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June 20 2013, 4:09pm
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Le pouvoir du moment présent – Guide d’éveil spirituel
Comment prévenir le stress avec le pouvoir du moment présent ? Phrase résumée du livre “Le pouvoir du moment présent – Guide d’éveil spirituel” : Il est possible de vivre sans souffrance, mais pour atteindre cet état d’éveil vous devez mettre fin à votre identification au mental, c’est en étant totalement dans l’ici et maintenant [...]
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January 8 2013, 5:00pm
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Du vétérinaire au One Man Show : la belle histoire de Théo Duverger
Note d’Olivier : cet articlé invité a été rédigé par Théo du blog Santé Animale. Il a une belle histoire qui nous montre qu’il est toujours possible de réaliser ses rêves, même si Théo est toujours en chemin pour le réaliser, et c’est pour cela que je l’ai invité à publier cet article ici. Bonjour à tous, Aujourd’hui j’aimerais apporter un témoignage. Non pas sur mon activité en tant que telle, mais surtout sur la motivation et les outils mis en place pour pouvoir réaliser mes deux passions. Vous verrez qu’avec de la méthode et en suivant scrupuleusement les conseils des références dans le domaine du développement personnel, on peut aller au bout de ses rêves. Je suis vétérinaire depuis 7 ans maintenant. Je sais que c’est le rêve de beaucoup d’enfants et à force de persévérance et de sacrifices, j’ai réussi à obtenir mon diplôme. Mais à quoi bon ? Après tout, mon rêve à moi, c’était de monter sur scène pour devenir comédien. Et encore, pas n’importe comment. J’aimerais vivre de ce métier ! Voilà où commence l’aventure. Le métier de vétérinaire est très prenant. On fait un nombre d’heures incalculables et l’on est confronté au stress du vivant, à la mauvaise humeur des propriétaires d’animaux et aux patrons parfois pas toujours très sympa. Par-dessus le marché, je vais faire tomber un mythe : Ce n’est pas un métier bien payé…du tout ! Pour vous donner un exemple, sachez qu’en ce moment, après 7 années d’expérience, je tourne autour de 11 euros nets de l’heure…Bref…c’est plus un sacerdoce qu’autre chose. Seulement voilà, moi ce métier je l’aime bien, mais j’ai toujours mon vieux rêve qui me trotte dans la tête. Il faut que je tente ma chance dans le milieu artistique. Oui mais comment ? Que faire ? Je n’ai pas le temps je n’ai pas les connaissances pour, je ne suis pas « fils de »…alors j’angoisse, je tourne en rond, le stress me ronge et finalement je n’avance pas. Un jour en me promenant dans les rayons d’une grande librairie je tombe sur un premier livre de développement personnel. La semaine de quatre heures. Et c’est là ma première révélation. Qui est ce mec qui arrive à se dégager autant de temps pour gagner un concours de tango, un tournoi de boxe, pour devenir comédien…et gagner aussi bien sa vie? Comment fait-il ? Et surtout comment pourrais-je moi appliquer tous ces concepts dans mon cas à moi ? C’est vrai, vétérinaire est un métier beaucoup trop étroit pour pouvoir m’ouvrir le portes du conseil, du marketing, de la vente…qu’est ce que je vais bien pouvoir inventer comme « muse » moi ? Très inspiré par la lecture du livre de Tim Ferriss, je me mets à la recherche d’autres ouvrages dans la même veine. Peut-être vais-je enfin trouver une solution à mon problème ? Je vais trouver un moyen de gagner suffisamment d’argent et de dégager assez de temps pour me consacrer un peu à la scène ? Je continue à lire des livres de développement personnel ainsi que des blogs de motivation. Je découvre maintenant des hommes comme Olivier Roland ou Olivier Seban qui réussissent à vivre très bien en travaillant peu. Mais oui, c’est ça que je dois faire. J’aimerais avoir le temps de passer des castings, de prendre des cours de théâtre, d’écrire un spectacle. Alors je lis, je lis et lis encore. La majorité des livres tirés du Personal MBA trouvés dans « des livres pour changer de vie » et je change de façon de penser. Un peu de PNL par-ci un peu de self-motivation par là et je fais sauter une à une mes peurs. Ces peurs qui me paralysaient et à qui je donnais d’autres noms. Je me voilais la face et tout était prétexte à ne pas me lancer ! Je ne suis pas fils de ? Et alors ! Je ne prends pas de cours ? Et alors, j’ai eu l’un des meilleurs professeurs de théâtre en la personne de Jean Laurent Cochet il y a 6 ans, je n’ai plus besoin de cours ! Je n’ai pas d’amis dans le milieu du spectacle ? Et bien qu’à cela ne tienne, je vais m’en faire !
Personne ne me connaît et ne viendra donc me chercher pour me proposer un rôle ? Soit, je vais alors m’en écrire un. Pendant un an je sors pratiquement tous les soirs dans les salles parisiennes où se produisent les humoristes de demain. Je repère ce qui fait rire, ou au contraire, ce qui ne fait pas rire. Les gestes, la rythmique, le phrasé. Et je me mets moi aussi à l’écriture de mon premier spectacle. Allez hop, je me lance , je monte sur scène pour la première fois comme humoriste, plein d’enthousiasme, avec mes textes et….c’est le bide intégral ! Je suis excessivement mal à l’aise, je regarde mes pieds, je parle vite…bref, c’est la catastrophe. Le vrai problème en fait c’est que je ne me sens pas légitime. Il y a 10 ans de cela j’étais animateur en village vacances, mais aujourd’hui je suis vétérinaire. Je ne suis plus un humoriste, encore moins un comédien. Encore une belle croyance limitante non ? Tout aurait pu s’arrêter là, ce fameux soir où je me suis senti définitivement seul sur scène. J’aurais pu décider de mettre une croix définitive sur mon rêve… Bien heureusement ce soir-là, dans le public, il y a un artiste dont je suis fan depuis de nombreuses années qui vient me voir à la fin de ma prestation pour me dire…qu’il a aimé ma présence scénique et mon jeu. Il aimerait travailler avec moi pou améliorer son jeu à lui ! Je n’ose y croire. Moi qui l’admire tant… Et puis désormais je ne suis plus seul. À force de sortir voir des humoristes sur scène, on finit par se faire des contacts. Et l’un d’eux me propose de devenir mon coauteur et metteur en scène. OK, on fonce. Et je continue à lire des livres de développement personnel. A la fois des ouvrages orientés business et d’autres plus spirituels tel « le livre des coïncidences » de Deepak Choprah . Et je commence à comprendre ce qu’il faut mettre en place pour faire sauter ses barrières mentales, ses peurs, ses croyances. Je découvre la fameuse méthode SMART et je décide de l’appliquer à ma vie d’artiste. Je vais me fixer des objectifs atteignables dans un délai donné. Je vais me donner une rigueur de travail et surtout réorganiser mon temps. Ce temps qui me manque tellement ! Je vais consacrer la moindre minute autrefois perdue à travailler à mon spectacle. Chaque jour je prenais le métro pour me rendre à la clinique et j’ai décidé de mettre ces presque deux heures de temps mort à profit. Je me couche chaque soir en écrivant au moins dix lignes sur n’importe lequel des sujets qui me passe par là tête. Drôle où pas qui sait ? C’est à force d’écrire qu’on s’améliore…mais…mais oui c’est exactement ça. Il n’y a pas d’autre secret. C’est aussi à force de jouer que je vais m’améliorer. Je ne prends plus les « bides » comme des punitions mais bien au contraire comme des leçons que je vais tirer pour m’améliorer. Tout cela est un processus normal d’apprentissage. Tomer Sisley lui-même me raconte ses plus grandes solitudes scéniques après des vannes qui « ne passaient pas » Je comprends aussi pourquoi je ne me sens pas légitime sur scène. C’est simplement parce que je me sens trop vétérinaire. Je décide alors de prendre un nom de scène. A chaque fois que j’entre en scène avec ce nouveau patronyme, je suis humoriste, plus du tout véto. C’est ce qu’on pourrait appeler un « ancrage ». Oui mais : Malheureusement mon métier est toujours très prenant , alors je n’arrive pas à monter autant de fois que je le voudrais sur scène. Il me faut donc trouver une solution. Je repense alors à Olivier Roland qui propose une excellente formation sur le blogging. D’après lui on peut gagner sa vie en bloguant. Je vois des témoignages de gens qui ont fait cette formation et qui ont déjà gagné des milliers d’euros ! Mais voilà c’est sûrement ça la solution ! Alors je m’inscris. J’en suis encore au début de ma formation, mais je dois avouer que je suis très impressionné par la qualité de son contenu. Je suis persuadé qu’en fournissant ce qu’il faut comme travail, je réussirai à avoir un blog qui rapporte. Ce qui me permettra de travailler un peu moins comme véto pour me consacrer de plus en plus à mon nouveau métier d’humoriste.
Théo avec ses amis comédiens En mettant en place des méthodes, en lisant énormément et notamment des blogs comme « des livres pour changer de vie », en m’entourant de personnes compétentes, je suis passé de l’homme frustré de voir passer son rêve loin de lui à celui qui réussit maintenant à le toucher du bout des doigts. Depuis que je me suis mis en marche, j’ai eu l’opportunité de passer régulièrement sur scène, avec des sketchs qui tiennent vraiment la route. On m’a demandé de parrainer un festival d’humour et l’un de mes sketchs a été sélectionné pour participer au concours pour le festival d’humour de Montreux, qui est le plus grand festival d’humour d’Europe. Alors la suite ? Et bien il faut que je persévère dans cette voie si éloignée de ma formation scientifique initiale. Je dois trouver le moyen de dégager suffisamment de revenus alternatifs pour avoir le temps de me consacrer exclusivement à la comédie. Pour le moment on ne peut pas vraiment dire que j’ai la semaine de quatre heures. Si déjà il me restait quatre heures de liberté dans la semaine ça serait génial ! Seulement aujourd’hui je sais que je mets en place un système qui je l’espère donnera des résultats assez satisfaisants pour ne plus avoir à fournir autant d’efforts à moyen terme. Grâce à des mentors (concept retrouvé un peu partout dans les livres de développement personnel) comme Olivier Roland, Olivier Seban et d’autres amis artistes à qui j’ai demandé d’avoir un regard bienveillant sur moi, je garde le cap et la motivation. Pour le moment j’ai créé un blog sur la santé animale depuis quelques mois et je pense en ouvrir un deuxième d’ici peu. Je continue quoiqu’il arrive à monter sur scène, même si je ne le fais pas aussi souvent que je l’aimerais. J’écris toujours et je réfléchis toujours à ce qui pourrait améliorer mes textes et mon jeu. Je réfléchis aussi aux actions à mettre en place pour « sortir du lot » de tous les humoristes qui existent aujourd’hui (d’ailleurs si vous avez des propositions n’hésitez pas ). Le chemin est long et difficile, parfois on se trompe, parfois on tombe, mais c’est la détermination à se relever et aller jusqu’au bout qui, je pense, fera la différence. Quand quelque passion vous brûle ainsi de l’intérieur depuis des années, il est vital de l’assouvir. J’ai transformé totalement ma façon de penser. Ce que je croyais impossible et pour lequel je me mettais tant de barrières est devenu un challenge, un parcours semé d’embûches que je surmonte petit à petit. Le chemin à parcourir me paraît très long mais en le fractionnant ainsi en petits objectifs, j’arrive à le rendre moins effrayant. Et chaque fois que je monte sur scène, que je fais rire mon public, c’est une motivation supplémentaire qui me force à continuer. Ca me renforce dans l’idée que c’est dans cette direction que je dois aller. Avec une méthode, tirée de mes différentes lectures, j’arrive à consacrer le peu de temps qu’il me reste en dehors de la clinique à l’écriture, l’apprentissage de mes textes, les répétitions et enfin les représentations. Je ne perds plus de temps à chercher ce que je dois faire et à quel moment, tout est déjà planifié à l’avance (merci la méthode des grosses pierres ) L’idée aujourd’hui est de réussir à gagner progressivement ma vie avec mon spectacle. Pour ça il me faut encore progresser, rencontrer les bonnes personnes comme des producteurs o des directeurs de salle qui voudront bien me programmer. Ce qu’il faut surtout aujourd’hui c’est ne plus arrêter. Car il est très facile de retomber dans ses anciens travers, ses anciennes peurs pour le confort douillet de son cercle de confiance. Mais à quoi bon tous ces efforts ? Aurais-je vraiment un jour envie de me regarder dans la glace en me disant : mec, tu as laissé passé ta chance alors que, qui sait aujourd’hui tu aurais peut-être pu vivre tes rêves ? Pour recevoir gratuitement un podcast "7 étapes pour vaincre la Procrastination et rester motivé pour créer ou diriger une entreprise" et une vidéo "7 livres indispensables pour Créer son Entreprise", cliquez ici et laissez-moi votre adresse email pour que je vous les envoie gratuitement ! ;)
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October 26 2012, 5:00pm
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Etes-vous indispensable ?
Phrase-résumé de “Etes-vous indispensable ?”: Pour faire face à la crise économique et à l’évolution du monde du travail, Seth Godin nous propose de devenir « indispensables, uniques et entreprenants », ce qui doit nous permettre de répondre aussi bien à nos objectifs personnels, qu’aux besoins actuels de notre société, dans le but commun de révolutionner la donne.
Par Seth Godin, 2010, 360 pages. Titre original : « Linchpin – Are you indispensable ? »
Chronique et résumé de “Êtes-vous indispensable ? » : Note : cette chronique invitée a été écrite par Max Mario du site Une vie extra-ordinaire, site de dépassement personnel Introduction Dès l’introduction, Seth focalise le contenu du livre, non pas sur le marketing – son domaine de prédilection – mais sur l’individu et son développement : il nous parle à nous. Le temps du travail à l’usine est révolu. Il ne s’agit plus aujourd’hui d’être un travailleur anonyme dans la masse, mais justement de se démarquer, de faire sa place. Comment ? En acceptant en premier lieu le fait que chacun d’entre nous est un génie. Il n’est pas nécessaire d’être un génie à plein temps – même Einstein ne l’était pas -, mais simplement d’apporter de temps à autre des solutions inédites à des problèmes qui paraissaient insolubles. Cela vous est déjà arrivé ? Au moins une fois ? Alors c’est que vous pourrez recommencer. Le génie est la base, ce pas de côté qui nous permettra de nous démarquer en temps voulu. Ce livre évoque chacun de ces 2 parcours (l’ancien dans la masse, le nouveau qui se démarque), en mettant en exergue les possibilités et limites de ces 2 chemins. Il explique également pourquoi le fait de se différencier des autres n’est pas le chemin le plus utilisé aujourd’hui, même si cela correspond pleinement à nos objectifs personnels. Chapitre 1 : la mutation du monde du travail Le monde du travail est en pleine mutation : face à la fin de l’industrie et au développement d’internet, le travail n’est plus simplement divisé en 2 clans (la main d’œuvre d’une part et la direction de l’autre), mais en 3 grâce à l’émergence des « Linchpins » (littéralement les « pivots »). Ces personnes font toute la différence : elles sont capables de faire bouger les choses, de diriger, de mettre en relation et surtout elles possèdent leur propre moyen de production (elles ne dépendent pas d’une chaine de fabrication). La fin du travail à l’usine peut être perçu comme une crise profonde, car nous avons tous été élevés selon ce mode de pensée : « travaille, soit un rouage et tu participeras ainsi à l’effort collectif ». Mais les données ont changé, le fordisme est un modèle obsolète. On peut le nier, mais c’est une évidence partagée partout dans le monde. C’est d’ailleurs, selon Seth, une des raisons du chômage galopant : l’objectif des sociétés à l’ère industrielle était uniquement de conserver à la majorité de ses postes des travailleurs à bas prix, facilement remplaçables. Et les 2 points sont liés : si un travailleur est facilement interchangeable, alors on peut le payer moins cher. Il s’agit donc d’un cercle vertueux (pour l’entreprise), et vicieux (pour le salarié). Heureusement, la limite de ce système se fait ressentir aujourd’hui. Cette mutation du monde du travail est en réalité une révolution, et comme tout changement profond, elle peut effrayer il est vrai – nous ne sommes plus certains de quoi demain sera fait -, mais c’est également une source d’opportunités immense, car nous avons désormais la possibilité de nous affirmer et de pouvoir ainsi donner le meilleur de nous même, de changer réellement la donne, et d’être rétribués en conséquence. Chapitre 2 : Quel est votre choix ?Face à ce constat, que souhaitez-vous faire ? Rester cloitré dans la peur (les révolutions font toujours peur), ou tracer votre propre voie ? Cette question est décisive, et conditionnera la suite de votre existence. Il n’y a pas de problème à souhaiter la sécurité et conserver son emploi à tout prix. Vous souhaitez un emploi où il faut respecter les consignes ? Alors ne vous étonnez pas si c’est la seule chose que l’on vous demande au quotidien : respecter les consignes. Pas besoin dans ce cas de vouloir évoluer, ou de penser à être créatif : cela ne vous sera d’aucune utilité dans votre job. Vous souhaitez vous différencier et vous vous sentez bloqué par différentes raisons (« je n’ai pas fait de grandes études alors je ne pourrai pas rivaliser », « je ne suis pas un artiste, je ne sais pas créer », « les gens ne m’aimeront plus si je sors du lot », etc.), mais Seth balaye chacune de ces raisons :
Vous n’avez pas fait de grandes études ? La plupart des dirigeants des grandes entreprises non plus Vous n’êtes pas un artiste ? Pourtant vous l’étiez à 4 ans quand vous dessiniez. Vous l’étiez à 7 ans quand vous écriviez des poèmes. Tout ceci est encore en vous, caché quelque part. Les gens ne vous aimeront plus ? C’est justement quand vous donnez le meilleur que les gens vous aiment. Alors tout se passera bien. Et si certaines personnes ne vous aiment plus…c’est que c’était déjà certainement le cas auparavant.
