Il est difficile de gagner confiance en soi, surtout dans le domaine de l’entrepreneuriat. La concurrence, les clients, le doute… Tous ces éléments peuvent casser le moral. Pourtant, les conséquences d’un manque de confiance en soi sont nombreuses : Syndrome de l’imposteur ; Difficulté à se mettre en avant lors de négociations ; Difficulté à […] L’article Comment avoir confiance en soi pour réussir son business ? est apparu en premier sur Blogueur Pro.
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Mets-toi ça dans la tête
Résumé de « Mets-toi ça dans la tête » : Pendant nos études, de nombreuses méthodes d’apprentissage ont été proposées par le système éducatif, malheureusement, aucune d’entre elles ne sont réellement efficaces : la seule méthode qui fonctionne, prouvée par les avancées en sciences cognitives, est la récupération en mémoire ; les auteurs, psychologues et experts en sciences cognitives, nous expliquent comment l’appliquer et réussir à comprendre et à apprendre plus rapidement.
Par Peter C. Brown, Mark A. McDaniel, Henry L. Roediger III, 2016, 340 pages.
Titre original : Make It Stick
Note : Cette chronique est une chronique invitée écrite par Guilhem Delachapelle du blog delachpl.com, traitant d’autodidaxie, de stoïcisme et de productivité.
Chronique et résumé de « Mets-toi ça dans la tête, les stratégies d'apprentissage à la lumière des sciences cognitives. » :
Une mauvaise compréhension de l’apprentissage
Les auteurs commencent le premier chapitre de l’ouvrage par une présentation concrète de ce qu’est l’apprentissage à leurs yeux. Apprendre revient à acquérir de la connaissance et des compétences dans le but de les avoir à disposition lorsque nous affronterons nos problèmes futurs.
L’apprentissage se fait tout au long de la vie, dès la naissance à travers les savoirs fondamentaux, pendant l’accomplissement d’une carrière par la maîtrise d’une compétence et jusqu’à la retraite par la découverte de nouveaux hobbies.
Savoir apprendre est une compétence à part entière. Et, les stratégies d’apprentissage qui fonctionnent le mieux paraissent contre-intuitives en première instance.
Les concepts clés d’un bon apprentissage
La plupart des personnes pensent que leurs capacités intellectuelles sont créées à la naissance. Ces derniers croient que leurs échecs dans la compréhension ou l’étude d’un nouveau sujet sont directement liés à leurs dispositions intellectuelles. Ils oublient pourtant leur principe de plasticité cérébrale, à chaque nouvel apprentissage, notre cerveau change. Physiquement.
La plupart des vérités que nous croyons concernant l’apprentissage sont en réalité des croyances établies sur l’intuition, qui ne sont pas démontrables via les recherches empiriques. Pire encore, notre soumission perpétuelle à l’illusion de connaissance et de maîtrise nous incite à choisir les mauvaises stratégies d’apprentissage.
Nous connaissons aujourd’hui les méthodes qui fonctionnent, reposant sur les différentes formes de la récupération en mémoire : quizz, évaluation personnelle de compétence, espacement de la pratique, entrelacement des différentes formes d'entraînement ou sujets d’apprentissage, tentative de résolution de problème avant d’avoir obtenu le cours nécessaire.
Les auteurs commencent en proposant des faits qu’ils nous invitent à croire. La lecture de l’ouvrage permettra de mieux comprendre ces principes, de mieux les appréhender pour une application concrète. Voici les postulats du livre :
Apprendre est plus efficace et plus durable lorsque l’acte demande un effort mental intense.
La relecture et la pratique massée, c’est-à-dire une pratique intense livrée sur un court laps de temps, sont les méthodes d’apprentissage les moins efficaces.
Se remémorer et même tenter de se remémorer des faits ou des concepts, au travers d’un quizz, par exemple, est bien plus efficace qu’une relecture intensive.
L’espacement temporel entre deux sessions d’apprentissage ou l’espacement par l’exercice de plusieurs matières en succession est plus difficile. Il donne l’impression d’une moins bonne mémorisation, mais garantit un apprentissage plus fort, plus durable et plus plastique à long terme.
Les formes d’apprentissages visuelles ou auditives n’ont jamais été démontrées par une étude empirique sérieuse.
Nous sommes soumis à l’illusion de maîtrise et de connaissance, d’autant plus lorsque nous apprenons de manière intensive et sur une courte période.
Pour apprendre, récupère
Le concept le plus important de l’ouvrage est la récupération en mémoire. Cette technique est la plus redoutable forme d’apprentissage, elle consiste à apprendre par la récupération de l’information depuis notre esprit. Elle s’oppose aux pratiques classiques comme la relecture. Voyons ses différentes formes d’application.
La réflexion
Les auteurs nous présentent l’exemple d’un chirurgien nommé Ebersold. Ce chirurgien, chaque soir, s’installe à son bureau pour penser. Il pense à sa journée, annote un carnet et liste les opérations du jour. Que s’est-il mal passé ? Qu’aurait-il pu améliorer ? Des situations auraient-elles pu être évitées ?
La pratique réflective ainsi réalisée vous invite à récupérer en mémoire l’information que vous avez apprise : comment suturer une plaie, par exemple ? Lorsque vous allez activement réfléchir à la manière dont vous avez suturé la plaie, vous revoyez votre cours, vous le récupérez en mémoire.
En appliquant cette information à votre expérience passée, vous la projetez dans un nouveau cadre. En connectant ces informations à une nouvelle expérience, vous renforcez votre capacité à appliquer cette information : vous apprenez.
Les auteurs citant Ebersold préviennent que la pratique réflective est aussi une belle opportunité pour identifier de nouvelles formes d’exercices de votre métier. En repensant à une situation d’urgence, vous pourrez trouver de meilleures manières de faire. En officialisant sur papier cette nouvelle action, vous pouvez vous entraîner, la mémoriser, la pratiquer pour la transformer en automatisme.
Les effets du test
Les études empiriques le prouvent : pratiquer la récupération en mémoire améliore bien plus la mémorisation qu’une simple exposition répétée au matériau pédagogique. Or, la plus puissante forme de récupération en mémoire est le test, l’évaluation. Les effets du test sont décuplés lorsque nous le répétons plusieurs fois dans le temps en espaçant de plus en plus les répétitions.
Des études réalisées en 1917 puis en 1939 montrent que les tests marquent l’arrêt de l’oubli naturel chez les étudiants. En 2006, les auteurs de l’ouvrage ont mené une enquête pour tenter de confirmer ces analyses dans une école de Columbia, Illinois. [1]
Les résultats furent sans appel : le simple fait d’instaurer des tests réguliers en classe augmentent considérablement les résultats des étudiants aux examens de fin d’année. Le test régulier offre également l’avantage d’offrir du feedback, empêchant la mémorisation d’une information incomprise.
Qu’est-ce qu’un test ?
Toute pratique ou activité demandant un effort pour générer une réponse quelle qu’elle soit. La forme des tests est donc large. Les auteurs mettent en évidence les résultats des études empiriques du dernier siècle. Depuis les textes à trou jusqu’aux évaluations plus sophistiquées, impliquant l’application de concepts complexes, de techniques de résolution de problème ou encore des compétences motrices, toutes ces formes d’évaluations fonctionnent.
Mieux, plus nous espaçons les tests et plus nous ressentons des difficultés à résoudre le problème et meilleure sera la rétention de l’information. C’est pourquoi il vaut mieux se tester une fois puis attendre. Attendre d’oublier pour se retester. La répétition espacée de la récupération en mémoire rend la mémorisation plus durable et facilite la projection de l’information apprise dans différents contextes.
Mixer les pratiques
Les auteurs de Mets-toi ça dans la tête opposent les pratiques sportives et l’apprentissage cognitif. En sport, la pratique répétée et identique est reine : vous souhaitez courir plus longtemps ? Exercez-vous suffisamment, sur une longue période et de manière répétée : vous progresserez. Nous allons intuitivement appliquer cette réalité à l’apprentissage mémoriel, alors que ce n’est pas une technique optimale.
Le mythe de la pratique massée
La pratique massée rend le matériau pédagogique plus facile à appréhender sur le moment. Après avoir répété cent fois d’affilée, il nous est plus familier, nous parvenons à réciter plus facilement. Nous percevons aisément notre progression et privilégions cette méthode. Malheureusement, la courbe d’oubli de cette information est tout aussi fulgurante, mais moins visible.
Interchanger et espacer les pratiques
Dans une étude, D. Rohrer et K. Taylor ont invité deux groupes d’élèves de collège à résoudre des problèmes géométriques. L’un des groupes travaillait intensivement sur chaque problème alors que l’autre variait les exercices avant de les maîtriser. Ces experts en sciences cognitives ont identifié une amélioration de l’apprentissage grâce à la variation et à l’espacement des pratiques.
