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La Psychologie de l’argent
Résumé du livre « la Psychologie de l’argent » : dans ce livre, l’auteur nous partage 18 leçons autour de la façon dont nous pensons à l’argent pour nous apprendre à mieux le gérer : comment nous l’imaginons, comment nous nous comportons avec, ce que nous en faisons.
Par Morgan Housel, 2020, 291 pages
Titre original : The Psychology of Money
Note : Cet article invité a été écrit par Paul DUGUÉ de Business Bacon.
Chronique et résumé du livre La Psychologie de l’argent :
Introduction
Comment Ronald James Read, un modeste mécanicien automobile dans une petite ville, est mort en 2014 à 92 ans avec un patrimoine de 8 millions de dollars ?
Comment Richard Fuscone, ancien directeur général chez Merrill Lynch, s’est retrouvé sans argent et a eu ses biens saisis ?
En partant de ses deux histoires vraies que, a priori tout oppose, Morgan Housel tire 18 leçons autour de la psychologie de l’argent. Ces 18 leçons, 18 compétences à maîtriser pour comprendre le fonctionnement de l’argent, sont détaillées dans les 18 chapitres du livre. Les derniers chapitres sont un récapitulatif des leçons ainsi qu’un message de l’auteur.
- Personne n’a la même expérience de l’argent
Nous avons tendance à extrapoler nos expériences avec l’argent comme une vérité pour le monde entier. Or, notre expérience de l’argent ne représente peut-être que 0,000001% de tout ce qu’il s’est passé dans le monde.
Selon nos expériences passées nous allons avoir un a priori particulier sur l’argent. Par exemple, si vous êtes né dans les années 70, vous avez vu l’explosion de la valeur du S&P500 (elle a été multipliée par 10 en 20 ans). Par contre, si vous étiez né deux décennies plus tôt, au début des années 50, alors vous avez vu ces mêmes actions ne rien donner pendant 20 ans.
Selon votre année de naissance, vous allez donc avoir une première impression très différente du marché boursier. Dans le premier cas votre a priori vous dit que c’est la ruée vers l’or et qu’il y a beaucoup d’argent à s’y faire. Dans le second que cela ne sert à rien d’y placer son argent.
Et il ne s'agit que d’un court exemple. En fonction de votre lieu de naissance, de vos expériences personnelles et de nombreux autres facteurs, votre vécu de l’argent va différer. Ce changement d’expérience avec l’argent va modifier votre vision de l’argent.
- La chance et le risque sont des facteurs importants
En 1968, Bill Gates et Paul Allen étaient étudiants à l’université de Lakeside vers Seattle. C’était la seule université du monde à posséder un ordinateur ! Aujourd’hui, les deux amis estiment que, sans cette chance, Microsoft n’aurait certainement jamais vu le jour.
Mais ce que l’histoire ne dit pas, c’est qu’ils étaient en réalité 3. Kent Evans, un étudiant bien plus brillant qu’eux, s’est malheureusement tué en montagne quelques années plus tard.
Sans cet accident, c’est certainement lui qui aurait créé Microsoft. De son côté, Bill Gates a été extrêmement chanceux de se trouver dans la seule université équipée d’un ordinateur.
La chance et le risque sont deux éléments extrêmement difficiles à quantifier quand il s’agit de gagner de l’argent.
Notre réussite est-elle liée à de véritables compétences et bons choix, ou à un coup de chance ? En cas d’échec, avons-nous pris les bonnes décisions et sommes-nous victimes d’une mauvaise conjoncture ? Il n’y a pas de réponse miracle.
Cependant, lorsque l’on analyse les succès et les échecs financiers d’autres personnes, il faut faire très attention à ne pas sous-estimer la part de chance et de risque.
Et lorsque l’on investit soi-même, il faut toujours prévoir que le risque est là. Faites toujours en sorte qu’un investissement qui échoue ne vous ruine pas.
- On en veut toujours plus
Morgan Housel raconte l’histoire d’un jeune orphelin indien démuni : Rajat Gupta. Il est parti de rien et a réussi à se hisser en tant que PDG de la prestigieuse société de conseil McKinsey. En quittant son poste en 2007, sa fortune était estimée à 100 millions de dollars.
Pourtant, Rajat a eu les yeux plus gros que le ventre. Il en voulait toujours plus. Il voulait devenir milliardaire. Alors, en entendant parler d’un futur investissement avant qu’il n'ait lieu, il a décidé de commettre un délit d’initié et d’acheter des actions avant qu’elles ne prennent de la valeur.
Cette information lui a rapporté 17 millions de dollars… et un procès qui a ruiné sa carrière et sa réputation.
Il ne faut pas risquer de perdre tout ce que l’on a (et dont on a besoin) pour quelque chose que l’on n’a pas (et dont on n’a pas besoin).
Plus on gagne d’argent, plus notre objectif monétaire va augmenter. Et il peut être très difficile de s’arrêter car il y aura toujours quelqu’un de plus riche que nous. Mais à un moment donné, il faut savoir dire stop.
- Le secret est le temps
Regardons dans le détail la fortune de Warren Buffett. En 2020 (à ses 90 ans), elle s’élevait à 84,5 milliards de dollars. Mais la majeure partie de cette somme a été gagnée sur la deuxième moitié de sa vie :
84,2 milliards depuis ses 50 ans
81,5 milliards depuis ses 65 ans
Autrement dit, il n’a gagné « que » 3 milliards de dollars pendant les 65 premières années de sa vie, et 81,5 milliards de dollars en 25 ans (de ses 65 à 90 ans).
Ça, c’est parce que les intérêts composés fonctionnent de manière exponentielle et non pas linéaire.
Et d’ailleurs, ce n’est même pas le plus grand investisseur de tous les temps. Ce n’est que le plus riche. Jim Simons (qui dirige le hedge funds Renaissance Technologies) a un meilleur rendement annuel. Mais comme il n’a commencé à investir qu’à ses 50 ans, il n’a pas eu le temps de bénéficier de la puissance des intérêts composés.
Bref. Bien investir ce n’est pas obtenir un rendement exceptionnel. C’est obtenir un rendement correct sur la plus grande durée.
- Le plus difficile n’est pas de devenir riche mais de le rester
Beaucoup de personnes qui deviennent riches sur un coup de chance n’arrivent pas à le rester. C’est par exemple le cas du trader Jesse Livermore. Il s’est enrichi suite à un bon pari financier en 1929. Ce succès lui a donné des ailes… et un énorme excès de confiance !
Quatre ans plus tard, persuadé de sa supériorité, il a tout perdu dans des investissements hasardeux… avant de se suicider.
Jesse était indéniablement bon pour devenir riche. Mais il était mauvais pour rester riche.
Pour rester riche, il faut avoir conscience du fait qu’une partie de notre succès peut être lié à de la chance (cf leçon #2) et que donc on ne pourra probablement pas le reproduire à l’identique.
Cela implique donc d’être financièrement solide. Ne misez pas tout dans des actions qui, en cas de chute du marché, seraient revendues à bas prix. À la place, prévoyez-vous toujours un matelas de sécurité pour passer ces moments difficiles.
De même, gardez en tête que vous aurez beau faire le plus beau plan qui existe, il ne se passera pas comme prévu. Prévoyez donc des marges de sécurité au cas où.
- C’est la minorité extraordinaire qui compte
On imagine souvent qu’une entreprise qui réussit ou qu’un investisseur à succès ne rencontre que des réussites. En réalité, ce ne sont toujours que quelques rares éléments qui apportent la majorité des revenus.
Prenons l’exemple de Disney. Ils ont produit près de 400 dessins animés (qui n’ont pas rapporté grand-chose) avant de produire Blanche Neige et les Sept Nains qui les a propulsés.
Plus récemment, en 2018, Apple et Amazon représentaient 13% du rendement du S&P500 (les 500 plus grosses entreprises américaines).
Warren Buffett a détenu entre 400 et 500 actions dans sa vie. Mais ce sont seulement 10 d’entre elles qui sont responsables du succès qu’on lui connaît aujourd’hui.
En business, certaines idées sont très rentables alors que d’autres le sont beaucoup moins.
Nous pouvons devenir riche en ayant raison à peine 50% du temps. Ce qui compte, c’est de savoir combien nous gagnons lorsque nous avons raison… et combien nous perdons lorsque nous avons tort !
- Les biens matériels ne font pas le bonheur
Depuis les années 50, la consommation mondiale a considérablement augmenté. Nous achetons plus de biens matériels car nous nous enrichissons et la mondialisation a favorisé les échanges internationaux.
Ceci dit, nous ne sommes pas plus heureux aujourd’hui que nous ne l’étions avant.
Nous sommes plus riches, certes, mais cela ne se traduit pas par un plus haut niveau de bonheur.
