Phrase-résumée de « Méthode de musculation : 110 exercices sans matériel » : Une méthode complète, efficace et adaptable à tous les pratiquants quels que soient votre niveau, vos objectifs et votre rythme de vie et qui vous guide à travers une succession d’étapes ordonnées de manière claire et vous met sur le chemin d’une [...] Related posts: Contre le mal de dos : Un corps sans douleurs
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November 27 2012, 5:00pm
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Contre le mal de dos : Un corps sans douleurs
Phrase résumée de “Un corps sans douleur” : En corrigeant notre posture, nous pouvons faire disparaître nos douleurs corporelles, nous mettre à l’abri de nombreuses maladies et agir positivement sur notre esprit, nos émotions et notre personnalité. Par Christophe Carrio, 2012 (nouvelle édition), 288 pages. Note : Cette chronique est une chronique invitée écrite par [...]Pour recevoir gratuitement un podcast "7 étapes pour vaincre la Procrastination et rester motivé pour créer ou diriger une entreprise" et une vidéo "7 livres indispensables pour Créer son Entreprise", cliquez ici et laissez-moi votre adresse email pour que je vous les envoie gratuitement ! ;)
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Les 3 livres qui ont révolutionné ma santé
Cet article participe à la croisée des blogs de ce mois sur le thème “Les 3 livres qui ont changé ma vie”. Cliquez ici pour participer vous aussi avant le vendredi 20 juillet à 23H59. La santé n’est pas forcément un sujet de prédilection des entrepreneurs quand ils doivent choisir un livre à lire et à appliquer. À tort. L’énergie et la motivation qui sous-tendent toutes nos actions viennent non seulement de notre état d’esprit, mais aussi de notre corps. Il est donc important de bien s’en occuper. Sans compter qu’être entrepreneur peut être stressant, et nous savons tous à quel point le stress est bon pour nous. Enfin presque tous : je me rappelle encore quand j’ai suivi une formation lorsque j’avais 22 ans et que j’ai entendu pour la première fois que le stress est mauvais pour notre santé. À l’époque je n’en croyais pas mes oreilles et je pensai que c’était de vastes conneries. Je ne peux m’empêcher de lever les yeux au ciel aujourd’hui quand je repense à mon ignorance et ma bêtise d’alors. Car il y a eu un avant et un après. Avant : je mangeais n’importe quoi, en particulier tous les trucs gras et sucrés que je pouvais trouver, pizzas, hamburgers, croque-monsieur gavés de fromage, sodas, gâteaux, j’en passe et des meilleures. Les légumes que je mangeais étaient ceux qui surnageaient dans la graisse, l’huile et le fromage fondu de mes pizzas. Je ne faisais pas de sport, trop flemmard, et je pensai que s’occuper de sa santé, c’était un truc de vieux. Je vivais dans une ignorance crasse de ce qui était bon ou mauvais pour mon corps et je ne m’en rendais pas compte. Je riais grassement de ceux qui se préoccupaient de leur santé, persuadés qu’ils étaient les proies hypnotisées d’un nouveau culte basé sur du vent (ça me fait penser aux réactions de certains quand j’ai annoncé avoir atteint les 14 000 euros de CA mensuel avec mon blog. Bref.) Après : Je suis passé à une nourriture saine que j’ai appris – rapidement – à aimer. Je mange beaucoup de fruits et de légumes, bio pour la plupart. J’ai banni de chez moi tous les aliments gras, sucrés et malsains. J’ai arrêté la viande rouge pour manger davantage de viande blanche et – surtout – de poisson. C’est délicieux, le saumon, et en plus riche en bonnes graisses et peu contaminé par le mercure. Je bois un à deux verres de vin rouge par jour et c’est un véritable plaisir. Je ne suis pas devenu pour autant un fondamentaliste de la nourriture saine et je n’hésite pas à me faire plaisir en transgressant mes règles quand je mange à l’extérieur. J’essaie de manger sainement 90 à 95% du temps, et de manger délibérément de la malbouffe le reste du temps quand je sais que mon palais appréciera. Je comprends à présent ce que sont les omégas 3 et 6, pourquoi l’huile d’olive est plus saine que l’huile de tournesol, quels sont les dangers à long terme d’une alimentation riche en mauvaises graisses et en sucre, d’un style de vie trop sédentaire ou trop solitaire. Je connais de nombreux mécanismes de mon corps dont j’ignorai totalement l’existence, ce qui a changé ma perception de moi-même. Je me suis mis à la musculation, puis au vélo, j’ai pris du muscle, j’ai gagné en énergie et en confiance en moi, je suis devenu accro au sport au point que c’est à présent un plaisir de l’existence dont je ne peux me passer. Je sais pourquoi le Nord-Pas-de-Calais est la région dans laquelle l’espérance de vie est la plus basse de France et pourquoi l’Île de France et Midi-Pyrénées sont celles avec la meilleure espérance de vie (statistiques INSEE pour 2009).
L’espérance de vie à la naissance par région en France. Il y a jusqu’à 6 ans de différence entre les plus mauvaises et les meilleures régions. Connaissez-vous les principales causes de ces disparités ?
Je me fais régulièrement masser, aussi bien par des pros que dans le privé, et je profite de mes nombreux voyages pour tester différents types de massages un peu partout dans le monde. Les massages réduisent le stress et augmentent le bien-être, et j’ai même découvert que les automassages, des épaules ou du haut du dos peuvent déjà bien nous aider à relâcher la tension . J’ai découvert que la méditation n’est pas seulement une sorte de prières pour bouddhistes bigots, mais une pratique spirituelle qui peut être complètement détachée de la religion – ou s’intégrer à n’importe laquelle d’entre elles – et qu’il est scientifiquement prouvé qu’elle apporte de nombreux bénéfices pour la santé, le bien-être et le bonheur. Je me suis mis à méditer, et vraiment, quel merveilleux voyage, que je commence à peine ! Qu’y a-t-il eu entre cet avant et cet après ? Un livre. Un livre qui m’a ouvert les yeux sur mon ignorance et ma bêtise, qui m’a appris à me connaître davantage en comprenant mieux mon corps, qui m’a donné les clés pour une vie plus saine, plus intelligente, plus sereine et plus énergique. Ce livre a été mon sésame, mon mot de passe pour sortir de la caverne et commencer un voyage initiatique passionnant, aux paysages sans cesse renouvelés. Je vous le livre ici, ainsi que deux autres livres qui ont révolutionné ma santé – et qui ont le pouvoir de révolutionner la vôtre aussi, si vous les appliquez. Bonne nouvelle, ces 3 livres ont déjà été chroniqués sur ce blog, donc vous pourrez facilement vous faire une idée de leur contenu en lisant les résumés. 1er livre : Serons-nous immortels ?
Oubliez le titre racoleur, ce livre est LA mine d’or qui fournira de superbes pépites à tous ceux qui s’intéressent de près ou de loin à leur santé. À condition d’avoir l’esprit suffisamment ouvert, il peut aussi servir d’électrochoc aux ignorants fiers de l’être qui réaliseront l’étendue de leur bêtise et commenceront immédiatement à changer quelques-unes de leurs mauvaises habitudes en matière de santé, comme cela a été le cas quand j’étais moi-même ignorant et fier de l’être. Je l’ai lu en 2006. Il a été le tout premier livre a véritablement changer ma vie, et il m’a fallu 4 mois pour le lire en entier – et je n’ai toujours pas fini de l’appliquer. Ce livre part du principe que la médecine occidentale a été une véritable révolution qui nous a apporté de nombreux bénéfices, mais que son plus grand point faible est de s’attacher davantage à guérir les maladies après leur apparition plutôt que de les prévenir. Cela pose problème notamment pour les maladies endémiques qui se sont développées au XXème siècle à cause du changement de notre mode de vie – de plus en plus sédentaire – et des modifications de notre alimentation – de plus en plus riche en graisses et en sucre – comme le diabète, l’obésité, le cancer ou les maladies cardio-vasculaires. L’objectif de “Serons-nous immortels ?” est de nous donner toutes les connaissances pour comprendre pourquoi et comment prendre en main nous-mêmes notre santé. Comme le dit le célèbre milliardaire Donald Trump “Vous devez toujours vous tenir debout et vous défendre vous-même, car personne ne le fera à votre place”, et cela s’applique aussi à votre santé : la médecine occidentale tentera de vous guérir si vous tombez malade, mais personne d’autre que vous-même ne peut vous prendre en charge pour être au top de votre forme et de votre énergie et minimiser vos risques de tomber malade. Le livre va dans le détail en expliquant simplement de nombreux sujets que l’on rencontre régulièrement dans les médias comme les omégas 3 et 6, la charge glycémique, le diabète, les maladies cardiovasculaires et le cancer, et nous en fait découvrir de nouveaux dont parlent rarement les journalistes, comme la méthylation ou les mécanismes de l’inflammation, tout cela en s’appuyant sur de nombreuses sources scientifiques solides qui sont abondamment citées tout au long des pages (ces citations d’études scientifiques sont rassemblées dans 38 pages de notes de bas de page !). Il sait parfaitement équilibrer l’information théorique présentée de manière claire comme de l’eau de roche, et les conseils concrets et pratiques pour améliorer notre santé et notre bien-être. Il est de plus émaillé de considérations sur l’avenir de la médecine qui raviront les amateurs de science-fiction, les transhumanistes, ceux qui pensent que les avancées technologiques vont apporter encore plus à l’homme que ce qu’elles ont déjà fait dans le passé, et feront sans doute un peu peur aux autres . Points forts :
Détaillé et très complet Appuyé par des centaines d’études scientifiques que les auteurs rassemblent dans 38 pages de notes de bas de page (!) Accessible Passionnant (en tout cas il m’a vraiment accroché ) Émaillé de paragraphes de prospective futuriste sidérants et enthousiasmants Point de départ d’une vraie prise de conscience pour les personnes illettrées dans ce domaine (j’en faisais partie)
Points faibles :
Certains passages controversés (notamment sur l’importance de l’alcanilité de l’eau et des suppléments) Le thème sous-jacent du livre ( utiliser les meilleures connaissances médicales actuelles pour prolonger sa longévité jusqu’au moment où la science nous permettra de gagner chaque année plus d’un an d’espérance de vie – éliminant ainsi la vieillesse et la mort) peut rebuter certains lecteurs Assez long et dense
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2ème livre : Anticancer
Ce livre est un peu le pendant français de “Serons-nous immortels ?”, les perspectives futuristes en moins. Le docteur David Servan-Shreiber nous raconte comme il a appris qu’il était atteint d’un cancer au cerveau à l’âge de 32 ans, alors qu’il était un jeune médecin-chercheur à la carrière prometteuse aux Etats-Unis. Choqué par cette découverte, après avoir été guéri par les moyens conventionnels puis avoir fait une rechute, il est parti à la recherche de tout ce qui pouvait l’aider dans sa lutte contre la maladie. Scientifique rationnel “au point d’en être obtus”, il découvrit avec stupeur que des preuves scientifiques montraient qu’il était possible d’augmenter sérieusement les chances de réussite d’une thérapie classique en sélectionnant soigneusement son alimentation et son mode de vie, contrairement à une croyance répandue chez les médecins. Ensuite DSS nous raconte l’histoire de Stephen Jay Gould, spécialiste de l’évolution à l’université d’Harvard, qui a appris en 1982 – à 40 ans – qu’il était atteint d’un cancer grave et rare, et qui, en bon scientifique, s’est mit à étudier l’état de la recherche sur ce sujet. Atterré, il découvrit que la durée de survie médiane d’un patient après le diagnostic était de 8 mois ! Mais il n’interrompit pas ses recherches pour autant. En poussant sa réflexion, il réalisa que si la survie médiane était de 8 mois, cela voulait dire que la moitié des patients mourraient avant 8 mois, et que la moitié mourraient après ces 8 mois. Et en étudiant la courbe de survie de son cancer, il réalisa qu’une petite partie des patients survivait des années après le diagnostic. Stephen Jay Gould poussa alors un soupir de soulagement. Il ne voyait aucune raison pour laquelle il ne ferait pas partie de cette minorité qui survit longtemps. Il décida de se battre jusqu’au bout, en mettant tous les atouts de son coté. Il mourut finalement 20 ans plus tard, d’une autre maladie, après avoir brillamment mené une carrière de chercheur de haut niveau qui le fait considérer par certains comme “le second Darwin”. Donner tous les moyens scientifiques connus pour échapper au maximum aux statistiques lorsque l’on est atteint d’un cancer, en se focalisant sur des méthodes à essayer en complément (et non pas en remplacement) des méthodes traditionnelles. Voilà l’objectif de ce livre, alimenté par les recherches soigneuses de David Servan-Schreiber et appuyé par des centaines d’études scientifiques très sérieuses (ces références forment 26 pages à elles seules !). David Servan-Schreiber est mort récemment (en juillet 2011), et sans doute vous demandez-vous si cela n’invalide pas ses théories. Je dirai que ce sont plus que des théories, mais des faits appuyés par des études sérieuses, et que comme Stephen Jay Gould, David Servan-Schreiber a survécu près de 20 ans à son cancer, ce qui en fait une anomalie statistique dont parle justement ce livre. Points forts :
L’histoire touchante d’un médecin confronté à un cancer Une critique constructive des faiblesses du système médical Bourré de conseils pratiques Appuyé par de nombreuses études scientifiques sérieuses (26 pages de références !) Complémentaire à “Serons-nous immortels ?”
Points faibles :
Assez long et dense. Une solution si vous n’avez pas le temps ou l’envie de lire un si gros livre est d’écouter la version audio, qui est excellente. Honnêtement je n’en vois pas d’autres. Foncez !
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3ème livre : L’Art de la Méditation
Oubliez vos préjugés comme j’ai oublié les miens, de nombreuses études scientifiques sérieuses – comme celles-ci (université d’Harvard), celle-ci (université de Stanford) ou celle-ci (université de Montréal) (voir aussi les conférences du Mind & Life Institute ou toutes ces autres études) – ont découverts ou prouvés de nombreux bénéfices à la pratique de la méditation, comme :
Une réduction considérable du stress Une réduction de l’anxiété, de la tendance à la colère, et des tendances dépressives Un renforcement notable du système immunitaire Un renforcement des émotions positives et des facultés d’attention Une diminution de la tension artérielle chez les hypertendus etc.
La méditation a de plus de nombreux avantages en plus de ses bénéfices prouvés :
Elle peut se pratiquer indépendamment de toute religion ou au contraire s’y intégrer complètement – toutes les religions pratiquent des formes de méditation. Elle peut se pratiquer à raison de 15 ou 30 minutes par jour, sans demander d’équipement spécial contraignant ou coûteux – tout ce qu’il faut est un endroit calme et un peu de temps. Cela lui permet de s’intégrer facilement aux contraintes de nos vies et d’être accessible par tout le monde. Elle peut se pratiquer pour atteindre une multitude d’objectifs : se détendre, améliorer sa confiance en soi, trouver un sens à sa vie, entrer en communication avec son dieu, avec l’univers, etc. Ainsi chacun pourra tenter d’y trouver ce qu’il y cherche.
