Vous avez besoin de vous évader ? Les citations de ces grands aventuriers et explorateurs vont vous faire rêver et vous transporter ! En parcourant le monde dans ses milieux les plus hostiles et reculés, d’un pôle à un autre, sur tous les recoins de la planète, et même jusqu’au delà de la Terre, ces voyageurs ont […] Cet article 163 citations des plus grands aventuriers de tous les temps est apparu en premier sur Des livres pour changer de vie.
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August 19 2021, 5:00pm
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133 citations de 10 grands web entrepreneurs
Retrouvez, dans cet article, un recueil des meilleures citations des plus grands web entrepreneurs au monde. L’entrepreneuriat, souvent décrit comme une aventure, est à la fois passionnant et fascinant. À la clé, parfois, une forme de liberté personnelle, et presque toujours la satisfaction de participer à une action collective. Les 10 entrepreneurs que vous allez découvrir dans cet article sont, encore plus que d'autres, en train de façonner le monde de demain. Pourquoi ? Parce qu'ils ont choisi la technologie pour entreprendre, innover et ainsi changer le monde. Ces web entrepreneurs sont aujourd'hui, tous, de grands noms connus du web entrepreneuriat et du grand public dans le monde entier. Ils ont eu le courage de leurs idées, exploré l'inconnu des balbutiements d'internet, pris de plein fouet les revers ou les opportunités de la révolution technologique. Mais, ils ont duré. Ce qu'ils ont appris sur le chemin parcouru ne s'enseigne pas sur les bancs d’une école de commerce, aussi grande soit-elle. Ce qu'ils ont appris se vit, s'acquiert par l'expérience. Les 133 citations de ces 10 grands web entrepreneurs regroupent leurs retours d’expérience, mais aussi leurs réflexions, leurs pensées, les phrases clés de leurs discours. Elles regorgent de pépites. Les lire ou les écouter est presque magique... Bonne lecture !
- Citations de Mark Zuckerberg – Facebook
"Dans un monde qui change très rapidement, la seule stratégie qui est vouée à l’échec est de ne pas prendre des risques." "Les gens pensent que l'innovation c'est d'avoir une bonne idée, mais l'innovation consiste en grande partie à agir rapidement et à essayer beaucoup de choses." "Une règle simple pour vraiment changer les choses, c’est de commencer toujours par le plus simple, et non par le plus difficile. Parce que c’est la meilleure manière de progresser rapidement." "Je crois dur comme fer que l’on ne fait jamais quelque chose de grandiose en faisant comme les autres, en faisant comme on a toujours fait auparavant." "Mon objectif n'a jamais été de créer une entreprise. Mais de bâtir quelque chose susceptible de changer le monde." "À long terme, on ne progresse qu'à condition d'avoir autour de soi des gens d'exception." "Si vous ne risquez rien, vous risquez tout." "Chacun a une perspective unique qu'il peut apporter au monde." "La clé dans tout ce que l’on fait, c’est de prioriser. C’est-à-dire de cerner les points importants à traiter pour nous, et de s’y tenir. Travailler à fond, ici et maintenant, sur ce qui importe véritablement est toujours le meilleur usage qu’on puisse faire de son temps." "Construire une mission et construire une entreprise vont de pair." "En termes simples: nous ne construisons pas de services pour gagner de l'argent; nous gagnons de l'argent pour construire de meilleurs services." "J'essaie de rendre le monde plus ouvert en aidant les gens à se connecter et à partager." "Lorsque vous donnez la parole à chacun et que vous donnez le pouvoir aux gens, le système finit généralement par trouver sa place. Donc, ce que nous considérons comme notre rôle, c'est de donner ce pouvoir aux gens."
- Citations de Jeff Bezos – Amazon
"Je savais que la seule chose que je pourrais regretter était de ne pas essayer." "En fin de compte, nous sommes nos choix." "Observez les clients, pas les concurrents." "Les choses ne se passent jamais bien." "Si vous ne pouvez pas tolérer les critiques, ne faites rien de nouveau." "Les gens qui ont raison la plupart du temps sont des gens qui changent souvent d'avis." "Ce qui est dangereux, c'est de ne pas évoluer." "Votre marque c’est ce que les gens en disent quand vous n’êtes pas dans la même pièce qu’eux." "La plupart des décisions devraient intervenir lorsque vous avez obtenu environ 70% des informations que vous souhaitez. Si vous attendez d’en recevoir 90%, dans la plupart des cas cela signifie que vous êtes lent à décider." "Travaille dur, amuse toi, écris l'histoire." "Le bonheur dépend à 80% de la personne que vous choisissez pour vous accompagner dans la vie." "Écoutez les clients, mais ne les écoutez par seulement. Inventez pour eux." "Dans le monde des affaires on se pose souvent cette question : pourquoi ?" C’est une bonne question mais il en existe une autre, tout aussi pertinente : pourquoi pas ?" "Si vous décidez que vous allez faire seulement les choses dont vous êtes sûr qu’elles vont réussir, vous allez laisser de côté beaucoup d’opportunités." "Vous devez être prêt à être mal compris si vous décidez d’innover." "Dans l’ancien monde, vous avez consacré 30% de votre temps à la construction d’un grand service et 70% de votre temps à communiquer. Dans le nouveau monde, c’est l’inverse." "L'intelligence est un don, la gentillesse est un choix." "Votre marque est formée principalement, non pas par ce que votre entreprise dit d'elle-même, mais par ce que l'entreprise fait." "Nous sommes têtus sur la vision. Nous sommes flexibles sur les détails."
- Citations de Brian Chesky – Airbnb
"Si nous avions essayé de penser à une bonne idée, nous n’aurions pas pu penser à une bonne idée. Il vous suffit de trouver la solution à un problème dans votre propre vie." "La culture est extrêmement importante car elle est le fondement de toute innovation future. Les gens passionnés peuvent changer le monde." "Notre succès "du jour au lendemain" a duré 1000 jours." "Si vous voulez créer un excellent produit, concentrez-vous simplement sur une seule personne. Faites en sorte que cette personne vive l’expérience la plus incroyable qui soit." "Tout le monde a un moment ou deux dans sa vie où quelque chose se passe et vous prenez une décision, puis toute votre vie change." "La culture est simplement une manière partagée de faire quelque chose avec passion." "Les designers et les artistes voient le potentiel dans des choses où les autres ne le font pas. Je pense que les artistes sont à bien des égards les entrepreneurs originaux." "Je ne dis pas que le monde fonctionnera de cette façon, mais avec Airbnb, les gens dorment dans les maisons et les lits des autres. Il y a donc un niveau de confiance nécessaire pour participer qui est différent d’un eBay ou Facebook." "Quelle que soit votre carrière, supposez que ce sera un échec massif. De cette façon, vous ne prenez pas de décisions basées sur le succès, l’argent et la carrière. Vous ne le faites qu’en faisant ce que vous aimez." "N’écoute pas tes parents." "Ce qui m’a surpris, ce n’est pas à quel point les gens sont différents, mais à quel point ils sont similaires."
- Citations de Jack Dorsay – Twitter
"La plus grande leçon que j'ai apprise dans tout cela est qu'il faut commencer. Commencez maintenant, commencez ici et commencez petit. Rester simple." "Le succès n'est jamais accidentel." "Construisez ce que vous voulez voir dans le monde." "Rendez chaque détail parfait et limitez le nombre de détails à perfectionner." "Une idée qui peut changer le cours de l'entreprise peut venir de n'importe où." "Faire quelque chose de simple est très difficile." "Commencer quoi que ce soit est une montagne russe avec les plus hauts et les plus bas." "La vie se passe aux intersections."
"La chose la plus forte que vous puissiez cultiver en tant qu'entrepreneur est de ne pas compter sur la chance, mais de cultiver une capacité à reconnaître les situations heureuses lorsqu'elles se produisent." "La satisfaction à court terme ne mènera jamais à quelque chose d'intemporel." "Mon objectif est de simplifier la complexité. Je veux juste créer des éléments qui simplifient vraiment notre interaction humaine de base." "Twitter est le monde." "Vous n'êtes pas obligé de partir de zéro pour faire quelque chose d'intéressant. Il n'est pas nécessaire de partir de zéro pour avoir un impact massif sur le monde. Il faut avoir une bonne idée. Vous devez convaincre les autres de ces bonnes idées. Et vous devez pousser le plus vite possible." "Je pense que la grande programmation n'est pas si différente du grand art. Une fois que vous commencez à penser aux concepts de programmation, cela fait de vous une meilleure personne ... tout comme l'apprentissage d'une langue étrangère, tout comme l'apprentissage des mathématiques, tout comme l'apprentissage de la lecture." "Twitter a été l'œuvre de ma vie à bien des égards. Cela a commencé par une fascination pour les villes et leur fonctionnement, et ce qui s'y passe actuellement."
- Citations de Reid Hoffman - Linkedin
"Les grandes opportunités ne correspondent presque jamais à votre emploi du temps." "Il vaut mieux être le mieux connecté que le plus connecté." "L'avenir est plus tôt et plus étrange que vous ne le pensez." "Ironiquement, dans un monde en mutation, jouer la sécurité est l'une des choses les plus risquées que vous puissiez faire." "Le moyen le plus rapide de vous changer est de passer du temps avec des gens qui sont déjà comme vous le souhaitez." "Peu importe la brillance de votre esprit ou de votre stratégie, si vous jouez à une partie en solo, vous perdrez toujours face à une équipe." "Si vous n'êtes pas gêné par la première version de votre produit, vous l'avez lancé trop tard." "Qu'est-ce qu'un entrepreneur? Quelqu'un qui saute d'une falaise et construit un avion en descendant." "Les périodes économiques difficiles sont des moments propices pour investir dans l'avenir." "Les personnes qui prennent des risques intelligemment peuvent généralement faire beaucoup plus de progrès que les autres." "L'innovation vient d'une réflexion à long terme et d'une exécution itérative." "La société prospère lorsque les gens pensent de manière entrepreneuriale." "Les gens découvriront qu'Internet aide leur carrière. Une de mes thèses est que chaque individu est maintenant une petite entreprise; la façon dont vous gérez votre propre carrière personnelle est la façon exacte dont vous gérez une petite entreprise. Votre marque compte. C'est ainsi que fonctionne LinkedIn." "Les opportunités ne flottent pas comme des nuages dans le ciel. Elles sont attachées aux gens. Chercher une opportunité, c’est en fait chercher une personne." "Aidez les personnes de votre réseau. Et laissez-les vous aider." "Je tire le plus souvent de l'énergie des conversations en tête-à-tête, et je perds de l'énergie le plus souvent des conversations de groupe."
- Citations de Jack Ma – Alibaba
"Apprenez des autres les tactiques et les savoir-faire, mais ne transformez pas votre rêve." "Quoi que l’on fasse, indépendamment de l’échec ou du succès, l’expérience est une forme de succès en soi." "N’abandonnez jamais ! Aujourd’hui est difficile, demain sera probablement pire, mais après-demain sera ensoleillé. Si tu abandonnes demain, tu ne verras jamais le soleil." "Si vous placez les bananes et l’argent devant les singes, les singes choisiront des bananes parce que les singes ne savent pas que l’argent peut acheter beaucoup de bananes. De même, si vous offrez travail et affaires aux gens, ils choisiront de travailler parce que la plupart des gens ne savent pas qu’une entreprise peut rapporter plus d’argent qu’un salaire." "Un leader doit avoir du courage et de ténacité, et être capable de supporter ce que les employés ne peuvent pas." "Vous avez besoin des bonnes personnes, pas des meilleures." "Renoncer est le plus grand échec." "Je ne veux pas être aimé, je veux être respecté." "Le commerce est une communication des cultures et des valeurs." "Si vous vous lancez dans les affaires, il ne s’agit pas simplement d’acheter. Vous devez créer quelque chose. Vous devez créer quelque chose qui n’a jamais existé pour le futur." "Alibaba n’est pas seulement un job. C’est un rêve. C’est une cause." "L’opportunité se trouve à l’endroit où sont les plaintes." "Les écoles de commerce enseignent beaucoup de compétences sur la façon de gagner de l’argent et la façon de diriger une entreprise. Mais je veux dire aux gens que si vous voulez gérer une entreprise, vous devez d’abord créer la valeur, servir les autres, aider les autres – c’est la clé." "Je veux changer l’histoire, faire quelque chose d’important dans ma vie, et influencer les gens comme nous l’avons fait avec les millions de petites entreprises chez Alibaba."
- Citations de Pierre Omidyar – eBay
"Ne laissez pas les gens que vous respectez vous dire que quelque chose n'est pas réalisable. Ils n'ont simplement pas le courage d'essayer." "Vous devez vraiment croire en ce que vous faites, être suffisamment passionné pour y consacrer les heures et le travail acharné qu'il faut pour réussir là-bas, et vous y réussirez."
"Quel que soit le futur que vous construisez, n’essayez pas de tout programmer." "Je veux que les gens soient des entrepreneurs, mais je veux qu'ils le fassent pour les bonnes raisons, parce qu'ils pensent qu'ils peuvent changer le monde, parce qu'ils pensent avoir quelque chose de valeur à donner au monde. Pas parce qu'ils pensent pouvoir gagner beaucoup d'argent." "Vous êtes en mesure d'accomplir tout ce que vous avez l'intention d'accomplir." "Vous échouerez dans certaines choses, c'est une expérience d'apprentissage dont vous avez besoin pour pouvoir passer à la prochaine expérience ... Ce que vous apprenez de ces défis et de ces échecs sont ce qui vous permettra de surmonter les prochains..." "Un environnement honnête et ouvert peut faire ressortir le meilleur des gens." "Nous croyons que les gens sont fondamentalement bons, nous croyons que chacun a quelque chose à apporter. Nous vous encourageons à traiter les autres comme vous souhaitez être traité." "Donner à l'individu le pouvoir d'être aussi bien producteur que consommateur." "J'ai été élevé avec l'idée que vous pouvez faire à peu près tout ce que vous voulez. Je suis toujours allé de l'avant et j'ai essayé des choses." "Si vous parvenez à surmonter cette méfiance initiale que les gens ont envers les étrangers, vous pouvez faire des choses remarquables." "Nous pensons que les entreprises peuvent être un outil pour le bien de la société."
- Citations de Travis Kalanick - Uber
"J'aime dire que le temps est un luxe." "En définitive, le progrès et l'innovation gagnent." "La compétition est amusante." "Je préfère construire plutôt que de collecter des fonds." "À bien des égards, ce n'est pas l'argent qui vous permet de faire de nouvelles choses. C'est la croissance et la capacité de trouver les choses que les gens veulent et d'utiliser votre créativité pour les cibler." "Uber est l'efficacité avec l'élégance en plus. C'est pourquoi j'achète un iPhone au lieu d'un téléphone portable moyen, pourquoi je vais dans un bon restaurant et je paie un peu plus. C'est pour l'expérience." "Notre objectif est de réduire le coût de la prise d'un Uber AU-DESSOUS du coût de possession d'une voiture." "Nous aimons penser à Uber comme le croisement entre le style de vie et la logistique, où le style de vie est ce que vous voulez et la logistique est la façon dont vous y parvenez." "Les systèmes réglementaires en place découragent l'innovation. C'est intense de lutter contre la paperasserie."
- Citations de Drew Houston - Dropbox
"Au lieu d'essayer de rendre votre vie parfaite, donnez-vous la liberté d'en faire une aventure et montez toujours plus haut." "Les personnes les plus heureuses et les plus prospères que je connaisse n'aiment pas seulement ce qu'elles font, elles sont obsédées par la résolution d'un problème important, quelque chose qui compte pour elles." "Apprenez tôt, apprenez souvent." "Souvent, c'est un atout de ne pas tout savoir sur tout ... Beaucoup de choses vraiment géniales et innovantes se sont produites parce que les gens ne savaient tout simplement pas que ce n'était pas censé être possible." "La lecture d'un livre sur la gestion ne fera pas de vous un bon manager, pas plus qu'un livre sur la guitare ne fera de vous un bon guitariste, mais cela peut vous amener à réfléchir aux concepts les plus importants." "La seule façon d'apprendre avec un budget nul est de parler aux gens." "Les personnes les plus travailleuses ne travaillent pas dur parce qu'elles sont disciplinées. Elles travaillent dur parce que travailler sur un problème passionnant est amusant. "Quand vous avez un rêve, vous pouvez passer votre vie à étudier, à planifier et à vous y préparer. Mais ce que vous devriez faire, c'est commencer." "S'entourer de gens inspirants est maintenant tout aussi important que d'être talentueux ou de travailler dur." "Une idée fausse est que les entrepreneurs aiment le risque. En fait, nous voulons tous que les choses se passent comme prévu. Ce dont vous avez besoin, c'est d'un optimisme aveugle et d'une tolérance à l'incertitude." "Si vous commencez votre propre truc, vous pouvez apprendre beaucoup, très rapidement, en faisant les choses mal."
- Citations de Larry Page – Google
"Il est très difficile d'échouer complètement, si vous visez suffisamment haut." "Il est souvent plus facile de progresser sur des rêves méga-ambitieux. ... Puisque personne d'autre n'est assez fou pour le faire, vous avez peu de concurrence." "Mon travail en tant que leader est de faire que tout le monde dans l’entreprise ait de grandes possibilités, que tout le monde sente qu’il est en train d’avoir un impact significatif et contribue au bien de la société." "Je pense qu’une partie de la raison pour laquelle nous avons du succès à ce jour est qu’à l’origine nous n’avions pas vraiment envie de démarrer une entreprise." "Si vous décidez de changer le monde, vous travaillez sur des choses importantes. Vous êtes heureux de vous lever le matin." "Livrez toujours plus que prévu." "Si nous avions été motivés par l’argent, nous aurions vendu Google il y a longtemps et nous nous serions retrouvés sur une plage." "Nous avons toujours cru qu'il était possible de gagner de l'argent sans être mauvais." "Vous savez ce que c'est que de se réveiller au milieu de la nuit avec un rêve vivant ? Et vous savez que si vous n'avez pas de crayon et de bloc-notes près du lit, ils seront complètement partis le lendemain matin. Parfois, il est important de se réveiller et d'arrêter de rêver. Lorsqu'un rêve vraiment génial se présente, saisissez-le."
"Surtout dans le domaine de la technologie, nous avons besoin d'un changement révolutionnaire, et non d'un changement progressif." "Fondamentalement, notre objectif est d'organiser l'information du monde et de la rendre universellement accessible et utile." "Travaillez toujours dur sur quelque chose d'inconfortablement excitant !" "Le moteur de recherche ultime ... comprendrait exactement ce que vous voulez dire et vous rendrait exactement ce que vous voulez."
Et vous, connaissez-vous des citations aussi inspirantes de web entrepreneurs ? N'hésitez pas à les partager en commentaires ! Cet article 133 citations de 10 grands web entrepreneurs est apparu en premier sur Des livres pour changer de vie.
August 12 2021, 5:00pm
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197 citations de 12 grands entrepreneurs prospères et célèbres
Les grands entrepreneurs ont derrière eux la longue aventure entrepreneuriale. À force de détermination, de patience, de créativité, de travail, certains ont atteint une prospérité mondiale, bâti des empires colossaux. Et tous se sont enrichis d’une expérience indiscutable. Au gré des discours, de leurs écrits et des interviews, ces grands entrepreneurs partagent la valeur immense des leçons acquises par leur expérience. Dans cet article, je vous propose 197 citations des plus grands entrepreneurs d'hier et d'aujourd'hui. Ces paroles transpirent ce vécu si singulier, inspirant et riche d'enseignements que seuls les entrepreneurs aguerris peuvent nous raconter. Les grands dirigeants à la tête des plus grosses entreprises ont souvent travaillé des années avant de se hisser au sommet. Ils ont un savoir précieux à nous enseigner en matière de motivation personnelle, de leadership, de gestion des ressources humaines, de stratégies commerciales ou encore de systèmes d’organisation. Leurs conseils et expériences sont une source infinie d’amélioration à qui sait les écouter. D'Elon Musk (Space X, Tesla et Paypal) à Soichiro Honda (Honda), en passant par Bill Gates (Microsoft), Walt Disney (Walt Disney Company), Ingvar Kamprad (Ikea), Coco Chanel (Chanel), Philip Knight (Nike), Howard Schultz (Starbucks), Ray Kroc (Mc Donald), Steve Jobs (Apple), Richard Branson (Virgin) ou encore Xavier Niel (Free), retrouvez, dans cet article, les meilleures citations de 12 grands entrepreneurs parmi les plus prospères et célèbres au monde. 1. Citations d’Elon Musk – Space X, Tesla Motors et Paypal
"Les gens devraient poursuivre ce qui les passionne. Cela les rendra plus heureux que n’importe quoi d’autre." "Beaucoup de choses sont improbables, seules quelques-unes sont impossibles." "L’échec est une option ici. Si les choses n’échouent pas, vous n’innovez pas assez." "Je ne crée pas d’entreprises pour créer des entreprises, mais pour faire avancer les choses." "Faites vraiment attention aux commentaires négatifs et sollicitez-les, particulièrement de vos amis. Presque personne ne le fait, et c’est incroyablement utile." "Quand j’étais à l’université, je voulais être impliqué dans des choses qui changeraient le monde. Maintenant je le suis." "La persévérance est très importante. N’abandonnez jamais à moins d’y être obligé." "Créer une entreprise, c’est comme préparer un gâteau : il faut doser chaque ingrédient dans les bonnes proportions." "Vous pouvez mettre tous vos œufs dans le même panier, du moment que vous contrôlez ce qui arrive à ce panier." "J’avais le choix entre regarder les choses se produire, ou en être acteur." "Comment la pensée innovante survient ? Je pense que c’est vraiment un état d’esprit. Vous devez décider." "Le talent est extrêmement important. C’est comme une équipe sportive, l’équipe qui a le meilleur joueur va souvent gagner, mais il y a un effet multiplicateur quant à la façon dont ces joueurs travaillent ensemble et la stratégie qu’ils utilisent."
"Je pense que les gens ordinaires peuvent choisir d’être extraordinaires." "J’aimerais bien mourir sur Mars, mais pas pendant l’impact." "Quand quelque chose a de l’importance, on le fait, même si les chances ne sont pas de notre côté." "La vie est trop courte pour une rancune à long terme." "Si nous revenions quelques siècles en arrière, tout ce que nous considérons comme acquis aujourd’hui passerait pour de la magie : parler sur de longues distances, transmettre des images, voler, consulter d’énormes quantités de données…"
- Citations de Bill Gates – Microsoft
"Je choisis toujours une personne fainéante pour effectuer un travail difficile. Car je sais qu’elle trouvera un moyen facile de le faire." "Vos clients les plus mécontents sont votre meilleure source d’apprentissage." "Le succès est un mauvais professeur. Il pousse les gens intelligents à croire qu’ils sont infaillibles." "Mon ambition a toujours été de rendre les rêves réalisables." "Si vous pensez que votre professeur est dur avec vous, attendez d’avoir un patron." "Dans le futur, les leaders seront ceux qui savent donner le pouvoir aux autres." "Les gens ont toujours peur du changement. Ils avaient même peur de l’électricité quand elle a été inventée." "J’ai échoué à quelques examens, mais un de mes amis les a tous réussis. Maintenant, il est ingénieur chez Microsoft. Moi, je suis le dirigeant de Microsoft." "Dès le début, nous n’avons pensé à rien d’autre que de réussir." "La meilleure des publicités est un client satisfait." "Nous disons à nos employés que si personne ne rit d’au moins une de leurs idées, c’est probablement qu’ils ne sont pas assez créatifs." "Je ne sais pas signifie maintenant Je ne sais pas encore." "La vie est injuste – il faut vous y faire !" "Célébrer le succès, c’est bien, mais il est plus important de tirer les leçons de l’échec." "Soyez gentil avec les geeks. L’un d’eux pourrait devenir votre patron." "Si vous ne pouvez pas faire les choses bien, faites au moins en sorte qu’elles aient l’air bien." "Ne vous comparez jamais à qui que ce soit dans ce monde… Vous vous insulteriez." "Si vous êtes né pauvre, ce n’est pas de votre faute. Mais si vous mourrez pauvre, c’est votre erreur." "La patience est un élément clé du succès." "Pour gagner gros, il faut parfois prendre de gros risques."
- Citations de Walt Disney – Walt Disney Company
"Si vous pouvez le rêver, vous pouvez le faire." "Le bonheur est un état d'esprit. Il s'agit de la façon dont vous regardez les choses." "Le vrai problème avec le monde, c'est que trop de gens grandissent." "Et oui le passé c'est douloureux. Mais à mon sens on peut soit le fuir, soit tout en apprendre." "Vos enfants n'attendent pas de vous que vous soyez parfait. Ils ont simplement besoin que vous croyiez en eux." "Le meilleur moyen de réussir, c'est d'arrêter de parler et de commencer à faire." "Pour réaliser une chose vraiment extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez d'un trait jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager." "J'espère qu'on ne perdra jamais de vue le fait que tout commença par une souris..." "La différence entre gagner et perdre, c'est souvent .... ne pas abandonner." "Croyez en vos rêves, peu importe leur impossibilité." "Pour que la vie soit un conte de fée, il suffit peut-être simplement d'y croire." "Le rire n'est pas un ennemi de l'apprentissage." "Le rire est intemporel. L'imagination n'a pas d'âge. Et les rêves sont éternels. Plus vous vous aimez, moins vous êtes comme quelqu'un d'autre. C’est ce qui vous rend unique." "Les adultes ne sont que des enfants qui ont grandi." "Rêve ta vie en couleur, c'est le secret du bonheur." "Garde tes rêves au plus profond de toi, et un jour ils se réaliseront." "Toujours se battre pour la qualité, que ce soit pour donner ou pour recevoir." "Pour réussir, travailler dur, ne jamais abandonner et surtout chérir une obsession magnifique." "Disneyland ne sera jamais achevé tant qu'il restera dans ce monde une parcelle d'imagination."
4. Citations de Ingvar Kamprad – Ikea
"Le poison le plus dangereux est le sentiment d'accomplissement. L'antidote est de réfléchir chaque soir à ce qui peut être mieux fait demain." "Faire des erreurs est le privilège de l'actif. Ce sont toujours les gens médiocres qui sont négatifs, qui passent leur temps à prouver qu'ils n'avaient pas tort." "Le mot impossible a été et doit rester supprimé de notre dictionnaire." "Ce qui est bon pour nos clients l'est aussi à long terme pour nous." "Vous pouvez faire tellement de choses en dix minutes. Dix minutes, une fois passées, sont définitivement perdues. Divisez votre vie en unités de 10 minutes et sacrifiez-en le moins possible dans une activité dénuée de sens." "Je n'ai pas peur d'avoir 80 ans et j'ai beaucoup de choses à faire. Je n'ai pas le temps de mourir." "Concevoir un bureau qui peut coûter 1000 $ est facile pour un concepteur de meubles, mais concevoir un bureau fonctionnel et de bonne qualité qui ne coûtera que 50 $ ne peut être fait que par les meilleurs." "Une vie quotidienne meilleure signifie s'éloigner des statuts et des conventions - être plus libre et plus à l'aise en tant qu'êtres humains." "Je pourrais avoir un bureau pour moi tout seul, mais comme mes collaborateurs n'en ont pas, je me contente aussi d'avoir un bureau dans une pièce partagée." "Comment puis-je demander aux personnes qui travaillent pour moi de voyager à bas prix si je voyage dans le luxe ?" "L'esprit IKEA est une réalité forte et vivante. La simplicité dans notre comportement nous donne de la force. La simplicité et l'humilité nous caractérisent dans nos relations les uns avec les autres, nos fournisseurs et nos clients."