Une pratique espacée, interchangée par d’autres formes de pratique ou de sujets d’apprentissage propose une bien meilleure rétention de l’information sur le long terme ainsi qu’une meilleure versatilité d’application.
Pourtant, cette pratique vient avec le prix de la difficulté : apprendre ainsi ne donne aucun sentiment d’aisance face au matériau pédagogique. L’apprentissage est toujours difficile, frustrant.
Nous marquons ici les bases d’un concept abordé ultérieurement dans cette chronique : l’insertion de la difficulté dans l’apprentissage est toujours vertueuse.
Les différentes formes d’alternance des pratiques
Les auteurs proposent trois solutions pour espacer les pratiques. Nous avons d’abord l’espacement temporel puis l’espacement par l’entrelacement des pratiques et enfin l’espacement par la variation du type d’exercice.
L’espacement temporel, dans Mets-toi ça dans la tête, les auteurs nous présentent une étude menée sur des étudiants en médecine. Une partie des étudiants recevait le cursus classique : quatre cours de chirurgie en un jour. Les autres recevaient ces quatre cours avec une semaine d’intervalle. Les seconds ont complètement surpassé les premiers. Les expositions espacées dans le temps renforcent l’apprentissage, car elles reposent sur la consolidation mémorielle. Chaque nouvelle information mémorisée entre dans la mémoire à court terme pour ensuite tracer des sillons neuronaux reliés aux informations connues. Ce processus demande du temps. À chaque répétition, nous tentons de « récupérer » les sillons précédemment construits puis les consolidons.
L’entrelacement consiste à faire alterner nos séances d’apprentissage entre plusieurs compétences ou sujets. Cette forme d’apprentissage est délaissée par les étudiants et leurs professeurs parce qu'elle les incite à quitter un matériau pédagogique lorsqu’ils commencent enfin à le saisir. De fait, l’entrelacement est beaucoup plus lent. Pourtant, les études en sciences cognitives l’ont démontré : travailler plusieurs sujets en alternance va grandement renforcer leur apprentissage sur le long terme.
La variation du type d’exercice est extrêmement intéressante, car elle va permettre de mieux appréhender le sujet dans sa globalité. Plus encore, l’alternance des exercices va faciliter une composante essentielle à la maîtrise d’un sujet : sa projection. En variant les pratiques, nous améliorons notre capacité à projeter la connaissance dans différents cadres. Cette variation propose une certaine versatilité à notre apprentissage et nous développons des compétences voisines comme répondre à ce type de question : « quel genre de problème est-ce ? ». Ensuite, nous pouvons sélectionner la meilleure solution présente dans notre esprit.
Les sciences cognitives différencient la connaissance factuelle de la connaissance conceptuelle.
La connaissance factuelle est souvent limitée à un cadre, elle consiste à se rappeler des informations et les reconnaître.
La connaissance conceptuelle est dite de plus haut niveau : elle consiste à comprendre les relations entre chaque élément de l’information apprise et son intégration avec l’ensemble des autres structures d’information. Quand vous développez votre connaissance conceptuelle d’un sujet, vous progressez dans son application future, en particulier dans des cadres encore inconnus.
C’est pour cela que la maîtrise s’obtient dans le temps. Un médecin ne peut pas être un maître tant qu’il n’a pas rencontré des milliers de patients. Chaque rencontre avec l’un d’entre eux est une forme de pratique. Les sujets abordés sont variés. Les types de consultations sont entrelacés. Les rendez-vous sont plus ou moins espacés dans le temps. Ce processus est long, mais représente la meilleure voie vers la maîtrise : c’est l’apprentissage par l’expérience.
Embrasser la difficulté
Remettre les idées en place
Les auteurs nous présentent deux concepts à travers cette citation : c’est une chose de se sentir confiant quant à nos connaissances ; c’en est une autre de démontrer une réelle maîtrise.
Cette phrase explique la force de la récupération en mémoire et de son application sous forme de test : elle masque les illusions de connaissance. Nous pouvons nous sous-estimer ou nous surestimer, mais grâce à la récupération, la vérité éclate et devient un indicateur de niveau. En se testant régulièrement, nous sommes certains d’éviter les illusions de connaissance. Nous avons une idée de notre véritable niveau et obtenons des clés pour nous améliorer.
Le fonctionnement de l’apprentissage
Pour bien comprendre l’importance de la difficulté dans un processus d’apprentissage, comprenons le fonctionnement du cerveau lors de l’assimilation d’une nouvelle information.
Notre cerveau traduit une perception sensorielle en un mélange chimique et électrique construisant des schémas mentaux parmi nos neurones et synapses. Pour faire simple, chaque élément appris et compris crée des sillons mentaux. On appelle cela le processus d’encodage.
Vient ensuite la phase de consolidation. L’image mentale a la forme de légers sillons, aisément modifiables et pouvant disparaître au profit de nouvelles informations. En récupérant en mémoire lors d’une nouvelle répétition, quelques heures après l’encodage des premiers sillons, nous consolidons les liaisons : notre cerveau reconnaît la forme précédemment construite et la renforce, il creuse des sillons plus profonds.
La science pense que le cerveau est incapable de créer des modèles mentaux, il peut simplement les reconnaître. Les hypothèses les plus probables indiquent que le cerveau tente de raccorder les nouvelles informations à des savoirs passés. Le cerveau tente de leur donner du sens par rapport à ce qu’il connaît déjà : les sillons passés sont essentiels à la construction solide de nouveaux.
La consolidation, en renforçant les sillons, en créant de nouvelles liaisons avec d’anciennes connaissances, va permettre au cerveau de retrouver plus facilement l’information nécessaire. En créant ces nouvelles liaisons, le cerveau rend l’information préalablement enregistrée de nouveau malléable.
Qu’est-ce que la difficulté dans l’apprentissage ?
Avoir des difficultés à se remémorer une information indique son manque de découvrabilité de la part du cerveau. En répétant rapidement, comme dans l’apprentissage classique, vous travaillez exclusivement votre sillon récemment tracé.
En permettant au cerveau d’oublier légèrement, en ré-instaurant la difficulté, vous laissez le cerveau créer de nouvelles routes vers l’information.
L’apprentissage optimal repose sur un processus en trois étapes formant une boucle : exposition à l’information, récupération, oubli. En apprenant grâce à la récupération en mémoire, nous permettons à l’information de transiter depuis la mémoire court terme vers la mémoire long terme en toute sécurité. En répétant intelligemment ce processus, nous semons des indices pour que notre cerveau retrouve plus facilement l’information.
L’importance du contexte dans l’apprentissage
Nous pouvons tout mémoriser. Toutes les informations auxquelles nous avons été confrontées dans notre vie peuvent être stockées dans notre esprit. C’est notre capacité à les récupérer qui n’est pas illimité.
La possibilité de récupérer en mémoire l’information au bon moment dépend de son contexte d’utilisation. Le contexte représente la toile de fond de votre carte mentale. Chaque information est liée à une autre, formant un gigantesque réseau de neurones. Chaque partie de ce réseau est marquée par son contexte global.
Ce n’est pas la connaissance elle-même qui est oubliée, mais les indices nous permettant de la retrouver puis de la récupérer.
Pour mieux appréhender ce concept, les auteurs proposent l’exemple de vos différentes adresses passées. Si vous avez souvent déménagé, vous ne pourrez surement pas vous rappeler du numéro et du nom de la rue de votre maison d’il y a 20 ans. Cependant, si l’on vous donne cette adresse dans un QCM, vous trouverez directement la bonne réponse : vous n’avez donc pas oublié votre adresse, vous ne parvenez tout simplement pas à aller la chercher dans votre mémoire. Vous avez oublié les indices qui vous y mènent.
Si l’on vous demande de raconter votre histoire, de vous plonger dans une époque donnée de votre vie, vous pourriez être surpris par le nombre d’anecdotes, de lieux et d’émotions qui resurgissent : en plaçant un contexte autour d’une connaissance, vous récupérez les indices de votre cartographie mentale.
Le contexte peut débrider les souvenirs, comme quand la bonne clé fonctionne pour ouvrir une vieille serrure.
Comment la difficulté vous aide à mieux apprendre ?
Si vous avez bien compris les explications neurologiques passées, vous comprenez mieux l’importance de la difficulté. En effet, les psychologues ont mis en évidence un fait intéressant : plus il est facile pour vous de récupérer en mémoire une connaissance ou une compétence et moins l’exercice de la récupération en mémoire vous sera utile pour la rétention de l’information. L’inverse est vrai également.
