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Airbnb Story
Résumé de "Airbnb Story - Comment trois jeunes ont disrupté un secteur et créé la polémique" de Leigh Gallagher : "Airbnb Story" raconte l'épopée fascinante de trois jeunes innovateurs partis de rien – Brian Chesky, Joe Gebbia et Nathan Blecharczyk – qui ont disrupté l'industrie de l'hébergement et suscité alors autant d'admiration que de controverses.
Par Leigh Gallagher, 2018, 272 pages.
Titre original : "The Airbnb Story: How Three Guys Disrupted an Industry, Made Billions of Dollars … and Plenty of Enemies", 2017, 256 pages.
Chronique et résumé de "Airbnb Story - Comment trois jeunes ont disrupté un secteur et créé la polémique" de Leigh Gallagher
Introduction
Une rencontre mémorable et la genèse d'une idée de livre
Le livre "Airbnb Story" commence au bar de l'hôtel Fairmont à San Francisco en novembre 2015.
C’est ici que l’auteure du livre, Leigh Gallagher, retrouve Brian Chesky, le co-fondateur d'Airbnb. Le but de la rencontre est de discuter de l'idée d'un livre sur l’histoire d’Airbnb, la célèbre plateforme d'hébergement. Ironie du sort : cette rencontre a lieu juste à côté de l'endroit où Brian Chesky avait présenté pour la première fois son concept révolutionnaire.
Au début, Brian Chesky se montre hésitant quant au projet de ce livre. En effet, malgré le succès phénoménal d'Airbnb, le fondateur de la plateforme craint que ce livre ne capture qu'une image figée de son entreprise en constante évolution.
Mais finalement, quand il réalise l'importance du projet, Brian Chesky accepte de collaborer. Il se lance avec beaucoup d'enthousiasme. Il partage également les détails d'un événement à venir à Paris, illustrant ainsi la portée mondiale d'Airbnb.
L'ascension fulgurante d'Airbnb
Leigh Gallagher revient ensuite plusieurs années en arrière. Elle se souvient de sa première rencontre avec Airbnb en 2008. À ce moment-là, la journaliste couvrait des histoires d'affaires pour le magazine Fortune.
Elle montre comment, en seulement quelques années, cette petite start-up est devenue un géant de l'hébergement.
Pourquoi ce succès ? Voici quelques éléments clés mentionnés dans cette introduction :
Malgré les scepticismes initiaux, l'entreprise a innové en proposant des hébergements uniques, de la maison dans un arbre au château.
Plébiscitée par la génération Y pour son approche abordable et authentique du voyage, la plateforme a connu une croissance fulgurante : de 1 million de réservations en 2011, elle est passée à 140 millions réservations fin 2016.
Airbnb a été valorisé à 30 milliards de dollars. Et malgré cette ascension, son potentiel de croissance demeure immense.
Après la Grande Récession, Airbnb a offert une bouée économique, permettant à chacun de monétiser son espace et de voyager économiquement. Si les premiers adeptes étaient majoritairement des Millennials, l'âge moyen des hôtes aux États-Unis s'établit aujourd’hui à 43 ans.
L'entreprise a su répondre à un désir profond de connexions humaines, offrant une expérience authentique et unique, loin des hôtels standardisés.
Les défis d'Airbnb
Mais malgré cette ascension, le succès d’Airbnb ne s’est pas passé sans embûches. Leigh Gallagher expose ici les deux principaux défis auxquels l’entreprise a été confrontée :
De nombreuses villes ont vu en Airbnb une menace pour le marché immobilier traditionnel. Elles ont alors mis en place des législations restrictives.
Plusieurs incidents isolés, tels que des saccages ou des discriminations, ont terni la réputation de la plateforme. Car souligne l’auteure, même si Airbnb prône l'accueil et la bienveillance, elle n'est pas à l'abri des dérives humaines de notre société.
Cependant, malgré ces controverses, Airbnb a su séduire un public large et diversifié, allant des baby-boomers aux célébrités comme Beyoncé. Certains pionniers de la plateforme regrettent même que le concept soit devenu trop "mainstream".
Airbnb : un phénomène culturel
Dans l’introduction de son livre "Airbnb Story", Leigh Gallagher nous raconte également comment Airbnb est devenu bien plus qu'une plateforme d'hébergement.
C'est, affirme-t-elle, un phénomène culturel. Un phénomène qui s’est inscrit dans l'air du temps, influençant même la pop culture. En témoignent les références dans des émissions populaires comme celle de "Saturday Night Live".
Et même si l'idée d'hébergement partagé n'est pas nouvelle, ce qui a permis à Airbnb de se distinguer, c'est sa capacité à démocratiser cette pratique.
Grâce à une plateforme conviviale et accessible, Airbnb a supprimé les barrières traditionnelles à l'hébergement partagé. Contrairement à d'autres sites, la plateforme met l'accent sur la personnalité de l'hôte. Elle utilise des photographies professionnelles et offre une expérience utilisateur fluide.
Les autres forces d'Airbnb
Pour terminer cette conclusion, l’auteure du livre "Airbnb Story" présente les autres forces qui ont permis à la start-up de rapidement se distinguer :
D’abord, elle possède une infrastructure technologique impressionnante.
Ensuite, quand d'autres plateformes se sont spécialisées dans les résidences secondaires ou les destinations de vacances, Airbnb, elle, a eu l’idée de proposer des hébergements urbains. C’est un réel atout pour la plateforme. Cette spécificité a attiré les voyageurs et a posé un véritable défi à l'industrie hôtelière.
Enfin, Airbnb a révolutionné notre façon de voir nos espaces de vie. Elle a rendu l'hébergement partagé accessible et en phase avec les tendances actuelles. Une fois qu'elle a atteint une certaine masse critique, sa position sur le marché est devenue presque inébranlable.
Chapitre 1 – La rage d’innover
Introduction
Si Airbnb est aujourd'hui légendaire dans la Silicon Valley, l’auteure nous explique ici que l’histoire de ce succès incroyable commence pourtant modestement et sans que personne ne l’ait vraiment attendu.
Ainsi, le début de l’aventure d’Airbnb remonte à 2007. Joe Gebbia et Brian Chesky, deux artistes fraîchement diplômés, sont à court d'argent à San Francisco. Pour payer leur loyer, ils ont alors l’idée de louer des matelas pneumatiques à des participants d'une conférence.
Les deux jeunes gens se sont rencontrés 3 ans auparavant, en 2004, à la Rhode Island School of Design (RISD).
Et c’est là, en collaborant pour la première fois ensemble sur un projet de design pour Conair Corporation que démarre vraiment l’histoire entrepreneuriale commune de Chesky et Gebbia. Leur synergie est évidente : leurs idées se complètent plutôt que de se contredire.
Joe Gebbia pressent déjà que lui et Brian Chesky sont destinés à faire quelque chose de grand ensemble. Il prédit même que tous deux créeraient une entreprise sur laquelle on écrirait un jour.
Mais Brian Chesky, bien qu'amusé par cette prédiction, avait d'autres préoccupations à l'époque : celle notamment de trouver un emploi stable après ses études. Après avoir obtenu son diplôme, il s'installe donc à Los Angeles pour travailler comme designer industriel, mais se rend compte rapidement que ce travail ne correspond pas à ses aspirations.
Pendant ce temps, Joe Gebbia emménage à San Francisco. Il lance à cette époque ses premiers produits : les "CritBuns", des coussins conçus pour les étudiants en art.
Malgré la distance, les deux amis restent en contact.
Joe essaye constamment de convaincre Brian de le rejoindre à San Francisco pour démarrer une entreprise ensemble.
Après plusieurs hésitations, Brian Chesky décide finalement de franchir le pas. Il déménage à San Francisco, laissant derrière lui sa vie à Los Angeles.
En conduisant vers sa nouvelle vie, le jeune Brian ressent alors que la route devant lui comme remplie de promesses :
"Il dit rapidement adieu à sa vie à Los Angeles - il rompit avec sa petite amie, prévint ses colocataires, laissa l’appartement et à peu près tout ce qu’il possédait et prit le chemin de San Francisco au volant de sa Honda un mardi dans la nuit. Tandis qu’il remontait la côte dans l’obscurité, voyant à peine devant lui, il songeait que cette route n’avait rien à voir avec celle qu’il empruntait tous les jours à l’époque où il se sentait prisonnier de son travail. Ce n’était pas la même. La route qui le menait vers San Francisco ressemblait à une promesse."
1.1 - "Comme Craiglist et couchsurfing.com, mais avec plus de classe"
À San Francisco, le loyer de nos deux colocataires ne cesse d’augmenter. Pour s’en acquitter, Brian Chesky et Joe Gebbia doivent chercher une solution.
Sachant qu'un grand congrès de design se tiendra bientôt en ville, les deux jeunes hommes ont alors l’idée d'héberger des participants de cette conférence dans leur appartement.
Avec trois matelas pneumatiques, ils décident de proposer la nuit avec petit-déjeuner. Pour promouvoir leur offre, ils créent un site web rudimentaire, AirBed&Breakfast, et en parlent sur des blogs de design.
L'expérience est un succès : elle semble parfaitement bien répondre aux besoins des designers à budget limité. Trois designers professionnels réservent un séjour chez eux.
1.2 - "Je me trouvais en même temps dans le salon et sur les diapositives"
Surve : l’invité devenu ambassadeur d’une idée naissante
Quand Surve, le premier designer invité, arrive dans le petit l'appartement de San Franciso, il est impressionné par le soin apporté par ses hôtes aux moindres détails : des petites attentions qui le font se sentir à l'aise.
Au fil de la conversation, Surve découvre qu'il a été inclus par Joe et Brian dans leur présentation destinée à promouvoir leur nouveau concept d'hébergement entre particuliers. Surpris et flatté d'apparaître déjà comme l'un des visages de ce projet naissant, Surve décide spontanément de s'impliquer. Il devient rapidement un ambassadeur enthousiaste, vantant partout l'accueil attentionné reçu.
Quand une idée improvisée se révèle prometteuse sans s’en rendre compte
Le jour de la conférence, Chesky et Gebbia débordent d'enthousiasme. Il font le tour de l'évènement pour parler de leur idée à tout le monde et attirer de nouveaux invités. Les gens sont intéressés et amusés par la vision des deux colocataires. Mais finalement, personne ne les prend vraiment au sérieux.
Leur week-end leur rapporte au total 1000 US$. Malgré ce premier soutien, Joe et Brian restent sceptiques sur l'avenir de leur idée :
"Le week-end leur rapporta 1 000 dollars. Mais malgré ce succès, ils ne pensaient pasque leur idée était vouée à un grand avenir. Elle sortait trop de l’ordinaire. Il s’agissait juste d’une solution de fortune pour payer le loyer, garder la tête hors de l’eau et s’octroyer du temps pour réfléchir à une innovation géniale."
1.3 - Airbed&Breakfast en version "allégée"
Après leur première expérience réussie à San Francisco, Brian Chesky et Joe Gebbia décident de relancer AirBed&Breakfast. Ils affinent leur projet et ciblent plusieurs évènements à travers le pays, notamment le festival South by Southwest à Austin.
Ils demandent à Nathan Blecharczyk, un ancien colocataire de Joe, de les aider. Blecharczyn est un ingénieur talentueux. Il posséde une expérience précoce en programmation et en entrepreneuriat. Le trio partage la même éthique de travail et les trois garçons ont déjà travailler ensemble sur une création d'entreprise.
Face à l’ampleur de leur projet, Nathan Blecharczyk hésite à se joindre à ses amis. Mais il finit par accepter de participer à une version simplifiée du projet de Joe et Brian.
Brian Chesky, initialement réticent à monétiser le service, se laisse convaincre par ses partenaires de bâtir, pour ce projet, un business model.
"À l’époque, Chesky estimait que le service devait être gratuit. "Je ne me sentais pas prêt à démarrer une entreprise au sens propre", admet-il. Ils voulaient qu’AirBed&Breakfast devienne plutôt un mode de vie et son idéalisme le poussait à prôner une solution reposant sur le partage. "J’étais très progressiste, au sens où je pensais qu’il pourrait s’agir d’un site web gratuit, comme Couchsurfing. Où l’argent n’entrait pas en ligne de compte." Gebbia et Blecharczyk le convainquirent du contraire, et Chesky finit par se rendre à leurs arguments. "J’ai dit ok, vous avez raison. On devrait monétiser le concept. Il faut définir un business model"."
Les trois jeunes amis améliorent leur site AirBed&Breakfast pour le festival. Mais malgré leurs efforts, ils n'obtiennent que deux clients, dont Chesky lui-même... Cette expérience leur permet néanmoins d'identifier des lacunes dans leur système, notamment en matière de paiement.
1.4 - Le Dieu fondateur
Au festival South by Southwest, Brian Chesky et Joe Gebbia rencontrent Michael Seibel, PDG de Justin.tv. Impressionné par l’idée de Chesky et Gebbia, ce dernier propose alors de les aider. Il les introduit au monde des business angels.
Après le festival, le site d'AirBed&Breakfast ne décolle pas. Blecharczyk, tiraillé entre ce projet et un autre, décide de s'éloigner et part pour Boston. Chesky et Gebbia se mettent à douter.
Mais bientôt, une nouvelle idée voit le jour : pourquoi ne pas créer un site où l'on pourrait louer un coin chez quelqu'un aussi simplement qu'une chambre d'hôtel ? Cette vision séduit Blecharczyk qui décide de revenir dans la course.
Cependant, trouver des investisseurs n'est pas une mince affaire. Beaucoup voient dans leur projet un pari risqué, et leur parcours artistique ne les aide pas.
Les jeunes entrepreneurs estiment la valeur de leur société à 1,5 million de dollars en échange de 10 % de parts. Pour beaucoup d'investisseurs, c'est trop. Pourtant, avec le temps et le recul, on se rend compte que cette estimation était plutôt humble.
1.5 - "Poursuivez votre effort"
Année 2008 : la Convention nationale démocrate de Denver approche. Les fondateurs d'AirBed&Breakfast, Chesky, Gebbia et Blecharczyk, sont à pied d'œuvre pour peaufiner leur produit. Ils lancent un nouveau slogan, profitent de l'engouement autour de la nomination de Barack Obama pour donner un coup de boost à leur site. Ils bénéficient d’une couverture médiatique massive.
Mais voilà, lors d'une présentation à un investisseur, des soucis techniques surgissent. Ils doivent par ailleurs faire face à un défi majeur : comment convaincre les propriétaires de mettre leurs biens sur le site ?
Pour se faire remarquer, Chesky, Gebbia et Blecharczyk misent sur une diffusion via des blogs locaux. Bonne pioche, ça marche!
Pourtant, après un pic d'activité pendant la Convention, le nombre de visites sur le site retombe. Retour à la case départ.
1.6 - "Je ne me souviens pas de Mark Zuckerberg assemblant des boîtes de céréales"
De la vente de céréales au tournant Y Combinator
Chesky et Gebbia se retrouvent à ce moment-là dans une impasse pour financer leur entreprise. Ils ont alors une idée lumineuse : pourquoi ne pas vendre des céréales à l'effigie d'Obama et McCain ?
Enthousiasmés par cette idée, les jeunes créateurs lancent alors les "Obama O's" et "Cap'n McCain's". Le succès est au rendez-vous, les médias en parlent, et les ventes décollent.
Mais un souci persiste : leur site manque cruellement de visiteurs. Un soir, lors d'un dîner, Seibel leur suggère de tenter leur chance chez Y Combinator, un incubateur renommé pour startups.
"Seibel leur asséna une vérité qu’au fond d’eux-mêmes ils connaissaient : "Regardez-vous", déclara-t-il. "Vous êtes en train de mourir. Postulez auprès d’Y Combinator". Les délais d’inscription étaient dépassés, mais Seibel envoya un message à Graham qui accepta de prendre leur demande en considération si elle lui parvenait avant minuit. Ils appelèrent Blecharczyk à Boston, le réveillant à une heure du matin, pour lui demander l’autorisation de mentionner son nom sur le dossier d’inscription. Il se souvient à peine de la conversation, mais le fait est qu’il accepta."
Le tremplin inespéré
Voici un extrait du livre "Airbnb Story" raconté par Leigh Gallagher qui retrace cet épisode décisif pour nos jeunes startuppeurs :
"Ils furent convoqués pour des entretiens et convainquirent tant bien que mal Blecharczyk de revenir à San Francisco pour l’occasion. Le processus de sélection est implacable ; l’entrevue dure dix minutes exactement, au cours desquelles Graham et ses partenaires posent des questions exigeant une réponse rapide ; aucune présentation n’est autorisée. Après plusieurs heures passées à s’exercer et à simuler des entretiens, le trio était prêt à affronter l’épreuve. En quittant l’appartement, Gebbia saisit une boîte d’Obama O’s et de Cap’n McCain’s pour les emporter, mais Chesky et Blecharczyk l’arrêtèrent. "As-tu perdu la tête ?", intervint Blecharczyk. "Laisse les céréales ici". (Gebbia avoue "je me suis vraiment senti en minorité à ce moment-là".). Ils montèrent dans la Jeep de Gebbia et prirent la direction de Mountain View où Y Combinator a son siège social."
Personne ne se doutait alors de ce qui se jouait dans cette anecdote. L'auteure poursuit l'histoire :
"Le rendez-vous ne se passa pas très bien. […] Chesky sentit que Graham était impressionné par leur connaissance du marché et de la clientèle, mais que le concept dépassait son entendement. […] Alors qu’ils rassemblaient leurs effets pour partir, Gebbia sortit les boîtes de céréales : contre l’avis de Blecharczyk, il les avait enfournées dans son sac. Il se dirigea vers l’endroit où Graham et ses partenaires discutaient et lui en tendit une. Graham le remercia d’un air embarrassé - il pensait que les trois amis avaient acheté des céréales pour les lui offrir… un cadeau peu conventionnel et inattendu. Les fondateurs expliquèrent qu’ils avaient eux-mêmes fabriqué et vendu les boîtes et financé ainsi leur entreprise. Ils racontèrent l’histoire des Obama O’s. Graham s’assit et écouta. "Incroyable", s’étonna-t-il. "Vous êtes comme les cafards. Vous vous accrochez, vous ne voulez pas disparaître"."
Malgré l'entretien tendu, l'audace de Joe Gebbia avec les céréales fait mouche. Les startuppers sont acceptés. Ce passage chez Y Combinator devient le tremplin dont ils avaient besoin pour propulser leur entreprise.
1.7 - "Que faites-vous encore ici"
Fondé en 2005 par Paul Graham, Y Combinator (YC) YC s'est imposé en peu de temps comme l'accélérateur phare de la Silicon Valley. Et selon Leigh Gallagher, YC offre bien plus qu'un simple financement : c'est une véritable école pour entrepreneurs en herbe.
À ce niveau de l’histoire d'"Airbnb Story", nous sommes en 2009, l’année de la Grande Récession. Une année particulièrement difficile. Seules seize startups, dont AirBed&Breakfast, décrochent leur place chez YC. Paul Graham, toujours de bon conseil, lance un défi aux trois fondateurs : prouver leur rentabilité avant le fameux "Demo Day".