Dans ce livre clair, simple et didactique, Matthieu Ricard, docteur en génétique cellulaire et moine bouddhiste, nous initie à cette pratique si simple, si peu coûteuse et si bénéfique, dans un langage accessible loin des jargons ésotériques que l’on peut voir parfois. Pratiquer la méditation ne serait-ce que 5 minutes par jour vous apportera déjà de nombreux bénéfices, et sera le début d’un merveilleux voyage que vous vous remercierez grandement d’avoir commencé. Vous avez 5 minutes par jour ? Foncez ! Points forts :
Clair et concis Va droit à l’essentiel Le plus neutre possible d’un point de vue religieux – il conviendra donc à tout le monde, quelque soit sa religion ou sa non-religion Concepts, méthodes et notions abordées de manière simple et adaptée à la mentalité occidentale Ouvre la porte d’une nouvelle manière de percevoir le monde et nous-mêmes qui peut être extrêmement bénéfique Immédiatement applicable au quotidien sans matériel et investissement nécessaire Tous les bénéfices liés à la vente de ce livre sont reversés à l’association Karuna, qui gère de nombreux projets humanitaires
Points faibles:
Je n’en vois pas – et honnêtement c’est rare
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Mais surtout… Tous les livres du monde ne serviront à rien si vous ne les appliquez pas. Si vous avez du mal à appliquer les livres que vous lisez, je vous recommande l’article Pourquoi vous n’appliquez pas ce que vous lisez (et comment y remédier). Mais essayez cette technique toute simple : après la lecture d’un livre, choisissez une action à tenter pendant au moins une semaine. Si elle fonctionne pour vous et vous amène des bénéfices, continuez à la faire. De cette manière elle deviendra vite une habitude, et si vous faites cela pour chaque livre que vous lisez, votre vie s’en trouvera rapidement transformée d’une manière que vous ne pouvez pas imaginer aujourd’hui. Testez cette technique. Elle est simple, elle fonctionne et elle peut changer votre vie. Cet article participe à l’évènement inter-blogueurs “Les 3 livres qui ont changé ma vie” organisé par le blog Des Livres Pour Changer de Vie. Si vous avez aimé cet article, je vous remercie de cliquer sur ce lien : j’ai aimé cet article ! Pour recevoir gratuitement un podcast "7 étapes pour vaincre la Procrastination et rester motivé pour créer ou diriger une entreprise" et une vidéo "7 livres indispensables pour Créer son Entreprise", cliquez ici et laissez-moi votre adresse email pour que je vous les envoie gratuitement ! ;)
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July 18 2012, 10:10am
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L'immortalité en 6 vidéos du TED
Depuis quelques années certains scientifiques et entrepreneurs pensent que la médecine va tellement progresser au 21ème siècle que nous allons atteindre un point où elle nous fera gagner plus d’un an d’espérance de vie tous les ans (contre 3 mois par an aujourd’hui), supprimant ainsi la vieillesse comme cause de mortalité : nous pourrons soigner nos corps, prévenir les dégâts du vieillissement et ensuite même réparer tous les dommages causés par le vieillissement. Nous ne serons pas immortels pour autant (se prendre un bus sera toujours aussi mauvais pour la santé) mais notre longévité deviendra exceptionnellement longue, dépassant de loin tout ce qui a été vu jusque-là (certains comme le chercheur Aubrey de Grey avancent des chiffres allant de 1000 à 5000 ans d’espérance de vie !). Qui a t-il d’intéressant pour nous là-dedans ? Que ces avancées incroyables pourraient arriver de notre vivant, à condition d’atteindre le “point d’échappement”, “escape point velocity” en anglais, où vous vivez suffisamment longtemps pour bénéficier d’un traitement qui augmente votre espérance de vie de 20 ou 30 ans, vous permettant de vivre assez longtemps pour bénéficier d’un nouveau traitement qui ajoutera à nouveau quelques décennies à votre espérance de vie, etc. C’est résumé dans ce graphique :
Selon cette prospective d’Aubrey de Grey, si les personnes âgées de 80 ou 100 ans aujourd’hui sont condamnées à mourir, celles âgées de 30 ou 50 ans ont toutes les chances, après une période où leur espérance de vie restante diminuera, de voir celle-ci augmenter jusqu’à atteindre un point où chaque année sera l’occasion de gagner plus d’une année d’espérance de vie – éliminant ainsi toute mort possible due à la vieillesse. Il faut juste se maintenir en vie suffisamment longtemps pour atteindre ce point. Le sujet est de plus en plus abordé dans les médias, notamment aux États-Unis, mais pas encore assez à mon goût en France, c’est pourquoi j’ai sélectionné pour vous les meilleures vidéos du TED sur ce sujet passionnant, qui est une occasion de plus d’être optimiste face à l’avenir . (Normalement les sous-titres en français apparaissent automatiquement, mais il est possible qu’avec certains navigateurs cela ne fonctionne pas, Chrome notamment. Dans ce cas changez de navigateur pour voir les sous-titres en français). Si vous êtes sur iPhone/iPad, les vidéos n’apparaîtront pas, allez sur un vrai ordinateur !
Imprimer un rein humain Le chirurgien Anthony Atala nous présente ses travaux qui visent à utiliser des imprimantes 3D pour imprimer des organes humains parfaitement fonctionnels. D’après vous combien de décennies d’espérance de vie gagnerons-nous quand cette technologie sera mature ?Le vieillissement n’est qu’une maladie
Dans cette vidéo, Aubrey de Grey, chercheur à Cambridge et fondateur du programme de lutte contre le vieillissement SENS nous dit que le vieillissement n’est qu’une maladie et que le corps vieillit de 7 façons fondamentales – toutes évitables :
Des expériences nous promettent une vie plus longue La biochimiste Cynthia Kenyon a découvert qu’une simple mutation génétique permet de doubler l’espérance de vie du ver C. Elegans. Comment pourrons-nous un jour augmenter radicalement l’espérance de vie humaine avec ces expériences ?
La médecine du futur ? Il y a une application pour ça Le docteur Daniel Kraft nous montre comment la médecine est en train d’être révolutionnée par sa fusion avec l’informatique et quelles sont les avancées incroyables que nous allons bientôt vivre.
Comment la technologie nous transformera Ray Kurzweil nous explique pourquoi l’accélération exponentielle des technologies d’information va permettre des avancées incroyables dans tous les domaines, y compris dans celui de la médecine et comment cela nous permettra de transformer nos propres corps.
Que faire de tout ce temps supplémentaire ? Vivre plus longtemps, c’est bien, mais que faire de tout ce temps gagné ? Janes Fonda, actrice oscarisée, activiste et auteure de best-sellers dans le domaine du fitness explique que nous avons 30 ans d’espérance de vie supplémentaire par rapport à nos grands-parents, et que nous avons ajouté toute une vie d’adulte à nos vies. Que faire de ce temps supplémentaire ? La réponse dans cette vidéo inspirante :
Pour aller plus loin, lisez la chronique du livre Serons-nous immortels ? – ou mieux le livre lui-même ! Toutes ces vidéos peuvent vous inspirer et vous donner envie de bénéficier de ces avancées, mais pour cela il faut vivre suffisamment longtemps. Dans un prochain article, je vous proposerai une autre sélection de vidéos du TED qui présentent l’état de l’art des connaissances scientifiques sur ce qu’il faut faire pour vivre longtemps et bonne santé. Restez branchés !
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May 25 2012, 5:00pm
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Anticancer
Chronique vidéo du livre Anticancer de David Servan Schreiber :
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Acheter Anticancer sur Amazon :Transcription texte (littérale) de la vidéo :
Bonjour! Ici Olivier Roland, et bienvenue dans cette nouvelle vidéo du blog Des Livres Pour Changer de Vie. Je me trouve actuellement dans l’île grecque de Santorin qui est tout simplement un volcan assez extraordinaire. Ce que vous voyez derrière moi, c’est le cratère et tout ce qui est autour, qui et sous la mer c’est la caldera du volcan. Il faut savoir que l’île de Santorin a une histoire assez extraordinaire, puisqu’il y a un peu plus de trois mille ans, il y a eu une énorme explosion volcanique qui a complètement détruit la civilisation minoenne et qui a créé un Tsunami de plus de 150 mètres de haut. Et nous sommes juste à côté de la Crète qui est connue dans le monde entier, puisque sa population est de celle qui vit le plus longtemps au monde et en ayant la meilleure santé. Cela m’a donné l’idée de vous parler d’un livre, Anticancer du Dr David Servan Schreiber. Je vous recommande vraiment ce livre, si vous voulez tout simplement, prendre un peu en charge votre santé. Il est très facile à lire, il est bourré de conseils pratiques sur comment utiliser l’alimentation, le sport et d’autres activités pour essayer de prévenir un maximum les maladies et donc vivre le plus longtemps possible dans la meilleure des santés possibles. Vous savez peut-être que le Dr David Servan Schreiber est mort récemment d’un cancer, il avait une tumeur au cerveau. Et vous vous dites peut être: " est-ce que ça n’invalide pas un peu ce qu’il a écrit dans ce livre Anticancer….et guérir par exemple. Il faut savoir, qu’il a eu son cancer, il y a plus d’une dizaine années, et qu’il représente un peu une anomalie statistique par rapport aux personnes qui ont eu ce cancer. Il a eu une longévité bien meilleure, qui je pense, va dans le sens de ce qu’il a écrit dans ce livre. D’ailleurs, il nous donne au tout début de ce livre, l’exemple d’un scientifique qui avait été diagnostiqué pour un cancer à qui on donnait quelque chose comme six mois à vivre et quand il avait demandé s’il y avait quelque chose à faire pour améliorer son état, sa longévité, on lui a dit: « ne vous embêtez pas, mettez vos affaires en ordre, dites au revoir à votre famille, c’est ce qu’il y a de mieux à faire ». Il ne s’est pas laissé démonté parce c’était un chercheur qui avait l’habitude d’aller fouiller un petit peu. Il a été voir dans la documentation médicale, et il s’est rendu compte que, oui c’est vrai, qu’en moyenne, les personnes qui avaient son cancer vivaient six mois, mais qu’il y a avait, tout à l’opposé de la courbe, quelques personnes qui arrivaient à vivre plusieurs années, parfois plus de dix années après avoir été diagnostiquées pour ce cancer. Il s’est mis un peu à la recherche des facteurs qui faisaient que ces personnes avaient vécu plus longtemps. Voilà comment David Servan Schreiber introduit son livre en expliquant qu’il y a des facteurs qui permettent de, peut-être, vivre plus longtemps après le diagnostic d’un cancer ou de prévenir des cancers par des choses naturelles comme l’alimentation, le sport etc…..en complément bien sûr de la médecine classique quand on a été diagnostiqué par un cancer. Donc, c’est vraiment un livre très pratique, très simple, que vous ne lirez pas en un week-end car il est un peu épais, mais justement vous allez pouvoir le lire à votre rythme tout en appliquant ce que vous apprenez dans votre vie. Je suis certain que si vous appliquez, ne serait-ce que quelques-unes des techniques qui sont décrites dans ce livre, vous aurez plus de chance de vivre une vie plus longue et en meilleure santé. Je vous recommande vraiment ce livre. Lire plus de commentaires sur Anticancer sur Amazon Acheter Anticancer sur Amazon :
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May 14 2012, 7:30am
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Blue Zones : Où vit-on mieux et le plus longtemps ?
Phrase résumée de Blue Zones : Dan Buettner a parcouru le monde à la recherche des zones bleues : ces endroits du monde où les habitants vivent plus longtemps qu’ailleurs et surtout en bonne santé. Découvrez les secrets de ces communautés et appliquez-les sur votre mode de vie pour prolonger votre existence de plusieurs années.
De Dan Buettner, 2008, 277 pages. Titre original : The Blue Zones: Lessons for Living Longer from the People Who’ve Lived the Longest. Note : Cette chronique invitée a été écrite par Régis du blog Auxois Nature, dans lequel il partage sa passion pour la nature et la photo nature. Il a publié récemment un recueil des conseils des meilleurs photographes animaliers ainsi qu’un guide d’achat du débutant en photo. Chronique et résumé de “Blue Zones” : Préparez-vous à changer de vie Dan Buettner possède de nombreuses cordes à son arc. Il est chercheur, enseignant, producteur, explorateur, et écrivain. Dès les premières pages de son livre, nous savons très vite que son activité d’auteur n’est pas celle qu’il maitrise le moins. Les douze pages que constituent son introduction suffisent à vous donner envie, mais vraiment envie, de découvrir la suite. Mon prof de français me disait toujours « pour savoir si tu vas aimer un livre, tu lis la quatrième de couverture, s’il t’intéresse toujours, tu feuillettes les dix premières pages, et si tu as encore envie de tourner les pages, c’est bon, tu peux le prendre ! » Je n’ai pas oublié ce conseil et je l’ai appliqué pour cet ouvrage : à la fin de la préface, pari réussi pour Dan Buettner, j’étais bien décidé à découvrir la suite ! Alors que raconte ce préambule pour susciter ce désir ? C’est tout simple, et pourtant terriblement efficace, il écrit une histoire. C’est ce qui passionne le monde les histoires non ? Dan Buettner nous raconte une rencontre entre trois personnes : lui, Sayoko Ogata et Ushi. Les deux dernières vous sont totalement inconnues, c’est normal, mais pas pour très longtemps : Sayoko Ogata et Ushi sont deux Japonaises, la première est une jeune femme tokyoïte dynamique à l’avenir tout tracé dans une grande entreprise, et la seconde, Ushi, une centenaire vivant sur l’île d’Okinawa. La centenaire va changer la vie de la plus jeune, Sayoko. L’auteur, dans le cadre de ses travaux scientifiques sur la longévité, se rend sur cette ile du Japon au début des années 2000. Il s’entoure de nombreuses et nombreux experts nippons, dont Sayoko, spécialiste en traduction. L’équipe ainsi constituée part à la rencontre des Okinawais d’âge canonique pour qu’ils livrent les secrets de leur longévité. C’est au cours de ce projet que Sayoko se retrouve à interviewer Ushi, cette femme de 104 ans, impressionnante par sa vitalité. Cette rencontre de quelques heures suffira à bouleverser la vie de Sayoko : dès son retour à Tokyo, elle donne sa démission, abandonne sa vie trépidante mais ô combien stressante de jeune cadre dynamique pour calquer son mode de vie sur celui d’Ushi. Sa simplicité, sa manière de rayonner de bonheur et prendre soin de tous est une révolution pour Sayoko. Blue Zones vous donne cette extraordinaire opportunité de partir à la rencontre de tous ceux qui comme Ushi réussissent à vivre au-delà de 100 ans en bonne santé. L’auteur a sollicité des démographes et scientifiques de renoms pour comprendre les secrets de ces champions de la longévité : vous le découvrirez dans les chapitres 2, 3, 4 et 5. Le premier chapitre quant à lui donne les grands principes du vieillissement, préalable indispensable pour assimiler le reste du livre. Le dernier chapitre est une synthèse de toutes les découvertes et observations de Dan Buettner pour vous aider à construire votre propre Zone Bleue. Et qui sait, faire comme Sayoko, changer votre vie !
