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Comment éviter la prochaine pandémie ?
Résumé de « Comment éviter la prochaine pandémie » de Bill Gates : le dernier essai passionnant du fondateur de Microsoft explore les leçons que nous pouvons tirer de la Covid-19, afin de nous préparer au mieux à faire face à une éventuelle nouvelle pandémie.
Par Bill Gates, 2022, 432 pages.
Titre original : How to prevent the next pandemic, 2022.
Chronique et résumé de « Comment éviter la prochaine pandémie » de Bill Gates
Bill Gates et ses livres en quelques mots
Bill Gates n’est pas seulement le créateur de Microsoft. C’est aussi un philanthrope ayant créé la Bill & Melinda Gates Foundation qui s’occupe de questions de santé mondiale et de développement dans les pays les plus pauvres. Il est également l’auteur de plusieurs ouvrages, parmi lesquels :
La route du futur (1995) ;
Le travail à la vitesse de la pensée (1999) ;
Climat : comment éviter un désastre (2021).
Note : dans l’ouvrage présenté ici, les traducteurs utilisent l’orthographe “le Covid”. Conformément aux règles édictées par l’Académie française, nous avons opté pour la féminisation — “la Covid” — dans cette chronique.
Introduction
Bill Gates a commencé à s’inquiéter sérieusement de la Covid-19 à la mi-février 2020. Il a alors décidé d’allouer des fonds à la recherche pour comprendre et chercher à endiguer le virus. Il a réuni autour d’un repas plusieurs spécialistes et leur a demandé ce qu’ils pouvaient faire, ensemble.
En revanche, la “passion” de Bill Gates pour les maladies infectieuses remonte à plus longtemps. C’est en 1997 qu’il a pris conscience, pour la première fois et par l’intermédiaire d’un article du New York Times, des ravages causés par ces maladies et qu’il a voulu faire quelque chose.
Avant d’aller plus loin, il faut différencier entre :
Le foyer de contagion, qui est local (une ville, par exemple) ;
L’épidémie, qui s’étend à un territoire national ;
La pandémie, qui touche le monde entier.
Les maladies infectieuses peuvent s’étendre et devenir des pandémies. En plus, elles ne sont pas faciles à vaincre. Certaines d’entre elles, comme la peste ou la tuberculose par exemple, tuent toujours, même si les foyers restent localisés.
La fondation Bill & Melinda Gates a pour ambition de combattre ces problèmes de santé mondiaux. Comme le dit l’auteur :
“Elle s’efforce de combler le gouffre sanitaire qui sépare les pays à hauts revenus des pays à faibles revenus.” (Comment éviter la prochaine pandémie ?, Introduction).
Les virus respiratoires — dont les coronavirus et les virus de la famille de la grippe — sont particulièrement dangereux car ils se répandent très vite. En fait, d’une certaine manière, il est même étonnant que nous n’ayons pas subi une pandémie de l’ampleur de celle de la Covid-19 plus tôt !
Et il faut bien le dire, pour la plupart d’entre nous, la perspective d’une pandémie (comme celle de la grippe espagnole au début du XXI siècle, par exemple) paraissait assez lointaine.
Pourtant, les maladies infectieuses (quel que soit leur niveau de développement) n’ont jamais cessé de nous toucher. Il y a bien sûr le sida, mais aussi l’épidémie d’Ebola en 2014-2016, entre autres.
Face à ces risques et au constat du manque de préparation des États, Bill Gates a commencé à en faire son cheval de bataille. En 2015, il a écrit un article dans The New England Journal of Medicine et a prononcé une conférence TED — intitulée : “La prochaine épidémie : nous ne sommes pas prêts” — pour avertir du problème.
Souci :
“Cette intervention TED a été vue 43 millions de fois, mais 95 % de ces vues datent d’après le début de la pandémie de Covid.” (Comment éviter la prochaine pandémie ?, Introduction)
Malgré les efforts du milliardaire, les gouvernements ne se sont pas préparés. Lorsque la Covid-19 a fait son apparition, la fondation Bill & Melinda Gates a déboursé plusieurs millions de dollars pour faire face à l’urgence.
Des critiques, toutefois, lui ont été faites. Certains lui ont reproché de ne pas être un politicien et de n’avoir donc pas à se mêler d’affaires publiques, ou encore qu’il accorderait trop d’importance (et de confiance) à l’innovation technique et au secteur privé.
L’auteur reconnaît une certaine “ingérence”, mais elle est, selon lui, la conséquence de l’inaction des États. S’il finance généreusement les institutions publiques internationales comme l’OMS, c’est parce que les gouvernements ne le font pas suffisamment.
Par ailleurs, Bill Gates reconnaît volontiers sa technophilie (c’est-à-dire son amour des techniques). Il pense que l’innovation peut effectivement résoudre bien des problèmes.
Enfin, il est vrai qu’il croît beaucoup dans le secteur privé (dont il est lui-même l’un des acteurs les plus puissants), mais pense qu’il faut renforcer les services publics de santé.
L’homme d’affaires états-unien choisit donc d’aller de l’avant, en répondant aux critiques et en pensant qu’il fait ce qu’il a à faire. Aujourd’hui, la Covid-19 a changé notre regard sur le monde et sur la probabilité des épidémies.
Ce qu’il propose, c’est donc de tirer parti de cette tragédie pour commencer à nous préparer véritablement à celles qui pourraient advenir.
1 — Les leçons du Covid
Nous pouvons (et nous devrions) tirer les leçons de ce qu’il s’est passé. Il existe une documentation importante qui nous permet de faire le point et, notamment, de prendre exemple sur les pays qui ont le mieux réagi au problème.
Premier enjeu : trouver un critère de définition du “succès” de la réponse face à la maladie. La notion de surmortalité est un bon indicateur. Celle-ci “mesure l’impact du Covid-19 en comptant le nombre de personnes dont le décès a été indirectement causé par la pandémie”.
Les pays qui ont eu le taux de surmortalité le plus faible (Australie, Vietnam, Nouvelle-Zélande, Corée du Sud) ont :
Réalisé rapidement des tests à grande échelle ;
Détecté et rapidement isolé les personnes contaminées ;
Suivi et géré les cas venus de l’étranger.
Certains autres facteurs entrent en jeu, tels que la confiance dans les autorités et l’efficacité du système des soins de santé. Bill Gates en cite d’autres dans le chapitre.
Si les succès importent, il faut aussi avoir le courage de reconnaître les échecs. Les États-Unis n’ont pas su réagir correctement. En fait, ils ont même lamentablement échoué. Ni les conseils fourni par le gouvernement fédéral, ni la mise en place des tests — pour ne citer que ces deux éléments — n’ont été à la hauteur.
À côté de cela, il y a eu des “prodiges d’héroïsme”. Le milliardaire prend plusieurs exemples de personnes prêtes à tout pour aider :
Shilpashree A. S., en Inde ;
Thabang Seleke, en Afrique du Sud ;
Sikander Bizenjo au Pakistan ;
Ethel Branch, aux États-Unis.
Nous avons dû apprendre à vivre avec le virus, mais aussi avec de nouvelles réalités comme les “variants”, les “infections post-vaccinales” et le “Covid long”.
Par ailleurs, nous avons compris que la recherche scientifique avançait dans l’incertitude, et qu’elle évoluait au jour le jour, en faisant face à de nombreuses difficultés. Le fait que les scientifiques débattent ou changent d’avis n’est pas une preuve d’incompétence. Au contraire !
Pour l’auteur, nous devrons investir dans l’innovation. Le succès des vaccins à ARN messager l’a montré : le secteur privé est capable de développer des solutions efficaces et prometteuses en peu de temps.
À condition de retenir ces leçons et d’investir aux bons endroits, nous seront capables de faire face à la prochaine pandémie. La communauté internationale et les gouvernements doivent prendre la question de la préparation au sérieux.
2 — Comment créer une équipe de prévention des pandémies
Bill Gates introduit ce chapitre en parlant de l’histoire des pompiers dans l’Antiquité romaine, en Chine, dans l’Europe médiévale et aux États-Unis.
Pour lui, avoir une réserve permanente de pompiers est important et cela signifie que les autorités doivent veiller à protéger leurs populations contre les sinistres en tous genres.
Un incendie ne peut pas s’étendre sur tout le globe, alors qu’une pandémie le peut. Il nous faut donc, dit le milliardaire, “l’équivalent d’une caserne de pompiers mondiale” pour empêcher les pandémies :
“Nous avons besoin, à une échelle planétaire, d’un groupe d’experts dont le travail à plein temps serait d’aider le monde à éviter les pandémies.” (Comment éviter la prochaine pandémie ?, Chapitre 2)
Bill Gates se propose d’expliquer aux gouvernements comment celle-ci devrait fonctionner. Le premier point, évidemment, consiste à doter cette nouvelle institution de fonds suffisants afin qu’elle puisse — entre autres choses — engager un personnel qualifié.
L’OMS (Organisation mondiale pour la santé) est incapable de mener ce combat : elle n’a que des bénévoles à sa disposition et pas d’argent en suffisance. Pour le milliardaire, il faut aller beaucoup plus loin.
Le nom de cette nouvelle institution ? Bill Gates propose la Germ pour Global Epidemic Response and Mobilization Team (ou Équipe de mobilisation et de réaction épidémique mondiale).
Son personnel devrait être entièrement concentré sur la question de la prévention des épidémies. L’homme d’affaires chiffre à 3 000 le nombre de personnes nécessaires, dans tous les domaines de la santé et de l’administration qui peuvent s’avérer utiles.
L’OMS devrait en assurer la gestion et lui assurer une légitimité planétaire.
Que ferait la Germ ?
Établir des expertises diverses sur l’épidémie (épidémiologie, pharmacologie, modélisation informatique, etc.) ;
Assurer des liens entre États via la diplomatie ;
Aider les pays qui en ont le plus besoin ;
Faire des exercices de préparation, des simulations.
En fait, Bill Gates tire son idée d’équipes qu’il a vues en action dans le cadre de la lutte contre la poliomyélite. Il s’agit des “centres d’opérations d’urgence” (EOC) mis en place par le Rotary international et l’OMS, notamment.
3 — Comment détecter plus tôt les épidémies
La “surveillance épidémiologique” désigne la mission qui consiste à suivre les dangers les plus mortels en termes de virus et maladies. Il s’agit d’étudier la situation sanitaire de façon quotidienne.
Premier point : la surveillance passive. C’est celle qui est assurée par les médecins et soignants locaux. Ceux-ci détectent un “cluster” (un groupement) de cas étranges et en informent l’institution publique nationale, qui peut à son tour la faire remonter au niveau régional ou international.
Deuxième point : la surveillance active. Ici, des épidémiologistes s’occupent d’aller à la rencontre des gens afin de les vacciner et identifier des symptômes. Les informations transmises via les blogs et réseaux sociaux peuvent également aider à confirmer la présence d’un problème dans une région donnée.
Le milliardaire poursuit son analyse en exposant le cas du rotavirus qui tue un grand nombre d’enfants, principalement en Afrique. Il détaille le cas du Mozambique, qui s’est doté de moyens pour détecter le virus et y faire face.
Tout particulièrement, il est important de pouvoir recueillir des échantillons humains (via différentes méthodes, dont les autopsies) afin d’étudier la maladie et prévenir son développement.
C’est ce qui a été mis en place au Mozambique et en Afrique du Sud, notamment, avec le réseau Champs (Child Health and Mortality Prevention Surveillance) et une nouvelle technique d’autopsie peu invasive.