- Citations de Coco Chanel – Chanel
"La beauté commence au moment où vous décidez d’être vous-même." "La mode se démode, le style jamais." "Le luxe, ce n'est pas le contraire de la pauvreté mais celui de la vulgarité." "L’élégance est quand l’intérieur est aussi beau l’extérieur." "Je ne fais pas la mode. Je suis la mode." "Les meilleures choses dans la vie sont gratuites. Les deuxièmes meilleures choses sont très, très chères." "Ma vie ne me plaisait pas, alors j'ai créé ma vie." "La simplicité est la clé de l’élégance." "Il y a des gens riches, et il y a ceux qui ont de l'argent. Ce ne sont pas les mêmes personnes." "L'argent pour moi n'a qu'un seul son : la liberté." "La force est construite par les échecs, pas par les réussites."
"Ne perdez pas votre temps à taper sur un mur en espérant le transformer en une porte." "Si une femme est mal habillée, on remarque sa robe, mais si elle est impeccablement vêtue, c'est elle que l'on remarque." "Il n'y a pas de mode si elle ne descend pas dans la rue." "Une femme a besoin d'indépendance, pas d'égalité." "Pour être irremplaçable, il faut être différente." "Les temps difficiles suscitent un désir instinctif d'authenticité." "Rien ne rend une femme aussi vieille que d'essayer désespérément de paraître jeune." "La mode n'est pas quelque chose qui existe uniquement dans les vêtements. La mode est dans l'air, portée par le vent. On la devine. La mode est dans le ciel, dans la rue." "Une robe faite correctement devrait permettre de marcher, de danser, même de monter à cheval." "La plus belle couleur au monde est celle qui vous va bien." "Portez du parfum partout où vous voulez être embrassé !" "Une femme sans parfum est une femme sans avenir."
- Citations de Philip Knight – Nike
"Le lâche ne commence jamais, le faible ne termine jamais, et le gagnant n’abandonne jamais." "Quel que soit le sport et même quel que soit l’effort, le don de soi suscite toujours l’admiration." "Parfois, il faut savoir abandonner. Parfois, trouver le bon moment d’abandonner et essayer quelque chose d’autre traduit une certaine forme de génie. Abandonner ne veut pas dire s’arrêter. Il ne faut jamais s’arrêter." "Comme les livres, le sport donne aux gens la sensation d’avoir vécu d’autres vies, d’avoir pris part aux victoires, mais aussi aux défaites d’autres personnes. Quand le sport est à son apogée, l’esprit du supporter fusionne avec celui du sportif et quelque chose de mystique naît de cette convergence." "Lors du réveillon 1977, j’ai senti comme une fissure profonde dans le socle de mon existence. Ma vie était centrée sur le sport, mon entreprise était centrée sur le sport, le lien que j’avais avec mon père était centré sur le sport, mais mes deux fils ne voulaient rien avoir à faire avec le sport." "La vie, c’est la croissance. Le business, c’est la croissance. On croît ou on meurt. " "Je voulais gagner de l’argent. Mais je ne voulais pas que ma vie soit cantonnée à cela." "Je n’avais jamais dit au revoir à quelqu’un qui comptait vraiment pour moi auparavant, et cela me faisait vraiment quelque chose. Je me suis dit que dire au revoir était le moyen le plus simple de savoir ce que l’on ressent pour quelqu’un." "On peut mesurer ce que l’on vaut en voyant qui essaie de se mesurer à soi." "J’aimerais prévenir les meilleurs innovateurs et rebelles qu’il y aura toujours une cible dans leur dos. Meilleurs ils seront, plus large sera la cible." "Plus qu’un produit, nous voulions vendre une idée, voire un état d’esprit."
- Citations d’Howard Schultz – Starbucks
"Parfois, vous devez créer la chose dont vous voulez faire partie." "Vous ne pouvez pas vous attendre à ce que vos employés dépassent les attentes de vos clients si vous ne dépassez pas les attentes de la direction des employés." "Quoi que vous fassiez, ne jouez pas la sécurité. Ne faites pas les choses comme elles l’ont toujours été. N’essayez pas d’adapter le système. Si vous faites ce que vous attendez de vous, vous n’accomplirez jamais plus ce que les autres attendent." "Ce qui compte, c'est le chiffre 1. Une tasse, un client, un partenaire. Une expérience à la fois." "Le succès est meilleur lorsqu'il est partagé." "Croyez en vos rêves et rêvez en grand. Et après avoir fait cela, rêvez encore plus grand." "En période d’adversité et de changement, nous découvrons vraiment qui nous sommes et de quoi nous sommes faits." "Je crois que la vie est une série de quasi-accidents. Une grande partie de ce que nous attribuons à la chance n’est pas du tout de la chance. C’est saisir le jour et accepter la responsabilité de votre avenir. C’est voir ce que les autres ne voient pas et poursuivre cette vision." "Lorsque vous êtes entouré de personnes qui partagent un engagement passionné autour d'un objectif commun, tout est possible." "Les chefs d'entreprise ne peuvent pas être des spectateurs." "Les bonnes entreprises qui construisent une marque durable ont une relation affective avec les clients qui n’a aucune barrière. Et cette relation affective repose sur la qualité la plus importante, qui est la confiance." "Je ne peux pas imaginer une journée sans café. Je ne peux pas imaginer !" "Starbucks représente une chose au-delà d’une tasse de café."
- Citations de Ray Kroc – Mc Donald
"Plus j’aide les autres à réussir, plus je réussis." "Vous en apprendrez plus sur une route en la parcourant qu’en consultant toutes les cartes du monde." "Si vous pensez que la formation coûte cher, pensez au prix de l’ignorance." "Si deux gestionnaires d’une même entreprise ont les mêmes idées, l’un d’eux est inutile." "L’adversité peut vous fortifier si vous avez la volonté de la broyer." "Si vous n'êtes pas un preneur de risque, vous devriez sortir des affaires." "Rien au monde ne peut remplacer la constance, la persévérance et la détermination. " "Si vous travaillez uniquement pour de l’argent, vous n’y arriverez jamais, mais si vous aimez ce que vous faites et que vous accordez toujours la priorité au client, le succès sera le vôtre." "La qualité d’un leader se reflète dans les normes qu’il se fixe." "Aucun de nous n’est aussi bon que nous tous." "La chance est un dividende de la sueur. Plus vous transpirez, plus vous avez de la chance." "La clé du succès est d’être au bon endroit au bon moment, de reconnaître que vous êtes là et d’agir." "Pour réussir, vous devez être audacieux, être le premier et être différent." "Prendre soin du client et l’entreprise prendra soin d’elle-même." "Il n’y a presque rien que vous ne pouvez pas accomplir si vous y réfléchissez." "C’est facile d’avoir des principes quand on est riche. L’important est d’avoir des principes quand on est pauvre." "Il faut un certain esprit pour voir la beauté d’un pain à hamburger."
- Citations de Steve Jobs – Apple
"Votre temps est limité, ne le gaspillez donc pas à vivre la vie de quelqu’un d’autre." "Si vous n’avez pas de passion et que vous êtes sain d’esprit, vous arrêterez." "Votre travail va remplir une grande partie de votre vie, et la seule façon d’être vraiment satisfait est de faire ce que vous croyez un bon travail. Et la seule façon de faire un bon travail, c’est d’aimer ce que vous faites." "C’est plus marrant d’être un pirate que de s’engager dans la marine." "Innover, c’est savoir abandonner des milliers de bonnes idées." "L’innovation, c’est une situation qu’on choisit parce qu’on a une passion brûlante pour quelque chose." "Soyez insatiables. Soyez fous." "Ne laissez pas le brouhaha extérieur étouffer votre voix intérieure." "Ne soyez pas prisonnier des dogmes qui obligent à vivre en obéissant à la pensée d’autrui." "Se rappeler que nous allons mourir un jour est la meilleure façon d’éviter le piège qui consiste à croire que l’on a quelque chose à perdre." "Si vous regardez avec attention, la plupart des succès obtenus du jour au lendemain prennent beaucoup de temps." "Les meilleures choses qui arrivent dans le monde de l’entreprise ne sont pas le résultat du travail d’un seul homme. C’est le travail de toute une équipe." "Think different." "J’échangerai toute ma technologie pour un après-midi avec Socrate." "Les grandes réalisations sont toujours précédées par de grandes pensées." "Vous devez faire confiance à ce qui suit : votre intuition, votre destinée, votre vie, votre karma et quoi que ce soit d’autre. Cette approche ne m’a jamais trahi ; elle aura fait toute la différence dans ma vie." "Ce que vous décidez de ne pas faire est aussi important que ce que vous décidez de faire." "N’essaie pas de tout faire. Fais une chose bien."
- Citations de Richard Branson – Virgin
"Vous n’apprenez pas à marcher en suivant les règles. Vous apprenez en le faisant et en tombant." "Le bonheur est l’ingrédient secret des entreprises prospères. Si vous avez une entreprise heureuse, elle sera invincible." "Il n’y a rien de plus grand que vous puissiez faire avec votre vie et votre travail que de suivre vos passions - d’une manière qui sert le monde et vous." "Former suffisamment les gens pour qu’ils puissent partir, les traiter suffisamment pour qu’ils ne le veuillent pas." "Ne soyez pas gêné par vos échecs, apprenez d’eux et recommencez." "Vous devez prendre des risques si vous voulez réussir. Je préfère de loin demander pardon plutôt que de demander la permission." "Les opportunités en affaires sont comme les autobus, il y en a toujours une autre à venir." "Si vous prenez soin de vos employés, ils prendront soin de votre entreprise." "J’ai bien plus profité de la vie en disant oui qu’en disant non." "Vous ne savez jamais quand vous essayez quelque chose de nouveau ce qui peut arriver. Tout est une expérience." "Si vous pouvez diriger une affaire vous pouvez diriger toutes les autres." "Passez trois mois à diriger une affaire ou à essayer d’en monter une et vous en apprendrez autant qu’en trois ans passés dans une business school." "Comme la frontière est mince entre le génie et la folie et entre la détermination et l’entêtement." "La chance est ce qui se passe lorsque la préparation rencontre l’opportunité." "Quel que soit votre objectif, vous ne réussirez jamais à moins de laisser aller vos peurs et de voler." "Si vous n’avez pas le temps pour les petites choses, vous n’aurez pas le temps pour les grandes non plus." "Engagez vos émotions au travail. Vos instincts et vos émotions sont là pour vous aider."
- Citations de Xavier Niel – Free
"Je suis entrepreneur pour ne plus dépendre des autres." "La vie de dirigeant est une succession de mauvaises nouvelles. Si l’on doit se souvenir de tous ses échecs, on ne s’en sort pas." "On s’excuse trop souvent de réussir, de viser haut et d’avoir de l’ambition ; avancez et restez sourds aux jugements personnels des autres. Vous attirerez forcément des jalousies… mais vous attirerez aussi de l’estime et du respect, puis vous pourrez à votre tour inspirer d’autres personnes à suivre le même chemin." "Vous pouvez casser les codes d’un secteur et faire ce que personne d’autre n’a osé faire. Innover est avant tout un état d’esprit. Quand Marc Simoncini a créé Meetic, personne n’a imaginé qu’on pourrait rencontrer son mari ou sa femme sur Internet. Mais connaissez-vous encore une agence matrimoniale qui ne soit pas sur Internet ?" "Les sacrifices qu’un entrepreneur doit faire sont parfois importants, mais ils ne sont pas moins grands sur un petit projet que sur un grand. L’ambition nourrit l’innovation : visez grand, car au pire, ça marche !" "Avec l’esprit rock et l’audace, vous verrez des opportunités de marché et attirerez projets et talents. Les victoires sont rarement les fruits d’un travail solitaire ; les victoires sont gagnées par l’alchimie d’une équipe complémentaire et soudée." "Les patrons de l’ancien monde étaient des vieux messieurs en costume gris et très ennuyeux, mais vous avez le droit de rester vous-même pour réussir. Mon ami Jacques-Antoine Granjon, le patron de Vente-Privée.com, a les cheveux longs et roule dans une Bentley de couleur framboise. Saurez-vous être aussi cool que lui ?" "Je vais vous paraître odieux, mais j’ai toujours su que je gagnerais de l’argent […] et je n’aurais pas peur d’en perdre demain et de repartir à zéro. Ça ne me stresse pas."
- Citations de Soichiro Honda – Honda
"Beaucoup rêvent de succès. À mon sens, le succès ne peut être atteint qu’après une succession d’échecs et d’introspections. En fait, le succès représente 1% de votre travail qui comporte lui, 99% de ce qu’on peut appeler échec." "La valeur de la vie ne peut se mesurer que par le nombre de fois où l'on a éprouvé une passion ou une émotion profonde." "Nous n’avons qu’un seul avenir, et il sera fait de nos rêves si nous avons le courage de défier les conventions." "Profiter de votre travail est essentiel. Si votre travail devient l’expression de vos propres idées, vous l’apprécierez sûrement." "Le jour où j’arrête de rêver est le jour de ma mort." "L’homme n’est pas intéressant sans quelques imperfections." "Le vrai bonheur réside dans l’achèvement du travail en utilisant vos propres cerveaux et compétences."
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August 5 2021, 5:00pm
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Manuel de journalisme web
Résumé de l’ouvrage de Mark Briggs Manuel de journalisme Web. Blog, réseaux sociaux, multimédia, info mobile : le journalisme est entré dans l’ère numérique et l’auteur fournit ici les principales clés pour ne pas rater ce tournant ; mieux, il explique dans le détail comment proposer des contenus attractifs et bien adaptés aux nouvelles technologies — un must pour celles et ceux qui s’intéressent de près à la qualité des informations qu’ils proposent sur leurs blogs et leurs réseaux sociaux, notamment. Mark Briggs, 2019 (2e édition), 321 pages. Titre original : Journalism next : a practice guide to digital reporting and publishing (2016).
Chronique et résumé de « Manuel de journalisme Web. Blogs, réseaux sociaux, multimédia, info mobile » de Mark Briggs Un mot sur l’auteur Avant d’écrire cet ouvrage, Mark Briggs s’est fait connaître par la publication d’un autre livre : Journalism 2.0, qui a pu être téléchargé en trois langues (anglais, espagnol et portugais) sur le site de la Knight Foundation et qui a été lu par plus de 200 000 personnes dans le monde. Suite au succès de ce premier opus, qui avait surtout la forme d’un pamphlet, il a décidé d’écrire un manuel pratique pour expliquer concrètement aux journalistes et aux médias intéressés comment réussir leur conversion au Web : c’est ce Manuel de journalisme Web que je vais résumer ici. Journaliste, conférencier, Mark Briggs est aussi vice-président dans le secteur des stratégies numériques à SmithGeiger. Il a également occupé le poste de directeur numérique de la chaîne KING5 à Seattle (États-Unis). Il est par ailleurs l’auteur de Entrepreneurial Journalism, qui traite du changement de business model dans le domaine du journalisme. Introduction – Le journalisme est au service du peuple, pas de la technologie Bienvenue dans l’ère de la transformation. Le futur, c’est maintenant ! Il y a quelques années, les journalistes pouvaient encore faire la sourde oreille aux changements technologiques en cours, mais ce temps-là est fini. Aujourd’hui, il faut se rendre à l’évidence : le métier se transforme. Or, ce n’est pas nécessairement une mauvaise nouvelle. Mark Briggs est de ceux qui croient que les technologies numériques sont susceptibles de transformer positivement le journalisme. Pour cela, il faudra néanmoins accepter de ne plus considérer la « culture de l’innovation » comme la cinquième roue du carrosse. Au contraire, « [e]lle doit faire partie de l’ADN de chaque organisation » (Manuel de journalisme Web, p. 4). Les années 1970-1990 furent un âge d’or pour les grands médias ; les années 2000 ont rebattu les cartes. Les entreprises traditionnelles, de plus en plus grosses (et donc aussi de moins en moins nombreuses), espèrent peut-être que la déflagration causée par Internet est passagère, mais c’est un leurre. En fait, la situation qui se profile pourrait bien ressembler davantage à celle d’avant les années 1970, lorsqu’une multiplicité d’entreprises de presse de tailles diverses cohabitait côte à côte. À quoi ressemblera mon travail de journaliste ? Nul ne le sait, car le métier évolue constamment. On peut toutefois se donner plus de chances de prévision et de réussite en observant les quelques règles suivantes :
Regarder le monde avec un grand-angle : informez-vous, consultez des sites, lisez des livres, participez à des conférences. Satisfaire sa curiosité, développer son scepticisme: aiguisez ces qualités essentielles au métier. Se diversifier: « réseautez » hors de votre cercle restreint pour trouver des perspectives originales de carrière.
C’est en restant à l’affût, les yeux grands ouverts sur le monde en recomposition permanente, que vous pourrez dénicher le poste idéal ou vous adapter aux changements qui ne manqueront pas de survenir. Le journalisme a de l’avenir À l’heure actuelle, les nouveaux journaux qui ont le plus de succès sont ceux qui sont sortis d’une perspective généraliste et « descendante » : ils proposent, à l’inverse, des contenus très spécifiques et locaux. « Maintenant que n’importe qui peut publier en quelques clics, il est devenu insensé de vouloir jouer sur tous les terrains. Le journalisme du futur s’inspirera de ces précurseurs indépendants — le Huffington Post, Vox Media, Buzzfeed, […] ou encore Mediapart et Rue89 en France — et bien d’autres qui restent encore à venir. » (Manuel de journalisme Web, p. 6) L’esprit de start-up souffle sur ce nouveau type de journalisme. Les journalistes y font preuve de créativité en matière de recherche d’information, de publication et d’interaction avec une communauté en ligne. Cet avenir est entre vos mains Les grandes firmes de médias ont dû, en plein milieu d’une crise économique sans précédent, se mettre aux nouvelles technologies. La plupart ont échoué, ne concevant les sites que comme des « réservoirs d’informations », la plupart du temps sans intérêt. Le journalisme débutant a ici un rôle à jouer : faire les choses autrement. « Mon premier emploi dans le journalisme (préposé aux sports à temps partiel) consistait principalement à répondre au téléphone et à effectuer les choses ingrates qui n’impliquaient certainement pas que je fasse part de mes idées. Votre premier travail sera probablement très différent. En fait, j’oserais même dire que vous n’obtiendrez pas ce premier travail sans vos idées, en plus de vos compétences et de votre expérience. » (Mark Briggs, Manuel de journalisme Web, p. 7) Le journalisme sera plus riche que jamais Nous sommes au milieu du gué. L’évolution peut encore se révéler négative. Cela dépendra justement de la manière dont de jeunes personnes parviendront à s’emparer des technologies mises à leur disposition. Ceux et celles qui sont nés avec Internet, Instagram et autres iPad auront un avantage certain, mais les plus anciens ne doivent pas se décourager. Tout s’apprend et devient aisé avec un peu de pratique ! Au point d’en devenir naturel… Mark Briggs fait le vœu d’un journalisme interactif, transparent et collaboratif. Les technologies sont au service des professionnels, et non l’inverse. L’important est d’oser expérimenter. « Ne vous confinez pas au chemin qui a déjà été parcouru avant vous, il est impératif que vous traciez le vôtre. » (Manuel de journalisme Web, p. 8)
Chapitre 1 — Comprendre et utiliser les outils du numérique Commençons par un peu de vocabulaire et de grammaire. Revenons à la base, aux termes que nous voyons tous les jours, sans peut-être toujours les comprendre. Le Web ou Internet n’est pas une chose unique, c’est un ensemble de technologies très diverses qui permettent de transférer, d’exploiter, de collecter, etc., l’information (au sens large d’information numérique). Données numériques Avant d’apprendre à créer des fichiers numériques, il faut se familiariser avec la taille et le poids de ceux-ci — et donc connaître les normes en la matière. Pour rappel :
Kilo (K) = 1 024 octets Méga (M) = 1 048 576 octets Giga (G) = 1 073 741 824 octets Téra (T) = 1 099 511 627 776 octets Péta (P) = 1 125 889 906 842 624 octets Exa (E) = 1 152 921 504 606 846 976 octets Zetta (Z) = 1 180 591 620 717 411 303 424 octets Yotta (Y) = 1 208 925 819 614 629 174 706 176 octets
Aujourd’hui, vous pouvez vous doter d'un disque dur d’un téraoctet pour 100 euros environ. De quoi garder toutes vos données sans trop de soucis. Néanmoins, il faut être attentif au poids des fichiers envoyés, téléchargés ou à télécharger, car cela influe sur la vitesse de connexion à Internet. Le texte se télécharge rapidement (on parle en kilo-octets), même sur des téléphones portables avec peu de connexion. Par contre, les photos et les vidéos sont plus gourmandes et peuvent ralentir considérablement le chargement d’une page : quelque chose que l’on veut en général éviter. Fonctionnement d’Internet En fait, Web et Internet ne sont pas tout à fait synonymes. Internet est un réseau d’ordinateurs. Il est plus large et englobe les courriers électroniques (e-mails), la messagerie instantanée (IM), le transfert de fichiers (FTP) et le Web — qui est « un moyen d’accéder à des informations par le biais de ce réseau, à l’aide du protocole http (HyperText Transfert Protocol) ». (Manuel de journalisme web, p. 12) Marc Briggs détaille les fondamentaux de l’utilisation d’Internet :
Serveurs web : des ordinateurs dédiés à la distribution d’informations sur Internet et qui basent leurs interactions sur les URL (Uniform Resource Locator), liées à une adresse IP (Internet Protocol). Navigateurs : des outils pour accéder aux informations publiées (Chrome, Safari, Firefox, Explorer, etc.) ; Plug-ins et extensions : ils offrent des services à intégrer sur vos navigateurs (bloqueurs de publicités, traducteurs, etc.) ;
Les flux RSS « Au lieu de visiter plusieurs pages web différentes chaque jour ou de répéter les mêmes recherches encore et encore, vous pouvez configurer des flux RSS pour qu’ils fassent le travail à votre place. » (Manuel de journalisme web, p. 14) Configurer un lecteur RSS et s’abonner à des flux est la meilleure manière de recevoir l’information la plus pertinente pour vous. Opter pour un lecteur RSS est plus efficace que de mettre les liens dans les favoris. Tout d’abord, choisissez un lecteur. Il en existe plusieurs pour ordinateurs, et des applications pour smartphones et tablettes sont également développées. Certes, c’est un peu complexe à prendre en main, mais ça vaut vraiment le coup ! Trouvez ensuite les flux auxquels vous souhaitez vous abonner. Une petite icône orange vous signalera la présence d’un flux RSS. Déterminez avec précision les flux qui vous intéressent :
Blogs ; Sections de sites d’information ; Alertes Google sur vos thèmes de prédilection ; Vos propres articles (pour en assurer le suivi).
Pour créer une alerte, rien de plus simple. Rendez-vous sur l’icône « créer une alerte » et saisissez votre adresse e-mail avant de confirmer. FTP (protocole de transfert de fichiers) Les fichiers lourds risquent d’encombrer votre ordinateur ou d'être impossibles à envoyer et à télécharger. Vous pourriez alors avoir besoin de configurer un client FTP. Ce sont les photos, en particulier, qui nécessitent un tel traitement particulier. Il existe pléthore de logiciels gratuits en ligne qui vous permettront de gérer ces dossiers lourds. L’interface mime en général la structure arborescente des fichiers de votre ordinateur, pour plus de simplicité d’utilisation. Il existe aujourd’hui d’autres solutions en ligne, grâce au cloud, qui permettent de se faciliter la vie de façon encore plus rapide ! Bases du design web Il est possible de devenir journaliste sans savoir coder. Pourtant, Briggs recommande fortement d'apprendre les bases : « S’il est possible de mener une vie numérique sans connaître les bases de la programmation, la capacité d’un journaliste à exécuter ses idées et à évoluer sera limitée sans ces compétences. Apprendre à programmer ouvre des portes ; quand vous avez une nouvelle idée pour votre site web, vous n’avez pas forcément envie d’attendre que le “préposé au web” s’y colle. » (Manuel de journalisme web, p. 22) Trois langages de balisage sont introduits par Briggs. Il ne s’agit pas de langages de programmation en tant que tels (comme PHP ou JavaScript), mais de langages donnant la possibilité de modifier l’affichage et la distribution des informations sur une page web. Le HTML Toute page est conçue à partir du langage HTML. C’est un langage inventé par des programmeurs pour que l’ordinateur puisse « lire » ce que vous écrivez et savoir comment l’afficher. Il est utile de l’apprendre, même si de plus en plus de services en ligne comme WordPress, Blogger ou Facebook ne l’exigent pas. Pour construire rapidement une page HTML, faites quelques exercices. Le plus important : lancez-vous et bidouillez. Faites des tests pour voir ce que ça donne. Apprenez à ajouter des images et faites-vous la main sur des logiciels WYSIWYG (what you see is what you get) qui permettent de voir en temps réel l’effet de ce que vous modifiez. Le CSS (feuilles de style en cascade) Le HTML est technique, mais pas très esthétique. Le CSS vous permet de modifier la police, l’interligne et bien d’autres éléments de style. Vous pourrez l’intégrer directement dans votre code HTML. N’hésitez pas à aller jeter un œil du côté de http://www.w3schools.com/css ou http://webdesign.about.com (devenu lifewire depuis la publication du livre de Briggs). Le XML (Extensible Markup Language) C’est le langage des flux RSS, qui fonctionne avec des balises sémantiques. Pour vous familiariser avec son usage, vous pourriez trouver profit à visiter le site http://xmlfiles.com ou les deux précédemment cités. Systèmes de gestion de contenu Les CMS (content management system) sont devenus monnaie courante. Ce sont des systèmes très pratiques de publication de texte, d’audio et de vidéo sur un site web. Le plus souvent, vous pouvez également intervenir sur le design basique du site. Il en existe une grande diversité : Clickability, Newsbase ou Saxotech ont du succès auprès des médias. Mais le CMS le plus utilisé dans le monde aujourd’hui est sans conteste Wordpress (WP). Même CNN a conçu son site en Wordpress ! C’est devenu un CMS extrêmement puissant en raison de la communauté active qui l’anime. Vous pouvez y ajouter des widgets, plug-ins et thèmes qui rendront votre site unique. Bref : puissant… Et gratuit ! Lancer un site WordPress Ne confondez pas WordPress.com et WordPress.org.
.com sera la solution si vous n’avez pas de budget pour l’hébergement. Votre site conservera un nom de type monsite.wordpress.com. En payant, vous pourrez personnaliser le design et avoir votre propre nom de domaine. .org est LA solution dès lors que vous voulez héberger votre site et avoir un meilleur nom de domaine. Vous devrez donc trouver un hébergeur, dont certains sont spécialisés WP (DreamHost, JustHost, Media Temple notamment).