D’après le psychologue Angus Campbell, c’est parce que les biens matériels ne font pas le bonheur. Ce qui compte, c’est le sentiment d’avoir le contrôle sur sa vie.
L’argent n’est pas ce qui compte, mais représente donc un moyen pour l’atteindre. La richesse donne plus d’indépendance. Nous sommes moins soumis aux aléas du chômage et de la vie, nous pouvons nous dégager plus de temps disponible, etc.
Et c’est du contrôle de notre temps que vient le sentiment de bonheur.
Votre argent ne doit pas être utilisé pour vous acheter le nouveau gadget à la mode, mais plutôt pour vous rendre libre d’utiliser votre temps comme bon vous semble.
- Vos biens matériels n'impressionnent que vous
Nous imaginons souvent que gagner de l’argent, conduire une belle voiture ou porter des vêtements de luxe nous rendra plus cool, plus désirable, que les passants nous regarderont avec envie et désir.
En réalité, ils ne regardent que la voiture (ou les habits) en s’imaginant à votre place. Ils ne vous désirent pas ou ne vous trouvent pas cool. Ils veulent juste conduire votre voiture à votre place.
Avoir une grande maison ne vous apportera pas le respect que vous pensez. Elle n'impressionne personne autant qu’elle vous impressionnera.
La seule chose que ces signes de richesse font est de renvoyer aux autres leur désir d’être riche et de les posséder.
Si vous voulez être respecté, préférez l’humilité, l’empathie et la gentillesse.
- La véritable richesse est la prospérité
En 2014, Rihanna a frôlé la faillite et a poursuivi son conseiller financier. Ce dernier a déclaré : « Était-il vraiment nécessaire de lui dire que si on dépense de l’argent dans des choses, on finit par avoir des choses et non de l’argent ? ».
En réalité, les gens ne veulent pas être millionnaires. Ils veulent dépenser un million d'euros. Et ce n’est pas du tout la même chose !
Nous confondons souvent richesse et prospérité. La richesse est ce que nous voyons : les belles voitures, les grandes maisons, etc. La prospérité, elle, est cachée. C’est l’argent non dépensé et qui servira plus tard.
Le monde est plein de gens qui semblent modestes mais qui, en réalité, sont prospères. Mais nous trouvons aussi plein de personnes qui ont l’air riches mais qui terminent les mois de justesse.
Il ne faut pas confondre richesse et prospérité. La prospérité peut induire la richesse, mais la réciproque n’est pas vraie.
- Économisez toujours plus
Nous contrôlons généralement peu (voire pas du tout) les futurs rendements de nos investissements. Par contre, nous contrôlons totalement le montant que nous épargnons chaque mois. Vous pouvez travailler à réduire vos charges fixes et certaines dépenses pour choisir d’épargner plus.
Une fois que vous vous êtes assuré de couvrir vos besoins vitaux et un certain niveau de vie, vos seules dépenses servent à flatter votre égo. Si vos désirs sont en baisse et que vous faites moins attention à ce que les autres vont penser de vous, alors vous pouvez augmenter votre taux d’épargne.
En réalité, l’épargne relève plus de la psychologie que de la finance.
En économisant régulièrement pour vous construire un matelas de sécurité, vous vous mettez à l'abri d’éventuels coups durs et vous vous donnez les moyens de saisir d’autres opportunités : changement de travail, investissement futur, etc.
Finalement, votre richesse future (ou votre liberté financière) ne se mesure pas au montant que vous touchez en début de mois, mais à celui qu’il vous reste à la fin du mois. C’est ce qui a fait la fortune de Robert Kiyosaki en réussissant à sortir de la rat race.
- Ne soyez pas trop rationnels
Ici, Morgan Housel différencie le fait d’être rationnel (donc de prendre des décisions uniquement basées sur la raison de manière froide) et raisonnable (prendre des décisions raisonnées, qui peuvent diverger parfois d’une décision rationnelle).
Par exemple, des chercheurs de Yale ont réussi à démontrer que, si vous êtes un jeune investisseur, vous avez tout intérêt à investir avec un levier de deux. Au pire, vous allez couler votre portefeuille… mais vous aurez largement le temps de vous refaire ! Le jeu en vaut la chandelle.
Ça, c’est une décision rationnelle. Mais elle peut être compliquée à mettre en place dans la réalité. Imaginez perdre tout ce que vous possédez… et devoir recommencer à investir en utilisant la même stratégie ! Pourtant, si nous ne nous basons que sur les chiffres, c’est ce qu’il faudrait faire.
À la place, l’approche raisonnée est l’idée de suivre une stratégie imparfaite mais qui vous permettrait de rester dans la course le plus longtemps possible. Nous l’avons vu dans la leçon #4 : le temps est un grand facteur de succès !
- Le monde est plein de surprises
Souvent, nous utilisons l’histoire pour tenter de prédire le futur. Le problème, c’est que le monde change et évolue constamment. Des événements imprévisibles arrivent (guerres, catastrophes naturelles, etc.) et nous ne pouvons pas réellement s’y préparer.
Certaines choses qui étaient vraies avant ne le sont plus actuellement.
L’histoire est utile pour comprendre certains éléments qui vont rester inchangés pendant un moment, comme le comportement des citoyens avec l’argent.
En revanche, elle ne sert à rien pour étudier des questions spécifiques actuelles, comme les récessions, les tendances, etc.
Autrement dit, n’essayez pas de prédire le futur de la récession actuelle en vous basant sur les précédentes car il y a de nombreux éléments uniques en ce moment, tout comme il y en avait d’autres avant. Par contre, vous pouvez les utiliser pour vous faire une idée de comment vont réagir les populations.
- Faites-vous un matelas de sécurité
Partez d’un principe simple : votre plan ne se passera pas comme prévu. Du coup, il est important que vous prévoyiez dès maintenant un matelas de sécurité pour amortir d’éventuelles pertes.
Vous pouvez utiliser les chiffres du passé pour avoir une idée de ce que vous pouvez attendre comme rendement, mais gardez en tête que rien ne garantit que ces chiffres reviennent. Vous devez prévoir une marge d’erreur dans vos calculs.
Il en va de même lorsque vous économisez pour un projet futur bien défini. Prévoyez un léger surplus car il est fort probable que le tout vous coûtera plus cher que prévu.
Pour la plupart des personnes, le risque numéro 1 est que l’on se trouve dans une situation de dépendance immédiate par rapport à notre salaire mensuel. On l’attend en début de mois pour être en mesure de payer nos dépenses les jours suivants.
Il suffit que ce chèque ait un peu de retard, ou pire que l’on perde notre emploi, pour nous mettre dans une situation très compliquée.
- Tout le monde change, même vous
Acceptez l’idée que vous allez changer tout au long de votre vie. Vos objectifs actuels ne sont probablement pas ceux que vous aviez il y a 10 ans, tout comme ceux que vous aurez dans 10 ans diffèreront de ceux d’aujourd’hui.
Ainsi, lorsque vous prenez un engagement financier sur du long terme, gardez toujours en tête que les sacrifices que vous êtes prêts à faire aujourd’hui seront peut-être difficilement supportables demain. Vos envies vont changer. Vos besoins vont changer.
Du coup, évitez de tomber dans les extrêmes. Par exemple, ne vous acharnez pas dans un travail qui gagne beaucoup mais qui vous prive des personnes qui vous sont chères. Ou à l’inverse, ne vous dites pas que vous allez partir et profiter de la vie, quitte à gagner peu ou être en difficultés financières.
La voie la plus sage se situe généralement au milieu.
- Certains prix sont invisibles
Tout à un prix, mais tous les prix n’apparaissent pas forcément sur l’étiquette.
La fortune a un prix. Il y a d’abord le prix financier constitué principalement des impôts. Mais il y a aussi le coût moral qu’assume un patron d’entreprise par exemple, comme le poids des responsabilités. S’il fait une fausse manœuvre il pourrait faire perdre de l’argent à l’entreprise et devoir licencier des salariés
Du côté des entrepreneurs, il y a le coût de la « liberté » : stress et incertitude quant à l’arrivée de sa prochaine paie, protections sociales limitées, doutes et regrets.
En finance, avoir un rendement annuel bon sur de nombreuses années revient généralement à acheter des actions et les garder dans son portefeuille, y compris en période baissière. Pourtant, certains petits malins préfèrent acheter et revendre à des moments judicieux. Or, d’après une étude de Morningstar, les investisseurs qui font cela sous-performent d’environ 0,5% par an. C’est le prix invisible.
- Certains ne jouent pas au même jeu que vous
Lorsque vous parlez d'argent avec quelqu’un (pour un emprunt, un investissement, un conseil), gardez toujours en tête que vous ne jouez pas tous au même jeu. Tout le monde veut atteindre sa propre liberté financière.