Nous sommes tous familiers aujourd’hui des tests PCR, qui nous ont servi à détecter le virus plus facilement. Mais ils ne sont pas parfaits, car ils impliquent un équipement spécial en laboratoire et que les résultats prennent souvent trop de temps à arriver.
Les tests antigéniques sont plus rapides et faciles à utiliser. Ils permettent de compléter l’arsenal de détection. Il est particulièrement important d’être efficace sur ce point afin de réduire au maximum les risques d’infection à d’autres personnes.
“Dans l’idéal, à l’avenir, les résultats de toutes les personnes testées seront reliés à un système de données numériques — doté de garde-fous nécessaires à la protection de la vie privée —, si bien que les autorités de la santé publique pourront voir ce qui est en train de se passer dans la population.” (Comment éviter la prochaine pandémie ?, Chapitre 3)
Il existe des recherches pour améliorer les outils de diagnostic. Bill Gates présente ceux qui sont, à ses yeux, les plus prometteurs :
Le premier d’entre eux est LumiraDx, qui permet d’obtenir des résultats aussi qualitatifs qu’avec des tests PCR, mais qui peuvent être réalisés beaucoup plus facilement ;
Le système Nexar de LGC, Biosearch Technologies est également évoqué.
Certains travaux menés par les équipes de recherche à Seattle, où réside le milliardaire.
L’auteur prend également le temps d’étudier le cas de l’étude de la grippe à Seattle, qui cherche à séquencer les génomes (il y en a beaucoup, qui sont liés aux mutations) de cette maladie.
Au-delà du développement de tests, du traitement d’échantillons et de la mise en place d’une plateforme de détection de la maladie, il est capital de se donner une idée de la situation de façon plus générale.
C’est là qu’intervient un métier essentiel pour Bill Gates : le spécialiste de la modélisation des maladies. Celui-ci a plusieurs rôles, mais sa fonction principale consiste à faire des prédictions.
De façon plus précise, le modélisateur va analyser toutes les données disponibles afin de déterminer les causes d’un phénomène et ses effets ou conséquences probables (par exemple, l’engorgement des hôpitaux).
Les modélisateurs doivent bien sûr agir prudemment et s’assurer que les résultats de leurs travaux soient correctement transmis au public. Les journalistes ont parfois tendance à ne reprendre qu’une partie de l’information et à modifier de façon défavorable le message.
4 — Comment aider les gens à se protéger dès le début
Nous avons le pouvoir de décider de porter un masque ou de rester chez nous si nous avons des symptômes. Malheureusement, beaucoup d’entre nous ont aussi choisi de ne pas suivre ces recommandations. Pourquoi ?
Il y a plusieurs facteurs, selon Eula Bis, qui a écrit un livre intitulé De l’immunité, et dont Bill Gates reprend en partie les thèses :
Méfiance vis-à-vis de la science ;
Envers les entreprises pharmaceutiques ;
Et la toute-puissance de l’État ;
Le ressentiment vis-à-vis des élites, de l’establishment médical, de l’autorité masculine.
Il faut ajouter à cela le fait qu’il est difficile d’établir précisément les coûts et les bénéfices de ces mesures prophylactiques dites “interventions non pharmaceutiques” (INP). Du moins, c’était vrai avant. Avec la Covid-19, nous en savons maintenant beaucoup plus.
En fait, nous savons maintenant que ces INP sont efficaces. Il suffit de comparer les résultats entre les pays qui les ont mises en place et ceux qui ne l’ont pas fait pour se rendre compte de leur puissance.
Ce sont des mesures relativement faciles à mettre en place et qui soulagent considérablement, notamment, les hôpitaux. Bien sûr, il faut distinguer entre ces mesures : il n’est pas aussi facile de porter un masque que de fermer toutes les écoles d’une ville. Mais il est rassurant de savoir qu’elles sont utiles en cas de danger.
Qu’avons-nous donc appris, plus concrètement ?
D’abord, qu’il y a un "paradoxe des gestes barrières”. Ceux-ci fonctionnent ; en conséquence, il y a moins de contamination. Mais alors, les gens se disent que ces mesures ne servent à rien, car personne n’attrape le virus ! Danger : ils enlèvent le masque et critiquent les gestes barrières (qui les ont pourtant aidés).
Bien entendu, il faut être prudent et ne pas mettre en place des mesures qui soient pires que le mal. Fermer les frontières, interdire le tourisme, peut se révéler calamiteux pour l’économie de certains pays.
Il faut réfléchir également au caractère opportun du confinement dans des régions où la plupart des actifs doivent sortir pour travailler et survivre.
Il faut donc faire un calcul au cas par cas. Souvent, le confinement est utile et permet, in fine, de réduire les coûts destructeurs de l’épidémie. Il en va de même pour la fermeture des écoles, même si, bien sûr, tout n’a pas été parfait (Bill Gates évoque notamment les limites de l’enseignement en ligne).
La fermeture à long terme ne devrait toutefois plus être considérée comme une solution lors des prochaines pandémies, à condition que les vaccins parviennent assez tôt aux professeurs et que celles-ci soient comparables à la Covid-19. Il faudra donc juger au cas par cas.
Comme le dit le milliardaire, “ce qui fonctionne quelque part peut ne pas fonctionner ailleurs.” À part pour le masque (qui fonctionne partout), les autres mesures INP doivent être soigneusement choisis.
Qu’avons-nous appris d’autre ?
La grippe a presque disparu durant cette période ;
Nous devrions utiliser le traçage de contacts pour identifier les superpropagateurs. Cette technique a créé des résistances, mais elle est pourtant efficace.
La ventilation est une INP plus importante qu’elle ne paraît de prime abord. En fait, nous savons maintenant que le virus est aéroporté et il est donc essentiel de changer régulièrement d’air.
La distanciation physique fonctionne, même si le chiffre de 2 mètres n’a rien de magique.
Les masques sont très efficaces et bon marché : nous devrions donc y recourir à nouveau si besoin.
Bill Gates raconte plusieurs histoires afin de démontrer l’importance du masque (en Chine, au Japon et aux États-Unis). Il met également en garde contre l’opposition au masque, particulièrement forte chez les Américains, notamment.
5 — Comment trouver rapidement de nouveaux traitements
Dès le début de l’épidémie, l’OMS a dû faire face à des affirmations problématiques au sujet du traitement efficace contre la Covid. L’auteur rapporte les propos du chef de l’institution en question :
“Nous ne luttons pas seulement contre une épidémie, mais contre une infodémie.” (Le directeur général de l’OMS cité dans Comment éviter la prochaine pandémie ?, Chapitre 5)
Plusieurs “remèdes miracles” ont fait leur apparition sur les réseaux sociaux et se sont diffusés à grande vitesse, dont le/la/les :
Poivre noir ;
Antibiotiques ;
Suppléments vitaminés et minéraux ;
Hydroxychloroquine ;
Vodka ;
Absinthe chinoise.
Malgré quelques espoirs initiaux et l’autorisation provisoire de la FDA (Food and Drug Administration), il a été prouvé par plusieurs études sérieuses, au cours de l’année 2020, que l’hydroxychloroquine était inefficace dans le traitement contre la Covid.
La dexaméthasone a également été utilisée avec plus de succès dans le monde entier. Mais il a des inconvénients.
Le Remdesivir (un médicament antiviral) et le “plasma convalescent” (une technique de transfusion d’anticorps) ont aussi fait leur entrée sur la scène médicale. Mais sans grand retentissement, car ils avaient beaucoup d’inconvénients également.
La fondation Gates a par ailleurs investi dans un autre traitement qui s’est révélé inefficace : les mAbs (anticorps monoclonaux). La raison de cet échec ? Les mutations trop rapides du virus.
À partir de 2021, les choses ont évolué dans le bon sens :
L’entreprise Merck a développé le Molnupiravir, qui a pu sauver la vie de personnes très vulnérables.
Pfizer a développé quant à lui le Paxlovid qui pouvait être administré très rapidement après l’apparition des premiers symptômes.
Entre temps, les vaccins avaient été conçus à toute vitesse et étaient déjà en train d’être injectés à la population mondiale (la vaccination est l’objet du prochain chapitre).
À partir de ces observations, Bill Gates cherche à déterminer ce qu’il faudrait faire en cas de nouvelle épidémie. Il faudra investir dans la recherche de traitements à base de molécules (petites et grosses) et assurer l’accès à l’oxygène et la disponibilité de dispositifs de base comme les respirateurs.
Pour développer de nouveaux médicaments, il faudra à coup sûr compter sur la chance (c’est le rôle de la sérendipité), mais pas seulement ! Les chercheurs devront cartographier le code génétique du virus problématique rapidement afin de développer des médicaments antiviraux efficaces.
Les modèles informatiques les aideront à aller plus vite que par le passé. Il faudra ensuite qu’ils fassent passer une batterie de tests à la molécule “candidate”. Pour assurer de la fiabilité d’un médicament, il faut en effet passer par plusieurs étapes :
Les essais de phase 1 (petit essai sur une dizaine de volontaires) ;
Puis ceux de phase 2 (centaines de volontaires) ;
Et de Phase 3 (essais en double aveugle sur de plus grands groupes) ;
Avant de passer à l’homologation réglementaire (demande d’autorisation à la FDA).
Avec la Covid, les besoins d’accélérer ces démarches se sont faits sentir. L’auteur rapporte plusieurs solutions — parfois controversées — pour aller plus vite en matière de développement de médicaments innovants.
6 — Comment se préparer à produire des vaccins
Le milliardaire ne tarit pas d’éloge à l’égard des chercheurs qui sont parvenus à développer les vaccins contre la Covid :
“Que les scientifiques aient été capables de créer plusieurs vaccins efficaces contre la Covid est en soi un exploit unique dans l’histoire de la lutte contre les maladies. Quant au fait qu’ils y soient parvenus en à peu près un an, cela tient du miracle.” (Comment prévenir la prochaine pandémie ?, Chapitre 6)
En moins d’un an, Pfizer et BioNTech ont réussi à créer le vaccin et à obtenir l’autorisation d’urgence de la FDA. C’est du jamais vu. En temps normal, cela prend entre 6… et 20 ans !
Il ne suffit pas qu’il soit conçu et homologué, il doit encore être produit en grande quantité et être livré dans les hôpitaux où il sera injecté. Ces processus prennent à leur tour du temps. Et ils peuvent aussi générer des injustices.
Les responsables publiques doivent en effet s’assurer de distribuer équitablement le vaccin. Ce qui n’est pas toujours facile dans les zones rurales ou dans les régions plus pauvres du monde.
Le domaine de la vaccination est un secteur industriel particulièrement complexe : la science (recherche et développement), mais aussi l’économie (modes de financements, etc.) sont difficiles à saisir. Bill Gates raconte comment et pourquoi il a décidé de s’intéresser à cette question.
Le milliardaire insiste notamment sur l’importance de laisser faire les acteurs privés, à savoir l’industrie pharmaceutique. Mais, en même temps, il plaide pour une planification de la recherche qui pourrait être sous-tendue par les gouvernements.
L’auteur aborde ensuite la question des vaccins à ARN messager (ARNm). Il raconte l’histoire de ces recherches, qui remontent déjà aux années 1980, mais qui ont fait un bond fulgurant avec l’arrivée de la Covid.