Chapitre 1 : Quelques vérités sur la longévité « La dure réalité, c’est que le vieillissement n’a qu’une pédale : l’accélérateur. Reste à découvrir s’il existe un frein. A l’heure actuelle, nous pouvons uniquement lever le pied de la pédale qui accélère le processus »
Cette image très parlante permet de bien saisir l’état actuel de notre rapport au processus de vieillissement. Mais qu’est-ce que ce processus ? Quelles transformations notre corps subit-il ? En somme, qu’est-ce que vieillir exactement ? C’est terrible comme il est difficile de répondre à une question aussi simple ! Dan Buettner l’a bien compris et à fait appel à un panel de scientifiques américains triés sur le volet : chacun d’entre eux apporte une réponse satisfaisante, exacte, et surtout simple à comprendre pour le lecteur. Voici le résumé de leurs réponses (je ne mentionne pas le nom des experts car cela n’apporte rien de plus à cette chronique. Bien sûr, dans le livre ils sont tous nommés avec leur CV, très impressionnants d’ailleurs !) : - Qu’est-ce que vieillir exactement ? C’est la perte progressive des capacités mentales et physiques, autrement dit on ne fait plus à 60 ans ce que l’on faisait à 20 ans ! Cette dégradation commence selon certains à partir de 45 ans et une théorie l’expliquerait par l’accumulation de toxines dans le corps. - Quelle est l’espérance de vie d’un américain moyen ? L’espérance de vie est de 80 ans en moyenne, un peu plus pour les femmes et un peu moins pour les hommes. Les femmes peuvent donc espérer vivre quelques années de plus, les hommes un peu moins, cherchez pas, c’est comme ça ! - Quelles sont nos chances d’atteindre 100 ans ? Ne soyez pas déçus, mais vous avez moins de 1 % de chances d’y parvenir. Et encore, tout dépend de votre âge au moment où vous lisez ces lignes. Si vous avez 80 ans en 2011, vous avez probablement moins de chances d’y parvenir que si vous en avez 20. - Existe-t-il un médicament capable d’allonger la durée de vie ? Vous rappelez-vous de l’hormone de croissance DHEA et autres produits censés allongés la durée de vie ? Ils ont fait l’actualité pendant quelque temps, pour ne plus en entendre parler aujourd’hui. La raison est simple : leur efficacité est très discutable. La seule chose qui est certaine, ce sont les effets secondaires négatifs qu’ils procurent ! La réponse à cette question est catégoriquement non. - A quoi servent les compléments alimentaires ? Il faut subvenir à ses besoins quotidiens en vitamines et minéraux. Le problème est que notre mode de vie occidental ne nous permet pas toujours d’y parvenir. Les compléments alimentaires portent bien leur nom puisqu’ils vont compléter ce que nous ne parvenons pas à absorber pendant les repas. C’est une bonne chose, mais attention à ne pas en abuser ! Plus de vitamines ne fait pas plus de bien que la dose recommandée ! - Quel est le bon régime alimentaire pour vivre plus longtemps ? Désolé de vous décevoir mais l’auteur et ses experts ne donnent pas de recette miracle. Le mot à retenir pour son régime alimentaire est la modération, en toutes choses. Le meilleur régime est donc un régime modéré. Végétarien ou pas, avec viande ou sans, le débat n’est pas là : il faut simplement savoir rester raisonnable. - Que faire pour vivre plus longtemps en forme ? Première chose, intégrer autant que possible une ou plusieurs activités physiques dans son quotidien. La deuxième… Arrêter de fumer ! - Faut-il s’inscrire dans une salle de sport ? Chaque sport permet d’améliorer différentes aptitudes, ou de prévenir différents types de pathologies. A vous de choisir ce qui vous convient le mieux en ayant un objectif précis. Les statistiques montrent que la pratique d’un sport semble bonne pour la santé. - Vivre plus longtemps, fort bien, mais comment vivre mieux ? C’est certain que vivre jusqu’à 100 ans en étant dépendant depuis l’âge de 80 ans a-t-il un intérêt ? La vraie question est la suivante : comment retarder au maximum la perte d’autonomie ? Les scientifiques avancent quelques réponses : cultiver les liens sociaux, pratiquer une activité valorisante et passionnante par exemple. Chapitre 2 La zone bleue sarde « Là où les femmes sont fortes, la famille importe par-dessus tout, des monts escarpés jaillit la santé »
C’est à la suite d’une conférence internationale sur la longévité à Montpellier que le Dr Michel Poulain, démographe belge connu pour ses travaux sur les îlots de longévité, entend parler pour la première fois du cas de la Sardaigne. Il apprend notamment qu’il y a 7 centenaires recensés dans un petit village sarde de 2500 âmes, alors qu’aux USA le taux de centenaires est de 1 pour 5000 ; ici, le taux est de 1 pour 360 ! Évidemment, cette statistique incroyable suscite l’intérêt du chercheur belge : il s’envole alors en janvier 2000 pour la Sardaigne, ce sera le premier de ses dix voyages sur place. Quatre ans plus tard, il publie un article dans le très sérieux magazine Experimental Gerontology et affirme, officiellement, que c’est en Sardaigne que l’on vit le plus vieux (ou presque) au monde. C’est à la suite de cet article que Dan Buettner se rend à son tour sur l’île italienne en compagnie du célèbre photographe du National Geographic David McLain. Son objectif est simple : tenter de percer le mystère de la zone bleue sarde. L’auteur nous propose alors de le suivre au travers de ses nombreuses rencontres, de comprendre avec lui son enquête, et finalement de découvrir pourquoi les Sardes vivent plus vieux et en meilleure santé que partout ailleurs. Son récit est passionnant, ponctué d’anecdotes et d’apports scientifiques simples mais indispensables. Voici les résultats de ses découvertes de la zone bleue sarde :
Suivez un régime alimentaire maigre à base de fruits et de légumes, agrémenté d’un peu de viande Donnez la priorité à votre famille Buvez du lait de chèvre (comme Astérix et Obélix) Vive les anciens ! Promenez-vous Buvez un verre de vin rouge par jour Amusez-vous entre amis
Précision importante : ces 7 points sont beaucoup plus développés dans le livre. Chapitre 3 : La zone bleue d’Okinawa « Soleil, spiritualité et patate douce » Nous sommes cette fois-ci en février 2005, soit quelques mois après le voyage de Dan en Sardaigne et ses premières découvertes. La destination de son prochain périple est une île à 1500 kilomètres de Tokyo : Okinawa. Elle ne vous est pas inconnue puisque vous l’avez déjà rencontrée dans la préface, elle, et ses fameux habitants : Ushi, cela vous dit quelque chose non ? L’auteur reprend la même recette que dans le chapitre précédent : il raconte quasiment au jour le jour son activité de journaliste pour le prestigieux magazine National Geographic. Rassurez-vous, le style employé par Dan Buettner se lit facilement, on est loin d’une suite d’évènements sans queue ni tête, dénués de sens. Au contraire, le lecteur se prend au jeu et vous vous surprendrez à lire le livre comme un récit à suspens. Un exemple : sur les premières pages du chapitre, le journaliste et son équipe se demandent s’il vont pouvoir rencontrer ne serait-ce qu’un seul centenaire ! Autant en Sardaigne il leur arrivait d’interviewer parfois 3 vieillards en une matinée sans aucune difficulté, ici au Japon, les lourdeurs administratives ralentissent voire empêchent les rencontres. Le lecteur n’est pas dupe : on sait très bien que Dan pourra finalement mener son enquête, mais cela permet de comprendre la mentalité nippone sur cet aspect. L’île d’Okinawa présente de nombreux paradoxes, mais celui qui retient le plus l’attention est celui-ci : Okinawa possède le plus grand nombre de fast-foods par habitant du Japon avec un des plus grands du monde ! Et pourtant, à moins de 50 kilomètres de cette concentration de restauration à l’américaine, se trouve Kamada, une centenaire à la santé incroyable ! Quel est son secret, à elle et à de nombreuses autres personnes de la région ? Les talents de journaliste de Dan Buettner et surtout son empathie envers les gens rencontrés lui permettent de lever les nombreuses interrogations au sujet des centenaires d’Okinawa. Voici les résultats de ses découvertes de la zone bleue d’Okinawa :
Trouvez un Ikigaï, c’est-à-dire toujours avoir un but dans la vie, même à 100 ans Mangez végétarien Mettez-vous au jardinage Découvrez le soja Constituez un Moai, autrement dit un réseau social rassurant, mais en vrai, pas sur Facebook ni sur Twitter ! Profitez du soleil Restez actif Cultivez un jardin de plantes médicinales Adoptez un bon état d’esprit
Précision importante : ces 10 points sont beaucoup plus développés dans le livre. Note d’Olivier : pour aller plus loin, vous pouvez lire la chronique de Okinawa, un programme global pour mieux vivre Chapitre 4 : Une zone bleue aux États-Unis « L’oasis de longévité de Caroline du Sud »
Une chose inattendue avec ce livre, c’est que l’on voyage ! C’est quasiment un tour du monde proposé par l’auteur. Pour ce quatrième chapitre, nous sommes à Loma Linda, ville de 20 000 habitants en Californie. La particularité de cet endroit est qu’une importante communauté d’adventistes y vit. J’avoue très humblement qu’avant la lecture de ce passage, je n’avais jamais entendu parler des adventistes, j’imagine qu’il est fort probable que cela soit aussi le cas pour vous ! Sans entrer dans les détails, sachez juste que cette importante communauté religieuse attend le retour du Christ (d’où le nom adventiste du latin adventus qui signifie arrivée, venue). C’était la minute culture. Mais quel rapport entre ce mouvement religieux et une zone bleue des USA ? Les adventistes ne font pas qu’attendre la venue du Christ, ils ont aussi la particularité d’avoir un mode de vie compatible avec une véritable zone bleue. Leur religion leur interdit de consommer du tabac, de l’alcool et autres aliments jugés impurs par la bible : toutes les viandes, les boissons à base de caféine, les épices notamment. C’est évidemment très strict, et c’est grâce à cette hygiène de vie religieuse que Loma Linda se targue d’avoir une véritable oasis au milieu de la mégalopole de Los Angeles remplie de restauration rapide. Restons au-delà de toute considération religieuse et retenons seulement que les habitudes alimentaires et le rythme de vie des adventistes a une réelle influence sur l’espérance de vie. Dan Buettner se base sur de nombreuses études, longuement étayées dans le livre : la communauté scientifique s’est très vite penchée sur la longévité supérieure des adventistes par rapport à la population environnante dite traditionnelle. Alors nul besoin de se convertir à cette religion pour appliquer certains de ses principes ! D’ailleurs l’auteur est clair à ce sujet en affirmant qu’il ne sera jamais des leurs. Par contre, force est de constater qu’une hygiène de vie aussi rigoureuse n’est tenue que par la motivation de la religion : pour un adventiste, entretenir sa santé est un acte de foi. Ce chapitre ne déroge pas à la règle : le récit est une espèce de promenade à travers laquelle on rencontre des médecins, des chercheurs, des centenaires et de nombreuses autres personnes. C’est dynamique, intéressant et à chaque page tournée, on se demande qui va-t-on cette fois-ci découvrir ! On finit par parvenir à la conclusion du chapitre, qui se termine comme les précédents, par une synthèse des découvertes de la zone bleue.
Voici les résultats de ses découvertes de la zone bleue aux États-Unis :
Trouvez un sanctuaire hors du temps Surveillez votre indice de masse corporelle (IMC) Pratiquez régulièrement une activité physique modérée Consacrez du temps aux gens qui vous ressemblent Grignotez des fruits secs Occupez-vous des autres Ne mangez pas trop de viandes Dinez tôt et léger Mangez des fruits et des légumes Buvez beaucoup d’eau
Précision importante : ces 10 points sont beaucoup plus développés dans le livre. Chapitre 5 : A la découverte de la zone bleue du Costa Rica « Des tortillas, des haricots, une vie de dur labeur et quelque chose dans l’eau… » Le voyage continue ! Après la Sardaigne, le Japon et les USA, c’est au Costa Rica que Dan Buettner pose ses valises. Je trouve maintenant un autre intérêt à la lecture de ce livre : on en apprend beaucoup sur les us et coutumes des pays visités. Rappelez-vous : aller à la rencontre de centenaires aux États-Unis et en Sardaigne n’a posé aucune difficulté à l’auteur. A l’inverse, mener pareille enquête fut très compliqué au Japon à cause de l’administration, au moins au début. Au Costa Rica Dan retrouve les mêmes difficultés pour interviewer des personnes très âgées. La faute cette fois-ci aux archives qui sont très mal conservées, voire inexistantes à partir d’un certain âge. On apprend que c’est le cas dans la plupart des pays en voie de développement. Comment s’y prendre alors pour prouver l’existence d’une concentration de centenaires plus importante ici qu’ailleurs ? Le carnet d’adresses ! Quand vous êtes journaliste renommé publiant au National Geographic, votre carnet d’adresses est plus que fourni, et si cela ne suffit pas, votre carte de visite fait le reste. C’est exactement le cas de Dan Buettner, il sait jouer de ses relations, et c’est tant mieux pour nous ! Une des raisons qui rend Blue Zones passionnant est cette capacité de l’auteur à nous entrainer dans tout le processus de découverte … Et les contretemps rencontrés au Costa Rica en est le parfait exemple. Je ne vous cache pas que le suspens ne tient pas longtemps ! Très vite les empêchements sont levés et nous allons découvrir l’incroyable zone bleue de ce pays d’Amérique centrale. Ça donne l’impression de suivre un aventurier en pleine jungle tombant nez à nez sur un village peuplé de centenaires ! Rafael Leon 100 ans, Ofelia Gomez 102 ans, Francesca Castillo 99 ans, Don Faustino 101 ans, et bien d’autres encore : Dan Buettner et ses scientifiques sont formels, la zone bleue du Costa Rica est l’une des régions du monde où l’on vit le plus longtemps. Il reste maintenant à en découvrir les raisons. Études sociologiques, nombreux témoignages de centenaires et de leurs proches, enquêtes sur le mode et l’hygiène de vie, investigations poussées mises à l’épreuve de la démarche scientifique, l’équipe de Dan Buettner ne laisse rien au hasard. On les comprend, leurs détracteurs n’hésiteraient pas à s’engouffrer dans la moindre faille de leur raisonnement. Le jeu en vaut la peine puisque c’est pas moins de 8 leçons de longévité qui sont mises à jour. Voici les résultats de ses découvertes de la zone bleue du Costa Rica :
Bâtissez un plan de vie Buvez de l’eau calcaire Concentrez-vous sur la vie de famille Dinez léger Entretenez vos réseaux sociaux Travaillez dur Du soleil, oui ; trop de soleil, non Assumez votre patrimoine historique
Précision importante : ces 8 points sont beaucoup plus développés dans le livre. Chapitre 6 : Votre propre zone bleue « Intégrez à votre mode de vie les leçons tirées des zones bleues »
Il est temps de maintenant d’arrêter le voyage. Il existe d’autres zones sur le globe qui présentent un nombre de centenaires supérieur à la moyenne, mais à un degré moindre. Il est temps aussi de faire le point, de synthétiser toutes ces fabuleuses découvertes. Il est temps, enfin, de permettre à tout un chacun de s’approprier les recettes des champions de longévité comme aime les appeler Dan Buettner. C’est l’objectif de ce dernier chapitre : vous permettre, en tant que lecteur du livre, de mettre en place un plan d’action en neuf leçons, qui chacune constitue un thème. Et rassurez-vous, il ne s’agit pas de revoir votre façon de vivre de A à Z ! L’auteur est formel sur ce point : « (…) nous vous proposons neuf axes stratégiques situés à l’intersection de votre mode de vie actuel et des habitudes des champions du monde de la longévité. En faisant maintenant un petit effort, vous instaurez le contexte de votre nouveau choix de vie (…) Ah, et dernière chose avant de découvrir votre programme prêt à l’emploi : pour qu’un nouveau comportement devienne durable, il faut le maintenir pendant au moins 5 semaines… après, c’est presque gagné !
- Leçon n° 1 : introduisez de l’action dans votre Zone Bleue personnelle Comprenez par action le fait de pratiquer une activité physique douce et régulière. Ce serait une erreur que de préparer le marathon sur 6 mois, de le faire puis de tout arrêter !
- Leçon n° 2 : appliquez la règle des 80 % Nos habitudes alimentaires en France sont largement influencées par la publicité et les têtes de gondoles des supermarchés. Nous mangeons trop car nous sommes constamment sollicités. Voici une règle simplissime : ne remplissez votre estomac qu’à 80 % et prenez l’habitude de ne pas sortir de table en vous disant « j’ai trop mangé, je n’en peux plus ! » D’excellentes astuces sont données dans le livre pour y parvenir.
- Leçon n° 3 : faites pencher la balance de votre régime alimentaire coté végétarien Cela ne va pas faire plaisir à de nombreuses personnes, mais le fait est là : tous les centenaires rencontrés mangent très peu, voire pas du tout de viande. Par conviction religieuse (les adventistes) ou par manque de moyen (les Sardes), le résultat est le même. Retenez donc ceci : limitez ou évitez la viande et les aliments traités (comme le jambon fumé). Mise en garde : la viande apporte des protéines dont le corps a besoin, si vous ne mangez plus de viande, soyez attentif à conserver un apport de protéines par d’autres sources comme le tofu.
- Leçon n° 4 : inscrivez un verre de vin rouge à votre menu quotidien… mais pas plus ! Le titre est assez explicite : vous pouvez vous faire ce petit plaisir quotidien. Par contre, attention à l’abus d’alcool car son effet toxique sur le foie, le cerveau et d’autres organes n’est plus à démontrer. Au-delà d’un verre par jour, vous perdriez tous les effets positifs.
- Leçon n° 5 : concrétisez votre projet personnel Les champions de la longévité observés ont tous une raison de se lever le matin. Ça peut aller de la visite de ses petits enfants au projet le plus ambitieux. Vous devez vous constituer un projet de vie à tout âge de la vie.
- Leçon n° 6 : dégagez un espace de détente dans votre zone bleue Nous autres occidentaux passons énormément de temps pour accéder au succès social et au confort matériel. Si certains d’entre nous n’ont pas le choix, alors il faut pouvoir se ménager des moments de repos, d’évacuation de tension. Une astuce, parmi d’autres, que je me suis empressé d’appliquer dans mon quotidien et qui m’a fait beaucoup de bien : partir 15 minutes en avance pour éliminer la crainte d’arriver en retard et le stress qui va avec !
- Leçon n° 7 : renforcez la dimension spirituelle de votre zone bleue Les centenaires rencontrés appartiennent tous à une communauté religieuse forte. Des études ont même montré que ceux qui participent à un office religieux une fois par mois ont une meilleure espérance de vie.
- Leçon n° 8 : créez une zone bleue familiale Priorité à la famille. Cette notion est, il me semble, mise à mal en France depuis quelques décennies. Familles recomposées, séparations, maisons de retraite, mutations professionnelles, tout est fait pour que le noyau familial éclate. C’est justement l’exact contraire du mode de vie des personnes âgées en bonne santé. Les Sardes par exemple passent beaucoup de temps en famille : c’est ce que nous connaissions dans nos campagnes françaises avec les hameaux.
- Leçon n° 9 : Renforcez le noyau dur de votre zone bleue Cela signifie simplement de vous entourer de personnes qui partagent vos valeurs. Vous êtes décidé à appliquer certaines de ces leçons ? Bien, mais ce sera plus difficile si vous savez que vos proches sont réticents. Vous pouvez alors repérer les personnes susceptibles de vous conforter dans votre nouveau mode de vie. Chacune de ces leçons est développée longuement dans le livre. Vous avez sous les yeux un simple aperçu de toutes les possibilités offertes par Blue Zones. Conclusion de Régis du site Auxois Nature : Pour cette chronique, j’avais prévu de résumer chaque chapitre au fur et mesure de ma lecture. Je n’ai pas réussi. Pourquoi ? Parce que dès la première page lue j’ai souhaité découvrir la suivante… jusqu’à la dernière page. C’est le tour de force réussi par l’auteur : faire lire ce livre comme un roman passionnant. Ça c’est pour la forme et vous l’aurez compris, je la trouve très réussie. Sur le fond, la seule question à se poser au terme de la lecture est la suivante : ce livre changera-t-il ma vie ? Ma réponse est oui. Bien sûr, elle n’engage que moi et vous ne viendrez pas vérifier si c’est le cas ! J’ai déjà appliqué deux techniques : remplir à 80 % mon estomac et partir 15 minutes plus tôt pour aller au travail. Deux petites choses, deux fois rien, et pourtant j’en sens les effets positifs. Cela me conforte à aller plus loin : je ne sais pas si je serai centenaire, mais je suis certain que je vivrai mieux, et ça c’est déjà changer de vie ! Note d’Olivier : vous pouvez voir une présentation de l’auteur Dan Buettner au TED résumant ses découvertes ici :
Points forts :
le style d’écriture de Dan Buettner, précis et agréable mêlant avec brio anecdotes, récits et références scientifiques la segmentation en chapitres, puis en grands paragraphes titrés facilitent la lecture des encarts du type «le saviez-vous ?» sont régulièrement placés dans les pages des photos en noir et blanc illustrent efficacement le livre le gros effort de synthèse effectué tout au long de l’ouvrage la caution des magazines National Geographic et de Ca m’intéresse présence d’un index en fin de livre très utile pour retrouver une information.