Alors posez-vous la question : qu’est-ce qui ferait de vous quelqu’un d’incroyablement bon dans votre travail ? Il ne s’agit que de choix à réaliser, pas de talent à posséder. Seth dispense également ce qu’il appelle un « message confidentiel aux employés » : si au travail vous savez vous comporter comme un être humain, et non comme une machine, alors vous serez à même de découvrir une passion pour votre travail. Il s’agit simplement de prendre les choses à cœur, d’humaniser notre relation, et de créer ainsi un cercle vertueux. Chapitre 3 : Les racines de l’endoctrinement Seth montre que cette manière de penser ne vient pas de nous. C’est tout le système éducatif qui est construit sur ce mythe : bien écouter les consignes, ne pas se rebeller, et cela nous permettra – si l’on est sage – de devenir un ouvrier docile à l’usine locale. Ce mensonge médiocre fabrique depuis des dizaines d’années des êtres aux ambitions médiocres. C’est le système qui a créé tous les ouvriers interchangeables de l’ère industrielle. Heureusement, cet endoctrinement a ses limites, et est ouvertement caduc aujourd’hui. Alors pourquoi continuer à le suivre ? Il faut créer une ouverture et regarder notre situation différemment : il faut changer nos réponses aux questions, changer notre manière de réagir, et même idéalement parvenir à changer la question. Selon Seth, la clé de l’enseignement tient en 2 uniques valeurs :
Savoir résoudre des problèmes intéressants
Diriger
Rien d’autre. Il précise également que la faute est au système qui fabrique les travailleurs dociles, pas aux enseignants. Il faut réorganiser l’école pour libérer du temps aux bons enseignements… et expulser les enseignants médiocres. Chapitre 4 : Comment devenir un Linchpin ? Le Linchpin est une modeste pièce d’assemblage. Elle ne coute presque rien, mais elle a une valeur ajoutée unique : elle retient la roue à la voiture, ou la vis au gadget. Sans elle, tout s’effondre. Dans le monde de l’entreprise, le Linchpin est donc celui qui coordonne. Celui qui initie le mouvement, qui résout les problèmes, invente, et provoque. C’est la pièce maitresse qui transforme le chaos en création. Beaucoup d’entreprises se sont organisées autour d’un Linchpin (Jeff Bezos chez Amazon, Steve Jobs chez Apple, etc). D’autres entreprises emploient plusieurs Linchpins, des dizaines, des centaines peut-être. Comment les trouver ? Ce sont en général les personnes qui sont réellement motivées et passionnées par leur travail. Il ne s’agit pas là de remplir son contrat, mais de faire avancer les choses. Seth oppose dans cette vision le fait de « respecter les consignes » (qui demande beaucoup de temps, pour un salaire moindre), et le fait « d’avoir des idées » (qui demande moins de temps, pour un salaire supérieur). Il ne s’agit donc pas d’investir tout son temps, mais réellement de s’investir soi. Là où une connaissance approfondie était suffisante auparavant pour faire de vous un génie, la connaissance seule n’est plus aujourd’hui une source de richesse. Wikipédia, internet de manière générale et le partage de la connaissance, font que l’on trouvera toujours plus d’informations que ce que vous savez. Avoir une connaissance approfondie et un bon jugement est par contre toujours un signe de forte valeur ajoutée. Chapitre 5 : Le travail intense, la beauté et le cadeau En général, nous révélons facilement notre penchant Linchpin quand nous parlons de nos passions. C’est exactement cet effet que nous devons reproduire lorsque nous travaillons : prendre les choses à cœur, et réaliser les actions au-delà des attentes. C’est comme cela que nous créerons notre différence. Dans ce sens, Seth oppose différentes conceptions du travail (ancienne version/nouvelle version) :
Laisser sa personnalité chez soi >> S’investir personnellement Réaliser une tâche >> Être un artiste, donner Travail facile à accomplir >> travail difficile, car il amène à changer les choses
Seth prend un exemple très pertinent à propos du don. Il prend en exemple l’IPod d’Apple. Apple aurait pu se contenter de réaliser un objet qui réponde simplement aux attentes (écouter de la musique), mais le designer d’Apple a voulu aller plus loin et réaliser un objet magnifique. Cette beauté est un cadeau de la part du designer, qui s’est investi profondément et a réalisé la tâche confiée au-delà des attentes. En ce sens, il est un Linchpin. Au-delà de son sens commun, l’art devient simplement la faculté de créer quelque chose de nouveau, de spécial et d’unique. Le don devient quant à lui l’aisance avec laquelle on va partager notre art. Seth associe pleinement le don, l’art, et le monde du travail. Chapitre 6 : La résistance Tout ceci semble nous être complètement bénéfique, alors pourquoi tant de gens rechignent à devenir des Linchpins ? Pourquoi n’est-ce pas une évolution naturelle ? C’est en partie biologique, nous répond Seth. Nous avons en nous (au niveau de l’amygdale cérébelleuse pour être précis) une partie de notre cerveau qualifié de « reptilien ». Son but est de nous protéger de tout ce qui pourrait être différent et potentiellement dangereux. Il décide donc à notre place par habitude, et sabote tous nos projets « osés ». Il faut donc prendre conscience de ce cerveau reptilien, anticiper ses actions et le combattre. C’est cette résistance qui nous pousse à continuer à travailler sur un projet alors que nous devrions être en train de le livrer. C’est encore elle qui nous fait repousser certaines actions à demain, ou à ne pas réaliser notre art. Chapitre 7 : La puissante culture du don Partie très intéressante du livre : Seth revient sur l’histoire du don, et ce que le don apporte au sein du travail. Dans l’idéologie Linchpin, le don est justement cette valeur ajoutée, ce truc en plus qui va rendre votre réalisation formidable. Vous pourriez réaliser tout juste votre travail, mais vous décidez de le faire de manière hors-norme. En ce sens, vous faites un don. Il ne s’agit pas pour autant d’un cadeau ayant pour but une contrepartie. Le vrai don est à sens unique, il est symptôme d’abondance, et va progressivement former votre tribu. Ses exemples vont du musicien – qui va jouer son solo au-delà de toute attente – jusqu’au barman – qui aura un geste généreux optionnel en votre faveur -. Le don est à intégrer dans la logique du travail quotidien, c’est ce qui nous transformera en Linchpin. À l’opposé, nous recevons également de temps à autre des dons d’autres personnes. Toujours dans la même idéologie, recevoir un don ne signifie pas pour autant redonner en retour, mais Seth appuie le fait qu’il est important de simplement exprimer le sentiment provoqué par ce don, en disant « merci et… ». « Merci et… j’ai diffusé l’information ». « Merci et… voici un pourboire de 10€ ». « Merci et… tu m’as réellement touché ». Chapitre 8 : Une carte ? Quelle carte ? Même si nous avons l’habitude de chercher une carte routière (un plan, pour nous repérer) afin d’orienter nos actions, Seth précise que dans la culture des Linchpins, ces plans-là n’existent pas. Il n’y aura personne pour vous dire quoi faire, personne pour orienter vos actions. Et ce, pour une raison simple : s’il y avait un mode d’emploi ou un guide pour réaliser vos objectifs, alors cela signifierait que vous n’auriez pas de valeur ajoutée. N’importe qui peut suivre une carte. Tant que vous suivez un guide, alors vous vous interdisez de créer de la valeur. Avoir une vision claire est une tâche difficile, et c’est pourquoi elle est si rare et précieuse. Chapitre 9 : Faire un choix Par divers exemples, Seth met en avant l’importance que représente la notion de choix dans la vie d’un Linchpin. On peut ne pas naitre Linchpin, mais le devenir. C’est ce qui arrive la plupart du temps. Le Linchpin va donc faire des choix, et ce sont ces choix qui le rendront unique. Il ne faut pas croire que les choix se feront progressivement. Le Linchpin n’est pas là pour s’adapter progressivement, mais bel et bien pour bondir d’un coup. À l’image des grands changements qui surviennent subitement, le Linchpin va prendre des décisions radicales pour se démarquer. Seth donne en exemple 2 questions stratégiques, dont les réponses amèneront leur auteur, soit à se démarquer, soit à rester dans la même voie :
Dois-je défier l’ordre établi ou le renforcer ?
Mon emploi correspond-il à ma passion ?
Chapitre 10 : La culture de la relation Une des composantes du Linchpin est de coordonner, d’organiser, d’offrir. Le lien avec les autres est donc primordial. En tant que Linchpin, votre personnalité et votre attitude compteront autant, et même plus, que le fruit de votre travail. Il s’agit donc de réaliser un travail d’équipe. Il ne s’agit pas d’être commercial pour autant : le Linchpin part d’une attitude de générosité. Il est là pour offrir un cadeau, et c’est cette attitude que les autres vont percevoir. En ce sens, les gestes que vous ferez et les intentions que vous aurez vaudront plus au final que votre discours lui-même. Chapitre 11 : Le Linchpin en 7 points Seth liste 7 points importants, qui sont autant de voies pour devenir indispensables. Il s’agit donc de très bons points de départ pour s’améliorer :
Créer une interface unique entre les membres de l’organisation
Faire preuve d’une créativité unique
Gérer une situation d’une grande complexité
Guider les clients
Inspirer le personnel
Montrer une profonde connaissance du domaine
Posséder un talent d’exception
Chacun de ces points est une facette du Linchpin. Chapitre 12 : Et si cela ne fonctionne pas ? Que faire quand votre art n’a pas l’effet escompté ? Cela peut arriver. La meilleure solution dans ce cas est d’essayer néanmoins, même si c’est pour échouer ensuite. Cela vaut mieux que de simplement échouer : cela fait de vous un artiste et vous donne le droit de recommencer. Il existe globalement 3 sources de failles, qui peuvent vous retenir d’être un Linchpin :
« Mon patron ne veut pas ». 9 fois sur 10, ce n’est pas vrai. Dans le dernier cas, changez d’emploi
Vous n’êtes peut-être pas encore à la hauteur du combat que vous souhaitez mener.
Vous ne serez peut-être pas payé pour pratiquer votre art : il se peut que votre art se réalise en dehors du monde de l’entreprise, via des actions bénévoles par exemple.
Chapitre 13 : Conclusion Seth clôture son ouvrage sous la forme d’un manifeste : le monde a changé, nous en connaissons maintenant les enjeux, les risques, et les possibilités. 2 voies se dressent devant nous : l’une est très claire – il s’agit de la plus empruntée -, et nous savons aussi qu’elle ne répondra pas à nos attentes profondes. Puis il y a l’autre voie : moins définie, où chaque personne devient maitre de sa situation, et provoque le changement autour de lui. Cette seconde voie nous permettra de répondre à nos aspirations, à ce qui nous tient réellement à cœur, mais c’est également la démarche qui est attendue par le marché du travail. Il s’agit de se dire qu’au lieu de travailler sagement, à la recherche d’une certaine sécurité, et dans l’optique de combler notre besoin de consommation, nous avons la chance de nous affirmer et d’orienter le futur, le nôtre comme celui des gens autour. « Il ne s’agit pas de docilité, mais de vision et d’engagement » dixit Seth. Conclusion de Max Mario du site Une vie extra-ordinaire “êtes-vous indispensable ?” : J’ai vraiment adhéré à la thèse de ce livre. Le monde du travail est souvent mal perçu, et rarement le sujet d’ouvrages positifs. Ici, Seth Godin nous propose une vision innovante du travail, qui répond à la fois à nos objectifs personnels (satisfaction, art, reconnaissance), à ceux de l’entreprise (valeur ajoutée forte, différenciation), mais également aux besoins réels de la société (besoin d’individus qui font bouger les choses). Je vois ce livre comme un manifeste personnel, qui peut vraiment changer votre quotidien, et même avoir des effets au-delà s’il finit par être suivi par bon nombre de personnes. Si vous souhaitez trouver un sens nouveau à votre travail, à votre carrière, alors ce livre peut réellement vous intéresser . Il vous apportera des idées sur les facettes de votre personnalité à mettre en avant, et dont le monde a besoin. Au-delà de nous donner confiance, ce livre nous aiguille vers le type de travail que l’on cherche tous : celui qui dépend de nous. La carrière de Seth Godin prend réellement un tournant avec ce livre, il passe de « gourou marketing » (« je vais vous dire comment vendre vos produits ») à une thématique beaucoup plus personnelle, et en phase avec notre époque : que souhaite-t-on réellement ? Qu’attend-on du monde du travail ? Son constat du monde industriel (usine à bas prix/modèle scolaire obsolète/employés interchangeables) est malheureusement très juste, et ses propositions concrètes pour s’en sortir me semblent fiables et intelligentes. Personnellement, ce livre m’a fait évoluer dans mon rapport au travail, et dans la place que ce même travail occupe aujourd’hui dans ma vie. Lorsque je rencontre une personne innovante, différente au niveau professionnel, je repense à cet ouvrage et je me dis que j’ai trouvé un Linchpin. Si je ne devais retenir qu’une seule phrase : « être unique, remarquable et humain ». Beau programme. Points forts :
Facile à lire, pragmatique
Une vision du travail réellement innovante, et optimiste : on trouve rarement des livres parlant positivement du travail
Très motivant, et plusieurs concepts sont utilisables immédiatement
Nous amène à réfléchir sur notre rapport au travail : dans quel but travaillons-nous aujourd’hui ?
Possède beaucoup d’exemples concrets, d’histoires de salariés ou de PDG.
Points faibles :
Le livre semble vouloir nous guider, mais au moment où l’on attend un guide réellement opérationnel, l’auteur prévient… qu’il n’existe aucun guide.
Certaines idées reviennent au cours du livre de manière redondante (ex. : la culture du don). Cela n’apporte rien au lecteur, et peut le décevoir.
Les chapitres sont découpés en toutes petites parties (1 page maximum) pour faciliter la lecture, mais cela nuit au développement des idées
La note de Max Mario du site Une vie extra-ordinaire :
Lire plus de commentaires sur "Etes-vous indispensable” sur Amazon Avez-vous lu “Etes-vous indispensable” ? Combien le notez-vous ? Note: There is a rating embedded within this post, please visit this post to rate it. Acheter "Etes-vous indispensable" sur Amazon :
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October 23 2012, 5:00pm
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Comment dominer le stress et les soucis
Phrase-résumée de « Comment dominer le stress et les soucis » : L’ouvrage de Carnégie constitue une collection de recettes éprouvées et racontées d’une façon captivante : appuyé sur le vécu de personnes illustres ou inconnues, ce livre me marqua à tout jamais, au point que, à l’âge de quatorze ans, j’en fis un résumé que je portais toujours sur moi…
Par Dale Canergie, 1944 (première édition), 1993 (édition la plus récente), 340 pages. Titre original : How to Stop Worrying and Start Living Note Cette chronique est une chronique invitée écrite par Dominique Biot du blog : Argent, travail et réussite avec les livres numériques Chronique et résumé de « Comment dominer le stress et les soucis » En 1944 paraît pour la première fois " How to Stop Worrying and Start Living" ou "Triomphez de vos soucis, Vivez que diable !" Ce livre a été réédité en 1948, 49, 50, 66, 68, 72, etc…, puis sous le nom de "Comment dominer votre stress" à partir des années 2000. En fait, "Triomphez de vos soucis" peut se comparer à son petit frère plus célèbre intitulé "Comment se faire des amis" qui, à mon avis, résume "Triomphez de vos soucis", ou plus précisément le complète. L’auteur commence par une introduction émouvante Comment et pourquoi j’ai écrit ce livre, où il nous explique les circonstances favorisant la sortie de sa déprime en aidant les autres : une sorte de thérapie concrète expérimentée d’abord sur lui-même, ensuite en l’enseignant à ses élèves. Il compose neuf parties, chacune comprenant trois à six sections très fournies, très vivantes. Des personnages célèbres sont cités avec leur témoignage extraordinaire… PREMIÈRE PARTIE MESURES ÉLÉMENTAIRES CONTRE LES TOURMENTS
Divisez votre vie en compartiments étanches
Qui, à votre avis, a bien pu écrire ces vers : " Heureux l’homme, bien plus que les autres, qui peut dire que cette journée lui appartient ; qui, sûr de lui dans son for intérieur, s’exclame : Que m’importe demain, même si je dois mourir, puisque j’ai vécu aujourd’hui "
On croirait lire une poésie moderne, n’est-ce pas ? Et pourtant ces lignes furent écrites par Horace, le grand poète romain. Un des traits les plus communs de la nature humaine est notre tendance à repousser la réalité. Héraclite, le philosophe grec, enseignait à ses disciples que le même homme ne peut se baigner deux fois dans la même rivière. Sans cesse, nous ne goûtons pas réellement le présent en restant soit dans le passé, soit dans l’avenir… Carpe Diem, jouissons de la journée, enseignait-on à Rome. En résumé, si vous tenez à mener une existence sereine, refermez bien les lourdes portes du passé et de l’avenir. Vivez dans des compartiments étanches où le présent prendra toute sa part !
Une formule magique pour dissiper vos appréhensions
Aimeriez-vous connaître une méthode rapide pour remédier à une situation angoissante ? Une technique que vous pourriez mettre en œuvre maintenant, avant d’avoir achevé la lecture de cet article ? Oui ? Alors laissez-moi vous exposer ce que préconisait Willis Carrier, ingénieur à Buffalo, je le cite : Lorsqu’une situation vous préoccupe, appliquez la formule magique de Willis Carrier, en passant par les trois étapes suivantes :
Déterminez de sang-froid les conséquences les plus graves que vous risquez de subir
Préparez-vous à accepter le cas échéant l’irrémédiable.
Ensuite, efforcez-vous calmement d’atténuer ces conséquences extrêmes.
C’est ainsi qu’il se sortit d’affaire, et beaucoup d’autres comme lui ayant compris que seule une vision objective et méthodique des évènements permettait de les surmonter…
Du mal que les soucis peuvent vous faire
Il y a quelques mois, j’accompagnais un de mes amis chez un spécialiste de la Thyroïde à Philadelphie afin qu’il se fasse examiner. Et devinez ce qu’il y avait d’écrit sur une énorme affiche dans la salle d’attente ? Le voici, je l’ai recopié pour vous : " Les facteurs les plus efficaces d’une détente complète sont : le sommeil, la musique et la gaieté. Apprenez à dormir profondément, à aimer la bonne musique, à voir le côté drôle de la vie. Vous retrouverez, vous garderez la santé et le bonheur. " Comme l’écrivait le docteur Alexis Carrel : " Les hommes d’affaires qui ne savent combattre leurs soucis meurent jeunes " DEUXIÈME PARTIE ANALYSE SYSTÉMATIQUE DU TOURMENT
Comment analyser et résoudre un problème angoissant.