Désormais, ils sont considérés comme une voie porteuse d’espoir en cas de nouvelle épidémie. Mais il faut être prudent : le vaccin contre la Covid a pu être développé si rapidement car nous connaissions déjà assez bien la structure du coronavirus, mais que se passerait-il si nous devions affronter un tout nouveau type de virus ?
Bill Gates se penche également sur la question de l’échange d’information entre entreprises pharmaceutiques, qui peut être nécessaire en cas d’urgence à produire de nombreux vaccins. C’est une question complexe de brevets (droits de propriété intellectuelle).
Pour l’auteur, l’attribution de licences est la solution la plus efficace : grâce à elle, les entreprises qui détiennent une technologie peuvent collaborer avec d’autres moins avancées sans risque de perdre leur avantage.
Enfin, l’auteur propose de se focaliser sur 6 domaines prioritaire pour le financement de la recherche :
Les vaccins universels ;
Les monodoses ;
La protection totale ;
La conservation des vaccins ;
Les manières de faciliter leur inoculation ;
L’amélioration des capacités de production.
7 — La pratique, encore et toujours
Ce chapitre se concentre sur la question des simulations à réaliser pour se préparer aux prochaines épidémies.
Dans le domaine de la prévention des catastrophes (qu’elles soient d’origine virale, sismique ou autre), il existe 4 types de simulation qui varient selon leur ampleur, leur complexité et leur réalisme :
Essais = étude et vérification d’une partie du système de protection ;
Exercice sur table = discussion sereine autour du problème (via des séminaires, par exemple) ;
Exercice pratique = simulation de la catastrophe grâce à des ordinateurs et des scénarios ;
Et enfin exercice en conditions = simulation “en acte”, sur le terrain, pour s’approcher au plus près d’une véritable catastrophe.
Bill Gates évoque plusieurs cas d’exercices en condition qui se sont déroulés aux États-Unis, notamment pour faire face au risque de tremblement de terre et de tsunami sur la côte Ouest.
Dans le domaine de la prévention des virus, les “simulations à l’échelle d’un pays” manquent. L’auteur cite quelques pays qui se sont démarqués sur ce point :
L’indonésie (en 2008) ;
Le Vietnam (régulièrement) ;
Le Royaume-Uni (en 2007 et 2016) ;
Les États-Unis (en 2019 avec Crimson Contagion).
Cette simulation états-unienne de Crimson Contagion avait été précédée d’autres simulations (des exercices sur table et des exercices pratiques, essentiellement), mais celles-ci ne furent pas mises en œuvre par l’État fédéral. Par ailleurs, les résultats de ces mises en situation ne sont pas franchement optimistes.
Le milliardaire propose d’utiliser l’équipe Germ (décrite au chapitre 2) pour venir en aide aux armées afin de mettre en place des simulations grandeur nature de façon plus fréquente.
Selon lui, la pandémie de la Covid-19 permettrait de justifier pleinement ce type d’exercices. L’équipe Germ pourrait vraiment apporter une plus-value importante et coordonner les efforts de préparation.
L’auteur aborde enfin une question assez glaçante : la possibilité de maladies crées artificiellement et/ou d’utilisation d’agents pathogènes naturels comme armes biologiques. C’est le cas du bioterrorisme.
Pour faire face à cette problématique, l’une des actions à mettre en place serait à minima de développer des détecteurs efficaces d’agents pathogènes dans l’air et les eaux usées. Ceux-ci devraient prendre place dans les espaces publics de type aéroports.
8 — Œuvrer à la santé de tous
“Dans l’ensemble, la réaction mondiale face à la Covid a été exceptionnelle. En décembre 2019, personne n’avait entendu parler de cette maladie. Puis, en l’espace de dix-huit mois, plusieurs vaccins ont été mis au point, prouvés sûrs et efficaces, et administrés à plus de 3 milliards de personnes, soit 40 % de la population mondiale. Les êtres humains n’ont jamais réagi plus vite ou plus efficacement face à une maladie planétaire. Nous avons accompli en un an et demi le travail d’au moins cinq ans habituellement.” (Comment éviter le prochaine pandémie ?, Chapitre 8)
Toutefois, il y a des injustices criantes et inacceptables. Aux États-Unis, les enfants noirs, latinos ou amérindiens ont pris 2 fois plus de retard scolaire que les enfants blancs. Plus intolérable encore, ils ont 2 fois plus de chances de mourir de la Covid que leurs camarades blancs.
Au niveau mondial, “ce sont les pays à revenus faibles et moyens qui ont été frappés le plus durement par l’impact global de la pandémie”. Que ce soit au niveau de l’accès aux traitements ou aux vaccins, les différences sont flagrantes.
Cette situation reflète une situation plus générale au niveau des maladies. Certaines pathologies ne sont pas mortelles dans les pays riches, voire elles sont inexistantes, alors qu’elles frappent de plein fouet les populations les plus pauvres.
À côté des arguments moraux (aider les personnes parce qu’elles ont le même droit à la vie que tous les autres), il y a des arguments pragmatiques à faire jouer face aux gouvernements. Lesquels ? L’idée qu’améliorer les soins de santé d’un pays améliore la stabilité mondiale et les relations internationales, par exemple.
Pour nous faire prendre conscience du problème, Bill Gates choisit l’indicateur de la mortalité infantile. De façon globale, nous pouvons voir (graphique à l’appui, dans le livre) que plus d’enfants survivent aujourd’hui qu’à toute autre époque de l’Histoire.
Mais nous voyons clairement aussi que les enfants de certains continents continuent de mourir dans des proportions bien plus grandes qu’en Europe ou aux États-Unis.
Aujourd’hui, un peu moins de 5 % des enfants de la planète meurt avant l’âge de 5 ans chaque année. Ce chiffre reste énorme, puisqu’il correspond à environ 5 millions d’enfants par an.
Pourtant, la situation continue de s’améliorer. Comment ? Grâce à de nombreuses initiatives de santé publique au niveau mondial.
Ces dispositifs mis en place en amont de la pandémie pour venir en aide aux plus pauvres ont été mis à profit dans le cadre de la lutte contre la Covid-19.
Voici quelques exemples :
Comprendre le virus a été possible grâce aux compétences en séquençage génomique qui ont été développées en amont pour résoudre d’autres problématiques sanitaires.
Sécuriser les équipement vitaux a été l’un des grands enjeux de la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme.
Fabriquer et tester de nouveaux vaccins n’aurait pu être possible sans l’existence de la technologie de l’ARNm et toute la recherche menée, notamment, pour vaincre le VIH.
Acheter et distribuer les vaccins a été facilité par l’existence d’un réseau d’associations et au financement de fondations (dont celle de Bill & Melinda Gates) conçu au départ pour lutter contre d’autres maladies, telles que le paludisme ou la rougeole.
Organiser les ressources n’a pas été simple, mais les pays qui avaient déjà mené des campagnes d’ampleur — par exemple contre la polio — ont eu plus de facilité à gérer la Covid, car les programmes mis en place ont servi de modèle pour coordonner les équipes dans le cas de la lutte contre le coronavirus.
9 — Comment développer et financer un plan de prévention des pandémies
Bill Gates écrit ce chapitre en janvier 2022. Il insiste sur le fait que l’avenir est incertain. La Covid-19 pourrait devenir une maladie endémique, c’est-à-dire qui reste parmi nous comme la grippe, par exemple (ce qui serait, finalement, un moindre mal).
Mais il se pourrait aussi que des variants plus dangereux fassent leur apparition (heureusement, pour l’instant, cela n’a pas eu lieu). Ou nous pourrions être les victimes du bioterrorisme.
Alors que faire ? Allons-nous resté indifférent ? N’allons-nous rien apprendre de cet épisode mondial tragique ?
“Quelle que soit l’origine de la prochaine épidémie de grande ampleur, l’essentiel est de mieux anticiper, notamment grâce à des outils que l’on peut déployer rapidement. Heureusement, des infrastructures solides existent pour mettre au point ces outils.” (Comment éviter la prochaine pandémie, Chapitre 9)
Pour nous préparer, nous devons agir de façon rationnelle et défensive, en nous dotant de stratégies précises, rigoureuses et détaillées.
Voici les 4 points principaux sur lesquels insiste Bill Gates :
Fabriquer et distribuer de meilleurs outils ;
Créer une équipe Germ ;
Renforcer la surveillance épidémiologique ;
Renforcer les systèmes de santé ;
Pour le premier point, Bill Gates insiste sur toutes les étapes : de la fabrication à la diffusion des médicaments et des vaccins Il met par exemple en avant l’intérêt de se doter d’intelligences artificielles qui nous aideront dans la recherche et le développement de médicaments innovants.
Concernant la création de l’équipe Germ qui lui tient à cœur, le milliardaire insiste sur l’importance d’investir dans l’infrastructure de santé publique en se dotant de matériel de pointe et — bien sûr — d’un personnel qualifié. Cette équipe devrait être chapeautée par l’OMS et financée par les pays riches.
Aujourd’hui, personne ne peut plus ignorer l’importance de la surveillance épidémiologique. Celle-ci “connaît son heure de gloire”. Il faut en profiter pour la doter de plus de ressources. Il serait en particulier capital d’investir davantage dans nos capacités de séquençage des génomes des agents pathogènes.
Enfin, Bill Gates plaide pour fournir une aide considérable aux pays les moins bien dotés en soins de santé. Les soins de base doivent être au centre de l’attention. Bien sûr, cela demande tout l’engagement, en retour, des gouvernants des pays à faible ou moyen revenus. Ceux-ci doivent participer à la lutte contre les épidémies en partageant leurs informations.
Postface — La Covid, un tournant de la révolution numérique
La pandémie n’a pas seulement généré des innovations sanitaires. Elle a aussi été un formidable levier pour l’accélération de la transformation numérique des sociétés.
Contrairement aux autres évolutions en matière de numérique (comme l’adoption du smartphone par la population, qui a pris 10 ans environ), celle-ci s’est faite d’un bond. Toute la société s’est vue redirigée vers les solutions numériques pour conserver une vie sociale ou économique.
Cette adoption de ces techniques numériques — achat en ligne, visioconférences, rencontres virtuelles sur Twitch ou d’autres plateformes, etc. — est désormais un acquis. Nous ne reviendrons pas en arrière.
Pensez-y. Aujourd’hui, il nous paraît tout à fait normal d’organiser une visioconférence, alors que cela semblait encore bizarre voici quelques années (avant la pandémie, en fait).
“Nous ne sommes qu’à l’aube de cette nouvelle ère numérique. Plus nous utilisons ce type d’outils, plus nous recevrons de remarques pour les améliorer et plus nous trouverons de nouveaux usages pour nous faciliter la vie.” (Comment éviter la prochaine pandémie, Postface)
Le télétravail est amené à devenir une réalité de plus en plus présente dans nos vies. Beaucoup d’entreprises optent encore pour des modèles hybrides, et c’est très bien comme ça. Mais il sera difficile de faire marche arrière.
Gain de temps, possibilité de limiter les embouteillages et les dépenses de loyers de locaux d’entreprise ne sont que quelques avantages de cette nouvelle façon de travail. Certes, cela modifiera les structures informelles et formelles de communication (machine à café, réunions d’équipe), etc., mais les outils bientôt à notre disposition les recréeront en ligne.
L’un des défauts les plus gênants des communications à distance est la perte d’une part importante de la communication non verbale : vous ne savez pas qui regarde qui, ni comment interpréter les gestes (que vous ne voyez pas ou pas très bien).