Chesky, Gebbia et Blecharczyk se mettent au travail.
Une révélation survient : la plupart de leurs clients sont à New York. Sur les conseils de Graham, ils s'y rendent, écoutent leurs utilisateurs et peaufinent leur offre. Exit la simple location de matelas pneumatiques, place à la location d'espaces entiers. Certains investisseurs sont sceptiques, mais nos trois mousquetaires ne fléchissent pas. Leur dévouement porte ses fruits : les réservations grimpent.
Quand le jour J arrive, le fameux "Demo Day", leur persévérance est récompensée : ils sont rentables. Une belle victoire qu’ils célèbrent "en buvant du champagne sur le toit-terrasse de l’appartement de Rausch Street".
1.8 - La fusée décolle
En avril 2009, Greg McAdoo, un investisseur influent de Sequoia, fait un tour chez Y Combinator. Il est tout de suite captivé par le potentiel du secteur des locations de vacances et, naturellement, Airbnb attire son attention. Après plusieurs échanges, l’ambition d'Airbnb qui vise la création d'une solide communauté d'hôtes et de voyageurs, le séduit profondément.
"Selon lui [Greg McAdoo] : "Leurs concepts se situaient largement en avance par rapport aux modes de pensée habituels et permettaient de résoudre une bonne partie des difficultés inhérentes à la mise en relation d’hôtes et de voyageurs à grande échelle"."
Au même moment, l'équipe d'Airbnb croise la route de Youniversity Ventures, tout aussi charmée par cette idée révolutionnaire.
Ces deux rencontres portent leurs fruits : en quelques semaines, Airbnb décroche un financement conjoint de 615 000 dollars de la part de Sequoia et Youniversity, propulsant la valeur de l'entreprise à 2,4 millions de dollars.
Ce coup de pouce financier donne des ailes à Airbnb. Non seulement, ses créateurs disposent maintenant des moyens de leurs ambitions, mais ils gagnent aussi en crédibilité. Les réservations grimpent en flèche, et de nouvelles idées fusent pour diversifier l'offre.
Les fondateurs, malgré un parcours semé d'embûches, restent inébranlables et passionnés par leur vision.
Brian Chesky aime rappeler qu'ils étaient juste des "gars normaux" avec une grande idée. Mais pour beaucoup, c'était bien plus que ça : ils étaient une équipe solide avec une détermination hors du commun. Fred Wilson, un investisseur passé à côté de l'opportunité Airbnb, reconnaît plus tard sa méprise, saluant le potentiel qu'il n'avait pas vu à l'époque.
Chapitre 2 – Bâtir une entreprise
Introduction
Le deuxième chapitre du livre "Airbnb Story", revient sur l’aventure de notre trio fondateur : après avoir flirté avec l'échec, Airbnb a enfin conquis son public.
Des débuts hésitants au succès
Chesky, Gebbia et Blecharczyk ont touché du doigt ce que la Silicon Valley nomme "l'adéquation produit/marché" : ce moment magique où une start-up réalise que son idée répond parfaitement à une demande du marché. Et les chiffres parlent d'eux-mêmes : dès août 2009, les revenus d'Airbnb explosent, passant de 1 000 dollars à 10 000 dollars par semaine. Les réservations, quant à elles, frôlent les 100 000 dollars hebdomadaires.
Mais voilà, avec le succès viennent de nouveaux défis. Comment pérenniser cette réussite ?
Construire les fondations d’Airbnb
Chesky, Gebbia et Blecharczyk ont certes un produit phare, mais il leur faut à présent bâtir une entreprise solide autour. Nos trois compères, seuls aux commandes, sont sur tous les fronts. Ils travaillent sans relâche. Et ils comprennent vite qu’ils doivent s'entourer, instaurer une culture d'entreprise forte et définir une stratégie claire. Avant même de penser à recruter, ils posent les valeurs fondamentales de leur société. Pour cela, ils s’inspirent de géants comme Zappos, Starbucks, Nike ou encore Apple.
"Chesky, Gebbia et Blecharczyk ont décidé de définir les valeurs fondamentales de l’entreprise avant d’effectuer le premier recrutement. Ils ont établi dix principes qui s’expriment à travers des mots d’ordre du type : "travailler comme une bête de concours", "créer un esprit de famille" et "être passionné par Airbnb". (Ces valeurs seront remplacées en 2013, puis affinées et redéfinies en 2016.)"
Les débuts d’une équipe Airbnb
Le premier recrutement majeur chez Airbnb est Nick Grandy, un ancien de Y Combinator. Puis en quelques mois, l'équipe s'étoffe. Le processus de recrutement est "impitoyable" écrit Leigh Gallagher. À l’été 2010, vingt-cinq membres travaillent désormais dans l'appartement de Rausch Street, transformé en espace de bureau improvisé, le QG.
Brian Chesky, toujours en quête d'innovation, décide de vivre une année entière dans des locations Airbnb. Une belle preuve d'engagement !
2.1 – La croissance par le growth hacking
Ah, la croissance! Le Saint Graal de toute start-up. Airbnb ne fait pas exception au rêve de toute entreprise.
Même si la plateforme gagne du terrain, elle doit encore se faire un nom, se démarquer. Pour y parvenir, les fondateurs jouent sur plusieurs tableaux : relations publiques, bouche-à-oreille, et même des tactiques audacieuses de marketing.
Mais le véritable atout d'Airbnb, c’est Nathan Blecharczyk. En effet, ce dernier, avec sa maîtrise des nouvelles technologies, a mis en place plusieurs "growth hacks" astucieux. L’un de ses coups de génie ? Une collaboration avec AdWords de Google pour toucher des utilisateurs ciblés et un outil pour s’introduire sur Craigslist, le mastodonte des petites annonces en 2009.
Mais l'ingéniosité de Blecharczyk ne s'arrête pas là. L’ingénieur conçoit une fonction permettant aux hôtes d'Airbnb de partager leur annonce sur Craigslist en un clic, tout en ramenant les réservations vers Airbnb. Un coup de maître!
Le principe d'Airbnb est simple : connecter voyageurs et hôtes tout en prenant une commission.
Par ailleurs, si l'entreprise connaît une croissance fulgurante, c'est en grande partie grâce à l'effet de réseau mondial. Plus il y a d'offres, plus les voyageurs affluent, et inversement.
Avec ses trois millions d'offres de locations actives, Airbnb surpasse largement les chaînes hôtelières traditionnelles.
Malgré cette ascension, Airbnb sait gérer ses dépenses, contrairement à certains géants comme Uber.
2.2 – La règle des trois clics de Steve Jobs
Avec ses stratégies innovantes et sa maîtrise intelligente de l'effet réseau, Airbnb s’impose rapidement dans l’univers de l’hébergement. L’entreprise devient un acteur incontournable, un pilier du secteur de l’hébergement.
Pourtant, déjà, le marché est saturé de plateformes de location tout aussi semblables : Couchsurfing.com, homeaway.com, vrbo.com, Craigslist. Alors comment Airbnb réussit-elle à se démarquer ?
Dans cette partie du livre "Airbnb Story", Leigh Gallagher nous explique la clé de cette réussite : en fait, tout est dans l'expérience utilisateur.
Airbnb : une success story axée sur l'expérience utilisateur
Contrairement aux autres sites de location courte durée, la plateforme Airbnb met l'accent sur l'expérience utilisateur. Pour cela, elle s’inspire de la règle des trois clics de Steve Jobs.
"C’est le site web lui-même ou l’application, son aspect, son fonctionnement, ses fonctionnalités, l’ingénierie qui en est à l’origine, la manière dont on l’utilise et dont on interagit avec lui ("l’expérience utilisateur"). […] Chesky et Gebbia avaient eu dès le début une conception empathique de certains éléments du site et de l’expérience ; tout devait se dérouler sans accroc, avec facilité. Les logements proposés devaient flatter le regard. S’inspirant de la célèbre règle des trois clics de Steve Jobs (en concevant l’iPod il voulait que l’utilisateur accède à sa chanson en trois clics maximum), leur modèle en matière de design, le système devait permettre au client de réserver en trois clics."
Brian Chesky et Joe Gebbia, les deux cerveaux derrière Airbnb, voient en fait le design bien au-delà des simples visuels. Pour eux, c'est l'expérience globale, du début à la fin, qui compte. Et cette approche centrée sur le design a été un atout majeur dans la conception de la plateforme.
Au-delà du design, les défis techniques
Mais tout n'est pas que design. Il y a des défis techniques à surmonter. Par exemple, comment gérer les paiements en ligne ? Blecharczyk, le troisième cerveau d'Airbnb, utilise d’abord Amazon comme système de paiement en ligne, puis PayPal, avant de s’exclamer : "Créons le nôtre !"
Par ailleurs, il y a le service client à penser : celui-ci doit être fiable étant donné la nature de l’activité. Il y a aussi le défi de jumeler les voyageurs avec le bon hôte. Chaque logement est unique, après tout.
Enfin, Airbnb bénéficie à ce moment-là de l'avènement du cloud, externalisant sa puissance de calcul aux Services Web d'Amazon. Cela permet à l'entreprise de se concentrer sur son cœur de métier.
Avec le temps, le système s’affine, les algorithmes se perfectionnent, rendant la recherche optimale et plus intuitive.
De la croissance à la reconnaissance des titans de l'investissement
Malgré les défis techniques, des investisseurs majeurs remarquent la croissance exponentielle d’Airbnb.
Parmi eux, Reid Hoffman, cofondateur de LinkedIn, voit le potentiel de l’entreprise et la passion de ses fondateurs. Il mise sur eux : en 2011, Airbnb lève une somme impressionnante, catapultant sa valeur à 1,2 milliard de dollars.
2.3 – Des coups pris "en plein visage"
Le défi Wimdu, clone des frères Samwer
Les frères Samwer, originaires d'Allemagne, sont des figures du web : durant la première bulle Internet, ces derniers copiaient des start-ups américaines, les adaptaient pour le marché européen via leur entreprise, Rocket Internet, puis les revendaient à l'original pour des sommes colossales.
Après avoir cloné Groupon en 2010, les frères Samwer appliquent leur stratégie bien rôdée en 2011, avec Airbnb. Pour copier la plateforme de location, ils créent Wimdu. Rapidement, Wimdu gagne en popularité, et pique même des clients à Airbnb.
Face à ce clone, Brian Chesky, à la tête d'Airbnb, envisage un rachat. Il sollicite des avis, discute avec des pointures de la Silicon Valley. Paul Graham, une voix respectée, le persuade de ne pas céder. Pour lui, Airbnb a une âme, une philosophie que Wimdu ne pourra jamais égaler.
Crise, communication et résilience
Mais 2011 n'est pas finie pour Airbnb. Une autre épreuve attend Brian Chesky.
Une utilisatrice, E. J., accuse des locataires d'Airbnb d'avoir saccagé son appartement.
L'affaire fait grand bruit et met l’entreprise sous pression. Brian Chesky tente de calmer le jeu, mais sa première réponse enflamme encore plus la situation. Après mûre réflexion, il présente des excuses publiques et annonce des mesures de sécurité renforcées pour protéger les hôtes.
Cette crise est une véritable leçon pour Airbnb. L'entreprise comprend alors l'importance de bien communiquer et de gérer les situations délicates. Suite à cela, l’entreprise renforce son équipe avec deux nouvelles recrues : Kim Rubey, spécialiste en communication, et Belinda Johnson, experte juridique.
2.4 – Survivre ou lutter contre les incendies
Leigh Gallagher termine le deuxième chapitre du livre Airbnb Story en nous racontant comment, durant sa phase de croissance, Airbnb a dû surmonter de nombreux défis pour atteindre une valorisation de 1 milliard de dollars : avant d'atteindre la fameuse adéquation produit/marché, il lui a d’abord fallu survivre ; ensuite, face aux crises et concurrents, chaque décision fut décisive, cruciale.
"Reid Hoffman avait prévenu Chesky : "C’est comme sauter d’une falaise ou assembler un avion en pleine descente"."
C’est en 2012 qu’Airbnb a commencé à trouver son rythme, même si la croissance s’est encore poursuivie pendant longtemps à toute allure.
Aujourd'hui, avec plus de 2 500 employés, Airbnb est devenue une référence, une source d’inspiration pour de nombreuses startups. Une véritable success story !
Chapitre 3 – La planète Airbnb
Introduction
Airbnb est bien plus qu'une simple histoire de transaction : c'est avant tout une histoire humaine. Le troisième chapitre du livre "Airbnb Story" nous plonge dans la saga incroyable d'Airbnb !
Avec ses débuts tumultueux et son ascension fulgurante, Airbnb est un véritable cas d'école en matière d'innovation disruptive. Imaginez : en quelques années seulement, Brian Chesky et ses co-fondateurs lancent une idée un peu folle et, en un clin d'œil, elle devient une révolution mondiale.
Mais ne vous y trompez pas, le cœur d'Airbnb n'est pas dans ses bureaux chics de San Francisco. Non, le cœur d’Airbnb bat à travers sa communauté : ces millions d'hôtes et de voyageurs qui font vivre le concept.
L’été 2016, un moment phare
L'été 2016 a été marqué par un record : 1,8 million de personnes ont été hébergées en une seule nuit grâce à Airbnb.
Alors bien sûr, tout le monde n'est pas fan. Certains sont sceptiques, d'autres méfiants face à ce concept novateur. Certains craignent pour leur sécurité, d'autres pour leur confort. Mais une chose est sûre : Airbnb a touché quelque chose d'essentiel.
Airbnb Story : des humbles débuts à la diversité d’aujourd’hui
L’auteure du livre "Airbnb Story" nous décrit ici combien la plateforme a bien grandi depuis ses débuts.
Au fil des ans, Airbnb a énormément évolué. Elle est passée d'un simple site de "couch-surfing" à une offre pléthorique, proposant aujourd’hui des hébergements allant du plus simple au plus luxueux, comme cette villa à 10 000 dollars la nuit où Gwyneth Paltrow a séjourné.
Finalement, que vous rêviez d'une nuit dans un château, dans une cabane perchée ou même un phare, Airbnb répond à l'appel.
Et si vous cherchez juste un endroit sympa pour dormir, sans chichi, Airbnb est là aussi. Avec des offres partout dans le monde, pour tous les goûts, elle offre une variété infinie d’expériences. Que vous vouliez échanger avec un hôte local ou juste poser vos valises dans un coin tranquille, la plateforme a ce qu'il vous faut.
3.1 - "Le contraire de standardisation"
Dans cette partie du livre "Airbnb Story", Leigh Gallagher revient sur les raisons du succès phénoménal de la plateforme de location.
Alors pourquoi tant d'engouement ?
D’abord, les tarifs. Souvent plus doux que ceux des hôtels, ils ont séduit bon nombre de voyageurs. Mais ce n'est pas tout. Au-delà du prix, les gens veulent plus qu'un simple lit pour la nuit. Ils cherchent de l'authenticité, une expérience unique. Fini le temps des hôtels tous identiques ! Aujourd'hui, on veut vivre comme un local, découvrir des coins cachés, loin des circuits touristiques habituels.
Et c'est là qu'Airbnb a frappé fort. Airbnb a su répondre à cette demande croissante contrastant avec la standardisation des chaînes hôtelières.
La plateforme a ouvert les portes de logements atypiques, nichés au cœur de quartiers authentiques. Une révolution dans le monde de l'hébergement !
3.2 – Un logo, un changement d’image, une mission
2013 marque un tournant pour Airbnb. L'entreprise décide de recentrer sa mission autour d'un mot-clé : "l'appartenance". Et qui mieux que Douglas Atkin, à la tête de la communauté, pour piloter ce changement ? Il est le fer de lance de cette transformation qui aboutit à un logo flambant neuf : le "Bélo".
Le "Bélo" incarne parfaitement ce sentiment d'appartenance. Certes, les médias n'ont pas manqué de le critiquer, surtout sa forme. Mais les utilisateurs, eux, l'ont adoré. Et pas seulement les jeunes ! Même les générations plus âgées se sont reconnues dans cette nouvelle image.
Ce qui ressort ? L'envie d'authenticité. Les voyageurs ne veulent plus seulement visiter, ils veulent ressentir, se connecter aux lieux, aux gens. Et Airbnb l'a bien compris.
3.3 – Les super-utilisateurs
L’auteure de "Airbnb Story" explique ici que Airbnb joue un rôle majeur dans un phénomène croissant depuis quelques années : le fait que de plus en plus de personnes choisissent une vie nomade.
Cette tendance, surnommée "la vogue du hipster nomade" par TechCrunch, est incarnée par des adeptes d’Airbnb connues. Leigh Gallagher cite plusieurs exemples, comme celui de :
David Roberts et Elaine Kuok qui ont choisi de vivre, chaque mois, dans un nouveau logement Airbnb.
Prerna Gupta qui a quitté la Silicon Valley pour parcourir le monde.
Kevin Lynch qui, lui, utilise plutôt le côté "explorateur" d'Airbnb lors de ses voyages professionnels.
Ou encore l'histoire touchante de Michael et Debbie Campbell : ce couple de retraités a passé quatre ans à sillonner l'Europe, logeant uniquement grâce à Airbnb. Ils ont tout calculé, adoptant un style de vie simple et économe. Et leur périple a non seulement inspiré beaucoup d'entre nous, mais aussi leur propre famille.
3.4 – Les hôtes : un potentiel à exploiter
Pour l’auteure du livre "Airbnb Story", le succès d'Airbnb repose avant tout sur ses hôtes.
Sans eux, la plateforme n'existerait pas.
Mais le défi est d'encourager ces hôtes non seulement à ouvrir leurs portes, mais aussi à offrir une expérience inoubliable pour leurs invités.
Alors pour encourager les hôtes à offrir bien plus qu'un simple toit, Brian Chesky a une idée lumineuse. Il fait appel à Chip Conley, une pointure de l'hôtellerie, pour former ses hôtes.
Sa mission ? Former les hôtes pour qu'ils offrent le meilleur d'eux-mêmes. Conley met alors en place des formations dans le but de les aider à améliorer leur service. Des normes sont établies, et des outils sont créés pour guider les hôtes vers l'excellence.
Mais ce n'est pas tout. Airbnb instaure un système d'évaluations réciproques. Les voyageurs et les hôtes se notent mutuellement, assurant ainsi un niveau de qualité. Pour couronner le tout, les hôtes performants sont récompensés par le statut de "super hôte", qui leur confère des avantages sur la plateforme.
Bref, une belle manière de saluer leur engagement et de garantir aux voyageurs des séjours mémorables.
3.5 – Les "Hosticiens"
Cette partie du livre "Airbnb Story" nous montre comment Airbnb a permis à de nombreux hôtes de transformer leur logement en sources de revenus significatifs.
En guise d’exemple, Leigh Gallagher revient sur plusieurs histoires.