C’est ce que les auteurs appellent le paradoxe de l’apprentissage. Plus la récupération est difficile, plus votre sensation d’oubli est forte et plus vous aurez perdu de vue les indices menant au lieu de stockage de l’information. Paradoxalement, c’est à cet instant précis que la séance de récupération en mémoire est la plus efficace. Vous redécouvrez vos indices passés et en créez de nouveaux.
Quels avantages offre la difficulté lors de la récupération en mémoire ?
La difficulté induite par la récupération en mémoire offre deux capacités : la reconsolidation de la mémoire et la création de modèles mentaux.
Reconsolider la mémoire : en variant, en espaçant et en entrelaçant les pratiques, vos répétitions demandent un effort supplémentaire. Cet effort provient de la récupération de l’information depuis la mémoire à long terme. Ce procédé vous permet de rendre l’information stockée à nouveau malléable. Cette malléabilité vous offre l’opportunité de renforcer votre compréhension du sujet, de créer de nouvelles liaisons avec d’anciennes informations puis de créer de nouveaux indices de récupération. En répétant rapidement, sans réinstaurer la difficulté, nous créons une illusion de connaissance et de maîtrise par la facilité d’accès à la mémoire à court terme.
La création de modèles mentaux : vous pouvez voir les modèles mentaux comme l’ultime forme de l’apprentissage. C’est une modélisation mentale d’une connaissance ou d’une compétence motrice appelée par les auteurs une « app du cerveau ». Un logiciel que vous lancez au besoin et parfaitement maîtrisé : le coup droit de Rafael Nadal par exemple. Les modèles mentaux sont une représentation mentale d’une compétence ou d’une connaissance profondément enracinée. Ils peuvent être adaptés et réutilisés dans plusieurs contextes différents.
Pourquoi ne désire-t-on pas la difficulté ?
Les théories psychologiques des années 50 et la culture du monde occidental prônant le succès comme marqueur social expliquent que l’erreur n’ait pas sa place. Surtout lors de l’apprentissage. Cette culture a intégré dans l’esprit des enseignants que si l’étudiant commet des erreurs, il apprendra l’erreur.
Cette peur de l’erreur ruisselle sur l’étudiant. Une étude française portée sur des élèves de sixième le démontre. Tous devaient résoudre des anagrames d’un niveau trop élevé pour leur âge. Les élèves auxquels les scientifiques ont expliqué que l’erreur faisait partie de l’apprentissage ont mieux utilisé leur mémoire de travail. [2]
Les psychologues à l’origine de cette analyse ont fini par conclure que cette peur, que cette pensée obsédante paralyse l’élève et freine ses capacités cognitives. Ils utilisent une large partie de leur mémoire de travail pour mesurer leur performance : suis-je bon ? Suis-je en train de commettre des erreurs ? Ils n’utilisent pas leur plein potentiel dans l’apprentissage.
Cette réalité est mise en exergue par les travaux de Carol Dweck, chercheuse en psychologie à New-York. Les auteurs nous présentent ses travaux concernant le Growth Mindset. Dweck a démontré que certaines personnes pensent que leurs compétences, que leurs capacités intellectuelles sont déterminées à la naissance. D'autres, en revanche, pensent que leurs compétences évoluent, qu’ils peuvent tout apprendre et s’améliorer continuellement. Sur ces derniers, la difficulté est vertueuse et renforce la soif d'étudier.
Éviter les illusions de connaissance
Les auteurs commencent ce nouveau chapitre par la présentation de deux systèmes de pensée. Leur introduction repose sur les travaux du psychologue nobélisé en économie comportementale : Daniel Kahneman. Ce dernier atteste que le cerveau humain fonctionne suivant deux systèmes de pensée : le système 1 et le système 2. (Le livre « Système 1 / Système 2 : Les deux vitesses de la pensée » de Daniel Kahneman est une véritable bible de psychologie comportementale abordée ici.)
Le système 1 est notre mode de pensée fondamental et automatique. Nous l’utilisons la majeure partie du temps, il est facile, intuitif, mais nous conduit à commettre des erreurs d’interprétation.
Le système 2 est un système de contrôle conscient. Il survient quand nous prenons le temps de réfléchir à quelque chose. Il est plus lent et repose sur nos capacités d’analyse ou de raisonnement.
Le système 1 est puissant, car il repose sur nos années d’expérience pour identifier les informations extérieures provenant de nos sens et y répondre physiquement, intellectuellement ou émotionnellement. C’est le système 1 qui nous permet de nous enfuir spontanément en cas de danger.
Malheureusement, le système 1 peut se tromper s’il n’a pas été suffisamment nourri par le passé. Notre système 2 peut convenablement le nourrir. C’est en mettant conscience et réflexion sur un sujet, de manière répétée, que nous réagissons plus rapidement sans y penser. Rappelez-vous vos premières fois à vélo à deux roues. C’était difficile. C’est maintenant un automatisme : vous ne réfléchissez plus lorsque vous pédalez.
La malléabilité de la mémoire et nos biais cognitifs
Notre appétence pour les récits logiques et causaux, le fonctionnement de notre mémoire et la règle des deux systèmes expliquent le conditionnement de nos réactions futures par notre apprentissage passé.
Mieux. Les psychologues Larry Jacoby, Bob Bjork et Colleen Kelley ont démontré certaines illusions de compréhension intrinsèquement liées au fonctionnement de la mémoire.
La mémoire peut être distordue. Nous interprétons une histoire, une information relativement à nos connaissances personnelles, à notre intérêt pour les histoires causales et au poids émotionnel des informations.
Ces principes nous conduisent à certaines illusions de compréhension pouvant handicaper notre apprentissage. Les auteurs en présentent une liste non exhaustive :
L’inflation de l’imagination ou notre tendance à penser qu’un événement imaginaire peut être vrai quelque temps plus tard.
La malédiction de l’apprentissage : quand nous connaissons une matière ou un sujet, nous sous-estimons quasi systématiquement le temps qu’il faudra pour une autre personne d’apprendre. C’est ce biais qui nous conduit souvent à surestimer la prédictibilité d’un événement à postériori.
L’illusion de fluidité : particulièrement néfaste pour l’apprentissage, cette illusion nous incite à penser que nous maîtrisons un sujet, même complexe, si nous maîtrisons bien sa forme. Travailler ou tenter de mémoriser un texte de manière répétée nous donne un sentiment de familiarité et d’aisance cognitive. Cette aisance nous pousse à croire que nous maîtrisons le sujet alors qu’un nouveau texte ou une forme de pratique différente prouverait notre erreur.
L’influence sociale : lorsque notre entourage pense qu’une information est juste, nous tendrons plus facilement à penser qu’il est vrai. C’est tout le problème des théories complotistes des réseaux sociaux et l’exposition répétée à celles-ci.
Effet du faux consensus, nous échouons généralement à reconnaître le caractère personnel de notre compréhension du monde et pensons détenir la vérité, partagée par tous.
L’effet dunning Kruger
Biais cognitif de renom lié au fonctionnement de notre système 1, l’effet Dunning-Kruger dit que plus nous manquons de compétences et moins nous sommes capables de discerner notre compétence réelle. Ce problème s’explique par la méconnaissance du sujet et du niveau de compétence potentiel. Nous pensons être bons alors qu’il n’en est rien. Nous ne parvenons pas à percevoir la route à parcourir. Pire, l’effet Dunning-Kruger montre que les personnes incompétentes tendent à surestimer leurs compétences.
Pour vaincre cet effet qui nous touche tous, les psychologues Dunning et Kruger ont identifié l’enseignement des techniques de metacognition et d’obtention de feedback comme solution.
Le problème vient des arguments avancés au chapitre 3 de cette chronique : les formes d’apprentissages classiques ne sont pas efficaces et mènent à des illusions de connaissance. Selon des études présentées par les auteurs, les étudiants qui apprennent avec ce genre de pratique tendent à succomber à l’effet Dunning-Kruger, surestimer leurs compétences réelles et s’installer dans cette forme d’apprentissage rassurante et agréable.
Éviter les erreurs de jugement
Les auteurs nous présentent ensuite une liste de techniques efficaces pour éviter les illusions de connaissance et de compréhension. D'abord, les auteurs de l’ouvrage nous rappellent d’analyser les signaux nous permettant de porter un jugement.
La sensation de familiarité ou de facilité, induite par le système 1, ne sont pas de bons indicateurs. Les auteurs nous invitent à construire des inférences établies sur nos modèles mentaux existants. L’inférence est un procédé consistant à relier vos modèles mentaux existants avec les nouvelles idées présentées ou à relier les différentes idées nouvelles entre elles.