Mais cela est sur le point de changer avec le “métavers”, un univers de rencontre virtuel qui utilisera des avatars en 3D pour imiter les réunions en présentiel (et bien d’autres choses).
En fait, de nombreux aspects de notre vie seront sans doute impactés d’une manière ou d’une autre par le numérique. Bill Gates prend notamment l’exemple de la télémédecine. Mais tous les secteurs ne sont pourtant pas touchés — du moins, pas dans l’immédiat.
C’est le cas de l’enseignement qui ne peut se passer d’une interaction directe, du moins au niveau primaire et secondaire. L’apprentissage synchrone et asynchrone n’a pas été une grande réussite dans les écoles et les lycées.
Pour autant, des modifications auront lieu dans les années qui viennent. La fondation Gates prévoit d’investir massivement dans l’amélioration de ces technologies pour qu’elles soient plus efficaces dans un avenir proche.
Conclusion sur « Comment éviter la prochaine pandémie » de Bill Gates :
Ce qu’il faut retenir de « Comment éviter la prochaine pandémie » de Bill Gates :
L’argumentaire de Bill Gates est bien construit et se lit assez facilement. Si vous ne connaissez pas encore bien le personnage, vous serez peut-être surpris de voir toutes les ressources humaines et matérielles qu’il est capable de réunir autour de lui pour penser un problème donné.
C’était déjà le cas avec son précédent livre, Climat : comment éviter un désastre. Mais ici, Bill Gates est encore plus informé et — aussi — légitime dans sa prise de parole.
Pourquoi ? Car il est à la tête, avec sa femme Melinda, de la fondation Gates, une organisation philanthropique qui exerce depuis plus d’une décennie dans le domaine de la santé publique.
Résultat de cette expérience : le milliardaire en appelle aux gouvernements et à l’OMS pour créer une équipe de choc pour prévoir, modéliser et intervenir en cas de nouvelle épidémie : le Germ. C’est sa proposition phare.
Cette équipe internationale composée notamment de chercheurs de diplomates devrait assurer la coordination des efforts au niveau mondial.
Au-delà de cette proposition, nous retrouvons dans ce livre les formes habituelles de l’argumentation du milliardaire :
Augmentation des moyens pour l’innovation scientifique et technique (et confiance en leurs capacités à résoudre les problèmes) ;
Liberté d’entreprise et supériorité du secteur privé pour organiser les progrès ;
Rôle régulateur et facilitateur des États dans la coordination.
Si Bill gates est un fervent défenseur du capitalisme, il n’en demeure pas moins attaché au développement de secteurs publics de la santé fort dans chaque pays. Il souhaite aussi que le pouvoir de certains organismes internationaux supra-étatiques, tels que l’OMS, soit renforcé ou à minima repensé.
Si vous souhaitez lire un livre plutôt “intellectuel” sur la crise de la Covid-19 qui explore à la fois les dimensions scientifiques, techniques, sociales et économiques de cet épisode, ce livre est déjà pour vous. Si vous voulez, en plus, réfléchir à ce que nous pourrions faire pour éviter une telle catastrophe à l’avenir, c’est vraiment le livre qu’il vous faut !
Points forts :
Bill Gates sait employer un ton simple, malgré le caractère technique de certains sujets abordés ;
Il utilise également de nombreuses anecdotes personnelles afin de créer un effet de proximité avec sa propre personne ;
De nombreux schémas et photos viennent compléter les exemples et nous aident à mieux comprendre les situations évoquées ;
En bon chef d’entreprise et gestionnaire, l’ancien patron de Microsoft sait émettre des recommandations claires.
Point faible :
Bill Gates donne un peu l’impression de tout savoir et de faire la publicité de sa fondation.
Ma note :
★★★★★
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La guerre de l’art
Résumé de "La guerre de l'art" de Steven Pressfield : Un livre percutant et lucide qui dresse surtout le portrait de notre pire ennemi dans notre approche de la création : la résistance, et nous guide dans l'attitude à adopter pour la contrer. Ce livre est un véritable éloge des batailles de l'esprit qui se déroulent en nous à chaque acte de création. Il nous encourage à prendre conscience de ces guerres et nous donne de précieux conseils pour guérir et reconquérir notre créativité.
Par Steven Pressfield, 2002, 192 pages
Titre original : The war of Art
Note : Cette chronique invitée est rédigée par Damien Giraud du blog monpotentielcreatif.
Chronique et Résumé de "La guerre de l'art" de Steven Pressfield
Un mot sur l'auteur, Steven Pressfield
Steven Pressfield, l'auteur de 'La guerre de l'art”
Steven Pressfield est un écrivain américain de renom, connu pour ses œuvres de fiction historique et ses livres sur l'acte de création.
Il a écrit des best-sellers qui ont captivé un large public. Il a notamment écrit "Les portes du feu", un roman épique sur la bataille des Thermopyles, et "La dernière Amazone", une aventure mêlant mythe et histoire.
Son livre le plus populaire, "The War of Art", explore les défis internes auxquels sont confrontés les artistes et propose des stratégies pour surmonter la résistance créative.
Pressfield continue d'inspirer de nombreux créateurs avec ses histoires captivantes et ses idées perspicaces.
Introduction - Cette force limitante en nous : la résistance
Pour nous présenter le livre, l'auteur jette un regard bref mais perspicace sur la révélation d'un secret, le secret qui différencie les créateurs de ceux qui ne peuvent pas ou ne sont pas.
"Les créateurs savent que le plus difficile n'est pas de créer, mais de s'asseoir et de commencer à créer."
Et ce qui est entre, c'est la résistance.
Résistance et conséquences : Une vie non vécue
Par sa nature même, la résistance est la force la plus toxique de la vie humaine, la racine du malheur, de la maladie et de la pauvreté.
Elle nous retient et nous limite dans l'accomplissement de ce que nous sommes, de ce que nous sommes censés être ; elle nous empêche de vivre la vie que nous sommes censés vivre au plus profond de nous-mêmes.
Pour ceux qui croient aux dieux, la résistance est le diable qui nous empêche de vivre notre vie.
La résistance est l'ombre qui cache le soleil dans nos vies.
Elle a affecté des millions d'hommes et de femmes avant nous, les empêchant de vivre une vie pleine de joie et d'épanouissement.
La résistance défigure nos vies, elle nous prive de notre espoir et de notre nature, elle nous fait payer un lourd tribut : le prix d'une vie non vécue !
Structure du livre "La guerre de l'art - Surmontez les blocages et gagnez vos batailles créatives intérieures".
Le livre "La Guerre de l'Art" est structuré en trois parties principales :
Livre 1 : Résistance - Comprendre l'ennemi
Il explore la compréhension de la force appelée "Résistance" dans ses différents champs d'action et manifestations.
Explorer la résistance sous ses différents aspects nous permet de mieux comprendre les obstacles qui se dressent sur le chemin de notre créativité et de notre épanouissement.
En comprenant la résistance, nous pouvons nous libérer et devenir plus conscients des pièges qui nous entravent.
Livre 2 : Lutter contre la résistance - Devenir professionnel
Il aborde le concept d'action et de professionnalisme face à la résistance, en mettant l'accent sur des qualités telles que la patience, l'endurance et la préparation.
En développant ces qualités, nous sommes mieux préparés à relever les défis et à maintenir notre engagement malgré les obstacles.
Cette approche nous aide à évoluer vers un niveau supérieur d'état d'esprit et d'épanouissement.
Livre 3 : Au-delà de la résistance - Les royaumes supérieurs
Il s'enfonce dans une dimension introspective, métaphysique et souvent spirituelle, explorant des concepts qui dépassent notre entendement, parfois d'ordre divin, et qui influencent notre vie et nos résultats dans le processus créatif.
La phrase suivante illustre parfaitement l'atmosphère du livre 3 : "Lorsque nous nous consacrons à notre travail quotidien, le monde se concentre autour de nous et nous devenons presque magnétiques."
Cette partie nous permet d'explorer et d'acquérir des angles de vue qui peuvent permettre un changement de conscience.
Elle nous invite à réfléchir aux aspects qui régissent notre existence et notre créativité, en abordant des notions parfois divines.
En nous ouvrant à ces idées profondes, cette partie du livre nous offre la possibilité de transcender les limites conventionnelles et d'approfondir notre compréhension de nous-mêmes et de notre processus créatif.
LIVRE 1 : Résistance - Comprendre et connaître l'ennemi dans notre guerre de l'art.
Livre 1 : 'La guerre de l'art' - Comprendre l'ennemi : la résistance.
La première bataille consiste à comprendre d'où vient la résistance
Cette partie du livre explore les différentes sphères de notre existence où s'opère la résistance, primordiale à la connaissance de l'adversaire. Dans :
La poursuite de toute vocation artistique, qu'il s'agisse de peinture, de dessin, de danse ou d'autres formes d'expression artistique.
Le lancement d'une entreprise ou d'une initiative entrepreneuriale.
Notre alimentation et nos efforts pour adopter un régime alimentaire sain.
Notre programme de développement spirituel, visant à cultiver notre esprit et notre bien-être intérieur.
Nos efforts pour vaincre les mauvaises habitudes ou les dépendances.
Notre programme sportif, visant à améliorer notre condition physique et notre santé.
Toutes les formes d'éducation, qu'elles soient formelles ou informelles.
Nos actes moraux ou éthiques, lorsque nous prenons la responsabilité de créer un changement positif, même si cela va à l'encontre des conventions.
Tout acte d'altruisme, lorsque nous cherchons à aider les autres ou à contribuer à la société.
Les engagements les plus profonds de notre cœur, tels que le mariage, la parentalité, la résolution de conflits relationnels ou l'affrontement de défis dans nos relations.
Toute forme d'adversité qui peut survenir dans notre vie.
En bref, l'ennemi se manifeste dans toutes ces sphères de notre existence, dans tout acte qui tend à être créateur de notre vie, et surtout, dans tout acte qui rejette la gratification immédiate en faveur de la croissance, de la santé ou de la "bonne vie".
La résistance : qui est-elle et quelles sont ses caractéristiques ?
L'auteur adopte une perspective intéressante en personnifiant et en humanisant la résistance.
En attribuant à la résistance des caractéristiques telles que l'invisibilité, l'intériorité, la ruse et l'implacabilité, il met en évidence sa nature complexe et presque organique.
LA RÉSISTANCE EST INVISIBLE
Elle ne se touche pas, ne se sent pas et ne se voit pas, mais elle se ressent.
LA RÉSISTANCE EST INTERNE
Elle est interne : la résistance, bien qu'elle semble venir de l'extérieur, est une force qui naît en nous, qui s'auto-génère et s'auto-entretient. La résistance est un ennemi qui vient de l'intérieur.
LA RÉSISTANCE EST INSIDIEUSE
Elle mentira, fabriquera, falsifiera, séduira, harcèlera... s'il le faut !
LA RÉSISTANCE EST IMPLACABLE
La Résistance est comme un méchant de cinéma, comme Alien, Terminator ou Jason Voorhes. Elle ne peut être réduite au silence, elle n'a d'autre raison que de détruire nos vies, et de nous empêcher de nous épanouir, même réduite, elle continuera d'attaquer.
LA RÉSISTANCE EST IMPERSONNELLE
Elle ne sait pas qui vous êtes et s'en moque ; c'est une force de la nature à l'intérieur de vous, qui agit avec froideur, et indifférence pour la personne qui se trouve en face d'elle.