Celle d’Evelyn Badia : en 2010, cette ancienne productrice de publicités perd son emploi. Elle se tourne alors vers Airbnb : en louant deux appartements à Brooklyn, celle-ci réussit à gagner autour de 100 000 dollars par an. Evelyn ne s'arrête donc pas là. Forte de son succès, elle crée une entreprise de conseil pour aider d'autres hôtes à briller.
Pol McCann de Sydney a lui aussi su profiter des opportunités de la plateforme. Ce dernier a vu ses revenus grimper en flèche grâce à Airbnb, au point d'investir dans d'autres propriétés.
De son côté, Jonathan Morgan a flairé le bon filon à Savannah. Il gère aujourd'hui six locations, ajustant chaque offre pour répondre parfaitement aux attentes de sa clientèle.
Ainsi, Airbnb, plus qu'une plateforme, est devenu un tremplin pour de nombreux entrepreneurs en herbe.
3.6 – Des clés et des oreillers
Encore une fois, Airbnb n'est pas qu'une simple plateforme de location. Sa croissance fulgurante a en effet donné naissance à tout un écosystème de micro-entreprises. Ces dernières offrent des services complémentaires aux hôtes, allant de la gestion des clés à l'entretien du linge.
C’est ainsi que des entreprises innovantes ont vu le jour. Prenons l’exemple de Keycafe : cette entreprise a eu l'idée brillante d'utiliser des cafés locaux comme points de remise des clés. D'autres, comme Guesty ou Pillow, sont également nés pour répondre à ces besoins spécifiques.
Ces entreprises ont renforcé l'univers d'Airbnb, le rendant encore plus robuste et intégré.
Conclusion
Leigh Gallagher termine le troisième chapitre de son livre "Airbnb Story" en rappelant que finalement, au cœur de tout cela, ce qui fait vraiment la magie d'Airbnb, ce sont les interactions humaines.
En effet, contrairement à d'autres plateformes de l'économie de partage, Airbnb valorise avant tout l'expérience humaine, créant un véritable sentiment d'appartenance.
L’auteure retrace ici les grands évènements organisés par Airbnb axés sur l'hospitalité, dont celui marquant de 2015 à Paris. Ce dernier fut tragiquement impacté par les attentats de la même année.
Malgré des épreuves douloureuses, Airbnb démontre que l'humanité reste son pilier central.
Pour autant, les défis liés à cette dimension humaine sont bien présents. C’est d’ailleurs le sujet du chapitre suivant.
Chapitre 4 – Des brutes et des truands
Introduction
Airbnb, avec sa noble vision de connecter les gens à travers le partage de logements, n'est pas sans risques.
Car malheureusement, la plateforme n'est pas à l'abri des individus aux intentions douteuses.
Des incidents, tels que le saccage de l'appartement d'E. J. en 2011, mettent en évidence les défis auxquels la plateforme est confrontée en matière de confiance et de sécurité.
Les médias n'ont pas manqué de relayer des histoires alarmantes : des appartements transformés en bordels, des soirées qui tournent mal... À New York, un hôte a eu la mauvaise surprise de découvrir que son appartement avait servi de lieu pour une orgie. À Calgary, une résidence a été littéralement mise à sac suite à une fête qui a dégénéré.
Bien sûr, de tels incidents pourraient arriver avec n'importe quel service de location. Cependant, la renommée d'Airbnb et sa simplicité d'utilisation peuvent malheureusement l'exposer davantage à ces dérives.
4.1 – "Ils ne ressemblent pas à des golfeurs"
En 2016, le prestigieux Baltusrol Golf Club, non loin de New York, se prépare à recevoir le PGA Championship. Barbara Loughlin, une riveraine, y voit une opportunité : pourquoi ne pas louer sa maison pendant cet événement d'envergure ? Après avoir écarté plusieurs demandes qui lui semblent douteuses, elle donne finalement son accord à Kay, surnommé "Plush".
Ce dernier évoque une réception pour des golfeurs. Malgré une petite voix intérieure qui lui souffle de rester prudente, Barbara se laisse convaincre et loue sa demeure pour la coquette somme de 2 000 dollars la nuit.
Mais le jour J, surprise ! Au lieu d'une réception tranquille, sa maison est prise d'assaut par des centaines de jeunes venus pour une soirée hip-hop. Barbara découvre, stupéfaite, que son logement a été le théâtre d'une fête payante, largement relayée sur les réseaux sociaux. Si les dégâts matériels restent limités, l'émotion, elle, est immense. L'expérience traumatise Barbara, qui se sent victime d'une escroquerie et trahie.
Elle se tourne alors vers Airbnb, espérant obtenir des explications, voire une compensation. Mais la communication avec la plateforme s'avère compliquée : elle est renvoyée de service en service, et ses questions sur ce fameux "Plush" restent en grande partie sans réponse. Certes, Airbnb finit par lui proposer un dédommagement pour les dégâts, mais pour Barbara, le cœur du problème est ailleurs : comment garantir la sécurité et éviter que de telles mésaventures ne se reproduisent ?
Face à cette situation, Airbnb admet des failles dans sa gestion de l'incident. La plateforme s'engage à renforcer la vérification des profils.
4.2 – Une agression qui donne le frisson
2015 : une histoire impliquant Airbnb fait les gros titres.
Jacob Lopez, 19 ans, vit un cauchemar à Madrid : il est enfermé et menacé par son hôte.
La mère du jeune homme contacte Airbnb pour demander de l’aide. Mais au lieu d'une réaction rapide, elle se heurte à un mur administratif. La plateforme hésite à prévenir la police.
Heureusement, grâce à une ruse, Jacob parvient à s'échapper. Mais lorsqu'il raconte son histoire, l'hôte nie toute agression. Il l’accuse même de transphobie.
Cet événement est un électrochoc pour Airbnb. L'entreprise revoit alors ses procédures d'urgence. Désormais, son personnel pourra directement alerter la police. De plus, des options sont mises en place pour que les voyageurs puissent prévenir leurs proches en cas de pépin.
Brian Chesky, PDG d'Airbnb, reconnaît les erreurs de la plateforme. Pour lui, la sécurité des utilisateurs est essentielle. Si les incidents graves restent exceptionnels sur Airbnb, ils peuvent entacher sa réputation. Surtout que pour lui, le véritable trésor d'Airbnb, c'est sa communauté. Et la confiance en est le pilier.
4.3 – Prévoir et organiser la sécurité
Airbnb, c'est une belle idée. Mais avec la croissance, viennent les défis. Et parmi eux, une préoccupation majeure : la sécurité.
L’auteure du livre "Airbnb Story" indique que la question de la sécurité était une préoccupation majeure dès le départ chez certains investisseurs qui n’ont pas voulu financer l'entreprise par crainte d'incidents graves. C’est le cas de Chris Sacca en 2009 :
"J’ai pris les trois jeunes à part et je leur ai dit : “Faites attention, un jour quelqu’un va se faire violer ou assassiner dans une de vos locations et vous aurez les mains tachées de sang”, se souvient Chris Sacca dans un récent podcast avec l’auteur Tim Ferriss."
Et l'incident d'E.J. en 2011 n'a fait qu'accentuer ces craintes, ébranlant la confiance des utilisateurs et des investisseurs, et poussant Airbnb à mettre en place une cellule de crise.
Tout cela a finalement conduit Airbnb à créer un service dédié : la division "Confiance et Sécurité", forte de 250 employés. Cette division est subdivisée en équipes spécialisées dans les opérations, les relations avec les autorités et le développement de produits sécurisés.
Leur mission est alors de tout faire pour garantir la sécurité des utilisateurs. Les équipes développent des outils proactifs pour identifier les activités suspectes et évaluer les risques associés à chaque réservation. Elles ont un système d’identité vérifiée, analysent les antécédents des utilisateurs aux États-Unis et s'entourent d'experts en sécurité et situations d’urgence.
Cependant, malgré ces mesures, des lacunes subsistent. Trouver le numéro d'urgence sur leur site, par exemple, c'est un peu chercher une aiguille dans une botte de foin.
4.4 – Des hôtes irréprochables mais des accidents regrettables
La question de la sécurité des logements Airbnb est cruciale. L'auteure de "Airbnb Story" relate plusieurs histoires dramatiques à ce propos : l'histoire de Zak Stone, par exemple, qui a vécu une tragédie en 2015 quand son père est décédé à cause d'une balançoire défectueuse dans une maison louée via Airbnb. Un autre incident en 2013 a vu une Canadienne succomber à une intoxication au monoxyde de carbone dans un appartement loué à Taiwan. Ces exemples ne sont pas des cas isolés.
Bien qu'Airbnb décline toute responsabilité juridique dans de tels cas, la plateforme réagit face à ces situations : elle prend des mesures pour améliorer la sécurité et offre une couverture d'assurance de 1 million de dollars aux hôtes. Cependant, vérifier que chaque logement soit bien conforme à ses recommandations en matière de sécurité, c'est compliqué.
Même si le nombre d'incidents est rare par rapport au volume d'activité d'Airbnb, ils peuvent entacher la réputation de la plateforme. En cela, la confiance des utilisateurs reste un enjeu. Mais par ailleurs, beaucoup estiment que les attentes des consommateurs doivent s'adapter à l'économie du partage qui offre des garanties différentes de celles des hôtels traditionnels.
4.5 – L’antithèse de "l’appartenance"
La discrimination raciale sur Airbnb : réalités et témoignages
Airbnb, plateforme phare de l'économie du partage, se veut aussi la promesse de l'ouverture. Mais une ombre plane au tableau : la discrimination raciale.
Des études menées en 2014 et 2016 ont montré que :
Les hôtes noirs gagnent moins que les hôtes blancs : les hôtes blancs sur Airbnb peuvent facturer 12 % de plus que les hôtes noirs pour des logements similaires.
Des voyageurs aux noms à consonance afro-américaine rencontrent plus de refus : ils sont 16 % moins susceptibles d'avoir leurs demandes acceptées que ceux avec des noms typiquement blancs.
La discrimination sur Airbnb a été mise en lumière par des témoignages individuels. Celui de Quirtina Crittenden, qui a partagé son expérience négative sous le hashtag #AirbnbWhileBlack, a mis le feu aux poudres. Gregory Selden a également intenté une action en justice contre Airbnb après avoir été discriminé en raison de sa race.
Mais la question juridique de la discrimination sur Airbnb reste complexe. Bien que les hôtels soient tenus de respecter les lois sur les droits civils, Airbnb, en tant que plateforme, n'est pas directement responsable des actions de ses utilisateurs.
Les initiatives d’Airbnb face à la discrimination raciale
Là encore, face à cette controverse, Airbnb réagit. Elle lance :
Un "engagement envers la communauté" : celui-ci oblige les utilisateurs à s’engager à respecter un règlement sur la non-discrimination.
Une politique d'accueil pour les victimes de discrimination : appelée "Open Doors", elle offre un hébergement alternatif à ceux qui ont été victimes de discrimination.
Brian Chesky, le PDG, admet que la plateforme a été lente à aborder le problème de la discrimination. Selon lui, elle a été conçue par des fondateurs tous blancs, ce qui a pu créer des biais et conduire à des lacunes dans la prise en compte de la diversité.
Aujourd’hui, la route est encore longue. Et la fin du chapitre 4 du livre "Airbnb Story" montre à quel point le défi pour l’entreprise est d’arriver à allier confiance, identité et équité.
Chapitre 5 – La guerre est déclarée
Introduction
Imaginez : c'est le printemps 2010. Brian Chesky, le cerveau derrière Airbnb, reçoit un appel d'un hôte new-yorkais. L'objet ? Une nouvelle loi qui pourrait bouleverser tout son business.
Brian Chesky, qui n'avait pas vraiment prêté attention aux règles locales, réalise qu'il doit agir vite. Il fait alors appel à Bolton-St. Johns, des experts en lobbying, pour l'aider à naviguer dans ce dédale réglementaire.
Avec son concept innovant de location temporaire, Airbnb se retrouve face à des règles locales complexes et déroutantes. Car si certaines villes ont ouvert leurs bras à la plateforme et collaborent pour que la plateforme puisse opérer en toute légalité, d'autres, comme New York, San Francisco ou Berlin, se montrent plus méfiantes.
Prenons New York, par exemple, l'un des terrains de jeu préférés d'Airbnb. La croissance rapide d'Airbnb dans cette ville ne passe pas inaperçue et attire la résistance.
En 2010, une proposition de loi marque le début d’un conflit entre New-York et Airbnb : cette loi interdit de louer son logement pour moins de trente jours si on n'y habite pas. Et malgré tous les efforts d'Airbnb, cette loi est adoptée.
Rapidement, des incidents, comme celui de Nigel Warren relaté par Leigh Gallagher dans cette partie de "Airbnb Story", montrent que la ville est déterminée à faire respecter ses règles .
Mais ce n'est pas tout. Une coalition composée d'élus, d'activistes et de syndicats hôteliers monte au créneau. Pour eux, Airbnb perturbe la tranquillité des quartiers et aggrave la crise du logement. En 2013, le procureur général de New York, Eric Schneiderman, lance même une enquête sur Airbnb. La conclusion de cette enquête stipule que la plupart des locations Airbnb à New York sont en infraction. Airbnb plaide pour des règles plus claires, mais la bataille ne fait que commencer.
5.1 – Les profiteurs du système
Airbnb, avec son essor à New York, a soulevé le débat sur les "locations commerciales".
L'idée de base d'Airbnb, c'était l’échange et le partage entre particuliers. Mais voilà, certains y ont vu une opportunité en or pour gagner plus d’argent. Pourquoi ? Parce que louer à court terme peut rapporter bien plus qu'une location classique. Et même si Airbnb condamne ces pratiques et chasse les pros de sa plateforme, le flou persiste.
Prenons l'exemple de Robert Chan. L'homme gérait près de deux cents locations, et pas vraiment dans les règles de l'art. Bien sûr, les autorités sont intervenues, mais la plateforme continue d'être utilisée pour des locations massives et parfois douteuses.
Conscient de ces critiques, Airbnb a tenté de redorer son image en se présentant comme une entreprise qui aide Monsieur et Madame Tout-le-Monde à arrondir leurs fins de mois. Airbnb a lancé des campagnes montrant comment elle aide les gens ordinaires, de la classe moyenne, à compléter leurs revenus. Elle a raconté des histoires touchantes. Mais pour ses détracteurs, le mal était fait. Pour eux, Airbnb contribue à la gentrification des quartiers.
Brian Chesky, a, de son côté, essayé de jouer la carte du dialogue. Il a rencontré du monde, écouté, discuté. Mais en face, l’opposition s’est intensifiée. Et des poids lourds comme les syndicats hôteliers n'ont pas lâché le morceau.
5.2 – Ouï-dire et rumeurs sur l’hébergement partagé
On l’a dit, Airbnb se présente comme une plateforme de partage entre particuliers. Pourtant, elle est souvent pointée du doigt à cause d’opérateurs professionnels cherchant à gonfler leurs profits.
En 2015, Airbnb tente donc de clarifier sa position. Elle lance une "charte de la communauté", promettant de collaborer avec les autorités pour préserver le logement abordable. Selon l’entreprise, 95 % de ses hôtes new-yorkais ne possèdent qu'un seul bien en location sur la plateforme, et ne louent en moyenne que 41 nuits par an.
Mais certaines études bousculent cette image. Selon elles, près d'un tiers des locations et 40 % des revenus d'Airbnb pourraient provenir d'entités commerciales. Ces pratiques pourraient réduire l'offre de logements de 10 %.
Airbnb réfute ces chiffres, critiquant leur précision.
Brian Chesky pose la question autrement : Airbnb contribue-t-elle réellement à la pénurie de logements dans certaines villes ?
Pour lui, dans les zones sans tension immobilière, louer plusieurs logements devrait être toléré (à condition que l'expérience reste authentique). Mais dans des villes comme New York, où le logement est un enjeu, un seul bien par hôte pourrait être la norme.
Enfin Brian Chesky insiste : le cœur d'Airbnb, c'est l'hospitalité sincère, le partage d'un espace de vie. Même si face à cette vision, certains y voient surtout une belle opportunité d'affaires, quitte à flirter avec les limites des réglementations locales.
5.3 – Des New-Yorkais et leurs problèmes
Airbnb, à New York, est au cœur de débats passionnés.
Les résidents se plaignent des nuisances causées par les touristes. Pourtant, dire qu'Airbnb est le principal coupable de la hausse des loyers et de la pénurie de logements à New York est discutable, affirme Leigh Gallagher. Avec ses 44 000 locations, la plateforme ne représente finalement que 1,5 % du parc immobilier total. D'autres éléments, comme la réglementation stricte, la croissance démographique ou l'afflux de riches acheteurs étrangers, pèsent davantage dans la balance de la crise du logement, selon elle.
Face à ces tensions, certains propriétaires ont alors banni les locations courtes. En 2015, le maire, Bill Blasio, a même investi 10 millions de dollars pour contrer les locations illégales. Un an plus tard, en 2016, une loi sanctionnant la publicité pour les locations de moins de trente jours a été signée.
En réponse, Airbnb a porté plainte contre la ville et a tenté de négocier. Mais, la résistance continue, avec des manifestants des deux côtés exprimant leurs opinions.
Selon les experts, cette bataille entre Airbnb et New York se poursuivra pendant de nombreuses années. Les résidents, les politiciens et les militants du logement abordable accusent Airbnb de perturber le marché immobilier et de contribuer à la pénurie de logements. De son côté, Airbnb soutient qu'elle offre une source de revenus essentielle pour de nombreux New-Yorkais et qu'elle est prête à collaborer pour trouver un terrain d'entente.
Chris Lehane, responsable des affaires publiques chez Airbnb, souhaite travailler avec les autorités pour adapter la loi de 2010 Mais la méfiance est omniprésente. Linda Rosenthal, à l'origine de la loi, accuse Airbnb de vouloir s'imposer sur le marché avant de se conformer aux réglementations.
Cette situation new-yorkaise illustre les défis auxquels sont confrontées les entreprises technologiques innovantes lorsqu'elles perturbent des marchés établis. Et la querelle entre Airbnb et New York dépasse la simple localité. Elle soulève des questions fondamentales sur la régulation, l'innovation et le droit des citoyens à choisir comment ils utilisent leurs biens.
Alors que les deux parties restent campées sur leurs positions, l'issue de ce conflit reste incertaine. Mais ce qui est sûr, c'est que les répercussions de cette bataille auront des implications bien au-delà des frontières de la ville.
5.4 – S’organiser, se mobiliser, asseoir sa légitimité
Chris Lehane, ancien avocat formé à Harvard, est une figure emblématique dans le monde politique américain. Ayant travaillé pour Bill Clinton et Al Gore, il est surnommé le "maître du désastre" pour sa capacité à gérer des situations de crise.
En 2014, Airbnb le repère et l'embauche. Sa mission ? Gérer les relations publiques, notamment face à la municipalité de San Francisco.
Chris Lehane, avec son expérience et son réseau, devient un atout majeur pour Airbnb.