Des traders qui sont habitués à garder les actions sur le long terme ne vont pas avoir les mêmes références que ceux qui les échangent rapidement.
Lorsque vous faites un emprunt à la banque, votre objectif est de le payer le plus vite possible alors que la banque va chercher à maximiser la durée de remboursement (et donc le coût de l’emprunt).
Le rôle d’un médecin est de vous soigner. Pourtant, il gagne de l’argent lorsque vous n’allez pas bien.
Dans le monde, et surtout dans celui des affaires, les intérêts de toutes les personnes autour de la table ne sont pas forcément alignés. Ainsi, pour prendre la meilleure décision et comprendre les différents jeux d’influence, vous devez être conscients de la manière dont l’autre gagne sa part du gâteau.
- L’attrait pour le pessimisme
On se méfie facilement d’une personne trop optimiste car elle ressemble à un vendeur qui ferait la promotion d’un nouveau produit miracle.
À l’inverse, une personne pessimiste ressemble à un ami qui nous veut du bien et nous dit la vérité cachée.
L’être humain accorde plus d’importance aux choses négatives et pessimistes. Ainsi, la plupart des médias mettent l’accent sur ce qui ne va pas dans le monde et cherchent avant tout à provoquer l’émotion pour capter les spectateurs. Les réseaux sociaux mettent en avant les problèmes fréquents de notre monde.
Malgré tout, ne tombez pas dans le piège du pessimisme. Si le marché augmentait de 300% en 5 ans, nous n’en parlerions pas. Alors qu’une chute de 50% en 6 mois ferait les gros titres.
- On se fabrique sa propre réalité
Lorsque nous avons envie que quelque chose soit vrai, nous trouvons tous les moyens de s’en persuader. Le moindre indice normalement flou va devenir une preuve irréfutable que nous avons raison.
En réalité, nous avons une vision incomplète du monde. Pour combler les trous, nous formons des récits qui viennent lier entre eux différents éléments que tout oppose.
Nous avons besoin de contrôle, et il est très difficile d’accepter qu’une partie de ce qu’il se passe sur Terre nous échappe.
Par exemple, un fondateur de startup pourrait imaginer que la viabilité de son entreprise sur le long terme va dépendre à 90% du travail qu’il fournit. En réalité, il surestime son impact et sous-estime les éléments extérieurs : conjoncture économique, concurrents, financement, etc.
L’argent est un domaine incertain.
Récapitulatif
Voici 18 recommandations qui vont vous aider dans votre gestion financière :
Notre relation à l’argent dépend de nos expériences passées
Ne minimisez jamais l’importance de la chance et du risque
Plus vous aurez d’argent, plus vous en voudrez
Pour devenir riche, vous devez utiliser le temps et les intérêts composés
Rester riche est plus dur que de le devenir
Vous ne gagnerez pas à chaque fois. Visez plutôt quelques rares et gros succès
L’argent sert à vous libérer du temps, pas à vous acheter des biens
Vos biens matériels n’impressionnent que vous
La prospérité est plus importante que la richesse
Économisez au maximum
Prenez des décisions raisonnables et évitez les stratégies trop parfaites qui ne tiendront pas sur la longueur
Le monde est imprévisible, ne vous fiez pas trop à l’histoire
Constituez-vous un filet de sécurité
Vous allez changer en grandissant, ne vous bloquez pas
Certains prix sont invisibles et pas monétaires
Comprenez qui gagne de l’argent et comment
Ne succombez pas au pessimisme
Ne vous voilez pas la face en vous construisant votre propre réalité
Conclusion sur La Psychologie de l’argent de Morgan Housel :
Dans son livre La Psychologie de l’Argent, Morgan Housel nous donne de nombreuses clefs qui permettent de mieux comprendre notre relation à l’argent.
À mon sens, la véritable particularité de ce livre réside dans le fait qu’il est axé autour de la façon dont nous voyons l’argent, et comment cette perception influe sur notre gestion. Il s’agit bien d’une approche psychologique autour de la question monétaire.
D’autres livres sur les finances personnelles (comme Père Riche Père Pauvre de Robert Kiyosaki pour ne citer que lui) se concentrent sur la technique autour de la gestion de l’argent. Comment faire en sorte d’obtenir les meilleurs rendements ? Où placer son argent ? Etc.
Ici, l’aspect technique (voire « mathématique ») n’est pas du tout abordé.
En ça, je le trouve très bon car il peut s’adapter à chaque lecteur : l’employé en CDI, le solopreneur qui cherche à faire de l’argent avec un blog, l’investisseur professionnel, le rentier, etc.. Nous avons tous une vision de l’argent, même si nous n’avons pas forcément assez de liquidités pour faire des investissements.
Paul DUGUÉ du blog Business Bacon
Points forts :
Se concentre sur l’aspect psychologique de l’argent et la vision que nous en avons ;
Peut se lire par étapes. Les chapitres ne sont pas dépendants les uns des autres ;
Les concepts évoqués s’appliquent à tous, que nous ayons un gros patrimoine ou non ;
Propose une approche simple et pragmatique de l’argent, sans tomber dans la simplicité ;
L’auteur donne beaucoup d’exemples tout au long des leçons pour illustrer ses propos.
Points faibles :
J’ai trouvé que certains points auraient mérité un peu plus de profondeur ;
Il n’est pas forcément adapté à ceux qui s’y connaissent déjà en finances personnelles ;
Le livre est court et se lit très vite (c’est peut-être un bon point pour certains, mais pas trop pour moi).
Ma note :
★★★★
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March 27 2023, 5:00pm
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Le code d’une vie extraordinaire
Résumé de "Le Code d'une vie extraordinaire" de Vishen Lakhiani : dans un ouvrage unique rempli de témoignages et d’anecdotes personnelles, l’auteur de "Le code d’une vie extraordinaire", Vishen Lakhiani, nous offre 10 clés pour réussir à reprendre en main notre bonheur et pouvoir mener une vie extraordinaire.
Par Vishen Lakhiani, 2018, 297 pages, titre original : "The Code of the Extraordinary Mind"
Chronique et résumé de "Le code d'une vie extraordinaire" de Vishen Lakhiani
Chapitre 1 - Transcender le paysage culturel
Dans la vie de tous les jours, nous avançons à travers une sorte d’océan qui regroupe l’ensemble des pensées humaines. Il s’agit du paysage culturel. Selon Vishen Lakhiani, l'auteur du livre "Le code d'une vie extraordinaire", celui-ci nous influence et sauve nos vies. Ce paysage nous impacte directement à travers des règles, qu’il s’agisse d’amour, de travail ou d’alimentation.
Dans ce premier chapitre, Vishen Lakhiani évoque sa propre histoire. Il nous parle du moment où il a réalisé qu’il s’était trompé de choix professionnel. Pour remédier à cela, il explique alors avoir fait tout ce qui était en son pouvoir pour se faire licencier. Contrairement à ce que certains auraient pu penser, cette perte d’emploi ne fut en rien négative. Bien au contraire, c’est à partir de ce moment qu’il décida de ne plus suivre les règles imposées par la société.
Bien que cela semble surprenant de travailler dans un secteur pour lequel nous n’avons pas d’intérêt, un sondage Gallup met pourtant en évidence que 70 % des actifs américains se sentent démotivés au travail. Une réalité qui se retrouve dans de nombreux pays du monde. Selon l'auteur du livre "Le code d'une vie extraordinaire", ceci est dû au fait que l'image que nous avons de l’emploi est complètement biaisée par des règles devenues aujourd'hui dépassées.
Ce constat se retrouve dans de nombreux secteurs, comme le mariage par exemple, où le nombre de divorces ne cesse d’augmenter. Pour Vishen Lakhiani, la raison de tous ces "échecs" réside principalement dans un point : la tyrannie des règles qui nous dictent la manière dont nous devrions vivre.
Qu’il s’agisse de l’emploi, de l’université ou du logement, un ensemble de règles semblent affirmer comment nous devrions mener notre vie. Celles-ci sont essentielles dans une certaine mesure. Le réel souci se pose quand nous acceptons de suivre aveuglément des règles préconçues.
Aussi, selon l’auteur du livre "Le code d’une vie extraordinaire", une des clés pour vivre une existence extraordinaire réside dans notre capacité à déterminer quelles règles doivent être transgressées.
1.1 - La naissance des règles
L’apparition du langage est ce qui a permis à l’espèce humaine d’évoluer et de s’organiser collectivement.
Notre besoin de transmission des informations nécessaires à la survie a pu être assouvi grâce au langage. Grâce à lui, le savoir a pu être préservé et transmis d’une génération à une autre. Il a permis la création d’un monde virtuel dans lequel des alliances ont été créées pour mettre en place des règles de coopération.
