Si vous faites partie des 3 millions de chômeurs en France [1], vous vous êtes certainement déjà posé la question “pourquoi je ne trouve pas de travail ?”. Il est vrai que de se voir enchaîner les refus n’est pas très agréable ; ce n’est pas non plus satisfaisant de postuler à des emplois qui […] L’article Je ne trouve pas de travail : explications et solutions est apparu en premier sur Blogueur Pro.
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Le bug humain
Résumé de « Le bug humain » de Sébastien Bohler : découvrez ce livre explosif qui fait une hypothèse simple et un peu effrayante — et si c’était une partie de notre cerveau qui nous poussait à piller la planète ? Serions-nous capables d’arrêter cette course folle ?
Par Sébastien Bohler, 2019, 268 pages.
Chronique et résumé de « Le bug humain » de Sébastien Bohler
Un mot sur l’auteur
Sébastien Bohler est docteur en neurosciences et journaliste scientifique. Il est le rédacteur en chef de Cerveau & Psycho, un magazine de référence en psychologie, neurosciences et développement personnel. Il a également été chroniqueur radio et télé.
Sébastien Bohler a également écrit :
La chimie des émotions (2007) ;
Sexe et cerveau (2009) ;
150 petites expériences sur la psychologie des médias (2008).
Le bug humain (2019) a reçu le Grand Prix du Livre sur le Cerveau remis par la Société Française de Neurologie en 2020.
Première partie. Dans la boîte noire du cerveau
Et si c'était le cerveau qui nous empêchait de faire face à la crise climatique ? Telle est la thèse audacieuse de Sébastien Bohler. Ou plutôt : ce sont selon lui les défaillances de notre cerveau qui nous entraînent à notre perte. Telle est l'affirmation qu'il prétend démontrer dans ce livre.
Perdre ce que l'on aime
L'île d'Yeu, où l'auteur possède une maison de famille, est menacée par la montée des océans. Plus largement, ce sont des millions d'hommes et de femmes qui devront probablement fuir leurs maisons pour cette raison.
Aujourd'hui, prévoir son avenir personnel et celui de ses enfants ou petits-enfants est devenu impossible. Pourquoi ? Parce que nous savons que le changement climatique et la destruction de la planète vont impliquer de graves transformations pour les habitats humains, mais que nous ne savons ni exactement lesquelles, ni comment agir.
Ce cerveau auquel nous devons tout
8 milliards d'êtres humains : c'est à peu près le nombre d'humains sur Terre. Il y a deux siècles, nous étions 1 milliard. Le développement exponentiel de l'humanité est dû, au moins en partie, à notre cerveau. Grâce à lui, nous avons développé les sciences et les techniques, notamment. C'est aussi lui qui soutient notre conscience, grâce à laquelle nous donnons sens à la vie.
Selon l'auteur, nous devons toutefois nous méfier, car ce succès cache une face sombre :
« [Le cerveau] a signé un pacte avec le diable, il y a fort longtemps. Ce pacte lui promettait la puissance, la domination et la maîtrise de la nature dans un premier temps, mais la ruine et la destruction dans un second. Il a réalisé la première partie de ce contrat. Aujourd'hui, il est temps de payer sa dette. » (Le bug humain, p. 16)
Le concept de dépassement
Le jour du dépassement (overshoot day) est le moment où l'humanité vit « à crédit », c'est-à-dire où elle a consommé « les ressources que la planète peut reconstituer ». Pour que l'économie soit pérenne, il faudrait que cette date tombe le 31 décembre.
Et pourtant, nous l'avons atteint au mois d'août (en 2019), voire en juillet (2022). Cette situation ne cesse d'empirer, le risque est alors celui de l'effondrement des écosystèmes, qui deviendront incapables de supporter "le poids" de l'humanité.
Une expérience bactérienne
L'auteur raconte ici une anecdote : lorsqu'il était en thèse, il perdit une colonie de bactéries parce que celles-ci se reproduisirent dans un milieu fermé, saturé et manquant de ressources nutritives.
Akkadiens disparus
On pourrait penser que les humains ne peuvent connaître le même sort. Pourtant, la chute de civilisations anciennes nous enseigne le contraire.
Même si nous sommes capables de nous projeter dans l'avenir, nous pourrions bien commettre la même erreur que les bactéries du tube à essai, qui continuèrent à manger et à se multiplier malgré l'épuisement des ressources.
Nous savons, mais nous n'agissons pas
La conscience des événements à venir — nous savons en effet très bien ce que nous sommes en train de faire à la Terre, les scientifiques nous le répètent assez désormais — ne suffit pas à insuffler le changement.
Pour l'auteur, voici ce qui se joue au fond de notre cerveau :
"La nature ne pense pas, ne prévoit pas. Elle produit des cerveaux qui réussissent temporairement en se montrant plus efficaces que les autres. Et si le plus efficace de tous finit par creuser sa propre tombe, il n'y aura personne pour l'en sortir." (Le bug humain, p. 28)
Les cinq motivations secrètes de notre cerveau
Quelles sont-elles ?
Se nourrir ;
Assurer sa progéniture ;
Devenir plus fort ;
Acquérir cette force avec un minimum d'efforts ;
Connaître le mieux possible son environnement.
Voyons maintenant comment cela fonctionne dans le détail.
Striatum et dopamine
Les organismes (tels que les rats ou les lamproies) apprennent grâce à un système de renforcement simple : le striatum, une petite structure nerveuse présente chez tous les vertébrés, située juste sous le cortex cérébral, envoie de la dopamine (hormone de la satisfaction ou du "bonheur") pour récompenser l'action bien accomplie : trouver une proie efficacement, réussir à se reproduire, etc.
Parmi les autres composants du cerveau (cortex cérébral), tels que l'amygdale, le striatum a donc une place particulière et essentielle. Il est lié à la moelle épinière et à l'aire tegmentale ventrale, où est produite la dopamine. C'est là que se "décident beaucoup de choses dans notre cerveau".
À l'intérieur de la grosse boîte
Le cerveau humain a quelques particularités par rapport à celui d'autres vertébrés tels que le rat :
Il est « verticalisé », car nous sommes bipèdes ;
L'encéphale est volumineux, environ 1400 cm, avec 100 milliards de neurones et un million de milliards de synapses (les connexions entre les neurones).
Problème : le striatum tient les commandes de ce super-engin et ne connaît aucune limite. Il n'a pas été conçu pour se réfréner. Explications.
La grande bouffe
Striatum en action
Des expériences sur des souris le démontrent : le striatum commande en nous donnant "l'envie de vivre", c'est-à-dire en nous procurant du bonheur dans les 5 activités essentielles citées plus haut.
C'est grâce à lui que vous vous sentez "incité" à agir, et parfois à agir de façon exagérée (comme lorsque vous mangez sans avoir faim).
Striatum en veille
Le striatum nous permet de nous « activer ». On le voit chez des personnes ayant souffert d'un traumatisme crânien par exemple : si le striatum est atteint, certains patients n'ont plus aucun désir ni « ressort intérieur ».
En d'autres termes, le cerveau nous incite fortement à manger, à nous reproduire, à acquérir des ressources et des informations, et à le faire rapidement, sans chercher à nous limiter. Il en va de notre survie : c'est du moins ainsi que les choses avaient commencé.
Mais selon Sébastien Bohler, cette incapacité de limiter nos désirs crée aujourd'hui une situation intenable au niveau global.
Qu'est-ce qui gêne ?
Les gènes des personnes ayant un striatum plus exigeant et plus "virulent" ont toutes les chances de survivre et donc de léguer leurs gènes aux générations futures. Tel fut sans doute le cas dans l'histoire de l'évolution humaine.
Mais alors, qu'est-ce qui pose vraiment problème aujourd'hui ? Pour l'auteur, il s'agit de l'invention de certaines technologies. Celles-ci créent un point de rupture.
La nature-usine
L'industrie agricole telle que nous la connaissons aujourd'hui, associée aux biotechnologies, permet de produire des masses énormes de nourriture en tout genre, dont nous n'avons pas vraiment besoin.
Au contraire, les Occidentaux sont aujourd'hui en surpoids, parce que nous produisons et consommons trop.
L'humanité obèse
Dans les pays industrialisés, l'obésité tue presque autant que le tabac, selon l'OMS. L'industrie des régimes essaie de freiner le phénomène, mais cela ne fonctionne pas vraiment : lorsque vous vous privez un temps, vous compensez ensuite et reprenez du poids.
"Notre cerveau est configuré pour en demander toujours plus, même quand ses besoins sont satisfaits." (Le bug humain, p. 51)
On est foutus, on mange trop
Tous, nous voulons manger encore plus. C'est inscrit dans notre patrimoine génétique, selon Sébastien Bohler. Cela ne posait pas de problèmes aux Sapiens d'alors, qui courraient toujours après la nourriture. Mais c'est dangereux aujourd'hui, car nous avons à portée de main à peu près tout ce qui se mange !
Le vrai maître du monde : le circuit de la récompense
Un rat stakhanoviste
À partir d'expériences sur le rat menées dans les années 1950, James Olds et Peter Milner ont découvert le circuit de la récompense. Celui-ci se situe dans le striatum et plus précisément dans le noyau accumbens.
Sébastien Bohler résume de la façon suivante le résultat de leurs études :
"Une fois que ces rongeurs avaient goûté à la sensation que procure la mise en route du système de récompense, ils ne désiraient plus rien d'autre. Ils cessaient même de boire et de manger." (Le bug humain, p. 56)
Striatum et nirvana
Les chercheurs purent continuer leurs recherches sur l'homme. Tous réactionnèrent comme les rats. Certains témoignèrent vivre des expériences de stimulation et de jouissance intenses.
Ces études transformèrent notre conception des motivations humaines et sont à l'origine de l'idée qui sous-tend ce livre.
Programmés pour le sexe
L'activité sexuelle titille le circuit de la récompense et le striatum qui, en retour, en demande toujours plus. En activant le striatum, il est même possible de décupler les performances sexuelles.
Autrefois, il fallait conquérir un ou une partenaire avant de pouvoir passer à l'acte. Aujourd'hui, les images et vidéos érotiques ou pornographiques donnent à chacun l'occasion de "gaver son noyau accumbens d'images incitatives, sans autre limite que celle du temps disponible".