Points faibles :
le chapitre 3 sur la zone bleue d’Okinawa un peu trop long et qui n’apporte pas plus que les autres la leçon n° 7 qui incite assez franchement à appartenir à une communauté religieuse. Le lecteur sans conviction religieuse pourra être surpris quelques références américaines qui n’ont pas grande signification pour le lecteur français
La note de Régis Moscardini du site Auxois Nature :
Avez-vous lu le livre ? Combien le notez-vous ? Note: There is a rating embedded within this post, please visit this post to rate it. Lire plus de commentaires sur Blue zones : Où vit-on mieux et le plus longtemps ? sur Amazon. Acheter “Blue Zones” sur Amazon :
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December 26 2011, 9:00am
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J'ai publié sur des-livres-pour-changer-de-vie.fr
Guérir
Guérir, le stress, l’anxiété, la dépression sans médicament ni psychanalyse
Phrase-résumé de “Guérir” : "Notre cerveau "émotionnel" est bien plus que le vestige encombrant de notre passé animal : maître de notre corps et de nos passions, il est la source même de notre identité, des valeurs qui donnent un sens à notre vie. Qu’il se dérègle un tant soit peu, et celle-ci part en lambeaux; qu’il soit en harmonie avec notre corps et nous devenons pleinement nous-mêmes…"
De David Servan-Schreiber, 302 pages, Editions Robert Laffont Note : Cette chronique invitée a été écrite par Bernadette GILBERT du blog Cuisine "Santé-Saveur-Satiété" , dont l’objectif principal est de montrer que le bien-être, physique et psychique, passe par une saine alimentation. Chronique et résumé de “Guérir” Dans ce livre, David Servan-Schreiber nous convie à découvrir 7 méthodes particulièrement efficaces, même si certaines sont totalement inconnues du public français :
l’EMDR (l’intégration neuro-émotionnelle par les mouvements oculaires – Eye Movement Desensitization and Reprocessing) Régularisation du rythme cardiaque pour contrôler les émotions synchronisation des horloges biologiques acupuncture exercice physique apport d’acides gras "oméga-3" technique de "communication affective"
Au fil du livre… 1 Une nouvelle médecine des émotions Nous avons parfois tendance à envier la vie des autres. Or, certaines de ces personnes que nous envions finissent leur vie de façon triste ou dramatique. Puis, il y a des gens tout simplement heureux parce qu’ils savent apprécier ce qu’ils ont et se font un plaisir du quotidien. Qui sont ces gens ? Quels sont leurs secrets ? David Servan-Schreiber, au fil de ses longues formations diversifiées, fait le constat que ce qui l’a le plus aidé dans la pratique de sa profession, ce n’est pas ce qu’il avait appris à l’Université ! Le tournant Ce qu’il avait appris tenait de la formation scientifique rigoureuse. Pourtant, rapidement, l’esprit curieux et exigeant de David Servan-Schreiber va émettre des doutes quant à la manière dont la psychiatrie aborde ses patients et il finit par se demander si le rejet systématique des médecines traditionnelles repose vraiment sur des preuves scientifiques ou sur de l’ignorance ? Et pourquoi la demande pour ces médecines traditionnelles augmente-t-elle ? Le constat Les troubles cliniques liés au stress sont en croissance et les conséquences dramatiques. La bonne vieille méthode pour soigner les dépressions, psychanalyse et médicaments, est sérieusement remise en cause. Mal évalués, les résultats de l’analyse laissent de plus en plus sceptique : longue et coûteuse. Reste la voie des psychotropes qui ne guérissent pas, mais offrent parfois une rémission salutaire. Une autre approche A Pittsburgh, David Servan-Schreiber étudie comment on peut soigner la dépression, l’anxiété et le stress en faisant appel au corps plutôt qu’au langage. C’est la nouvelle médecine des émotions selon laquelle :
le cerveau émotionnel ne peut être influencé par le langage il régit le bien-être psychologique et une grande partie de la physiologie du corps les expériences du passé, imprimées dans le cerveau émotionnel, continuent souvent de contrôler nos ressentis et nos comportements le psychothérapeute a pour tâche de reprogrammer le cerveau émotionnel en fonction du présent le cerveau émotionnel a ses propres mécanismes d’autoguérison.
2 Malaise dans la neurobiologie : le difficile mariage de deux cerveaux Ce sont les émotions qui donnent du sens à notre vie. Privés d’elle, nous perdons le contact. L’intelligence émotionnelle C’est le terme qui définit l’équilibre entre l’émotion et la raison. On sait depuis longtemps que le QI n’est pas majoritairement un moyen avéré de réussite. Il y a plusieurs formes d’intelligences, comme l’ont avancé Jung et Piaget, mais celle qui détermine le mieux la réussite, le succès, c’est l’intelligence émotionnelle. Pour en mesurer le quotient, on étudie 4 fonctions essentielles :
l’aptitude à identifier son état émotionnel et celui des autres
l’aptitude à comprendre le déroulement naturel des émotions
l’aptitude à raisonner sur ses propres émotions et celles des autres
l’aptitude à gérer ses émotions et celles des autres
Fondamentales, ces aptitudes ne sont pourtant pas ce dans quoi nous excellons le plus. Ainsi, on peut avoir un QI très élevé et un QE (quotient émotionnel) très bas. Ainsi, le problème de poids tient-il de ce manque d’intelligence émotionnelle, problème que n’ont généralement pas ceux qui ont appris à maîtriser leur stress et à reconnaître les avertissements de leur organisme. De même, un enfant qui apprend à contrôler ses émotions, à gérer ses frustrations et à coopérer sera plus probablement prédisposé à la productivité et à une vie sociale harmonieuse. Par-delà Freud et Darwin : la troisième révolution de la psychologie Selon Darwin, l’espèce progresse par addition successive de nouvelles particularités et elle est donc obligée de vivre avec cette hérédité de ceux qui nous ont précédés, y-compris les animaux. Selon Freud, il existe une partie de la vie psychique qu’il a appelée l’inconscient, mais ils affirmait à ses proches que la génération qui le suivait saurait fait la synthèse entre la psychologie et la biologie. Selon Damasio, un chercheur américain, les émotions sont indissociables de la raison. Les deux cerveaux : cognitif et émotionnel D’un côté, il y a le cerveau cognitif, tourné vers le monde extérieur, de l’autre côté, il y a le cerveau émotionnel, tourné vers notre corps. Le cerveau émotionnel, dit limbique, a une structure simple, ses traitements de l’information sont primitifs, mais induisent des réactions très rapides et essentielles à notre survie. C’est cette partie de notre cerveau qui reçoit les informations de notre corps et y répond de manière appropriée en gérant son équilibre physiologique. Le cerveau limbique est plus proche de notre corps que du cerveau cognitif. C’est ce qui fait de notre corps la meilleure voie d’accès aux émotions. Le cerveau cognitif, dit néocortex, est d’une structure très organisée qui lui permet de traiter une infinie quantité d’informations. Cette partie du cerveau distingue l’homme de l’animal par sa taille, proportionnellement énorme. C’est lui qui traite l’attention, la concentration, la réflexion et la planification. Mais aussi le comportement moral… Quand les deux cerveaux ne s’entendent pas Nos ressentis dépendent du mode de coopération ou de compétition de ces deux cerveaux. Celle-ci nous rend malheureux quand celle-là nous fait ressentir l’harmonie intérieure. Depuis toujours, notre cerveau émotionnel traite des questions de survie, nous faisant instantanément prendre conscience des dangers ou des opportunités exceptionnelles pour assurer nos fonctions de survie (comme la reproduction, par exemple). Sa réaction est si puissante et si rapide qu’il est capable de court-circuiter toute activité du cerveau cognitif. C’est là que notre instinct domine en termes de réaction et que ce vestige de nos origines humaines nous est infiniment précieux. Mais quand ce cerveau émotionnel prend le contrôle sur un trop long terme, il nous fait perdre notre capacité de jugement et de raisonnement. C’est le cas du stress post-traumatique ou de l’attaque d’anxiété. A l’inverse, le cerveau cognitif dont la fonction est de contrôler les émotions et d’empêcher qu’elles n’entravent notre évolution. Mais si ce cerveau intervient trop souvent, on risque de perdre la chance des alarmes émotionnelles et nous mener à faire taire nos valeurs profondes devant une situation personnelle pourtant souffrante et cet état mène à des problèmes physiques. Le flux et le sourire du Bouddha La meilleure définition de l’état de bien-être que nous pouvons donner, c’est l’harmonie entre le cerveau émotionnel et le cerveau cognitif. Sa manifestation biologique en est le sourire vrai, celui qui s’exprime également au niveau des yeux, niveau qui ne peut être activé que par le cerveau limbique. C’est le sourire du visage du Bouddha. Dans les méthodes naturelles que David Servan-Schreiber nous présente dans les chapitres suivants, nous retrouverons cet objectif d’harmonisation. Si le QI n’évolue que peu au cours de notre vie, le QE peut se développer à tout âge ! 3 Le cœur et la raison
La découverte du lien entre le "cœur" et le "cerveau" est toute récente. On sait maintenant que si l’un se détraque, l’autre en subit les conséquences. Si l’on pouvait, médicalement, harmoniser leur relation, c’est tout l’organisme qui en serait bénéficiaire. Ce médicament n’existe pas, mais il existe une méthode capable de créer les conditions de cette harmonie. Pour la découvrir, David Servan-Schreiber nous propose d’abord une synthèse du fonctionnement de ce lien. Le cœur des émotions Le cœur, comme le cerveau ou les intestins, a son propre réseau de neurones et ses hormones et même un champ magnétique détectable à distance, mais dont on ne connaît pas encore la fonction. C’est dire que, quand il fonctionne, il influence toute notre physiologie et c’est une clé de l’intelligence émotionnelle. On se rappelle que le système nerveux est constitué de deux branches qui innervent les différentes parties du corps : l’une sympathique (états de combat ou de fuite), l’autre parasympathique (états de relaxation et de calme). C’est l’équilibre entre ces deux systèmes qui permet de développer des relations sociales et s’exprime par l’alternance permanente d’accélération et de décélération des battements du cœur. Chaos et cohérence En faisant l’essai d’un logiciel de cohérence cardiaque, David Servan-Schreiber découvre qu’un seul petit calcul mental peut indiquer une courbe de battements chaotiques alors que la simple évocation d’un souvenir agréable dessine une courbe régulière et cohérente. Cette variabilité est particulièrement forte à la naissance et basse proche de la mort, ce qui est un signe que notre physiologie a moins de souplesse, de capacité à s’adapter aux variations de notre environnement, que le système parasympathique, insuffisamment entretenu s’use. Cette baisse de variabilité des battements du cœur se lit dans les maladies liées au stress et au vieillissement. Quand on ne sait plus "freiner", la mort est proche… La pratique régulière de la cohérence cardiaque a donc des effets bénéfiques sur l’ensemble de notre physiologie. La gestion du stress En laboratoire, on a pu démontrer que la cohérence permet au cerveau d’être plus rapide et plus précis. Elle n’est donc pas un état de relaxation, mais un état de pleine présence au monde, sur un plan harmonieux et non conflictuel. Cette découverte va à l’encontre de toutes les données connues en matière de stress. Jusqu’à présent, on a toujours pensé que pour combattre le stress, il fallait travailler sur les circonstances extérieures génératrices de stress. A l’inverse, le principe de la cohérence cardiaque préconise d’apprendre à contrôler notre intérieur de manière à minimiser l’impact du monde extérieur sur nous. Pour ce faire, il suffit d’apprendre à vivre la cohérence cardiaque.
4 Vivre la cohérence cardiaque Pour pratiquer la cohérence cardiaque, il faut accepter de laisser de côté quelques minutes les soucis et activités qui nous occupent, le temps de redonner son équilibre à la relation cœur/cerveau. En prenant deux longues et profondes respirations, on stimule le système parasympathique. On marque une petite pause au bout de l’expiration. Au bout de quelques secondes de pratique, on se recentre mentalement sur la région du cœur, comme si on respirait à travers lui. Ensuite, on se connecte à la sensation de chaleur qui apparaît dans la poitrine et peut être stimulée par l’évocation d’un bon souvenir. Si on ressent le bien-être, l’envie de sourire, on est en cohérence cardiaque et on est alors dans l’état parfait pour faire face à n’importe quelle situation. La pratique régulière rend l’exercice de plus en plus facile. Un logiciel de "biofeedback" permet de mesurer cette cohérence. Les bienfaits de la cohérence Ce logiciel peut être utile pour convaincre de la réalité de la cohérence cardiaque. Celle-ci peut faire disparaître les palpitations ou les attaques de panique, l’anxiété ou la peur de parler en public. Sur le plan physique, elle régularise la tension artérielle, rééquilibre le système hormonal, dynamise le système immunitaire. Sur le plan psychologique, elle réduit considérablement l’anxiété. Vivre la cohérence Quand on accepte de porter son regard vers son cœur, on s’ouvre au monde des sensations et des émotions. C’est aussi l’accès au monde intuitif qui peut nous guider vers la compassion et la tendresse envers nous-même. Quand elle s’applique de manière régulière, elle permet de résoudre la plupart de nos problèmes liés au stress, à la colère. En contrôlant le stress, la dépression, nous permettons à notre physiologie de rajeunir… Toutefois, il existe des situations où nous vivons des chocs émotionnels tels que se tourner vers notre intérieur peut être impossible. Il faut alors avoir recours à une autre méthode qui trouve sa base dans le mécanisme des rêves. C’est l’EMDR ou IMO. 5 L’autoguérison des grandes douleurs : l’intégration neuro-émotionnelle par les mouvements oculaires (EMDR)
La cicatrice de la douleur Lorsque nous vivons des événements très douloureux, ceux-ci peuvent laisser des marques profondes dans notre cerveau; c’est ce qu’on appelle l’ESPT ou état de stress post-traumatique. Cet état peut être ressenti des années après l’événement comme s’il s’était inscrit sans que notre raison puisse y faire quoi que ce soit comme si le cerveau cognitif n’avait pas accès aux parties du cerveau émotionnel marqué par le traumatisme. Pourquoi ? Parce que celui-ci ne désapprend JAMAIS la peur. C’est le cerveau cognitif seul qui peut apprendre le contrôle, à condition qu’il parvienne à fonctionner normalement… Cet aspect de l’ESPT est bien connu des milieux psychiatriques et on sait aussi que la verbalisation du traumatisme ne fait parfois que l’aggraver. Quand David Servan-Schreiber a découvert l’EMDR, il ne pouvait, en tant que scientifique, donner du crédit à des séries de mouvements oculaires de quelques secondes pouvant faire disparaître toute trace de traumatisme. Mais le médecin s’est trouvé être très attiré par ces possibilités extraordinaires. Un mécanisme d’autoguérison dans le cerveau L’EMDR repose sur un postulat de base : nous sommes tous capables de digérer les petits traumatismes émotionnels, exactement comme le fait notre système digestif avec les aliments. Le "deuil" de Freud, la "résilience" de Cyrulnik sont devenus "le système adaptatif de traitement de l’information". Mais ce processus n’est parfois pas possible; c’est le cas quand la personne vit l’événement comme un traumatisme au sens propre. Les souvenirs du corps La mémoire fonctionne par analogies. Un seul élément du souvenir traumatisant peut le ramener au complet. L’EMDR évoque ce souvenir dans tous ses aspects puis stimule le système adaptatif de traitement de l’information. C’est comme si les mouvements oculaires permettaient un accès rapide à tous les réseaux associés au souvenir traumatique en traitement. Ces réseaux du passé peuvent alors se connecter aux réseaux cognitifs du présent et faire disparaître complètement l’empreinte neurologique de la peur ou du désespoir. 6 L’EMDR en action David Servan-Schreiber illustre dans ce chapitre l’action de l’EMDR. D’abord par le cas de Lilian, violée enfant par son père dans des circonstances extrêmes qui, après des années de psychothérapie et de psychanalyse croit avoir résorbé les effets de ce viol. Mais lors d’une situation précise, elle retrouve les symptômes de son incommensurable peur d’enfant. En une heure et en respectant les étapes du processus de deuil, Lilia a réussi à faire une lecture d’adulte de son traumatisme et à désarmer toute émotion inappropriée. Ensuite, le cas des enfants du Kosovo où David Servan-Schreiber participait à une mission d’aide aux victimes de traumatismes, il a pu constater que l’EMDR avait des effets particulièrement rapides chez les enfants et pouvait faire disparaître les effets des traumatismes de façon définitive. Malgré son scepticisme devant les résultats quasiment magiques de ces séances, il a bien dû se résoudre à admettre que la technique était d’une efficacité remarquable. La bataille de l’EMDR Bien que les instances officielles de la psychiatrie aient reconnu cette méthode de guérison des traumatismes comme la mieux tolérée et la plus rapide, elle est actuellement controversée et la raison en est qu’on explique mal, scientifiquement, cette efficacité. Ce phénomène est fréquent, en médecine où des théories sont émises longtemps avant les découvertes officialisées et admises et, de ce fait, complètement ignorées. L’EMDR et le sommeil des rêves On peut penser que le mouvement des yeux jouent un rôle important dans la réorganisation des informations dans le cerveau, dans les rêves comme dans l’EMDR. et qu’ils entraîne une relaxation automatique et une réduction de la fréquence cardiaque. Toujours est-il que la technique est entrain de gagner sa place et dans la pratique et dans l’enseignement. Les petits traumatismes laissent une longue trace La psychiatrie a depuis longtemps émis l’hypothèse que la plupart des troubles psychiques avaient pour origine des événements traumatiques. Et quand la trace des symptômes émotionnels discordants disparaît grâce à l’EMDR, on constate également la disparition de la plupart des troubles psychiques. Il ne faut donc pas limiter la recherche du traumatisme à l’ESPT : toute forme de dépression ou d’anxiété mérite une recherche dans l’histoire du patient pour en éliminer les traces émotionnelles. C’est d’ailleurs là la limite même de l’EMDR. Moins efficace pour des symptômes qu’on ne peut associer à des événements traumatisants du passé. Pour ces cas, il serait intéressant d’étudier l’intégration du cerveau émotionnel à un environnement dont il partage les rythmes. 7 L’énergie de la lumière : régler son horloge biologique