Nous devons nous préparer à faire face aux épreuves en apprenant à analyser chaque problème en trois étapes, disait M. Lichtfield, que cette méthode sauva pendant la guerre :
Établir les faits
Analyser les faits
Arriver à une décision, et ensuite la mettre à exécution coûte que coûte.
Comment éliminer cinquante pour cent de vos soucis d’affaires
Au moment d’écrire ces lignes Frank Bettger est un des premiers représentants de la compagnie Fidélité de Philadelphie. Pourtant, une décennie plus tôt, il fut sur le point de démissionner quand, brusquement une analyse raisonnée de sa situation le lança sur la route du succès. À partir de cet instant, il se posait toujours ces quatre questions :
En quoi consiste la difficulté ?
Quelle en est la cause ?
Quelles sont les solutions possibles ?
Laquelle d’entre elles faut-il choisir ?
TROISIÈME PARTIE COMMENT BRISER L’ASSAUT CONTINUEL DE VOS SOUCIS AVANT QUE LES SOUCIS NE VOUS BRISENT
Disputez le terrain à vos tourments
Se tourmenter est, au fond, une habitude et j’avais pris cette habitude me confient la plupart des angoissés que je rencontre. De même, Georges Bernard Shaw avait raison quand il disait : " On se sent malheureux quand on a assez de loisirs pour se demander si on est heureux ". Donc, lorsque les soucis vous assaillent, occupez-vous constamment. L’homme inquiet doit s’abîmer dans une activité de tous les instants s’il ne veut pas périr de désespoir dans les épreuves qu’il traverse.
Gare aux petits ennuis : ce sont les plus corrosifs
Ce sont souvent les petits détails, les petites choses qui mettent notre vie en danger. Combien de scènes de ménage démarrant pour une futilité. Alors que nous savons nous mobiliser pour des catastrophes, souvent nous négligeons les petits ennuis et ceux-ci finissent par nous briser comme les termites dévorant une maison… Pour briser l’assaut continuel de vos soucis avant que ces soucis ne vous brisent, suivez la règle N°2 : Gare aux petits ennuis : ce sont les plus corrosifs.
Une loi dont l’application bannira une bonne partie de vos soucis
Connaissez-vous le calcul des probabilités ? Lorsqu’Al Smith était gouverneur de New York, je l’ai entendu répondre aux attaques de ses adversaires en répondant sans cesse : " Voyons les chiffres, étudions les statistiques ", puis il rendait publics les faits incontestables qui parlaient pour lui, objectivement, sans émotion inutile, efficacement… Donc, avant que vos soucis ne vous brisent, suivez la règle N°3 :
Posez-vous la question : Voyons les chiffres.
Demandez-vous si, d’après le calcul des probabilités, l’éventualité qui me préoccupe tant a des chances sérieuses de se réaliser.
Et combien de chances ?
Acceptez l’inévitable
Les professeurs de jiu-jitsu enseignent à leurs élèves ceci : " Pliez comme le roseau, ne résistez pas comme le chêne ". Pour quelle raison, à votre avis, les pneus de votre voiture supportent-ils les frottements, l’usure, les chocs et les graviers ? Parce qu’ils font en sorte d’accepter ces inconvénients, ces obstacles, en les supportant, en se modelant grâce à leur texture molle et caoutchouteuse… À présent, chaque fois que je commence à me tourmenter à propos d’une chose à laquelle je ne peux rien changer, je hausse les épaules en me disant : " N’ y pense plus, accepte l’inévitable et travaille à ce que tu peux changer. "
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Bloquez vos tourments en leur fixant une limite
Chaque fois que vous êtes tenté de gâcher votre force nerveuse, arrêtez-vous, et posez-vous d’abord ces trois questions :
Combien cette chose qui me préoccupe vaut-elle réellement pour moi ?
À quel moment devrais-je placer un ordre limitatif des pertes dans cette histoire, et ne plus y penser ?
Quel est le prix maximum que je dois payer pour cette chose ? N’aurais-je pas déjà payé plus qu’elle ne vaut ?
N’essayez pas de scier de la sciure
Un jour je visitais la célèbre prison de Sing Sing et je fus particulièrement frappé par le fait que la plupart des détenus semblaient aussi heureux que les hommes libres. Quelque temps après leur arrivée, me conta le directeur de la prison, la plupart des criminels finissent par accepter ce qui les a amenés là, et s’adaptent pour vivre au mieux leur détention. Et de me citer le détenu-jardinier qui chantait en cultivant ses légumes derrière les murs impitoyables du pénitencier… Il faisait preuve de plus de bon sens que la majorité d’entre nous : il savait que, de toute façon, tout l’or du monde ne pourrait rien changer au passé. Aussi, agissons comme lui : N’essayons pas de scier de la sciure. QUATRIÈME PARTIE SEPT FAÇONS DE CULTIVER UNE ATTITUDE SUSCEPTIBLE DE VOUS APPORTER LA PAIX ET LE BONHEUR
Neuf mots qui peuvent changer toute votre vie
La vie est ce que nos pensées en font, écrivait l’empereur Marc-Aurèle au deuxième siècle après Jésus-Christ. Et Norman Vicent Peale de lui faire échos à l’approche du vingtième siècle : L’homme n’est pas ce qu’il pense être, mais ce qu’il pense il l’est. En d’autres mots, suivant que vous voyez la vie du bon côté ou non, vos pensées se modèleront et influenceront toute votre vie. Si vous voulez vraiment adopter une attitude mentale qui vous apportera le bonheur, suivez la règle N° 1 : Pensez et agissez joyeusement —– et vous serez joyeux.
Les rancunes se paient… et même très cher
Comme l’a si bien dit Shakespeare : " Garde-toi bien de chauffer, pour ton ennemi une fournaise si brûlante qu’elle risque de roussir tes propres vêtements " Afin de cultiver une attitude sereine devant vos ennemis éventuels, appliquez la règle N°2 : N’essayez jamais de rendre la pareille à vos adversaires, car en tentant de vous venger, vous ferez beaucoup plus de mal à vous-même qu’aux personnes que vous voulez atteindre. Suivez l’exemple d’Eisenhower conseillant : Ne perdez jamais ne fut-ce qu’une minute à penser aux gens que vous n’aimez pas.
Ne soyez pas révoltés par l’ingratitude des gens
L’être humain est ingrat par nature, nous le constatons tous les jours. La gratitude ? Elle se cultive, elle s’entretient… Afin de ne pas ressentir amèrement cette ingratitude, vivez la règle N°3 : A) Au lieu d’espérer une parole ou un geste de gratitude, et de vous indigner lorsque vous ne recevez ni l’un ni l’autre, attendez-vous toujours à l’ingratitude la plus complète. Rappelez-vous que le Christ a guéri 10 lépreux en une journée, et qu’un seul d’entre eux lui a exprimé sa reconnaissance. Pourquoi seriez-vous mieux récompensé ? B) Souvenez-vous que pour trouver le bonheur, il faut non pas exiger des gestes de gratitude, mais donner pour le plaisir de donner. C) N’oubliez pas que la gratitude n’est pas une qualité innée, mais une vertu qui s’acquiert. Par conséquent, si vous voulez que vos enfants se montrent reconnaissants, vous devez leur en donner l’habitude en faisant preuve vous-même de gratitude envers les autres.
Donneriez-vous ce que vous possédez pour un million de dollars ?
Un philosophe américain Logan Pearsall Smith a amassé un trésor de sagesse dans ces quelques lignes : " Il y a dans notre vie deux buts que nous devons nous efforcer d’atteindre : d’abord obtenir ce que nous voulons, ensuite nous-en réjouir. Seuls les hommes les plus intelligents parviennent au second de ces buts. " Si vous voulez vraiment triompher de vos soucis et commencer à vivre, suivez donc la règle N°4 : Comptez vos raisons d’être heureux —– et non vos malheurs.
Cherchez à vous connaître vous-même, et à être vous-même
Quand Charlie Chaplin débuta au cinéma, son directeur de production exigea qu’il imitât un comique allemand alors très en vogue. Et Chaplin ne sortit du rang que le jour où il résolut de passer outre et de composer son propre personnage —- d’être lui-même. Si vous désirez cultiver une attitude mentale vous menant à la sérénité, observez la règle N°5 : N’imitez pas les autres. Cherchez à bien comprendre votre personnalité, et soyez vous-même.
Le destin ne vous a donné qu’un citron ? Eh bien, faites-en une citronnade
Plus j’étudie la carrière des hommes de Génie, écrit Dale Carnégie, plus je m’aperçois que la plupart d’entre eux se sont distingués justement parce qu’ils ont débuté dans la vie avec un handicap qui les incitait à faire des efforts exceptionnels et à se fixer des buts grandioses. Comme l’a dit William James : " Nos infirmités nous apportent une aide inattendue. " Par conséquent, efforcez-vous d’appliquer la règle N°6 : Le destin ne vous a donné qu’un citron ? Eh bien, ingéniez-vous à en faire une citronnade.
Comment se guérir de la mélancolie en quinze jours
Le grand écrivain Théodore Dreiser n’a jamais manqué de ridiculiser les religions. Toutefois, Dreiser prêchait toujours un des principes essentiels du christianisme : l’amour du prochain. "Si l’homme veut trouver au moins un peu de joie durant son séjour sur terre, déclarait-il, il doit s’efforcer d’améliorer non seulement sa propre vie mais aussi celle des autres, car sa joie dépend de celle des autres comme la leur dépend de la sienne ." Aussi, fort de cet avis, pratiquez la règle N°7 : Cessez de penser uniquement à vous-même, en pensant davantage aux autres. Faites chaque jour une bonne action qui fera naître un sourire sur un visage harassé. CINQUIÈME PARTIE GARDEZ VOTRE SÉRÉNITÉ —– EN DÉPIT DE TOUTES LES CRITIQUES
Dites-vous bien qu’on vous attaque parce qu’on vous jalouse
En 1862 le général Grant remporta la première grande victoire des états du Nord. Elle fit de lui un héros national. Et pourtant, six semaines plus tard, Grant fut arrêté, privé de son commandement, accablé d’injures et de malédictions. Pourquoi Grant fut-il arrêté alors qu’il se trouvait à l’apogée de sa gloire ? En grande partie parce qu’il avait excité la jalousie et l’envie de ses supérieurs, des hommes pleins de vanité et d’arrogance. La morale de cette histoire ? Chaque fois que vous êtes sur le point de vous cabrer sous une critique injuste, rappelez-vous la règle N°1 : N’oubliez jamais qu’une critique injuste est souvent un compliment indirect. Dites-vous bien que les critiques ne sont, souvent, qu’une forme particulière de jalousie.
Devenez insensible aux critiques
La nièce de Théodore Roosevelt fut une des femmes les plus critiquées en son temps. Comment put-elle résister aux flots de haine de ses ennemis ? Elle raconta que dans sa jeunesse, extrêmement timide, elle alla demander conseil à sa tante. " Tant que tu es persuadée d’avoir raison d’agir comme tu le fais, ne t’occupe pas de ce que les gens peuvent dire, lui conseilla-t-elle." Et, ajouta Eléonor Roosevelt, ce petit conseil devait devenir le socle de mon existence. Chaque fois qu’on vous critique injustement, observez la règle N°2 : Faites de votre mieux, ensuite ouvrez votre vieux parapluie et promenez-vous tranquillement sous l’averse des critiques qui ne pourront plus vous dégouliner dans le cou.
Mes bévues
E.H.Little représentait les savons de la maison Colgate, et ne les vendait pas. Que fit-il, au lieu de se décourager ? Il eut le culot de retourner voir ceux qui refusaient ses ventes et de leur demander les erreurs qu’il commettait lorsqu’il voulait les convaincre. Il devint ainsi un des hommes les plus riches des États-Unis. Si vous voulez garder votre sérénité malgré les critiques que l’on peut vous adresser, suivez donc la règle N°3 : Tenez scrupuleusement un répertoire de vos bévues, et inscrivez devant chacune d’elles votre propre critique. Puisque personne ne saurait prétendre à la perfection,imitez l’exemple du petit représentant en savons : sollicitez une critique franche, utile et constructive. SIXIÈME PARTIE SIX MANIÈRES DE PRÉVENIR LA FATIGUE ET LES SOUCIS
L’effet néfaste de la fatigue
Savez-vous que votre cœur se repose davantage qu’il ne travaille ? En réalité son temps de repos entre chaque contraction détermine qu’il ne fonctionne que neuf heures sur vingt-quatre. John Rockfeller, Eléanor Roosevelt, et bien d’autres, n’auraient jamais manqué le temps de repos quotidien qu’ils jugeaient nécessaire dans leur journée ; et c’est ce qui fit leur force, leur succès. Si vous voulez rester en pleine forme afin de surmonter les épreuves de votre vie, faites comme ces gens sensés : imitez votre cœur en vous reposant pour mieux travailler.
Les causes de votre fatigue —- et les moyens d’y remédier
Les causes de notre fatigue viennent de la tension nerveuse que nous accumulons. Savez-vous que cette tension est issue des sentiments négatifs que nous subissons ? En apprenant à travailler de façon détendue, en vous décontractant à chaque occasion et en créant de multiples et courtes pauses entre chaque étape de votre journée, vous remédierez à une fatigue destructrice et démotivante.
Ménagères —– évitez la fatigue, et restez jeunes !
Pour prévenir la fatigue, mesdames, suivez ces conseils
N’insistez pas trop sur les défauts des autres, et regardez leurs qualités
Intéressez-vous à vos voisins, à votre prochain
Établissez, avant de vous coucher, le programme du lendemain
Trouvez des occasions pour vous détendre chaque jour en vous relaxant sur votre sol, en respirant lentement, en évacuant toutes tensions.
Quatre conseils utiles pour organiser votre travail
Débarrassez votre bureau de tous les papiers ne concernant pas votre journée
Accomplissez vos tâches dans l’ordre de leur importance
Lorsque vous vous trouvez devant un problème, résolvez-le tout de suite, à condition d’être en possession de tous les faits. Ne repoussez pas au lendemain.
Apprenez à déléguer une partie de vos pouvoirs, à diriger et à surveiller
Comment chasser l’ennui qui fait naître la fatigue et les ressentiments
Une des causes principales de la fatigue est l’ennui, cet ennui qui génère l’unique cause de la diminution de nos capacités. Vous n’aimez pas votre travail ? En vous efforçant de découvrir le côté intéressant de votre métier, ou de lui donner une forme intéressante, vous le détesterez de moins en moins. Rappelez-vous toujours qu’en vous intéressant à votre boulot, vous apaisez vos soucis, vos tracas, sans compter qu’à la longue vous en obtiendrez de l’avancement et probablement une augmentation devant les résultats inévitablement acquis grâce à votre nouvelle vision des choses.
Vous souffrez d’insomnie ? Ne vous en inquiétez pas trop
Si vous souffrez d’insomnie, ne vous en souciez pas et appliquez les cinq règles suivantes :
Levez-vous, travaillez ou lisez jusqu’à ce que le sommeil vous gagne.
Souvenez-vous que jamais personne n’est mort de manque de sommeil. En général, la crainte de ne pouvoir dormir cause bien plus de ravages que l’insomnie elle-même.
Si vous êtes croyant, priez !
Décontractez votre corps en utilisant la méthode du Dr Fink
Faites des exercices physiques. Fatiguez-vous si bien que vous ne puissiez pas résister au sommeil.
SEPTIÈME PARTIE SACHEZ CHOISIR VOTRE MÉTIER
L’une des deux décisions capitales de votre vie
Avec le mariage, choisir un métier qui nous plaît est capital pour notre vie future.
Par conséquent, réunissez tous les faits avant de vous décider. Si vous négligez cette précaution, vous risquez de vous en repentir toute votre existence.
Ensuite, débarrassez-vous de l’idée que vous n’êtes pas fait pour telle ou telle profession. Toute personne normale sera parfaitement capable de réussir dans plusieurs emplois, de même qu’elle échouera probablement dans plusieurs autres.
HUITIÈME PARTIE COMMENT LIMITER VOS PRÉOCCUPATIONS FINANCIÈRES
Soixante-dix pour cent de vos soucis…
Soixante-dix pour cent de vos soucis concernent l’argent, et pour éviter autant que possible des inquiétudes d’ordre financier, suivez ces conseils de budget :
Notez vos dépenses —- noir sur blanc.
Établissez un budget sur mesure qui comprend réellement tous vos besoins.
N’augmentez pas vos migraines en même temps que vos revenus.
Protégez-vous contre la maladie, l’incendie, et toutes sortes de dépenses imprévisibles.
Apprenez à vos enfants la valeur de l’argent.
Ne jouez jamais…. JAMAIS !
NEUVIÈME PARTIE HISTOIRES VÉCUES Ce livre, comprenant de nombreuses anecdotes, nous l’avons vu, ne pouvait manquer de nous donner quelques-unes d’entre elles un peu plus étoffées, ceci afin de nous faire sentir que des personnes ayant vécu selon ces préceptes en ont reçu tant de bienfaits qu’elles en témoignent presque avec ferveur. Voici donc un petit panel des plus édifiants :
Six catastrophes me menaçaient en même temps
Comment je me suis débarrassé d’un complexe d’infériorité
Voilà pourquoi je ne me tourmente plus
J’étais autrefois le plus parfait des imbéciles
Etc…
CONCLUSION sur “Comment dominer le stress et les soucis“ par Dominique Biot du blog Argent, travail et réussite avec les livres numériques Lorsque je suis tombé sur ce livre, mon père l’avait reçu afin de suivre les séminaires que la société Carnégie produisait déjà dans les années 70. Bon gré, mal gré, il devait y aller et ne m’en parla jamais, me disant seulement que je pourrais toujours parcourir le bouquin, ce que je fis… Révélation pour le jeune ado que j’étais ! Malgré le fait que je n’aie pas toujours su appliquer ces conseils par manque de persévérance, je peux témoigner combien certaines lignes lues m’ont marqué profondément, au point de ressortir encore aujourd’hui, soit 40 ans après, certains proverbes comme leitmotiv, comme reboostage diraient les jeunes. Olivier parle avec enthousiasme du livre Comment se faire des amis : " Dale Carnegie écrit comme il parle, reste très concret en donnant des exemples nombreux, variés," et je rajoute : il le fait dans tous ses livres, et cela en passant d’un monarque à un ouvrier d’usine ou en citant la vie d’une vedette de cinéma, chacun à l’issue des épreuves qu’ils avaient surmontées. La couverture que vous voyez au début de ce texte fut celle du livre que j’avais découvert dans mon enfance et que j’ai retrouvé dans un vide-grenier pour un euro il y a peu de temps. La lecture de ce livre nous permet de vivre ces concepts décrits avec facilité et comprendre ainsi comment les appliquer au quotidien. Celui qui aime les histoires vécues sera comblé, stimulé, encouragé ! Points forts :
Des anecdotes savoureuses, instructives, captivantes
Un positivisme réaliste, lucide, entraînant
Des principes essentiels, éternels que tout le monde peut appliquer
Un bon livre à lire sans cesse, inépuisable
Points faibles :
Sans doute des exemples un peu vieillots auxquels les jeunes auront du mal à s’identifier
Peut-être trop moraliste pour certains
Difficile d’actualiser avec les paramètres du XXIème siècle quelquefois très différents
Note de Dominique Biot du blog Argent, travail et réussite avec les livres numériques :
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Article publié sur Des Livres Pour Changer de Vie. Si vous voyez cet article sur un autre site, il s'agit d'une copie éhontée. No related posts.
