il est important de prendre des décisions rapidement. L’auteure vous propose plusieurs exercices pour vous entraîner. Elle précise également que "Prendre une décision rapide ne veut pas dire savoir quoi faire dès que la décision se présente (même si certains y arrivent), mais plutôt d’affronter immédiatement le problème et de faire tourner tout de suite à fond le processus de décision, quel qu’il soit." Éliminez le processus de négociation : vos décisions ne doivent plus être négociables par la suite. La décision vous permet d’aller de l’avant quand la négociation vous fait perdre du temps. Accrochez-vous : il n’existe pas meilleur conseil que la ténacité. Croire en vos objectifs permet d’affronter les montagnes russes qui vous attendent. Jen Sincero utilise ici la métaphore de la grossesse et de l’accouchement pour décrire tout ce processus. Aimez-vous.
Chapitre 24 : L’argent, votre nouvel ami
L'argent est de l'énergie
Pour amorcer ce chapitre, Jen Sincero raconte la fois où elle a acheté une nouvelle voiture : deux choix s’offraient alors à elle : la raison, avec une petite Honda et la passion avec une Audi Q5. Bien que ses moyens du moment la poussaient à choisir l’Honda, elle a finalement acheté l’Audi. "Quand vous haussez le niveau de ce que vous pensez pouvoir accomplir, et que vous décidez de vous engager à fond, les moyens pour y arriver s’ouvrent à vous." Cet achat personnel lui a permis de passer un cap professionnel en décidant de vivre avec plus de moyens, même s’il fallait augmenter ses tarifs (et malgré ses peurs de perdre des clients). En somme, pour l'auteure, l'argent est une énergie qui vous incite à voir plus grand. Dans cette optique, il ne faut pas craindre d’emprunter de l’argent, même si cela est souvent considéré comme “irresponsable”. "L’argent est de l’énergie, comme tout le reste, et quand vous fonctionnez à haute fréquence, sans exercer de résistance à son encontre, et que vous mettez en œuvre les actions appropriées, vous pouvez faire exister l’argent qu’il vous faut." Jen Sincero souligne la relation ambiguë que nous avons tous avec l’argent. Pour autant, il est nécessaire d’accepter vos désirs de grandeur, d’évolution et leur lien avec l’argent. Plus vous le percevrez d’une manière banale, plus il sera facile d’en gagner.
Cinq façons d'améliorer son rapport à l'argent
Pour mettre fin aux croyances négatives liées à l’argent, l’auteure de "Tu vas tout déchirer" indique quelques règles à suivre :
Se placer en position d’abondance, pas de manque : Jen Sincero cite Marianne Williamson qui dit : "Avoir de l’argent, c’est comme tout le reste, juste un outil. Si vous le considérez de cette façon, un rôle extérieur plutôt que centré sur vous, un moyen de contribuer à la dynamique de l’amélioration de toutes choses, en avoir n’est plus seulement une bénédiction, c’est une responsabilité." Clarifiez votre situation : interrogez-vous sur votre vision de l’argent. Jen Sincero vous guide dans cette démarche grâce à des questions comme “À quels moments avez-vous gagné de l’argent ? Avez-vous déjà eu l’impression de manquer d’argent ? Qu’est-ce que vous ressentez quand vous l’avez et que vous le dépensez à quelque chose qui vous plaît vraiment ? etc.” Cette analyse vous permettra de déconstruire vos préjugés et d’améliorer votre rapport à l’argent. Clarifiez votre objectif : "Être riche signifie posséder les ressources nécessaires à tous vos besoins et tous vos désirs, afin de faire profiter le monde de vos dons qui déchirent. Pour cela, il faut être riche psychologiquement, spirituellement et énergétiquement, tout comme matériellement." L’argent vous aidera ainsi à vous sentir aligné(e) dans tous ces domaines, notamment en vous aidant à trouver le style de vie qui vous convient. Élevez votre fréquence : pour cela, pensez à vous estimer d’une manière juste et positive. "L’argent est en fait un échange d’énergie. Quand vous facturez depuis une certaine fréquence ou que vous demandez un certain salaire, vous attirez des clients ou des patrons qui évoluent déjà à cette fréquence." Restez au top : Jen Sincero invite à lire des ouvrages sur la richesse pour continuer à évoluer dans de hautes fréquences qui vous amèneront à la réussite.