Publier du contenu avec WP est vraiment facile. Il existe en outre une foule de tutoriels à consulter pour apprendre en ligne à créer un blog sur wordpress : consultez par exemple WordPress.tv. L’interface de publication d’un article est très simple et intuitive. Vous pouvez voir votre article balisé en HTML (mode texte) ou en mode traitement de texte (mode visuel). Vous pouvez également prévisualiser le résultat avant de publier et modifier constamment votre article. En outre, WP offre la possibilité d’une personnalisation poussée de votre site Internet. Il existe une large gamme de thèmes déjà développés. Lorsque vous cliquez sur Apparence, vous verrez les options liées au thème sélectionné. Si vous aimez coder, vous pourrez aller encore plus loin et modifier le thème selon vos envies, en jouant (avec précaution tout de même, en prévoyant de conserver une version antérieure qui fonctionne bien) avec l’Éditeur. Applications mobiles vs web mobile Les mobinautes sont aujourd’hui les internautes les plus nombreux. Or, il y a deux manières principales de consommer du contenu sur son mobile :
Se diriger vers un site web (par exemple à partir d’un lien reçu dans un e-mail) en espérant que celui-ci sera adapté à la lecture sur mobile ; Utiliser une application.
Dans le premier cas, on parle de site web responsive si le site est conçu pour s’adapter rapidement et efficacement à différents supports (ordinateur, tablette et mobile). C’est devenu aujourd’hui un enjeu majeur ; en fait, c’est devenu la norme pour tout site Internet sérieux. WordPress vous permet de configurer votre site pour qu’il soit responsive. L’autre solution est l’application : elle est dite native puisqu’elle est conçue directement pour les appareils nomades. Assez logiquement, l’expérience utilisateur (UX) du mobinaute s’y trouve encore maximisée. Pour démarrer « Vérifiez que votre navigateur est à jour. Téléchargez un nouveau navigateur web, particulièrement si vous n’utilisez pas encore Firefox ou Chrome, Opera est une autre option possible. Prenez l’habitude d’utiliser les flux RSS : choisissez un lecteur RSS et abonnez-vous à dix flux RSS ; lisez le code source de l’un de ces flux pour découvrir comment le XML fonctionne ; traduisez les balises de chaque élément (par exemple, le titre, l’URL et la date de publication). Abonnez-vous à des alertes d’actualité : créez une alerte sur Google et ajoutez-la dans votre lecteur RSS. Créez une page web : faites les exercices sur le HTML et le CSS décrits dans ce chapitre ; ajoutez votre propre contenu et vos styles en utilisant des balises HTML et des styles CSS supplémentaires. » (Mark Briggs, Manuel de journalisme web, p. 42)
Chapitre 2 — bloguer : une nécessité pour les journalistes Mark Briggs approche ici deux pratiques : le blogging et le microblogging (Twitter, essentiellement). Ces technologies induisent des pratiques qui modifient en profondeur le travail du journaliste. Il devient plus interactif, plus direct, plus rapide. Le journaliste se crée une communauté qui pourra aussi l’aider le moment venu. « Avec le blog et le microblogging, le journaliste professionnel peut publier des informations en dehors du cycle traditionnel de l’information et dans un format différent de l’article classique, deux éléments qui peuvent l’aider à asseoir son autorité sur un sujet donné. » (Mark Briggs, Manuel de journalisme web, p. 44) Mais rien n’est gagné d’avance. Pour parvenir à créer une communauté fidèle, il faut réaliser un travail de fond ; il faut du dévouement et de la détermination. L’objectif : créer cette conversation permanente entre vos lecteurs et vous. Bases du blog Le blog est un moyen de publier du contenu sur Internet. Il s’agit d’un site où les articles se succèdent en fonction de l’actualité la plus récente — les articles plus anciens étant progressivement relégués à l’arrière-plan du site. Chaque article — appelé aussi « post » ou « billet » — est accompagné d’un espace de commentaires pour que les lecteurs puissent exprimer leur avis. « Le blog en tant que plate-forme de publication convient parfaitement au journalisme. Sa simplicité, son immédiateté et son interactivité ont considérablement enrichi la profession, rapprochant les journalistes et leur public et supprimant les contraintes de temps et d’espace qui leur étaient autrefois imposées. » (Mark Briggs, Manuel de journalisme web, p. 48) Mark Briggs donne plusieurs exemples de blogs de journalistes états-uniens ayant reçu un beau succès. Concernant la presse spécialisée, vous pourriez par exemple aller jeter un œil sur GeekWire, qui propose des informations sur les principaux géants du numérique. Objectif : devenir un blogueur professionnel. Bases du microblogging Ici, les utilisateurs rédigent de brefs messages, n’excédant généralement pas 280 caractères, avec des liens vers des vidéos, d’autres articles, des photos, etc. Vous pouvez suivre des individus ou des organisations et recevoir leurs dernières mises à jour. Vous pouvez, ici aussi, publier et vous créez une communauté de fidèles lecteurs. Twitter est la plate-forme de microblogging la plus connue, mais elle n’est pas la seule. En fait, ce qualificatif s’applique également à Tumblr, Facebook ou encore LinkedIn. Tout l’intérêt de ces réseaux est de créer une masse d’information ambiante qui forme comme un puzzle à reconstituer. L’intérêt, en effet, n’est pas dans l’information prise isolément, ou très peu. Il est dans la recomposition de ce puzzle d’informations pour obtenir un panorama plus complet et plus complexe des événements. Les professionnels (des médias, mais aussi du marketing) utilisent cette abondance de données pour leurs intérêts. Bien sûr, il n’est pas toujours facile, pour un journaliste professionnel, de se limiter à 140 ou 280 caractères ! Mais cela peut s’apprendre, et devenir un nouveau défi : comment ciseler l’information et la rendre plus percutante en quelques mots seulement ? De fait, aujourd’hui, tous les grands médias s’y sont mis. Devenir blogueur Pour commencer : lisez des blogs qui vous intéressent et qui sont pertinents avec vos thématiques de prédilection. C’est la base, pour vous familiariser avec la pratique et savoir ce que vous pouvez apporter en propre. Ensuite, apprenez un peu de jargon. Par exemple dans le lexique du blogging, sachez que le blogroll est la liste des liens externes qui figurent soit dans la colonne latérale du blog, soit dans une autre page. Il s’agit des sites « amis » du blogueur. Qu’est-ce qu’un lien interne ? C’est un lien qui pointe vers une autre page ou un autre article de votre blog. Générez une communauté et profitez du crowdsourcing — c’est-à-dire de la production participative de l’information — et du feedback reçus de vos lecteurs. Cela se fait progressivement, bien sûr. Il est important de se familiariser avec le réseau en suivant d’autres personnes, d’abord, avant de publier soi-même. Dans le cas du microblogging en particulier, pensez à :
Être pertinent et à jour (pas d’encombrement inutile !) ; Informer (apportez de la valeur ajoutée) ; Être instructif (guidez et conseillez si vous le pouvez) ; Inclure des liens (utilisez éventuellement bit.ly pour le microblogging) ; Être en accord avec votre personnalité (sans vous emporter !) ; Construire des relations (posez des questions et répondez à celles qui vous sont adressées).
Peu à peu, vous gagnerez du « capital social » que vous pourrez investir ailleurs (en argent ou autre, par exemple) ou réinvestir dans la production d’informations. Établir un plan d’action, créer un blog Choisissez une plate-forme de blog, un hébergeur éventuellement, un nom et un thème. Ensuite, personnalisez l’aspect de votre blog dans le Dashboard. Il faudra bien sûr trouver le public de votre blog, puis construire une relation de confiance entre lui et vous. « Il est amusant d’écrire quand vous savez qu’il y a quelqu’un pour vous lire. Avec un blog, il est facile de publier un flot ininterrompu de mots et d’idées, mais rien ne vous garantit que quelqu’un les verra. » (Manuel de journalisme web, p. 69) Pour augmenter le trafic de votre blog, prenez en compte ces trois règles de base (qui seront complétées aux chapitres ultérieurs) :
Publiez régulièrement des articles de qualité. Créez des titres accrocheurs. Interagissez avec votre communauté.
Pour rédiger des articles efficaces, assurez-vous aussi de :
Donner la priorité au lecteur (écrivez de façon claire, pour lui). Organiser les idées (proposez un plan simple, sans éléments superflus). Être direct (rédigez des phrases courtes et déclaratives). Devenir une référence (évitez les généralités ; écrivez sur ce que vous maîtrisez). Se relire (ne vous précipitez pas sur la touche « publier »). Écrire pour les gens pressés (le temps est compté ; créez des « raccourcis »). Placer des liens, des résumés, des analyses (parsemez votre article de vos sources). Utiliser les mots-clés dans vos titres (pour les robots d’indexation et les lecteurs). Adopter une attitude positive (écrivez parce que cela vous plaît).
Mais ce n’est pas tout ! « Un blog sans images ne vaut rien » dit Mark Briggs. Prenez donc le temps d’intégrer des images à vos articles. Utilisez éventuellement des captures d’écran. Utilisez aussi les flux RSS pour vous aider à trouver des sujets à traiter. Commencer à utiliser Twitter « Ce qui est génial avec le microblogging, et particulièrement Twitter, c’est la facilité avec laquelle vous pouvez démarrer. Il ne vous faudra que quelques minutes pour créer un nouveau compte, télécharger une photo de profil et publier votre premier tweet. » (Mark Briggs, Manuel de journalisme web, p. 75) Néanmoins, ne partez pas la tête vide. Ayez à l’esprit votre objectif. Qui voulez-vous « être » sur Twitter ? Quel genre d’informations voulez-vous partager ? Avec qui avez-vous surtout l’ambition d’interagir ? Répondre à ces questions vous aidera notamment à choisir le bon identifiant (marque de l’entreprise, nom complet, pseudonyme, etc.). Par exemple, si vous voulez développer votre marque personnelle, préférez l’utilisation de votre nom complet. Pour vous constituer un réseau, commencez par faire une recherche thématique sur la plate-forme que vous aurez choisie : tapez par exemple journalisme, ou ce qui vous plaira. Trouvez des profils intéressants qui ressortent des résultats. Après avoir jeté un œil au profil, abonnez-vous ou non. Pour trouver des gens qui vous suivront, vous devrez suivre vous-même des personnes. Celles-ci recevront une notification et seront ainsi invitées à vous suivre en retour. Si elles aiment vos publications, c’est ce qu’elles feront ! N’hésitez pas à partager les informations des autres quand elles sont pertinentes. N’hésitez pas, vous aussi, à suivre en retour des personnes qui vous inviteraient. C’est de la politesse et aussi une bonne manière d’étendre son réseau. Vous pouvez également suivre des personnes influentes en consultant des applications comme Wefollow.
Commencer à tweeter On a tous peur du premier saut dans le vide. Mais lancez-vous ; c’est le plus important. Pour vous aider, voici quelques propositions de tweets ? Informez vos followers de :
Vos lectures ; Des réflexions qui vous animent (sur le thème que vous traitez) ; Vos projets ; Vos derniers coups de cœur ; Des questions et/ou vos réponses à des questions que vous vous posez ou que l'on vous pose.
Installez Twitter sur votre mobile et commencez à publier, une fois par jour. « Les journalistes se servent de leur téléphone portable pour publier des tweets sur les lieux d’événements majeurs, de conférences, de rencontres sportives et bien plus encore. La limite de 280 caractères en fait un support particulièrement confortable, et offre également un moyen simple et efficace de capturer et de partager des photos prises sur place. » (Manuel de journalisme web, p. 81) Pour démarrer « Évaluez d’autres blogs : trouvez trois blogs traitant de sujets qui vous intéressent et posez-vous les questions suivantes.
Quel est le point fort de chaque blog ? (immédiateté, analyse, profondeur, style ?) Comment chaque blog joue-t-il de ce point fort ? Comment chaque blog développe-t-il une communauté en interagissant avec ses lecteurs et en renvoyant vers d’autres blogs ou sources ?
Définissez votre plan d’action : réfléchissez au(x) sujet(s) dont traitera votre blog.
Quel nom allez-vous lui donner ? (Un à trois mots) Quel serait la meilleure description ou le court slogan qui définirait votre blog ? Quels sujets aborderez-vous sur votre blog ? Quelle en sera la mission ? (deux ou trois phrases)
Créez un blog : configurez votre blog sur WordPress.com ou Blogger.com. N’utilisez pas le thème par défaut ; trouvez-en un qui vous plaît. Publiez sur votre blog : commencez par des billets simples, sur des sujets tels que le lecteur RSS que vous utilisez et les flux auxquels vous êtes abonné. Incluez une image dans votre billet ; mais ne la volez pas ! Ajoutez une blogroll et incluez au moins six blogs que vous suivez avec votre lecteur RSS. Rejoignez une communauté : publiez trois commentaires sur les blogs que vous suivez. » (Mark Briggs, Manuel de journalisme web, p. 84-85)
Chapitre 3 — Faire participer les lecteurs « Les meilleurs journalistes sont ceux qui exploitent les nouvelles technologies et adoptent une approche ouverte de la collecte et de la présentation des informations. Ils découvrent que le pouvoir de la foule peut leur servir de tremplin pour trouver des sources, des experts et de nouveaux angles, et qu’il offre également un feedback instantané — et constant. » (Manuel de journalisme web, p. 88) Ce chapitre aborde les trois principales techniques en vogue à ce sujet : le crowdsourcing, le journalisme open source et le journalisme participatif. Ces définitions sont mouvantes et se recoupent partiellement, mais l’auteur choisit de les distinguer. Crowdsourcing Demander à des bénévoles ou à des personnes extérieures à une organisation de participation à la résolution de ses problèmes est la base du crowdsourcing. On incite la multitude à contribuer à des tâches qu’on leur propose (avec ou sans rémunération à la clé). Dans le cadre du journalisme, le crowdsourcing est encore limité, mais il se développe. Par exemple, le journaliste peut demander à sa communauté quelles sont les thématiques ou les questions qu’il voudrait voir aborder dans un entretien ou dans un futur article. Certains journalistes en herbe ont ainsi connu le succès. C’est le cas de Joshua Micah Marshall qui, tout en rédigeant sa thèse, s’est mis à créer et à animer un blog : Talking Points Memo (TPM). Celui-ci est devenu une véritable institution, et le travail de Marshall a été récompensé par plusieurs prix pour sa couverture d’un scandale juridico-politique. Comment s’y était-il pris ? Il avait notamment demandé à ses lecteurs d’analyser et d’éplucher des milliers de mails et de documents officiels. Journalisme open source « Traditionnellement, les lecteurs découvrent les sujets sur lesquels un journal enquête uniquement lorsque l’article est fini et publié. Bien qu’il soit encore courant de tenir ses informations au secret pour éviter que la concurrence s’en empare, le modèle du journalisme open source implique de divulguer la plupart de ses sujets au tout début du processus afin d’inviter les lecteurs à y participer. » (Mark Briggs, Manuel de journalisme web, p. 95) Un média peut se constituer un réseau de lecteurs participatifs à partir des mails qui lui sont envoyés, mais aussi de ces réseaux sociaux et de ses blogs. Pour récupérer ces données et/ou mettre en action les lecteurs, il peut être intéressant d’en passer par la curation de liens. Storify, qui est un outil permettant de regrouper vos différents liens en un flux plus homogène, pourra vous y aider. En fait, plus vous partagerez vous-même des liens — en vous détachant de l’idée de secret ou de la peur de perdre votre lectorat — et plus vous en récupérerez en retour. La curation de liens (ou curation de contenu) désigne cette pratique de sélection, d’édition et de partage des contenus les plus pertinents de votre réseau. L’heure est à l’ouverture et à la transparence. « Cultiver un public sur les réseaux sociaux demande une curation efficace des liens. Publier des liens vers des informations, des photos et des vidéos intéressantes est la recette infaillible du succès pour se construire une audience sur Facebook et Twitter. » (Mark Briggs, Manuel de journalisme web, p. 97) Journalisme participatif Connaissez-vous le DIY (do-it-yourself) ? Eh bien, cela se propage également dans le journalisme. Pourquoi se priver, en effet, des contenus que fabriquent les lecteurs ? Nous créons tous, grâce à nos smartphones, des contenus vidéo, audio, textuels. Le site de la chaine CNN IReport est ici cité en exemple. Le journaliste participatif n’en a pourtant pas moins de travail. Sélectionner, classer, puis traiter dans le détail les informations émises par les lecteurs prend du temps et exige un travail manuel et intellectuel de longue haleine. Il faut aussi s’assurer d’opérer dans le cadre de la loi et ainsi apprendre, peu à peu, à véritablement tirer parti du nombre de lecteurs qui vous suivent.
L’actualité comme une conversation « Maintenant que l’actualité est une conversation, l’un des plus grands défis auxquels les journalistes font face est de gérer cette conversation et d’en tirer parti. » (Manuel de journalisme web, p. 103) Il faut entendre par cette expression le partage incessant d’informations, d’opinions, de liens entre les lecteurs et les journalistes eux-mêmes. Comment réussir sa conversation sur un blog (via les commentaires) ou sur les réseaux sociaux (réponses aux posts) ? Voici quelques points mis en avant par Mark Briggs :
Répondre à toutes les questions ; Sans vous fâcher, répondre aussi aux critiques ; Que ce soit en public ou en privé, l’important est… de répondre ; Partager les réponses qui apportent de la valeur ; Reconnaître ses torts et ses erreurs en public ; Remercier les lecteurs qui vous aident.
Bâtir et gérer une communauté en ligne Sachez dès le départ que toute votre communauté ne participera pas. La règle est celle des 1 – 10 – 100. C’est-à-dire ?
1 % des utilisateurs s’occupent de la création de contenu primaire (par vous, votre équipe et éventuellement quelques lecteurs acharnés) 10 % de la « synthèse » par la publication d’un commentaire, d’un partage ou d’envoi d’un lien en dehors du réseau, etc. 100 % profitent des actions des deux autres groupes.
Le journaliste devra investir du temps et de l’énergie dans la création de forums de discussion et dans la réalisation des autres tâches dont on a parlé plus haut. Il est important de savoir collaborer avec ses lecteurs, autant qu’avec d’autres journalistes. « La collaboration entre journalistes prospère elle aussi dans l’ère numérique. La technologie permet aux reporters, aux rédacteurs et aux photographes de s’échanger facilement leurs tuyaux, leurs ressources et même leur couverture de l’actualité, ce qui est possible maintenant que la plupart des médias ont compris qu’ils ne se faisaient plus concurrence. » (Mark Briggs, Manuel de journalisme web, p. 115) Rester précis et éthique Ce n’est pas parce que le journalisme devient collaboratif que le jugement et la capacité à communiquer clairement doivent passer à la trappe. Le journalisme numérique doit donc s’assurer, notamment, de fixer des règles aux participants — lecteurs et journalistes compris. Par exemple, vous devrez vous demander si vous acceptez pour « ami » sur un réseau social, l’une de vos sources. Ou encore : votre compte personnel est-il représentatif du journal pour lequel vous travaillez ? Il existe plusieurs réponses à ces questions, et bien d’autres interrogations importantes à avoir à l’esprit. Le plus important est de communiquer de façon transparente sur ces sujets. Autre point : le contenu offensant. Celui-ci doit être traqué, détecté et banni. Il ne s’agit pas de censure, mais de modération. Cela va dans l’intérêt de tous de pouvoir échanger sereinement. « Traitez vos sections de commentaires comme un jardin : un peu d’amour et d’eau fraîche chaque jour feront beaucoup pour la santé de votre communauté. Et arrachez les mauvaises herbes dès qu’elles apparaissent. » (Mark Briggs, Manuel de journalisme web, p. 120) Pour démarrer « Visitez trois ou quatre sites web mentionnés dans ce chapitre et trouvez les meilleurs exemples de collaboration entre des journalistes et leurs lecteurs. Cherchez quelles ont été les initiatives dans ce sens sur les sites des journaux régionaux français (PQR). Créez un compte sur Storify et servez-vous-en pour écrire un article sur un sujet particulier en recueillant les meilleures informations sur les réseaux sociaux et le Web afin de vous entraîner au journalisme de liens dans votre domaine. Visitez les sites communautaires évoqués dans ce chapitre pour étudier comment les journaux travaillent avec leurs lecteurs afin d’offrir une couverture plus riche et plus locale de leurs communautés. Visitez les sites français qui travaillent de cette façon : pure players comme Rue89, utilisation des blogs sur les principaux quotidiens en ligne (LeMonde.fr, Libe.fr, LeFigaro.fr), mais aussi sur les sites de la plupart des grands hebdomadaires. Participez à la conversation en ligne en publiant un commentaire sur un article traditionnel et un autre sur un blog qui n’est pas affilié à une organisation de presse. Comparez les deux expériences. Rejoignez ou suivez le compte de plusieurs organisations de presse sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, etc.) ; incluez au moins une organisation locale, une nationale et une portant sur un sujet particulier. » (Mark Briggs, Manuel de journalisme web, p. 125) Chapitre 4 — Devenir « journaliste mobile » « La révolution [du numérique et du smartphone] a déjà touché le journalisme et fait émerger une nouvelle discipline : le journalisme mobile. Dépêché sur place, le journaliste mobile fait tout lui-même — il écrit et publie en permanence, prend des photos et des vidéos et les transmet directement à son public. […] La deadline est toujours la même : maintenant. » (Mark Briggs, Manuel du journalisme web, p. 128) Essor du journalisme mobile En 2011, une étude a démontré que l’âge moyen du premier mobile était descendu à 11 ans et quelques mois. Autrement dit, les enfants sont presque nés avec un téléphone portable dans la main. Tous, nous utilisons de plus en plus des applications pour réaliser nos tâches quotidiennes. Le passage au journalisme mobile est en train de s’opérer, même si, bien sûr, le développement du Web est l’évolution la plus marquante. L’avantage du téléphone portable est évident : c’est un véritable « couteau suisse numérique » qui vous permet de capturer tout ce dont vous avez besoin (texte, audio, vidéo, flux d’informations). Il y a quelques années encore, écrire un article complet grâce à un smartphone, en étant encore sur le terrain, aurait été perçu comme une originalité du journaliste. Aujourd’hui, l’intégration de ces dispositifs dans nos vies quotidiennes a rendu ce geste presque normal, et ce n’est pas prêt de s’arrêter. Faire du journalisme mobile Sim-pli-ci-té ! Comme un scout, soyez « toujours prêt ». Mais pas n’importe où, pour dire n’importe quoi. Avant de vous embarquer dans cette aventure ou sur un terrain, demandez-vous à chaque fois :
« Le public gagnera-t-il à être emmené sur les lieux ? Le travail journalistique sera-t-il meilleur s’il est fait sur place et dans l’urgence ? Cet évènement peut-il être communiqué effacement par petits morceaux successifs ? Est-ce qu’un reportage audio ou vidéo rapidement monté pourra aider les gens à mieux comprendre l’histoire ? » (Manuel de journalisme web, p. 131)
Les procès, les discours de personnalités, les faits divers, les rencontres sportives ou les rassemblements publics sont quelques exemples d’évènements qui peuvent être traités par un journaliste mobile. Conservez le journalisme en point de mire ; la technologie, elle, reste le moyen de votre production. Votre équipement dépendra de vos préférences et de vos capacités, aussi. Vous pouvez être suréquipé ou allégé. À vous de voir ce que vous emportez en plus de votre téléphone portable (microphone, appareil photo avec trépied, etc.). Concernant la publication elle-même, elle peut se faire soit sur une plate-forme de microblogging telle que Twitter, soit sur votre blog, soit en live blogging, c’est-à-dire en passant par des services comme CoveritLive, SribbleLive, The Verge ou BuzzFeed. Pour la vidéo, utilisez Ustream ou Livestream. Enfin, pensez au crowdsourcing, même lorsque vous êtes sur le terrain ! Pour démarrer « Photographiez un évènement d’actualité avec un appareil mobile et publiez les photos aussi rapidement que possible — même sur un réseau social comme Twitter. Rapportez un évènement avec des publications en temps réel, en utilisant un ordinateur portable ou un smartphone et un blog classique, CoveritLive ou Twitter. Diffusez de la vidéo en direct d’un évènement à l’aide d’Ustream ou Livestream. Faites appel aux contributions de vos lecteurs en leur demandant de vous envoyer les photos d’un évènement ou de publier des textes sur un service de microblogging comme Twitter. » (Mark Briggs, Manuel de journalisme web, p. 144)
Chapitre 5 — Photographie et storytelling visuel « Faire du journalisme sans photos, c’est comme écrire des phrases sans verbe. » (Mark Briggs, Manuel de journalisme web, p. 146) Les photographies permettent de raconter l’histoire autrement que par le texte ; elles sont plus directes, elles mettent instantanément le lecteur dans une ambiance. C’est une façon essentielle de capturer des événements et de communiquer des faits, et c’est pourquoi tout journaliste débutant doit la prendre en main. « Même si vous n’avez pas l’ambition de devenir un artiste, vous devez comprendre comment la photographie numérique fonctionne. Vous devrez au moins être capable de traiter des photos numériques et de prendre un cliché simple, comme un portrait. Mais une fois que vous aurez goûté au plaisir et au pouvoir de la photographie numérique, vous voudrez probablement en explorer toutes les possibilités. » (Manuel de journalisme web, p. 146) Bien sûr, aucun journaliste n’est tenu d’exceller dans chaque domaine. Vous pouvez donc très bien, une fois que vous appris à maîtriser les bases (au cas où vous vous retrouveriez seul), faire appel à d’autres personnes et ainsi constituer une équipe complète aux compétences complémentaires. Photo numérique Le chapitre traite de la photo numérique par exclusion avec la photo sur téléphone mobile (rapidement traitée dans le chapitre précédent) et la photo sur appareils argentiques. Aujourd’hui, tous les appareils numériques proposent une grande qualité en matière de pixels (picture element). Avec un appareil d’entrée de gamme à 8 mégapixels (8 millions de pixels), vous pouvez vous lancer sans problème. Pour la publication, assurez-vous d’avoir une résolution suffisante (le nombre de pixels affichés à l’écran) : 72 pixels par pouce (dpi) est une résolution correcte pour l’affichage sur ordinateur. Pour le papier, il faudra compter entre 200 et 300 dpi. Autre point central : le droit d’auteur et le fair use (juste usage). Une règle simple : ne volez pas l’œuvre d’autrui. Assurez-vous toujours de demander la permission à l’auteur lorsque vous utilisez sa photographie (a minima, n’oubliez jamais de créditer la photo avec son nom). Deuxième règle : ne trompez pas. Si vous retouchez des photos, limitez-vous à une manipulation de surface, qui ne modifie pas le sens de votre image. Améliorer ses photos numériques Observer une photo juste après l’avoir prise, pouvoir recommencer les prises à l’infini (ou presque) : voici deux avantages certains de la photo numérique. Cela augmente vos chances de prendre « la » bonne photo. Pour autant, il ne faut pas s’y prendre n’importe comment.
Pensez d’abord au cadrage. Votre photo doit se concentrer sur un élément central. Tous les éléments qui risquent de détourner l’attention doivent être supprimés de la composition. N’oubliez pas l’éclairage. Le meilleur est celui qui est intégralement naturel (par contraste avec un éclairage intégral au flash ou un éclairage mixte). Attention toutefois à la position du soleil !