D’une région à une autre, le langage a influencé notre quotidien en instaurant une vision différente, et de fait, des règles différentes. Au début, ces règles ont pu être transmises à travers le langage comme des lignes de conduite. Mais le revers est qu’elles ont imposé comment la vie devait être, introduisant ainsi la notion de norme à respecter.
1.2 - Bienvenue dans le paysage culturel
Pour Vishen Lakhiani, nous vivons dans deux mondes différents.
Il y a le monde concret, celui de la vérité absolue avec des éléments qui mettront tout le monde d’accord, comme le feu qui brûle.
En parallèle de cela, il y a également un monde à la vérité relative, dans laquelle nous pouvons retrouver des concepts comme le mariage, la religion ou la loi. Pour l’auteur, le socialisme, la démocratie, la scolarité ou même l’amour ne sont que des vérités relatives. L’auteur appelle ce monde "le paysage culturel". Ces concepts, qu’ils soient élaborés, hérités ou transmis, ont parfois une date d’expiration et malgré cela, elles restent utilisées.
1.3 - S’extraire du paysage culturel
Le paysage culturel possède une véritable puissance : il nous pousse à vivre une vie sans risque où la sécurité apporte l’ennui puis la stagnation.
Pour Vishen Lakhiani, cette notion de sécurité est surévaluée. Pour lui, il faudrait accepter l’idée que dans la vie, il y a des périodes où tout va bien, mais également des périodes où les choses vont mal.
Tout au long du livre "Le code d’une vie extraordinaire", l’auteur nous confronte à des individus extraordinaires. Ces derniers ont tous en commun leur remise en cause du paysage culturel. Ces différentes remises en question ont débouché sur des percées et des innovations qui ont changé l’avenir du monde.
S’éloigner du paysage culturel peut sembler effrayant, mais les échecs portent en eux-mêmes des apprentissages qui peuvent amener à des améliorations spectaculaires.
Première loi : défier le paysage culturel
À la fin de ce premier chapitre, l’auteur suggère d’identifier les règles auxquelles nous obéissons consciemment ou non. Il qualifie ces règles de "dérègles".
Chapitre 2 - Questionner les dérègles
Contrairement à la croyance commune, les êtres humains ne sont pas aussi rationnels que l’on pourrait penser.
En effet, leurs convictions sont influencées par une contagion sociale qui n’est jamais remise en cause.
Une décision qui peut sembler totalement rationnelle a souvent tout à voir avec les idées approuvées par la famille, la culture et les pairs.
Selon l’auteur du livre "Le Code d'une vie extraordinaire", il n’y a aucun mal à suivre certaines idées de la société. Cependant, se contenter de ce qui a toujours été imposé ne peut déboucher sur une vie extraordinaire. Les idées ainsi que la culture doivent évoluer, changer et être remises en question par la communauté humaine.
Les "dérègles" permettent de catégoriser. Elles sont transmises par la tribu, c’est-à-dire la famille, la culture ou le système éducatif. Les enfants imitent les parents qui eux-mêmes ont imité les leurs.
Cette notion de transmission a été essentielle par le passé, car elle a permis de transmettre les pratiques essentielles à la survie, comme la cueillette, la chasse ou la cuisine. Mais aujourd’hui, cette transmission automatique obéit à des modèles qui n’ont pas évolué et qui sont donc obsolètes.
Dans "Le code d'une vie extraordinaire", Vishen Lakhiani ne nous encourage pas à supprimer toutes les règles. Mais plutôt à les remettre en cause dans le but de pouvoir vivre selon des lignes de conduite plus proches de la réalité.
2.1 - Les "dérègles" ordinaires
Selon Vishen Lakhiani, certaines "dérègles" sont acceptées par tous dans notre société.
1 - Les "dérègles" des études universitaires
Les diplômes comme garant d’une bonne carrière et d’un bon emploi sont l’une des plus grandes "dérègles" sociales. Toutefois, l'impact de cette dernière "dérègle" tend à diminuer avec le temps. Même les grosses entreprises comme Google comptent de plus en plus d’employés n’ayant aucun diplôme.
2 - La "dérègle" de la loyauté culturelle
Nombreux sont les individus qui décident de se marier avec une personne de leur cercle social, de même culture ou de même religion. En sortant de notre cercle, nous risquons de ne pas obtenir l’approbation de notre famille ou de notre groupe ethnique.
3 - La "dérègle" de la religion
La religion, pour une grande partie de la population, est quelque chose qui est transmis notamment par les parents. Rares sont ceux qui ont véritablement choisi une religion comme ligne de conduite qui leur correspond. Pour l’auteur, il vaut mieux n’embrasser aucune religion particulière et faire son choix dans l’ensemble des croyances et des pratiques spirituelles existant dans le monde.
4 - La "dérègle" du travail comme valeur absolue.
Partant d’un bon sentiment, la notion de travailler dur est devenu une norme pour réussir. Dès le plus jeune âge, les enfants entendent la phrase : "Si tu ne travailles pas tout le temps, c’est que tu es paresseux et tu ne réussiras pas". Il semble qu’il soit devenu normal que pour obtenir un salaire, la souffrance doive être de mise.
2.2 - Cinq Manières d’adopter des dérègles
Selon l'auteur du livre "Le code d’une vie extraordinaire", les "dérègles" trouvent leurs origines dans 5 niveaux différents.
- L'endoctrinement précoce que nous subissons durant l’enfance
Les enfants sont malléables, à cet âge et il est plus facile de les soumettre à certaines règles. Si la remise en question ne s’effectue pas dès cet âge ou qu’elle n’est pas permise, il y a de fortes chances que ces "dérègles" soient ancrées dans le futur adulte.
- Les figures d’autorité
Les parents, les professeurs ou même les médecins, font partie des personnes qui peuvent transmettre des règles, comme celle où il ne faut pas faire de mal à autrui. L’autorité était un véritable moyen par le passé de rassembler et de diriger. Aujourd’hui, cette forme de soumission n’a plus de raison d’être.
- Le besoin d’appartenance
L'envie de s’intégrer nous pousse également à suivre des dérègles dans le but d’être accepté par les siens.
- La preuve sociale
C'est un élément puissant dans la création des "dérègles". Autrement dit, le motif "c’est ce que tout le monde fait" est à l’origine de nombreuses "dérègles".
- L’insécurité
La crainte que l’on peut ressentir durant un premier rendez-vous, où on analyse nos moindres faits et gestes, nous pousse également à l’instauration de règles, qu’il s’agisse de l’habillement ou de notre façon de parler.
Pour Vishen Lakhiani, toutes les règles ne sont pas à rejeter. Simplement il est important de prendre en considération l’obsolescence de ces dernières.
Deuxième loi : Remettre les dérègles en question
Pour l’auteur, les personnes extraordinaires n’hésitent pas à remettre en question les "dérègles" quand elles ne correspondent pas à leurs rêves ou leurs désirs.
2.3 - La dérègle est-elle viable ?
S'il est donc important de désinstaller ces règles, il est également essentiel d’exercer une certaine pression sur les systèmes sociaux pour les forcer à évoluer.
Pour cela, l’auteur du livre "Le code d’une vie extraordinaire" propose trois questions qui nous permettent de déterminer la viabilité des "dérègles".
La dérègle est-elle basée sur la confiance ou l’espoir en l’humanité ?
Viole-t-elle la règle d’or ?
Vient-elle d’une culture ou d’une religion ?
Est-elle fondée sur un choix rationnel ou une contagion sociale ?
Favorise-t-elle mon bonheur ?
Grâce aux réponses à ces questions, vous allez pouvoir déterminer l’origine et le bien-fondé de certaines "dérègles". Si elles vous briment ou vous empêchent d’être la personne que vous souhaitez être, il s’agit alors d’une dérègle dont il vaut mieux se débarrasser.
Pour terminer ce second chapitre du livre "Le code d’une vie extraordinaire", Vishen Lakhiani nous conseille de profiter de notre temps sur Terre, d’avoir le courage de changer ce qui ne marche pas et d’en assumer les conséquences.
Chapitre 3 - Pratiquer l’ingénierie de la conscience
La pensée computationnelle est, selon Vishen Lakhiani, ce qui permet d’examiner les problèmes, de les analyser afin de leur donner une solution reproductible et compréhensible par tous.
Elle entraine à la logique et à la résolution des problèmes. Ce processus débute en général avec la question "pourquoi faisons-nous ça ?".
3.1 - Un système d’exploitation pour la conscience humaine
Au fil de ses expériences, Vishen Lakhiani raconte avoir appris qu’il existait des méthodes pour booster ses performances. Ses recherches en la matière l'ont amené à décoder le comportement humain. Son but était de trouver le meilleur modèle ou système qui nous permette de mieux comprendre notre comportement et nous développer.