Cerveau vs porno
La consommation de contenus pornographiques en 2D et de plus en plus, bientôt, en 3D (grâce à la réalité virtuelle), est très gourmande en énergie. L'industrie pornographique est la plus grosse industrie d'Internet et elle consomme énormément d'électricité.
Le problème n'est plus d'accéder au sexe, mais de s'arrêter : les addictions de nature sexuelle sont de plus en plus fréquentes et génèrent donc, parallèlement, une plus grande dépense énergétique nocive pour la planète.
En fait, l'auteur affirme que 35 % du trafic Internet, soit le pourcentage imputé à l'activité pornographique en ligne, implique une émission de 150 millions de tonnes de dioxydes de carbone dans l'atmosphère. Un chiffre énorme.
Striatum homme/femme mode d'emploi
D'un point de vue évolutif, les hommes ont été davantage tournés vers l'hypersexualité : plus l'homme s'accouplait, plus il avait de chances de transmettre ses gènes. Ce n'est pas pareil pour la femme, qui a davantage développé, au cours de l'histoire biologique, un attrait pour la protection des enfants.
Mais attention ! L'auteur prévient : cette explication évolutionniste est réductionniste et doit être prise avec précautions. L'enjeu de ce livre est justement de déjouer les tours que nous jouent notre cerveau et l'évolution.
Pourquoi les chats sont les stars du Net
Comme les parents préfèrent cacher leurs nourrissons de la foule, il n'y a heureusement pas d'industrie du bébé. Par contre, il y a bel et bien une industrie de la vidéo du chat qui est très, très florissante (elle arrive en deuxième position après le sexe).
Or, le chat - et surtout le chaton - active les mêmes zones du cerveau, en nous procurant du plaisir et un sentiment protecteur. Pourquoi ? En raison de la néoténie, c'est-à-dire la forme pouponne (ressemblant à un bébé) des chats et chatons.
Ici encore, la consommation effrénée de ces vidéos génère des émissions énormes de CO2.
Un entêtement fatal
Et pourtant, nous restons devant nos écrans, préférant les « shoots » instantanés de dopamine à l'action et à la prévision.
Atteindre le haut de la pyramide
L'origine des hiérarchies
Les êtres humains n'ont peut-être pas de griffes ou de cornes, mais ils savent s'organiser. Cela leur donne un avantage certain sur les autres espèces. Mais qui dit organisation, dit aussi le plus souvent hiérarchie, donc domination de certains individus sur d'autres.
Ces systèmes de domination se repèrent chez d'autres animaux sociaux et en particulier chez d'autres primates. Homo sapiens a raffiné le processus.
Singe savant
Notamment, l'évolution a favorisé l'émergence de visages très différents chez les humains. Pourquoi ? Pour pouvoir reconnaître rapidement les amis des ennemis, les subordonnés et les chefs. Comme l'homme devenait bipède, il avait besoin d'un moyen de reconnaissance rapide.
Notons que le goût de l'observation se rencontre aussi chez les primates. Certains chimpanzés peuvent passer de longues minutes à admirer le visage de leurs chefs en photo, par exemple. Ne faisons-nous pas de même avec les célébrités ?
L'essentiel, c'est de gagner
De façon analogue, nous adorons voir des compétitions et repérer qui gagne et qui perd. Cela stimule fortement notre striatum. Ce goût est essentiel à la survie (du moins il l'était), puisqu'il nous permet de situer chacun dans l'ordre social.
Mais pourquoi gagner ? Eh bien pour avoir un avantage en matière de reproduction. Des études sur des primates, des hominidés et Sapiens le montrent : plus vous êtes dominant, plus vous avez de femelles dans votre entourage et pouvez diffuser vos gènes.
Descendants de violeurs
L'auteur donne l'exemple de conquérants et de rois ayant eu jusqu'à 500 "concubines favorites". Mais c'est surtout le cas de Gengis Khan qui retient l'attention, puisqu'au cours de ses campagnes de guerre, il aurait commis tant de viols et d'actes sexuels qu'il aurait, à lui seul, engendré "environ 0,5 % de la population mondiale" d'alors, soit "une personne sur 200" aujourd'hui (p. 80) !
Un poisson qui aimait le sexe
Lorsque le Burtoni, un poisson coloré et violent, prend l'avantage sur son adversaire, ses couleurs changent et la taille de ses gonades augmente (il devient plus fertile), tandis que le perdant voit les siennes rétrécir (il devient moins fertile).
Les rapports de domination peuvent donc se marquer physiquement et engendrer des différences morphologiques. De fait, les dominants seront aussi souvent mieux lotis, niveau santé, que les dominés.
Le striatum de Harvey Weinstein
La corrélation entre statut social et nombre de partenaires reste vérifiable dans nos sociétés contemporaines. Cela prend parfois la forme d'une violence de plus en plus insupportable, comme le rappellent l'affaire Weinstein et le mouvement #Metoo.
Un cerveau conçu pour dominer
D'autres expériences scientifiques tendent à affermir la thèse du besoin "inné" de statut social. Des études sur des singes montrent par exemple que le circuit de la récompense est activé lorsqu'un singe reçoit plus qu'un autre.
L'auteur généralise en disant que l'être humain cherche toujours à être plus performant, mieux loti que son voisin. Et que tout cela se joue dans "quelques centimètres cubes de matière neuronale".
Striatum musclé
En outre, le striatum prend l'habitude du succès et en demande toujours plus. Les individus qui gagnent en veulent encore et ont besoin de doses plus fortes. Ils ont un striatum plus résistant qui génère plus de dopamine et donc de plaisir et d'envies (sexuelles, matérielles, etc.).
Piégés par le luxe et le besoin de statut
Le striatum est donc "malléable" : votre situation sociale (perçue ou réelle) va plus ou moins activer votre circuit de la récompense et "muscler" votre striatum.
Problème : tout le monde a aujourd'hui le loisir de se montrer supérieur à autrui de mille manières (photos de voyage paradisiaque, nouvelle voiture, job de rêve, etc.) et de façon plus étendue grâce aux réseaux sociaux.
Et chacun en veut toujours plus, quitte à ce que cette hyperconsommation soit néfaste pour l'ensemble de l'humanité à long terme.
Consommer pour exister
La publicité joue habilement sur ces désirs d'en vouloir toujours plus. Même les plus "dominés" peuvent jouir un temps du sentiment si agréable (c'est le circuit de la récompense !) d'être/avoir "plus" que le voisin.
Ma voiture, mon téléphone
Les voitures et les téléphones portables restent des produits particulièrement prisés et qui symbolisent plus spécifiquement que d'autres le statut social (mais c'est le cas aussi, dans une moindre mesure, pour les chaussures de marque ou le dernier sac à la mode).
Mais quel est le coût écologique de cette hyperproduction ? Telle est la question que nous ne voulons pas poser (nous préférons de loin le plaisir de consommer), mais qui nous pend au nez.
Suivez le chef !
Les politiques capitalistes menées par une bonne part des gouvernements de par le monde ne font qu'encourager ce besoin de statut social déjà ancré depuis bien des générations dans nos cerveaux.
La bénédiction du chômage
Les neurones de la paresse
Ne rien faire : voilà quelque chose qui plaît beaucoup à notre striatum. Ou plutôt, notre cerveau suit la loi du moindre effort.
L'auteur résume une étude montrant que nos neurones calculent le rapport coût/bénéfice de chaque action. Si l'effort pour aller chercher une nourriture lointaine est trop grand, l'animal (rat, singe ou humain) passera son tour.
Travailler moins pour gagner plus
Nous adorons nous fatiguer moins. C'est en partie pourquoi les robots industriels mais aussi les appareils électroménagers ont tant de succès ! Grâce au confort et à la technologie modernes, nous sommes en passe de réaliser ce rêve d'en faire le moins possible.
En fait, les progrès de l'intelligence artificielle pourraient bien se charger de nous faciliter tant la vie que nous n'ayons plus grand-chose à faire. Alors, pourquoi s'en plaindre, puisque c'est ce que notre cerveau veut ? Eh bien… C'est que nous travaillons aussi pour obtenir un rang social et une utilité.
Nouvelle donne sociale
Si la technologie nous met au chômage, comment assouvir ce besoin ? La télévision n'y parvenait pas, mais les réseaux sociaux y pourvoient très bien ! Grâce à votre profil, vous pouvez occuper une place dans le monde.
Se croire important et ne rien faire
Néanmoins, Facebook et d'autres réseaux sociaux changent la donne, car nous n'y sommes pas connectés à un groupe relativement restreint que l'on peut connaître physiquement (d'environ 150 personnes), mais à une multitude, potentiellement beaucoup plus grande, d'individus.
Or, nous pouvons passer nos journées à chercher à nous situer par rapport à tous ces gens ; "le striatum raffole de cela", dit Sébastien Bohler.
Autre problème : le syndrome FOMO (Fear Of Missing Out) qui désigne une peur de rater une bonne occasion ou une information croustillante. Cela peut conduire au stress chronique, à l'insomnie et à la dépression.
Chez les adolescents de la génération Z, cela peut prendre des formes très sévères, ce qu'ont reconnu certains cadres de Facebook.
Le tour de passe-passe d'Internet
"[Les réseaux sociaux] proposent à toute personne dotée d'une connexion Internet ou d'un téléphone d'étancher sa soif de statut social, même sans travail. De cette façon, par le double truchement de la mécanisation et d'Internet, le cerveau humain a trouvé un moyen de satisfaire deux besoins qui semblaient à première vue contradictoire : 1) ne rien faire et 2) se sentir important." (Le bug humain, p. 118)
Informé, surinformé
À côté du sexe, de l'alimentation, de la réduction de l'effort et du statut social, on trouve l'information. C'est-à-dire ? Un signal qui indique "la présence de quelque chose d'intéressant". Dans la nature, plus un organisme est capable de capter ces signaux, plus il a de chances de survivre. Et cela n'a pas changé d'un pouce !
Tant que je gagne, je joue
Certains des neurones présents dans le striatum s'activent lorsqu'ils sont placés à proximité d'une possible récompense. C'est là que se cacherait, selon les études récentes interprétées par l'auteur, notre "soif d'information". Mais comment gérer cette avidité primitive dans un monde hyperconnecté ?