Commencez par tirer des portraits. Quelques règles simples pour débuter :
Fuir les contre-jours et le soleil de midi ; Préférer un temps un peu couvert (si possible) ; N’utiliser le flash qu’en dernier recours ; Soigner l’arrière-plan (sombre et simple, par exemple) ; Éviter les ombres projetées sur les murs ; S’assurer qu’aucun objet ne s’incruste dans le cadre.
Vous pourrez encore améliorer vos compositions en :
Stabilisant l’appareil (avec votre corps ou un support) ; Remplissant le cadre (gommer l’espace au-dessus de la tête, notamment) ; Travaillant la mise au point (focaliser sur les yeux si l’arrière-plan est trop complexe) ; Vous déplaçant et en vous rapprochant (il importe de le faire pour trouver le meilleur angle) ; Photographiant à la verticale (pour les portraits !) ; Capturant l’action (si c’est possible, ne pas faire poser le sujet, mais surprendre son geste).
Enfin, peut-être que cet ultime conseil vous sera utile… Soyez patient ! Les meilleures photos cachent parfois de longues heures d’attente.
Travailler avec des photos numériques Il est beaucoup plus facile de retoucher une photo numérique : c’est un autre de ses avantages. « Mais attention à l’excès ! […] En réalité, avant de retoucher une photographie, vous devez vous soumettre à ce précepte bien connu du serment d’Hippocrate : “ne nuisez pas”. » (Mark Briggs, Manuel de journalisme web, p. 156-157) Lorsque vous sélectionnez, puis que vous travaillez vos photos, demandez-vous si elles illustrent l’histoire que vous racontez. Laquelle montrera l’événement avec le plus de clarté ? Détachez-vous des émotions ressenties au moment de la capture elle-même, et mettez-vous à la place du lecteur qui souhaite être impacté par l’image. Conservez vos photos sur votre ordinateur à l’aide d’un câble USB. Vous pouvez stocker, organiser et retoucher vos photos grâce à de nombreux logiciels embarqués ou en ligne (Windows Photo Gallery, iPhoto, Picasa, Flickr notamment). Choisissez une nomenclature efficace, sur base de la date de préférence : par exemple date_lieu_numero.jpg (écrivez la date selon le format suivant : année.mois.jour). Des logiciels d’édition plus puissants (tels que Photoshop) vous permettront de retoucher plus en détail vos photos. Retouchez toujours une copie et non l’original (en cas d’erreur irrattrapable). Vous pourrez alors recadrer l’image, la redimensionner, modifier la résolution, corriger les couleurs et enregistrer une version web, notamment. Publier ses photos en ligne « Une fois que vous aurez choisi les photos que vous souhaitez publier et préparé ces images pour publication, vous serez prêt à aborder une autre étape importante du processus : comment présenter ces images pour obtenir un impact optimal. » (Mark Briggs, Manuel de journalisme web, p. 166) Pour publier sur votre blog, assurez-vous de :
Respecter la taille maximale autorisée sur votre blog (la plupart du temps, elle dépend du thème que vous aurez choisi) ; Entourer l’image de texte ; Choisir un bon texte alternatif (attribut Alt) ; Opter pour une capture d’écran si vous n’avez pas de photographie à montrer.
Vous pouvez aussi créer des diaporamas. Ceux-ci sont très appréciés par les internautes. Il s’agit de raconter l’histoire autrement, en ne vous servant que des images. Vous pouvez le faire avec ou sans bande-son incorporée. Les plates-formes de blog vous le permettent assez facilement. Le diaporama parfait se pense en amont, bien sûr, car vous aurez besoin de photographies adaptées et variées (différents types de plans et différentes séquences d’action). Mark Briggs reprend également les conseils suivants, issus de l’article « 5 Common Photo Sliedshow Mistakes » de Mark S. Luckie :
Limitez le diaporama à deux ou trois minutes ; Utilisez le bon nombre de photos ; Associez les photos à l’audio ; Utilisez des légendes ; Évitez les transitions maladroites ; Ne rendez pas la musique trop présente.
Vous pouvez préparer vos galeries de photos ou diaporamas dans Photoshop Elements ou dans Soundslides, lorsque vous souhaitez ajouter du son à vos photos. Pour démarrer « Trouvez un appareil photo et exercez-vous à photographier sous différents types d’éclairage : naturel, flash et un mélange des deux. Quelles différences remarquez-vous ? Entraînez-vous à remplir le cadre en prenant des gros plans. Si vous n’avez pas d’objectif permettant de zoomer, vous devrez vous rapprocher très près de votre sujet. Créez un diaporama à partir d’une série de photos à l’aide de Photoshop ou de Soundslides. » (Mark Briggs, Manuel de journalisme web, p. 174)
Chapitre 6 — Journalisme audio : un potentiel à explorer Vous connaissez le mot podcast? Si ce n’est pas encore le cas, il est temps de vous y mettre. Un exemple : Serial, une série de podcasts lancée en 2014 par la journaliste Sarah Kœnig, traitant d’un fait divers survenu à Baltimore quinze ans plus tôt. Un succès « digne de l’âge d’or de la radio » selon le Wall Street Journal. Journalisme audio Le journalisme conventionnel a souvent relégué le son au second plan. Pourtant, ici encore, le numérique ouvre de nombreuses nouvelles occasions de se saisir de ce format. Il n'y a plus nécessairement besoin d’ingénieurs du son ; le reporter peut seul — bien souvent et avec un peu de bagages — monter un enregistrement et le publier. Il faut de la pratique, donc ; il faut aussi savoir comment écrire pour l’audio. Les auditeurs de podcasts consomment ce format lorsqu’ils sont seuls, dans les transports en commun par exemple. Il faut parvenir à les accrocher du début à la fin. Voici quelques conseils d’écriture pour l’audio :
Rédiger dans un style familier ; Écrire simplement ; Créer une tension narrative qui « tienne » les auditeurs ; Présenter les personnages ; Se mettre en scène comme un acteur de l’histoire.
Le journalisme audio ne se limite donc pas aux interviews ennuyeuses ! En racontant une histoire avec le son, le journaliste audio apporte de la présence, des émotions et une sensation d’ambiance inégalées, même avec la photographie. « En combinant les voix off, les sons naturels ou environnementaux et les effets sonores (pour les transitions), vous pouvez construire une histoire multidimensionnelle, un peu comme un récit bien écrit ou un bon documentaire vidéo. » (Mark Briggs, Manuel de journalisme web, p. 180) La radio n’est plus le seul lieu où le son s’écoute. Il est actuellement possible de publier de l’audio de différentes manières, sur les sites Internet et/ou via des logiciels spécifiques. En voici quelques-uns :
Résumés d’articles (c’est une pratique utilisée par le New York Times) ; Podcasts ; Diaporamas audio ; Flash info (par exemple sur Utterli).
Initiation à l’audio Certes, tout le monde parle ; pourtant, tout le monde ne peut pas réaliser « spontanément » un bon document audio. La plupart du temps, il faudra le préparer en amont. Faire une interview L’interview est un classique du journalisme audio. Il n’y a aucune raison de s’en passer, si elle peut servir votre sujet. Vous pourrez l’utiliser dans les différents documents énoncés juste au-dessus. Pour réaliser une bonne interview, suivez les conseils suivants :
Prêtez attention à l’environnement dans lequel a lieu l’entretien ; Recueillez du son d’ambiance ; Préparez votre interlocuteur ; Surveillez ce que vous dites ; Essayez l’enregistrement retardé ; Notez les instants marquants.
Enregistrer une voix off Contrairement à l’entretien, vous avez la maîtrise complète du processus. Voici quelques trucs et astuces pour ne pas rater votre enregistrement et vous assurer un résultat professionnel :
Écrivez un script ; Échauffez-vous ; Trouvez des mots-clés ; Gardez un ton naturel ; Pimentez vos voix off (modulez le volume, la tessiture, le rythme et le tempo de votre voix).
S’équiper et foncer Choisir un enregistreur numérique Oubliez l’analogique ! Il existe des dictaphones bon marché, mais préférez un produit à partir de 100 euros, par exemple de marque Olympus ou Tascam. Il existe aussi des applications pour smartphone (iTalk, Audio Memos, RecUp), mais le micro n’est pas d’aussi bonne qualité (à moins d’en utiliser un externe). SoundCloud est un réseau social spécialisé dans l’audio. Il est largement utilisé par les musiciens, les remixeurs, et peut l’être également par les journalistes. vous pourrez l'utiliser soit pour transmettre une information sonore aux lecteurs, soit pour qu’ils participent eux-mêmes en enregistrant et en publiant des extraits audio intéressants pour une enquête. Il est facile de se créer un compte et le service de base est gratuit. Enregistrer sur son ordinateur Munissez-vous d’un adaptateur enregistreur téléphonique pour enregistrer des appels téléphoniques. Avant d’enregistrer (en réel ou par téléphone), demandez l’autorisation à votre interlocuteur (pour être certain d’être dans la légalité). Adoptez un logiciel de gestion et d’édition des fichiers audio (payants comme Adobe Audition ou gratuits comme Audacity et JetAudio). Organisez chaque fichier de façon efficiente. Pour améliorer la qualité du son, vous pouvez utiliser un micro externe. Il en existe de deux sortes : les micros avec fil ou les micros sans fil (appelés aussi micro-cravate). Pour vous assurer de la qualité sonore que vous produisez, vous pouvez également vous doter d’un casque qui vous permettra d’écouter en direct ce que vous enregistrez. Enfin, n’oubliez pas de vous préparer et de vous assurer que tout votre matériel fonctionne et qu’aucune panne de batterie n’est à craindre ! Éditer de l’audio numérique Le MP3 est le format le plus utilisé et le meilleur compromis taille/qualité du fichier. Optez donc pour ce format, que vous connaissez sans doute déjà. Les autres formats sont le WMA (développé par Windows), le WAF et le AIFF (de haute qualité, mais plus lourds). Vous devrez aussi, sans doute, couper certaines parties du document, pour ne garder que ce qui est intéressant. Vous pourrez couper, mais aussi monter plusieurs pistes ensemble, voire même tenter de nouvelles techniques comme le fondu, le fondu enchaîné, la musique d’ambiance ou l’enchaînement de pistes. Démarrer un podcast Qu'est-ce qu'un podcast ? « Le podcasting consiste à diffuser des fichiers audio sur Internet par le biais d’un flux RSS. Les fichiers peuvent être téléchargés sur un appareil mobile tel qu’un lecteur MP3 ou lus sur un ordinateur personnel. Le terme “podcast” (iPod + broadcast) peut désigner à la fois le contenu et le mode de transmission. Certains podcasters offrent également leurs fichiers en téléchargement direct sur leur site, mais ce qui distingue le podcast d’un simple téléchargement, c’est la possibilité de s’abonner à un flux pour recevoir automatiquement le nouveau contenu. Généralement, le podcast se présente sous la forme d’une “émission”, avec de nouveaux épisodes publiés de façon sporadique ou à intervalles réguliers. » (Mark Briggs, Manuel de journalisme web, p. 199) Avec ce que nous avons dit plus haut, vous avez toutes les cartes en main pour vous lancer. Vodcasting C’est le même principe, mais vous enregistrez ici de la vidéo en plus. Toutefois, si l’auditeur n’a pas accès à la vidéo, il pourra lire le son sur son lecteur MP3. Radio France est devenu expert dans ce domaine. iTunes et podcasting Vous pouvez y trouver et y écouter un nombre impressionnant de podcasts. Vous pouvez vous abonner et mettre les podcasts qui vous plaisent dans différentes collections. Le contenu se mettra à jour automatiquement. Pour créer votre podcast, il vous suffit d’ouvrir iTunes, puis de cliquer sur le logo Soumettre un podcast, à condition d’avoir un flux RSS configuré. Pour démarrer « Enregistrez une interview en prêtant attention à l’environnement (bruit de fond) et à votre diction {articulation et clarté). Testez un service d’enregistrement en ligne comme Utterli depuis votre téléphone portable comme si vous étiez en reportage. Écoutez cinq podcasts sur iTunes. Abonnez-vous à ceux que vous trouvez intéressants ou utiles. Notez les qualités qui les rendent meilleurs que les autres. Explorez SoundCloud. Téléchargez l’application ou visitez le site soundcloud.com et trouvez des reportages audio – et de musique — qui vous intéressent. Suivez d’autres personnes, trouvez des comptes d’actualités et d’informations qui vous plaisent et demandez-vous pourquoi. » (Mark Briggs, Manuel de journalisme web, p. 203)
Chapitre 7 — utiliser la vidéo pour informer Le constat est, ici encore, le même : grâce aux nouvelles technologies, le coût d’acquisition du matériel vidéo, ainsi que ceux d’édition et de publication ont fortement diminué. Cette baisse des prix et la relative simplicité d’exécution ont totalement démocratisé la pratique. En 2019, ce sont plus de 100 heures de vidéo qui sont téléchargées chaque minute sur YouTube ! Impact de la vidéo numérique Il n’y a plus qu’une chose à faire : s’y mettre, sans avoir peur de faire des erreurs. Au contraire, puisque celles-ci sont le meilleur moyen d’apprendre ! D’ailleurs, il existe une grande diversité en matière de qualité des vidéos publiées, par exemple, sur YouTube. Le journaliste a ici un rôle à jouer. « Chaque projet doit non seulement renseigner le public sur un sujet d’actualité important, mais également contribuer à développer un niveau d’exigence raisonnable en termes de qualité. » (Mark Briggs, Manuel de journalisme web, p. 209) Les internautes sont aujourd’hui devenus tolérants : ils acceptent très bien de voir quelqu’un assis à une table chez lui, réalisant une présentation à partir d’une simple webcam bon marché. Tout dépend du niveau de confiance du public : connait-il déjà le présentateur ? Lui est-il déjà acquis ? En fait, le pacte tacite avec le public est différent sur le Web qu’à l’écrit ou à la télévision. L’important n’est plus le soin pris à composer la vidéo, mais plutôt l’authenticité et l’immédiateté de celle-ci. Bien sûr, certains sujets se prêtent davantage à la préparation que d’autres, mais il n’y a plus de raison de refuser une vidéo pour son caractère formellement imparfait. Planifier sa vidéo et se lancer « La meilleure façon de produire un reportage vidéo réussi, c’est de le concevoir comme si vous écriviez. Comment la vidéo racontera-t-elle l’histoire ? Une fois que vous avez une idée de ce que le reportage doit raconter, il s’agit simplement de remplir les trous avec les séquences les plus appropriées. » (Mark Briggs, Manuel de journalisme web, p. 213) Différentes approches pour différents projets Les deux formats auxquels vous devrez d’abord vous frotter sont :
Des clips courts (narrant des événements ou des temps forts) ; Des reportages complets de style documentaire ;
Dans le premier cas, vous êtes pris dans l’action. Les conditions diffèrent : une conférence de presse ou un match de sport font souvent de bons sujets vidéo, mais ne sont pas pour autant aussi faciles à faire l’une que l’autre. Les reportages vous laissent normalement plus de marge de manœuvre. Réaliser un storyboard est une bonne idée : vous saurez ainsi précisément qui interviewer, quelles séquences tourner, à quel moment, etc. C’est du travail ! Le plus important est sans aucun doute d’avoir une idée assez précise à la portée et à l’angle de votre projet. En cours de route, restez ouvert à l’inattendu : il se peut qu’une séquence prévue se révèle ennuyeuse, ou qu’un événement importun se transforme en pépite. N’ayez pas peur d’adapter votre storyboard chemin faisant ; c’est ainsi que vous produirez le meilleur contenu possible. Alterner les plans Une norme sur laquelle se fixer pourrait être :
25 % de plans larges (dits aussi d’exposition, qui donnent une vue d’ensemble) ; 25 % de gros plans (qui attirent l’attention sur une personne ou sur un objet) ; 50 % de plans moyens (à mi-chemin des deux autres).
Réglez le zoom avant de commencer à tourner vos gros plans. Évitez de zoomer ou de dé-zoomer quand vous tournez. Utilisez plutôt vos jambes si vous voulez vous rapprocher de quelque chose en plein tournage. Construire des séquences de cinq plans Votre reportage devra comporter au moins une séquence intéressante, qui illustre bien votre thème et ce que vous voulez transmettre. Un conseil pour tourner une bonne séquence consiste à tourner 5 plans. Par exemple, pour créer une séquence sur l’activité d’un tatoueur :
Prenez un gros plan sur les mains en train de planter l’aiguille ; Puis un gros plan sur le visage concentré de l’exécutant ; Continuez par un plan large où l’on voit la pièce, l’artiste et son client ; Ensuite, prenez un plan « par-dessus l’épaule » où la caméra se met à la place du tatoueur ; Enfin, tournez un plan créatif, depuis un point de vue original.
Allez voir par exemple la page de Mindy Adams pour en savoir plus.
La voix en vidéo C’est un point à gérer dans le cadre d’une interview vidéo. Pour réussir votre entretien vidéo, pensez à :
L’emplacement (un endroit où le sujet se sent bien et qui est en lien avec l’histoire, si possible) ; L’éclairage (attention aux contre-jours et aux ombres malvenues) ; Vos questions (préparez-les si possible et restez silencieux quand le sujet s’exprime) ; Rester calme, préparé et détendu si vous devez présenter vous-même face caméra.
Pour la voix off, reportez-vous aux éléments introduits dans le chapitre précédent. S’équiper Si vous ne prévoyez pas de tourner beaucoup, vous pouvez opter pour une caméra Flip (c’est-à-dire avec port USB rétractable) bon marché et très simple d’utilisation. Sinon, vous pourrez opter pour une caméra plus professionnelle. Quoi qu’il en soit, n’achetez pas quelque chose de plus sophistiqué que nécessaire. Il vous faudra alors choisir la caméra (haute définition ou standard ? CCD ou CMOS ?), le support d’enregistrement (cassette ou disque dur ?), le logiciel de montage (assurez-vous que la vidéo capturée soit compatible avec le programme employé), les accessoires (du trépied aux batteries, en passant par le casque et les dispositifs d’éclairage). Tourner des vidéos de qualité La plupart du temps, laissez faire les réglages automatiques ; renseignez-vous sur les spécificités de votre appareil en matière de mise au point, de zoom et d’exposition. Dans tous les cas, cherchez la simplicité et l’efficacité :
Sélectionnez les plans ; Dites adieu aux panoramiques et aux zooms ; Prenez le temps de la prise (vous pourrez raccourcir au montage, mais l’inverse n’est pas vrai) ; Taisez-vous (tout s’entend) ; Cadrez selon la règle du tiers (divisez l’espace en neuf rectangles égaux et alignez votre sujet avec l’un des axes principaux de votre grille imaginaire).
Outre, l’image, soignez la prise de son en utilisant un micro avec ou sans fil. Utilisez éventuellement une perche si vous pensez que c’est la bonne manière d’améliorer la qualité sonore de vos vidéos. Dernier point : n’hésitez pas à prendre des photos avec vos caméras ; la plupart des caméras numériques le permettent. Une belle photo pourra vous être utile pour présenter votre vidéo, plus tard. Travailler avec des fichiers vidéo numériques « Les meilleurs reportages vidéo se composent de nombreuses séquences courtes montées ensemble et votre travail est de tourner les meilleures séquences possible. Le meilleur moyen de comprendre vraiment la diversité des scènes que vous devez enregistrer, c’est de vous occuper du montage — ou au moins d’y assister. » (Mark Briggs, Manuel de journalisme web, p. 231) Retravaillez le storyboard, visionnez les rushs ; reprenez votre idée directrice et composez à partir des rushs sélectionnés. Il est possible de changer de plan en cours de route, mais prenez garde à ne pas perdre de vue votre fil rouge. Cherchez aussi à être bref : les fichiers vidéo sont volumineux et le public s’attend à des formats courts. Le montage est une affaire complexe. Certains logiciels vous sont fournis directement (Windows Movie Maker ou iMovie). Ils pourront vous être utiles pour commencer. Quoi qu’il en soit, le b-a-ba du montage consiste à raconter une histoire. Outre ce qui a déjà été dit plus haut, prenez également en compte :
La définition de votre sujet dans les 20 premières secondes ; Le plan de base introduction – milieu/développement – fin ; Le dynamisme (rendu possible par les séquences courtes) ; Au risque d'insister, le fil rouge ; Les personnages (ce sont eux qui font l’histoire).
Un autre point important : « montrez au spectateur ce dont le sujet parle » (Colin Mulvany, cité par Mark Briggs, Manuel de journalisme web, p. 233). Publier la vidéo en ligne Vous devrez certainement passer par la case compression. Le format Flash est la meilleure solution. Pour la publication en tant que telle, vous pouvez la partager sur un réseau de diffusion de contenu (Brightcove, Vimeo, YouTube, Metacafe). Vos vidéos seront compressées et vous obtiendrez des codes d’intégration. Bien sûr, vous pouvez compresser et publier vous-même vos vidéos sur votre site Internet. L’avantage des services précédemment cités est toutefois qu’ils vous offrent un public a priori plus large que celui de votre propre site ; ce sont donc des aides de diffusion autant que de publication. Vous pouvez même aller jusqu’à utiliser un service web appelé OneLoad, qui enverra votre vidéo sur près de 20 sites de partages vidéos ! Pour démarrer « Consultez plusieurs sections d’un site d’informations et identifiez, dans chaque section, un sujet qui aurait fait un bon reportage vidéo. Créez un reportage vidéo basique, de moins d’une minute, avec au moins trois plans différents et une piste audio séparée (voix off ou musique de fond). Publiez votre vidéo en ligne à l’aide d’un service comme YouTube ou Vimeo. Comparez plusieurs services gratuits pour déterminer celui que vous préférez. » (Mark Briggs, Manuel de journalisme web, p. 239)
Chapitre 8 – Le numérique au quotidien et le datajournalisme L’objectif de ce chapitre est double : vous aider à organiser votre vie numérique et utiliser les données pour transformer votre pratique du journalisme. Optimiser sa vie numérique C’est le premier objectif. Des applications existent ; elles peuvent vous aider pour peu que vous osiez aller y jeter un œil. Dans son livre Getting Things Done (2002), David Allen a simplement posé l’idée qu’il était important d’écrire et de classer chaque idée/tâche. Et si on numérisait tout ça ? Organiser ses e-mails Ranger ses mails grâce aux filtres et aux dossiers prend du temps, mais permet ensuite d’en gagner. Par ailleurs, veillez à limiter le temps passé sur votre messagerie. Essayez de répondre aux nouveaux messages entre deux périodes de travail. David Allen suggère de ne pas passer plus de deux minutes sur chaque mail. Chiche ? Ceux auxquels vous ne pouvez pas répondre iront dans un dossier « En attente » ou « À lire ». L’objectif est de n’avoir aucun mail dans votre boîte de réception à la fin de votre session. Améliorer sa productivité grâce aux bons outils Outre les mails, il y a les contacts, les listes de tâches, l’agenda et les notes. Si on y ajoute les données, photos, etc., cela devient vite monstrueux. Centraliser les tâches est une bonne option. Google Docs ou Evernote vous le permettent. Utilisez le cloud computing pour ne plus rien perdre, organiser vos données personnelles et les avoir toujours sous la main. « On dit qu’il existe deux sortes d’utilisateurs d’ordinateurs : ceux qui sauvegardent leurs données et ceux qui le feront bientôt. La première fois que votre disque dur tombera en panne et que vous perdrez du travail important, vous comprendrez ce que je veux dire. » (Mark Briggs, Manuel de journalisme web, p. 245) Développez votre propre stratégie de productivité en adaptant les outils aux choses que vous devez gérer. Demandez-vous ce que vous êtes prêt à dépenser, mais aussi comment intégrer les différents systèmes et si vous avez besoin d’une solution hors ligne. Chaque programme a ses spécificités. Intéressez-vous-y, puis lancez-vous. Pensez aussi à mettre de l’ordre dans vos contacts. En centralisant tous les contacts acquis depuis des années sur divers supports, vous pourrez vous assurer un potentiel « réseau de lecteurs » à développer. Sauvegardez les données des personnes qui vous contactent. Mettez de l’ordre dans votre travail en utilisant des outils de gestion de projets en équipe. Par exemple, Basecamp (payant) ou Zoho (gratuit) vous permettent notamment de répertorier tout au même endroit, affecter des missions, garder une trace. La gestion de projet est une compétence qui s’acquiert. Le site http://www.lifehaker.com ou le livre Making Things Happen de Scott Berkun vous aideront aussi à exceller dans ce domaine.
Datajournalisme « Imaginez toutes les informations qui transitent par un organisme de presse chaque jour. Songez maintenant au peu qui est accessible à ceux qui y travaillent — ou plus important encore, aux membres intéressés du public. La presse peut résoudre ce problème en stockant ces informations au format électronique, dans des feuilles de calcul et des bases de données partagées. » (Mark Briggs, Manuel de journalisme web, p. 250) Certains journaux ou magazines compilent des données qu’ils rendent ensuite disponibles sur leur site (salaires de sportifs ou de fonctionnaires, nouvelles entreprises, meilleurs employeurs, etc.). Les médias ont compris l’importance de ce phénomène. En plus de classer ces multiples informations, le journaliste contemporain peut les utiliser pour raconter des histoires. Les lecteurs sont à la recherche de données chiffrées (remboursements, dédommagements, comptes divers, etc.). Vous pourrez, l’occasion venue, tirer de vos bases de données des articles de circonstance (appelés « formats alternatifs »). Plus profondément, les bases de données peuvent parfois vous aider à comprendre un problème à l’évolution lente et complexe. En effet, montrer des chiffres et des courbes donne à voir un changement dans ce qui — à l’œil nu — paraît inchangé, ou à l’inverse, exhibe des tendances de fond problématiques, qu’on pense, par exemple, à l’épuisement des ressources ou à la stagnation des salaires. Les données peuvent donc considérablement aider les journalistes dans leur travail. Par ailleurs, c’est un système qui s’ouvre de plus en plus : les API (interface de programmation d’application) rendent possible le partage des données entre médias, programmateurs, mais aussi administrations et autres organismes indépendants. Construire une base de données Les sources doivent être fichées dans des bases de données, avec le plus d’informations possible. Pour transformer une feuille de calcul plate en base de données dynamique, il faut que n’importe quelle personne autorisée puisse trouver une information à partir de différents critères de recherche. Commencez par créer une feuille de calcul. Il se peut que, pour votre usage personnel, ce soit suffisant. Créez, pour un thème donné, un maximum de champs. Essayez avec des choses simples (livres, musique, etc.) puis prenez l’habitude d’ouvrir un fichier Excel ou une Google sheet pour compiler vos données. Si vous souhaitez franchir le pas et passer à la base de données relationnelle, qui comporte plusieurs tableaux séparés les uns des autres, mais mis en relation les uns avec les autres. Les logiciels suivants pourraient vous y aider : Microsoft Access (Windows) et DileMaker (Mac), Socrata, Zoho ou Grubba sont gratuites. Les journalistes aiment aussi Google Fusion Tables pour chercher et croiser les sources. Mashups cartographiques Visitez http://googlemapsmania.blogspot.com pour découvrir ce qu’on peut faire avec les cartes. Cette technique permet essentiellement de visualiser des informations sur une carte : du nombre d’homicides dans une ville au partage des expériences d’un tremblement de terre, en passant par des sujets plus légers. Pour réaliser un mashup cartographique vous-même et que vous n’êtes pas un adepte de la programmation, allez faire un tour du côté de MapBuilder.net ou de UMapper, qui permettent de créer et de partager vos cartes, mais aussi d’ajouter des photos et de dessiner des itinéraires. Pensez à utiliser la géolocalisation dans le journalisme web !