L'auteur a alors compris que, de la même manière que pour un ordinateur, il est parfois essentiel d’actualiser le système d’exploitation pour mieux fonctionner.
Et pour l’auteur, l’ingénierie humaine est composée de deux entités distinctes : ce qu'il appelle les "modèles de réalité" (hardware) et les "sytèmes existentiels" (software).
3.2 - Les modèles de réalité (hardware)
Pour l'auteur du livre "Le code d’une vie extraordinaire", les "modèles de réalité" sont des croyances que nous avons à l’égard du monde.
Nos sociétés fonctionnent sur des croyances qui ont été transmises par nos ancêtres. De nombreuses règles ont été adoptées à des périodes où les conditions étaient favorables à ces règles. Aujourd’hui, elles ne conviennent plus et tendent à freiner l’évolution de la plupart des gens. Elles affectent donc directement le monde.
Pour Vishen Lakhiani, il est essentiel d’actualiser les modèles archaïques, car ils influencent la réalité que nous vivons au quotidien. L’ingénierie de la conscience permet cela : en effet, grâce à elle, vous pouvez remplacer les croyances inutiles par des croyances perspicaces. L'auteur évoque ici des études réalisées pour montrer qu'un état d’esprit peut réellement avoir des impacts dans notre vie.
Toutefois, si les modèles de réalité façonnent les individus, ils ne les définissent pas.
3.3 - Les systèmes existentiels (software)
Les systèmes existentiels représentent la manière dont nous mettons nos modèles en pratique. Ils représentent le software de nos modèles de réalité.
Il s’agit de nos activités, de comment nous mangeons, comment nous travaillons ou de notre gestion de l’argent. Pour Vishen Lakhiani, il est facile d’acquérir de nouveaux systèmes existentiels. Pour autant, nous n’apprenons pas comment améliorer notre façon de faire du sport ou même comment améliorer notre longévité ou notre santé.
Troisième loi : L’ingénierie de la conscience
Pour l’auteur, les esprits extraordinaires comprennent que leur évolution dépend des modèles de réalité et de leurs systèmes existentiels. Ils ne gardent que les éléments les plus valorisants et réalisent régulièrement des actualisations.
3.4 - Limite des modèles et des systèmes actuels
Les modèles et les systèmes qui nous servent aujourd’hui présentent trois principaux défauts.
Tout d'abord, ils sont conditionnés par le monde dans lequel on vit.
Ensuite, ils déterminent la qualité des systèmes existentiels, autrement dit, de mauvaises convictions entrainent de mauvaises habitudes.
Enfin, ils manquent d’outils de conscientisation, ce qui signifie que nous ne tenons pas compte du pouvoir de l’esprit.
Avec l’ingénierie de la conscience, ce n’est pas le bonheur qui est recherché mais la quête vers un développement maximal.
Souvent, la modification d’un système survient au moment d’une épiphanie. Suite à cela, commence un processus graduel qui changera les systèmes existentiels. On actualise nos performances au gré des besoins et des envies.
Chapitre 4 - Réécrire les modèles de réalité
À travers une anecdote personnelle, Vishen Lakhiani nous rappelle que certains modèles de réalité sont si imprimés en nous que nous avons à peine conscience d’eux et de leurs impacts.
Selon lui, croître en sagesse et aller vers l’extraordinaire, c’est avant tout prendre conscience des modèles de réalité que nous véhiculons. Les modèles de réalité sont inconscients ou semi-conscients. Nous pouvons nous rendre compte de leurs existences grâce à une intervention ou grâce à la pratique contemplative.
Il suffit parfois d’une mauvaise expérience pour créer un modèle de réalité néfaste. Bien souvent, ces modèles de réalités dévalorisantes trouvent leur origine dans notre enfance.
Pour l’auteur, il s’agit de l’image qu’il avait de lui-même. Pendant des années, il s’était persuadé qu’il n’était pas beau. De ce fait, il était en retrait et n’osait pas faire le premier pas vers une fille. Il a fallu un évènement pour changer sa vision. Après avoir été embrassé par une fille qui le trouvait beau, l’auteur a gagné en confiance. Son attitude face aux femmes et à la vie a changé.
Un mauvais modèle peut freiner notre évolution et nous empêcher d’être nous-mêmes. Mais il suffit parfois d’opérer une légère modification pour observer des changements positifs.
4.1 - La machine à fabriquer du sens
D’un individu à l’autre, la perception du monde est différente, comme si nous portions des lunettes teintées par nos expériences et nos croyances.
L’auteur du livre "Le code d'une vie extraordinaire" qualifie cela d’une machine mentale, qui, à chaque nouvelle expérience produit des règles. Cette machine ne dort jamais, elle scrute l’ensemble de nos mouvements et de nos interactions pour créer des modèles négatifs pour l’homme. Les remplacer par des modèles plus fonctionnels permet d’améliorer considérablement la qualité de vie.
Quatrième loi : Réécrire ses modèles de réalité
Les esprits extraordinaires ont des modèles de réalité qui les incitent à se voir sous un jour favorable et qui les aident à changer le monde.
4.2 - Formation enfantine des croyants
Les enfants ont cette capacité de retenir tout ce qu’ils apprennent. Dès lors, il est important de faire attention à notre manière de communiquer avec eux. Réprimander un enfant suite à une bêtise peut avoir des effets désastreux. Il est capital de comprendre la démarche de l’enfant sans le mettre dans une position défensive.
Grâce aux discussions, nous pouvons influencer ses convictions et lui apporter un modèle de réalité différent.
Dans cette optique, Vishen Lakhiani a souhaité mettre en place une sorte de déprogrammation nocturne avec ses enfants. Durant ces moments, il demande à ses enfants les éléments pour lesquelles ils ressentent de la gratitude dans la journée. Dans le même temps, il n’hésite pas à leur faire des compliments ou à souligner les éléments qu’il apprécie chez eux.
Grâce à cette méthode, vous pouvez déraciner les modèles dangereux avant qu’ils ne s’installent.
4.3 - Les modèles de réalité externe
En parallèle des modèles de réalité interne appliqués à soi-même, il existe également des modèles de réalité externe qui sont des convictions sur le monde environnant.
L’auteur nous suggère 4 modèles qui lui ont permis d’ajouter une véritable plus-value à sa vie.
Suivre son intuition et son instinct au lieu d’être rationnels ;
Utiliser son esprit, notamment avec la visualisation pour améliorer sa vie ;
Allier le travail et le bonheur ;
Avoir une spiritualité en dehors de la religion.
À contre-courant de nombreux penseurs actuels, ces quatre méthodes vous permettent de vous délier de vos "dérègles". Elles permettent de sortir de la rationalité ou des normes sociales, et de trouver la voie qui nous convient le mieux.
Pour nous aider à désinstaller les modèles négatifs, Vishen Lakhiani propose de se poser deux questions :
Question 1 : Ce modèle de réalité relève-t-il d’une vérité absolue ou relative ?
S’il n’y a aucun fondement scientifique, n’hésitez pas à la remettre en cause. Ce que l’on prend pour une vérité absolue aujourd’hui peut être une vérité relative demain.
Question 2 : Ce modèle de réalité a-t-il vraiment le sens que je lui attribue ?
En faisant régulièrement l’inventaire de vos convictions, vous pouvez vous rendre compte que vous avez attribué du sens à certaines d’entre elles alors qu’elles n’en avaient pas.
Pour l’auteur du livre "Le code d'une vie extraordinaire", les modèles de réalité dépassés doivent être abandonnés au profit d’un nouveau mode de vie dont la philosophie sera adaptée à notre société actuelle.
Chapitre 5 - Actualiser ses systèmes existentiels
L’auteur commence ce chapitre en partageant le secret que Richard Branson lui a confié lors d'un séjour chez lui. Selon le PDG de Virgin, tout est question d’engager des plus intelligents que soi et de les convaincre de rejoindre l’aventure. L'auteur explique qu'il s’agit là d’un système existentiel qui permet de concrétiser des choses (la création d'entreprise, par exemple, dans le cas de Richard Branson).
Selon Vishen Lakhiani, le travail, l’éducation ou même les rapports sexuels sont des systèmes existentiels spécifiques.
Après les modèles de réalité, ils constituent la deuxième partie de l’ingénierie de la conscience.
Mais le problème, c'est que la majorité des gens utilisent des systèmes qui sont obsolètes. D’où la nécessité de les actualiser régulièrement.
5.1 - Actualiser sa vie avec une mise à jour des systèmes
De la même manière que de nombreuses mises à jour viennent améliorer notre ordinateur et nos téléphones, il est important que les systèmes existentiels soient actualisés. Il suffit, pour cela, de les remplacer par de nouveaux modèles d’autonomie qui vont améliorer la vie.