L'infobésité, une boulimie d'informations
Le terme d'infobésité a été conçu pour rendre compte du parallèle entre l'avidité ressentie pour l'information et celle ressentie pour l'alimentation. Le cerveau n'a pas de "limité" pour ce type de denrée : il a été conditionné pour en vouloir toujours plus.
Connaître la météo réchauffe la météo
Nous voulons en savoir toujours plus. Pour cela, nous faisons des recherches, écoutons les informations en boucle, etc. Mais cela a un coût énergétique et écologique qui devient non négligeable. Sébastien Bohler cite des études qui le démontrent.
Se souvenir de Dostoïevski
L'auteur cite également le livre Le Joueur de Fédor Dostoïevski. Dans ce roman, le joueur palpite de plaisir au moment où la bille hésite entre l'une ou l'autre case ; ce moment d'incertitude où la roulette n'en a pas encore fini de tourner.
Selon les neuroscientifiques, cet état s'explique par l'activation des neurones et la libération de dopamine dans ces moments. Ce qui est étonnant, c'est que chez ces joueurs, ce phénomène ne se produit plus seulement au moment où un gain est constaté (ou prévisible), mais bien lorsque l'incertitude est à son comble.
Plus qu'un jeu
Or, c'est aussi ce que mettent en place les jeux vidéo aujourd'hui. Ils distribuent des récompenses de façon partiellement aléatoires à leurs joueurs pour les inciter à continuer. Lorsque la gratification (bonus ou autre) est difficile à anticiper, notre cerveau devient de plus en plus accro.
Jeu dangereux
C'est un jeu dangereux, en effet. L'addiction aux jeux vidéo fait aujourd'hui partie des troubles du comportement reconnus par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Mais c'est aussi le trouble attentionnel avec hyperactivité qui forme un risque important chez les plus jeunes. Habitués aux sollicitations constantes des écrans, certains petits ne savent plus se concentrer.
Pendant que les concepteurs de ces jeux vidéo et autres dispositifs (iPad, etc.) protègent leurs enfants des écrans et des jeux qu'ils ont conçus, la plupart des consommateurs leur font confiance les yeux fermés.
Lutter contre nous-même
"En développant notre cortex cérébral, la nature nous a dotés d'une arme surpuissante. Mais c'est toujours le striatum qui tient cette arme. Et ses buts sont toujours les mêmes, tragiquement simples et limités. Les buts d'un enfant. Mais c'est maintenant un enfant surarmé." (Le bug humain, p. 136)
Pourquoi ? Parce qu'il a les technologies à portée de main pour satisfaire tous ses besoins à l'excès et qu'il ne sait justement pas se réfréner.
Comment ? Les religions et la philosophie s'y sont essayées, mais n'ont pas vraiment réussi, car, selon Sébastien Bohler, « ce n'est pas un livre sacré ou une doctrine qui peut lutter contre un système neuronal forgé à coups de centaines de millions d'années de survie, de douleur et de plaisir. »
Deuxième partie. Le bug humain
Le règne de l'incohérence
Tous les jours, nous entendons les médias nous expliquer des choses contradictoires. Nous savons que le climat s'emballe, mais nous nous réjouissons de la vente de nouveaux avions ou de la création du bitcoin qui exige des dépenses énergétiques folles (et dont les serveurs sont enfouis dans les glaciers qui fondent à toute vitesse).
La croissance pour seul guide
La croissance (avec le progrès) : telle est l'idéologie dominante de nos sociétés occidentales (ou occidentalisées). Elle est si fortement ancrée qu'il est vraiment difficile de la modifier. En plus, elle va dans "le sens du poil" de notre striatum, qui en veut toujours plus.
Programmés pour vouloir toujours plus
En fait, le striatum et le circuit de la récompense ont une fonction supplémentaire à celles décrites jusqu'à maintenant : ils sont à la base des processus d'apprentissage. Des études menées sur des rats (encore !) montrent en effet la chose suivante :
"Mon cerveau me récompense si j'obtiens plus que la dernière fois." (Le bug humain, p. 148)
Une affaire de connexion
Ceci joue un rôle fondamental dans l'apprentissage, parce que vous prenez plaisir à voir vos capacités augmenter.
En fait, tout se joue au niveau des prévisions que vous faites.
Si vous prédisez quelque chose qui arrive effectivement (recevoir du chocolat en allant dire bonjour à grand-mère), vous allez conserver le comportement, mais serez vite lassé.
Si ce qui arrive est "mieux" que ce que vous aviez prévu (recevoir du chocolat et un cadeau), alors vous allez stabiliser ce comportement une bonne fois pour toutes (aller chez grand-mère, c'est vachement bien).
Mais si cette fois le résultat est moindre que la prévision, alors vous serez franchement déçu et voudrez changer de comportement (franchement, ça craint, je veux plus y aller) !
Donc, l'erreur de prévision est centrale dans le processus d'apprentissage ; c'est grâce à elle que nous évoluons et apprenons à nous comporter d'une manière ou d'une autre. C'est ce qu'on appelle, en machine learning notamment, la rétropropagation de l'erreur.
Augmenter les doses pour un tour de manège en plus
"Ce schéma de programmation a une conséquence dramatique : nous ne parvenons à stimuler nos circuits du plaisir qu'en augmentant les doses." (Le bug humain, p. 154)
Dans la réalité, ce problème est nettement visible (vouloir la nouvelle voiture, le nouveau téléphone, le nouveau menu "extra"). Et dans le monde virtuel, il prend des allures encore plus flagrantes.
Tous présidents !
Il en va de même au niveau du statut social : ceux et celles qui se lancent en politique, par exemple, se tirent par les cheveux pour devenir les plus grands, les plus puissants. Et ici encore, c'est dans le monde virtuel des réseaux sociaux que ce phénomène se montre avec le plus d'éclat (la recherche de likes, d'amis ou de followers).
Planète pillée
Il faut donc répéter, encore une fois, la question : que faire lorsque, dans le même temps, le monde s'alarme du réchauffement climatique et poursuit ses activités destructrices avec toujours plus d'entrain ?
Il est urgent de ne rien faire
"Tout se passe comme si nous autres êtres humains étions incapables de tirer les conséquences de nos propres observations pour décider d'actes concrets, collectifs et portant sur le long terme. Quelle est la cause de cette impuissance ? Pourquoi la pensée d'une catastrophe future ne nous conduit-elle pas à modifier nos comportements ?" (Le bug humain, p. 160)
Nous sommes prisonniers du présent
C'est un fait : nous préférons les plaisirs d'aujourd'hui que les avantages incertains de demain, surtout s'ils concernent d'autres que nous (nos descendants). C'est pourquoi nous avons tant de difficultés à nous priver. Nous sommes maintenus dans notre attitude par ce que l'auteur appelle "la force du présent".
L'expérience du marshmallow
Cette célèbre expérience menée par Walter Mischel dans les années 1950 met en évidence ce phénomène. Dans cette étude, on propose à de jeunes enfants d'avoir un marshmallow maintenant ou deux dans trois minutes.
Certains résistent, d'autres craquent. Dans d'autres expériences du même genre, on peut voir que le résultat change en fonction des conditions socioéconomiques des enquêtés (enfants ou adultes).
Pour le striatum, le futur ne compte pas
En fait, "quand l'avenir est incertain, mieux vaut se saisir de ce qui se présente à nous, tant que nous en avons l'opportunité", dit l'auteur en commentant ces études. Et cela se remarque aussi chez les animaux.
Bien sûr, les humains peuvent se projeter dans l'avenir et y trouver un intérêt : les étudiants qui sacrifient quelques années pour obtenir ensuite un meilleur emploi en sont un exemple.
Cette capacité à résister au présent grâce à des représentations sur l'avenir se joue dans le cortex frontal.
Cortex frontal et siège de la volonté
Le cortex, qui est la partie la plus développée du cerveau chez l'humain, est capable de résister au striatum en lui envoyant des signaux inhibiteurs. Mais comment activer l'un plutôt que l'autre ?
Si cela dépend partiellement des gènes, c'est surtout l'environnement socioculturel et l'éducation qui importent, répond Sébastien Bohler. Cela a été démontré expérimentalement par des études récentes.
Nous savons que l'éducation et l'apprentissage peuvent faire de nous des êtres plus "réfléchis et patients". Il reste maintenant à agir.
Action du cortex / action du striatum
L'auteur se livre ici à un très rapide survol de l'humanité, pour montrer que le striatum, bien plus vieux que le cortex, a dû "attendre son heure". Ce n'est qu'au XXe siècle que le cortex apparaît comme superflu : maintenant qu'il a inventé les pâtes prêtes en trois minutes et Internet, le striatum est à la fête !
Autrement dit, Sébastien Bohler diagnostique un risque de baisse de l'action du cortex au profit de l'action du striatum.
Le règne de l'impatience
Des études de sociologie le montrent également : les millennials (nés dans les années 1990), par exemple, sont plus impatients que les générations antérieures, parce qu'ils ont été habitués aux nouvelles technologies. De façon plus générale, plus nous nous accoutumons à la rapidité, plus nous devenons impatients.
Cerveaux incontinents
La nourriture doit être "rapide" (fast-food ou plats cuisinés), l'information doit être "courte et digeste", le statut social et les conquêtes vite atteints. Voici la conclusion de l'auteur :
« L'immense cortex d'Homo sapiens, en lui offrant un pouvoir toujours plus étendu, a mis ce pouvoir au service d'un nain ivre de pouvoir, de sexe, de nourriture, de paresse et d'ego. La grande question qui se pose à nous maintenant est : l'humanité peut-elle sérieusement se définir d'autres buts que ceux de son striatum ? » (Le bug humain, p. 185)
Troisième partie. Les voies de la sobriété
Pouvons-nous reprendre le contrôle de notre destin ?
Les morales et les religions, de l'Antiquité à nos jours, ont tenté de limiter le pouvoir du striatum à coup de valeurs et d'interdits (les 7 péchés capitaux, par exemple, que l'auteur rattache aux cinq besoins de base évoqués plus haut). Pourtant, dans l'ensemble, elles ont échoué dans leur mission.