Un bon signal de maîtrise est la capacité à récupérer en mémoire les informations clés, expliquer leur concept et leur liaison avec le sujet global.
Voici différentes méthodes permettant d’éviter les erreurs d’appréciation de nos compétences réelles :
Le test : une seule méthode est réellement efficace pour dissiper toute ambiguïté concernant nos compétences réelles : le test. Le test aide à différencier ce que nous pensons connaître de ce que nous connaissons exactement.
L’instruction par ses pairs : l'objectif ici est de recevoir un contrôle par une personne extérieure, plus ou moins avancée que nous. En échangeant, en confrontant les idées, en débattant sur la marche à suivre, les boucles de feedbacks sont rapides. C’est essentiellement une méthode de travail utilisée par les professions techniques telles que le droit.
L’instruction par le mentorat : le mentorat est une technique d’apprentissage redoutable. En apprenant avec un mentor, un guide, vous êtes certain d’éviter l’illusion de connaissance. Lui-même a fait face à vos problématiques, il peut vous mettre à l’épreuve et tester votre compréhension et vos compétences réelles. Le mentorat est particulièrement utilisé pour des professions à haute technicité, telles que les pilotes d’avion.
Dépasser les styles d’apprentissages
Les auteurs de l’ouvrage nous rappellent les dires de Francis Bacon, cousin de Darwin, concernant les différents styles d'apprentissage. Cette idée existe depuis si longtemps et est tellement ancrée dans notre société que chaque enseignant y croit. Pourtant, nous ne sommes ni auditifs, ni visuels.
Les auteurs ne nous interdisent pas d’y croire, ils rappellent simplement qu’aucune étude empirique en science cognitive n’a trouvé de preuves en ce sens.
Le seul style d’apprentissage qui présente des preuves scientifiques est l’apprentissage établi sur la construction de structure. Certaines personnes ont développé l’habitude d’extraire les principes clés d’une nouvelle idée lorsqu’elles y sont confrontées. Ces personnes sont capables de séparer plus facilement le bon grain de l’ivraie, de connecter les nouvelles informations avec un ensemble plus large : ils apprennent bien plus efficacement.
L’apprentissage par la construction de structure
Le marqueur d’une facilité d’apprentissage est la capacité d’apprendre par la construction de structures informationnelles : pouvoir extraire les idées clés pour modéliser l’information en framework solide et utilisable.
Cette forme d’apprentissage permet aux étudiants de trier les entrants, d’alimenter leur modèle mental avec les informations intéressantes et d’omettre les autres. Les structures peuvent être multiples, un modèle mental, une histoire concise allant droit au but, etc.
Lorsque l’on revient à l’exemple du chirurgien réfléchissant quotidiennement à sa pratique médicale, on retrouve la construction d’une structure narrative autour de l’acte chirurgical. Réfléchir en histoire est un exemple de « structure building » permettant d’isoler les points clés des éléments peu importants.
Apprentissage par l’exemple
L’alternative à l’apprentissage par structure est celui par l’exemple. Tout le monde n’est pas capable d’identifier les éléments essentiels d’une information. Les auteurs proposent à ces derniers l’apprentissage par l’exemple.
En prenant plusieurs exemples et cas concrets, en les mémorisant, vous pourrez relever les différences et similitudes entre chaque itération. Ces points identifiés sont les éléments fondamentaux pour comprendre la structure d’une connaissance.
Les formes d’intelligence
Les psychologues s’entendent aujourd’hui sur deux formes d’intelligence que tout le monde possède constituant notre capacité d’apprentissage : l’intelligence fluide et l’intelligence cristallisée.
L’intelligence fluide est présentée comme une capacité à raisonner, à voir des relations entre les choses, penser de manière abstraite et continuer à retenir l’information en mémoire pendant que nous travaillons à la résolution d’un problème.
L’intelligence cristallisée est quant à elle la capacité à retenir des informations pour créer des représentations mentales d’un sujet à partir d’apprentissages et d’expériences passés.
Si le QI a eu son heure de gloire, il est aujourd’hui remis en cause. Certains psychologues estiment que quoi que le QI mesure, ce n’est pas la capacité à raisonner dans des environnements à multiples variables, le raisonnement dans le monde réel.
Les auteurs poursuivent et nous présentent les travaux du psychologue Robert Sternberg sur la « successful intelligence ». Selon lui, nous sommes tous en développement permanent. N’importe quel test, QI, partiel, évaluation ne sont qu’une mesure à un instant T. Ces mesures n’indiquent jamais le potentiel.
Dans ses travaux, Sternberg va plus loin que l’intelligence fluide et l’intelligence cristallisée pour proposer trois versions de l’intelligence que vous découvrirez ci-après. Chacun d’entre nous dispose d’un certain niveau dans chacune de ces formes d’intelligence.
Tout d'abord l’intelligence analytique ou la capacité à résoudre des problèmes
Ensuite, l’intelligence créative ou la capacité à s’adapter à un nouvel environnement en appliquant les informations dans un nouveau contexte
Enfin, l’intelligence pratique ou la capacité à s’adapter à la vie quotidienne, à notre environnement direct.
Nous avons tous des forces et des faiblesses dans notre capacité d’apprentissage. Ces caractéristiques sont liées à notre histoire de vie, à la connaissance que nous avons réussi à accumuler, à nos automatismes d’apprentissage ou à l’histoire que nous nous sommes inventés compte tenu de nos croyances.
Les tests dynamiques, la seule vraie mesure de l’intelligence
Robert Sternberg et Elena Grigorenko ont proposé le concept de test dynamique permettant, non pas de mesurer une compétence à un instant T, mais plutôt le progrès : nous partons toujours d’un plus bas niveau de compétence pour un niveau plus élevé.
Le test dynamique consiste à se concentrer sur les points faibles d’une personne. Le test les identifie puis propose des axes de développement. Ensuite, de futurs tests établis sur le concept de récupération en mémoire vont suivre pour augmenter les compétences plus basses. L’objectif est de suivre la progression plutôt que marquer un état général. Contrairement au test habituel, le test dynamique met en lumière les faiblesses pour les corriger et observer un progrès potentiel.
À retenir
Il faut s’extirper de la notion de style d’intelligence, et de capacité à apprendre tel ou tel sujet. Fixez-vous un objectif, un élément à apprendre et décomposez la connaissance globale puis allez chercher chaque compétence qui la compose. Utilisez vos aptitudes en travaillant sur des exemples ou en tentant d’identifier vos capacités de visualisation en structure.
Adoptez des méthodes d’apprentissage actives, la réflexion, la récupération en mémoire, le test dynamique. Il faut éviter ce qui nous fait du bien et nous rassure pour aller chercher l’échec, aller identifier nos lacunes via des tests, via l’analyse par un pair ou un mentor. Brisez vos erreurs de jugement et faites face à la réalité de vos compétences actuelles.
Cherchez la vision générale. Même si nous ne sommes pas un structure builder, il faut s’essayer à aller chercher des principes sous-jacents à l’information. Prenez des exemples et identifiez des similitudes, les différences. Si vous deviez vous tester, comment les décririez-vous ?
Améliorer ses capacités
Dans ce chapitre, les auteurs abordent les principaux concepts de l’amélioration des capacités mentales. Dans cette partie, nous abordons les dernières avancées en neurosciences concernant les possibilités d’évolution du cerveau grâce à des principes cognitifs, la plasticité cérébrale et la curiosité ; puis grâce à des techniques, le growth mindset, la pratique délibérée et les moyens mnémotechniques.
Plasticité cérébrale
La structure brute de notre cerveau est largement déterminée par nos gènes. En revanche, les structures fines, les relations neuronales, sont construites par l’expérience et sont susceptibles de changer substantiellement dans le temps.
L’un des principaux éléments susceptibles de changer est la myéline. La myéline est une substance entourant les axones. Cette substance serait responsable de la vitesse de transmission de l’information : la myéline s’épaissit ou désépaissit à mesure de la pratique. Par exemple, chez des pianistes, on retrouve une forte myélinisation des fibres nerveuses responsables du mouvement des doigts et des processus cognitifs chargés de « faire de la musique ».
Mieux, les actions que nous prenons par habitude, à force de pratique, empruntent différents circuits que les actions classiques. Ces actions prennent naissance dans les ganglions de la base, ancré profondément dans notre cerveau.
Le cerveau créé des espèces de « macro » que l’on peut retrouver dans des logiciels comme Excel. Le cerveau enregistre des séquences d’actions physiques ou cognitives pour mieux les appliquer à l’avenir. Imaginez ces macros comme la série de mouvements corporels nécessaires au coup droit de Nadal ou encore les séries d’actions à mener dans une partie d’échecs selon le positionnement des pièces.
