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May 11 2024, 4:05pm
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Les formes de l’intelligence
Résumé de « Les formes de l’intelligence » de Howard Gardner : le livre classique — et polémique — de Howard Gardner, psychologue états-unien qui développe dans cet ouvrage sa fameuse théorie des intelligences multiples, abondamment reprise en éducation et en développement personnel, notamment.
Par Howard Gardner, 1997
Titre original : « Frames of mind », 1983.
Chronique et résumé de « Les formes de l’intelligence » de Howard Gardner
Quelques mots sur Howard Gardner
Howard Gardner est un psychologue de renommée mondiale né le 11 juillet 1943 à Scranton, en Pennsylvanie, aux États-Unis. Il est surtout connu pour sa théorie des intelligences multiples, qui a révolutionné notre compréhension de l’intelligence humaine.
Howard Gardner a obtenu son doctorat en psychologie du développement à l’Université de Harvard en 1971. Il y a ensuite enseigné et mené des recherches pendant de nombreuses années.
Sa théorie des intelligences multiples est exposée pour la première fois en 1983 dans son livre « Frames of Mind: The Theory of Multiple Intelligences . Il y soutient que l’intelligence ne peut pas être réduite à une seule capacité cognitive, mais plutôt qu’il existe plusieurs types d’intelligence.
Cette théorie a eu un impact significatif sur l’éducation en encourageant une approche plus diversifiée de l’enseignement pour répondre aux besoins individuels des élèves.
Parmi les autres ouvrages notables de Gardner, on peut citer :
Les Nouvelles Formes de la vérité, de la beauté et de la bonté. Pour les transmettre au XXIe siècle (2013)
Faire évoluer les esprits. En politique, dans l’entreprise et dans la vie privée (2007) ;
Les Personnalités exceptionnelles. Mozart, Freud, Gandhi et les autres (1999).
Howard Garner a reçu de nombreux prix et distinctions pour ses contributions à la compréhension de la cognition humaine. Il continue d’être une figure influente dans le domaine de la psychologie cognitive et de l’éducation.
À noter avant de commencer cette chronique : tous les noms des parties et des chapitres sont les noms originaux. Toutefois, afin de simplifier la présentation de ce livre assez technique et difficile, les intertitres à l'intérieur des chapitres ont été modifiés.
Introduction : L’idée d’intelligences multiples
Dès le départ, Howard Gardner met en avant l’idée que l’intelligence humaine est beaucoup plus complexe et diversifiée que ce que les tests traditionnels d’intelligence peuvent mesurer. Il souligne que l’intelligence ne devrait pas être réduite à une catégorie étroite, mais plutôt comprise comme une combinaison de diverses compétences et talents.
Il introduit la notion fondamentale selon laquelle l’intelligence peut se manifester de différentes manières à travers des « formes » ou « types » d’intelligence distincts. Ce point de départ met en lumière la nécessité de reconnaître et de valoriser la diversité des capacités humaines pour une meilleure compréhension de notre potentiel intellectuel.
Première partie — Le contexte
Chapitre 1 — L’intelligence : les théories classiques
Dans ce chapitre, Howard Gardner explore les théories classiques de l’intelligence qui ont influencé la psychologie cognitive et l’éducation pendant de nombreuses années. Il remet en question l’idée qu’une seule forme d’intelligence puisse être mesurée de manière exhaustive et défend l’idée que l’intelligence est plus complexe et diversifiée que ce que ces théories suggèrent.
Passage en revue des auteurs classiques
Howard Gardner évoque, entre autres :
La théorie de l’intelligence générale développée par Charles Spearman.
La théorie de la structure mentale multiple de Louis Thurstone.
Il donne une place particulière aux travaux de Jean Piaget, un psychologue suisse célèbre pour ses travaux sur le développement cognitif des enfants. Howard Gardner discute de son approche en ce qui concerne la compréhension de l’intelligence et du développement intellectuel.
Il reconnaît l’importance des travaux du chercheur suisse et de sa théorie du développement cognitif, qui a grandement influencé la psychologie du développement. Pour ce dernier, les enfants passent par différentes étapes de développement cognitif, chacune caractérisée par des modes de pensée spécifiques.
Ces étapes/périodes sont les suivantes :
Sensorimotrice ;
Préopératoire ;
Opérations concrètes ;
Opérations formelles.
Nouveaux développements
Malgré son importance, cette théorie est insuffisante, selon Howard Gardner. L’auteur développe plutôt l’idée selon laquelle :
Le développement intellectuel peut être réduit à un ensemble d’étapes universelles ;
Les individus peuvent développer diverses formes d’intelligence indépendamment les unes des autres.
Howard Gardner met également en évidence l’importance de l’interaction entre la biologie, la culture et l’expérience dans le développement de l’intelligence. Il suggère que l’approche de Piaget, bien qu’utile pour comprendre le développement cognitif des enfants, ne tient pas pleinement compte de la complexité de l’intelligence et de la manière dont elle se manifeste à travers diverses formes.
Finalement, l’auteur soutient que sa théorie des intelligences multiples est plus holistique et réaliste que les théories classiques, car elle reconnaît la diversité des talents humains. Il insiste sur l’importance de cette approche dans l’éducation, encourageant les enseignants à reconnaître et à développer les différentes formes d’intelligence chez leurs élèves.
Chapitre 2 — Les fondements biologiques de l’intelligence
Dans ce chapitre, Howard Gardner explore les bases biologiques de l’intelligence, en examinant comment le cerveau et le système nerveux sont liés à nos capacités cognitives. Il soutient que l’intelligence ne peut être pleinement comprise sans tenir compte de son substrat biologique.
Neurones et gènes
L’auteur commence par discuter de la complexité du cerveau humain, qui est composé de milliards de cellules nerveuses interconnectées appelées neurones. Il explique que l’intelligence émerge de l’interaction entre ces neurones et que chaque individu possède une architecture cérébrale unique qui influence son intelligence.
L’auteur aborde ensuite le rôle des gènes dans la détermination de l’intelligence. Il reconnaît que la génétique joue un rôle important dans la détermination de certaines aptitudes cognitives, mais il insiste sur le fait que l’environnement et l’expérience jouent également un rôle crucial dans le développement de l’intelligence.
Howard Gardner examine également les différences de structure cérébrale entre les individus, en particulier en ce qui concerne les zones du cerveau associées à des compétences spécifiques. Par exemple, il discute des découvertes en neurosciences qui montrent que la région du cerveau associée à la mémoire, l’hippocampe, est essentielle pour les processus de mémorisation.
Plasticité du cerveau humain
L’auteur souligne que le cerveau est hautement plastique, ce qui signifie qu’il a la capacité de changer et de s’adapter en réponse à l’expérience et à l’apprentissage. Il insiste sur l’importance de l’éducation dans la formation et le développement de l’intelligence, car elle peut influencer la structure et la fonction cérébrale.
Howard Gardner aborde également la question de l’intelligence animale et examine les similitudes et les différences entre l’intelligence humaine et celle d’autres espèces. Il explore comment les animaux utilisent leur intelligence pour résoudre des problèmes, communiquer, et s’adapter à leur environnement. Finalement, le psychologue souligne que l’intelligence est une propriété complexe qui émerge de l’interaction entre ces facteurs et que le cerveau est hautement plastique, ce qui signifie qu’il peut se modifier en réponse à l’expérience et à l’apprentissage.
Idée : avant d'aller plus loin, découvrez ces citations sur l'intelligence pour vous faire une meilleure idée de la théorie de Howard Gardner.
Chapitre 3 — Qu’est-ce qu’une intelligence ?
Dans ce chapitre, Howard Gardner commence par remettre en question la définition traditionnelle de l’intelligence, souvent associée à des capacités cognitives telles que la mémoire, la résolution de problèmes mathématiques et la compréhension verbale. Il soutient que cette définition est trop étroite et ne tient pas compte de la diversité des compétences humaines.
Une définition de l’intelligence
L’auteur propose ensuite sa propre définition de l’intelligence. Selon Howard Gardner, l’intelligence est :
« [U] ne capacité ou un ensemble d’aptitudes qui permet à une personne de résoudre des problèmes ou de concevoir des produits qui soient importants dans un certain contexte culturel. » (Les formes de l’intelligence, Chapitre 3)
Il insiste sur le fait que cette définition reconnaît la variété des formes d’intelligence, de l’intelligence linguistique à l’intelligence musicale en passant par l’intelligence spatiale.
Howard Gardner explore également l’idée que l’intelligence peut être située dans un contexte culturel. Il soutient que ce qui est considéré comme une intelligence précieuse peut varier d’une culture à l’autre, ce qui signifie que l’intelligence ne peut pas être complètement décontextualisée.
Par ailleurs, le psychologue aborde également la question de la mesure de l’intelligence. Il critique les tests de quotient intellectuel (QI) traditionnels, qui sont souvent basés sur des compétences cognitives spécifiques, et qui négligent d’autres formes d’intelligence. Il propose que des évaluations plus nuancées soient créées afin de mieux refléter la diversité des talents des individus.
Conditions nécessaires
Howard Gardner discute des « conditions nécessaires » de l’intelligence en se référant aux éléments essentiels qui doivent être réunis pour qu’une compétence particulière soit considérée comme une forme d’intelligence.
Gardner soutient que pour qu’une compétence soit reconnue comme une intelligence distincte, elle doit répondre aux conditions suivantes.
Potentiel biologique ou cérébral : l’auteur suggère que chaque forme d’intelligence doit être associée à un potentiel biologique ou cérébral spécifique. Par exemple, l’intelligence musicale peut être liée à des zones du cerveau impliquées dans la perception et la création de la musique.
Capacité à résoudre des problèmes ou à créer des produits : une forme d’intelligence doit inclure la capacité à résoudre des problèmes ou à créer des produits qui sont valorisés dans une culture donnée. Par exemple, l’intelligence mathématique implique la résolution de problèmes mathématiques, tandis que l’intelligence artistique implique la création d’œuvres artistiques.
Existence au sein de différentes cultures : Howard Gardner considère qu’une forme d’intelligence doit être présente et reconnue dans différentes cultures. Il souligne ainsi que les formes d’intelligence ne sont pas limitées à une seule culture ou société.
Apprentissage et développement possibles : il insiste sur le fait qu’une forme d’intelligence doit être susceptible d’être développée et améliorée grâce à l’apprentissage et à l’expérience. Cela signifie que les individus ont la capacité de développer leurs intelligences dans des domaines qui les intéressent ou qui sont importants pour eux.
En résumé, ces conditions nécessaires se réfèrent aux critères qui doivent être satisfaits pour qu’une intelligence soit reconnue comme distincte et valide au sein de sa théorie des intelligences multiples. L’auteur cherche ainsi à définir et à légitimer les différentes formes d’intelligence qu’il identifie dans sa théorie.
Deuxième partie — La théorie
Chapitre 4 — L’intelligence linguistique
L’intelligence linguistique, selon Howard Gardner, se définit par la capacité à manier les mots avec finesse et à décoder les subtilités du langage. Elle s’épanouit particulièrement dans des domaines tels que l’écriture, l’édition, et la traduction.
Cette forme d’intelligence englobe aussi bien la réception de stimulations linguistiques (l’écoute et la lecture) que la création proprement dite de langage (la parole et l’écriture). Plus que cela, elle consiste à saisir comment le langage peut influencer les émotions, une compétence cruciale pour les poètes, les politiciens ou les romanciers, par exemple.
L’intelligence linguistique se traduit par la capacité à comprendre autrui et à articuler ses propres pensées, qu’elles s’expriment dans la langue maternelle ou dans d’autres langues. Elle occupe une place de choix dans l’éducation, souvent mise en lumière aux côtés de l’intelligence logico-mathématique.
Exemples
Que ce soit chez les auteurs, les traducteurs, ou les orateurs, l’intelligence linguistique est la muse qui guide ceux qui manient le langage à l’écrit ou à l’oral. Elle s’incarne notamment dans :
La parole des avocats ;
La plume des écrivains ;
Plus généralement dans la voix de ceux qui lisent, parlent, résolvent des problèmes, créent, et comprennent grâce au pouvoir des mots.
Chapitre 5 — L’intelligence musicale
L’intelligence musicale, selon Howard Gardner, représente la capacité humaine à appréhender, créer et interpréter la musique sous diverses formes, notamment les rythmes, les mélodies et les motifs musicaux.
Cette forme d’intelligence englobe à la fois des processus actifs et passifs, ce qui signifie qu’elle s’exprime non seulement dans la pratique musicale, mais aussi dans l’appréciation de la musique.
Les individus dotés d’une intelligence musicale développée sont capables de jouer d’un instrument de musique, de chanter ou de composer de manière compétente, ce qui reflète la composante active de cette intelligence.
Ils peuvent créer des compositions originales, interpréter des partitions musicales, et comprendre la structure et la signification émotionnelle des œuvres musicales.
La composante passive de l’intelligence musicale réside dans la capacité à écouter, apprécier et comprendre la musique en tant qu’auditeur. Les personnes ayant cette intelligence sont sensibles aux nuances musicales, capables de distinguer les différents instruments et timbres, et d’analyser les modèles musicaux et les harmonies présents dans une pièce musicale.
Exemples
L’intelligence musicale est particulièrement développée et essentielle chez :
Les musiciens professionnels ;
Les compositeurs et les artistes musicaux.
Cependant, elle ne se limite pas à ces groupes. Toute personne, qu’elle soit ou non musicienne, peut avoir une intelligence musicale, bien que son niveau de développement puisse varier.
Howard Gardner considère que l’intelligence musicale est cruciale pour comprendre le rôle de la musique dans la culture humaine. Elle permet d’exprimer des émotions et des idées de manière unique, de communiquer avec les autres à travers la musique, et de développer une appréciation profonde de cet art.
L’intelligence musicale peut également être liée à d’autres formes d’intelligence, comme l’intelligence interpersonnelle (capacité à collaborer avec d’autres musiciens) et l’intelligence linguistique (par le biais des paroles de chansons).
Intelligence et créativité font bon ménage et sont souvent synonymes.
Chapitre 6 — L’intelligence logico-mathématique
L’intelligence logico-mathématique permet de soulever — et de solutionner — des questions de nature logique ou mathématique. C’est la capacité à faire usage des nombres afin de venir à bout de problèmes quantitatifs ou logiques.
Si vous avez une bonne intelligence logico-mathématique, vous serez capable de calculer bien sûr. Mais ce n'est pas tout. Vous pourrez également :
Mesurer ;
Faire preuve de logique ;
Résoudre des problèmes mathématiques ;
Faire des investigations scientifiques ;
Classer des objets.
Exemples
L’intelligence logico-mathématique est, selon le psychologue, particulièrement utile dans :
Les sciences :
Mais aussi dans les affaires ;
Ou encore en pharmacie et en médecine.
Toutefois, Howard Gardner remarque qu’une partie du problème concernant le QI et l’intelligence aujourd’hui vient du fait que nous avons privilégié cette intelligence logico-mathématique au détriment des autres.
Chapitre 7 — L’intelligence spatiale
Cette forme d'intelligence représente la capacité humaine à comprendre et à manipuler l’espace qui nous entoure. Elle englobe diverses compétences. Lesquelles ? Notamment la capacité à :
Naviguer efficacement dans un milieu donné ;
Percevoir les rapports entre objets au sein d'un espace ;
Créer des images mentales des objets en mouvement.
L'intelligence spatiale permet à un individu de visualiser la continuité d’une image lorsqu’elle est en rotation ou de former un plan spatial mental.
Un exemple concret de l’application de l’intelligence spatiale se manifeste lorsqu’il s’agit d’organiser des objets dans un espace limité. Par exemple : disposer des valises de manière optimale dans le coffre d’une voiture… Ou encore de concevoir un itinéraire pour se rendre d’un point A à un point B de manière efficace.
Exemples
Cette forme d’intelligence intervient également dans des domaines tels que :
L’architecture, où les architectes doivent concevoir des espaces fonctionnels et esthétiques ;
La menuiserie, qui nécessite la compréhension des dimensions et des assemblages spatiaux ;
L’urbanisme, où la planification de l’utilisation de l’espace urbain est essentielle.
En mathématiques, l’intelligence spatiale est également précieuse, car elle aide à comprendre et à résoudre des problèmes géométriques complexes. De plus, dans des jeux comme les échecs, elle permet de prévoir les mouvements des pièces sur l’échiquier. Une aide cruciale pour élaborer des stratégies gagnantes !
Howard Gardner considère que l’intelligence spatiale est l’une des intelligences multiples qui font partie de la palette de compétences humaines. Elle est importante car elle permet de comprendre et de maîtriser l’espace qui nous entoure. Elle offre également un aperçu de la manière dont les individus perçoivent et interagissent avec leur environnement.
Chapitre 8 — L’intelligence kinesthésique
Dans la perspective de Howard Gardner, l’intelligence corporelle-kinesthésique représente la capacité d’exercer un contrôle précis sur les mouvements du corps, que ce soit dans des activités sportives, artistiques, ou dans l’expression d’idées et de sentiments à travers des gestes physiques.
Cette forme d’intelligence permet à un individu de coordonner son corps de manière experte pour atteindre des objectifs spécifiques, que ce soit en exécutant une danse complexe, en pratiquant un sport de haut niveau, en réalisant une intervention chirurgicale délicate, ou en créant des œuvres artisanales d’une grande finesse.
Howard Gardner a souligné dans certaines de ses publications ultérieures que l’intelligence corporelle-kinesthésique se développe principalement grâce à une pratique intensive et à l’acquisition d’une expertise. En d’autres termes, elle s’enrichit avec l’expérience et la répétition, permettant à une personne de maîtriser des compétences motrices complexes au fil du temps.
Exemples
Les professions qui exigent une utilisation prépondérante de cette intelligence incluent donc les :
Danseurs, qui doivent exécuter des mouvements gracieux et complexes ;
Athlètes professionnels, qui doivent contrôler leur corps pour exceller dans leur sport ;
Chirurgiens, qui nécessitent une précision millimétrique lors des interventions médicales ;
Artisans, qui créent des objets avec une dextérité exceptionnelle.
En fin de compte, l’intelligence corporelle-kinesthésique témoigne de la capacité humaine à maîtriser les mouvements de son propre corps de manière hautement spécialisée. Elle est le fruit d’une pratique soutenue et de la recherche de l’excellence dans ces domaines spécifiques.
Chapitre 9 — Les intelligences personnelles
L’intelligence intrapersonnelle
L’intelligence intrapersonnelle se révèle être un miroir intérieur, permettant à une personne de forger une image authentique et détaillée d’elle-même et de l’exploiter efficacement dans sa vie. Elle fait davantage appel à la sphère des images mentales qu’à celle du langage.
En somme, il s’agit de la capacité à déchiffrer ses propres émotions, à maintenir une connexion ouverte avec ses besoins et désirs personnels. Cette forme d’intelligence s’inscrit dans la tradition de l’introspection et de la psychologie analytique. Elle permet d’anticiper et de guider ses actions en fonction d’une connaissance approfondie de soi.
Il est important de noter que, bien que cela ne soit pas systématique, une personne dotée d’une intelligence intrapersonnelle élevée peut parfois être perçue par son entourage comme étant égocentrique.
Cette forme d’intelligence est étroitement liée à la sensibilité de l’individu envers ses propres potentiels, limites et émotions. Elle englobe la capacité de se comprendre soi-même, ainsi que la maîtrise de soi.
Dans les domaines du conseil, de la psychologie et de la psychiatrie, l’intelligence intrapersonnelle est grandement sollicitée et valorisée.
L’intelligence interpersonnelle
L’intelligence interpersonnelle se définit comme la capacité à comprendre autrui, à établir des communications efficaces, et à anticiper les comportements des individus. Elle permet à une personne d’interagir de manière appropriée et adaptée avec les autres, en reconnaissant les nuances de personnalité, de caractère et de motivations qui les animent.
Cette forme d’intelligence favorise l’empathie, la coopération, la tolérance, et même la capacité à influencer ou à manipuler subtilement les interactions.
Elle permet également de déchiffrer les intentions de quelqu’un, même si elles ne sont pas explicitement exprimées, ce qui est essentiel pour résoudre des problèmes liés aux relations interpersonnelles.
L’intelligence interpersonnelle est particulièrement prépondérante chez les individus charismatiques et atteint son apogée chez ceux dotés d’une grande empathie. Cette caractéristique est souvent observée chez les :
Enseignants ;
Thérapeutes ;
Leaders (politiques, religieux) ;
Commerciaux ;
Gestionnaires d’équipe.
Elle est un atout précieux pour la création de relations harmonieuses. Mais ce n'est pas tout : elle aide à la résolution de conflits et l’influence positive sur autrui, ce qui en fait une compétence cruciale pour réussir dans ces métiers.
Chapitre 10 — Une critique de la théorie des intelligences
Dans ce chapitre, Howard Gardner cherche à développer un regard critique sur sa propre théorie. Comment ? En la comparant à d’autres théories qui existent déjà. L’objectif est de montrer que cette nouvelle approche permet de comprendre plus de choses que celles qui lui ont précédé.
N'entrons pas ici dans les détails de ce chapitre technique. Nous pouvons retenir que le psychologue étudie plusieurs opérations cognitives dites « de niveau supérieur » telles que :
Le bon sens ;
L’originalité ;
La capacité métaphorique ;
La sagesse ;
Et enfin la conscience de soi.
Pour l’auteur, ces catégories anciennes cherchent à décrire, de façon trop générale et imparfaite, des segments de compétences qui appartiennent aux intelligences multiples étudiées plus haut.
Chapitre 11 — La socialisation des intelligences
Howard Gardner aborde la notion de la « socialisation des intelligences humaines » pour expliquer comment les individus développent leurs différentes formes d’intelligence à travers leurs interactions avec la société et la culture qui les entourent.
Cette idée est un élément clé de sa théorie des intelligences multiples.
Howard Gardner soutient que les intelligences humaines ne se développent pas de manière isolée. En fait, elles sont fortement influencées et façonnées par l’environnement social et culturel dans lequel les individus grandissent et évoluent.
Culture et société
Premièrement l’auteur soutient que la culture et la société ont une influence majeure dans la formation des intelligences. Les valeurs, les croyances, les pratiques, les normes et les attentes de la société contribuent à façonner la manière dont les individus développent et manifestent leurs compétences intellectuelles.
Par ailleurs, le psychologue met en avant l’idée selon laquelle l’apprentissage se fait nécessairement à travers l’interaction sociale. Howard Gardner souligne que de nombreuses formes d’intelligence sont développées à travers des rencontres entre personnes.
Par exemple, l’intelligence interpersonnelle, qui concerne la compréhension des autres et des relations sociales, se développe principalement — voire uniquement — dans le cadre des interactions avec d’autres individus.
Symboles et communication
Troisièmement, les symboles et la communication jouent un rôle crucial dans la socialisation des intelligences humaines. Les symboles comprennent le langage, les mots, les gestes, les signes, les images, la musique, etc. Ils sont utilisés pour communiquer des idées, des émotions, des connaissances et des valeurs au sein d’une culture donnée.
L’auteur avance par ailleurs l’idée que l’apprentissage se produit souvent par la médiation symbolique. Autrement dit, les individus acquièrent de nouvelles connaissances et compétences en utilisant des symboles pour représenter des concepts abstraits. Par exemple, l’apprentissage mathématique repose largement sur la manipulation de symboles numériques.
Diversité des cultures et donc des valorisations des intelligences
Enfin, Howard Gardner défend l’idée de la diversité culturelle des intelligences. Selon lui, il est évident que différentes cultures valorisent différentes formes d’intelligence. Par conséquent, la socialisation des intelligences peut varier d’une culture à l’autre, ce qui contribue à la diversité des talents humains à travers le monde.
Troisième partie — Implications et applications
Chapitre 12 : L’éducation des intelligences
Dans ce chapitre, Howard Garner souhaite proposer d’adapter et d’utiliser sa théorie dans le domaine de l’éducation. Pour ce faire, il propose de créer une grille d’analyse des processus éducatifs.
Il s’agit d’un outil conceptuel pour aider à évaluer comment les différents types d’intelligence, tels que ceux qu’il a identifiés dans sa théorie des intelligences multiples, peuvent être pris en compte dans le processus éducatif.
Cette grille vise donc à informer les éducateurs sur la manière d’adapter leur enseignement pour répondre aux besoins et aux forces cognitives diverses des élèves.
Les 5 principaux éléments ou étapes de la grille d'analyse
Identification des intelligences présentes. La première étape consiste à identifier les types d’intelligence présents chez les élèves. L’enseignant doit reconnaître que chaque élève possède une combinaison unique de ces intelligences.
Conception de l’enseignement adapté. Une fois que les intelligences des élèves sont identifiées, l’enseignant peut concevoir des activités et des méthodes d’enseignement qui prennent en compte ces différentes intelligences. Par exemple, si un élève excelle dans l’intelligence musicale, l’enseignant peut intégrer la musique dans l’apprentissage. Si un élève est fort en intelligence spatiale, des activités visuelles ou de résolution de problèmes spatiaux peuvent être proposées.
Différenciation de l’enseignement. La grille d’analyse encourage la différenciation de l’enseignement, c’est-à-dire l’adaptation de l’enseignement pour répondre aux besoins spécifiques de chaque élève. Cela signifie que les élèves peuvent être regroupés en fonction de leurs forces cognitives pour travailler sur des projets ou des activités qui leur conviennent le mieux.
Évaluation multiple. Howard Gardner suggère également que l’évaluation devrait refléter les différentes formes d’intelligence. Traditionnellement, l'éducation se concentre sur des tests standardisés qui mesurent l’intelligence linguistique ou logico-mathématique. Or, l’évaluation devrait inclure une gamme de méthodes, telles que des :
Présentations orales ;
Projets artistiques ;
Démonstrations corporelles ;
Etc.
- Encouragement de la métacognition. Le psychologue souligne l’importance de l’enseignement de la métacognition, c’est-à-dire la prise de conscience de ses propres processus de pensée. Les élèves devraient être encouragés à réfléchir sur leur propre manière d’apprendre. Ils devraient aussi comprendre leurs forces et leurs faiblesses, et développer des stratégies d’apprentissage adaptées à leurs intelligences dominantes.
Chapitre 13 : La théorie des intelligences appliquées
Ce court chapitre conclusif revient sur la mode de l’intelligence et sur la volonté des éducateurs d’améliorer leurs méthodes. L’auteur cherche à avoir un discours prudent. Les années 60 et 70 ont été le moment d’une grande volonté de changement.
Toutefois, certaines expériences éducatives ont plutôt mal tourné. Il convient donc de faire des tests et de ne pas se précipiter ; même avec la théorie des intelligences multiples.
Howard Gardner invite finalement tous les éducateurs à prendre en compte les facteurs biologiques, psychologiques, historiques et culturels des êtres humains. Cette connaissance aidera, dit-il, à créer de meilleures structures éducatives.
Conclusion sur « Les formes de l’intelligence » de Howard Gardner :
Un livre rapidement devenu un classique… avec son lot de critiques !
Publié en 1983, le livre Frames of Mind : the Theory of Multiple Intelligence devient rapidement un succès mondial. Toutefois, bien que l’ouvrage soit largement salué pour sa vision novatrice de l’intelligence, il n’a pas échappé à la critique.
Voici un bref résumé des principales critiques émises à l’encontre de ce livre :
Manque de preuves empiriques : certains critiques estiment que Howard Gardner n’a pas fourni suffisamment de preuves empiriques pour étayer sa théorie des multiples intelligences.
Manque de testabilité : la théorie est critiquée pour son manque de testabilité. Certains considèrent que les intelligences proposées sont difficiles à mesurer de manière objective, ce qui rend la validation empirique problématique.
Complexité excessive : certains lecteurs trouvent que la théorie des intelligences multiples est trop complexe. Les sept formes d’intelligence, selon eux, se chevauchent parfois et peuvent être difficiles à distinguer clairement.
Application en éducation : bien que la théorie puisse être inspirante, certains éducateurs estiment qu’elle est difficile à mettre en pratique dans le contexte de la salle de classe.
Manque de considération pour les neurosciences : Certains critiques soutiennent que Gardner ne tient pas suffisamment compte des avancées en neurosciences cognitives qui ont depuis émergé, remettant en question sa vision de l’intelligence.
Universalité de la théorie : Certains estiment que la théorie de Howard Gardner pourrait être trop centrée sur la culture occidentale et ne pas s’appliquer universellement à toutes les sociétés et cultures du monde.
Malgré ces critiques, le livre de Howard Gardner continue de susciter des débats fascinants. Il est une source d’inspiration pour de nombreux éducateurs et chercheurs. D'ailleurs, l'auteur lui-même a continué à travailler à sa théorie !
L'intelligence naturaliste : la neuvième forme d'intelligence
En effet, dix ans après la publication de ce premier ouvrage sur les intelligences multiples, Howard Gardner a ajouté une nouvelle intelligence à son modèle. Il s'agit de l’intelligence naturaliste.
En résumé, c’est l’intelligence qui permet de classer les objets et de les différencier en catégories. Elle est très sollicitée chez les :
Zoologistes ;
Botanistes ;
Archéologues ;
Anthropologues ;
Etc.
C’est aussi, plus largement, une capacité à apprécier le vivant et la nature.
Ce qu’il faut retenir de « Howard Gardner » de Howard Gardner :
« Les Formes de l’Intelligence » de Howard Gardner est un ouvrage captivant qui a profondément influencé notre compréhension de l’intelligence humaine. Ce livre est une véritable pépite intellectuelle qui nous pousse à repenser nos idées préconçues sur ce qu’est réellement l’intelligence.
Retenez tout d’abord que l’auteur défie la notion traditionnelle d’une seule intelligence mesurable par le QI. Il avance au contraire l’idée audacieuse qu’il existe plusieurs formes d’intelligence, chacune avec ses propres caractéristiques et son propre potentiel.
Cette approche révolutionnaire ouvre la porte à une reconnaissance plus équitable des talents et des capacités individuelles.
Par ailleurs, Howard Gardner y démontre comment les différentes formes d’intelligence se manifestent dans la vie quotidienne, l’éducation et le monde du travail. Il défend notamment l’idée selon laquelle l’échec scolaire aux États-Unis devrait être analysé différemment.
Finalement, ce livre a le grand mérite de nous rappeler que l’intelligence est bien plus riche et diversifiée que ce que nous avons l'habitude de penser. Ce livre nous incite à célébrer la diversité des talents humains. Il nous permet de reconnaître que chacun d’entre nous a le potentiel d’exceller dans sa propre sphère d’intelligence.
Vous avez encore envie d'en apprendre davantage sur les formes de l'intelligence ? Suivez ce lien !
Points forts :
Un classique de psychologie contemporaine ;
Une heureuse déconstruction du système réducteur du QI (quotidien intellectuel) ;
De nombreuses sources, références et discussions scientifiques ;
Une prise en main plus ou moins aisée des concepts.
Point faible :
Les critiques exposées plus haut limitent la portée du livre fondateur de Howard Gardner. Toutefois, celui-ci reste un ouvrage de référence dans son domaine et un must read absolu en développement personnel, notamment.
Ma note :
★★★★★
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May 9 2024, 5:00pm
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Les modèles mentaux
Résumé de "Les modèles mentaux : 30 outils de la pensée qui séparent le commun de l'exceptionnel" de Peter Hollins : un livre qui vous aidera à penser mieux, plus rapidement et plus justement — le tout en utilisant les trucs et astuces des meilleurs intellectuels et hommes d'actions.
Par Peter Hollins, 2023.
Titre original : « Mental Models: 30 Thinking Tools that Separate the Average From the Exceptional. Improved Decision-Making, Logical Analysis, and Problem-Solving", 2019.
Chronique et résumé de "Les modèles mentaux : 30 outils de la pensée qui séparent le commun de l'exceptionnel"de Peter Hollins
Qui est Peter Hollins ?
Peter Hollins (ou Pete Hollins pour les plus intimes) est un auteur de développement personnel qui a eu quelques succès notables avec ses ouvrages antérieurs, comme :
Le pouvoir de l'autodiscipline (The Power of Self-Discipline) ;
Comment faire les choses que vous détestez (How to Do What You Hate) ;
Ou encore Finissez ce que vous avez commencé (Finish What you Start).
Dans ce nouveau livre, Peter Hollins, spécialiste de la psychologie humaine et cognitive, résume pour nous les principaux principes et tactiques mis en évidence par cette discipline et utilisés par les plus grands intellectuels, sportifs ou encore P.D.-G. d'entreprises.
Chapitre 1 — Prise de décision rapide en fonction du contexte
Peter Hollins commence par rendre à César ce qui lui appartient. En l'occurrence, il trouve en Charlie Munger — l'associé peu connu du célèbre investisseur milliardaire Warren Buffet — l'inventeur du concept de "modèle mental".
Il cite de façon extensive le discours de celui-ci, prononcé lors d'une remise de diplôme à la USC (University of Southern California) Business School. En voici le dernier passage :
"Vous devez connaître les idées principales des grandes disciplines et les utiliser régulièrement — toutes, et pas seulement quelques-unes d'entre elles. La plupart des gens sont formés à un seul modèle — l'économie, par exemple — et essaient de résoudre tous les problèmes par le même prisme. Vous connaissez le vieux dicton : pour l'homme qui a un marteau, le monde ressemble à un clou. C'est une manière insensée de traiter les problèmes." (Citation du discours de Charlie Munger, cité dans Les modèles mentaux, Introduction)
Ce que Charlie Munger et, après lui, Peter Hollins tentent de dire, c'est qu'il est capital de se doter des principaux "modèles mentaux", des principaux "outils" intellectuels développés dans les disciplines les plus diverses. C'est ce que l'auteur nomme plus loin un "treillis de modèles" pour traiter les problèmes.
Un modèle mental est "un plan qui attire votre attention sur les éléments importants de ce à quoi vous faites face et qui définit un contexte, un arrière-plan et une direction à prendre". En ayant à l'esprit, et même intégré complètement en vous différents modèles mentaux, vous comprendrez le monde plus rapidement et agirez plus efficacement.
1 : concentrez-vous sur ce qui est "important", ignorez les tâches "urgentes"
Séparer les tâches urgentes des tâches importantes est capital pour éviter de perdre du temps et d'avoir l'esprit perpétuellement encombré. Pour rappel :
Tâches urgentes = exigences d'une action immédiate et rapide, venant la plupart du temps de l'extérieur.
Tâches importantes = exigences qui contribue à un objectif à court ou long terme, souvent venant de l'intérieur (de vous-même).
Pour vous aider à distinguer l'important de l'urgent, il existe une matrice nommée Matrice d'Eisenhower, du nom du célèbre général des Armées, puis président des États-Unis.
Elle croise l'urgence et l'importance pour former 4 cases :
Urgent et important = à faire aujourd'hui ;
Urgent et non important = à déléguer ;
Pas urgent et important = à inscrire dans le planning ;
Pas urgent et pas important = à éliminer.
Peter Hollins soutient que le plus original, dans cette matrice, consiste à déléguer à quelqu'un d'autre les tâches urgentes non importantes. En effet, nous avons tendance à réaliser celles-ci en premier lieu. Problème : elles finissent pas nous pomper tout notre temps !
Solution : déléguer. Comment ? Cela peut être de façon automatisée (via des programmes informatiques) ou en embauchant des gens pour le faire.
2 : visualisez tous les dominos
Le psychologue nomme "raisonnement de premier ordre" la pensée qui consiste à agir en fonction des objectifs immédiats, sans penser aux conséquences de l'action. C'est souvent ce qui se passe, d'ailleurs, lorsque nous agissons selon les urgences du moment.
À la place, il prône le "raisonnement de second ordre", qui cherche à prendre en compte les conséquences prévisibles de l'action à plus long terme :
"Il s'agit simplement d'essayer de se projeter dans l'avenir et d'imaginer une suite de conséquences que vous pouvez utiliser pour effectuer une analyse coûts-avantages de vos décisions ou solutions." (Les modèles mentaux, Chapitre 1)
Autrement dit, il s'agit d'y "penser à deux fois", comme le dit l'expression. Certes, ce n'est pas si facile au quotidien. Cela engage des chaînes causales complexes que nous ne voulons pas toujours voir ou auxquelles nous pensons ne pas avoir le temps de penser.
L'investisseur Howard Marks suggère de se poser les questions suivantes pour raisonner de cette façon sans se perdre dans l'indécision :
Dans quelle mesure cette décision affectera-t-elle les événements dans le futur ?
Quel résultat cette décision aura-t-elle ?
Quelles sont les chances que je réussisse ou que j'aie raison ?
Qu'en pensent les autres ?
En quoi ce que je pense est-il si différent de ce que pensent les autres ?
Quels dominos, que les autres personnes visualisent, sont-ils en train de tomber ? (Se mettre à la place des autres pour voir comment ils imaginent les conséquences)
3 : prendre des décisions réversibles
L'une des façons de s'autoriser à décider rapidement (et non pas seulement de façon judicieuse) consiste à prendre des décisions réversibles. N'ayez pas peur de revenir sur ce que vous avez décidé !
"Ajoutez ceci à votre analyse : comment puis-je prendre une décision réversible, et que faudrait-il faire ? Est-ce que je peux le faire ? Puis passez à l'action." (Les modèles mentaux, Chapitre 1)
Revenir sur une décision ne signifie pas se déshonorer ou perdre sa parole, mais c'est s'ajuster en fonction de la situation et des nouvelles informations disponibles.
À noter : dans son livre Les lettres de Jeff Bezos, les auteurs Steve et Karen Anderson montrent que le milliardaire américain utilise cette distinction entre décisions réversibles et irréversibles.
4 : cherchez la "satisfiction"
Herbert Simon, un grand économiste, sociologue et père de la systémique (qui influença le développement de l'informatique dans les années 1950), a développé l'idée que les individus ne prenaient pas des décisions optimales mais des décisions suffisamment satisfaisantes.
C'est ce que ce terme de "satisfiction" veut signifier. Prenez des décisions réversibles et suffisamment bonnes sur le moment. Nous avons tous beaucoup trop tendance à réfléchir et à optimiser nos choix, dans des situations où rien ne l'exige.
"La plupart de nos décisions sont prises de manière adéquate en choisissant simplement une option qui est fiable et honnête. dit encore Peter Hollins dans Les modèles mentaux.
5 : restez dans une fourchette de 40 à 70 %
La fourchette d'information nécessaire pour prendre une décision éclairée se situe entre 40 et 70 % (estimés).