LA RÉSISTANCE EST INFALSIFIABLE
Elle ne ment pas, et pour cause : vous pouvez l'utiliser comme une boussole et naviguer grâce à elle,
La règle est simple : plus l'appel et les actions qui en découlent sont importants pour notre esprit et notre évolution, plus la résistance nous poursuivra ardemment.
LA RÉSISTANCE EST UNIVERSELLE
Nous sommes loin d'être les seuls à y être confrontés : toute personne dotée d'un corps en fait l'expérience.
LA RÉSISTANCE NE DORT JAMAIS
Elle ne dort jamais, et certains grands créateurs la ressentent même des décennies après leurs débuts, mais les créateurs vivent selon le même code de nécessité : se battre chaque jour pour créer.
LA RÉSISTANCE JOUE LE TOUT POUR LE TOUT
Elle est sérieusement engagée à atteindre son objectif : détruire, saboter et résister à votre génie, votre esprit et votre unicité.
Quand on la combat, c'est un combat à mort.
LA RÉSISTANCE EST ALIMENTÉE PAR LA PEUR
La résistance est en soi une force qui n'a pas de force propre ; la seule force qu'elle possède vient de vous, qui la nourrissez de votre peur.
Elle est plus puissante sur la ligne d'arrivée, lorsque nous sommes très proches de la réalisation de notre vision.
Au fur et à mesure que nous nous rapprochons de notre objectif, de la création, la résistance le sait et fera tout ce qui est en son pouvoir pour nous battre, en mettant tout ce qu'elle a dans son assaut final.
Vous aurez peur, peut-être même plus que jamais.
Le professionnel le sait et ne panique pas face à cela.
LA RÉSISTANCE RECRUTE DES ALLIÉS
La résistance est un auto-sabotage, parfois au point de vous faire agir bizarrement, et (trop) émotionnellement.
Mais ce n'est pas tout, elle recrute dans son équipe toute autre forme de sabotage. La résistance se fera aussi des alliés dans votre entourage.
Eux aussi sont susceptibles d'agir sous l'influence d'émotions telles que la jalousie et la peur pour saboter votre temps et vos opportunités. À travers vous, ils combattent leur propre résistance, leurs propres démons, leurs propres vies non vécues.
Le créateur doit être impitoyable d'abord envers lui-même, mais aussi envers les autres, il ne doit pas se laisser briser et saboter !
De quelle manière le combat se manifeste-t-il ?
'La guerre de l'art' - connaître l'ennemi pour mieux le combattre, c’est aussi décoder les manifestations de la résistance
La résistance à son chaos et sa mission : détruire tout aspect de la création dans votre vie est capable de se métamorphoser sous différentes formes, chacune pouvant avoir un impact sur votre vie et votre épanouissement.
RÉSISTANCE ET PROCRASTINATION
C'est la forme de résistance la plus courante, et la plus facile à rationaliser, notamment en trouvant des excuses pour remettre les choses à demain (jamais).
Cette résistance est vicieuse, car sans s'en rendre compte, elle devient une habitude, non seulement sur notre projet, mais jusqu'à notre lit de mort.
Éviter la procrastination, c'est cette seconde où l'on s'assoit et où l'on commence à faire son travail quotidien...
RÉSISTANCE ET SEXE
Oui, la résistance prend parfois cette forme, que ce soit en amour ou en inquiétude, pour la simple raison que le sexe est le plus puissant fournisseur de gratification immédiate, et la résistance adore ça !
Nous nous sentons approuvés, parfois aimés, dans l'arène sexuelle, et la résistance en profite pour nous distraire de notre travail,
Bien sûr, toutes les formes de sexe ne sont pas comme ça, mais en général, plus vous vous sentez vide, plus vous pouvez être certain que votre véritable motivation n'était pas l'amour ou même le désir, mais la Résistance.
Ce principe s'applique à toutes les formes de drogue et de gratification immédiate, telles que l'alcool, la télévision, le shopping, les réseaux sociaux ...
LA RÉSISTANCE ET LES PROBLÈMES
Les problèmes sont des situations facilement accessibles, sur lesquelles il est facile d'attirer l'attention ou d'être attiré, c'est pourquoi la résistance les utilise pour contourner notre attention.
Tout ce qui retient notre attention par la douleur ou l'artificialité est une manifestation de la résistance.
L'artiste qui travaille ne tolère pas les problèmes dans sa vie parce qu'il sait que les problèmes l'empêchent de faire son travail. L'artiste qui travaille bannit toutes les sources de problèmes de son monde.
LA RÉSISTANCE ET L'AUTO DRAMATISATION
La création de drames dans nos vies est un symptôme de résistance.
Certaines personnes sont attirées par le drame, et lorsque le niveau de drame tombe en dessous d'un certain seuil, elles augmentent à nouveau inconsciemment. Parfois, c'est un proche qui alimente ce jeu.
C'est comme si, dès que l'ordre commence à régner, une alarme nucléaire se déclenche, ramenant le chaos et le désordre. Il s'agit d'une dynamique malsaine dans laquelle le drame devient une source d'attention et de divertissement.
Ce comportement, bien qu'inconscient, maintient les personnes impliquées dans un cycle de distraction, les empêchant de progresser et de s'épanouir.
RÉSISTANCE ET VICTIMISATION
Beaucoup de gens ne sont pas malades, ils aiment simplement rester dans le drame et la victimisation.
Jouer le rôle de victime, être plaint, être réconforté est une forme de gratification immédiate.
Parfois, la victimisation est une forme de résistance, obligeant les autres à venir à notre secours pour que nos souhaits se réalisent, et nous tenant ainsi en otage de notre propre désordre et de notre victimisation.
Si vous vous comportez comme une victime au lieu de faire votre travail, arrêtez !
LA RÉSISTANCE ET LE CHOIX D'UN PARTENAIRE
Parfois, nous ne sommes pas conscients de notre résistance et nous choisissons un partenaire qui l'a surmontée.
Peut-être parce qu'il est plus facile de donner et de percevoir le pouvoir que nous possédons chez les autres, peut-être parce qu'il est moins menaçant de croire que notre partenaire mérite de vivre cette vie plus que nous, ou peut-être parce que nous faisons de notre partenaire un modèle à admirer, ou parce que nous croyons que rester suffisamment sous le contrôle de notre partenaire aura l'influence souhaitée sur nous....
Dans tous les cas, cela nous empêche de poursuivre notre propre résistance et notre propre vie non vécue.
En outre, elle défigure l'amour.
RÉSISTANCE ET MALHEUR
L'un des principaux sentiments de résistance est le malheur et la tristesse.
Nous nous ennuyons, nous ne trouvons ni repos ni satisfaction, nous nous sentons coupables, nous ne nous sentons pas aimés et nous pensons que nous ne le serons jamais.
Nous sommes dégoûtés et détestons ce que nous sommes.
Le vice frappe, et il frappe fort : drogues, adultère, procrastination sur internet...
En outre, la dépression s'installe, nous nous sentons attaqués ou devenons les agresseurs, nous nous détruisons.
Cela ressemble à la vie de beaucoup de gens, n'est-ce pas ? C'est normal, la résistance touche tout le monde...
Plus délicat...
Notre société, qui en est bien plus consciente que nous, est prête à nous faire consommer à tout prix pour nous donner l'illusion du bonheur, une drogue légale, mais surtout pour nous détourner de notre esprit de création.
Le seul remède ?
Reprendre notre pouvoir, débrancher, faire notre travail !
RÉSISTANCE ET CRITIQUE
La résistance peut parfois prendre la forme d'une critique à l'égard des autres.
Lorsque nous observons les autres vivre leur vie de manière authentique, nous ressentons une profonde frustration de ne pas avoir vécu la nôtre (souvent inconsciemment).
Les personnes qui mènent une vie épanouie sont généralement moins enclines à critiquer les autres, à moins que leurs commentaires ne soient constructifs et encourageants.
Ceux qui vivent pleinement leur vie n'ont tout simplement pas le temps de critiquer, car ils consacrent leur énergie à accomplir leurs propres tâches et à mener à bien leur mission.
RÉSISTANCE ET DOUTE DE SOI
Le doute de soi peut être fructueux et bénéfique, car il peut refléter l'amour, le désir et l'aspiration que nous avons pour quelque chose que nous nous efforçons d'atteindre.
Vous arrive-t-il de vous poser de telles questions ?
"Suis-je vraiment un écrivain ?
Suis-je une bonne personne ?
Est-ce que je mérite vraiment de former un couple ou de fonder une famille ?"
Ces questions suggèrent qu'il y a de fortes chances que ce soit le cas !
RÉSISTANCE ET PEUR
La peur peut être bénéfique, car elle nous guide vers des actions à entreprendre et des chemins à suivre.
Plus la peur est grande, plus la résistance est intense, ce qui indique que vous devriez vous engager pleinement dans cette entreprise et en faire une mission de vie, car elle est d'une grande importance pour votre propre croissance et votre développement spirituel.
D'ailleurs, si cela vous intéresse, j'ai un Ebook complet de 50 pages sur le thème de la peur (et de la procrastination qui va avec), dont les formulaires sont accessibles partout sur mon site.
Je vous renvoie à cet article : Les 12 peurs qui bloquent votre créativité, En prendre conscience ! qui est un amuse bouche de ce qui est abordé beaucoup plus en profondeur (aspect Mindset et outils de coaching pro).
Si cela n'avait pas d'importance pour nous, il n'y aurait pas de résistance.
Le professionnel, concept dont nous parlerons ensuite, accepte les projets qui peuvent l'aider à évoluer et à explorer des aspects de lui-même qui restent à découvrir, même si cela peut être effrayant.
Comme vous et moi, il ressent aussi la peur, mais il fait quand même son travail.
RÉSISTANCE ET AMOUR
Ici aussi, la résistance sera proportionnelle à votre niveau d'amour.
L'amour de quelque chose peut créer une résistance incroyable, le projet peut vous terrifier, car là où il n'y a pas d'amour, il y a de l'indifférence, et la résistance ne s'attaque jamais à ce qui ne vous intéresse pas.
LA RÉSISTANCE ET L'ILLUSION DE DEVENIR UNE STAR
Le fantasme et l'illusion de devenir une star sont des symptômes de la résistance - c'est un comportement nuisible.
Le professionnel se concentre uniquement sur le présent, se détache des objectifs séduisants de l'avenir et fait son travail sans se soucier des résultats futurs.
RÉSISTANCE ET ISOLEMENT
Il est parfois effrayant d'être seul dans un acte créatif.
Mais n'oubliez pas ceci :
Selon l’auteur : Nous ne sommes jamais seuls, à partir du moment où nous commençons à créer, votre lumière brille, votre courage vient vous soutenir.
Le temps semble disparaître lorsque, pendant ce temps de solitude, nous changeons de vision, et les heures s'envolent.
De plus, dans nos actes de création, nous ne sommes jamais seuls : nous sommes avec nos personnages, avec nos instruments lorsque nous jouons de la musique, nous sommes avec nous-mêmes,
Et souvent, pour un créateur, son monde intérieur est beaucoup plus riche et plus vivant que les gens du monde réel.
LA RÉSISTANCE ET LA GUÉRISON
La résistance sait que plus nous mettons d'énergie à craindre notre santé et à nous forcer à guérir, moins il y a de jus disponible pour notre travail.