La plasticité cérébrale est également appuyée par la neurogenèse, ou la capacité de notre hippocampe, zone de consolidation mémorielle, à créer de nouveaux neurones au fil de notre vie. La neurogénèse commence lorsque le cerveau a l’intention d’apprendre et continue après l’apprentissage. Cela peut expliquer l’implication de la neurogenèse dans la consolidation mémorielle. Le concept de neurogénèse justifie les résultats obtenus grâce à la récupération en mémoire difficile obtenue par l’espacement.
QI et curiosité
Les auteurs présentent successivement les travaux de James R. Flynn et de Richard Nisbett. Le premier explique que le QI n’a fait qu’augmenter depuis les 60 dernières années. Le second explique que cette hausse du QI proviendrait de notre société, notamment de notre environnement extérieur. Nisbett explique donc qu’un enfant curieux finira par obtenir un QI supérieur à un enfant doté des mêmes aptitudes qui n’a pas eu la curiosité nécessaire à l’amélioration de ses aptitudes.
Un autre élément extérieur est la classe sociale. Les enfants issus de familles aisées sont plus susceptibles de recevoir des stimuli extérieurs riches, un accès plus facile aux informations expliquant un QI plus élevé.
Cependant, la myélinisation est exclusive à une compétence et ne se transfère pas à une autre, contrairement au sport. Le cerveau n’est pas un muscle.
Bien que vous ne puissiez pas augmenter votre QI demain matin, vous pouvez créer des habitudes de travail que les auteurs appellent des multiplicateurs cognitifs : embrasser le growth mindset, pratiquer comme un expert, construire des indices mémoriels.
Le growth mindset
Concept abordé précédemment dans ce résumé, le growth mindset explique la force de nos convictions concernant nos propres aptitudes à apprendre. Carol Dweck, la créatrice du Growth Mindset explique ce concept : « sont dotés du growth mindset les personnes convaincues que leur apprentissage se trouve entre leurs mains ». Dweck oppose le growth mindset au fixed mindset, c’est-à-dire, les personnes persuadées que leurs aptitudes sont dessinées à la naissance.
Ce concept est essentiel pour l’apprentissage, car il détermine notre réponse à l’échec. Le fixed mindset va souvent trouver des excuses à un échec et se cacher derrière des phrases telles que « Je ne suis pas intelligent ». Le Growth Mindset va plutôt attribuer à l’échec un manque d’effort, un manque de travail ou une mauvaise méthodologie.
Pratique délibérée
La pratique délibérée est un concept d’apprentissage reposant sur la mesure de performance. On l’oppose à la pratique classique, hasardeuse et intuitive. La pratique délibérée demande force mentale pour poursuivre ses objectifs. En effet, l’individu qui s’exerce à cette forme de pratique doit systématiquement mesurer sa performance. Identifier ses échecs, réfléchir à un moyen de s’améliorer. Se tester à nouveau et effectuer de nouvelles mesures. C’est l’exemple du sportif qui visionne son match à postériori pour déceler des axes d’améliorations.
Indices mémoriels
Pour faciliter la rétention mémorielle, les auteurs nous proposent certaines techniques pouvant nous aider à améliorer nos performances.
Palais mémoriel : ce concept permet de retenir facilement un grand nombre d’informations en structurant visuellement la pensée. Vous imaginez un lieu où vous pouvez habiter, un palais, une maison, un appartement. Ensuite, vous imaginez un scénario dans lequel vous déambulez dans les pièces de la maison : chaque information à retenir est rangée, dans un meuble d’une pièce ou un tiroir, etc. Cette technique fonctionne, car elle repose sur la capacité de l’Homme à retenir plus aisément des images que des sons ou des textes. En rangeant visuellement les informations, vous facilitez leur redécouverte par la suite.
Rimes : Cette technique permet de retenir simplement de longues listes d'informations. Vous faites rimer le chiffre dans la liste avec l’élément à retenir. Les auteurs nous donnent l’exemple du chiffre 4 en anglais, « four » qui rime avec le mot « store ». Cette technique permet aux champions en mémoire de mémoriser des nombres à plus de 10 chiffres. Ces derniers vont même plus loin et associent des nombres à des images mentales. Les auteurs nous partagent l’exemple de Patterson, champion du monde de mémoire, qui associe chaque nombre de 000 à 999 à une image, il peut donc mémoriser sans souci de grandes listes de nombre.
Toutefois, les auteurs préviennent : les moyens mnémotechniques permettent de retenir une information plus facilement, pas de la maîtriser. La maîtrise d’un domaine provient de la pratique délibérée et répétée pendant des centaines, voire des milliers d’heures.
Apprendre un sujet puis le maîtriser ne signifie pas d’être capable de le restituer après son visionnage, mais d’être capable de l’appliquer dans une situation aux facteurs inconnus.
Conclusion sur "Mets-toi ça dans la tête" de Peter C. Brown, Mark A. McDaniel, Henry L. Roediger III
Ce livre a été une révélation pour moi. En effet, lu en plein apprentissage autodidacte du développement informatique, j’ai souvent fait face à la difficulté. Parfois même l’impossibilité de réussir un exercice. Je me sentais idiot, incapable de réussir là où d’autres le pouvaient. Grâce à ce livre, j’ai compris l’importance de la difficulté et j’ai pu changer d’opinion à ce sujet : la difficulté n’est que l’indicateur d’un progrès possible. J’ai aussi pu restructurer mon apprentissage et appliquer les différentes méthodes d’apprentissages présentées dans le livre. Je suis allé beaucoup plus vite grâce au test et à la recherche de difficultés systématiques. Cette méthode était bien plus frustrante, mais tellement plus efficace. J’ai pu observer les résultats en seulement quelques semaines.
Aussi, en démystifiant les mythes du monde professoral concernant l’apprentissage, cet ouvrage permet de gagner du temps. S’établissant sur les dernières avancées en sciences cognitives, ce livre nous permet d’appliquer directement les meilleures méthodes d’apprentissage et de gagner du temps pour se concentrer sur l’essentiel : apprendre la matière que l’on a décidé d’apprendre.
En revanche, ce livre, bien que fourmillant d’exemples, manque d’application concrète des différentes méthodes d’apprentissage. Je le recommande donc à quiconque souhaite apprendre un nouveau sujet, aux autodidactes, aux entrepreneurs se lançant dans un secteur qui leur est inconnu ou encore à n’importe quel étudiant ou professeur. N’importe quelle personne déjà au fait du fonctionnement du cerveau et des techniques d’apprentissage ne trouvera que des redits d’autres concepts. Ce livre est le Personal MBA de l’apprentissage et du fonctionnement de notre cerveau.
Guilhem Delachapelle du blog delachpl.com,
Ma note :
★★★★
Points forts :
Permet d’appréhender le concept de Growth Mindset et son importance dans l’apprentissage
Identifier l’illusion de connaissance et sa nuisance quant à notre propre apprentissage
Le livre aide à mieux comprendre l’importance et la nécessité de la difficulté dans l’apprentissage et tue l’idée reçue sur les génies.
Livre didactique très simple d’approche
Points faibles :
Le livre manque parfois d’application pratique et repose sur des exemples très précis
Le plan du livre n’est pas construit autour des méthodes d’apprentissage, mais plutôt des points essentiels de l’apprentissage : il peut être difficile d’en créer une note de lecture efficace pour réutiliser son contenu dans l’avenir.
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April 3 2023, 5:00pm
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April 2 2023, 7:00pm
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April 1 2023, 5:00pm
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March 31 2023, 6:00pm
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March 30 2023, 5:00pm
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Paroles de femmes de valeurs engagées qui ont fait bouger les lignes
Audacieuses et insoumises, ces femmes engagées ont défié le statu quo pour incarner et défendre leurs valeurs. Se moquant des tabous et des conventions, elles ont mené un combat dans le but de dépasser leur condition, de faire bouger les lignes. Dédiées à leur cause, ces femmes ont été "les seules à oser", "les premières à oser", inspirant dans leur lutte, parfois au sacrifice de leur vie, des centaines de milliers d’autres femmes et hommes derrière elles...
Mais d'où vient leur force de caractère ? Quels pourraient être les conseils de ces héroïnes de l'Histoire ? Et que nous disent ces femmes de valeurs, ces femmes de paix, ces femmes rebelles, passionnées ou même conquérantes des leçons apprises de leur palpitant parcours ?
Découvrez tout cela à travers près de 200 citations de quelques-unes de ces figures féminines emblématiques qui ont tant à nous apprendre !