Pour démarrer « Convertissez votre liste de contacts au format électronique. Si votre liste est déjà électronique, organisez-la, actualisez-la et améliorez-la. Créez une feuille de calcul pour quelque chose dont vous souhaitez garder une trace, comme des offres d’emploi, des contacts, des sources journalistiques ou les livres, DVD et jeux vidéo que vous possédez. Convertissez cette feuille de calcul en base de données à l’aide de FileMaker, Google Docs, Access, Socrata, Zoho ou Grubba. Construisez un mashup cartographique pour un de vos centres d’intérêt personnels ou un sujet sur lequel vous travaillez. Publiez ensuite la carte sur un site web. Visitez plusieurs sections d’un site d’informations et identifiez un sujet, dans chaque section, qui aurait tiré avantage de l’utilisation de données ou de cartes. » (Mark Briggs, Manuel de journalisme web, p. 270)
Chapitre 9 — Développer l’audience numérique Le journalisme traditionnel ne fait plus recette. À l’heure actuelle, il importe d’appliquer au journalisme certaines mesures issues du marketing, à condition de bien comprendre de quoi on parle. « Par marketing, on n’entend ni publicité, ni slogans, ni logos. Et par mesure, il ne s’agit pas de décompter les articles pour évaluer la productivité des journalistes. Les éditeurs numériques doivent établir des objectifs de publication efficaces et s’y tenir. Du contenu de qualité publié en quantité significative et conçu pour être facile à trouver dans les moteurs de recherche, voilà la recette du succès pour une entreprise de publication numérique. » (Mark Briggs, Manuel de journalisme web, p. 272) Mesurer le journalisme Suivre le trafic journalier d’un site d’information est devenu l’une des tâches quotidiennes des salles de rédaction. Quels articles ont été lus ? Comment ont-ils été partagés ? Sur quels dispositifs ? Telles sont les questions que les rédacteurs en chef, désormais, doivent se poser. Or, pour compiler toutes ces informations, rien de mieux qu’une bonne feuille de calcul ! Suivre ses publications Comptez les publications que vous avez sorties sur une semaine, sur un mois. Combien de reportages ? De flash-info ? Votre audience est-elle meilleure que l’année passée ? Priorisez vos objectifs en termes d’accroissement de la productivité. En plus du nombre et du type de publications que vous produisez, vous pouvez compiler (sur plusieurs mois) le nombre d’abonnés sur les réseaux sociaux, et analyser le contenu généré par vos lecteurs. Peu à peu, vous vous donnerez les moyens de savoir combien et comment publier pour augmenter votre audience, et donc potentiellement vos revenus. « Ne vous fixez pas d’objectifs arbitraires. Il y a une différence entre choisir un chiffre parce qu’il sonne bien et prendre des décisions en vous basant sur des données. Si vous voulez que le trafic de votre site web augmente de 30 % au cours des six prochains mois, quelles initiatives spécifiques allez-vous déployer pour atteindre ce taux de croissance ? Votre public, après tout, ne va pas s’élargir juste parce que vous le voulez. » (Mark Briggs, Manuel de journalisme web, p. 278) Suivre son public Vous suivez vos publications. Bien. Mais vous voulez aussi savoir ce que le public préfère. Cela permet de guider votre activité éditoriale. Comment faire ? En passant par les outils du Web analytics, à savoir : soit des systèmes commerciaux (tels que Adobe Omniture), soit des logiciels gratuits tels que Google Analytics ou bien encore en passant directement par les services fournis par votre plate-forme de contenu. D’autres options existent également : Chartbeat et Clicky sont des options low cost qui remplissent tout à fait leurs fonctions. Souvent, ces programmes vous fournissent une (nouvelle) avalanche de données. Il convient de cibler ce qu’on veut chercher et d’identifier les données clés. Intéressez-vous surtout au :
Nombre de pages vues ; Nombre de visites et de visiteurs uniques ; À la durée moyenne de visites et liens référents.
Bien sûr, il faut interpréter ces données avec précaution. Vous pouvez aussi vous en servir pour voir l’état de santé de vos nouveaux projets (nouveau blog ou nouvelle section d’un site). Voyez comment le trafic évolue, donnez-vous des objectifs. Ces outils vous aideront à « faire pousser » les graines que vous avez plantées. Référencement (SEO) Un moteur de recherche fonctionne à partir de spiders et robots (qui lisent les nouveaux contenus et font des rapports), de l’indexation (un catalogue qui comprend tous les contenus recensés par les robots) et des requêtes (tapées par l’internaute, et qui indique au moteur de recherche les éléments qu’il doit dégager de l’index et vous montrer). Les journalistes utilisent le référencement. Google est ici devenu incontournable ou presque, notamment parce qu’il accorde une importance particulière aux liens (parrainage), qui permettent d’augmenter l’autorité d’un site. « Ce phénomène de crédibilité basé sur les liens est souvent appelé “Google juice”. » (Manuel de journalisme web, p. 283) Le système des requêtes (par mots-clés) pose problème aux journalistes. Doivent-ils écrire pour plaire à Google ? Ou pour coller aux requêtes recherchées par les internautes ? Pour Briggs, il est tout à fait possible d’écrire des titres qui répondent positivement aux moteurs de recherche et attirent les lecteurs, sans pour autant perdre ses valeurs. Se servir du référencement pour élargir son audience Le SEO et le SEM (search engine marketing, payant) ont généré une nouvelle industrie. Des entreprises vous promettent des placements au top niveau de la SERP (search engine research page). La vérité est qu’il existe beaucoup d’informations sur Internet et qu’il est possible de s’en sortir seul (ou accompagné) sans se ruiner. Quelques règles à suivre pour commencer à naviguer dans le SEO :
Publier du contenu ; Insérer des liens qui ont du sens ; Baliser vos titres ; Peaufiner votre métadescription.
Outre le balisage HTML de vos titres, pensez à écrire des titres qui incorporent des mots-clés. Le titre a un pouvoir spécial : il est lu par Google en priorité, ainsi que par vos potentiels lecteurs. Il doit être soigneusement pensé. Pour améliorer vos titres, pensez aux conseils suivants :
Placer les mots-clés principaux ; Converser avec les lecteurs ; S’affirmer (tout en restant précis).
« Pensez aux lecteurs et aux robots quand vous écrivez des titres. Si vous cherchiez des informations sur un certain sujet sur Google, quels termes utiliseriez-vous ? Trouvez une poignée de mots-clés, puis déterminez combien de ces mots-clés vous pouvez incorporer dans le titre sans sacrifier son intérêt potentiel pour les lecteurs. » (Mark Briggs, Manuel de journalisme web, p. 288)
Se servir des réseaux sociaux comme canaux de diffusion Diffuser : tel est le Graal. Trouvez votre audience, allez la chercher : elle ne sort pas de nulle part ! Toutes les techniques évoquées précédemment vous permettront d’accroître votre lectorat. Les réseaux sociaux en sont une autre : créer et conserver une communauté, tout en améliorant constamment la transparence et la crédibilité des contenus publiés. Amener l’audience à devenir fidèle et engagée : cela se travaille donc. Les blogs, les chaînes YouTubes, Flickr, les Twitter, Facebook, Pinterest, Instagram doivent devenir vos amis. Ne négligez pas non plus les sites de social news tels que Digg ou reddit. « Les réseaux sociaux donnent aux médias la possibilité de mettre un visage humain sur le journalisme qu’ils produisent. Les lecteurs — “même ceux qui vous détestent” — sont prêts à débattre avec un journaliste, alors qu’ils ne feraient que brandir leur poing devant l’institution. » (Manuel de journalisme web, p. 290) Mark Briggs décrit cela comme l’augmentation du capital social du journaliste. En partageant davantage, en s’ouvrant à la conversation avec les lecteurs, le journaliste acquiert une plus grande estime de la part de la société et peut ainsi augmenter son audience. Pour démarrer « Visitez plusieurs sections d’un site web. Déterminez quelle section offre les meilleurs titres pour les lecteurs et les robots. Réécrivez les titres qui doivent l’être. Sélectionnez trois sites web à titre d’exemple, et saisissez des mots-clés que vous utiliseriez si vous cherchiez ces sites dans trois moteurs de recherche différents. Par exemple, tapez « actualité Paris » et vérifiez si Le Parisien apparaît dans la liste des résultats. Choisissez un site Web et regardez à combien de réseaux sociaux il participe activement. » (Mark Briggs, Manuel de journalisme web, p. 293)
Conclusion de “Manuel de journalisme web” de Mark Briggs Une lecture riche d’enseignements Ce livre fourmille littéralement de conseils, de réflexions et de trucs et astuces directement issus du terrain. Il conviendra parfaitement aux novices, puisque tous les concepts, des plus simples aux plus complexes, y sont patiemment expliqués. Lorsque l'auteur ne peut pas approfondir un sujet, il prend soin de fournir au lecteur des liens vers des sites de référence. En outre, Mark Briggs donne également la parole aux experts du journalisme web. Dans chaque chapitre, un professionnel de la vidéo, du storytelling ou des réseaux sociaux s'exprime sur ce qu'il connaît le mieux. Progressivement, on entre réellement dans un nouveau monde : celui où il devient possible, pour chacun d'entre nous, de devenir un journaliste web ou au moins un amateur éclairé, participant à la révolution du journalisme participatif et du crowdsourcing. Ce qu'il faut retenir de ce voyage dans le nouveau monde du journalisme Il y a vraiment beaucoup trop d'informations fournies dans ce livre pour les synthétiser en quelques points. Retenez surtout que, si le thème vous intéresse, vous pourrez aller et venir dans ce texte pour vous former pas à pas à ce beau métier. Même si on ne peut le résumer en quelques mots, quelques formules ou affirmations de base de l'ouvrage frappent et méritent d'être retenues. Gardez notamment à l'esprit que le journaliste web n'a pas à troquer ses valeurs contre le marketing digital. Au contraire, et c'est là un engagement fort de Mark Briggs, le journalisme ouvre de nouvelles portes à un journalisme plus intelligent, plus direct et plus transparent. Points forts :
Le style est clair et didactique. Il y a énormément d'exemples et d'images. On a envie, grâce à lui, de mettre les mains dans le cambouis !
Point faible :
Quand on veut dire beaucoup, on ne peut pas toujours être très précis, et on doit donc parfois prendre quelques raccourcis.
Ma note : Avez-vous lu “Manuel de journalisme web” de Mark Briggs ? Combien le notez-vous ? [ratings] Visitez Amazon afin de lire plus de commentaires sur le livre de Mark Briggs “Manuel de journalisme web” Visitez Amazon afin d’acheter le livre de Mark Briggs “Manuel de journalisme web”
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July 29 2021, 5:00pm
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111 pensées et citations sur le thème des émotions
Nos émotions font-elles notre fragilité ou notre force ? Tout semble dépendre de ce que nous en faisons et comment nous les vivons. Ce qui est certain, c’est que nos émotions ont une importance considérable dans notre vie. Ces 111 citations sur le thème des émotions vous montrent en quoi leur intensité, leur gestion, leur expression peuvent effectivement impacter puissamment, de façon négative ou positive, notre existence. 1. Citations sur la richesse que représentent les émotions dans notre vie
À quoi ressemblerait notre vie si nous ne ressentions aucune émotion ? Ces citations sur les émotions décrivent à quel point celles-ci sont sources d’intensité et de richesse dans nos vies.
"Le but est l'équilibre et non l'extinction des émotions, chaque sentiment possède une valeur et une signification. Une existence sans passion serait comme une morne traversée du désert, coupée de tout ce qui fait la richesse de la vie." Daniel Goleman "Il valait mieux souffrir mais connaître des émotions fortes et se sentir vivant, plutôt que ne jamais rien ressentir, ni joie ni peine, ni la moindre émotion." Thomas Raphaël "Le début est un mystère, la fin une révélation. Mais dans l'intervalle, il y a les émotions qui sont les vraies richesses de la vie." Christian Bobin "La valeur de la vie ne peut se mesurer que par le nombre de fois où l'on a éprouvé une passion ou une émotion profonde." Soichiro Honda "On perçoit, on apprend, on crée par les émotions. Elles ont une très grande valeur et présentent un immense atout." Cécile Bost "L’émotion est la source principale de toute prise de conscience." Carl Gustav Jung "Les choses les plus importantes de notre vie ne sont pas extraordinaires ou grandioses. Ce sont les moments où nous nous sentons touchés l’un par l’autre." Jack Kornfield "Une vie sans émotion est une vie perdue." Roger Fournier "L’émotion indisciplinée enrichit la conscience." Clément Pansaers
- Citations sur l’importance de savoir gérer ses émotions pour se sentir bien
Les citations suivantes nous montrent que pour vivre sereinement et nous sentir heureux, ce qui compte, c’est avant tout de savoir canaliser, contrôler nos émotions.
"Celui qui est le maître de lui-même est plus grand que celui qui est le maître du monde." Bouddha "Celui qui en arrive à exercer un bon contrôle de ses émotions part avec une bonne longueur d’avance dans la course au bonheur." Daniel Desbiens "Lorsque nous apprenons à gérer nos émotions, nous pouvons obtenir une perspective plus large sur n’importe quelle situation, et souvent nous sauver de la douleur et de la frustration." Dr Childre et Howard Martin "Pour se sentir bien, il faut, non pas éviter tous les sentiments pénibles, mais contenir les émotions orageuses qui finissent par mobiliser continuellement l'esprit." Daniel Goleman "C’est la manière dont nous nous situons par rapport à nos émotions qui nous enchaîne ou nous libère." Jack Kornfield "La paix intérieure commence dès l’instant où vous choisissez de ne pas laisser les autres ou les évènements contrôler vos émotions." Bouddha "La gestion d‘une crise émotionnelle conduit à une plus grande sagesse et à des avantages pour la vie." David R. Hawkins "Bref, des émotions dont nous perdons le contrôle peuvent rendre stupides les gens les plus intelligents." Daniel Goleman "Lorsqu’on perd le contrôle de soi, on perd sa liberté." Marie Von Ebner-Eschenbach "Ce ne sont pas les faits que nous craignons, mais nos sentiments à leur sujet. Une fois que nous maîtrisons nos sentiments, notre peur de la vie diminue." David R. Hawkins "Seuls les faibles mettent des années à s'affranchir d'une émotion. Celui qui est maître de soi peut étouffer un chagrin aussi aisément qu'inventer un plaisir." Oscar Wilde "Savoir gérer ses émotions… Un travail quotidien." Elisabeth Nedelec
- Citations concernant le pouvoir des émotions sur notre état d'esprit et notre physique Nous n'en sommes pas vraiment conscient, mais ce sont nos émotions qui font ce que nous sommes, physiquement et mentalement, et ce que nous percevons du monde. C’est en tout cas ce qu'affirment les personnalités ci-dessous dans les citations qui suivent...
"Vous êtes, après tout, ce que vous pensez. Vos émotions sont les esclaves de vos pensées, et vous êtes l’esclave de vos émotions." Elizabeth Gilbert "La plupart d’entre nous savons que nos émotions se répercutent sur notre état physique, mais fort peu de gens réalisent que l’inverse est également vrai : notre état physique se reflète sur nos émotions, les deux sont inséparables." Anthony Robbins "Certaines émotions se révèlent si puissantes que, heureuses ou malheureuses, elles nous brisent." Eric-Emmanuel Schmitt "Je vois le monde à travers le filtre de mes émotions, quelle que soit leur force. Le filtre est toujours là, le monde aussi." Esther Rochon "N'oublions pas que les petites émotions sont les grands capitaines de nos vies et qu'à celles-là nous y obéissons sans le savoir." Vincent Van Gogh "Les émotions sont le trait d’union entre le corps et l’esprit." Christophe André "Les gens oublieront ce que vous avez dit, ils oublieront ce que vous avez fait, mais n’oublieront jamais ce que vous leur avez fait ressentir." Maya Angelou "On ne choisit pas les émotions qui nous bouleversent, c’est instinctif, spontané, et jamais calculé." Graham Greene "Au commencement était l'émotion." Louis-Ferdinand Céline "L'apparence des choses change en fonction des émotions ; nous voyons la magie et la beauté en elles, lorsque la magie et la beauté sont en nous-mêmes." Khalil Gibran
- Citations sur l’expression de ses émotions Savoir exprimer ses émotions, de façon appropriée, est une habileté sociale très précieuse dans notre équilibre relationnel et personnel. Les citations qui suivent partagent cette idée. Mais elles rendent compte, aussi, de la difficulté d’exprimer ces émotions parfois trop intenses pour être capable de les expliquer.
"Exprimer ses émotions, c'est comme d'enlever les nuages noirs devant le soleil pour laisser pousser les fleurs." Tanya Sénécal "Les émotions que l'on n'exprime pas ne meurent pas. Elles sont enterrées vivantes et reviennent nous hanter plus tard sous une autre apparence." Sigmund Freud "Les mots manquent aux émotions." Victor Hugo "Le silence est plus traumatisant que la douleur partagée. Les émotions qui ne peuvent être dites creusent un fossé entre les gens qui s'aiment." Isabelle Filliozat "Il y a des émotions qu’on ne peut pas définir." George Sand "Les émotions les plus belles sont celles que tu ne peux pas expliquer." Charles Baudelaire "L'émotion est le mouvement de la vie en soi. C'est un mouvement qui part de l'intérieur et s'exprime à l'extérieur. C'est le mouvement de ma vie qui me dit et qui dit à mon environnement qui je suis." Isabelle Filliozat "Il y a des moments où l’on ne peut suffire à l’abondance et à la profondeur de ses émotions, combien on doit envier alors celui qui peut les décrire et les faire partager aux autres." Cécile Fée "En bâillonnant ses émotions négatives, on muselle aussi ses émotions positives, et avec elles, l’amour qui finit par s’éteindre comme une flamme privée d’oxygène." John Gray "Les émotions sont faites pour être partagées." Marc Levy "Nous ne devons pas avoir peur de toucher, de sentir, de montrer notre émotion. La chose la plus facile dans le monde est d'être ce que vous êtes, d'être ce que vous ressentez. La chose la plus difficile est d'être ce que les autres veulent que vous soyez. Ne les laissez pas vous mettre dans cette position." Leo Buscaglia "L’homme a besoin d’émotions, il cherche souvent l’occasion de verser des larmes." Pierre-Jules Stahl
- Citations sur le rôle des émotions dans les arts et la créativité Les citations suivantes témoignent du potentiel libérateur que représente l’art dans notre besoin d'exprimer nos émotions. Vice versa, elles nous apprennent que les émotions jouent un rôle fondamental dans notre créativité parce qu'elles en sont souvent l'essence même.
"Une œuvre d'art qui n'a pas commencé dans l'émotion n'est pas de l'art." Paul Cézanne "La musique est la langue des émotions." Emmanuel Kant "Le style n'a aucune importance : ce sont les émotions que vous exprimez qui comptent." Björk "Techniquement, je ne suis pas guitariste, tout ce que je joue c'est la vérité et l'émotion." Jimi Hendrix "Toute forme d'art est une tentative pour rationaliser un conflit d'émotions dans l'esprit de l'artiste." Robert Graves "On ne joue jamais de la musique pour perdre ou gagner quelque chose, juste pour exprimer des émotions." Dan Ar Braz "L'artiste est un réceptacle d'émotions qui viennent de partout." Pablo Picasso "Un bon acteur sait mettre de l'émotion dans l'action et de l'action dans l'émotion." Charlie Chaplin "Si l’acteur ne bouscule pas la réalité pour aller plus loin dans les émotions ou dans le rire, ce n’est plus un artiste." Michel Serrault "Tout le secret de l'art est peut-être de savoir ordonner des émotions désordonnées, mais de les ordonner de telle façon qu'on en fasse sentir encore mieux le désordre." Charles-Ferdinand Ramuz "L’art est la révélation d’une sensibilité exquise." Paul Cézanne "L'émotion artistique cesse où l'analyse et la pensée interviennent." Max Jacob "L’acteur est comme ces boules de verre avec de la neige à l’intérieur : il passe son temps à secouer ses émotions." Gary Oldman "Une chanson est une émotion plus une équation." Guy Béart "L’émotion née d’une œuvre d’art est un mystère." Pierre Sakhinis "Tout le talent de l’acteur consiste à faire éprouver aux spectateurs des émotions qu’il ne ressent pas lui-même." Sacha Guitry "Nous, les romanciers historiques, sommes là pour que les gens ressentent les émotions, pas pour qu’ils pensent." Barbara Cartland
- Citations sur l’impact des émotions dans le leadership, nos actions et nos réussites À l’heure de l’intelligence artificielle, le monde prend conscience de la force des soft skills dans la mise en oeuvre de ses actions. Parce que les émotions sont la singularité de l’être humain, nous comprenons, à travers les citations suivantes, combien celles-ci doivent être valorisées. En insufflant plus d'authenticité dans nos engagements, elles favorisent nos réussites personnelles et notre contribution à la communauté.
"Toutes les grandes découvertes sont faites par ceux qui laissent leurs émotions devancer leurs idées." C.H. Parkhurst "Vos émotions sont le combustible et la force active qui insuffleront vie à vos visions, à vos désirs et à vos pensées, et les concrétiseront." Ronna Herman "Quand le leadership est joué sur la double partition de la raison et de l'émotion, il est un moteur puissant qui donne à des hommes et à des femmes l'énergie nécessaire pour dépasser les limites du possible." Guillaume Poitrinal "Les pensées mènent aux émotions, les émotions mènent aux actions et les actions mènent aux résultats." T. Harv Eker "Tout ce que vous faites est déclenché par une émotion de désir ou de peur." Brian Tracy "Les émotions nous nourrissent et entretiennent les rêves." Daniel Desbiens "Sans émotions, il est impossible de transformer les ténèbres en lumière et l'apathie en mouvement." Carl Gustav Jung "Toutes nos émotions sont des signaux de nos besoins. Les émotions positives nous disent que nos besoins sont satisfaits ou en voie de satisfaction. Les émotions négatives qu’ils ne sont pas satisfaits. Écoutons et réfléchissons pour agir, à ce qui se passe avec nos besoins fondamentaux." Bouddha "Quand la compétition est farouche entre deux rivaux, le gagnant est celui qui a le plus grand contrôle de ses émotions." Ardashir Vakil "L‘imbécile, c‘est celui qui raisonne là où il doit ressentir." L. Pauwels "Quand les gens sont investis financièrement, ils veulent un retour. Quand les gens sont investis émotionnellement, ils veulent contribuer." Simon Sinek
- Citations sur l’intérêt de connaître et reconnaître ses émotions Connaître et reconnaître ses émotions, tant négatives que positives, nous aide à mieux les dompter et à nous en libérer. Travailler sur l'identification de ses émotions apporte une meilleure compréhension de soi et des autres. C'est ce que nous enseignent les citations sur les émotions ci-dessous.
"Si vous voulez être libre de vos émotions, il faut avoir la connaissance réelle, immédiate de vos émotions." Arnaud Desjardins "Quand on cesse de reconnaître ses émotions, on cesse de comprendre le sens de ses expériences." Nathaniel Branden "Une fois que nous reconnaissons ce que nous ressentons, une fois que nous reconnaissons que nous pouvons ressentir profondément, aimer profondément, ressentir de la joie, nous exigerons alors que toutes les parties de notre vie produisent ce genre de joie." Audre Lorde "Quand on étudie les émotions et qu’on essaie de comprendre celles qui sont destructrices (afflictives) et celles qui ne le sont pas, il ne s’agit pas tant de la nature des émotions elles-mêmes, mais plutôt de savoir dans quelle mesure ces émotions sont réalistes et appropriées aux conditions données, et dans quelle mesure elles sont irréalistes. Quand une émotion devient irréaliste, elle tend à être afflictive, ce qui est destructeur." Dalai Lama "Les événements de la vie quotidienne nous inspirent des sentiments, des émotions qu’il faut apprendre à considérer comme une matière sur laquelle nous pouvons travailler." Omraam Mikaël Aïvanhov "Derrière toute émotion négative, il y a une valeur bafouée et un besoin non satisfait. C’est ce manque qui provoque le malaise." Geneviève Krebs "Les fortes émotions nous apportent en un instant ce que nous aurions mis des années à découvrir." René Chicoine "Le jardin des émotions est un jardin qui doit être entretenu et désherbé régulièrement." Daniel Desbiens "Une fois que l’émotion surgit, elle est la vérité pour l’instant. Pourquoi ? Parce qu’elle est là. Aussi je ne peux pas la nier." Swami Prajnanpad
- Citations sur l’intelligence émotionnelle et l’empathie L’intelligence émotionnelle est un atout incroyable pour bien vivre en société. En être doté, c’est savoir lire, exprimer, décoder, reconnaître, accepter, partager des émotions. C’est faire preuve d’empathie et de profondeur dans nos relations aux autres. Les citations ci-dessous invitent à développer cette intelligence du coeur.
"Savoir entretenir de bonnes relations avec les autres, c'est en grande partie savoir gérer leurs émotions." Daniel Goleman "Être capable de décoder et traduire les expressions et les émotions d’une personne est un élément essentiel pour comprendre ce qui se cache derrière les mots et déceler leurs croyances réelles." Onur Karapinar "L'intelligence du cœur, c'est comprendre ses véritables émotions, les exprimer de manière appropriée, savoir entendre et accompagner celles des autres, faire preuve d'empathie." Isabelle Filliozat "Décoder les émotions des autres demande de la sensibilité, car 90 % d’un message émotionnel est non verbal." Daniel Goleman "L‘intelligence émotionnelle peut s‘apprendre." Daniel Goleman "L'empathie, c'est tendre la main à celui qui est dans le trou, ce n'est pas sauter dedans pour l'aider à remonter." Agnès Ledig "L'intelligence émotionnelle ne signifie pas seulement "être gentil", mais plutôt savoir "déballer" carrément une vérité inconfortable mais lourde de conséquences que les gens ont refusé de voir." Daniel Goleman "Je crois que le manque d'empathie est à l'origine de nombreux problèmes et je crois que cela perturbe notre société." Joanne Kathleen Rowling "Lorsque la majorité des gens entrent dans une pièce, ils remarquent le mobilier et les personnes qui s’y trouvent. Point final. Les hypersensibles peuvent percevoir presque instantanément, qu'ils le veuillent ou non, l'humeur des gens, les amitiés et inimitiés, la fraîcheur de l'air ou, au contraire, l'odeur de renfermé, la personnalité de quiconque a arrangé les fleurs dans les vases." Elaine N. Aron
- Citations sur la sensibilité et l’hyperémotivité Pour les personnes très sensibles et émotives, les émotions peuvent parfois représenter une véritable souffrance. Leur hypersensibilité est source d’intensité, tant dans leurs perceptions que dans leurs sensations. Les citations ci-dessous témoignent alors des montagnes russes émotionnelles que connaissent les hypersensibles : leurs émotions leur font vivre de profonds tourments mais aussi de grands bonheurs.