Vous ne pouvez certainement pas avoir toute l'information nécessaire au moment X pour prendre une décision complètement rationnelle. Dans ce cas, vous devrez vous contenter d'une information partielle et c'est bien ainsi.
Vous pouvez spécifier ce modèle mental, voire l'élargir, en remplaçant "information" par :
Lectures/apprentissage ;
Confiance (pas besoin d'avoir 100 % confiance en soi pour agir) ;
Planification (vous pouvez agir avec un taux raisonnable d'incertitude) ;
Etc.
Si vous êtes aux alentours de 70 %, cela signifie que vous êtes bien préparés pour décider et agir. En outre, considérez que cette information est suffisante et ignorez volontairement la zone grise.
6 : minimisez les regrets
Autre truc du célèbre Jeff Bezos, le fondateur d'Amazon : le cadre de minimisation des regrets. Celui-ci se découpe en 3 directives simples :
Imaginez-vous à 80 ans ;
Considérez que vous voulez avoir le moins de regrets possible ;
Demandez-vous : "est-ce que, à cet âge, je regretterai d'avoir décidé/choisi/agi de cette façon ?".
À noter : c'est un test qui ressemble fort à certains préceptes des stoïciens. Il nous oblige à penser à ce que nous voulons vraiment, plutôt qu'à ce qui est bon maintenant. Allié aux autres modèles mentaux, il nous aide à agir à la fois justement et rapidement.
Chapitre 2 — Voir plus clairement
Bien que nous n'ayons pas toujours toutes les informations en main pour nous décider (et que nous puissions nous décider quand même !), il est utile de maximiser nos chances d'obtenir les bonnes informations au bon moment.
En d'autres termes, il est utile d'avoir des stratégies et des tactiques pour mieux appréhender les problèmes et obtenir l'information dont nous avons besoin. Pour ce faire, nous devons dépasser notre vision primaire, subjective, du monde.
7 : ignorez les "cygnes noirs"
Peter Hollins reprend ici la théorie du cygne noir de Nassim Nicholas Taleb. Selon cet auteur, des événements imprévisibles (cygnes noirs) ne manquent pas de survenir et de bouleverser nos façons de voir le monde, mais cela ne signifie pas pour autant que nous devrions les considérer comme significatifs pour nos prises de décision.
Pourquoi ? Car ils ne sont pas la norme et que, si nous leur donnons trop d'importance, nous créerons peut-être plus de conséquences négatives que celles qu'ils ont déjà occasionnées.
"Ce modèle mental consiste à aller au-delà de la gravité d'un événement de type cygne noir, à faire un pas en arrière et observer l'ensemble du tableau." (Les modèles mentaux, Chapitre 2)
8 : recherchez les points d'équilibre
Connaissez-vous les rendements décroissants ? C'est un concept venu de l'économie. Pour le dire vite et en se plaçant du point de vue du consommateur, votre satisfaction diminue au fil de l'utilisation d'un produit ou d'un service.
Nous pensons généralement que nous aurons le même avantage, réparti équitablement dans le temps. Or nous avons d'abord plus, puis de moins en moins d'avantages au cours du temps. Par exemple, vous pouvez faire de rapides progrès en anglais, mais pour aller plus loin dans cette langue, vous devrez y consacrer chaque fois plus de temps et d'énergie.
Reconnaître la loi des rendements décroissants, c'est simplement être honnête avec soi-même. Peter Hollins donne quelques exemples parlants adaptés au quotidien :
Si vous cherchez à lire 900 mots à la minute, il est possible que vous n'y compreniez plus rien ;
Quand vous travaillez 9 heures d'affilée, vous devenez de moins en moins productif ;
Lorsque vous forcez l'apprentissage du piano, vous risquez de vous dégoûter de cet instrument ;
Etc.
9 : guettez la régression à la moyenne
L'idée de régression à la moyenne est liée à ces deux premiers modèles mentaux. La moyenne, pour rappel, est "l'entre-deux" de deux valeurs. Allons au plus simple : si vous avez deux chiffres — disons 5 et 7 —, alors leur moyenne sera 6.
Au-delà des mathématiques, nous pouvons dire que la moyenne est la "routine", l'habitude prise par quelque chose ou quelqu'un. Par définition, nous en changeons peu. Qu'est-ce qu'alors que la régression ? Eh bien, c'est simplement le passage d'un événement étonnant à la routine.
Par exemple : vous êtes fou amoureux pendant un (deux ou trois !) an de votre nouvelle compagne, puis vous "régressez à la moyenne", c'est-à-dire que vous en arrivez à un "niveau" d'amour plus stable et plus durable (une routine, une moyenne qui vous convient à tous les deux).
Qu'est-ce que cela signifie ? Eh bien, allié au modèle mental sur le cygne noir, il indique que nous ne devrions pas changer d'attitude ou prendre une décision risquée après un événement trop perturbant ou sortant de la moyenne/routine.
Il est préférable de "laisser le cycle entier se dérouler et [d'évaluer] toutes les informations auxquelles vous aurez accès pendant cette période", prévient Peter Hollis.
10 : que ferait Bayes (What Would Bayes Do) ?
Thomas Bayes est un mathématicien du XVIIIe siècle qui a donné son nom à un théorème mathématique très employé en probabilités. Il s'agit d'une formule mathématique simple (voir p. 67).
Son objectif : "prédire ce qu'il pourrait se produire si d'autres événements significatifs se sont produits". Disons-le en utilisant un langage plus formel et abstrait : "si A se produit, et qu'il est lié à B, alors vous pouvez générer une probabilité tangible".
Peter Hollins l'explique clairement et montre comment vous pouvez l'utiliser dans votre vie de tous les jours pour calculer rapidement la probabilité d'occurrence d'un événement donné.
11 : faites comme Darwin
C'est-à-dire ? Soyez ouvert aux idées contradictoires ou opposées aux vôtres !
Le célèbre biologiste était un passionné de l'apprentissage. Il voulait devenir incollable sur son domaine d'étude et ne rechignait pas devant la difficulté. Même quand la science était incertaine et que des avis divergents s'exprimaient, il les prenait tous en compte.
C'est ainsi qu'il a réussi à composer une théorie scientifique solide. Tous les détails et les incohérences qu'il apercevait, il cherchait à les expliquer et à les intégrer peu à peu à sa propre recherche.
Prendre en compte les avis opposés ou contradictoires ne suffit pas. Vous devez également suivre les preuves lorsque celles-ci sont irréfutables, et voir où elles vous amènent.
Ce goût puissant pour la recherche de la vérité peut générer un grand inconfort psychologique, malgré sa simplicité apparente. Mais en tant que modèle mental, il vous aidera à vous ouvrir l'esprit et à considérer avec plus d'attention vos problèmes.
12 : pensez avec le système 2
Ici, Peter Hollins utilise la théorie de Daniel Kahneman, présentée dans Système 1 / Système 2.
Selon le psychologue et économiste américain, prix Nobel d'économie, nous aurions deux "systèmes" de pensée l'un rapide (mais biaisé), et l'autre plus lent (mais plus susceptible d'atteindre la vérité).
Le système 1 est pratique et peut être utilisé dans bien des situations ordinaires. Il se base sur des "heuristiques" (biais) qui aident à prendre des décisions rapidement.
Le système 2 est idéal pour les situations de travail et d'effort mental. Il est l'outil à utiliser pour toute réflexion lucide et posée. Lorsque vous le pouvez, passez donc au système 2 !
Chapitre 3 — Résolution de problèmes révélateurs
Dans ce chapitre, Peter Hollins s'intéresse aux meilleures manières de résoudre les problèmes qui se posent dans la vie de tous les jours aussi bien qu'en situation particulière — dans le cours de votre travail ou de votre vie privée.
13 : contrôle de vos perspectives par les pairs
Ce type d'examen par les pairs — c'est-à-dire d'évaluation par des personnes aux mêmes compétences et au même statut que vous — est bénéfique, car il vous permet d'avancer considérablement dans votre perception des problèmes.
En fait, même une critique dévastatrice ou vicieuse et mal intentionnée peut vous être utile, dans la mesure où elles vous forceront à répondre et à trouver (ou à réaffirmer) ce qui est positif dans votre travail.
Toutefois, normalement, une évaluation par les pairs est une critique constructive et approfondie. Ce regard analytique et — si tout va bien — bienveillant sur votre travail ne peut que vous aider à aller plus loin.
Peter Hollins expose aussi le principe dit de la "triangulation", qui vise à croiser des sources d'origines différentes afin de solidifier une affirmation ou un propos.
14 : trouvez vos propres défauts
Vous pouvez également vous forcer vous-même à l'autocritique. Dans ce cas, partez de la question suivante : "si vous vouliez que votre point de vue ou votre opinion échoue, quel est le meilleur moyen pour que cela se produise facilement ?".
Autre façon d'opérer : imaginer un tiers objectif. Cela fonctionne bien pour analyser les relations et tout particulièrement les relations de couple, par exemple. Cherchez à vous placer successivement dans les 3 positions suivantes :
La vôtre ;
Celle de l'autre personne (votre partenaire, par exemple) ;
Un observateur neutre de la scène ou de la situation.
15 : séparer la corrélation de la causalité
C'est une "tarte à la crème" de beaucoup de statisticiens et de scientifiques : il faut éviter de confondre causalité et corrélation. D'accord, mais rappelons ce que désignent ces deux termes au juste !
Corrélation : terme statistique qui montre une similitude (caractéristique, comportement, etc.) entre deux éléments ou variables.
Causalité : rapport logique d'une chose à une autre, qui établit la raison d'une transformation (rapport de cause à effet).
Souvent, nous prenons l'un pour l'autre, sans nous en rendre clairement compte. Nous voyons deux choses qui se ressemblent et nous en inférons un rapport de causalité (ceci a créé/produit cela).
Exemple : si les ventes de lunettes de soleil augmentent en même temps que les ventes de crèmes glacées, ce n'est pas parce que les premières causent les secondes, mais seulement car il y a une corrélation entre ces deux types de vente en raison… de l'arrivée de l'été (qui elle, est la cause !).
Un conseil de Peter Hollins : posez-vous au moins 5 fois la question "pourquoi" et cherchez à y répondre avec de plus en plus de finesse, en passant des causes immédiates aux causes profondes.
16 : raconter à l'envers
Maintenant que vous connaissez la différence entre les corrélations et les causes, vous pouvez vous essayer à cet autre modèle mental. Concrètement, il s'agit d'un schéma à dessiner, dit "en arête de poisson".
Expliquons-nous :
À la droite de la surface d'écriture (tableau, feuille, etc.), vous écrirez un thème ou une observation et vous l'entourerez par un carré (ou pourquoi pas une tête de poisson dessinée !).
Vous tracerez une ligne partant du bord gauche de votre "tête de poisson" vers la gauche de la surface d'écriture pour créer son "corps" (sa "colonne vertébrale").
À partir de là, vous créerez les "arêtes", partant du corps et se prolongeant en verticale. Vous indiquerez pour chaque arête une cause possible de votre thème/observation.
Raconter à l'envers (Source, Les modèles mentaux, Chapitre 3, p. 99)
Sous chaque catégorie, vous viendrez placer des causes plus précises. Par exemple, si une catégorie est "politiques locales", vous spécifierez par "pas de parking gratuit" ou encore "mauvaise gestion du réseau des transports en commun".
17 : la méthode SCAMPER
Voici une méthode pour stimuler votre créativité.
Cet acronyme désigne :
S comme substituer ;
C comme combiner ;
A comme adapter ;
M comme maximiser/minimiser ;
P comme passer à un autre usage ;
E comme éliminer ;
R comme renverser.
L'objectif est de résoudre un problème en manipulant ces 7 outils logiques (expliqués en détail dans le livre) et en alliant leurs forces. De cette façon, vous êtes sûr d'explorer l'éventail le plus large possible d'options.
18 : revenir aux principes de base
Quelles sont les données de base de votre problème ? Prenez le temps d'enlever tout ce qui ne fait pas réellement partie du problème, mais qui est là pour des raisons plus conventionnelles (habitude de passer par tel outil, façon de faire, etc.).
Qu'obtenez-vous ? Une vision neuve du problème ! Et c'est déjà beaucoup. Revenir aux principes de base permet de sortir des habitudes prises et dont nous ne nous rendons même plus compte.
"Cette méthode élimine les opinions et les interprétations d'autres personnes et vous amène aux éléments essentiels qui existent. À partir de là, vous pouvez ensuite remonter vers une solution, souvent avec une approche entièrement nouvelle fondée sur des vérités irréfutables et indiscutables, car vous ne vous reposez plus sur des hypothèses." (Les modèles mentaux, Chapitre 3)
Chapitre 4 — Modèles Anti-Mentaux : comment l'évitement engendre le succès
Peter Hollins qualifie de modèles anti-mentaux les conseils et formules qui suivent car elles visent non pas à se rapprocher d'un objectif, comme c'était le cas jusqu'ici, mais plutôt à s'éloigner de ce que nous ne voulons pas. Ils nous orientent en nous évitant de faire telle ou telle chose qui nuit à notre objectif.
Voyons cela de plus près.
19 : évitez les objectifs directs
Par exemple, vous pouvez commencer par inverser votre objectif. Au lieu de vous demander ce que vous voulez, vous pouvez poser la question : "Qu'est-ce que je veux (à tout prix) éviter ?"
Les avantages de cette méthode :
Vous découvrirez ce qui risque de faire obstacle à votre réussite ;
Sur cette base, vous pourrez trouver des moyens de les contourner.
20 : évitez de penser comme un expert
Parfois, il est bon d'avoir une vue d'ensemble, et un regard frais sur un problème. L'expert est celui qui est accoutumé à un type de problème et qui regarde dans le détail. Mais vous pouvez résister à cette pensée experte — et c'est parfois une très bonne chose !
En fait, l'erreur est parfois tellement "grosse" que seul un débutant peut la remarquer. Les spécialistes, le nez dans le guidon", ne la voient tout simplement plus. Si vous arrivez avec une approche naïve, il se pourrait bien que vous fassiez mouche.
21 : évitez vos zones de non-génie
Le modèle mentaux vous dirait : "restez dans votre zone de génie". Le modèle anti-mental vous invite simplement à éviter les activités qui sont en dehors de cette zone. Autrement dit, si vous remarquez que vous n'êtes pas très bon en chant, mais excellent en danse, privilégiez plutôt la seconde discipline !
"Ne vous condamnez pas à l'échec en opérant en dehors de votre zone de génie. Préparez-vous à un succès constant et fiable en opérant dans ce secteur. Déterminez vos avantages stratégiques et exploitez-les au maximum." (Les modèles mentaux, Chapitre 4)
22 : évitez les listes de tâches à faire
Rédigez plutôt des listes "à ne pas faire" ! Vous verrez comme cela vous libèrera l'esprit… Cela peut paraître étrange, et pourtant ça fonctionne souvent. Oui, écrivez tout ce que vous avez déjà fait, et qui n'est plus à faire. Ou tout simplement des choses que vous ne voulez pas — et n'avez pas à — faire.
Un sentiment de plus grande légèreté vous envahira. Nous pensons tellement à ce que nous devons faire et aux fardeaux qui écrasent nos épaules que nous en oublions qu'il est bon, si bon, de laisser des choses de côté.
Ces tâches "à ne pas faire" peuvent être temporaires (elles reviendront sur votre liste de tâches à faire plus tard) ou définitives. Il y a aussi les choses que vous avez déléguées (voir le chapitre 1). Vous pourriez également noter :
Les tâches terminées ;
Celles qui sont pur gaspillage d'énergie ;
Celles qui sont en cours mais ne nécessitent plus votre attention.
23 : évitez le chemin de la moindre résistance
Prenez-vous les escaliers ou l'ascenseur ? Le second, c'est la voie de la moindre résistance. Pourtant, nous savons tous que ce sont les premiers qui nous conduisent à une meilleure santé physique. Nous nous laissons porter — et rien ne sert de culpabiliser — par la facilité.
Pour y échapper, c'est plutôt simple, du moins en paroles : être honnête avec soi-même, reconnaître le chemin de moindre résistance et prendre son courage à deux mains !
Pour ce faire, vous pouvez vous demander comment :
Vous serez dans 10 minutes ;
Et dans 10 heures ;
Puis dans 10 jours…
Si vous prenez tel ou tel chemin. Ne vous sentirez-vous pas mieux d'avoir pris l'escalier dans 10 jours (voir dans 10 semaines), si vous prenez l'escalier au lieu de l'ascenseur ?
Chapitre 5 — "Oldies but Goodies"
Voici quelques "lois" bien connues qui, sans pouvoir être classées clairement dans les chapitres qui précèdent, n'en demeurent pas moins des classiques à garder avec soi en cas de besoin !
24 : la loi de Murphy
"La tartine de confiture retombe toujours du mauvais côté". Cette loi, vous la connaissez sans doute et vous l'avez certainement déjà expérimentée !
Pour le dire de façon plus générale : "Tout ce qui peut tourner mal tournera mal". Ce qui doit être complété par deux corollaires qui explicitent la loi :
"Laissées à elles-mêmes, les choses ont tendance à aller de mal en pis".
"Il est impossible de rendre quoi que ce soit infaillible, car les failles sont sournoises".
Et connaissiez-vous l'observation d'Etorre ? Je suis sûr que vous avez expérimenté celle-là aussi au supermarché : "L'autre file va toujours plus vite" !
C'est sans doute une exagération. Mis qu'importe, gardez bien à l'esprit ce qui pourrait mal tourner et cherchez à l'éviter.
25 : le rasoir d'Occam
Ce philosophe médiéval a forgé un principe simple : "plus c'est simple, plus la probabilité de vérité est élevée". Autrement dit, en situation d'incertitude, préférez les explications simples et fuyez les théories qui coupent les cheveux en quatre.
Attention, il s'agit d'un principe, pas d'une règle absolue. Parfois, des situations sont le fruit de causes complexes et enchevêtrées. Mais il est néanmoins bon de commencer par le simple et d'avancer progressivement, en ajoutant de la complexité petit à petit.
"Une élaboration excessive ou des éléments inutiles ne feront que vous détourner du problème initial. Ne laissez pas vos instincts créatifs jouer un rôle trop important lorsque vous essayez de comprendre une situation — le plus souvent, la solution la plus élémentaire et basique est la plus précise." (Les modèles mentaux, Chapitre 5)
26 : le rasoir de Hanlon
Ici, le rasoir d'Occam prend une tournure plus morale ou plus directement liée au comportement humain. Plutôt que de considérer une mauvaise intention derrière un phénomène, préférez d'abord l'explication par l'incompétence ou l'insouciance.
Les personnes qui vous posent problème n'agissent probablement pas, le plus souvent, dans le but avéré de vous nuire. Soit ils ne connaissent pas votre propre objectif, soit ils ne sont pas parvenus à vous aider, mais ils ont essayé de bonne foi.
Mais attention ! Ici encore, cela ne signifie pas que cela soit tout le temps le cas. Il est important de rester attentif à la malveillance et, par exemple, à la manipulation.
27 : le principe de Pareto
Voici un principe que les rebelles intelligents connaissent bien ! Le principe de Pareto, dit aussi principe 80/20, s'applique à un grand nombre de situations. Citons ici Peter Hollins pour nous aider à le décrire :
"Ce modèle mental repose sur une proposition simple : identifiez les 20 % d'intrants qui génèrent les 80 % de résultats dans un domaine que vous cherchez à améliorer et concentrez-vous ces intrants. N'essayez pas de faire tout en même temps : concentrez-vous sur ce qui fait bouger l'aiguille et sur ce que contribue à façonner le résultat que vous souhaitez." (Les modèles mentaux, Chapitre 5)
Cette méthode fonctionne très bien dans les domaines de la productivité et du travail. Cela dit, vous pouvez également chercher à le mettre en place ailleurs, et notamment dans votre vie privée.
28 : la loi de Sturgeon
Il y a deux manières de le dire :
10 % des informations sont de qualité ;
90 % des informations sont à jeter.
Concentrez-vous sur la meilleure information possible ! Mais aussi sur les meilleurs produits ou services. Oubliez les propositions douteuses qui ne vous mèneront nulle part. Optez pour ce qu'il y a de meilleur et partez de cette bonne base pour vous décider ou agir.
29-30 : les lois de Parkinson
L'historien Cyril Parkinson a beaucoup écrit. Mais ici, nous nous intéressons à deux "lois" qu'il a formulées et qui concernent directement la productivité et l'efficacité :
L'effet "abri" à vélo" : si vous construisez une centrale nucléaire, la question de l'abri à vélo n'est sans doute pas votre plus grande priorité. Concentrez-vous sur l'essentiel et gardez votre objectif principal en vue.
"Le travail s'étend de manière à remplir tout le temps disponible pour son achèvement". Si vous vous donnez la journée pour faire un travail que vous auriez pu faire en 4 heures, vous gaspillerez à coup sûr toute la journée pour terminer ce travail. Donnez-vous des dates limites ambitieuses et des créneaux de travail précis pour mener à bien vos tâches !
Conclusion sur "Les modèles mentaux : 30 outils de la pensée qui séparent le commun de l'exceptionnel" de Peter Hollins :
Ce qu'il faut retenir de "Les modèles mentaux : 30 outils de la pensée qui séparent le commun de l'exceptionnel" de Peter Hollins :
Peter Hollins propose ici un petit vade-mecum de stratégies et d'outils conceptuels à conserver avec soi et à tester au jour le jour. Ses usages sont multiples :
Être plus créatif ;
Plus efficace ;
Mais aussi plus malin !
Vous y trouverez les influences de certains des plus grands psychologues, économistes et statisticiens actuels — notamment—, comme Daniel Kahneman ou Nassim Nicholas Taleb. Mais vous retrouverez aussi l'influence de penseurs plus anciens, comme Guillaume d'Occam.
Le livre se lit très facilement et son format "portable" (court et léger) en fera le compagnon de route préféré de votre sac à dos ou de votre attaché-case !
Points forts :
Des chapitres courts et bien écrits, avec beaucoup d'exemples ;
Un résumé des modèles mentaux en fin de chapitre et en fin d'ouvrage ;
Un manuel facile à prendre en main (au sens propre et figuré) et à emporter partout avec soi !
Point faible :
Le livre s'inspire surtout d'auteurs qui ont développé une pensée originale et dont nous pouvons d'ailleurs consulter les chroniques sur ce site ;). Cela dit, ce petit ouvrage forme une introduction précieuse et concise si vous ne voulez pas lire (tout de suite !) les classiques…
Ma note :
★★★★☆
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May 6 2024, 5:00pm
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J'ai publié sur des-livres-pour-changer-de-vie.fr
4 livres pour être enfin soi-même
Être en accord avec soi-même, ou plus simplement être soi-même est le rêve de beaucoup. Pourtant, il n'est pas toujours facile de savoir comment y parvenir.
C'est pourquoi cet article vous propose une sélection de 4 livres qui vont vous aider à mieux vous connaître et à vous libérer pour devenir enfin qui vous aspirez à être vraiment.
Que ce soit en entamant une démarche de développement personnel, par des prises de conscience sur vos choix de vie ou encore par la guérison de vos blessures, ces 4 ouvrages proposent tous de vous accompagner dans votre quête d'authenticité.
- "L’art subtil de s’en foutre | Un guide à contre-courant pour être soi-même"
Titre original : “The subtle art of not giving a fuck”
Par Mark Manson, 2017, 188 pages.
Résumé du livre "L'art subtil de s'en foutre" de Mark Manson
Dans son livre au titre quelque peu provocateur, Mark Manson propose une approche iconoclaste du bonheur et du développement personnel : contrairement à ce que nous avons l’habitude de lire, "L’art subtil de s’en foutre" remet en cause l'injonction permanente à l'optimisme, au positivisme et à l'excellence.
En effet, selon l’auteur, vouloir des expériences toujours plus positives engendre paradoxalement des expériences négatives. De même, éviter systématiquement la souffrance produit encore plus de souffrance. Et la quête effrénée du bonheur est vaine et source de frustration.
Ainsi, Mark Manson préconise plutôt "l'art subtil de s'en foutre". Autrement dit, il nous invite à laisser de côté nos préoccupations inutiles et à nous concentrer sur l'essentiel, en fonction de nos propres valeurs. Il s'agit d'établir des priorités dans sa vie et de simplifier son existence pour enfin être soi-même.
Aussi, l'auteur affirme que les problèmes et la souffrance sont inévitables. Nous devrions donc plutôt apprendre à choisir les "bons" problèmes et accepter qu'il y ait un prix à payer pour obtenir ce qu'on souhaite. D’ailleurs, résoudre ces "bons" problèmes, ceux qui comptent vraiment, devient une réelle source de bonheur.
Enfin, le livre nous fait réfléchir sur d’autres questions, comme celle de :
Notre responsabilité : pour l’auteur, chacun est responsable, et non pas victime, de l'interprétation des événements de sa vie.
L'action : celle-ci précède la motivation et non l'inverse.
L'engagement : même s'il ferme des portes, il ouvre la voie à la plénitude.
La mort : c’est elle, indique l’auteur, qui donne vraiment un sens à la vie.
5 conseils pour être soi-même selon "L'art subtil de s'en foutre" de Mark Manson
Avec humour et provocation, Mark Manson bouscule les idées reçues et nous encourage à adopter une attitude plus détachée, à lâcher prise sur ce qui n'a pas d'importance. Voici 5 conseils clés de développement personnel que vous retrouverez dans l’ouvrage "L’art subtil de s’en foutre" :
Arrêter de courir après le bonheur et se focaliser sur nos valeurs, celles essentielles à nos yeux et ce qui compte vraiment.
Accepter les problèmes et la souffrance comme parties intégrantes de la vie.
Prendre ses responsabilités au lieu de se poser en victime.
Passer à l'action sans attendre d'être motivé.
S'engager pleinement dans ses choix au lieu de tout essayer.
Mon avis sur le livre "L’art subtil de s’en foutre" de Mark Manson
Avec son ton drôle et irrévérencieux, "L'art subtil de s'en foutre" est une lecture qui vous amène loin des poncifs du développement personnel.
Mark Manson remet en cause nombre d'idées établies avec beaucoup de justesse.
Ses conseils décomplexés pour accueillir les problèmes, accepter ses torts et lâcher prise sont convaincants. Et même si son approche iconoclaste peut heurter certains lecteurs, ce livre a le mérite de proposer une saine remise en question de nos quêtes effrénées de bonheur.
Aujourd’hui livre référence, je ne peux que recommander cette lecture rafraichissante qui plaira tout particulièrement à ceux qui veulent sortir des sentiers battus du développement personnel !
Les points forts et points faibles du livre "L’art subtil de s’en foutre" de Mark Manson
Points forts :
Le ton humoristique, décalé et anticonformiste, sans pour autant que le contenu ne perde en profondeur ni pertinence.
La vision à contre-courant et la remise en cause des poncifs du développement personnel.
Le storytelling, les anecdotes bien choisies et la plume de l’auteur qui rendent la lecture captivante et agréable.
L’humilité et l’authenticité des propos.
Point faible :
L’approche qui remet en cause des idées bien établies et bien ancrées en matière de développement personnel (la pensée positive, la recherche de l’excellence par exemple) peut ne pas plaire à tout le monde.
Ma note :
★★★★★
Pour aller plus loin :
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- "Créer sa vie en étant soi | Être soi suffit"
Par Lyvia Cairo, 2018, 260 pages.
Résumé du livre "Créer sa vie en étant soi" de Lyvia Cairo
Dans "Créer sa vie en étant soi", Lyvia Cairo nous propose de suivre sa philosophie de vie pour créer l'existence qui nous correspond. Il s'agit, précise-t-elle, d'"être soi-même", c'est-à-dire de rester fidèle à ce que nous sommes profondément.
L’ouvrage, découpé en trois grandes parties, nous aide à :
Mieux nous connaître,
Adopter les bonnes attitudes au quotidien,
Gagner de l'argent tout en restant aligné avec nos valeurs.
Le fil conducteur est d’oser être authentique et de passer à l'action malgré les peurs.
Tout au long des chapitres, Lyvia Cairo partage son parcours, depuis son changement de vie (après avoir travaillé comme salariée) jusqu’à la création de son entreprise. Selon elle, c’est en arrêtant de se conformer aux attentes extérieures et en assumant sa personnalité - ses forces comme ses faiblesses – qu’elle a pu accomplir ses rêves.
L’auteure explique en fait qu’être soi-même demande d'accepter nos émotions, d'identifier nos talents uniques, de nourrir l'estime de nous-mêmes. Cela permet, affirme-t-elle, de donner le meilleur au monde. Souvent, le syndrome de la bonne petite fille nous freine. Nous gagnons à cultiver l'amour de soi et la confiance en nos capacités.
Pour être en accord avec soi-même, Lyvia Cairo préconise enfin la pratique d'une routine quotidienne épanouissante et le désencombrement de notre existence. Elle souligne que savoir dire non et se concentrer sur nos priorités sont essentiels pour nourrir ce qui compte vraiment pour nous.
La dernière partie du livre explique pourquoi et comment allier authenticité et business. Elle invite à assumer nos opinions, même impopulaires, à agir malgré nos doutes et à partager nos talents. À ce propos, l’auteure précise qu’être visible aide ceux qui ont besoin de notre message.
5 points clés du livre "Créer sa vie en étant soi" de Lyvia Cairo
"Créer sa vie en étant soi" a pour message principal qu'il faut oser être pleinement soi-même pour se créer une vie épanouissante qui nous correspond vraiment.
Voici 5 idées clés que vous retrouverez dans ce livre.
- Se libérer du syndrome de la bonne petite fille qui bride nos talents uniques
Lyvia Cairo explique que dès l'enfance, on nous apprend à être sage, à plaire, à réussir selon des critères extérieurs. Ce syndrome nous pousse à douter de nous-mêmes et de nos capacités. Nous devons, explique l’auteure, nous défaire de ces carcans pour retrouver notre authenticité et nos talents particuliers.
- Prendre confiance en soi en acceptant toutes les facettes de sa personnalité
Être soi signifie s'accepter dans son entièreté, avec ses forces ET ses fragilités. En apprenant à s'aimer tel que l'on est, on gagne en assurance pour oser créer la vie dont on rêve.
- Adopter une routine quotidienne centrée sur l'essentiel
Pour l’auteure, mettre en place une routine matinale et une autre avant de se coucher axée sur l'écriture et la gratitude permet de nourrir l'estime de soi et le sentiment d'abondance. Ces routines nous aident à rester concentré sur nos priorités.
- Savoir dire non pour rester aligné avec ses valeurs profondes
Il est crucial de refuser ce qui nous éloigne de nos aspirations essentielles. Sinon, nous nous dispersons et perdons notre unicité. En effet, dire "non" libère l'espace pour nos projets significatifs.
- Partager ses dons et talents uniques en assumant d'être visible
Être visible permet de toucher ceux qui ont besoin de notre message. Et pour Lyvia Caito, c'est un devoir que de servir les autres avec nos capacités innées. Elle nous invite donc à dépasser nos craintes de jugement et à inspirer par l'exemple.
Mon avis sur le livre "Créer sa vie en étant soi" de Lyvia Cairo
Le parcours de Lyvia Cairo est une belle source d'inspiration. Son approche pour oser être soi, malgré les peurs, est très constructive. Ses conseils pratiques vous aideront à mieux vous connaître et à adopter de bonnes habitudes, des routines épanouissantes.
Les chapitres sur le business, dans lesquels elle promeut un marketing plus humain, centré sur le partage de talents uniques sont particulièrement intéressants. Et sa philosophie optimiste de la responsabilité individuelle donne aussi à réfléchir.
Bref, quiconque cherche à donner un sens plus authentique à son existence appréciera ce livre !
Les points forts et points faibles du livre "Créer sa vie en étant soi" de Lyvia Cairo
Points forts :
Le témoignage accessible, bienveillant et direct de l’auteure pour traiter d’un sujet profond.
L’approche globale pragmatique qui pousse à l’action.
Les exercices proposés pour avancer dans une réflexion personnelle et une démarche pour être soi-même.
Point faible :
Certaines idées déjà lues ailleurs.
Ma note :
★★★★☆
Pour aller plus loin :
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- "Créez la vie qui vous ressemble"
Par Anne-Marie Jobin, 2018, 232 pages.
Résumé du livre "Créez la vie qui vous ressemble" d’Anne-Marie Jobin
Dans cet ouvrage "Créez la vie qui vous ressemble", Anne-Marie Jobin nous invite à créer une existence en phase avec nos aspirations profondes. Pour cela, elle propose de stimuler notre créativité, cette "énergie de vie" qui se manifeste par nos rêves et nos élans intérieurs.
Anne-Marie Jobin explique, en effet, que cette énergie créatrice sommeille en chacun de nous. La société et l'éducation ont tendance à la brider mais il est, assure-t-elle tout à fait possible de la ranimer. Et elle nous recommande vivement de le faire car c’est elle qui nous guide vers notre "mission de vie", elle-même constituée de nos passions et talents uniques.
Le livre décrit alors les étapes du "processus créateur" qui permet de matérialiser nos idées en projets concrets. Ce processus cyclique comprend l'inspiration, la concentration, l'organisation, la réalisation, puis la réflexion.
De nombreux obstacles peuvent toutefois paralyser notre créativité : l'ego, le perfectionnisme, les peurs, le manque de vision, etc. Heureusement, des alliés précieux boostent notre énergie créatrice : l'amour, la confiance, la gratitude, le corps, le lâcher-prise, etc.
L'auteure propose également des exercices ludiques, entre écriture, dessin et collage, pour lever ces blocages, développer nos alliés et oser créer la vie dont nous rêvons. Ses conseils bienveillants invitent à l'action tout en cultivant la patience.
5 points clés du livre d’Anne-Marie Jobin pour être en accord avec soi-même
- Ranimer notre créativité pour réaliser nos aspirations profondes
"L'énergie créatrice" est présente en chacun de nous. Elle se manifeste par nos aspirations profondes et guide nos vies. Cependant, la société et l'éducation ont tendance à étouffer cette énergie. Il est possible de la raviver en cessant de toujours vouloir tout contrôler et en se reconnectant à notre "inconscient collectif".
- Respecter les étapes cycliques du "processus créateur"
Le processus créateur pour matérialiser nos rêves comporte 6 étapes clés : l'inspiration, la concentration, l'organisation, la réalisation, la réflexion et le suivi. Ce processus fait face à de nombreux obstacles intérieurs (peurs, ego, pensées limitantes...) et extérieurs (manque de temps ou d'argent...).
- Identifier nos blocages et les lever via des alliés puissants
Heureusement, il existe aussi plusieurs alliés puissants pour libérer notre créativité : la présence, l'attention, le corps, l'authenticité, la confiance, le lâcher-prise, la gratitude, etc.
- Pratiquer des exercices créatifs libérateurs
Les exercices proposés dans le livre permettent de développer ces alliés.
- Oser créer avec patience la vie dont nous rêvons
En fin de compte, créer une vie qui nous ressemble demande surtout de lâcher prise et de suivre le flot naturel de notre énergie créatrice, sans chercher à tout contrôler. Le plaisir de créer et la confiance sont essentiels.
Mon avis sur le livre "Créez la vie qui vous ressemble" d’Anne-Marie Jobin
Ce livre est une véritable invitation à oser créer la vie dont on rêve. Le ton est juste, à la fois profond et très concret. Les exercices ludiques permettent de se lancer en douceur dans un travail sur soi libérateur. C'est un très bon coaching pour quiconque ressent des appels intérieurs mais peine à les concrétiser, par manque de confiance ou de méthode.
"Créez la vie qui vous ressemble" est un ouvrage plein de bienveillance, une invitation à créer, avec confiance et patience, l'existence qui vous ressemble. Il insuffle une énergie positive communicative. C'est un must read que je recommande vivement aux lecteurs qui cherchent à réaliser leurs rêves en ranimant leur créativité, et souhaitent un contenu équilibré entre théorie et pratique, introspection et action.
Les points forts et points faibles du livre "Créez la vie qui vous ressemble" d’Anne-Marie Jobin
Points forts :
Les exercices créatifs et ludiques en fin de chapitres nous permettent de matérialiser l’introspection suscitée.
La sérénité et la bienveillance qui se dégagent du livre.
La créativité comme support de travail pour être soi-même.
Point faible :
Le ton parfois un peu "ésotérique" ne parlera peut-être pas à tout le monde, même si le contenu n’en reste pas moins concret et pratique.
Ma note :
★★★★★
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- "Les cinq blessures qui empêchent d’être soi-même"
Par Lise Bourbeau, 2000, 220 pages.
Résumé du livre "Les cinq blessures qui empêchent d’être soi-même" de Lise Bourbeau
Dans son livre "Les 5 blessures qui empêchent d'être soi-même", Lise Bourbeau explique que toutes nos souffrances émotionnelles, mentales et physiques proviennent de 5 blessures fondamentales encourues durant l'enfance, à savoir :
Le rejet,
L'abandon,
L'humiliation,
La trahison,
L'injustice.
Pour masquer ces blessures douloureuses, nous avons développé 5 mécanismes de protection stipule l’auteure. Ces mécanismes appelés "masques" sont :
La fuite,
La dépendance,
Le masochisme,
Le contrôle,
La rigidité.
Chaque blessure est associée à un masque spécifique.
Lise Bourbeau décrit en détail les caractéristiques physiques et comportementales propres à chaque type de blessure. Par exemple, celui qui souffre de l'abandon aura un corps long et tombant, avec un regard triste. Sur le plan comportemental, il sera plaintif et en quête perpétuelle d'attention.
La guérison commence lorsque nous prenons conscience du ou des masques que nous portons. Puis il s'agit d'accepter nos blessures avec compassion avant de les transformer positivement. La méthode proposée consiste à revenir aux 4 étapes vécues durant l'enfance, mais dans le sens inverse.
Enfin, Lise Bourbeau mentionne plusieurs indicateurs qui permettent de vérifier que la guérison progresse (une plus grande affirmation de soi ou une capacité retrouvée à la solitude sereine par exemple). Une fois guéries, nos forces cachées émergent et se révèlent, assure l’auteure.
5 points clés du livre "Les cinq blessures qui empêchent d’être soi-même" de Lise Bourbeau
Voici la synthèse de 5 idées clés développées par Lise Bourbeau, que vous pourrez découvrir en lisant "Les 5 blessures qui empêchent d'être soi-même" :
- Nos souffrances proviennent de cinq blessures fondamentales qui entravent notre capacité à être nous-mêmes
Selon Lise Bourbeau, le rejet, l'abandon, l'humiliation, la trahison et l'injustice subis étant jeunes créent des traumatismes profonds. Ils nous empêchent de nous épanouir et d'exprimer pleinement notre véritable nature.
