Résumé de “Je ne veux pas choisir !” de Barbara Sher : Ce livre s’adresse aux explorateurs – scanners en anglais – ces personnes multipotentielles qui se passionnent pour tout et ne parviennent à choisir une voie qu’au prix d’efforts considérables. L’auteure propose d’aider l’explorateur à mieux comprendre son fonctionnement pour retrouver une image positive de […] Cet article Je ne veux pas choisir est apparu en premier sur Des livres pour changer de vie.
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March 8 2021, 9:58am
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Positive Sketching
Résumé de "Positive sketching" d’Isabelle Pailleau et Philippe Boukobza : Dans ce livre, les auteurs nous présente comment la pensée visuelle peut contribuer à notre bonheur et à celui des autres grâce au concept de développement personnel et professionnel, créatif et innovant, qu'est le positive sketching. Par Isabelle Pailleau et Philippe Boukobza, 2019, 136 pages. Chronique et résumé de "Positive sketching" d’Isabelle Pailleau et Philippe Boukobza Introduction En introduction de leur livre, les auteurs, Isabelle Pailleau et Philippe Boukobza, commencent par nous donner une brève définition du concept de positive sketching. Ainsi, le positive sketching est, selon eux, un concept de développement personnel et professionnel "à la croisée de la psychologie positive et du design thinking". Il est capable d’agir sur notre état d’esprit, sur l’image que nous nous faisons de nous-même, nos relations aux autres et notre environnement. Les auteurs nous présentent ensuite deux outils de pensée visuelle particulièrement puissants qui peuvent s'inscrire dans le concept de positive sketching :
Le mindmapping
Le mindmapping est une technique de représentation graphique d’idées créée par Tony Buzan, qui met en lumière les relations entre les idées. Une mind map, appelée aussi carte heuristique ou carte mentale, se construit ainsi : un centre à partir duquel des branches colorées irradient dans différentes directions. Ces branches portent les idées principales, sous forme de dessins et/ou de mots-clés.
Le sketchnoting
Appelé aussi "prise de notes visuelle", le sketchnoting est une manière créative de prendre des notes en une représentation graphique et synthétique ("sketch" signifie "croquis", "ébauche", et "noting"se traduit par le fait de prendre des notes dynamiquement). En contribuant à la collaboration et à l’innovation, ces techniques de pensée visuelle possèdent, pour les auteurs, un réel impact positif sur les individus. Partie 1 - Penser créatif
Pour Isabelle Pailleau et Philippe Boukobza, la créativité :
Se trouve en chacun de nous ; S’applique à tous les secteurs d’activités (pas uniquement au champ artistique) ; Se travaille ; Relève de l’imagination ; Se traduit par notre faculté à "trouver, générer des idées" et à "envisager différents points de vue à une situation donnée".
Dans cette première partie, les auteurs de "Positive sketching" nous décrivent différents concepts en lien avec la pensée créative. 1.1 - La confiance créative Créé par le designer David Kelley, le concept de "confiance créative" part du principe que "chaque individu possède un potentiel créatif qui ne demande qu’à être révélé". Il est donc essentiel de croire en notre propre capacité de créer. En fait, nous devons nous autoriser à créer malgré nos peurs. Pour dépasser ces peurs et ne pas tomber dans le perfectionnisme, David Kelley nous invite à utiliser la technique de la maîtrise guidée qui consiste à procéder par petites étapes successives et progressives.
Qu’est-ce que le design positif ?
À la croisée de la psychologie positive et du design thinking (= synthèse entre la pensée analytique et la pensée intuitive), le "design positif" est une approche inventée par Pieter Desmet et Anna Pohlmeyer, tous deux professeurs à l’université de technologie de Delft aux Pays-Bas. Le but du design positif est de concevoir des produits/services favorisant le bien-être et l’épanouissement des individus. Il s’appuie sur trois axes :
Le plaisir, les émotions positives. L’efficacité : chacun doit trouver une signification personnelle dans l’utilisation des produits/services, selon ses propres objectifs et aspirations. L’éthique : il doit favoriser "la vertu, l’accord de chacun avec son éthique personnelle ou l’accord d’une entreprise avec ses valeurs".
[caption id="attachment_22236" align="aligncenter" width="300"] Schéma extrait du livre "Positive Sketching" d'Isabelle Pailleau et Philippe Boukobza[/caption]
Qu’est-ce que le visual mapping ?
Créé au début des années 2000 par Philippe Boukobza, le visual mapping englobe les principales techniques de pensée visuelle que sont, pour les plus connues : le mind mapping, le sketchnoting, le story-board et la carte conceptuelle. Les expériences des auteurs, en tant que formateurs et facilitateurs visuels, leur ont permis, nous disent-ils, d’observer les bienfaits de la mise en œuvre du visual mapping dans de nombreuses situations.
Qu'est-ce que le positive sketching ?
Pourquoi utiliser le positive sketching ?
Pour un facilitateur visuel (c’est-à-dire celui qui met en œuvre les techniques de pensée visuelle), le positive sketching est particulièrement intéressant. Pourquoi ? Parce qu’en reformulant positivement, en images et en mots, les idées et les informations, le positive sketching agit en profondeur sur notre état d’esprit, sur l’image de soi et sur nos relations avec les autres. Plus globalement, pour les auteurs : "Il [le positive sketching] est le terreau d’une croissance personnelle et professionnelle."
Positive sketching = Créativité + Psychologie positive
Le positive sketching allie :
La créativité : autrement dit, une compétence essentielle qui booste notre confiance créative, procure une énergie positive et dynamisante, nous pousse à l’action et à l’exploration créatrice, nous aide renoncer à la perfection. La psychologie positive : ce qu’on appelle psychologie positive est, selon les termes des auteurs : "l’étude scientifique des forces et des qualités qui permettent aux individus et aux communautés de s’épanouir. En deux mots, elle étudie les émotions, les traits de personnalité et les institutions qui marchent".
Manifeste du positive sketching
En somme, le positive sketching est une approche qui :
Fait appel à la fois aux compétences cognitives rationnelles, émotionnelles et intuitives (les auteurs parlent de "cerveau global"). Place l’humain au centre et a, ainsi, pour but l’épanouissement de chacun et du groupe. Se veut pragmatique, claire et simple, ouverte à tous et la plus universelle possible. Reconnaît la potentialité créative de chacun et tend à la cultiver via un langage visuel et positif. S’inspire de la psychologie et pédagogie positives, et en même temps des techniques de pensée visuelle et du design. Vise la réussite et le succès des personnes et des organisations. Considère le plaisir, les émotions positives et le jeu comme "moteurs à la réalisation".
1.2 - La pensée visuelle appliquée "Le positive sketching est un nouveau langage qui combine les postulats de la psychologie positive avec les récentes découvertes des sciences cognitives sur le langage que nous avons appliquées au domaine de la pensée visuelle. C’est un langage visuel positif, une trousse à outils cognitive : mots, images, techniques et modèles visuels sélectionnés pour leur charge positive. Ce langage favorise des situations liées au bien-être, à la réussite et à l’innovation."
La puissance des mots : la science du langage positif
Isabelle Pailleau et Philippe Boukobza nous font part des travaux de Luis Castellanos, philosophe, accompagné de deux neuroscientifiques, qui ont mis en lumière les effets majeurs du langage positif (écrit, verbal, non verbal et intérieur) sur les individus et leurs émotions. D’autres champs disciplinaires (les neurosciences, la psychologie cognitive, la psychologie positive, la théorie de l’intelligence émotionnelle) viennent corroborer cette idée. De même, plusieurs méthodologies de communication ont mis en évidence l’impact positif des formulations affirmatives sur nos pensées. D’ailleurs, pour passer à l’action, notre cerveau, incapable de traiter la négation, aurait besoin de formulations positives. Et c'est parce qu’ils ont aussi compris le pouvoir de ce langage positif dans leur approche de pensée visuelle que les auteurs ont décidé d’en faire le socle de leurs outils. Dans leur pratique de facilitation visuelle, Isabelle Pailleau et Philippe Boukobza encouragent alors les personnes et les équipes à communiquer sur l’aspect positif des événements, à employer des mots à connotation positive, des expressions génératrices de ressentis positifs (bien-être, joie, humour, gratitude…).
Le langage visuel utilisé de façon positive impacte favorablement notre perception du monde
Aujourd’hui, plusieurs preuves expérimentales montrent que les langues façonnent nos pensées, notre perception du monde, nos capacités cognitives et même certaines caractéristiques fondamentales de l’expérience humaine (les nombres, l’espace, le temps, la mémoire et les relations à autrui). En étant un langage - et plus précisément un langage visuel - le positive sketching va, de la même façon que les mots, impacter notre perception de la réalité. Après l'époque du tout-verbal, nous sommes entrés dans une ère où le visuel règne (pub, infos, etc.). Et si nous utilisons ce langage visuel pour exprimer de façon positive nos idées, il aura incontestablement un impact positif sur notre perception, notre communication et nos actions. On parle d'ailleurs, désormais, de "graphicatie" pour définir cette "aptitude à comprendre et présenter l’information sous forme visuelle". C'est une compétence très intéressante car elle permet de transmettre les informations très rapidement. Comme le dit le célèbre diction : "Une image vaut mille mots". Finalement, pratiquer le positive sketching consiste à s’appuyer sur la puissance des images pour ressentir les moments de bien-être et acquérir une façon de penser favorable à l’innovation. Il peut s’appliquer dans les domaines personnel, associatif ou professionnel.
Partie 2 - Pratiquer le positive sketching 2.1 – Découvrir la symbolique positive Nous utilisons très souvent des images pour symboliser des idées et des concepts. Partagés par un groupe/une communauté, ces symboles nous rassemblent autour de valeurs. Ils peuvent avoir un impact positif considérable lorsqu’ils sont cohérents avec le contenu (mots utilisés, propos….). C’est ce qu’on appelle la théorie du double codage. Cette théorie indique, en effet, que nous traitons les informations verbales et visuelles via des canaux bien distincts : un système verbal et un système pictural. Et selon des études, l’information est mieux mémorisée si elle est traitée à travers les deux canaux simultanément. Isabelle Pailleau et Philippe Boukobza nous présentent ici les symboles visuels positifs les plus utilisés.
Les déclencheurs d’émotions dites positives
Autrement dit, les symboles qui sont source d’émotions que nous ressentons de manière agréable ou désagréable.
Le cœur : symbole à l’origine très ancienne, il représente notamment l’amour. La coupe de la victoire : symbole moderne de la récompense et de la victoire, il traduit une idée de dépassement et de réussite. La couronne : symbole de pouvoir, de puissance et de magnificence, elle sert à la mise en valeur de nos propres compétences, le statut d’un client ou la souveraineté d’une idée/personne. Le super-héros ou la super-héroïne : porteurs de valeurs morales fortes, d’engagement et de pouvoirs extraordinaires, il/elle illustre notamment l’empowerment.
Les symboles utilisant la lumière et l’énergie
L’ampoule : elle représente une idée qui émerge ; les sources de lumière sont généralement utilisées pour évoquer la connaissance et l’intelligence. L’étoile : elle incarne la lumière, la chance, la magie, le chemin à suivre, le talent, le monde céleste et l’énergie. Avec une queue, l’étoile devient comète, signe annonciateur d’une bonne nouvelle. Le soleil : source première de lumière, de chaleur et de vie, le soleil peut notamment symboliser l’espoir. Les flèches : très présents dans les sketchnotes, les flèches sont dessinées pour connecter les mots, les idées et guider le regard à travers un document. Elles traduisent l’idée de mouvement. La fusée : associée à l’innovation, au lancement de projet, à l’entrepreneuriat, la fusée renvoie au fait de tendre vers ses objectifs élevés et lointains, à l’énergie qui propulse dans l’action. La spirale : elle indique l’idée de mouvement circulaire, d’énergie, de cycle, et crée une dynamique de vie et de mouvement dans les visuels.
Les symboles qui évoquent l'équilibre et l’unité
Le yin et le yang : ils symbolisent l’unité des opposés et la complémentarité. La posture du lotus : elle se rapporte à la détente, à la capacité à rester zen malgré l’agitation. Le symbole de l’infini (le huit couché) : il représente l’éternité, un "monde sans fin", un "monde sans limites". Les pièces de puzzle : elles renvoient à l’unité, à la communauté ou encore au travail en équipe.
Les objets positifs
La baguette magique : elle apporte un peu de magie dans les visuels et exprime les talents extraordinaires que nous avons tous au fond de nous. La clé : elle possède de nombreuses interprétations mais nous l’employons surtout comme symbole à ce qui permet de comprendre, de résoudre un problème, ou comme ce qui donne la solution. Le diamant : il est symbole de pureté, de valeur et de rareté ; il communique "l’idée d’une grande valeur associée à une personne, à une idée ou à une chose". Le coffre : il symbolise l’héritage, la richesse, ce qui est précieux car on l’imagine souvent abritant un trésor. La montgolfière : symbole d’envol, de voyage et de découverte, elle renvoie également une idée de légèreté.
2.2 – Le biomimétisme : s’inspirer du vivant dans le langage visuel
Le design biophilique : la nature comme source d’inspiration dans le positive sketching
Le biomimétisme, très utilisé en innovation et en recherche scientifique (Léonard de Vinci, Tony Buzan…), consiste à "imiter les réalisations les plus efficaces de la nature et à s’en inspirer dans la production de solutions pour notre quotidien". Dans le domaine du positive sketching, le biomimétisme prend la forme de ce que nous appelons le "design biophilique". Le design biophilique se fonde sur de multiples recherches en psychologie, sociologie et neurosciences. En intégrant consciemment la nature dans les productions de pensée visuelle, Isabelle Pailleau et Philippe Boukobza expliquent en quoi le design biophilique impacte positivement notre créativité, productivité et moral : "Cela va bien au-delà du simple fait d’ajouter des plantes dans les bureaux. Le design biophilique recherche toutes les formes, couleurs et combinaisons visuelles issues de la nature afin d’améliorer notre bien-être au sein de nos espaces de vie et de travail."
Trois recommandations de design positif issu du biomimétisme
Dans le positive sketching, nous pouvons appliquer plusieurs principes issus du biomimétisme en vue d’impacter positivement la santé et le bien-être des gens. Notamment :
Utiliser des formes, couleurs, textures et motifs issus du vivant : "La nature minimise les lignes et angles droits, elle préfère notamment l’angle d’or (que l’on retrouve dans diverses plantes) et les courbes, comme dans la fameuse spirale de Fibonacci" précisent les auteurs.
S’appuyer sur des principes d’organisation spatiale observés dans la nature : comme la symétrie et les "designs fractals".
Privilégier les formes courbes : la recherche a démontré que les êtres humains et la nature préféraient les formes courbes aux formes anguleuses. Toutefois, il est intéressant de recourir aux angles vifs de temps en temps pour attirer l’attention sur un message en particulier par exemple.
Cinq symboles inspirés de la nature
Ces symboles, inspirés de la nature, sont faciles à dessiner tout en ayant un pouvoir métaphorique fort. Il est donc très utile de les connaître et de les employer pour enrichir notre langage visuel et créatif.
La fleur : elle évoque l’épanouissement ou le caractère florissant d’un projet ou d’une idée. La montagne : elle symbolise le chemin à parcourir pour atteindre un objectif ; elle comporte une idée de progression non linéaire, voire même difficile. L’arbre : il est symbole de vie. L’abeille et la ruche : ces éléments renvoient au travail collectif et collaboratif. Le papillon : il inspire l’idée de transformation, de changement vers quelque chose de mieux, suggère des situations nouvelles d’amélioration. Il peut aussi faire penser à l’éphémère.
La combinaison des éléments
Allier plusieurs symboles peut s’avérer très efficace pour transmettre des messages forts. Voici quelques exemples d’illustrations combinées et leurs idées :
Une main avec un cœur ⇒ l’entraide. Deux visages partageant une même émotion ⇒ l’empathie. Un personnage portant une étoile => un leader et son aspect visionnaire. Deux bulles reliées par un + ⇒ un dialogue constructif Un soleil avec une spirale ⇒ L’énergie et le mouvement.
Partie 3 - Se connecter à ses sources d’enchantement Dans la troisième partie de leur livre "Positive sketching", lsabelle Pailleau et Philippe Boukobza nous proposent de nombreux exercices/jeux pour nous accompagner dans un processus créatif. Ils nous invitent alors à un premier exercice appelé : "J’allège mes neurones" qui consiste à noter, tous les soirs, l’ensemble de nos préoccupations dans une "to do list" ayant la forme d’une carte à bulle. 3.1 – Créer son langage visuel positif Les auteurs de "Positive sketching" nous suggèrent tout d’abord, à travers plusieurs jeux/exercices de pensée visuelle, de découvrir "les mots qui nous font du bien" et de les mettre en lumière visuellement pour qu’ils nous impactent positivement.
Jeu N°1 : Dessiner sa constellation
En gros, il s’agit de lister une vingtaine de mots correspondant à un lieu, une valeur, un groupe de musique, une saveur, un plat que nous aimons particulièrement. Ensuite, les auteurs nous invitent à inscrire notre prénom au centre d’une page puis de positionner ces mots sur la feuille, par ordre d’importance, comme une constellation de planètes qui graviteraient autour de nous.
Jeu n° 2 : Créer son propre nuage de mots positifs
Isabelle Pailleau et Philippe Boukobza nous proposent, dans ce deuxième jeu, de reprendre la liste de mots positifs créée lors l’exercice précédent, et de s’amuser à les écrire en petit, en gros, en arrondi, en gras, etc., dans un nuage de mots. Cette technique appelée "hand lettering" ou "lettrage à la main" font des lettres des objets graphiques porteurs d’un message, d’une émotion, d’une valeur. [caption id="attachment_22240" align="aligncenter" width="735"] Image extraite du livre "Positive Sketching"d'Isabelle Pailleau et Philippe Boukobza - Exemple de lettrage à la main[/caption]
Jeu N° 3 : Transformer une citation positive qui nous plaît
Ce jeu consiste à sélectionner une citation que nous trouvons inspirante, qui nous fait du bien, et à l’écrire dans un lettrage coloré et créatif. L’idée ensuite est d’afficher notre citation, comme un miniposter, à un endroit où nous passons souvent.
Jeu N° 4 : Colorier son nuage de mots positifs
Isabelle Pailleau et Philippe Boukobza nous encouragent ensuite à colorier les mots et dessins de notre nuage et à y ajouter, si nous le voulons, des ombrages. Cette activité nous permettra de re-expérimenter le plaisir du coloriage qui, selon les auteurs, "répond à une joie profonde de se reconnecter avec soi, comme dans une bulle, isolé de l’extérieur". C’est aussi, pour eux, une façon de "retrouver le temps de l’enfance". Notre nuage de mots positifs peut enfin être accroché dans notre maison ou dans notre bureau "afin d’activer le ressenti positif qu’il produit le plus régulièrement possible". 3.2 – Activer et entretenir la joie Les auteurs de "Positive sketching" partagent à présent des exercices de pensée visuelle pour s’épanouir et rester positifs. Selon eux, le positive sketching peut, en effet, s’avérer être une véritable activité relaxante pour tous : "Dans un monde qui s’accélère, nous avons bien du mal à ralentir. Nous avons découvert que la pratique de la pensée visuelle, et notamment du sketchnoting, fonctionne comme une forme de méditation. Parce qu’elle nous oblige à une connexion main-cerveau qui force à ralentir. Tracer, écrire, dessiner, colorier contribuent à augmenter le niveau de concentration, à calmer la respiration et à développer le sentiment de bien-être." Et selon les auteurs, inutile de savoir dessiner : c’est juste notre capacité à observer et à reproduire qu’il nous faut apprendre à développer.
Jeu N° 5 : Dessiner son story-board positif et autobiographique
Un story-board ressemble, dans sa forme, à une bande dessinée. Le contenu d’un story-board correspond à la structure graphique d’un récit, d’un film ou d’une présentation. Les auteurs nous encouragent donc à exploiter le concept du story-board dans le but de structurer une histoire que nous présenterons ou raconterons par la suite. Cela peut relater visuellement une période de notre vie personnelle ou professionnelle : un épisode qui nous a fait grandir ou une réussite par exemple. En augmentant l’impact positif de cette histoire, le storyboard peut :
Nous aider à mieux la structurer et mieux la communiquer ; Améliorer l’image que nous nous faisons de nous ; Développer la cohésion et la motivation d’une équipe.
Jeu N° 6 : Dessiner sa journée
Dans cet exercice, les auteurs de "Positive sketching" nous invitent à choisir un moment positif de notre journée ou de notre vie et à le raconter visuellement sous forme de vignettes dessins. C’est une façon, selon eux, de prendre de la distance avec les événements et de mettre en avant les aspects positifs des moments ennuyeux, routiniers ou insignifiants du quotidien. "Nos vies regorgent de petits instants ou d’activités routinières que nous pouvons regarder sous un angle joyeux. […] C’est une autre manière de démarrer ou de tenir son "journal intime"."
Jeu N° 7 : Dessiner son voyage
L’objectif de ce jeu est de "raconter ses voyages autrement" en créant des carnets de voyage différents, dans lesquels nous pourrions "croquer" des petits moments d’une journée, d’un lieu, pour insuffler l’atmosphère du voyage.
Jeu N° 8 : Transformer un article de presse en sketchnote
Le but de ce jeu est de transformer un article qui porte sur un sujet qui nous intéresse en sketchnote. D’une façon plus générale, les auteurs de "Positive sketching" nous proposent, en fait, de remixer nos sources d’inspiration pour réactiver leur souvenir régulièrement et ainsi nous sentir plus heureux. Dans cette idée, nous pouvons, par exemple, choisir un disque que nous affectionnons et nous amuser à en recréer la pochette.
Jeu N° 9 : Dresser son portait chinois en image
Dresser son portrait chinois "version sketching" consiste à lister des phrases commençant par "Si j’étais…" puis à les terminer en dessins ou avec des mots typographiés de façon originale.
Jeu N° 10 : Réaliser son etegami
L’etegami est une technique japonaise inventée par le peintre Koike Kunio. C’est, en fait, un concept de carte postale visuelle que l’on envoie à ses proches et qui associe message et image. Pour réaliser cette "lettre-image", il est possible de pratiquer la technique du photosketching, qui mélange, comme son nom l’indique, photographie et sketchnoting. Le principe étant de sketchnoter sur et à partir d’une photo (pas l’inverse qui serait d’inclure des photos dans une sketchnote). Partie 4 - Partager pour favoriser un esprit positif seul ou ensemble Dans le dernier chapitre de "Positive sketching", Isabelle Pailleau et Philippe Boukobza proposent de nous initier à 5 modèles de facilitation graphique. Ces modèles de pensée visuelle sont utiles sur un plan :
Personnel : ils peuvent servir à la réflexion d'un projet de vie future et s’utiliser seul ou en famille.
Professionnel : dans le monde de l’entreprise, ces outils s’inscrivent souvent dans une démarche d’innovation et de changement. Les organisations aux méthodologies agiles y trouvent une approche positive et motivante.
Les auteurs précisent que deux chercheurs universitaires de Saint-Gall en Suisse, Martin Eppler et Roland Pfister, ont mis en lumière l’efficacité des dessins tout-à-fait simples dans nombre de situations professionnelles, quand ils s’appuyaient sur des métaphores particulièrement puissantes. Notamment pour :
Animer une réunion, Coordonner une équipe de projet, Vendre un produit ou service, Analyser des problèmes, Négocier un contrat, Améliorer un processus, Planifier un projet, une tâche ou un événement.
4.1 – Cinq modèles positifs de facilitation pour penser avec légèreté
Une étoile de mer ⇒ pour favoriser la réflexion
La rétrospective starfish est une technique d’animation souvent employée dans le cadre de méthodologies agiles. Elle consiste à échanger en équipe brièvement (30 minutes maximum) pour faire un bilan - positif et négatif - de ses actions et rechercher les axes d’amélioration. Généralement, cette technique maximise l'engagement des équipes. Concrètement, il faut dessiner une étoile de mer au centre d’une page. Les cinq bras de l’étoile constituent 5 zones que nous intitulerons :
"Continuer" : noter sur cette branche ce qui est considéré comme ayant de la valeur, de l’intérêt, de l’utilité dans ce qui se fait déjà. Et que l’on veut donc continuer. "Moins de" : noter ce qui est utile dans ce que nous faisons déjà mais que nous souhaiterions diminuer. "Plus de" : noter ce qui est déjà présent dans ce que nous faisons mais que nous souhaiterions augmenter. "Arrêter" : noter tout ce qui n’apporte aucune valeur. "Commencer" : noter les nouvelles idées que nous voudrions essayer.
L’étoile de mer est également efficace pour réfléchir à un projet personnel (seul ou en famille) ou encore pour inspirer un coach dans sa mission d’accompagnement.
Un sentier de montagne ⇒ pour montrer les principales étapes d’un projet
Le sentier de montagne est un modèle de pensée visuelle qui renvoie à l’idée d’ascension, d’élévation, mais aussi d’effort. Il est idéal pour "expliquer en quelques minutes les étapes clés d’un projet, d’une progression". Concrètement, il s’agit de tracer simplement un chemin qui serpente jusqu’en haut d’une montagne. Au sommet de la montagne : un drapeau. Tout au long du sentier : des jalons qui correspondent aux étapes (pas plus de 12) et des obstacles ou traits de vigilance symbolisés par un double trait.