RÉSISTANCE ET SOUTIEN
Chercher le soutien de nos amis et de notre famille revient à les rassembler autour de notre lit de mort.
C'est une belle intention, mais tout ce qu'ils peuvent faire, c'est se tenir sur le quai et dire au revoir.
Tout le soutien que nous recevons de la part de personnes réelles se résume souvent à du vent et nous empêche de faire notre travail.
En fait, plus nous comptons sur le soutien de nos collègues et de nos proches, plus nous nous affaiblissons et plus nous devenons incapables de gérer nos propres affaires.
RÉSISTANCE ET RATIONALISATION
La rationalisation est l'alliée la plus proche de la résistance, car elle vise à nous empêcher de prendre conscience de notre résistance et même de la justifier rationnellement.
Elle nous pousse à nous mentir à nous-mêmes, mais nous avons le pouvoir de choisir de croire ou non ces mensonges.
La rationalisation est une voie qui cache la véritable source de nos problèmes plutôt que de nous la révéler.
Ce qui rend la résistance si subtile, c'est sa capacité à paraître tantôt vraie, tantôt légitime.
LA RÉSISTANCE PEUT ÊTRE VAINCUE
Mais ne vous inquiétez pas, la résistance peut être vaincue. Si ce n'était pas le cas, la plupart des actes créatifs de tous les temps n'auraient pas eu lieu.
Vaincre la résistance, c'est comme accoucher !
LIVRE 2 - Lutter contre la résistance - devenir professionnel
Livre 2 'La guerre de l'art' - Devenir professionnel passer du statut d'amateur à celui de véritable expert.
Deux piliers du livre 2 selon l'art de la guerre : Professionnels et amateurs
Pour introduire le livre 2, selon Steven Pressfield, les artistes en herbe qui échouent face à la Résistance ont un point commun : ils ont une mentalité d'amateur.
Or, le moment où un artiste devient professionnel est d'une importance capitale, comparable à la naissance de son premier enfant.
Les amateurs jouent pour le plaisir, à temps partiel, tandis que les professionnels jouent pour gagner, à temps plein.
Être professionnel signifie s'engager pleinement dans son art et y consacrer toute sa vie.
Un professionnel ne dépend pas de l'inspiration pour son travail ; il s'assoit régulièrement et fait son travail sans être dérangé par la Résistance. En construisant ce travail avec constance et discipline, l'inspiration finit par venir.
Pourquoi la Résistance cède-t-elle lorsque nous devenons professionnels ?
Lorsque nous devenons professionnels, la Résistance cède parce qu'elle puise sa force dans notre peur.
En nous concentrant sur notre travail et en mettant de côté nos peurs, nous pouvons vaincre la Résistance.
Comme les Spartiates, qui considéraient l'ennemi comme anonyme, nous devons rester déterminés et acharnés dans notre poursuite.
Même si la résistance persiste, le professionnel continue d'avancer avec détermination et discipline, en surmontant les obstacles qui se dressent sur son chemin.
Comment devenir professionnel, l'acte de volonté
Devenir professionnel n'a rien de mystérieux. C'est un acte de volonté.
Nous décidons de nous considérer comme des professionnels et nous le faisons. C'est aussi simple que cela.
Les principes et comportements des professionnels, Le code d'honneur du créateur
Se présenter au travail tous les jours, quelles que soient les circonstances : Cela signifie qu'il faut être diligent et discipliné, faire face aux responsabilités et aux tâches quotidiennes, même lorsque cela peut être difficile ou décourageant.
Rester engagé et concentré sur son travail tout au long de la journée : Il s'agit de maintenir un niveau élevé d'attention et de concentration dans son travail, en évitant les distractions et en restant concentré sur les objectifs à atteindre.
S'engager à long terme : Il s'agit d'avoir une vision à long terme de sa carrière et de persévérer dans ses efforts, même lorsque les résultats tardent à venir. C'est la volonté d'affronter les défis et les difficultés pour progresser et réussir dans son domaine.
Reconnaître que les enjeux de son travail sont réels et importants pour sa survie : il s'agit de prendre conscience de l'importance de son travail pour sa subsistance et celle de sa famille, et de reconnaître que la réussite professionnelle a des répercussions concrètes sur sa vie et ses aspirations.
Être rémunéré pour son travail : Cela signifie être conscient de la valeur de son travail et être capable de le monétiser, d'être récompensé financièrement pour ses compétences et son investissement.
Ne pas s'identifier exclusivement à son travail : Il s'agit de comprendre que l'identité et la valeur personnelles ne sont pas déterminées uniquement par le travail, mais qu'il existe d'autres aspects de la vie qui sont tout aussi importants.
Maîtriser son métier : Cela signifie acquérir les compétences nécessaires, approfondir ses connaissances et développer son expertise dans son domaine afin de fournir un travail de qualité et de se distinguer professionnellement.
Avoir le sens de l'humour dans son travail : Il s'agit d'adopter une perspective positive et légère face aux difficultés et aux échecs, d'être capable de rire de soi-même et de trouver de la joie dans le processus créatif et les défis professionnels.
Recevoir des éloges ou des critiques dans le monde réel : Il s'agit d'être ouvert aux commentaires et aux réactions des autres, qu'il s'agisse de compliments ou de critiques constructives, afin de pouvoir progresser et s'améliorer dans son travail. Il s'agit de rechercher une validation authentique et objective de la qualité de votre travail.
Qui sont les professionnels ? Compétences, aptitudes et caractéristiques
LE PROFESSIONNEL A ACCEPTÉ LE MALHEUR.
L'artiste engagé dans sa vocation a volontairement choisi l'enfer, qu'il en soit conscient ou non.
Toute sa vie, il doit se nourrir d'un régime d'isolement, de rejet, de doute, de désespoir, de ridicule, de mépris et d'humiliation.
L'artiste doit être comme un Marine. Il doit savoir être malheureux, il doit aimer être malheureux. Il doit être fier d'être plus malheureux que n'importe quel soldat.
LE PROFESSIONNEL JOUE POUR L'AMOUR DU JEU
Le professionnel, même s'il accepte de l'argent, fait son travail par amour.
Il doit l'aimer. Sinon, il n'y consacrerait pas volontiers sa vie. Le professionnel a cependant appris que trop d'amour peut être une mauvaise chose. Trop d'amour peut l'étouffer et devenir de la résistance.
UN PROFESSIONNEL EST PATIENT
La résistance contrecarre l'amateur avec la plus vieille des ruses : l'impatience et l'enthousiasme.
La résistance nous plonge dans un projet avec un calendrier trop ambitieux et irréaliste. Elle sait que nous ne pourrons pas maintenir ce niveau d'intensité. Nous nous heurtons à un mur. Nous nous écraserons.
Le professionnel, lui, comprend que ce n'est qu'une question de temps.
Il conserve son énergie. Il prépare son esprit pour le long terme.
UN PROFESSIONNEL CHERCHE L'ORDRE
Le professionnel ne peut pas se permettre de vivre ainsi. Il est engagé dans une mission. Il ne tolère pas le désordre. Et, il élimine le chaos de son environnement et le chasse de son esprit.
Le professionnel s'efforce de maintenir un environnement et un esprit propres, afin que l'inspiration puisse circuler sans être entravée par le désordre.
UN PROFESSIONNEL DÉMYSTIFIE
Un professionnel démystifie son travail en le considérant comme une profession plutôt que comme un art.
Il reconnaît la dimension mystique de tout effort créatif, mais ne s'y attarde pas.
Il se concentre sur la technique, maîtrisant le "comment", laissant le "quoi" et le "pourquoi" à des forces supérieures.
Le professionnel est conscient des éléments intangibles de l'inspiration, mais respecte leur pouvoir en les laissant agir.
Il se concentre sur ses propres actions.
Contrairement à l'amateur qui glorifie et obsède le mystère, le professionnel se tait et se met au travail.
LE PROFESSIONNEL AGIT FACE À LA PEUR
L'amateur croit qu'il doit d'abord vaincre sa peur ; ensuite, il peut faire son travail.
Le professionnel sait que la peur ne peut jamais être surmontée. Il sait qu'il n'existe pas de guerrier ou d'artiste sans peur.
UN PROFESSIONNEL N'ACCEPTE AUCUNE EXCUSE
Le professionnel s'efforce de s'améliorer en permanence. Il respecte la résistance.
Il sait que s'il cède aujourd'hui, quelles que soient les excuses valables, il aura deux fois plus de chances de céder demain.
Le professionnel comprend que la résistance est tenace !
UN PROFESSIONNEL AGIT EN FONCTION DE LA SITUATION
Le professionnel agit en fonction des circonstances.
Il mène son projet dans le monde réel, où il fait face à l'adversité, à l'injustice et aux espoirs déçus.
Voilà ce qu'est le monde réel pour le professionnel. Il sait que le sol n'est parfait qu'au paradis.
UN PROFESSIONNEL EST PRÉPARÉ
Ici, nous ne parlons pas de son art, de son entreprise... non, nous parlons d'être préparé chaque jour à faire face à son propre auto-sabotage, à sa propre résistance.
Le pro sait que la résistance ne cessera jamais d'être une force intelligente agissant contre lui, lui envoyant des choses qu'il n'a jamais vues auparavant.
Il est prêt à les absorber et à les libérer.
C'est son travail avant de penser au succès !*
UN PROFESSIONNEL NE SE MET PAS EN AVANT
Un professionnel a son propre style et ne crée pas pour se mettre en valeur ou attirer l'attention sur lui.
Son style est au service du matériau et de sa création.
UN PROFESSIONNEL SE CONSACRE À LA MAÎTRISE DE LA TECHNIQUE
Un professionnel se consacre à l'acquisition de compétences techniques.
Il a un profond respect pour son métier et ne se considère pas comme supérieur à celui-ci.
Il reconnaît la contribution de ceux qui l'ont précédé et apprend d'eux.
Le professionnel se consacre à la maîtrise de la technique, non pas parce qu'il croit que la technique remplace l'inspiration, mais plutôt parce qu'il veut être armé de toutes les compétences nécessaires lorsque l'inspiration se présente.
UN PROFESSIONNEL N'HÉSITE PAS À DEMANDER DE L'AIDE
Il ne lui viendrait jamais à l'esprit, comme à celui d'un amateur, qu'il sait tout ou qu'il peut tout faire tout seul.
Au contraire, il recherche le professeur le plus compétent et l'écoute attentivement.
LE PROFESSIONNEL SE DÉTACHE DE SON INSTRUMENT
Le professionnel reconnaît que son corps, sa voix, son talent et tous les aspects physiques, mentaux, émotionnels et psychologiques qu'il utilise dans son travail ne sont que les instruments que Dieu lui a donnés pour exercer son art.
Il les évalue de manière objective, impersonnelle et rationnelle.
UN PROFESSIONNEL NE PREND PAS L'ÉCHEC (OU LE SUCCÈS) PERSONNELLEMENT
Il agit en fonction de sa conscience professionnelle et non de son ego.
La résistance exploite l'un de nos programmes biologiques et évolutifs : le sentiment profondément ancré de rejet, car le rejet a eu des conséquences évolutives.
La résistance utilise cette peur du rejet pour nous entraver et nous paralyser dans notre travail.
Les professionnels ne prennent pas le rejet personnellement, car il renforce leur résistance.
L'ennemi n'est pas la critique ou le rejet, mais les pensées négatives qui encombrent notre esprit.
Le professionnel utilise la critique comme une opportunité d'écouter, d'apprendre et de se développer.