Le striatum ordonne
Souvent, la volonté tient un moment, puis cède la place à la tentation et au "craquage" (pensez aux régimes, qui se soldent la plupart du temps par des échecs) : cela se nomme en langage savant la "déplétion de l'ego".
Pour Sébastien Bohler, la raison est simple : le striatum est aux commandes depuis plus longtemps que le cortex et c'est lui qui "valide" in fine ce que le premier entreprend. Dans une telle situation, on comprend qu'il n'est pas facile de changer !
L'auteur évoque pourtant deux options :
"Prendre le striatum à son propre jeu" ;
"Faire appel à la conscience" (p. 192).
Le striatum de Mère Teresa
Mère Teresa est considérée par le monde entier comme une icône de générosité et d'altruisme. Pourtant, elle aussi avait un striatum ! Comment expliquer cela ?
Eh bien, une expérience menée sur des hommes et des femmes permet de l'expliquer partiellement. Cette expérience montrait que, chez les femmes surtout, le partage d'une somme d'argent (et donc l'altruisme) avec un inconnu était plus fréquent et que ce geste activait les mêmes zones du striatum que l'action égoïste.
Autrement dit, certaines femmes prenaient autant de plaisir à donner l'argent qu'à le conserver pour elles.
Qu'il est bon de faire le bien…
Sébastien Bohler a interrogé le moine bouddhiste Matthieu Ricard pour savoir si une telle action (se faire du bien en étant altruiste) pouvait être considérée comme un "altruisme véritable". Et sa réponse est oui (vous trouverez la citation p. 196) !
Mais il se demande encore pourquoi ce comportement touche davantage les femmes… Est-ce pour des raisons biologiques ? C'est possible, mais insuffisant. Pour des raisons sociales et d'éducation ? Certainement que cela joue un rôle essentiel, oui.
En fait, le conditionnement social qui vise à rendre les femmes plus souples et tournées vers autrui pourrait bien, finalement (c'est-à-dire malgré la domination qui le sous-tend) jouer en leur faveur.
Finalement, et nous en avons déjà parlé, cela montre aussi que le striatum est "plastique" : il change en fonction des conditions sociales et de l'éducation.
Pavlov, Thorndike et Schultz
Ces trois scientifiques ont travaillé sur la notion de conditionnement ou, pour le dire plus positivement, d'apprentissage. Leurs études nous montrent que nous réagissons à la promesse d'une récompense et que nous pouvons associer cette récompense à des comportements bénéfiques, comme l'altruisme.
Autrement dit, nous pourrions utiliser le striatum contre lui-même pour promouvoir et renforcer des comportements plus vertueux, tels que le respect de l'environnement :
"Un jour, peut-être, le nec plus ultra du snobisme sera d'être sobre et respectueux de l'environnement, et non de posséder un 4 x 4 suréquipé. Dans cette hypothèse, dès l'instant où le statut social sera associé aux comportements respectueux de la planète, la partie sera gagnée. Le striatum sera devenu le moteur de la préservation, et non de la destruction." (Le bug humain, p. 205)
Cette option est fragile, mais elle n'est pas hors de portée. Elle pourrait être mise en place par les gouvernements et les médias à plus grande échelle.
Du dévoilement de l'esprit des droits de l'homme
L'auteur fait un pas de plus dans son analyse en suggérant que les droits de l'homme, émanation des Lumières et de la philosophie libérale, sont un "laisser-passer" pour tous les comportements primaires qui plaisent tant au stratum.
En se bornant à définir et défendre des libertés individuelles, le libéralisme du XVIIIe a certes permis des progrès scientifiques et sociaux, mais a aussi renforcé notre appétit pour le "toujours plus" et l'égoïsme.
Résultat : les individus des Lumières se retrouvent aujourd'hui perdus, car ils doivent inventer un sens par eux-mêmes et n'y parviennent souvent pas.
Murs, dénis, ego
Trois attitudes sont fréquemment observées face à cette incapacité de trouver du sens (ou cette tentative d'en construire un) :
S'enfermer dans une communauté "doctrinale" (murs) ;
Faire comme si de rien n'était et vivre sans y penser (déni) ;
S'intéresser à l'excès à ses plaisirs, à ses réussites à son "estime de soi" (ego).
Un réveil difficile
Et c'est bien souvent cette troisième voie qu'emprunte une majorité d'entre nous. Conséquence : nous donnons toujours plus de poids à notre striatum et nous troquons progressivement notre liberté chérie contre du confort vite gagné.
Alors, encore une fois, que faire ? Nous pouvons certes dévier le striatum (comme expliqué plus tôt) pour le faire agir dans un sens plus positif, mais cela ne l'empêchera pas de chercher du plaisir, toujours plus de plaisir.
La question est donc : "Comment fabriquer plus de plaisir avec moins de stimulations ?" (Le bug humain, p. 216)
Faire plus avec moins : la puissance de la conscience
Sébastien Bohler s'intéresse au phénomène suivant : comment se fait-il que, lorsque nous avons manqué de quelque chose, par exemple de nourriture, la moindre denrée avalée nous semble si délicieuse ? Pour répondre à cette question, l'auteur s'est entouré du spécialiste de la méditation Christophe André, de qui il a appris ce qu'il nomme "l'expérience du grain de raisin".
Tout le bonheur du monde dans un grain de raisin
En résumé, cette expérience simple consiste à prendre le temps d'observer et de savourer un grain de raisin quelconque, d'en remarquer les singularités, mais aussi la saveur qu'il développe pendant de longues minutes sur notre langue, etc.
En faisant cela, vous "prenez conscience" de votre geste, vous le désautomatisez. C'est tout le contraire de se goinfrer et de manger sans y penser !
Conscience, ouvre-toi !
"La conscience est une caisse de résonance pour nos perceptions, et cette caisse de résonnance peut réellement nous donner plus avec moins. C'est cela que révèle l'expérience du grain de raisin. Nous pouvons augmenter, par le pouvoir de notre esprit, un aspect du monde physique." (Le bug humain, p. 224)
Autrement dit, nous pouvons "gruger" le striatum en lui donnant plus de plaisir, tout en lui donnant moins au niveau des quantités. Pour Sébastien Bohler, cela ne fait pas de doute : grâce aux techniques de méditation de pleine conscience, il est possible de :
Développer sa concentration et son attention ;
Être en meilleure santé ;
Devenir plus épanoui.
L'un des enjeux consiste à s'extraire des injonctions offertes par la plupart des publicités qui veulent nous faire entrer dans le jeu de la compétition sociale et du "toujours plus".
Rééduquer son cerveau pour apprendre la modération
En s'appuyant sur des études auprès de personnes obèses, notamment, l'auteur montre scientifiquement l'intérêt des pratiques de méditation de pleine conscience (voir p. 227-229).
Retrouver la profondeur du temps
Comment l'effet bénéfique se produit-il ? Entre autres parce que les personnes parviennent à limiter leur impulsivité (manger tout de suite) et à privilégier les avantages à long terme (rester en bonne santé).
Croissance matérielle ou croissance mentale ?
Grâce à notre cortex, nous allons plus vite, nous avons de meilleures technologies : c'est la fonction "intelligence" qui conduit à la croissance matérielle, mais aussi, malheureusement, à la situation que nous connaissons aujourd'hui.
Mais le cortex préfrontal a une autre carte dans sa manche, et c'est justement la fonction "conscience". Celle-ci pourrait nous conduire vers une croissance mentale. Les robots sont peut-être très intelligents, mais ils n'ont pas de conscience. Et nous, comment pourrions-nous la développer ?
Une conscience à la hauteur de notre intelligence
C'est l'enjeu de ce siècle. Et la partie n'est pas gagnée, face à l'évolution des mondes virtuels et des deepfakes qui nous font prendre nos désirs pour des réalités, pour ne citer que quelques exemples.
Quand le cerveau se nourrit de connaissances
Sébastien Bohler considère qu'il est prématuré d'attendre une croissance mentale de l'humanité de façon rapide. Pourtant, nous pouvons commencer le travail. Et cela passe par le goût pour la connaissance.
Connaître et se libérer
"Quelles chances a la connaissance de s'imposer comme une valeur centrale de nos sociétés ? Il faut être réaliste. La connaissance ne constitue pas un stimulus aussi captivant ni aussi addictif que la nourriture, le sexe ou le prestige social. Pour en faire un renforceur capable de lutter à armes égales contre ces forces, il faut lui adjoindre un allié. Cet allié, nous l'avons vu, est la norme sociale. C'est à la société entière de mettre à l'honneur la connaissance et ses figures de proue, de manière à la rendre attractive et valorisante pour nos cerveaux." (Le bug humain, p. 242)
Les gouvernements, les médias, les entrepreneurs et concepteurs de nouvelles technologies en seront-ils capables ? Et nous ?
Conclusion sur « Le bug humain » de Sébastien Bohler :
Ce qu’il faut retenir de « Le bug humain » de Sébastien Bohler :
Ce livre peut déranger et il est même plus que probable que son auteur l'ait écrit dans un but explicitement polémique. C'est un ouvrage qui expose de façon assez claire une hypothèse forte : le striatum, centre de la dopamine et des besoins primaires, associé aux technologies contemporaines, nous conduit à notre perte.
Le bug humain a fait l'objet de plusieurs critiques dans les médias. Cependant, il n'en demeure pas moins très intéressant et, surtout, très documenté. L'auteur est spécialiste du domaine, puisqu'il a un doctorat en neurobiologie. En tant que journaliste scientifique, il a ensuite pris le temps de recenser et d'étudier un grand nombre d'études récentes, pendant plusieurs années. Si certains lui reprochent ses interprétations, il est en tout cas plus difficile de mettre en doute son travail de recherche.
Par ailleurs, Sébastien Bohler fait preuve de capacités de synthèse et de vulgarisation appréciables. Le livre se lit avec facilité. En bref, si vous avez aimé Sapiens de Yuval Noha Harari, vous aimerez certainement le Bug humain (les deux bouquins se recoupent et on en sent clairement l'influence du premier sur le second).
Points forts :
Le livre est parsemé d'anecdotes personnelles qui facilitent la lecture ;
L'auteur nous présente les concepts de la neurologie de façon soignée et progressive ;
Il y a une volonté de créer du suspense, à la façon d'un page turner ;
Surtout, l'ouvrage se base sur de très nombreuses références scientifiques.