Un pont ⇒ pour expliquer une transition
Le pont possède une symbolique intéressante dans les contextes de changement ou de tensions. Il s’interprète comme un moyen de surmonter des obstacles pour poursuivre un chemin. Il symbolise aussi l’entente. Dès lors, le pont est un élément judicieux pour expliquer rapidement à des équipes un processus de transition. Concrètement, nous dessinerons un pont minimaliste, arrondi, avec ses rives de chaque côté. Sur ce pont, plusieurs demi-cercles seront tracés : au-dessus de ces demi-cercles, nous ferons apparaître les grandes étapes de la transition. Puis, seront indiqués, succinctement :
Sur la rive gauche => les caractéristiques clés de la situation actuelle. Sur la rive droite => la situation souhaitée. Sous le pont, entre les deux rives => les obstacles clés.
Une montgolfière ⇒ pour dialoguer
Reliée à l’idée de voyage, mais aussi à celles d’envol et de légèreté, la montgolfière est un outil de dialogue impactant dans diverses situations, comme pour :
Faire part de ressentis au sein d’un groupe concernant ce qui l’aide à avancer ou, au contraire, ce qui le ralentit. Faire le point au cours d’un projet. Mettre en place un rituel dans la vie d’une équipe.
Il existe de nombreuses variantes, mais ce concept peut s’appliquer de la manière suivante : dessiner une montgolfière sur un tableau, puis demander aux participants de noter sur des petites fiches adhésives (une idée = une note) ce qui, dans le cadre de leurs travaux ou de leur projet :
Les aide à avancer, les pousse vers l’avant => placer ces notes à l’intérieur du ballon. Les ralentit, les empêche d’avancer ou les tire vers le bas => placer ces notes sous la nacelle, comme les sacs de sable lestant la montgolfière.
Un chemin vers l’horizon ⇒ pour partager une vision
Le chemin vers l’horizon est un visuel porteur de positivité, d’autant plus lorsque c’est un chemin sinueux, qui monte en pente douce et progresse vers un soleil. Il est intéressant pour montrer les étapes majeures d’un projet ou d’une stratégie. Il faut alors dessiner le paysage avec :
Le chemin ; Le soleil dans lequel seront énoncés le/les objectifs ; Des drapeaux tout au long du sentier qui représenteront les étapes du projet ; Des nuages dans le ciel qui contiennent les menaces/obstacles.
4.2 – Quelques sketcheurs qui nous inspirent
Éric Thienot
Facilitateur visuel, sketcheur, scriber, gribouilleur, sketchnoteur, Eric Thienot fait partie de la Tribu des agiles, initiée par Céline Pernot-Burlet.
Céline Pernot-Burlet
Céline Pernot-Burlet est facilitatrice graphique chez BNP Paribas mais aussi facilitatrice indépendante pour divers projets à impact positif ou culturels. Elle a fondé la Tribu des agiles, un dispositif permettant d’intégrer la facilitation graphique dans son entreprise. Elle est aussi passionnée de dessins de carnets de voyages et de spectacles.
Marie Caron
Après avoir exercé 20 ans dans la grande distribution, les achats, le marketing, la communication et le management, Marie Caron est aujourd’hui facilitatrice et formatrice certifiée. Elle enseigne comment utiliser les pratiques collaboratives, l’intelligence collective et la facilitation visuelle aux groupes pour les aider à travailler plus efficacement. Pour cela, elle pratique notamment les métaphores biomimétiques du bouquet de fleurs et de l’arbre.
Béatrice Lhuillier
Fondatrice du site http://www.sketchnotes-facile.com, Béatrice Lhuillier a fait carrière dans le e-learning. Sa passion, c’est d’exploiter le visuel (mind mapping, sketchnoting, facilitation graphique) pour mieux apprendre, mémoriser, enseigner ou collaborer. En fin de livre, Isabelle Pailleau et Philippe Boukobza proposent une liste de ressources intéressantes pour les lecteurs qui souhaitent aller plus loin : des liens vers des sites, blogs, applications et réseaux sociaux, des références de vidéos en ligne ainsi qu'une bibliographie commentée et catégorisée par sujets (sketchnoting et facilitation graphique, mind mapping, psychologie et pédagogie positives, pensée design, créativité, langage positif). Conclusion de "Positive sketching" d’Isabelle Pailleau et Philippe Boukobza Conclusion des auteurs de "Positive sketching" Isabelle Pailleau et Philippe Boukobza concluent leur ouvrage en nous encourageant à développer notre confiance créative et notre propre langage visuel créatif et positif. Ils nous rappellent qu'il est aussi et surtout essentiel de toujours nous faire plaisir dans nos activités créatives. Enfin, les auteurs soulignent à quel point la pensée visuelle positive est essentielle dans l'époque de changement que nous traversons. Voici leur conclusion : "Il est important aujourd’hui de proposer une éthique positive de la pensée visuelle, au-delà de la technique pure et des effets de mode. Dans le grand changement que nous vivons, le positive sketching favorise le mieux-être et l’innovation pour les personnes et les organisations, met en valeur les autres, développe la créativité et l’innovation autour de soi en insufflant un vocabulaire et une symbolique à forte valeur positive." Ce que ce livre m’a apporté "Positive sketching" s'adresse à tous ceux qui s'intéressent à la pensée visuelle et ont envie d'explorer leur fibre créative. Après avoir lu ce livre, les lecteurs connaîtront, en effet, les bases théoriques et pratiques du concept de design visuel et de sketching dans son ensemble. Ils sauront comment se lancer dans cette activité et surtout comment pratiquer le sketching pour se sentir bien et impacter positivement leur environnement personnel et/ou professionnel. Enfin, le livre nous procure des références pour aller plus loin d'une façon générale ou pour approfondir un champ plus spécifique au vaste domaine qu'est, en réalité, le sketching. Points forts :
Un sujet spécifique peu traité, et encore moins souvent sous l’angle de la croissance personnelle. Les illustrations, sketchnotes et exercices qui aident à comprendre, à concrétiser les concepts et à se lancer. Un livre motivant qui donne confiance en nos capacités créatives et donne envie de pratiquer.
Point faible :
La première partie est assez abstraite, contrairement au reste du livre.
Ma note : Avez-vous lu “Positive sketching” d’Isabelle Pailleau et Philippe Boukobza ? Combien le notez-vous ? [ratings] Visitez Amazon afin de lire plus de commentaires sur le livre d’Isabelle Pailleau et Philippe Boukobza "Positive sketching" Visitez Amazon afin d'acheter le livre d’Isabelle Pailleau et Philippe Boukobza "Positive sketching"
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March 4 2021, 5:00pm
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March 1 2021, 5:00pm
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February 28 2021, 5:00pm
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Karma Sutra
Résumé de "Karma Sutra" : Ce livre "Karma Sutra" vous présente 17 règles issues de l’expérience de l’auteur pour vous aider à prendre votre vie en main ! Par Steve Abd Al Karim, 152 pages, 2019 Note : Cet article invité a été écrit par Alexy de Neuro Nomade Chronique et résumé de "Karma Sutra" de Steve Abd Al Karim :
Mon introduction Commençons ce texte par un peu de joie : Tôt ou tard, vous allez mourir. C’est étrange non ? L’être humain est le seul animal conscient de sa propre mortalité. Il arrive au milieu de sa vie, et soudain fait une crise existentielle. Il réalise qu’il n’a pas accompli ses rêves de jeunesse, et choisit ainsi de tout laisser tomber pour conquérir cette jeunesse perdue ! C’est ce que l’on appelle la crise de la quarantaine. Personnellement, je suis terrifié par cette idée de passer à côté de ma vie ! Mais je le suis d’une bonne manière : je veux faire en sorte d’agir chaque jour pour rendre ma vie meilleure de 1%, même si cela demande de passer par des phases de courage héroïque ou d’intense souffrance. Et dans cette quête spirituelle périlleuse, des compagnons fidèles sont là pour m’accompagner : les livres ! En ces compagnons, je cherche des solutions, des conseils et des exercices me permettant de poursuivre cette aventure ! Et aujourd’hui, je souhaite vous présenter l’un de mes plus fidèles alliés, m’ayant aidé à braver monts et marées, j’ai nommé : Karma Sutra ! Vous avez du mal à passer à l’action ? Vous procrastinez pendant des heures, voir des jours, devant ce projet qui pourrait radicalement changer votre vie ? Alors Karma Sutra est fait pour vous !
Karma Sutra se résume en une phrase : 17 règles acquises de l’expérience de Steve (l’auteur) qui vous permettront de « plier votre game » tel ce joli origami, ou, en d’autres mots, d’accomplir votre légende personnelle (dont on parlera plus tard dans cette article).
Grâce à ces règles, vous maximiserez vos chances de vous créer une vie remplie de sens et d’accomplir vos rêves les plus fous (rien que ça !). Mais quelles sont ces fameuses 17 règles allez-vous me demander, cher auditeur tressaillant d’impatience à l’idée d’accomplir votre quête de vie ? Prenez une bonne tasse de thé, un bon brocoli bio (cuit, c’est meilleur !) et installez-vous confortablement. Je vous propose le format suivant : Je vous raconte l’histoire à la première personne (comme si l’auteur parlait), et de temps en temps j’interagirai avec vous sous forme de parenthèse, comme ça vous saurez que ce ne sont pas les mots prononcés par l’auteur, mais les miens, un peu à l’effigie d’une fée qui parle à votre inconscient ! On est bon ? C’est parti ! Chapitre 1 : La stratégie du Masque à oxygène Il neige, il fait sombre. Les seuls bruits que l’on entend sont les tirs des armes de l’ennemi. J’ai peur, j’ai froid. A côté de moi, une balle atteint le corps de mon ami. Pris par l’émotion, je le mets sur mon dos et cours. Erreur ! Game over Cette simulation a vraiment fini de la pire des manières. Face à moi, le capitaine. Un homme qui grimpe une montagne en 2 heures et la redescend en 30 minutes en sifflotant. Vexé face à notre incompétence, il nous rappelle une chose : « Savez-vous qu’en cas de dépressurisation d’un avion, il faut d’abord mettre votre masque à oxygène avant de mettre celui des autres ?». Peut-être qu’en lisant ces lignes tu penses : « Jamais ! J’aide d’abord ce que j’aime avant de m’aider ». Mais qui aideras-tu quand tu seras tombé dans les pommes ? Je me souviens encore de ce moment où il nous a enfermés à 15 dans une pièce avec un masque à oxygène et a jeté une grenade fumigène. Il aurait suffi qu’un homme attrape ce foutu masque, défonce la porte, et aide les autres à sortir. Mais non. Il a fallu que l’on se batte pour ce masque. Tout ça à cause de cette peur, cette peur qui se diffuse dans nos veines comme un mauvais poison. Beaucoup de gens viennent me voir et me disent « Comment je peux aider les autres ? ». Mais il suffit de poser deux questions pour se rendre compte que la personne est au chômage, célibataire, ou malade et que Netflix est son activité favorite. Quelle est ma réponse à ces personnes ? La stratégie du masque à oxygène. Investis en toi. Apprends à te connaître, agis, et quand tu seras bien aligné avec toi, à ce moment-là aide les autres. Règle n°1 : Ceux qui donnent doivent apprendre à poser des limites, car ceux qui prennent n’ont aucune limite C’est chez les commandos alpins que j’ai appris à me créer un champ de distorsion mentale. En entraînement, je m’enterrais dans un trou sous la neige, sans lumière, sans communication avec l’extérieur. Et quand je voulais abandonner, je me disais « tu ne revivras jamais ce moment hors du commun qui va faire de toi un être hors du commun. Rappelle-toi de ce que disait Mohamed-Ali : « Je détestais chaque jour d’entraînement, mais je savais que cela ferait de moi une légende » » C’est suite à cette expérience que j’ai compris une chose : il existe deux catégories de personne. Les premiers se font dévorer par la vie, et les deuxièmes respectent la règle n°2. Règle n°2 : Quand on te jette aux loups, reviens à la tête de la meute
Mais, bien avant de me retrouver seul dans un trou, j’étais un enfant solitaire passionné de mangas. J’étais jaloux des supers héros et de leurs supers pouvoirs. Si moi aussi je possédais ce genre de pouvoir, je pourrais accomplir des actes extraordinaires ! A cette époque, ma vie est bien moins belle. Orphelin de père, je n’ai pas de pouvoir particulier, à part l’écriture de poèmes que je ne montre à personne, je suis bien trop attaché à ma réputation de racaille charismatique. On m’a collé une étiquette de cancre, et je ne cherche pas à la décoller, je suis trop occupé à m’inventer un père. Mais au fil des années, je me rends à l’évidence, mon père m’a juste abandonné. Après 20 ans de déni, je prends mon courage à deux mains, direction la Tunisie pour le rencontrer. Je me retrouve face à un inconnu, j’ai alors deux choix : la haine ou le pardon. En lui parlant, je réalise la chance que j’ai eu d’avoir une mère et une grand-mère aimantes. Je ne peux pas changer mon passé, mais je peux écrire mon histoire. Avant de repartir, je passe le voir une dernière fois, il ne me dit rien, je ne lui dis rien, mais nous comprenons dans nos regards qu’on est bien trop fiers pour pleurer, bien trop cons pour se dire « je t’aime » et pas assez honnêtes pour se dire que l’on ne souhaite pas se revoir. Règle n°3 : N’importe quelle forteresse peut être transformée en prison et n’importe quel obstacle peut être retourné contre lui-même (Je suis de retour suite à ce chapitre mouvementé. Je vous propose un exercice bonus pour vous permettre d’appliquer ce que l’on vient de voir. Tous les jours quand vous vous levez, ou tous les soirs quand vous vous couchez, demandez-vous quels ont été les trois moments de la veille pour lesquels vous avez eu de la gratitude. Faîtes cela pendant une semaine et vous vous sentirez plus souvent joyeux, étude à la clé ) Chapitre 2 : De Paname à Gotham Si Bruce Wayne n’avait pas perdu ses 2 parents à 12 ans suite à un meurtre, il ne serait pas devenu Batman. A 18 ans, je suis face à un choix : Rester bloqué à Paname ou m’envoler vers la ligue des ombres de Gotham. Sans diplôme, je décide d’intégrer l’armée ! Je savais que j’avais un potentiel à exploiter, et que si l’on me donnait l’occasion de m’entraîner avec les meilleurs, je deviendrai un warrior ! C’est quand tu es prêt à exploiter ce potentiel que le Karma t’envoie les meilleures opportunités ! D’ailleurs, je ne te l’ai pas dit : Le karma, c’est le terme employé dans ce livre "Karma Sutra" pour désigner ce que tu veux, sacré ou profane, tant que ça te parle ! Mon Karma à moi m’a mis face au mur, soit j’allais en prison, soit j’allais à l’armée. J’ai donc rejoint les troupes alpines. Et là, c’est la révélation, je m’éclate comme un fou ! On m’apprend à développer mes capacités physiques et mentales. C’est bien sûr ici que j’ai rencontré le fameux capitaine inarrêtable, qui me prendra sous son aile pour développer mon mindset. Tu veux devenir meilleur ? Règle n°4 : Choisis la douleur de la discipline plutôt que la facilité de la distraction Comme Michael Jordan, considéré comme le meilleur joueur de tous les temps (le GOAT pour les connaisseurs) je m’entraîne 5 minutes avant tout le monde et finit 5 minutes après tout le monde. Je t’entends rire devant ton écran. 5 minutes, c’est rien ! Vraiment ? Sache que c’est grâce à ces 5 minutes que tu développeras de bonnes habitudes, mais également un moral d’acier qui te poussera à faire plus. Comme appris à l’armée, la force d’un homme, c’est 20% de muscle et 80% de mental. Mais le jour où l’on m’a convoqué sur le terrain pour un exercice impliquant de tuer, j’ai senti un désalignement de mes valeurs. C’est comme ça que je suis parti de l’armée, direction : ma mère ! Dans la vie, il y a des choses qui peuvent s’acheter, et des choses qui ne peuvent pas s’acheter. Les valeurs font partie de la deuxième catégorie. Si tu bafouilles tes valeurs pour obtenir quelque chose, ce quelque chose se transformera pour toi en fardeau, car quand on l’a fait une fois, on a 100 fois plus de chance de le refaire. (C’est le fameux principe de cohérence développé dans le bouquin « Influence et Manipulation » de Robert Cialdini). Tu ne souhaites pas devenir un homme sans cœur. Règle n°5 : Reste aligné avec tes valeurs Comment savoir ton alignement ? Va dans un parc, installe-toi confortablement et ferme les yeux. Quand tu te sens près, pose-toi ces 3 questions :
Tout d'abord : «Est-ce que la vie que je mène aujourd’hui correspond aux valeurs que je prône et auxquelles je tiens ? Est-ce que je me sens en cohérence ? Est-ce que mon cœur, mon corps et mon esprit sont bien alignés sur la même ligne ? »
Quand tu ressortiras de ce parc, tu sauras s’il faut agir ou se réjouir. Et n’oublie pas, le vrai super héros, c’est celui qui n’a pas de super-pouvoir, et qui s’en crée un avec sa sueur, ses larmes et sa ténacité ! C’est celui qui a la rage de devenir ce pour quoi il est venu au monde. (Mais comment connaître ses valeurs me demanderez-vous, jeune spectateur attentif ? Voici un petit exercice pour vous aider, tiré du livre « Votre temps est infini » :
Etape 1 : Listez tous vos objectifs, vos buts, vos buts ultimes et ce qui vous anime, que ce soit « obtenir mon permis », « révolutionner le monde de la musique » ou « jouer au foot ». Etape 2 : Rassemblez chaque terme ensemble jusqu’à obtenir 1 à 5 mots génériques. Par exemple « Obtenir mon permis » et « voyager » peuvent être regroupé en « pouvoir me déplacer où je veux par mes propres moyens » qui sera transformé en « liberté »
Quand vous aurez cette liste de mots, vous connaitrez vos valeurs !) Chapitre 3: B Plan Killed the A Plan --Pays de Wu, 512 avant JC-- Un village (d’irréductibles Gaulois … Pardon je me suis emporté) résiste face à l’empereur Wu. Encerclés, les habitants se battent corps et âme pour défendre ceux qu’ils aiment. C’était sans compter sur l’arrivée du meilleur général de l’armée de Guerre : Sun Tzu, ayant écrit le très célèbre « L’art de la guerre ». Comment vaincre ces irréductibles chinois ? Une méthode simple : créer des brèches. Sun Tzu explique que lorsqu’un village n’a plus de possibilités de fuir, un homme en vaut alors 10 ! Mais si on leur laisse une brèche, certains hésiteront, d’autre fuiront, et tous mourront ! Maintenant, visualise ta vie comme ce village. Tu as ton projet, le plan A, et tu es prêt à te battre avec l’énergie du désespoir s’il le faut. Mais si tu as un plan B, cela représente des brèches, et la tentation de fuir sera trop forte. Le plan B n’est qu’une excuse pour ne pas réaliser le plan A. (Salut, ici fée clochette ! Juste pour vous dire que je n’adhère pas avec les idées de Steve sur ce point. Je pense qu’il est plus stratégique d’assurer ses arrières si jamais votre plan foire ! Parce que ce que ne nous dit pas Steve, c’est que parmi les guerriers qui se battent avec l’énergie du désespoir, il y en a plein qui meurent ! Après, c’est un choix personnel, est-ce que vous voulez risquer le tout pour le tout ou jouer la sécurité ?) Moi aussi, je me suis retrouvé encerclé. Plusieurs années avant de lire l’art de la guerre, j’ai plongé ma tête la première dans la délinquance, jusqu’à ce qu’un jour, un pote vienne me dire que ma tête figurait en haut de la liste de la police. Je n’avais plus le choix, l’armée ou la prison. J’ai fait de l’armée mon plan A. Règle n°6 : Quand tu tournes en rond, brise le cercle « Le meilleur moyen d’obtenir ce que l’on veut du Karma, c’est d’être convaincu que l’on va l’obtenir. » Suite à une erreur de l’armée, je me retrouve en position de force, et demande à intégrer le peloton de sécurité. Là-bas, j’ai repéré un type, une sorte de Clint Eastwood, que je souhaite avoir comme mentor. La magie du plan A, c’est qu’il t’offre la détermination pour tout accomplir, malgré les obstacles sur ton chemin. Contrairement à ce que le plan B veut te faire croire, c’est ta zone de confort l’endroit le plus dangereux pour toi. Un rapport publié montre que 1% de la population possède plus d’argent que les 99% restants. Parmi ces gens, Rhett Power, a décrit 8 choses que les 1% font :
Définir ses objectifs de vie Prioriser Planifier Se protéger des distractions Agir Recevoir les critiques Apprendre (La clé de la réussite ! Surtout dans un monde en mouvement comme le nôtre) Passer à l’action
Rhett Power conclut : « Faire partie des 1% n’est pas une question de chance, mais de décisions, de concentration et de discipline ». Pour Sun Tzu ou Rhett Power, le but est le même : atteindre son objectif. Les gens croient qu’un jour quelqu’un va les aider à sortir du trou. Laisse-moi te dire qu’au même titre que les licornes (ou les fées clochettes), c’est un mythe ! Tu es un lion, mais tu crois être un cafard car on te l’a répété tant d’années. N’attends pas que quelqu’un vienne te secouer ou te montrer la voie, car cette personne, c’est toi. Le gamin sans père du fond de la classe avait bien compris qu’il n’avait aucun talent. Mais il avait également compris qu’en travaillant dur, en fournissant des efforts constants, il pouvait pirater le Karma et faire partie des meilleurs. Car la constante est plus forte que le talent. Règle n°7 : La persévérance est la force des faibles
Comme le dit la célèbre fable du lion et du rat : « Patience et longueur de temps, font plus que force ni que rage ». Qu’est-ce que cela veut dire ? Dans ta vie, tu rencontreras des gens plus doués que toi, avec un talent inné. Ces personnes ont tendance à se reposer sur leurs lauriers et à abandonner dès le premier problème venu. A l’inverse, il y a des gens, comme toi et moi, qui allons accumuler une série de petites actions qui peuvent paraître insignifiantes. Pourtant ces petites actions créent de grands résultats sur le long terme. (Le livre « l’effet cumulé » de Darren Hardy décrit bien ce concept) « La persévérance, c’est faire une série de choix minimes, mais intelligents et stratégiques qui, couplés avec la constance, vont finir par donner d’immenses bénéfices. » (C’est encore moi pour, cette fois ci, un petit challenge Ne me remerciez pas ! Je vous propose le défi suivant : Pendant une semaine, faîtes une action chaque jour qui vous challenge un peu, comme lire 10 minutes, faire du sport, parler à un inconnu …) Chapitre 4 : Le pouvoir de l’intention « Pour réaliser une chose vraiment extraordinaire, commencez par la rêver » - Walt Disney - Rêver, ce mot est inconnu de ma conseillère d’orientation. Je lui parlais d’écriture et de créativité, elle m’oriente vers la sidérurgie et autres banalités. Elle s’en tape clairement de mon potentiel, elle a juste des entreprises qui recrutent dans ces domaines. Règle n°8 : Ne demande de conseils qu’à ceux qui sont au niveau que tu souhaites atteindre A l’époque, j’écrivais sur tout. Un jour ma prof de français m’a cramé, et a lourdement insisté pour que je lui lise un de mes poèmes. Elle était choquée. Mon style « racaille » ne collait pas avec les mots défilant sous ses yeux. Elle m’affirme que j’ai un potentiel pour devenir excellent en français, mais que je dois fournir de gros efforts et suivre ses enseignements. Je refuse, c’est ma réputation qui est en jeu ! Mais au fond de moi, je sens que le problème est différent. J’expérimente la peur de réussir, qui est plus forte encore que celle d’échouer. Ma prof comprend très bien ce qui se joue en moi, et me dit ses mots qui resteront à jamais gravés dans ma mémoire : « Qui es-tu pour priver le monde de ta lumière ? ». Dès lors, je la laisse devenir mon mentor. Contrôle de français suivant : je termine premier. La « première de la classe » n’était pas prête à ça, elle se met à pleurer. Je comprends alors qu’elle ne se reposait que sur son talent naturel. Et je réalise la puissance d’avoir un mentor pour exploser ses objectifs de vie ! Règle n°9 : Quand les gens quittent un mentor, ils doivent être meilleurs qu’au moment où ils l’ont rencontré. La mission d’un mentor est de créer plus de mentors Laissez-moi vous raconter une histoire vraie. Un garçon ramène une lettre de l’école à sa mère, qui fond en larmes après l’avoir lue ! « C’est incroyable ! Il est écrit que tu es beaucoup trop intelligent pour ta classe, et que pour ne pas défavoriser tes autres camarades, il est mieux de te trouver une nouvelle école. Je suis fier de toi mon fils ! ». Ce petit garçon continue son bout de chemin. Il inventa quelques inventions comme l’ampoule. Quelques temps après le décès de sa mère, Edison retrouve la fameuse lettre et, ému, commence à la lire. « Madame, votre fils est insupportable, c’est un véritable cancre. Par conséquent nous le renvoyons de l’école ». (Thomas Edison, en larme, écrivit à la suite « Thomas Edison est un cancre qui, grâce à une mère incroyable, est devenu l’homme qu’il est aujourd’hui ») Chacune de nos paroles peut faire la différence dans la vie des autres. Le pouvoir de l’optimisme est incroyable. Pour le chercheur scientifique Michel Lejoyeux (Quel beau nom !), il y a neuf bienfaits qui en découlent :
Être plus apprécié en société Avoir plus de chance de se marier et moins de risque de divorcer Avoir un plus grand nombre d’amis prêts à aider Être plus productif professionnellement Faire plus facilement face aux épreuves et difficultés Avoir un système immunitaire plus performant Avoir une meilleure forme physique Mieux se nourrir Vivre plus longtemps