UN PROFESSIONNEL RÉSISTE À L'ADVERSITÉ
Le professionnel ne peut pas prendre l'humiliation personnellement.
L'humiliation, comme le rejet et la critique, est le reflet extérieur de la résistance intérieure.
Le professionnel endure l'adversité. Son essence créative, son noyau, ne peut être enterrée, même sous une montagne d'ordures.
Son noyau est indestructible. Rien ne peut l'atteindre.
UN PROFESSIONNEL S'AUTO-VALIDE
Le professionnel possède un état d'esprit que la plupart d'entre nous ne peuvent qu'imaginer et comprendre.
Il ne réagit pas de manière automatique, mais contrôle ses réactions et ses émotions.
Le professionnel ne prend pas les choses personnellement et ne se comporte pas en victime.
Il ne voit pas les aspects négatifs comme des signes de la volonté divine et ne les utilise pas comme une excuse pour échouer.
Il préserve son estime de soi au-delà du moment présent, quels que soient les obstacles extérieurs.
Le professionnel refuse de laisser les actions des autres le définir, ou même sa réalité, de sorte que les critiques de demain deviennent de lointains souvenirs.
Il reconnaît que les autres peuvent, sans le vouloir, servir de porte-voix à la même résistance qui réside en nous.
Le professionnel voit la critique pour ce qu'elle est : un moteur, un compliment suprême.
Rappelez-vous : le critique aime profondément ce que l'autre réalise et qu'il n'a pas eu le courage de faire lui-même.
UN PROFESSIONNEL RECONNAÎT SES LIMITES
Il sait qu'il ne peut être professionnel que dans un seul domaine. Il fait appel à d'autres professionnels lorsque ce n'est pas dans son domaine et les traite avec respect.
UN PROFESSIONNEL EST RECONNU PAR LES AUTRES PROFESSIONNELS
Le professionnel a un sixième sens pour reconnaître ceux qui ont fait leurs preuves et ceux qui ne les ont pas faites.
LIVRE 3 - AU-DELÀ DE LA RÉSISTANCE - Le domaine supérieur
Les forces invisibles : Les anges, les divinités et les pouvoirs de l'inconscient
Livre 3 'La guerre de l'art' - Les forces invisibles Explorer les anges, l'inconscient et la muse qui nous guident dans notre créativité.
Dans ce chapitre, les forces invisibles sont présentées comme des éléments impersonnels qui existent dans chaque partie de notre être dédiée à notre croissance.
Elles se manifestent dans les comportements qui nous poussent à courir, à jouer et à apprendre. De même, la résistance peut être considérée comme une force personnelle ou une force impersonnelle de la nature.
L'appel à la croissance peut être perçu de différentes manières, que ce soit à travers notre génie, un ange, une muse ou simplement comme une force impersonnelle : c'est ce que nous appelons les forces invisibles. Quelle que soit notre conception, l'important est de se sentir à l'aise avec elle.
En résumé, il y a des forces qui nous font face et des forces qui sont avec nous, des alliés, nos anges.
Mais n'oubliez jamais que la chose la plus importante dans la création est de s'asseoir et de faire son travail, d'expérimenter, d'essayer. Rien d'autre ne compte vraiment !
Lorsque nous nous engageons à grandir chaque jour, quelque chose de mystérieux se produit.
Le ciel semble nous venir en aide. Des forces invisibles se joignent à nous et soutiennent notre mission.
C'est un secret que seuls les professionnels connaissent : au fur et à mesure que nous accomplissons notre travail quotidien, une force se rassemble autour de nous. Les anges créateurs se concentrent sur nous. Nous entrons dans un état de flux divin.
Interaction entre les dieux et les affaires humaines
William Blake, poète, peintre et graveur britannique du XVIIIe siècle, et largement reconnu pour son œuvre visionnaire et symbolique, il est surtout célèbre pour ses poèmes lyriques et mystiques, notamment "Songs of Innocence and Experience" et "The Marriage and Hell". Il dit que "l'éternité est amoureuse des créations du temps", faisant écho à la croyance grecque en une interaction entre les dieux et les affaires humaines, soulignant que l'univers n'est pas indifférent à notre existence.
Blake décrit l'éternité comme une réalité supérieure, transcendant le temps et l'espace, qui se passionne pour les créations nées dans le flux du temps.
Les esprits célestes, comme les muses, se mêlent à notre réalité matérielle et s'intéressent à ce que les êtres temporels, en particulier les artistes, matérialisent dans notre monde terrestre.
La figure de la muse qui murmure l'inspiration à l'oreille de l'artiste symbolise cette communication entre le temps et l'éternité.
Les œuvres d'art existent déjà dans la sphère supérieure, mais elles nécessitent l'incarnation d'un être physique, l'artiste, pour prendre forme dans notre réalité concrète.
L'artiste devient ainsi le canal par lequel les forces supérieures peuvent nous inspirer et nous guider dans notre travail créatif.
La magie du démarrage
Lorsque nous prenons l'initiative ou que nous nous lançons dans un projet créatif, il existe une vérité fondamentale : dès que nous prenons une décision ferme, le destin se met également en marche.
Des événements et des circonstances favorables se mettent en place, offrant un soutien et une aide inattendus. Une décision génère une série d'événements qui nous sont bénéfiques.
Ces entités célestes, invisibles à nos yeux, sont des agents d'évolution qui œuvrent pour le bien de l'humanité. Elles sont décrites comme des sources de lumière, symbolisant l'intelligence et la conscience.
Lorsque nous nous lançons dans nos projets, une ouverture se crée dans notre réalité.
Les anges, métaphoriquement représentés comme des sages-femmes, nous entourent et nous aident à donner naissance à notre vrai moi, à la personne que nous sommes destinés à devenir.
En nous libérant de nos propres entraves, nous permettons aux anges de jouer leur rôle en nous apportant conseils et inspiration. Cela apporte de la joie aux anges et à Dieu.
En résumé, s'engager avec détermination dans une entreprise ouvre un passage entre l'éternité et le temps.
Des forces invisibles nous accompagnent et nous guident sur notre chemin, faisant de notre accomplissement une source de bonheur et de plénitude pour nous-mêmes et pour les entités célestes.
La magie de la persévérance
Ce texte explore le pouvoir de la persévérance et la poursuite du travail créatif.
L'auteur partage son expérience de recevoir des idées et des corrections lors d'une déconnexion mentale au cours d'une randonnée.
Il s'interroge sur l'origine de ces pensées et révisions automatiques, se demandant si elles proviennent des anges, des muses, de l'inconscient….
Il observe que cette force interne semble être plus intelligente que lui et travaille de manière autonome pour organiser ses idées et améliorer son travail.
En réalité, nous sommes tous créatifs et nous avons tous accès à cette force, qui est rendue possible par une dynamique d'engagement et de persévérance.
Forces invisibles et expériences intérieures
L'Art de la guerre traite des mystérieuses expériences intérieures de l'auteur, telles que les rêves et les moments de méditation profonde.
Ces expériences lui font prendre conscience de l'existence de forces invisibles et puissantes qui semblent le guider et lui transmettre ainsi des messages importants.
L'auteur s'interroge sur l'origine de ces expériences et sur leur place dans le fonctionnement de l'univers.
Il se rend compte que ces expériences intérieures sont aussi réelles et significatives que les aspects de sa vie éveillée.
Selon lui, ces forces mystérieuses et supérieures utilisent ces canaux pour nous guider.
Affronter la mort : Révéler l'essence et les priorités de la vie
Faire face à la mort : Le pouvoir de raviver notre créativité
La confrontation avec la réalité de la mort a le pouvoir de provoquer des changements profonds et radicaux dans notre vie.
Elle nous fait prendre conscience de ce qui compte vraiment pour nous.
Nous pouvons nous rendre compte que des choses qui semblaient importantes, comme travailler pendant le week-end ou avoir le dernier mot dans une dispute, ne sont pas vraiment essentielles. Nous commençons à nous interroger sur le véritable sens de la vie et sur ce qui lui donne de la valeur.
Face à notre propre mortalité, nous nous posons des questions importantes : Avons-nous des regrets ? Avons-nous vécu pleinement notre vie ou sommes-nous restés dans une existence non vécue ?
L'auteur souligne que la confrontation avec la mort peut réveiller et révéler notre pouvoir créatif. La mort n'est pas perçue comme une fin, mais comme le début d'une nouvelle vie.
L'ego versus la conscience : un combat intérieur
Une bataille au sein de notre créativité L'Ego contre conscience
L'auteur mentionne à nouveau un concept : les anges s'installent dans le Soi, tandis que la Résistance est basée sur l'Ego.
La bataille se joue entre les deux :
Le Soi souhaite créer, évoluer.
L'Ego aime les choses telles qu'elles sont.
Mais qu'est-ce que l'Ego ?
L'auteur le définit comme suit : L'Ego est la partie du psychisme qui croit en l'existence matérielle. Le rôle de l'Ego est de s'occuper des affaires du monde réel.
C'est un rôle important. Nous ne pourrions pas tenir une journée sans lui. Mais il existe d'autres mondes en dehors du monde réel, et c'est là que l'ego rencontre des problèmes.
Voici ce que croit l'ego :
La mort est réelle : L'ego croit que notre existence est définie par notre corps physique. Lorsque le corps meurt, nous mourons. Il n'y a pas de vie au-delà de la vie.
Le temps et l'espace sont réels : L'ego est linéaire. Il croit que pour aller de A à Z, nous devons passer par B, C et D.
Chaque individu est différent et séparé de tous les autres : l'ego croit que je suis distinct de vous. Les deux ne peuvent pas se rencontrer. Je peux te faire du mal sans que cela me fasse du mal.
L'impulsion prédominante dans la vie est l'auto-préservation : Parce que notre existence est physique et donc vulnérable à d'innombrables maux, nous vivons et agissons par peur dans tout ce que nous faisons. Selon l'ego, il est sage d'avoir des enfants pour perpétuer notre lignée après notre mort, d'accomplir de grandes choses qui survivront après nous et de boucler nos ceintures de sécurité.
Il n'y a pas de Dieu : Aucune sphère n'existe en dehors du monde physique et aucune règle ne s'applique en dehors du monde matériel.
Voici ce que croit la conscience de soi :
La mort est une illusion : L'âme perdure et évolue à travers d'innombrables manifestations.
Le temps et l'espace sont des illusions : le temps et l'espace ne s'appliquent que dans la sphère physique, et même là, ils ne s'appliquent pas aux rêves, aux visions, aux transports. Dans d'autres dimensions, nous nous déplaçons aussi vite que la pensée et habitons plusieurs plans simultanément.
Tous les êtres sont un : Si je te fais du mal, je me fais du mal à moi-même.
L'amour est l'émotion suprême : l'union et l'entraide sont les impératifs de la vie. Nous sommes tous dans le même bateau.
Dieu est tout ce qui existe : Tout ce qui est, est Dieu sous une forme ou une autre. Dieu, l'arrière-plan divin, est ce dans quoi nous vivons, nous nous déplaçons et nous existons. Il existe une infinité de plans de réalité, tous créés, soutenus et imprégnés par l'esprit de Dieu.
La peur du succès - Surmonter les résistances pour atteindre son véritable potentiel
La peur que nous ressentons est alimentée par la résistance.
Elle nous empêche de suivre notre cœur par peur des conséquences et des changements profonds que cela pourrait entraîner dans notre vie. Nous craignons d'être confrontés à l'échec, de perdre nos relations et de nous retrouver seuls en terrain inconnu.