Simone Veil
Rob Croes for Anefo, CC0, via Wikimedia Commons
Qui est Simone Veil (1927-2017) ?
Simone Veil était une magistrate et femme d’État française, à l’origine, notamment, de la loi sur l’interruption volontaire de grossesse.
Citations de Simone Veil
"Ma revendication, en tant que femme, c’est que ma différence soit prise en compte, que je ne sois pas contrainte de m’adapter au modèle masculin."
"Les erreurs ne se regrettent pas, elles s’assument. La peur ne se fuit pas, elle se surmonte. L’amour ne se crie pas, il se prouve."
"En allant au fond de nous-mêmes, nous découvrons que nous avons exactement ce que nous désirons."
"Venus de tous les continents, croyants et non-croyants, nous appartenons tous à la même planète, à la communauté des Hommes. Nous devons être vigilants, et la défendre non seulement contre les forces de la nature qui la menacent, mais encore davantage contre la folie des Hommes."
"Je n'aime pas l'expression "devoir de mémoire". Le seul "devoir", c'est d'enseigner et de transmettre."
"Ce bonheur est difficile à restituer en mots parce qu'il était fait d'ambiances calmes, de petits riens, de confidences entre nous, d'éclats de rire partagés, de moments à tout jamais perdus. C'est le parfum envolé de l'enfance."
"Je ne suis pas de ceux et de celles qui redoutent l'avenir."
"Je ne suis pas une militante dans l’âme, mais je me sens féministe, très solidaire des femmes quelles qu’elles soient… "
"On me reproche d’être autoritaire. Mais les regrets que j’ai, c’est de ne pas m’être battue assez sur tel ou tel sujet."
"La joie est notre évasion hors du temps."
"Aimer un être, c'est tout simplement reconnaître qu'il existe autant que vous."
Greta Thunberg
European Parliament, CC BY 2.0 via Wikimedia Commons
Qui est Greta Thunberg (2003- ) ?
Greta Thunberg est une jeune militante écologiste suédoise, engagée dans la lutte contre le réchauffement climatique et connue pour inciter les dirigeants mondiaux à prendre des mesures immédiates.
Citations de Greta Thunberg
"Personne n’est trop petit pour avoir un impact et changer le monde."
"Si quelques enfants peuvent faire la une des journaux du monde entier rien qu’en ne fréquentant pas l’école, imaginez ce que nous pourrions tous faire ensemble si nous le voulions vraiment."
"Nous ne pouvons pas sauver le monde en respectant les règles. Car les règles ont besoin d’être changées. Tout doit changer et cela doit démarrer aujourd’hui."
"Résoudre la crise climatique est le défi le plus important et le plus ambitieux que l’Homo sapiens ait eu à affronter. La solution est pourtant si simple que même un enfant pourrait la comprendre."
"Notre maison brûle. (…) Je veux que vous agissiez comme si vous étiez en crise. Je veux que vous agissiez comme si notre maison était en feu. Parce qu’elle l’est."
"J’ai le syndrome d’Asperger et cela signifie que suis parfois différente de la norme. Et dans les bonnes circonstances, le fait d’être différente est un superpouvoir."
"Quand on commence à agir, l’espoir est partout. Alors, au lieu d’attendre l’espoir, cherchez l’action."
"Vous ne parlez que d’aller de l’avant avec les mêmes mauvaises idées qui nous ont mis dans ce pétrin, même si la seule chose raisonnable à faire est de tirer le frein à main."
"Nous savons que les hommes et femmes politiques ne veulent pas nous parler. Très bien, nous ne voulons pas leur parler non plus. À la place, nous voulons qu’ils parlent aux scientifiques, qu’ils les écoutent enfin."
"Tant que vous ne commencez pas à vous concentrer sur ce qui doit être fait plutôt que sur ce qui est politiquement possible, il n’y a aucun espoir."
"Vous dites que vous aimez vos enfants. Pourtant, vous volez leur avenir sous leurs yeux."
"Un murmure peut être plus puissant qu’un cri."
Gisèle Halimi
Olivier « toutoune25 » Tétard, CC BY-SA 3.0, via Wikimedia Commons
Qui est Gisèle Halimi (1927-2020) ?
Gisèle Halimi était avocate, écrivaine et femme politique franco-tunisienne. Elle a consacré une grande partie de sa vie au militantisme féministe. Parmi ses combats, on compte la libéralisation de l'avortement, la criminalisation du viol, la parité en politique, la dépénalisation de l'homosexualité ou encore l'abolition de la peine de mort.
Citations de Gisèle Halimi
"Ne vous résignez jamais."
"J’ai très tôt choisi mon camp, celui des victimes. Mais attention ! Des victimes qui relèvent la tête, s’opposent, combattent."
"Une foi n'est tolérable que si elle est tolérante."
"À 12 ans, j'ai fait une grève de la faim parce que les filles servaient les garçons."
"Mais rebellez-vous ! Pensez enfin à vous. À ce qui vous plaît. À ce qui vous permettra de vous épanouir, d’être totalement vous-mêmes et d’exister pleinement. Envoyez balader les conventions, les traditions, et le qu’en-dira-t-on. Fichez-vous des railleries et autres jalousies. Vous êtes importantes. Devenez prioritaires."
"Nous, les femmes, nous, la moitié de l'humanité, nous sommes mises en marche. Je crois que nous n'accepterons plus que se perpétue cette oppression."
"À chaque étape de ma vie, il y avait un jalonnement de handicaps qui venait du fait que j'étais une fille."
"Les mots ne sont pas innocents. Ils traduisent une idéologie, une mentalité, un état d'esprit. Laisser passer un mot, c'est le tolérer. Et de la tolérance à la complicité, il n'y a qu'un pas."
"La lecture a été quelque chose de magique pour moi. Il faut une vraie magie pour envisager un autre monde et essayer de le comprendre. Et une fois qu'on l'a compris, le changer."
"Les droits des femmes sont toujours en danger. Soyez donc sur le qui-vive, attentives, combatives ; ne laissez pas passer un geste, un mot, une situation, qui attente à votre dignité. La vôtre et celle de toutes les femmes. Organisez-vous, mobilisez-vous, soyez solidaires."
"Se battre est un devoir ; tendre la main aux autres femmes une responsabilité ; convaincre les hommes de la justesse de la cause une nécessité."
"Il y a dans le droit d'avortement de la femme une revendication élémentaire, physique, de liberté."
Wangari Maathai
Kingkongphoto & http://www.celebrity-photos.com from Laurel Maryland, USA, CC BY-SA 2.0, via Wikimedia Commons
Qui est Wangari Maatai (1940-2011) ?
Wangari Muta Maatai était biologiste, professeure d'anatomie en médecine vétérinaire. Activiste des droits de l’homme et militante écologiste, elle fut, en 2004, la première femme africaine lauréate du prix Nobel de la paix.
Citations de Wangari Maatai
"Ce n'est pas le courage qui permet de gagner une bataille mais la persévérance."
"L'avenir de la planète nous concerne tous, et il est du devoir de chacun de la protéger. Et, comme je le disais aux forestiers et aux femmes, il n'y a aucun besoin de diplôme pour planter un arbre."
"Aux yeux de la société, j'étais trop instruite pour une femme et plus encore pour une épouse."
"Ce sont ces expériences de l'enfance qui forgent notre personnalité et guident nos pas tout au long de la vie. Chacun de nous est le produit des odeurs, des saveurs, des sons, des couleurs avec lesquels il a grandi. Et, de l'air que l'on respire à l'eau que l'on boit en passant par les aliments et épices dont on se nourrit, tout détermine ce que l'on devient. Quand le monde qui nous entoure évolue à une telle allure que plus rien ne nous raccroche à nos souvenirs d'enfance, c'est une part essentielle de nous-même qui nous échappe. Alors, on fouille sa mémoire pour retrouver les sensations anciennes."
"On ne peut pas toujours maîtriser toutes les situations, mais on peut au moins maîtriser la façon dont on réagit dans l'adversité. En soi, un échec n'a rien de dramatique : ce n'est qu'un défi à relever pour se sortir d'affaire et repartir sur de meilleures bases."
"Nous plantons les graines de la paix, maintenant et pour le futur."
Olympe de Gouges
Par Alexandre Kucharski — Collection particulière, Domaine public
Qui est Olympe de Gouges (1747-1793) ?
Pionnière du féminisme français, Olympe de Gouges était une femme de lettres et une femme politique révolutionnaire engagée contre le système esclavagiste, contre la peine de mort, pour l’égalité des sexes et pour l’émancipation féminine. Auteure de la première Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne en 1791, elle meurt guillotinée pour ses actions.