Point faible :
Les critiques considèrent que ce texte verse dans le réductionnisme, c'est-à-dire une explication unilatérale (le striatum serait la cause de tous nos problèmes), de la crise climatique et de la situation actuelle en général. Ils mettent en avant la multiplicité des causalités (sociales, démographiques, politiques, etc.).
Ma note :
★★★★★
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April 24 2023, 5:00am
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Développement Personnel
Résumé de « Développement Personnel » de Camille Corbeil : Dans ce livre "Développement personnel", l'objectif est de devenir la meilleure version de vous-même à travers de nombreuses méthodes comme développer vos compétences sociales, sortir de votre zone de confort, surmonter les différents obstacles ou encore atteindre vos objectifs.
Par Camille Corbeil, 2021, 124 pages.
Note : cet article invité a été écrit par Rémi Bonnet du blog L'action suit tes pensées
Chronique et résumé de « Développement personnel » de Camille Corbeil :
Introduction au développement personnel
Dans un premier temps, l’auteur de "Développement personnel" nous a mis en garde contre quelque chose de vital « Celle de devenir un meilleur être humain ».
Pour ce faire, il suffit d’observer le monde et son évolution.
Nous perdons petit à petit des notions essentielles : la santé mentale, le bonheur simple et les plaisirs de la vie.
Puisque la plupart des gens ne savent pas que la solution se trouve en eux-mêmes.
Le but de cet article va être de trouver les solutions à vos questions afin de vous reconnecter à ce qu’il est vraiment essentielles.
Chapitre 1 — Réflexion personnelle : savoir où nous en sommes ici et maintenant.
Dans ce chapitre, l’objectif est de faire le point sur votre manière de vous voir tel que vous êtes.
Dans un second temps, de la façon la plus objective possible.
L'autoréflexion est la meilleure arme que vous avez.
Premièrement, êtes-vous capable de voir les choses telles qu’elles sont et non pas telles qu’elles devraient être ?
Par la suite, l’autoréflexion pourrait se caractériser par le principe de se regarder dans un miroir et de décrire ce que nous voyons.
C’est une manière de s’évaluer.
Ce qu’il faut comprendre c’est que vous êtes un être humain.
Ainsi, vous n’êtes pas parfait.
Néanmoins, il faut vous accorder du temps afin d’effectuer quelques ajustements.
Par où commencer ?
Pour commencer, il faut déjà faire le point sur vos forces et vos faiblesses.
Dans quel domaine êtes-vous doué ?
Quels sont les domaines où vous avez le plus de difficulté ?
Quelles sont vos compétences cognitives et émotionnelles ?
C’est important de faire le point sur vos compétences.
Vous avez peut-être une partie de votre potentiel que vous n’exploitez pas.
Quels sont les problèmes qui noircissent votre vie ?
Qu’avez-vous accompli dans votre vie ?
Cherchez bien.
Vous avez forcément accompli quelque chose dont vous êtes fiers.
Fouillez dans votre passé et essayez de vous rappeler des moments où vous avez accompli quelque chose que vous pensiez difficile et qui vous a procuré une certaine satisfaction.
Quelles sont vos valeurs qui vous rendent réellement heureux ?
Avant d’entreprendre tout développement personnel, il faut faire le point sur ce qui compte pour vous.
En premier lieu, il faut trouver des solutions.
Néanmoins, par où commencer ?
Il ne faut pas commencer par se dire : il est trop tard pour changer, il n’y a pas de solution à mes problèmes.
Grave erreur ! N’oubliez pas : chaque problème a une solution.
L’autoréflexion c’est avant tout de se remettre en question des événements du passé.
Donc, c’est une compétence qui se base la plupart du temps sur le passé.
Toutefois, elle peut devenir une arme redoutable pour le présent.
Optez pour l’ouverture d’esprit.
Lorsque vous êtes ouvert d’esprit, vous avez la capacité de voir les choses telles qu’elles sont.Ainsi, vous n’émettrez aucun jugement sur ce que vous voyez.Dorénavant, vous devez vous voir comme une feuille blanche, sans jugement.Donc, prenez conscience de vos préjugés et stéréotypes sur le monde, que ça soit chez les autres ou sur vous-même.
À quoi ressemble l’ouverture d’esprit ?
Premièrement, il faut cultiver votre ouverture d’esprit et essayer d’identifier vos propres croyances et règles.
Dans un second temps, vous ne devez jamais vous dire : je sais tout.
Parce que c’est le meilleur moyen d’être fermé d’esprit.Vous n’êtes pas obligé de changer d'opinion, mais ne pensez pas que votre vision des choses est forcément la vérité absolue.
Prenez des notes.
Le meilleur moyen pour prendre du recul, c'est d’écrire quotidiennement vos journées.L’intérêt, c’est de créer une routine.Ainsi, ça vous pousse à reconnaître les facteurs qui influencent vos décisions, y compris vos croyances et vos pensées.En fin de compte, ça vous obligera à voir la réalité.
Pour résumer ce chapitre.
En premier lieu, c’est de vous présenter l’autoréflexion et de réaliser comme cela peut se révéler bénéfique.
Ensuite, le premier pas pour y arriver est de regarder à l’intérieur de vous et de faire un bilan.
Vous avez tous les outils pour y parvenir.
Chapitre 2 — Le plan d’attaque.
Introduction.
En tout premier lieu, ce chapitre va vous présenter les 5 domaines clés de ce livre "Développement personnel".
Il se repose principalement sur ces 5 notions.
Le mental
L’émotionnel
Le physique
Les compétences sociales
La spiritualité
En dernier lieu, il s’agit de faire un point d’évaluation.
Amélioration mentale : changez votre état d’esprit.
Il y a 2 types de mental.En effet, il s’agit de l’état fixe et l’état d’esprit de croissance.
L’état fixe, c'est se dire : c’est trop tard, je ne peux pas le faire.
L’état d’esprit de croissance : c’est de se projeter dans le futur, afin d’atteindre ce que vous désirez.
En fin de compte, c’est à vous de vous exercer à élargir votre ouverture d’esprit et à lire entre les lignes.Lorsque vous sentez que quelque chose ne va pas, mais que vous le refoulez, vous allez forcément le regretter un jour.
En définitive, vous devez vous poser cette question : si je ne le fais pas, est-ce que j’aurais des regrets ?
Amélioration émotionnelle : apprenez la pleine conscience.
La meilleure version de vous-même est ancrée dans le présent.Elle a appris du passé, mais avec du détachement.Les échecs passés sont des leçons.Cependant, vous êtes ravis, car vous souhaitez mener des projets, qu’ils réussissent ou pas.L’avenir ne doit pas vous causer d’anxiété.
Amélioration physique : prenez soin de vous.
Votre développement personnel est également basé sur votre acceptation de soi et la façon de vous voir physiquement.Tout d’abord, vous devez vous accepter tel que vous êtes.Ensuite, même si vous êtes gros, maigre, petit, grand, vous devez considérer votre corps comme un sanctuaire.En un mot, c’est que vous vous sentiez bien afin d’éviter les maladies cardiovasculaires et d’être épanoui.
Améliorer vos connaissances sociales : développer votre leadership.
Vous devez faire le point sur votre manière d’interagir avec les autres.Dans un premier temps, c’est de déterminer si vous êtes plutôt introvertis ou extravertis ?Puis de voir ce que vous visez en matière de compétences sociales.Est-ce que vous souhaitez faire des discours devant des centaines de personnes à la Steve Jobs ?Mais aussi, êtes-vous capable de bien vous exprimer lors d’une soirée qui d’habitude vous met mal à l’aise ?À vous de vous situer.
Réveiller votre spiritualité : l’éveil du corps et du cœur.
La spiritualité que vous souhaitez développer n’a rien à voir avec une quelconque religion.Il s’agit d’une grande connexion avec l’univers qui vous entoure.Vous devez vous intéresser à votre corps, à sa façon de respirer et de faire confiance à votre intuition.En clair, la méditation en pleine conscience.
Le plan d’attaque.
Il se résume tout simplement par : créer une vision, établir un plan, noter vos progrès et faire le bilan régulièrement.
Créer une vision.
Dans un premier temps, vous évaluez vos performances et vos valeurs afin d’identifier les grandes lignes de votre développement personnel.Donc, il suffit de développer sa pleine conscience en pratiquant la méditation.10 minutes par jour et 3 fois par semaine.C’est atteignable, mesurable et temporel.Donnez-vous 1 mois pour bien l’intégrer.
Établir un plan.
Listez vos objectifs sur un papier par exemple et n’hésitez pas à les découper afin que ça vous paraisse plus abordable.Le fait de les découper en plusieurs petites étapes vous donnera un aperçu de la montagne que vous avez à gravir.De ce fait, ça vous semblera plus simple.
Suivez vos progrès.
Notez toutes les petites choses qui se passeront durant votre processus.Pour ce faire, n’hésitez pas à tenir un petit journal pour constater les fruits de votre travail.
Faire un bilan régulier.
Le développement personnel est un travail sur le moyen et long terme.Vous ne devez pas le voir comme un chemin à parcourir et ne voir rien d’autre que le vide.Vous devez vous voir comme une renaissance à travers un jardin dans lequel vous plantez vos graines.
Lorsqu’elles auront fleuri, vous pourrez constater que certaines fleurs dont vous n’avez pas soupçonné l’existence verront le jour.Ainsi, montrez-vous ouvert, la vie est un jeu.
Pour résumer ce chapitre.
En conclusion de ce chapitre du développement personnel, c’est de devenir ce dont vous avez toujours rêvé.Vous devez apprécier le voyage et le processus.Vous allez apprendre énormément sur vous-même et sur les autres.
Chapitre 3 — L’esprit de croissance.
Introduction.
Pour commencer, nous allons nous intéresser à l’état d’esprit à adopter.Tout d’abord, le définir de façon générale, puis voir que celui-ci a une influence directe dans notre quotidien.Pour se faire : nous allons distinguer 2 états d’esprit différents et je vous donnerai divers exemples.
Les 2 états d’esprit.
En premier lieu, nous pourrions dire que l’état d’esprit est la manière de se comporter à un certain moment dans une situation quelconque.Il y a deux familles : l’état d’esprit fixe et l’état d’esprit de croissance.