- Nous développons des masques pour dissimuler la douleur de ces blessures
Pour masquer nos blessures et ne plus souffrir, nous adoptons des comportements de protection et de compensation : la fuite, la dépendance, le masochisme, le contrôle ou la rigidité. Mais ces masques nous enferment et nous éloignent davantage de nous-mêmes.
- Guérir consiste à prendre conscience de nos blessures et masques
Lise Bourbeau décrit de façon très concrète les traits physiques et de caractère liés à chaque blessure. Cette description typologique doit nous aider à identifier nos propres blessures et mécanismes de défense.
- Il faut ensuite accepter ses blessures avec compassion avant de se transformer
Il est essentiel de reconnaître nos blessures et masques pour entamer un travail sur soi. Une fois ces blessures et masques reconnus, nous pouvons entamer le processus de guérison. Celui-ci passe par l'acceptation bienveillante de notre histoire douloureuse avant d'initier une métamorphose positive. Selon l’auteure, il est crucial de pardonner à nos parents responsables de ces blessures.
- Guérir permet de se libérer et de révéler ses forces enfouies
En guérissant, nos masques tombent et nos talents cachés émergent : capacités relationnelles, artistiques, sensibilité, etc. Nous redevenons nous-mêmes, plus forts et pleinement épanouis. La guérison se traduit par une plus grande paix intérieure et compassion pour soi-même. C’est une renaissance, déclare l’auteure.
Mon avis sur le livre "Les 5 blessures qui empêchent d'être soi-même" de Lise Bourbeau
"Les cinq blessures qui empêchent d’être soi-même" est un best-seller qui connait un succès mondial sans précédent depuis sa publication.
C’est une lecture qui ouvre une réflexion intéressante sur nos fonctionnements intérieurs. Même si l'analyse manque de sources scientifiques extérieures, la méthode proposée participera forcément d’une manière ou d’une autre à votre démarche de transformation personnelle.
"Les cinq blessures qui empêchent d’être soi-même" résonnera en vous par la justesse de l'analyse psychologique qu'il propose. Il y a de fortes chances que vous vous reconnaissiez dans les différents portraits et masques décrits, et même si le style est parfois simpliste, il vous permettra probablement de mieux comprendre vos blessures intérieures et mécanismes de protection. La méthode de guérison, basée sur l'acceptation et le pardon, est puissante pour retrouver une paix intérieure.
Je recommande cette lecture à tous ceux qui veulent mieux se connaître pour s'aimer davantage et s’accomplir personnellement.
Les points forts et points faibles du livre "Les cinq blessures qui empêchent d’être soi-même" de Lise Bourbeau
Points forts :
Une typologie des blessures très parlante et facile à comprendre.
La description des portraits permet l'autodiagnostic.
Un livre marquant, qui inspire un véritable travail sur soi et de relations aux autres.
Points faibles :
Des arguments parfois simplistes et imprégnés parfois des croyances de l’auteure.
Un manque de sources scientifiques : Lise Bourbeau ne s’appuie que sur ses propres observations.
Un style d'écriture répétitif.
Ma note :
★★★★☆
Pour aller plus loin :
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Être enfin soi-même ou être en accord avec soi-même est à la portée de tous avec les bons outils !
Si la lecture de ces livres vous a aidé dans cette démarche ou si vous avez d’autres ouvrages coups de cœur à conseiller sur ce sujet, n’hésitez pas à nous le faire dans les commentaires ci-dessous.
Cet article 4 livres pour être enfin soi-même est apparu en premier sur Des livres pour changer de vie.
May 2 2024, 5:00pm
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J'ai publié sur des-livres-pour-changer-de-vie.fr
De femme de ménage à Millionnaire – ou – Comment utiliser la Loi de l’Attraction
Résumé de « De femme de ménage à Millionnaire – ou - Comment utiliser la Loi de l’Attraction » de Jackie Tob : Un guide étape par étape qui nous conduit vers une vie épanouie dans tous les domaines. Découvrons ensemble comment ce livre unique utilise la loi de l'attraction pour transformer notre quotidien en une aventure palpitante vers nos rêves et aspirations.
Par Jackie Tob, 2020, 239 pages.
Note : cette chronique invitée a été rédigée par Jacqueline du blog : rester jeune et dynamique
Chronique et résumé de « De femme de ménage à millionnaire » – De l'aspiration à la concrétisation : le guide par excellence pour transformer sa vie ! » de Jackie Tob
Dès les premières pages de son œuvre, « De femme de ménage à millionnaire », l'auteure, Jackie Tob présente son livre comme :
Un guide pratique destiné à tous les profils de lecteurs. À savoir :
Aux personnes en quête d'une vie plus équilibrée, centrée sur la santé physique et mentale.
Aux passionnés de développement personnel qui veulent maximiser leur potentiel et découvrir de nouvelles façons de se transformer.
À tous les amoureux de l'éducation continue qui sont toujours avides d'apprendre de nouvelles compétences et de rester à jour dans un monde en évolution rapide.
Aux individus qui ont envie d’établir des relations significatives, que ce soit sur le plan professionnel ou personnel.
Aux aspirants à la transformation physique qui cherchent à améliorer leur condition physique, à adopter un mode de vie plus actif et à atteindre leurs objectifs de santé.
A tous ceux qui désirent stabiliser leur situation financière, à épargner, investir et créer une sécurité économique.
Aux personnes qui cherchent à concilier réussite professionnelle et qualité de vie personnelle.
Aux passionnés d'art et de créativité qui veulent explorer leur côté artistique, que ce soit par la peinture, l'écriture, la musique ou d'autres formes d'expression créative…
Voici donc, d’après l’auteure, les 10 principaux avantages si nous voulons transformer notre vie :
L’épanouissement personnel permet de découvrir ses passions et ses valeurs.
Une meilleure santé physique et mentale en effectuant des changements positifs dans le mode de vie.
L’amélioration des relations interpersonnelles, avoir des liens plus profonds avec les autres.
La réussite professionnelle en identifiant ses objectifs, en améliorant ses compétences, et en créant des opportunités professionnelles.
Un accroissement de la confiance en soi en développant une attitude positive envers soi-même.
L’organisation de son temps, définir ses priorités et consacrer son énergie à ce qui est réellement important.
La stimulation de la créativité et l'innovation personnelle et professionnelle.
Une capacité à faire face aux épreuves de la vie avec résilience, en tirant des leçons des échecs et en rebondissant plus rapidement.
La mise en place de stratégies pour gérer les émotions pour un meilleur bien-être émotionnel.
Être une source d’inspiration pour les autres autour de soi.
Et voici, d’après Jackie Tob les 7 principaux inconvénients à la transformation personnelle :
La résistance au changement rend difficile la mise en œuvre de modifications personnelles.
Le processus de transformation personnelle peut être stressant, surtout au début.
Les changements peuvent conduire à un éloignement temporaire de certaines relations sociales.
La peur de l'échec et de l’auto-jugement.
La transformation personnelle peut parfois entraîner des conflits au sein de la famille.
Une instabilité temporaire.
Certains objectifs peuvent entraîner des défis financiers, du moins à court terme.
Vous pouvez aussi consulter une très bonne chronique à propos du livre « Le secret » de Rhonda Byrne.
À travers ces pages, l'auteure s'engage à offrir des conseils pragmatiques, des témoignages inspirants, des outils essentiels, et des listes pratiques, visant à guider les lecteurs dans leur quête vers une vie de succès et d’épanouissement personnel.
Jackie Tob nous convie à explorer ce parcours de transformation pas à pas. Elle nous montre ainsi une perspective inédite sur la possibilité de passer d’une situation de manque à un état d’abondance.
Chapitre 1 – L’histoire d’une vie
L’auteure se confie sur sa vie avant de connaître la loi de l’Attraction.
Elle est issue d’un milieu ouvrier dans une petite ville de province. Ce chapitre est consacré à l'histoire captivante de sa vie, avant d'embrasser les enseignements de la Loi de l'Attraction. À travers ses mots, elle partage les expériences qui ont façonné son parcours jusqu’à la découverte de cette puissante philosophie, offrant ainsi un regard intime sur son passé.
Chapitre 2– La Loi de l’Attraction expliquée
Jackie Tob nous éclaire sur la Loi de l'Attraction. Elle nous dévoile les mécanismes subtils qui sous-tendent le pouvoir de nos pensées et émotions.
À travers son écriture perspicace, elle guide les lecteurs à comprendre comment aligner intention et énergie peut influencer positivement les résultats dans leur vie.
Elle partage des principes clés qui transcendent la simple pensée positive. Elle nous offre une perspective enrichissante sur la manière dont cette loi universelle peut être activée pour créer une réalité plus riche et épanouissante.
Comment tirer profit de cette loi pour transformer notre vie.
Clarté des objectifs : Définir clairement ses objectifs favorise une vision précise de ce que l'on souhaite accomplir dans la vie.
Énergie positive : Apprendre à avoir des pensées positives et constructives favorise une énergie qui influence favorablement les expériences quotidiennes.
Alignement des émotions : L'alignement crée une cohérence vibratoire. Cela renforce la probabilité d'attirer des expériences correspondant à cet état émotionnel.
Autodiscipline renforcée : La constance et l'autodiscipline sont des qualités cruciales pour atteindre ses objectifs.
Réduction du stress : Avoir une perspective positive contribue à réduire le stress et favorise une approche plus optimiste face aux défis.
Créativité stimulée : En visualisant les objectifs, nous stimulons la créativité, découvrons de nouvelles idées et solutions pour surmonter les obstacles.
Relations améliorées : Une énergie positive et une attitude optimiste influencent positivement les relations, renforcent les interactions harmonieuses.
Croissance personnelle : La croissance personnelle incite à remettre en question les croyances limitantes.
Confiance en soi renforcée : La réalisation d'objectifs crée un cercle vertueux d'estime de soi positive.
Chapitre 3 – La Clarté
Dans ce chapitre, l'auteure explore l'importance cruciale de la clarté dans la mise en pratique de la Loi de l'Attraction. Elle souligne que focaliser sur le manque d'argent ou les problèmes financiers crée une spirale de manque, attirant davantage de difficultés.
D'après l'auteure , la clarté des objectifs est essentielle, et elle encourage à définir des aspirations précises et mesurables.
Elle met en garde contre :
La culpabilité
Les comparaisons avec autrui
Le sentiment de ne pas être à la hauteur, soulignant que ces croyances peuvent entraver le potentiel de chacun.
Elle incite à choisir consciemment d'être heureux, dépassant les excuses et reconnaissant la responsabilité personnelle dans la création de sa réalité. Elle aborde également le pouvoir des pensées sur la matière, citant des études sur l'eau qui montrent l'impact des émotions et des mots sur sa structure cristalline.
Enfin, elle met l’accent sur le fait que la pensée positive peut influencer la guérison, même lorsque le remède est un placebo, démontrant ainsi la puissance de l'esprit sur le corps.
Chapitre 4 – L’hypnose et le langage
L'auteure explore le rôle de l'hypnose dans la modification de l'état de conscience, soulignant sa capacité à influencer les croyances profondes. Elle compare le processus hypnotique à la commande dans un restaurant, mettant en avant les étapes de "commander", "faire confiance" et "recevoir" pour illustrer le pouvoir de demander à l'Univers et de laisser les choses se manifester.
L'attention constante et la connexion entre le conscient et l'inconscient sont présentées comme essentielles pour créer délibérément sa réalité.
Le pouvoir de l'hypnose
Comment l’hypnose est utilisée pour déprogrammer des croyances anciennes, soulignant que changer ces croyances peut conduire à créer une vie plus positive. L’auteure encourage à être conscient des paroles utilisées, car elles ont le pouvoir d'édifier ou de démolir.
À travers la fable d'Ésope sur la langue, elle souligne l'importance de maîtriser notre langage, qui peut être à la fois constructif et destructeur. Enfin, elle appelle à la conscience de soi et à la diffusion de la connaissance pour libérer le potentiel de chacun.
Chapitre 5 – Les pensées
Les pensées ont un pouvoir dans la création de la réalité. L'auteure souligne que l'être humain émet constamment des pensées qui, en fonction de ses croyances, attirent une réalité correspondante. Elle encourage à prendre conscience de ces pensées, à inverser les croyances négatives et à cesser d'être victime de soi-même.
L'auteure présente la responsabilité personnelle comme essentielle pour permettre un changement significatif. L'auteure partage son propre parcours, passant de la victimisation à la compréhension de son pouvoir créatif, et encourage les lecteurs à demander régulièrement à leur inconscient la suppression des croyances erronées.
Elle met en avant le choix entre créer consciemment et vivre par défaut. Jackie Tob insiste aussi sur la nécessité de prendre le gouvernail de sa propre vie.
Chapitre 6 - Le But de la Vie
Dans ce chapitre, on explore le but de la vie en soulignant que chaque individu est sur terre pour vivre des expériences physiques, grandir dans la joie et l'abondance. Jackie Tob met en avant l'importance de comprendre sa véritable identité et de reconnaître son potentiel unique.
Elle encourage à être en harmonie avec soi-même, à suivre son ressenti, et à être conscient de l’intuition intérieure. Elle présente la loi de l'attraction comme une force magnétique, soulignant que les pensées accompagnées d'émotions créent la réalité.
L'auteure offre des conseils pratiques pour :
Maîtriser les pensées
Remplacer les pensées négatives par des pensées positives
Attirer l'abondance dans tous les aspects de la vie.
L'importance de reconnaître que l'univers est illimité dans son abondance est soulignée, encourageant les lecteurs à devenir des créateurs conscients pour une vie épanouissante.
Chapitre 7 : Bien Commencer sa Journée
Le chapitre sept encourage à débuter la journée avec joie, en programmant positivement chaque instant. Il montre l'importance de la clarté dans les désirs, évitant les croyances limitantes.
On y lit l'histoire d'une personne ayant transformé une tragédie personnelle en une opportunité d'aider les autres, illustrant le pouvoir de créer du bien à partir de l'adversité. Jackie Tob souligne l'importance des mots, incitant à choisir des paroles positives et à visualiser avec précision les désirs.
Les conseils donnés sont :
Rester attentif aux émotions positives
Pratiquer le lâcher-prise
Adopter des activités qui procurent du bien-être
La communication avec l'inconscient est présentée comme une intuition précieuse
La créativité est encouragée
En résumé, le chapitre propose une approche proactive de la vie, mettant en avant la connexion entre les pensées, les émotions et la création de réalité.
A lire cet article qui pourra mieux vous renseigner : mon article dans lequel j’aborde le sujet de la créativité
Chapitre 8 : Tout se passe à l’intérieur
Tout se passe à l'intérieur, traite de plusieurs concepts liés à la loi de l'attraction et au pouvoir de la pensée positive. Ce chapitre met en avant le pouvoir de la pensée, de la conscience émotionnelle et de la positivité pour créer une vie épanouissante.
Attention à notre état d'être : L'importance de rester attentif à notre état émotionnel est priorisé. Si nous nous sentons mal, nos pensées seront associées à des émotions négatives, et cela peut influencer notre vie.
Émotions et loi de l'attraction : Les émotions jouent un rôle crucial dans la loi de l'attraction. Chaque émotion contribue à créer des expériences positives ou négatives, et il est essentiel d'être conscient de ses pensées pour orienter ses émotions vers le positif.
Création de notre réalité : Nous sommes le créateur de notre réalité, et la loi de l'attraction répond à nos émotions, qu'elles soient positives ou négatives. Il est donc recommandé de se concentrer sur des pensées positives pour attirer ce que nous voulons dans notre vie.
Relation avec les autres : Nous ne pouvons pas créer pour les autres, mais en étant un exemple de joie et de bonheur, nous pouvons influencer positivement ceux qui nous entourent.
Éloignons-nous des énergies négatives : Il faut s’entourer de personnes positives et nous éloigner de celles qui drainent notre énergie.
Gestion des pensées : Changer son mécanisme de pensées est essentiel pour créer une vie plus épanouie. La pratique et l'entraînement sont nécessaires.
Énergie et vibration : Tout est énergie, et nos pensées émettent un taux vibratoire. Il est recommandé de s'entourer de personnes ayant un taux vibratoire élevé.
Lâcher prise sur le passé : Il est crucial de lâcher prise sur le passé pour créer un futur positif. Vivre dans le moment présent et avoir confiance en la vie sont des aspects importants.
Gestion de l'énergie dès le matin : Des conseils sont donnés pour avoir de l'énergie dès le matin, notamment se lever tôt, bien dormir, faire de l'exercice, prendre un petit déjeuner et pratiquer des affirmations positives.
Formation d'habitudes positives : Cultiver des habitudes positives est un moyen de développer l'auto-contrôle et de libérer des routines aliénantes.
Formulations positives : Utiliser des formulations positives dans la pensée et le langage est essentiel. Éviter les négations, les doutes, et parler au présent pour augmenter notre taux vibratoire.
Persévérance : Le succès peut venir après l'échec, et il est important de persévérer malgré les obstacles. L'auteur souligne que beaucoup de réussites surviennent après des échecs cuisants.
Confiance et foi en soi : Avoir confiance en ses capacités, maintenir la foi et penser au présent sont des clés pour attirer le succès.
Chapitre 9 : La négativité
Le chapitre neuf aborde le thème de la négativité qui entrave le développement personnel et le bien-être. L'auteure souligne l'importance de filtrer les influences négatives provenant des médias, de la musique, des lectures et de certaines interactions sociales.
Elle met en garde contre les conséquences de la pensée négative, illustrées par l'exemple d'une personne constamment victime et pessimiste, dont l'attitude affecte son entourage. L'auteure insiste sur la nécessité de changer sa perception des événements et d'adopter une attitude positive.
Elle encourage à voir chaque défi comme une opportunité d'apprentissage et à concentrer son énergie sur la joie, l'espoir et les aspects positifs de la vie, elle met en avant l'importance de la pensée positive pour attirer succès et bonheur.
Chapitre 10 – Vous êtes unique
Ce chapitre du livre "De femme de ménage à Millionnaire" parle de l'importance de reconnaître sa propre valeur et singularité. L'auteure insiste sur l'importance de s'aimer et de se valoriser pour attirer des expériences positives. Elle encourage à transformer sa vie en faisant des choix adaptés, à éviter les émotions négatives, et à cultiver l'amour de soi.
On y trouve également des conseils pour surmonter les émotions négatives telles que :
La colère
La peur
La culpabilité
La jalousie, etc.
Histoire de Brahma :
Nous pouvons suivre l'histoire de Brahma. La légende hindoue, raconte qu'il y eut un temps où tous les hommes étaient des dieux, mais ils abusèrent tellement de leur divinité que Brahma, le maître des dieux, décida de leur ôter le pouvoir divin. Les dieux mineurs cherchèrent alors un endroit pour cacher la divinité de l'homme, mais Brahma insista pour qu'elle soit cachée là où l'homme ne la chercherait jamais...
Depuis lors, l'histoire symbolise le voyage intérieur de l'homme pour découvrir sa propre divinité et son pouvoir intérieur. La conclusion de l'histoire souligne que le plus grand trésor et pouvoir de l'homme se trouvent en lui-même.
Chapitre 11 – Comment attirer la Richesse
Nous apprenons le concept du bonheur en nous basant sur l'observation des enfants, soulignant leur joie naturelle, leur absence de doute et leur confiance totale en la vie. L'auteure encourage les adultes à apprendre de cette attitude positive. L'auteure nous propose un exercice pour évaluer sincèrement le désir d'être heureux.
Les bonnes attitudes pour attirer la richesse :
Vivre dans le moment présent
S’entourer de personnes positives
Maintenir un langage positif
Comparaison de la vie à une recette, nécessitant des ingrédients tels que :
L'action
L'enthousiasme
La foi
La persévérance pour réussir.
Le chapitre aborde ensuite la richesse comme une énergie, expliquant qu'elle peut être apprise en comprenant et en appliquant les règles du jeu.
L'auteur fait référence au livre de Napoléon Hill, "Réfléchissez et devenez riche", qui expose les principes observés chez les hommes les plus fortunés.
Elle aborde la relation à l'argent, soulignant que le doute crée un manque. L’auteure nous encourage à changer la perception des factures (par exemple) en reconnaissant les services qu'elles représentent au lieu de focaliser sur la somme à payer. Il est suggéré au lecteur de remercier pour l'argent, changeant ainsi la relation avec la finance pour attirer la prospérité.
L'argent est présenté comme une énergie neutre, dont l'utilisation détermine sa nature. L'auteure insiste sur l'importance de ne pas condamner l'argent, soulignant que la prospérité s'attire en adoptant une attitude positive envers elle.
J’ai découvert un excellent livre de Wallace D Wattles : « La science de l’enrichissement »
Encouragements pour le lecteur
Travailler sur soi
Éliminer les peurs et croyances limitantes
Reconnaître leur pouvoir créatif
Émettre des vibrations positives.
La responsabilité individuelle dans la création de sa réalité.
L'auteure partage son expérience de persévérance et d'efforts pour atteindre ses objectifs. Elle encourage à maintenir une attitude positive, à se connecter avec son enfant intérieur, à créer un scénario mental agréable, et à vivre comme si les désirs étaient déjà réalisés.
Elle donne des conseils pour élever le taux vibratoire, expliquant comment les émotions et pensées influent sur l'énergie personnelle.
Enfin, elle souligne l'importance du choix et du libre arbitre, incitant à être attentif aux émotions, à faire des choix positifs, et à répéter des affirmations pour reprogrammer la pensée.
Le texte insiste sur la nécessité de comprendre que la loi de l'attraction n'est pas uniquement basée sur les paroles ou les pensées, mais nécessite des émotions fortes et des actions ciblées pour créer la réalité désirée.
"De femme de ménage à Millionnaire" encourage le lecteur à changer la perception des échecs, les voyant comme des opportunités d'apprentissage. L'auteure mentionne le rôle de l'ego et elle suggère de se libérer de cette représentation erronée de soi pour atteindre un éveil spirituel.
Chapitre 12 – Nos peurs
Les principales peurs qui entravent notre progression personnelle sont énumérées avec leurs antidotes. L’auteure encourage le lecteur à identifier ces peurs, affirmant qu'elles sont surmontables et peuvent être transformées en moteurs de réussite.
Elle souligne que la peur stoppe la confiance en soi, nécessaire pour atteindre ses objectifs.
Plusieurs types de peurs :
La peur de ne pas être à la hauteur
La peur de manquer
Peur de ne pas être accepté
La peur de gagner
La peur de perdre
Et bien d’autres peurs...
Pour chacune de ces peurs, des solutions sont proposées, basées sur le renforcement de la confiance en soi et la modification de la perception.
Par exemple, face à la peur de ne pas être à la hauteur, il est recommandé de passer à l'action immédiatement pour anéantir la peur.
L'auteure met également en garde contre la peur de gagner et la peur de perdre, expliquant comment ces peurs peuvent influencer négativement notre comportement et nos résultats. Les solutions proposées incluent l'adoption d'une mentalité de gagnant, la formulation d'incantations positives, et la pratique de la gratitude.
La peur est un état d'esprit. Pour changer sa vie, il est nécessaire de changer ses pensées, de se concentrer sur des émotions positives, et d'adopter des habitudes constructives. Elle encourage le lecteur à agir dès aujourd'hui pour créer la vie qu'il désire.
Chapitre 13 – La Loi de l’Attraction et l’Argent
Dans ce chapitre, Jackie Tob met l’accent sur l'importance du désir ardent, de la persévérance, de la gratitude et de la maîtrise de ses pensées pour atteindre le succès. Elle partage des exemples d'individus qui ont surmonté des obstacles pour réussir. Elle met en avant le pouvoir du mental dans la réalisation des objectifs.
Les cinq règles d'or recommandées comprennent :
La conviction en sa capacité
La visualisation
L'autosuggestion
La rédaction claire des objectifs
L’intégrité
La gratitude continue
L’autodiscipline
L’apport de valeur apportée à la société
Elle insiste sur l'impact des pensées sur la réalité, encourage à remplacer les croyances limitantes par des pensées positives.
L'analogie du chef de guerre brûlant ses vaisseaux souligne l'importance de s'engager pleinement pour atteindre le succès.
Chacun possède un pouvoir mental créatif qui, lorsqu'il est exploité, peut conduire à une vie abondante et épanouissante. L’importance du pouvoir intérieur que chaque individu possède est développé dans ce chapitre.
Le film « Le Secret » est mentionné comme une introduction à cette loi.
La loi de l'attraction nécessite un investissement personnel et émotionnel, contrairement à certaines idées préconçues.
Quelques encouragements :
Faire des changements progressifs dans sa vie
Écouter son être intérieur
Prendre des décisions précises pour atteindre ses objectifs
Définir clairement ses objectifs
Avoir une conviction profonde en leur réalisation
Agir
L'analogie d'un bateau dévié de sa trajectoire est utilisée pour illustrer l'importance de la précision dans la définition des désirs. L'auteur encourage à agir en accord avec ses aspirations, à éviter les doutes et hésitations. Et surtout, à devenir le leader de sa propre vie.
Le texte insiste sur le rôle de l'écoute de soi et de ne pas vivre sa vie en tant que victime. La plupart des expériences dans la vie sont attirées par soi-même. L’auteure encourage le lecteur à être conscient des choix, à être flexible et à avoir confiance en la vie.
Chapitre 14 – Surveiller ses paroles
Dans ce chapitre du livre "De femme de ménage à Millionnaire" intitulé "Surveiller ses paroles", l'auteure souligne l'importance de faire attention à ce que l'on dit et pense. Elle met en garde contre les effets négatifs de certaines paroles et de certaines musiques sur notre énergie.
L'auteure nous encourage à adopter une attitude positive dans la vie. En évitant les plaintes et en parlant de manière constructive de l'argent et du succès financier.
Elle introduit le schéma P.E.A.R (Pensées, Émotions, Actions, Résultats) pour illustrer comment nos paroles et pensées influent sur notre réalité.
Jackie Tob insiste sur l'importance de mesurer ses paroles. En évitant les expressions négatives et en se concentrant sur un langage positif. Elle souligne également l'influence des paroles des parents sur les croyances des enfants. Elle encourage à créer un environnement verbal positif pour les générations futures.
Ce chapitre met en évidence la puissance de la pensée positive et de la visualisation pour atteindre ses objectifs. L'auteure recommande de changer également son langage intérieur et d'éviter les expressions négatives. Et notamment, de pratiquer la visualisation quotidienne pour rester dans des émotions de joie.
Elle explique également l'importance de croire en ses rêves et d'agir avec confiance.
Enfin, l'auteur partage des exemples concrets de réussite basée sur la pensée positive. Elle souligne que l'attitude mentale positive est essentielle pour attirer le succès dans tous les aspects de la vie.
Chapitre 15 – Pourquoi les blocages ?
Le temps nécessaire pour voir ses rêves se réaliser est souvent lié à la transformation des habitudes et des schémas de vie. La plupart des gens peuvent inconsciemment bloquer leur pouvoir d'attraction positive.
L'impatience et les circonstances négatives peuvent provoquer de la frustration. La compréhension de la loi de l'attraction est cruciale pour attirer le positif.
Les obstacles à la croissance :
Les peurs
Les croyances erronées
Les pensées contradictoires
La procrastination : Remettre au lendemain retarde les progrès, tandis que l'action immédiate est essentielle. Le vocabulaire (demain ou un jour) est à éviter.
Le manque de persévérance
Les clés de la réussite :
La persévérance
La constance pour atteindre ses objectifs
Se connaître profondément
Suivre son intuition
Lâcher prise
Être en phase avec ses désirs dans le moment présent
Éviter les pensées de manque et rester positif sont importants. Le bonheur réside en soi et le manque crée la pénurie. La communication non verbale, l'énergie, et la physiologie jouent un rôle crucial dans la manifestation des ambitions.
Chapitre 16 – La patience
L'importance de la patience a une grande importance dans la réalisation de ses désirs. L'univers évolue à une vitesse que l'homme a du mal à gérer. Ce chapitre nous encourage à lâcher prise, à comprendre que les choses se produiront au moment idéal, et à reconnaître que certaines leçons de vie nécessitent du temps pour être comprises.
L'auteure met en garde contre le changement constant de direction dans la poursuite des désirs, soulignant l'importance de la réflexion préalable et de l'alignement des souhaits avec les valeurs personnelles.
Elle partage également l'histoire d'une amie qui a attiré deux fois le même type de partenaire toxique, d’où l'importance de prendre le temps de guérir et d'apprendre des expériences passées.
L'idée que les échecs peuvent être des indicateurs de la nécessité de modifier certaines habitudes est développée, incitant le lecteur à analyser ses actions passées et à apporter des changements nécessaires.
L'auteure aborde également :
La difficulté de lâcher prise, soulignant que parfois, les résultats peuvent différer de ce qui était attendu, mais il encourage à avoir confiance en soi.
L'amour de soi est désigné comme fondamental, avec des conseils pratiques pour développer des émotions positives, notamment la gratitude.
Un exercice quotidien consistant à énumérer dix choses pour lesquelles nous sommes reconnaissants, afin de renforcer notre reconnaissance.
Maintenir une vibration élevée et positive.
Pratiquer la gratitude.
Reconnaître la présence constante de miracles dans la vie quotidienne.
Chapitre 17 - L’importance du pardon
Ce chapitre met en lumière l'importance du pardon dans la vie de tous les jours. L'auteure insiste sur le fait que le ressentiment, la colère et la haine envers autrui sont des poisons qui affectent principalement celui qui les nourrit. Elle encourage fortement le lecteur à cultiver le pardon, affirmant que c'est un cadeau qu'il se fait à lui-même.
Le pardon libère des attitudes limitantes, permettant ainsi de :
Révéler le véritable potentiel de la personne.
Comprendre que le pardon est un acte de courage et d'humilité
Découvrir que le manque de pardon est une perte de temps et d'énergie.
Se rendre compte que le refus de pardonner peut entraîner des conséquences douloureuses pour soi-même et son entourage.
Apprendre que le pardon est essentiel pour éviter les sentiments destructeurs tels que la rancœur et la haine
L'auteur souligne également l'importance de ne pas confondre le pardon avec l'oubli ou la justification des actes malveillants.
L'histoire de Maïti Girtanner, qui a pardonné à son tortionnaire après des années de souffrance, est partagée pour illustrer la puissance libératrice du pardon. L'auteure encourage à voir le pardon comme un processus semblable au deuil, avec des étapes qui varient selon les individus.
Enfin, elle explique que le vrai pardon s'exprime lorsque la rancœur, la colère et la culpabilité disparaissent, laissant place à la paix, au bien-être et à la sérénité. Elle conclut en soulignant l'importance de se pardonner à soi-même pour les erreurs passées afin de ne pas freiner les succès futurs.
A lire : mon article dans lequel je parle de « comment cultiver les relations sociales »
Chapitre 18 : L’intention
Le pouvoir de l'intention est mis en avant dans ce chapitre.
Avantages de poser des intentions dès le réveil, pour la journée :
Une force dynamique qui ouvre la porte à l'énergie.
Un pouvoir qui encourage la créativité.
Une habitude à avoir pour diriger sa journée dans la direction voulue.
Une pratique vers la bonté envers les autres sans rien attendre en retour.
Dans la deuxième partie de ce chapitre, l’auteure, Jackie Tob nous propose l'allégorie du démon avec un chapeau vert et jaune pour illustrer les conséquences néfastes de toujours vouloir avoir raison.
Mise en garde contre :
La nécessité de toujours chercher à être dans le vrai, surtout pour des broutilles.
Éviter des conflits inutiles.
Refuser d’admettre que l'on a tort.
Ne pas rester cantonné dans son propre univers.
Jackie Tob encourage l'ouverture d'esprit avec l'idée que les croyances ne sont pas inébranlables et peuvent évoluer. L'auteure évoque des exemples historiques, comme celui de Galilée, qui a défendu ses idées malgré la condamnation par un tribunal.
Elle souligne la nécessité de rester en harmonie avec soi-même et avec les autres, de rester calme en toutes circonstances et de rester conscient des miracles présents en devenant maître de ses sentiments et de ses paroles.
Jackie Tob encourage à chercher la beauté dans tout ce qui nous entoure, à rester ouvert aux prodiges et à savoir que toutes les réponses se trouvent en soi.
La conclusion dans ce chapitre met l'accent sur :
L'importance de rester intègre envers soi-même et envers les autres pour être en accord avec sa source d'énergie.
La générosité les autres.
Sortir de sa zone de confort, à ne pas craindre le succès et à éviter de saboter sa propre réussite.
La nécessité de changer ses ancrages.
Laisser de côté le stress
Faire exploser les limites pour avancer vers la prospérité est également mise en avant.
Ne pas laisser le passé influencer le futur.
Prendre le contrôle de nos sentiments et émotions intérieurs.
L’auteure termine son livre en prodiguant ses derniers conseils…
Conclusion sur le livre « De femme de ménage à Millionnaire »
La découverte de la loi de l'attraction à travers "De femme de ménage à Millionnaire" de Jackie Tob a le pouvoir de changer la vie du lecteur. Ce livre transmet un message puissant qui, selon moi, est une source d'inspiration significative.
La vie du lecteur peut subir une transformation extraordinaire en explorant ce livre qui dévoile la puissante loi de l'attraction. Ce livre, à mes yeux, se révèle être une source d'inspiration incroyable et l'aspect positif de cet ouvrage demeure pour moi, remarquable.
Le point essentiel à mettre en œuvre :
La nécessité d'un changement d'esprit fondamental. Cette philosophie soutient que pour attirer les expériences et les circonstances positives dans notre vie, il est impératif de transformer notre façon de penser et de percevoir le monde qui nous entoure.
En adoptant une mentalité positive, en cultivant des pensées optimistes et en visualisant activement les résultats souhaités, on crée un état d'esprit propice à attirer les énergies positives. Le changement d'esprit devient ainsi une clé essentielle pour déclencher le pouvoir de l'attraction et manifester les aspirations désirées dans la réalité.
La loi de l'attraction offre un potentiel énorme pour modifier sa vie en mettant en lumière la puissance de nos pensées et émotions.
Cependant, il est crucial de souligner que le simple fait d'émettre des pensées positives ne suffit pas.
L'action demeure une composante indispensable de ce processus. Il ne s'agit pas seulement d'attirer passivement les expériences souhaitées, mais aussi de s'engager activement dans des actions alignées avec nos aspirations.
En combinant une mentalité positive avec des efforts concrets, nous créons un élan dynamique vers la réalisation de nos objectifs. Ainsi, la clé réside non seulement dans la pensée positive, mais également dans une action délibérée et persistante pour donner vie à nos rêves et ambitions.
Les mérites positifs du livre "de femme de ménage à Millionnaire " sont innombrables. Pour ceux qui embrassent le concept de la loi de l'attraction, ce livre se révèle être une source infinie d'enthousiasme, capable de métamorphoser leur perspective sur la vie. L'enthousiasme contagieux de l'auteure et sa philosophie positive émettent une énergie captivante.
"De femme de ménage à Millionnaire" fonctionne comme un détonateur :
Favorise la prise de responsabilité personnelle : En soulignant le rôle central de nos pensées dans la création de notre réalité, le livre incite à assumer la responsabilité de nos choix et de nos expériences.
Cultive la gratitude : En mettant l'accent sur la focalisation sur les aspects positifs de la vie, "de femme de ménage à Millionnaire". Cet article traite plus en détail comment encourager le développement d'une attitude de gratitude envers ce que l'on a déjà, renforçant ainsi le bien-être émotionnel.
Renforce la confiance en soi : La conviction que l'on peut influencer sa réalité grâce à la pensée positive renforce la confiance en soi, incitant à prendre des initiatives audacieuses et à surmonter les obstacles.
Inspire la créativité : En encourageant à croire en des rêves audacieux, le livre stimule la créativité en ouvrant l'esprit à des possibilités et à des solutions innovantes.
Catalyse le changement de vie : En provoquant une réflexion profonde sur les désirs et objectifs personnels, "de femme de ménage à Millionnaire" peut être un déclencheur puissant pour tous ceux qui aspirent à un changement significatif dans leur vie.
Crée une communauté : L'engouement partagé pour les idées du livre peut créer une communauté de personnes partageant des valeurs similaires, offrant ainsi un réseau de soutien et d'encouragement mutuel.
Facilite la gestion du stress : En adoptant une perspective positive, le livre propose des outils pour mieux gérer le stress quotidien en favorisant une approche optimiste face aux défis.
Éveille la conscience de soi : L'exploration de la loi de l'attraction encourage la réflexion sur ses propres pensées et émotions, favorisant ainsi une plus grande conscience de soi.
Encourage la bienveillance envers autrui : La focalisation sur la positivité et la réalisation des aspirations personnelles peut naturellement conduire à une attitude bienveillante envers les autres, favorisant des relations harmonieuses.
En somme, "de femme de ménage à Millionnaire" se présente comme une ressource riche en enseignements et en inspirations, offrant une diversité de perspectives pour une vie épanouissante.
Ce livre "De femme de ménage à Millionnaire" offre un discours d’une grande accessibilité, agrémenté de nombreux témoignages et citations inspirantes.
En tout état de cause, "de femme de ménage à Millionnaire" s'inscrit parmi les incontournables en matière de développement personnel, une lecture qui laisse une empreinte significative et transformative.
Ressources :
Voir aussi : le site du Dr Joe Dispenza, qui fait des recherches scientifiques sur le cerveau. Les résultats parlent d’eux-même.
A lire : Les neurosciences apportent de nouvelles pistes pour comprendre l’origine de nos émotions
Lire aussi ce texte sur l’hypnose : https://sante.gouv.fr/IMG/pdf/fiche_hypnose_2016.pdf
Ce que la lecture de ce livre m’a apporté :
Les principes de la loi de l'attraction ont un impact significatif sur ma vie de plusieurs manières :
Shift de la mentalité négative à la positivité : En comprenant le pouvoir de mes pensées, je suis passée d'une mentalité négative à une perspective plus positive. J’ai appris à me concentrer sur ce qui est souhaité plutôt que sur ce qui est redouté.
Renforcement de la confiance en moi : La loi de l'attraction m’a encouragée à croire en mes capacités et à cultiver une confiance en moi accrue.