Depuis son bureau, appelé ADU (Accessory Dwelling Unit), Chris dirige une équipe de 200 personnes. Sa vision pour Airbnb est celle d'une campagne électorale mondiale, où la mobilisation de la communauté est essentielle. Il croit dur comme fer que la plateforme peut aider la classe moyenne. Et il voit Airbnb comme un outil pour renforcer des liens sociaux qui s'effritent.
Si Lehane est fier des collaborations d'Airbnb avec certaines villes pour légaliser et réguler son activité, il sait que des villes comme New York, San Francisco, Berlin et Barcelone, restent des points de friction majeurs.
Pour Lehane, la clé du succès réside dans la mobilisation des hôtes d'Airbnb qu'il voit comme une force de changement. Il pense pouvoir mobiliser cette communauté grâce à l’envergure économique d’Airbnb. Il crée alors le modèle "Firestarter", inspiré des campagnes d'Obama, pour y parvenir.
En 2015, Lehane teste cette approche à San Francisco contre la Proposition F, une réglementation restrictive pour les locations à court terme. Même si Airbnb remporte une première bataille à ce moment-là, la guerre continue depuis. La ville adopte, en effet, de nouvelles règles en 2016, poussant Airbnb à poursuivre San Francisco en justice.
5.5 - Des hôtes qui passent à la dimension supérieure
Airbnb a une essence : la simplicité et la proximité. Mais en grandissant, comment garder cette touche humaine ?
Une initiative brillante germe alors dans les équipes : pourquoi ne pas collaborer directement avec les propriétaires d'immeubles ?
On constate que beaucoup des propriétaires d’immeubles interdisent les locations courtes durées, soit à cause des règlements de copropriété, soit à cause des lois locales.
Face à cette problématique, Airbnb lance le programme "Airbnb Friendly Building". L’idée est de permettre aux locataires de sous-louer leur appart via Airbnb, tout en donnant aux propriétaires une part des revenus et un contrôle sur les règles de location.
Pour Brian Chesky, le big boss d'Airbnb, c'est le moyen parfait pour les propriétaires d’attirer les jeunes, ces fameux Millennials, fans du concept de partage.
Certains propriétaires ont déjà dit "oui". Mais si cette initiative a déjà été adoptée par certains, Airbnb ne compte pas s'arrêter là et aspire à convaincre davantage de grands acteurs immobiliers.
5.6 – Se coucher tôt, se lever tôt…
Dans cette partie du livre Airbnb Story, Leigh Gallagher nous décrit le fondateur d’Airbnb, Brian Chesky, comme confiant et optimiste quant à l'avenir de la plateforme et ce malgré les embûches réglementaires.
Pour lui, la clé est simple : travailler main dans la main avec les villes pour éviter des batailles sans fin. Mais voilà, certaines villes, comme Santa Monica ou Reykjavik, ont serré la vis sur les locations courtes durées. Résultat ? Hôtes et voyageurs se retrouvent de plus en plus à naviguer dans un flou juridique, à jongler dans une zone grise, se faisant parfois passer pour des parents ou "amis de passage".
Certains hôtes, soucieux de bien faire, redoublent d'efforts pour garantir la sécurité de leurs invités. Lors d'un grand rassemblement Airbnb à Paris, Brian Chesky a tenu à rappeler que les hôtes méritaient d'être mieux compris. Il a rêvé à voix haute d'un futur plus serein. Et Lehane, autre personne pilier d'Airbnb, a galvanisé la communauté : face aux obstacles, il faut rester soudés et actifs.
5.7 – La force du nombre
Malgré tous ces défis réglementaires, Airbnb a le vent en poupe. Selon les experts, la demande des consommateurs ne cessera de croître et finira par imposer Airbnb naturellement.
Pourquoi ? Parce que la croissance phénoménale d’Airbnb répond à un désir profond des utilisateurs.
Chris Lehane, élément clé d'Airbnb, est aussi convaincu que cette popularité croissante pèsera dans la balance politique et influencera les décisions. Prenons New York : aujourd’hui, malgré les débats, une majorité de ses habitants soutient Airbnb.
L’auteure du livre "Airbnb Story" s’interroge alors. Toutes ces questions réglementaires complexes n’ont pas entaché la popularité d’Airbnb. D'où vient donc cet engouement pour Airbnb ?
Plusieurs raisons sont développées par Leigh Gallagher :
Une économie en berne,
Une lassitude ou déception vis-à-vis des hôtels traditionnels,
Les aspirations de la génération Y,
Un besoin d'indépendance financière.
Brian Chesky, toujours à la barre d'Airbnb, est plein d'espoir pour l'avenir. Il voit des jours réglementaires plus cléments à l'horizon, même s'il admet que la croissance fulgurante d'Airbnb n'a pas que des fans.
Pour Michael Seibel, conseiller de la première heure d'Airbnb et coresponsable avec les fondateurs de la réussite actuelle d’Airbnb, les challenges rencontrés étaient inévitables :
"C’était inévitable à 100 %. […] Quand vous révolutionnez tout un secteur et que vous entendez vous faire la place qui vous revient, vous gênez ceux qui sont là et les poussez à la résistance. Ils n’ont pas bâti un secteur hôtelier qui pèse des milliards de dollars sans savoir comment se défendre. Et leur position leur donne les moyens politiques de réagir."
Pour Seibel, tout est dans la force du nombre, dans l’adoption massive par les consommateurs. Et si les gens plébiscitent Airbnb, avec du temps, de la stratégie et des moyens, les barrières tomberont.
"En fin de compte, ajoute Seibel en résumant ce que d’autres pensent également, c’est le consommateur qui vote et c’est généralement lui qui gagne. […] Est-ce que les gens utilisent Airbnb ? Est-ce que des millions et des millions de consommateurs veulent d’Airbnb ? Oui. Tout le reste se ramène à un simple problème à résoudre. Et il peut être résolu avec de l’intelligence, du temps et de l’argent. […] C’est si vous avez bâti quelque chose dont personne ne veut qu’il n’y a pas de solution."
Chapitre 6 – L’hospitalité réinventée
Introduction
Les pionniers qui ont révolutionné l’industrie hôtelière
Le sixième chapitre du livre "Airbnb Story" commence par nous raconter l’histoire de Kemmons Wilson, père de 5 enfants et homme d’affaires à Memphis.
On est en 1951. Wilson part en vacances en voiture en direction de Washington. Mais pendant ce voyage, il est frustré par les conditions d’hébergements qu’il occupe avec sa famille. Il rêve alors d'une chaîne de motels offrant partout le même confort :
"Déçu par les motels dans lesquels ils passaient la nuit, les chambres minuscules, les lits inconfortables et les suppléments facturés pour chaque enfant, Wilson entrevit une opportunité. À leur arrivée à Washington, il avait trouvé l’idée : bâtir une chaîne de quatre cents motels répartis sur tout le territoire, positionnés aux sorties d’autoroutes et à une journée de route les uns des autres. Ils devaient être propres, abordables et surtout sans surprise : autrement dit standardisés jusqu’au moindre recoin, de sorte que le client retrouve partout les mêmes caractéristiques. Après avoir mesuré avec soin chaque chambre que la famille avait occupée pendant le voyage, il définit les dimensions idéales et, de retour à Memphis, il fit dessiner les plans par un architecte. Il regardait à ce moment-là un film de Bing Crosby intitulé Holiday Inn et, pris d’une inspiration soudaine, inscrivit ce nom en tête du dessin."
C’est ainsi que Kemmons Wilson ouvre son premier motel, en 1952. Le concept "Holiday Inn" connaît un succès mondial fulgurant. À peu près à la même époque, d'autres entrepreneurs pionniers, comme Conrad Hilton et J.W. Marriott, suivent le mouvement de l’innovation dans le secteur de l’hébergement, profitant d'une époque dorée pour le voyage.
L’évolution de l'hospitalité : de la naissance des motels à la révolution Airbnb
Avance rapide, nous voilà à présent en 2015. Des décennies plus tard, Chip Conley, un visionnaire moderne, se tient sur scène à la Conférence de l’Urban Land Institute, devant une assistance composée de dirigeants d’hôtels et professionnels de l’immobilier. Il y parle de l'évolution de l'hospitalité, de l’émergence des motels à l'avènement d'Airbnb.
Pour lui, chaque innovation comble un manque, et souvent, le secteur traditionnel s'y adapte. Il explique alors qu’Airbnb, sans vouloir éclipser les hôtels, a indéniablement chamboulé le jeu. Son ascension rapide a forcé l'industrie hôtelière à reconnaître et à s'adapter à cette nouvelle forme d'hospitalité.
Certains dirigeants hôteliers applaudissent, d'autres grondent, mais tous reconnaissent l'impact. Bill Marriott, par exemple, admet qu'à Orlando, Airbnb possède plus de chambres que son groupe. Mais il pointe des inégalités de qualité chez Airbnb.
Les relations entre hôtels et Airbnb
Les relations entre l'hôtellerie traditionnelle et Airbnb ont évolué. Au début, les dirigeants hôteliers ont cherché à comprendre Airbnb, mais avec sa croissance, les tensions ont augmenté.
En 2016, l'offre hôtelière chute, et beaucoup attribuent ce déclin à Airbnb. On accuse également la plateforme de perturber les tarifs hôteliers, surtout lors des périodes de forte demande. Avec sa capacité à répondre rapidement à la demande, Airbnb réduirait les opportunités pour les hôtels d'augmenter leurs tarifs.
Enfin, l'American Hotel and Lodging Association reproche à Airbnb de ne pas respecter les mêmes normes que l'industrie hôtelière, notamment en matière de sécurité et de taxes.
Airbnb et la nouvelle ère des voyages d'affaires
Mais Airbnb ne s'arrête pas là. Elle vise maintenant un segment lucratif : les voyages d'affaires. En partenariat avec Concur, Airbnb a lancé "Business Travel Ready". Il offre ainsi des logements adaptés aux besoins des voyageurs d'affaires et séduit des géants comme Google ou encore Morgan Stanley pour leurs déplacements professionnels.
Leigh Gallagher conclut cette partie en précisant que si l'hôtellerie a déjà connu des bouleversements (hôtels-boutiques, agences en ligne...), avec Airbnb, elle est confrontée à un changement différent. Pourquoi ? Parce que la plateforme redessine complètement la carte de l'hospitalité, la rendant plus accessible et variée pour tous.
6.1 - Le partage de logement en ligne, les disrupteurs de … 1995
Avant Airbnb : les prémices
Le concept de partage de logement n'est pas une invention d'Airbnb. Dès les années 1950, des enseignants en Hollande et Suisse échangeaient déjà leurs maisons. Mais c'est dans les années 1990, nous explique l’auteure de "Airbnb Story", que le concept prend son envol en ligne.
Des plateformes comme Craigslist émergent, puis VRBO.com voit le jour grâce à Dave et Lynn Clouse. Ce site permet aux propriétaires de louer directement leurs logements sans intermédiaires. En quelques années, VRBO.com devient incontournable. Il est racheté par HomeAway en 2006, qui connaît alors une croissance exponentielle, passant de 60 000 à 1,2 million d'offres.
L'ère Airbnb : une révolution pour l’industrie hôtelière
Quand Airbnb débarque, tout est chamboulé.
Sa différence par rapport aux autres plateformes de location ? Airbnb vise les villes et mise sur une expérience utilisateur optimale.
En 2015, 70 % de ses locations sont des studios ou des appartements en ville. Cette offre urbaine change complètement la donne face aux locations de vacances traditionnelles.
La réaction de l'industrie hôtelière
Face à la montée d’Airbnb, les hôtels doivent réagir. Certains minimisent l'impact d'Airbnb, d'autres s'inspirent de son succès, en tirent des leçons.
Aussi, l'industrie hôtelière lance des marques pour les Millennials, proposent des expériences innovantes. Elle se détourne progressivement de la standardisation et cherche à privilégier un accueil plus authentique et personnalisé. Pour Mark Hoplamazian, PDG de Hyatt, l’objectif est alors de "remettre de l’humanité dans l’hospitalité".
En 2016, Ian Schrager, fondateur de la BLLA (Boutique and Lifestyle Lodging Association), sonne l'alarme. Il alerte les hôteliers sur la menace d'Airbnb qu’il perçoit comme le futur : "Airbnb est le produit de la génération de vos enfants" clame Schrager. En réponse, l'association crée un comité de disruption pour innover et rester compétitive.
Enfin, les hôtels (comme Hyatt, Wyndham Hotels et InterContinental Hotels Group) :
Investissent dans des startups : AccorHotels s'est distingué sur ce plan, par une stratégie agressive, en rachetant l’entreprise britannique de services haut de gamme Onefinestay pour environ 170 millions de dollars.
Innovent : Choice Hotels lance, par exemple, "Vacation Rentals by Choice Hotels" comme une alternative aux chambres d'hôtel traditionnelles.
De nouvelles startups naissent, exploitant le concept de location à court terme. Elles créent des modèles innovants. Parmi elles : Sonder, Common, Arlo, Onefinestay (expérience haut de gamme) ou encore Oasis qui, fondé par Parker Stanberry, combine les avantages d'un hôtel-boutique et d'un appartement.
Hôtels vs Airbnb : le match
L'hôtellerie traditionnelle a ses atouts : le confort, la sécurité, les services, son personnel.
Mais pour Leigh Gallagher, elle doit évoluer.
En effet, toute une génération, née avec Airbnb, voit aujourd’hui les hôtels comme désuets. Ces "natives d'Airbnb" considèrent la plateforme comme une norme.
Et avec toutes les données qu'elle détient, Airbnb est tout-à-fait prête à anticiper et répondre aux besoins de cette nouvelle génération :
"La jeune génération […] est née dans le monde d’Airbnb. De la même manière qu’ils sont des "digital native", on pourrait parler "d’Airbnb native". Pour les représentants de cette classe d’âge, il semble aussi incongru d’aller à l’hôtel que d’appeler d’un téléphone fixe, de se rendre dans une agence bancaire ou de regarder une émission de télévision en temps réel. "Airbnb a éduqué une génération entière", ajoute-t-il. Et son emprise va encore s’accentuer. Les données à sa disposition lui permettent de prédire au plus près les désirs des consommateurs et de les satisfaire. "Je ne parierais pas un cent sur la faillite d’Uber ou d’Airbnb"."
6.2 - Un futur marqué par les partenariats
Leigh Gallagher termine ce chapitre du livre "Airbnb Story" en décrivant comment les grandes chaînes hôtelières, face à l'essor d'Airbnb, ont établi des alliances avec les sites de location de courte durée. L'idée derrière étant de fusionner le meilleur des deux univers.
Prenons deux exemples.
Celui d’Onefinestay et Hyatt à Londres : grâce à leur collaboration, les clients peuvent séjourner dans un appartement tout en profitant des services de l’hôtel.
Une autre chaîne, Room Mate, propose des "appartements sélectionnés" avec aussi des prestations hôtelières.
Pourtant, malgré ces tentatives de collaboration, tout n’est pas rose. Certains dirigeants hôteliers continuent de voir Airbnb comme une menace, se souvenant des tensions avec les OTA (Online Tourism Agency).
Et même si Airbnb prétend vouloir la paix avec l’industrie hôtelière et vouloir collaborer, la plateforme se rapproche de plus en plus du modèle hôtelier.
Brian Chesky, son co-fondateur, rêve d'un service "sept étoiles", cherchant à égaler ou surpasser les hôtels de luxe. Cette compétition, palpable à travers slogans et déclarations, dessine le nouveau visage de l'hospitalité.
Chapitre 7 – L’apprentissage du leadership
Introduction
Un soutien présidentiel
L’avant-dernier chapitre du livre "Airbnb Story" démarre avec Barack Obama en pleine allocution à La Havane, en mars 2016. Le président américain se tient sur scène avec, à ses côtés, Brian Chesky, le PDG d'Airbnb.
C'est un moment historique : les relations commerciales entre les États-Unis et Cuba viennent de reprendre. Face au public, Obama salue la réussite phénoménale d'Airbnb, cette start-up devenue géante, évaluée à 25 milliards de dollars seulement huit ans après sa création.
"Obama visait par cet exposé à convaincre les auditeurs que Chesky était l’exemple du potentiel entrepreneurial qu’ils pouvaient favoriser en investissant dans les start-up d’Internet. Pour Chesky et son équipe sur place et pour tous les collaborateurs restés à San Francisco qui regardaient la retransmission à la télévision, l’événement constituait une première : le leader du monde libre venait de leur adresser publiquement un satisfecit."
L’ascension inattendue de leaders novices
Ce qui ressort de plus fascinant dans la réussite d’Airbnb décrite par Obama, n'est pas seulement son concept innovant ou sa croissance vertigineuse.
Non, pour Leigh Gallagher, le plus étonnant, c’est le manque d’expérience initiale de ses fondateurs. Et en particulier celui de Brian Chesky qui n’y connaissait rien en gestion d'entreprise.
Malgré cela, le trio fondateur a piloté Airbnb à travers une "hypercroissance" sans précédent qui est toujours en cours lors de l'écriture du livre. Chesky, sans le bagage managérial classique d'un PDG, a appris sur le tas, en faisant et en s'adaptant à chaque tournant.
L’auteure du livre "Airbnb Story" exprime ici son admiration :
"Une croissance de ce type dure un an ou deux, à la rigueur trois. Airbnb est entrée dans cette phase en 2009 et n’en est pas encore sortie. Cette trajectoire ascendante peut déstabiliser ceux qui en sont responsables, notamment les dirigeants, surtout lorsqu’ils n’ont jamais vécu cette situation auparavant. Ils doivent anticiper, accompagner cette montée en puissance. L’histoire de la Silicon Valley est riche d’exemples de PDG fondateurs qui y ont échoué ; quand leur entreprise a atteint une taille critique, certains ont choisi de partir, d’autres ont été victimes des luttes pour le pouvoir, des différends financiers, de scandales liés au harcèlement sexuel ou ont lâché prise pour d’autres raisons. Chesky, Blecharczyk et Gebbia font exception : ils sont toujours là et continuent tous les trois à piloter leur fusée neuf ans après."
Gérer une entreprise présente dans 200 pays, orchestrant des milliards en transactions, c'est colossal. Mais Chesky et son équipe ont persévéré malgré la pression. Ils ont relevé le défi, faisant d’eux des icônes du leadership moderne.
7.1 – "Un animal apprenant"
Brian Chesky, l’éternel apprenant, le curieux insatiable
Leigh Gallagher commence par nous parler de Brian Chesky. Elle revient d’abord sur sa jeunesse et nous explique qu’à l'époque de ses études à la RISD (Rhode Island School of Design), le jeune homme se démarquait déjà avec ses talents de leader et sa curiosité débordante.
Pour parfaire ses compétences, Chesky a créé une méthode qu'il appelle "aller à la source" : plutôt que de consulter une multitude d'experts sur un sujet, il va directement vers le meilleur dans le domaine. Cette approche l'a amené à solliciter les conseils de figures emblématiques comme Jony Ive, Mark Zuckerberg, Jeff Weiner, Bob Iger, Sheryl Sandberg ou encore Warren Buffett. Il a même fait appel à des experts hors du commun, comme l'ancien directeur de la CIA, George Tenet, ou les dirigeants du restaurant French Laundry.