Selon Vishen Lakhiani, il est essentiel d’essayer plusieurs méthodes et d’affiner les systèmes au fur et à mesure. C’est ainsi qu’il a pu améliorer sa production d’écriture en la multipliant par 10.
5.2 - Les esprits extraordinaires trouvent des systèmes extraordinairement efficients
Selon Vishen Lakhiani, les gens extraordinaires font tout leur possible pour obtenir des systèmes existentiels en permanence définis, structurés et optimisés.
L’auteur nous propose une méthode en 3 étapes pour actualiser les systèmes existentiels.
Étape 1 : Processus de découverte
L’actualisation des systèmes peut se faire de diverses manières. En lisant des livres, en suivant des conférences ou même avec des formations en ligne.
Vous pouvez intégrer de nouvelles informations et adapter vos systèmes. La prise de conscience de l’obsolescence des systèmes est l’essence même de la découverte. Il est important de prendre du recul et d’examiner ce que l’on fait pour essayer de trouver une meilleure manière de faire.
Pour Vishen Lakhiani, que ce soit sur le plan professionnel ou personnel, la découverte est porteuse de vie, de procès et d’intérêt.
Étape 2 : Taux de rafraîchissement
Il s’agit du rythme d’actualisation de vos systèmes existentiels.
Il est primordial de maintenir en permanence nos systèmes à jour avec des lectures ou tout simplement en prenant le temps de prendre du recul. Essentiel à votre bon maintien et pour ne pas se retrouver avec des éléments obsolètes, il existe plusieurs moyens pour améliorer son taux de rafraîchissement.
Selon l’auteur, plus on a l’occasion d’apprendre et d’appliquer ce que l’on apprend, plus le taux de rafraîchissement s’accélère.
Étape 3 : Mesure et repère
Pour que vos méthodes continuent d’être performantes, il est essentiel de pouvoir déterminer quand les choses ne se passent pas comme elles le devraient.
C'est pourquoi, il est nécessaire de mesurer l’efficacité de vos systèmes existentiels.
Pour cela, la mise en place d’indicateurs vous permet de mieux suivre vos performances.
Grâce à un repère, vous transformez également vos échecs en défis. Pour remplacer le sentiment d’échec par une tension vers une finalité, il faut se fixer un objectif facilement atteignable sans mettre la barre trop haute.
Pour l’auteur, il s’agit d’un tour de taille repère qui lui indique s’il doit faire des efforts supplémentaires pour retrouver sa forme. Grâce à ce qu’il appelle des "repères non négociables", Vishen Lakhiani retrouve le droit chemin lorsque ses modèles dérapent.
Cinquième loi : Actualiser ses systèmes existentiels
Vous l’avez compris, les esprits extraordinaires passent leur temps à découvrir, actualiser, mais aussi, ils mesurent et analysent des modèles existentiels afin de trouver celui qui est le plus optimal. Ils sont dans un mouvement permanent de développement et d’innovation.
Chapitre 6 - Infléchir la réalité
Dans les précédents chapitres du livre "Le code d’une vie extraordinaire", Vishen Lakhiani nous a permis d’identifier d’importantes dérègles et d’appliquer l’ingénierie de la conscience afin de détecter les systèmes bloquants et obsolètes.
Dans cette nouvelle partie du livre, nous allons apprendre à maîtriser notre être intérieur et à nous reprogrammer. En utilisant la même méthode que les hackers, l’auteur nous apprend à redéfinir les piliers du succès.
6.1 - Tout est dans la tête
Au fil de ses expériences, Vishen Lakhiani a appris qu’il était essentiel de se fixer des objectifs, mais qu’il ne fallait pas en faire dépendre notre bonheur. Il explique que c'est plutôt en se consacrant à son bonheur présent, qu'il a réussi à augmenter son chiffre d’affaire mais également à se libérer d’un état de stress et d’anxiété.
Ce nouveau schéma mental a débouché sur ce qu’il appelle "la réalité flexible" : dans cet état, nous avons l’impression que tout s’assouplit et que les choses se produisent naturellement.
Pour l'auteur, il existe un équilibre subtil entre une vision audacieuse et motivante de l’avenir et le bonheur au présent. En effet, pour lui, le moment présent recèle une mine de possibilités et c’est en s’y engageant que l’on peut orienter sa vie.
6.2 - Quatre états d’existence
La combinaison du bonheur et une vision d’avenir permet de déboucher sur 4 états existentiels :
La spirale négative : cet état n’offre ni bonheur ni vision. Il s’agit d’une phase de laquelle on souhaite sortir.
Le piège de la réalité en cours : dans cet état, nous sommes dans une joie merveilleuse, mais il s’agit d’un bonheur temporaire qui ne donnera pas une sensation d’accomplissement.
Le stress et l’anxiété.
La réalité flexible : il s’agit pour l’auteur de l’état idéal, car il combine une vision d’avenir motivante avec un bonheur en temps réel. Ici, nous avons l’impression de toujours pouvoir compter sur l’univers.
6.3 - Les composantes de la réalité flexible
Plusieurs composantes forment cet état de "réalité flexible". En les suivant, nous sommes capables d’infléchir la réalité et ne plus subir les modèles non conformes.
1 - Être heureux au présent
Il est important de comprendre que le bonheur ne dépend pas de l’accomplissement d’une vision d’avenir. Il vient de la poursuite de cette vision et du sentiment de gratitude que nous éprouvons pour ce que nous avons déjà.
Pour l'auteur du livre "Le code d’une vie extraordinaire", il ne faut pas oublier que le bonheur ne peut pas dépendre d’un but. Il faut être heureux avant de l’atteindre. Grâce à votre état de joie dans le présent, le mouvement en direction de votre objectif est accéléré .
2 - Élaborer une vision d’avenir enthousiasmante
Les gens extraordinaires ont tous en commun une vision d’avenir. Qu’il s’agisse du domaine professionnel ou personnel, ils vivent en partie dans l’avenir grâce à leurs rêves et à leur besoin de laisser une empreinte dans le monde.
Sixième loi : Infléchir la réalité
Les esprits extraordinaires sont capables d’infléchir la réalité en envisageant l’avenir avec audace et en vivant leur bonheur dans le présent. Grâce à cet équilibre, ils atteignent leurs objectifs plus rapidement et dans l’amusement.
6.4 - Éprouver la réalité flexible
La réalité flexible procure une sensation magique, dans laquelle tout se passe bien, comme si l’univers était présent avec nous. Pour Vishen Lakhiani, il s’agit de "l’état existentiel ultime", celui à atteindre.
Pour cela, il propose une discipline qui facilite son accès : la "félicipline".
Chapitre 7 - Vivre dans la félicipline
Les recherches scientifiques prouvent que la capacité à contrôler le bonheur tient un rôle important dans une vie réussie. Dans ce chapitre de l’ouvrage "Le code d’une vie extraordinaire", Vishen Lakhiani nous présente un moyen simple pour maitriser le bonheur : la félicipline.
7.1 - L’importance du bonheur
De nombreuses études prouvent l’impact du bonheur dans notre vie et dans nos performances professionnelles. Dès lors que nous sommes heureux, nous sommes dans de meilleures dispositions pour atteindre nos buts. De la même manière, une bonne attitude débouche sur de meilleurs résultats. Être optimiste permet d’améliorer ses résultats sans avoir l’impression qu’il s’agit d’un fardeau.
Dès lors que nous prenons une posture positive, nous ressentons rapidement les conséquences qui en découlent. Il est aujourd’hui indéniable qu’il existe une relation entre le bonheur et l’efficience.
Ainsi, le contrôle et le maintien de la félicité constituent une part essentielle de la vie extraordinaire.
Selon Vishen Lakhiani, il existe trois types de bonheur.
1 - Le bonheur des expériences singulières
Une victoire sportive, une extase sexuelle ou la sensation de béatitude ressentie lorsqu’on fume certaines substances sont des expériences uniques. Le bonheur qui provient de ces expériences ne peut durer qu’à court terme.
2 - Le bonheur de l’évolution et de l’éveil
Il s’agit ici d’un bonheur rare notamment proposé par les enseignants de pratiques spirituelles. Il fait suite à un état de conscience supérieur.
3 - Le bonheur du sens de la vie
Les êtres humains ont un réel besoin de donner du sens à leur vie. Pour cela, ils sont même prêts à sacrifier une partie de leur bonheur. C’est ce que l’on retrouve dans le paradoxe de la parentalité. Même si les parents sont à bout et que parfois ils voudraient avoir des moments de calme, ils n’échangeraient pas leur place. Si avoir des enfants peut être compliqué et contraignant, ils donnent du sens à la vie des parents.