October 11 2012, 4:54pm
-
J'ai publié sur des-livres-pour-changer-de-vie.fr
Faites-vous partie des nouveaux analphabètes ?
Si vous faisiez partie des 10% d’analphabètes français en 1870, vous vous exposiez à de nombreux problèmes pour réussir votre vie professionnelle et personnelle dont on a peu idée aujourd’hui. Est-ce que vous imaginez ne pas pouvoir lire les journaux, ne pas pouvoir lire les panneaux, ne même pas pouvoir signer un document parce que vous ne savez pas écrire ? Est-ce que vous imaginez ce que serait votre vie si vous n’aviez jamais lu un seul livre ? Faire partie des analphabètes, hier comme aujourd’hui, vous rend dépendant de “ceux qui savent”. Ceux qui liront à votre place, ceux qui écriront à votre place, ceux qui signeront à votre place. Aujourd’hui l’alphabétisation en France est un problème essentiellement réglé (même si l’illettrisme est un autre problème). Mais une nouvelle génération d’analphabètes est en train d’émerger. Elle sait lire, écrire, compter, mais est “illettrée” dans trois domaines qui ne cessent de prendre de l’importance. Et elle est dépendante de “ceux qui savent” dans ces trois domaines : 1 : L’informatique
Tout comme il est nécessaire que chacun sache lire, écrire et compter pour bien s’en sortir dans la vie, aujourd’hui il est nécessaire à chacun d’avoir un minimum de connaissances en informatique pour bien s’en sortir dans la vie. Si par miracle vous avez pu échapper jusqu’ici à la nécessité de maîtriser cette compétence, l’informatisation galopante de notre société vous obligera un jour ou l’autre à rendre les armes et à vous former, ou à vous ranger à jamais dans la catégorie des analphabètes pour qui l’on doit lire, écrire et signer à leur place. Et incidemment à vous couper encore plus de vos enfants et de vos petits-enfants, de leurs opinions, de leurs sujets de conversation. Les compétences de base à maîtriser en informatique sont les suivantes :Savoir utiliser les fonctions de base de Windows, MacOS ou Linux :
Démarrer un programme Faire une recherche de document Créer, renommer, effacer des dossiers et des sous-dossiers Savoir faire des copier/coller Savoir utiliser le clic droit Installer un programme Installer des périphériques simples (imprimante, scanner, appareil photo numérique…) Installer un antivirus et le garder à jour, avoir des connaissances de base sur les virus (surtout sous Windows)
Savoir utiliser les fonctions de base d’Internet :
Utiliser un moteur de recherche pour trouver tout ce que vous voulez Savoir utiliser un logiciel de messagerie (emails) Savoir différencier un email légitime d’un spam Avoir le réflexe d’utiliser Internet pour apprendre une manipulation informatique avant de crier à l’aide… et n’appeler à l’aide qu’en dernier recours Savoir télécharger un logiciel et l’installer Savoir identifier un message d’alerte de votre système d’exploitation ou d’un antivirus quand le fichier que vous avez téléchargé est dangereux pour ne pas l’installer Télécharger et imprimer des photos, des documents PDF ou des pages web
Ces compétences de base ne sont pas difficiles à acquérir pour quelqu’un qui a un peu de volonté. Si vous lisez ce blog il y a de fortes chances pour que vous maitrisiez déjà tout cela, mais vous connaissez peut-être quelqu’un qui ne maîtrise pas ces fonctions de base. Dans ce cas faites quelque chose pour l’aider : offrez-lui un ordinateur (l’ancien qui est remisé dans votre armoire fera parfaitement l’affaire pour démarrer), inscrivez-le à une des innombrables formations de votre ville, achetez-lui l’excellent livre “L’Informatique pour les Nuls", bref aidez-le à sortir de cette impasse. Ce n’est pas pour rien que la notion de fracture numérique a été inventée : il y a une vraie différence en terme de chances de réussir dans la vie professionnelle et personnelle entre ceux qui savent utiliser un ordinateur et les autres. 2 : Apprendre toute votre vie
Voilà un problème encore plus répandu que l’informatique : beaucoup trop de personnes pensent qu’une fois leur diplôme en poche, elles n’ont plus besoin d’apprendre quoi que ce soit, à part dans le cadre étroit des formations professionnelles payées par leur entreprise. C’est une erreur. Monumentale. Entre une personne qui lit ne serait-ce que 2 livres de non-fiction par mois, et une autre qui regarde la télé et n’en lit pas, la différence est énorme : au bout de 10 ans, la première personne aura lu 240 livres, l’autre zéro. Même si la 1ère personne n’aura retenu et appliqué qu’une petite partie de ce qu’elle aura lu, d’après vous, qui entre ces deux personnes :
Aura un horizon intellectuel plus étendu que l’autre ? Aura des chances d’avoir mieux progressé dans sa vie personnelle et professionnelle ? Sera mieux immunisé contre les manipulations, politiques ou autres ? Sera à même de vivre une meilleure vie, plus épanouissante ? Sera à même d’aider davantage les autres, d’être un exemple pour eux ?
Et lire n’est pas le seul moyen de continuer à apprendre : des milliers de voies sont possibles. Prenez des cours du soir au CNAM. Suivez les cours des universités les plus prestigieuses sur iTunes U, comme les cours du Collège de France. Allez voir les milliers de vidéos de la Khan Academy (en anglais). Apprenez un art, un sport. Lisez sans lire. Voyagez. Vraiment, en allant véritablement à la découverte de la culture d’un pays – les clubs Med ne comptent pas. Il y a des milliers de façons d’apprendre. Pourtant, regardez autour de vous. Combien, parmi ceux qui vous entourent, continuent consciemment à apprendre ? Combien lisent, combien s’inscrivent à des cours, combien appliquent leurs connaissances pour essayer de progresser plutôt que de s’avachir devant la télé tous les soirs ? Combien ont l’idée d’utiliser une partie de leurs fréquents déplacements pour se former en écoutant des cours ou des livres audio ? Condorcet parlait déjà de l’importance de l’éducation tout au long de la vie dans son discours L’Organisation générale de l’instruction publique en 1792. C’est d’autant plus important aujourd’hui que l’évolution des technologies est de plus en plus rapide et que le monde évolue de plus en plus vite. Si vous n’apprenez pas tout au long de votre vie, à la longue vous serez par rapport à ceux qui continuent à apprendre comme un illettré face à un scribe. Le scribe vous semblera faire partie d’un autre monde, vous parlant de domaines que vous ne comprenez absolument pas, ou dont vous ne soupçonnez pas l’existence. Commencez petit. Lisez un livre par mois, au format audio si vous n’avez vraiment pas le temps. Décidez de réduire la télé d’une demi-heure par jour et d’apprendre quelque chose d’intéressant à la place.
J’ai moi aussi fait cette erreur monumentale, et j’ai fais une vidéo pour me confesser
3 : Apprendre l’anglais (ou au moins une langue étrangère)
Cette partie va faire grincer des dents, mais c’est ainsi. Depuis toujours, se contenter d’un seul langage a été synonyme de restreindre sa vision du monde, de limiter ses connaissances et son ouverture d’esprit, de faire preuve bien inconsciemment de provincialisme (le fait de croire sans réflexion que les valeurs dans lesquelles nous avons été éduquées sont universelles, les meilleures et que les étrangers ont le même avis sur elles que nous). Apprendre une nouvelle langue, c’est comme avoir un nouvel oeil qui pousserait sur notre front et nous ferait voir le monde différemment. C’est découvrir une autre culture avec toutes ces spécificités, sans le filtre de la traduction et du choix éditorial (l’écrasante majorité des ouvrages publiés dans d’autres langues ne seront jamais traduits en français). Et parmi toutes les langues qu’il y a à apprendre, je pense sincèrement que l’anglais est la première langue étrangère que nous devrions apprendre. Parce que c’est la langue internationale par excellence, enseignée comme 1ère langue étrangère dans la majorité des pays, parlée plus ou moins bien par 20 à 25% de la population, et qu’elle est donc extrêmement utile en voyage ou en affaires. Parce que c’est la langue des Etats-Unis, pays dont les innovations sont très souvent en avance de plusieurs années sur les nôtres, au point que nombre de mots utilisés pour désigner ces innovations sont anglais ou d’origine anglaise. C’est donc une langue indispensable pour tous les entrepreneurs qui veulent pouvoir se brancher directement sur le bouillonnement incessant d’idées et d’inventions qui viennent de ce pays. Parce que c’est la langue d’Internet. Alors qu’elle est troisième en nombre de locuteurs natifs après le mandarin et l’espagnol, l’anglais domine largement avec 536 millions d’utilisateurs, contre 444 pour le mandarin et 153 pour l’espagnol (et un beaucoup plus modeste 60 millions pour le français). Parce que les anglophones représentent la plus forte proportion de la population occidentale riche et éduquée, que l’anglais est une langue souvent volontiers employée par les élites des autres pays, et que nombre des innovations ayant permis l’avènement d’Internet sont venues du monde anglo-saxon.Aujourd’hui, être dans l’entreprenariat et maitriser l’anglais suffisamment bien pour pouvoir lire des livres ou des articles vous donne une avance considérable sur les autres. Comme les Etats-Unis sont en avance sur nous et que leur culture a de nombreux points communs avec la nôtre – mais aussi des différences qu’il faut comprendre – se former aux Etats-Unis sans bouger de chez soi est équivalent à utiliser une machine à voyager dans le temps pour anticiper ce qui va se passer chez nous. Et vous n’avez pas besoin de maîtriser cette langue à la perfection. Tant que vous savez lire, utiliser un dictionnaire et vous faire comprendre, à chaque fois que vous pratiquerez vous vous améliorerez. Regardez cette vidéo dans laquelle j’interviewe Tim Ferriss, le célèbre auteur du bestseller mondial La semaine de 4 heures :
J’ai un anglais à “coucher dehors”, avec un gros accent français. Pensez-vous que ce soit important ? Pas du tout ! Un accent c’est mignon, et ça vous distingue des autres – même si oui, ok, je pourrai améliorer un chouia le mien . Maîtriser l’anglais est donc un atout considérable dans notre vie d’entrepreneur. Pourtant, l’évaluation européenne de l’anglais a classé les Français bons derniers. L’importance c’est de vous y mettre, imparfaitement, de progresser petit pas par petit pas. Le temps n’est pas une excuse : vous pouvez facilement écouter des podcasts en anglais ou des cours pendant vos déplacements, mettre des DVD ou aller voir des films en VO, profiter de vos voyages pour pratiquer. Lisez mon article Comment parler English fluently et lire des livres compliqués en Anglais (pour les Nuls) pour aller plus loin (et essayez les applications Mosalingua, c’est pas cher et excellent pour progresser dans une langue dans une file d’attente ou dans le métro !). Et quand vous maitriserez (un peu) mieux l’anglais, vous pourrez vous mettre à une autre langue. Le mandarin, si vous voulez vous essayer à une langue particulièrement difficile mais qui a un potentiel très important étant donné le nombre de locuteurs et le développement économique de la Chine. L’espagnol, pour une langue beaucoup plus facile mais au potentiel très important aussi étant donné le potentiel des pays d’Amérique Latine. Le portugais, pour une langue facile également pour nous et pour profiter du boom économique incroyable du Brésil. Mais quoi qu’il en soit, apprenez au moins une langue étrangère, au point de formuler certaines de vos pensées dans cette langue. Un nouveau monde s’offrira à vous. Pour recevoir gratuitement un podcast "7 étapes pour vaincre la Procrastination et rester motivé pour créer ou diriger une entreprise" et une vidéo "7 livres indispensables pour Créer son Entreprise", cliquez ici et laissez-moi votre adresse email pour que je vous les envoie gratuitement ! ;)
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September 20 2012, 5:00pm
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Proactivité, Responsabilisation et Crise : la vidéo
Suite au succès incroyable de mon livre “Vivez la vie de vos rêves grâce à votre blog” sur Amazon (314 commentaires positifs et ça continue à augmenter ! Wahou !), j’ai demandé à un expert des présentations en vidéo, Olivier Richard, de mettre en image les trois podcasts les plus populaires de ce blog. (Mon livre est également disponible gratuitement sur iTunes à présent donc n’hésitez pas à le télécharger pour le lire sur votre iPhone/iPad/iPod Touch ) Après “Pourquoi lisez-vous ?”, voici donc la vidéo de mon podcast “Proactivité, responsabilisation et crise”, un podcast que j’ai fait en complément à l’article écrit de manière délibérément polémique La Crise : pourquoi elle ne me touche pas – et pourquoi elle VOUS affecte publié en 2009 (attention âmes sensibles s’abstenir). Cette vidéo explique les mêmes concepts, mais avec une approche “sympa” plutôt que “frondeur” :
Et si vous n’avez pas encore profité gratuitement du livre au format numérique, vous pouvez le télécharger sur :
Amazon Kindle (pour votre Kindle/iPhone/iPad/Iphone Touch/tablette ou téléphone Androïd) :
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September 12 2012, 5:01pm
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30 mensonges sur l’argent
Phrase résumé de “30 mensonges sur l’argent”: L’argent tient une place importante dans nos vies, qu’on en ait ou pas, et la finance fait régulièrement la une des médias : ici, l’auteur décortique 30 idées courantes, ou reçues, sur l’argent, que ce soit dans le domaine économique ou quotidien pour nous emmener en douceur vers plus de conscience des mécanismes de l’argent ainsi qu’une vision, développée à la fin, nous permettant de nous réapproprier une relation saine envers l’argent.