Citations d'Olympe de Gouges
"La femme a le droit de monter à l’échafaud, elle doit avoir également le droit de monter à la tribune".
"La femme naît libre et demeure égale à l'homme en droit."
"Ah si les femmes veulent seconder mes désirs, je veux que, dans les siècles futurs, on place leur nom au rang de ceux des plus grands hommes ; non seulement je veux qu'elles cultivent les lettres, les arts, mais qu'elles soient propres encore à exercer des places dans les tribunaux, dans les affaires contentieuses, dans l'administration des affaires de goût."
"Femme, réveille-toi ; le tocsin de la raison se fait entendre dans tout l’univers ; reconnais tes droits."
"Ô femmes, femmes de quelque espèce, de quelque état, de quelque rang que vous soyez, devenez plus simples, plus modestes, et plus généreuses les unes envers les autres."
"Un berger est plus dangereux pour une jeune fille qu'un loup : on a peur de l'un et l'on se fie à l'autre."
"Je suis une femme libre."
"Tout l'art ne peut les soulager et souvent on voit des jeunes femmes, après avoir souffert jour et nuit dans des douleurs aigües, expirer entre les bras de leurs accoucheurs et donner, en mourant, la vie à des hommes dont, jusqu'à ce moment, aucun ne s'est occupé sérieusement de témoigner le plus petit intérêt à ce sexe trop infortuné, pour les tourments qu'il lui a causés."
"Les plus extravagants assurent que mes ouvrages ne m'appartiennent pas, qu'il y a trop d’énergie et de connaissance des lois dans mes écrits pour qu'ils soient le travail d'une femme."
"Quelles que soient les barrières que l'on vous oppose, il est en votre pouvoir de les affranchir ; vous n'avez qu'à le vouloir."
Simone de Beauvoir
Par Moshe Milner — Crop of File:Flickr - Government Press Office (GPO) - Jean Paul Sartre and Simone De Beauvoir welcomed by Avraham Shlonsky and Leah Goldberg.jpg, CC BY-SA 3.0,
Qui est Simone de Beauvoir (1908-1886) ?
Philosophe, romancière et essayiste française, Simone de Beauvoir est une icône du mouvement de libération de la femme. Elle défend l'idée que l'inégalité entre hommes et femmes est une construction.
Citations de Simone de Beauvoir
"Une femme libre est exactement le contraire d'une femme légère."
"N'oubliez jamais qu'il suffira d'une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis. Vous devrez rester vigilantes votre vie durant."
"Le principal fléau de l’humanité n’est pas l’ignorance, mais le refus de savoir."
"Le secret du bonheur et le comble de l'art, c'est de vivre comme tout le monde, en n'étant comme personne."
"Personne n'est plus arrogant envers les femmes, plus agressif ou méprisant, qu'un homme inquiet pour sa virilité."
"Les pensées vont et viennent à leur guise dans notre tête, on ne fait pas exprès de croire ce qu'on croit."
"Une femme qui n'a pas peur des hommes leur fait peur, me disait un jeune homme."
"Entre deux individus, l'harmonie n'est jamais donnée, elle doit indéfiniment se conquérir."
"Dans toutes les larmes s'attarde un espoir."
"On ne naît pas femme, on le devient."
"Le présent n'est pas un passé en puissance, il est le moment du choix et de l'action."
"Si l’on vit assez longtemps, on voit que toute victoire se change un jour en défaite."
"Autour de moi on réprouvait le mensonge, mais on fuyait soigneusement la vérité."
"Ça ne rapproche pas, le téléphone, ça confirme les distances."
"Change ta vie aujourd'hui. Ne parie pas sur le futur, agis maintenant, sur-le-champ."
"Ils se contentent de tuer le temps en attendant que le temps les tue."
"C'est par le travail que la femme a en grande partie franchi la distance qui la séparait du mâle ; c'est le travail qui peut seul lui garantir la liberté concrète."
"La beauté se raconte encore moins que le bonheur."
"La parole ne représente parfois qu'une manière, plus adroite que le silence, de se taire."
Maya Angelou
John Mathew Smith & http://www.celebrity-photos.com from Laurel Maryland, USA, CC BY-SA 2.0 , via Wikimedia Commons
Qui est Maya Angelou (1928-2014) ?
Maya Angelou, née Marguerite Annie Johnson, est une femme de lettres, actrice et cinéaste afro-américaine. Elle est une figure importante du mouvement pour les droits civiques afro-américains.
Citations de Maya Angelou
"Les gens oublieront ce que tu as dit, ils oublieront ce que tu as fait, mais ils n’oublieront jamais ce que tu leur as fait ressentir."
"Le succès, c’est vous aimer vous-mêmes, c’est aimer ce que vous faîtes, et c’est aimer comment vous le faites."
"Si tu t'efforces toujours d'être normal, tu ne sauras jamais à quel point tu peux être exceptionnel."
"Il n’y a pas de pire agonie que de garder en soi une histoire jamais racontée."
"Mon but dans la vie n’est pas simplement de survivre, mais de prospérer … et de le faire avec passion, compassion, humour et une certaine classe."
"Le don d'endurance des enfants naît de leur ignorance de l'alternative."
"Il m'est bon de me rappeler combien de montagnes j'ai escaladées au cours de ma vie et combien de rivières j'ai enjambées. Je suis prête pour les défis à venir et je suis forgée par ce savoir."
"Si tu n’aimes pas quelque chose, change-le. Si tu ne peux pas le changer, change ton attitude."
"Ne faites jamais de quelqu'un une priorité lorsque tout ce que vous êtes pour lui est une option."
"J'aimerais être connue comme une femme intelligente, une femme courageuse, une femme aimante, une femme qui enseigne par l'exemple."
"Tu n'as pas à te soucier de faire ce qu'il faut. Si tu en as envie, alors tu le fais sans y penser."
"Nous nous délectons de la beauté du papillon, mais admettons rarement les changements qu'il a subis pour atteindre cette beauté."
"Nous avons besoin de beaucoup moins que ce que nous pensons avoir besoin."
"Essaie d'être un arc-en-ciel dans le nuage d'autrui."
"Si vous devez regarder en arrière, faites-le avec indulgence. Si vous regardez vers l'avenir, faites-le dans la prière. Mais le plus sage serait d'être présent dans le présent avec reconnaissance."
"Tu ne peux contrôler tous les événements qui t'arrivent, mais tu peux décider de ne pas être réduite à eux."
"Je suis féministe. Je suis une femme depuis longtemps maintenant. Ce serait stupide de ne pas être de mon côté."
Mère Teresa
Manfredo Ferrari, CC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons
Qui est Mère Teresa (1910-1997) ?
De son vrai nom Agnès Gonxha Bojaxhiu, Mère Teresa, célèbre religieuse yougoslave fut enseignante et directrice d’école en Inde, avant de consacrer toute sa vie aux plus miséreux (soins médicaux, éducation, prise en charge des mourants…). Elle est canonisée par le pape Jean-Paul II en 2016.
Citations de Mère Teresa
"Seule, je ne peux pas changer le monde, mais je peux jeter une pierre dans l'eau et créer de nombreuses ondulations."
"Que pouvez-vous faire pour promouvoir la paix dans le monde ? Rentrer chez vous et aimer votre famille !"
"La vie est beauté, admire-la. La vie est félicité, profites-en."
"L'amour n'est plus l'amour s'il n'est pas partagé."
"Ce qui est important, c'est l'intensité d'amour que vous mettez dans le plus petit geste."
"Ce qui compte ce n'est pas ce que l'on donne, mais l'amour avec lequel on donne. "
"De bonnes paroles peuvent être brèves et faciles à dire mais leur écho est véritablement éternel."
"Qui met son argent au service des autres est vraiment très riche."
"Qui est dépendant de son argent n'est qu'une pauvre personne."
"Pour mieux comprendre ceux avec lesquels nous vivons, il faut d'abord nous comprendre nous-mêmes."
La vie est un rêve, réalise-le. La vie est un défi, relève-le.
"À ceux qui souffrent ne leur donnez pas seulement des soins, mais donnez-leur aussi votre cœur."
"La vie est une aventure, ose-la."
"Ne laissez personne venir à vous sans qu'il vous quitte meilleur et plus heureux."
"Ceux qui s'aiment réellement et véritablement sont les plus heureux du monde."
"Les riches sauvent les pauvres et les pauvres sauvent les riches : le fruit de l'amour est le service."
"La solitude et le sentiment de n'être pas désiré sont les plus grandes pauvretés."
"L'exclusion est la pire maladie qu'aucun être humain ne puisse jamais endurer."
"La paix commence avec un sourire."
"La vie est un jeu, joue-le."