"Je suis doué d’une sensibilité absurde, ce qui érafle les autres me déchire." Gustave Flaubert "Les personnes sensibles peuvent souffrir davantage que celles qui sont insensibles, mais elles découvriront des choses extraordinaires si elles apprennent à apprivoiser et à transcender leur souffrance." Jiddu Krishnamurti "Même si la société laisse parfois entendre que les personnes hyper-empathiques sont "trop sensibles" et nous recommande de nous "endurcir", je vous encourage, au contraire, à développer votre sensibilité tout en restant parfaitement centré. Notre hyperempathie est un immense atout si nous savons la mettre à profit. Nous ne sommes ni fous, ni névrosés, ni faibles ni hypocondriaques. Nous sommes des personnes merveilleuses dotées d’un don que nous devons apprendre à gérer." Judith Orloff "Si l’on n’est pas sensible, on n’est jamais sublime." Voltaire "La personne qui souffre de sa sensibilité à vif se sent dans le tourbillon d'une tornade dévastatrice qui tourne sur elle-même, et dont il lui semble improbable de sortir un jour..." Saverio Tomasella "Être sensible, c’est avoir une perception interne de la beauté, c’est avoir un sens de la beauté." Jiddu Krishnamurti "La majorité des gens ignorent le vrombissement des sirènes, l'assaut de lumières éblouissantes ou d'odeurs fortes, le tohu-bohu et le chaos. Les hypersensibles, eux, en ressentent une grande perturbation." Elaine N. Aron
- Citations sur le respect des émotions et de la sensibilité des autres Dans la plupart des milieux, les émotions n’ont pas la côte. Souvent dévalorisées par la société, les émotions sont cachées, masquées. Les individus qui affichent ouvertement leurs émotions sont souvent jugées. À cause de cela, beaucoup de personnes cherchent à lisser leurs émotions et apprennent à leurs enfants à les refouler. Mais qu'en est-il de ces comportements ? Les citations suivantes apportent des éléments de réponse...
"Respecter les émotions d'un enfant, c'est lui permettre de sentir qui il est, de prendre conscience de lui-même ici et maintenant. C'est le placer en position de sujet, c'est l'autoriser à se montrer différent de nous. C'est le considérer comme une personne et non comme un objet." Isabelle Filliozat "Ne méprisez la sensibilité de personne. La sensibilité de chacun, c’est son génie." Charles Baudelaire "La plus grave erreur concernant la sensibilité (et surtout l'hypersensibilité) est de la considérer comme incongrue, gênante, ou pire : "pathologique". Notre monde contemporain a trop tendance à tout vouloir "normaliser", donc "morbidiser" (rendre morbide), en faisant croire hâtivement et sans honnêteté que tout ce qui sort des cases "normal" et "standard" relève de la maladie." Saverio Tomasella "Aider nos enfants à développer leur quotient émotionnel nous contraint à développer le nôtre. Aider un enfant à grandir, c'est grandir soi-même." Isabelle Filliozat "L'humour est un déguisement sous lequel l'émotion peut affronter le monde extérieur." Tony Mayer
- Citations courtes sur les émotions Pour finir, voici quelques citations courtes et pêle-mêle sur les émotions.
"Les émotions n'ont aucun goût pour l'ordre établi." Yukio Mishima "L'émotion est le moteur du changement." Olivier Lockert "Les émotions simples sont les plus difficiles à vivre." Gérard Depardieu "Vivre sans difficultés, c'est vivre sans émotions." Simon Lafage "L'émotion nous égare : c'est son principal mérite." Oscar Wilde "Chacun a les émotions qu’il mérite." André Suarès "Les émotions, on n’en est jamais blasé." Hélène Ségara "À trop vouloir analyser, on tue l'émotion." Jean Loup Sieff "Garde tes émotions pour les choses qui les méritent." Titu Maiorescu "L'amour a besoin de patience pour devenir une émotion utile." Victor del Arbol
Et vous, quelles sont les phrases et citations sur les émotions qui vous inspirent, vous font réfléchir ? N’hésitez pas à partager en commentaires vos expériences et anecdotes sur la façon dont vous vivez vos émotions et comment celle-ci impactent votre existence. Cet article 111 pensées et citations sur le thème des émotions est apparu en premier sur Des livres pour changer de vie.
July 22 2021, 5:00pm
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J'ai publié sur des-livres-pour-changer-de-vie.fr
Deep work : retrouver la concentration dans un monde de distractions
Résumé de "Deep work retrouver la concentration dans un monde de distractions" : Dans un monde débordant d'informations et de distractions et dans une économie toujours plus concurrentielle, le travail en profondeur ou deep work est un super pouvoir qu'il est important de s'approprier pour se développer et accomplir de grandes choses.
Par Cal Newport, 302 pages
Note : Cet article invité a été écrit par Pierre-Christophe du blog Entreprendre et Réussir
Chronique et résumé de "Deep work : retrouver la concentration dans un monde de distractions"
Partie 1 : Le concept
Le deep work repose sur votre aptitude à exploiter avec intensité vos capacités intellectuelles pour en extraire un maximum de valeur. Pour parvenir à améliorer vos résultats et vos facultés, vous devez avoir une approche de travail en profondeur ou deep work en anglais.
Tous les sites d’info-divertissement comme sources de distractions avec leurs multiples accès via les smartphones et ordinateurs fragmentent l'attention. Des sites comme Youtube, Twitter, Facebook, Instagram, et autres ne sauraient favoriser le deep work qui demande de longues périodes de travail ininterrompues. Dans une époque où tous ces outils de réseaux règnent en maîtres, le travail en profondeur s'apparente à une activité superficielle. Par exemple, sur votre lieu de travail, vous devez souvent :
Envoyer et recevoir de façon permanente des emails comme de véritable routeurs humains. Avoir des pauses fréquentes dans des moments éphémères de distractions.
Tous vos efforts sont morcelés et perdent en qualité. Une mouvance, non aisément réversible, d'une activité superficielle qui devient une tendance. La concentration nécessaire et votre capacité à la tenir dans la durée sont perdues parce que vous restez distrait en permanence. En étudiant la vie de personnages influents dans l'histoire, vous remarquerez tout leur potentiel à travailler en profondeur :
Woody Allen, en 44 ans, de 1969 à 2013, a écrit et réalisé 44 films pour 23 nominations aux oscars. JK Rowling s'était distinguée par son absence des réseaux sociaux lors de l'écriture d'Harry Potter. Bill Gates était connu pour réfléchir à de grandes idées en s'isolant pour mener des semaines de réflexion.
De nos jours le deep work ou travail en profondeur devient de plus en plus rare tout en devenant de plus en plus précieux. Ce sont les personnes capables d'entretenir cette habilité qui pourront s'épanouir et réussir. Si votre objectif réclame une réflexion plus approfondie, c'est que vous souhaitez sans doute modifier votre perception.
Adopter une bonne habitude facilement en 7 étapes pour réaliser votre objectif et devenir celui que vous avez toujours voulu être en cliquant ici "7 étapes pour définir une bonne habitude"
1.1 - Le deep work est une expérience de grande valeur
Il faut reconnaître que nous sommes gâtés par la simplicité d'utilisation d'outils comme Youtube, Facebook, Instagram, etc. Des outils de distractions qui nous offrent des fonctions intuitives mais il s'agit là simplement de produits de consommation et pas d'outils sérieux. Vous ne pourrez pas prendre une longueur d'avance dans un monde qui est perturbé par les nouvelles technologies. Sans la faculté de travailler en profondeur, vous aurez des difficultés à produire des choses à un niveau exceptionnel si vous appartenez aux personnes qui :
succombent en permanence aux distractions et que la concentration en profondeur vous met mal à l'aise alors ne vous attendez pas à appréhender facilement des systèmes de plus en plus complexes. sont trop multitâches, alors vous perdez votre attention lorsque vous passez d'une tâche A à une tâche B. Même lorsque vous menez votre tâche B, des restes d'attention issu de la tâche A sont encore présents.
De nombreuses personnes travaillent dans un état de semi-distraction. Le fait de jeter un rapide coup d’œil à votre boite de réception ou à votre smartphone peut vous paraître inoffensif mais ces basculements répétés, tout au long de la journée, nuisent à votre performance.
Appliquer les 4 valeurs et être productif dans votre projet pour vous amener vers des résultats extraordinaires en cliquant ici "4 valeurs d'un entrepreneur pour être productif"
Si vous n'êtes pas à l'aise pour rester concentré alors il vous sera difficile de parvenir au niveau de performance optimale aussi bien quantitativement que qualitativement. Vous aurez des difficultés à vous épanouir professionnellement. A moins que vous ne possédiez un talent, les adeptes du travail en profondeur seront beaucoup plus productifs que vous. Un travail superficiel de faible valeur est facile à reproduire alors qu'à l'inverse, il est inestimable et mieux récompensé. Néanmoins, il faut reconnaître qu'il est toujours possible de réussir sans exploiter cette habilité mais cette possibilité est de plus en plus rare.
Le talent n'est pas une matière première qui ne peut être achetée. Si vous évoluez sur un marché, seuls les meilleurs sont récompensés et votre consommateur choisira "la crème de la crème". Nous vivons dans une économie où de plus en plus d'individus sont en concurrence avec les meilleurs. 3 groupes auront un avantage particulier :
Ceux qui sont capables de bien travailler. Ceux qui sont les meilleurs dans leur domaine. Ceux qui ont accès au capital.
Même si ce ne sont pas les seuls qui réussiront, il s'agit de souligner l'importance de les suivre, du moins les deux premiers en l'absence de capital. La faculté d'apprendre rapidement est la clé dans n'importe quel domaine même pour ceux n'ayant guère de rapport avec la technologie. Mais ce n'est pas suffisant, vous devez ensuite transformer votre potentiel en résultats concrets qui seront appréciés par les autres. Votre faculté de travail en profondeur demande une pratique délibérée :
Toute votre attention doit être centrée sur une habilité bien précise que vous allez essayer d'améliorer dans le domaine que vous voulez maîtriser. Le retour obtenu vous permettra de corriger votre approche.
Les neuro-scientifiques sont persuadés que la "myéline", une substance constituée de lipides, génère un mécanisme physique qui serait responsable des performances intellectuelles chez l'homme. C'est ce que rapporte le journaliste Daniel Coyle qui a mené l'enquête dans "The Talent Code". Elle isole et protège nos fibres nerveuses, c'est à dire les "axiomes" qui sont le prolongement des neurones. Un peu comme une gaine en plastique qui isole le fil électrique et augmente la vitesse de propagation de l'influx nerveux. Plus vous améliorez une habilité et plus avez de "myéline" autour des neurones concernés. Vous comprenez mieux l'importance de se concentrer intensément sur la tâche, la plus importante pour vous, en évitant les distractions pour favoriser le déclenchement de la "myélinisation". En dédiant un travail très intense sans aucune interruption, vous allez tirer parti de la loi de la productivité suivante :
Travail d'excellente qualité = [Temps passé] x [Intensité de la concentration]
2 groupes sont accessibles :
Ceux qui sont capables de travailler en faisant preuve de créativité avec des machines intelligentes. Ceux qui sont des vedettes dans leur domaine.
Parmi eux, 2 capacités sont cruciales :
La capacité à maîtriser rapidement des choses difficiles. La capacité à produire un travail à un niveau exceptionnel en terme de qualité et de rapidité.
Maîtriser des outils complexes est un processus sans fin. Vous devez être capable d'y parvenir rapidement et de répéter encore et encore l'opération. Dans votre domaine, vous devez vous approprier les thèmes associés pour découvrir la vérité dans chacun d'eux. Pour apprendre rapidement, vous devez adopter la concentration intense pour votre deep work ou travail en profondeur. Vous allez optimiser les résultats produits par créneaux passés à travailler. Par exemple, en restant plusieurs jours isolé à faire quelque chose comme écrire, vous affichez un niveau d'efficacité supérieur. Votre travail en profondeur ou deep work optimise votre performance.
1.2 - Le travail en profondeur est une expérience rare
Les entreprises préfèrent suivre les tendances qui abaissent activement la capacité des gens à travailler en profondeur et laisse la part belle aux distractions :
Le culte de l'internet : Le travail en profondeur ou deep work est écarté pour des comportements sources de distractions comme l'utilisation des réseaux sociaux dans le monde professionnel. Chercher à prouver sa productivité : Nombreux sont les travailleurs à faire beaucoup de choses de façon très voyante, en l'absence de définition clairs d'indicateurs de productivité et de leurs valeurs dégagées. Privilégier la facilité : En l'absence d'un retour clair de l'impact des comportements sur le résultat, la tendance est de suivre ceux qui sont les plus faciles à afficher sur l'instant.
En matière de comportements, source de distractions au travail, la culture de la connectivité est omniprésente. On s'attend à ce que vous lisiez et répondiez rapidement aux emails. Il y a aussi les réunions concernant les projets qui peuvent se multiplier et fragmenter les emplois du temps. Il devient alors difficile de se concentrer durablement sur un projet dans la journée. Chaque solution de facilité vous mène vers un travail superficiel dans une économie qui valorise la profondeur de la concentration. Enfin, bon nombre de travailleurs montrent qu'ils en font beaucoup parce qu'ils n'ont pas de meilleure solution pour prouver leur valeur. Voici quelques exemples de comportements néfastes pour le travail en profondeur :
Répondre à toute heure à ses emails. Participer en permanence à des réunions. Intervenir dans les secondes qui suivent la réception d'un message sur les systèmes de messagerie instantanée.
Le travail en profondeur ou deep work est écarté pour privilégier des comportements modernes qui sont sources de distractions. La profondeur de la concentration ne peut pas rivaliser avec les tweets, likes, murs, posts et photos taguées. Ce sont des comportements superficiels qu'ils fraudaient adopter par le simple fait qu'ils existent. En regardant de plus près, les raisons pour lesquelles nous nous laissons distraire reflètent un mauvais raisonnement associé à l’ambiguïté et la confusion qui caractérisent souvent le travail. Nos cultures de la connectivité persistent parce que "c'est plus facile !" :
Obtenir immédiatement la réponse à une question ou une information, facilite la vie, au moins sur le moment. Il est tout à fait légitime de caler votre journée en fonction de ce qui arrive dans votre boite de réception.
Le travail superficiel est plus facile pour 3 raisons :
L'absence d'objectifs clairs de votre poste à votre travail. L'affairement visible qui caractérise le travail superficiel et qui obéit à un instinct de conservation. La croyance selon laquelle un comportement lié à internet est bon quel que soit son impact sur votre faculté de produire des choses précieuses.
L'impact sur le travail est favorisé par la difficulté à mesurer directement la valeur de la profondeur de la concentration ou le coût à payer lorsqu'on l'ignore. Cet appétit pour les distractions pourrait être éradiqué après avoir décidé de cultiver une éthique reposant sur le travail en profondeur. En sachant que les comportements sources de distractions ne s'imposent pas, vous pourrez poursuivre avec confiance l'objectif de développer votre capacité personnelle à privilégier la profondeur de la concentration pour obtenir des résultats extraordinaires. Vous devez vous efforcer de la développer systématiquement parce qu'elle deviendra de plus en plus rare et donc de plus en plus précieuse.
1.3 - Le travail en profondeur est une expérience riche
Nous vivons dans une époque où tout ce qui est lié à internet est considéré comme novateur et nécessaire. Ces comportements destructeurs pour votre travail en profondeur ou deep work tels que répondre immédiatement aux emails et rester très actif sur les réseaux sociaux sont reconnus et loués. Avoir l'habitude de vérifier constamment sa boite de réception accapare votre attention. Un moyen imprudent d'organiser sa journée de travail car votre esprit va la considérer comme empreinte de stress, de futilité, d'irritation et de frustration. Le monde représenté par votre boite de réception n'est pas un endroit où il fait bon vivre.
Laisser votre attention dériver vers l'univers attirant de la superficialité vous fait courir le risque de tomber dans le piège de l'oisiveté, mère de tous les vices. En perdant la concentration, votre esprit a tendance à se focaliser sur quelque chose qui n'est pas adapté à votre vie. Une journée de travail superficiel est susceptible d'être contrariante et épuisante même si les éléments superficiels et les distractions semblent aux départs amusants ou inoffensifs.
Un artisan comme un forgeron doit passer le plus clair de son temps dans une profonde concentration. Dans leur univers, le lien entre travail profond et épanouissement est courant et très largement accepté. Il s'agit d'une source de satisfaction que l'on retrouve chez les travailleurs. Elle n'est pas seulement bénéfique sur le plan économique, elle a du sens et vaut la peine d'être vécue.
1.3.1 - L'argument neurologique
Le cerveau bâtit une vision du monde qui repose "sur quoi nous portons notre attention". Des scientifiques grâce à l'IRM fonctionnelle du cerveau, en présentant des images positives et négatives ont découvert (Pour en savoir plus, reportez-vous à l'article suivant : "At the Intersection of Emotion and Cognition: Aging and the Positivity Effect") :
Chez les jeunes, l'amygdale s'active pour les 2 types d'imagerie. Chez les personnes âgées, l'amygdale ne s'active qu'en cas d'image positive.
Les personnes âgées ont conditionné leur cerveau de façon à ignorer les aspects positifs. C'est en gérant leur attention qu'ils améliorent leurs univers sans rien changer concrètement. Le deep work ou travail en profondeur est empreint d'un sentiment d'importance et d'une certaine gravité. Ainsi, votre centre de commande de l'attention peut vous empêcher de remarquer les nombreux détails moins agréables qui polluent en permanence votre vie. En augmentant le temps passé dans un état de profondeur de la concentration, vous allez influer sur votre cerveau qui pour des raisons neurologiques trouvera du sens et vous apportera une grande satisfaction professionnelle.
1.3.2 - L'argument psychologique
La majorité des gens pensent que c'est l'état de détente qui rend heureux. En général, nous souhaitons moins travailler pour se prélasser dans un hamac. Mais en réalité, il est plus facile d'apprécier le travail en profondeur que le temps libre car il est doté :
d'objectifs de retours d'informations de défis
Autant d'éléments qui vous incitent à vous :
investir concentrer laisser absorber
Vous évoluez à votre meilleur niveau lorsque vous êtes immergé profondément dans une activité stimulante. Le sentiment de profondeur est gratifiant car l'esprit aime les défis quel que soit le sujet. Et votre conscience s'organise d'une manière à donner du sens à votre vie.
1.3.3 - L'argument philosophique
Dans un monde post-siècle des lumières, nous nous sommes donné pour mission d'identifier ce qui a du sens et ce qui n'en a pas. Son origine, portée par le concept des droits de l'homme a libéré bon nombre de personnes de l’oppression. Bien que positive dans la sphère politique, dans l'univers métaphysique, cette pensée a rendu essentiel, le monde de l'ordre et du sacré pour créer du sens. A cette époque, l'artisan a découvert quelque chose de cruciale : une source de sens situé en dehors de l'individu. Sa tâche n'est pas de créer du sens mais de cultiver le sens déjà présent.
Que vous soyez déjà rédacteur, spécialiste du marketing, avocat, consultant, etc, votre travail est aussi artisanal. Si vous exploitez votre habileté avec soin et respect alors vous pourrez générer du sens dans les efforts professionnels fournis au quotidien. C'est comme si notre espèce avait évolué pour deux cas de figure :
Soit s'épanouir dans la profondeur. Soit se vautrer dans la superficialité.
Une vie profonde est satisfaisante sous n'importe quel angle.
Partie 2 - Les règles
2.1 - Règle n°1 : Travailler en profondeur
Dans un monde idéal, le travail en profondeur serait accepté et même célébré. Nous pourrions évoluer dans un environnement de travail qui nous aideraient à extraire le maximum de valeur de notre cerveau. Malheureusement la plupart du temps notre concentration est perturbée par ce genre de distractions :
des bureaux paysagés. des boîtes de réception. des réunions en permanence.
La plupart des gens sous-estiment la régularité et la force de l'envie du superficiel qui complique les efforts de concentration sur des choses ardues. Certaines études ont démontré que la volonté est limitée et qu'elle diminue à mesure de son utilisation. Elle n'est pas une manifestation d'un utilisable à l'infini mais un muscle qui se fatigue.
Néanmoins, il existe des stratégies pour vous aider à vous stimuler lorsque vous êtes constamment menacé par les distractions. Faire du travail en profondeur qui ne soit plus seulement une simple aspiration mais une véritable partie intégrante, régulière et importante de votre emploi du temps. Il est difficile au début de remplacer les distractions par la concentration. Cette difficulté est portée par la forte envie d'avoir à porter notre concentration sur quelque chose de superficiel. Tout au long de la journée, vous êtes plutôt bombardé du désir de faire tout sauf du travail en profondeur. Vous devez :
Adopter un schéma particulier de programmation des tâches. Mettre en place des rituels pour renforcer votre concentration.
Ces stratégies vont vous aider à :
Détourner le centre de motivation de votre cerveau. Recharger aussi vite que possible votre réservoir de volonté.
En les appliquant, vous allez augmenter considérablement les chances de succès de votre projet et installer le travail en profondeur au cœur de votre vie professionnelle. Choisissez une philosophie qui s'adapte à votre situation pour bien ancrer votre habitude de travail en profondeur.
2.1.1 - La philosophie de la profondeur
On pourrait aussi l'appeler philosophie monastique de la programmation du travail en profondeur. Elle vise à atteindre la profondeur en diminuant considérablement les obligations superficielles. Elle pourrait concerner un écrivain qui écrit un roman par exemple. L'essentiel de la réussite de cette stratégie repose sur votre capacité à faire une tâche exceptionnellement bien.
2.1.2 - La philosophie bimodale de la programmation du travail en profondeur
Le principal obstacle dans cette approche est que les périodes de travail en profondeur demandent un investissement que beaucoup craignent dans leurs fonctions actuelles. Elle implique de consacrer du temps (une partie) à des activités profondes pour laisser le reste à n'importe quelle autre tâche. L'unité de temps minimale à consacrer est d'au moins une journée entière pour afficher une intensité cognitive maximale. Elle sera généralement appliquée par des personnes qui ne peuvent réussir sans se consacrer pleinement à une activité de travail en profondeur.
Vous devez être inaccessible pendant des périodes bien définies. Les personnes respecteront cette exigence si vous les prévenez que vous serez de nouveau joignable en dehors de celles-ci. Concrètement vous pouvez, sur une semaine, consacrer un weekend de 4 jours à la profondeur de votre concentration et le reste à tout autre chose. Sur une année entière, vous pouvez dédier une saison à la majeure partie de votre quête de profondeur.
2.1.3 - La philosophie rythmique de la programmation du travail en profondeur
Dans cette philosophie, le moyen le plus facile pour entamer régulièrement des séances de travail en profondeur est de les transformer simplement en habitude. Comme un véritable entrainement, elle requiert une certaine confiance en vos capacités. Cette conviction reposera essentiellement sur une réussite professionnelle passée. Malgré un planning particulièrement serré, cela peut être un moyen efficace d'effectuer de longs créneaux.
2.1.4 - Ritualisation
Ceux qui se servent de leur esprit pour créer des choses de valeur ont rarement une façon de travailler désordonnée. Il n'existe pas vraiment un seul rituel de travail en profondeur. La bonne recette va dépendre du type de projet mené et de la personne. Cependant, un rituel qui est efficace présente les paramètres suivants :
Un endroit bien précis pour mener à bien vos efforts de grande profondeur tout en évitant les distractions. Des processus et des règles pour que vos efforts restent structurés. Un soutien pour votre rituel comme démarrer avec une tasse de café par exemple.
Vous pouvez trouver judicieusement votre rituel en amont en menant des expérimentations pour être motivé à les respecter. Offrez à votre esprit l'engagement nécessaire à basculer dans un état favorable de concentration pour créer des choses importantes. Vos rituels devront minimiser toute friction pour plonger plus facilement dans un état de concentration et le rester le plus longtemps possible.
2.1.5 - Les grands moyens
C'est la modification radicale de votre environnement habituel afin de favoriser l’exécution en profondeur d'une tâche. L'importance accordée à votre tâche réduira votre tendance à procrastiner, à succomber aux distractions et renforcera votre motivation et votre énergie. La quête de calme accompagnée d'un changement d'environnement n'est pas le seul facteur à favoriser la profondeur de concentration. Cela peut être aussi :
Le choix d'un lieu exotique pour vous concentrer sur votre projet. Prendre une semaine de vacances pour réfléchir. S'enfermer dans une chambre d’hôtel pour terminer une invention importante.
Ce sont quelques exemples pour vous aider à trouver les ressources mentales nécessaires et arriver à vos fins. Il faut savoir se donner les bonnes priorités pour atteindre ses objectifs.
2.1.6 - Ne pas travailler seul
La relation entre collaboration et profondeur de concentration peut sembler délicate. Mais savoir en tirer parti peut accroître la qualité de votre travail en profondeur ou deep work. Surtout si vous cherchez à innover, le travail en profondeur collaboratif peut donner de meilleurs résultats. En travaillant de concert avec quelqu'un sur un problème, vous serez en mesure de vous stimuler mutuellement afin d'approfondir votre réflexion. Ainsi vous obtiendrez des résultats de meilleure qualité qu'en travaillant seul.
2.1.7 - Diriger la manœuvre à la manière d'une entreprise
La distinction entre le "quoi" et le "comment" est décisive mais souvent négligée dans le monde professionnel. Même si la stratégie à adopter peut sembler simple, la difficulté pour une entreprise est la façon de la mettre en oeuvre. Il existe 4 disciplines que vous allez pouvoir adapter à vos habitudes de travail pour vous aider à prendre des mesures contre les distractions gênantes et les nombreuses obligations :
Se concentrer sur ce qui est primordial : Elle doit concerner un petit nombre d'objectifs primordiaux. Vous devez définir un objectif précis qui peut vous procurer des avantages notoires et tangibles pour conserver votre enthousiasme. Agir conformément à vos indicateurs stratégiques : Une fois que vous avez identifié votre principal objectif, vous pouvez évaluer votre réussite. Pour une personne centrée sur le travail en profondeur ou deep work, votre indicateur stratégique sera principalement le temps passé dans cet état de travail vers votre objectif. Il existe 2 types de critères :
Les indicateurs de résultats : Ils décrivent ce que vous essayez d'améliorer. Les indicateurs stratégiques : Ils évaluent les nouveaux comportements qui vous mèneront au succès sur la base de vos indicateurs de résultats.
Disposer d'un tableau d'affichage stimulant : Ce support physique situé dans votre espace de travail vous montre le nombre d'heures passées dans un travail en profondeur. Cette vision peut vous conduire à vous créer un plus grand nombre d'heures de travail en profondeur chaque semaine. Cette méthode présente 2 objectifs :
Relier concrètement vos heures de travail en profondeur accumulées avec les résultats tangibles obtenus. Vous aider à calibrer le nombre d'heures de travail en profondeur nécessaire par résultat.