De Peter Koenig, 2008, 165 pages. Titre original : 30 lies about money – liberating your life, liberating your money. Chronique et résumé de “30 mensonges sur l’argent” Note : cette chronique invitée a été écrite par Alexandra du site La Sphère Humaine, psychothérapeute et particulièrement intéressée par tout ce qui a trait à la relation à l’argent. Dans sa préface, l’auteur nous indique que sa réflexion sur l’argent a commencé dans les années 80, quand il était alors à la tête d’une petite société de formation et de conseil après un parcours dans de grandes entreprises (et titulaire d’un MBA), et faisant le double constat que : 1/ Il manquait constamment de liquidités pour la première fois de sa vie professionnelle 2/ Les PDG qu’il conseillait peinaient à tenir les engagements finement ciselés qu’ils avaient pris lors de son accompagnement car ils rencontraient des difficultés financières. Cherchant à comprendre et à se faire aider lui-même, il a alors rencontré de grandes difficultés pour trouver personnes ou livres traitant du sujet de l’argent. Suite à ses recherches, il a commencé à monter des groupes pour échanger sur le sujet et a pris conscience de la forte charge émotionnelle associée à l’argent ainsi que de la multiplicité des définitions, notions et idées entourant le sujet. Il a alors commencé à soupçonner que peut-être ce qu’on lui avait appris lors de ses études MBA masquait simplement le fait que le système étant devenu si complexe, personne ne pouvait assurer avec certitude pourquoi ceci fonctionnait ou cela échouait ! Ce livre est donc la quintessence de plus de 20 années de recherche et d’expériences. L’auteur nous précise qu’il ne souhaite pas porter de jugement sur ces « mensonges » mais simplement nous aider à prendre du recul et mieux comprendre un certain nombre d’idées que la majorité (médias inclus) à parfois tendance à considérer comme allant de soi. Avant de démarrer sur le déroulé des « mensonges », l’auteur (et donc moi aussi via cette chronique) vous invite à prendre une feuille de papier que vous garderez jusqu’à la fin de la lecture (de cette chronique ou du livre) et à y écrire ce qui vous vient comme réponse à la question : Pour vous l’argent c’est ? Consignez tout ce qui vous vient, sans censure et mettez ensuite cette feuille de côté. Mensonge 1 : A qui profite l’épargne ? Démarrons avec un exemple : vous épargnez 100€ sur votre compte en banque et la banque vous reverse 2%/an, soit 2€. Elle prend vos 100€, les prête à un autre client à un taux de 5% qui lui reverse donc 5€ à la fin de l’année. Les frais de gestion de l’opération de 1€ ne vous sont pas facturés. Question : combien l’argent de la banque lui a-t-il rapporté ? Si (comme moi) vous avez répondu 3%, la vraie réponse est la suivante : Bénéfice de la banque sur l’opération = 3€ Moins les Frais de Gestion = 1€ Egal Bénéfice net de la banque = 2€ Retour sur Investissement : Bénéfice net / Frais de gestion = 2/1 *100% = 200% ! En réalité, il est difficile de mesurer le retour sur investissement des banques car les experts ne sont pas d’accord entre eux pour déterminer si la banque prête l’argent des épargnants ou de l’argent créé à partir de rien (ce qui envoie alors vers le ciel le retour sur investissement). De plus, toutes les opérations dites « hors bilan » concernant les montages financiers spéculatifs ne sont pas détaillées. Mensonge 2 : L’argent c’est le pouvoir C’est une croyance très largement répandue et qui se réalise en grande partie parce qu’on y croit ! Croyance qui repose sur deux images fausses (largement soutenues par les médias): a) Les gens riches possèdent beaucoup de choses, ou si je suis une grande entreprise je suis grande consommatrice de ressources et je prends de la place dans l’économie. Donc, j’ai du pouvoir sur ma vie (et éventuellement celle des autres). b) Les pauvres n’ont pas la maîtrise de leur destinée du fait de leur dénuement. Selon Peter Koenig, si le dénuement et la grande pauvreté sont à déplorer, leurs causes ne sont pas dans le manque d’argent mais plutôt dans la relation que nous avons avec celui-ci. Et être pauvre ou riche ne change pas notre capacité à maîtriser notre destinée. Mensonge 3 : Ce n’est pas bien de s’endetter Il est en général accepté de s’endetter pour un particulier seulement pour l’achat de sa maison, pour une entreprise si elle est solvable, et vraiment mal vu pour les collectivités territoriales ou les pouvoirs publics. Pour le reste, l’endettement est souvent mal perçu et est facilement associé à du surendettement. Il est important de comprendre que la dette et l’argent sont les deux faces d’une même pièce. L’argent que vous détenez dans votre portefeuille ou sur votre compte en banque est une promesse de votre banque centrale de vous rendre l’argent contre la valeur faciale de votre billet. La banque devient votre débiteur et vous êtes le créditeur. L’existence de la dette n’est ni bonne ni mauvaise mais constitue un phénomène automatique dans un système comptable. La relation débiteur/créancier se trouve au cœur des systèmes monétaires et financiers du monde entier. Quand l’argent existe déjà, c’est un nouvel accord qui se crée entre créancier et débiteur, prenant la forme d’une promesse de paiement signée. Cette création s’ajoute à toutes les promesses gonflant ainsi le volume de d’argent. Nous arrivons ici aux produits dérivés. Prenons un exemple du quotidien : vous empruntez 10€ à votre voisin qui le jour où il achète ses pommes pour 10€ chez l’épicier vous demande de payer vous-même l’épicier plutôt que de le rembourser. C’est la promesse que vous avez faite à votre voisin qui sert d’instrument de valeur et qui est au cœur même de l’activité des instruments dérivés qui se sont développés ces dernières années. Le problème se pose donc quand l’auteur de la promesse ne peut l’honorer ! Mais le « mensonge » principal de ce chapitre réside dans le fait que tout le monde essaye de se retrouver du côté créditeur en même temps puisque « ce n’est pas bien de s’endetter » ! Ce qui crée automatiquement un déséquilibre. La solution réside donc dans la simple acceptation que l’endettement est le complément indispensable d’une situation de crédit et que l’on passe d’une situation à l’autre selon les moments sans chercher à tout prix à être dans une seule position : créditeur (ou débiteur). Mensonge 4 : Il faut posséder au moins une certaine somme d’argent pour être heureux
Où l’auteur indique que, la plupart du temps, quand on se fixe une somme d’argent minimale pour atteindre un objectif qualitatif, le minimum aura doublé au moment où la somme de départ aura été atteinte. Le schéma mental en toile de fond est la crainte d’un manque futur qui nous fait fixer des sommes minimales mais cette crainte ne sera pas apaisée par une somme d’argent car son origine est ailleurs. Les programmes d’aide aux pays en voie de développement s’appuient très souvent sur ce mensonge n°4 en essayant d’atténuer la pauvreté en augmentant le revenu minimum. Mais cette augmentation du revenu est réalisée sans s’appuyer sur les ressources matérielles et créatives du pays ou de ses habitants, il en résulte plutôt une dépendance plus grande à l’égard d’intervenants et facteurs extérieurs. Mensonge 5 : Ce sont les meilleurs produits et services qui rapportent le plus Ce n’est pas parce que vous êtes honnête, vendez de bons produits, employez de bons salariés et servez de bons clients d’une manière satisfaisante que vous allez gagner (beaucoup) d’argent ! Oui, car le marché dans lequel nous évoluons favorise chez le consommateur la recherche à tout prix du prix le plus bas. Et l’auteur de citer Oscar Wilde : « les gens connaissent le prix de tout et la valeur de rien ». Les chefs d’entreprise finissent souvent par se retrouver face à deux options, focaliser sur gagner de l’argent ou sur fournir des produits et services présentant une réelle valeur. En essayant d’allier les deux bien des entreprises se retrouvent souvent à choisir les résultats financiers par rapport aux valeurs. Aussi longtemps que nous ne vivrons pas dans une société où toute entreprise repose sur des valeurs, où les achats des consommateurs, les choix d’investissements et l’activité des entreprises tiennent compte de la dignité humaine et environnementale, les prix ne reflèteront pas les valeurs en question. Mensonge 6 : L’argent vous permet de protéger et d’assurer votre existence Avec ou sans argent, vous existez ! Quant à être protégé, et bien la vie n’est pas un cocon permanent. Mensonge 7 : L’argent, c’est la sécurité Aucune somme d’argent ne vous apportera jamais un sens de sécurité intérieure. A relier aux mensonges n°2 et 4 sur le pouvoir et le bonheur. Mensonge 8 : L’argent est créé par les gouvernements et les banques centrales Dans une démocratie normale, les citoyens délèguent à leur gouvernement le pouvoir de créer et d’émettre de la monnaie. Cette délégation est si lointaine que la plupart d’entre nous l’a oubliée et pense que c’est un fait de loi. Le gouvernement n’émet pas la monnaie nationale et délègue à son tour ce droit à la banque centrale, sans frais. Les banques centrales sont soit des institutions publiques soit des entreprises commerciales (comme la Réserve Fédérale des Etats-Unis dont les actionnaires sont les grandes banques commerciales américaines). Le rôle de la banque centrale est de veiller à ce qu’il y ait assez d’argent dans le système et de stabilité pour créer un climat propice à l’activité économique. L’argent créé sous forme de pièces et de billets ne représente qu’une infime partie de l’argent créé et mis en circulation. Le reste l’est par les banques commerciales et les institutions financières via le crédit et le système comptable. Mais les systèmes de troc (type SEL), les particuliers et les villes ayant leur propre monnaie locale sont aussi créateurs d’argent. Se pose alors la question : puisque les banques commerciales et les sociétés de crédit créent 90% de l’argent mondial et que leurs comptes et rapports financiers ne présentent pas la totalité de leurs activités (cf. mensonge n°1), QUI est réellement détenteur du pouvoir, de l’autorité et de la responsabilité dans le processus de création de la monnaie ? Les banques commerciales, les sociétés de crédit, les gros épargnants, des éminences grises invisibles, ceux qui sont hors du système ou vous ?
Mensonge 9 : L’argent en circulation est créé en frappant des pièces et en imprimant des billets Il y a au moins 4 manières de créer de l’argent : a) Par l’émission de pièces et de billets. b) Par la dépense, ces deux manières entrant dans le cycle d’échange de biens et de services. c) Par le prêt ; une institution donne à un client la permission de s’endetter (dans un but précis, type achat immobilier par exemple). A chaque étape où un prêt est accordé, de l’argent se crée à partir de rien sous la forme d’une dette du client envers l’institution financière. Les institutions bancaires et financières créent en plus toute une hiérarchie d’instruments dits « dérivés » qui ressembleraient à des jetons de jeu et sont peu utilisables dans l’économie « réelle » d’échange de biens et services. d) Si les banques utilisaient cet argent créé « à partir de rien » pour l’économie réelle de manière trop évidente, elles risqueraient une révolte des citoyens. Alors, elles utilisent des moyens un peu plus subtils en s’appuyant sur le mécanisme des intérêts composés. L’intérêt étant une créance de 1er rang (donc immédiatement exigible), avec le mécanisme des intérêts composés les sommes peuvent devenir considérables au fil du temps et le client pour obtenir un prêt doit fournir en gage des biens personnels pouvant potentiellement rapporter gros à ces institutions. Mensonge 10 : L’argent est garanti par l’or ou par un autre produit de valeur Où l’on apprend que le mot banque provient du mot banc qui se trouvait chez l’orfèvre et sur lequel se trouvait l’or servant de garantie aux billets et qu’avoir des notions de latin peut se révéler intéressant pour décrypter notre langage ! Au départ, l’argent possédait une valeur intrinsèque au sein d’une communauté. Puis, il a pris la forme de jetons fabriqués et garantis par un produit de valeur comme de l’or ou de l’argent. A l’étape suivante, l’argent émis a une valeur faciale supérieure à sa valeur intrinsèque ou bien les orfèvres (ou banques maintenant) émettent plus de reçus qu’ils n’ont d’or dans leur coffre. Par exemple, une pièce de 2€ vaut plus que si vous fondiez les métaux dont elle est constituée pour les revendre. Si tous les détenteurs d’argent ramenaient leurs pièces ou leurs reçus en même temps, l’émetteur (banque) ne pourrait honorer sa promesse/dette envers ces détenteurs (nous, les citoyens). Ce mécanisme stimule la croissance car la communauté fait semblant d’être plus riche qu’elle ne l’est en réalité. Le danger est d’oublier que l’argent est non garanti. Le système repose donc entièrement sur la confiance en l’institution émettrice et sur l’improbabilité d’une demande massive et simultanée d’échanges de billets/pièces. On parle ici de monnaie fiduciaire (du latin Fiducia= Confiance). Dans la situation actuelle, il n’y a plus aucun lien entre l’émission de monnaie et un quelconque produit (or, argent..) représentant une valeur réelle. Régulièrement, de nouveaux instruments financiers sont créés alors qu’on sait parfaitement que rien ne les garantit. Les conséquences de ceci sont que les interactions sont devenues si complexes que personne ne peut réellement s’en faire une idée complète. Par ailleurs, les détenteurs du privilège de créer de l’argent finissent par faire partie d’un pourcentage de population de plus en plus restreint qui augmente régulièrement sa masse d’argent pendant que la majorité s’endette progressivement. Cette situation s’arrêtera quand il n’y aura plus qu’un seul joueur qui possèdera tout et plus personne pour jouer avec lui. La question c’est quand ? Mensonge 11 : Le PNB et autres statistiques donnent une idée précise de la santé d’un pays Cet indicateur ne prend en compte ni l’économie « noire » ni le travail bénévole (très développé en France) ni le troc ni aucun système d’échanges. Il reflète rarement la qualité de vie et de bien-être d’un pays. Des réflexions sont en cours pour que des indicateurs prennent en compte des paramètres environnementaux et sociaux. Mensonge 12 : Je sais où est mon argent. Il est… Dans ma poche et sur mon compte en banque ! Nous avons vu précédemment que l’argent liquide n’est que du papier et du métal et qu’on ne sait pas vraiment ce que font les banques avec notre argent.
Alors il est où votre argent ? Réponse proposée : il est dans votre capital qui vient du latin Caput = Tête ! Votre argent est dans votre tête ! Mensonge 13 : L’amour de l’argent est source de tous les maux Aimer l’argent au point d’en être cupide (ou stupide…) pourrait être une façon de combler un manque. Il n’y a jamais assez pour moi alors je veux de l’argent, de l’argent, de l’argent (ce pourrait tout aussi bien être de la nourriture ou du sexe). Que faire ? Tenter de comprendre ce qui manque et donner avec amour, par exemple donnez de l’argent avec amour et observez. Mensonge 14 : Les riches devraient donner plus aux pauvres Selon l’auteur, il serait souhaitable de transformer le point de vue qui nous fait souvent penser « les gens riches sont cupides, les pauvres sont nécessiteux » en « les gens réellement riches le sont avec n’importe quelle somme d’argent », idem pour les pauvres. Ce qui déplace le débat sur un terrain plus en lien avec les ressources intérieures de chacun. Une redistribution monétaire « forcée » ne produirait probablement que des effets de courte durée. Alors que si le don vient du cœur, les répercussions peuvent être considérables sur le destinataire et peuvent potentiellement entraîner une spirale dynamique de circulation et de redistribution de l’argent. Mensonge 15 : L’argent, c’est la liberté Il suffit pour cela d’observer que ceux qui organisent leur vie de manière à gagner beaucoup d’argent pour être libres demain (futur lointain) ne sont jamais libres ! La liberté se vit au présent, la liberté c’est maintenant. Mensonge 16 : Il faut travailler et gagner de l’argent pour faire ce que l’on veut Ceux qui font ce qu’ils veulent le font parce que ils ont décidé de le faire, avec ou sans argent. Leurs désirs, leurs rêves passent avant l’argent. Note : et c’est ce qu’un blog comme celui d’Olivier nous invite à faire tout en nous formant ! Mensonge 17 : Pour commencer un projet, il faut de l’argent, un plan d’affaires, un budget Ceux qui ont réussi n’ont pas démarré avec de l’argent et un business plan mais en concentrant toute leur attention sur la réalisation d’un projet bien défini avec ou sans ressources au départ. La difficulté arrive quand le financier devient la question N°1 au lieu d’être au service de l’objectif du projet. Mensonge 18 : Tout le monde peut réaliser un profit (en même temps) Financièrement, si quelqu’un gagne, un autre perd, c’est la logique mathématique. Ce n’est ni bien ni mal, c’est ce qui est. Se mettre dans un schéma de pensée où tout le monde peut réaliser un profit en même temps c’est aussi stigmatiser la perte, ce qui est faux. La perte fait partie du cycle. Tout le monde ne peut être au même endroit au même moment sous peine de fort déséquilibre. Mensonge 19 : Pour continuer d’exister une entreprise doit réaliser du profit Beaucoup d’entreprises existent depuis longtemps sans jamais réaliser de profit. Ainsi Amazon n’a pas été rentable entre 1994 et 2003. L’auteur donne aussi l’exemple de l’industrie hôtelière autrichienne qui est restée de nombreuses années dans le rouge mais a été soutenue par les banques car ses complexes hôteliers soutenaient l’économie de toute une région. Mensonge 20 : Le prix des biens et services correspond à leur prix de revient Ici, P Koenig s’appuie sur une théorie développée par une américaine (Margrit Kennedy) indiquant que nous devrions prendre en compte les intérêts dans le calcul des prix. Chaque fournisseur qui intervient dans la chaîne de production paye des intérêts (sur un emprunt, un loyer, un prêt hypothécaire) et les répercute sur les prix qu’il fait payer au maillon suivant. Le bout de la chaîne (vous, moi) paye donc tous ces intérêts cumulés. Par ailleurs, une minorité faible de la population perçoit autant ou plus d’intérêts qu’elle n’en paye (20% des plus riches selon les calculs de cette économiste). Mensonge 21 : L’argent c’est l’indépendance C’est facile de croire cela, mais la vie n’est ni meilleure ni pire quand on gère soi-même sa propre activité en ayant conscience d’être à la source de cette indépendance et en assumant la responsabilité qui en résulte. L’argent n’a rien à voir avec l’indépendance qui est un état d’esprit. Note : il me semble que de nombreux lecteurs de ce blog en conviendront. Merci pour vos commentaires ci-dessous. Mensonge 22 : L’argent, c’est la dépendance La dépendance n’est pas le contraire de l’indépendance. C’est une réalité qui fait partie intégrante de notre vie qui nous fait dépendre les uns des autres dans nos actions. En ce sens, l’argent joue un rôle dans nos échanges, mais c’est ce que nous mettons dans la relation qui crée ou non la dépendance. Mensonge 23 : Ma retraite et mes économies me garantiront une vieillesse paisible L’auteur s’attaque dans ce chapitre à ce qu’il qualifie de fraude de la part du secteur des retraites et des assurances administrant les retraites en assurant que le pouvoir d’achat sera garanti. Ce secteur ne pourra pas produire les rendements permettant de maintenir le pouvoir d’achat pour différentes raisons : a) La démographie : diminution des actifs, augmentation des retraités, allongement de la durée de vie. Ces facteurs sont connus depuis longtemps par les gouvernements, qui continuent de les ignorer et ont introduit une cotisation supplémentaire obligatoire pour un régime de capitalisation. Qui ne pourra pas plus répondre à sa promesse de vous verser votre retraite. b) L’effet redistributif de plus en plus rapide du système des intérêts composés. Les revenus auxquels vous renoncez dès à présent pour assurer votre retraite future constituent d’importantes promesses à partir desquelles les gestionnaires des fonds créent d’énormes volumes d’instruments financiers, dont ils perçoivent les intérêts maintenant quand vous percevrez votre retraite dans plusieurs années (peut-être). c) L’essentiel des gestionnaires de fonds ne créent aucune richesse réelle car ils spéculent, le plus souvent, sur des investissements déjà créés. Mais que faire ? C’est d’abord votre état d’esprit, votre santé physique et vos relations sociales qui contribueront le plus à vous assurer une retraite tranquille. Alors, si vous avez un peu d’argent en réserve, vous pourriez peut-être le consacrer à développer ces aspects et en tous cas, veillez à savoir où vous placez votre argent pour constituer un capital retraite. Mensonge 24 : L’argument des partisans d’une réforme du système monétaire… …90% des trillions de dollars échangés sur les marchés des devises relèvent de la spéculation et n’ont rien à voir avec l’économie réelle (échange de biens et services).