Brian Chesky est aussi un grand lecteur. Il puise son inspiration dans les biographies de grands noms comme Walt Disney et Steve Jobs, ainsi que dans des livres de management. Il aime partager ses découvertes avec son équipe, leur envoyant des e-mails détaillés sur ses rencontres et ses réflexions.
Depuis son enfance, il a toujours su faire preuve d’une grande capacité de concentration. Enfant, il a montré une passion dévorante pour le hockey, avant de se tourner vers l'art, passant des heures à copier des tableaux dans les musées.
Enfin, Marc Andreessen décrit Brian Chesky comme quelqu'un d'exceptionnellement déterminé, unique dans sa ténacité à relever les défis. John Donahoe d'eBay le voit, lui, comme un "animal apprenant".
Selon l’auteure, Brian Chesky mise beaucoup sur les mentors, mais il choisit toujours ceux qui sont juste un peu plus avancés que lui. Et selon elle, sa soif d'apprendre a joué un rôle clé dans le succès d'Airbnb.
Brian Chesky ou le leader en évolution
Brian Chesky affiche des qualités de leadership dès ses études à la RISD. On l’a vu de différentes façons : que ce soit en menant son équipe de hockey comme lorsqu’il a prononcé ce discours inoubliable lors de sa remise de diplôme.
Mais son leadership ne s’est pas arrêté là. En tant que chef d’entreprise, Chesky a vite compris que chaque geste, chaque mot avait un impact. Un simple choix, comme utiliser un stylo vert, pouvait être interprété comme une préférence pour cette couleur.
Chesky s’est donc entouré des meilleurs pour lui enseigner l’art du management.
Il a dû apprendre à déléguer, à construire une équipe solide, à interviewer des candidats plus expérimentés que lui. Une fois ses collaborateurs, il a cherché à les inspirer, à les motiver. Et sur les conseils de Marc Benioff, l'un de ses mentors, il a encouragé son équipe à "passer à un niveau de réflexion supérieur".
"Marc Benioff, une de ses "sources d’inspiration", lui a dit qu’on ne peut pas demander à ses collaborateurs de travailler encore davantage, et lui a plutôt conseillé de les encourager à "passer à un niveau de réflexion supérieur". […] "Passer au niveau supérieur" est une des expressions favorites de Chesky. Il dit aussi qu’il effectue "un saut de niveau" quand il s’adresse à des échelons hiérarchiques différents et parle de "franchir un palier" pour indiquer qu’on ne doit pas aborder telle chose ou tel aspect selon une approche itérative, mais dans un esprit radicalement neuf. Il se réfère aussi à son "étoile polaire" qui le guide et semble également servir de repère à toute la communauté Airbnb, tant on entend l’expression répétée dans les couloirs du siège social et par le noyau dur des hôtes et des voyageurs.)"
Brian Chesky, le visionnaire
Chesky est un visionnaire. Il voit loin. Il imagine déjà Airbnb en 2040. Ses collègues le décrivent comme ayant toujours une avance considérable sur les autres.
Cependant, tout le monde n'est pas fan de lui, prévient l’auteure de "Airbnb Story". Certains trouvent que son idéalisme, et celui d'Airbnb, sont excessifs.
Pour finir le portrait du fondateur d’Airbnb, Leigh Gallagher évoque Paul Graham, un autre de ses mentors, qui remarque que Brian prend les critiques très à cœur. Et Marc Andreessen qui voit chez lui un mélange unique : il combine la passion d'un designer avec la discipline d'un militaire.
Avec le temps, Brian Chesky a grandi, évolué. Ses mentors ont changé. Il a consulté des experts comme Stanley McChrystal et Simon Sinek, et a même collaboré avec le président Obama. Ses parents, eux, sont toujours ébahis devant son incroyable réussite, la qualifiant d'"irréelle".
7.2 – "Les mauvaises nouvelles que tu dois entendre"
L’approche unique de Joe Gebbia
Joe Gebbia, l'un des cerveaux derrière Airbnb et co-fondateur de la société, a choisi une approche de leadership différente de celle de Brian Chesky, le PDG.
Même si Chesky est souvent sous les projecteurs, Gebbia a joué un rôle tout aussi crucial : alors que l'entreprise grandissait à une vitesse folle, Joe y a maintenu un esprit créatif et novateur.
Mais gérer une grande organisation n'était pas son point fort.
En 2014, un sondage interne montre que son côté perfectionniste empêche une communication fluide avec ses collaborateurs. Il apprend que les membres de son équipe hésitent à lui parler de leurs soucis, et ceci a tendance à aggraver les situations.
La transformation de Gebbia : de la perfection …
Joe Gebbia réalise alors qu'il doit apprendre à lâcher du lest et à accepter que tout ne soit pas toujours parfait.
"Un vaste processus de remise en question et d’éducation commença pour Gebbia. Avec l’assistance d’un coach ("franc jusqu’à en être brutal", dit-il de lui), il apprit à accepter l’idée que des produits pouvaient sortir sur le marché sans être parfaits dans le moindre détail et qu’il était parfois préférable de décider rapidement au lieu d’attendre d’avoir toutes les données en main. Son équipe le soutenait et créa même un nouveau slogan à son intention : "À 80 %, ça fonctionne aussi". "Ma situation était inconfortable jusqu’à ce tournant", se souvient Gebbia. Peu à peu, il prit l’habitude de demander à ses collaborateurs individuellement et lors des réunions : "Quelles sont les mauvaises nouvelles que je dois entendre aujourd’hui ?"
… À la communication
Il finira par encourager une culture où chacun peut parler librement des "mauvaises nouvelles". Pour faciliter les échanges, Gebbia introduit des concepts comme "Éléphants", "Poissons morts" et "régurgitations", qu’il expose dans un discours prononcé devant plusieurs centaines de salariés et relayé mondialement :
"Un "éléphant", expliqua-t-il, est une vérité majeure que personne n’ignore mais dont personne ne parle ; un "poisson mort" correspond à un souci personnel qui a besoin d’être exprimé, en général avec des excuses à l’appui, au risque de s’aggraver s’il reste inavoué […] ; les sessions de "régurgitation" sont des séquences prévues pour permettre de se débarrasser de ce que l’on a sur le cœur sans être interrompu ni jugé."
Ces expressions sont devenues courantes chez Airbnb.
Retour aux racines : l'innovation avant tout
Finalement, Gebbia décide de se concentrer sur ce qu'il aime le plus : innover. Il pilote des projets comme l'expérience Marketplace, qui permet aux hôtes de proposer des activités uniques aux voyageurs. Même si ce projet n'est pas un franc succès, il conduit à la création de Samara, un studio de design spécialisé dans l'innovation touristique.
Samara, ainsi qu’une autre équipe, The Lab, opèrent de manière autonome, rappelant à Gebbia les premiers jours d'Airbnb.
7.3 – "L’inspecteur"
Nathan Blecharczyk, troisième co-fondateur d'Airbnb et reconnu comme un codeur de génie, est un as de la programmation.
Grâce à ses compétences techniques hors pair, Nathan conçoit des outils essentiels pour propulser Airbnb. Mais il n'est pas que technicien. Nathan Blecharczyk se passionne aussi pour le monde des affaires.
Ce qui frappe chez Nathan, c'est sa capacité à démêler les problèmes les plus compliqués. C’est quelqu’un de méthodique et analytique. Le test de personnalité Myers-Briggs l’identifie comme "l'inspecteur", ce qui illustre bien son attention aux détails. Avec le temps, il s’intéresse vivement à la stratégie, surtout après avoir repéré un déséquilibre entre l'offre et la demande sur Airbnb.
Même s'il est plutôt introverti, Nathan comprend vite qu'en tant que leader, il doit être visible. Il sait, en effet, que les employés attachent de l'importance à l'avis des trois fondateurs. Et leur diversité est leur force : chacun apporte sa touche unique. On dit souvent qu'ils sont comme les Beatles : grâce à leur complémentarité, la magie opère dès qu'ils collaborent.
7.4 – "Ne sabotez pas la culture"
La culture Airbnb : le cœur battant de l'entreprise
La culture d’entreprise chez Airbnb, c'est bien plus qu'un simple mot à la mode. C'est le pilier de leur réussite.
Leigh Gallagher partage une anecdote à ce propos : un jour, Brian Chesky demande des conseils à Peter Thiel après une levée de fonds de 200 millions de dollars. Thiel lui répond alors simplement : "Ne sabotez pas votre culture". Chesky a pris ce conseil à cœur, car pour le CEO d’Airbnb, la culture, c'est le carburant de l'innovation et le ciment de la confiance.
Chesky n'a ainsi jamais pris la culture à la légère. Pour préserver cette culture, il lui accorde une attention constante et personnelle. Ainsi, chaque semaine, Brian envoie des e-mails à ses équipes et c’est même lui qui a mené les entretiens d'embauche jusqu'à ce qu'Airbnb compte 300 employés ! Autre anecdote à ce propos : si vous visitez le siège à San Francisco, vous serez surpris : les salles de réunion ressemblent à des appartements Airbnb du monde entier.
Enfin, le personnel d'Airbnb, affectueusement appelé "Airfam", est choyé. Les employés bénéficient de nombreux avantages et sont invités à des événements spéciaux. Ils partagent leurs passions lors des sessions "Air Shares" et participent à diverses activités, allant de la méditation aux journées à thèmes vestimentaires.
Bref, la mission d'appartenance est au cœur de tout ce qu'ils font.
Les défis de la croissance : Airbnb face à l'évolution et à la diversité
Toutefois, la croissance apporte, avec elle, son lot de challenges. La fin du chapitre 7 de "Airbnb Story" nous décrit ces défis qui surgissent au fil du temps :
Chesky est également connu pour ses exigences élevées. Et la culture chaleureuse et bienveillante peut parfois éviter les confrontations difficiles mais nécessaires.
De plus, avec l'expansion de l'entreprise, de nouveaux employés ont rejoint l'équipe ; certains ne partagent pas nécessairement les valeurs des premiers employés.
La diversité reste un sujet sensible. Airbnb travaille dur pour être plus inclusif, améliorer la représentation des minorités mais il reste du chemin à parcourir. L’entreprise est toujours en deçà des attentes. Et Chesky le sait.
Désormais, un nouveau défi pointe à l'horizon : faire d'Airbnb plus qu'une simple plateforme de location, passer d’une entreprise mono-produit à une entreprise multi-produits.
En effet, Brian Chesky croit fermement que pour durer, une entreprise tech doit constamment se réinventer. Elle doit innover au-delà de son produit d’origine.
Et pour Airbnb, cela signifie s'étendre au-delà de l'hébergement pour couvrir l'ensemble de l'expérience de voyage.
Chapitre 8 – Et après ?
8.1 - Quelle prochaine étape pour Airbnb ?
Airbnb Open 2016 : un mélange d’innovation, de célébrités et une nouvelle vision
Imaginez un festival qui mélange l'ambiance de Woodstock, l'inspiration des conférences TED et le sérieux d'une réunion d'actionnaires de Berkshire Hathaway. C'est l'Airbnb Open. Au moment où l’auteure, Leigh Gallagher, écrit ces lignes, Airbnb met la dernière main à cet événement annuel dédié à ses hôtes, nous dit-elle.
L'édition 2016 à Los Angeles promet d'être mémorable : elle dévoilera Airbnb 2.0, une nouvelle orientation stratégique pour l'entreprise.
Des stars comme Gwyneth Paltrow, Ashton Kutcher et Elizabeth Gilbert y sont attendues. Et le clou du spectacle? Les Bélo Awards, autrement dit l'équivalent des Oscars pour l'hospitalité.
Mais ce n'est pas tout. Airbnb prépare le lancement de "Trips". Depuis 2014, les équipes mijotent ce projet qui permettrait aux voyageurs de vivre la ville comme un local avec des expériences inédites organisées et contrôlées par Airbnb : s'initier aux secrets des parfumeries parisiennes ou s'entraîner avec des athlètes kenyans, par exemple.
Airbnb : la vision de Chesky pour réinventer le voyage au quotidien
Brian Chesky, le cerveau derrière Airbnb, a de grands rêves. Il veut élargir Airbnb à l'événementiel, proposer des billets pour des événements phares ou des concerts surprises. Il imagine aussi d’enrichir les guides Airbnb avec des recommandations d'influenceurs locaux.
L'ambition de Chesky est de transformer le tourisme traditionnel. C’est de faire d’Airbnb le futur du voyage.
Il voit donc ces nouvelles offres comme une extension logique de la mission principale d'Airbnb : permettre aux gens de "vivre comme un local". Et ces services pourraient aussi être proposés aux utilisateurs d'Airbnb dans leur propre ville, intégrant ainsi Airbnb dans leur quotidien.
Airbnb à la croisée des chemins : innovations, défis et ambitions futures
Mais attention, rien n'est gagné.
D’abord, le succès de ces nouvelles offres n’est pas garanti. Ensuite, des géants de la concurrence comme Yelp, Foursquare ou TripAdvisor sont déjà sur le terrain. Enfin, un autre défi majeur pour Airbnb est son éventuelle introduction en bourse.
Si Chesky est conscient des défis, il est également déterminé à innover et à éviter de devenir obsolète comme d'autres géants technologiques du passé. Et même si Airbnb n'envisage pas une entrée en bourse pour le moment, l’entreprise se prépare en coulisses.
En somme, Airbnb se trouve aujourd’hui (au moment de l’écriture du livre "Airbnb Story") à un carrefour. Avec une croissance rapide et des ambitions à la hauteur, Chesky et ses co-fondateurs veulent révolutionner le concept de voyage et renforcer sa position sur le marché.
Et seul l'avenir pourra nous dire si ces innovations seront couronnées de succès.
8.2 – L’économie du "partage des actions"
L'Airbnb de demain : entre partage et ambition
Dans le dernier chapitre de son livre "Airbnb Story", Leigh Gallagher évoque les difficultés que rencontre Airbnb en envisageant une entrée en Bourse.
Airbnb se retrouve en effet face à plusieurs questions capitales. La première question est de savoir comment récompenser ses hôtes : puisqu’ils ont contribué à la croissance d’Airbnb, ils sont un pilier de la réussite de la société. Hans Penz, un hôte new-yorkais, suggère donc que des actions leur soient offertes. Brian Chesky comprend cette demande, mais il évoque les complications d'une telle démarche, rappelant celles qu’ont rencontrées eBay lorsqu’ils avaient eu cette idée.
Ensuite, une autre question est de savoir comment Airbnb peut concilier sa mission d'appartenance et son introduction en Bourse. Les avis divergent :
Jessi Hempel, directrice éditoriale de Backchannel, pense que les entreprises comme Airbnb devraient s'orienter vers un modèle non lucratif, à l'image de Wikipedia. Mais Chesky croit fermement qu'une entreprise peut rester fidèle à sa mission tout en répondant aux exigences de Wall Street.Jeff Jordan, un investisseur clé d’Airbnb, voit, lui, l'entrée en Bourse comme une étape cruciale pour assurer la pérennité d'Airbnb.
Certains nostalgiques regrettent le charme initial d'Airbnb. Chesky compte alors sur leur nouvelle stratégie, "Trips", pour renouer avec cet esprit d'origine.
Malgré les critiques, Chesky reste optimiste, planifiant l'expansion d'Airbnb tout en anticipant les oppositions. Il mise sur des partenariats sociaux pour renforcer l'image positive de l'entreprise.
Poursuite des innovations et des adaptations
L'avenir d'Airbnb est incertain en raison des réglementations, mais cela n'empêche pas les entrepreneurs d'innover autour de son modèle.
L'empreinte d'Airbnb inspire. Des propriétaires ajustent leurs loyers en fonction des potentiels revenus Airbnb. Des promoteurs, comme KB Home, imaginent des logements adaptés à la location courte durée, ou encore des chambres modulables pour faciliter la sous-location.
À San Francisco, les équipes d'Airbnb misent sur la technologie. Elles explorent l'intelligence artificielle pour mieux comprendre et servir les utilisateurs et travaillent dur pour développer des outils pour les hôtes.
Pour Chesky, le succès d'Airbnb ne se mesure pas seulement en dollars. Il rêve d'un monde où chacun se sent chez soi, où que ce soit. Et c’est cette vision, combinée à des facteurs externes comme la Grande Récession (qui a créé une demande pour les options d’hébergements abordables) ou l'attrait des Millennials pour les expériences authentiques, qui a propulsé Airbnb vers les sommets.
Airbnb Story, la success story
L'histoire d'Airbnb est époustouflante. De l'idée d'une start-up à une valorisation de 30 milliards en moins d'une décennie, le parcours est impressionnant.
Rappelez-vous, Brian Chesky et Joe Gebbia sont partis de rien. Sans expérience préalable, ils ont osé, innové, pris des risques et transformé une simple idée en un phénomène mondial. Et nous l’avons vu tout au long de ce résumé, ils ont dû surmonter de nombreux défis, y compris des conflits réglementaires et des offres d'achat.
Les fondateurs d'Airbnb sont conscients de leur parcours exceptionnel.
Pour autant, Brian Chesky ne se considère pas comme un visionnaire. Pour le CEO d’Airbnb, lui et ses acolytes n’ont pas été particulièrement visionnaires, mais des personnes plutôt ordinaires qui ont simplement eu une bonne idée. Selon lui, leur force se trouve dans leur audace et leur naïveté en affaires. Car c’est cela qui les a finalement poussé à emprunter des chemins et à prendre les risques que d'autres n'auraient jamais envisagés.
Epilogue - Novembre 2016
Le lancement de "Trips"
Novembre 2016. Dans l'enceinte majestueuse de l'Orpheum Theater à Los Angeles, Brian Chesky, CEO d’Airbnb, dévoile à une audience de deux mille personnes les innovations de la plateforme.
Au menu ? Des expériences locales inédites, des réservations de tables dans des restaurants branchés, des balades audio-guidées et bien d'autres surprises. Tout cela s'articule autour de "Trips", une initiative qui propulse Airbnb bien au-delà de la simple location de logements.
Dans cet épilogue, l’auteure pose la touche finale de son ouvrage "Airbnb Story" en nous faisant revivre l’événement riche en émotions.
Le rassemblement annuel organisé par Airbnb s’étale sur trois jours. Outre le lancement de Trips, il a été marqué par des interventions de célébrités, des ateliers, des discussions et d'autres annonces majeures concernant l'avenir de l'entreprise.
Immergés dans l’univers Airbnb, les participants virent aussi, quelques instants seulement, l’atmosphère devenir quelque peu électrique lors de la manifestation du syndicat hôtelier ou des protestations liées à la présence d'hôtes Airbnb en Cisjordanie.
Enfin, les fondateurs, nostalgiques, clôturèrent l’Open par des anecdotes de leurs débuts, rappelant à tous leur aventure atypique et incroyable. Cet extrait du livre partage une anecdote amusante concernant une de leurs premières présentations devant un investisseur.