Le docteur Cook et les Esquimaux Cook, lors de ses expéditions polaires, avait noté combien le moral et l’énergie de ses compagnons se mettaient en berne lors des périodes des ténèbres hivernales. Il les astreignait alors à s’exposer plusieurs heures à des feux de camp, notant que c’était bien la lumière des feux plutôt que leur chaleur qui remettait ses hommes d’aplomb. De même il observait l’effervescence qui régnait parmi les Esquimaux au début de printemps. La Bible avait déjà noté ces effets bénéfiques de la lumière sur l’humeur et l’instinct humains. Le fait est que la lumière conditionne bien des comportements du cerveau émotionnel, en stimulant l’hypothalamus qui régit la sécrétion de toutes les hormones du corps. Et la lumière du jour, même de grisaille, est 20 fois plus intense que le meilleur éclairage électrique. Tous les rythmes du corps Beaucoup de fonctions corporelles sont soumises au cycle de 24 heures. Même les rêves sont indépendants de nos cycles de sommeil et s’expriment plutôt en fin de nuit : ils continuent à vouloir se manifester aux mêmes heures ce qui explique les symptômes du décalage horaire. C’est le même phénomène qui nous laisse dans le brouillard les nuits où l’on se couche tard et se lève tard : le cortisol a commencé son action après la période des rêves. Les difficultés qu’éprouvent 10% de la population durant la période hivernale s’expliquent de la même manière : le dérèglement est d’ordre biologique et non d’ordre émotionnel. Simuler l’aube naturelle La thérapie par la lumière pour les dépressions à caractère saisonnier permet, par l’exposition matinale progressive à une lumière artificielle très forte, de soigner les effets d’une dépression saisonnière en 2 semaines. En reliant notre réveil matin à une lumière stimulant la lumière de l’aube, notre cerveau reconnaîtrait tout de suite ce message qu’il a appris depuis des millions d’années d’évolution. C’est l’hypothalamus qui en reçoit le message et comprend qu’il peut organiser une transition du sommeil à l’éveil. L’effet sur l’organisme est général : plus d’énergie, meilleure concentration et le tout par un moyen entièrement naturel et utile pour tout le monde, qu’on soit ou non stressé ou déprimé. Ses effets se font également sentir sur le cycle menstruel, la régulation de l’appétit, l’amélioration de la qualité du sommeil et son utilisation pourrait se répandre de manière significative ! 8 Le contrôle du Qi : l’acupuncture manipule directement le cerveau émotionnel Des rendez-vous manqués Lors de ses études, un professeur avait projeté un exemple de chirurgie pratiquée sous acupuncture, mais rien, dans la pratique de David Servan-Schreiber n’est venu relayer cette information. Plus tard, lors d’un voyage en Chine, il apprend d’un médecin que notre approche occidentale de la maladie fonctionne à l’inverse de la leur. Chez nous les dérèglements physiques sont perçus comme des manifestations d’un problème mental alors qu’en Chine, le problèmes mentaux sont les manifestations de problèmes physiques ou d’un déséquilibre du Qi (prononcer "chi"), énergie qui équilibre le physique et le mental, indissociables. Pour intervenir sur le Qi, il y a 3 moyens : la méditation, la nutrition et l’acupuncture. Second rendez-vous manqué : ces notions sont trop loin de l’esprit cartésien de l’auteur. Il fallut la rencontre avec une femme dépressive remise d’aplomb par quelques semaines d’acupuncture pour que David Servan-Schreiber s’intéresse enfin à cette forme d’intervention. Le mot de la science L’acupuncture s’est exercée de façon continue depuis plus de 5000 ans. Un record absolu dans le domaine ! Et on ne peut invoquer l’effet placebo si puissant en termes de soin puisque des expériences sur les animaux ont été concluantes. De plus, la littérature scientifique fournit bon nombre d’expériences positives concernant plusieurs pathologies. Une rencontre personnelle David Servan-Schreiber se décide à vivre l’expérience d’une séance d’acupuncture pendant laquelle il découvrira toute une série de sensations étonnantes dont il ne comprend absolument rien puisque rien ne correspond à son apprentissage médical traditionnel, mais dont les effets lui ouvrent de nouvelles perspectives. L’acupuncture et le cerveau Il a fallu du temps et bien des expertises scientifiques pour que l’acupuncture soit reconnue et approuvée par la médecine occidentale. Un de ses concepts étonne particulièrement : le fait qu’il existe différents types morphopsychologiques dont les fameux "yin" et "yang" qui font que l’on peut parvenir à un résultat radicalement opposé avec la même manipulation d’aiguilles. Par ailleurs, étant donné le fait qu’on ne comprenne pas bien les mécanismes de l’acupuncture, son utilisation pour soigner la dépression ou l’anxiété reste controversée en Occident. Par contre, on s’intéresse de près à son efficacité pour soulager la douleur. C’est à Harvard que des études ont été menées pour arriver à démontrer le contrôle que pouvait exercer l’acupuncture sur les régions du cerveau émotionnel qui régissent la douleur et l’anxiété. De plus, l’acupuncture aurait une influence directe sur l’équilibre entre les deux branches du système nerveux autonome, augmentant l’activité du parasympathique et favorisant la cohérence du rythme cardiaque. C’est donc tout l’organisme qui est remis en équilibre par cette médecine. 9 La révolution des oméga-3 comment nourrir le cerveau émotionnel
Une triste naissance A partir d’un exemple banal de baby blues vécu par une de ses patientes, David Servan-Schreiber nous explique que, lors de la constitution du fœtus, celui-ci peut littéralement vider sa mère d’un élément essentiel à son développement, l’acide gras oméga-3. Et comme l’adulte en consomme peu, cette carence mène à la dépression. L’huile qui fait marcher le cerveau Toutes les cellules se renouvèlent constamment et comme le cerveau est constitué aux 2/3 d’acides gras, ses cellules et en particulier leur membrane par laquelle s’effectue la communication inter-cellulaire, a besoin d’être alimentée en graisses liquides à température ambiante (ce sont les acides gras oméga-3) pour être souple et que la communication soit aisée. La privation de ces acides gras conduit à l’anxiété et à la perte de sensations de plaisir. La dangereuse énergie de Benjamin La maniaco-dépression… Le cas décrit par David Servan-Schreiber raconte l’histoire de Benjamin qui, suite à crise maniaque a tout perdu et a finalement retrouvé un total équilibre émotionnel par la seule prise de gélules d’oméga-3. Mais cette huile agit sur d’autres plans également. Electrochocs contre huile de poisson Dans le cas de la maladie de Huntington, la plus grave et la plus mortelle des affections du cerveau, les études sont toujours en cours, mais elles tendent à confirmer l’extraordinaire efficacité du traitement par les oméga-3 qui contrecarre tristesse, manque d’énergie, anxiété, insomnie, baisse de libido et tendances suicidaires. Le régime des premiers hommes Dans la nature, il existe deux types d’acides gras essentiels : les oméga-3 et les oméga-6 qui n’ont pas les mêmes fonctions et favorisent les phénomènes inflammatoires. On pense que les premiers développements du cerveau de l’Homo sapiens tiennent à une alimentation parfaitement équilibrée de ces deux acides gras, produisant des neurones de haute performance. Or, notre société occidentale fournit un ratio tout à fait défavorable aux oméga-3, ce qui aboutit à de nombreuses maladies inflammatoires comme les maladies cardio-vasculaires, le cancer, l’arthrite et la maladie d’Alzheimer. Au niveau du cœur, les oméga-3 renforcent la variabilité du rythme cardiaque et protègent contre les arythmies et donc contre la dépression. La dépression est-elle une maladie inflammatoire ? On trouve généralement des symptômes de dépression dans toutes les maladies physiques qui ont une composante inflammatoire diffuse. Or, le stress déclenche justement des réactions inflammatoires. Où trouver les acides gras essentiels de type oméga-3 ? Surtout dans les algues et le plancton qui nous arrivent par l’intermédiaire des poissons et des crustacés. L’essentiel, pour éviter la contamination toxique, est de choisir les poissons qui sont dans le bas de la chaîne alimentaire ou de se tourner vers des sources végétales. Les herbes et les feuilles dont les animaux se nourrissent dans la nature sont riches en oméga-3, ce qui n’est pas le cas de la nourriture donnée aux animaux d’élevage. Le mieux, dans la vie courante, pour s’assurer d’en consommer des quantités adéquates, est de l’absorber sous forme de complément alimentaire, combiné à d’autres vitamines pour éviter l’oxydation des oméga-3 et pour prévenir les maladies chroniques. Le jugement de l’Histoire Lorsqu’on écrira l’Histoire de la médecine, il faudra parler de deux tournants majeurs : la découverte des antibiotiques qui ont pratiquement éradiqué la pneumonie et l’impact de la nutrition sur les grandes maladies occidentales. Ce retour au principe d’Hippocrate –"laisse ta nourriture être ton remède et ton remède ta nourriture"- aura mis 2500 ans à se faire, mais il est en marche. 10 Prozac ou Adidas ? La panique de Bernard Bernard est un homme d’affaire important fait des crises de panique spectaculaires qui l’invalident gravement. Pour soigner cette anxiété, un médecin lui prescrit du "Xanax", traitement qui le soulage dans un premier temps, mais finit par le rendre non seulement dépendant, mais obligé d’en augmenter le dosage. Bien décidé à se libérer de ce médicament, Bernard se décide à pratiquer du cycling (vélo stationnaire intensif) avec des résultats remarquables sur son bien-être, son sommeil, sa libido, etc. Ses attaques de panique ont, par ailleurs, complètement disparu. Ce phénomène est connu depuis longtemps. Platon en parlait déjà. Et, plus près de nous, des chercheurs ont réalisé que les "natural killer" (cellules NK) qui interviennent pour protéger l’organisme en cas de peur ou pour renforcer le système immunitaire, sont sensibles à nos émotions et plus actives chez les personnes qui pratiquent régulièrement de l’exercice. L’instruction de Xaviera Xaviera est une étudiante en dépression profonde depuis 2 ans, refusant tout traitement et ne se considérant pas comme malade. Elle accepte toutefois de participer à une étude médicale et de suivre un programme de jogging à raison de 3 entraînements légers par semaine. Après seulement quelques jours, Xaviera se sentait mieux, dormait mieux, avait plus d’énergie et se plaignait moins. L’extase du joggeur Une caractéristique de la dépression, c’est que l’on broie du noir en permanence, ne croyant plus à rien, surtout pas en soi, se sentant moche, pas aimable, sans intérêt. Selon l’inventeur de la thérapie cognitive, Aaron Beck, le simple fait de ressasser les idées noirs entretient celles-ci et nous rend incapable de sortir du cercle infernal de leur effet. Or la pratique d’un sport permet d’arrêter, du moins un temps, ce cercle. Ceux qui font du jogging disent qu’au bout de 10 à 15 minutes de pratique, leurs pensées changent et deviennent positives et créatrices. Adidas contre Zoloft Lors d’une étude comparée des effets de la pratique du jogging et de la prise de l’antidépresseur Zoloft, on a constaté que si, pendant la durée du traitement, les effets étaient semblables, par contre, un an plus tard, les rechutes étaient spectaculaires du côté des personnes ayant consommé le Zoloft. Les autres, devenus adeptes du jogging, étaient en grande majorité en excellente forme psychique. De plus, l’activité physique (ici, 30 minutes de marche intensive 3 fois par semaine) prévient l’état dépressif quel que soit l’âge. David Servan-Schreiber lui-même a pu vivre l’expérience d’être sauvé d’un état dépressif par la pratique du squash. Stimuler le plaisir On sait, maintenant, que l’activité physique stimule l’endorphine, molécule du cerveau proche de l’opium. Mais à l’inverse de celui-ci, il n’est pas nécessaire d’augmenter la dose pour produire le même effet : plus l’exercice physique stimule les centres du plaisir, plus ceux-ci entrent en action dans des activités simples et ordinaires. On est bien à l’opposé de la dépression, zone de déplaisir par excellence. Autre manifestation de l’exercice physique : ceux qui en pratiquent ont une plus grande variabilité du rythme cardiaque et plus de cohérence que les inactifs. Et comme tous les symptômes de l’anxiété sont originaires d’une trop grande activité du système sympathique, la stimulation du parasympathique ne peut qu’être bénéfique. Les chercheurs étudient d’ailleurs la possibilité de stimuler artificiellement le système parasympathique. Les clés du succès Ce n’est pas la quantité de l’exercice qui est importante, mais sa régularité (min. 20′ 3 fois par semaine pour que le cerveau en retire un bénéfice). Par contre, son intensité doit être proportionnelle à l’intensité de la dépression. Le but est d’arriver à la limite de ses possibilités sans les dépasser et en suivant leur amélioration. Il semblerait que l’exercice collectif soit plus efficace que l’individuel parce qu’il offre un soutien du groupe utile pour garantir la régularité, si importante. Un autre moyen d’être constant, c’est de pratiquer le cycling devant un film dont le visionnement est conditionné par l’exercice et réparti sur plusieurs jours. Se tourner vers les autres Le cerveau émotionnel a pour rôle, d’une part, de contrôler la physiologie intérieure du corps et, d’autre part, de veiller à notre équilibre affectif et à notre place dans le groupe social. Anxiété et dépression sont des avertissements du cerveau émotionnel quand cet équilibre est menacé. 11 L’amour est un besoin biologique
Le défi émotionnel Notre cerveau émotionnel est particulièrement maltraité lorsque nous vivons des conflits avec les personnes de notre entourage direct. Il peut au contraire nous faire éprouver du bien-être devant des événements faisant ressortir la compassion, la solidarité, l’expression de l’amour. C’est un fonctionnement naturel et spontané que connaissent bien les réalisateurs de cinéma et les publicitaires. La France a un taux de dépression égal à celui du Liban (en guerre pendant si longtemps !) alors que c’est un pays qui connaît tous les conforts de vie, un climat agréable et des paysages variés. La cause en est, selon David Servan-Schreiber, la violence des rapports quotidiens entre individus. C’est ce que l’Amérique a compris et insère dans sa gestion du personnel d’entreprise ! La physiologie de l’affection Ce qui distingue le cerveau émotionnel du mammifère par rapport à celui des reptiles, c’est que l’espèce donne naissance à une descendance dépendante de ses parents dans les débuts de sa vie, l’homme en étant l’illustration la plus forte. Nos structures limbiques sont programmées à être sensibles aux besoins de nos enfants et ce sont ces structures qui nous rendent capables de créer des liens sociaux de type appel/réponse au niveau de l’affect. Ce contact émotionnel est donc un vrai besoin biologique L’amour est un besoin biologique Autrefois, dans les unités de soins néonataux, on mettait les prématurés en couveuse avec l’instruction rigoureuse de ne jamais y toucher en dehors des soins indispensables. On ne comprenait pas, à l’époque, pourquoi ces enfants ne se développaient pas avant de quitter leur couveuse, malgré un environnement parfait. David Servan-Schreiber rappelle l’histoire de cette unité de soin néonataux aux Etats-Unis où une infirmière, ne supportant pas les cris des nouveau-nés, les caressait, leur parlait et ces enfants se développaient de façon très marquée. Des chercheurs ont depuis, démontré que le contact physique est indispensable au développement et à la survie. Un autre exemple est celui des orphelins roumains qui, en l’absence totale de contact humain, se sont développés avec un cerveau émotionnel atrophié de manière irréversible. Même chez les rats, la principale source de régulation biologique, c’est la présence et les soins de la mère. Che "Votre femme vous manifeste-t-elle son amour ?" Selon une étude du British Medical Journal, les effets pathologiques de l’absence de soutien affectif de son conjoint sont énormes et ceux qui en souffrent développent considérablement plus de maladies que ceux qui se disent bien accompagnés. Cette étude prouve que la régulation de notre physiologie est dépendante des relations que nous développons avec nos proches. Pourtant, cette vérité scientifique a du mal à passer parce qu’elle n’alimente pas l’industrie pharmaceutique. Quand les animaux nous soignent Dans les services médicaux où il travaillait, David Servan-Schreiber se voyait souvent appelé en dernier recours pour prescrire aux malades, surtout des personnes âgées devant subir une médication lourde à leur retour chez eux. Quand il s’est mis à prescrire un animal, ses collègues l’ont écarté, prescrivant eux-mêmes l’anti-dépresseur ou l’anxiolytique. Renonçant à ces prescriptions non suivies, il a fini par procurer des études qui démontraient la différence significative dans les chances de longévité d’une personne âgée, d’un handicapé ou d’un malade atteint d’une maladie probablement mortelle possédant un animal ou, même, ayant en maison de retraite, la responsabilité d’une plante. La même étude avec les mêmes conclusions a été faite sur des courtiers en bourse, métier des plus stressants. Les chiens de Sarajevo La très jolie histoire des chiens de Sarajevo nous dit combien le fait de donner, même à un animal, peut se faire sentir humain. L’histoire est celle d’un couple ayant recueilli une chienne abandonnée qui donna naissance à 7 petits donc 5 survécurent grâce à l’aide de personnes qui partagèrent leur pourtant si maigre pitance avec ces chiots. Ils sentaient alors qu’ils comptaient pour quelqu’un… Avoir du sens pour quelqu’un, pouvoir partager avec lui et ses richesses et ses pauvretés, lui être utile autant qu’il l’est pour soi, aimé et être aimé est une parade essentielle à l’anxiété et à la dépression. Nos rapports à autrui gèrent notre physiologie alors que les rapports violents la détériorent. Il nous faut donc apprendre la communication émotionnelle. 12 La communication émotionnelle