Pour montrer que cet argument est partiellement faux, P Koenig s’appuie sur l’exemple d’un casino. Ainsi, l’activité spéculative se passerait à l’intérieur d’un casino et l’économie réelle serait le monde extérieur au casino. Ce sont les points de passage entre le casino et le monde extérieur qui sont importants car sans cela, le casino serait simplement un monde fermé et sans conséquences. a) Les frais liés aux intérêts. Si vous n’avez plus d’argent, le casino vous en prête sous forme de jetons en vous faisant payer des intérêts en monnaie réelle. Ces intérêts sont des créances de premier rang, ce sont donc les premières créances à honorer en cas de vente de biens pour raison d’insolvabilité. Avec ces intérêts que vous (promettez de) payez(r), le casino peut immédiatement acheter des biens et services dans l’économie réelle. Tant que vous continuez à jouer, ces intérêts augmentent de façon exponentielle. b) Les frais de courtage. Ils sont prélevés sur chaque transaction en fonction du montant, du volume et de la rapidité des échanges. Ils rapportent beaucoup au casino. Comme les intérêts, ils constituent une créance de premier rang et sont dus en monnaie réelle. La capacité du casino à créer ses propres jetons en nombre illimité et à les prêter moyennant intérêt contribue à ce que les joueurs misent des sommes élevées. c) Devenir le centre d’intérêt et d’attention. Les jeux du « casino » attirent particuliers et entreprises par des promesses de gains potentiels rapides. Ce faisant, les entreprises, attirées par la possibilité de réaliser des rendements rapides et élevés, se sont détournées lentement de leur cœur de métier pour s’orienter vers la focalisation sur les résultats financiers. Elles font ainsi prospérer le grand casino des marchés financiers alors que les commissions et frais d’intérêts continuent d’augmenter. Plus nous nous consacrons à ce jeu, plus l’effet systémique de ces trois points de passage renforce le mécanisme d’effet de levier qui redistribue automatiquement l’argent à ceux qui se trouvent déjà dans les parties de population les plus riches. Et pendant ce temps, qui s’occupe de l’économie réelle ? Mensonge 25 : Le revenu du travail est plus juste que des gains perçus sans rien faire Si nous poussions ce raisonnement jusqu’au bout, cela reviendrait à diviser le monde entre ceux qui travaillent et ceux qui ne travaillent pas. Mais se pose alors la question de comment évaluer si une personne mérite son revenu. L’auteur propose quelques critères : temps, performance, chiffre d’affaires, efficacité, qualifications, degré d’engagement, situation de famille, fait d’être soi, joie apportée autour de soi…. Mensonge 26 : Donne et Dieu te le rendra Si nous donnons par obligation, avec l’espoir que cela nous sera rendu, c’est inutile. Rien ne nous garantit que l’argent que nous donnons nous sera rendu et par ailleurs cela lie la générosité à une attente, la vidant ainsi de sa substance. Ce qui compte, c’est notre authenticité dans le don. Mensonge 27 : Ce qui se dit sur l’abondance Il existe aujourd’hui toute une panoplie de livres, formations, techniques nous promettant l’abondance. Est-ce que ça marche ? Ca dépend ! Pour l’auteur, il est important de reconnaître que l’abondance est notre droit de naissance et qu’elle fait partie de notre vie dans le positif comme dans le négatif. Le postulat est que notre monde inclut tout aussi bien le beau que le laid, le facile que le difficile. Si nous reconnaissons que tout ce qui est agréable et beau est à notre portée, il nous faut également reconnaître qu’il y a aussi abondance de laid et de désagréable. C’est cette acceptation complète de l’univers qui conduit à la félicité. La meilleure illustration de ce propos est le fameux cercle Ying-Yang, où le Ying (féminin) est inclus dans le Yang (masculin) et réciproquement.
Notre monde d’aujourd’hui est construit sur une vision mettant en avant (la peur de) la pénurie et nous met dans un état de survie dans l’espoir d’un meilleur futur. C’est dans cet état de survie que la plupart d’entre nous vivent leur vie quotidienne et aussi sur lequel sont construites nos théories économiques courantes. Si on dit à quelqu’un, « tu as le droit à l’abondance », cela pourrait presque être trop, trop merveilleux et peut-être que le premier réflexe serait celui du rejet de cette idée car trop extraordinaire à assimiler. C’est pourtant ce chemin que propose Peter Koenig en utilisant l’argent comme medium. Mensonge 28 : L’argent c’est le problème, l’argent c’est la solution L’argent est souvent mis en avant comme la source de tous les problèmes mais aussi comme leur solution potentielle. Or, ce n’est jamais le cas. Si on prend le temps d’observer et de comprendre ce qui crée problème, c’est en général la qualité de la relation entre les parties. Mensonge 29 : L’argent n’est pas important mais il facilite la vie Au même titre que la liberté, l’indépendance, la sécurité, le bonheur… la « facilité » de la vie ne réside pas dans l’argent. Selon l’auteur, l’importance de l’argent réside en ce qu’il nous montre avec précision les chemins individuels et collectifs qui nous attendent et ceci en comprenant le piège du 30e mensonge. Mensonge 30 : L’argent c’est… tout ce que vous pensez C’est le moment de reprendre la liste que vous avez dressée au début de cette chronique en marquant sur une feuille, l’argent c’est… L’expérience de l’argent est créée par votre pensée qui crée l’expérience vous confortant dans votre idée de départ, laquelle renforce le côté concret de votre expérience et ainsi de suite. Mais l’illusion est que l’argent n’est jamais en soi la valeur ou la chose que vous avez pu penser jusqu’à présent. L’argent est un écran vide sur lequel vous projetez votre pensée, votre valeur ou autre chose. Ainsi, si vous dites l’argent est un moyen d’échange, l’argent assume cette fonction à votre service. Mais ce n’est qu’une fonction parmi d’autres. Vous êtes vous-même le moyen d’échange et le resterez, avec ou sans argent. Et nous oublions que nous sommes la source de nos projections, alors nous en venons à considérer que cette fonction « moyen d’échange » de l’argent est une caractéristique fondamentale de la nature même de l’argent. La relation que vous aviez avec l’argent quand vous étiez la source de la valeur projetée sur lui a disparu et il semble avoir une vie propre. Dans la pratique, vous avez désormais besoin d’argent parce que celui-ci est un « moyen d’échange ». Vous devez en gagner, concurrencer ou même combattre les autres pour en obtenir. Vous avez oublié que vous êtes vous-même le moyen d’échange. La poursuite de l’argent n’est, en réalité, ni plus ni moins que la manifestation d’une perte de connexion avec la valeur en question que vous possédez en vous-même. L’antidote à ce mécanisme de projection C’est simple et précis. Reprenez votre liste. Mettons que vous avez écrit « l’argent est la source de tous les maux » et « l’argent c’est la liberté ». Remplacez « argent » par « JE » et cela devient « je suis la source de tous les maux », tout aussi bien que « je suis la liberté ». Pour ce processus de réappropriation, faites ce que vous pouvez pour éviter le jugement, la réaction, et laissez-le simplement exister et faire son chemin à l’intérieur de vous. C’est un processus qui peut prendre du temps, selon les couches qui sont touchées, et il faut savoir faire preuve de patience et de bienveillance envers vous-même.
Conclusion d’Alexandra de La Sphère Humaine Ce livre est très intéressant car il peut être lu que vous ayez des notions d’économie ou pas, sa division en chapitres permet de le lire par morceaux petit à petit ou en entier d’un seul coup. J’y ai appris de nombreuses choses dans les parties sur les intérêts, leur calcul et leur impact sur l’économie réelle. J’ai parfois (allez, souvent en fait !) dû m’accrocher pour comprendre les logiques de calcul, mais pour certains d’entre vous cela paraîtra probablement basique. J’ai apprécié aussi que ce livre couvre des thématiques variées en lien avec l’argent que cela aille de réflexions sur l’économie à des croyances plus quotidiennes et cela me semble une bonne porte d’entrée pour un livre sur la relation à l’argent. Il nous emmène tranquillement vers une révolution dans la vision que nous pouvons avoir de ce qu’est l’argent dans notre vie mais même s’il nous donne un outil très pratique à la fin, je crois que c’est un outil qu’il n’est pas toujours aisé d’utiliser seul (e) car il vient taper directement dans nos croyances, parfois aveugles. Et la présence d’un tiers est bienvenue pour quiconque souhaite se lancer dans la réappropriation proposée à la fin. C’est cette proposition de réappropriation qui a vraiment bougé des choses dans ma manière de travailler et d’accompagner en consultation. J’ai pu constater à quel point le travail sur la relation à l’argent est comme un laser qui emmène très rapidement vers le cœur de ce qui est bloqué en nous, que ce soient des émotions ou des croyances. Et comme je travaille aussi en association, voire en collaboration, avec le corps, amener une personne à dire par exemple « je suis la liberté » ou « je suis sale » est très puissant et rapide pour identifier et déloger les résistances. Un grand « ahaha » et souvent un rire sont le signe que le corps a compris et intégré la libération avant notre mental. Pour aller plus loin sur les questions d’économie, je vous suggère de voir le documentaire « Inside Job » qui décortique avec pédagogie les mécanismes de la crise des subprimes en 2008 et notamment le rôle des banques, des agences de notation, leurs interactions et comment tout cela a démarré bien avant 2008. C’est un documentaire tout à fait passionnant. Mon reproche principal est que parfois on sent que les arguments et les mensonges n’ont pas de liens directs et qu’il a un peu trituré les logiques pour pouvoir démontrer son argumentation. C’est en tout cas un livre où on trouve toujours quelque chose qui nous fait réagir et je suis curieuse de connaître les vôtres (de réactions). Points forts
Division en chapitres permettant une lecture petit à petit pour assimiler les concepts ou d’un seul trait Couvre des thématiques variées allant du monde de l’économie aux croyances plus « quotidiennes » Accessible à des néophytes comme à des lecteurs plus avertis Très bonne porte d’entrée pour un livre sur la relation à l’argent et pour décrypter le monde qui nous entoure. C’est un livre qui rend mieux informé et provoque des réactions !
Points faibles
Argumentaires parfois tirés par les cheveux Si on n’est pas trop bon en économie (comme moi), on peut ressentir le besoin de vérifier si les explications tiennent la route. On a envie d’en savoir plus sur certaines approches économiques (mais cela peut être aussi considéré comme un point fort)
La note d’Alexandra de La Sphère Humaine :
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Article publié sur Des Livres Pour Changer de Vie. Si vous voyez cet article sur un autre site, il s'agit d'une copie éhontée. No related posts.
September 4 2012, 5:00pm
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J'ai publié sur des-livres-pour-changer-de-vie.fr
Le succès selon Jack
Phrase-résumé de “Le succès selon Jack” : Ce livre s’adresse à tous ceux qui désirent réaliser leurs ambitions et leurs rêves, tant personnels que professionnels : Jack Canfield propose soixante-quatre principes pratiques et inspirants, touchant tous les aspects de la vie et qui vous mèneront là où vous le désirez vraiment.
Par Jack Canfield en collaboration avec Janet Switzer , 2005, 575 pages. Titre original : “The Success Principles : How to get from where you are to where you want to be” Note : cette chronique invitée à été rédigée par Marie-Noël du blog Des Editions Label Vie Chronique et résumé de « Le succès selon Jack » :
Première partie : Les principes fondamentaux du succès « Apprenez les principes fondamentaux du jeu et n’en dérogez plus. Les solutions improvisées ne marchent jamais » Jack Niklaus
- Assumez l’entière responsabilité de votre vie "Tout blâme que vous lancez à l’autre est un coup d’épée dans l’eau. Peu importe l’importance de la faute que vous lui attribuez, ou la férocité de vos reproches, cela ne changera rien à votre situation." Wayne Dyer
La première chose à accepter sur la route de la réussite, est que vous êtes l’unique responsable de toute votre vie. Non que vous sachiez empêcher les événements d’arriver. Mais vous êtes libre de choisir la réaction que vous aurez face à cet événement. Si vous faites tout le temps la même chose face à une situation, ne vous étonnez pas qu’elle produise toujours les mêmes résultats. Prenez l’entière responsabilité de votre vie si vous voulez un jour pouvoir assumer la responsabilité de votre succès. 2. Découvrez votre "raison d’être" sur Terre "Décidez du sens que vous entendez à donner à votre vie. Ensuite, organisez toutes vos activités en conséquence." Brian Tracy
Apprenez à trouver ce qui vous motive par-dessus tout et orientez ensuite toute votre activité autour de cet objectif profond. Votre véritable motivation est liée au rôle que vous pensez avoir dans la vie. Il vous donnera toujours les ressources pour avancer car il est au plus près du véritable sens de votre vie, ce pour quoi vous êtes fait fondamentalement. 3. Décidez de ce que vous voulez dans la vie "Le premier pas indispensable pour obtenir tout ce que vous désirez dans la vie est ceci : déterminez exactement ce que vous voulez" Ben Stein
Au début de votre existence, vous saviez exactement ce que vous vouliez et faisiez en sorte de l’obtenir. Et vous l’obteniez car vous étiez un bébé. Au fur et à mesure de votre évolution, vous avez été influencé par les interdits et les croyances de votre famille et vous avez cru qu’on ne pouvait avoir tout ce qu’on souhaitait dans la vie. Il va falloir réapprendre à cibler vos désirs et vos objectifs de manière claire si vous voulez qu’ils se réalisent. 4. C’est possible, croyez-y! "Tout ce que l’esprit peut concevoir, tout ce en quoi il peut croire, il peut aussi le réaliser." Napoleon Hill
La science démontre aujourd’hui que notre cerveau réagit plus en fonction non de ce qui arrive réellement, mais de ce que nous pensons qu’il va arriver et ce à cause de nos expériences passées. C’est le fondement de l’effet placebo. En imaginant des attentes positives, vous vous mettez dans les dispositions pour qu’elles arrivent. Si vous vous attendez à réussir, c’est ce que vous obtiendrez. 5. Croyez en vous « Vous devez croire en vous, même si vous êtes seul à le penser. C’est ce qui fera de vous un gagnant. »Williams Venus
Partant du principe précédant, il est important que vous croyiez d’abord que vous serez capable d’atteindre ce succès (ou cette chose) que vous désirez. C’est un état d’esprit qui se cultive. Le choix de vos pensées vous appartient. Vous pouvez perdre du temps à penser que vous n’y arriverez pas ou choisir de croire en vous pour atteindre votre but. 6. Soyez tout l’opposé d’un paranoïaque
"Lorsque la vie vous envoie un citron, pressez-le et obtenez-en de la citronnade!" Clement Stone
Vous pouvez décider que la vie et les autres conspirent contre vous et vous positionner en éternelle victime. Mais si vous cherchez le côté avantageux de toute situation, vous découvrirez sans doute des opportunités que vous auriez ratées en étant centré sur vous-même et votre pauvre sort. 7. Déployez la toute-puissance des buts déclarés « Les buts que vous vous fixez doivent être suffisamment audacieux pour que dans le processus qui mène à leur réalisation, vous deveniez une personne de grande valeur, » Jim Rohn
Après avoir décidé du sens que vous voulez donner à votre vie, il s’agit maintenant de vous fixer des objectifs clairs et précis. Sans quoi, vos désirs risquent de rester des rêves. Choisissez des objectifs clairs et détaillés, qui vous font évoluer, qui représentent pour vous une progression. Relisez-les trois fois par jour et gardez-les toujours dans votre portefeuille. 8. Divisez pour régner ! « Le secret pour démarrer du bon pied est de subdiviser vos entreprises complexes en petites tâches réalisables. Et alors, commencez par la première. » Mark Twain
Souvent nos buts nous semblent écrasants. Or, ils sont constitués de petites tâches simples à mener à bien les unes après les autres. Etablissez donc pour chacun de vos objectifs, les différentes étapes à mettre en œuvre et l’ordre dans lequel les programmer. Dressez des cartes mentales, faites des listes, planifiez votre journée la veille et débutez par le commencement. 9. Le succès laisse toujours sa marque "Le succès laisse toujours sa marque." Anthony Robbins
A notre époque, pratiquement tout ce qui pouvait se faire a probablement déjà été fait par quelqu’un d’autre. Ce qui veut dire que si cette personne y est arrivée, elle a laissé des traces que vous pouvez exploiter à votre propre avantage. Cherchez des gens qui ont déjà réussi dans le domaine que vous voulez exploiter et trouvez comment ces personnes y sont arrivées. Contactez-les, imitez-les, prenez-les comme exemple. 10. Relâchez les freins "Les problèmes importants auxquels nous devons faire face ne peuvent être solutionnés au même niveau de réflexion que celui qui leur a donné naissance." Albert Einstein
L’image négative que vous avez de vous-même, les expériences traumatisantes que vous n’avez pas encore surmontées, vos fausses croyances sur la réalité constituent votre zone de confort et agissent comme le frein à main de votre voiture. Cessez de répéter les mêmes expériences, encore et encore et de croire qu’elles sont immuables. Changez votre comportement, changez votre dialogue intérieur grâce à des affirmations et à la visualisation de ces affirmations. 11. Imaginez tout ce que vous voulez, et obtenez-le! "L’imagination est tout. C’est l’avant- première des grands spectacles de la vie." Albert Einstein
La visualisation, l’art de créer des images d’une force irrésistible dans votre esprit, est un des outils puissants de la réalisation d’objectifs car elle stimule la puissance créatrice de votre subconscient, permet à votre cerveau d’être à l’affut de nouvelles ressources dans votre environnement et exerce un effet magnétique. Visualisez votre avenir, ajoutez-y des sons et chargez vos images d’émotions car les émotions s’impriment mieux que les idées. Utilisez des outils comme des tableaux, des photographies ou un carnet de visualisations. 12. Faites comme si "Pensez et agissez comme s’il était impossible d’échouer." Charles E.Kettering
Faire comme si est une des stratégies éprouvées pour connaître le succès. Faire comme si envoie de formidables signaux à votre subconscient qui se met à la recherche de solutions originales pour établir de la cohérence entre ses perceptions et la réalité. Faites comme si vous étiez déjà arrivé là où vous voulez aller et savourez les émotions de votre succès, maintenant. 13. Passez à l’action "Si le navire de la chance n’arrive pas jusqu’à votre quai, nagez à sa rencontre" Jonathan Winters