"Ils [Brian Chesky, Joe Gebbia et Nathan Blecharczyk] avaient passé la nuit à effectuer des calculs et évalué le revenu potentiel sur trois ans à 200 millions de dollars. Quand Blecharczyk leur dit que ce chiffre était bien trop ambitieux et que les investisseurs ne les prendraient pas au sérieux, Chesky et Gebbia acceptèrent de le réduire à 20 millions de dollars. Mais le lendemain, quand la diapositive s’afficha au cours de la présentation, on y lisait 2,5 milliards de dollars. ("J’aurais aimé prendre une photo de la tête de Nate, assis en face d’un capital-risqueur, tandis que nous annoncions une prévision de marché de 2 milliards de dollars", s’amusait Gebbia. Blecharczyk observa que ce chiffre ne se référait pas à la taille du marché mais au revenu de l’entreprise : "ce qui représente une énorme différence".)"
Innovation et résistance
Airbnb, face à ses défis, n’a jamais cessé d'innover et de se réinventer.
À ce sujet, des propos de Gebbia sont retranscrits dans cet épilogue :
"Être un adopteur précoce suppose du courage. […] Cela veut dire que l’on accepte d’être considéré comme quelqu’un de marginal. Lorsque les premières voitures sont apparues, […], le législateur a imposé une vitesse maximale de 6 kilomètres/heure ; et n’oublions pas que la fourchette a été considérée au début comme une invention du diable."
Pour sa part, Chris Lehane, pilier d’Airbnb, compare la résistance qu’a suscitée Airbnb à celle qu’avait provoquée l’introduction de l’électricité dans l’éclairage urbain à la fin du XIXe siècle.
Airbnb : une nouvelle ère
Malgré les défis passés et à venir, l'entreprise, semble prête à embrasser l'avenir, assure l’auteure de Airbnb Story. Elle note :
"La trajectoire singulière de cette entreprise disruptrice constitue un fascinant sujet d’étude. Airbnb est l’une des plus grandes entreprises de technologie privée jamais créées, elle se trouve à la veille de lancer des services novateurs et compte parmi ses dirigeants et ses conseillers des personnalités parmi les plus célèbres du monde des affaires. Et pourtant, elle s’inscrit à maints égards dans une contreculture toujours en quête de reconnaissance."
En tout cas, si le parcours d’Airbnb force déjà l'admiration, une chose est sûre : l'histoire ne fait que commencer.
Conclusion de "Airbnb Story - Comment trois jeunes ont disrupté un secteur et créé la polémique" de Leigh Gallagher
Une véritable source d’inspiration pour les entrepreneurs
La lecture d'"Airbnb Story" est une véritable source d'inspiration. Pour tous ceux qui rêvent de lancer leur propre entreprise ou de révolutionner un secteur, l'histoire de Brian Chesky et de ses co-fondateurs est un témoignage vivant que tout est possible. Leigh Gallagher, à travers une narration captivante, dévoile les coulisses d'une des plus grandes success stories de ces dernières années.
Les clés du succès d'Airbnb
Le livre "Airbnb Story" met en lumière plusieurs éléments clés qui ont contribué au succès phénoménal d'Airbnb. D'abord, l'audace et la vision de Brian Chesky et de son équipe. Ensuite, leur capacité à innover constamment, à s'adapter aux défis et à rester fidèles à leur mission première. Ces éléments sont essentiels pour quiconque souhaite réussir dans le monde entrepreneurial. Si vous envisagez ou si vous êtes en train d'entreprendre, vous apprendrez alors probablement beaucoup de ce mindset.
L'art de la disruption par Brian Chesky
"Airbnb Story" n'est pas seulement l'histoire d'une entreprise, mais aussi celle de la disruption. Brian Chesky, avec son approche non conventionnelle et sa volonté de bousculer les normes établies, a su transformer un secteur entier. Leigh Gallagher offre, dans son livre, une analyse approfondie de cette transformation, permettant aux lecteurs de comprendre les mécanismes et les stratégies qui ont conduit Airbnb au sommet.
Un témoignage authentique du monde des start-ups par Leigh Gallagher
Enfin, ce qui rend "Airbnb Story" si unique, c'est la plume de Leigh Gallagher. Elle ne se contente pas de narrer les faits, mais elle plonge le lecteur dans l'univers d'Airbnb, avec ses hauts et ses bas, ses succès et ses controverses. Un livre incontournable pour tous ceux qui cherchent à comprendre le monde des start-ups et l'impact des idées disruptives.
Points forts :
Une lecture inspirante : l'aventure entrepreneuriale de Brian Chesky et de ses co-fondateurs montre que tout est possible.
Une thématique passionnante : Leigh Gallagher propose une analyse détaillée de la disruption et de la transformation d'un secteur.
Une compréhension de l’univers des start-ups : cette lecture nous plonge dans le monde des start-ups, avec ses défis et ses opportunités.
Une histoire captivante et authentique : la narration va au-delà des simples faits ; elle partage un témoignage authentique des hauts et des bas d'Airbnb et fourmille d'anecdotes croustillantes.
Points faibles :
La qualité de la traduction moyenne rend la lecture parfois peu fluide.
Il peut être intéressant de prendre du recul ou de croiser les informations avec d'autres sources, du fait de biais éventuels de l'auteure en faveur d'Airbnb et d'une possible minimisation de certaines controverses ou critiques.
Ma note :
★★★★★
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Cet article Airbnb Story est apparu en premier sur Des livres pour changer de vie.
December 25 2023, 5:00pm
-
J'ai publié sur youtube.com
December 24 2023, 3:58pm
-
J'ai publié sur des-livres-pour-changer-de-vie.fr
Devenir digital nomade
Résumé de "Devenir Digital Nomade - Du rêve à la réalité : l'ultime guide pour travailler de n'importe où " de Jessica Ternier : étape par étape, ce livre nous accompagne vers une vie de nomade digital, en nous montrant comment tirer parti du travail à distance et du numérique et ainsi voyager en gagnant sa vie.
Par Jessica Ternier, 2022, 174 pages.
Chronique et résumé de "Devenir Digital Nomade - Du rêve à la réalité́ : l'ultime guide pour travailler de n'importe où ! " de Jessica Ternier
Introduction
Au tout début de son ouvrage "Devenir Digital Nomade", l’auteure, Jessica Ternier, présente son livre comme un guide pratique destiné à trois types de lecteurs. Autrement dit, ceux qui :
Travaillent dans le numérique et pourraient exercer leur profession à distance,
Ont un métier numérique non adapté au travail à distance, et qui souhaiteraient qu'il le devienne.
Souhaitent se reconvertir dans le numérique pour devenir nomade digital.
Avec ce livre, l'auteure promet alors des conseils concrets, des témoignages, des outils et des listes utiles pour aider les lecteurs à franchir le pas vers le nomadisme digital.
Elle nous invite à découvrir ce mode de vie étape par étape.
Chapitre 1 - Digital Nomadisme... Est-ce fait pour moi ? Tout ce qu’il faut savoir !
1.1 - Un digital nomade, c’est quoi ?
Jessica Ternier démarre le premier chapitre de son livre "Devenir Digital Nomade" en revenant sur la signification du terme de "digital nomade".
Selon elle, "digital nomade" désigne globalement un mode de vie où l'on voyage fréquemment tout en travaillant dans un métier numérique qui ne nécessite qu'un ordinateur et une bonne connexion WiFi.
Pour affiner sa définition, Jessica Ternier liste, dans cette partie, sous forme de tableau, 13 traits de personnalité qui correspondent parfaitement au mode de vie qu’est le nomadisme digital.
1.2 - 10 avantages et 9 inconvénients du nomadisme digital
Selon Jessica Ternier, le nomadisme digital présente des avantages et des inconvénients. C'est pourquoi, il est important de peser le pour et le contre avant de se lancer.
Voici donc, d’après l’auteure, les 10 principaux avantages si nous voulons devenir digital nomade :
La possibilité de travailler de n'importe où dans le monde.
L’opportunité de vivre dans des endroits qui nous ressemblent.
Une certaine flexibilité dans la gestion de notre emploi du temps.
L’amélioration de notre qualité de vie grâce à des coûts de vie plus bas dans certains pays.
L’économie de temps en évitant les trajets quotidiens.
Une autonomie en étant notre propre patron.
La possibilité de pouvoir sélectionner nos clients et nos missions.
L’exploration de notre créativité en travaillant sur des projets variés.
Une croissance personnelle en s'immergeant dans différentes cultures.
Des expériences de voyage enrichissantes.
Et voici les 9 principaux inconvénients à la vie de nomade digital selon Jessica Ternier :
La nécessité d'une connexion WiFi stable.
Des revenus potentiellement irréguliers.
Un risque de solitude en étant loin de ses proches.
L’absence d'un lieu de résidence fixe.
La nécessité d'une bonne organisation et d'une forte motivation.
Une tendance à travailler de longues heures.
La gestion des décalages horaires lors de la communication avec des clients ou des collègues.
La complexité des démarches administratives et des questions liées aux visas.
La préparation incontournable lors de l’éventuel retour dans notre pays d'origine.
1.3 - 11 idées reçues sur le nomadisme digital que Jessica Ternier démystifie
Dans le premier chapitre de son livre "Devenir Digital nomade", Jessica Ternier déconstruit également 11 idées reçues sur ce mode de vie.
Voici donc un résumé de ce que l’auteure nous apprend. Certaines affirmations peuvent paraître surprenantes mais l'auteure développe et argumente chacune de ces idées dans le livre :
Le nomadisme n'est pas un métier en soi.
Il n'est pas nécessaire d'avoir beaucoup d'argent pour devenir nomade.
Le nomadisme ne consiste pas à être payé pour voyager.
Le nomadisme ne signifie pas travailler peu et voyager beaucoup.
Les nomades ne sont pas constamment en déplacement.
Les nomades ne jouissent pas d'une liberté totale.
Le nomadisme n'est pas la même chose que l'expatriation.
Le nomadisme n'est pas réservé aux jeunes.
Les nomades ne sont pas nécessairement des geeks.
La vie de nomade n'est pas toujours idyllique.
Être nomade ne rend pas plus difficile la recherche d'un emploi en entreprise.
Enfin, l'auteure termine ce premier chapitre de "Devenir Digital Nomade" en partageant des petits témoignages de nomades numériques qui nous aident à mieux connaître la réalité du nomadisme digital au quotidien, concrètement. Elle propose également une liste de questions à se poser si nous souhaitons savoir si le nomadisme est vraiment fait pour vous.
Chapitre 2 - Les statuts et métiers d’un Digital Nomade
Dans le deuxième chapitre de son livre "Devenir Digital Nomade", Jessica Ternier expose les différents statuts et métiers qui s'offrent à ceux qui souhaitent adopter ce mode de vie.
2.1 - Les 3 statuts principaux du digital nomade
Nous pouvons devenir digital nomade en tant que :
Freelance : dans ce cas, nous sommes notre propre patron. Nous pouvons travailler pour divers clients. Les statuts de freelance incluent l'auto-entreprenariat, l'EIRL, la SASU, l'EURL et le portage salarial. Il est essentiel de s'enregistrer auprès du Centre de Formalités des Entreprises (CFE) et de posséder un numéro SIRET valide. Une assurance responsabilité civile professionnelle (RC Pro) est également recommandée.
Chef d'entreprise : ici, notre projet professionnel se concrétise en créant une entreprise. Les options de statut juridique vont dépendre de divers facteurs tels que le régime social du dirigeant, le nombre d'associés, le mode d'imposition et les responsabilités du dirigeant et des associés. Les statuts d'entreprise incluent l'EIRL, la SARL, l'EURL, la SCS, la SAS, la SASU, la SA et la SCA. Chaque statut a ses propres formalités, assurances et formes fiscales. Pour choisir la structure adaptée, il est conseillé de consulter des entreprises spécialisées dans les statuts juridiques.
Salarié en télétravail : avec ce statut, nous travaillons pour une seule entreprise mais choisissons d'exercer notre travail à l'étranger. Les conditions de travail à l'international ne sont pas abordées par le code du travail, donc une négociation entre l'employé et l'employeur est nécessaire. Les statuts pour un salarié à l'étranger incluent le détachement, l'expatriation et le contrat local.
2.2 - 10 métiers de digital nomade à connaître
Jessica Ternier présente un top 10 des métiers que peut exercer le nomade digital.
Ces professions s’exercent dans différents secteurs, comme celui du développement web, de la vente en ligne, du web marketing, de la gestion de projets, du consulting, du graphisme, de la communication, de la finance, de l'administratif ou encore du coaching.
Dans cette partie du livre, les métiers sont expliqués en détail. L’auteure décrit exactement en quoi chacun d'entre eux consistent exactement. Elle mentionne la rémunération journalière moyenne que l’on peut espérer percevoir ainsi que des exemples de missions effectuées.
Le chapitre se termine par des témoignages de nomades digitaux sur leurs expériences et les métiers du nomadisme digital. Ces témoignages offrent un aperçu des défis et des avantages de ce mode de vie.
Chapitre 3 - J’ai un métier dans le digital, mais je suis employé, comment me lancer dans le freelancing pour plus de liberté ?
Dans le troisième chapitre de son livre "Devenir Digital Nomade", Jessica Ternier s'adresse aux professionnels du digital encore salariés qui souhaiteraient se lancer en freelance pour gagner en liberté. Elle aborde les avantages et les inconvénients du statut de freelance puis propose un guide en 4 étapes pour franchir le pas.
3.1 - Quels sont les avantages et inconvénients du statut de freelance ?
En France, le monde du travail connaît une évolution majeure. À ce sujet, Jessica Ternier nous révèle une statistique frappante : une hausse de 32 % du nombre de freelances en seulement 5 ans ! Le pays compte désormais plus de 3 millions de travailleurs indépendants.
L’auteure nous montre ici qu’opter pour le freelancing, c'est ouvrir la porte à une multitude d'avantages :
L’épanouissement personnel : vous êtes maître de vos choix.
La flexibilité : vous décidez quand et où travailler.
La performance accrue : travailler à son rythme peut booster la productivité.
Des revenus potentiellement plus élevés : vous fixez vos tarifs.
Mais attention, elle souligne aussi que tout n'est pas rose. Le freelancing comporte aussi son lot de défis :
Un manque de visibilité et une moindre sécurité de l'emploi : moins garantie qu'un CDI.
Des revenus fluctuants : certains mois peuvent être plus maigres que d'autres.
Un équilibre de vie parfois précaire et difficile à maintenir, surtout quand travail et maison se confondent.
Une gestion administrative plus lourde : elle peut s'avérer plus complexe et chronophage.
3.2 - 1ère étape : Choisir le statut juridique adapté à son activité
La première étape pour devenir freelance est de choisir le statut juridique qui convient le mieux à son activité : auto-entrepreneur, EIRL, SASU, EURL ou portage salarial.
Chaque statut présente des avantages et des inconvénients. Il faudra donc les étudier pour identifier celui qui correspond le mieux à notre situation et à nos objectifs.
Il est également recommandé de souscrire une assurance responsabilité civile et professionnelle pour se protéger des dommages causés aux tiers.
3.3 - 2ème étape : Se poser les bonnes questions avant de démarrer son activité de freelance
Construire un business plan solide
Avant de plonger tête baissée, il est crucial d'élaborer un business plan en béton. Pour cela, nous devons nous demander :
Qu'est-ce que j’offre exactement ?
Qui je vise comme clients ?
Où vais-je les trouver?
Comment vais-je fixer mes tarifs ?
Qu'est-ce qui me rend unique face à mes concurrents ?
Avant de nous lancer, l’auteure conseille de tester notre idée auprès de futurs clients ou d'experts du secteur.
Enfin, pour structurer notre business plan, des outils comme le "Business Model Canva", le "Pirate Funnel", la "Value Proposition Canvas" ou encore l'"OMTM" peuvent être d'une grande aide.
Fixer son prix
En freelance, deux options s'offrent à nous pour la tarification : le taux horaire ou le taux journalier.
Voici comment procéder pour déterminer son taux horaire :
Prendre la rémunération désirée, y ajouter ses charges, puis diviser par le nombre d'heures que nous comptons facturer chaque mois.
Si on est auto-entrepreneur : penser à majorer son salaire net d'environ 30 % pour couvrir ses charges.
Si on opte pour un autre statut : multiplier par deux la rémunération souhaitée, car les charges diverses grignotent presque 50 % des revenus.
Rappelons-nous enfin toujours que notre tarif ne couvre pas seulement notre travail, mais aussi la prospection, la communication, la paperasse, les impôts et bien plus encore.
3.4 - 3ème étape : Trouver des clients, créer son réseau
Attirer les clients vers soi
Lorsqu'on débute en freelance, le grand défi est d'attirer ses premiers clients.
Alors bien sûr, s'inscrire sur des plateformes dédiées et proposer ses services est une option. Mais attention, la concurrence y est rude.
Notre mission sera avant tout de :
Décrocher nos premiers contrats,
Livrer un travail impeccable dans les délais impartis,
Étoffer notre portfolio,
Récolter des avis positifs et des recommandations favorables.
L’auteure conseille ici de diversifier nos plateformes : se positionner sur des généralistes tout comme sur celles spécifiques à votre domaine.
Dénicher ses clients sur le web
Pour devenir digital nomade, pas question de rester les bras croisés ! Nous devons partir nous-mêmes à la chasse aux clients en ligne.
Et pour cela, il faut bien connaître sa cible et ses besoins, et faire des tests pour voir quels biais de communication et de vente fonctionnent.
Voici quelques conseils essentiels développés dans le livre "Devenir digital nomade" pour optimiser sa prospection en ligne :
Posséder un site web : c'est notre vitrine ; nous y exposons nos compétences et nos réalisations.
Créer du contenu sur notre site ou nos réseaux sociaux : le but est de publier du contenu utile, éducatif et partageable.
Être actif sur les réseaux sociaux : LinkedIn est notre allié car il est l’outil ultime du réseautage et de la prospection, mais n'oublions pas Facebook, YouTube, Instagram ou encore Slack pour étendre notre réseau et notre notoriété.
Pratiquer le cold emailing : l’auteure conseille de rédiger des messages ciblés et persuasifs. Nous pouvons automatiser nos campagnes d'emailing avec des outils comme Drip, ConvertKit, Mailchimp, etc.
Intervenir sur des forums : trouvons où notre audience passe du temps et donnons-lui des conseils gratuitement.
Participer à des événements : en ligne ou en présentiel, ces rencontres sont l'occasion d'élargir notre réseau et de rencontrer nos clients.
Miser sur le bouche-à-oreille pour se construire une e-reputation : un client satisfait est notre meilleur ambassadeur. Chouchoutons-le !
Soigner son image : cartes de visite, portfolio soigné, adresse mail professionnelle... Tout compte pour faire bonne impression.
3.5 - 4ème étape : Obtenir des aides financières en tant que freelance
Quand on démarre en freelance, certaines activités nécessitent un petit coup de pouce financier. Heureusement, plusieurs dispositifs sont là pour soutenir les créateurs d'entreprise :
L'ACRE : il s'agit d'une exonération partielle de vos cotisations sociales pendant la première année d'exercice de son activité.