Objectifs, urgence et détermination
Enfin, pour l’auteure de "Tu vas tout déchirer", il est décisif de savoir exactement ce que l’on veut en termes d’argent. Aussi, si vous placez une échéance courte à cette réalisation, vous aurez de grandes chances de réussir : l’urgence et la détermination sont intimement liées pour “tout déchirer”. D’ailleurs, elle conseille d’écrire un mantra à vous répéter chaque jour pour établir les objectifs de votre succès. Votre détermination conditionnera la réussite à la clé. Chapitre 25 : N’oubliez pas de vous laisser aller "Quand nous désirons une chose très fort et que nous travaillons sans relâche pour l’obtenir, si nous ne nous laissons pas faire, nous finissons par nous en éloigner. Vient toujours un moment où nous devons nous en remettre à l’Univers. Cela ne signifie pas que nous renonçons ou que nous cessons toute action. Simplement que nous déchargeons notre énergie, relâchons notre prise de kung-fu et que nous ménageons en nous une place pour que l’objet de nos désirs vienne à nous. Il s’agit de laisser venir plutôt que de forcer." Ce lâcher-prise est en lien étroit avec votre foi selon laquelle, si vous croyez suffisamment fort en votre réussite, celle-ci opérera au moment opportun. Il faut parfois laisser l’Univers faire son œuvre, vous ne pouvez pas tout maîtriser. "Il faudra affronter chaque journée avec une attitude parfaite, faire de votre mieux, vous détendre, fêter ce qui est et travailler consciencieusement dans l’attente heureuse et reconnaissante que l’Univers vous envoie une nouvelle opportunité plus lucrative." De plus, ne sachant pas encore de quoi sera faite votre nouvelle vie, il est important de ne pas douter de celle-ci, ni de s’attacher à un modèle que vous connaissez déjà, mais plutôt de croire en sa découverte prochaine, sans pression. "Il faut s’abandonner, avoir la foi, être reconnaissant et attendre. Et, pendant que vous y êtes… Aimez-vous. Et l’Univers étendra sa magie sur vous." Chapitre 26 : Agir ou vomir, il faut choisir
Décider de changer, agir et évoluer
"Une épiphanie est la compréhension soudaine et viscérale de quelque chose que l’on savait déjà. C’est quand une vérité s’est ainsi déplacée de notre cerveau vers nos tripes que nous pouvons commencer à nous en servir pour changer nos vies." Ces évidences placées sous nos yeux doivent tout chambouler dans nos vies pour devenir de nouvelles habitudes et permettre ainsi un vrai changement. Chaque jour doit comporter une nouvelle évolution. Le changement est un muscle à entraîner quotidiennement pour parvenir au succès. Les défis seront nombreux, mais ils vous permettent de sortir de votre zone de confort et donc d’évoluer encore et toujours. Pour développer ce concept, Jen Sincero fait appel à sa propre expérience : elle vit actuellement sans maison, voyageant autour du monde et s’en remettant constamment à l’Univers pour la suite de son parcours. Plusieurs opportunités se sont ainsi révélées à elle. "Vous pouvez dès maintenant obliger votre vie à faire un saut quantique. Vous pouvez changer toute votre réalité d’un coup, du moment que vous le voulez très fort. Il faut simplement que vous décidiez de le faire advenir, que vous vous engagiez dans ce choix et que vous laissiez l’Univers abonder dans votre sens."
Neufs habitudes à prendre pour aller vers votre réussite
Pour clore ce chapitre de "Tu vas tout déchirer", vous retrouverez la liste des conseils décisifs de Jen Sincero :
Abandonnez vos vieilles habitudes pour en trouver de nouvelles, à intégrer au quotidien, qui favoriseront votre réussite. Prenez le temps de respirer au milieu des autres : la respiration est le moyen clé de vous relier à l’Énergie-Source, tout en rééquilibrant vos perceptions du monde qui vous entoure. Ne traînez pas n’importe où : entourez-vous de personnes qui ont la même vision de la réussite que vous. Vous serez tiré(e) vers le haut naturellement et aurez envie de vous dépasser spontanément. Donnez-vous des objectifs raisonnables : afin de ne pas vous décourager, Jen Sincero conseille de définir "des objectifs tout juste hors de votre zone de confort et progressez à partir de là". Lisez votre manifeste : listez tous les changements, les objectifs et les rêves que vous avez envie de mettre en place dans votre vie future. Puis lisez-le matin et soir. Sortez votre carte bleue et payez-vous de l’aide : être accompagné(e) dans votre évolution vous permettra d’atteindre plus rapidement vos objectifs. Utilisez votre corps à l'unisson avec votre esprit et votre âme "pour faire advenir ce que vous méritez". "L’esprit et le corps sont bien plus puissants en tandem que chacun de leur côté" souligne l'auteure. Employez votre arme secrète : à vous de trouver le petit coup de fouet qui saura vous remotiver en toutes circonstances. Une musique, un discours, un cri de guerre… peu importe, l’essentiel est de ressentir le pouvoir en vous ! Aimez-vous.