Développer un mindset optimiste, ça s’apprend ! Mais si tu manges bio en te disant « de toute façon ça ne fonctionne pas ces conneries », les résultats ne seront pas là. Que se passerait-il si tu inversais le processus. (Attention cependant ! L’optimisme à l’extrême est mauvais pour l’esprit et le bonheur, c’est assez contre-intuitif, je vous l’accorde. Si nous possédons des émotions comme la colère ou la tristesse, c’est qu’elles nous ont été utiles pour survivre jusqu’à présent, les ignorer serait donc dangereux ! Mon conseil ? Pratiquer la gratitude. Quand un mal vous arrive, dîtes vous « je ne sais pas en quoi cette chose va me faire grandir dans ma vie, mais elle est parfaite pour moi ». Ainsi vous ne tombez pas dans un piège d’illusion de bonheur. Le meilleur conseil reste d’être un « bon » sceptique, comme développé dans le livre d’Olivier Roland « Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études » ) Tu aimes les histoires ? Laisse-moi t’en raconter une autre. Milton Erickson, âgé alors de 12 ans, s’exclame : « Wow ! Le dictionnaire est dans l’ordre alphabétique ». Évidemment, après cette remarque ; ses camarades le considèrent comme un idiot. Devenu ado, il attrape une maladie grave. Sur son lit d’hôpital, il a alors l’idée suivante : « Si je fais croire à mon corps qu’on est dans le passé, quand je n’avais pas la polio, mes cellules se régénéreront ». Eh bien, crois-le ou non, après de nombreuses heures de visualisation, il guérit. Il deviendra par la suite le père des « thérapies brèves ». Cette histoire peut paraître dingue. Mais à l’origine, c’est juste un homme ordinaire que le Karma a mis en situation extrême. Et c’est lui qui a choisi de transformer son épreuve en expérience extraordinaire. « Nous possédons tous en nous la réussite. Celle qui fera de nos obstacles des grands tremplins et de nos souffrances les composts les plus fertiles » Chapitre 5 : La déclaration de guerre --La défense - 1999—
Il est tard. Je marche avec des potes dans la rue, capuche sur la tête. Au loin j’aperçois un autre groupe de racailles. Je ne veux pas chercher la merde, je me fais discret. Soudain, une fille sort d’un entrepôt. Elle semble bien amochée. Elle regarde un des types callés contre le mur. D’un coup, ce dernier se met à hurler et s’effondre par terre … On apprit plus tard que cette fille s’était faite violer par tout le groupe. Sauf que, quand elle est sortie à la lumière des lampadaires, il s’est avéré que c’était la sœur d’un des ravisseurs, celui qui s’est écroulé au sol. « Karma is a bitch », voilà ce que m’a appris cette histoire. Quand tu sombres dans la noirceur, le karma s’occupe de te renvoyer le boomerang. En faisant du mal aux autres, tu te détruis toi-même. Je suis assis sur un banc, me demandant si j’arriverais un jour à reprendre la plume. Je n’ai plus la passion d’avant et ça me déprime. C’est alors qu’un type du quartier vient me taper la discute, un CD de rap en main. Mais moi je n’y connais rien. « Comment ça cousin ? C’est la loose ! ». Après 2 heures d’explication intense sur toute l’histoire du rap, il s’en va. Et moi je sens ce frisson bien particulier, c’était l’étincelle qu’il me fallait pour rallumer ma flamme intérieure. Je vais transformer mes écrits en mélodies. On ne fait jamais de rencontre par hasard. Toute rencontre a une sagesse. « Quand l’élève est prêt, le maître apparaît. » Avec le monde du rap est revenu celui de la drogue et de toute autre activité « du milieu ». Retour à la case départ. Je suis devenu un expert en narcotisation. Qu’est-ce que ça veut dire ? Que je suis un hamster, qui passe ses journées à tourner sur une roue. Le monde est séparé en 3 catégories de personnes, ceux qui creusent la tombe de leur propre vie, ceux qui sont en mode avion, et ceux qui roulent dans la vie en Batmobile. La narcotisation, c’est le boulot des premiers et le passe-temps des seconds. Elle consiste à remplir le vide abyssal de sa vie par des activités inutiles pour son propre avancement et celui du monde. En bref, tout type d’activité qui évite de se retrouver seul face à soi-même et de se poser les questions « Qui suis-je ? Est-ce que je fais vraiment ce pourquoi je suis fait ou est-ce que je passe à côté de ma vie ? ». Einstein disait : « La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent ». Il ne suffit pas de changer la roue de place, ou même de changer de roue, pour que le hamster arrête de courir en vain. L’objectif, c’est de sortir de la roue, de changer son mode de fonctionnement. Je suis assis dans le métro à côté de mon pote Steve. Notre passe-temps favori de l’époque, c’était de s’incruster à des soirées parisiennes, et de développer des stratégies pour rester une fois incrustés. Un grand de la cité vient nous saluer « Alors, ça fait quoi la jeunesse ? ». On lui raconte nos mésaventures et le mec nous regarde avec des grands yeux. « Hé les frères siamois, vous êtes complétement à la masse ! Si vous avez l’intelligence de faire des trucs comme ça c’est que vous pouvez faire des vrais trucs utiles ! » Laissez-moi vous raconter ma version de l’histoire des trois petits cochons. Il y a 3 types. Le premier passe des journées à glander en fumant du shit. Il finit caissier et construit une maison en paille parce qu’il n’a pas une thune. Quand le grand méchant loup arrive, c’est un carnage. Le deuxième taffe un peu, mais se repose sur ses facilités. Toujours dans la moyenne, vous voyez ? Il se fait une banale maison en bois, un peu bancale. Quand le loup arrive, une allumette et c’est réglé. Le troisième, c’est la force tranquille. Il ne se vante pas et fait ses petites actions dans son coin. Il se construit une maison super solide, et finit son bout de vie tranquille, à l’abri du loup. Alors, c’est quel type de mec que vous voulez devenir ? » C’est grâce à lui que j’ai découvert la stratégie des « 3 petits cochons ». Celle qui pousse à choisir la douleur de la discipline plutôt que la facilité de la distraction. Faut dire qu’entre Netflix et le porno, la distraction est partout. Règle n°10 : Choix simples, vie difficile. Choix difficiles, vie simple. Il existe 4 choses que la narcotisation détruit à feux doux : Le focus mental, l’énergie physique, la discipline et le temps. Le focus mental te permet d’avoir un projet fixe auquel tu tiens. L’énergie physique, c’est comme ta voiture. Tu préfères faire un Paris-Marseille en Ferrari ou en Fiat Panda ? Pour un corps en bonne santé, la règle fondamentale c’est le sport, 3 fois par semaine minimum. La discipline te programme sur le long terme pour obtenir de meilleurs résultats. Le temps, c’est ta ressource la plus précieuse, et celle que tu dépenses le plus facilement. Un bon exercice à faire serait d’avoir un cahier journalier dans lequel tu notes le temps que les tâches te prennent, et ce qu’elles t’apportent, histoire de te débarrasser de l’inutile. Une des meilleures façons d’investir ton temps, c’est de prendre soin de ton corps. Arrête de te lever à 14 heures en ouvrant ton fil Instagram. Offre à ton corps des vrais matins, même si ça implique douche froide ou roulé-boulé par terre. Calle-toi sur tes rythmes circadiens (ce sont les rythmes naturels de ton corps). Et tous les matins, répète-toi ta « déclaration de guerre ». Voici, en exemple, la mienne :
On ne peut pas à la fois obéir au monde et le transformer N’accorde pas à la vie une importance qu’elle n’a pas : sois comme une flèche qui chemine vers sa cible et détourne-toi de tout ce qui est autre que ton but Transforme-toi et tu transformeras ton histoire Pour cesser d’être aliéné il faut cesser d’être aliénable La richesse diminue en la dépensant et la science croît en la répandant Découvre tes limites, ensuite dépasse-les Apprends parfaitement les règles du jeu et entraîne-toi plus que les autres Si tu veux devenir excellent, vise la perfection Investis ton temps, ne le dépense pas Ton programme est le chemin qui va te permettre d’atteindre tes objectifs et ta discipline accélère ta vitesse de croissance La guerre se gagne dans les plans, jamais sur le champ de bataille
Chapitre 6 : Ghostbusters Le psychiatre Eric Berne a identifié 4 mythes qui guident notre vie et handicapent notre relation à nous-même et aux autres.
J’ai le pouvoir de rendre les gens heureux J’ai le pouvoir de rendre les gens malheureux Les gens ont le pouvoir de me rendre heureux Les gens ont le pouvoir de me rendre malheureux
Ces mythes sont extrêmement malsains, car ils nous font croire que notre bonheur dépend de l’extérieur. En réalité, j’ai le pouvoir d’influencer le bonheur de l’autre, la nuance est très importante. Tellement importante que je vais ruiner ces mythes les uns après les autres. 1) J’ai le pouvoir de rendre les gens heureux Tu n’as aucun pouvoir. Si l’autre n’est pas heureux, c’est parce qu’il l’a choisi. Imagine un arbre avec de magnifiques pommes rouges bien mûres et une petite pomme verte. Si en tant que sauveur, tu veux cueillir cette pomme, tu ne pourras rien en faire, et tu ne pourras pas non plus la remettre sur l’arbre. Attends qu’elle soit mûre pour la cueillir ! 2) J’ai le pouvoir de rendre les gens malheureux Quand une information sort de toi, elle devient neutre, et c’est à l’autre de l’interpréter de la manière qu’il veut. Ce n’est pas pour rien que deux personnes peuvent recevoir un même message et le vivre très différemment. 3) Les autres ont le pouvoir de me rendre heureux Cette croyance est parfaite pour rester en mode avion toute ta vie. En revanche, si tu veux une vie remplie de sens, endosse la responsabilité d’atteindre tes objectifs sans te reporter à une personne extérieure. (Attention ! Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas demander de l’aide. Je pense que le plus sain à faire, c’est de demander à l’autre COMMENT faire la tâche et non pas QUOI faire, ce qui nous permet d’apprendre et de prendre nos responsabilités !) 4) Les autres ont le pouvoir de me rendre malheureux Tu ne peux pas rendre les gens malheureux, donc ils ne le peuvent pas non plus. Règle n°11 : Se changer soi-même, c’est changer le monde, car nous sommes une partie de ce monde Ma plus grande peur, c’est de nager dans une eau où on ne voit pas le fond. J’ai donc décidé d’aller nager dans un lac volcanique.
Règle n°12 : Si tu as une peur, fixe-la toi en objectif Nos croyances ont un impact énorme sur nos vies. A force de croire quelque chose, on va avoir des actions en adéquation avec cette croyance. Et ces actions vont amener des résultats qui vont renforcer notre croyance. Je me suis répété que j’allais réussir, et j’ai fini par réussir. (Attention sur ce point ! Travailler dur ne suffit pas, sinon toutes les caissières seraient multimillionnaires. Mais par contre, tous les entrepreneurs à succès ont travaillé dur. Pour les pensées c’est pareil. Rester positif est nécessaire pour vous assurer de continuer vers votre objectif, mais cela ne vous assure pas le succès pour autant. La nuance est importante !) Chapitre 7 : Le Dawn Wall
Ahhhh le Dawn Wall… Le mur le plus dur à escalader au monde. C’est ce mur qu’ont escaladé Tommy Caldwell et Kevin Jorgeson, du jamais-vu ! Leur ascension, épicée de différentes galères, a duré 19 jours ! Mais ils y ont cru jusqu’au bout. Arrivés en haut, ils diront « Nous sommes capables de bien plus que ce que l’on imagine ». Leur légende personnelle à eux, c’était le Dawn Wall. Leur quoi ? La légende personnelle, c’est un concept présenté dans le très célèbre livre de Paulo Coelho « l’alchimiste » dans lequel un enfant voyage à l’autre bout du monde pour accomplir ce pour quoi il est né : sa légende personnelle. Nous sommes tous venus au monde avec un destin à accomplir, un Dawn Wall personnel. (Sur ce point, je ne suis pas tout à fait d’accord. Je me permets de vous proposer cette vidéo du neuroscientifique David Lefrançois apporte un peu plus de clarté sur la mission de vie, et tout ce dont il en découle) Règle n°13 : Accomplir sa légende personnelle est la seule et unique obligation des hommes La neuropsychologue Patricia Boyle a montré que les personnes avec un but important dans la vie étaient plus heureuses, plus équilibrées et en meilleure santé. Evidemment, identifier sa légende personnelle n’est pas chose aisée. Cela peut venir dès notre jeunesse, ou beaucoup plus tard. Mais il est possible de pirater le Karma et d’aller plus vite ! Comment ? Le médecin et professeur en neuroscience et neurologie Antonio Damasio a démontré que nos émotions s’expriment d’abord physiquement, puis mentalement. Règle n°14 : Ton corps sait déjà ce que ta tête va mettre des années à comprendre Ma légende personnelle, j’ai mis des années à la trouver. Quand je me remets dans le rap pour avoir un nouvel objectif de vie, je suis de loin le plus lent. Mais un jour, suite à un énorme coup de pression, je dois écrire un texte en une heure. Résultat : le plus beau texte de ma vie. C’est là que je me rends compte que trop d’analyse paralyse. Un beau jour, je tombe sur le film « Slam », et là, nouvel éclair : le rap c’est trop facile, je veux faire du slam. Quelque temps plus tard, je suis au championnat de France, inscrit par mon mentor dans la discipline. J’arrive avec mon survêt Nike face au juge, je ne sais pas si je suis à la hauteur, mais je donne tout ce que j’ai :
(note : ce texte vient directement du livre "Karma Sutra") Je finis champion de France. Plus tard, je gagne un séjour en Grèce grâce à un concours Skyrock. Je suis assis face à la mer, avec un cigare devant le soleil. J’ai tout ce qu’un homme pourrait rêver… Et là, j’ai un bug : « C’est quoi le sens de tout ça ? » Chapitre 8 : La sagesse de l’échec
Cette œuvre nous pousse à une réflexion : « Quel sens met-on derrière un mot ou une image ? » Par exemple, le mot « liberté » est compris très différemment par tout un chacun. Eh bien, si je te dis que le mot échec n’existe pas dans mon monde, que je possède un tableau mental de « ceci n’est pas un échec » auquel je pense à chaque fois que tu me décris ta situation, que me répondrais-tu ? Je n’utilise plus « échec » mais « feedback » et « expérience ». Ce qui ne marche pas n’est en réalité qu’un brouillon de la réussite. Thomas Edison disait : « Je n’ai pas échoué, j’ai simplement trouvé 10 000 solutions qui ne fonctionnent pas ». Au fond, l’échec n’est-il pas juste une excuse pour ceux qui n’ont pas le courage de continuer ? 95 % des gens abandonnent après ce qu’ils appellent un échec. Mais ceux qui réussissent ont compris que la voie du succès se résume de cette manière : échouer, recommencer, échouer, recommencer … Paulo Coelho écrit dans l’alchimiste « Il n’y a qu’une chose qui puisse rendre un rêve impossible, c’est la peur d’échouer » Mon plus gros « échec », je le vis durant une mission humanitaire, lorsque je n’arrive pas à sauver une petite camerounaise de la gangrène. Grâce à mon coach, je comprends que je n’ai de pouvoir que sur les causes et que les conséquences ne m’appartiennent pas, et que penser le contraire serait dangereux et complétement égoïste. Règle n°15 : Si tu essaies, tu as une chance de perdre. Si tu n’essaies pas, tu as déjà perdu. Transformer n’importe quelle épreuve en tremplin, c’est un mindset, à l’effigie de l’Aïkido où l’on retourne la force de l’adversaire contre lui. La souffrance n’est qu’un SMS de ton corps et de ton esprit t’indiquant qu’il est l’heure de se recentrer. Deng Xiaoping a dit « Ce qui est bon est ce qui fonctionne ». Il y a des gens qui passent leur vie à peaufiner des taches secondaires. Il se cache dans le perfectionnisme par peur d’échouer. Par exemple, après qu’un de mes élèves m’ait révélé travailler sur son logo depuis 4 mois, je l’ai amené dans le restaurant italien le plus connu de Paris, et lui est montré le logo : fait en quelques clics sur Arial. Un de mes mentors disait « Tant que tu as besoin d’une carte de visite pour te présenter, c’est que tu n’es personne ». Pense progrès et non perfection, car la perfection bloque le cerveau. Pendant que tu perds ton temps sur ton logo, d’autres avancent. Règle n°16 : Une vision sans action n’est qu’une hallucination (Si vous souhaitez un livre entier sur comment combattre cette perfection et toute autre forme de résistance au travail, je vous conseille l’excellent livre de Steven Pressfield : la guerre de l’art) Chapitre 9 : La fabrique du Warrior En cinquième, j’ai été viré du cours d’histoire toute l’année. Laisse-moi t’expliquer pourquoi. J’avais l’habitude d’aller dans une bibliothèque, une espèce d’antre avec une sorte d’alchimiste, les cheveux en pétards. A force de la fréquenter, il m’a conseillé plein de livres. C’est comme ça que j’ai découvert d’incroyables faits sur l’histoire. Puis, naïf, je présente un exposé sur l’Egypte en expliquant à la prof, du type militante FN, que les pharaons étaient probablement noirs et que l’Egypte était bien plus avancée que l’Europe. J’avais trop de savoir et d’arguments, ça ne lui a pas plu. Grâce à cette expérience, j’ai compris que le savoir, je devais aller le chercher moi-même ! Des années plus tard, je reprends mes études, mais je me retrouve en galère d’argent, allant même jusqu’aux restos du cœur. Quand j’apprends que mon école organise un concours et que le gagnant se verra offrir sa scolarité, il ne m’en faut pas plus. Pendant 2 mois, je m’enferme. Je réduis mon sommeil (à éviter !), je mange bio et sain et je sors uniquement pour faire du sport. Ce mode de vie m’a tellement était profitable que c’est devenu mon IOS, tu sais ce logiciel des IPhones qui détermine la performance de l’appareil. Bah ton corps, c’est la machine, et ton cerveau le système d’exploitation. Et comme pour un ordinateur, télécharge des logiciels profitables, et évite d’endommager ton IOS avec des merdes. Comment ? En 4 étapes :
Elimine le micro-ondes (ici j’ai fait des recherches et des expériences avec un ami et je n’ai rien trouvé de concluant, donc à prendre avec des pincettes) Supprime la télévision (ohhhh que oui !) : « Les gens normaux ont de grandes télévisions, les gens extraordinaires ont de grandes bibliothèques » Dis adieu à la junk food ! Fais du sport ! (Tant de bénéfices dans ce dernier point)
Quelques temps plus tard, je me rends en Suisse pour voir un ami, et quand je lui dis que j’ai mis 2 mois à lire 10000 pages, il tique. Il me fait découvrir la lecture rapide ! « Quand l’élève est prêt, le maitre apparaît ». Les élèves me voient dans mes délires de lire toute la bibliothèque en 2 ans. J’en intrigue certains qui me demandent des cours. Ma première micro-entreprise était créée, avec aujourd’hui plus de 10 000 personnes formées dans près de 100 pays. De par mes expériences, j’ai compris que j’avais créé un IOS super-performant et que je me devais de le partager au monde ! « Et toi, tu es qui pour priver le monde de ta lumière ? » Pendant un de mes séminaires, un élève m’explique qu’il n’ose pas aborder la fille de ses rêves à son boulot car il est trop timide. Après lui avoir demander l’autorisation d’être en sincérité radicale, je lui réponds : « Il ne faut pas confondre timidité et stupidité. La timidité ne peut pas servir d’excuse pour ne pas accomplir ta légende personnelle ». Tu ne sais pas ce qu’est la sincérité radicale ? C’est une des deux méthodes de communication que j’utilise avec la communication non-violente. La sincérité radicale, c’est dire ce qu’il y a à l’intérieur de toi, la stratégie Shrek pour les intimes, car « mieux vaut que ça pète dehors que dedans ». Demande toujours l’autorisation de ton interlocuteur avant de l’utiliser. Cette méthode est très bénéfique pour créer des relations saines et profondes (et les relations c’est la clé n°1 de notre bonheur, selon une étude d’Harvard de 70 ans) La communication non violente, quant à elle, peut-être comparée à la technique du sandwich :
Une tranche de pain : j’ai aimé que … Le contenu : ce que j’aurais aimé … La deuxième tranche : en tout cas j’apprécie …
Utilise ces deux techniques en fonction du contexte et de l’interlocuteur, et laisse sortir ce que tu penses pour ne pas te dégrader de l’intérieur. Règle n°17 : Tant que nous ne sommes pas en amour avec nous-mêmes, nous sommes une fréquentation dangereuse pour les autres. Chapitre 10 : La valse des mentors --Championnat du monde de lecture rapide et de Mind Mapping. Hong Kong, 2018-- Mon équipe est composée de racailles, de cancres et même d’un mal entendant. Pourtant, on rafle 7 médailles. Il y a un an, j’étais un looser à qui Tony Buzan n’avait même pas serré la main. Aujourd’hui, je suis entraîneur de l’équipe de France. Au moment où je monte sur scène, j’ai un flashback de mon père qui me dit « Tu sais Steve, si tu as grandi sans père, c’est peut-être parce que le Karma a décidé que tu n’en avais pas besoin. Et que plus tard il te donnerait autre chose en compensation. » Dans ma tête valsent tous les mentors que j’ai rencontrés, et parmi eux : Tony Buzan, ou « Tony B » pour les intimes, celui qui a amené sa part de progrès sur terre en apportant des éclaircissements sur le fonctionnement du cerveau. Je le rejoins sur scène pour prendre la photo, c’est le kiff ! Et là il me glisse à l’oreille : « Bravo ! le flambeau est passé. » Quelques semaines plus tard, j’apprends avec horreur la mort de Tony B. « Le meilleur moment pour réaliser ses rêves, c’est maintenant, tant qu’il en est encore temps ». C’est une règle de vie que j’essaye de transmettre à mes élèves. Je me souviens encore de cette phrase qu’il m’a dite : « Si on peut muscler son corps, on peut aussi muscler son cerveau ; les sports mentaux comme la lecture rapide sont le futur, et toi et moi en sommes les ambassadeurs. » La veille de la compét’, mon équipe et moi sommes dans un bar, et c’est ce moment que je choisis pour faire mon speech : « Les amis, j’ai 10 conseils qui peuvent vous aider, je l’espère, à booster votre excellence ».
Marc Aurèle disait : « Si tu es bloqué sur le chemin, alors tu es sur le bon chemin ». Le conseil n°1 est d’arrêter de brasser de l’air et d’agir. Mais c’est prendre un risque me diras-tu ? Oui, je sais, alors applique le conseil n°2, si tu fais ce que tu as toujours fait, tu obtiendras ce que tu as toujours obtenu. Continuons avec le conseil n°3 qui vous enseigne que ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que vous n’osez pas, mais parce que vous n’osez pas qu’elles sont difficiles. Bah ouais, la peur a tué plus de rêves que l’échec, mais j’ai une bonne nouvelle, le conseil n°4 nous dit que soit vous gagnez, soit vous apprenez, vous ne perdez jamais. J’aurais pu ne prendre aucun risque et écouter ce que ma conseillère d’orientation m’a dit, mais j’ai préféré écouter le conseil n°5 qui dit qu’il ne faut jamais croire quelqu’un qui affirme que vous ne pouvez pas le faire. Ces croyances limitantes, ce sont justes des croyances, pas la réalité. Thomas Jefferson disait « Je me suis rendu compte que plus je travaille dur, plus j’ai de la chance », et ouais, nos vies, ce n’est rien d’autre que le miroir de nos choix … C’est d’ailleurs en lien avec le conseil n°6 qui te dit que tu n’as que deux choix : Avancer ou abandonner. Et je ne crois pas en la chance, je crois plutôt au conseil n°7, chance, hasard et coïncidence sont justes le nom que les ignorants donnent à leur ignorance. Enchainons sur le conseil n°8 qui nous rappelle que c’est en faisant des choses que vous n’avez jamais faîtes que vous obtiendrez des choses que vous n’aviez jamais réussi à obtenir. Etes-vous prêt à partir à la conquête de vous-même ? Soit, vous êtes un lâche, soit vous êtes un guerrier qui apprend que l’excellence est un processus qui s’apprend. Mais c’est en lien avec le conseil n°9, l’excellence, c’est de mettre en place une méthode pour augmenter votre excellence de 1% chaque jour. Vous pouvez me dire que l’excellence coûte cher, je vous répondrai que l’ignorance coûte bien plus cher. Laissez-moi vous offrir le conseil n°10 : Faire plus de choses qui ne fonctionnent pas ne produit que plus de dysfonctionnement. Mes amis, le meilleur moment pour investir en vous, c’était il y a 10 ans, le deuxième meilleur moment, c’est maintenant. N’ayez peur que d’une chose, vous retrouver au même niveau dans 1 an. Les perdants ont des excuses, les gagnants trouvent des moyens. Demain il n’y aura ni gagnant, ni perdant, car ce soir, vous avez déjà gagné. » Conclusion sur « Karma Sutra » de Steve : Karma Sutra est un livre « de motivation » par excellence. C’est le genre d’ouvrage à emporter avec vous pour retrouver la motivation d’affronter les épreuves difficiles. Le mot clé de Karma Sutra est « Agir ». Et c’est ce mot-clé qui gouverne les pensées de l’auteur tout au long du récit. A travers son parcours, il nous montre l’importance d’agir et tous les bénéfices que cela nous apportera ! Vous avez tendance à procrastiner ? Alors lisez ce livre et vous agirez ! J’ai écouté ces conseils, et ils m’ont été d’une grande utilité ! Je partais de l’idée que je devais attendre que ma vie devienne incroyable, et ce livre m’a fait comprendre, à travers ses 17 règles, que c’était de mon devoir de me créer ma vie. Personne d’autre ne le ferait à ma place. Alexy de Neuro Nomade Points forts :
Karma Sutra est facile et agréable à lire Beaucoup d’exemples pour illustrer les règles Des conseils simples et applicables immédiatement Des histoires qui nous captivent et donnent envie de lire la suite du livre
Points faibles :
Certains passages sont tournés uniquement sur la motivation sans réelle étude derrière Certains conseils peuvent être mal interprétés et apporter un résultat opposé.