L'ARCE : si l’on est inscrit à Pôle Emploi, il est possible d’obtenir 45 % de ses droits au chômage sous forme de capital.
L'ARE : même après avoir lancé son entreprise, nous pouvons continuer à percevoir une partie de nos allocations.
NACRE : plus qu'une aide financière, c'est un véritable programme d'accompagnement sur trois ans pour concrétiser et financer son projet.
L'ADIE : le roi du micro-crédit pour les entrepreneurs et freelances.
Et ce n'est que la pointe de l'iceberg ! D'autres soutiens financiers et accompagnements existent, notamment sur le site BPI France Création. D'ailleurs, l’auteure nous indique ici que la Bpifrance est là pour épauler les nouveaux freelances dans leurs premiers pas entrepreneuriaux.
Chapitre 4 - Je n’ai pas de métier dans le numérique mais j’aimerais faire une reconversion pour devenir nomade, comment faire ?
Le digital regorge d'opportunités passionnantes. Toutefois, pour briller dans ce secteur, certaines qualités sont indispensables. Être curieux, agile, créatif, ouvert d'esprit et organisé, voilà, selon Jessica Ternier, le cocktail gagnant pour réussir dans le monde du numérique.
4.1 - Choisir un métier
Pour choisir un métier dans le numérique, il faut d'abord identifier ses compétences et ses intérêts, indique l'auteure. Car avec sa variété de métiers, le secteur du numérique offre une large palette d’opportunités professionnelles.
En effet, il s'étend des métiers techniques, axés sur l'infrastructure des sites, aux métiers du marketing digital, centrés sur le parcours client en ligne. Les passionnés de création se retrouveront dans les métiers dédiés à l'expérience utilisateur et à l'identité de marque. Quant aux métiers transversaux, ils combinent habilement compétences techniques, marketing et créatives.
4.2 - Les différentes options de formation
L’auteur de "Devenir digital nomade" décrit ensuite les nombreuses options de formation qui existent pour se lancer dans le numérique.
Les formations en physique, qui se déroulent dans des écoles traditionnelles, sont idéales pour ceux qui cherchent une formation supérieure après le BAC ou une reconversion professionnelle.
Les formations en ligne, en revanche, sont plus flexibles et permettent de se former à distance. Elles sont particulièrement adaptées aux personnes en reconversion ou qui souhaitent approfondir leurs connaissances.
Dans cette partie du livre "Devenir digital nomade", plusieurs tableaux complètent ces explications. On y retrouve de nombreux exemples de formations parmi les différents types mentionnés (formations initiales, formation continue reconnue par l’État, Mooc, formations payantes en ligne certifiantes, formations en lignes vendues par des entreprises, etc.)
Enfin, Jessica Ternier nous apprend que des organismes de reconversion d’État, tels que le GEN (Grande école de numérique) ou Pôle Emploi proposent des formations gratuites et des outils pour aider les personnes à se réorienter dans le digital.
4.3 - Les aides à la formation dans le numérique
Plusieurs aides sont disponibles pour financer votre formation dans le numérique :
Le CPF (Compte personnel de formation) est un droit à l'évolution professionnelle qui vous permet de financer votre formation.
Le TP (Transition Professionnelle) permet aux salariés de s'absenter de leur poste pour suivre une formation afin de changer de métier.
L'AIF (Aide individuelle à la formation) est une aide de Pôle Emploi réservée aux demandeurs d'emploi pour financer les frais pédagogiques d'une formation.
Enfin, les Régions peuvent également financer une partie de votre formation.
Chapitre 5 - Je ne sais pas quelles sont les entreprises qui recrutent en télé-travail. Où les trouver ?
5.1 - 6 sites reconnus pour le travail à distance
Dans le cinquième chapitre de son livre "Devenir digital nomade", Jessica Ternier commence par présenter 6 sites reconnus pour trouver des emplois en télétravail.
Ces sites sont donc particulièrement utiles pour les digital nomades. Certains sont entièrement spécialisés dans le télétravail, tandis que d'autres sont des sites de recherche d'emploi bien établis qui ont ajouté l'option de télétravail en réponse à la demande croissante.
Voici les six sites mentionnés dans le livre :
Remotive.io : cette plateforme française répertorie les emplois et entreprises dédiées aux télétravailleurs. Elle offre une communauté Slack pour les nomades digitaux.
We Work Remotely : cette plateforme liste 100 entreprises, majoritairement des start-ups américaines, ouvertes au télétravail.
Remoters : cette entreprise espagnole propose un répertoire de jobs pour travailler "Anywhere in the world". Le site nous plonge dans l'univers des nomades avec des interviews et des options de "Coliving".
Welcome to the Jungle : cette plateforme française valorise les entreprises qui prônent un équilibre entre travail et vie personnelle. Elle fournit des informations clés sur les entreprises, telles que leurs valeurs et leurs équipes.
LinkedIn : le géant du réseau professionnel s'est adapté en intégrant l'option "On Site / Remote" à son moteur de recherche d'emploi.
Indeed : ce site de recherche d'emploi permet de filtrer les offres disponibles en télétravail en grâce à cette option dans le champ "Où?".
5.2 - Liste de 25 entreprises françaises qui recrutent en télétravail
La seconde section du chapitre 5 de "Devenir un digital nomade" partage une liste de 25 entreprises françaises, toutes ouvertes au travail à distance. On y retrouve des start-ups et des PME variées. Ces entreprises sont décrites sous forme de tableau récapitulatif avec leur date de fondation, leur taille et leur domaine d'activité.
Chapitre 6 - Je suis décidé à partir ! Quelles sont les étapes à suivre ? Par où commencer ?
6.1 - Définir son budget
L’avant dernier chapitre du livre "Devenir digital nomade" commence par répondre à une question cruciale : comment gérer son budget en tant que nomade digital ?
Les montants alloués pour chaque catégorie diffèrent
Jessica Ternier explique que, si les postes de dépenses (logement, transport, nourriture et loisirs) demeurent similaires entre sédentaires et nomades, leur répartition financière, quant à elle, diffère nettement.
Les avantages du travail à distance
L’auteure souligne ensuite que le travail à distance et le nomadisme présente au moins deux avantages :
La flexibilité géographique : en tant que nomade, nous avons la possibilité de vivre dans des pays où la vie coûte moins cher qu’en France, et pouvons ainsi réduire nos dépenses.
L’adaptabilité budgétaire : exercer un travail à distance laisse l’opportunité, face à une baisse de revenus, de réajuster ses dépenses, que ce soit en choisissant un logement plus abordable, en limitant certaines activités ou en préférant un pays moins cher.
Les coûts à anticiper
Nous apprenons ici que les coûts les plus élevés pour les nomades correspondent à ceux liés aux transports. Les déplacements aériens grèvent souvent le budget. Les déplacements sur place restent aussi élevés. Et comme il est difficile de s’en passer, ces coûts ne peuvent pas vraiment être évités ni réduits.
Ensuite, les coûts qui restent équivalents en passant de sédentaire à nomade incluent la nourriture et les loisirs : manger à l'extérieur pourrait être fréquent, mais souvent, à l'étranger, la nourriture y est moins coûteuses. Les activités, elles, peuvent revenir plus chères que celles de notre quotidien en France, mais ce sont des postes de dépenses flexibles que nous pouvons ajuster en fonction de notre budget.
En ce qui concerne le logement, le prix du loyer peut parfois être égal ou supérieur à celui de Paris, mais il englobe généralement toutes les dépenses annexes (internet, électricité, chauffage, eau, taxe d'habitation, mobilier). En France, il faut souvent ajouter ces coûts au loyer.
Estimer son budget
Il est difficile de donner des chiffres précis pour évaluer le coût de la vie en tant que nomade car ils dépendent de notre itinéraire, de notre style de vie et de notre situation relationnelle.
Jessica Ternier conseille de faire nos propres estimations en fonction de nos plans. Pour cela, elle nous suggère d’utiliser des plateformes comme Numbeo - Cost of Living et Nomad List pour se faire une idée sur les coûts de la vie selon nos destinations.
Quant à la sécurité financière, elle préconise d'avoir une réserve : 2-3 mois de salaire pour un salarié en télétravail, 3-4 mois pour un freelance, et jusqu'à 6 mois pour un entrepreneur (voire plus si nous avons notre entreprise et que nous ne nous rémunérons pas encore).
Témoignages
Pour finir sur une note inspirante, l'auteure liste quelques villes prisées des nomades. Des villes offrant une belle qualité de vie à moindre coût que Paris comme Toronto, Budapest, Bangkok et Bali. Des témoignages de nomades numériques viennent enrichir cette partie. Ces derniers partagent leurs expériences et le choix de leurs destinations.
6.2 - Choisir ses destinations
Le chapitre 6 du livre "Devenir digital nomade" se poursuit avec une réflexion essentielle : comment sélectionner la destination idéale en tant que nomade digital ?
Jessica Ternier indique alors que plusieurs critères doivent être pris en compte pour faire le bon choix.
Les critères à considérer
La sécurité : pour travailler l'esprit serein, il est primordial de se renseigner sur la sécurité du lieu. Des plateformes comme Numbeo - Crime Index ou France Diplomatie - Conseils aux voyageurs partagent des données précieuses à ce sujet.
La connexion internet : celle-ci est indispensable pour le travail à distance. Le site Nomadlist note la qualité de la connexion de chaque ville et peut donc nous être utile.
Les fuseaux horaires : ils sont à considérer selon nos clients et collaborateurs.
Le budget : il s'agit de vivre confortablement, et non de simplement survivre.
La météo : qui aime vraiment le mauvais temps ? Des outils tels que Où-et-Quand.net, Nomad List et Le Planificateur à contresens peuvent nous guider dans nos choix.
Les transports : se déplacer facilement est un atout pour le nomade digital. L’application Rome2Rio informe sur les options et les coûts de transport.
Les visas et la fiscalité : des sujets parfois ardus, mais cruciaux. Tourdumondiste est un site qui publie une carte détaillée des visas nécessaires pour les Français dans chaque pays. Par ailleurs, la fiscalité est un sujet complexe pour un nomade. Il est donc essentiel de se renseigner sur la fiscalité du ou des pays d'accueil afin de savoir où nous allons payer nos impôts.
6 sites pour éclairer notre choix de destinations
Nomad List : c’est la référence ultime pour les nomades numériques. Le site propose un score de viabilité nomade pour chaque ville.
Hoodmaps : cette carte interactive partage des conseils avisés et des spots pour travailler (cafés, espaces de coworking).
Numbeo : ce site exhaustif propose une analyse complète de nos potentielles destinations en indiquant, pour chacune d'entre elle, le coût de la vie, le prix de l'immobilier, le taux de criminalité, des informations sur la santé, la pollution, la circulation, la qualité de vie et la facilité à se déplacer.
Tourdumondiste : la bible pour préparer son voyage, avec des dossiers ultra-complets sur le choix des itinéraires, les assurances, les visas, les compagnies aériennes, etc.
Le Planificateur à Contresens : c’est un outil idéal pour planifier son voyage selon la saison et le budget.
Diplomatie.gov : c’est un site de référence pour tout savoir sur les législations locales, la sécurité et les frontières.
Pour finir, si vous vous demandez quelles sont les villes phares pour les nomades, Jessica Ternier vous oriente vers Nomadlist, qui classe les destinations selon de multiples critères.
6.3 - Choisir son logement
Le chapitre 6 se poursuit avec une question centrale pour tous ceux qui envisagent de devenir digital nomade : où loger ?
Pour Jessica Ternier, bien choisir son logement est crucial. Car un bon logement, c'est la garantie d'une expérience réussie et d'une productivité optimale. Et attention aux offres alléchantes qui cachent parfois des arnaques !
Les questions à se poser
Ainsi, il faut se poser les bonnes questions lors du choix du logement. Celles-ci concerneront :
Le budget : est-il dans mes moyens ?
La durée du séjour : ai-je besoin d'une flexibilité (à la nuit, à la semaine, au mois) ? Combien de temps vais-je y rester ?
La compagnie : est-ce que je pars seul, en couple, entre amis ?
L’objectif du séjour : est-ce que je pars avant tout pour travailler, me concentrer, rencontrer des gens, faire la fête ?
Le niveau d’intimité : quel est-il (dortoir, chambre privée, logement entier) ?
Le confort : quelle tranquillité d'esprit est-ce que je recherche (standard variable ou constant, juste une chambre ou tout inclus) ?
L’emplacement : puis-je évaluer la sécurité, la proximité des activités, du centre-ville ?
L’accessibilité : comment y accède-t-on (en taxi, à pied, en scooter, voiture) ?
7 types de logement pour les nomades numériques
Cette partie du livre "Devenir digital nomade" présente différentes options de logement pour les nomades numériques :
Chez l'habitant : logement gratuit chez un local qui sert de guide, immersion totale. Avantages : prix, expérience locale, équipement total. Inconvénients : peu d'intimité, sécurité incertaine. Sites : Couchsurfing, BeWelcome.
House sitting : échange de service gratuit entre particuliers, gardiennage d’une maison en échange d'un logement. Avantages : prix, intimité, équipement total, grands espaces. Inconvénients : localisation, obligations, peu de flexibilité. Sites : Mind My House, Housecarers, Trusted House Sitters.
Hostels : logement bon marché pour étudiants, travailleurs, voyageurs. Idéal pour les petits budgets. Avantages : prix, flexibilité, équipement total, localisation, rencontres. Inconvénients : intimité, sécurité, ambiance. Sites : Hostel World, Booking, Easy Hotel, Agoda, Selina.
Coliving : partage de logement avec d'autres personnes. Avantages : prix, équipement total, flexibilité, localisation, rencontres. Inconvénients : intimité, disponibilité, ambiance. Sites : Coliving, StarCity, Selina, Outsite, Nomad Pass.
Logement loué chez un particulier : location d’appartements meublés, comme à la maison. Avantages : équipement total, flexibilité, sécurité, intimité. Inconvénients : prix, annulation, standards variables. Sites : Airbnb, The Home Like.
Hôtel : réservation de nuit dans un hôtel avec choix du confort et du service. Avantages : flexibilité, sécurité, intimité, service, localisation. Inconvénients : prix, équipement incomplet. Sites : Booking, Easy Hotel, Agoda.
Work Retreat : voyage organisé avec d'autres personnes pour travailler en groupe. Avantages : organisation, tout inclus, sécurité, rencontres. Inconvénients : flexibilité, intimité, standards variables. Sites : Hacker Paradise, Be Unsettled, Remote Year, Wifi Tribe, Unleash Surf, Nomad Pass, The Nomad Escape, The Nomad Cruise.
Derniers conseils sur le logement du nomade digital
Jessica Ternier termine sur le sujet du logement en nous recommandant de rejoindre des groupes de nomades sur Facebook et Slack. C’est un bon moyen d’échanger, de demander conseil et de faire de belles rencontres avant même de partir.
Elle partage également ici un tableau comparatif des options d'hébergement, avec leurs avantages et inconvénients.
6.4 - Choisir son espace de travail
Les critères de choix
Choisir son espace de travail est essentiel pour les nomades digitaux, afin de garantir notamment leur productivité.
Dans cette partie du livre "Devenir digital nomade", Jessica Ternier liste donc plusieurs critères à considérer lors de la sélection de leur lieu de travail, à savoir :
La connexion internet,
Le prix,
L’accessibilité,
Les horaires d'ouverture de l’espace de travail,
La flexibilité de paiement,
La tranquillité,
La sécurité,
La connexion internet sécurisée,
Les équipements et avantages,
La possibilité de rencontres professionnelles.
Six options d’espaces de travail
Les espaces de coworking : ces espaces modernes de travail partagés favorisent les échanges, le networking, la coopération et la créativité. Ils sont appréciés pour leur faible coût par rapport à de vrais bureaux. Avantages : connexion rapide, accessibilité, flexibilité, espaces dédiés, sécurité, avantages, rencontres professionnelles. Inconvénients : prix moyen, open space. Sites : Cowork Booking, Coworker, DeskPass, Regus, Hoodmaps.
Le co-living : les hostels/coliving offrent souvent un accès à un espace de coworking (inclus ou prix réduit). Avantages : connexion rapide, accessibilité, flexibilité, espaces dédiés, sécurité, avantages, rencontres professionnelles. Inconvénients : prix inclus ou réduction, open space. Sites : Selina, Outsite, Nomad Pass.
La location de bureau : une option pour ceux cherchant de la stabilité. Avantages : connexion rapide, accessibilité, flexibilité, espaces dédiés, sécurité, avantages. Inconvénients : prix élevé, peu de flexibilité contractuelle. Sites : We Work, Easy Offices, Desk Pass, Regus.
Les cafés : les cafés avec WiFi et prises sont une option pour les petits budgets. Avantages : prix faible, localisation centrale. Inconvénients : WiFi peu fiable, flexibilité, tranquillité, sécurité.
Les lobbys d'hôtels : certains hôtels acceptent que nous travaillions si nous consommons. Avantages : prix faible, localisation partout. Inconvénients : WiFi peu fiable, tranquillité, sécurité.
À la maison : Travailler depuis chez soi, dans un espace dédié et un bon WiFi, est idéal pour certains, mais peut être difficile pour d'autres en termes de productivité et de séparation vie privée/vie pro. Avantages : prix faible, flexibilité, sécurité, tranquillité. Inconvénients : nouvelles rencontres, productivité, vie équilibrée.
Dans son livre, l'auteure partage un tableau qui récapitule toutes ces différentes options d'espaces de travail, ainsi que leurs avantages et inconvénients.
6.5 - Trouver des vols à tarifs avantageux
Jessica Ternier livre ici ses astuces pour dénicher des vols sans casser sa tirelire, un point essentiel chez les nomades digitaux.
En effet, les billets d'avion peuvent peser lourd dans le budget des voyageurs réguliers. Alors, comment faire des économies sur ce poste ? Voici ses recommandations.
Connaitre le vrai prix d'un billet
Les compagnies aériennes ajustent leurs tarifs en fonction de la demande. Aussi, des sites comme AlgoFly permettent d’avoir une idée du prix attendu entre deux destinations.
Utiliser des comparateurs de vols
L'auteure liste ici 8 comparateurs de vols et les fonctionnalités intéressantes de chacun d’entre eux (comme la recherche multi-destinations, les alertes, un calendrier des prix par mois, etc.).
Regarder aussi les sites de grandes compagnies
Si vous trouvez un vol intéressant sur un comparateur de voyage et qu'il s'agit d'une grande compagnie aérienne, il est judicieux de vérifier sur le site de la compagnie si le prix n'est pas inférieur ou égal. En cas de problème, il est en effet plus facile de traiter directement avec la compagnie qu'avec un comparateur de vol.
Être ultra flexibles
Nous pouvons obtenir des prix avantageux en nous montrant flexibles sur ses dates, ses horaires de départ et d'arrivée, sur ses destinations, le nombre et la durée des escales. Il peut être intéressant aussi de vérifier les billets aller simple.