En premier lieu, l’état d’esprit fixe consiste à croire que chaque humain naît avec des points forts et des points faibles sans pouvoir les modifier.Les personnes qui raisonnent ainsi vont éviter les situations qui seraient susceptibles de révéler leurs faiblesses.
Dans un second temps, l'état d’esprit de croissance consiste à croire que les qualités et les aptitudes peuvent être travaillées et améliorées.Donc, les défauts et les points faibles peuvent être corrigés.Ainsi, tout est une question d’apprentissage.Nous les entendrons dire : dans quelque temps, je pourrais courir 10 minutes sans m’arrêter.De cette façon, ils s’améliorent grâce aux retours externes, ils se mettront davantage en danger, car ils savent qu’en sortant de leur zone de confort, ils deviendront meilleurs.
Ce qu’il faut comprendre.
Lire de belles citations sur Instagram est insuffisant.Vous devez prendre conscience que « penser positivement » attire effectivement des choses positives dans votre vie.
Cependant, la pensée positive, c'est insuffisant pour réellement vous sentir mieux.Pour que vous vous sentiez mieux, vous devez prendre la responsabilité de votre vie.Puisque votre venue sur terre est avant tout un lot de fausses croyances.Donc, lorsque vous aurez intégré le fait que vous devez prendre vos responsabilités.Vous vous rendrez compte que vous pourrez accomplir de grandes choses.À ce moment-là, vous vous sentirez vraiment mieux.En premier lieu, prenez le temps de vous analyser.Vous ne devez pas passer à côté de cette petite voix qui vous pousse à essayer quelque chose d’autre, mais que vous réprimez à chaque fois.
Surveiller vos paroles.
Ne dites pas « je ne suis pas capable ».Sinon ces paroles vont s’intégrer dans votre cerveau et vous empêcher d’évoluer.Alors, passez à l’action.
Pour résumer ce chapitre.
En conclusion, ce chapitre vous a permis de mettre en évidence 2 états d’esprit différents et les différentes manières de voir les choses.L’état d’esprit de croissance va vous permettre de repousser vos limites et d’apprendre de nouvelles choses.De ce fait, vous devez assimiler cet état d’esprit.
Chapitre 4 — La pleine conscience.
Introduction.
Pour commencer, la pleine conscience est un état dans lequel notre attention est focalisée sur le moment présent et de manière neutre en ne portant aucun jugement.En outre, cela nous permet d’accueillir les sensations physiques et d’être ancrés dans l’instant présent.De plus, elle permet de se détacher d’une situation stressante et de faire ce fameux pas en arrière qui est nécessaire pour voir la situation dans la globalité et la relativiser.
Les bénéfices de la pleine conscience.
Améliorer votre connaissance de soi.
Tout d’abord, vous réaliserez plus facilement comment vos comportements automatiques fonctionnent et vous vous reconnecterez plus aisément à l’instant présent.
Gérer votre stress au quotidien.
En effet, la pleine conscience est définitivement un bon moyen de gérer son stress au quotidien.Vous allez apprendre, grâce à cet outil de développement personnel, à relativiser, améliorer votre santé physique, modifier les capacités des cellules de votre cerveau ou encore diminuer la tension artérielle fait partie des bienfaits.
La forme classique.
Choisissez un endroit calme et silencieux.
Une bonne posture : Le dos droit sans être complètement raide.
La durée : Vous pouvez commencer par 2 minutes puis augmenter la durée au fur et à mesure.
Surveiller votre souffle : Concentrez-vous sur votre inspiration et votre expiration en comptant jusqu’à 10.
Éviter le jugement : Ce n’est pas une compétition.
Lorsqu’une pensée surgit, vous devez vous recentrer immédiatement sur votre médiation.
Pour résumer ce chapitre.
En un mot, c’est de voir les bénéfices de l’état de conscience.En l’occurrence, la méditation.Ensuite, les notions basiques pour commencer facilement.
Chapitre 5 — Prendre soin de soi.
Introduction.
L’OMS définit le fait de prendre soin de soi, « la capacité des individus, des familles et des communautés à promouvoir la santé et à faire face aux maladies et aux handicaps avec ou sans médecin ».Donc, ça engloberait toutes les pratiques liées au maintien de la santé, l’hygiène, la manière de s’alimenter et la recherche des soins médicaux.Il s’agit également des moyens de prendre soin de sa santé mentale, de réduire son stress et de prendre soin de soi.
Il y a 8 domaines dans lesquels il est possible de prendre soin de vous.
Prendre soin de soi physiquement.
Ce que vous mangez influe grandement sur l’état dans lequel vous vous sentez.
Alors, vous devez éviter les carences et faire le plein de vitamines.
Thalès l’avait affirmé « Un esprit sain, dans un corps sain ».
Donc, la pratique d’une activité physique est très importante.
Le but, ce n’est pas nécessairement d'avoir des abdos en béton armé.
L’objectif, c’est avant tout de réduire les risques de cancers et de maladies cardiovasculaires.
De plus, le sport réduit le diabète, stimule et libère vos hormones du bonheur et augmente votre estime de soi.
Prendre soin de soi psychologiquement.
Le mental est aussi important que le physique. Ainsi, pour vous aider à y parvenir, vous pouvez commencer à méditer.
De plus, ça va développer votre créativité.
De même que vous devez également prendre du recul sur les réseaux sociaux.
Puisque les réseaux sociaux peuvent développer : la dépression, une mauvaise image de son corps, avoir la sensation d’être nul.
Donc, vous devez les consommer avec parcimonie.
Prendre soin de soi émotionnellement.
Il s’agit de faire plus de place à votre intuition, d’accueillir vos émotions avec bienveillance et sans jugement et d’apprendre à agir avec les autres de manière saine.
Apprenez à dire non.Dire non, c’est avant tout se respecter.Et l’objectif ultime est bien d’affirmer le mot « non » et d’éviter de se justifier en disant « je suis désolé ».Vous devez accueillir vos émotions et les rendre valides.Accueillir vos émotions et les rendre valides est aussi un bon moyen de prendre soin de vous.
Prendre soin de soi socialement.
Que vous soyez entouré de 50 amis ou de 2, la qualité de votre cercle social jouera un rôle dans votre quotidien et sur votre bien-être psychique.Alors, faites en sorte que vos agissements envers eux soient fidèles à vos valeurs et vice versa.Pour ce faire, veillez à respecter vos engagements.Vous êtes responsable des relations que vous développez et vous avez le pouvoir de les faire évoluer ou non.
D’ailleurs, ce n’est pas parce que votre cercle d’amis est solide que vous devez vous empêcher de faire de nouvelles rencontres.Vous devez rester sociable afin de vous enrichir personnellement.
Prendre soin de soi dans sa vie professionnelle.
Même si ce travail n’est pas celui dont vous rêviez, faites en sorte que ça soit un lieu de paix et propice à l’apprentissage.Déjà, commencez à vous nourrir correctement même sur votre lieu de travail.
De plus, faites la distinction entre vos horaires de bureau et votre temps libre.En clair, fixer vos limites.Vous ne devez pas répondre à vos emails à minuit, dites non et de la même façon si on vous demande de venir un week-end alors que vous êtes en congé, dites non.
Enfin, intéressez-vous à ce que vous faites.Le but, c’est d’apprendre à saisir les opportunités afin d’évoluer.
Prendre soin de soi à travers son environnement.
Dans la plupart des cas, si le mental est encombré, c'est en quelque sorte que l’endroit où nous sommes l’est également.Donc, faites en sorte de vivre dans un endroit propre et organisé.Pour améliorer vos habitudes, il y a notamment 3 astuces.
Réduire le temps sur son téléphone.
Placer son réveil le plus loin possible de son lit.
Ne pas repousser ce qui doit être fait dans l’immédiat.
Prendre soin de soi spirituellement.
L’aspect spirituel peut aussi être religieux, mais ce n’est pas obligatoire.D’autant plus que la spiritualité peut être la pratique de la méditation, de la prière, le fait de tenir un journal, faire une retraite ou marcher dans la nature.
Prendre soin de soi à travers ses finances.
Vous ne devez pas penser que contrôler vos dépenses vous obligera à vivre comme dans un couvent, vous vous trompez.Le but, c’est de gérer son budget intelligemment sans se restreindre.
Dans un premier temps, regardez combien vous gagnez par mois.Par la suite, vous devez créer plusieurs comptes différents avec vos dépenses quotidiennes, l’épargne, vacances, projets.Afin d’avoir un vrai contrôle sur vos finances.
Pour résumer ce chapitre.
En un mot, nous avons donc vu dans ce chapitre les différents domaines où il était primordial de se focaliser dans le but de prendre soin de soi.
Chapitre 6 — Les compétences, traits de caractère et comportement.
Introduction.
Dans ce chapitre, nous allons nous intéresser aux avantages de l’apprentissage des compétences, aux traits de caractère et aux comportements de leadership.Par la suite, nous verrons aussi différents moyens de perfectionner vos compétences sociales et votre façon de communiquer.
Ce qu’il faut comprendre.
Vous n’êtes jamais trop vieux ou trop jeune pour assumer un rôle de leader.
Les jeunes ont besoin d’acquérir des compétences de leadership qui les aideront à communiquer efficacement avec les autres.De plus, ça les aidera à avoir davantage confiance en eux et à prendre les initiatives nécessaires pour atteindre leurs objectifs.
Les compétences de leadership améliorent votre capacité à négocier.
Les leaders ont pour obligation d’apprendre à négocier avec les autres, afin d’atteindre des objectifs mutuellement bénéfiques.Donc, l’objectif du leader est avant tout d’obtenir un résultat gagnant-gagnant dans chaque situation.Puisque les compétences en leadership vous encouragent à développer une plus grande confiance en vous.Car la confiance en soi est sans doute la compétence la plus importante à acquérir.
Le leadership est sans contexte le domaine par excellence pour avoir davantage confiance en soi.
Les compétences en matière de leadership inspirent l’initiative.
Lorsque vous êtes un leader dans n’importe quel contexte, maison, entreprise, les gens comptent sur vous pour les guider vers leurs objectifs.De ce fait, les personnes suivent naturellement les leaders qui ont plus de compétences qu’eux et qui prennent des initiatives.