Ma note :
Avez-vous lu le livre ? Combien le notez-vous ? [ratings] Visitez Amazon afin de lire plus de commentaires sur le livre de Steve “Karma Sutra” Visitez Amazon afin d’acheter le livre de Steve “Karma Sutra”Crédits photos : Orudorumagi11 / Gustave Doré / Ashton Emanuel/ Zainubrazvi / Nate Ptacek /Ωméga * /anonyme Cet article Karma Sutra est apparu en premier sur Des livres pour changer de vie.
February 25 2021, 5:00pm
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Créer le post parfait sur Instagram | 6 astuces pour vous aider
Pour développer la notoriété de son blog, de son entreprise, de sa marque, il est important de construire un écosystème solide. Dans ce cadre, si ce n’est pas encore fait, je vous invite à vous créer dès maintenant une chaîne YouTube et une page Facebook. Pour ma part, ce sont vraiment les indispensables. En ce […] L’article Créer le post parfait sur Instagram | 6 astuces pour vous aider est apparu en premier sur Blogueur Pro.
February 23 2021, 5:00pm
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Joli monstre, un voyage fascinant à travers l’anxiété
Résumé de « Joli monstre, un voyage fascinant à travers l’anxiété » de Sarah Wilson : L’auteure a longtemps lutté contre ses propres angoisses, et ce livre est le fruit de 7 années de recherches autour du monde, dans le but d’apprendre à dompter le « monstre » de l’anxiété, pour au final le rendre joli et l’accepter. Par Sarah Wilson, 2020, 352 pages Titre original : First, We Make the Beast Beautiful: A New Story about Anxiety Note : cette chronique est une chronique invitée écrite par Delphine Couet du blog Guérir l’anxiété et les crises d’angoisse Chronique et Résumé de “Joli Monstre : Un voyage fascinant à travers l’anxiété” :
Chapitre 1 : Pour commencer L’auteure, journaliste, a eu l’occasion de rencontrer le Dalaï-Lama et a pu lui poser une question : Comment faire taire son mental ? Le Dalaï-Lama lui a répondu que ce n’était pas possible et que c’était inutile, une perte de temps. D’abord surprise, Sarah Wilson a ensuite compris que ce qu’il voulait dire c’est qu’elle n’avait pas besoin de changer, qu’elle était déjà parfaite comme elle est. Elle a alors compris que son problème d’anxiété n’avait pas besoin d’être résolu. Elle avait toujours cru qu’elle devait tout faire pour régler ce problème. Mais c’est faux. L’auteure Sarah Wilson souffre de nombreuses maladies : troubles anxieux, troubles du sommeil, troubles obsessionnels-compulsifs, dépression, troubles bipolaires et maladie auto-immune. Elle a tout testé sans succès pour se guérir : TCC (Thérapies Comportementales et Cognitives), PNL (Programmation Neurolinguistique), hypnose, psychanalyse…Elle a pris des anxiolytiques, des antiépileptiques, des antipsychotiques pendant 11 ans.
Et un jour elle a décidé de tout arrêter. Puis tout est revenu. Elle a compris que toutes ces maladies étaient reliées par l’anxiété, étaient la cause de l’anxiété. Et qu’il n’était pas forcément nécessaire de se débarrasser de tout ça. Chapitre 2 : Parce que personne ne sait… Beaucoup de personnes sont anxieuses, plus anxieuses qu’elles ne devraient l’être. Une étude a montré qu’environ 20% de personnes vivant en France souffriraient d’un trouble anxieux [1]. Les troubles anxieux sont la maladie mentale la plus fréquente. De plus, il y a également toutes ces personnes qui sont anxieuses, mais ne consultent pas un médecin, donc ne font pas partie des statistiques. Pour vous donner une idée, les recherches Google sur l’anxiété ont augmenté de 150% en 8 ans. Le terme anxiété ne regroupe pas moins de 37 termes dans le DSM 5 (Manuel américain diagnostique et statistique des troubles mentaux), dont :
Anxiété sociale Phobies Trouble panique Trouble anxieux généralisé Angoisse de séparation TOC (Trouble obsessionnel compulsif) Trouble de stress post-traumatique
L’anxiété est considérée comme un trouble mental depuis 1980. Avant on n’en parlait jamais, on n’écrivait pas de livres dessus. Fait intéressant : le premier anxiolytique a été commercialisé en 1980…juste avant que l’anxiété ne devienne officiellement une maladie à diagnostiquer et à traiter. A se demander si l’anxiété n’a pas été inventée pour vendre des médicaments. Et c’est la même chose pour l’anxiété sociale, les TOC et les troubles bipolaires. Attention, l’auteure ne veut pas dire par là que l’anxiété est une invention. Il est important de connaître les différents traitements possibles. Mais il est légitime de se poser certaines questions : l’anxiété et la dépression sont-elles vraiment causées par un déficit en sérotonine ? Nos cerveaux sont-ils déficients ?
On entend souvent parler de la théorie du déséquilibre chimique dans le cerveau, mais pourtant cette théorie n’a jamais été prouvée. Et de plus, même si c’était vrai, le déséquilibre est-il la cause ou la conséquence de l’anxiété ? Alors il faut s’informer sur le sujet, et se remettre en question. Pourquoi ne pas définir l’anxiété autrement que comme ou un trouble ou une maladie à régler ? Parfois passer son temps à parler et à définir un problème créé le problème. Chapitre 3 : L’Autre chose L’auteure nous raconte son enfance dans ce chapitre. Même si son enfance était plutôt heureuse et normale malgré le manque d’argent, son cerveau moulinait en permanence. A l’âge de douze ans, elle est devenue obsédée par la spiritualité, puis l’insomnie et les tocs sont apparus. Elle avait l’impression d’être la seule à ne pas comprendre le sens de la vie. Elle essayait de faire taire l’agitation en elle, de fuir son anxiété et ses peurs. Vers 30 ans, elle a suivi une retraite de yoga. Elle a enfin réussi à méditer, et à prendre contact avec son Autre chose, sa présence au-delà de l’ego, son vrai moi comme certains l’appellent. Cette Autre chose, c’est cette impression d’être à sa place, que tout va bien en ce moment. Quand on est anxieux, on est déconnectés de cette Autre chose. On a l’impression qu’on doit faire quelque chose, le comprendre, ou qu’il manque quelque chose pour être complet. On ne sait pas pourquoi nous existons. Alors on vérifie, on ressasse et on compense avec des troubles obsessionnels-compulsifs (tocs), des phobies ou des crises d’angoisse, en quête de notre Autre chose. « Vous voulez trouver quelque chose mais vous ne savez pas quoi chercher. En chacun, il existe un désir et une attente continuels. Au fond de soi, on attend toujours que quelque chose de mieux arrive. » Thich Nhat Hanh Chapitre 4 : A petits pas et en douceur Arrêter le sucre Sarah Wilson est également l’auteure du livre « C’est décidé, j’arrête le sucre ! ». Vers 30 ans, après une grosse crise d’anxiété, elle a décidé de s’isoler plusieurs mois dans une cabane pour écrire. C’est là qu’elle a décidé d’enfin tester le régime que plusieurs médecins lui avaient recommandé : arrêter le sucre. Elle mangeait alors jusqu’à trente cuillères à café par jour de produits sucrants. Après deux semaines elle s’est sentie mieux, elle a donc décidé de partager son expérience.
Elle nous invite à essayer pendant deux semaines, sans pression, sans s’auto-flageller. Bienveillance et gratitude C’est également à cette époque que sont nées de nouvelles thérapies. L’auteure déteste les thérapies cognitives et comportementales (TCC), la Programmation Neurolinguistique (PNL), et les thérapies liées à la psychologie positive et au développement personnel, car elles consistent à modifier nos comportements et nos pensées. Les nouvelles thérapies d’acceptation et d’engagement et de compassion ont heureusement chamboulé cela. Elles consistent à accepter ses pensées et ses émotions, à vivre selon ses valeurs, à accepter le négatif au lieu de la repousser. Le but n’est pas de poursuivre à tout prix le bonheur mais de faire avec ce que l’on a et d’avancer vers notre but avec bienveillance. Vouloir atteindre à tout prix un idéal de bonheur ne nous rend que plus malheureux, car cet idéal est inatteignable. Pour en revenir au sucre, ce n’est pas notre faute si nous sommes devenus accros, et c’est pareil pour l’anxiété. Ce n’est pas notre faute. Certaines personnes ont une amygdale (région du cerveau responsable de la peur via la réaction combat-fuite) plus sensible que d’autres. Essayer d’éviter, de combattre ou critiquer notre anxiété ne fait que l’empirer. La solution c’est d’être compatissant envers soi-même. Ressentir de la bienveillance pour les autres marche aussi. Cela permet de tempérer les réactions de l’amygdale. Pour cela Sarah Wilson nous propose un exercice : visualisez-vous enfant, ou regardez une photo de vous enfant, à un moment où vous vous sentiez apeuré ou seul. Ressentez de la compassion pour cet enfant, parlez-lui, dites-lui que vous comprenez ses sentiments, qu’il n’a rien à craindre.
On peut aussi écrire une lettre à son anxiété, en commençant ainsi « Chère anxiété, drôle de petite chose, pas étonnant que tu te sois déclenchée… » et en finissant par « Je t’aime ». Il est impossible de supprimer nos mauvaises habitudes, il faut plutôt les remplacer par de nouvelles. A force de répéter la nouvelle habitude, elle deviendra plus forte que l’ancienne, qui finira par s’effacer. C’est long, mais ça en vaut la peine. Et il faut le faire tous les jours, pas presque tous les jours ou une fois de temps en temps, car ça ne sert à rien. Chapitre 5 : Méditer, c’est tout “Quand on est anxieux, la méditation n’est pas négociable” Sarah Wilson La méditation a de nombreux effets prouvés. Elle diminue les pensées, elle calme le mental. L’auteure médite elle-même deux fois 20 minutes par jour depuis 7 ans. Elle pratique la méditation transcendantale, qui consiste à répéter un mantra. Méditer c’est s’entrainer à revenir au calme, à ne pas s’attarder sur son mental.
Un exercice rapide et efficace est la dépose-minute : collez un post-it « dépose-minute » à un endroit que vous regardez plusieurs fois par jour, et à chaque fois que vous passez devant, concentrez-vous sur l’endroit situé sous le sternum pendant une minute. Quand on est au milieu d’une crise d’angoisse, il est pratiquement impossible de méditer. Un bon exercice dans ce cas-là consiste à respirer par le ventre (respiration abdominale). Cela permet de réduire le niveau de stress et de signifier au cerveau que tout va bien. Inspirez en gonflant le ventre pendant 5 secondes, faites une pause puis expirez lentement pendant 6 secondes. A faire pendant minimum 10 minutes par jour. Un autre exercice très efficace est la gratitude : tous les soirs, se souvenir de 5 choses pour lesquelles on a ressenti de la gratitude aujourd’hui et dire merci. Penser au positif dans notre vie permet de se sentir aligné avec la vie et nos objectifs. On réalise que tout a un sens, comme quand on médite. De plus, la gratitude stimule l’hypothalamus, qui régule l’anxiété. Et on entraîne le cerveau à chercher plus de positif. Chapitre 6 : Ralentir… Avant sa grosse crise d’anxiété de la trentaine, l’auteure courait en permanence. Elle dormait 3 heures par nuit, travaillait le week-end, faisait du sport à outrance, elle buvait, elle fumait. Après une année comme cela, elle est devenue ménopausée et a appris qu’elle ne pourrait pas avoir d’enfants. Elle a démissionné de son travail 6 mois plus tard, épuisée. Elle a développé une thyroïdite de Hashimoto, une maladie auto-immune, ainsi que du prédiabète et de l’ostéoporose. Si elle n’avait pas été voir le médecin, elle aurait fait une crise cardiaque. Elle a alors été obligée de tout arrêter, de ralentir, de prendre soin d’elle. Elle ne pouvait plus faire de sport, à part de la marche tranquille. La marche tranquille La marche tranquille, cela consiste à inspirer en faisant 3 pas, puis expirer en en faisant 4. On compte tout en marchant, tout en imaginant qu’on respire l’énergie de la Terre par ses pieds. On a deux cerveaux : un cerveau ancien, qui ressent, et un cerveau récent, qui pense. Le cerveau récent ne vit jamais le moment présent, mais analyse et critique tout ce qui se passe. Quand l’un est activé, l’autre est mis en veille. La marche est bonne contre l’anxiété car elle active le cerveau ancien et permet de relâcher les hormones du stress en libérant des endorphines, de la sérotonine et de la dopamine. Marcher 20 à 30 minutes 5 fois par semaine est aussi efficace sur l’anxiété que les antidépresseurs. Alors marchons le plus possible en semaine et randonnons le week-end et en vacances.
Randonner permet en plus de profiter des bienfaits de la nature. Prendre un bain de forêt comme l’appelle les Japonais permet de diminuer le taux de cortisol, une hormone du stress. Marcher permet de se calmer, de faire le point, d’être dans l’instant présent, de réfléchir sans ruminer. David Malouf, un auteur australien, pense que si nous sommes si nombreux à être anxieux aujourd’hui, c’est à cause de notre rythme de vie trépidant. Marcher, cuisiner, écrire, le yoga et le sexe nous permettent de ralentir et de revenir à notre vrai rythme. L’écriture Ecrire dès que l’on se sent nerveux permet d’aller mieux. Peu importe si c’est mal écrit, ou écrit sur une publicité ou une serviette en papier, l’important est de coucher les mots sur le papier, sans pression, sans faire attention à l’orthographe, sans se relire après. Chapitre 7 : L’Autre chose (deuxième partie) Voici un paradoxe de l’anxiété : nous aspirons à cette Autre chose, sans savoir ce que c’est, ni à quoi ça ressemble. En fait, on souhaite connaître son vrai moi, savoir qui on est, pourquoi on est là, trouver un sens à notre vie. On peut y accéder en méditant, mais l’auteure a remarqué qu’elle ne restait jamais longtemps avec son Autre chose, qu’elle en avait presque peur. On fuit notre vraie nature en nous réfugiant dans les achats, les activités, les distractions. Être connecté à son vrai moi cela va de pair avec le silence et la solitude. Et dans le silence et la solitude, on réalise à quelle point notre vie est courte, et à quel point on est vulnérables, ce qui nous effraie. Alors on remplit le silence et la solitude avec des activités et des distractions, pour éviter de voir ce qui nous fait le plus peur. On est anxieux car on sait qu’on passe à côté de cet Autre chose, mais en se connectant à cet Autre chose, on a également peur. Il faut résoudre ce dilemme, et affronter sa peur de son vrai moi. Il faut apprendre à s’accepter. Chapitre 8 : Plus près Dans le monde, il y a de plus en plus d’anxieux. L’auteure pense que c’est parce que nous cherchons à l’extérieur de nous la satisfaction et un sens à la vie. Alors que cela se trouve à l’intérieur. Montaigne, un philosophe français du 16ème siècle, a écrit qu’on ne peut se libérer de l’agitation qu’en résistant activement à l’attrait pour l’extérieur et pour l’avenir, en restant chez soi, en soi. Accueillir l’anxiété Il faut accueillir l’anxiété et l’agitation et non la fuir. Être anxieux c’est fuir le présent en se projetant sans cesse sur un avenir hypothétique, c’est prévoir, c’est s’inquiéter, c’est élaborer des scénarios catastrophes. Ce n’est pas la peine de toujours chercher une raison profonde à l’anxiété. Ce n’est pas toujours important de savoir pourquoi. Sinon on devient anxieux à l’idée d’être anxieux. Être anxieux c’est rechercher des solutions au sujet d’un futur inconnu. Les animaux ne sont pas anxieux, ils ont peur d’un danger, mais pas d’un futur hypothétique. Au contraire les humains ont peur du futur, ont peur de la mort. L’anxiété c’est une projection vers le futur, une course vers l’avant. Au contraire, la dépression est une réminiscence du passé, des remords, des regrets. « Quand on est dépressif, on vit dans le passé. Quand on est anxieux, on vit dans le futur. Et quand on est en paix, on vit dans le présent. » Junia Bretas D'ailleurs, quand on est anxieux ou dépressif on a peur de l’inconnu alors on se raccroche au passé ou on essaye de prévoir le futur. On n’arrive pas à accepter cet Autre chose qu’on ne connaît pas. La dépression et l’anxiété vont souvent de pair car sont l’expression d’un même malaise, cette non-acceptation de l’inconnu. Se demander quel est le problème « Demandez-vous quel problème vous avez en cet instant – pas l’année prochaine, ni demain ni dans cinq minutes. Qu’est-ce qui ne va pas en cet instant ? » Eckhart Tolle, Le pouvoir du moment présent Comme vous allez vous en rendre compte si vous faites cet exercice, il n’y a pas de problème dans l’instant présent. Le problème des médicaments c’est qu’ils sous-entendent que quelque chose ne va pas chez nous et que la guérison ou le bonheur est l’objectif final à atteindre, la solution. Les méthodes de développement personnel et certaines approches psychothérapeutiques promeuvent la même chose, nous font croire que la solution est à l’extérieur. En faisant cela, on s’éloigne de son Autre chose, de son chez-soi, de son vrai moi. La sagesse est déjà en nous. Le sucre, l’alcool, les déménagements, les relations destructrices, les tocs, les réseaux sociaux, sont aussi des moyens de fuir la réalité et le présent.
Prenez le temps de flâner Il est important de prendre du temps pour faire le point sur sa vie, tous les jours, si possible le matin : Suis-je bien ? A l’aise ? A ma place ? Est-ce que ça a du sens ? Chapitre 9 : Spirales d’anxiété Il y a l’anxiété généralisée, comme un bruit de fond, et les crises d’anxiété, ou crises d’angoisse. Pour de nombreuses personnes, l’anxiété se manifeste sous la forme de ces crises, si violentes physiquement qu’elles ressemblent à des crises cardiaques. Mais les crises d’anxiété peuvent aussi être internes, un tourbillon de pensées et de nervosité. C’est ces crises-là que l’auteure appelle spirales d’anxiété. On est souvent dans le premier cas quand on ne comprend pas ce qui nous arrive, qu’on extériorise, et dans le deuxième cas sinon. Sarah Wilson pense que les anxieux chroniques vont plutôt avoir des spirales d’anxiété, et les autres des vraies crises d’angoisse. Les spirales d’anxiété sont déclenchées par l’incertitude et le manque de contrôle. L’auteure ne supporte plus ces tourbillons de pensées et cherche alors par n’importe quel moyen à leur échapper : elle court, se griffe, elle a même déjà tenté de sauter d’un balcon et d’une voiture. Les personnes anxieuses qui font une tentative de suicide ne cherchent pas à échapper au malheur, mais à échapper à la douleur de leur mental incessant et incontrôlable. L’anxiété et les autres Il existe plusieurs paradoxes dans l’anxiété :
les anxieux recherchent la solitude mais ont un énorme besoin de connexion avec les autres quand on est anxieux, on s’en sort mieux avec des inconnus qu’avec nos proches. Avec nos proches on se sent coupables. les anxieux peuvent parfois passer pour des personnes extraverties alors qu’ils souffrent d’anxiété sociale. L’auteure est notamment capable de parler des milliers de personnes et de passer en direct à la télé, sans paniquer. on comprend son anxiété et on peut en parler, mais quand on angoisse, impossible de se raisonner. Cela s’explique par le fait que les pensées rationnelles ne sont plus prises en compte lors d’un moment de panique.
Le cerveau des personnes anxieuses cherche en permanence à résoudre des problèmes du futur, qui sont donc impossible à résoudre car ils ne se sont pas encore produits. Le cerveau rumine en permanence sans pouvoir s’arrêter, et sans rien produire de nouveau, ou de créatif. « L’anxiété est comme un fauteuil à bascule. Elle vous donne quelque chose à faire mais ne vous emmène pas bien loin. » Jodi Picoult Les proches des anxieux ont un rôle à jouer quand nous sommes pris dans une spirale sans fin. Ils doivent organiser les choses pour nous, décider fermement à notre place, être présents, patients, calmes, même si nous les repoussons. Les conjoints des personnes souffrant d’anxiété ne doivent pas confondre le besoin de contrôle des anxieux avec un besoin de contrôler leur conjoint. Les anxieux ne veulent pas contrôler leur conjoint, mais leur environnement et tout ce qui pourrait déclencher une crise d’anxiété. Comment gérer une crise de panique somatique La méditation est très utile, mais inefficace en pleine crise d’angoisse. Impossible de se concentrer, de se discipliner ou de centrer car l’adrénaline est trop forte. Dans ces cas-là on peut alors se reconnecter à son corps, en se faisant masser par exemple. Un massage thaïlandais dans un salon pas cher par exemple. Ou en se passant un gros pinceau de maquillage sur le visage ou les bras, en se tressant les cheveux, en dansant, en marchant en comptant ses pas.
Il faut voir la crise pour ce qu’elle est : des symptômes physiques déclenchés par le cerveau pour nous aider à combattre ou à fuir. Nos pupilles se dilatent pour trouver le meilleur moyen de fuir, la respiration s’accélère et devient superficielle pour avoir l’oxygène nécessaire. L’oxygène accumulé et non utilisé donne des vertiges. Le cœur bat vite pour envoyer l’oxygène dans le corps. On sue, les muscles se contractent, la pression sanguine augmente. Le sang quitte les mains et les pieds pour aller vers les gros muscles. Le système digestif fait une pause. Tout cela n’est que de l’anxiété, pas des problèmes physiques graves. Chapitre 10 : Faire en sorte que le monstre soit joli L’utilité de l’anxiété Les tocs (troubles obsessionnels compulsifs) concernent beaucoup de monde, et ne sont pas une maladie récente. Dans l’antiquité, les gens souffrant de tocs occupaient des places dominantes grâce à leur attention de la sécurité et de l’hygiène. Les anxieux voient le danger avant les autres. C’est peut-être ça le sens de l’anxiété : être les premiers à alerter du danger. C’est notre super pouvoir. Les anxieux sont aussi souvent de grands artistes, écrivains, scientifiques, politiciens. Emily Dickinson et Charles Darwin ne sortaient plus de chez eux à cause de leurs troubles anxieux. Barbra Streisand et Adele souffrent du trac sur scène et évitent de donner des concerts. Gandhi et Thomas Jefferson souffraient d’anxiété sociale. Les troubles bipolaires, qui touchent 1% de la population ont aussi un sens, ont toujours existé et ont aidés aux progrès de l’humanité : les personnes bipolaires prennent des risques et testent les limites. Pour trouver un sens à notre anxiété (et rendre le monstre joli), l’auteure nous propose plusieurs lectures :
Le Diable intérieur, d’Andrew Solomon Rester en vie, de Matt Haig Anxiété (L’esprit d’ouverture), de Scott Stossel La cloche de détresse, de Sylvia Plath De l’exaltation à la dépression, de Kay Redfield Jamison Le Livre du désir, de Leonard Cohen
Accepter l’anxiété Il est préférable d’accepter son anxiété plutôt que d’essayer de la transformer. Cela est inutile d’essayer de contrôler l’incontrôlable. Ce n’est pas si grave d’avoir des moments de mou, de moins bien, d’agitation. Ces moments peuvent mener à quelque chose. On peut ressentir de la compassion pour ces moments, de la curiosité, peut être même les trouver amusants. L’anxiété nous pousse et nous guide, nous dit quand quelque chose ne convient pas. Au niveau biologique, l’anxiété est similaire à l’excitation. On peut donc choisir d’interpréter son anxiété comme de l’excitation, en disant à voix haute « Je suis excité ». Cela s’appelle la réévaluation cognitive. « Le héros et le lâche ressentent tous les deux la même chose, mais le héros utilise sa peur… alors que le lâche s’enfuit. Dans les deux cas, c’est de la peur, mais c’est ce qu’on en fait qui compte » entraîneur de Mike Tyson Plutôt que d’essayer de se calmer, de se détendre, il vaut mieux laisser l’anxiété s’exprimer. La panique survient lorsqu’on chercher à brider l’élan de l’anxiété. Une étude de Harvard réalisée en 2003 a prouvé qu’il est plus facile de passer de l’anxiété à l’excitation que de l’anxiété au calme. Il est plus facile de se convaincre que l’on est excité que de se calmer.
Chapitre 11 : La souffrance est importante L’anxiété fait mal. C’est une souffrance intime, douloureuse, solitaire. On se sent seul, avec l’impression que ne personne ne nous comprend. L’anxiété c’est de la peur, une réaction primaire. Il faut savoir que le bonheur n’est pas notre état naturel. Après tout, quand nous naissons, nous pleurons. Nous ne naissons pas heureux. Nous sommes faits pour souffrir. Nos ancêtres de la Préhistoire s’inquiétaient en permanence, beaucoup plus souvent qu’ils n’étaient heureux. Et c’est comme cela qu’ils ont survécu. L’inquiétude est notre mode par défaut. Nous devons accepter cela, accepter notre anxiété. Mais concrètement comment fait-on ? On peut se parler, observer ses sensations corporelles. On peut se laisser pleurer, observer ses actions. Mais aussi, on peut s’accorder le droit à l’erreur, reconnaître ses erreurs, s’excuser. On peut ne rien faire. On peut essayer d’arrêter ses médicaments. Enfin, on peut accueillir ce qui se passe, sans lutter, sans fuir, sans réprimer. Juste observer. Reconnaître la douleur. Viktor Frankl a écrit sur ce sujet dans son livre « Découvrir un sens à sa vie », qu’il a écrit après avoir survécu aux camps de concentration. Selon lui, notre but ultime est de trouver un sens à notre vie, et cela passe par la souffrance. La quête du bonheur à tout prix est inutile, et même dangereuse, car ce faisant on a alors peur de la tristesse. On ne doit pas chercher à être heureux, mais chercher à mener une vie pleine de sens pour nous. Chapitre 12 : S’atteler à la tâche Si on veut guérir de l’anxiété, on n’a pas le choix, il faut se retrousser les manches et agir. Il n’y a pas de solution miracle et personne ne peut agir à notre place. C’est à nous de prendre notre destin en main. On se doit de le faire, pour nous mais aussi pour nos proches. Prendre soin de soi Pour guérir d’un trouble anxieux, il faut apprendre à vivre en conscience, à faire attention aux déséquilibres, à prendre soin de soi, à éviter les personnes toxiques. Une fois qu’on est sorti d’une spirale d’anxiété ou d’une crise de panique, on peut réfléchir à sa vie, se poser des questions, mettre en place des petites actions pour prévenir les prochaines crises. Le plus dur est de se lancer. Le premier pas est le plus difficile, ensuite les autres suivent. C’est vrai que c’est difficile, mais comme disait F. Scott Fitzgerald, un romancier américain : « Tout ce qui est bon est difficile ». Et cela ne se fait pas du jour au lendemain de changer ses habitudes, il faut être patient. L’anxiété peut être un cadeau quand on l’accueille. Elle nous pousse à devenir meilleurs, elle nous rend sensibles, vulnérables, authentiques.