7.2 - La félicipline : trois systèmes pour accroître le bonheur
Selon Vishen Lakhiani, il existe trois systèmes qui permettent d’améliorer la qualité de notre vie quotidienne.
Il s’agit de pratiques transcendantes. Autrement dit, de pratiques conscientes. Grâce à ces systèmes, vous pouvez affronter l’adversité avec positivité et revenir, si besoin, à un degré de bonheur supérieur à celui dont on jouissait avant.
- Premier système : le pouvoir de la gratitude
La gratitude est un moyen extraordinaire d’accroître le niveau de bonheur. De nombreux bénéfices peuvent en ressortir comme une diminution de la dépression ou un sommeil amélioré.
Dans une étude expliquée dans l'ouvrage, deux chercheurs ont demandé à des individus d’écrire 5 choses qui leur avaient inspiré de la gratitude au cours de la semaine précédente. Leur niveau de bonheur était supérieur de 25 % à celui des gens qui s’étaient focalisés sur les choses négatives.
La gratitude entraîne avec elle une sorte de contagion sociale qui se traduit notamment par le don. Il est possible de faire de la gratitude une habitude quotidienne. Pour cela, il suffit d’apprécier le chemin parcouru et non pas de faire dépendre notre bonheur d’une vision future. Selon Vishen Lakhiani, la journée devrait commencer et se terminer avec la pratique de la gratitude.
- Deuxième système : le pardon
En fonction des évènements que nous vivons, nous émettons des ondes cérébrales différentes. Les ondes alpha sont associées à la créativité, à l’intuition, au pardon et à l’amour. Autrement dit, à des éléments positifs qui favorisent le bonheur.
Des études ont prouvé que le secret pour augmenter ces ondes alpha réside dans le pardon.
En effet, ils ont découvert que la colère et le ressentiment sont des facteurs importants dans la destruction des ondes alpha. Le pardon ne se limite pas au présent, mais également au passé avec notamment l’enfance. Apprendre à pardonner c’est devenir "unfuckwithable", autrement dit, on se défend contre la méchanceté, mais on ne perd plus de temps à la ruminer.
- Troisième système : la pratique du don
Selon le dalaï-lama, "être heureux rend les autres heureux, c’est le don qui le permet". Le don est un élément puissant pour multiplier la félicité. Les compliments, les invitations ou les petits cadeaux sont des choses qui peuvent sembler insignifiantes ou dérisoires, mais elles font du monde un endroit meilleur.
Le monde est plein de souffrance, mais il est possible de faire preuve d’empathie et de compassion.
Grâce à la discipline de la félicité, vous pouvez répandre le bonheur dans le monde et vivre une vie extraordinaire.
Septième loi : Vivre dans la félicipline
Selon l’auteur, les esprits extraordinaires savent que le bonheur vient de l’intérieur et ils l’utilisent pour alimenter toutes leurs visions, vis-à-vis d’eux-mêmes ou du monde.
Chapitre 8 - Une vision d’avenir
Dans ce chapitre du livre "Le code d’une vie extraordinaire", Vishen Lakhiani explique que les rêves, les visions ou les buts sont essentiels à une vie extraordinaire. Il qualifie cela d’élan moteur. Pour les atteindre, il n’est pas nécessaire d’effectuer une définition d’objectifs. Car selon lui, sans la formation adéquate, cette pratique peut s'avérer dangereuse. En effet, en choisissant mal ses objectifs, on risque, explique-t-il, de sombrer dans un état d’ennui, de stagnation ou d’absence d’inspiration.
L'auteur précise aussi que, dans la société actuelle, certains buts sont fixés par la société comme le fait, par exemple, que les jeunes doivent choisir une carrière avant même d’avoir l’âge légal.
Dans les termes actuels, la définition d’objectifs est un piège majeur dans lequel nous confondons la fin avec les moyens.
8.1 - Choisir un objectif ultime
Nous passons des années à travailler pour gagner de l’argent en oubliant que l'argent n'est qu'un moyen. Aussi, Vishen Lakhiani suggère que, dès le plus jeune âge, les enfants apprennent la différence entre les buts et les moyens. Selon lui, le but est la récompense de l’être humain sur Terre. Il s’agit d’expériences, de l’amour, d’apprendre de nouvelles choses et de contribuer au progrès de l’humanité.
Parmi les moyens qui sont souvent pris pour une fin, il y a le niveau de salaire, les promotions ou une relation avec une personne.
Dès lors que les moyens deviennent des fins, alors, nous perdons de vue le plus important. Les objectifs doivent permettre d’avoir une vie agréable et pleine de sens. Un but ultime doit vous aider à vous écarter des sentiers battus et vous éloigner des modèles restreints. Il vous aide à sortir des habitudes du quotidien et vous emmène vers le chemin d’une vie extraordinaire.
Pour l’auteur, il est préférable de penser aux buts ultimes et laisser la carrière et la création vous trouver.
8.2 - La fin versus les moyens
Il est possible de distinguer la fin des moyens avec 4 repères simples.
1 - Les objectifs de moyens comportent souvent un "pour" dans leur libellé.
En effet, les moyens ne sont que des étapes à franchir avant d’atteindre votre but. Dans le cas du travail par exemple : un bon emploi peut nous apporter une bonne rémunération et de bons résultats nous permettent d’aller dans une bonne école.
2 - Les objectifs de moyens obéissent souvent à une dérègle
Comme nous pouvons l'observer dans les deux exemples cités précédemment, l'origine des objectifs moyens sont souvent des dérègles populaires. En effet, dans la croyance commune, avoir un diplôme permet de réussir sa carrière. Cette pensée persiste malgré le fait que de nombreux exemples existent pour contrer ces dérègles.
3 - Les buts ultimes obéissent au coeur
Si vous avez l’impression que le temps passe vite quand vous êtes dans la démarche d’atteindre votre but, il y a de fortes chances qu’il s’agisse d’un but ultime. En effet, ils peuvent être associés à de durs labeurs mais ils ne donnent jamais l’impression de travailler.
4 - Les buts ultimes sont souvent des sentiments
Être heureux, amoureux ou tout simplement ressentir de l’affection sont des buts ultimes parfaits selon Vishen Lakhiani. Si votre but vous rend heureux quand vous le réalisez, alors il s’agit d’un but ultime. Le bonheur est inscrit dans sa poursuite.
8.3 - Trois questions pour éviter le piège des "objectifs moyens"
Pour vous aider à ne pas tomber dans le piège des objectifs moyens, l’auteur propose de se poser trois questions. En y répondant dans le bon ordre, on arrive directement aux buts qui comptent.
Quelles expériences voulez-vous faire durer dans votre vie ?
Comment voulez-vous évoluer ?
Quelle contribution voulez-vous donner au monde ?
Huitième loi : Créer une vision d’avenir
Les esprits extraordinaires ont une conception de l’avenir qui leur est propre et qui ne répond pas aux attentes du paysage culturel. Elle tourne autour de buts ultimes en liens étroits avec le bonheur.
Chapitre 9 : Devenir "Unfuckwithable" avec "Le code d’une vie extraordinaire"
Dans le monde actuel, une idée erronée circule : il faudrait renoncer au monde pour être spirituel, autrement dit, se détacher de la richesse et de l’ambition.
Or, pour Vishen Lakhiani, c’est tout le contraire.
Selon lui, les gens spirituels sont ceux qui font progresser la race humaine. Ils utilisent leur spiritualité pour rendre le monde meilleur. Car selon l'auteur, il y a un impératif à réaliser avant de vouloir changer le monde et devenir "unfuckwithable" : vous devez être tout à fait en paix et en contact avec vous-même. Rien ne doit vous perturber ou avoir un effet négatif sur vous.
Neuvième loi : Devenir Unfuckwithable
Les gens et les esprits extraordinaires ne recherchent pas l’aval d’autrui ou une approbation. Ils sont en paix avec eux-mêmes et avec le monde. Une sorte d’imperméabilité aux critiques et aux louanges les enveloppe. Ils semblent poussés par la joie et l’amour envers soi.
Pour atteindre ce niveau, plusieurs paramètres sont à prendre en compte.
9.1 - Les buts auto-alimentés
Il est primordial, lorsque nous nous fixons des objectifs, de ne pas les faire dépendre d’un élément extérieur.
Si votre but est de faire durer votre relation avec votre conjoint le plus longtemps possible, vous n’êtes pas le seul maître de cet objectif. Pour que votre but auto-alimenté puisse vous rendre meilleur, il ne doit dépendre que de vous. Ici, cela revient à fixer comme objectif "être sans cesse entouré d’amour".
Ces buts auto-alimentés sont tous en votre pouvoir et personne ne peut vous en priver.