Développement de la clarté des objectifs : La pratique de la loi de l'attraction m’a incitée à définir clairement mes objectifs et aspirations, orientant ainsi mes actions vers des résultats spécifiques.
Attirance d'énergies positives : En émettant des pensées positives, j’attire des énergies positives, comme des relations plus enrichissantes, des opportunités inattendues et une atmosphère générale plus favorable.
Amélioration du bien-être émotionnel : Je pratique régulièrement la loi de l'attraction. Cela contribue à réduire le stress, l'anxiété et favorise un état émotionnel plus équilibré. La focalisation sur le positif renforce le bien-être mental.
Augmentation de la motivation : La conviction que l'on peut influencer son propre destin me motive à agir de manière proactive. Je poursuis mes rêves avec détermination et persévérance.
Transformation des obstacles en opportunités : La loi de l'attraction enseigne à voir les obstacles comme des opportunités de croissance. J’ai appris à surmonter les défis avec une attitude constructive plutôt qu'avec le découragement.
Cultivation de la gratitude : La pratique de la loi de l'attraction encourage à être reconnaissant pour ce que l'on a déjà. J’ai une attitude plus positive et un sentiment de satisfaction.
En mettant en œuvre ces principes dans sa vie quotidienne, une personne peut expérimenter des changements significatifs qui influencent sa perception du monde et sa réalité vécue. Il est cependant important de noter que la loi de l'attraction n'est pas une solution magique, mais plutôt un outil qui, combiné à l'action concrète, peut contribuer à des transformations positives.
Je termine par cette citation qui met en lumière la puissante leçon de la Loi de l'Attraction. Elle souligne comment nos pensées et nos énergies influencent directement le cours de notre existence. Elle guide notre réalité vers ce à quoi nous aspirons le plus.
« Tout est énergie, et c’est là tout ce qu’il y a à comprendre dans la vie. Aligne-toi à la fréquence de la réalité que tu souhaites, et cette réalité se manifestera. Il ne peut en être autrement. Ce n’est pas que de la philosophie, c’est de la physique ». Albert Einstein
Points forts et points faibles du livre "De femme de ménage à Millionnaire" :
Points forts :
Un ouvrage qui associe développement personnel, anecdotes et légendes
L'auteur partage de nombreux conseils et pratiques à expérimenter
Un livre fluide et facile à lire pour tous
Donne des astuces et « antidotes » pour contrer les effets de nos peurs
Point faible :
Je n'en ai pas trouvé.
Ma note :
★★★★★
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April 29 2024, 5:00pm
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J'ai publié sur des-livres-pour-changer-de-vie.fr
Le retour au Why Café
Résumé de "Le retour au Why Café" de John Strelecky : Guidé par le pouvoir de l'intuition, John, le narrateur, revient au café qui lui a révélé sa raison d'être des années plus tôt. Il y vit une nouvelle expérience mystique, accompagné de nouveaux personnages. Une expérience qui va encore transformer le cours de son existence pour l’amener au plus près de ses rêves.
Par John Strelecky, 2014, 262 pages.Titre original : "Return to the Why Café"
Chronique et résumé de "Le retour au Why Café" de John Strelecky
Introduction | Une deuxième fois au Why Café
Une nuit, il y a plusieurs années de cela, John Strelecky, l'auteur, s'est retrouvé dans un petit établissement appelé "Le Why Café".
Sans savoir comment ni pourquoi il était arrivé là, cette nuit a changé le cours de sa vie, confie-t-il. Car dans ce café, l’auteur a découvert ce qu'était la vraie liberté et trouvé sa vocation.
Note : Cette histoire est racontée dans un précédent livre de John Strelecky intitulé "Le Why café".
Depuis, bien qu'il ne sache toujours pas comment il y avait atterri, le Why Café est resté gravé dans ses souvenirs comme un moment déterminant, et dont il est resté extrêmement reconnaissant.
Puis, un jour, écrit l’auteur, "par des circonstances différentes et des plus invraisemblables", il s’est de nouveau retrouvé devant le café… Et une fois de plus, les moments qu’il y a passés ont orienté sa vie dans une direction inespérée et l’ont rempli de gratitude.
Cet ouvrage que je résume ici est donc l’histoire du retour de John au Why Café…
Note : les chapitres du livre ne portent pas de titres. J’ai choisi de nommer ces chapitres avec un intitulé pour mettre en évidence les moments et idées clés du récit de John Strelecky.
Chapitre 1 – Le Why Café réapparait par magie à Hawaï
Le premier chapitre du livre "Le retour au Why Café" commence des années après la fameuse nuit de John Strelecky au Why Café.
Nous le retrouvons sur l’île d’Hawaï cette fois, en train de pédaler insouciamment.
Les paysages sont d’une beauté paradisiaque. L’homme laisse son esprit vagabonder, absorbant la nature luxuriante qui l'entoure.
Mais soudain, le souvenir de cette nuit au Why Café lui revient avec force. John songe alors à l'évolution de sa vie depuis, ses nombreux voyages et ses défis.
Absorbé dans ses pensées, il emprunte une petite route rarement fréquentée. Le voilà maintenant qui pédale entre des arbres bordant l'océan.
Quand une sensation étrange de déjà-vu le saisit…
John n’est pourtant jamais venu dans cette partie de l'île auparavant. Intrigué, il accélère, dans le but de percer ce mystère. Quelques virages plus loin, la réponse se dévoile sous la forme d'un petit bâtiment blanc niché dans la végétation tropicale. Incrédule, l'auteur manque de tomber de son vélo : le Why Café se dresse devant lui !
Mais que fait ce lieu si mythique pour lui au milieu de nulle part à Hawaï ? se demande John.
Son esprit s'emballe. Avant que le café ne disparaisse comme par magie, il fonce vers le bâtiment et gare son vélo.
Mais oui, c’est bien ça, pense John : des années après leur unique rencontre, le Why Café est réapparu sur son chemin au moment où il s'y attendait le moins.
Impatient de revivre l'aventure, l'auteur pénètre à l'intérieur, en quête des réponses qui ont orienté sa vie la première fois.
Chapitre 2 - Retrouvailles émouvantes au café inchangé
John pénètre dans le café avec appréhension : le voilà de retour au fameux Why Café après dix longues années.
Aussi, quelle n'est pas sa surprise d'y retrouver chaque détail inchangé : la décoration est toujours la même, jusqu'aux coussins rouges des banquettes dont John se rappelle bien !
Même Casey, la serveuse au sourire bienveillant qui l'avait tant marqué lors de sa première visite déterminante, est présente pour l'accueillir. Elle n’a pas pris une ride.
Émerveillé par ce saut dans le temps, John lui balbutie : "Vous semblez... être la même qu’avant !"
Amusée par son désarroi, Casey répond - d’une façon bien mystérieuse - que le café "déménage parfois".
John repense alors avec émotion à la nuit où ce lieu hors du commun avait métamorphosé sa trajectoire de vie. Le revoir éveille en lui un intense sentiment de gratitude.
Chapitre 3 - Une existence bouleversée, une renaissance intérieure
Interrogé par Casey, John lui raconte plus précisément, la voix vibrante, les bouleversements survenus dans son existence suite aux enseignements reçus au café cette nuit-là.
Libéré de ses peurs, il explique alors avoir, après cette nuit marquante, tout plaqué pour partir à la découverte du monde et des cultures.
Il travaille désormais un an sur deux : les revenus qu’il gagne pendant une année de travail intense lui permettent ensuite de voyager l’année suivante. Il alterne ainsi les années selon un équilibre atypique qui lui convient.
Casey remarque, amusée, à quel point il rayonne comparativement au jeune homme angoissé qu'elle avait rencontré lors de sa première visite.
Chapitre 4 - Le carnet des moments “Eurêka”
Au fil de la conversation, John montre à Casey son carnet où il consigne ses prises de conscience importantes glanées en vadrouillant de par le monde. Il lui explique y entourer chacune de ses idées libératrices, qu'il nomme ses "moments Eurêka !"
Ainsi, grâce à ce rituel inspirant, il peut mesurer les progrès de son cheminement intérieur.
De retour au café ce matin, il a d'ailleurs encerclé à nouveau une note cruciale : celle de "faire confiance à son intuition".
Amusée, Casey réalise que ce lieu agit comme une machine à remonter le temps, ramenant John à l'état d'esprit de sa première nuit au café.
Casey lui demande s’il veut bien l’aider en cuisine en attendant Mike (qui, lors de sa première visite au Why Café était en cuisine). Inexpérimenté mais enthousiaste, John accepte de relever ce défi culinaire inattendu.
Chapitre 5 - Une cliente quelque peu déboussolée
Dans le chapitre 5 du livre "Le retour au Why Café", un nouveau personnage fait son apparition.
Il s’agit de Jessica, une élégante femme d'affaires qui fait irruption dans le café, avec un air visiblement absent et débordé. Tout en tentant de répondre à ses multiples sollicitations téléphoniques, Jessica laisse échapper ses clés et s'empêtre dans son sac à main, suscitant le sourire attendri de Casey.
Celle-ci pressent que cette cliente est arrivée là par un heureux concours de circonstances. Sera-t-elle prête à vivre une expérience qui pourrait, à son tour, bousculer ses certitudes et avoir un effet transformateur sur elle ?
Casey l’accueille chaleureusement. Elle lui propose de s'asseoir et de prendre une pause salutaire dans ce lieu pas comme les autres.
Chapitre 6 - Une cuisine mystérieusement insolite
Dans le court chapitre 6 du "Retour au Why Café", nous retrouvons John en cuisine.
Mais en explorant le territoire nouveau qu’est la cuisine du Why Café, John constate avec amusement que tous les ingrédients nécessaires apparaissent inexplicablement au fil de ses besoins, comme par magie. C’est bien ce qu’il pensait… cette cuisine recèle des propriétés surnaturelles, se dit-t-il, stupéfait et songeur à la fois.
Chapitre 7 - Un menu énigmatique mais prometteur
Après avoir servi un café revigorant à Jessica, Casey lui présente le menu étrange du Why Café.
Elle la prévient : ce menu permet parfois d'accéder à des expériences dépassant le simple cadre d'un repas…
Déstabilisée par ce lieu singulier et énigmatique, Jessica hésite à faire confiance à son intuition qui la pousse néanmoins à rester sans qu’elle ne comprenne vraiment pourquoi.
Amusée et malicieuse, Casey, qui lit dans les pensées de Jessica, ne peut s’empêcher d’amplifier le sentiment déstabilisant d’étrangeté que ressent sa cliente, en lui disant à haute voix ce qu’elle devine de ses interrogations intérieures.
Chapitre 8 – Faire confiance à son ressenti
Le chapitre 8 du livre "Le retour au Why Café" commence en décrivant Jessica en train de partir.
La voyant sur le départ, John va spontanément trouver la cliente inconnue pour la convaincre de rester. Sans en connaître les raisons, il sent, en effet, que ce moment peut être décisif pour elle.
John avoue alors à Jessica, en plaisantant, que c’est sa première journée aux fourneaux et qu'elle lui porterait chance en acceptant d'être sa toute première cliente.
Désarçonnée mais curieuse, Jessica choisit finalement d'écouter son intuition qui l'incite à accorder sa confiance à cet inconnu souriant.
Chapitre 9 - Le lâcher-prise de Jessica
Alors que John retourne en cuisine, Jessica le hèle timidement pour lui demander son prénom, réalisant qu'ils ne se sont pas présentés. La femme d’affaires semble avoir délaissé son ancien personnage coincé dans une fausse assurance de façade. Ses yeux vert émeraude, tout à l'heure voilés par le doute, pétillent à présent.
Et quand elle adresse à John un sourire lumineux rempli de promesses, ce dernier comprend que Jessica vient de lâcher prise pour se laisser guider en confiance vers sa propre métamorphose.
Il devine qu'elle s'apprête, comme lui jadis, à vivre une expérience déterminante au Why Café.
Chapitre 10 - John cuisinier improvisé
Dans ce dixième chapitre du "Retour au Why Café", John accepte le défi que lui lance Casey : préparer la commande de leur cliente.
On les retrouve alors en cuisine. Tandis que Casey complimente narquoisement John sur ses talents de séducteur qui ont su convaincre Jessica de rester, John, lui, sent monter une bouffée d'inquiétude en songeant à la responsabilité qui vient de lui être octroyée : et si Jessica ressortait du café déçue et frustrée par son incompétence culinaire, le ventre creux et le moral encore plus chancelant qu’à son arrivée ? Donner à manger, se dit-il, c'est offrir du réconfort et de la joie. L'estomac rassasié ouvre les cœurs et les esprits.
Alors rempli de motivation, le cuisinier improvisé attrape son tablier et s’attèle à sa tâche sans plus attendre. Pourvu que les ingrédients nécessaires à la confection de pains dorés aux ananas apparaissent comme par magie, songe-t-il dans un sourire.
Chapitre 11 - Questions troublantes
Seule à sa table, Jessica tente en vain d'utiliser son téléphone. Mais elle finit par abandonner car elle ne capte définitivement aucun signal.
Elle découvre alors les trois questions mystérieuses inscrites au verso du menu : "Pourquoi êtes-vous ici ?", "Jouez-vous dans votre terrain de jeu ?" et "Avez-vous un HPM ?".
Complètement déroutée, elle s'interroge : "Cette place est bizarre" songe-t-elle. Ces énigmes existentielles accentuent alors son sentiment de ne pas être à sa place mais Casey arrive à la rassurer.
""Je vois que vous avez découvert les questions, dit Casey.
Je les ai vues il y a quelques minutes.
Et alors ?"
Jessica ne savait trop quoi répondre. "Euh… c’est intéressant."
Elle espérait que la conversation s’arrête là. Soudainement, elle se sentit très intimidée. Comme si elle n’était pas à sa place. Pendant un instant, elle pensa à inventer une excuse et à partir.
Casey lui sourit. "Ça va. La plupart des gens ne savent pas trop quoi penser de ces questions la première fois qu’ils les lisent."
Le sentiment de panique de Jessica commença à s’estomper. Casey semblait si calme, tellement en harmonie avec cet endroit. C’était déconcertant et réconfortant à la fois."
Chapitre 12 – Que la magie opère !
Suivant son intuition, John a préparé à Jessica une entrée originale à base de fruits exotiques. Cette dernière apprécie visiblement cette attention.
Amusée, Casey pressent à nouveau, en le lui apportant, que cette cliente trouvera au Why Café bien plus qu'un simple repas. Elle espère que la "magie" du lieu opèrera sur Jessica.
Chapitre 13 – Souvenir et prise de conscience du chemin parcouru
Dans ce chapitre du "Retour au Why Café", John surprend Jessica comme en train de sangloter et confuse après sa conversation avec Casey.
La voir ainsi lui remémore alors sa propre nuit décisive au Why Café des années plus tôt.
Aussi, bouleversé d'y revenir, il mesure le chemin parcouru depuis.
"Des souvenirs de ma première expérience au Why Café me revenaient. Je me souvenais d’avoir moi aussi songé à quitter ce lieu. Mais je ne l’avais pas fait. Bien sûr, l’endroit m’était apparu étrange. Et les questions sur le menu m’avaient renversé. Mais quelque chose de très juste semblait en émaner.Alors, j’étais resté. Ce fut une bonne décision. Une décision qui avait changé ma vie. En quelque sorte, je savais que ce serait pareil pour Jessica si elle choisissait de rester."
Aussi, John encourage intérieurement Jessica à rester, confiant, comme lui autrefois, qu'elle saura trouver dans ce lieu insolite de quoi ouvrir une nouvelle voie dans son existence.
Chapitre 14 – Un décor surnaturel
Casey emmène désormais Jessica sur la superbe plage située derrière le café. Elle fait remarquer à sa cliente, avec amusement, que quelques minutes auparavant, ni ce chemin, ni ce paysage n'existaient. Émerveillée par la beauté paradisiaque des lieux, Jessica reste perplexe. Elle demande, incrédule : "Mais où sommes-nous ? Quel est cet endroit ?".
Casey lui répond alors, dans un voile de mystère : "Vous êtes dans un endroit inhabituel rempli d’occasions inhabituelles".
Chapitre 15 – S’autoriser à désirer mieux
Dans ce décor incroyable, les deux femmes s’installent à une table.
Tandis que Jessica se satisfait d'une table offrant une vue ordinaire sur l'océan, Casey l'encourage à choisir l'une des deux tables bénéficiant d'un panorama splendide.
Après quelques hésitations, Jessica finit par oser s'accorder ce supplément de plaisir et de beauté.
"C'est correct de vouloir plus que ce qui est bien", lui glisse alors Casey. Suite à quoi Jessica réalise combien elle s'interdit d'aspirer au meilleur dans sa vie par peur ou fausse modestie.
Un déclic qui en annonce d'autres...
Chapitre 16 - Une enfant guidée par sa joie
Pendant ce temps, en cuisine, en préparant la commande, John discute avec Emma, la pétillante fille de Mike, propriétaire du Why Café, venue le retrouver.
Il est frappé par l’énergie débordante et la soif d'apprendre de la fillette. Il réalise qu’Emma possède un don inné pour identifier et poursuivre avec passion ce qui éveille sa joie, son émerveillement et ses rêves.
Aussi, lorsqu'elle évoque son projet d'apprendre le surf dans les vagues géantes, John envie secrètement la fillette de savoir entretenir vif le feu sacré de l'inspiration.
Chapitre 17 – Des rêves d’enfants verrouillés
La spontanéité des rêves d'enfants
Émue par l’insouciance d'Emma, Jessica interroge Casey sur la facilité qu'ont les enfants à demeurer connectés à leurs aspirations profondes. Et sur la façon dont, en grandissant, on peut perdre ce lien spontané avec nos aspirations.
Casey explique, en effet, la peur de l'inconnu et le poids des responsabilités qui viennent avec l’âge, poussent bien des adultes à ériger une sorte de murs intérieurs. Ces murs les coupent peu à peu de leurs rêves les plus fous : "lorsque nous sommes des enfants, nous savons ce que nous aimons. Nous savons quelles parties du terrain de jeu nous procurent du plaisir. Et nous faisons de notre mieux pour y passer chaque jour le plus de temps possible" déclare la serveuse.
Le verrouillage progressif de nos rêves
Mais si certains ne s’éloignent jamais de l’idée qu’ils peuvent passer leur vie à jouer, la grande majorité des gens vont abandonner ou même cadenasser leur terrain de jeu :
"Chaque histoire est différente. Certains permettent aux autres de leur dire qu’ils ne peuvent plus jouer désormais. Ou qu’ils doivent grandir, mûrir. Leur univers se meuble de je dois, il faut, je ne peux pas, je ne devrais pas, il faudrait et d’un ensemble d’autres mots contraignants. Parfois, ils adoptent même ces mots comme étant les leurs."
Casey poursuit :
"Avec le temps, leur terrain de jeu devient de moins en moins utilisé. Les mauvaises herbes poussent, l’herbe devient haute. Les installations commencent à disparaître derrière la broussaille. Dans certains cas, des gens érigent des murs autour de leur terrain de jeu. […] Je suis trop vieux, je ne suis pas assez bon, je ne suis pas assez intelligent, je n’ai pas le temps… Ce sont tous des murs qui les empêchent d’aller à leur terrain de jeu. […] Le temps passe, et même les murs prennent des proportions inimaginables. Les plantes poussent par-dessus, les vignes s’y agrippent et les envahissent. Ils deviennent si recouverts de verdure que même les gens les oublient, abandonnant leur terrain de jeu derrière."
La blessure de Jessica
La serveuse termine :
"Dans certains cas, ces gens deviennent aigris. La colère, la déception, le combat de vouloir croire, mais sans se le permettre, les rongent. Ce sont des toxines qu’ils endurent chaque jour. Ils se coupent du monde parce qu’ils ne veulent pas être blessés encore plus. Mais à la longue, ils se blessent eux-mêmes."
C’est alors que Jessica s’effondre en larmes : elle réalise qu’elle a verrouillé depuis longtemps l'accès à ses rêves.
Casey comprend que ces mots font écho à une blessure chez Jessica.
Chapitre 18 - La magie d'un moment père - fille
Mike et Emma sont partis surfer. John les observe rire ensemble, témoin attendri de leur complicité fusionnelle. Père et fille s’échappent à nouveau vers le large. Ils fendent les vagues avec une symbiose qui trahit leur lien indestructible. Dans l’immensité turquoise, ils semblent transcendés par le plaisir simple et viscéral d’être là, juste là. Dans l’instant. Savourant l'écume, l'air marin, le balancement du surf.
John ressent alors un pincement au cœur, et envie un instant leur talent à vivre ainsi l’instant présent.
Son regard se perd vers l'horizon. Puis, il accroche au loin le soleil couchant. Son orbe embrase l'océan d'une myriade de paillettes orangées. L’astre en fusion rappelle alors à John qu'il doit rester continuellement attentif aux signes du destin. Le tapis de lumière lui apparaît comme une immense métaphore : le chemin illuminé de tous les possibles de ceux qui osent garder en éveil leur flamme intérieure.
Chapitre 19 : Reconstruire son terrain de jeu
Nous retrouvons Jessica bouleversée par sa discussion avec Casey : "J'ai mis un cadenas à mon terrain de jeu il y a longtemps", lâche-t-elle à sa nouvelle confidente. "Et j’avais juré que je ne me laisserais plus être blessée de nouveau. Mais je suis épuisée de maintenir ces murs debout. Je suis fatiguée de m’enfuir sans cesse."
Mais Casey lui assure qu’il est possible de reconstruire ce "terrain de jeu" à tout âge. Soulagée par cette idée, Jessica pressent qu'elle est enfin prête à franchir un pas décisif, ce pas, celui qui doit la conduire vers la liberté.
Chapitre 20 – En cuisine
Dans ce chapitre du "Retour au Why Café", nous voilà avec John préparant sa commande avec Emma, revenue de la plage.
John réalise qu'il ne sait pas faire d'omelettes. Emma lui suggère alors de trouver un "Qui", c’est-à-dire quelqu'un qui puisse lui apprendre.
Mike débarque dans la cuisine à ce moment-là. Il va donc endosser ce rôle et l’initier à la confection d’une omelette.
Casey les rejoint à son tour. Elle indique à John que Jessica pourrait bien avoir besoin de parler à John : "Je pense que maintenant, quelques instants avec vous lui seraient profitables. Je crois qu’elle a besoin d’entendre votre histoire" souffle Casey.
Bien qu'hésitant au départ, John accepte d'aller lui parler. Avant de partir, il promet à Emma qu'ils termineront leur conversation sur le surf plus tard. Emma, ravie, verse du sirop sur les crêpes en imitant une éruption volcanique. John sourit et quitte la cuisine, prêt à aller soutenir Jessica après sa conversation éprouvante avec Casey.
Chapitre 21 - Un café hors du commun
Quand John arrive près de Jessica, celle-ci sanglote, vraisemblablement déstabilisée par la conversation intense qu’elle vient d’avoir avec Casey. John s'enquiert de son petit-déjeuner.
"Ce n’est pas tout à fait un café typique, n’est-ce pas ?" lui lance Jessica en souriant.
"Non, c’est le moins que l’on puisse dire" répondit John. "C’est un étrange et inhabituel petit site qui changera probablement votre vie à jamais" continue-t-il.
Intriguée par cette prédiction, Jessica interroge le mystérieux serveur, espérant percer son secret.
L'énigmatique John lui révèle alors avoir vécu au Why Café sa propre révélation, des années plus tôt. Il lui raconte cette prise de conscience qui l'a transformé à jamais.
Jessica boit ses paroles, suspendue à ses lèvres, captivée. Au fil du récit palpitant de John, un étrange pressentiment s'empare d’elle. Et si ce café avait aussi le pouvoir de métamorphoser son existence ?
Chapitre 22 – Retrouver l’innocence
En cuisine, Emma interroge Casey : "Pourquoi pleurait-elle ?" lui demande la fillette.
Casey explique à Emma que Jessica a oublié le plaisir innocent de jouer.
Emma propose alors, avec son enthousiasme juvénile contagieux, d'emmener Jessica sur ses balançoires préférées. Elle espère, de cette façon, raviver en elle ce sentiment de joie insouciante et ludique de l’enfance depuis longtemps enfoui.
Chapitre 23 – Oser rêver
Jessica interroge John sur les leçons qu'il a tirées de sa première visite au Why Café.
Ce dernier raconte alors une anecdote mémorable lors d'un trajet en train, où il avait rencontré un homme épanoui qui lui avait expliqué comment trouver sa raison d'être. L'homme lui avait conseillé de se concentrer d'abord sur ses "cinq grands rêves de vie" avant de chercher son propos ultime.
Inspiré par ce conseil, John avait décidé de réaliser l'un de ses rêves : voyager pendant une année. Cette expérience fut si exaltante qu'il décida d'adopter un style de vie alternant une année de travail intense et une année complète de voyages.
Jessica se montre alors sceptique, arguant que cela est facile pour un célibataire mais difficile en famille.
Avec humour et sagesse, John suggère de ne pas se préoccuper de la faisabilité des rêves pour autrui, mais seulement pour soi-même. Il ajoute qu’en vivant un peu hors des sentiers battus, il a connu plein de familles aux vies peu conventionnelles. Le plus important, assure-t-il, est de sortir de sa zone de confort et de se lancer.
Enfin, John définit le "terrain de jeu" : un espace permettant d'exprimer ses aspirations les plus authentiques, à l'abri des diktats marketing ou des modèles conventionnels.
Il encourage Jessica à oser rêver sa vie idéale : "Votre terrain de jeu est unique à vous. Permettez-vous de l’évaluer non pas selon les rêves des autres, mais bien selon vos propres rêves."
Chapitre 24 – Faire davantage confiance à son intuition
Retrouver son âme d’enfant
Changement de décor pour ce nouveau chapitre du "Retour au Why Café" : la pétillante Emma a emmené Jessica et Casey dans une magnifique grotte tropicale près du café, avec juste à côté, un petit lagon idyllique aux allures de paradis. Et des balançoires.
Emma propose à Jessica d'essayer de se tortiller sur une balançoire, de lever les pieds et de se laisser tournoyer. Au début hésitante, Jessica tente l'expérience et adore.
Mais la fillette repère, au loin dans le lagon, son amie Sophia sur un pédalo. Elle part alors la rejoindre non sans avoir prévenu au préalable Casey des deux endroits où elle compte aller avec son amie, selon ce qui a été préalablement convenu avec son père.
Réapprendre à écouter son intuition
Jessica s'inquiète qu'Emma parte ainsi seule, mais Casey explique que Mike lui a appris, dès son plus jeune âge, à se faire confiance et à utiliser son intuition pour ne pas se mettre en danger. Jessica peine à croire qu'on puisse prédire et ainsi éviter les risques.
Pourtant, rétorque Casey, chacun possède ce sixième sens. Mais c’est vrai, ajoute-t-elle, que la plupart des adultes ont perdu l'habitude de se fier à cette boussole intérieure.
Casey fait alors le lien avec le propre choix de Jessica de venir au café ce matin, intuition qu'elle n'aurait su expliquer logiquement. Cette capacité à ressentir la bonne orientation fait partie des mystères qui guident chacun, tôt ou tard, jusqu'au Why Café, lui dit-elle…
"Vous êtes entrée au café ce matin alors que vous n’aviez aucune raison logique de le faire. Quelque chose vous a parlé intérieurement. D’une manière ou d’une forme quelconque, votre système de guidage interne vous a inspiré l’idée que c’était la bonne chose à faire.
- Comment le savez-vous ?"
Casey regarda le lagon en souriant.
"C’est comme ça que chacun trouve le Why Café"."
Chapitre 25 – Devenir parent : un don de soi
Dans ce chapitre du "Retour au Why Café", John Strelecky nous ramène dans les cuisines du café-restaurant.
Tout en nettoyant les fourneaux, John interroge Mike sur son rôle de père.
Pour Mike, la paternité est la plus belle expérience de vie, à condition toutefois d'y être préparé intérieurement, précise-t-il.
Les publicités, prévient-il, idéalisent la relation parent-enfant. Elles omettent les défis et les renoncements qu’être parent impliquent. Nous devons être conscient qu’un parent dévoué aura moins de temps pour développer une carrière ou des projets personnels. D'où l'importance de bien réfléchir avant de concevoir un enfant.
Pour Mike, avant de devenir parent, il est donc primordial d’avoir comblé ses propres besoins. Car être parent, c’est accepter de se donner tout entier à son enfant souligne le père d'Emma : donner de son temps, de son attention, se montrer patient face aux tâches ingrates. Un enfant est un cadeau que seuls les parents prêts à un tel oubli d'eux-mêmes peuvent recevoir.
Mike explique alors, qu’avant d’avoir Emma, lui-même avait réalisé ses rêves de voyage et d’aventure. Il était donc prêt à se consacrer pleinement à elle. Ainsi, changer les couches ou habiller bébé, loin d'être des corvées, lui sont apparues comme autant d’occasions de lui procurer joie et réconfort. Car le fait d’aider autrui apporte un profond sentiment d'épanouissement.
Mike estime enfin que la "raison d'être" de chacun peut ou non inclure la parentalité. Les deux options sont valables, termine-t-il, à condition de rester aligné avec son essence profonde. Surtout, choisir d'avoir un enfant doit se faire en pleine conscience, sans chercher à combler un vide affectif.
Chapitre 26 - Se découvrir soi-même
Jessica et Casey observent Emma en train de s'amuser avec son amie Sophia.
Jessica confie alors à Casey avoir eu, étant plus jeune, elle aussi une amie très proche du nom d'Ashley. Elle raconte comment, en fuyant son passé douloureux, elle a finalement rompu aussi tout lien avec son amie d'enfance.
Casey fait remarquer à Jessica qu’elle est peut-être encore "en fuite", malgré les années écoulées. Et même si aujourd’hui, elle possède un emploi et une situation stable, une partie d'elle semble continuer de fuir émotionnellement son passé.
La serveuse l'encourage alors à cesser de gaspiller autant de temps et d’énergie à échapper à ce passé révolu, pour plutôt se consacrer à la construction d’une vie qu'elle désire vraiment.
Bouleversée, Jessica admet avoir, durant des années, essayé de prouver son appartenance à un certain standing via ses possessions luxueuses. Et si elle est venue à Hawaï pour apprendre le surf, attirée par le sentiment de liberté que cette activité procure, elle raconte avoir rapidement jugé ce rêve insensé. Et l’avoir abandonné :
"Lorsque je suis arrivée ici, je me suis rendu compte à quel point tout était dispendieux. Je n’avais pas beaucoup d’argent, alors je me suis trouvé rapidement un boulot pour payer mon loyer et ma bouffe. Mais je ne parvenais toujours pas à joindre les deux bouts, alors j’ai accepté un deuxième emploi, le soir. Et puis… je ne sais plus. Je crois que ça m’a paru fou et insensé…"
Pour Casey, nous tentons souvent d'intégrer un monde auquel nous n'appartenons pas réellement. Mais quand on réalise enfin notre essence unique, notre raison d'être, le besoin d'approbation des autres s'estompe.
Aussi, pour elle, c’est évident : Jessica peine encore à définir son identité profonde. C'est la raison pour laquelle elle demeure prisonnière d'une fuite émotionnelle, incapable d'avancer pleinement dans sa vie.
Chapitre 27 – Devenir mentor
Dans ce nouveau chapitre du "Retour au Why Café", la conversation entre Mike et John en cuisine se poursuit.
Le pouvoir d’inspirer les autres
John demande à Mike s’il a de nouvelles expériences à partager depuis sa première visite au café.
Il en profite pour partager sa profonde gratitude envers le Why Café, qui a transformé sa vie. Bien qu'incertain des raisons de son retour, John présume avoir encore des leçons à tirer ou une nouvelle orientation à trouver.
Mike suggère alors à John qu’il pourrait, cette fois ci, être là pour enseigner aux autres, forts de ses récentes aventures. :
"Mike sourit.
"Peut-être. Ou peut-être aussi êtes-vous venu pour enseigner cette fois…
À Jessica ?
Possiblement. Ou à Casey, ou à Emma, ou à moi !"
Je ne pus m’empêcher de rire.
"Je ne crois pas que je puisse vous apprendre quoi que ce soit que vous ne sachiez déjà.
N’en soyez pas si certain. Vous avez vécu une vie palpitante depuis votre premier passage ici. Je suis persuadé que vous avez appris bien des choses lors de vos périples.
Oui, bien sûr. Et je me sens beaucoup plus à l’aise dans ma vie et le rôle que j’occupe dans le monde, mais…
… mais, qui suis-je pour…", dit Mike avec une pointe d’ironie. Je haussai les épaules."
Se libérer du syndrome de l’imposteur
Ainsi, John peine à croire qu'il puisse apporter quoi que ce soit aux autres.
Pourtant, Mike insiste : plus on vit aligné avec sa raison d'être, plus on dégage une énergie rayonnante attirant les gens avides d’apprendre de notre expérience. C’est ainsi qu’on se rend compte du pouvoir de nos paroles et de nos actes pour changer des vies. Le plaisir de transmettre un savoir devient alors aussi fort que celui de le recevoir.
Et, continue Mike, "la question n’est plus : “Qui suis-je pour enseigner, partager, faire une différence, démarrer une entreprise, voyager autour du monde, tomber amoureux, écrire une chanson…” ou quel que soit tout autre de vos rêves. La question est : “Qui êtes-vous pour ne pas le faire ?” "
Chapitre 28 - L'intuition de notre GPS intérieur
Nous voilà revenus avec Casey et Jessica : la serveuse écoute la cliente qui dit se sentir souvent perdue dans l’existence. Pour l’aider à se (re)trouver, Casey va alors, dans cette partie du livre "Le Retour au Why Café", se servir d’une métaphore.
Elle va comparer l'Univers - ou Dieu ou tout autre mot qui résonne en nous - à un GPS qui nous guide de l’intérieur.
Malgré nos erreurs de parcours, signale-t-elle, ce GPS interne recalcule patiemment et régulièrement l'itinéraire vers notre destination.
Casey propose à Jessica d'utiliser ce "GPS universel". L'essentiel étant la pureté de l'intention dans la demande d'assistance.
Tout d'abord, renseigne-t-elle, il s'agit de clarifier sa destination, son but dans la vie. Si Jessica ne le connaît pas avec certitude, elle peut faire une "recherche" en s'interrogeant sur ce qui la passionne.
Il existe, en fait, plusieurs façons de discerner sa raison d'être. Certains la ressentent intuitivement depuis l'enfance. D'autres, comme John, commencent par identifier leurs 5 rêves prioritaires. En cheminant ainsi vers ces aspirations, leur raison d'être se clarifie progressivement.
Enfin, Casey affirme, mystérieuse, que tout comme un GPS automobile détecte la position du véhicule pour rectifier l'itinéraire, l'Univers nous observe et nous envoie des signes selon où nous en sommes.
Chapitre 29 - Investir dans les expériences et le présent
Les expériences sont immortelles
Dans ce chapitre de "Retour au Why Café", la discussion de Mike et John porte, à présent, sur le fameux carnet "Eurêka !" de John évoqué plus tôt, dans lequel il recueille ses prises de conscience, qu’il appelle lui-même ses "moments ha-ha".
John révèle à Mike qu’il aime relire ces notes inspirantes les soirs de doute, pour se recentrer.
En feuilletant le carnet, Mike tombe sur une réflexion de John qui stipule que nous ne possédons rien vraiment, hormis nos expériences que nul ne peut nous enlever :
"C’est une illusion de penser que nous possédons des choses. Les objets se brisent, ils perdent de leur valeur, on se les fait voler… Les expériences, toutefois, restent à vous pour toujours. Une fois que vous les avez vécues, personne ne peut vous les enlever. Contrairement à une maison, vous n’avez aucune taxe à payer pour les conserver. Vous n’avez pas besoin non plus de les mettre en sûreté, comme l’or ou les pierres précieuses. Elles sont à vous. Vous pouvez les revivre, encore et encore, autant de fois que vous le souhaitez, n’importe où dans le monde."
La conscience dans nos choix financiers
Cette réflexion rappelle alors à Mike un échange avec l’un de ses clients qui l’a fait réfléchir sur deux points :
Celui-ci lui a révélé qu’un homme sur cinq n'atteint pas l'âge de la retraite. Imaginez ces efforts d'épargne vains, qui privent de vivre pleinement le présent, lance alors John, surpris de cette statistique ! Ensuite, son client a, un jour, été invité dans une émission où il devait étudié la meilleure option entre placer 5 000 $ dans un plan épargne retraite Vs les dépenser tout de suite en voyage. Il réalise alors qu’attendre la retraite multiplierait ce montant : ainsi placé 23 ans en bourse, il financerait 2 voyages. Cependant, il analyse aussi deux autres considérations :
D’une part – comme nous venons de l’apprendre - statistiquement, 1 homme sur 5 décède avant 65 ans.
D’autre part, vivre dès maintenant un séjour familial mémorable dans les Rocheuses par exemple procurerait des souvenirs impérissables qui enrichiront toutes les années à venir. Tandis qu'à 65 ans, randonnées et sauts à l'élastique seraient plus ardus, et encore si notre santé le permet toujours. Et les fous rires avec des enfants devenus adultes n'ont pas la même saveur que ceux garantis avec des enfants encore adolescents.
Bien que partisan de l'épargne, le client de Mike avait donc insisté sur l'importance de la conscience dans nos choix financiers. Travailler pour gagner de l'argent n'a de sens que si celui-ci procure le "rendement" réellement souhaité, que ce soit matériel ou expérientiel.
Finalement, l’homme avait préféré dépenser son argent maintenant dans un voyage familial hors du commun que de le placer pour partir à la retraite, incertaine.
Moralité pour John Strelecky : injectez vos deniers dans vos rêves les plus fous pendant qu'il est encore temps ! La vie réelle ne tient pas dans un compte en banque.
Chapitre 30 – Le libre arbitre
Désorientée par ce qu’affirme Casey, Jessica interroge Casey sur ce "GPS universel" qui nous observe. Elle peine, en effet, à croire que "l'Univers" l'observe pour lui offrir plus d'occasions liées à ses expériences répétitives.
Casey explique que nous attirons ce qui vibre selon nos pensées et nos actions :
"Lorsqu’une personne dit qu’elle veut vivre différemment, avoir plus de liberté, profiter d’un environnement plus agréable, mais qu’elle continue à passer 40 ou 45 heures par semaine dans un petit “cubicule” pour un patron qui la traite misérablement...
-… tout comme le GPS, l’Univers lui donne encore plus de ce qu’elle semble vraiment aimer, compléta Jessica".