Faire attention à son alimentation L’anxiété peut engendrer des problèmes de santé à cause du cortisol, l’hormone du stress, qui est libéré en permanence dans le corps. L’anxiété peut faire grossir, déclencher des problèmes digestifs, des problèmes de fertilité, un manque de nutriments, de l’ostéoporose. Mais aussi, l’anxiété déclenche une inflammation dans le corps, ce qui augmente les risques de diabète de type 2 et de cardiopathie. L’inverse est aussi vrai : une mauvaise hygiène de vie peut déclencher de l’anxiété. La méditation et la marche peuvent réguler ces problèmes. Diminuer le sucre également, car il favorise l’inflammation chronique et perturbe la flore intestinale. Il faut arrêter de consommer de la nourriture industrielle, manger 5 à 9 portions de fruits et légumes par jour, des yaourts, prendre des compléments alimentaires si besoin, notamment de magnésium. Chapitre 13 : L’indécision Sarah Wilson déteste prendre des décisions, même anodines, comme choisir un café ou un dentifrice. Cela lui cause énormément d’anxiété, puis elle s’en veut de ne pas réussir à choisir. Les personnes anxieuses sont paralysées devant les décisions, même banales, car elles croient que ce sont des décisions très importantes. Dans notre société moderne, nous avons le choix pour tout, et on nous vend cela comme un gage de liberté. C’est le paradoxe du choix de Barry Schwartz, un psychologue américain : nous sommes plus heureux quand nous n’avons pas ou moins de choix. Ne pas avoir le choix est la plus grande des libertés. Réduire les choix Il faut donc trouver des solutions pour réduire les choix. On peut manger tous les jours la même chose au petit-déjeuner, comme Leo Babauta, ou s’habiller tous les jours pareil, comme Barack Obama ou Mark Zuckerberg. On peut acheter toujours la même marque pour certains produits. Les psychologues appellent cela « jeter des ancres de certitude ». Adopter des rituels matinaux Si vous souffrez d’anxiété, il faut suivre des rituels matinaux pour bien démarrer la journée. On peut méditer, écrire, lire, faire du sport. Si vous n’avez pas le temps, alors levez-vous plus tôt exprès. Jouer à pile ou face Les anxieux ont souvent du mal à suivre leur instinct. On peut alors jouer à pile ou face, et avant de regarder le résultat, se sonder pour savoir quel résultat on espère obtenir. Voilà comment connaître son instinct. Chapitre 14 : Lâcher l’affaire Les anxieux sont généralement perfectionnistes, ils veulent tout contrôler et s’accrochent aux choses. Ils cherchent la meilleure solution, mais elle n’existe pas. L’anxiété arrive lorsqu’on réalise que l’on n’a aucun contrôle. Et pour compenser, on va alors chercher la perfection et chercher à encore plus contrôler, ce qui ne fait qu’empirer l’anxiété. Il faut lâcher l’affaire, suivre le courant de la vie.
Un exercice pour apprendre à se relâcher : s’asseoir en tailleur, pencher le buste et les bras en avant, et tout relâcher. Un fait intéressant : lorsque l’on doit gérer une urgence, l’anxiété disparaît. Cela s’explique par le fait qu’en gérant l’urgence, on vit dans le présent, et qu’on ne peut pas à la fois vivre dans le présent et être anxieux à propos du futur. En se concentrant sur l’urgence à traiter, on sort de ses ruminations mentales. Parfois, être confronté de force à ses peurs peut même faire baisser l’anxiété. On nous dit qu’il faut trouver un équilibre entre le travail et le repos, pour bien vivre et diminuer l’anxiété. En fait il a été prouvé qu’essayer de tout faire parfaitement à la fois n’engendrait que plus de stress et de malheur. Pour être heureux il ne faut pas essayer d’atteindre un équilibre et d’être parfait mais faire ce qui nous plaît quand on en a envie. Bousculer l’ordre établi. Faire l‘inverse de ce qu’on aurait fait habituellement. Changer la routine. Faire les choses à l’envers, pour voir la vie d’un œil neuf. Par exemple, se coucher dans le sens inverse de d’habitude (la tête à la place des pieds). Chapitre 15 : L’espace L’anxiété se ressent souvent comme un flot de pensées constant, qui s’accumulent et qu’on n’arrive pas à évacuer. D’ailleurs, l’anxiété vient du mot grec « ankhô » qui signifie « être serré ». L’anxiété est comme une pelote de laine pleine de nœuds. Pour la défaire on essaye de trouver le bout du fil et de tirer dessus, on pense qu’en changeant de travail ou de partenaire tout sera résolu, mais cela ne marche pas. On ne fait que resserrer les nœuds. Il faut plutôt prendre la pelote et l’assouplir tendrement, pour qu’elle gonfle et que les nœuds se desserrent, créant ainsi plus d’espace. Pour guérir de l’anxiété, il faut créer et trouver de l’espace. Il ne faut plus remplir notre dressing, notre calendrier, notre ventre, mais laisser de l’espace. Faire des pauses. Passer du temps seul. Ne rien faire. Rester dans le noir. Trouvez l’espace entre les respirations Sarah Wilson nous propose de réaliser l’exercice suivant : Inspirez en comptant jusqu’à 4. Retenir en comptant jusqu’à 3. Expirez sur 4 et retenir sur 3. A faire pendant une minute en savourant les temps de retenue. Chapitre 16 : Poser des limites L’anxiété est partout dans notre société, sans que l’on sache forcément pourquoi. Le monde devient de plus en plus anxieux, à cause de la société moderne occidentale. Le problème de nos vies modernes Notre rythme est effréné et sans pauses, on travaille vite, on mange vite, on court d’un endroit à l’autre, on fait plein d’activités, on voyage à l’autre bout du monde, on fait du multi-tâches, on passe du temps sur son smartphone. On fait tout cela pour avoir plus de temps, mais au final on a moins d’espace, qui est pourtant l’élément dont nous avons vraiment besoin. On n’arrive plus à ne rien faire, on est comme surexcités en permanence. La technologie nous emprisonne et nous éloigne les uns des autres. La société nous dit qu’on doit être heureux, et que si on ne l’est pas, alors le bonheur se trouve ailleurs, dans la consommation, dans une solution miracle, dans une nouvelle activité. Tout cela nous éloigne de notre être profond. Et quand on angoisse face à tous ces impératifs, alors on nous colle un diagnostic de trouble ou de maladie, alors que c’est tout simplement trop pour nous. Selon l’ayurveda, la médecine traditionnelle indienne, l’anxiété n’est pas une maladie mais le symptôme d’un déséquilibre, notamment un déséquilibre du dosha Vata. Ce dosha se déséquilibre lorsqu’il y a trop de bruits, de mouvements, par la consommation de café et le sucre, et l’air climatisé. Des éléments que l’on retrouve très souvent dans nos vies modernes.
Comment dompter son vata Pour rééquilibrer son dosha vata, on peut éviter la climatisation et les ventilateurs, ainsi que les courants d’air. Arrêter de prendre du café de temps en temps. Manger tous les jours à la même heure, des aliments consistants et utiliser de l’huile d’olive ou du beurre. Aller se coucher tôt (avant 22 heures), décrocher des réseaux sociaux. Marcher, faire du yoga. Eviter les magasins (car il y a trop de bruits, de lumières et d’air climatisé). On est anxieux car on est dans l’anticipation, l’attente, l’envie de quelque chose, et incapables d’accepter qu’il puisse ne rien se passer. Même la méditation peut être une fuite, une attente de quelque chose, si on en attend le calme, si on cherche à éviter ses émotions négatives. Méditer c’est au contraire accepter tout ce qui se passe. Avant il existait des limites : les horaires de travail étaient encadrés, on n’avait pas d’ordinateur ou de téléphone portable avec soi, les magasins étaient fermés le dimanche, on ne prenait pas l’avion et on écrivait des lettres. Ces limites, qui créaient de la stabilité, ont disparu. C’est à nous de fixer des limites. Personne d’autre ne le fera pour nous. On peut ne consulter ses mails que 2 fois par jour, éviter les grandes villes, arrêter le smartphone à 18h, se réserver une soirée seul tous les mois, ou même une semaine tous les ans, prendre un jour de repos complet par semaine. Ou envoyer moins de mails, et posséder moins d’objets, ne plus surconsommer. Chapitre 17 : La table la plus bancale du café Accueillir l’inconfort de l’anxiété ne consiste pas à diminuer l’anxiété, mais à se rappeler qu’elle peut aussi être source de joie. Comme les enfants, qui ont l’art de savoir comment être heureux malgré les désagréments. On ne fuit pas, on ne se distrait pas, on regarde l’anxiété bien en face et on ne réagit pas. Quand on réduit ses attentes, quand on choisit de faire des choses simples, on peut lâcher prise, suivre le courant et apprécier les petits bonheurs. Si on décide de se focaliser sur ce qui ne va pas, et sur comment le corriger, on finira toujours par trouver une autre raison d’être insatisfait. C’est sans fin. Si on dépense de l’énergie pour éviter les tables bancales dans les cafés, ou les rendre plus stables, alors on se rendra compte ensuite que le soleil nous rentre dans les yeux, et on changera de siège. Et là on se rendra compte que le voisin est bruyant, et ainsi de suite. S’exposer à l’anxiété Il est plus simple et moins anxiogène d’aller directement vers ce qui nous rend anxieux. Il faut s’exposer à notre anxiété pour en accueillir l’inconfort, jusqu’à ce qu’elle diminue, ce qui se produit toujours. On est anxieux car on est incapables de rester longtemps dans une situation qui nous stresse sans fuir. Il faut rechercher l’inconfort pour choisir d’y rester. Arrêter de fuir, mais se connecter à ce qui est et à son Autre chose, à notre joie intérieure. On dépense beaucoup d’énergie à fuir nos angoisses alors qu’il est plus simple et plus sain de les accueillir. Ce à quoi on résiste persiste. Ce qu’on accueille finit par s’atténuer. Mettez-y un peu de wabi-sabi Le wabi-sabi c’est trouver la beauté dans l’imperfection, l’impermanence, le déclin. On peut faire des bouquets de mauvaises herbes, des recettes de cuisine improbables, manger par terre, ne pas faire le ménage. Faites ce qui vous plaît, pas ce qui plaît aux autres. Chapitre 18 : La grâce Une spirale d’anxiété peut mener à la grâce. C’est ce qu’a vécu l’auteure, lorsqu’une suite de coïncidences l’ont fait passer de la dépression et des idées suicidaires, à l’animation d’une émission de télévision, ce qui a relancé sa carrière. Une spirale d’anxiété nous fait dégringoler, plonger dans la souffrance. Et en restant dans l’inconfort et en l’acceptant, on s’ouvre, on laisse l’anxiété se déployer et s’exprimer. Puis il faut renoncer au contrôler et lâcher-prise. L’ouverture et l’humilité alors développées permettent alors à de bonnes choses de se produire. C’est la grâce, l’assurance que la vie s’occupera de nous, qu’on est à sa place.
Le but de ce cheminement avec l’anxiété est de développer notre caractère, notre force intérieure, notre appréciation de la vie. On n’en sort pas guéri, mais différent. C’est ce qui s’appelle la croissance post-traumatique. Selon plus de 300 études, environ 70% des personnes s’étant sorties d’un trouble anxieux ont vécu ce développement psychologique positif. La vie n’est faite que d’incertitudes, on ne peut rien savoir, ni rien contrôler, alors autant l’accepter. Accepter les mystères de la vie, sans chercher à les comprendre. Conclusion sur “Joli monstre, un voyage fascinant à travers l’anxiété” : Nous sommes anxieux quand nous sommes déconnectés de notre être, et de ce qui compte. Nous sentons qu’il nous manque quelque chose et nous ne comprenons plus le sens de la vie. Cela se produit de plus en plus souvent dans notre société moderne, et nous cherchons alors ailleurs ce qui nous manque, dans la surconsommation, la technologie, la nourriture. L’anxiété, en nous emmenant dans les ténèbres, nous montre ce qu’il nous faut, ce qui compte : nous-mêmes. Tout est déjà là. L’anxiété nous ramène à la maison. En réalité, l’anxiété est notre super-pouvoir, qu’on doit accepter, pour retrouver du sens et se laisser porter par la vie. Elle permet de développer sa résilience. L’anxiété n’est pas le problème. Le problème c’est qu’on n’en parle jamais et qu’on ne dit jamais comment s’en sortir. Ce livre nous offre une plongée dans le cerveau et le fonctionnement des personnes souffrant d’anxiété chronique. Il est idéal pour tous leurs proches, s’ils souhaitent mieux les comprendre. Tout y est détaillé, que cela soit le mode de pensées, les réactions, les peurs et les doutes. Les personnes anxieuses peuvent également y trouver leur compte, grâce aux nombreux conseils disséminés dans les différents chapitres. On sent que Sarah Wilson sait de quoi elle parle et on sent moins seuls. Le livre manque cependant de structure à mon goût, on a l’impression que l’auteure ne s’est pas relue car il y a de nombreux retours en arrière et raccourcis dans le récit. On peut vite se sentir perdus. Delphine du blog Guérir l’anxiété Points forts :
Récit inspirant, personnel et émouvant Quelques bonnes astuces dissimulées dans le livre (méditer, ralentir…) Permet de comprendre comment fonctionnent les personnes anxieuses
Points faibles :
L’écriture est brouillonne, il n’y a pas de réelle structure, et des va-et-vient permanents entre les différentes idées
Ma note :
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February 18 2021, 5:00pm
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Comment casser ses croyances limitantes pour réussir ?
Aujourd’hui, nous allons parler des croyances limitantes. Vous savez, ce sont celles qui nous empêchent d’avancer et de réaliser nos objectifs. Alors pourquoi je vous parle de ça ? Tout simplement, car j’ai pu identifier certaines peurs qui reviennent systématiquement, notamment lorsque l’on souhaite se lancer dans le blogging. Je tenais donc à vous partager […] L’article Comment casser ses croyances limitantes pour réussir ? est apparu en premier sur Blogueur Pro.
February 16 2021, 5:00pm
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J'ai publié sur des-livres-pour-changer-de-vie.fr
La Réponse
Résumé de "La Réponse" d’Allan et Barbara Pease : en s’appuyant sur leur propre histoire et les multiples recherches en neurosciences et psychologie, Allan et Barbara Pease nous expliquent comment exploiter notre système d’activation réticulaire (SAR) situé dans notre cerveau dans le but de réaliser nos rêves et nos objectifs de vie ; nous y apprenons alors des points fondamentaux comme l’importance de lister ses objectifs par écrit et de les intégrer dans un plan d’action précis, ainsi que la puissance de la visualisation et des affirmations. Par Allan et Barbara Pease, 2017, 192 pages. Titre original : "The Answer" Chronique et résumé de "La Réponse" d’Allan et Barbara Pease
Introduction En introduction de leur livre "La Réponse", les auteurs Allan et Barbara Pease nous font part de leur objectif : celui de nous apprendre à savoir puis obtenir ce que nous attendons vraiment de l’existence. Ils nous expliquent, plus précisément, que ce livre se veut être "la réponse" aux deux questions essentielles qui sont les suivantes :
Comment prendre son existence en main et devenir la personne que nous rêvons d’être ?
Pour cela, Allan et Barbara Pease proposent de nous enseigner comment :
Choisir notre voie, par nous-mêmes, c’est-à-dire "sans subir l’influence de quiconque". Hiérarchiser nos idées. Affronter les obstacles que nous rencontrerons entre notre situation actuelle et la destination souhaitée.
Comment notre cerveau peut nous aider à nous mener là où nous voulons et comment le programmer pour cela ?
Les progrès immenses des neurosciences nous permettent aujourd’hui de comprendre des éléments jusqu’alors peu ou pas expliqués scientifiquement. Par exemple : le fonctionnement de la fixation d'objectifs, la visualisation, des affirmations, de la prière, de la pensée alpha et de la loi de l’attraction. Les auteurs évoquent les résultats de ce type d'études sur le cerveau dès le début de leur ouvrage "La Réponse". Chapitre 1 - Le secret du SAR Dans le premier chapitre, Allan et Barbara Pease nous présentent en effet une découverte majeure. Il s'agit d’un système dont tous les cerveaux sont dotés : le système d’exploitation cérébral (SAR). Les auteurs exposent ici comment ce système, le SAR, joue en fait un rôle fondamental dans la réussite de nombreux individus. 1.1 – Qu’est-ce que le SAR ?
Le SAR est constitué de fibres neuronales. Il participe à nombre de fonctions essentielles de la biologie humaine. Il se compose du :
SAR Ascendant => relié à des parties du cerveau comme le cortex, le thalamus et l’hypothalamus. SAR Descendant => relié au cervelet et aux nerfs responsables des sens.
Le SAR est décrit par les auteurs comme : "L’endroit où convergent vos pensées, vos sentiments, ainsi que les influences extérieures. […] Il s’agit d’un réseau de voies nerveuses qui filtre toutes les données sensorielles entrantes en provenance du monde extérieur. Tout ce que vous voyez, entendez, sentez ou goûtez traverse le SAR. […] En un mot, le SAR est la clé pour "allumer" votre cerveau et représente le centre de la motivation." Autrement dit, les millions de données qui nous arrivent en permanence en tant qu’humain atterrissent dans notre SAR. Avant d’entrer dans notre cerveau, chaque donnée suit le chemin suivant. Elle :
Est d’abord décodée par les récepteurs de nos sens, Passe ensuite par les nerfs, Rejoint la moelle épinière, Remonte à travers le SAR qui se trouve être le centre de commandement de notre cerveau.
1.2 – Le SAR est le centre de tri de notre cerveau "Le cerveau traite plus de 400 millions d’éléments d’information à la seconde, dont seulement 2 000 consciemment. […] Autrement dit, vous ne percevez pas 99,9999 % des informations qui vous parviennent chaque jour, précisent les auteurs." Quand les millions de données que nous réceptionnons passent par le SAR, ce dernier va fonctionner à la manière d'"un centre de tri". Le SAR va filtrer les informations pour déterminer des priorités et choisir celles à faire remonter à notre conscience. Pour cela, le SAR relie nos pensées et sentiments à des éléments similaires dans notre environnement. Ainsi, "quand une correspondance est trouvée, votre conscience est alertée". 1.3 – Notre SAR possède un GPS Parmi les découvertes des scientifiques sur le système d’activation réticulaire, les auteurs trouvent intéressant de noter son rôle dans ce qui est souvent appelé la "loi de l’attraction". Pour nous aider à comprendre, Allan et Barbara font une analogie avec le GPS : quand nous utilisons un GPS, nous indiquons au GPS notre destinations sans nous soucier de comment s'y rendre. Le GPS nous y conduit automatiquement. Le SAR agit de la même façon : une fois que nous nous sommes fixé un objectif, ce dernier se met à voir tout ce qui est en rapport avec cet objectif, ce qui nous met inévitablement sur la voie de cet objectif. Comme un filtre, il atténue les effets des autres stimuli, scanne toutes les données, repère et ne conserve que celles qui sont pertinentes. C'est ce qui se passe, par exemple, lorsque nous nous trouvons dans un centre commercial ou un aéroport bondé et que l’on prononce notre nom dans les haut-parleurs : nous l’entendrons. 1.4 – Le moteur de recherche de notre SAR De même, le système d’activation réticulaire ne reconnaît ou ne sélectionne que les informations conformes à notre système de croyances. Nous comprenons ainsi que notre SAR peut, selon les termes des auteurs, "travailler pour ou contre nous". Cela "dépend entièrement de ce que nous pensons". "À la manière d’un moteur de recherche sur un ordinateur, le SAR peut être programmé pour détecter ce que nous souhaitons. Ainsi, si nous le programmons sur une idée ou un objectif bien précis, le SAR récupérera les données pertinentes parmi des millions d’éléments d’information pour vous les soumettre et éliminera les données non pertinentes. Pour trouver précisément ce que vous lui avez ordonné de trouver." Les auteurs citent plusieurs exemples pour illustrer cette idée :
Ce modèle de voiture que nous nous mettons à voir partout, dès lors que nous l’avons choisi comme étant le modèle de notre future voiture. Le nombre de modèle n’a pourtant pas augmenté. Par ailleurs, si cette voiture venait à ne plus nous intéresser, nous ne la verrions plus sur les routes. Lorsque nous venons d’avoir un bébé et que, tellement fatigué, nous sommes capable de nous endormir au milieu de n’importe quel bruit sans nous réveiller, sauf lorsque notre bébé se met à pleurer.
1.5 – Comment la pensée positive impacte notre SAR Notre SAR fonctionnant comme un filtre, nous comprenons désormais comment notre dialogue intérieur et nos attentes peuvent impacter notre quotidien : en pensant de manière positive, nous programmons automatiquement notre SAR "pour qu’il recherche des informations sur les comportements positifs et écarte les données sur les attitudes négatives". Et inversement. C’est pourquoi, il est capital de se concentrer uniquement sur ce que nous voulons, nous aimons, et non pas sur ce que nous refusons. Ainsi, la découverte passionnante selon les auteurs, c’est que : "Vous pouvez programmer sciemment votre SAR en choisissant les messages à lui envoyer depuis votre conscience. Cela signifie que vous pouvez désormais créer votre propre réalité." Chapitre 2 - Décidez ce que vous voulez "Tout le monde a déjà éprouvé une folle envie de faire quelque chose qui nous transporte quand on y pense, mais rares sont ceux qui réalisent ce rêve." Dans ce deuxième chapitre, les auteurs du livre "La Réponse" abordent la première grande difficulté de la plupart d’entre nous : décider ce que nous voulons. Cela paraît très simple en apparence. Mais en réalité, beaucoup de personnes ne savent pas comment s’y prendre. Et c’est souvent la raison pour laquelle beaucoup n’accomplissent pas grand-chose ou ne possèdent rien de particulier. C'est "parce qu’ils n’ont pas décidé ce qu’ils souhaitaient faire de leur vie" lancent Allan et Barbara Pease. 2.1 – Trois étapes pour décider ce que nous voulons À la puberté, beaucoup d’entre nous se conforment aux exigences des autres. Nos rêves d’enfant s’éloignent pour laisser place à la sécurité et l’anxiété. La première étape pour faire de notre vie ce que nous souhaitons vraiment et pas ce que les autres exigent de nous est d’en prendre la décision. Voici ensuite les 3 conseils d’Allan et Barbara Pease pour parvenir à décider ce que nous voulons vraiment réaliser dans notre existence.
Noter tout ce que nous pourrions aimer faire ou réussir
Allan et Barbara Pease nous invitent à lister tous nos rêves :
Sans nous limiter (nous ne nous engageons absolument pas à tout accomplir). Sans nous soucier de ce que peuvent penser les autres. En prenant soin d’y intégrer nos rêves d’enfant qui sont toujours importants à nos yeux. En nous inspirant des idées dont nous entendons parler et qui nous font vibrer.
Les auteurs conseillent de garder cette liste pour soi, ou de ne la partager qu’avec quelqu’un d’entière confiance (une personne qui ne dira pas que notre liste est stupide ou irréalisable, et qui ne s'en servira pas pour nous manipuler) : "Cette liste ne concerne que vous. Ne la montrez pas aux briseurs de rêves et ne vous laissez pas définir par l’opinion d’autrui."
Décider quoi faire et non comment faire
Ici, les auteurs du livre "La Réponse" expliquent pourquoi il est capital de se concentrer, à ce stade, uniquement sur ce que nous voulons vraiment, et non pas sur la façon de le réaliser. "Décidez d’abord ce que vous voulez. Votre SAR cherchera ensuite les réponses à la question "Comment y parvenir ?" et les méthodes commenceront à apparaître." Ceux qui réfléchissent dès le départ à comment parvenir à leur rêve se découragent et sont ceux qui abandonnent.
Créer un recueil d’objectifs
Cela consiste à regrouper, dans un carnet que nous lirons tous les jours, notre liste de rêves (réalisée en première étape), des photos, des images et des textes décrivant ou illustrant nos objectifs. 2.2 – L’utilité de dresser une liste manuscrite
Trois bonnes raisons d’écrire ses objectifs
Les auteurs sont formels : dresser une liste manuscrite de ce qui nous passionne dans la vie augmente grandement nos chances d’accomplir nos objectifs. Ils font part d’une étude réalisée qui montre, en effet, que lorsque nous couchons nos objectifs sur papier, nous avons 42 % de chances en plus d’atteindre nos objectifs.