Les compétences de leadership forgent le caractère.
Le leadership va développer votre caractère, l’honnêteté, l’intégrité, l’humilité, la patience, la persévérance, l’autodiscipline.Autant de qualités qui sont essentielles dans la vie de tous les jours.
Améliorer vos compétences sociales.
Les compétences sociales telles que la communication, l’empathie, les compétences intrapersonnelles, les compétences interpersonnelles et l’écoute sont bénéfiques dans tous les aspects de votre vie.Donc, si vous développez ses aptitudes sociales, elles vous facilitent votre capacité à communiquer et vos interactions sociales avec les autres et ceux dans n’importe quel environnement.
Ce qu’il faut comprendre.
Ces compétences s’appliquent à d’autres aspects de votre vie.Vos amitiés seront plus fortes.Également dans votre vie amoureuse.En fin de compte, le leadership peut profiter à tous les grands aspects de votre vie.Cela va renforcer votre capacité de communication, de négociation et développer votre caractère.
Voici 3 des compétences sociales les plus demandées en milieu professionnel.
L’empathie et les compétences interpersonnelles.
Pour commencer, l’empathie joue un rôle fondamental dans la création des liens avec votre cercle social et les centres d’intérêt commun.L’empathie, c’est également comprendre les sentiments, les pensées et les idées d’autrui.De plus, l'empathie permet de développer de meilleures relations de travail et ouvre plus de possibilités d’évolution de carrière.
Les compétences intrapersonnelles.
Tout d’abord, les compétences intrapersonnelles, c’est votre capacité à comprendre vos propres pensées, vos émotions et vos idées.De même, en développant vos compétences intrapersonnelles, vous aurez plus de facilité à exprimer vos idées et savoir quand les partager.
Les compétences en communication.
Des compétences de communication efficaces, comme l’écoute active et non verbale, peuvent être essentielles dans votre domaine professionnel.Par exemple, si vous êtes en contact avec des clients et que vous avez développé une écoute active, vous pourrez plus facilement les aider.
Comment améliorer vos compétences sociales ?
Engagez-vous avec les autres.
Que cela soit avec vos collègues, votre famille, ou de simples connaissances, faites en sorte de vous ouvrir aux autres.
Posez des questions ouvertes.
Poser des questions ouvertes est un moyen efficace de faire parler les autres.Car cela vous permettra de mieux comprendre votre interlocuteur.
Entraînez-vous à maintenir un contact visuel.
Apprenez à maintenir un contact visuel.Pour ce faire, essayez de le maintenir 3 à 5 secondes.
Développez votre capacité à écouter.
Il est très important d’écouter activement.C’est aussi important que de partager ses propres idées.Cela vous permettra de vous sentir plus à l’aise pour partager vos idées.
Invitez un collègue de travail à déjeuner ou à prendre un café.
Pour commencer, développer des relations peut être intimidant.Donc, commencer par une personne à la fois.De ce fait, cela peut vous permettre de développer votre réseau professionnel.
Trouvez des ressources en matière de compétences sociales.
Il existe de nombreuses méthodes d’apprentissage, livres, podcast et outils en ligne qui peuvent vous aider à améliorer vos compétences sociales.À partir de ces connaissances, mettez-les en pratique.
Le but des compétences sociales sur le lieu de travail.
Les compétences sociales sur le lieu de travail peuvent être déterminantes pour le fonctionnement d’une entreprise.Lorsque vous allez développer vos compétences interpersonnelles, vous pourrez contribuer au bon fonctionnement de l’entreprise.
Pourquoi avoir de la gratitude ?
Notre gratitude se manifeste surtout lorsque nous sommes redevables envers une personne.La gratitude est parfois une obligation ou une attente, mais parfois aussi un simple « merci » spontané à quelqu’un qui sans le savoir a illuminé notre journée.
Finalement, la gratitude est excellente pour notre cerveau et notre bien-être mental.
Quelques études ont montré que la gratitude permettait entre autres d’améliorer :
Votre cercle social.
Votre santé physique.
Ainsi que votre santé psychologique.
Votre empathie
Diminution de l’agressivité.
Votre sommeil.
Même votre estime de soi.
Votre véritable identité.
Votre aptitude à vous adapter.
Alors, je vous encourage à développer votre gratitude au quotidien.
Pour résumer ce chapitre.
Finalement,en effectuant des changements dans votre vie, vous pourrez réaliser plus de choses dans votre vie.D’autant plus que le changement permet de rendre votre vie meilleure et plus intéressante.Ainsi, vous devez toujours effectuer des changements qui vous permettront d’en faire plus dans tous les domaines de votre vie.
Chapitre 7 — La positivité
Introduction.
Pour commencer, vous allez voir en quoi le fait d’être positif peut changer une situation même catastrophique.
La définition d’un état d’esprit positif.
Quelle que soit la situation qui vous touche de près ou de loin, bonne ou mauvaise, vous la voyez comme quelque chose de constructif et formateur.Lorsque vous adoptez un état d’esprit positif, vous allez voir la négativité comme quelque chose de formateur.
Voici quelques caractéristiques des personnes positives :
Les personnes positives ne prennent pas les choses trop à cœur. Vous êtes tolérant avec les erreurs des autres, mais aussi les vôtres.
Les personnes positives profitent du moment présent. Lorsque vous vivez le moment présent, vous êtes dans le contrôle. Puisque vous ne pouvez pas contrôler le passé et le futur.
Enfin, les personnes positives ne s’inquiètent pas de l’avenir. Vous n’êtes pas anxieux par rapport au futur. Car vous avez compris que votre futur se construit essentiellement par rapport à votre présent.
Voici quelques clés pour exercer votre positivité :
Guider votre énergie.
Votre façon de penser va créer l’énergie qui manifeste votre réalité.Si vous abordez une situation avec un état d’esprit négatif, vous êtes quasiment condamné à avoir un résultat négatif.
Se connecter à soi-même.
Plus vous serez connecté avec vous-même et plus, vous aurez conscience de vos interactions sociales avec les autres.
Pratiquer la visualisation.
La visualisation, au même titre que la gratitude, est un outil d’une puissance folle.Lorsque c’est fait de la bonne manière, cela peut changer votre vie.
Ralentir pour avancer.
En tout premier lieu, vous aurez sans doute remarqué que lorsque vous réfléchissez à 2 fois avant de lancer un projet, ce n’est pas un signe de faiblesse, au contraire,c’est un signe de sagesse.Donc, soyez ancré dans le moment présent avant tout, surtout quand ça parle de développement personnel.
Écrire.
Quand vous vivez un mauvais moment, n’hésitez pas à l’écrire.Puisque ça vous permet de vider vos pensées négatives sur un autre support que votre tête.
Considérer les échecs comme une bénédiction.
Ça peut paraître un peu paradoxal, dit comme ça et pourtant, les échecs sont un cadeau de la vie.Car lorsque vous vivez un moment difficile, vous allez faire le parallèle avec une situation vécue précédemment.De ce fait, si vous avez appris de vos erreurs, vous n’allez pas les répéter.Alors, vous évoluez de façon positive dans votre vie.
Pour résumer ce chapitre.
En fin de compte, vous avez pu constater l’importance de développer une attitude positive et de comprendre leurs caractéristiques.D’autant plus, je vous ai donné quelques conseils pour y parvenir.Donc, n’oubliez pas de vous focaliser sur ce que vous pouvez contrôler et oublier les éléments sur lesquels vous ne pouvez rien faire.
Chapitre 8 — l’image de soi.
Introduction.
Dans ce chapitre, nous allons nous intéresser à l’image de soi et par conséquent, l’estime que nous aurons de nous-mêmes.De plus, nous allons voir en quoi c’est un élément déterminant pour votre développement personnel et les moyens pour y parvenir.
La définition de l’image de soi.
L’image de soi est simplement la vision que nous avons de soi.Elle est subjective et peut dépendre de plusieurs facteurs.Tout d’abord, nous pouvons nous comparer à des personnes connues, à des amis, etc.Ensuite, l’image que nous voyons dans le miroir peut être une vision réelle ou déformée de la réalité.D’autant plus qu’en fonction de cette vision, nous développons une image positive ou négative de nous-mêmes.Lorsque nous avons une image positive de nous-mêmes, nous sommes conscients de notre valeur et de nos limites.
Une mauvaise estime de soi entrave gravement le développement personnel.
Le niveau de l’estime de soi peut varier entre un niveau élevé et un niveau faible.De ce fait, cela a un gros impact sur le bien-être général d’une personne.Parce que les personnes qui ont une haute estime d’elles-mêmes sont souvent satisfaites d’elles-mêmes et de leurs progrès dans la vie.Cependant, les personnes ayant une faible estime d’elles-mêmes ressentent fréquemment de la honte et sont nourries de doutes.
D’ailleurs, le manque d’estime de soi se caractérise généralement sur l’une des 3 formes suivantes.
Le syndrome de l’imposteur.
En premier lieu, ces personnes dégagent en elle une fausse confiance en elle pour masquer leurs insécurités.
La rébellion.
Son sentiment d’infériorité peut se manifester par de la colère et des reproches.Elle peut agir en défiant l’autorité ou en enfreignant les lois.
La victimisation.
Une personne croit qu’elle est impuissante face aux défis.Dans un second temps, elle peut s’apitoyer sur elle-même pour éviter de changer sa situation.Pour finir, elle compte généralement sur les autres pour la sauver ou la guider.
Les conséquences d’une faible estime de soi.
Pour commencer, elle peut cesser de pratiquer des passe-temps qu’elle aimait auparavant par crainte d’être jugée.Ensuite, les sentiments de colère, de culpabilité ou de tristesse peuvent les empêcher de profiter des activités qu’elle veut faire.En effet, elle peut éviter de prendre des risques ou de se fixer des objectifs parce qu’elle est certaine d’échouer.
La peur du rejet peut empêcher certaines personnes de chercher à nouer des relations. D’ailleurs, l’isolement social peut alimenter une mauvaise image de soi, des troubles du comportement alimentaire, la dépression, l'anxiété sociale, la codépendance et l'automutilation.
Quelques astuces pour développer une image positive de soi.
Faites l’inventaire de votre image de soi.