En somme, si nous exprimons vouloir du changement tout en reproduisant les mêmes schémas, l'Univers répond à nos actes plutôt qu'à nos paroles. À l'inverse, dès que nos choix démontrent un nouvel état d'esprit, de nouvelles opportunités concordantes apparaissent. Nous avons le libre arbitre !
Jessica réalise alors le pouvoir de faire un "changement spectaculaire" pour "réinitialiser" sa vie.
C’est, pense-t-elle, l'un des pouvoirs les plus libérateurs offerts par la vie : à chaque instant, nous pouvons choisir de renaître à nous-mêmes. Ce changement intérieur se reflétera aussitôt dans notre réalité.
Ainsi enthousiaste, Jessica propose d'effacer son "historique karmique" comme on réinitialise le GPS d'une voiture. Elle pourrait ainsi cesser de reproduire les cycles douloureux de son passé.
Casey tempère : nous ne pouvons pas littéralement effacer le passé…
Chapitre 31 – Ne pas se faire manipuler par les données biaisées
Dans ce chapitre du "Retour au Why Café", Mike partage avec John une astuce d’un de ses amis conseiller financier pour ne pas se faire berner par des données trompeuses.
Le mirage du rendement moyen
Il prend l'exemple suivant : imaginez que vous avez 1000 $ à investir. Imaginez que votre placement enregistre une perte de 50 % la première année, puis un gain de 50 % la seconde. Le rendement moyen sur deux ans étant de 0 %, notre réflexe est de penser avoir récupéré la mise de départ.
Or, c’est faux ! En réalité, après cette séquence, il ne reste plus que 75 % du capital initial.
Mike explique pourquoi :
"Vous avez raison. Vous n’aurez plus 1 000 $, mais vous avez perdu 50 % de votre investissement. Il vous reste alors…
Cinq cents dollars, ai-je complété.
Exactement. Puis, vous avez obtenu un gain de 50 % de ce montant. Donc, vous avez ?
Sept cent cinquante dollars. C’est affreux. J’ai réellement perdu 25 % de mon argent, même si mon rendement moyen de l’investissement au bout de deux ans était de 0 %.
Mike balança la tête.
"Pourtant, quel chiffre les gens retiennent-ils lorsqu’ils parlent de rendement de l’investissement ?
- Le pourcentage moyen !
– Exactement. C’est le genre de truc qui dérange vraiment mon ami. Ça confond les gens et ne leur donne pas l’image réelle du rendement de leur investissement. Comme ils ont une mauvaise information, ils prennent de mauvaises décisions, et ils ne parviennent pas à vivre la vie qu’ils souhaitent."
Choisir le bon indicateur
Ainsi, l’usage du "rendement moyen" est une métrique biaisée, souligne Mike. Ce que John s’empresse de noter dans son carnet (se méfier du "rendement moyen" des placements qui masque souvent une perte).
L’ami banquier de Mike préconise plutôt le "taux de croissance annuel composé" comparant le montant final au montant initial. Une façon honnête d'appréhender la performance réelle d'un investissement.
Selon Mike, accepter que certains camouflent la vérité fait partie des grandes leçons de vie. Identifier ces mythes économiques permet de faire de meilleurs choix existentiels.
Chapitre 32 - Chaque étape a un sens
Jessica souhaite, elle l’a dit, effacer son passé douloureux.
Mais pour Casey, ce passé a joué un rôle déterminant dans son parcours, la préparant à sa future destinée. Et s’il n’est pas du tout utile de le revivre, il est important d'en reconnaître le sens. Puis, lorsqu'elle identifiera sa nouvelle aspiration de vie, Jessica percevra comment chaque étape l'y a menée.
Elle explique : "Lorsque nous prenons suffisamment de recul, nous comprenons que toute chose a un sens (...) Vous comprenez que vous n’étiez pas réellement perdue pendant tout ce temps. L’Univers était avec vous constamment, vous aidant, vous guidant, vous préparant au moment où vous découvrirez votre raison d’être et que vous affirmerez "C’est là que je veux aller"".
Casey affirme qu'on envoie un "message puissant" à l'Univers par un changement majeur de vie.
Si changer de GPS ne nécessite pas d'effacer l'historique, changer de vie impose une rupture franche. Plus la métamorphose est spectaculaire, plus le signal à l'Univers est puissant. Jessica doit réinitialiser intensément sa trajectoire avec conviction.
En observant son propre chemin, Jessica constatera que tout se tient. Sur ces mots, elle bondit, lumineuse, prête à saisir son rêve de toujours : apprendre à surfer. Elle court vers Emma, sollicitant son aide avec un immense sourire, enfin alignée sur son essence.
Chapitre 33 - Surfer la vie
John entend au loin Emma, Jessica et Casey éclater de rire. C’est le signe, dit-il à Mike, d'une énergie transformée.
Mike devine qu'elles vont vouloir faire du surf et part préparer des planches.
Emma accourt, rayonnante. Casey et Jessica, visiblement libérée d'un poids, arrivent derrière elle.
Jessica semble tellement vivante par rapport au début de la journée : "elle était souriante", "elle riait et était visiblement enjouée". "Elle donnait l’impression d’avoir relâché un fardeau qu’elle transportait. Elle semblait si légère qu’on aurait juré qu’elle pouvait marcher dans les airs !"
Jessica annonce qu'elles vont surfer, Emma lui ayant promis de lui enseigner.
John accepte aussitôt l’invitation de la fillette à se joindre à elles. Casey accroche une pancarte à la porte. La plaque de bois indique "Fermé pour cause de bien-être. De retour plus tard". C’est un cadeau d'un client prônant de s'octroyer des pauses plaisir, s’amuse Casey.
Chapitre 34 - Effervescence des premières fois
John et Jessica se préparent à partir pour la plage.
Casey étant très expérimentée partira directement surfer.
Mike présente les planches. Il demande à sa fille de donner les premières leçons théoriques et pratiques de surf à Jessica sur la plage. Ravie, la petite fille demande à Jessica de poser sa planche à côté de la sienne. Avec assurance, elle explique que le surf réside dans un équilibre entre technique, rythme et énergie.
Démonstrative, Emma apprend à Jessica à transporter puis positionner la planche dans l'eau. Elle insiste sur l'importance de ne pas se lever trop tôt sous peine de passer derrière la vague. Jessica doit attendre de ressentir l'énergie propulsive puis pagayer vigoureusement trois fois avant de se mettre debout pour rester dans la vague.
Emma conseille de relancer la vague suivante si la première est manquée, au risque de s'épuiser inutilement à pagayer.
Portée par le groupe, Jessica goûte avec ravissement à ses premières sensations de glisse, qu’elle pressent comme une expérience déterminante. L’élève surfeuse récapitule parfaitement la technique sous l’œil enchanté de sa jeune mentor.
Chapitre 35 - Surfer, métaphore de nos aspirations
En assistant au coaching efficace d'Emma, John réalise à quel point toutes ses instructions techniques recèlent de précieuses leçons existentielles.
Les conseils d'Emma à Jessica résonnent pour John comme de grandes leçons de vie.
Choisir sa vague, c'est identifier sa raison d'être. Se préparer à l'attraper, c'est s'aligner intérieurement et extérieurement avec ce dessein. Pagayer symbolise oser agir vers son rêve. Persévérer au lieu d'abandonner face aux premières difficultés. Enfin, glisser allègrement sur la vague illustre le plaisir de vivre pleinement l'aventure, une fois les efforts déployés.
Avant de partir surfer, Emma insiste pour répéter les gestes techniques sur la plage, terrain sûr pour vaincre ses peurs. Une métaphore supplémentaire pour John : s'entraîner dans un environnement bienveillant dispense de la crainte de l'échec.
Chapitre 36 – Jessica se jette à l’eau
Dans ce court chapitre du "Retour au Why Café", Jessica se jette à l’eau !
L’apprentie surfeuse progresse vite et la joie de son coach Emma est communicative.
Mais une fois près de l'eau, le stress envahit Jessica. Elle redoute de tomber. Casey en profite pour lui glisser qu’il est courant de confondre fébrilité motivante et peur paralysante quand "on ne s’est pas permis depuis longtemps de vivre des moments excitants". Puis, c’est au tour de John de lancer, amusé, une perle inspirante : "Chaque expert a d'abord ignoré ce qu'il allait maîtriser."
Convaincue, Jessica s'élance !
Chapitre 37 – Zapper les "mauvaises" chaînes
L’océan et le surf comme terrain de jeu
Après quelques chutes, Jessica parvient enfin à tenir debout, sous les encouragements du groupe conscient de vivre un moment magique de transmission.
Petit à petit, l’élève surfeuse gagne en assurance, s'aventurant dans des vagues plus imposantes.
Emma rejoint alors John, Casey et son père plus au large. Mike propose à sa fille d’aller défier des rouleaux plus gros. Sur les puissantes vagues, la petite prodige impressionne ses acolytes. Il faut dire que Mike a commencé à initier Emma au surf dès 3 ans. Depuis, l'océan est son terrain de jeu.
John s'enquiert de l'évolution intérieure de Jessica que Mike a rejoint.
Le choix des pensées qui nourrissent
S’en suit ensuite une longue conversation entre Casey et John.
John y partage sa vision de l'existence. Il compare la vie à une télévision offrant une centaine de chaînes variées. Il relate des anecdotes qui montrent que certains choisissent de passer leur temps à commenter avec frustration les seules chaînes qu'ils détestent, ainsi que tout ce qui dysfonctionne dans le monde dans les moindres détails, en oubliant, au final, complètement les autres chaînes.
John raconte que chaque fois qu’il suggère à ces personnes de cultiver des pensées plus constructives, ces dernières s'offusquent, arguant que quelqu'un doit dénoncer ces problèmes. Ses interlocuteurs ripostent qu'ignorer l'horreur équivaut à l'approuver. John leur propose alors avec tact d'endosser eux-mêmes ce rôle s'ils le jugent si crucial. Car il a remarqué que concrètement, aucun d’entre eux n’agissait pour changer ce qui les indignaient.
Changer ce qui nous insurge ou passer à autre chose
Ainsi, pour John, inutile de s'acharner sur les programmes désagréables, de se laisser vampiriser par des spirales négatives stériles. Mieux vaut accorder son attention à des chaînes inspirantes, vivifiantes ou divertissantes, des pensées qui le nourrissent, à l’image de son décor à cet instant même de soleil et d’océan.
"Aucune d’entre elles n’agit d’une manière quelconque pour changer les choses, affirmai-je. Toutes parlent abondamment de l’injustice et de l’horreur de ce qu’elles voient sur leurs trois chaînes, mais aucune n’essaie de changer quoi que ce soit. Je leur explique donc que, pour ma part, j’ai décidé de ne plus me laisser déranger par ces choses, à moins que je ne décide d’investir mon temps et mes énergies pour tenter de les changer. Ça ne veut pas dire que je les aime ou que je les approuve. Ça signifie seulement que je ne leur accorde plus de mes énergies. Je choisis de regarder d’autres chaînes.
Qu’en pensent-elles ?
La plupart s’énervent un peu et maintiennent que quelqu’un doit faire quelque chose. Je leur souris et je leur dis que je suis certain qu’elles sont les personnes parfaites pour mener le combat. Toutefois, je leur conseille aussi de laisser tomber et de se concentrer sur autre chose si elles ne désirent pasmener ce combat.
Comment reçoivent-elles ce conseil ?
Habituellement, elles se fâchent et me disent des bêtises, ce qui me met mal à l’aise généralement."
Chapitre 38 – La colère est une manifestation de la peur
Dans ce chapitre du "Retour au Why Café", John partage un autre de ces fameux moments "ha-ha !" avec Casey : toute colère masque une peur sous-jacente.
Nos voix intérieures
Il prend l'exemple d'un article indignant sur un politicien corrompu. Si on creuse, indique-t-il, on découvre des craintes irrationnelles liées à la colère que cet article suscite : la peur notamment pour les lecteurs de ne plus être en mesure d’obtenir de permis de construire, de perdre leur maison, de devenir SDF...
Puis John se livre : au début, confie le narrateur, celui-ci peinait à abandonner sa propre colère. Une partie de lui voulait s'y accrocher, car elle nourrissait ce qu’il appelle son "petit homme des cavernes intérieur", toujours en mode "survie". Mais heureusement, petit-à-petit, la voix paisible de celui qu’il nomme son "petit voyageur lumineux" l’a rassuré : lâcher prise était LA vraie force.
""Avez-vous déjà vu de vieux dessins animés de Tom et Jerry ? Vous savez, les séquences où un ange se tient sur l’une des épaules de Tom et un petit diable, sur l’autre, et où, chacun leur tour, ils essaient d’influencer Tom pour qu’il agisse comme eux le souhaitent ?" J’ai soudainement réalisé que quelque chose de semblable se passait avec mon sentiment de colère. Une partie de moi, celle qui aime la vie et souhaite grandir et rester en harmonie, réalisait que le vrai pouvoir était dans l’abandon de la colère et de la peur irrationnelle. C’était l’ange sur mon épaule… Bon, disons que je le vois plus comme un petit voyageur sans peur et lumineux prêt à parcourir le monde", précisai-je en souriant.
Casey s’amusa de ma description. "Et qui se tient sur l’autre épaule ? "demanda-t-elle.
– Un petit homme des cavernes très colérique qui est constamment en mode survie, du genre fuir ou combattre, vous savez. Il a toujours peur de ce qui pourrait surgir au prochain détour et il amplifie la peur beaucoup plus que nécessaire."
Apprendre l’apaisement
Cette allégorie, lâche John, l’aide à s’apaiser quand il est en colère face à l'horreur du monde. Elle lui rappelle que derrière sa fureur se cache la peur.
"J’ai pensé que la colère était le carburant alimentant le petit homme des cavernes, mais j’ai réalisé qu’il n’était en fait qu’apeuré. Alors, le lumineux petit voyageur a rassuré le craintif petit homme des cavernes en lui disant que tout allait bien. Et, avec le temps, ils sont devenus des amis et ont voyagé à travers le monde, ensemble. C’est ce que le petit homme des cavernes voulait faire depuis le début, mais il avait peur d’essayer."
Pour Casey, cela fait écho à l'adage : "Un trouillard meurt cent fois, un brave ne meurt qu'une fois." Autrement dit, vivre dans la peur permanente du pire équivaut à mourir intérieurement sans cesse. Mieux vaut profiter sereinement du moment présent.
Chapitre 39 – Le flux et le reflux de l'existence
Après une journée de pur bonheur à surfer, John et ses amis admirent, à présent, le soleil qui décline, assis sur leurs planches.
À ce moment-là, Jessica réalise à quel point elle passe à côté de la vie :
"Je ne peux pas croire que j’ai manqué tout cela jusqu’ici, dit Jessica. J’étais si occupée à être occupée que je n’observais jamais le soleil se coucher.
- C’est encore mieux assis sur une planche de surf, non ?" fit remarquer Mike.
Jessica approuva en souriant. "Oh oui !"
Soudain, Jessica repère une tortue de mer. C’est "Honu Honu", la mascotte du lagon explique Emma.
John voit alors à l’apparition de cette tortue un clin d’œil au récit initiatique que lui avait fait Casey il y a plusieurs années lors de sa première visite au Why Café. Une histoire qui l’avait aidé à prendre conscience du temps et de l’énergie que nous gaspillons souvent à des futilités. Cette anecdote avait changé sa vie. Le moment était venu de partager cette leçon de vie avec Jessica. Casey la lui raconterait tout à l’heure lâche-t-il.
La tortue est maintenant à moins d’un mètre de Jessica. Tous la contemplent se laisser porter par le courant marin. Emma entend alors John murmurer. "Le flux et le reflux… songe-t-il à voix haute.
Interrogé par la fillette, il développe : la vie oscille entre périodes propices où les vagues vous portent, et d'autres où le courant vous éloigne de vos rêves. Mais invariablement, le flux finit toujours par revenir, assure John.
Cette idée, confie-t-il, l’apaise dans les moments difficiles. Jessica comprend aussitôt le message d'espoir. Le flux succédera inévitablement au reflux qui la malmène.
Chapitre 40 – Négliger ses passions trop longtemps les fait oublier
Comment perdre de vue ses rêves
Tandis qu’Emma, Casey et Mike se lancent pour surfer sur les dernières vagues avant la nuit, John et Jessica partagent un moment face au soleil couchant.
John raconte à Jessica comment, jadis, il acceptait de sacrifier cinq jours sur sept à un travail ingrat, pour avoir droit à des week-ends plaisants, et oh combien cela était difficile à concevoir aujourd'hui !
""Vous savez, il fut un temps où j’acceptais d’abandonner le meilleur de mon temps parce que je n’aimais pas vraiment ma vie, lui confiai-je finalement. […] Je m’assoyais à un bureau le lundi matin et j’espérais pouvoir avancer l’horloge jusqu’à l’heure du départ, le vendredi. J’acceptais de sacrifier cinq jours de ma vie chaque semaine pour arriver aux fins de semaine que j’aimais."
J’ouvris les bras en désignant l’océan et les surfeurs. "C’est difficile à imaginer lorsqu’on réalise que nous pouvons faire ceci chaque jour".
"Plus on joue dans son terrain de jeu, moins on veut le quitter", dit Jessica en souriant."
Comprenant enfin à quel point elle délaissait ce qui lui tenait vraiment à cœur, Jessica comprend alors que négliger ses passions trop longtemps les fait oublier. À la place, on se surcharge alors d'activités peu gratifiantes.
Vivre maintenant, pas plus tard
John s’ouvre ensuite sur ses réflexions. Le "piège" classique, soutient-il, est de vouloir travailler dur et économiser pour profiter et vivre ses rêves à la retraite. Alors que statistiquement, il ne nous reste, une fois en retraite, vers 65 ans, que 14 ans à savourer (l’espérance de vie étant en moyenne de 79 ans). Au lieu d'attendre ses 70 ans, pourquoi ne pas choisir d'emblée un job motivant pour accumuler trois fois plus de belles journées !
"Mais voilà le hic : ces années, selon ce que j’ai pu en observer, ne sont pas tout à fait d’or. Les gens tombent malades, ils ont plus de difficultés à accomplir les tâches, certains de leurs amis meurent… Bien sûr, vous pouvez encore vivre une vie très active et épanouissante après 65 ans. Mais, la réalité n’est pas toujours ces visages heureux, souriants et respirant la santé que nous montrent les publicités. L’âge finit par vous rattraper.
Alors, faites dès maintenant ce que vous aimez faire…, conclut Jessica.
Tout à fait. Personne ne pourra jamais vous enlever cette journée. Le surf, le plaisir, les discussions… Le coucher de soleil, la tortue verte… Tous ces souvenirs vous appartiennent pour toujours. Vous les avez mis en banque. Ce qui arrivera après vos 65 ans importe peu, mais vous aurez toujours ces souvenirs."
Changer de cap
La conversation se poursuit, quand soudain, Jessica réalise que des milliers de personnes gagnent leur vie dans l'univers du surf. Elle pourrait en faire partie !
John l'encourage à concrétiser ce rêve qui la passionne.
Lui-même planifie la prochaine étape de son parcours : un ratio encore plus favorable entre voyages et travail tout en capitalisant d'inoubliables expériences chaque année. Sa visite au café le rebooste à explorer de nouvelles possibilités. L'inspiration ne saurait tarder !
Chapitre 41 – Un enfant n’appartient à personne
De retour à l'eau, Emma propose à Jessica de l'accompagner pour la dernière vague. Ravie, Jessica accepte, encouragée par John.
Mike suggère ensuite d'organiser un "luau" (une tradition polynésienne) sur la plage au coucher du soleil. Emma trépigne à cette idée. Jessica, invitée à participer à cette soirée, hésite mais décide finalement de saisir cette occasion de lâcher prise.
Tandis que les deux surfeuses s'élancent ensemble vers le rivage, John félicite Mike pour la relation fusionnelle qu'il entretient avec sa fille.
Ce dernier explique considérer Emma comme "une personne à part entière qui n’appartient à personne", une âme indépendante, avec sa propre destinée et douée de libre arbitre. Selon lui, sa mission en tant que père consiste simplement à l'épauler avec bienveillance sur son propre chemin. Mike peut alors jouer un rôle de mentor avec sa fille mais il confie rester surtout un humble apprenti face à la sagesse innée de sa fille. Avec comme plus belle récompense, le privilège de la voir s'épanouir :
""Disons que je vois les choses ainsi : elle est mon enfant et je donnerais ma vie pour elle à la seconde même où il le faudrait. En même temps, je ne la possède pas. J’ai simplement eu le grand privilège d’être l’une des personnes qui prend soin d’elle et qui est là pour elle.
Et qui lui apprend des choses ?
Oui, parfois, répondit Mike. Nous avons tous quelque chose à partager. Sous cet angle, mon rôle est parfois d’être un enseignant pour elle… et aussi souvent, sinon plus, elle me retourne la faveur et m’enseigne à son tour", conclut-il en souriant."
Chapitre 42 - La sagesse par la bouche des enfants
La conversation entre Mike et John au sujet de la relation parent-enfant se poursuit dans ce chapitre du "Retour au Why Café".
Privilégier l'empathie
Pour Mike, il essentiel de dépasser ses préjugés et de considérer l'enfant comme un égal. C’est ainsi que parents et enfants s'enrichissent mutuellement.
Mike illustre son propos en racontant deux anecdotes de ses vacances en Afrique avec sa fille de 5 ans.
Avant le grand départ au pays des safaris, Mike et Emma devaient faire faire les indispensables vaccins. Apprenant la nouvelle, la fillette décide, paniquée, de renoncer au voyage.
Mike raconte alors avoir senti monter un élan de colère. Mais se rappelant avoir promis de ne jamais céder à ce genre d’égarement, à ce moment-là, il ne la sermonne pas. Il ne se comporte pas comme un parent dominant en lui rappelant qu’elle devrait se rendre compte de la chance qu’elle a de pouvoir voyager en Afrique au lieu de se plaindre.
Non, à ce moment-là, il la prend sur ses genoux et, tendrement, lui souffle qu’il la comprend, lui-même n’aimant pas particulièrement les vaccins. Puis, il lui explique que de grands aventuriers, autrement dit ce qu’elle était, bravent bien pire et ne laissent pas de petits désagréments les empêcher de vivre de grandes aventures.
Entre deux câlins, il la convainc que cette piqûre ne durera que quelques minutes. Et qu’une glace les consolera de cette souffrance vite oubliée par les féeries de l’Afrique à venir !
"L’idée, c’est de saisir que recevoir un vaccin est un petit inconvénient en comparaison d’une aventure en Afrique au milieu des animaux."
Quand un enfant vous rappelle votre propre leçon
Mike aurait pu s'énerver ; il a préféré la rassurer avec empathie. Ironiquement, c'est Emma qui, en Afrique, après une journée harassante sur les pistes, va consoler son père, frustré par sa tente récalcitrante. Avec sagesse et maturité, la fillette replace leur mésaventure en perspective : l'essentiel est de goûter la chance de ce périple unique en famille. Emma lui rappelle sa propre leçon: "Ne laisse pas de petits désagréments gâcher de grandes aventures."
Enfin, Mike admet ne pas toujours maintenir cet équilibre intérieur qu'on lui connaît. Mais en cas de stress, il s'efforce d’être un "observateur" détaché de ses émotions, et non un "acteur" emporté par elles.
Chapitre 43 - Transmettre l'amour des vagues
De retour à la plage, Jessica remercie Emma pour cette fabuleuse journée initiatique.
La petite fille l'invite à revenir surfer le lendemain et lui prodigue un ultime conseil : il s’agit de se rappeler d’un "mot magique" (un mot que lui a appris son père quand elle était plus petite). Ce mot, c’est : invariable.
En fait, chaque syllabe de ce mot recèle une leçon de sagesse pour bien surfer :
"IN" comme l’INtuition guide nos choix.
"VA" rappelle les VAgues qui s'enchaînent sans fin, ainsi si on en manque une, admirons-la sans regret, et saisissons la suivante.
"RI" pour la RIgueur et l'entraînement qui font progresser.
"A" comme l'Audace, celle de demander surtout, de solliciter les conseils des experts.
"B" rappelle qu'il faut Bouger, agir, vivre l'aventure !
"LE" signifie LEnteur : au début, on commence lentement.
Amusée par l'enthousiasme d'Emma, Jessica improvise avec elle la "danse du surf", lâchant prise sur ses inhibitions.
En quelques phrases simples et imagées et à travers sa passion, Emma vient de lui transmettre une sagesse profonde, délivrée avec candeur. Jessica mesure la chance d'avoir croisé sur sa route cette petite fille de 7 ans si rayonnante. Grâce à elle, une page de sa vie vient de s'écrire dans la joie et la légèreté.
Chapitre 44 - L'art subtil d'être spectateur
Dans ce chapitre du "Retour au Why Café", Mike raconte à John une histoire.
L’histoire se déroule lors d’un voyage en van aménagé avec Emma en Australie. Pendant 3 semaines, Emma et son père n’arrivent pas à bien dormir dans leur camionnette. Une nuit, le périple vire au cauchemar. Emma fond en larmes de façon incontrôlable, réveillant tous les campeurs de l’aire de repos aux alentours.
Exaspéré, Mike tente de la faire taire par la menace. En pure perte ! Soudain, il se voit gronder sa fille effondrée. Et son cœur implose. Submergé par une vague d'amour, il réalise avoir délaissé l'être qui compte le plus à ses yeux. Mike s'excuse, serre Emma contre son cœur, lui murmure son amour inconditionnel.
Finalement, d'Emma, il retient une précieuse leçon ce soir-là : il mesure à quel point il est essentiel de cultiver sa capacité d'observation pour tempérer ses réactions excessives.
Et à la question de John sur "comment rester serein en toutes circonstances", Mike répond : "En étant l'observateur de ce qui se déroule, et pas juste un acteur réagissant mécaniquement." Prendre même quelques secondes de recul bienveillant vis-à-vis de soi permet de revenir à sa meilleure version et d'agir avec intégrité, sagesse et compassion plutôt que de céder à la peur, la colère ou des schémas hérités.
Chapitre 45 – Beaux moments de complicité
Mike et John retrouvent sur la plage une Emma rayonnante.
Elle saute dans les bras de son père qui la soulève, l’assoit sur ses épaules et la fait tournoyer de joie. Entre éclats de rire, la fillette annonce le début prochain du "luau".
Tandis qu'ils rejoignent le café, John mesure combien les choix bienveillants de Mike envers Emma tissent au fil du temps la trame de ces instants de grâce partagés.
Chapitre 46 – L'engagement d’un père
La promesse d’un père à sa fille
Interrogé par John sur sa meilleure décision parentale, Mike évoque la promesse qu’il s’est donnée le jour de la naissance d'Emma, en tenant dans ses bras ce petit être fragile aux yeux de velours.
Cette promesse, c’est celle de ne jamais hurler sur elle, quoiqu’il arrive.
Une résolution tenue malgré les défis du quotidien, livre-t-il.
Mike explique, en fait, que s’il réussit à rester posé et aimant avec Emma, c’est parce qu’il s’est défini comme tel : s’il élevait la voix sur sa "petite noix de coco" (comme il aime surnommer sa fille), cela ne correspondrait pas à son essence profonde. Il trahirait la définition qu'il se fait de lui-même en tant que père, c’est-à-dire un havre de paix, de réconfort et de douce fermeté pour son enfant.
Il admet néanmoins que parfois, lorsque la fatigue lui tiraille les nerfs, il lui faut faire l’effort de prendre du recul pour ne pas devenir agressif avec ses proches. Dans ces moments-là, voir la candeur de sa fille le ramène illico à l'essentiel, s’émeut-il.
En effet, lorsqu’il plonge son regard dans les iris émeraude d'Emma, confie-t-il, Mike se rappelle avoir invité dans sa vie cet ange aux pieds nus. Un cadeau à protéger, non un défouloir à malmener. À cette pensée, sa colère s'estompe pour laisser place à un sentiment d'absurdité. Comment pourrait-il blesser ce petit être qui lui voue un amour sans bornes ?
Ces leçons de maitrise de soi valent dans toutes relations
De la même façon qu’il serait complètement incongru d'injurier sous son toit des invités venus partager un moment d'amitié. Pourquoi alors se défouler verbalement sur les êtres les plus chers qui habitent nos vies ?
"D’abord, vous réalisez que votre stress et votre frustration n’ont rien à voir avec le fait que quelqu’un se brosse ou non les dents. Vous êtes sur le point de déverser votre colère sur une personne qui n’en est pas la cause. Et c’est injuste. Si vous tenez à vous fâcher contre quelqu’un, faites-le envers la personne qui vous a mis en colère. Ne dirigez pas votre rage vers une personne qui se trouve simplement près de vous ou que vous savez plus faible que vous. Plus important encore, ne la déversez pas sur une personne juste parce que vous savez qu’elle vous pardonnera.
Je comprenais. C’était une vision puissante. Combien de fois avais-je vu quelqu’un déverser sa colère sur un membre de sa famille, alors qu’en réalité, ce membre de la famille n’avait rien à voir avec la colère de la personne."
Tout en nettoyant leurs planches, Mike fait remarquer à John que ces enseignements dépassent largement le cadre familial. John mesure, en effet, leur portée universelle. Ces paroles de sagesse méritent d'être conservées dans son "carnet de ha-ha" !
Chapitre 47 – Être le metteur en scène de sa vie
Le Why Café et cette impression de libération intérieure
Au retour de John et Mike, Jessica commente le bonheur qu'elle éprouve, cette sensation de légèreté qui contraste avec le carcan oppressant de ses pensées jusque-là. En l’écoutant, John se remémore cette impression similaire ressenti lors de sa première visite au Why Café :
"Avant aujourd’hui, j’étais piégée dans une boîte sans savoir comment en sortir. Soudainement, la boîte n’existe plus, et j’ai l’impression qu’elle n’a jamais existé. Je m’étais convaincue pendant si longtemps qu’elle était réelle qu’elle en était devenue une réalité dans mon esprit. Mais, maintenant, tout cela a disparu. Elle me regarda, encore un peu incrédule. "Est-ce que vous comprenez ?"
Je lui confirmai d’un signe de la tête et lui dis : "Je ressentais passablement la même chose à ma première visite au café. J’y étais resté toute la nuit. Au matin, en quittant l’endroit, j’avais un sentiment de compréhension. Je n’étais même pas certain de ce que j’avais l’impression de comprendre, mais tout me semblait plus clair, et plus léger, comme vous dites."
- Est-ce que cette sensation perdure ? demanda-t-elle. Une partie de moi craint presque de continuer à ressentir cette sensation. Elle est si agréable que si je devais la perdre… je sais à quel point ce serait douloureux."
John compare alors cette sensation à la découverte d'une carte au trésor : une fois que nous avons vu le lieu du trésor symbolisé par le X, plus moyen de l'ignorer.
Mais Jessica craint de retomber dans ses anciens travers. Alors John la rassure : les prises de conscience transformantes demeurent. Le défi ? Ne plus accepter de redevenir prisonnière.
Le prix d’une renaissance assumée
Cet éveil a cependant un prix : certaines relations ne survivent pas à ce changement de paradigme. Les amis préférant la version limitée de nous-mêmes se sentent menacés et tentent de nous y ramener. Inexorablement, ces liens s'estompent au profit de nouvelles rencontres en phase avec notre essence profonde.
John confie qu'en changeant radicalement de mode de vie pour réaliser ses rêves les plus fous, il a ainsi vu certains proches prendre leurs distances, effrayés qu'il remette en cause leurs propres choix conventionnels. Mais il assume pleinement ce prix de sa nouvelle liberté.
D’actrice à metteure en scène
Jessica réalise alors, des étoiles plein les yeux, qu'elle pourrait, elle aussi, décider de mener avec audace et singularité l'existence épanouissante dont elle rêve en secret plutôt que de se consumer à singer et satisfaire les diktats extérieurs. Avec malice, elle résume : plutôt que de subir le scénario tout tracé de l'existence, il s'agit d'en être le metteur en scène !
Chapitre 48 – Une aura de sagesse
Dans le chapitre 48 du livre "Le Retour au Why Café", deux nouveaux personnages entrent en scène : Tutu (c’est ainsi qu’on appelle les grand-mères à Hawaï) et sa petite-fille Sophia, l’amie d’Emma que nous avons déjà croisée dans un précédent chapitre. Toutes deux rejoignent le groupe. Elles viennent célébrer le luau.
John est frappé par l'aura de sagesse et l’énergie vibrante qui émane de la vieille Hawaïenne. Son regard pétille. Elle salue John comme une connaissance de longue date et se dit heureuse de l’accueillir une deuxième fois au Why Café (sans que John ne comprenne comment elle était courant qu’il s’agissait de sa deuxième visite au Why Café) .
Jessica découvre avec surprise que le surf serait né à Hawaï et non en Californie. Tutu explique le lien viscéral entre son peuple insulaire et l'océan.
Puis, selon la tradition polynésienne ancestrale du luau, Sophia offre des colliers de fleurs colorées appelés "lei" à chacun. Tutu rappelle que ce collier végétal sacré symbolise et exprime gratitude, amour, paix, pardon, et qu’il célèbre l’esprit de la vie.
Les effluves suaves des fleurs enveloppent le groupe. Un festin de fruits tropicaux prolonge ce moment de grâce intuitif.
Chapitre 49 – La magie de goûter pleinement l’instant présent
Alors que la nuit enveloppe la plage, Jessica s'émerveille de l'intensité des expériences vécues en si peu d'heures. Autour du feu après le festin, elle s'étonne que la journée ait défilé si vite.
Casey rappelle en souriant que lorsque nous remplissons nos journées d’événements significatifs, notre perception du temps s'en trouve bouleversée.
Jessica aspire désormais à une telle plénitude.
Elle réalise qu'elle pourrait décider de passer tous ses lendemains à surfer avec joie sur les vagues au lieu de s’épuiser à surcharger son agenda par peur du vide ou obligation sociale.
John rebondit à ce sujet en se livrant sur sa propre expérience : c’est en renonçant à sa liste interminable de tâches qu’il a pu commencer à savourer l'instant. Jessica se reconnaît dans ce cycle frénétique vain. Casey lui rappelle le piège : plus on accorde de temps à ce qu'on n'aime pas, plus l'Univers nous y enferme.
Tutu propose d'illustrer ce propos par la fable du "marin idiot et de son canoë à balancier". Ravies, Emma et Sophia se préparent à improviser une danse pendant que Mike jouera un air d'ukulélé. Le petit groupe est tout ouïe, impatient de découvrir la morale de ce conte ancestral.
Chapitre 50 - La leçon du marin à la barque encombré
Le feu crépite.
La fable ancestrale s'ouvre sur le "credo de l'aventurier polynésien" que Tutu, Emma et Sophia miment en dansant. Le rythme des paroles de Tutu, des tambours et du ukulélé est envoûtant.
C'est l'histoire métaphorique d'un "marin idiot" qui veut prendre la mer mais qui ne sait se décider sur les affaires qu’il doit embarquer en priorité dans son canoé. Tandis qu’il écoute des jours durant les conseils bruyants et les bavardages des passants, ses effets personnels restent toujours sur la plage. Le marin, toujours confus par les avis divergents, tarde à embarquer. Si bien que la pluie finit par tomber, le laissant paralysé, incapable de ramer. Hélas, avec la saison des pluies, son départ est cette fois compromis. Dépité, le marin doit renoncer à son rêve de voyage.
Morale du récit : accorder la priorité à ce qui compte vraiment, sous peine de passer à côté de l'essentiel.
"Place ce qui compte le plus dans la vie, dans ton bateau, dès la première heure, sinon de plein de choses ta vie sera garnie, mais aucune aventure ne comblera ton cœur."
En alternant chansons, mime et rires, Tutu et les filles ont rendu la fable vivante et divertissante. Et quand le dénouement tragique est annoncé, leurs mines déconfites arrachent des éclats de rire à l'assistance !
Chapitre 51 – Flash back et nouveau tremplin pour John
La magie des histoires
À la fin de la danse chantée, chacun éclate de rire, amusé par les pitreries théâtrales des petites Sophia et Emma qui se sont enflammées au fil du spectacle.
Profitant de cet instant de grâce, Tutu rappelle que dans la culture polynésienne, la transmission du savoir ancestral passe avant tout par le chant, la danse et les histoires métaphoriques. Ces formes imagées marquent plus profondément l'esprit que de simples formulations intellectuelles, assure la vieille femme.
Être prêt à accueillir son miracle
De retour au Why Café pour y chercher son carnet, John se met à repenser avec émotion à sa première nuit si décisive au Why Café. Casey arrive sans bruit et le sort de ses pensées.
""Il y flotte une énergie spéciale, n’est-ce pas ?"
Je me suis retourné. Casey était derrière moi, souriante. Je ne l’avais pas entendue entrer. J’ai fait signe que oui en me retournant de nouveau vers la salle à manger."
Selon Casey, cette nuit-là, John était prêt à recevoir les enseignements dispensés. Et comme quiconque s'alignant enfin sur son essence profonde, John a pu lâcher peurs et croyances limitantes :
"Être ici me rappelle à quel point ma vie a été transformée, lui confiai-je. Trois questions et une nuit dans un quelconque café… Que serais-je devenu sans cette nuit? (J’ai secoué la tête.) C’est difficile à imaginer.
- Vous étiez prêt, reprit Casey, et vous avez suivi votre intuition."
J’ai regardé Casey en lui disant : "Au plus profond de moi, je savais… Je savais que si je commençais à garnir mon canoë de ce qui comptait le plus pour moi, tout irait bien. J’ignorais comment les choses se placeraient, mais je savais que tout irait bien."
Et c’est ce qui est arrivé.
Oui, et mieux encore que tout ce que j’aurais pu imaginer. (Je fis une pause.) Il a fallu un saut dans le vide, un acte de foi. Vous pouvez tout planifier, vous pouvez tout organiser, vous pouvez y penser et en parler avec des gens, mais vient un moment où vous devez sauter dans l’abysse. Et là, vous réalisez que ce n’est pas du tout un abysse !"
Une idée déstabilisante
John souligne ensuite que s’il travaille entre ses voyages, c’est pour financer ses pérégrinations ultérieures. Faute de mieux, concède-t-il à Casey. Car il aspirerait plutôt à une solution intégrant aventures et gagne-pain.
Casey lui fait alors une suggestion :
""Mike et moi avons parlé de vous et de vos ha-ha !. Nous croyons que vous devriez les publier."