Créer une cadence de responsabilisation : Dans le cas où vous fonctionnez en équipe, vous pouvez mettre en place des réunions fréquentes et régulières avec un objectif primordial. Un bilan qui peut prendre quelques minutes seulement, mais à effectuer régulièrement pour donner des résultats. Même une personne seule peut faire le point régulièrement sur ce qu'elle fait. Sinon, les membres de l'équipe doivent :
Comparer leur tableau d'affichage. Prendre des mesures précises pour améliorer le score avant la prochaine réunion. Les engagements pris lors de la dernière réunion.
2.1.8 - Être paresseux
Un arrêt intellectuel peut être salutaire pour votre capacité à produire des résultats de qualité. À cela, il y a 3 explications possibles :
Vous avez davantage d'idées : Votre subconscient peut prendre certaines décisions. En offrant du repos à votre conscient, vous pouvez être capable de démêler des problèmes complexes. Vous refaites le plein d’énergie : Vous allez restaurer votre faculté de diriger votre attention. Vous pouvez exploiter des activités relaxantes à condition qu'elles ne nécessitent pas une concentration dirigée comme :
Préparer le dîner. Jouer avec ses enfants. Pratiquer une activité sportive.
Votre capacité journalière est limitée : Votre capacité de travail en profondeur ou deep work, au jour le jour est limitée. Le soir, vous ne serez probablement plus en mesure de travailler efficacement. Une fois votre journée terminée, vous ne devez pas :
Vérifier vos emails. Naviguer sur des sites internet en rapport avec votre activité.
Vous pouvez adopter un rituel d'arrêt à la fin de votre journée où vous passez en revue toute tâche, objectif ou projet inachevé pour avoir :
Un plan pour le mener a bien. Un endroit où vous le retrouverez le moment venu.
Vous pouvez tout simplement passer en revue les tâches d'une liste avant de planifier les activités du lendemain.
2.2 - Règle n°2 : Éteindre l'ennui
On pense souvent la concentration juste comme une "habitude". Ce serait un état d'esprit pour passer de la distraction à la concentration, du jour au lendemain, avec un minimum de motivation. C'est une incompréhension qui ignore les difficultés et l'entrainement nécessaire pour renforcer ses muscles mentaux. Reporter son attention sur internet a un effet négatif et durable sur le cerveau. Une fois qu'il est habitué à tomber dans les distractions, l'addiction est difficile à faire passer. La capacité à se concentrer est une habileté qui s'entretient. Approfondir votre concentration nécessite d'apprendre à votre esprit à se débarrasser de sa dépendance à la distraction. Pour tirer le meilleur de votre deep work ou travail en profondeur, vous devez vous exercer à 2 choses :
Améliorer votre capacité à vous concentrer intensément. Vaincre votre désir de succomber à des distractions.
2.2.1 - Faire une pause après une période de concentration plutôt qu'une période de distraction
Si vous passez juste une journée par semaine à résister aux distractions, il est fort probable que votre cerveau cédera à l'envie. C'est le fait de passer en permanence, au moindre signe d'ennui ou de difficulté cognitive : d'activités à forte valeur ajoutée avec peu de stimuli à des activités de faible valeur ajoutée avec beaucoup de stimuli. C'est ainsi que votre cerveau apprend à ne jamais tolérer l'absence de nouveauté. C'est une bascule constante qui affaiblit les muscles mentaux qui organisent les nombreuses sources qui rivalisent pour accaparer votre attention.
Préférez de marquer une pause entre 2 périodes de concentration. Vous pouvez programmer à l'avance vos créneaux d'utilisation d'internet pour mieux l'éviter en dehors. En isolant les distractions liées à Internet, vous réduisez le nombre de fois où vous y cédez. Vous allez renforcer les muscles chargés de sélectionner ce qui doit retenir votre attention. Pour mettre en place votre stratégie, voici 3 éléments importants à prendre en compte :
Premier élément : Cette stratégie fonctionne même si dans votre métier, vous êtes souvent amené à utiliser internet et à répondre rapidement aux emails. L'important est de veiller à ce que vos créneaux hors ligne soient parfaitement respectés. Second élément : Peu importe votre façon de programmer vos créneaux internet, les périodes en dehors doivent absolument rester vierge d'utilisation. Troisième élément : En programmant son utilisation, aussi bien à la maison qu'au travail, vous allez améliorer votre concentration.
Le travail en profondeur ou deep work nécessite de reprogrammer votre cerveau de sorte qu'il n'ait plus de difficultés à résister aux stimulus des distractions. L'idée n'est pas de vous débarrasser complètement de tous les comportements distrayants mais simplement d'éliminer leur faculté de détourner votre attention.
2.2.2 - Travailler comme Teddy Roosvelt
À l'instar de Roosvelt, attelez-vous à la tâche ! Armé de tous vos neurones, vous allez travailler avec une grande intensité :
Pas de pauses pour consulter vos emails. Pas de rêverie. Pas de navigation sur les réseaux sociaux. Pas de passages multiples à la machine à café.
Après avoir suivi cette stratégie pendant plusieurs mois, vous serez capables d'atteindre des niveaux d'intensité sans précédent. Dans un premier temps, tentez l'expérience une seule fois par semaine en :
habituant votre cerveau à la concentration intense. octroyant un temps de repos nécessaire pour faire baisser votre niveau de stress.
Avec du temps, vous pourrez augmenter la fréquence des séances.
2.2.3 - Méditer de manière productive
Cette stratégie a pour objectif de profiter d'une période où vous êtes occupé physiquement mais pas mentalement. Par exemple, vous allez utiliser :
La marche La course à pied La conduite La douche
Des moyens simples pour vous concentrer exclusivement sur un problème donné. Cette stratégie peut accroître votre productivité professionnelle. Vous devez reporter votre attention sur votre problème lorsque votre esprit a tendance à vagabonder ou à décrocher. Votre objectif sera d’effectuer 2 ou 3 séances par semaine. Comme toutes les formes de méditation, sa pratique doit être régulière. Voici 2 conseils :
Méfiez-vous des distractions et des boucles : Lorsque vous remarquez que votre attention se détourne du problème à régler, recentrez votre attention sur le thème de votre choix. Vous pourrez toujours revenir sur votre pensée plus tard. Structurez votre réflexion en profondeur : Commencez par passer soigneusement en revue des "variables pertinentes" pour la résolution du problème, puis de la stocker dans votre mémoire à court terme. Par exemple, pour élaborer un plan de chapitre d'un livre, les variables pertinentes peuvent être les principaux ponts à travailler pour ce chapitre. Une fois les variables pertinentes identifiées, définissez la question correspondante à laquelle vous devez répondre en utilisant les variables.
2.2.4 - Mémoriser un jeu de cartes
Il s'agit d'acquérir une habileté classique mais assez impressionnante figurant dans l'arsenal de la plupart des athlètes mentaux. La capacité de mémoriser un jeu de cartes mélangé. Votre esprit est capable de retenir énormément d'éléments, s'ils sont stockés correctement. Votre cerveau est comme un muscle qui réagit au poids des haltères. Cette stratégie renforce votre capacité à vous concentrer et c'est ce qui vous permet de trouver plus facilement la profondeur de concentration. Pour vous préparer à mémoriser un grand volume d'informations, vous pouvez commencer par ancrer dans votre esprit l'image mentale de votre parcours dans 5 pièces de votre habitation.
La seconde étape est l'association d'une personne ou d'une chose mémorable à chacune des 52 cartes. Une fois ces étapes franchies, vous êtes prêts pour mémoriser le plus rapidement possible l'ordre des 52 cartes récemment battues. C'est grâce à votre parcours mental, en reliant chaque personne ou chaque chose que vous retenez facilement la carte correspondante.
3.1 - Règle n°3 : Dire ADIEU aux réseaux sociaux
Si vous essayez d'améliorer votre capacité dans le deep work ou à travailler en profondeur, alors va se poser le problème des réseaux sociaux comme principale source de distractions. La volonté étant limitée, plus vous portez à votre attention, des outils attirants, plus vous aurez de mal à rester concentré sur un élément important.
Pour la plupart des gens, l'idée de fuir internet est bien entendu impensable. Les réseaux sociaux sont conçus pour devenir addictifs. Ils accaparent votre attention et votre temps au détriment d'activités en prise directe avec vos objectifs professionnels et personnels. Autant de sources de distractions susceptibles de vous épuiser.
Nous admettons de plus en plus que les réseaux sociaux fragmentent le temps dont nous disposons et nuisent à notre faculté de concentration. L'idée d'un congé sabbatique d'internet comme seule alternative est répandue. Mais la sélection des outils de réseau en fonction de leurs avantages se justifie si vous êtes en mesure d'identifier n'importe quel bienfait associé. Il ne s'agit que d'outils au même titre que le marteau du forgeron ou du pinceau de l'artiste. Ils sont simplement utilisés par des ouvriers qualifiés afin de mieux exercer leur métier.
Pour maîtriser l'art du travail en profondeur ou deep work, vous devez reprendre le contrôle de votre temps et de votre attention. Vous pourrez accepter que ces outils ne sont pas que mauvais et peuvent concourir à votre succès. Il existe un juste milieu si vous souhaitez prendre l'habitude de travailler en profondeur. Vous pouvez sélectionner vos outils avec le même degré de minutie qu'un artisan. Adoptez uniquement un outil si ses influences positives dépassent largement ses influences négatives. Il n'existe pas de simple formule mais cela demande de la pratique et des expérimentations.
3.1.1 - Appliquer la loi de PARETO
En vous concentrant sur des activités où l'influence est moindre, vous amputez votre question temporelle que vous pourriez affecter à des activités plus importantes. Cette stratégie a pour but de structurer un processus de réflexion pour rendre moins complexe le choix des outils en fonction de l'importance qu'il revête à vos yeux.
A la fin de cette réflexion, voici un exemple de résultat personnel :
Objectif personnel : Entretenir avec un groupe de personnes des amitiés proches et gratifiantes. Activités-clés :
Prendre régulièrement le temps d'entretenir un lien avec les personnes essentielles pour moi. Donner de ma personne à ceux qui sont importants pour moi.
Voici un exemple de résultat professionnel :
Objectif personnel : Créer des histoires dont le récit pourra modifier la compréhension du monde pour les gens. Activités-clés :
Effectuer des travaux de recherche en faisant preuve de profondeur et de patience. Soigner la rédaction en donnant un sens à ma mission.
La première étape de cette stratégie est d'identifier les principaux objectifs dans vos vies personnelles ou professionnelles. Votre liste doit comporter ce qui est le plus important pour vous et avoir une description. Une fois que vous aurez réalisé cette identification, vous aurez un petit nombre d'objectifs aussi bien pour votre vie professionnelle ou personnelle.
Dans la seconde étape, définissez pour chaque objectif 2 ou 3 activités importantes qui vous aideront à l'atteindre. Elles doivent être suffisamment précises pour vous permettre de vous imaginer clairement en train de les mener et suffisamment générales pour ne pas être liées à un résultat unique. Par exemple, lire régulièrement et comprendre les derniers résultats de mon domaine de prédilection.
Dans la troisième étape, vous allez passer en revue les activités-clés avec les outils de réseau pour vous demander pour chaque outil :
Est-ce que son utilisation a une influence positive considérable avec peu d'influence sur votre pratique régulière et fructueuse dans votre productivité ?
Vient maintenant la décision : Se décider si "oui" ou "non" vous allez vous servir de cet outil. Pour continuer à l'utiliser, il doit avoir des influences positives non négligeables compensant les influences négatives. C'est ainsi que vous identifiez les 20% d'activités qui apportent le gros du bénéfice (loi de Pareto).
3.1.2 - Déserter les réseaux sociaux comme source de distractions
Cette stratégie vous demande d'arrêter l'utilisation des réseaux sociaux pendant 30 jours. Vous devez juste arrêter de les utiliser d'un seul coup. Au bout de 30 jours, posez-vous les 2 questions suivantes pour chaque service dont vous vous êtes éloignés :
Les trente derniers jours auraient-ils été bien meilleurs si j'avais continué d'utiliser ce service ? Est-ce que cela a fait quelque chose aux gens que je cesse d'utiliser ce service ?
Si la réponse est "non" aux 2 questions, quittez définitivement le service. Si la réponse est "oui", reprenez son utilisation. Si la réponse est mitigée, c'est à vous de choisir de le réutiliser ou non.
3.1.3 - Ne pas utiliser Internet pour vous divertir
Tous les sites Web axés sur le divertissement sont destinés à capter et à retenir votre attention, le plus longtemps possible. Ils sont particulièrement néfastes lorsque s'achève votre journée de travail. Un moment de liberté où ils occupent pourtant une place centrale. Ils affaiblissent la faculté de votre esprit à résister aux distractions pour rendre difficile le deep work ou travail en profondeur. Pire, ces outils ne demandent aucune inscription, restent disponibles et à votre portée.
Cette stratégie vise à exploiter votre temps libre à la manière d'un aristocrate qui est de s'attacher avec rigueur à s'améliorer. En offrant à votre esprit quelque chose de sérieux à faire, vous finirez votre journée plus épanouie et entamerez la suivante plus détendue.
Vous devez donc vous mettre à l'aise et ne pas céder à tout ce qui attire votre attention sur l'instant mais à réfléchir au préalable à ce que vous souhaitez vraiment faire. Il est crucial que vous sachiez à l'avance ce que vous allez faire de vos soirées et week-ends :
Des passe-temps structurées Un programme de lecture De l'exercice physique Une soirée agréable en bonne compagnie
Offrez à votre cerveau une alternative de qualité pour cultiver le sentiment de vivre et non uniquement d'exister.
4.1 - Règle n°4 : Fuir la superficialité
Le travail superficiel qui sollicite votre attention est moins utile qu'il n'y paraît sur le moment. De nombreuses activités chronophages pour de nombreux postes ne vous laissent que peu de temps pour travailler sur vos tâches les plus importantes.
Les plus grands adeptes du deep work ou travail en profondeur ne peuvent passer plus de 4h00 dans un tel niveau d'intensité et de concentration. Une fois la limite atteinte en matière de travail en profondeur ou deep work sur une journée, les bénéfices diminuent si vous voulez continuer d'exercer la tâche en question. Le volume d'efforts d'une personne est limitée durant la journée.
L'objectif est de maîtriser l'emprise du travail superficiel et non de l'éradiquer. Les stratégies suivantes vont vous aider à identifier la superficialité présente dans votre emploi du temps pour la réduire à son strict minimum. Vous aurez plus de temps pour les efforts fournis en profondeur qui ont davantage d'importance.
4.1.1 - Planifier chaque minute de votre journée
Une très grande partie de la journée est passée sur le pilote automatique sans vraiment réfléchir à ce que nous faisons de notre temps. Une journée non structurée est ouverte à de l'imprévu. On laisse facilement le temps dont on dispose vers le superficiel et les distractions avec :
Les emails. Les réseaux sociaux. La navigation internet.
L'objectif n'est pas à tout prix de s'en tenir à son emploi du temps, mais de prévoir et de réfléchir à ce que vous allez faire du temps qu'il vous reste pour la journée. La spontanéité est autorisée et même vivement conseillée. S'il vous vient une idée capitale, c'est une raison valable pour ignorer vos tâches programmées pour le reste de la journée.
Prenez une nouvelle page de carnet (avec des lignes), au début de chaque journée, pour y indiquer toutes les heures de travail de la journée. Divisez les heures de la journée en créneaux auxquels vous affectez des activités. Dessinez un cadre englobant vos activités. Les créneaux peuvent aussi concerner le déjeuner ou les pauses détentes. La durée minimale d'un créneau doit être de 30 minutes.
Vous devez vous efforcer au fil du temps de prévoir avec précision le temps que vous prendront les différentes tâches. Si vous n'êtes pas certain de la durée d'une activité, définissez une durée plus longue que prévue. Cette stratégie vous permet de conserver une certaine harmonie dans le déroulement de votre journée.
4.1.2 - Quantifier le degré de profondeur de chaque activité
Planifier votre journée présente l'avantage de pouvoir déterminer le temps passé aux activités superficielles. Ce sont toutes ces tâches logistiques non exigeantes sur le plan cognitif et souvent exécutées en étant distrait. Des efforts qui ont tendance à ne pas créer beaucoup de valeur et qui sont faciles à reproduire. Cette stratégie va vous aider à prendre des décisions claires et cohérentes quant à vos tâches professionnelles qui peuvent aller de la superficialité à la profondeur. Une fois que vous avez déterminé vos tâches superficielles de vos tâches profondes, privilégiez le temps à consacrer pour les tâches à exécuter en profondeur.
4.1.3 - Demander à votre patron un budget temps pour les tâches superficielles
Vous allez vous poser la question suivante : "Quel pourcentage de mon temps dois-je consacrer à des tâches superficielles ?". Si vous avez un patron, soulevez cette question avec lui. Les décisions doivent être précédées d'une conversation avec votre chef car vous avez besoin du soutien de votre structure :
Si vous travaillez pour quelqu'un, vous êtes ainsi couvert lorsque vous rejetez une obligation ou restructurez un projet pour minimiser la superficialité. Si vous êtes votre propre patron, cet exercice vous force à percevoir le peu de temps que vous consacrez à la création de valeurs dans votre agenda "chargé".
4.1.4 - Terminer votre travail à 17h30
Cette stratégie repose sur le bonheur du principe de la productivité à horaires fixes. Vous pouvez commencer par définir des quotas stricts concernant les principales sources de tâches superficielles. Par exemple, vous pouvez décider de ne pas voyager plus de 5 fois par an. Toute obligation n'entrant pas dans le cadre de vos efforts en ce qui concerne le deep work ou travail en profondeur devient suspecte. Considérée comme potentiellement perturbatrice, votre réponse par défaut est alors "non".
La barre pour accéder à votre temps et à votre attention est placée beaucoup plus haute. Vous allez pouvoir organiser avec une redoutable efficacité les efforts nécessaires à franchir les obstacles.
4.1.5 - Devenir difficile à joindre
Ce n'est pas parce qu'une messagerie électronique est inévitable que vous devez céder toute autorité à son rôle dans votre paysage mental. Vous pouvez mieux contrôler votre communication électronique que vous ne le pensez.
La plupart des gens pourront l'accepter car ils souhaiteraient pouvoir bénéficier du même droit. Surtout, ils apprécient la clarté de la situation. Si vous avez la possibilité de le faire, considérez que le fait de filtrer les expéditeurs comme un moyen de reprendre le contrôle de votre temps et de votre attention.
Conseil n°1 - Faire en sorte que les personnes qui vous envoient un email fassent un effort supplémentaire :
Vous pouvez vous servir d'un filtre d'expéditeurs pour diminuer vos messages reçus. Faites en sorte que vos correspondants soient bien conscients que vous ne leur répondrez probablement pas. La boîte de réception devient une collection d'occasions à laquelle vous pouvez jeter un coup d’œil lorsque vous avez un peu de temps pour vous en quête des causes et contenus pour lesquels il est sensé de vous engager.
Un tas de messages non lus peuvent vous faire naître un sentiment d'obligation. Si vous le souhaitez, vous pouvez tous les ignorer et il ne vous arrivera probablement rien de mal. Cela va entraîner une libération psychologique.
Conseil n°2 - En faire plus lorsque vous envoyez des e-mails ou y répondez :
Vous pouvez vous poser la question suivante : "Quel est le projet associé à ce message et quel est le processus le plus efficace (en matière de message généré) pour que ce projet soit mené à bien avec succès ?". Commencez par identifier le projet faisant l'objet du message. Par exemple, l'annonce des travaux concernant un problème de recherche, de petites difficultés logistiques ou la programmation d'une rencontre autour d'un café.
Prenez ensuite 1 à 2 minutes pour réfléchir à un processus à partir de la situation actuelle pour arriver au résultat souhaité avec un nombre minimal de messages. L'étape finale est de rédiger une réponse décrivant clairement le processus et la situation courante.
Conseil n°3 - Ne pas répondre :
L'envoi d'emails génère plus d'emails. Le fait de se débattre avec des emails ambigus ou hors de propos est une source majeure de stress liée au contenu de sa boîte de réception. Dans cette stratégie, l'expéditeur doit convaincre le destinataire de la nécessité de répondre. En l'absence d'arguments convaincants et si vous ne réduisez pas suffisamment les efforts à fournir par le destinataire pour répondre, vous n'obtiendrez aucune réponse.
Les gens sont capables de s'adapter rapidement à vos habitudes en matière de communication. Le fait que vous ne répondez pas à leurs messages rédigés à la hâte n'est probablement pas un événement central de leur existence. Au final, vous envoyez moins d'emails et ignorez ceux difficiles à traiter. De facto, vous réduisez significativement l'emprise de votre boîte de réception sur votre temps et sur votre attention. Vous ne devez pas répondre à un email s'il présente l'une des caractéristiques suivantes :
Il est ambigu ou ne permet pas de rédiger une réponse valable. La question ou proposition ne vous intéresse pas. Il ne se passera rien de bon si vous répondez et rien de mal si vous ne répondez pas.
Conclusion sur "Deep work : retrouver la concentration dans un monde de distractions"
Nous vivons dans un monde rempli de distractions qui tentent de capter de plus en plus notre attention. S'engager à travailler en profondeur n'est pas une prise de position philosophique ou une posture morale mais c'est reconnaître de façon pragmatique que la capacité de concentration est une habileté qui permet de faire des choses importantes. Le travail en profondeur ou deep work est beaucoup plus puissant et important que ne pensent la plupart des gens. Quitter la foule pour rejoindre les personnes vraiment concentrées sur leurs tâches est une expérience qui peut transformer une personne. Bien entendu, cette approche n'est pas à la portée de tout le monde parce qu'elle demande des efforts considérables et un changement radical des habitudes. Il faut être prêt à sortir de sa zone de confort, se désintoxiquer des distractions et avoir confiance en soi pour consentir les efforts nécessaires et exploiter son esprit au maximum de ses capacités.
Je me suis procuré ce livre au départ pour améliorer mon efficacité dans mon travail. J'ai découvert que l'épanouissement s'accompagne d'un travail mené avec concentration et qu'un effort répété dans le temps constitue un effet de levier pour créer de la valeur. Depuis la lecture du livre, je sais identifier les outils favorisant la distraction pour les éviter. J'ai réalisé qu'il ne suffisait pas simplement de répéter une action. Il faut aussi l'améliorer pour la rendre exceptionnelle. Je bloque des créneaux de travail en profondeur ou de deep work tout en les préservant des distractions. Je suis devenu impitoyable pour refuser des engagements chronophages. J'utilise un compteur d'heures de travail pour évaluer ma progression et je me concentre sur moins de choses pour gagner en efficacité. Même si j'avais déjà banni la plupart des réseaux sociaux bien avant de lire ce livre, sa lecture m’a confortée dans mon choix et me motive à continuer. Pierre-Christophe du blog Entreprendre et Réussir
Points forts :
Les histoires de personnes connues dans divers domaines appuient le propos. Nous pouvons mieux appréhender les effets de l'entrainement de notre cerveau. La compréhension de son comportement nous donne les clés pour amorcer un changement. Le problème des distractions posé par les nouveaux usages de nos technologies est un sujet omniprésent et important à traiter.
Points faibles :
J'aurais apprécié un ton un peu plus conversationnel. J'aurais aimé avoir davantage d'exemples pratiques pour favoriser la concentration ou le travail profond comme l'utilisation de certaines musiques.
Ma note :
Avez-vous lu le livre “Deep work” de Cal Newport ? Combien le notez-vous ? [ratings] Visitez Amazon afin de lire plus de commentaires sur le livre de Cal Newport “Deep work” Visitez Amazon afin d’acheter le livre de Cal Newport “Deep work”
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July 15 2021, 5:00pm
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Événement interblogueurs 2021 : Les 3 livres qui ont changé ma vie
Événement interblogueurs 2021 Avoir un de vos articles promu auprès de 132 810 lecteurs passionnés par le développement personnel et l’entrepreneuriat ça vous dit ? Puis avoir cet article intégré dans un article récapitulatif qui sera également envoyé à ces 132 810 personnes et à des milliers d’autres lecteurs, ça vous émoustille même carrément ? Dans ce cas […] Cet article Événement interblogueurs 2021 : Les 3 livres qui ont changé ma vie est apparu en premier sur Des livres pour changer de vie.
July 11 2021, 7:09pm
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Pour une enfance heureuse
Résumé de « Pour une enfance heureuse - Repenser l’éducation à la lumière des dernières découvertes sur le cerveau» : À travers sa synthèse des dernières découvertes en neurosciences, la pédiatre et auteure Catherine Gueguen nous permet de mieux identifier les conséquences de nos habitudes éducatives tout en proposant de nombreuses pistes en faveur d’une éducation bienveillante. Par Catherine Gueguen, 2014, 366 pages. Note : cette chronique est une chronique invitée écrite par Maëlle Mériaux du blog Devenir Intuitive. Chronique et résumé du livre « Pour une enfance heureuse » :
Chapitre 1. La relation adulte-enfant Il est courant d’idéaliser la relation à naître lors de la grossesse, mais à la naissance, les parents sont souvent déstabilisés par tous les changements qu’implique l’arrivée d’un enfant dans leur vie. Les difficultés de la relation adulte-enfant L’arrivée d’un premier enfant provoque généralement un très grand bouleversement émotionnel pour les parents. Passé le baby blues des premiers jours chez la maman, celle-ci continue parfois à se sentir totalement dépassée par la situation jusqu’à la dépression post-partum ou encore jusqu’au burn-out maternel. En tant que pédiatre, Catherine Gueguen est pleinement consciente de ces difficultés et rencontre de nombreux jeunes parents perdus et désemparés. Elle questionne les statistiques du congé parental en France : « 97 % des cinq cent trente-six mille personnes qui prennent un congé parental sont des femmes ». Selon elle, l’équilibre entre vie de famille et vie professionnelle serait plus facile à trouver avec un partage de la responsabilité éducative des enfants au sein du couple, comme dans les pays nordiques notamment. L’humain est un être éminemment social Selon les études en neuroscience affective et sociale, notre cerveau est entièrement tourné vers la rencontre humaine. Nous sommes une espèce sociale. Tous les êtres humains veulent par-dessus tout être aimés, écoutés, respectés. Ils aiment vivre des relations empathiques. Qu’est-ce ce que c’est ? L’empathie est la capacité à comprendre les intentions et le ressenti de l’autre. Elle se distingue de la sympathie, qui implique de vouloir le bien-être de l’autre. Dans la relation idéale, empathie et sympathie sont entremêlées. Pour réussir à être empathique avec les autres, ce que nous avons rarement appris dans notre éducation, il est nécessaire de savoir être empathique avec soi-même, ce qui s’appelle l’auto-empathie. Il s’agit d’apprendre à conscientiser nos sentiments et nos souhaits profonds. C’est donc un chemin de connaissance de soi. Être empathique avec soi-même et avec les autres s’apprend. En comprenant que l’autre n’est pas la cause de ce que nous ressentons, nous pouvons prendre la responsabilité de nos émotions et apprendre à les exprimer en parlant de nous. La relation humaine vue du côté de l’enfant Dès qu’il vient au monde, l’enfant cherche à entrer en relation avec ses parents. Il est capable d’empathie affective. À un an, il adopte déjà des comportements altruistes et des études ont montré qu’à quatorze mois, il cherche à réconforter les personnes en détresse. Vers trois ans, l’enfant commence à comprendre les règles sociales du vivre ensemble. Mais il lui faut beaucoup de temps pour arriver à mettre des mots sur ses émotions, d’autant plus si l’adulte en face de lui ne lui montre pas comment faire. À force de n’être pas compris, un enfant se renferme ou devient agressif. La relation humaine vue du côté des parents Il existe une multitude de façons de se comporter avec les enfants. L’idéal serait de les considérer comme tout être humain qui a droit au respect et à la dignité. Pourtant, leur fragilité et leur malléabilité font que les adultes se placent facilement dans une posture de domination vis-à-vis des enfants. Comment avons-nous été éduqués ? C’est souvent un bon point de départ pour clarifier l’attitude que nous souhaitons adopter avec les enfants. Peut-être y a-t-il des situations que nous avons nous-mêmes vécues et que nous ne souhaitons pas reproduire ? Nos façons d’être ont des conséquences directes sur le cerveau de l’enfant. De plus, nous lui transmettons ce que nous sommes, donc justement notre façon d’être. Lorsque les parents et les adultes autour de l’enfant sont respectueux et empathiques, l’enfant fait de même. À l’inverse, lorsque ces adultes crient, tapent et humilient, les enfants les imitent également. Selon un sondage SOFRES réalisé en 1999, seulement 16 % des Français n’ont jamais frappé leurs enfants. Les autres agissent par automatisme, probablement parce qu’ils ont déjà reçu des coups étant enfant. Chapitre 2. Le cerveau de l’enfant, un cerveau encore immature Trois cerveaux en un Notre cerveau est, de façon schématique, composé de trois cerveaux, reliés entre eux par des circuits neuronaux :
Le cerveau archaïque ou cerveau reptilien, qui est la partie la plus ancienne du cerveau humain. Il gère la physiologie de base de notre corps. En présence d’un danger, il déclenche chez nous des réflexes de fuite ou d’attaque. Le cerveau émotionnel ou système limbique nous permet de ressentir l’agréable et le désagréable, ainsi que la gamme complète de nos émotions. Il joue également un rôle régulateur de nos instincts de survie. De plus, il est impliqué dans l’apprentissage et la mémoire. Le cerveau supérieur ou néocortex n’est présent que chez les primates, dont nous faisons partie. Il représente chez l’homme 85 % du volume cérébral total. Il commande entre autres la conscience que nous avons de nous-mêmes, le langage et la capacité d’apprentissage. De plus, il est à l’origine de nos raisonnements et de notre créativité.