La terrible tante Esther Par le biais de la tante Esther, une femme âgée acariâtre, abusive et autoritaire, mais très fortunée, et des rapports qu’entretiennent avec elle sa famille proche et lointaine, David Servan-Schreiber nous décrit trois types de réactions émotionnelles : - la première, de type passif ou passif-agressif est la plus courante devant les personnes autoritaires et peu appréciées; elle consiste à éviter les conflits, ne pas faire de vagues, mais aboutit à un mépris réciproque des parties; - la seconde, de type agressif, est moins fréquente; comme son nom l’indique, elle est basée sur le mode de l’agression verbale et conduit à des situations complexes et invalidantes; de plus, elle est source de maladies; - la troisième est ce qu’on appelle la communication non violente ou assertive qui consiste à n’être pas touché par le caractère désagréable de la personne, de donner autant que de recevoir tout en respectant les possibles de l’un et de l’autre. Le Love Lab de Seattle Dans ce laboratoire de l’amour, le professeur Gottman analyse en détails les réactions des membres de couples amoureux lorsqu’ils échangent sur leurs habituels sujets de conflits. Le premier résultat, est que le conflit est vital pour le couple : sans lui, il n’y a pas de proximité émotionnelle possible. En 5 minutes, ce professeur peut pronostiquer, avec un taux de réussite à 90%, quels sont les couples qui survivront… Si un membre du couple assène une "pique" assaisonnée, le cerveau émotionnel de l’autre membre se met en alerte et court-circuite le cerveau cognitif : c’est l’inondation affective. L’homme y est plus particulièrement sensible et ne peut alors réagir qu’en termes équivalents de défense ou d’attaque. L’apocalypse de la communication Le premier cavalier, c’est la critique, quand on pourrait utiliser plutôt la doléance ou la requête. Nous savons tous comment nous ne voulons pas être traités, mais sommes incapables d’exprimer comment nous voudrions l’être. Par contre, nous réagissons positivement aussitôt que quelqu’un s’adresse à nous de manière émotionnellement intelligente. Le second cavalier, c’est le mépris. Il peut être verbal ou gestuel (haussement d’épaules, yeux au plafond, etc.). Ce mode de communication ne permet aucune résolution de problème. Le troisième et le quatrième sont la contre-attaque ou le retrait total, ces fameuses solutions que le cerveau met automatiquement en avant : l’attaque ou la fuite. L’attaque, c’est la loi du plus fort, mais elle laisse le vaincu blessé. Seule la séparation peut empêcher l’escalade de la violence. Quant au retrait total, elle est le propre de l’homme et exaspère les femmes. Il aboutit au silence de l’un et à la violence de l’autre pour tenter de briser ce silence. Tout dire, mais sans violence Quelle est cette communication qui permet de gérer les conflits dans l’écoute et le respect ? Marshal Rosenberg, psychologue américain, énonce ses principes dont le premier est : remplacer tout jugement par une observation objective. Le second principe est : éviter tout jugement sur l’autre pour se concentrer sur ce que l’on ressent, autrement dit, parler en "je" plutôt qu’en "tu". On peut aller plus loin en exprimant l’espoir partagé, mais déçu. Pour apprendre ce type de communication, on peut utiliser une carte, sorte de balise de la communication non violente. La carte à six points Celle qu’utilise David Servan-Schreiber dans son enseignement s’intitule : S.P.A.-C.E.E.S pour SOURCE. Il est essentiel de s’adresser à la personne qui est à l’origine du problème si elle est capable de le résoudre. P pour PLACE et MOMENT. Il n’est d’aucune utilité de tenter la gestion du conflit en public et sous l’effet du stress. A pour APPROCHE AMICALE. Un ton agressif ne peut qu’entraîner un échec puisque l’agressé est noyé dans ses émotions. Le meilleur moyen est de nommer l’autre et de commencer par un compliment sincère. C pour COMPORTEMENT OBJECTIF. Il s’agit de décrire ce qui pose problème sans y ajouter de qualificatif ou de jugement. E pour EMOTION. Il faut exprimer tout de suite son ressenti (mais pas la colère, aux allures d’agression). E pour ESPOIR DÉÇU. L’exprimer, c’est renforcer l’expression de l’émotion.
13 Ecouter avec le cœur Si un psychiatre est préparé à recevoir la détresse émotionnelle d’un patient, ce n’est pas le cas pour un généraliste ou un chirurgien qui ne dispose généralement que de peu de temps pour sa consultation. Comment apporter à ceux-ci l’outil efficace qui ne leur prendrait guère plus de 10 minutes pour gérer cette émotion ? David Servan-Schreiber décrit la méthode de Marian Stuart et Joseph Lieberman qui nous permet non seulement de nous rapprocher de ceux qui ont de l’importance pour nous, mais aussi de nous soigner nous-même sans pour autant être psychiatre. Les Questions de l’ELFE
Q pour "Que s’est-il passé ?". Pour se connecter avec celui qui souffre, il faut connaître les événements de sa vie qui l’ont blessé, donc l’écouter, maximum 3 minutes. E pour Emotion. Demander à la personne ce qu’elle a ressenti est essentiel, même si cela paraît évident. L pour Le plus difficile. Elle est la plus efficace de toutes les questions parce qu’elle permet d’aller au fond pour mieux rebondir, à focaliser l’esprit sur l’essentiel de la douleur. F pour Faire face. En demandant à la personne ce qui l’aide le plus à faire face, on la guide vers les ressources qui existent déjà. Ceci permet à la personne de retomber sur ses pieds, ce dont elle avait besoin et non pas à trouver la solution à sa place, ce qui ne l’aiderait pas. E pour Empathie. Exprimer sincèrement ce qu’on a éprouvé en écoutant permet à l’autre de ne plus se sentir seul avec son fardeau.
Dans les échanges émotionnels réussis, notre cerveau développe une confiance qui nous protège de l’anxiété et de la dépression. C’est dans ce sens que nous nous soignons nous-même. Le dernier dan Le temps ne peut qu’améliorer la communication émotionnelle, mais la maîtrise est toujours en avenir. Son apprentissage est difficile, mais il peut être rapide s’il est rappelé systématiquement. Ceux qui l’expérimentent ressentent une amélioration immédiate de leurs rapports humains et ses effets sont renforcés si on la combine avec la cohérence cardiaque. 14 Le lien aux autres Lutter pour vivre n’a de sens que si on ne lutte pas pour soi tout seul. Notre société a développé de nouvelles valeurs qui tournent autour de l’indépendance, l’autonomie, la liberté. Jamais nous n’avons été autant sollicités par les slogans qui les prônent, qui nous poussent à être nous-mêmes et jamais nous n’avons été aussi libres de le devenir. Mais cette liberté se fait au prix de l’isolement et, en conséquence, de la dépression. Le seul moyen d’y échapper, c’est d’appartenir à un groupe, pas seulement celui de la famille proche, mais à un groupe d’individus dans lequel nous pouvons déployer notre altruisme. Cette particularité de l’être humain ne lui vient pas d’une quelconque morale ou religion, mais bien un programme génétique inscrit dans le corps et qui se manifeste dans l’émotion. Les études scientifiques ont déjà fait la démonstration de ce que les personnes qui sont impliquées dans la vie communautaire sont moins susceptibles de souffrir de dépression et moins bons candidats au suicide. Mais il y a plus : ces personnes vivent en meilleure santé et plus vieilles ! Le plaisir que l’on donne à autrui est un remède pour le cerveau émotionnel et donc pour le corps physique. Ainsi, il peut suffire de consacrer quelques heures par semaine à une activité, une personne, un animal qui nous tient à cœur. C’est ce qu’Abraham Maslow, l’humaniste à l’origine du "développement personnel", préconisait : le stade ultime du développement personnel est celui où l’individu se tourne vers les autres… On ne peut se réaliser soi-même sans ce but parallèle et complémentaire. L’expérience de la cohérence cardiaque est révélatrice sur le sujet : le moyen le plus rapide et le plus efficace d’y entrer est de ressentir la gratitude et la tendresse pour autrui. De même, lorsque nous "provoquons" la cohérence cardiaque, nous nous ouvrons à d’autres façons d’être au monde. C’est ce que Maslow appelait le "cercle vertueux". 15 Par où commencer ? Pour décrire la façon dont nos organismes se régénèrent une fois qu’ils ne sont plus agressés, David Servan-Schreiber les compare à une eau –comme la Seine- qui aurait été polluée, n’abritant plus de poisson et qui, après quelque temps de protection, se remet à vivre et à abriter des poissons. La vie est caractérisée par la reconstruction permanente et l’échange avec l’extérieur. Les forces naturelles tendent vers l’équilibre parce que toute forme de vie contient en elle la force de complétion comme l’a nommée Aristote. Yung appelait cela le processus d’individuation, ce mouvement vers la maturité et Maslow l’appelait l’actualisation du moi. Toutes les méthodes de traitement exposées par David Servan-Schreiber dans son livre ont pour but de favoriser ces mécanismes en exploitant les forces naturelles du corps et du cerveau pour retrouver l’harmonie. Elles peuvent s’utiliser toutes ensemble puisque toutes augmentent l’activité de notre système parasympathique ! L’apparition des antibiotiques a complètement défiguré l’approche médicale du patient. Puisqu’on pouvait faire reculer, voire anéantir des maladies comme la pneumonie ou la syphilis ou la gangrène, on a pris l’habitude d’exclure du traitement l’histoire de la personne et ses capacités. Les maladies chroniques se sont alors installées et ne sont guère guérissables que par des changements de vie du patient : sport, alimentation, etc. Dans le cas de la dépression, maladie chronique par excellence, c’est la synergie des différentes interventions qui est efficace. Les nombreux outils décrits dans cet ouvrage permettent d’accéder au cœur de l’être émotionnel pour lui redonner sa cohérence. Par où commencer ? D’abord apprendre à contrôler son être intérieur. Pour gérer nos aléas de vie, la médecine et la société offrent des remèdes toxiques qu’il est devenu habituel de consommer. Il faut avant tout les remplacer par des techniques qui activent nos capacités d’auto-guérison via le cerveau émotionnel et en lien avec le cerveau cognitif. Pratiquer, par exemple, la cohérence cardiaque au moindre état de stress. Ensuite, il faut identifier les événements douloureux du passé qui ont encore un retentissement dans le présent. L’EMDR en est l’outil idéal. Quand on identifie les conflits chroniques dans nos relations affectives, on peut les assainir et permettre ainsi à notre cerveau émotionnel d’exercer ses pouvoirs d’autoguérison. Mais la communication non violente est aussi efficace pour s’harmoniser avec les autres et s’équilibrer. L’alimentation et l’apport du bon ratio oméga-3 et 6 donneront ses chances au cerveau de se reconstituer, tout autant que l’introduction d’une activité sportive. Nos réveils du matin ne devraient-ils pas être mieux pensés et l’acupuncture ne serait-elle pas le remède aux douleurs physiques qui accompagnent souvent les douleurs émotionnelles ? Enfin, pour retrouver la paix intérieure, il est essentiel de se tourner vers les autres… Nous ne pouvons être l’Etranger de Camus, cet être déconnecté de son cerveau émotionnel, parce que cela voudrait dire que nous serions coupés de ces trois fondements de la vie : les émotions, les rapports affectifs et notre appartenance à une communauté. C’est en cultivant chacun d’eux que nous pouvons guérir… David Servan-Schreiber termine son livre par les remerciements d’usage, les notices scientifiques et référentielles et une longue bibliographie. Conclusion de Bernadette GILBERT du blog Cuisine "Santé-Saveur-Satiété" Comment ce livre a changé ma vie. Je n’avais de la dépression qu’une image d’enfance, celle d’un frère souffrant, isolé, inaccessible et de son entourage, impuissant, dans l’incompréhension totale, parfois moqueur et méprisant quand on parlait psychiatrie. J’ai donc toujours fui cette maladie que je liais, inconsciemment, à une sorte de folie, de dérèglement mental. Mais la vie n’est pas faite pour nous protéger de ces écueils que sont les souffrances de nos proches et elle a mis sur mon chemin de thérapeute bon nombre de personnes dépressives, atteintes du syndrome d’anxiété chronique, que je voulais aider autant que faire se pouvait. Et puis, j’ai reçu un jour ce livre de David Servan-Schreiber d’une amie qui connaissait mon obsession à trouver des solutions à cette maladie et j’ai été littéralement happée par sa lecture. J’étais subjuguée : non seulement il existait des solutions, mais elles n’étaient pas chimiques ou de lignée freudienne ou jungienne ! Des solutions faciles, applicables par n’importe qui, ou presque, des solutions douces, humaines et surtout, surtout, une totale reconnaissance de l’existence de ces maladies et de la souffrance qui y est liée puis des solutions empathiques qu’on pouvait leur offrir. La découverte de ce livre a complètement changé ma lecture de la maladie psychique. J’ai surtout réalisé à quel point en cherchant à secourir des personnes dépressives, pathologiquement stressées ou maladivement anxieuses, j’étais moi-même encline à déprimer, à vivre selon un rythme cyclotimique anormal et que c’était pour moi-même que je cherchais des solutions. J Mon regard sur la dépression a changé. Au lieu de ressentir la souffrance de ceux qui en sont atteint et de leur offrir ma compassion, j’ai changé mon approche des épreuves de la vie en les abordant armée et en les résolvant au moyen des ressources que ce livre décrit avec une rigueur en même temps qu’une simplicité étonnantes. Comment se livre peut changer votre vie Je pense que ce livre peut aider de manière efficace, immédiate et durable, n’importe qui, dépressif ou pas, malade ou pas. Que nous soyons soumis au stress ambiant de notre société, que nous soyons nous-mêmes fragilisés par la dépression ou que nous ayons à "dealer" avec une anxiété invalidante, nous trouverons au moins une voie à suivre parmi celles que nous propose l’auteur de Guérir. Et là où cette voie trouve toute sa crédibilité, c’est qu’elle est ouverte par un psychiatre de renommée internationale à qui l’on peut reconnaître le pouvoir de proposer un traitement qui n’ait recours ni aux médicaments, ni à la psychanalyse. C’est en soi révolutionnaire et d’une dimension profondément humaine. Les solutions sont concrètes, vérifiées et très bien illustrées par des exemples qui nous parlent en direct, au cœur et à l’âme. Mon avis sur le livre A ceux qui connaissent le parcours de David Servan-Schreiber comme à ceux qui l’ignorent, je dirais que ce livre est, selon moi, une vulgarisation très professionnelle de méthodes éprouvées -depuis longtemps pour certaines- et que cette vulgarisation est réalisée par un homme qui a cherché toute sa vie à vivre mieux, à connaître et à décrire les rouages du corps humain et les arcanes du cerveau, à offrir des solutions au grand public, à soulager ses patients et, finalement, à changer notre vision traditionnellement médicale des maladies psychiques. Guérir est un livre riche, crédible, accessible et au contenu d’une grande fiabilité que je recommanderais à tout ceux qui désirent changer leur lecture des maladies comme le stress, l’anxiété ou la dépression et trouver des solutions non systématiquement médicales à ces souffrances bien réelles dont est atteinte une large tranche de la population et qui menacent n’importe qui, n’importe quand. On peut se demander si le livre reste pertinent alors même que son auteur est mort d’une maladie à laquelle il a tant cherché à trouver des solutions. Oui. Mille fois oui ! D’abord parce que le sujet du livre dont il est question dans cette chronique, Guérir le stress, l’anxiété et la dépression sans médicaments ni psychanalyse, est sans rapport avec le cancer dont est décédé David Servan-Schreiber. D’ailleurs, dans le livre qu’il a laissé juste avant de mourir, On peut dire aurevoir plusieurs fois, il ne se décrit jamais dépressif, bien au contraire : toutes les méthodes qu’il analyse et propose pour guérir cette maladie semblent lui être acquises et s’être intégrées à sa recherche personnelle du bonheur. C’est là un témoignage touchant de l’application de ses propres prescriptions. Ensuite parce qu’aucune des méthodes décrites dans le livre pour guérir le stress ou l’anxiété ou la dépression n’est jamais présentée comme une panacée qui nous ferait croire au remède miracle. L’auteur lui-même, dans son autre best-seller, Cancer, n’a jamais prétendu avoir trouvé la solution ultime à cette maladie ! Enfin, les meilleurs journalistes, scientifiques ou non, ainsi que la plupart des médecins et psychiatres sont d’avis, à l’heure actuelle, d’accorder du crédits aux médecines parallèles et aux remèdes naturels pour soigner autrement que par les voies traditionnelles de la médecine et de la pharmacopée. Ils accordent généralement à David Servan-Schreiber la paternité de cette voie nouvelle et plus autonome qu’est la santé par l’alimentation… Tout ceci pour dire que le livre est, reste et sera toujours un livre majeur qui peut vraiment faire la différence dans la vie de tout un chacun, pour soi ou pour son entourage et qu’il aidera puissamment ceux qui, dans les moments difficiles de leur vie, s’en inspireront. Un outil de vie saine, un incontournable de bibliothèque, le tout dans un style littéraire agréable et distrayant… Attention : livre passionnant ! On ne relève la tête que quand il est terminé… Points forts :
la crédibilité de l’auteur : David Servan-Schreiber était médecin psychiatre, spécialiste de la neurobiologie des émotions et a passé les 20 premières années de sa carrière en Amérique du Nord où il a pu accéder aux meilleurs laboratoires de recherche et aux technologies les plus avancées en termes de neuroscience cognitive. la clarté du texte, par une vulgarisation judicieuse des concepts évoqués. Le vocabulaire, la phraséologie, la structure de pensée de l’auteur font de ce livre un ouvrage à la portée de tous. Parfaitement abordable pour les néophytes de la psychiatrie, il est avantageusement illustré par des exemples de vie qui le rendent humain, proche du lecteur. Ce livre se lit comme un roman.