Vous êtes payé en fonction des résultats de vos actions. Il faut donc passer à l’action. Pourtant la tentation est grande d’analyser, de planifier, d’organiser alors qu’il faudrait tout simplement agir. Rien n’arrivera avant que vous n’agissiez. Même si vous vous trompez, même si vous échouez, il y a aura toujours un moyen de rebondir. N’attendez pas d’être parfait pour agir. 14. Foncez! Allez à la rencontre du succès "Vous ne pouvez traverser un océan simplement en le contemplant" Rabindranath Tagore
En fonçant, vous allez mettre l’univers en mouvement dans la direction que vous voulez prendre parce que le succès arrive quand vous allez à sa rencontre. Vous vous ouvrez aux occasions, vous allez de découvertes en découvertes, au lieu de rester immobile attendant qu’il arrive quelque chose. N’ayez pas peur de vous perdre en route, commencez le voyage, même si vous n’en voyez pas la fin. A un moment, parce que vous aurez commencé, une occasion se présentera pour vous conduire un pas plus loin. 15. Tremblez mais osez quand même! "J’ai eu une longue existence, parsemée de nombreux écueils, dont la plupart ne se sont jamais matérialisés" Mark Twain
Bien sûr, vous allez ressentir la peur. C’est un phénomène naturel et vous devez accepter de la ressentir plutôt que de la fuir. Vous n’en mourrez pas. C’est inconfortable mais maîtrisable. Et plus grande sera la peur, plus grand sera le sentiment de réussite. Vous pouvez vivre avec la peur ou la vaincre. Plus vous l’affronterez, moins la peur vous fera peur. 16. Soyez prêt à payer le prix de l’excellence "Si je rate une journée de répétition, je le sais. Si j’en manque deux, mon imprésario s’en rend compte. Et si j’en saute une troisième, le public s’en aperçoit." André Prévin
La plupart de toutes les réalisations ont demandé une somme de travail et de sacrifices. Même si le travail était motivé par une passion, il a été précédé d’efforts, de répétitions, d’échecs : c’est le prix de l’excellence. Tous ceux qui ont réussi peuvent vous raconter une histoire où ils ont dû dépasser leurs limites, sacrifier une part de leur vie pour mener leur projet jusqu’au bout. Il faut découvrir le prix que vous aurez à payer, faire tout ce qui doit être fait, et prendre le temps qu’il faut. 17. Demandez! Demandez! Demandez! "Il faut demander. A mon avis, demander est le secret le plus puissant, mais aussi le plus méconnu qui existe pour atteindre le bonheur et le succès." Percy Ross
La plupart des gens ont peur de demander ce dont ils ont besoin pour avancer. Peur de ternir leur image de self-made-man mais surtout peur de se faire rejeter. Demander peut s’apprendre et vous vous rendrez rapidement compte que vous n’avez rien à perdre et tout à gagner. Mais pour que votre demande aboutisse, il faut au moins demander à une personne qui est en mesure de vous donner ce que vous voulez. 18. Rejetez le rejet "Le rejet, pour moi, c’est comme un coup de clairon qui retentit dans mes oreilles pour m’éveiller de ma torpeur et pousser à avancer, et non à battre en retraite." Sylvester Stallone
Vos demandes n’aboutiront pas toutes et vous devrez apprendre à composer avec le rejet. En fait, le rejet est un mythe. C’est l’interprétation du rejet qui fait la différence. Dans le fond, avant votre demande vous n’aviez rien. Si on vous dit « non », vous n’avez toujours rien après votre demande. Votre situation est inchangée. C’est vous qui vous faites toute une montagne de ce « non ». Quel que soit le nombre de « non » auquel vous devrez faire face, si vous persévérez dans vos demandes, le « oui » sortira inévitablement. Les rejets cuisants ont été vécus par les plus grands et ils n’ont pas abandonné. C’est pour cela qu’ils sont devenus grands. 19. Profitez des commentaires et des réactions "Les commentaires des autres et la critique forment le petit-déjeuner du champion." Ken Blanchard et Spencer Johnson
Pour pouvoir vous améliorer, vous devez être prêt à entendre les commentaires et les critiques. Vous devez aussi les solliciter car ils seront vos boussoles vers la réussite de votre entreprise. Evitez d’en faire une affaire personnelle, ce sont juste des indications pour rectifier votre trajectoire. Les pilotes de ligne n’en veulent jamais à la tour de contrôle. Pourtant sans cesse elle est en train de corriger leur position. 20. Ne vous arrêtez jamais d’évoluer ! « Celui qui cesse de s’améliorer, cesse d’être bon. » Olivier Cromwell
Pour arriver au succès, il est indispensable d’acquérir de nouvelles compétences et d’adapter votre savoir aux changements rapides du monde moderne. Pour ne pas vous décourager, il vous faudra procéder par petites étapes et vous laisser le temps d’apprendre. Les progrès exigent du temps. Souvent, un tout petit pas d’avance fait la différence avec vos concurrents. 21. Tenez compte de vos succès « Si vous voulez davantage d’une chose, il vous faut commencer à la mesurer. » Charles Coonradt
Tenir compte veut dire « tenir des comptes » : mesurez précisément vos progrès, vos réussites, vos objectifs. Apprenez à compter tout ce qui fait votre route. Tenir des scores incite naturellement à les améliorer. Mais mesurez ce que vous voulez et non ce que vous ne voulez pas. 22. Persévérez ! « Tombez sept fois, relevez-vous huit fois. » Proverbe japonais
Peu importe la difficulté, plus vous persévérez, plus vos chances de succès augmentent. La persévérance est probablement la qualité dominante de tous les gagnants. Cela ne sera pas toujours facile, mais en refusant d’abdiquer, vous apprendrez de nouvelles leçons et développerez de nouvelles compétences. N’abandonnez jamais vos rêves ni vos espoirs même si le temps vous semble long vers votre but. 23. Observez la règle de « 5 » « Le succès est la somme de petits efforts, répétés jour après jour. » Leo Robert Collier
Décidez de faire chaque jour cinq gestes précis qui vous rapprochent de votre objectif. Chacun de ces gestes permet d’ancrer votre détermination et de repousser le découragement. Les résultats suivent toujours les efforts soutenus dans la même direction. 24. Allez toujours au-delà des attentes « Le kilomètre additionnel n’est pas un endroit fort fréquenté. » Wayne Dyer
En vous mettant vraiment au service des autres avec votre activité et en étant prêt à les satisfaire au‑delà de leurs attentes, vous êtes assuré de vous en faire des clients fidèles et respectueux de votre travail. Cherchez toujours les occasions d’aller un pas plus loin même si personne ne vous le demande. Cela deviendra votre marque de qualité. Faites toujours « le kilomètre additionnel ». Deuxième partie : Transformez-vous pour le succès « La plus grande révolution de notre génération est la découverte que les êtres humains peuvent transformer leur vie en changeant simplement de mentalité. » William James 25. Décrochez du club des geignards et adhérez à celui des gagnants "Vous représentez la moyenne des cinq personnes que vous fréquentez le plus souvent." Jim Rohn
Votre environnement et les personnes que vous fréquentez ont une énorme influence sur vous et vous empêchent la plupart du temps d’évoluer. Faites le tri dans vos relations, recherchez les gens qui réussissent, les relations motivantes et qui vous élèvent. Facile à dire, moins facile à faire. Pourtant, vous ne pouvez ignorer cette étape. 26. Faites le bilan de vos réussites passées "Vous êtes un aimant vivant. Ce que vous attirez dans votre vie est en harmonie avec vos pensées dominantes." Brian Tracy
On accorde en général plus d’importance aux échecs qu’aux succès. Prendre conscience de ses succès augmente la confiance en soi. Faites l’inventaire de vos succès : les plus importants d’abord. Continuez à établir la liste des centaines d’autres que vous n’avez jamais pris la peine de considérer. N’oubliez pas de penser à vos succès futurs et de les ancrer dans le présent. 27. Ne perdez pas la récompense de vue "Il est facile de se laisser aller au négativisme et au défaitisme. Par contre, il faut faire des efforts pour demeurer positif et motivé." Dona Cardillo
La satisfaction de toutes vos avancées est une de vos récompenses. Il est important d’apprendre à faire le bilan avec une approche positive à la fin de la journée. Et de laisser la nuit et votre inconscient faire le reste. 28. Réparez les pots cassés, terminez les projets laissés en suspens "Si un bureau en désordre est le reflet d’un esprit confus, que représente un bureau bien rangé?" Laurence J. Peter
La plupart des gens franchissent souvent toutes les étapes de leurs plans en oubliant la dernière : conclure, achever, terminer. Tout ce qui est laissé en suspens utilise une partie de votre énergie psychique. Terminer les choses est un apprentissage indispensable : il faut faire de la place pour du neuf. 29. Faites la paix avec le passé pour mieux embrasser l’avenir "Personne ne peut changer le passé, mais nous pouvons tous décider de nos lendemains." Colin Powel
Dans les choses à terminer se trouvent souvent des relations douloureuses restées en suspens. Le pardon est l’étape indispensable pour pouvoir aller de l’avant et vivre votre présent pleinement, sans être attaché par des chaînes au passé. 30. Affrontez ce qui ne va pas et réglez-le "Les faits ne cessent pas d’exister parce qu’on les ignore." Aldous Huxley
Si vous voulez connaître le succès, vous devez renoncer à nier l’évidence et affronter ce qui ne marche pas : un environnement toxique, un mariage malheureux, un manque d’énergie, un excès de poids, une mauvaise santé… Nier la réalité prend aussi beaucoup d’énergie, vous vous en rendrez compte lorsque vous aurez réussi à affronter les peurs cachées derrière ce déni. 31. Embrassez le changement "Le changement est la loi de la vie. Et ceux dont le regard est tourné vers le passé ou le présent sont certains de rater l’avenir." John F. Kennedy Le changement est inévitable, c’est l’essence même de la vie. Vous pouvez en faire un allié et apprendre à l’exploiter à votre profit. Vous ne pouvez pas contrôler les changements cycliques ou structurels. Par contre, vous pouvez adapter vos réactions et accueillir ces changements.
- Transformez votre critique intérieur en accompagnateur personnel "Ne croyez rien de ce que vous entendez, même si cela provient de votre propre esprit." Daniel G. Amen
Votre dialogue interne est négatif à quatre-vingts pour cent. Et vos pensées négatives ont un effet déterminant sur vos comportements. Vos pensées affectent votre santé et peuvent même vous tuer. La bonne nouvelle, c’est que vous pouvez décider de les écraser comme des fourmis. Vous pouvez choisir de les remplacer par des pensées constructives en établissant un dialogue encourageant avec votre critique intérieur. 33. Abattez ces fausses conceptions qui vous emprisonnent "Si vous vous dites : "Je ne peux pas me le permettre" votre subconscient fait qu’il en soit ainsi. Choisissez une meilleure idée." Dr Joseph Murphy
Vos croyances font partie des pensées qui vous limitent. Elles se sont ancrées en vous suite à vos expériences négatives. La première chose à faire est d’en établir la liste, ensuite, de voir en quoi chacune d’entre-elles vous handicape, de trouver une phrase antidote qui l’annule et de visualiser qui vous pourriez être sans cette croyance. 34. Cultivez quatre nouvelles habitudes de succès chaque année "Le succès repose sur la compréhension, et l’application religieuse d’habitudes simples et précises qui vous mèneront infailliblement vers la réussite." Robert J. Ringer
Quatre-vingts pour cent de nos comportements sont des habitudes. Ce sont vos habitudes qui vous maintiennent là où vous êtes. Si vous n’êtes pas encore où vous voudriez aller, apprenez de nouvelles habitudes. Commencez par lister celles dont vous voudriez vous débarrasser, mettez une nouvelle habitude en place pour les remplacer. Et choisissez-en 4 à modifier dans l’année qui vient. 35. Quatre-vingt-dix-neuf pour cent c’est l’enfer ; cent pour cent c’est l’extase ! « Il y a une différence entre l’intention et l’engagement. » Ken Blanchard
L’engagement à cent pour cent est l’unique voie vers la réussite. Vous devez décider de réussir et mettre tout en œuvre pour y arriver : pas de retour possible, une voie et une seule. Non seulement vous devez avoir l’intention d’atteindre votre objectif, mais vous devez aussi le décider une fois pour toutes et vous engager à cent pour cent. 36. Apprenez et prospérez "Lorsque j’aurai fini d’apprendre, je serai un homme fini." John Wooden
Il y a différentes manières d’acquérir plus de savoir et plus de compétences : réduire le temps devant la télévision, lire davantage, étudier la vie des gens qui ont réussi, participer à des conférences et des séminaires sur le succès. Surtout restez ouverts aux nouveaux apprentissages, soyez prêts à saisir la balle au bond et préparez-vous dès à présent pour un succès futur même s’il vous semble éloigné. Engagez‑vous à apprendre toute votre vie 37. Trouvez la motivation auprès des maîtres "Je ne veux pas être comme l’un de ces types qui donnent à leurs enfants tant de conseils, sans pouvoir en prouver la valeur. Quelle autorité aurais-je alors? Comment les convaincre de poursuivre leurs rêves si je ne l’ai pas fait moi-même." Jeff Arch
Une motivation extérieure constante permet de contrer l’endoctrinement négatif précoce que nous avons reçu au sujet de la réussite et de sa possibilité. Les grands maîtres de la motivation enregistrent presque tous leurs formations en audio. Cela vous permet d’être en contact permanent avec une source directe de motivation. 38. Alimentez votre succès par la passion et l’enthousiasme "L’enthousiasme est l’un des moteurs les plus puissants du succès." Ralph Waldo Emerson
Lorsque vous êtes dans un état d’enthousiasme, vous êtes naturellement inspiré et passionné. Cette passion vient de l’amour et du plaisir qu’on éprouve par ce qu’on fait. Elle apparaît lorsque vous accomplissez ce pour quoi vous êtes destiné. Lorsque vous êtes heureux et que vous faites ce que vous aimez vraiment, vous êtes un gagnant. Faites le choix de vivre votre passion. Troisième partie : Mettez sur pied votre équipe de succès « Seuls, nous accomplissons si peu ; ensemble, nous pouvons faire tellement. » Helen Keller
- Concentrez-vous sur le génie qui vous est propre "La plus grave erreur que les gens font est de ne pas essayer de gagner leur vie en faisant ce qu’ils aiment." Malcolm Forbes
Votre génie propre est cette activité qui ne vous demande pratiquement aucun effort, que vous aimez faire et dont l’idée d’être payé pour la faire vous effleure à peine. Si vous pouviez gagner de l’argent de cette manière, vous en feriez votre profession. Le reste doit être délégué pour vous créer du temps consacré à votre productivité. 40. Redéfinissez le temps "L’une des adaptations les plus difficiles que les gens doivent réaliser concerne leur conception du temps et la manière de le gérer." Dan Sullivan
Il est important d’apprendre à gérer votre temps. Divisez-le en trois grandes catégories : les journées de grande productivité consacrées à la mise en valeur de votre expertise particulière, les journées de préparation servant à préparer les premières en planification, recherches, formations et les journées de repos et de loisirs avec ou sans votre famille. 41. Entourez-vous d’une équipe efficace et ensuite déléguez "Si vous n’avez pas d’adjoint, vous êtes celui de quelqu’un d’autre." Raymond Aaron
Tous les grands savent s’entourer d’une équipe efficace pour prendre en charge toutes les activités connexes à leur génie propre. Choisissez les membres de votre équipe puis faites-leur confiance. Certaines personnes adorent faire les tâches que nous détestons et souvent à meilleur coût. 42. Sachez dire non! "Vous n’avez pas à vous sentir terrorisé par les attentes des autres envers vous!" Sub Patton Thoele
Les moyens de communication modernes font que nous sommes à la disposition des voleurs de temps. Vous devez apprendre à ne pas toujours céder aux souhaits des gens et à réagir à toutes les sources de distraction. Interdisez-vous ces choses à ne plus faire. Les autres sentiront ces limites à ne pas franchir. Pour le reste, il va falloir apprendre à dire non sans vous sentir coupable : vous dites non pour vous‑même, pas contre les autres. 43. Refusez ce qui est bien pour accueillir l’extraordinaire! "Le bien est l’ennemi du mieux!" Jim Collins
Selon le principe de Pareto, seulement 20% de vos actions sont responsables de 80% de vos succès. Consacrez-vous en priorité à ces 20% de votre activité qui portent des résultats rentables. Cessez de vous spécialiser dans des choses d’intérêt secondaire. En refusant le médiocre, vous laissez la place à l’extraordinaire. 44. Hissez-vous sur les épaules d’un géant « Etudiez la vie des personnages remarquables et vous découvrirez qu’ils ont toujours fait leur apprentissage avec un ou plusieurs maîtres. » Robert Allen
La plupart du temps, malgré toute l’information disponible, nous demandons conseil à notre entourage au lieu de nous informer auprès des personnes qui ont réussi dans le domaine concerné. Pourquoi ne prenez-vous pas contact avec vos mentors ? Recherchez des mentors qui possèdent l’ensemble des qualités et l’expérience dont vous avez besoin pour atteindre votre but. Déterminez à l’avance ce que vous en attendez et suivez leurs conseils, ne les dérangez pas pour rien. Soyez prêt à votre tour à leur rendre service. 45. Engagez un accompagnateur personnel « Je suis absolument persuadé qu’à moins d’être dirigée et conseillée, une personne ne peut réaliser son plein potentiel. » Bob Nardelli
Vous avez bien conscience qu’un athlète international ne peut réussir sans entraîneur. Alors, si vous voulez faire de grandes choses, vous devez vous aussi avoir vos accompagnateurs personnels : des accompagnateurs d’affaires, de rédaction, de marketing et même de vie personnelle. Ils vous aideront à prendre les meilleures décisions possibles pour votre entreprise ou sur le plan personnel. 46. Réunissez un groupe de « grands esprits » « Que deux ou trois, en effet, soient réunis en mon nom, je suis là au milieu d’eux » Mathieu (18-20)
« Deux têtes valent mieux qu’une » dit la sagesse populaire. Alors imaginez le résultat si vous en réunissez cinq ou six afin de trouver des solutions, d’échanger des idées, de forger des relations, de vous encourager et de vous motiver mutuellement. En 1937, Napoleon Hill en parlait déjà dans son livre « Pensez et devenez riche ». Vous n’êtes pas obligé de les choisir dans votre domaine d’activité. Cela permet d’avoir des regards nouveaux sur vos projets. 47. Prenez conseil de vous-même "Toutes les ressources dont nous avons besoin se trouvent dans notre esprit." Théodore Roosvelt