Étonné, je l’ai regardée.
"Vraiment ?
- Vraiment !" me confirma-t-elle.
C’était si soudain. Je sentais l’abysse tout près… un immense abîme d’incertitude et de peur. Puis, tout d’un coup, l’abysse disparut. Aussi claire que du cristal, la voie s’étalait devant moi.
"D’accord, dis-je en souriant. Oui… D’accord !"
Malgré tous les progrès que j’avais accomplis au cours des dernières années, je réalisais, par cette nouvelle expérience, que j’avais encore bien des choses à apprendre.
"C’est comme ça pour chacun de nous, dit Casey. C’est pourquoi nous sommes ici.""
Chapitre 52 – Un projet grisant…
De retour auprès du feu, Casey conseille à John de consulter la page 56 de son carnet (les pages sont désormais numérotées comme par magie, remarque John). Stupéfait, il y découvre une citation sur le pouvoir de se libérer de son passé pour choisir sa destinée :
"Vous ne choisissez pas où vous naissez, mais vous choisissez où vous restez. Vous ne choisissez pas au milieu de qui vous naissez, mais vous choisissez qui vous côtoyez."
Casey complète : et créer son propre terrain de jeu est l’ultime liberté ! D’ailleurs, selon, Jessica en vit l'illustration actuellement.
Lorsque Casey et John reviennent près du feu sur la plage, Mike est ravi d’entendre John vouloir se lancer dans ce projet de publication de son précieux recueil. Il lui propose d’en être son premier client. Et lui rappelle que les ventes lui permettront désormais de financer ses voyages. Il n’aura plus à travailler un an pour entre chaque voyage.
Tutu résume : visualiser ses rêves active les forces de l'Univers pour leur réalisation.
Chapitre 53 – Créer sa réalité par ses pensées créatrices
John est transporté à l’idée de publier son carnet Eurêka
L'idée d'éditer son carnet de notes "Eureka" transporte John :
"Mon esprit se mit en action. Les peurs et l’incertitude du début s’étaient complètement dissipées. Être payé pour voyager à travers le monde et parler à des lecteurs aussi versés que moi dans l’univers des ha-ha !, ce serait vraiment fantastique. Des frissons parcoururent mon corps. C’était la bonne idée, l’idée juste ! Mon corps me le confirmait. Si je voulais bien la suivre, une grande aventure m’attendait."
Le pouvoir d’attraction de nos pensées, paroles et actes
Tutu propose alors à John de faire connaître son carnet auprès d'hôteliers de l'île, friands de lecture inspirante pour leurs clients. Émerveillé par ces synergies, John constate une fois de plus l'appui synchrone de l'Univers lorsqu'on suit sa voie juste.
"Tout se déroulait si vite. J’en étais étonné, même si je ne devais pas l’être. C’était ce que j’avais appris ici la première fois ; lorsque vous amorcez quelque chose et que vous savez que vous êtes sur la bonne voie, l’aide vient de partout. "Page 71", dit simplement Casey. J’ai ouvert mon carnet à cette page et j’ai lu le passage à voix haute :
Lorsque vous regardez le ciel par une belle nuit étoilée, vous n’arrivez à voir que 0,00000005 % des étoiles de notre galaxie. Et nous ne parlons que de notre galaxie ! Il y a au moins 125 milliards de galaxies dans l’Univers. Si une présence bien aimante a pu créer tout cela, la manifestation de votre rêve est assurément dans la mesure de ses capacités. Demandez à être guidé et honorez ce que vous recevrez en suivant ce guide."
Casey rebondit en expliquant le pouvoir d'attraction généré par nos pensées, paroles et actes. Ceux de John ont progressivement signalé à la "matrice" du monde son désir de partager ses prises de conscience notées au fil de ses voyages. Dès lors, opportunités et alliés ont surgi en écho.
Donner la priorité à ce qui nous inspire vraiment pour créer une nouvelle réalité et réaliser nos rêves
De même, réalise Jessica, si nous sommes insatisfaits de notre existence, nous devons émettre de nouveaux signaux, donner la priorité à ce qui nous inspire profondément. En embarquant ces aspirations essentielles, notre "canoë" fendra enfin les flots menant au bonheur.
Tutu salue sa compréhension de ce puissant "ha-ha !" : nous créons notre réalité par nos pensées créatrices. À nous de les accorder à la symphonie de nos rêves !
Chapitre 54 – L’argent du bonheur
L’art de se créer des excuses
Dans ce chapitre du "Retour au Why Café", nous retrouvons le groupe autour du feu. Mike interroge John sur la signification d’une de ses notes : "Ce n'est qu'une auto".
John raconte alors l'histoire d'un de ses amis qui rêve de voyager et de retrouver John pour voir le monde, mais trouve toujours des excuses pour ne pas partir. Il ne l’a jamais rejoint nulle part :
"Lorsque je lui en parle, il me répond qu’il ne peut s’absenter de son travail ou alors qu’un quelconque projet important est sur le point d’arriver. C’est toujours pareil. Mais, ça va, sauf que ça le dérange vraiment. Il veut vraiment partir."
Sacrifier ses aspirations profondes pour afficher un statut social
John poursuit au sujet de son ami :
"Le problème est qu’il dépense presque tout ce qu’il gagne. Il a l’habitude de dépenser son argent au fur et à mesure qu’il le reçoit au lieu d’économiser afin de préparer un voyage. Ainsi, il a l’impression qu’il ne peut jamais s’arrêter. […] Son auto est en partie ce qui le coince à son emploi. […] Cette voiture est ahurissante, tout comme les paiements mensuels exigés. Sans compter les assurances et l’entretien. [...] Si on ajoute à cela ses dépenses courantes, il ne voit pas comment il pourrait prendre un temps d’arrêt, particulièrement pour faire comme moi et partir durant un an. […] C’est bien ainsi, je ne le juge pas, ni lui ni personne dans une telle situation. C’est sa vie, ses choix, mais je ne crois pas que mon ami réalise à quel point ses choix entravent sa liberté de faire d’autres choix."
Pire, continue John, son ami n'est même pas passionné de belles mécaniques ! Et habitant une grande ville, il n’a quasiment jamais l’occasion d’effectuer de plaisants trajets avec son auto ruineuse qu’il laisse la plupart du temps sur un parking.
John soupçonne qu'inconsciemment, ce dernier cherche à s'afficher dans un statut social prestigieux. Quitte à renoncer à ses aspirations profondes.
En plus de dilapider son salaire dans sa luxueuse voiture, il réalise, fréquemment, des achats compulsifs qui le rive à son job ingrat et l'empêche de voguer à l'aventure.
Ce que chaque dépense signifie vraiment pour nos désirs les plus profonds
De cette situation absurde, John a tiré une leçon de vie qu’il lui a inspiré un "ha-ha !" : la monnaie du bonheur n'est pas le compte en banque mais le cumul de minutes consacrées à notre raison d'être. Dépenser avec justesse permet de maximiser ces moments d'épanouissement.
Il mentionne d’ailleurs l’exemple d’un autre ami passionné d’autos qui possède un cabriolet de 1968 et qui adore son auto : "pour lui, c’est une merveilleuse façon de dépenser son argent" lance John,"il la conduit toujours", "il adore aussi rencontrer des gens et son auto est souvent le point de départ de conversations". Pour lui, choisir de dépenser son argent pour une voiture est un choix sensé."
Enfin, John s'excuse auprès de Jessica, conscient que cette anecdote peut l’offusquer (Jessica étant arrivée le matin même avec une grosse cylindrée au Why Café). Mais celle-ci assure ne pas se formaliser.
L'essentiel étant de questionner la valeur réelle de chaque dépense au regard de nos rêves intimes. Une leçon cruciale de la toute première visite de John au Why Café !
Chapitre 55 – Percer le brouillard des peurs
Dans cet avant-dernier chapitre du livre "Le retour au Why Café", Tutu conte une histoire à Jessica pour l’aider à comprendre pourquoi elle s’est retrouvée au Why Café aujourd’hui.
Alors que la petite Sophia s'endort paisiblement sur ses genoux, Tutu récite d’une voix douce sa fable polynésienne sous forme, ici encore, d’une métaphore.
L’allégorie poétique nous fait réfléchir sur le fait que la plupart d’entre nous passons notre existence assis, figés sur une chaise à bascule, à rêver sans oser descendre les marches de notre perron. Nous sommes effrayés de nous engager sur le chemin mystérieux qui mène au jardin de nos rêves les plus fous, chemin nébuleux, rendu invisible par le brouillard de nos peurs. Seule une éclaircie fugace dévoile parfois le chemin du bonheur avant que les brumes de nos doutes se reforment aussi denses qu’avant et nous ramènent à notre fauteuil à bascule.
Après maints espoirs ainsi déçus, le brouillard se dissipe enfin pour de bon. Le sentier tant imaginé s'offre, lumineux. Mais après une vie de quiétude stérile, l'élan vers nos rêves est devenu impensable.
Jessica est bouleversée par cette si juste représentation imagée de son propre parcours. En pleurs, elle avoue combien le bonheur entrevu ce jour contraste avec l'ordinaire embrumé de son existence. Tutu l'enjoint de marcher malgré tout, même à tâtons. Même dans le flou le plus dense, un simple pas ouvre un nouvel horizon.
Jessica, touchée, remercie Tutu de l'avoir aidée à sortir de son inertie et lui avoir redonné espoir. Elle mesure le chemin à parcourir mais sait désormais la direction à suivre.
Chapitre 56 - Nos multiples possibles
De retour à la cuisine, Jessica constate combien ce matin lui paraît lointain après cette journée de métamorphoses :
"Jessica regarda vers la salle à manger à travers l’ouverture du comptoir. Son tailleur, ses talons hauts et son sac à main reposaient sur la banquette où elle s’était assise le matin."J’ai l’impression que ça date d’un million d’années, dit-elle, hésitante. Un million de vies…""
Le menu repose sur le comptoir. Jessica s'interroge sur la mystérieuse troisième question "Avez-vous un HPM ?" qu'elle n'a pas encore eu l'occasion d'aborder.
Casey explique qu'une Harmonie de Personnalités Multiples permet d'assumer toutes les facettes de soi et les émotions associées, changeantes au gré des situations. Selon elle, réveiller une passion enfouie dynamise chaque aspect de notre existence.
La journée de Jessica en est d’ailleurs une très bonne illustration, puisqu’elle a endossée tour à tour de nombreux rôles.
Comprenant qu'elle peut tout être - femme d'affaires, aventurière, surfeuse, artiste..., Jessica exulte. Casey et John l'ont aidée à renouer avec la petite fille espiègle tapie au fond d'elle-même. Elle leur est infiniment reconnaissante de lui avoir révélé un tel trésor intérieur.
Chapitre 57 - Retour à la réalité
Après les adieux chaleureux, Tutu s'éloigne, Sophia endormie dans ses bras.
Attristé par son départ imminent, John remercie Casey et Mike (Emma s’est aussi endormie dans ses bras) pour leur bienveillance inspirationnelle. Pour Casey, c’est certain, ils se reverront bientôt :
""Vous reviendrez, dit Casey, et plus tôt que vous le pensez." Je l’ai regardée. "Si je viens ici en vélo demain, est-ce que le café sera toujours là ?" Elle sourit. "Ça dépend d’un million de choses, John." J’étais triste de nouveau. Casey posa sa main sur mon épaule. "Lorsque votre livre de ha-ha ! sera publié, gardez les yeux ouverts. Nous avons une commande pour vous"."
Sur le point de partir, Jessica réapparaît en tailleur strict, absorbée par ses SMS. Son aura s'assombrit.
"Elle avait retiré son maillot et enfilé son tailleur de femme d’affaires. Ses cheveux étaient relevés tout comme lorsqu’elle était arrivée ce matin. Elle portait aussi ses talons hauts. Soudain, son téléphone sonna, Jessica s’immobilisa et fouilla dans son sac à main. […] Jessica retira son téléphone de son sac, mais elle avait manqué l’appel. "N’est-ce pas étrange ? dit-elle en observant son téléphone. Maintenant, le signal est parfaitement capté. Et j’ai plusieurs messages." Elle se mit à se concentrer sur son téléphone et à faire dérouler les messages. Son visage devint sérieux et assombri."
Inquiet pour John devant rentrer à vélo de nuit, Jessica propose de le raccompagner. Il décline poliment, de crainte d'abîmer sa luxueuse voiture.
Jessica, à nouveau souriante, consulte Casey du regard. Amusée, elle éteint alors son téléphone en lançant : "Ce n'est qu'une auto !"
Conclusion de "Le retour au Why Café " de John Strelecky
Les 3 sujets clés développés par John Strelecky
- Retrouvez votre raison d'être
"Le Retour au Why Café" raconte l’histoire de John, le narrateur, qui, guidé par son intuition, retourne au café énigmatique qui avait transformé sa vie des années plus tôt.
En racontant les nouvelles expériences mystiques de son personnage, John Strelecky aborde avec subtilité la quête intense et intime de notre raison d’être.
Tout au long de sa journée passée au Why Café, John, tiraillé entre conformisme social et aspirations profondes, va, en effet, clarifier encore davantage son but ultime. À travers son évolution, l’auteur nous invite à, nous aussi, nous interroger sur notre raison d’être.
Qu’est-ce qui nourrit véritablement mon âme ? Ai-je déjà goûté cette sensation d’alignement total entre mes actes et qui je suis vraiment ? Sinon, quel petit pas audacieux pourrais-je faire aujourd’hui pour me rapprocher de cet idéal ?
En partageant des moments de clarté spirituelle, ce livre rappelle, avec justesse, que quels que soient notre âge et notre histoire, il n’est jamais trop tard pour renouer avec notre essence profonde et la mettre au service de nos rêves.
- Osez réaliser vos rêves
À travers le récit initiatique du "Retour au Why Café", John Strelecky explore également le sujet de la réalisation de nos rêves.
Il souligne qu'identifier nos rêves les plus fous est une chose, les réaliser en est une autre.
À travers le parcours de Jessica, qui laisse tomber son masque de femme d'affaires, le livre montre le cheminement intérieur nécessaire pour trouver le courage d'oser sortir des rails.
John Strelecky dépeint ainsi, avec finesse, les réticences de son personnage à s'autoriser une voie atypique, guidée par ses passions profondes.
En cela, il nous invite, nous aussi, à suivre notre intuition en dépit de la peur du jugement, et cela, afin de concrétiser nos rêves les plus audacieux.
- Donnez la priorité à ce qui compte vraiment
Enfin, John Strelecky rappelle, à travers diverses métaphores et paraboles, qu'il est crucial de hiérarchiser nos choix pour donner la priorité à ce qui compte le plus à nos yeux - nos relations, nos passions - sous peine de passer à côté de l'essentiel.
Trop souvent, nous laissons, en effet, les tracas du quotidien nous détourner de ce qui est vraiment important. Finalement, ce que l’auteur semble vouloir nous dire, c’est d’être conscient et vigilant face aux barrières mentales que nous érigeons et qui nous coupent de nos aspirations les plus sacrées.
Ce que ce livre apporte au lecteur et pourquoi lire "Le retour au Why Café"
Un récit qui vous donne envie de vous reconnecter avec une vie qui ait plus de sens
Dans "Le retour au Why Café", John Strelecky mêle le réel et le merveilleux pour vous entraîner dans une quête intérieure palpitante. Son récit vous transportera dans un café insolite, théâtre de révélations bouleversantes pour les clients qui y atterrissent un peu par hasard.
Ainsi, à travers le regard de ses personnages (avec lesquels on s’identifie aisément), l’auteur vous invite, à questionner, vous aussi, vos propres peurs, vos croyances limitantes. Il vous pousse avec bienveillance à lâcher prise sur vos blocages intérieurs sournois, pour renouer avec vos aspirations enfouies.
Vous risquez alors d’en ressortir avec une furieuse envie de secouer votre existence ensommeillée. Et vivre à votre tour la magie d’une renaissance, une vie authentique et pleine de sens.
Un booster d’inspiration positive
"Le retour au Why Café" est un livre qui donne des ailes. Il insuffle l’élan qu’il nous manque souvent pour oser enfiler le costume du héros de notre propre vie. Il rappelle aussi, avec force, que chacun peut retrouver cette petite flamme intérieure qui détient notre raison d’être.
Plus qu’un simple récit feel-good, "Le retour au Why Café" est une source d’inspiration positive. On referme le livre galvanisé à bloc, prêt à réaliser ses rêves les plus fous.
Points forts :
Une simple histoire inspirante pour nous motiver à oser réaliser nos rêves.
Une multitude de petites pépites de sagesse stimulant la réflexion.
Le style d'écriture agréable d’un récit initiatique chaleureux, exotique et agréable à lire.
Points faibles :
L’intrigue parfois trop mystique qui peut décrédibiliser les idées.
Des points de vue qui peuvent paraître parfois un peu déconnectés de la réalité.
Ma note :
★★★★★
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April 25 2024, 5:00pm
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J'ai publié sur des-livres-pour-changer-de-vie.fr
Success-story : les 3 fondateurs de Nike, Feed. et Criteo racontent leur aventure entrepreneuriale
La success-story est un terme qui fait rêver de nombreux entrepreneurs en herbe. Rien de plus inspirant en effet que de lire le récit du parcours hors du commun de célèbres fondateurs d'entreprise partie de rien avant de réussir.
Dans cet article, nous vous présentons l’aventure entrepreneuriale qu’ont vécue 3 entrepreneurs qui ont marqué les esprits par leur réussite : les fondateurs de Nike, Feed. et Criteo.
Au programme : leurs parcours vers le succès, de leur première idée jusqu'à la consécration de leur marque, en passant par les obstacles qu'ils ont dû surmonter.
Vous découvrirez leurs secrets de réussite, leurs leçons de vie mais aussi leurs erreurs à éviter. Leurs témoignages regorgent d'enseignements pour vous inspirer et vous motiver à oser vous lancer ! Et connaitre, qui sait, vous aussi, votre success-story…
1. L'art de la victoire | L’aventure entrepreneuriale de Nike racontée par son fondateur Phil Knight
Titre original : "Shoe Dog"
Par Phil Night, 2018, 550 pages.
Résumé du livre "L’art de la victoire" de Phil Night, fondateur de Nike
Dans son autobiographie "L'art de la victoire", Phil Knight, le fondateur de Nike, raconte l'histoire fascinante de la création de son entreprise.
Il commence son récit en 1962, à son retour dans l’Oregon (où il a grandi) après ses études. Le jeune Phil est alors un athlète passionné et joue au basket-ball à l'université.
Agé de 24 ans, il caresse ce qu'il appelle son "Idée Folle" : monter une entreprise pour vendre aux États-Unis des chaussures de sport japonaises à bas prix. Après un voyage d'un an à travers le monde, Phil va enfin concrétiser cette idée. Car lors de ce voyage, il a rencontré un fabricant de chaussures japonais qui va changer sa vie.
En 1964, associé à son ancien entraîneur d'athlétisme Bill Bowerman, Phil Night crée alors sa première société. Il l’appelle "Blue Ribbon Sports". Le jeune entrepreneur importe ses premières paires de chaussures japonaises Tigers. Il réalise qu’il a trouvé sa passion. Malgré de multiples difficultés, dont des problèmes avec son fournisseur japonais Onitsuka, l'entreprise se développe rapidement.
En 1971, "Blue Ribbon Sports" devient "Nike", un nom inspirée par la déesse grecque de la victoire. Et Phil Night crée son fameux logo "swoosh" (l’histoire de ce logo légendaire a pour origine une anecdote croustillante).
Pendant près de 20 ans, Nike va ensuite naviguer constamment entre succès foudroyants et risque de faillite. Phil Knight doit alors sans cesse trouver des financements pour assurer la survie et la croissance de son entreprise.
En 1980, l'introduction en bourse de Nike apporte enfin à Phil Knight les capitaux nécessaires pour donner vraiment vie à son rêve entrepreneurial. L'ascension de Nike peut alors commencer.
En 2006, lorsque Phil Knight quitte ses fonctions de PDG, le chiffre d'affaires de Nike atteint 16 milliards de dollars et la marque est devenue un symbole mondialement connu.
Le message à retenir de la success-story de Nike
Dans ce livre autobiographique, Phil Knight, raconte l’histoire incroyable de Nike, l’entreprise qu’il a fondée et dirigée de 1964 à 2004.
L’entrepreneur nous fait vivre son parcours inspirant, depuis les premiers 50 dollars prêtés par son père et les quelques chaussures de sport stockées dans son coffre de voiture jusqu’à la fortune et la renommée mondiale de sa marque.
Le livre raconte l'histoire de l'une des marques les plus populaires et les plus réussies de tous les temps. Il aborde les défis auxquels Phil Knight a été confronté en cours de route, notamment des problèmes de qualité de production et des conflits avec des partenaires commerciaux. Mais il montre aussi comment le fondateur de Nike a toujours gardé sa vision et son engagement envers l'innovation et la qualité, et ainsi porté sa société au sommet.
Le livre offre également un aperçu unique de la culture de Nike, célèbre pour sa créativité, son esprit d’équipe et son engagement envers l’innovation. Enfin, il met en lumière la philanthropie de Phil Knight et sa conviction en faveur de l’investissement dans l’éducation et le sport. Tous cela a contribué à faire de Nike une entreprise réussie et respectée dans le monde entier.
Le parcours de Phil Night nous inspire l’idée suivante : un entrepreneur passionné et déterminé peut réaliser son rêve et construire un empire mondial à partir de presque rien.
6 points qui ont largement contribué à la success-story de Nike
L’importance de la passion et de la détermination pour surmonter tous les obstacles.
La nécessité de toujours chercher de nouveaux financements et de ne jamais se reposer sur ses lauriers si l’on veut durer en tant qu’entrepreneur.
Le rôle crucial du facteur humain : il est primordial de s'entourer d'une bonne équipe sur qui compter.
La capacité à explorer de nouvelles idées pour rester en avance sur ses concurrents et à prendre des risques parfois énormes pour réaliser ses ambitions.
La patience et la ténacité pour traverser les périodes difficiles qui jalonnent le chemin.
L’humilité et la capacité d'apprentissage constant pour réussir sur le long terme.
Mon avis sur "L’art de la victoire" qui retrace l’aventure entrepreneuriale du fondateur de Nike
"L’art de la victoire" est un livre absolument captivant. L'énergie déployée par Phil Knight pour mener à bien son projet, sa passion pour le sport, son sens du détail et son travail acharné font de lui un modèle pour tout entrepreneur.
Son parcours, semé d'embûches, prouve que réaliser ses rêves demande des sacrifices mais que la détermination finit toujours par payer.
Le livre autobiographique de Phil Night est incontournable ! L’authenticité de l’auteur tantôt vous émeut, vous fait rire, vous fait rêver, vous montre l’envers du décor d’une aventure entrepreneuriale et finalement vous apprend tellement !
Les points forts et points faibles du livre "L’art de la victoire" de Phil Night
Points forts :
Le récit palpitant et inspirant d’un homme qui s’est battu pour réaliser son rêve et bâtir l’une des marques les plus emblématiques et les plus réussies de tous les temps.
Les enseignements à tirer de l’expérience de l’auteur : de véritables leçons de vie sur la passion, le leadership, le management, le risque, mais aussi sur l’aventure entrepreneuriale qui est tout sauf linéaire et les coulisses du monde des affaires.
L’authenticité qui se dégage de l’homme qu’est Phil Knight à la fin de son histoire, qui donne à réfléchir au sens que l’on attribue à sa vie professionnelle et personnelle.
Avec un ton drôle et touchant à la fois, ce livre autobiographique se lit comme un roman captivant.
Points faibles :
Quelques longueurs et répétitions, qui néanmoins sont fidèles à la réalité de l’aventure entrepreneuriale : les succès sont rarement soudains.
Peu de détails sur la période 1980-2006.
Ma note :
★★★★★
Pour aller plus loin :
Lire la chronique sur ce blog
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- Forcez votre destin | L’aventure entrepreneuriale de Feed. racontée par son fondateur Anthony Bourbon
Par Anthony Bourbon, 2022, 204 pages.
Résumé du livre "Forcez votre destin" d’Anthony Bourbon, fondateur de Feed.
"Forcez votre destin" raconte le parcours inspirant d'Anthony Bourbon, le fondateur de la célèbre marque Feed.. Le chef d’entreprise y partage comment il est passé de la pauvreté et de la rue à la création de cette entreprise multimillionnaire.
Né dans un milieu modeste et victime de violences familiales, Anthony Bourbon se retrouve à la rue adolescent. Mais cette expérience difficile est un déclic pour lui : il décide en effet, à ce moment-là, de ne compter que sur lui-même.
À force de résilience et de travail, en suivant sa passion pour l'entrepreneuriat, le jeune homme lance en 2017 Feed., une marque de barres nutritives. En 5 ans, Feed. lève 40 millions d'euros.
Cette histoire est une leçon pour tous les entrepreneurs : elle démontre comment dépasser les déterminismes sociaux par la force de la volonté.
Le message fort à retenir de la success-story d’Anthony Bourbon
À travers son aventure entrepreneuriale exceptionnelle, Anthony Bourbon, parti de rien, nous inspire l’idée suivante : peu importe nos origines et le déterminisme de notre milieu social, nous avons le pouvoir de forcer notre destin et de réussir grâce à notre passion, notre ambition, notre résilience et un travail acharné.
Son témoignage, dans ce livre, est une leçon sur la force de l’ambition, de la résilience et de la passion dans la réussite entrepreneuriale
Les 3 clés de la réussite entrepreneuriale selon Anthony Bourbon
La résilience : savoir rebondir après les échecs et continuer d'avancer malgré les obstacles est indispensable pour réussir lorsque nous entreprenons.
La passion : elle permet de nous lever chaque jour et de consacrer toute notre énergie à notre projet. Sans passion, impossible de connaître le succès entrepreneurial.
L'ambition : il est essentiel d'oser rêver grand, de se fixer des objectifs élevés et de croire en nos capacités à les atteindre. L'ambition, c’est le moteur pour dépasser nos limites.
Mon avis sur le livre autobiographique d'Anthony Bourbon qui retrace son aventure entrepreneuriale
"Forcez votre destin" partage un témoignage autobiographique poignant et inspirant pour tous les entrepreneurs en herbe ! Pourquoi ? Parce que l’histoire d’Anthony Bourbon prouve qu'il est possible de passer de la rue au succès grâce à la persévérance.
L'auteur, devenu aujourd’hui un riche chef d’entreprise, nous raconte, dans un style très spontané, son enfance difficile et les obstacles qu'il a dû surmonter. Au lieu de sombrer, Anthony a transformé ses épreuves en tremplins. Armé de passion et d'ambition dévorantes, il a fondé Feed., start-up millionnaire.
Au-delà du business, Anthony Bourbon partage sa philosophie de vie et des conseils concrets qui aident à cultiver le bon état d’esprit selon lui pour réussir, quitte à secouer le système établi.
Ainsi, "Forcez votre destin" est une lecture incontournable pour les rebelles intelligents. C'est une success-story qui insuffle espoir et motivation à entreprendre selon ses rêves. Anthony Bourbon nous montre que chacun peut tracer sa route et laisser une empreinte. Un manifeste qui donne des ailes !
Les points forts et points faibles du livre "Forcez votre destin" d’Anthony Bourbon
Points forts :
Une success-story inspirante : la force de résilience d’Anthony Bourbon au regard de son enfance et de son adolescence redonne espoir et motivation à tous ceux qui partent de zéro. C’est une belle leçon de vie de voir la réussite de quelqu’un parti de rien.
Les enseignements à tirer de cette lecture : les leçons de vie et de développement personnel de l’auteur, parti de rien et ayant traversé de dures épreuves, sont précieuses pour tout entrepreneur ou futur entrepreneur.
Le plaidoyer pour le partage, la solidarité et le dépassement de soi : Anthony Bourbon nous encourage à donner en retour, aider les autres, changer le système pour davantage de méritocratie.
Une lecture très accessible.
Points faibles :
Tout le monde n’adhèrera pas à la tonalité parfois militante et défiant l’ordre établi de l’auteur.
Peu de conseils techniques sur l'entrepreneuriat.
Ma note :
★★★★★
Pour aller plus loin :
Lire la chronique sur ce blog
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- "On m’avait dit que c’était impossible" | L’aventure entrepreneuriale de Criteo racontée par son fondateur Jean-Baptiste Rudelle
Par Jean-Baptiste Rudelle, 2015, 256 pages.
Résumé du livre "On m’avait dit que c‘était impossible" de Jean-Baptiste Rudelle, fondateur de Criteo
Dans son livre "On m'avait dit que c'était impossible : Le manifeste du fondateur de Criteo", Jean-Baptiste Rudelle, co-fondateur et P-DG de la start-up française Criteo, raconte son parcours d'entrepreneur.
L’entrepreneur commence par évoquer ses jeunes années : sa passion pour l’innovation technologique depuis son adolescence et ses rêves de jeunesse qui sont de créer une entreprise et écrire un livre.
Après un premier échec entrepreneurial avec sa société K-Mobile, vendue à Alcatel en 2000, il réussit avec Kiwee, sa deuxième start-up.
Puis, à 35 ans et après avoir écrit un premier ouvrage, il décide de se lancer dans une nouvelle aventure : Criteo. Malgré des débuts difficiles, l'entreprise finit par décoller grâce à sa technologie innovante de publicité ciblée sur internet. Et petit à petit, Criteo s'impose sur le marché français puis international.
Le cœur de cet ouvrage revient alors en détail sur les coulisses de cette success-story : de l’idée à la recherche d’investisseurs, puis de la création de l’équipe de Criteo jusqu’à son entrée en Bourse au Nasdaq en 2013. L’auteur partage les défis rencontrés, notamment ceux technologiques et la concurrence intense sur le marché publicitaire, ainsi que les leçons qu’il a apprises tout au long de cette aventure entrepreneuriale.
Au fil du récit, Jean-Baptiste Rudelle nous livre également sa vision du monde de l'entreprise, de l'entrepreneuriat en France (le french bashing) et de sujets comme la fiscalité ou les inégalités. Avec optimisme, il nous montre que la France a les talents et le potentiel pour devenir une grande "start-up nation".
Le message à retenir de la success-story de Criteo
Jean-Baptiste Rudelle nous raconte son aventure entrepreneuriale et celle de la célèbre start-up française internationale Criteo qu’il a fondée dans l’arrière-boutique d’une saladerie et qui se trouve aujourd’hui cotée à la Bourse du Nasdaq.
Cette success-story nous inspire que, malgré les difficultés et les doutes, il est possible de bâtir une start-up technologique ambitieuse et performante en France.
Cinq idées inspirantes qui ressortent de l’aventure entrepreneuriale du fondateur de Criteo
La réussite passe par la persévérance et la capacité à saisir les opportunités, même les plus inattendues (la prise de risque calculée). L'équipe fondatrice, les choix stratégiques et technologiques sont également déterminants.
Il est essentiel de voir et penser "grand" dès les débuts, en visant d'emblée le leadership global de son secteur. Sinon, on risque de se faire rapidement dépasser.
La culture d'entreprise doit être participative, inclusive, et fondée sur la collaboration, l'ouverture et l'intelligence collective. C'est ce modèle, inspiré de la Silicon Valley, qui favorise l'innovation et la réussite.
La France n'est pas cet "enfer fiscal" que l'on décrit. Les coûts sont finalement assez compétitifs, notamment dans la tech, et il existe de nombreux dispositifs fiscaux avantageux.
Les start-up technologiques doivent être conscientes de leur responsabilité sociétale, notamment sur les questions d'inégalités ou de protection des données personnelles.
Trouver un équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle est impératif.
Mon avis sur le livre "On m’avait dit que c‘était impossible" qui retrace la success-story de Criteo
Ce livre est une lecture que je recommande à tous les entrepreneurs !
Jean-Baptiste Rudelle nous y raconte, avec beaucoup de sincérité, les hauts et les bas de son aventure entrepreneuriale pour faire de Criteo une start-up mondiale. Cette success-story est à la fois inspirante et pleine d'enseignements sur la persévérance et l'adaptation nécessaires en entrepreneuriat.
Sa vision positive de l'écosystème français devrait motiver plus d'un entrepreneur en herbe à se lancer !
Les points forts et points faibles du livre "On m’avait dit que c’était impossible" de Jean-Baptiste Rudelle
Points forts :
La plume de l’auteur et son storytelling rendent le récit de cette aventure entrepreneuriale passionnant.
La vision positive et inspirante de l’auteur sur le monde des start-ups et la culture d'entreprise française et américaine.
Le message résolument optimiste pour les entrepreneurs en France.
Points faibles :
Les lecteurs ne doivent pas s’attendre à des conseils concrets ou pratiques pour entreprendre : c’est avant tout une success-story qui y est racontée.
Comme s’il s’agit d’une histoire avant tout, davantage d’anecdotes sur le quotidien d'un dirigeant de start-up internationale aurait parfait le récit !
Ma note :
★★★★★
Pour aller plus loin :
Lire la chronique sur ce blog
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April 22 2024, 5:00pm
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J'ai publié sur des-livres-pour-changer-de-vie.fr
Un homme d’exception
Résumé de « Un homme d'exception » de Sylvia Nasar : la biographie de John Forbes Nash, l'un des plus célèbres mathématiciens du XXe siècle, est un véritable best-seller — ayant donné lieu au film bien connu avec Russel Crowe en tête d'affiche — et un livre à lire pour toute personne qui souhaite entrer dans la peau d'un génie et en comprendre les conflits internes.
Par Sylvia Nasar, 2002.
Titre original : « A beautiful Mind », 2002.
Note : Le livre a d'abord été traduit "Un cerveau d'exception", mais après le succès du film (tiré du livre), les nouvelles éditions ont privilégié le titre Un homme d'exception.
Chronique et résumé de « Un homme d'exception » de Sylvia Nasar
Prologue
L’histoire de John Nash est celle des relations entre créativité, rationalité et schizophrénie. Cet homme a réussi à inventer de nouvelles façons de voir le monde et de l’étudier, grâce aux mathématiques principalement. Mais il a aussi dû faire face à la maladie psychique et à l’exclusion sociale.
Sylvia Nasar évoque plusieurs anecdotes significatives dans le prologue. Par exemple, lorsque l'un de ses collègues mathématiciens lui demande : « Comment avez-vous pu, vous, un mathématicien, un homme voué à la raison et aux preuves logiques… comment avez-vous pu croire que des extraterrestres vous envoyaient des messages ? Que vous avez été recruté par des êtres venus du fin fond de l'espace pour sauver le monde ? Comment…? », John Nash lui répond :
«Parce que mes idées sur ces êtres surnaturels me sont venues de la même manière que mes idées de mathématiques. Je les ai donc prises au sérieux. »
Cette courte histoire montre que, pour lui, il n'y avait pas de frontière claire entre son génie mathématique — qui consiste à créer des idées mathématiques neuves, c'est-à-dire à faire des liens originaux et pertinents qui surprennent et soient utiles à ses collègues — et sa folie.
Entrons maintenant, si vous êtes prêt, dans le détail de son existence…
Première partie — Un cerveau d'exception
Université de Princeton, États-Unis.
Bluefield (1928-1945)
En 1924, John Nash Sr. et Virginia Martin se marient dans le salon de leur maison à Bluefield, en Virginie-Occidentale.
John, conservateur, sérieux et profondément préoccupé par les apparences, souhaite que tout soit très correct. Ingénieur électricien, il aime la science et la technologie et a un esprit vif.
Virginia, une femme vitale avec un esprit moins rigide que son mari réservé, avait autrefois été une enseignante passionnée, quittant sa profession pour épouser John.
Le 13 juin 1928 naît leur premier enfant, John Nash Jr. Solitaire et introverti dès son plus jeune âge, John Nash évite la compagnie des autres enfants, préférant lire et expérimenter dans sa chambre.
Ses parents encouragent ses études mais veulent aussi qu'il soit plus sociable, le poussant autant socialement qu'académiquement.
À l'école, bien qu'intelligent, Nash refuse les méthodes préférées de l'enseignant en mathématiques, démontrant souvent des solutions élégantes en quelques étapes. Peu populaire parmi ses camarades, il est perçu comme étrange, arrogant et distant.
Obsédé par l'invention de codes secrets, il aime aussi faire des farces parfois cruelles. Après le lycée, le jeune garçon obtient une bourse pour étudier au Carnegie Institute of Technology, dans l'intention de devenir ingénieur comme son père.
Au Carnegie Institute of Technology (Juin 1945 — juin 1948)
À Carnegie, le désir de John Nash de devenir ingénieur cède rapidement la place à un intérêt croissant pour les mathématiques. Au cours de son premier semestre, il abandonne l'ingénierie pour se concentrer sur la chimie, mais il éprouve des difficultés en raison du manque de rigueur dans les cours de mathématiques.
Ses professeurs reconnaissent son immense potentiel en mathématiques et le persuadent de se spécialiser dans ce domaine.
Bien qu'excellent dans ses études, le jeune homme reste impopulaire et socialement maladroit. Après avoir révélé son attirance pour les hommes, cela s'aggrave et il devient la cible de remarques homophobes.
Bien qu'il échoue à une compétition nationale de mathématiques, Nash est accepté à Princeton, mais son inadaptation sociale devient singulièrement visible et problématique lors d'un job d'été qu'il effectue à la marine en 1948.
Le centre de l'univers (Princeton, automne 1948)
Fondée en 1746, Princeton n'était pas considérée comme une institution académique particulièrement respectable au début du XXe siècle. Sa réputation demeurait limitée et elle manquait surtout de talents scientifiques reconnus.
Cela reflétait la défaillance générale des universités américaines de l'époque, à la traîne par rapport aux universités européennes et à leurs progrès révolutionnaires en mathématiques et en physique, portés par des figures comme Albert Einstein et David Hilbert.
Cependant, d'importants dons des Rockefeller et des Bambergers allaient bientôt changer la donne. Grâce à l'argent de ces mécènes venus du monde industriel, Princeton (et d'autres) peuvent établir des chaires de recherche pour attirer des talents européens.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, des financements gouvernementaux et militaires affluent également. L'armée et le gouvernement reconnaissent le rôle décisif des mathématiques dans la planification tactique et le développement de la bombe atomique.
Le conflit mondial, en d'autres termes, a "enrichi et revitalisé les mathématiques américaines".