Chapitre 27 : Je dois vous laisser Pour cette conclusion, Jen Sincero souligne à nouveau “l’infini des possibles”. Elle rappelle également à quel point il est important de croire en ses rêves et en sa propre réussite. Votre succès ne dépend que de vous et ne doit, en aucun cas, être dépendant du jugement des autres. "Croyez, croyez vraiment que ce que vous désirez est là, vous est accessible. Et vous l’aurez. Aimez-vous. Vous déchirez tout." Conclusion de "Tu vas tout déchirer", de Jen Sincero Quatre idées principales à retenir du livre "Tu vas tout déchirer" Il y a de nombreux enseignements à tirer du livre "Tu vas tout déchirer". Voici quatre idées principales qui sont, à mes yeux, celles qu'il faut retenir de cette lecture pour parvenir à votre réussite.
Idée n° 1 - La plupart des gens n'accomplissent pas ce qui leur tient à cœur car ils sont freinés par des croyances limitantes, des habitudes et des peurs. Mais la bonne nouvelle, c'est que vous êtes responsables de ces croyances, et qu'en cela, vous avez la possibilité de choisir de les modifier.
Pour cela, il faut le décider, et pas uniquement le vouloir. Une reconnexion à soi et un travail en profondeur sont décrits comme des étapes indispensables par l'auteure qui vous accompagne dans cette introspection. Le but est surtout de comprendre pourquoi vous êtes comme vous êtes, définir où vous voulez aller et identifier comment et ce dont vous avez besoin pour changer. Autrement dit, développer un état d'esprit en cohérence avec vos objectifs.
Idée n° 2 - S'aimer soi-même est une action-clé préconisée par l'auteure à tous les stades de l'ouvrage.
L'idée, c'est de vous aimer :
Tel que vous êtes, sans vous soucier du regard des autres ni laisser les autres décider de votre vie. Suffisamment pour ne plus éprouver de culpabilité ni de ressentiment mais, au contraire, développer compassion, joie et gratitude. En suivant plusieurs conseils de l'auteure : vous répéter des affirmations positives, prendre soin de vous, faire ce que vous aimez, ne pas vous comparer aux autres, pardonner et vous pardonner pour avancer.
Idée n° 3 - Le passage à l'action est fondamentalement ce qui fait la différence entre ceux qui parviennent à devenir une meilleure version d'eux-mêmes et ceux qui n'avancent pas.
Ainsi, il faut, d'abord se fixer des objectifs, lister ses rêves puis faire le premier pas, quitte à sortir de sa zone de confort, au lieu de procrastiner. Il est crucial, dans ce cheminement, de :
Rester 100 % soi-même, d'exprimer sa vraie personnalité et de ne pas accorder d'importance aux critiques pour gagner en tranquillité d'esprit et en liberté. Endosser ses responsabilités, sans pour autant se blâmer.
Idée n°4 - La réussite est déterminée par la foi, le fait de croire en soi, en ses rêves, en sa réussite et aux opportunités illimitées, toutes à votre portée.
Ce que "Tu vas tout déchirer" apporte au lecteur "Tu vas tout déchirer" est un ouvrage agréable à lire. Chaque chapitre est illustré d'anecdotes personnelles drôles et inspirantes ainsi que d'un plan d'action concret à appliquer. Dans ce best-seller "Tu vas tout déchirer", Jen Sincero vous apprend à transformer votre quotidien pour enfin vivre la vie dont vous rêvez. Peu importe les objectifs que vous vous fixez, elle vous :
Guide à travers les bouleversements que vous devrez affronter. Encourage à vous engager pleinement dans cette évolution. Aide à mieux vous connaître et à vous recentrer sur vous-même pour obtenir le succès que vous méritez.
L'auteure propose un livre motivant et inspirant, que je conseille à tous ceux qui recherchent énergie et confiance pour amorcer un véritable changement de vie ! Points forts :
Un ouvrage accessible, facile à lire et dynamique ; De nombreux conseils pour une mise en pratique des changements au quotidien ; Un contenu motivant et inspirant pour mettre réellement des choses en place dans sa vie ; Un ton rock’n’roll qui dépoussière le mythe très lisse du développement personnel.
Points faibles :
Des solutions un peu trop “magiques” : le parcours de l’auteure est souvent présenté comme une vérité générale. Le vocabulaire, à certains moments un peu ésotérique, peut ne pas parler ou ne pas être au goût de tous les lecteurs.
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December 17 2020, 5:00pm