Cependant, la véritable peur qui se cache derrière tout cela est la peur de réussir. Nous avons peur de découvrir notre véritable potentiel et de devenir la personne que nous sommes vraiment au fond de nous-mêmes. Cela nous sortirait de notre zone de confort et remettrait en question notre identité et nos relations actuelles.
Pourtant, lorsque nous trouvons le courage d'affronter cette peur et de suivre notre véritable voie, nous découvrons une source infinie de sagesse, de conscience et d'accompagnement qui nous guide et nous soutient.
Selon Steven Pressfield, chaque personne naît avec une personnalité distincte et unique, déjà formée dès le départ. Nous ne sommes pas des êtres passifs qui attendent que le monde nous influence. Au contraire, nous arrivons avec une âme individualisée.
Notre tâche dans cette vie n'est pas de nous façonner selon une idéalisation imaginaire, mais de découvrir qui nous sommes vraiment et de le devenir.
Si nous sommes nés pour peindre, notre tâche est de devenir un artiste.
Si nous sommes nés pour élever et nourrir des enfants, notre tâche est de devenir parents.
Et si nous sommes nés pour renverser l'ignorance et l'injustice dans le monde, notre travail consiste à nous en rendre compte et à agir.
En embrassant notre véritable vocation, nous nous libérons des chaînes de la peur et de la résistance. Nous découvrons en nous un potentiel incommensurable, une force créatrice qui nous guide vers un épanouissement profond et authentique.
Territoire versus Hiérarchie
Dans le règne animal, les individus se définissent soit par leur position dans une hiérarchie, soit par leur rattachement à un territoire.
Dans notre société, l'approche hiérarchique est souvent privilégiée, nous incitant à nous définir en fonction de l'opinion des autres et de notre place dans la hiérarchie sociale.
Cependant, cette approche a ses limites, surtout face à une société de masse où l'individu peut se sentir dépassé et anonyme. L'orientation hiérarchique nous pousse à entrer en compétition avec les autres, à évaluer notre bonheur en fonction de notre rang et à agir selon le statut des autres.
Pour l'artiste, cependant, cette approche est fatale. L'artiste doit plutôt adopter une approche territoriale, travailler pour l'amour de son art et non pour la validation des autres.
Il doit se tourner vers l'intérieur, vers sa véritable essence, plutôt que de se préoccuper de sa place dans la hiérarchie.
L'artiste et la hiérarchie
Examinons les comportements associés à un système hiérarchique :
Il entre en compétition avec les autres pour améliorer son statut en dépassant ceux qui sont au-dessus de lui, tout en défendant sa position contre ceux qui sont en dessous.
Il juge son bonheur et sa réussite en fonction de son rang dans la hiérarchie, se sent satisfait lorsqu'il est haut et malheureux lorsqu'il est bas.
Il interagit avec les autres en fonction de leur rang dans la hiérarchie, en mettant de côté tous les autres aspects.
Il évalue chacune de ses actions uniquement en fonction de l'impact qu'elle a sur les autres : il agit pour les autres, s'habille pour les autres, parle pour les autres, pense pour les autres.
L'artiste, quant à lui, ne peut pas chercher la validation de ses efforts ou de sa vocation auprès des autres. Il doit faire son travail pour lui-même.
L'Artiste et le territoire
En résumé, l'extrait souligne que l'acte de création est territorial, qu'il s'agisse d'un artiste ou d'une mère.
Lorsque l'artiste adopte une approche hiérarchique, en essayant de deviner les attentes de son public ou de manipuler sa création à des fins personnelles, il court-circuite l'inspiration et l'authenticité de son œuvre.
Au contraire, l'artiste doit se connecter aux forces mystérieuses qui animent l'univers et travailler pour l'amour de son art, en faisant confiance à ce qui grandit en lui et en le mettant au service de la création elle-même, plutôt qu'en se concentrant sur les récompenses ou l'avancement personnel.
C'est un appel à travailler de manière territoriale, en se soumettant humblement aux forces créatrices et en se laissant guider par elles.
La différence entre territoire et hiérarchie
L'extrait explique la différence entre une orientation territoriale et une orientation hiérarchique dans notre approche du travail.
Si notre orientation est hiérarchique, nous recherchons la validation et l'approbation des autres et sommes impatients de savoir ce que les autres pensent de nous.
Une orientation territoriale, en revanche, signifie que nous trouvons notre motivation intrinsèque et notre satisfaction dans l'activité elle-même, indépendamment de ce que pensent les autres.
L'auteur propose des tests pour déterminer notre orientation : si nous cherchons à nous rassurer en cherchant l'approbation des autres, nous avons une approche hiérarchique.
Mais si, même si nous étions seuls sur terre, nous continuons à poursuivre notre activité avec passion, alors nous sommes dans une approche territoriale.
Devenir le Créateur Ultime : L'Artiste et la Quête de l'Excellence
Voici un portrait de l'artiste idéal par steven pressfield, auteur de la guerre de l'art.
La Vertu Suprême, le mépris de l'échec
La vertu suprême de l'artiste est le mépris de l'échec.
Tout comme le roi spartiate Léonidas identifiait le mépris de la mort comme la vertu suprême du guerrier, l'artiste doit adopter une attitude similaire face à l'échec.
En se concentrant sur son propre travail et en ignorant la peur de l'échec, l'artiste peut surmonter les obstacles et se libérer des contraintes qui pourraient l'empêcher de créer. En cultivant ce mépris de l'échec, l'artiste peut se concentrer pleinement sur sa création et atteindre son plein potentiel artistique.
Une vie, un portrait : L'artiste en lumière
Dans ce portrait de l'artiste, nous découvrons que l'artiste est à la fois le serviteur des sphères supérieures de la réalité et des forces créatrices qui cherchent à communiquer avec notre monde.
Il est un instrument volontaire et capable, permettant la manifestation des visions qui émergent de ces plans de pure potentialité. Cependant, l'ennemi de l'artiste réside dans l'ego restreint qui engendre la résistance et bloque l'expression créative.
Pour embrasser pleinement sa vocation artistique, l'artiste doit devenir un guerrier, acquérir la modestie et l'humilité, reconnaître que sa créativité ne vient pas de lui, mais qu'elle est canalisée à travers lui. Il se libère de l'idée d'être la source de ses créations et se positionne plutôt comme un canal à travers lequel elles se matérialisent.
La vie de l'artiste est également abordée. L'accent est mis sur le fait que l'accomplissement de notre véritable vocation artistique ou créative nécessite une action délibérée.
Il est essentiel de ne pas négliger ou abandonner cette vocation, car cela aurait des répercussions non seulement sur nous-mêmes, mais aussi sur nos enfants, sur la planète et même sur les forces supérieures qui nous ont dotés de nos dons uniques.
Le travail créatif n'est pas égoïste, c'est un don au monde et à chaque être vivant. Les artistes sont invités à ne pas retenir leur contribution, mais à la partager généreusement. La vocation artistique est considérée comme un appel à partager nos dons et à apporter une contribution précieuse à l'humanité.
Conclusion de « La guerre de l'art - Surmontez les blocages et gagnez vos batailles créatives intérieures »
La lecture du livre "The War of Art" a été pour moi une expérience transformatrice.
Le livre percutant de Steven Pressfield était plus qu'un simple guide pour les artistes ; il a agi comme une sonnette d'alarme, une prise de conscience profonde de mes propres blocages créatifs et une source d'inspiration inépuisable.
En explorant les pages de ce livre, je suis tombé nez à nez avec l'ennemi universel qui sommeille en moi depuis toujours : La résistance.
J'ai pris conscience de la force invisible mais puissante qui nous empêche de poursuivre nos aspirations créatives, en nous accablant de doutes, de procrastination et de peurs.
Cette prise de conscience m'a profondément touchée, me faisant comprendre que je ne suis pas seule à lutter et que ces obstacles font partie intégrante du chemin de l'artiste, de l'humain.
La guerre de l'art m'a aidé à comprendre l'importance de la discipline, de la persévérance face à la résistance.
J'ai appris à reconnaître les formes qu'elle prend dans ma vie et à développer des stratégies pour la surmonter. Ce livre m'a appris que la créativité n'est pas un don passif, mais une bataille active que nous devons mener chaque jour.
Au-delà de son impact sur ma propre vie, je crois fermement que "La guerre de l'art" peut avoir un effet profond sur les lecteurs qui se sentent bloqués dans leur processus créatif.
Il les invite à s'interroger sur leurs propres résistances, à reconnaître leurs peurs et à accepter la lutte qui accompagne la création.
Il peut donner aux lecteurs la permission d'être vulnérables, de prendre des risques et d'explorer leur créativité sans craindre le jugement ou l'échec.
En ce qui me concerne, ce livre a rempli sa mission, en faisant de moi un guerrier de l'art.
Points forts et points faibles du livre La guerre de l'art
Points forts :
Éclaire la lutte contre les résistances qui entravent la création
Offre de puissantes perspectives pour surmonter les obstacles artistiques
Motivant et inspirant, pousse le lecteur à affronter ses peurs
Encourage l'engagement total dans la pratique artistique
Points faibles :
Le langage peut être direct pour certains lecteurs (ce que j'ai trouvé être un point positif).
Certaines parties peuvent sembler répétitives ou prévisibles dans leurs messages.
Il peut manquer des exemples et des explications pour appliquer les concepts à d'autres domaines de la vie.
La note de Damien Giraud du blog monpotentielcreatif.com :
⭐⭐⭐⭐
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Foire Aux Questions (FAQ) du livre "La guerre de l'art - Surmontez les blocages et gagnez vos batailles créatives intérieures" de Steven Pressfield
Quels types d'artistes peuvent bénéficier de ce livre ?
Ce livre est utile pour tous les types d'artistes, qu'ils soient écrivains, peintres, musiciens, danseurs ou créatifs dans tout autre domaine. Les principes abordés sont universels et peuvent s'appliquer à toute personne cherchant à développer sa créativité et à surmonter les blocages artistiques.
Quelles sont les principales leçons enseignées dans ce livre ?
Dans La Guerre de l'Art, l'auteur explore des thèmes essentiels tels que la Résistance, la discipline, la persévérance, l'engagement total dans la pratique artistique, ainsi que le rôle des forces supérieures dans notre processus créatif. Le livre insiste sur l'importance de reconnaître et de surmonter les obstacles internes qui entravent notre créativité, tout en soulignant la nécessité d'être constant et déterminé dans la poursuite de nos aspirations artistiques.
Est-ce que ce livre fournit des conseils pratiques pour surmonter les blocages artistiques ?
Non, il s'agit plutôt d'un livre qui m'a fait réfléchir. Dans le but de changer notre état d'esprit, Steven Pressfield propose des " changements de conscience " pratiques pour faire face à la Résistance et stimuler la créativité.
Ce livre est-il seulement destiné aux artistes professionnels ?
Non, "La Guerre de l'Art" est pertinent pour tous ceux qui cherchent à développer leur créativité, qu'ils soient amateurs ou professionnels. Il encourage chacun à cultiver son expression artistique et à surmonter les obstacles internes qui peuvent entraver le processus créatif. Les principes abordés peuvent également être appliqués à d'autres domaines de la vie où la résistance peut se manifester.
Cet article La guerre de l’art est apparu en premier sur Des livres pour changer de vie.
October 19 2023, 5:00pm