les méthodes de guérison abordées. Sans jamais dénigrer la médecine traditionnelle, David Servan-Schreiber est capable de la critiquer, de la nuancer et de la remettre à ses justes limites. Il s’est intéressé à des chemins de guérison rarement explorés pour certains d’entre eux, s’est documenté, a recoupé ses informations, les a étayées d’études reconnues et homologuées avant de nous les livrer. Il les a également expérimentées, avec succès, sur lui-même ou auprès de ses patients.Points faibles : … très faibles, les points faibles. Le livre est assez épais, ce qui peut faire peur à certains et n’offrent que 4 ou 5 photographies de cerveau en activité, ce qui rend le secteur "illustration" plutôt inexistant. La note de Bernadette GILBERT du blog Cuisine "Santé-Saveur-Satiété" : Le point perdu ? L’attribuer serait décider le livre parfait, ce qui, pour moi, n’existe pas. Mais c’est la note maximale que je mettrais à n’importe lequel livre qui a su s’intégrer à ma bibliothèque personnelle des livres qui ont changé ma vie ! Avez-vous lu le livre ? Combien le notez-vous ? Note: There is a rating embedded within this post, please visit this post to rate it. Lire plus de commentaires sur Guérir sur Amazon.
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November 18 2011, 10:40am
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J'ai publié sur des-livres-pour-changer-de-vie.fr
Changez de vie en 7 jours
Phrase résumée du livre : Que ressentiriez-vous si un matin, à votre réveil, votre vie était devenue exactement ce que vous vouliez qu’elle soit ?
De Paul Mc Kenna, 2004, 208 pages. Note : Cette chronique invitée a été rédigée par Sylvie, du blog Jobs Avec Vue . Je la laisse se présenter : Créer mon propre job, sur internet, pour devenir complètement libre de vivre et travailler d’absolument n’importe où, est mon plus grand souhait. C’est toute mon histoire personnelle, qui petit à petit me pousse vers cette vie hors des sentiers battus. Dans mon blog, vous pourrez suivre mon parcours. J’y relate mes essais, mes résultats, mes frustrations, en bref, tout ce qui pourrait vous aider à entreprendre la même aventure. Changez de vie en 7 jours, un titre bien racoleur, n’est–ce pas ? Et pourtant, c’est bien ce livre qui m’a conduit à définir EXACTEMENT ce que je veux faire de ma vie maintenant. C’est bien ce livre qui m’a poussé à créer mon entreprise sur le web. Chronique et résumé du livre Souvent les changements les plus significatifs résultent plus de modifications dans notre perception, que de changement dans le monde qui nous entoure. Or, nous pouvons, en un clin d’oeil, changer la manière dont nous percevons le monde.
C’est en nous incitant à réfléchir sur ce que nous souhaitons réellement pour nous même, en nous invitant à nous poser les bonnes questions, que l’auteur, Paul Mc Kenna, propose de nous accompagner vers la découverte de ce que nous voulons vraiment faire de notre vie. Il commence par nous poser cette première question : Que ressentiriez-vous si un matin, à votre réveil, votre vie était devenue exactement ce que vous vouliez qu’elle soit ?
Comment sauriez-vous que le miracle s’est produit ?
Que verriez-vous ?
Qu’entendriez-vous ?
Que ressentiriez-vous au fond de vous même ?
Quels changements ce seraient produits dans votre carrière ?
Dans vos relations ?
Dans vos finances ?
Dans votre santé ?
Ce que nous serons dans 10 ans, sera le résultat de ce que nous faisons maintenant. Alors, évidemment, si nous continuons à faire ce que nous avons toujours fait, nous aurons simplement le même résultat ! L’auteur nous invite à prendre le contrôle des domaines de notre vie qui sont contrôlables et de cesser d’essayer de contrôler ce qui ne peut l’être.
Dans ce livre, il nous propose de répondre à des séries de questions, de faire un certain nombre d’exercices, jour après jour, pendant 7 jours, pour, petit à petit, prendre la responsabilité de notre vie.
1er Jour : Qui êtes-vous réellement ? L’illustrant par un peu de psychologie et d’histoire, l’auteur nous rappelle que notre comportement est le résultat direct de la personne que nous pensons être, de l’image que nous avons de nous. C’est cette image de nous-mêmes, qui nous dicte comment nous comporter ou nous conduire, pour agir en cohérence avec le genre de personne que nous pensons être ! Mais c’est parce que nous perdons tellement de temps et d’énergie à cacher au monde l’image négative que nous avons de nous-même, que nous ne vivons pas encore tel que nous le rêvons.
On peut résumer cela à : “Le vrai moi est comme un diamant, et lorsque nous grandissons, il se retrouve couvert de crottin de cheval ; donc nous mettons du vernis à ongle par dessus pour essayer de nous rendre séduisant aux yeux du monde. Mais si nous passions un peu de temps à dégager le crottin, les gens verraient que nous sommes de vrais diamants et nous n’aurions plus besoin de vernis à ongle !” Apprendre à se connaitre pour ensuite reprogrammer l’image de soi vers le succès. C’est par une série de questions que l’auteur nous propose, tout d’abord, d’apprendre à nous connaître. Il nous faut démasquer ce que nous prétendons être et découvrir cette image de nous, négative, qui nous paralyse. Alors nous saurons ce que nous sommes vraiment et cela ressemble au sentiment d’être enfin à la maison.
Qui êtes-vous quand personne ne vous regarde ? Si vous vous sentiez en parfaite sécurité, que feriez-vous de manière différente ? Qui seriez-vous si vous viviez au-delà de la peur ?
Enfin, c’est à travers l’imitation des gestes, des paroles, du comportement d’un “moi parfait” imaginé par visualisation, que Paul Mc Kenna nous incite à devenir nous-mêmes. C’est par cette imitation de la personne parfaite que nous pouvons être, que nous allons effectuer les changements nécessaires, dans notre comportement quotidien. Note de Sylvie : Les aspects psychologiques traités au cours de cette première journée, peuvent paraître beaucoup trop abstraits. Pourtant, les exercices, les questions que l’auteur nous invite à nous poser, et il en est ainsi tout au long du livre, sont eux bien concrets et réellement pertinents. C’est volontairement que je n’ai pas inclus ces exercices, très nombreux, dans le résumé de ce livre : Il m’a semblé important de vous faire comprendre auparavant, toutes les réflexions qui ont amené l’auteur à créer ces exercices pratiques.
2 ème Jour : Manuel d’utilisation du cerveau
Apprendre à maîtriser nos émotions ! Dans un premier temps, Paul Mc Kenna, nous rappelle ce qu’est un état émotionnel (amour, colère, peur, confiance, apathie, curiosité…). Puis, il nous explique que ce ne sont pas les événements extérieurs, qui modifient nos états émotionnels, mais qu’il s’agit d’un processus interne ; Processus très bref pourtant, mais qui s’explique à la fois par notre physiologie et par nos représentations internes. En utilisant notre corps différemment (posture, respiration, détente des muscles), nous pouvons alors influencer notre état, entrainant des ressentis et des pensées, par conséquent, différents. Il va nous montrer comment nous pouvons prendre la maîtrise de nos émotions à tout moment : C’est en apprenant à changer les images et les sons que nous créons en esprit, que nous prendrons le contrôle conscient de notre vie. Nous allons, ainsi, apprendre à diminuer les expériences déplaisantes ou stressantes et à intensifier les expériences positives ou utiles : Comme le font tous les athlètes qui se soumettent à un entrainement mental, tout aussi rigoureux que leur entrainement physique, afin d’être en grande forme au moment de la compétition, nous sommes en mesure d’influencer notre état d’esprit, au moment ou il nous sera le plus utile, pour pouvoir nous sentir plein de ressources, dans les situations qui exigent le meilleur de nous-mêmes. L’auteur nous montre comment nous pouvons créer, en nous, une confiance instantanée, et mieux encore, grâce aux réflexes de Pavlov, créer un interrupteur de confiance, qui nous permettra de déclencher ce sentiment de confiance instantanée, quand nous en aurons besoin. Mais il nous faudra nous exercer et répéter très régulièrement ces exercices de visualisation, pour qu’ils deviennent efficaces !
3 ème Jour : La puissance d’une perspective positive Paul Mc kenna nous montre comment nos croyances nous limitent et comment faire pour ne plus les laisser nous piéger. Notre expérience de la vie est affectée essentiellement par le regard que nous portons sur elle. Nous nous sentons et nous comportons différemment selon la signification que nous donnons aux situations ou aux événements et celle-ci est déterminée par nos expériences passées. Lorsque nous estimons qu’une situation est mauvaise, c’est parce que nous la comparons à une autre, que nous jugeons meilleure. Pourtant, choisir notre façon de cadrer les événements à l’avantage de nous donner plus de choix, donc plus de flexibilité. Et cette plus grande flexibilité augmente notre capacité à influencer les résultats de toutes les situations. L’art de recadrer le monde, dans une perspective positive, ne veut pas dire ignorer les problèmes, mais avoir suffisamment de flexibilité pour que notre point de vue fonctionne en notre faveur et non contre nous.
Et comment faire pour recadrer ce qui se passe dans nos vies avec cette perspective positive ? Se poser les bonnes questions ! Des questions qui dirigeront notre attention vers différentes solutions et non pas des questions orientées négativement ! Prenons la question : “Pourquoi ne puis-je pas faire cela ? ”. Cette question présuppose qu’il y a quelque chose à faire et que nous ne pouvons pas le faire ! Afin de comprendre la question, notre esprit se met automatiquement à chercher toutes les raisons pour lesquelles nous ne pouvons pas faire ce que nous considérons comme nécessaire. Maintenant si nous nous demandons : “Comment puis-je faire fonctionner cela plus facilement ?”. Cette question présuppose que cela peut fonctionner, qu’il y a plusieurs manières de le faire fonctionner et que cela peut être réalisé facilement. Ces présuppositions agissent comme un compas directionnel, et notre esprit cherche alors comment faire fonctionner les choses. Se poser des questions positives incite notre cerveau à chercher des informations différentes, cela nous met dans un état d’esprit différent, plus ouvert. Paul Mc Kenna, s’inspirant aussi des travaux de Katie Byron, nous explique que ce questionnement a aussi le pouvoir de s’appliquer à nos relations avec autrui. En pensant que les gens font ce qu’ils font, uniquement pour atteindre leur but, ou satisfaire un de leurs besoins, il nous invite à essayer alors, de comprendre l’intention positive qui se cache derrière leurs comportements, et ainsi transformer de nombreux conflits potentiels, en une ouverture de notre esprit vers d’autres points de vue. Sept perspectives-clés du succès Au cours de ces dernières années, l’auteur a eu l’occasion d ‘étudier et de travailler avec des personnes considérées comme des génies, ou des êtres extraordinaires. Il a ainsi, découvert ce qu’il nomme comme les sept perspectives-clés du succès, communes à ces personnes. 1. Vous êtes l’expert sur vous-même : Personne ne vous connait mieux que vous-même, c’est un simple constat. 2. Vous n’avez rien de brisé, il n’y a rien à “réparer” : Tout comportement dysfonctionnel vient d‘une intention positive, ou avait autrefois une raison d’être, qui n’est plus d’actualité. 3. Vous possédez déjà toutes les ressources dont vous avez besoin pour réussir : L’apprentissage qui permet d’accéder à vos ressources, au moment opportun, est la seule différence entre une personne qui vit déjà son génie et vous. Ce livre vous aide à l’acquérir ! 4. Vous pouvez tout accomplir tant que vous divisez la tâche en fragments suffisamment petits : Si vous entrainez votre cerveau à diviser des tâches énormes en étapes simples et réalisables, ces tâches énormes deviennent possibles. 5. Si ce que vous faites ne fonctionne pas, faites autres chose : On entend souvent les personnes en échec dire : “ Mais j’ai toujours fait comme cela !” ou “Je ne suis pas ce genre de personne”. La vérité est que ce qui nous paraît normal est le produit de notre programmation, plus que de notre potentiel. Si vous voulez produire des résultats différents dans votre vie, vous allez devoir sortir de votre zone de confort et faire quelque chose de différent. 6. L’échec n’existe pas, seules existent les expériences : En réalité, les personnes qui connaissent le succès admettent qu’il se manifeste lorsqu’on en a fini avec l’échec. Elles ont fait plus d’erreurs que les personnes qui n’ont pas réussi. Chaque erreur ou échec est une opportunité d’apprentissage cachée. 7. Vous créez maintenant votre futur : Quelles que soient vos difficultés passées, chaque moment de chaque jour vous fournit la possibilité de faire des choix et de créer les résultats nouveaux. *********** 4 ème Jour : Bâtir ses rêves Au cours de cette 4 ème journée, l’auteur nous propose d’établir une liste d’objectifs. Mais “nous allons mettre ses objectifs à leur place réelle, comme serviteurs d’une vie meilleure”. C’est selon moi là où se résume toute la puissance de ce livre formidable. Nous allons définir dans ce chapitre des objectifs de vie, des objectifs pour obtenir une vie meilleure, la vie dont nous avons toujours rêvée ! Il y a besoin de trois choses essentielles pour obtenir une vie formidable : 1. Une direction claire (votre rêve) 2. Un compas bien aligné (vos valeurs) 3. Des étapes importantes à visiter sur le chemin de votre ultime destination (vos objectifs)
Alors que feriez-vous si vous saviez que vous ne pouvez pas échouer ? C’est au travers de toute une série de questions et d’exercices que l’auteur va nous montrer comment découvrir notre grand rêve. Il nous montrera aussi pourquoi il est si important de prendre en compte nos valeurs. Ensuite, nous transformerons ce grand rêve en objectifs de vie ! Toutefois, il insiste bien sur le fait que “connaitre ses valeurs est excellent parce que le bonheur vient du fait de vivre ses valeurs chaque jour, indépendamment du fait que les objectifs que l’on s’est fixés semblent lointains ou proches.”
- Les choses les plus importantes au monde : Faites en une liste ! Que feriez-vous si la fin du monde était programmée d’ici une semaine ? Cette liste nous permettra de déterminer nos 5 valeurs principales, en regardant au-delà des choses matérielles. Ces 5 choses sont ce qui donne un sens à notre vie !
- Brainstorming – Remuez vos méninges ! En gardant en tête nos 5 valeurs principales, nous allons établir une liste de tout ce que nous avons toujours voulu avoir… Les choses que nous voulions, que nous voulons maintenant, et celles que nous voudrons dans le futur. Nous devons faire cette liste en ayant réellement l’intention de les obtenir, sans se soucier de savoir si c’est raisonnable ou comment nous y parviendrons !