Notre éducation nous a appris à chercher à l’extérieur de nous les réponses à nos questions. Pourtant, la plupart des personnes qui ont réussi ont suivi leur intuition. Ecoutez donc votre « voix intérieure ». Nous avons tous de l’intuition, il s’agit tout simplement de la développer. Comment ? Par la méditation ou en se posant des questions. Surtout, soyez attentifs aux réponses de votre inconscient et agissez immédiatement. Plus vous faites confiance à votre intuition, plus elle sera disponible et vous serez ainsi dans un flux continu d’impulsions intuitives. Quatrième partie : Créez un réseau de relations gagnantes « Les relations personnelles sont le terreau fertile d’où croissent tous les progrès, tous les succès et toutes les réalisations dans la vraie vie. » Ben Stein
- Soyez ici et maintenant « Ecoutez des centaines de fois. Réfléchissez des milliers de fois. Ne parlez qu’une fois. » Anonyme
Vous êtes enthousiaste pour vos projets et vous avez envie d’en parler quand vous rencontrez des gens. Ou vous avez l’habitude de contrôler et de diriger vos équipes. Mais il est souvent plus intéressant de les écouter : en se sentant écoutés, les gens vous trouveront sympathique, ouvert et…intéressant. Même si vous ne dites pas un seul mot à propos de vous. De plus, vous découvrirez les besoins réels des gens. Ce qui vous donnera des opportunités d’y répondre et ainsi obtenir un intérêt pour votre produit ou service.. 49. Parlez "à coeur ouvert" "Prendre le temps d’apprécier les points de vue divergents, et les émotions qui les accompagnent, voilà qui peut transformer les adversaires d’hier en partenaires d’une même équipe." Cliff Durfee
Les occasions de libérer nos émotions sont plutôt rares dans la vie quotidienne. Les émotions s’accumulent souvent à un tel point qu’il est difficile de se concentrer sur les « affaires courantes ». Le verre est plein, il n’y a plus de place pour écouter l’autre. Il est impossible d’écouter sans avoir été entendu. « Parler à cœur ouvert » est une technique de communication très structurée. Elle peut être utilisée avant ou pendant une réunion du personnel, au début d’une réunion d’affaire, après un événement chargé d’émotions, lors d’un conflit entre individus ou régulièrement pour créer un sentiment d’appartenance plus élevé. 50. Dites la vérité tout de suite "Dans le doute, dites la vérité." Mark Twain
La vérité nous rend souvent mal à l’aise car nous en craignons les conséquences. La communication est alors biaisée. Cacher la vérité demande beaucoup d’efforts psychiques. La vérité par contre, libère notre énergie. Dire la vérité a un effet thérapeutique puissant : des problèmes physiques disparaissent, la dépression se dissipe, la joie de vivre renaît. Même si cela vous fait peur, dire la vérité est toujours profitable. Dans les affaires, cette honnêteté paiera plus et vous accordera un « capital confiance » vous permettant de remporter des marchés même si vous n’avez pas le meilleur prix. Lors d’un examen, il est souvent plus intéressant d’avouer son ignorance que de montrer sa bêtise en inventant des réponses fausses. 51. Exprimez-vous impeccablement "Le choix irréprochable des mots peut vous mener à la liberté personnelle." Don Miguel Ruiz
Issu des Quatre accords Toltèque, ce principe rejoint la philosophie de Socrate. Les maîtres spirituels respectés ont toujours prêché contre la médisance et les jugements portés sur autrui. Nous parlons souvent de façon inconsciente sans en mesurer la portée. Que ce soit dans la réalité ou dans les sphères énergétiques. Ce que vous dites aux autres crée une vague qui fait le tour du monde. Parler impeccablement signifie laisser son « moi » supérieur s’exprimer : vous vous exprimez alors avec sincérité et intégrité. Vos mots reflètent fidèlement vos intentions, votre vision et vos rêves. 52. Dans le doute, vérifiez "Il y a peut-être un substitut aux faits véridiques, mais si une telle chose existe, je ne la connais pas." J. Paul Getty
Un trop grand nombre de gens perdent un temps précieux à se demander à quoi pensent les autres ou quelles sont leurs intentions. Ils formulent ensuite des suppositions et prennent des décisions sur de pures spéculations. Il suffit de demander à l’autre des éclaircissements pour éviter que la peur de l’inconnu enflamme l’imagination. La vérité fait sans doute plus peur que ce que nous pouvons imaginer : il est possible que connaissant maintenant tous les tenants et les aboutissants d’une situation, vous soyez obligé de prendre une décision ou de vous positionner. 53. Soyez toujours reconnaissant "La faim d’amour et d’appréciation est bien plus grande en ce monde que celle que l’on rassasie avec du pain." Mère Thérésa
« On quitte son boulot à cause du salaire » pensent les patrons. « On quitte son boulot pour un manque d’appréciation et de reconnaissance », disent les travailleurs. Il y a un fossé évident entre patrons et employés. Ce que les gestionnaires devraient comprendre, c’est que montrer de la reconnaissance à leur personnel ne leur coûte pas un sou : seulement du temps, du respect et de la compréhension. Mais tout le monde ne perçoit pas la reconnaissance par les mêmes canaux : si vous communiquez avec quelqu’un sur un mode qui n’active pas sa perception, c’est un coup dans l’eau. 54. Soyez fidèle à votre parole "Votre vie fonctionne dans la mesure où vous respectez vos engagements." Werner Erhard
Il fut un temps où la parole donnée était sacrée. Avant de promettre, on y réfléchissait sérieusement afin de pouvoir tenir sa parole. Aujourd’hui, des contrats compliqués remplacent la parole donnée. La confiance a disparu des affaires et de la vie privée, souvent. Pourtant, donner et reprendre sa parole a un coût psychologique élevé souvent méconnu ou ignoré. Vous perdez votre crédibilité, la confiance et le respect des autres – de votre famille, de vos amis, de vos collègues, de vos clients. Quelle que soit votre promesse : faire une activité avec vos enfants, remettre un rapport à temps ou ranger le garage. Toute promesse n’est finalement qu’un engagement vis-à-vis de vous-même. C’est votre intégrité et votre estime de vous-même qui sont en cause. 55. Ayez de la classe "Dans toute société, il existe des "modèles " d’excellence, des individus dont le comportement devient un exemple à suivre pour tous, des êtres brillants et admirés qu’on tente d’égaler." Dan Sullivan
Comment sortir des rangs dans un monde où la majorité des gens ne sont pas conscients et, il faut bien le dire, sont également « si ordinaires » ? Vous devez vous détacher des conventions artificielles pour accéder à un monde de conscience plus élevée, de créativité et de réussite. Vous devriez vous inspirer des attitudes suivantes : inspirez les autres et entraînez-les à donner le meilleur d’eux-mêmes, manifestez davantage de compassion, faites la guerre à la mesquinerie, à la petitesse et à la vulgarité,… Avoir de la classe vous aidera à réussir. Cinquième partie : Le succès et l’argent « Il existe une science pour devenir riche, et il s’agit d’une discipline exacte, au même titre que l’algèbre ou l’arithmétique. Il y a des lois qui gouvernent le processus d’acquisition de la richesse, et lorsqu’elles sont apprises et mises en application, elles mènent toute personne à la fortune avec une certitude mathématique. » Wallace D.Wattles
- Cultivez une attitude saine envers l’argent "Il existe une psychologie secrète de l’argent qui est inconnue de la plupart des gens. Cela explique leur insuccès au niveau financier." T. Harv Eker
La plupart des gens aspirent au succès mais ne dépassent jamais leurs croyances erronées sur la richesse, l’argent et les riches… C’est la première chose à faire si vous voulez atteindre le succès : déterminer, déraciner et remplacer toutes vos conceptions négatives sur le sujet. « L’argent ne fait pas le bonheur », « L’argent ne pousse pas sur les arbres », « L’argent est la source de tous les maux », et vous en connaissez bien d’autres. Il est important de repérer toutes ces croyances reçues la plupart du temps dans notre petite enfance, véhiculées par notre entourage. Le poids de la famille et la loyauté familiale inconsciente sont des obstacles majeurs à la richesse. 57. Vous obtiendrez ce que vous désirez le plus ardemment "Si vous n’attachez pas de valeur à l’argent et ne recherchez pas la richesse, vous ne l’obtiendrez probablement jamais." Dr John Demartini
Vous devez décider de devenir riche. Décidez ce qu’être riche signifie pour vous. Et combien d’argent cela représente précisément.
« J’aurai une valeur nette de …€ en… » « Je gagnerai au moins…€ l’an prochain » « J’épargnerai et j’investirai …€ par mois » « La nouvelle habitude financière que j’adopte dès maintenant est… » « Pour ne plus avoir de dettes, je ferai… »
Chiffrez aussi le prix de vos rêves : si vous voulez acheter une nouvelle voiture, sachez combien il vous en coûtera afin d’être aussi précis que possible dans vos rêves, désirs et objectifs. 58. Payez-vous d’abord « Vous jouissez du droit divin de l’abondance, et, si vous n’êtes pas au moins millionnaire, c’est que vous n’avez pas eu votre part. » Stuart Wilde
Commencez par lire le livre de George Clason : « L’homme le plus riche de Babylone » écrit en 1926 et l’un des plus grands classiques du succès de tous les temps. Le premier principe partagé par le héros dans ce conte est « Payez-vous en premier ». C’est-à-dire mettre 10% de tous vos gains de côté dans le but de les faire travailler pour vous. Ils ne servent qu’à l’investissement pour votre retraite (ou avant). Albert Einstein disait que la capitalisation des intérêts était la huitième merveille du monde. Même si vous avez l’impression que c’est impossible à faire, essayez et testez. Plus on a d’argent à disposition, plus on en dépense, moins on en a, plus on se contente de celui qu’on a. Comprenez les mécanismes de la richesse et …devenez riche euro après euro. 59. Maîtrisez l’art de dépenser "Trop de gens dépensent de l’argent qu’ils n’ont pas, pour acheter des choses qu’ils ne veulent pas, pour impressionner des gens qu’ils n’aiment pas." Will Rogers
Si vous voulez devenir plus riche, voire très riche, la première chose à faire est de dépenser moins ! Cela semble évident au premier abord, pourtant, combien d’argent dépensez-vous sans même savoir où il est parti ? Il existe des petits trucs tout simples pour arriver à réduire vos dépenses. Et surtout, remboursez le plus rapidement possible vos dettes : dès qu’un emprunt arrive à échéance, utilisez la mensualité pour rembourser plus vite un autre. 60. Pour dépenser plus d’argent, gagnez-en davantage « Je découvre d’abord ce dont le monde a besoin, et ensuite, je l’invente. » Thomas E. Edison
Selon les lois de la réussite d’objectifs, si vous voulez gagner plus d’argent, vous devez déterminer le montant exact que vous souhaitez. Ensuite, trouvez ou inventez une activité qui réponde à un besoin et au moyen de le combler. Faites preuve d’imagination ou démarrez une entreprise sur internet, adhérez à une entreprise de marketing de réseau. Mais ne cherchez pas à faire de l’argent pour faire de l’argent ! Cet argent doit toujours être la contrepartie d’une valeur ajoutée pour les autres. 61. Donnez et vous recevrez « L’argent, c’est comme le fumier. Si vous le répandez, il fera beaucoup de bien. Mais si vous l’empilez, il empestera insupportablement. » Junior Murchinson
L’argent doit circuler si vous voulez qu’il arrive chez vous. Faites-le donc circuler en retour : offrez votre contribution financière au monde. Souvenez-vous cependant qu’on ne pratique pas la générosité parce que l’on veut obtenir quelque chose en échange mais plutôt parce qu’on l’a déjà reçue. Si vous lisez cet article, il est probable que vous fassiez partie des 10% des personnes les plus riches de la Terre. Les retombées en popularité du partage de la richesse sont incalculables. Plus vous êtes généreux, plus le monde est généreux avec vous. 62. Trouvez une cause à servir "Une des plus belles consolations de la vie, c’est que l’homme ne peut sincèrement tenter d’aider son prochain, sans s’aider lui-même." Ralph Waldo Emerson
Les plus grands niveaux de paix et de satisfaction proviennent de l’aide qu’on peut apporter aux autres. De plus, c’est un mouvement qui va dans les deux sens et plus on est généreux avec les autres, plus on récolte les effets de sa propre générosité. C’est un principe universel. Décidez de ce qui est important pour vous : quelle cause a votre admiration ? L’aide humanitaire ? La jeunesse ? L’enseignement ? Votre communauté spirituelle ? La réinsertion des prisonniers ? Les sans‑abris ? Mettez bénévolement vos talents au service des autres, vous en retirerez bien plus que ce que vous avez donné. Concentrez-vous toujours à donner plutôt qu’à recevoir. Votre capital sympathie n’en sera que plus important. Sixième partie : Le succès commence dès aujourd’hui « Un savoir encyclopédique et une mémoire prodigieuse ne sont pas des garanties de succès dans la vie. Ce qui importe, c’est la compréhension de quelques idées maîtresses et leur mise en application. » Bob Proctor
- Commencez dès maintenant ! Allez-y ! « D’abord, élancez-vous de la falaise. Vos ailes croîtront en vol. » Ray Bradbury
Il n’y a pas de moment idéal pour se lancer sinon vous arriverez à votre dernier jour sans avoir réalisé vos rêves. Vous avez un objectif, faites le premier pas. Une fois dans la mêlée, les opportunités de vous perfectionner se présenteront à vous. « C’est en forgeant qu’on devient forgeron » dit la sagesse populaire. Cessez d’attendre d’être parfaitement préparé : cela n’arrivera jamais. La majeure partie de la vie est un apprentissage sur le tas. Même si vous tremblez, vous devez oser quand même. C’est le moment de mettre en pratique tous les principes de ce livre et de les mettre en action. Une fois en route, vous constaterez que les événements se dérouleront toujours d’une manière imprévisible. Cessez donc de tenter de tout maîtriser. 64. Donnez-vous les outils du succès en les enseignant aux autres "Si vous parvenez à connaître quelque chose à fond, enseignez-le aux autres." Tyron Edwards
La plupart des gens sur Terre ne vont pas bien. Leur vie manque de sens ou ils ne connaissent pas le principe premier de ce livre : « Prenez la responsabilité de votre vie à 100% ». Après avoir lu ce livre, vous êtes en mesure de changer votre vie et de changer celle des autres. Vous pouvez apprendre maintenant aux autres comment prendre les rênes de leur vie en main. N’est-ce-pas la meilleure preuve d’amour que vous pouvez leur donner ? Conclusion sur “Le succès selon Jack” par Marie-Noël du blog Des Editions Label Vie : Comment ce livre a changé ma vie ? Cela fait plus de 25 ans que je « traîne » dans le monde du développement personnel et je connaissais déjà pas mal de ces principes expliqués autrement. Mais je ne me souvenais plus de tout ce que j’avais appris, ça dormait dans un petit coin de mon inconscient ! En plus j’avais tout mélangé ! Pour arriver à faire un gâteau, il faut une recette et il faut faire les choses dans l’ordre. Si vous oubliez un ingrédient, si vous inversez une étape de la préparation, c’est foutu. Vous pouvez tout jeter. Parfois, vous avez quand même un gâteau : il penche d’un côté, il est trop dur, trop sucré, trop… Ma vie ressemblait à ce gâteau à moitié réussi. (Remarquez, je n’ai pas dit à moitié raté…) Grâce à « la recette » du succès selon Jack, j’ai pu trouver les erreurs que j’avais commises, les étapes que j’avais oubliées ou inversées… J’ai tout recommencé à zéro : j’ai créé mon entreprise et j’ai concrétisé mes rêves de devenir auteur. Pour autant, c’est l’œuvre d’une vie : je sens comme une vocation de pâtissier du succès monter en moi. Et j’ai aussi envie de vous en faire profiter. Ce livre est un véritable mode d’emploi vers le succès. Après l’avoir lu, vous ne pourrez plus dire : « Je ne le savais pas ». C’est en ça qu’il est extrêmement dérangeant. Les conseils que Jack Canfield donne sont issus non seulement de son expérience personnelle mais surtout de tous les horizons : philosophiques, psychologiques, financiers, thérapeutiques, spirituels… Et aussi de toutes les époques : de Bouddha à Tony Robbins en passant par Napoleon Hill et Einstein. Les exemples concrets vous montrent que ces principes sont applicables dans la réalité et ne sont pas seulement de belles théories éthérées. Vous pouvez ne pas être d’accord ou trouver certains conseils complètement absurdes ou inutiles. Mais les principes qui sous-tendent ces conseils ne peuvent pas être ignorés. Ce livre transforme votre manière de penser et d’envisager votre réussite. Mais il faut raison garder : si vous faites consciencieusement un à un tous les exercices pratiques proposés par Jack Canfield, vos « rituels » de succès quotidiens prendront la majorité de votre journée ! Il est donc important de choisir ceux qui vous conviennent et de les appliquer régulièrement. Considérez ce livre comme un livre de grammaire d’une langue étrangère : au début, vous devez vous y plonger et faire des efforts pour retenir théorie et exercices. Après un certain temps, il n‘est plus nécessaire de l’avoir sur soi et les principes s’intègrent dans votre langage. Une seule des propositions de ce livre m’ennuie en tant que thérapeute : l’usage répété et constant de la pensée positive (« Je vais bien, tout va bien »). Pas que cette technique soit mauvaise ou inefficace, elle est juste mal interprétée. Cela provoque souvent le déni des émotions négatives qui arrivent en masse lorsque la pensée positive est trop éloignée de la réalité. Poser une question au lieu d’utiliser une affirmation est plus efficace pour notre cerveau et force l’inconscient à collaborer au lieu de se braquer. Si vous voulez en savoir plus, lisez cet article. Ce n’est qu’un détail dans la masse des conseils géniaux que j’ai pu lire dans ces 64 principes du succès. Ils rassemblent et expliquent des principes que vous avez déjà entendus au fil des livres, eBooks, blogs, sites ou séminaires que vous avez déjà parcourus ou vécus. Et même si vous n’appliquez rien du tout, vous rencontrerez peut-être une seule phrase : celle qui peut changer votre vie ! Points forts :
Lisibilité très agréable au niveau esthétique et facilités de lecture Principes bien documentés et bien référencés ce qui permet d’aller encore plus loin si on le souhaite Citations inspirantes Nombreuses anecdotes en lien avec chaque principe Bibliographie impressionnante
Points faibles :
Son poids ! 806 grammes Pas encore disponible sous format numérique Références à beaucoup de personnages américains inconnus pour nous (ou pour moi peut-être)
La note de Marie-Noël du blog Des Editions Label Vie :
Lire plus de commentaires sur “Le Succès selon Jack” sur Amazon
Avez-vous lu “Le Succès selon Jack” ? Combien le notez-vous ? Note: There is a rating embedded within this post, please visit this post to rate it. Acheter “Le succès selon Jack” sur Amazon :Pour recevoir gratuitement un podcast "7 étapes pour vaincre la Procrastination et rester motivé pour créer ou diriger une entreprise" et une vidéo "7 livres indispensables pour Créer son Entreprise", cliquez ici et laissez-moi votre adresse email pour que je vous les envoie gratuitement ! ;)
Article publié sur Des Livres Pour Changer de Vie. Si vous voyez cet article sur un autre site, il s'agit d'une copie éhontée. Google+No related posts.
August 8 2012, 5:00pm