Pourquoi ? Parce que l’écriture à la main :
Nous implique physiologiquement (cela génère jusqu’à 10 000 mouvements et des milliers de voies neuronales) et active donc puissamment notre SAR qui va se mettre à filtrer les informations liées à ce que nous avons noté.
Nous amène à nous concentrer sur ce qui importe vraiment et nous aide à clarifier nos pensées :
"Comme une boule de spaghettis, une pensée est inextricablement liée à bien d’autres. Il est difficile d’isoler une seule idée pour se concentrer dessus. […] Le processus d’écriture cristallise chaque pensée de façon à l’isoler des autres."
Nous investit plus émotionnellement et décuple ainsi notre motivation à atteindre nos objectifs.
Les auteurs illustrent leurs propos avec plusieurs objectifs qu’ils ont réussi à atteindre parce qu’ils les avaient inscrits sur leur liste de rêves, alors même que ceux-ci paraissaient fous.
L’importance de relire constamment sa liste manuscrite d’objectifs
Relire souvent sa liste manuscrite d’objectifs va nous permettre de réévaluer l’importance de chaque élément régulièrement, au fil du temps, de l'amputer ou de l'enrichir. Pour être plus certain de la relire constamment, nous pouvons l’afficher à un endroit où elle sera toujours visible (dans notre chambre, notre salle de bain, sur le réfrigérateur, notre écran d’ordinateur ou de téléphone…).
Les personnes qui réussissent le mieux dans la vie écrivent leurs idées et leurs objectifs
Les auteurs évoquent notamment une étude des années 70 qui a démontré, en gros, que les millionnaires sont des gens passionnés qui savent précisément ce qu’ils veulent. Les milliardaires aussi sauf qu’eux ont, en plus, dressé des listes et plans d’action écrits de leurs intentions. 2.3 – La découverte de sa véritable vocation professionnelle ou de sa mission de vie La vie professionnelle fait partie des priorités de la majorité des gens. Pourtant, des études indiquent qu’au moins 8 personnes sur 10 n’aiment pas l’activité qui leur permet de gagner leur vie. Pour savoir quelle est notre "mission de vie" ou "vocation professionnelle" (selon les termes du livre), les auteurs suggèrent de répondre à la question suivante : "Quelle est la chose que j’aime tellement que je serais prêt à la faire gratuitement, mais pour laquelle je pourrais également être rémunéré ?" Allan et Barbara Pease rajoutent : "Avez-vous cité votre boulot actuel ? Si vous avez fourni une autre réponse, commencez immédiatement à envisager de quitter votre boulot actuel." Selon Allan et Barbara Pease, tout ce qui nous passionne peut devenir une activité professionnelle rémunérée, à condition de savoir précisément ce que nous aimons et de le lister par écrit. "Trouvez une activité que vous aimez et vous ne travaillerez plus jamais de votre vie. […] Laissez vos rêves vous emporter." Chapitre 3 - Fixez-vous une liste d’objectifs très clairs 3.1 – Dresser sa liste par écrit Le chapitre précédent nous a montré comment le fait de lister à la main les rêves qui comptent vraiment pour nous permet d’exploiter pleinement notre potentiel. Il s'agit maintenant de passer à l'action : "Commencez à dresser votre liste tout de suite. […] Faites-le maintenant. Sinon, vous risquez un jour de vous réveiller en vous apercevant que vous n’avez plus le temps." 3.2 – Classer ses rêves en 3 colonnes Les auteurs de "La Réponse" nous proposent de répartir les éléments de notre liste en trois sections intitulées A, B et C :
"A" : les objectifs/rêves les plus importants actuellement et que nous aimerions accomplir rapidement. "B" : les objectifs/rêves importants à nos yeux, mais qui demandent encore un peu de réflexion avant de nous engager à les concrétiser. "C" : les objectifs/rêves que nous voudrions réaliser mais qui ne restent que des éventualités (car nous manquons, par exemple, d’informations avant de les positionner dans la section "B" ou "A").
À l’intérieur de chaque section, nos objectifs seront classés et numérotés par ordre d’attrait. Il est préférable de toujours avoir au moins dix objectifs réalisables sur sa liste. Car si l’un d’eux ne nous convient plus, il nous en reste neuf : nous conservons ainsi un état d’esprit positif. "Cette liste va désormais constituer une base de départ pour l’évolution de votre existence." 3.3 – Quantifier ses objectifs Pour être motivant et reconnu par notre SAR, un objectif doit être formulé "en termes clairs et mesurables avec des dates, heures, quantités, formes, couleurs, dimensions et résultats" affirment Allan et Barbara Pease. Les objectifs trop vagues et généraux doivent être reformulés de façon mesurable, quantifiable et détaillée, comme dans les deux exemples suivants :
"Être riche un jour" ⇒ "Le 15 août à 12 heures, soit dans 5 ans, j’aurai des actifs nets à hauteur de 1 million d’euros et plus aucune dette". "Avoir une jolie maison" ⇒ "Posséder, d’ici 3 ans, une maison en brique avec 4 chambres et un jardin tropical, orientée nord-est et située à 100 mètres de la mer" puis décrire clairement les plans, meubles, poignées de porte, revêtements de sol, l’aménagement paysager…).
Dans ces exemples, la deuxième formulation donne envie d’agir immédiatement et permet à notre SAR de passer en "mode recherche". Enfin, les auteurs précisent que notre objectif "doit être hors de portée, mais pas hors de vue".
3.4 – Formuler ses objectifs de manière positive Il est indispensable de formuler ses objectifs positivement. Pour plusieurs raisons :
Le SAR n’est capable de ne visualiser que des images positives : par exemple, au lieu d’écrire "Je vais arrêter de fumer le 1er janvier", noter "Je serai non-fumeur au 1er janvier" pour que notre SAR puisse créer une image représentant un non-fumeur.
Les objectifs formulés de façon positive créent, dans l’esprit, des images motivantes. Les objectifs négatifs, quant à eux, ne créent aucune image mentale.
3.5 – Opter pour des objectifs tangibles "Plus vous êtes émotionnellement et physiquement proche des images reliées à vos objectifs, plus vite vous atteindrez ces derniers." En résumé, il s’agit de :
Ancrer son objectif dans la réalité
Par exemple, si nous souhaitons scolariser nos enfants dans une grande école, nous ne devrions pas nous contenter de lire des articles sur les établissements visés mais les visiter pour nous en faire une idée réelle.
Se mettre dans la peau de la personne que nous serons une fois l’objectif accompli
"Si vous pouvez l’imaginer, alors vous avez en vous les ressources pour que cela devienne réalité." Selon les auteurs, si nous parvenons à nous imaginer en train d’atteindre notre objectif ou à nous voir une fois notre objectif atteint, c’est que nous possédons les aptitudes nécessaires pour le faire. Sinon, nous n’aurions pas réussi à nous visualiser dans ce rôle. Les sportifs ont d'ailleurs bien compris ce principe : s’ils sont capables de se visualiser en train d’accomplir une performance, alors c’est que leur corps est en capacité de l’atteindre. S'exercer à cela est encore une façon d’activer notre SAR qui se met à agir en conséquence. Les auteurs de "La Réponse" précisent : "La vie ne garantit pas que vous obteniez tous ces résultats, mais être capable de commencer par visualiser une situation vous met sur la voie de sa concrétisation. La première étape la plus importante est de commencer par vous imaginer en train d’obtenir ce résultat et non de réfléchir à la façon d’y parvenir." 3.6 – Afficher sa liste d’objectifs partout Les auteurs le répètent : afficher notre liste écrite d’objectifs partout (réfrigérateur, économiseur d’écran) force notre cerveau à se projeter et à visualiser à quoi ressemblera notre vie future, une fois chaque objectif atteint. Pour plus d’efficacité, nous pouvons imprimer ou découper des photos et images en lien avec nos objectifs. Puis, les coller sur une feuille ou dans un carnet où figurent nos listes d’objectifs. Chapitre 4 - Échafaudez un plan avec une date limite
4.1 – Comment transformer ses rêves en objectifs "La date limite est à vos objectifs ce que la détente est au pistolet." C’est en effet, selon Allan et Barbara Pease, en fixant une date limite à la réalisation de nos rêves que nous allons les transformer en objectifs : "Un rêve demeure au stade du rêve jusqu’à ce que vous lui attribuiez une date limite. Les dates limites exigent que vous passiez à l’action et vous font aller de l’avant." Autrement dit, le fait d’écrire une deadline pour nos rêves :
Est source de motivation pour aller de l’avant et au bout de nos projets. Donne du sens à nos priorités. Nous aide à passer à l’action : en nous impliquant davantage physiologiquement et donc émotionnellement, il devient plus facile de dépasser nos peurs et nos doutes. Nous aurons donc moins tendance à procrastiner.
4.2 – Comment rendre les deadlines encore plus efficaces Concernant les dates limites, les auteurs de "La Réponse" nous invitent à suivre 3 principes.
Se fixer des deadlines réalistes
Autrement dit, nous devons être capable de respecter les dates limites mais celles-ci doivent rester suffisamment rapprochées pour rester motivantes (elles doivent générer un petit challenge).
Découper les objectifs ambitieux en "petites bouchées" réalisables
Cela les rendra moins intimidants et évitera le découragement. Concrètement, il s’agit de planifier, dans un calendrier, des sous-objectifs réalistes (annuels, mensuels, hebdomadaires, quotidiens et même horaires) de nos grands objectifs. Ces mini-objectifs, traités un par un seront faciles à accomplir et nous apporteront un sentiment de réussite et donc de la motivation pour continuer. Une phrase du livre résume bien cette idée : "Gardez un œil sur la prochaine étape et non sur le sommet."
Passer tout de suite à l’action
Dès que nous avons décidé quoi faire, il faut commencer, sans attendre. Pour les auteurs de "La Réponse", se mettre en marche est l’étape la plus importante : "Inutile de voir tout l’escalier, contentez-vous de monter la première marche. Parfois, le plus petit pas dans la bonne direction peut s’avérer le plus grand de toute votre vie. Faites ce pas, même si c’est sur la pointe des pieds." En fait, beaucoup de personnes n’avancent pas parce qu’ils ne démarrent jamais, trop occupés à "se préparer à être prêts", trop obnubilées par la planification. "N’attendez pas d’avoir fini de rembourser votre emprunt immobilier, que les enfants aient quitté le nid, que vous ayez gagné en confiance, que le Nouvel An soit passé, votre anniversaire, le trente-six du mois, votre mariage, divorce, séparation, promotion, retraite, licenciement, ou la mort de votre perroquet. Commencez dès maintenant ! Si le "plan A" ne fonctionne pas, sachez qu’il y a 25 autres lettres dans l’alphabet." 4.3 – Que faire lorsque nous ne respectons pas la date limite de notre plan d'action ? Les résultats sont parfois plus longs à venir que nous l’imaginions au départ. En effet, nous traversons tous, dans notre vie, des difficultés. Dans ce cas, les auteurs de "La Réponse" nous conseillent de fragmenter notre objectif en sous-objectifs, de poser une autre échéance, puis une autre encore si nécessaire afin de ne pas prendre le risque de renoncer. Comme les dates limites ne s’établissent que sur la base d’estimations, il est normal de devoir les réajuster en cours de route. Il n’est, par ailleurs, pas recommandé de se lancer dans trop d’objectifs en même temps. 4.4 – "Si vous traversez l’enfer, surtout continuez d’avancer" Cette citation de Winston Churchill énoncée par Allan et Barbara Pease résume la dernière idée développée dans ce chapitre : il est tout à fait possible et même recommandé de fixer une date butoir également aux pensées négatives ou à ce que nous voudrions qui cesse. Pour cela : "Décidez qu’à partir d’un jour et d’une heure précis, vous ne porterez pas un regard négatif sur ce qui vous est arrivé par le passé. Décidez de penser uniquement à ce que vous voulez vraiment.[…] Vous ne connaissez la défaite que si vous ne vous relevez pas. Décidez à l’avance que si une tragédie vous frappe, vous vous en sortirez." En guise d’illustration, Allan Pease raconte comment il a lui-même appliqué ce principe, à plusieurs reprises, dans sa vie. Il nous décrit ces expériences comme des expériences "incroyablement libératrices" car cela lui a permis, à chaque fois, de se sentir à nouveau aux commandes de sa vie. Chapitre 5 - Persistez quoi que pensent, fassent ou disent les autres Se fixer des objectifs et les planifier n’est pas le plus difficile. Le plus difficile, c’est d’aller au bout de ses plans. D’autant plus que notre entourage ne joue pas souvent un rôle très encourageant à cette étape-là.
5.1 – Décider immédiatement de ne plus écouter les personnes qui essaient de nous dissuader
"Ne laissez personne vous voler vos rêves"
Lorsque nous faisons part de nos projets à notre entourage, une quantité de personnes (proches et amis essentiellement) vont soudainement tenter de nous dissuader de mener ces projets. Pour cela, ils vont utiliser tout un tas d’arguments :
Nous sommes trop vieux, trop jeune, trop gros, trop maigre, trop paresseux, trop fou… Nous n’avons pas assez d’argent, de compétences, de talent… C’est trop risqué, ce n’est pas le bon moment, l’économie est mal en point, il y a de l’inflation, de la déflation…
Mais Allan et Barbara Pease nous mettent en garde : "ne laissez personne vous voler vos rêves". Ils insistent en nous conseillant de bien faire attention à qui nous révélons nos rêves : "Les personnes trop faibles pour poursuivre leurs rêves trouvent toujours un moyen de vous décourager dans la concrétisation des vôtres. Ne laissez pas les esprits étroits vous convaincre que vos objectifs sont trop élevés." En somme, chacun d'entre nous est capable de prendre ses décisions en connaissance de cause. Nous ne devrions surtout jamais prendre ces décisions "en suivant les conseils de ceux qui n’auront pas à subir les conséquences des résultats obtenus".
Pourquoi les autres essaient-ils de nous dissuader d’atteindre nos objectifs ?
Les auteurs de "La Réponse" décrivent trois raisons principales au fait que les autres cherchent souvent à nous détourner de nos objectifs. Selon eux, c'est parce qu'il s'agit de personnes :
Inquiètes que nous perdions notre argent, notre santé, une opportunité, ou que nous régressions. Qui craignent que nous mettions en lumière à quel point ils ne font pas grand-chose de leur vie : dès lors, "les raisons pour que vous ne poursuiviez pas vos rêves sont les leurs et non les vôtres" affirment les auteurs. Qui se sentent menacées ou médiocres face à l’annonce de nos objectifs.
La recommandation des auteurs du livre "La Réponse" est de ne pas écouter ce que les autres disent, font ou pensent mais de persévérer dans l’exécution de notre plan. Plus concrètement, ils nous conseillent de remercier ces gens de s’inquiéter pour nous, leur dire que nous les aimons, puis reformuler notre projet sans plus d’explications. 5.3 – Surmonter la peur d’échouer Nombre de personnes ne se lancent pas dans la réalisation de leurs rêves par peur d’échouer. Or, nous ne devrions pas craindre l’échec, car c’est, en réalité, une partie essentielle du succès. En effet, très peu de gens ont réussi sans avoir échoué. Les auteurs s’intéressent ici à plusieurs de ces destins (Howard Schultz avec Starbucks, Walt Disney avec Disneyland…) pour conclure que : "Les gagnants ne sont pas ceux qui n’échouent jamais. Les gagnants sont ceux qui ne renoncent jamais." Ils citent également la romancière J.K. Rowling : "Les erreurs vous aident simplement à apprendre ce qu’il faut faire pour réussir. Un boxeur ne perd pas son combat s’il va au tapis. Il perd s’il ne se relève pas." 5.4 – Éviter d’être manipulé par les autres Les auteurs de "La Réponse" partagent les deux techniques qu’ils utilisent pour éviter d’être manipulé par les autres :
Technique n ° 1 :
Accepter la part de vérité dans les propos de son interlocuteur ; Reformuler sa position et la maintenir sans agressivité.
Exemple : Une mère dit à sa fille qu’en partant travailler en Afrique, elle peut mourir d’une maladie. Voici ce que serait la réponse de la fille selon la technique n° 1 des auteurs : "Cela se pourrait. Mais j’ai profondément envie d’aider les défavorisés et je brûle d’impatience de partir."
Technique n ° 2 : si nous ne sommes vraiment pas d’accord ou que nous trouvons les propos de notre interlocuteur stupides, alors convenir que ce dernier a le droit d’avoir son opinion, mais maintenir notre position.
Dans les deux cas, rester agréable et faire en sorte que notre interlocuteur aient l’impression d’avoir raison. Chapitre 6 - Prenez votre vie en main en assumant vos responsabilités 6.1 – Comment reprendre le contrôle de sa vie ? Pour Allan et Barbara Pease, nous sommes responsables de ce qui se passe dans notre vie actuelle, du positif comme du négatif : "Votre façon de penser et les choix opérés par le passé ont donné naissance à la situation dans laquelle vous vous trouvez aujourd’hui." C’est pourquoi, il nous revient d’en assumer "tous les mérites et toutes les déconvenues". Aussi, pour assumer la responsabilité de notre situation, il nous faut absolument, d'après les auteurs, contrôler nos :
Pensées, Réactions, Réponses/choix face à ce qui nous arrive.
Il existe de nombreux événements sur lesquels nous n’avons pas ou peu de mainmise (maladie grave, accident, incendie, tsunami…). Néanmoins, il nous est tout à fait possible de maitriser ces trois éléments qui créent notre vie future. 6.2 – "Ce n’est pas ce qui vous arrive qui est important, c’est ce que vous en faites."
Tout ce que nous faisons repose sur nos choix
"C’est vous et vous seul qui êtes responsable de chaque décision et orientation que vous choisissez de prendre dans votre vie. […] Votre vie est le résultat des choix que vous faites. Si vous n’aimez pas votre vie, commencez par faire de meilleurs choix." Selon les auteurs de "La Réponse", nous pouvons nous créer une vie de rêve mais il nous faut alors cesser de nous poser en victime et de nous trouver des excuses. Car c’est précisément ce qui nous empêche d’accomplir nos rêves. Nos parents, beaux-parents, partenaire actuel et ex-partenaires, notre genre, âge, couleur de peau, santé, notre chef, l'économie, le gouvernement, la météo : certes, tous ces facteurs impactent notre situation, mais ils "ne conditionnent pas le résultat d’ensemble". Quelle que soit l'activité, des milliers de personnes réussissent avec ces "facteurs militants". "Si les "facteurs limitants" étaient si importants, personne n’aurait jamais rien réussi."
Les mauvais choix
Pour Allan et Barbara Pease, faire face aux conséquences d’un mauvais choix nous est utile. Cela nous enseigne une "leçon" qu'il nous était probablement nécessaire de connaître pour avancer. Par contre, quand nous commettons toujours la même erreur, ce n’est plus une erreur : c’est un choix. 6.3 – Huit décisions à prendre pour assumer à 100 % ses responsabilités Si nous voulons accomplir nos rêves, améliorer notre vie, alors il est indispensable de commencer par changer nos pensées et comportements. Car en continuant à penser et à agir comme depuis toujours, nous obtiendrons invariablement les résultats que nous avons depuis toujours. Dès lors, Allan et Barbara Pease nous encouragent à prendre 8 décisions :
Arrêter de nous plaindre
Ou si nous avons de bonnes raisons de nous plaindre, alors nous adresser à quelqu’un qui peut nous aider.
Cesser de rejeter la faute sur les autres
Pour les auteurs, les êtres bons nous apportent du bonheur et nous offrent des souvenirs. Ceux qui ne le sont pas enrichissent notre expérience et nous offrent des leçons.
Cesser de nous croire victime des circonstances et de trouver des excuses à ce qui se passe dans notre vie
"De votre pensée découlent vos actes et il vous incombe de changer ou non. Vos résultats vous disent la vérité sur vos choix." Les auteurs évoquent, comme exemple, notre responsabilité concernant notre état de santé. Ils précisent que "près de 80 % des cancers et maladies cardiovasculaires sont liés au mode de vie du patient – régime alimentaire néfaste, tabac, alcool, malbouffe, pollution, métier stressant et attitudes négatives".
Choisir de s’entourer de personnes et de choses que nous méritons et que nous voulons vraiment
Il s’agit de choisir un cercle plus positif. Les auteurs nous invitent à nous autoriser à fuir "ce qui ne nous fait pas bonne impression" en faisant confiance à notre voix intérieure. "N’ignorez pas les avertissements que vous lance l’existence. La façon dont une personne traite les serveurs, le personnel des hôtels et les chiens correspond à celle qu’elle finira par adopter avec son mari, sa femme ou son/sa partenaire. La vie vous donne des indices sur tout et tout le monde. Si quelqu’un nuit à votre existence, éloignez-le de votre vie, […] ou envisagez tout du moins de passer moins de temps en sa compagnie."
Focaliser sur des mesures positives qui favorisent l’atteinte de nos objectifs
Allan et Barbara Pease expliquent ici qu’en nous concentrant uniquement sur ce que nous voulons, et en en parlant positivement, nous verrons d'autres issues aux événements que nous vivons (et ce, grâce à notre SAR). Dès lors, les auteurs nous proposent de dresser la liste de dix choses que nous souhaiterions changer ou améliorer à notre sujet, puis de focaliser sur cette liste.
Réagir différemment aux événements qui surviennent dans notre vie
Trois points sont ici développés :
Il n’est pas difficile de voir en quoi nos actes (ou notre manque d’action) ont provoqué la situation dans laquelle nous nous trouvons. "Si vous n’aimez pas quelque chose, changez-le. Si vous ne pouvez le changer, changez la perception que vous en avez." Ou encore plus simplement : "Si vous souhaitez voir votre vie changer, changez de vie."
Ne pas vivre dans le passé
Pour les auteurs de "La Réponse", il est essentiel de "rester à la page" et d'être tourné vers le présent et l'avenir. Chapitre 7 - L’art de la visualisation
7.1 – Comment fonctionne la visualisation ?
Une image précise de son objectif
Visualiser un objectif, c’est créer une image mentale nette de celui-ci dans notre conscience. C’est s’imaginer en train d’obtenir les résultats souhaités et précisément ce que nous ferions et éprouverions à ce moment-là. Le SAR, qui n’est pas en capacité de faire la distinction entre imaginaire/fiction et réalité, va alors transmettre cette image dans notre subconscient. Les auteurs nous informent que : "Des études ont démontré que les sujets qui visualisent au préalable les résultats souhaités obtiennent en moyenne des résultats supérieurs de 100% à ceux qui n’ont pas employé cette technique." C’est pourquoi, depuis plus de 50 ans, presque tous les sportifs olympiques utilisent la visualisation.
Notre esprit pense en images
Les auteurs montrent ici que notre esprit ne pense pas avec des mots, mais en images. D’où l’importance de lister ses objectifs et toutes actions inhérentes en décrivant, avec passion et enthousiasme, une image claire et positive du résultat souhaité et de notre situation une fois notre objectif atteint.
Les preuves scientifiques de l’efficacité de la visualisation
Allan et Barbara Pease exposent les résultats de nombreuses recherches sur le cerveau qui ont démontré la force de la connexion esprit-corps, le lien entre nos pensées et nos comportements et l’efficacité de la visualisation. Les études présentées font part de :
La découverte de mouvements musculaires subtils déclenchés par la visualisation ; Le pouvoir de l’entraînement mental auprès de basketteurs, de policiers et d’athlètes ; Les effets de la visualisation et de l’hypnose dans la lutte contre le cancer ou en prévention de maladies ; La pratique de la "répétition mentale".
En outre, ces travaux révèlent que "les pensées produisent les mêmes instructions mentales que les actions physiques". En agissant sur un grand nombre de fonctions cérébrales, la motricité, l’attention, la perception, la planification et la mémoire, la visualisation nous entraîne à la performance réelle. Et si la pratique mentale n’est pas aussi efficace que la pratique physique, elle est très complémentaire et constitue une excellente façon de :
Renforcer sa confiance et préparer son cerveau à l’atteinte de ses objectifs. Faire progresser sa motricité. Améliorer sa motivation et ses performances.
7.2 – Comment pratiquer la visualisation | 5 étapes à suivre Pratiquer la visualisation est simple mais nécessite de s’exercer régulièrement pour de bons résultats. Les auteurs de "La Réponse" proposent de commencer par un objectif simple (manger lentement, se lever tôt, répondre calmement à une personne qui nous énerve) avant de se lancer sur des sujets plus complexes. Ils nous décrivent 5 étapes à suivre :
Se détendre : s’installer dans un endroit calme où nous sommes sûr de ne pas être dérangé. Fermer les yeux et respirer profondément.
Imaginer ce que nous voulons réaliser : visualiser une image nette de l’ensemble de ce que nous souhaitons. S’il s’agit, par exemple, de savoir jouer de la guitare, nous visualiserons la guitare, sa forme, les cordes…
Prendre place dans l’image : s’imaginer avec tous les détails possibles dans cette image. Dans notre exemple, ce sera la façon de nous assoir, de prendre et tenir notre guitare.
Passer à l’action : toujours dans le même exemple, il faudra alors ressentir la guitare dans nos mains, se concentrer sur tout ce que nous percevons, comme le son de la guitare. S’imaginer en train de commencer à s’exercer, à jouer des morceaux sans rater aucune note, comme si nous étions un virtuose de l’instrument.
Rouvrir les yeux.
Quelques points importants à suivre pour rendre la visualisation plus efficace :
Faire appel le plus possible à ses cinq sens. Visualiser le maximum de détails : ce que nous portons, avec qui nous sommes, où nous nous trouvons… S’imaginer franchir tous les obstacles que nous pourrions rencontrer. Réaliser ses séances de visualisation plutôt tôt le matin ou juste avant de s’endormir.