"C'est ce qu'il y a dans nos cœurs qui donne à nos vies leur qualité."
Malala Yousafzai
DFID - UK Department for International Development, CC BY 2.0 via Wikimedia Commons
Qui est Malala Yousafzai (1997- ) ?
Malala Yousafzai est une militante pakistanaise des droits des femmes, messagère de la paix des Nations Unies et plus jeune lauréate du prix Nobel de la paix. Cofondatrice du Malala Fund avec son père, elle œuvre pour l'éducation des filles et leur donner la possibilité de réclamer des changements.
Citations de Malala Yousafzai
"Une femme n'est pas uniquement une mère, une sœur, une épouse. Une femme a le droit à une identité propre."
"Je suis persuadée que les rêves d’aujourd’hui seront les réalités de demain."
"Je n'avais que deux options. La première était de me taire et attendre d'être tuée, la deuxième était de parler haut et fort et me faire tuer. J'ai choisi la seconde option."
"Je crois au pouvoir et à la force des mots."
"Mon père a toujours dit Malala est libre comme un oiseau."
"Je pourrais avoir peur des dragons et des fantômes ou ce genre de choses, mais je ne suis pas effrayée par les Talibans."
"Un enfant, un professeur, un livre, un crayon peuvent changer le monde."
"Il n'y a pas plus grande arme que la connaissance ni de plus grande source de connaissance que l'écrit."
"Nous devons dire aux filles que leurs voix sont importantes."
"Quand les terroristes nous imposent de ne plus jamais remettre les pieds dans une école, il est très important, même essentiel, de s'élever contre cela."
"Je ne parle pas en mon nom, mais pour ceux dont on n'entend jamais la voix."
"Les talibans pensaient que les balles allaient nous réduire au silence, mais ils échouèrent. Au lieu de ce silence, s'élevèrent des milliers de voix."
"Je souhaite l'éducation pour les fils et filles des talibans, des terroristes, des extrémistes, et je n'ai aucune haine pour le taliban qui tenta de me tuer."
"Le contenu d'un livre contient le pouvoir de l'éducation, et c'est grâce à ce pouvoir que l'on peut créer un futur et changer des vies."
"L'important n'est pas la couleur de peau, la langue parlée, la religion pratiquée ; l'important est de se respecter mutuellement et de se considérer comme des êtres humains."
Rosa Parks
Jim Forest (CC BY-NC-ND 2.0)
Qui est Rosa Parks (1913-2005) ?
Rosa Parks est une militante afro-américaine anti-ségrégationniste connue pour avoir refusé de céder sa place à un passager blanc dans un bus en 1955, dans une Amérique en pleine ségrégation raciale. Arrêtée et condamnée à une amende, elle fait appel de son jugement et devient l'emblème d'un mouvement de défense des droits civiques.
Citations de Rosa Parks
"Je voudrais être connue comme une personne qui se préoccupe de la liberté et de l'égalité, de la justice et de la prospérité pour tous les peuples."
"Vous ne devriez jamais avoir peur de ce que vous faites quand vous faites ce qui est juste."
"Le racisme est toujours avec nous, mais c’est à nous de préparer nos enfants pour ce qu’ils doivent répondre, et, nous l’espérons, nous vaincrons."
"Si nous baissons les bras, nous sommes complaisants envers les mauvais traitements, ce qui les rend encore plus oppressifs."
"Je voudrais qu'on se souvienne de moi comme d'une personne qui voulait être libre, pour que d'autres personnes soient également libres."
"Je voyais passer le bus chaque jour. Mais pour moi, c’était comme ça. Nous n’avions d’autre choix que d’accepter ce qui était notre quotidien, un très cruel quotidien. Le bus fut un des premiers éléments par lesquels je réalisais qu’il y avait un monde pour les Noirs et un monde pour les Blancs."
"Enfant, je pensais que l’eau des fontaines pour les Blancs avait meilleur goût que celles des Noirs."
"On doit vivre sa vie en essayant d’en faire un modèle pour d’autres."
"Quand on n'a pas de droits civiques, il n'est question que de survivre, d'exister au jour le jour."
"Il n'y a pas d'avenir sans éducation."
"Je crois qu'il n'y a qu'une seule race - la race humaine."
"Pour faire changer les choses, il ne faut pas avoir peur de faire le premier pas. Nous échouerons si nous n'essayons pas."
"Il faut plus d'une personne pour instaurer la paix - il nous faut tous."
"Je n'avais aucune idée que l'histoire était en train de se faire. J'étais juste fatigué d'abandonner."
"Il vaut mieux protester que d'accepter l'injustice."
Kathy Switzer
Kathrine Switzer, “Premio Deusto a los Valores en el Deporte” by Universidad de Deusto, sur Flickr
Qui est Kathy Switzer (1947- ) ?
Kathrine Switzer est une coureuse de marathon, écrivaine, commentatrice de télévision américaine. Elle est surtout célèbre pour être la première participante femme à courir un marathon en 1967, le marathon de Boston.
Citations de Kathy Switzer
"Je sentais ma colère se dissiper au fur et à mesure que les milles passaient - on ne peut pas courir et rester fâché !"
"Je dis toujours que le talent et la capacité sont partout, tout ce dont ils ont besoin, c'est d'opportunités."
"La vie est faite pour participer, pas pour regarder."
"Si vous vous sentez positif, vous avez un sentiment d'espoir. Si vous avez de l'espoir, vous pouvez avoir du courage."
"À la ligne d'arrivée du marathon de Boston de 1967, un journaliste grincheux a déclaré que j'étais une exception et que les femmes ne se mettraient jamais à courir (...). J'ai répondu qu'un jour viendrait, dans nos vies, où la course à pied des femmes serait aussi populaire que celle des hommes. Avec le recul, j'avais évidemment un grand sens de la vision. J'avais raison."
"Même les coureurs les plus avancés ont une expression selon laquelle mettre ses chaussures est la partie la plus difficile de tout entraînement."
"Triompher de l'adversité, c'est ça le marathon. Rien dans la vie ne peut triompher après ça."
"Quand je vais au marathon de Boston maintenant, mes épaules sont mouillées par ces femmes qui me tombent dans les bras en pleurant ; elles pleurent de joie car la course a changé leur vie."
"La course de 1967 à Boston a changé non seulement ma vie, mais la vie de millions de femmes. Ce genre de choses, quand on vieillit, résonne davantage."
"Il suffit d'avoir le courage de croire en soi et de mettre un pied devant l'autre."
"Si vous perdez foi en la nature humaine, sortez et regardez un marathon."
"Une photo, de Jock Semple m'embrassant, est apparue dans le New York Times le lendemain du marathon de Boston en 1973, et la légende était "La fin d'une époque"."
Lady Diana
Qui est Lady Diana (1961-1997) ?
Surnommée "Princesse des cœurs" ou "Princesse du peuple", Diana Spencer, appelée aussi Lady Diana ou Lady D., épouse, à l'âge de 20 ans, le prince Charles d'Angleterre, alors héritier de la couronne britannique. Très populaire et très médiatisée, elle s'engage dans plusieurs associations (mines anti-personnel, cancer, lutte contre le sida, défense des enfants) et devient une figure planétaire de la cause humanitaire.
Citations de Lady Diana
"Faites preuve de gentillesse, sans attendre la moindre récompense en retour ; seulement l'espoir qu'un jour quelqu'un vous le rendra."
"Je ne fais que ce que me dicte mon cœur."
"Si vous trouvez quelqu'un que vous aimez dans cette vie, alors accrochez-vous à cet amour."
"La famille est la chose la plus importante qui soit."
"Le plus grand problème du monde actuel est l'intolérance. Chacun est tellement intolérant envers l'autre."
"Je n'ai pas besoin que l'on m'offre des cadeaux, je ne veux pas être achetée. J'ai déjà tout ce que je veux. Ce que je souhaite vraiment, c'est quelqu'un qui sera là pour moi, qui me donnera le sentiment d'être en sécurité."
"Aider les personnes dans le besoin est une part essentielle de ma vie ; un peu comme une destinée."
"Je voudrais être reine, mais dans le cœur des gens."
"Partout où je vois de la souffrance, c'est là où je veux être ; c'est là où je veux être, pour faire ce que je peux."
"Je pense que la plus grande maladie de cette époque et de cette ère, est que les gens se sentent mal aimés."
Alors, quelle est votre phrase favorite parmi les citations de toutes ces femmes de valeurs engagées et militantes ? Y a-t-il d’autres paroles de femmes engagées pour leurs valeurs que vous aimeriez partager ? Si oui, faites-en part dans les commentaires !
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March 30 2023, 5:00am
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March 29 2023, 6:00pm