Pour Vishen Lakhiani, être "unfuckwithable" ce n’est pas se limiter à avoir des buts modestes. C’est avant tout ne plus viser les choses qu’on pense devoir obtenir d’autrui.
9.2 - Être conscient de se suffire
La deuxième composante réside dans le fait d’être conscient de se suffire.
Dès l’enfance, ce sentiment de "ne pas être assez" se présente. Ainsi, nombreux sont ceux qui attendent en permanence quelque chose d’autrui. Des compliments de votre patron ou des appels de vos enfants. Si cela n’est pas fait, un sentiment de ne pas suffire vous remplit.
De plus, ce modèle est assez sournois car bien souvent, la réaction que nous avons face à ces situations est plutôt d’entrer dans le jugement et la critique de la personne qui nous a blessée.
Ce type de modèle a tendance à paralyser parce qu’il ne fait que rejeter l’erreur sur les autres, nous laissant ainsi aucun contrôle dessus. Finalement, pour être vraiment "unfuckwithable", il est essentiel de cesser de rechercher l’amour ou l’approbation d’autrui et cesser de juger les autres quand ils ne réagissent pas comme prévu.
Et pour stopper cela, il faut arrêter la machine à fabriquer du sens et surmonter le besoin de faire ses preuves et ne plus attendre l’approbation d’autrui. Il faut être totalement imperméable aux critiques et aux louanges. Dès lors, nous sommes "unfuckwithable". Les petits soucis sont alors sans importance, les problèmes insignifiants ne nous atteignent plus.
Chapitre 10 : Trouver sa quête avec "Le code d’une vie extraordinaire"
Dans le début du dernier chapitre de son livre "Le code d'une vie extraordinaire", Vishen Lakhiani résume les différents niveaux par lesquels nous passons au cours de notre évolution vers une vie plus heureuse et plus libre.
10.1 - Les étapes vers une vie plus heureuse et libre
Niveau 1 : La vie dans le paysage culturel
Ici, l’auteur nous fait prendre conscience de la domination du paysage culturel et à quel point les règles culturelles peuvent nous influencer. Dans ce niveau, nous sommes conditionnés par le monde autour de nous et nous ne réussissons pas à diriger notre vie.
Niveau 2 : S’éveiller
Dans cette deuxième phase, nous comprenons qu’il est possible de choisir le monde dans lequel nous vivons. Nous ne sommes pas dépendants des éléments extérieurs, nous avons des modèles de réalité et des systèmes existentiels que nous pouvons faire évoluer afin de nous rendre meilleurs.
Niveau 3 : Se recoder
La troisième étape revient à se reconnecter à notre monde intérieur afin de trouver la "réalité flexible". Les rêves et les ambitions prennent corps et de nouvelles opportunités s’offrent à vous.
Niveau 4 : Devenir extraordinaire
À ce stade, vous avez confiance en vos atouts et vous êtes devenu "unfuckwithable". Vous changez le monde autour de vous et vous contribuez à l’évolution et au développement des êtres humains. Durant cette étape, la vie vous utilise pour que vous lui redonniez sa part. Vous servez une vocation, que l’auteur nomme "la quête".
10.2 - Le point commun des gens extraordinaires
Les gens extraordinaires sont poussés par une vision vaste qu’ils opèrent au-delà des règles conventionnelles.
Ils n’ont pas une carrière, mais une vocation. Dès lors, la question de comment se définit une vocation se pose. Pour l’auteur, c’est assez simple. Une vocation apporte quelque chose à l’humanité et elle permet de laisser la planète dans un meilleur état. Une vocation entraîne, avec elle, la disparition de la notion de travail.
10.3 - Une belle destruction
La quête de la vocation demande avant tout d’identifier un but ultime. Une fois choisi, les opportunités se formeront pour vous faire avancer vers la bonne direction. Car lorsque nous suivons un but sans oublier d’être heureux, le bonheur et la chance sont au rendez-vous.
Bien souvent, c’est la quête qui vous trouve et il est souvent nécessaire d’effectuer un recodage. Ce dernier ne sera pas systématiquement net et propre. Il s’agit ici d’une "belle destruction" selon Vishen Lakhiani.
10.4 - La théorie des divinicules
Selon l’auteur, il existe plusieurs modèles qui vont s’ouvrir à vous durant votre évolution. Il évoque ici 4 approches singulières de la vie utilisées par les gens extraordinaires.
1- Les gens extraordinaires ont des liens électifs avec toutes les formes de vie
Dans ce premier niveau, les différences cultures, religieuses ou nationales s’estompent. Tous les êtres humains font partie d’un même ensemble et partagent la même planète, seuls des modèles mentaux diffèrent.
2- Les gens extraordinaires sont ouverts aux intuitions suscitées par ces liens
Ici, les choses et les gens gravitent autour de vous. Vous êtes guidé par des intuitions et des idées fructueuses viennent à vous. Votre intuition vous soufflera les moyens pour atteindre votre but ultime.
3- Les gens extraordinaires ont une vision globale qui les pousse en avant
Selon ce modèle, les buts personnels s’intègrent dans une mission plus large et plus importante et cela leur donne de l’élan. En effet, dès lors qu’un individu est investi d’une mission, son activité se transforme en une véritable plus-value de la qualité de vie et n’est désormais plus un travail. Dans cet état, vous vous sentez pousser des ailes.
4- Les gens extraordinaires ont conscience que la chance est de leur côté
À ce niveau, il n’est pas rare que tout se dresse en notre faveur. Les coups de chance et les synchronicités se multiplient et nous rendent heureux. L’échec n’est qu’une chance déguisée qui permet d’atteindre le but au fil de nos apprentissages.
Dixième loi : Trouver sa quête
Les gens extraordinaires sont motivés par une quête ou une vocation. Ils ont un réel besoin de créer quelque chose de positif dans le monde et trouver du sens dans leurs actes.
Pour clore son ouvrage "Le code d’une vie extraordinaire", Vishen Lakhiani nous rappelle que le vrai charisme ne vient pas d’une carrière mais d’une quête.
Selon lui, le monde a hâte de voir ce que chacun de nous est capable. Doucement mais sûrement, vous allez pouvoir construire votre propre bonheur.
Conclusion de "Le code d'une vie extraordinaire" de Vishen Lakhiani
Les deux invitations de Vishen Lakhiani dans "Le code d'une vie extraordinaire"
Mettre fin au "pilotage automatique"
L'ouvrage de Vishen Lakhiani fait partie des livres à l'origine de prise de conscience et de changement.
En stimulant le lecteur vers une remise en question de ses croyances et idées, l’auteur l'amène à repenser tous les aspects de sa vie (amour, travail, argent, éducation, relations...).
Ainsi, comme un manuel qui vous indiquerait comment sortir du mode "pilotage automatique", "Le code d’une vie extraordinaire" vous aide, au fil des chapitres, à vous déprogrammer pour vous reprogrammer.
La lecture vous permet de mieux comprendre comment la plupart de vos choix ont été fait par défaut, qu'ils ne sont pas issus de décisions véritablement conscientes. Elle vous apprend aussi à ne plus vous laisser submerger par des émotions négatives provenant de facteurs extérieurs.
Développer une pensée libérée et non conformiste
Dans "Le code d’une vie extraordinaire", Vishen Lakhiani encourage le lecteur à penser par soi-même, au-delà des influences extérieures, à se libérer de celles-ci pour vivre pleinement une vie extraordinaire.
Il vous invite à une forme d’introspection, puis à défier le statu quo de façon à créer vos propres règles et ainsi découvrir "le code", autrement dit votre équation d’une vie heureuse et sans limite.
Des témoignages de vie extraordinaires qui rendent la lecture captivante
Pour énoncer et expliquer ses 10 lois, l’auteur s’inspire de ses propres expériences et s’appuie sur des exemples et témoignages de vie extraordinaires, de personnes qui ont révolutionné notre époque et qu'il a rencontré tels que Richard Branson, Elon Musk, Ariana Huffington… En plus du style remarquable de l'auteur, ce narratif rend la lecture fluide et captivante tout au long des chapitres.
En conclusion, par les idées qu'il partage, "Le code d'une vie extraordinaire" en est un ouvrage qui, si vous êtes bel et bien un "rebelle intelligent", devrait définitivement vous plaire .
Points forts :
Une réflexion qui pousse à une remise en question salutaire de ses croyances pour une vie extraordinaire.
Ponctués de témoignages, d'anecdotes et de données scientifiques, les propos sont captivants.
Une lecture accessible à tous : l'auteur est clair et propose des schémas pour mieux comprendre les concepts.
Point faible :
Certaines notions pourraient être davantage développées.
Ma note :
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March 23 2023, 5:00am
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J'ai publié sur youtube.com
March 22 2023, 5:00pm