- le grand Rêve Nous seuls savons ce que nous voulons vraiment de la vie, ce qui nous rend heureux, ce qui constitue notre raison de vivre… C’est en répondant à ces questions et en faisant la synthèse de nos réponses que nous définirons clairement notre grand rêve.
Qu’aimez–vous faire au point que vous paieriez pour le faire ? Qu’est-ce qui vous passionne énormément ? Que choisiriez-vous de faire si vous aviez des ressources illimitées ? Que feriez-vous si le succès était garanti ? Qu’aimeriez-vous qu’il se produise ? Qu’aimeriez-vous apprendre ? Quelles compétences voudriez-vous maitriser ? Combien d’argent souhaiteriez-vous gagner ? Quels traits de caractère voudriez-vous développer ? Que souhaiteriez-vous apporter au monde ?
- Mesurer le succès Il faut nous laisser la possibilité de ressentir un sentiment de progrès continu dans la poursuite de nos objectifs… Nous devons être continuellement à l’écoute du moindre signe de progrès et saisir toutes preuves que nous pourrons trouver, démontrant que nous sommes sur le bon chemin.
Que verrez-vous lorsque votre rêve se réalisera ? Qu’entendrez-vous ?
- Dépasser les obstacles Nous devons nous poser les questions suivantes, afin de nous assurer que vivre notre rêve nous sera bénéfique et ne fera pas de mal aux autres.
Quand je pense à ce rêve est-ce clair ou embrouillé ? Est-ce que je me sens libre ou limité dans mes sentiments ? Est-ce mon rêve ou celui de quelqu’un d’autre pour moi ? Quelles récompenses cachées y aurait-il à ne pas vivre ce rêve ?
- Etablir ses objectifs sur la route du succès En travaillant à reculons à partir du moment où notre rêve est réalisé, nous déterminerons les étapes importantes qui devront avoir lieu en chemin. Ce seront nos objectifs, les événements décisifs qui jalonneront notre chemin vers le style de vie qui répondra à nos aspirations. 7. Activer vos ressources Enfin, il nous restera à faire la liste des ressources que nous avons déjà en notre possession.
Nos compétences, qualités, dons et talents Notre entourage L’argent et le crédit à notre disposition Nos biens
Et assembler le tout pour AGIR ! En assemblant tout cela, nous saurons quelle direction donner à notre vie. Nous aurons défini notre grand rêve et nous saurons reconnaitre quand nous aurons réussi ! Nous aurons déterminé tous les jalons importants, que nous devrons atteindre et dépasser. Enfin, nous serons en mesure d’établir ce grand rêve dans un calendrier afin d’en planifier les différentes étapes. Et surtout, maintenant que nous saurons comment y parvenir, il nous faut juste AGIR !
5 ème jour : Des bases saines Le sous-titre de ce chapitre est : “Un esprit sain dans un corps sain”. S’appuyant sur quelques études médicales, l’auteur nous dit : “La réaction inappropriée au stress est la cause principale d’une mauvaise santé.” Il nous rappelle que s’il y a quelques milliers d’années, le stress a permis à l’espèce humaine de survivre en nous alertant pour fuir les dangers, de nos jours le stress provient de dangers beaucoup plus sournois et qui surtout ne nécessitent plus notre fuite. Notre corps doit donc sans cesse s’adapter à un stress continuel qu’il doit gérer en permanence. Plus qu’éviter le stress, Paul Mc Kenna pense, au contraire, que c’est notre capacité de résistance à ce stress que nous devons augmenter, c’est à dire notre capacité à gérer notre anxiété. Il regrette que les principales études menées au sujet du stress, se focalisent en général sur seulement deux aspects : réduire l’exposition au stress et développer une réaction plus efficace à son égard (relaxation, médicalisation, etc.) Par une comparaison avec les coureurs de marathon, l’auteur nous explique que le meilleur moyen de développer notre capacité de résistance au stress, c’est d’équilibrer ces moments d’efforts (de stress), avec des temps de récupération de qualité. Voici 5 techniques qu’il nous propose, pour augmenter notre résistance au stress : Les sommes réparateurs : Le corps nous signale, quand on commence à rêvassez, que nous avons besoin de détente. Il nous invite alors à recharger nos batteries, au moyen de ses sommes réparateurs, qui selon lui peuvent être pratiqués n’importe où, même au bureau ! L’indispensable exercice physique : Il a été prouvé que l’exercice physique réduit de manière significative la dépression. La nourriture énergétique : Selon l’auteur, notre corps est parfaitement capable de reconnaitre ce dont il a besoin. Il nous invite à écouter la sagesse de notre corps et d’observer les sensations présentes dans notre corps après les repas. Il nous invite à faire un test : Nous mangeons un aliment que nous aimons et observons nos sensations : Si nous avons l’esprit clair et que nous sommes plein d’entrain, c’est que cet aliment nous apporte beaucoup d’énergie. Dans le cas contraire c’est qu’il ne nous en apporte pas ! Le rire bienfaiteur : Lorsque nous sourions, nous libérons dans le cerveau de la sérotonine, aussi appelée “substance chimique du bonheur”. Il est donc si important d’avoir de l’humour ! L’auteur nous enseigne, alors, comment utiliser une technique taoïste, vieille de 2500 ans : La technique du sourire intérieur ! Croyez en votre bonne santé : L’illustrant par l’effet Placebo, l’auteur nous montre que croire en ce que l’on fait, est un des meilleurs gages de succès dans ce que nous entreprenons. De la même façon, nous devrions avoir conscience que notre système immunitaire travaille à nous guérir et protéger. Et c’est par des techniques de visualisation, encore une fois, qu’il termine ce chapitre et nous invite à nous imaginer dans un corps sain et en bonne santé.
6 ème jour : Générer de l’argent La vraie richesse, c’est une bonne santé et un vrai bonheur en abondance. C’est avoir de bons amis ou une famille avec lesquelles vous pouvez partager des expériences intimes et plaisantes, et rire, des personnes qui vous stimulent et vous fascinent. La vraie richesse c’est de se sentir heureux la majorité du temps. C’est le sentiment de savoir que vous contribuez au monde et que votre vie en vaut la peine… Mais bien entendu la richesse, signifie aussi en partie avoir de l’argent.
Selon Paul Mc Kenna, l’argent est lié à une question de confiance, car plus nous avons confiance en nous et/ou en nos produits ou services, plus nous pouvons faire payer pour ceux-ci. Et si la confiance est un état, alors nous avons déjà tout ce qu’il faut pour gagner tout l’argent dont nous avons toujours rêvé. Il nous explique que par “la loi de l’effort inverse” ce à quoi nous résistons, persiste et que certaines personnes ont des convictions bien ancrées, qui les maintiennent dans la pauvreté, leurs convictions inconscientes les freinant. Au contraire, “la Loi de l’attraction”, fait que lorsque nous nous concentrons régulièrement, nous obtenons davantage. Ainsi, comme ceux qui se concentrent sur le positif dans leur vie, sont considérés comme chanceux, ceux qui se concentrent sur la richesse qui existe déjà, obtiendront davantage. Il nous faut pour cela créer une conscience de la richesse : S’imaginer clairement riche ! L’auteur nous montre l’exemple de son album de richesse, qu’il s’est créé : Collection en images des choses qu’il désirait, des endroits qu’il voulait visiter, des personnes qu’il voulait rencontrer. A nous d’en faire d’autant ! Enfin, il insiste surtout sur le fait qu’il est impératif, pour devenir riche, de séparer notre capacité à créer de l’argent de la nécessité d’y passer du temps. Troquer votre temps pour de l’argent est la base du sentiment de pauvreté. (C’est la raison pour laquelle vous ne trouverez jamais un millionnaire qui travaille à l’heure !)
En revanche, notre capacité à faire de l’argent est intimement liée à notre capacité à ajouter, créer et à procurer de la valeur ajoutée que ce soit à quelqu’un, à un projet, à une société ou à une entreprise. L’argent est une des récompenses que vous recevez lorsque vous ajoutez de la valeur à autrui.
Voici donc 4 clés essentielles pour obtenir davantage d’argent en ajoutant plus de valeur :
Le caractère unique : Plus la valeur que vous apportez est unique, plus vous obtiendrez en échange. La portée : Plus le nombre de personnes à qui vous ajoutez de la valeur est important plus vous ferez de l’argent. L’impact : Plus vous faites une différence dans la vie des gens, plus vous demandez de l’argent en retour. La perception : Seule la valeur perçue peut être échangée contre de l’argent palpable. Travailler sans relâche dans l’anonymat ne rend pas riche.
Enfin, il parait évident qu’il est essentiel de garder un oeil sur son portefeuille et d’être capable de gérer son propre argent convenablement ! Paul Mc kenna termine se chapitre en nous livrant les 10 secrets de l’abondance :
Décidez dès à présent d’être responsable de votre santé financière Epargnez d’abord, ne dépensez ensuite que ce que vous pouvez réellement vous permettre Etudiez les personnes riches Construisez votre réservoir financier La règle 80/20 Soyez chaque jour en contact avec votre passion Faites-vous payer pour ce que vous valez réellement Pratiquez régulièrement les techniques de “Changez de vie en 7 jours” Célébrez votre vie en commençant dès aujourd’hui ! Continuez à avancer
Pour terminer, voici une citation que l’auteur cite en conclusion et qui me parait très pertinente. Elle est attribuée à Calvin Coolidge : “Rien au monde ne peut remplacer la persistance. Ni le talent : rien n’est plus commun que les personnes talentueuses sans succès. Ni le génie : le génie non reconnu est presque un proverbe. Ni l’éducation : le monde est rempli d’épaves éduquées; Seules la persistance et la détermination sont omnipotentes.”
7 ème jour : Heureux le restant de sa vie Votre bonheur n’est pas un résultat, c’est un état physique et mental.
L’auteur affirme que le bonheur est avant tout un CHOIX ! Nombreux sont ceux qui mettent des obstacles sur leur route du bonheur, qui pensent qu’il y a certaines situations où l’on ne peut (ou l’on ne peut plus) accepter d’être heureux. Cela ne leur semble pas “moral”, comme après le décès d’un proche par exemple. Abraham Lincoln disait : “La plupart des gens sont aussi heureux qu’ils ont décidé de l’être.” Chacun serait donc responsable de se sentir heureux ou pas ! Le professeur Mihaly Csikszentmihali, qui a passé plus de 30 ans à étudier le bonheur, a identifié 8 caractéristiques qui sont inévitablement présentes lorsque quelqu’un ressent un sentiment de joie, de bonheur, de satisfaction. Voici la liste de ces 8 déclencheurs du bonheur : 1. Des buts clairs : Celui de transformer n’importe quelle tâche en expérience optimale. On peut décider de rendre un trajet ennuyeux en une méditation zen; Laver la vaisselle avec énergie et enthousiasme comme si c’était la chose la plus importante au monde. 2. Un feed-back immédiat : Notre cerveau doit avoir conscience en permanence qu’il est sur la bonne voie, en marche vers notre but, ou pas ! 3. La capacité à se concentrer sur la tâche présente 4. La possibilité d’un accomplissement réussi : Entretenir l’espoir de notre capacité à accomplir avec succès le projet ou les tâches en questions. 5. Un engagement total : Faire les choses avec le plaisir de les faire, plus que pour les résultats qu’elle nous rapporterons. 6. La perte de la conscience de soi : Lorsque nous sommes complètement absorbé dans une expérience de béatitude totale, alors ce que nous faisons et expérimentons devient beaucoup plus intéressant que ce que les autres peuvent en penser. 7. Un sentiment de contrôle : En prenant le contrôle des éléments les plus simples de notre environnement (où l’on s’assoit, comment on arrange son bureau …) nous augmentons la probabilité de connaitre le bonheur dans notre vie de tous les jours. 8 . Une perception altérée du temps : Voici un citation d’Albert Einstein : “Mettez une minute votre main sur un poêle chaud et cela parait des heures. Asseyez-vous une heure auprès d’une jolie fille et cela parait une minute.” Choisissez ces activités qui altèrent le temps ! Mais surtout, plus fort encore que les 8 caractéristiques précédentes, nous connaissons cette sensation d’expérience optimale, lorsqu’il y a un équilibre entre notre perception du défi auquel nous faisons face, et celle de notre capacité à le relever. C’est à dire lorsque nous nous sentons à la hauteur des défis auxquels nous faisons face. Et la clé de cela, réside dans le mot PERCEPTION ! On peut ainsi transformer la peur en expérience optimale. Voici deux stratégies simples, qui peuvent modifier les sentiments de panique ou d’accablement que l’on éprouve. 1. Diminuer nos ambitions, se concentrer sur une cible que l’on peut atteindre. Et lorsque la confiance et les compétences seront au rendez-vous, nous pourrons alors facilement repousser un peu plus nos limites, jusqu’à rattraper celles que l’on s’était fixées initialement ! 2. Se concentrer sur les succès passés : Lorsque l’on se concentre sur ce qui fonctionne, notre perception de nos capacités augmente et dans le même temps, nous augmentons la possibilité de vivre l’expérience optimale. Et puis finalement le conseil le plus utile peut-être que nous donne ici Paul Mc Kenna, est sans doute d’avoir du bonheur en arrière plan : Une sorte de sensation qui emplit le fond de notre esprit, que la vie est bien, que notre inconscient fait tout ce qu’il peut pour nous aider et que les problèmes peuvent être résolu de manière saine et positive. En mentionnant, la conclusion du professeur Mihaly Csikszentmihali : "Chaque jour la personne heureuse fait quelque chose de difficile !”, Paul Mc Kenna termine ce chapitre en en faisant la distinction entre le plaisir et la satisfaction : Le plaisir apporte au corps des sensations agréables; la satisfaction gratifie l’âme.
C’est par un exercice quotidien d’entrainement au succès que Paul Mc Kenna conclut ce livre. Il nous invite à utiliser cette routine qui nous prendra 15 minutes les premiers jours, puis rapidement moins de 5 minutes, pour petit à petit programmer dans notre esprit des suggestions positives, pour augmenter notre énergie et notre motivation. Nous pourrons alors devenir plus heureux, plus fort, plus créatif et améliorer notre vie. Conclusion : Ce livre peut, à première vue, paraitre bien trop abstrait et il n’est, peut-être pas, abordable par tous. Toute personne, un tant soit peu réticente à toute idée de visualisation, aura beaucoup de mal à croire au pouvoir des nombreux exercices que l’auteur nous propose. Et tout esprit bien trop cartésien, n’aura peut-être pas envie d’en faire la découverte. Car ce n’est pas un livre à lire, c’est surtout un livre à pratiquer ! Pourtant ces exercices, faits sérieusement, ont réellement le potentiel de vous transformer. Ils vous amèneront, petit à petit, à voir votre vie sous un nouvel angle. Ils vous donneront la possibilité d’influencer le cours de votre existence, par des ressentis différents et surtout parce que vous aurez réussi, enfin, à définir réellement, ce que vous voulez vraiment faire de votre vie. Plus que des notions d’objectifs, ce livre vous permettra une réflexion au plus profond de vous-même. Points faibles :
Ce livre ne peut convenir à tout le monde. Il faut croire au pouvoir de l’auto-suggestion et de la visualisation pour oser effectuer ces exercices. Alors, bien que les résultats que l’on puisse en tirer concernent tout le monde, il me semble que seul un public, déjà très sensibilisé au développement personnel, osera les pratiquer pour en tirer toutes les leçons. Changez de vie en 7 jours n’est pas possible… Je l’aurais plutôt intitulé “Changez de vie en 7 ans”. Personnellement, c’est petit à petit, au fil des années, lorsque je suis plus intéressée à ce moment-là, par telle ou telle partie (journée) du livre, que je relis ce qui m’intéresse, et pratique alors les exercices correspondants. Je ne pense pas que l’on puisse, ou même qu’il soit utile, de faire tous ces changements, en si peu de temps. Personnellement, il m’a fallu du temps pour intégrer toutes ces notions, si nouvelles pour moi !
Points forts :
Des exercices extrêmement pratiques et précis ! Une réflexion très profonde qui vous incite à trouver les réponses en vous-mêmes; les réponses uniques qui vous conviennent à vous ! Un style agréable et malgré son caractère abstrait, assez facile à lire. Des histoires ou anecdotes vécues, qui illustrent parfaitement les passages plus compliqués. Plus qu’un livre que l’on oublie une fois qu’on l’a lu, celui-ci restera sur votre table de nuit pendant des années ! C’est un livre que l’on va lire et relire, au fil du temps, pour avancer vers notre quête personnelle d’une vie meilleure.
La note de Sylvie de Jobs Avec Vue :
Avez-vous lu le livre ? Combien le notez-vous ? Note: There is a rating embedded within this post, please visit this post to rate it. Lire plus de commentaires surChangez de vie en 7 jours sur Amazon sur Amazon. Acheter ce livre sur Amazon :Pour recevoir gratuitement un podcast "7 étapes pour vaincre la Procrastination et rester motivé pour créer ou diriger une entreprise" et une vidéo "7 livres indispensables pour Créer son Entreprise", cliquez ici et laissez-moi votre adresse email pour que je vous les envoie gratuitement ! ;)
April 25 2011, 6:15pm