Chapitre 8 - Le pouvoir des affirmations 8.1 – Qu’est-ce qu’une affirmation ? Une affirmation est :
Une déclaration positive à répéter régulièrement pour confirmer ce que nous avons l’intention de réussir ou de faire, ou sur une vérité à laquelle nous avons choisi d’adhérer. Un outil intéressant pour modifier ses schémas de pensées, l’image qu’on a de soi et faire en sorte que nos objectifs deviennent réalité (nos affirmations vont traverser notre SAR).
8.2 – Comment formuler une affirmation ? Pour qu’une affirmation fonctionne, elle doit :
Être choisie en fonction de notre situation personnelle. Être formulée de manière positive (ne pas utiliser "ne… pas", "ne vais pas" ou "ne peux pas"). Commencer par "Je suis" ou "Je vais". Être précise : par exemple, la formulation "je suis en train de mincir" n’a pas le même pouvoir que "je suis en train de devenir une personne qui pèse 90 kilos". Être répétée inlassablement : "jusqu’à ce qu’elle fasse partie de notre être".
Les affirmations doivent être répétées en visualisant les résultats de ce que nous souhaitons, non pas de ce que nous ne voulons pas, et en nous voyant toujours en train de gagner. Enfin, répéter une liste d’affirmations n’est pas rêvasser : les rêveurs n’ont ni plan, ni délai précis, ni l’intention de prendre des mesures pour accomplir leurs rêves. Les personnes qui se servent de leur pouvoir d’affirmations et de visualisation ont, eux, un plan et un objectif en tête. 8.3 – Le principe de remplacement Pour terminer ce chapitre, Allan et Barbara Pease proposent de modifier la représentation que nous nous sommes faite de nous-même, au fil du temps, sur la base des affirmations positives et négatives reçues de notre entourage/environnement (société, parents, amis, professeurs, partenaires…). Les auteurs nous invitent à remplacer nos idées négatives, nos doutes et nos peurs en nourrissant notre esprit d’affirmations positives. Le but étant que celle-ci deviennent notre nouvelle image et réalité. 8.4 – La loi du renforcement "Celui qui dit “Je suis capable !” et celui qui dit “Je ne suis pas capable !” ont souvent tous les deux raison." Les auteurs de "La Réponse" citent cette phrase d’Henry Ford pour illustrer la loi de renforcement. Il a été prouvé, nous expliquent-ils, le phénomène suivant : au moment même où nous pensons/disons que nous ne pouvons pas faire quelque chose, notre cerveau réduit la quantité d’énergie électrique envoyée vers les parties de notre corps qui serviraient à faire ce que nous prétendons être incapable de faire. Et inversement. C'est ce qu'on appelle la loi de renforcement. De très nombreuses personnes ayant utilisé les affirmations, visualisé à l’avance leur réussite et finalement atteint leurs objectifs témoignent de cette loi de renforcement. Elle est aussi joliment mise en lumière dans la petite histoire suivante : "Un vieil homme dit à son petit-fils : "Mon petit, une bataille entre deux loups fait rage en nous. L’un est mauvais. C’est la colère, la jalousie, l’avidité, le ressentiment, l’infériorité, les mensonges et l’ego. L’autre est bon. C’est la paix, l’espoir, la joie, l’amour, l’humilité, la gentillesse, l’empathie et la vérité." Le garçon réfléchit et demanda : "Grand-père, quel loup gagne ?" Le vieil homme répondit calmement : "Celui que tu nourris."" Chapitre 9 - Prenez de nouvelles habitudes Dans ce chapitre du livre "La Réponse", Allan et Barbara Pease s’intéressent à l’impact de nos habitudes positives et négatives sur nos résultats. Ils soulignent notre liberté de choix en ce qui concerne nos pensées et nos habitudes. 9.1 – "Vous êtes uniquement prisonnier des murs que vous construisez." Pour mieux comprendre comment fonctionnent nos habitudes, les auteurs utilisent l’exemple des éléphants de cirque. Dès leur naissance, les éléphants de cirque sont attachés à une chaîne reliée à un bloc de béton. En grandissant, les pachydermes enchainés comprennent qu’il leur est impossible de s’enfuir, et ce quels que soient leurs efforts. Ces derniers finissent donc par ne plus essayer. Ainsi, plus tard, une fois déliés de leurs entraves, les éléphants, mentalement conditionnés à se croire prisonniers, ne s’échappent jamais. À travers cette histoire, les auteurs de "La Réponse" veulent nous faire comprendre que nous sommes, nous aussi, depuis notre naissance, conditionnés par nos "dresseurs". Ces "dresseurs", ce sont nos parents, nos frères et sœurs, nos amis, nos enseignants, la publicité, la société, la religion, la télévision, les médias, Internet. Les messages subtils et répétitifs qu’ils nous envoient finissent par faire partie de notre système de croyances. C'est ainsi que nous nous emprisonnons derrière des murs qui n'existent pas : "Pendant l’enfance, on nous dit en permanence ce que nous ne pouvons pas faire, et non ce que nous pouvons réussir. […] Ce conditionnement négatif et répétitif peut nous empêcher de réussir. Vous êtes uniquement prisonnier des murs que vous construisez." 9.2 – Habitudes mentales Vs habitudes de vie Pour obtenir des résultats et atteindre nos objectifs, il est capital de prendre des habitudes positives. Il existe en fait deux types d’habitudes :
Les habitudes mentales qui sont les "dispositions d’esprit", Les habitudes de vie.
Beaucoup de personnes ne se concentrent que sur le changement de leurs habitudes de vie, les actions physiques. Or, ce sont les habitudes mentales, notre pensée, dont dépend surtout nos résultats. Pour éviter cet écueil, il est intéressant de noter ses pensées et ses dispositions d’esprit dans le but de les analyser et d’y travailler dessus. 9.3 – Comment prendre de meilleures habitudes Voici les conseils des auteurs pour remplacer nos habitudes contre-productives par des habitudes positives :
Identifier nos habitudes destructrices à éliminer et nos habitudes productives à acquérir : si nécessaire, pour nous aider dans cette étape, nous pouvons demander à notre entourage ou analyser les habitudes des personnes qui réussissent et celles qui ne réussissent pas.
Remplacer nos pensées et affirmations négatives (comme "je vais essayer", "je suis trop occupé") par d’autres positives.
Ne changer qu’une habitude à la fois, sachant que 30 jours de répétition sont normalement nécessaires pour prendre définitivement une nouvelle habitude.
Bâtir un plan pour prendre une nouvelle habitude et s’exercer jusqu’à ce qu’elle fasse vraiment partie intégrante de notre être.
Éviter les personnes qui nous empêchent de réussir et choisir ses amis avec soin : sans forcément tourner le dos à nos anciens amis, nous pouvons élargir notre cercle.
L'idée est de choisir la compagnie de personnes ayant une meilleure influence sur nous : des personnes qui nous aident à avancer vers nos objectifs et nous motivent à devenir le meilleur de nous-même. Dans le même temps, il est conseillé de réduire nos relations avec les personnes que nous considérons comme négatives (celles, par exemple, qui critiquent, sont stressées, jalouses, se déresponsabilisent ou encore noircissent les choses sans arrêt).
"Restez à bonne distance des personnes négatives, des individus néfastes, des voleurs de rêves et des vampires émotionnels. […] Vous êtes le reflet des cinq personnes que vous fréquentez le plus. Si ce niveau moyen vous déplaît, changez la donne." Chapitre 10 - Jouez la carte des chiffres | Trois lois numériques à connaître Ce chapitre de "La Réponse" nous montre que, dans chaque activité ou projet que nous menons, un ensemble d’éléments statistiques (principes, lois et rapports) détermine nos chances de succès. Voici donc le résumé des lois numériques les plus intéressantes à connaître. Celles-ci nous indiquent où nous devons améliorer nos capacités, passer notre temps et quelles activités éviter. 10.1 – La loi des moyennes Pour mieux comprendre comment cette loi s’applique concrètement, Allan Pease nous raconte plusieurs de ses propres expériences :
Le porte-à-porte
Lorsqu’il avait 11 ans, Allan vendait des éponges en porte-à-porte après l’école de 16 h à 18 h. Ses moyennes étaient de 10 : 7 : 4 : 2. Cela signifie qu’en frappant à 10 portes, en moyenne :
7 personnes lui ouvraient la porte ; Sur ces 7 personnes : 4 écoutaient sa présentation ; Sur ces 4 personnes : 2 lui achetaient une éponge à 20 cents.
Comme en 1 heure Allan frappait en général à 30 portes, il réalisait 12 ventes en deux heures (60 portes) et gagnait donc chaque jour 2,40 $. Il ne se souciait pas des 3 portes sur 10 qui ne s’ouvraient pas, des 3 personnes qui ne l’écoutaient pas ni de celles qui ne lui achetaient rien. Tout ce qu’il retenait, c’est qu’en toquant à 10 portes, il gagnerait 40 cents. Bilan : le garçon empochait 4 cents à chaque porte, quoi qu’il se passe ensuite. Allan Pease conclue son histoire ainsi : "Quel que soit votre objectif, il existe un rapport – un ensemble de chiffres – qui détermine le nombre de tentatives et de succès. Il s’agit simplement de découvrir ces chiffres." Une fois ces chiffres mis en évidence (loi des moyennes), nous pouvons baser dessus pour répéter la même chose, dans les mêmes situations, et ainsi obtenir les mêmes résultats.
L’assurance-vie
Allan Pease nous explique comment il a aussi joué la carte des chiffres lorsqu’il travaillait dans la vente d’assurance-vie. Son rapport était alors de 10 : 5 : 4 : 3 : 1. Ainsi, sur 10 clients appelés au téléphone :
5 acceptaient un rendez-vous. 4 clients honoraient ce rendez-vous. Sur ces 4 clients : 3 concluaient une vente suite à sa présentation pour laquelle il percevait une commission de 300 $.
Autrement dit, pour chaque personne appelée, qu’elle accepte ou non de le rencontrer, qu’elle honore ou pas le rendez-vous, achète ou pas son produit, Allan gagnait 30 $. De fait, Allan Pease ne cherchait pas à trouver des acheteurs : il se contentait simplement d’appeler 10 clients potentiels quotidiennement pour savoir qu’il gagnerait 300 $ par jour.
Les rapports : clés de nos réussites
Ainsi, pour l’auteur : "La clé de tous ces succès a été la compréhension du fonctionnement des chiffres et des rapports." Partant de ce principe, il nous invite à consigner par écrit nos réalisations quotidiennes. Puis, de les accompagner de nos données d’échecs et de succès, de ce qui a produit un résultat et ce qui n’a rien donné, dans le but de faire apparaître nos rapports. 10.2 – Le principe des 80/20
Qu’est-ce que le principe 80/20 ?
Le principe des 80/20, appelé aussi "principe de Pareto" (nom de l’économiste italien Vilfredo Pareto qui l’a observé) stipule que la plupart des résultats (80 %) dans n’importe quelle situation, sont déterminés par un nombre réduit de causes (20 %). Les chiffres 80/20 ne sont pas une règle absolue. De nombreux facteurs clés pouvant faire varier les données, ceux-ci ne sont pas toujours exactement identiques à 80/20. Toutefois, ils s’en rapprochent. L’idée à retenir de ce principe des 80/20 est donc qu’une minorité crée généralement une majorité. Et cela vaut pour presque tout. Considérant cette loi, nous comprenons alors, entre autres, que :
80 % des résultats obtenus sont le fruit de 20 % de nos efforts et donc inversement, 20 % des résultats obtenus sont le fruit de 80 % de nos efforts. 80 % de nos revenus sont générés par 20 % de nos contributions. Certaines de nos activités (nos 20 %) constituent la majeure partie (80 %) de notre bonheur, de nos résultats et de notre production. Plus de 80 % de la richesse mondiale est détenue par moins de 20 % de la population mondiale.
Comprendre la loi du 80/20 peut changer notre vie professionnelle
Ce principe des 80/20 est extrêmement utile professionnellement car elle nous offre la possibilité d’optimiser grandement nos performances. En l’appliquant, nous pouvons, en effet :
Repérer, dans nos produits et/ou services, ceux qui génèrent le plus de revenus (les 20 %) et abandonner ceux qui sont sources de résultats modestes (les 80 %). Nous concentrer sur les 20 % de tâches et actions qui produisent 80 % des meilleurs résultats, nous améliorer dans les aptitudes inhérentes à ces tâches et déléguer ou abandonner les tâches qui correspondent aux 80 % restants. Récompenser les meilleurs employés (20 %) et se séparer des moins bons. Améliorer notre service auprès de nos meilleurs clients (20 %).
Par conséquent, Allan et Barbara Pease nous invitent à rechercher des activités 80/20 dans tout ce que nous faisons, sur le plan professionnel mais aussi personnel, et y mettre toute notre énergie.
Transformer ses passions en source de revenus avec le principe 80/20
Le principe des 80/20 est aussi extrêmement intéressant à appliquer au niveau personnel. L'idée est, en suivant ce principe, est de passer moins de temps sur les activités que nous n’aimons pas pour en consacrer plus à ce qui nous plait, à ce qui compte vraiment pour nous (passer du temps avec sa famille, s’adonner à ses passions…). D’ailleurs, précisent les auteurs de "La Réponse", en centrant notre énergie et notre source de revenu sur nos passions (qui sont aussi généralement nos points forts), nous obtenons souvent un revenu plus important, car notre rendement est de bien meilleure qualité. Allan et Barbara Pease nous proposent alors de coucher nos passions par écrit. Puis, ils nous interrogent : pourquoi ne pas diminuer nos heures de travail et passer plus de temps à une activité professionnelle annexe qui correspond à notre passion (jouer de la musique sur scène, écrire un livre, développer notre invention ou notre logiciel, trouver des investisseurs pour nos projets…) ? Au fil de l’évolution de cette nouvelle activité professionnelle annexe, nous pourrions ajuster notre proportion travail/passion, et nous fixer des objectifs financiers. Les auteurs développent ici pourquoi : "Lorsque vous vous fixez des objectifs financiers très clairs et suivez un plan d’action avec un délai précis, les probabilités de gain sont bien plus importantes que n’importe quel gros lot." 10.3 – Le groupe des 3 % Allan Pease s’inspire à nouveau de sa propre expérience pour nous expliquer ce dernier principe. À l’âge de 47 ans, Allan apprend qu’il est gravement atteint d’un cancer de la prostate. Son médecin l’informe alors qu’il ne lui reste que trois ans à vivre. En échangeant avec ce spécialiste, Allan apprend qu’environ :
20 % des hommes de son âge dans le même état que lui meurent dans les 2 ans. 50 % dans les 3 ans. 27 % meurent généralement peu de temps après ces 3 ans. 3 % dépassent les 80 ans et meurent d’autre chose.
Allan Pease interroge les médecins : que faisaient les survivants du groupe des 3 % que les 97 % ne faisaient pas. Aucun ne savait. L’auteur décide alors de réaliser ses propres recherches : il étudie les raisons pour lesquelles les personnes du groupe des 3 % étaient encore en vie. Il ajuste sa vie en fonction de ses découvertes et choisit de voir ce cancer comme un simple obstacle supplémentaire à ses projets. Seize ans plus tard, Allan Pease est toujours en vie. Chapitre 11 - Gérez le stress Ce onzième chapitre du livre "La Réponse" parle de gélotologie. La gélotologie est la science du rire, c'est-à-dire l’étude de l’humour, du rire et de ses effets psychologiques et physiologiques sur le corps humain. 11.1 – Rire pour être en bonne santé Après nous avoir présenté les aspects biologiques du rire, les auteurs décrivent, à travers les recherches de nombreux scientifiques (Vernon Riley, Patch Adams, Thomas Holmes et Richard Rahe, Candace Perth), les multiples bienfaits du rire. Ces études nous apprennent que le rire :
Nous aide à nous détendre grâce à son effet tranquillisant sur le corps : lors d’un fou rire, notre cerveau libère de l’endorphine ; nos larmes, lorsque nous pleurons de rire, contiennent de l’encéphaline, un tranquillisant naturel du corps capable de soulager la douleur. Renforce le système immunitaire et allonge l’espérance de vie. Diminue le stress, connu comme cause majeure dans le déclenchement de graves maladies comme le cancer.
L’intervention de clowns et salles de rire dans les hôpitaux sont autant d'exemples qui découlent de ces recherches et/ou viennent les confirmer (les statistiques font notamment apparaître, avec ces structures, un raccourcissement de la durée d’hospitalisation, une diminution de la quantité d’analgésiques, des patients plus faciles à gérer…). En somme, toutes ces études prouvent que l’humour et la pensée positive sont extrêmement bénéfiques pour la santé, facilitent les relations avec les autres et aident à réussir davantage. 11.2 – Le rire contre les émotions destructrices Les auteurs du livre "La Réponse" attirent notre attention sur quatre émotions particulièrement destructrices. Il s’agit de :
La culpabilité, La gêne, La honte, L’offense.
Les auteurs soulignent que ces quatre émotions, nuisibles à notre bonheur, résultent toutes d’un choix. Allan et Barbara Pease nous proposent donc plutôt de choisir de nous servir de l’humour pour affronter ces situations émotionnelles et modifier notre état physique (ils mentionnent notamment les thérapies par le rire). Chapitre 12 - Surmontez la peur et l’inquiétude La peur et l’inquiétude sont deux réactions ancestrales qui servaient, chez les humains, à réduire le risque de mourir par "le combat ou la fuite". Mais elles sont aujourd’hui, pour les auteurs de "La Réponse", nos deux principaux freins aux succès, bonheur, épanouissement et paix intérieure. Par ailleurs, la peur et l'inquiétude causent des dommages à nos organes et à notre système immunitaire. Il devient alors primordial de ne pas laisser la peur et l’inquiétude exercer une emprise sur nous.
12.1 – La peur : une réaction normale et importante Les auteurs de "La Réponse" commencent ce chapitre par des explications issues de la neuroscience cognitive pour mieux comprendre comment fonctionnent la peur et l’inquiétude dans notre système nerveux central. Ils nous rappellent ainsi que la peur fait partie intégrante du cerveau humain et qu’elle est indispensable. Avoir peur ou être préoccupé par sa vie est un comportement humain normal. Sans cela, les espèces disparaissent. 12.2 – La peur liée à nos souvenirs Les auteurs développent 3 points concernant la peur et sa corrélation avec nos souvenirs.
Nous pouvons avoir peur sans savoir pourquoi.
En effet, la réaction de peur a été apprise grâce à un processus appelé "conditionnement classique" généré par l’amygdale. Cette amygdale gère la mémoire implicite, c’est-à-dire qu’elle stocke nos réactions physiques en lien avec les événements et expériences passées au niveau inconscient. C'est pourquoi il nous arrive de ressentir de la peur sans comprendre consciemment pourquoi.
Nous nous souvenons plus facilement des événements/expériences émotionnelles.
Ces souvenirs sont appelés "souvenirs éclairs" (exemple : quelqu'un de la génération X se rappelle certainement où il se trouvait le jour où la princesse Diana est morte). Attention : quand l’événement est trop traumatisant, nous pouvons mentionner des éléments très clairs de souvenirs éclairs. Or, les auteurs soulignent qu'en réalité ceux-ci se révèlent souvent faux.
Créer de nouveaux souvenirs peut nous aider à surmonter la peur.
Une peur "raisonnable" s’avère utile pour notre sécurité. Toutefois, dans les cas de troubles anxieux (comme l’état de stress post-traumatique, le trouble panique, la phobie sociale ou le trouble obsessionnel-compulsif), la peur devient handicapante. Pour rendre une peur positive, il faut alors créer de nouveaux souvenirs capables de modifier notre système nerveux central. En gros, au lieu de penser aux résultats indésirables que nous avons connus, nous devrions ne penser qu’aux résultats souhaités. 12.3 – Les fausses peurs Notre cerveau ne sait pas distinguer les expériences réellement effrayantes de celles créées pour nous effrayer. C’est pourquoi les activités qui donnent le frisson nous permettent d’avoir peur sans nous exposer à un véritable danger physique (films d’horreur, trains fantômes, montagnes russes, saut à l’élastique et sports extrêmes). Généralement, cette peur nous attire : le plaisir/euphorie qu’elle nous procure est semblable à celle que ressentent les toxicomanes. 12.4 – Les peurs sociales ou la peur d’être jugé Les peurs les plus courantes sont celles que nous ressentons dans les situations où nous sommes susceptible d’être jugé par les autres (parler en public, par exemple, fait partie des peurs de la plupart des gens). Ce sont des peurs dites sociales. Ces peurs proviennent en fait du sentiment d’inadaptation que nous éprouvons en nous comparant à d’autres individus jugés meilleurs que nous. C’est pourquoi, pour Allan et Barbara Pease, il est inutile de se comparer : "Le seul moment où il est sain de se comparer à une autre personne, c’est quand celle-ci représente une source d’inspiration parce qu’elle a déjà accompli ce dont vous rêvez." 12.5 – La peur d’être rejeté Allan et Barbara Pease développent plusieurs idées à propos du rejet et de la peur que nous en avons :
Tous ceux qui ont réussi ont dû gérer des rejets avant de réussir. Le rejet ne signifie pas forcément que notre situation se détériore. Par exemple, si le projet que nous avons soumis à notre supérieur hiérarchique est rejeté, cela ne fait pas de nous quelqu’un de moins bon qu’avant notre proposition. Nous sommes même meilleur puisque nous savons comment modifier notre approche pour viser plus juste la fois suivante. Quand nous subissons un rejet, nous pouvons gérer la situation en 3 étapes : d’abord, ne pas le prendre personnellement, ensuite accepter de se sentir mal ; enfin, se fixer une limite temporelle pour ne plus y penser et passer à autre chose. Si nous devons rejeter une autre personne, nous pouvons le faire péniblement mais efficacement de la façon suivante : remercier la personne, lui expliquer la raison de notre rejet ; enfin, louer ses qualités.
12.6 – Trois moyens très simples de gérer sa peur
Prendre du recul
"Le cœur qui bat à tout rompre, les mains moites, le désespoir et la confusion sont le résultat de la libération d’adrénaline" indiquent les auteurs. Pour nous sentir mieux, nous pouvons alors faire 15 minutes de marche, prendre une douche ou se préparer un thé/café.
Être réaliste
Il ne vaut pas la peine de se faire du souci pour ce que nous redoutons : en effet, des études ont montré que dans 87 %, les motifs de nos inquiétudes ne se réalisent jamais. Et lorsqu’ils se produisent, seulement 6 % des événements dépendront de nous.
Nos peurs sont souvent bien pires que la réalité. Par exemple, le jour où un requin est aperçu sur une côte, tout le monde s’imaginent que des requins rôdent autour de toutes les plages.
Quand quelque chose nous fait peur, il est judicieux de penser à la pire issue : "Que peut-il arriver de pire ?". Car "qu’il s’agisse d’une présentation, d’un appel téléphonique, d’une conversation ou d’une relation qui se passe horriblement mal, le soleil se lèvera bien le lendemain matin et la vie suivra son cours".
Pour garder le sens des proportions vis-à-vis de nos peurs, il est aussi intéressant d’aider quelqu’un moins bien loti que nous : en prenant conscience de la chance que nous avons, nos problèmes nous paraitront moins intimidants.
Revenir à des choses simples
Les médicaments, drogue, alcools ne font qu’augmenter les peurs. Les meilleurs remèdes contre l’anxiété ou la tension se trouvent dans des choses simples : une bonne nuit de sommeil, un bon repas équilibré, une marche, une conversation avec un ami bienveillant, la lecture, l’écoute ou le visionnage de quelque chose d’inspirant ou de motivant. Chapitre 13 - N’abandonnez jamais 13.1 – "Les gagnants ne sont pas des personnes qui n’échouent jamais, mais des personnes qui ne renoncent jamais." "Le rejet n’est rien d’autre qu’un retour négatif vous montrant ce qu’il ne faut pas faire." Autrement dit, le rejet nous indique la voie à suivre vers le succès. Au lieu de le craindre, il faut donc l’accepter volontiers. L’histoire est remplie d’exemples d’hommes et de femmes qui ont réussi et pourtant multiplier les rejets : Walt Disney, Steve Jobs, Oprah Winfrey, Les Beatles, Albert Einstein. Toutes ces personnes se sont accrochées à leurs objectifs, malgré ce que les autres disaient, pensaient ou faisaient. En résumé, ce n’est pas le rejet qui empêche de réussir. C’est le renoncement. C’est pourquoi, si nous sommes "persuadé d’avoir une idée géniale", Allan et Barbara Pease nous incitent à aller au bout de notre projet. Et avant de passer à autre chose, "épuiser toutes les options possibles" : "N’abandonnez pas ! Les débuts sont toujours la partie la plus ardue. Si vous avez envie de renoncer, relisez votre liste d’objectifs et ne pensez qu’au résultat souhaité. Ne laissez jamais les probabilités vous empêcher de réaliser ce pour quoi vous êtes certain d’être fait au fond de votre cœur. Allez au bout des choses et, une fois parvenu à destination, vous verrez que vous êtes capable de dépasser les limites fixées au départ." Enfin, les auteurs rajoutent : "Si vous renoncez, vous ne saurez jamais à côté de quoi vous passerez. Si vous croyez à une idée ou un concept et estimez qu’il profitera aux autres, tenez bon. N’abandonnez pas au premier contretemps. Au fil de votre progression vers vos objectifs, certains vous jetteront des pierres, mais vous pouvez vous servir de ces pierres pour bâtir un mur ou construire un pont." 13.2 – Demander de l’aide auprès d’experts pour atteindre ses objectifs Les auteurs de "La Réponse" nous invitent à demander à des personnes qui ont déjà vécu notre situation, qui ont accompli/sont en train d’accomplir ce que nous voudrions réaliser, comment ils s’y sont pris. Les personnes sollicitées doivent posséder une certaine expertise dans ce que nous visons pour être en mesure de nous montrer les pièges et les raccourcis. Les auteurs suggèrent de leur demander conseil de façon positive, créative, en termes très clairs et sans craindre de s’entendre dire "non" : "Statistiquement, la réponse sera plus souvent "Non" que "Oui", mais si le rapport est, admettons, de 10 contre 1, vous finirez par obtenir un "Oui". Même lorsque la réponse est "Non", vous n’êtes pas moins bien loti qu’avant d’avoir posé la question. Vous êtes exactement dans la même situation." Les auteurs illustrent leur propos en racontant leur propre expérience lors de la parution de leur premier livre. Ils soulignent enfin que cette aide peut aussi se trouver dans des livres, des vidéos ou tout autre contenu, sur internet par exemple. Chapitre 14 - Des tréfonds au firmament Les deux derniers chapitres du livre "La Réponse" sont autobiographiques. Après avoir longuement hésité, les auteurs ont décidé de partager leur histoire et leur vécu personnel pour nous montrer comment ils ont appliqué les principes de "La Réponse" à leur propre vie.