À l'arrivée de John Nash à Princeton en 1948, il découvre un centre des mathématiques américaines, imprégné d'optimisme et où les étudiants se considèrent comme faisant partie d'une "grande révolution intellectuelle".
L'école du génie (Princeton, automne 1948)
À Princeton, le jeune mathématicien et ses camarades rencontrent le président du département de mathématiques, Solomon Lefshetz. Il affirme qu'ils devront travailler dur pour répondre aux exigences de l'université, décrivant Princeton comme un endroit "où de vrais mathématiciens font de vraies mathématiques".
Il insiste sur l'apparence en déclarant: "Il est important de bien s'habiller" et exige qu'ils se fassent couper les cheveux chez un coiffeur de Princeton. Malgré son accent sur les apparences, le directeur valorise "la pensée indépendante et l'originalité par-dessus tout".
Au lieu des démonstrations rigoureuses et des calculs, les étincelles d'ingéniosité sont valorisées et considérées comme bien plus significatives. Cela convient parfaitement à John Nash, car cela colle exactement à son "tempérament et style en tant que mathématicien".
Autour d'un thé formel dans le Fine Hall de Princeton, étudiants et professeurs se rencontrent pour débattre, discuter d'idées, faire des potins et analyser les mathématiques. Dans une atmosphère à la fois compétitive et amicale, les idées circulent et de nouvelles théories s'épanouissent.
C'est une "serre mathématique" qui donnera bientôt à Nash le "contexte émotionnel et intellectuel dont il avait tant besoin pour s'exprimer".
Génies (Princeton, 1948-1949)
À Princeton, John Nash prospère, bénéficiant d'un environnement qui lui permet de s'engager dans les mathématiques à sa manière, avec ses propres méthodes.
Un après-midi en 1948, Kai Lai Chung, un instructeur de mathématiques, regarde par la porte habituellement verrouillée de la salle des professeurs et voit Nash étendu sur le dos sur une grande table en désordre, "parfaitement détendu, immobile, visiblement perdu dans ses pensées, les bras repliés derrière la tête".
Un tel comportement est loin d'être inhabituel pour John Nash, qui passe "la plupart de son temps, semble-t-il, simplement à réfléchir. Il se couche sur les bureaux, glisse dans les couloirs avec "l'épaule fermement pressée contre le mur", emprunte parfois des vélos et les fait tourner en "cercles concentriques de plus en plus petits". La plupart du temps, il marmonne ou siffle distraitement.
Ce n'est pas seulement l'approche immersive et absente de John Nash qui le distingue, mais toute son approche des mathématiques est originale et stimulante. Il trouve toujours des solutions par ses propres chemins, évitant les méthodes habituelles pour se fier à son intuition.
Pour maintenir son indépendance intellectuelle, John Nash :
Ne lit pas beaucoup (pour ne pas être trop influencé) ;
Ne s'attache pas à des cours ou des professeurs trop longtemps ;
Récupère des informations et les reconstruit "à sa manière".
Même ses camarades, pourtant eux-mêmes excentriques, le considèrent comme étrange et distant. Certains membres du corps enseignant acceptent sa bizarrerie, tandis que d'autres le trouvent insupportablement obtus et précoce.
Jeux (Princeton, printemps 1949)
John von Neumann, un brillant polymathe et conférencier à Princeton, entre dans la salle commune de mathématiques et voit deux étudiants jouer à un jeu avec des pions placés dans des emplacements hexagonaux sur un plateau de jeu en losange.
Lorsqu'il demande aux étudiants ce qu'ils font, ils lui disent qu'ils jouent à "Nash". Dans les années 1930, les professeurs européens introduisent la tradition de jouer à des jeux à Princeton, tels que Kriegspiel et Go, très populaires parmi les étudiants lors de la première année de John Nash.
John Nash y participe souvent avec une approche "exceptionnellement agressive", révélant sa "compétitivité naturelle et son esprit de surenchère". Il ne se contente pas de jouer, mais invente un jeu appelé 'Nash', un jeu à somme nulle pour deux personnes, sans hasard, basé uniquement sur la stratégie.
Le jeu devient très populaire et est régulièrement pratiqué dans la salle commune.
John Von Neumann (Princeton, 1948-1949)
Là où de nombreux mathématiciens remarquables de l'époque sont retirés et maladroits, John von Neumann est perçu comme plutôt séduisant. En fait, il est "universellement considéré comme le mathématicien le plus cosmopolite, polyvalent et intelligent" du XXe siècle.
La carrière de von Neumann comprend de nombreux rôles, tels que "physicien, économiste, expert en armes et visionnaire de l'informatique". Ses capacités de mémoire, de calcul mental et de connaissances générales, associées à sa manière parfois froide et directe, ont conduit les gens à plaisanter en disant qu'il est "vraiment un extraterrestre qui a appris à imiter parfaitement un humain".
Pendant la guerre, John von Neumann a co-écrit le texte très significatif "The Theory of Games and Economic Behavior" et a proposé une méthode pour déclencher la bombe atomique, créditée d'avoir raccourci le temps nécessaire au développement de la bombe d'environ un an. En 1948, il est un chercheur respecté à l'Institute for Advanced Studies de Princeton.
La théorie des jeux
En 1928, John von Neumann rédige un article sur "la théorie des jeux", suggérant que l'étude des jeux pourrait offrir des éclairages en économie. En 1938, avec le professeur Oskar Morgenstern, il développe cette théorie dans l'ouvrage novateur The Theory of Games and Economic Behavior.
Le livre attire l'attention du public et reçoit même une critique dans le New York Times. Beaucoup d'étudiants de Princeton le surnomment "la bible". Toutefois, les économistes professionnels gardent leurs distances, estimant que le livre ne tient pas ses promesses audacieuses.
Bien qu'il reconnaisse son "innovation mathématique", John Nash critique également les mérites du livre. Il remarque qu'une grande partie de la théorie "semble avoir peu d'applicabilité en sciences sociales", car elle se concentre sur des "jeux de conflit total" qui ne se produisent pas souvent dans des scénarios économiques réels.
Le jeune étudiant montre également que la discussion des jeux à plus de deux joueurs ne "prouve pas qu'une solution existe pour tous ces jeux" et que l'analyse des jeux à somme non nulle — où les gains et les pertes de chaque joueur ne sont pas équilibrés exactement par les gains et les pertes des autres joueurs —, est également incomplète. Il commence rapidement à réfléchir à des solutions à ces lacunes.
Le problème de la négociation (Princeton, printemps 1949)
Dans son deuxième trimestre à Princeton, John Nash rédige son premier article académique, intitulé "The Bargaining Problem" ("Le problème de la négociation"). Malgré une formation limitée en économie, il parvient à offrir une perspective remarquablement originale et significative dans ce domaine.
L'"idée d'échange" ou la "négociation un à un" y est centrale. Pourtant, aucune théorie n'a encore pu fournir une véritable compréhension de la façon dont les personnes engagées dans un échange se comporteront ou comment une négociation se déroulera.
Le problème central réside dans le fait que les gens ne "se comportent pas de manière purement compétitive" tout le temps. Autrement dit, ils collaborent parfois. Mais comment le prédire ? John Nash trouve une solution élégante à ce problème.
En outre, son originalité réside dans le fait qu'il a eu l'idée bien avant d'être exposé au travail de John von Neumann ou aux mathématiques avancées de Princeton. En fait, l'idée lui était d'abord venue lorsqu'il suivait son premier (et seul) cours d'économie de premier cycle à l'université Carnegie.
Non-coopération (Princeton, 1949-1950)
À l'été 1949, John Nash se plonge davantage dans la théorie des jeux. Mais avant cela, il doit consacrer l'été à préparer son examen général de fin d'études.
Une fois l'examen réussi, il retourne avec ardeur à la théorie des jeux et approche le mathématicien John von Neumann avec les prémices d'une nouvelle théorie. Lors de sa présentation, ce dernier l'interrompt. Il considère que la proposition d'un équilibre dans les jeux à plus de deux joueurs (l'apport majeur de John Nash) est "triviale".
Toutefois, tout le monde n'est pas aussi catégorique que John von Neumann. L'analyste de la théorie des jeux, David Gale, est particulièrement enthousiaste. La théorie lui semble applicable à une large classe de problèmes et les mathématiques utilisées lui semblent "très belles".
Pourtant, même le jeune mathématicien ne reconnaît pas immédiatement la véritable importance de sa théorie. C'est elle, pourtant, qui deviendra "l'un des paradigmes de base en sciences sociales et en biologie" et qui finira par lui valoir un prix Nobel en économie.
Lloyd Shapley (Princeton, 1950)
En 1950, John Nash cherche à établir des liens émotionnels. C'est à ce moment que naît son amitié avec Lloyd Shapley, un brillant mathématicien travaillant à la RAND Corporation.
John Nash exprime son admiration pour Lloyd Shapley de manière enfantine. Et parfois, cela ne passe pas. Ses blagues, notamment devant les amis de ce dernier, sont peu appréciées.
Par ailleurs, des différences de points de vue théoriques les éloignent, et leur amitié prend fin.
La guerre des têtes pensantes (RAND, été 1950)
À l'été 1950, John Nash commence à travailler à la RAND Corporation, un think tank financé par l'Air Force. L'institution a pour mission d'analyser et de résoudre le problème de l'utilisation des nouvelles armes nucléaires. L'enjeu est de prévenir la guerre avec la Russie — ou de la remporter, si la dissuasion échoue.
La théorie des jeux devient cruciale dans cette mission, propulsant cette discipline dans la pensée économique d'après-guerre grâce à la recherche de la RAND.
Bien que la paranoïa de la guerre froide soit palpable, la RAND reste étonnamment informelle, favorisant un environnement décontracté et propice à l'originalité. John Nash s'y intègre parfaitement : il déambule sans contrainte dans les couloirs, perdu dans ses pensées, souvent avec un gobelet de café vide à la main.
Toutefois, il n'est pas très populaire auprès de certains collègues qui le trouvent "absurde et enfantin", déplorant son goût pour "les blagues adolescentes" et son sifflement distrait qui agacent profondément.
La théorie des jeux à la RAND
Le travail de John Nash sur la théorie des jeux attire l'attention de la RAND. Jusqu'ici, le think thank travaillait avec l'hypothèse de John Von Neumann. Les jeux à somme nulle avec deux joueurs de ce dernier étaient réinterprétés à l'aune du "conflit total entre deux superpuissances".
Pourtant, le conflit nucléaire est loin d'être un jeu à somme nulle. La compétition doit s'allier à la coopération. John Nash introduit sa théorie de l'équilibre dans ce contexte et fournit "un cadre pour poser les bonnes questions".
L'équilibre de Nash inspire également le célèbre "dilemme du prisonnier", qui fut inventé à la RAND peu avant son arrivée. Selon cette théorie, les individus rationnels ont intérêt à collaborer plutôt qu'à rechercher leur intérêt personnel.
Ces recherches innovantes feront le succès de la théorie des jeux et la postérité de John Nash. Cependant, à la mi-1950, l'intérêt pour cette théorie diminue à la RAND.
Service militaire (Princeton, 1950-1951)
Par ailleurs, travailler dans le cadre d'un programme militaire dérange John Nash. Il se trouve engoncé, limité par les obligations liées à sa fonction. Il souhaite plutôt "avoir la liberté de se promener dans tous les domaines des mathématiques".
Pour ce faire, il décide de chercher un poste universitaire. Dans l'intervalle, il accepte un intérim à Princeton sur un projet de recherche pour la Marine.
Mais d'autres obligations l'appellent. À l'été 1950, la Corée du Nord envahit la Corée du Sud et les États-Unis promettent leur soutien. John Nash craint de devoir partir à la guerre.
Ses efforts pour éviter l'enrôlement sont au moins partiellement couronnés de succès, mais il doit néanmoins réaliser son service militaire pendant plusieurs mois.
Un très beau théorème (Princeton, 1950-1951)
John Nash doit se faire une place au sein des cercles académiques. Pour se faire connaître et accroître sa réputation, il entreprend d'écrire un article visant à le faire reconnaître en tant que mathématicien pur.
Son texte est effectivement une réussite ; ses calculs sont considérés comme des mathématiques élégantes et pures. Cet article lui permet donc d'être reconnu comme un véritable mathématicien de premier plan.
Pourtant, malgré ce succès, il n'obtient pas de poste à Princeton. La raison en est sans doute que beaucoup de ses collègues le trouvent dérangeant, voire arrogant.
Finalement, John Nash accepte plutôt un poste au Massachusetts Institute of Technology, le célèbre MIT.
MIT
Le MIT est une institution historiquement dédiée à l'ingénierie. Elle a moins bonne réputation que les grandes universités où se pratiquent la physique théorique ou les mathématiques pures, par exemple. C'est pourquoi Nash se perçoit parfois comme "un cygne parmi les canards".
Néanmoins, sa présence contribue au changement de l'Institut et, grâce à lui, les mathématiques deviennent un département majeur de l'école.
Des personnalités de premier plan comme Norbert Wiener — pionnier de la cybernétique et de l'informatique, entre autres choses — et Norman Levinson, un mathématicien, l'accueillent avec bienveillance.
Garnements
Au MIT, John Nash enseigne de façon peu conventionnelle. Il adopte un style excentrique et fait beaucoup de jeux d'esprit. Ses cours, plus proches de l'association libre que de l'exposition planifiée, incluent des énigmes et des farces.
Cette originalité est valorisée dans ce milieu et permet à John Nash de se trouver des amis.John Nash ne cesse d'expérimenter et de rencontrer de nouvelles personnes. Toutefois, son caractère hautain et parfois explicitement méprisant (notamment envers les juifs) le rend détestable aux yeux de certains.
Expériences (RAND, été 1952)
À l'été 1952, John Nash fait un road trip de Bluefield à Santa Monica avec John Milnor, un étudiant diplômé en mathématiques. La bande de jeunes comprend également la sœur du mathématicien, Martha, et Ruth Hincks, une étudiante en journalisme. Le voyage prend fin quand John Nash se dispute avec cette dernière.
Les deux hommes, qui partagent un appartement temporaire près du RAND, se concentrent principalement sur leurs projets individuels. Ils expérimentent autour de la théorie des jeux et notamment des règles de coalition et de collaboration.
La relation devient toutefois tendue après que Nash a déclaré sa flamme à John Milnor.
Géométrie
Au début des années 1950, la paranoïa de la guerre froide donne lieu au maccarthysme : l'ère du soupçon à l'encontre des "espions" communistes bat son plein.
Plusieurs mathématiciens du MIT, dont Norman Levinson, sont accusés et forcés de témoigner. Ce dernier avait été membre du Parti communiste dans sa jeunesse, mais nie être resté proche de cette pensée politique.
Bien que le MIT soutienne ses employés, cet événement rappelle à tous les universitaires, y compris à John Nash, que le contrôle fait désormais partie de la vie quotidienne et que le monde qu'ils ont connu avant la guerre s'est transformé.
Deuxième partie — Vies séparées
Le poker a inspiré la théorie des jeux de Von Newman et de Nash
Singularité
Au cours de son passage au MIT, John Nash devient plus sociable et sort de sa pensée pour se frotter aux relations interpersonnelles. Comme nous allons le voir plus en détail dans les sections suivantes, il s'engage émotionnellement de façon diverse en ayant notamment :
Des relations homosexuelles ou des amitiés masculines fortes et ambigües ;
Un enfant avec une première compagne du nom d'Eleonor, qu'il abandonnera ensuite ;
Une autre compagne avec laquelle il se mariera et aura un autre enfant.
John Nash peine toutefois à répondre aux demandes d'autrui. Il comble ses propres besoins émotionnels et sexuels, mais néglige souvent ceux des autres. Orgueilleux, il estime souvent que son génie devrait suffire à les satisfaire.
Une amitié particulière (Santa Monica, été 1952)
À la fin de l'été 1952, John Nash vit l'une de ses "amitiés particulières" avec un autre homme, Ervin Thomson, âgé de trente ans et secrètement homosexuel. À l'heure du maccartisme, il est préférable de ne pas avouer trop publiquement ses orientations sexuelles.
Peu d'informations sont disponibles sur leur relation. Toutefois, elle semble significative pour John Nash, car elle marque son premier pas vers la réciprocité et l'intelligence émotionnelle. Cette relation lui permet de sortir de son isolement.
Eleanor
Lors d'une visite de routine à l'hôpital, le jeune homme rencontre une infirmière "jolie et brune" nommée Eleanor. Bien que timide et inexpérimentée sur le plan sexuel, elle est désarmée par la douceur et le charme maladroit du professeur du MIT.
Les deux amants gardent d'abord leur relation sexuelle secrète. Toutefois, lorsqu'Eleanor annonce sa grossesse, John Nash doit prendre une décision. Au départ, il semble plutôt heureux, mais cette joie est de courte durée.
La relation se détériore rapidement : Eleonor s'inquiète de l'avenir, mais le mathématicien montre peu d'intérêt pour sa situation. Malgré la naissance de leur fils, il ne la demande pas en mariage ni ne lui fournit d'aide financière.
Lorsque, finalement, John Nash suggère qu'Eleanor donne leur enfant en adoption, celle-ci se détourne de lui définitivement.
Jack
À l'automne 1952 (c'est-à-dire durant sa relation avec Eleonor), John Nash rencontre un jeune étudiant diplômé, Jack Bricker, dans la salle commune du MIT. Bien qu'habituellement dédaigneux envers les esprits moins brillants, Nash est attiré par Bricker, tandis que ce dernier est fasciné par l'intelligence et la beauté de Nash.
Leur relation, bien qu'ouverte et affectueuse, ne sera toutefois pas particulièrement heureuse. En effet, le jeune génie des maths est obsédé par son autonomie et rechigne à s'engager émotionnellement. En plus, il ridiculise son compagnon en public, puis lui avoue sa relation avec Eleanor.
La relation se détériore au point que Jack Bricker décide d'abandonner ses études supérieures.
L'arrestation (RAND, été 1954)
En 1954, John Nash passe un autre été à la RAND. Suivant ses méthodes habituelles, il passe beaucoup de temps à réfléchir à ses recherches en marchant le long de la plage ou dans le parc Palisades — souvent jusqu'à très tard dans la nuit.
Un jour, la police signale à la sécurité de RAND l'arrestation du jeune homme pour "exhibition indécente" dans ce parc — où il ne faisait pas que penser, mais pratiquait aussi le cruising (rencontre avec d'autres hommes en extérieur)…
Cela entraîne une rupture de contrat. À cette époque, l'homosexualité est vue comme obscène et dangereuse. Le climat paranoïaque de la guerre froide n'aide en rien.
Nash ne semble pas initialement perturbé par cet incident. Toutefois, celui-ci révèle la vulnérabilité de sa vie privée et l'existence de pressions extérieures.
Alicia
De retour au MIT, Nash trouve un soulagement dans ses visites à la bibliothèque musicale, où il rencontre Alicia Larde. Cette ancienne étudiante est séduite par sa combinaison de génie, de statut et de beauté naturelle. Intelligente et curieuse, elle imite ses intérêts pour attirer son attention.
Fascinée par son nouveau compagnon, Alicia décide de renoncer à ses ambitions scientifiques et vise le mariage avec lui. Mais ce dernier ne sait pas encore que faire. Il est face à de nombreux choix, tant personnels que professionnels.
Manœuvres d'approche
John Nash envisage le mariage avec une femme comme une solution possible à ses propres problèmes avec les hommes et les risques qu'il encourt. C'est avec Alicia, rencontrée au moment opportun, qu'il décide de se lancer.
Le chercheur est attiré par la jeune femme car celle-ci est intelligente, mais aussi parce qu'elle s'intéresse à lui et l'aime tel qu'il est. Mais il n'est pas très doué pour la monogamie… En effet, pendant qu'il entame cette relation, il continue à voir Eleanor et Jack Bricker (en fait, tout se passe à la même période !).
Seattle (été 1956)
Nash quitte le MIT pour assister à une école d'été à l'Université de Washington. Il espère être au centre de l'attention. Malheureusement, l'annonce de la preuve de l'existence de sphères exotiques par un autre mathématicien lui vole complètement la vedette. John Nash se sent alors petit, tout petit…
C'est néanmoins à cette occasion qu'il rencontre Amasa Forrester, un ancien camarade de Princeton, ouvertement homosexuel et très sympathique. Ils sortent un temps ensemble et John Nash garde un bon souvenir de cette relation.
Plus tard, lorsque le mathématicien est mis devant ses responsabilités de père, il accorde une pension alimentaire à Eleonor. En fait, il semble que ce soit Jack Bricker qui l'ait convaincu d'agir de la sorte pour éviter un scandale préjudiciable à sa carrière.
Décès et mariage (1956-1957)
John Nash aime la vie new-yorkaise et s'installe à New York. Il aime la vie bohème et veut vivre différemment. Toutefois, le décès de son père le confronte à nouveau à des responsabilités et à des règles qu'il méprise et rejette.
D'un autre côté, sa mère fait pression pour qu'il se marie. John Nash et Alicia se fiancent donc et organisent une petite cérémonie de mariage familiale en février 1957.
Troisième partie — Comme un feu qui couve sous la cendre
La schizophrénie de John Nash lui crée de nombreux problèmes dans la vie quotidienne.
Olden Lane et Washington Square (1956-1957)
Comme il vit à New York, John Nash visite fréquemment l'Institut Courant des sciences mathématiques de l'Université de New York. Il aime ce lieu et finit par y passer autant de temps qu'à l'Institute of Advanced Study (ISA).
Malgré l'atmosphère conviviale et les défis stimulants qu'il trouve dans ces institutions, John Nash considère avoir échoué dans ses recherches à cette époque. Il découvre qu'un mathématicien italien, Ennio de Giorgi, a prouvé un théorème sur lequel il travaillait quelques mois plus tôt.
Les méthodes non conventionnelles de Nash connaissent un certain succès. Mais il devient aussi de plus en plus obsédé par la révision de la théorie quantique ; un effort qui se révèle vain et qu'il considérera plus tard comme potentiellement lié à l'apparition de sa schizophrénie.
La fabrique de bombes
Le couple trouve, non sans difficultés, un appartement à Cambridge et commence à mener une vie conjugale classique. Malgré cette bonne nouvelle, le mathématicien reste insatisfait. Il voudrait être davantage reconnu et il s'inquiète de ne pas encore avoir une position permanente à MIT.
Il se plaint également de ne pas obtenir la prestigieuse Médaille Fields. Son travail devient pourtant de plus en plus reconnu. En réalité, il se met une pression énorme sur les épaules pour réussir ; une pression, comme nous allons le voir, sans doute excessive.
Secrets (Été 1958)
John Nash a presque 30 ans. Il est anxieux, notamment en raison de la croyance selon laquelle les meilleures découvertes mathématiques surviennent avant cet âge.
Avec cette idée en tête, il décide de se confronter à l'Hypothèse de Riemann, un problème mathématique encore irrésolu. Il passe alors fréquemment du doute et de la perte de confiance en soi à l'exaltation la plus complète.
En parallèle, John Nash développe une passion pour les marchés boursiers et l'argent. Il cherche à décoder un supposé "secret" du marché. Il demande un prêt à sa mère et commence à réaliser des investissements de plus en plus risqués.
Durant l'été, John Nash et Alicia voyagent en Europe pour leur lune de miel. Le jeune homme offre une bague trop chère à sa compagne, mais à part ça le couple est néanmoins heureux.
Des plans sur la comète (Automne 1958)
De retour à Cambridge, Alicia annonce sa grossesse. Le mathématicien se sent à la fois heureux et inquiet. Il ne sait que faire, notamment au niveau de son avenir professionnel. Il reçoit des offres de postes très intéressantes, mais préfère prendre un congé sabbatique.
À cette époque, il partage son temps entre l'IAS et l'Institut des hautes études scientifiques à Paris.
Mais il ne parvient pas à gagner en stabilité. Financièrement, il perd l'argent investi en bourse et doit rembourser sa mère. Au niveau personnel, il s'engage dans une relation ambiguë avec Paul Cohen, un homme ambitieux qui attire le mathématicien.
Certains témoins et commentateurs prétendent que c'est la relation déçue et la compétition entre Paul Cohen et John Nash qui a été la cause de son effondrement psychique.
L'empereur de l'Antarctique
Nouvel An 1958. John Nash se déguise en bébé, ce qui étonne son entourage. Mais ce n'est pas le seul événement étrange :
Il se lance dans des monologues confus ;
Fait état de croyances irrationnelles ;
Rédige des lettres insensées à des ambassadeurs ;
N'arrive plus à suivre le fil de son exposé lors de ses conférences ;
Etc.
Indubitablement, ce sont les premiers signes de la maladie mentale qui se manifestent. Comme nous allons le voir, sa santé décline rapidement et va le conduire d'hôpital en hôpital à la recherche d'un traitement.
Dans l'œil du cyclone (printemps 1959)
Alicia suspecte depuis un moment que John Nash présente des signes de détresse mentale. Il est incohérent et paranoïaque. Au début, elle attribue ces comportements au stress du travail et à la perspective d'une paternité imminente, mais les symptômes de Nash deviennent plus inquiétants.
Parmi ses comportements étranges, il menace de vider ses comptes bancaires et écrit des lettres bizarres à des institutions internationales.
Hésitant à révéler la situation par crainte des conséquences professionnelles pour son mari, elle quitte son emploi pour le surveiller. Les conseils contradictoires de psychiatres et un incident alarmant conduisent finalement Alicia à reconnaître la gravité de la situation.
Elle prend alors une décision que John Nash lui reprochera longtemps : demander son internement.
Le jour se lève à Bowditch Hall (Hôpital McLean, avril-mai 1959)
John Nash prétend être le leader d'un mouvement mondial pour la paix sous le nom de "Prince de la paix". Après une brève évaluation à l'hôpital McLean où l'emmènent des policiers, il est finalement bel et bien interné. Un diagnostic est établi : schizophrénie paranoïaque.
Sa mère, Virginia, est bouleversée. Toutefois, elle se montre incapable de soutenir Alicia. Il semble normal lorsqu'elle le visite et ne comprend pas véritablement le problème. Traité avec des médicaments et une psychothérapie intensive, il se comporte en "patient modèle".
Cependant, certains psychiatres doutent de la sincérité de son rétablissement. Finalement, l'hôpital le libère après qu'il ait fait appel à un avocat et que sa femme se soit prononcée contre un nouvel internement.
Un thé chez le chapelier fou (Mai-juin 1959)
La vie de sa compagne, Alicia, n'est pas facile.
John Nash étant à l'hôpital, elle décide de s'installer chez son amie Emma. Elle doit se défendre d'avoir fait interner son mari. Mais aussi faire face à ce dernier, qui menace de divorcer en représailles de son geste.
Bien qu'elle soit enceinte, elle met toute son énergie dans la défense de son compagnon :
"Toute son attention [est] focalisée sur une seule tâche — non pas celle d'accoucher, mais celle de sauver John Nash." (Un homme d'exception, Troisième partie)
Une fois sorti de l'hôpital, John Nash — toujours fâché contre sa femme et en proie à ses théories délirantes — décide de s'enfuir et de partir vivre en Europe.
Quatrième partie — Les années perdues
Citoyen du monde (Paris et Genève, 1959-1960)
À Paris, John Nash cherche à rompre avec son ancienne vie américaine. Il tente de renoncer à sa citoyenneté américaine, mais un fonctionnaire de l'ambassade l'en dissuade. Malgré cela, il persiste et demande le statut de réfugié en Suisse.
Après des mois de lutte et d'échecs, il est finalement expulsé d'Allemagne de l'Est et renvoyé aux États-Unis. Durant cette période, ses comportements étranges et ses idées délirantes continuent de surprendre.
Zéro absolu (Princeton, 1960)
De retour aux États-Unis, John Nash séjourne brièvement à Princeton, puis emménage avec Alicia, mais les ennuis ne tardent pas à apparaître.
Il souhaite retourner en France et prétend être lié à des affaires internationales ; il parle de paix mondiale et de gouvernement mondial. Sa femme, Alicia, réalise qu'il devra probablement être interné à nouveau.
Finalement, la police doit intervenir. Sa santé mentale exige un internement. Étrangement (ou logiquement ?), deux jours plus tôt, John Nash prédit qu'il sera emmené par les policiers.
Tour de silence (Trenton State Hospital, 1961)
Avec peu d'argent, le couple ne peut pas faire grand-chose. John Nash est placé à l'hôpital d'État de Trenton. Il dira plus tard que le traitement à l'insuline qu'il y reçoit alors a été une "torture". En outre, il vit en grande promiscuité avec d'autres patients.
Il y reste six mois. Puis il est transféré au sein de l'aile de réadaptation après que le traitement ait montré des signes de succès. Il peut enfin travailler à un article académique important et est "libéré" de l'hôpital à la fin de l'été.
Un intermède de rationalité imposée (Juillet 1961 - avril 1963)
Bien que sa récupération mentale soit considérée comme une issue positive par son entourage, John Nash ressent "un sentiment de diminution et de perte". Pourquoi ? Car il considère qu'il n'a plus accès à ce qu'il considère comme des "visions cosmiques, voire divines".
Dépendant à nouveau de la gentillesse de ses amis et collègues, John Nash obtient un modeste poste de recherche à l'IAS. Bien qu'Alicia et lui vivent à nouveau ensemble, la relation demeure tendue.
Lorsque la santé mentale du mathématicien décline à nouveau, Alicia décide d'entamer à contrecœur une procédure de divorce. Elle lui impose également de se rendre dans une clinique pour être soigné.
Le problème de l'extension (Princeton et clinique Carrier, 1963-1965)
John Nash est admis dans une clinique privée qui pratique les électrochocs et les traitements pharmaceutiques : la Carrier Clinic. Sa femme refuse qu'il reçoive davantage d'électrochocs. Il y a passé plusieurs mois.
Une fois sorti, le mathématicien vit seul et reprend son travail. Mais son comportement étrange persiste. Malgré des apparences positives, il se considère comme une "figure religieuse secrète". Après un séjour en Europe, il est réadmis à la Carrier Clinic, puis s'installe à Boston une fois le traitement terminé.
Solitude (Boston, 1965-1967)
John Nash se sent seul sans sa femme et son fils. Il voit un psychiatre et décide de prendre des médicaments, ce qui ne lui plaît guère. En effet, les médicaments nuisent à sa créativité scientifique.
Il connaît ainsi des hauts et des bas entre productivité et reprise des crises. Au printemps 1967, il devient maniaque, incohérent, paranoïaque et délirant ; il est obsédé par des nombres magiques et des conspirations internationales.
Il rencontre sa première femme avec leur fils. Mais les relations sont mauvaises, en raison de son instabilité psychologique et de son irritation face aux résultats scolaires de son fils.
Un homme seul dans un monde étrange (Roanoke, 1967-1970)
À quarante ans, John Nash paraît déjà "vieux". Il vit à Roanoke avec sa mère, erre en ville, en sifflant parfois. La plupart du temps, il reste à la maison et y tourne — littéralement — en rond. Il est complètement obnubilé par la politique et fomente des théories du complot. Il crée des codes secrets.
Terrifié à l'idée d'être hospitalisé à nouveau, John Nash est pris de colère lorsque sa sœur décide de le faire interner à nouveau après la mort de sa mère. Il rompt tout lien avec elle pendant de longues années.
Le fantôme de Fine Hall (Princeton, années soixante-dix)
John Nash est surnommé "le Fantôme" à Princeton. L'air absent, les yeux enfoncés dans des cernes creusées, il sillonne les couloirs et donne cours de façon cryptique. Lors de ceux-ci, il mélange chiffres, codes, politique, philosophie et religion. Les étudiants sont désarçonnés par un tel enseignement, qui laisse parfois à désirer, mais qui est aussi, par moment, très stimulant.
Malgré sa maladie, John Nash espère toujours rester en contact avec sa communauté. Son écriture codée pourrait être le moyen qu'il trouve, à cette époque, pour ne pas perdre pied complètement. Par ailleurs, il se sent bien dans les couloirs de l'université. Princeton est un "endroit calme et sûr" pour lui. Il peut s'y exprimer sans crainte de rejet.
En 1978, il reçoit le prestigieux prix John Von Neumann, mais n'est pas invité à la cérémonie de remise des prix.
Une vie paisible (Princeton, 1970-1990)
Dans les années 1970, Alicia et John Nash vivent ensemble tant bien que mal, malgré la maladie mentale. La santé de John Nash reste instable, mais il cherche à passer du temps avec sa femme et leur fils Johnny.
Ce dernier, doué en mathématiques, montre toutefois — lui aussi — des signes de schizophrénie. Il est hospitalisé à plusieurs reprises, mais parvient à étudier les mathématiques et obtient même un doctorat en 1985.
Cinquième partie — Le plus digne
John Nash reçoit le prix Nobel d'économie en 1994.
Rémission
John Nash retrouve un équilibre mental à partir des années 1970 et 1980. Bien qu'ils ne disparaissent jamais complètement, les symptômes de la schizophrénie diminuent progressivement durant ces années.
Cette victoire sur la maladie est liée à sa propre capacité à tenir à distance les pensées délirantes qui l'assaillent. Il parvient à se raisonner et à entretenir des relations plus saines avec cette partie de sa psyché qui lui joue des tours.
Cette amélioration lui permet de retrouver une certaine normalité dans ses interactions. Il reprend également ses recherches et se forme à l'utilisation de l'informatique.
Pendant ce temps, sa célébrité s'accroît ; il est de plus en plus cité dans des articles universitaires, principalement en économie. Mais, si son nom circule, la plupart des chercheurs pensent qu'il est mort ou en institution !
Nouveau signe important de reconnaissance : John Nash est élu membre de la Société d'économétrie.
Le prix
John Nash n'a pas fait l'unanimité ! Lorsqu'il est proposé comme candidat au prix Nobel d'économie, les membres du comité hésitent en raison de sa santé mentale. Ils enverront même un émissaire, Jörgen Weibull, pour évaluer sa personnalité.
Le comité débat par deux fois de son inclusion en tant que candidat au prix. Certains s'y opposent vigoureusement, tandis que d'autres sont ses défenseurs passionnés. D'un côté, il y a ceux qui ont connu le mathématicien dans ses pires moments ; de l'autre, il y a ceux qui considèrent avant tout ses mérites scientifiques.
Finalement, John Nash est informé qu'il reçoit le prix Nobel vers la fin de l'année 1994.
La plus grande vente aux enchères de tous les temps (Washington DC, décembre 1994)
Au même moment, Al Gore inaugure "la plus grande vente aux enchères de tous les temps" liée aux télécommunications. La particularité de cet événement est qu'il s'appuie sur la théorie des jeux et, notamment, sur l'analyse de la rivalité et de la coopération entre un petit nombre de joueurs rationnels.
C'est la preuve que les concepts développés par John Nash deviennent de plus en plus acceptés et utilisés par les mathématiciens et les économistes (qui organisent la vente aux enchères). C'est un autre type de reconnaissance : après de longues "décennies de résistance", il voit enfin sa théorie appliquée largement.
De nouveau au monde (Princeton, 1995-1997)
La vie de John Nash s'améliore financièrement après la réception du prix Nobel. Il continue à travailler à Princeton, mais ses préoccupations s'orientent toujours davantage vers sa famille ; il s'inquiète en particulier pour la santé de son fils, Johnny.
Par ailleurs, John Nash cherche également à améliorer sa relation de couple avec sa femme et l'idée d'un remariage est même évoquée.
Épilogue
Et c'est bien ce qui se produit ! Les époux Nash se remarient après 40 de mariage. John Nash se sent stable et ne craint plus les rechutes.
Le prix Nobel travaille à divers projets :
Il donne des conférences dans lesquelles il aborde, notamment, la question des troubles mentaux et de la stigmatisation des personnes qui en souffrent.
Il continue à faire des mathématiques.
Ses relations sociales s'améliorent nettement, tant avec ses collègues qu'avec ses amis et sa famille. Et finalement, l'idée que quelqu'un rédige une biographie sur lui semble lui plaire — alors qu'il la trouvait auparavant saugrenue.
Conclusion sur « Un homme d'exception » de Sylvia Nasar :
Ce qu’il faut retenir de « Un homme d'exception » de Sylvia Nasar :
Tout l'intérêt de ce livre consiste à nous faire entrer dans la peau de John Nash. Non seulement dans ses grands moments créatifs, mais aussi dans ses périodes de trouble social et psychologique. Nous apprenons beaucoup d’éléments sur sa personnalité complexe et nous nous faisons une meilleure idée de sa façon d’engendrer des idées nouvelles.
Le célèbre mathématicien qui a mis en forme une bonne partie de la théorie des jeux a bien failli ne jamais obtenir le prix Nobel en raison de ses problèmes "psy". Pourtant, comme le montre à merveille le livre, il est parvenu à se stabiliser et à devenir une personne plus vivable pour ses proches.
Sylvia Nasar parvient parfaitement à nous plonger dans cette histoire, ainsi que dans cette époque des États-Unis de l'après-guerre.
Points forts :
Une écriture brillante qui fait de cette biographie un véritable "page turner" ;
De nombreuses anecdotes qui nous permettent de comprendre les relations entre génie et folie ;
Un témoignage exceptionnel de la vie de l'un des plus grands mathématiciens contemporains ;
Si vous avez aimé le film (ou que vous ne l'avez pas encore vu), lisez le livre pour comparer !
Point faible :
C'est un livre passionnant… Donc je n'en ai pas trouvé !
Ma note :
★★★★★
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April 18 2024, 5:00pm
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L’investisseur moderne
Résumé de "L’investisseur moderne – Comment faire partie des nouveaux riches" de Jérémy Pajot : Dans "L'investisseur moderne", Jérémy Pajot partage ses stratégies d’investissements financiers qui combinent immobilier, bourse et nouveaux actifs pour vous aider à vous créer des revenus complètement passifs et vous affranchir du salariat.
Par Jérémy Pajot, 2022, 222 pages.
Chronique et résumé de "L’investisseur moderne – Comment faire partie des nouveaux riches" de Jérémy Pajot
Avant-propos
Dans l’avant-propos de son livre "L’investisseur moderne", l'auteur, Jérémy Pajot explique que le monde évolue très vite, notamment la finance avec internet et les nouvelles technologies.
De nouveaux business, monnaies et façons d'investir apparaissent. Aussi, l'investisseur d’aujourd’hui - l’investisseur moderne - doit s'adapter à ces changements et saisir les opportunités.
L'auteur raconte également comment il a investi dans une villa en Indonésie à distance grâce aux outils actuels.