C’est-à-dire faire une liste de ce que vous aimez chez vous, que ça soit physique et mental.
Dresser une liste de vos qualités positives.
Soyez le plus honnête, n’ayez pas peur d’avoir la grosse tête.
Demandez à vos proches de décrire vos qualités positives.
Définissez des buts et des objectifs personnels raisonnables et mesurables.
À vous de voir cela peut-être, apprendre l’anglais, perdre du poids, peu importe.Vos objectifs se doivent d’être réalistes avant tout.
Évitez de vous comparer aux autres.
À l’ère des réseaux sociaux, ce n’est pas évident.Pourtant, c’est indispensable de le faire.Car cela va baisser votre estime de vous-même étant donné que vous voyez uniquement ce qu’il y a de meilleur.Donc, diminuez votre temps sur les réseaux sociaux.
Développez vos points forts.
Dans quels domaines êtes-vous le plus doué ?Qu’est-ce que les gens apprécient le plus chez vous ?Après avoir répondu à ces questions, travaillez dessus.
Apprenez à vous aimer.
Vous devez passer du temps avec vous et apprécier ces moments. Puisque, c’est la base de l’amour envers soi-même.
Pratiquez les affirmations positives.
Lorsque vous vous complimentez vous-même, cela va jouer sur votre inconscient.En sachant que l’inconscient représente environ 95 % de vos comportements.
Soyez à l’aise avec votre corps.
Si vous n’êtes pas à l’aise avec votre corps, faites ce qu’il faut pour le changer.Vous devez vraiment aimer votre corps, étant donné qu’il vous suivra pour toujours.
Pour résumer ce chapitre.
En conclusion, une mauvaise image de soi contribue à une estime de nous-mêmes très basse puisque celle-ci pourrait grandement entraver votre développement personnel.Désormais,vous avez tous les outils pour changer cela.
Chapitre 9 — sortir de votre zone de confort
Introduction.
Pour commencer, nous allons aborder le thème de la zone de confort et comprendre pourquoi il est important d’en sortir.De plus, vous aurez des exemples concrets et vous comprendrez que sortir de votre zone de confort peut changer votre vie.
La définition de la zone de confort.
La zone de confort, ce sont toutes ces choses qui ne nous demandent aucun effort.Par exemple : si vous avez votre permis de conduire, c’est ancré dans votre zone de confortÀ contrario, si vous ne l’avez pas encore, vous êtes en dehors de votre zone de confort.
En clair, tout ce qui vous demande un certain effort vous fait sortir de votre zone de confort.Tandis que si vous êtes à l’aise, c’est ancré dans votre zone de confort.Au-delà d’améliorer ses performances, il existe d'autres :
Avantages à sortir de sa zone de confort.
Réalisation de soi.
La réalisation de soi est l’un des piliers de la pyramide de Maslow. C’est la hiérarchie des besoins fondamentaux et psychologiques de chaque être humain.Parce que le besoin de croissance et d’épanouissement personnel est vital pour tout le monde.D’ailleurs, pourquoi est-ce si important ?Le fait de ne pas chercher à s’épanouir peut signifier : tomber dans un état d’esprit d’inertie plus tard dans notre vie.
Développement d’un état d’esprit de croissance.
Précédemment, nous avons vu ce que signifiait l’état de croissance.À quel point il était important d’être ainsi !D’ailleurs, pour quelle raison ?
Puisque la mentalité de croissance élargit le champ des possibilités.C’est-à-dire, elle nous incite à apprendre et à prendre des risques sains, ce qui entraîne des résultats positifs dans tous les domaines de la vie.
Résilience et anti-fragilité.
La vie n’est pas toujours prévisible.Néanmoins, tôt ou tard, tout le monde est confronté à l’adversité.Donc, prendre l’habitude d’élargir sa zone de confort permet de faire face au changement avec plus de sang-froid.Ainsi, sortir de sa zone de confort revient ainsi à cultiver délibérément l’anti-fragilité, à condition de ne pas tomber dans la panique.
Une plus grande efficacité personnelle.
Lorsque vous quittez votre zone de confort, vous allez passer par une phase d’essai et d’erreurs, mais surtout de l’apprentissage.Autrement dit, vous allez devenir une meilleure version de vous-même et développer plus de confiance.Certes, quand vous sortez de votre zone de confort, cela peut prendre un certain temps avant que vous soyez à l’aise.Cependant, plus vous y serez confronté régulièrement et plus cela deviendra facile.
Les 3 principaux avantages à sortir de sa zone de confort.
Ne pas avoir de regrets.
Si vous ne le faites pas, vous ne le saurez jamais.Honnêtement, vous ne pensez pas qu’il vaut mieux essayer et prendre le risque qu’effectivement ça ne fonctionne pas ? Ou, ne rien tenter et être sûr et certain que ça ne marche pas ?
Le choix est vite fait.
Vous avez plus de capacités que vous ne le pensez.
Pourquoi Michael Jordan est-il devenu une légende du Basketball ? Pourquoi JK Rowling a-t-elle eu tant de succès avec ses livres ? Vous pouvez vous dire qu’ils ont eu de la chance.En effet, la chance a eu son rôle à jouer.Néanmoins, les 2 éléments les plus déterminants sont qu’ils étaient passionnés et qu’ils ont cru en eux.Donc, croyez en vous.
Vous ne serez plus jamais la même personne.
Lorsque vous sortez de votre zone de confort, ne voyez pas que le résultat, vous devez apprécier le voyage.Ainsi, vous allez beaucoup progresser. Et, de ce fait, vous aurez bien plus de résultats.
Pour résumer ce chapitre.
Pour conclure, nous avons vu que le fait de sortir de sa zone de confort est primordial pour évoluer et pour se développer.Ainsi, vous devez commencer par de petites choses et augmenter graduellement la difficulté.
Chapitre 10 — surmonter les obstacles de la vie
Introduction.
Pour terminer, nous allons présenter la philosophie stoïcienne et l’idée que chaque obstacle est bénéfique pour nous.
Les Valeurs et la maîtrise de soi.
Pour commencer, le stoïcisme est un mouvement philosophique qui a pris ses racines 3 siècles avant notre ère.Cependant, il a continué à exciter à travers les âges.En fin de compte, le stoïcisme a pour finalité le bonheur de l’existence humaine, obtenu grâce à une acceptation rationnelle de l’ordre du monde et de son évolution.
Quel est le but de la philosophie stoïcienne ?
En premier lieu, c’est d’être en paix avec les évènements qui vous arrivent, accepter qu’ils se soient produits et décider dans votre esprit de ce que vous allez en faire.Donc, votre vision des choses sera votre perception de l’obstacle.
Le voyez-vous comme un petit caillou à transporter ?Ou alors comme une immense pierre, bien trop dure à déplacer ?
D’ailleurs, plus vous avancez dans la vie, plus vous vous rendrez compte que les obstacles sont infinis.Ensuite, vous aurez le pouvoir de changer votre perception des choses.Tout est entre vos mains.
Comment l’appliquer au quotidien ?
Dans un premier temps, vous devez vous focaliser uniquement sur les choses que vous pouvez maîtriser.
Est-ce que vous pouvez contrôler la météo ?
Contrôlez-vous ce que les gens pensent de vous ?
Avez-vous la main sur notre société capitaliste ?
Vous vous rendez compte que vous ne pouvez rien y faire.Alors, pourquoi perdre son temps et son énergie sur ce que vous ne pouvez pas contrôler ?En revanche, vous devez vous focaliser EXCLUSIVEMENT sur ce que vous pouvez maîtriser.
Votre emploi.
Vos relations sociales.
Vos propres pensées.
En fin de compte, c’est beaucoup plus logique et pertinent de raisonner de cette façon.Donc, à l’avenir, concentrez-vous sur ce que vous pouvez réellement changer.
Conclusion sur « Développement personnel » de Camille Corbeil :
Pour conclure, ce livre "Développement personnel" est vraiment parfait pour les personnes qui souhaitent commencer le développement personnel.
Dans un premier temps, cela s’adresse à toutes ces personnes qui veulent trouver des solutions à leurs problèmes, afin de devenir la meilleure version d’elle-même.
Dans un second temps, vous avez des conseils pratiques que vous pouvez appliquer et qui sont simples à mettre en place.
De plus, il est assez simple à lire. Néanmoins, l’auteur passe pas mal de temps à raconter ses anecdotes. Certes, c’est dans le but de mieux assimiler ses pensées, mais ce n’est pas nécessaire d’en faire autant.
Toutefois, il y a énormément d’aspects de ce livre où je suis d’accord. Même s’il y a certains aspects avec lesquels je ne suis pas d’accord. Par exemple, viser en permanence la positivité.
Évidemment qu’il vaut mieux être positif que négatif. Toutefois, ne chercher que le côté positif, c’est nier la réalité. Parce que la vie n’est pas tout le temps rose et il faut l’accepter.Vous avez le droit de ne pas vous sentir bien.En revanche, il faut se ressaisir rapidement et c’est là que je rejoins l’auteur.Voilà, c’était une petite nuance que je devais préciser.
Ce que ce livre "Développement personnel" m’a apporté ?
Étant donné que je suis dans le développement personnel, il ne m’a pas appris grand-chose de plus. Cependant, si vous souhaitez devenir une meilleure version de vous-même, ce livre "Développement personnel" est parfait. Vous avez toutes les notions de base pour y parvenir.
Il est simple à comprendre et les conseils prodigués sont faciles à mettre en place.
Finalement, je vous recommande donc ce livre, car il résume très bien toutes les bases du développement personnel :
La zone de confort
La confiance en soi
Le stoïcisme.
Donc, n’hésitez pas à vous le procurer.
Rémi Bonnet du blog L'action suit tes pensées
Points forts :
Des conseils simples à mettre en place.
Le livre pour acquérir les bases du développement personnel.
Les chapitres sur l’esprit de croissance, prendre soin de soi, sortir de sa zone de confort et la philosophie stoïcienne sont des chapitres vraiment complets et intéressants.
Rapide à lire.
Points faibles :
Trop d’anecdotes.
Parfois, pas mal de moments vides et sans grand intérêt.
Ma note :
★★★★
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April 20 2023, 5:00pm
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April 20 2023, 5:00pm