14.1 – La chute Alors que tout va parfaitement bien dans la vie d'Allan et Barbara Pease, tout s'arrête "pratiquement du jour au lendemain". Après des années de succès triomphal, d'abondance et de prospérité, le couple se retrouve endetté de plusieurs millions de dollars. Dans le même temps, Allan apprend qu’il est très gravement atteint d’un cancer. Les Pease traversent alors une période extrêmement difficile. Jusqu'au jour où ils décident de tout recommencer à zéro : "Nous avons pris la décision irréversible de connaître un succès encore plus grand que le précédent, nous nous sommes assis devant une table en plastique prêtée par un ami et avons écrit à la main nos nouveaux objectifs, nous avons détaillé notre futur mode de vie et nos prochains succès. Nous ignorions comment nous allions procéder, mais nous avions décidé quoi faire." Après plusieurs mois d’introspection, Allan et Barbara Pease choisissent finalement d’écrire de nouveaux livres. Leur ambition est de les vendre ensuite en millions d’exemplaires, soit bien plus que leurs précédents ouvrages. La barre est haute, mais leur situation ne leur donnait pas la possibilité, se rappellent-ils, de faire autrement. 14.2 – L’horizon se dessine Pour atteindre son objectif, le couple sait qu’il doit se positionner sur les marchés de pays à forte population. Pour diverses raisons, Allan et Barbara choisissent de conquérir le marché de l’Europe. Ils s’installent alors en plein milieu de l’Angleterre, en territoire totalement inconnu, avec pour seul arme : "un objectif en tête et leur foi en l’univers". "En y réfléchissant bien, ce que nous avons accompli paraît presque impossible, mais c’était la seule option qui s’offrait à nous. Quand vous êtes dos au mur, l’épée à la main, sans autre solution, vous ne pouvez qu’aller de l’avant. Nous avons même refusé d’envisager autre chose que la réussite. Nous allions enregistrer des succès sans précédent, point barre ! Et nous allions suivre notre plan d’action quoi que disent, pensent ou fassent les autres." Allan et Barbara Pease racontent leur arrivée au Royaume-Uni. Ils nous font vivre leurs débuts dans le petit village anglais d’Henley-in-Arden. Les premiers mois sont bien plus difficiles que ce qu’ils avaient imaginé. Leur récit est palpitant. C’est un grand saut dans l’inconnu à la fois effrayant et captivant. 14.3 – Tenir bon Allan et Barbara Pease mettent trois ans à se sortir de leurs difficultés financières. Cette période met à mal leur relation. Les incompréhensions qu’Allan et Barbara rencontrent au sein de leur vie de couple vont être à l’origine de leur intérêt particulier pour ce qui va devenir le sujet de leur succès. C’est à force de persévérance et parce qu’ils ne cessent de parler de leur situation à tout le monde que le couple commence à voir leur condition s’améliorer. De nombreuses personnes acceptent de les aider. Barbara et Allan travaillent laborieusement. Petit à petit, Allan est invité à participer à plusieurs conférences et sur des plateaux de télévision. Au cours de ses interventions, les idées d’Allan, qui démontrent les différences entre le cerveau des hommes et celui des femmes, portent à controverse. Toutefois, ses exposés connaissent un bon accueil. Le couple saisit alors le potentiel du sujet. Il décide de consacrer son prochain livre à l’étude des relations entre les hommes et les femmes. Un jour, lors d’un voyage en Italie, en voiture, Allan et Barbara se disputent. Cette expérience est à l’origine du titre de leur livre : "Pourquoi les hommes n’écoutent jamais rien et les femmes ne savent pas lire les cartes routières". L’ouvrage parle des différences entre les hommes et les femmes sur un ton drôle mais étoffé par des données très scientifiques et des histoires vraies. Ce genre de texte est nouveau et n’est pas politiquement correct. Il suscite donc l’attention des médias et génère une certaine notoriété à Allan. Le livre, auto édité, devient très vite numéro un des ventes en Australie. 14.4 – Des obstacles et des pièges Allan et Barbara relatent ensuite l’histoire de la publication de leur livre en Europe : ils partagent les stratégies qu’ils ont dû adopter face aux nombreux refus et obstacles rencontrés pendant des mois avant leur entrée dans les meilleures ventes de Grande-Bretagne. "En bien des occasions, les perspectives nous ont paru sombres ou les choses ne tournaient pas comme nous l’aurions souhaité. Mais lorsque vous avez des objectifs clairs, vous êtes motivé par la perspective du résultat final, au lieu de vous appesantir sur l’obstacle." Après avoir passé 3 ans dans un logement miteux, les auteurs retracent leur ascension. Ils racontent comment ils sont notamment parvenus à devenir propriétaires d'un bel appartement dans une demeure du 17e siècle en Angleterre (grâce à l’aide de personnes passionnées par leur projet). 14.5 - Ne jamais abandonner Devenus habitués de la télévision britannique, Allan et Barbara Pease participent ensuite à de nombreux projets télévisuels (séries, documentaires). Ils auto publient encore 7 ouvrages qui se vendent en millions d’exemplaires. Voici un extrait de l’analyse qu’ils font de leur success story. Celle-ci résonne avec les propos des précédents chapitres de ce livre : "Les résultats décrits ici représentent environ 20 % de nos efforts initiaux - les 80 % restants n’ayant débouché sur rien. Nous avons joué la carte des chiffres, nous nous sommes fixé des objectifs clairs, écrits ensuite à la main et comprenant une date limite. Nous avons constamment visualisé les résultats souhaités et utilisé chaque jour les affirmations. Faire tout cela, solliciter l’aide d’autrui et prendre la décision de persévérer, malgré ce que disent, pensent ou font les autres, porte ses fruits." 14.6 - Réussir l’impossible Les auteurs de "La Réponse" nous expliquent ensuite comment ils ont réussi à aller au bout de l’un des objectifs les plus improbables de leur liste : celui de pénétrer le plus gros marché non exploité au monde, à savoir la Russie. À l’époque, en 1990, il est quasiment impossible d’entrer sur le territoire russe. Encore moins d’y publier un livre ou d’intervenir au cours d’une conférence. Pourtant, le couple y parviendra. Allan et Barbara Pease nous embarquent ici dans leurs aventures abracadabrantes sur fond de KGB jusqu’à atteindre leur rêve impensable d’animer quantité de séminaires à travers tout le pays encore très fermé. Leur tournée ira jusqu’au Kremlin. Aujourd’hui, les auteurs sont célèbres en Russie où ils séjournent trois mois par an. Les auteurs terminent ce chapitre en rappelant leur stratégie, qui prend sens dans leur récit et qui se résume ainsi : "Tout ce qu’il vous faut, c’est commencer par définir les objectifs que vous souhaitez atteindre, puis les écrire sur une feuille. Dressez les listes A, B et C, puis définissez des dates limites pour les éléments de la liste A. Quand la façon de procéder commence à apparaître autour de vous, échafaudez un plan d’action. Puis allez de l’avant, quoi que pensent, disent ou fassent les autres. Adoptez les nouvelles habitudes nécessaires pour vous faciliter la vie, concevez des affirmations positives et servez-vous de la visualisation. Et, quoi qu’il vous arrive en route, voyez le bon côté des choses. C’est ce que Barb et moi-même avons toujours fait, parce que nous savons que ça fonctionne. Et il en ira de même pour vous dès que vous aurez décidé d’adopter le même état d’esprit." Chapitre 15 - Dites à votre corps quoi faire Dans cet avant-dernier chapitre de "La Réponse", Allan et Barbara Pease évoquent une période de leur vie à la fois très intime et inspirante. Le couple relate avec émotion les épreuves qu'ils ont dû endurer pour arriver à devenir parents. Ce qu'ils nous racontent relève presque de l'impossible. Leur détermination et persévérance forcent l'admiration. Et leur histoire illustre bien, disent-ils, le pouvoir du SAR et les enseignements développés dans ce livre. 15.1 – Le récit émouvant du combat d'Allan et Barbara Pease pour avoir des enfants Quand Allan et Barbara Pease décident d'avoir des enfants ensemble, ils ont déjà 4 enfants (2 garçons du côté de Barbara et 2 filles du côté d’Allan). Les chances de survie d'Allan étaient si faibles quand on lui a diagnostiqué son cancer que cette épreuve, dont il est finalement sorti vivant, a amené le couple à réfléchir profondément à leur vie et à leur relation. Leur décision d’avoir deux autres enfants et d'en faire leur objectif premier dans leur liste manuscrite fait suite à cette longue réflexion. Très vite, le couple comprend qu'il va devoir faire face à un obstacle de taille : statistiquement parlant, il est quasiment impossible que cela puisse se produire. En effet, les spermatozoïdes d'Allan, âgé de 52 ans à ce moment-là, ne sont plus viables à cause du traitement de radiothérapie subi. À 41 ans, Barbara arrive, quant à elle, à un âge médicalement avancé pour procréer. De plus, personne ne les encourage à poursuivre ce projet : leurs amis y voient une décision irresponsable ; et pour les spécialistes, leur projet a moins de 2 % de chances d'aboutir. 15.2 – Une motivation à toute épreuves Mais Allan et Barbara ne se laissent pas démotiver. Ils ne tiennent pas compte ni de l'opinion de leur entourage ni des pronostics des médecins : "Ne suivez pas les conseils de personnes qui n’ont jamais réussi ce que vous souhaitez entreprendre. [...] Quand des "experts" ou d’autres personnes bien intentionnées vous disent qu’une chose est infaisable, trouvez de nouveaux experts et amis qui croient en vous et en ce que vous souhaitez atteindre. Voyez-vous, si nous avions écouté les conseils des experts quand on m’a diagnostiqué mon cancer, je serais probablement mort depuis longtemps." Leur première solution sera la FIV. Si cela ne marchait pas, alors il resterait la mère porteuse ou l’adoption comme autres solutions. 15.3 – Persévérer coûte que coûte Le récit de ce chapitre décrit tous les espoirs et désespoirs que le couple a connu au cours de leur projet de mettre au monde de nouveaux enfants. Ils nous en livrent toutes les épreuves, les étapes, les "rounds" (pour reprendre les termes des auteurs) à l'image d'un véritable parcours du combattant. Nous y apprenons :
Les "montagnes russes" qu'ils ont vécues dans le cadre de leur FIV, avec des nouvelles aussi brutales qu'inattendues, tant positives que négatives.
Leur façon de les gérer et de rester motiver : focaliser sur le but final et pas sur les échecs.
Le cauchemar vécu par Allan pour aller au bout d'une technique d’insémination artificielle complètement expérimentale : programme qu'ils ont suivi malgré les difficultés à en bénéficier, les faibles chances de réussite et les conséquences que cela comportait (interventions chirurgicales des testicules provoquant une voix aigue chez Allan par exemple).
Toutes les mésaventures éprouvantes qu’ils ont traversées et acceptées pour respecter le protocole d’injections d’hormones.
La confiance et la foi de Barbara qui "parlait joyeusement à ses ovaires", "chantait des chansons à ses embryons", leur "lisait des histoires " et leur "expliquait tout ce qu'elle faisait en détail". Et tout cela en se promenant dans la maison avec des bavoirs et des vêtements de bébé autour du cou, nous raconte Allan. Pour lui, son épouse "respectait à la lettre le principe selon lequel vous devez absolument […] croire en vous et ne jamais envisager d’autres issues que celle que vous souhaitez voir se produire".
Le mélange de respect et d’admiration qu’Allan a éprouvé en observant la force de détermination de son épouse : "en tant que mari, je demeurais nerveusement silencieux pendant qu’elle se montrait déterminée et résolue, d’un calme inquiétant, certaine que nous aurions au moins un enfant - et peut-être deux."
15.4 – La fin de l'histoire Le couple aura finalement deux enfants en bonne santé :
Brandon, né en 2005 après un travail naturel de douze heures, sans prise de médicaments. Bella, maintenue en congélation plusieurs mois avant d'être inséminée.
15.5 – Les clés de la réussite du projet d'Allan et Barbara Pease qu'il faut retenir Allan et Barbara Pease concluent leur ouvrage "La Réponse" en partageant leur analyse sur ce qui, selon eux, a contribué à la réussite de leur projet. Les 2 postulats qu'ils mettent ici en avant sont :
Adopter un état d’esprit positif et répéter des affirmations positives
Barbara confie avoir choisi d'être positive et avoir visualisé le résultat souhaité tout au long de cette période. Déterminée à avoir un enfant et convaincue de réussir malgré les probabilités très faibles, elle dit n'avoir jamais imaginé qu'elle n'y arriverait pas. Il est souvent difficile, lorsque tout se ligue contre nous, de rester positif. Pourtant, lorsque nous décidons de suivre un objectif réellement souhaité, de nouvelles portes s'ouvrent. "Vous voyez d’autres options et possibilités que vous n’auriez pas prises en compte si vous n’aviez pas emprunté cette voie" affirment les auteurs.
S'entourer uniquement de personnes soutenantes
"Si vos "conseillers" ne croient pas en votre objectif, trouvez-en d’autres. C’est votre objectif, pas le leur. Il ne s’agit que de conseillers, avec une opinion." Barbara explique n'avoir gardé, dans son entourage, que des personnes qui pensaient que son projet était possible et la soutiendraient. Elle termine ainsi : "Quand on vous dit qu’il n’y a qu’une toute petite chance de réussir quelque chose, gardez à l’esprit qu’il ne s’agit que de l’opinion de la personne qui vous le dit et qu’elle se base sur son expérience. Il se peut aussi qu’elle projette sur vous ses propres insuffisances. Cela ne signifie pas que vous allez au-devant d’un échec, mais généralement que vous avez besoin d’afficher une attitude positive, de redoubler d’efforts et de décider de faire partie de la minorité des individus qui triomphent." Chapitre 16 - Une synthèse s’impose Ce dernier chapitre de "La Réponse" résume les idées clés du livre. En voici la synthèse. 16.1 – Se fixer des objectifs précis et rester focus Les auteurs de "La Réponse" le répètent tout au long du livre : c'est quand nous décidons du "quoi" que le comment apparaît de lui-même. C’est pourquoi, nous devons décider de ce que nous voulons vraiment avant de réfléchir à la façon d’y parvenir. Le couple Pease rappelle ensuite le processus pour accomplir ses objectifs de vie. Celui-ci peut se résumer ainsi :
Se fixer des objectifs. Poser ces objectifs par écrit. Leur donner un ordre de priorité. Les décomposer en sous-objectifs à atteindre un par un. Intégrer ces objectifs et sous-objectifs dans un plan d’action. Leur fixer des limites réalistes (et réajuster quand nécessaire). Focaliser sur l’action, toujours aller de l’avant quoiqu’en disent ou pensent les autres. Adopter les nouvelles habitudes nécessaires, se servir des affirmations positives et de la visualisation. Garder le cap même si les autres tentent de nous dévier de nos objectifs.
16.2 – Comprendre le rôle central de notre système d’activation réticulaire (SAR) Grâce à notre SAR (amas de fibres neuronales traversant notre tronc cérébral), nous pouvons, selon Allan et Barbara Pease, créer notre propre réalité. Pour cela, il nous faut programmer notre SAR en choisissant les messages à lui envoyer. Cette démarche consciente et précise :
Se fait en positivant et en contrôlant mieux notre dialogue intérieur et nos attentes. Va orienter notre SAR pour qu'il recherche les informations positives dont nous avons besoin et éliminer les données négatives.
"Le SAR est un outil tellement puissant qu’il peut vous mener partout où vous souhaitez aller. C’est votre GPS personnel." 16.3 – Utiliser la puissance de l’écriture Pour les auteurs de "La Réponse", "écrire multiplie nos chances de réussite". Coucher sur papier nos pensées fixe notre attention sur ce qui importe vraiment et mobilise notre SAR. Dès lors, les auteurs préconisent de :
Lister par écrit ce qui nous intéresse, nous passionne dans l’existence, sans porter aucun jugement sur les éléments notés. Enrichir ses listes continuellement et rester vigilant à ce qu’elles correspondent bien à ce que nous voulons vraiment, pas à ce que les autres attendent de nous.
16.4 – Prendre ses responsabilités "Tout ce que vous avez dans la vie repose sur les choix que vous effectuez." Il est donc inutile d’accuser les autres ou les circonstances. Nous sommes responsables de nos choix et de nos décisions. Prendre ses responsabilités implique de :
Décider d’assumer à 100 % tout ce qui nous arrive. Réagir positivement aux événements : cesser de se plaindre et réfléchir à ce que nous pouvons et allons faire.
16.5 – Se servir de la visualisation et des affirmations "Votre vie est la somme de vos affirmations passées." La découverte du SAR par les neurosciences explique désormais comment des procédés tels que la visualisation, les affirmations ou encore la loi de l’attraction contribuent largement à la réussite de nos projets. En outre, quantité d’histoires en témoignent. Nous savons, par exemple, que tous les sportifs à succès s’entraînent physiquement mais aussi mentalement. Les affirmations et la visualisation consistent à fixer son esprit sur les résultats souhaités et à imaginer mentalement son succès, ses objectifs atteints. Elles renforcent les voies neuronales pour une compétence donnée, libèrent notre créativité et permettent à notre potentiel de s’exprimer pleinement, "au-delà de nos rêves les plus fous." Elles font également naître le courage et l’esprit d’initiative. "La Réponse" indique plusieurs principes à suivre pour des affirmations et une visualisation efficaces :
Ne penser qu'à ce que nous désirons vraiment, pas aux choses que nous refusons. N’utiliser que des formules positives. S'imaginer toujours en train de gagner. S’entraîner pour que nos actions positives deviennent des habitudes.
16.6 – Prendre de nouvelles habitudes : celles qui mènent au succès Les auteurs du livre "La Réponse" terminent leur ouvrage en rappelant les habitudes communes aux personnes couronnées de succès :
Persévérer, quoi qu’en pensent ou en disent les autres
Autour de nous, des gens tenteront sûrement de nous interrompre sur le chemin de nos objectifs, soit parce qu’ils nous aiment, soit au contraire parce qu'ils nous détestent ou encore parce qu'ils ne veulent pas eux-mêmes paraître comme des "losers". Pour y faire face, les auteurs suggèrent de :
Rester concentré sur ses objectifs et avancer malgré ce que font, pensent et disent les autres. Éviter les critiques en "ne faisant rien", "ne disant rien" et "en n’étant personne". Se montrer agréable et faire en sorte que les autres aient le sentiment d’avoir raison, quelle que soit leur opinion (tout en reformulant les choses conformément à ce que nous estimons vrai à nos yeux).
S’autoriser à fuir ce qui ne nous fait pas bonne impression
Inutile de donner des explications à quiconque. Faisons simplement confiance à notre voix intérieure. Nous devons assumer notre responsabilité dans le fait que certaines personnes fassent partie de notre environnement. Le conseil des auteurs du livre "La Réponse" à ce sujet : "Si le mode de vie et les accomplissements de vos cinq amis les plus proches ne vous enthousiasment pas, faites-vous de nouveaux amis".
Considérer la peur et l’inquiétude comme normales mais décider que nous nous en sortirons
Les catastrophes arrivent à tout le monde, à tout moment. Cela est normal. Et ce n'est parce que nous sommes au tapis que nous sommes hors jeu. "Vous ne connaissez la défaite que si vous ne vous relevez pas" écrivent Allan et Barbara Pease. Si une tragédie nous frappe, il est alors essentiel de décider que nous nous en sortirons. Nous pouvons nous fixer un jour et une heure précise à partir de laquelle nous décidons de vaincre le stress, l'inquiétude, la déprime. En bref : "Attendez-vous à ressentir de la peur en cas d’événements nouveaux ou d’imprévus, mais ne les laissez pas entraver la progression vers votre objectif."
Jouer la carte des chiffres
Nos objectifs dépendent d'un certain nombre de séquences, de formules, d'éléments statistiques, et ce quelque soit notre projet ou activité. Ces chiffres détermineront nos chances de succès. C'est pourquoi, il est très intéressant de noter nos activités quotidiennes, le nombre de nos tentatives, de nos réussites et échecs, ce qui a porté ses fruits et ce qui n’a pas fonctionné. De cette façon, nos rapports se dessineront rapidement.
Voir le bon côté des choses
Pour le couple Pease, il est indispensable de faire les choses sérieusement, mais sans jamais nous prendre trop au sérieux. "Passez avec vous-même un contrat stipulant que vous verrez le bon côté de tout ce qui vous arrive. Le plus beau jour de votre vie est celui où vous décidez que votre existence vous appartient - pas d’excuses, personne sur qui vous appuyer, vous reposer ou rejeter la faute. C’est ce jour-là que débute réellement votre vie."
Prendre les commandes de sa vie
Les auteurs attirent notre attention sur le risque de suivre une voie qui n'est pas la nôtre mais celle désignée par quelqu'un d'autre (et ce, souvent malgré de très bonnes intentions de la part de l'autre). Prendre sa vie en main, c'est donc choisir de devenir la personne que nous voulons être. "Si vous n’œuvrez pas chaque jour dans un domaine qui vous passionne, envisagez d’en changer. La plupart n’aiment pas leur métier. Trop d’individus affirment que leur emploi ne leur laisse pas assez de temps pour faire ce qu’ils souhaitent vraiment. Ne faites pas partie de ces gens."
Ne pas renoncer
Le plus important - et le plus difficile aussi - est le début. Ainsi, les auteurs nous encouragent vivement à :
Commencer par réfléchir à nos objectifs, les noter par écrit puis poser des des échéances pour les projets que nous aurons définis comme prioritaires. Ensuite, pour rester accroché, ne pas renoncer, nous pourrons relire notre liste d'objectifs. Nous ne devrons penser qu'au résultat souhaité et suivre les règles et principes présentés dans ce livre.
"Allez au bout des choses et, une fois parvenu à destination, vous verrez que vous êtes capable de dépasser les limites fixées au départ." Conclusion de "La Réponse" d’Allan et Barbara Pease Ce qu'il faut retenir du livre "La Réponse" L'idée globale du livre à retenir est, à mes yeux, la suivante : nous pouvons créer notre vie, notre réalité, sans plus subir les choses. La réalisation de nos rêves, l’atteinte de nos objectifs est bien plus accessible que ce que nous imaginons. Et pour cela, il ne dépend que de nous de reprendre le contrôle de notre histoire :
Il ne s'agit pas uniquement de talent ni de compétences, mais avant tout d’état d’esprit, de pensées et attitudes positives. Il est indispensable de prendre nos responsabilités et de croire en nos rêves. Nous devons lister et prioriser les objectifs qui comptent vraiment pour nous, établir un plan d'action et persévérer quoiqu'en pensent les autres.
Ce que ce livre vous apportera Ce que vous apprendrez dans ce livre peut se résumer en 5 points majeurs :
Le fonctionnement du Système d'Activation Réticulaire (SAR) et son impact dans la réalisation des rêves.
Le rôle de catalyseur des objectifs et du plan d'action : le fait de formuler ses véritables objectifs de vie, de les prioriser, de leur fixer une date limite sert de boussole. Cela détermine un cap à suivre pour vivre pleinement nos rêves et notre vie.
La puissance de l’écriture et des listes manuscrites : les spécialistes en neurosciences et psychologie ont montrer en quoi cette démarche peut jouer un rôle dans la réussite de ses objectifs de vie. Notamment parce que l'écriture nous aide à clarifier nos pensées, à aller à l’essentiel, ancre les mots et pensées une réalité qui nous est propre.
L'utilité de s'approprier les méthodes, qualités et habitudes communes aux "gagnants" : persévérance, maitrise de soi, pensée positive, dépassement de ses peurs, capacité à sortir de sa zone de confort, visualisation, affirmations, etc. sont autant de caractéristiques gages de réussites que nous pouvons dès à présent utiliser.
L’importance de vivre ses rêves et sa vie intensément : "La Réponse" nous invite à réfléchir aux opportunités que nous laissons souvent passer pour être heureux.
Points forts :
Même si parfois les idées présentées semblent un peu ésotériques, les auteurs s’appuient sur de nombreuses données scientifiques (en citant toujours leurs sources) pour étayer leur propos. L'approche proposée est optimiste, positive et motivante. Les principes développés sont rendus concrets par le témoignage de vie des auteurs qui montre bien une corrélation entre état d'esprit et réussite. Les anecdotes, les exemples et les récits sont racontées de manière captivante.
Points faibles :
Les auteurs sont très convaincus de leurs idées et cela est à double tranchant : si le lecteur y adhère, il sera d'autant plus motivé à les mettre en place dans ses projets de vie. S'il n'est pas réceptif au ton aussi déterminé du livre, il est possible que les propos des auteurs, même s'ils restent souvent nuancés, résonnent comme des conseils moralisateurs. Les mêmes idées sont répétées, reformulées tout au long du livre.
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February 11 2021, 5:00pm
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