Jérémy Pajot termine son avant-propos en rappelant l’objectif de son ouvrage : guider le lecteur pour qu'il devienne un investisseur moderne et atteigne l'indépendance financière.
Introduction du livre "L’investisseur moderne"
L'auteur, son parcours et ses objectifs d'indépendance financière
L’auteur du livre "L’investisseur moderne", Jérémy Pajot, commence par nous raconter son histoire. Il le fait de façon brève car il est plutôt quelqu’un de discret sur sa vie privée, confie-t-il, et préfère apporter des connaissances à son audience.
L’enfance modeste de Jérémy Pajot
Jérémy Pajot grandit en banlieue parisienne dans une famille modeste. Ses parents sont alors locataires d’un logement HLM. À ce propos, il raconte, un jour, avoir fait une découverte à l’origine de son intérêt pour l’immobilier :
"Lors de leur départ à la retraite en 2010 [l’auteur parle de ses parents], je me suis rendu compte qu'ils avaient payé en loyer l'équivalent de trois fois le prix du bien. Pour m'amuser, j'ai essayé de calculer le prix d'achat de ce logement :
Trois chambres de 100 mètres carrés qui valaient dans les années 90 moins de 60 000 €. Le loyer payé par mes parents pour ce logement social (en moyenne lissé sur 30 ans) était de 500 € par mois. Un petit calcul s'impose : 500 € * 12 mois = 6 000 € par an de loyer payé. Soit 6 000 * 30 ans = 180 000 € en 30 ans. 60 000 € (prix du marché) * 3 = 180 000 €. Mathématiquement, ils ont payé leur logement trois fois en loyer. L'organisme HLM avait donc fait 300 % en louant ce logement à mes parents. Voilà le premier déclencheur de ma future frénésie immobilière."
Jérémy Pajot arrête l'école à 16 ans pour tenter une carrière de footballeur professionnel, sans succès. Il s’exile alors sur la Côte d'Azur pour travailler.
L’ascension de l’auteur vers la liberté financière : d’une maison de retraite à la gestion de fortune
L’auteur trouve un emploi d’agent hospitalier de nuit dans une maison de retraite à Nice. Mais ce travail ne le satisfait pas. Le jeune homme s’ennuie terriblement. Poussé par un désir de progression, il décide donc de reprendre ses études afin de gagner plus d'argent. Il obtient son bac en candidat libre puis poursuit des études supérieures en économie et finance.
L’auteur exerce ensuite 8 ans dans la finance au Luxembourg et en Suisse. Cette longue expérience lui permet d'acquérir des compétences solides pour investir judicieusement.
Son objectif est alors d’atteindre rapidement l'indépendance financière pour vivre librement. Influencé par des ouvrages comme "Père riche, père pauvre" de Robert Kiyosaki, sa philosophie est de considérer chaque euro comme un employé qui doit générer des revenus.
Après 8 ans de salariat, il réussit, confie-t-il, à remplacer son salaire par les revenus issus de ses investissements. Il se consacre désormais à l'éducation financière et à son cabinet de gestion de patrimoine.
Le profil de l'investisseur moderne
Selon Jérémy Pajot, l'investisseur moderne est curieux, pragmatique et n'hésite pas à sortir des sentiers battus pour innover, en s'intéressant par exemple aux crypto-monnaies.
Connecté et informé, il cherche à tirer profit des nouvelles tendances.
Ici, l'auteur se définit comme un investisseur "dynamique", prudent mais prêt à prendre des risques mesurés pour atteindre ses objectifs.
La stratégie d'investissement de Jérémy Pajot en 3 piliers
L'auteur de "L’investisseur moderne" expose ensuite sa stratégie. Celle-ci repose sur 3 piliers complémentaires :
L'immobilier via l'effet de levier du crédit,
La bourse via des placements diversifiés,
Les nouveaux actifs comme les crypto-monnaies.
Le but : diversifier ses investissements pour se créer des revenus passifs.
Le fil conducteur : la liberté financière
Pour Jérémy Pajot, le fil commun de ses investissements est, indique-t-il, la recherche d'indépendance financière. Et celle-ci requiert, selon lui, l'acquisition d'actifs capables de générer des revenus passifs.
L'objectif n'est donc pas de devenir riche, mais simplement de ne plus dépendre d'un salaire pour vivre.
Des méthodes qui s'adressent à tous, y compris aux investisseurs débutants
Ce livre s'adresse avant tout aux primo-investisseurs qui débutent avec peu ou pas d'épargne. L'auteur dit vouloir transmettre, dans cet ouvrage "L’investisseur moderne", ses méthodes éprouvées pour atteindre l'indépendance financière et vivre de ses investissements.
Il entend démontrer que c'est accessible à tous, même en partant de rien.
Définir son profil investisseur
Avant d'investir, Jérémy Pajot insiste sur l'importance de définir son profil investisseur. Autrement dit : évaluer son aversion au risque et son horizon d'investissement.
En effet, pour l'auteur, ces deux paramètres sont essentiels pour choisir des investissements adaptés.
L'aversion au risque
Il s'agit de déterminer la perte maximale que l'on est prêt à accepter sur ses investissements.
Il existe ici 5 différentes catégories d’investisseurs en ce qui concerne les risques :
"1 - L'investisseur prudent - conduit une voiture sans permis : il ne souhaite pas perdre son argent et désire garantir son capital. 2 - L'investisseur modéré - conduit une Renault : il est prêt à perdre, mais très peu. Entre 1 % et 2-3 % maximum. 3 - L'investisseur équilibré - conduit une Porsche : il est prêt à perdre de 10 à 15 % maximum. 4 - L’investisseur dynamique - conduit une Lamborghini : il est prêt à perdre entre 20 et 40 % maximum"
Jérémy Pajot se définit, quant à lui, comme un investisseur "équilibré", prêt à perdre 15 % maximum.
L'horizon d'investissement
Il s'agit de la durée pendant laquelle on conserve un placement. Plus cet horizon est long, moins on est exposé aux risques. On distingue 3 types d’horizons : "Le court terme : pour une durée inférieure à trois ans. Le moyen terme : pour une durée comprise entre trois et huit ans. Le long terme : pour une durée supérieure à huit ans."
L'auteur, par exemple, investit sur le très long terme, au minimum 10 ans.
CHAPITRE 1 : Utilise le crédit bancaire pour faire de l’argent sinon n’emprunte pas !
1.1 - Le crédit immobilier, un outil puissant pour s'enrichir
Le chapitre 1 du livre "L’investisseur moderne" commence par souligner que le premier investissement est souvent le plus important et qu'il ne faut pas se tromper au départ.
"Ton premier investissement est souvent le plus important. En effet, si tu te trompes dès le départ et que cela se passe mal, tu es incité à abandonner et ne plus vouloir investir ton argent."
Pour trouver le meilleur couple rendement/risque, l’auteur a défini 4 critères clés :
La liquidité,
La volatilité,
Le cash flow généré,
L'effet de levier sur le long terme.
1.2 - Immobilier Vs bourse pour un petit épargnant
L'auteur de "L’investisseur moderne" compare ensuite l'immobilier et la bourse.
Considérons, pour cela, 3000€ d'épargne en 2012. Eh bien, grâce à l'emprunt, l’auteur dit pouvoir lever 100 000€ pour l'immobilier et dégager 10 000€ de loyers annuels. En bourse, il n'obtiendrait que 300€ de plus-value avec son épargne.
Ainsi, l'immobilier permet un bien meilleur retour sur investissement grâce à l'effet de levier du crédit sur le long terme.
1.3 - Le crédit immobilier, la "bonne dette"
Contrairement au crédit conso, le crédit immobilier est une "bonne dette", déclare l’auteur.
Pourquoi ? Parce qu’il permet d'acheter des revenus futurs et de profiter de l'effet de levier, d'autant plus avec les taux bas actuels (les propos sont à ramener au moment de l’écriture du livre, en avril 2022).
Les plus grands investisseurs comme Mark Zuckerberg ou Donald Trump l'utilisent.
Jérémy Pajot explique aussi qu'il ne faut pas rembourser trop vite son crédit immobilier mais plutôt réinvestir l'argent.
"Ne rembourse pas ton crédit immobilier, l’inflation le fera pour toi."
1.4 - La stratégie utilisée par Jérémy Pajot pour son premier investissement
Jérémy Pajot nous raconte avoir acheté sa résidence principale en négociant un différé de remboursement. Cela lui a permis d'épargner 20 000€ en 1 an pour un premier investissement locatif avec un objectif de 1500€ de cash-flow net.
L’auteur affirme que cette stratégie est aujourd’hui possible grâce aux taux bas et aux nouvelles façons de louer.
1.5 - En conclusion
Même si l'idée d'être endetté fait peur, les taux actuels du crédit immobilier (les propos sont à ramener au moment de l’écriture du livre, en avril 2022) sont, selon Jérémy Pajot, une chance inouïe pour les emprunteurs de lever des fonds et créer des revenus passifs.
C’est pourquoi l'auteur incite à utiliser le crédit immobilier : grâce à lui, l’immobilier procure un actif peu risqué et des revenus stables, et permet d’augmenter son retour sur investissement.
CHAPITRE 2 : 3 stratégies à haut rendement pour multiplier tes investissements
2.1 - Un secteur immobilier en pleine mutation
Dans le chapitre 2 du livre "L’investisseur moderne", Jérémy Pajot décrit comment l'immobilier a beaucoup évolué ces dernières années avec l'arrivée de plateformes de location comme Airbnb ou Booking. "L'immobilier n'est plus le même qu'il y a 20 ans" lance-t-il. De nouveaux modes de location sont apparus, comme la colocation ou la location meublée de courte durée.
Cette mutation touche l'ensemble du territoire français. La demande locative est forte partout, pas seulement à Paris. Le marché immobilier hexagonal recèle donc un fort potentiel de croissance, même en province.
2.2 - Les 4 grands types de location dans l'immobilier résidentiel
L'auteur distingue quatre principaux types de location dans l'immobilier résidentiel :
La location longue durée vide,
La location longue durée meublée,
La colocation entre particuliers,
La location courte durée de type Airbnb.
Chacun présente des avantages et des contraintes spécifiques en termes de gestion ou de rentabilité.
2.3 - Les 3 stratégies de l'investisseur moderne dans l'immobilier
Stratégie 1 – L’immeuble de rapport
Contrairement aux idées reçues, les immeubles de rapport sont accessibles pour un investisseur débutant, assure Jérémy Pajot. L’auteur a ainsi acheté le sien à seulement 23 ans.
Selon "L’investisseur moderne", les avantages de ce type d'investissement sont multiples :
Des prix attractifs liés à une faible concurrence,
La possibilité d'acheter en lot pour négocier les prix,
L'absence de charges de copropriété.
Stratégie 2 – La division immobilière
Cette stratégie repose sur l'achat de grandes surfaces à bas prix au m2 pour les diviser en petits lots, qui se loueront bien plus cher au m2 une fois rénovés.
La division crée donc mécaniquement de la valeur grâce à cette astuce.
Jérémy Pajot raconte avoir lui-même réalisé un projet à 16 % de rentabilité nette grâce à l'application rigoureuse de cette technique.
Stratégie 3 – L’immobilier international
Enfin, l’investisseur moderne doit aussi diversifier géographiquement ses investissements immobiliers, au-delà des frontières, préconise l’auteur.
Lui-même a notamment acheté une villa de rapport à Bali, grâce à des rendements élevés (jusqu'à 15 %), une forte croissance touristique locale et des critères de confiance dans le promoteur.
L'immobilier international permet notamment de se prémunir des risques liés à un seul marché.
2.4 - En résumé
Grâce à l'application rigoureuse de ces trois stratégies de niches (immeuble de rapport, division immobilière et international), Jérémy Pajot a atteint l'indépendance financière dès l'âge de 31 ans.
Il démontre que des rentabilités immobilières à deux chiffres sont possibles, à condition de sortir des schémas traditionnels d'investissement.
CHAPITRE 3 : Les 3 outils des plus riches pour optimiser leurs fiscalités
3.1 - La fiscalité française reste attractive
Dans le chapitre 3 du livre "L’investisseur moderne", Jérémy Pajot explique que malgré sa réputation de lourdeur, la fiscalité française continue d'attirer les investisseurs étrangers et les capitaux internationaux.
Il existe en effet de nombreuses niches fiscales permettant de réduire sensiblement son imposition sur les revenus immobiliers. Et les maîtriser parfaitement est indispensable pour tout investisseur immobilier souhaitant maximiser son indépendance financière.
3.2 - Les deux options principales : investir en nom propre ou en société
Concrètement, deux options s'offrent à l'investisseur moderne. Chaque solution présente des avantages et des inconvénients spécifiques.
Investir à titre personnel, en nom propre
C’est cet investissement qu’a choisi de privilégier Jérémy Pajot dans un premier temps. Ce statut lui a permis de percevoir ses loyers sans payer d'impôts pendant plusieurs années grâce aux importantes dépenses déductibles liées à ses travaux.
L'auteur précise ici qu’en location meublée, le régime réel est indispensable. Il permet de déduire toutes les dépenses liées à son investissement locatif. Mieux, ce régime autorise des déductions supplémentaires très avantageuses comme les amortissements. Ces "charges invisibles" réduisent l'imposition sans dépenser d’argent.
Investir via une société, typiquement une SCI
Désormais, Jérémy Pajot investit également au travers de SCI soumises à l'impôt sur les sociétés. Ce régime possède de multiples atouts, informe-t-il : un impôt moins salé et la possibilité de reporter des déficits sans limite. Et grâce aux revenus de ses SCI, l’auteur peut réinvestir et faire fructifier son patrimoine sur le long terme, en optimisant méthodiquement sa création de richesse.
3.3 - Une troisième option : la holding
Jérémy Pajot explique ici qu’une holding regroupe les participations financières de diverses sociétés sans commercialiser de produits ou services. Elle investit dans les sociétés du groupe, comme le groupe Kering qui détient Gucci et Yves Saint Laurent.
L'avantage du montage en holding réside dans l'exonération des dividendes via ce qu’on appelle le régime Mère-Fille. La holding évite la double imposition des bénéfices de la filiale, d’où une gestion fiscale optimisée.
L’auteur conclut en décrivant comment cette stratégie en plusieurs étapes lui permet de vivre de ses loyers tout en continuant à investir et à développer son patrimoine. Son but étant d'optimiser sa création de richesse sur le long terme.
CHAPITRE 4 : Les méthodes de Jérémy Pajot pour continuer à investir
Dans le chapitre 4 de "L'investisseur moderne", Jérémy Pajot nous dévoile ses méthodes pour multiplier nos investissements à l’infini.
4.1 - Utiliser l'effet de levier du crédit immobilier
Tout d'abord, l'effet de levier du crédit immobilier est très puissant pour s’enrichir rapidement, affirme l’auteur.
Le but est de réussir à se faire financer au maximum par les banques. L’investisseur moderne renouvellera ensuite l'expérience. Une fois, deux fois, dix fois !
Répéter ainsi les investissements est obligatoire si nous voulons faire fructifier nos revenus passifs. Un seul investissement ne suffit généralement pas, prévient Jérémy Pajot.
4.2 - Maîtriser son taux d'endettement
Comment s'assurer qu'on peut emprunter encore et encore ? C'est là que le taux d'endettement entre en jeu.
Jérémy Pajot nous explique que ce taux, généralement plafonné à 35 %, dépend de plusieurs éléments comme de nos revenus, de la durée de notre prêt, des autres crédits en cours, etc.
Aussi, plus on a de revenus conséquents, plus ce taux d’endettement diminue et plus on peut emprunter.
4.3 - Dépasser le plafond du salaire grâce à l'entrepreneuriat
Oui mais voilà, arrivé à un certain stade, le salaire plafonne les capacités d'emprunt et nous limite dans notre démarche d’investissement.
Jérémy Pajot propose alors ici une solution pour continuer malgré tout à investir sans limite : créer sa société pour augmenter ses revenus et ainsi continuer à accéder à plus de financements. C’est ce que lui a fait : en devenant entrepreneur, il a boosté ses revenus, brisant ainsi les chaînes du salaire fixe et empruntant encore plus.
4.4 - Profiter de l'effet de levier à l'étranger
L'effet de levier international est aussi un moyen puissant pour diversifier géographiquement ses investissements.
Jérémy Pajot en a lui-même fait l’expérience. Il termine en effet le quatrième chapitre de son livre en partageant ses aventures immobilières aux USA et à Dubaï.
Là-bas, les banques sont moins pointilleuses, moins regardantes sur le statut professionnel notamment, fait remarquer l’auteur. Et à Dubaï, ville en plein essor, les promoteurs proposent des facilités de paiements étalés sur 10 ans et la possibilité de recourir à un crédit une fois le bien construit seulement. De cette façon, ce sont ses locataires qui rembourseront son prêt immobilier.
CHAPITRE 5 : Réinvestir son cashflow dans les marchés financiers
5.1 - La bourse, un investissement passif et performant
Dans ce 5ème chapitre, Jérémy Pajot nous embarque dans le monde de la bourse.
Pour lui, la bourse est un investissement attractif pour les revenus complètement passifs qu’elle procure.
De plus, sur la durée, ça paie. L’Histoire a en effet toujours montré que la performance boursière est élevée sur le très long terme, malgré une volatilité inhérente aux marchés actions.
Alors, lance l'auteur : pourquoi ne pas réinvestir une partie des gains de nos investissements immobiliers en bourse ?
5.2 - Les fonds d'investissement ne battent pas les indices
Sur des marchés renommés comme le CAC 40, l’auteur décrit combien il est difficile, pour un investisseur, d’arriver à surpasser les indices boursiers à long terme. Même les fonds d'investissement n’y parviennent pas en raison de leurs frais de gestion élevés.
Jérémy Pajot confie avoir choisi d'investir 30 % de son portefeuille actions en ETF, histoire de suivre tranquillement et passivement les performances des grands indices mondiaux.
5.3 - Le "stock picking" sur les valeurs moyennes
En revanche, l'auteur pratique une sélection active de valeurs (stock picking) sur des marchés plus discrets, comme celui des petites et moyennes capitalisations.
L'objectif est d'identifier des sociétés sous-valorisées grâce à une analyse pointue, dit-il, avec un fort potentiel de croissance à long terme.
5.4 - La force de l’investissement régulier
Ensuite, Jérémy Pajot nous apprend notamment que, grâce aux rendements historiques annuels de 9 % du S&P 500, si nous investissons une somme initiale de 10 000€, puis un montant programmé de 500€ par mois pendant 20 ans, nous pouvons générer un capital de près de 235 000€.
CHAPITRE 6 : Analyser les marchés pour en tirer les meilleures opportunités
Jérémy Pajot nous plonge, avec ce chapitre, dans les arcanes de ses méthodes pour investir en bourse.
Il jongle, relate-t-il, avec deux approches : l'une passive, l'autre plus active.
Ces deux stratégies sont complémentaires. Ensemble, elles ont façonné le chemin de l’auteur investisseur vers le succès.
6.1 - Première méthode passive et sans émotion : la méthode DCA (Dollar Cost Averaging)
La méthode DCA (Dollar Cost Averaging) consiste à investir à intervalles réguliers (chaque semaine ou chaque mois par exemple) une somme fixe dans un indice boursier, sans se soucier des fluctuations des cours.
L'objectif est de lisser la volatilité inhérente aux marchés financiers et profiter de la tendance haussière historique des indices sur le très long terme.
Jérémy Pajot applique cette méthode uniquement sur des indices boursiers reconnus comme efficients et disposant d'une tendance haussière historique sur le très long terme. Il cite, en exemple, des indices phares comme le S&P 500 aux États-Unis.
L'intérêt de cette méthode est qu'elle élimine toute composante émotionnelle ou tentative de "market timing", puisque peu importe les fluctuations du marché à court terme, l'investisseur place régulièrement son argent sur les mêmes supports.
De plus, en cas de baisse des cours, cette méthode permet d'acheter moins cher et donc d'acquérir davantage de parts. Psychologiquement, elle permet de traverser plus sereinement les périodes de crise.
6.2 - Deuxième méthode pour dénicher les pépites : le stock picking
À l'inverse, le stock picking, autrement dit la sélection directe d’actions, demande du temps et de l'analyse, mais peut s'avérer très rentable.
L'auteur passe en revue 4 ratios clés pour identifier des sociétés sous-évaluées :
Le Bêta pour jauger le risque,
Le PER pour comparer valorisation et bénéfices,
Le rendement pour anticiper les dividendes futurs,
Le PBR pour détecter d'éventuelles décotes.
En comparant ces indicateurs à ceux des sociétés concurrentes, il est possible de dénicher des opportunités sur des titres sous-valorisés par le marché. Cette tactique est idéale pour des actions moins sous les projecteurs car elles peuvent représenter de belles opportunités.
6.3 - Maîtriser psychologie et fiscalité
Jérémy Pajot termine ce chapitre de "L’investisseur moderne" en insistant sur l'importance d'une vision long terme et de la maîtrise de soi en bourse.
Accepter la volatilité des cours est indispensable pour profiter des rendements attractifs des marchés actions sur le long terme, souligne l’auteur. Ce dernier recommande également d'optimiser la fiscalité des investissements boursiers, en plaçant son portefeuille au sein d'un PEA. Ainsi, au bout de 5 ans, l'imposition tombe à seulement 17,2 %.
En somme, en mêlant habilement une méthode passive (DCA), une approche active (stock picking) et une optimisation fiscale, Jérémy Pajot esquisse une stratégie boursière gagnante, tout en étoffant et diversifiant ainsi ses sources de revenus.
CHAPITRE 7 : Obtenir de bons rendements sur les marchés
7.1 - Des revenus complémentaires grâce aux dividendes
Jérémy Pajot nous montre, dans ce 6ème chapitre, que les dividendes versés par les entreprises cotées en Bourse constituent une source de revenus passive très intéressante pour l'investisseur moderne.
Ils viennent ainsi compléter les autres revenus comme ceux de l'immobilier.
La clé est de sélectionner avec soin des sociétés solides qui distribueront des dividendes croissants sur le très long terme. Attention, précise l’auteur, il ne faut pas se contenter du rendement actuel, mais bien s'assurer de la pérennité des versements futurs.
7.2 - L’analyse rigoureuse des fondamentaux
Avant d'investir, l'auteur nous dit analyser systématiquement deux indicateurs clés :
Le rendement du dividende (dividende annuel/cours de l'action).
Le taux de distribution (dividendes/bénéfices nets) : ce dernier doit impérativement être inférieur à 1. En effet, une entreprise ne doit pas s'endetter ni puiser dans ses réserves pour verser coûte que coûte un dividende élevé à ses actionnaires.
7.3 - Des statistiques historiques bluffanteset un couple rendement/ risque optimal
Nous apprenons ici que les statistiques historiques sont impressionnantes concernant les sociétés à dividendes. En effet, sur le très long terme, elles surperforment largement les indices boursiers de référence comme le S&P 500.
Aussi, pour l’auteur, il est surtout judicieux ici de réinvestir méthodiquement ses dividendes perçus. Cela décuple littéralement les gains grâce aux intérêts composés générés. C'est un effet boule de neige extrêmement puissant pour l’investisseur moderne.
Par ailleurs, le risque est ici correctement maîtrisé. D'après de nombreuses études, les dividendes Aristocrates (qui augmentent leur dividende depuis au moins 25 ans) affichent une volatilité plus faible que la moyenne des indices actions. Ils résistent également mieux lors des crises boursières.
7.4 - En résumé
En résumé, une sélection rigoureuse des sociétés à dividendes permet de se constituer un revenu passif confortable, avec un couple rendement/risque optimal. C'est un pilier essentiel de la stratégie globale de Jérémy Pajot.
CHAPITRE 8 : Générer des plus-values avec le capital investissement
8.1 - Le monde lucratif du private equity
Dans le huitième chapitre de son ouvrage "L’investisseur moderne", Jérémy Pajot nous présente ce qu’est le private equity. Derrière ce terme se cache une stratégie simple : acheter des parts dans des entreprises non cotées en bourse, puis les revendre avec un joli profit. Et le jeu en vaut la chandelle, puisque, selon une étude de référence, les rendements frôlent les 11,7 % sur les 15 dernières années.
Pour l’auteur, ce gain généreux compense le côté "immobilisé" de l'argent investi.
8.2 - Comment investir en private equity ?
La méthode la plus simple pour un particulier qui souhaite se lancer dans le private equity est de miser sur un fonds spécialisé en capital investissement.
Cette approche offre l'avantage de répartir votre mise sur plusieurs entreprises, diluant ainsi les risques. Mais attention, pour espérer de bonnes performances, le choix du fonds est déterminant. Sur ce point, Jérémy Pajot est catégorique : nous devons absolument nous entourer de professionnels aguerris pour dénicher les perles rares.
8.3 - Comprendre les étapes d'investissement
Jérémy Pajot décrit les 3 paliers principaux du cycle de vie d'une entreprise pour investir :
L’amorçage : c’est l'étape pionnière, où l'on soutient une entreprise naissante : investir à cette étape est risquée car intervenant au tout début de la société, sans clients encore, mais elle est exaltante.
Le démarrage : lorsque la start-up commence à avoir des clients.
Le développement : à ce moment-là, on investit pour propulser une entreprise mature, déjà établie, vers de nouveaux marchés et sommets. Cet investissement est moins risqué que les deux premiers.
En ce qui le concerne, l'auteur nous dit privilégier cette dernière phase, le capital investissement, autrement dit investir dans des sociétés déjà rentables, avec un fort potentiel de croissance à développer.
8.4 - Comment investir dans du capital investissement ?
"La méthode la plus facile, déclare l’auteur, est d'investir dans un fonds qui lui-même investira dans des entreprises non cotées".
Il décrit 3 types de fonds pour investir dans le capital investissement:
Les FCPR, fonds communs de placement à risque.
Les FCPI, fonds communs de placement dans l’innovation.
Les FIP, fonds d’investissement de proximité.
Le private equity immobilier et les SCPI
Jérémy Pajot nous apprend ici que le private equity "version immobilier" existe aussi.
Le principe est alors d'acheter des biens à rénover, de les retaper puis de les revendre avec une confortable plus-value.
Et pour ceux qui préfèrent un investissement tranquille, l’auteur suggère les SCPI qui offrent des revenus complémentaires confortables en toute passivité, avec un risque plus modéré. Il les recommande une fois le cap de l'indépendance financière franchi.
En somme, pour l’auteur : bien analysé et conseillé, le private equity est une classe d'actifs incontournable pour tout investisseur souhaitant diversifier son patrimoine et générer des plus-values à long terme.
CHAPITRE 9 : Investir sur les marchés peer-to-peer
Le chapitre 9 du livre "L’investisseur moderne" nous initie au monde du prêt entre pairs.
9.1 - Le principe du peer-to-peer lending
Jérémy Pajot commence par présenter ce qu’est le peer-to-peer lending (P2P). Il s'agit, informe-t-il, de mettre directement en relation prêteurs et emprunteurs via des plateformes en ligne, sans passer par l'intermédiaire d'une banque. On peut ainsi prêter ou emprunter de l’argent sans les contraintes bancaires.
Le P2P est à la fois économique (coûts de transaction réduits) et potentiellement très rentable, avec des rendements flirtant autour de 12 % selon l’auteur. Une belle manière de diversifier ses sources de revenus.
9.2 - Les différents types de prêts proposés
Que ce soit pour aider monsieur Tout-le-Monde (particuliers), soutenir une entreprise en plein essor ou financer un projet immobilier ambitieux, ces plateformes offrent une vaste palette de prêts.
En ce qui concerne Jérémy Pajot, celui-ci nous dit préférer, sur ces plateformes, le financement d'entreprises déjà bien établies, matures et rentables. Cet investissement, ajoute-t-il, est en effet moins risqué que le capital-amorçage de startups.
9.3 - Profiter de la puissance des intérêts composés
L'auteur partage ensuite un précieux conseil : ne laissez pas dormir vos intérêts, réinvestissez-les.
S’il insiste sur l'intérêt de réinvestir ses intérêts, c’est parce que cela permet une croissance exponentielle des revenus grâce à l'effet boule de neige sur le très long terme. C'est la magie des intérêts composés.
Pour vous donner une idée, un placement de 10 000€ avec un rendement de 10 % peut se transformer en plus de 62 000€ en 20 ans.
9.4 - Bien évaluer et maîtriser les risques
Mais comme pour tout investissement financier, il faut rester vigilant.
Il est indispensable de diversifier les plateformes et de prendre le temps d'étudier la santé des entreprises avant de s’engager. Jérémy Pajot conseille également des prêts de courte durée, pour garder une certaine flexibilité, réallouer son portefeuille rapidement en cas de besoin.
CHAPITRE 10 : S'enrichir avec les crypto-monnaies
10.1 - Le Bitcoin, un souffle moderne
Jérémy Pajot nous parle ici du Bitcoin, la plus connue des crypto-monnaies.
L'utilité du Bitcoin est indéniable, affirme l’auteur, et ce pour de nombreuses raisons.
D’abord, le Bitcoin permet de faire des transactions sur internet et de sécuriser son patrimoine numériquement, sans passer par un intermédiaire comme une banque. Et si pour un Français, le Bitcoin est peu compétitif pour les paiements du quotidien face à l'euro, il a aussi son utilité, note l’auteur, pour les transferts internationaux réalisés en quelques secondes pour quelques centimes seulement. Le Bitcoin est alors un moyen de diversifier et de préserver son épargne à long terme, en particulier face à la reprise de l'inflation.
Mais c'est surtout dans les pays hors OCDE que le Bitcoin prend toute sa puissance. Pour les 85 % de la population mondiale qui n’a pas accès au système bancaire traditionnel ou dont la monnaie nationale est instable, le Bitcoin leur permet d'accéder à l'inclusion financière et d'échapper à leur monnaie en difficulté.
Enfin, termine Jérémy Pajot, le Bitcoin crée des emplois et pourrait devenir la monnaie de référence du commerce international, évitant le passage obligé par le dollar américain.
Ainsi, pour l’auteur, face à la méfiance de certains vis-à-vis des politiques inflationnistes des banques centrales, le Bitcoin s’impose comme une alternative fiable.
10.2 - Des performances historiques spectaculaires
Pour illustrer le potentiel des cryptos, l'auteur partage sa propre expérience. Il confie avoir personnellement investi dans le Bitcoin en 2017. À ce moment-là, le Bitcoin était à 2 920$ l'unité et dans l'Ethereum à 231$ l'unité. En mars 2022, ces cryptos valent respectivement 41 000$ et 3 000$, soit des progressions phénoménales de +1 400% pour le Bitcoin et +1 300% pour l'Ethereum en seulement 5 ans.
C'est une croissance ahurissante en 5 ans. Les crypto-actifs peuvent donc générer des plus-values colossales en peu de temps, mais restent extrêmement volatils et risqués.
Volatilité toutefois mise en perspective par l’auteur
"Le Bitcoin serait spéculatif. Attention, ça va peut-être en choquer certains et certaines, mais le blé est également spéculatif. L’énergie, le gaz, le pétrole et autres sont spéculatifs. L’immobilier est spéculatif. Les devises sont spéculatives. Ça s’appelle l’économie de marché. D'ailleurs, on le voitactuellement avec la guerre en Russie où les prix de l'énergie et du blé explosent .S’insurger contre la spéculation de manière sélective n’a aucun sens."
10.3 - Une indispensable maîtrise des risques
Jérémy Pajot liste ici 9 risques majeurs liés aux crypto-monnaies :
La perte ou destruction des clés privées d'accès aux portefeuilles,
Les risques de piratage des plateformes d'échange (cybersécurité),
La perte de confiance dans les monnaies numériques,
Le durcissement de la règlementation sur les devises numériques,
La fiscalité changeante, avec la possible taxation des monnaies numériques,
Les risques associés à la conversion des devises,
L’interdiction par certains États,
La dilution due à la concurrence dans la Blockchain,
Le ralentissement du réseau.
L’auteur insiste sur le fait que les crypto-actifs constituent une classe d'actifs émergente dont les risques spécifiques doivent être parfaitement appréhendés et maîtrisés.
10.4 - Une adoption qui se confirme malgré les critiques
Le Bitcoin n'est pas sans détracteurs. Pourtant, son adoption ne cesse de croître, son ascension est indéniable, séduisant à la fois les particuliers et les grands acteurs de la finance traditionnelle.
Sa nature décentralisée apparaît comme un concurrent sérieux face aux systèmes financiers centralisés traditionnels.
10.5 - Une nouvelle classe d'actifs d'avenir
En conclusion, Jérémy Pajot nous rappelle l'impact profond des crypto-monnaies sur la finance. L’investisseur moderne, tout en restant prudent, a tout intérêt à se familiariser et à apprivoiser progressivement cet univers digital, certes risqué, mais plein de promesses.
En intégrant judicieusement les cryptos dans un portefeuille diversifié, on peut en capter le potentiel exceptionnel.
CHAPITRE 11 : L’importance d’entrer dans le métaverse
11.1 - Le métaverse, futur monde virtuel prometteur
Dans le dernier chapitre de son livre "L’investisseur moderne", Jérémy Pajot présente le métaverse comme le monde virtuel de demain.
Cette dimension virtuelle nouvelle génération, est aujourd’hui rendu possible, note-t-il, grâce aux progrès des casques de réalité virtuelle capables de nous offrir une immersion totale.
Le métaverse est considéré par beaucoup d'experts comme la "prochaine révolution" dans le monde des affaires et des investissements.
11.2 - Des projections prometteuses
Les prévisions des études réalisées sur le métaverse sont audacieuses : on parle d'un marché potentiel de 800 milliards de dollars à l'horizon 2024.
L’engouement est palpable, avec des titans technologiques comme Facebook (désormais Meta) qui injecte des milliards dans cette technologie.
Mais l'auteur nous suggère de rester vigilant. En tant qu’investisseur moderne, nous devons apprendre et nous tenir informé pour anticiper les opportunités d'investissement avant les autres.
11.3 - Trois façons d'investir dans le métaverse selon "L’investisseur moderne"
Voici trois pistes que propose l’auteur pour s'aventurer dans le métaverse :
Acheter des actions d’entreprises des géants positionnés sur le métaverse, comme Google, Microsoft, Meta, Nvidia ou Roblox.
Investir dans les crypto-monnaies qui alimentent les plateformes du métaverse comme Decentraland ou Gala.
S'immerger dans le métaverse et y investir directement en achetant des parcelles de terrain virtuelles ou des NFT.
11.4 - Le métaverse : un secteur d’investissement prometteur mais risqué
Le potentiel du métaverse est indéniable. Mais bien que prometteur, le métaverse reste un secteur risqué. C'est un terrain encore jeune.
L'auteur recommande d'y investir uniquement de l'argent qu'on est prêt à perdre. Il s'agit de l'investissement le plus aléatoire traité dans le livre. Pour autant, pour l’investisseur moderne, rester connecté aux évolutions du métaverse est un impératif.
CONCLUSION
Dans sa conclusion, Jérémy Pajot met en évidence plusieurs idées clés. Ce dernier :
Souligne d’abord qu’investir est essentiel pour assurer notre indépendance financière, surtout face au contexte économique tendu de la France.
Nourrit l'espoir que, à travers ces pages, le lecteur soit inspiré. Il espère que son livre nous aura convaincu qu'il est possible d'atteindre la liberté financière.
Nous conseille de diversifier nos investissements de façon intelligente, c’est-à-dire entre immobilier, marchés financiers et nouvelles tendances.
Rappelle que tout commence par des objectifs clairs, qui serviront de boussole motivationnelle.
Clôt en exprimant sa gratitude à tous ses lecteurs et en les invitant chaleureusement à le solliciter pour un accompagnement sur leur chemin investisseur.
Conclusion de "L’investisseur moderne – Comment faire partie des nouveaux riches " de Jérémy Pajot
Une lecture inspirante pour devenir un investisseur libre et prospère
Dans son ouvrage percutant, Jérémy Pajot nous offre une lecture à la fois inspirante et riche en conseils concrets. L'auteur nous dévoile étape par étape sa stratégie pour obtenir rapidement une indépendance financière pérenne.
Les 2 idées forces de "L'investisseur moderne"
Combiner immobilier, bourse et nouveaux actifs pour s'enrichir
En nous relatant sa propre expérience dans "L’investisseur moderne", Jérémy Pajot nous prouve qu'il est possible de se libérer du salariat, même en partant de rien.
La méthode de l'auteur repose sur trois piliers : l'immobilier, la bourse et les nouveaux actifs (tels que crypto-monnaies, le private equity, le métaverse…). En les combinant habilement et en utilisant l'effet de levier du crédit immobilier notamment, n'importe qui peut progressivement remplacer son salaire par des revenus complètement passifs.
Oser innover et exploiter les investissements modernes
L'auteur nous pousse également à sortir de notre zone de confort.
Pour lui, l'investisseur moderne doit savoir innover, en explorant l'immobilier à l'international par exemple ou les nouvelles classes d'actifs comme les crypto-monnaies. En cela, ce livre diffère de ce qu’on lit habituellement. Le contenu est très actualisé en mettant en avant les nouveaux outils actuels d’investissements en ligne notamment.
Certes audacieux, Jérémy Pajot reste néanmoins pragmatique. Il insiste sur l'importance de la diversification et d'une analyse rigoureuse des risques avant tout investissement.
Un guide pour concrétiser ses rêves de liberté financière
L'ouvrage "L’investisseur moderne" est une mine d'or pour quiconque aspire à l'indépendance financière. Écrit dans un style direct, il fournit de nombreux conseils pratiques, appuyés par l'expérience probante de son auteur.
C’est une lecture inspirante et motivante qui donne envie d'oser se lancer à son tour dans l'aventure de l'investissement, tant cela paraît accessible une fois le livre terminé.
Points forts :
Les nombreuses infographies qui illustrent les propos sont très pédagogiques et apportent une véritable valeur au contenu.
La synthèse à la fin de chaque chapitre met en évidence les idées clés à retenir.
La stratégie proposée en 3 piliers (immobilier, bourse et nouveaux actifs) est très actuelle et nous fait mieux découvrir les nouvelles niches porteuses.
Le fait que l’auteur partage sa propre expérience pour appuyer ses méthodes vers la liberté financière rend la lecture très concrète.
Le livre regorge de conseils pratiques, d’informations et de "trucs du métier" pour optimiser la rentabilité de ses investissements immobiliers et financiers.
Points faibles :
Je n’en vois pas.
Ma note :
★★★★★
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April 15 2024, 5:00pm