Le cerveau : de l’enfance à l’adolescence Le cerveau humain met énormément de temps à se développer totalement. Son développement commence au cours de la vie intra-utérine. Dans les premières années de vie de l’enfant, le cortex néofrontal est encore en formation : ce sont les cerveaux archaïque et émotionnel qui sont dominants. La maturation du cortex se prolonge même jusqu’aux 25 ans environ, pour certaines régions du cerveau. Et pour cause : le cerveau humain est la forme de matière organisée la plus complexe de l’univers. Il existe deux types de cellules nerveuses :
Les neurones servent à la transmission des informations, sous la forme de neurotransmetteurs : dopamine, sérotonine, etc. Ceux-ci sont entourés d’une gaine de myéline qui favorise la conduction des informations. Les cellules gliales approvisionnement les neurones en énergie, protègent le cerveau et accélèrent les transmissions d’informations, selon leurs caractéristiques.
Après la naissance, les connexions entre neurones sont très mouvantes : elles se font et se défont en fonction des relations affectives, de l’apprentissage et de toutes les expériences vécues par l’enfant. À l’âge de deux ans, ces connexions, appelées synapses, ont une densité deux fois plus importante que chez l’adulte, qui diminue ensuite à l’adolescence : le cerveau garde les circuits utilisés et élimine les autres. C’est pourquoi les phénomènes et évènements susceptibles d’altérer la formation de ces circuits ont des conséquences majeures sur le présent et l’avenir de l’enfant. Le cerveau à l’adolescence Les structures cérébrales qui mettent le plus longtemps à être matures sont les plus complexes. Il s’agit des lobes temporaux et frontaux, qui régissent les processus cognitifs et la régulation des émotions. Ils atteignent leur complet développement vers 16-17 ans. Tant que le cerveau n’a pas atteint sa pleine maturation, les processus de gestion des émotions ne sont pas pleinement fonctionnels, ce qui explique les difficultés de l’enfant à maîtriser ses réactions émotionnelles. Avec son plein développement, le cortex préfrontal devient plus efficace dans ses capacités intellectuelles et sa faculté dans les prises de décisions. De plus, il permet le contrôle des réactions émotionnelles, à savoir la prise de recul ainsi que la réflexion et la prise de décision sans réaction impulsive. Nos relations et les expériences que nous vivons durant l’enfance déterminent quelles connexions cérébrales vont persister au cours de notre vie. Tout cela influe sur la capacité de l’enfant et de l’adolescent à surmonter le stress, à vivre ses émotions sereinement et à exprimer son affectivité. Chapitre 3. Cerveau, affectivité et vie relationnelle chez l’enfant L’ensemble du cerveau participe aux relations humaines, mais certaines de ses régions sont plus particulièrement dévolues à la vie relationnelle. Le cortex préfrontal Le cortex préfrontal est situé tout à l’avant du cerveau et constitue une zone essentielle du néocortex. Il est relié à de nombreuses zones du cerveau, ce qui en fait toute la complexité. Chez les primates, de nombreuses études ont montré que le volume de ce cortex est corrélé à la taille du groupe social. Chez l’espèce humaine, le cortex préfrontal est particulièrement développé, pouvant être le reflet de la complexité de notre vie sociale. De plus, c’est la zone du cerveau avec la maturation la plus tardive : celle-ci est complète au début de la vie adulte. Le cortex préfrontal est le centre de décision et de planification du cerveau. Il est également le siège du langage, du raisonnement et de la mémoire. De plus, il sert au contrôle de nos réponses émotionnelles. Face à une situation relationnelle difficile, il nous permet de prendre du recul : nous réévaluons la situation à sa juste mesure. Quand cette zone du cerveau est immature ou dysfonctionne pour de multiples causes (dont les violences subies durant l’enfance), les individus sont incapables de prendre du recul et de reconsidérer ce qu’ils sont en train de vivre. Certains adultes violents et colériques sont comme les enfants, submergés par la peur et la colère. L’imagerie IRM permet de révéler une activité très faible du cortex préfrontal chez ces personnes, comme on l’observe dans la petite enfance. Un cortex préfrontal hypoactif est incapable de réguler les émotions fortes. Au sein du cortex préfrontal, deux zones jouent un rôle majeur dans notre vie affective : le cortex orbito-frontal (COF) et le cortex cingulaire antérieur (CCA). Le COF est capital pour notre vie sociale : son volume est corrélé aux compétences sociales. La vie d’une personne ayant un COF altéré est chaotique, car elle ne sait pas prendre les décisions justes pour elle. Pourquoi l’enfant contrôle-t-il mal ses émotions ? Le cortex préfrontal et les circuits qui le relient au système limbique sont immatures durant l’enfance. Ainsi, l’enfant est très rapidement submergé par des tempêtes émotionnelles et des comportements impulsifs dictés par son cerveau émotionnel et archaïque. Ce que l’on appelle à tort des « caprices » est seulement la conséquence de l’immaturité du cortex cérébral chez l’enfant. Il est important de comprendre que ce n’est qu’un passage de la vie de l’enfant qui ne durera pas si celui-ci est réconforté dans ses tempêtes émotionnelles plutôt que réprimandé. Consoler un enfant « chamboulé » participe à la maturation de son cerveau L’enfant bouleversé par ses émotions a besoin d’aide pour retrouver son calme. Lorsqu’un adulte le rassure, il lui permet de développer dans ses lobes frontaux les connexions nécessaires pour apaiser à l’avenir ses angoisses et réflexes archaïques. Coccaro, en 2011, a montré que les adultes violents ont un cortex préfrontal hypoactif[1]. À sa naissance, le bébé est particulièrement vulnérable et a d’autant plus besoin d’être réconforté lorsqu’il pleure, ce qui peut être très fréquent. C’est sa façon d’exprimer toutes sortes d’émotions et de besoins. Les parents peuvent vivre beaucoup d’incompréhension et d’impuissance face à ces pleurs. Le cerveau archaïque est prédominant chez le bébé, qui est très vite submergé par la peur et la colère. Il a impérativement besoin d’un adulte qui le rassure. L’amygdale Parmi les structures cérébrales importantes dans la régulation de nos émotions, l’amygdale joue un rôle clé. Les personnes victimes de lésions bilatérales de l’amygdale ne connaissent plus ni l’angoisse ni le plaisir : elles sont coupées des émotions. Le rôle de l’amygdale est notamment de détecter tout danger potentiel et de nous en alerter. Elle prévient alors l’hypothalamus qui déclenche la sécrétion de cortisol, hormone du stress. Dès la naissance, l’amygdale est parfaitement mature. Par contre, les structures cérébrales qui permettent de la réguler ne le sont pas. Ainsi, le jeune enfant a souvent très peur sans être capable de raisonner et de prendre du recul par rapport à ce qui l’effraye. Par ailleurs, l’amygdale est impliquée dans notre mémoire émotionnelle inconsciente ou implicite. C’est la mémoire des évènements émotionnels traumatiques notamment. Une fois adultes, nous n’arrivons pas à nous souvenir de nos premières années, car nos structures cérébrales de la mémoire explicite n’étaient pas encore matures, mais nous gardons une mémoire inconsciente des traumatismes à travers l’action de l’amygdale. Mettre des mots sur les évènements pénibles ou traumatiques passés est une manière de réencoder l’amygdale. L’hippocampe L’amygdale est en relation très étroite avec l’hippocampe, structure cérébrale quant à elle immature à la naissance. C’est le centre de la mémoire consciente et à long terme : il est au cœur des apprentissages. L’hippocampe est particulièrement sensible au stress et à la détresse émotionnelle. Lors d’un stress prolongé, seule l’amygdale fonctionne au détriment de l’hippocampe et la personne, paralysée par l’angoisse, n’arrive plus à apprendre ni à mémoriser. Chapitre 4. Cerveau et stress chez l’enfant Deux systèmes régulent la réponse au stress chez l’être humain : le système nerveux végétatif et le système neuro-endocrinien. Le premier répond au stress immédiatement, en sécrétant de l’adrénaline, alors que le second réagit plus tard, en sécrétant du cortisol. Le système nerveux végétatif (SNV) ou système autonome Les voies nerveuses du système nerveux végétatif, ou autonome, se subdivisent en deux systèmes :
Le système nerveux sympathique ; Le système nerveux parasympathique.
Tout d'abord, le système nerveux sympathique nous prépare à l’action. Face à un stress, il produit la réponse de lutte ou de fuite. À l’inverse, le système nerveux parasympathique sert à l’apaisement, au ralentissement et à la régulation des émotions. Ces deux systèmes ne se développent pas au même âge chez le jeune enfant. Le système sympathique est actif dès la première année de l’enfant, alors que le système parasympathique ne s’installe que dans le courant de la deuxième année. De plus, un enfant qui n’est pas accompagné lors d’un chagrin ou d’une colère voit son système sympathique se renforcer. À force, il peut devenir colérique ou développer un trouble hyperactif. Consoler son enfant permet au contraire d’aider son système parasympathique à se développer. Le système neuro-endocrinien : l’axe hypothalamo-hypophysaire (HPA) Le système neuro-endocrinien regroupe l’hypothalamus, l’hypophyse et les glandes surrénales, qui produisent un effet en chaîne, aboutissant à la sécrétion de cortisol lors d’un stress. Un stress prolongé peut conduire à une hyperactivité de cet axe, jusqu’à altérer certaines zones cérébrales chez l’enfant. Le stress produit un afflux d’adrénaline, de noradrénaline, de cortisol, toxique pour l’organisme Lorsqu’ils sont sécrétés avec un taux normal, l’adrénaline, la noradrénaline et le cortisol sont bénéfiques pour l’organisme. Mais lorsqu’ils sont émis en trop grande quantité lors d’un stress, l’enfant perd confiance et voit le monde comme une menace constante. Le stress est très délétère pour le cerveau de l’enfant Le cortisol agit lentement. Il peut rester dans le cerveau pendant des heures, des jours voire des semaines entières. Lorsqu’il est sécrété de façon prolongée et que son taux est très élevé, il peut avoir des impacts importants sur le développement du cerveau. Par exemple, un stress sévère dans la petite enfance peut avoir un impact sur le développement de l’hippocampe, structure essentielle à l’apprentissage. Le cortex préfrontal est très sensible au stress également. Celui-ci peut entraver son développement et diminuer son volume. Les premières années de la vie sont déterminantes Les premières années de la vie de l’enfant, tout comme la vie intra-utérine, sont des périodes particulièrement sensibles dans l’établissement des liens socio-affectifs. Si l’enfant vit des expériences négatives récurrentes, son équilibre affectif risque d’être fragilisé pour le reste de sa vie. Les enfants placés en orphelinat, par exemple, présentent le plus souvent des altérations du cerveau et des troubles cognitifs et psychologiques. Ces troubles sont plus facilement réparables si ces enfants sont adoptés avant d’avoir 2 ans. Toutefois, on ne peut jamais complètement prévoir l’avenir. La résilience permet à certaines personnes de mener une vie heureuse malgré des expériences traumatiques. Le facteur le plus important dans l’existence de cette résilience est la rencontre avec des personnes empathiques et bienveillantes. Savoir réguler les conflits Des études ont démontré que la manière dont les conflits se régulent à la maison influence grandement le comportement de l’enfance dans ses propres relations. L’enfant « tyrannique », notamment, est souvent le reflet des adultes qui l’entourent. Si les parents ont l’habitude de crier sur leur enfant et de se mettre en colère contre lui à chaque « bêtise », celui-ci apprend que c’est la seule manière de se faire entendre. Au contraire, lorsque l’adulte explique de manière douce et patiente ce qui ne lui a pas convenu dans le comportement de l’enfant, ce dernier n’est pas sous l’emprise de la peur ou de la colère en recevant le message. Il apprend qu’il est possible de réagir calmement lorsqu’on n’est pas d’accord. Chapitre 5. Neurones fuseaux et neurones miroirs chez l’enfant Les neurones fuseaux et les neurones miroirs jouent un rôle déterminant dans nos relations aux autres. Les neurones fuseaux Certains chercheurs considèrent que les neurones fuseaux démarquent l’espèce humaine des autres : nous en possédons mille fois plus que les singes, qui n’en possèdent que quelques centaines. Ces neurones sont localisés dans les structures cérébrales liées à la vie affective et sociale. Ils nous permettent, lorsque nous rencontrons une personne pour la première fois, de ressentir si elle nous plaît ou pas. Les expériences précoces du jeune enfant ont un impact direct sur les neurones fuseaux. Lorsque l’ambiance dans laquelle baigne l’enfant est harmonieuse et aimante, ces neurones se développent plus densément et en plus grand nombre qu’en atmosphère stressante. Les neurones miroirs Les neurones miroirs jouent un rôle primordial dans la compréhension des intentions et des émotions d’autrui. Ils nous invitent à imiter l’autre, mais également à ressentir ce qu’il ressent. Autrement dit, observer un comportement, c’est déjà le réaliser dans notre esprit. Grâce aux neurones miroirs, nous comprenons l’impact que peuvent avoir des images, des peintures ou des films sur nous. Nous « vivons » réellement ce qui est représenté. Ainsi les enfants peuvent subir de plein fouet la vision d’images violentes par exemple, et ils n’ont pas le recul pour analyser ce qu’ils voient. Les neurones miroirs rendent également les émotions contagieuses. C’est pourquoi retrouver un proche joyeux peut nous faire oublier nos tracas si rapidement parfois. Malheureusement, les émotions de colère et d’énervement se transmettent tout aussi facilement. Chapitre 6. Les molécules du bien-être et de la vie relationnelle Tout comme il existe des hormones du stress, il existe des hormones de la détente et du plaisir, à savoir l’ocytocine, les endorphines et la sérotonine. Elles stimulent le désir de contacts humains. L’ocytocine, hormone de l’amour et de la vie sociale L’ocytocine est l’hormone par excellence du bien-être. Elle joue un rôle majeur lors de l’accouchement et de l’allaitement, mais ne s’arrête pas là. Elle joue un rôle essentiel dans toutes les relations humaines. Dès que l’on se sent bien avec une ou des personnes, de l’ocytocine est sécrétée. De plus, elle est à l’origine de la sécrétion de la dopamine, des endorphines et de la sérotonine. L’ensemble de ces hormones participent au système de motivation-récompense. L’ocytocine stimule la motivation puis active la récompense à travers la libération d’endorphines, qui procurent du bien-être. La réaction en chaîne provoquée par l’ocytocine permet aux parents d’être gratifiés du contact avec leur enfant. D’autant que ce système bloque les effets d’habituation, ce qui fait que nous nous sentons toujours gratifiés des moments passés avec les êtres chers. C’est notamment pourquoi nous pouvons nous lasser des enfants des autres, mais pas de nos propres enfants. Les relations, les contacts agréables déclenchent la sécrétion d’ocytocine De l’ocytocine est libérée dans nos corps lors de toute stimulation sensorielle douce, avec ou sans contact physique. Des mots doux peuvent provoquer en nous la sécrétion d’ocytocine par exemple. À l’inverse, le stress bloque sa libération. L’empathie est favorisée pour la sécrétion d’ocytocine. En effet, celle-ci aide à décrypter l’expression d’un visage ou d’un regard. Les yeux jouent un rôle majeur dans notre perception de la relation. Dans une étude américaine, Rimmele[2] a démontré que l’ocytocine augmente la capacité à reconnaître les visages et à en décrypter l’état émotionnel. Elle favorise donc les relations satisfaisantes en augmentant l’empathie. L’ocytocine renforce le lien parental Chez les rongeurs, l’aptitude des femelles à être maternelles dépend du nombre de récepteurs à l’ocytocine au niveau cérébral. Les femelles qui ont été proches de leur mère étant petites ont beaucoup de récepteurs par rapport à celles qui ont été peu maternées. La situation est plus difficile à étudier chez les humains, car de très nombreux facteurs sont à prendre en compte. Les femmes n’ont souvent pas autant confiance en elles avec un premier enfant qu’avec un deuxième et le père a également un rôle important à jouer dans la confiance que la mère développe dans ses capacités. Plusieurs études montrent une corrélation entre le taux d’ocytocine plasmique durant la grossesse chez la femme et ses aptitudes maternelles suite à l’accouchement. Par exemple, Skrundz[3] a démontré que la dépression post-partum était associée à un taux bas d’ocytocine plasmique durant la grossesse. Donner de la tendresse à son enfant entraîne chez les deux parents une sécrétion d’ocytocine. Celle-ci n’est pas liée au sexe du parent, mais à sa capacité d’affection. L’ocytocine plasmique a été mesurée chez des parents, dans les premières semaines de vie de leur enfant et six mois plus tard. Chez l’homme comme chez la femme, le taux d’ocytocine est élevé aux deux prélèvements si ceux-ci ont une relation affectueuse avec leur enfant. La synchronie familiale, autant au niveau de la relation parent-enfant que de la communication dans le couple, favorise aussi la libération d’ocytocine. Les endorphines Les endorphines procurent du bien-être et diminuent l’anxiété. Elles peuvent également soulager la douleur. Elles sont sécrétées lorsque nous vivons des relations sereines et agréables. Jouer et câliner son enfant provoque notamment la sécrétion d’endorphine chez l’enfant comme chez le parent. La sérotonine La sérotonine stabilise notre humeur et joue un rôle important dans plusieurs fonctions physiologiques comme le sommeil, l’alimentation ou encore la sexualité. Les comportements impulsifs sont souvent liés à un faible taux de sérotonine. Ainsi, les personnes sécrétant peu de sérotonine peuvent avoir des accès d’angoisse et de colère, ou encore des sautes d’humeur imprévisibles. La séparation maternelle ou la privation affective peuvent avoir notamment un rôle délétère sur les récepteurs de la sérotonine au niveau cérébral. Les échanges et en premier lieu le toucher entraînent la sécrétion des molécules du bien-être Le toucher occupe une place centrale dans la sécrétion des molécules du bien-être. En effet, notre peau est notre plus grand organe sensoriel. Les bébés prématurés, par exemple, se développent mieux lorsqu’ils sont au contact de la peau de leurs parents ou massés tendrement. D’ailleurs, les bénéfices du toucher s’observent également dans la relation avec les animaux. Caresser un animal familier active le cerveau social et réconforte autant l’animal que celui qui le caresse. Chapitre 7. Le goût de vivre Le rôle des adultes avec les enfants est d’accompagner leur force de vie si précieuse et bouillonnante. L’encouragement aide l’enfant à devenir un adulte vivant et entreprenant. Le système de motivation-récompense Le système cérébral de motivation et de récompense active la curiosité. Plus ce système est stimulé, plus nous prenons de plaisir à découvrir et innover. Lorsque l’adulte freine un enfant dans ses explorations, par peur par exemple, il ralentit le système de motivation. À force, l’enfant perd l’envie de réaliser des expériences nouvelles. L’importance du jeu Chez l’enfant, le jeu a un rôle primordial dans la croissance neuronale. Les jeux de contacts, lorsque deux enfants s’amusent à se chahuter par exemple, diminuent le stress et l’anxiété. En jouant, l’enfant apprend le monde et son environnement. Il apprivoise les situations quotidiennes. Il apprend à se connaître soi-même et à connaître les autres enfants. De plus, se dépenser physiquement lui permet de libérer ses pulsions motrices et d’exprimer sa vitalité. Donner de la tendresse à l’enfant lui donne le goût de vivre Passer des moments privilégiés avec son enfant, lui donne le goût de vivre. Un enfant qui se sent aimé saura dire à l’avenir son amour et donner de l’affection à son entourage. Ces instants de bonheur et de douceur partagés durant l’enfance l’accompagneront tout au long de sa vie. Chapitre 8. La violence éducative ordinaire L’idée que l’on se fait d’une « bonne éducation » est encore trop souvent associée à de petites violences faites à l’enfant au quotidien. C’est ce que l’on appelle la « violence éducative ordinaire » (VEO). Il est par exemple encore toléré qu’un parent donne une fessée à son enfant pour se faire obéir. En plus des souffrances physiques subies par les enfants, les souffrances morales sont aussi délétères. Les cris, les mots vexants, les humiliations, les menaces ou les injures déstabilisent les enfants et leur font perdre leur confiance en eux. La peur est l’une des souffrances les plus banales infligées à l’enfant. Lui faire peur pour qu’il obéisse et se tienne tranquille le met dans une grande insécurité. Nous avons vu que l’amygdale, centre de la peur au niveau cérébral, est parfaitement mature à la naissance, alors que l’enfant n’a pas la capacité de prendre du recul. Il peut être réellement effrayé par les menaces de ses parents. De nombreuses études récentes montrent les impacts négatifs tant des souffrances physiques que morales infligées aux jeunes enfants. Lorsqu’ils en ont subi, les enfants deviennent plus agressifs et anxieux que les enfants ayant grandi dans une atmosphère bienveillante. L’abolition de la VEO nécessite un cadre juridique qui l’interdise clairement. Celui-ci doit protéger les enfants de toutes formes d’agression, même au sein de la famille. La Suède est pionnière dans ces avancées éducatives. En 1979, elle a voté une loi et l’a accompagnée d’une campagne de sensibilisation auprès des familles et des professionnels de l’enfance. Qu’en est-il en France ? Malgré des propositions de loi faites à l’Assemblée nationale en 2010, aucune d’elle n’a été reconnue. Un sondage réalisé par la SOFRES en 1999 montre que 84 % des parents interrogés utilisent les châtiments corporels pour éduquer leurs enfants. Chapitre 9. Être parent Lorsque l’on devient parent, il est très fréquent de reproduire l’éducation vécue durant notre propre enfance. Les réflexions suivantes pourront aider les parents à trouver leur propre chemin :
Un enfant ne s’élève pas seul. Savoir confier son enfant sans culpabiliser est une source d’équilibre pour toute la famille ; La confiance qu’a l’enfant de lui-même lui est donnée en premier lieu par son entourage, sous forme d’encouragements ; Adulte ou enfant, nous avons besoin de beaucoup de liberté et d’autonomie. Offrir de l’autonomie à l’enfant lui permet de prendre son envol ; Un enfant qui obéit sous la contrainte risque de devenir agressif ou soumis. Fixer des limites claires plutôt que d’ordonner lui donne des repères.
Conclusion sur « Pour une enfance heureuse » de Catherine Gueguen : Ce livre "Pour une enfance heureuse" de Catherine Gueguen est une synthèse impressionnante des dernières recherches sur le développement du cerveau. J’ai été profondément marquée par cet ouvrage humaniste. Bien que j’aie obtenu une licence de biologie à l’Université, j’ai acquis grâce à cet ouvrage des connaissances qu’on ne m’a même pas enseignées sur les bancs de la fac, alors qu’elles devraient être transmises à tous les futurs parents, il me semble. Depuis que je suis devenue maman, je me rends compte tous les jours à quel point les connaissances transmises dans ce livre sont primordiales. Je comprends ma fille, je sais où elle en est dans son développement social et affectif et je ne raisonne pas du tout en termes de caprices. Je comprends que chaque colère est l’expression d’un besoin inassouvi. Cela ne veut pas dire que je lui cède tout, mais je sais maintenant mettre des mots sur ce qu’il se passe pour elle alors qu’elle-même en est encore incapable. Je dirais même que cette compréhension du développement du cerveau peut permettre aux parents et aux professionnels de la petite enfance de voir les enfants comme les jeunes humains qu’ils sont plutôt que comme des « monstres colériques ». Qui dit être humain dit respect et reconnaissance. Je crois sincèrement que toutes les personnes en contact de près ou de loin avec de jeunes enfants ont tout intérêt à lire ce livre. Maëlle du blog Devenir Intuitive Points forts :
Offre un message percutant, qui permet vraiment un changement de regard Met en lumière les étapes du développement affectif et social tout au long de l’enfance Permet de conscientiser l’impact des habitudes éducatives sur le développement du cerveau de l’enfant Propose une bibliographie extrêmement fournie en références scientifiques récentes et rigoureuses
Points faibles :
Peut sembler difficilement accessible à ceux qui n’ont aucune connaissance du fonctionnement du corps humain Risque d’éveiller de la culpabilité chez ceux qui ne sont pas satisfaits de leurs méthodes éducatives, mais qui ne savent pas comment faire autrement Peut agacer par son aspect moralisateur, plaidoyer pour une éducation bienveillante
Ma note :
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Sources : [1] Coccaro E. F. et al. (2011), “Corticolimbic function in impulsive aggressive behavior”, Biological Psychiatry, June 15, 69 (12), p. 1153-1159. [2] Rimmele U. (2009), “Oxytocin makes a face in memory familiar”, The Journal of Neuroscience, 29, p. 38-42. [3] Skrundz M. et al. (2008), “Plasma oxytocin concentration during pregnancy is associated with development of postpartum depression”, Neuropsychopharmacology, 36, p. 1886-1893. Cet article Pour une enfance heureuse est apparu en premier sur Des livres pour changer de vie.
July 8 2021, 5:00pm
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July 6 2021, 9:11pm
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