Éviter les frais cachés
Les compagnies aériennes proposent souvent des options supplémentaires après la sélection du billet. Il faut donc veiller à comparer les prix des options de chaque compagnie en faisant tout le processus jusqu'au paiement.
Gagner des miles
Les miles sont une sorte de devise que vous gagnez en voyageant ou en effectuant des achats avec une carte de crédit de récompenses. Il est alors utile de se renseigner sur les programmes de fidélité et de miles des compagnies aériennes que nous utilisons fréquemment.
Penser à l'option billet tour du monde
Un billet tour du monde est un ensemble de billets d'avion vendus de façon groupée pour parcourir le globe dans une direction précise. Ces billets sont proposés par des agences de voyage spécialisées et par les trois alliances aériennes : Oneworld, Star Alliance et SkyTeam.
L’auteure nous invite donc à faire des simulations pour voir si cela nous revient moins cher que de payer nos billets un à un.
Envisager des alternatives à l'avion
Si notre budget est limité, alors soyons créatif. Envisageons d'autres moyens de transport comme la voiture, le train, le bateau, le camping-car, le vélo ou le stop.
6.6 - Choisir sa banque et sa/ ses cartes de crédit
Partir en tant que nomade digital, c'est aussi penser à sa gestion financière.
Jessica Ternier, dans cette section, nous guide sur le choix crucial de la carte bancaire. Pourquoi ? Parce que chaque carte a ses propres coûts à l'étranger et ses avantages. Il est donc capital de choisir la plus adaptée à notre mode de vie nomade.
Les types de cartes bancaires à notre disposition
Nous avons le choix entre les cartes de :
Notre banque traditionnelle : Société Générale, CIC, LCL, BNP Paribas, Crédit Agricole... Nous connaissons tous.
Banques en ligne : dans ce cas, tout se fait en ligne (services dématérialisés). Exemples de banques en ligne (souvent liées à une banque traditionnelle) : Hello Bank, Monabanq, Boursorama Banque.
Néo Banques (non affiliées à une banque traditionnelle) : 100 % en ligne, mais du coup, sans les services complets d'une banque traditionnelle.
Banques locales : pour ceux qui restent longtemps dans un pays, une banque traditionnelle locale nous évite de payer des frais lors de retrait d’argent par exemple.
Les critères à prendre en compte pour choisir la carte bancaire à emporter
Les voici résumés :
De faibles frais de retraits.
Aucun frais de paiement.
Un plafond de retraits et dépenses élevé.
Une assurance complète.
Un service client réactif et accessible.
Une excellente sécurité avec notifications et approbations.
Il est conseillé de prioriser une carte de "crédit" largement acceptée à l'étranger.
Il est aussi judicieux de regarder les avantages supplémentaires : offres de “cash-back”, “rewards”, chèques, livret A...
Carte de crédit vs carte de débit
Les cartes de débit, courantes en France, débitent immédiatement le compte. Les cartes de crédit, plus répandues à l'international, débitent à la fin du mois et sont souvent demandées comme caution, par exemple pour louer une voiture.
Les meilleures cartes bancaires en voyage
Si nous possédons déjà une carte traditionnelle, l’auteure de "Devenir digital nomade" nous oriente vers les banques en ligne et néo-banques comme seconde carte.
Elle partage ici son top 3 pour nomades :
Des banques en ligne : Monabanq (la plus utilisée), Boursorama Banque (la plus complète), Hello Bank (la moins chère).
Des néo-banques : N26 (la plus séduisante), Revolut (la multi-fonctions), Orange Bank Premium (la plus complète).
Dans son livre, l'auteure nous présente un tableau comparatif détaillé des offres premium de ces banques, pour nous aider à faire le choix le plus éclairé possible.
Elle souligne également l'intérêt des offres premium, particulièrement adaptées aux voyages hors zone euro.
Transférer de l’argent entre deux devises depuis l’étranger à moindre frais
Transférer de l'argent entre différentes devises peut être onéreux. Pour des virements internationaux économiques et sécurisés, l'auteure recommande alors des applications comme Transfer Wise, Transfermate et Remitly.
Conseils pratiques pour gérer ses finances en voyage
Voici quelques derniers conseils de l’auteure de Devenir digital nomade sur le sujet des banques et cartes bancaires en voyage :
Toujours posséder une carte de crédit.
Avoir au moins 2 cartes différentes pour plus de sécurité.
Privilégier les validations d'achat en ligne plutôt que par SMS.
Se montrer vigilant avec les commerçants inconnus.
Conserver ses anciennes cartes non expirées pour des garanties éventuelles.
6.7 - Adhérer à une assurance en tant que nomade digital
Voyager en tant que nomade digital présente des risques. Il est donc indispensable d'être bien assuré. Ignorer l'importance d'une assurance santé peut coûter cher, surtout en cas d'accident ou d'hospitalisation à l'étranger.
Le contrat d'assurance
L'auteure présente, dans cette partie du livre, la liste détaillée de :
Ce que doit couvrir une assurance pour nomade digital : responsabilité juridique, frais de santé, problèmes liés au transport, vols, COVID, etc.
Ce qu'il faut vérifier avant de signer un contrat d'assurance : la couverture avec les montants, la durée, les pays couverts, les restrictions d'âge, les offres pour couples ou familles.
Enfin, elle explique qu'il est crucial de distinguer l'assistance (ce qui vous concerne directement) de l'assurance (dommages causés aux autres et à votre matériel).
Les meilleures assurances pour les nomades
Jessica Ternier partage un tableau dans lequel elle mentionne des informations détaillées sur les meilleures assurances, selon elle, pour nomades numériques. On y retrouve World Nomad, Chapka, Allianz Care, AVI, April International. D'autres options populaires sont Safety Wings et World Nomade. Enfin, l'auteure nous recommande de faire un devis en ligne pour obtenir un tarif adapté.
Quelques conseils supplémentaires
Nos cartes bancaires peuvent offrir des assurances complémentaires.
Lors de la location d'une voiture, il ne faut pas hésiter à souscrire à une assurance spécifique.
En ce qui concerne le Covid, il est vivement conseillé de s'informer précisément sur les garanties offertes.
6.8 - Souscrire à un forfait de téléphone quand on est digital nomade
Les options
Le téléphone est devenu indispensable, surtout pour le nomade digital.
Pour rester connecté sur les réseaux sociaux, communiquer avec ses proches et travailler, le choix du forfait téléphonique est crucial. Voici donc les options.
Garder son opérateur français
C'est une option pratique car on conserve son numéro. Toutefois, les forfaits pour l'étranger sont souvent onéreux et limités. Cette option convient à ceux qui ne souhaitent pas changer d'opérateur et dont les destinations correspondent aux offres.
L’auteure partage ici un tableau de comparaison des offres les plus complètes des 4 grands opérateurs téléphoniques français (Orange, SFR, Bouygues, Free). Ce tableau mentionne les prix, les durées d’engagement, le nombre de destinations et des informations sur les offres internet, Sms et téléphone.
Prendre un opérateur local
Il s’agit généralement de l'option la moins chère. Elle offre un bon forfait internet, mais les appels et SMS vers la France sont limités. Cette option est idéale pour ceux qui restent longtemps dans un pays.
Utiliser une carte SIM internationale
C'est une solution intermédiaire. Ces cartes prépayées offrent des GO, des appels et SMS illimités, rechargeables en ligne. Elles coûtent plus cher que les forfaits locaux mais offrent une flexibilité pour ceux qui voyagent dans plusieurs pays.
Ici, Jessica Ternier indique quelles sont les cartes SIM internationales les plus connues et nous explique qu’il existe aussi des E-Sim, c’est-à-dire des cartes SIM virtuelles, directement disponibles dans notre téléphone sans manipulation particulière à faire.
Deux conseils concernant le forfait de téléphone
Jessica Ternier nous conseille ensuite de :
Débloquer notre téléphone avant de partir.
Opter pour la double SIM pour avoir deux numéros et forfaits distincts.
Les 31 applications mobiles utiles aux nomades numériques
Cette section de "Devenir digital nomade" liste et décrit 31 applications intéressantes pour les nomades numériques classées selon les catégories suivantes : transport et navigation, logement et coworking, activités, organisation et productivité, banques et paiements et autres.
Vous pourrez les retrouver dans le livre avec toutes leurs fonctions.
6.9 - Obtenir ses visas
Lorsqu'on voyage, le visa reste souvent une préoccupation majeure.
Pour les Français, la nécessité d'un visa dépend des accords bilatéraux entre la France et le pays de destination.
Où et comment obtenir un visa ?
Par soi-même : il est recommandé de demander un visa avant le départ. La procédure se fait généralement en ligne via les sites des ambassades. Selon le pays, une visite à l'ambassade peut être nécessaire.
Via des agences de visas : des entreprises comme Action Visas ou Visa Travel peuvent gérer les formalités pour vous, moyennant des frais.
Le délai d'obtention d'un visa peut varier d'une à trois semaines. Un E-Visa, quant à lui, est généralement obtenu en quelques jours.
Les 4 types de visas
Le visa prépayé : ce visa se demande avant le départ via les sites des ambassades.
Le visa à l'arrivée : il est payable lors du passage à la douane.
Le E-Visa : c’est un visa électronique, souvent demandé en ligne.
Le visa de transit : il est nécessaire lors d'escales, surtout si les billets d'avion ont été achetés séparément.
L’auteure nous fait remarquer que :
Certains pays, notamment en Europe, Amérique latine et Asie de l'Est, ne nécessitent pas de visa pour les Français.
Les visas de travail ne sont pas abordés ici, car l'activité est en ligne.
Des visas à entrées multiples sont disponibles pour ceux qui prévoient de visiter un pays à plusieurs reprises.
Où vérifier la nécessité d'un visa ?
L’auteure partage ici une carte du monde qui montre, pour chacun des pays dessinés, le type de visa nécessaire à un ressortissant français : pays sans visa nécessaire, pays qui exige un visa avant l’arrivée, pays avec visa requis à l’arrivée, pays avec e-visa, pays avec libre-circulation.
L'auteure nous informe que le site Tourdumondiste offre aussi une carte mise à jour en 2018. Celle-ci indique les exigences de visa pour chaque pays. Toutefois, il est, dit-elle, recommandé de consulter le site du Ministère des Affaires Étrangères pour des informations à jour.
6.10 - S'acquitter de ses impôts
La question des impôts et de la résidence fiscale est un autre sujet majeur pour les nomades numériques.
En France, la détermination de la résidence fiscale est basée sur l'article 4 B du Code général des Impôts. Ainsi, la législation française s'appuie sur 4 données importantes : le foyer, le séjour principal, l’activité professionnelle et les intérêts économiques du contribuable.
Nous sommes donc considéré comme résident fiscal français si nous :
Avons notre foyer permanent en France (pour ainsi dire, si l'endroit où nous habitons habituellement se situe en France).
Séjournons en France au moins 6 mois par an (183 jours).
Exerçons une activité professionnelle en France, à moins qu’elle ne soit qu’accessoire. Pour les nomades, cela dépend de l'existence d'un point d'attache fixe en France ou si la majorité de leurs revenus y est liée.
Possédons nos principaux intérêts économiques en France, comme le siège de nos affaires ou la source principale de nos revenus.
Si l'un de ces critères est rempli, nous sommes alors résident fiscal en France. Pour ne pas l'être, il faut prouver notre résidence fiscale dans un autre pays, généralement en y vivant au moins 183 jours.
Enfin, l'auteure attire notre attention sur la double imposition : un nomade digital peut être considéré comme résident fiscal dans deux pays. Toutefois, des conventions fiscales bilatérales existent pour éviter cette situation. Il est donc essentiel de bien s'informer avant de voyager.
6.11 - S'équiper
Quand on est nomade digital, notre maison, c'est notre sac à dos !
Jessica Ternier nous aide alors à optimiser notre équipement. Dans un tableau, elle détaille la liste de l’équipement à emporter en tant que nomade digital. Photos, références et commentaires illustrent les check-lists mentionnées. Globalement, minimalisme et praticité sont à privilégier.
Voici un bref résumé de ce qu'il faut retenir à propos de l'équipement nomade.
Les sacs
Le sac à dos principal : léger et compartimenté, il est préférable qu’il passe en cabine pour éviter les frais de soute.
Un sac à dos pour les balades : petit, rétractable et imperméable.
Une trousse de toilette compacte, organisée et imperméable.
Des sacs de rangements internes pour une organisation optimale.
Un sac de linge sale pour séparer le propre du sale.
En option et selon nos besoins, une housse de protection et un sac à main.
Les vêtements
Idéalement, l'idée est d'arriver à combiner pratique et esthétique. Il est judicieux de prévoir des vêtements adaptés aux climats, sans surcharger. On emportera donc, en fonction des besoins, manteaux, vestes, pulls, t-shirts, pantalons, shorts, sous-vêtements, chaussures, et des accessoires comme des écharpes, casquettes et lunettes.
L’électronique
Cet équipement est essentiel pour travailler en voyageant. Impossible de partir sans téléphone, ordinateur, chargeurs, voire caméra. Nous emmènerons même éventuellement une tablette, une liseuse et un casque.
Autre équipement
La trousse de toilette : on optera pour le strict nécessaire, en privilégiant les produits solides pour les voyages en cabine.
La trousse de secours : indispensable, surtout dans certains pays, elle doit comporter le nécessaire pour les premiers soins.
Les accessoires : de la serviette microfibre à l'adaptateur universel, en passant par les cadenas à codes et les couverts réutilisables, chaque détail compte.
Enfin, concernant les dimensions des sacs cabines, elles varient selon les compagnies aériennes. La norme IATA est de 55 x 35 x 20 cm pour un poids max de 10 kg, mais attention aux spécificités des compagnies low cost. Pour plus de détails, nous pouvons consulter le site Ma-Valise-Voyage.fr.
En somme, être bien équipé, c'est voyager l'esprit léger et efficace.
Chapitre 7 - Planifier son nomadisme le process
Le chapitre 7 du livre "Devenir Digital Nomade" de Jessica Ternier s'attaque à un sujet essentiel : comment bien planifier son aventure de nomade digital.
L’auteure nous propose deux approches distinctes, selon le rythme de voyage que l'on souhaite adopter.
7.1 - Pour les globe-trotters d'un an
Si l'idée est de sillonner le monde en un an, en découvrant plusieurs pays, la préparation est cruciale. Voici les étapes clés de cette préparation en amont :
Le choix des destinations : où voulons-nous aller ?
Le budget : combien cela va-t-il coûter ?
Les formalités administratives : passeport, vaccins, visas...
Les billets d'avion : acheter les principaux billets à l'avance.
Le logement : réserver au moins pour les deux premiers mois.
L’assurance voyage : ne pas négliger sa sécurité.
L’équipement : qu'emportons-nous dans notre sac ?
Les abonnements : résilier ce qui n'est plus nécessaire.
7.2 - Pour les adeptes du slow travel
Si nous préférons nous immerger plus longtemps dans chaque destination, l'approche est différente, indique l’auteure.
Cette dernière nous conseille alors de nous organiser par cycles de 2 ou 3 mois à l’avance.
Les étapes sont similaires à la première suggestion, mais adaptées à un rythme de voyage plus lent.
En clôture de ce chapitre, Jessica nous offre des témoignages de personnes ayant choisi de devenir digital nomade. Ces récits évoquent les parcours, les avantages et défis du nomadisme digital, les formations choisies pour leur reconversion, des astuces pour travailler en tant que nomade digital freelance ou en tant que salarié en remote, la gestion du budget, etc.
Conclusion de Jessica Ternier
Jessica Ternier, dans la conclusion de son ouvrage "Devenir Digital Nomade", lance un vibrant plaidoyer en faveur de l'aventure nomade.
Elle reconnaît que se lancer dans cette aventure peut être intimidant au début car cela nous éloigne de la routine et nous pousse hors de notre zone de confort. Mais, selon elle, c'est là que résident les souvenirs les plus mémorables.
L’auteure insiste aussi sur l'importance de suivre son propre rythme et ses désirs, de s’adapter à ses capacités, que l'on choisisse d'être nomade quelques mois ou plusieurs années. Sa devise ? Osons, car nous n'avons "rien à y perdre, mais tout à y gagner".
Conclusion de "Devenir Digital Nomade - Du rêve à la réalité́ : l'ultime guide pour travailler de n'importe où !" de Jessica Ternier
"Devenir digital nomade" est un livre qui nous plonge et nous guide dans l'univers du nomadisme digital. C'est une lecture pour tous ceux qui cherchent à rompre avec la routine et à embrasser une vie de liberté et d'aventure.
Les piliers du nomadisme digital expliqués
Le livre aborde tout d'abord les fondamentaux du nomadisme digital, de la définition même d'un "digital nomade" à la démystification des idées reçues.
Puis, l'ouvrage "Devenir digital nomade" nous apprend comment travailler en voyageant. Pour cela, il :
Explique les différents statuts professionnels possibles, du freelancing au salariat en télétravail.
Présente un éventail de métiers adaptés à cette vie nomade.
Et pour ceux qui envisagent une reconversion, donne des conseils sur les formations et aides disponibles.
Un guide pratique pour vous lancer et devenir digital nomade
La planification est la clé du succès pour devenir digital nomade. Que vous soyez un globe-trotter cherchant à explorer le monde en un an ou un adepte du "slow travel" préférant s'immerger dans une culture pendant plusieurs mois, "Devenir digital nomade" décrit un processus étape par étape pour réaliser votre rêve.
De la gestion budgétaire à la sélection de votre espace de travail, en passant par les applications indispensables, l'équipement, les destinations, les assurances et même les aspects fiscaux, tous les sujets sont couverts.
Une lecture tremplin vers l'aventure nomade digital
"Devenir digital nomade" est une lecture que je conseille vivement à tous ceux qui rêvent de gagner en liberté professionnelle et géographique.
Jessica Ternier, à travers ses conseils pratiques et ses témoignages inspirants, nous rappelle que le nomadisme digital, bien que parsemé de défis, est une aventure enrichissante.
Pour tous les futurs nomades numériques, ce guide est le tremplin vers une vie sans frontières. Osons, comme le dit l'auteure, nous n'avons "rien à y perdre, mais tout à y gagner".
Points forts :
L’approche très accessible : le livre partage les étapes pour devenir digital nomade de façon concrète et concise.
Le côté complet et ultra pragmatique : la promesse est tenue, tous les aspects pratiques du nomadisme digital sont développés, du début à la fin, avec des outils pratiques, des tableaux récapitulatifs, de nombreux liens, des illustrations variées.
Les idées reçues sur le nomadisme digital sont clarifiées.
Avec les témoignages, le livre intègre des expériences réelles de nomades numériques.
Points faibles :
Le besoin de mise à jour : le monde des nomades numériques évolue rapidement ; le contenu pratique pourrait donc s'avérer caduque rapidement ou nécessiter des mises à jour fréquentes.
Le contenu reste court et très synthétique.
Ma note :
★★★★★
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